Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour ossature

(947 résultats)
Il y a 4 ans et 31 jours

Courbes et performances pour la façade vitrée de CURVE

Au cœur de la ZAC Montjoie à Saint-Denis (93), se dresse CURVE, un bâtiment remarquable par ses volumes tout en courbe et ses 24 000 m2 de bureaux, signé par les architectes du Cabinet Chartier Dalix. L’édifice possède l’une des plus grandes éco-structures en bois d’Europe. Il s’intègre parfaitement dans son environnement, sans vis-à-vis grâce à ses façades fuyantes et ses espaces paysagers répartis sur les étages. Pour ce projet, situé dans un quartier très passant et animé, les architectes ont dû respecter un cahier des charges très strict, défini par l’urbaniste de la ZAC, Brès+Mariolle. Chaque nouvelle construction sur la ZAC devait intégrer des espaces végétalisés afin de retrouver l’équilibre entre bâti et densité végétale. Le projet devait aussi travailler majoritairement le bois, ce que les architectes ont choisi de faire dans la structure du bâtiment. Enfin, le promoteur immobilier souhaitait que le bâtiment réponde à des objectifs environnementaux ambitieux, notamment via l’obtention d’un certificat environnemental HQE. Véritable interface entre le monde intérieur et extérieur, la façade du projet se devait de répondre à un maximum de besoins, tant au niveau du confort des usagers que de son rendu esthétique.Dans les projets de bureaux, les façades sont vitrées au maximum afin d’améliorer le confort des utilisateurs et de faire entrer la lumière à l’intérieur de l’édifice. Les architectes du projet Curve ont donc fait le choix de vitrages grande hauteur sur toute la surface du bâtiment. Grâce à un vitrage avec une protection solaire performante, les utilisateurs peuvent ainsi bénéficier d’une excellente luminosité sans subir la chaleur trop importante du rayonnement solaire. Par ailleurs, depuis l’intérieur, une grande surface vitrée s’accorde parfaitement à la structure bois de l’édifice, qui crée une atmosphère chaleureuse pour les occupants. Les architectes et la maîtrise d’œuvre ont souhaité faciliter la modularité de l’espace de travail pour les futurs preneurs. Ils ont donc opté pour une trame de façade d’1,50 m au lieu d’1,35 m ce qui permet de proposer plus de variété de typologies de bureaux.  Les courbes, qui donnent du volume à la façade, permettent de flouter la trame et de donner tout le caractère nécessaire à cette construction. Le vitrage Saint-Gobain COOL-LITE® XTREME 70/33 a été choisi. Grâce à sa très grande transparence et sa sélectivité maximale (rapport entre la transmission lumineuse et le facteur solaire), il était un atout tant esthétique qu’environnemental dans ce projet où le verre tient une place de choix. Ilpouvait se décliner en version thermo-transformable XTREME 70/33 II, version qui offre la possibilité de pouvoir être courbé et de s’adapter ainsi parfaitement au projet de la façade. Les vitrages ont été envoyés chez le façadier, montés en bloc et livrés sur le chantier, directement prêts à être assemblés et intégrés dans l’ossature du bâtiment.
Il y a 4 ans et 44 jours

Aménager un chalet en bois habitable : comment faire ?

Se faire construire son chalet en bois est un projet qui mérite tout à fait d’être réalisé. Ce type de construction peut faire une résidence parfaite pour les vacances, ou encore pour recevoir des invités. Dans ce second cas, le chalet en question fera office de maison d’ami. Pour que le chalet soit confortable et chaleureux, adopter une décoration adaptée est essentiel. Les propriétaires du chalet ont tout intérêt à accorder une attention particulière à chaque détail de l’ambiance qui sera mise en place au sein de la résidence. Étudier la surface disponible Avant de procéder à la réalisation de l’aménagement et aussi de la décoration intérieure du chalet en bois habitable, il est indispensable de s’intéresser à la surface totale disponible au sein de la résidence. Cette étape sera effectuée observant les plans du lieu. Se faire aider par un professionnel serait une initiative tout indiquée pour les propriétaires du chalet. Connaître la surface disponible de l’endroit donner l’occasion à ces derniers d’avoir le privilège de pouvoir l’exploiter le mieux possible. En effet, être au courant de l’étendue du chalet aidera à effectuer des projections réalistes sur ce qui peut être fait dans l’enceinte en matière d’aménagement et de décoration. Afin de trouver le professionnel le plus adapté pour prêter main forte dans cette tâche, les propriétaires peuvent aller sur les plates-formes spécialisées sur internet. Ces plates-formes en question peuvent tout à fait être intéressantes pour rechercher toute sorte de prestataires. Dénicher le meilleur électricien à Franconville est une des missions qui peuvent tout à fait être réalisées. Choisir le style de décoration idéal Dans le cadre de la décoration de l’intérieur d’un chalet en bois habitable, il est indispensable de trouver le style le plus adapté. Il ne faut pas oublier que bien que les propriétaires aient en tête une idée particulière, il faudra qu’i considère tout de même certaines choses. D’une part, ils considéreront le fait que la construction est faite de bois. Ce matériau est l’idéal pour un chalet habitable. En tout as le bois est sélectionné assez souvent pour leur fabrication. Mettre en valeur ce matériau est recommandé dans la démarche de décoration intérieure choisie. D’autre part, toujours dans cet esprit de mise en valeur du bois et de son entretien, les techniques d’habillage des murs et aussi des sols adoptés dans la mise en place du style de déco, devront être sélectionnées en tenant compte de la nature du bois. Se procurer les accessoires et articles de déco Afin de parfaire la décoration intérieure du chalet en bois habitable, il est conseillé de se procurer des articles de déco ainsi que des accessoires. Ces derniers serviront notamment à compléter le style déco choisi et aussi à orner les lieux de manière esthétique et fonctionnelle. Les articles et accessoires de décoration peuvent en effet être à la fois des éléments pour faire joli dans le chalet, mais aussi des articles pour rendre la vie des locataires plus agréable.
Il y a 4 ans et 55 jours

Opération Zéro Carbone à Chanteloup-en-Brie : une salle de bains sans seuil inédite

L’opération de logements « Zéro carbone » de Chanteloup-en-Brie défraie déjà la chronique grâce à une solution inédite de salle de bains sans seuil sur ossature bois.
Il y a 4 ans et 60 jours

Un guide dédié à l’acoustique des façades rideaux à ossature aluminium

Conçu pour accompagner les acteurs de la construction, ce guide vise à orienter au mieux les choix techniques en phase conception, à appréhender les solutions techniques proposées par les entreprises et à suivre la réalisation en phase chantier.
Il y a 4 ans et 65 jours

Le SNFA publie le premier guide dédié à l'acoustique des façades rideaux à ossature aluminium

Ce guide a pour but d’accompagner l’ensemble des acteurs de la construction tels que les maîtres d’œuvre, architectes, bureaux d’études, entreprises, en vue d’orienter au mieux les choix techniques en phase conception, de bien appréhender les solutions techniques proposées par les entreprises et enfin de suivre la réalisation en phase chantier.Il concerne les façades rideaux et semi-rideaux, conformes au domaine d’application de la norme NF DTU 33.1, et constitue un outil pratique pour les professionnels de la construction de bâtiments tertiaires : bureaux, hôpitaux, établissements d’enseignement, résidences hôtelières ou étudiantes.Un guide pratique de référenceAfin d’aboutir à un ouvrage qui se veut didactique et reconnu par l’ensemble des acteurs, le SNFA a travaillé avec ses membres, puis a consulté plusieurs experts acousticiens de bureaux d’études, de bureaux de contrôles et de laboratoires.Ce guide comporte les informations essentielles avec de nombreux schémas et exemples rendant accessibles les problématiques acoustiques, souvent mal comprises et négligées.Les principes de l’acoustique du bâtiment sont présentés, ainsi que les textes fixant des exigences acoustiques réglementaires, normatives et de certifications d’ouvrage. Il est également expliqué comment la façade légère participe à la réduction des bruits extérieurs, ainsi qu’à la limitation des bruits intérieurs entre locaux. Enfin, des règles de conception simplifiées avec des ordres de grandeur permettent de mieux comprendre les moyens à mettre en œuvre.Le guide explique notamment que l’isolement des bruits extérieurs, provient essentiellement de la performance des vitrages, des ouvrants et du nombre de peaux de la façade (simple ou double peaux).Pour l’isolement aux bruits intérieurs, c’est plutôt l’ossature de la façade qui participe à l’isolement entre bureaux accolés ou entre étages. Pour traiter cette problématique, le choix de la nature de la façade, en grille ou en cadre, est primordial. Par exemple, la façade cadre, constituée d’éléments préfabriqués plus ou moins désolidarisés, permet d’atteindre les performances d’isolation acoustique les plus élevées.Enfin, le guide montre l’étendue des améliorations acoustiques des meneaux qui peuvent être réalisées en usine, comme l’insertion de laine minérale ou végétale, de tôles acier, de plaques de plâtre ou encore de matériaux visco-élastiques. Les jonctions avec les murs et les planchers constituent les points faibles du point de vue de l'isolement acoustique entre locaux et des solutions sont présentées au moyen de plusieurs exemples.Le guide est en accès libre sur https://www.fenetrealu.com/publications
Il y a 4 ans et 87 jours

La pergola alu bioclimatique Wallis&Outdoor® Profils Systèmes reçoit l'homologation du CSTB

La pergola alu made in France de Profils Systèmes a passé une série d'essais au CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et a réussi parfaitement l'ensemble des tests d'endurance mécanique et de corrosion au brouillard salin neutre.Le CSTB a réalisé une série d'essais afin d'analyser l'endurance, et la corrosion de la pergola aluminium Wallis&Outdoor® de Profils Systèmes d'une dimension de 4mx4m.Endurance mécanique du système du tablier de toitCes essais ont permis de vérifier la résistance des lames lors de l'ouverture et la fermeture du système. Les résultats ont montré que la résistance est assurée après 14000 cycles, permettant à la pergola alu bioclimatique Wallis&outdoor® d'obtenir une classe 2 d'endurance.Résistance au brouillard salinL'ensemble des pièces composant la pergola bioclimatique Wallis&Outdoor® ont été exposé pendant 96 heures au brouillard salin neutre (NSS).Ce test a permis de vérifier que l'ensemble des composants n'ont pas engendré une corrosion.Homologation CSTB Pergola alu Wallis&Outdoor : Certificat N°101-01-P01Ce 1er certificat délivré en France (sous le N°101-01-P01) par le CSTB, pour une pergola à ossature aluminium, vient ainsi confirmer l'endurance et la résistance de la Pergola alu Wallis&Outdoor®, même dans des conditions météorologiques extrêmes.Pour rappel, la pergola bioclimatique Wallis&Outdoor® avait déjà obtenu l'homologation Vent et Pluie du CSTB en 2015. La pergola alu Wallis&Outdoor® est certainement le produit le plus robuste et le plus qualitatif sur le marché de la pergola bioclimatique !
Il y a 4 ans et 93 jours

Essai au feu concluant pour le béton de chanvre

Le Centre d’essai au feu du Cérib a soumis une façade en béton de chanvre à un incendie à travers le test Lepir 2. [©Cerib] Durant l’automne 2020, le Centre d’essais au feu du Cérib a conduit, le 16 octobre 2020, pour l’association “Construire en Chanvre” un test Lepir 2. Autrement dit, un essai de résistance au feu grandeur nature. Ceci, sur une paroi en béton de chanvre. Objectif : compléter les références déjà acquises pour ce matériau de construction en matière de comportement au feu. Les résultats sont désormais disponibles… Rappelons que le béton de chanvre est le mélange d’un liant minéral (chaux), d’un granulat végétal labellisé, obtenu après défibrage de la tige de chanvre, et d’eau. Une mise au point qui remonte à 1986, date à laquelle une première maison a été rénovée, en utilisant un béton de chanvre. « Ce test s’inscrit dans la continuité du programme d’essais au feu réalisés pour l’évolution des règles professionnelles. Avec le soutien financier du programme Pacte », précise Philippe Munoz, référent “Construire en Chanvre” pour ce programme. Le corps d’épreuve est une façade en béton de chanvre de 30 cm d’épaisseur, de 5,75 m de large et 6,55 m de haut (deux étages), avec une ossature bois noyée en son sein. Et une finition extérieure avec un enduit chaux-sable. Cet ensemble a été soumis à un feu très violent pendant 1 h. Une température de 1 100 °C après 36 mn d’incendie « Le but était de voir comment se comportait la façade, en termes de propagation des flammes. De vérifier que le feu ne se diffuse pas par la jonction entre la façade et le plancher entre les deux étages. Et de s’assurer que la température ne dépasse pas 180 °C. Sur la face supérieure de ce plancher », détaille, Christophe Tessier, directeur du Centre d’essais au feu du Cérib. L’analyse de l’ensemble des relevés de température issu des 125 thermocouples équipant la façade en béton de chanvre et ossature bois a permis de confirmer les appréciations qualitatives formulées lors de l’essai. L’élément soumis à essai est déclaré… « conforme à la réglementation applicable vis-à-vis de la non-propagation du feu par les façades pour une durée de 60 mn » (extrait de l’appréciation de laboratoire n° 026090). A l’instar de ce que laissait présager « la hauteur impressionnante des panaches de flammes », la sollicitation a bien été extrêmement sévère : la température dans la chambre de feu a dépassé 1 100 °C après 36 mn pour revenir à 900 °C en fin d’essai. Et les deux panaches de flammes atteignant 950 à 1 050 °C ont sollicité la maquette par l’extérieur. Le béton de chanvre, bon pour le service En réponse, l’enduit extérieur de 2 cm est resté adhérent au béton de chanvre.  Ce dernier a aussi joué son rôle d’écran de protection thermique de l’ossature bois noyée. En effet, à l’exception des linteaux et des doubles montants au niveau des ouvertures, aucun bois d’ossature n’a dépassé 100 °C pendant l’essai. Le dernier résultat attendu était le comportement de la jonction façade/plancher intermédiaire pour laquelle l’élévation de température admissible en face non exposée de plancher (face supérieure) mesurée à 50 mm en retrait de la façade est bornée à 180 °C. Résultat obtenu : 44 °C ! Soit le quart de la valeur limite. A cet instant, il y avait plus de 800 °C d’écart de température entre la face supérieure du plancher et la chambre de feu (26 cm plus bas)… La parution de l’Appréciation de laboratoire n° 026090 sera disponible sur la partie publique du site Internet de “Construire en Chanvre” (au même titre que le PV de classement EI 240). Une chose est certaine : le béton de chanvre est bon pour le service, pour une utilisation en façade.
Il y a 4 ans et 97 jours

CNDB : Le bois, révélateur d’intérieur

Le Comité National pour le Développement du Bois (CNDB) œuvre depuis plus de 30 ans pour promouvoir et accompagner l’usage du matériau bois en aménagement, construction et rénovation. Son premier thème pour l’année 2021 est l’usage du bois en aménagement d’intérieur. Mobiliers, sols, cuisines, salles de bain, panneaux décoratifs, claustras… le bois sublime chaque recoin de nos intérieurs. Personnalisable à l’infini, il confère une certaine aura à ces espaces de vie. Plénitude des sens, il est aussi agréable pour la vue que pour le toucher, mais sollicite aussi notre olfaction. Entrer dans un univers fait de bois est un appel au calme, une invitation au cocooning. Pas étonnant donc qu’il rencontre un grand succès tant auprès des particuliers que des entreprises.Matériau noble, durable, malléable, le bois fait son grand retour. Qu’il s’agisse d’une démarche éco-responsable ou d’une envie de pimper son intérieur, on ne peut plus s’en passer. Les architectes ne se lassent pas de travailler et de jouer avec ses textures. Autrefois apprécié pour sa robustesse, il est aujourd’hui un incontournable des écoconstructions et des intérieurs durables. Le bois est d’ailleurs très apprécié par les entreprises, qui envisagent leurs espaces de travail comme des lieux de vie et d’épanouissement. Par exemple, le siège Santé publique France, construit par Atelier du Pont, est entièrement habillé de bois. « Le bâtiment est intégralement conçu en bois que ce soit l’ossature, le plancher mais aussi les façades et l’aménagement intérieur. C’est un lieu de travail soucieux du bien-être des utilisateurs et très agréable à vivre. Nous avons utilisé des procédés de construction et des matériaux naturels, recyclables, sans solvant ni plastique », explique Anne-Cécile Comar, architecte et co-fondatrice d’Atelier du Pont, agence d’architectes créée en 1997.Too much, le tout bois ?Non, et bien au contraire ! Le bois peut se travailler de façon brute ou bien de façon plus délicate à travers des panneaux décoratifs, du mobilier ou encore des claustras. Les possibilités sont infinies ! « Il faut trouver une harmonie entre les différents types de bois mais on peut jouer avec les lasures, les différentes essences mais aussi du bois brut ou non. C’est ce que nous avons fait lors de la construction d’un hôtel auto-suffisant à Minorque. Le bois, travaillé par des artisans locaux, côtoie ainsi la pierre extraite in-situ ou dans des carrières Minorquines. Le bois est prédominant sans jamais être étouffant !», se réjouit d’ailleurs Anne-Cécile Comar.Pour en savoir plus, visitez le site et les réseaux sociaux du CNDB. Visuels : 1, 2 ) Siège de Santé publique France en lisière du bois de VincennesArchitecte et Architecte d’intérieur : Atelier du Pont (Anne-Cécile Comar & Philippe Croisier)Maître d’ouvrage : Santé publique France© Karel Balas, Takuji Shimmura 3) Hôtel autosuffisant et écologique à MinorqueArchitecte et Architecte d’intérieur : Atelier du Pont (Anne-Cécile Comar & Philippe Croisier)La rédaction
Il y a 4 ans et 100 jours

Sur l’Ile de Nantes, une Maison de l’innovation signée Baumschlager Eberle

La Maison de l’innovation réunira en 2022 sur l’Ile de Nantes près de 800 informaticiens et chercheurs du Groupe La Poste, actuellement répartis sur quatre sites différents de l’agglomération. Dessiné par l’agence d’architectes Baumschlager Eberle, ce futur bâtiment de 15 500 m² est conçu en ossature bois reposant sur une infrastructure béton. Un lieu d’innovation, […] L’article Sur l’Ile de Nantes, une Maison de l’innovation signée Baumschlager Eberle est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 101 jours

Le groupe KP1 nomme un nouveau président

Portrait de Vincent Linchet, nouveau président du groupe KP1. [©Groupe KP1] Le 29 janvier dernier, Vincent Linchet a été nommé président du groupe KP1. Il succède ainsi à Bruno Roqueplo qui a quitté le groupe afin de donner une nouvelle orientation à sa carrière. Fabricant de systèmes constructifs en béton pour les planchers, structures et ossatures de bâtiments, KP1 possède 39 sites en France. Créée en 1959 à Avignon, l’industriel emploie plus de 1 700 personnes. A la suite de sa nomination, Vincent Linchet a annoncé être « ravi de rejoindre le groupe KP1 qui est sans aucun doute l’une des entreprises de taille intermédiaire  industrielles les plus remarquables de France. Elle est dotée d’une capacité d’innovation et de production impressionnantes, développées depuis plus de 60 ans par des équipes robustes et déterminées ». Le parcours de Vincent Linchet Diplômé de physique nucléaire, Vincent Linchet détient aussi un Master of Business Administration (MBA) obtenu à la Louvain School of Management, en Belgique. Après une expérience de plusieurs années au sein d’Ariston Thermo Group, comme directeur commercial et marketing, il rejoint le groupe Saint-Gobain. Cette fois-ci en tant que directeur général de division pour Pum Plastiques puis, Cédéo-Brossettes. En 2018, il intègre Abrisud, fabricant européen de piscines. Il agit en qualité de président et directeur général. En seulement deux ans, Vincent Linchet réussi le pari de relancer le groupe. Aujourd’hui, un nouveau pari s’offre à lui. En effet, à la tête du groupe KP1, nul doute que Vincent Linchet aura de nombreux défis à relever….
Il y a 4 ans et 101 jours

Comment éviter la déformation de la charpente?

