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Il y a 4 ans et 206 jours

Jeunes pousses sur gratte-ciels : l'agriculture sur les toits de Singapour décolle

Ce site de 930 m2 est l'une des exploitations agricoles qui bourgeonnent sur les toits d'immeubles du petit État d'Asie du Sud-Est désireux d'augmenter la production alimentaire locale pour être moins dépendant des importations.Depuis plusieurs années, le gouvernement encourage ces initiatives, s'inquiétant d'une possible baisse des rendements agricoles dans le monde à cause du changement climatique ainsi que de perturbations dans les importations dues aux tensions commerciales. Mais la pandémie leur a donné encore un nouvel élan."Il y a une erreur commune qui est de croire que l'on ne peut pas faire de l'agriculture à Singapour par manque d'espace", note Samuell Ang, qui dirige l'exploitation Edible Garden City, située sur le toit du centre commercial."Mais nous voulons changer cela".Des fermes urbaines sont apparues dans de nombreuses villes, mais les exploitations sur les toits sont une solution particulièrement adaptée aux zones très densément peuplées comme Singapour, qui importe 90% de ses produits alimentaires.L'agriculture, secteur autrefois important à Singapour, a décliné à mesure que le pays est devenu un centre financier et commercial hérissé d'immeubles. Aujourd'hui, seulement 1% de sa surface est agricole.Ces dernières années, les parcelles cultivées sur les toits se sont multipliées dans la cité de 5,7 millions d'habitants.L'an dernier, les autorités ont indiqué vouloir produire localement 30% de la nourriture d'ici 2030 et viser une augmentation de la production de poisson, d'œufs et de légumes.Depuis que le coronavirus a augmenté les risques de perturbations de la chaîne d'approvisionnement, le gouvernement a accéléré ces projets, annonçant que les toits de neuf parkings deviendraient des exploitations. Il a injecté 30 millions de dollars singapouriens (19 millions d'euros) pour le développement du secteur."Amortir le choc"Mais elle a aussi implanté des potagers dans des lieux plus inattendus, comme une ancienne prison, des conteneurs et des balcons d'appartements.Ces exploitations n'emploient que des pesticides naturels, comme l'huile de neem qui repousse les nuisibles."Nous voulons passer le message que l'on peut faire pousser sa propre nourriture. Et démontrer que l'on n'a pas vraiment besoin de grandes parcelles", souligne Samuell Ang.Il cultive plus de 50 variétés, des aubergines, à l'okra, le fruit de la passion sauvage, des fleurs comestibles et des jeunes pousses.La société expérimente différentes techniques: dans un conteneur, elle teste un système hydroponique, une culture hors-sol.La production de Edible Garden City est récoltée et livrée le même jour, surtout à des restaurants, mais les consommateurs peuvent aussi s'abonner pour recevoir des livraisons régulières de fruits et légumes.Pour William Chen, directeur d'un programme dédié à la nourriture, la science et la technologie à l'université technologique Nanyang de Singapour, les fermes urbaines sont "une façon d'amortir le choc des ruptures de chaînes d'approvisionnements"."Les exploitations sur les gratte-ciels de Singapour sont certainement une option intelligente", remarque-t-il.Mais il y a des limites à ce que l'on peut produire dans un pays de la taille de la ville de Los Angeles."Nous n'avons pas de fermes d'élevage et nous n'avons pas le luxe de pouvoir consacrer des terrains au riz"."Faire pousser du riz ou du blé en intérieur serait très onéreux voire impossible".De plus, Singapour ne dispose pas d'agriculteurs qualifiés. "Nous pouvons embaucher des gens intéressés par l'agriculture mais ils n'ont pas assez d'expérience", explique Samuell Ang.
Il y a 4 ans et 206 jours

Maçonnerie armée Ytong : une solution coupe-feu économique

La maçonnerie armée, l'innovation Ytong pour des murs coupe-feu économique et rapide à monterClassé A1, il est incombustible et assure une excellente résistance au feu. Grâce à ses propriétés minérales, il est étanche aux flammes et aux fumées et limite fortement l'élévation des températures dans les cellules mitoyennes.Sains et durables, les murs et cloisons séparatives Ytong offrent une protection incendie haute performance. Parmi les solutions coupe-feu proposées, les maçonneries armées en béton cellulaire se distinguent par leur rapidité de pose et leur légèreté. Au sein des projets de bâtiments tertiaires et industriels, elles permettent d'optimiser la mise en œuvre, en érigeant en un temps record des murs coupe-feu de grandes dimensions, et de réaliser ainsi d'importantes économies de temps et d'argent.Pour les projets du futur centre commercial Maine Street situé au sud de l'agglomération du Mans à Ruaudin (72), qui offrira une surface commerciale d'environ 27 000 m2 avec une quarantaine de boutiques, et de la chocolaterie Ethiquable à Fleurance dans le Gers (32), qui regroupera la production, l'entrepôt, les bureaux et une boutique ouverte au public, ce sont deux solutions différentes de maçonneries armées coupe-feu Ytong qui ont été retenues.En tenant compte des contraintes de chacun de ces chantiers, le service technique de Xella a préconisé des techniques constructives optimisées. Ainsi, l'Ytong Gigabloc a été mis en œuvre de manière mécanique pour Maine Street, tandis que des blocs Ytong Compact 20 associés à Ytofor ont été posés manuellement pour l'usine Ethiquable.Maçonnerie armée et blocs Ytong grand format : la haute performance coupe-feuGrâce à la nature minérale du béton cellulaire, ses propriétés intrinsèques et sa forte résistance thermique, les solutions maçonneries armées Ytong sont particulièrement adaptées aux applications coupe-feu. Incombustibles, leur point de fusion se situe à environ 1200°C, et elles ne dégagent aucun gaz toxique ou inflammable.Aurélien REGNIER de l'entreprise BCG qui a réalisé le gros-œuvre et le génie civil du projet Maine Street, décrit les enjeux du projet : « Il s'agissait de construire un hypermarché relié à des magasins de retail pour une surface de 27 000 m2. La problématique des murs coupe-feu était centrale car ils devaient séparer les nombreuses cellules commerciales mitoyennes qui comptent des magasins « à risque » (généralement les espaces de restauration intègrent des cuisines). Les solutions coupe-feu Ytong s'adaptaient parfaitement à ses contraintes. »Le béton cellulaire étant doté de propriétés coupefeu répondait largement aux exigences du programme.« Le matériau présente plusieurs intérêts. Sur le plan technique, sa légèreté par rapport à l'aggloméré ignifuge ou au béton facilite sa manutention et sa mise en place. Les Gigabloc d'Ytong requièrent l'utilisation d'engins mais leur manipulation et leur pose restent bien plus aisées qu'avec du béton qui est beaucoup plus lourd. Le béton cellulaire est également plus performant en matière d'isolations phonique et thermique.En tout, nous avons dû monter 20 murs coupe-feu en béton cellulaire de 32 à 40 m de long et de 7 à 8 m de hauteur. La maçonnerie armée permet de réaliser ces murs très longs et très hauts en se passant de poteaux intermédiaires et chacun a pu être érigé en une semaine.Le service technique de Xella nous a été d'un grand soutien pour le dimensionnement. Grâce à l'étude technique menée par leur service, nous avons pu déterminer les produits et détails de la maçonnerie ainsi que les principes de fixation des blocs. Outre les tors de 10 posés à chaque rang dans la longueur, les murs sont accrochés à la charpente métallique du bâtiment par des fixations «fusibles». Le service technique a déterminé le type de fixation nécessaire en fonction des zones et des charpentes métalliques pour y accrocher chaque mur. »Ingénieur du service technique Xella, Vincent SENECLAUZE ajoute : « Le cahier des charges du projet Maine Street requérait 3H de coupe-feu. Comme notre béton cellulaire est très performant, nous atteignons 3H avec des blocs de 10 cm d'épaisseur, mais lorsqu'il s'agit de murs aux dimensions importantes, d'autres paramètres rentrent en compte. Nous avons émis une note technique pour un produit donné avec ses caracté- ristiques, les dimensions, le degré coupe-feu, la réponse au feu ainsi qu'une hypothèse d'effort au vent et le référentiel de la norme de dimensionnement utilisée, qui est l'Eurocode 6.Ces calculs ont permis de valider la solution des Ytong Gigabloc 15. Le choix de cette solution constructive est exceptionnelle pour des murs de cette dimension (épaisseur 15 cm). Ils mesurent 120 x 62,5 cm et sont rainurés sur leur partie haute. Dans cette rainure, une armature standard, un tor de 10 à chaque rang, renforce la résistance du mur. »Quant au projet de la nouvelle usine Ethiquable, l'entreprise L2C, missionnée par le promoteur Essor Agro pour le gros-œuvre et les travaux de murs coupe-feu, a fait le choix de la solution Ytong Compact 20 avec l'armature Ytofor.Son directeur Vincent Soury témoigne des atouts de la solution : « Le béton cellulaire réalise de belles performances en matière de coupe-feu et de résistance thermique. C'est le compromis idéal pour ce type de programme, une usine accueillant également du public. Une performance coupe-feu 2H était requise. »Une mise en œuvre plus rapidePour le bâtiment Ethiquable, le choix s'est porté sur une mise en œuvre manuelle avec les blocs Ytong Compact 20 et l'armature Ytofor.Vincent Soury de l'entreprise L2C raconte : « Le procédé reste traditionnel. Le montage à joint mince est pratique car le poids du mur reste léger. Les atouts de cette solution sont indéniablement la légèreté et la facilité de mise en œuvre. L'Ytofor est une armature, conditionnée sous forme de rouleau, qui se pose tous les rangs pour supprimer les raidisseurs et les chaînages en béton armé. L'avantage d'Ytofor, c'est qu'on a plus du tout de chaînage à créer, ce qui rend l'exécution hyper rapide. On gagne au moins 50% du temps passé grâce à ces solutions de maçonnerie sèche, car rien n'arrête la main d'œuvre avec Ytofor. On peut monter jusqu'à 55m² dans la journée. »Vincent SENECLAUZE (Xella) pointe les performances techniques de la solution : « La mise en œuvre d'Ytofor tous les rangs, là c'est tout les 25 cm, permet d'obtenir un meilleur renforcement mécanique de la structure du mur, avec une armature répartie sur toute la hauteur. Grâce à Ytofor, nous améliorons les capacités de dilatation.Le caractère innovant d'Ytofor peut parfois susciter des questions, mais nous rassurons nos interlocuteurs car nous disposons de toutes les certifications sur son dimensionnement et sa mise en œuvre. De plus, l'accompagement de notre équipe technique permet une une réponse personnalisée et optimisée pour chaque projet.Nos techniciens-démonstrateurs interviennent à toutes les phases du chantier : pose, démonstration... »Pour Aurélien REGNIER (BCG) qui a mis en œuvre des Ytong Gigabloc sur Maine Street « La pose a été réalisée par 4 personnes : un opérateur commandait une grue, une personne au sol aidait à manipuler les blocs, et dans une nacelle 2 personnes étaient respectivement chargées du positionnement des blocs et de la réalisation des joints. Sur le dessus des Ytong Gigabloc, une rainure accueille un tor de 10 que l'on fixe avec du mortier colle YtongFix, permettant ainsi une construction plus propre. »Les performances environnementales du béton cellulaireLes solutions maçonneries armées Ytong répondent aux objectifs de performances énergétiques, critères également décisifs pour le bâtiment de la chocolaterie Ethiquable. L'enseigne a choisi de répondre au cahier des charges de l'appel à projet In'NoWatt de la Région Occitanie, une certification qui se situe au-delà du référentiel HQE et récompense les opérations innovantes de construction qui limitent leur consommation énergétique avec une empreinte carbone la plus basse possible tout au long de leur cycle de vie.Aurélien REGNIER (BCG) atteste également de la durabilité de la maçonnerie Ytong utilisée dans le cadre du projet Maine Street : « Le béton cellulaire est pour ainsi dire inusable. La durée de vie du matériau est excellente. »Solutions de protection incendie coupe-feu en maçonnerie armée Zéro chaînageYTONG GIGABLOC – une solution de montage rapide (grue ou élévateur nécessaire)Léger, isolant et de grandes dimensions, Ytong Gigabloc (120 x 62,5) permet de monter très rapidement des murs coupe-feu de grande envergure, à l'aide d'une petite grue de chantier. Cette pose facilite les manipulations, réduit considérablement le temps de mise en œuvre et est plus économique.De plus, existants en deux dimensions, les blocs sont facilement coupables, ce qui assure une pose rapide et une parfaite adaptabilité sur le chantier.Enfin, ils assurent la sécurité des personnes et des équipements grâce à leur haute performance coupefeu (EI 240) et leurs excellentes propriétés thermiques qui permettent de mieux résister aux sinistres.Ytong Compact 20 associé à YtoforL'association des murs Ytong Compact avec l'armature Ytofor dans les joints horizontaux renforce la résistance aux efforts transverses et apporte une grande liberté pour la conception et la réalisation de murs coupe-feu. Elle supprime les chaînages horizontaux et verticaux et simplifie la mise en œuvre du chantier (jusqu'à 25% plus rapide à poser).L'armature métallique Ytofor s'intègre directement dans les joints de la maçonnerie en remplacement des chaînages habituels verticaux et horizontaux. Economique et rapide à poser, elle ne nécessite ni béton coulé, ni chaînages, ni accessoires spécifiques.
Il y a 4 ans et 206 jours

TERREAL s’engage dans la deuxième phase de son mécénat pour la sauvegarde du Château de La Salvetat Saint-Gilles en Occitanie

