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Il y a 4 ans et 161 jours

Panneau solaire thermique en ardoise dédié à la terrasse

Le leader mondial de l’ardoise naturelle dévoile aujourd’hui une version dédiée aux surfaces planes et transforme la terrasse en source d’énergie. Résultats : l’implantation de ce système sous un dallage de 8 panneaux permet d’assurer les deux tiers de la production d’ECS d’une famille de 4 personnes.Une terrasse en ardoise chauffante qui allie esthétisme et performance énergétiqueNaturelle et minérale, l’ardoise conjugue élégance et performance énergétique. D’une durée de vie de 100 ans, fendue à la main, elle se révèle peu gourmande en énergie et en eau. Matériau traditionnel de couverture, elle répond aujourd’hui aux enjeux d’une architecture moderne grâce à ses teintes bleutées et aux jeux de lumière qu’elle provoque. Sa polyvalence et son aspect brut lui permettent de s’adapter aussi bien à l’ornement des châteaux qu’aux fulgurances contemporaines, de la façade aux abords de la piscine. Dont elle peut désormais contribuer à chauffer l’eau!Pour maximiser ce potentiel et capitaliser sur la capacité du schiste à capter la chaleur, Cupa Pizarras développe depuis 2014 un panneau solaire thermique qui dispose de l’Avis Technique du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment). En France, ce sont plus d’une centaine de toitures qui sont aujourd’hui équipées de ce système et de ses capteurs invisibles.Pour accompagner les architectes, Cupa Pizarras s’emploie à développer de nouveaux usages de l’ardoise. Avec le système Thermoslate Plat, l’ardoisier dédie une solution innovante - unique sur le marché - dédiée aux surfaces planes : de la terrasse aux toits plats en passant par la façade.Le panneau Thermoslate Plat est composé de 12 ardoises de 40x20 cm, reliées par un adhésif thermique breveté. L’ensemble se présente ainsi sous la forme d’une composition parfaitement lisse qui ne concède aucune aspérité, circulable jusqu’à 300 kg/m2. Sous les ardoises de 5 mm d’épaisseur est glissé un capteur de 35 mm raccordé grâce à des flexibles. Un dispositif d’ouverture permet un accès direct aux connexions.Le panneau est ensuite incorporé parmi des ardoises non équipées et demeure invisible. Il se distinguera en revanche d’un point de vue énergétique puisqu’une base de 8 panneaux (superficie : 7,68m²) générera l’économie de 1 500 kWh et d’une tonne de CO2 à l’année. Coût de l’investissement : aux alentours de 5 000€.Des solutions sur-mesure dédiée aux architectes et aux acteurs du bâtimentPour Stéphane Renard, Directeur commercial France de Cupa Pizarras, cette nouvelle solution s’inscrit dans une volonté de promouvoir l’ardoise au-delà de son utilisation traditionnelle : “L’ardoise est plus que jamais un matériau dans l’air du temps. D’un point de vue environnemental comme esthétique. Le schiste s’intègre particulièrement bien dans le paysage, en toiture comme en façade et donne un véritable cachet aux maisons individuelles comme aux logements collectifs et aux immeubles tertiaires. Nous mettons notre savoir-faire au service des acteurs du bâtiment et des architectes. L’objectif est de les nourrir grâce à de nouvelles solutions sur-mesure telles que nos concepts de façades ventilées Cupaclad Design qui sont disponibles à la demande ou ce système Thermoslate Plat, d’ores et déjà opérationnel, fiable et prêt à être livré.”Selon les études techniques réalisées par Cupa Pizarras, les panneaux capteurs au sol peuvent ainsi être déployés partout en France, à condition, évidemment, d’une exposition sans ombre.
Il y a 4 ans et 162 jours

Sika développe sa production à Dubaï

Sika a décidé d’investir dans un agrandissement de ses installations de fabrication de Dubaï. [©Sika] Sika continue de développer sa capacité de production aux Emirats Arabes Unis. Ceci, avec la mise en service d’une nouvelle usine de fabrication à Dubaï. Ce site fonctionne déjà comme un centre stratégique de vente et de distribution pour la région depuis 2018. Cette production locale va permettre au groupe suisse d’aiguiser sa compétitivité et de renforcer son activité de revêtement des sols sur les marchés moyen-orientaux. En effet, l’industriel a décidé d’investir dans un agrandissement de ses installations de fabrication. Et ce, afin d’accroître la flexibilité de la production, de raccourcir les délais de livraison. Mais aussi d’optimiser les structures de coûts et de réduire les stocks. Les résines époxy produites localement sont un composant important des solutions de revêtement de sols Sika. Ces produits sont utilisés pour sceller les revêtements de sols industriels et ceux de sols des maisons individuelles. Afin de leur conférer une résistance à l’usure et à une exposition mécanique et chimique. « En produisant des produits époxy à Dubaï pour les Etats du Conseil de coopération du Golfe1, nous augmentons notre compétitivité. Et renforçons en particulier notre position sur le marché des solutions de revêtement de sols de la région. Nous avons des objectifs de croissance clairs au Moyen-Orient, que nous mettons de manière systématique en œuvre. Ceci, en élargissant notre portefeuille de produits fabriqués au niveau local », déclare Ivo Schaedler, directeur régional EMEA. 1Gulf Cooperation Council.
Il y a 4 ans et 162 jours

RE2020 : pour les constructeurs de maisons individuelles le gouvernement marche sur la tête !

Cette RE2020, telle que présentée, engendrera une hausse importante des coûts de l’ordre de +10% à +15%. Et c’est bien méconnaitre le sujet que d’affirmer que le renchérissement de la RT2012 a été rapidement absorbé par des effets d’apprentissage ! Le gouvernement feint d’ignorer que la hausse des coûts de construction a été en partie gommée par une baisse des prestations vendues aux ménages. Ces marges de manœuvre n’existent plus !Dans un contexte où l’économie du pays n’a jamais eu autant besoin de soutien à l’emploi, demander à un secteur représentant près de 45 % de la construction neuve de modifier radicalement son point de fonctionnement en 3 mois est tout simplement irresponsable. Nos dirigeants ont-ils oublié que la mise en place de la RT2012 s’est traduite 2 ans plus tard par l’atteinte des points bas de production de logement ?L’année 2020 a mis en exergue les limites de la densification et le besoin d’espace de nos concitoyens. Les pouvoirs publics y répondent par l’absence totale de mesures de relance au logement neuf et un accroissement des contraintes de construction en maison individuelle. Le gouvernement chercherait-il à rendre un produit accessible en un produit de luxe que seuls nos concitoyens les plus aisés pourront acquérir ?Devant un tel constat, la FFC demande :la mise en place d’une application différée des mesures envisagées, et ce au plus tôt à l’année 2022l’introduction d’une progressivité sur les performances recherchées en matière de Bbio, afin de permettre à la filière de s’organiser et de trouver des solutions économiquesla mise en place d’un réel plan de soutien et de relance d’une filière considérée encore récemment comme indispensable à l’activité de la Nation
Il y a 4 ans et 162 jours

« Nous irons à la table des négociations avec les véritables chiffres de la production française », Olivier Salleron, président de la FFB

Pour le président de la Fédération française du bâtiment, Olivier Salleron, les annonces qui entourent la RE2020 sont des « mesures sorties du chapeau » qui risquent de déstabiliser toute la filière.
Il y a 4 ans et 163 jours

Les défenseurs de l'éolien écrivent à Emmanuel Macron pour dénoncer la désinformation

"Les attaques contre l'éolien sont aujourd'hui bâties autour de propos inexacts et parfois délibérément mensongers, les arguments sont relayés sans retenue, discréditant le travail de nombreuses associations de terrain, collectivités, travailleurs et citoyens. Nous ne pouvons pas accepter que le débat soit ainsi caricaturé", écrivent-ils.Parmi les signataires figurent le président de la Région Bretagne Loïg Chesnais-Girard (PS), du Grand Est Jean Rottner (LR), le vice-président de France Nature Environnement Jean-David Abel, Yann Arthus-Bertrand, la PDG d'Enercoop Amandine Albizzati, ou le président de l'association de collectivités Amorce Gilles Vincent."Tout changement génère interrogations et parfois critiques; c'est le coeur même de notre Etat de droit. Pourtant en matière d'éolien, certaines organisations ont abandonné la critique constructive au profit de la désinformation, de la rumeur anxiogène", constatent-ils, dénonçant une pratique de "l'intimidation et de l'insulte"."D'échanges musclés nous sommes passés aux échanges violents, avec des noms de dirigeants jetés en pâture sur les réseaux, notre travail dénigré", décrit à l'AFP Nicolas Wolff, président de France Energie Eolienne, signataire."L'idée est de solliciter le président pour qu'il soit l'arbitre d'un débat reposant sur des faits", dit-il."Aujourd'hui le débat n'est pas +faut-il de l'éolien?+ car la programmation pluriannuelle de l'énergie a tranché en ce sens. Mais un débat au niveau des territoires sur l'implantation", souligne Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER).La déclaration de M. Macron, qui en janvier à Pau assurait que "de plus en plus de gens ne veulent plus voir d'éolien près de chez eux", "a stimulé les opposants, notamment des élus d'assez haut niveau", regrette-t-il. Il cite le cas du député LR Jean-Marc Le Fur qui devant l'Assemblée nationale a dénoncé en Iberdrola "une entreprise liée aux mafias". "C'est inadmissible", dit M. Bal.Une majorité de projets sont aussi l'objet de recours. "80% des procédures sont rejetées, mais à chaque fois un an et demi est perdu", note M. Wolff."Portons ensemble la transition énergétique", disent les signataires, ajoutant que l'éolien "se construit dans l'adhésion locale et formant "le voeu de pouvoir" rencontrer le chef de l'Etat. La part de l'éolien en France doit passer de 7% de la production d'électricité aujourd'hui à 20% en 2028.
Il y a 4 ans et 163 jours

Riou Glass investit 4 millions d'euros pour moderniser son outil de production

DEVELOPPEMENT. Le fabricant de verre plat, Riou Glass, annonce avoir investi 4 millions d'euros sur son site industriel implanté dans l'Eure. Un projet qui traduit de fortes ambitions.
Il y a 4 ans et 163 jours

RE2020 : fortes inquiétudes de la FFB après les dernières annonces du gouvernement

Alors que la RT 2012 prônait l’utilisation du gaz et que des investissements conséquents ont été faits tant pour développer le gaz vert que pour maintenir un réseau de distribution de qualité, cette source d’énergie se trouvera exclue dès 2021 des maisons individuelles neuves, puis de l’ensemble des logements neufs à compter de 2024. Au-delà de l’incohérence de ces choix politiques, il s’agit là de la mort annoncée à terme d’une filière porteuse d’emplois qualifiés, choix d’autant plus désastreux que les équipements concernés s’avèrent majoritairement produits en France.S’agissant des matériaux utilisés, l’arbitrage prévoit qu’en 2030 la construction bois deviendra la norme pour la maison individuelle et sera très couramment utilisée pour la structure des logements collectifs. Si la FFB est favorable à un accroissement de l’utilisation des matériaux biosourcés, elle considère que, compte tenu des parts de marchés actuelles et du manque de visibilité sur les capacités de production françaises, cette trajectoire sous-estime les nécessaires adaptations des différentes filières.De plus, la FFB déplore qu’aucune information ne soit donnée quant aux seuils applicables aux bâtiments tertiaires visés également par la réglementation dès l’été prochain.En parallèle, la FFB regrette l’absence de présentation d’une étude technico-économique globale et ne partage pas les 3 à 4 % de surcoûts immédiats annoncés, largement sous-évalués. Le risque d’éviction des ménages les plus modestes est réel. La FFB demande expressément une reprise des discussions pour étudier plus finement et de manière transparente les impacts économiques à court et moyen terme.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « L’orientation politique, si elle a le mérite d’être clairement affichée, manque de réalisme. Nous n’avons pas besoin de jouer aux apprentis sorciers en cette période de grave crise économique d’une intensité jamais connue, dont les premiers effets seront ressentis dans le BTP l’année prochaine. C’est vouloir mettre de la complexité lors d’une année de reprise économique, en méconnaissant les délais nécessaires pour adapter les filières. Ce sont des dizaines de milliers d’emplois mis en danger inutilement, dans l’industrie et le BTP. ».Le logement neuf abordable en danger selon Le Pôle Habitat FFB Le Pôle Habitat FFB salue la démarche de progressivité des exigences carbone aux horizons 2024, 2027 et 2030. Il déplore toutefois que de nombreux seuils aient été fixés en l’absence d’analyses multicritères complètes, pourtant indispensables à la mesure de leurs impacts combinés sur le plan technique et économique.Par ailleurs, le choix d’éradiquer à très court terme le vecteur gaz demeure incompréhensible, à l’heure où des investissements considérables sont réalisés pour accélérer son verdissement et où les solutions alternatives peinent à devenir compétitives. Au surplus, la trajectoire visant à généraliser à moyen terme l’usage du bois et des matériaux biosourcés pour les maisons individuelles et les petits collectifs semble sous-estimer les délais dans lesquels une telle révolution peut être accomplie, tant par l’outil industriel que par le tissu d’entreprises et d’artisans locaux.Concrètement, pour la maison neuve, un Bbio renforcé de 30 % et un traitement du confort d’été, associés à l’obligation de recourir aux pompes à chaleur, engendreront un surcoût de 10 à 15 % dès 2021. Et pour le logement collectif, la perspective de labels d’État préfigurant à court terme les étapes 2024, 2027 et 2030 présente le risque d’une surenchère locale au détriment du logement abordable.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB, « si les orientations annoncées ce matin se traduisent effectivement dans les textes réglementaires, acheter dans le neuf deviendra demain un luxe réservé aux plus aisés, sauf à ce que le Gouvernement révise significativement et durablement son soutien au logement neuf ! Ce matin même, le Haut Conseil pour le Climat préconise de quadrupler les dispositifs de soutien public à la rénovation énergétique du parc existant. La même logique doit être appliquée pour la construction neuve. Sans cela, la RE 2020 risque malheureusement d’être synonyme de renoncement des ménages modestes à accéder à un logement neuf et d’accélération de la chute d’activité. »
Il y a 4 ans et 163 jours

Cemex teste le transit par transport fluvial à Tolbiac

Cemex a fait un test de transport fluvial sur son port de Tolbiac, à Paris. [©Cemex] Cemex a testé le transport fluvial. Une opération qui s’est déroulée, du 28 septembre au 2 octobre dernier, sur le port de Tolbiac (Paris XIIIe). Elle a été menée en association avec Green Switch Meridian (GSM) pour l’éco-organisme de collecte et de recyclage des mobiliers professionnels Valdelia. L’enjeu : valider des solutions de transit de caisses mobiles de 20 m3portées par des camions de collecte parisienne. Puis, grutées par des moyens Cemex sur une barge, à destination du centre de traitement situé dans le port Haropa de Gennevilliers (92). Cette première expérience, concluante, a permis de démontrer que la logistique urbaine de petits conteneurs est tout à fait adaptée aux infrastructures existantes des ports Cemex. Et à la logistique fluviale des produits de grande consommation dans un sens, des déchets propres au retour. Enfin, ce test dégage des pistes d’optimisation du processus. Qui rendront le schéma encore plus robuste, dans le cadre de son développement possible auprès d’autres chargeurs-donneurs d’ordre. Le transit de marchandises visé En plein développement, la logistique urbaine répond aux besoins sociétaux d’amener des biens de consommation au plus près des Parisiens. Via des modes de transport doux, générant moins de CO2. Et permettant de réduire les flux de camions sur les axes franciliens.   « A terme, en complément de leurs activités initiales, les ports Cemex pourront donc assurer le transit de certaines marchandises apportées par voie fluviale. Déchargées sur ses sites au cœur de Paris et distribuées au plus près des Parisiens par des camions électriques ou à l’hydrogène. Nous espérons voir très vite des flux se concrétiser auprès des chargeurs-donneurs d’ordre », conclut Benjamin Lecendrier, directeur production granulats et joint-venture France Nord chez Cemex.
Il y a 4 ans et 163 jours

