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Il y a 3 ans et 147 jours

Une plongée sous les ponts de Paris, pour la sécurité

Depuis 2015, le Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) est chargé des inspections subaquatiques des 37 ponts qui enjambent la Seine à Paris.On n'y pense pas forcément, mais "un pont a des parties en dessous de l'eau, il faut aller regarder régulièrement si des désordres apparaissent", explique Pascal Berteaud, directeur général du Cerema.Sur un cycle de six ans, les 37 ponts parisiens, dont certains sont plusieurs fois centenaires, sont ainsi passés au crible par des plongeurs spécialistes de la "pathologie des ouvrages d'art".Après le cycle qui vient de s'achever, "notre conclusion générale est un bon état général de la partie immergée, compte tenu de leur âge", assure Cécile Maurel, directrice du département risques, infrastructures et matériaux du Cerema en Ile-de-France.Le nouveau cycle commence, avec une dizaine de ponts ciblés pour cette première année, dont le pont des Invalides, construit au milieu du XIXe siècle.Sous l'eau, avec une visibilité limitée, deux plongeurs : l'un filme, et l'autre examine les 5 mètres de bâti sous le niveau de l'eau, relié par un câble de communication au troisième de l'équipe en surface, à qui il décrit tout ce qu'il voit.Sur les images filmées il y a quelques jours, Cécile Maurel décrit des "fissures sur une pierre", évoque des "joints lessivés" par le temps, des parties de fondations "en bois", qui ne pourrissent pas parce qu'elles restent toujours immergées. Une "maçonnerie disloquée n'a pas forcément un caractère d'urgence", assure l'experte. Tout dépend de sa place dans la structure.Après les inspections, le Cerema fait des recommandations à la mairie, définissant les degrés d'urgence des éventuels travaux à réaliser."Il y a un enjeu de sécurité des ouvrages comme pour l'ensemble des infrastructures de la ville de Paris. Les ponts font, en plus, partie de l'âme parisienne", commente David Belliard, adjoint à la maire de Paris, qui souligne l'importance de l'entretien de ces "joyaux du patrimoine parisien".En cas de fissures, des "témoins" peuvent être mis en place pour surveiller l'évolution, et des inspections supplémentaires programmées.Il n'y a "pas de signe d'inquiétude ou de risque de rupture brutale, mais il faut assurer un suivi", explique Ambroise Dufayet, responsable des ouvrages d'art à la mairie de Paris.Selon une mission sénatoriale mise en place après l'effondrement meurtrier du viaduc italien de Gênes en 2018, "au moins 25.000 ponts" français "sont en mauvais état structurel", sur les 200.000 à 250.000 ouvrages que compte le pays. Le nombre exact n'est pas connu.
Il y a 3 ans et 160 jours

Rénovation de maison : dans quels cas les travaux d’isolation thermique sont-ils obligatoires?

Avec le temps, les performances thermiques de notre maison s’amoindrissent. À cet effet, elle présente de plus en plus de difficulté à se réchauffer. On assiste alors à une instabilité et à une irrégularité de la température à l’intérieur de la bâtisse. Une telle situation peut toutefois devenir gênante, car elle nuit au confort des habitants. Il est donc nécessaire de retravailler l’isolation de la demeure, surtout si des travaux de rénovation sont en cours. Mais dans quels cas les travaux d’isolation thermiques sont-ils incontournables ? Les réponses dans l’article. Rénovation de maison : les travaux d’isolation thermique sont-ils toujours impératifs ? Actuellement, la rénovation énergétique obligatoire est au centre d’un grand débat. En plus d’optimiser le confort à l’intérieur de la maison, les travaux d’isolation thermique ont également une finalité écologique. C’est pourquoi la RT 2012 (règlementation thermique 2012) a fait de ces travaux une obligation s’imposant aux propriétaires. Celle-ci cherche avant tout à éradiquer les mauvaises performances énergétiques des immeubles. Le décret n° 2017-919 du 9 mai 2019 (modifiant les articles R.131-28-7 et R.131-28-9 du Code de la construction et de l’habitation) rappelle cette obligation. Depuis ce décret, les propriétaires ou bailleurs sont obligés d’entreprendre des travaux d’isolation thermique au cours des gros travaux de rénovation de maison. Quel est l’intérêt de travailler l’isolation de sa demeure au cours de sa rénovation ? Les travaux d’isolation sont avantageux sur différents plans. D’une part, ils permettent de réduire la consommation énergétique du foyer. Comme on utilise moins les équipements de chauffage à l’issue de leur réalisation, on réalise des économies sur les factures en électricité. D’autre part, ils font profiter aux habitants d’un confort optimal. L’atmosphère à l’intérieur de la maison sera agréable, car la température sera stable et régulière malgré l’alternance des saisons. Enfin, la rénovation énergétique poursuit un but écologique. L’utilisation abusive des équipements de chauffage occasionne en effet un gaspillage d’énergie. D’ailleurs, ils émettent une quantité considérable de CO2. En effectuant des travaux d’isolation thermique, nous y recourons donc moins. Cependant, pour une isolation efficace, il est conseillé de faire appel à une entreprise de rénovation de maison pour les travaux. Par quels moyens peut-on augmenter les performances énergétiques d’un logement ? Pour restreindre au maximum les déperditions énergétiques, il est crucial d’en connaitre les sources. Pour cela, il faudra entamer un diagnostic approfondi de l’habitation. En effet, plusieurs facteurs sont à l’origine d’une isolation défaillante. C’est le cas du mauvais état de la toiture et de la façade ainsi que de la dégradation des isolants. Il faut en outre identifier les lieux où il y a des ponts thermiques. Les entreprises de rénovation de maison se servent de différentes méthodes pour améliorer les performances thermiques d’un logement. À côté de la mise en place de nouveaux isolants au niveau du toit, elles équipent également les fenêtres d’un double vitrage et changent les dormants, c’est-à-dire la partie insérée dans le mur. Pour isoler le toit et la façade, les spécialistes du domaine optent soit pour l’isolation thermique par l’intérieur (ITI), soit pour l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). En bref, les travaux d’isolation thermique sont obligatoires du moment qu’on entame de lourds travaux de rénovation de maison. Leur réalisation répond avant tout à un but écologique. D’ailleurs, la réduction de la consommation énergétique des foyers fait partie des programmes de l’État. À cet effet, il octroie une aide financière à tous les propriétaires ou bailleurs qui décident d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique. Pour bénéficier de cette aide, il faut néanmoins recourir à une entreprise de rénovation de maison RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour les travaux.
Il y a 3 ans et 164 jours

Les entreprises de construction connaissent une croissance solide mais font face à de nouveaux risques dans l’après-Covid

Toutefois, l’édification de bâtiments et d’infrastructures plus durables, la montée en puissance des énergies propres et l’adoption de méthodes de construction modernes entraînent des changements radicaux de conception, de matériaux et de processus, qui vont transformer le paysage des risques. Ces défis s’ajouteront aux tensions sur les chaînes d’approvisionnement, aux pénuries de matériaux et de main-d’œuvre et à l’augmentation des coûts, dans un contexte caractérisé par des marges étroites depuis plusieurs années. Dans son récent rapport Construction risk after Covid, Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) étudie précisément les tendances des risques à court et à long terme dans la construction.« La Covid-19 a fait entrer le secteur de la construction dans une nouvelle ère, explique Yann Dreyer, Practice Group Leader mondial pour la construction dans l’équipe mondiale Énergie et Construction d’AGCS. Les projets se sont poursuivis pendant la pandémie et la croissance est au rendez-vous, mais l’environnement général a profondément changé. Le secteur est confronté à des défis inédits, liés à la volatilité de la chaîne d’approvisionnement, à la flambée des prix des matériaux, à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et au renforcement des objectifs de développement durable. En outre, le déploiement accéléré des stratégies de réduction des coûts et l’adoption de nouvelles technologies et conceptions pourraient accroître les risques pour les entreprises de construction et les assureurs. La surveillance continue des risques et les contrôles de gestion seront essentiels à l’avenir. Aux côtés de nos clients, nous aiderons à la gestion de ces risques. AGCS est mobilisée à cet égard et la construction est un secteur clé dans ses projets de croissance. »Les fortes perspectives de croissance du secteur s’expliquent par plusieurs facteurs. Parmi eux, figurent notamment l’augmentation de la population sur les marchés émergents, ainsi que les investissements importants dans les énergies nouvelles (éolien, solaire et hydrogène) et les systèmes de stockage et de transport de l’électricité. La transition vers le véhicule électrique exige des investissements dans de nouveaux sites de production, de fabrication de batteries et de chargement.Les bâtiments ne doivent pas seulement améliorer leur empreinte carbone. Ils doivent aussi être dotés de protections contre les inondations maritimes et fluviales, ainsi que de systèmes d’évacuation et de drainage, dans les nombreuses régions exposées aux catastrophes. Ces mesures sont nécessaires pour répondre aux phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus fréquents.Parallèlement, les gouvernements de nombreux pays préparent des investissements majeurs dans les infrastructures pour stimuler l’économie après la pandémie et favoriser la transition vers la neutralité carbone. Aux États-Unis, un plan d’infrastructures de plus de mille milliards de dollars vise les ponts et les routes, mais aussi les réseaux de haut débit, d’eau et d’électricité du pays. En même temps, le gouvernement a annoncé son intention d’investir dans plusieurs grands projets d’infrastructure à travers le monde en 2022. Il répond ainsi à l’ambitieuse initiative chinoise de la nouvelle route de la soie pour relier l’Asie de l’Est à l’Europe. Dans la prochaine décennie, la Chine, l’Inde, les États-Unis et l’Indonésie devraient représenter près de 60% de la croissance mondiale de la construction.Les défis créés par le boom de la constructionCet essor attendu s’accompagne à la fois d'avantages et de défis spécifiques. À moyen terme, la hausse brutale de la demande risque de créer des tensions supplémentaires sur les chaînes d’approvisionnement. Elle pourrait aussi les pénuries de matériaux et de main-d’œuvre qualifiée, entraînant des dépassements de délais et de coûts.En outre, de nombreux acteurs du secteur devront accélérer la mise en place des mesures de rationalisation et de contrôle des coûts, si la crise de la Covid-19 a impacté leurs marges bénéficiaires. En effet, celle-ci a pu souvent engendrer une baisse de la qualité et de la maintenance, et ainsi accroître le risque d’erreur.L’analyse d’AGCS montre que les défauts de conception et de fabrication constituent l’une des principales causes de sinistres en assurance construction et risques techniques, soit environ 20% du montant des quelque 30.000 sinistres industriels étudiés entre 2016 et fin 2020.Le renforcement des objectifs de développement durable et de neutralité carbone va profondément modifier le paysage traditionnel des risques dans le secteur. Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement, la construction de bâtiments représente 38% des émissions mondiales de dioxyde de carbone relatives à l’énergie. Pour réduire les émissions de carbone, les bâtiments actuels devront être rénovés et réhabilités. Par ailleurs, de nouveaux matériaux et méthodes de construction devront être introduits sur le marché dans des délais relativement courts. Cette évolution entraînera une augmentation des risques de défaut et pourrait avoir des effets inattendus sur le plan de la sécurité, de l’environnement et de la santé. Ainsi, l’utilisation du bois dans la construction, en tant que matériau durable et rentable, s’est accrue ces dernières années. Or, cette tendance a des conséquences sur les risques d’incendie et de dégât des eaux. L’analyse d’AGCS révèle que les incendies et explosions représentent déjà plus d’un quart (26%) du montant des sinistres en assurance construction et risques techniques sur les cinq dernières années. C’est la cause de sinistre la plus coûteuse.Les risques liés aux énergies renouvelablesLe développement des énergies renouvelables entraîne également de nouveaux risques. Les projets d’éoliennes en mer prennent de l’ampleur, s’éloignent des côtes et pénètrent dans des eaux plus profondes. Les coûts liés aux retards et aux réparations sont donc plus élevés. Les parcs d’éoliennes en mer, ainsi que les fermes éoliennes et solaires terrestres, peuvent aussi être exposés à des sinistres en série. Par exemple, un défaut de conception ou de fabrication d’une turbine peut avoir des répercussions sur plusieurs programmes. Des défauts de construction sur des fondations de parcs et de fermes solaires ont également occasionné des demandes d’indemnisation importantes. Les réparations de câbles sous-marins, qui pèsent des milliers de tonnes et dont la mise en place nécessite des navires spéciaux, peuvent prendre plus d’un an. Une seule station de conversion en mer peut coûter jusqu’à 1,5 milliard de dollars, soit autant qu’une plateforme pétrolière. Un incendie ou une explosion dans un convertisseur peut, comme cela a été récemment le cas en Chine, provoquer un sinistre total.« Les immenses investissements dans les énergies vertes se traduiront par des valeurs à risque plus élevées. Parallèlement, l’adoption rapide de technologies, de méthodes et de matériaux à l’état de prototypes exigera une étroite coopération entre les équipes internes de souscription, d’indemnisation et de gestion des risques, ainsi qu’entre les assureurs et leurs clients », souligne Olivier Daussin, responsable de la souscription Construction dans l’équipe mondiale Énergie et Construction d’AGCS.Les deux faces de la construction modulaireEnfin, les méthodes modernes de construction et de production peuvent transformer radicalement la construction, en transférant plus de risques hors site et en intégrant une plus grande utilisation de la technologie. La construction modulaire, en particulier, apporte de nombreux avantages. Parmi eux, citons la gestion de la qualité contrôlée en usine, la réduction des déchets de la construction, la division par deux des délais de construction par rapport aux techniques traditionnelles et la diminution des perturbations sur le milieu environnant. Mais elle soulève aussi des inquiétudes concernant les sinistres répétitifs. « Les méthodes de construction modulaire et préfabriquée présentent un risque accru de sinistres en série. En effet, la même pièce peut être utilisée dans plusieurs projets avant qu’un défaut ne soit détecté », explique Olivier Daussin.La pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur de la construction devrait favoriser la tendance à la fabrication hors site et à l’automatisation. Dans le même temps, la numérisation de la construction crée des expositions cyber, contre lesquelles les entreprises d’ingénierie et de construction doivent renforcer leur protection. Aujourd’hui, les nombreux acteurs engagés sur un chantier sont interconnectés par des plateformes partagées, ce qui accroît leur vulnérabilité. Les risques cyber peuvent aller des tentatives malveillantes d’accès à des données sensibles jusqu’à l’introduction dans le système de contrôle du site et le vol. Ces attaques peuvent provoquer l’interruption de la chaîne d’approvisionnement et la corruption des données de conception d’un projet, entraînant des retards et, par conséquent, un risque pour la réputation des parties concernées.Une meilleure protection des chantiers contre les catastrophes naturelles et les dégâts des eauxLa nécessité de diminuer les émissions de gaz à effet de serre favorisera l’adoption d’une approche plus durable des bâtiments résidentiels et commerciaux, ainsi que des infrastructures. Elle pourrait aussi accélérer la tendance à la recherche de gains d’efficacité et de réduction des déchets. Les entreprises doivent également mieux étudier l’atténuation des impacts sur leurs chantiers des événements climatiques tels que les incendies de forêt, les inondations soudaines et les glissements de terrain. L’analyse d’AGCS indique que les catastrophes naturelles sont déjà la deuxième cause de sinistre la plus coûteuse, après les incendies et explosions. Elles représentent 20% du montant des demandes d’indemnisation sur les cinq dernières années.Pour conclure, les dégâts des eaux continuent d’être la cause majeure de sinistres au cours d’une construction. AGCS a constaté plusieurs sinistres d’une ampleur exceptionnelle. À l'origine, des fuites d’eau de canalisations sous pression ou de systèmes de lutte contre l’incendie n’avaient pas été repérées ou s’étaient produites en dehors des heures de bureau, pendant les week-ends ou les périodes d’arrêt. Les systèmes de surveillance et de détection des fuites d’eau peuvent aider à réduire la fréquence et la gravité des dégâts des eaux, pour diminuer les coûts de réparation et les retards de projet.Vous pouvez télécharger le rapport complet ici
Il y a 3 ans et 168 jours

Marché public et nouveaux CCAG : Syntec-Ingénierie dénonce un guide qui contredit l’esprit initial de la réforme

Plus particulièrement, la Direction des Affaires Juridiques avait validé dans son article 15.3.5 la nécessaire adaptation de la rémunération du maître d’œuvre, en cas d’allongement des délais de chantier. La fédération professionnelle de l’ingénierie, qui représente 73 000 entreprises, générant 42,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour partie dans le secteur de la construction, s’était félicitée de ce rééquilibrage contractuel historique, qui permettait une répartition plus juste des droits et obligations entre les parties.Pour accompagner et faciliter la mise en œuvre de cette réforme, la Direction des Affaires Juridiques de Bercy vient de publier sans concertation un guide d’utilisation composé de dix fiches concernant spécifiquement les CCAG MOE et travaux. Si l’initiative est louable, l’interprétation donnée au sujet de la rémunération du maître d’œuvre lorsque la durée du chantier est plus longue que celle initialement prévue dans le contrat, vient totalement contredire l’esprit initial de la réforme. En fixant une liste prédéfinie de critères ouvrant droit à une rémunération complémentaire ou à une indemnisation du maître d’œuvre, la fiche n° 20 « Examen des causes et des conséquences sur le marché de maîtrise d’œuvre d’une augmentation de la durée du chantier supérieure à 10% » annule purement et simplement les avancées obtenues lors de la réforme. Alors que le CCAG Maître d’œuvre rendait possible la libre négociation entre les parties prenantes, le guide restreint les possibilités de rémunération complémentaire pour le maître d’œuvre aux seuls cas déjà acceptés par la jurisprudence. Cette lecture restrictive du dispositif n’apporte aucun bénéfice et aggrave un peu plus la situation des maîtres d’œuvre. Syntec-Ingénierie, qui a alerté à plusieurs reprises l’administration et le gouvernement, dénonce un document inadapté aux réalités du terrain qui vient rétablir un déséquilibre contractuel entre les parties, au désavantage du maître d’œuvre. Les entreprises d’ingénierie, qui accompagnent leurs clients publics depuis la conception jusqu’à la maintenance des ponts, routes, infrastructures, métros, bâtiments, hôpitaux, etc. appellent à une révision du guide, qui permette d’utiliser les nouveaux CCAG dans le respect des textes publiés et de l’esprit de la réforme.
Il y a 3 ans et 168 jours