  A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, TERREAL, acteur historique de la terre cuite engagé dans la pérennisation des patrimoines architecturaux français, officialise la signature de la deuxième phase de son mécénat aux côtés de la Fondation du Patrimoine et de la Mairie de La Salvetat Saint-Gilles. Dans la continuité des travaux d’urgence entrepris depuis février 2018, cette deuxième phase correspond à la rénovation complète de la toiture du pavillon Est du château Raymond IV, soit 370 m2 de couverture de cet édifice emblématique de la région de Toulouse. Un chantier de sauvegarde du patrimoine mené en pleine crise sanitaire Château Raymond IV – ©Mairie de La Salvetat Saint-Gilles Depuis son acquisition par la Mairie en décembre 2016, le Château de La Salvetat Saint-Gilles, classé Monument Historique, est au centre d’un vaste chantier de sauvegarde ayant débuté par la restauration du pavillon Ouest, de ses planchers et de la toiture. La deuxième phase de travaux s’annonce encore plus ambitieuse avec tout un travail de reconstitution de la charpente, modelée sur celle de la première tour. Un travail de reprise en sous oeuvre a également été conduit, car cette partie avait été soumise au fil des années aux intempéries, et les murs, infiltrés d’eau, menaçaient de s’effondrer. Jean-Louis Rebière, architecte en chef des Monuments Historiques, témoigne : « Nous avons constaté que le château a été rénové par ajouts et retranchements successifs. Les pièces ont ainsi été recoupées au cours des siècles. Nous avons trouvé dans les décombres du pavillon Est des éléments de plafonds peints ainsi que des carreaux vernissés, tous deux vestiges du XVIIème siècle. A l’issue de la restauration en cours, il pourra être envisagé de restaurer ces précieux vestiges puis de les présenter de façon muséale. »  Un travail de longue haleine pour les différents acteurs du projet qui ont dû s’adapter face à la crise de la Covid-19.  « La situation sanitaire a certes retardé le chantier, mais nous en avons aussi profité pour travailler la charpente en atelier. Aujourd’hui, nous avons repris à trois personnes sur le chantier et nous amorçons tout juste la pose des tuiles. La vie continue ! », explique Sébastien Laffite de l’entreprise Rodrigues-Bizeul, spécialisée dans la restauration de bâtiments historiques.  De son côté, Jean-Louis Rebière souligne : « La mise à l’arrêt du chantier pendant le confinement était problématique surtout pour des raisons climatiques. Nous venions de restaurer le premier pavillon et de réaliser la consolidation des murs et arases du pavillon Est. Il y aurait pu avoir des désordres au niveau des maçonneries exposées aux intempéries, mais finalement le chantier s’est tenu convenablement et nous avons pu reprendre là où nous l’avions laissé. » Une tuile de la gamme Monuments Historiques sélectionnée pour les travaux de rénovation Possédant une implantation locale historique en Occitanie, TERREAL a souhaité s’associer au projet de sauvegarde par un don de tuiles plates de la gamme Monuments Historiques.  La tuile Pompadour en coloris brun-noir a été choisie par l’architecte pour son aspect patiné, semblable aux anciennes tuiles utilisées à l’époque, permettant ainsi de « retranscrire la temporalité de l’édifice et son authenticité ».  Principalement destinée à la restauration des toitures des bâtiments anciens de caractère ou des demeures d’exception, la gamme de tuiles Monuments Historiques est fabriquée à l’usine de Montpon en Dordogne qui existe depuis la fin du XIXe siècle. Les coloris et textures de ces tuiles plates sont obtenus par sablage et poudrage vitrifiés lors de la cuisson à près de 1000°C. L’emploi de ces matériaux inertes assure une longévité exceptionnelle contre l’érosion et la décoloration.  TERREAL a livré 28 palettes de tuiles et 2 palettes d’accessoires de toiture (arêtiers, rives) pour la restauration du pavillon Est, dont la toiture était complètement effondrée. La rénovation complète de la couverture devrait être achevée à l’automne 2020. Cette livraison vient compléter le don en 2018 de 40 palettes de tuiles pour la réfection des 260 m2 de toiture du pavillon Ouest du château.  François Arderiu, Maire de La Salvetat Saint-Gilles, précise : « Grâce au travail remarquable de nos charpentiers-couvreurs qui ont oeuvré avec passion, y compris durant le confinement, la dernière tranche de sauvegarde des toitures pourra être finalisée dès cet automne ».  La Mairie projette un bel avenir pour cet édifice, avec notamment l’étude de l’aménagement en parc des terrains entourant le Château, pour offrir au public un nouvel espace de convivialité et de divertissement. Des travaux complémentaires de restauration sont également envisagés pour permettre une ouverture à la population et aux futurs visiteurs, et faire de ce monument historique un équipement culturel. François Arderiu conclut : « Très vite, ce chantier visible depuis le centre de notre village, a suscité un engouement de la part de la population, concrétisé par les nombreux dons de particulier auprès de La Fondation du Patrimoine ainsi que par la sélection de ce projet pour la première édition du Loto de la mission Bern. Cette générosité des particuliers et des entreprises locales, telles que TERREAL, vis-à-vis de notre patrimoine historique, nous permettra de financer de nouvelles tranches de travaux sans surcoût notable pour notre commune. A ce titre, nous tenons vivement à remercier tous les acteurs de cet élan solidaire pour la protection de notre patrimoine ». Rénovation de la charpente du pavillon Est – ©Mairie de La Salvetat Saint-Gilles   La Fondation du patrimoine, opérateur financier de la mission Bern, a lancé une souscription publique afin de collecter des fonds pour financer ce projet en complément du financement des travaux, principalement supporté par l’Etat, la région Occitanie, le département de la Haute-Garonne et la commune de La Salvetat Saint-Gilles. Construit par Raymond IV, comte de Toulouse, entre 1088 et 1096, cet édifice est un véritable poste d’observation et de défense, situé sur l’arrête d’un plateau dominant de 90 mètres d’altitude. Le château a gardé son caractère de forteresse à travers les âges et a connu quelques « enjolivements » à la Renaissance, notamment des fresques et décors au pochoir datant du XVIIème siècle qui se situent dans la coursive surplombant la cour intérieure. A la Révolution, le propriétaire du château fut guillotiné sur la place du Trône à Paris. La propriété fut saisie, morcelée et vendue comme bien national. Depuis le XVIIIème siècle, plusieurs propriétaires se sont succédés et ont apporté quelques modernités.   A propos de la Fondation du Patrimoine Première organisation privée de France dédiée à la sauvegarde du patrimoine de proximité le plus souvent non protégé par l’État, la Fondation du Patrimoine est un organisme sans but lucratif créé par la loi du 2 juillet 1996. Reconnue d’utilité publique par le décret du 18 avril 1997, elle a pour mission de sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine bâti, mobilier et naturel. Fédératrice et mobilisatrice autour d’une cause nationale, la Fondation du Patrimoine participe activement au renforcement de l’attractivité des territoires en devenant un partenaire privilégié des acteurs locaux et un moteur efficace du développement économique local et durable. Très proche du monde entrepreneurial, la Délégation régionale Occitanie-Pyrénées de la Fondation du Patrimoine a lancé depuis 2016 sept clubs d’entreprises, unissant ainsi des entreprises départementales et régionales prêtes à s’investir pour la préservation et la mise en valeur du patrimoine, et donc du territoire. Plus d’informations : www.fondation-patrimoine.org A propos de TERREAL Inspiré par plus de 150 ans de savoir-faire dans les matériaux de construction en terre cuite, TERREAL crée des solutions innovantes pour l’enveloppe du bâtiment. A travers 4 activités (couverture, solaire, structure, façade et décoration), 21 sites de production dans le monde dont 16 en France, plus de 2200 collaborateurs et 412 millions d’euros de chiffre d’affaires (CA consolidé avec 100% de GSE Intégration), TERREAL contribue à l’amélioration de l’habitat en accompagnant ses clients dans la création de projets, porteurs de bien-être pour les hommes et de respect pour l’environnement. En révélant au quotidien toute la beauté de la terre cuite dans chaque réalisation, TERREAL fait rejaillir son énergie au service de ses partenaires et de leur imagination. Plus d’informations : www.terreal.com
Il y a 4 ans et 207 jours

La filière électrique estime représenter un potentiel de 200.000 emplois à créer d'ici 2030

Réalisée sous l'égide du Ministère du Travail, avec le soutien du Ministère de la Transition écologique, et avec l'appui du cabinet PwC, cette étude, au périmètre inédit, permet d'appréhender concrètement les évolutions à venir des emplois et des compétences de la filière électrique.Des emplois et des métiers au service de la transition énergétiqueCette étude a permis de dresser, pour la première fois, une cartographie des emplois et métiers de la filière électrique qui rassemble 30.000 entreprises, de toutes tailles (des groupes internationaux aux PME-TPE qui représentent près de 40% des acteurs de la filière), réparties sur l'ensemble du territoire. Elle emploie 600.000 personnes, dont la moitié intervient sur le système électrique ( production d'électricité - nucléaire, thermique, renouvelable – transport et distribution d'électricité), l'autre moitié intervenant sur les marchés des bâtiments (neuf et rénovation), de l'industrie, des infrastructures équipant la ville et les solutions de mobilité.
Il y a 4 ans et 207 jours

Nouvelle référence exemplaire Alkern pour la continuité écologique des cours d'eau

Une référence remarquable d’ouvrages préfabriqués pour le remplacement d’un collecteur unitaire initialement intégré dans le seuil par une traversée de l’Yzeron avec siphon deux chambres (amont et aval). Rappelons que la démolition de ce seuil permet non seulement la libre circulation des poissons mais va également se traduire par d’autres bénéfices : désensablement de certaines parties du cours d’eau, lutte efficace contre le réchauffement des eaux…Si depuis 2001, le SAGYRC (Syndicat Mixte d’Aménagement de Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières) est en charge de la gestion et des aménagements des cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron, il intègre également, depuis janvier 2018, l’application de la nouvelle compétence GEMAPI, avec la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.Ainsi, entre autres missions, le SAGYRC a donc mené depuis une quinzaine d’années, une trentaine de chantiers (suppression ou aménagement de seuils) afin de restaurer la libre circulation des espèces qui évoluent dans les cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron. En effet, ceux-ci avaient été largement aménagés par des seuils artificiels construits depuis le XVIème siècle afin d’aider au développement des diverses activités (meunerie, blanchisserie, passage à gué). Malheureusement, ces interventions humaines passées constituent autant d’obstacles infranchissables empêchant la libre circulation de la faune aquatique, notamment des populations de truites Fario et autres chevesnes, loches, blageons et goujons, depuis le Rhône vers les différentes zones de frai du bassin versant.L’aménagement du seuil à Francheville, d’une hauteur de presque 6 mètres, constituait la dernière tranche de ce calendrier de chantiers d’ampleur. Une démolition de l’ancien seuil a été retenue compte-tenu de différents paramètres, notamment une contrainte technique engendrée par la présence du passage d’un collecteur d’eaux usées d’un diamètre de 1,8 mètre, en crête de l’ouvrage, qui sera d’ailleurs dévié.Afin d’implanter le collecteur unitaire, la déviation du cours d’eau est réalisée avec création d’un passage en siphon (à 50 mètres en aval de l’ancien seuil et plongeant sous le cours d’eau) sur collecteur. Le passage en siphon s’effectue en deux files indépendantes grâce à un système de tuyaux jumeaux (passant du diamètre de l’originel en 1.400 PRV en deux conduites de 1.000 de diamètre). Ce système assurera notamment grâce à un procédé de pompage et d’aspiration - via vanne et batardeau -, un entretien régulier facilité et sûr du point bas de la canalisation qui stockera les matières solides. Si pour répondre au marché, il avait été envisagé initialement de couler le béton sur place, Vincent Chaize conducteur de travaux chez RAMPA TP précise : « La préfabrication a finalement été retenue afin d’assurer une exécution plus rapide, dès cette année. Ceci nous a permis de nous intégrer dans le calendrier de la loi sur l’eau qui nous imposait de mener les travaux lors de la saison sèche (pour rappel le marché avait était lancé en mai-juin de cette année) ». Le planning de ce chantier a ainsi été pensé en 2 phases d’intervention, la première allant de Juillet à Octobre 2020 et une seconde prévue de Mai à Octobre 2021. En effet, cette période propice de travaux correspond à l’étiage du cours d’eau de l’Yzeron, son niveau « bas ». Si un risque de crue demeure possible en cas de forts orages avec une hausse rapide du niveau du cours d’eau, l’emploi d’éléments en béton préfabriqué Alkern constituait la réponse adéquate, tout en garantissant aussi une réduction optimale du temps d’intervention sur site, en plus d’assurer la qualité des ouvrages.De même, si cet ancien seuil participait à un important ensablement, en amont, sur près de 60 mètres de long, il fallait également compter sur la présence, à proximité, des fondations d’un viaduc de la route départementale RD75. Des sondages de sol ont d’ailleurs été réalisés afin de maîtriser la nature du substrat et de parfaitement dimensionner les futurs travaux.Après la mise en service du nouveau collecteur en siphon, fin 2020, les travaux 2021 viseront à démolir le seuil puis à réaliser la rampe piscicole, toute en linéaire, pour l’amont du seuil. Ceci permettra la remontée des poissons (avec une pente de 4 %), intégrant des espaces agencés avec des blocs pour créer des zones de remous (sur près de 120 mètres) et permettre aux poissons de se reposer avant de poursuivre leurs pérégrinations. Précisons que le site des travaux, dans le périmètre de protection du monument historique du château de Francheville et proche d’un verrou rocheux granitique cerclé de verdure, en font un lieu digne d’intérêt, patrimonial et paysager. Conçus et fabriqués sur-mesure dans l’usine Alkern de Rivas disposant d’outils permettant de respecter la sécurité des ouvriers, à l’abri des intempéries et d’éventuelles crues, ces 2 ouvrages sont constitués de différents modules afin de faciliter leur transport (impossible en monobloc car chaque chambre pèse plus de 60 tonnes) et leur mise en œuvre sur site. La première chambre, qui sera positionnée en aval et sera toujours en charge, est ainsi constituée de 6 modules préfabriqués (dont deux dalles) pour un poids total de quelques 64 tonnes (forme en S de dimensions de 8,30 m de haut x 3,2 m de large). La seconde, destinée à l’amont, est réalisée avec 7 modules préfabriqués (dont 4 dalles) pour 63 tonnes (8 mètres de long x 3,4 m de large sur 3,65 m de haut). Indiquons que ces chambres seront respectivement mises en œuvre sur site par camions-grues (capacités de 150 tonnes pour la première et de 350 tonnes et d’une portée de 35 mètres pour la deuxième) courant octobre 2020. Mentionnons que cette préfabrication Alkern garantit la haute qualité des bétons mis en œuvre pour ces chambres, tout comme de l’étanchéité des ensembles constitués. Enfin, même si la préfabrication assure une haute qualité d’exécution, RAMPA TP a préconisé que ces ouvrages nécessitaient des clavetages en béton sur site pour retrouver leurs dimensions originelles. Une fois ces éléments installés, des mesures seront prises pour réaliser la pose des dalles lors d’une nouvelle phase de chantier. Assurant la restauration de la continuité écologique sur ce secteur ces travaux garantiront, in fine, une remontée possible des populations de poissons.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros. Le Groupe s’appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton en France avec une présence dans les secteurs du bâtiment, de l’aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 209 jours

Réactivité, adaptabilité : Lorenove Grands Comptes signe la rénovation toute en bleue des menuiseries de l’école maternelle Dunois

Missionnée par la ville de Paris pour des chantiers d’été 2019 et 2020, Lorenove Grands Comptes signe la rénovation de 33 ensembles de menuiseries en chêne à recouvrement, d’une couleur bleue éclatante, pour l’école maternelle Dunois. Un chantier maintenu en priorité sur l’été 2020, malgré les contraintes liées au Covid. Prioriser le chantier et respecter les délais Au mois de septembre, les 137 personnes (enfants et personnel) de l’école maternelle Dunois, située au 71 rue Dunois Paris 13ème, ont pu faire une rentrée en toute quiétude et toute en bleue. Ce chantier de rénovation, confié aux équipes Lorenove Grands Comptes, a été réalisé en deux phases : une première phase à l’été 2019, portant sur 11 ensembles de menuiseries extérieures en chêne de couleur bleue (ral 5010) et sur la porte du Hall d’entrée. Puis, une seconde phase en 2020, portant sur 21 autres ensembles restants. Au regard du contexte lié au Covid, qui avait généré des suspensions ou l’arrêt de chantiers, les équipes se sont plus que jamais mobilisées pour dépasser les contraintes  supplémentaires et relever le défi. Le contexte présentait pourtant une déprogrammation de chantiers (suspendus ou décalés) ou encore des délais de fabrication étirés devant tenir compte de l’arrêt de certaines usines (jusqu’à 1 mois d’arrêt sur certains ateliers de production). Le contexte lié au Covid a impliqué des répercussions conséquentes quant à la réorganisation sur le plan industriel. Mais tout le Groupe, des ateliers de fabrication à la pose – chaque professionnel intégrant le respect des gestes barrières et toutes les consignes de santé délivrées par l’OPPBTP – s’est mobilisé pour prioriser les chantiers relatifs aux écoles, et permettre une rentrée des classes, dans les meilleures conditions. Réactifs, sachant s’adapter à l’environnement et capables de livrer aussi bien une réponse industrielle technique parfaite et sur mesure, qu’un travail de pose irréprochable dans les délais impartis, les professionnels de Lorenove Grands Comptes ont, non seulement respecté le planning établi, dans un délai court, mais également devancé la date de remise des travaux en achevant le chantier avant la fin du mois d’Août ! Ces menuiseries ont été choisies avec un profil d’ouvrant de 77 millimètres d’épaisseur, et un vitrage sécurité en verre feuilleté, répondant parfaitement aux normes des ERP, par sa résistance aux bris et à la chaleur Répondre aux contraintes par une haute performance et un geste sur mesure Intervenir en rénovation sur une école maternelle n’est jamais une évidence ; ce type de bâtiment s’inscrivant dans la catégorie des ERP (4è catégorie de type R avec activité de type N) soit, des établissements recevant du jeune public et soumis, pour la sécurité de chacun, à des contraintes réglementaires très strictes. Par ailleurs, le travail de rénovation comporte toujours la difficulté d’un rendu à l’identique : changer de gamme revient à remplacer l’existant par une menuiserie sur mesure, respectueuse des formes antérieures, des menuiseries s’adaptant parfaitement à la forme initiale, et intégrant les contraintes de l’environnement. Dans ce contexte, le remplacement des menuiseries extérieures (32 ensembles portes-fenêtres côté cour et la porte du Hall d’entrée donnant sur la rue Dunois) devait répondre à des formes aussi variées que : des losanges, des trapèzes, des triangles isocèles et des rectangles. Le choix s’est porté sur la gamme de menuiseries Tradition Trocadéro. Fabriquées à partir d’essence de chêne massif, matériau naturellement isolant et possédant une meilleure durabilité naturelle, ces menuiseries ont été choisies avec un profil d’ouvrant de 77 millimètres d’épaisseur, et un vitrage sécurité en verre feuilleté, répondant parfaitement aux normes des ERP, par sa résistance aux bris et à la chaleur. La gamme Tradition Trocadéro combine de hautes performances thermiques, acoustiques, ainsi qu’une excellente étanchéité tout en répondant aux normes de sécurité renforcée. Le remplacement des menuiseries extérieures devait répondre à des formes aussi variées que : des losanges, des trapèzes, des triangles isocèles et des rectangles. Les équipes ont installé des châssis composés en partie avec une porte, ou en partie avec fenêtre ou encore, en partie avec châssis à soufflet. Ces derniers (installés en complément des menuiseries existantes dans les autres pièces) présentent de nombreux avantages ; utiles pour les petites pièces, ils apportent luminosité ou aération légère sans prise de risque pour les enfants en bas-âge, ne pouvant ni chuter ni escalader. Par ailleurs, ces menuiseries comportent également des anti pince-doigts, accessoires de porte évitant que les enfants ne se coincent les doigts lorsque les portes se referment. Pour les fenêtres en étage, des limiteurs d’ouverture, ont offert une sécurité maximale. Enfin, en joignant l’esthétique à la technicité, la finition de la couleur bleu RAL 5010 a apporté modernité, gaieté, séduisant autant les petits que les grands, pouvant évoluer, au quotidien, dans un cadre couplant sérénité et évasion. Les menuiseries comportent également des anti pince-doigts, accessoires de porte évitant que les enfants ne se coincent les doigts lorsque les portes se referment. Pour les fenêtres en étage, des limiteurs d’ouverture, ont offert une sécurité maximale.   Avec ce chantier, Lorenove Grands Comptes livre, une nouvelle fois, une réponse technique parfaitement adaptée dans les délais impartis et ce, dans un contexte complexifié, permettant aux élèves de l’école Dunois de faire une rentrée toute en bleue !  
Il y a 4 ans et 210 jours

