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Résultats de recherche pour renovation

(13133 résultats)
Il y a 2 ans et 209 jours

La moitié des logements privés franciliens seront interdits à la location d'ici 2034

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. L'interdiction de louer, qui va entrer en vigueur à partir de 2025, touchera la moitié du parc de logements locatifs privés en Ile-de-France. Un parc dont la rénovation énergétique est plus difficile en moyenne et qui abrite des ménages plus pauvres.
Il y a 2 ans et 209 jours

Oise : à Beauvais, la rénovation de la tour N et de la fresque sur l’immeuble B est terminée.

Dans la ville de Beauvais (Oise), les travaux de la tour N et de la fresque de l’immeuble B se sont achevés au mois de juillet dernier. Ils...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 209 jours

Un nouveau salon, RénoDays, annoncé à la clôture des Salons du Mondial du Bâtiment 2022

Guillaume Loizeaud a annoncé en même temps que le bilan - très positif - de l'édition 2022 des Salons du Mondial, la création d'un nouveau salon dédié à la rénovation énergétique des logements en octobre 2023.
Il y a 2 ans et 209 jours

Val-d’Oise : près de 30 millions d’euros alloués à la rénovation du quartier des Hauts de Marcouville à Pontoise

À Pontoise (Val-d’Oise), un fonds de 30 millions d’euros est accordé par l’ANRU pour la requalification des Hauts de...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 209 jours

L'Anru lance Quartiers résilients, pour verdir tous les projets de rénovation urbaine

QUARTIERS. A l'occasion de son conseil d'administration du 11 octobre, l'Anru a détaillé la démarche Quartiers résilients, annoncée par le ministre délégué à la Ville et au logement, Olivier Klein, le 12 septembre, lors des journées de la rénovation urbaine.
Il y a 2 ans et 210 jours

des portes palieres anti effraction dierre france peintes a la main pour un chantier parisien

Des produits techniques et esthétiques, c’est la promesse de Dierre France. Véritable référence sur le marché de la fermeture de sécurité, ils sont en capacité de répondre à tous les besoins et à tous les projets : de l’habitat individuel à l’habitat collectif en passant par le tertiaire et l’hôtellerie, ils peuvent équiper tout type de bâtiment, que ce soit dans le cadre de projets neufs ou de rénovation.
Il y a 2 ans et 210 jours

A Nice, face à l'explosion de sa facture de gaz, une copropriété coupe le chauffage

Entre le campus universitaire Valrose et la colline résidentielle de Cimiez, le Parc Lubonis, ancienne cité HLM pour enseignants construite dans les années 50, est un ensemble propret d'une centaine d'appartements et cinq villas individuelles.Dans ces logements, certains avec terrasse et vue mer, la vie coulait tranquillement... jusqu'à la crise énergétique.L'an dernier, d'octobre à mai, avec le fournisseur d'énergie russe Gazprom, la facture de gaz pour la copropriété était montée à 89.100 euros ; mais les devis, consultés par l'AFP, ont explosé pour cette année, entre 684.000 euros pour SEFE Energy (NDLR: ex-filiale allemande de Gazprom) et un million d'euros pour TotalEnergies, juste pour faire fonctionner le chauffage central par le sol sur ces huit mois de 2022-2023."L'an dernier j'ai payé 150 euros par mois pour le chauffage, cette année j'aurais dû débourser plus de 1.000 euros par mois, c'est tout simplement impossible", a confié Philippe Lorenzi, 70 ans, ingénieur à la retraite, qui occupe un T6 avec son épouse: "La seule solution était de couper le chauffage".Et c'est cette proposition que les quelque 95 copropriétaires ont votée mardi soir, en assemblée générale. Plus exactement, ils ont décidé de ne pas allumer le chauffage au 15 octobre, comme prévu initialement, et ce jusqu'en janvier et une prochaine assemblée générale."Nous aurons alors de nouveaux devis et des informations sur le bouclier tarifaire auquel nous avons droit", a ajouté M. Lorenzi.Saluée par des applaudissements, cette décision est "un soulagement", indiquait à la sortie de la réunion Sébastien, en souhaitant rester anonyme: "Accepter des devis si élevés aurait mis en danger la copropriété, trop de gens n'avaient tout simplement pas les moyens de payer"."Soulagé temporairement", Arthur, la trentaine, reste "inquiet", car sa compagne attend leur premier bébé pour décembre: "Même si nous avons acheté quelques radiateurs électriques d'appoint, j'espère qu'il ne fera pas trop froid"."Passoire énergétique"Si la note de gaz flambe, c'est aussi, explique Camille Daubeze, à la tête de Forimmo, le syndic de copropriété, parce que le système de chauffage par le sol est ancien et que la résidence est "une passoire énergétique"."Entre la chaudière centrale et les appartements, la déperdition de chaleur atteint 40%", explique-t-elle: "On pourrait envisager d'installer une pompe à chaleur ou des panneaux solaires, mais le coût est élevé, malgré les aides, et cela prendra du temps".Alors que les logements sont équipés de chauffe-eau individuels pour les sanitaires, certains disposent aussi de climatisations réversibles. Les autres vont devoir se tourner vers "le système D", explique Florence, la quarantaine, qui a acheté deux chauffages à bain d'huile mais s'inquiète pour ses deux adolescentes: "Dans quelles conditions vont-elles faire leurs devoirs ?"Hervé Maestri-Pieri loge ses parents de 90 et 85 ans dans son appartement de 80 m2: "Si on allumait le chauffage, ma facture de gaz serait passée de 80 à 500 ou 600 euros. Comment faire ?" s'interroge-t-il, estimant que "l'on va peut-être vers un arrêt définitif de la chaudière centrale et des solutions individuelles".Dans un courrier à la Première ministre Elisabeth Borne, le député LR niçois Eric Ciotti a dénoncé l'exclusion de certaines copropriétés du bouclier tarifaire. La mairie de Nice a elle indiqué à l'AFP que les services de la métropole en charge du guichet de la rénovation énergétique "ont pris contact avec la copropriété dès septembre"."Quelques mois sans chauffage, on va bien survivre", souriait une copropriétaire retraitée, souhaitant rester anonyme: "Il y a des choses bien plus graves, des gens à la rue et une menace de guerre nucléaire".
Il y a 2 ans et 210 jours

Les travaux de rénovation énergétique envisagés par 76% des ménages pour contrer la hausse des prix de l'énergie

Deux enquêtes successives réalisées en ligne par Hellio, acteur de la maîtrise de l'énergie, auprès de ménages propriétaires et locataires de maisons individuelles et logements collectifs, la première entre le 1er février et le 11 mars 2022 et la seconde entre le 1er juin et le 31 août 2022, apportent des éclairages sur l'impact financier de la hausse des prix de l'énergie, les solutions envisagées et la nécessité de déployer des solutions de financement du reste à charge.MéthodologieDeux enquêtes réalisées en ligne auprès de ménages propriétaires (94%) et locataires (6%) de maisons individuelles (91%) et logement collectif (9%) répartis sur toute la France :1ère enquête réalisée entre le 1er février et le 11 mars 2022 à laquelle 371 personnes ont répondu.2e enquête réalisée entre le 1er juin et le 31 août 2022 à laquelle 769 personnes ont répondu.Plus de 100€ d'augmentation annuelle pour 60% des ménages malgré le bouclier tarifairePrès de 9 répondants sur 10 constatent une hausse des prix de l'énergie sur leurs factures de chauffage. En effet, en 2021, avant la mise en place du bouclier tarifaire, le prix du gaz a augmenté de 57% entre janvier et octobre 2021 (pour les tarifs réglementés de vente) et celui du fioul a bondi de 53% en un an.Quant au coût de l'électricité, il a augmenté de 4% le 1er février 2022.Cette hausse des prix se ressent nettement sur les factures : plus de la moitié des répondants (60%) déclarent constater une hausse d'au moins 100€ par an. La part de ceux qui payent plus de 200€ a bondi de 9% entre le début et le milieu d'année : elle représente désormais 34% des sondés (vs 25% en début d'année). En 2022, sans le gel des prix du gaz et la hausse plafonnée à 4% pour l'électricité, les tarifs réglementés de vente auraient respectivement dû augmenter de 60% et 40%. Le gouvernement a d'ores et déjà annoncé la prolongation et les nouvelles dispositions du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie pour 2023. La hausse des tarifs de gaz et d'électricité sera limitée à 15%, une limitation supérieure à celle de 2022 pour l'électricité. Cette mesure implique :une augmentation moyenne des factures de l'ordre de 25€ par mois pour les ménages qui se chauffent au gaz. L'augmentation serait d'environ 200€ par mois sans bouclier tarifaire;une augmentation moyenne de l'ordre de 20€ par mois pour les ménages se chauffant à l'électricité, au lieu de 180€ sans bouclier tarifaire. Au-delà des travaux de rénovation énergétique, cœur de métier de Hellio, l'acteur prône la sobriété énergétique comme levier complémentaire à actionner. Le spécialiste en économies d'énergie préconise par exemple, dans la mesure du possible, de baisser d'un degré son chauffage pour réduire la facture de 5 à 10%.Des postes de travaux de rénovation énergétique plus efficaces envisagésDans ce contexte, à la question « Envisagez-vous de réaliser des travaux de rénovation énergétique ? », 64% des répondants ont répondu oui en début d'année et 76% en milieu d'année ! Cette progression de 12% laisse entrevoir une prise de conscience certainement liée à la crainte de l'explosion des prix de l'énergie une fois l'arrêt des boucliers tarifaires, avec en ligne de mire un risque de coupure cet hiver. Alors que ces dernières années, il était davantage question de « petits » gestes, comme le changement de fenêtres ou l'installation d'une chaudière gaz à très haute performance énergétique, les ménages semblent désormais davantage s'orienter vers des travaux plus efficaces en termes d'économies d'énergie. Ainsi, l'isolation de l'enveloppe (murs et combles) est le type de travaux le plus plébiscité, suivie de la pompe à chaleur et des panneaux photovoltaïques. Preuve que la chasse aux déperditions énergétiques, les énergies renouvelables et l'autoconsommation sont des solutions envisagées par les ménages français face à la hausse des prix de l'énergie.À noter, la progression de certains modes de chauffage entre le début et le milieu d'année : la pompe à chaleur a bondi de 11% (32%), la chaudière biomasse de 5% (19%). Des résultats probablement liés au bonus Coup de pouce Chauffage de 1.000 € instauré le 15 avril 2022 en faveur des énergies renouvelables. La chaudière gaz est encore plus délaissée (- 4%), conséquence du conflit ukrainien, avec la restriction des approvisionnements pour cet hiver.La nécessité de financer le reste à charge Force est de constater que les nombreuses primes existantes (MaPrimeRénov', Certificats d'Économies d'Énergie, aides locales, etc.) ne suffisent pas toujours à convaincre tous les Français de rénover. Le reste à charge demeure parfois trop élevé, sans solution pour obtenir la somme suffisante.Au regard des travaux assez conséquents majoritairement envisagés par les répondants (isolation des murs, panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur), le recours aux solutions de financement (prêt, facilité de paiement) s'avère incontournable pour 52% des ménages en début d'année et pour 62% en milieu d'année.L'éco-PTZ, dont les plafonds ont été relevés en 2022 à 50.000 € pour les travaux de rénovation performante (30.000 € pour les autres types de travaux), semble représenter la meilleure solution de financement aux yeux d'un grand nombre de répondants (plus de 1 répondant sur 2). Ce type de prêt bénéficie d'une communication du Gouvernement et d'une simplification administrative du cumul désormais possible avec MaPrimeRénov' depuis le 1er juillet 2022.Sont ensuite plébiscitées les facilités de paiement (39%), qui permettent de pouvoir régler le coût des travaux en plusieurs mensualités.Pour Pierre Maillard, PDG du groupe Hellio : « Accompagner nos clients tout au long de leur projet pour un triptyque économies d'énergie (et donc réduction des dépenses), valorisation patrimoniale et amélioration du confort, tel est notre ADN. Si nous souhaitons massifier la rénovation énergétique dans l' intérêt de tous, il faut impérativement que les institutions financières puissent être plus agiles et réactives. Chacun des maillons de cette chaîne de valeur sera gagnant : le ménage, l'entreprise de travaux, l'établissement financier, l'État et l'environnement. »
Il y a 2 ans et 210 jours