Béton[s] le Magazine n° 97 invite aux voyages

Les voyages forment la jeunesse. Une citation devenue dicton, souvent attribuée à Michel de Montaigne, même si tout le monde n’est pas d’accord à ce propos… Toujours est-il que les voyages éveillent la curiosité, poussent à la découverte d’autres façons de vivre, de penser.  Le béton est aujourd’hui universel, disponible sur l’ensemble des continents. Aussi, invite-t-il aux voyages. Cette pérégrination débute à la frontière sénégalo-mauritanienne, en mer, à 10 km des côtes. Là, se construit, en ce moment, le terminal gazier de Grand Tortue. La partie #1 de ce reportage est à découvrir en exclusivité en p. 30 du présent numéro. Puis, rendez-vous en janvier pour la suite…  Retrouvez le n° 97 dans la boutique En p. 40, le voyage se poursuit et nous emmène au cœur des centrales à béton. L’occasion de découvrir les acteurs qui animent ce secteur d’activité et qui assurent la fourniture des équipements dédiés.  Un autre voyage nous entraîne vers le monde de la conservation et de la réparation des bétons. Après l’effondrement du pont Morandi, à Gênes, en Italie, l’administration française s’est inquiétée de la situation de ses propres ponts. Un rapport sénatorial a même été diligenté sur ce sujet…  Toujours à propos de pont, celui du château de Chazelet, dans l’Indre, reste exceptionnel. Toujours debout, il n’est autre que le premier pont en béton du monde. Et il est à découvrir, en exclusivité, en dernière page de n° 97. Mais l’aventure ne s’arrêtera pas là. Tout au long de l’année 2022, Béton[s] le Magazine a prévu de poursuivre le voyage vers d’autres chantiers, d’autres contrées, proches ou lointaines. Avec une idée directrice : montrer la diversité d’utilisations des bétons dans la construction. Dévoiler les techniques, les solutions choisies ailleurs. De beaux périples en préparation… Frédéric GluzickiDirecteur de la publication
Il y a 3 ans et 168 jours

Strres : Dégradation des ponts : une histoire sans fin…

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Christian Tridon est le président du Strres, syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures. [©ACPresse] Parfois, il faut un choc pour déclencher une réaction. Celui qu’a connu le monde des ouvrages d’art fut très rude : 43 morts et 16 blessés lors de l’effondrement du pont Morandi, à Gênes, en Italie, le 14 août 2018… « Tout le monde a eu peur », raconte Christian Tridon, président du Strres, syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures. Très vite, en France, Hervé Maurey, sénateur de l’Eure, a pris les choses en main, en qualité de président de commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. Et de commander un rapport d’informations intitulé “Sécurité des ponts : éviter un drame”.  Les conclusions ont révélé de nombreuses failles. A commencer par la méconnaissance du nombre de ponts en service en France… Quant à leur état, le mystère est tout aussi grand ! « Nous n’en sommes pas encore à la situation du pont Morandi,rassure Christian Tridon. Cet ouvrage était très particulier dans sa conception et demandait un suivi très précis et poussé, qui, visiblement, n’avait pas été mis en place. » Le résultat des politiques de décentralisation En France, la surveillance et l’entretien des ponts et autres ouvrages de franchissement sont placés sous la responsabilité de différentes entités publiques. Les très grands ouvrages, tels le pont de Normandie, celui de l’ile de Ré ou encore le viaduc de Millau, sont dévolus à l’Etat. Les départements héritent de ce qu’on peut appeler les “grands ponts”. Enfin, les autres ponts, plus petits, “appartiennent” aux communes. A cela s’ajoutent tous les ouvrages concédés – autoroutiers principalement -, qui « sont les mieux entretenus », souligne Christian Tridon. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 168 jours

Château de Chazelet : Le premier pont en béton armé du monde

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le château de Chazelet et son pont en béton armé, premier de son genre au monde. [©François Houssin] Lorsqu’il y a trois ans, François Houssin rachète le château de Chazelet, dans l’Indre, il sait déjà que son pont est célèbre à l’étranger. « Le gardien du château m’avait prévenu que des touristes allemands, anglais, autrichiens… venaient visiter le pont et le photographiaient »,se souvient François Houssin. Le château comme son pont sont inscrits aux Monuments historiques. Le château se distingue par son allure médiévale revisitée en 1540 et restée intacte malgré les siècles passés. Etson pont ? Bien que connu des universitaires du monde entier, il semble qu’il se soit un peu perdu dans les méandres de l’histoire française, tout comme Joseph Monier (1823-1906), son concepteur. On en retrouve quelques mentions discrètes, notamment dans l’ouvrage “Les 500 plus beaux ponts de France”2,où il est référencé en quelques lignes seulement… Mais revenons au commencement. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Adresse*Code postal*Ville*Pays*Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"12":{"price":false,"value":false},"13":{"price":false,"value":false},"14":{"price":false,"value":false},"15":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"12":[],"13":[],"14":[],"15":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 3 ans et 168 jours

Bétons non armés : La résistance en traction ne protège pas des chocs !

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Photo 1 – Carapace de protection d’une digue contre la houle. [©ACPresse] I – Résistance en traction ou résistance aux chocs ? L’ouvrage qui illustre notre propos est une carapace constituée d’énormes blocs en béton, destinée à protéger une digue et des piles de ponts contre les fortes houles et les tempêtes [Photo 1]. Et plus la houle est forte, plus les blocs doivent être lourds. Les tétrapodes et les Accropodessont les plus connus. Mais appelons “polypode” ce type de blocs. Ceux-ci se caractérisent par des surfaces polyédriques concaves. C’est-à-direcomposées de faces planes, plus faciles à coffrer. Avec notamment, à la naissance de chaque “pode”, une de ces arêtes creuses[Photo 2]. Pour des raisons économiques, mais aussi à cause des risques de corrosion, ces blocs sont non armés.  Or la cause principale de dégradation de la carapace résulte de la casse, soit au cours de la mise en œuvre, soit sous l’action des houles, dont les plus fortes peuvent soulever les blocs. C’est pourquoi, les spécifications sur le matériau exigent que la résistance en traction du béton dépasse une certaine valeur. Cependant, pour satisfaire cette exigence, les règles de l’art ne proposent qu’une seule voie : augmenter la résistance en compression… Cette approche paraît fondée, puisque la plupart des documents réglementaires fournissent des relations qui permettent de calculer une résistance en traction Tà partir de la seule valeur de résistance en compression C. Soit du type T= a + b.C, soit du type T= a.Cn, où l’exposant n= 1/2ou 1/3. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 168 jours

Europ’Equipement inaugure son 3e site de production

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Stéphane di Rocco, président d’Europ’Equipement.[©ACPresse] Europ’Equipement intègre aujourd’hui un nouvel outil de production. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? Stéphane di Rocco :En effet, nous venons d’acquérir un bâtiment couvert, d’une superficie de 10 800 m2, implanté sur un terrain de 3 ha, sis sur la commune de Loué, dans la Sarthe. Cette halle vient compléter notre dispositif industriel qui comprend déjà notre usine historique de Guérande, en Loire-Atlantique, et celle d’Argentan, dans l’Orne.   Le nouveau bâtiment se divise en trois travées, avec une hauteur libre de 15 m, et intègre une dizaine de ponts roulants, d’une capacité allant de 10 à 25 t. Mais surtout, il permet à Europ’Equipement de bénéficier d’une cabine de peinture, qui lui manquait. Celle-ci présente une longueur de 16 m, pour une largeur et une hauteur de 6 m. Parfaite pour traiter certains sous-ensembles de nos centrales à béton.  Pourquoi avoir voulu cette acquisition ? Quels nouveaux services souhaitez-vous proposer à vos clients ?  En premier lieu, nous allons profiter d’une importante surface de stockage couverte. Aussi bien pour nos équipements neufs en attente de livraison, que pour les matériels en retour de chantier. Mais cette acquisition va nous permettre de lancer une activité connexe : celle du rétrofit sur nos centrales mobiles, comme sur celles de marques tierces. De quoi permettre de donner une seconde jeunesse à des équipements qui seront proposés en occasion… Ceci offre aussi la possibilité de nous ouvrir à la location de matériels.  L’ouverture de ce 3e site Europ’Equipement ne verra pas le déplacement d’outils de production déjà en place à Argentan ou Guérande. Nous avons fait le choix d’acquérir de nouveaux équipements comme des rouleuses, des presses plieuses, des cintreuses ou encore des postes à souder. Nous allons en particulier renforcer la production de silos et de trémies de stockage à granulats.  Par ailleurs, nous avons embauché une dizaine de nouveaux collaborateurs. Un effectif qui devrait être doublé dans les mois qui viennent. Y aura-t-il aussi des développements sur d’autres secteurs d’activité que la centrale à béton ? Lesquels ? Nous y réfléchissons, mais il est encore un peu tôt pour en dévoiler les contours… En attendant, la centrale à béton demeure notre marché cible. C’est pourquoi Europ’Equipement propose nombre d’équipements connexes, tels les doseurs à fibres. Nous savons aussi répondre aux demandes particulières – le fameux mouton à cinq pattes – ou construire des unités hors standards. Avec l’usine de Loué et son importante surface couverte disponible, les choses vont devenir plus simples.  Prévoyez-vous une augmentation générale de la production et/ou de la réduction des délais ?  Cela fait bien entendu partie des objectifs. Nous stockons déjà beaucoup de composants et sous-ensembles standards, ce qui joue sur les délais de livraison finaux. Mais cette nouvelle unité nous permettra d’aller plus loin. Par contre, l’idée d’augmenter la production sur un marché tendu en termes d’accès aux matières premières reste quelque peu compliquée en ce moment.  Peut-on imaginer une expansion en dehors des frontières nationales ? Europ’Equipement accompagne très souvent des grands groupes de BTP à l’international. A travers ce mode de fonctionnement, la part “export” a généré, certaines années, près de 50 % de notre chiffre d’affaires. Par contre, tenter l’aventure tout seul et en direct reste une affaire complexe, en particulier sur des marchés comme l’Espagne ou l’Italie, qui bénéficient d’une offre locale très diversifiée. Mais tout reste possible… Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 168 jours

Aveyron : L’Atelier Béton s’affirme

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Préfabrication d’un élément destiné au chantier du Domaine de Caillavet, à Mérignac, près de Bordeaux. [©L’Atelier Béton] L’histoire de la création de l’Atelier Béton est liée à celle de son fondateur, David Carvalheiro. « J’ai été conducteur de travaux dans la région toulousaine, pendant 10 ans. Puis, j’ai pris la direction d’une usine de préfabrication. Cela a duré un an. La période m’a permis de comprendre l’intérêt de la technique et qu’il y avait sans doute une opportunité dans l’Aveyron, dont je suis originaire. » En contact avec les avec les instances locales, l’Atelier Béton a trouvé chaussure à son pied, à Mayran. Lire aussi les autres actualités en région « Nous avons un atelier couvert de 800 m2 avec deux ponts roulants. Un atelier de menuiserie de 300 m2, quelque 100 m2 de bureaux et un parc bétonné de 6  000 m2 avec une grue à tour. Le tout avec 22 employés. » Une structure qui permet à l’Atelier Béton de produire des pièces sur mesure de 10 t au maximum. Surtout pour le marché du logement et de l’industrie, sur le quart Sud-Ouest du pays, de Nîmes à Bordeaux en passant par Perpignan et Toulouse. A l’heure actuelle, l’industriel intervient notamment sur les chantiers du Domaine de Caillavet pour Eiffage, à Mérignac ou la Zac Malepère de Toulouse pour Stibot.  Des opérations qui lui permettent de produire 4 000 m3/an  de pièces bétonnées. « Nous sommes désormais dans une phase de stabilisation. Même si nous avons acquis un terrain adjacent à notre atelier actuel. Pour progresser en parts de marché, il nous faudra investir dans de nouveaux bâtiments. Cela se fera peut-être à moyen terme. » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 168 jours

Dossier : Pour des ouvrages bien entretenus

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Bien entretenu, un ouvrage d’art peut espérer une durée de vie très longue. [©Cérib] Pour assurer la continuité de service d’une route, la protection d’un territoire ou pour retenir la puissance de l’eau, les ouvrages d’art peuvent revêtir plusieurs fonctions. Pour ces réalisations de génie civil, l’art est invoqué comme un gage de technicité, d’ingénierie et parfois même d’esthétisme. En effet, ces ponts, barrages ou encore tunnels doivent impérativement être réalisés dans les règles de l’art. La durabilité et la sécurité sont les maîtres-mots de leur conception. Ils sont construits pour tenir dans le temps et pour résister aux différentes contraintes de leur environnement. Cependant, ces ouvrages demandent un entretien et une attention particulière. Plusieurs drames le démontrent, comme à Laval, au Québec en 2006 et le viaduc de la Concorde ou encore à Gênes, avec le pont de Morandi, en 2018. La question de l’entretien et de la rénovation de ces réalisations est donc tout aussi importante que la conception. Toutefois, si on prend le seul exemple des ponts, en France, leur nombre exact et leur état restent un mystère, alors que la circulation ne faiblit pas. Pourtant, dans le monde du béton, les techniques et solutions de rénovation et de réparation ne manquent pas. Tout comme les entreprises spécialisées dans ce domaine. Ce dossier revient sur le travail et les solutions d’acteurs qui gravitent autour de cette thématique. Sommaire du dossier : Strres : Dégradation des ponts, une histoire sans finGMH : « Il faut laisser vivre les ouvrages »Le Cérib lance le service KairosPont de Noirmoutier : Réparer et protéger pour plus de durabilité Dossier préparé par Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 171 jours

Le projet d'un pont ou d'un tunnel entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord, rêve de Boris Johnson, est enterré

Cela fait de nombreuses années que circule l'idée de relier par un pont l'Irlande du Nord au reste du Royaume-Uni, notamment l'Ecosse, séparés par la mer, mais celle-ci a pris de l'ampleur sous la houlette de Boris Johnson.Le dirigeant conservateur avait demandé en 2020 à une équipe d'experts de se pencher sur la faisabilité du projet, dans le cadre d'une étude, publiée vendredi, sur les infrastructures de transport au Royaume-Uni."Des technologies de pointe du XXIe siècle en matière d'ingénierie civile permettraient de construire un pont ou un tunnel entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord", ont conclu ces experts. Pour des raisons techniques et de sûreté, un tunnel serait toutefois limité à un usage ferroviaire.Le pont ou le tunnel seraient "les plus longs" jamais construits à ce jour, compte tenu des défis techniques posés par la mer, ont-ils ajouté, avec une estimation de coût de respectivement 335 milliards et 209 milliards de livres (395 et 247 milliards d'euros). Et de la conception du projet à son approbation et à la construction, il faudrait "près de 30 ans" pour qu'une telle traversée devienne opérationnelle."Pour le moment, les bénéfices ne sauraient être supérieurs aux coûts pour les deniers publics", ont-ils souligné, recommandant de ne pas poursuivre avec ce projet.Dans la province nord-irlandaise, le projet était soutenu par certains responsables politiques pro-britanniques, qui y voyaient un moyen de renforcer les liens mis à rude épreuve par le Brexit.Boris Johnson a déjà un passif tristement célèbre en matière de ponts: lorsqu'il était maire de Londres, le conservateur avait lancé un grand projet de "pont-jardin" au-dessus de la Tamise, qui avait finalement été abandonné après avoir coûté 53,5 millions de livres (63 millions d'euros).
Il y a 3 ans et 172 jours

