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Résultats de recherche pour ossature bois

(680 résultats)
Il y a 5 ans et 326 jours

Centre d’hébergement pour apprentis des métiers du bois

LCA, entreprise de charpente vendéenne, a construit un centre d’hébergement et un réfectoire pour la CFA-MFR de Talmont-Saint-Hilaire (85), spécialisé dans les métiers du bois. Le bâtiment R+1 est en ossature bois 45×145 en épicéa massif abouté, la charpente traditionnelle est également en épicéa. Il est revêtu d’un bardage bois TREMOLO douglas classe 3 marron 21×110 Igni-B de chez Piveteau bois en façade et en sous face, ainsi qu’un bardage en fibre ciment Hardieplank noir épaisseur 8 mm. Cette réalisation aura nécessité 300 heures de travail en bureau d’études, 460 heures de préfabrication dans les ateliers et 1 400 heures de mise en œuvre. Surface : 850 m² Maîtres d’ouvrage : CFA-MFR Talmont-Saint-Hilaire Maître d’œuvre : Frédéric Fonteneau Photo : LCA Construction Bois
Il y a 5 ans et 356 jours

Étais de mur réglables - Würth

Étais tirant/poussant pour le réglage d'aplomb de murs, d'ossatures, de poutres, bois ou béton. Ces étais peuvent également être utilisés pour tous éléments nécessitant un réglage ou un angle de pose précis. Attention : ces étais ne sont pas adaptés pour le coulage du béton.
Il y a 5 ans et 356 jours

A Gentilly, pour Jean-Paul Viguier, c’est Open House

Jean-Paul Viguier et Associés signent Jo&Joe, livré en avril 2019 à Gentilly (Val-de-Marne), le premier hôtel en ossature bois du groupe Accor. Au programme (5 740 m² SDP, sept étages, neuf niveaux ) : une ‘Open house’ de 85 chambres […] L’article A Gentilly, pour Jean-Paul Viguier, c’est Open House est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 360 jours

Le groupe Accor confie à l’agence Jean Paul Viguier et Associés la conception du premier hôtel en ossature bois signé « Jo&Joe »

Le 6 avril 2019, c’est à Gentilly en France qu’ouvre le premier hôtel Jo&Joe – un open house nouvelle génération… Cet article Le groupe Accor confie à l’agence Jean Paul Viguier et Associés la conception du premier hôtel en ossature bois signé « Jo&Joe » est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 6 ans et 3 jours

Trophées du Bâtiment Passif 2019, prix du logement collectif : le projet Janime

La Fabrique des Habitats, maîtrise d’ouvrage du projet Janime, a lancé le défi à Quinze Architecture de construire un petit immeuble Passivhaus, en complète ossature bois dans l’hypercentre Rennais. Il fallait se pencher profondément dans l’analyse du site pour comprendre pourquoi cette dent creuse bien située restait vide depuis tant d’années. La parcelle de 144 m2 seulement, à la forme torturée devait respecter un COS de 0,7, des reculs imposés de 4m sur les limites séparatives, l’avis conforme des ABF en secteur sauvegardé Rennais, une servitude de passage en limite Est et des servitudes de vue et de passage sur le pignon Ouest voisin. L’implantation et la résolution volumétrique ont donc été très contraintes. Une « rue » intérieure a été créée, à l’air libre, pour accéder aux différents niveaux, aménager l’accès des voisins et répondre aux diverses servitudes. De plus, un puits de lumière, continu, habillé de blanc, vitré sur l’escalier bois du projet, a permis l’apport de lumière et la ventilation naturelle pour le bâtiment mitoyen. Les premiers Trophées du Bâtiment Passif ont été remis par La Maison Passive dans le cadre du salon Passi’bat 2019. L’ossature bois est à l’honneur dans les trois constructions récompensées.
Il y a 6 ans et 3 jours

Trophées du Bâtiment Passif 2019, prix du logement individuel : le projet Mérignies

Le volume simple du bâtiment, conçu par l’Atelier d’architecture Delsinne, est une ossature en bois posée sur des pieux métalliques afin de se détacher du sol et de la nappe phréatique affleurant. Une terrasse en bois qui fait le tour de la maison permet de créer une transition entre le niveau haut du plancher de la maison et le terrain naturel. L’entrée située au Nord donne accès à un hall qui amène au séjour. La maison est divisée en deux parties. Une partie de long de la façade Nord contient les espaces servant (entrée, toilettes, local technique, buanderie, salle de bain) et, pour un apport de lumière naturelle important, les espaces servis s’ouvrent côté jardin sur les façades Sud et Ouest : cuisine, chambres et séjour où un mur de brique en terre crue participe à l’amélioration de l’inertie du bâtiment. Des stores extérieurs automatisés assurent le confort d’été. Une VMC double flux haut rendement filtre et renouvèle l’air intérieur. Un Une cuve de 10m3 récupère l’eau de pluie pour les toilettes et la machine à laver. Les premiers Trophées du Bâtiment Passif ont été remis par La Maison Passive dans le cadre du salon Passi’bat 2019. L’ossature bois est à l’honneur dans les trois constructions récompensées.
Il y a 6 ans et 3 jours

Trophées du Bâtiment Passif 2019, prix du bâtiment tertiaire : le projet Mizu

Le plus petit bâtiment passif au monde est un bureau de 12 m2 en bois, construit avec des matériaux sains, un peu d’eau et l’énergie du soleil pour seul mode de chauffage. Thomas Primault, maître d’ouvrage et concepteur du projet Mizu, bureau d’étude thermique Hinoki : « Lorsque j’ai décidé de faire de ce bureau le plus petit bâtiment passif du monde, plusieurs principes se sont dessinés. Tout d’abord les matériaux utilisés pour l’intérieur et l’extérieur seraient des matériaux bruts, naturels et les plus sobres possibles. L’eau aurait sa place. En chauffant dans la bouilloire, elle est ici le seul mode de chauffage. » Répondant aux exigences du standard passif, la construction profite de la lumière naturelle et des apports solaires grâce de larges ouvertures au sud. Ses consommations énergétiques se résument aux besoins d’électricité de l’éclairage, la ventilation double flux et l’alimentation du matériel de bureautique. La labellisation « batiment passif/passivhaus » a été délivrée en novembre 2014 lors du salon Passi’bat, couronnant plusieurs années de travail. Le projet est certifié avec un besoin de chauffage de 12 kWh/m2/an. Le bureau Hinoki a mené à bien 80 constructions passives depuis 2010. Les premiers Trophées du Bâtiment Passif ont été remis par La Maison Passive dans le cadre du salon Passi’bat 2019. L’ossature bois est à l’honneur dans les trois constructions récompensées.
Il y a 6 ans et 3 jours

A la cité Descartes, le bois prend de la hauteur

A Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), Adim Paris Ile-de-France, filiale de Vinci Construction France, vient d'engager le chantier de Treed It. Cet ensemble immobilier inclut deux bâtiments en ossature bois : une tour de onze étages avec un noyau en béton, parmi les plus hautes réalisées en France, ainsi qu'un parking silo de trois niveaux doté de planchers en béton.
Il y a 6 ans et 38 jours

Les 18 projets emblématiques de la mission Bern 2019 : 5 sites ultramarins sélectionnés

L’édition 2019 du Loto du patrimoine a été lancée et ce sont 865 dossiers qui ont été déposés. L’an dernier, cette action avait permis de rapporter 22 millions d’euros dans le but de restaurer 269 monuments jugés en péril. Cette année, parmi les 18 monuments emblématiques, on retrouve 5 sites ultramarins sélectionnés pour cette deuxième édition du loto du patrimoine.  Les Façades des rues Victor Hugo et Bouillé à Saint-Pierre en Martinique © Fondation du patrimoine Les rues Victor Hugo et Bouillé représentent un réel centre d’activité économique pour la ville. Aujourd’hui, les façades sont dégradées, laissées à l’abandon depuis de nombreuses années il s’agit de préserver cette architecture remarquable qui raconte l’histoire de cette ville prospère.  Le Relais Barcarel à Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane ©Fondation du patrimoine Maison typique de la ville pénitentiaire que fut Saint-Laurent-du-Maroni, ce relais se trouve au au cœur du quartier historique. Bâtie par un ancien bagnard dans les années 1880, elle prospéra d’abord en étant utilisée comme magasin de cartes postales puis de matériel pour orpailleurs. Elle a la particularité d’être la seule maison à ossature bois avec un remplissage en briques apparentes de la ville.  Les Temples tamouls des Casernes et du Gol à Saint-Pierre et Saint-Louis ©Fondation du patrimoine Les deux temples de l’Île de la Réunion présentent un état sanitaire très préoccupant nécessitant d’importants travaux. Le Temple tamoul des Casernes est ancien bâtiment de l’usine des Casernes et depuis 1850, le bâtiment est affecté au culte. Le Temple du Gol est plis ancien lieu de culte hindou de la Réunion. Il a été construit en 1852.  Le Phare de l’île aux Marins à Saint-Pierre-et-Miquelon ©Fondation du patrimoine Tour métallique de 7 mètres de haut, le phare a été achevé en 1876 et a été maintenu en activité jusqu’en 1961, année de l’interfiction de la navigation dans cette passe.  L’humidité, le sel et les longues périodes de gel provoquent la corrosion des aciers, l’expansion des bétons, et l’éclatement des peintures d’où la nécessité de sécuriser et restaurer le phare.  L’Eglise de Morne-à-l’Eau en Guadeloupe ©Fondation du patrimoine L’Eglise de Morne-à-l’Eau est une architecture emblématique d’Ali Tur. Construite en 1930, l’église domine le parvis sur lequel ouvre le presbytère, lui aussi dessiné par Ali Tur. Le clocher en béton est en mauvais état et ne répond plus aux normes sismiques. Ci-dessous la liste des 13 autres monuments sélectionnés : – Viaduc des Fades – Puy de Dôme – Château de Maulnes – Yonne – Glacière d’Etel – Morbihan – Moulins de la Fontaine – Loir et Cher – Bibliothèque Fesch à Ajaccio – Corse-du-Sud – Moulin de Bar-sur-Seine – Aube – Beffroi de Béthune – Pas-de-Calais – Château de By, maison de Rosa Bonheur – Seine-et-Marne – Abbaye Sainte-Marie de Longues-sur-mer – Calvados – Amphithéâtre gallo-romain de Saintes – Charente-Maritime – Fort de Brescou à Agde – Hérault – Ruines du château de l’Étenduère – Vendée – Abbaye Notre-Dame de Sénanque – Vaucluse Pour en savoir plus sur les 18 projets emblématiques de la Mission Bern, vous pouvez visiter le site de la fondation du patrimoine.    
Il y a 6 ans et 39 jours