Bâtir en fibres végétales

Le CAUE du Calvados et Le Pavillon organisent du 14 octobre 2020 au 17 janvier 2021 une programmation culturelle autour de l’exposition FIBRA, BÂTIR EN FIBRES VÉGÉTALES et de la question du construire autrement. L’exposition FIBRA est une co-production amàco, École nationale supérieure d’architecture de Grenoble et ville de Grenoble. Face à l’épuisement des ressources, l’exposition explore les potentiels des plantes à croissance rapide et présente des solutions pour les architectures et la ville de demain. Autour de l’exposition, les deux structures locales ont construit une programmation culturelle riche pour accompagner et sensibiliser les publics (grand public, jeune public, habitants, professionnels et élus) à ces thématiques. « Construire autrement » c’est des ateliers de médiation et d’expérimentation, des rencontres-débats, une conférence, des défis et un concours. Les bâtiments présentés révèlent une modernité frugale associant valorisation de ressources et savoir- faire locaux, mesures bioclimatiques et design contemporain. Ils ont été sélectionnés dans le cadre du FIBRA Award, premier prix mondial des architectures contemporaines en fibres végétales, initié et porté par amàco et Dominique Gauzin-Müller. Chacun de ces 50 projets témoigne de l’ingéniosité de ses architectes et ingénieurs, de la volonté de son maître d’ouvrage et des compétences des artisans et entrepreneurs, œuvrant ensemble pour une architecture économe en énergie et en matériaux. L’exposition dévoile ces matériaux en fibres dotés de formidables capacités structurelles et de hautes performances thermiques et hygrométriques au travers de tables sur la transformation des matières brutes, de photographies, de prototypes à l’échelle 1 et de vidéos de chantier. Le visiteur peut ainsi plonger au cœur de ces matières végétales tout en admirant la créativité des réalisations présentées. http://www.lepavillon-caen.com Photo : ©Li Xiaodong Atelier 07  
Il y a 4 ans et 210 jours

Le Conseil de Paris suspend l'agrandissement de la cimenterie Lafarge de Bercy et lance une concertation

Partis divisés, socialistes, élus du groupe Générations, communistes et écologistes ont fini par trouver un accord concernant le site de l'usine, située dans le sud de la capitale, après d'âpres négociations.Le sujet était sensible après la diffusion à la rentrée d'images de l'usine Lafarge, située dans le quartier de Bercy (sud-est de la capitale), déversant dans la Seine un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Lafarge affirme que l'écoulement est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant".Dans son vote, le Conseil de Paris a de nouveau assuré qu'"en cas de préjudice écologique constitué", il "se portera partie civile pour réclamer une réparation en nature à hauteur du préjudice subi".En vertu des accords de Paris sur le climat, et pour respecter ses engagements, la Ville a également voté la création d'"une mission d'évaluation de ses besoins en béton et matériaux de construction à l'horizon 2040".En face, fait inédit, l'Insoumise Danielle Simonnet et les élus de la droite ont chacun voté les voeux de l'autre.Fer de lance dans ce combat, Mme Simonnet n'en démord pas: "Ce projet doit être abandonné ou à défaut (...) faire l'objet d'une révision approfondie" avec à la clé, "un nouveau permis de construire"."La Ville s'était engagée à réduire drastiquement la production et le recours au béton", a rappelé de son côté l'élue du XVe arrondissement, Agnès Evren (LR). "Où sont donc passées les belles promesses (d'utiliser) les matériaux bio-sourcés pour les nouvelles constructions ?", a-t-elle demandé.La droite a demandé que "la Ville s'engage à ce que la concertation avec les élus et habitants ne soient pas une mascarade" et "que les futurs aménagements n'excèdent pas le cadre actuel des installations".Le "travail de concertation (avec) les riverains, ports de Paris, les élus et Lafarge" abordera "toutes les questions et se poursuivra au moins jusqu'en décembre", a assuré l'adjointe en charge de la Seine, Célia Blauel.
Il y a 4 ans et 210 jours

Le Conseil de Paris suspend l'agrandissement de la centrale à béton Lafarge de Mirabeau et lance une concertation

Partis divisés, socialistes, élus du groupe Générations, communistes et écologistes ont fini par trouver un accord concernant le site de l'usine, située dans le sud de la capitale, après d'âpres négociations.Le sujet était sensible après la diffusion à la rentrée d'images de l'usine Lafarge, située dans le quartier de Bercy (sud-est de la capitale), déversant dans la Seine un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Lafarge affirme que l'écoulement est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant".Dans son vote, le Conseil de Paris a de nouveau assuré qu'"en cas de préjudice écologique constitué", il "se portera partie civile pour réclamer une réparation en nature à hauteur du préjudice subi".En vertu des accords de Paris sur le climat, et pour respecter ses engagements, la Ville a également voté la création d'"une mission d'évaluation de ses besoins en béton et matériaux de construction à l'horizon 2040".En face, fait inédit, l'Insoumise Danielle Simonnet et les élus de la droite ont chacun voté les voeux de l'autre.Fer de lance dans ce combat, Mme Simonnet n'en démord pas: "Ce projet doit être abandonné ou à défaut (...) faire l'objet d'une révision approfondie" avec à la clé, "un nouveau permis de construire"."La Ville s'était engagée à réduire drastiquement la production et le recours au béton", a rappelé de son côté l'élue du XVe arrondissement, Agnès Evren (LR). "Où sont donc passées les belles promesses (d'utiliser) les matériaux bio-sourcés pour les nouvelles constructions ?", a-t-elle demandé.La droite a demandé que "la Ville s'engage à ce que la concertation avec les élus et habitants ne soient pas une mascarade" et "que les futurs aménagements n'excèdent pas le cadre actuel des installations".Le "travail de concertation (avec) les riverains, ports de Paris, les élus et Lafarge" abordera "toutes les questions et se poursuivra au moins jusqu'en décembre", a assuré l'adjointe en charge de la Seine, Célia Blauel.
Il y a 4 ans et 211 jours

L'éolien, un vivier d'emploi encore trop dépendant des politiques publiques

"Travailler sur ces grandes structures en hauteur, c'est assez impressionnant," s'enthousiasme Titouan Durand, 20 ans, qui se forme à la maintenance éolienne à l'IUT de Tarbes (Occitanie). "Il y a de la mécanique, un petit peu d'hydraulique, de l'électrique... C'est très général, ça permet de voir un petit peu tout. " En alternance à Amiens (Hauts-de-France) chez Siemens Gamesa, il se dit rassuré par "les engagements pris par les entreprises et l'État" en matière d'énergies renouvelables. "On est à peu près certain qu'on continuera à trouver du travail" estime-t-il. "Ça s'est fait tout seul", abonde Claudio Rumolino, ancien chef d'entreprise reconverti "par conviction" dans l'éolien à 50 ans, aujourd'hui responsable des investissements participatifs chez Vallourec.Quelque 2.000 emplois éoliens supplémentaires ont été créés en 2019, répartis sur plus de 900 sociétés. En 2020, le secteur représentait 20.000 emplois directs et indirects, une augmentation de plus de 25% par rapport à 2016, selon France Énergie Éolienne, qui souligne que "la filière est le premier employeur dans le secteur des énergies renouvelables à l'échelle nationale.""D'une part on continue à investir dans l'éolien, d'autre part il y a des emplois de maintenance, qui correspondent à la quantité d'éoliennes en fonctionnement" détaille Philippe Quirion, directeur de recherches dans l'économie de l'énergie au CNRS."Dans la maintenance, il y a davantage d'emplois dans l'éolien que dans le solaire par exemple, car il y a plus de pièces mobiles et donc de l'usure", explique le chercheur, ajoutant que la construction des composants éoliens est essentiellement localisée en France, contrairement aux équipements photovoltaïques.Subventions indispensables"Entre 2014 et 2019 on a eu environs 1,4 GW supplémentaires par an installés, soit entre 40 et 50 nouveaux parcs par an, précise Lilian Carpene, économiste réseaux et énergies à l'ADEME. Ce qui explique que l'ensemble des marchés et des emplois éoliens aient augmenté".La programmation pluriannuelle de l'énergie prévoit le doublement des capacités d'éolien terrestre installées d'ici à 2028. "Si on prend cet objectif et qu'on fait une simulation du nombre d'emplois créés, on arrive à un peu plus de 18.000 emplois directs, soit un peu plus de 20%", estime M. Carpene.Les politiques publiques soutiennent la filière, explique-t-il, via des tarifs d'achat ou des compléments de rémunération. Au moment où de plus en plus de parcs deviennent rentables, ces soutiens restent "indispensables" pour la majorité du secteur, afin de susciter l'investissement et valoriser ces moyens de production par rapport aux moyens conventionnels."On aura une situation de stabilité de l'emploi s'il y a une stabilité de la politique", souligne le chercheur Philippe Quirion, membre de l'association d'énergéticiens militants négaWatt.Potentiel de reconversionSelon les études menées par l'association mais aussi par l'ADEME, la création d'emplois dans les énergies renouvelables pourra "compenser" les emplois supprimés dans les énergies fossiles."Ce qui ne veut pas dire que quelqu'un qui perd son emploi dans une raffinerie va pouvoir être embauché dans l'éolien", souligne M. Quirion. "Mais il y a des cas où les transitions sont faciles. Par exemple sur l'éolien maritime flottant, la technologie est largement la même que pour faire des plateformes pétrolières off-shore. Il y a des potentiels de reconversion."Selon les derniers chiffres de France Énergie Éolienne (FEE), qui regroupe 90% des acteurs du secteur en France, les emplois se répartissent à 31% dans les études et développement, 23% dans la fabrication des composants, 27% dans l'ingénierie et construction et 19% dans l'exploitation et maintenance.Les formations se sont elles aussi adaptées pour former les professionnels. On dénombre 220 établissements qui proposent des formations dans l'éolien, dont 70 dans l'enseignement supérieur, réparties dans 25 villes sur tout le territoire.Toutefois, "la filière peine à recruter des techniciens pour l'exploitation et la maintenance des parcs", selon FEE. "Ces emplois sont pourtant hautement qualifiés, non délocalisables et s'inscrivent dans la durée, soit a minima vingt à vingt-cinq ans", ajoute la fédération.
Il y a 4 ans et 211 jours

Nomination d'Olivier de Longeaux au poste de DG de K•LINE

En 2019, le chiffre d'affaires de K•LINE a atteint 359 M€ - celui du Groupe LIEBOT 600 M€ - et son périmètre d'action a considérablement évolué : multi-marchés, 6 sites de production, 1 600 salariés, une présence européenne… Une situation qui nécessite la présence d'un Directeur Général dédié pour le 1er fabricant de fenêtres en France, tous matériaux confondus.Directeur Général de K•LINE depuis 2003 (à cette époque K•LINE facturait 55 M€), Bruno Léger est devenu Directeur Général du Groupe LIEBOT en 2008. Il va maintenant dédier tout son temps, avec l'équipe des Directeurs Généraux sous sa responsabilité, au développement du Groupe LIEBOT et de ses filiales, françaises et internationales.Olivier de Longeaux, 47 ans, père de 4 enfants, arrivera chez K•LINE le 1er octobre et entrera en fonction en janvier 2021. Ingénieur Agronome de formation, MBA (USA), il a fait toute sa carrière au sein du Groupe SAINT GOBAIN : d'abord pendant 17 ans dans les Abrasifs (principalement basé aux USA), puis dans la Céramique. Depuis 18 mois, il avait rejoint le Groupe LAPEYRE en tant que Directeur Général de LAPEYRE INDUSTRIES.Olivier de Longeaux aura pour mission d'accompagner la croissance de K•LINE tout en conservant l'approche familiale, humaine et innovante qui la caractérise.
Il y a 4 ans et 211 jours

Raffinerie de Grandpuits : une centaine de salariés manifestent devant le siège de Total

Parmi les manifestants, une soixantaine de salariés de la raffinerie étaient présents devant le siège du groupe français à La Défense, rejoints notamment par des salariés des raffineries de la Mède (Bouches-du-Rhône) et de Carling (Moselle), ainsi que par des membres de l'association les Amis de la Terre et Julien Bayou, secrétaire national d'EELV."On veut mettre la pression" sur ce Comité social et économique central (CSEC), toujours en cours mardi après-midi, car "Total voudrait dissimuler cette catastrophe sociale d'ampleur, en mettant en avant son projet de reconversion", a expliqué Adrien Cornet, délégué CGT à la raffinerie de Grandpuits.Cette mobilisation n'a pas eu "d'impact sur le fonctionnement de la raffinerie", a indiqué mardi le groupe à l'AFP, sans faire de commentaire sur "le processus en cours" de reconversion du site.En septembre, Total a annoncé que "fin 2023, il n'y (aurait) plus une goutte de pétrole sur ce site", assurant que cette reconversion n'entraînerait aucun licenciement mais des départs à la retraite anticipée et des mobilités internes vers d'autres sites.D'un budget de 500 millions d'euros, le redéploiement doit s'articuler autour de la production de biocarburants et de bioplastiques, et de l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques, selon le géant français.250 postes sur les 400 que compte aujourd'hui la plateforme de Grandpuits et le dépôt associé de Gargenville (Yvelines) seront maintenus, avait par ailleurs affirmé le groupe dans un communiqué.Mais "si on compte l'ensemble des postes Total, dont les contractuels absents de l'organigramme, nous sommes à 209 suppressions d'emplois chez Total", sans compter "500 emplois sous-traitants" qui disparaîtraient également, indique pour sa part la CGT.
Il y a 4 ans et 212 jours

CCB France se renforce dans les Hauts-de-France

CCB France vient de racheter la centrale à béton CuBe de Noyelles-lès-Séclin (59). Cela monte à 6 son nombre d’unités de production de BPE dans les Hauts-de-France. [©CCB] Depuis 2016, la Compagnie des Ciments Belges (CCB) fait partie de Cementir Holding Group, société familiale spécialisée dans la production de ciment blanc. CCB France, sa filiale, renforce sa présence sur le marché du BPE dans les Hauts-de-France. Ceci, en rachetant à la société CuBe sa centrale à béton de Noyelles-lès-Séclin (59). Cette dernière représente une très belle acquisitionpour CCB France, puisqu’elle vient compléter le réseau de ses 5 centrales déjà présentes dans les Hauts-de-France. Cet achat permettra de servir encore mieux les clients actuels de CCBet de CuBe. « Filiale du groupe Cementir, CCB a la volonté de poursuivre sa politique de croissance en général. Et en particulier, ses investissements sur le marché français pour asseoir de manière durable ses activités ciments et granulats »,souligne Philippe Frenay, directeur général granulats et béton chez CCB.
Il y a 4 ans et 212 jours

RTE ouvre le plus grand site en France de stockage d'électricité sur batteries

Le plein soleil de midi, suivi d'une bordée de nuages. Un vent à décorner les bœufs, avant un calme plat: la production d'énergie renouvelable, en particulier éolienne et solaire, joue au yoyo, sans considération pour les besoins en électricité.Comment éviter que soient perdus les pics de production ? Et comment permettre de satisfaire la consommation une fois le vent tombé ou le soleil parti ?"Notre rôle est un rôle d'acrobate", résume Elisabeth Bertin, déléguée pour la Bourgogne-Franche-Comté de RTE, gestionnaire du réseau transportant l'électricité. "Pour cela, il faut innover", explique-t-elle.Exemple à Fontenelle (Côte d'Or), où un site d'une quarantaine d'éoliennes va à terme produire 100 mégawatts (MW), une capacité trop importante pour les lignes à haute tension existantes.Alors, pour "assurer la solidarité des territoires" entre sites de production et centres de consommation, RTE a installé en plein champ, près des éoliennes, plus de 5.000 batteries d'une puissance pouvant atteindre 1.000 volts chacune (contre 48 pour celles des voitures électriques).Elles fonctionneront comme un tampon absorbant les pics pour mieux distiller leur électricité en fonction des besoins et ainsi "lisser" la production.L'ensemble des batteries peut entreposer jusqu'à 24 MW/heure, soit l'équivalent de la consommation de 10.000 foyers environ, selon RTE, qui gère le plus important réseau d'électricité en Europe avec 105.000 kilomètres de liaisons.Des milliards économisésDe tels sites de batteries existent déjà à La Réunion ou en Corse mais Fontenelle est le plus grand en France, comme il sied à une région fortement productrice d'énergie éolienne, précise RTE.L'énergie produite en Bourgogne-Franche-Comté est majoritairement renouvelable (près de 59% en 2019, dont 44% pour l'éolien). Le vent couvre à lui seul 8,3% de la consommation régionale, contre 5,3% au niveau national. Et la tendance ne fait que croître: la production d'énergie renouvelable a ainsi bondi de 21,5% l'an dernier dans la région, et de 35% pour la seule énergie éolienne.C'est pour suivre ce boom, semblable au niveau national, que RTE a lancé "Ringo", un projet de stockage sur batteries. Financé à hauteur de 80 millions d'euros, il regroupe trois sites: Fontenelle, qui sera opérationnel à la fin du premier semestre 2021, Bellac (Haute-Vienne, prévu pour être mis en service fin 2021, et Ventavon (Hautes-Alpes, en 2022).Les trois sites doivent permettre de stocker 72 MW/h et d'éviter des dépenses de plusieurs milliards d'euros qu'aurait entraînées la construction de lignes à haute tension supplémentaires, rappelle Mme Bertin."En plus, pourquoi construire une ligne renforcée pour des pics de production qui n'arrivent que dix ou vingt fois par an ?", souligne Franck Girard, président du directoire en France de Nidec, le groupe japonais qui a installé les batteries à Fontenelle.Aucun humain ne sera posté sur le site côte-d'orien car les batteries seront entièrement pilotées par un dispositif développé au sein de RTE et qui constitue, selon le réseau, "une première mondiale".Appelé NAZA (Nouveaux automates de zones adaptatifs), il déclenche automatiquement le stockage et le déstockage de l'électricité sur les batteries de tel ou tel site, en fonction de la capacité restant disponible. Et ce, "en moins d'une seconde", relève M. Girard.
Il y a 4 ans et 212 jours

