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Il y a 2 ans et 278 jours

A Paris, des feuilles mortes se ramassent déjà à la pelle

Depuis mi-juillet la capitale vit, comme d'autres territoires de France, un automne anticipé causé par les vagues de chaleur à répétition et la sécheresse.Avec un mois d'avance sur le calendrier, les platanes et les marronniers, sont les premiers feuillus a avoir perdu leurs feuilles.Au pied d'un marronnier du parc aux feuilles raréfiées et flétries, Tim Peiger, 28 ans, bûcheron de la Direction des espaces verts et de l'environnement (Deve) de Paris, grimace : "il a pris cher"."Le feuillage devrait être bien vert. Les branches retombent avec le poids des feuilles. Et quand les feuilles tombent, il n'y a plus de photosynthèse, le bois n'est plus nourri, il sèche et fait du bois mort", diagnostique M. Peiger.Pourtant, ce phénomène spectaculaire lié à la sécheresse reste sans gravité à ce stade, estiment les experts de la ville."Ces arbres sont loin d'être stupides, même s'ils affolent tout le monde, ils se mettent simplement en mode survie", se débarrassant de leurs verdure pour économiser leurs réserves, assure Béatrice Rizzo, chargée de la cellule expertise Arbres et bois à la Deve.Si les conditions météorologiques sont favorables, ces arbres séchés dès l'été "peuvent réenclencher une pousse" avant l'automne, assure Mme Rizzo, qui n'y voit rien d'anormal et célèbre leur "résilience".Mais d'autres pathologies liées aux chaleurs extrêmes, inquiète la patronne des arbres parisiens.Comme les "brûlures solaires", ces coups de soleil sur l'écorce, qui creusent une plaie au bois et va faciliter son parasitage, menaçant l'arbre à long terme."C'est nouveau et c'est lié au climat", souligne l'experte.Platanes de Napoléon IIILorsque le "grand jardinier" du Paris de Napoléon III, Adolphe Alphand s'attaque dans les années 1860 au chantier des parcs et jardins de Paris, créant quasi ex nihilo les Bois de Boulogne, Vincennes, les Buttes-Chaumont et les principaux "alignements" verts des avenues, les essences indigènes s'imposent, notamment le platane réputé à la fois robuste et ombrageant."C'est une essence très résistante, qui résiste bien à la sécheresse et puis c'est emblématique de la ville de Paris", affirme le jeune bûcheron des Buttes-Chaumont à propos de l'arbre fétiche de Napoléon, qui compose 38% des plantations de rue et borde par exemple les Champs-Elysées.Entre les périodes 1873-1902 et 2000-2019, la température moyenne de la capitale mesurée à la station du Parc Montsouris a augmenté de 2,3° contre 1° au niveau mondial, selon l'Agence parisienne du climat.Le climat de Paris change, mais les arbres d'Alphand, patrimoine iconique de la ville, resteront tant qu'ils tiennent.La municipalité s'est néanmoins dotée d'outils pour introduire de nouvelles essences plus adaptées à ce réchauffement parmi les 170.000 plantations planifiées dans les prochaines années.Les essences dites méditerranéennes, comme le micocoulier de Provence et même le pin commencent à être privilégiées à Paris.BrûluresDans ces nouvelles conditions climatiques, les jardiniers de Paris ont aussi adapté leur routine d'entretien.Malgré les restrictions d'eau "il n'y a plus un endroit qu'on n'arrose pas", explique Irène Henriques, la responsable des jardiniers municipaux aux Buttes-Chaumont. Son équipe finalise ainsi sur une application la programmation d'un arrosage automatique de nuit, recommandé par la Mairie.La pratique de la "taille" a aussi été modifiée. "On taille moins mais plus régulièrement pour garder plus de branches", renseigne la jardinière.Le "paillage", technique qui consiste à déposer aux pieds des arbres un tapis composé de branches broyées pour limiter l'évaporation est privilégiée.La surveillance, au pied comme en cime, pour repérer brûlures et branches prêtes à céder est renforcée.Et les habitués du parc s'y mettent aussi. En témoigne les mots plus ou moins doux reçus par les jardiniers de la part des vigies citoyennes du quartier."Aujourd'hui, on remarque pas encore de choses dramatique", reconnaît Daniel Ollivier, 78 ans, à la tête d'un groupe de randonneurs de marche nordique, peu affolé par l'automne anticipé."Mais ça ne veut pas dire que ça ne peut pas venir très prochainement", conclue-t-il en pointant son bâton de marche vers le ciel.
Il y a 2 ans et 278 jours

Val-d’Oise : deuxième phase de la requalification de la chaussée Jules-César à Beauchamp

À Beauchamp (Val-d’Oise), la Communauté d’agglomération Val Parisis poursuit les travaux de réaménagement de la chaussée Jules-César.
Il y a 2 ans et 278 jours

Oise: des travaux de réaménagement au stade Paul Petitpoisson à Compiègne

À Compiègne, le stade Paul Petitpoisson sera réaménagé pour en faire un centre de préparation pour les Jeux olympiques de Paris 2024.
Il y a 2 ans et 279 jours

Locations saisonnières à Paris : une agence immobilière condamnée, une première selon la mairie

Dans un jugement en date du 29 juin consulté par l'AFP, le tribunal judiciaire de Paris a condamné la propriétaire d'un appartement du XXe arrondissement de la capitale et l'agence gérant son bien à une amende de 8.000 euros chacune. Une société mandatée par l'agence a également été condamnée à 2.500 euros d'amende.Il leur est reproché d'avoir mis cet appartement sur des sites de location touristique entre octobre 2018 et août 2020 alors qu'il n'était pas prévu à cet effet.En 2020, à la sortie du premier confinement, des voisins de l'appartement avaient protesté contre les nuisances engendrées par des locataires bruyants, en accrochant des banderoles "Stop Airbnb".Selon l'adjoint (PCF) à la maire de Paris chargé du Logement, Ian Brossat, c'est la première fois que la mairie obtient la condamnation d'une agence et d'une conciergerie dans une affaire de location touristique illégale."Il est heureux que non seulement les propriétaires soient condamnés, mais aussi cette économie parallèle qui s'est développée en marge de la loi et qui permet cette cannibalisation de notre surface de logements", a réagi l'élu communiste auprès de l'AFP."C'est un moyen de leur dire qu'ils finiront par être rattrapés par la patrouille", a-t-il ajouté.La ville de Paris ferraille de longue date contre les meublés touristiques, qu'elle accuse d'accentuer la pénurie de logements dans la capitale."Je considère que c'est un non-événement", a déclaré à l'AFP l'avocat de l'agence immobilière, Xavier Demeuzoy. "La Ville de Paris a déjà fait condamner à de très nombreuses reprises des conciergeries"."On a considéré qu'il n'y avait pas matière à appel. Parce qu'on a une des amendes les plus basses possibles", a ajouté Me Demeuzoy.
Il y a 2 ans et 279 jours

Le Groupe Poujoulat accélère son développement dans le bois-énergie via l'acquisition des sociétés Soccem et la Bûche Forestière

Les cessionnaires (Jean-Luc Corbin, Pascal Marchand et Johnny Corbin) ont signé le protocole de vente des deux sociétés avec les représentants du Groupe Poujoulat le 19 juillet dernier. La SOCCEM et la Bûche forestière sont respectivement producteur de charbon de bois à Saint-Ulphace et producteur/distributeur de biocombustibles à Champagné, à proximité du Mans. L'ensemble représente un chiffre d'affaires consolidé de 4 millions d'euros et emploie une vingtaine de salariés.Les actionnaires historiques accompagneront le Groupe Poujoulat dans ses nouveaux projets. En effet, le gisement foncier des structures permettra d'accélérer le développement des capacités de production de biocombustibles pour le chauffage et la cuisson.La construction d'une unité de production de bois de chauffage performant est prévue dans les prochains mois sur le site de production de charbon de bois, dont le process sera également renouvelé, pour répondre à la croissance des marchés normands, bretons, ligériens et de l'Ouest de la région parisienne. Pour Frédéric COIRIER, PDG du Groupe Poujoulat : « Avec l'acquisition de ces deux entreprises saines disposant d'une bonne rentabilité, le Groupe Poujoulat franchit une nouvelle étape dans le déploiement de son offre de biocombustibles performants pour le chauffage et la cuisson. Cette opération complète notre maillage national et nous offre des perspectives et des moyens en ligne avec nos ambitions à 2025/2026. Nous accueillons avec plaisir ces deux sociétés au sein du groupe. » Pour les actionnaires historiques : « Nous sommes heureux de rejoindre le Groupe Poujoulat, leader français des biocombustibles haute performance, porteur d'une stratégie de long terme qui correspond à nos valeurs. Nous sommes convaincus que la SOCCEM et La Bûche Forestière vont pouvoir accélérer leur développement au sein de ce groupe familial. »
Il y a 2 ans et 280 jours

Loi Pouvoir d’achat : quelles conséquences pour l’immobilier ?

Au programme : plafonnement de l’indexation des loyers des baux d’habitation à 3,5% et renforcement de l’encadrement des loyers pour les logements jugés de faible qualité.L’indexation des loyers d’habitation plafonnée à 3,5%Depuis une loi du 8 février 2008 « pour le pouvoir d'achat » (déjà !), l’indice de révision des loyers (IRL) est calculé sur l’évolution des prix à la consommation. Mais ces derniers mois, l’inflation explose pour atteindre des niveaux plus connus en France depuis longtemps : entre 8 et 10% sont attendus fin 2022.Conséquence pour les locataires : le dernier indice de révision de loyer, sorti le 13 juillet 2022, permet une hausse des loyers de 3,6%, et ce pourcentage ne peut qu’augmenter dans les prochains mois.Pour protéger le pouvoir d’achat des locataires de hausses insoutenables, le Gouvernement a donc décidé de prévoir un plafonnement de l’indexation. Le plafonnement de l’indexation est fixé à :3,50% en France métropolitaine ;3,50% en Corse mais ce taux pourra y être baissé jusqu’à 2% près consultation pour avis de l’assemblée de Corse ;2,50% en Outre-mer.A noter : selon une étude menée du 7 au 15 juillet 2022 auprès des propriétaires-bailleurs de PAP, 66% des propriétaires n’appliquent pas la révision de loyer en cours de bail, soit parce que le dispositif leur paraît complexe, soit parce qu’ils souhaitent conserver de bonnes relations avec leurs locataires.Renforcement de l’encadrement des loyersDans vingt-quatre villes de métropole s’applique aujourd’hui un encadrement des loyers consistant en un plafonnement des loyers d’habitation (Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne, Bordeaux, Montpellier, Plaine Commune et Est Ensemble). Cette mesure s’y justifie notamment par un niveau élevé des loyers.Or, la loi elle-même permet un dépassement du plafond, appelé « complément de loyer », lorsque le logement dispose de caractéristiques de confort ou de localisations relativement exceptionnelles. La loi ne définit cependant pas la nature de ces caractéristiques… pas plus que leur valorisation.Résultat, le complément de loyer est fréquent. D’après une étude menée sur les annonces de location publiées sur PAP à Paris en 2021, 42,1% des annonces appliquent un complément de loyer. Le phénomène est encore plus marqué sur les surfaces de moins de 20 m², qui appliquent un complément de loyer à 73,2%... ce qui ne les empêche pas d’être les biens qui reçoivent le plus de contacts (entre 60 et 80 en moyenne).Face à ce constat, la loi pouvoir d’achat liste les défauts des logements qui ne peuvent faire l’objet de complément de loyer. Ainsi, un logement ne pourra plus faire l’objet d’un complément de loyer :S’il dispose de sanitaires sur le palier ;En présence de signes d’humidité sur certains murs ;S’il est de classe F ou G s’agissant de son niveau de performance énergétique ;Si des fenêtres laissent anormalement passer l’air (hors grille de ventilation) ;En présence d’un vis-à-vis de moins de dix mètres ;En cas d’infiltrations ou d’inondations provenant de l’extérieur du logement ;En cas de problèmes d’évacuation d’eau au cours des trois derniers mois ;En présence d’une installation électrique dégradée ;En cas de mauvaise exposition de la pièce principale.Les passoires énergétiques dans la ligne de mireL'interdiction du complément de loyer pour les logements classés F et G par le diagnostic de performance énergétique (DPE) est une nouvelle mesure qui s'inscrit dans la lutte contre ce qu'on appelle les « passoires énergétiques » ou les « passoires thermiques ».Rappelons que depuis la loi Climat et Résilience de 2021, les logements de la classe F ou G: ne peuvent plus faire l'objet d'une augmentation de loyer entre deux locataires en zone tendue... règle étendue à toute la France à compter du 24 août 2022 ;ne pourront plus, à compter du 24 août 2022, faire l'objet d'une indexation en cours de bail ;que les logements classés G seront interdits à la location en 2025 puis les logements classés F en 2028.Et même que depuis la loi Climat de 2019, les logements dont la consommation excède 450 kWh/m²/an seront interdits à la location dès le 1er janvier 2023…Ces mesures de plus en plus strictes posent néanmoins de sérieux problèmes d’application. Après un couac important sur le Diagnostic de Performance Energétique fin 2021, un décret est actuellement en cours de préparation pour décaler la mise en place de l’Audit énergétique à la vente, initialement prévu le 1er septembre 2022.Quant aux aides (en particulier MaPrimeRénov), elles sont essentiellement utilisées pour des « gestes », comme le changement du système de chauffage, plutôt que des rénovations globales. Sans oublier les difficultés pour les logements en copropriété à faire voter des travaux d’isolation à l’échelle de l’immeuble.Ainsi, peu de logements sont actuellement sortis de leur statut de « passoire thermique ». On voit mal comment ces logements pourraient sortir du parc locatif, ce qui entrainerait une pénurie d’offres supplémentaire… et risquerait de poser des problèmes de pouvoir d’achat.La démarche de PAP Ces dernières années, plusieurs lois sont venues encadrer plus strictement les locations et nous mettons tout en œuvre pour informer les propriétaires de ces nouvelles lois. Mais les lois ne sont pas toujours simples... d’autant qu’elles s’enchaînent rapidement. C’est pour cette raison, qu’au-delà de l’information, PAP a centralisé toutes les informations et proposé de véritables outils qui permettent de respecter les règles simplement. De plus, les équipes de PAP sont joignables par téléphone pour répondre à toutes les questions. Leur objectif est toujours le même : la location de particulier à particulier doit rester sûre, simple, conforme à la loi… et toujours économique !
Il y a 2 ans et 282 jours

Rachat des RTT, un coup de pouce ou un coup de canif ?