Projet de Loi de Finances : alerte à la crise du logement

Le texte débattu en première lecture à l’Assemblée Nationale risque de venir aggraver et accélérer, après amendements, la crise du logement déjà en germe. S’appuyant sur les travaux de la « task force [pour] repenser en profondeur la dépense publique », pilotée par le parlementaire de Touraine, Daniel Labaronne, deux amendements s’avèrent lourds de menaces. Le premier anticipe l’extinction du dispositif « Pinel » à fin 2022 (sauf exception) au lieu du 31 décembre 2024. Pourquoi précipiter ce terme alors que Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, avait annoncé une concertation sur le sujet ? D’autant que le marché du logement collectif neuf s’effondre déjà (les mises en vente ont chuté de plus de 15 % au premier semestre 2022 par rapport au même semestre de 2021 selon l’observatoire FPI) et que les investisseurs institutionnels se retirent également (-33 % pour les ventes en bloc sur la même période selon les données officielles) ? Faut-il rappeler que les ménages gèrent 98 % du parc locatif privé ? Faut-il rappeler que, par le passé, la disparition des dispositifs de soutien s’est immédiatement traduite en division par deux des flux du neuf, ce qui menacerait demain 45 000 emplois dans la filière construction ? Devant tant d’instabilité, nous réitérons notre demande de remplacer, fin 2024, le « Pinel » par un « statut du bailleur professionnel », régime général fondé sur le principe de l’amortissement, comme cela existe en Allemagne depuis près de 60 ans. Cette piste sérieuse mérite une étude conjointe avec le gouvernement. Le second amendement propose de raboter une nouvelle fois le PTZ, et notamment (vieille antienne) de le supprimer en zones B2 et C, alors même que la primo-accession se trouve percutée de plein fouet par les surcoûts RE2020 et la hausse des prix des matériaux comme de celui du foncier (du fait de l’anticipation du ZAN), ainsi que par la règlementation du HCSF sur les prêts immobiliers, voire par la barrière du taux de l’usure. Résultat : les ventes de maisons s’effondrent déjà de 27% en glissement annuel sur les huit premiers mois de 2022 selon le Markemétron et les ventes nettes de logement collectif aux accédants reculent de 7% au premier semestre 2022. À cela s’ajoute un troisième amendement qui fragiliserait la rénovation énergétique s’il était voté, puisqu’il prévoit la suppression de l’éligibilité à la TVA à 5,5 % des travaux induits, pourtant indispensables à la performance attendue des travaux principaux… au moment où entrent en vigueur les exigences de la loi Climat & Résilience ! Et ce n’est ni le projet de majoration de la taxe sur les logements vacants, situés pour moitié dans des territoires qui perdent structurellement de la population, ni le plafonnement de l’IRL à 3,5 %, qui favoriseront l’engagement de tels travaux. Face à ces perspectives mortifères pour l’accès au logement et les parcours résidentiels des Français, nous tirons collectivement la sonnette d’alarme. Si ces amendements étaient adoptés, une grave et profonde crise du logement serait alors sciemment provoquée. Nous appelons donc solennellement à la responsabilité. D’autant qu’en 2021, comme le montre le très officiel Compte du logement, le solde net de la fiscalité et des aides sur le logement s’élève à 50 milliards d’euros de rentrées dans les caisses de la Nation. Pouvons-nous aujourd’hui nous en passer ? Communiqué de la Fédération Française du Bâtiment, la Fédération Nationale de l’immobilier, la Fédération Promoteurs Immobiliers de France, le Pôle Habitat FFB, l’Union Nationale des Aménageurs et de l’UNSFA.   Cet article Projet de Loi de Finances : alerte à la crise du logement est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 211 jours

Céline Guivarch, économiste du climat, encourage la rénovation énergétique

Céline Guivarch, directrice de recherche à l'Ecole des Ponts - Paristech, membre du Haut Conseil pour le Climat et coautrice du dernier...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 211 jours

Le Syndicat de l’éclairage salue les annonces du Gouvernement en matière de rénovation de l’éclairage

Pour Julien Arnal, Président du Syndicat de l’éclairage : « Le Syndicat de l’éclairage se félicite du dialogue fructueux noué avec les pouvoirs publics et de leur bonne compréhension de la nécessité de rénover et moderniser l’éclairage. En rénovant l'intégralité de l'éclairage en France, nous pourrions économiser chaque année l'équivalent de la consommation des villes de Bordeaux et Marseille. » Le plan de sobriété tend vers une meilleure gestion de l’éclairage et incite à la transition vers la LED pilotable, permettant d’obtenir, simplement et immédiatement, un éclairage plus juste et plus durable tout en réalisant des économies d’énergie massives (3 fois moins de consommation énergétique). Avec la variation (programmation, détecteurs, etc.) obligatoire en rénovation, l’énergie consommée est réduite d’au moins 80%.Le syndicat souligne la qualité du travail de concertation mené par Agnès Pannier-Runacher au Ministère de la Transition Énergétique, d’Emmanuelle Wargon à la CRE et de Xavier Piechaczyk chez RTE ainsi que leurs équipes.Pour être au rendez-vous de la transition énergétique, les entreprises et les collectivités doivent rénover massivement leurs luminaires :Il faut tripler le rythme de rénovation de l’éclairage en France pour réduire notre consommation de 10 TWh en 24 mois, soit 20% de l’effort annoncé par le gouvernement sur l’électrique.Il faut inciter les entreprises et intégrer dans la loi de finances pour 2023 un sur-amortissement qui permettra aux entreprises d’abattre 40% supplémentaire de l’amortissement annuel sur le net imposable.
Il y a 2 ans et 211 jours

L'artisanat du bâtiment avance ses pions en vue du projet de loi de Finances 2023

ÉCONOMIE. Dans la foulée des Assises du BTP organisées à Bercy fin septembre, la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) se positionne désormais sur le projet de loi de Finances 2023 actuellement débattu à l'Assemblée nationale. L'artisanat du secteur interpelle les parlementaires sur plusieurs dispositions en faveur de l'activité économique et de la rénovation énergétique des logements.
Il y a 2 ans et 211 jours

Recyclage des déchets : quatre éco-organismes agréés

Valobat, Ecominero, Ecomaison et Valdelia ont été agréés par le ministère de la Transition écologique pour recycler les déchets dans le secteur du bâtiment. [©ACPresse] Le compte à rebours est lancé. La filière de collecte des déchets du BTP va enfin devenir réalité ! Elle va être opérationnelle dès le début de l’année 2023. C’est dans cette perspective que quatre éco-organismes viennent d’être agréés par le ministère de la Transition écologique. En effet, la responsabilité élargie des producteurs (Rep) oblige les entreprises du bâtiment (fabricants, distributeurs ou importateurs de produits de construction) d’adhérer à un éco-organisme. Elles devront  verser à ce dernier une contribution financière pour la prévention et la gestion des déchets. Cette éco-contribution sera prélevée sur chaque produit mis sur le marché. Les éco-organismes sont dans les starting-blocks. Ils préparent, d’ici la fin de l’année, la prise en charge gratuite des déchets de déconstruction et de rénovation des bâtiments. Ainsi, ils pourront développer leur réemploi, leur recyclage. Et par conséquent, supprimer les dépôts sauvages. Quelles sont les structures désignées ? Dans un premier temps, les pouvoirs publics ont agréé trois interlocuteurs. Le premier n’est autre que Valobat. Il est agréé sur tous les produits et matériaux du bâtiment. Qu’ils soient inertes (béton, granulat, céramique…) ou non inertes (bois, métal, plastique, plâtre, isolants…). Une spécificité qui en fait le seul à proposer une offre complète sur tous les produits et les canaux de collecte des déchets. Le second, Ecominero, a obtenu l’agrément pour les déchets inertes de catégorie 1. Afin de disposer d’une couverture globale, un accord de coopération avec Ecomaison a été signé. Il propose à ses adhérents une solution complète. Mais aussi un guichet unique pour la gestion et la collecte de tous produits ou matériaux de construction en fin de vie. Le troisième élu est Eco-mobilier. Rebaptisé pour l’occasion Ecomaison, il est agréé dans les déchets non inertes de catégorie 2. Sa prise en charge est totale grâce à son partenariat avec Ecominero. Par la suite, un quatrième organisme s’est rajouté dans la liste le 6 octobre 2022. Il s’agit de Valdelia. Spécialisé dans les déchets d’éléments d’ameublement non ménagers, il vient de recevoir son habilitation pour la catégorie 2, celle relative aux déchets non inertes.
Il y a 2 ans et 211 jours

Le CSTB'Lab a cinq ans !