Avec le temps, la toiture de notre demeure se dégrade. Elle peut se déformer, les tuiles finissent par ne plus s’aligner et des fissures apparaissent au niveau du plafond. Il s’agit là de signes apparents de la déformation de la charpente. Nombreuses sont les raisons qui expliquent ce phénomène. Mais dans une telle situation, l’intervention d’un professionnel est vivement recommandée. Grâce au diagnostic qu’il établit, il pourra déterminer la solution à adopter face à ce problème. Néanmoins, nous allons voir comment éviter la déformation de la charpente. Quelles sont les causes de la déformation de la charpente ? Les toitures des maisons disposent généralement d’une ossature en bois. Ce matériau est utilisé aussi bien pour la construction des charpentes traditionnelles que des charpentes industrielles ou fermettes. Bien que le bois soit traité au préalable, les intempéries, le temps ainsi que le poids des tuiles ont raison de lui. Outre ces éléments, il faut savoir que le bois est une matière vivante. En d’autres termes, il se gonfle et se rétracte en fonction du niveau d’humidité dans l’air. Comme les bois qui la composent sont constamment en mouvement, la charpente l’est donc également. Pourtant, la déformation de l’un de ses éléments vient déstabiliser l’ensemble de la toiture. Si vous faites face à une telle situation, nous vous préconisons de contacter rapidement un couvreur charpentier expérimenté comme https://www.couvreur-charpentier-64.fr/ . Quel type de déformation peut-on rencontrer sur les différentes sortes de charpentes ? La charpente traditionnelle se compose de gros bois dont l’assemblage ne nécessite aucun connecteur. Sa déformation est surtout due à la mauvaise qualité des bois. Elle a également lieu lorsqu’ils ne sont pas suffisamment secs au cours de leur pose. Cela peut, par conséquent, affecter la solidité de la charpente. Quant à la charpente industrielle, elle est composée de fermettes. Pour les assembler, des connecteurs sont utilisés. Cependant, il peut arriver qu’une section de bois soit trop courte. C’est ce qui entraine le flambage de la charpente. Concrètement, cette dernière va se déformer en courbe. À force, cette déformation peut engendrer sa rupture. Peu importe le type de charpente dont nous disposons, sa déformation peut être occasionnée par : L’aménagement des combles, notamment si les travaux nécessitent la modification de la charpente. Les problèmes apparaissent lorsqu’ils ne respectent pas les normes. Le défaut d’ancrage de la charpente sur le gros œuvre Le mauvais état des pièces en bois qui ébranle la stabilité de la structure. Comment prévenir et remédier à la déformation de la charpente ? Dans le cas où vous constatez que votre charpente s’est déformée, ne tardez pas à contacter un couvreur professionnel. Outre les raisons citées ci-dessus, sa déformation est due à différentes contraintes telles que le poids des tuiles, des lucarnes, de la neige ou du vent. Au cours de la mise en place de la charpente, il est donc essentiel de tenir compte de tous ces éléments. Si la déformation a été constatée alors que la garantie décennale est toujours valable, n’hésitez pas à faire appel à votre spécialiste en travaux de toiture pour qu’il constate les dégâts et pour qu’il les répare. Après avoir identifié les sources de cette déformation, il faut procéder à la consolidation et au renforcement des parties affaiblies. Pour cela, la mise en place de barres anti flambements est indispensable. Pour éviter les fléchissements, il faudra également prévoir la pose de contreventements et/ou d’entrecroises pour stabiliser l’ouvrage. En outre, la déformation de la charpente est due à une humidité excessive. De ce fait, il faudra réparer les fuites et assurer l’étanchéité de la toiture pour l’éviter. On peut également prévenir ce phénomène en utilisant des bois de bonne qualité pour la conception de la charpente, en appliquant des traitements préventifs contre l’humidité et les parasites sur celle-ci ou encore la fixant correctement aux gros œuvres.
Il y a 4 ans et 114 jours

Béton de chanvre : la construction biosourcée passe avec succès les essais au feu

Une paroi en béton de chanvre avec ossature bois a passé avec succès les essais au feu Lepir 2 (1). De quoi envisager un déploiement de ces systèmes constructifs prometteurs.
Il y a 4 ans et 122 jours

Manehome : un site unique de 22.400 m² pour regrouper 180 agents Enedis à Blois

Le lieu, à la Chaussée Saint-Victor près de Cap Ciné, a été choisi pour son potentiel en termes d’espace (22 400 m²) et de proximité avec l’autoroute A10. C’est clairement le choix de l’efficacité et de l’optimisation qui a été fait, choix qui se décline sur l’ensemble des points clés de ce projet.Réunir activités industrielles et tertiairesLe site a été conçu en arc de cercle, pour masquer l’intérieur, la cour et les équipements.La mixité des activités se traduit dans le concept même du bâtiment : une structure béton pour les bureaux et l’accueil du public, associée à une ossature métallique pour les locaux techniques. Un concept créé par Apside Architecture, qui allie les dimensions esthétiques et fonctionnelles, et qui a mis le cabinet de maîtrise d’œuvre du chantier, Manehome, face à des défis techniques de taille.3 défis techniques majeurs à releverSi le maître d’œuvre a un important rôle de coordination des équipes et d’organisation du chantier, il a en amont une mission délicate : apporter des solutions techniques qui vont permettre de concrétiser le concept architectural.La “signature” de ce bâtiment : une façade de 13 m de haut en béton apparentL’entrée principale donne sur un immense mur en béton gris, brut et épuré. Ce type de finition impose une solution technique innovante, le bétomur pour un rendu parfait. Ce sontdes murs béton préfabriqués avec isolation intégrée ce qui les rends ultra-performantsrépondant aux exigences de la RT 2012 et anticipant les futures réglementations de laRT 2020. Anticorrosion et étanche à l’air, le mur est également adapté à toute zone de sismicité 1 à 5. Les différents éléments, fabriqués hors site, sont assemblés sur place. Le coulage du béton vient consolider l’ensemble. Un assemblage qui demande une manipulation pointilleuse des différents modules, mais permet un important gain de temps sur le chantier et d’être moinstributaire des intempéries. Ces éléments, préfabriqués en région parisienne par SORIBA,sont en effet produits en intérieur, dans des conditions de travail optimales. Chaque élément est composé de deux parois béton préfabriquées servant de coffrage, d’une paroi isolante assurant l’isolation thermique par l’extérieur et d’un vide central permettant le coulage d’un noyau béton tout en limitant fortement les pertes thermiques.Faire cohabiter la structure béton et la structure à ossature métalliqueDifférentes solutions de jonction des structures en béton et en métal ont été étudiées enamont pour permettre d’assurer la jonction entre ses deux matériaux. C’est un véritabledilemme : l’évolution dans le temps des deux types de matériaux est très différente, ce qui ne permet pas de les lier. Pour autant, l’étanchéité doit être parfaite. Assurer la jonction entre l’ossature métallique bardée et les bétomurs doit donc être réalisé avec la plus grande rigueur afin d’assurer le calfeutrement entre les diverses zones. Pour optimiser cette jonction, bureaux d’études et entreprises intervenantes ont travaillé ensemble et choisi de mettre en attente les deux structures pour se coordonner et les achever simultanément, et non l’une avant l’autre. Finir l’une avant l’autre aurait pu créer des ponts thermiques et des défauts d’étanchéité.Pour prendre ce type de décision et coordonner les parties prenantes, il faut un véritable esprit collectif sur le chantier, une exigence qualité commune et un bon chef d’orchestre. C’est la mission du maître d’œuvre, Manehome, cabinet créé par Anthony Conte en 2014 qui relève quotidiennement ce type de défis : optimiser les solutions techniques, coordonner les intervenants sur les chantiers et assurer un véritable suivi sur le terrain.Aménagement modulaire des cloisons avec un haut niveau de traitement acoustiqueLe bâtiment est réalisé avec un niveau d’isolation acoustique élevé, rarement misen œuvre dans des locaux tertiaires. Ce qui a nécessité une étude préalable complexe.Le défi est cette fois de combiner un haut niveau d’isolation acoustique, avec des cloisons mobiles en verre qui permettent de redistribuer totalement les espaces de bureau et de réunion en cas de besoin et les réseaux électriques et informatiques qui passent en faux-plafond et faux-plancher.Il n’y a pas de cas préexistant auquel se référer. La solution a donc été tout d’abord calculée de manière théorique, puis mise en œuvre et testée dans une salle témoin. Les tests acoustiques ont validé la solution technique qui a alors été déployée sur les 3 450 m² de la partie tertiaire.Favoriser l'emploi local, les matériaux et les équipements françaisEnedis n’a pas vocation à être propriétaire de ses locaux. C’est donc un investisseur privé qui en est propriétaire et a délégué la construction au promoteur Essor. Essor a confié une partie de la maîtrise d’œuvre à Manehome, qui a piloté le chantier et coordonné les intervenants. Une vigilance toute particulière a été apportée au choix des prestataires, aussi bien pour les travaux que les équipements et matériaux. Sur le rapport qualité / prix de leur prestation, mais également sur leur proximité. Dans une logique responsable, les intervenants étaient des entreprises locales, de Blois ou des alentours, sauf pour deux prestations très spécifiques (faux-plancher et charpente couverture). Les matériaux et équipements made in France ont été privilégiés. Plus d’une centaine de personnes ont travaillé sur ce chantier pendant un an et demi, apportant une belle dynamique à l’emploi local et aux emplois induits.La maîtrise d'œuvre en univers incertainLe contraste est toujours saisissant entre la rigueur dont doit faire preuve une équipede maîtrise d’œuvre sur un projet de cette dimension et la diversité des aléas qui vontvenir perturber le chantier. Malgré une organisation méthodique et précise, le maître d’œuvre est amené à s’adapter sans cesse à des circonstances extérieuresinattendues. Un métier qui nécessite des nerfs en acier, surtout en 2020. Ainsi ce chantier a, tour à tour été : interrompu par un obus découvert sur site et qu’il a fallu désamorcer ; bouleversé par un accident quia fait quatre blessés avec arrêt immédiat des travaux par sécurité puis réorganisation ;ralentit par des intempéries ; et finalement bloqué par le confinement de mars-avril 2020.La crise sanitaire a nécessité une réinvention totale de l’organisation du travail sur siteManehome a pu reprendre les travaux dès la fin avril, en réorganisant totalement lesinterventions et le planning. Le respect des gestes barrière a limité le nombre d’intervenants en simultané sur le site. Pour optimiser une nouvelle organisation dans un contexte totalement inédit, il fallait : - bien connaître les spécificités des métiers de chacun pour proposer une organisation agileet efficace,- savoir conjuguer les impératifs du maître d’ouvrage et les contraintes multiples de laconstruction,- savoir parler le langage du client et celui du bâtiment, être la passerelle entre ces deuxunivers et maintenir le chantier dans un délai raisonnable sans compromis sur la qualité deréalisation.“Face à la crise Covid, il a été salvateur d’avoir des intervenants de proximité. Le planning est au cœur de leur métier et tout était à repenser. Cela les a amenés à prendre plus de responsabilités et d’initiatives, en relais avec nous qui avions une mobilité limitée en raison des restrictions de déplacement. La confiance a été primordiale.” Benoit Leroux, Directeur Travaux de la Maîtrise d’Ouvrage, groupe Essor
Il y a 4 ans et 130 jours

Rockwool présente des innovations pour l’isolation des combles aménagés et des murs à ossatures bois

Les performances thermiques de Deltarock et Rockcomble, dédiés à l’isolation des combles aménagés, sont augmentées. L’isolation des murs en ossature bois n’est pas en reste puisque Mb Rock est rejoint par une version premium.Mb RockQuoi ? La gamme Mb Rock fait peau neuve. L’ancien Mb Rock évolue pour répondre toujours plus au respect de la santé des résidents (étiquetage sanitaire A+). Sa version haut de gamme, Mb Rock Premium, est également disponible. Ces innovations font de la gamme Mb Rock la solution idéale pour l’isolation des murs à ossature bois.Pourquoi ? La gamme Mb Rock peut être utilisée sur tous types de bâtiments à ossature bois, qu’ils soient résidentiels ou professionnels, individuels ou collectifs. Nul besoin de découper, ses dimensions sont adaptées aux espaces courants entre montants. Confort de pose et gain de temps garantis.Quand ? En vente dès le 7 janvier 2021.Où ? En grandes surfaces de bricolage et chez les négoces.Signes Particuliers : La gamme Mb Rock assure une excellente isolation thermique pour un confort maximal en toute saison. En été, les produits Mb Rock et Mb Rock Premium gardent la chaleur à l’extérieur grâce à leurs lambda respectifs de 34 et 32. Les utilisateurs finaux gagnent en qualité de vie tout en réalisant des économies d’énergie. Les isolants sont disponibles en trois largeurs : 365 mm, 565 mm et 590 mm pour une gamme d’épaisseur allant de 95 à 200 mm. La version Premium propose une masse volumique de 65 kg/m3. Le caractère non hydrophile et semi-rigide des matériaux est certifié Acermi et conforme aux prescriptions du NF DTU 31.2.À savoir : Grâce à ses produits naturels qui bénéficient des 7 forces de la laine de roche, ROCKWOOL place la santé des résidents au cœur de ses préoccupations. Les isolants Mb Rock et Mb Rock Premium mettent également la qualité de l’air intérieur à l’honneur. Pour preuve l’obtention de l’étiquetage sanitaire A+, réservé aux produits qui émettent très peu ou pas du tout de composants organiques volatils.Rockcomble et DeltarockQuoi ? Inspirée du succès de Rockplus Premium, une version améliorée des produits Deltarock et Rockcomble voit le jour. Ces produits, dédiés à l’isolation des combles aménagés, gagnent en performance thermique et préservent la santé des résidents. Tout cela pour un rapport qualité/prix optimal.Pourquoi ? Les produits Deltarock et Rockcomble sont utilisés en première couche entre chevrons sur les charpentes traditionnelles et fermettes industrielles. Leur excellente performance thermique en lambda 33, permet de conserver la fraicheur en été et la chaleur en hiver pour des gains énergétiques tout au long de l’année.Quand ? En vente dès le 14 janvier 2021.Où ? En grandes surfaces de bricolage et chez les négoces.Signes particuliers : Plus efficaces, les nouvelles versions de Deltarock et Rockcomble sont également plus saines. Elles préservent la qualité de l’air intérieur pour des conditions de vie et de travail saines et confortables. Pour preuve leur étiquetage sanitaire A+ est le meilleur possible.Soucieux du confort des installateurs, ROCKWOOL a amélioré la facilité de pose de ses produits. Les bords flexibles de Rockcomble permettent une installation facile entre chevrons. Grâce à Deltarock, finies les chutes de laine. Son design triangulaire, spécialement conçu pour les espaces entre chevrons irréguliers, en fait un allié de taille pour les travaux de rénovation. A noter que les panneaux sont non hydrophiles, semi-rigides, certifiés ACERMI et conformes aux DTU 45.10.À savoir : Rockcomble et Deltarock sont composés de laine de roche. Ce matériau naturel a plusieurs avantages. Parmi les plus notables, il résiste à des températures au-delà de 1000°C, réduit ou absorbe les sons pour améliorer la qualité sonore et protéger des bruits indésirables. Enfin la laine de roche est réutilisable et recyclable à l’infini.
Il y a 4 ans et 132 jours

[Vidéo] Helios : résidence de 36 logements BEPOS en ossature bois à Beaucouzé (FR-49)

Hélios est une résidence à énergie positive avec une trentaine de logements locatifs à Beaucouzé en périphérie d’Angers (FR-49) construite en 2019 pour Angers Loire Habitat par Johanne Guichard-Floc’h, architecte chez JOHANNE SAN. Vidéo présentée dans la série « Laisse entrer la Nature » proposée par France Bois Forêt (diffusée actuellement sur France 3) Les 3 bâtiments […]
Il y a 4 ans et 144 jours

Nouvelles scies Biturbo Bosch : des outils sans-fil plus puissants que jamais pour travailler le bois

Conçues pour offrir une puissance maximale avec les batteries ProCORE18V, ces scies Biturbo sont plus performantes que toutes les scies sans-fil Bosch actuelles.Les 4 scies Biturbo sont aussi performantes avec une seule batterie que de nombreux modèles du marché à 2 batteries ou appartenant à une catégorie de voltage supérieure. Leurs performances exceptionnelles résultent d’une adéquation parfaite entre l’électronique, la batterie et leur moteur haute performance sans charbon de conception spéciale.Les professionnels du bois peuvent compter sur une puissance jusqu’ici réservée aux modèles filaires de 1.600 à 1.800 W avec les nouvelles scies Biturbo Bosch Professional. Les scies circulaires sans-fil GKS 18V-68 GC / GKS 18V-68 C Professional s’adressent aux charpentiers et couvreurs souhaitant tronçonner rapidement et de façon fiable des poutres ou panneaux agglomérés grossiers d’une épaisseur maximale de 70 mm.La GKT 18V-52 GC Professional est la première scie plongeante de la gamme 18 V. Elle permet de réaliser des coupes précises jusqu’à 40 mm d’épaisseur et d’effectuer des coupes nettes dans des panneaux avec un rail de guidage. Elle s’adresse particulièrement aux menuisiers et cuisinistes. La scie à onglets radiale GCM 18V-216 Professional estégalement une nouvelle venue dans la gamme 18 V. Permettant de découper des profilés d’ossatures en bois, des lames de parquet ou des plinthes, elle est idéale pour les travaux d’aménagement intérieur et offre avec 70 mm la plus grande capacité de coupe de sa catégorie. Les 4 scies Biturbo sont aussi performantes avec une seule batterie que de nombreux modèles du marché à 2 batteries ou appartenant à une catégorie de voltage supérieure. Leurs performances exceptionnelles résultent d’une adéquation parfaite entre l’électronique, la batterie et leur moteur haute performance sans charbon de conception spéciale. Capables d’exploiter le plein potentiel des batteries ProCORE18V de 8,0 et 12,0 Ah, ces scies conviennent parfaitement pour un usage intensif dans le cadre d’applications exigeantes.Scies circulaires sans-fil GKS 18-68 GC/GKS 18-68 C : performance et maniabilitéLes scies circulaires sans-fil GKS 18V-68 GC Professional et GKS 18V-68 C à technologie Biturbo sont idéales pour le bois et le bois composite. La GKS 18V-68 GC Professional est 15 % plus rapide et 225 g plus légère (avec une batterie de 8,0 Ah) qu’un modèle filaire comparable de 1 800 W. Ergonomique, sa poignée avant de type étrier assure une meilleure maniabilité même en position inclinée.Sa capacité de coupe est de 68 mm et la profondeur de coupe est intuitive et très facile à régler : une simple pression sur un bouton suffit.Adaptées à une utilisation avec rail de guidage, les 2 scies disposent d’une interface utilisateur permettant de prérégler la vitesse via un smartphone, de vérifier l’état de l’outil et le niveau de charge de la batterie. Elles sont également équipées d’un frein rapide, d’un mode ECO assurant 30 % d’autonomie en plus, d’une protection contre les surcharges, d’une protection anti-redémarrage, d’un variateur de vitesse et d’un blocage de broche.Scie plongeante sans-fil GKT 18V-52 C : un design extrêmement compactLa scie plongeante sans-fil GKT 18V-52 GC Professional Bosch se distingue par son design compact qui la rend très facile à manier et à transporter. Sa technologie Biturbo et sa batterie ProCORE18V permettent de disposer deperformances de coupe équivalentes à celles de scies plongeantes filaires de 1 620 W. La GKT 18V-52 GC Professional permet de travailler près des bords, jusqu’à 10 mm d’un mur, ce qui est sans équivalent dans sa catégorie.Elle est conçue pour les coupes de format et coupes plongeantes dans le bois, le bois composite, les planches et panneaux ainsi que l’aluminium et le verre acrylique.Pour un travail sans poussières, cet outil peut être utilisé avec des sacs à poussière ou avec le système Click & Clean Bosch ainsi qu’avec les systèmes de rails de guidage. Il dispose de la fonction Constant Speed, d’un mode ECO pour atteindre jusqu’à 20 % d’autonomie en plus, d’une interface utilisateur et d’un préréglage de vitesse par application mobile sur smartphone.Scie à onglets radiale sans-fil GCM 18V-216 : Ergonomie et légèretéAvec sa capacité de coupe de 70 mm, la scie à onglets radiale sans-fil GCM 18V-216 Professional Bosch offre une multitudes d’applications que n’importe quelle autre scie à onglets radiale avec une lame de 216 mm. Elle permet un changement de lame particulièrement rapide et sans clé avec une vis de serrage et offre une grande fiabilité, qu’il s’agisse de couper des plinthes, des éléments d’ossatures en bois, des bois carrés, d’effectuer des coupes biaises dans des panneaux ou de raccourcir des lames de parquet.La scie GCM 18V-216 est conçue pour un usage mobile. Sa poignée ergonomique permet de la transporter facilement d’une seule main après avoir bloqué la tête basculante et la fonction radiale. Elle dispose également d’un laser pour la ligne de coupe, d’un éclairage LED et d’un sac à poussière pour un travail propre. Le Professional 18V System Bosch assure la compatibilité avec les anciens et nouveaux outils électroportatifs et chargeurs de la même catégorie de voltage. Bosch propose également une large gamme d’accessoires optimisée pour une utilisation sur les scies sans-fil : les lames « Expert for » et « Standard for » avec technologie carbure qui prolongent l’autonomie de la batterie et contribuent à une meilleure efficacité.
Il y a 4 ans et 144 jours