De quoi parle-t-on ?Portée par la majorité présidentielle, les Républicains (LR) et le Rassemblement national, la mesure autorise les entreprises privées à proposer à leurs salariés de convertir leurs jours de réduction du temps de travail (RTT) non pris en une rémunération.Monétisées, ces RTT sont "rémunérées comme des heures supplémentaires", indique le ministère du Travail, et sont exonérées de toute cotisation et impôt.Si l'employeur donne son accord, le salarié peut monétiser autant de RTT qu'il le souhaite. "La logique de la mesure est bien de permettre au salarié de travailler plus et d'augmenter ainsi sa rémunération", précise l'entourage du ministre du Travail Olivier Dussopt.Cette logique n'est pas sans rappeler le "travailler plus pour gagner plus", slogan de Nicolas Sarkozy lors de son élection en 2007, qui défendait déjà le rachat des RTT.Le gouvernement souhaitait limiter ce dispositif à 2023, les sénateurs LR voulaient le pérenniser. Au final, le rachat sera possible jusque fin 2025.Qui est concerné ?Tous les employés ne pourront pas en bénéficier. La mesure ne s'applique qu'aux salariés du privé qui ne disposent ni de compte emploi-temps (CET), ni de forfait jours, selon le ministère du Travail.Le CET, dans les entreprises où il est appliqué, permet aux salariés d'épargner leurs jours de repos non pris et de gagner, à terme, une rémunération.Tandis qu'avec le forfait jours, les salariés du privé peuvent demander à leur employeur - qui in fine décide - de troquer leurs RTT contre une majoration de salaire.Et du côté de la fonction publique, les 5,6 millions de salariés disposent déjà des "dispositifs du CET et donc de possibilités de monétisation", rappelle le cabinet d'Olivier Dussopt.Avec cette réforme, tous les salariés bénéficiant de RTT pourront ainsi, d'une manière ou d'une autre, monétiser ces journées.Selon des données du ministère du Travail datées de 2011 (derniers chiffres communiqués), parmi les salariés du privé qui ne sont pas au forfait jour, 45% disposent de RTT en plus de leurs 25 jours de congés payés. En moyenne, les Français ont indiqué en 2015 disposer de 33 jours de congés par an (congés payés, congés d'ancienneté et RTT).Qu'en pensent les syndicats et le Medef ?Pendant la campagne présidentielle, la première organisation patronale, le Medef, a appelé à élargir le rachat de RTT à tous les salariés du privé pour "améliorer significativement le pouvoir d'achat des salariés"."La mise en place de ce dispositif est assez simple, surtout pour les TPE-PME", avance auprès de l'AFP un porte-parole du Medef. Ce projet "répond à une attente" des salariés du privé qui pouvaient perdre des jours de RTT, sans compensation, quand ils n'ont pas pu les poser, assure-t-il.Mais ce dispositif suscite l'ire des syndicats qui déplorent un "coup de canif" dans le régime des 35 heures hebdomadaires.Le lien entre rachat de RTT et hausse de pouvoir d'achat est "dangereux", s'inquiète Vincent Gautheron, à la commission exécutive de la CGT. "Les salariés vont voir les RTT comme une source potentielle de revenus et renoncer au temps supplémentaire pour se reposer", ajoute-t-il auprès de l'AFP.Pour Frédéric Souillot, secrétaire général de FO, "invoquer sans cesse l'objectif du plein emploi tout en faisant travailler plus ceux qui ont déjà un emploi relève du paradoxe !".FO pointe également le manque à gagner avec l'exonération de toute charge sociale lors du rachat de ces RTT. "C'est de la perte nette pour les caisses de la Sécurité sociale", regrette Michel Beaugas, secrétaire confédéral de FO.Le président de la CFTC Cyril Chabanier redoute, lui, que "les entreprises (disent) qu'elles n'ont pas besoin d'augmenter les salaires, puisque les salariés (peuvent) racheter leurs RTT". "Les négociations sont déjà difficiles, mais cette mesure va encore plus inciter les entreprises à augmenter a minima les salaires".
Il y a 2 ans et 282 jours

Election du nouveau Bureau de l’Association Domexpo : Daniel Lair-Lachapelle réélu Président

Il est aujourd’hui reconduit dans ses fonctions, tout comme Fabien Cuminal, et Jean-Luc Touzeau, respectivement Vice-président et Trésorier de l’Association.L’association Domexpo est le salon permanent de la maison individuelle en Île-de-France et regroupe sur 4 villages (Baillet-en-France / Moisselles, Coignières, Mareuil-les-Meaux et La Ville du Bois) près de 60 pavillons et 20 constructeurs de maisons individuelles.Son nouveau conseil d’administration*, désigné lors de la dernière assemblée générale et chargé de représenter l’ensemble des constructeurs adhérents lors des réunions stratégiques, vient d’élire le Bureau de l’Association, aujourd’hui composé de :Daniel Lair-Lachapelle, reconduit dans ses fonctions de Président de Domexpo. Parallèlement à ses fonctions chez Domexpo, il est Directeur commercial Paris Ouest du Groupe HEXAÔM (Maisons France Confort et Maisons Balency) et Responsable du développement foncier.Fabien Cuminal, directeur général de l'entreprise Cofidim, est réélu Vice-président.Jean-Luc Touzeau, Président des Maisons JLT, est également réélu Trésorier de Domexpo.Ces membres travailleront en étroite collaboration avec Luc Coutelen, Secrétaire général de Domexpo, pour mettre en application les décisions prises lors des différentes réunions Domexpo en termes de déploiement, communication…* Quentin Bourdon (BDL), Fabien Cuminal (Cofidim), Daniel Lair-Lachapelle (Maisons France Confort), Ludovic Lapeyre(Maisons Balency), Bruno Lesterlin (Groupe Lesterlin), Didier Lukan (Demeures d’Île-de-France), Jean-Philippe Martin(Maisons Pierre), Jean-Luc Touzeau (Maisons JLT).
Il y a 2 ans et 282 jours

Étude Resideo : en 2022 les Français plus préoccupés par l’installation de systèmes connectés dans la maison

Paris, le 28 juillet 2022 – Alors que les produits intelligents et connectés se font toujours plus nombreux dans notre vie quotidienne, c’est la Smart Home qui séduit de plus en plus de Français. La préoccupation de l’efficacité énergétique ou isolation thermique est forte, avec 40% des Français qui ont effectués ou prévoient ce type de […]
Il y a 2 ans et 282 jours

Centre commercial GINKO 2, un projet hors norme sur Bordeaux

Dessiné et conçu par le cabinet international L35 Architecture, ce projet hors norme a fait l’objet d’un traitement particulier par l’entreprise COVERIS, spécialiste dans la fabrication et la mise en œuvre de solutions à hautes valeurs techniques et architecturales. Le savoir-faire de l’entreprise s’est particulièrement concentré sur la réalisation des façades mur rideau vitrées, notamment sur les espaces commerciaux et de restauration des lots P7, P5, P4 et P3. Comme le souligne Damien ROMANI, directeur commercial et développement chez Coveris, « l’objectif était d’avoir une façade lisse, proche de l’aspect VEC, en intégrant différentes contraintes et notamment le calcul des verres bombés qui se situent sur un des îlots tout en ayant une économie de projet qui permettait d’y répondre favorablement ».Des façades aux vitrages bombés et clamés de grande dimensionAfin d’obtenir une façade vitrée lisse de type VEC, le choix s’est orienté vers le système CW60 SC à vitrage clamé qui offre l’avantage d’une structure porteuse à la vue d’aluminium réduite de 60mm de largeur. « L’utilisation du système à vitrage à clamer permet de s’adapter parfaitement à l’esthétique recherchée d’une façade lisse. Cette solution reste une solution intermédiaire intéressante entre la façade mur rideau à serrage et la façade VEC » précise Damien ROMANI. Le caractère hors norme du projet se traduit notamment par la mise en œuvre de vitrages de 5m de haut allant jusqu’à 1,8m de large, ayant un poids unitaire de 440kg. L’exigence de performance thermique élevée a trouvé sa réponse par l’intégration de triples virages, à l’image de la zone de restauration du lot P4. Comme précisé par le responsable technique « une attention particulière a été portée sur les aspects environnementaux du projet, ce qui a donné lieu à l’obtention d’une certification BREEAM pour les commerces.Le caractère singulier du projet provient également des vitrages des murs rideaux qui ont nécessité une étude approfondie. Le principe mis en œuvre est un patchwork de 2 à 3 couches de sérigraphie en bande filante verticale sur chaque vitrage, avec des zones de positionnement qui se chevauchent et d’autres ouvertes procurant ainsi, côté extérieur, une véritable sensation de volume et de profondeur aux façades des bâtiments. Des adaptations spécifiques pour le traitement des façades mur rideauDestiné à recevoir un large éventail de marques commerciales, les façades mur rideau des différents lots ont fait l’objet d’adaptations spécifiques et notamment l’intégration dans la structure porteuse de points d’ancrage pour la mise en œuvre de la signalétique de chaque enseigne. Afin de conserver la cohérence architecturale de l’aspect lisse et continue de la façade CW60 SC, des pièces de fixation ont été conçues, garantissant ainsi la parfaite résistance des garde-corps situés sur le rooftop du bâtiment P7.L’aboutissement d’un travail conjointLa solution technique de la façade mur rideau CW60 SC utilisée sur le projet Ginko 2 est issue de la collaboration entre Reynaers Aluminium et l’entreprise Coveris. Comme le souligne Damien ROMANI « le système technique existait dans la gamme des solutions proposées par le groupe Reynaers, mais demandait des adaptations afin de répondre aux réglementations et aux exigences du marché Français ». Le traitement des façades avec le mur rideau à clamer est le résultat d’une collaboration qui s’est exprimée sur de précédentes opérations qui ont donné lieu à plusieurs ATEX. « On a fait valoir ces expériences communes en s’appuyant sur les justifications des ATEX précédentes. Cette réalisation est une forme de capitalisation sur les développements que nous avons faits ensemble sur la base du système CW60 SC » précise le responsable technique du projet Ginko 2.Informations ProjetsCalendrier du projet :2017-2018 : études techniques façades2019-2020 : fabrication et pose des façades2020-2021 : livraison Intervenants :Maître d’ouvrage : Bouygues ImmobilierAgence d’architecture : cabinet L35 Architecture (Paris)Maîtrise d’oeuvre d’exécution : EGIS Bâtiment Sud OuestAMO certification : ELAN Bureau d’études structure : BET Le Joncour et SSOEntreprise de menuiseries : société COVERISSolutions techniques utilisées :Façade mur rideau à clamer CW60 SC Pièces de fixation spécifiquesRAL 9007
Il y a 2 ans et 284 jours

Nouveau report de l'audit énergétique sur "les passoires thermiques" au 1er avril 2023 annonce le ministre du logement

Dans une interview au Parisien, le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement Olivier Klein a confirmé ce report, le troisième après deux dates auparavant prévues pour cette mesure, le 1er janvier et le 1er septembre 2022."Ce report technique est indispensable compte-tenu du manque d'entreprises et de personnels qualifiés pour établir l'ensemble des audits énergétiques qui seront nécessaires", a-t-il expliqué."Nous voulons l'installer dans les meilleures conditions afin que le futur acquéreur dispose d'un audit complet et de qualité. C'est pourquoi nous proposons de reporter son entrée en vigueur au 1er avril 2023", a ajouté le ministre.Plusieurs fédérations regroupant des acteurs du secteurs du diagnostic énergétique se sont félicitées de cette décision, qu'elles avaient demandée au gouvernement, mais insistent sur la responsabilité de l'État dans ce report."Ce sont les services de l'État qui n'ont pas envoyé l'ensemble des documents nécessaires", indique à l'AFP Stéphane Prouzeau, vice-président de la Fédération interprofessionnelle du diagnostic (Fidi), qui trouve "sain" le choix du report. "Il y a une trame qui doit être établie pour cet audit, ça n'est pas en lien avec le nombre de diagnostiqueurs formés", précise-t-il."Les outils n'étaient pas disponibles", renchérit Thierry Marchand, un des administrateurs de la CDI-FNAIM, qui salue "une date cohérente". "Nous aurions été prêts au 1er janvier, mais d'autres paramètres doivent rentrer en compte", estime-t-il, évoquant les incertitudes sur le marché de l'énergie."Ce report est déplorable, car on a beaucoup de retard sur la transition énergétique dans le bâtiment", regrette au contraire Hassad Mouheb, président de la fédération des diagnostiqueurs immobiliers Fed Expert.Cette décision ne viendra pas interférer avec le calendrier prévu autour de la loi "Climat et Résilience", promulguée le 24 août 2021, concernant les locations d'habitations considérées comme des "passoires thermiques". Autrement dit, interdire dès 2025 la mise en location des logements classés "G", par le diagnostic de performance énergétique (DPE), et en 2028 pour ceux classés "F"."Il va forcément y avoir un retard", juge de son côté Hassad Mouheb, en raison de "la sous-estimation du nombre de passoires énergétiques".La France compte 5,2 millions de "passoires énergétiques" sur 30 millions de résidences principales, plus que lors de la précédente estimation en 2018 (4,8%), selon une étude de l'Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE).La part de "passoires énergétiques" est plus élevée parmi les résidences secondaires (32%, soit 1,2 million de logements) et parmi les logements vacants (27%, soit 0,8 million de logements).
Il y a 2 ans et 284 jours