Chryso signe un partenariat avec Solidia pour déployer les bétons bas carbone

Pavés en béton utilisant la technologie Solidia, mis en œuvre dans le New Jersey, aux Etats-Unis. [©Solidia Technologies] L’Américain Solidia Technologies1 développe un liant conçu sur la même base que le ciment Portland. Mais avec une cuisson à 1 200 °C au lieu des habituels 1 450 °C. Ce procédé permet de réduire l’empreinte carbone due à la production du clinker. Pour améliorer les performances et les propriétés des bétons formulés sur la base de cette technologie, Solidia vient de signer un partenariat avec l’industriel Chryso. Un engagement à long terme qui permettra l’accessibilité de solutions durables aux producteurs de ciment et de béton du monde entier… En effet, depuis plus de 10 ans, Chryso développe des solutions d’adjuvantation pour les bétons qui autorisent l’emploi intensif de liants alternatifs. Ceci, sans compromettre les performances des matériaux. Ainsi, Chryso va proposer des adjuvants adaptés au nouveau liant de Solidia. Produits qui permettront d’augmenter les résistances mécaniques. D’améliorer la finition du béton à l’état frais. Et enfin, d’optimiser le processus de durcissement. « En collaboration avec Solidia, nous étendrons l’utilisation du béton à faible teneur en CO2 pour que les industriels puissent produire des éléments préfabriqués de haute qualité », indique Jean Mascaro, directeur de BU béton chez Chryso. Réduire de 70 % l’empreinte carbone des bétons Et Tom Schuler, président de Solidia Technologies, de confirmer : « Les adjuvants réducteurs d’eau exclusifs de Chryso seront adaptés à la chimie spécifique des bétons Solidia. Leur intégration réduira encore davantage la consommation d’eau dans le processus de durcissement. En diminuant la consommation d’énergie durant cette phase, Chryso nous permettra de réaliser nos ambitions. Et d’atteindre des niveaux de performance plus élevés ». Ainsi, le partenariat Chryso – Solidia ouvre la voie à de futures avancées en matière de réduction de l’empreinte carbone. Et à de nouveaux développements en matière de chimie durable.  La technologie Solidia est déjà disponible sur le marché de la préfabrication pour les éléments en béton non armé. Elle est basée sur une chimie révolutionnaire du ciment capable de produire des bétons avec une faible consommation d’énergie. Ceci, tout en réduisant les émissions de CO2. D’autant plus que le durcissement n’est pas le fait de l’hydratation, mais de la carbonatation via l’injection de CO2dans le béton frais. Lorsqu’ils sont combinés, les procédés Solidia permettent donc de réduire de 70 % l’empreinte carbone du béton. Tout en diminuant la consommation d’eau et d’énergie. In fine, le déploiement de nouveaux bétons ultra bas carbone permettra d’accélérer la décarbonisationde l’industrie du bâtiment. 1Solidia Technologies a aussi un partenariat avec LafargeHolcim. Et ce, depuis 2013. 
Il y a 4 ans et 212 jours

Terre cuite : Rairies Montrieux a 110 ans

Tout au long de son histoire, Rairies Montrieux a su adapter son offre de produits aux tendances du marché. Le chiffre d’affaires de Rairies Montrieux, en constante évolution, témoigne de l’intérêt que portent les professionnels du bâtiment aux produits en terre cuite du fabricant qui fête cette année ses 110 ans de réussite. Celle-ci est notamment due à l’orientation de la marque vers les architectes en quête de matériaux sains et emprunts de modernité, ce qu’apportent, encore plus aujourd’hui, les matériaux en terre cuite. La région environnante des Rairies, située à la limite du Maine-et-Loire (49) et de la Sarthe (72), dispose d’une argile dite rouge qui a fait sa renommée quant à la transformation de l’argile en terre cuite. Du XVIIe au XVIIIe siècle, la réputation du village est bien établie, mais c’est à partir de 1864 que la reconnaissance du savoir-faire des villageois des Rairies s’établie fortement. En dehors de l’argile, une briqueterie a besoin de deux éléments indispensables: un puits, un four. La halle de fabrication et la grange étant des constructions facultatives. La grange (ou le séchoir) est une construction en bois dont la charpente présente quatre pans bas couverts de tuiles dont la forme et la disposition assurent une bonne circulation de l’air sans laisser pénétrer la pluie. A ce jour, Rairies Montrieux exploite cette grange en lieu d’exposition. Certains procédés de fabrication des produits en terre cuite se sont industrialisés à partir de 1910 (date de création de Rairies Montrieux par Ernest et Victor Montrieux) ; période où la demande de produits en terre cuite devient plus forte. On remplace alors l’homme par des machines puis la généralisation de l’électricité complète l’industrialisation de la production. Malgré cela, le processus de fabrication n’a pas fondamentalement changé. La cuisson se faisant toujours en partie au four à bois. Issu de la septième génération d’une famille de briquetiers, Rémy Montrieux prend la direction de la société en 1972. Il commence alors à moderniser les outils de production et oriente les produits de la marque vers les architectes en proposant des solutions de façades. Le pari s’avère aujourd’hui gagnant, l’entreprise étant présente sur tout le territoire et voit ses ventes à l’export progresser. Grâce à sa clientèle composée de 90% de professionnels ainsi qu’à sa renommée, Rairies Montrieux participe à près de 300 chantiers par an dont de prestigieuses réalisations comme le conservatoire de Nantes, le Cité du cinéma à Paris, les Hexagones à Londres, le siège de l’Immobilière Podelhia à Angers, etc. Le savoir-faire que Rairies Montrieux a su préservé s’est vu récompensé par l’obtention du label EPV (Entreprise du patrimoine vivant) en 2006. Photo : Nuancier gamme de teintes Email Couleur
Il y a 4 ans et 212 jours