Comme des hangars contemporains

Plateforme de valorisation des déchets verts, l’Objèterie de Lannion (22) est également un centre de réparation des appareils électroménagers. Pensés comme des hangars contemporains, le site se compose de deux bâtiments principaux aux dimensions spectaculaires, structurés par une succession de bandes parallèles jouant la transparence. Les architectes de ce projet ont opté pour une sélection réduite et sobre de matériaux. Couvert de plaques ondulées Teinte Naturelle en fibres-ciment d’Eternit, le bâtiment principal s’étire sur une longueur d’environ 150 mètres. La toiture inversée forme un trait incliné qui confère à l’ensemble une architecture légère et élégante. Visible depuis l’intérieur, le caractère brut des plaques ondulées souligne l’expressivité de la charpente bois et renforce l’identité de l’ouvrage. Le projet a reçu le Prix Architecture Espaces Bretagne (PAeB) dans la catégorie « Travailler ». Maître d’ouvrage : Lannion-Trégor Communauté Maître d’oeuvre : DLW (architecte mandataire) et Mathieu Le Barzic Architecte Gros œuvre : Le Couillard, Lannion Charpentier : EMG, Plouagat Murs ossature et bardage bois : LEDUC Ste Pazane Bureaux d’étude : Girus (BET généraliste) et ECSB (Structure bois) Photo : Mathieu Le Barzic Architecte  
Il y a 6 ans et 59 jours

La Ferme du Rail : ossature bois et isolation répartie en paille

Sélectionnée par le premier tour du concours « Réinventer Paris », la Ferme du Rail sera livrée mi-2019
Il y a 6 ans et 73 jours

Ossature bois pour un logement social de qualité

  Le logement social peut être confortable et beau. C'est ce que démontre, sans ostentation et sans prétention, l'agence Tétrac Architectes à Venansault, avec ce bel ensemble de dix logements sociaux à ossature bois tridimensionnelle.
Il y a 6 ans et 94 jours

Atelier Riri : Kyiakabin

Imaginée par l'Atelier Riri, les Kyiakabin proposent un lieu de séjour sur la côte ouest de Lombok (Indonésie) constitué d'une série de cabines construites selon la culture des habitants locaux, les Sasak. L'occasion pour les visiteurs de s'offrir un tête à tête chaleureux avec ce hameau paisible et ses coutumes généreuses. Installé sur la côte ouest de l'île de Lombok, le lieu de résidence Kiyakabin "d'une surface de 400 mètres carrés ", profite d'une localisation idéale, offrant notamment à ses résidents une vue directe sur la mer de Bali. Une série de quatre cabines, dont trois dédiées à l'hébergement des invités, sont placées de manière aléatoire autour d'une piscine que les usagers se partagent " la dernière cabine étant réservée au restaurant communal, cuisine et réserve. L'architecture associe un mode de vie moderne, mise en forme par l'emploi de formes géométriques simples, à des méthodes de construction locales, évoquant le caractère des constructions Sasak, groupe ethnique indonésien. Les cabines à ossature bois utilisent les ressources du site : le tek doré subit ici un traitement protecteur en extérieur afin de le préserver des conditions tropicales pouvant rapidement devenir extrêmes, lui conférant une finition carbonisée ; par contraste, du tek blanc octroyant aux intérieurs un aspect contemporain plus épuré. Toutes les loges sont orientées différemment, aménagés autour de la piscine dont les contours irréguliers délimitent des espaces extérieurs privés pour chaque cabine. Elles profitent toutes d'une visibilité unique et d'un agencement différent, allant de 12 à 16 mètres carrés pour les hébergements et 48 mètres carrés pour la salle de restauration. C'est autour de cet espace commun que se forment les rencontres, facilitées par l'aménagement et la taille réduite de la résidence estivale. Ces subtilités et différences ne font que renforcer l'implantation de l'ensemble dans son site d'origine. La construction se démarque des habitations locales par une géométrie simplifiée, mais s'adapte aux usages régionaux en mettant à profit les ressources naturelles et culturelles de la région. Le studio Atelier Riri propose à la fois un espace de vie communautaire et un accès privilégié à l'abondante nature de Lombok, tout en marquant localement sa différence. Pour en savoir plus, visitez le site de Atelier Riri Photographies : William Sutanto
Il y a 6 ans et 126 jours

Tectoniques  : 55 logements sociaux Lyon Mermoz

L'est lyonnais (69) est en pleine transformation ! Parmi l'élaboration de 12 programmes immobiliers neufs, la ZAC Mermoz Nord, deux immeubles de 55 logements sortent du lot. Conçu par l'agence Tectoniques Architectes, l'ensemble revêtu de métal joue sur volumes. Des tours semblent s'élever tous les jours du nouveau quartier, créant une skyline horizontale marquée. Avec comme volonté de se démarquer de cette linéarité et du trio traditionnel socle/corps/attiques, les maîtres d'oeuvre optent pour un double attique avec un toit oblique, allégeant l'ensemble. Conçus selon la même organisation, les bâtiments " contenant respectivement 22 et 33 logements, des activités commerciales, locaux vélos et parc de stationnement sous-terrains " reposent sur un socle en béton, matériau que l'on retrouve dans les refends et murs porteurs. Les murs intermédiaires sont quant à eux réalisés en ossature bois tandis que les éléments de façade alternent métal et bois, brillance et texture mates. Rythmées par un ensemble de balcons aux garde-corps dorés, les façades sont revêtues de panneaux fibrés au calepinage vertical. Les terrasses, en forme de biseau " évitant ainsi les vis-à-vis ", bénéficient d'une surface variant entre 9 et 15 mètres carrés sur lesquelles les résidents peuvent profiter de l'extérieur dans un espace chaleureux en bois. Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie Logements / Peri Urbain Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et de Tectoniques Architectes  Photographies : DR
Il y a 6 ans et 130 jours

L'Autre Fabrique : Siège Korus

" On m'a vu dans le Vercors " ... admirer le nouveau siège Korus érigé par l'Autre Fabrique dans le petit village de l'Isère, La Murette (38). La compagnie, qui a fêtera bientôt ses 30 ans d'activités, est spécialisée dans la conception et l'aménagement des espaces tertiaires, bancaires et commerciaux. Et si les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés, pas question pour eux de faire honneur à cet adage ! Début 2017, Charles Marcolin " fondateur de Korus ", a la (pas si) folle idée de rassembler ses équipes dans un lieu de travail collaboratif, plus proche de la grande collocation que du monde de l'entreprise, où le vivre ensemble et la communication seraient au c"ur du projet avec pour contrainte de ne pas délocaliser les équipes travaillant depuis 1998 sur les collines de Bavonne. Si les collaborateurs de Charles Marcolin étaient auparavant répartis dans un bâtiment horizontal de deux étages, ils officient désormais dans l'ancien hangar, transformé en espace tertiaire 2.0 de 1 410 mètres carrés à l'aménagement intérieur situé entre manufacture et grange rurale. Pour arriver à un tel résultat, les concepteurs ont dû répondre à quatre enjeux capitaux : ils devaient imaginer un lieu de travail flexible, ouvert et partagé ; stimuler la créativité des salariés de Korus ; créer une dynamique d'exemplarité, faisant du nouveau siège la vitrine de la marque et faire du bâtiment un ensemble responsable et durable. Ne gardant que la charpente et la couverture de l'ancien lieu de stockage, les maîtres d'"uvre ont pris le parti de remplacer les façades latérales par des murs à ossature bois revêtus d'un bardage en douglas pré-grisé aux ondes verticales aléatoires et percés de larges ouvertures offrant des vues sans pareil sur l'environnement verdoyant du site. Une mezzanine en ossature métallique complète l'ensemble et est accessible grâce à un escalier-amphithéâtre réalisé à partir de panneaux de lamibois en hêtre régional. Il dissimule le local technique et des espaces de rangement et bénéficie en même temps d'une fonction de forum permettant l'organisation de réunion durant lesquelles les employés prennent directement place sur les marches dotées de coussins. Le hangar accueille également, en plus de cet openspace informel, trois salles de réunions " implantées contre le pignon aveugle du bâtiment existant ", des cabines acoustiques, des box ainsi qu'un espace de concentration. Attention, smartphones interdits !Pour contrebalancer cette atmosphère studieuse, les équipes de conception ont installé des espaces récréatifs dans l'ancien siège adjacent, qu'ils ont nommé " La Ruche ". C'est d'ailleurs par cet endroit où se succèdent réunions spontannées, pauses et conversations sur le pouce que le visiteur pénètre dans les locaux de Korus. Véritable lieu d'effervescence, " La Ruche " se prolonge aussi à l'extérieur grâce à deux terrasses : une petite au nord et une grande au sud comprenant une ombrière et des emmarchements béton donnant sur la vallée. De quoi (presque) passer sa vie au travail ! Le projet est sélectionné pour les ADC Awards 2019 dans la catégorie Tertiaire / Réhabilitation Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et de L'Autre Fabrique. Photographies : Luc Boegly
Il y a 6 ans et 163 jours