Construction du poste de sécurité de l'hôpital de Montreuil (93) : un cube de bois habillé de verre rouge

Le prolongement vers l'est de la ligne 11 de métro parisien constitue un atout pour le Centre Hospitalier Intercommunal André Grégoire de Montreuil (93) qui se verra desservi par une nouvelle station, juste devant l'établissement. Mais, parmi les contreparties, avant le lancement des travaux du métro mi-2016, l'hôpital a dû notamment déplacer son poste de sécurité incendie et anti-malveillance situé dans l'emprise du chantier et en construire un nouveau.Lauréate du concours d'architecture lancé au cours du premier trimestre 2014, l'agence SCP Truelle Architectes est rompue aux projets de construction et de rénovation dans le secteur médico-social dont elle a fait sa spécialité : l'essentiel de son activité porte sur le logement social, les établissements hospitaliers, les maisons de retraite…Construire en filière sèche« Pour ce petit bâtiment d'environ 150 m2 nous avons choisi la forme simple d'un cube, décrit Elisa Bellec, architecte associée de l'agence Truelle. Ce qui a guidé nos réflexions, outre de répondre du mieux possible aux attentes de l'hôpital, a été de penser un bâtiment d'accès bien visible, repérable de loin, identifiant clairement l'entrée de l'hôpital. Ce cube est prolongé par un portique qui vient se raccorder à un bâtiment existant. » La nouvelle construction se rend encore plus visible en se teintant de rouge.Dès la phase du concours, l'option de construire en filière sèche est privilégiée afin de réduire la durée d'intervention sur le site ainsi que les nuisances de chantier. Le choix se porte sur une ossature bois à faible empreinte carbone en panneaux de bois lamellé croisé (CLT cross laminated timber). Cette structure préfabriquée de deux niveaux sera posée sur les fondations en béton par l'entreprise Paris Charpente en seulement trois jours, à l'aide d'une grue mobile.La façade sera revêtue d'un matériau brillant, robuste et de qualité. Dès la conception, Elisa Bellec s'adresse à Sto, dont elle apprécie le système de façade StoVentec Glass. Ce bardage ventilé à fixations invisibles est constitué de panneaux de verre émaillé de 6 mm d'épaisseur collés sur une plaque en mortier de granulats composé de verre recyclé. Les panneaux sont mis en œuvre par emboîtement de rails agrafes en aluminium sur un réseau de rails horizontaux en aluminium.Pour animer la forme simple du bâtiment, l'architecte choisit dans la gamme de couleurs proposée par Sto trois teintes de rouges (RAL 3016, 3020, 3013) et un orange (RAL 2000) pour le portique. Les panneaux de tailles et de couleurs différentes sont répartis de façon aléatoire sur la façade. Au total, ce sont 227 panneaux tous différents qui seront livrés par Sto.Une première sur ossature boisLe titulaire du lot Bardage est Socateb, une entreprise expérimentée qui connaît bien les produits Sto. Une chance pour cette première mise en œuvre de StoVentec Glass sur un support en bois. En effet, l'Avis Technique du système n'admettait alors que des supports en maçonnerie ou en béton banché.« Pour adapter la mise en œuvre du StoVentec Glass sur une structure bois CLT, nous avons échangé avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le bureau de contrôle et le service technique de Sto », explique Antoine Monnot, responsable du département bardage-vêture de Socateb.La technique mise au point sur ce chantier est désormais intégrée dans l'Avis Technique du système.A partir d'un échafaudage tubulaire autostable, qui ne présente aucune fixation sur la structure bois, est d'abord mis en place un pare-pluie qui enveloppe tout le bâtiment. Il évite la migration de l'humidité dans le bois. Des chevrons de 188 mm x 75 mm sont ensuite fixés verticalement avec un entraxe de 60 cm à l'aide de vis traversantes.« Ces dimensions imposantes sont nécessaires pour respecter une lame d'air de 2 cm », justifie Antoine Monnot.En effet, des panneaux de laine de verre de 16 cm d'épaisseur sont glissés entre ces montants et maintenus à l'aide de griffes Dentifix (Etanco), évitant ainsi de perforer le pare-pluie. La face avant des chevrons est protégée par une bande EPDM.Les rails en aluminium supports du parement peuvent alors être vissés sur la structure verticale en chevrons, selon l'entraxe défini par Sto en fonction des spécificités du chantier. Il reste enfin à agrafer les 227 panneaux de verre émaillé en respectant scrupuleusement le calepinage et en réservant des joints ouverts de 8 mm entre panneaux. Après le réglage de l'horizontalité du rail support, chaque panneau est ajusté par des vis de réglage et est bloqué à l'aide de goupilles.« Le plus compliqué a été le réglage des panneaux dans le plan, car les montants en bois fixés directement sur l'ossature en OSB ne laissent aucune marge, observe Antoine Monnot. Nous avons dû parfois raboter ou caler pour assurer un alignement parfait. »Les encadrements des fenêtres sont habillés de tôle d'aluminium laquée rouge ou orange, comme les couvertines des acrotères.Les 295 m2 de façade ont été réalisés en un mois par trois compagnons de l'entreprise Socateb.Après quatre ans, les occupants du poste de sécurité se disent très satisfaits du confort thermique de leur nouveau lieu de travail. Le couple construction bois – bardage StoVentec Glass se montre efficace.
Il y a 4 ans et 151 jours

Des maisons passives en Ytong Energie à Carquefou au sein du plus grand écoquartier de France

Plus de 600 logements y ont déjà vu le jour. Afin de généraliser le label Passivhaus, qui garantit au bâtiment une bonne qualité de l'air et un confort thermique été comme hiver, l'opération a été confiée à l'aménageur Loire-Atlantique Développement - SELA, qui s'est associé au bureau d'études TY eco², spécialisé dans la formation et l'accompagnement en construction durable et passive.Au sein de cet ambitieux programme respectueux de l'environnement et peu énergivore, lors de la première tranche de travaux, une trentaine de parcelles ont été acquises pour la construction de maisons individuelles. Parmi elles, quatre ont été réalisées en béton cellulaire Ytong Energie 25, une solution aux excellentes performances thermiques et d'étanchéité à l'air pour atteindre les niveaux passifs.D'une surface de 100 à 110 m² au sol et construites sur 2 niveaux, les quatre maisons requéraient environ 150 m² de béton cellulaire chacune. Propriétaires et constructeur, sur les conseils de l'aménageur et de TY eco², ont opté pour les blocs Ytong Energie 25.YTONG ENERGIE 25 : Des murs très isolants compatibles avec la construction passiveMartial Chevalier, gérant de TY eco², souligne la particularité de l’écoquartier de La Fleuriaye :« Cet ensemble de grande ampleur de bâtiments labellisés passifs inclut un lotissement libre de constructeurs. Ce choix audacieux a multiplié le nombre d’intervenants, de techniques, d’architectures, et a contribué à créer toute la richesse du quartier. Maisons en ossature bois, en voile béton banché ou en béton cellulaire... Les propriétaires de chaque terrain ont dû trouver les compétences d’un maître d’œuvre ou d’un architecte habilité par nos soins. Nous accompagnons donc les propriétaires du début à la fin pour répondre scrupuleusement au cahier des charges que nous avions écrit avec l’aménageur pour cet écoquartier. Au-delà du prérequis de la RT 2012 sur le territoire français, nous sommes allés chercher la performance passive avec des consommations et besoins en chauffage très faibles. »Performances thermiques et étanchéitéD’une excellente inertie thermique et offrant un très bon déphasage, qui permet de protéger de la chaleur en été et de la conserver l’hiver, le béton cellulaire est un matériau de premier choix dans la conception d’habitats passifs et bioclimatiques. Il forme une enveloppe thermique très isolante. Ainsi, les blocs Ytong Energie 25 offrent une valeur R = 2,78 m2 K/W pour un maximum de confort et un minimum de dépenses énergétiques.Pour Martial Chevalier de TY eco² : « Les blocs Ytong Energie 25 présentent l’avantage d’être très isolants dans la matière, ce qui les rend extrêmement précieux pour le travail de gestion des ponts thermiques. »Les murs Ytong Energie sont parfaitement étanches à l’air : pleins et massifs. Leur mise en œuvre collée à joint mince évite ainsi les déperditions d’énergie. Une large gamme d’accessoires complète ce système constructif : planelles, coquilles U et linteaux, coffres de volet roulant et colles permettent de traiter les ponts thermiques et de renforcer l’étanchéité et l’isolation du mur par l’extérieur.Clément Sikorski, propriétaire d’une des maisons passives en béton cellulaire de la Fleuriaye, témoigne des atouts de cette solution constructive : « Notre maison est certifiée passive puisque les tests d’étanchéité effectués avec TY eco² ont été passés avec succès. Nous y habitons depuis plus d’un an. Nous n’avons pas de chauffage, hormis un poêle à pellets qui nous permet d’ajuster la température quand on revient de vacances à Noël et qu’il fait vraiment froid, par exemple. C’est un chauffage de secours, qui crée une ambiance agréable l’hiver mais on ne s’en sert pas au quotidien. En une heure, on gagne 3 degrés. L’avantage d’une maison comme la nôtre, c’est sa grande inertie : la maison reste toujours dans la même fourchette de températures. On descend rarement sous 19° et en cas de canicule on ne dépasse pas le 24-25° C. »Un matériau propre et sainComposé de substances minérales naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et propre. Fabriqué à partir de matière première naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et présente une empreinte carbone réduite. Incombustible, ininflammable, ce matériau bénéficie d’une performance meilleure qu’A+. La perspirance, associée à une très bonne isolation, supprime les points froids et empêche le développement des moisissures.Murs Ytong à isolation rapportée : une excellente alternative pour la construction passiveOutre ses qualités de résistance thermique et d’isolation, les murs Ytong en béton cellulaire sont un mode constructif vertueux et très simples à mettre en œuvre. Ils présentent une alternative intéressante aux maisons à ossature bois pour les projets d’habitat passif. Madame Stefan, dont la maison est en cours de construction, raconte : « Nous n’avions pas envie d’une maison en bois, parce qu’on venait d’un quartier où les maisons à bardage bois vieillissaient très mal. Mon frère, qui travaille dans le bâtiment, m’a vanté les propriétés du béton cellulaire en termes d’isolation et nous avons suivi l’avis du constructeur. » Bénéficiant d’une bonne capacité portante, les blocs en béton cellulaire sont ergonomiques et légers (18 kg contre 22 pour un parpaing classique). De plus, ils sont plus faciles à travailler, à scier et à poser.Martial Chevalier, séduit par le béton cellulaire depuis une vingtaine d’années, développe : « Au toucher, le matériau est très agréable. Sa nature isolante permet un travail mécanique structurel de l’ouvrage couplé avec l’isolation, le tout avec des composants intéressants. Les blocs offrent des libertés d’un point de vue architectural puisqu’on les utilise en lieu et place des autres systèmes. La technique constructive du béton cellulaire s’apparente davantage aux savoir-faire des maçons actuels que celle de l’ossature bois. »Ronan M., conducteur de travaux du Cmiste Comeca, qui s’est chargé de la construction de deux des maisons, ajoute : « Sur le plan thermique, le produit est excellent, il dépasse très largement la brique et le parpaing. Ces maisons passives ont des normes très exigeantes par rapport à celles qui s’appliquaient sur les constructions il y a une dizaine d’années, le béton cellulaire s’y adapte très bien. »Raoul Féjean, ingénieur commercial chez Xella, qui a suivi le projet de La Fleuriaye, précise : « Aujourd’hui, pour réaliser des maisons passives, les projets doivent avoir un U paroi < 0,15W/m²K. Pour atteindre ces performances, le béton cellulaire utilisé en solution ITI comme à la Fleuriaye offre un rapport qualité-prix très intéressant. Avec des blocs Ytong Energie 25 et un isolant de 160 derrière, le coût au m² se situe entre 130 et 150 euros. Pour une paroi passive sur ce marché-là, c’est un tarif très économique. »Enfin, la légèreté du matériau constitue également un atout de taille pour la santé des équipes chargées de la mise en œuvre.A savoir :Le label PassivHaus comprend 4 critères principaux. Il s’agit de réaliser des constructions qui respectent les paramètres suivants :Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an.Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an.Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure.Une fréquence de surchauffe intérieure (> à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l’année. Les murs en béton cellulaire Ytong contribuent à l’obtention du label PassivHaus grâce à ses performances en termes de résistance thermique, de traitement de ponts thermiques, d’étanchéité à l’air et de confort thermique.Projet La FleuriayeFiche constructive des maisons individuelles en béton cellulaireLieu : Carquefou (44)Aménageur : Loire-Atlantique Développement SELAConstructeur – bureau d’études : Comeca – Ty éco²Superficie : 100-160 m²/maisonSystème constructif : béton cellulaire Xella avec ITIIsolation murs : laine minérale 14 cmIsolation toiture : laine minérale 40 cmIsolation planchers : UP 23 + isolant polyuréthane 10 cmIsolation de l’enveloppe : U ≤ 0,15W/m²KMenuiseries/vitrages : Mixte pvc/alu ou bois/alu avec triplevitrage Uw mise en œuvre ≤ 0,85W/m²KBesoins de chauffage PHPP : ≤ 15KWh/m².anBesoins totaux en énergie primaire PHPP : ≤ 120kWh/m².anTest d’étanchéité à l’air n50 : ≤ 0,6 h-1Ventilation : VMC double flux rendement ≥ 0,75%P≤ 0,45W/M³/hChauffage : bouches chauffantesChauffage d’appoint : poêle à granulés (option)ECS : Ballon thermodynamiqueCoût : hors panneaux solaires entre 1.800 et 2.200 euros/m² (avec panneaux solaires : entre 2.200 et 2.600)
Il y a 4 ans et 157 jours

Un cube de bois habillé de verre rouge

Le nouveau bâtiment abritant le poste de sécurité de l&rsquo;hôpital de Montreuil en Seine-Saint-Denis a été construit en bois et ses façades habillées d&rsquo;un bardage ventilé en verre émaillé StoVentec Glass rouge éclatant. L&rsquo;option de construire en filière sèche a été privilégiée afin de réduire la durée d&rsquo;intervention sur le site ainsi que les nuisances de chantier. Le choix s&rsquo;est porté sur une ossature bois à faible empreinte carbone en panneaux de bois en CLT. Dès la conception, Elisa Bellec, architecte associée de l&rsquo;agence Truelle qui a obtenu le chantier s&rsquo;est adressé à Sto. Le bardage ventilé StoVentec Glass à fixations invisibles est constitué de panneaux de verre émaillé de 6 mm d&rsquo;épaisseur collés sur une plaque en mortier de granulats composé de verre recyclé a été choisi. Pour animer la forme simple du bâtiment, l&rsquo;architecte a choisi dans la gamme de couleurs proposée par Sto trois teintes de rouges (RAL 3016, 3020, 3013) et un orange (RAL 2000) pour le portique. Les panneaux de tailles et de couleurs différentes ont été répartis de façon aléatoire sur la façade. Au total, ce sont 227 panneaux tous différents qui seront livrés par Sto. Le titulaire du lot Bardage est Socateb, une entreprise expérimentée qui connaît bien les produits Sto. Une chance pour cette première mise en oeuvre de StoVentec Glass sur un support en bois car l&rsquo;Avis Technique du système n&rsquo;admettait alors que des supports en maçonnerie ou en béton banché. « Pour adapter la mise en oeuvre du StoVentec Glass sur une structure bois CLT, nous avons échangé avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le bureau de contrôle et le service technique de Sto », explique Antoine Monnot, responsable du département bardage-vêture de Socateb. La technique mise au point sur ce chantier est désormais intégrée dans l&rsquo;Avis Technique du système. A partir d&rsquo;un échafaudage tubulaire autostable, qui ne présente aucune fixation sur la structure bois, est d&rsquo;abord mis en place un pare-pluie qui enveloppe tout le bâtiment. Il évite la migration de l&rsquo;humidité dans le bois. Des chevrons de 188 mm x 75 mm sont ensuite fixés verticalement avec un entraxe de 60 cm à l&rsquo;aide de vis traversantes. « Ces dimensions imposantes sont nécessaires pour respecter une lame d&rsquo;air de 2 cm », justifie Antoine Monnot. En effet, des panneaux de laine de verre de 16 cm d&rsquo;épaisseur sont glissés entre ces montants et maintenus à l&rsquo;aide de griffes Dentifix (Etanco), évitant ainsi de perforer le pare-pluie. La face avant des chevrons est protégée par une bande EPDM. Les rails en aluminium supports du parement peuvent alors être vissés sur la structure verticale en chevrons, selon l&rsquo;entraxe défini par Sto en fonction des spécificités du chantier. Il reste enfin à agrafer les 227 panneaux de verre émaillé en respectant scrupuleusement le calepinage et en réservant des joints ouverts de 8 mm entre panneaux. Après le réglage de l&rsquo;horizontalité du rail support, chaque panneau est ajusté par des vis de réglage et est bloqué à l&rsquo;aide de goupilles. « Le plus compliqué a été le réglage des panneaux dans le plan, car les montants en bois fixés directement sur l&rsquo;ossature en OSB ne laissent aucune marge, observe Antoine Monnot. Nous avons dû parfois raboter ou caler pour assurer un alignement parfait. » Les encadrements des fenêtres sont habillés de tôle d&rsquo;aluminium laquée rouge ou orange, comme les couvertines des acrotères. Les 295 m2 de façade ont été réalisés en un mois par trois compagnons de l&rsquo;entreprise Socateb. Maître d&rsquo;ouvrage : Centre Hospitalier Intercommunal André Grégoire Maître d&rsquo;oeuvre : SCP Truelle Architectes Entreprise générale : Paris Charpente Entreprise façade : Socateb Date du chantier : 2016
Il y a 4 ans et 158 jours

Knauf Insulation présente la nouvelle Suspente RT pour tous les types de charpentes bois

La solution Suspente RTLa nouvelle Suspente RT convient à tous les types de charpentes bois, traditionnelles comme industrielles. Elle est utilisable en neuf comme en rénovation. Les Suspentes RT MAX et RT PLUS laissent place à la Suspente RT. Ainsi, tous les avantages des systèmes précédents sont conservés pour une pose plus simple.Cette nouvelle gamme de Suspentes RT est résistante grâce à la présence d’un insert métallique de diamètre8 mm et constitue une véritable barrière contre les ponts thermiques, car fabriquée en polyamide armé.4 longueurs sont proposées pour s’adapter selon les besoins des chantiers. La nouvelle Suspente RT assure un embrochage simple de l’isolant et sa tête vissable s’associe parfaitement aux systèmes d’étanchéité à l’air et à la vapeur d’eau de nos gammes RT MAX et RT PLUS.La Suspente RT c'est :Une nouvelle innovationUn nouveau mode de mise en œuvreUn nouveau brevetUne nouvelle couleurUn nouveau conditionnementKnauf Insulation fait de l’innovation une de ses priorités pour adapter au plus près ses produits et être à l’écoute des besoins des professionnels.Sans oublier pour la réalisation de plénums techniques, la Rallonge RT, compatible avec la Suspente RT. La Rallonge RT est l’accessoire indispensable à la réalisation de plénums techniques.Pour rappel, Knauf Insulation vous l’annonçait le mois dernier, le nouvel appui Acoustizap 2 NEO pour le doublage des murs sur ossature est disponible. Il promet une réelle économie de temps pour la réalisation des travaux, en neuf comme en rénovation.
Il y a 4 ans et 159 jours