L'audit énergétique à nouveau reporté

PASSOIRES THERMIQUES. Dans une interview au Parisien, publiée le 3 août 2022, le ministre du Logement Olivier Klein a confirmé un nouveau report pour l'obligation de pratiquer un audit énergétique dans le cadre de la vente d'une maison ou d'un immeuble en monopropriété aux mauvaises performances énergétiques.
Il y a 2 ans et 285 jours

Equans, TF1-M6 : Bouygues maintient le cap sur ses opérations de fusion-acquisition malgré leurs coûts

Bouygues a annoncé pour le 1er semestre un résultat d'exploitation courant en amélioration de 21 millions d'euros par rapport au 1er semestre, à 492 millions d'euros, mais un résultat net part du groupe de 147 millions d'euros, divisé par trois par rapport à celui de début 2021.Celui-ci intègre une charge exceptionnelle de 44 millions d'euros comprenant surtout des frais d'avocats et d'économistes liés aux deux grosses opérations structurantes dans lesquelles il est engagé : l'acquisition d'Equans auprès du groupe Engie, plus grosse opération de rachat jamais réalisée par le groupe créé en 1952, et le rapprochement entre TF1 et M6.La fusion-acquisition "c'est un sport de riche" a commenté le directeur général Olivier Roussat en annonçant lors d'un entretien téléphonique que le second semestre comportera encore "45 millions d'euros" de coûts exceptionnels : un tiers pour le dossier TF1-M6, et deux-tiers pour l'opération Equans. Le 19 juillet, Bouygues a obtenu le feu vert de la commission européenne pour le rachat d'Equans pour 7,1 milliards d'euros, sous réserve de la cession d'une filiale Colas Rail Belgium qui risquait de détenir une position dominante en Belgique.Mais le même jour, au Royaume-Uni, l'autorité de concurrence britannique CMA a considéré que l'opération était susceptible de conduire à un affaiblissement de la concurrence sur un appel d'offres en cours pour une ligne à grand vitesse en construction.Le groupe a déposé le 26 juillet des propositions de remèdes "sur lesquelles la CMA devrait statuer très prochainement" a indiqué Bouygues. Le bouclage du rachat d'Equans, regroupant des services techniques allant de la gestion de l'énergie dans les bâtiments à la sécurité-incendie en passant par la ventilation, climatisation, chauffage ou le numérique, annoncé le 12 mai, reste toujours attendu au 2e semestre 2022, a indiqué Bouygues, se disant "assez serein" sur ce calendrier projeté.Logement : demande de mesures incitativesPour ce qui est de la fusion envisagée entre TF1 et M6, le groupe espère convaincre le collège de l'autorité de la concurrence les 5 et 6 septembre de revenir sur les réserves émises par ses propres services d'instruction considérant que l'opération soulève des problèmes de concurrence significatifs sur le marché de la publicité."On a un certain nombre d'arguments à faire valoir" notamment pour demander que les marchés pertinents à prendre en compte pour jauger de la concurrence ne se cantonnent pas aux seules télévisions, mais intègrent aussi les plateformes "où la publicité est en train de naître", a dit M. Roussat."Netflix a annoncé qu'il mettait de la pub dans son offre, cela n'existait pas il y a encore un an" a-t-il fait valoir, citant aussi Amazon qui a diffusé des matches importants de Roland Garros. "Le monde a changé" a-t-il dit.Globalement pour l'ensemble de 2022, le groupe a confirmé ses ambitions : il attend une "nouvelle augmentation de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel courant", ainsi que la validation par le Science Based Target Initiative (SBTI) de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Il a relevé ses objectifs financiers pour sa filiale telecoms, qui a lancé des partenariats stratégiques avec Ericsson ou Nokia concernant des réseaux d'entreprise 5G.Au 1er semestre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires total de 18,5 milliards d'euros, en hausse de 6% par rapport à 2021.L'activité de construction, tirée par Colas et l'international, a vu ses ventes progresser de 7% à 13,7 milliards d'euros, malgré un recul de 11% de Bouygues immobilier. Le chiffre d'affaires de TF1 a progressé de 5% à 1,18 milliard d'euros, ainsi que celui de Bouygues Telecom, à 3,63 milliards d'euros.Bouygues souligne que le marché de la construction de logements résidentiel est "sous-offreur en France". "Globalement, il faudrait faire 500.000 logements, et on en fait un peu moins de 300.000, il y a un besoin assez important" a commenté le groupe qui demande des "mesures incitatives" notamment pour transformer des bureaux en logements.Peu avant 12H00, le titre Bouygues, qui a perdu 7% depuis le 1er janvier, progressait de 0,65% à la bourse de Paris, à 29,47 euros.
Il y a 2 ans et 285 jours

"Biens mal acquis" gabonais : nouvelle série de mises en examen en France d'enfants d'Omar Bongo

Cette nouvelle série porte à au moins neuf le nombre d'enfants d'Omar Bongo, demi-frères et demi-soeurs de son fils et successeur à la tête du pays Ali Bongo, poursuivis dans cette information judiciaire menée par un juge financier parisien.Pascaline Bongo, 66 ans, ex-directrice de cabinet de son père, Omar Denis Jr Bongo, 28 ans, également petit-fils du président congolais Denis Sassou Nguesso, Jeanne Matoua, 38 ans, et Joseph Matoua, 40 ans, ont été mis en examen entre juin et juillet, selon une source judiciaire à l'AFP, confirmant vendredi une information du site Africa Intelligence.Ils sont poursuivis de recel de détournement de fonds publics, corruption active et passive, blanchiment et abus de biens sociaux. La justice française les soupçonne d'avoir "sciemment" bénéficié d'un important patrimoine immobilier "frauduleusement" assemblé en France par le patriarche, président du Gabon de 1967 jusqu'à sa mort en 2009.La valeur de ces biens a récemment été évaluée par la justice "à au moins 85 millions d'euros".Pour l'avocate de Pascaline Bongo, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, il y a dans cette procédure "un anachronisme tant juridique que factuel".Selon des éléments obtenus par l'AFP, Pascaline Bongo a déclaré devant les enquêteurs en janvier 2020 posséder, entre autres, plusieurs appartements dans des quartiers chics de Paris, acquis par son père dans les années 1970 à 1990.Très proche de son père, elle en fut la directrice de cabinet au Palais du bord de mer de Libreville, le siège de la présidence.Avocat d'Omar Denis Jr Bongo, Me Jean-Marie Viala a contesté auprès de l'AFP la mise en examen de son client "sur la base du droit", "non de la morale"."Clan familial"Entre mars et avril, le juge financier parisien Dominique Blanc avait déjà mis en examen Grâce, Betty, Arthur puis Hermine Bongo, d'autres enfants du défunt président. Ces quinquagénaires ont tous contesté avoir eu connaissance du caractère frauduleux de cette fortune.D'autres enfants, parmi les 54 de l'ex-partenaire historique de la France en Afrique centrale, pourraient suivre.La "fortune immense" de la famille Bongo, selon un arrêt de février de la cour d'appel de Paris, provient "de l'argent issu de détournements de fonds publics et des sommes considérables provenant du délit de corruption des sociétés pétrolières", notamment Elf Aquitaine aujourd'hui TotalEnergies.Ce que "les investigations menées dans la présente procédure ont confirmé", selon le magistrat instructeur."C'est tout un clan familial qui va devoir rendre des comptes", a réagi auprès de l'AFP Me William Bourdon, avocat de Transparency International France, partie civile dans le dossier."Les bénéficiaires, y compris français, ont été épinglés, ce qui permettra un panorama judiciaire complet', a-t-il ajouté, "chacun doit mesurer les montants colossaux qui sont en cause".Dans cette enquête déclenchée après une plainte d'ONG en 2007, outre des enfants Bongo et la BNP Paribas, au moins quatorze autres personnes physiques sont poursuivies, dont des membres de la famille du président Sassou Nguesso, et plusieurs Français parmi lesquels un avocat, un notaire ou une gérante de société civile immobilière (SCI)."Cela ne concerne ni le président de la République, ni aucun membre de présidence de la République gabonaise, donc il n'y a pas à commenter", a déclaré Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence gabonaise, sollicité par l'AFP."Cependant, il apparaît que les médias ont adopté comme stratégie marketing d'associer systématiquement le chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba à une affaire pour laquelle il n'a jamais été inquiété, ni entendu. Cela doit cesser", a-t-il ajouté.Chef de l'Etat en exercice, Ali Bongo bénéficie d'une immunité et ne risque donc pas de poursuites dans l'immédiat.
Il y a 2 ans et 286 jours

Le Château Louis XIV, somptueuse propriété de MBS, conçue par un cousin de Khashoggi

Louveciennes, ville cossue des Yvelines située à quelques encablures de Versailles et à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Paris, est connue pour son aqueduc, qui servait sous Louis XIV à acheminer l'eau de la Seine vers les jardins du Château de Versailles.Cette proximité avec le palais du Roi Soleil a inspiré le promoteur Cogemad, fondé et dirigé par l'homme d'affaires né au Liban, Emad Khashoggi. Emad Khashoggi est un cousin du journaliste saoudien de Jamal Khashoggi, critique du pouvoir saoudien, sauvagement assassiné en 2018 dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul. Un crime dans lequel le renseignement américain a vu la responsabilité de Mohammed ben Salmane, ce qui a valu à MBS d'être ostracisé par les pays occidentaux.Le président américain Joe Biden lui a rendu visite le 15 juillet et MBS doit dîner jeudi soir avec Emmanuel Macron à l'Elysée, malgré la vive colère des défenseurs des droits de l'Homme qui jugent cette visite hautement inappropriée.En construisant le Château Louis XIV à Louveciennes, Emad Khashoggi a voulu rendre "hommage à l'architecture du XVIIe siècle", en faisant de son œuvre la "vitrine internationale de la splendeur du savoir-faire français", selon le site de Cogemad.Autour de ce luxueux palais de 7.000 mètres carrés, sorte de "petit" Château de Versailles, s'étendent 23 hectares de jardins à la française, conçus "en accord avec les théories d'André Le Nôtre concernant le Château de Versailles"."On y trouve des parterres de fleurs et des haies de buis brodées, des jeux de perspective, des ifs topiaires taillés en petites pyramides, un labyrinthe d'arbres, une petite ferme avec des chèvres, et des écuries", liste le site de Cogemad.Une centaine d'ouvriers ont travaillé sur cette demeure, construite entre 2008 et 2011."C'est du sur-mesure à 100%. On vend le projet de A à Z clé en main, mobilier compris", expliquait Emad Khashoggi dans la presse à l'époque.En 2015, le flamboyant édifice a été cédé à MBS pour 275 millions d'euros, devenant la propriété la plus chère du monde.Aux moulures, dorures et sculptures d'antan, elle allie fontaines connectées, salle de cinéma privée, aquarium géant..., offrant "les fastes de Versailles sous la révolution high tech".Le château comporte également plusieurs piscines et une cave à vin.
Il y a 2 ans et 286 jours

Casino va céder le contrôle de sa filiale énergie GreenYellow à Ardian

Ardian va devenir d'ici la fin 2022 actionnaire majoritaire de l'entreprise spécialisée dans l'énergie : le fonds a signé un accord en ce sens avec Casino, la société d'investissement Tikehau Capital et la banque publique Bpifrance qui, en octobre 2018, avaient acquis ensemble 24% du capital de GreenYellow pour 150 millions d'euros au total.Mathieu Badjeck, co-responsable du fonds de transition énergétique de Tikehau Capital, s'est félicité auprès de l'AFP d'une "très belle opération pour nous comme pour l'ensemble des parties autour de la table". Il a précisé que le fonds avait initialement investi 100 millions d'euros et la Bpi 50 dans GreenYellow, "un acteur pionnier dans la transition énergétique". "C'était vrai il y a 3 ou 4 ans, c'est d'autant plus vrai aujourd'hui".Tikehau, qui a ultérieurement précisé avoir empoché 1,9 fois sa mise, conserve une part minoritaire de Greenyellow, de même que Bpifrance et Casino. Le PDG du groupe de distribution, Jean-Charles Naouri, a ainsi dit jeudi vouloir rester "associé durablement à la création de valeur de l'entreprise".Vaste plan de cessionsCréé en 2007 par Casino, GreenYellow vend à ses clients la possibilité de "réduire leur consommation énergétique et leur impact carbone", via l'installation de panneaux solaires, ainsi que "des contrats de performance énergétique" et des services comme le conseil ou l'achat d'énergie.Son nom a fait l'actualité dernièrement dans le cadre de la fourniture de gaz à des particuliers, une activité ciblée par une action de groupe pilotée par Consommation Logement Cadre de vie (CLCV). L'association de défense des consommateurs reproche à l'entreprise des "pratiques trompeuses" pour pousser ses clients à renoncer à une offre tarifaire fixe avantageuse dans un contexte de forte inflation du coût de l'énergie.Casino espère percevoir 600 millions d'euros de la vente, qui entrera dans le cadre de son vaste plan de cession d'actifs de 4,5 milliards d'euros, engagé en juillet 2018 et dont l'échéance, initialement fixée en mars 2021, a été repoussée à "au plus tard fin 2023".Le plan de cessions s'inscrit dans le cadre du plan de sauvegarde de la maison mère de Casino, Rallye, et de sa cascade de holdings (Foncière Euris, Finatis et Euris), lourdement endettées. Décidé en février 2020 par le tribunal de commerce de Paris, il prévoit un remboursement des créanciers via la remontée de dividendes de Casino vers ses holdings, ainsi que la cession d'actifs "non stratégiques".Beaumanoir veut SarenzaDe manière plus marginale, le distributeur stéphanois dit avoir 27 millions d'euros de "cessions diverses sécurisées ou sous promesses", citant Sarenza et des opérations immobilières.Le groupe spécialisé dans le prêt-à-porter Beaumanoir a annoncé le même jour être entré en négociations exclusives avec Monoprix, enseigne du groupe Casino, pour le rachat de l'e-commerçant Sarenza. Le montant potentiel de l'opération n'a pas été divulgué.Au terme de la cession de GreenYellow, Casino dit devoir encore céder pour 500 millions d'euros d'actifs, sans préciser lesquels. Il détient notamment le site d'e-commerce CDiscount, les enseignes Monoprix, Franprix, Géant, Naturalia, ainsi que Asai ou Pao de Acucar en Amérique latine.En attendant, Casino a accru lors du premier semestre 2022 sa perte nette, de 24,5% à 259 millions d'euros, malgré un chiffre d'affaires en progression et légèrement supérieur aux attentes, à 15,9 milliards d'euros. Le groupe profite notamment du retour des touristes en région parisienne, où il est fortement implanté via ses enseignes Monoprix ou Franprix.La dette nette s'est également accrue au premier semestre de plus de 18% par rapport à la même période 2021, à 7,5 milliards, dont 5,1 en France et 2,4 en Amérique latine.A la Bourse de Paris, le titre du groupe a ouvert la séance en hausse, mais est vite repassé dans le rouge et a terminé en baisse de 1,18% à 11,76 euros, dans un marché en hausse de 1,30%.Il a perdu près de la moitié de sa valorisation depuis le début de l'année. Début 2020, avant le déclenchement de l'épidémie de Covid-19, l'action s'échangeait encore aux alentours de 40 euros.
Il y a 2 ans et 289 jours

