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Il y a 4 ans et 126 jours

Barrage Hoover : Une superstructure dans le désert

Le barrage Hoover en février 1934. On remarque les différentes sections qui s’élèvent indépendamment les unes des autres. [©DR] D’interminables négociations entre Etats commencèrent dans les années 1920 pour aboutir finalement au début des travaux du barrage Hoover en mars 1931. Avec 6 mois d’avance, grâce au président Herbert Clark Hoover. Qui donnera plus tard son nom au barrage. La construction du barrage employa plus de 5 251 hommes (112 morts). Dans la situation géographique difficile du désert de Mojave, à 50 km au Sud-Est de Las Vegas, à la frontière du Nevada et de l’Arizona. Boulder city, la nouvelle ville ouvrière du chantier, y fut construite.  3,4 Mm3 de béton Défi technologique, le barrage Hoover repoussa les limites de l’ingénierie. Il régula les crues dévastatrices du Colorado. Et maîtrisa la puissance du fleuve, en produisant de l’électricité pour des milliers de foyers. Il créa un “bouchon” entre les parois de 244 m du Black Canyon, retenant les eaux du fleuve. D’une hauteur de 221 m sur 220 m d’épaisseur à sa base, il nécessita 3,4 Mm3 de béton. Le béton n’avait jamais été utilisé dans de telles quantités. Qu’aux dires de certains, elles auraient permis de réaliser une autoroute à deux voies reliant San Francisco à New York ! Frank Crowe, ingénieur en chef du projet (à droite) releva le défi en pleine crise économique et soutint un rythme de forçats. [©Bureau of Reclamation] Frank Crowe, ingénieur en chef du projet, releva le défi en pleine crise économique. Il soutint un rythme de forçats. Car les délais ne devaient pas excéder 7 ans, avec 3 000 $ de pénalités par jour de retard. En avril 1931, afin d’établir une zone sèche pour le barrage, les travaux commencèrent par la création de 4 tunnels de 17 m de diamètre et 1 219 m de longueur. Pour une déviation provisoire du Colorado. Les tunnels devaient supporter un débit de 850 m3/s. Un mois plus tard, le chantier tournait 24 h/24, 7 j/7. A ces conditions infernales, s’ajouta un été 1931 caniculaire. Proche de 50 °C, avec 60 °C dans les tunnels, il y eut 15 décès. Dans le même temps, les cordistes (high scalers) travaillaient avec de la dynamite et des marteaux-piqueurs au nettoyage des blocs de rochers instables sur les parois du canyon. En tout, 1,15 Mm³ de gravats furent retirés. Deux batardeaux de furent montés sur 29 m de haut et 230 m. De base pour un volume de 500 000 m3 bloquant le cours du Colorado, l’obligeant à s’écouler dans les dérivations provisoires. Cette première phase fut terminée en 18 mois, soit 10 mois d’avance sur le planning. Un ouvrage colossal La construction du barrage proprement dite commença en novembre 1932. Ce dernier de type poids/voûte s’appuie sur 2 principes architecturaux. Le poids du béton enfonce la structure dans le sol. Et son dessin en arc dévie la pression de l’eau vers les parois du canyon. Deux centrales à béton furent construites pour acheminer le béton. Frank Crowe opta pour une structure en colonnes trapézoïdales. Imbriquées et rainurées verticalement pour la précision des assemblages, de 1,50 m de hauteur. Avec des largeurs et profondeurs adaptées et traversées par des canalisations réfrigérées pour une cure plus rapide. Le barrage Hoover est la structure artificielle la plus colossale de son époque. Sa mise en eau créa le lac Mead. [©Bureau of Reclamation] On injecta ensuite du mortier dans les interstices. Un réseau de câbles aériens transportait les bennes à béton. Descendant auprès des équipes qui coulaient jusqu’à 8 000 m3/j de béton. En 1934, tout était coulé, le barrage allait-il tenir face aux tumultes du Colorado ? Il fallut encore 12 ans de travaux plus ou moins “secrets” pour réellement terminer l’ouvrage. A la structure du barrage s’ajouta sa décoration. L’architecte Gordon Kaufmann redessina les extérieurs dans un style Art déco. L’artiste de Denver Allen Tupper True fut chargé de concevoir le design. Et la décoration des murs et des sols, assisté du National Laboratory of Anthropology. Il incorpora des motifs amérindiens de la région. Puis, le sculpteur Oskar J.W. Hansen réalisa plusieurs œuvres. Tous ces éléments concoururent à faire du barrage Hoover un important site touristique des Etats-Unis. Pour preuve, le lieu accueille près de 1 M de touristes par an. Extraordinaire promontoire  Située au pied du barrage, côté aval, la centrale électrique assure une production moyenne annuelle de 4 200 GWh. [@ACPresse]Cette vue en amont du barrage montre le faible niveau du réservoir d’eau, qui a perdu plusieurs dizaines de mètres au fil des ans… [@ACPresse] Vue sur le barrage depuis l’Arizona, montrant les tours d’entrée d’eau destinées à alimenter les turbines de production d’électricité. [@ACPresse] Par rapport au lit du Colorado, le barrage Hoover présente une hauteur de 221,40 m, pour une épaisseur à sa base de 200 m. [@ACPresse]De type voûte, le barrage Hoover se développe sur une longueur de 379 m en son sommet. A ce niveau, il n’a plus qu’une épaisseur de 14 m. [@ACPresse]La construction du barrage Hoover a nécessité quatre ans de travaux, entre 1931 et 1935. [@ACPresse]Le fleuve Colorado marque la frontière entre le Nevada et l’Arizona. Mais aussi la limite entre deux fuseaux horaires. En été, c’est la même heure des deux côtés. Mais en hiver, il y a une heure de différence. [@ACPresse]Le Côté Est du barrage Hoover est en Arizona, comme le rapporte l’horloge qui indique aussi le fuseau horaire. [@ACPresse]Le viaduc Mike O’Callaghan – Pat Tillman Memorial Bridge se développe sur une longueur de 579 m et surplombe le fleuve Colorado de près de 275 m. [@ACPresse] Avec la mise en service du viaduc Mike O’Callaghan – Pat Tillman Memorial Bridge, sur l’Interstate 11, reliant Las Vegas (Nevada) à Phoenix (Arizona), la petite route franchissant le barrage Hoover a perdu son statut d’axe stratégique… Et, en toute logique, s’est transformée en un simple chemin touristique. De quoi continuer à s’approcher au plus près du barrage.  L’autre possibilité d’admirer l’ouvrage d’art est de profiter du cheminement piétonnier aménagé sur le viaduc surplombant le fleuve Colorado de plus de 275 m ! La vue est ainsi imprenable et vertigineuse depuis cet extraordinaire promontoire.  Durant l’escapade, il est bon de prévoir une bonne gourde d’eau. Car, sur l’ouvrage, en été, les températures avoisinent tranquillement les 40 °C… Mais le jeu en vaut la chandelle.  Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 135 jours

Le nouveau catalogue Collections d'extérieurs de Bradstone et Carré d'Arc est disponible

Fabemi a déjà sorti son catalogue Collections d’extérieurs 2021, qui offre des idées originales à celles et ceux rêvant d’aménager leur jardin pour les beaux jours.L’hiver est l’occasion idéale de réfléchir à un nouvel aménagement extérieur, en s’inspirant des riches collections BRADSTONE et CARRÉ D’ARC fabriquées par Fabemi. Élégamment présentés au fil des pages, les dallages, pavages et accessoires des deux marques feront le bonheur des paysagistes comme des particuliers. Les précisions techniques sur le calepinage et le montage des éléments complètent par leur aspect pratique les photos et les mises en scène esthétiques. Avec Collections d’extérieurs 2021, les idées prennent forme pour que les projets prennent vie.Un vert clair séduisant anime les onglets et les à-plats du catalogue Collections d’extérieurs. Cela apporte une note printanière bienvenue au sortir d’un confinement hivernal inédit. En ouverture, la ligne Béton Design BRADSTONE expose ses six célèbres collections, dont l’incontournable dallage Manoir, toujours très prisé en plage de piscine ou en terrasse. Les cinq autres membres de la famille – Bastide, Hadrien, Schistone, Armorique et New York –révèlent leur personnalité au travers de photos de décors extérieurs et de zooms sur chaque élément employé. Autant de sources d’inspiration avec, à la fin du chapitre Béton Design, des conseils pratiques sur les possibilités de calepinage, illustrés de schémas et accompagnés d’un nuancier des teintes disponibles.Puis vient le tour de CARRÉ D’ARC dont les généreuses collections se répartissent en quatre grandes catégories de matériaux : lignes Béton Design, Pierre Naturelle, Céramique et Béton Décoratif. Chaque partie est développée selon la même maquette avec, à la fin, conseils de pose, schémas et nuanciers. L’impressionnante variété des produits proposés offre au lecteur, professionnel ou particulier, toutes les informations susceptibles de l’aider à définir un projet d’aménagement extérieur. Pas seulement, car le décor intérieur est, lui aussi, très bien servi par les collections Eygalières, Avallon et Vaugelas CARRÉ D’ARC, des parements de mur qui conjuguent des qualités techniques et esthétiques remarquables, en extérieur comme dans un salon ou une chambre. Quant aux astucieux chaperons de mur, chapeaux et blocs de pilier, ils sont détaillés en fin de chapitre. Ainsi, l’ensemble des pages consacrées à CARRÉ D’ARC invitent à la découverte de solutions classiques, modernes, atemporelles, dont fait partie l’indémodable et généreuse gamme de pavés et autres pavages drainants, dans la ligne Béton Décoratif.Produits complémentairesLes produits de traitement et d‘entretien occupent une place à part, affirmant leur rôle indispensable pour assurer la pérennité d’un ouvrage. Ils intègrent le chapitre « Produits complémentaires », aux côtés des plots réglables polymères, des bordures de délimitation, des mortiers, joints et colles. Des précisions sur les produits côtoient les mises en scène photographiques.Cahier techniqueEn fin de catalogue, le cahier technique très fourni apporte tous les éléments nécessaires à la réussite de la pose. Photos, schémas, tableaux sur chaque gamme de produits, gestes de pose et explications détaillées garnissent ce chapitre structuré selon une logique rigoureuse.
Il y a 4 ans et 144 jours

Sika acquiert un fabricant russe de mortier

RACHAT. Le spécialiste suisse de la chimie, Sika, poursuit sa croissance externe en mettant la main sur le fabricant russe de mortier Kreps.
Il y a 4 ans et 156 jours

Podcast #4 – Le rêve naïf du Facteur Cheval

ACPresse – Le Facteur Cheval – Raconté par Mazarine Mazouyer ACPresse · Le rêve naïf du Facteur Cheval Au fin fond de la Drôme, le créateur d’un monde extraordinaire, Joseph Ferdinand Cheval (1836-1924), dit Facteur Cheval, s’est mis à construire un palais, sans aucune formation artistique. Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, il a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. Tour à tour boulanger, ouvrier agricole, il se présente au concours de facteur et entre dans l’administration des Postes en juillet 1867. A sa demande, il est affecté à Hauterives, à une douzaine de kilomètres de son village natal, Charmes-sur-l’Herbasse, ayant en charge la “tournée de Tersanne”, une randonnée pédestre quotidienne de 33 km. Sa seconde épouse lui apporte en dot, notamment, une petite propriété, qui lui permet d’acquérir un lopin de terre à Hauterives et de faire vivre son rêve éveillé. Lors de ses longues tournées, Joseph Ferdinand Cheval imagine un « palais féerique ». Selon ses souvenirs, en avril 1879, « son pied bute sur une pierre, manquant de le faire tomber. Son œil est attiré par sa forme curieuse. Dès le lendemain, repassant au même lieu, il constate la présence d’autres pierres ayant des formes encore plus singulières et plus belles que celle qu’il avait trouvée la veille. » Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, le Facteur Cheval a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. [©Emmanuel Georges] Quand le songe devient réalité… Il se fait alors la réflexion que, puisque la nature pouvait « faire de la sculpture », il pourrait très bien « lui-même se faire architecte, maître d’œuvre et ouvrier dans la construction d’un “Palais idéal” ». Durant les 33 années qui suivent, le Facteur Cheval ne cesse de ramasser des pierres (surtout des molasses), des coquillages et des fossiles. Il passe ensuite de longues heures à la mise en œuvre de son rêve, travaillant de nuit à la lueur d’une lampe à pétrole. Assemblant le tout à l’aide de mortier de chaux et de béton de mâchefer. Il est alors considéré comme un excentrique par ses contemporains, avant d’être célébré par le mouvement surréaliste.Le Facteur Cheval construit ainsi un édifice majestueux inhabitable (12 m de haut sur 23 m de long), peuplé d’un bestiaire incroyable : pieuvres, caïmans, éléphants, ours, oiseaux… Mais aussi de géants, de fées, d’architectures de tous les continents. Car, il ne faut pas oublier que Joseph Ferdinand Cheval est facteur, à une époque où se développent les voyages et la carte postale, apparue en France, en 1873. Retrouvez le film sensible de Nils Tavernier sur le Facteur Cheval et deux grands interprètes : Jacques Gamblin et Laetitia Casta. De bric et de broc Joseph Ferdinand Cheval passe les vingt premières années à construire la façade Est du Temple de la Nature, le terme de Palais idéal n’ayant été donné qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. Il commence par creuser un bassin et à former autour une cascade, la Source de vie. Puis, il construit une seconde cascade, la Source de la sagesse. Vient ensuite le Monument égyptien, un grand temple aux colonnes boursouflées décorées de boules de grès et qui deviendra le Temple de la nature. A partir de 1891, le Facteur Cheval s’attaque à l’édification du Temple hindou, qui finira… gardé par trois Géants.En 1969, le Palais idéal a été classé Monument historique par André Malraux, alors ministre de la Culture, qui déclare à l’époque qu’il considère le Palais idéal comme « le seul représentant en architecture de l’art naïf ». Il deviendra totalement propriété de la commune de Hauterives, en 1994. Nils Tavernier nous offre la première biographie sur le Facteur Cheval. Pour ceux et celles qui ne pourraient pas visiter le Palis idéal, le réalisateur et écrivain Nils Tavernier a publié un livre sur le Facteur Cheval et a sorti un film sur son histoire merveilleuse le 16 janvier dernier. L’occasion de découvrir la première biographie à travers les lignes des 345 pages ou sur le grand écran de ce « remarquable homme du terroir, qui se voyait comme un artiste – et agit toujours comme tel« . Jacques Gamblin interprète avec brio et tendresse ce fils de paysan qu’était Ferdinand Cheval, qui ira jusqu’au bout de se rêves artistiques. Autour du Palais Une programmation spéciale, entre art contemporain et hommages artistiques, marque le 50e anniversaire du classement au titre des monuments historiques du palais du Facteur Cheval. Le Palais rêvé du Facteur Cheval ne prendra le nom de Palais idéal qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. [©Emmanuel Georges] En septembre 2019, le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives (Drôme) a inauguré une nouvelle programmation culturelle, sous l’impulsion de son nouveau directeur Frédéric Legros. Elle s’articule autour de deux axes complémentaires et indissociables : la création contemporaine associée à des hommages d’artistes à la figure créatrice de Ferdinand Cheval. Le contexte de l’inauguration de ce nouveau cycle d’expositions est particulièrement important, puisqu’il s’inscrit dans le 50e anniversaire du classement au titre des Monuments historiques de l’œuvre architecturale du Facteur Cheval (voulu par André Malraux en 1969) – célébrée à partir du 21 septembre 2019 au travers d’une série d’événements pour les Journées européennes du Patrimoine et pour la date anniversaire du classement le 23 septembre 2019. Tout au long de l’année à venir, se succèderont des projets d’exposition qui rendront hommage à l’esprit et à l’œuvre du Facteur Cheval, ce “Temple de la Nature” comme il aimait l’appeler, avec la présence d’œuvres de grandes figures de l’art moderne comme Pablo Picasso, mais également d’artistes contemporain comme Agnès Varda, Aurélien Froment… Toujours présente au Palais Idéal du facteur Cheval, la question du rêve, de la “construction de son rêve” constituera une partie essentielle du programme dédié à la création contemporaine. Carte blanche à Fabrice Hyber : À l’occasion du 50e anniversaire du classement du Palais Idéal du Facteur Cheval au titre des Monuments historiques, l’artiste plasticien Fabrice Hyber (né en 1961) a réalisé une fresque inédite en hommage au Facteur Cheval. Cette nouvelle œuvre a été dévoilée au public le 23 septembre, jour de l’anniversaire du classement. [©Origins-Studio] Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 171 jours

Weber veut aider les artisans à développer leurs innovations

INCUBATEUR. Le spécialiste des mortiers, Weber, lance une initiative visant à accompagner les artisans dans le développement de leurs idées innovantes. Explications.
Il y a 4 ans et 172 jours

Bétons et mortiers : Christophe Jeauneau élu à la tête du syndicat des adjuvants

Christophe Jeauneau, directeur général de Mapei, a pris la suite de Claude Le Fur en tant que président du Syndicat National des Adjuvants pour Bétons et Mortiers (SYNAD).
Il y a 4 ans et 174 jours

Réhabilitation de logements sociaux : La résidence Bel Air s'anime d'enduits personnalisés

A Sannois (Val d'Oise), la résidence Bel Air a belle allure depuis la rénovation de ses façades. Propriété de CDC Habitat, filiale de la Caisse des Dépôts, elle abrite 143 logements répartis dans cinq immeubles construits en 1975. Le premier bailleur de France avait déjà modernisé les logements. « Il restait à améliorer les performances énergétiques des cinq bâtiments par l'isolation des façades », explique Thierry Brocheriou, responsable de groupe opérationnel à la Direction de la Maîtrise d'Ouvrage. L'objectif est d'atteindre un niveau de performance BBC Effinergie Rénovation, certification NF Habitat.Une consultation est lancée fin 2017 afin de conclure un marché de conception-réalisation pour ces travaux d'isolation thermique par l'extérieur.Respect de l'architecture d'origineParmi les trois groupements sélectionnés pour proposer une offre, c'est l'équipe constituée de l'Agence Olivier Cabanes Architecte (AOCA), de l'entreprise Demathieu Bard et du bureau d'études Sogeti qui est retenue. Un point fort de sa proposition est le respect de l'architecture d'origine. Les cinq bâtiments R+4, R+7 et R+9 sont animés par des arêtes en béton préfabriqué qui rythment les façades et affirment leur verticalité. Placés aux angles des bâtiments et entre les rangées de fenêtres, ces éléments verticaux présentent deux faces concaves qui les relient de part et d'autre au mur de façade.Comment apporter une isolation thermique par l'extérieur sur de tels reliefs sans dénaturer l'aspect des façades ? Olivier Cabanes trouve la solution avec la toute nouvelle offre proposée par Sto : des panneaux de polystyrène expansé cintrés à la demande. En fonction du rayon de courbure demandé, les plaques courbes sont produites à partir d'un bloc de polystyrène en enlevant la matière superflue. Ces surfaces courbes seront revêtues du même enduit que la façade tandis que la partie plate en saillie sera habillée d'aluminium. « Sa teinte changeante en fonction de l'ensoleillement, du blanc au doré, rappelle les jeux de lumière sur les émaux qui recouvraient à l'origine les allèges et les pignons aveugles des immeubles », souligne l'architecte.Effet déperlantRompu aux opérations de réhabilitation de logements sociaux, Olivier Cabanes se dit souvent insatisfait des enduits appliqués dans le cadre de l'isolation thermique par l'extérieur des bâtiments : « Ils s'encrassent en quelques années ». Il choisit donc pour cette opération un produit qui promet d'être plus durable : l'enduit StoLotusan K. Ce revêtement de façade à fonction autonettoyante reproduit la microstructure de la feuille de lotus qui présente une surface microstructurée, réduisant considérablement la surface de contact de l'eau. Les gouttes de pluie perlent sur la surface, entraînant les salissures avec elles.Sur le chantier de Sannois, l'enduit StoLotusan K est appliqué en finition sur un système d'isolation thermique par l'extérieur StoTherm Classic. Après quelques reprises de maçonnerie, les panneaux isolants de polystyrène expansé sont collés sur le support en béton puis fixés au moyen de chevilles. Un enduit de marouflage (StoArmat Classic plus) est appliqué sur l'isolant et un treillis d'armature en fibre de verre est noyé dans son épaisseur. Enfin, l'enduit de finition grésé StoLotusan K vient recouvrir le tout.Place à la créativitéUne autre proposition de l'équipe AOCA-Demathieu Bard-Sogeti a séduit le maître d'ouvrage : animer quatre murs aveugles grâce à des éléments d'enduit préfabriqués. Encore une innovation Sto ! Le concept Sto-Ecoshapes consiste à coller ces éléments en façade sur un système d'ITE Sto ou sur une maçonnerie verticale. L'architecte détermine le format, la couleur et la texture des éléments d'enduit. Il réalise ainsi son motif unique et crée son plan de calepinage en toute liberté. Il peut combiner les parements de façade avec de l'enduit traditionnel et jouer avec des joints plus ou moins contrastés. Bref, le concept se prête à des compositions de façades très originales, pour un coût maîtrisé.Olivier Cabanes propose de réaliser quatre motifs différents qui apportent une identité à chaque immeuble et associe le maître d'ouvrage ainsi que la Mairie de Sannois au choix des motifs et des teintes. Deux des motifs soulignent la verticalité des immeubles en assemblant de longues plaquettes rectangulaires de trois teintes différentes. Un calepinage plus cinétique reproduit des cubes en associant des losanges de trois teintes et trois textures différentes. Enfin, un quatrième mur est habillé de chevrons en trois teintes.Mise en œuvre soigneuse« Cette proposition nous a séduits, explose Thierry Brocheriou, car elle permet une création originale de l'architecte, tout en étant assez économique. Mais elle nécessite d'être mise en œuvre par une entreprise très soigneuse. »Consulté par l'entreprise Demathieu Bard qui recherchait un sous-traitant pour réaliser l'ensemble des travaux de façade, Sto a proposé l'entreprise PMR (Plaquette Maçonnerie Ravalement) qui a fait la preuve, depuis près d'une quinzaine d'années, de sa compétence dans la pose de plaquettes. Le fondateur et gérant de cette société de 38 personnes, Murat Delikaya, et le conducteur de travaux, Firat Doner, apprécient l'assistance d'un technicien d'application envoyé par Sto pour les premiers jours du chantier de pose du système Sto-Ecoshapes.« La pose des éléments a été réalisée par trois compagnons, décrit le conducteur de travaux. La colle et le mortier de jointoiement sont un seul et même produit teinté dans la masse. Celui-ci est étalé à la taloche crantée sur le support (le mortier de marouflage de l'armature de l'ITE) puis les éléments préfabriqués sont posés dans le mortier frais et pressés à l'aide d'un rouleau. Les joints sont ensuite lissés à l'aide d'un pinceau légèrement humide avant un deuxième passage au pinceau sec. »« Nous sommes fiers d'avoir réalisé la première application de produits Ecoshapes sur un chantier de taille importante en France, complète Murat Delikaya. Et nos compagnons ont trouvé cette technique agréable à travailler. »Fiche techniqueType de bâtiment : rénovation de logements sociauxLocalisation : rue des Maraîchers, 95118 SannoisSurface de façade traitée : 6.000 m²Maître d'ouvrage : CDC-HabitatGroupement conception-réalisation : Agence Olivier Cabanes Architecte AOCA, entreprise Demathieu Bard, BET SogetiEntreprise applicatrice : PMRDate du chantier : août 2019 – février 2020Solution utilisée : système d'isolation StoTherm Vario, enduit StoLotusan K, peinture StoColor Lotusan® et éléments d'enduit préfabriqués Sto-Ecoshapes l'échauffement. Ravalement de classe D2
Il y a 4 ans et 178 jours

"Tous les matériaux ont leur place s'ils sont correctement utilisés", C. Jeauneau (Synad)

MATÉRIAUX. Élu le 27 novembre 2020, Christophe Jeauneau est désormais le nouveau président du Syndicat national des adjuvants pour bétons et mortiers (Synad). Il détaille pour Batiactu les grandes orientations de son mandat à l'heure des derniers arbitrages sur la Réglementation environnementale 2020 et des innovations du béton bas-carbone.
Il y a 4 ans et 180 jours

704 Clavex+ HP, un mortier hautes performances signé Parexlanko

Parexlanko innove avec le 704 Clavex+ HP, un mortier de scellement et de calage hautes performances à retrait compensé pour des environnements exigeants. [©Parexlanko] Parexlanko innove avec le 704 Clavex+ HP, un mortier de scellement et de calage hautes performances à retrait compensé pour des domaines d’applications très larges et des environnements exigeants. Ce mortier polyvalent à base de liants hydrauliques maintient des performances mécaniques élevées en épaisseurs de 5 à 150 mm. Il s’adresse surtout au génie civil (les tabliers et les piles d’ouvrage d’art). Mais il assure aussi le calage de machines industrielles lourdes et/ou à fortes vibrations. Et le clavetage de poutres, de poteaux et d’éléments préfabriqués en béton, l’assemblage d’éléments en béton précontraint… Une granulométrie très fine Disposant d’une granulométrie très fine de 0/1,6 mm, le 704 Clavex+ HP offre une très haute fluidité, lui permettant d’assurer des calages de faibles épaisseurs. Et ce, tout en offrant une résistance mécanique très élevée : 12 MPa à la flexion et 60 MPa à la compression. Son double taux de gâchage, sa consistance coulante ou plastique. Ainsi qu’un large temps de prise autorisent son pompage sur de longues distances. En effet, le début de prise se situe entre 6 h 15 et 16 h 00 (6 h 15 à 35 °C, 8 h 30 à 20 °C et jusqu’à 16 h 00 à 5 °C). Ce mortier peut être en contact avec de l’eau potable (château d’eau). Mais il résiste aussi à l’eau de mer et aux eaux sulfatées.   
Il y a 4 ans et 180 jours

Nouveau mortier de scellement et de calage hautes performances polyvalent 704 Clavex+ HP