La France est en retard sur la rénovation énergétique des bâtiments

Avec 18% des émissions en 2017 (28% en ajoutant la production de la chaleur et de l'électricité) en France, le bâtiment est un des quatre grands secteurs émetteurs de gaz à effet de serre, avec les transports, l'agriculture et l'industrie.Et ce secteur "doit être complètement décarboné pour que la France atteigne son objectif de neutralité carbone en 2050", a souligné Corinne Le Quéré, présidente du HCC, organisme indépendant.Mais la trajectoire n'est pas là. Selon le rapport publié mardi, "la France a déjà accumulé un retard important sur la trajectoire de la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) dans ce secteur"."Le rythme de baisse des émissions doit passer d'une pente douce, entre 2 et 3% en ce moment, à une pente plus rapide de 5% par an dans ce secteur d'ici quelques années", a noté Corinne Le Quéré.Alors le HCC insiste pour une "massification" de la rénovation des logements, bâtiments publics et tertiaires.L'investissement annuel public et privé, environ 13 milliards d'euros actuellement, "devra être multiplié au moins par deux en quelques années" et les dispositifs de soutien public, "actuellement de l'ordre de 4 milliards d'euros, devront être quadruplés", selon le Haut Conseil.Dans ce cadre, le plan de relance "va dans le bon sens", a estimé Corinne Le Quéré, insistant toutefois sur le besoin d'une stratégie "à long terme".Un long terme qui est bien "le défi majeur de la performance énergétique des bâtiments", a réagi le ministère de la Transition écologique, assurant de la "détermination sans faille du gouvernement à accélérer son action".Au delà des montants, le HCC s'interroge sur l'efficacité des investissements.Le rapport met en cause la prédominance de "la logique par gestes": des actes isolés de rénovation, comme le changement d'une chaudière ou l'isolation d'un toit, ne permettent "généralement pas de gains énergétiques majeurs".Aides "conditionnées"Résultat, le taux de rénovations globales et performantes - avec un "bouquet" de travaux, de l'isolation complète du bâtiment au système de chauffage - "stagne, avec un rythme de 0,2% par an en moyenne".Entre 2012 et 2016, environ 87.000 maisons individuelles (qui représentent plus de la moitié du parc résidentiel) ont fait un saut d'au moins deux classes énergétiques (dans le classement de A à G), alors que la SNBC, qui prévoit 500.000 rénovations par an pendant ce quinquennat, vise un objectif minimal de 370.000 rénovations complètes par an en 2022, 700.000 à plus long terme.Pour encourager la logique de rénovations globales, le Haut Conseil soutient la Convention citoyenne sur le climat qui s'est prononcée pour une rénovation énergétique obligatoire d'ici à 2040.Le Haut Conseil plaide en plus pour la suppression d'ici à trois ans des aides aux gestes individuels dans le dispositif "MaPrimeRénov", pour lequel le gouvernement a prévu 2 milliards d'euros supplémentaires sur deux ans.Il recommande au contraire de ne proposer "que des aides conditionnées à l'atteinte d'un niveau de performance".Le rapport plaide aussi pour relever à 10% le taux réduit de TVA à 5,5% sur la rénovation énergétique, à l'efficacité "contestée", et pour une augmentation du montant et de la durée de l'éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ) "en s'inspirant de l'exemple allemand" (jusqu'à 120.000 euros sur 30 ans, contre 30.000 euros sur 15 ans en France).Pour ce rapport, le HCC a passé en revue les politiques allemandes, suédoises, néerlandaises et britanniques. Et la France est "en queue de peloton" avec les logements les plus "énergivores".Or la rénovation est également importante pour l'emploi et la "réduction des vulnérabilités".En 2017, 6,7 millions de personnes vivaient dans des logements en précarité énergétique, classés F ou G, souvent appelés "passoires thermiques". Le Haut Conseil recommande qu'à partir de 2025, ils soient classés "indécents" et ne puissent ainsi plus être loués.La Suède, qui a réussi à quasiment décarboné le secteur, montre d'autre part la réussite d'un modèle qui a misé dès les années 1970 sur des normes d'isolation importante pour le neuf.Ce qui plaide pour une règlementation environnementale des bâtiments neufs "ambitieuse", a noté le ministère, qui doit présenter ces futures règles mardi.Le gouvernement réaffirme sa détermination sans failleBarbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée en charge du Logement, saluent le riche et instructif travail mené par le Haut Conseil, qui offre une vision panoramique du défi de la rénovation énergétique tel qu’il se présente chez nos voisins européens.Les réussites et les difficultés éprouvées par d’autres pays, notamment sur le volet des aides financières ou des obligations de rénovation offrent des enseignements précieux, alors que la France qui s’est précocement engagée pour la rénovation énergétique a décidé d’accélérer dans cette voie, en se situant ainsi à la pointe des pays européens.Tout en pointant des axes d’amélioration, le Haut Conseil reconnait que les récentes orientations du gouvernement français au travers du plan de relance, vont dans le bons sens. En particulier, le Haut Conseil salue positivement l’évolution récente des aides afin d’encourager les opérations de rénovations les plus qualitatives, qu’il s’agisse de MaPrimeRenov’ ou des Certificats d’économie d’énergie.Les ministres notent également la priorité affichée par le Haut Conseil à la décarbonation de l’énergie tout autant qu’à l’isolation thermique des bâtiments, les deux apparaissant comme nécessaires à la tenue de la trajectoire climatique nationale. C’est cette même priorité à la décarbonation que le Gouvernement a endossée à travers des mesures telles que le « Coup de pouce » des Certificats d'économies d'énergie (CEE) visant à accompagner le remplacement des chaudières au fioul. La prochaine refonte du Diagnostic de performance énergétique (DPE) devrait également offrir une opportunité de mieux tenir compte de l’impact de chaque logement en termes d’émissions de gaz à effet de serre.Le rapport souligne par ailleurs que le défi majeur de la performance énergétique des bâtiments est affaire de long-terme. Il distingue l’exemplarité du modèle de la Suède, dont le succès repose notamment sur l’adoption dès les années 1970 d’une réglementation thermique très ambitieuse des constructions neuves. Ce constat ne peut plaider qu’en faveur d’une future RE2020 ambitieuse, à la fois en matière d’efficacité énergétique et de diminution de l’empreinte carbone des bâtiments.Les analyses comparatives et les recommandations formulées dans ce rapport sont autant d’éclairages utiles aux futures décisions à prendre en France en matière de rénovation énergétique des bâtiments. Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon en prennent acte et réaffirment à cette occasion la détermination sans faille du gouvernement à accélérer son action dans cette voie, à laquelle sont consacrés près de 7 milliards d’euros dans le plan France Relance.
Il y a 4 ans et 163 jours

ISONAT double ses capacités de production

Isonat, société du groupe Saint-Gobain, expert français de l’isolation en fibre de bois, dévoile un important programme d’investissement pour développer la production de ses isolants biosourcés. Deux phases vont se succéder pour un montant total de 5 millions d’Euros. 1,5 million d’Euros en 2021 et 3,5 millions d’Euros d’ici 2023. Ces investissements permettront à Isonat de doubler la capacité de production de son usine de Mably (42) qui passera à 19 000 tonnes de panneaux isolants de capacité annuelle en 2021 (+ 6 000 tonnes) puis à 42 000 tonnes à l’horizon 2023 (+ 17 000 tonnes). Une production qui permettra d’isoler plus de 16 000 maisons/an à terme. Cette démarche stratégique s’inscrit dans l’anticipation de l’accélération des commandes publiques et privées suite au plan de relance. Isonat accompagne la montée en compétences des entreprises et artisans sur la pose de ses produits. Il va également aider les bailleurs et les particuliers à mieux comprendre les atouts écologiques et économiques des isolants en fibre de bois. L’élargissement de la capacité de production de l’usine de Mably permettra de créer entre 30 et 40 emplois directs et un approvisionnement ancré localement dans la région Auvergne Rhône-Alpes.
Il y a 4 ans et 163 jours

La nouvelle menuiserie Mobil Wood, l'écoconstruction de la première usine « recyclable » d’Europe en Cradle-to-Cradle

Mobil Wood est une menuiserie de 70 salariés, basée à Cravant dans l’Yonne, qui fait partie de l’écosystème Ulterïa, leader français de l’agencement écologique de magasins et de solutions pour développer le vrac alimentaire (150 salariés, 25 M€ de chiffre d’affaires). Entreprise à mission et bientôt labellisée B-Corp, Ulterïa et ses entreprises ont pour raison d’être de devenir un écosystème créateur de valeurs pour l’Homme et le Vivant. La valeur économique créée doit ainsi générer des valeurs plurielles, des externalités positives pour l’environnement et la société.Le projet Ulterïa Saint-Bris s'ancre dans la commune rurale de Saint-Bris-le-Vineux (Yonne) et crée un écosystème d'organisations unique en son genre mêlant des activités industrielles, agricoles, servicielles et éducatives. Ce projet vise notamment à construire une nouvelle usine vertueuse pour Mobil Wood.Pour ce faire, le bâtiment ultra-performant a été conçu dans une approche écologique et économique visant une optimisation des flux, une réduction des consommations du bâtiment, une production d'énergie directement sur site par 1.200 m² de panneaux solaires, un traitement des eaux autonomes par phytoépuration et une gestion des déchets à 100%, notamment en fin de vie du bâtiment.Une construction industrielle exemplaire en phase avec les valeurs de Mobil WoodIntégré dans son environnement rural, la future menuiserie Mobil Wood de 4.500 m² s'érige avec des ressources locales, au maximum renouvelables, et non toxiques pour ceux qui les emploient et les utilisent au quotidien : du bois, de la pierre, du chanvre, du verre cellulaire, de la laine de bois, du zinc...Autant de ressources renouvelables et "upcyclables". Adieu donc le PVC et ses perturbateurs endocriniens, la laine de verre et sa difficulté de recyclage, les peintures et colles qui émettent des formaldéhydes. C'est la même philosophie pour les matériaux que Mobil Wood emploie dans ses agencements : sain, durable, de proximité, biosourcé.La qualité de vie au travail est un sujet central dans la construction : la lumière naturelle abonde dans l'atelier grâce à de grandes fenêtres et des verrières. Le bruit est traité par plusieurs systèmes astucieux qui atténuent l’émission et la réverbération. La poussière et les copeaux de bois sont aspirés par une aspiration haute performance, et directement utilisés pour la chaudière à bois. Le rafraichissement durant l'été est fait par un système naturel dit "adiabatique" qui rafraichit l'air tout en régulant l'hygrométrie. Idéal pour le bois, idéal pour les collaborateurs.Construit en partenariat avec des architectes du département, le cabinet HVR, et l’AMO Upcyclea, la future usine Mobil Wood vise la certification Cradle-to-Cradle lors de sa mise en service, prévue en avril 2021.Une construction soutenue par les pouvoirs publicsLa construction de l’usine, d’un montant de 6,4 millions d’euros, est soutenue par les pouvoirs publics. Dans ce projet, l'Union Européenne, par l’intermédiaire du Fonds européen de développement régional (FEDER), la Région Bourgogne-Franche Comté et la Communauté d'agglomération de l'Auxerrois ont largement appuyé et soutenu ce projet.D'une part, les services techniques du FEDER et de la Région ont grandement aidé à la conception d'un bâtiment démonstrateur à caractère industriel unique en France.D'autre part, le FEDER soutient financièrement ce projet à hauteur de 1.140.232 euros.Enfin, la communauté d'agglomération de l'Auxerrois subventionne ce projet à hauteur de 100.000 euros.Une construction pour inspirerLe site de production sera ainsi un démonstrateur des valeurs portées par l'entreprise et de la qualité de son travail. Avec son bardage en bois et son écrin végétal, le bâtiment se doit d'être une vitrine dans le domaine de l'éco-mobilier.La production d'énergie renouvelable permettra à l'activité de se développer tout en réduisant constamment son impact sur l'environnement.En mutualisant sa production avec son territoire d'implantation, l'entreprise créera des liens bénéfiques avec son voisinage. Le site transmettra une image de qualité, celle d'un bâtiment tourné vers l'avenir et évolutif, anticipant d'éventuelles évolutions du projet d'entreprise.
Il y a 4 ans et 163 jours

L’électricité renouvelable continue sa progression

Selon le dernier Panorama de l’électricité renouvelable, la puissance totale du parc électrique EnR (éolien, solaire, hydroélectricité et bioénergies) s’élève, fin septembre 2020, à 55 314 MW, elle est en hausse de 2 385 MW sur les douze derniers mois. Sur le troisième trimestre 2020, 604 MW de nouvelles installations ont été raccordés aux réseaux d’électricité métropolitains, les filières éolienne et solaire comptant respectivement pour 312 MW et pour 283 MW. Les énergies renouvelables ont participé à hauteur de 24,2 % à la couverture de la consommation d’électricité de France métropolitaine au cours du troisième trimestre 2020 (et 27,3 % sur les douze derniers mois) en produisant 23,4 TWh d’électricité renouvelable, chiffre en hausse de 7,2 % par rapport au même trimestre de l’année dernière. Ce, dans un contexte où la consommation électrique au troisième trimestre a rebondi par rapport au deuxième trimestre marqué par la crise sanitaire, tout en restant en baisse par rapport à celle du troisième trimestre 2019 (- 1,7 TWh). Afin de répondre aux objectifs de la transition énergétique de porter à 40 % la part des énergies renouvelables dans le mix électrique en 2030, les réseaux de transport et de distribution continuent d’évoluer pour permettre l’intégration de la production d’électricité renouvelable, tout en garantissant la sécurité et la sûreté du système électrique, ainsi que la qualité d’alimentation des consommateurs. Source : Panorama de l’électricité renouvelable au 30 septembre 2020, élaboré chaque trimestre par le Syndicat des énergies renouvelables (SER), l’Agence ORE (Opérateurs de Réseaux d’Energie), l’Association des distributeurs d’électricité en France (ADEeF), Enedis et RTE.
Il y a 4 ans et 164 jours

Rairies-Montrieux : la briquetterie familiale signe les façades mondiales

Une modeste entreprise centenaire située dans un village de 1000 habitants en Maine et Loire est reconnue mondialement pour sa production de briques et plaquettes de parement.
Il y a 4 ans et 164 jours

Nouveaux locaux pour Wayzz dans l’Hérault

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Pour soutenir sa croissance, Wayzz a investi dans des locaux en propre. [©Wayzz] Habituée à une croissance forte, la start-up Wayzz, spécialiste des solutions connectées pour l’industrie des matériaux, a fait l’acquisition de nouveau locaux. Toujours à Montpellier. « Nous commencions à être à l’étroit dans nos anciens bâtiments. C’est pourquoi nous avons acheté ces nouveaux bureaux de 500 m2 », indique Jérôme Bréga, gérant de Wayzz. Obtenus en novembre 2019, les locaux ont été aménagés et dessinés par l’entreprise, pour qu’ils correspondent parfaitement aux besoins de sa R&D. « Nous avons pensé chaque élément de ces nouveaux bureaux. Ils sont opérationnels depuis trois mois. » Les lieux accueillent désormais les collaborateurs et les clients de Wayzz. De même que les machines de recherche et de production. En parallèle, la start-up a revu et corrigé son site Internet. « Nous n’étions pas très bons en marketing en ligne. Nos solutions n’étaient pas assez mises en valeur. Nous avons donc créé le site solutions.wayzz.fr pour mieux les mettre en avant. Il s’agit d’un site vitrine, où nous pourrons faire mieux vivre nos actualités, nos réalisations, et notre activité. »  De nouvelles infrastructures en dur et en ligne, qui vont permettre à Wayzz de consolider sa croissance. « Nous sommes habitués à une forte croissance tous les ans. Même si cette année particulière a ralenti notre progression, nous continuons sur notre lancée. Nous avons accéléré la dématérialisation des bons de livraison de nos clients. Et nous avons beaucoup répondu à des besoins liés à la Covid-19. » L’acquisition de nouveaux clients a cependant été décalée à 2021, avec notamment un œil tourné vers l’Espagne. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 164 jours

Méthanor investit 960.000 € dans le plus grand site de méthanisation de l’Yonne

Après avoir investi 540.000 € en 2013, Méthanor vient d’accorder un nouveau financement à AED (Agri Energie Dondaine), le plus grand site de méthanisation de l’Yonne, dans le cadre de son extension. Le projet prévoit une augmentation des capacités de production théorique de 0,6 MW à 1 MW, qui impliquera un accroissement des déchets agricoles de 20.000 à 24.000 T et nécessitera de nouvelles installations.Ces dernières, prévues fin 2020 début 2021, concernent la séparation de phase qui permettra de réduire à 7000 T le digestat solide. Le digestat liquide ainsi obtenu est, ensuite, d’une part, évaporé, et d’autre part, transformé par osmose inverse en déchet commercialisable (le « retentat »). Le coût total de l’opération (achat de l’équipement et travaux d’aménagement) s’élève à 960.000 € et sera entièrement couvert par un emprunt convertible de même montant souscrit par Méthanor. L’obligation convertible affiche un taux de rendement nominal de 6,5% avec un remboursement annuel sur 10 ans.« Nous réitérons notre confiance dans la famille Dondaine, qui a montré, par le passé, sa capacité à surmonter les difficultés tout en montant en compétence sur la gestion de l’unité de méthanisation. Ce nouveau projet d’extension contribuera à l’amélioration de la rentabilité de la centrale », déclare Marc Meneau, co-gérant de Vatel Gestion et de Methanor. Méthanor affiche un résultat net positif chaque année depuis sa création en 2012.
Il y a 4 ans et 165 jours

TMP CONVERT

Acteur reconnu du monde du paysage, et en devenir dans l'univers des toitures-terrasses, TMP CONVERT conçoit et fabrique l'ensemble de ses produits en France. L'entreprise n'a de cesse d'investir dans ses outils de production, de gestion, de communication et leur digitalisation pour simplifier ses échanges avec ses partenaires de la distribution et maintenir son haut degré de performance.
Il y a 4 ans et 166 jours

