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Il y a 3 ans et 22 jours

L'artisanat du bâtiment en croissance au 1er trimestre 2022 malgré un contexte incertain et la menace de l'inflation

Malgré la conjoncture encourageante, la CAPEB reste néanmoins très préoccupée pour les mois à venir en raison de la hausse continue du coût des matériaux (+18% au 1er trimestre 2022) et de l’énergie ainsi que des tensions sur l’approvisionnement en matériaux et équipements. L’artisanat du bâtiment, qui a créé 26.000 emplois nets sur le marché du travail en 2021, pourrait en créer tout autant en 2022 si l’activité demeurait favorable toute l’année.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Si les indicateurs d’activité de ce 1er trimestre sont au vert, le contexte économique et géopolitique reste une source de très grandes inquiétudes pour les entreprises artisanales du bâtiment. Elles sont impactées par les conséquences de la guerre en Ukraine, comme beaucoup, notamment en termes d’approvisionnements et de prix. Cela étant, elles sont malgré tout au rendez-vous de la croissance en ce début d’année. Notre objectif en 2022 est de maintenir leur activité et leurs emplois. Nous travaillons à des solutions pour les y aider et ferons des propositions dans le cadre des Assises du bâtiment annoncées par Bruno Le Maire lors de notre Congrès le 22 avril dernier, et que nous attendons avec impatience ».Conjoncture du 1er trimestre 2022 : une croissance encourageanteActivité globale dans l’artisanat du bâtiment : l’activité globale des entreprises artisanales du bâtiment enregistre une hausse de +3,5%, par rapport au même trimestre de l’année précédente.Une croissance dans le neuf – Avec +3% de croissance (comme au 1er trimestre 2021), la construction neuve progresse notamment en maison individuelle. Une conjoncture positive portée par les mises en chantier en hausse de +12,8% (390.700 logements soit 44.200 de plus qu’au 1er trimestre 2021). Autre indicateur favorable, le nombre de logements autorisés en hausse de 24% sur l’année en février 2022 (484.000 logements ont été autorisés à la construction, soit 93.700 de plus qu'au cours des 12 mois précédents).Néanmoins, ces chiffres positifs doivent s’apprécier en regard du niveau d’activité de la période de référence (mars 2020 à février 2021) qui était particulièrement bas en raison du premier confinement où les autorisations avaient fortement reculé et où de nombreux chantiers n’avaient pas pu démarrer. S’y ajoute l'entrée en vigueur de la Réglementation Environnementale 2020 au 1er janvier 2022 qui a provoqué un nombre exceptionnel d'autorisations de logements individuels accordées en février 2022 (+20,5%), suite aux permis déposés en décembre 2021.Une croissance dans l’ancien qui se poursuit – L’activité en entretien-rénovation enregistre une croissance de +4% en comparaison avec le 1er trimestre 2021 et profite du dynamisme des travaux de performance énergétique des logements qui progressent de +4,5% au 1er trimestre 2022 soutenue notamment par les aides de « MaPrimeRenov’ ».Activité régionale – Au premier trimestre, les écarts de croissance entre les régions se sont légèrement accrus et se situent entre +2% et +4,5%. La région PACA-Corse, avec une hausse de 2%, se situe un peu en retrait de la moyenne nationale. En revanche, cinq régions affichent des hausses au-dessus de la moyenne nationale : la Bretagne et Centre-Val de Loire (+4,5%), mais aussi le Grand Est, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine (+4%).Activité globale de l’artisanat du bâtiment en volume +3,5% au 1T2022Tendance annuelle : +11,2% (du 1T21 au 1T22)Travaux d’Amélioration de Performance Énergétique du Logement(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+4,5% au 1T2022Tendance annuelle : +14% (du 1T21 au 1T22)Construction neuve(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+3% au 1er trimestreTendance annuelle : +9% (du 1T21 au 1T22)Entretien-amélioration(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+4% au 1er trimestreTendance annuelle : +12,5% (du 1T21 au 1T22)L’activité de l’artisanat du bâtiment en régions+3,5% au 1T2022 ((du 1T21 au 1T22)L’activité de l’artisanat du bâtiment en régions+3,5% au 1T2022 ((du 1T21 au 1T22)L’emploi reste dynamique L’artisanat du bâtiment a créé 26.000 emplois sur le marché du travail en 2021 et pourrait en créer tout autant en 2022 si l’activité demeure favorable jusqu’à la fin de l’année et si les freins à son développement sont levés, à commencer par la simplification des démarches administratives et réglementaires.Intentions d’embauche : la tendance en début d’année était plutôt favorable aux créations d’emplois. Pour autant, même si le nombre d’entreprises prévoyant d’embaucher ou de maintenir leurs emplois était significatif fin 2021- début 2022, la guerre en Ukraine et ses conséquences pourraient conduire les professionnels à être plus prudents vis-à-vis de leurs recrutements.Augmentation des prix et difficultés d’approvisionnement (Etude CAPEB/Xerfi avril 2022)Conséquences d’une combinaison de plusieurs facteurs (crise sanitaire, guerre en Ukraine…), la hausse des prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement continuent de peser sur l’activité de l’artisanat du bâtiment. Afin de mesurer concrètement leurs conséquences, la CAPEB a souhaité renouveler en avril 2022 l’étude qu’elle avait déjà menée en juillet 2021 et en janvier 2022 auprès de 1.700 entreprises artisanales du bâtiment.Les résultats montrent une forte accélération de la hausse moyenne du prix des matériaux ces derniers mois (+18% au 1er trimestre 2022). De nouveau ce trimestre, la menuiserie-serrurerie est l'activité qui connaît la plus forte hausse (de +21,5%), causée notamment par l'envolée du prix du bois et de l'acier. Si la hausse touche toutes les entreprises, seules 60% d’entre elles déclarent la répercuter, au moins pour partie, auprès de leurs clients (contre 45% en janvier 2022). En effet, en moyenne, ces entreprises ne répercutent pas la totalité des hausses mais le font à hauteur de 43% (contre 33% en janvier 2022). Pour information, en moyenne, le poids des achats des matériaux et matériels représente 30% des charges d’une entreprise dans le bâtiment.56% des entreprises déclarent que les délais d’approvisionnement et la pénurie des matériaux posent des difficultés de production et d’organisation, notamment des modifications de plannings et des réorganisations des équipes. Les entreprises interrogées restent toutefois plutôt optimistes : 53% d’entre elles déclarent envisager une stabilité de l’activité dans les 6 prochains mois, 31% déclarent une activité en hausse et 16% une activité en baisse.Conjoncture de l’Artisanat du Bâtiment au 1er trimestre 2022, constats complémentaires : La croissance de l’activité en ce début d’année profite à l’ensemble des corps de métiers avec des évolutions comprises entre 3 et 4%. Les travaux d’électricité affichent la croissance la plus dynamique avec 4%, tandis que la hausse atteint 3,5% (conforme à la moyenne nationale) pour la menuiserie-serrurerie, l’aménagement-décoration-plâtrerie et la maçonnerie. Les travaux de couverture-plomberie-chauffage connaissent une progression légèrement plus modérée avec une hausse de 3%.La trésorerie des entreprises artisanales du bâtiment se dégrade : le solde d’opinions s’établit à -12 points avec 20% des entreprises déclarant une détérioration de leur trésorerie et 8% une amélioration. A noter également que 15% des entreprises font état de besoins de trésorerie (contre 8% au même trimestre de l’année précédente) et 62% d’entre elles déclarent un besoin supérieur à 10.000 €.Le nombre de jours de carnets de commandes s’élève à 103 jours début avril, soit une progression de 12 jours par rapport à la même période de l’année précédente. Cette tendance laisse supposer une bonne dynamique d’activité pour les prochains mois malgré un certain nombre de tensions sur la production.Au 1er trimestre 2022, 40% des entreprises déclarent une baisse des marges, contre 5% une hausse, soit un solde d’opinions de -35 points, en forte baisse par rapport au même trimestre de l’année précédente (-1 point).Un solde d’opinion stable concernant le travail en sous-traitance : tout en restant inférieur à sa valeur du début d’année 2021, le poids des entreprises réalisant de l’activité en sous-traitance se stabilise à hauteur de 14%, soit une valeur comparable à celle du premier trimestre de l’année 2020.19% des entreprises déclarent travailler pour les collectivités locales (contre 14% au premier trimestre 2022).
Il y a 3 ans et 23 jours

Une « accélération verte » des filières gaz, chaleur et solutions énergétiques permettrait jusqu’à 170.000 embauches d’ici 2030

Une filière attractive qui doit faire face aux enjeux de développement dans l’ensemble du territoireL’étude, conduite par LHH et Adecco Analytics, fait apparaitre le potentiel de développement de la filière pour la prochaine décennie par la concrétisation d’un scénario « d’accélération verte » et la convergence de plusieurs facteurs : les dépenses d’investissements de l’État, des collectivités publiques et des entreprises, une révolution comportementale des clients accompagnés par les acteurs de la filière, et la conversion des infrastructures vers les biogaz et l’hydrogène. Le bouleversement actuel des grands équilibres énergétiques et stratégiques, par l’urgence de la transition écologique et le contexte géopolitique mondial, est pleinement de nature à accélérer encore davantage la mobilisation des acteurs et l’investissement des entreprises.Ainsi, 170.000 nouvelles embauches sont attendues dans la production de gaz (dont hydrogène, biométhane et biopropane) et dans les services énergétiques (rénovation, installation, exploitation, maintenance des équipements et des installations). Qualifiées, durables, ouvertes à la mixité, elles profiteront à l’économie française, dans l’ensemble des régions et en particulier aux territoires ruraux.Elles s’ajouteront aux 231.400 salariés de la filière positionnés sur les cinq maillons de la chaîne de valeur : production, transport et stockage, distribution, commerce et vente, services énergétiques, équipements et installations, répartis sur l’ensemble du territoire de manière diffuse au sein d’entreprises très diverses, dont une majorité de TPE et PME.Des tendances d’évolution forte des métiers et compétences en lien avec des enjeux géopolitiques et de transition écologiqueEn lien avec l’objectif ambitieux de la France d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, cette étude prospective, au périmètre inédit, identifie plusieurs enjeux :la décarbonation des réseaux et de la distribution de l’énergie dans sa globalité grâce aux nouveaux procédés verts ;la poursuite, voire l’accélération des évolutions technologiques : digitalisation, internet des objets, pilotage à distance des installations, gestion automatisée des données, des réseaux et blockchain ;le développement de nouveaux usages de l’énergie en lien avec la performance énergétique réelle et le service aux occupants des bâtiments ;l'attractivité d’une filière qui présente de forts besoins de recrutement à horizon 2030 mais doit faire face à un vieillissement des effectifs et à des tensions déjà très fortes sur certains métiers.Un élargissement des besoins de compétences pour tous les métiers de la filièreCes tendances se traduisent par des attentes fortes des entreprises qui auront davantage besoin de salariés disposant d’un socle de compétences élargi et d’aptitudes à gérer la relation client, voire de nouvelles briques de compétences :l’agilité digitale devra être développée pour tous les métiers en particulier celui de technicien au contact d’outils et d’équipements de plus en plus automatisés ;l'amélioration de la performance énergétique sera au cœur des enjeux de demain (conception & exploitation d’ouvrages plus sobres, maintenance d’équipements et d’installations de plus en plus complexes, capacité à conseiller les solutions plus efficaces). Dans cette perspective de montée en compétences et au regard des enjeux d’attractivité et de recrutement auxquels fait face la filière, l’évolution de l’offre de formation (continue et initiale) est indispensable. Plus lisible, mieux répartie et adaptée en fonction des spécificités territoriales, l’offre devra être orientée sur les besoins des entreprises, notamment des TPE et PME, et plus accessible aux salariés qui souhaitent s’inscrire dans des parcours professionnels au service de la transition énergétique.Conscient de la transformation en profondeur de la filière, historiquement ancrée dans un système d’exploitation d’énergie fossile, l’ensemble des acteurs se mobilise pour offrir des formations, des métiers et des parcours au service de la maîtrise des consommations et de la décarbonation du mix énergétique des territoires.A ce titre, afin de développer son attractivité et accompagner ses transformations, les acteurs de l’EDEC travaillent dès aujourd’hui à la création d’un portail digital destiné à mieux faire connaître l’ancrage et l’empreinte sociale de leurs entreprises dans les territoires, les métiers qui recrutent, mais aussi l’offre de formation et les nombreuses initiatives régionales sur les énergies et les solutions de demain qui témoignent de la vitalité de la filière.Les signataires de l’EDEC des gaz, de la chaleur et des solutions énergétiques associées : Ministère du Travail Emploi et de l’Insertion, organisations professionnelles d’employeurs : UNEMIG Union nationale des employeurs des industries gazières, Fédération des services énergies environnement - FEDENE, organisations syndicales de salariés représentatives de la branche des Industries Electriques et Gazières : Fédération CFE-CGC Energies, Fédération Chimie Energie CFDT, Fédération FO Energie et Mines, les organisations syndicales de salariés représentatives de la branche des équipements thermiques et de génie climatique : Fédération Nationale de la Construction et du Bois CFDT, Syndicat National du Chauffage et de l’Habitat SNCH affilié à la fédération Enermine CFE-CGC, Fédération générale FO Construction, Fédération UNSA Industrie et construction, les associations syndicales professionnelles de la filière des gaz, de la chaleur et des solutions énergétiques associées : Association française du gaz – AFG, Syndicat national de la maintenance et des services en efficacité énergétique – SYNASAV, Union des métiers du génie climatique, de la couverture et de la plomberie – UMGCCP, France Hydrogène, France Biométhane, France Gaz Liquides.
Il y a 3 ans et 25 jours

Un collaborateur-influenceur pour découvrir les métiers de la distribution de Saint-Gobain

RECRUTEMENT. Afin de séduire les talents, la Distribution de Saint-Gobain souhaite faire découvrir ses métiers. Pour cela, elle mise sur un collaborateur influenceur qui partira à la rencontre des équipes sur le terrain. Une opération qui durera un an.
Il y a 3 ans et 25 jours

Lois "Anti-gaspillage pour une économie circulaire" et "Climat et Résilience" : des textes d'application importants ont été publiés