Ce mortier s’adresse spécifiquement au génie civil (les tabliers et les piles d’ouvrage d’art) mais il assure également le calage de machines industrielles lourdes et/ou à fortes vibrations (broyeurs, concasseurs, presses hydrauliques, rails etc.).704 CLAVEX+ HP assure aussi le clavetage de poutres, de poteaux et d’éléments préfabriqués en béton, l’assemblage d’éléments en béton précontraint, la reprise de sous-œuvre de fondations de bâtiments et le scellement d’armatures, de tirants, de tiges filetées, de tiges d’ancrage, etc.Un mortier hautes performancesPour répondre aux besoins de chantiers exigeants, 704 CLAVEX+ HP de PAREXLANKO a été conçu pour offrir une polyvalence sans égal tout en maintenant des performances mécaniques très élevées. 704 CLAVEX+ HP est adapté aux épaisseurs allant de 5 à 150 mm.Disposant d’une granulométrie très fine de 0-1,6 mm, 704 CLAVEX+ HP offre une très haute fluidité lui permettant d’assurer des calages de faibles épaisseurs, tout en offrant une résistance mécanique très élevée. Son double taux de gâchage, consistance coulante ou plastique ainsi qu’un large temps ouvert et d’un large temps de prise autorisent le pompage de 704 CLAVEX+ HP sur de longues distances. En effet, le début de prise se situe entre 6h15 et 16h (6h15 à 35°C, 8h30 à 20°C et jusqu’à 16h à 5°C).Une résistance à toute épreuveLe mortier de scellement et calage 704 CLAVEX+ HP s’adapte à tous les environnements. Il peut ainsi être en contact avec de l’eau potable (château d’eau), mais résiste à l’eau de mer et aux eaux sulfatées. Après 28 jours, 704 CLAVEX+ HP affiche une résistance mécanique exceptionnelle de 12 MPa à la flexion et de 60 MPa à la compression.Un mortier répondant à tous les critères de certificationFort de ses performances élevées, 704 CLAVEX+ HP est certifié :CE, NF030 scellement et calage.Il est conforme à la NF 1504-6 scellement mais aussi à la NF P18-821 calage catégorie 7.Bénéficie d’une CLP, lui permettant d’être en contact avec l’eau potable (Conformité aux Listes Positives).PV EGIS “résistance à l’écaillage” selon la XP P 18-420.PV EGIS “Résistance au Gel Sévère” selon NF P18-424.Caractéristique techniquesConstituants actifs à base de liants hydrauliques.Poudre grise prête à mouiller.Granulométrie : 0 - 1,6 mm.Densité pâte : 2,2 environ.pH du mortier : 12,5.D.P.U. à 20°C : 1 h 30 en scellement / 1 h 30 en calage.Essai d’aptitude à la mise en place selon P18 832 : surface de bulles < 5 %.
Il y a 4 ans et 186 jours

Construction du poste de sécurité de l'hôpital de Montreuil (93) : un cube de bois habillé de verre rouge

Le prolongement vers l'est de la ligne 11 de métro parisien constitue un atout pour le Centre Hospitalier Intercommunal André Grégoire de Montreuil (93) qui se verra desservi par une nouvelle station, juste devant l'établissement. Mais, parmi les contreparties, avant le lancement des travaux du métro mi-2016, l'hôpital a dû notamment déplacer son poste de sécurité incendie et anti-malveillance situé dans l'emprise du chantier et en construire un nouveau.Lauréate du concours d'architecture lancé au cours du premier trimestre 2014, l'agence SCP Truelle Architectes est rompue aux projets de construction et de rénovation dans le secteur médico-social dont elle a fait sa spécialité : l'essentiel de son activité porte sur le logement social, les établissements hospitaliers, les maisons de retraite…Construire en filière sèche« Pour ce petit bâtiment d'environ 150 m2 nous avons choisi la forme simple d'un cube, décrit Elisa Bellec, architecte associée de l'agence Truelle. Ce qui a guidé nos réflexions, outre de répondre du mieux possible aux attentes de l'hôpital, a été de penser un bâtiment d'accès bien visible, repérable de loin, identifiant clairement l'entrée de l'hôpital. Ce cube est prolongé par un portique qui vient se raccorder à un bâtiment existant. » La nouvelle construction se rend encore plus visible en se teintant de rouge.Dès la phase du concours, l'option de construire en filière sèche est privilégiée afin de réduire la durée d'intervention sur le site ainsi que les nuisances de chantier. Le choix se porte sur une ossature bois à faible empreinte carbone en panneaux de bois lamellé croisé (CLT cross laminated timber). Cette structure préfabriquée de deux niveaux sera posée sur les fondations en béton par l'entreprise Paris Charpente en seulement trois jours, à l'aide d'une grue mobile.La façade sera revêtue d'un matériau brillant, robuste et de qualité. Dès la conception, Elisa Bellec s'adresse à Sto, dont elle apprécie le système de façade StoVentec Glass. Ce bardage ventilé à fixations invisibles est constitué de panneaux de verre émaillé de 6 mm d'épaisseur collés sur une plaque en mortier de granulats composé de verre recyclé. Les panneaux sont mis en œuvre par emboîtement de rails agrafes en aluminium sur un réseau de rails horizontaux en aluminium.Pour animer la forme simple du bâtiment, l'architecte choisit dans la gamme de couleurs proposée par Sto trois teintes de rouges (RAL 3016, 3020, 3013) et un orange (RAL 2000) pour le portique. Les panneaux de tailles et de couleurs différentes sont répartis de façon aléatoire sur la façade. Au total, ce sont 227 panneaux tous différents qui seront livrés par Sto.Une première sur ossature boisLe titulaire du lot Bardage est Socateb, une entreprise expérimentée qui connaît bien les produits Sto. Une chance pour cette première mise en œuvre de StoVentec Glass sur un support en bois. En effet, l'Avis Technique du système n'admettait alors que des supports en maçonnerie ou en béton banché.« Pour adapter la mise en œuvre du StoVentec Glass sur une structure bois CLT, nous avons échangé avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le bureau de contrôle et le service technique de Sto », explique Antoine Monnot, responsable du département bardage-vêture de Socateb.La technique mise au point sur ce chantier est désormais intégrée dans l'Avis Technique du système.A partir d'un échafaudage tubulaire autostable, qui ne présente aucune fixation sur la structure bois, est d'abord mis en place un pare-pluie qui enveloppe tout le bâtiment. Il évite la migration de l'humidité dans le bois. Des chevrons de 188 mm x 75 mm sont ensuite fixés verticalement avec un entraxe de 60 cm à l'aide de vis traversantes.« Ces dimensions imposantes sont nécessaires pour respecter une lame d'air de 2 cm », justifie Antoine Monnot.En effet, des panneaux de laine de verre de 16 cm d'épaisseur sont glissés entre ces montants et maintenus à l'aide de griffes Dentifix (Etanco), évitant ainsi de perforer le pare-pluie. La face avant des chevrons est protégée par une bande EPDM.Les rails en aluminium supports du parement peuvent alors être vissés sur la structure verticale en chevrons, selon l'entraxe défini par Sto en fonction des spécificités du chantier. Il reste enfin à agrafer les 227 panneaux de verre émaillé en respectant scrupuleusement le calepinage et en réservant des joints ouverts de 8 mm entre panneaux. Après le réglage de l'horizontalité du rail support, chaque panneau est ajusté par des vis de réglage et est bloqué à l'aide de goupilles.« Le plus compliqué a été le réglage des panneaux dans le plan, car les montants en bois fixés directement sur l'ossature en OSB ne laissent aucune marge, observe Antoine Monnot. Nous avons dû parfois raboter ou caler pour assurer un alignement parfait. »Les encadrements des fenêtres sont habillés de tôle d'aluminium laquée rouge ou orange, comme les couvertines des acrotères.Les 295 m2 de façade ont été réalisés en un mois par trois compagnons de l'entreprise Socateb.Après quatre ans, les occupants du poste de sécurité se disent très satisfaits du confort thermique de leur nouveau lieu de travail. Le couple construction bois – bardage StoVentec Glass se montre efficace.
Il y a 4 ans et 192 jours

Les huîtres intéressent les travaux publics

Le conseil départemental de Gironde expérimente une nouvelle composition de coulis sur un chantier de comblement de deux carrières souterraines sur la commune de Prignac-et-Marcamps, dans le nord du département. Un broyat de coquilles d’huîtres provenant du bassin d’Arcachon remplace 30 % de sable dans le mortier classique.
Il y a 4 ans et 193 jours

Saint-Gobain Weber : “Vert et fier” de sa démarche RSE

Saint-Gobain Weber a généralisé son nouveau “management d’accompagnement”, à l’ensemble des sites de production de l’entreprise. Usine de Sorgues. [©ACPresse] “Vert et fier”. Le leitmotiv sonne juste. Il est dans l’air du temps et en phase avec tout éco-engagement d’entreprise. Ici, il s’agit de celui de Saint-Gobain Weber. “Vert” se rapporte à l’environnement. Pas de discussion là-dessus. Mais “Fier” ? « La responsabilité sociétale des entreprises est toujours une démarche commune. Pour qu’elle fonctionne pleinement, il est indispensable que chaque collaborateur de l’entreprise y croit, y adhère, se l’approprie. En soi fier ! », explique Charlotte Famy, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. Le pilier humain constitue ainsi le premier pan de la transformation de la démarche RSE de l’entreprise. Cela passe par une réorganisation territoriale. « Nous avons créé cinq directions régionales autonomes », confirme Meriem Dussart, directrice marketing de Saint-Gobain Weber. En parallèle, la chaîne managériale a été allégée dans son organisation pour laisser place à une plus grande prise d’autonomie. « Nous voulions donner davantage de sens au travail de chacun, susciter l’initiative. »C’est l’usine de Servas (01) qui a servi de site pilote pour ajuster ce nouveau “management d’accompagnement”, aujourd’hui généralisé à l’ensemble des sites de production de l’entreprise. Aider les artisans à développer leurs idées Charlotte Famy, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. [©ACPresse] Côté utilisateurs, Saint-Gobain Weber a posé les mêmes jalons. La volonté est aussi de les rendre “fiers” de mettre en œuvre des produits de la marque. D’où la mise en place de la Weber Academy, qui propose plus de quatre-vingts formations à destination des professionnels. Ces dernières sont structurées selon trois catégories : mise en œuvre, conception de bâtiments durables, et vente de produits et systèmes. Une manière simple de tout connaître (ou presque) sur ces sujets. « Nous avons aussi participé à la construction de deux centres de formation pour apprentis », reprend Meriem Dussart. De quoi bien préparer les futures générations au monde du travail… Avec la création de Weber Incubateur, l’entreprise se rapproche encore plus de ses clients. « Nous voulions mettre l’utilisateur au cœur du processus de création », insiste Charlotte Famy. Pas question ici d’encadrer des start-up. Saint-Gobain Weber est plus pragmatique : un artisan a une idée, mais n’a ni le temps ni les moyens de la concrétiser. « Nous sommes en mesure d’étudier avec lui la pertinence et la faisabilité de son projet. Puis de l’accompagner dans le dépôt d’un brevet, avant de passer au développement de sa solution en partenariat et sous la marque Weber »,complète Meriem Dussart. Près de 86 % des solutions produits en local Meriem Dussart, directrice marketing de Saint-Gobain Weber. [©Saint-Gobain Weber] En fragmentant l’organisation de l’entreprise en directions régionales autonomes, Saint-Gobain Weber France a en quelque sorte créé cinq territoires, « cinq petits pays proches des clients, qui fabriquent des solutions adaptées aux spécificités locales », résume Charlotte Famy. Et de poursuivre : « Ainsi, chaque site est un acteur engagé, qui connaît son territoire et les besoins des utilisateurs ». A travers cette territorialisation, Saint-Gobain Weber peut sans difficulté favoriser les circuits courts, veiller à ce que les matières premières soient locales.« Près de 86 % des produits commercialisés sur un territoire donné sont fabriqués au cœur de ce territoire », dévoile Meriem Dussart. Et 70 % de la gamme bénéficient du marquage “Origine France Garantie”. La logistique n’est pas laissée au hasard dans cette organisation. Les zones de chalandise ne dépassent pas un rayon moyen de 200 km. Toujours cette recherche de proximité. L’entreprise expérimente aussi le transport par véhicules fonctionnant au biogaz, sur son site de Heyrieux (38).  La voie royale du transport fluvial A Bonneuil-sur-Marne (94), c’est la voie fluviale qui s’apprête à devenir une voie royale. Cette éco-initiative permet d’éliminer sept semi-remorques chaque semaine des routes franciliennes. De cette manière, Saint-Gobain Weber se fait livrer 50 % du sable nécessaire à la confection de ses matériaux. Et fait partir 20 % de ses produits finis. « Notre objectif est d’étendre ce mode de livraison. D’ailleurs, nous travaillons à la remise en service d’un second quai sur ce site, le seul situé en bord d’eau », informe Meriem Dussart.  La stratégie RSE de Saint-Gobain Weber se base sur des objectifs chiffrés, visant à réduire les impacts environnementaux d’ici à 2025. « Nous voulons baisser notre empreinte carbone de 30 % sur la période de référence débutée en 2010,explique Lionel Raynaud, directeur R&D de l’entreprise.Les consommations de matières premières devront être réduites de 20 %. Et les déchets plastiques de nos emballages, être diminués de 30 %. »A cela s’ajoute un recul de 5 % par an des déchets de production, accompagné de leur valorisation à hauteur de 90 % ! Une feuille de route ambitieuse. Mais tenable quand on est “vert et fier”…  Une nouvelle offre “éco-engagée” Weber Collect assure la récupération des déchets de construction sur chantier. [©Saint-Gobain Weber] « Nous faisons évoluer nos formulations, en utilisant des liants à CO2réduits ou en utilisant des sables issus du recyclage des retours de béton. »Saint-Gobain Weber mène des essais avec des laitiers de hauts fourneaux ou des pouzzolanes. Mais aussi avec des cendres volantes ou des résidus de traitement des industries verrières… Autant de tests qui permettront de déboucher sur de nouvelles gammes de solutions “éco-engagées”. Avec des analyses de cycle de vie (ACV) et des fiches de déclarations environnementales et sanitaires (Fdes) rédigées en interne par des équipes dédiées, rattachées à la R&D. Mais vérifiées par des organismes extérieurs.  Aujourd’hui, l’offre “éco-engagée” compte quatre premiers produits et deux services. Weber Collect est le premier d’entre eux. Lancé en Ile-de-France et sur le secteur de Lyon, pour le moment, il assure la récupération des déchets de construction sur chantier pour permettre aux artisans de gagner du temps.  Des Weber Trucks et des Weber Pompes Le Weber Trucks est un malaxeur mobile permettant de fabriquer et de mettre en œuvre, sur site, des mortiers de sols prêts à l’emploi. [©ACPresse] Le second service s’appelle Weberfloor Services. Il s’organise autour de trois Weber Trucks. C’est-à-dire des malaxeurs mobiles permettant de fabriquer et de mettre en œuvre, sur site, des mortiers de sols prêts à l’emploi. A la clef : une réduction des déchets de chantier et une économie de 350 000 sacs vides à recycler par an ! Ce service est complété depuis peu par l’offre Weber Pompe. « Un ensemble d’équipements mobiles, lui aussi dédié à la fabrication et à la mise en œuvre, sur site, de solutions de chapes et de ragréages », détaille Lionel Raynaud. Ici, la matière première est conditionnée en sacs (et non en vrac comme dans les Weber Trucks), d’où un choix possible entre seize solutions de base.  Quant aux produits “éco-engagés”, ils sont orientés “second œuvre” pour le moment. A l’image de la colle à carrelage webercol flex éco. « Un matériau sans ciment basé sur la valorisation de co-produits industriels activés. Et affichant A+ pour ce qui est de la qualité d’air intérieur, résume Lionel Raynaud. Les émissions de CO2de cette colle anti-poussières sont réduites de 50 %. »  Autre technologie bas carbone, la webercol façade intègre 10 % de matières premières secondaires pour un bilan CO2en recul de 20 %. Cette colle déformable est idéale pour la fixation en façade de plaquettes de parements en céramique et de pierres naturelles. Le liège et le bois comme solutions d’isolation webertherm XM natura est le tout premier système ITE utilisant le liège comme isolant. [©Saint-Gobain Weber] Le secteur de l’isolation profite aussi des innovations Saint-Gobain Weber. Tout d’abord avec le webertherm XM natura. Il s’agit ni plus ni moins du tout premier système ITE utilisant le liège comme isolant. Un produit 100 % biosourcé, imputrescible, recyclable et biodégradable. « Sa mise en œuvre induit une contribution au réchauffement climatique négative, soit une réduction de 6 kg de CO2/m2posé », détaille Lionel Raynaud. Cette famille “biosourcée” vient de s’agrandir avec l’arrivée du webertherm XM fibre de bois. werbertherm XM fibre de bois vient d’être lancé sur le marché. [©Saint-Gobain Weber] Ce système ITE est dédié aux supports maçonnés et aux constructions bois. Il associe un sous-enduit minéral à base de chaux et surtout des panneaux isolants en fibres de bois. « Ces éléments sont réalisés à partir de chutes de bois récupérées, broyées et agglomérées avec un liant. De quoi permettre d’économiser de la ressource », complète Lionel Raynaud. Et Charlotte Famy, de conclure : « Tout nouveau produit devra désormais répondre à l’un des critères de notre nouvelle charte d’éco-responsabilité. Un engagement qui satisfait à la demande des particuliers, de plus en plus sensibles au confort thermique de leur logement. Mais aussi à l’utilisation de solutions plus respectueuses de l’environnement ».  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 199 jours

Podcast #3 – Renforcer une structure par des matériaux composites

ACPresse – Renforcer une structure – Raconté par Yann Butillon ACPresse · Renforcer une structure par des matériaux composites à base de fibres de carbone Quelles sont les solutions permettant un renforcement structurel d’un ouvrage en béton ? Plusieurs raisons imposent de renforcer une structure en béton : impact accidentel ou incendie, erreur de conception ou de positionnement des armatures, mise en conformité d’un ouvrage existant ou encore changement de destination de l’ouvrage. Selon le type d’ouvrages, la nature de la dégradation, le moment de l’intervention ou l’accessibilité au chantier, les techniques de renforcement peuvent être différentes. On en dénombre six différentes. A un moment ou à un autre, un ouvrage aura besoin d’un entretien plus ou moins poussé, d’une réparation, voire d’un renforcement structurel. [©ACPresse] a – La projection d’un béton Projeter du béton sur une structure constitue la première solution de renforcement. Cette technique présente toutefois quelques inconvénients : elle est bruyante, émettrice de poussières et nécessite pas mal de manutention. Sans compter la création d’une surépaisseur et de poids sur la structure existante. La projection de béton constitue une des alternatives techniques, permettant une réparation et/ou un renforcement structurel. [©ACPresse] b – La précontrainte additionnelle par post-tension Cette technique est bien adaptée aux ouvrages de génie civil. Elle voit la mise en tension des câbles de précontrainte à l’extérieur de l’ouvrage. Son avantage est de permettre une importante reprise d’efforts. En bâtiment, sa mise en œuvre est beaucoup plus complexe, car elle impose des équipements lourds et un savoir-faire particulier. c – Le renforcement en sous-œuvre Il s’agit ici d’injecter en sous-sol un coulis ou un mortier qui, une fois durci, reprendra les efforts de l’ouvrage situé au-dessus. Bien maîtrisée et pérenne, cette technique reste limitée aux fondations, impose beaucoup de manutention, de produits et nécessite des équipements de mise en œuvre particuliers.    d – Le renforcement par plats métalliques Cette technologie consiste à coller et à cheviller des plats métalliques sur une structure en béton. La reprise d’efforts est importante et il y a peu d’immobilisation de l’ouvrage. Mais le métal est sensible à la corrosion. e – Le renforcement par profilés métalliques La mise en place de profilés métalliques demande de la manutention, du personnel et d’importantes étapes de chantier (engravures dans la structure existante pour scellement des poutres, mise en place de sabots…). On rapporte des épaisseurs supplémentaires qui peuvent être importantes et pas toujours compatibles avec des gabarits de passage imposés. Les profilés métalliques sont lourds et difficiles à manutentionner. Et peuvent être sensibles à la corrosion. f – Le renforcement par éléments composites Ces éléments de renfort sont constitués de fibres (de carbone, de verre ou d’aramide) maintenues dans une matrice (résine). Légers, les composites de renforcement se déclinent en plusieurs sous-familles et domaines d’emplois. Leur rôle est d’apporter une matière sans surépaisseur sur un ouvrage existant pour le renforcer et assurer ainsi une meilleure tenue, aussi bien à la flexion, qu’au cisaillement. Légers, les composites de renforcement se déclinent en plusieurs sous-familles et domaines d’emploi. [©Mapei] Quels sont les domaines d’emploi des composites de renforcement ? A vrai dire, les applications sont multiples. Cela va du renforcement de poutres, de trémies ou d’ouvertures, au chemisage de poteaux. L’application de composites de renforcement permet une augmentation de la résistance à la flexion, une réduction des effets du cisaillement ou une annulation du flambement. En effet, le manque de cadres dans une poutre aboutit à une hausse de l’effort de cisaillement. Idem avec le manque de cerces dans un poteau circulaire, qui peut induire du flambement. Quels sont les différents types de matériaux composites à base de fibres de carbone ? Et pour quels usages ? Il existe plusieurs types matériaux de renforcement à base de fibres de carbone, dont les principaux sont : les tissus, les lames et les mèches d’ancrage. Tous offrent un module d’élasticité élevé, les rendant aptes à reprendre des contraintes mécaniques importantes. Ces trois types sont proposés par Mapei, industriel qui nous a aidés à préparer le présent Béton Pratique. Les tissus s’appellent Mapewrap C Uni-Ax. Les lamelles sont baptisées Carboplate. Les mèches d’ancrage se nomment Mapewrap C Fiocco. a – Le tissu carbone Elément souple par définition, le tissu carbone permet d’enrober une surface pour en épouser au plus près la forme. C’est la solution idéale pour envelopper, par exemple, un poteau et une retombée de poutres. Le tissu impose l’utilisation d’un primaire d’imprégnation du support, puis d’une colle époxy spécifique. Collage de tissus carbone au niveau de la jonction entre deux poutres et un poteau. [©Mapei] b – La lamelle carbone Comme son leur nom l’indique, les lamelles carbone présentent une forme linéaire, plate et assez étroite. Elles se mettent en œuvre en sous-face de poutres ou de planchers par collage époxy. Elles peuvent se chevaucher pour former un quadrillage (cas des renforts d’ouverture). Il est aussi possible d’utiliser des lamelles en partie supérieure d’ouvrages. Dans ce cas, la création d’engravures est nécessaire pour intégrer et protéger les lamelles ainsi positionnées.   Renforcement de la sous-face d’une poutre de pont à l’aide de lamelles en carbone. [©Mapei] c – La mèche d’ancrage carbone La mèche se décompose en deux parties. D’un côté, le jonc (ensemble de fibres et de résine durcie maintenues dans une sorte de fourreau) et le fouet (ensemble de fibres libres non enduites). La partie “jonc” est à ancrer dans des trous pré-percés dans la structure à renforcer. Quant à la partie “fouet”, elle vient se positionner, par exemple, sur les retombées de poutres. Et éventuellement, sur des tissus carbone déjà en place pour assurer un parfait raccordement de l’ensemble. Mèches carbone et leur mise en œuvre. [©Mapei] Quelles sont les limites d’emploi et les précautions à prendre ? a – Que dit la réglementation ? A ce jour, les solutions de renforcement par matériaux composites à base de carbone ne bénéficient d’aucune uniformisation normative ou de certification. En France, les Avis techniques délivrés par le CSTB constituent les seuls documents certifiés et reconnus. Dans ce contexte, les industriels proposant ces solutions doivent former les bureaux d’études techniques et les entreprises applicatrices. b – Bon à savoir avant de commencer Le support à renforcer doit être sec. Il doit être poncé pour obtenir une surface propre et plane. Sa résistance à l’arrachement doit être d’au moins 1,5 MPa. Enfin, il faut s’assurer que l’ouvrage renforcé ne soit pas exposé de manière continue à une température supérieure de 45 °C de manière continue (ou à 58 °C de façon ponctuelle). En effet, les colles époxy sont sensibles à la chaleur, peuvent devenir visqueuses au-delà de ces températures, et perdre leur rôle mécanique au sein du composite. Dans le même ordre d’idées, une protection au feu est indispensable, si la vérification de la stabilité au feu de l’ouvrage le demande. Préparation du support à renforcer. Ici, l’opération de ponçage. [©ACPresse] Avec nos remerciements à Mapei pour l’aide technique apportée à la préparation de ce document.
Il y a 4 ans et 199 jours