Groupe CB, gérer le difficile équilibre de contraintes antinomiques

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Vincent Amossé, directeur général de la filière “Granulats”, et Patrice Verchaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton”. [©Gérard Guérit] Les activités du groupe CB sont organisées autour de trois pôles : granulats, bétons “classiques” (prêts à l’emploi et préfabrication) et bétons réfractaires. « Notre défi le plus important est de faire savoir, de montrer ce que nous faisons. De démystifier les bétons modernes, leurs modes de confection. Et donc de faire progresser l’acceptabilité de la part des élus comme du grand public », explique Patrice Verschaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton” du groupe CB. Pour Vincent Amossé directeur général de la filière “Granulats”, « l’exploitation des granulats reste parfois mal perçue. Car nous prenons en quelques années ce que la planète a mis des millénaires à constituer. Ce raisonnement un peu réducteur est de manière progressive ancré dans les esprits. Nous devons donc en tenir compte ». Malgré les progrès importants réalisés et plus de 2 M€ investis, la récente période de confinement a mis en exergue certaines nuisances, dont les poussières. Elles ont été plus mal ressenties par les riverains, qui sont restés des journées entières à leur domicile. Le groupe CB doit aussi faire face à la problématique de sites de production, au départ implantés au milieu des champs et qui se retrouvent, avec les années, entourés de zones habitées. « L’évolution est incontournable par la sensibilité accrue aux questions environnementales, par le durcissement des différentes réglementations. Mais aussi du fait de l’arrivée en responsabilité locale de majorités très soucieuses des questions environnementales et sociétales », conclut Patrice Verschaeve. Les granulats, au cœur des évolutions environnementales L’activité “granulats” du groupe CB s’est accélérée avec la poursuite du déploiement d’un réseau de plates-formes de distribution en Ile-de-France, l’acquisition d’une carrière en Rhône-Alpes et, plus récemment, de deux carrières au Canada. La gestion des eaux reste un point majeur de l’exploitation des sites. Les eaux doivent être remises dans le milieu naturel, avec un niveau de propreté parfois supérieur à celui d’origine. Le groupe CB a aussi investi dans la modernisation des systèmes de lavages des roues de camions, qui salissaient parfois les routes alentour en quittant les sites de production. Les poussières sont captées en grande majorité à la source. Et comme l’explique Vincent Amossé : « Nous avons la chance d’intervenir sur des sites exempts de silice. Ce qui n’empêche pas d’avoir dû réaliser de gros investissements vis-à-vis du captage des poussières ». Sur chaque site, le groupe CB a mis en place des Commissions locales de concertation et de suivis (CLCS), qui permettent d’informer les élus, les riverains et les associations. Cette démarche intègre aussi la préservation des sites, en maîtrisant les évolutions du paysage induites par l’activité extractive. Face au défi de la gestion des ressources naturelles, l’industriel propose des produits alternatifs dans le but de pérenniser les gisements. De répondre aux tendances actuelles d’économie circulaire. Et enfin, d’anticiper les exigences futures des donneurs d’ordre. Cette évolution se traduit par la commercialisation de laitiers cristallisés de hauts fourneaux sous forme de graves , par la valorisation de déchets de construction et de co-produits de carrière. Les activités du groupe CB sont concernées au premier plan par les différentes contraintes environnementales.[©Gérard Guérit] Imaginer de nouveaux modes de distribution pour les bétons Le groupe CB possède 17 sites de production de BPE répartis dans les départements du Pas-de-Calais, du Nord, de la Seine-Maritime et de l’Oise. Il se voit contraint de réaliser de lourds travaux, voire de procéder à des reconstructions complètes pour les centrales les plus anciennes. La préfabrication représente 7 % de l’activité “béton”, avec une usine principale basée à Samer (62). La conception des nouveaux sites vise l’auto-suffisance en eau. Les eaux de process sont récupérées et entrent dans la composition des bétons. Les eaux de ruissellement sont collectées, canalisées et réutilisées. Ou encore, traitées et rejetées dans le milieu naturel, en cas de surplus. Enfin, les retours béton et les effluents des bassins de décantation sont mélangés et réutilisés dans la filière de recyclage. Autre innovation, l’industriel propose le CuB’Drive, un camion 8x4 qui se déplace sur les chantiers avec ses réserves de ciment, de sable, de granulats et d’eau. La fabrication du béton se fait en direct sur le site. Il offre ainsi la quantité de béton, dont a besoin le client. Il n’y a pas de gaspillage, ni de transports inutiles. La consommation d’eau de lavage est très réduite. « Nous sommes les premiers à développer de manière industrielle cette activité en France », précise Patrice Verschaeve. Le groupe CB produit aussi des bétons réfractaires, avec des contraintes environnementales proches : gestion et rejet des eaux, réutilisation des matières premières, des déchets et des rebuts de fabrication… Ce camion dénommé “CuB’Drive” fabrique directement le béton sur le chantier. Ce qui limite les gaspillages et réduit les consommations d’eau.[©Gérard Guérit] De l’environnement à la prévention En interne, les contraintes environnementales rejoignent les contraintes de prévention. Vincent Amossé détaille différentes actions réalisées sur les sites de production de granulats : « Nous investissons sur le confinement des installations, avec un travail de fond sur les moyens d’aspiration. Malgré ces actions “à la source”, tous les salariés interviennent avec masques, lunettes et protections auditives. D’une façon générale, nous investissons dans toutes les actions liées à la qualité de vie au travail. Nous avons d’ailleurs très peu de turn-over. Nous bénéficions d’une réputation justifiée, qui aide le personnel à rester de manière durable dans l’entreprise ». Concernant l’activité “béton”, la direction a engagé une démarche de protection vis-à-vis des sources de bruits (malaxeurs – ceux des centrales à béton). La crise sanitaire a aussi impliqué la mise en place de bulles de protection autour des pupitres de commande. Les opérateurs ont constaté que ces dispositions, en principe provisoires, apportaient plus de confort. Elles seront au final conservées et améliorées. « Nous travaillons enfin à rendre plus accueillants nos sites de production par la création d’œuvres de Street Art, de vêtements de travail siglés aux couleurs vives, la participation à différents évènements locaux… Tout ce qui peut permettre au personnel des centrales, qui se sent parfois un peu isolé, de retrouver fierté et reconnaissance », ajoute Patrice Verschaeve. La rencontre du Street Art et d’une centrale à béton : deux mondes a priori éloignés, mais qui aident à tirer vers le haut l’image d’équipements perçus comme qu’utilitaires.[©Gérard Guérit] Réduire l’empreinte carbone Pas de politique environnementale sérieuse sans une volonté forte de réduction de l’empreinte carbone. Le groupe CB livre environ 9 Mt/an de granulats, dont un tiers par voie ferrée. Le but est de passer de 30 à 40 % des livraisons pour ce mode de transport. En parallèle, le groupe travaille avec SNCF Réseau, afin de passer de la traction Diesel à la traction hybride, voire 100 % électrique, à terme. Pour cela, il reste à électrifier quelques kilomètres de voies sur son réseau privé, et les derniers kilomètres pour accéder à ses plates-formes parisiennes, mais aussi à ses clients embranchés. A titre d’exemple, quelque 30 trains par semaine alimentent 4 plates-formes sur le secteur du Grand Paris. Et près de 10 trains hebdomadaires rejoignent le site d’ArcelorMittal, à Dunkerque. Le fret ferroviaire permettrait une réduction des émissions de CO2 : l’équivalente de plus de 50 000 camions/an en moins sur les routes. L’autre axe vise à faire passer les engins qui fonctionnent au gazole non routier (GNR), à l’hybridation, voire à l’électrification. Un projet complexe, face aux contraintes de couple, de puissance et d’autonomie des véhicules lourds. Dans ce contexte, le groupe CB allonge certains tapis transporteurs en fond de carrière, afin de réduire les distances de roulage de ses chargeuses. Il incite aussi ses transporteurs à utiliser du bio-carburant, moins émetteur de CO2, dans le cadre du renouvellement de leur flotte. Le groupe CB livre 9 Mt/an de granulats, dont un tiers par voie ferrée. Ce chiffre devrait atteindre 40 % à court terme.[©Gérard Guérit] Dossier réalisé par Gérard Guérit. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 166 jours

Vers la valorisation du dioxyde de carbone (CO2) en carburant vert

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 I – Que faire du CO2 ? Transformation du CO2 par les catalyseurs solides de l’Ircelyon sous l’action de la lumière. [©CNRS] Le Green Deal européen fixe un objectif de réduction ambitieux de 50 à 55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Alors que les villes n’occupent que 2 % de la surface terrestre, elles consomment plus de 65 % de l’énergie mondiale. Et représentent plus de 70 % des émissions de CO2 d’origine humaine. Plusieurs voies différentes, mais pas incompatibles, s’offrent alors : produire moins de CO2, le capturer. Ou en faire une source de carbone pour l’industrie chimique et l’énergie. Notre société industrialisée s’évertue, d’ores et déjà, à produire moins de CO2 dans son industrie et ses déplacements. Par ailleurs, la séquestration du CO2 est une solution attrayante, avec des technologies de capture déjà éprouvées. Mais qui pose la question du devenir à long terme du gaz après sa capture… Le défi majeur reste donc de convertir durablement les émissions de CO2 des processus industriels en carburants synthétiques et produits chimique. En utilisant des procédés axés sur les énergies renouvelables. Cela aurait le potentiel de réduire de plus de 50 % les 370 Mt actuelles d’émissions de CO2 par an liées à l’industrie chimique ! II – Pourquoi et comment transformer le CO2 ? La conversion du dioxyde de carbone en produits à valeur ajoutée comme des produits chimiques ou des carburants est une réaction cruciale pour lutter contre le réchauffement climatique. Cela en plus de la production durable d’énergie. Du fait de l’inertie de ce gaz, d’importantes barrières énergétiques doivent être franchies pour activer ses molécules, afin de les rendre réactives. Photo-catalyseur produit à l’Ircelyon à l’échelle du gramme : poudre de polymère poreux. [©CNRS] C’est là que la catalyse joue un rôle pivot, en permettant d’effectuer l’activation de la molécule de CO2 grâce à des espèces actives – les catalyseurs – afin de la faire réagir avec une autre molécule partenaire. Les catalyseurs ne sont eux-mêmes pas transformés par la réaction. Et un seul d’entre eux peut convertir des milliers de molécules cibles. Les principales approches utilisées pour convertir le CO2 comprennent la catalyse chimique/thermique, l’électro-catalyse et la photocatalyse. De nombreux produits peuvent ainsi être formés par réduction du CO2. Ces derniers comprennent principalement du monoxyde de carbone, du formaldéhyde, de l’acide formique (HCOOH), du méthanol et du méthane. Mais peuvent aussi se former de l’éthanol et d’autres, en fonction des paramètres de la réaction chimique et, en particulier, du nombre d’électrons mis en jeu. La principale limite de la catalyse thermique est son coût énergétique global. Concernant l’électro-catalyse, l’accès à l’électricité verte (hydraulique, éolien, photovoltaïque) rend ce procédé très attractif. Mais encore ici le bilan énergétique global doit être favorable à l’utilisation de l’électricité pour effectuer des transformations chimiques (synthèse électrochimique de carburants) plutôt qu’à son utilisation directe (moteurs électriques). Reste que le principal avantage de la réduction du CO2 est la production de carburants liquides transportables plus efficaces que les batteries, qui sont de surcroît gourmandes en métaux rares. En termes d’énergie verte, l’acide formique (HCOOH) produit par réduction du CO2 peut servir de carburant à des piles à combustible comme celles récemment mises au point par des chercheurs suisses de l’EPFL2. Certes, ces piles rejettent du CO2 dans l’atmosphère, mais celui-ci peut être reconverti en carburant, faisant que cette technologie est neutre en carbone. III – La photocatalyse comme solution verte ? Evaluation du catalyseur sous lumière artificielle. [©CNRS] En termes de durabilité et d’efficacité énergétique, des transformations chimiques uniquement activées par la lumière semblent être la panacée. Dans ce contexte, la photocatalyse met en jeu des procédés photo-physiques – activés par la lumière, qui rendent une espèce active – et lui permet de transformer des molécules cibles. Typiquement, dans des systèmes à plusieurs composants, c’est le rôle du photo-sensibilisateur de transformer l’énergie lumineuse en énergie chimique, permettant au catalyseur de fonctionner. Ces deux espèces peuvent être distinctes ou faire partie du même composé. Dans le cas de la réduction CO2, des études ont montré une limitation de la durée de vie des photo-sensibilisateurs les plus utilisés – à base de métaux de transition comme le ruthénium – et donc du système photocatalytique complet à quelques heures. Menée par Jérôme Canivet, une équipe de l’Ircelyon a mis au point des solides de type polymères organiques poreux, dont les unités de construction sont capables à la fois de capter la lumière visible (photo-sensibilisateur) et de transformer le CO2 (catalyseur). La structuration de ces deux unités dans un même solide photocatalytique a permis d’atteindre des productivités inédites pour la réduction du CO2 en formiate (forme basique de l’acide formique (HCOOH). C’est le squelette du polymère poreux qui est directement activé par la lumière. Afin de générer des électrons qui sont ensuite transmis à un catalyseur au rhodium, ancré dans le solide, qui réalise la réduction du CO2. La production de formiate a lieu sous un flux de CO2 d’une atmosphère dans un solvant, utilisant la lumière du soleil comme seule source d’énergie et sans perte d’activité pendant au moins 4 j. Ainsi 3 g de CO2 ont pu être convertis en un peu plus de 3 g de formiate par gramme de polymère photocatalytique sans apport extérieur d’énergie autre que la lumière visible. Pour comparaison, la capacité théorique de fixation du CO2 par l’ammoniaque est de 2,6 g de CO2 par gramme d’ammoniaque à température ambiante et sous une atmosphère de CO2. De même, des solides poreux comme des zéolithes ou des métal- organique frameworks (solide poreux mi-organiques mi-inorganiques) peuvent capturer entre 0,2 et 0,4 g de CO2 par gramme de solide. Ces travaux de photo-réduction du CO2, réalisés au laboratoire par Florian Wisser, ont été encouragés par le CNRS via le programme d’excellence Momentum, dont il a été récipiendaire en 2018. Le procédé a été validé à l’échelle du laboratoire sur quelques grammes et étudié en détail. En collaboration avec le Lasir, à Lille, et le Collège de France, à Paris, afin de comprendre les mécanismes physiques et chimiques mis en jeu. Test photo-catalytique sous le soleil lyonnais. [©CNRS] Le passage à l’échelle pilote de cette technologie reste possible grâce à des partenariats. Comme celui passé avec la plate-forme d’innovation collaborative lyonnaise Axel’One3 pour la synthèse à grande échelle de ces matériaux photo-catalytiques. Cependant, il faut garder à l’esprit que d’autres composés polluants sont présents dans les fumées. Et dont on ignore encore l’action sur le système catalytique. Par ailleurs, l’utilisation d’une molécule organique donneuse d’électrons indispensable à la réaction photocatalytique reste le verrou principal à une utilisation à grande échelle. C’est pourquoi l’équipe de chercheurs travaille aujourd’hui à coupler au sein de ces solides inédits deux réactions pour éviter l’usage de la molécule sacrificielle. La mise en forme des polymères photo-catalytiques en films minces permettra d’optimiser la capture de la lumière et du CO2. 1Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon (www.ircelyon.univ-lyon1.fr/) 2Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (https://actu.epfl.ch/news/une-pile-a-combustible-a-base-d-acide-formique/) 3https://axel-one.com/ Jérôme Canivet Chargé de recherche CNRS Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 166 jours