Lexique du béton

Le lexique du béton offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, il passe en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en oeuvre. Pour nombre de définitions, vous retrouverez aussi des articles connexes issus des rubriques “Savoirs”, ”Réalisations”, “Produits” ou “Actualités”. Le lexique du béton est complété par notre hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z” toujours disponible à la commande. Dernière mise à jour : 06/10/2020 Additif à Banche-outil Additif (n. m.) Addition (n. f.) Adjuvant (n. m.) Agent de démoulage (n. m.) Ajout (n. m.) Alcali-réaction (n. f.) Argile (n. f.) Armature (n. f.) Avis technique (n. m.) Badigeon (n. m.) Banche (n. f.) Banche-outil (n. f.) Additif Au sens de la norme ciment NF EN 197-1, les additifs sont des éléments qui ne sont ni des constituants principaux (clinker, laitiers de hauts fourneaux, pouzzolane, cendres volantes, schiste calciné, calcaire, fumée de silice), ni des constituants secondaires, ni du sulfate de calcium, ni des adjuvants. Et qui sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés des ciments. La quantité totale des additifs doit être inférieure ou égale à 1 % en masse de ciment. La proportion des additifs organiques, sous forme d’extrait sec, doit être inférieure ou égale à 1 % en masse du ciment (exception faite des pigments). Les additifs ne doivent pas favoriser la corrosion des armatures, ni altérer les propriétés du ciment ou du béton ou du mortier fabriqué avec ce ciment. Addition Echantillons de pigments minéraux. [©DR] La norme béton NF EN 206/CN définit les additions comme “matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton, afin d’améliorer certaines propriétés ou de lui conférer des propriétés particulières”. La norme distingue deux types d’additions minérales :- les additions quasiment inertes de type I, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (fillers calcaires ou siliceux, pigments ;- les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent de type II, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (cendres volantes, fumée de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins). Attention, il y a des additions qui font l'objet de normes et qui sont citées dans la NF EN 206 NA 5.1.6 et d'autres qui ne sont pas autorisées par la même norme béton. Pour aller plus loin :  Les pigments et les colorants pour béton L'addition, si'l vous plaît Adjuvant Les adjuvants sont des produits chimiques, organiques ou minéraux permettant de modifier certaines caractéristiques des bétons. La norme NF EN 934–2 et le Référentiel de la marque NF “Adjuvant pour béton, mortiers et coulis” définissent un adjuvant comme un produit, dont l’incorporation à faible dose (inférieure à 5 % de la masse du ciment) aux bétons, mortiers ou coulis lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, provoque les modifications recherchées de telle ou telle de leurs propriétés, à l’état frais et/ou durci. Chaque adjuvant est défini par une fonction principale caractérisée par la ou les modifications majeures qu’il apporte aux propriétés des bétons, des mortiers ou des coulis, à l’état frais ou durci. On peut distinguer trois grandes catégories d’adjuvants :- ceux qui modifient l’ouvrabilité du béton (plastifiants réducteurs d’eau et superplastifiants hauts réducteurs d’eau) ;- ceux qui modifient la prise et le durcissement (accélérateurs de prise, accélérateurs de durcissement, retardateurs de prise) ;- ceux qui modifient certaines propriétés particulières (entraîneurs d’air, agents moussants, hydrofuges de masse). Local à adjuvants au sein d’une centrale à béton. [©ACPresse] Pour aller plus loin :  Guide pour l’emploi des adjuvants en 43 fiches pratiques Agent de démoulage Application d’un agent de démoulage à l’aide d’un pulvérisateur.[©ACPresse] L’agent de démoulage est destiné à être appliqué sur les peaux de coffrage, afin de faciliter le démoulage (décoffrage) des éléments en béton, en neutralisant l’adhérence avec le moule. On appelle aussi ce produit “huile de décoffrage”. Pour aller plus loin :  • Nouvelle classification Synad des agents de démoulage Ajout Selon la norme NF EN 206/CN (NA 3.1.47), le terme “ajout” recouvre l’ensemble des produits incorporés au béton et qui ne sont ni des ciments, ni des granulats, ni des adjuvants, ni de l’eau de gâchage, ni des additions (par exemple des fibres ou des pigments). Les ajouts peuvent être incorporés au béton, en accord avec l’utilisateur et le prescripteur du béton, pour améliorer certaines de ses propriétés ou lui conférer des propriétés particulières. Dans le cas d’utilisation d’ajouts, la composition du béton, avec ou sans ajout, doit être considérée comme différente et il y a lieu de réaliser un essai initial (cf. annexe A de la norme NF EN 206). Alcali-réaction Souffrant d’alcali-réaction, l’ancien pont suspendu de Térénez, dans le Finistère, a fini par céder le pas à un nouveau pont, avant être démoli.[©ACPresse] L'alcali-réaction correspond à une réaction de gonflement interne du béton. Elle se produit, en présence d'humidité, entre des phases minérales contenues dans certains types de granulats et les alcalins présents dans la solution interstitielle du béton, fortement basique. Argile Sédiment compact et imperméable devenant plastique, malléable, et plus ou moins thixotrope en présence d'eau. Selon sa finesse, il présente des caractéristiques physico-chimiques variables. Il entre dans la fabrication des ciments (20 %) et de la chaux hydraulique (30 à 40 %). Armature Pose d’armatures sur un chantier. [©ACPresse] Elément en acier incorporé dans le béton sous forme de barres, treillis soudés, cadres façonnés, et destiné à reprendre les charges de traction et/ou de cisaillement qui lui sont appliquées. En effet, le béton résiste bien à la compression, mais mal aux efforts de traction/cisaillement (environ 10 % de la valeur de compression). Souvent, les armatures sont nommées “ferraillages”, ce qui reste une appellation impropre. Avis technique L'Avis technique est destiné à fournir, à tous les participants de l’acte de construire, une opinion autorisée sur les produits, procédés et équipements nouveaux, pour un emploi défini. Il indique dans quelles mesures le procédé ou produit satisfait à la réglementation en vigueur, est apte à l’emploi en œuvre et dispose d’une durabilité en service. Délivré par un groupe de professionnels experts, il établit le niveau de confiance indispensable au bon déroulement des différentes phases de la construction. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) gère la procédure d’attribution des Avis techniques. Badigeon Revêtement de surface verticale, généralement à base de chaux éteinte, d’eau et de pigments. On parle aussi de peinture à la chaux ou de peinture minérale. Parfois coloré, il présente des qualités esthétiques incontestables. Banche Elément monobloc utilisé comme coffrage, pour l’exécution de voiles ou de murs en béton armé. En bois, en acier, en matériaux composites, la banche doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. On peut distinguer la banche modulaire (voir aussi Coffrage) et la banche-outil. Banche-outil Outil coffrant en métal – peau coffrante comprise – intégrant les équipements de stabilisation et de sécurité, et repliable – colisable – pour permettre le transport et le stockage. La banche-outil est le coffrage “à la française” par excellence. Banche-outil utilisée en superposition. [©ACPresse]   Benne à Béton isolant structurel Benne à béton (n. f.) Béton (n. m.) Béton frais (n. m.) Béton à hautes performances (BHP) (n. m.) Béton architectonique (n. m.) Béton armé (n. m.) Béton auto-plaçant (Bap) (n. m.) Béton brut (ou net) de décoffrage (n. m.) Béton de propreté (n. m.) Béton décoratif ou esthétique (n. m.) Béton drainant ou poreux (n. m.) Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) (n. m.) Béton Isolant Structurel ou Bis (n. m.) Benne à béton La benne à béton est l’équipement de base de tout chantier de construction.[©ACPresse] Cuve permettant le transfert du béton sur chantier, en général, à l’aide d’une grue, depuis la toupie (camion-malaxeur) jusqu’au lieu de mise en œuvre. Ce type de matériels est aussi utilisé en préfabrication, attaché à un pont roulant. Béton Matériau constitué d’un mélange de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons), d’eau et éventuellement d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s), dont les propriétés (de résistance par exemple) se développent par la prise du ciment, suite à son hydratation. La formulation et la fabrication de ce matériau de construction sont définies par la norme NF EN 206/CN. Béton frais   Mis en œuvre à la pompe d’un béton pour la réalisation d’un plancher de bâtiment. [©ACPresse] Etat du béton une fois malaxé et n’ayant pas encore commencé sa prise. A l’état frais, le béton présente un aspect allant de fluide à ferme. Et il est apte à être mis en œuvre dans les coffrages ou les moules. Béton à hautes performances (BHP) Apparu à la fin des années 1980, le BHP se caractérise par une importante résistance à la compression, toujours supérieure à 50 MPa. En complément de cette caractéristique mécanique, ce béton se différencie par une microstructure (porosité et compacité), lui conférant des performances remarquables en termes de durabilité (perméabilité aux gaz, résistance aux agents agressifs, tenue au gel/dégel). Il se singularise aussi par une grande ouvrabilité grâce à l’ajout de superplastifiants et à une faible porosité grâce à une teneur en eau réduite. La construction du Pont de l’Ile de Ré a été rendue possible dans un délai très court par l’utilisation du béton à hautes performances. [©DR] Béton architectonique Béton esthétique brut de décoffrage. [©ACPresse] Notion qui définit un béton présentant un aspect de surface ou une esthétique particulière et soignée, destinée à rester apparent. Il peut s’agir de bétons dits “bruts de décoffrage”, “lisses”, “matricés” ou “texturés”, “teintés”… On parle aussi de béton apparent. Béton armé Association de béton et d’armatures (treillis et/ou barres) permettant d’unir les propriétés complémentaires des deux matériaux : l’acier travaillant en traction et le béton en compression. Béton auto-plaçant (Bap) Béton ultra fluide, apparu en France à la fin des années 1990, qui s’écoule et se compacte par le seul effet de la gravité, capable de remplir en tout point un coffrage et de parfaitement enrober une armature, une réservation… Tout en conservant son homogénéité, c’est-à-dire sans ségréger. La particularité du Bap est donc l’absence de toute vibration (interdite pour ainsi dire) lors de sa mise en œuvre. Bap est l’acronyme de “Béton auto-plaçant”. Il existe aussi l’acronyme Ban, pour “Béton auto-nivelant”. Cette dernière appellation a disparu au profit du terme générique Bap. Depuis 2014, la norme NF EN 201/CN intègre les règles spécifiques pour l’emploi des Bap, qui étaient auparavant réunies au sein de la norme NF EN 206-9 de juin 2010 et aujourd’hui annulée. Le béton auto-plaçant ne se vibre pas et se met en place tout seul par gravité. [©ACPresse] Béton brut (ou net) de décoffrage Béton conservé dans l’état tel qu’il apparaît au moment du décoffrage et qui ne bénéficie d’aucun traitement au niveau de sa surface. On parle aussi de béton architectonique. Béton de propreté Béton maigre, c’est-à-dire peu dosé en ciment, déposé en fond de fouille ou sur un sol naturel, afin de former une surface de travail plane et propre pour le coffrage des fondations. Il ne participe pas à la résistance de l’ouvrage. Béton décoratif ou esthétique Béton esthétique mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement d’un espace public. [©ACPresse] Terme générique qui désigne l’ensemble des bétons d’aménagement participant à l’embellissement et à la valorisation de l’environnement et de l’espace urbain. Cette terminologie ne se limite pas aux seuls bétons pour sols et chaussées. Il peut aussi concerner des bétons verticaux coulés en place ou des bétons préfabriqués. Béton drainant ou poreux Béton utilisé en dallage, en revêtement de chaussées ou en assise de chaussées, suffisamment poreux pour laisser s’infiltrer l'eau de pluie et permettre la régulation d’eau par le sol ou son évacuation dans un réseau d’assainissement. Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) Matériau à matrice cimentaire, renforcé de fibres, le Bfup se caractérise par un fort dosage en ciment (700 à 1 000 kg/m3) et en adjuvants. Et par un squelette granulaire spécifique à cinq échelles de grains, dont les plus gros ne dépassent pas quelques millimètres de diamètre. Et aussi par une teneur en eau très faible (insuffisante pour hydrater tout le ciment, dont certains grains font ainsi office de granulats fins). Le Béton fibré à ultra hautes performances présente des résistances à la compression très élevées, comprises entre 130 (ou 150) et 250 MPa, ainsi qu’à la traction, entre 10 et 30 MPa. L’absence d’armatures passives autorise toutes les formes. La texture ultra fine du Bfup offre des aspects de parements particulièrement esthétiques. Sa durabilité est exceptionnelle, lui permettant d’être utilisé dans des environnements très agressifs. Enfin, il se caractérise par une ductilité importante, lui permettant de se déformer sans se rompre. Exempt d’armatures passives, le béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) permet toutes les audaces et toutes les libertés architecturales. [©ACPresse] Béton Isolant Structurel ou Bis Les bétons isolants structurels (ou Bis) constituent la dernière famille de béton à avoir vu le jour. [©LafargeHolcim] Béton présentant de manière simultanée une certaine capacité isolante (conductivité thermique λ inférieure à 0,6 W/m.K) et une résistance à la compression allant de 20 à 30 MPa. Cette dernière est suffisante pour la réalisation de murs porteurs en habitation selon les techniques constructives classiques. Cette nouvelle famille de bétons est apparue en 2009, mais l’offre s’est réellement étoffée à partir du début de l’année 2013. Béton léger à Béton matricé Béton léger (n. m.) Béton lourd (n. m.) Béton préfabriqué (n. m.) Béton prêt à l’emploi ou BPE (n. m.) Béton projeté (n. m.) Béton bouchardé (bouchardage) (n. m.) Béton ciré (n. m.) Béton coloré ou teinté (n. m.) Béton désactivé (n. m.) Béton engravé ou Béton graphique (n. m.) Béton imprimé ou “empreinte” (n. m.) Béton matricé ou marqué (n. m.) Béton léger Béton, dont la masse volumique après séchage, est comprise entre 800 et 2 000 kg/m3 (au lieu de 2 400 kg/m3 pour un béton courant). Ils sont obtenus :- soit par une formulation recourant à des granulats légers (des billes d’ardoise expansée, d'argile expansée ou de polystyrène, voire des particules de liège ou de bois remplaçant les gravillons habituels) ;- soit par la création de vides dans sa masse, en jouant sur la composition (bétons caverneux) ;- soit en créant des vides par une réaction provoquant un dégagement gazeux (c'est le cas du béton cellulaire) ;- soit par l’emploi d’adjuvants comme les entraîneurs d'air, qui peuvent aussi être ajoutés pour un allègement maximum de la matrice ;- soit par combinaison de plusieurs de ces techniques.Les bétons légers sont utilisés pour la fabrication de bétons isolants ou d’éléments légers : blocs coffrants, blocs de remplissage, dalles ou rechargements de planchers peu résistants. D’un point de vue normatif, la classe de résistance des bétons légers courants est exprimée par les lettres LC (LC 20/25 par exemple en lieu et place de C20/25 pour un béton classique). Béton lourd Béton, dont la masse volumique dépasse 2 600 kg/m3 (contre 2 400 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l'usage de granulats très denses (barytine, magnétite) ou des déchets ferreux (riblons, grenailles). Les bétons lourds sont utilisés pour la réalisation de contrepoids ou d’écrans de protection contre les rayonnements radioactifs ou X. Béton préfabriqué   Eléments préfabriqués en béton. [©ACPresse] En réalité, il faut parler d’éléments préfabriqués en béton. Dans ce cadre, il s’agit de pièces moulées (telles que des poteaux, des poutres ou des dalles), réalisées en usine et acheminées sur le chantier ou chez un négoce en matériaux. La technique peut aussi être mise en œuvre, non plus en usine, mais sur chantier. On parle alors de préfabrication foraine. Béton prêt à l’emploi ou BPE Béton préparé dans une centrale à béton et livré à l’utilisateur à l’aide d’une toupie (camion-malaxeur), à l’état frais et prêt à être coulé ou pompé, c’est-à-dire prêt à l’emploi. L’acronyme pour désigner ce béton est BPE. Béton prêt à l’emploi en sortie de camion-malaxeur. [©ACPresse] Béton projeté   Projection d’un béton fibré par “voie mouillée” pour la réalisation d’une paroi berlinoise. [©ACPresse] Béton (ou mortier) mis en œuvre, après malaxage, par projection à l’aide d’une machine. Il peut être propulsé sur un talus, une paroi verticale, une voûte... sous forme de jet, en couches successives. Le béton projeté peut être fibré. Deux techniques de projection cohabitent : - “la voie mouillée” (ou humide) : le béton gâché est transporté jusqu’à la lance par laquelle il est projeté ; - “la voie sèche” : le mélange de ciment et granulats, non additionné d’eau, est propulsé dans la lance où l’eau nécessaire est ajoutée au moment même de la projection. Béton bouchardé (bouchardage) Béton, dont la surface durcie a subi un traitement mécanique par martelage à l'aide d'un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la force de frappe et le type de bouchardes utilisé (boucharde manuelle ou pneumatique). Ce traitement fait ressortir la structure interne des gros granulats. L’aspect final est proche de la pierre naturelle taillée ou vieillie. Béton ciré Béton (on devrait plutôt parler de mortier) exclusivement d’intérieur ayant reçu une finition à la cire. Il est coulé une couche de 5 mm à 10 mm d’épaisseur (qu’il est possible de colorer dans la masse). Ensuite, la surface est talochée, saupoudrée d’un durcisseur, puis lissée avant d’être fermée par un bouche-pore. Enfin, une cire, généralement acrylique, est appliquée pour lui donner son aspect esthétique final. Béton ciré réalisé dans un show-room.[©ACPresse] Béton coloré ou teinté Béton, structurel ou non, dont la teinte dominante est donnée par l’ajout d’un pigment. Le pourcentage et le type de pigments par rapport au volume de liant déterminent l’intensité de la couleur. Cette dernière dépend aussi de la teinte naturelle du liant (ciment gris ou blanc par exemple) et des granulats. Béton désactivé   Béton désactivé sur une section du tramway parisien. [©ACPresse] Béton dont l’aspect de surface est obtenu par pulvérisation d’un désactivant en phase aqueuse, juste après la mise en œuvre du béton. Le désactivant retarde la prise du béton en surface sur quelques millimètres, en fonction de sa “force d’attaque”. Après la prise du béton, la surface “désactivée” peut être décapée au jet d’eau haute pression (dans le cas d’une désactivation par voie humide) ou par brossage mécanique (dans le cas d’une désactivation par voie sèche) pour faire ressortir des granulats. Béton engravé ou Béton graphique Béton préfabriqué, dont l’aspect de surface est obtenu par pose en fond de moule d’une membrane (papier kraft) imprégnée de manière ponctuelle d’un désactivant, formant ainsi un motif. C’est ce motif qui est reproduit par désactivation de surface sur la pièce préfabriquée. Il s’agit d’un procédé breveté. Béton imprimé ou “empreinte” Béton imprimé aspect pavés en queue de pan. [©GCP Applied Technologies] Béton lissé pour sols et chaussées, coloré en surface par saupoudrage régulier avant prise d’un durcisseur pigmenté et présentant un aspect de surface obtenu par la pression d'un moule souple sur sa surface, afin de lui conférer relief, texture et forme. Le “Béton empreinte” est une marque déposée de béton imprimé. On parle aussi de béton poché. Béton matricé ou marqué Dans le cas d’un béton horizontal, il s’agit d’un béton, dont la surface reproduit des pavés, des dalles, des briques, aspects obtenus par pose d’un pochoir découpé à la forme du matériau à imiter, puis par saupoudrage d’un durcisseur pigmenté pour teinter les parties non recouvertes. Les parties placées sous le pochoir, protégées, simulent les joints. Dans le cas d’un béton vertical ou préfabriqué, il s’agit d’un béton coulé dans un coffrage qui a été au préalable équipé d’une matrice présentant le dessin ou la texture à donner à la surface du béton : motif minéral, végétal, abstrait… Béton matricé sur un immeuble de bureaux en construction. [©ACPresse] Béton cellulaire à Chaux Béton cellulaire (n. m.) Bloc béton (n. m.) Calcaire (n. m.) Camion-malaxeur (n. m.)  Carbonatation (n. f.) Cendres volantes (n. f.) Centrale à béton (n. f.) Chape (n. f.) Chape fluide (n. f.) Chaux (n. f.) Béton cellulaire Constructions réalisées en blocs de béton cellulaire. [©Xella] Béton obtenu par mélange de sable, de ciment, de chaux, d’eau et d’un agent d’expansion : la poudre d’aluminium. Cet agent va réagir avec la chaux provoquant la création d’une multitude de cellules d’air. Le béton ainsi produit est très léger pour une résistance à la compression comprise entre 3 et 5 MPa. Donc tout à fait adapté pour la construction de maisons individuelles. Le béton cellulaire possède d’excellentes propriétés isolantes. Et intervient dans la technique constructive dite de “l’isolation répartie”.  