ARBA- : Entre les murs

Entre les murs... Quèsaco ? La suite du film réalisé par Laurent Cantet et primé lors du Festival de Cannes en 2008 ? Que nenni ! Il s'agit d'une maison imaginée par l'agence d'architecture ARBA- en 2017 dans la commune de Thomery. Une réalisation un peu particulière, car implantée sur un terrain délimité " et découpé " par des murs de vignes avec lesquels les concepteurs ont dû composer... Lorsque leurs clients leur confient la mission de concevoir une maison familiale sur ce terrain situé à Thomery (77), petite commune en lisière de la forêt de Fontainebleau, les architectes Jean-Baptiste Barache et Sihem Lamine se trouvent confrontés à un dilemme un peu particulier. En effet, la ville est caractérisée par la présence de centaines de murs à vignes qui délimitent les propriétés des habitants. Jusque-là, rien de très complexe, sauf que la parcelle en question est justement traversée pile en son milieu par l'un de ces murets. " Beaucoup de la poétique du lieu venait de ce mur, de l'appareillage de la pierre. Il créait un écosystème autour de lui : générant de l'ombre, il emmagasinait des calories et les redonnait aux plantes grimpantes. Mais il dérangeait, divisant en deux un terrain que l'on aurait souhaité unitaire et ouvert ! ", témoignent Jean-Baptiste Barache et Sihem Lamine. Alors face à la magie émanant de cet héritage, les architectes s'interrogent : " Fallait-il le détruire et recréer du neuf ? Ou au mieux, réutiliser ses pierres ? Fallait-il garder cet objet intact, comme on l'a trouvé, le "respecter" comme on respecterait un arbre ou un objet de patrimoine ? Ces questions sont classiques pour les professionnels du Patrimoine, mais nous sommes des créateurs de "nouveau", et ce mur n'était pas un objet de patrimoine dans le sens classique du terme. " Par chance pour le mur à vignes, Jean-Baptiste Barache et Sihem Lamine ne sont pas que " des créateurs du nouveau ". Ils sont aussi des architectes sensibles. Aussi le duo choisit-il de conserver cet élément, qui n'est au final découpé qu'en son centre. La maison, elle, est construite en bois selon un plan carré, entre l'enceinte nord et le fameux mur, si bien qu'elle dispose de trois jardins indépendants : à l'est, au sud et à l'ouest. Autour du projet, une coursive facilite les déplacements des habitants et occupe le vide laissé entre les façades et des espaces extérieurs protégés des intempéries et contribue à occulter la limite dedans/dehors. À l'intérieur aussi, le bois est roi. " Les agencements et partitions intérieures sont réalisés en contre-plaqué de bouleau ", expliquent ainsi les maîtres d'"uvre. Au rez-de-jardin, la grande pièce de vie jouit d'une très belle et agréable hauteur sous plafond, grâce au percement d'un atrium central souligné par la présence du poêle et de son conduit. Dans les deux étages supérieurs, les pièces intimes donnent toutes sur ce vide, permettant aux occupants de rester toujours en contact. Dernier détail intéressant : les panneaux de contreventement des murs à ossature bois, d'habitude dissimulés, sont ici laissés apparents et simplement peints en blanc. Un bon moyen de faire rimer économie de budget et esthétisme... Pour en savoir plus, visitez le site de ARBA-  Photographies : Daniel Moulinet
Il y a 6 ans et 166 jours

Bruno Rollet connecté aux pavillons témoins

Plurial Novilia, une entreprise Sociale pour l'Habitat (ESH), a inauguré en novembre 2018 à Bezannes (Marne) deux maisons connectées® à ossature bois conçues par l'architecte parisien Bruno Rollet. Avant d'accueillir leurs premiers locataires, ces deux maisons serviront pendant six mois […] L'article Bruno Rollet connecté aux pavillons témoins est apparu en premier sur Chroniques d'architecture.
Il y a 6 ans et 184 jours

Raphaël Azalbert Architecte : Maison Ouane

Située sur les berges du Rhône, en Avignon, cette maison imaginée par l'architecte Raphaël Azalbert inspire calme et détente. Difficile aujourd'hui d'imaginer à quel point sa conception a pu relever du casse-tête ! Un résultat limpide auquel son concepteur n'aurait pu aboutir sans mobiliser des trésors d'ingéniosité... Livrée en 2017 en Avignon par l'architecte Raphaël Azalbert, cette maison de famille est le fruit d'un jeu de réponses aux contraintes posées par le site sur lequel elle est implantée. Et des contraintes, il y en avait... Primo : le terrain est un mince ruban d'une surface de 180 mètres carrés où il a fallu réserver une servitude de passage de trois mètres de large pour permettre l'accès à la résidence voisine, si bien qu'il restait " pour bâtir un rectangle de 16 x 4,5 mètres, soit 72 mètres carrés ", détaille le concepteur. Deuxio : le prospect impliquait un recul de quatre mètres au sud par rapport à la limite séparative et une hauteur maximale de construction de 8 mètres de haut, ainsi qu'un retrait du deuxième étage " pour limiter la prise de jour ". Tertio : la parcelle, située sur l'une des berges du Rhône, est inondable. Par chance pour sa cliente d'origines nordiques, Raphaël Azalbert est un architecte persévérant et ce casse-tête ne l'impressionne pas, si bien qu'il persiste et signe " pour aboutir à une architecture sans concession ". Conséquence directe de toutes ces obligations, la maison en ossature bois adopte la volumétrie d'un pavé élevé sur trois niveaux. Ne pouvant opter pour une distribution classique " pièces de vie en bas et espaces plus intimes dans les étages " le concepteur choisit d'installer le séjour et sa cuisine ouverte au sommet de la bâtisse, lesquels donnent sur une belle terrasse avec vue sur le paysage " permettant au passage de répondre à la contrainte de retrait du R+2. En dessous se trouvent les deux chambres, séparées par un module intégrant la salle de bains. Enfin " et c'est là tout le charme de ce projet " le rez-de-chaussée accueille le garage, mais surtout un bar abrité dans un volume aux airs de guinguette. Revêtu de tasseaux de bois ajourés, il fait écho au claustra privilégié pour habiller la façade sud et le R+2, lequel protège les maîtres des lieux tout autant qu'il permet de singulariser le projet. A l'intérieur, les aménagements en bois dessinés sur mesure parachèvent cette réalisation ultra-millimétrée, dont le charme et le cachet ne laissent en fin de compte rien paraître de la difficulté d'exécution. Bien joué. Pour en savoir plus, visitez le site de Raphaël Azalbert Architecte  Photographies : Thibaut Voisin
Il y a 6 ans et 185 jours

Weather Defence® : un panneau 3 en 1 pour façades extérieures

Une solution Siniat pour la construction à ossature bois de moyenne et grande hauteur.
Il y a 6 ans et 187 jours

Un immeuble tertiaire offre une nouvelle "Perspective" à la construction bois

Après trois ans de travaux " et un léger retard sur le calendrier prévisionnel -, l'immeuble tertiaire à ossature bois " Perspective " a été inauguré le 30 octobre dernier à Bordeaux en présence du maire Alain Juppé. Culminant à 31 mètres de haut, le projet est actuellement l'immeuble tertiaire en structure bois le plus élevé de France. Présentation.
Il y a 6 ans et 187 jours

Isolation d'une toiture et murs intérieurs d'un bâtiment en ossature bois avec Hybris à Dijon (21)

Pour l'isolation de son local commercial en ossature bois à Dijon, le gérant de l'entreprise LALLEMAND a choisi de poser la solution HYBRIS d'ACTIS pour ses murs et plafonds. Ce choix a été essentiellement motivé par les performances thermiques, été comme hiver, de cette solution ainsi que sa très grande simplicité de pose, permettant une installation particulièrement rapide et efficace.
Il y a 6 ans et 201 jours

La performance d'un isolant alvéolaire en accordéon en maison à ossature bois

Hybris, est un isolant léger, rapide et confortable à mettre en œuvre qu’un artisan a choisi pour rendre son bâtiment à ossature bois performant.
Il y a 6 ans et 224 jours

Six maisons à ossature bois auto-construites en Belgique

Tendance depuis plusieurs années déjà, le " do it yourself " (ou " faites-le vous-même ", en français) a évidemment envahi le marché du BTP. Les industriels Brainbox et Wood Inc, notamment, proposent des solutions pour une maison à construire soi-même, comme l'a démontré une famille belge qui s'est lancée dans la réalisation de six habitations individuelles.
Il y a 6 ans et 254 jours

AIA Life Designers : Salle à tracer

Réaliser ses locaux : une gageure pour une agence d'architecture. Alors quoi ? Construire neuf ? Réhabiliter, au risque que la patte de l'ancien prenne le dessus sur le projet ? Ou à l'opposé, réussir une délicate rénovation où le cachet de l'existant n'empêcherait pas les nouveaux occupants d'y apposer leur touche ? C'est ce tour de force que l'agence AIA Life Designers a réalisé dans ses locaux nantais livrés en 2017. Si édifier pour autrui ne tient pas de la sinécure, construire pour soi peut paradoxalement se révéler être un exercice encore plus complexe, surtout pour une agence d'architecture, qui se trouve alors en proie à une certaine schizophrénie : portant à la fois la casquette de maître d'"uvre et de maître d'ouvrage. L'an passé, le studio international AIA Life Designers, fondé en 1975, et plus connue sous son ancien nom AIA Associés, s'est plié avec succès à ce difficile exercice. Un dossier (presque) comme un autre pour lui, qui revêt cependant la dimension supplémentaire de porte étendard. Première étape pour AIA : trouver les locaux d'un nouveau pied-à-terre capable d'accueillir plus de 200 employés. Les associés de l'agence, jusqu'alors basée dans la banlieue de la Cité des Ducs de Bretagne, ont eu un coup de c"ur pour les anciens chantiers Dubigeon datant des années 1920, situés en bord de Loire, dans l'ancienne commune de Chantenay aujourd'hui intégrée à la ville. Un choix qui s'est révélé plus onéreux que celui de la construction neuve, mais que les intéressés ne regrettent pas, comme le livre Pascal Fourrier, membre fondateur d'AIA. Il faut dire que ce hangar de 65 mètres par 13 installé perpendiculairement au cours d'eau est chargé d'histoire. C'est en effet ici, dans la vaste salle à tracer de 800 mètres carrés installée au deuxième étage du monument classé au Patrimoine nantais, que les gabarits des coques des navires était tracés à l'échelle 1, à même le sol au moyen de cales en laiton. " On l'appelle la salle des prieurs car les apprentis travaillaient ici à genoux ", raconte Pascal Fourrier. Un passé dont le plancher en sapin conserve les stigmates, que les architectes ont souhaité encapsuler sous une dalle sèche et ponctuellement vitrée " une solution prise de concert avec l'Architecte des bâtiments de France. Ce monument industriel de trois niveaux, abandonné depuis 1969, était dans un état de dégradation avancé, qui a nécessité 9 mois de démolition et de curetage de l'ossature béton " fortement dégradée et pauvre en ferraillage ", qui a dû être frettée à grand renfort d'acier. Certaines croix de contreventement ont par ailleurs due être supprimées car elles rigidifiaient excessivement l'édifice. Une fois renforcée, les alvéoles de ce squelette ont été remplies au moyen de panneaux OSB et d'isolant bois ou Metis.Le vaste volume d'origine a ensuite été étendu de 16 mètres au nord, côté rue, dans la continuité du gabarit existant. L'extension, largement vitrée, comprend un c"ur technique avec ascenseurs et sanitaires, ainsi qu'un hall d'entrée en triple-hauteur interrompue par un volume suspendu en acier Corten contenant quatre salles de réunion. Dans un souci de cohérence architecturale, partie neuve en charpente bois et ancienne ont été recouvertes d'une enveloppe unitaire en zinc, à joints debout en toiture, qui se prolonge en lames de bardage en pignon sud et en cassettes côté extension. Un projet unifié, en somme. Avec cette extension/réhabilitation, AIA Life Designers a su marquer l'édifice de son sceau, tout en valorisant son histoire. Pour en savoir plus, visitez le site de AIA Life Designers Photographies : G. Satre photographe
Il y a 6 ans et 254 jours