Quand Caracas était la capitale de l'architecture des années 1950

En une décennie magique, la capitale vénézuélienne a vu naître des joyaux : l'Université centrale du Venezuela, classé au Patrimoine mondial, "l'oeuvre totale" de la Villa Planchart du designer italien Gio Ponti, ou encore l'hôtel Humboldt, bijou Bauhaus.A l'époque, le pétrole et l'argent coulent à flots. Surfant sur un budget florissant, le dictateur Marcos Perez Jimenez (1953-1958) lance le pays dans une politique de grands travaux, construisant ponts, autoroutes, ministères, logements..."Indépendamment des critiques légitimes qu'on peut lui faire" sur les droits humains et la démocratie, "Perez Jimenez était un excellent gestionnaire de travaux publics", explique à l'AFP l'architecte et professeur Oscar Rodriguez Barradas. "Il y avait aussi une dimension nationaliste avec +Nous on peut le faire+".La période coïncide aussi "avec l'arrivée d'immigrés européens et d'une main d'oeuvre très qualifiée capable de mener à terme les projets", souligne-t-il.NuagesA tout seigneur, tout honneur : l'hôtel Humboldt, "notre Corcovado" s'enthousiasme M. Rodriguez, domine Caracas à 2.150 mètres d'altitude, sur la ligne de crête de l'Avila, le massif séparant Caracas de la mer.Il a été construit en 1956 pour des raisons inavouables : Perez Jimenez voulait un téléphérique pouvant transporter "800 militaires par heure" du port jusqu'au centre en cas de troubles, rappelle Carlos Salas, le directeur de l'hôtel.On décide alors d'un "espace de détente" au sommet pour justifier le téléphérique et le dictateur passe commande à un jeune architecte à la mode, Tomas Sanabria.Elève du fondateur du Bauhaus, Walter Gropius, à l'université d'Harvard, Sanabria réussit un des plus beaux bâtiments de ce style du continent.Encore aujourd'hui, l'hôtel n'est accessible que par téléphérique ou par une piste réservée aux 4X4. De la ville, seule sa tour est visible mais à l'approche, c'est sa base qui impressionne avec ses lignes pures et ses voûtes ressemblant à des vagues."L'hôtel flotte entre les nuages", résume le directeur. L'intérieur du bâtiment, parfaitement restauré par l'Etat vénézuélien après des années d'abandon, est composé de grands espaces lumineux que les nuages, poussés par des vents puissants, semblent traverser. Rouvert à une clientèle huppée (340 dollars la nuit), l'hôtel espère devenir Patrimoine mondial en 2022.L'héritage de Perez Jimenez s'observe aussi au coeur de la ville avec notamment le Centre Simon Bolivar (1954): deux tours jumelles et de longs bâtiments ministériels, signés par l'architecte vénézuélien Cipriano Dominguez et qui témoignent d'"un langage à la Le Corbusier avec des aspirations qui vont au-delà de leur fonction" de bureaux pour canaliser l'activité du centre ville, souligne Oscar Rodriguez.Avec ses immenses parkings et "cascades d'escaliers", il était aussi l'expression de la civilisation de l'automobile, alors signe de modernité et de richesse.PapillonLe Vénézuélien Armando Planchart fait justement fortune avec ses concessions de voitures américaines vendues à une classe moyenne émergente.Son épouse Anala le convainc de faire construire une maison sur les hauteurs de Caracas. Abonné à la prestigieuse revue Domus du designer et architecte italien Gio Ponti, ils décident de l'embaucher : ce sera la Villa Planchart (1957).Les Planchart donnent carte blanche à Ponti qui ébauche la maison de ses rêves pour créer ce "papillon sur la colline", selon son expression."Ponti n'a presque pas eu de limites quant aux ressources et aux volontés des commanditaires", souligne leur nièce Carolina Figueredo, qui gère la fondation Planchart.Inondée de lumière par un patio intérieur et des fenêtres "traversantes", la maison ne comprend presque aucune porte, mais des séparations claires entre les espaces. Ponti a pratiquement tout dessiné : charnières, poignées de portes, vaisselle, lampes, chaises.... C'est "+l'oeuvre totale+ parce qu'en plus de l'architecture et du design, il a prévu le placement des collections ou des oeuvres" signées Calder, Leger, Buffet, Cabré ou Reveron, explique Carolina.Ponti a positionné les fenêtres qui fonctionnent comme des tableaux pour offrir des vues sur l'Avila.Seul désaccord, la bibliothèque où le propriétaire veut exposer ses trophées de chasse africains peu appréciés par le designer. Ponti résout le problème avec une coquetterie : un mur tournant digne d'un James Bond, qui permet d'occulter ou d'exhiber les têtes de buffles et d'antilopes !"Ponti était enchanté par le résultat, mais aussi par Caracas" pour laquelle il a dessiné un vaste projet urbain qui n'a jamais vu le jour, explique Carolina Figueredo.AirLe grand architecte vénézuélien de l'époque est sans aucun doute Carlos Raul Villanueva, qui a excellé dans les rares maisons d'habitation qu'il a dessinées, mais surtout comme architecte de bâtiments publics.Son chef-d'oeuvre reste l'Université centrale du Venezuela (UCV)."C'est une utopie construite", résume sa fille Paulina Villanueva, architecte. Au total, une quarantaine de bâtiments, dont un hôpital, des salles de cours, de conférence, des bibliothèques, des esplanades.S'y promener est un émerveillement avec des édifices différents mais qui forment une unité. Les espaces intérieur et extérieur s'entremêlent. Les passages couverts, avec des toits paraissant suspendus dans l'air, sont une des trouvailles de l'architecte."Ce sont des lieux de vie et d'échange, tu te promènes sans jamais perdre le contact avec l'extérieur, l'air, la lumière", détaille Paulina Villanueva. "Mon père pensait que l'architecture était la construction du lieu de vie de l'homme. Le lieu ne s'impose pas, mais accompagne, stimule", explique-t-elle.Véritable "chef d'orchestre", Villanueva y a intégré des oeuvres d'artistes de renom, Vasarely, Arp, Lam, Leger ou Narvaez.Point d'orgue : la "Aula magna", vaste auditorium orné des "Nuages" d'Alexander Calder.Mais avec la crise économique sans pareille qui frappe le Venezuela depuis 2013, l'université se dégrade. Trous dans les murs et les plafonds, fresques abimées, fenêtres cassées, végétation et infiltrations d'eau... En 2020, un pan d'un passage couvert s'est écroulé."Nous parlons de 25 ans d'abandon. Ca fait mal ! Les professeurs ne gagnent pas 10 dollars par mois. Il n'y a pas d'ampoules, les étudiants en achètent et les enlèvent quand ils partent pour pas qu'on les vole", s'écrie Paulina, tantôt les larmes aux yeux, tantôt en colère."Pour mon père l'université était sa seconde maison, son oeuvre la plus chère, il n'aurait pas compris son état actuel", dit-elle.A l'image de l'UCV, de nombreux bâtiments de cette époque dorée sont en mauvais état. D'autres ont été dévoyés comme "L'Hélicoide" (1958), centre commercial transformé en prison, ou tout simplement rasés (Villa Diamantina de Ponti)."C'était une génération d'architectes, d'intellectuels qui avaient une vision d'avenir", résume Paulina Villanueva. "Ils pensaient que cet avenir était possible. Malheureusement, cela ne l'a pas été".
Il y a 3 ans et 176 jours

Alkern : Entre performance et durabilité

Christophe Lagrange, directeur de l’offre d’Alkern. [©Alkern] Dossier : Systèmes constructifs et isolants Interview - Ytong : Le béton cellulaire a sa carte à jouer Rencontre - Bio’bric : En pole position Interview - L’Etics, un marché important pour Edilteco Réalisation - Des produits et une usine bas carbone Savoir - Monomur : Comment isoler…sans isolant Pratique - Comment réaliser un mur en blocs béton isolants ? Il existe plusieurs solutions qui revêtent la double casquette de système constructif et isolant. Et à l’aube de la nouvelle réglementation environnementale, chacun n’hésite pas à mettre en avant ses avantages. Construire et isoler en même temps, c’est la promesse que fait Ytong avec ses solutions en béton cellulaire. Un matériau qui a une carte à jouer dans la future réglementation environnementale. A travers sa marque Bio’bric, le groupe Bouyer Leroux s’est bien implanté sur le marché de la maison individuelle et du logement collectif. L’industriel propose des solutions en briques de terre cuite pour le mur et la cloison. Depuis 20 ans, Edilteco France propose différentes solutions constructives avec notamment des Etics, des systèmes complets d’isolation thermique par l’extérieur. A Fontenay-le-Comte, Soriba a investi dans la création d’une usine pour son offre d’escaliers bas carbone. L’industriel a fait le choix de réaliser un outil industriel en adéquation avec sa solution responsable. Le principe du Monomur est ancien. Dès la fin des années 1970, plusieurs fabricants de briques commercialisent déjà des produits alvéolaires de forte épaisseur. Il faudra pourtant attendre le début des années 2000, pour que le Momomur, dans sa définition actuelle, connaisse une vraie notoriété. Pour à la fois réaliser la construction d’un bâtiment et éliminer les ponts thermiques sans ajouts d’isolants extérieurs, les blocs isolants sont souvent choisis par les promoteurs, architectes ou bailleurs sociaux. Selon leur composition, les méthodes de mise en œuvre divergent et ne nécessitent pas les mêmes attentions pour les points singuliers. Tour d’horizon avec Eric Agostini, directeur de Cogetherm. Avec ses 55 usines (53 en France et 2 en Belgique), Alkern mise sur la proximité avec ses clients. Mais pas que… Spécialisé dans la préfabrication de blocs béton, et notamment de blocs béton isolants, l’industriel développe des solutions en adéquation avec les enjeux actuels de la performance thermique, du bas carbone et de l’économie circulaire. « Notre “base line” est : Innover durablement ensemble », déclare Christophe Lagrange, directeur de l’offre d’Alkern. Avec près de 1 000 collaborateurs et 200 M€ de chiffre d’affaires, la société se focalise sur la construction verticale et horizontale (mobiliers urbains, assainissement…). « Notre chiffre d’affaires se répartit à 40 % sur le bâtiment et particulièrement la maison individuelle, à 30 % sur l’aménagement extérieur et moins de 30 % sur les travaux. » Avec ses blocs béton isolants, l’industriel estime avoir une carte à jouer en réponse à la RE 2020. « La nouvelle réglementation aura deux impacts majeurs pour nous. Elle implique une augmentation de la performance du Bbio et la prise en compte de l’impact carbone dans les calculs. Il y a différents leviers pour atteindre ces objectifs et les blocs béton sont des solutions qui permettent de traiter la performance thermique du bâtiment et qui sont par essence bas carbone. » Un bloc béton rectifié plus responsable En effet, la gamme de produits d’Alkern couvre des R allant de 0,3 à 2,11 m2.K/W, sachant que le R = 1 m2.K/W est le plus courant au niveau de la paroi. Puis, ces produits sont composés de 50 à 60 % d’air, un argument non négligeable dans la quête du bas carbone. Lire aussi : R+MuR d’Alkern : La solution de parois complète « Les blocs béton demandent peu de matière et la préfabrication permet de l’optimiser. Leur bilan carbone est alors quatre fois moins élevé qu’un mur en béton. Ils ont pratiquement le même bilan que le bois. De façon générale, les blocs maçonnés assemblés sur chantier avec une couche de mortier disposent d’un bilan carbone de 14 kg/CO2/m2. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 181 jours

L’envers du béton

“L’envers du béton”, un documentaire à voir sur France 5, le dimanche 5 décembre, à 20 h 55.[©France Télévisions] Le béton est-il aussi pérenne que l’on l’imagine ? Dimanche 5 décembre prochain, à 20 h 55, France 5 diffuse “L’envers du béton”, un documentaire signé Frédéric Biamonti et Alain Duval, qui pose cette question. L’effondrement du pont Morandi, à Gênes, le 14 août 2018, en constitue le point de départ. La catastrophe a fait 43 victimes. Quelle en est la cause ? Est-ce intrinsèquement la qualité du béton ou plutôt une quasi-absence d’entretien qui a conduit à la ruine de l’ouvrage ? Christian Tridon, président du Strres1, indique, dans une interview accordée à Béton[s] le Magazine2, que : « Cet ouvrage était très particulier dans sa conception et demandait un suivi très précis et poussé, qui, visiblement, n’avait pas été mis en place ». Lire aussi : Strres : « Il faut mettre en place un carnet de maintenance des ponts » Oui, le béton armé n’est ni éternel ni immuable. “L’envers du béton” le rappelle très bien et à juste titre. Même si, à une certaine époque, des architectes, des maîtres d’ouvrage, des politiques ont pu le croire. Un jugement qui a sans doute conduit à négliger la nécessité de l’entretien des ouvrages en béton armé. Mais ce constat est tout aussi vrai, quel que soit le matériau utilisé…  L’argent manque pour l’entretien La commune d’Avril-sur-Loire, dans la Nièvre, est accessible par un unique pont… [©France Télévisions] L’acier est le constituant secondaire du béton. Il donne son nom au matériau final qu’est le béton armé. Il est à la fois l’élément qui permet d’en tirer la quintessence, tout en étant le point faible du béton. Car mis en contact avec l’eau ou l’humidité de l’air, l’acier se corrode. Cette réaction crée une expansion qui aboutit à l’éclatement du béton et à la ruine de l’ouvrage, si rien n’est fait. C’est une réaction en chaîne.  On en revient donc toujours au même constat : le béton armé doit être entretenu, réparé, protégé de l’humidité, des intempéries pour empêcher l’acier qui constitue son armature de rouiller. Mais cette action a un coût et, visiblement, l’argent manque. Qu’il s’agisse des deniers de l’Etat, des fonds municipaux et des revenus des particuliers propriétaires de leur logement… “L’envers du béton” interroge aussi sur le devenir du béton. S’il a été le matériau du XXe siècle, sera-t-il celui du XXIe siècle ? D’une manière parfois abusive, le béton est accusé de tous les maux. En particulier d’épuiser les ressources en sable. Mais en est-il l’unique consommateur ?  Entre raréfaction des ressources et empreinte carbone A Marseille, cette tour d’habitations est très dégradée, faute d’entretien… [©France Télévisions] Une rapide recherche sur Internet suffit pour se rendre compte que le champ d’emploi du sable ressemble à une liste à la Prévert. Il est présent dans l’électronique pour fabriquer les micro-processeurs, en fonderie de métaux pour réaliser des moules. Il est la matière première du verre. On l’emploie pour filtrer les liquides, les gaz ou l’air. C’est un formidable abrasif industriel. L’effet délavé des jeans est le fait d’un sablage haute pression. Certains sables peuvent aussi être utilisés en amendement de terres agricoles…  Lire aussi : Strres & IMGC : Un inventaire des ponts à la Prévert Et l’industrie cimentière dans tout ça ? Le processus de fabrication est abordé dans le documentaire, avec une conclusion, implacable : “la production de 1 t de ciment génère 1 t de CO2”. Un résultat un peu trop arrondi, car augmentant le poids émis de près de 25 % par rapport aux valeurs constatées aujourd’hui en France. De la même manière que certains, dans le passé, considéraient le béton comme éternel, d’autres de nos jours estiment le ciment plus polluant qu’il ne l’est. D’autant que l’industrie cimentière s’est engagée depuis les années 1990 dans une démarche de réduction de son empreinte carbone3. Avec pour objectif, la neutralité en 2050. Cet aspect n’est hélas pas expliqué dans le film, alors qu’il fait aussi partie de l’envers du béton !  “Le bon matériau au bon endroit” Le béton armé a donc bel et bien fini son temps ? Entrons-nous dans l’ère du bois ? Pourquoi pas ! Ce matériau n’est pas nouveau. Les anciens l’ont utilisé durant des siècles pour construire des maisons, des ponts, des édifices. Un mur en bois lamellé-collé est aussi solide qu’un mur en béton banché. Lire aussi : Le Strres alerte aussi sur l’état des ponts de France Mais là doit se poser la question de la durabilité. Si le bois n’est pas protégé de l’humidité et des champignons, il ne risque certes pas de rouiller, mais il va pourrir. S’il ne bénéficie pas d’un traitement insecticide, il fera le régal des mérules, termites et autres capricornes. Et qu’en est-il de la sécurité au feu ? Jusqu’à preuve du contraire, le bois brûle. L’incendie de la charpente de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris nous l’a rappelé d’une manière aussi spectaculaire et tragique que l’effondrement du pont Morandi.  Trop longtemps, les matériaux ont été opposés les uns aux autres. “Après moi, le déluge” doit désormais appartenir au passé. Aux acteurs de la construction de prôner aujourd’hui la politique du “bon matériau au bon endroit”, au-delà des effets de mode. Frédéric Gluzicki 1Syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures.2Lire Béton[s] le Magazine n° 97 – Novembre/Décembre 2021, p. 23.3Lire Béton[s] le Magazine n° 96 – Septembre/Octobre 2021, p. 26.
Il y a 3 ans et 192 jours