A deux ans des JO-2024, les Jeux ne font pas que des heureux

Quels profils ?Les opposants aux JO sont avant tout implantés en région parisienne, dans les territoires qui accueilleront la compétition mondiale. Au premier rang figure la Seine-Saint-Denis, qui reçoit la majorité des investissements publics pour ériger des réalisations pérennes.Saint-Ouen, Saint-Denis, La Courneuve, Dugny, Aubervilliers... Autant de villes qui vont bénéficier des projets olympiques, reconvertis ensuite en logements ou équipements publics.En face, la mobilisation est hétéroclite: aux riverains directement concernés par ces aménagements se mêlent des associations de défense de l'environnement et des oppositions politiques locales, majoritairement ancrées à gauche.Certaines de ces organisations sont déjà implantées et actives sur différentes sujets locaux, à l'image du Mouvement national de lutte pour l'environnement 93 et Nord Est parisien. Les autres sont plus récentes et diffuses, créées dans la perspective des Jeux, comme le "Comité citoyen de vigilance des JO 2024" ou le collectif "Saccage 2024".En mai dernier, Saccage 2024 a organisé des "Rencontres internationales anti-olympiques" à Saint-Denis et La Courneuve. Parmi ses invités figuraient des activistes mobilisés contre les JO passés (Londres, Tokyo) ou qui militent contre ceux à venir (Los Angeles)."Nous ne sommes pas les seuls à lutter contre cette mégamachine olympique qui ravage les terres que nous cultivons et les quartiers où nous vivons", affirme le collectif.Son discours altermondialiste rejette jusqu'à la compétition elle-même, "un sport compétitif, nationaliste et obsédé par le profit".Le nombre d'opposants à Paris-2024 est difficilement calculable et fluctue. A ce stade, les mobilisations ont rassemblé au maximum jusqu'à quelques centaines de personnes, dont des familles, et se déroulent sans débordement.Ces manifestants revendiquent une action non-violente.Quels combats ?Outre des défilés classiques, les opposants tentent d'innover à travers d'autres formats.A Saint-Denis en mai 2021, une poignée d'entre eux a coupé la circulation en installant de faux arbres en carton, des barrières de jardin et des tables pour transformer une route en "square éphémère".Ils dénonçaient les risques sur la santé de 700 élèves d'une école qui jouxte un échangeur autoroutier en construction pour les besoins des Jeux.A Aubervilliers, des militants ont occupé pendant quelques mois, jusqu'à leur évacuation par les forces de l'ordre en septembre 2021, une partie des jardins ouvriers promis à la destruction en vue de la construction d'une piscine d'entraînement pour les athlètes.Ces "JAD" ("Jardins à défendre") éphémères, version miniature de la ZAD ("Zone à défendre") de Notre-Dames-des-Landes, ont accueilli des habitants et des activistes plus chevronnés, le temps de débats entre les potagers.Les projets liés aux Jeux impliquent une artificialisation des sols à l'encontre de l'urgence climatique, estiment leurs détracteurs.Peu nombreux sur le terrain, ils amplifient la visibilité de leurs actions via les réseaux sociaux, qui font caisse de résonance avec d'autres luttes écologiques dans le pays.L'autre arme des opposants est judiciaire, via de nombreux recours devant le tribunal administratif ou directement devant la cour administrative d'appel de Paris, instance judiciaire désignée pour régler les contentieux liées aux Jeux.Quels résultats ?Un échangeur autoroutier, le futur village des médias et la piscine d'Aubervilliers ont été visés par des procédures judiciaires. Les requérants ont obtenu des délais dans le démarrage des travaux, mais aucun projet n'a été abandonné.Seule victoire notable à Aubervilliers, où la pugnacité des opposants a forcé la ville à réviser le projet d'origine. Sommée par le juge, la ville a corrigé son permis de construire en supprimant les constructions annexes de la piscine, prévues sur le périmètre des jardins.Aux yeux de nombreux opposants, les JO agissent toutefois comme "un rouleau compresseur" auquel il est ardu de résister.En réponse, les autorités rappellent l'opportunité qu'offrent les projets olympiques pour le développement de la Seine-Saint-Denis, soulignant que les contestations sont inhérentes à ces grands projets urbains, désormais tous sur les rails.
Il y a 2 ans et 289 jours

URW retrouve une activité proche de l'avant Covid-19

Le bénéfice récurrent net du groupe, l'indicateur de référence du secteur, a lui aussi connu une forte hausse de 50,5% par rapport au premier semestre 2021, à 711 millions, profitant de l'amélioration de la situation sanitaire."Le chiffre d'affaires des commerçants dépasse les niveaux de 2019" pour le deuxième trimestre, indique le groupe dans un communiqué. "Le pic de la crise était en 2021 pour URW", note Jean-Marie Tritant, le président du directoire du groupe."La reprise enregistrée au deuxième semestre de 2021 s'est améliorée au premier semestre de 2022, malgré les effets persistants de la pandémie", ajoute M. Tritant, évoquant la fermeture de certains centres aux Pays-Bas. La branche expositions d'URW, qui comprend notamment les parcs des expositions de Villepinte et de la Porte de Versailles à Paris, affiche des bons résultats en raison de la fin des mesures sanitaires. Elle bénéficie aussi de l'aide de l'État français de 25 millions d'euros en compensation des fermetures des années précédentes, indique le groupe dans son communiqué.La fréquentation de ses centres commerciaux n'a cependant toujours pas rattrapé les niveaux d'avant la pandémie: elle s'élève au premier semestre à 85% des niveaux de 2019 à la même période en Europe continentale, et à 89% aux Etats-Unis.La vacance dans les centres commerciaux est en très légère baisse, à 6,9% contre 7% à la fin de l'année 2021. Elle reste stable en Europe continentale, à 4%.Le groupe a réalisé 80% de son programme de 4 milliards d'euros de cession en Europe, dans un objectif de désendettement.Aux Etats-Unis, dont URW veut se désengager courant 2022-2023, "nous avons poursuivi la rationalisation de notre portefeuille d'actifs", indique M. Tritant dans le communiqué, avec la vente du terrain à bâtir de l'ancien centre commercial Promenade, dans la vallée de San Fernando en Californie. "Nous sommes en discussions actives concernant la vente d'autres actifs régionaux", explique le président du directoire du groupe, sans plus de précisions.Pour seule prévision pour l'année 2022, "dans un contexte global incertain", URW révise à la hausse son bénéfice net récurrent ajusté par action, "de 8,20-8,40 euros à au minimum 8,90 euros".
Il y a 2 ans et 290 jours

Le tribunal administratif saisi contre le transfert près de Rouen de déchets du Grand Paris

Le TA de Rouen a confirmé mardi à un correspondant de l'AFP que "la requête contre l'arrêté du préfet de la Seine-Maritime pris le 25 avril 2022 a été enregistrée ce jour".Selon ce recours que l'AFP a pu consulter, les requérants sont notamment une association, Les Pieds dans l'eau, les gérants d'un hôtel-restaurant voisin du site, ainsi que des habitants de la commune de Bardouville, proche du site où doivent être stockés ces déchets.Ils reprochent notamment à l'Etat "l'illégalité de l'arrêté du 25 avril 2022", ainsi que des "insuffisances" en matière de "publicité" ou de "motivation de l'arrêté". Ils contestent également une "insuffisance de la description des incidences notables du projet sur l'environnement et la santé humaine".La semaine dernière, plusieurs habitants avaient déposé plainte pour "faux en écriture" contre la société porteuse du projet, trois mois après la décision du préfet de Seine-Maritime d'autoriser le stockage à proximité de Rouen de ces déchets.Le projet, contesté localement depuis des mois, consiste à stocker, dans une ancienne carrière abandonnée depuis 1992 et située sur la commune de Mauny, 383.500 tonnes de déchets inertes provenant de chantiers d'Ile-de-France.Ces déchets seront acheminés par barge sur la Seine, avant d'être transportés par camion jusqu'au site retenu à Mauny, une commune appartenant au Parc naturel régional des Boucles de la Seine, située en lisière de la Métropole de Rouen qu'elle souhaite intégrer.Début avril, le président de la métropole de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol (PS), ainsi que d'autres élus, avaient adressé un courrier au préfet dans lequel ils exprimaient un "avis défavorable" à un tel projet. Les élus rappelaient également que "le parc naturel des Boucles de la Seine avait rendu un avis similaire".
Il y a 2 ans et 291 jours

Paris, ville hôte des JO-2024, en souffrance sur ses équipements sportifs

Un terrain de football neuf qui "s'est déchiré", des toilettes hors service pendant des mois, une piste d'athlétisme dans un état "catastrophique" : à deux ans des JO-2024 (26 juillet-11 août 2024), les exemples abondent de malfaçons ou défauts d'entretien des infrastructures sportives parisiennes.Sur le terrain de football de la Poterne des Peupliers (XIIIe arrondissement), des "trous et creux dangereux" ont causé la saison dernière quatre ruptures des ligaments croisés chez les joueurs de l'Entente sportive Paris XIII, selon un responsable du club, Pedro Sobral.Et quand les piscines ne sont pas en travaux, les grèves perlées des agents opposés à l'application des 35 heures hebdomadaires peuvent entraîner leur fermeture inopinée, y compris en cet été caniculaire.Autre sujet de crispations, le "manque de créneaux pour les associations", regrette Samia Badat-Karam, vice-présidente (LR et apparentés) de la commission sport et JO au Conseil de Paris. "C'est terrible, on a des associations qu'on refuse tout le temps", dit cette élue du XVIe arrondissement.Pedro Sobral s'interroge lui "sur les critères d'attribution" des créneaux et dénonce une "injustice" : selon lui, certaines associations ont "plus de facilités" à les obtenir.Vieillissement accéléréUn constat relativisé par Gérald Reman, président de l'association de volley Contrepied, pour qui la mairie "fait au mieux" et "trouve toujours des solutions" pour les clubs "très demandeurs" de créneaux comme le sien (380 adhérents).En début de saison, il a pourtant dû refuser une centaine de demandes d'adhésion faute de lieux d'entraînement.Entre crise sanitaire et difficultés budgétaires, la Ville a pris "beaucoup de retard sur l'ensemble des réalisations, même sur les petits équipements de proximité qu'il faudrait sortir pour les Jeux", déplore le patron des élus communistes Nicolas Bonnet-Oulaldj.Pour lui, "l'héritage" de Paris-2024 serait "qu'il y ait plus de Parisiens qui pratiquent du sport après les Jeux". Mais "nous sommes en incapacité de répondre à toutes les demandes et tous les besoins" dans les piscines, s'alarme-t-il.Paris "manque d'équipements sportifs" pour ses 2,1 millions d'habitants, reconnaît volontiers l'adjoint aux sports et aux JO Pierre Rabadan, qui souligne l'effort de rénovation et d'investissement depuis l'arrivée de la maire Anne Hidalgo en 2014 : 400 millions d'euros, dont 150 pour les piscines.L'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep) fait un lien entre forte urbanisation et rareté des équipements sportifs, à Paris (14 équipements pour 10.000 habitants), dans les Bouches-du-Rhône (27) ou le Rhône (29).Un cercle vicieux pour la capitale, puisque gymnases, stades et piscines "sont surutilisés et vieillissent plus vite", constate Pierre Rabadan, dont les agents doivent constamment jouer aux équilibristes, en particulier lors des rénovations.Exemple avec les piscines, dont 6 sur 42 font actuellement l'objet de lourdes rénovations.Cet "énorme plan d'investissement" en vue des JO a pour effet négatif de "bloquer les bassins pendant les travaux", note Olivier Hosatte, président du club de waterpolo La Libellule.Le périph', une opportunité ?Les équipes de la Direction de la jeunesse et des sports doivent mieux "penser les différentes activités sportives au moment de la conception du bassin", déplore le poloïste.Son club s'est vu attribuer un créneau dans une des deux nouvelles piscines inaugurées début 2020, avant de s'y voir interdire les jeux de ballon en raison de "luminaires fragiles en bord de bassin"...L'exécutif d'Anne Hidalgo promet une troisième nouvelle piscine fin 2024 dans le XVIIIe arrondissement, tandis que deux autres sont à l'étude, indique l'adjoint à la construction publique Jacques Baudrier.Seul site olympique construit pour les Jeux intra muros, l'Arena de la porte de La Chapelle (XVIIIe) aura deux gymnases annexes, tandis qu'une cité des sports de 10.000 m2 est prévue à Python-Duvernois (XXe), selon M. Baudrier.Dans une ville où le moindre mètre carré fait l'objet de convoitises, "le problème de fond, c'est quand même le foncier disponible et les Jeux ne vont pas révolutionner cela", prévient M. Rabadan.L'ex-rugbyman veut croire aux "opportunités foncières" que la transformation du périphérique en boulevard urbain, à l'horizon 2030, pourrait offrir aux structures sportives.D'ici là, il ne voit que trois leviers pour la Ville : une "optimisation de l'utilisation des créneaux", le partage d'équipements dans d'autres communes franciliennes et une "meilleure exploitation des bois de Boulogne et de Vincennes", pourvoyeurs de nombreux terrains extérieurs.
Il y a 2 ans et 291 jours