Un cube de bois habillé de verre rouge

Le nouveau bâtiment abritant le poste de sécurité de l’hôpital de Montreuil en Seine-Saint-Denis a été construit en bois et ses façades habillées d’un bardage ventilé en verre émaillé StoVentec Glass rouge éclatant. L’option de construire en filière sèche a été privilégiée afin de réduire la durée d’intervention sur le site ainsi que les nuisances de chantier. Le choix s’est porté sur une ossature bois à faible empreinte carbone en panneaux de bois en CLT. Dès la conception, Elisa Bellec, architecte associée de l’agence Truelle qui a obtenu le chantier s’est adressé à Sto. Le bardage ventilé StoVentec Glass à fixations invisibles est constitué de panneaux de verre émaillé de 6 mm d’épaisseur collés sur une plaque en mortier de granulats composé de verre recyclé a été choisi. Pour animer la forme simple du bâtiment, l’architecte a choisi dans la gamme de couleurs proposée par Sto trois teintes de rouges (RAL 3016, 3020, 3013) et un orange (RAL 2000) pour le portique. Les panneaux de tailles et de couleurs différentes ont été répartis de façon aléatoire sur la façade. Au total, ce sont 227 panneaux tous différents qui seront livrés par Sto. Le titulaire du lot Bardage est Socateb, une entreprise expérimentée qui connaît bien les produits Sto. Une chance pour cette première mise en oeuvre de StoVentec Glass sur un support en bois car l’Avis Technique du système n’admettait alors que des supports en maçonnerie ou en béton banché. « Pour adapter la mise en oeuvre du StoVentec Glass sur une structure bois CLT, nous avons échangé avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le bureau de contrôle et le service technique de Sto », explique Antoine Monnot, responsable du département bardage-vêture de Socateb. La technique mise au point sur ce chantier est désormais intégrée dans l’Avis Technique du système. A partir d’un échafaudage tubulaire autostable, qui ne présente aucune fixation sur la structure bois, est d’abord mis en place un pare-pluie qui enveloppe tout le bâtiment. Il évite la migration de l’humidité dans le bois. Des chevrons de 188 mm x 75 mm sont ensuite fixés verticalement avec un entraxe de 60 cm à l’aide de vis traversantes. « Ces dimensions imposantes sont nécessaires pour respecter une lame d’air de 2 cm », justifie Antoine Monnot. En effet, des panneaux de laine de verre de 16 cm d’épaisseur sont glissés entre ces montants et maintenus à l’aide de griffes Dentifix (Etanco), évitant ainsi de perforer le pare-pluie. La face avant des chevrons est protégée par une bande EPDM. Les rails en aluminium supports du parement peuvent alors être vissés sur la structure verticale en chevrons, selon l’entraxe défini par Sto en fonction des spécificités du chantier. Il reste enfin à agrafer les 227 panneaux de verre émaillé en respectant scrupuleusement le calepinage et en réservant des joints ouverts de 8 mm entre panneaux. Après le réglage de l’horizontalité du rail support, chaque panneau est ajusté par des vis de réglage et est bloqué à l’aide de goupilles. « Le plus compliqué a été le réglage des panneaux dans le plan, car les montants en bois fixés directement sur l’ossature en OSB ne laissent aucune marge, observe Antoine Monnot. Nous avons dû parfois raboter ou caler pour assurer un alignement parfait. » Les encadrements des fenêtres sont habillés de tôle d’aluminium laquée rouge ou orange, comme les couvertines des acrotères. Les 295 m2 de façade ont été réalisés en un mois par trois compagnons de l’entreprise Socateb. Maître d’ouvrage : Centre Hospitalier Intercommunal André Grégoire Maître d’oeuvre : SCP Truelle Architectes Entreprise générale : Paris Charpente Entreprise façade : Socateb Date du chantier : 2016
Il y a 4 ans et 201 jours

Conseils et astuces Sto pour maintenir durablement une belle façade

Sto, le spécialiste de la façade – isolation thermique par l'extérieur (ITE), produits techniques et d'embellissement des façades, bardage ventilé – recommande d'entretenir régulièrement sa façade afin de préserver son aspect esthétique durablement. Un entretien régulier, c'est aussi éviter de devoir recourir à des travaux plus lourds, et donc plus coûteux.Quand entretien régulier rime avec économies et valorisation du bienQui dit observations régulières de ses façades pour leur entretien, dit défauts apparus pris en compte rapidement et donc intervention pour les réparations moins coûteuse que si le défaut s'était accentué et aggravé.C'est pourquoi Sto recommande de réaliser un entretien de sa façade tous les deux ans en moyenne, à adapter en fonction des conditions climatiques et de l'exposition du lieu d'habitation.« Quelques interventions curatives et préventives régulières sont moins coûteuses et évitent qu'un ravalement complet plus lourd, avec d'importants désordres à traiter, soit à entreprendre lorsqu'on a attendu trop longtemps », insiste Florence Guyoton, chef de produits peintures chez Sto.Aujourd'hui en France, un grand nombre de particuliers font entretenir leur maison et remettent régulièrement en peinture leur façade pour valoriser leur bien.Mais avoir une « belle » façade, c'est aussi pour le plaisir des propriétaires qui profitent alors d'une habitation à la qualité esthétique irréprochable !Le nettoyage et la décontamination : une étape obligatoire pour un chantier bien ravaléPour avoir un bon ravalement, il faut d'abord nettoyer ou décontaminer sa façade. La prise en compte de plusieurs paramètres est essentielle. Le bâtiment, en fonction du lieu où ils se trouve et de son environnement, va être plus ou moins encrassé, et la nature de l'encrassement va varier.Si le logement se trouve dans une zone urbaine, des facteurs tels que la pollution et les gaz d'échappement, provoqueront un encrassement, dit atmosphérique, plutôt gras. Des salissures sombres, qui ternissent la façade (souvent de la suie, de la poussière ou du noir de carbone), apparaissent. Pour retrouver l'aspect originel de la façade, ce type d'encrassement gras nécessite des produits avec un traitement approprié, comme le Sto-Nettoyant Façades AB, spécialement conçu pour les supports peints, ou le Sto-Nettoyant Universel pour les supports bruts, comme la pierre ou la brique, afin de venir à bout de ces désordres esthétiques.Inversement, dans un milieu humide, boisé, proche d'une végétation, des dépôts se font naturellement sur la façade et provoquent ainsi un encrassement végétal. Sto recommande l'utilisation du Sto-Décontaminant de manière curative et préventive grâce à son coté rémanent. Son pH est neutre et il est formulé pour lutter contre les bactéries, mousses, algues et champignons qui s'implantent sur les façades.Les mortiers StoCrete pour des réparations béton rapidesPour les réparations à effectuer avant une remise en peinture, Sto a développé une gamme complète de mortiers à prise rapide, à utiliser en fonction de l'ampleur de la réparation :StoCrete KM pour la réparation de petits éclats (jusqu'à 10mm d'épaisseur) et le ragréage des surfaces béton ;StoCrete SM pour réparer des éclats plus importants (jusqu'à 40 mm d'épaisseur) ;StoCrete RM pour la réparation structurelle des bétons ;StoCrete SM P, le 2 en 1 avec une protection anticorrosion intégrée, lorsqu'ils y a des armatures métalliques.Rafraîchir sa façade avec une nouvelle couleur et la protéger : la remise en peinture s'imposePour réaliser une remise en peinture, c'est l'état du support qui va déterminer le produit adéquat, selon plusieurs niveaux de dégradation.La façade est saine, sans défauts ni éclats ? Sto propose une gamme complète pour une remise en peinture afin de redonner de l'éclat et pérenniser la protection de la façade.Les peintures intelligentes pour mieux protéger sa façadeEt pour mieux protéger sa façade et conserver son aspect durablement, les peintures bioniques de Sto se distinguent par leur remarquable gestion de l'eau et de l'encrassement ! Véritable marque de fabrique de Sto, ces peintures de façades intelligentes font appel aux technologies Dryonic® et Lotus-Effect® issues de phénomènes observés dans la nature.StoColor Lotusan®, avec sa microstructure qui réduit la surface de contact de l'eau, reproduit les effets perlants et auto-nettoyants de la feuille de Lotus. Les saletés et poussières sont emportés par l'action de la pluie.StoColor Dryonic® possède les propriétés drainantes de la carapace du scarabée de Namibie (à la fois hydrophile et hydrophobe) ; l'eau est ainsi évacuée rapidement de la façade et la rend à nouveau sèche rapidement. Pour les maisons en bois, StoColor Dryonic® Wood saura redonner un coup d'éclat aux façades.La façade présente des défauts de faïençage ou quelques éclats légers ? Un revêtement de façade semi-épais à base de résine siloxane comme le StoColor Silco Fill aura un bon pouvoir couvrant afin de masquer les quelques faïençages sur la façade. L'utilisation de revêtements siloxanés, aux propriétés particulièrement efficaces contre l'encrassement végétal, permettent d'espacer les cycles d'entretien d'une façade.Pour des défauts plus importants, il convient d'opter pour un système décoratif D3 armé avec un enduit StoLotusan K ou un système d'imperméabilité de façade Irtop S en cas de fissuration du support.Sto propose aussi des revêtements avec la technologie X-black pour allier envie esthétique, avec une teinte plus sombre ou foncée, et pérennité du support.Faire appel à un professionnel : l'assurance d'un chantier rapide et réalisé dans les règles de l'artReconnaissance du support, préconisation, conseils esthétiques et techniques… Sto accompagne les entreprises qui ont choisi d'être partenaires.« Les professionnels de la façade prodiguent des conseils complémentaires auxquels le particulier ne penserait pas forcément spontanément, tels que la manière de protéger ses menuiseries et son jardin lors d'un ravalement », souligne Florence Guyoton.Pour en savoir plus et trouver l'expert le plus proche, rendez-vous sur www.isolerlamaison.fr.
Il y a 4 ans et 202 jours

Christophe Jeauneau, nouveau président du Synad

Christophe Jeauneau, nouveau président du Synad. [©ACPresse] Depuis quelques jours, Christophe Jeauneau (53 ans) est le nouveau président du Syndicat national des adjuvants pour bétons et mortiers (Synad). Ceci, pour une durée de trois ans. Il succède à Claude Le Fur, qui a assuré cette présidence pendant deux mandats successifs. Et qui reste membre du Bureau du Synad.  Son parcours Outre sa fonction au sein du Synad, Christophe Jeauneau est surtout le directeur général de Mapei France. Poste qu’il occupe depuis cinq années à présent. Manageur commercial et ingénieur de formation, Christophe Jeauneau débute sa carrière, en 1991, chez Armater & Sols Solutions, comme responsable technique. Puis, responsable du développement en Asie du Sud-Est. En 1994, il intègre le groupe Saint-Gobain où il accèdera rapidement à des postes à responsabilité. Fort de ses expériences, Christophe Jeauneau rejoint, à partir de 2008, le groupe Vicat pour y remplir trois missions simultanées. Il devient président directeur général de la filiale VPI, directeur général de la branche “Papier et Emballage” et directeur marketing du groupe. En parallèle, il évolue dans la sphère syndicale, en devenant président de la commission “Matériaux/Technique” du SNMI (Syndicat national des mortiers industriels). Et en étant membre du Bureau du Centre technique du papier. Pour sa part, Claude Le Fur est le directeur du développement de l’activité béton Europe du Sud et Moyen-Orient chez Sika. Par ailleurs, il est aussi vice-président de l’European Federation of Concrete Admixtures Associations (Efca). Autrement dit, la fédération européenne des syndicats nationaux d’adjuvants.  Ses missions Dans la continuité de ses prédécesseurs, Christophe Jeauneau œuvrera à la reconnaissance du Synad et des adjuvants pour bétons et mortiers. Il a salué l’excellente gestion du syndicat par Claude Le Fur, avec qui il continuera de travailler en tant que membre du Bureau. L’enjeu était, et reste aujourd’hui, de faire en sorte que les adjuvants soient toujours plus reconnus pour ce qu’ils sont. A savoir, des constituants indispensables à la fabrication et à l’emploi de bétons de qualité. Le nouveau président s’inscrit donc dans la continuité de son prédécesseur. Tout en souhaitant s’appuyer sur son expérience technico/marketing. Et mettre à profit l’expertise acquise durant son parcours pour faire rayonner toujours plus le Synad dans le secteur de la construction. Son attention sera portée notamment sur les actions de communication. Ainsi que sur le dispositif qui les soutient, afin d’accroître la visibilité du Synad. Enfin, Christophe Jeauneau compte démultiplier les synergies avec les différents acteurs de la Filière Béton qu’il connaît parfaitement.
Il y a 4 ans et 202 jours

Saint-Gobain renforce son partenariat avec El Volcan en Amérique du sud

Saint-Gobain et le groupe El Volcan, partenaires historiques au Chili (dans le fibrociment, les mortiers, l’isolation et la plaque de plâtre), en Colombie (dans l’isolation et l’imperméabilisation), et au Brésil (dans la plaque de plâtre), ont signé un accord qui porte sur leurs activités au Pérou (mortiers et plaques de plâtre) et en Argentine (plâtre et plaques de plâtre) qui représentent environ 60 millions d’euros de chiffre d’affaires, 6 usines et 450 employés.
Il y a 4 ans et 213 jours

L'industrie des matériaux de construction représente un potentiel de 1.400 recrutements par an

Dans un contexte économique et social perturbé par la crise sanitaire, ces travaux ont le mérite d'apporter un éclairage sur l'état du marché du travail du secteur des matériaux avant l'arrivée de la pandémie. On y découvre une industrie pourvoyeuse d'emplois stables, riche en métiers variés, présente dans tous les territoires, et offrant des carrières professionnelles évolutives et pérennes.L'industrie des matériaux de construction en France : les grandes lignesL'industrie de matériaux de construction couvre un large spectre d'activités, allant de l'exploitation de carrières pour l'extraction de matière première à la fabrication de produits tels que le béton prêt à l'emploi (BPE), les mortiers et ciments, produits préfabriqués en béton, mais aussi la taille et le façonnage de pierres.Selon la dernière enquête annuelle de l'UNICEM*, en 2018, l'industrie de matériaux de construction représentait 2.888 entreprises, réparties sur 5.861 sites, générant un chiffre d'affaires de 9.210 millions d'euros. Cette production, essentiellement destinée au bâtiment (46%) et TP (44%), concentre plus de 73.500 emplois, un chiffre relativement stable sur ces 4 dernières années (72.189 en 2015 vs 73.576 en 2019).La majorité des salariés du secteur des matériaux travaille dans des métiers liés à la production (44%), un quart dans des emplois administratifs et commerciaux, tandis que moins d'un cinquième occupe des fonctions techniques et d'encadrement. Les emplois de chauffeurs/conducteurs d'engins et de maintenance représentent respectivement 9 % et 5 % des emplois totaux.96 % des salariés de l'industrie des matériaux sont employés en CDI soit 8 points de plus que pour l'ensemble des industries. Le salaire brut médian annuel dépasse les 30.000 euros.Si le secteur reste encore très masculin, il attire cependant aussi des femmes. Elles représentent 17% des salariés.L'étude fait également ressortir que 52% des salariés ont 45 ans et plus. Cette constatation amène une évidence. Le secteur va devoir faire face aux départs à la retraite et reconquérir des vocations chez les plus jeunes. C'est l'une des missions que s'est fixée l'UNICEM en promouvant notamment la formation et l'apprentissage via ses CFA, mais aussi en multipliant des rencontres d'information sur les différents métiers de l'industrie.Carrières et matériaux : une industrie qui forme et qui recruteDes métiers et savoir-faire diversifiésDu niveau CAP au diplôme d'ingénieur, de l'extraction des roches et minéraux jusqu'à leur transformation et leur mise en œuvre, l'industrie des matériaux de construction propose un large éventail de métiers aux savoir-faire diversifiés et offre de nombreuses opportunités professionnelles.Cependant, un constat demeure : malgré les enjeux d'avenir que le secteur représente, très souvent les entreprises peinent à recruter le personnel qualifié nécessaire au bon développement de leur activité et des territoires. Or, les défis environnementaux couplés aux enjeux de la construction de demain font de ce secteur l'un des plus dynamiques et des plus attractifs en termes d'évolution de carrière, de pérennité de l'emploi et d'innovation.L'UNICEM estime que les entreprises de la filière « carrières et matériaux » auront besoin de recruter 1.400 collaborateurs chaque année, et ce pendant 20 ans.Les entreprises adhérentes à l'UNICEM offrent une grande diversité de métiers (quelques exemples) :Sur une carrière : conducteur d'engins, pilote d'installation de traitement, chef de carrière…Sur une unité de production de béton prêt à l'emploi : conducteur de camions toupies, pilote d'installation automatisée, agent de planning…Métiers de la pierre et atelier de transformation : tailleur de pierre, marbrier du bâtiment et décoration, usinage, découpe…Métiers transverses : technicien de laboratoire, maintenance, fonctions administratives, comptabilité, gestion ressources humaines, foncier et environnement, commercial, animateur santé sécurité…Près de 2 500 stagiaires en alternanceSur l'année 2018-2019, 2.429 jeunes ont suivi une formation initiale en alternance. Un chiffre qui, même s'il reste encore inférieur à celui d'il y a 5 ans (2.545 pour 2013-2014), se révèle assez stable, sur les 4 dernières années. La formation en alternance concerne essentiellement les métiers de conducteurs (913) et mécaniciens d'engins (1.008). Les métiers de la pierre et du marbre attirent quant à eux 341 apprentis.Plus d'un million d'heures de formation engagées en un anAfin de mobiliser les compétences professionnelles et de les adapter à l'évolution des métiers, les collaborateurs sont formés tout au long de leur carrière. En 2019, 2.012 entreprises de l'industrie des matériaux ont déployé des actions de formation représentant 1.002.364 heures auprès de 44.876 bénéficiaires. Ces derniers se répartissent entre les ouvriers (41%), les techniciens et agents de maitrise (27%), les ingénieurs et cadres (18%) et les employés (14%). Les formations continues les plus suivies sont la conduite d'engins et la sécurité, représentant respectivement 14% et 13% des stagiaires.Des CFA UNICEM dédiés pour une meilleure approche des métiersLes CFA UNICEM (Centres de formation d'apprentis gérés par l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) situés en Bretagne, en Occitanie et en Auvergne-Rhône-Alpes, forment chaque année plus de 600 jeunes de 15 à 25 ans, dans les différents métiers des industries de carrières et matériaux.Accédez à l'étude complète*L'enquête annuelle UNICEM porte sur le champ : granulats, béton prêt à l'emploi, pierres de construction et produits pour l'industrie et n'intègre pas les mortiers, le ciment, et le béton préfabriqué.
Il y a 4 ans et 214 jours

Quand le béton se balade sur la toile

Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 82 Béton Direct propose la livraison en bacs de BPE ou de mortier : “Ptit Cube”. [©Béton Direct] La transition numérique s’impose à tous les niveaux de la construction. Conception en maquette 3D, visite chantier en réalité virtuelle, automatismes basés sur l’intelligence artificielle… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 82
Il y a 4 ans et 215 jours

Cermiphone XL, la pose flottante au cœur de la solution antibruit Cermix

Les bonnes pratiques de mise en œuvre pour l'isolation acoustique57% des Français s'estiment aujourd'hui plus sensibles à la qualité de l'environnement sonore qu'auparavant (CidB, juillet 2020). Cela prouve à quel point la question de l'isolation acoustique dans les logements est cruciale.Et parvenir à améliorer les résultats de l'acoustique dans les bâtiments neufs comme en rénovation dépend des systèmes de mise en œuvre prescrits. Tenus par des objectifs et assujettis à de nombreux critères (nature et durée du chantier, coûts, normes et réglementations à respecter, délai de livraison…), les décideurs recherchent « les bonnes pratiques » : la facilité et la rapidité de la mise en œuvre conjuguées à la performance acoustique.CERMIPHONE XL, la pose flottante au cœur de la solution antibruit CERMIXLe savoir-faire CERMIX permet chaque année des innovations de mise en œuvre destinées à améliorer le confort et l'efficacité de travail des poseurs.CERMIPHONE XL, la solution CERMIX dédiée à l'isolation acoustique sous carrelage face aux bruits de chocs répond à ce besoin. CERMIPHONE XL se compose de plaques acoustiques à base de fibres synthétiques. Ces plaques souples de grandes dimensions (+/- 80 par 120 cm) brevetées se posent directement sans colle sur le sol, les unes contre les autres sans nécessité de joint.Elles sont complétées :par des bandes de pontage adhésives misent en place à la jonction des plaques pour les maintenir entre elles. Elles permettent d'éviter les infiltrations du mortier colle lors de l'étape de la pose du carrelagepar une bande de désolidarisation autocollante en pourtour de la pièce, sur les tuyauteries et autres parties saillantes du solCe système de mise en œuvre offre :Une isolation rapide et simple, avec un procédé léger. Le professionnel gagne un temps précieux sur l'avancée du chantier, ce qui améliore la rentabilité de ce dernierUne pose des carreaux sans délai d'attente directement sur les plaques par simple encollage, pour tous les formatsCoté performances, CERMIPHONE XL réduit les bruits de chocs jusqu'à 19 dBCERMIPHONE XL est conforme à la réglementation acoustique NRA 2000 et est référencé QUALITEL et CERQUAL. Cette solution est dédiée aux locaux P2E2 en priorité
Il y a 4 ans et 219 jours

Christine Gilliot Directrice opérationnelle « Sols & Revêtements » au sein du CSTB

Entrée au CSTB en 1999, elle connait particulièrement bien les enjeux liés aux produits, solutions et process relatifs aux revêtements et systèmes de sols. Au sein de l'Établissement, elle a dirigé successivement plusieurs divisions travaillant sur les innovations et performances de composants entrant dans les systèmes de sols et revêtements.En charge de la Direction Sols & Revêtements, dont le périmètre concerne tant les procédés, que les revêtements de sols intérieurs et extérieurs, et les revêtements muraux, elle pilote à présent l'ensemble des travaux menés autour de ces sujets, qu'il s'agisse de Recherche & Expertise, d'évaluation, d'essais ou de certification.La Direction opérationnelle Sols & RevêtementsLes matériaux et systèmes conçus dans le domaine des sols et des revêtements, les process de mise en œuvre associés, contribuent au confort thermique, acoustique et à l'étanchéité, essentiels à la performance globale et à la durabilité de l'ouvrage.Au-delà de cette dimension technique, d'autres performances comme la compacité de l'ouvrage, la simplicité de mise en œuvre et l'esthétique, sont également à considérer. Les enjeux et axes de développement liés aux sols et revêtements sont donc multiples.Au sein du CSTB, une Direction opérationnelle dédiée accompagne les acteurs de la construction dans la conception, l'innovation, le développement des performances et le choix de ces matériaux, systèmes et procédés : la Direction Sols & Revêtements, nouvellement créée, qui rassemble plusieurs activités complémentaires :Recherche & ExpertiseÉvaluationEssaisCertificationPour la piloter, Etienne Crépon, Président du CSTB, a choisi Christine Gilliot, responsable de la division Revêtements, Etanchéité, Enduits et Colles depuis 2010.Le parcours de Christine GilliotIngénieur de formation, diplômée de l'École Nationale Supérieure de Chimie de Lille (ENSCL) en 1994 - option matériaux, Christine Gilliot commence sa carrière dans une filiale du groupe Lafarge en Recherche et Développement.Elle intègre le CSTB en 1999, en tant qu'ingénieur évaluation, dans le domaine des Enduits, Mortiers et Colles. À partir de 2001, elle prend successivement la responsabilité de plusieurs divisions, dans le domaine des sols et des revêtements, dans lequel elle développe, au fil des années, une solide expertise. Depuis 2010, elle dirigeait la Division Revêtements, Etanchéité, Enduits et Colles.Aux commandes de la Direction opérationnelle Sols & Revêtements, elle pilotera désormais l'ensemble des travaux menés dans ce domaine, au service des acteurs, fédérant une équipe de 50 ingénieurs et techniciens autour des enjeux d'innovation et de performance associés. S'agissant des systèmes de sols, les équipes travailleront notamment sur des enjeux-clés pour la performance et la sécurité :La compacité, pour réduire l'épaisseur des systèmes, en combinant les différentes performances visées : thermique, acoustique, étanchéité ;La glissance des sols, en intérieur mais aussi en extérieur comme dans les gares, parkings, etc., un enjeu de sécurité clé, dans lequel le CSTB accompagne notamment les Maîtres d'ouvrage.« Je suis ravie de prendre la responsabilité de la Direction opérationnelle Sols & Revêtements du CSTB. Les matériaux, systèmes et procédés développés dans ce domaine participent à la performance globale et à la durabilité de l'ouvrage. La Direction Sols & Revêtements, à travers ses activités, accompagne la filière dans la prise en compte de ces enjeux clés, et globalement nos clients, les fabricants, dans leurs démarches d'innovation et d'amélioration des performances, et les Maitres d'ouvrage, dans le choix des matériaux et systèmes les plus pertinents pour leurs projets. » Christine Gilliot - Directrice opérationnelle « Sols & Revêtements » - CSTB
Il y a 4 ans et 220 jours

Myral dévoile les 24 nouveaux coloris de la collection Les Intemporels pour sa solution d'ITE