Depuis leur promulgation, de nombreux décrets ayant un impact direct sur le quotidien des Français ont été publiés, dont plusieurs importants ces dernières semaines.Une responsabilité plus importante des producteursRéduction, réutilisation et recyclage les emballages en plastique à usage uniqueLe décret n° 2022-549 du 14 avril 2022 acte la stratégie nationale pour la réduction, la réutilisation, le réemploi et le recyclage des emballages en plastique à usage unique dite « Stratégie 3R », qui vise à :définir les actions à mettre en place par les entreprises, les collectivités territoriales, les éco-organismes et l’Etat pour atteindre les objectifs définis par le décret 3R d’ici 2025 : 20 % de réduction dont au moins la moitié atteinte par le recours au réemploi, tendre vers 100 % de recyclage et donc un objectif que tous les emballages en plastique à usage unique soient recyclables en 2025, et tendre vers l'élimination totale des emballages inutiles. La stratégie prévoit notamment l’élaboration par chaque grande filière de feuilles de route sectorielles 3R, qui pourront bénéficier d’un financement spécifique dans le cadre du plan de relance ;dresser les perspectives et problématiques à l'horizon 2040 concernant l'objectif de la fin de la mise en marché des emballages en plastique à usage unique.Développement des emballages réemployés mis sur le marchéLe décret n° 2022-507 du 8 avril 2022 définit la trajectoire minimale d'emballages réemployés à mettre sur le marché annuellement en France pour la période 2023-2027 afin d'atteindre les objectifs fixés par la loi AGEC et viser ainsi 10% d'emballages réemployés en 2027. Il précise également comment les producteurs participeront à cet objectif, en s'appuyant notamment sur les éco-organismes des filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) et en mobilisant un fonds de développement de solutions de réemploi et réutilisation des emballages de près de 50 M€/an.Verdissement des véhicules utilisés dans la mise en relation par des plateformes de livraisonLe décret n° 2022-474 du 4 avril 2022 prévoit l'obligation pour les plateformes de livraison de plus de 50 travailleurs de respecter une part minimale, croissante dans le temps, de véhicules à très faibles émissions à deux ou trois roues, vélos et vélos à assistance électrique.L’objectif est d’atteindre 100% de véhicules à très faibles émissions d’ici 2030. Pour la mise en relation, à partir de juillet 2023 et jusqu’à fin 2024, la part de vélos, vélos à assistance électrique, et véhicules motorisés à très faibles émissions à deux ou trois roues devra atteindre au moins 20%. Cette transition se poursuit sur les années suivantes : 50% à partir de 2025, 80% à partir de 2027 et 100% à partir de 2030.Lancement de l'expérimentation "Oui Pub" le 1er mai 2022Afin de tendre vers une publicité moins subie et de réduire le gaspillage, l'article 21 de la loi Climat et Résilience prévoit la possibilité d'expérimenter le dispositif « Oui Pub », visant à restreindre la distribution d'imprimés publicitaires non adressés aux seuls ménages ayant explicitement indiqué de manière visible sur la boîte aux lettres leur volonté de les recevoir.Treize collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales prendront part à cette expérimentation entre 2022 et 2025 (cf. décret n°2022-764). La restriction de diffusion des imprimés publicitaires sans adresse (IPSA) sera effective à partir du 1er septembre 2022, après un délai assurant la bonne information des habitants des collectivités concernées et la distribution des autocollants « Oui Pub », en étroite concertation avec les acteurs économiques locaux. La liste des treize territoires concernés est fixée dans le décret n°2022-765. Deux autres territoires, Troyes Champagne Métropole et la Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral, rejoindront l’expérimentation une fois leur programme local de prévention des déchets ménagers voté, pour un démarrage de la phase d’information le 1er décembre 2022 et de la phase de restriction de distribution le 1er février 2023.Un comité de pilotage associant l’ensemble des collectivités et entreprises concernées sera prochainement mis en place sous la présidence de l‘Ademe. Un comité d’évaluation sera également institué afin d'évaluer l'impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des déchets papier, ses conséquences sur l'emploi, sur les secteurs d'activités concernés, sur les comportements des consommateurs, mais aussi sur les éventuelles difficultés de généralisation d'une telle mesure.Obligation de compensation des émissions de gaz à effet de serre (GES) des vols domestiquesLa loi Climat et Résilience a instauré l’obligation d’une compensation progressive des émissions de gaz à effet de serre des vols domestiques pour les exploitants d’aéronefs soumis au Système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE) sous peine de sanction. A l’heure actuelle, les vols entre la métropole et les départements et régions d’outre-mer ne sont pas soumis au SEQE-UE. Pour l’année 2022, les exploitants doivent compenser 50% de leurs émissions, ce sera 70% en 2023 et l’ensemble de leurs émissions dès 2024.Le décret n° 2022-667 du 26 avril 2022 fixe l’obligation pour les exploitants d’aéronefs générant plus 1 000 tonnes de CO2 par an sur le territoire national de transmettre au ministère de la Transition écologique une déclaration portant sur les émissions de l'année précédente ainsi qu‘un rapport de compensation justifiant les réductions et séquestrations de ces émissions déclarées. Le pourcentage minimum d’émissions réduites ou séquestrées par des projets situés dans l’Union européenne est fixé à 20% pour les émissions de 2022, 35 % pour les émissions de 2023, 50% pour les émissions de 2024. Une clause de revoyure est prévue en 2024 pour fixer l’évolution de la trajectoire à partir de 2025.Interdiction des terrasses chaufféesL’interdiction des terrasses chauffées, fixée au 1er avril 2022 par la loi Climat et Résilience, vise à mettre fin au gaspillage d’énergie consistant à chauffer l’air extérieur. Fruit d’une concertation étroite et constructive avec les fédérations de professionnels et des collectivités, le décret du 30 mars 2022 permet de créer des dérogations encadrées, notamment pour les terrasses hermétiquement fermées (fermées, étanches à l’air et avec des parois latérales rigides). Le décret crée par ailleurs une sanction pécuniaire en cas d’infraction, visant à apporter une réponse graduée pour les contrevenants.Une accélération de la transition énergétiqueRéduction des émissions de particules du chauffage au bois domestiqueSi les bûches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable, leur utilisation dans de mauvaises conditions leur combustion peut générer une part significative de la pollution aux particules fines. Celles-ci ont un fort impact sur la santé humaine, puisqu’elles sont responsables de 40.000 décès prématurés par an selon les estimations de Santé Publique France.Le décret n° 2022-446 du 30 mars 2022, publié en application de la loi Climat et Résilience, garantit une meilleure information des consommateurs. La qualité du combustible utilisé, notamment son taux d’humidité, et son utilisation ont une forte influence sur la quantité de particules émises et le rendement énergétique de la combustion. La connaissance par les usagers de ces enjeux demeure cependant faible.Le décret fixe les modalités d’informations générales sur les conditions appropriées de stockage et d’utilisation que les distributeurs devront fournir lors de la vente à des utilisateurs non professionnels. Une information devra ainsi être réalisée sur le lieu de vente et sur la facture, s’agissant de la nature du combustible utilisé et de son taux d’humidité. De plus, des recommandations sur le stockage ainsi que des informations générales sur l’impact d’un combustible de mauvaise qualité sur la qualité de l’air et la consommation énergétique devront être fournies par le distributeur.Évolution des règles de classement des réseaux de chaleur et de froidEn application de la loi Climat et Résilience, le décret n° 2022-666 du 26 avril 2022 fait évoluer les règles de classement des réseaux de chaleur et de froid. Ces réseaux sont appelés à se développer massivement pour faire face aux enjeux majeurs du réchauffement climatique et pour l'atteinte de la neutralité carbone à horizon 2050.Ce décret permet de faciliter le classement pour favoriser leur développement dans des périmètres prioritaires, et ainsi encourager les collectivités territoriales à poursuivre le développement des énergies renouvelables et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Ce classement permet d’imposer, sauf dérogation, le raccordement au réseau de chaleur ou de froid des bâtiments neufs ou remplaçant une installation de chauffage ou de refroidissement d'une puissance supérieure à 30 kilowatts, situés dans le périmètre de développement prioritaire du réseau. Par ailleurs, un arrêté listant les réseaux concernés à partir du 1er septembre 2022 a été publié.Certificats de production de biogaz par les fournisseursLes fournisseurs de gaz naturel auront désormais l’obligation de contribuer à la production de biogaz. Les fournisseurs de gaz naturel pourront s’acquitter de cette obligation soit en produisant directement du biogaz injecté dans un réseau de gaz naturel, soit en acquérant des certificats auprès de producteurs de biogaz. Ce dispositif, précisé dans le décret n° 2022-640, permet ainsi aux producteurs de biogaz de disposer d’un revenu associé à la commercialisation des certificats de production de biogaz, venant s’ajouter au revenu de la vente physique du biogaz.Une meilleure information du consommateurInformation du consommateur sur les qualités et caractéristiques environnementales des produits générateurs de déchetsLe décret n° 2022-748 du 29 avril 2022 mettant en application l'article 13 I de la loi AGEC encadre désormais les allégations environnementales des metteurs sur le marché et rend obligatoire l’information du consommateur sur certaines caractéristiques environnementales des produits achetés. Cette information sera donnée sous la forme d’une fiche produit des qualités et caractéristiques environnementales, sous forme dématérialisée, accessible au moment de l'acte d'achat.Ce dispositif d'affichage dématérialisé permettra à partir de 2023 au consommateur de connaitre, selon les catégories de produits et pour chaque modèle, leur proportion de matière recyclée, leur recyclabilité, la présence de substances dangereuses, de métaux précieux ou de terres rares, ou encore leur compostabilité ou leur caractère réemployable. Pour les textiles, deux informations supplémentaires seront obligatoires : la traçabilité géographique des 3 grandes étapes de fabrication (tissage, teinture, assemblage/finition) ainsi qu'un avertissement pour les textiles majoritairement synthétiques qui rejettent des fibres micro plastiques lors du lavage.Par ailleurs, le texte reprend et précise l'interdiction déjà prévue par la loi d'utilisation, pour tout produit ou emballage, de l'allégation « biodégradable », « respectueux de l'environnement » ou toute autre allégation similaire.Extension de l'indice de réparabilité à 4 nouvelles catégories de produitsL’indice de réparabilité, note sur 10 obligatoire, sera visible, dans un délai de six mois, sur 4 nouvelles catégories de produits, à savoir les lave-linges « top » (à chargement par le dessus), les lave-vaisselles, les aspirateurs et les nettoyeurs haute pression. Ils viennent ainsi s’ajouter aux téléphones mobiles, ordinateurs portables, téléviseurs, lave-linge hublot et tondeuses à gazon qui étaient déjà concernés par l’indice de réparabilité depuis 2021. Les tablettes ne figurent pas dans cette liste, car elles vont prochainement faire l'objet d'un indice de réparabilité européen.Encadrement des allégations de neutralité carboneA compter du 1er janvier 2023, il sera interdit aux annonceurs d'affirmer dans une publicité qu'un produit ou service est « neutre en carbone » sans présenter un bilan des émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie du produit ou service, la trajectoire de réduction prévue des émissions, ainsi que les modalités de compensation des émissions résiduelles. Ces éléments devront être facilement accessibles pour le public et mis à jour tous les ans.Ce dispositif, prévu à l'article 12 de la Loi Climat et Résilience, vise à garantir une information complète du public sur les allégations « neutre en carbone » et permettra de renforcer progressivement les engagements des annonceurs tout en luttant contre « l’éco-blanchiment » (cf. décrets n° 2022-538 et 2022-539).Publication des premiers « contrats climat » dès le 15 juillet 2022En application de l’article 7 de la loi Climat et Résilience, le ministère de la Transition écologique a lancé, le 25 avril dernier, une plateforme numérique sur laquelle les entreprises soumises à des obligations d'affichage environnemental doivent se déclarer. Toutes les entreprises volontaires peuvent également y souscrire un « contrat climat communications commerciales et transition écologique ». Ces contrats visent à réduire les communications commerciales relatives à des produits ou des services ayant un impact négatif sur l'environnement, mais aussi à favoriser la transparence de la publicité et l’engagement des annonceurs, médias, plateformes, agences et régies pour la transition écologique.La liste des acteurs ayant souscrit un « contrat climat » sera publiée le 15 juillet de chaque année et leurs contenus seront rendus publics. Par ailleurs, la plateforme dévoilera la liste des entreprises assujetties à une déclaration mais ne l'ayant pas réalisée, ainsi que la liste des entreprises s’étant déclarées mais n’ayant pas souscrit un contrat climat (cf. décret n°2022-616).Un prêt à taux zéro pour financer l’acquisition de véhicules propres expérimenté de 2023 à 2025 dans certaines zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m)Le décret n° 2022-615 du 22 avril 2022 définit les modalités de l’expérimentation, débutant le 1er janvier 2023, d’un prêt à taux zéro pour l’acquisition de véhicules neufs ou d'occasion, électriques ou hybrides rechargeables, dans, ou à proximité, des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) en dépassement régulier des normes de qualité de l’air. Les particuliers ainsi que les microentreprises seront éligibles à ce prêt sous conditions de ressources.Le montant du prêt ne pourra pas excéder le coût d’acquisition du véhicule, aides publiques déduites, et sera plafonné à 30.000 € dans le cas d’un achat et 10.000 € dans le cas d’une location. Il sera cumulable avec les aides à l’acquisition de véhicules peu polluants (bonus écologique et prime à la conversion). Dans l’attente des données locales sur la qualité de l’air en 2022, sont éligibles au dispositif les ZFE-m de Paris et des Métropoles du Grand Paris, de Lyon, d’Aix-Marseille et de Rouen.Protection et préservation des espaces menacésRéduction de l’artificialisation des solsDans le cadre des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols », le décret n° 2022-763 du 29 avril 2022 précise les critères des surfaces considérées comme artificialisées ou non artificialisées. Ces surfaces sont appréciées compte tenu de l’occupation des sols observée, qui résulte à la fois de leur couverture mais également de leur usage. Cette appréciation est réalisée en fonction de seuils de référence, qui seront définis par un arrêté du ministre en charge de l’urbanisme et révisés autant que de besoin en fonction de l’évolution des standards du Conseil National de l’Information Géographique.Le décret n° 2022-762 du 29 avril 2022 permet de préciser le contenu des objectifs et des règles du SRADDET (schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) en matière de gestion économe de l'espace et la lutte contre l’artificialisation des sols. Il permet notamment de fixer les modalités de la déclinaison infrarégionale des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols ».Prise en compte du risque de déforestation importée dans les achats de l’EtatL'article 272 de la loi Climat et Résilience fixe pour objectif aux acheteurs de l’Etat - ceux des services centraux comme ceux des services déconcentrés - de ne plus acheter de biens ayant contribué directement à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la dégradation d'écosystèmes naturels en dehors du territoire national.Le décret n° 2022-641 du 25 avril détaille notamment la liste des segments d’achats concernés par cette mesure et les modalités de mise en œuvre.Établissement d’une liste des communes littorales concernées par le recul du trait de côteLe décret n° 2022-750 du 29 avril 2022 établit la liste des communes dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes d’érosion du littoral. La liste comprend 126 communes ayant délibéré favorablement à leur inscription et sera progressivement complétée au gré des expressions de volonté de communes qui souhaiteraient l'intégrer, et a minima révisée une fois tous les 9 ans.Les communes figurant sur la liste seront accompagnées par l’Etat et ses opérateurs. Elles devront intégrer avant 2026 au plus tard, une cartographie d’exposition au recul du trait de côte aux horizons 0-30 ans et 30-100 ans dans leur document d’urbanisme, sauf celles qui disposent d’un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) et font le choix de le maintenir. Au sein des zones d’exposition, les collectivités pourront utiliser les nouveaux outils créés par la loi Climat et Résilience (droit de préemption trait de côte, bail réel d'adaptation au changement climatique, possibilités de déroger à certaines dispositions de la loi littoral, etc.).Définition de la notion de protection forte et modalités de mise en œuvreFace à l'érosion de la biodiversité, la Stratégie nationale pour les aires protégées 2030 a pour ambition de couvrir 30% du territoire national en aires protégées dont 10% en protection forte. Le décret n°2022-527 du 12 avril 2022 vient préciser la définition de la notion de protection forte ainsi que les conditions de reconnaissance des zones de protection fortes pour les espaces terrestres et maritimes. Cette labellisation est automatique pour un certain nombre d'outils. Dans les autres cas, la reconnaissance intervient après un examen au cas par cas au regard de critères, à travers une procédure régionalisée et sur décision des ministres compétents. Mise en place du bureau « enquête accidents risques industriels » A la suite de l'accident de Lubrizol et Normandie Logistique, le Gouvernement a décidé de constituer un « bureau enquête accidents risques industriels », à l'instar des bureaux enquêtes accidents qui existent déjà pour les transports aériens et les transports terrestres. Ce bureau est en préfiguration depuis 2021. La loi Climat et Résilience, et le décret n° 2022-427 du 25 mars 2022, permettent désormais de lui donner une assise juridique, de garantir son indépendance et la qualité de ses recrutements, ainsi que les accès aux pièces et aux experts nécessaires pour ses enquêtes.
Il y a 3 ans et 29 jours

Pose de fenêtres : une formation qualifiante destinée aux demandeurs d'emploi

Le CSTB a mis en place une formation opérationnelle de technicien poseur de fenêtres à destination des demandeurs d'emploi. Pour la deuxième année consécutive, l'équipe « Formation par le geste » du CSTB propose une formation certifiante de technicien poseur de fenêtres au sein de son établissement à Grenoble. Organisée en partenariat avec les Compagnons du Tour de France d'Echirolles, avec le concours de la Maison de l'Emploi du Pays Voironnais, et financée par Pôle Emploi et la Région Auvergne-Rhône-Alpes, cette formation permet d'obtenir le CCP n°1 « Installer et équiper des menuiseries et fermetures extérieures » du Titre Professionnel « Menuisier poseur-installateur » et diverses habilitations (électrique, SST, échafaudage, geste et posture). Depuis le 7 mars, onze demandeurs d'emploi de 20 à 45 ans suivent cette formation axée sur le métier d'une durée de deux mois et demi. Au programme : apports théoriques, formation pratique (lecture de plans, moyens de fixation, mise en œuvre de fenêtres, volets roulants et portes de garage), sensibilisation commerciale et savoir-être, ainsi qu'un stage de trois semaines en entreprise préalable à leur embauche. Au total, neuf entreprises de la région grenobloise participent à cette initiative, dont l'objectif est de faciliter le recrutement de personnel formé dans un secteur en tension et permettre un retour à l'emploi durable. Lors d'un job dating organisé avant le démarrage de la formation, chacune d'entre elles a pu rencontrer et sélectionner ses futurs collaborateurs. Ces derniers disposeront ainsi d'un contrat de travail pour une durée minimale de douze mois à l'issue de leur apprentissage.
Il y a 3 ans et 29 jours

L'inquiétude monte pour les artisans du bâtiment fortement impactés par le contexte géopolitique et économique

Un Marché tendu39% des chefs d’entreprise déclarent rencontrer des difficultés au niveau de l’activité de leur entreprise, soit 13 points de plus qu’au trimestre précédent et 19 points sur une année. C’est notamment le cas des couvreurs-zingueurs, des carreleurs et des agenceurs-cuisinistes. Dans les territoires, c’est dans les départements de la Loire, du Rhône et de la Savoie que les entreprises sont le plus touchées.Dans un contexte de difficultés d’approvisionnement qui retardent les chantiers, la visibilité sur les carnets de commande s’allonge. Près d’un artisan sur deux déclare une visibilité supérieure à 3 mois, soit une augmentation de 4 points par rapport au 4e trimestre 2021. Une rentabilité des entreprises qui continue à s’effondrerAvec un résultat de 29%, le nombre d’entreprises qui déplorent un niveau de trésorerie faible ou insuffisant augmente encore ce trimestre de 3 points. Quant à leurs marges, elles sont en baisse pour 49% des entreprises, soit une augmentation de 19 points par rapport au trimestre précédent. Une perte qui s’élève jusqu’à 20% pour 29% des entreprises. La flambée des prix des matériaux et de l’énergie frappe ainsi de plein fouet toutes les entreprises et notamment les plus fragiles.Des intentions d’embauche toujours importantesLa tension du Marché ne freine pas les intentions d’embauche des entreprises. 43% des chefs d’entreprise souhaitent en effet recruter ou sont en réflexion. Les contrats à durée indéterminée (CDI) sont massivement privilégiés par 71% des chefs d’entreprise. Pour faire face à leurs difficultés de recrutement de main d’œuvre qualifiée, 29% des artisans envisagent ce trimestre de former un apprenti (+ 22 points par rapport au trimestre précédent).Téléchargez la synthèse étude de conjoncture au 1er trimestre 2022
Il y a 3 ans et 29 jours

La Fédération des Ascenseurs dévoile les chiffres 2021 de la profession

Alors que l’actualité est marquée par les premières fortes conséquences de l’inflation et des pénuries, la Fédération a présenté, à l’occasion de son Assemblée générale annuelle il y a quelques jours, le bilan de l’activité des professionnels de l’ascenseur.Un secteur qui maintient son dynamisme mais qui doit faire face aux difficultés de recrutement que connaissent bon nombre d’entreprises ;La nécessité d’investir dans la rénovation et la modernisation du parc, afin de garantir la sécurité et l’accès de tous les Français à leur logement, en habitat collectif ou individuel ;L’engagement de la profession dans le dialogue avec les pouvoirs publics pour (re)placer le logement au centre des décisions en cours et à venir, avec un focus sur l’accompagnement de nos concitoyens dans leur choix privilégié de bien vivre et vieillir chez eux.« A l’occasion des élections régionales et départementales en 2021 et des élections régionales et départementales en 2021 et des élections présidentielles en 2022, la Fédération a mené une vaste opération d’interpellations des décideurs, élus et équipes de campagne, afin de partager une série de constats, réflexions et propositions convergeant autour de la thématique de la verticalité en faveur d’une ville et d’une vie plus accessible pour tous. Si le Gouvernement planche actuellement sur la mise en place MaPrimeAdapt’ et un éventuel élargissement du dispositif MaPrimeRénov’, le secteur de l’ascenseur veut aller encore plus loin, avec notre proposition de MaPrimeRenov’Ascenseurs pour rénover le parc vieillissant. Nous constatons depuis 2-3 ans un effet de tassement dans le marché de la modernisation, et cela a de vraies conséquences pour la sécurité et le quotidien des Français. C’est un enjeu incontournable, constaté sur le terrain par nos professionnels, et qui mérité une action publique forte. MaPrimeRenov’Ascenseurs va dans le sens de ce soutien attendu par les Français » - Philippe Boué, Président de la Fédération des AscenseursLes chiffres clés 2021 de la Fédération des Ascenseurs 177 adhérents (90% du secteur)17 000 salariés+ 600 000 ascenseurs dans le parc français2,57 milliards d’euros de Chiffre d’affaires (+ 6% par rapport à 2020)218 millions d’euros de ventes pour moderniser le parc existant (- 3% par rapport à 2020)12 600 ventes d’appareils neufs (+ 0,8 % par rapport à 2020)
Il y a 3 ans et 31 jours