Qualité de l'air intérieur des bâtiments

Si elle est moins médiatisée que la qualité de l’air extérieur, la pollution de l’air intérieur peut pourtant elle aussi avoir de nombreuses conséquences sur le bien-être et la santé des personnes : gêne olfactive, somnolence, irritations de la peau et des yeux, mais aussi apparition ou aggravation de pathologies aigües ou chroniques : asthme, allergies respiratoires, etc. Pour pallier ces désagréments, l’arrêté du 24 mars 1982 introduit d’ores et déjà le principe d’aération générale et permanente des logements en toute saison. La réglementation indique par ailleurs que les bailleurs doivent remettre aux locataires un logement décent ne laissant pas apparaître de risques manifestes pour leur santé et leur sécurité et leur assurer la jouissance paisible dudit logement. Il leur appartient donc d’équiper les logements des solutions de ventilation adéquates. L’humidité des bâtiments, source indirecte de pollution Si la vapeur d’eau n’est pas toxique pour l’être humain, un logement humide permet aux moisissures et acariens de proliférer et de polluer l’air intérieur. Les moisissures peuvent induire des effets sur la santé des occupants, soit par exposition directe par inhalation de spores, soit par contact direct sur la peau ou les yeux. Elles peuvent également dégager une large gamme de composés susceptibles d'être à l’origine d’effets délétères. Les sources d’humidité dans la maison sont nombreuses : la cuisson, le séchage du linge, la toilette, mais aussi la respiration humaine. À titre d’exemple, un adulte produit environ 55 g de vapeur d’eau à l’heure, et une lessive environ 1 kg sur son temps de séchage. Les moisissures se développent principalement dans les pièces humides mal ventilées, comme les salles de bain, sur les murs mal isolés ou au niveau des ponts thermiques. Leurs spores peuvent envahir l’ensemble du logement. Selon une expertise de l’Anses, l’exposition aux moisissures concerne une part importante des habitations : entre 14 et 20% de logements en France présentent des moisissures visibles. Un risque de dégradation du patrimoine Au-delà des risques sanitaires, les moisissures présentent également des dommages patrimoniaux liés à la dégradation des lieux : des cloques se forment sous la peinture qui se met à craquer, les enduits s'effritent et les papiers peints se décollent. La plupart des revêtements ne résistent pas longtemps à la présence d'humidité. De plus, l'eau contenue dans un mur humide transporte avec elle des sels hygroscopiques qui migrent vers la surface des parois et qui participent fortement au décollement des enduits et des revêtements. Dans certains cas, l'humidité peut même aller jusqu'à fragiliser la structure et dégrader la solidité d'un bâtiment. En général, les coûts de remise en état d’un logement avec des moisissures se chiffrent à plusieurs milliers d’euros. Le rôle de la ventilation La ventilation, processus par lequel l’air intérieur d’un bâtiment est renouvelé, a pour objectif de contribuer au confort et à la santé des occupants ainsi qu’à la pérennité du bâtiment. La ventilation des espaces clos est une nécessité absolue et une obligation réglementaire. Elle doit assurer une bonne qualité de l’air intérieur et un confort thermique et hygrométrique optimal. Elle permet d’apporter de l’air neuf, de diluer les polluants et d’évacuer l’excès d’humidité. Plusieurs solutions techniques existent pour assurer le renouvellement d’air d’un bâtiment en conciliant les besoins de renouvellement d’air et les économies d’énergies. On notera que les réglementations applicables à chaque type de bâtiment ont une influence importante dans le choix d’un système adapté. L’arrêté du 24 mars 1982 a rendu obligatoire la ventilation générale et permanente des logements neufs : on parle depuis de VMC (ventilation mécanique contrôlée). Des dysfonctionnements dommageables mais facilement contrôlables Pour aller plus loin, plusieurs solutions permettent d’assurer que la qualité d’air intérieur est conforme aux standards et d’alerter au mieux les propriétaires et occupants sur les risques de condensation et de développement de moisissures. Il a été constaté que les défauts de fonctionnement (panne, sous débit, etc.), souvent à l’origine d’une mauvaise qualité de l’air, étaient rarement identifiés avant la réalisation de la maintenance annuelle, laissant parfois les logements sans renouvellement d’air mécanique pendant de nombreux mois. L’instrumentation du caisson VMC permet d’alerter sur les défauts les plus impactants : grâce à l’installation d’un capteur de pression différentielle sur le réseau horizontal de la VMC, il est possible de détecter une panne du caisson, une pression insuffisante, un mauvais réglage du point de fonctionnement du caisson, etc. Enfin, la détection de l’humidité relative, symptôme particulièrement révélateur au cœur de l’habitat, permet d’alerter en cas d’humidité excessive et de risque de condensation. L’humidité représente ainsi un véritable fléau pour les logements comme pour leurs occupants, en générant de la moisissure qui endommage le patrimoine et présente un véritable risque sanitaire. Pour jouir de leur droit à respirer un air qui ne nuise pas à leur santé, les propriétaires, bailleurs et locataires doivent plus que jamais s’assurer que l’ensemble des mesures et solutions ont bien été déployées dans leur bâtiment, et contrôlées régulièrement. Pour que tous puissent respirer en toute sérénité. Tribune d'Olivier JUNG, Responsable Solutions Techniques et Matériels chez OCEA Smart Building (LinkedIn) et Riccardo ISSOGLIO (LinkedIn), Expert capteurs chez OCEA Smart Building (Groupe OCEA).
Il y a 3 ans et 204 jours

Le riche "héritage des ponts et chaussées" disponible en quelques clics

NUMÉRIQUE. L'Ecole des Ponts ParisTech et la Bibliothèque nationale de France s'associent pour lancer une collection disponible en ligne et permettant de valoriser les archives et documents sur l'histoire de l'école, de ses ingénieurs, du génie civil, de l'aménagement et des transports depuis le XVIIIe siècle.
Il y a 3 ans et 209 jours

EFB : le béton entre les mains des futurs experts de la construction

Sara Al Haj Sleiman, vainqueur du prix RSE et Christian Marcelo Martín, lauréat de la catégorie innovation technologique [©EFB] La fondation Ecole française du béton (EFB) souhaite valoriser et soutenir toutes les démarches améliorant la connaissance et l’utilisation du béton. A l’occasion du 13e Symposium international de doctorat, un congrès de spécialistes, deux prix EFB ont été décernés sur deux catégories : la “RSE” et l’“innovation technologique”. L’EFB et la RSE : un enjeu majeur Ainsi, Sara Al Haj Sleiman a remporté le prix dans la catégorie “RSE”. Elle est diplômée en ingénieriegénie civil de l’Université libanaise et de l’Ecole centrale de Nantes en 2018. Dans le cadre de sa dernière année de doctorat, elle a travaillé sur une thèse intitulée “Convention industrielle de formation par la recherche” (Cifre) associant l’Atilh à l’Ecole centrale de Nantes. Dans cette thèse, elle développe un nouveau protocole d’évaluation de la résistance du béton à l’écaillage par le gel/dégel. Lire aussi : L’EFB et ESTP lancent le parcours de formation “ACV Digital Learning” Ainsi, cette idée a permis d’optimiser les essais en laboratoire des industriels du béton. Sara Al Haj Sleiman s’est basée sur une démarche déjà existante. « Dans cette thèse, nous avons montré le manque de fiabilité des protocoles actuels, explique l’intéressée. Ceci nous a conduits à proposer une nouvelle évaluation de la résistance du béton à l’écaillage. En imposant un cycle de gel/dégel plus pertinent. Le choix s’est basé sur les conditions climatiques réelles auxquelles le béton est le plus souvent exposé. » L’innovation technologique à l’honneur La catégorie de l’innovation technologique a aussi trouvé son vainqueur autour d’une technique de stockage de CO2. Son nom : Christian Marcelo Martín, ingénieur génie civil. Diplômé de l’université de Buenos Aires, il a fait son doctorat en partenariat avec l’Ecole des Ponts ParisTech. En effet, il a présenté son travail sur les interactions entre les micro-billes de verre creuses et le ciment dans des coulis destinés aux puits de conservation. Lire aussi : Baume Innovation Award 2022 : participez-y ! Christian Marcelo Martín a élaboré cette démarche pour répondre aux enjeux environnementaux. « Dans un contexte de crise climatique, la capture et le stockage de dioxyde de carbone sont nécessaires. Et imposent des solutions pour garantir qu’il ne s’échappe pas. J’ai donc pu développer mon travail de recherche complet sur l’influence globale des micro-sphères de verres creuses dans les ciments utilisés pour la réalisation des puits de stockage de CO2. »
Il y a 3 ans et 209 jours

L'École des Ponts ParisTech lance sa bibliothèque numérique en partenariat avec la BnF

Cette plateforme permet la consultation de plus de 15.000 documents de toutes natures, conservés dans les collections et fonds de l'École ayant trait à son histoire, à son enseignement et à des travaux majeurs en sciences et techniques, ainsi que des ressources additionnelles (articles de synthèse, présentation de documents, informations biographiques sur les ingénieurs des ponts et chaussées), en français et en anglais.Fruit du partenariat entre la BnF et l'École des Ponts ParisTech, L'Héritage des Ponts et Chaussées est une bibliothèque numérique réalisée dans le cadre du programme « Gallica Marque blanche ». Le site bénéficie ainsi de l'infrastructure et des fonctionnalités de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF, tout en déployant sa propre identité graphique et ses axes d'éditorialisation. Le principe de la marque blanche permet à la fois une mutualisation des investissements techniques et informatiques réalisés par la BnF et la constitution d'une collection numérique nationale.
Il y a 3 ans et 211 jours

En 25 ans, 35.000 édifices sauvés par la Fondation du patrimoine

"D'un budget de 40 millions d'euros il y a cinq ans, nous sommes passés à 70 millions en 2020 et espérons atteindre les 80 millions en 2021, même si c'est insuffisant au regard de la tâche à accomplir", dit-il."Notre équivalent en Angleterre, le +National Trust+ (national trust for places of historic interest or natural beauty,ndlr) a un budget de 300 millions d'euros", relève-t-il.M. Poitrinal se réjouit néanmoins de voir "l'important essor pris par la fondation depuis cinq ans", grâce notamment,dit-il, à la Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril, confiée à l'animateur Stéphane Bern, et à la souscription pour Notre-Dame.Une enquête d'impact réalisée par le cabinet Pluricité, à l'occasion des 25 ans de la fondation, fait état de "retombées économiques liées au tourisme culturel" en général de "15 milliards d'euros ", représentant directement ou indirectement "500.000 emplois" en France.Si "l'Etat s'occupe bien de ses grands palais nationaux", c'est la fondation qui reçoit "les appels au secours des petites communes, des associations ou des particuliers, soucieux de sauver leur patrimoine local" et qui concentrent "80% de l'activité de la fondation" à travers ses moyens que sont notamment le mécénat et la collecte de dons, selon M. Poitrinal.L'enquête d'impact révèle qu'"un quart des bâtiments" historiques français sont "en mauvais état" alors que 46.000 sites étaient classés "monuments historiques" en 2020 et "40 autres inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco".86% des Français se disent "attachés à ce patrimoine" et 31% ont déjà fait un don pour sa conservation, tandis que 74% visitent des sites patrimoniaux chaque année, souligne la même enquête.Chapelles, petits théâtres, musées, ponts, phares, lavoirs, locomotives ...: avec un réseau de 800 bénévoles, la fondation, vient notamment en aide à nombre de villages et communes de moins de 2.500 habitants. Sa plateforme de "crowdfunding" collecte actuellement des dons sur internet pour plus de 2.700 projets de restauration.
Il y a 3 ans et 218 jours

Bâtiment passif : l'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas

Exemple pour le gaz : chauffage et l'eau chaude d'un appartement entre 70 et 80 m²La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a estimé, à partir du calculateur Wattissime (cité dans la revue Capital), qu'un couple vivant dans un appartement de 80 m² à Lyon allait voir sa facture de gaz pour le chauffage et l'eau chaude passer de 93,50 € par mois à 144,65 €, soit une augmentation de 51,15 € entre janvier 2021 et octobre 2021 (+54,7%). Dans un bâtiment passif : Le faible appoint de chaleur nécessaire pour chauffer les appartements passifs est souvent apporté par une mini-chaufferie collective alimentée au gaz. Pour un appartement passif de 70 m², une enquête récente[1] portant sur 700 logements passifs construits entre 2010 et 2018 montre que la dépense moyenne des ménages pour leur chauffage et l'eau chaude est seulement de 20,83 € par mois. Avec le même taux d'augmentation, cette dépense pourrait passer à 32,30 €, soit une augmentation de 11,47 € par mois…Exemple pour le chauffage et l'eau chaude d'une maison individuelleLa Commission de régulation de l'énergie (CRE) a aussi estimé qu'un ménage avec deux enfants vivant dans une maison de 120 m² à Rennes allait voir sa facture de gaz pour le chauffage et l'eau chaude passer de 136,88 € par mois à 217,38 €, soit une augmentation de 80,50 € (+58,8%).La facture moyenne d'énergie dans le logement des français est de 134 € par mois (source Ministère de la Transition Ecologique) pour une surface moyenne de 101,8 m² (source Eurostat), soit 1 608 € par an, ce qui revient à 15,8 € par m² habitable et par an, soit 2,8 fois plus élevé que pour une maison passive !En effet, pour les maisons passives : La plupart des maisons passives recourent à l'électricité et n'ont pas besoin de gaz, lequel demande un abonnement supplémentaire puisque l'électricité est de toute façon incontournable. Aussi les maisons individuelles passives se chauffent avec à un appoint électrique associé parfois à un poêle à bois.La consommation moyenne des maisons individuelles passives est de 3 950 kWh pour une surface de 142 m² (échantillon de 61 maisons individuelles passives)[2]. Cette consommation comprend l'ensemble des usages de la maison (y compris les appareils audiovisuels, informatiques, électroménagers) et représente une dépense de 67 € par mois (52,7 € de consommation et 14,3 € d'abonnement), soit 804 € par an, ce qui revient à 5,7 € par m² habitable et par an.Si l'on ne considère que le chauffage, la dépense réelle de chauffage d'une maison passive de 100 m² est en moyenne de 220 € par an et on a rencontré beaucoup de propriétaires de maisons individuelles passives qui ne dépensent en chauffage que 1 euro par m² et par an, soit seulement 100 € par an !!! (à comparer aux 15,8 € par an pour la moyenne nationale).Les bâtiments passifs : le vrai bouclier tarifaire pour l'énergie, avec en plus une garantie de confort et de qualité de l'air intérieurSelon le gouvernement, le prix de l'électricité devrait augmenter de 4% en février 2022. Les hausses du prix de l'énergie ne vont impacter les occupants de maisons passives que de façon très marginale, moins de 3 € par mois tous usages compris !!Les bâtiments passifs (appartements, maisons mais aussi bureaux, écoles…) sont des bâtiments très sobres au plan énergétique : ils consomment deux à trois fois moins en moyenne qu'un bâtiment récent et sont beaucoup moins sujets aux évolutions des prix de l'énergie.Leur performance énergétique est garantie par une ingénierie qui conçoit des bâtiments très bien isolés, supprimant la quasi-totalité des ponts thermiques et assurant une étanchéité à l'air optimale (4 à 6 fois meilleure que les bâtiments conventionnels les plus récents) tout en respectant les principes hygiéniques (renouvellement d'air)[3]. La ventilation double flux assure une bonne qualité de l'air intérieur (particulièrement importante pour un bon apprentissage dans les écoles).C'est pourquoi les bâtiments passifs assurent un confort (qui surprend parfois les visiteurs) tant dans les logements que dans le tertiaire (école, bureau, maison de retraite, etc.) avec une absence de paroi froide et de courant d'air (la température est quasi constante à tous les endroits du logement) et une stabilité de la température, y compris l'été (avec une bonne gestion des protections solaires lors des périodes estivales). Le bâtiment passif permet d'éviter les besoins de climatisation (ou les réduit fortement dans les bâtiments tertiaires).Sa principale contrainte est qu'il ne supporte pas les malfaçons et les erreurs de conception, faute de quoi, il perd en efficacité et il faut alors compenser par des consommations d'énergie supplémentaires (ce qui est aussi le lot des bâtiments conventionnels !).En France, ce sont plusieurs milliers de bâtiments qui atteignent le standard passif (labellisé ou non) et contribuent aux engagements de l'Etat de réduire de 50% la consommations d'énergie des bâtiments et de 84% les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments à l'horizon 2050.Les bâtiments labellisés passifs représentent une surface construite de 274 000 m² dont la moitié environ sont des logements et l'autre moitié des bâtiments tertiaires, publics ou privés, pour un ensemble de 380 opérations. 160 757 m² sont en cours de labellisation par La Maison Passive France.Si le passif est maintenant bien connu dans la construction neuve, il a aussi sa place dans les stratégies de rénovation[4]. Les opérations de rénovation énergétique poursuivent deux objectifs majeurs : la préservation de l'environnement et la maîtrise des dépenses énergétiques (ou des charges). La rénovation passive consiste à « épuiser le gisement », c'est-à-dire à optimiser les niveaux d'isolation de l'enveloppe des bâtiments, à valoriser les apports internes et solaires et à garantir un bon niveau d'étanchéité à l'air du bâtiment. Et, comme l'exprime si bien l'US Passive House, « We have the tools. We have the knowhow. We have the passion. We can do this ! »Les caractéristiques du Label Bâtiment Passif « classique »Besoin de chaleur pour le chauffage≤ 15 kWh par m² de surface de référence (proche de la surface habitable)Consommation d’énergie tous usages (chauffage, eau chaude, ventilation, appareils électriques)≤ 120 kWhep/m² exprimé en énergie primaire (ep)Étanchéité à l’air sous 50 PaN50 ≤ 0,60 volume/heureDe nouveaux labels ont été récemment mis en place pour privilégier le choix des énergies renouvelables des bâtiments passifs (Labels Bâtiment Passif PLUS et PREMIUM), dans la perspective de la transition énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique.[1] Philippe Outrequin, Charges locatives des logements sociaux passifs, mars 2021[2] Catherine Charlot-Valdieu et Philippe Outrequin, Maisons individuelles passives, édition Le Moniteur, 2019[3] Dans le cadre de la lutte contre la pandémie, les collectivités locales font placer dans les écoles des capteurs de CO2 pour avertir des besoins d'aération. Dans les bâtiments passifs, la VMC double flux est fréquemment associée à un capteur de CO2 afin d'optimiser la qualité de l'air intérieur.[4] Voir Catherine Charlot-Valdieu et Philippe Outrequin, La réhabilitation énergétique des logements, édition Le Moniteur, septembre 2018, 330 pages
Il y a 3 ans et 223 jours