« Un nouveau cap est désormais franchi pour Myral, celui de la performance au service de l'esthétique ! » Ces mots sont ceux de Sylvain Bonnot, président de Myral. Ils démontrent la volonté d'innovation du groupe industriel qui, au travers des nouveaux coloris de la gamme Les Intemporels, souhaite renouveler durablement le positionnement de sa solution d'ITE.Pour élaborer des nuances équilibrées et pertinentes, en cohérence avec les attentes du marché, le groupe Myral s'est fait accompagner dans toute la phase de conception par Nacarat, agence spécialisée dans le design couleur. Forte de son expertise spécifique sur l'identité et le patrimoine coloriel des marques et des territoires, l'agence a mis au cœur de sa stratégie deux objectifs centraux : créer une gamme innovante à partir des tendances et des pratiques contemporaines de la couleur et du matériau de façade, et emprunter aux couleurs locales pour que cette nouvelle gamme puisse facilement s'intégrer dans le paysage urbain.Un large choix de couleurs et d'aspects adapté à la conception architecturale contemporaineCe renouvellement offre un panel de couleurs harmonieuses, actuelles et plus à même de toucher les marchés de l'architecture contemporaine et du bâti particulier, notamment dans le but de mieux s'intégrer aux paysage urbain et péri-urbain en France. Directement inspirés des nuances présentes sur le territoire français, ils sont le témoignage concret d'une diversité des patrimoines bâtis, locaux, qu'ils perpétuent aujourd'hui dans la conception architecturale contemporaine.Les 24 nouveaux coloris Myral s'organisent autour de 5 univers, chacun représentant un extrait de voyage, du Nord au Sud et d'Ouest en Est du territoire français. Dans chaque univers, le portrait de l'une des 24 couleurs illustre l'air du temps et les tendances 2020-2022.Terres de lumièreSur une grande partie Nord, la construction sérielle en briques est un leitmotiv. Les badigeons de lait de chaux blanchissent les appareillages ordinaires dont les reliefs irréguliers affleurent sous cette épaisse couche de blanc. Les enduits très légèrement colorés du pays de la Loire se marient avec les tuffeaux de calcaire blanchâtre et les ardoises bleutées. Ceux de l'Île de France varient davantage dans leurs tonalités : blanc, beige et grisé, jusqu'à l'ocre jaune. Les grands ports atlantiques sont pleins de lumière. La pierre de taille aux délicates nuances dorées, révèle sa minéralité sous les lumières rasantes et les ombres projetées. Partout, les façades classiques recherchent la plus grande blancheur, mêlant pierres claires taillées, staffs et enduits blancs.Terres d'oxydeLes briques rouge-violacé à brunes bâtissent les villes et villages du nord composant un paysage architectural homogène. Un pied en Centre-Est, et le calcaire blond illumine la Bourgogne, faisant écho aux Côtes d'Or. Au Midi, les briques s'allongent et s'adoucissent dans les orangés. Les influences italiennes se manifestent dans les villes-capitales des massifs alpins par des colorations ocre soutenu. À l'extrémité méridionale, les tonalités chaudes, orange à rouge, s'intensifient et font chanter les façades des rues étroites et pentues.Monts et bocagesLa pierre de silex éclatée est une rareté à dénicher sur les façades des côtes du nord et parfois au beau milieu des campagnes des hauteurs du pays.Au centre, les reliefs basaltiques ont nourri le bâti de leurs pierres de lave sombres. Les mortiers blonds les éclairent. La pierre de molasse verte jalonne les hauts-reliefs, s'associant à la chaux, au pisé, aux granits et aux pierres de champs élevant des bâtisses multi-centenaires.Méridien sudLes pierres aux éclats mordorés sont la marque d'un climat continental contrasté. Les schistes et les grès captent ces nuances dans toute leur intensité. Leurs notes chaudes, jusqu'aux cuivrées, accompagnent la rigueur des saisons.Les chromaticités douces et éclaircies sont réservées aux littoraux et aux bords de Loire, dont les enduits et les granits font écho à la lumière changeante. La pierre de lave a des accents brunis qui la ramènent à la terre et révèle des villages aux allures troglodytes. Plus bas, les enduits ocres délavés composent le paysage des provinces sud, symbole de Méditerranée. Les pigments naturels d'oxyde de fer affleurent sur les façades de maisons rayonnantes.Méridien nordÀ l'extrémité septentrionale se trouve la pierre bleue, uniforme et compacte comme un marbre. En lisière de côtes, le granit émerge. Riche de tonalités denses, parfois sombres, il varie du gris au violet en passant par le bleu. Il compose le paysage austère du bâti littoral. Au cœur des montagnes, les schistes répondent au granit gris et dialoguent avec les enduits teintés de sables alluvionnaires. La pierre est endurante et résiste au passage du temps et au climat rigoureux.Un projet ? Besoin d'informations ? Prenez contact avec Myral !Les nouveaux coloris se déclinent en 5 aspects et matérialités qui réinventent la couleur :Clin veiné boisPlisséClin lisseLisseStructuréLa solution d'isolation par l'extérieur Myral M32Le revêtement de façades intégrant un isolant de type P.I.R, conçu, fabriqué et commercialisé par Myral, allie esthétique, rapidité de pose et efficacité énergétique (lambda de 23 mW/m.K.). Réalisé à la dimension du calepinage, la longueur des pans est variable, de 1,5 ml à 14 ml (contre 1,5 à 2 ml pour les panneaux de bardage traditionnels). Les revêtements de façades Myral peuvent être posés en vêture ou en vêtage sur tous les types de construction, à l'horizontale ou verticale. Deux épaisseurs sont disponibles, le M32 et le M62. La solution est un investissement pérenne avec une durée de vie estimée dans l'analyse du cycle de vie à plus de 50 ans.Les produits d'isolation thermique par l'extérieur proposés par Myral sont fabriqués en FranceIls sont certifiés et sous Avis Technique du CSTB, pour répondre à l'ensemble des besoins d'isolation de façades, en logements collectifs ou individuels, en bâtiments tertiaires ou en équipements publics, en neuf ou en rénovation.Un projet ? Besoin d'informations ? Prenez contact avec Myral !
Il y a 4 ans et 220 jours

Réseaux d'assainissement et eaux parasites

Photo : AdobeStockLes eaux parasites sont des eaux qui transitent dans un réseau d'assainissement non conçu pour les recevoir. Elles peuvent avoir des conséquences très néfastes sur l'environnement. Leur origine est liée à des infiltrations au sein du réseau qui peuvent engorger les stations d'épuration. La vétusté des installations du réseau est généralement à l'origine de ces pathologies, même si d'autres causes peuvent parfois les expliquer : produits de canalisations de mauvaise qualité, défaillances de branchements, environnement du réseau, corrosion, défaut de mise en œuvre. En effet, dans la majeure partie de l'Hexagone, les canalisations ont été posées dans les années 1950 et arrivent, selon la nature des produits posés, en fin de vie, après plus de 50 ans de service. Il est donc nécessaire de procéder à un contrôle approfondi de leur état et si nécessaire, programmer leur rénovation. Celle-ci est réalisable selon différentes techniques : Le chemisage consiste à insérer une chaussette souple enduite de résine durcissante qui vient épouser et adhérer à la forme de la canalisation détériorée, pour la rendre totalement lisse et étanche et lui redonner la résistance mécanique nécessaire à son bon fonctionnement. Cette technique est tout à fait adaptée lorsque les canalisations ne peuvent être visitées. La technique de la projection, consiste à projeter un mortier sur les parois de la canalisation pour colmater les éventuelles fissures. Elle est possible lorsque la canalisation est de taille suffisamment conséquente pour laisser entrer un artisan. Enfin, lorsque la canalisation est trop dégradée et d'une forme non-circulaire, le chemisage n'est pas possible. La technique de la réhabilitation par coque (coques ovoïdes, arches, profils paraboliques, elliptiques…), qui confère des propriétés mécaniques et d'étanchéité et dont la géométrie est adaptée à l'ouvrage existant, est alors appropriée. Il s'agit toutefois d'un procédé très technique nécessitant un équipement de pointe. La plupart de ces procédés dispose d'une évaluation technique par tierce partie (Avis Techniques délivrés par la CCFAT), associée à un suivi dans le temps de la constance de la production assurée par la tierce partie. La quasi-totalité des titulaires d'Avis Technique a choisi la marque de qualité QB pour ce suivi. Solutions & Performances - Numéro 4 : « Voiries Réseaux Divers (VRD) » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 225 jours

Les ancrages : S’ancrer au béton

La Multi-Monti Plus de Heco Schrauben.[©Heco] Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Le marché des ancrages s’appuie sur des solutions éprouvées qui permettent de fixer sur le béton des charges lourdes. Tour d’horizon des différentes réflexions des industriels autour des liens physiques entre deux éléments solides. Dossier préparé par Yann Butillon Fischer, entre vis et chevilles Fixinox, la solution parasismique Changement de nom pour Halfen Heco, un classique populaire Jordahl – Hbau, fixation par douilles Plaka, nouveau et classique du genre Rawlplug , vis et cloueur Par rail pour RGD Shemrock Avec Spit Paslode, percez, dépoussiérez et vissez La réutilisation par Würth La vis à béton Ultracut de Fischer dispose d’une zone coupante pour une installation plus facile.[©Fischer] Fischer propose deux solutions pour l’ancrage. La vis à béton Ultracut dispose d’une zone coupante sur sa partie avant, permettant installation et démontage plus faciles. Et assure des charges admissibles élevées. Elle atteint les catégories de performances sismiques C1 et C2. Quant à la cheville nylon Rodforce, elle permet d’ancrer les tiges filetées. Elle s’installe en quelques coups de marteau. Et peut se mettre en œuvre, soit avec la tige filetée, soit en insérant d’abord la cheville puis, la tige. Sous l’effet de la frappe, la cheville s’expanse dans quatre directions du fait de sa géométrie interne conique. Les crans internes permettent de verrouiller la tige filetée. Et garantissent un ancrage sûr.   Le Fixi 3D de Fixinox permet désormais de répondre aux besoins parasismiques.[©Fixinox] Fixinox a basé sa gamme de solutions d’ancrage autour de son Fixi 3D. Lancé en 2013, ce système a évolué en 2019, pour devenir une offre parasismique. « Pour le moment, cette solution est en cours de certification, explique Mickael Moos, président de Fixinox. Mais nous pouvons justifier de nombreux essais et de chantiers en France et en Suisse. » En effet, l’industriel belge a participé aux constructions de la Maison de l’économie créative et de la culture en Nouvelle-Aquitaine (Méca), de l’Insa de Lyon ou encore de l’université de Saclay Mine Telecom. « La gamme de départ est devenue une référence dans la construction du quotidien. Nous espérons obtenir la même popularité avec cette nouvelle solution. » Les produits Halfen se déclinent désormais sous la marque Leviat.[©GRH Group] Leviat est le nouveau nom de toutes les entreprises d’accessoires de construction de CRH Group, y compris Halfen. Sous cette marque, CRH veut réunifier les compétences et les ressources d’Halfen et de ses sociétés sœurs. Ceci, afin de créer un leader mondial de la technologie de fixation, d’armature et d'ancrage. Les produits Halfen seront partie intégrante de la gamme étendue de produits. L’ex-Halfen compte une large gamme de rails d’ancrage, de profilés de section 28/15 mm pour des charges de 300 à 400 kg. Ou encore des 72/48 mm, qui permettent de reprendre jusqu’à 4 t par point. Comme les profilés HTA, HZA, HTA-CS ou encore HTU. L’industriel commercialise aussi les douilles Vemo et T-Fix, disponibles en plusieurs modèles, diamètres et finitions.   La Multi-Monti Plus de Heco Schrauben.[©Heco] Heco Schrauben s’appuie sur la classique Multi-Monti Plus (MMS-Plus), une vis à béton auto-taraudante. Le filet à béton optimisé doté d’une surface active plus grande permet une force portante plus élevée. Grâce à une denture renforcée au niveau de sa pointe, cette vis se positionne avec plus de facilité. Le diamètre extérieur plus grand à partir duquel se répartit la charge garantit une meilleure contre-dépouille dans le béton. Ce qui offre une capacité de charges plus élevée. La vis MMS-Plus est dotée d’une large gamme de têtes. A cela s’ajoutent un vaste spectre de diamètres et de classes de charge. « En ce moment, cette solution est en application à Lyon, dans la préparation de la démolition d’un immeuble. Elle y permet de renforcer les structures dans un temps raccourci. Le tout validé par des essais d’arrachement », explique Romain Pointet, nouveau responsable technique d’Heco. Les douilles de Jordahl – Hbau permettent une fixation aisée.[©Jordahl][©GRH Group] Pour l’ancrage d’éléments lourds, Jordhal – Hbau propose les douilles DB Pfeifer, qui sont fixées dans le coffrage avant le bétonnage. Ces douilles sont composées de tubes d’acier de précision de qualité spéciale, bi-chromatés ou inoxydables, sertis avec une barre d’armature B500B forgée ou avec cintrage brut. Chaque type de fixations définitives peut être réalisé par un simple vissage après le durcissement du béton. Des douilles de levage à ancrage ondulé ou des douilles à pied, ainsi que des clips indicateurs Pfeiffer composent les accessoires du système de base. L’industriel propose aussi son logiciel Jordahl Expert, pour optimiser la création et les calculs pour chaque projet et enjeu de chantier. L’Ankrobox fait désormais partie de la large gamme Leviat.[©GRH Group] Comme Halfen, Plaka est membre de CRH Group et porte désormais le nom de Leviat. Avec cette identité, Plaka pourra proposer à ses clients l’ensemble des solutions de fixation des membres du groupe. Offrant ainsi une large gamme de produits adaptés à toutes les situations de chantier. Dans sa propre gamme, Plaka présente la boîte d’ancrage Ankrobox. Qui est réalisée à partir de tôles d’acier brut à ondulations profondes, enroulées en spirales régulières. Ce profil est conçu pour assurer un ancrage entre le béton et le mortier sans retrait, qui sera coulé à l’intérieur de l’Ankrobox. Cette dernière réalise des réservations dans le béton armé, pour permettre l’ancrage ultérieur de divers éléments. La vis à béton R-LX est démontable, réglable et réutilisable.[©Rawlplug] Rawlplug propose la vis à béton R-LX. « Pendant longtemps, les goujons ont été utilisés, mais les vis à béton sont de plus en plus populaires, indique Christophe Perrin, directeur de l’entreprise. La vis ne nécessite pas de frappe, est démontable, réglable et réutilisable. Elle est aussi auto-taraudable. Dans les tunnels, ce type de vis est désormais très utilisé. » Mise en place à la boulonneuse, elle permet d’éviter les troubles musculo-squelettiques (TMS). En complément, Rawlplug a lancé son cloueur à béton SC40 de 2e génération. « Il fonctionne sur le même principe de la cartouche à gaz, mais a été repensé pour en réduire le poids. Il a aussi été rééquilibré. Il est ainsi plus facile à prendre en main. » RGD Shemrock distribue pour la France les rails d’ancrage PreContech.[©RGD Shemrock] Dans son catalogue de solutions techniques pour la construction, RGD Shemrock propose une gamme de rails d’encrage. « Il s’agit d’une ligne de produits originaire d’Allemagne, développée par l’industriel PreContech, pour laquelle nous disposons d’une licence de distribution pour la France, explique Richard Guérin, gérant de RGD Shemrock. C’est une gamme de rails à noyer dans le béton, laminés à chaud et à froid. » Elle est conçue pour répondre à des besoins spécifiques, en fonction des chantiers. « Nous ne sommes pas de taille pour desservir les gros préfabricants ayant un flux continu sur besoin. En revanche, nous faisons beaucoup de sur mesure et de créations de solutions pour des opérations occasionnelles. » Pour cela, RGD Shemrock s’appuie sur son partenaire allemand pour proposer ces solutions dans des délais courts. Spit Paslode lance sa nouvelle gamme de vis à béton Tapcon.[©Spit Paslode] Avec près de 58 références, la nouvelle ligne de vis à béton Spit Paslode Tapcon vient remplacer l’offre éponyme disponible jusqu’à présent. Destinée à la fixation de charges moyennes et lourdes, elle procure 25 % de portance en plus, grâce à un concept de filetage inédit et breveté. Et s’enrichit de diamètres complémentaires. Les Tapcon nouvelle génération continuent à être certifiées ETE (Evaluation technique européenne) option 1 et à bénéficier des Agréments feu et sismique C1 (pour la Tapcon Xtrem). Simples d’emploi, seulement trois étapes sont nécessaires pour mettre en place les vis : percer, nettoyer le trou et visser. L’autre avantage de cette gamme est d’autoriser un ajustage après vissage. La ligne Tapcon se décline en trois protections (zingage, zingage lamellaire ou inox) et cinq modèles pour répondre à tous les besoins. Les vis WBS Würth sont utilisables et réutilisables, même dans le béton frais. [©Würth] Würth s’appuie sur WBS, sa gamme de vis à béton réutilisables. « Ce type de solutions connait une croissance exponentielle, explique Jean-Marc Demaret Portelli, directeur marketing de Würth. C’est une offre assez récente, qui fait sa place au détriment des traditionnels goujons d’ancrage. » Würth compte 90 références dans cette gamme et souhaite encore l’élargir dès 2021, « pour sans cesse apporter de nouvelles solutions. Nous détenons aussi un Agrément pour nos vis réutilisables dans le béton jeune. Ceci, grâce au gabarit de test présent dans chaque boîte de vis, permettant de garantir la viabilité de chaque vis après une multitude de réutilisations. » En complément, Würth propose à ses clients les boulonneuses et clefs à choc pour la mise en place de ses vis.   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91 Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 226 jours

Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Saint-Gobain Weber Beamix dispose d’une imprimante sur rail, permettant de réaliser des éléments de grande taille. [©Saint-Gobain Weber Beamix] En 2005, Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe Saint-Gobain, réalise un premier mur béton en impression 3D. A l’époque, l’imprimante est “manuelle”. « Nous avons fait des murs de 3 m de long, 2,50 m de haut et 15 cm de large, raconte Marco Vonk, directeur marketing. Puis, nous avons regardé si quelqu’un sur le marché était intéressé par ce concept et ce produit. Nous nous sommes rendu compte que personne ne l’était ! Donc, nous l’avons mis au “frigo”. » Près de 10 ans après cette entrée en matière, Saint-Gobain Weber Beamix intègre un consortium de recherche. Ce dernier est initié par le professeur Theo Sallet, à l’université technique d’Eindhoven. L’industriel met à disposition ses mortiers et peaufine son savoir-faire. « Ensemble, nous avons réalisé un pont de 8 m à Gemert, commune proche d’Eindhoven », détaille Jan Blaakmeer, responsable de la R&D. Une nouvelle usine C’est en janvier 2019, avec le constructeur Bam, que Saint-Gobain Weber Beamix ouvre sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. « Pour le développement de nos mortiers, nous avons opté pour une base OPC – Ordinary Portland Cement – combinée avec des liants traditionnels et des additions pour renforcer l’effet thixotropique. Nous avons besoin d’un matériau qui supporte les couches supérieures. » L’usine dispose d’une imprimante sur rail, permettant de réaliser des éléments de grande taille. Une façon de s’ancrer dans des projets concrets. Des modules de skatepark, des éléments de mobiliers urbains, un escalier… sont autant de réalisations. En ce moment, l’industriel travaille sur un pont de 29 m de long, pour la ville de Nimègue, au centre du pays, et sur le projet “Milestone”, un programme de maisons aux formes organiques. « Nous sommes au début de cette route, reprend Marco Vonk. Pour nous, l’impact environnemental, la durabilité, la réglementation… nous guident. Nous avons encore des développements à faire, qui conduira à l’accélération de cette technologie et ouvrira de nouvelles possibilités pour la construction. » Et Jan Blaakmeer de conclure : « Le premier bénéfice de l’impression 3D est de réduire l’empreinte carbone, en mettant le matériau là où nous en avons besoin. Il y a encore des choses à explorer, notamment dans le renforcement structurel de cette technologie… » Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L'incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 226 jours

Christine Gilliot devient directrice opérationnelle “Sols & Revêtements” du groupe CSTB

Christine Gilliot a été nommé directrice opérationnelle “Sols & Revêtements”, par Etienne Crépon, président du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Etablissement public à caractère industriel et commercial, le CSTB, spécialiste de l’innovation dans le bâtiment, s’est engagé à “garantir la qualité et la sécurité des bâtiments”. Le parcours expérimenté de Christine Gilliot Portrait de Christine Gilliot, nommée directrice opérationnelle sols & revêtements. [©Raphaël Dautigny] Après un passage dans une filiale du groupe Lafarge en Recherche et Développement, Christine Gilliot intègre le CSTB en 1999. A cette époque, elle évolue comme ingénieure évaluation, dans le domaine des “Enduits, Mortiers et Colles”. Mais à partir de 2001, sa carrière prend un autre tournant. Christine Gilliot est à la tête de plusieurs divisions dans le domaine des sols et des revêtements. En 2010, elle dirige la division “Revêtements, Etanchéité, Enduits et Colles”. Mais au bout de 10 ans, elle doit céder sa place, pour devenir la directrice opérationnelle “Sols & Revêtements” du CSTB. Un beau parcours qui est loin de s’achever. Au fil des années, les responsabilités, dont elle a fait l’objet, ont fait naître chez elle une expertise indéniable dans ce domaine. Christine Gilliot est devenue une spécialiste des produits, solutions et process relatifs aux revêtements et systèmes de sols. Les enjeux de la direction opérationnelle “Sols & Revêtements” Les nouvelles missions de Christine Gilliot, en tant que directrice opérationnelle “Sols & Revêtements”, seront capitales. En effet, cette dernière pilotera l’ensemble des travaux menés dans ce domaine. Et devra accompagner « les acteurs de la construction dans la conception, l’innovation, le développement des performances et le choix de ces matériaux, systèmes et procédés », explique le communiqué du CSTB. Fraîchement créée, cette direction rassemble plusieurs activités, telles que la recherche et expertise, les essais, l’évaluation, ainsi que la certification. Les équipes travailleront sur des enjeux clefs pour la performance et la sécurité. A l’image de la glissance des sols, en intérieur, en extérieur, dans les gares, parkings…  Mais aussi de la compacité, afin de réduire l’épaisseur des systèmes. « Je suis ravie de prendre la responsabilité de la direction opérationnelle “Sols & Revêtements” du CSTB », déclare Christine Gilliot, au sujet de son nouveau poste. Et de poursuivre : « Les matériaux, systèmes et procédés développés dans ce domaine participent à la performance globale et à la durabilité de l’ouvrage. A travers ses activités, la direction “Sols & Revêtements” accompagne la filière dans la prise en compte de ces enjeux clefs. Et globalement nos clients, les fabricants, dans leurs démarches d’innovation et d’amélioration des performances, et les maîtres d’ouvrage, dans le choix des matériaux et systèmes les plus pertinents pour leurs projets ».
Il y a 4 ans et 226 jours

Projet Eole Ouest : Le “saut-de-mouton” de Bezons

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Le “saut-de-mouton” de Bezons se développe sur près de 1 km de long et compte six ouvrages d’art. [©Eiffage/MRW Zeppeline Bretagne] Au sortir de Paris, la Seine s’étire en une succession de méandres. Son parcours essaime nombre d’îles naturelles. Saint-Martin est l’une d’entre elles, rattachée à la commune de Bezons, mais regardant encore la ville de Nanterre. C’est là que le prolongement Ouest de la ligne RER Eole doit venir se connecter sur les voies du réseau ferré existant. Le programme est ambitieux : franchissement de la ligne reliant Paris à Cergy-Pontoise (95). Puis, passage au-dessus des deux bras de la Seine, ceinturant l’île Saint-Martin. Un “saut-de-mouton” se développant sur près de 1 km de long.  L’ouvrage le plus spectaculaire de ce projet est sans doute le pont bow-string, destiné à enjamber les voies ferrées de la ligne existante. Au centre, on distingue la pile portique Est. [©ACPresse] Destiné à enjamber les voies ferrées, le pont bow-string est sans doute l’ouvrage le plus spectaculaire de ce projet mené par Eiffage Génie Civil.  « Entièrement métallique, d’un poids de 1 600 t, il a été assemblé au sol. Puis translaté et levé jusqu’à son emplacement définitif »,explique Matthieu Carry, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil. Particularité, sa pile Est (P 10) aurait dû se situer au milieu des voies existantes qui tangentent la ligne nouvelle. Une contrainte qui a obligé à la diviser en deux pour créer un portique.  Le béton est omniprésent sur le projet, mais y cohabite en harmonie avec l’acier. “Le bon matériau au bon endroit” : la maxime est ici une vérité absolue. Ainsi, tous les ouvrages verticaux – fondations, piles, culées et autres murs de soutènement – s’affichent en béton. Quant aux éléments horizontaux, ils intègrent l’acier comme structure porteuse. Mais le béton n’est pas loin, venant s’insinuer entre les poutres métalliques. Afin de former les tabliers, les dalles de compression, les coques d’habillage.  Des bétons fournis par Eqiom Sur le site, sept formules principales sont mises en œuvre, dont quatre “génie civil”. Qui sont déclinables en version “temps froid” par utilisation d’eau chaude. Deux d’entre elles peuvent aussi inclure un retardateur de prise pour les pompages grandes distances (400 m). C’est une des contraintes du site, pour laquelle une explication s’impose. Le franchissement de la Seine nécessite la construction d’un viaduc de 348 m de long. Posé sur neuf piles : six dans l’eau et trois sur l’île Saint-Martin. Ces piles s’inscrivent dans l’exact alignement de celles supportant les voies ferrées de la ligne existante. Dans ce contexte, le groupement a pu profiter du pont SNCF comme cheminement piétons entre les deux rives de la Seine et vers l’île centrale. « Nous avons eu aussi l’autorisation d’utiliser le pont comme support des tuyaux de pompage nécessaires au bétonnage des piles », reprend Matthieu Carry. Une aubaine qui a beaucoup simplifié la logistique.  Bétonnage à la pompe de l’un des neuf piles du viaduc en Seine. [©Eiffage/MRW Zeppeline Bretagne] Les piles du viaduc en Seine supporte aussi une passerelle de circulation douce, maintenue en porte-à-faux. A gauche, la ligne ferroviaire existante. [©ACPresse]Des goujons sont disposés la structure métallique du tablier du viaduc en Seine pour garantir une parfaite liaison structurelle avec le béton. [©ACPresse] Les piles en Seine rappellent une botte posée à l’envers, évasée sur sa partie arrière. Les structures porteuses d’une passerelle de circulation douce y sont fixées. [©ACPresse] « L’ensemble des bétons fournis répond au cahier des clauses techniques particulières remis par l’entreprise au moment de l’appel d’offres », détaille Tayeb Ferroudj, responsable marché secteur Nord-Ouest pour Eqiom Ile-de-France. CCTP affiné avec le service technique d’Eiffage. « Outre les caractéristiques intrinsèques des bétons, nous avions besoin de connaître les contraintes de mises en œuvre. Mais aussi les spécificités de certaines phases de travaux pour affiner les rhéologies. »L’introduction d’un retardateur de prise sur les bétons pompés est le résultat de ces échanges.  Trois profils de piles différents Aux formules “génie civil” s’ajoutent deux bétons pour la réalisation des pieux de fondation et un béton immergé, pour les coulages en Seine. « La maîtrise d’ouvrage a validé la totalité des formules de béton. A savoir, la SNCF », confirme Tayeb Ferroudj. L’une des originalités du “saut-de-mouton” de Bezons est la variété architecturale des piles. Trois profils différents s’y côtoient. Celles en Seine (piles P 15 à P 23) rappellent une botte posée à l’envers, évasée sur sa partir arrière. Une nécessité géométrique liée à la proximité avec les piles du pont ferroviaire existant. En même temps, le fût devait rester vertical sur sa partie supérieure et au niveau du chevêtre. En effet, la structure porteuse métallique d’une passerelle de circulation douce doit y être fixée [lire plus bas].  D’une largeur de 5 m, la passerelle de circulation douce (droite) présente une ossature métallique comparable à celle du viaduc, mais allégée. [©ACPresse]Singulière et unique, la pile P 14 est l’interface entre les viaducs en Seine et de transition vers le pont bow-string. [©ACPresse]Le tablier du viaduc de transition s’articule autour de huit poutrelles métalliques HEM 900, contre sept pour l’estacade Est. [©ACPresse]Les fûts des piles de l’estacade Est présentent des hauteurs variables, passant de 3,80 m à 5,21 m, avant de finir à 25 cm.Le chevêtre des piles de l’Estacade Est rappelle un berlingot géant L’élément consiste en l’assemblage de deux demi-coques préfabriquées sur site. [©Eiffage] Singulière et unique, la pile P 14 est l’interface entre les viaducs en Seine et de transition vers le pont bow-string. Elle prend place sur la berge, côté Nanterre. Elle est un marqueur qui permet le passage du tablier à méga-poutres métalliques franchissant le fleuve. Vers celui, habillé de béton assurant la continuité au-dessus de la terre ferme.  Entre pré-assemblage et préfabrication En poursuivant le trajet vers la culée C0, les piles arborent un 3e profil, plus simple : un fût rectangulaire avec bossage, surmonté d’un chevêtre rappelant un berlingot géant (la comparaison reste audacieuse, mais l’image est assez juste, la couleur acidulée en moins). L’élément est conséquent, puisqu’il affiche une hauteur moyenne de 2,75 m. Il consiste en l’assemblage de deux demi-coques préfabriquées sur site, avant d’être posées sur les fûts. Ces derniers présentent des dimensions variables, passant de 3,80 m (P 13) à 5,21 m (P 9) avant de finir à 25 cm (P 1). Le tablier de l’estacade d’accès Est vers le pont bow-string bénéficie d’une conception s’articulant autour de sept poutrelles métalliques de type HEM 900 de 1 m de haut. Ces dernières sont reliées entre elles à l’aide de croix de Saint-André. En partie inférieure, des panneaux en fibres-ciment font office de fond de coffrage perdu. Enfin, un habillage préfabriqué en béton constitue les joues latérales du tablier. Ces éléments ont été réalisés par l’industriel ardennais Acciome 08. « Nous avons pré-assemblé au sol le tablier par demi-travées, avant d’installer chaque segment en haut des piles », explique Matthieu Carry. L’estacade Est se développe sur une longueur de 227 m et se divise en trois travées hyper-statiques de 69 m, complétées par une travée isostatique de 20 m (à gauche). [©ACPresse] Sur trois travées à chaque fois, le tablier de l’estacade est hyper-statique, soit 3 x 69 m. A cela s’ajoute la travée isostatique de liaison (20 m) avec le pont bow-string. Le tablier du viaduc de transition reprend le même principe constructif. La seule différence réside dans le nombre de poutrelles métalliques HEM 900 : huit dans le cas présent, contre sept pour l’estacade… Une passerelle piétonne en porte-à-faux Pour sa part, le tablier du viaduc en Seine prend une forme assez différente. Le métal y est dominant. Deux méga-poutres latérales inclinées de 1,76 m de haut en constituent l’ossature porteuse. Elles sont connectées entre elles par une série de pièces de pont de 29 cm de haut, en partie courante. Entre chacun de ces éléments sont disposés des panneaux en fibres-ciment. Un lit d’armatures habille la partie basse du tablier et les relevés latéraux, le long des âmes des méga-poutres. Des goujons sont aussi disposés dans ces zones pour garantir une parfaite liaison structurelle avec le béton. Celui-ci est mis en œuvre à la pompe : d’abord sur le radier, puis au niveau des relevés latéraux.  Vue en grande partie, une structure en “U” en béton armé assure le soutènement de la voie ferrée existante et bénéficie d’un traitement architectonique matricé. [©ACPresse] Installée en porte-à-faux sur les piles du viaduc en Seine, une passerelle de circulation douce est dédiée aux piétons et aux cyclistes. Côté Bezons, le cheminement se poursuit sur une plate-forme qui s’inscrit sur un remblai maintenu en place à l’aide d’un double mur. En fait, une structure en “U” de 155 m de long, dont l’une des missions est de maintenir le talus de la voie ferrée existante. En fin de parcours, elle s’en éloigne peu à peu pour permettre l’insertion d’une route d’accès réservée aux équipes de maintenance du réseau ferroviaire. Ce qui oblige à la création complémentaire d’un mur de soutènement arrière de près de 54 m de long. Un ouvrage en béton armé de 8 m de haut au maximum, pour 80 cm d’épaisseur… Vue en grande partie, la structure en “U” bénéficie d’un traitement architectonique. En l’occurrence, un matriçage du béton en forme des cannelures aspect éclaté, issu du catalogue Reckli. Classique et efficace. Repère Maîtrise d’ouvrage : SNCF RéseauMaîtrise d’œuvre : SNCF RéseauConception architecturale : Strates-OAGroupement : Eiffage Génie Civil - Eiffage - ETMF - Spie FondationsArmatures : Lambda et FerreliaBétons : EqiomCoffrages : Coffrage&quipage et CMLDélai : fin 2017 - fin 2021 Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 234 jours