Le CSTB'Lab célèbre aujourd'hui ses cinq ans d'existence. Incubateur d'entreprises innovantes, il aide les start-up à développer des produits ou des services à forte valeur ajoutée pour le secteur de la construction. Depuis sa création, 55 jeunes entreprises ont pu bénéficier un écosystème scientifique et technique dédié, pour affiner, accélérer et fiabiliser leurs innovations. Solutions concrètes et prometteuses, elles sont en cohérence avec l'approche systémique développée par le CSTB, intégrant l'ensemble des enjeux du bâtiment et de la ville, et couvrent ses quatre domaines d'action stratégique de la Recherche : Bâtiments et quartiers pour bien vivre ensemble Bâtiments et villes face au changement climatique Rénovation, fiabilisation de l'acte de construire, innovation Économie circulaire et ressources pour le bâtiment En savoir plus : Zoom sur Nooco, l'une des seize start-up actuellement accompagnées par les équipes du CSTB Le CSTB'Lab Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 211 jours

PLF 2023 : les organisations professionnelles du logement dénoncent plusieurs amendements dangereux

Le premier anticipe l’extinction du dispositif « Pinel » à fin 2022 (sauf exception) au lieu du 31 décembre 2024. Pourquoi précipiter ce terme alors que Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, avait annoncé une concertation sur le sujet ? D’autant que le marché du logement collectif neuf s’effondre déjà (les mises en vente ont chuté de plus de 15% au premier semestre 2022 par rapport au même semestre de 2021 selon l’observatoire FPI) et que les investisseurs institutionnels se retirent également (-33% pour les ventes en bloc sur la même période selon les données officielles) ? Faut-il rappeler que les ménages gèrent 98% du parc locatif privé ? Faut-il rappeler que, par le passé, la disparition des dispositifs de soutien s’est immédiatement traduite en division par deux des flux du neuf, ce qui menacerait demain 45.000 emplois dans la filière construction ? Devant tant d’instabilité, la FFB réitère sa demande de remplacer, fin 2024, le « Pinel » par un « statut du bailleur professionnel », régime général fondé sur le principe de l’amortissement, comme cela existe en Allemagne depuis près de 60 ans. Cette piste sérieuse mérite une étude conjointe avec le gouvernement.Le second amendement propose de raboter une nouvelle fois le PTZ, et notamment (vieille antienne) de le supprimer en zones B2 et C, alors même que la primo-accession se trouve percutée de plein fouet par les surcoûts RE2020 et la hausse des prix des matériaux comme de celui du foncier (du fait de l’anticipation du ZAN), ainsi que par la règlementation du HCSF sur les prêts immobiliers, voire par la barrière du taux de l’usure. Résultat : les ventes de maisons s’effondrent déjà de 27% en glissement annuel sur les huit premiers mois de 2022 selon le Markemétron et les ventes nettes de logement collectif aux accédants reculent de 7% au premier semestre 2022.À cela s’ajoute un troisième amendement qui fragiliserait la rénovation énergétique s’il était voté, puisqu’il prévoit la suppression de l’éligibilité à la TVA à 5,5% des travaux induits, pourtant indispensables à la performance attendue des travaux principaux… au moment où entrent en vigueur les exigences de la loi Climat & Résilience ! Et ce n’est ni le projet de majoration de la taxe sur les logements vacants, situés pour moitié dans des territoires qui perdent structurellement de la population, ni le plafonnement de l’IRL à 3,5 %, qui favoriseront l’engagement de tels travaux.Face à ces perspectives mortifères pour l’accès au logement et les parcours résidentiels des Français, la FFB, la FNAIM, la FPI, l'UNAM et l'UNSFA tirent collectivement la sonnette d’alarme. Si ces amendements étaient adoptés, une grave et profonde crise du logement serait alors sciemment provoquée. Les acteurs du secteur appellent donc solennellement à la responsabilité.D’autant qu’en 2021, comme le montre le très officiel Compte du logement, le solde net de la fiscalité et des aides sur le logement s’élève à 50 milliards d’euros de rentrées dans les caisses de la Nation. Pouvons-nous aujourd’hui nous en passer ?
Il y a 2 ans et 211 jours

PERF-ACTEE : un nouveau guide interactif des solutions de pilotage énergétique et numérique des bâtiments

Disponible en ligne, ce guide pédagogique et intuitif permet aux territoires d’identifier les solutions d’économies d’énergie rapides et adaptées à leur contexte local. PERF-ACTEE est accessible gratuitement depuis le site Internet du programme national ACTEE.Une bibliothèque de solutions à gains rapidesPERF-ACTEE vient compléter la boîte à outils mise à disposition des gestionnaires de bâtiments publics par le programme ACTEE de la FNCCR.Sans équivalent, ce nouvel outil accessible en ligne a été conçu en lien étroit avec les acteurs de la filière du pilotage et de la gestion des bâtiments intelligents avec une approche spécifique de la rénovation énergétique, celle du pilotage énergétique et numérique. Il facilite grâce à un parcours intuitif, l’identification de méthodes et de solutions techniques adaptées aux différents types de bâtiments des collectivités.PERF-ACTEE recense plusieurs dizaines de fiches pratiques pour identifier les besoins, trouver des financements, cadrer les projets, lancer des travaux et conduire l’exploitation avec des résultats dans la durée. PERF-ACTEE demeure centré sur des solutions efficientes à gains rapides comme le souligne Danielle Mametz, Vice-présidente de la FNCCR en charge du programme ACTEE « L’urgence nous impose de privilégier des actions à faible investissement et dont les bénéfices sont immédiatement tangibles. Un simple système de pilotage ajustant le déclenchement du chauffage et de l’éclairage à l’utilisation réelle d’un bâtiment peut actuellement être amorti en quelques mois. »L’interface permet de filtrer et de prioriser les fiches proposées par niveaux de coût, temps d’implémentation et économies d’énergie. L’approche se veut pédagogique avec une prise en main de l’outil facilitée pour des non-experts.Un excellent support pour préfigurer son projet de rénovation énergétique en quelques clics, et disposer d’une première feuille de route à affiner ensuite avec l’aide d’un professionnel qualifié.
Il y a 2 ans et 211 jours

Salon de la Copropriété, Lorenove Grands Comptes animera un atelier exposant

Les 8 et 9 novembre 2022, Lorenove Grands Comptes sera exposant du salon de la copropriété, au parc des expositions de la Porte de Versailles. Exposant assidu du salon de la copropriété, Lorenove Grands Comptes est une entité du Groupe Lorillard, qui rappelons-le, se dédie aux besoins spécifiques des copropriétés et des regroupements de copropriétaires.C’est un interlocuteur de choix pour évoquer l’ensemble des problématiques rencontrées sur ce sujet. Durant ces 2 jours, à son accoutumé, sur un stand de 36m², Lorenove Grands Comptes se tiendra à la disposition des acteurs de la copropriété. L’omniscience de la Copropriété Que ce soient les essais acoustiques, le respect de l’architecture des façades, la gestion des travaux, la complexité en milieu occupé, les difficultés d’intervention en IGH, etc. l’ensemble de ces notions, et bien d’autres encore, font partie des services et compétences de Lorenove Grands Comptes. L’entité va même plus loin et, est en capacité de fournir – en partenariat avec Lorillard Façades – l’établissement de diagnostic énergétique de façades afin de proposer un plan de rénovation énergétique de façade par l’extérieur. Ces travaux d’efficacité énergétique sont notamment aidés par le dispositif MaPrimeRénov, désormais accessible aux copropriétés pour les travaux réalisés dans les parties communes. MaPrimeRénov s’adresse à toutes les copropriétés achevées depuis 15 ans, au moins à la date de la notification de la décision d’octroi de subvention, qu’elles se situent en secteur diffus ou programmé et qu’elles présentent ou non des signes de fragilité ou de difficultés. Pour bénéficier de cette aide, les travaux des copropriétés doivent être réalisés à 75% minimum sur des résidences principales et permettre un gain énergétique de 35%.Pour les propriétaires bailleurs (personnes physiques ou titulaires d’un droit réel immobilier conférant l’usage d’un logement pour financer les dépenses en faveur de la rénovation énergétique du logement qu’ils mettent en location), les plafonds de ressources sont appréciés en tenant compte de la composition de leur ménage et de la localisation du logement qu’ils occupent à titre de résidence principale. Par ailleurs, les copropriétés fragiles et les copropriétés en difficultés peuvent bénéficier d’une prime complémentaire à l’aide MaPrimeRénov’ Copropriétés. Le montant de l’aide est égal à 25 % du montant des travaux et l’accompagnement à maîtrise d’ouvrage est également pris en charge à hauteur de 30% de la prestation. Depuis plus de 15 ans Lorenove Grands Comptes accompagne au quotidien les copropriétés dans la rénovation de leurs menuiseries, l’isolation des façades y compris lorsque ces projets nécessitent une intervention de désamiantage ou de déplombage via Protectéa. Cette antériorité et l’expérience des chantiers leur ont permis de constituer un ensemble complet de prestations, allant du diagnostic à la fabrication des menuiseries – dans les ateliers du Groupe Lorillard – puis à leur pose par des compagnons qualifiés RGE, jusqu’à la réalisation éventuelle d’essais acoustiques in situ pour justifier des performances annoncées. La force du Groupe Lorillard Lorenove Grands Comptes, simultanément fabricant et installateur, bénéficie de souplesses commerciales et industrielles qui lui permettent de limiter les impacts négatifs qui s’imposent dans la conjoncture actuelle. Sur le plan tactique, Lorenove Grands Comptes est à même de mener des opérations “coup de poing” lors desquelles le temps d’exécution de la pose est réduit grâce à la mobilisation d’un effectif important sur un temps réduit. Il leur est notamment possible de poser plus de 80 fenêtres en une seule journée. L’entité a également développé une ingénierie de chantier adaptée aux milieux habités ou aux chantiers en cœur de ville avec des particularités d’accessibilité et d’organisation délicates (stationnement et base de stockage réduits, coactivité, limitation des nuisances pour les résidents et l’environnement immédiat, etc.) Sur le plan technique, les menuiseries sont performantes et dotées des capacités thermiques et phoniques les plus efficientes. À ce titre, deux modèles seront exposés sur le stand. Une menuiserie aluminium à ouvrant caché qui offre des lignes très fines et apporte un maximum de lumière naturelle dans la pièce. Cette menuiserie est équipée de profils à rupture de pont thermique avec des barrettes isolantes sur le dormant et l’ouvrant, pour réduire les échanges de température intérieurs et extérieurs. Ceci évitant la condensation et le ruissellement d’eau. Menuiserie aluminium à ouvrant caché Également, un verrouillage par galets champignons constitue une sureté supplémentaire contre l’effraction et assure une protection efficace contre le levage par force de levier. Cette menuiserie possède également 3 joints pour une parfaite étanchéité et une meilleure isolation thermique.Pour plus d’harmonie et d’originalité, il est possible de choisir la bicoloration pour coordonner la menuiserie à la fois aux intérieurs et aux extérieurs. Une bicoloration qui est particulièrement pertinente pour les immeubles des années 1970 – dont les tons bois des menuiseries correspondent à la majorité des cahiers des charges – et qui offre alors aux propriétaires la possibilité de personnaliser le coloris intérieur de leurs menuiseries. Un coulissant monobloc en aluminium, équipé d’une tapée de doublage intégrée qui facilite le travail de pose en neuf, offre également une meilleure rigidité au cadre et une étanchéité parfaite. Ce coulissant est doté d’une excellente robustesse grâce à un dormant monobloc à rupture de pont thermique, assemblé en coupe droite par équerres collées et serties. Sa crémone multipoints à crochets et son dispositif anti-fausse manoeuvre lui garantissent un bon niveau de sécurité.Côté design, la finesse de son montant central de 38 mm et ses profils ultra fins offrent un rendu épuré et minimaliste avec un clair de vitrage maximum. Conforme à la norme PMR, ce coulissant est doté d’un seuil extra-plat, d’une hauteur de 25mm, ou proposé avec un dormant bas doté d’un recueil d’eau intégré et de drainages cachés.Enfin, son vitrage de 28 mm avec une couche basse-émissivité, un intercalaire isolant Warm-Edge et du gaz Argon (à très faible conductivité thermique) offre une isolation thermique optimale (coefficient Uw =1,6W/m².K). Ce coulissant sera disponible en 2 vantaux, 3 vantaux et jusqu’à 4 vantaux, pour des baies vitrées de grande largeur (jusque 6 mètres) selon les besoins et la configuration du lieu. C’est à l’appui de son expertise que Lorenove Grands Comptes animera un atelier exposant, le mardi 8 novembre à l’agora – de 11h30 à 12h – sur le thème « Remplacement des menuiseries :de l’approvisionnement aux bénéfices clients, un cycle de vie durable ».Cet atelier sera dirigé par Aurélien Hoellinger, responsable commercial Lorenove Grands Comptes. Cette intervention qui sera filmée pourra être visionnée par la suite sur les réseaux sociaux ; et amorcera la première étape vers une série de webinaires consacrés à la rénovation énergétique !
Il y a 2 ans et 212 jours