Edilteco® France sera présent au salon Artibat, dans le Pôle Gros Œuvre

Cette nouvelle version Politerm® R est conçue avec du polystyrène recyclé et s'inscrit dans une démarche d'économie circulaire et responsable.EDILTECO® récupère les chutes obtenues lors de la découpe des panneaux sur ses lignes de fabrication afin de réintégrer le PSE dans les processus de production.Les chutes sont broyées pour collecter les billes de PSE qui sont ensuite introduites dans la chaîne de fabrication avec les autres billes de PSE neuves.Politerm® R permet d'isoler et de traiter thermiquement et acoustiquement différents types de supports existants, aussi bien dans les immeubles collectifs que les maisons individuelles : supports en maçonnerie, bois, bacs aciers, revêtements de sol et anciens revêtements, chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolations thermiques et acoustiques aux bruits de chocs, remplissages divers, etc.Autre solution de sol exposée sur le stand : LA CHAPE XXs®, chape légère et fibrée qui se destine à l'amélioration de l'affaiblissement acoustique de tous les revêtements de sol.LA CHAPE XXs® est conçue à base de billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l'adjuvant EIA (Diamètre 2 - 3 mm).La densité du mélange - 1200 kg/m3 - est deux fois plus légère qu‘une chape traditionnelle. Grâce à sa légèreté, LA CHAPE XXs® ne surcharge pas les structures.Une légèreté qui ne se fait pas au détriment d'une grande qualité de robustesse : fibrée, elle possède de hautes propriétés mécaniques.Sa simplicité de mise en oeuvre va permettre de l'utiliser pour de nombreux usages : chapes adhérentes ou désolidarisées, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolation acoustique aux bruits de chocs, dressage de surface et mise à niveau des planchers ; en toiture à pente nulle ou pente jusqu'à 15 %, avec recouvrement par membrane étanche (DTU 43.1).Autre avantage, LA CHAPE XXs® peut être utilisée à partir d'une faible épaisseur : 1 cm en pose adhérente sur béton, 2 cm en pose désolidarisée sur bois, 5 cm sur SCAM ≤ 0,5 cm y compris au-delà de tout élément noyé dans LA CHAPE XXs® (gaines, canalisations, etc.). Pour l'applicateur c'est donc un gain de temps supplémentaire dans le coulage de la chape, l'assurance d'une finition parfaitement lisse et homogène des sols et la possibilité d'usages multiples.Pour la façade, les gammes « best-seller » ECAP® et EDIL-Therm® PSE dans une version sans fixatif seront exposées.Pour finir la nouvelle gamme planchers présentera : Delti-Poutrelles, une gamme complète de poutrelles précontraintes. Conçues en T inversé avec un crantage bi-alterné sur le dessus et des armatures dépassantes de chaque extrémité de la poutrelle, une attention particulière est portée sur la finition des poutrelles.Cette parfaite maîtrise des finitions leur assure une épaisseur de talon sans accumulation de béton et des abouts de poutrelle parfaitement droits, notamment par l'utilisation de séparateurs en PSE lors du moulage.Conçue dans les règles de l'art, la gamme Delti-Poutrelles respecte l'ensemble des exigences du référentiel DTU 23.5. Certifiée conforme au référentiel de certification NF 395 Poutrelles en béton pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous, cette gamme assure d'excellentes performances à la flexion et garantit la réalisation de planchers robustes, stables et durables dans le temps.Il existe 3 gammes de poutrelles et chacune rassemble plusieurs types de poutrelles. Chaque gamme commence par « DP » suivi de la hauteur de la poutrelle (de 110 à 130) et du type de précontrainte. La gamme RE est dotée d'un renfort en acier passif permettant de gagner en portée sans étai.Elles permettent d'atteindre de grandes portées 5,10 m de long sans étais et 8,30 m avec étais, qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Du fait de l'attention portée à la qualité de fabrication, la gamme Delti-Poutrelles est en mesure de supporter des charges importantes.DELTIVOUTAIN + CI – pour Correcteur Intégré – est un entrevous avec un rupteur intégré. Efficace mais surtout très fonctionnel, le DELTIVOUTAIN + CI intègre son correcteur de pont thermique sécable (UP < 0,27) en sous face. Ce rupteur se casse facilement à la main.Brevetée, cette solution bénéficie aujourd'hui d'un Avis Technique du CSTB délivré par le Groupe Spécialisé n° 20 « Produits et procédés spéciaux d'isolation » et le Groupe Spécialisé n° 3.1 «Planchers et accessoires de plancher» qui ont examiné respectivement ce procédé.Destiné aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, le DELTIVOUTAIN + CI va permettre d'assurer tout à la fois le coffrage de la dalle de compression et l'isolation du plancher. Léger, il est facile à mettre en oeuvre et permet de réduire efficacement les ponts thermiques pour les travaux neufs mais aussi pour les travaux de rénovation.Ses qualités sont nombreuses, mais son attrait majeur réside dans son aspect tout à la fois pratique et économique qui prémunit les professionnels du bâtiment d'une double gestion de stock de hourdis et de rupteurs et leur offre l'économie d'éléments structurels devenus inutiles.Artibat est depuis 31 ans le salon de référence pour les professionnels du bâtiment. Partenaire des artisans et des majors du BTP, EDILTECO® suit une politique d'innovation basée sur des objectifs apportant gain de performances aux produits, tout en augmentant la simplicité et la rapidité d'application.Ces trois journées de rencontres et d'échanges seront donc l'opportunité pour EDILTECO® de révéler le potentiel et les compétences de ses solutions et innovations.
Il y a 3 ans et 224 jours

Open BIM Schöck pour étudier les ponts thermiques en amont des projets

Open BIM Schöck permet aux bureaux d&rsquo;études, structure et thermique, de dimensionner, implanter et optimiser le traitement de ponts thermiques avec les rupteurs de plancher de la gamme Rutherma© du&hellip;Cet article Open BIM Schöck pour étudier les ponts thermiques en amont des projets est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 225 jours

SALON ARTIBAT, EDILTECO® FRANCE PRÉSENTE SON NOUVEAU POLITERM® R

EDILTECO® France sera exposant du salon Artibat, au sein du Pôle Gros Œuvre, Hall 10A – Stand D52. Le fabricant y présentera notamment le nouveau Politerm® R, procédé d’agrégat isolant idéal pour élaborer une multiplicité de formules de chapes, de mortiers et bétons légers thermo-acoustiques. Cette nouvelle version Politerm® R est conçue avec du polystyrène recyclé et s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire et responsable. EDILTECO® récupère les chutes obtenues lors de la découpe des panneaux sur ses lignes de fabrication afin de réintégrer le PSE dans les processus de production. Les chutes sont broyées pour collecter les billes de PSE qui sont ensuite introduites dans la chaîne de fabrication avec les autres billes de PSE neuves. Politerm® R permet d’isoler et de traiter thermiquement et acoustiquement différents types de supports existants, aussi bien dans les immeubles collectifs que les maisons individuelles : supports en maçonnerie, bois, bacs aciers, revêtements de sol et anciens revêtements, chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolations thermiques et acoustiques aux bruits de chocs, remplissages divers, etc. Autre solution de sol exposée sur le stand : LA CHAPE XXs®, chape légère et fibrée qui se destine à l’amélioration de l’affaiblissement acoustique de tous les revêtements de sol. LA CHAPE XXs® est conçue à base de billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l’adjuvant EIA (Diamètre 2 – 3 mm). La densité du mélange – 1200 kg/m3 – est deux fois plus légère qu‘une chape traditionnelle. Grâce à sa légèreté, LA CHAPE XXs® ne surcharge pas les structures. Une légèreté qui ne se fait pas au détriment d’une grande qualité de robustesse : fibrée, elle possède de hautes propriétés mécaniques. Sa simplicité de mise en oeuvre va permettre de l’utiliser pour de nombreux usages : chapes adhérentes ou désolidarisées, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolation acoustique aux bruits de chocs, dressage de surface et mise à niveau des planchers ; en toiture à pente nulle ou pente jusqu’à 15 %, avec recouvrement par membrane étanche (DTU 43.1). Autre avantage, LA CHAPE XXs® peut être utilisée à partir d’une faible épaisseur : 1 cm en pose adhérente sur béton, 2 cm en pose désolidarisée sur bois, 5 cm sur SCAM ≤ 0,5 cm y compris au-delà de tout élément noyé dans LA CHAPE XXs® (gaines, canalisations, etc.). Pour l’applicateur c’est donc un gain de temps supplémentaire dans le coulage de la chape, l’assurance d’une finition parfaitement lisse et homogène des sols et la possibilité d’usages multiples. Pour finir la nouvelle gamme planchers présentera : Delti-Poutrelles, une gamme complète de poutrelles précontraintes. Conçues en T inversé avec un crantage bi-alterné sur le dessus et des armatures dépassantes de chaque extrémité de la poutrelle, une attention particulière est portée sur la finition des poutrelles. Cette parfaite maîtrise des finitions leur assure une épaisseur de talon sans accumulation de béton et des abouts de poutrelle parfaitement droits, notamment par l’utilisation de séparateurs en PSE lors du moulage. Conçue dans les règles de l’art, la gamme Delti-Poutrelles respecte l’ensemble des exigences du référentiel DTU 23.5. Certifiée conforme au référentiel de certification NF 395 Poutrelles en béton pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous, cette gamme assure d’excellentes performances à la flexion et garantit la réalisation de planchers robustes, stables et durables dans le temps. Il existe 3 gammes de poutrelles et chacune rassemble plusieurs types de poutrelles. Chaque gamme commence par « DP » suivi de la hauteur de la poutrelle (de 110 à 130) et du type de précontrainte. La gamme RE est dotée d’un renfort en acier passif permettant de gagner en portée sans étai. Elles permettent d’atteindre de grandes portées 5,10 m de long sans étais et 8,30 m avec étais, qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Du fait de l’attention portée à la qualité de fabrication, la gamme Delti-Poutrelles est en mesure de supporter des charges importantes. DELTIVOUTAIN + CI – pour Correcteur Intégré – est un entrevous avec un rupteur intégré. Efficace mais surtout très fonctionnel, le DELTIVOUTAIN + CI intègre son correcteur de pont thermique sécable (UP < 0,27) en sous face. Ce rupteur se casse facilement à la main. Brevetée, cette solution bénéficie aujourd’hui d’un Avis Technique du CSTB délivré par le Groupe Spécialisé n° 20 « Produits et procédés spéciaux d’isolation » et le Groupe Spécialisé n° 3.1 «Planchers et accessoires de plancher» qui ont examiné respectivement ce procédé. Destiné aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, le DELTIVOUTAIN + CI va permettre d’assurer tout à la fois le coffrage de la dalle de compression et l’isolation du plancher. Léger, il est facile à mettre en œuvre et permet de réduire efficacement les ponts thermiques pour les travaux neufs mais aussi pour les travaux de rénovation. Ses qualités sont nombreuses, mais son attrait majeur réside dans son aspect tout à la fois pratique et économique qui prémunit les professionnels du bâtiment d’une double gestion de stock de hourdis et de rupteurs et leur offre l’économie d’éléments structurels devenus inutiles.
Il y a 3 ans et 227 jours

Avec 11.000 offres en juillet 2021, l'emploi dans l'ingénierie retrouve son niveau d'avant-crise

Après avoir perdu 11% de son chiffre d'affaires en 2020, l'ingénierie a déjà retrouvé le chemin de la croissance. Les entreprises d'ingénierie industrielle et de la construction, qui embauchaient 80 000 nouveaux collaborateurs chaque année, alertent néanmoins sur le manque de professionnels formés en France.Des entreprises qui font preuve de résilience et responsabilité face à la crise...Fermeture de sites industriels, chantiers à l'arrêt… En 2020, l'activité des entreprises d'ingénierie est profondément impactée par la crise et les confinements successifs. Un ralentissement qui se répercute sur le nombre de nouvelles embauches. Alors qu'en avril 2019, la profession recrutait 9 000 collaborateurs, un peu moins de 6 000 recrutements sont engagés en avril 2020.Si le choc est brutal, les niveaux repartent néanmoins à la hausse dès septembre 2020, soit moins de 6 mois après le début du premier confinement. En octobre de la même année, les offres d'emplois publiées atteignent la barre des 9 000, contre 8 000 le même mois en 2019. Une belle performance, qui se confirme tout au long de 2021 où les niveaux sont comparables ou supérieurs à 2019. En juillet 2021, 11 000 offres sont publiées, tout comme en juillet 2019.« Le choc de la crise liée à la Covid-19 a été rude pour toute la profession, qui a perdu 11% de son chiffre d'affaires en 2020. Et pourtant, moins de 6 mois après le début de la pandémie, les recrutements ont retrouvé des niveaux comparables à ceux de 2019. C'est une performance particulièrement remarquable, quand l'on sait que l'activité de nos entreprises était, il y a peu, encore ralentie, voire stoppée dans certains secteurs industriels. Il faut bien comprendre que notre richesse réside dans nos collaborateurs. C'est pour nos idées, notre matière grise que nos clients font appel à nous. En cela, les entreprises d'ingénierie ont tout fait pour préserver l'emploi et les compétences. » explique Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie… qui seront confrontées à court terme à des difficultés de recrutementSi la profession se félicite de ce retour à la croissance, Syntec-Ingénierie rappelle que l'ingénierie était avant crise un secteur en tension. Selon une étude réalisée en décembre 2018 par le cabinet EY pour le compte de l'OPIIEC, l'ingénierie souffre d'un sous-effectif structurel de 2 à 4%. Sur les 33 000 technicien(ne)s formé(e)s chaque année en France, seules 14 000 personnes sont effectivement disponibles et 58% choisissent de poursuivre leurs études. Les femmes sont par ailleurs sous-représentées dans la profession et ne constituent que 30% des effectifs formés. Un sous-effectif qui risque, à court terme de freiner les entreprises dans leur redémarrage économique et dans la conduite des projets qui leur sont confiés.“Il est urgent de former plus d'ingénieurs et de techniciens en France. N'oublions pas que le manque de professionnels formés coûte chaque année 500 millions à 1 milliard d'euros à nos entreprises. Avec notre fédération professionnelle, nous menons depuis de nombreuses années des actions de sensibilisation auprès des jeunes publics et des femmes pour susciter des vocations. Cela n'est pas suffisant, nous appelons les pouvoirs publics à promouvoir plus largement l'enseignement scientifique et technique et à lancer une grande campagne de sensibilisation aux métiers de l'ingénierie, qui recrutent, malgré la crise !” appelle Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie.Meet'ingé, le rendez-vous annuel pour les étudiants et jeunes diplômés à la recherche d'opportunités dans l'industrie et la constructionPlus de 1 500 étudiants et jeunes diplômés sont attendus pour la 20e édition du Meet'ingé, qui aura lieu le jeudi 14 octobre de 9h à 17h au Carreau du Temple. L'événement, qui compte +30% d'inscrits par rapport à 2019, est devenu au fil des ans le rendez-vous incontournable pour les jeunes à la recherche d'opportunités professionnelles dans les secteurs industriels et de la construction.53 entreprises proposeront leurs offres de stages, alternances, mais aussi premiers emplois en CDI aux jeunes, issus notamment de plus de 110 écoles d'ingénieurs partout en France. Les premières offres sont à consulter sur le site de l'événement.L'événement, gratuit, proposera également des ateliers aux participants :un bar à CV, tenu par des experts en recrutement ;un studio photos, pour bénéficier d'une photo professionnelle à insérer dans le CV ;des conférences proposées par les professionnels de l'ingénierie.Au cœur de Meet'ingé, une grande exposition photos sera également organisée. Près de 30 clichés signés Factstory, filiale de l'AFP, mettront en lumière les professionnels de l'ingénierie aux côtés de leurs œuvres : ponts, usines, data center, préservation de zones humides pour la biodiversité...
Il y a 3 ans et 231 jours