Bloc béton Elément de construction parallélépipédique en béton, préfabriqué à l’aide d’une presse à blocs et manuportable, utilisé pour la réalisation de murs maçonnés simples ou complexes en maisons individuelles et petits collectifs. Classiquement, il mesure 50 cm de long, 20 cm de haut pour une épaisseur de 20 cm. Le bloc béton est l’élément le plus préfabriqué par l’industrie du béton à travers près de 400 unités de production. [©ACPresse] Calcaire Désigne une roche sédimentaire à forte teneur en carbonate de calcium (CaCO3). Pour être utilisé dans le ciment, le calcaire doit être broyé finement et présenter une teneur en carbonate de calcium supérieure ou égale à 75 %. Le calcaire apporte la chaux nécessaire à la formation des silicates et des aluminates. Dans la norme ciment NF EN 197-1, le calcaire est identifié par les lettres L ou LL. Camion-malaxeur Le camion-malaxeur permet le transport du béton frais. [©ACPresse] Véhicule permettant le transport du béton frais du site de production (centrale à béton) jusqu’au lieu d’utilisation. Il est aussi appelé “toupie” ou “malaxeur porté”. Il s’agit le plus souvent d’un porteur équipé de trois ou quatre essieux et d’une cuve – la toupie - généralement d’une contenance de 8 m3. L’intérieur de cette cuve est pourvu d’une spirale métallique, comparable à une vis d’Archimède, destinée à maintenir en mouvement le béton durant le transport, afin d’empêcher son durcissement. Cette spirale permet aussi de remonter le béton en direction de la goulotte de sortie, quand on inverse le sens de rotation de la cuve. Carbonatation La carbonatation est un phénomène se traduisant par un piégeage chimique du CO2 à l’intérieur du béton tout au long de la durée d’utilisation de l’ouvrage. Il s’agit d’un phénomène naturel des matériaux à base de liant minéral, qui conduit à la formation de carbonates de calcium par réaction entre les composés des ciments et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2), présent dans l'air. Cette réaction entraîne la consommation de bases alcalines présentes dans la solution interstitielle des bétons, aboutissant à une diminution du pH qui passe d'une valeur de 13 à une valeur inférieure à 9. Vue d’un fragment de béton après aspersion d'une solution de phénolphtaléine. En gris : zone carbonatée (exposée au CO2 atmosphérique). En violet : zone non carbonatée. [©Setec Lerm] Cendres volantes Les cendres volantes sont des particules pulvérulentes, des résidus de l’industrie du charbon. Elles ont des propriétés pouzzolaniques lentes. Dans le béton, elles apportent durabilité et performances mécaniques à long terme. Elles entrent dans la catégorie des additions pour bétons. Centrale à béton Centrale à béton en bord de Seine, à Paris. [©Cemex] Unité industrielle permettant la production de béton prêt à l’emploi (BPE). En préfabrication, la centrale à béton est exclusivement dédiée à l’usine (sauf exception). Elle peut aussi être installée sur chantier. Chape Couche superficielle d'épaisseur limitée (3 à 10 cm) reposant sur un support ayant une fonction mécanique (dalle, dallage...), afin d’en assurer la planéité et le niveau altimétrique souhaité. La chape peut être adhérente ou désolidarisée (chape flottante) de son support et, éventuellement, armée ou fibrée. Elle est destinée à recevoir un revêtement. Chape fluide La chape est dite “fluide”, car elle s’étale par la seule force de la gravité (comme un béton auto-plaçant). Damage, nivellement à la règle, talochage et lissage ne sont donc pas nécessaires. Elle tend à remplacer la chape traditionnelle. Deux types de chapes fluides cohabitent : - la chape fluide anhydrite, réalisée à partir d’un liant prêt à l’emploi à base de sulfate de calcium : l’anhydrite ; - la chape fluide ciment, réalisée, comme la chape ciment traditionnelle, avec du sable, du ciment, et de l’eau. Coulage d’une chape fluide. [©ACPresse] Chaux  Liant obtenu par calcination du calcaire (ou carbonate de calcium). La chaux se présente sous forme de poudre de couleur blanche. Il existe deux grandes familles de chaux : les “aériennes” et les “hydrauliques naturelles”. Ciment à Etaiement Ciment (n. m.) (Constituants) Classe d’exposition (n. f.) Classe de consistance (n. f.) Classe de cure (n. f.) Classe de résistance (n. f.) Clinker (n. m.) Coffrage (n. m.) Cure (n. f.) Entraîneur d’air (n. m.) Enrobage (n. m.) Entrevous (n. m.) ou hourdis (n. m.) Etaiement (n. m.) Ciment Poudre fine provenant du broyage et de la cuisson (calcination) à 1 450 °C de calcaire (80 %) et d’argile (20 %). Liant hydraulique artificiel, le ciment fait prise sous l’action de l’eau et durcit dans un délai variable suivant sa composition chimique. Il est le constituant de base des bétons, en permettant d’agglomérer entre eux les grains de sable et les granulats. Louis Vicat est l’inventeur  du ciment artificiel. En effet, il est le premier au monde à fabriquer de manière artificielle et contrôlée des chaux hydrauliques. Chaux, dont il détermine les composants et les proportions. Désintéressé, il publie le résultat de ses recherches, en 1818, sans prendre de brevet. Selon sa nature, le ciment peut présenter une teinte allant du blanc au gris foncé. [©HeidelbergCement] Classe d’exposition  Eléments en béton placés en zone de marnage. [©DR] Les classes d’exposition permettent de spécifier les agressivités physiques et chimiques d’un environnement auquel des parties d’ouvrage en béton sont exposées. La norme NF EN 206/CN et l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1) définissent dix-huit classes d’exposition (niveau x y compris) regroupées par risques de corrosion et d’attaque, prenant en compte l’humidité relative du milieu et les éventuels cycles d’humidification/séchage. Pendant sa durée d’utilisation, chaque béton d’une partie d’ouvrage peut être soumis à plusieurs actions environnementales. Ces actions sont prises en compte au travers des classes d’exposition, dont il convient de combiner les spécifications avec précision. La classe X0 indique qu’il n’y a aucun risque de corrosion ou d’attaque du béton. La classe XC “carbonatation” est relative à la corrosion induite par carbonatation. La classe XD “sels non marins” est relative à un béton soumis au contact d’une eau contenant des chlorures d’origine non marine ou des sels de déverglaçage. La classe XS “ambiance marine” se rapporte à la corrosion des armatures induite par des chlorures présents dans l’eau de mer. Seuls les ouvrages à proximité des côtes (moins de 5 km) ou les structures marines sont concernés. La classe XF “gel/dégel” avec ou sans agent de déverglaçage, définit quatre classes d’exposition. La classe XA “attaques chimiques” concerne le béton en contact avec le sol naturel, les eaux de surface ou les eaux souterraines. Classe de consistance  Selon son usage, chaque béton doit présenter une certaine consistance. Ainsi, plus il est fluide, plus sa capacité à s’écouler et à se mettre en place sous son propre poids est importante. La norme béton NF EN 206/CN référence cinq classes de consistance (ou classes d’affaissement) exprimées par la lettre S suivie d’un chiffre allant de 1 à 5. Classe de cure  La norme NF EN 13670 (exécution des structures en béton) introduit la notion de classes de cure, en fonction de la durée de la période de cure (classe 1) ou du pourcentage de la résistance à la compression caractéristique à 28 j (classes 2 à 4). La classe de cure doit être précisée dans les spécifications d’exécution et dépend de nombreux paramètres : classes d’exposition, formulation du béton, valeur d’enrobage des armatures, conditions climatiques et caractéristiques géométriques de l’élément à bétonner. La durée nécessaire d’application de la cure dépend de l’évolution des propriétés du béton au niveau de sa surface et des conditions climatiques lors de la réalisation du chantier. Application d’un agent de cure sur une surface horizontale en béton. [©ACPresse] Classe de résistance  Les bétons destinés à la réalisation de bâtiments ou de structures de génie civil sont regroupés en classes de résistance en fonction de la valeur de leur résistance à la compression caractéristique à 28 j, selon la norme NF EN 206/CN. Pour les bétons de masse volumique normale (entre 2 000 et 2 600 kg/m3), la norme NF EN 206/CN distingue seize classes de résistance, allant de C8/10 à C100/115. Le premier chiffre représente la résistance caractéristique à 28 j, exprimée en MPa, mesurée sur éprouvette cylindrique. Le deuxième correspond à celle mesurée sur éprouvette cubique. Clinker Clinker brut juste avant introduction dans un broyeur à boulets. [©ACPresse] Composant principal des ciments, obtenu par calcination à 1 450 °C du “cru” ou “farine crue”, mélange de 80 % de calcaire et de 20 % d’argile finement broyée. Coffrage  Nom générique pour désigner les équipements destinés au moulage du béton frais en attendant sa prise puis son durcissement. En bois, en acier, en matériaux composites, le coffrage doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. Le coffrage se différencie du moule, dont la forme est plus complexe. Coffrage horizontal utilisé pour la réalisation d’une dalle. [©ACPresse] Cure  Opération qui consiste à empêcher l'évaporation de l'eau du béton au jeune âge, pour éviter sa dessiccation pendant la phase de prise et de durcissement. La plupart du temps, elle consiste en l’application en surface d’un produit appelé agent de cure. En général, ce dernier est composé d’un solvant organique ou d’eau – émulsion -, d’un liant avec des propriétés filmogènes (résine ou polymère) et, éventuellement, de charges minérales. La cure peut aussi être obtenue par pulvérisation d’eau ou par recouvrement de la surface à protéger d’une feuille de polyéthylène. Entraîneur d’air  Adjuvant qui provoque la formation de micro-bulles d’air dans le béton, mortier ou coulis, leur permettant d'améliorer leur ouvrabilité. Puis, après durcissement, de mieux résister au gel et au dégel. En revanche, ce produit conduit à une légère diminution des résistances mécaniques. Enrobage  Epaisseur minimale de béton entre la peau de l’élément coulé et l’armature la plus proche de cette peau. Cette épaisseur permet d'assurer la protection contre la corrosion des aciers d’armature. Elle est définie dans l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1) et dépend de la classe d’exposition à laquelle l’élément est soumis, de la durée d’utilisation de l’ouvrage, de la classe de résistance du béton... Entrevous ou hourdis  Bloc en béton posé entre les poutrelles préfabriquées d’un plancher. Les entrevous ou hourdis servent généralement de coffrage à une dalle de compression solidaire des poutrelles. Ils répondent à une norme spécifique NF EN 15037-2 de juin 2011. Etaiement L'étaiement est une structure provisoire (métallique par exemple), dont l’objectif est de transmettre les efforts engendrés par une charge vers un point choisi jusqu’à ce que les résistances nominales de la partie d’ouvrage soutenue par l’étaiement aient été atteintes. Dans le domaine de la construction, l’étaiement remplit donc plusieurs fonctions : - maintenir le coffrage à l’emplacement voulu ; - transmettre la charge qu’il reçoit ; - permettre le décintrement et la dépose du coffrage. Le terme “étaiement” désigne aussi l’action d’étayer. Utilisation d’une tour d’étaiement dans le cadre de la construction d’un bâtiment tertiaire. [©ACPresse] Fibre (pour béton) à Mégapascal Fibre (n. f.) Fluage (n. m.) Fumée de silice (n. f.) Industrie du béton (n. m.) Laitier de hauts fourneaux (n. m.) Lasure (n. f.) Malaxeur (n. m.) Malaxeur-pompe (n. m.) MCI ou Mur à coffrage intégré (n. m.) Métakaolins (n. m.) Micro-béton (n. m.) Mortier (n. m.) MPa ou Mégapascal (n. m.) Fibre  Filament long et mince, d’une longueur maximale de 60 mm. Son incorporation au béton permet d’améliorer, selon le type de fibres :- la cohésion du béton frais ;- la déformabilité avant rupture (rupture ductile) ;- la résistance aux chocs ;- la résistance à la fatigue ;- la résistance à l’usure ;- la résistance du béton à l’éclatement lorsqu’il est soumis à une montée rapide des températures ;- la résistance mécanique du béton aux jeunes âges. Les différentes fibres actuellement disponibles peuvent être classées selon leur origine en :- fibres métalliques ;- fibres naturelles minérales ou végétales (amiante, cellulose) ;- fibres organiques ou synthétiques (acrylique, aramide, kevlar, plastique, polyamide, polypropylène) ;- fibres d’origine minérale (verre, carbone). Les fibres pour bétons se déclinent en une multitude de formes. [©ACPresse] Fluage  Déformation d’un matériau au cours du temps sous l’effet d’une charge mécanique constante. On distingue deux types de fluages : - le fluage endogène ou fluage propre qui se produit sans aucun échange d’humidité entre le matériau et l’air ambiant ; - le fluage de dessiccation ou fluage de séchage qui se définit comme un fluage additionnel, se produisant sous l’effet du séchage du matériau (échange d’humidité avec le milieu environnant). Fumée de silice  La fumée de silice est un sous-produit de la métallurgie composé de particules très fines (de l'ordre de 0,001 mm ou 1 µm), présentant une très forte teneur en silice amorphe. La fumée de silice possède des propriétés pouzzolaniques rapides. Elle améliore la qualité et la durabilité du béton. Elle permet de combler les micro-vides existants au sein de la matrice béton. Elle sert à élaborer des bétons à hautes performances (BHP) et à ultra hautes performances (Bfup). Industrie du béton Stock de pièces préfabriquées d’une unité de préfabrication.[©ACPresse] Souvent désignée par le terme “préfabrication”, l’industrie du béton identifie l’activité de fabrication en usine de produits en béton destinés aux marchés du bâtiment, des travaux publics et de l'environnement. Les professionnels de ce secteur sont les industriels du béton ou préfabricants.     Laitier de hauts fourneaux Le laitier de hauts fourneaux est un résidu de la fusion de minerai de fer. Il contient des oxydes métalliques et, pour l’essentiel, des silicates, des aluminates et de la chaux. Il possède des propriétés hydrauliques latentes et entre dans la composition des ciments de type CEM III et CEM V. Laitier moulu de hauts fourneaux (à gauche) et ciment (à droite). [©ACPresse] Lasure  Une lasure est une solution translucide non génératrice de film - on dit aussi non filmogène – à appliquer sur les matériaux poreux, tel le béton. On l’oppose donc aux vernis et peintures. Par sa composition, une lasure garantit un bon échange entre le support et l’atmosphère, ce qui permet au matériau de “respirer”, évitant ainsi les écaillages. Elle laisse apparaître la peau du béton et permet de le protéger par imprégnation contre des agressions diverses (parasites, effets de la lumière, humidité), voire d’ajouter un effet esthétique quand elle est teintée. Malaxeur Equipement principal des centrales à béton permettant le mélange (malaxage) des constituants des bétons. Le malaxeur se compose d'une cuve métallique et de bras munis de palettes. Malaxeur installé au cœur d’une centrale à béton. [©ACPresse] Malaxeur-pompe  Malaxeur pompe en utilisation sur un chantier. [©DR] Camion-malaxeur ou toupie auquel a été ajoutée une pompe à béton équipée d’un petit bras de distribution appelé flèche. Né en Italie, cet équipement permet le transport du béton jusqu’au chantier, puis d’assurer son transfert jusqu’à la zone de mise en œuvre. MCI ou Mur à coffrage intégré Elément de mur partiellement préfabriqué comprenant deux parois extérieures de faible épaisseur en béton armé (5 à 7 cm), reliées entre elles par un système d’armatures classique. Sur chantier, le vide interstitiel, de 10 cm à 25 cm, est comblé de béton prêt à l’emploi. Ce système constructif est aussi appelé “prémur” ou “double mur coffrant”. La version MC2I ou mur à coffrage et isolation intégrés comprend en plus un isolant inséré, lors de la préfabrication en usine, au niveau du vide interstitiel. Murs à coffrage intégré positionnés dans des racks, prêts à être livrés sur chantier. [©ACPresse] Métakaolins Les métakaolins sont des matériaux ultra fins inorganiques (silicate d’aluminite ou argile kaolinique), pouzzolaniques ou hydrauliques latents. Ils peuvent être blancs ou pencher vers des teintes rougeâtres. Produits de grande finesse, ils permettent d’obtenir des parements plus lisses, pour un effet esthétique, et plus fermés, pour une meilleure durabilité. Micro-béton  Béton d’une grande ouvrabilité destiné à être coulé dans de petits volumes. Cette contrainte impose l’emploi de granulats de taille réduite, souvent limitée à Dmax ≤ 8 mm. Mortier  Mise en œuvre d’un mortier de réparation dans le cadre de la rénovation des façades d’un bâtiment. [©ACPresse] Mélange composé, d’une part, d’un liant (ciment, chaux, résine…) et, d’autre part, de granulats fins (granulométrie inférieure à 4 mm) auquel sont éventuellement ajoutés des pigments et des adjuvants. Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner), enduire, coller, ragréer, jointoyer, isoler, sceller, réparer… MPa ou Mégapascal  Le pascal, de symbole Pa, est l’unité de contrainte et de pression dans le Système international (SI). Il tient son nom du scientifique Blaise Pascal. Une pression de 1 Pa est une contrainte uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 m2, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 N (newton). Le mégapascal (MPa) est un multiple du pascal (Pa) : 1 MPa = 106 Pa. En équivalence, 1 MPa = 10 bar = 1 N/mm2 ou encore 1 000 kN/m2. La résistance à la compression du béton est exprimée en MPa. Ouvrabilité à Reprise de bétonnage Ouvrabilité (n. m.) Peau de coffrage (n. f.) Plastifiant réducteur d’eau (n. m.) Pompage du béton (n. m.) Pouzzolane (n. f.) Précontrainte (n. f.) Préfabrication (n. f.) Prémix (n. m.) Prémur (n. m.) Rapport E/C (n. m.) Rapport G/S (n. m.) Réaction sulfatique interne ou RSI (n. f.) Reprise de bétonnage (n. f.) Ouvrabilité  Qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. Pour les bétons courants, on l’apprécie par une classe de consistance qui est déterminée par l’affaissement au cône d’Abrams. Peau de coffrage  Panneau constituant l’interface entre le béton et le coffrage. Plastifiant réducteur d’eau  Adjuvant qui, introduit dans l'eau de gâchage, améliore l'ouvrabilité des bétons, mortiers ou coulis, sans nécessiter d'augmenter le dosage en eau et sans diminuer les résistances mécaniques des mélanges durcis. Cette famille d’adjuvant est conforme à la norme NF EN 934–2. Pompage du béton Technique consistant à refouler un béton dans des tuyaux à l’aide d’une pompe, afin de le transférer de la centrale ou de la toupie (camion-malaxeur) vers sa zone de mise en œuvre. En France, 20 à 25 % des bétons sont pompés à l’aide de matériels spécialisés. Pompage du béton à l’aide d’une pompe automotrice. [©ACPresse] Pouzzolane Roche alvéolaire d’origine volcanique. Réduite en poudre, elle réagit en présence d'eau avec la chaux et forme des hydrates permettant de développer des résistances mécaniques. Précontrainte Précontrainte complémentaire mise en place sur une ouvrage déjà en service. [©ACPresse] Technique permettant d’appliquer par avance ou a posteriori à un élément en béton une contrainte de façon permanente, afin qu’il puisse résister à de futurs efforts sans se fissurer. C’est l’ingénieur Eugène Freyssinet qui est à l’origine de cette technique dont le brevet a été déposé en 1928 sous l’intitulé très sobre de : “Procédé de fabrication de pièces en béton armé”. A vrai dire, le terme de “précontrainte” n’a été inventé qu’en 1933. Préfabrication Réalisation d’éléments en béton armé ou précontraint hors de leur emplacement définitif, en usine ou sur un site à proximité de l'ouvrage. On parle alors de préfabrication foraine. La technique du béton préfabriqué permet d'accélérer la vitesse de construction. La durée de chantier est réduite, ce qui limite les nuisances pour les riverains. Préfabrication d’éléments 100 % sur mesure.[©ACPresse] Prémix  Dans le domaine des bétons, pré-mélange à sec de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons éventuellement) et d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s). Conditionné en silos, en big bags ou en sacs, le prémix nécessite d’être additionné d’eau pour pouvoir être utilisé. Les mortiers industriels et certains Bfup peuvent être considérés comme des prémix.  Prémur Terminologie aujourd’hui impropre, mais encore très utilisée, remplacée par l’appellation Mur à coffrage intégré ou MCI. Rapport E/C Rapport en masse entre la teneur en eau et la teneur en ciment dans un béton frais. Il se situe aux alentours de 0,5 dans un béton standard.   Rapport G/S  Rapport entre la masse de gravillons (D > 4 mm) et de sables (D ≤ 4 mm) contenus dans un béton. Réaction sulfatique interne ou RSI  Le phénomène de réaction sulfatique interne résulte de la formation différée au cœur du béton d’un minéral dénommé ettringite, après la prise, sans apport de sulfates externes. Cette formation retardée de l’ettringite est susceptible de provoquer un gonflement du béton, qui se manifeste par l’apparition à la surface du béton d’une fissuration multi-directionnelle. Reprise de bétonnage La reprise de bétonnage est une étape de la mise en place du béton qui intervient à l’issue d’un premier arrêt de coulage. Elle nécessite la mise en place de dispositions particulières : armatures en attente, aciers de couture, repiquage de la surface, afin de garantir la continuité structurelle de la construction. Résistance (du béton) à Viscosité (du béton) Résistance (n. f.) Rhéologie (n. f.) Retrait (n. m.) Ressuage (n. m.) / laitance (n. f.) Superplastifiant haut réducteur d’eau (n. m.) Toupie (n. f.) Treillis soudé (n. m.) Vibration (n. f.) Viscosité (n. f.) Résistance Caractéristique d’un béton correspondant à la contrainte maximale supportée lorsqu’il est soumis à différentes sollicitations mécaniques (compression, traction…). La résistance d’un béton est exprimée en MPa. Essai de résistance à la compression d’un béton par écrasement d’une éprouvette cylindrique. [©ACPresse] Rhéologie  La rhéologie est la science qui étudie la déformabilité de la matière sous l'influence d’efforts appliqués. Elle a pour objet d'analyser les comportements mécaniques des substances et d'établir leurs lois de comportement. En ce qui concerne le béton, il s’agit de l’étude de son ouvrabilité. A ce niveau, le terme “rhéologie” est employé plutôt quand on parle du matériau frais. Retrait Diminution de volume du béton due à des phénomènes hydrauliques (évaporation ou absorption de l’eau de gâchage avant et au cours de la prise) et/ou thermiques (du fait du refroidissement postérieur à l’élévation de température) qui accompagne l’hydratation du ciment ou de variations climatiques en phase d’utilisation de l’ouvrage. Ressuage / laitance Le ressuage est une exsudation de l'eau de gâchage chargée en particules fines, qui a tendance à migrer vers la surface du béton sous l’effet du tassement gravitaire du béton. Ce phénomène peut être néfaste pour la durabilité. Il est accru en cas de vibration excessive et pour des compositions de béton ayant une forte sensibilité à la ségrégation. La laitance créée en surface est observable sous forme de taches et auréoles dues à l'enrichissement en particules fines. Superplastifiant haut réducteur d’eau  La norme NF EN 934–2 définit le superplastifiant haut réducteur d’eau comme un adjuvant permettant de réduire fortement la teneur en eau d’un béton donné sans en modifier la consistance ou d’augmenter considérablement l’affaissement ou l’étalement sans modification de la teneur en eau, ou encore permettant de produire les deux effets à la fois.Comme le plastifiant, il améliore l’ouvrabilité des bétons à l’état frais. Toupie  Nom courant pour parler d’un camion-malaxeur ou encore d’un malaxeur porté. En fait, la toupie est la cuve cylindrique montée sur le camion et destinée au transport du béton à l’état frais. Treillis soudé Treillis soudé mis en place pour la réalisation d’un dallage. [©ACPresse] Le treillis soudé est une armature prête à l’emploi, formée de fils tréfilés assemblés en mailles rigides carrées ou rectangulaires par soudure électrique sur machine automatique. Il se présente sous forme de panneaux de 2,40 m x 4,80 m ou 6 m ou en rouleaux d’aciers de petits diamètres à dérouler et à couper. Le dimensionnement des aciers est établi par un bureau d’études. On distingue le treillis soudé de surface dit “anti-fissuration” qui se caractérise par des fils d’un diamètre inférieur à 6 mm et le treillis soudé de structure, dont les fils présentent un diamètre supérieur à 6 mm. Vibration Opération visant à chasser les bulles d’air emprisonnées dans le béton lors du malaxage et à permettre une meilleure compacité du béton. On parle aussi de serrage du béton. La vibration est obligatoire (sauf pour les bétons auto-plaçants ou Bap) et doit être réalisée lorsque le béton est encore frais avant qu’il n’entre dans sa phase de durcissement. Le temps de vibration doit être limité, afin d’éviter une ségrégation. Le principe de la vibration mécanique a été inventé par Eugène Freyssinet en 1917. Opération de vibration du béton à l’aide d’aiguilles vibrantes. [©DR] Viscosité Aptitude d’un béton fluide à s’opposer à son écoulement sous l’effet des contraintes qui lui sont appliquées. La viscosité correspond à la pente de la courbe caractérisant le comportement du matériau dans un diagramme “taux de cisaillement/vitesse de déformation” et exprimé en pascal seconde (Pa.s). De manière plus simple, un béton, dont la viscosité est faible, possède une bonne ouvrabilité. Commandez votre Hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z”.
Il y a 4 ans et 212 jours