Les centrales à béton de chantier

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Centrale Arcen de la ligne Arcmov. [©Arcen] Comme son nom le laisse deviner, la centrale de chantier est destinée à être installée sur le site même de la construction pour l’alimenter en béton. Ceci, pendant toute la durée des travaux. Toutefois, les besoins d’un gros chantier de génie civil ne sont pas les mêmes que ceux d’une plus petite opération de bâtiment. Aussi, les outils de production ont su s’adapter à chaque besoin. De 30 m3/h à près de 150 m3/h ! Dossier préparé par Frédéric Gluzicki Ammann : La route des Indes Arcen : En mouvement Cifa by Euromecc : Fruit d’un partenariat Elkon : Réponse ultra compacte EMCI : Elargissement de gamme Europ’Equipement : Une centrale bien dimensionnée Imer : Pour tous les besoins des chantiers Liebherr : Une centrale bien ciblée Massfeller Beton2Go : Une approche inédite de la centrale Meka : L’affaire est dans le conteneur Oru France : Focus sur la gestion RheinMix Nisbau : Simple et ergonomique SBM : La France comme destination Schwing Stetter : Pour le gros chantier Stimm : Du modulable, mais de taille TCS : Nouvel entrant dans la centrale Et les autres Ammann a mis en service en Inde la plus moderne de ses usines pour assurer la construction des centrales déplaçables CBT.[©Ammann] L’acronyme TB indique la présence d’un tapis de transfert, plus compact, plus simple d’emploi et d’entretien qu’un traditionnel skip. Cet équipement pare les centrales Ammann de la ligne CBT 105-150 TB Elba. Des unités optimisées pour être transportées. Avec d’autant plus de facilité qu’elles sont produites en Inde, dans l’usine la plus moderne du groupe Ammann. Un choix stratégique pour décharger l’outil de production européen, bien chargé. Ammann a racheté cette usine il y a tout juste 3 ans. Depuis quelques mois, il produit des centrales CBT pour l’ensemble du groupe et de la planète. Y compris les malaxeurs dédiés. Toutefois, des éléments particuliers restent fabriqués en Europe, tels les silos monoblocs, peu pratiques pour les transports au long cours. Le cœur de la gamme CBT TB Elba est identifié par le nombre 120. En son sein, un malaxeur à doubles arbres horizontaux ECM 2500TP, capable d’offrir à l’unité un rendement de 105 m3/h. Pour ce faire, cette centrale reçoit 3 à 8 cases à granulats pour un stockage allant de 75 à 100 m3. Et jusqu’à 6 silos à liants. Parfait pour répondre aux besoins des chantiers les plus exigeants. Centrale Arcen de la ligne Arcmov.[©Arcen] Avec un nom comme Arcmov, les choses sont claires : il s’agit de l’offre mobile, donc chantiers, proposée par Arcen. Ce qui ne lui interdit pas d’être installée en fixe, pour l’industrie du BPE. D’autant que les capacités de production oscillent entre 40 et 120 m3/h. Pour ce faire, Arcen a imaginé un large choix de configurations. A commencer par le malaxeur qui peut être, soit à doubles arbres horizontaux (1 et 2,5 m3), soit à axe vertical (1 et 1,5 m3). Même approche pour le stockage des granulats, possible dans 4 trémies de 20 m3ou 5 trémies de 16 m3. Leur implantation est des plus souples : en ligne, à 90° ou à 270°. Enfin, côté options, Arcen n’est pas en reste. Silos à liants, systèmes de filtrage, de dosage des liants, des adjuvants, contrôle d'humidité, contrôle de consistance. A chacun de puiser dans cette liste à la Prévert. Centrale de chantier Cifa by Euromecc type FiveTech 500S.[©Cifa/Euromecc] Chez Cifa, la production des centrales, comme celle des malaxeurs, est assurée par Euromecc, dans le cadre du partenariat mis en place en 2018.Pour ce qui est de l’offre “chantier”, le binôme propose la FiveTech 500S. Ultra compacte, cette centrale s’inscrit dans un conteneur ouvert de 40’’, autorisant un transport monobloc. Toutefois, le ou les silos à liants devront être livrés à part. Galvanisée, l’ossature en acier intègre tous les composants de la centrale, y compris la cabine de commande. Son installation sur site ne nécessite aucun génie civil et se déroule sur une seule journée. Côté performances, la FiveTech 500S offre une belle capacité de production grâce au malaxeur planétaire 750/500 (500 l par gâchée). L’alimentation est faite à l’aide d’un skip. Dernier élément du système, les trémies à granulats. Celles-ci sont au nombre de 4, d’une contenance cumulée de 30 m3au maximum (4 x 7,5 m2). Leur remplissage se fait 2 à 2, de part et d’autre de la centrale. La MixMaster 30 est la centrale ultra compacte développée par Elkon.[©Elkon] L’industriel turc Elkon a su développer une large gamme de centrales de chantier. Au cœur de cette offre figure l’ultra compacte MixMaster 30. Elle se décline en deux variantes : avec 2 ou 4 trémies à granulats de 5 m3unitaire. Dans ce cas, c’est la taille du châssis de transport qui permet de faire la différence. Car le malaxeur est le même, un petit planétaire ou turbo de 500 l de capacité. De quoi produire entre 20 et 25 m3/h de béton. La pesée des granulats se fait dans le malaxeur même, contrairement aux autres constituants, opérés à l’aide de 3 bascules distinctes (eau, adjuvants et ciment). Enfin, pour assurer la traçabilité, un PC peut être connecté à l’unité de production, voire une cabine de commande, si utile. Au sein d’EMCIgroupe, Atec a vocation de construire de petites centrales. Celles à destination des chantiers. C’est ainsi qu’est née la Fyb 1000 et sa grande sœur, la Fyb 1500. EMCIgroup lance la dernière-née de ses centrales : l’Atec Fyb 1000.[©EMCI] Polyvalent, l’outil se décline en 2 variantes : chargement direct de bennes à béton ou remplissage de toupies. Dans ce dernier cas, le point de vidange se situe à 4 m de haut, contre seulement 2,50 m en version benne. Un petit tour du propriétaire permet de découvrir 2 ou 3 trémies en ligne d’une capacité unitaire de 20 m3. Dessous prennent place des casques de vidange et un tapis peseur. Celui-ci emmène son chargement en direction, soit d’un tapis de reprise, soit d’un skip. Juste au-dessus ont été installés les silos à liants. Ils sont 2, d’une contenance de 60 t. Ces éléments sont supportés par la structure même de la centrale. En bout de chaîne, le malaxeur. Atec a fait le choix d’un OMG planétaire de 1 m3ou de 1,5 m3. « Nous assurons la fabrication de l’entièreté de cette centrale, exception faite du malaxeur », indique Jean Forte, directeur d’Atec. Seul élément non intégré à l’unité de production : le local à adjuvants, placé dans un conteneur aménagé. Ne nécessitant aucun génie civil, l’ensemble d’une centrale Atec Fyb s’inscrit dans un rectangle de 15 m x 5 m. De quoi permettre son installation sur les terrains les plus étroits. En parallèle, EMCIgroupe propose d’autres centrales mobiles baptisées Amazone, avec des capacités de production allant jusqu’à 120 m3/h. Pour le chantier, Europ’Equipement propose l’Optimix. [©Europ’Equipement] Chez Europ’Equipement, c’est du côté de l’Optimix qu’il faut regarder quand on pense chantier. De type vertical, d’un encombrement de 10 m x 10 m, c’est la plus compacte des centrales proposées par l’industriel guérandais. L’outil s’articule autour du malaxeur à doubles arbres horizontaux de 1,5 m3maison. Le stockage des granulats se compose de 4 cases de 25 m3, dont le chargement peut s’effectuer directement par chargeuse et/ou par camion-benne. Côté liants, l’unité est disponible de base avec un seul silo, mais peut en accueillir 4. L’installation comme le démontage restent rapides, limités à environ 1 semaine de travail. La capacité de production de l’Optimix - 40 m3/h - lui permet d’alimenter jusqu’à 5 grues à tour. Elle offre aussi l’option d’une sortie BPE et/ou camion-toupie. Enfin, elle peut être équipée de son propre système de décantation. Bardée et couverte, cette centrale est proposée avec l’automatisme Eureqa, d’Europ’Equipement, ou avec tout autre automatisme à la demande du client. Dans les mois qui viennent, Europ’Equipement s’apprête aussi à lancer une centrale conteneurisée. Un concept dévoilé à l’occasion du prochain Intermat. Imer propose nombre de centrales pour les chantiers, dont la Multis 1500-1000.[©Imer] Pour beaucoup, Imer rime avec chantiers. Et ce, depuis 50 ans déjà ! Son offre de centrales pour cet usage se décline en différents outils : à tambour horizontal (avec cuve de malaxage), à malaxeur planétaire (type BPE) et à turbo-malaxeur. De quoi proposer des productions allant de 10 à 55 m3/h. Le choix est tout aussi large au niveau du stockage et de l’alimentation en granulats. Tout d’abord, le chargement au sol par rayon raclant (pour un stockage de 150 à 300 m3). Ensuite, le chargement par trémie d’alimentation (stockage unitaire de 3,5 à 13,5 m3pour un total de 10,5 à 54 m3). Enfin, le chargement par silos granulats (stockage sable de 33 m3et 27 m3pour le gravier). Pour les liants, chaque centrale peut être équipée de 1 à 3 moyens de stockage : trémie crève-sacs de 200 à 400 kg, trémie crève-big bags de 1 et 3 t ou silo de 20 à 60 t. Toutes les centrales Imer sont équipées du même automatisme maison EPS 2100 V. Celui-ci permet un pilotage à l’aide d’un écran tactile 7,5”. De même, les unités bénéficient d’un système de télé-transmission 3G des données de production en temps réel. Celui-ci permet à Imer d’offrir une télé-assistance. Enfin, les centrales Imer sont conçues pour être montées et démontées très vite : de 1 à 3 j selon les modèles. Ceci, en particulier avec les systèmes de raccordements électriques “Plug & Play” ou encore la fourniture de génie civil mobile. La Mobilmix 2.5 constitue le fer de lance Liebherr pour les chantiers.[©Liebherr] La Mobilmix 2.5 constitue le cheval de bataille de l’offre Liebherr pour la production de bétons sur site. L’outil est donné pour un débit horaire de 115 m3, grâce à son malaxeur à doubles arbres horizontaux DW 2.5 de 2,5 m3par gâchée. Le transport comme le montage de l’unité sont simples de par la présence de sous-ensembles pré-montés, pré-câblés et calibrés en usine. Le module de malaxage, skip et cabine de commande, sont réunis sur une première remorque. La seconde constitue les trémies à granulats, organisées en ligne. Même démarche pour chaque silo à liants. Après déploiement, connexion entre les différentes structures et réalisation de la rampe d’accès pour le remplissage des trémies, la centrale est bonne pour le service. Le tout, réparti sur une surface au sol de 34 m x 14 m, soit près de 476 m2. La Beton2Go est une mini-centrale pour le chantier ou le principe du BPE en libre-service.[©Massfeller] Depuis plusieurs années, l’Allemand Massfeller construit des centrales compactes. Ces dernières sont commercialisées sous la marque Beton2Go. Plus de 300 sont en service en Europe, dont quelques-unes en France. Poly Création en assure la distribution exclusive. La raison d’être des centrales Beton2Go est de proposer une approche en libre-service. Toutefois, s’agissant d’unités compactes, elles restent adaptées à un usage classique sur chantiers. Ainsi, les Beton2Go série MA se déclinent en 2 variantes : à 2 (type 2P) ou à 4 (type 4P) trémies à granulats de 3 m3unitaire. Elles intègrent aussi 2 tailles de malaxeur : 500 l (MA 15) ou 1 000 l (MA 30). « Ce sont des malaxeurs planétaires construits par Massfeller », indique Clément Préty, directeur de Poly Création. Et de poursuivre : « Ces centrales sont robustes, simples d’utilisation et d’entretien, et ne nécessitent aucun génie civil ». Un silo à ciment doit y être rattaché. Mais il est possible d’adapter une trémie vide-sacs, pour une installation dans des zones moins industrialisées. Au maximum, une surface de 110 m2est nécessaire pour déployer une unité Beton2Go. Enfin, les rendements offerts sont de 15 ou de 30 m3/h. De quoi répondre aux besoins des chantiers. La centrale MB-C30 de Meka tient dans un conteneur, ce qui simplifie son transport.[©Meka] Elle est compacte et tient dans un conteneur ouvert. Ainsi se présente la petite centrale de chantier MB-C30 signée Meka. L’industriel turc a choisi d’y intégrer tous les éléments : malaxeur mono-arbre de 500 l, skip de transfert et trémies à granulats. Le stockage se divise en 2 cases de 14 m3ou 4 cases de 7 m3. Le silo à liants est le seul équipement complémentaire à greffer pour rendre le dispositif opérationnel. Aucun besoin de génie civil, une plate-forme plane et porteuse suffit. Meka dédie sa MB-C30 pour les chantiers de courtes durées (6 mois à un an). Toutefois, si l’on souhaite aller au-delà des 30 m3/h proposés, il est possible de monter en gamme, la ligne MB compte 3 autres modèles capables de produire jusqu’à 115 m3/h. Oru France est l’un des spécialistes français de la centrale de chantier.[©Oru France] Pour Oru France, l’année 2018 fut celle de son jubilé. L’occasion d’un bel hommage à Michel Sanchez, son fondateur. L’année 2020 est tout autre pour l’industriel, qui met en avant ses nouvelles armoires de gestion, intégrant résistance au freinage et variateur, afin de protéger les réducteurs des bétonnières. Ces équipements bénéficient d’un PC, autorisant un pilotage type “BPE”. Gestion chantiers et clients, stocks et consommations, formulations, courbes de plasticité : tout est inscrit sur le disque dur. A cela s’ajoutent l’impression des bons de livraison avec les logos des clients et la compilation de la data pour une exploitation ultérieure. Enfin, le service technique d’Oru France peut prendre le contrôle de l’unité à distante pour assurer dépannage et entretien. De même, pour améliorer les conditions de travail, les armoires sont installées dans des cabines déjà aménagées. Ceci, avec un espace bureau, un kit “hygrométrie”, un extincteur, une trousse de premiers secours… Côté centrales, pas de révolution. Les capacités peuvent être de 1 m3, 1,5 m3ou 2 m3. Le stockage des granulats est réalisé en trémies avec tapis convoyeurs ou en tas associés à des rayons raclants. Un classique de la maison. Quant aux pulvérulents, ils prennent place dans des silos de 60 t ou plus. RheinMix Nisbau conçoit ses centrales pour qu’elles soient simples et ergonomiques dans leurs usages.[©ACPresse] Economiques. Voilà ce qui résume le mieux les centrales RheinMix Nisbau. Transport, montage et démontage, exploitation : tout a été optimisé. Ainsi, le transport catégorie 1 est réalisé sur un ou deux remorques tractables, selon le modèle (EM 60 ou EM 100 et 120). Aucun génie civil n’est nécessaire et le montage se fait en 2 à 4 j. L’EM 60 ne demande même pas de grue, étant pourvue d’un système de levage intégré. Pour faciliter l’entretien, les centrales sont galvanisées. Automatisées, elles sont aussi pré-calibrées et pré-câblées en usine, rendant plus rapide leur mise en service. Toutes reçoivent un malaxeur à doubles arbres horizontaux BHS Sonthofen : le DKX 1.25 sur l’EM 60, le DKX 2.5 sur l’EM 100 et le DKX 3.0 sur l’EM 120. Les dosages des granulats, ciments, adjuvants et de l’eau sont tous pondéraux. De quoi garantir une parfaite maîtrise de la teneur en eau de chaque gâchée. Pour les granulats, l’opération est réalisée sur tapis. Pas de skip non plus sur l’installation, mais un tapis de reprise et de transfert. Ce dernier fait aussi office de “zone-tampon”. Les centrales RheinMix Nisbau produisent des bétons suivant la norme NF EN 206/CN. Elles savent éditer les bons de livraison comme les bons de pesée. Enfin, elles peuvent être complétées par un alimentateur automatique de fibres métalliques ou synthétiques. L’Autrichien SBM vise le marché français des centrales à béton.[©SBM] A pas feutrés, l’Autrichien SBM cherche à pénétrer le marché français de la centrale. Au sein d’une offre plus que large se distingue l’unité super mobile Euromix 3300 Space. Ce qui frappe de prime abord est le design épuré du module de malaxage, intégré dans une élégante remorque. Toutefois, en y greffant trémies à granulats et silos à liants, l’outil reprend les classiques codes visuels des centrales de chantier. L’Euromix 3300 Space offre une capacité de production de 145 m3/h, grâce son malaxeur de 3,33 m3. C’est cette unité qui a été choisie pour fournir toute la palette des bétons utilisée pour la construction d’un campus éducatif à Münich, en Allemagne. Là, l’entreprise de BTP Pfeiffer Bau a opté pour une offre complète, comprenant aussi une station de traitement des bétons résiduels et une installation de chauffage. Cette combinaison a permis un flux fluide et simple des activités de construction, quelles que soient les conditions météo. Et une parfaite coordination de toutes les interfaces. « Cette centrale constitue notre solution mobile polyvalente. Elle peut produire tous les bétons couverts par la norme EN 206, soit plus de 1 000 formulations différentes », souligne Gerhard Gschwandtner, cher de projet SBM. Une belle référence en Allemagne, en attendant un déploiement prochain en France... Avec le M3, Schwing Stetter cible avant tout les très gros chantiers.[©Schwing Stetter] Pour les chantiers, mais les gros, Schwing Stetter a développé la centrale M3. En son cœur, un malaxeur à doubles arbres horizontaux spécifique : le DW 3.0 B. La différence avec le DW 3.0 “classique” ? L’outil est plus compact, donc moins encombrant que son aîné. Mais pour des performances équivalentes. Ainsi, on peut y associer jusqu’à 5 silos à liants, que l’on dispose à droite du module de malaxage, à gauche, derrière. A vrai dire, presque comme on veut. Idem pour les trémies à granulats, qui peuvent être positionnées à 90°, 180° ou 270° par rapport au même module de malaxage. En standard, le bloc trémies se divise en 4 cases de 45 m3, certaines pouvant être dédoublées. Il comprend le support indispensable à la création de la rampe d’accès pour permettre les remplissages à la chargeuse. Trois jours à peine sont nécessaires pour monter et mettre en service une M3. Pas de travaux de fondations, mais un petit génie civil reste à prévoir, sous la forme d’une dalle de propreté sous la zone de chargement des toupies et sous les silos à liants. Stimm conçoit des centrales sur mesure pour répondre aux besoins de chaque client.[©Stimm] Chez Stimm, la centrale de chantier, c’est du lourd ! Une réponse adaptée aux grosses opérations de construction, tel le chantier du Lyon - Turin où l’industriel a décroché la première centrale du chantier sur les neuf qui y seront installées. Au cœur du dispositif, un malaxeur à doubles arbres horizontaux OMG Sicoma, d’une capacité de 3 m3, équipé d’un système de lavage haute pression. Une bascule à eau, une à ciments, une trémie d’attente granulats complètent le bloc de malaxage. Celui-ci présente une dimension de 6 m x 6 m. A l’étage “malaxeur” prend place un plancher en tôle pleine aluminium et tôle de propreté sur le pourtour. A l’étage “pesage”, un plancher en caillebotis. Enfin, un dernier étage “motorisation skip” facilite les opérations de maintenance. Une trémie de chargement couverte de 15 m3 est présente en pied de centrale. Une bande transporteuse assure le transfert des granulats vers un tapis de distribution orientable. Le stockage final est composé de 6 trémies de 68 m3unitaire. Dessous sont installés trois casques pneumatiques et trois extracteurs, qui assurent le dosage des granulats sur le tapis peseur suspendu. Un skip permet un transfert vertical. Enfin, les granulats sont déversés dans une trémie d’attente, équipée d’un peson “présence matériaux”. Les liants bénéficient d’un stockage en silos : 6 x 75 m3(ou 6 x 100 t). Un bungalow de commande et un conteneur “atelier, compresseur et surpresseur” complètent l’outil de production. Ne disposant pas de roues, l’ensemble des éléments est transporté sur remorques pour permettre une implantation sur le chantier. La Modulmix a été développée par le Lyonnais TCS pour répondre aux besoins des chantiers.[©TCS] Techniques Chantiers Services ou TCS : derrière ce nom se cache un nouvel acteur de la centrale à béton. Depuis quelques années, cet industriel lyonnais développe une ligne de petites centrales de chantier à rayon raclant baptisée Modulmix (MMX). L’offre se décline en trois variantes. Les deux premières sont équipées de cuves de malaxage de 1 000 l et 1 500 l pour des capacités de production de 22/24 m3/ et 30 m3/h. La troisième - MMX 1123 - reçoit un turbo-malaxeur, permettant d’offrir une cadence de 24 m3/h « Le prototype des centrales MMX a été réalisé dans notre atelier et a tourné sur 3 chantiers pendant 16 mois, produisant quelque 10 000 m3sans problème,résume Yves Lacour, gérant de TCS. Après cette phase de tests positifs, nous avons choisi de passer à la vitesse supérieure, en industrialisant la production. » Une mission confiée à l’industriel serbe Simi, qui construit des centrales à béton depuis 35 ans. Aujourd’hui, TCS est le distributeur exclusif de la marque pour la France. Ceci, en plus de la vente de sa propre centrale Modulmix. « Nous avons tout auto-financé et commençons la commercialisation de nos MMX,reprend Yves Lacour. La première est une MMX 1000 l, tout juste installée à Lyon. » Si l’outil est construit par Simi, le câblage et l’automatisme sont réalisés au sein des ateliers TCS. Idem pour certaines pièces particulières, afin de rendre l'ensemble captif. « Nous concevons nos automatismes depuis maintenant 12 ans, avec plus de 60 installations en fonctionnement à ce jour. » Historiquement, TCS est une entreprise de maintenance, de montage et de reconditionnement de centrales de chantier, de préfabrication et de BPE. « Nos clients sont des PME du bâtiment et aussi des majors comme Eiffage Génie Civil, que nous avons équipé en automatisme, ou Freyssinet, pour qui nous avons réalisé des prototypes. »A l’image d’une centrale foraine destinée à réaliser des Bfup sur chantier avec le Ductal de LafargeHolcim : 4 chantiers en 12 mois, dont un au Royaume-Uni... Le monde de la centrale de chantier reste vaste et l’offre va au-delà des acteurs présents dans ce dossier. D’autres industriels interviennent sur ce marché, mais n’ont pas pu ou pas voulu donner suite à nos sollicitations. Aussi, pour mémoire, voici leur nom : CST Sipe, Fibo Intercon, MCF Systems, Sami, Semix, Tecno-Béton, Warzée.   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91  Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 166 jours

Arqlite : Recyclé et recyclable

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Arqlite produit des granulats légers issus du recyclage. Sa solution s’appelle “Smart Gravel”. [©Arqlite] Lauréate de la “Construction Start-up Competition”, organisée par Cemex Ventures, Arqlite s’est engagée dans la voie de “l’upcycling” des déchets plastiques. Basée aux Etats-Unis, la start-up argentine a développé un process de recyclage de tous types de plastiques. Et ce, pour fabriquer des granulats légers. Arqlite compte développer plusieurs installations pour accueillir les camions issus des décharges. Et ainsi, s’ancrer dans une démarche d’économie circulaire. Elle propose aussi aux entreprises de mettre en place tout un plan d’action autour de leurs déchets plastiques, afin de récupérer cette matière première pour ses propres solutions. Ses “Smart Gravel” sont donc issus du recyclage et peuvent à leur tour être recyclés. Le matériau permet de réaliser des bétons prêts à l’emploi légers, mais aussi des éléments préfabriqués. Outre l’aspect (non négligeable) de leur faible empreinte carbone, les granulats légers d’Arqlite jouissent de nombreuses qualités. Selon l’industriel, les “Smart Gravel” sont 3 fois plus légers que les granulats classiques. Ils possèdent de bonnes capacités isolantes et n’émettent pas de poussière. Dans peu de temps, Arqlite va franchir une étape importante et ouvrir une unité de production à grande échelle, en Californie. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 167 jours

L’Aerolithys débarque à Nantes

Le camion Aerolithys parcourt les routes de la région nantaise pour faire découvrir son concept de béton mousse. [©Aerolithys] Dans la région nantaise, Stonart a investi dans un béton mousse coulé en place depuis une centrale mobile. Baptisé Aerolithys, le système a été conçu par la marque italienne Isoltech. « Il s’agit d’une technologie utilisée depuis des années aux Etats-Unis et dans certains pays d’Europe, dont l’Italie, explique Jackie Fronteau, gérant de Stonart. Le béton mousse permet de réaliser des remblais légers, des chapes de ravoirage, des toits-terrasses, de l’isolation sous dallage ou des remplissages géotechniques. » Composé de ciment, d’eau d’additifs fluidifiants et d’un agent moussant, le béton mousse présente, selon les besoins, une densité allant de 200 à 400 kg/m3. « C’est la solution parfaite pour remplir les parois entre les tunnels et les roches, par exemple, ou pour combler les trous lors d’effondrement. C’est une technologie qui a déjà largement fait ses preuves, mais qui doit mieux se faire connaître en France. D’autant que sa production depuis le camion dédié permet une totale indépendance. » Pour le moment en démonstration dans la région nantaise, le camion Aerolithys devrait rapidement partir à l’assaut de l’Ile-de-France. Avant de faire des petits. « Notre idée est d’installer la marque avec d’autres investissements, puis de créer des franchises un peu partout en  France. Tout en restant le distributeur exclusif d’Isoltech », conclut Jackie Fronteau.
Il y a 4 ans et 167 jours