Les solutions Rector en Maisons Individuelles pour des planchers RE 2020

Spécialiste de la fabrication d’éléments de plancher en béton précontraint et béton armé, RECTOR s’engage aux côtés de ses clients dans la réduction de l’impact environnemental en proposant, dès à présent, des solutions pensées pour répondre aux exigences de la RE2020. Ces dernières seront présentées sur le stand de RECTOR au salon ARTIBAT qui se tiendra à Rennes du 13 au 15 octobre 2021.Des solutions concrètes pour répondre aux principaux enjeux de la RE2020 en maisons individuellesPartenaire privilégié des Cmistes (Constructeurs de Maisons Individuelles) et leader sur ce marché depuis près de 70 ans, Rector propose la gamme la plus complète de solutions préfabriquées innovantes et optimisées, du soubassement aux toitures terrasse.Grâce à la pertinence de ses systèmes préfabriqués, Rector répond d’ores et déjà aux trois principaux enjeux de la RE2020 :Isolation et traitement des ponts thermiques pour chaque niveau de la maisonAvec sa gamme de planchers Equatio avec entrevous isolants (vide sanitaire, sous-sol, étage, toitures terrasses) associée à ses Box de rupteurs de ponts thermiques et leurs accessoires, Rector est l’un des seuls industriels à être capable de traiter l’ensemble des ponts thermiques du plancher en isolation 100% intégrée.Pour le vide sanitaire, Rector propose des combinaisons (planchers Equatio VS et entrevous isolants Rectosten) pour être au plus juste du PSI conforme à la réglementation RE2020, quelle que soit la zone climatique. Le département Recherche et Développement Rector a ainsi revu l’ensemble des calculs pour ajuster les performances des planchers aux nouvelles exigences de Bbio et proposer une gamme élargie d’entrevous à languette allant de l’up 40 à l’up 11.Les systèmes de planchers bas et à étage Rector avec isolation intégrée sont à privilégier par rapport à ceux avec isolation rapportée. En effet, en plus du gain de temps et de surface, ce type d’isolation permet l’application d’un revêtement directement sur la table de compression ou encore l’intégration d’un plancher chauffant/rafraîchissant directement sans chape.«Parce que nous avons pris en compte toutes les zones climatiques de France lors de nos études, nous sommes en capacité d’apporter des solutions pertinentes et standardisées, et d’accompagner tous nos clients lors de leur mise en œuvre pour des maisons conformes. Grâce à l’ajustement de nos solutions calculées au juste psi, l’atteinte des performances thermiques des planchers selon les seuils envisagés de la RE2020 est beaucoup plus simple», explique Côme Lesage, Responsable Marketing Stratégique.Maîtrise du bilan carboneNécessitant moins de béton pour leur fabrication et moins de transport pour les livrer sur les chantiers, les planchers préfabriqués Rector sont naturellement plus sobres en matière et bénéficient d’un impact environnemental réduit. Ils sont, en plus, dotés d’une durée de vie quasi-illimitée.Pour obtenir un bon bilan carbone, un plancher constitué de poutrelles précontraintes et d’hourdis Rector est une solution optimisée comparée à d’autres solutions telles que le dallage porté ou la dalle sur terre-plein.Enfin, Rector commercialise une gamme d’entrevous légers, en plastique 100% recyclé, en bois, pour le vide sanitaire ou les planchers en étage dont les formulations ont été pensées pour réduire l’impact carbone sur les chantiers. « Nous proposons à nos clients des solutions adaptées pour décarboner les planchers : Rectoplast Recyclé, Primolight et Rectolight ainsi que des montages mis au point pour chaque chantier », ajoute Côme Lesage.Au-delà de la composition de ses produits, Rector met au cœur de sa démarche l’économie circulaire, l’optimisation des transports, la gestion des ressources et des déchets en usine comme sur les chantiers de ses clients.Enfin, toutes les solutions de planchers préfabriqués Rector font l’objet de Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) pour assurer aux constructeurs et bureaux d’étude la qualité et les performances de systèmes.Prise en compte du confort d’étéRector lance une nouvelle gamme de plancher Equatio® chauffant rafraîchissant, issue de son partenariat avec Rehau.Tout en préservant l’inertie thermique du plancher, ce système, intégré dans la dalle, permet aux constructeurs de maisons individuelles d’offrir le confort à leurs clients, été comme hiver, tout en répondant à la RE2020.Avec l’ensemble de toutes ces solutions durables de planchers préfabriqués Rector, les professionnels de la maison individuelle ont l’assurance de faire le choix de la performance à coûts maîtrisés et de la conformité à la nouvelle réglementation.Pour en savoir consultez la page Rector sur Batinfo ou le site internet.
Il y a 3 ans et 231 jours

La gamme Rockbardage évolue avec de nouvelles performances thermiques et un nouveau format de palettisation plus stable

Plus performante avec sa conductivité thermique de 0,033 X/m.K certifiée ACERMI, la gamme Rockbardage garantit de meilleures performances thermiques tout en gardant les avantages du Rockbardage : reprise de charge, pose facile, limite les ponts thermiques et acoustiques, excellent comportement à l'eau et une protection incendie optimale.Rockbardage est un produit durable avec une durée de vie de plus de 55 ans et recyclable à l'infini.La gamme Rockbardage est référencée :dans son nouvel Avis Technique pour les tôles extérieures nervurées.dans plusieurs avis techniques de fabricants de parement.QUOI ? Rockbardage nu est un panneau isolant en laine de roche usiné pour s'intégrer aux géométries spécifiques des plateaux de bardage. Il existe en deux versions, lèvre droite ou lèvre caisson avec une entretoise de 40 mm (60 mm nu Energy, 80 mm nu Evolution). Le produit est éligible au service de recyclage Rockcycle.POURQUOI ? Optimisé pour les zones techniques, ce panneau isolant permet d'isoler les toitures-terrasses inaccessibles sur éléments porteurs en tôle d'acier nervurée. Il permet aussi de sécuriser votre chantier de par son aspect incombustible, avec une réaction au feu Euroclasse A1.QUAND ? En vente dès le 15 septembre 2021.SIGNES PARTICULIERS : Rockbardage dispose d'un lambda 33. Optimisés pour le transport, ces panneaux isolants proposent aussi un nouveau format de palettisation plus stable. Enfin, il garantit une excellente tenue dans le temps et répond aux réglementations incendie les plus strictes.A SAVOIR : La largeur et la longueur des panneaux en laine de roche restent stables face aux variations d'humidité et de température.
Il y a 3 ans et 233 jours

Un an après les crues en Alpes-Maritimes, des plaies encore visibles

Le 2 octobre 2020, un déluge s'abat sur l'arrière-pays de Nice et Menton, provoquant des crues dévastatrices dans les vallées de la Vésubie, la Roya et la Tinée. Des tonnes de terre, matériaux et autres arbres dévalent les lits des rivières, emportant tout sur leur passage.Bilan: dix morts, dont le capitaine de sapeurs-pompiers Bruno Kohlhuber, 49 ans, emporté aux premières heures de la catastrophe avec un jeune pompier volontaire, Loïc Millo ; huit personnes toujours portées disparues ; et des dégâts d'au moins un milliard d'euros."Le mariage diabolique de la tempête Alex avec un phénomène méditerranéen": c'est ainsi que Xavier Pelletier, préfet délégué chargé de la reconstruction des vallées, contraint de remonter à la guerre de 39-45 pour constater de tels ravages matériels, décrit cet apocalypse.Routes, eau, électricité et télécommunications coupées, maisons détruites ou menaçant de s'effondrer: les quelque 13.000 habitants des trois vallées se retrouvent totalement démunis, certains ont tout perdu. "Pendant 48 heures on a été coupés du monde, puis on a été enfermés pendant des mois", témoigne Jean-Pierre Vassalo, le maire de Tende, auprès de l'AFP."Enfermés pendant des mois""Il a fallu aider des habitants qui n'avaient plus que les vêtements qu'ils portaient sur eux. Ils n'avaient plus de maison, plus de voiture, plus aucun papier", explique Jean Stellittano, responsable local du Secours Populaire. La priorité est alors de reloger ceux qui n'ont plus de toit, soit quelque 800 personnes.Un an plus tard, 135 ménages sont encore hébergés de façon provisoire. Et "nous commençons à voir arriver de nouveau des sinistrés sans solution" d'hébergement, souligne ce militant associatif: "Il y a une grande détresse chez beaucoup, d'autant que la saison estivale n'a pas été à la hauteur pour ceux qui vivent du tourisme ou de l'agriculture. La reconstruction psychologique aussi sera très longue".Au lendemain de la catastrophe, un vaste élan de solidarité se met en place. La métropole Nice Côte d'Azur recueille environ 2 millions d'euros, le département 2,7 millions. Le chanteur Julien Doré lance une tombola qui permet de récolter 930.000 euros au profit du Secours populaire.Un an plus tard, l'activité a partiellement repris. "Grâce à une grange de famille, j'ai pu recréer mon entrepôt, car j'ai tout perdu", témoigne, au bord des larmes, Jean-François Roux, patron d'une entreprise de maçonnerie à Saint-Martin-Vésubie, devant sa maison détruite: "On a mis quatre à cinq mois pour racheter du matériel, se relever et repartir, mais aujourd'hui on travaille quasiment dans des conditions normales".Hélène Rey, elle, n'a toujours pas rouvert ses deux supérettes à Breil-sur-Roya, tant l'offre de l'assurance était "ridicule".Comme l'ouragan IrmaL'estimation globale des dégâts fait débat.750 millions d'euros pour les équipements publics non assurés sur l'ensemble des trois vallées, selon le préfet Pelletier. Au moins 800 millions pour la Vésubie et la Tinée seulement, rétorque Christian Estrosi, président de la Métropole, à laquelle appartiennent ces deux vallées: "Nous ne sommes pas d'accord avec les évaluations des services de l'Etat", assène à l'AFP le maire de Nice.A cela s'ajoutent les 217 millions d'euros de dégâts assurés concernant les particuliers (habitations, voitures...) et les professionnels.Au total, selon la Préfecture, 85 km de routes ont été impactés, 20 ponts détruits ou rendus inutilisables. Quant aux habitations, sur 2.500 maisons expertisées, 420 ne pourront pas être réhabitées."Nous avons comparé la catastrophe à l'ouragan Irma", qui avait balayé les îles françaises de Saint-Barthélémy et Saint-Martin en 2017, confie Pascal Dassonville, directeur régional d'Enedis, qui continue à reconstruire 50 kms de son réseau électrique.Pressé par des élus qui estimaient les aides trop limitées et trop lentes, le président Emmanuel Macron a annoncé en juin une augmentation des fonds alloués, ordonnant à ses ministres de lever les blocages administratifs.L'enveloppe globale des aides publiques atteint désormais 572 millions d'euros, dont 59 millions de l'Union européenne. Et M. Pelletier l'assure: "L'essentiel de la reconstruction aura lieu d'ici la fin 2022". "En un an, c'est incroyable ce qui a été fait, mais ce sont des travaux colossaux", confirme M. Vassalo, à Tende.Un an après le cauchemar, un hameau reste encore isolé, celui de Casterino, dans la Roya. A 6 kms du but, la route a disparu.
Il y a 3 ans et 234 jours

Jean Cocteau : Le chevalier Béton

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine [©Archives Jean Cocteau] Avant tout poète, Jean Cocteau (1889-1963) a été l&rsquo;imprésario de son temps, le lanceur de modes et le bon génie d&rsquo;innombrables artistes. On connaît sa cinématographie, de&nbsp;La Belle et la Bête à&nbsp;Orphée. Touche-à-tout, il s’est même essayé à la “réclame” de l’époque. Publié en 1960 dans&nbsp;“Beauté des formes”,&nbsp;son poème, “Le chevalier Béton” est une plaquette promotionnelle éditée par la Chambre syndicale des constructeurs en ciment armé de France et de l’Union française. Jean Cocteau porte le béton dans son poème, mais l’exercice a ses limites, et ce matériau fait ailleurs les frais du parallèle avec le marbre, dans un texte commandé cette fois par la Fédération marbrière de France :&nbsp;« Le béton attriste. Les ondes s’y cognent, s’y épuisent alors que le marbre elles l’imprègnent et collaborent à l’enrichissement de son organisme »… «&nbsp;Le chevalier BétonL’art est une vibration immobileOù rien n’obéit à la marche du progrèsMais il profite des véhicules que le progrèsLui offre pour cet étrange et vertigineux voyageSur place.Le béton est apparu dans l’arène de notre tournoiSous l’aspect d’un chevalier inhumain,D’un bloc insensible et féroce.Or une âme habitait cette armureEt la mettait au service de la beauté qui changeContinuellement de type et peut mêmeParaître laide au premier abord.Les immeubles, les barrages, les piles nucléaires,Les tunnels, les ponts, les routes, les usines,Les basiliques conduisent peu à peu le bétonvers la délivrance des princesses captiveset vers le mystérieuse quête du Graal.&nbsp;» Jean Cocteau, 1960
Il y a 3 ans et 234 jours

Politique QSE : Des décisions qui ont démontré leur efficacité

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. L’atelier de préfabrication avant/après une démarche QSE approfondie. [©Bemaco] Les risques liés aux activités de préfabrication sont classiques&nbsp;: le port de charges lourdes, les risques d’écrasement, la manutention manuelle, les TMS&#8230; La diminution continue de ces risques passe par l’automatisation d’un maximum d’opérations, mais toutes ne peuvent pas l’être, comme les pièces fabriquées sur mesure, les accessoires… qui nécessitent toujours des interventions manuelles.&nbsp; Les risques potentiels peuvent aussi être importants au niveau des livraisons, lorsque les conditions d’accès et de déchargement ne sont pas optimales. Néanmoins, les opérations de déchargement sur chantier sont réalisées par les grutiers. Ce qui diminue les risques au niveau des chauffeurs, dont l’intervention se limite à retirer les sangles et à d’éventuelles situations de co-activité. Les interventions sur chantier impliquent un travail permanent en hauteur à partir de nacelles. Ces chantiers nécessitent un personnel aguerri au montage d’éléments préfabriqués et qui savent évoluer en permanence avec les grutiers, dont le rôle est ici prépondérant. En 2021, le système de management “Santé et Sécurité au travail” de Bemaco a été référencé selon le référentiel&nbsp;ISO 45001.&nbsp;«&nbsp;Cette certification confirme l’engagement de la direction et de l’ensemble du personnel dans la prévention des risques et de l’amélioration des conditions de travail&nbsp;», précise Marie De Salvador, responsable QSE.&nbsp;En quatre ans, Bemaco aura investi près de 100&nbsp;000 € en formations (management, Caces, pont roulant, sauveteur-secouriste du travail ou SST&#8230;) par le biais du centre de formation du CFA Urano, à Warcq. La prévention&nbsp; Chaque opérateur dispose d’un package d’EPI adapté à son poste de travail. [©Bemaco] Bemaco a mis en place un processus d’accueil très strict. Tout nouvel embauché est d’abord orienté vers un test en sécurité informatisé, suivi d’une évaluation. Si celui-ci est concluant, le service Qualité Sécurité Environnement (QSE) poursuit avec un accueil sécurité complet. Le tout dure environ une demi-journée. S’en suit une description du futur poste de travail par un chef d’équipe. Les nouveaux entrants sur chantier suivent aussi une évaluation de leur formation Caces “nacelle”. Le personnel arrivant reçoit son package d’EPI, adapté aux spécificités de chaque poste de travail.&nbsp;« Nous allons souvent plus loin que ce que nous impose la réglementation,indique Marie De Salvador.&nbsp;Par exemple, nous avons développé et adopté l’usage de gilets de protection, pour les collaborateurs qui sont affectés aux postes les plus contraignants. Nous avons doté notre personnel de talkies-walkies, afin de faciliter la communication dans nos ateliers et sur nos chantiers. » Toutes ces actions ont porté leurs fruits, puisqu’en 4 ans, les taux de fréquence d’accident ont été divisés par 3. La très grande majorité des arrêts de travail concernaient des blessures légères, mais leur taux élevé nécessitait d’analyser les causes et d’en déduire les actions à mener. La mise en place d’un véritable service QSE, composé de 3 personnes, a permis d’aller plus loin, en termes de méthodologies, d’ergonomie, de réduction des TMS et de diminution globale des risques. De plus, ces études ont abouti à limiter l’usage des outillages à main, causes de petites blessures, dès lors que cela est possible, voire à faire évoluer les process pour éviter leur usage. On peut aussi citer “la chasse” aux échelles, abusivement utilisées pour des interventions courtes, pour les remplacer par des gazelles.&nbsp; L’entreprise aura ainsi investi dans l’amélioration des postes de travail, le renforcement des contrôles du port des EPI, des formations pour les encadrants, des moyens digitaux, par exemple l’utilisation des tablettes pour le suivi des chantiers au niveau QSE… La préfabrication Essais d’un exosquelette. Malgré les imperfections d’un prototype, les espoirs dans ce type de matériels restent importants. [©Bemaco] Les dirigeants de Bemaco s’emploient à réduire, voire à supprimer la plupart des risques liés aux activités de préfabrication, comme le port de charges lourdes, les risques d’écrasement, les manutentions manuelles… Sans surprise, la diminution continue de ces risques passe par l’automatisation et l’évolution des différents process. L’entreprise travaille en permanence à l’amélioration des postes de travail, par des collaborations permanentes avec la Carsat, l’OPPBTP, la médecine du travail…&nbsp; A titre d’exemple, une expérimentation a récemment été engagée avec Comau et Hilti, qui ont réalisé un exosquelette destiné à améliorer les conditions de travail des opérateurs affectés à la fabrication.&nbsp;Dans un premier temps, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espérances, les opérateurs estimant le matériel trop encombrant. Ils sont maintenant en attente d’un prototype réalisé par Hilti, destiné aux interventions sur les coffrages, les éléments fabriqués à plat… Tout ce qui impose de se pencher de façon répétitive et de multiplier les manutentions manuelles. La gestion du bruit est aussi une problématique récurrente. Bemaco réalise à intervalles réguliers des commandes de bouchons moulés, afin que la protection auditive du personnel soit en permanence optimisée. Et les opérateurs qui supportent mal ce type de protections continuent à porter des casques anti-bruits. Même automatisées, les différentes manutentions peuvent générer des risques&nbsp;: écrasement par chute de charges, mauvais élingage, manipulations inadaptées des ponts roulants… Les Caces “pontier”, officialisés depuis 2020, ont permis d’optimiser la formation d’une quarantaine d’opérateurs. Enfin, la mise en place d’une démarche participative dans les ateliers, avec l’intégration de la méthode des 5S et la création de plusieurs groupes de travail dédiés à la sécurité, a facilité l’amélioration les conditions de travail. En plaçant le personnel au cœur de ces démarches, cela a permis de mettre en place une culture forte en matière de sécurité. Le transport et les chantiers Les séances d’échauffement ont prouvé leur intérêt, entre autres vis-à-vis de la réduction des pathologies d’origine musculaire. [©Bemaco] Une flotte de 150 camions assure les livraisons sur tous les chantiers. Hormis les risques routiers traditionnels qui imposent des sensibilisations régulières et interactives (téléphone, alcool, addictions diverses, respect des limitations de vitesse), les dangers se situent au niveau des chargements et déchargements. Et concernent souvent les mains et les pieds. Toutefois, dans les faits, ils sont très réduits pour les chauffeurs, car ce sont des pontiers qui effectuent les opérations les plus délicates. En ce qui concerne le site de production, les quais de chargement sont équipés de passerelles à niveau. Ce qui aide à réduire les manutentions manuelles, ainsi que les problématiques qui y sont liées. Il faut ajouter les contraintes de chantiers. Les chemins de circulation sont parfois mal revêtus et l’état de la plate-forme peut être dégradé en raison des conditions climatiques. Ce qui pose problème vis-à-vis de l’utilisation des nacelles. Les compagnons y sont par conséquent très sensibilisés. Bemaco pratique en permanence, sur ces sujets comme sur d’autres, la remontée d’informations. Ceci permet de faire profiter des expériences, bonnes ou mauvaises, aux autres équipes. Et de proposer les éventuelles améliorations nécessaires. La mise en œuvre sur chantier est assurée par les équipes de pose. Ces interventions, assez répétitives, impliquent un travail permanent en hauteur à partir de nacelles, du levage de charges, ainsi que la manipulation de pièces plus ou moins lourdes.&nbsp;«&nbsp;Nous ne recrutons que des grutiers expérimentés», insiste Marie De Salvador. En effet, les éléments à décharger, à manutentionner et à positionner pèsent de 5 à 30 t en moyenne. Ce qui implique une expérience importante de ce type de travaux. Gérard Guérit Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 234 jours