Visite du L1ve : réhabilitation modèle de grande envergure en économie circulaire

REPORTAGE. L'ancien siège emblématique du constructeur automobile Peugeot, avenue de la Grande Armée à Paris, achève sa mue. Cette réhabilitation exceptionnelle au coeur de la capitale, menée par Gecina et le cabinet international d'architectes Baumschlager Eberle, se veut un modèle en termes d'économie circulaire. Visite.
Il y a 2 ans et 291 jours

La pensée d'Anni Albers - Livre

L'exposition « Anni et Josef Albers », cet hiver au musée d'art moderne de la ville de Paris, a donné un coup de projecteur sur le splendide travail de tissage d'Anni Albers, laquelle était artiste, enseignante, artisane, designer textile et théoricienne. Pour la première fois traduits en français, ses essais rendent compte de son […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 291 jours

Gecina rehausse ses objectifs 2022

Le résultat net récurrent du groupe, indicateur de référence dans l'immobilier, s'est établi à 201,2 millions d'euros, soit une baisse de 0,6% par rapport à 2021.Le groupe explique cette baisse par la cession de plusieurs immeubles l'année dernière, qui ont amoindri son portefeuille.Mais le directeur général du groupe, Beñat Ortega, a affirmé, lors d'une présentation à la presse, s'attendre à "un rebond au deuxième semestre".Gecina table désormais sur un résultat récurrent net de 5,55 euros par action pour 2022, contre 5,50 jusque-là, soit une hausse d'environ 4% par rapport à 2021.Gecina, qui gère aussi des logements et des résidences étudiantes, possède surtout des bureaux dans les quartiers les plus prisés de l'Ouest parisien et des communes avoisinantes (Neuilly-sur-Seine, Boulogne-Billancourt).Le groupe a promis de constituer un groupe de travail sur la sobriété énergétique afin de baisser la consommation d'énergie de ses bureaux en vue de l'hiver prochain, dans un contexte de flambée des prix de l'énergie et du gaz sous l'effet de la guerre en Ukraine."On le fait vraiment pour nos locataires, pour nos résidents et pour l'intérêt général", a soutenu Beñat Ortega.
Il y a 2 ans et 292 jours

Le parquet financier ouvre une enquête sur les biens d'oligarques russes en France

Cette enquête a été ouverte le 1er juillet pour "blanchiment en bande organisée des délits de corruption, de détournements de fonds publics et fraude fiscale aggravée", a indiqué à l'AFP le PNF, confirmant une information du Parisien.Les investigations ont été confiées à l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).L'ouverture de cette enquête survient après la plainte déposée fin mai à Paris par l'ONG anticorruption, notamment pour des faits de "blanchiment" visant de possibles biens mal acquis en France par "des hommes d'affaires et hauts fonctionnaires proches de Vladimir Poutine".La plainte contre X de l'ONG visait, outre le blanchiment, la non justification de ressources, Transparency expliquant ainsi "dénoncer le système de capture de l'Etat russe et de la richesse nationale par" des proches de M. Poutine.Selon l'ONG, qui ne donnait pas les noms des personnes visées pour "éviter des représailles", le système élaboré "étend(ait) ses ramifications jusqu'en France, dans le secteur de l'immobilier notamment, du fait d'un manque de vigilance des intermédiaires"."L'ambition des mesures de sanctions contre la Russie et les premières annonces de gel se heurtent aux difficultés d'identifier le patrimoine des personnes sanctionnées", avait relevé Transparency International."En France, comme ailleurs, la traque des avoirs des oligarques et des proches du régime russe piétine", avait ajouté l'ONG, en insistant sur les "intermédiaires, prête-noms, sociétés-écran ou trusts dans des paradis fiscaux ou judiciaires".Propriétés luxueusesGrâce à diverses sources, "nous avons pu dresser un inventaire du patrimoine immobilier en France de plusieurs oligarques et proches du régime russe, identifier les chaînes de propriétés mises en place à cet effet, et réunir un faisceau d'indices sur l'origine illicite des ressources ayant permis l'acquisition de ce patrimoine", avait alors affirmé Patrick Lefas, président de TIF.Selon les avocats de l'ONG, Mes William Bourdon, Apolline Cagnat et Amélie Lefebvre, "le développement de cette plainte s'est fait avec la rigueur qu'imposent les enjeux.""Certains oligarques de premier plan pourraient devoir rendre des comptes sur des faits qui nous apparaissent très documentés. On peut former des vœux qu'un jour la question de la restitution de ces biens mal acquis, dans le respect de l'intérêt général du peuple russe, sera sur la table", ont-ils ajouté.Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la communauté internationale a dressé une liste d'oligarques russes dont les avoirs ont été gelés.En France, plusieurs propriétés (villas, domaines, appartements) ont été recensées sur la côte d'Azur, en région Rhône-Alpes, à Paris mais aussi dans le Sud-Ouest.A la fin avril, la France avait immobilisé 23,7 milliards d'euros d'actifs russes sur son territoire, dont des biens immobiliers pour une valeur d'acquisition de 573,6 millions.Parmi ces biens figurent quatre cargos, quatre yachts pour une valeur supérieure à 125,2 millions d'euros ; six hélicoptères pour une valeur supérieure à 60 millions d'euros ; et pour 7 millions d'euros d’œuvres d'art.Le cap d'Antibes, le cap Ferrat, Courchevel, la Corse sont depuis plusieurs années des destinations prisées des milliardaires russes, qui ont parfois fait flamber les prix par les montants de leurs acquisitions.Dans une enquête de l'AFP diffusée en avril, une directrice d'agence immobilière faisait état d'achat de maisons à "50 millions d'euros" au Cap Ferrat, entre Nice et Monaco.Parmi les biens possédés par des milliardaires russes figurent de vastes chalets luxueux à Courchevel au dans d'autres stations de skis, dont les prix avoisinent les 100 millions d'euros.Les propriétaires se cachent souvent derrière des sociétés écrans domiciliées aux Bahamas ou à Guernesey.Les enquêteurs soupçonnent l'usage de prête-noms afin que l'on ne puisse pas remonter jusqu'au véritable propriétaire du bien.
Il y a 2 ans et 292 jours

JO-2024 : des travailleurs migrants victimes collatérales des travaux du village olympique

Dans son logement modulaire de 18 m2 tapissé de tôles d'acier, Famara Ndeo "étouffe" sous la vague de chaleur des derniers jours, après y avoir grelotté l'hiver dernier."On nous a dégagés avec les JO (...), on est abandonnés", déclare, amer, le Mauritanien de 32 ans, agent de quai à l'aéroport de Roissy, qui assure ne pas avoir vu depuis décembre un représentant d'Adef, le gestionnaire des logements. Ventilation et plaques de cuisson en panne, cafards, toilettes bouchées... : la liste des réclamations s'allonge au fil des mois.Sollicité par l'AFP, l'organisme n'a pas souhaité s'exprimer. Depuis mars 2021, quelque 300 ouvriers, principalement africains, vivent comme M. Ndeo dans une résidence temporaire de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) financée par la Solideo, la société chargée des ouvrages olympiques.Ces travailleurs migrants ont été expulsés de leur foyer pour permettre la construction du village qui doit accueillir 14.500 sportifs et entraîneurs."Le foyer de l'époque était en très mauvais état et ne répondait plus aux normes des résidences sociales, avec des fuites d'eau en permanence, des fenêtres cassées", assure Adel Ziane, deuxième adjoint au maire de Saint-Ouen en charge de l'aménagement urbain.417 euros par mois"On est fiers de pouvoir permettre à des travailleurs étrangers de venir en France, et c'est de notre responsabilité de les loger dans des conditions décentes", poursuit l'élu, assurant qu'ils occupent "une résidence temporaire de bonne qualité".La municipalité de gauche soutient "sans faille" ces migrants, qui resteront dans cette ville de première couronne de Paris desservie par deux lignes de métro : après un long bras de fer, les occupants du foyer ont obtenu la construction de deux nouvelles résidences sociales de 150 logements chacune à Saint-Ouen.Un premier foyer doit sortir de terre début 2023, dans l'écoquartier des Docks. En revanche, le second, situé dans le centre-ville, subit un important retard et ne sera pas livré avant les Jeux, indique le sous-préfet de Saint-Denis Vincent Lagoguey.Des riverains ont déposé un recours en annulation de son permis de construire mais le Conseil d'Etat les a déboutés fin avril, ouvrant la voie à la reprise des travaux.En attendant ces locaux flambant neufs, chaque ouvrier doit s'acquitter de 417 euros par mois pour loger dans cette résidence temporaire de quatre étages, qui ressemble à s'y méprendre à un immeuble classique d'habitation.Mais nombre d'entre eux regrettent l'ancien foyer et sa vie en collectivité. "On avait une grande cuisine partagée", se souvient Diarra Samba, qui doit désormais préparer ses plats sur deux petites plaques chauffantes."C'est de la ferraille""Avec la chaleur et les odeurs, c'est la merde, on est obligés d'ouvrir la fenêtre et la porte" du studio, déplore le Malien, arrivé en France il y a vingt-cinq ans comme commis dans un restaurant du quartier d'affaires de la Défense.Ce père de famille pieux regrette également de ne plus pouvoir prier avec ses voisins dans "une salle commune", comme il en avait pris l'habitude.Après leur journée de travail, durant laquelle la plupart de ces hommes effectuent des tâches pénibles avec des horaires décalés, beaucoup se retrouvent autour de quelques bancs à l'entrée du foyer.Pack de six bouteilles d'eau à la main, Moussa Coulibaly, agent de nettoyage malien, retarde au maximum le retour dans son logement afin d'échapper à la fournaise."Certains restent jusqu'à 3-4h00 du matin à l'extérieur. On ne peut pas dormir. Ici c'est un bungalow, ce ne sont pas des vrais murs, c'est de la ferraille", regrette M. Coulibaly en montrant la structure métallique de la façade. "Mon lit, c'est une plaque chauffante", souligne un autre résident.A quelques centaines de mètres, les travaux du village olympique se poursuivent. Avec un objectif affiché par le comité d'organisation de Paris-2024 : "Fournir un accueil optimal" aux futurs champions.
Il y a 2 ans et 292 jours

JO-2024 : pas invitées à une "réunion de chantier", Pécresse et Hidalgo taclent Macron

"La ville de Paris, signataire du contrat de ville-hôte et la région Ile-de-France ont déploré de ne pas être associées à cette initiative", ont indiqué la présidente de la région Ile-de-France et la maire de Paris dans un communiqué commun intitulé "pas de collectivités, pas de Jeux".Les ex-candidates des Républicains et du Parti socialiste à la présidentielle, aux relations notoirement tendues, ont rappelé d'une même voix que "les collectivités sont un maillon essentiel" de "la réussite des grands événements sportifs internationaux".Si elles ont fustigé un "fonctionnement en deux temps", Valérie Pécresse et Anne Hidalgo se sont toutefois félicitées du "point d'étape avec les élus" prévu "à la rentrée" par le chef de l'Etat, en se réjouissant qu'il prenne "enfin acte que rien ne pourra se faire sans les collectivités territoriales."Budget en surchauffe, doutes à dissiper sur la sécurité de la cérémonie d'ouverture sur la Seine : Emmanuel Macron présidera lundi une réunion entre préfets, ministres et services techniques.L'exécutif a prévu d'y évoquer les "bonnes conditions, pour l'ensemble des délégations, de sécurité, d'organisation et de finalisation des travaux" deux ans avant le départ des JO.
Il y a 2 ans et 292 jours