Chantiers bâtiments bois ≥R+4 : s'adapter à l'instabilité réglementaire et maîtriser le risque incendie

Après un premier BTP Morning organisé en novembre 2017 par BTP Consultants sur la construction bois, ce bureau de conseil a renouvelé l'échange de prises de paroles lors d'un webinaire qui s'est tenu ce 25 septembre. Il met en évidence les acquis des acteurs les plus engagés sur ce nouveau mode constructif.Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, a rassemblé :Samuel Poutoux, dirigeant du cabinet d'architecture Atelier WOA,Pierrick Le Manac'h, directeur de projets au sein de la structure d'assistance à maîtrise d'ouvrage VOXOA,Eric Dibling, fondateur et dirigeant d'Ingénico Technologies et membre de l'association ADIVbois,Christophe Lemaitre, directeur opérationnel du département WeWood chez Bouygues Bâtiment France Europe,et Jean-Marc Gley, directeur « Technique et Qualité » chez BTP Consultants.« Le bois est un enjeu d'avenir pour la ville dense », a souligné Samuel Poutoux, dirigeant d'Atelier WOA, en ouvrant les interventions. Ce maître d'œuvre dispose déjà de nombreuses références*. « Il faut concevoir dès l'esquisse en tenant compte des spécificités du mode constructif bois », reconnait-il en tout premier lieu. De façon rationnelle, cette démarche dicte alors les impacts sur l'architecture et permet de soigner la préfabrication des pièces, le transport, le levage… tout en intégrant les points sensibles que sont le risque incendie et le traitement de l'acoustique, deux difficultés majeures de ce type de construction, selon lui.Partager le risquePierrick le Manac'h, assistant auprès des maîtres d'ouvrage et directeur de projet chez Voxoa partage ce souci d'anticipation des difficultés dès le montage de l'opération. « Les opérations de bâtiments bois de grande hauteur sont menées dans un contexte très spécifique : ils demandent une grande technicité, nous avons peu de retour d'expérience. De plus, nous sommes dans une situation d'instabilité réglementaire, notamment au regard de la sécurité incendie. Comment assurer la maîtrise des délais, des coûts et le respect du programme tout au long de l'opération ? »Pour lui, la solution est managériale : « La conduite d'opération doit permettre aux parties prenantes de travailler en mode projet et de manière collaborative. Le maître d'ouvrage ou l'AMO adoptent un rôle de chef d'orchestre. » La mise en place de tableaux de bord partagés permettent de réagir aux dérives de délais, de coûts ou de programme avec agilité. « Il faut que tout le monde porte un risque égal. »Les solutions ? Adopter le groupement de conception-réalisation, le groupement de maîtrise d'œuvre ou tout autre montage « hybride » en marché privé ; recourir au dialogue compétitif ou à la négociation avant la signature du contrat…Expérimenter les limites des structures boisImpliquée dans des projets d'envergure depuis plus de dix ans, Ingeneco Technologies affirme maîtriser les difficultés liées à cette filière bois émergente. Pour Eric Dibling, son fondateur et dirigeant, après trois générations de Plan Bois, la construction bois peut être qualifiée de « relativement mature ». À telle enseigne qu'Ingeneco Technologies vient de participer, avec le CSTB, Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques pour les JO de 2024), et Socotec à la rédaction d'un guide d'amélioration de la conception des bâtiments en bois pour la levée des freins. Très investi, Eric Dibling souhaite d'ailleurs pousser le plus loin possible la construction bois: « Toutes les potentialités du corpus technique ne sont pas encore exploitées », reconnaît-il. En se basant sur les niveaux de qualité et de sécurité établis par les référentiels techniques et réglementaires, il propose de développer des démonstrateurs de solutions innovantes fondées sur les connaissances scientifiques. En clair, faire avec le bois comme on l'a fait ces dernières décennies avec le béton ou l'acier. À ce titre, l'autorisation de dérogation aux règles de la construction prévue dans la loi Essoc de février 2019 ouvre des perspectives. Eric Dibling pose cependant des garde-fous afin de veiller à l'acceptabilité sociale des solutions tels que la prise en compte des sinistres ou une nécessaire « sévérisation » des sollicitations au regard du changement climatique.30% d'ouvrages bois supérieurs à R+4 en 2030Fort d'une expérience de quelque 120 projets bois livrés ou en cours, Christophe Lemaître, directeur opérationnel de WeWood, filiale de construction bois de Bouygues Bâtiment France Europe, cite ses préoccupations majeures :la gestion de l'humidité pour éviter la sinistralité ultérieure ;la prise en compte de tolérances de pose importante à partir de 5 à 6 niveaux ainsi que sur des points singuliers (liaisons dalle-façade, assemblage poteau-poutre) ;le passage des gaines de désenfumage ;le dimensionnement des assemblages pour la reprise des efforts au vent et la résistance incendie.L'intérêt pour ces sujets est motivé par les perspectives d'évolution de ce mode constructif :Christophe Lemaître estime qu'en 2030, 30% des chantiers de grande hauteurs adopteront le bois. Au quotidien, il utilise un corpus réglementaire et de prescriptions qui permet de réduire les incertitudes : les DTU 31.2, 31.4 sur les murs à ossature bois des bâtiments de moins de 28 m ; le DTU 41.2 sur le bardage bois sur support ; la réglementation incendie avec l'arrêté du 31 janvier 1986 modifié le 7 août 2019 qui interdit l'usage du bois en façade des tours de 4e famille (28 à 50 m), l'instruction technique (IT) 249 relatives aux façades ainsi que les précisions apportées dans le guide FCBA-CSTB-Codifab de 2018… Le risque incendie est primordial, et, complexité supplémentaire, les services départementauxd'incendie auraient eux-mêmes des exigences très différentes d'un lieu à l'autre. Pour cadrer le sujet, le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il allait s'emparer du problème pour fixer la doctrine.Parmi les solutions, il est prévu d'évoquer l'obligation d'installer des sprinklers dans les étages comme cela se pratique déjà dans d'autre pays européens.Pour autant, Christophe Lemaître balise les chantiers de points de vigilance :veiller à l'assurabilité des bâtiments et des partenaires du chantier en vérifiant le domaine d'emploi des matériaux et les qualifications des acteurs du projet ;anticiper l'étude des appréciations techniques expérimentales (ATEx) en intégrant un délai de 12 mois dans le planning ;préférer les contrats de conception-réalisation pour mobiliser l'ensemble des parties prenantes et gérer ainsi les interfaces tous corps d'état.Anticiper dès la phase conceptionJean-Marc Gley, directeur « Technique et qualité » chez BTP Consultants, fait le constat de progrès considérables de la filière construction bois depuis 2017, date de la précédente réunion de BTP Consultants sur ce sujet. Il retient que « l'anticipation est fondamentale sur ce type de projet, et le contrôle technique doit être présent très en amont, dès la conception. Ensuite, en phase chantier, ce sera du suivi et de la vérification. »Un problème persiste cependant : celui de l'instabilité réglementaire. Pensée sur la base de matériaux minéraux non combustibles, la réglementation incendie doit être revue pour les structures bois. Leur potentiel calorifique doit être analysé sous les angles de la propagation de l'incendie, du rayonnement thermique et de la production des gaz de pyrolyse. Ce qui change la mission du contrôleur technique. « Il doit aborder le projet en amont du chantier pour traiter avec le maître d'ouvrage la conception architecturale, les façades…, explique Jean-Marc Gely. On sort de la traditionnalité et le contrôleur technique sera ainsi amené à travailler avec l'architecte, les entreprises et les fournisseurs. » Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, constate que le progrès sur ces constructions passe par un travail plus collaboratif des acteurs.Pour consulter le webinar (environ 1h30), cliquez ici.* Parmi les projets cités, un immeuble de 53 logements R+9 pour le maître d'ouvrage Woodeum à Saint-Denis (93) ; deux immeubles d'un total de 145 logements R+16 et R+8 à Rennes construits avec Anthracite Architecture pour Groupe ARC et Keredes ; et plus récemment le siège emblématique de l'Office National des Forêts à Maisons-Alfort, un site tertiaire R+5 de 7 600 m² mis au point avec l'architecte Vincent Lavergne. D'autres chantiers marquants sont en projet, comme « La Tour Commune » dans la ZAC Massena du 13e arrondissement de Paris pour le compte du Crous de Paris, un R+15 de 221 logements étudiants dont le permis de construire est en cours d'instruction. ** Association pour le Développement des Immeubles à Vivre en bois
Il y a 4 ans et 213 jours

La baisse des impôts de production sur les entreprises doit "préserver" 300.000 emplois

"L'essentiel de la baisse des impôts de production, c'est pour préserver 300.000 emplois dans le secteur industriel", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse sur le projet de budget 2021."C'est 300.000 femmes, c'est 300.000 hommes, c'est 300.000 familles qui sont directement impactés. Ce ne sont pas des cadeaux aux entreprises", a poursuivi le patron des députés du parti présidentiel.Le plan de relance du gouvernement de 100 milliards d'euros, inclus dans ce budget, prévoit une baisse des impôts de production de 10 milliards d'euros afin d'améliorer la compétitivité des entreprises.Le rapporteur du budget à l'Assemblée, Laurent Saint-Martin (LREM), a salué un plan de baisse "sans précédent" de cette imposition."On met les meilleures conditions fiscales, réglementaires, pour que les industries puissent revenir sur les territoires", a-t-il dit, ajoutant lui aussi que "cela va concerner à peu près 300.000 emplois".M. Saint-Martin a également indiqué être favorable à une amélioration du projet de loi de finances en direction des PME, en proposant qu'elles puissent bénéficier d'un relèvement de 7,6 à 10 millions d'euros du plafond de chiffre d'affaires pour bénéficier d'un taux réduit d'impôt sur les sociétés.Il a également plaidé pour la poursuite de la suppression de petites taxes, rapportant peu à l'État. A ce titre il a plaidé pour la fin d'une taxe sur les services funéraires qui rapporte six millions d'euros par an.Interrogés sur de possibles "contreparties" aux avantages accordés aux entreprises par la prochaine loi de finances, les parlementaires LREM ont souligné que l'essentiel visait à "préserver la relance"."Aucune mesure portée par la majorité n'aura vocation à ralentir ou mettre en cause cet objectif principal", a souligné M. Saint-Martin.Le groupe LREM a annoncé également qu'il demanderait plusieurs "adaptations" au projet de budget, notamment une prorogation de crédit d'impôt pour le spectacle vivant et une prorogation des dispositifs fiscaux pour la presse, deux secteurs durement touchés par la crise.
Il y a 4 ans et 216 jours

Des panneaux solaires, oui, mais pas à la place des champs, disent les chambres d'agriculture

"L'État affiche une ambition très forte de soutien aux énergies renouvelables" qui "donne lieu à des démarches anarchiques de porteurs et des développeurs de projets, sans associer suffisamment la profession agricole", déplorent les chambres d'agriculture dans un communiqué.Elles "considèrent que l'implantation de panneaux solaires sur des sols agricoles, naturels ou forestiers doit par principe être interdite, en évitant l'implantation de centrales solaires lorsque les surfaces concernées ont conservé une vocation agricole et sont susceptibles d'être rétrocédées pour un usage agricole".Selon les chambres, de telles implantations ne peuvent s'envisager "qu'à titre exceptionnel dans des conditions à établir en Commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) en se fondant sur des critères objectifs".Elles précisent en revanche qu'elles "porteront une attention particulière aux retours d'expériences sur les projets d'agrivoltaïsme", pratique consistant à installer des panneaux solaires mobiles au-dessus des plantations.En juillet, un rapport parlementaire suggérait de soutenir ces projets qui évitent d'utiliser du foncier supplémentaire.Selon ce rapport, le secteur agricole, avec au moins 50.000 exploitations concernées, assure déjà 20% de la production d'énergies renouvelables (soit 3,5% de la production nationale d'énergie), dont 96% de la production nationale de biocarburants, 26% du biogaz, et via son foncier 83% de l'éolien et 13% du solaire photovoltaïque.
Il y a 4 ans et 216 jours

Une ferme du Morbihan ambassadrice de la méthanisation "vertueuse"

En ce vendredi de septembre, la ferme des Moulins de Kerollet organise des "portes ouvertes" avant le lancement d'une enquête publique pour agrandir le troupeau de 220 à 290 vaches et faire passer l'unité de méthanisation de 60 à 75 tonnes de matières par jour. Le GAEC est transformé en foire d'exposition, panneaux explicatifs et "innovations" à la clé, tel ce matelas réfrigérant destiné à faciliter la rumination des vaches."De l'extérieur, ça peut faire penser à une ferme-usine mais notre méthaniseur est alimenté à 75% par des déchets de l'exploitation et il est dimensionné en fonction de notre élevage", plaide l'agriculteur de 47 ans, installé à Arzal (Morbihan).Depuis qu'ils ont repris l'exploitation familiale en 2000, Bruno et Erwan Calle, associés à Ludovic Jarligant en 2010, aiment les défis: toitures couvertes de panneaux photovoltaïques, unité de méthanisation alimentant 1.000 foyers en électricité, quasi auto-suffisance pour l'alimentation du bétail, non labour, recherche de l'autonomie protéinique..."On essaye de tendre vers plus de résilience, moins de dépendance au soja brésilien", explique Bruno Calle, chemise bleue siglée à son nom, qui a investi trois millions d'euros dans la "métha" en 2012 pour "ramener de la valeur ajoutée face à des prix du lait de moins en moins rémunérateurs"."Certaines critiques pensent que la méthanisation va remplacer l'élevage mais nous, on l'a consolidé, avec deux millions de litres de lait aujourd'hui contre 1,2 il y a huit ans", poursuit le quadragénaire qui a, entre temps, augmenté son troupeau de 60 vaches et tire 40% de ses revenus de la production d'énergie."jury de nez"Sur une feuille distribuée aux visiteurs, un schéma sophistiqué de la ferme: les quadragénaires entendent démontrer qu'ils pratiquent une forme d'"agriculture circulaire". Fumiers, lisiers, fourrages de médiocre qualité, et bientôt effluents d'éleveurs voisins en remplacement de coproduits payants de l'industrie agro-alimentaire, sont valorisés en électricité. La chaleur de la cogénération est réutilisée pour sécher et améliorer la qualité des fourrages, ainsi que du bois. Et demain, pourquoi pas un centre de données ?Depuis juin, le GAEC a décroché le Graal: la certification Haute valeur environnementale (HVE), encouragée par le plan de relance gouvernemental. "On n'utilise plus d'engrais chimiques, le taux de matière organique dans le sol a augmenté, et on a réduit de 30% notre dépendance au soja sud-américain grâce à la luzerne", se félicite Bruno Calle.Quant aux produits phytosanitaires, "tout dépend de la météo mais l'an dernier on a divisé par deux notre utilisation de glyphosate grâce à des outils pour scalper l'herbe", assure Ludovic Jarligant.Si le tableau semble parfait, le GAEC a pourtant déjà été condamné à deux reprises pour déversement accidentel de digestat dans le ruisseau voisin. L'association Eau et Rivières de Bretagne, opposée à la méthanisation, a recensé "six pollutions et plusieurs mises en demeure". Elle évoque un "comportement très négligent", voire une "délinquance environnementale"."On a été pionniers et on a essuyé les plâtres, mais il est vrai aussi qu'on n'a pas été bons et on plaide coupable", répondent les intéressés, qui ont installé depuis un "triple système de sécurité".Pour contrôler les odeurs dont se plaignent les riverains, ils ont mobilisé un "jury de nez" et épandent le digestat "au plus près du sol" par tuyaux. Un chemin a également été empierré pour éviter les ballets de tracteurs dans le lotissement voisin.Malgré ces investissements "pour acheter la paix avec les voisins", la méfiance subsiste. "Ça prend une ampleur dingue, c'est une usine, on se demande où ils vont s'arrêter", s'interroge Jacqueline Mollé, une riveraine, qui sent encore "des odeurs". "Ils ont tendance à construire puis à faire régulariser, ce que la réglementation permet, même deux années après", regrette-t-elle.
Il y a 4 ans et 217 jours

Total renforce son implantation dans le solaire en Espagne avec 3,3 GW de projets

La construction des premières fermes solaires doit débuter en 2022, et la production d'électricité sera effective sur tous les sites d'ici 2025.Ces fermes solaires seront construites puis opérées par Total près de Madrid et en Andalousie. Elles feront l'objet d'une joint venture les cinq premières années, possédée à 70% par Total et 30% par le développeur espagnol Ignis. A l'issue des cinq premières années, Total possèdera et exploitera en nom propre les fermes solaires ainsi créées."L'Espagne est un pays prioritaire pour Total en Europe et nous comptons bien tirer parti des opportunités de croissance que le pays propose pour répondre concrètement aux défis de la transition énergétique en route vers la neutralité carbone" a déclaré le PDG de Total Patrick Pouyanné, cité dans un communiqué.Le groupe souligne que "cette opération porte à plus de 5 GW son portefeuille de projets solaires en développement en Espagne d'ici 2025."En février 2020, Total avait déjà acquis un portefeuille de 1,2 GW de projets à la société espagnole Solarbay et lancé une coentreprise avec le développeur de centrales solaires Powertis pour le développement de 800 MW de projets photovoltaïques en Espagne.En outre, "ce portefeuille d'électricité solaire permettra au groupe de couvrir l'intégralité de la consommation électrique de ses sites industriels en Europe d'ici 2025", en achetant près de 6 TWh par an d'électricité verte produite par ces sites solaires espagnols, selon ce communiqué."Cette décision, a déclaré M. Pouyanné, apporte une preuve concrète de notre décision d'avancer vers la décarbonation de nos opérations européennes en ligne avec notre nouvelle ambition climat."Le groupe s'est engagé à la neutralité carbone en Europe en 2050 et a pour objectif d'installer 25 gigawatts de capacités d'énergies renouvelables d'ici à 2025.
Il y a 4 ans et 217 jours