Dans le prolongement des Assises du BTP, le PLF 2023 est l’occasion de répondre aux attentes des entreprises artisanales du bâtiment sur le volet fiscal

S’il était compréhensible que les Assises du BTP ne soient pas une instance à même de prendre des décisions engageant le budget de l’État, les parlementaires disposent, avec ce projet de loi de finances, d’une réelle capacité à agir. La CAPEB compte sur l’examen du PLF pour qu’il en ressorte des mesures concrètes à même de soulager l’inquiétude exprimée par ses adhérents, et plus largement des 557.306 entreprises artisanales du bâtiment.Ainsi, la CAPEB appelle les parlementaires à étudier avec la plus grande attention les dispositions suivantes à même de simplifier l’activité des entreprises artisanales du bâtiment, de maintenir le pouvoir d’achat de leurs clients et de booster la rénovation énergétique des bâtiments, tel que la CAPEB le défendait dans nos 26 propositions :Diminuer de moitié le reste à charge pour les ménages modestes et très modestes pour accélérer la rénovation énergétique du parc de logement avec l’octroi d’un bonus en cas de réalisation de travaux multigestes (ex : 1 geste chauffage + 1 geste isolation) ou de rénovation globale et pour les CSP + mettre en place un crédit d’impôt.En complément de l’actuel taux de TVA à 5,5% pour les travaux de rénovation énergétique, mettre en place une TVA réduite à 5,5% pour tous les travaux réalisés en Groupement Momentanée d’Entreprises (GME) constitué de plus de 3 corps de métiers. Cela incitera les entreprises artisanales de proximité à se constituer en GME pour réaliser des travaux complets et facilitera la vie des particuliers par la mise en place d’un interlocuteur unique de chantier.Financer un audit énergétique gratuit dès le premier geste réalisé par un particulier en vue d’élaborer un parcours travaux de rénovation énergétique pour le logement afin d’atteindre u niveau de performance de consommation souhaitable.Mettre en œuvre aussi rapidement que possible le programme OSCAR et notamment, ses volets simplifications et accompagnateur des professionnels, en le renforçant, le cas échéant, en fonction des premiers résultats constatés sur le terrain.Stabiliser le dispositif des CEE sur la durée de la cinquième période en évitant les « stop and go » successifs, notamment pour ce qui concerne les opérations « coup de pouce ».S’il est à saluer la création d’emplois au sein de l’Anah (25), la hausse de son budget (+500 millions d’euros) ainsi que celui de MaPrimeRénov (2,5 milliards d’euros) et la prévision de celui de MaPrimeAdapt (35 millions d’euros), la CAPEB appelle à la plus grande vigilance sur l’articulation de ces aides et les « réajustements » à venir sur MaPrimeRénov Sérénité. De même, concernant le projet d’actualisation du périmètre du taux réduit de TVA pour la rénovation énergétique - même si la CAPEB en comprend les raisons - il est essentiel d’éviter que celui-ci ne se restreigne alors que les solutions techniques alternatives n’existent pas.La transition énergétique ne pourra se faire sans les entreprises artisanales du bâtiment. Saisissons les opportunités qui se présentent pour agir vite et prendre les décisions qui s’imposent pour qu’elles puissent jouer pleinement ce rôle.
Il y a 2 ans et 212 jours

Edilians enrichit sa gamme d’isolants avec FLEXIClean et SKINReflex, deux nouvelles solutions alliant économies d’énergie et confort d’été

Compte tenu de l’évolution des enjeux énergétiques et environnementaux, l’amélioration de la performance des bâtiments et leur adaptation, en neuf comme en rénovation, s’impose comme une priorité pour les rendre moins énergivores, préserver le confort d’été des occupants et limiter le recours systématique à la climatisation. Pour atteindre cet objectif, EDILIANS, soucieux de l’impact du changement climatique, enrichit aujourd’hui sa gamme d’isolants pour les couvreurs avec deux nouvelles solutions au service d’un écohabitat. FLEXIClean, l’alternative responsable pour l’isolation entre les chevrons Fabriquée en France, la laine de polyester FLEXIClean est un isolant écoresponsable obtenu grâce à la revalorisation de bouteilles plastiques d’origine européenne et française, post consommation. Outre une véritable traçabilité de la matière première utilisée, elle participe ainsi au recyclage d’une grande quantité de déchets plastiques puisque 250 bouteilles sont nécessaires à la production d’1 rouleau de FLEXIClean. FLEXIClean possède d’excellentes performances thermiques et acoustiques, certifiées par l’ACERMI et le CSTB, grâce à : – une faible conductivité thermique qui permet de réaliser des économies d’énergie, – un coefficient d’absorption acoustique α = 1 (1 correspondant à un matériau parfaitement absorbant) pour un confort optimal. Doté de propriétés imputrescible et hydrophobe, ce nouvel isolant écoresponsable possède, en outre, une excellente tenue mécanique qui évite son tassement et sa déformation dans le temps. De quoi garantir une isolation efficace et durable (durée de vie annoncée jusqu’à 50 ans par le CSTB) ! Afin de s’adapter aux profondeurs usuelles des chevrons en rénovation de toiture, FLEXIClean est disponible sous forme de rouleaux de 1,20 x 5,4 (6,48 m2) en deux épaisseurs de 80 et 105 mm. Léger, non irritant et sans dégagement de poussière, facile à découper, sa mise en œuvre s’effectue de façon simple, rapide et offre un véritable confort de pose aux artisans. Totalement sain, non toxique, et sans allergène grâce à son processus de fabrication dépourvu d’adjuvant et de liant chimiques, il bénéficie des classifications OEKO-Tex et A+ et contribue ainsi à réduire les émissions de Composés Organiques Volatils à l’intérieur des habitations et donc, à améliorer la qualité de l’air intérieur. SKINReflex, un isolant mince réfléchissant, complément d’isolation pour un confort absolu été comme hiver Produit de haute technologie breveté, SKINReflex est un complément d’isolation HPV respirant et réfléchissant destiné à améliorer les performances des isolants entre chevrons et le confort d’été. Il se compose : – d’un parement extérieur en aluminium pur réfléchissant, microperforé et armé d’un tissu de verre renforcé, – d’une membrane d’étanchéité, – d’une nappe isolante en filaments continus de verre de type E, – d’un parement intérieur en aluminium pur réfléchissant microperforé, – et d’une bande adhésive intégrée qui rend son installation facile et rapide. Cette conception unique confère à ce véritable produit respirant HPV et réflecteur de chaleur des propriétés exceptionnelles au service d’un véritable gain d’économie d’énergie, quelle que soit la période de l’année : – l’été, il laisse respirer la structure sans risque de condensation de par sa perméabilité élevée à la vapeur d’eau (Sd 0,06 m) et réfléchit jusqu’à 95% du rayonnement solaire, – l’hiver, ses fibres sont faiblement conductrices (0,029 W/mK, R = 1,70 m2.K/W selon EN 16012), – en toute saison, il protège et renforce l’isolant en sous-face (résistance à la traction R3) et assure l’étanchéité à l’eau et au vent (W1). Autant de caractéristiques qui permettent à SKINReflex de réduire les ponts thermiques jusqu’à 25% ainsi que la surchauffe de l’habitat (jusqu’à 3 fois moins de chaleur dans les combles). Proposé en épaisseur de 13 mm avec une résistance thermique de 1,7 m2.K/W, il convient à tous les types de bâtiments (maison individuelle, immeuble, construction bois). Ecran isolant, pare-pluie et non combustible (A2-s1,d0) sous avis technique du CSTB, SKINReflex d’EDILIANS constitue la seule solution pour pouvoir fermer au faîtage et à l’égout ainsi qu’autour des conduits de cheminées, et former ainsi une enveloppe continue et isolante autour de la toiture. Associés aux panneaux sarking de la gamme Sarkeo, FLEXIClean et SKINReflex permettent une rénovation performante avec un niveau de résistance thermique donnant droit aux aides de l’état, dès lors que leur résistance thermique combinée est ≥ 6. Fruit des études réalisées par EDILIANS sur l’influence de la couleur des tuiles sur la température en sous face de couverture, ces nouvelles solutions d’isolation illustrent la mission du récent Pôle Edilians Energie Environnement : créer des synergies entre les différents éléments de la toiture en développant une offre complète de systèmes. EDILIANS montre ainsi plus que jamais sa volonté de placer la toiture au cœur de l’écohabitat. www.edilians.com
Il y a 2 ans et 212 jours

Le patron de Saint-Gobain demande un "plan Marshall de la rénovation"

Le directeur général de Saint-Gobain, Benoit Bazin, a demandé un "plan Marshall de la rénovation" des bâtiments, logements, bureaux ou administrations, lors des discours d'ouverture du salon Batimat à Paris.
Il y a 2 ans et 212 jours