Bouygues Construction souhaite recruter 1000 nouveaux alternants en France cette année

Face aux enjeux de recrutement actuels, Bouygues Construction lance une campagne de recrutement intitulée "Construis ton avenir avec nous" destinée aux alternants. Objectif : 1000 embauches à travers le pays.
Il y a 3 ans et 37 jours

Les entreprises en campagne... pour recruter des apprentis

Au forum annuel de l'alternance mercredi 20 et jeudi 21 avril à la Cité des sciences àParis, une centaine d'exposants proposaient en vue de la rentrée prochaine quelque 6.600 offres en alternance, du CAP au Master."On a plus d'entreprises présentes qu'en 2019 - dernière édition en présentiel -, on a davantage d'offres de petites entreprises et dans plus de secteurs", témoigne Karine Leprat, conseillère emploi à la CCI Paris Île-de-France, organisatrice du salon.Ce constat local confirme l'engouement national pour l'apprentissage, avec 718.000 contrats signés en 2021, soit une hausse de 37% après déjà 42% en 2020.Pour Mme Leprat, si la réforme de 2018 a facilité l'accès des jeunes, l'apprentissage a été "clairement boosté" par les aides décidées pendant la crise du Covid, une prime de 5.000 euros pour un mineur et de 8.000 pour un majeur.Prolongées jusqu'à fin juin 2022, elles ont rendu le coût de la première année quasi nul pour l'employeur et évité un effondrement de l'embauche des jeunes."C'est flagrant, beaucoup d'entreprises se sont mises à l'alternance, notamment dans le supérieur", juge-t-elle. Avant la crise, l'aide était réservée aux entreprises de moins de 250 salariés recrutant des apprentis préparant un diplôme de niveau inférieur ou égal au bac, là où l'effet sur l'insertion professionnelle est le plus fort.Sur le salon, la plupart des entreprises l'admettent sans ambages. "Nos managers sont en demande d'alternants, ce sont des salariés performants qui ne coûtent pas cher. Et ils sont là pour une durée assez longue, souvent deux ans", souligne Chloé Drapier, elle même alternante en recrutement chez Center Parcs."Avec les aides, nous sommes passés de 100 alternants en 2019 à 200 cette année sur 1.000 recrutements", reconnaît Florence Hipolite, responsable recrutement chez Id Logistics."Crouler sous les demandes"Mais les employeurs y voient surtout un moyen de former de nouveaux salariés pour les fidéliser dans des secteurs sous tension."Nous avons de gros besoins de ressources avec une croissance à deux chiffres et nous voulons passer d'un taux de rétention (embauche à l'issue de l'alternance) de 40 à 50%", indique Mme Hipolite. "C'est pour tous nos métiers (RH, services administratifs, maintenance, logistique, transport...)", ajoute-t-elle.Sans les aides, "on aurait les mêmes objectifs d'alternants car on en a un a priori très positif", assure Caroline Monmarson, responsable RH Castorama en Île-de-France.Elle "croule sous les demandes" car "c'est un moyen très intéressant pour les jeunes de financer leurs études et d'avoir une expérience du monde du travail", explique-t-elle.Mais elle avoue avoir "de plus en plus de mal à recruter des jeunes plus exigeants sur les horaires, l'équilibre vie pro-vie privée, ce qui peut être compliqué dans le commerce".Présent pour la première fois, Fnac-Darty veut former en alternance, "300 techniciens électroménager" qui seront quasiment "tous ensuite embauchés", selon Pascal Rovaris, qui en coordonne les recrutements.Mais, en dépit des vidéos de témoignages qu'il a amenées sur son stand, il déplore que les jeunes recherchent davantage une alternance en informatique ou marketing que pour "un métier manuel encore dévalorisé".Si Aurélien Cadiou, président de l'Association nationale des apprentis de France, se réjouit que ces aides exceptionnelles aient permis "à des petites entreprises de découvrir l'apprentissage", il craint que les employeurs "qui en recruteraient parce que cela leur coûte moins cher qu'un stagiaire ne délaissent l'accompagnement".Selon une enquête de l'Observatoire de l'alternance menée fin 2021 auprès de 500 alternants, plus d'un quart d'entre eux indiquent ainsi ne pas avoir de tuteur en entreprise, pourtant obligatoire.
Il y a 3 ans et 37 jours

A l'approche des législatives, le bâtiment adresse 85 propositions aux candidats pour une « France, terre de bâtisseurs »

Ce document couvre tous les champs législatifs qui impactent le quotidien des entreprises : urbanisme, fiscalité, droit du travail, développement des compétences, marchés, etc…Ces propositions s’articulent autour de 16 priorités : Soutenir l’accession à la propriétéConcilier le « zéro artificialisation nette » (ZAN) des sols et les besoins de développement des territoiresTenir compte des contrats d’apprentissage déjà en cours dans l’entreprise au titre de l’insertionInstaurer le permis déclaratif en lotissement et en zone d’aménagement concertéGénéraliser la dématérialisation de l’instruction des demandes d’autorisation d’urbanismeAutoriser la publicité sur les bâches de chantier pour financer la rénovationLimiter la durée de l’activité en microentrepriseLutter contre le dumping social et le travail illégalLever les freins au recrutementDécourager la permittence des intérimairesInstaurer un moratoire sur les « zones à faibles émissions mobilité » et accompagner les entreprisesAlléger la charge fiscale pour les TPELimiter la sous-traitance dans les marchés de travauxModifier les règles sur les variations de prixCompenser les surcoûts liés à la RE2020Encourager davantage la rénovation globalePour Olivier Salleron, président de la FFB : « Toutes les mesures fléchées vers le bâtiment depuis 5 ans, ont connu une traduction positive en termes d'emploi, de relance de la croissance, d'innovation et de hausse du pouvoir d'achat pour des centaines de milliers de français. Ces nouvelles propositions ont toutes un seul et même objectif : rappeler que la France est d'abord et avant tout une terre de bâtisseurs. C'est ce qui lui donne sa puissance, son identité, son équilibre territorial ! »Téléchargez les 85 propositions de la FFB en cliquant ici (PDF 6,3 MB).
Il y a 3 ans et 39 jours

Bouygues Construction veut atteindre 10% de ses effectifs français en alternance en 2025

RECRUTEMENT. Le groupe Bouygues Construction lance pour la 4e année consécutive une campagne nationale à destination des alternants. Il espère convaincre 1.000 étudiants de rejoindre ses rangs.
Il y a 3 ans et 42 jours

Hydrogène vert : 10 milliards d’euros de retombées économiques en France d’ici à 2030 pour les fabricants de matériel électrique

Avec l’étude de marché du GIMELEC, le syndicat professionnel de la filière électronumérique, publiée le 14 avril, Le potentiel économique colossal que l’hydrogène décarboné représente en France est maintenant connu, évalué jusqu’à 10 milliards d’euros cumulés d’ici 2030 pour les fabricants de matériel électrique et d’automatismes, dont une grande partie de PME et d’ETI.Pour Rodolphe de BEAUFORT, Délégué général adjoint du GIMELEC : « L’hydrogène est déjà massivement utilisé dans l’industrie sous sa forme dite grise, c’est-à-dire produite à partir d’énergies fossiles. Il y a aujourd’hui un véritable regain d’intérêt pour le substituer par sa forme verte, ou décarbonée, conséquence collatérale de l’explosion du prix du gaz liée à la guerre en Ukraine. On entend beaucoup parler de l’hydrogène pour son usage dans les transports, des voitures aux trains en passant par l’aviation légère. L’étude du GIMELEC montre quant à elle que la performance environnementale et énergétique de l’hydrogène se joue surtout et d’abord dans l’industrie. C’est là, à court terme, dans les usines sidérurgiques, chimiques et de raffinage qu’il permet le plus fort gain en termes de décarbonation. On parle de 11 millions de tonnes de CO2 pouvant être évitées chaque année soit 15% des émissions de l’industrie. » Plusieurs Gigafactories d’électrolyseurs s’apprêtent à sortir de terre en France : Aspach (2022), Béziers (2023), Belfort (2024), et Vendôme (2025). Elles devront répondre aux besoins qui vont exploser d’ici 2030. L’étude du GIMELEC confirme le potentiel d’environ 6,5 GW d’électrolyseurs à installer d’ici 2030 en France, puis 18 GW sur la décennie suivante. Ces potentiels, ventilés sur les sept principales régions industrielles du pays, font ressortir le défi de construction des infrastructures nécessaires. Ce potentiel devrait être repris dans la prochaine Stratégie Nationale Bas Carbone afin que la France se mobilise pour la décarbonation de son industrie puis la promotion des alternatives de mobilité propre, en complément de l’électrification directe. La réussite de la stratégie hydrogène de la France dépendra en grande partie de la mobilisation des acteurs industriels, constructeurs de matériel électrique et d’infrastructures, pour coordonner leurs efforts et répondre ainsi à la croissance exponentielle de ce marché. Cela est d’autant plus nécessaire que la concurrence internationale se met en place, notamment dans les pays asiatiques.Pour Rodolphe de BEAUFORT, Délégué général adjoint du GIMELEC : « Oui, nous identifions un potentiel en forte croissance atteignant, dès 2030, 3 milliards d’euros par an de retombées économiques pour les fabricants de matériel électrique en France. Oui, il y aura des recrutements massifs, en particulier dans les territoires où se concentreront les efforts de développement de l’hydrogène, en Méditerranée et dans la Vallée de la Seine, mais aussi partout sur le territoire national et européen, notamment dans les usines de composants électrotechniques qui sont à la base de ces nouvelles infrastructures énergétiques. Mais il faut pour cela que tout l’écosystème industriel travaille de concert. C’est tout l’objet du groupe hydrogène constitué par le GIMELEC à l’issue de son étude : fédérer les offreurs de technologies au service du développement des capacités industrielles et de la compétitivité de ce secteur. »
Il y a 3 ans et 43 jours

Eiffage prévoit plus de 8.000 recrutements en Europe en 2022

EMPLOI. Lors de l'assemblée générale d'Eiffage, le P-dg Benoît de Ruffray a consacré une partie de son discours aux enjeux RH et sociaux au sein du groupe. Vivant une « accélération du développement » de son activité, les besoins en main d'oeuvre sont grands. La major compte sur un certain nombre d'arguments pour dénicher et convaincre de nouveaux talents.
Il y a 3 ans et 43 jours

Les experts-comptables se mobilisent pour le pouvoir d’achat et font 100 propositions concrètes pour une France plus forte, juste et compétitive

Les experts-comptables sont au cœur de l’économie et au cœur de la société, ils sont des chefs d’entreprise au service des chefs d’entreprise : ils sont légitimes pour proposer et orienter les dirigeants.Aussi, les experts-comptables proposent donc de :Supprimer les cotisations sociales (hors retraite) des salaires et transférer le financement de la protection sociale par une hausse de la TVA et une micro-taxe sur les mouvements financiersAugmenter le pouvoir d’achat en exonérant de cotisations sociales (salariales et patronales) et d’impôts les heures supplémentaires et complémentaires. Cette mesure favoriserait à la fois le pouvoir d’achat des salariés et la capacité des entrepreneurs à assurer leur production malgré les difficultés de recrutementPérenniser la prime PEPA version 2021 exonérée de cotisations sociales et d’IR (intéressement simplifié pour les petites entreprises jusqu’à 50 salariés)Autoriser les déblocages exceptionnels de l’épargne salariale, sans conditions d’utilisationExonérer les dons d'argent pour l’acquisition d’un bien immobilier (achat, construction, investissement locatif...)Augmenter le montant des donations exonérées et réduire la durée des abattements. Par exemple : 150.000 euros tous les 12 ans (donation en nue-propriété) ou 300.000 euros tous les 6 ans (donation en pleine propriété).Le communiqué se conclut sur le fait que les experts-comptables souhaitent « Être acteurs plutôt que spectateurs, proposer plutôt que protester, construire plutôt que dénigrer... Fiers d’être experts-comptables ! ».Téléchargez les 100 propositions des experts-comptables.
Il y a 3 ans et 44 jours

CHAUFFAGE AU BOIS – Propellet crée la première formation de technicien de pose et de maintenance des poêles à granulés

Un engagement fort pour soutenir la filière face à des problématiques de recrutement.   Alors que la filière du granulé est en plein développement, Propellet est en ordre de marche pour structurer et animer une filière de qualité. Face à une demande toujours plus forte, « boostée » par le contexte réglementaire et par les crises […]
Il y a 3 ans et 49 jours

Une entreprise du bâtiment "infiltrée" par des scientologues : quatre mises en examen

Selon des sources proches du dossier, les mis en examen sont le patron de l'entreprise, deux auditeurs et un consultant. Ils contestent les faits reprochés, entre 2013 et 2015, quand ils étaient alors tous scientologues.Ces mises en examen, prononcées entre octobre et mars derniers, sont les premières dans cette affaire vieille de huit ans.Dans une plainte de juin 2014, une douzaine de salariés d'Arcadia, société spécialisée dans l'aménagement de combles basée à Voisins-le-Bretonneux (Yvelines), au sud-ouest de Paris, estimaient que la direction de leur entreprise avait été "infiltrée" par des scientologues pour la "piller financièrement".Ils affirmaient avoir été forcés de suivre des formations dispensées par des scientologues, subir une "sujétion psychologique" et un "dénigrement de l'équipe commerciale".Le 30 juin 2014, l'entreprise entrait en cessation de paiements. Une enquête préliminaire avait été ouverte à Versailles en juillet 2014, puis une instruction en août 2015.En janvier dernier, le patron d'Arcadia a été mis en examen pour "harcèlement moral", "complicité de banqueroute" et "abus de biens sociaux". La juge d'instruction l'a notamment interrogé sur le recours à des concepts de l'Eglise de scientologie au sein de son entreprise et sur des lourdes factures réglées aux auditeurs alors que la situation financière d'Arcadia s'aggravait."Mon client a deux ennemis dans ce dossier", a défendu son avocat, Marc Bensimhon. D'une part, "les douze salariés" plaignants qui avaient, selon lui, "fomenté l'idée de faire tomber l'entreprise" et dont certains ont créé, en 2015, une société dans le même secteur.Contacté, leur avocat, Me Olivier Morice, n'a pas souhaité commenter. Et d'autre part, a affirmé Me Bensimhon, les deux auditeurs qui "ont pillé l'entreprise" et berné son patron.L'appartenance des auditeurs à l'Eglise de scientologie a-t-elle joué un rôle dans la place que le patron leur a rapidement accordée ? "Aucunement", a répondu ce dernier, âgé de 67 ans, à la juge, assurant que ses croyances étaient strictement personnelles."Comprendre le mental"Le patron dit avoir d'abord eu recours à un auditeur pour ses compétences de charpentier. Cet auditeur, qui a aussi prodigué des "formations en communication" aux commerciaux, a été mis en examen en novembre pour "harcèlement", "recel de banqueroute" et "abus de biens sociaux"."Huit ans après l'ouverture de l'instruction", cette mise en examen "soulève de sérieuses questions quant à la consistance du dossier", a déclaré son avocat, Me Thomas Heintz, contacté par l'AFP.Cet auditeur technique a ensuite recommandé un auditeur financier, lui aussi scientologue, qui a eu accès aux codes des virements bancaires. Lui a été mis en examen en octobre pour "banqueroute", "abus de biens sociaux" et "harcèlement moral".Ce changement de statut va lui permettre "de pouvoir enfin se défendre", estime son avocate, Me Noémie Saidi-Cottier, pour qui le dossier repose sur une "instrumentalisation de la scientologie" alors que l'affaire relève plutôt d'un "conflit au sujet de la reprise d'une société" entre patron et salariés. Devant la juge, les auditeurs ont précisé avoir été "mis à pied" par l'Eglise de scientologie.Le quatrième mis en examen, pour "complicité de harcèlement moral", est un consultant qui a initié le patron à la scientologie et qui réalisait des tests psychologiques au moment des recrutements pour savoir si les candidats étaient "culture pro ou anti-entreprise". En mars, il a expliqué à la juge être "formé à comprendre le mental" grâce à des "formations en scientologie".Il conteste les faits reprochés, selon son avocat Raphaël Mayet, qui voit dans cette procédure une "forme de combat contre l'Eglise de la scientologie".Ce mouvement fondé en 1952-1953 par L. Ron Hubbard, estime compter en France environ "40.000 à 45.000 membres, toutes catégories confondues". Il est surveillé par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les sectes (Miviludes), qui le considère comme une secte.
Il y a 3 ans et 50 jours

Le Groupement Actibaie prévoit une activité soutenue pour les filières stores, volets, portes et portails en 2022