Xella, solution maison passive : Des maisons passives en Ytong Energie au sein du plus grand écoquartier de France à Carquefou

Située en proche périphérie de Nantes, la ville de Carquefou (44) accueille l&rsquo;écoquartier de La Fleuriaye. Avec de nombreux bâtiments associant du collectif à de la maison individuelle, un Institut médico-éducatif (IME), un centre équestre et 5 000 m² de tertiaire, ce programme constitue le plus grand ensemble certifié Bâtiment passif de France et d&rsquo;Europe. Plus de 600 logements y ont déjà vu le jour. Afin de généraliser le label Passivhaus, qui garantit au bâtiment une bonne qualité de l&rsquo;air et un confort thermique été comme hiver, l&rsquo;opération a été confiée à l&rsquo;aménageur Loire-Atlantique Développement &#8211; SELA, qui s&rsquo;est associé au bureau d&rsquo;études TY eco2, spécialisé dans la formation et l&rsquo;accompagnement en construction durable et passive. Au sein de cet ambitieux programme respectueux de l&rsquo;environnement et peu énergivore, lors de la première tranche de travaux, une trentaine de parcelles ont été acquises pour la construction de maisons individuelles. Parmi elles, quatre ont été réalisées en béton cellulaire Ytong Energie 25, une solution aux excellentes performances thermiques et d&rsquo;étanchéité à l&rsquo;air pour atteindre les niveaux passifs. D&rsquo;une surface de 100 à 110 m2 au sol et construites sur 2 niveaux, les quatre maisons requéraient environ 150 m2 de béton cellulaire chacune. Propriétaires et constructeur, sur les conseils de l&rsquo;aménageur et de TY eco2, ont opté pour les blocs Ytong Energie 25. YTONG ENERGIE 25 : Des murs très isolants compatibles avec la construction passive Martial Chevalier, gérant de TY eco2, souligne la particularité de l&rsquo;écoquartier de La Fleuriaye : « Cet ensemble de grande ampleur de bâtiments labellisés passifs inclut un lotissement libre de constructeurs. Ce choix audacieux a multiplié le nombre d&rsquo;intervenants, de techniques, d&rsquo;architectures, et a contribué à créer toute la richesse du quartier. Maisons en ossature bois, en voile béton banché ou en béton cellulaire&#8230; Les propriétaires de chaque terrain ont dû trouver les compétences d&rsquo;un maître d&rsquo;œuvre ou d&rsquo;un architecte habilité par nos soins. Nous accompagnons donc les propriétaires du début à la fin pour répondre scrupuleusement au cahier des charges que nous avions écrit avec l&rsquo;aménageur pour cet écoquartier. Au-delà du prérequis de la RT 2012 sur le territoire français, nous sommes allés chercher la performance passive avec des consommations et besoins en chauffage très faibles. » Performances thermiques et étanchéité D&rsquo;une excellente inertie thermique et offrant un très bon déphasage, qui permet de protéger de la chaleur en été et de la conserver l&rsquo;hiver, le béton cellulaire est un matériau de premier choix dans la conception d&rsquo;habitats passifs et bioclimatiques. Il forme une enveloppe thermique très isolante. Ainsi, les blocs Ytong Energie 25 offrent une valeur R = 2,78 m² K/W pour un maximum de confort et un minimum de dépenses énergétiques. Pour Martial Chevalier de TY eco2 « Les blocs Ytong Energie 25 présentent l&rsquo;avantage d&rsquo;être très isolants dans la matière, ce qui les rend extrêmement précieux pour le travail de gestion des ponts thermiques. » Les murs Ytong Energie sont parfaitement étanches à l&rsquo;air : pleins et massifs. Leur mise en œuvre collée à joint mince évite ainsi les déperditions d&rsquo;énergie. Une large gamme d&rsquo;accessoires complète ce système constructif : planelles, coquilles U et linteaux, coffres de volet roulant et colles permettent de traiter les ponts thermiques et de renforcer l&rsquo;étanchéité et l&rsquo;isolation du mur par l&rsquo;extérieur. Clément Sikorski, propriétaire d&rsquo;une des maisons passives en béton cellulaire de la Fleuriaye, témoigne des atouts de cette solution constructive : « Notre maison est certifiée passive puisque les tests d&rsquo;étanchéité effectués avec TY eco2 ont été passés avec succès. Nous y habitons depuis plus d&rsquo;un an. Nous n&rsquo;avons pas de chauffage, hormis un poêle à pellets qui nous permet d&rsquo;ajuster la température quand on revient de vacances à Noël et qu&rsquo;il fait vraiment froid, par exemple. C&rsquo;est un chauffage de secours, qui crée une ambiance agréable l&rsquo;hiver mais on ne s&rsquo;en sert pas au quotidien. En une heure, on gagne 3 degrés. L&rsquo;avantage d&rsquo;une maison comme la nôtre, c&rsquo;est sa grande inertie : la maison reste toujours dans la même fourchette de températures. On descend rarement sous 19° et en cas de canicule on ne dépasse pas le 24-25° C. » Un matériau propre et sain Composé de substances minérales naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et propre. Fabriqué à partir de matière première naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et présente une empreinte carbone réduite. Incombustible, ininflammable, ce matériau bénéficie d&rsquo;une performance meilleure qu&rsquo;A+. La perspirance, associée à une très bonne isolation, supprime les points froids et empêche le développement des moisissures. Murs Ytong à isolation rapportée : une excellente alternative pour la construction passive Outre ses qualités de résistance thermique et d&rsquo;isolation, les murs Ytong en béton cellulaire sont un mode constructif vertueux et très simples à mettre en œuvre. Ils présentent une alternative intéressante aux maisons à ossature bois pour les projets d&rsquo;habitat passif. Madame Stefan, dont la maison est en cours de construction, raconte : « Nous n&rsquo;avions pas envie d&rsquo;une maison en bois, parce qu&rsquo;on venait d&rsquo;un quartier où les maisons à bardage bois vieillissaient très mal. Mon frère, qui travaille dans le bâtiment, m&rsquo;a vanté les propriétés du béton cellulaire en termes d&rsquo;isolation et nous avons suivi l&rsquo;avis du constructeur. » Bénéficiant d&rsquo;une bonne capacité portante, les blocs en béton cellulaire sont ergonomiques et légers (18 kg contre 22 pour un parpaing classique). De plus, ils sont plus faciles à travailler, à scier et à poser. Martial Chevalier, séduit par le béton cellulaire depuis une vingtaine d&rsquo;années, développe : « Au toucher, le matériau est très agréable. Sa nature isolante permet un travail mécanique structurel de l&rsquo;ouvrage couplé avec l&rsquo;isolation, le tout avec des composants intéressants. Les blocs offrent des libertés d&rsquo;un point de vue architectural puisqu&rsquo;on les utilise en lieu et place des autres systèmes. La technique constructive du béton cellulaire s&rsquo;apparente davantage aux savoir-faire des maçons actuels que celle de l&rsquo;ossature bois. » Ronan M., conducteur de travaux du Cmiste Comeca, qui s&rsquo;est chargé de la construction de deux des maisons, ajoute : « Sur le plan thermique, le produit est excellent, il dépasse très largement la brique et le parpaing. Ces maisons passives ont des normes très exigeantes par rapport à celles qui s&rsquo;appliquaient sur les constructions il y a une dizaine d&rsquo;années, le béton cellulaire s&rsquo;y adapte très bien. » Raoul Féjean, ingénieur commercial chez Xella, qui a suivi le projet de La Fleuriaye, précise : « Aujourd&rsquo;hui, pour réaliser des maisons passives, les projets doivent avoir un U paroi < 0,15W/m2K. Pour atteindre ces performances, le béton cellulaire utilisé en solution ITI comme à la Fleuriaye offre un rapport qualité-prix très intéressant. Avec des blocs Ytong Energie 25 et un isolant de 160 derrière, le coût au m2 se situe entre 130 et 150 euros. Pour une paroi passive sur ce marché-là, c&rsquo;est un tarif très économique. » Enfin, la légèreté du matériau constitue également un atout de taille pour la santé des équipes chargées de la mise en œuvre. A savoir : Le label PassivHaus comprend 4 critères principaux. Il s&rsquo;agit de réaliser des constructions qui respectent les paramètres suivants : • Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d&rsquo;énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an. • Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an. • Une perméabilité à l&rsquo;air de l&rsquo;enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure. • Une fréquence de surchauffe intérieure (inférieur à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l&rsquo;année. Les murs en béton cellulaire Ytong contribuent à l&rsquo;obtention du label PassivHaus grâce à ses performances en termes de résistance thermique, de traitement de ponts thermiques, d&rsquo;étanchéité à l&rsquo;air et de confort thermique. PROJET LA FLEURIAYE Fiche constructive des maisons individuelles en béton cellulaire Lieu : Carquefou (44) Aménageur : Loire-Atlantique Développement SELA Constructeur &#8211; bureau d&rsquo;études : Comeca &#8211; Ty éco 2 Superficie : 100-160 m2/maison Système constructif : béton cellulaire Xella avec ITI Isolation murs : laine minérale 14 cm Isolation toiture : laine minérale 40 cm Isolation planchers : UP 23 + isolant polyuréthane 10 cm Isolation de l&rsquo;enveloppe : U  inférieur/égal 0,15W/m2K Menuiseries/vitrages : Mixte pvc/alu ou bois/alu avec triple vitrage Uw mise en œuvre inférieur/égal 0,85W/m2K Besoins de chauffage PHPP : inférieur/égal 15KWh/m2.an Besoins totaux en énergie primaire PHPP : inférieur/égal 120kWh/m2.an Test d&rsquo;étanchéité à l&rsquo;air n50 :  inférieur/égal 0,6 h-1 Ventilation : VMC double flux rendement supérieur/égal 0,75%    P inférieur/égal 0,45W/M3/h Chauffage : bouches chauffantes Chauffage d&rsquo;appoint : poêle à granulés (option) ECS : Ballon thermodynamique Coût : hors panneaux solaires entre 1 800 et 2 200 euros/m2 (avec panneaux solaires : entre 2 200 et 2 600) TY eco2 ZA La Touche &#8211; 35890 Bourg des Comptes Tél : 0299521438 &#8211; contact@tyeco2.com www.tyeco2.com
Il y a 4 ans et 163 jours

Une nouvelle référence de construction bois pour Bouygues Bâtiment Grand Ouest

La construction bois et biosourcée s’impose désormais pour de nombreux acteurs comme une solution d’avenir contribuant à un cadre de vie plus durable. Bouygues Bâtiment France Europe en a fait une priorité avec l’objectif de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030. Cette ambition impulsée par son pôle d’excellence bois WeWood est portée au cœur des territoires par ses filiales régionales. C’est le cas de Bouygues Bâtiment Grand Ouest qui vient illustrer et concrétiser cette démarche sur un chantier emblématique en Pays de la Loire : le siège social de Podeliha (Groupe Action Logement) situé dans le nouveau quartier d’affaires Cours Saint-Laud à Angers. Démarré en mai 2019, le projet s’inscrit dans le cadre d’une vaste opération totalisant plus de 11 000 m2 de planchers et offrant une mixité d’usages avec logements, commerces et bureaux. La partie tertiaire est destinée à accueillir à l’été 2021 les 250 collaborateurs du siège social régional de Podeliha, bailleur social ligérien de référence et de deux filiales. Conçue par le cabinet Rolland & Associés, cette partie compte 3 bâtiments, un en R+5 et deux en R+3, pour une superficie totale de 6400 m2. L&rsquo;opération a obtenu le label BBCA Neuf, niveau Excellence, pour la phase conception. Pour satisfaire à ces critères environnementaux très exigeants et offrir une performance énergétique niveau RT 2012 -50%, il propose un mode constructif innovant : une solution mixte bois-béton alliant une superstructure bois constituée de planchers en CLT (bois lamellé-croisé) supportés par des poteaux et poutres bois, autour de noyaux en béton armé (façades, cages d’escalier et gaines d’ascenseurs). La fabrication des panneaux de CLT a été confiée à Piveteau Bois tandis que la pose de ces panneaux, mais aussi la fabrication et la pose de la charpente, des poteaux et poutres bois, la fourniture et la pose de murs à ossatures bois ont été assurées par l’entreprise Caillaud Bois. Maître d’ouvrage : Podeliha (Groupe Action Logement) Architecte : Cabinet Rolland & Associés Constructeur, mandataire du macro-lot clos couvert : Bouygues Bâtiment Grand Ouest Partenaires bois : Piveteau Bois et Caillaud Bois, ASCIA (bureau d’étude bois) 844 m3 de bois (lamellés collés, poteaux et poutres bois) mis en œuvre soit une réduction des émissions de CO2 d’environ 338 tonnes. &nbsp; Photo : © Willy Berré &nbsp;
Il y a 4 ans et 167 jours

Un logiciel BIM pour l'Architecture et la Construction Bois

Cette gamme comprend : Envisioneer Esquisse pour la modélisation 3DEnvisioneer Architecture pour la conception architecturale 2D/3DEnvisioneer Construction Bois pour la conception de bâtiments ossature bois, la réalisation d'extensions et de surélévations en bois ENVISIONEER ESQUISSEENVISIONEER ESQUISSE est un logiciel de modélisation 3D pour la conception architecturale de bâtiments, la réalisation d'extensions et de surélévation, les aménagements intérieurs et extérieurs, le paysagisme.Doté de fonctions d'export 2D/3D, de rendus réalistes et d'animations 3D, il est le compagnon idéal d'un logiciel de dessin 2D type AutoCAD.Points forts :Logiciel BIM- exploitation de la maquette numériqueSaisie et navigation encore plus simplesImport de documents PDFOptimisation qualité/temps de renduImport de terrains. Gestion des pointsBibliothèques de mobilier enrichies Import/ Export au format Sketchup et BIMAvec Envisioneer ESQUISSE, vous allez réduire significativement le temps nécessaire à la production de vos dessins d'avant-projets.+ d'info sur ENVISIONEER ESQUISSEENVISIONEER ARCHITECTUREENVISIONEER ARCHITECTURE ajoute à une puissance de modélisation bâtiment présente dans Envisioneer ESQUISSE, la souplesse d'un outil de dessin polyvalent.Il permet de faire un permis de construire et de calculer un quantitatif/estimatif du projet. Des fonctions de rendus réalistes et d'animations 3D complètent l'ensemble.Un logiciel complet qui allie la facilité de conception 3D au travers de fonctions architecturales élaborées et des outils 2D permettant d'enrichir vos plans de permis et d'exécution en y ajoutant du détail.POINTS FORTS :Logiciel BIM- exploitation de la maquette numériqueImport de documents PDFImport de terrain et gestion des pointsSaisie et navigation encore plus simplesOptions de cotation enrichiesExport vers l'étude thermiqueQuantitatif entièrement réviséCompatible RT2012 avec ArchiWIZARDUn logiciel CAO complet qui allie la facilité de conception 3D et des fonctions architecturales élaborées.+ d'info sur ENVISIONEER ARCHITECTUREENVISIONEER CONSTRUCTION BOISENVISIONEER CONSTRUCTION BOIS est un logiciel ossature bois pour paramétrer précisément les murs ossature bois, pour un chiffrage précis des projets et la réalisation des plans de panneaux (Pré paramétrage des bois 45x120/45x145, murs BBC, livré en standard).SIMPLE et RAPIDE de conception pour concevoir tous vos projets ossature bois, Envisioneer répond aux besoins de votre métier de constructeur bois, nécessitant l'usage d'un logiciel offrant une bonne souplesse dans le paramétrage de vos modes constructifs.Vous allez diminuer significativement l'exploitation du projet de l'esquisse vers la fabrication.Intégration du Module fabrication pour la création de plans de panneaux automatiques et de listes de débits. Avant l'arrivée de ce module, la création des plans nécessaires à la fabrication des panneaux d'ossature d'une maison individuelle pouvait durer 2 jours.Aujourd'hui grâce à ce nouveau module, cette tâche répétitive est réalisée en un seul clic! Vous obtenez ainsi, les plans de fabrication de vos panneaux d'ossature comprenant pour chacun : une vue de face et une vue de dessus du panneau accompagnées de cotations précisesainsi que la liste de débit permettant de détailler les longueurs et les quantités de chacune des pièces nécessairesPOINTS FORTS :BIM - exploitation de la maquette numériqueCréation automatique des plans de panneauxImport de documents PDFImportation de terrain et gestion des pointsNoms et Nos de panneaux automatiquesOptions de cotation enrichiesOptimisation qualité/temps de renduCompatible RT2012 avec ArchiWIZARDL'outil incontournable des professionnels du bois.+ d'info sur ENVISIONEER CONSTRUCTION BOISwww.a-doc.comDécouvrez la chaine YouTube A.DocVisionnez les tutoriaux vidéos consacrés aux logicielsd’architecture, de chiffrage et de calcul thermique...+ de 120 vidéos à voir !
Il y a 4 ans et 170 jours

Lancement des travaux du premier bâtiment de logements étudiants en bois du Campus urbain de Paris-Saclay

Première résidence étudiante en bois du Campus urbain de Paris-Saclay, elle sera conçue sur le modèle des « hacker houses » conçues par Seed Up. Après une consultation lancée en août 2018, l'EPA Paris-Saclay a retenu le groupement* mené par Demathieu Bard Immobilier (DBI) pour la réalisation d'un programme de 122 logements privés, soit 233 lits, pour étudiant de 5 509 m² Surface Plancher Construit (lot S1.2). Située au sud de la ZAC du quartier de l'Ecole polytechnique, à Palaiseau, à proximité notamment des écoles de Telecom Paris et Telecom Sud Paris, cette résidence sera livrée en septembre 2022. Après la sélection d'un groupement de maîtrise d'œuvre mené par l'agence d'architecture Atelier WOA, l'EPA Paris-Saclay et Demathieu Bard Immobilier ont signé en fin d'année 2019 une promesse synallagmatique de vente. E, L'EPA Paris-Saclay et Demathieu Bard Immobilier ont signé, en novembre 2020, un acte authentique de vente permettant le lancement du chantier.Une résidence étudiante conçue sur le modèle des « hacker houses »Cette résidence étudiante proposera un programme de gestion innovant mêlant logements étudiants « classiques » et un programme pour « hackers ». La résidence sera gérée par Global Exploitation et intègrera environ 40 lits à destination de Seed Up, gestionnaire pour la partie « Hacker house ».Les étudiants, logeant dans cette résidence, pourront ainsi formuler le souhait d'être intégré au sein d'un logement en colocation géré par Seed Up. Ces derniers réaliseront des missions commanditées par des entreprises et des grands comptes du territoire (codage informatique, recherche,…). En contrepartie, les étudiants membres de ce programme bénéficieront d'une réduction, voire d'une gratuité totale de leur loyer et pourront même percevoir une rémunération.Au sein des locaux, la résidence offrira des espaces dits « hackers » au sein desquels les étudiants de Seed Up auront accès à des équipements de pointe comme un studio de musique, un fablab, un espace reprographie ou encore un atelier mécanique.La résidence proposera à l'ensemble des étudiants y vivant une grande diversité de typologies de logements de sorte à répondre à la diversité des profils étudiants. Ainsi, 12 typologies seront proposées, allant du T1 au T7. Des espaces communs ouverts à tous les résidents seront proposés en rez-de-chaussée du bâtiment : espace de détente, cuisine commune, espace de travail, salle de sport.Un bâtiment bas-carbone et exemplaire en matière environnementaleLe projet conçu par l'Atelier WOA, conformément au cahier des charges fixé par l'EPA Paris-Saclay, respectera des ambitions environnementales élevées.Le bâtiment sera conçu en structure majoritairement en bois (seuls les noyaux et l'infrastructure du bâtiment seront en béton) avec des façades en ossature bois. Ainsi, près de 80% de la structure du bâtiment sera en bois et matériaux biosourcés.Cela va dans le sens de l'implication de l'EPA Paris-Saclay dans le Pacte Bois Biosourcés signé le 5 novembre dernier, par lequel l'EPA s'engage à réaliser 40% de Surface de Plancher de ses constructions en bois et biosourcés avec un objectif d'utilisation de 30% de bois d'origine France et 100% du bois utilisé gérées durablement (certifié FSC ou PEFC ou équivalent).Le projet, à terme, sera certifié NF Habitat HQE niveau « Excellent », obtiendra le label BBCA et Biosourcé de niveau 2 et sera labellisé E+C- au niveau E3C2. Il sera à ce titre, le premier projet du Campus urbain à être certifié E3C2 et BBCA.*Le groupement se compose de Demathieu Bard Immobilier (opérateur-mandataire), Seed Up (gestionnaire de hacker houses) et Global Exploitation (via sa filiale SuitEtudes). Le groupement est accompagné de l'Atelier WOA (Architecte et MOE d'exécution), Pouget Consultants (BET fluides et thermique) META Atelier Acoustique (BET acoustique) mais également de Sylva Conseil pour la construction bois et GERA'nium pour la dimension environnementale.
Il y a 4 ans et 170 jours