Batimat : Une édition des plus réussie

Batimat 2022 était aussi placé sous le signe de la formation, accueillant pour cela beaucoup de jeunes. [©ACPresse] Jeudi 6 octobre, 19 h 00. Après 4 j intenses de salon, l’heure est au bilan. « C’est une édition plus que réussie », affirme Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’édition 2022 a connu une forte croissance de son affluence : + 15 % de visiteurs par rapport à 2019 et + 25 % pour les visiteurs nationaux. Le retour à la porte de Versailles a été salué par tous. Si certains visiteurs étrangers n’ont pas pu se déplacer, en raison du contexte sanitaire local notamment, des délégations marocaines, sénégalaises ou encore québécoises étaient bien présentes sur le salon. Un salon grandiose et étudiant La nouvelle version du Mondial du bâtiment sur 4 j était « un pari fou », commente Guillaume Loizeaud. Cela a donné lieu à un salon grandiose. Les visiteurs ont pu assister à plus de 400 conférences, avec un total de plus de 1 000 intervenants. Dans les halls 1 à 6 du Parc des expositions, le Mondial du Bâtiment a rassemblé plus de 1 700 exposants. L’homogénéité dans la taille des stands, respectée par le plus grand nombre et assumée par le salon, est une réussite. Les organisateurs ne prévoient donc pas de retour en arrière sur la question.   Le Mondial du Bâtiment a donné de l’importance à la formation. Ainsi, 400 apprenants des CFA d’Ile-de-France ont participé à l’évènement. Quelque 600 élèves de lycées professionnels ont aussi été invités. Certains d’entre eux ont eu l’occasion d’échanger avec Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme… Un Batimat, avec l’accent bas carbone L’organisation en a fait une priorité : Batimat 2022 se devait d’être un modèle en matière de respect de l’environnement. Ainsi, tous les stands de 9 m2, 18 m2 et 36 m2 ont été éco-conçus. Ils sont durables et totalement réutilisables. Le salon s’est aussi engagé à communiquer son bilan carbone. Les jours qui suivent vont permettre de calculer l’impact CO2 des activités liées au salon. Le calcul prend en compte la logistique, côté exposants, mais aussi les déplacements des visiteurs. A l’issue du salon, Guillaume Loizeaud a affirmé sa volonté de faire du Mondial du Bâtiment un évènement neutre en carbone d’ici les prochaines éditions. Enfin, il a annoncé la tenue d’un nouvel événement dès l’année prochaine. Son nom : Renodays. Sa vocation : un rendez-vous professionnel dédié à la rénovation thermique des bâtiments. Biennal, celui-ci se tiendra, en alternance avec le Mondial du Bâtiment. Lire le dossier nouveautés Batimat 2022 – Béton ou Isolation
Il y a 2 ans et 212 jours

MaPrimeRénov, ZAN, infrastructures... le ministre Béchu sur tous les fronts

POLITIQUE. Devant la commission Développement durable de l'Assemblée nationale, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a déroulé sa vision sur de nombreux sujets sensibles dans le large périmètre de son ministère. Rénovation, ZAN, grands projets, infrastructures... les sujets abordés ont été nombreux. Morceaux choisis.
Il y a 2 ans et 212 jours

Face à la pénurie énergétique annoncée, Rockwool préconise une isolation durable des logements

Mais alors, comment faire pour économiser de l’énergie et réduire les risques de tension sur le réseau ? Deuxième secteur le plus consommateur d’électricité, les ménages représentent 38% de la consommation annuelle. Si des solutions à court terme existent face à cette situation dégradée, notamment en adoptant des écogestes, il convient de penser également aux solutions sur le plus long terme, comme une meilleure isolation des logements.C’est tout l’objectif de ROCKWOOL, leader mondial de solution d’isolation en laine de roche, qui en 2021 a permis grâce à la vente de ses produits de réduire l’équivalent de la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers. En effet, pour obtenir un impact significatif, les rénovations doivent être qualifiées de « profondes » c'est-à-dire permettant de réaliser des économies d'énergie d'au moins 60%, et les matériaux utilisés doivent être performants, sains, résistants au feu et circulaires. C’est le cas de la laine de roche, matériau naturel issu du basalte, une ressource géologique quasi inépuisable, recyclable à l’infini et résistant au feu.Pour pouvoir répondre à la demande croissante en produit d’isolation performante, ROCKWOOL mise sur une production durable et l’économie circulaire. Ainsi, dès 2012, ROCKWOOL a mis au point le service Rockcycle, qui permet la collecte et le recyclage des chutes de chantier et depuis 2021, des panneaux usagés avec Rockcycle Réno.
Il y a 2 ans et 215 jours

RenoDays : le nouveau salon de la rénovation énergétique des logements

Depuis 2007, le secteur du bâtiment s’est progressivement emparé du sujet de la rénovation énergétique. En 15 ans, un marché s’est créé grâce aux plans successifs des pouvoirs publics et à l’investissement des acteurs privés. Depuis 3 ans, les dispositifs d’aide aux travaux de rénovation a généré une forte augmentation de la demande et du volume de travaux.Désormais, la rénovation énergétique des logements s’impose comme l’une des priorités portées par la filière pour agir efficacement en faveur de la sobriété énergétique et de l’amélioration des conditions de vie de millions de Français. L’édition 2022 du Mondial du Bâtiment l’a démontré au travers des prises de positions publiques et privées, et par la présentation de nombreuses solutions.Pour lever les freins existants et accélérer la mise en oeuvre de travaux de rénovation efficaces, de multiples solutions existent déjà et doivent être adoptées plus largement.Afin de dynamiser le marché et donner les moyens aux professionnels de prendre ce chantier à bras le corps, le Pôle Construction de RX crée les RenoDays, le salon de la rénovation énergétique des logements.Avec l’ambition de rassembler toute la chaîne de valeur de la rénovation énergétique des logements, les RenoDays seront le 1er salon professionnel entièrement dédié à la rénovation énergétique.Ce nouvel événement proposera une expérience pour diversifier les opportunités de rencontre entre professionnels, favoriser le développement du marché et guider les acteurs de la filière.Ainsi, les RenoDays offriront un format innovant, construit sur une grande diversité de sessions de rencontres pour :échanger des conseils, des expertises et des bonnes pratiques ;s’informer sur les évolutions de la réglementation ;apprendre et se former, présenter ou découvrir les solutions les plus innovantes, et communiquer.Chaque visiteur aura la possibilité de construire son propre parcours personnalisé en fonction de ses besoins et de ses attentes.Guillaume Loizeaud, Directeur du Pôle Construction de RX affirme : "Avec le Mondial du Bâtiment, qui vient de fermer ses portes, les RenoDays 2023 seront le seul évènement à aborder de façon aussi complète le thème de la rénovation énergétique des logements, essentiel pour atteindre les objectifs de décarbonation. Aucun sujet ne sera écarté, tous les freins au développement du marché seront traités, les solutions les plus prometteuses sélectionnées, les collaborations encouragées. Cet événement sera un succès si la mobilisation de tous les acteurs du secteur permet de donner un réel élan à la rénovation énergétique des logements. Je donne rendez-vous à tous les acteurs engagés en faveur de la sobriété énergétique, aux RenoDays 2023, le salon de la rénovation énergétique des logements, les 3 et 4 octobre 2023 à Paris Expo Porte de Versailles."
Il y a 2 ans et 215 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une nouvelle formule couronnée de succès