Pour maintenir cette croissance, le Groupement Actibaie fait le point sur les chantiers majeurs pour 2022 : emplois, approvisionnement en matières premières et composants électroniques, économie circulaire et RE2020.2021, une année recordPour les filières représentées par le Groupement Actibaie, l’année 2021 aura été une année de croissance, plus élevée que la moyenne du secteur du bâtiment, qui malgré une hausse d’activité de 12,2 %, n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant crise.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « Les carnets de commandes sont pleins et ce malgré les problématiques conjoncturelles, qui ont pourtant augmenté les tarifs comme les délais de livraison. Cette accélération est une conséquence directe de l’explosion de la demande en rénovation : suite aux confinements successifs, les Français ont désiré améliorer leur habitat. Une dynamique que l’on retrouve également dans la construction neuve. »Attirer de nouveaux talents par la formationPour les différentes filières, la hausse d’activité s’est accompagnée de recrutements sur 2021 : un exercice qui s’avère encore problématique sur certains métiers. En 2022, la FFB projette des besoins sur 25 000 postes. Pour adresser ce manque de main-d’œuvre, le Groupement Actibaie investit dans la formation initiale et continue, qui s’adresse à tous, notamment aux personnes en reconversion ou éloigné de l’emploi. C’est le cas de la formation Installateurs de stores et volets, lancé en janvier dernier.« Il s’agit d’un contrat de professionnalisation d’un an en alternance organisé en partenariat avec le GIEQ Ile de France (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification). Ce type de formation permet aux entreprises partenaires de former en alternance à leurs méthodes de nouveaux profils, avec une embauche à la clé pour l’alternant. » précise le délégué général. A la fin de la formation, les stagiaires passent un examen pour obtenir un CQP « Installateur de stores et volets ».Limiter la hausse des prix et les délais d’approvisionnementGrâce à la dynamique de l’individuel, la FFB prévoit une hausse du logement neuf, les permis de vente ayant progressé entre 2019 et 2021. En effet, 398 000 logements seront commencés en 2022. Une perspective qui réjouit le Groupement Actibaie. « La RE2020, qui intègre en outre l’installation de protections solaires, va dynamiser grandement l’activité du neuf pour les filières stores et volets. »Néanmoins, il va pour cela falloir aux professionnels faire face à la hausse du prix des matières premières, qui se maintient sans perspective d’évolution.Pour Yannick Michon, président du Groupement Actibaie : « Les fabricants ont déjà dû répercuter la hausse des prix sur leurs tarifs, en moyenne de +10 % sur l’exercice 2021, impactant ainsi l’ensemble de la chaîne, du fabricant à l’installateur. Le client final est obligé d’absorber une partie de cette hausse. »Autre enjeu, la pénurie des semi-conducteurs, utilisés dans la motorisation et l’automatisation des stores et volets. Pour Pascal Cros, vice-président du Groupement Actibaie et représentant des métiers Volet, le problème est d’autant plus critique car le marché est détenu majoritairement par un acteur. « SOMFY ayant des difficultés d’approvisionnement, c’est l’intégralité de la chaîne de valeur qui se voit impactée. En neuf, la motorisation est quasiment systématique : difficile donc sans aucune visibilité sur cette sortie de crise de savoir quel impact cela aura sur le long terme. »Économie circulaire et REP BâtimentD’ici 2050, la Stratégie Nationale Bas carbone (SNBC) prévoit la décarbonisation quasi-complète du secteur du bâtiment, représentant à lui seul 30 % des émissions annuelles nationales. En effet, le secteur produit chaque année 42 millions de tonnes de déchets, soit l’équivalent de la quantité annuelle produite par les ménages. Afin de développer la collecte et la valorisation de ces déchets générés lors des opérations de déconstruction et de rénovation des bâtiments, la responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment entrera en vigueur au plus tard le 1er janvier 2023.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « L’un des dossiers majeurs pour le Groupement Actibaie cette année, sera de travailler conjointement avec les éco-organismes et les autres syndicats à la définition du barème d’écocontribution. La difficulté sera de simplifier au maximum les calculs tout en prenant en compte les problématiques liés à chaque matériau. Ce barème devrait être finalisé avant la fin de l’année. »Embarquer les professionnels dans une filière plus vertueusePour accompagner l’entrée en vigueur de la RE2020 et de la REP des produits de construction, le Groupement Actibaie a élaboré une Charte d’Engagements pour la Préservation de l’Environnement (CEPE), à destination de ses adhérents, afin d’adopter une approche plus écologique. À ce jour, 46 entreprises sont signataires et se sont ainsi engagées à faire évoluer leurs pratiques à tous les niveaux : conception des produits, approvisionnement, process de production et recyclabilité des produits. « Nous espérons à terme que ces bonnes pratiques soient partagées et mises en place par l’ensemble de nos adhérents industriels. » conclut le président Yannick Michon.
Il y a 3 ans et 53 jours

Un baromètre pour lever le tabou du handicap dans l'entreprise

Sur la base du volontariat, les entreprises peuvent publier sur le site www.lesentreprises-sengagent.gouv.fr des données brutes sur quelques indicateurs clés.Thales, Engie, Accor, Siemens, TotalEnergies ont déjà renseigné des indicateurs dans ce baromètre de même que des entreprises de taille intermédiaire comme Septodont ou Sterimed, ou des acteurs publics comme la ville de Nice.Ces données s'articulent autour de six thèmes: le taux de personnes handicapées employées dans l'entreprise, la sensibilisation du personnel et la politique handicap, le recrutement inclusif, le maintien en emploi des collaborateurs handicapés, les achats inclusifs (réalisés dans les secteurs où travaillent des handicapés) et l'accessibilité numérique.Un des objectifs est d'aider des personnes en situation de handicap à cibler les entreprises bienveillantes à leur égard et les inciter à aborder le sujet sans tabou avec le recruteur.Alors que la France compte 12 millions de personnes handicapées et que 80% des handicaps sont invisibles (cognitifs, sensoriels, maladies invalidantes chroniques, maladies psychiques...), un nombre important de salariés n'osent pas faire part de leur handicap."En faisant connaître qu'elles sont ouvertes et engagées sur le sujet, les entreprises permettront à des talents en situation de handicap de frapper à leur porte et de libérer la parole lors du recrutement, ce qui leur permettra d'obtenir les adaptations nécessaires pour faciliter leur quotidien professionnel", a expliqué à l'AFP Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des personnes handicapées."D'un côté il y a des personnes qui ne se déclarent pas car elles pensent que c'est un frein à leur carrière, de l'autre des employeurs qui disent +je ne trouve pas de personnes en situation de handicap qui se déclarent", explique-t-elle.Le taux de chômage des personnes handicapés a baissé en cinq ans de 19 à 14%, indique la secrétaire d'Etat, qui relève qu'il y a une "pénurie de recrutements sur beaucoup d'offres d'emplois, et que les personnes en situation de handicap sont un vrai vivier de compétences".Ce baromètre veut aussi permettre aux entreprises de mesurer leur progression chaque année ou de se comparer avec des employeurs de secteur et de taille similaires. Les salariés pourront aussi comparer les branches professionnelles et orienter leurs recherches. L'employeur a la possibilité de faire connaître un contact pour adresser une candidature.
Il y a 3 ans et 58 jours

Bilan du mandat présidentiel sur la rénovation énergétique des logements

Selon Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio :« Identifié officiellement comme “stratégique” dans le cadre du plan de relance, le secteur de la rénovation énergétique a été mis en lumière de façon inédite avec plusieurs grandes lois et avancées qui sont à saluer : précision des objectifs de diminution de la consommation d'énergie, création d'un observatoire des rénovations énergétiques réalisées, augmentation des aides financières, simplification de leurs accès, professionnalisation de la filière…Toutefois, trois points relativisent ce bilan :Les dernières réformes laissent un goût d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise : on pense aux DPE erronés q ualifiant les logements interdits à la location et au projet de décret MonAccompagnateurRénov' précipité alors que critiqué par l'ensemble de la filière.L'hyper croissance du secteur a révélé des problématiques non anticipées : difficultés de recrutement et de formation, insuffisance des financements face aux objectifs… laissant la responsabilité au prochain gouvernement de répondre rapidement aux inquiétudes.La crise ukrainienne révèle que les efforts pour baisser notre consommation d'énergie restent insuffisants, puisque nous sommes toujours aussi dépendants aux énergies fossiles importées et impactés par la hausse de leurs prix insoutenables pour les ménages et les entreprises.»Le secteur de la rénovation énergétique, professionnalisé et désormais identifié comme stratégiqueLe secteur de la rénovation énergétique a bénéficié d'un véritable essor politique au cours de ce mandat.En avril 2018, l'ex ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Nicolas Hulot, avait présenté un plan de rénovation énergétique des bâtiments ambitieux pour le quinquennat. Le plan prévoyait notamment de simplifier les aides à la rénovation énergétique en transformant le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) en prime, de garantir un logement performant par le diagnostic de performance énergétique, de relancer la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, etc.A la suite de la crise des gilets jaunes, le discours de l'ex Premier ministre, Édouard Philippe, devant l'Assemblée nationale le 12 juin 2019 avait confirmé que pour l'acte II de son gouvernement, la rénovation énergétique serait une des solutions prioritaire pour permettre la baisse des factures d'énergie des ménages modestes.Le secteur est enfin identifié officiellement comme “stratégique” par le nouveau gouvernement dans le cadre du plan de relance post Covid du 3 septembre 2020, avec une part de 7,5 milliards d'euros dédiée à la rénovation énergétique des logements.Pourquoi la rénovation énergétique a-t-elle été priorisée ?Lucas Chabalier pour Agir pour le Climat a précisé le 4 mars 2022 sur Batiradio que “la rénovation énergétique est l'investissement le plus important de la transition énergétique”.C'est effectivement un enjeu protéiforme : social pour les gens qui vivent dans des logements à rénover et pour son potentiel d'emplois (360 000 emplois verts[1]), économique (le budget énergétique du bâtiment pèse 30 % pour les communes, plus de 8 % pour les ménages modestes, etc.), environnemental (le bâtiment représente plus de 40 % des consommations d'énergie) et permettant de préserver l'indépendance énergétique nationale des énergies importées de l'extérieur.[1]Source: cliquez iciLes chiffres du quinquennat MacronCela se concrétise aussi par un budget dédié inédit. La loi de finances de 2021 intègre le budget annoncé pour France Relance avec 30 milliards d'euros dirigés vers la transition écologique, dont 7,5 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments. De même, la loi de finances pour 2022 a permis un budget rehaussé.Outre la priorisation politique du secteur, le nombre de travaux d'économies d'énergie a augmenté. À titre d'exemple, 1,5 milliard d'euros ont été versés par la prime Coup de pouce Chauffage depuis 2019 pour le remplacement de près de 800 000 chaudières fioul, charbon ou gaz peu performantes par des installations plus économes en énergie et moins polluantes[2]. Bien plus que les années précédentes. En 2019, seules 110 000 vieilles chaudières ont été changées[3]. On estime que les travaux engagés permettront aux ménages concernés d'économiser chaque année 613 millions d'euros sur leurs factures énergétiques. De même, la prime Coup de pouce Isolation a permis d'accompagner plus d'un 1 600 000 travaux d'isolation de toitures ou de combles.[2]Source: cliquez ici[3] Audition d'Emmanuelle Wargon à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020Des réformes structurantes pour la filière de la rénovation énergétiquePlusieurs grandes lois ont permis de grandes avancées pour le secteur.La loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN) du 23 novembre 2018, a ainsi permis d'initier une dynamique pour déployer les économies d'énergie à réaliser pour le parc tertiaire. Le décret tertiaire, pris sur cette base, a ainsi obligé les grands bâtiments tertiaires à diminuer leurs consommations d'énergie et à les communiquer régulièrement sur une plateforme en ligne, OPERAT, ouverte aux gestionnaires de bâtiments en septembre 2022.La loi Énergie Climat, votée en novembre 2019, et la loi Climat et résilience, votée le 20 juillet 2021 fixent les objectifs de rénovation énergétique du logement, en priorité des “passoires énergétiques” dites logements énergivores. Une des mesures phares est la détermination d'un calendrier de 2023 à 2034 d'interdictions de location des logements énergivores classés selon une étiquette énergétique de G à D, via un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les lois de finances 2019, 2020 et 2021, actant chaque année du budget de l'État dédié aux aides à la rénovation énergétique, ont permis de simplifier certaines d'entre elles, comme la transformation du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) en MaPrimeRénov' :Pour remplacer le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) (conformément au Plan Rénovation annoncé par le gouvernement), un dispositif de prime, appelé “MaPrimeRénov'”, a été lancé en janvier 2020. Versée en fin de travaux et forfaitaire, elle permet de calculer précisément et de diminuer le reste à charge des ménages précaires voulant réaliser certains travaux d'économies d'énergie. Elle a été élargie à tous les ménages dans le cadre du Plan de relance en octobre 2020 à la suite du début de la crise sanitaire. Emmanuelle Wargon rappelait d'ailleurs dans son bilan que « malgré la pandémie, la prime a réussi à toucher un million de dossiers déposés sur la seule année 2021 et 660 000 dossiers engagés[4]» en termes de travaux. Le budget du dispositif “MaPrimeRénov'” a augmenté et atteint le niveau record des 2 milliards en 2021[5].[4]Déclaration de Mme Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, sur le bilan de son action ministérielle, Assemblée nationale, 15 février 2022[5]Loi de Finances 2021Un accompagnement de la professionnalisation de la filièreVotée le 24 juillet 2020, la loi visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux, a posé une interdiction nette du démarchage téléphonique pour la vente d'équipements ou la réalisation de travaux d'économies d'énergie ou de la production d'énergies renouvelables. Elle permet de lutter contre les insuffisances du dispositif encadrant le démarchage téléphonique (inscription sur Bloctel), et protège les consommateurs victimes du démarchage excessif. Les entreprises frauduleuses peuvent être sanctionnées en cas d'abus d'utilisation d'un numéro masqué : les sociétés de rénovation énergétique Almatys et Nrgie Conseil ont ainsi été condamnées à des amendes de 460 000 et 65 000 euros respectivement pour cet acte. Malgré cela, le démarchage téléphonique reste pratiqué abusivement, révélant un contrôle insuffisant de l'État.Le gouvernement a également renforcé au premier semestre 2020, le label Reconnu Garant de l'environnement (RGE) des professionnels des travaux de rénovation énergétique, label qui conditionne l'obtention de nombreuses aides financières. Le niveau d'exigence a été durci, pour accroître la confiance dans la certification et permettre aux entreprises vertueuses d'être mieux identifiées et reconnues. Concrètement, ce renforcement passe par des contrôles plus nombreux et aléatoires des chantiers, des sanctions plus importantes et diversifiées. Lors de son audition à l'Assemblée nationale sur son bilan quinquennal en matière de logement, le 15 février 2022, Emmanuelle Wargon, rappelait que le label RGE représentait 59 000 entreprises labellisées et la députée des Hauts-de Seine- LREM, Bénédicte Pételle, a souligné 180 entreprises du secteur, sanctionnées en 2020 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).Mais la qualité des travaux de rénovation énergétique ne pourra se conjuguer qu'avec une formation professionnelle plus large. C'est ainsi que Hellio propose, dans la priorité V de ses propositions dans le cadre des élections présidentielles de 2022, la création d'un réseau d'écoles et de centres d'excellence de la rénovation énergétique.Les dossiers en suspens, les nouvelles problématiques laissées pour le prochain gouvernement et le devoir d'accélérer les effortsLes dernières réformes laissent malgré tout un sentiment d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise.C'est ainsi le cas de la réforme du DPE qui, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN), est devenu opposable juridiquement depuis le 1er juillet 2021. Jusqu'ici, il n'était qu'informatif. Ce document qui indique au futur acquéreur ou locataire une estimation de la consommation énergétique d'un logement et son taux d'émission de gaz à effet de serre, notamment à travers les étiquettes énergétiques allant de A (logements propres) à G (logements classés passoires énergétiques), est donc devenu plus lisible et fiable. Le ministère du Logement compte 30 000 DPE réalisés en moyenne par semaine entre 2018 et 2020.Il indique également que pour les classes F et G (4,8 millions de «passoires énergétiques»), la fiabilisation de la méthode de calcul et les changements de seuils permettront que 800 000 logements jusque-là classés E deviennent des passoires énergétiques. Le Ministère du logement a indiqué dans un communiqué de presse que logements qui entrent dans la catégorie des passoires énergétiques avec la reformé du DPE sont principalement des logements aujourd'hui chauffés au fioul (environ 600 000) et au gaz (environ 200 000). En parallèle, 600 000 logements chauffés à l'électricité et 200 000 logements chauffés au bois ne seront plus considérés comme des passoires énergétiques.Pourtant, un certain nombre d'erreurs sont survenues suite à l'entrée en vigueur de la réforme du DPE. Le nouveau dispositif présentait des écarts très importants de résultats par rapport à l'ancienne version du DPE et à la réalité du diagnostic. Cette erreur a conduit à la déclassification de nombreux logements vers les classes F et G, ce qui n'est pas sans conséquences puisque la loi prévoit que les logements classés G ou F ne puissent plus être loués respectivement à partir de 2025 et 2028.De même, le projet de décret MonAccompagnateurRénov', qui devrait être publié en avril, révèle un fort dissensus de la filière.A partir du 1er janvier 20236, un accompagnement obligatoire sera mis en place pour les ménages souhaitant bénéficier de certaines aides à la rénovation énergétique de l'Anah. Il a pour objectif de traiter les difficultés rencontrées par les ménages dans leurs projets de rénovation. Ce projet ne fait pas l'unanimité au sein de la profession. En effet, le rôle d'accompagnateur devrait être ouvert à certains opérateurs privés agréés à compter du 1er janvier 2023. Cet élargissement pose la question du risque de conflit d'intérêt de l'accompagnateur qui sera à la fois prescripteur et réalisateur des travaux.Outre ces dossiers qui restent laissés en suspens, le secteur qui a connu une hypercroissance, doit faire face à des nouvelles problématiques qui freineront sa dynamique.Depuis 2017, le secteur du bâtiment connaît une croissance estimée à 4,7 %, en raison de l'essor de la construction de logements neufs et la réalisation grandissante de travaux de rénovation énergétique. Pourtant, le secteur fait face à une pénurie de main d'œuvre qualifiée. Cette pénurie s'explique par de nombreux freins à l'embauche causés notamment par l'incertitude économique des entreprises, ou encore les coûts liés à l'emploi et au recrutement. Le manque de main-d'œuvre qualifiée pourrait être palliée par l'accompagnement de nouvelles écoles de formation ciblant un public plus large. Hellio a proposé, dans le cadre des élections présidentielles, de créer un groupe de travail chargé d'établir une stratégie nationale sur les métiers d'avenir.Par ailleurs, le secteur fait face à un important décalage entre les moyens de financements et les objectifs. À l'échelle européenne, dans les plans nationaux pour la reprise et la résilience présentés par les États membres, très peu ont cherché à mobiliser des fonds publics pour attirer des financements privés – afin de soutenir les investissements ou les activités de rénovation à long terme, en s'appuyant principalement sur des programmes de subventions. De même, à l'échelle nationale, les financements publics sont davantage mis en avant et nécessitent d'être appuyés par les financements privés, afin d'arriver à l'objectif de financement du secteur. L'augmentation des investissements privés dans la modernisation du parc immobilier européen est primordiale pour la longévité et la dynamique de la transition vers la neutralité carbone, ainsi que pour son succès final.
Il y a 3 ans et 58 jours