AIA Life Designers : Salle à tracer

Réaliser ses locaux : une gageure pour une agence d'architecture. Alors quoi ? Construire neuf ? Réhabiliter, au risque que la patte de l'ancien prenne le dessus sur le projet ? Ou à l'opposé, réussir une délicate rénovation où le cachet de l'existant n'empêcherait pas les nouveaux occupants d'y apposer leur touche ? C'est ce tour de force que l'agence AIA Life Designers a réalisé dans ses locaux nantais livrés en 2017. Si édifier pour autrui ne tient pas de la sinécure, construire pour soi peut paradoxalement se révéler être un exercice encore plus complexe, surtout pour une agence d'architecture, qui se trouve alors en proie à une certaine schizophrénie : portant à la fois la casquette de maître d'"uvre et de maître d'ouvrage. L'an passé, le studio international AIA Life Designers, fondé en 1975, et plus connue sous son ancien nom AIA Associés, s'est plié avec succès à ce difficile exercice. Un dossier (presque) comme un autre pour lui, qui revêt cependant la dimension supplémentaire de porte étendard. Première étape pour AIA : trouver les locaux d'un nouveau pied-à-terre capable d'accueillir plus de 200 employés. Les membres de l'agence, jusqu'alors basée dans la banlieue de la Cité des Ducs de Bretagne, ont eu un coup de c"ur pour les anciens chantiers Dubigeon datant des années 1920, situés en bord de Loire, dans l'ancienne commune de Chantenay aujourd'hui intégrée à la ville. " La Salle à tracer est un reliquat du passé industriel et naval du quartier de Chantenay à Nantes. Ce témoignage isolé ne doit sa survie qu'au sein entêtement de son propriétaire [Jacque Fétis, Président de la société SECODI, ndlr] à vouloir préserver ce morceau d'histoire ", comme le livre Pascal Fourrier, associé d'AIA. Un choix qui s'est révélé plus onéreux que celui de la construction neuve, mais que les intéressés ne regrettent pas. Il faut dire que ce hangar de 65 mètres par 13 installé perpendiculairement au cours d'eau est chargé d'histoire. C'est en effet ici, dans la vaste salle à tracer de 800 mètres carrés installée au deuxième étage du monument classé au patrimoine nantais au titre du PLU, que les gabarits des coques des navires était tracés à l'échelle 1, à même le sol au moyen de cales en laiton. " On l'appelle la salle des prieurs car les apprentis travaillaient ici à genoux ", raconte Pascal Fourrier. Un passé dont le plancher en sapin conserve les stigmates, que les architectes ont souhaité encapsuler sous une dalle sèche et ponctuellement vitrée " une solution prise de concert avec l'Architecte des bâtiments de France. Ce monument industriel de trois niveaux, abandonné depuis 1969, était dans un état de dégradation avancé, qui a nécessité 9 mois de démolition et de curetage de l'ossature béton " fortement dégradée et pauvre en ferraillage ", qui a dû être frettée à grand renfort d'acier. Certaines croix de contreventement ont par ailleurs due être supprimées car elles rigidifiaient excessivement l'édifice. Une fois renforcée, les alvéoles de ce squelette ont été remplies au moyen de panneaux OSB et d'isolant bois ou Metisse®.Le vaste volume d'origine a ensuite été étendu de 16 mètres au nord, côté rue, dans la continuité du gabarit existant. L'extension, largement vitrée, comprend un c"ur technique avec ascenseurs et sanitaires, ainsi qu'un hall d'entrée en triple-hauteur interrompue par un volume suspendu en acier Corten® contenant quatre salles de réunion. Dans un souci de cohérence architecturale, partie neuve en charpente bois et ancienne ont été recouvertes d'une enveloppe robuste et unitaire en VMZinc Quartz, à joints debout en toiture, qui se prolonge en lames de bardage en pignon sud et en cassettes côté extension. En somme, un projet unifié, dans lequel les concepteurs ont installé des salles de réunion et de larges espaces à l'organisation flexible " notamment par le recours à un mobilier sur roulette. Avec cette extension/réhabilitation, AIA Life Designers a su marquer l'édifice de son sceau, tout en valorisant son histoire. Pour en savoir plus, visitez le site de AIA Life Designers Photographies : G. Satre photographe
Il y a 6 ans et 300 jours

École Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon : TATOU

En parallèle de la mise en place du plan national d'actions 2018-2023 sur le loup et les activités d'élevage, le Parc national de la Vanoise (73) a demandé à l'École Nationale Supérieure de Lyon (ENSAL) et à son laboratoire LAURE " acronyme de Lyon Architecture Ubranisme REcherche ", d'imaginer une alternative aux abris d'urgence des bergers en haute montagne actuels, peu nombreux et souvent spartiates. À la demande du Parc national de la Vanoise, l'ENSAL s'est donc lancée en septembre 2017 le défis de concevoir l'abri de berger de demain. L'objectif ? Constituer une nouvelle génération de logements pour ces gardiens des montagne, à la fois respectueuse de l'environnement et garante de conditions d'accueil décentes. Une intention devenue réalité le 7 juillet dernier, quand un module d'habitation composé de cinq parties emboîtables a été Héliporté sur le mont Pelvoz, à plus de 2 500 mètres d'altitude, en seulement 1h30, puis monté en moins d'une demi-journée. Après montage sur une base métallique fondée sur des plots en béton, c'est dorénavant un ensemble de 15 mètres carrés qui est offert aux bergers, avec espace de stockage, sanitaires, une salle d'eau, chambre à coucher et enfin un coin de stockage de 3 mètres carrés où est notamment stockée l'eau de pluie récupérée par le biais de son toit. Le tout forme un ensemble préfabriqué d'à peine 750 kilogrammes, construit en ossature bois et bardé de tôle en aluminium laqué à l'extérieur, dont la forme n'est pas sans rappeler la forme de l'animal dont la construction tire son nom. Un prototype prometteur qu'élèves et professeurs espèrent pouvoir diffuser auprès des collectivités ou gestionnaires d'alpages ! Pour en savoir plus, visitez le site du Parc national de la Vanoise Photographies : Estelle Morlé, Jules Fourest, Joel Beyaert, Romain BurtauxUn projet réalisé rendu possible grâce au travail et au support de
Il y a 6 ans et 300 jours

École Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon : TATOU

En parallèle de la mise en place du plan national d'actions 2018-2023 sur le loup et les activités d'élevage, le Parc national de la Vanoise (73) a demandé à l'École Nationale Supérieure de Lyon (ENSAL) et à son laboratoire LAURE " acronyme de Lyon Architecture Urbanisme REcherche ", d'imaginer une alternative aux abris d'urgence des bergers en haute montagne actuels, peu nombreux et souvent spartiates. À l'initiative du Parc national de la Vanoise, l'ENSAL s'est donc lancée en septembre 2017 le défis de concevoir l'abri de berger de demain. L'objectif ? Constituer une nouvelle génération de logements pour ces gardiens des montagne, à la fois respectueuse de l'environnement et garante de conditions d'accueil décentes. Une intention devenue réalité le 7 juillet dernier, quand un module d'habitation composé de cinq parties emboîtables a été héliporté sur le mont Pelvoz, à plus de 2 500 mètres d'altitude, en seulement 1h30, puis monté en moins d'une demi-journée. Après assemblage sur une base métallique fondée sur des plots en béton, c'est dorénavant un ensemble de 15 mètres carrés qui est offert aux bergers, avec sanitaires, une salle d'eau, chambre à coucher et enfin un coin de stockage de 3 mètres carrés où est notamment stockée l'eau de pluie récupérée par le biais du toit. Le tout forme un ensemble préfabriqué d'à peine 750 kilogrammes, construit en ossature bois et bardé de tôle en aluminium laqué, dont la forme n'est pas sans rappeler celle de l'animal dont la construction tire son nom : le tatou. Un prototype prometteur qu'élèves et professeurs espèrent être diffusé auprès des collectivités ou gestionnaires d'alpages ! Pour en savoir plus, visitez le site de l'ENSAL et du Parc national de la Vanoise Photographies : Estelle Morlé, Jules Fourest, Joel Beyaert, Romain BurtauxProjet élaboré au sein de l'atelier du Master ATEC Architecture Vertueuse, dirigé par les enseignants chercheurs architectes Paul Vincent, Emmanuel Ritz et Estelle Morlé ; conçu en équipe par huit étudiants " Joël Beyaert, Raphaël Bonelli, Romain Burtaux, Jules Fourest, Gianluca Garofalo, Chaima Kouraichi, Samantha Morello et Mirta Ottaviani " puis développé jusqu'à sa construction par cinq d'entre eux au sein du laboratoire LAURE ; avec le soutien des partenaires suivants : TOSCO charpente, PETTINI serrurerie, ROSAZ électricité et solaire, SANITHERM plomberie sanitaire ventilation, CLE matériel électrique, CARLSTAHL équipements, systèmes de levage, LABARONNE CITAF stockage souple d'eau et BLUGEON transports Hélicoptères. Un projet réalisé rendu possible grâce au travail et au support de
Il y a 6 ans et 306 jours