Une mobilisation sans précédentOrganisé à Paris Expo Porte de Versailles, le nouveau Mondial du Bâtiment a enregistré une importante augmentation du nombre de ses visiteurs (+15%), marquée par une hausse des visiteurs français (+25%) venus de différentes régions.Top 5 des régions Françaises venues au Mondial du Bâtiment : Ile-de-France, Auvergne Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Grand Est et Nouvelle Aquitaine.La présence de visiteurs internationaux était quant à elle en légère baisse (-15%). Néanmoins, le Mondial a de nouveau accueilli de nombreuses et fidèles représentations internationales telles que la Délégation marocaine, l'Ordre National des architectes du Bénin, l'Ordre National des ingénieurs du Cameroun, la Délégation sénégalaise, la Délégation algérienne, des Délégations tunisiennes (Chambre de Commerce et d'Industrie du Sud-Est, CCI de Sfax, CCI du Nord-Ouest, CCI du Centre), Délégation ivoirienne.Les organisateurs se réjouissent du climat d'affaires positif qui a régné durant les 4 jours de l'événement, grâce à la présence de nombreux décideurs et de visiteurs particulièrement qualifiés. Accueillis par 1720 exposants, tous les métiers du Bâtiment et de la construction étaient ainsi fortement représentés : Prescripteurs (20%), Installateurs (36%), Distributeurs (17%), Fabricants (14%), Organismes (13%).De l'avis général, tous les participants ont retrouvé ce qu'ils appréciaient sur les anciennes éditions parisiennes de BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN : une grande convivialité et une ambiance décrite par tous comme chaleureuse, renforcée par la possibilité de profiter de soirées organisées à Paris.La décarbonation du bâtiment placée au coeur des débatsSi le bâtiment est le premier secteur concerné pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone, le Mondial du Bâtiment 2022 en a été assurément son lieu d'expression pour le secteur de la construction.Seul événement d'envergure internationale dédié au secteur, le Mondial du Bâtiment s'est imposé comme le rassemblement incontournable des décideurs et acteurs clés de la décarbonation du secteur.Grâce à de très nombreux temps forts et de multiples rencontres d'envergure, le sujet de la décarbonation a ainsi été placé au coeur des débats :Avant l'ouverture officielle du salon, le « Sustainable Builders 50 » a été inauguré, en présence de François Hollande. Ce « Think & Do-tank » a réuni plus de 50 décideurs, experts et personnalités guidés par la recherche de l'impact et de changements concrets afin d'atteindre les objectifs de réduction des émissions de 2030 et 2050.Mobilisés par les organisateurs du Mondial du Bâtiment, des représentants des pouvoirs publics ont pu rencontrer de nombreux chefs d'entreprise de l'industrie du bâtiment et échanger avec eux leur regard sur les enjeux de la transformation profonde de la filière : Olivier Klein, Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Ville et du Logement a inauguré le Mondial du Bâtiment ;A l'occasion de son discours lors de l'Assemblée Générale du Plan Bâtiment Durable, Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a remis en perspective les grands éléments de la politique publique et démontré son attachement à la réussite de la transformation du secteur ;Olivia Grégoire, Ministre Déléguée chargée des PME, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme a pu échanger avec les futurs professionnels du bâtiment et les Compagnons du devoir, et souligner avec eux l'engagement de l'état auprès des petites et moyennes entreprises.Pour la première fois, le Mondial du Bâtiment a enregistré la visite de deux commissions parlementaires démontrant l'importance des enjeux de la transformation du secteur pour les territoires : la Commission parlementaire des affaires économiques, présidée par Guillaume Kasbarian et la Commission parlementaire du développement durable, présidée par Jean-Marc Zulesi.La transition énergétique de la France était tellement au coeur des débats de cette semaine, que le dernier jour du Mondial du Bâtiment, la Première Ministre Elisabeth Borne est venue au Parc des Expositions de la Porte de Versailles pour présenter le plan de sobriété de l'Etat en présence d'Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique.Un observatoire unique de l'avenir du secteurPour la première fois réunis ensemble à Paris, les salons BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN ont mobilisé 1720 exposants et enregistré le retour de plus de 140 leaders et 45% de nouveaux exposants.L'innovation, présente partout dans le Mondial du Bâtiment et portée par un remarquable cru des Awards de l'Innovation, aura été une nouvelle fois l'un des principaux marqueurs de l'édition, illustrant le dynamisme de la filière.Parallèlement, les nouveaux formats de conférences ont été plébiscités. D'une ampleur inédite, avec la présence de plus de 90 experts sociétaux tels que Cynthia Fleury, Jean-Marc Jancovici, Bernard Amsellem, Navi Radjou, Yamina Saheb…, les Batitalks ont enregistré un fort taux de participation. Ce programme d'analyses et de décryptages était enrichi par une grande diversité de conférences et rendez-vous organisés par les partenaires du salon. L'ensemble du dispositif a réuni au total plus de 1 000 intervenants avec 450 conférences.Les organisations professionnelles telles que la Fédération Française du Bâtiment et la Capeb se sont également mobilisées et ont fait part de leur satisfaction quant à la réussite de cette édition qui leur a permis de délivrer leurs messages sur tous les sujets liés aux enjeux économiques du secteur et l'évolution des métiers.Les jeunes a l'honneurLe recrutement des jeunes et la formation étaient deux sujets essentiels que le Mondial du Bâtiment entendait mettre à l'honneur. Force est de constater que l'objectif a été atteint.Une délégation de près de 400 apprenants des CFA d'Ile-de-France et près de 600 jeunes en formation du Lycée Raspail se sont rendus sur le salon à la découverte des innovations. Ils ont pu avoir un temps d'échange avec la Ministre Olivia Grégoire, partageant avec eux le dynamisme de la filière et des métiers du bâtiment.Le nouvel espace Job Connect d'INTERCLIMA a permis de faire connaître les métiers du génie climatique au cours de rencontres quotidiennes. Du côté d'IDÉOBAIN des séances de job datings entre formateurs, installateurs et concepteurs-vendeurs qui se sont tenues. Sur BATIMAT plusieurs animations ont eu lieu dont la finale du concours du Meilleur Artisan de France.Un salon exemplaireLe Mondial du Bâtiment ne pouvait pas mettre en avant le sujet de la décarbonation sans s'approprier lui-même le sujet et faire preuve d'exemplarité. Cette nouvelle édition s'est donc placée sous le signe de plus grande sobriété et une meilleure maîtrise des dépenses. Un grand nombre d'exposants ont ainsi fait le choix d'une stand éco-conçus de leur stand en cohérence avec la stratégie du Mondial.De leur côté, les organisateurs du salon se sont engagés à réaliser un bilan carbone prévisionnel en passant l'ensemble de l'activité au crible selon la méthode scientifique de l'ADEME : transport, énergie, alimentation, hôtel... grâce à l'expertise du cabinet ECOACT qui est spécialisé dans ce type de démarche.Deux prochains rendez-vous a noterD'ores et déjà, les organisateurs travaillent sur l'évolution du prochain Mondial du Bâtiment tenant compte des tendances qui émergeront rapidement et toucheront en profondeur la filière. Le rendez-vous est donc pris, du 30 septembre au 3 octobre 2024, à Paris Expo Porte de Versailles.Cependant, le thème de la rénovation énergétique ayant été un des principaux sujets abordés pendant le Mondial du Bâtiment, RX annonce le lancement de RenoDays, un nouveau rendez-vous dédié au sujet et organisé en 2023, les 3 et 4 octobre, toujours à Paris.Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment se réjouit de ce succès : « La proposition que nous avons faite aux exposants comme aux visiteurs les a indéniablement séduits. Le retour à la Porte de Versailles est évidemment un atout important. La réussite du salon tient aussi à sa parfaite adéquation avec un état d'esprit plus général qui tend à plus de sobriété et d'homogénéité. Au-delà, nous avons surtout réalisé, avec nos partenaires, un véritable travail de fond qui a permis de donner à la filière le leadership du thème de la décarbonation du bâtiment. Lancé il y a 2 ans, le pari est donc réussi. Au nom de la filière, je suis également fier de constater que le Mondial du Bâtiment est, en période post-Covid, le seul évènement européen ayant enregistré un tel succès avec une croissance à deux chiffres de son nombre de visiteurs. »
Il y a 2 ans et 215 jours

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Il y a 2 ans et 215 jours

A la porte de la Chapelle, un quartier flambant neuf mais une encombrante réputation

De sa terrasse en bois couverte de lierre, Aurélien Fonteneau n'entend ni les voitures sur le tout proche boulevard périphérique, ni les badauds qui arpentent la rue de la Chapelle, où se croisent voitures, camions et vendeurs de cigarettes à la sauvette.D'abord hésitant à cause de l'image de ce quartier "pas forcément évident", le jeune homme de 35 ans a changé d'avis en visitant ce trois-pièces baigné de lumière, un "coup de coeur" acheté avant l'été à "un peu moins de 9.000 euros le mètre carré", en-dessous du prix moyen du XVIIIe arrondissement.La réputation de cette porte du nord de Paris reste marquée par la "colline du crack", démantelée fin 2019, et par les campements de migrants qui s'étaient installés le long du boulevard périphérique.Avec ses tours modernes, son école et sa ferme urbaine, "Chapelle International va redorer l'image de ce quartier encore trop mal jugé", promet le maire PS du XVIIIe, Eric Lejoindre.Sorti de terre sur une ancienne friche ferroviaire, le nouveau lotissement a été imaginé pour allier une "haute qualité environnementale" à des "valeurs sociales et inclusives", explique la directrice de l'aménageur Espaces ferroviaires, Fadia Karam.Sur les 1.117 logements que comprendra à terme le nouveau lotissement (dont 43% de logements sociaux), plus de 900 ont déjà été livrés. Mais tous n'ont pas encore trouvé preneur."Tous nos logements sociaux sont occupés. Mais sur 65 logements intermédiaires livrés en mai, 46 sont encore vides", explique Christine Laconde, la directrice générale de la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), un des bailleurs de Chapelle International."Sécurité dégradée"Locataire depuis décembre 2020, Léa (prénom modifié) cherche déjà à quitter le quartier. "Sur le papier, c'est un beau projet", explique sous couvert d'anonymat la jeune femme de 36 ans dans le hall de son immeuble. "Mais la sécurité, qui s'était améliorée, s'est à nouveau beaucoup dégradée".Même son de cloche chez son voisin Arnaud Siduron, qui a emménagé à Chapelle International il y a un an et demi. "Ma compagne n'aime pas rentrer seule le soir dans ce quartier. On cherche ailleurs", affirme le jeune homme de 27 ans.Du côté de l'opposition municipale, Rudolph Granier, conseiller LR de Paris élu dans le XVIIIe arrondissement, pourfend le "bétonnage à outrance" d'un "spot de deal" où il est "encore compliqué de se balader"."C'est un quartier magnifique, en devenir, qui connaît encore des difficultés", tempère Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, notamment en charge de l'urbanisme. "Ce sera un quartier en dynamique dans à peine cinq ans."Selon lui, Chapelle International connaîtra dans les prochains mois "trois gros accélérateurs": le campus Condorcet, qui regroupera plusieurs établissements d'enseignement supérieur; l'Arena, futur site des Jeux olympiques 2024; et la rénovation de l'axe qui mène au centre de la capitale, avec l'aménagement d'une piste cyclable pérenne.Face à un square que les enfants du quartier commencent à s'approprier, Valérie Grévin loue un local commercial et un petit logement à l'étage "pour quasi la moitié du prix qu'ailleurs à Paris"."C'est ça au début qui m'a convaincue. Et puis finalement, c'est très agréable de travailler ici, il y a de la vie dans la journée. Le soir, c'est encore un peu triste", raconte Valérie Grévin, qui fabrique dans son atelier des uniformes d'hôtellerie.Pour le maire du XVIIIe, "il y a dans chaque lotissement la partie urbaine et, derrière, l'esprit de quartier, qui prend un peu plus de temps à s'installer". "Ici", assure Eric Lejoindre, "une nouvelle page est entrain de s'écrire".
Il y a 2 ans et 216 jours

Appel à Manifestation d'Intêret PROFEEL QUARTET

Dans le cadre du Programme Profeel1, le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) mène le projet Quartet - l'un des 8 projets du programme - destiné à évaluer l'impact de la rénovation énergétique des bâtiments sur les aspects Santé, Confort et Énergie. Pour ce faire, Quartet va s'appuyer sur la réalisation de mesures de la qualité sanitaire, du confort des occupants et des consommations d'énergie d'écoles et de bureaux engagés dans des opérations de rénovation énergétique. Ces mesures seront réalisées par des partenaires de confiance, formés par le CSTB et sélectionnés pour leurs compétences, leur sérieux et leur discrétion, avant et après rénovation, pour qualifier l'impact de celle-ci sur la santé et le confort des occupants, ainsi que sur la consommation d'énergie. Pourquoi ces mesures ? Dans le cadre de la rénovation des bâtiments encouragée par le Plan national de rénovation énergétique, il est nécessaire de s'assurer de l'efficacité réelle des travaux de rénovation énergétique sur la performance globale des bâtiments. Les mesures réalisées permettront de s'assurer du maintien de la qualité sanitaire, du confort, du bien-être des occupants et de la réduction effective des consommations d'énergie. Le projet QUARTET permettra notamment de capitaliser les données relatives à la performance énergie-santé-confort des rénovations des bâtiments tertiaires. Modalités de participation : Vérifiez votre éligibilité : votre bâtiment doit faire bientôt l'objet de travaux de rénovation énergétique, être occupé pendant la réalisation des mesures AVANT et APRES rénovation à réaliser sur la période 2022-2024 et avoir les mêmes usages et densité d'occupation avant et après rénovation. Confirmez votre participation : la signature d'un accord de consentement de participation par la mairie et la direction des écoles ou l'entreprise occupant les bureaux est nécessaire. Organisation du rendez-vous pour les mesures : le partenaire chargé des mesures prendra contact par téléphone ou par courriel avec vous afin de fixer les rendez-vous successifs pour la pré-visite, la pose puis le retrait des appareils de mesure. Ce que vous avez à faire : les appareils de mesure fonctionnent en toute autonomie. Il vous est simplement demandé d'être présent lors de l'intervention des techniciens, de ne pas manipuler les appareils de mesure, de répondre aux questionnaires et de faciliter l'accès aux locaux techniques. La durée d'intervention varie selon les cas entre 1 et 3 heures. Vos résultats personnalisés : les résultats personnalisés pour votre bâtiment vous seront transmis à l'issue du projet, prévue fin 2024. Quels Bénéfices ? En participant à ce projet, vous contribuerez à capitaliser les données relatives à la performance énergie-santé-confort des rénovations des bâtiments tertiaires, disposerez d'indicateurs clairs et précis sur la qualité de la rénovation de vos locaux et concourrez à la politique de maîtrise de la demande énergétique, enjeu majeur porté par les pouvoirs publics. En savoir plus : Consulter l'AMI complet et candidater Consulter le guide à destination des enseignants et des occupants des bureaux QUARTET Programme PROFEEL Le programme Profeel est lauréat de la 5e période du programme des Certificats d'Économie d'Énergie (CEE)
Il y a 2 ans et 216 jours