La start-up Deepki lève 150 millions d'euros

Deepki, qui n'avait levé que 10,5 millions d'euros jusqu'à maintenant, s'adresse aux grands propriétaires de parcs immobiliers tertiaires, investisseurs, banques, compagnies d'assurances ou grandes entreprises comme le groupement des Mousquetaires (Intermarché) en France.Son logiciel va chercher automatiquement de nombreuses données sur les bâtiments - factures d'énergie ou d'eau, informations de construction, en passant par l'exposition solaire, ou la proximité des transports en commun... - puis les utilise pour évaluer la performance environnementale des bâtiments, et proposer des améliorations.La jeune pousse de 150 salariés, déjà installée en France, au Royaume-Uni, en Espagne et en Italie, table sur 200 recrutements en 2022, avant 400 en 2023, selon son cofondateur et directeur général Vincent Bryant."Nous voulons nous renforcer en Europe", "nous implanter aux États-Unis" et "réaliser des acquisitions d'acteurs concurrents qui sont de qualité mais plus petits que nous", a indiqué à l'AFP M. Bryant.L'entreprise est suffisamment sûre d'elle-même pour publier son chiffre d'affaires, une décision rarissime chez les start-up toujours très pudiques sur ce chapitre : 15 millions d'euros en 2021, et un doublement prévu à 30 millions d'euros en 2022.Les ventes sont portées par les contraintes réglementaires "de plus en plus nombreuses" en France et en Europe sur la qualité environnementale des bâtiments, a expliqué M. Bryant.Tous les grands acteurs immobiliers "savent que s'ils n'ont pas des bâtiments qui sont performants d'un point de vue environnemental, il va y avoir des décotes (de valeur) sur leurs bâtiments", a-t-il ajouté.En France, le "décret tertiaire" paru en 2019 oblige notamment tous les bâtiments tertiaires de plus de 1.000 m2 à prendre les mesures nécessaires pour réduire leur consommation d'énergie de 40% d'ici à 2030, 50% d'ici à 2040, et 60% d'ici à 2060.La levée de fonds de Deepki annoncée mercredi est menée par les fonds d'investissement européens One Peak et Highland Europe, basés à Londres, avec d'autres investisseurs comme Bpifrance ou ses investisseurs historiques Hi Inov et Statkraft Ventures.
Il y a 3 ans et 60 jours

Début 2022, l’activité tient bon… mais de nouvelles incertitudes menacent

 L’ESSENTIEL   En 2021, si le rebond de l’activité a quasiment permis d’effacer les pertes de volumes subies par les entreprises de matériaux pendant les confinements, les stigmates de la pandémie du COVID19 n’ont pas disparu pour autant. La crise sanitaire à l’échelle mondiale a occasionné de nombreuses tensions productives (pénuries d’approvisionnement, difficultés de recrutement, hausse […]
Il y a 3 ans et 60 jours

La construction métallique en France : une activité soutenue et des besoins en recrutement XXL

 Pour sa prise de parole de bilan annuel, Roger Briand, Président du SMFC, (Syndicat de la Construction Métallique de France) confirme un dynamisme des activités sectorielles qui concluent l’année 2021 par une progression de + 8 %. Avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 4 milliards d’euros (780 000 tonnes mises en œuvre), les 800 […]
Il y a 3 ans et 63 jours

Conflit russo-ukrainien : quel impact sur les entreprises artisanales ?

A la suite d’une enquête réalisée auprès des chefs d’entreprise artisanale cette semaine, le réseau des CMA, partenaire de premier plan des artisans dans tous les territoires, se mobilise pour les 1,8 million d’entreprises artisanales qu’il accompagne et travaille à la mise en place rapide des aides prioritaires afin de préserver l’activité économique du secteur.Les artisans rencontrent des difficultés économiques en lien direct avec le conflitDans une précédente étude menée par le réseau des CMA en janvier 2022, 28,2% des chefs d’entreprise artisanale disaient ne pas avoir ménagé leurs efforts pour développer et gérer autrement leur activité sur les 6 derniers mois. Face à l’urgence de la situation, l’optimisme des artisans et la bonne dynamique du secteur se retrouvent impactés. Le réseau des CMA constate une inquiétude généralisée.Une nouvelle enquête, menée du 25 au 30 mars 2022 auprès des chefs d’entreprise artisanale, permet aux CMA de mesurer l’ampleur de l’impact. Le réseau des CMA relève ainsi que 3 difficultés représentatives de la tendance nationale se distinguent :La hausse du coût de l’énergieLes difficultés d’approvisionnementUne baisse du chiffre d’affaires11% des chefs d’entreprise interrogés estiment que leur activité est déjà fortement impactée par le conflit. Pour la moitié d’entre eux, ils estiment que leur activité est impactée à moins de 25%. Ces remontées du terrain ont alerté le réseau des CMA sur la nécessité de mettre en place des mesures rapides de soutien.Le réseau des CMA a également interrogé les artisans sur les aides prioritaires à mettre en place :30% ont répondu avoir besoin d’une aide pour maintenir leur chiffre d’affaires26% ont répondu avoir besoin d’une aide pour le carburantEn réponse à ces inquiétudes, le réseau des CMA redouble d’efforts pour maintenir le soutien à la filière artisanale et redonner confiance aux artisans. L’enquête confirme bien la nécessité de renforcer les mesures d’aides aux entreprises artisanales.Les priorités des CMA : rassurer et accompagner les entreprisesSi le plan de résilience économique et sociale, présenté par le Gouvernement le 16 mars 2022, affiche des ambitions importantes, il ne cible pas encore suffisamment les artisans qui sont au cœur de l’économie de proximité. Pour faire face à l’envolée des prix, à l’augmentation des charges, à la baisse des marges, aux tensions de trésorerie, et surtout au manque de visibilité, le réseau des CMA a fait remonter des propositions concrètes telles que :la mise en place à titre temporaire d’un chèque énergie (permettant de limiter la hausse des factures de gaz ou d’électricité)la réduction à la pompe de 35 centimes par litre de gazolela non-dégradation par les assureurs crédits de la cotation des entreprisesl’obligation faite aux fournisseurs de garantir leur prix pendant au moins 3 moisLe réseau des CMA répond présent pour accompagner les artisans dans ce contexte. Il se mobilise pour informer les 3,1 millions d’actifs et préserver l’activité de notre économie de proximité.Les artisans sont solidaires de leurs collègues ukrainiens et aspirent à un retour à la paix le plus rapidement possible. Les CMA se tiennent prêtes à accompagner les travailleurs ukrainiens qui seront en recherche d’emplois dès que le Gouvernement aura déterminé les conditions administratives de leur recrutement.Pour Joël Fourny, président de CMA France : « Le sentiment qui prédomine chez les artisans est celui de la solidarité à l’égard du peuple ukrainien. A ce sentiment de solidarité s’ajoute ensuite le sentiment d’inquiétude lié aux conséquences économiques de cette guerre. 59% des chefs d’entreprise artisanale estiment leur activité impactée à moins de 25%. Il est de notre devoir de les rassurer et de leur apporter notre soutien pour maintenir la bonne dynamique économique du secteur. »Pour informer et accompagner les artisans, des cellules de crise ont été réactivées dans les CMA dont les coordonnées sont accessibles en ligne sur www.artisanat.fr.* Enquête en ligne réalisée du 25 au 30 mars 2022 auprès des artisans.
Il y a 3 ans et 64 jours

Impacté par des crises successives depuis 2 ans, le Bâtiment demande un soutien renforcé du secteur

Dans un contexte de crise des matériaux et de guerre en Ukraine, l’élection présidentielle à venir doit permettre de traiter la question de l’aménagement des territoires et de la construction en général en intégrant les questions du cadre de vie, du logement et des mobilités.La FFB relève notamment que les ventes de maisons individuelles abandonnent 15 % en glissement annuel sur le cumul décembre 2021-février 2022. Un fléchissement de l'activité bâtiment s'en suivra dans les prochains mois. Ce constat résulte très certainement du contrecoup de l’anticipation de la RE2020, entrée en vigueur le 1er janvier 2022, peut-être aussi de la réglementation du Haut Conseil de stabilité financière sur le crédit immobilier.S’y ajoutent également les premiers effets du « Zéro artificialisation nette » (ZAN), certaines collectivités traduisant l’objectif en arrêt immédiat de toute construction. Il faut bien dire que l’hyper-technicité des échanges autour de la définition même de l’artificialisation incite aux raccourcis, certes parfois abusifs, mais au moins compréhensibles. De fait, comment expliquer que le potager attenant à la maison de monsieur tout le monde est une surface artificialisée alors que le champ de pleine culture de l’autre côté du chemin ne l’est pas ? On peut d'ailleurs craindre que le législateur ne s’y retrouve pas non plus, lui qui avait mis en avant son intention claire d’exclure des espaces artificialisés les parcs, jardins de maisons individuelles ou espaces végétalisés à proximité des bâtiments d’habitation, parce qu’ils se révèlent souvent source d’une grande biodiversité. Alors que la mise en œuvre du ZAN appuyée sur la nouvelle définition claire de l’artificialisation des sols interviendra en 2031, la FFB demande à ce qu’on prenne le temps d’un débat serein pour déboucher sur un mécanisme opérationnel parce que compréhensible par tous. A contrario, la précipitation conduit irrémédiablement vers un système inapplicable et contestable, ce qu’il faut à tout prix éviter.La conjoncture à fin mars 2022En 2021, sur deux ans, les mises en chantier de logements se stabilisent quasiment, à 390.000 unités. Plus récemment, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, la situation se dégrade côté mises en chantier (-3,9 %) mais reste bien orientée côté autorisations (+6,8 %) grâce à l’individuel (+28,9 %), conséquence de l’afflux des dépôts de permis avant l’entrée en vigueur de la RE2020 au 1er janvier 2022. Toutefois, la contrepartie de ce mouvement s’observe d’ores et déjà dans l’effondrement des ventes de près de 15 % en cumul de décembre 2021 à février 2022 par rapport à la même période deux ans auparavant.Les surfaces commencées de bâtiments non résidentiels neufs chutent, quant à elles, de 11,8 % entre 2019 et 2021, pour tomber à 25,1 millions de m², un niveau inférieur de près de 7 millions à la moyenne de long terme. Sur la période récente, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, les surfaces commencées et autorisées abandonnent encore 3,8 % et 11,9 %. Seuls les bâtiments industriels et assimilés, ainsi que les commerces tirent leur épingle du jeu, avec des niveaux en hausse.Quant à l’activité en amélioration-entretien, elle recule de 2,5 % entre 2019 et 2021. La rénovation énergétique continue toutefois de porter ce marché, à +1,0 %, et plus particulièrement dans le logement, à +3,9 %.Au global, l’activité bâtiment abandonne 4,9 % en volume entre 2019 et 2021, soit une évolution très proche de notre prévision de décembre 2020 (-5,6 %).Paradoxalement, sur la même période, l’emploi progresse de 55.700 unités, malgré la destruction de 6.500 équivalent-emplois à temps plein dans l’intérim. Le décalage entre évolutions de l’activité et de l’emploi reste donc de pleine actualité et s’explique pour une bonne part au moins par des carnets de commandes toujours pleins.Par ailleurs, les marges opérationnelles continuent de se dégrader dans la construction entre les troisième et quatrième trimestres 2021. Il en va de même des trésoreries des artisans, alors qu’elles se sont maintenues chez les plus de dix salariés, après la baisse de l’automne. Or, les problèmes d’approvisionnement se renforcent et les prix des matériaux s’envolent à nouveau depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, alors même que le bâtiment doit faire face à une progression substantielle du poste salaires, du fait d’une accélération de l’inflation et de difficultés de recrutement toujours prégnantes. Sans solidarité de filière renforcée, la situation financière des entreprises risque donc de se fragiliser rapidement.Un durcissement récent lié à la guerre en Ukraine Le rebond qui avait suivi les premiers confinements peinait à se transformer en véritable reprise, le déclenchement de la guerre en Ukraine a bouleversé le paysage et sans doute cassé la dynamique. Aux premières annonces de pénuries chez les fournisseurs, pas véritablement confirmées depuis, ont rapidement succédé des hausses de prix vertigineuses et parfois répétées. En un mois, les membres de la FBB collectent régulièrement des progressions annoncées à deux chiffres. Et la quasi-totalité des matériaux se trouve concernée, soit parce que leur production nécessite beaucoup d’énergie, facteur dont les prix connaissent des variations erratiques autour d’une tendance nettement haussière, soit parce qu’ils dépendent eux-mêmes de matières premières ou de demi-produits pénalisés par la guerre.La FFB appelle à la solidarité de la filière depuis plus d’un an pour qu’un véritable partage des surcoûts se mette en place. Le mouvement s’est révélé trop timide l’année dernière et se solde sur une hausse de coûts bâtiment de 5,4 % sur un an à fin décembre 2021 tous marchés et toutes tailles d’entreprises confondues, selon l’index BT01. C’est deux fois plus que l’inflation générale. Ce partage devient totalement indispensable aujourd’hui. À défaut, l’envolée se révèle telle que nombre des acteurs du secteur de l'immobilier et de la construction ne pourront plus honorer les contrats signés ou aller chercher de nouveaux marchés dont ils savent qu’ils finiront à perte. Les artisans et entreprises du bâtiment ont impérativement besoin de fournisseurs qui donnent un peu de visibilité et prennent leur part de l’effort, d’une part. D’autre part, dans un monde qui redevient inflationniste, ils ont aussi besoin de clients qui, jusqu’au bout de la chaîne, réintègrent des clauses de variations de prix sur tous les marchés. Enfin, la FFB demande aussi au gouvernement un soutien renforcé au secteur. Le BTP a été intégré au « Plan résilience », ce qui donne un cadre d’action ; en revanche, la case bâtiment reste largement à compléter. Dans l’immédiat, cela passe par deux mesures fortes, mais transitoires : le gel des pénalités de retard jusqu’en bout de chaîne sur tous les marchés et la prise en charge intégrale de l’activité partielle. Il s’agit de mesures indispensables pour permettre le retour à un peu de sérénité. En complément, pour soutenir les artisans et entreprises dans la tempête, la FFB réitère sa demande relative au versement immédiat des créances de carry back ou de toute autre aide à la trésorerie qui ne passe pas par du crédit, déjà largement mobilisé avec le PGE.Un ministère pour la filière Ce contexte rebat les cartes de la campagne présidentielle.C’est la raison pour laquelle les acteurs clés de la filière souhaitent appeler l’attention des candidats à l’élection présidentielle sur la nécessité de faire de la politique du logement, de la rénovation et de la construction neuve une priorité d’action stratégique pour les années à venir.En effet, les constats sont aujourd’hui posés et les enjeux sont clairs pour :permettre à nos concitoyens, en particulier les plus démunis d’entre eux, de se loger dans les meilleures conditions, de confort, de sécurité et de santé. Le logement, premier poste de dépenses des ménages, doit être un outil en faveur du pouvoir d’achat ;répondre positivement aux enjeux prioritaires de la transition écologique qui ne pourra pas être réalisée sans une stratégie forte en partenariat avec tous les acteurs de la filière. La construction et la rénovation, en particulier énergétique et environnementale, doivent être des outils centraux de lutte contre le réchauffement climatique ;reconnaître et accompagner la dynamique d’une filière stratégique qui contribue au bien commun de la nation, sur le plan économique, industriel et social avec la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois non délocalisables sur tous les territoires ;veiller à la cohérence et la lisibilité des règlementations, promouvoir l’emploi durable et lutter contre la fraudeCes enjeux imposent une mesure forte pour inscrire dans la durée une véritable stratégie sur la construction, la rénovation, la lutte contre la fracture territoriale, la mise en œuvre concrète des projets de renouvellement urbain comme de revitalisation des centres villes et bourgs, ainsi que l’aménagement des territoires. Cette approche doit se développer en concertation étroite avec tous les acteurs de la filière, pour répondre à l’ensemble des besoins et aux mutations en cours, tel que le lien emploi-logement, par exemple.C’est la raison pour laquelle les acteurs de la filière construction-immobilier demandent aux candidats à l’élection présidentielle de créer, pour le prochain quinquennat, un ministère, de plein exercice, dédié à « la construction durable et à l'aménagement du territoire ».Un tel ministère permettrait de regrouper l'actuel ministère du Logement, de la Ville et de la Cohésion des territoires pour dégager une vision d'ensemble et une stratégie dans le domaine de la construction, de l’habitat, des mobilités, des infrastructures et de l'aménagement des territoires.Les acteurs de la filière construction-immobilier, signataires de cet engagement, représentent une :force de frappe économique de premier ordre avec plusieurs centaines de milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel sur l’ensemble du territoire national, réalisés par des centaines de milliers d’entreprises de toutes tailles ;filière d’excellence avec un nombre d’emplois en France de l’ordre de 4 millions, gage de la cohésion sociale de la nation.C’est en effet ensemble que l’activité et les emplois pourront être maintenus et développés par la filière, qui œuvre au quotidien pour le maintien de l’activité économique, la préservation de la biodiversité, le développement de l’économie circulaire, des compétences, la cohésion sociale et l’attractivité des territoires en France.
Il y a 3 ans et 65 jours

Maine-et-Loire : Néolithe crée son site industriel

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Néolithe transforme les déchets en granulats normés. [©Néolithe] Néolithe, qui a développé un procédé de fossilisation des déchets non recyclables, va créer son site industriel, à Beaulieu-sur-Layon, sur un premier terrain de 11 ha. Accompagnée par Alter Eco, l’entreprise va voir sortir de terre un atelier d’assemblage de 4 800 m2, à partir de septembre 2022. Suivront 1 700 m2 de laboratoire et 3 000 m2 de siège social. L’ensemble sera livré en juillet 2023. Sur un second terrain adjacent de 1 ha, une unité de production de liants de 1 000 m2 verra le jour. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire Le procédé de Néolithe consiste à transformer les déchets non recyclables, non inertes et non dangereux, en granulats minéraux normés pour la construction. Outre la fabrication d’un liant bas carbone, élément indispensable permettant la transformation des déchets en minéral, l’entreprise conçoit et fabrique des fossilisateurs. Des unités de traitement des déchets, destinées aux opérateurs de traitement des déchets, aux industriels et aux collectivités territoriales. La vente de quatre fossilisateurs est déjà prévue, dès cette année.« Début 2022, nous avons passé le cap des 40 salariés et avons déjà de nouvelles perspectives de recrutement pour les mois à venir, explique Clément Bénassy, Dg de Néolithe. Nous espérons recruter 60 nouveaux collaborateurs cette année. Et dès 2023, nous allons avoir besoin d’améliorer nos capacités de production pour répondre à l’objectif que nous nous sommes fixés de produire quatre fossilisateurs par mois en 2024… » Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 65 jours