Événement : Jean Prouvé Nord-Sud

Aux confins de la ville de Marseille (8e) se cache une ancienne usine à plomb du XIXe siècle : la Friche de l'Escalette, un terrain racheté par le galeriste parisien Éric Touchaleaume en 2011, aujourd'hui ouvert au public pour sa troisième exposition estivale intitulée " Jean Prouvé Nord-Sud ". Place aux cabanons de ce fameux architete-ingénieur ! Après l'exposition " Utopie Plastic " en 2017 dédiée à l'habitat plastique, c'est au tour du logement métallique préfabriqué d'être mis en avant à la Friche de l'Escalette ! Disposées dans la cour centrale de la Friche, deux petites maisons de plain-pied réalisées par Jean Prouvé, d'origine radicalement différentes, se font face : l'une provient en effet de Lorraine, l'autre du Cameroun. Les voici donc réunies au sein d'un site patrimonial industriel remarquable : une ancienne usine à plomb taillée dans la pierre par des maçons italiens au milieu du XIXe siècle, abandonnée et devenue décharge informelle. Après son rachat en 2011 par le galeriste, notamment spécialisé dans l'"uvre de Jean Prouvé, et son nettoyage durant deux années, le vallon de 3 hectares est enfin prêt à accueillir des expositions. Jusqu'au 2 septembre, l'antiquaire et propriétaire des lieux Éric Touchaleaume présente ainsi le Pavillon de Lorraine 6 x 9 et le Bungalow du Cameroun, deux modèles d'architecture légère de Jean Prouvé qu'il définit comme des " icônes par leur simplicité, leur solidité et leur pureté ".Le Pavillon Lorraine 6 x 9 (1944-1945), haut de 2,90 mètres, a été commandé à la Libération par Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction, afin de reloger les Lorrains sinistrés de la guerre. Aujourd'hui il n'en reste plus qu'une vingtaine sur les quelques centaines réalisés par l'architecte. Pour répondre à l'urgence que représente le relogement de milliers de sans-abris, notamment victimes des bombardements, l'architecte-ingénieur propose un volume de plain-pied préfabriqué, livré en kit, montable et démontable très rapidement. Le système constructif repose sur une structure en tôle d'acier pliée " principalement composée de deux portiques supportant une poutre faîtière métallique ", bardée de panneaux standardisés à double paroi en lattes de sapin. Un module de base prévu pour être complété par d'autres unités en fonction des besoins : salle de bain, toilettes, kitchenette et placard-penderie. Le Bungalow du Cameroun (1958-1964), 3,61 mètres de hauteur, recourt pour sa part à une ossature mixte bois-acier, avec façade coulissante en aluminium. Ce choix s'explique par l'accessibilité géographique et financière de ce bois exotique en Afrique. Quatre poteaux tubulaires en tôle d'acier pliée, forment une trame permettant d'y adjoindre jusqu'à cinq modules. Ce qui fait la spécificité de ce bâtiment est sa façade constituée de deux panneaux latéraux rainurés, dans lesquels sont insérées sept grandes tôles ondulées horizontales, perforées en partie inférieure, ce qui assure un éclairage indirect et une ventilation naturelle. Ces aménagements sont à découvrir durant l'été dans l'exposition " Jean Prouvé à vivre aujourd'hui ", où un dispositif de réalité augmentée permet d'imaginer les espaces intérieurs de l'époque. Exposition " Jean Prouvé Nord " Sud ", Friche de l'Escalette, Marseille (8e), jusqu'au 2 septembre 2018 Pour en savoir plus, visitez le site de la Friche de l'Escalette Photographies : Galerie 54
Il y a 6 ans et 306 jours

Événement : Jean Prouvé Nord-Sud

Aux confins de la ville de Marseille (8e) se cache une ancienne usine à plomb du XIXe siècle : la Friche de l'Escalette, un terrain racheté par le galeriste parisien Éric Touchaleaume en 2011, aujourd'hui ouvert au public pour sa troisième exposition estivale intitulée " Jean Prouvé Nord-Sud ". Place aux cabanons de ce fameux architete-ingénieur ! Après l'exposition " Utopie Plastic " en 2017 dédiée à l'habitat plastique, c'est au tour du logement métallique préfabriqué d'être mis en avant à la Friche de l'Escalette ! Disposées dans la cour centrale de la Friche, deux petites maisons de plain-pied réalisées par Jean Prouvé, d'origine radicalement différentes, se font face : l'une provient en effet de Lorraine, l'autre du Cameroun. Les voici donc réunies au sein d'un site patrimonial industriel remarquable : une ancienne usine à plomb taillée dans la pierre par des maçons italiens au milieu du XIXe siècle, abandonnée et devenue décharge informelle. Après son rachat en 2011 par le galeriste, notamment spécialisé dans l'"uvre de Jean Prouvé, et son nettoyage durant deux années, le vallon de 3 hectares est enfin prêt à accueillir des expositions. Jusqu'au 2 septembre, l'antiquaire et propriétaire des lieux Éric Touchaleaume présente ainsi le Pavillon de Lorraine 6 x 9 et le Bungalow du Cameroun, deux modèles d'architecture légère de Jean Prouvé qu'il définit comme des " icônes par leur simplicité, leur solidité et leur pureté ".Le Pavillon Lorraine 6 x 9 (1944-1945), haut de 2,90 mètres, a été commandé à la Libération par Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction, afin de reloger les Lorrains sinistrés de la guerre. Aujourd'hui il n'en reste plus qu'une vingtaine sur les quelques centaines réalisés par l'architecte. Pour répondre à l'urgence que représente le relogement de milliers de sans-abris, notamment victimes des bombardements, l'architecte-ingénieur propose un volume de plain-pied préfabriqué, livré en kit, montable et démontable très rapidement. Le système constructif repose sur une structure en tôle d'acier pliée " principalement composée de deux portiques supportant une poutre faîtière métallique ", bardée de panneaux standardisés à double paroi en lattes de sapin. Un module de base prévu pour être complété par d'autres unités en fonction des besoins : salle de bain, toilettes, kitchenette et placard-penderie. Le Bungalow du Cameroun (1958-1964), 3,61 mètres de hauteur, recourt pour sa part à une ossature mixte bois-acier, avec façade coulissante en aluminium. Ce choix s'explique par l'accessibilité géographique et financière de ce bois exotique en Afrique. Quatre poteaux tubulaires en tôle d'acier pliée, forment une trame permettant d'y adjoindre jusqu'à cinq modules. Ce qui fait la spécificité de ce bâtiment est sa façade constituée de deux panneaux latéraux rainurés, dans lesquels sont insérées sept grandes tôles ondulées horizontales, perforées en partie inférieure, ce qui assure un éclairage indirect et une ventilation naturelle. Ces aménagements sont à découvrir durant l'été dans l'exposition " Jean Prouvé à vivre aujourd'hui ", où un dispositif de réalité augmentée permet d'imaginer les espaces intérieurs de l'époque. Exposition " Jean Prouvé Nord " Sud ", Friche de l'Escalette, Marseille (8e), jusqu'au 2 septembre 2018 Pour en savoir plus, visitez le site de la Friche de l'Escalette Photographies : Galerie 54
Il y a 6 ans et 307 jours

CV2A et Be.pôles : Le Barn

À seulement 50 minutes de Paris : bienvenue à l'hôtel-restaurant Le Barn, situé au c"ur de la forêt de Rambouillet. Le Barn, un ensemble de sept bâtiments, neufs et rénovés, réalisé par l'agence parisienne Christophe Vergnaud Architecture & Associés (CV2A) et les décorateurs de Be.pôles qui, grâce au procédé de la préfabrication bois, ont pu achever ce chantier en seulement 13 mois. Une prouesse. Les Parisiens épris de nature ont trouvé leur nouvelle adresse : Le Barn. Un lieu d'accueil composé d'un hôtel de 75 chambres, de quatre dortoirs et de trois restaurants, perdu au c"ur de 200 hectares de nature. Un ensemble par ailleurs accolé à la ferme de la Cense construite au XVIe siècle pour Gabrielle d'Estrée " favorite d'Henri IV ", aujourd'hui devenue le Haras éponyme : un centre équestre spécialisé dans l'éthologie, une technique d'éducation préférant le dialogue à la cravache développée aux États-Unis par les Horse Whisperers. Pour les cavaliers ou les hôtes du Barn " qui sont parfois les deux à la fois ", s'offrent ainsi prés, champs, étang et même zone de permaculture, à perte de vue. Tout est fait pour qu'ils se sentent un peu comme dans leur résidence de campagne. " Il nous fallait proposer quelque chose qui réponde à la demande de vert des citadins, qui souhaitent de moins en moins être propriétaires d'une maison secondaire. " Edouard Daehn, maître d'ouvrage Dans ce havre de paix, outre un nouveau manège équin en structure métallique, les trois édifices du XIXe siècle présents sur le site ont été réhabilités, dont une ancienne ferme et un moulin, en R+1 et R+2. Ces trois constructions, disposées en U autour d'une cour d'accueil, comprennent restaurants, salles de séminaire, chambres, dortoirs et espace bien-être. Une panel complété par trois bâtiments d'hébergement longitudinaux neufs allant jusqu'à 63 mètres de long, de deux et trois niveaux avec terrasse ; le tout conçu en ossature bois. Un procédé de préfabrication qui a permis de tenir des délais de chantier extrêmement réduits, un peu plus d'un an seulement, et de réaliser jusqu'à 250 mètres carrés par semaine !Encore une fois, la référence équine n'est pas loin ! En effet, les pignons de ces ouvrages contemporains en tôle ondulée rouge de Falun, puisent directement leur inspiration dans l'architecture des fermes " barn en anglais " du Montana, fief des Horse Whisperers. Toute une histoire. Le Barn, ou un petit bout de campagne américaine dans la forêt de Rambouillet. Pour en savoir plus, visitez le site de CV2A Photographies : Frédéric Baron-Morin
Il y a 6 ans et 307 jours