Ciments Calcia : Tourné vers le bas carbone

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. VisionAir se retrouve désormais sur les sacs de ciments bas carbone de Ciments Calcia. [©Ciments Calcia] Pour Ciments Calcia, la réduction de l’empreinte carbone de ses activités et de ses produits est une stratégie sur le long terme. En effet, pour répondre aux futures réglementations environnementales, mais aussi à l’urgence climatique, l’industriel s’engage à travers une politique de groupe (HeidelbergCement) sur la neutralité carbone du béton d’ici 2050. Ainsi, Artibat sera l’occasion pour le cimentier de mettre en lumière sa nouvelle démarche VisionAir. L’industriel propose quatre nouvelles solutions plus ou moins carbonées – jusqu’à &#8211; 40 % de CO2. Le ciment pour béton Baticia est destiné à tous les usages du bâtiment, tandis que le Forcia s’adapte aux milieux agressifs. De son côté, le ciment Flexia sert à la formulation de mortiers de montage avec air entraîné. Enfin, le Poncia est un mortier de montage à base de pierre ponce. Il s’utilise pour les blocs béton et brique. Selon Ciments Calcia, il permet ainsi de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques.&nbsp; Pour rester cohérent avec la démarche VisionAir, les emballages de ces produits sont en papier kraft. Ces derniers sont sans traitement de blanchiment, ils bénéficient d’encre à eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. Enfin, toujours à travers VisionAir, Ciments Calcia propose des solutions pour BPE avec diverses applications (fondations, voiles, planchers…) et pour les préfabricants (précontraint, démoulage immédiat et différé…). Sur Artibat : Hall 10A &#8211; Stand E41 Retrouvez l&rsquo;ensemble du dossier sur les innovations d&rsquo;Artibat
Il y a 3 ans et 234 jours

Schöck : Rupteurs virtuels et réels

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le logiciel BIM de Schöck permet aux bureaux d’études de positionner les rupteurs de ponts thermiques en amont des projets. [©Schöck] La rupture de ponts thermiques est le métier historique de l’industriel allemand Schöck. Et celui-ci profite du rendez-vous de Rennes pour dévoiler sa dernière innovation. A savoir, un tout nouveau logiciel développé en partenariat avec l’éditeur Cype.&nbsp;«&nbsp;Ce logiciel va permettre aux bureaux d’études structures et thermiques de positionner les rupteurs de ponts thermiques en amont des projets, en fonction des performances recherchées&nbsp;», explique Rémy Wirth, chef de produits chez Schöck France. Il va autoriser le dimensionnement, l’implantation et l’optimisation du traitement des ponts thermiques. Ceci, dès la phase “conception du projet”.Intégrable dans le flux de travail OpenBIM, ce nouveau logiciel Schöck permet des modélisations aussi bien en 2D qu’en 3D.&nbsp;«&nbsp;Il est nécessaire de construire avec plus d’efficacité, d’acquérir de nouveaux réflexes de travail.&nbsp;»&nbsp;A n’en pas douter, ce nouveau logiciel est sur la bonne voie&#8230; En parallèle, Schöck présente sa nouvelle ligne de rupteurs Rutherma DFi. Celle-ci s’inscrit dans la continuité de la solution DF, qui reste au catalogue, mais se voit à présent réservée aux prédalles.&nbsp;Le DFi se caractérise en premier lieu par son nouveau corps isolant en Néopor (alliage de styrène et de graphite). Résultat&nbsp;: une conductivité thermique qui passe d’un λ de 0,035 à 0,031 W/m.K. L’innovation porte aussi sur la partie armatures. Celle-ci voit un positionnement inédit des aciers inox, qui a pour conséquence d’augmenter la reprise des efforts tranchants de 22 %, et des moments de 83 %. En même temps, le nombre d’aciers au ml diminue, ce qui réduit la conductivité thermique du rupteur. Et son empreinte carbone (car il y a moins d’aciers inox).&nbsp; Courant juillet de cette année, cette nouvelle ligne DFi a obtenu son Avis technique définitif.«&nbsp;Nous avions anticipé la sortie de la RE 2020&nbsp;»,conclut Daniel Costa, directeur commercial et markéting de Schöck France.&nbsp; Sur Artibat : Hall 10A &#8211; Stand C47 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 234 jours

Rector : Tout pour la maison individuelle de demain

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Rector propose une multitude de solutions pour la maison individuelle, répondant aux exigences de la RE 2020. [©Rector] A l’occasion d’Artibat, Rector met en avant ses solutions pour la maison individuelle. Et plus particulièrement ses produits répondant à la RE 2020. En effet, l’industriel veut montrer qu’il peut déjà répondre aux trois grands enjeux de la nouvelle réglementation. A savoir, la performance énergétique, la maîtrise du bilan carbone et le confort d’été. Par exemple, dans le premier volet de la RE 2020, Rector propose tout un système complet. Ce dernier est composé de la gamme de planchers Equatio avec entrevous isolant, de rupteurs et autres accessoires, pour traiter l’ensemble des ponts thermiques du plancher en isolation 100 % intégrée. Concernant l’empreinte carbone, l’industriel met en avant les avantages de la préfabrication. De plus,&nbsp;« nous proposons à nos clients des solutions adaptées pour décarboner les planchers&nbsp;: Rectoplast Recyclé, Primolight et Rectolight, ainsi que des montages mis au point pour chaque chantier&nbsp;», explique Côme Lesage, responsable marketing stratégique. Enfin, Rector lance une toute nouvelle gamme de planchers Equatio chauffant et rafraîchissant issus du partenariat avec Rehau. Intégré dans la dalle, ce système permet un confort d’été et d’hiver, tout en répondant à la RE 2020.&nbsp; Sur Artibat : Hall 10B &#8211; Stand G45 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 239 jours

Une nouvelle ère commence pour les ponts communaux

Un premier échantillon de communes issues de 20 départements entre cet automne dans la phase opérationnelle du programme national ponts. Issus du croisement de critères démographiques et fiscaux, ces pionniers reflètent la volonté de soutenir les territoires mal pourvus en ingénierie.
Il y a 3 ans et 240 jours

Franck Hammoutène (1954-2021)

L’architecte français Franck Hamoutène est décédé le 14 septembre 2021. Il avait 67 ans. Peu connu du grand public, il avait réalisé plusieurs bâtiments emblématiques, notamment à Paris, où il travaillait. Franck Hammoutène est né en 1954 en Algérie. Il émigre en France à la fin de la Guerre où il vit à La Courneuve avec sa mère. Il étudie l’architecture à l’Unité Pédagogique 1 (actuel ENSA Paris-Malaquais) puis à l’École Nationale des Ponts et Chaussées. En parallèle,...
Il y a 3 ans et 243 jours

Aux journées du patrimoine, la Seine-Saint-Denis fait valoir son passé industriel

À l'occasion des journées du patrimoine, le département populaire de banlieue parisienne ouvre samedi et dimanche les portes de plusieurs sites emblématiques de son patrimoine industriel, inscrivant même pour la première fois cette année certains lieux méconnus au programme de cet événement.Avec ses allées pittoresques, ses façades carmin mangées de vigne vierge et ses anciens ateliers d'usine désormais occupés par des artistes, des bronziers ou des fabricants de décor de cinéma, l'Orfèvrerie de Saint-Denis fait partie de ces marqueurs de la forte industrialisation du territoire à compter du milieu du XIXe siècle, puis de sa désindustrialisation progressive depuis une cinquantaine d'années.Parisienne curieuse, Estelle Le Goasduff a saisi l'occasion d'une rare visite guidée pour découvrir ce complexe mis en service en 1877 par la maison d'orfèvrerie Christofle, qui l'a abandonné il y a une quinzaine d'années.Passant régulièrement devant à vélo, elle se sentait attirée par son atmosphère d'un autre temps.L'histoire du bassin parisien, "ce n'est pas que Versailles et des grands bâtiments avec des dorures. C'est aussi toute la vie qu'il y avait, la plupart des gens vivaient et travaillaient dans ces bâtiments (industriels), il faut avoir les deux penchants", estime cette trentenaire, administratrice dans le monde du spectacle.Avec la Coupe du monde 1998 de football et la construction du Stade de France en Seine-Saint-Denis, le département a commencé à développer une politique de promotion touristique. Mais il fallait à ce territoire défavorisé se frayer une place à l'ombre de la Ville Lumière.Or, si les bâtiments historiques majeurs n'y sont pas légion, le "93" est en revanche légataire d'une longue tradition ouvrière. Une spécificité qu'il a donc décidé de mettre en avant. "L'histoire industrielle, c'est celle qui a conditionné les mouvements de populations, l'arrivée de vagues migratoires, donc une identité cosmopolite qui fait la richesse de la Seine-Saint-Denis", explique à l'AFP Olivier Meïer, directeur de Seine-Saint-Denis Tourisme.Chambord brutalisteÀ La Courneuve, l'usine KDI ouvrira ses immenses halles-cathédrales pour la première et dernière fois aux journées du patrimoine.Désaffecté depuis trois ans, le site métallurgique de 5 hectares sera bientôt démoli pour laisser place à un nouveau centre-ville.Les rayons de soleil filtrant par les trouées du toit strient d'impressionnants ponts roulants laissés en place. Les clés sont insérées dans des tableaux de commande qu'on penserait prêts à être rallumés dans l'instant, si n'était l'épaisse couche de poussière.Donner accès à cette usine à la fois connue et méconnue des habitants du département, qui ne l'ont toujours vue que de l'extérieur, "c'est l'occasion de sensibiliser les gens à ce que c'est que la reconversion d'un site industriel", raconte Mikaël Petitjean, chargé du patrimoine à la municipalité.Ici, "on a une charge émotionnelle forte, on a l'impression de ressentir le travail des ouvriers, l'odeur du métal, de sentir le site vibrer", renchérit Vincent Chartier, responsable de la communication de Seine-Saint-Denis Tourisme.Plus au sud, la ville de Montreuil autorise, elle, la découverte de Mozinor, sa "zone industrielle verticale" à la double rampe hélicoïdale qui permet aux camions de monter et descendre sans se croiser, sorte d'"escalier de Chambord" version brutaliste."On a des demandes pour des tournages, et même pour des fêtes de mariage !", relate Gaylord Le Chequer, premier adjoint au maire, en arpentant l'improbable toit-jardin planté d'arbres et de cheminées de ce bâtiment des années 1970.Avec le renouvellement urbain et la montée du secteur tertiaire, les infrastructures industrielles refluent cependant peu à peu du paysage de la Seine-Saint-Denis, note Antoine Furio, spécialiste du sujet au conseil départemental. D'où une réflexion sur la valeur historique et la politique de préservation de ce patrimoine. Mais "l'idée n'est pas de tout garder, il faut faire le tri".
Il y a 3 ans et 244 jours

Le nouveau Bauhaus européen se précise

Le nouveau Bauhaus européen confère une dimension culturelle et créative au pacte vert pour l'Europe, visant à démontrer que l'innovation durable se traduit par des expériences concrètes et positives dans notre vie quotidienne.En ce qui concerne le financement, quelque 85 millions d'euros seront consacrés à des projets de nouveau Bauhaus européen dans le cadre des programmes de l'UE pour la période 2021-2022. De nombreux autres programmes de l'UE intégreront le nouveau Bauhaus européen en tant qu'élément contextuel ou priorité, sans budget spécifique prédéfini.Le financement proviendra de différents programmes de l'UE tels que le programme Horizon Europe pour la recherche et l'innovation (notamment les missions d'Horizon Europe), le programme LIFE en faveur de l'environnement et de l'action pour le climat et le Fonds européen de développement régional. En outre, la Commission invitera les États membres à appliquer les valeurs fondamentales du nouveau Bauhaus européen dans leurs stratégies de développement territorial et socio-économique et à mobiliser les volets concernés de leurs plans pour la reprise et la résilience, ainsi que les programmes relevant de la politique de cohésion, afin de bâtir un avenir meilleur pour tous.La Commission mettra en place un Lab du nouveau Bauhaus européen, groupe de réflexion et d'action chargé des processus de co-création, de prototypage et de test des outils, solutions et recommandations stratégiques. Ce Lab s'inscrira dans la continuité de l'esprit collaboratif du mouvement, qui rapproche des horizons différents et s'adresse à la société, à l'industrie et aux décideurs politiques afin de mettre les acteurs en relation et de trouver de nouveaux moyens de créer ensemble.La communication s'inspire des contributions reçues dans le cadre de la phase de co-conception qui s'est déroulée de janvier à juillet et au cours de laquelle la Commission a reçu plus de 2 000 contributions de toute l'Europe et au-delà.Favoriser un mouvement croissantEn janvier 2021, la phase de co-conception du nouveau Bauhaus européen a été lancée en vue de recenser et d'examiner des solutions esthétiques, durables et inclusives pour nos espaces de vie et de contribuer à la mise en œuvre du pacte vert pour l'Europe. Lors de cette première étape du développement, tout un chacun a été invité à prendre part au débat visant à repenser la manière dont nous vivons ensemble. Ces échanges ont contribué à la communication adoptée aujourd'hui concernant le nouveau Bauhaus européen.La co-création demeurera essentielle et évoluera en fonction des premiers résultats concrets, au moyen d'évaluations et de réexamens. Aussi la Commission approfondira-t-elle encore les travaux menés avec la communauté du nouveau Bauhaus européen, qui compte toujours plus de citoyens, d'organisations et d'autorités soutenant l'initiative. Ce mouvement s'inspire également de lieux et projets esthétiques, durables et inclusifs, existant en Europe. La première édition du prix «nouveau Bauhaus européen» célébrera ces réalisations en décernant des prix dans dix catégories, allant des «produits et art de vivre» aux «lieux réinventés pour se rencontrer et partager». Le volet «étoiles montantes du nouveau Bauhaus européen», ouvert exclusivement aux moins de 30 ans, soutient la jeune génération et l'encourage à continuer de développer des idées et concepts novateurs. La cérémonie de remise des prix aura lieu le 16 septembre.Plusieurs membres du Collège se sont exprimés à ce sujet:La présidente de la Commission, Mme Ursula von der Leyen, a fait la déclaration suivante: «Le nouveau Bauhaus européen associe la grande vision du pacte vert pour l'Europe à des changements concrets sur le terrain. Des changements qui améliorent notre vie quotidienne et que tout un chacun peut percevoir non seulement dans les bâtiments et les espaces publics, mais aussi dans la mode ou l'ameublement. Le nouveau Bauhaus européen vise à créer un nouvel art de vivre qui allie durabilité et bonne conception, qui nécessite moins de carbone et qui soit inclusif et abordable pour tous.»La commissaire chargée de l'innovation, de la recherche, de la culture, de l'éducation et de la jeunesse, Mme Mariya Gabriel, a ajouté pour sa part: «En jetant des ponts entre la science et l'innovation, d'une part, et l'art et la culture, d'autre part, et en adoptant une approche globale, le nouveau Bauhaus européen créera des solutions qui sont non seulement durables et innovantes, mais aussi accessibles, abordables et bénéfiques pour nous tous.»La commissaire à la cohésion et aux réformes, Mme Elisa Ferreira, s'est exprimée en ces termes: «Grâce à son approche transdisciplinaire et participative, le nouveau Bauhaus européen renforce le rôle des collectivités locales et régionales, des industries, des innovateurs et des esprits créatifs qui coopèrent pour améliorer notre qualité de vie. La politique de cohésion permettra de transformer les idées nouvelles en mesures concrètes au niveau local».
Il y a 3 ans et 245 jours