Centre–Val de Loire : Impacts sur la hausse des prix des matériaux

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine La plupart des matériaux de construction sont touchés par des hausses de prix. [©ACPresse] Le Cerc a publié une étude sur l’évolution des prix des matériaux pour le Centre–Val de Loire, sur la période du 3e trimestre 2021. Une consultation locale qui permet d’avoir des données extrapolables au niveau national… Ainsi, l’évolution des prix concernant les matériaux et les matières premières a eu un impact significatif sur les entreprises du bâtiment dans cette région. En effet, près de 2 entreprises sur 3 qui ont répondu à cette consultation, déclarent avoir connu ce trimestre une hausse des matériaux utilisés supérieure à 10 %. Sur les derniers 3 mois, on observe une hausse moyenne de + 23 % (tous matériaux confondus) au niveau régional. Selon les entreprises interrogées, le Cher et l’Indre seraient les départements où cette hausse a été la plus forte, avec respectivement une progression de + 35 % et + 27 % , enregistrée en moyenne au cours du 3e trimestre. Et pas moins de 18 % des entreprises se trouveraient en difficulté de trésorerie. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Centre-Val de Loire Même si elle touche de manière globale l’ensemble des activités du bâtiment, cette augmentation du coût des matériaux impacte en particulier les secteurs de la charpente (+ 78 % des prix en moyenne), de la plâtrerie (+ 52 %) et de la métallerie (+ 51 %). Dans le détail des matériaux, la flambée des prix concerne, en premier lieu, le bois avec + 48 % enregistré sur le 3e trimestre 2021. On trouve ensuite les métaux avec + 34 % pour l’acier (dont celui pour armatures), + 33 % pour le cuivre et + 24 % pour l’aluminium, un peu plus loin derrière, la plaque de plâtre (+ 29 %). Les matériaux comme le béton et le ciment semblent moins impactés, pour le moment… Pour l’ensemble de ces entreprises, la crainte est le retard que pourraient accumuler certains chantiers, face aux difficultés d’approvisionnement. D’autant que 54 % d’entre elles déclarent en plus avoir des difficultés de recrutement. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 66 jours

LCA Construction Bois en plein essor

Un résultat qui témoigne de la croissance du marché avec une demande forte en matériaux bois et une augmentation des chantiers de rénovations énergétiques auxquels LCA a su répondre. Un bilan engageant pour l’entreprise vendéenne qui amorce 2022 avec de nombreux projets. La montée en puissance de la construction bois En 2021, le spécialiste de la construction gros œuvre bois et de l’enveloppe extérieur comptabilise une hausse de presque 6 millions d’euros, passant ainsi de 9,6 à 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une progression conséquente, accompagnée d’une demande très forte du matériau bois en structure sur des chantiers très techniques. Cette croissance, l’entreprise a su y répondre en faisant preuve d’avant-gardisme notamment sur la rénovation énergétique hors-site. En effet, le premier chantier LCA sur le sujet remonte en 2014, l’entreprise entame aujourd’hui sa 5ème opération d’envergure aux côtés d’ALTEREA, qui vise le déploiement à grande échelle de rénovations énergétiques de logements sociaux à énergie zéro (Energie Sprong). Une belle année qui se clôture avec une distinction confirmant son potentiel, celle du Prix National de la Construction (catégorie clos-couvert) décernée par Le Moniteur.Un secteur bousculéEntre difficultés à s’approvisionner, hausse des prix, problématiques de recrutement, ralentissement des prises de décision de la commande publique lié à la COVID-19 et activité extrêmement forte, 2021 a été une année paradoxale pour le secteur bois. Cependant, LCA, approvisionnée en bois français à 75%, a su maintenir le rythme, s’adapter et anticiper pour éviter la pénurie.Une organisation interne renforcéeDébuté il y a 2 ans avec la Bpifrance, l’accélérateur de croissance a permis la création d’un management intermédiaire de pilotage des équipes.Un projet nécessaire puisque malgré un recrutement ralenti pour les acteurs de la filière bois, LCA a recruté 21 personnes dont 6 apprentis et termine l’année avec 74 salariés au total, soit 48% de plus qu’en 2020. Cette nouvelle organisation s’articule en quatre grandes activités : Grands travaux, travaux de proximité, production et fonctions supports.Pour Christophe Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « les perspectives de marché sont bonnes, malgré la pénurie d'emplois sur le secteur, nous recrutons de bons profils. Il nous faut être vigilant en 2022 à nouveau afin d'absorber les potentiels coups durs comme l'augmentation des prix des matériaux que nous avons vécu cette année. » Des chantiers engagés En 2022, LCA poursuit la digitalisation de ses services et des méthodes de travail afin de simplifier la communication interne et réduire la pénibilité de certaines tâches. Dans le cadre de la création de cette structure de management intermédiaire, la direction organise un transfert de savoir-faire afin de poursuivre la montée en compétences des collaborateurs. Côté recrutements, l’entreprise en attend 20 cette année et pour accueillir ces effectifs, des travaux d’agrandissement des locaux sociaux (bureaux, réfectoire et vestiaires) sont en cours. Côté innovation, LCA déploiera son atelier de fabrication d’ossature bois hors-site « WALL-E » (fabrication de mur wall.0). L’entreprise termine de livrer son 4ème chantier de rénovation énergétique d’un collège, un R+8 en région parisienne et un Lycée à Aizenay. Côté développement, LCA se positionne sur les conceptions-réalisations en renforçant l’activité entreprise générale. Un secteur bois solide, un avenir prometteur Le bois s’impose dans un milieu où il faut décarboner et va devenir un vrai choix de conception et de structure. De nombreux projets émergent, notamment grâce à la RE2020 qui met en avant les matériaux bio-sourcés dont le bois. Cette réglementation accélère le nombre de chantiers en rénovation énergétique. LCA, qui a vu son chiffre d’affaires augmenter de 50 %, en est témoin, un changement de mode de vie et de consommation s’opère. Selon la direction de LCA Construction Bois, l’avenir est à la construction intelligente qui met en avant la mixité des matériaux et qui intègre une réelle réflexion sur la mise en œuvre du chantier.Pour Edouard Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « Il est primordial de concevoir des projets en tenant compte de la durabilité des matériaux et en respectant les normes associées à la structure et à l’enveloppe du bâtiment. »Pour Karine Bouhier, co-dirigeante LCA : « La filière bois Pays de Loire se porte bien en termes d’activité ; les projets fleurissent sur le territoire et l’attrait du bois en tant que matériau biosourcé est favorisé par la RE2020 ; l’approvisionnement s’est détendu, mais la récente fluctuation des prix peut engendrer des inquiétudes des maitres d’ouvrage. Plusieurs projets d’extension de capacité sont en cours. Reste le nerf de la guerre : le recrutement, toujours extrêmement tendu. »
Il y a 3 ans et 70 jours

Guerre en Ukraine et inflation : l'inquiétude monte chez les artisans et dirigeants des TPE du BTP

Ils sont 90% à constater un impact négatif sur leur activité. Avec l’inflation, la hausse du coûts des énergies et des matières premières et le début de la crise en Ukraine, on constate une baisse d’activité chez 54% des répondants, qui indiquent constater chez les consommateurs, un frein aux achats plaisir.Le constat est le pire pour les professionnels du BTP, particulièrement touchés : 88% des répondants de ce secteur, se retrouvent actuellement avec des bons de commandes signés sur la base d’un prix des matières premières très inférieurs aux prix actuels ce qui entraîne une baisse massive de leur marge et pour certains, de leur rémunération…Pour compenser l’impact de ces hausses et maintenir leur activité et l’emploi de leurs salariés, les dirigeants ont réagi. Ils sont 83% à avoir dû augmenter leurs prix de vente (mais faiblement pour ne pas perdre de clientèle, elle aussi impactée) tout en baissant leurs marges (51% d’entre eux) et parfois même en baissant leur rémunération pour maintenir viable leur outil de travail (26%). Enfin, pour ceux n’ayant pas encore pris de mesures, 64% d’entre eux prévoient d’agir en conséquence et 87% comptent augmenter leur prix de vente dans les prochaines semaines si la situation reste tendue.Si la remise de 15 centimes par litre sur les prix du carburant est un premier geste, le Syndicat des Indépendants appuie pour la construction d’un véritable bouclier, protecteur des entreprises et respectueux des consommateurs.Pour Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI : « Ce que nous enseigne cette étude est qu’il est devenu illusoire de compter sur la seule croissance pour absorber les charges nées pendant la crise sanitaire dans les délais requis. Des mesures pérennes et globales doivent être prises. Six millions d’entreprises, mobilisées et debout malgré le COVID, souffrent depuis deux ans et demandent de la part de l’État des dispositifs concrets pour que ni l’inflation, ni la crise ukrainienne ne signent l’arrêt de leur activité et entrainent la perte d’emploi de leurs salariés. Ces nouveaux dispositifs ne coûteraient pas un centime à l’État : -un allongement de droit de la durée de remboursement du PGE d’au moins deux années -le renouvellement du dispositif d’étalement du paiement des charges sociales personnelles du chef d’entreprise sur 12 à 36 mois. »De plus, les défaillances d’entreprises sont systématiquement supérieures à 2021 depuis le début de l’année 2022, selon les statistiques hebdomadaires de la Banque de France. Une nette augmentation a été remarquée la dernière semaine.Pour Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI : « Nous alertons les pouvoirs publics depuis plusieurs mois sur la forte dégradation des conditions d’exercice de leur activité par les petites entreprises. A la cinquième vague de Covid a succédé la guerre en Ukraine qui a renforcé la restriction de consommation dans les commerces physiques selon notre dernière enquête. La reprise des défaillances d’entreprises n'est que la partie émergée de l’iceberg. Depuis le début de l’année, nous constatons une augmentation de 35% des cessations volontaires d’activité avec près de 76.000 chefs d’entreprise qui ont baissé les bras au constat qu’ils n’auraient aucun soutien de la part des pouvoirs publics comme l’a démontré le Plan de résilience.Pour préserver l’avenir, nous demandons un allongement de droit de la durée de remboursement du PGE d’au moins deux années ainsi qu’un nouvel étalement des charges sociales et fiscales sur 12 à 36 mois. Ces mesures ne coûtent rien à l’État et lui éviterait même de devoir rehausser fortement ses projections de défaillances sur les PGE alors que 45% des entreprises n’ont pas encore entamé le remboursement de ce prêt. »Principaux enseignementsPour Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI : «Enfin, au nom du pouvoir d’achat dont dépend la pérennité de leurs activités, nombre des participants à notre enquête indiquent que la baisse des charges sociales serait intégralement répercutée sur la rémunération nette de leurs salariés. Preuve que leur objectif est bien de vivre de leur travail et non de demander des subventions. Les candidats à l’élection présidentielle devraient s’inspirer de ces préconisations, eux qui semblent ignorer 98% des employeurs de France ».Remboursement du PGE et plan de résilienceIls sont aujourd’hui près de la moitié (45%) à avoir entamé des démarches ou envisager de le faire, pour obtenir un allongement de la durée de remboursement de leur PGE. Force est toutefois de constater que le dispositif actuellement en vigueur dans le prolongement des annonces de Bruno Le Maire du mois de janvier dernier est totalement inadapté et dénué d’intérêt : l’entreprise doit être au bord de la faillite, inscrite en rouge en Banque de France et doit ainsi renoncer à tout investissement à court et moyen terme. Quant au Plan de résilience, le constat est partagé : 41% des indépendants et TPE estiment que des mesures pour l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages dynamiseraient leur activité contre 31% qui pensent le contraire.L'impact de la hausse des matières premières sur le bâtiment Uniquement pour les travailleurs du BTP Avez-vous des chantiers en cours ou futurs dont les bons de commande ont été signés sur la base de prix des matières premières très inférieurs aux prix actuels de vos fournisseurs ?Oui : 88%Non : 12%Ces chantiers représentent quelle proportion de votre chiffre d’affaires prévu sur le 1er semestre 2022 ?Moins de 10% : 7%De 10% à moins de 20% : 16%De 20% à moins de 30% : 23%De 30% à moins de 40% : 18%De 40% à moins de 50% : 13%De 50% à moins de 60% : 9%De 60% à moins de 70% : 5%De 70% à moins de 80% : 2%De 80% et plus : 7%Santé financière de l'entrepriseLa situation géopolitique actuelle vous inquiète-t-elle quant à votre capacité à poursuivre votre activité ?Oui tout à fait : 31%Oui plutôt : 46%Non pas vraiment : 18%Non pas du tout : 4%Je ne me sens pas concerné(e) : 1%Faites-vous face actuellement à des problèmes de trésorerie au sein de votre entreprise ?Oui : 35%Non : 65%Commentaires « Non mais ça ne va pas tarder avec la chute de fréquentation des centres-villes. » « Nous payons actuellement le retard des cotisations urssaf dû au COVID, et maintenant on se fait prendre le peu de trésorerie que nous avons avec les hausses de carburant. »« J'ai du reprendre le PGE que j'avais mis de côté. »Impact de la hausse des prix La hausse des prix des énergies (électricité, gaz, essence) et/ou des matières premières a-t-elle un impact négatif sur votre activité ?Oui : 90%Non : 10%Commentaires « On ne peut pas répercuter la baisse de marges sur nos clients qui souffrent déjà de la hausse des matières premières. »« Il est de plus en plus difficile de valider des devis qui explosent. »« La forte hausse des prix du textile et la hausse de tous les matériaux en général rendent nos ventes difficiles à cause de leur prix. Baisser nos marges comme nous l'avions fait durant la période Covid n'est pas envisageable. En plus de ça, notre recherche de nouveaux clients est impactée par l'augmentation du prix de l'essence qui nous empêche d'aller à la rencontre de nouveaux clients. »Avez-vous d’ores et déjà pris des mesures pour amortir ou compenser les conséquences de ces hausses sur votre marge ?Oui : 44%Non : 56%Quelle(s) mesure(s) avez-vous prise pour compenser l’impact des conséquences de la hausse des prix des énergies et/ou des matières sur votre activité (plusieurs réponses possibles) ?Hausse des prix de vente : 83%Baisse de votre marge : 51%Renonciation à un recrutement : 21%Licenciement : 5%Baisse de votre rémunération : 26%Autre : 9%Parmi les réponses « Autres » « On n'exclut pas le licenciement, car un grand nombre de nos clients s'opposent à une hausse des prix. »La dette PGE Avez-vous contracté un PGE non encore remboursé auprès de votre établissement bancaire ? Oui : 47%Non : 53%Pour les personnes ayant contracté un PGEAvez-vous entamé des démarches pour solliciter l’allongement de la durée de remboursement de votre PGE ?Oui : 17%Non : 55%Pas encore : 28%Pour les personnes n'ayant pas sollicité un allongement de remboursement du PGE. Pour quelle raison ?Absence de besoin : 33%Refus par principe : 21%Estime ne pas être éligible : 29%Autre : 17%Parmi les réponses « Autres » « Pour le moment la question ne se pose pas mais cela pourrait arriver. »« Je comptais le rembourser intégralement cette année. »« J'ai vraiment peur d'envoyer un mauvais signal aux banques et établissement de couverture de crédit qui risque de diminuer mes encours autorisés ce qui me bloquerait dans mon activité. »État d'esprit Quel est votre état d’esprit actuel ?Inquiet(e) : 57%En colère : 9%Désabusé(e) : 19%Optimiste : 3%Serein(e) : 3%Confiant(e) : 1%Déprimé(e) : 5%Autre : 3%Le gouvernement proposera prochainement un «plan résilience» à destination des entreprises et des particuliers. De votre point de vue de chef d’entreprise, quelle(s) mesure(s) devrait comporter ce plan pour les TPE ?« Prise en charge par le gouvernement des remboursements du PGE, des charges URSSAF 2021 que je paye avec un plan d'apurement en plus des cotisations 2022. Mon conjoint et moi-même sommes des TNS et pas du secteur S1 S1bis donc aucune aide depuis mai 2021 alors que le CA a baissé tout au long de 2021 à cause du Covid. »« Il faut bloquer le prix des carburants et des matières premières. »« Baisser les charges sociales quitte à les reverser au salarié pour augmenter leur pouvoir d'achat, et l'État gagne en contrepartie sur la collecte de TVA , aide sur les factures d'énergie. »« Remettre en place le chômage partiel. »
Il y a 3 ans et 73 jours

De Kiev à Montpellier, un recrutement un peu particulier

A+ Architecture est une agence installée à Montpellier, Toulouse, Paris et Nîmes. Dès le mercredi 23 mars 2022, Viktoria, architecte ukrainienne de 22 ans, a rejoint l’effectif, l’agence démontrant que l’accueil d’une réfugiée est peut-être moins compliqué qu’il n’y paraît. Clément Rabourdin, architecte et associé de l’agence, s’est occupé de ce recrutement pas tout à […] L’article De Kiev à Montpellier, un recrutement un peu particulier est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 74 jours

Plus de 24.000 Jeunes Talents Bâtisseurs recrutés dans les quartiers

L’opération « 15.000 Jeunes Talents Bâtisseurs » a permis de renforcer les partenariats nationaux et locaux avec les acteurs de l’emploi et de l’insertion (Pôle emploi, l’Union nationale des missions locales, le réseau des écoles de la deuxième chance en France, l’EPIDE ainsi que l’ANRU, Habitat et Humanisme, l’Outil en main, …).Pour réussir cette initiative, le ministère du Travail, le ministère du Logement et le ministère de la Ville, en lien avec les services de l’État, les Conseils Régionaux et les Conseils Départementaux ont mobilisé les acteurs du service public de l’emploi ainsi que les réseaux associatifs. Ils ont ainsi identifié les jeunes et demandeurs d’emplois désireux d’intégrer le secteur du bâtiment, actuellement en forte demande de main d’œuvre.La FFB a quant à elle renforcé ses actions d’information sur les métiers du bâtiment, mobilisé les dispositifs de la profession, notamment en matière de formation et d’insertion.Pour Emmanuelle Wargon, Ministre chargée du Logement : « Le bâtiment est un secteur d’avenir, qui recrute pour répondre aux défis actuels : rénover les bâtiments, construire de nouveaux logements, transformer la ville pour la rendre plus agréable à vivre, plus pratique et plus belle. Je félicite la fédération française du bâtiment pour son action vers les jeunes des quartiers de la politique de la ville. »Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Nous sommes fiers d’avoir contribué à faciliter, dans le cadre de cette opération exemplaire, le recrutement de plus de 24.000 Jeunes Talents Bâtisseurs au sein des entreprises adhérentes de la FFB. Avoir de l’ambition pour l’emploi, c’est agir sur l’attractivité du secteur en communiquant sur les possibilités d’embauche et de carrières. L’engagement de la Fédération est le signe de la volonté des artisans et entrepreneurs d’aller vers les jeunes des quartiers et de leur proposer des parcours vers l’emploi ».
Il y a 3 ans et 74 jours