Complicité de fabrication pour Capremib et Chapsol

Les murs de soutènement du tronçon Hausmann Saint-Lazare du prolongement du RER E ont été produits par Capremib et Chapsol. [©Demathieu Bard] Le prolongement de la ligne E du RER dans sa partie Ouest permet de relier la gare d’Hausmann Saint-Lazare à Mantes-La-Jolie, en passant par les sites importants que sont La Défense et Poissy. Cela permet notamment de désengorger le RER et d’améliorer l’accessibilité à la Seine-Aval, tout comme aux gares du Nord et de l’Est. Ainsi qu’à l’aéroport Roissy – Charles de Gaulle. Un axe tout à fait stratégique. Pour réaliser cette liaison, de très nombreux chantiers connexes sont mis en œuvre. Comme les murs de soutènement du tronçon Ouest. Ainsi, pour concevoir et construire ces éléments, les industriels Capremib et Chapsol se sont constitués en groupement. Capremib apportant sa maîtrise du “sur mesure” et des produits de grande dimension, alors que Chapsol a fait valoir son ingénierie dans le dimensionnement des murs de soutènement. Au total, les deux entreprises ont produit pas moins de 353 éléments de murs, d’une hauteur variant entre 5 m et 12 m. Ce qui représente 6 000 m2 de murs préfabriqués. A noter que les pièces les plus lourdes (jusqu’à 28 t) et les plus hautes (12 m) ont été fabriquées par Capremib dans son usine de Cormicy (51). Les livraisons de murs sur le chantier ont débuté en août 2018, alors que la fabrication s’est étendue sur toute l’année 2019, sur les sites de production des deux industriels. Ceci, à un rythme de deux unités/j. La mise en service du tronçon n’est pas prévue avant 2022.
Il y a 4 ans et 167 jours

Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. « L’impression 3D complète nos gammes, cela nous permet d’ultra-personnaliser notre offre. C’est une tendance de fond qui va s’installer », insiste Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard (GSL). Le groupe industriel du béton a introduit la technologie à travers le marché de l’aménagement urbain. Avec Olivier Brière, ingénieur dans ce domaine, GSL réalise des univers colorés et originaux pour les villes. A Istres (13), des pots aux formes organiques rappellent le tressage des paniers en osier. Et sur les terre-pleins, des bordures aux couleurs vives attirent le regard. « Nous avons imaginé des formes originales, qui se parlent et se répondent. Avec de l’ingénierie, nous pouvons faire plein de choses », explique Olivier Brière. Et Bertrand Malet de poursuivre : « Nous essayons de trouver un modèle technico-économique. L’année 2019 a été celle de la mise en place et 2020 a vu la concrétisation. L’expansion devrait se faire en 2021… » Parc des bâtiments historiques et mobilier urbain Olivier Brière et GSL ont réalisé du mobilier urbain aux formes organiques. Olivier Brière et GSL ont réalisé du mobilier urbain aux formes organiques. [©Groupe Saint Léonard] Outre le mobilier urbain, l’impression 3D pourrait compléter d’autres segments. Par exemple, dans la réparation du parc de bâtiments historiques. « Nous pourrions nous approcher ou transcender la reproduction de bétons anciens », imagine Olivier Brière. La réalisation de murs décoratifs, organiques et/ou végétalisés est aussi une porte d’entrée. « Il y a encore beaucoup à créer, ajoute Bertrand Mallet. Nous nous posons la question d’investir dans notre propre imprimante. Car il est important pour nous d’améliorer les process et de gagner en autonomie. Mais il faut trouver le bon timing… » Pour Olivier Brière et GSL, en dehors de la liberté de forme et des possibilités architecturales, l’impression 3D permettrait enfin d’évoluer vers une démarche plus responsable de l’acte de construire. « Dans le cadre d’une stratégie bas carbone, nous sommes démunis face à l’offre des cimentiers qui, aujourd’hui, ne proposent pas beaucoup de solutions. Cette technologie s’inscrit pleinement dans la réduction de CO2 et dans la question de l’utilisation des ressources. L’idée serait d’être multi-matériaux et de les utiliser à bon escient », conclut Bertrand Malet. Allez plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 167 jours

Rénovation globale du logement : Coût, aides, freins ?

Gage d'économies d'énergie réelles, combinée à une sensibilisation des ménages sur les éco-gestes pour diminuer leur consommation d'énergie, cette démarche permettrait d'éviter à la France l'« échec » allemand [2]. De quelles aides bénéficie un ménage pour ce type de travaux aujourd'hui ? Quels freins subsistent ? Hellio, spécialiste des économies d'énergie, fait le point...La rénovation globale, la garantie d'un confort et d'économies durablesLa rénovation globale se définit par la réalisation de travaux d'économies d'énergie réalisés globalement sur l'ensemble des postes énergivores d'un logement.Dans le cadre du plan de relance, et dans une volonté de massification de la rénovation énergétique de l'habitat, le gouvernement fait émerger ce cap en annonçant une nouvelle « aide à la rénovation complète du logement ». Deux aides cumulables ont été annoncées:Les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) [3] : Coup De Pouce Rénovation globale d'une maison individuelle [4]Ma Prime Rénov' Rénovation globale [5]Quelles sont les conditions d'éligibilité ?Maison chauffée au charbon ou fioul ou gaz hors condensationDes travaux réalisant un gain énergétique d'au moins 55% versus la consommation initialeTous les équipements de chauffage ou de production d'eau chaude sanitaire doivent être remplacés.Travaux réalisés via un audit énergétique, contrôlés par un « bureau de contrôle indépendant »Si le bénéficiaire le souhaite avec l'aide d'une assistance à maîtrise d'ouvrageLes français veulent réaliser une rénovation globale de leur maison, combien ça coûte ?Pour aider le particulier à appréhender le reste à charge d'une rénovation globale, Hellio a réalisé plusieurs simulations de cas concrets, en prenant en compte les différents critères qui impactent le montant des aides (type de ménage et localisation géographique) :La rénovation globale : un cap à tenir car les freins persistent !Un coût des travaux trop important pour les ménagesSelon une étude de l'Ademe [6], la démarche de rénovation globale est encore très faible : seulement 418 personnes sur une population de 260.000 propriétaires en maison individuelle s'y sont engagées. Le coût est le premier frein : un projet de rénovation globale représente en moyenne 35.000 € à 70.000 € de dépenses pour un ménage aisé, pour une surface d'au moins 135 m² [7]. Et force est de constater que les travaux tels que l'isolation des murs sont les moins financés par les aides [8]…Cette démarche est encore plus loin d'être acquise pour les ménages en situation de précarité qui privilégient les frais pour se déplacer ou les produits de consommation de première nécessité… Un constat accentué par la crise économique et sanitaire du Covid-19.L'organisation des travaux et le manque d'artisans qualifiésPlusieurs corps de métiers sont nécessaires pour mener à bien un tel projet. L'organisation et l'optimisation des travaux sont un deuxième frein : les artisans capables de gérer une rénovation globale ou de travailler en groupements sont rares. Sans compter que peu sont aujourd'hui qualifiés pour réaliser ce type de travaux (RGE Offre globale ou CERTIBAT Offre globale). Selon la Fédération Française du Bâtiment (FFB), sur les 49.000 entreprises qualifiées RGE en 2020, seulement 200 sont labellisées RGE Offre globale.Un réel savoir-faire dans l'optimisation des artisans s'avère nécessaire : les variables de temps, pour coordonner l'intervention sur ce type de chantiers, et de coûts, pour la réalisation des travaux, peuvent être affinées.Le secteur peine à se structurer, faute de financements et de maturité pour proposer une rénovation multiposte.La sous-information du grand publicEnfin, les avantages d'un projet de rénovation globale pour les ménages restent très peu connus : valorisation du bien immobilier, économies réalisées sur la facture qui, souvent, compensent l'investissement réalisé sur le long terme, ou encore la qualité de vie à l'intérieur de son logement (confort, humidité, qualité de l'air…).En résumé, pour devenir une réalité et être massifiée, la démarche de rénovation globale devra s'affranchir de l'ensemble de ces obstacles !« Que ce soit côté ménages que côté entreprises de travaux, le marché n'est aujourd'hui pas encore mûr. Il faut tenir ce cap de la rénovation globale car la situation devrait évoluer par le volontarisme de certains acteurs : Hellio en fait partie. Une solution à court terme serait de poser des premiers jalons, comme passer par un bouquet de travaux – isolation des combles, planchers, murs et équipement de chauffage – avec garantie de gain énergétique, et permettre aux artisans de travailler ensemble sur ces lots »Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio[1]Audition d'Emmanuelle Wargon à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020[2]Article Le Monde – En Allemagne, les rénovations énergétiques des bâtiments n'ont pas fait baisser la consommation – 4 octobre2020 [3]Retrouvez plus d'information sur les CEE sur le site du Ministère de l'Ecologie ici[4]https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000039001462/2020-10-27/[5]https://www.economie.gouv.fr/particuliers/prime-renovation-energetique[6]Étude de l'Ademe sur la typologie des ménages ayant réalisé des travaux de rénovation – octobre 2019 – P. 43[7]Idem P. 44[8]Guide des aides financières de l'ADEME – 2020
Il y a 4 ans et 167 jours

Exxia : Eazzy, une autre vision des logiciels métiers

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine David Ortolan est le président de l’Exxia, éditeur de logiciels métiers pour le secteur de la construction. [©ACPresse] « Nous sommes partis d’une page blanche. »D’entrée de jeu, David Ortolan annonce la couleur. Tout aussi neuve est l’entreprise Exxia, à l’origine du projet. A peine une année d’existence. David Ortolan en est le dirigeant, après un passage chez des éditeurs de logiciels.  Exxia se définit comme un éditeur de logiciels métiers pour la construction. Son premier développement s’appelle Eazzy. « Ce nom évoque la simplicité d’utilisation, la fluidité, la rapidité. »Il s’agit d’un ERP, c’est-à-dire un progiciel de gestion intégré. Exxia en lance aujourd’hui les deux premiers modules. Disponible depuis quelques mois, Eazzy Laboratoire se destine au contrôle de la qualité des matériaux en laboratoire. « C’était là une des principales demandes de notre réseau », indique David Ortolan. Ce module, qui fait déjà le bonheur du producteur de BPE Béton Solutions Mobiles, se veut en même temps une plate-forme web et une application mobile. Compatible en particulier avec les presses 3R, il sait en récupérer les données, de manière simple et rapide. Orienté France et international « Nous avons beaucoup travaillé l’ergonomie. Par exemple, le temps nécessaire pour la maîtrise de l’outil est trois fois moindre en comparaison aux solutions existantes sur le marché. »Le tactile et la reconnaissance vocale sont disponibles dans le système. De même, les données de production peuvent être récupérées pour assurer leur traitement normatif. Plus en amont, la formulation des bétons s’intègre de manière naturelle dans le contrôle qualité, bien qu’Exxia annonce, d’ores et déjà, l’arrivée prochaine du module Eazzy Prédictive.  Tout juste finalisé et déjà acquis par un premier utilisateur, Eazzy ADV est le deuxième module du système. Sa mission : l’administration des ventes, comme son acronyme le laisse deviner. Là, Exxia se positionne plutôt sur l’export. A l’inverse d’Eazzy Laboratoire, bien orienté sur la France qui est « demandeuse de nouveaux acteurs et de nouvelles solutions de suivi de la qualité ». De plus, toute la suite est disponible en anglais et en espagnol, en plus du français… Durant l’année 2021, Exxia poursuivra les lancements. Le CRM (gestionnaire de la relation clients), le module stock/logistique ou encore celui dédié aux ressources humaines sont déjà sur les rails. D’autres, plus spécialisés, compléteront le système. « Nous savons développer de petites applications particulières », indique David Ortolan.   Référencé chez Canon Business Solutions Côté déploiement, Exxia a imaginé quelque chose de simple, bien dans l’air du temps : le mode locatif. On ne parle pas ici d’un nombre d’utilisateurs connectés, mais plutôt du nombre de sites reliés au système. « C’est beaucoup plus facile à administrer pour une entreprise possédant plusieurs sites de production. » Toujours dans le cadre de son développement et malgré son jeune âge, Exxia a réussi à intéresser un grand nom de la distribution cloud de solutions métiers. « Nous venons de valider la mise en place d’un partenariat avec Canon Business Solutions », dévoile David Ortolan. Cherchant à développer son offre en direction de la construction, Canon semble avoir trouvé ici son partenaire idéal. « Nous sommes référencés chez eux et nos solutions sont destinées à être distribuées via leur plate-forme. Nous bénéficions aussi de leur force de frappe. Sans compter la crédibilité et l’assurance vis-à-vis des grands comptes », résume David Ortolan. Et de conclure : « De plus, Canon Business Solutions va mettre à notre disposition une partie de sa force en back-office ». Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine  
Il y a 4 ans et 167 jours

L’incontournable XTreeE

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Fondée en 2015, la start-up XtreeE s’est spécialisée dans la conception de systèmes d’impression en usine. « Le hors site est une évolution majeure dans la construction, déclare Alain Guillen, co-fondateur d’XTreeE. Nous nous inscrivons dans ce monde, dans l’idée d’industrialisation et de l’utilisation du bon matériau au bon endroit. Le but n’est pas de concurrencer les préfabricants, mais de les accompagner, ainsi que les constructeurs, à intégrer cette technologie dans leur production. » XTreeE dispose d’une usine pilote à Rungis (92) et de plusieurs unités opérationnelles, notamment aux Emirats arabes unis, aux Etats-Unis et au Japon. « Nous visons une cinquantaine de systèmes installés, d’ici 2025. » Pour la start-up, l’impression 3D s’inscrit aussi dans la transition écologique du bâtiment. « Cette technologie peut nous permettre d’économiser de 30 à 70 % de matière selon les projets. Et puis, si nous voulons être vertueux, il faut travailler avec des matériaux locaux. Nous développons des systèmes de têtes d’impression “ouverts”. » Ainsi, les solutions de XtreeE s’adaptent à tous types de bétons, mais aussi à l’argile, au plâtre ou encore aux géopolymères… Une passerelle piétonne de 40 m XtreeE va réaliser une passerelle piétonne de 40 m en béton imprimé 3D structurel. [©Lavigne & Chéron Architectes] La start-up travaille principalement sur l’impression 3D “bi-composants”. C’est-à-dire, que la transformation et l’adjuvantation des matériaux se réalisent dans une tête d’impression dotée d’un malaxeur secondaire. Engagé dans plusieurs programmes, à l’image de Viliaprint, l’industriel va faire une nouvelle démonstration du potentiel de l’impression 3D. En effet, en vue des JO de 2024, la Plaine Commune Grand Paris a confié au groupement dirigé par Freyssinet, en association avec Lavigne & Cheron Architectes, Quadric, XtreeE et LafargeHolcim, la conception et la réalisation d’une passerelle piétonne de 40 m. Son tablier sera réalisé en béton imprimé 3D structurel. Une première dans la discipline ! Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 167 jours

Constructions 3D développe le plug & play

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Créée en 2017, Constructions 3D est spécialisée dans conception et la production d’imprimante 3D. La start-up de Valenciennes s’est plutôt orientée sur les machines de chantier. Même si, elle est en mesure de créer des solutions à la demande et hors site… La particularité de ses imprimantes réside dans un bras robotisé repliable. L’industriel propose 2 modèles : la Maxi Printer et sa petite sœur la Mini Printer. « Ce sont des solutions très compactes, qui se déploient rapidement, explique Thomas Borja, ingénieur en charge du développement de partenariat commercial sur le Mini Printer. Nous sommes sur le principe du “plug & play”. En 2 h 30 – 3 h, la machine peut être opérationnelle sur le chantier. » La Maxi Printer s’adapte à l’impression d’ouvrages et de bâtiments de très grande taille. Compacte et rapide à déployer En dehors de l’imprimante en tant que telle, du volet formation et de l’accompagnement, l’offre comprend un conteneur 20” aménagé pour le transport. Mais aussi, un système de pompage et du matériel de pilotage développé en interne. Les solutions de Constructions 3D sont très compactes, un atout pour les déployer sur chantier.[©Constructions 3D] De son côté, la Mini Printer est fixe et permet de réaliser des objets du quotidien. Mais aussi, de s’initier et de se former à cette technologie. « Elle répond aux demandes des établissements scolaires : universités ou écoles, ou encore les laboratoires. » Constructions 3D est le premier acteur à avoir “imprimé” une maison sur le territoire français. Près de 70 m2, dont la construction des murs s’est étalée sur une durée de 24 h. Preuve que la technologie est opérationnelle. Et fort de ce succès, la start-up compte continuer la construction de son siège social en impression 3D. Soit 2 800 m2 situés à Bruay-sur-l’Escaut (62). « Nous avons pour ambition de proposer des moyens constructifs pour lutter contre le mal-logement », conclut Thomas Borja. Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 167 jours

Energie solaire: l'Assemblée vote la révision à la baisse de certaines aides

L'Assemblée nationale a voté la révision à la baisse du soutien à certains parcs solaires, une mesure du gouvernement qui juge leur rentabilité "excessive", du fait de la réduction des coûts de production.
Il y a 4 ans et 167 jours

Le groupe Ami Bois reprend l’activité de Meison

Acteur majeur de la construction de maisons en bois sur le territoire national, Ami Bois permet ainsi de préserver 19 emplois sur le territoire et d’assurer le suivi de chantiers des 20 maisons actuellement en cours de construction. L’acquisition de Meison, permet en outre à Ami Bois de renforcer son offre à destination des primo-accédant, au travers du maintien et du développement de la marque.Une reprise d’activité pour pérenniser l’entrepriseLe mercredi 4 novembre dernier, le Tribunal de Commerce de Bordeaux a validé l’offre du Groupe Ami Bois pour la reprise de la société Meison, implantée depuis 12 ans à Mios (33). Au travers de cette reprise d’entreprise, le Groupe Ami Bois entend pérenniser la société qui construit 30 à 35 maisons par an, pour un chiffre d’affaires d’environ 4,5 millions d’euros. Un maintien d’activité qui permettra par ailleurs de finaliser les chantiers des 20 maisons actuellement en cours de construction.Aussi, ce sont 19 emplois qui seront maintenus sur le territoire. « C’était un sujet important pour le Groupe Ami Bois, alors que nous traversons une crise sans précédent. », précise Frédéric Carteret, Président Fondateur du Groupe Ami Bois. « Nous avons travaillé afin de maintenir un maximum de personnes dans l’emploi, tout en tenant compte des optimisations nécessaires pour permettre à Meison d’atteindre son niveau de rentabilité. », ajoute le Dirigeant.Un choix stratégique qui s’accompagne d’un repositionnement partiel de l’offre de Meison, afin d’assurer une perspective d’avenir positive à l’entreprise.Ami Bois étoffe son offre au travers de la reprise de MeisonDans les prochains mois, le groupe Ami Bois va ainsi travailler avec les équipes de Meison à la simplification de son offre, pour se concentrer sur un catalogue de maisons, avec différents niveaux de finition.« Nous capitalisons sur le positionnement initial de la marque tout en le poussant encore davantage. Il n’y aura plus de modèles sur mesure, au profit d’une offre de "maison catalogue". », précise Christophe Kleck, Directeur Marketing et Développement du Groupe Ami Bois. Car tout l’enjeu pour le groupe est bel et bien de proposer des maisons en bois toujours plus accessibles en termes de couts, en s’appuyant sur l’industrialisation de la production des murs, planchers et caissons de toiture de ses maisons, au sein de son usine locale basée à Marmande (Lot-et-Garonne).« Notre outil de production nous permet d’optimiser nos couts de construction tout en proposant des maisons durables et de qualité, clé de voute de notre stratégie d’entreprise. », indique Christophe Kleck. Cette nouvelle offre inclura, comme Meison le proposait déjà par le passé, trois niveaux de finition afin que l’acquéreur puisse, s’il le souhaite, réaliser les travaux de finition lui-même : maison hors d’eau / hors d’air, maison prête à bricoler ou maison prête à décorer, tel sera le choix des futurs clients de l’enseigne.
Il y a 4 ans et 167 jours