Premier bâtiment de logements étudiants en bois du Campus de Paris-Saclay

L’EPA Paris-Saclay a signé un acte de vente avec le groupement mené par Demathieu Bard Immobilier, promoteur immobilier en charge de la maîtrise d’ouvrage de la première résidence étudiante en bois du Campus urbain de Paris-Saclay. Elle sera conçue sur le modèle des « hacker houses » conçues par Seed Up. Le programme comprend 122 logements privés, soit 233 lits, pour étudiant sur 5 509 m² Surface Plancher Construit (lot S1.2). Située au sud de la ZAC du quartier de l’Ecole polytechnique, à Palaiseau, à proximité notamment des écoles de Telecom Paris et Telecom Sud Paris, cette résidence sera livrée en septembre 2022. L’agence d’architecture Atelier WOA avait préalablement été sélectionnée pour la maîtrise d’œuvre. Cette résidence étudiante proposera un programme de gestion innovant mêlant logements étudiants « classiques » et des espaces dits « hackers » au sein desquels les étudiants auront accès à des équipements de pointe comme un studio de musique, un fablab, un espace reprographie ou encore un atelier mécanique. La résidence proposera à l’ensemble des étudiants y vivant une grande diversité de typologies de logements de sorte à répondre à la diversité des profils étudiants. Ainsi, 12 typologies seront proposées, allant du T1 au T7. Des espaces communs ouverts à tous les résidents seront proposés en rez-de-chaussée du bâtiment : espace de détente, cuisine commune, espace de travail, salle de sport. Un bâtiment bas-carbone et exemplaire en matière environnementale Le projet conçu par l’Atelier WOA, conformément au cahier des charges fixé par l’EPA Paris-Saclay, respectera des ambitions environnementales élevées. Le bâtiment sera conçu en structure majoritairement en bois (seuls les noyaux et l’infrastructure du bâtiment seront en béton) avec des façades en ossature bois. Ainsi, près de 80% de la structure du bâtiment sera en bois et matériaux biosourcés. Cela va dans le sens de l’implication de l’EPA Paris-Saclay dans le Pacte Bois Biosourcés signé le 5 novembre 2020, par lequel l’EPA s’engage à réaliser 40% de Surface de Plancher de ses constructions en bois et biosourcés avec un objectif d’utilisation de 30% de bois d’origine France et 100% du bois utilisé gérées durablement (certifié FSC ou PEFC ou équivalent). Le projet, à terme, sera certifié NF Habitat HQE niveau « Excellent », obtiendra le label BBCA et Biosourcé de niveau 2 et sera labellisé E+C- au niveau E3C2. Il sera à ce titre, le premier projet du Campus urbain à être certifié E3C2 et BBCA. Aménageur : EPA Paris-Saclay Maîtrise d’ouvrage : Demathieu Bard Immobilier Maîtrise d’œuvre : Atelier WOA Surface de plancher : 5 509m² Début des travaux : novembre 2020 Livraison : septembre 2022 Visuel : Atelier WOA
Il y a 4 ans et 177 jours

Configurateur de FDES pour les produits bois construction

Développé et édité par FCBA, DE-bois est le configurateur de déclarations environnementales du CODIFAB pour les produits bois construction fabriqués en France. Permettant de personnaliser les fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) de ces produits, il devient, avec l’entrée en vigueur de la RE2020, un outil incontournable des fabricants et des acteurs de la construction. Le configurateur de FDES DE-bois s’adresse à la fois aux fabricants de produits de construction à base de bois et aux acteurs de la construction. Il permet, à partir d’une FDES collective, d’obtenir des FDES collectives spécifiques à un produit et à un ouvrage donné, ou des FDES individuelles spécifiques à un industriel. Il répond ainsi à différents besoins : obtenir une information précise sur un produit adapté à un chantier donné (en vue des labels construction durable, du label E+C-, de la RE2020, etc.), se positionner, éco-concevoir, se différencier, etc. DE-bois propose des interfaces de personnalisation de FDES pour différentes familles de produits (murs ossature bois, charpentes traditionnelles et industrielles, panneaux CLT, fenêtres et portes-fenêtres, etc.), classées en 4 catégories. https://de-bois.fr &nbsp;
Il y a 4 ans et 178 jours

LCA arbore de bois la médiathèque de la Jarrie à Olonne-sur-Mer

Livré cette année, le programme « un saut dans le temps », à l'architecture contemporaine singulière, comprenait deux volets.D'une part, la construction d'une médiathèque accueillant un auditorium de 46 places, un espace de convivialité et d'exposition ainsi qu'un espace de consultation. Et d'autre part, la restructuration du logis de la Jarrie, une bâtisse du XIe siècle, en mairie annexe d'Olonne-sur-Mer.Pour cette réalisation, l'entreprise LCA Construction Bois s'est chargée en intérieur des charpentes de la médiathèque avec l'utilisation de l'épicéa sous deux formes : en bois massif et en bois lamellé-collé. Pour les extérieurs, et avec l'objectif de limiter l'empreinte environnementale du bâtiment, les équipes de LCA ont créé et posé un bardage bois ajouré jouant le rôle de filtre solaire. Cette seconde peau de la médiathèque est ponctuée de « moucharabiehs » venant faciliter la ventilation naturelle du bâtiment. Enfin, un plafond extérieur en bois vient compléter l'ouvrage.Informations sur le chantier et les matériaux utilisés :Maître d'ouvrage : Mairie d'Olonne-sur-Mer (85)Maître d'œuvre : forma6Volige 18mm en couverture : 260 m² (soit 4,7 m3)Surface murs ossature bois : 430 m² (soit 13,2 m3)Surface bardage bois ajouré : 425 m² (soit 23,4m3)Structure ITE bois massif épicéa : 8 m3Charpente bois massif épicéa : 11,2 m3Charpente bois lamellé-collé épicéa : 4,1 m3
Il y a 4 ans et 179 jours

Comment séparer la cuisine de la pièce de vie ?

Dans les maisons modernes, on penche pour une cuisine ouverte ou « à l’américaine » comme se plaisent à le dire les professionnels de la décoration. Mais cette tendance ne séduit pas tout le monde. Heureusement, il existe différentes solutions pour séparer de nouveau la cuisine de votre pièce de vie. En voici quelques-unes. Les cloisons sèches : une option pratique et esthétique Pour définitivement apporter un peu plus d’intimité à votre espace, il n’y a rien de tel que les cloisons sèches. Siniat propose un choix complet de systèmes de cloisons composées de plaques de plâtre, vissées sur des ossatures métalliques. L’espace entre les plaques permet de contenir les matériaux isolants (laine minérale, laine de verre&#8230;) et de dissimuler les réseaux électriques ou téléphoniques, pour une séparation cuisine / pièce à vivre alliant confort acoustique et facilité & rapidité de réalisation. Peu importe vos besoins en matière de cloison, Siniat dispose d’une très large gamme de plaques de plâtre, à vous de déterminer votre besoin :  &#8211; Résistance souhaitée en fonction des sollicitations possible dans les pièces : humidité, chocs, ect&#8230; &#8211; Résistance à la charge pour la fixation d’éléments d’ameublement &#8211; Amélioration de la qualité de l’air dans la pièce grâce aux propriétés d’absorption des COV (Composés Organiques Volatils) Dans la cuisine, l’usage d’une plaque de plâtre hydrofuge (résistante à l’humidité) n’est pas réglementairement obligatoire mais Siniat recommande également des produits hydrofugés dans toutes les pièces ayant un point d’eau (cuisine, WC&#8230;), pour vous éviter des désordres ultérieurs… Une verrière : une option facile et moderne Pour une alternative moderne et facile, envisagez la verrière. C’est une technique de séparation qui a fait ses preuves et qui s’adapte à tous les styles. Pour quelques centaines d’euros, vous pourriez facilement personnaliser votre aménagement d’intérieur. Différents modèles vous sont proposés sur les sites de vente d’accessoires de décoration en ligne. Et en fonction du style de verrière qui vous intéresse, le devis de votre aménagement peut varier. Changer la décoration des murs Le mobilier n’est pas la seule option pour séparer deux pièces dont notamment la cuisine et la salle à manger ou le salon. Un simple changement dans l’habillage des murs peut faire l’affaire. À la place d’un mur parfaitement lice et peint, vous pouvez opter pour un mur en brique. Utiliser des matériaux bruts de ce genre dans l’aménagement de votre espace est aujourd’hui très tendance. Cela cadre surtout avec une décoration de style industriel. Peaufiner l’habillage de votre sol Vous avez une cuisine ouverte et souhaitez marquer la différence entre celle-ci et la salle à manger par exemple ? Mais vous ne pouvez pas vous permettre d’occuper l’espace avec une cloison épaisse ? Pourquoi ne pas jouer simplement sur l’habillage de votre sol ? Par exemple, sur l’emplacement votre salle à manger, vous pouvez utiliser du parquet au lieu d’un carrelage ou vice versa. C’est original, esthétique et pas cher. Sans compter que cela ne vous obligera pas de surcharger votre grande pièce à vivre avec des structures imposantes. Des travaux de peinture Pour faire encore plus simple, vous pouvez aussi faire des travaux de peinture. Il ne s’agit plus seulement ici de changer la couleur des murs, mais également du plafond pour réellement différencier votre cuisine du reste de la pièce. Attention simplement à choisir des couleurs qui se marient ensemble. Un bar ou un îlot central Outre la cloison, qui, s’étendant du sol au plafond, peut assombrir la cuisine si vous n’avez pas de grande fenêtre, vous pouvez aussi vous contenter d’un bar ou d’un îlot central également réalisable facilement en plaques de plâtre, en carreaux de plâtre mais aussi Ilot en pierre, en bois, en mélamine&#8230; Cela peut donner de l’esthétisme et un peu plus de structure à votre aménagement. Sur les sites de vente en ligne dédiés, vous avez plusieurs alternatives : Tout dépend aussi de vos envies et de votre budget. Une simple table à manger Pas besoin d’énormément d’investissement pour marquer la cuisine et le différencier de la pièce de vie. Il suffit de bien choisir l’aménagement de votre espace. Votre propre mobilier peut notamment vous aider en ce sens.
Il y a 4 ans et 180 jours

La RE 2020 en trois objectifs

Emmanuelle Wargon et Barbara Pompili ont présenté les derniers arbitrages autour de la RE 2020. «&nbsp;Il y aura un monde d’avant et un monde d’après la RE 2020.&nbsp;» C’est par cette phrase que Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a débuté la présentation de la nouvelle réglementation environnementale. Toujours prévue à l’été 2021. La ministre a rappelé que cette loi est «&nbsp;une étape décisive pour tout ce qui sortira de terre&nbsp;». Et Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, de poursuivre&nbsp;: «&nbsp;Cela représente un quart du parc français d’ici 2050&nbsp;». Durant la conférence de presse, les deux ministres ont réaffirmé la trajectoire de la RE 2020. Cette dernière se découpe ainsi en 3 objectifs. Objectif 1&nbsp;: «&nbsp;Des bâtiments qui consomment moins et utilisent des énergies moins carbonées&nbsp;» Pour atteindre cet objectif, la RE 2020 prévoit un abaissement de 30 % des ambitions du Bbio version RT 2012 pour le logement collectif et individuel. «&nbsp;C’est ambitieux, mais réaliste&nbsp;», déclare Barbara Pompili. La notion de besoin de froid rentrerait désormais dans le calcul, afin de répondre à la multiplicité des épisodes caniculaires [voir détail dans l’objectif 3]. Concernant le volet énergétique, le gouvernement compte sortir de l’énergie fossile dès 2024. «&nbsp;Il faut que l’énergie utilisée soit la plus décarbonée possible.&nbsp;» Ainsi, un seuil maximal d’émissions de gaz à effet de serre des consommations d’énergie est fixé. En maison individuelle, le seuil sera fixé à 4 kg CO2/m2/an dès l’entrée en vigueur de la RE 2020. Pour le collectif, le seuil est aménagé à 14 kg CO2/m2/an en 2021, puis 6 kg CO2/m2/an à partir de 2024. Ces seuils excluront de fait des systèmes utilisant exclusivement du gaz, «&nbsp;mais permettront le développement de solutions innovantes, y compris hybrides&nbsp;». Enfin, le gouvernement entend empêcher le retour massif à l’utilisation de radiateur électrique (convecteur à effet Joule) à travers un seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable. Objectif 2&nbsp;: «&nbsp;Ménager une transition progressive vers des constructions bas-carbone, qui utiliseront très largement le bois et des matériaux biosourcés&nbsp;» De la fabrication des matériaux à la conception, en passant par l’exploitation et la démolition, “l’Analyse du cycle de vie (ACV) dynamique simplifiée” imposerait des résultats, en termes d’impact carbone. « C’est une exigence climatique impérieuse, explique Emmanuelle Wargon. Les bétons bas carbone, les constructions mixtes et les matériaux biosourcés seront avantagés. » D’ailleurs, le gouvernement compte soutenir la filière bois et biosourcés. Et annoncera de nouvelles initiatives dans cette trajectoire très prochainement. La ministre parle même de « généraliser les maisons à ossature bois d’ici 2030 ». Concernant les exigences en termes d’impact carbone, l’indicateur en cycle de vie, mesuré en kg CO2/m2 de surface de logement, évolue. En corrélation avec la stratégie nationale bas carbone, la réglementation prévoit de diminuer ce seuil maximal de 30 % à 40 % par rapport au niveau de référence actuel. Et en fonction de la typologie du bâtiment. Avec un palier de – 15 % en 2024 et &#8211; 25 % en 2027. Objectif 3&nbsp;: «&nbsp;Des bâtiments plus agréables en cas de forte chaleur&nbsp;» Avec la trajectoire actuelle, le réchauffement climatique est bien installé. Les épisodes caniculaires se manifestent de plus en plus. Avec pour base une météo similaire à la canicule de 2003, l’indicateur de confort d’été sera calculé lors de la conception du bâtiment. Exprimé en degré.heure (DH), ce nouvel indice disposerait d’un seuil maximal de 1 250 DH. Une donnée qu’il sera interdit de dépasser et valable partout en France. Des ajustements seront, malgré tout possibles, pour le Sud de la France. La RE 2020 établirait aussi un seuil bas de 350 DH. Taux à partir duquel des pénalités s’appliqueront dans le calcul de la performance énergétique. Enfin, Emmanuelle Wargon et Barbara Pompili ont annoncé la création d’un label d’Etat optionnel pour les constructions plus ambitieuses que la RE 2020. Dédié à ceux qui souhaitent aller plus vite et plus loin, il pourrait être accompagné d’aides et avantages fiscaux. Aucune information supplémentaire sur les objectifs et les ambitions de ce label n’a été donnée. La RE 2020 sera soumise à consultation dès la semaine prochaine auprès du Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique (CSCEE).
Il y a 4 ans et 181 jours

Non-qualités dans l’enveloppe : la solution du commissioning

Le secteur du bâtiment a connu ces dernières années une augmentation des non-qualités sur les chantiers. Outre les non-qualités sur les fondations, l&rsquo;ossature, les réseaux… de nombreux projets de construction présentent des décalages observés importants entre les performances énergétiques attendues et celles obtenues en phase d’exploitation. Pour remédier à ça, le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) s’attache, propose des perspectives pour tendre vers une enveloppe de qualité, notamment au travers de la méthode dite du « commissioning ». Le commissioning d’un bâtiment est une démarche de qualité globale qui a pour objectif de garantir la conformité des performances du bâtiment avec les documents contractuels. Il se différencie de la notion de « commissionnement » qui consiste en une mission partielle d’assistance et d’aide à la mise en service des équipements. L’approche anglo-saxonne le définit d’ailleurs comme un outil de management complet de la qualité, qui a pour objectif d’éviter un trop grand décalage entre les objectifs fixés en amont, les moyens mobilisables et les résultats obtenus. Il s’avère nécessaire de dépasser la seule cible d’un chiffre de consommation énergétique comme critère d’évaluation d’une performance et de pilotage des projets, sachant que le confort ou la qualité de l’air sont tout aussi essentiels. Le GTQE déplore encore un certain nombre de freins au développement de cette méthode : &#8211; Le cahier des charges de l’opération au stade de la programmation reste généralement peu qualitatif, sans spécifier le niveau de performance attendu en exploitation ; &#8211; Le facteur qualité est ainsi souvent laissé de côté par les maîtres d’ouvrage, en se satisfaisant d’obligations de moyens et non pas d’obligation de résultat ; &#8211; Trop peu de moyens techniques, méthodologiques et financiers s’avèrent disponibles pour atteindre les objectifs ambitieux en exploitation du fait de l’absence d’analyse des coûts liés à la non-qualité. Par ailleurs, si l’on constate que le coût du commissioning complet d’un bâtiment neuf représente environ entre 0,6 et 1 % du coût total de l’opération (incluant les coûts de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et de la construction), le temps de retour sur investissement s’évalue entre zéro et dix ans, selon le type de gains compris (les consommations d’énergie seules ou bien l’ensemble des gains directs et indirects). Précisons de plus que ces données peuvent varier en fonction de la complexité de l’opération et du périmètre de la mission de commissioning. En revanche, la baisse des non-qualités impliquera de facto une réduction notable des coûts internes (détection, correction, prévention…) comme des coûts externes, souvent supportés par le client (baisse de productivité, utilisation d’équipements de secours, surcoût liés aux consommations énergétiques, insatisfaction, perte de renommée…). Pour le GTQE, l’utilisation du numérique peut avoir un impact notable sur l’économie globale d’un projet de construction. Mieux, il peut véritablement améliorer les délais, limiter, voire éviter les erreurs humaines. Compte-tenu de l’importance d’une expertise technique pour assurer la mission de commissioning, leur généralisation pose un enjeu de modèle économique. Selon Jean-Luc SADORGE, Directeur Général du Pôle Fibres-Énergivie : « Il est donc nécessaire d’imaginer l’apport du numérique pour permettre un déploiement et une appropriation de cette pratique à l’ensemble des projets sur le territoire avec une mutualisation des connaissances, des bons réflexes et pratiques vertueuses, en particulier concernant la qualité thermique de l’enveloppe des bâtiments. Il semble légitime d’imaginer les pistes d’exploitation du numérique afin d’assister les acteurs du bâtiment dans leur démarche pour améliorer la qualité globale des opérations. Un facteur primordial dans un contexte d’accélération de la dynamique BIM où il reste beaucoup à faire. »
Il y a 4 ans et 182 jours