Résultat du Palmarès des jeunes urbanistes 2022

Créé en 2005, le Palmarès des jeunes urbanistes est un prix décerné tous les deux ans qui récompense les jeunes talents pour le caractère exemplaire et novateur de leur démarche et de leurs pratiques professionnelles. Il vise à accompagner et mettre en avant les générations montantes de praticiens, et à soutenir de nouvelles modalités d’action dans la conception et la fabrique de la ville et des territoires.Cette année, poursuivant la démarche initiée en 2020, le palmarès prévoit que les lauréats organisent des rencontres in situ, dans leurs territoires de projets, avec l’appui de la DGALN, pour donner à voir leurs actions et questionner les pratiques avec les urgences sociétales et climatiques.Ce palmarès traduit la diversité des profils des jeunes professionnels de l’urbanisme, souvent constitués en équipes ou collectifs. BELVEDERE se distingue par son engagement à décrypter et mobiliser les données territoriales au service de la décision et de l’action politique, dans différentes situations et d’échelles. COMMUNE, équipe d’architectes et philosophes, renouvelle l’approche du projet architectural, urbain et rural par le dessin sensible comme outil de médiation et de conception. LA TRAVERSE, jeune collectif, pose les bases d’une « transition écologique juste et radicale » par ses pratiques d’immersion, de valorisation de l’existant et d’implication des citoyens. LES MARNEURS accompagnent les territoires exposés à des risques climatiques, en proposant de nouvelles formes d’adaptation et de recomposition d’espaces vulnérables.BelvédèreBelvédère est une agence de programmation urbaine et de stratégie territoriale, qui intervient sur des projets d’échelles et de thématiques variées. S’appuyant sur une analyse fine des données disponibles, elle éclaire les besoins et les potentiels en matière d’habitat, d’économie, de commerces et d’équipements, en s’attachant à penser conjointement programmation et stratégie. Elle se nourrit de prospectives à l’amont en s’appliquant, à l’aval, à considérer les modalités concrètes de mise en œuvre des projets et de gestion des espaces urbanisés. Elle se revendique ainsi d’un certain urbanisme tactique, capable, par le choix partagé d’un ensemble d’objectifs et de moyens, d’inscrire un projet en résonance avec une trajectoire vertueuse des territoires.Les MarneursLes Marneurs est une agence d’architecture, de paysage et d’urbanisme cofondée en 2016 par trois associés, architectes et paysagistes. Basée à Paris et Bruxelles, l'agence intervient sur un spectre large de projets depuis la maîtrise d’œuvre architecturale jusqu’à des études prospectives urbaines et territoriales. L’agence travaille particulièrement sur les problématiques littorales liées au risque de submersion marine et d’inondation, l’une de leur spécialité, en s’appuyant sur ce défi pour faire émerger de nouveaux récits et de nouveaux modes de gestion ou de mise en œuvre des projets.CommuneCommune est une agence d’architecture fondée à Lyon en 2019. Les sept associés, tous architectes sont aussi pour certains philosophes, docteurs, gérants d’une librairie spécialisée, enseignants. Cette mise en commun fonde le socle de l’agence, à la croisée de la recherche et du projet, de la théorie et de la pratique. Quelle que soit la nature du projet, de maitrise d’œuvre architecturale, d’études urbaines ou d’analyse de territoires ruraux, l’agence mobilise les habitants, les usagers, le « déjà-là » pour ancrer les propositions dans une réalité des pratiques locales. Le travail en résidence, et le dessin sensible au service du projet sont revendiqués comme les dispositifs fondateurs de leur action, dans une logique de communication, de médiation, et d’acculturation croisée.La traverseCréée à Poitiers en 2019, La Traverse se définit comme une structure d'appui aux dynamiques de transition écologique et sociale dans les territoires. Collectif de 10 personnes engagé dans l’accompagnement des territoires ruraux « résilients », il questionne tant le cœur de la pratique de l’urbanisme que les manières de travailler et l’économie qui en découle. Sa démarche d’immersion au long court, de valorisation des initiatives existantes, d’implication des citoyens, de formation des acteurs locaux cherche à poser les bases d’une « transition écologique juste et radicale » analysée comme nécessaire et urgente.Le Jury du Palmarès des jeunes urbanistes 2022Le PrésidentJean-Baptiste BUTLEN, Sous-directeur de l’aménagement durable à la DGALNLes membresÉtatCorinne LANGLOIS, Sous-directrice à l'architecture, à la qualité de la construction et du cadre de vie, Ministère de la Culture ;Jean-Baptiste MARIE, Directeur de POPSU et du GIP EPAU, PUCA ;Simon TEYSSOU, directeur de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand.JournalistesMarie-Christine VATOV, Rédactrice en chef de la revue Traits UrbainsProfessionnels - Anciens PJUDelphine NEGRIER, Alphaville, (PJU 2007) ;Clément BOLLINGER, Caudex (PJU 2018) ;Nicolas DETRIE, Bataille, (PJU 2020).Autres professionnelsGuillaume HEBERT, Une fabrique de la ville ;Pascal AMPHOUX, Ecole Polytechnique de Lausanne ;Hugo REVEILLAC, président du Collectif National des Jeunes Urbanistes.
Il y a 2 ans et 292 jours

Perquisition en cours à l'Hôtel de Ville de Paris dans le dossier de la tour Triangle

Une perquisition est en cours depuis ce mercredi 20 juillet à l'Hôtel de Ville de Paris dans le dossier de la très controversée tour Triangle.
Il y a 2 ans et 292 jours

Vinci Construction Terrassement aménage des écrans acoustiques ultra bas carbone sur l’A10 à Saint-Avertin (37)

Axe de grande liaison entre Paris et Bordeaux, l'A10 constitue l'autoroute la plus longue de France avec 557km de longueur. L'installation en bordure d'écrans acoustiques ultra bas carbone au niveau de la commune de Saint-Avertin, au sud de Tours, vient compléter des écrans existants au niveau de la Sagerie. Ces écrans répondent aux objectifs de protection sonore pour les habitants de la rue des Fontaines et de la rue de Grand Cour, ainsi qu'à un objectif fort de limitation du bilan carbone fixé par VINCI Autoroutes.Cette volonté commune de réduire l'empreinte carbone de nos ouvrages, s'illustre dans cette synergie entre VINCI Autoroutes et VINCI Construction pour décarboner le matériau béton et tendre vers les 90% d'utilisation de béton bas carbone annoncé par le groupe VINCI comme ambition pour 2030.VINCI Construction Terrassement a ainsi mobilisé en phase de préparation un ensemble de moyens et de fournisseurs répondant à cette exigence, non seulement pour le béton mais aussi pour tous les matériaux du projet : la mobilisation de fournisseurs locaux pour les armatures, les poteaux et les longrines ; l'emploi systématique de matériaux recyclés pour les aménagements provisoires ; l'utilisation pour la préfabrication des longrines de béton bas carbone ; et la mixité des matériaux bois / béton pour les écrans acoustiques ultra bas carbone.Les travaux d'aménagement des écrans absorbants sur 280 mètres linéaires ont débuté le 23 mars 2022 pour une durée de 4 mois et pour un montant de 500 000 euros. Ils couvrent notamment la fabrication et la pose de 60 panneaux acoustiques ultra bas carbone d'une dimension de 5 mètres de large et de 3 mètres de hauteur, en partenariat avec l'entreprise CAPREMIB qui travaille depuis plusieurs années à réduire l'empreinte carbone de son activité, en utilisant de nouvelles compositions béton et en substituant les ciments historiques par des liants alternatifs.CAPREMIB a ainsi développé avec Hoffmann Green Cement Technologies une solution innovante alliant des bétons ultra bas carbone de structure et des panneaux absorbants en béton de bois à base de ciments Hoffmann Green solution qui permet de diviser par 3 l'empreinte carbone de l'ensemble de l'ouvrage, soit une économie de près de 4 tonnes de CO2 sur le poste écrans en béton de bois.La solution ainsi mise en oeuvre par L'Agence Lyonnaise de Travaux d'Écrans Acoustiques (ALTEA) de VINCI Construction Terrassement s'intègre pleinement dans la démarche EXEGY® de VINCI Construction qui consiste à généraliser les bétons bas carbone en s'appuyant sur un préfabriquant comme CAPREMIB et des fournisseurs de liants décarbonés comme Hoffmann Green pour optimiser les performances techniques et environnementales des bétons mis en oeuvre avec l'objectif de rester à prix compétitif.Clément BLANC, CAPREMIB: « Le mariage du bois, de ciment H-UKR de chez Hoffman Green, et des solutions EXEGY® se retrouve au travers d'un produit protégeant les riverains des nuisances sonores. Ces alliances sont pertinentes et permettent d'imaginer l'ensemble des solutions pour un futur en béton décarboné, en conservant les propriétés intrinsèques et de durabilité des ouvrages. »David GUGLIELMETTI, Hoffmann Green: « L'utilisation de ciments Hoffmann Green, 0% clinker, fabriqué à froid à partir de co-produits industriels permet de diviser par quatre les émissions de CO2 par rapport à un ciment traditionnel. C'est donc un signal fort envoyé au monde de la construction car il est aujourd'hui possible de se passer du ciment. Nous partageons avec VINCI Construction le même constat sur la nécessité de décarboner le béton et nous les remercions de nous avoir intégré dans ce projet. »Florian CHARTIER, Agence Lyonnaise de Travaux d'Écrans Acoustiques, VINCI Construction Terrassement: « Nous avons travaillé en phase de préparation avec CAPREMIB et les équipes d'EXEGY® pour proposer à VINCI Autoroutes une solution respectant le cadre du cahier des charges qui allie performance acoustique et performance environnementale. C'est important pour nous d'intégrer à nos projets cette performance bas carbone qui nous pousse à nous réinventer. »Bruno PAUL-DAUPHIN, Directeur EXEGY®: « Après une première expérimentation de tuyaux de fonçage EXEGY® ultra bas carbone avec BESSAC, CAPREMIB démontre une nouvelle fois sa capacité à innover pour décarboner. Cet ouvrage de 280 mètres linéaires présente un panel des solutions bas carbone disponibles dont l'une mixant notamment le béton et le bois. C'est en travaillant dans cet esprit partenarial au service de nos clients en amont des chantiers que nous arriverons à faire du béton un matériau d'avenir. »
Il y a 2 ans et 293 jours

Le soin, matière à architecture - Exposition

L'exposition « Anni et Josef Albers », cet hiver au musée d'art moderne de la ville de Paris, a donné un coup de projecteur sur le splendide travail de tissage d'Anni Albers, laquelle était artiste, enseignante, artisane, designer textile et théoricienne. Pour la première fois traduits en français, ses essais rendent compte de son […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 293 jours

Une agence immobilière condamnée pour une location sur Airbnb et Booking

JUSTICE. La lutte contre les meublés touristiques continue à Paris, avec une "première condamnation" d'une agence immobilière, selon la mairie.
Il y a 2 ans et 293 jours

Le Grand Prix de l’urbanisme 2022 décerné à Franck Boutté

Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury international. Il valorise l’action des professionnels qui contribuent à faire avancer la discipline et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires.Cette année, le jury a désigné Franck Boutté pour sa démarche pionnière sur l’ingénierie environnementale des projets architecturaux, urbains et territoriaux. Sa double approche d’ingénieur et de concepteur, et son positionnement de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, lui permettent de réinterroger les projets à l’aune de solutions innovantes mais aussi contextuelles voire vernaculaires. Ses réalisations démontrent qu’il est possible de proposer des projets énergétiquement plus sobres, plus résilients face au changement climatique, mais aussi plus agréables à vivre.Franck BouttéFranck Boutté, né le 27 avril 1968, a fondé une agence de conception et d’ingénierie environnementale, Franck Boutté Consultants. Son agence développe depuis plus 15 ans des concepts et méthodologies, des stratégies et des solutions concrètes visant à améliorer la soutenabilité et l’habitabilité des territoires et des bâtiments, en intervenant à toutes les étapes des projets et à toutes les échelles, dans une approche à la fois contextuelle et soucieuse d’effets induits positifs sur leur territoire d’accueil.Coordonnateur en 2003 d’un guide sur la construction durable, puis très vite engagé sur de nombreux projets de bâtiments à faible impact environnemental, il élargit progressivement son champ de réflexion et d’action au « projet urbain », en cherchant à une échelle plus large que celle du périmètre d’intervention les leviers de soutenabilité les plus efficients.En réaction au modèle du bâtiment à énergie positive, il formalise en 2010 le concept de TEGPOS, territoire à énergie globale positive, pour revendiquer le passage nécessaire du bâtiment au territoire et la prise en compte des multiples composantes de l’énergie.Au Maroc, à Casablanca (Anfa et Zenata), il travaille avec Bernard Reichen sur l’écologie méditerranéenne, renouant avec des savoirs vernaculaires et l’art « de l’ombre et du vent », essentiels en l’Europe à l’ère du réchauffement climatique.Pour le projet d’aménagement de l’Île de Nantes, il invente avec son équipe une charte de développement durable et une méthodologie de prescriptions négociées, basée sur des « figures de durabilité », dans la continuité de la réflexion déjà entreprise lors du plan guide d’Alexandre Chemetoff.A plus grande échelle, sa collaboration avec François Leclercq sur le SCOT de Montpellier lui offre l’opportunité de faire naître un projet de territoire qualitatif traitant de la revitalisation urbaine dans une démarche métaboliste intégrant les risques et valorisant l’eau, la nature, l’agriculture, et l’énergie.Il est également mobilisé avec l’agence Richez et Léonard sur le projet de la Rue commune qui vise à fournir aux collectivités et aux organisations citoyennes un cadre et des outils pour engager la transition de rues ordinaires en « communs », à l’heure de la ville post-carbone.Récemment lauréat avec le paysagiste Bas Smets des abords de Notre Dame, il imagine avec l’équipe un mode de refroidissement du sol, prévenant la formation d’îlots de chaleur urbains.Il défend « la part inconstructible des territoires » par un réseau de « vides » sanctuarisés. Et propose des trajectoires pour guider la transition écologique des territoires : la restauration des écosystèmes naturels, la neutralité carbone, la dimension inductive et régénérative des projets sur le territoire et leur capacité engageante vis-à-vis des citoyens. A cet égard, il participe à un renouvellement de la dimension politique de l’urbanisme.C’est un méthodologue, il dit construire sa pensée grâce à son action : « Je ne peux pas dissocier la pensée de l’action. Je m’intéresse plus à ce que je fais qu’à ce que je pense. »Le Jury a salué la qualité des 6 autres équipes ou personnalités sélectionnées : Dominique Alba, directrice générale de l’APUR ; Nicolas Detrie, créateur de Yes we camp ; Sebastien Marot, philosophe chercheur et enseignant, Claire Schorter, Simon Teyssou et l’agence TVK, architectes-urbanistes.Leur apport est immense combiné à celui du lauréat en offrant des perspectives d’avenir à l’urbanisme telles que la nécessité de changer de modèle, de méthodes voire de société avec un degré différent de radicalité. Ils évoquent l’évolution du jeu des acteurs, la plupart partant du projet, source de leçons et d’expérimentation, mais aussi de lectures, d’écrits, de rencontres, pour ouvrir des perspectives pour la diversité des territoires des plus métropolitains aux plus ruraux. Ils privilégient la mise en relation des espaces, mais surtout des sujets, en défendant la sobriété, déplorant la financiarisation, source de renchérissement des villes, et privilégiant l’entrée environnementale mais aussi le collectif, au sein des équipes, avec d’autres équipes, avec des spécialistes voire avec les habitants ou les preneurs d’initiatives. Ils appellent à partager les enjeux, et dépasser les controverses, pour faire la ville et la vie meilleures.Le Jury du Grand Prix de l’urbanisme 2022La PrésidenteStéphanie DUPUY-LYON, Directrice générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) *Les membresLes personnalités internationalesPhilippe CLOSE, Maire de Bruxelles.Paola VIGANO, Grand Prix de l’Urbanisme 2013.Les professionnelsÉric BAZARD, Président du club ville aménagement.Alain BOURDIN, professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris et directeur de la Revue Internationale d’Urbanisme.Fabienne BOUDON, Particules, lauréate Palmarès des jeunes urbanistes 2018.Gérard PENOT, Grand prix de l'urbanisme 2015.Caroline POULIN, l'AUC, Grand prix de l'urbanisme 2021.Hélène PESKINE, Secrétaire permanente du PUCA.Les personnalités qualifiéesMarie Douce ALBERT, Journaliste au Moniteur.Emeline CAZI, Journaliste au Monde.Ministère de la Culture et de la CommunicationAurélie COUSI, Directrice chargée de l'architecture, adjointe au directeur général des patrimoines, ministère de la culture et de la communication *Nota : * l’étoile désigne les membres de droit
Il y a 2 ans et 293 jours