Rector : Et la construction devient caméléon

Retrouvez l’article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine. Juste des poteaux et des dalles : le système Caméléo de Rector offre une grande liberté de conception pour les bâtiments de logements. [©ACPresse] Edifier, utiliser et démolir : le triangle des Bermudes de la construction… N’est-il pas possible de faire autrement ? De créer aujourd’hui le bâtiment qui s’adaptera aux usages de demain ? Avec son nouveau système constructif préfabriqué Caméléo, l’industriel Rector vient de s’engager dans cette voie d’avenir. « Caméléo est une structure plancher-dalle, sans aucune retombée de poutres, qui vient en appui direct sur des poteaux », résume Bertrand Schoot, chef de projet Caméléo de Rector. Cette approche impacte la manière de construire. Avec la seule présence des poteaux, les volumes intérieurs sont ouverts. Les contraintes liées aux murs et refends porteurs disparaissent. Les plafonds sont lisses par l’absence de poutres. Redéfinir un agencement intérieur se transforme en un jeu d’enfant. D’autant plus simple que l’emplacement des poteaux a été choisi avec pertinence.« Avec Caméléo, les bâtiments vont devenir des structures plus pérennes. Car affranchies des éléments encombrants qui perturbent leur évolution et leur modularité dans le temps », confirme l’architecte parisien François Pélegrin. Des planchers-dalles en logements collectifs Le plancher-dalle n’est pas une nouveauté en soi. En revanche, ce qui l’est est son emploi potentiel en logements. Le système n’est plus limité, par habitude ou dogme, aux seuls immeubles de bureaux. L’innovation est aussi liée à la filière qui propose le système : la préfabrication. « Pour Rector, la cible centrale de Caméléo est le bâtiment de logements en R + 3 », explique Bertrand Schoot.  En construction, l’industrialisation est en mesure d’apporter d’importants gains de productivité. L’entreprise est plus efficace, économise du temps et travaille en sécurité, tout en préservant ses marges. Le chantier devient plus court car la réalisation des éléments constructifs est faire en amont, en usine. Rector estime à 25 %, le gain de temps au niveau du gros œuvre.  Mais pour réussir son projet, l’entreprise ou le maître d’œuvre devra anticiper. En effet, il faut prévoir Caméléo dès la phase de conception, donc ne plus réduire le préfabricant à un simple fournisseur. Concevoir un bâtiment selon une approche “plancher-poteaux” est différent que de le faire en avec des voiles porteurs. Et il n’est pas possible de changer de technique constructive en cours de route. D’importants gains au niveau des surfaces « Il faut encourager les architectes à sortir du train-train de la construction classique, insiste François Pélegrin. Ce système ne dicte pas une architecture. »A contrario, on pourrait presque dire qu’il la libère. Quatre appartements familiaux peuvent évoluer, dans le cadre d’une transformation, en logements et studios pour primo-accédants. Ceci, sans frein majeur, puisque les seuls éléments fixes sont les poteaux porteurs et les trémies escaliers/ascenseur. Le maître d’ouvrage se verra aussi récompensé par un gain non négligeable au niveau des surfaces au sol livrées. « Dans le cadre d’une construction comprenant 38 logements classiques, il est possible de libérer près de 13 m2, soit un bénéfice proche de 52 000 € en Ile-de-France », affirme Bertrand Schoot. Car c’est autant de surface non occupée par des murs et refends porteurs.  Avec le système Caméléo, il est simple de transformer des bureaux en logements collectifs. [©Rector] La réduction de l’empreinte carbone D’un point de vue technique, Caméléo est un système complet dont l’élément centrale est la prédalle SPD (Système Plancher-Dalle). Celle-ci intègre toutes les armatures nécessaires à sa tenue sans besoin de poutres porteuses. en particulier les aciers anti-poinçonnement. Les poteaux préfabriqués et les prémurs destinées aux cages d’escaliers et d’ascenseurs complètent le dispositif. « Nous assurons une livraison cadencée sur le chantier, en fonction de l’avancement des travaux et du calendrier mis en place. » Un autre argument mis en avant par Rector est la réduction de l’empreinte carbone. D’une part, du fait d’une économie de matière. « Le système exploite au mieux les performances mécaniques du béton armé pour alléger la structure, explique Bertrand Schoot. D’autre part, par l’augmentation potentiel de la durée de vie du bâtiment, qui n’a plus à être détruit à la fin de la première vie, pouvant juste être transformée.  Savoir mixer les matériaux Il y a aussi la compatibilité avec le béton bas carbone. C’est une des pistes autour de laquelle travaille l’équipe de R&D de Rector. Ainsi, le béton à faible CO2devrait être remplacé, à moyen terme, le béton classique dans le process de production.  Enfin, Rector indique de Caméléo s’inscrit en totalité dans une démarche d’éco-conception. Et selon le choix des matériaux complémentaires indispensables à la construction, les gains peuvent être importants ou positifs. On parle ici des éléments de remplissage, qu’il s’agisse de construire les façades (non porteuses) ou les cloisons intérieures. En optant pour un remplissage maçonné, le gain CO2et m2reste limité. Mais passe au vert sur tous les critères, si c’est le bois qui est préféré. La nuance vient de la mise en œuvre de matériaux bio-sourcés, qui affichent un empreinte CO2positive. Mais limite le gain en m2.« A chaque concepteur de faire les choix les plus en phases par rapport à son projet », conclut Bertrand Schoot. Retrouvez l’article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 167 jours

Cemex Ventures : Un éco-système d’innovations

Cristina Aparicio, directrice du développement commerciale et information chez Cemex Ventures. [©Cemex Ventures] Pouvez-vous nous dire ce qu’est Cemex Ventures et pourquoi elle a été créée ? Cristina Aparicio : Cemex Ventures a été créée en 2017. Elle a été imaginée comme une plate-forme dédiée à l’innovation autour des activités du groupe Cemex et de la construction. Cemex Ventures permet un dialogue entre différents acteurs clefs de l’industrie, en mélangeant les éco-systèmes des start-up, des entreprises et autres parties prenantes. Qu’est-ce que cela apporte au groupe ? Depuis sa création, Cemex Ventures est devenue très stratégique pour Cemex. En tant que “plate-forme d’innovations”, nous souhaitons favoriser l’innovation pour le groupe, mais aussi pour l’industrie de la construction de façon générale. Notre entité permet au groupe de rester à la pointe des tendances et des technologies à travers des start-up et de nouveaux modèles économiques disruptifs. Nous sommes constamment à la recherche de solutions qui répondent à un ou plusieurs points sensibles que nous avons identifiés dans la chaîne de valeurs de la construction. Que ce soit au niveau de la gestion de la supply chain, de projets et des forces vives. Ou dans le développement de matériaux et de méthodes constructives innovantes… Comment Cemex Ventures fonctionne-t-elle ? Nous sommes en constante interaction avec des start-up dans tous les domaines. Mais notre principale source de “recrutement” est devenue la “Construction Start-up Competition” [Lire encadré]. Créé il y a 4 ans, cet évènement nous a permis de bâtir des relations avec près de 100 entreprises dans 60 pays. “Construction start-up competition” Cette année, Cemex Ventures fête la 4e “Construction Start-up Competition”. L’édition accueille pour la première fois de nouveaux partenaires : Ferrovial, Hilti et les accélérateurs de start-up Léonard de Vinci et Nova de Saint-Gobain. Les participants seront invités à pitcher leur projet à la fin de l’année à l’occasion de la Builtworlds Venture Conference, à Chicago. Pour participer à la compétition, les start-up sont invitées à présenter leur projet, leurs objectifs et modèles économiques. Nous sélectionnons les plus prometteuses et nous leur permettons de pitcher leur projet devant un jury de professionnels. Dans tous les cas, l’ensemble des participants de la “Construction start-up competition” entre dans notre éco-système. Et nous continuons à explorer de nouvelles façons de se développer et de collaborer. Qu’est-ce que vous apportez aux entreprises ? Nous adaptons notre approche en fonction des besoins de chaque start-up. Après avoir analysé les axes de collaboration, notre aide peut prendre différentes formes. Nous intervenons sur le développement de leur solution, sur comment entrer et s’accroître sur le marché. Ou encore, nous leur donnons accès au réseau de Cemex et les préparons pour les prochaines étapes de leur déploiement… Nous n’avons pas de durée précise d’accompagnement. Cela dépend des start-up. Pouvez-vous nous parler de quelques start-up, dont vous vous occupez ? Aujourd’hui, nous collaborons avec une dizaine de start-up. La dernière-arrivée est Arqlite, lauréate de la dernière “Construction Start-up Competition”. Elle s’intéresse à la production, à partir de déchets plastiques, de granulats légers et recyclés. Ces matériaux, bas carbone et bénéficiant d’une bonne durabilité pour le drainage, sont dédiés à la préfabrication et à la production de béton léger non structurel. En ce moment, Arqlite ouvre une unité de production à grande échelle en Californie. En donnant une nouvelle vie aux déchets plastiques, cette start-up participe au développement de l’économie circulaire dans la construction et à la réduction de l’empreinte carbone des matériaux. L’année dernière, nous avons aussi accueilli GoFor, une entreprise de livraison de matériaux et de matériels à la demande, Energy Vault qui a imaginé une technologie permettant de stocker de l’énergie à partir de blocs béton. Enfin, X3 Builders questionne notre façon de construire. Et ce, en combinant l’architecture, le choix et l’approvisionnement des matériaux, ainsi que les services liés à la construction. Propos recueillis par Sivagami Casimir
Il y a 4 ans et 167 jours

Insolite : Opus en béton majeur

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine [©Atelier Mérillon] Spécialisé dans les pièces en Bfup, l’Atelier Mérillon s’est lancé un nouveau défi. Celui de réaliser des instruments de musique décoratifs. Et sont ainsi nés une guitare et un violon en Bfup. « Nous sommes aussi sur le prototype d’une vraie guitare, qui devrait sortir peut-être avant la fin 2020. Déjà ses performances mécaniques sont élevées, mais en plus, le béton a une très bonne qualité sonore. La caisse acoustique est déjà opérationnelle »,explique Tony Mérillon, dirigeant de l’Atelier du même nom. En attendant, les instruments de musique restent décoratifs. « Et peuvent être de véritables sources d’inspiration pour rendre votre intérieur unique et original. » Des pièces d’une finesse rare. Un travail manuel effectué avec minutie. Une reproduction très fidèle. « Ces instruments de musique sont très compliqués à réaliser, surtout au niveau des coffrages. »Etudiés et traités pour être posés à l’extérieur et résister aux intempéries, ces guitares ou violons peuvent être mis contre une façade, contre un arbre ou sur sa pelouse.« Nous faisons appel aux Bfup de LafargeHolcim et aussi de Vicat. Ce qui ne nous empêche pas d’avoir une formule interne, qui est tenue secrète. Il faut être très minutieux avec le Bfup au niveau technique. C’est pourquoi, nous réalisons nos moules en interne »,conclut Tony Mérillon. Guitare en béton conçu par l’Atelier Mérillon, grâce au béton de Lafarge et Vicat. [©Atelier Mérillon]Le prototype d’une vraie guitare est en conception, et devrait sortir fin 2020 [©Atelier Mérillon] Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 167 jours

Usine de Gargenville : La vie rêvée d’une cimenterie

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Le 26 mai dernier, une Porsche Taycan, une BMW M5, une Audi RS7 et une Mercedes GT 63 AMG – que des voitures de prestige – ont ainsi “déboulé” sur le site pour être testées par Sylvain Vetaux, le journaliste de “Sport Auto”. [©@GREG] Mise en service en 1921, la cimenterie Ciments Calcia de Gargenville (78) exploite tout d’abord le gisement de craie dans la carrière de Juziers. Il y a une trentaine d’années, son augmentation de capacité s’est traduite par l’ouverture d’une carrière de calcaire à Guitrancourt. Par ailleurs, en 1942, l’usine est dotée du plus grand four à voie humide d’Europe. En 1967, elle se voit doter de 2 fours à voix sèche. Et en 1971, elle est la plus importante cimenterie en France. Ceci, avec une production annuelle de plus de 2 Mt de ciments. Elle est à nouveau modernisée en 1993 et organise la fabrication du ciment autour d’une seule ligne de cuisson. La cimenterie emploie aujourd’hui 100 personnes. Elle est actuellement l’unique d’Ile-de France. Gargenville, star d’un jour… Cette description pourrait s’arrêter là, mais c’était sans compter sur des intervenants extérieurs, qui ont choisi le site comme décor pour un shooting photos et un clip vidéo. Il faut dire que les 80 ha de l’usine ouvrent le champ à tous les possibles ! « Nous sommes ravis d’accueillir ce genre de manifestations en toute sécurité. Cela crée de l’animation pour les salariés et leurs conjoint(e)s. Nous avons réalisé des plans de prévention, car les tournages ont eu lieu pendant des phases de production. Nous avons aussi bien sensibilisé les équipes de “Sport Auto” que celle du chanteur Vianney  », souligne Régis le Chenadec, directeur de l’usine.« L’unité de Gargenville est en même temps un endroit tranquille avec un cadre architectural intéressant et à fort potentiel photographique »,résume Greg Jongerlynck, photographe de “Sport Auto”.  Le 26 mai dernier, une Porsche Taycan, une BMW M5, une Audi RS7 et une Mercedes GT 63 AMG – que des voitures de prestige – ont ainsi “déboulé” sur le site pour être testées par Sylvain Vetaux, le journaliste de “Sport Auto”. Pour le plus grand plaisir des salariés présents… « Les hommes étaient fascinés par ces engins de luxe, mais pas que… Les femmes étaient ravies de monter à bord ! », reprend le directeur de l’usine. « L’environnement industriel, graphique, plutôt froid et métallique, met bien en valeur ce genre de véhicules hors normes. Ces derniers apparaissent comme de joyaux », renchérit Sylvain Vetaux. A noter que l’équipe de “Sport Auto” a bénéficié d’une moindre activité de la cimenterie, étant donné la réfection du four. Juste le fait du hasard… Des zones lui étaient dédiées, mais elle a été en plus sensibilisée aux risques inhérents à ce genre de sites. « L’environnement industriel, graphique, plutôt froid et métallique, met bien en valeur ce genre de véhicules hors normes. Ces derniers apparaissent comme de joyaux », décrit Sylvain Vetaux, journaliste-testeur de “Sport Auto”. [©@GREG] Une Porsche Taycan, une BMW M5, une Audi RS7 et une Mercedes GT 63 AMG ont suscité fascination chez les salariés “masculins”, mais pas que… Les femmes étaient ravies de monter à bord ! [©@GREG] … Gargenville, star toujours ! Autre manifestation à Gargenville, cette fois-ci, le 27 juin dernier. Toute l’équipe de production du clip du chanteur Vianney a débarqué avec caméras, drones, cascadeurs, personnel… Au total, une trentaine de personnes. « Nous cherchions un chantier pour tourner le clip, mais impossible. Trop compliqué. Il me fallait un site organique et industriel. Et là, nous sommes allés à Gargenville. L’accueil chaleureux de Régis Le Chenadec m’a tout de suite séduit. Il ne fait pas cela pour des raisons pécuniaires, mais pour rendre son ses salariés heureux. Une super démarche. Son assistante, Alexandra, nous a grandement aidés dans le bon déroulement du tournage »,s’enthousiasme Valentin Vignet, réalisateur et producteur chez Feet Films. Et le directeur de l’usine de poursuivre : « Une expérience inoubliable pour les salariés et leurs familles qui étaient présents. Merci à Vianney qui a fait preuve d’une accessibilité et d’une gentillesse incroyable ». Et le chanteur de conclure :  « La poussière jusqu’au fond des chaussettes, les yeux écarquillés, j’ai mis du temps à apprivoiser les dimensions si impressionnantes de la cimenterie où l’on a tourné ! Il fallait que l’on perçoive cette immensité dans notre clip, car c’est bien elle qui fait la beauté des lieux. Elle, et l’impressionnante logistique que nécessite une telle entreprise. Tout cela est finalement très graphique ! Et en passant, l’équipe nous ayant accueillis sur place l’a fait avec beaucoup de chaleur et de générosité.. Merci à eux ! » Le samedi 27 juin dernier, toute l’équipe de production du clip du chanteur Vianney a débarqué avec caméras, drones, cascadeurs, personnel… [©Ciments Calcia] Le nouveau clip de Vianney “N’attendons pas…” est sorti ! Et le tournage a eu lieu le 27 juin sur le site de Ciments Calcia Gargenville ! [©Ciments Calcia] « Une expérience inoubliable pour les salariés et leurs familles qui étaient présents. Merci à Vianney qui a fait preuve d’une accessibilité et d’une gentillesse incroyable », s’enthousiasme Régis Le Chenadec, directeur de l’usine. Ici, le chanteur avec un membre de l’usine de Gargenville. [©Ciments Calcia] Un univers poussiéreux, organique, très graphique, industriel pour un clip au message positif. [©Ciments Calcia] Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 167 jours

Avec sa première campagne TV, Saunier Duval cherche à gagner en notoriété

COMMUNICATION. Le fabricant de système de production d'eau chaude et de chauffage, Saunier Duval, a lancé une grande campagne de communication multicanale afin d'accroître sa notoriété auprès du grand public. Découvrez le levier publicitaire utilisé ainsi que le plan de communication.
Il y a 4 ans et 168 jours

L'éolien en mer s'ancre dans les territoires

Energies renouvelables - La filière industrielle française se développe à toute vitesse autour des sept projets de parcs offshore attribués par l'Etat. Elle représentera bientôt un tiers de la capacité de production européenne.
Il y a 4 ans et 168 jours

REXEL FRANCE DISTRIBUE LES APPLICATIONS DE CONCEPTION D’INSTALLATIONS ELECTRIQUES ET SOLAIRES DE L’EDITEUR TRACE SOFTWARE