Nouveau système complet d’ITE d’enduit mince sur PSE

Unikalo propose un système complet d’isolation thermique d’enduit mince sur plaques de polystyrène expansé qui permet, à la fois d’isoler et d’embellir durablement les façades. K-THERM CL PSE se présente sous la forme d’un système composé de deux produits : – K-THERM COLLE MCR : enduit fibré multifonction. Une solution 2 en 1 utilisée pour le collage / calage des plaques de polystyrène expansé (PSE) et leur enduisage pour la réalisation d’une couche de base armée.A base de ciment blanc ou gris, de sables sélectionnés et d’additifs spécifiques, ce mortier en poudre permet une consommation de 2,5 kg/m2 en collage/ calage et 4,5 kg/m2 en enduisage. L’application est simplifiée par une glisse parfaite et une excellente facilité de reprise. Sa fine granulométrie apporte un aspect lisse et homogène. – K-THERM RPE SILOXANE : revêtement de peinture épais de finition haute durabilitée. Prêt à l’emploi, l’application sans fixateur offre un gain de temps et une économie de produit. Le nouveau système K-THERM CL PSE revendique des propriétés thermiques élevées, jusqu’à R=6,5 m2.K/W, une protection renforcée anti-cryptogamique qui réduit considérablement la prolifération des moisissures, algues et champignons, une résistance au feu classée (Euroclasse B-s1, d0) et une formule fibrée qui lui confère une excellente résistante mécanique afin d’éviter les risques de craquelures des enduits.
Il y a 4 ans et 237 jours

XELLA : Protection incendie coupe-feu : La maçonnerie armée, l’innovation Ytong pour des murs coupe-feu économique et rapide à monter

Les systèmes de protection au feu passifs que constituent les murs et cloisons coupe-feu dans un bâtiment répondent à plusieurs contraintes : empêcher la propagation du feu pour évacuer les personnes, protéger les biens et les équipements, et résister mécaniquement à l’action des lances à incendie. Parmi les matériaux utilisés, le béton cellulaire s’impose comme la solution coupe-feu idéale. Classé A1, il est incombustible et assure une excellente résistance au feu. Grâce à ses propriétés minérales, il est étanche aux flammes et aux fumées et limite fortement l’élévation des températures dans les cellules mitoyennes. Sains et durables, les murs et cloisons séparatives Ytong offrent une protection incendie haute performance. Parmi les solutions coupe-feu proposées, les maçonneries armées en béton cellulaire se distinguent par leur rapidité de pose et leur légèreté. Au sein des projets de bâtiments tertiaires et industriels, elles permettent d’optimiser la mise en oeuvre, en érigeant en un temps record des murs coupe-feu de grandes dimensions, et de réaliser ainsi d’importantes économies de temps et d’argent. Pour les projets du futur centre commercial Maine Street situé au sud de l’agglomération du Mans à Ruaudin (72), qui offrira une surface commerciale d’environ 27 000 m2 avec une quarantaine de boutiques, et de la chocolaterie Ethiquable à Fleurance dans le Gers (32), qui regroupera la production, l’entrepôt, les bureaux et une boutique ouverte au public, ce sont deux solutions différentes de maçonneries armées coupe-feu Ytong qui ont été retenues. En tenant compte des contraintes de chacun de ces chantiers, le service technique de Xella a préconisé des techniques constructives optimisées. Ainsi, l’Ytong Gigabloc a été mis en oeuvre de manière mécanique pour Maine Street, tandis que des blocs Ytong Compact 20 associés à Ytofor ont été posés manuellement pour l’usine Ethiquable.   Maçonnerie armée et blocs Ytong grand format La haute performance coupe-feu Grâce à la nature minérale du béton cellulaire, ses propriétés intrinsèques et sa forte résistance thermique, les solutions maçonneries armées Ytong sont particulièrement adaptées aux applications coupe-feu. Incombustibles, leur point de fusion se situe à environ 1200°C, et elles ne dégagent aucun gaz toxique ou inflammable. Aurélien REGNIER de l’entreprise BCG qui a réalisé le gros-oeuvre et le génie civil du projet Maine Street, décrit les enjeux du projet : « Il s’agissait de construire un hypermarché relié à des magasins de retail pour une surface de 27 000 m2. La problématique des murs coupe-feu était centrale car ils devaient séparer les nombreuses cellules commerciales mitoyennes qui comptent des magasins « à risque » (généralement les espaces de restauration intègrent des cuisines). Les solutions coupe-feu Ytong s’adaptaient parfaitement à ses contraintes. » Le béton cellulaire étant doté de propriétés coupe-feu répondait largement aux exigences du programme. « Le matériau présente plusieurs intérêts. Sur le plan technique, sa légèreté par rapport à l’aggloméré ignifuge ou au béton facilite sa manutention et sa mise en place. Les Gigabloc d’Ytong requièrent l’utilisation d’engins mais leur manipulation et leur pose restent bien plus aisées qu’avec du béton qui est beaucoup plus lourd. Le béton cellulaire est également plus performant en matière d’isolations phonique et thermique. En tout, nous avons dû monter 20 murs coupe-feu en béton cellulaire de 32 à 40 m de long et de 7 à 8 m de hauteur. La maçonnerie armée permet de réaliser ces murs très longs et très hauts en se passant de poteaux intermédiaires et chacun a pu être érigé en une semaine. Le service technique de Xella nous a été d’un grand soutien pour le dimensionnement. Grâce à l’étude technique menée par leur service, nous avons pu déterminer les produits et détails de la maçonnerie ainsi que les principes de fixation des blocs. Outre les tors de 10 posés à chaque rang dans la longueur, les murs sont accrochés à la charpente métallique du bâtiment par des fixations «fusibles». Le service technique a déterminé le type de fixation nécessaire en fonction des zones et des charpentes métalliques pour y accrocher chaque mur. » Ingénieur du service technique Xella, Vincent SENECLAUZE ajoute : « Le cahier des charges du projet Maine Street requérait 3H de coupe-feu. Comme notre béton cellulaire est très performant, nous atteignons 3H avec des blocs de 10 cm d’épaisseur, mais lorsqu’il s’agit de murs aux dimensions importantes, d’autres paramètres rentrent en compte. Nous avons émis une note technique pour un produit donné avec ses caractéristiques, les dimensions, le degré coupe-feu, la réponse au feu ainsi qu’une hypothèse d’effort au vent et le référentiel de la norme de dimensionnement utilisée, qui est l’Eurocode 6. Ces calculs ont permis de valider la solution des Ytong Gigabloc 15. Le choix de cette solution constructive est exceptionnelle pour des murs de cette dimension (épaisseur 15 cm). Ils mesurent 120 x 62,5 cm et sont rainurés sur leur partie haute. Dans cette rainure, une armature standard, un tor de 10 à chaque rang, renforce la résistance du mur. » Quant au projet de la nouvelle usine Ethiquable, l’entreprise L2C, missionnée par le promoteur Essor Agro pour le gros-oeuvre et les travaux de murs coupe-feu, a fait le choix de la solution Ytong Compact 20 avec l’armature Ytofor. Son directeur Vincent Soury témoigne des atouts de la solution : « Le béton cellulaire réalise de belles performances en matière de coupe-feu et de résistance thermique. C’est le compromis idéal pour ce type de programme, une usine accueillant également du public. Une performance coupe-feu 2H était requise. »   Une mise en oeuvre plus rapide Pour le bâtiment Ethiquable, le choix s’est porté sur une mise en oeuvre manuelle avec les blocs Ytong Compact 20 et l’armature Ytofor. Vincent Soury de l’entreprise L2C raconte : « Le procédé reste traditionnel. Le montage à joint mince est pratique car le poids du mur reste léger. Les atouts de cette solution sont indéniablement la légèreté et la facilité de mise en oeuvre. L’Ytofor est une armature, conditionnée sous forme de rouleau, qui se pose tous les rangs pour supprimer les raidisseurs et les chaînages en béton armé. L’avantage d’Ytofor, c’est qu’on a plus du tout de chaînage à créer, ce qui rend l’exécution hyper rapide. On gagne au moins 50 % du temps passé grâce à ces solutions de maçonnerie sèche, car rien n’arrête la main d’oeuvre avec Ytofor. On peut monter jusqu’à 55m² dans la journée. » Vincent SENECLAUZE (Xella) pointe les performances techniques de la solution : « La mise en oeuvre d’Ytofor tous les rangs, là c’est tout les 25 cm, permet d’obtenir un meilleur renforcement mécanique de la structure du mur, avec une armature répartie sur toute la hauteur. Grâce à Ytofor, nous améliorons les capacités de dilatation. Le caractère innovant d’Ytofor peut parfois susciter des questions, mais nous rassurons nos interlocuteurs car nous disposons de toutes les certifications sur son dimensionnement et sa mise en oeuvre. De plus, l’accompagement de notre équipe technique permet une une réponse personnalisée et optimisée pour chaque projet. Nos techniciens-démonstrateurs interviennent à toutes les phases du chantier : pose, démonstration… » Pour Aurélien REGNIER (BCG) qui a mis en oeuvre des Ytong Gigabloc sur Maine Street « La pose a été réalisée par 4 personnes : un opérateur commandait une grue, une personne au sol aidait à manipuler les blocs, et dans une nacelle 2 personnes étaient respectivement chargées du positionnement des blocs et de la réalisation des joints. Sur le dessus des Ytong Gigabloc, une rainure accueille un tor de 10 que l’on fixe avec du mortier colle YtongFix, permettant ainsi une construction plus propre. »   Les performances environnementales du béton cellulaire Les solutions maçonneries armées Ytong répondent aux objectifs de performances énergétiques, critères également décisifs pour le bâtiment de la chocolaterie Ethiquable. L’enseigne a choisi de répondre au cahier des charges de l’appel à projet In’NoWatt de la Région Occitanie, une certification qui se situe au-delà du référentiel HQE et récompense les opérations innovantes de construction qui limitent leur consommation énergétique avec une empreinte carbone la plus basse possible tout au long de leur cycle de vie. Aurélien REGNIER (BCG) atteste également de la durabilité de la maçonnerie Ytong utilisée dans le cadre du projet Maine Street : « Le béton cellulaire est pour ainsi dire inusable. La durée de vie du matériau est excellente. »   Un accompagnement technique Vincent SENECLAUZE Ingénieur du service technique Xella « Le dimensionnement des murs coupe-feu est un service spécifique que nous apportons aux entreprises en amont, avec la phase études, le dimensionnement… Une fois que le projet a démarré, un technicien-démonstrateur de chantier Xella accompagne l’entreprise pendant toute la période de mise en oeuvre, permettant de répondre à d’éventuels retours ou de rectifier certains éléments avec le service technique. Tel est le phasage d’environnement d’un chantier. »   Solutions de protection incendie coupe-feu en maçonnerie armée Zéro chaînage YTONG GIGABLOC – une solution de montage rapide (grue ou élévateur nécessaire) Léger, isolant et de grandes dimensions, Ytong Gigabloc (120 x 62,5) permet de monter très rapidement des murs coupe-feu de grande envergure, à l’aide d’une petite grue de chantier. Cette pose facilite les manipulations, réduit considérablement le temps de mise en oeuvre et est plus économique. De plus, existants en deux dimensions, les blocs sont facilement coupables, ce qui assure une pose rapide et une parfaite adaptabilité sur le chantier. Enfin, ils assurent la sécurité des personnes et des équipements grâce à leur haute performance coupe-feu (EI 240) et leurs excellentes propriétés thermiques qui permettent de mieux résister aux sinistres. Ytong Compact 20 associé à Ytofor L’association des murs Ytong Compact avec l’armature Ytofor dans les joints horizontaux renforce la résistance aux efforts transverses et apporte une grande liberté pour la conception et la réalisation de murs coupe-feu. Elle supprime les chaînages horizontaux et verticaux et simplifie la mise en oeuvre du chantier (jusqu’à 25 % plus rapide à poser). L’armature métallique Ytofor s’intègre directement dans les joints de la maçonnerie en remplacement des chaînages habituels verticaux et horizontaux. Economique et rapide à poser, elle ne nécessite ni béton coulé, ni chaînages, ni accessoires spécifiques.   Solutions de protection incendie coupe-feu en maçonnerie armée  compact 15  compact 20  maxibloc 15 maxibloc 20  gigabloc 15   DESCRIPTION Epaisseur (cm) 15 20 15  20 15 20 Dimensions (LxH) 62,5 x 25 62,5 x 25 60 x 62,5  60 x 62,5 60 x 62,5 60 x 62,5 Poids humide par pièce (kg)*  14,5  17,6  31,6  42,2  60,8  81,0 Profil TPE  TPE  Lisse  Lisse  Lisse  Lisse Bloc TA associé (diam cm)  10,0  12,0  –  –  –  – Bloc TU associé (évidement L x Ht (cm)  7 x 18  12 x 18  –  –  –  –  PROPRIÉTÉS  Résistance à la compression normalisée Rcn (MPa)  4,0  4,0  Résistance caractéristique à la compression fb (MPa)  3,78  3,78  Résistance caractéristique à la flexion fxk1 (MPa)  0,15  0,15  Résistance caractéristique à la flexion fxk2 (MPa)  0,30  0,30  Résistance au feu EI (min)  EI 240  EI 240  Hauteur maximale de stabilité au feu (m) 12  16  12   16  12   16 Durée de stabilité au feu HCM (min)  HCM 120  HCM 120  HCM 120  Résistance au feu REI (min)  REI 180 REI 180  Capacité portante sous l’incendie (t/ml)  9  16  9  16  9  16  Résistance thermique mur (m2.K/W)  1,20  1,82  1,36   1,82  1,36   1,82  Affaiblissement acoustique Rw (dB)  40 (-1;-5)  45 (0;-3)  40 (-1;-5)  45 (0;-3)  40 (-1;-5)  45 (0;-3)  Zone sismique (application mur CF) 1 – 2 – 3 – 4  1 – 2 – 3 – 4  UTILISATION  Nombre de blocs/m2  6,4 6,4  2,7  2,7  1,4  1,4  Conso colle (kg/m2)  2,6  3,5  1,1  1,5  0,6  0,8  Poids du mur sec (kg/m2)  77,6  93,5  68,6  91,5  68,1  90,8  Type de mise en oeuvre  Manuelle  Mécanisée  Pince de levage  Pince à bordure  Compatible en maçonnerie armée  Ytofor tous les rangs Acier HA 10 tous les rangs Définitions des valeurs : R = stabilité : laps de temps pendant lequel un élément de construction continue à remplir sa fonction porteuse et maintient sa stabilité pendant un incendie. E = étanchéité aux flammes : le laps de temps pendant lequel un élément de construction reste étanche aux flammes, à la fumée et aux gaz. I = isolation thermique : le laps de temps pendant lequel l’élement de construction limite la température du côté qui n’est pas exposé au feu, de telle sorte qu’il n’y ait pas de combustion spontanée dans l’espace qui ne brûle pas.   PROJET MAINE STREET Lieu : Ruaudin (72) Promoteur : Groupe Dejouis Type de projet : Centre commercial de 27 000 m2 Blocs utilisés : Ytong Gigabloc 15 / 20 Date de livraison : courant 2021 Entreprise Générale du bâtiment BCG : Rue de Gasseville – Zone Artisanale Basse Choux BP 90022 – 57255 Sainte-Marie-Aux-Chênes Tél : 03 87 73 37 81 – www.bgc-france.fr PROJET ETHIQUABLE Lieu : Fleurance (32) Architecte : Essor Agro Type de projet : Usine de production et bureaux de 5 800 m2 Blocs utilisés : Ytong Compact 20 avec Ytofor Date de livraison : courant 2021 Entreprise L2C (Groupe Bernadet) : 17, rue du Commandant Cousteau – ZA Pont Peyrin 32600 L’Isle-Jourdain Tél. : 05.62.07.07.09 – www.groupe-bernadet.com
Il y a 4 ans et 237 jours

K-THERM CL PSE, une réponse simple à vos chantiers ITE

La question de la rénovation énergétique d’un bâtiment se pose souvent au moment du ravalement de la façade. Avec K-THERM CL PSE, Unikalo entend bien faire d’une pierre deux coups en proposant aux professionnels du bâtiment un système complet d’isolation thermique d’enduit mince sur plaques de polystyrène expansé (PSE) qui permet, à la fois d’isoler et d’embellir durablement les façades. K-THERM CL PSE, 1 seul système = 2 produits. Unikalo passe à l’offensive avec une toute nouvelle offre destinée à répondre de manière simple et efficace aux attentes terrain des professionnels en matière d’optimisation des chantiers d’ITE. En effet, K-THERM CL PSE est une ingénieuse solution qui va leur permettre un gain de temps évident, une diminution de la pénibilité, une logistique pratique et une économie financière immédiate. Pratique et polyvalent, K-THERM CL PSE se présente sous la forme d’un système unique, composé seulement de deux produits : K-THERM COLLE MCR : enduit fibré multifonction. Une solution 2 en 1 utilisée pour le collage / calage des plaques de polystyrène expansé (PSE) et leur enduisage pour la réalisation d’une couche de base armée. A base de ciment blanc ou gris, de sables sélectionnés et d’additifs spécifiques, ce mortier en poudre permet une consommation de 2,5 kg/m² en collage/calage et 4,5 kg/m² en enduisage. L’application est simplifiée par une glisse parfaite et une excellente facilité de reprise. Sa fine granulométrie apporte un aspect lisse et homogène. Autres caractéristiques techniques : > Aspect : mat minéral > Granulométrie inférieure à 0,8 mm > Rendement enduisage : 4,5 kg/m² K-THERM RPE SILOXANE : revêtement de peinture épais de finition haute durabilitée destinés à l’embellissement des façades. Prêt à l’emploi, l’application sans fixateur du K-THERM RPE SILOXANE offre un gain de temps (1 étape d’application en moins) et une économie de produit (pas de fixateur) sur chantier ! Autres caractéristiques techniques : > Aspect du film : mat > Granulométrie : 1,2 mm – 1,5 mm – 2 mm > Conditionnement : 25 kg Le nouveau système K-THERM CL PSE revendique des performances assez remarquables : – des propriétés thermiques élevées, jusqu’à R=6,5 m².K/W, – une protection renforcée anti-cryptogamique qui réduit considérablement la prolifération des moisissures, algues et champignons, – une résistance au feu classée (Euroclasse B-s1, d0), – une formule fibrée qui lui confère une excellente résistante mécanique afin d’éviter les risques de craquelures des enduits. Des atouts techniques attestés par les certifications en vigueur : ETA-19/0279- version 1 selon ETAG 004, DTA 7/19-1767_V1, K-THERM CL PSE entre ainsi dans le cadre de la garantie décennale des entreprises. K-THERM CL PSE a la faculté de s’adapter aisément à tous projets, les petits comme les grands chantiers et se destine à tous types de bâtiments : constructions neuves ou anciennes, maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments commerciaux. Il convient également parfaitement aux exigences élevées des maisons passives et label BBC ou des chantiers de rénovation lourdes des ETICS (K5, K6 et K7). Bien isoler, mais décorer avant tout Un chantier ITE, c’est avant tout l’embellissement d’une façade. Que ce soit pour une intégration valorisante dans des architectures contemporaines ou dans le respect de la valeur patrimoniale d’un bâtiment admis en secteurs sauvegardés, les enduits de finition K-THERM se déclinent en un large choix : • de finitions (siloxane, silicate ou acrylique) : > K-THERM RPE SILOXANE : ce revêtement à base de copolymère et de siloxane possède un effet perlant pour une finition très haute durabilité. > K-THERM RPE ACRYL : les qualités hydrofuges et microporeuses de ce revêtement à base de copolymère acrylique lui permettent de bien protéger la façade. > K-THERM RME SILIKAT : l’aspect mat, très naturel de ce revêtement en phase aqueuse plaira à tous les amoureux des revêtements minéraux et permet de répondre aux cahiers des charges des Architectes des Bâtiments de France (ABF). • d’aspects et de granulométrie (taloché ou ribbé, grain fin, moyen ou gros grain), • de plus de 65 000 teintes. Pour éviter que les façades exposées au soleil palissent ou s’altèrent, les enduits de finition K-THERM bénéficie de la technologie K’OLOR TECH composée de pigments minéraux ultrasolides, créée une barrière réflective et renforce encore davantage la tenue des teintes des revêtements de finition. Une offre de services riche et adaptée à chaque besoin Afin de garantir la pleine réussite de chaque projet, Unikalo guide ses clients à chaque étape en déployant un large éventail de services personnalisés : • accompagnement technique: préconisation, assistance au démarrage chantier, assistance technique… • appui commercial : présence sur les chantiers, étude couleur, échantillonnage, • plateforme dédiée : référencement, centralisation et stockage de tous les accessoires nécessaires aux chantiers ITE, • logistique réactive et flexible : livraison par phases de chantiers en 24-48h dans plus de 220 distributeurs en France. Avec K-THERM CL PSE, Unikalo étend son expertise au marché de l’ITE en apportant une réponse technique complémentaire fonctionnelle. Elle prouve une fois encore que faciliter le travail des poseurs et les accompagner sur les chantiers est plus que jamais SA priorité.
Il y a 4 ans et 243 jours