Le bardage de bois : la solution rénovatrice des revêtements extérieurs

La plupart des particuliers accordent aujourd’hui un grand intérêt à l’esthétique de leur façade. Pour cette raison, il recherche toujours un revêtement pouvant allier esthétisme, durabilité et bonne isolation. Ce faisant dès que vous êtes sollicité pour des travaux de rénovation ou de construction d’une nouvelle maison, il est de bon ton que vous proposiez au client une solution qui répond la plus à ses attentes. L’une des tendances du moment qui tentent de séduire de nombreux particuliers en matière de revêtement extérieur est le bardage de bois. Ses propriétés et son côté décoratif en font aujourd’hui le revêtement le plus plébiscité. Nous vous proposons d’en savoir plus dans la suite de cet article. Le bardage de bois, qu’est-ce que c’est ? Vous le savez, le bois est un matériau qu’on ne présente plus dans l’aménagement intérieur et extérieur des maisons. Depuis toujours, ce beau matériau s’est révélé particulièrement omniprésent dans l’architecture d’une construction. Aujourd’hui encore, il s’est adapté à l’évolution du temps et est devenu la pièce maîtresse dans nombre de travaux réalisés dans une maison. Il est plus incontournable avec une nouvelle tendance : le bardage de bois. En effet, le bardage de bois est un élément de parement composé de planches de bois qui sont fixées sur une ossature secondaire solidarisée à la structure porteuse. Grâce à un chevauchement des planches, ce type de matériau habille correctement la façade extérieure d’une maison lui offrant un aspect unique. Ainsi, qu’il s’agisse d’une rénovation ou d’une nouvelle construction, ce revêtement pourra rassembler toutes les attentes de vos clients. Pourquoi ce regain d’intérêt pour le bardage de bois ? Sans s’enorgueillir, les revêtements en bardage de bois semblent être la solution idéale du moment pour faire face aux aléas du temps. Il est de plus en plus apprécié dans l’hexagone en raison de ses multiples atouts. En effet, le bardage de bois présente : Un aspect naturel et chaleureux qui lui donne la possibilité de rendre naturelle la maison qu’elle brade. Ce revêtement s’adapte à tous les types d’habitation. Une forte capacité d’élimination des ponts thermiques évitant ainsi les pertes énergétiques Une polyvalence sans nul pareil qui offre la possibilité de personnaliser le revêtement extérieur des maisons grâce à une large palette de choix, de coloris et de design une facilité de pose et d’installation permettant de gagner plus de temps comparativement aux autres types de revêtement. En outre, le bardage en bois assure une sécurité optimale pendant une dizaine d’années. Ceci permet au consommateur de créer un réel retour sur investissement. Toujours est-il qu’il faudra accorder une attention toute particulière aux différentes essences de bois qui sont utilisées, car, il en va de la réussite du chantier. Quelles sont les essences de bois utilisées comme bardage de bois ? Plusieurs essences de bois sont appropriées pour faire du bardage de bois. Cependant, il convient de tenir compte de l’apparence et de la durabilité dans son choix. Parmi la large palette de lame de bois disponible et dont vous pouvez faire usage pour réaliser vos différents chantiers de revêtement extérieur, on peut retrouver : les lames de bois composite qui sont constituées d’un mélange de fibres et de polymère. Ceux-ci sont bien résistants aux aléas climatiques ; Les lames en bois massif ; Les lames en lamellé-collé. Ces différentes lames de bois proviennent pour la plupart des bois durs tropicaux ou encore des bois thermiquement traités.
Il y a 4 ans et 183 jours

Les centrales à béton de chantier

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Centrale Arcen de la ligne Arcmov. [©Arcen] Comme son nom le laisse deviner, la centrale de chantier est destinée à être installée sur le site même de la construction pour l’alimenter en béton. Ceci, pendant toute la durée des travaux. Toutefois, les besoins d’un gros chantier de génie civil ne sont pas les mêmes que ceux d’une plus petite opération de bâtiment. Aussi, les outils de production ont su s’adapter à chaque besoin. De 30 m3/h à près de 150 m3/h&nbsp;! Dossier préparé par Frédéric Gluzicki Ammann : La route des Indes Arcen : En mouvement Cifa by Euromecc : Fruit d’un partenariat Elkon : Réponse ultra compacte EMCI : Elargissement de gamme Europ’Equipement : Une centrale bien dimensionnée Imer : Pour tous les besoins des chantiers Liebherr : Une centrale bien ciblée Massfeller Beton2Go : Une approche inédite de la centrale Meka : L’affaire est dans le conteneur Oru France : Focus sur la gestion RheinMix Nisbau : Simple et ergonomique SBM : La France comme destination Schwing Stetter : Pour le gros chantier Stimm : Du modulable, mais de taille TCS : Nouvel entrant dans la centrale Et les autres Ammann a mis en service en Inde la plus moderne de ses usines pour assurer la construction des centrales déplaçables CBT.[©Ammann] L’acronyme TB indique la présence d’un tapis de transfert, plus compact, plus simple d’emploi et d’entretien qu’un traditionnel skip. Cet équipement pare les centrales Ammann de la ligne CBT 105-150 TB Elba. Des unités optimisées pour être transportées. Avec d’autant plus de facilité qu’elles sont produites en Inde, dans l’usine la plus moderne du groupe Ammann. Un choix stratégique pour décharger l’outil de production européen, bien chargé. Ammann a racheté cette usine il y a tout juste 3 ans. Depuis quelques mois, il produit des centrales CBT pour l’ensemble du groupe et de la planète. Y compris les malaxeurs dédiés. Toutefois, des éléments particuliers restent fabriqués en Europe, tels les silos monoblocs, peu pratiques pour les transports au long cours. Le cœur de la gamme CBT TB Elba est identifié par le nombre 120. En son sein, un malaxeur à doubles arbres horizontaux ECM 2500TP, capable d’offrir à l’unité un rendement de 105 m3/h. Pour ce faire, cette centrale reçoit 3 à 8 cases à granulats pour un stockage allant de 75 à 100 m3. Et jusqu’à 6 silos à liants. Parfait pour répondre aux besoins des chantiers les plus exigeants. Centrale Arcen de la ligne Arcmov.[©Arcen] Avec un nom comme Arcmov, les choses sont claires : il s’agit de l’offre mobile, donc chantiers, proposée par Arcen. Ce qui ne lui interdit pas d’être installée en fixe, pour l’industrie du BPE. D’autant que les capacités de production oscillent entre 40 et 120 m3/h. Pour ce faire, Arcen a imaginé un large choix de configurations. A commencer par le malaxeur qui peut être, soit à doubles arbres horizontaux (1 et 2,5 m3), soit à axe vertical (1 et 1,5 m3). Même approche pour le stockage des granulats, possible dans 4 trémies de 20 m3ou 5 trémies de 16 m3. Leur implantation est des plus souples : en ligne, à 90° ou à 270°. Enfin, côté options, Arcen n’est pas en reste. Silos à liants, systèmes de filtrage, de dosage des liants, des adjuvants, contrôle d'humidité, contrôle de consistance. A chacun de puiser dans cette liste à la Prévert. Centrale de chantier Cifa by Euromecc type FiveTech 500S.[©Cifa/Euromecc] Chez Cifa, la production des centrales, comme celle des malaxeurs, est assurée par Euromecc, dans le cadre du partenariat mis en place en 2018.Pour ce qui est de l’offre “chantier”, le binôme propose la FiveTech 500S. Ultra compacte, cette centrale s’inscrit dans un conteneur ouvert de 40’’, autorisant un transport monobloc. Toutefois, le ou les silos à liants devront être livrés à part. Galvanisée, l’ossature en acier intègre tous les composants de la centrale, y compris la cabine de commande. Son installation sur site ne nécessite aucun génie civil et se déroule sur une seule journée. Côté performances, la FiveTech 500S offre une belle capacité de production grâce au malaxeur planétaire 750/500 (500 l par gâchée). L’alimentation est faite à l’aide d’un skip. Dernier élément du système, les trémies à granulats. Celles-ci sont au nombre de 4, d’une contenance cumulée de 30 m3au maximum (4 x 7,5 m2). Leur remplissage se fait 2 à 2, de part et d’autre de la centrale. La MixMaster 30 est la centrale ultra compacte développée par Elkon.[©Elkon] L’industriel turc Elkon a su développer une large gamme de centrales de chantier. Au cœur de cette offre figure l’ultra compacte MixMaster 30. Elle se décline en deux variantes : avec 2 ou 4 trémies à granulats de 5 m3unitaire. Dans ce cas, c’est la taille du châssis de transport qui permet de faire la différence. Car le malaxeur est le même, un petit planétaire ou turbo de 500 l de capacité. De quoi produire entre 20 et 25 m3/h de béton. La pesée des granulats se fait dans le malaxeur même, contrairement aux autres constituants, opérés à l’aide de 3 bascules distinctes (eau, adjuvants et ciment). Enfin, pour assurer la traçabilité, un PC peut être connecté à l’unité de production, voire une cabine de commande, si utile. Au sein d’EMCIgroupe, Atec a vocation de construire de petites centrales. Celles à destination des chantiers. C’est ainsi qu’est née la Fyb 1000 et sa grande sœur, la Fyb 1500. EMCIgroup lance la dernière-née de ses centrales : l’Atec Fyb 1000.[©EMCI] Polyvalent, l’outil se décline en 2 variantes : chargement direct de bennes à béton ou remplissage de toupies. Dans ce dernier cas, le point de vidange se situe à 4 m de haut, contre seulement 2,50 m en version benne. Un petit tour du propriétaire permet de découvrir 2 ou 3 trémies en ligne d’une capacité unitaire de 20 m3. Dessous prennent place des casques de vidange et un tapis peseur. Celui-ci emmène son chargement en direction, soit d’un tapis de reprise, soit d’un skip. Juste au-dessus ont été installés les silos à liants. Ils sont 2, d’une contenance de 60 t. Ces éléments sont supportés par la structure même de la centrale. En bout de chaîne, le malaxeur. Atec a fait le choix d’un OMG planétaire de 1 m3ou de 1,5 m3. « Nous assurons la fabrication de l’entièreté de cette centrale, exception faite du malaxeur », indique Jean Forte, directeur d’Atec. Seul élément non intégré à l’unité de production : le local à adjuvants, placé dans un conteneur aménagé. Ne nécessitant aucun génie civil, l’ensemble d’une centrale Atec Fyb s’inscrit dans un rectangle de 15 m x 5 m. De quoi permettre son installation sur les terrains les plus étroits. En parallèle, EMCIgroupe propose d’autres centrales mobiles baptisées Amazone, avec des capacités de production allant jusqu’à 120 m3/h. Pour le chantier, Europ’Equipement propose l’Optimix. [©Europ’Equipement] Chez Europ’Equipement, c’est du côté de l’Optimix qu’il faut regarder quand on pense chantier. De type vertical, d’un encombrement de 10 m x 10 m, c’est la plus compacte des centrales proposées par l’industriel guérandais. L’outil s’articule autour du malaxeur à doubles arbres horizontaux de 1,5 m3maison. Le stockage des granulats se compose de 4 cases de 25 m3, dont le chargement peut s’effectuer directement par chargeuse et/ou par camion-benne. Côté liants, l’unité est disponible de base avec un seul silo, mais peut en accueillir 4. L’installation comme le démontage restent rapides, limités à environ 1 semaine de travail. La capacité de production de l’Optimix - 40 m3/h - lui permet d’alimenter jusqu’à 5 grues à tour. Elle offre aussi l’option d’une sortie BPE et/ou camion-toupie. Enfin, elle peut être équipée de son propre système de décantation. Bardée et couverte, cette centrale est proposée avec l’automatisme Eureqa, d’Europ’Equipement, ou avec tout autre automatisme à la demande du client. Dans les mois qui viennent, Europ’Equipement s’apprête aussi à lancer une centrale conteneurisée. Un concept dévoilé à l’occasion du prochain Intermat. Imer propose nombre de centrales pour les chantiers, dont la Multis 1500-1000.[©Imer] Pour beaucoup, Imer rime avec chantiers. Et ce, depuis 50 ans déjà ! Son offre de centrales pour cet usage se décline en différents outils : à tambour horizontal (avec cuve de malaxage), à malaxeur planétaire (type BPE) et à turbo-malaxeur. De quoi proposer des productions allant de 10 à 55 m3/h. Le choix est tout aussi large au niveau du stockage et de l’alimentation en granulats. Tout d’abord, le chargement au sol par rayon raclant (pour un stockage de 150 à 300 m3). Ensuite, le chargement par trémie d’alimentation (stockage unitaire de 3,5 à 13,5 m3pour un total de 10,5 à 54 m3). Enfin, le chargement par silos granulats (stockage sable de 33 m3et 27 m3pour le gravier). Pour les liants, chaque centrale peut être équipée de 1 à 3 moyens de stockage : trémie crève-sacs de 200 à 400 kg, trémie crève-big bags de 1 et 3 t ou silo de 20 à 60 t. Toutes les centrales Imer sont équipées du même automatisme maison EPS 2100 V. Celui-ci permet un pilotage à l’aide d’un écran tactile 7,5”. De même, les unités bénéficient d’un système de télé-transmission 3G des données de production en temps réel. Celui-ci permet à Imer d’offrir une télé-assistance. Enfin, les centrales Imer sont conçues pour être montées et démontées très vite : de 1 à 3 j selon les modèles. Ceci, en particulier avec les systèmes de raccordements électriques “Plug & Play” ou encore la fourniture de génie civil mobile. La Mobilmix 2.5 constitue le fer de lance Liebherr pour les chantiers.[©Liebherr] La Mobilmix 2.5 constitue le cheval de bataille de l’offre Liebherr pour la production de bétons sur site. L’outil est donné pour un débit horaire de 115 m3, grâce à son malaxeur à doubles arbres horizontaux DW 2.5 de 2,5 m3par gâchée. Le transport comme le montage de l’unité sont simples de par la présence de sous-ensembles pré-montés, pré-câblés et calibrés en usine. Le module de malaxage, skip et cabine de commande, sont réunis sur une première remorque. La seconde constitue les trémies à granulats, organisées en ligne. Même démarche pour chaque silo à liants. Après déploiement, connexion entre les différentes structures et réalisation de la rampe d’accès pour le remplissage des trémies, la centrale est bonne pour le service. Le tout, réparti sur une surface au sol de 34 m x 14 m, soit près de 476 m2. La Beton2Go est une mini-centrale pour le chantier ou le principe du BPE en libre-service.[©Massfeller] Depuis plusieurs années, l’Allemand Massfeller construit des centrales compactes. Ces dernières sont commercialisées sous la marque Beton2Go. Plus de 300 sont en service en Europe, dont quelques-unes en France. Poly Création en assure la distribution exclusive. La raison d’être des centrales Beton2Go est de proposer une approche en libre-service. Toutefois, s’agissant d’unités compactes, elles restent adaptées à un usage classique sur chantiers. Ainsi, les Beton2Go série MA se déclinent en 2 variantes : à 2 (type 2P) ou à 4 (type 4P) trémies à granulats de 3 m3unitaire. Elles intègrent aussi 2 tailles de malaxeur : 500 l (MA 15) ou 1 000 l (MA 30). « Ce sont des malaxeurs planétaires construits par Massfeller », indique Clément Préty, directeur de Poly Création. Et de poursuivre : « Ces centrales sont robustes, simples d’utilisation et d’entretien, et ne nécessitent aucun génie civil ». Un silo à ciment doit y être rattaché. Mais il est possible d’adapter une trémie vide-sacs, pour une installation dans des zones moins industrialisées. Au maximum, une surface de 110 m2est nécessaire pour déployer une unité Beton2Go. Enfin, les rendements offerts sont de 15 ou de 30 m3/h. De quoi répondre aux besoins des chantiers. La centrale MB-C30 de Meka tient dans un conteneur, ce qui simplifie son transport.[©Meka] Elle est compacte et tient dans un conteneur ouvert. Ainsi se présente la petite centrale de chantier MB-C30 signée Meka. L’industriel turc a choisi d’y intégrer tous les éléments : malaxeur mono-arbre de 500 l, skip de transfert et trémies à granulats. Le stockage se divise en 2 cases de 14 m3ou 4 cases de 7 m3. Le silo à liants est le seul équipement complémentaire à greffer pour rendre le dispositif opérationnel. Aucun besoin de génie civil, une plate-forme plane et porteuse suffit. Meka dédie sa MB-C30 pour les chantiers de courtes durées (6 mois à un an). Toutefois, si l’on souhaite aller au-delà des 30 m3/h proposés, il est possible de monter en gamme, la ligne MB compte 3 autres modèles capables de produire jusqu’à 115 m3/h. Oru France est l’un des spécialistes français de la centrale de chantier.[©Oru France] Pour Oru France, l’année 2018 fut celle de son jubilé. L’occasion d’un bel hommage à Michel Sanchez, son fondateur. L’année 2020 est tout autre pour l’industriel, qui met en avant ses nouvelles armoires de gestion, intégrant résistance au freinage et variateur, afin de protéger les réducteurs des bétonnières. Ces équipements bénéficient d’un PC, autorisant un pilotage type “BPE”. Gestion chantiers et clients, stocks et consommations, formulations, courbes de plasticité : tout est inscrit sur le disque dur. A cela s’ajoutent l’impression des bons de livraison avec les logos des clients et la compilation de la data pour une exploitation ultérieure. Enfin, le service technique d’Oru France peut prendre le contrôle de l’unité à distante pour assurer dépannage et entretien. De même, pour améliorer les conditions de travail, les armoires sont installées dans des cabines déjà aménagées. Ceci, avec un espace bureau, un kit “hygrométrie”, un extincteur, une trousse de premiers secours… Côté centrales, pas de révolution. Les capacités peuvent être de 1 m3, 1,5 m3ou 2 m3. Le stockage des granulats est réalisé en trémies avec tapis convoyeurs ou en tas associés à des rayons raclants. Un classique de la maison. Quant aux pulvérulents, ils prennent place dans des silos de 60 t ou plus. RheinMix Nisbau conçoit ses centrales pour qu’elles soient simples et ergonomiques dans leurs usages.[©ACPresse] Economiques. Voilà ce qui résume le mieux les centrales RheinMix Nisbau. Transport, montage et démontage, exploitation : tout a été optimisé. Ainsi, le transport catégorie 1 est réalisé sur un ou deux remorques tractables, selon le modèle (EM 60 ou EM 100 et 120). Aucun génie civil n’est nécessaire et le montage se fait en 2 à 4 j. L’EM 60 ne demande même pas de grue, étant pourvue d’un système de levage intégré. Pour faciliter l’entretien, les centrales sont galvanisées. Automatisées, elles sont aussi pré-calibrées et pré-câblées en usine, rendant plus rapide leur mise en service. Toutes reçoivent un malaxeur à doubles arbres horizontaux BHS Sonthofen : le DKX 1.25 sur l’EM 60, le DKX 2.5 sur l’EM 100 et le DKX 3.0 sur l’EM 120. Les dosages des granulats, ciments, adjuvants et de l’eau sont tous pondéraux. De quoi garantir une parfaite maîtrise de la teneur en eau de chaque gâchée. Pour les granulats, l’opération est réalisée sur tapis. Pas de skip non plus sur l’installation, mais un tapis de reprise et de transfert. Ce dernier fait aussi office de “zone-tampon”. Les centrales RheinMix Nisbau produisent des bétons suivant la norme NF EN 206/CN. Elles savent éditer les bons de livraison comme les bons de pesée. Enfin, elles peuvent être complétées par un alimentateur automatique de fibres métalliques ou synthétiques. L’Autrichien SBM vise le marché français des centrales à béton.[©SBM] A pas feutrés, l’Autrichien SBM cherche à pénétrer le marché français de la centrale. Au sein d’une offre plus que large se distingue l’unité super mobile Euromix 3300 Space. Ce qui frappe de prime abord est le design épuré du module de malaxage, intégré dans une élégante remorque. Toutefois, en y greffant trémies à granulats et silos à liants, l’outil reprend les classiques codes visuels des centrales de chantier. L’Euromix 3300 Space offre une capacité de production de 145 m3/h, grâce son malaxeur de 3,33 m3. C’est cette unité qui a été choisie pour fournir toute la palette des bétons utilisée pour la construction d’un campus éducatif à Münich, en Allemagne. Là, l’entreprise de BTP Pfeiffer Bau a opté pour une offre complète, comprenant aussi une station de traitement des bétons résiduels et une installation de chauffage. Cette combinaison a permis un flux fluide et simple des activités de construction, quelles que soient les conditions météo. Et une parfaite coordination de toutes les interfaces. « Cette centrale constitue notre solution mobile polyvalente. Elle peut produire tous les bétons couverts par la norme EN 206, soit plus de 1 000 formulations différentes », souligne Gerhard Gschwandtner, cher de projet SBM. Une belle référence en Allemagne, en attendant un déploiement prochain en France... Avec le M3, Schwing Stetter cible avant tout les très gros chantiers.[©Schwing Stetter] Pour les chantiers, mais les gros, Schwing Stetter a développé la centrale M3. En son cœur, un malaxeur à doubles arbres horizontaux spécifique : le DW 3.0 B. La différence avec le DW 3.0 “classique” ? L’outil est plus compact, donc moins encombrant que son aîné. Mais pour des performances équivalentes. Ainsi, on peut y associer jusqu’à 5 silos à liants, que l’on dispose à droite du module de malaxage, à gauche, derrière. A vrai dire, presque comme on veut. Idem pour les trémies à granulats, qui peuvent être positionnées à 90°, 180° ou 270° par rapport au même module de malaxage. En standard, le bloc trémies se divise en 4 cases de 45 m3, certaines pouvant être dédoublées. Il comprend le support indispensable à la création de la rampe d’accès pour permettre les remplissages à la chargeuse. Trois jours à peine sont nécessaires pour monter et mettre en service une M3. Pas de travaux de fondations, mais un petit génie civil reste à prévoir, sous la forme d’une dalle de propreté sous la zone de chargement des toupies et sous les silos à liants. Stimm conçoit des centrales sur mesure pour répondre aux besoins de chaque client.[©Stimm] Chez Stimm, la centrale de chantier, c’est du lourd ! Une réponse adaptée aux grosses opérations de construction, tel le chantier du Lyon - Turin où l’industriel a décroché la première centrale du chantier sur les neuf qui y seront installées. Au cœur du dispositif, un malaxeur à doubles arbres horizontaux OMG Sicoma, d’une capacité de 3 m3, équipé d’un système de lavage haute pression. Une bascule à eau, une à ciments, une trémie d’attente granulats complètent le bloc de malaxage. Celui-ci présente une dimension de 6 m x 6 m. A l’étage “malaxeur” prend place un plancher en tôle pleine aluminium et tôle de propreté sur le pourtour. A l’étage “pesage”, un plancher en caillebotis. Enfin, un dernier étage “motorisation skip” facilite les opérations de maintenance. Une trémie de chargement couverte de 15 m3 est présente en pied de centrale. Une bande transporteuse assure le transfert des granulats vers un tapis de distribution orientable. Le stockage final est composé de 6 trémies de 68 m3unitaire. Dessous sont installés trois casques pneumatiques et trois extracteurs, qui assurent le dosage des granulats sur le tapis peseur suspendu. Un skip permet un transfert vertical. Enfin, les granulats sont déversés dans une trémie d’attente, équipée d’un peson “présence matériaux”. Les liants bénéficient d’un stockage en silos : 6 x 75 m3(ou 6 x 100 t). Un bungalow de commande et un conteneur “atelier, compresseur et surpresseur” complètent l’outil de production. Ne disposant pas de roues, l’ensemble des éléments est transporté sur remorques pour permettre une implantation sur le chantier. La Modulmix a été développée par le Lyonnais TCS pour répondre aux besoins des chantiers.[©TCS] Techniques Chantiers Services ou TCS : derrière ce nom se cache un nouvel acteur de la centrale à béton. Depuis quelques années, cet industriel lyonnais développe une ligne de petites centrales de chantier à rayon raclant baptisée Modulmix (MMX). L’offre se décline en trois variantes. Les deux premières sont équipées de cuves de malaxage de 1 000 l et 1 500 l pour des capacités de production de 22/24 m3/ et 30 m3/h. La troisième - MMX 1123 - reçoit un turbo-malaxeur, permettant d’offrir une cadence de 24 m3/h « Le prototype des centrales MMX a été réalisé dans notre atelier et a tourné sur 3 chantiers pendant 16 mois, produisant quelque 10 000 m3sans problème,résume Yves Lacour, gérant de TCS. Après cette phase de tests positifs, nous avons choisi de passer à la vitesse supérieure, en industrialisant la production. » Une mission confiée à l’industriel serbe Simi, qui construit des centrales à béton depuis 35 ans. Aujourd’hui, TCS est le distributeur exclusif de la marque pour la France. Ceci, en plus de la vente de sa propre centrale Modulmix. « Nous avons tout auto-financé et commençons la commercialisation de nos MMX,reprend Yves Lacour. La première est une MMX 1000 l, tout juste installée à Lyon. » Si l’outil est construit par Simi, le câblage et l’automatisme sont réalisés au sein des ateliers TCS. Idem pour certaines pièces particulières, afin de rendre l'ensemble captif. « Nous concevons nos automatismes depuis maintenant 12 ans, avec plus de 60 installations en fonctionnement à ce jour. » Historiquement, TCS est une entreprise de maintenance, de montage et de reconditionnement de centrales de chantier, de préfabrication et de BPE. « Nos clients sont des PME du bâtiment et aussi des majors comme Eiffage Génie Civil, que nous avons équipé en automatisme, ou Freyssinet, pour qui nous avons réalisé des prototypes. »A l’image d’une centrale foraine destinée à réaliser des Bfup sur chantier avec le Ductal de LafargeHolcim : 4 chantiers en 12 mois, dont un au Royaume-Uni... Le monde de la centrale de chantier reste vaste et l’offre va au-delà des acteurs présents dans ce dossier. D’autres industriels interviennent sur ce marché, mais n’ont pas pu ou pas voulu donner suite à nos sollicitations. Aussi, pour mémoire, voici leur nom : CST Sipe, Fibo Intercon, MCF Systems, Sami, Semix, Tecno-Béton, Warzée. &nbsp; Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n°&nbsp;91&nbsp; Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 184 jours