St Romain (76), le 19 novembre 2020. Trace Software annonce la signature d’un contrat de distribution avec REXEL France, expert mondial pour le domaine de l’énergie. Le contrat concerne l’ensemble de l’offre de l’éditeur français : elec calc , elec calc EP, elec calc BIM et la suite archelios. Ces applications, permettent de dimensionner et d’exploiter des installations électriques basse et haute tensions ainsi que tous types d’installations solaires. Le contrat de distribution s’inscrit dans la stratégie de Rexel France d’offrir à ses clients les outils et les services associés à l’achat des équipements électriques. La gamme elec calc est une offre multi fabricants moderne et unique sur le marché, largement utilisée par les bureaux de contrôles, elle dispose de la marque ELIE BT et est indépendante de tout fabricant. Les produits distribués par Rexel France nécessitent une application pour être dimensionnés. Avec l’arrivée de la maquette numérique, Rexel France souhaite accompagner ses clients depuis la prescription jusqu’à l’exploitation des installations. Les applications de Trace Software ont été intégrées à l’écosystème Rexel et sont directement connectées au site web Rexel.fr. Cette intégration offre des gains de temps importants et une prise en compte des contraintes prix et délai très en amont des projets. « Trace Software propose aujourd’hui au marché des produits modernes très pédagogiques qui seront des outils essentiels pour nos clients. Nous avons avec Trace Software un ADN commun, le métier de l’électricien, l’innovation et la proximité avec le client. Cet éditeur de 30 ans d’existence possède une agilité remarquable qui est complémentaire au fonctionnement de Rexel France. Sa vision produit lui a permis de figurer parmi les principaux éditeurs de logiciels électrotechniques dans le monde. Collaborer avec Trace Software est parfaitement en ligne avec notre stratégie qui est d’accompagner nos clients et de leur apporter de la valeur de façon pérenne. » Indique Julien Neuschwander, Directeur Innovation et Services Rexel France. « Nos équipes et moi-même sommes extrêmement fiers de travailler avec Rexel France. Nous sortons d’une période intense de R&D qui nous permet de proposer des solutions de calcul modernes sans aucun doute les plus élaborées sur le marché. Notre offre multi fabricants et notre solution Open BIM unique ont vraiment été déterminantes dans la décision de Rexel France. Ce contrat est pour nous une belle récompense et une reconnaissance de nos travaux de R&D et de notre vision des outils de conception d’installations électriques. La signature de ce contrat s’inscrit dans notre volonté de prendre le leadership des outils de conception et calcul d’installations électriques en Europe. » indique Etienne Mullie, Président fondateur et responsable R&D de Trace Software. A propos de REXEL Rexel, expert mondial de la distribution professionnelle multicanale de produits et services pour le monde de l’énergie, est présent sur trois marchés : résidentiel, tertiaire et industriel. Le Groupe accompagne ses clients pour leur permettre de gérer au mieux leurs activités en leur offrant une gamme adaptée et évolutive de produits et services de maîtrise de l’énergie pour la construction, la rénovation, la production et la maintenance. Présent dans 26 pays, à travers un réseau de plus de 1 900 agences, Rexel compte plus de 26 000 collaborateurs. Son chiffre d’affaires a atteint 13,74 milliards d’euros en 2019. A propos de Trace Software Depuis plus de 30 années Trace Software conçoit des applications pour la conception et l’exploitation d’installations électriques et solaires pour le bâtiment et l’industrie. Les solutions de Trace Software couvrent les besoins depuis le chargé d’affaires jusqu’à l’exploitation en passant par le dimensionnement des réseaux. Trace Software est également présent sur le marché de la maquette numérique avec une plateforme complète de conception d’installations électriques en Open BIM. Trace Software est distribué en Europe, Afrique, Amérique du Sud et en Asie via des distributeurs et des filiales en Allemagne, Espagne, Maroc et Chine.
Il y a 4 ans et 168 jours

Ouverture d’un nouveau centre Alfa Laval d’application et d’innovation pour la manipulation des fluides au Danemark

Alfa Laval, a global leader in heat transfer, centrifugal separation and fluid management, is opening a cutting-edge application and innovation center in Kolding, Denmark. This center will strengthen the company’s technological leadership in the area of ​​hygienic fluid transfer and will place Alfa Laval at the forefront of customer engagement, product innovation and customer process optimization. The investment in this new 1,600 square meter application and innovation center meets Alfa Laval’s strategic objective: to accelerate product innovation and generate customer interest in pumps, valves and Alfa Laval cleaning and mixing equipment used in the food and pharmaceutical industries.  “It’s about optimizing our customers’ production,” explains  Mikkel Nordkvist, vice-president of the “hygienic transfer of fluids” division and responsible for industrial management. “Customers can observe, in person or by direct connection, the operation of Alfa Laval equipment in their actual conditions of use. Carrying out tests with Alfa Laval industry experts helps increase efficiency, improve hygiene and reduce costs in a sustainable way by saving energy, water and cleaning products . This is the perfect opportunity to guarantee overall performance. «   “The center offers a unique environment for developing technologies and equipment for the fluid transfers of tomorrow. Numerous test benches equipped with state-of-the-art hardware and software allow us to drive innovation by conducting rigorous proof-of-concept experiments on new equipment for the food and pharmaceutical industries at numerous points of service, all within conditions close to reality ”, says Rikke Kau Breinholt, vice-president of the division“ hygienic transfer of fluids ”and responsible for research and development at Alfa Laval. “Customer test results also allow us to refine our equipment and bring new products and customer-focused product improvements to market more quickly. Accelerating product development and innovation then allows us to offer more value to our customers. «   Did you know that…  Alfa Laval has several competence and test centers around the world, including four in Denmark: in Soborg (decanters for food and water applications), in Aalborg (marine applications), in Nakskov (membrane filtration applications) and now in Kolding (fluid handling)? Presentation of Alfa Laval The Alfa Laval company is active in the fields of energy, marine, as well as food and water. It offers its expertise, products and services to many industries in around 100 countries. She is committed to optimizing processes, creating responsible growth and fostering progress by going the extra mile to help her clients achieve their business and sustainability goals. Alfa Laval’s innovative technologies are dedicated to the purification, refining and reuse of materials, thus promoting a more responsible use of natural resources. They help improve energy efficiency, heat recovery and water treatment as well as reduce emissions. Alfa Laval thus accelerates not only the success of its customers, but also that of people and the planet. To improve the world, every day. All this,  Advancing better TM . Alfa Laval has 17,500 employees. In 2019, its sales amounted to around 4.4 billion euros. Alfa Laval is listed on the Nasdaq OMX stock exchange. www.alfalaval.com www.alfalaval.com/ApplicationKolding For more information, please contact the following person: Mikkel Nordkvist Vice-president of the hygienic handling of fluids division and responsible for industrial management Telephone: +45 31 12 69 25 Email address:  mikkel.nordkvist@alfalaval.com Rikke Kau Breinholt Vice President of the Hygienic Fluid Handling Division and Head of Research and Development Telephone: +45 28 95 43 34 Email address:  rikkekau.breinholt@alfalaval.com Marianne Hojby Head of Marketing Communications Alfa Laval Nordic A / S Mobile: +45 28 95 44 71 Email address:  marianne.hojby@alfalaval.com
Il y a 4 ans et 168 jours

Soprofen Industrie recrute 30 collaborateurs sur son site de Froideconche

Alors que la crise sanitaire touche de nombreux secteurs d’activité, d’autres voient leur carnet de commande augmenter et peine à recruter. Soprofen Industrie, fabricant de volets roulants basé à Froideconche en Haute-Saône, en est la parfaite illustration. Afin de faire face à une forte demande, Soprofen Industrie, qui a déjà recruté 40 personnes depuis août, recherche aujourd’hui 30 nouveaux candidats aux profils variés. SOPROFEN Industrie, un outil industriel moderne, une entreprise où il fait bon travailler SOPROFEN Industrie est un des 7 sites de production du groupe SOPROFEN basé à Mertzwiller. Cet acteur majeur sur le marché de la fermeture (volets et portes de garage), fait partie, depuis 2018, du groupe indépendant Bouyer Leroux, détenu par ses salariés. Implantée à Froideconche, l’usine SOPROFEN Industrie, d’une superficie de 16 000 m2, compte 180 personnes et produit 800 volets par jour. Depuis sa création en 2001, l’outil industriel de SOPROFEN Industrie n’a eu de cesse de se moderniser. Il se compose aujourd’hui de lignes de profilage de lames de volets et d’axes, d’un centre d’usinage des profils et bientôt d’une unité de thermolaquage répondant aux plus hautes exigences de qualité. La sécurité et le confort des collaborateurs sont au cœur des préoccupations de l’entreprise. Cette volonté d’amélioration des conditions de travail s’illustre sur tout le process de fabrication. 30 postes à pourvoir : rejoignez une entreprise en plein développement ! Fidèle à la qualité de ses produits et des services qui ont fait son succès, à ses valeurs humaines (respect, flexibilité, sécurité), SOPROFEN poursuit son développement et recrute, sur son site de production SOPROFEN Industrie, afin de pourvoir 30 postes en CDI/CDD ou intérim dans les domaines suivants : • 20 personnes à la production : opérateurs polyvalents, conducteurs de lignes, laqueurs, thermolaqueurs, • 6 salariés à la logistique : réception / quai, • 3 personnes pour la fonction administrative : administration des ventes, approvisionnement, HSE. L’objectif de ce recrutement est notamment de passer en 3/8 afin de produire 1100 volets par jour. Des moyens pour réussir Afin de toucher un maximum de candidats de Haute-Saône (Vesoul, …), des Vosges (Epinal, …) et du territoire de Belfort, Soprofen Industrie lance une campagne de recrutement inédite pour un industriel, sous forme d’affichage dans les points de contacts ouverts (boulangeries, pharmacies, mairies… ) et d’une grande opération de parrainage grâce aux collaborateurs en place. http://www.soprofen.fr
Il y a 4 ans et 168 jours

Le Groupe BGN rejoint le Groupe Gustave Rideau

Situé à La Crèche près de Niort (79), l’entreprise est spécialisée dans la construction de bâtiments à charpente métallique, les réalisations de couverture, bardage, vêture, la menuiserie aluminium et la serrurerie-métallerie.Le groupe BGN emploie 70 salariés pour un chiffre d’affaires de plus de 18 millions d’euros. Dirigé depuis 20 ans par Bernard Moulène, qui a repris l’entreprise en 2006 après y être entré comme Directeur Général en 2001, le groupe a récemment changé de mains. « Une nouvelle page s’ouvre pour le Groupe BGN, qui continuera son développement en s’adossant à une structure reconnue pour son savoir-faire et son expérience. » déclare Bernard Moulène, Directeur Général du Groupe BGN. L’acquéreur est le Groupe Gustave Rideau, groupe Vendéen n°1 de la véranda aluminium en France, fabricant d’abris de piscine, abris de terrasse, pergolas, mobil-homes et présent également dans l'hôtellerie de plein-air. Créée en 1975 par Gustave Rideau, l’entreprise aux 8000 réalisations annuelles compte 750 salariés déployés sur 4 sites de production en Vendée.Avec l’acquisition du Groupe BGN, le groupe leader dans l’aluminium Gustave Rideau réalise sa première opération de croissance externe sur une activité industrielle.« Nous nous réjouissons de l’intégration du groupe BGN au sein de notre activité, qui va permettre de compléter notre savoir-faire dans l’aluminium, ajouter de nouvelles compétences dans le travail des métaux, et adresser une nouvelle clientèle. Nous pourrons désormais offrir ensemble une solution de couvertures de piscine de grande portée, adresser des projets de bâtiments « clef en main », et de manière générale faire bénéficier les deux groupes de synergies industrielles. » ajoute Gustave Rideau, Président du Groupe.In Extenso Finance & Transmission, spécialiste du conseil en cession et acquisition auprès des entreprises et leurs dirigeants, ont accompagné Bernard Moulène dans la cession du Groupe BGN.Depuis le début de la crise sanitaire, les équipes d’In Extenso Finance & Transmission ont été sur le pont pour accompagner les dirigeants dans une trentaine de projets d’acquisition ou de cession, tous secteurs confondus.Cédant : Groupe BGN, Bernard MoulèneConseil M&A / cédant : In Extenso Finance & Transmission (Clément Pauly, Etienne Guerche)Expertise comptable / cédant : Duo Solutions (Pascal Da Costa, Pascal Angeloni)Conseil juridique / cédant : Fiducial (Me Christine Baudoin)Acquéreur : Groupe Gustave RideauConseil juridique / acquéreur : BDO Avocats (Me Mélanie Josse, Me Laëtitia Rocher)
Il y a 4 ans et 168 jours

Nouveaux poêles à granulés de bois Qlima

Fort d'un savoir-faire unique en matière de solutions fonctionnelles, Qlima met sa capacité d'innovation au service des particuliers qui souhaitent contrôler et optimiser la gestion de leur chauffage. Confort de chauffe, haut rendement, autonomie, design soigné... les poêles à granulés de bois Qlima séduisent à plus d'un titre. Cette rentrée 2020 ne déroge pas à la règle.Les modèles Qlima de l'annéePoêle canalisable Ronda 110 S-Line QlimaCe modèle peut être relié à un réseau de canalisations. Ainsi, la chaleur émise bénéficie à plusieurs pièces (zones secondaires) en plus de celle où l'appareil est installé (zone principale).Poêle Ronda 88 S-Line QlimaAvec sa façade en acier noir et son design blanc galbé, ce poêle sublimera tous les intérieurs, des plus classiques aux plus contemporains.Poêle étanche Lindara 77 S-Line QlimaCompatible avec la réglementation thermique, ce poêle étanche puise l'air servant à la combustion des granulés de bois à l'extérieur du logement via un conduit étanche. Il trouve naturellement sa place dans une maison neuve BBC, car il respecte les exigences d'étanchéité à l'air du bâtiment et réduit la consommation énergétique.Des granulés de bois 100 % naturelsLes granulés de bois favorisent la valorisation énergétique des sous-produits forestiers de l'industrie du bois comme les sciures, écorces ou autres copeaux. Tous ces déchets sains sont collectés et séchés en usine, puis compressés à haute pression.La production de 220 kg de granulés, à partir de 500 kg d'écorces, génère 1000 kW, soit 100 l de fuel*.Le chauffage aux granulés de bois offre de multiples avantages :Une efficacité thermique exceptionnelle de 90,4 à plus de 95 %.Une gestion électronique du poêle : température et plages de fonctionnement se programment.Une combustion générant un minimum de cendres, de suie ou de fumée.Une manipulation facile et propre des sacs de granulés Qlima.Valeurs indicatives de pouvoir calorifique.Nouveaux poêles à granulés de bois Ronda QlimaDesign, confort et économies assurés !Design, performances, confort sans faille... sont les maîtres mots des nouveaux poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima. Outre un fonctionnement en toute simplicité, ces poêles utilisent des granulés de bois, un combustible économique et écologique. Ils garantissent des rendements très élevés à un coût plus bas que les combustibles traditionnels. Canalisable, le modèle Ronda 110 S-Line réchauffe la pièce où il est installé et envoie de l'air chaud dans d'autres pièces de la maison. À haut rendement, les poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima disposent d'un atout essentiel : une programmation efficace qui optimise leur fonctionnement et réduit la consommation de combustible. Les appareils adaptent automatiquement leur puissance en fonction de la température demandée, et se programment pour des mises en route ou des arrêts aux heures désirées (système de programmation sur 7 jours), pour une consommation de combustible parfaitement maîtrisée. Ils vont puiser tout seuls leur énergie, au pellet près, pour délivrer la puissance souhaitée au meilleur rendement, ce qui évite la surchauffe et le gaspillage. Pour une plus grande économie de combustible, les poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima sont équipés d'un « mode Save » qui permet d'arrêter automatiquement les appareils dès que la température de la pièce dépasse de 2° C la température programmée, et de les redémarrer à 2° C en dessous de celle-ci.Derrière leur design actuel et leur large vitre, qui permet de bien profiter des belles flammes, les poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima offrent une large autonomie.Nouveau poêle étanche Lindara 77 S-Line QlimaOptimise la consommation d'énergie et assure l'étanchéité Les normes BBC et RT 2012 obligent à installer un poêle dit « étanche ». C'est le cas de Lindara 77 S-Line Qlima, qui va puiser l'air nécessaire à la combustion à l'extérieur de la pièce (dehors ou dans un vide sanitaire, par exemple), plutôt que celui de la pièce. L'étanchéité du poêle offre plusieurs avantages : aucun risque d'émissions de polluants ou de fumées dans la pièce (puisque la prise d'air est à l'extérieur) et amélioration du rendement, en limitant la déperdition de chaleur.Certifié CSTB, le poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima peut être installé en toute sécurité en sortie de toiture (zones 1 et 2) ou en ventouse horizontale (zone 3). L'installation en zone 3 permet de placer le poêle en différents endroits tout en préservant l'étanchéité à l'air de la maison. Ce type de pose est plus économique car nécessitant moins d'accessoires de fumisterie et moins de temps, ce qui réduit les coûts en main-d'œuvre.Disposant d'une chambre de combustion hermétique qui fonctionne en circuit fermé, le poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima préserve la qualité de l'air ambiant (il n'y a ni arrivée d'air froid ni perte d'énergie, et aucun rejet de fumée dans la pièce). Hautement performant, le poêle Qlima consomme moins de combustible tout en apportant un confort thermique optimal. Le fait d'aller puiser l'air à l'extérieur permet d'augmenter significativement son rendement, soit 95 % en moyenne, pour une autonomie allant jusqu'à 28 heures.Pour une plus grande économie de combustible, le « mode Save », qui équipe cette nouveauté Qlima, apporte une régulation de la température confortable et économique : le régime de combustion diminue dès que la température programmée est atteinte, ou si elle est trop élevée, l'appareil s'éteint automatiquement. Lorsque la température ambiante baisse, le poêle redémarre pour atteindre la température désirée.La programmation du poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima (système sur 7 jours) contribue également à une meilleure maîtrise de la consommation énergétique.Installation et mise en service par un proEngagé depuis de nombreuses années dans une démarche de qualité, la société PVG France, qui commercialise la marque Qlima, bénéficie du label RGE Qualibois. Ce dernier atteste de la qualité des services fournis par l'entreprise et offre une garantie supplémentaire à ses clients. À ce titre, Qlima propose l'installation et la mise en service de ses poêles à granulés par des professionnels RGE. Ceux-ci possèdent une solide expérience, gage d'un travail de qualité qui tient compte des contraintes de l'habitat dans le respect des normes de sécurité.Pour une installation conforme aux normes en vigueur (DTU 24.1 et 24.2), Qlima propose un forfait de mise en service de ses poêles à granulés de bois d'un montant de 169 euros TTC. Le professionnel agréé contrôlera l'installation effectuée par le particulier, procédera aux réglages optimaux de l'appareil pour sa mise en service, et délivrera les conseils nécessaires à son bon fonctionnement.Dans le cas d'une installation complète - pose et mise en service - Qlima propose 3 forfaits « Acheté c'est posé ». Ces offres clés en main (fumisterie + pose + mise en service par un professionnel RGE) permettent au particulier de bénéficier d'une garantie de 2 ans, d'une TVA réduite, d'un crédit d'impôt (si éligible) et de la prime énergie (si éligible).Bien installés, les poêles à granulés Qlima assureront un rendement optimal en toute sécurité, et feront réaliser au propriétaire des économies substantielles.Les forfaits varient selon la configurationInstallation d'un poêle à granulés de bois Qlima à partir d'un conduit de cheminée existant. Forfait de 1 319 euros HT comprenant la fumisterie, la pose et la mise en service.Installation d'un poêle à granulés de bois Qlima avec la création d'un conduit extérieur en double parois isolées. Forfait de 2 233 euros HT comprenant la fumisterie, la pose et la mise en service.Installation d'un poêle étanche à granulés de bois Qlima avec une sortie en ventouse. Forfait de 918 euros HT comprenant la fumisterie double flux, la pose et la mise en service.Ronda 88 S-line Puissance kW : ,20 – 8,70 Efficacité thermique % : 94 Consommation en granulés de bois kg/h : 0,7 – 2 Volume pièce m3 : 260 Autonomie h : 7,3 – 20,7 Prix public indicatif : moins de 1890 € Point de vente GSB, GSA et sites e-commerceRonda 110 S-line Puissance kW : 4,20 – 10,3 Efficacité thermique % : 90,4 Consommation en granulés de bois kg/h : 1 – 2,4 Volume pièce m3 : 295 Autonomie h : 10,6 – 14,4 Prix public indicatif : moins de 2090 € Point de vente GSB, GSA et sites e-commerceLindara 77 S-line Puissance kW : 2,50 – 7,70 Efficacité thermique % 95 Consommation en granulés de bois kg/h : 0,54 – 1,76 Volume pièce m3 : 225 Autonomie h : 8,5 – 28 Prix public indicatif : moins de 2259 € Point de vente GSB, GSA et sites e-commerce
Il y a 4 ans et 169 jours