Airium isole désormais les combles perdus

En collaboration avec l’industriel PRB, LafargeHolcim lance une nouvelle application pour sa mousse minérale Airium : l’isolation des combles perdus. [©LafargeHolcim] En collaboration avec l’industriel PRB, LafargeHolcim lance une nouvelle application pour sa mousse minérale Airium : l’isolation des combles perdus. Depuis sa commercialisation en 2017, la mousse Airium est mise en œuvre dans les blocs béton des industriels du GIE France Blocs (Alkern, Fabemi et Seac), leur conférant une isolation performante. Désormais, elle est applicable en combles perdus. Ainsi, LafargeHolcim s’appuie sur son réseau d’applicateurs formés, agréés et suivis par les équipes Airium et PRB, capables d’intervenir sur l’ensemble du territoire. Un partenariat qui va accélérer le développement commercial de la solution, tout en ciblant un réseau d’applicateurs “premium”. Ceci, parmi les entreprises d’isolation de combles (souffleurs), le réseau de chapistes LafargeHolcim et le réseau de façadiers de PRB. Enfin, pour célébrer le lancement de cette offre conjointe, PRB et Airium seront présents au départ le 8 novembre prochain du Vendée Globe sur le bateau de Kevin Escoffier. Un partenariat avec PRB « Le partenariat avec Airium offre un grand intérêt pour PRB, car nous sommes déjà très présents sur le marché de l’isolation du bâtiment,souligne Jean-Jacques Laurent, président du directoire de PRB. Cette innovation nous permet d’élargir notre offre pour nos clients façadiers. Mais aussi spécialistes de l’isolation, avec une solution performante et haut de gamme pour isoler les combles. » Et François Petry, directeur général LafargeHolcim France, d’affirmer : « L’innovation est un axe de développement fort pour LafargeHolcim. Cette nouvelle application Airium Combles offre de toutes nouvelles possibilités pour leur isolation, pour le neuf comme pour la rénovation. Sa faible empreinte carbone est un atout de plus pour répondre à la priorité donnée par le gouvernement à la rénovation énergétique avec la PrimeRénov’ ». Pour l’isolation des combles perdus Les équipes de recherche et développement de LafargeHolcim ont ainsi mis au point une mousse dédiée à l’isolation des combles perdus, permettant une performance thermique maximale en hiver. Ainsi qu’un confort maximal face aux pics de chaleur en été. Grâce à un temps de déphasage supérieur à 9 h. Cette solution est éligible aux combles à 1 € dans le cadre du dispositif des Certificats d’économie d’énergie (CEE). La texture fluide d’Airium assure un remplissage dans tous les recoins pour supprimer les ponts thermiques. Autres avantages pour les combles, la mousse résiste au feu, aux rongeurs, mais aussi au vent, grâce à sa rigidité une fois sèche. De plus, fabriquée et pompée sur place, elle ne dégage aucun COV. Et présente un bilan carbone réduit de 26 kg CO2/m3, soit 4,6 kg eq CO2/m² pour R = 7 m2.K/W. Enfin, sa composition 100 % minérale en fait un produit entièrement recyclable pour favoriser l’économie circulaire.
Il y a 4 ans et 248 jours

Performances, fiabilité et esthétisme : les revêtements de surfaces sur tous les fronts

Essai de résistance à la flexion sur carreau céramique - Photo : Clément GuillaumeLe sol d'un bâtiment est un système constructif complexe composé de différents éléments assemblés : chape, enduit, mortier et colle, sous-couches et revêtement. Il occupe une place centrale dans le bâtiment, puisque c'est le procédé de construction qui permet aux usagers d'y accéder, mais aussi de s'y déplacer et d'y évoluer au quotidien. Il est à ce titre l'une des parties très sollicitées de l'ouvrage avec des enjeux forts de durabilité - il doit être résistant à l'usure, au poinçonnement et aux chocs, voire à l'eau en fonction de l'usage. Le sol joue par ailleurs un rôle essentiel de limite entre les différents et espaces du bâtiment et doit donc pouvoir répondre aux exigences de performances acoustiques et thermiques. Enfin, étant donné que le revêtement (dernière couche visible) habille les sols, la dimension esthétique est, elle aussi, primordiale. Au-delà de ses performances minimales et de son aspect décoratif, c'est l'usage du bâtiment qui déterminera les performances attendues du revêtement dans le cadre du projet de construction ou de rénovation. En effet, les besoins sont différents pour une galerie marchande, ou pour un logement individuel, par exemple. Le choix du système de sol et du revêtement est donc clé pour répondre aux besoins des usagers. Des outils d'aide aux choix ont été élaborés en ce sens, pour que les prescripteurs et utilisateurs fassent un choix éclairé et optimisé. Le classement UPEC, au travers de cinq critères déterminants - U. pour Usure, P. pour Poinçonnement, E. pour Eau, C pour Chimie – a pour objectif principal d'identifier simplement un revêtement dont les performances seront adaptées aux sollicitations rencontrées dans le local. Pour s'adapter aux évolutions du marché, le classement UPEC pour les carreaux céramiques s'est récemment enrichi de nouveaux critères spécifiques. L'option D+ - pour « Dimensionnement + » -, qui certifie la longueur, la largeur, la rectitude, l'angularité et la planéité des carreaux de grande et très grande dimension, afin de répondre à l'attente de mise en œuvre avec des joints minces (2mm). Et l'option F+ - pour « Flexion + » -, qui valide la sécurité (tenue aux chocs) et la durabilité des carreaux épais destinés à être posés sur plots, par exemple, pour les terrasses. Mises à part les caractéristiques des produits et le choix adapté à l'usage, la préparation et la pose de ces systèmes de sols doivent être réalisées dans les règles de l'art, par des professionnels formés à cet effet. En cas de défaut de mise en œuvre, les désordres peuvent apparaître, allant d'un simple décollement du revêtement, à des pathologies plus graves. Pour limiter les désordres potentiellement observés sur les chantiers, le CSTB dispense des formations sur les pathologies du bâtiment - notamment liées aux revêtements de sols carrelés -, et propose des éditions dédiées à la règlementation relative aux carrelages, pour un accès facilité des professionnels à ces informations. Solutions & Performances - Numéro 3 : « Revêtements de surfaces » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 248 jours

Les carreaux de terrasse de 2 cm sur plots

Photo : JouplastLes terrasses réalisées avec des carreaux de 2 cm sur plots présentent de nombreux avantages. Elles sont simples et rapides à mettre en œuvre car les plots, réglables au mm près en hauteur, peuvent être posés sur n'importe quelle surface plane et rigide - même sur un revêtement existant - et ne nécessitent aucune fixation. Ils sont donc parfaits pour surélever ou rénover une terrasse. Autre avantage, ce type d'installation est fonctionnel ; l'absence de remplissage de joint permet l'écoulement de l'eau entre les dalles et l'espace créé entre le support et les carreaux peut ainsi être mis à profit pour évacuer l'eau (sous réserve de respecter la pente du support), mais aussi pour faire passer des gaines ou des canalisations. Par ailleurs, les possibilités de personnalisation sont multiples, les carrelages adaptés à ce type de pose étant en effet très variés en termes d'aspect, dimensions, coloris... Les terrasses sur plots sont enfin plus rapides à mettre en œuvre que les terrasses carrelées traditionnelles et, directement accessibles, car elles nécessitent moins de préparation avant leur mise en œuvre et pas de temps de séchage avant la remise en service. Il n'est notamment pas nécessaire de préparer de mortier de scellement. Dans le cadre du classement QB UPEC pour les revêtements de sol, le CSTB propose l'option F+, qui valide la sécurité (tenue aux chocs) et la durabilité des carreaux épais destinés à être posés sur plots pour les terrasses. QB UPEC F+ nous a permis de conquérir de nouveaux marchés d'envergure [LIRE LA SUITE] Eric Lana, chef de marché national, Décocéram Solutions & Performances - Numéro 3 : « Revêtements de surfaces » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 248 jours

Carrelage et sinistralité

Photo : iStockParmi les sinistres les plus souvent constatés concernant les carrelages collés en terrasse, le décollement et la fissuration arrivent en tête de liste. Des désordres qui peuvent en amener d'autres plus sérieux pour le bâtiment. Si les sollicitations extérieures telles que l'eau, le gel et les variations de températures peuvent accélérer le processus, la cause de ces pathologies provient généralement, soit de la pose - mauvaise préparation du support (absence de pente ou pente inversée), mortier-colle non adapté, non-respect des conditions de pose, etc., soit du produit – de mauvaise qualité ou inadapté à l'usage en extérieur. Si l'eau s'infiltre et stagne sous le plan carrelé, des décollements apparaissent et s'amplifient sous l'effet des contraintes mécaniques liées aux fortes variations de température (chaleur / gel) et, en l'absence de pente. La préparation de la pose - c'est-à-dire du support - et la pose en elle-même doivent être réalisées par des professionnels ayant bénéficié d'une formation dédiée. Il convient aussi de choisir un produit de qualité, aux performances garanties, et adapté à l'usage voulu. Une solution permet aujourd'hui d'éviter ces désordres : la pose des carreaux de terrasse sur plots. En effet, ils sont pratiques et permettent des performances adaptées en termes de tenue aux chocs et de durabilité tout en offrant de nombreuses possibilités sur le plan esthétique (aspect, dimensions, coloris...). Le « guide de mise en œuvre des carreaux céramiques sur plots sur terrasses non étanchées » du CSTB, propose des règles de mise en œuvre, élaborées en concertation avec l'ensemble des acteurs. Les produits bénéficiant de la certification QB UPEC.F+ sont particulièrement adaptés pour de telles utilisations, l'option F+ de la certification ayant justement été conçue à cet effet. Solutions & Performances - Numéro 3 : « Revêtements de surfaces » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 258 jours

Tout savoir sur le principe de hourdage dans les travaux de maçonnerie

Lorsqu’on parle de travaux de maçonnerie, on fait souvent allusion à la construction d’un mur ou à la réalisation des fondations d’une maison. Pourtant, diverses activités sont pratiquées dans ce domaine. Le hourdage fait d’ailleurs partie des techniques les plus courantes. Cette opération consiste à remplir les intervalles d’un pan façade, d’un plancher ou encore de solives. Nous abordons les principaux points à retenir sur ce procédé. Découvrez ! Le hourdage en travaux de maçonnerie : de quoi s’agit-il ? Comme susmentionné, le hourdage est une technique qui fait partie intégrante des travaux de maçonnerie. Il consiste à solidariser l’ensemble de la construction et à isoler l’habitation. Pour ce faire, les interstices d’un mur extérieur, d’un plancher en bois, d’une armature en fer ou en ciment seront comblés grâce à un mortier spécifique. Toutefois, il peut être entrepris à des fins purement esthétiques. Au cours de sa mise en œuvre, il est possible de recourir à différents matériaux. Ces derniers seront néanmoins choisis en fonction de leur pouvoir liant. Parmi ces matériaux, on retrouve le plâtre, l’argile, la terre, torchis, la chaux, la paille ou le foin ainsi que la  bauge. Pour choisir le liant qui convient le mieux à votre structure, nous vous conseillons de solliciter l’avis d’un maçon professionnel. En outre, le hourdage se matérialise par la superposition de fines couches de ces matériaux. En raison de sa complexité, sa réalisation nécessite l’intervention d’un maçon expérimenté comme https://www.macon-31.fr/ situé en Haute Garonne. D’ailleurs, celle-ci implique la prise en compte de certains critères. Comment préparer un mortier de hourdage ? La préparation d’un mortier de hourdage demande beaucoup de précision. C’est surtout le cas lorsqu’il fait office de « liant ». Elle doit répondre à certaines règles. Le mortier en question est généralement fait à base d’agrégats, la plupart du temps du sable. Il se présente sous la forme d’une pâte très consistante. Il y a ensuite le  liant. À ces éléments cités plus haut sera ajoutée de la chaux (naturelle ou artificielle) ainsi que du ciment. Pour les maisons typiques refaites à l’ancienne, du torchis sera cependant à utiliser. Après avoir rassemblé ces matières, une pelle ou une bétonneuse sera utilisée pour les mélanger avec de l’eau. Comme nous l’avons dit précédemment, le mortier doit avoir une structure pâteuse. Néanmoins, sachez que plus le choix de matériaux est conséquent, plus la quantité d’eau et de sable nécessaire sera importante. Pour obtenir un meilleur résultat, on fait habituellement usage d’une forte dose de liant. Cependant, le dosage devra se faire en tenant compte du type de construction. À titre d’exemple, la mise en œuvre d’un produit à la fois naturel et doté d’une bonne résistance est préconisée pour restaurer une maison ancienne. Ceci étant fait pour mieux isoler et protéger sa façade. Cela permet également de lui donner un aspect esthétique agréable. Ici encore, nous vous recommandons de solliciter les services d’un maçon professionnel. Pour terminer, le mortier de hourdage n’a pas qu’un rôle esthétique. D’une part, il optimise l’étanchéité à l’eau et à l’air du mur. D’autre part, il garantit la stabilité de la structure en liant les éléments entre eaux. Pour qu’il puisse jouer pleinement ces rôles, il faut toutefois adapter la nature du mortier concerné aux caractéristiques de la construction. Il est également nécessaire de mettre en œuvre la bonne dose de matériaux. Ainsi, le recours à l’aide d’un spécialiste en travaux de maçonnerie est incontournable.
Il y a 4 ans et 263 jours

Sika améliore sa capacité de production de mortier en Chine

INTERNATIONAL. Sika, spécialiste de la chimie suisse, annonce avoir augmenté sa capacité de production de mortier en Chine grâce à une nouvelle installation à Chengdu.
Il y a 4 ans et 264 jours

Maçonnerie armée Ytong : une solution coupe-feu économique

La maçonnerie armée, l'innovation Ytong pour des murs coupe-feu économique et rapide à monterClassé A1, il est incombustible et assure une excellente résistance au feu. Grâce à ses propriétés minérales, il est étanche aux flammes et aux fumées et limite fortement l'élévation des températures dans les cellules mitoyennes.Sains et durables, les murs et cloisons séparatives Ytong offrent une protection incendie haute performance. Parmi les solutions coupe-feu proposées, les maçonneries armées en béton cellulaire se distinguent par leur rapidité de pose et leur légèreté. Au sein des projets de bâtiments tertiaires et industriels, elles permettent d'optimiser la mise en œuvre, en érigeant en un temps record des murs coupe-feu de grandes dimensions, et de réaliser ainsi d'importantes économies de temps et d'argent.Pour les projets du futur centre commercial Maine Street situé au sud de l'agglomération du Mans à Ruaudin (72), qui offrira une surface commerciale d'environ 27 000 m2 avec une quarantaine de boutiques, et de la chocolaterie Ethiquable à Fleurance dans le Gers (32), qui regroupera la production, l'entrepôt, les bureaux et une boutique ouverte au public, ce sont deux solutions différentes de maçonneries armées coupe-feu Ytong qui ont été retenues.En tenant compte des contraintes de chacun de ces chantiers, le service technique de Xella a préconisé des techniques constructives optimisées. Ainsi, l'Ytong Gigabloc a été mis en œuvre de manière mécanique pour Maine Street, tandis que des blocs Ytong Compact 20 associés à Ytofor ont été posés manuellement pour l'usine Ethiquable.Maçonnerie armée et blocs Ytong grand format : la haute performance coupe-feuGrâce à la nature minérale du béton cellulaire, ses propriétés intrinsèques et sa forte résistance thermique, les solutions maçonneries armées Ytong sont particulièrement adaptées aux applications coupe-feu. Incombustibles, leur point de fusion se situe à environ 1200°C, et elles ne dégagent aucun gaz toxique ou inflammable.Aurélien REGNIER de l'entreprise BCG qui a réalisé le gros-œuvre et le génie civil du projet Maine Street, décrit les enjeux du projet : « Il s'agissait de construire un hypermarché relié à des magasins de retail pour une surface de 27 000 m2. La problématique des murs coupe-feu était centrale car ils devaient séparer les nombreuses cellules commerciales mitoyennes qui comptent des magasins « à risque » (généralement les espaces de restauration intègrent des cuisines). Les solutions coupe-feu Ytong s'adaptaient parfaitement à ses contraintes. »Le béton cellulaire étant doté de propriétés coupefeu répondait largement aux exigences du programme.« Le matériau présente plusieurs intérêts. Sur le plan technique, sa légèreté par rapport à l'aggloméré ignifuge ou au béton facilite sa manutention et sa mise en place. Les Gigabloc d'Ytong requièrent l'utilisation d'engins mais leur manipulation et leur pose restent bien plus aisées qu'avec du béton qui est beaucoup plus lourd. Le béton cellulaire est également plus performant en matière d'isolations phonique et thermique.En tout, nous avons dû monter 20 murs coupe-feu en béton cellulaire de 32 à 40 m de long et de 7 à 8 m de hauteur. La maçonnerie armée permet de réaliser ces murs très longs et très hauts en se passant de poteaux intermédiaires et chacun a pu être érigé en une semaine.Le service technique de Xella nous a été d'un grand soutien pour le dimensionnement. Grâce à l'étude technique menée par leur service, nous avons pu déterminer les produits et détails de la maçonnerie ainsi que les principes de fixation des blocs. Outre les tors de 10 posés à chaque rang dans la longueur, les murs sont accrochés à la charpente métallique du bâtiment par des fixations «fusibles». Le service technique a déterminé le type de fixation nécessaire en fonction des zones et des charpentes métalliques pour y accrocher chaque mur. »Ingénieur du service technique Xella, Vincent SENECLAUZE ajoute : « Le cahier des charges du projet Maine Street requérait 3H de coupe-feu. Comme notre béton cellulaire est très performant, nous atteignons 3H avec des blocs de 10 cm d'épaisseur, mais lorsqu'il s'agit de murs aux dimensions importantes, d'autres paramètres rentrent en compte. Nous avons émis une note technique pour un produit donné avec ses caracté- ristiques, les dimensions, le degré coupe-feu, la réponse au feu ainsi qu'une hypothèse d'effort au vent et le référentiel de la norme de dimensionnement utilisée, qui est l'Eurocode 6.Ces calculs ont permis de valider la solution des Ytong Gigabloc 15. Le choix de cette solution constructive est exceptionnelle pour des murs de cette dimension (épaisseur 15 cm). Ils mesurent 120 x 62,5 cm et sont rainurés sur leur partie haute. Dans cette rainure, une armature standard, un tor de 10 à chaque rang, renforce la résistance du mur. »Quant au projet de la nouvelle usine Ethiquable, l'entreprise L2C, missionnée par le promoteur Essor Agro pour le gros-œuvre et les travaux de murs coupe-feu, a fait le choix de la solution Ytong Compact 20 avec l'armature Ytofor.Son directeur Vincent Soury témoigne des atouts de la solution : « Le béton cellulaire réalise de belles performances en matière de coupe-feu et de résistance thermique. C'est le compromis idéal pour ce type de programme, une usine accueillant également du public. Une performance coupe-feu 2H était requise. »Une mise en œuvre plus rapidePour le bâtiment Ethiquable, le choix s'est porté sur une mise en œuvre manuelle avec les blocs Ytong Compact 20 et l'armature Ytofor.Vincent Soury de l'entreprise L2C raconte : « Le procédé reste traditionnel. Le montage à joint mince est pratique car le poids du mur reste léger. Les atouts de cette solution sont indéniablement la légèreté et la facilité de mise en œuvre. L'Ytofor est une armature, conditionnée sous forme de rouleau, qui se pose tous les rangs pour supprimer les raidisseurs et les chaînages en béton armé. L'avantage d'Ytofor, c'est qu'on a plus du tout de chaînage à créer, ce qui rend l'exécution hyper rapide. On gagne au moins 50% du temps passé grâce à ces solutions de maçonnerie sèche, car rien n'arrête la main d'œuvre avec Ytofor. On peut monter jusqu'à 55m² dans la journée. »Vincent SENECLAUZE (Xella) pointe les performances techniques de la solution : « La mise en œuvre d'Ytofor tous les rangs, là c'est tout les 25 cm, permet d'obtenir un meilleur renforcement mécanique de la structure du mur, avec une armature répartie sur toute la hauteur. Grâce à Ytofor, nous améliorons les capacités de dilatation.Le caractère innovant d'Ytofor peut parfois susciter des questions, mais nous rassurons nos interlocuteurs car nous disposons de toutes les certifications sur son dimensionnement et sa mise en œuvre. De plus, l'accompagement de notre équipe technique permet une une réponse personnalisée et optimisée pour chaque projet.Nos techniciens-démonstrateurs interviennent à toutes les phases du chantier : pose, démonstration... »Pour Aurélien REGNIER (BCG) qui a mis en œuvre des Ytong Gigabloc sur Maine Street « La pose a été réalisée par 4 personnes : un opérateur commandait une grue, une personne au sol aidait à manipuler les blocs, et dans une nacelle 2 personnes étaient respectivement chargées du positionnement des blocs et de la réalisation des joints. Sur le dessus des Ytong Gigabloc, une rainure accueille un tor de 10 que l'on fixe avec du mortier colle YtongFix, permettant ainsi une construction plus propre. »Les performances environnementales du béton cellulaireLes solutions maçonneries armées Ytong répondent aux objectifs de performances énergétiques, critères également décisifs pour le bâtiment de la chocolaterie Ethiquable. L'enseigne a choisi de répondre au cahier des charges de l'appel à projet In'NoWatt de la Région Occitanie, une certification qui se situe au-delà du référentiel HQE et récompense les opérations innovantes de construction qui limitent leur consommation énergétique avec une empreinte carbone la plus basse possible tout au long de leur cycle de vie.Aurélien REGNIER (BCG) atteste également de la durabilité de la maçonnerie Ytong utilisée dans le cadre du projet Maine Street : « Le béton cellulaire est pour ainsi dire inusable. La durée de vie du matériau est excellente. »Solutions de protection incendie coupe-feu en maçonnerie armée Zéro chaînageYTONG GIGABLOC – une solution de montage rapide (grue ou élévateur nécessaire)Léger, isolant et de grandes dimensions, Ytong Gigabloc (120 x 62,5) permet de monter très rapidement des murs coupe-feu de grande envergure, à l'aide d'une petite grue de chantier. Cette pose facilite les manipulations, réduit considérablement le temps de mise en œuvre et est plus économique.De plus, existants en deux dimensions, les blocs sont facilement coupables, ce qui assure une pose rapide et une parfaite adaptabilité sur le chantier.Enfin, ils assurent la sécurité des personnes et des équipements grâce à leur haute performance coupefeu (EI 240) et leurs excellentes propriétés thermiques qui permettent de mieux résister aux sinistres.Ytong Compact 20 associé à YtoforL'association des murs Ytong Compact avec l'armature Ytofor dans les joints horizontaux renforce la résistance aux efforts transverses et apporte une grande liberté pour la conception et la réalisation de murs coupe-feu. Elle supprime les chaînages horizontaux et verticaux et simplifie la mise en œuvre du chantier (jusqu'à 25% plus rapide à poser).L'armature métallique Ytofor s'intègre directement dans les joints de la maçonnerie en remplacement des chaînages habituels verticaux et horizontaux. Economique et rapide à poser, elle ne nécessite ni béton coulé, ni chaînages, ni accessoires spécifiques.
Il y a 4 ans et 268 jours

PRB mortier prise express : polyvalence et rapidité

PRB élargit ainsi sa gamme avec un nouveau mortier multifonctions à prise ultra rapide, le PRB MORTIER PRISE EXPRESS. Il est destiné aux scellements très rapides dans la maçonnerie (gonds de volet, pattes de scellement,..) avec un temps de prise à partir de 2 min. Il permet aussi le rebouchage et la réparation des ouvrages tels que les appuis et linteaux de fenêtres, marches…. Le PRB MORTIER PRISE EXPRESS est parfaitement adapté pour tous vos travaux courants de maçonnerie en intérieur et extérieur.Informations pratiques :Mortier polyvalentPrise très rapideÉpaisseur d'emploi de 1 à 20 cmGranulométrie finePrêt à gâcherDisponible en sac de 25 kg
Il y a 4 ans et 271 jours