Purlogic Zéro de Würth France reçoit un award d'argent au BAT'E-NNOV

25 créateurs de contenus, parmi les plus experts ont évalué et récompensé les innovations les plus remarquables de leur catégorie. Le palmarès a été présenté à la communauté lors de la cérémonie de remise de prix, le 23 juin 2022, à Paris. Würth France a été récompensé dans la catégorie Matériaux de Construction.Award d’argent pour le Purlogic Zéro de Würth FranceLa mousse expansive hybride monocomposant Purlogic Zéro (Art. N° 0892 142 810) s'est vu attribuée l’award d'argent lors de la cérémonie de remise des prix des BAT'E-NNOV dans la catégorie Matériaux de Construction. Un jury composé de 3 influenceurs a pu tester et voter pour les meilleurs produits de la catégorie lors des dernières semaines. Le Purlogic Zéro est une mousse isolante multiusage qui a été conçue sans isocyanate et sans composés CMR (Cancérogènes, Mutagènes et reprotoxiques), elle adhère sur tous les matériaux de construction classiques. Elle est semi-rigide, imputrescible et résistante au vieillissement.
Il y a 2 ans et 296 jours

En Seine-Saint-Denis, les JO-2024 dopent la transformation urbaine

En bords de Seine, des dizaines de grues zèbrent le ciel lourd de juillet. Etalé sur une cinquantaine d'hectares à cheval sur les villes de l'Ile-Saint-Denis, Saint-Ouen et Saint-Denis, le chantier du futur village des athlètes bat son plein, à deux ans de la cérémonie d'ouverture des prochains Jeux.Dans le fracas de marteaux-piqueurs et le crissement des scies sauteuses, les structures de bâtiments commencent déjà à s'élever. Une fois les sportifs du monde entier repartis et les clameurs retombées, le tout nouveau quartier accueillera 6.000 habitants.Quelques centaines de mètres plus loin, une avenue est coupée pour la construction d'un échangeur autoroutier controversé, destiné à faciliter le transport des délégations et améliorer la desserte du secteur.Trois pas de plus et le promeneur arrive au pied des travaux de la tour Pleyel, édifice emblématique du "93". A moitié désossée à l'heure actuelle, cette ancienne tour de bureau doit achever sa mue en hôtel de luxe pile à l'heure pour les Jeux olympiques. A travers la Seine-Saint-Denis, ces norias d'ouvriers et de pelleteuses sont devenues familières, au point que le département donne parfois l'impression d'être un vaste chantier à ciel ouvert."Opportunité exceptionnelle""Les JO sont une opportunité exceptionnelle qui ne se représente pas deux fois dans une vie", déclare Adrien Delacroix, maire-adjoint de Saint-Denis. "Accueillir les JO, c'est des investissements qu'on n'aurait pas eus autrement, cela permet d'accompagner plus rapidement la transformation du territoire".Avec les chantiers olympiques eux-mêmes ou les projets afférents, l'octroi de la compétition à la France a donné un coup d'accélérateur à la revitalisation urbaine que connaît actuellement la Seine-Saint-Denis."Dans la décennie qui vient, il va y avoir plusieurs milliards d'investissements publics et privés en Seine-Saint-Denis. Les JO sont un peu le catalyseur de tout cela", analyse pour l'AFP Stéphane Troussel, le président du conseil départemental.La dynamique portée par les Jeux et le vote en 2018 d'une loi olympique, qui facilite pour l'occasion les chantiers d'aménagement en simplifiant certaines procédures d'urbanisme, ont permis la mise en œuvre de projets qui, pour certains, patientaient depuis des années dans les cartons.Ainsi du village des médias, qui émerge actuellement dans un parc de la ville de Dugny. Jugé par ses opposants comme d'une utilité très relative dans l'organisation des Jeux, son sort a été longtemps incertain.LiftingS'il n'hébergera que 1.500 journalistes et techniciens sur les 25.000 annoncés, son chantier permet incidemment la création d'un nouveau quartier de 1.400 logements dans cette petite commune de 10.000 habitants, et répond ainsi à une demande de longue date du département.À Saint-Denis, les Jeux se manifestent aussi à travers le lifting des berges de Seine ou la construction de passerelles autour du Stade de France. Eux aussi réclamés depuis des années, ces ponts piétons vont relier entre eux des quartiers aujourd'hui séparés par des obstacles rendus infranchissables par un développement urbain chaotique."Il s'agit de recoudre un territoire qui a été fracturé par des infrastructures de transports, l'autoroute, le faisceau ferroviaire...", explique Adrien Delacroix, en charge de l'urbanisme et de l'aménagement durable pour la ville.Ajoutés aux importants programmes de rénovation urbaine, au Grand Paris Express et à l'installation croissante d'entreprises et organismes publics à la recherche de locaux plus abordables, les JO s'inscrivent dans un mouvement plus large de redécollage d'un département sinistré par la désindustrialisation et l'échec de la politique des grands ensembles.Cette renaissance urbaine, dont beaucoup reste à faire, les acteurs locaux en datent généralement le début symbolique à une autre compétition sportive : la Coupe du monde de football 1998 et la décision d'installer le Stade de France à Saint-Denis."Au-delà des trente jours de compétition, c'est surtout trente ans d'héritage que les Jeux vont laisser à la Seine-Saint-Denis", souligne Stéphane Troussel.
Il y a 2 ans et 296 jours

A Paris, les écologistes demandent l'arrêt des travaux de la Tour Triangle

"Sans préjuger des suites de l'information judiciaire, il apparaît urgent de suspendre préventivement les travaux de construction avant que ceux-ci ne soient trop avancés", estiment-ils dans deux lettres adressées jeudi à Mme Hidalgo et au procureur national financier Jean-François Bohnert.Menée jusque dans le bureau de la maire, alors absente, la perquisition fait suite à l'information judiciaire ouverte en mars par le parquet national financier (PNF) pour des soupçons de favoritisme dans le contrat d'exploitation du Parc des expositions, dans le sud de Paris.La Ville de Paris avait résilié le contrat de concession attribué à la société Viparis, puis lui avait à nouveau confié l'exploitation du complexe événementiel via un bail emphytéotique d'une durée de cinquante ans."Si la justice devait conclure à l'illégalité du marché public d'exploitation et prononcer sa nullité, cela voudrait dire que la Tour Triangle aurait été construite sur le fondement d'une infraction pénale", estiment les écologistes, qui s'opposent à cette tour controversée dont la construction a débuté en février, sept ans après le feu vert du Conseil de Paris.Fin 2021, les Verts s'étaient alliés à l'opposition de droite et du centre pour tenter d'empêcher le début des travaux, mais les textes votés à la majorité du Conseil n'étaient pas contraignants.La cheffe de l'opposition LR, Rachida Dati, avait signalé à la justice en juillet 2020 le projet de construction de la tour, qui doit s'étirer sur 42 étages et 180 m de haut, dans le périmètre du Parc des expositions.L'association Anticor avait déposé une plainte avec constitution de partie civile en février 2021.Personne à la mairie n'est à ce stade "mis en cause, encore moins mis en examen", avait souligné mercredi le cabinet de la maire, dans ce dossier qui remonte aux années 2010.A cette époque, Bertrand Delanoë était maire de Paris, Anne Hidalgo sa première adjointe en charge de l'urbanisme et la Première ministre Elisabeth Borne directrice à l'urbanisme.
Il y a 2 ans et 296 jours

Les pistes de l'OCDE pour une réforme de la fiscalité du logement

"Les pays disposent d'une marge de manoeuvre considérable pour améliorer la conception et le fonctionnement des taxes sur l'immobilier", note Pascal Saint-Amans, directeur du centre de politique et d'administration fiscales de l'OCDE, cité dans un communiqué.D'après cette étude, "l'efficience, l'équité et le potentiel de recettes des taxes sur l'immobilier sont souvent limités par la façon dont ces taxes sont conçues".Premier exemple cité par l'organisation regroupant des pays développés : de nombreux États prélèvent toujours des impôts périodiques sur la propriété immobilière reposant sur des valeurs cadastrales obsolètes.Or, cela affaiblit considérablement le potentiel de mobilisation des recettes, puisqu'elles "n'ont pas augmenté au même rythme que la valeur des biens immobiliers", affirme l'OCDE, citant toutefois des réformes allant dans le bon sens en Irlande et au Danemark.L'étude s'intéresse aussi à l'absence fréquente de taxation des plus-values sur la vente de la résidence principale. Celle-ci "peut se justifier à certains égards, mais il n'en reste pas moins que les exonérations non plafonnées procurent des avantages nettement plus importants aux ménages les plus riches", affirme l'OCDE.Un plafonnement des exonérations aurait pour avantage de renforcer la progressivité et d'atténuer une partie des pressions à la hausse qui s'exercent sur les prix des logements, tout en continuant d'exonérer les plus-values réalisées sur la vente de la résidence principale pour la majorité des ménages, estime l'organisation basée à Paris.Les incitations à la rénovation énergétique des bâtiments - élément-clé de la transition écologique- "pourraient être mieux ciblées afin d'assurer qu'elles atteignent les foyers à faibles revenus", souligne l'OCDE.Sur la taxation des héritages, l'organisation reconnaît que le sujet est sensible politiquement, "car les gens ont un lien émotionnel avec leur logement et souhaitent le transmettre à leurs héritiers sans être grevés par l'impôt". Elle recommande néanmoins d'"éviter les exonérations qui concentrent les bénéfices au sein des foyers les plus riches".Pour éviter que les droits de succession ne mettent des ménages en difficulté au décès d'un proche, elle préconise d'étaler et de décaler leur versement dans le temps.La question de la fiscalité immobilière est rendue d'autant plus actuelle que, selon l'institution, les ménages à haut revenu, haut patrimoine et plus âgés détiennent une part disproportionnée du patrimoine immobilier.
Il y a 2 ans et 296 jours

Sans accord avec l'Etat, les projets d'infrastructures franciliens compromis à court terme

DANS LA PRESSE. Interrogée par Le Parisien, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a établi un état des lieux des projets d'infrastructures et des moyens financiers nécessaires à leur réalisation dans les cinq prochaines années. Elle compte sur un soutien majeur du Gouvernement, avec qui les discussions à ce sujet débutent.
Il y a 2 ans et 296 jours

ICF Habitat La Sablière et l'association Aurore signent un partenariat visant à apporter des solutions concrètes au mal-logement

Cette coopération entre une association et un bailleur social s’inscrit dans le cadre de la politique promue par l’AFFIL (Association francilienne pour favoriser l’insertion par le logement).Elle va permettre de poursuivre les actions déjà réalisées, notamment les opérations d’habitat intercalaire, mais aussi de produire des résidences thématiques pouvant accueillir différents publics, de développer l’habitat modulaire, d’imaginer des solutions innovantes… ICF Habitat La Sablière et l’Association Aurore ont développé depuis 2009 plus de 15 opérations d’occupation temporaire d’immeubles voués à restructuration ou démolition, pendant les années de montage des projets. Les logements sont mis à la disposition de l’association qui en assure la gestion et y loge des personnes en situation de précarité.5 opérations sont en cours à Chelles, Ivry-sur-Seine, Suresnes et Paris (au total 411 logements ou chambres). Certaines peuvent déboucher sur des solutions pérennes, telle l’intégration d’un CSAPA dans un programme de construction neuve, après un temps de mise à disposition de pavillons devant être démolis. Ces opérations rencontrent le soutien de l’État et l’intérêt des collectivités locales par le caractère concret des solutions qu’elles apportent et la qualité de la gestion.Le contrat de partenariat signé ce jour, permet de renforcer les relations entre les 2 signataires en fixant les objectifs partagés : Développer les résidences thématiques (pensions de famille, résidences sociales, …) en proposant des projets de qualité et une réponse globale construite entre bailleur et gestionnaire. Poursuivre les opérations d’habitat intercalaire Partager les bonnes pratiques entre les équipes d’ICF Habitat La Sablière et d’Aurore de façon à travailler ensemble sur des solutions innovantes, telles que l’habitat modulaire. Il s’agit d’inciter les équipes à étudier et développer de nouveaux projets pouvant faire sens pour les deux parties dans le cadre de leurs missions respectives. La convention de partenariat est signée pour une durée indéterminée, un retour d’expérience sera réalisé tous les 3 ans. Pour Florian GUYOT, directeur général de l’association Aurore, « c’est par la mobilisation de tous que nous parviendrons à trouver des solutions pour venir en aide aux plus démunis. A travers ce partenariat, Aurore et ICF Habitat La Sablière montrent combien le lien entre les associations et les bailleurs sociaux a du sens pour construire un monde plus fraternel. »Pour Jean-Luc Vidon, directeur général d’ICF Habitat La Sablière « cette convention conforte notre relation de longue date avec l’association Aurore et traduit la volonté commune du bailleur social que nous sommes de contribuer à mieux répondre au mal-logement avec un partenaire associatif reconnu et de confiance »
Il y a 2 ans et 296 jours