L’activité des matériaux tient bon en ce début d'année 2022, mais de nouvelles incertitudes menacent

La crise sanitaire à l’échelle mondiale a occasionné de nombreuses tensions productives (pénuries d’approvisionnement, difficultés de recrutement, hausse des coûts de production...) qui, avec le récent déclenchement de la guerre en Ukraine, ne devraient pas s’atténuer ces prochains mois, comme on le supposait initialement. En effet, compte tenu du contexte géopolitique actuel, un choc d’offre énergétique (comparable au choc pétrolier du début des années 70) n’est pas exclu... avec les conséquences que l’on connaît sur l’inflation et la croissance. Pour l’heure, côté construction, les derniers indicateurs suggèrent ne bonne tenue de l’activité en ce début d’année 2022, même si dans le secteur du bâtiment, le marché de la maison individuelle a perdu de sa vigueur. A l’inverse, l’activité tend plutôt à s’améliorer du côté des travaux publics bien que les carnets de la commande publique tardent encore à se regarnir.Un mois de janvier plutôt dynamiqueSelon les premières estimations disponibles, l’activité des matériaux se serait redressée au mois de janvier après une fin d’année plutôt ralentie. Ainsi, la production de granulats aurait rebondi de +6,7% par rapport à décembre (CVS-CJO) se situant +0,8% au-dessus du niveau de janvier 2021. Au cours des trois derniers mois, l’activité granulats s’inscrit en hausse de +2,1% au regard du trimestre précédent mais demeure en retrait de -2,3% comparé à la même période d’il y a un an. En cumul sur douze mois, la production de granulats progresse ainsi de +9,3% laissant les volumes -1,6% en dessous de ceux enregistrés avant le début de la crise sanitaire. Côté BPE, les livraisons se sont également sensiblement raffermies en janvier, affichant une hausse de +8,5% sur décembre et de +2% en comparaison de janvier 2021 (CVS-CJO).Sur le trimestre novembre-janvier, l’activité BPE a gagné +2,4% par rapport aux trois mois d’août à octobre mais elle est encore inférieure de -1,8% à la même période un an plus tôt. En cumul sur douze mois, la production de BPE enregistre une hausse de +10,4% sur un an, ce qui ramène les cubages à leur niveau de 2019 (-0,2%). Après avoir progressé de +8,9% en 2021 (soit +1,3% par rapport 2019), l’indicateur d’activité de notre panier de matériaux a également connu une hausse au mois de janvier 2022 (+2,5% sur un an en données provisoires, CJO), marquant ainsi un rebond après le repli enregistré au quatrième trimestre (-1,1% sur un an).Climat au beau fixe dans le bâtiment mais...L’inflexion du moral des chefs d’entreprise du bâtiment, constatée en janvier dans l’enquête de l’INSEE, ne s’est pas poursuivie en février, le climat des affaires s’améliorant même légèrement le mois dernier. Plus positifs sur leur activité passée et future, les entrepreneurs sont également plus nombreux qu’en janvier à juger que le niveau de leurs carnets de commandes est supérieur à la normale. Compte tenu de leurs effectifs actuels, qui ont progressé au cours des derniers mois, les entreprises du gros œuvre estiment que leurs carnets assurent encore 9,7 mois de travaux (contre 6,3 mois en moyenne sur longue période) et 61,5% d’entre elles déclarent être dans l’incapacité de produire plus, soit un niveau historiquement élevé et près de deux fois supérieur à une situation moyenne constatée sur le passé (33,5%). Face à la hausse des coûts de production et aux difficultés de recrutement ou d’approvisionnement qui perdurent, davantage de professionnels du bâtiment prévoient d’augmenter leurs prixselon l’enquête. Par ailleurs, tous les index de la profession qui mesurent ces coûts et servent à actualiser ou réviser les prix des marchés (BT pour le bâtiment, TP pour les travaux publics ou encore GRA pour les granulats) affichaient des hausses sensibles en novembre 2021, dernière valeur disponible : sur un an, l’indice BT01 grimpait de +4,5% tandis que l’indice TP01 et l’indice GRA se hissaient déjà à +8,5% et +9% respectivement. Et ces progressions sont appelées à s’accélérer avec l’arrivée du conflit russo-ukrainien qui menace plus encore l’équilibre des approvisionnements énergétiques en Europe.Côté construction, les dernières données publiées par le ministère de la Transition écologique témoignent d’une poursuite de la reprise des mises en chantier et des permis au mois de janvier. Porté par la dynamique du logement individuel, le nombre de logements commencés (389 400 unités, de février 2021 à janvier 2022) dépasse de +1,6% ses niveaux d’avant crise. Quant aux permis, ils gagnent +2,7% avec 471 000 autorisations délivrées. Toutefois, la vigueur du marché de la maison individuelle pourrait s’émousser si l’on en croît le dernier bulletin publié par Markemétron. En effet, les ventes des CMistes* auraient marqué le pas en janvier (-26,8% sur un an) en dépit de conditions de crédits qui sont restées attractives. Les premières remontées sur février confirmeraient ce retournement de tendance et les professionnels du secteur pointent du doigt l’effet direct des évolutions institutionnelles (entrée en vigueur de la RE2020, lutte contre l’artificialisation des sols...). Si l’appétit des ménages pour l’accession à la propriété reste intact, les tensions inflationnistes et la montée des incertitudes en ce début 2022 pourraient compromettre un peu plus leurs velléités à investir. La dernière enquête de l’INSEE menée auprès des promoteurs montre en effet que les prix du neuf ont sensiblement monté en 2021, de +13,1% pour les maisons individuelles et de +4,7% pour les appartements. Le rebond de l’offre immobilière (+21% sur un an) n’a pas suffi à enrayer le repli des stocks de logements (-2,3%) face à des ventes en redressement (+15%) bien qu’encore inférieures de -11% à leur niveau d’avant crise !Un peu mieux dans les travaux publicsDu côté des travaux publics et selon l’enquête de la FNTP, le début de l’année s’ouvre sur un léger rebond du volume des travaux réalisés (+3,4% sur un an, CVS-CJO), ce qui rompt avec la tendance baissière des mois précédents. De même, les prises de commandes se redressent en janvier et renouent avec leur niveau du début de 2021. Toutefois, sur douze mois glissants, les carnets reculent encore de -7,2%, l’enchaînement des périodes électorales et de la crise sanitaire depuis mars 2020 ayant « plombé » la commande publique, selon les professionnels des TP. Pourtant les trésoreries des collectivités locales ne se sont jamais aussi bien portées. En hausse de +12,6% entre 2020 et 2021 (dont +8,6% pour les communes et +23,2% pour les départements), les dépôts des collectivités au Trésor culminent à 76 Milliards d’euros, soit deux fois plus qu’en 2010. Ce contexte apparaît plutôt porteur pour soutenir les investissements et la mise en œuvre du plan de Relance en 2022... si toutefois la montée des incertitudes et le regain d’inflation liés au conflit russo-ukrainien ne viennent pas rogner la dynamique des projets.
Il y a 3 ans et 77 jours

L'Ordre des géomètres-experts publie un livre blanc pour améliorer le cadre de vie des Français

De l’emploi au pouvoir d’achat des Français, en passant par l’optimisation du patrimoine des personnes publiques et la protection de l’environnement, ce Livre Blanc à l’initiative de Joseph Pascual, Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts (OGE), revient sur notre façon d’habiter le territoire à l’heure de la crise du logement et des défis liés au climat. Chacune des cinq propositions est accompagnée d’une description du contexte et d’une analyse des enjeux auxquels la mesure entend répondre. Cinq propositions pour améliorer concrètement le cadre de vie des FrançaisDans un premier temps, la profession souhaite réformer les parcours d’accès à la filière géomètre-expert pour répondre aux besoins en recrutement auxquels les cabinets sont confrontés. L’OGE propose notamment d’ouvrir la profession à des profils non scientifiques, par exemple plus juridiques, et de soutenir les parcours professionnalisant en Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). En matière d’environnement et d’aménagement des territoires, le Livre Blanc revient sur la nécessaire conciliation entre les enjeux de sobriété foncière d’une part et la production de logements pour répondre aux aspirations des Français d’autre part. L’OGE préconise une densification du tissu urbain existant et le développement d’une offre nouvelle de logements intégrant pleinement les enjeux climatiques et de durabilité. L’OGE souhaite également se saisir de la question du pouvoir d’achat des Français, notamment en matière de logements. La profession demande à ce que tous les actes fonciers soient systématiquement inscrits au fichier immobilier. Cette mesure simplifierait les procédures et engendrerait des économies de temps et d’argent pour les consommateurs, tout en renforçant la sécurisation des transactions immobilières.Concernant l’accompagnement des personnes publiques dans la gestion de leur patrimoine immobilier, l’OGE propose d’instaurer une procédure de délimitation de la propriété des personnes publiques, à l’image des dispositions du décret sur la protection du domaine public ferroviaire. Il s’agirait d’un levier de sécurisation juridique supplémentaire contribuant dans le même temps à l’optimisation et la valorisation du patrimoine des personnes publiques. Enfin, l’OGE appelle à la création d’un statut d’organisation à mission, sur le modèle des sociétés à mission de la loi PACTE. Cette évolution renforcerait l’engagement de la profession en matière d’enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux. Les géomètres-experts, garants d’un cadre de vie durable et inclusif Avec ce Livre Blanc, l’OGE rappelle une nouvelle fois que la profession place son expertise au service de ses partenaires institutionnels, élus et décideurs, pour répondre aux préoccupations légitimes des Français. Les candidats à l’élection présidentielle ont également reçu le « Rapport sur l’avenir de l’habitat individuel » que la profession a coproduit avec les autres acteurs du cadre de vie et présenté à Emmanuelle Wargon en décembre dernier. « Une élection présidentielle est, habituellement, un temps fort du débat démocratique de notre pays. Nous avons voulu faire profiter les candidats qui entendent, demain, présider au destin de ce pays, de notre connaissance fine des préoccupations de nos concitoyens, et de nos propositions pour y répondre », a résumé Joseph Pascual, le Président du Conseil supérieur de l’OGE, « Acteurs de terrain bien connus dans leurs territoires, les géomètres-experts sont effectivement en prise directe avec des enjeux de société et de cadre de vie qui impliquent des réponses concrètes et opérationnelles. ».
Il y a 3 ans et 77 jours

Le ministère délégué au logement et l’ADEME lancent une campagne pour favoriser le recrutement dans le secteur du BTP et de la rénovation énergétique des bâtiments

 En France, le secteur du bâtiment est responsable de 47% des consommations finales énergétiques et de 25% des émissions de gaz à effet de serre. Dans l’objectif de réduire de 50% les émissions de CO2 d’ici à 2030, la rénovation énergétique des bâtiments est une priorité.  Cependant, la construction fait aujourd’hui face à un déficit […]
Il y a 3 ans et 78 jours

Lorenove dresse le bilan de sa convention annuelle des concessionnaires

La convention 2022 du réseau de concessionnaires Lorenove, qui s’est tenue en janvier dernier, a, cette année encore, proposé un format inédit afin de dominer les contraintes sanitaires mais sans s’affranchir de leur respect. Ainsi, la convention nationale s’est muée en 3 rendez-vous régionaux à Massy le 19/01, Lyon le 20/01 et Angers le 21/01, en remplacement de la convention annuelle. Lors de chacune des 3 réunions, l’équipe tête de réseau, ainsi que Thierry Luce, Président du Groupe Lorillard, et Pierre Lorillard, Directeur Général délégué au commerce, au marketing et à la communication, sont allés à la rencontre des 60 points de vente du réseau répartis sur les 3 dates. En synthèse, le bilan de l’année 2021, la stratégie de l’enseigne et du réseau, le développement des points de vente, l’offre de produits, les actions mises en place dans le cadre du plan de communication étaient les grands sujets attendus et évoqués. Rendez-vous annuels récurrents, des opérations promotionnelles seront planifiées cette année pour animer les points de vente et favoriser la rénovation des anciennes menuiseries. Elles seront relayées par un dispositif mixant des leviers de communication traditionnelle et digitale. 2022 marquera également le retour de Lorenove à la télévision, en utilisant un dispositif télévisuel innovant, permettant de cibler les téléspectateurs destinataires du spot télé en paramétrant certains critères (géographiques, centres d’intérêts, CSP, etc.), afin d’adresser les messages à une audience captive. En synthèse, ce dispositif combine la puissance d’un média de masse et la précision du digital. Au total, l’activation des différents leviers retenus permettra d’agir de façon tactique sur la notoriété de la marque, sa visibilité, l’acquisition de contacts et leur conversion. Les réunions ont aussi été l’occasion de remettre les Trophées de la Performance qui récompensent l’engagement des concessionnaires chaque année. Mais le plan stratégique qui se dessine sur les 3 prochaines années a laissé percevoir des changements factuels qui s’appuieront sur un mouvement disruptif et des évolutions novatrices. Le recrutement s’externalise Avec l’objectif de 100 points de vente d’ici 3 ans, Lorenove se fixe un cap pour le recrutement de nouveaux partenaires. Les profils recherchés demeurent des menuisiers mais l’enseigne est tout aussi intéressée par des profils d’entrepreneurs ayant l’envie de réorienter leur avenir professionnel. Cependant, cette expertise de recrutement sera désormais externalisée afin que la tête de réseau se dédie entièrement à l’animation, l’accompagnement et le suivi des concessionnaires. La formation, fil conducteur d’une amélioration continue Doté d’une école de formation le Groupe Lorillard a toujours placé la formation au centre de sa politique d’amélioration. Ces dernières années Lorenove a consacré des investissements pour une montée en compétences des membres du réseau par une offre de formations sur des sujets variés : commerce, pose, technique, finance, etc. Ces efforts s’étaient poursuivis en 2021 avec des nouveaux modules de formations portant sur les gammes de menuiseries mais également des modules s’adressant à tous les types de profils rencontrés dans le réseau : assistants commerciaux, commerciaux chevronnés, dirigeants, etc. La formation 2022 se voudra différenciante. Proposée à l’intégralité des effectifs du réseau – près de 500 personnes – et à l’appui de son école de formation mais également avec l’intervention de formateurs extérieurs au sein de l’école Lorillard, le panel de formations va s’élargir aux sujets et métiers inhérents au marché de la menuiserie. Réglementation, gestion de point de vente, développement commercial, vente et technique de pose de porte, porte de garage, volet, store et portail sont autant de formations qui seront proposées. L’objectif visé étant la parfaite maîtrise des diverses composantes du marché de la menuiserie. Des étapes clés jalonnent le chemin formatif, tel un fil conducteur d’amélioration : état des lieux des savoirs, formations, validation des acquis et contrôles sur la durée pour une parfaite connaissance des sujets. Cette offre de formation différenciante brigue une évolution notable du réseau. Elle entre dans la mise en œuvre d’une stratégie de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences que Lorenove a nouvellement établie, pour développer une pépinière de ressources humaines, disposées à servir l’évolution et les besoins du réseau. L’achat et le référencement des produits centralisés La tête de réseau va désormais centraliser le référencement et les achats des produits connexes à la menuiserie chez les partenaires industriels spécialisés. Jusqu’à présent, chaque concessionnaire travaillait en direct auprès de différents fournisseurs référencés et chaque achat du réseau était considéré comme individualisé. La tête de réseau a dès à présent la fonction stratégique d’acheteur pour mutualiser les volumes de produits dont le réseau a besoin et offrir, tout d’abord aux clients du réseau, la meilleure solution du marché et aux concessionnaires les meilleurs avantages. 2022, le printemps LORENOVE D’autres changements, portant sur la gamme des produits de Lorenove, vont être amorcés dans le courant 2022. Ces changements, que l’on pourrait tout aussi qualifier d’évolutions commerciales, vont permettre à la marque d’harmoniser son offre mais également de se différencier sur le marché par un clivage commercial au sein de ses gammes. L’enseigne qui « dépoussière » son offre commerciale pourrait bien enchérir son mouvement disruptif sur des changements emblématiques. Une réflexion est conduite pour traduire en image et en concepts cette révolution de l’enseigne. Les Trophées de la Performance Illustration de la bonne santé du réseau, chaque année, les Trophées de la Performance de Lorenove viennent récompenser les efforts et le travail des concessionnaires. Cette année, le Trophée du meilleur chiffre d’affaires Concessions a été remis à SEVESTRE MENUISERIES (Bourges, région ouest), avec un CA facturé record. Le Trophée de la meilleure progression des achats de menuiseries Lorenove à ATLANTIQUE CONCEPT HABITAT (Eysines, région sud), avec une augmentation de 105 %. Le Trophée de la meilleure performance web à HABICONFORT (Montluçon – région sud), avec 100% des contacts traités et un excellent taux de transformation. Le Trophée de la meilleure expérience client en magasin à GL2 HABITAT (Pacy sur Eure, région nord / Ile de France), avec un nouveau showroom ouvert en mars 2021 réunissant visibilité, accessibilité, atmosphère propice et mise en avant de l’univers Lorenove. Le Trophée coup de cœur à FENÊTRES ET BAIES (Nantes – région ouest), pour son implication dans le réseau et au sein du Comité H2E, notamment en partageant des informations terrain, de la concurrence, tout en s’impliquant dans la vie du réseau. « Les moments de convivialité ont été très restreints, mais l’essentiel est que nous ayons pu échanger en direct avec les membres du réseau, ce qui n’était pas arrivé sous cette forme depuis 2 ans car la convention 2021 était sous format digital », conclu Marion Macchi, Chef de Projet communication du réseau Fenêtres Lorenove. Pour répondre à ce besoin d’union et pour mieux se retrouver, pour la première fois, une convention à mi année sera organisée en juillet. Elle permettra de faire un bilan des 6 premiers mois et d’évoquer l’avancée des dossiers en cours.
Il y a 3 ans et 80 jours