La filière carrières et matériaux de construction ouvre exceptionnellement ses sites au public

L’occasion pour le grand public de découvrir une filière industrielle française qui participe à l’aménagement et à la vie économique des territoires et promeut les circuits courts et l’économie circulaire. De nombreux sites ouvriront leurs portes dans toute la France !La filière minérale au rendez-vous des Journées Européennes du PatrimoinePonts, monuments, ou encore maisons, appartements, écoles et commerces font partie de notre environnement au quotidien. Il s’agit de notre patrimoine bâti et nombreux sont ceux qui les utilisent chaque jour sans connaître l’histoire des matériaux minéraux et des savoir-faire qui ont permis leur création. Ces matériaux du terroir, inscrits dans nos traditions et cultures locales, sont à l’origine des constructions les plus innovantes, performantes et durables.Les journées portes ouvertes organisées par l’UNICEM sont une véritable opportunité pour les particuliers de rencontrer les professionnels de la filière et de découvrir le monde peu connu et pourtant passionnant des carrières et des matériaux minéraux.Au programme : 3 jours de découverte au cœur de sites industrielsDurant 3 jours, les collaborateurs des entreprises guideront petits et grands à travers les visites des sites de la filière minérale. En fonction des sites ouverts à proximité de chez vous, vous pourrez :Découvrir l’activité industrielle : en visitant une carrière, une usine de transformation des matériaux, un atelier de façonnage de la pierre, une unité de production de béton prêt à l’emploi, une installation de recyclage des matériaux, etc. Découvrir l’apport de la filière aux territoires : en visitant des sites réhabilités et réaménagés, en suivant des parcours « biodiversité », en comprenant les usages des matériaux produits sur les sites de la filière. En complément des visites guidées, de nombreux ateliers seront proposés par les entreprises au public : des ateliers adaptés aux enfants, des initiations à la conduite d’engins, des démonstrations de taille de pierre, etc. Durant ces Journées Portes Ouvertes, c’est tout un pan du savoir-faire et du patrimoine français, qui sera mis en lumière par les entreprises adhérentes à l’UNICEM. La liste des sites participants sera prochainement disponible sur www.unicem.fr et sur les réseaux sociaux #JPOUNICEM2021
Il y a 3 ans et 245 jours

Les ponts de Paris sont éternels

Il y a 3 ans et 266 jours

Les solutions Rector en Maisons Individuelles pour des planchers RE2020

Applicable dès janvier 2022, la RE2020 a pour but de diminuer l’empreinte carbone des bâtiments neufs et d’en améliorer leurs performances thermiques. Cette nouvelle réglementation va engager une transformation profonde dans la manière de produire, de concevoir et de construire les bâtiments. Spécialiste de la fabrication d’éléments de plancher en béton précontraint et béton armé, RECTOR s’engage aux côtés de ses clients dans la réduction de l’impact environnemental en proposant, dès à présent, des solutions pensées pour répondre aux exigences de la RE2020. Ces dernières seront présentées sur le stand de RECTOR au salon ARTIBAT qui se tiendra à Rennes du 13 au 15 octobre 2021. Des solutions concrètes pour répondre aux principaux enjeux de la RE2020 en maisons individuelles Partenaire privilégié des Cmistes (Constructeurs de Maisons Individuelles) et leader sur ce marché depuis près de 70 ans, Rector propose la gamme la plus complète de solutions préfabriquées innovantes et optimisées, du soubassement aux toitures terrasse. Grâce à la pertinence de ses systèmes préfabriqués, Rector répond d’ores et déjà aux trois principaux enjeux de la RE2020 : • Isolation et traitement des ponts thermiques pour chaque niveau de la maison Avec sa gamme de planchers Equatio avec entrevous isolants (vide sanitaire, sous-sol, étage, toitures terrasses) associée à ses Box de rupteurs de ponts thermiques et leurs accessoires, Rector est l’un des seuls industriels à être capable de traiter l’ensemble des ponts thermiques du plancher en isolation 100% intégrée. Pour le vide sanitaire, Rector propose des combinaisons (planchers Equatio VS et entrevous isolants Rectosten) pour être au plus juste du PSI conforme à la réglementation RE2020, quelle que soit la zone climatique. Le département Recherche et Développement Rector a ainsi revu l’ensemble des calculs pour ajuster les performances des planchers aux nouvelles exigences de Bbio et proposer une gamme élargie d’entrevous à languette allant de l’up 40 à l’up 11. Les systèmes de planchers bas et à étage Rector avec isolation intégrée sont à privilégier par rapport à ceux avec isolation rapportée. En effet, en plus du gain de temps et de surface, ce type d’isolation permet l’application d’un revêtement directement sur la table de compression ou encore l’intégration d’un plancher chauffant/rafraîchissant directement sans chape. « Parce que nous avons pris en compte toutes les zones climatiques de France lors de nos études, nous sommes en capacité d’apporter des solutions pertinentes et standardisées, et d’accompagner tous nos clients lors de leur mise en œuvre pour des maisons conformes. Grâce à l’ajustement de nos solutions calculées au juste psi, l’atteinte des performances thermiques des planchers selon les seuils envisagés de la RE2020 est beaucoup plus simple », explique Côme Lesage, Responsable Marketing Stratégique. • Maîtrise du bilan carbone Nécessitant moins de béton pour leur fabrication et moins de transport pour les livrer sur les chantiers, les planchers préfabriqués Rector sont naturellement plus sobres en matière et bénéficient d’un impact environnemental réduit. Ils sont, en plus, dotés d’une durée de vie quasi-illimitée. Pour obtenir un bon bilan carbone, un plancher constitué de poutrelles précontraintes et d’hourdis Rector est une solution optimisée comparée à d’autres solutions telles que le dallage porté ou la dalle sur terre-plein. Enfin, Rector commercialise une gamme d’entrevous légers, en plastique 100% recyclé, en bois, pour le vide sanitaire ou les planchers en étage dont les formulations ont été pensées pour réduire l’impact carbone sur les chantiers. « Nous proposons à nos clients des solutions adaptées pour décarboner les planchers : Rectoplast Recyclé, Primolight et Rectolight ainsi que des montages mis au point pour chaque chantier », ajoute Côme Lesage. Au-delà de la composition de ses produits, Rector met au cœur de sa démarche l’économie circulaire, l’optimisation des transports, la gestion des ressources et des déchets en usine comme sur les chantiers de ses clients. Enfin, toutes les solutions de planchers préfabriqués Rector font l’objet de Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) pour assurer aux constructeurs et bureaux d’étude la qualité et les performances de systèmes. • Prise en compte du confort d’été Rector lance une nouvelle gamme de plancher Equatio® chauffant rafraîchissant, issue de son partenariat avec Rehau. Tout en préservant l’inertie thermique du plancher, ce système, intégré dans la dalle, permet aux constructeurs de maisons individuelles d’offrir le confort à leurs clients, été comme hiver, tout en répondant à la RE2020. Avec l’ensemble de toutes ces solutions durables de planchers préfabriqués Rector, les professionnels de la maison individuelle ont l’assurance de faire le choix de la performance à coûts maîtrisés et de la conformité à la nouvelle réglementation. http://www.rector.fr
Il y a 3 ans et 267 jours

La décoration de la façade d’une maison en bois résidentielle : les 2 types de façades les plus populaires

Si la maison en bois a longtemps été considérée comme un excellent choix pour les saisonniers, elle est également devenue de moins en moins différente des maisons qui peuvent être habitées toute l&rsquo;année. En raison de l&rsquo;aspect unique, de la durabilité et des propriétés du bois, la maison en bois est aujourd&rsquo;hui l&rsquo;un des types de construction les plus populaires sur le marché. La décoration de la façade de différents types de maisons en bois offre la possibilité de créer un style unique et moderne, dans laquelle le bois devient non pas un symbole de simplicité et de prix bas, mais de luxe et de naturel. La décoration de la façade d&rsquo;une maison en bois : les avantages des façades Les murs des maisons sont constamment exposés à diverses conditions météorologiques. Par conséquent, lors de la construction d&rsquo;une maison en bois, en plus de son apparence, une attention particulière doit être accordée à la qualité de la protection de ses murs, qui est généralement déterminée par le type de façade choisi et son installation. Ci-dessous, les experts de Maestro Chalet parlent des deux types de façades les plus populaires pour une maison en bois. Les façades ventilées “En raison de la variété croissante des matériaux de finition et de leurs avantages exceptionnels, les façades ventilées deviennent un choix de plus en plus courant dans la construction d’une maison en bois », déclarent les experts de Maestro Chalet. Les façades ventilées se distinguent des autres types de façades par le fait qu&rsquo;au cours de leur construction, un espace d&rsquo;air pour la ventilation est laissé entre l&rsquo;isolation thermique de la maison en bois, qui est placée sur le mur extérieur de celle-ci, et la finition extérieure, qui est accrochée sur des profils spécialement adaptés. Grâce à cela, les façades ventilées, comparées à d&rsquo;autres, présentent de nombreux avantages significatifs : une protection exceptionnelle des murs de la maison en bois et une durabilité inégalée. Dans ce cas, des panneaux de finition résistants à l&rsquo;eau et au feu sont généralement utilisés pour la décoration extérieure de la maison, ce qui permet d&rsquo;assurer non seulement un haut niveau de protection des structures de la maison, mais aussi une belle apparence de la maison en bois. En outre, l&rsquo;un des plus grands avantages d&rsquo;une façade ventilée que les experts de Maestro Chalet soulignent, est une protection contre les problèmes causés par l&rsquo;excès d&rsquo;humidité. L&rsquo;eau qui pénètre par le mur extérieur de la façade et atteint les structures de la maison peut causer des dommages particulièrement graves. Les façades ventilées offrent une protection complète des murs d’une maison en bois contre l&rsquo;humidité. Lorsqu&rsquo;elle pénètre à travers la finition de la façade, l&rsquo;eau qui entre dans la lame d&rsquo;air s&rsquo;écoule vers le bas et sort ainsi du mur de l’habitat. Sur le même principe, la lame d&rsquo;air laissée dans le mur permet d&rsquo;évacuer l&rsquo;humidité de la maison, évitant de créer ainsi un milieu propice à la reproduction de divers micro-organismes et de moisissures, et assure le plus haut niveau de protection pour toutes les structures de la maison. Le deuxième avantage, non moins important, est que les façades ventilées ne laissent pas de ponts thermiques en raison de la lame d&rsquo;air et permettent d&rsquo;augmenter la résistance thermique, réduisant ainsi la consommation totale de chaleur de la maison en bois. De plus, la lame d&rsquo;air entre les panneaux de façade et la couche isolante de la maison assure une ventilation naturelle de la façade, régulant ainsi la quantité optimale d&rsquo;humidité dans l’habitat. Il est également important de préciser qu&rsquo;en choisissant une façade ventilée, les panneaux de finition laissent en permanence les murs de la maison à l&rsquo;ombre, ce qui permet de maintenir une température intérieure confortable en été. Enfin, et surtout, les façades ventilées sont constituées de matériaux incombustibles et non inflammables. En cas d&rsquo;incendie, elles sont donc plus résistantes au feu, ce qui est particulièrement important lorsqu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;une maison composée de structures en bois. Les façades humides La deuxième type de façade d&rsquo;une maison en bois est la façade humide, qui se caractérise par l&rsquo;utilisation d&rsquo;un matériau principal d&rsquo;isolation thermique protégeant la maison des effets néfastes de l&rsquo;environnement. Dans ce cas, la façade d&rsquo;une maison en bois est finie à l&rsquo;aide du plâtre décoratif choisi. Bien que les maisons dotées de ce type de façade ne disposent pas d&rsquo;une bonne ventilation, elles permettent, grâce à leurs propriétés isolantes extrêmement élevées, de réduire considérablement les coûts de chauffage. Et leur prix est l&rsquo;un des plus abordables du marché. En parlant des avantages des façades humides, les experts de Maestro Chalet soulignent l&rsquo;importance de leurs exceptionnelles propriétés isolantes. En effet, ce type de façade ne laisse pas de ponts thermiques dus au plâtre et permet d&rsquo;augmenter la résistance thermique, réduisant ainsi la consommation de chauffage. En outre, une bonne isolation des murs empêche la formation de condensation dans les structures internes de l’habitat. Ce processus n&rsquo;affecte pas seulement la durabilité et la longévité des murs, car l&rsquo;humidité qui s&rsquo;y accumule crée généralement d&rsquo;excellentes conditions pour le développement de moisissures et d&rsquo;autres micro-organismes, qui peuvent causer plus de dégâts qu&rsquo;il n&rsquo;y paraît à première vue. Un autre aspect important est que ce type de façade absorbe parfaitement le bruit. Ainsi, la maison en bois bénéficie d&rsquo;une excellente isolation acoustique. En raison du fait que le système de façade enduit est particulièrement imperméable à la chaleur et au froid, avec un ensoleillement intense en été et des vents forts en hiver, la façade enduite maintient une température optimale dans l’habitat. Avec ce type d&rsquo;isolation thermique, les murs de la maison en bois ne sont pas non plus sujets au gel. Ainsi, la structure n&rsquo;est pas affectée par d&rsquo;importantes fluctuations de température. Le prix abordable des façades humides est également un avantage important. Pour en savoir plus sur les façades des maisons en bois ainsi que sur leur construction et leur entretien, vous pouvez visiter le site maestrochalet.fr.
Il y a 3 ans et 281 jours

Etats-Unis : 1 200 Mds de dollars à investir dans les routes, ponts et transports

Présenté comme « historique » par la Maison Blanche, ce plan d'investissement vient d'être adopté par le Sénat, avec le soutien de républicains. Prochaine étape : la Chambre des représentants.
Il y a 3 ans et 283 jours

Première rénovation thermique d’une maison en PSE Knauf NEXTherm® ITEX très bas carbone en France

Il s’agit là d’une pertinente réponse préconisée et mise en œuvre par la société Bonglet, pionnière dans les métiers du second-œuvre avec 65 ans d’expérience dans l’isolation, la rénovation et la décoration. Aujourd’hui forte de 500 salariés, certifiée QualiBat RGE, Iso 14001 et Ecovadis Bronze, Bonglet rayonne avec 16 agences en Franche-Comté, Bourgogne, Rhône-Alpes et Auvergne.Les travaux réalisés par la société Bonglet ont porté sur l’isolation de l’enveloppe du pavillon (combles, planchers et murs) avec le choix d’une isolation thermique par l’extérieur (ITE) des murs. Résultats visés : la consommation énergétique annuelle du bien, établie à 2.500 euros avant sa rénovation sera diminuée de moitié, à 1.121 euros. Une économie conséquente qui se double également d’une réelle valorisation esthétique et financière du bien immobilier. Facteur supplémentaire, l’ITE favorise également un air intérieur plus sain.Knauf NEXTherm®, un isolant PSE issu de la biomasseFabriqué à partir de bio-naphta et de bio-gaz issus de la valorisation de ressources renouvelables biomasse, Knauf NEXTherm® réduit encore l’impact environnemental des PSE Knauf, notamment en termes d’émission de carbone, et inscrit durablement cet isolant dans les modes constructifs actuels, notamment la rénovation et leurs évolutions prochaines, avec la RE2020.Knauf NEXTherm® ITEx, hautes performances techniques et très bas carbone pour les chantiers de façade les plus exigeantsAvec la gamme Knauf NEXTherm® ITEx, tous les atouts des isolants PSE Knauf pour l’isolation par l’extérieur sous enduits sont conservés : performances thermiques, mise en œuvre éprouvée, conformité justifiée, une empreinte carbone diminuée en plus.L’isolation thermique par l’extérieur avec Knauf NEXTherm® : un atout pour les projets de rénovationFace au vieillissement esthétique du parc immobilier et aux faibles performances thermiques de ces bâtiments, l’isolation thermique par l’extérieur constitue une solution à gains multiples : elle garantit le confort thermique de l’habitat, grâce à une isolation homogène et de qualité du bâti ; elle embellit le patrimoine, grâce à la reprise des façades ; elle améliore le confort de vie des occupants, grâce à la suppression des ponts thermiques et l’amélioration de la qualité de l’air intérieur.Avec Knauf NEXTherm® ITEx, elle améliore l’impact environnemental global de la rénovation en réduisant l’empreinte carbone de l’isolation, FDES à l’appui. Un choix responsable qui allie nouvelles performances environnementales et hautes technicités du PSE.Et pour un chantier de rénovation propre, les chutes des panneaux mis en œuvre sont collectées sur chantier par le service Knauf Circular® et recyclées en de nouveaux produits d’isolation.
Il y a 3 ans et 297 jours

Accident de chantier à Massy : ce que l’on sait

Dimanche 25 juillet, un glissement de terrain à hauteur de la gare Massy-Verrières a enseveli un agent SNCF. Cet accident s’est produit dans le cadre d’une visite de contrôle du chantier de remplacement des ponts ferroviaires de Chartres et de Gallardon, sous co-maitrise d’ouvrage SNCF et RATP.