L'architecte Manuelle Gautrand signe deux hôtels Marriott, tout en couleurs

EN IMAGES. La célèbre architecte française propose, en région parisienne, un bâtiment multicolore aux teintes dégradées abritant deux hôtels Marriott. Avec, comme priorité, de les intégrer à leur milieu urbain.
Il y a 2 ans et 297 jours

Procès requis contre l'ancien préfet Alain Gardère soupçonné de corruption

Dans ses réquisitions signées le 18 juillet, le parquet demande que M. Gardère, 65 ans, soit jugé entre autres pour abus d'autorité, corruption passive par agent public, prise illégale d'intérêts, détournements de fonds publics et blanchiment de fraude fiscale, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier, confirmant une information du Monde.Le vice-procureur a requis également un procès pour quinze autres personnes, notamment des patrons de sociétés de sécurité ou du BTP, le maire d'Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne) et les anciens édiles de Vigneux-sur-Seine et Montgeron (Essonne).Il revient désormais à la juge d'instruction financière Aude Buresi, qui dirige cette information judiciaire ouverte en 2015, de se prononcer sur le renvoi ou non en correctionnelle des seize suspects."C'est une affaire qui est maintenant ancienne, mon client est retraité et vit en province", a réagi auprès de l'AFP Me Jean Veil, qui défend M. Gardère. Ancien commissaire proche de Nicolas Sarkozy quand il était à Beauvau puis à l'Elysée, Alain Gardère a été préfet en charge de la sécurité à Marseille en 2011, puis aux aéroports de Roissy et du Bourget (2012-2014). En 2015-2016, il a dirigé le Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), sous la tutelle du ministère de l'Intérieur.Il est accusé d'avoir usé de son influence pour rendre de nombreux services en échange de cadeaux pour lui et son entourage (restaurants étoilés, travaux, places de concert, vacances...), notamment lorsqu'il était au Cnaps.L'ancien haut-fonctionnaire aurait entre autres, octroyé un emploi fictif, favorisé l'obtention illégitime d'agréments à des agents de sécurité et facilité l'obtention de marchés en matière de sécurité.Au cours de la procédure, M. Gardère, qui faisait partie du cabinet de Claude Guéant lorsqu'il était ministre de l'Intérieur (2011-2012), a été mis en examen pour plusieurs infractions en 2016, ce qui l'a contraint à quitter son poste à la tête du Cnaps en 2017.Patrimoine immobilierIl est également poursuivi pour avoir détenu deux armes sans autorisation, découvertes à son domicile lors d'une perquisition.Outre ces avantages et services, l'enquête s'est intéressée au patrimoine immobilier acquis au fil des années par Alain Gardère et son épouse, essentiellement en région parisienne, après un signalement de la cellule de renseignement financier Tracfin en juillet 2015.Entre 1989 et 2012, le couple est ainsi devenu propriétaire de dix appartements, dont cinq ayant été achetés entre 2005 et 2012 auprès de la société France Pierre dirigée par Antonio de Sousa, selon des documents d'enquête.Le promoteur immobilier, pour lequel le parquet demande aussi un procès en correctionnelle, est accusé d'avoir accordé "des réductions substantielles sur le prix d'appartements à Alain Gardère" et d'avoir fait réaliser des travaux gratuitement aux domiciles de l'ancien préfet et de sa maîtresse.Il lui est également reproché d'avoir accordé des faveurs à des élus franciliens ou leurs collaborateurs pour obtenir des décisions favorables en matière d'urbanisme.Contacté, son avocat n'a pu être joint mercredi soir.Cette information judiciaire a déjà débouché sur deux condamnations en 2020. Un patron de BTP et l'ancien bras-droit de M. Gardère au Cnaps, Pierre Cournil, ont accepté de reconnaître les faits lors d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), une sorte de "plaider-coupable" à la française.M. Cournil a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende pour complicité d'abus d'autorité et complicité de détournement de fonds public".
Il y a 2 ans et 297 jours

Le Sénat plaide pour la construction effective d’au moins 14 EPR et souligne l’urgence d’agir

Lancée le 9 février, cette mission avait déjà publié un rapport d’étape, dès le 24 février, sur le risque de black-out, alertant très en amont sur les répercussions de la guerre russe en Ukraine et du phénomène de corrosion sous contrainte. À l’issue de six mois de travaux, qui leur ont permis d’entendre 60 personnalités, à l’occasion de 30 auditions, et de se rendre sur le site de l’EPR de Flamanville, le 11 juillet, les rapporteurs ont formulé 10 propositions pour relancer l’énergie nucléaire sérieusement et promouvoir l’hydrogène bas-carbone, parmi lesquelles la construction effective d’au moins 14 EPR. Pour Daniel Gremillet : « L’énergie nucléaire est cruciale pour atteindre les objectifs de décarbonation prévus par l’Accord de Paris de 2015. Elle l’est d’autant plus que le Paquet Ajustement 55 et le Plan RePowerEU nous obligent à accélérer, pour réduire de 55% nos émissions et sortir des hydrocarbures russes. Le discours de Belfort du Président de la République n’est ni suffisamment ambitieux, ni suffisamment suivi d’effet. Nous préconisons donc d’acter rapidement le scenario “N03” de RTE, qui permet de maintenir au moins 50% d’énergie nucléaire à l’horizon 2050. Pour nous, c’est un minimum ! Dans un monde changeant, ce scenario doit s’appuyer sur un parc nucléaire robuste, moderne, agile face aux évolutions climatiques, technologiques et géopolitiques. » Convaincue de l’intérêt de maintenir un mix majoritairement nucléaire à l’horizon 2050, tout en renforçant les énergies renouvelables et la sobriété énergétique, la commission, s’appuyant sur le scenario « N03 » de Réseau de transport d’électricité (RTE), estime impérative la construction de 14 EPR et de 4 GW de SMR, les petits réacteurs modulaires. Elle demande que cet objectif soit acté législativement dans la loi quinquennale sur l’énergie de 2023 et assortie d’un plan de financement et de compétences. De plus, elle alerte sur le fait que, même réalisé, ce scenario pourrait ne pas suffire, si les réacteurs existants ne pouvaient pas être prolongés au-delà de 60 ans et si les besoins en électricité atteignaient des niveaux plus élevés notamment en raison de la réindustrialisation. La commission souligne que, dans ces cas, pour RTE, il faudrait l’équivalent de 3 et 9 EPR supplémentaires. La construction éventuelle de ces autres réacteurs mérite d’être étudiée d’ici la loi quinquennale. Pour Jean-Pierre Moga : « C’est toute une filière qu’il faut relancer ! La relance de l’énergie nucléaire ne saurait être possible sans un financement robuste, notamment pour EDF, et une formation adaptée, sur lesquels le Gouvernement doit faire des propositions. Elle doit s’accompagner d’une attention à la sûreté et à la sécurité, pour répondre aux nouveaux défis : la résilience au changement climatique et la cyber-résilience. Elle doit aussi s’accompagner d’un effort de recherche et d’innovation, pour réussir la fermeture du cycle du combustible. Le recyclage des combustibles, les réacteurs et les combustibles du futur et le stockage des déchets doivent être promus. » Pour Jean-Jacques Michau : « Parce qu’elle n’émet que 6 grammes de CO2 par kilowattheure, l’énergie nucléaire constitue un levier de décarbonation indispensable, complémentaire des énergies renouvelables. Le GIEC la fait figurer parmi ses options d’atténuation, tandis que l’AIE envisage son doublement. C’est pourquoi nous devons prendre des décisions aujourd’hui pour faire face aux besoins de demain. En 2040, la quasi-totalité de nos centrales actuelles seront en fin de vie ! C’est aujourd’hui qu’il faut agir. » Pour Sophie Primas : « On a affaibli la filière, depuis 10 ans, à un moment essentiel, en inscrivant depuis la loi de “Transition énergétique” une baisse de la part du nucléaire. La majorité actuelle a perdu du temps. On doit la vérité aux Français Une politique énergétique fondée sur trois piliers, le nucléaire, le renouvelable et la sobriété suppose, dans tous les cas, une relance rapide et massive des constructions de centrales nucléaires. Elle permettra de faire face à un doublement des besoins en électricité, qui sera la conséquence mécanique de la décarbonation ! ».
Il y a 2 ans et 298 jours

Les aéroports parisiens revoient leurs prévisions à la hausse pour 2022

Au premier semestre, Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly ont accueilli 37,5 millions de passagers pour Paris Aéroport, soit 71,6% du niveau de trafic pour la même période en 2019, a annoncé le groupe ADP.Le trafic des grands aéroports de la région parisienne a une nouvelle fois nettement progressé en juin, continuant son rapprochement du niveau de l'avant-crise sanitaire, avec 8,1 millions de passagers accueillis, soit 82,1 % du trafic de Paris Aéroport du mois de juin 2019.Le trafic international est à 77% du niveau de juin 2019, malgré un trafic toujours très faible vers l'Asie-Pacifique. Le trafic vers l'Europe est à 87,1%, vers la France à 80,3%, et vers les DROM-COM à 89%.Au niveau du groupe ADP, intégrant les aéroports de New Delhi, Antalya, ou Santiago du Chili, le trafic a atteint au mois de juin 81,8% des niveaux de juin 2019.Au premier semestre, le groupe a accueilli 118,2 millions de passagers, soit 71,9% du trafic du premier semestre 2019.ADP prévoit désormais un niveau de trafic sur l'année 2022 qui devrait atteindre entre 74 et 84% du niveau de 2019, contre 70 à 80% prévus précédemment.
Il y a 2 ans et 298 jours

L'Hôtel de Ville de Paris perquisitionné dans le dossier de la Tour Triangle

La perquisition, révélée par le Parisien, était terminée mercredi en début d'après-midi, a précisé l'entourage de la maire Anne Hidalgo.Le parquet national financier (PNF) a confirmé "qu'une perquisition (avait) eu lieu (mercredi) matin dans les locaux de l'Hôtel de Ville de Paris".Menée par deux magistrats instructeurs, selon l'entourage de la maire, la perquisition fait suite à l'information judiciaire ouverte en mars par le PNF pour des soupçons de favoritisme dans le contrat d'exploitation du Parc des expositions dans le sud de Paris, où la construction de la tour a débuté en février.Les juges étaient accompagnés des gendarmes de la section de recherches de Paris, selon une source proche."C'est la suite logique et cohérente de l'information judiciaire", a commenté l'entourage d'Anne Hidalgo qui se dit "à disposition de la justice" et pour qui la perquisition s'est déroulée "de manière très calme, sans panique". Des techniciens ont fouillé des ordinateurs pour y saisir des documents à la direction de l'urbanisme, celle des affaires judiciaires, des affaires financières, aux services généraux et au cabinet de la maire, a précisé l'entourage de Mme Hidalgo. Les enquêteurs sont entrés dans le bureau d'Anne Hidalgo, où ils "sont restés un quart d'heure", a-t-on précisé. La maire, en déplacement à Avignon pour le festival, était absente mais rentrera mercredi soir pour la passation de pouvoirs à la préfecture de police entre Didier Lallement et Laurent Nuñez. Personne à la mairie n'est "mis en cause, encore moins mis en examen", souligne le cabinet de la maire, dans ce dossier qui remonte au début des années 2010, quand Bertrand Delanoë était maire, Anne Hidalgo première adjointe à l'urbanisme et la Première ministre Elisabeth Borne directrice à l'urbanisme. Accusations contestées Le PNF avait ouvert une enquête préliminaire pour "favoritisme" et "recel de favoritisme" en juin 2021, puis une information judiciaire en mars. La Ville de Paris avait résilié le contrat de concession attribué à la société Viparis, puis lui avait à nouveau confié l'exploitation du complexe événementiel via un bail emphytéotique (d'une durée de 50 ans) à l'issue d'un appel d'offres jugé contestable. Les délais de dépôt d'offres ont été notamment considérés comme trop courts, compte tenu de la complexité du projet. De plus, la Ville avait accepté que Viparis ne s'acquitte pas du droit d'entrée de 263 millions d'euros demandé aux candidats. En échange, cette filiale d'Unibail-Rodamco-Westfield devait renoncer à l'indemnité de résiliation anticipée du contrat initial. "Nous sommes très satisfaits que l'instruction permette une avancée dans ce dossier", a réagi Elise Van Beneden, présidente de l'association Anticor qui avait déposé une plainte avec constitution de partie civile en février 2021. La maire LR du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati, avait également signalé à la justice en juillet 2020 le projet de construction de la tour, qui doit s'étirer sur 42 étages et 180 m de haut, dans le périmètre du Parc des expositions. Mme Dati et Anticor s'appuyaient sur un rapport de la chambre régionale des comptes d'Ile-de-France de juillet 2020, qui estimait notamment que le projet de la Tour Triangle avait été "inséré de façon critiquable dans l'enceinte du Parc des expositions". La Ville de Paris, Unibail-Rodamco Westfield et Viparis rejettent les accusations, assurant avoir respecté les règles de l'appel d'offres.
Il y a 2 ans et 298 jours

Affaire de la Tour Triangle : la mairie de Paris perquisitionnée

INSTRUCTION. Le projet de Tour Triangle, dont les travaux ont débuté au sein du Parc des expositions de la porte de Versailles (15e arrondissement), est l'objet d'une enquête pour favoritisme. Dans ce cadre, une perquisition a eu lieu à l'Hôtel de Ville de Paris.