CV2A : Le Barn

À seulement 50 minutes de Paris : bienvenue à l'Hôtel-restaurant Le Barn, situé au c"ur de la forêt de Rambouillet. Le Barn, un ensemble de sept bâtiments, neufs et rénovés, réalisé par l'agence parisienne Christophe Vergnaud Architecture & Associés (CV2A) et les architectes d'intérieur de Be.pôles, qui, grâce au procédé de la préfabrication bois, ont pu achever ce chantier en seulement 13 mois. Une prouesse. Les Parisiens épris de nature ont trouvé leur nouvelle adresse : Le Barn, composé d'un hôtel de 75 chambres, de quatre dortoirs et de trois restaurants, perdus au c"ur de 200 hectares de nature. L'ensemble est accolé à la ferme de la Cense construite au XVIe siècle pour Gabrielle d'Estrée " favorite d'Henri IV ", aujourd'hui devenue le Haras éponyme : un centre équestre spécialisé dans l'éthologie, une technique d'éducation préférant le dialogue à la cravache développée aux États-Unis par les Horse Whisperers. Pour les cavaliers ou les hôtes du Barn " qui sont parfois les deux à la fois ", s'offrent ainsi prés, champs, étang et même zone de permaculture, à perte de vue. Ils sont donc ici un peu dans leur résidence de campagne. " Il nous fallait proposer quelque chose qui réponde à la demande de vert des citadins, qui souhaitent de moins en moins être propriétaires d'une maison secondaire ", Edouard Daehn, maître d'ouvrage Dans ce havre de paix, par ailleurs doté d'un nouveau manège équin en structure métallique, les trois édifices du XIXe siècle présents sur le site ont été réhabilités, dont une ancienne ferme et un moulin, en R+1 et R+2. Ces trois constructions, disposées en U autour d'une cour d'accueil, hébergent restaurants, salles de séminaire, chambres, dortoirs et espace bien-être. Une panel complété par trois bâtiments d'hébergement neufs tout en longeur de deux et trois niveaux " dont l'un est une ancienne grange à la charpente Eiffel ", construits en ossature bois. Un procédé de préfabrication qui a permis de tenir des délais de chantier extrêmement réduits, un peu plus d'un an seulement, et de réaliser jusqu'à 250 mètres carrés par semaine !Encore une fois, la référence équine n'est pas loin ! En effet, les pignons de ces ouvrages contemporains en tôle ondulée rouge de Falun, puisent directement leur inspiration dans l'architecture des fermes " barn en anglais " du Montana, fief des Horse Whisperers. Le Barn, ou un petit bout de campagne américaine dans la forêt de Rambouillet. Pour en savoir plus, visitez le site de CV2A Photographies : Frédéric Baron-Morin
Il y a 6 ans et 334 jours

Coste Architectures : Piscine des Murs à pêches

Inaugurée en septembre 2017, la Piscine des Murs à pêches de Montreuil (93) est le tout premier centre aquatique de France construit entièrement en ossature bois. Outre la construction d'un équipement qui manquait jusque-là à une zone défavorisée de la ville, le projet à l'enveloppe passive réalisé par l'agence Coste Architectures intervient sur deux volets supplémentaires : l'un social et l'autre écologique. En 2010, Est Ensemble, établissement public territorial du Grand Paris, lance un concours pour la réalisation d'un équipement permettant d'accueillir jusqu'à 1 500 baigneurs par jour dans un quartier populaire de Montreuil, en répionse à la fracture territoriale existant entre le haut et le bas de cette vaste commune d'île-de-France. En complément de l'actuel stade nautique Maurice Thorez davantage axé sur les pratiques sportives, la piscine des Murs à pêches du Haut-Montreuil consiste quant à lui en un équipement de plein-air dédié aux loisirs et au bien-être, réparti sur une surface de 3 800 mètres carrés où sont disposées trois zones bâties distinctes : une aile d'accueil, de restauration et de change longitudinale et son appendice technique, une zone de change accolée aux différents bassins, et un secteur bien-être. La seconde d'entre elles, reconnaissable par son brise-soleil en cassette d'aluminium laqué couleur brique, se compose d'une surface de vestiaires et d'une partie baignade orientée vitrée sur les aménagements extérieurs paysagers. Elle comprend un bassin ludique et un autre d'apprentissage " de 400 mètres carrés " et d'un second de 40 mètres carrés pour les tout-petits. Appelé " Halle Bien-être ", le troisième bâtiment, implanté en enfilade du premier, est destiné à la détente grâce à son bassin de balnéothérapie de 154 mètres carrés comprenant banquettes à bulles, chutes d'eau, sièges massant, douches hydromassantes, et est doté de deux saunas, d'un hammam et d'un bassin japonais, le tout protégé par des brise-soleils en bois.Le plafond des pièces d'activités aquatiques, ponctué de shed apportant une lumière douce, est conçu en ossature bois de lamellé-collé et panneaux de bois massifs, avec plaques de Fibralith suspendues offrant une acoustique feutrée. . Dehors, divertissement et écologie sont réunis sur 1 265 mètres carrés. L'espace central de baignade " avec toboggan, pentagliss, jeux d'eau, rivière à courant, vestiaires d'été et pataugeoire de 75 mètres carrés ", est bordé de zones de verdure imaginées par les paysagistes de l'agence ter. L'ensemble profite d'un système de filtration biologique reposant sur la circulation et la destruction des organismes présents dans l'eau, développé par la société belge Aquatic Science. Une alternative à l'utilisation de produits chimiques et aux problèmes de santé et d'écologie que leur usage sous-entend. L'eau est par ailleurs récupérée pour l'alimentation des sanitaires. Une chaufferie bois ainsi qu'une alimentation par énergie solaire pour le secteur sanitaire s'ajoutent également à ces dispositifs. Une réalisation qui se soucie donc des populations et de l'environnement : l'exemple est donné. Tous à vos maillot de bain !  Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Coste Architectures  Photographies : Guillaume Guérin Inaugurée en septembre 2017, la Piscine des Murs à pêches de Montreuil (93) est le tout premier centre aquatique de France construit entièrement en ossature bois. Outre la construction d'un équipement qui manquait jusque-là à une zone défavorisée de la ville, le projet à l'enveloppe passive réalisé par l'agence Coste Architectures intervient sur deux volets : l'un social et l'autre écologique.   Tous à vos maillot de bain ! En 2010, Est Ensemble, établissement public territorial du Grand Paris  lance un concours pour la réalisation d'un équipement permettant d'accueillir jusqu'à 1 500 baigneurs par jour dans un quartier populaire de Montreuil. Une réponse à la fracture territoriale que causait la distance séparant la piscine du Bas-Montreuil avec le public scolaire vivant à l'opposé, parfois obligé de supprimer les cours de natation de son programme sportif. En complément de l'actuel stade nautique Maurice Thorez davantage axé sur les pratiques sportives, la piscine des Murs à pêches du Haut-Montreuil consiste quant à lui en un équipement de plein-air dédié aux loisirs et au bien-être, réparti sur une surface de 3 800 mètres carrés où sont disposées trois zones bâties distinctes : une aile d'accueil, de restauration et de change longitudinale et son appendice technique, une zone de change accolée aux différents bassins, et un secteur bien-être   La seconde d'entre elles, reconnaissable par son brise-soleil[F1]  en cassette d'aluminium laqué couleur brique, se compose d'une surface de vestiaires et d'une partie baignade orientée vitrée sur les aménagements extérieurs paysagers. Elle comprend un bassin ludique et un autre d'apprentissage " de 400 mètres carrés " et d'un second de 40 mètres carrés pour les tout-petits. Appelé " Halle Bien-être ", le troisième bâtiment, implanté en enfilade du premier, est destiné à la détente grâce à son bassin de balnéothérapie de 154 mètres carrés comprenant banquettes à bulles, chutes d'eau, sièges massant, douches hydromassantes, et est doté de deux saunas, d'un hammam et d'un bassin japonais, le tout protégé par des brise-soleils en bois. Le plafond des pièces d'activités aquatiques, ponctué de shed apportant une lumière douce, est conçu en ossature bois de lamellé-collé et panneaux de bois massifs, avec plaques de Fibralith suspendues offrant une acoustique feutrée. .     Dehors, divertissement et écologie sont réunis sur 1 265 mètres carrés. L'espace central de baignade " avec toboggan, pentagliss, jeux d'eau, rivière à courant, vestiaires d'été et pataugeoire de 75 mètres carrés ", est bordé de zones de verdure  imaginées par les paysagistes de l'agence ter. L'ensemble profite d'un système de filtration biologique reposant sur la circulation et la destruction des organismes présents dans l'eau, développé par la société belge Aquatic Science. Une alternative à l'utilisation de produits chimiques et aux problèmes de santé et d'écologie que leur usage sous-entend. L'eau est par ailleurs récupérée pour l'alimentation des sanitaires. Une chaufferie bois ainsi qu'une alimentation par énergie solaire pour le secteur sanitaire s'ajoutent également à ces dispositifs.   Une réalisation qui se soucie donc des populations et de l'environnement : l'exemple est donné !   Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Coste Architectures (http://www.coste.fr/)   Photographies : Guillaume Guérin  [F1]parfait ici ;-)
Il y a 6 ans et 355 jours