Lexique du béton

Le lexique du béton offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, il passe en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en oeuvre. Pour nombre de définitions, vous retrouverez aussi des articles connexes issus des rubriques “Savoirs”, ”Réalisations”, “Produits” ou “Actualités”. Le lexique du béton est complété par notre hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z” toujours disponible à la commande. Dernière mise à jour : 06/10/2020 Additif à Banche-outil Additif (n. m.) Addition (n. f.) Adjuvant (n. m.) Agent de démoulage (n. m.) Ajout (n. m.) Alcali-réaction (n. f.) Argile (n. f.) Armature (n. f.) Avis technique (n. m.) Badigeon (n. m.) Banche (n. f.) Banche-outil (n. f.) Additif Au sens de la norme ciment NF EN 197-1, les additifs sont des éléments qui ne sont ni des constituants principaux (clinker, laitiers de hauts fourneaux, pouzzolane, cendres volantes, schiste calciné, calcaire, fumée de silice), ni des constituants secondaires, ni du sulfate de calcium, ni des adjuvants. Et qui sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés des ciments. La quantité totale des additifs doit être inférieure ou égale à 1 % en masse de ciment. La proportion des additifs organiques, sous forme d’extrait sec, doit être inférieure ou égale à 1 % en masse du ciment (exception faite des pigments). Les additifs ne doivent pas favoriser la corrosion des armatures, ni altérer les propriétés du ciment ou du béton ou du mortier fabriqué avec ce ciment. Addition Echantillons de pigments minéraux. [©DR] La norme béton NF EN 206/CN définit les additions comme “matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton, afin d’améliorer certaines propriétés ou de lui conférer des propriétés particulières”. La norme distingue deux types d’additions minérales :- les additions quasiment inertes de type I, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (fillers calcaires ou siliceux, pigments ;- les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent de type II, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (cendres volantes, fumée de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins). Attention, il y a des additions qui font l'objet de normes et qui sont citées dans la NF EN 206 NA 5.1.6 et d'autres qui ne sont pas autorisées par la même norme béton. Pour aller plus loin :  Les pigments et les colorants pour béton L'addition, si'l vous plaît Adjuvant Les adjuvants sont des produits chimiques, organiques ou minéraux permettant de modifier certaines caractéristiques des bétons. La norme NF EN 934–2 et le Référentiel de la marque NF “Adjuvant pour béton, mortiers et coulis” définissent un adjuvant comme un produit, dont l’incorporation à faible dose (inférieure à 5 % de la masse du ciment) aux bétons, mortiers ou coulis lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, provoque les modifications recherchées de telle ou telle de leurs propriétés, à l’état frais et/ou durci. Chaque adjuvant est défini par une fonction principale caractérisée par la ou les modifications majeures qu’il apporte aux propriétés des bétons, des mortiers ou des coulis, à l’état frais ou durci. On peut distinguer trois grandes catégories d’adjuvants :- ceux qui modifient l’ouvrabilité du béton (plastifiants réducteurs d’eau et superplastifiants hauts réducteurs d’eau) ;- ceux qui modifient la prise et le durcissement (accélérateurs de prise, accélérateurs de durcissement, retardateurs de prise) ;- ceux qui modifient certaines propriétés particulières (entraîneurs d’air, agents moussants, hydrofuges de masse). Local à adjuvants au sein d’une centrale à béton. [©ACPresse] Pour aller plus loin :  Guide pour l’emploi des adjuvants en 43 fiches pratiques Agent de démoulage Application d’un agent de démoulage à l’aide d’un pulvérisateur.[©ACPresse] L’agent de démoulage est destiné à être appliqué sur les peaux de coffrage, afin de faciliter le démoulage (décoffrage) des éléments en béton, en neutralisant l’adhérence avec le moule. On appelle aussi ce produit “huile de décoffrage”. Pour aller plus loin :  • Nouvelle classification Synad des agents de démoulage Ajout Selon la norme NF EN 206/CN (NA 3.1.47), le terme “ajout” recouvre l’ensemble des produits incorporés au béton et qui ne sont ni des ciments, ni des granulats, ni des adjuvants, ni de l’eau de gâchage, ni des additions (par exemple des fibres ou des pigments). Les ajouts peuvent être incorporés au béton, en accord avec l’utilisateur et le prescripteur du béton, pour améliorer certaines de ses propriétés ou lui conférer des propriétés particulières. Dans le cas d’utilisation d’ajouts, la composition du béton, avec ou sans ajout, doit être considérée comme différente et il y a lieu de réaliser un essai initial (cf. annexe A de la norme NF EN 206). Alcali-réaction Souffrant d’alcali-réaction, l’ancien pont suspendu de Térénez, dans le Finistère, a fini par céder le pas à un nouveau pont, avant être démoli.[©ACPresse] L'alcali-réaction correspond à une réaction de gonflement interne du béton. Elle se produit, en présence d'humidité, entre des phases minérales contenues dans certains types de granulats et les alcalins présents dans la solution interstitielle du béton, fortement basique. Argile Sédiment compact et imperméable devenant plastique, malléable, et plus ou moins thixotrope en présence d'eau. Selon sa finesse, il présente des caractéristiques physico-chimiques variables. Il entre dans la fabrication des ciments (20 %) et de la chaux hydraulique (30 à 40 %). Armature Pose d’armatures sur un chantier. [©ACPresse] Elément en acier incorporé dans le béton sous forme de barres, treillis soudés, cadres façonnés, et destiné à reprendre les charges de traction et/ou de cisaillement qui lui sont appliquées. En effet, le béton résiste bien à la compression, mais mal aux efforts de traction/cisaillement (environ 10 % de la valeur de compression). Souvent, les armatures sont nommées “ferraillages”, ce qui reste une appellation impropre. Avis technique L'Avis technique est destiné à fournir, à tous les participants de l’acte de construire, une opinion autorisée sur les produits, procédés et équipements nouveaux, pour un emploi défini. Il indique dans quelles mesures le procédé ou produit satisfait à la réglementation en vigueur, est apte à l’emploi en œuvre et dispose d’une durabilité en service. Délivré par un groupe de professionnels experts, il établit le niveau de confiance indispensable au bon déroulement des différentes phases de la construction. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) gère la procédure d’attribution des Avis techniques. Badigeon Revêtement de surface verticale, généralement à base de chaux éteinte, d’eau et de pigments. On parle aussi de peinture à la chaux ou de peinture minérale. Parfois coloré, il présente des qualités esthétiques incontestables. Banche Elément monobloc utilisé comme coffrage, pour l’exécution de voiles ou de murs en béton armé. En bois, en acier, en matériaux composites, la banche doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. On peut distinguer la banche modulaire (voir aussi Coffrage) et la banche-outil. Banche-outil Outil coffrant en métal – peau coffrante comprise – intégrant les équipements de stabilisation et de sécurité, et repliable – colisable – pour permettre le transport et le stockage. La banche-outil est le coffrage “à la française” par excellence. Banche-outil utilisée en superposition. [©ACPresse]   Benne à Béton isolant structurel Benne à béton (n. f.) Béton (n. m.) Béton frais (n. m.) Béton à hautes performances (BHP) (n. m.) Béton architectonique (n. m.) Béton armé (n. m.) Béton auto-plaçant (Bap) (n. m.) Béton brut (ou net) de décoffrage (n. m.) Béton de propreté (n. m.) Béton décoratif ou esthétique (n. m.) Béton drainant ou poreux (n. m.) Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) (n. m.) Béton Isolant Structurel ou Bis (n. m.) Benne à béton La benne à béton est l’équipement de base de tout chantier de construction.[©ACPresse] Cuve permettant le transfert du béton sur chantier, en général, à l’aide d’une grue, depuis la toupie (camion-malaxeur) jusqu’au lieu de mise en œuvre. Ce type de matériels est aussi utilisé en préfabrication, attaché à un pont roulant. Béton Matériau constitué d’un mélange de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons), d’eau et éventuellement d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s), dont les propriétés (de résistance par exemple) se développent par la prise du ciment, suite à son hydratation. La formulation et la fabrication de ce matériau de construction sont définies par la norme NF EN 206/CN. Béton frais   Mis en œuvre à la pompe d’un béton pour la réalisation d’un plancher de bâtiment. [©ACPresse] Etat du béton une fois malaxé et n’ayant pas encore commencé sa prise. A l’état frais, le béton présente un aspect allant de fluide à ferme. Et il est apte à être mis en œuvre dans les coffrages ou les moules. Béton à hautes performances (BHP) Apparu à la fin des années 1980, le BHP se caractérise par une importante résistance à la compression, toujours supérieure à 50 MPa. En complément de cette caractéristique mécanique, ce béton se différencie par une microstructure (porosité et compacité), lui conférant des performances remarquables en termes de durabilité (perméabilité aux gaz, résistance aux agents agressifs, tenue au gel/dégel). Il se singularise aussi par une grande ouvrabilité grâce à l’ajout de superplastifiants et à une faible porosité grâce à une teneur en eau réduite. La construction du Pont de l’Ile de Ré a été rendue possible dans un délai très court par l’utilisation du béton à hautes performances. [©DR] Béton architectonique Béton esthétique brut de décoffrage. [©ACPresse] Notion qui définit un béton présentant un aspect de surface ou une esthétique particulière et soignée, destinée à rester apparent. Il peut s’agir de bétons dits “bruts de décoffrage”, “lisses”, “matricés” ou “texturés”, “teintés”… On parle aussi de béton apparent. Béton armé Association de béton et d’armatures (treillis et/ou barres) permettant d’unir les propriétés complémentaires des deux matériaux : l’acier travaillant en traction et le béton en compression. Béton auto-plaçant (Bap) Béton ultra fluide, apparu en France à la fin des années 1990, qui s’écoule et se compacte par le seul effet de la gravité, capable de remplir en tout point un coffrage et de parfaitement enrober une armature, une réservation… Tout en conservant son homogénéité, c’est-à-dire sans ségréger. La particularité du Bap est donc l’absence de toute vibration (interdite pour ainsi dire) lors de sa mise en œuvre. Bap est l’acronyme de “Béton auto-plaçant”. Il existe aussi l’acronyme Ban, pour “Béton auto-nivelant”. Cette dernière appellation a disparu au profit du terme générique Bap. Depuis 2014, la norme NF EN 201/CN intègre les règles spécifiques pour l’emploi des Bap, qui étaient auparavant réunies au sein de la norme NF EN 206-9 de juin 2010 et aujourd’hui annulée. Le béton auto-plaçant ne se vibre pas et se met en place tout seul par gravité. [©ACPresse] Béton brut (ou net) de décoffrage Béton conservé dans l’état tel qu’il apparaît au moment du décoffrage et qui ne bénéficie d’aucun traitement au niveau de sa surface. On parle aussi de béton architectonique. Béton de propreté Béton maigre, c’est-à-dire peu dosé en ciment, déposé en fond de fouille ou sur un sol naturel, afin de former une surface de travail plane et propre pour le coffrage des fondations. Il ne participe pas à la résistance de l’ouvrage. Béton décoratif ou esthétique Béton esthétique mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement d’un espace public. [©ACPresse] Terme générique qui désigne l’ensemble des bétons d’aménagement participant à l’embellissement et à la valorisation de l’environnement et de l’espace urbain. Cette terminologie ne se limite pas aux seuls bétons pour sols et chaussées. Il peut aussi concerner des bétons verticaux coulés en place ou des bétons préfabriqués. Béton drainant ou poreux Béton utilisé en dallage, en revêtement de chaussées ou en assise de chaussées, suffisamment poreux pour laisser s’infiltrer l'eau de pluie et permettre la régulation d’eau par le sol ou son évacuation dans un réseau d’assainissement. Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) Matériau à matrice cimentaire, renforcé de fibres, le Bfup se caractérise par un fort dosage en ciment (700 à 1 000 kg/m3) et en adjuvants. Et par un squelette granulaire spécifique à cinq échelles de grains, dont les plus gros ne dépassent pas quelques millimètres de diamètre. Et aussi par une teneur en eau très faible (insuffisante pour hydrater tout le ciment, dont certains grains font ainsi office de granulats fins). Le Béton fibré à ultra hautes performances présente des résistances à la compression très élevées, comprises entre 130 (ou 150) et 250 MPa, ainsi qu’à la traction, entre 10 et 30 MPa. L’absence d’armatures passives autorise toutes les formes. La texture ultra fine du Bfup offre des aspects de parements particulièrement esthétiques. Sa durabilité est exceptionnelle, lui permettant d’être utilisé dans des environnements très agressifs. Enfin, il se caractérise par une ductilité importante, lui permettant de se déformer sans se rompre. Exempt d’armatures passives, le béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) permet toutes les audaces et toutes les libertés architecturales. [©ACPresse] Béton Isolant Structurel ou Bis Les bétons isolants structurels (ou Bis) constituent la dernière famille de béton à avoir vu le jour. [©LafargeHolcim] Béton présentant de manière simultanée une certaine capacité isolante (conductivité thermique λ inférieure à 0,6 W/m.K) et une résistance à la compression allant de 20 à 30 MPa. Cette dernière est suffisante pour la réalisation de murs porteurs en habitation selon les techniques constructives classiques. Cette nouvelle famille de bétons est apparue en 2009, mais l’offre s’est réellement étoffée à partir du début de l’année 2013. Béton léger à Béton matricé Béton léger (n. m.) Béton lourd (n. m.) Béton préfabriqué (n. m.) Béton prêt à l’emploi ou BPE (n. m.) Béton projeté (n. m.) Béton bouchardé (bouchardage) (n. m.) Béton ciré (n. m.) Béton coloré ou teinté (n. m.) Béton désactivé (n. m.) Béton engravé ou Béton graphique (n. m.) Béton imprimé ou “empreinte” (n. m.) Béton matricé ou marqué (n. m.) Béton léger Béton, dont la masse volumique après séchage, est comprise entre 800 et 2 000 kg/m3 (au lieu de 2 400 kg/m3 pour un béton courant). Ils sont obtenus :- soit par une formulation recourant à des granulats légers (des billes d’ardoise expansée, d'argile expansée ou de polystyrène, voire des particules de liège ou de bois remplaçant les gravillons habituels) ;- soit par la création de vides dans sa masse, en jouant sur la composition (bétons caverneux) ;- soit en créant des vides par une réaction provoquant un dégagement gazeux (c'est le cas du béton cellulaire) ;- soit par l’emploi d’adjuvants comme les entraîneurs d'air, qui peuvent aussi être ajoutés pour un allègement maximum de la matrice ;- soit par combinaison de plusieurs de ces techniques.Les bétons légers sont utilisés pour la fabrication de bétons isolants ou d’éléments légers : blocs coffrants, blocs de remplissage, dalles ou rechargements de planchers peu résistants. D’un point de vue normatif, la classe de résistance des bétons légers courants est exprimée par les lettres LC (LC 20/25 par exemple en lieu et place de C20/25 pour un béton classique). Béton lourd Béton, dont la masse volumique dépasse 2 600 kg/m3 (contre 2 400 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l'usage de granulats très denses (barytine, magnétite) ou des déchets ferreux (riblons, grenailles). Les bétons lourds sont utilisés pour la réalisation de contrepoids ou d’écrans de protection contre les rayonnements radioactifs ou X. Béton préfabriqué   Eléments préfabriqués en béton. [©ACPresse] En réalité, il faut parler d’éléments préfabriqués en béton. Dans ce cadre, il s’agit de pièces moulées (telles que des poteaux, des poutres ou des dalles), réalisées en usine et acheminées sur le chantier ou chez un négoce en matériaux. La technique peut aussi être mise en œuvre, non plus en usine, mais sur chantier. On parle alors de préfabrication foraine. Béton prêt à l’emploi ou BPE Béton préparé dans une centrale à béton et livré à l’utilisateur à l’aide d’une toupie (camion-malaxeur), à l’état frais et prêt à être coulé ou pompé, c’est-à-dire prêt à l’emploi. L’acronyme pour désigner ce béton est BPE. Béton prêt à l’emploi en sortie de camion-malaxeur. [©ACPresse] Béton projeté   Projection d’un béton fibré par “voie mouillée” pour la réalisation d’une paroi berlinoise. [©ACPresse] Béton (ou mortier) mis en œuvre, après malaxage, par projection à l’aide d’une machine. Il peut être propulsé sur un talus, une paroi verticale, une voûte... sous forme de jet, en couches successives. Le béton projeté peut être fibré. Deux techniques de projection cohabitent : - “la voie mouillée” (ou humide) : le béton gâché est transporté jusqu’à la lance par laquelle il est projeté ; - “la voie sèche” : le mélange de ciment et granulats, non additionné d’eau, est propulsé dans la lance où l’eau nécessaire est ajoutée au moment même de la projection. Béton bouchardé (bouchardage) Béton, dont la surface durcie a subi un traitement mécanique par martelage à l'aide d'un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la force de frappe et le type de bouchardes utilisé (boucharde manuelle ou pneumatique). Ce traitement fait ressortir la structure interne des gros granulats. L’aspect final est proche de la pierre naturelle taillée ou vieillie. Béton ciré Béton (on devrait plutôt parler de mortier) exclusivement d’intérieur ayant reçu une finition à la cire. Il est coulé une couche de 5 mm à 10 mm d’épaisseur (qu’il est possible de colorer dans la masse). Ensuite, la surface est talochée, saupoudrée d’un durcisseur, puis lissée avant d’être fermée par un bouche-pore. Enfin, une cire, généralement acrylique, est appliquée pour lui donner son aspect esthétique final. Béton ciré réalisé dans un show-room.[©ACPresse] Béton coloré ou teinté Béton, structurel ou non, dont la teinte dominante est donnée par l’ajout d’un pigment. Le pourcentage et le type de pigments par rapport au volume de liant déterminent l’intensité de la couleur. Cette dernière dépend aussi de la teinte naturelle du liant (ciment gris ou blanc par exemple) et des granulats. Béton désactivé   Béton désactivé sur une section du tramway parisien. [©ACPresse] Béton dont l’aspect de surface est obtenu par pulvérisation d’un désactivant en phase aqueuse, juste après la mise en œuvre du béton. Le désactivant retarde la prise du béton en surface sur quelques millimètres, en fonction de sa “force d’attaque”. Après la prise du béton, la surface “désactivée” peut être décapée au jet d’eau haute pression (dans le cas d’une désactivation par voie humide) ou par brossage mécanique (dans le cas d’une désactivation par voie sèche) pour faire ressortir des granulats. Béton engravé ou Béton graphique Béton préfabriqué, dont l’aspect de surface est obtenu par pose en fond de moule d’une membrane (papier kraft) imprégnée de manière ponctuelle d’un désactivant, formant ainsi un motif. C’est ce motif qui est reproduit par désactivation de surface sur la pièce préfabriquée. Il s’agit d’un procédé breveté. Béton imprimé ou “empreinte” Béton imprimé aspect pavés en queue de pan. [©GCP Applied Technologies] Béton lissé pour sols et chaussées, coloré en surface par saupoudrage régulier avant prise d’un durcisseur pigmenté et présentant un aspect de surface obtenu par la pression d'un moule souple sur sa surface, afin de lui conférer relief, texture et forme. Le “Béton empreinte” est une marque déposée de béton imprimé. On parle aussi de béton poché. Béton matricé ou marqué Dans le cas d’un béton horizontal, il s’agit d’un béton, dont la surface reproduit des pavés, des dalles, des briques, aspects obtenus par pose d’un pochoir découpé à la forme du matériau à imiter, puis par saupoudrage d’un durcisseur pigmenté pour teinter les parties non recouvertes. Les parties placées sous le pochoir, protégées, simulent les joints. Dans le cas d’un béton vertical ou préfabriqué, il s’agit d’un béton coulé dans un coffrage qui a été au préalable équipé d’une matrice présentant le dessin ou la texture à donner à la surface du béton : motif minéral, végétal, abstrait… Béton matricé sur un immeuble de bureaux en construction. [©ACPresse] Béton cellulaire à Chaux Béton cellulaire (n. m.) Bloc béton (n. m.) Calcaire (n. m.) Camion-malaxeur (n. m.)  Carbonatation (n. f.) Cendres volantes (n. f.) Centrale à béton (n. f.) Chape (n. f.) Chape fluide (n. f.) Chaux (n. f.) Béton cellulaire Constructions réalisées en blocs de béton cellulaire. [©Xella] Béton obtenu par mélange de sable, de ciment, de chaux, d’eau et d’un agent d’expansion : la poudre d’aluminium. Cet agent va réagir avec la chaux provoquant la création d’une multitude de cellules d’air. Le béton ainsi produit est très léger pour une résistance à la compression comprise entre 3 et 5 MPa. Donc tout à fait adapté pour la construction de maisons individuelles. Le béton cellulaire possède d’excellentes propriétés isolantes. Et intervient dans la technique constructive dite de “l’isolation répartie”.  Bloc béton Elément de construction parallélépipédique en béton, préfabriqué à l’aide d’une presse à blocs et manuportable, utilisé pour la réalisation de murs maçonnés simples ou complexes en maisons individuelles et petits collectifs. Classiquement, il mesure 50 cm de long, 20 cm de haut pour une épaisseur de 20 cm. Le bloc béton est l’élément le plus préfabriqué par l’industrie du béton à travers près de 400 unités de production. [©ACPresse] Calcaire Désigne une roche sédimentaire à forte teneur en carbonate de calcium (CaCO3). Pour être utilisé dans le ciment, le calcaire doit être broyé finement et présenter une teneur en carbonate de calcium supérieure ou égale à 75 %. Le calcaire apporte la chaux nécessaire à la formation des silicates et des aluminates. Dans la norme ciment NF EN 197-1, le calcaire est identifié par les lettres L ou LL. Camion-malaxeur Le camion-malaxeur permet le transport du béton frais. [©ACPresse] Véhicule permettant le transport du béton frais du site de production (centrale à béton) jusqu’au lieu d’utilisation. Il est aussi appelé “toupie” ou “malaxeur porté”. Il s’agit le plus souvent d’un porteur équipé de trois ou quatre essieux et d’une cuve – la toupie - généralement d’une contenance de 8 m3. L’intérieur de cette cuve est pourvu d’une spirale métallique, comparable à une vis d’Archimède, destinée à maintenir en mouvement le béton durant le transport, afin d’empêcher son durcissement. Cette spirale permet aussi de remonter le béton en direction de la goulotte de sortie, quand on inverse le sens de rotation de la cuve. Carbonatation La carbonatation est un phénomène se traduisant par un piégeage chimique du CO2 à l’intérieur du béton tout au long de la durée d’utilisation de l’ouvrage. Il s’agit d’un phénomène naturel des matériaux à base de liant minéral, qui conduit à la formation de carbonates de calcium par réaction entre les composés des ciments et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2), présent dans l'air. Cette réaction entraîne la consommation de bases alcalines présentes dans la solution interstitielle des bétons, aboutissant à une diminution du pH qui passe d'une valeur de 13 à une valeur inférieure à 9. Vue d’un fragment de béton après aspersion d'une solution de phénolphtaléine. En gris : zone carbonatée (exposée au CO2 atmosphérique). En violet : zone non carbonatée. [©Setec Lerm] Cendres volantes Les cendres volantes sont des particules pulvérulentes, des résidus de l’industrie du charbon. Elles ont des propriétés pouzzolaniques lentes. Dans le béton, elles apportent durabilité et performances mécaniques à long terme. Elles entrent dans la catégorie des additions pour bétons. Centrale à béton Centrale à béton en bord de Seine, à Paris. [©Cemex] Unité industrielle permettant la production de béton prêt à l’emploi (BPE). En préfabrication, la centrale à béton est exclusivement dédiée à l’usine (sauf exception). Elle peut aussi être installée sur chantier. Chape Couche superficielle d'épaisseur limitée (3 à 10 cm) reposant sur un support ayant une fonction mécanique (dalle, dallage...), afin d’en assurer la planéité et le niveau altimétrique souhaité. La chape peut être adhérente ou désolidarisée (chape flottante) de son support et, éventuellement, armée ou fibrée. Elle est destinée à recevoir un revêtement. Chape fluide La chape est dite “fluide”, car elle s’étale par la seule force de la gravité (comme un béton auto-plaçant). Damage, nivellement à la règle, talochage et lissage ne sont donc pas nécessaires. Elle tend à remplacer la chape traditionnelle. Deux types de chapes fluides cohabitent : - la chape fluide anhydrite, réalisée à partir d’un liant prêt à l’emploi à base de sulfate de calcium : l’anhydrite ; - la chape fluide ciment, réalisée, comme la chape ciment traditionnelle, avec du sable, du ciment, et de l’eau. Coulage d’une chape fluide. [©ACPresse] Chaux  Liant obtenu par calcination du calcaire (ou carbonate de calcium). La chaux se présente sous forme de poudre de couleur blanche. Il existe deux grandes familles de chaux : les “aériennes” et les “hydrauliques naturelles”. Ciment à Etaiement Ciment (n. m.) (Constituants) Classe d’exposition (n. f.) Classe de consistance (n. f.) Classe de cure (n. f.) Classe de résistance (n. f.) Clinker (n. m.) Coffrage (n. m.) Cure (n. f.) Entraîneur d’air (n. m.) Enrobage (n. m.) Entrevous (n. m.) ou hourdis (n. m.) Etaiement (n. m.) Ciment Poudre fine provenant du broyage et de la cuisson (calcination) à 1 450 °C de calcaire (80 %) et d’argile (20 %). Liant hydraulique artificiel, le ciment fait prise sous l’action de l’eau et durcit dans un délai variable suivant sa composition chimique. Il est le constituant de base des bétons, en permettant d’agglomérer entre eux les grains de sable et les granulats. Louis Vicat est l’inventeur  du ciment artificiel. En effet, il est le premier au monde à fabriquer de manière artificielle et contrôlée des chaux hydrauliques. Chaux, dont il détermine les composants et les proportions. Désintéressé, il publie le résultat de ses recherches, en 1818, sans prendre de brevet. Selon sa nature, le ciment peut présenter une teinte allant du blanc au gris foncé. [©HeidelbergCement] Classe d’exposition  Eléments en béton placés en zone de marnage. [©DR] Les classes d’exposition permettent de spécifier les agressivités physiques et chimiques d’un environnement auquel des parties d’ouvrage en béton sont exposées. La norme NF EN 206/CN et l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1) définissent dix-huit classes d’exposition (niveau x y compris) regroupées par risques de corrosion et d’attaque, prenant en compte l’humidité relative du milieu et les éventuels cycles d’humidification/séchage. Pendant sa durée d’utilisation, chaque béton d’une partie d’ouvrage peut être soumis à plusieurs actions environnementales. Ces actions sont prises en compte au travers des classes d’exposition, dont il convient de combiner les spécifications avec précision. La classe X0 indique qu’il n’y a aucun risque de corrosion ou d’attaque du béton. La classe XC “carbonatation” est relative à la corrosion induite par carbonatation. La classe XD “sels non marins” est relative à un béton soumis au contact d’une eau contenant des chlorures d’origine non marine ou des sels de déverglaçage. La classe XS “ambiance marine” se rapporte à la corrosion des armatures induite par des chlorures présents dans l’eau de mer. Seuls les ouvrages à proximité des côtes (moins de 5 km) ou les structures marines sont concernés. La classe XF “gel/dégel” avec ou sans agent de déverglaçage, définit quatre classes d’exposition. La classe XA “attaques chimiques” concerne le béton en contact avec le sol naturel, les eaux de surface ou les eaux souterraines. Classe de consistance  Selon son usage, chaque béton doit présenter une certaine consistance. Ainsi, plus il est fluide, plus sa capacité à s’écouler et à se mettre en place sous son propre poids est importante. La norme béton NF EN 206/CN référence cinq classes de consistance (ou classes d’affaissement) exprimées par la lettre S suivie d’un chiffre allant de 1 à 5. Classe de cure  La norme NF EN 13670 (exécution des structures en béton) introduit la notion de classes de cure, en fonction de la durée de la période de cure (classe 1) ou du pourcentage de la résistance à la compression caractéristique à 28 j (classes 2 à 4). La classe de cure doit être précisée dans les spécifications d’exécution et dépend de nombreux paramètres : classes d’exposition, formulation du béton, valeur d’enrobage des armatures, conditions climatiques et caractéristiques géométriques de l’élément à bétonner. La durée nécessaire d’application de la cure dépend de l’évolution des propriétés du béton au niveau de sa surface et des conditions climatiques lors de la réalisation du chantier. Application d’un agent de cure sur une surface horizontale en béton. [©ACPresse] Classe de résistance  Les bétons destinés à la réalisation de bâtiments ou de structures de génie civil sont regroupés en classes de résistance en fonction de la valeur de leur résistance à la compression caractéristique à 28 j, selon la norme NF EN 206/CN. Pour les bétons de masse volumique normale (entre 2 000 et 2 600 kg/m3), la norme NF EN 206/CN distingue seize classes de résistance, allant de C8/10 à C100/115. Le premier chiffre représente la résistance caractéristique à 28 j, exprimée en MPa, mesurée sur éprouvette cylindrique. Le deuxième correspond à celle mesurée sur éprouvette cubique. Clinker Clinker brut juste avant introduction dans un broyeur à boulets. [©ACPresse] Composant principal des ciments, obtenu par calcination à 1 450 °C du “cru” ou “farine crue”, mélange de 80 % de calcaire et de 20 % d’argile finement broyée. Coffrage  Nom générique pour désigner les équipements destinés au moulage du béton frais en attendant sa prise puis son durcissement. En bois, en acier, en matériaux composites, le coffrage doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. Le coffrage se différencie du moule, dont la forme est plus complexe. Coffrage horizontal utilisé pour la réalisation d’une dalle. [©ACPresse] Cure  Opération qui consiste à empêcher l'évaporation de l'eau du béton au jeune âge, pour éviter sa dessiccation pendant la phase de prise et de durcissement. La plupart du temps, elle consiste en l’application en surface d’un produit appelé agent de cure. En général, ce dernier est composé d’un solvant organique ou d’eau – émulsion -, d’un liant avec des propriétés filmogènes (résine ou polymère) et, éventuellement, de charges minérales. La cure peut aussi être obtenue par pulvérisation d’eau ou par recouvrement de la surface à protéger d’une feuille de polyéthylène. Entraîneur d’air  Adjuvant qui provoque la formation de micro-bulles d’air dans le béton, mortier ou coulis, leur permettant d'améliorer leur ouvrabilité. Puis, après durcissement, de mieux résister au gel et au dégel. En revanche, ce produit conduit à une légère diminution des résistances mécaniques. Enrobage  Epaisseur minimale de béton entre la peau de l’élément coulé et l’armature la plus proche de cette peau. Cette épaisseur permet d'assurer la protection contre la corrosion des aciers d’armature. Elle est définie dans l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1) et dépend de la classe d’exposition à laquelle l’élément est soumis, de la durée d’utilisation de l’ouvrage, de la classe de résistance du béton... Entrevous ou hourdis  Bloc en béton posé entre les poutrelles préfabriquées d’un plancher. Les entrevous ou hourdis servent généralement de coffrage à une dalle de compression solidaire des poutrelles. Ils répondent à une norme spécifique NF EN 15037-2 de juin 2011. Etaiement L'étaiement est une structure provisoire (métallique par exemple), dont l’objectif est de transmettre les efforts engendrés par une charge vers un point choisi jusqu’à ce que les résistances nominales de la partie d’ouvrage soutenue par l’étaiement aient été atteintes. Dans le domaine de la construction, l’étaiement remplit donc plusieurs fonctions : - maintenir le coffrage à l’emplacement voulu ; - transmettre la charge qu’il reçoit ; - permettre le décintrement et la dépose du coffrage. Le terme “étaiement” désigne aussi l’action d’étayer. Utilisation d’une tour d’étaiement dans le cadre de la construction d’un bâtiment tertiaire. [©ACPresse] Fibre (pour béton) à Mégapascal Fibre (n. f.) Fluage (n. m.) Fumée de silice (n. f.) Industrie du béton (n. m.) Laitier de hauts fourneaux (n. m.) Lasure (n. f.) Malaxeur (n. m.) Malaxeur-pompe (n. m.) MCI ou Mur à coffrage intégré (n. m.) Métakaolins (n. m.) Micro-béton (n. m.) Mortier (n. m.) MPa ou Mégapascal (n. m.) Fibre  Filament long et mince, d’une longueur maximale de 60 mm. Son incorporation au béton permet d’améliorer, selon le type de fibres :- la cohésion du béton frais ;- la déformabilité avant rupture (rupture ductile) ;- la résistance aux chocs ;- la résistance à la fatigue ;- la résistance à l’usure ;- la résistance du béton à l’éclatement lorsqu’il est soumis à une montée rapide des températures ;- la résistance mécanique du béton aux jeunes âges. Les différentes fibres actuellement disponibles peuvent être classées selon leur origine en :- fibres métalliques ;- fibres naturelles minérales ou végétales (amiante, cellulose) ;- fibres organiques ou synthétiques (acrylique, aramide, kevlar, plastique, polyamide, polypropylène) ;- fibres d’origine minérale (verre, carbone). Les fibres pour bétons se déclinent en une multitude de formes. [©ACPresse] Fluage  Déformation d’un matériau au cours du temps sous l’effet d’une charge mécanique constante. On distingue deux types de fluages : - le fluage endogène ou fluage propre qui se produit sans aucun échange d’humidité entre le matériau et l’air ambiant ; - le fluage de dessiccation ou fluage de séchage qui se définit comme un fluage additionnel, se produisant sous l’effet du séchage du matériau (échange d’humidité avec le milieu environnant). Fumée de silice  La fumée de silice est un sous-produit de la métallurgie composé de particules très fines (de l'ordre de 0,001 mm ou 1 µm), présentant une très forte teneur en silice amorphe. La fumée de silice possède des propriétés pouzzolaniques rapides. Elle améliore la qualité et la durabilité du béton. Elle permet de combler les micro-vides existants au sein de la matrice béton. Elle sert à élaborer des bétons à hautes performances (BHP) et à ultra hautes performances (Bfup). Industrie du béton Stock de pièces préfabriquées d’une unité de préfabrication.[©ACPresse] Souvent désignée par le terme “préfabrication”, l’industrie du béton identifie l’activité de fabrication en usine de produits en béton destinés aux marchés du bâtiment, des travaux publics et de l'environnement. Les professionnels de ce secteur sont les industriels du béton ou préfabricants.     Laitier de hauts fourneaux Le laitier de hauts fourneaux est un résidu de la fusion de minerai de fer. Il contient des oxydes métalliques et, pour l’essentiel, des silicates, des aluminates et de la chaux. Il possède des propriétés hydrauliques latentes et entre dans la composition des ciments de type CEM III et CEM V. Laitier moulu de hauts fourneaux (à gauche) et ciment (à droite). [©ACPresse] Lasure  Une lasure est une solution translucide non génératrice de film - on dit aussi non filmogène – à appliquer sur les matériaux poreux, tel le béton. On l’oppose donc aux vernis et peintures. Par sa composition, une lasure garantit un bon échange entre le support et l’atmosphère, ce qui permet au matériau de “respirer”, évitant ainsi les écaillages. Elle laisse apparaître la peau du béton et permet de le protéger par imprégnation contre des agressions diverses (parasites, effets de la lumière, humidité), voire d’ajouter un effet esthétique quand elle est teintée. Malaxeur Equipement principal des centrales à béton permettant le mélange (malaxage) des constituants des bétons. Le malaxeur se compose d'une cuve métallique et de bras munis de palettes. Malaxeur installé au cœur d’une centrale à béton. [©ACPresse] Malaxeur-pompe  Malaxeur pompe en utilisation sur un chantier. [©DR] Camion-malaxeur ou toupie auquel a été ajoutée une pompe à béton équipée d’un petit bras de distribution appelé flèche. Né en Italie, cet équipement permet le transport du béton jusqu’au chantier, puis d’assurer son transfert jusqu’à la zone de mise en œuvre. MCI ou Mur à coffrage intégré Elément de mur partiellement préfabriqué comprenant deux parois extérieures de faible épaisseur en béton armé (5 à 7 cm), reliées entre elles par un système d’armatures classique. Sur chantier, le vide interstitiel, de 10 cm à 25 cm, est comblé de béton prêt à l’emploi. Ce système constructif est aussi appelé “prémur” ou “double mur coffrant”. La version MC2I ou mur à coffrage et isolation intégrés comprend en plus un isolant inséré, lors de la préfabrication en usine, au niveau du vide interstitiel. Murs à coffrage intégré positionnés dans des racks, prêts à être livrés sur chantier. [©ACPresse] Métakaolins Les métakaolins sont des matériaux ultra fins inorganiques (silicate d’aluminite ou argile kaolinique), pouzzolaniques ou hydrauliques latents. Ils peuvent être blancs ou pencher vers des teintes rougeâtres. Produits de grande finesse, ils permettent d’obtenir des parements plus lisses, pour un effet esthétique, et plus fermés, pour une meilleure durabilité. Micro-béton  Béton d’une grande ouvrabilité destiné à être coulé dans de petits volumes. Cette contrainte impose l’emploi de granulats de taille réduite, souvent limitée à Dmax ≤ 8 mm. Mortier  Mise en œuvre d’un mortier de réparation dans le cadre de la rénovation des façades d’un bâtiment. [©ACPresse] Mélange composé, d’une part, d’un liant (ciment, chaux, résine…) et, d’autre part, de granulats fins (granulométrie inférieure à 4 mm) auquel sont éventuellement ajoutés des pigments et des adjuvants. Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner), enduire, coller, ragréer, jointoyer, isoler, sceller, réparer… MPa ou Mégapascal  Le pascal, de symbole Pa, est l’unité de contrainte et de pression dans le Système international (SI). Il tient son nom du scientifique Blaise Pascal. Une pression de 1 Pa est une contrainte uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 m2, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 N (newton). Le mégapascal (MPa) est un multiple du pascal (Pa) : 1 MPa = 106 Pa. En équivalence, 1 MPa = 10 bar = 1 N/mm2 ou encore 1 000 kN/m2. La résistance à la compression du béton est exprimée en MPa. Ouvrabilité à Reprise de bétonnage Ouvrabilité (n. m.) Peau de coffrage (n. f.) Plastifiant réducteur d’eau (n. m.) Pompage du béton (n. m.) Pouzzolane (n. f.) Précontrainte (n. f.) Préfabrication (n. f.) Prémix (n. m.) Prémur (n. m.) Rapport E/C (n. m.) Rapport G/S (n. m.) Réaction sulfatique interne ou RSI (n. f.) Reprise de bétonnage (n. f.) Ouvrabilité  Qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. Pour les bétons courants, on l’apprécie par une classe de consistance qui est déterminée par l’affaissement au cône d’Abrams. Peau de coffrage  Panneau constituant l’interface entre le béton et le coffrage. Plastifiant réducteur d’eau  Adjuvant qui, introduit dans l'eau de gâchage, améliore l'ouvrabilité des bétons, mortiers ou coulis, sans nécessiter d'augmenter le dosage en eau et sans diminuer les résistances mécaniques des mélanges durcis. Cette famille d’adjuvant est conforme à la norme NF EN 934–2. Pompage du béton Technique consistant à refouler un béton dans des tuyaux à l’aide d’une pompe, afin de le transférer de la centrale ou de la toupie (camion-malaxeur) vers sa zone de mise en œuvre. En France, 20 à 25 % des bétons sont pompés à l’aide de matériels spécialisés. Pompage du béton à l’aide d’une pompe automotrice. [©ACPresse] Pouzzolane Roche alvéolaire d’origine volcanique. Réduite en poudre, elle réagit en présence d'eau avec la chaux et forme des hydrates permettant de développer des résistances mécaniques. Précontrainte Précontrainte complémentaire mise en place sur une ouvrage déjà en service. [©ACPresse] Technique permettant d’appliquer par avance ou a posteriori à un élément en béton une contrainte de façon permanente, afin qu’il puisse résister à de futurs efforts sans se fissurer. C’est l’ingénieur Eugène Freyssinet qui est à l’origine de cette technique dont le brevet a été déposé en 1928 sous l’intitulé très sobre de : “Procédé de fabrication de pièces en béton armé”. A vrai dire, le terme de “précontrainte” n’a été inventé qu’en 1933. Préfabrication Réalisation d’éléments en béton armé ou précontraint hors de leur emplacement définitif, en usine ou sur un site à proximité de l'ouvrage. On parle alors de préfabrication foraine. La technique du béton préfabriqué permet d'accélérer la vitesse de construction. La durée de chantier est réduite, ce qui limite les nuisances pour les riverains. Préfabrication d’éléments 100 % sur mesure.[©ACPresse] Prémix  Dans le domaine des bétons, pré-mélange à sec de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons éventuellement) et d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s). Conditionné en silos, en big bags ou en sacs, le prémix nécessite d’être additionné d’eau pour pouvoir être utilisé. Les mortiers industriels et certains Bfup peuvent être considérés comme des prémix.  Prémur Terminologie aujourd’hui impropre, mais encore très utilisée, remplacée par l’appellation Mur à coffrage intégré ou MCI. Rapport E/C Rapport en masse entre la teneur en eau et la teneur en ciment dans un béton frais. Il se situe aux alentours de 0,5 dans un béton standard.   Rapport G/S  Rapport entre la masse de gravillons (D > 4 mm) et de sables (D ≤ 4 mm) contenus dans un béton. Réaction sulfatique interne ou RSI  Le phénomène de réaction sulfatique interne résulte de la formation différée au cœur du béton d’un minéral dénommé ettringite, après la prise, sans apport de sulfates externes. Cette formation retardée de l’ettringite est susceptible de provoquer un gonflement du béton, qui se manifeste par l’apparition à la surface du béton d’une fissuration multi-directionnelle. Reprise de bétonnage La reprise de bétonnage est une étape de la mise en place du béton qui intervient à l’issue d’un premier arrêt de coulage. Elle nécessite la mise en place de dispositions particulières : armatures en attente, aciers de couture, repiquage de la surface, afin de garantir la continuité structurelle de la construction. Résistance (du béton) à Viscosité (du béton) Résistance (n. f.) Rhéologie (n. f.) Retrait (n. m.) Ressuage (n. m.) / laitance (n. f.) Superplastifiant haut réducteur d’eau (n. m.) Toupie (n. f.) Treillis soudé (n. m.) Vibration (n. f.) Viscosité (n. f.) Résistance Caractéristique d’un béton correspondant à la contrainte maximale supportée lorsqu’il est soumis à différentes sollicitations mécaniques (compression, traction…). La résistance d’un béton est exprimée en MPa. Essai de résistance à la compression d’un béton par écrasement d’une éprouvette cylindrique. [©ACPresse] Rhéologie  La rhéologie est la science qui étudie la déformabilité de la matière sous l'influence d’efforts appliqués. Elle a pour objet d'analyser les comportements mécaniques des substances et d'établir leurs lois de comportement. En ce qui concerne le béton, il s’agit de l’étude de son ouvrabilité. A ce niveau, le terme “rhéologie” est employé plutôt quand on parle du matériau frais. Retrait Diminution de volume du béton due à des phénomènes hydrauliques (évaporation ou absorption de l’eau de gâchage avant et au cours de la prise) et/ou thermiques (du fait du refroidissement postérieur à l’élévation de température) qui accompagne l’hydratation du ciment ou de variations climatiques en phase d’utilisation de l’ouvrage. Ressuage / laitance Le ressuage est une exsudation de l'eau de gâchage chargée en particules fines, qui a tendance à migrer vers la surface du béton sous l’effet du tassement gravitaire du béton. Ce phénomène peut être néfaste pour la durabilité. Il est accru en cas de vibration excessive et pour des compositions de béton ayant une forte sensibilité à la ségrégation. La laitance créée en surface est observable sous forme de taches et auréoles dues à l'enrichissement en particules fines. Superplastifiant haut réducteur d’eau  La norme NF EN 934–2 définit le superplastifiant haut réducteur d’eau comme un adjuvant permettant de réduire fortement la teneur en eau d’un béton donné sans en modifier la consistance ou d’augmenter considérablement l’affaissement ou l’étalement sans modification de la teneur en eau, ou encore permettant de produire les deux effets à la fois.Comme le plastifiant, il améliore l’ouvrabilité des bétons à l’état frais. Toupie  Nom courant pour parler d’un camion-malaxeur ou encore d’un malaxeur porté. En fait, la toupie est la cuve cylindrique montée sur le camion et destinée au transport du béton à l’état frais. Treillis soudé Treillis soudé mis en place pour la réalisation d’un dallage. [©ACPresse] Le treillis soudé est une armature prête à l’emploi, formée de fils tréfilés assemblés en mailles rigides carrées ou rectangulaires par soudure électrique sur machine automatique. Il se présente sous forme de panneaux de 2,40 m x 4,80 m ou 6 m ou en rouleaux d’aciers de petits diamètres à dérouler et à couper. Le dimensionnement des aciers est établi par un bureau d’études. On distingue le treillis soudé de surface dit “anti-fissuration” qui se caractérise par des fils d’un diamètre inférieur à 6 mm et le treillis soudé de structure, dont les fils présentent un diamètre supérieur à 6 mm. Vibration Opération visant à chasser les bulles d’air emprisonnées dans le béton lors du malaxage et à permettre une meilleure compacité du béton. On parle aussi de serrage du béton. La vibration est obligatoire (sauf pour les bétons auto-plaçants ou Bap) et doit être réalisée lorsque le béton est encore frais avant qu’il n’entre dans sa phase de durcissement. Le temps de vibration doit être limité, afin d’éviter une ségrégation. Le principe de la vibration mécanique a été inventé par Eugène Freyssinet en 1917. Opération de vibration du béton à l’aide d’aiguilles vibrantes. [©DR] Viscosité Aptitude d’un béton fluide à s’opposer à son écoulement sous l’effet des contraintes qui lui sont appliquées. La viscosité correspond à la pente de la courbe caractérisant le comportement du matériau dans un diagramme “taux de cisaillement/vitesse de déformation” et exprimé en pascal seconde (Pa.s). De manière plus simple, un béton, dont la viscosité est faible, possède une bonne ouvrabilité. Commandez votre Hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z”.
Il y a 4 ans et 271 jours