Batimat : plus 15% de visiteurs pour l’édition 2022

L’édition Batimat 2022 a attiré plus 15% de visiteurs par rapport à l’édition de 2019 a annoncé Guillaume Loizeaud en clôture de l’événement. Le directeur de la division construction de Batimat a également annoncé la tenue d’un nouvel événement dédié à la rénovation énergétique : Rénodays. La fin de pandémie et le retour au Parc des expositions de Paris Porte de Versailles a fait du bien à Batimat. 1700 exposants, dont 45% de nouveaux venus ont fait le déplacement. En chiffre, le mondial du bâtiment 2022 affiche plus 15% de croissance en nombre de visiteurs par rapport à 2019. « Aucun salon en Europe avec une croissance à deux chiffres, en sortie de pandémie en Europe », s’est félicité Guillaume Loizeaud. Néanmoins, si la forte croissance se confirme pour les visiteurs français +25%, les chiffres sont en baisse de 15% pour les visiteurs internationaux (-15%). Baisse qui s’explique par un contexte sanitaire encore difficile dans certains pays. Un nouvel événement dédié à la rénovation énergétique Face à l’afflux de politiques, comme Olivia Grégoire, Ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, « les pouvoirs publics ont bien compris », l’importance du secteur en matière de transition écologique, a affirmé Guillaume Loizeaud. Pour la prochaine édition de Batimat, rendez-vous est donné en 2023, du 30 septembre au 3 octobre 2024. Avec cette fois-ci peut-être, une occupation du hall 7. En clôture du salon, Guillaume Loizeaud, a également annoncé la tenue de Rénodays, un nouvel événement dédié à la rénovation énergétique des logements qui se tiendra les 3 et 4 octobre 2024 à Portes de Versailles. Une centaine d’exposants sont attendus.
Il y a 2 ans et 216 jours

Audit : étape cruciale pour bien rénover – Bati Journal TV sur Batimat 2022

avec Etienne Duhot, Responsable de projets – Hellio Xavier Bernard, Délégué Régional Paris – Agence Qualité Construction    
Il y a 2 ans et 216 jours

La base de chiffrage, l’outil indispensable pour des devis précis et professionnels

L’utilisation d’une base de prix permet aux professionnels du bâtiment de disposer d’une aide complémentaire au chiffrage de travaux en neuf comme en rénovation, ainsi que d’un outil de veille technique et règlementaire.
Il y a 2 ans et 217 jours

"Diminuer drastiquement l'usage du béton" dans la construction pour sauver le climat

La construction est responsable de près de 40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales selon l'Onu, dont 28% liées à l'utilisation de l'énergie (lumière, chauffage, climatisation), et 11% aux matériaux.Pour Lina Ghotmeh, qui a accordé un entretien à l'AFP avant la conférence des Nations unies sur le climat COP27 de Charm-El-Cheikh en Egypte, la "première étape" pour réduire l'empreinte carbone de la construction est de "conserver l'existant, ne pas démolir" et "travailler sur la rénovation énergétique pour réduire la consommation des bâtiments et les rendre plus bioclimatiques".Mais difficile selon elle d'"arrêter de construire" du neuf vu les besoins en logements: "ce serait comme dire d'arrêter de se nourrir"."Ce qu'il faut, c'est changer notre système de valeur", ajoute Mme Ghotmeh, qui a enseigné à l'université de Yale aux Etats-Unis, copréside une association pour l'architecture en milieu extrême, et vient d'être nommée au conseil d'administration du géant des matériaux Saint Gobain en tant que directrice indépendante.Pour la manufacture de maroquinerie et sellerie d'un grand groupe de luxe qu'elle construit en France, l'architecte a choisi de construire avec de la brique, fabriquée à partir de la terre d'excavation du site, renforçant ainsi l'inertie du bâtiment - sa capacité à stabiliser sa température et réduire ses besoins en énergie-. Pas de matériaux venant du bout du monde. Retour à des techniques ancestrales, associées à de la production d'électricité propre. Et au final un bâtiment "passif" qui produit plus d'énergie qu'il n'en consomme. L'inauguration est prévue début 2023.Matériaux bio ou géosourcésPour elle, le défi des constructeurs face au réchauffement est double: réduire les émissions de CO2 et réduire les consommations. "Comment choisir des matériaux produits avec le moins d'impact carbone possible et dessiner une architecture bioclimatique, c'est-à-dire qui a besoin de moins d'énergie?" résume-t-elle. Auquel s'ajoute un troisième: Comment bâtir plus léger avec moins de matière?L'architecte doit très en amont "réfléchir de manière circulaire, se dire que le matériau choisi sera capable un jour de revenir à la terre ou être réutilisé", et privilégier des origines bio ou géosourcées: bois, chanvre, lin ou pierre, et locales."Au Canada, on construit des tours en bois, au Japon aussi, c'est un matériau qui est tout à fait capable d'être utilisé pour des constructions hautes" même en s'adaptant à des réglementations qui "changent constamment" (hauteur, règlements anti-incendies..), dit l'architecte, qui s'apprête à construire une tour en bois à Paris en 2023."Dans ma démarche de projet, je regarde de façon scrupuleuse les étiquettes des matériaux", ajoute-t-elle, en "bannissant" par exemple ceux qui ont "trop de plastique, ou trop de colle", ou des étiquettes "pas assez transparentes" sur les composantes.Beyrouth, terrain "précurseur"Par ailleurs, "il faut diminuer drastiquement l'usage du béton", dit-elle, et réserver son utilisation aux chantiers pour lesquels il restera irremplaçable, par exemple pour les fondations et constructions en zone sismique.Exactement ce qu'elle a fait à Beyrouth, la ville "éventrée", défigurée par la guerre où elle a grandi, et qui a suscité sa vocation de "construire". Sa tour de logements baptisée "stone garden" (jardin de pierre) en béton couvert d'un enduit peigné issu d'un savoir-faire artisanal local, a résisté à l'explosion du port le 4 août 2020.Sans dramatiser, elle envisage Beyrouth, ville "du collapse" (effondrement) comme un possible terrain "précurseur", un "avant-goût" de ce qui pourrait attendre nos sociétés pas encore sevrées de pétrole si elles s'effondraient à leur tour sous l'effet des canicules, sécheresses ou inondations liées au changement climatique. "Est-ce que nos systèmes sont résilients, est ce qu'ils sont capables de se transformer, de changer de systèmes de valeur ?" face aux bouleversements amenés par le réchauffement de la planète, s'inquiète-t-elle.Beyrouth peut aussi être un laboratoire avancé de la transition: "puisqu'il n'y a quasiment plus qu'une heure d'électricité par jour, j'ai vu que tous les bâtiments ont des panneaux solaires maintenant. Il y a une sorte d'indépendance énergétique qui commence à se mettre en place, par force. Est-ce-qu'il faut une catastrophe comme celle du Liban pour faire la transition?"
Il y a 2 ans et 217 jours

Crises climatique, démographique et énergétique : comment chaque pays redéfinit ses priorités pour construire la ville de demain ?