Projet Eole Ouest : Le “saut-de-mouton” de Bezons

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Le “saut-de-mouton” de Bezons se développe sur près de 1 km de long et compte six ouvrages d’art. [©Eiffage/MRW Zeppeline Bretagne] Au sortir de Paris, la Seine s’étire en une succession de méandres. Son parcours essaime nombre d’îles naturelles. Saint-Martin est l’une d’entre elles, rattachée à la commune de Bezons, mais regardant encore la ville de Nanterre. C’est là que le prolongement Ouest de la ligne RER Eole doit venir se connecter sur les voies du réseau ferré existant. Le programme est ambitieux&nbsp;: franchissement de la ligne reliant Paris à Cergy-Pontoise (95). Puis, passage au-dessus des deux bras de la Seine, ceinturant l’île Saint-Martin. Un “saut-de-mouton” se développant sur près de 1 km de long.&nbsp; L’ouvrage le plus spectaculaire de ce projet est sans doute le pont bow-string, destiné à enjamber les voies ferrées de la ligne existante. Au centre, on distingue la pile portique Est. [©ACPresse] Destiné à enjamber les voies ferrées, le pont bow-string est sans doute l’ouvrage le plus spectaculaire de ce projet mené par Eiffage Génie Civil.&nbsp; «&nbsp;Entièrement métallique, d’un poids de 1&nbsp;600 t, il a été assemblé au sol. Puis translaté et levé jusqu’à son emplacement définitif&nbsp;»,explique Matthieu Carry, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil.&nbsp;Particularité, sa pile Est (P 10) aurait dû se situer au milieu des voies existantes qui tangentent la ligne nouvelle. Une contrainte qui a obligé à la diviser en deux pour créer un portique.&nbsp; Le béton est omniprésent sur le projet, mais y cohabite en harmonie avec l’acier. “Le bon matériau au bon endroit”&nbsp;: la maxime est ici une vérité absolue. Ainsi, tous les ouvrages verticaux &#8211; fondations, piles, culées et autres murs de soutènement &#8211; s’affichent en béton. Quant aux éléments horizontaux, ils intègrent l’acier comme structure porteuse. Mais le béton n’est pas loin, venant s’insinuer entre les poutres métalliques. Afin de former les tabliers, les dalles de compression, les coques d’habillage.&nbsp; Des bétons fournis par Eqiom Sur le site, sept formules principales sont mises en œuvre, dont quatre “génie civil”. Qui sont déclinables en version “temps froid” par utilisation d’eau chaude. Deux d’entre elles peuvent aussi inclure un retardateur de prise pour les pompages grandes distances (400 m). C’est une des contraintes du site, pour laquelle une explication s’impose. Le franchissement de la Seine nécessite la construction d’un viaduc de 348 m de long. Posé sur neuf piles&nbsp;: six dans l’eau et trois sur l’île Saint-Martin. Ces piles s’inscrivent dans l’exact alignement de celles supportant les voies ferrées de la ligne existante. Dans ce contexte, le groupement a pu profiter du pont SNCF comme cheminement piétons entre les deux rives de la Seine et vers l’île centrale.&nbsp;«&nbsp;Nous avons eu aussi l’autorisation d’utiliser le pont comme support des tuyaux de pompage nécessaires au bétonnage des piles&nbsp;», reprend Matthieu Carry. Une aubaine qui a beaucoup simplifié la logistique.&nbsp; Bétonnage à la pompe de l’un des neuf piles du viaduc en Seine. [©Eiffage/MRW Zeppeline Bretagne] Les piles du viaduc en Seine supporte aussi une passerelle de circulation douce, maintenue en porte-à-faux. A gauche, la ligne ferroviaire existante. [©ACPresse]Des goujons sont disposés la structure métallique du tablier du viaduc en Seine pour garantir une parfaite liaison structurelle avec le béton. [©ACPresse] Les piles en Seine rappellent une botte posée à l’envers, évasée sur sa partie arrière. Les structures porteuses d’une passerelle de circulation douce y sont fixées. [©ACPresse] «&nbsp;L’ensemble des bétons fournis répond au cahier des clauses techniques particulières remis par l’entreprise au moment de l’appel d’offres&nbsp;», détaille Tayeb Ferroudj, responsable marché secteur Nord-Ouest pour Eqiom Ile-de-France. CCTP affiné avec le service technique d’Eiffage.&nbsp;«&nbsp;Outre les caractéristiques intrinsèques des bétons, nous avions besoin de connaître les contraintes de mises en œuvre. Mais aussi les spécificités de certaines phases de travaux pour affiner les rhéologies.&nbsp;»L’introduction d’un retardateur de prise sur les bétons pompés est le résultat de ces échanges.&nbsp; Trois profils de piles différents Aux formules “génie civil” s’ajoutent deux bétons pour la réalisation des pieux de fondation et un béton immergé, pour les coulages en Seine. «&nbsp;La maîtrise d’ouvrage a validé la totalité des formules de béton. A savoir, la SNCF&nbsp;», confirme Tayeb Ferroudj. L’une des originalités du “saut-de-mouton” de Bezons est la variété architecturale des piles. Trois profils différents s’y côtoient. Celles en Seine (piles P 15 à P 23) rappellent une botte posée à l’envers, évasée sur sa partir arrière. Une nécessité géométrique liée à la proximité avec les piles du pont ferroviaire existant. En même temps, le fût devait rester vertical sur sa partie supérieure et au niveau du chevêtre. En effet, la structure porteuse métallique d’une passerelle de circulation douce doit y être fixée [lire plus bas].&nbsp; D’une largeur de 5 m, la passerelle de circulation douce (droite) présente une ossature métallique comparable à celle du viaduc, mais allégée. [©ACPresse]Singulière et unique, la pile P 14 est l’interface entre les viaducs en Seine et de transition vers le pont bow-string. [©ACPresse]Le tablier du viaduc de transition s’articule autour de huit poutrelles métalliques HEM 900, contre sept pour l’estacade Est. [©ACPresse]Les fûts des piles de l’estacade Est présentent des hauteurs variables, passant de 3,80 m à 5,21 m, avant de finir à 25 cm.Le chevêtre des piles de l’Estacade Est rappelle un berlingot géant L’élément consiste en l’assemblage de deux demi-coques préfabriquées sur site. [©Eiffage] Singulière et unique, la pile P 14 est l’interface entre les viaducs en Seine et de transition vers le pont bow-string. Elle prend place sur la berge, côté Nanterre. Elle est un marqueur qui permet le passage du tablier à méga-poutres métalliques franchissant le fleuve. Vers celui, habillé de béton assurant la continuité au-dessus de la terre ferme.&nbsp; Entre pré-assemblage et préfabrication En poursuivant le trajet vers la culée C0, les piles arborent un 3e profil, plus simple&nbsp;: un fût rectangulaire avec bossage, surmonté d’un chevêtre rappelant un berlingot géant (la comparaison reste audacieuse, mais l’image est assez juste, la couleur acidulée en moins). L’élément est conséquent, puisqu’il affiche une hauteur moyenne de 2,75 m. Il consiste en l’assemblage de deux demi-coques préfabriquées sur site, avant d’être posées sur les fûts. Ces derniers présentent des dimensions variables, passant de 3,80 m (P 13) à 5,21 m (P 9) avant de finir à 25 cm (P 1). Le tablier de l’estacade d’accès Est vers le pont bow-string bénéficie d’une conception s’articulant autour de sept poutrelles métalliques de type HEM 900 de 1 m de haut. Ces dernières sont reliées entre elles à l’aide de croix de Saint-André. En partie inférieure, des panneaux en fibres-ciment font office de fond de coffrage perdu. Enfin, un habillage préfabriqué en béton constitue les joues latérales du tablier. Ces éléments ont été réalisés par l’industriel ardennais Acciome 08.&nbsp;«&nbsp;Nous avons pré-assemblé au sol le tablier par demi-travées, avant d’installer chaque segment en haut des piles&nbsp;», explique Matthieu Carry. L’estacade Est se développe sur une longueur de 227 m et se divise en trois travées hyper-statiques de 69 m, complétées par une travée isostatique de 20 m (à gauche). [©ACPresse] Sur trois travées à chaque fois, le tablier de l’estacade est hyper-statique, soit 3 x 69 m. A cela s’ajoute la travée isostatique de liaison (20 m) avec le pont bow-string. Le tablier du viaduc de transition reprend le même principe constructif. La seule différence réside dans le nombre de poutrelles métalliques HEM 900&nbsp;: huit dans le cas présent, contre sept pour l’estacade&#8230; Une passerelle piétonne en porte-à-faux Pour sa part, le tablier du viaduc en Seine prend une forme assez différente. Le métal y est dominant. Deux méga-poutres latérales inclinées de 1,76 m de haut en constituent l’ossature porteuse. Elles sont connectées entre elles par une série de pièces de pont de 29 cm de haut, en partie courante. Entre chacun de ces éléments sont disposés des panneaux en fibres-ciment. Un lit d’armatures habille la partie basse du tablier et les relevés latéraux, le long des âmes des méga-poutres. Des goujons sont aussi disposés dans ces zones pour garantir une parfaite liaison structurelle avec le béton. Celui-ci est mis en œuvre à la pompe&nbsp;: d’abord sur le radier, puis au niveau des relevés latéraux.&nbsp; Vue en grande partie, une structure en “U” en béton armé assure le soutènement de la voie ferrée existante et bénéficie d’un traitement architectonique matricé. [©ACPresse] Installée en porte-à-faux sur les piles du viaduc en Seine, une passerelle de circulation douce est dédiée aux piétons et aux cyclistes.&nbsp;Côté Bezons, le cheminement se poursuit sur une plate-forme qui s’inscrit sur un remblai maintenu en place à l’aide d’un double mur. En fait, une structure en “U” de 155 m de long, dont l’une des missions est de maintenir le talus de la voie ferrée existante. En fin de parcours, elle s’en éloigne peu à peu pour permettre l’insertion d’une route d’accès réservée aux équipes de maintenance du réseau ferroviaire. Ce qui oblige à la création complémentaire d’un mur de soutènement arrière de près de 54 m de long. Un ouvrage en béton armé de 8 m de haut au maximum, pour 80 cm d’épaisseur&#8230; Vue en grande partie, la structure en “U” bénéficie d’un traitement architectonique. En l’occurrence, un matriçage du béton en forme des cannelures aspect éclaté, issu du catalogue Reckli. Classique et efficace. Repère Maîtrise d’ouvrage : SNCF RéseauMaîtrise d’œuvre : SNCF RéseauConception architecturale : Strates-OAGroupement : Eiffage Génie Civil - Eiffage - ETMF - Spie FondationsArmatures : Lambda et FerreliaBétons : EqiomCoffrages : Coffrage&quipage et CMLDélai : fin 2017 - fin 2021 Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n°&nbsp;91
Il y a 4 ans et 184 jours

Nouveau guide dédié à la construction ossature bois

Le guide de préconisation pour maison à ossature et charpente bois de Simpson Strong-Tie fait peau neuve. Son contenu, complètement repensé, vient répondre aux interrogations des professionnels et particuliers en matière de normes, de réglementations et de bonnes pratiques. Le guide englobe toutes les étapes essentielles pour connecter les éléments en structure bois. Membres de l’Union des Industriels et Constructeurs Bois et biosourcés (UICB), les équipes de Simpson Strong-Tie prennent part aux revues régulières des Documents Techniques Unifiés en place, et comprennent la complexité à laquelle les poseurs peuvent faire face. Les normes françaises et européennes ont énormément évolué ces 5 dernières années. Avec la publication et la mise à jour de quatre DTUs sur la période, il est nécessaire d’accompagner les poseurs et prescripteurs de ce type d’ouvrages bois. Cette documentation est le premier ouvrage d’une nouvelle génération de guides portés par les équipes Simpson Strong-Tie, dont les prochaines éditions porteront sur d’autres sujets essentiels de la construction. &nbsp; Accès au guide en ligne &nbsp;
Il y a 4 ans et 187 jours

Weber élargit son offre ITE biosourcée

Le nouveau système d&rsquo;ITE webertherm XM fibre de bois, destiné aux supports maçonnés et, sous certaines conditions, aux ossatures bois, intègre des panneaux conçus à partir de chutes de bois issu de forêts françaises certifiées, broyées et agglomérées avec de la résine. Un sous-enduit à la chaux aérienne s&rsquo;y associe et un large panel de finitions (silicates, organiques, minérales minces et semi épaisses) allie technique et esthétique. Sa faible conductivité thermique de 0.039 W/(m.K) ainsi que sa forte capacité thermique massique de 2100 J/(kg.k) confèrent à webertherm XM fibre de bois des performances d&rsquo;isolation optimales stockant les calories durant la journée pour les restituer vers l’extérieur durant la nuit. Ce confort thermique vaut en hiver et en été, favorisant la conservation du frais lors de pics de chaleur. Le bois a la faculté de réguler l&rsquo;humidité, évitant la prolifération de moisissures, pour un air intérieur plus sain. Si son excellente perméabilité à la vapeur d’eau en fait l’allié de la rénovation des bâtis anciens, webertherm XM fibre de bois s&rsquo;avère également une ITE à valeur ajoutée pour toutes constructions neuves, en résidentiel (maison individuelle ou logement collectif) comme en tertiaire. Validé par un test lepir2, ce système ne requiert aucun aménagement en bandes coupe-feu, confirmant son excellent comportement en cas d’incendie (classement B-s1, d0).
Il y a 4 ans et 192 jours

Grand Prix Entreprise catégorie « Toiture – Couverture » : le savoir-faire Edilians distingué au concours du Geste d’Or 2020