Événement : Global Award for Sustainable Architecture 2018

Le 14 mai dernier s'est tenue la cérémonie de remise de prix des Global Award for Sustainable Architecture 2018, à la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris (16e). Cette douzième édition récompense cinq agences pour leur contribution à une conception plus équitable et plus durable à travers leurs projets. Créés par l'architecte et chercheuse Jana Revedin en 2006, les Global Awards ont pour vocation de faire émerger mais surtout fédérer des architectes du monde entier autour d'une éthique environnementale. Le jury, composé d'architectes, historiens et directeurs culturels, a récompensé cette année, les agences Bangkok Project Studio (Thaïlande), Nina Maritz Architecture (Namibie), Marta Maccaglia (Pérou), Anne Lacaton & Jean-Philippe Vassal et Frédéric Druot (France), ainsi que Raumlabor (Allemagne), pour leur pratique sociale de la discipline, ou " l'architecture comme agent d'émancipation des citoyens ". L'occasion d'observer de plus près les enjeux du civic empowerment (que l'on traduit par le néologisme pouvoir-faire civique) actuel et les réponses apportées par ces cinq lauréats. Bonnserm Premthada (Thaïlande)Venu tout droit de Thaïlande, Boonserm Premthada est né et a grandi dans un bidonville de Bangkok. Attaché à ses racines et soucieux des conditions de vie des plus défavorisés, il conçoit des projets à vocation sociale tels que Brick Sound pour le Kantana Institute (2011), une école de cinéma et d'animation de premier cycle où il relie les cinq bâtiments existants par des couloirs dont les murs ondulants montent jusqu'à 8 mètres de hauteur. Ces espaces de liaison sont construits en brique crue de terre compressée, matériau local façonné à la main, à Ayutthaya, un des rares villages à appliquer et transmettre cette technique ancestrale menacée. À cette dimension humaine et environnementale s'ajoutent les propriétés acoustiques du matériau, ici exploitées par le concepteur : mal-entendant, Boonserm Premthada s'interroge sur la profondeur des espaces et leur capacité à créer différentes tonalités selon la taille et la forme des pièces.Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Bangkok Project Studio  Raumlabor (Allemagne)Ce collectif basé à Berlin (Allemagne), est né en 1999 d'un intérêt commun pour les lieux d'interactions sociales fondés sur la notion de " processus " à l'échelle urbaine. Pour chaque projet sont ainsi formées des équipes sur-mesure, composées d'experts, chercheurs et citoyens, afin de créer une sorte de troisième type d'espace, situé entre la sphère privée et la sphère publique. C'est donc sur la base d'installations appelées " Asif " (comprendre as if, " comme si " en anglais ), des " prototypes urbains " temporaires, que l'agence souhaite ouvrir le débat. C'est le cas avec Saale Onsen, un bain public disposé sur le fleuve Saale, en Allemagne, en 2017, dans le but d'expérimenter de nouvelles pratiques citadines. Itinérante, la Küchenmonument est quant à elle une cuisine mobile ayant voyagé dans diverses grandes villes d'Europe telles que Liverpool (Royaume-Uni), Venise (Italie), Varsovie (Pologne) ou encore Berlin (Allemagne). Son enveloppe gonflable offre un espace hors du temps aux différents usages, allant de la salle de conférence au dortoir en passant par le hammam.Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Raumlabor Marta Maccaglian (Pérou)Le travail de Marta Maccaglia est celui de toute une vie, une vie dédiée à l'accès à l'apprentissage pour les populations les plus pauvres. Segmentation de la société, délaissement des bidonvilles, manque d'eau et d'électricité courantes, territoires parfois inaccessibles... c'est avec les contraintes et les ressources qu'elle trouve sur place que l'architecte italienne crée des espaces communautaires polyvalents. Main dans la main, autochtones et bénévoles participent ainsi à l'édification d'écoles, de cantines ou d'internats : " L'assistanat n'est jamais la solution ", explique Marta Maccaglia, convaincue que la réponse se trouve dans l'implication des populations locales. Dans la jungle péruvienne, un pavillon de plain-pied multifonctionnel " cantine, école et espace communautaire ", en ossature bois de 124 mètres carrés prend ainsi place. Par l'utilisation de panneaux mobiles, faisant office de tables à l'horizontale et de persiennes ou de cloisons à la verticle, la salle peut héberger différentes fonctions : travail, restauration, auditorium ou simplement lieu de rassemblement. Grâce à sa créativité, Marta Maccaglia réussit ce pari fou de faire " beaucoup avec peu de moyens ", un challenge quotidien qui a permis à six nouvelles écoles de voir le jour au Pérou.Pour en savoir plus, visitez le site de (son association ?) Nina Maritz (Namibie)Pour Nina Maritz, qui a grandi en Namibie sous le régime de l'Apartheid, a vécu le racisme et les inégalités sociales, il est important de remettre l'humain au centre des préoccupations, environnement notamment. De cette manière, elle fonde ses projets sur des gestes durables et prend soin que son intervention impacte au minimum le paysage, quitte à ce que ses structures ne soient pas " photogéniques ". Elle explique que " le processus devient l'esthétique et vice-versa ", fonctionnant comme une dialectique dont l'architecte est le médiateur. Dans la ville de Gobabis Oshakati (Namibie), elle érige un ensemble de trois bibliothèques nommé Regional Study & Resource Centres, en mesquite, une essence de bois massivement présente sur le lieu mais difficile à travailler. Une utilisation qui permet par ailleurs de créer de l'emploi dans la région. De ces expériences, au plus proche des Namibiens, elle tire des directives environnementales qu'elle enseigne en milieu universitaire. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Nina Maritz Architects Anne Lacaton, Jean-Philippe Vassal et Frédéric Druot (France)L'approche de l'agence Lacaton & Vassal, en collaboration avec Frédéric Druot, est en quelque sorte le pendant négatif de la stratégie urbaine menée par le baron Haussmann durant le XIXe siècle à Paris, visant à raser et reconstruire de larges morceaux entiers de la capitale. " Détruire un logement c'est démolir des vies ", assène Jean-Philippe Vassal, à propos de la politique de déconstruction actuelle parfois menée à Paris. Ces rénovateurs de l'extrême se sont donc engagés dans un travail de repérage de bâtiments d'habitat qu'il est possible de transformer sans passer par la case démolition. Ils s'appliquent à tirer le meilleur des capacités des grands ensembles français, afin de garantir confort et économie aux occupants. À Paris, leur projet phare de La Tour Bois-le-Prêtre (17e), réalisé en 2011, est un immeuble des années 1960 dont les façades ont été réisolées et complétées par des jardins d'hiver-balcon. Une rénovation écologique et sociale puisqu'elle permet d'étendre les surfaces de vie des locataires, qui n'ont pas eu besoin de déménager durant les travaux, mais aussi de diminuer de 60 % les factures de chauffage. La reconstruction plutôt que la destruction : une démarche qu'ils défendent avec force et espèrent bien généraliser. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Lacaton & Vassal Photographies : D.R.
Il y a 6 ans et 355 jours

Événement : Global Award for Sustainable Architecture 2018

Le 14 mai dernier s'est tenue la cérémonie de remise de prix des Global Award for Sustainable Architecture 2018, à la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris (16e). Durant cette douzième édition de l'événement, cinq agences ont été récompensées pour leur implication dans une construction plus équitable et plus durable. Créés par l'architecte et chercheuse Jana Revedin en 2006, les Global Awards ont pour vocation de faire émerger mais surtout fédérer des architectes du monde entier autour d'une éthique environnementale. Le jury, composé d'architectes, historiens et directeurs culturels, a récompensé cette année, les agences Bangkok Project Studio (Thaïlande), Nina Maritz Architecture (Namibie), Marta Maccaglia (Pérou), Anne Lacaton & Jean-Philippe Vassal et Frédéric Druot (France), ainsi que Raumlabor (Allemagne), pour leur pratique sociale de la discipline, ou " l'architecture comme agent d'émancipation des citoyens ". L'occasion d'observer de plus près les enjeux du civic empowerment (que l'on traduit par le néologisme pouvoir-faire civique) actuel et les réponses apportées par ces cinq lauréats. Bonnserm Premthada (Thaïlande)Venu tout droit de Thaïlande, Boonserm Premthada est né et a grandi dans un bidonville de Bangkok. Attaché à ses racines et soucieux des conditions de vie des plus défavorisés, il conçoit des projets à vocation sociale tels que Brick Sound pour le Kantana Institute (2011), une école de cinéma et d'animation de premier cycle où il relie les cinq bâtiments existants par des couloirs dont les murs ondulants montent jusqu'à 8 mètres de hauteur. Ces espaces de liaison sont construits en brique crue de terre compressée, matériau local façonné à la main, à Ayutthaya, un des rares villages à appliquer et transmettre cette technique ancestrale menacée. À cette dimension humaine et environnementale s'ajoutent les propriétés acoustiques du matériau, ici exploitées par le concepteur : mal-entendant, Boonserm Premthada s'interroge sur la profondeur des espaces et leur capacité à créer différentes tonalités selon la taille et la forme des pièces. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Bangkok Project Studio  Raumlabor (Allemagne)Ce collectif basé à Berlin (Allemagne), est né en 1999 d'un intérêt commun pour les lieux d'interactions sociales fondés sur la notion de " processus " à l'échelle urbaine. Pour chaque projet sont ainsi formées des équipes sur-mesure, composées d'experts, chercheurs et citoyens, afin de créer une sorte de troisième type d'espace, situé entre la sphère privée et la sphère publique. C'est donc sur la base d'installations appelées " Asif " (comprendre as if, " comme si " en anglais ), des " prototypes urbains " temporaires, que l'agence souhaite ouvrir le débat. C'est le cas avec Saale Onsen, un bain public disposé sur le fleuve Saale, en Allemagne, en 2017, dans le but d'expérimenter de nouvelles pratiques citadines. Itinérante, la Küchenmonument est quant à elle une cuisine mobile ayant voyagé dans diverses grandes villes d'Europe telles que Liverpool (Royaume-Uni), Venise (Italie), Varsovie (Pologne) ou encore Berlin (Allemagne). Son enveloppe gonflable offre un espace hors du temps aux différents usages, allant de la salle de conférence au dortoir en passant par le hammam. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Raumlabor Marta Maccaglian (Pérou)Le travail de Marta Maccaglia est celui de toute une vie, une vie dédiée à l'accès à l'apprentissage pour les populations les plus pauvres. Segmentation de la société, délaissement des bidonvilles, manque d'eau et d'électricité courantes, territoires parfois inaccessibles... c'est avec les contraintes et les ressources qu'elle trouve sur place que l'architecte italienne crée des espaces communautaires polyvalents. Main dans la main, autochtones et bénévoles participent ainsi à l'édification d'écoles, de cantines ou d'internats : " L'assistanat n'est jamais la solution ", explique Marta Maccaglia, convaincue que la réponse se trouve dans l'implication des populations locales. Dans la jungle péruvienne, un pavillon de plain-pied multifonctionnel " cantine, école et espace communautaire ", en ossature bois de 124 mètres carrés prend ainsi place. Par l'utilisation de panneaux mobiles, faisant office de tables à l'horizontale et de persiennes ou de cloisons à la verticle, la salle peut héberger différentes fonctions : travail, restauration, auditorium ou simplement lieu de rassemblement. Grâce à sa créativité, Marta Maccaglia et son association Semillas réussit ce pari fou de faire " beaucoup avec peu de moyens ", un challenge quotidien qui a permis à six nouvelles écoles de voir le jour au Pérou. Pour en savoir plus, visitez le site de l'association Semillas Nina Maritz (Namibie)Pour Nina Maritz, qui a grandi en Namibie sous le régime de l'Apartheid, a vécu le racisme et les inégalités sociales, il est important de remettre l'humain au centre des préoccupations, environnement notamment. De cette manière, elle fonde ses projets sur des gestes durables et prend soin que son intervention impacte au minimum le paysage, quitte à ce que ses structures ne soient pas " photogéniques ". Elle explique que " le processus devient l'esthétique et vice-versa ", fonctionnant comme une dialectique dont l'architecte est le médiateur. Dans la ville de Gobabis Oshakati (Namibie), elle érige un ensemble de trois bibliothèques nommé Regional Study & Resource Centres, en mesquite, une essence de bois massivement présente sur le lieu mais difficile à travailler. Une utilisation qui permet par ailleurs de créer de l'emploi dans la région. De ces expériences, au plus proche des Namibiens, elle tire des directives environnementales qu'elle enseigne en milieu universitaire. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Nina Maritz Architects Anne Lacaton, Jean-Philippe Vassal et Frédéric Druot (France)L'approche de l'agence Lacaton & Vassal, en collaboration avec Frédéric Druot, est en quelque sorte le pendant négatif de la stratégie urbaine menée par le baron Haussmann durant le XIXe siècle à Paris, visant à raser et reconstruire de larges morceaux entiers de la capitale. " Détruire un logement c'est démolir des vies ", assène Jean-Philippe Vassal, à propos de la politique de déconstruction actuelle parfois menée à Paris. Ces rénovateurs de l'extrême se sont donc engagés dans un travail de repérage de bâtiments d'habitat qu'il est possible de transformer sans passer par la case démolition. Ils s'appliquent à tirer le meilleur des capacités des grands ensembles français, afin de garantir confort et économie aux occupants. À Paris, leur projet phare de La Tour Bois-le-Prêtre (17e), réalisé en 2011, est un immeuble des années 1960 dont les façades ont été réisolées et complétées par des jardins d'hiver-balcon. Une rénovation écologique et sociale puisqu'elle permet d'étendre les surfaces de vie des locataires, qui n'ont pas eu besoin de déménager durant les travaux, mais aussi de diminuer de 60 % les factures de chauffage. La reconstruction plutôt que la destruction : une démarche qu'ils défendent avec force et espèrent bien généraliser. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Lacaton & Vassal Photographies : D.R.
Il y a 6 ans et 359 jours