Si en France, le secteur de la construction a déjà entamé sa propre transformation, qu’en est-il des autres pays européens et outre-Atlantique ? Comment envisagent-ils ces défis ? Quelles sont leurs priorités et leurs bonnes pratiques en matière de construction et d’habitat pour façonner la ville de demain ?Pour répondre à ces questions, PlanRadar, plateforme européenne de digitalisation des projets de construction et d’immobilier dans le Cloud, a étudié les principales tendances de construction de 12 pays* en Europe, Amérique du Nord et au Moyen-Orient. L’entreprise livre aujourd’hui les résultats du premier volet de son enquête en trois parties, intitulée l’« Architecture du futur », et révèle les principales similitudes et divergences observées entre les pays dans le secteur de la construction. Les deux autres chapitres concerneront l’habitat et les bureaux de demain.Les 12 pays étudiés : Allemagne, Autriche, Emirats Arabes Unis, Espagne, Etats-Unis, France, Hongrie, Italie, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni et SlovaquieRendre la construction plus durable et résiliente : un objectif partagé par une majorité de paysDans le monde, près de 2/5 des émissions de CO2 sont émis par le secteur du bâtiment (construction, usage et démolition). D’après l’enquête de PlanRadar, la plupart des pays étudiés considèrent la question environnementale comme une tendance moteur pour l’avenir du secteur. Ainsi tous les pays à l’exception des Etats-Unis et de la Hongrie, estiment qu’atteindre la neutralité carbone dans le secteur de l’habitat est un levier prioritaire. Pour y parvenir, ils misent majoritairement sur la réduction des émissions de CO2 lors du processus de construction et croient, dans une plus faible mesure, à l’accélération de l’intégration des énergies renouvelables dans les bâtiments par le biais de l’installation de panneaux solaires ou encore de pompes à chaleur géothermiques.Du côté de l’urbanisation, dans 10 pays sur 12, les architectes considèrent le développement de la piétonnisation au cœur des villes comme une tendance forte et voient en l’installation des infrastructures de proximité, une mesure efficace pour réduire l’utilisation de la voiture, à l’instar du concept de la ville « du quart d’heure » étudié par de nombreuses capitales.Seuls la Pologne et les Etats-Unis ne semblent pas considérer le potentiel piétonnier comme une bonne pratique pour rendre l’urbanisation plus durable. Aux États-Unis, cela pourrait être une simple question de faisabilité : la plupart des villes du pays ont été historiquement conçues pour l’utilisation de la voiture. Ainsi, la facilité d’accès à pied n’est souvent pas une option réaliste compte tenu de leur disposition préexistante.Si la plupart des pays ont pris conscience de l’urgence d’œuvrer en faveur de la réduction de l’impact carbone du secteur, les solutions identifiées par chaque pays en vue de sa réalisation, différent.…mais des moyens différents pour y parvenirFace au changement climatique, 5 pays sur 12 (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France et Italie) considèrent la résilience du secteur de la construction comme une tendance à prioriser. Un choix qui s’explique notamment par la position géographique de ces pays qui les rend davantage vulnérables aux catastrophes naturelles. Ces pays préconisent ainsi d’intégrer davantage les nouveaux bâtiments dans leur environnement (optimisation de l’orientation de l’habitat, utilisation de la lumière naturelle) tout en considérant ses potentiels risques.Cette résilience passe également, pour 6 d’entre eux (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, France, Espagne, République tchèque), par la réhabilitation ou la réutilisation de l’existant. Cette pratique reconnue pour diminuer le bilan carbone du secteur est donc loin d’être généralisée sur le globe. En cause, la rénovation nécessite des compétences complémentaires à celles nécessaires à la construction neuve, qui ne sont pas acquises de manière uniforme selon les pays.Seuls les États-Unis encouragent les architectes à se concentrer majoritairement sur la durabilité des chaînes d’approvisionnement. Les Émirats Arabes Unis sont quant à eux les seuls à considérer que des bâtiments plus petits et de moindre hauteur contribueront à rendre l’urbanisation plus durable ; un constat issu d’une expérience éprouvée dans la construction et la gestion d’immeubles de grande hauteur.L’utilisation de nouveaux matériaux : une tendance clé pour réduire l’impact carbone de la constructionÀ elle seule, la production de béton neuf représente aujourd’hui environ 7% des émissions mondiales de CO2. L’enquête de PlanRadar met en évidence un engouement pour 7 pays autour de l’utilisation de matériaux recyclés (Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Emirats arabes unis, Autriche, Pologne, République tchèque). Une tendance qui s’accélère et qui permet d’éviter les émissions liées à leur extraction et leur fabrication initiales.Alors que 8 pays manifestent leur intérêt pour les matériaux tels que le bois, le chanvre, ou encore la paille, 3 autres pays (Espagne, Italie et Pologne) estiment que l’utilisation du mycélium (champignons) est une tendance d’avenir.L’Italie est d’ailleurs le pays le plus en avance de phase, puisque c’est l’endroit où les experts envisagent le plus grand nombre de nouveaux matériaux à utiliser par les architectes dans la construction du futur. Il s’agit, entre autres, d’éléments tels que le graphène, les peintures photocatalytiques écologiques, le nylon régénéré, les matériaux composites et le béton renforcé de fibres de carbone. De son côté, la France est l’unique pays des 12 à citer le lin comme matériau d’avenir pour la construction.De son côté, le Royaume-Uni est le seul pays à manifester un intérêt pour le béton biosourcé et la France est la seule à s’intéresser au béton translucide.D’autres pays sont, à l’inverse, plutôt réticents en matière d’expérimentation de nouveaux matériaux. Par exemple, selon la Hongrie, le bois et le bois lamellé-croisé sont les seuls « nouveaux » matériaux qui seront utilisés au cours des prochaines années. A contrario, les Émirats arabes unis ne manifestent leur intérêt que pour les « matériaux intelligents ».Retrouvez l’étude complète de ce premier volet à ce lien.*Etude menée par PlanRadar en juin 2022 sur les tendances et priorités des architectes concernant la construction, l’habitat et les bureaux du futur dans 12 pays Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, France, Espagne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Italie, Emirats arabes unis et Pologne. Les sources proviennent principalement des données publiques d’experts, d’instituts indépendants et d’organismes professionnels et gouvernementaux. En France, il s’agit principalement du Conseil national des architectes, du Ministère de la Transition écologique et de l’UNSFA.
Il y a 2 ans et 217 jours

Moselle : le tunnel du Bois des Chênes à Hayange a été fermé durant deux nuits pour cause de travaux de rénovation.

Les travaux d’entretien ont été effectués dans le tunnel d’Hayange (Moselle) sur...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 217 jours

Rhône : rénovation complète du groupe scolaire Croix-Luizet à Villeurbanne d’ici à l’été 2023

À Villeurbanne (Rhône), le groupe scolaire Croix-Luizet sera en chantier à partir de 2023. Les locaux de l’établissement vont être...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 217 jours

Solution « dépose totale » Louineau pour la rénovation de menuiseries

La dépose totale est la technique qui possède le plus d’avantages pour les particuliers. Se rapprochant d’une pose en neuf, elle consiste à démonter entièrement l’ancien cadre de la fenêtre, porte, porte-fenêtre ou baie coulissante y compris les systèmes de fixation, pour retrouver le support initial.Apporteur de solutions avant-gardistes et certifiées, LOUINEAU a développé des systèmes de fixation uniques pour ce procédé : Patte de Rénovation, Patte Renforcée de Rénovation et Cornière Filante de Rénovation en Dépose Totale. Conformes au DTU 36.5, ils maintiennent les dormants des menuiseries Aluminium, Bois et PVC dans l’isolant en applique intérieure. Ils peuvent être fixés sur tous les types de supports constructifs (parpaing, brique...) et dans des épaisseurs d’isolation de 60 à 200 mm. Les travaux sont concentrés uniquement sur les ouvertures sans avoir besoin de reprendre les finitions et la décoration des murs. Conçue pour répondre aux dimensions toujours plus importantes et aux vitrages toujours plus lourds, l’offre « Dépose Totale » LOUINEAU contribue au gain de lumière naturelle et au confort intérieur des occupants. Les nouvelles menuiseries fixées avec les solutions LOUINEAU sont sous garantie décennale.Des travaux réduits, des coûts maîtrisésLes systèmes de fixation LOUINEAU, conformes au DTU 36.5, assurent un perçage de biais directement dans le doublage isolant. Plus besoin de réaliser des saignées dans la plaque de plâtre synonyme par la suite d’enduit de finition, de peinture ou de papier peint. Coûts maîtrisés et aucun dommage intérieur !Des pièces inondées de lumière naturelleÀ l’inverse d’une rénovation partielle ou sur cadre existant, pour laquelle le vitrage sera nécessairement plus petit pour s’adapter à l’ancien cadre, la dépose totale permet, elle, de conserver des dimensions identiques voire supérieures. Par exemple, pour une fenêtre aluminium L. 1,6 x h. 2 m, le clair de vitrage sera de 2,08 m2 en rénovation partielle ou sur cadre existant alors qu’il atteindra 2,53 m2 en dépose totale. L’offre « Dépose Totale » de LOUINEAU renforce cet apport de lumière dans les pièces de vie en garantissant l’intégration de menuiseries aux dimensions XXL. Les propriétaires ne sont plus contraints par des tailles prédéfinies et peuvent profiter pleinement d’une source lumineuse naturelle et généreuse.Le bien-être intérieur en toute saisonLes solutions « Dépose Totale » LOUINEAU assurent une mise en œuvre fiable et durable. Conçues pour maintenir des ouvertures possédant des vitrages de plus en plus lourds et performants, elles participent au confort thermique et acoustique de l’habitat. En hiver, les factures énergétiques sont réduites, en été petits et grands peuvent dormir paisiblement sans être ennuyés par la chaleur de la journée. Toute l’année ils profitent d’un intérieur où la quiétude est de mise...À l’instar d’une pose en neuf, la dépose totale permet de reprendre totalement l’étanchéité. L’isolation à l’air et à l’eau est maximisée, les risques d’infiltration ou de pont thermique sont supprimés. Les menuiseries conservent leur finesse esthétique en s’affranchissant d’un large couvre-joint grâce au vissage en biais et non de face des fixations LOUINEAU.Les + LouineauDans le respect des normes de construction pour l'accessibilité des Personnes à Mobilité Réduite (PMR), LOUINEAU a développé une patte à clipper permettant de fixer la traverse basse d'une porte d'entrée ou d'une baie coulissante adaptée au passage d'un fauteuil roulant (respect du DTU 36.5).
Il y a 2 ans et 217 jours

Vendée : lancement de la rénovation de l’école privée Montfort à Saint-Laurent-sur-Sèvre

À Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), le projet de construction de la nouvelle école privée Montfort se...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 218 jours

"Pas grand chose à attendre" de la COP27, selon l'ancien président français François Hollande

"Il n'y a pas grand chose à attendre de la COP qui va se tenir en Egypte" du 6 au 18 novembre à Charm-El-Cheik, "sauf sans doute des financements qui devront être apportés" aux pays émergents et en développement, a déclaré l'ancien président lundi devant des professionnels du bâtiment réunis au salon Batimat à Paris.Ces financement, a-t-il rappelé, devrait être apportés "au nom des pertes et dommages" et de la "compensation des excès de consommation énergétique des pays développés dans le passé"."Est-ce que nous pouvons être optimistes quant à la COP qui va se tenir dans quelques jours? Je ne le crois pas, compte tenu du contexte géopolitique", a-t-il cependant ajouté."La Chine a d'autres préoccupations aujourd'hui que simplement réduire ses émissions de CO2, (...) la Russie, vous imaginez qu'elle ne va pas être un acteur primordial de la négociation, d'autant qu'elle veut vendre du gaz à toute la terre sauf à l'Europe, les Etats-Unis sont beaucoup plus impliqués, notamment l'administration de Joe Biden, mais jusqu'à quand? Il y a des élections qui vont avoir lieu au mois de novembre; si les Républicains obtiennent une majorité au Congrès, il est à craindre qu'il n'y ait pas la même ambition", a jugé M. Hollande."L'Europe est le seul continent qui, pour l'instant, tient bon mais avec des entorses assez graves par rapport aux engagements" pris à Paris, en raison des conséquences de la guerre en Ukraine sur le climat, a-t-il ajouté, citant notamment les centrales au charbon rallumées et les importations massives de gaz GNL.Outre la motivation "très forte" des "opinions publiques" et des jeunes en faveur du climat, M. Hollande a salué celle des "acteurs économiques", notamment du secteur du bâtiment."Ils ne sont pas du tout dans une espèce de frein à l'égard de la décarbonation. Au contraire, ils ont compris que c'était un élément de compétitivité, d'innovation et d'investissement" a-t-il dit, en citant l'utilisation de "modes de construction différents" et de "matériaux sobres".Selon lui, l'industrie du bâtiment "peut à la fois subir un certain nombre de conséquences avec des pertes d'activité si la construction neuve devait fléchir, mais aussi connaître un regain d'activité" avec la rénovation énergétique.