De nombreux métiers du BTP parmi les plus porteurs d'ici 2030 selon un rapport du ministère du Travail

Cet exercice prospectif, réalisé par le service des statistiques du ministère du Travail (Dares) et France Stratégie, organisme de réflexion auprès du Premier ministre, porte sur 2019-2030 et aurait dû être publié en 2020 mais il a été revu à la lumière de la crise du Covid.Pour les auteurs, ces besoins de recrutement seraient massivement (à 89%) liés aux départs en retraite et alimentés seulement à 11% par un million d'emplois supplémentaires créés entre 2019 et 2030, dont deux tiers dans les services.Le rapport confirme la poursuite de la tertiarisation de l'emploi au bénéfice des services aux entreprises, des professions de santé et d'aide aux personnes fragiles.Pour autant, du fait notamment de la volonté de limiter la dépendance industrielle, la part de l'industrie ne diminuerait plus. Alors que 170.000 postes industriels ont été détruits entre 2009 et 2019, le rapport prévoit 45.000 emplois supplémentaires à l'horizon 2030. Et 20.000 de plus en cas d'accélération de la transition écologique, qui bénéficierait aussi fortement à la construction.Parmi les métiers comptant le plus de postes à pourvoir, le rapport distingue trois catégories.La première comprend les métiers qui créeraient peu ou pas d'emplois, avec essentiellement des départs en retraite : c'est le cas des agents d'entretien, des enseignants ou des conducteurs de véhicules.La deuxième catégorie regroupe "les métiers où les créations d'emplois représenteraient au moins un quart des postes à pourvoir" : les aides à domicile, les aides-soignants, les infirmiers, les sages-femmes, les cadres administratifs, comptables et financiers, les cadres commerciaux, les ouvriers qualifiés de la manutention et les techniciens de maintenance.La troisième catégorie est constituée des ingénieurs de l'informatique et des ingénieurs et cadres techniques de l'industrie. Ces professions se distinguent par leurs créations d'emplois qui représenteraient "au moins la moitié" des besoins. "Ce sont des métiers relativement jeunes qui conjuguent un fort dynamisme de l'emploi et de faibles départs à la retraite", selon le rapport.Des difficultés dès le recrutement Si on confronte ces besoins de recrutement avec le vivier potentiel de jeunes, le rapport met en évidence des "déséquilibres potentiels" selon les professions.Les difficultés de recrutement se maintiendraient pour deux métiers sur cinq, notamment les aides-soignants, les techniciens et cadres du bâtiment et des travaux publics, les ingénieurs de l'informatique et les ingénieurs et cadres de l'industrie.Elles s'aggraveraient dans certains cas en raison d'une faible attractivité des métiers. C'est le cas par exemple des conducteurs d'engins du bâtiment et des travaux publics.Ces déséquilibres pourront être réduits "par la mobilité professionnelle, la diminution du chômage, le recours aux inactifs ou à l'immigration", a souligné Cédric Audenis, commissaire général adjoint de France Stratégie, lors d'un point de presse.Le rapport prévoit 1,8 million de créations nettes d'emplois pour les diplômés du supérieur et 800.000 destructions pour les non diplômés du supérieur. En France, même s'il y aune demande pour certains métiers peu qualifiés comme la manutention, "il y a bien au total une baisse de l'emploi non qualifié", a souligné M. Audenis.
Il y a 3 ans et 81 jours

L'Etat lance une campagne de valorisation des métiers de la rénovation

EMPLOI. L'Ademe et le ministère de la Transition écologique lancent une campagne de promotion des métiers de la rénovation énergétique. L'objectif : faciliter 150.000 recrutements dans ce domaine d'ici à 2023.
Il y a 3 ans et 84 jours

Interview Sylvie Ravalet, directrice générale déléguée du CSTB

Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes le 8 mars, nous mettons à l'honneur des collaboratrices du CSTB aux parcours et métiers diversifiés. Sylvie Ravalet, directrice générale déléguée, prend la parole. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je suis Sylvie Ravalet, directrice générale déléguée du Centre scientifique et technique du bâtiment depuis 2018 et au CSTB depuis 2015. Polytechnicienne, l'essentiel de ma carrière avant le CSTB a été en administration centrale dans des domaines variés, comme l'aide au développement, le budget, l'environnement marin ou encore le logement. Aujourd'hui, au sein du Comex, je pilote la gestion du CSTB et coordonne la réalisation de son projet d'entreprise. Mon travail est donc essentiellement transversal et je suis amenée à travailler avec toutes les directions et tous les métiers au sein de l'entreprise. En tant que directrice générale déléguée, comment percevez-vous l'égalité femmes/hommes au sein de l'entreprise et la progression du CSTB en la matière ? En tant que femme cadre dirigeant, je suis très sensible à la diversité et à l'égalité. Et tout simplement parce qu'au-delà du principe constitutionnel, l'inégalité ne permet pas une gestion des ressources humaines optimale. Elle ne donne pas d'ouverture à la diversité, synonyme de richesse ; elle ne permet pas d'avoir une idée objective des personnes ; surtout – dans aucun monde – elle ne s'explique. Pour moi, l'égalité dans l'entreprise, c'est l'égalité des chances pour des promotions, mobilités, etc. et l'égalité des conditions de travail, dont bien sûr l'égalité salariale. Au CSTB, la part des femmes se renforce à tous les niveaux de l'organisation, et notamment dans l'encadrement. À vos yeux, en quoi est-ce une avancée majeure ? Le CSTB a bien sûr un accord sur l'égalité professionnelle, mais surtout a mis en œuvre des actions, à différents niveaux, pour favoriser la mixité et progresser sur l'égalité. L'index égalité professionnelle le démontre, mais aussi les progrès pour la part des femmes dans le recrutement, la diversité des postes occupés par des femmes, etc. Ainsi, la part des femmes managers au sein de l'entreprise se renforce : elle est passée de 28,3% en 2016 à 34,3% en 2021 (même si cette part reste encore en dessous de la part des femmes cadres dans l'entreprise). Quelle femme vous inspire le plus et pourquoi ? Parmi les personnalités inspirantes, il y a bien sûr des femmes et des hommes. Pour répondre à votre question, j'évoquerais Christine Lagarde. Christine Lagarde n'est pas seulement la première femme présidente du Comex de Baker McKenzie, première femme ministre de l'Économie en France (et G8), première femme directrice générale du FMI (hors période d'intérim), première femme directrice de la Banque centrale européenne… C'est une femme qui, comme elle le souligne elle-même, s'appuie sur sa position pour faire progresser l'égalité femme-homme. Directrice générale du FMI elle déclarait : "responsabiliser les femmes peut transformer les vies et la société" ! Quoi de plus significatif pour parvenir à cette égalité entre hommes et femmes qu'elle qualifie de « processus révolutionnaire » ?
Il y a 3 ans et 84 jours

Les chambres des métiers et de l'artisanat avancent leur propositions pour les élections

Parmi les propositions visant à aider au développement des quelques 1,8 million d'entreprises et micro-entreprises de l'artisanat, les CMA ont avant tout mis l'accent sur l'accompagnement à la formation, tant initiale dans le cas de l'apprentissage que continue.Plus largement, il s'agit de faciliter le recrutement dans un secteur qui estime à 450.000 les besoins d'embauches dans l'année à venir, alors qu'un quart des entreprises artisanales se disent à la recherche d'employés."Les projets de recrutement dans divers secteurs sont importants, on l'estime à 14.000 postes dans l'électricité, 16.000 dans la coiffure ou 7.600 dans la boulangerie", a détaillé Julien Gondard, directeur général des CMA.Une attention particulière a été également apportée à la question de la transmission des entreprises, notamment afin d'inciter à la transmission intra-familiale, avec un allègement voire une suppression des droits de succession et de donation dans ce cas de figure.Enfin, les CMA proposent de limiter dans le temps le statut de micro-entreprise afin d'inciter d'une part à la création d'entreprises pérennes mais également pour limiter une concurrence inégale entre entreprises qui relèvent de régimes fiscaux différents.Ces propositions visent à faire entendre la voix des entreprises artisanales alors que les élections interviennent dans "une année cruciale pour un artisanat en pleine mutation, après deux années très difficiles et alors que la crise ukrainienne vient ajouter un nouvel élément d'inquiétude", a expliqué Joël Fourny.Plus largement, le président des CMA s'est réjouit de la bonne santé du secteur, qui a vu l'année 2021 se terminer avec un solde net de 90.000 entreprises supplémentaires créées ainsi qu'une augmentation du nombre de jeunes formés de plus de 10%, notamment grâce à l'aide de 5.000 à 8.000 euros par embauche en apprentissage prévue dans le cadre du plan "un jeune, une solution".
Il y a 3 ans et 85 jours

Le ministère du Logement et l'Ademe lancent une campagne pour encourager le recrutement

Cependant, la construction fait aujourd’hui face à un déficit de main d’œuvre, n’attirant pas assez les jeunes générations notamment. Afin de répondre aux besoins du secteur pour relever le défi de la transition écologique, en éradiquant les passoires thermiques et en permettant une rénovation efficace de l’ordre de 800 000 logements par an, l’ADEME et le ministère délégué au Logement lancent une campagne de valorisation des métiers de la rénovation énergétique, sous l'égide de France Rénov', avec pour objectif de faciliter 150 000 recrutements nécessaires au marché de la rénovation d’ici à 2023.Une campagne qui casse les codes La campagne, menée sous l'impulsion du ministère délégué au Logement et conçue en concertation avec les filières professionnelles du bâtiment et de la formation, est financée par « France Relance » afin d’accélérer la transition écologique dans le secteur du bâtiment. L'opération porte la bannière de France Rénov', la marque du service public de la rénovation de l’habitat. France Rénov facilite l'accès des particuliers à une information, un conseil et un accompagnement neutres et indépendants pour leur projet de rénovation énergétique.Cette campagne entend mobiliser les professionnels en place et susciter des vocations nouvelles, en nombre suffisant pour répondre à une demande croissante, pour réaliser des travaux de rénovation de qualité. Le secteur du BTP offre de nombreuses opportunités, pour toutes et tous. La campagne vise à déconstruire les clichés, les préjugés asssociés au secteur du bâtiment, par méconnaissance des enjeux et des possibilités qu’offrent aujourd’hui ses entreprises. Cette campagne s’adresse prioritairement : aux jeunes, afin de susciter des vocations en grand nombre. La campagne s’inscrit dans la dynamique équivalente au dispositif gouvernemental « Un jeune, une solution ». aux professionnels du bâtiments, aux artisans en particulier, afin de les inciter à se former, à acquérir des spécialisations en rénovation énergétique des bâtiments. aux publics en voie de reconversion professionnelle et aux demandeurs d’emplois. La campagne France Renov’ comporte : Une campagne média avec : Des annonces « Sortons des clichés », dans la presse professionnelle et PQR, qui seront également déclinées sur les réseaux sociaux Deux spots radio Une activation minecraft -jeu vidéo- pour montrer le fonctionnement des chantiers d’une manière pédagogique sur la plateforme Twitch Un filtre Tiktok conçu pour l’occasion afin de permettre à tous de vivre une expérience et de s’intéresser au secteur. Une websérie « Les reconstucteurs » pour valoriser les métiers du BTP et de la rénovation, construite en partenariat avec le CCCA BTP La participation à des salons professionnels liés au recrutement et à la formation (Be Positive, Jeunes d’Avenir, Mondial du Bâtiment…) Une participation active au Big Tour initié par BPI France, afin de sillonner l'ensemble des territoires français Un Mooc pour démêler les clichés sur le secteur du bâtiment, présenter les différents métiers et inciter à la formation.Attirer les talents pour relever le défi écologique et le défi des compétencesLes professionnels du BTP ont un rôle clé dans la transition écologique : ils participeront à la mise en œuvre de la stratégie nationale bas carbone, tant pour la construction neuve que pour la rénovation des bâtiments existants. Le cadre national étant fixé, la traduction du niveau d’ambition de sobriété énergétique envisagé doit aboutir à un nombre de travaux de rénovation énergétique inédit, de l'ordre de 800 000 rénovations par an.La campagne a ainsi pour ambition d’attirer, former et développer des nouveaux entrants à un rythme deux fois supérieur au rythme actuel. A travers cette campagne, il s’agit aussi de donner une image et un sens nouveaux aux métiers du BTP. En effet, être professionnel du BTP, c’est une employabilité assurée au service du défi environnemental en participant à l’effort de rénovation et de relance verte souhaitée par une majorité de citoyens. Chiffres clés1 million de dossiers MaPrimeRénov’ déposés depuis 2020Une pénurie de main d’œuvre d’environ 150 000 recrutements d’ici à 2023, et de 300 000 pour le secteur du BTP dans son ensembleEn 2019, le secteur de la construction a vu ses recrutements baisser de 10% avec près de 252 000 salariés recrutés dont 126 000 nouveaux entrantsSeulement 32 000 jeunes de moins de 25 ans ont intégré le BTP en premier emploi en 2019.
Il y a 3 ans et 86 jours

Rhône Ciments décroche la marque NF pour son CEM II/A-LL

L’usine de production de Rhône Ciments est basée à Portes-lès-Valence, dans la Drôme. [©Cem’In’Eu] Tout juste un an après sa mise en service à Portes-lès-Valence (26), l’unité de production de Rhône Ciments a obtenu la marque de qualité NF pour son ciment CEM II/A-LL 42,5 R. Un label qui complète la certification CE, en place depuis mai 2021. Pour la filiale de Cem’In’Eu, il s’agit là d’un jalon important dans son développement, au moment même où l’usine franchit le cap des 60 000 t de ciment vendu. Ceci, en seulement 7 mois d’activité et alors qu’elle vise le doublement de ce volume dès cette année. La marque NF obtenue préfigure déjà celle attendue, au printemps, pour les autres références de Rhône Ciments. A savoir, le CEM I 52,5 R et le CEM II/B-LL 32,5 R, proposés aussi bien en vrac et qu’en sac. De quoi garantir l’essor commercial de la marque sur son territoire, avec une production globale, à terme, de 240 000 t. Entre investissement et recrutements Pour accompagner le développement de Rhône Ciments et lui permettre d’atteindre ses objectifs de production, Cem’In’Eu a mis en place plusieurs actions stratégiques. La plus importante est un investissement de 4 M€, en cours de réalisation, en vue de doubler les capacités de stockage de la base logistique Cem’In’Log de Sète (34). Enfin, côté forces vives, Rhône Ciments tourne aujourd’hui en 3 x 8 et compte 21 collaborateurs. Un effectif amené à être augmenté de manière significative… L’objectif est à de pouvoir produire en continu, y compris le week-end, avec la mise en place d’une quatrième puis, d’une cinquième équipe, composées chacune de trois personnes au minimum. Des emplois de production proposés en CDI. A bon entendeur…
Il y a 3 ans et 86 jours

Une campagne pour favoriser le recrutement dans le bâtiment

L’Ademe et le ministère du Logement ont lancé une campagne de valorisation des métiers du BTP et de la rénovation énergétique. [©Isolat] Le secteur de la construction fait face à un défi majeur. En France, le bâtiment est responsable de 47 % des consommations finales énergétiques et de 25 % des émissions de CO2. Un problème en amenant un autre, le milieu est confronté à un déficit de main-d’œuvre. Notamment, en raison du manque d’intérêt des jeunes générations pour les professions du secteur. Ainsi, l’Ademe et le ministère délégué au Logement lancent une campagne de valorisation des métiers du BTP et de la rénovation énergétique. Cela, afin de faciliter les 150 000 recrutements nécessaires au marché d’ici 2023. Et de répondre aux besoins du secteur pour relever le défi de la transition écologique. Une campagne nouvelle génération Pour la conception de la campagne média, l’Ademe et le ministère au Logement ont misé sur les tendances technologiques que les jeunes convoitent. Ainsi, elle comporte des annonces “Sortons des clichés” visibles dans la presse professionnelle et les réseaux sociaux. Mais aussi un filtre Tiktok conçu pour l’occasion et deux spots radio. Enfin, elle propose un “gameplay” sur le jeu vidéo Minecraft pour montrer le fonctionnement des chantiers d’une manière pédagogique sur la plate-forme Twitch. A cela s’ajoutent une websérie “Les reconstructeurs” pour valoriser les métiers du BTP et de la rénovation. Ou encore, la participation à des salons professionnels et au “Big Tour” initié par BPI France, afin de sillonner l’ensemble des territoires français. Lire aussi : Neutralité carbone : L’Ademe propose quatre scénarii Pour mener à bien cette campagne, le plan “France Relance” finance le projet, afin d’accélérer la transition énergétique du bâtiment. L’opération porte aussi la bannière France Rénov’. De quoi faciliter l’accès aux particuliers à une information, un conseil et un accompagnement pour leur projet de rénovation. Elle s’adresse prioritairement aux jeunes pour susciter des vocations en grand nombre. Mais aussi aux professionnels du bâtiment, aux artisans, aux publics en voie de reconversion et aux demandeurs d’emploi.
Il y a 3 ans et 86 jours

Programme client heroal partner+

Des offres de marketing, de recrutement et de formation personnalisé pour les partenaires spécialisés  Verl, mars 2022. Avec heroal partner+, le fabricant de systèmes en aluminium propose depuis février 2022 un programme client pour augmenter la visibilité des partenaires sur tous les points de contact avec les clients et les candidats et pour permettre le […]
Il y a 3 ans et 87 jours

Wehr et ses sœurs inventent la prime au CV

Le fabricant de portes et fenêtres, ainsi que d’autres entreprises de second œuvre ayant le même propriétaire, diversifie de manière originale ses canaux de recrutement : un site en ligne… assorti d’une loterie offrant à 1 000 euros par tirage au sort.
Il y a 3 ans et 87 jours

Renouvelables : des perspectives d'emploi prometteuses dans plusieurs filières

FORMATION PROFESSIONNELLE. À l'heure de la transition écologique et de la montée en puissance des renouvelables, les besoins en main-d'oeuvre du secteur de l'énergie vont aller crescendo. Nonobstant les filières habituellement mises en avant, comme l'éolien ou le photovoltaïque, l'hydrogène et les biogaz devraient eux aussi assurer un certain nombre de recrutements.