Myral dévoile 24 nouveaux coloris de sa solution d'ITE inspirés des paysages et bâtis français

Le nuancier, issu des échanges directs entre l'industriel et les architectes sur des chantiers mêlant collectif et tertiaire, regroupe les coloris les plus demandés et les plus inspirants pour la profession. Élaborée en partenariat avec NACARAT, agence de design couleur, cette nouvelle palette est inspirée par l'architecture et la richesse des paysages régionaux, en totale adéquation avec l'origine 100% française du fabricant.Notre nuancier est le fruit du regroupement des coloris les plus demandés par les architectes. Encore faut-il donner du sens, raconter une histoire, nourrir l'inspiration de ceux qui conçoivent et imaginent. La rencontre avec NACARAT Color Design nous a permis de donner corps à cette ambition. Un nouveau cap est franchi pour Myral, celui de la performance au service de l'esthétique ! -Sylvain Bonnot, PDG de MyralDes experts coloristes pour innover dans le respect du bâti et de l'environnementMYRAL au travers de ces nouveaux coloris souhaite innover afin de renouveler durablement le positionnement de sa solution d'ITE. Pour élaborer des coloris équilibrés et pertinents, en cohérence avec les attentes du marché, l'industriel s'est fait accompagner dans toute la phase de conception par NACARAT, agence spécialisée dans le design couleur. Forte de son expertise spécifique sur l'identité et le patrimoine coloriel des marques et des territoires, l'agence a mis au cœur de sa stratégie deux objectifs centraux : créer une gamme innovante à partir des tendances et des pratiques contemporaines de la couleur et du matériau de façade, et emprunter aux couleurs locales pour que cette nouvelle gamme puisse facilement s'intégrer dans le paysage urbain.Le processus de conception des 24 nouveaux coloris s'est structuré en trois temps :Une recherche approfondie des tendances et pratiques contemporaines de la couleur et du matériau en façade ;Une analyse des couleurs locales en France, nourrie de relevés de terrain sur le bâti traditionnel et les carrières ;Une expertise de coloriste, consistant en la création d'une palette de couleurs équilibrée et innovante.Un large choix de couleurs et d'aspects adapté à la conception architecturale contemporaineCe renouvellement offre un panel de couleurs harmonieuses, actuelles et plus à même de toucher les marchés de l'architecture contemporaine et du bâti particulier, notamment dans le but de mieux s'intégrer aux paysage urbain et péri-urbain en France. Directement inspirés des nuances présentes sur le territoire français, ils sont le témoignage concret d'une diversité des patrimoines bâtis, locaux, qu'ils perpétuent aujourd'hui dans la conception architecturale contemporaine. Les 24 nouveaux coloris MYRAL s'organisent autour de 5 univers, chacun représentant un extrait de voyage, du Nord au Sud et d'Ouest en Est du territoire français. Dans chaque univers, le portrait de l'une des 24 couleurs illustre l'air du temps et les tendances 2020-2022.Les nouveaux coloris se déclinent en 5 aspects et matérialités qui réinventent la couleur :• Clin veiné bois • Plissé • Clin lisse • Lisse • StructuréTerres de lumièreSur une grande partie Nord, la construction sérielle en briques est un leitmotiv. Les badigeons de lait de chaux blanchissent les appareillages ordinaires dont les reliefs irréguliers affleurent sous cette épaisse couche de blanc. Les enduits très légèrement colorés du pays de la Loire se marient avec les tuffeaux de calcaire blanchâtre et les ardoises bleutées. Ceux de l'Île de France varient davantage dans leurs tonalités : blanc, beige et grisé, jusqu'à l'ocre jaune. Les grands ports atlantiques sont pleins de lumière. La pierre de taille aux délicates nuances dorées, révèle sa minéralité sous les lumières rasantes et les ombres projetées. Partout, les façades classiques recherchent la plus grande blancheur, mêlant pierres claires taillées, staffs et enduits blancs.Terres d'oxydeLes briques rouge-violacé à brunes bâtissent les villes et villages du nord composant un paysage architectural homogène. Un pied en Centre-Est, et le calcaire blond illumine la Bourgogne, faisant écho aux Côtes d'Or. Au Midi, les briques s'allongent et s'adoucissent dans les orangés. Les influences italiennes se manifestent dans les villes capitales des massifs alpins par des colorations ocre soutenu. À l'extrémité méridionale, les tonalités chaudes, orange à rouge, s'intensifient et font chanter les façades des rues étroites et pentues.Monts et bocagesLa pierre de silex éclatée est une rareté à dénicher sur les façades des côtes du nord et parfois au beau milieu des campagnes des hauteurs du pays. Au centre, les reliefs basaltiques ont nourri le bâti de leurs pierres de lave sombres. Les mortiers blonds les éclairent. La pierre de molasse verte jalonne les hauts-reliefs, s'associant à la chaux, au pisé, aux granits et aux pierres de champs élevant des bâtisses multi-centenaires.Méridien sudLes pierres aux éclats mordorés sont la marque d'un climat continental contrasté. Les schistes et les grès captent ces nuances dans toute leur intensité. Leurs notes chaudes, jusqu'aux cuivrées, accompagnent la rigueur des saisons. Les chromaticités douces et éclaircies sont réservées aux littoraux et aux bords de Loire, dont les enduits et les granits font écho à la lumière changeante. La pierre de lave a des accents brunis qui la ramènent à la terre et révèle des villages aux allures troglodytes. Plus bas, les enduits ocres délavés composent le paysage des provinces sud, symbole de Méditerranée. Les pigments naturels d'oxyde de fer affleurent sur les façades de maisons rayonnantes.Méridien nordÀ l'extrémité septentrionale se trouve la pierre bleue, uniforme et compacte comme un marbre. En lisière de côtes, le granit émerge. Riche de tonalités denses, parfois sombres, il varie du gris au violet en passant par le bleu. Il compose le paysage austère du bâti littoral. Au cœur des montagnes, les schistes répondent au granit gris et dialoguent avec les enduits teintés de sables alluvionnaires. La pierre est endurante et résiste au passage du temps et au climat rigoureux.Revêtement de façade isolant M32Le revêtement de façades intégrant un isolant de type P.I.R, conçu, fabriqué et commercialisé par Myral, allie esthétique, rapidité de pose et efficacité énergétique (lambda de 23 mW/m.K.). Réalisé à la dimension du calepinage, la longueur des pans est variable, de 1,5 ml à 14 ml (contre 1,5 à 2 ml pour les panneaux de bardage traditionnels). Les revêtements de façades Myral peuvent être posés en vêture ou en vêtage sur tous les types de construction, à l'horizontale ou verticale. Deux épaisseurs sont disponibles, le M32 et le M62. La solution est un investissement pérenne avec une durée de vie estimée dans l'analyse du cycle de vie à plus de 50 ans. Les produits d'isolation thermique par l'extérieur proposés par Myral sont fabriqués en France. Ils sont certifiés et sous Avis Technique du CSTB, pour répondre à l'ensemble des besoins d'isolation de façades, en logements collectifs ou individuels, en bâtiments tertiaires ou en équipements publics, en neuf ou en rénovation.
Il y a 4 ans et 271 jours

Edilteco France® acquiert la société Deltisol

Créée en 1981 par Messieurs Jacques et Fernand Murzilli, DELTISOL est une entreprise familiale située dans le Sud-Est de la France, à Le Pontet.Forte d'un savoir-faire de plus de 40 ans, cette société réalise un chiffre d'affaires de 13 millions d'euros (2019).Dotée d'une technologie avancée, DELTISOL fabrique et commercialise des poutrelles en béton précontraint, des hourdis en PSE ainsi que des doublages en PSE pour plaques de plâtre. Les produits d'isolation de toiture, sous dalle et sous chape sont tous certifiés ACERMI.Ce rachat permet de conserver les emplois de 49 collaborateurs sur les 54 qui étaient encore en poste avant le confinement.Un investissement de plus de 2 millions d'eurosEDILTECO France® met son expérience industrielle à la disposition des équipes de la société DELTISOL. Pour ce faire, la Responsable Industriel s'est rendue à Le Pontet afin d'auditer et d'évaluer les 2 sites PSE et Béton (13.000 m² au total).En réponse, un plan industriel a été défini pour les sites du Pontet afin de garantir l'évolution de la performance de l'entreprise.Plus de 2 millions d'euros vont donc être investis dans ce rachat dont près de 800 000 euros pour, en priorité, la mise en conformité des sites dans le cadre des obligations ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement).Après la mise en place des actions correctives nécessaires en termes de sécurité des personnes, de mise aux normes des machines et de respect des obligations soumises à ICPE, les deux sites DELTISOL seront certifiés ISO 9001 version 2015.Également, des investissements seront consacrés à des apports en matériels et technologies, notamment pour l'ITE, les enduits de finition et les colles avec la mise en place d'un robot palettiseur, d'une machine à teinter (mise à la teinte des finitions des système ITE EDILTECO®) et d'une cabine à lumière froide servant à contrôler les teintes.Identiquement, pour les billes de PSE avec la mise en place d'un granulateur, d'un dépoussiéreur et d'une machine conçue par EDILTECO® permettant l'adjuvantation et la mise en sac du polystyrène.Rapidement les gammes de granulats légers POLITERM® et POLYS BETO® seront fabriquées sur le site DELTISOL à Le Pontet. A terme c'est toute la gamme des mortiers légers qui y sera fabriquée.