Ciments Calcia va investir 400 M€ en France et réorganiser plusieurs sites

Implantée à Gargenville (78), la dernière cimenterie francilienne, appartement à Ciments Calcia, devrait être convertie en un centre de broyage. [©ACPresse] C’est un programme d’investissements sans précédent de 400 M€ que vient d’annoncer HeidelbergCement. Il s’inscrit en totalité dans les engagements du groupe cimentier allemand pour une industrie décarbonée. Et vise en particulier à sauvegarder la compétitivité de sa filiale Ciments Calcia en France. Ceci, dans un contexte d’urgence climatique, économique et réglementaire… Ainsi, la cimenterie d’Airvault (79) bénéficiera, à elle seule, d’une enveloppe de 285 M€. Le projet : reconstruire la totalité de la ligne de cuisson. Les travaux devraient être engagés en 2022 pour une mise en service en 2025. Les autres sites concernés sont ceux de Bussac (17), avec un budget de 40 M€, de Beaucaire (30), avec 30 M€. Et, enfin, celui de Couvrot (51), avec 50 M€ prévus. « Ces investissements massifs, que le groupe HeidelbergCement a choisi de réaliser, viendront conforter la présence industrielle de Ciments Calcia en France pour plusieurs décennies,indique Catherine Barbier-Azan, directrice marketing et communication France de Ciments Calcia. En même temps, ils amélioreront les process industriels et l’efficience énergétique des sites concernées. Surtout, ils permettront de réduire leur empreinte carbone. » Gargenville, convertie en centre de broyage. En même temps que son programme d’investissements, HeidelbergCement a présenté la réorganisation profonde de deux sites de production de ciments. Ainsi que du siège social de Ciments Calcia, à Guerville (78). Première concernée, la cimenterie de Gargenville devrait être convertie en un centre de broyage. La ligne de cuisson et l’exploitation de la carrière attenante devraient être arrêtées. C’est le résultat des douze recours contre l’ouverture d’une nouvelle carrière nécessaire à la fourniture des matières premières du ciment… Toutefois, cette adaptation permettrait de pérenniser ce site stratégique, du fait de sa capacité d’approvisionnement du bassin parisien en ciments par voie fluviale. Cet arrêt est présumé pour la fin 2021. A partir de cette date, l’usine devrait être approvisionné en clinker à partir d’autres cimenteries françaises appartenant à Ciments Calcia.   La seconde réorganisation concerne la production de ciment blanc, à Cruas (07). Là, l’activité est déficitaire et sera donc stoppée. A priori, le site devrait être transformé en un terminal cimentier automatisé pour la distribution de ciment blanc, sans doute importé d’Italie (mais les choses ne sont pas actées). Une réorganisation en concertation Enfin, l’organisation du siège social serait revue afin de l’adapter aux transformations de l’entreprise… L’ensemble de ce projet de réorganisation entraînerait la suppression de 162 postes existants, mais aussi la création de 20 nouveaux.  L’ensemble des investissements ainsi que du projet de réorganisation a été présentés aux instances représentatives du personnel de l’entreprise, au cours d’une réunion extraordinaire du Comité social et économique central. Tout au long de la procédure de consultation des instances représentatives du personnel qui s’ouvrira début décembre 2020, la direction de Ciments Calcia a la volonté de privilégier la voie du dialogue. Le but est de permettre d’identifier les solutions d’accompagnement les plus adaptées pour les collaborateurs concernés.  Toutefois, l’industriel s’engage à mener ce projet de façon à respecter l’ensemble de ses obligations vis-à-vis des territoires.
Il y a 4 ans et 169 jours

L’EPA Sénart et le Groupe Elcimaï remportent le Trophée Or Fimbacte pour leur projet d’Usine du Futur 4.0

L’Usine du Futur 4.0 lauréate du Trophée Or du cadre de vie 2020Le Jury du Festival Fimbacte a décerné au partenariat Elcimaï-EPA Sénart, le Trophée Or Prospectives, un prix qui vient récompenser l'offre innovante proposée par ces deux partenaires ; une initiative pragmatique et opérationnelle, répondant au besoin de redynamiser l’industrie française. « Ce prix récompense l’engagement différenciant et précurseur de notre territoire en faveur du retour en Ile-de-France d’activités industrielles innovantes ainsi que la vision prospective, l’audace et la ténacité dont les équipes de l’EPA ont fait preuve pour faire avancer ce projet inédit.», souligne Aude Debreil, Directrice générale de l’EPA Sénart. « Parmi les freins à l’attractivité du site France, les contraintes réglementaires et les délais d’implantation sont les premiers cités par les acteurs économiques internationaux. Nous sommes fiers d’avoir construit, avec nos partenaires, une solution unique pour remédier à cet état de fait, qui nous permet aujourd’hui de proposer aux industriels un terrain purgé de toutes les contraintes archéologiques et environnementales, prêt à recevoir les activités propres aux ICPE sans besoin pour le porteur de projet de déposer une déclaration, mais aussi prêt à la vente et à la construction »« Ce trophée constitue une reconnaissance nationale du bien-fondé et de l’unicité de notre offre souple, très innovante, intégrée, durable et juridiquement sécurisée », se félicite Christophe Chauvet, Directeur du développement du Groupe Elcimaï. « Avec l’Usine 4.0, nous pouvons désormais nous engager auprès de nos prospects industriels à livrer, sous 10 mois, un site en tous points conforme à leurs attentes, permettant une production industrielle Bas carbone en associant recyclage des matières premières et réversibilité de l’outil de production. »Une usine 4.0 « prête à construire » unique en FranceL’Usine du Futur 4.0 est l’aboutissement d’un partenariat débuté il y a 2 ans, entre l’EPA Sénart et le groupe Elcimaï, Entreprise de Taille Intermédiaire (ETI) spécialiste de la conception et réalisation de sites de production à haute valeur ajoutée technologique. Conçue pour être un site de production clé en main, l’Usine du Futur 4.0 révolutionne l’offre de solutions d’implantation proposées aux acteurs industriels avec une proposition de valeur unique. Ce concept unique d’usine 4.0 est constitué d’une offre « packagée », réunissant un produit immobilier à hautes performances productives et environnementales, et d’un foncier « prêt à construire » de 5,3 hectares, identifié et proposé par l’EPA Sénart, situé sur le parc d’activités du Bois des Saint-Pères, un parc dédié aux porteurs de projets industriels innovants, sur les communes de Cesson et Savigny-le-Temple (77) au cœur de l’agglomération de Grand Paris Sud.Conçue selon le concept d’Enveloppe Industrielle Durable (EID ®) du Groupe Elcimaï, l’Usine du Futur 4.0 est couplée à un jumeau numérique réalisé en mode BIM, permettant une complète adaptabilité du site à l’évolution des activités de ses occupants sans aménagement lourd, en rendant le processus de production indépendant de la structure immobilière. La superficie cible du site est ainsi de 22 000 m2 - correspondant à la moyenne des demandes d’implantation d’activités industrielles récentes sur le territoire de l’EPA Sénart – mais pourra être modulée selon les besoins de l’industriel preneur. Jeudi 17 septembre 2020, le Groupe Elcimaï a obtenu le permis de construire pour le projet de site dédié à l’Industrie du Futur, ouvrant la voie à sa réalisation : grâce à l’ensemble des démarches portées par l’EPA Sénart et Elcimaï (autorisations ICPE et permis de construire préobtenus), tout porteur de projet industriel pourra y débuter son activité sous 10 mois de construction. Fin août dernier, le projet avait déjà été retenu dans le cadre du Pack Rebond pour la reconquête industrielle* par les Ministères de l’Economie, des Finances et de la relance, et de la Cohésion des territoires, au sein d’une liste de 78 sites (dont 5 uniquement en Ile-de-France) et solutions d’implantation industriels français prêts à accueillir des industries stratégiques dans le cadre de relocalisations.
Il y a 4 ans et 169 jours

ABUS – Des systèmes de sécurité sur-mesure dédiés aux administrations publiques

Les administrations publiques, centrales aussi bien que locales, comptent de nombreux services dont les accès sont réservés à différentes catégories de personnes. Pour organiser les flux et gérer au mieux les autorisations d’entrée, la solution la plus pertinente consiste à mettre en place des organigrammes. Fabricant et fournisseur mondial de solutions de sécurité innovantes, ABUS propose des organigrammes de cylindres de qualité, adaptés au degré de protection recherché et capables de répondre aux éventuelles extensions structurelles ou fonctionnelles d’un bâtiment. Fondée en 1924, l’entreprise familiale ABUS conçoit et fabrique des produits de haute qualité. La marque allemande met son expertise au service de trois domaines d’activité – domicile, deux roues et bâtiments, incluant les sites complexes dotés de plusieurs accès – avec toujours la sécurité comme dénominateur commun. À l’ère du renforcement de la sécurité, les organigrammes ABUS constituent une manière pour les administrations publiques d’optimiser leur politique de protection. ABUS propose une offre complète de produits de haute qualité idéale pour les collectivités, quelles que soient leurs exigences en matière de sécurité : – Cylindres de porte et organigrammes – Contrôle d’accès – Système de vidéosurveillance – Système d’alarme – Sécurisation de matériel   Cylindres et organigrammes ABUS ABUS fourni des solutions de verrouillage exceptionnellement flexibles et offre un contrôle efficace des clés. Les différents systèmes permettent l’accès par : • Un seul passe général, ou clé principale, ouvrant tous les cylindres de l’organigramme, • Un passe partiel, ou clé secondaire, assurant l’ouverture d’un ensemble de portes, • Une clé individuelle, ne pouvant ouvrir qu’un seul accès. L’efficacité des systèmes repose essentiellement sur la façon dont est conçu l’organigramme. ABUS propose donc un accompagnement complet avec audit gratuit du site à sécuriser. Réalisé par un expert ABUS, cet audit sert à guider les administrations dans la création de leur organigramme et le choix des cylindres. Il les aide aussi dans leur projet d’extension des plans d’organigrammes. L’expertise ABUS accompagne également la mise en œuvre des organigrammes mécatroniques combinant cylindres mécaniques et cylindres électroniques.   Des emballages de qualité Pour un gain de temps à la pose et au contrôle, les organigrammes ABUS de 9 à 100 cylindres sont livrés, sans frais supplémentaires, dans un emballage VARIO. Ce dernier est identifié par une étiquette indiquant les positions des cylindres dans l‘organigramme. Il convient à tous types de cylindres européens. Les plus : • Boîte compacte • Calages renforcés • Étiquettes de variures et repères • Clés passes dans un emballage individuel   Cylindres mécaniques et organigrammes ABUS Sécurité maximale, gestion efficace et adaptative, gain de temps Le cylindre est au cœur de la sécurisation de toute porte ou point d’accès. Outre la solidité et la polyvalence du cylindre en lui-même, la gestion et le déploiement efficaces et pérennes du système de clés sont essentiels pour garantir sécurité, confort et flexibilité dans les bâtiments. Les cylindres mécaniques ABUS sont des produits de haute qualité, “made in Germany”, dotés d’une technologie de pointe. Ces systèmes de fermeture sont brevetés, ce qui leur confère un haut niveau de sécurité contre la reproduction illicite des clés, les extractions et autres actes malveillants. Dans cette gamme, le Modular MX ABUS se distingue par sa flexibilité. Champion de la modulation et du gain de temps, le cylindre Modular MX permet d’ajuster sur site la longueur d’un cylindre avec des éléments intermédiaires adaptables à toutes les épaisseurs de porte. Les allonges sont disponibles dans des longueurs de 5 à 40 mm, afin de moduler le cylindre facilement et sans outil. Le cylindre permet ainsi de réagir rapidement aux situations rencontrées sur site et de gagner en autonomie en s’affranchissant des problèmes de stock, car la taille du cylindre est adaptable sur l’instant avec les allonges MX. Sûr et rapide, le système Modular MX ABUS s’ajuste en quelques gestes à la longueur de cylindre souhaitée. La longueur de base de 30/30 mm est extensible, des deux côtés, jusqu’à 200 mm maximum (40/160, 100/100), ce qui assure une flexibilité maximale. Une seule vis de fixation suffit pour ajuster la longueur. L’insert anti-perçage en acier inoxydable hautement résistant et les goupilles en acier trempé à l’intérieur du cylindre offrent en série une protection élevée. L’alésage fileté modulaire en acier inoxydable assure une protection anti-extraction supplémentaire. Le système Modular MX est disponible pour les systèmes de fermeture BRAVUS, VITESS et ZOLIT ABUS.   Cylindres électroniques ABUS Un contrôle flexible pour sécuriser les accès Les cylindres électroniques ABUS apportent une vue d’ensemble sur les accès des bâtiments : profils horaires, gestion des autorisations à distance via une application… Ces systèmes de contrôle offrent de nombreuses possibilités pour déverrouiller la porte : un code, une clé ou un badge. Avec les cylindres électroniques ABUS, les problèmes liés à la perte des clés, qui faisaient perdre beaucoup de temps, sont désormais résolus. De plus, les cylindres électroniques peuvent être étendus à tout moment (à l’instar du système mécanique modulaire), s’insérer dans un organigramme mécanique, ou  être complétés par d’autres systèmes de sécurité tels que les systèmes d’alarme ou de vidéosurveillance. Faciles à installer, les cylindres électroniques CodeLoxx à code ou à badge ABUS s’adaptent à toutes les portes. Grâce au logiciel gratuit ABUS Key Manager, la création d’organigrammes, même les plus compliqués, devient un jeu d’enfant. Le logiciel permet d’attribuer un droit d’accès personnalisé, des plages horaires d’accès, ou encore de consulter l’historique des accès. • Le CodeLoxx à code ABUS (jusqu’à 511 codes) protège efficacement contre l’intrusion, et offre un confort de vie sans clé en saisissant son code au niveau du bouton. Avec le code, il est toujours possible d’entrer, même en cas de perte de clé ou de porte qui claque. Programmer de nouveaux codes et/ou les effacer est possible à tout moment. Un code pour des artisans qui effectuent des travaux pourra donc être supprimé à la fin du chantier. Parallèlement au code d’accès, il est possible d’utiliser une clé électronique ABUS, également programmable. Les clés peuvent ainsi être dotées de droits d’entrée variables. • Le CodeLoxx Proximity ABUS fonctionne avec un badge qui, présenté devant la tête de lecture, enclenche le cylindre. Il peut être programmé à l’infini et stocker un historique des mille derniers événements.Programmer des badges utilisateurs est très simple : la clé de programmation est introduite dans la serrure, puis le badge est passé sur la tête de lecture du bouton extérieur pendant 2 secondes. Effacer ou reprogrammer des badges s’avère tout aussi facile. Comme pour les badges, plusieurs clés électroniques ABUS peuvent être programmées pour donner des droits d’entrée variables. Le CodeLoxx Proximity autorise la programmation de 511 badges ou clés ABUS.   La mairie de Brunoy choisit ABUS pour sécuriser ses bâtiments La mairie de Brunoy, commune de l’Essonne en Île-de-France, a sollicité ABUS pour l’accompagner dans son projet de mise en place d’un centre service qui devrait se déployer sur 35 bâtiments communaux. Le projet pilote a été réalisé au sein d’un groupe scolaire comprenant une école maternelle, une école primaire et un centre de loisirs. Ce projet porte sur la sécurisation de 87 portes intérieures et extérieures. Étant déjà équipée de cylindres ABUS, la mairie a souhaité poursuivre avec les produits de la marque afin de gagner en autonomie, et a décidé d’investir dans une machine de taillage de clés (FUTURA PRO). Ainsi, le profil des clés utilisé pour les précédentes installations sera dupliqué afin de garder un modèle unique permettant une économie de temps et d’argent. Les cylindres ABUS équiperont 2 800 portes Pleinement satisfaite des produits ABUS, la commune de Brunoy envisage de déployer le projet pilote sur d’autres bâtiments, et ainsi d’équiper les 35 bâtiments communaux (soit un total de 2 800 portes). « Nous avons fait le choix de créer un centre service dans la commune pour gagner en indépendance et en réactivité. Nous avons donc fait appel à ABUS, et en sommes pleinement satisfaits lorsque nous constatons le gain de temps et l’économie que nous procurent ses solutions. Déjà équipés de cylindres ABUS pour leurs qualités, nous avons décidé d’utiliser exclusivement ces cylindres pour la réalisation et l’extension de nos organigrammes », confirme un responsable magasin de la commune de Brunoy.
Il y a 4 ans et 170 jours

Pourquoi Sika mise-t-il sur le marché des adjuvants pour béton projeté ?

DEVELOPPEMENT. Le groupe suisse de chimie, Sika, annonce le lancement de la production d'adjuvants pour béton projeté dans son usine principale de Gournay-en-Bray, au nord-ouest de Paris. Pourquoi l'industriel accélère-t-il sur ce marché ? Réponse.