La 10ème édition du concours du Geste d’Or*, association mettant à l’honneur les actions valorisant le patrimoine bâti, s’est déroulée à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale à Paris fin Octobre. Le Jury a attribué à EDILIANS, leader en France de la tuile terre cuite et créateur de solutions durables pour la toiture, le Grand Prix Entreprise dans la catégorie « Toiture – Couverture » pour trois de ses réalisations. Chaque année, le concours du Geste d’Or, ouvert aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprises, récompense les réalisations remarquables du patrimoine sur plusieurs critères tels que le respect environnemental, la gestion sociale et l’ingénierie financière. Il met en valeur non seulement « l’héritage », mais aussi son adaptation au présent, et les constructions à venir. Lors de la dernière édition, EDILIANS a reçu le Grand Prix Entreprise, dans la catégorie « Toiture – couverture » pour trois de ses réalisations : . Village Alzheimer à Dax (Landes) Le premier village Alzheimer en France s’inspire de l’architecture landaise et privilégie les matériaux typiques de la région. Pour y parvenir, l’équipe de maîtrise d’œuvre franco-danoise, composée de Champagnat & Grégoire Architectes et Nord Architects, a recréé un véritable village landais dans lequel la tuile Aquitaine Poudenx d’EDILIANS contribue à rappeler les bastides à l’ancienne typiques de la région. Tous les bâtiments du village font en effet écho au style architectural landais tant au niveau des couleurs que des matériaux choisis. Cette volonté conjointe du Conseil Départemental et des architectes d’utiliser des produits locaux se retrouvent aussi bien dans le bardage que dans l’ossature bois des maisonnées et de la Bastide réalisés en pin des Landes. Mais elle se voit surtout dans les toitures recouvertes de tuiles Canal traditionnelles. Caractéristique de la région, le coloris Paysage a aussi été une évidence car cette teinte référence de la tuile Aquitaine Poudenx se retrouve souvent dans les constructions locales. De la Bastide aux 16 maisons en passant par les locaux techniques, 12.000 m2 de tuiles Aquitaine Poudenx ont été posées à joints droits avec rives à rabat, à raison de 11 tuiles au m2, avec une pente de toiture de 35%. Au préalable, toutes les toitures ont été protégées par un écran de sous- toiture AERO 2 HPV d’EDILIANS. . Abbaye Sainte-Madeleine, Le Barroux (Vaucluse) Pour mieux accueillir les fidèles, les moines de l’Abbaye Sainte-Madeleine ont fait réaliser des travaux de rénovation et d’extension. La couverture de ces nouveaux bâtiments a été réalisée en tuiles Canal traditionnelles et en tuiles Canal Réabilis Domitia d’EDILIANS reproduisant les effets du temps et offrant ainsi une homogénéité avec les toitures existantes. . La Cité des Chambelles à Nantes (Loire Atlantique) En 2016, Nantes Métropole Habitat lançait un appel d’offre pour rénover la Cité des Chambelles à Nantes. Construits dans les années 30 sur le modèle de la cité jardin, les bâtiments, jugés vétustes, étaient destinés à la démolition. Le cabinet d’architecture HUCA s’est vu confier la mission de construire 57 nouveaux logements collectifs et 3 maisons individuelles avec des performances énergétiques élevées et un faible impact environnemental. Pour couvrir la toiture et le bardage des façades, c’est la tuile petit moule à pureau plat Beauvoise Huguenot d’EDILIANS qui a été retenue en deux finitions, Vallée de Chevreuse et Terre de Beauce. En toiture et en façade, la tuile apporte une dimension à la fois traditionnelle et audacieuse à la réalisation. Cette distinction illustre la capacité d’EDILIANS à s’inscrire, grâce à une large gamme de solutions toiture, dans la valorisation du patrimoine de tous les types de projets architecturaux en neuf comme en rénovation. * Geste d’Or est une association indépendante et transversale, intervenant pour la valorisation du Patrimoine Bâti. Présente partout en France, elle est composée de six collèges et regroupe des personnalités qualifiées, représentatives des différentes parties prenantes du secteur : architectes, ingénieurs, compagnons, entreprises de toutes tailles, élus&#8230; http://www.edilians.com
Il y a 4 ans et 198 jours

Le précadre qui maximise l’étanchéité des menuiseries dans les ossatures bois

LOUINEAU propose, pour les ossatures bois, un précadre qui garantit la continuité du plan d’étanchéité entre le pare-pluie et la menuiserie. PrecWood 1400 est certifié CTB Composants et Systèmes Bois par FCBA (catégorie Assemblages & Connexions &#8211; N° d’identification 211). Le centre technique industriel a réalisé des tests à la pluie battante sur un banc d’essai AEV, qui a validé une résistance à 1400 Pa. Une performance requise pour les constructions bois (COB) dont les Immeubles de Grande Hauteur (IGH) jusqu’à 60 m. L’étanchéité en façade est maximisée grâce à la conception monobloc du PrecWood 1400 et à ses soudures continues dans les angles. Gage d’une ventilation optimale, une lame d’air autour de la structure bois limite les risques de condensation. Préfabriqué et livré prêt à poser sur le chantier, le PrecWood 1400 facilite la mise en œuvre des professionnels. Environ 30 minutes suffiront, à une équipe de deux personnes, entre le déballage du précadre et la pose en applique sur façade sans retour de pare-pluie qui n’est plus nécessaire. En acier galvanisé, le précadre offre une liberté de conception aux maîtres d’œuvre tant en termes de dimensions que de thermolaquages. Il permet l’intégration de volets-roulants, brise-soleil, garde-corps ou encore seuils PMR dans le cadre d’une porte-fenêtre ou d’une baie coulissante. Il est disponible en deux finitions, avec ou sans recouvrement, et peut être, à la demande, doté d’un système anti-vibratoire. Il convient à tous les types de façades, de l’enduit à la cassette zinc, en passant par le bardage bois ou encore la brique. Visuel : Louineau
Il y a 4 ans et 199 jours

Une construction bois innovante et approvisionnée en circuit court certifiée PEFC dans la commune corse d'Evisa

Ce beau projet qui dispose d'une charpente et d'une ossature bois en pin laricio approvisionnés en circuit court par des entreprises de la région avec du bois local provenant de forêts certifiées PEFC pour leur gestion durable, est une construction innovante et engagée en faveur de l'équilibre forestier.Pour la 1ère fois, la liste des lauréats comprend un projet certifié PEFC, l'auvent de l'école d'Evisa, en Corse, récompensé dans la catégorie Aménagement Extérieur. « Microprojet de grande envergure », il est l'un des premiers ouvrages en bois certifié PEFC pour sa charpente et son ossature bois selon le guide PEFC de « certification de projet de construction ».JeanJacques Gianni, maire de la commune d'Evisa et maître d'ouvrage du projet, explique : « La forêt en Corse est un enjeu majeur pour le territoire et la certification PEFC nous permet de mettre en valeur le patrimoine exceptionnel qu'elle représente. Le projet de l'auvent d'Evisa en est la preuve : il nous a permis de lutter contre la désertification de notre village en contribuant à l'économie locale, à la promotion d'emplois locaux, à l'animation et à la cohésion de la vie locale. D'autres villes corses pensent reproduire notre démarche pour leurs propres projets de construction à venir ».L'ouvrage, qui mixe avec brio intégration paysagère et choix stylistique est un hommage à la Corse. Deux essences ont été utilisées : du châtaignier et du pin laricio. La totalité du pin laricio provient de la forêt communale d'Evisa, certifiée PEFC pour sa gestion durable. Ils ont été sciés et charpentés dans un rayon de 30 km afin de privilégier les circuits courts et de valoriser les artisans locaux. Le choix d'essences locales raconte à la fois le lien entre les Corses et leurs forêts et la valeur symbolique de cet auvent imaginé pour l'école du village. Reliant les enfants et les adultes à leur environnement et à la nature toute proche, l'auvent d'Evisa témoigne d'un savoir-faire ancien et d'une volonté de respecter, valoriser et protéger les forêts corses.« La possibilité d'utiliser du bois local certifié a été un argument déterminant pour la commune dans la réalisation de l'auvent d'Evisa. Valoriser les ressources naturelles de la commune corse, les savoir-faire et les entreprises locales, tout en respectant le juste équilibre entre toutes ces dimensions économiques, écologiques et sociétales, rendent ce projet d'autant plus innovant et inspirant. Nous espérons que la construction d'Evisa va permettre une prise de conscience pour générer chez les pouvoirs publics locaux l'envie de donner une plus grande ambition au matériau bois et à nos forêts en Corse » détaille Christophe Felder, Directeur territorial de l'ONF Corse.Pour Paul-Emmanuel Huet, Directeur Exécutif de PEFC France, « la certification de projet PEFC atteste de l'utilisation de bois certifié PEFC pour tout ou partie d'une construction ou d'une rénovation. Elle garantit que toutes les parties impliquées dans la réalisation d'un projet de construction ou de rénovation en bois ont mis en application les principes de traçabilité du bois de la chaîne de contrôle PEFC. Ainsi, la certification de projet PEFC permet de garantir que les matériaux bois mis en œuvre dans une construction sont issus de forêts gérées durablement et de sources responsables ». L'auvent d'Evisa devrait ouvrir la voie à d'autres projets certifiés PEFC dans le secteur de la construction bois.
Il y a 4 ans et 201 jours

La Maison Sénior, une éco-construction participative et le premier projet locatif C2C en France

En collaboration avec les futurs habitants, ce projet a été conçu dans une démarche circulaire de réutilisation des matériaux : le cradle to cradle*. Potentielle réponse d'hébergement pour nos aînés, ce programme d'aménagement urbain respectueux de l'environnement sera livré fin 2021. Zoom sur les 3 points forts de la Maison Sénior.Un meilleur parcours résidentiel du public séniorSituée au cœur du centre-bourg de la commune de La Chapelle-Thouarault, la future résidence Maison Sénior est née d'une volonté de la Ville d'améliorer le parcours résidentiel du public sénior. Cette résidence proposera une solution alternative à un accueil en EPHAD, en faveur d'un maintien à domicile. Les 19 logements permettront d'offrir aux résidents un cadre et une qualité de vie en adéquation avec leurs besoins. Ces populations sont en attente d'un environnement chaleureux et sécurisé, favorisant le lien social. Située à proximité des commerces de la Ville, la résidence Maison Sénior favorisera à la fois les échanges, la convivialité tout en permettant aux résidents de conserver leur indépendance et autonomie. Ce modèle de construction a pour vocation de devenir une référence dans les opérations de renouvellement urbain et de répondre aux enjeux écologiques mais aussi démographiques des prochaines années.Un projet d'habitat conçu par et pour les futurs habitantsDepuis février 2017, trois ateliers animés par Néotoa ont permis d'échanger sur les besoins des futurs habitants. En présence des élus de la commune (initiateurs du projet), des équipes Néotoa, des riverains, de l'équipe d'architectes, d'une aide-soignante et de l'institut environnemental EPEA (assistant du maître d'ouvrage), la conception participative du futur projet s'est déclinée autour de trois axes principaux : la définition du projet initial et la programmation ; la définition des objectifs architecturaux du projet ; une réflexion sur les espaces partagés et les usages. Ces échanges ont permis de créer du lien entre les parties prenantes, avant même que la résidence ne soit construite. De nouvelles rencontres sont programmées pour évoquer notamment l'animation de la salle commune.Une éco-conception Cradle to Cradle* – C2CL'éco-conception Cradle to Cradle* est une nouvelle façon de concevoir les bâtiments. Les matériaux utilisés sont non toxiques et mis en place de façon à pouvoir être démontés et récupérés après usage. Le Cradle to Cradle* traduit ainsi l'utilisation de matériaux « upcyclables** ». Par rapport au recyclage conventionnel, la démarche maintient la qualité des matières premières tout au long du cycle de vie du produit. Cela signifie que tout peut être considéré comme une ressource et que la notion de déchet disparaît. La résidence Maison Sénior bénéficie d'une isolation des murs en paille et laine de bois, d'ossatures bois et utilise des matériaux réutilisables. L'ensemble de ces atouts en font un bâtiment très innovant et performant énergétiquement éligible au modèle et à la certification Cradle to Cradle* – C2C, attribuée en fin de chantier. Il s'agit du premier projet locatif à viser ce référencement en France.La période de travaux est estimée à 18 mois : le gros œuvre est en cours, le montage de la structure bois/paille se fera à partir de début octobre, la mise hors d'eau/hors d'air à la fin du 1er trimestre 2021. La livraison est prévue fin 2021/début 2022.La résidence a été pensée par 10i2LA Architecture pour s'intégrer au cœur du bourg sans altérer le paysage urbain initial. Les façades seront aménagées de façon à donner l'illusion de plusieurs bâtiments accolés : un bardage bois succédant à de l'enduit à la chaux puis à des ardoises naturelles, etc. La qualité des espaces a été privilégiée : 47 m2 pour les deux pièces et 67 m2 pour les trois pièces. Les logements seront traversants ou orientés plein Sud et posséderont tous un balcon ou une terrasse. Deux espaces partagés permettront aux futurs usagers de se retrouver : un jardin à l'arrière du bâtiment et une salle commune au rez-de-chaussée.Financement : 30% de subventions de l'État et de Rennes Métropole, 20% de fonds propres Néotoa et 50% de prêts.*Cradle to cradle : du berceau au berceau.** Upcyclables : recyclables.
Il y a 4 ans et 207 jours

Extension-Restructuration du Lycée Nadar à Draveil

Le Lycée Nadar va quasiment doubler sa capacité d'accueil à partir de 2024 en passant de 700 à 1.300 élèves. Cet objectif nécessite divers types d'interventions sur le bâti, allant de la construction de nouvelles surfaces à l'agrandissement et la restructuration de fonctions existantes, notamment la demi-pension.À la diversité programmatique du projet : salles de sciences, laboratoires, salles de secourisme, enseignement général, salles de sport, réfectoire, administration relocalisée, l'architecture répond par une image iconique et renouvelée du lycée.L'intervention de l'agence ROPA&ASSOCIÉS Architectes va essentiellement s'attacher, au-delà d'une réponse optimale aux demandes fonctionnelles, à conférer au cœur d'îlot une identité nouvelle reposant sur l'ouverture, la lumière et l'ombre, le confort et le calme conférés par une grande simplicité formelle, la lisibilité constructive et la matérialité chaleureuse du bois.Afin de s'intégrer le plus en douceur au lycée existant et à l'environnement très boisé du site avec la proximité de la forêt de Sénart, l'extension se développe en gradins, avec les planchers dans le prolongement des niveaux existants.De larges débords horizontaux soulignent, en les protégeant efficacement de l'ensoleillement, chaque niveau accessible, libérant ainsi en les magnifiant les vues sur le paysage.Ces casquettes filantes viennent homogénéiser tout en le renouvelant le paysage architectural du cœur d'îlot, en reconfigurant au plus près des besoins de la population lycéenne la relation intérieur/extérieur. La notion de préau accompagne tout le linéaire bâti donnant sur la cour paysagère, offrant un abri continu, aux ambiances différenciées.L'intervention en site occupé sera phasée et impliquera l'adaptation des modes constructifs. Ils seront écoresponsables en mettant majoritairement en œuvre des matériaux biosourcés privilégiant la filière sèche et la préfabrication.Enfin, les toitures et casquettes seront largement végétalisées, afin de proposer aux usagers un environnement proche agréable visible depuis les espaces intérieurs.Fiche chantierMaîtrise d'ouvrage :Région Île-de-FranceIle-de-France Construction Durable - mandataireLocalisation :Lycée Professionnel Nadar - DRAVEIL (91)ROPA&ASSOCIÉS Architectes :Djamel Kara, Laurent Blondel,Bernard Ropa, Fabien BurgeatCotraitants : OTE Ingénierie (BET TCE et économiste)BEGC (Cuisiniste)OTELIO (HQE)Missions :Base Loi MOPSignalétiqueCDPGFDIAGES-QEProgramme : Extension de capacité et restructurationSHON :4 000 m² (hors restructuration)Budget travaux :13 M€ HTCalendrier :Livraison prévue en Septembre 2024Démarche environnementale :Label E3C1Bâtiment biosourcé à ossature bois
Il y a 4 ans et 208 jours

Un guide complet de préconisation Maisons à ossature bois -Charpente

Alors que la maison en ossature bois a le vent en poupe, un nouveau guide MOB Charpente r&eacute;actualise les connaissances des professionnels sur les diff&eacute;rents points d&rsquo;assemblage des structures.
Il y a 4 ans et 209 jours

Coffrage Schöck ASE, le chantier exemplaire de la Tour Ycone à Lyon

Cette solution innovante, clé en main, a ainsi été retenue par le spécialiste de produits béton Plattard pour la préfabrication de plus de 300 mètres linéaires de poutres assemblées au cœur de la Tour Ycone, dans le quartier Confluence, sur la presqu'île de Lyon. Signée de l'architecte Jean Nouvel, cette tour singulière culmine à 64 mètres de haut et abrite un programme mixte de 92 appartements (dont 27 logements en prêt locatif social) répartis sur 14 étages et 660 m2 de commerces localisés en rez-de-chaussée. L'ossature bois, la façade en béton habillée d'aluminium, une double peau en verre opaline ménageant de spacieuses terrasses ou loggias, et une coiffe métallique confèrent une silhouette "flottante" à Ycone. Une légèreté qui s'appuie sur la solidité des planchers montés, à chaque niveau, avec des poutres intégrant les coffrages Schöck ASE en béton fibré extrudé C40/50.Un chantier facilité par une préfabrication elle-même ultra simplifiéeAlors que pour un chantier type, le coffrage traditionnel sur site s'avère une étape fastidieuse, chronophage et parfois risquée, notamment quand les ouvriers sont amenés à coffrer sur des grandes hauteurs, la solution préfabriquée POUTRÉKO® évite nombre de manutentions et apporte une sécurité optimale.L'intégration des Schöck ASE en usine permet d'obtenir des poutres précoffrées pourvues de leur ferraillage qui seront livrées sur site afin d'être coulées en même temps que le plancher. Plus légères car évidées, elles s'avèrent plus facile à décharger et à manipuler, autant de valeurs ajoutées fort appréciées des compagnons. Quant au clavetage entre poutres, là-encore la simplicité prévaut : il suffit de découper les coffrages ASE pour couler nœuds et têtes de poteaux en une seule fois. La large gamme des ASE proposée a ainsi permis l'utilisation de 6 hauteurs d'ASE différentes (tous d'une longueur de 270 cm, mais variantes en hauteur : 18 / 20 / 25 / 30 / 35 / 40 cm) pour s'adapter aux diverses configurations rencontrées sur le chantier de la Tour Ycone ! Ces modèles ASE 0DW, dépourvus de joints d'étanchéité, ont ainsi fait la différence, leur profil chanfreiné séduisant les utilisateurs et assurant une finition irréprochable.Rappelons, par ailleurs, que les coffrages Schöck ASE se caractérisent par leur résistance au cintrage (15-16 N/mm2), à la pression (55- 60 N/mm2), au gel et aux intempéries.Soulignons, enfin, que cette solution ne génère aucun déchet en usine de préfabrication comme sur chantier par rapport aux systèmes traditionnels et amoindrit également la gêne occasionnée aux riverains (puisqu'elle réduit la longue et sonore étape du coffrage et coulage sur site).PrixGrand Prix régional au concours des Pyramides d'argent 2018Prix innovation Industriel 2018Pyramide bas carbone 2017Fiche chantier Tour YconeMaître d'ouvrage : SCCV M3 SUD CONFLUENCE, Co-promotion GROUPE CARDINAL et VINCI PROMOTION IMMOBILIÈREArchitecte : ATELIERS JEAN NOUVELEntreprise de construction : FONTANEL SAEntreprise de préfabrication : PLATTARD SAS
Il y a 4 ans et 210 jours

Réédition du livre « AUTOCONSTRUIRE EN BOIS »

Mis à jour et remanié à l’occasion de sa réédition, cet ouvrage propose le pas à pas détaillé de la construction d’un module de maison associant les trois grandes techniques du bois : ossature bois, chevrons porteurs, poteaux-poutres. Il décrit les techniques de réalisation des murs en OSB, fibres de bois, paille, bois cordé, laine de bois, la manière de les isoler et de les rendre étanches à l’air selon les critères de la maison basse consommation (BBC). Il montre enfin comment poser un bardage, un enduit, une toiture bac acier, et comment réaliser une toiture végétale de la manière la plus simple possible. éditions Eyrolles par Pierre-Gilles BELLIN & Antoine MAZURIER 2ème édition revue et mise à jour 176 pages 24 €