20 logements sociaux à ossature bois aux fondations très isolées

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Il y a 6 ans et 360 jours

Préfabrication et rénovation énergétique font bon ménage

LCA, filiale du Groupe Bonnin Charbonneau, a participé à la réhabilitation du Collège de la Reinetière, premier établissement scolaire labellisé BBC en Loire-Atlantique. Sur ce chantier, LCA est intervenu selon un planning défini en fonction des périodes d'occupation du site et des étapes de chantier. Il a notamment géré la préfabrication des murs à ossature bois en atelier. Les caissons, préfabriqués en épicéa, intègrent directement l'isolant, les menuiseries et les volets roulants.
Il y a 7 ans et 5 jours

Platane & Ili? : Pôle Sportif du Collège Intercommunal

Relier son projet à la matérialité, voilà une belle définition de l'architecture proposée par l'agence parisienne Platane & Ili?. Un mantra que l'on retrouve dans le Pôle Sportif du Collège Intercommunal de Saint-Denis - Saint-Ouen (93), qui associe sport, bois, pierre et lumière. Sur un ancien site EDF situé entre les deux communes de Seine-Saint-Denis, la construction de plain-pied de 2 592 mètres carrés de surface de plancher est caractérisée par son horizontalité et son lien évident à la parcelle longitunidale sur laquelle elle s'implante. Longeant le boulevard Finot " en cours de réalisation ", l'ensemble est composé d'un bâtiment principal, précédé d'un préau " abritant un plateau sportif extérieur ", d'un parvis et d'une piste d'athlétisme illustrant à la perfection le rapport entre nature et construction mis en avant par les concepteurs. En effet, les voies de courses longeant le complexe sont bordées d'une noue végétale se remplissant d'eau à l'automne et de végétaux au printemps, accompagnant les sportifs de manière poétique au fil des saisons. " Nous pensons que le sport articule notre rapport au monde et notamment à l'environnement. Il est pratiqué aujourd'hui comme une source [...] d'équilibre qui permet d'entrer en relation avec les éléments, la terre, l'air et l'eau. " Platane & Ili? Imaginé pour servir de gymnase aux élèves du collège Dora Maar de Saint-Ouen situé de l'autre côté du boulevard, ceux-ci disposent d'un accès qui leur est réservé, en face de l'établissement scolaire ; tandis que les usagers extérieurs utilisent une passerelle afin de franchir la noue et d'accéder au parvis en pierre précédant l'édifice principal. Ce dernier, en structure en acier et ossature bois, consiste principalement en une grande salle bardée de panneaux bois non traité accueillant les différents équipements liés aux nombreuses pratiques du lieu : escalade, football, basketball, etc. Grâce à l'omniprésence de baies vitrées ainsi qu'à l'ajout de trois sheds de 44 mètres de long, cet espace chaleureux est baigné de lumière, sans éblouir cependant ses occupants. Un ensemble qui a par ailleurs été sélectionné pour servir de camp d'entraînement pour les escrimeurs concourant aux Jeux Olympiques de 2024. Une bien belle façon de célébrer le sport. Pour en savoir plus, visitez le site de Platane & Ili? Photographies : Cyrille Lallement
Il y a 7 ans et 18 jours

Trois cubes pour une maison de ville en bois spacieuse

RENOVATION. Composée de plusieurs cubes à ossature bois, cette maison de ville joue avec les volumes. Grâce à des puits de lumière et de nombreuses fenêtres d'angles, l'habitation est baignée de lumière aussi bien dans la pièce à vivre que dans les chambres, à l'étage. Visite.
Il y a 7 ans et 22 jours

Egis maître d'oeuvre technique d'une tour à ossature bois à Monaco

Le cabinet monégasque Atelier 7 Architecture de l'architecte Orietta Polonio a désigné Egis pour asssurer la maîtrise d'oeuvre technique de Carmelha, immeuble d'habitation à structure bois de 8 étages pour 25 logements.
Il y a 7 ans et 22 jours

SYN Architects : Siège social de MaFengWo

À Beijing (Chine), l'agence chinoise SYN Architects transforme une usine de kinescopes " ancêtres des magnétoscopes ", datant des années 1980, en bureaux pour le siège social du site web touristique MaFengWo. Si les maîtres d'"uvre conservent une grande partie de la structure et des matériaux d'origine, l'espace intérieur de 5 024 mètres carrés de surface de plancher est entièrement repensé pour répondre aux besoins de l'entreprise. De l'ancienne manufacture, il ne subsiste aujourd'hui que la structure primaire en béton laissée brute et complétée par une ossature métallique poteaux/poutres formant de nouveaux plateaux. Les anciennes façades ont été largement ouvertes sur l'extérieur afin de faire pénétrer la lumière naturelle dans ce massif ensemble, prolongé en partie haute par trois terrasses en porte-à-faux surplombant le parvis d'entrée. La toiture à redans d'origine a quant à elle été totalement détruite pour laisser place à un toit plat accessible, avec ouvertures hexagonales en nid d'abeilles créant un puits de lumière zénithale autour duquel sont organisés les trois niveaux de l'édifice. En contrebas de celui-ci, un grand escalier en bois traverse et relie les étages, du sous-sol contenant salle de sport et cafétéria à l'attique, en pasant par l'accueil située au premier niveau et au-dessus d'elle les bureaux. Ce large lieu de circulation fait par ailleurs office d'espace de réunion pour les employés qui peuvent prendre place sur les gradins développés par les différents emmarchements. Un environnement spacieux aux allures d'une ruche à taille humaine ! Pour en savoir plus, visitez le site de SYN Architects Photographies : BenMo studio et Yan Ming
Il y a 7 ans et 22 jours

SYN Architects : Siège social de MaFengWo

À Beijing (Chine), l'agence chinoise SYN Architects transforme une usine de kinescopes " ancêtres des magnétoscopes ", datant des années 1980, en bureaux pour le siège social du site web touristique MaFengWo. Si les maîtres d'"uvre conservent une grande partie de la structure et des matériaux d'origine, l'espace intérieur de 5 024 mètres carrés de surface de plancher est entièrement repensé pour répondre aux besoins de l'entreprise. De l'ancienne manufacture, il ne subsiste aujourd'hui que la structure primaire en béton laissée brute et complétée par une ossature métallique poteaux/poutres formant de nouveaux plateaux. Les anciennes façades ont été largement ouvertes sur l'extérieur afin de faire pénétrer la lumière naturelle dans ce massif ensemble, prolongé en partie haute par trois terrasses en porte-à-faux surplombant le parvis d'entrée. La toiture à redans d'origine a quant à elle été totalement détruite pour laisser place à un toit plat accessible, avec ouvertures hexagonales en nid d'abeilles créant un puits de lumière zénithale autour duquel sont organisés les trois niveaux de l'édifice. En contrebas de celui-ci, un grand escalier en bois traverse et relie les étages, du sous-sol contenant salle de sport et cafétéria à l'attique, en pasant par l'accueil située au premier niveau et au-dessus d'elle les bureaux. Ce large lieu de circulation fait par ailleurs office d'espace de réunion pour les employés qui peuvent prendre place sur les gradins développés par les différents emmarchements. Un environnement spacieux aux allures d'une ruche à taille humaine ! Pour en savoir plus, visitez le site de SYN Architects Photographies : BenMo studio et Yan Ming
Il y a 7 ans et 25 jours

La maison à ossature bois par éléments : murs & planchers

À LIRE. Les procédés de construction des maisons à ossature bois sont exposés, élément par élément, dans une série de livres à paraître chez Eyrolles. L'auteur, Yves Benoît, professeur au lycée des Métiers du bâtiment est également formateur auprès d'entreprises et menuisier accompli. Il présente dans ce volume les solutions destinées à la fabrication des murs et planchers.
Il y a 7 ans et 29 jours

Forum Bois Construction 2018 " BIM pratique : un point d'étape

Intervenant : Sylvain Fourel, P-DG, Selvea Sylvain Fourel : " Selvea réalise des bâtiments modulaires en ossature bois. Nous réalisons des constructions préfabriquées en atelier à hauteur de 80%. On avait ressenti cette nécessité de pouvoir modéliser en 3D tout ce qui allait passer dans nos ossatures. Nous avions des problèmes de percements et les documents … Cet article Forum Bois Construction 2018 " BIM pratique : un point d'étape est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 7 ans et 29 jours

Forum Bois Construction 2018 " Des marchés à fort potentiel

Intervenants : – Guillaume DENEF – Directeur Commercial – Constructions Socopa – Fabienne Bulle – Architecte Gérante – Fabienne Bulle – Hicham HAMZE-KHADDAZ – Architecte Associé – Fabienne Bulle Guillaume Denef : " Socopa est une entreprise historique de construction de maisons et bâtiments ossature bois. L’idée lorsque l’on répond à un appel d’offre comme celui … Cet article Forum Bois Construction 2018 " Des marchés à fort potentiel est apparu en premier sur Planète Bâtiment.