Allura Ease et Allura Puzzle : quand la pose d'un sol relève du jeu d'enfant

Ces innovations exclusives du leader des solutions de revêtement de sol partagent une facilité de pose des plus optimales et répondent idéalement au contexte actuel de reprise d'activités post-confinement : elles permettent, en effet, une mise en œuvre ultra rapide en milieu occupé sans que les locaux souffrent d'une fermeture d'accès. Allura easeAvec Allura ease, les nuisances se révèlent quasi nulles :finis le bruit, la poussière et l'odeur de colle ! Sa pose totalement libre, sans colle ni maintien additionnel, offre la possibilité de recouvrir directement d'anciens supports (y compris amiantés en sous-section 4(1)), même en milieu occupé. Ainsi, les locaux sont immobilisés à minima et immédiatement disponibles une fois le revêtement appliqué. Il s'avère possible, par exemple, d'appliquer Allura ease dans un bureau sans déranger ses occupants, simplement en déplaçant le mobilier au fur et à mesure de l'installation.La mise en œuvre 100% libre d'Allura ease se montre 30% plus rapide qu'avec une LVT à clipser et l'installation de plinthes s'annonce superflue puisque l'espace périphérique n'est pas nécessaire.Sans joint de fractionnement jusqu'à 250 m, Allura ease trouve sa place dans tous les espaces, y compris devant les baies vitrées et dans les vitrines.Si Allura ease s'impose comme revêtement facile à installer, c'est aussi et surtout un sol facile à vivre : sans effet de caisse de résonnance, il présente un confort à la marche très apprécié. Sa stabilité exceptionnelle lui permettra de garder son aspect dans le temps, sans aucune déformation.Désormais, remplacer des lames ou dalles qui auraient pu être endommagées devient une opération d'une simplicité absolue puisqu'il suffit de déposer la partie abîmée pour la remplacer immédiatement : nul besoin d'appeler un technicien !Particulièrement adapté aux espaces à fort trafic (boutiques, hôtels, bureaux...) Allura ease, avec sa couche d'usure de 0.70 mm, laisse loin derrière ses concurrents (qui affichent généralement une valeur de 0.55 mm). Ses 18 décors et leurs effets bois, pierre, ciment ou béton, associés à trois formats différents (lames de 150 x 24 cm ou 120 x 19 cm et dalles de 48 x 48 cm) induisent aussi une belle liberté créative pour s'adapter à toutes les configurations d'agencement.Allura puzzleAllura puzzle s'installe très facilement, sans colle, grâce à son ingénieux système de queues d'aronde, sur des supports neufs ou anciens, y compris amiantés en sous-section 4(1) ou des carrelages existants. On appréciera aussi sa structure hétérogène qui rend les dalles encore plus aisées à couper.Par ailleurs, le format XL de ses dalles (96 x 96 cm) induit, là-encore, une installation plus ergonomique et rapide.La couche d'usure de 0.70 mm légèrement grainée d'Allura puzzle en fait un revêtement de sol aussi simple à entretenir qu'à installer.Idéales dans les locaux où un nettoyage quotidien intensif s'affirme nécessaire, les dalles Allura puzzle trouvent leur place dans tout type d'espace, notamment les surfaces commerciales (magasins, boutiques, entrepôts…). Résistant au passage de charges lourdes, à la traction et au nettoyage mécanique, Allura puzzle fait aussi la part belle au design ! Ses 14 décors panachent les aspects matières et bois, rivalisant d'authenticité. Sa finition ultra-réaliste conjugue performance et esthétique, pour des agencements toujours plus inventif.Allura ease et Allura puzzle : l'engagement emblématique de Forbo Flooring pour un environnement protégé100% recyclables en filière directe(2), les deux nouvelles collections de Forbo Flooring affichent les mêmes avantages d'une production européenne (toujours dans la volonté de privilégier les circuits courts), à base de matières premières sans phtalates, à faibles émissions de COV, garantissant une qualité de l'air intérieur optimale.(1) Dans le respect de la réglementation en vigueur et après envoi du mode opératoire de l'entreprise pour avis aux services compétents.(2) Hors cadre amiante
Il y a 4 ans et 217 jours

5ème édition des Journées nationales de l'architecture, demandez le programme

Sous l'appellation « Les architectes fêtent les JNArchi 2020 », le Conseil national de l'Ordre des architectes s'associe pleinement à la manifestation et promeut l'ouverture des portes dans les agences d'architecture. Les Conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement, le réseau des Maisons de l'architecture, les écoles nationales supérieures d'architecture, les lieux culturels dédiés à l'architecture ainsi que les animateurs de l'architecture et du patrimoine dans les collectivités territoriales se mobilisent également. Tous proposent aux curieux, amateurs comme passionnés d'architecture un programme varié pour ces trois jours : rencontres et débats avec les acteurs de l'architecture, visites de bâtiments et de chantiers, balades urbaines, expositions techniques et artistiques, ateliers pédagogiques pour tous les âges…Dessiner l'architecture à Lugdunum, Musée et Théâtre Romain de Lyon, en Auvergne Rhône-Alpes. Au cœur de ce chef d'œuvre architectural, la sobriété du béton et des lignes épurées s'intègre dans le site gallo-romain et construit un espace à part. Concentrés sur les lignes et les espaces de cet objet brutaliste imaginé par l'architecte Bernard Zehrfuss, les visiteurs sont invités à observer, dessiner les grands volumes et les détails du bâtiment et de restituer leur production issue de ce voyage architectural et temporel.La Maison de l'Architecture de Besançon en Franche-Comté propose un voyage architectural à Rome. Thierry Jousse, réalisateur et ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, a co-dirigé avec Thierry Paquot un livre de référence La Ville au Cinéma, qui explore pour la première fois la représentation de la ville à l'écran. Les spectateurs pourront ainsi découvrir l'incroyable architecture de la ville de Rome, par le prisme du cinéma.En Bretagne à Ploemeur, la rénovation d'une maison des années 60 est l'occasion d'intégrer la permaculture au cœur du centre ville. L'architecture se joue des contraintes techniques et utilise le patrimoine des années 60 pour offrir une nouvelle vie à cette habitation. Le toit permet par exemple l'installation de panneaux solaires et la collecte d'eau de pluie pour les WC, le lave-linge et le jardin.La grande halle de Romorantin-Lanthenay en Centre-Val de Loire, construite en 1902, a été conçue par l'ingénieur Hennebique et réalisée par l'entrepreneur Coutant et Cie. D'une superficie de près d'un hectare, cette immense salle contenait plus de 200 métiers à tisser. Un vaste projet de réhabilitation du site est en cours. La réouverture en octobre 2016 du bâtiment des métiers à tisser en est une étape.Pendant 2h, La manufacture Brun de Vian-Tiran, emblème de la région PACA, propose une visite inédite de L'Isle-sur-la-Sorgue, témoin vivant des origines textiles de la ville. Des roues à aube à la manufacture, les visiteurs découvriront tout sur les origines de l'Isle, ville drapière à l'architecture industrielle.Dans les Haut de France, la cité des Électriciens à Bruay-la-Buissière invite à prendre toute la mesure de la valeur du patrimoine de proximité. Il s'agit de l'un des édifices emblématiques du paysage urbain de la région. C'est le moment de venir l'observer d'un peu plus près, d'en apprendre davantage sur ses matériaux de construction, sur les entreprises et artisans qui l'ont réhabilitée. Les plus jeunes pourront aussi se familiariser avec l'acte de construire, et peut-être faire naître en eux une vocation !À la Fabrique du Métro à Saint-Ouen, la Société du Grand Paris en Île-de-France propose un atelier-visite pour les scolaires. Une découverte des techniques utilisées pour construire puis aménager les gares en insistant sur les enjeux de l'accessibilité des transports publics. Les choix des designers sont mis en lumière par l'observation et l'expérimentation. À l'issue de la visite, un atelier créatif invite les élèves à se mettre dans la peau d'un futur usager du réseau (touriste étranger, personne en situation de handicap…) puis à identifier et mobiliser les différents services et dispositifs qui faciliteront leurs parcours de l'entrée de la gare jusqu'au métro. En Normandie, Le Havre, place portuaire d'envergure a connu ces dernières décennies des aménagements majeurs avec de nouvelles infrastructures portuaires. La balade proposée permet de découvrir depuis la mer, les projets qui longent aujourd'hui les bassins et le port intérieur. Cette interface ville-port renouvelée, avec notamment l'École Nationale Supérieure Maritime (ENSM) et la Cité Numérique, témoigne de la nécessité de réinventer sans cesse un dialogue entre la ville et son port.La Cité Numérique à Bordeaux en Nouvelle Aquitaine, est un projet innovant, en matière de fonctionnement, et vertueux du point de vue de la transition écologique. Elle propose d'accueillir, pour la première fois, un regard croisé des acteurs de l'espace public pour débattre de ses évolutions récentes. Les tables rondes s'organisent autour de deux thématiques centrales : l'espace public comme espace fondamental du lien social, du vivre ensemble, et l'espace public comme lieu d'expression des potentiels artistiques et sportifs.Un programme de visites de maisons et appartement situés en Haute-Garonne et réalisés par des architectes, dont les projets témoignent d'une qualité architecturale, avec le Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement 31 en Occitanie. Insertion environnementale, qualité d'usages et de confort, économie de projet seront les thèmes abordés. Chaque visite d'une demi-journée, sera réalisée en présence du maître d'ouvrage et de l'architecte. Ils éclaireront les participants sur le processus de réalisation, de la phase de conception à la réception en passant par la gestion du chantier.Pour qu'un cadre de vie soit de qualité, il est important qu'architecture et environnement soient en cohérence et dialoguent. Ainsi à Nantes, dans les Pays de la Loire, le jardin des 5 Sens est un poumon vert, un espace de jeu et de contemplation au cœur de l'ile de Nantes. Il est aussi, avec l'essor et le renouvellement de ce quartier, le parvis des édifices qui l'entourent. La visite commentée présente comment le jardin s'insère dans un système plus vaste, nourri par le rapport à la ville dense, au fleuve et à la nature en ville. Visiter les lieux habituellement interdits au public, c'est la proposition du musée départemental de Préhistoire des gorges du Verdon en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Signé Norman Foster, ce bâtiment invite les visiteurs à découvrir la préhistoire avec un autre regard. Il retrace les grandes étapes de la Préhistoire à partir des découvertes archéologiques réalisées dans les grottes du Verdon au cours du XXe siècle.Sur le site journeesarchitecture.fr, retrouvez la programmation ; des informations clés sur l’architecture contemporaine aujourd’hui en France et la présentation des actions menées par les partenaires de l’évènement.
Il y a 4 ans et 217 jours

Malherbe distribue Pedax en France

La SpinMaster de Pedax permet de conditionner les treillis d’armatures en rouleaux. [©Pedax] Né en 2011, le Drômois Malherbe s’est spécialisé dans la fourniture de matériels de haute qualité pour l’industrie du béton. C’est dans ce contexte qu’il vient de signer un accord exclusif avec l’Allemand Pedax. Ce dernier assure la fabrication d’équipements pour le traitement d’armatures pour le béton. L’accord porte sur la commercialisation de ces machines en France, avec reprise de la clientèle existante. Une belle voie de développement pour Malherbe.  Avec ses 170 salariés répartis sur deux sites de production en Allemagne et au Danemark, Pedax est un acteur incontournable du secteur des armatures. « Nous souhaitons redynamiser le marché français. Avec Malherbe, nous avons trouvé un partenaire commercial très bien implanté sur ce territoire. Et dans le secteur de la préfabrication du béton », explique André Winterberg, rattaché à la direction zone export de Pedax.  Une synergie avec l’équipementier MBK De son côté, Emmanuel Malherbe, dirigeant de l’entreprise éponyme, estime que cet accord exclusif : « nous permet de nous diversifier vers le segment des armaturiers. Ceci, tout en profitant des synergies avec notre autre partenaire MBK, fabricant allemand de machines à souder les armatures ».  A partir de maintenant, Malherbe va commercialiser différents types de solutions automatiques, semi-automatiques ou manuelles de la marque Pedax. A savoir, des cadreuses, des redresseuses-façonneuses, des machines et lignes de coupe. Mais aussi, des bancs de coupe et des machines de coupe, de pliage et de manutention de treillis soudé. Et pour faire face aux perspectives qu’ouvre ce nouveau partenariat, Malherbe est à la recherche de son nouveau chargé d’affaires pour couvrir le Nord et l’Ouest de la France. A bon entendeur…
Il y a 4 ans et 218 jours

Le sol vinyle à l’heure du digital

Une nouvelle technologie exclusive  permet à BEAUFLOR  de produire des sols souples  qui suivent au plus près  les projets décoratifs. Alors que le sol prend une place de plus en plus assumée dans la décoration des espaces tertiaires et résidentiels, BEAUFLOR propose une nouvelle technologie qui va permettre aux architectes, décorateurs et prescripteurs d’imaginer leurs sols sur mesure. Inspirant ! Déclinés en différentes qualités de résistance selon les usages, les sols vinyles BEAUFLOR sur mesure bénéficient : › d’une technique d’impression remarquable de finesse de précision (600 dpi) et de réalisme ; › d’une personnalisation complète. « Le designer c’est vous » déclare la marque qui s’engage à créer un sol original à partir de n’importe quel graphisme, photo, matière, logo choisi par le prescripteur ; › d’une production européenne entièrement exempte de phtalates, métaux lourds, solvants, plastifiants nocifs ou formaldéhyde ; › de propriétés sanitaires incomparables. Qualité et créativité au rendez-vous Pour faire la démonstration des infinies possibilités  de cette nouvelle technologie d’impression numérique, les STUDIOS BEAUFLOR ont travaillé autour de trois tendances décoratives. Créatives, originales et décomplexées, ces propositions sont présentées comme source d’inspiration pour les prescripteurs soucieux de créer des univers uniques dans tous les secteurs : habitat, bureaux, hôtellerie, commerces, lobbies, espaces de bien-être, halls d’accueil… La tranquillité d’esprit Le département Recherche & Développement de BEAUFLOR bénéficie de nombreuses années d’expertise industrielle qui garantissent d’apporter des solutions fiables. Bien avant la situation sanitaire actuelle, les normes d’hygiène les plus élevées étaient déjà  au cœur de ses productions. Les sols en vinyle BEAUFLOR apportent une hygiène optimale  en étant parmi les sols les plus faciles à nettoyer. La couche supérieure est résistante aux salissures et la finition satinée facilite le nettoyage et l’entretien. Disponibles en différentes largeurs (rouleaux jusqu’à 4 m de large), les collections s’adaptent à toutes les pièces. Au-delà d’une proposition esthétique très forte, ces nouvelles collections grand trafic BEAUFLOR participent à un environnement plus sûr et plus sain, au travail comme chez soi. Le sol vinyle à l’heure du digital   Pour plus d’infirmations, merci de contacter le service de presse Cattoire Relation Presse au 01 40 21 08 13 ou cattoire@cattoire.com
Il y a 4 ans et 218 jours

Partenariat Trace Software et K2 Systems

archelios™ PRO permet de dimensionner tout type de projet solaire de quelques kWc à plusieurs dizaines de MWc, sur toiture, en ombrière ou au sol. Développé par la filiale solaire de Trace Software, Cythelia Energy, archelios™ PRO permet désormais d'importer automatiquement des projets PV réalisés dans l'application de dimensionnement mécanique PV K2 Base éditée par K2 Systems, acteur majeur de la fabrication de systèmes de montages pour les installations photovoltaïques. K2 Base permet de planifier rapidement et facilement le système de montage approprié d'un projet en seulement cinq étapes. Le logiciel gratuit dispose de l'interface K2+ qui combine et simplifie la planification mécanique et électrique des systèmes photovoltaïques. Une fois le système de montage conçu, l'utilisateur transfère toutes les données du projet vers archelios™ PRO en un seul clic. L'export automatique vers archelios™ PRO permet à l'utilisateur de récupérer tous les paramètres géométriques, mécaniques, modules du projet, et de poursuivre la conception électrique et la simulation de production en quelques clics.FonctionnementSur K2 Base, l'utilisateur planifie son projet avec les paramètres correspondant exactement au système de montage. Le travail est réalisé en 2D ½ (plans 2D avec élévations). Il permet de calculer les lestages éventuels et produit la liste des équipements nécessaires au montage de l'installation PV.Sur archelios™ PRO, le projet est automatiquement localisé et les plans 2D ½ et modules PV sont importés en 3D. L'utilisateur peut poursuivre la conception : dimensionnement des onduleurs, câblage, simulation technico-économique, édition de plans et rapports.Grâce à cette collaboration, les concepteurs bénéficient de l'expertise reconnue de K2 Systems dans le monde du photovoltaïque et de la puissance d'archelios™ PRO pour le dimensionnement et la simulation de production d'installations solaires.
Il y a 4 ans et 218 jours

Reprise de la production de matériaux de construction

Depuis le plongeon d’avril, la production BPE a été multipliée par plus de 2,5 à fin août tandis que l’activité des granulats a rebondi de 160 % en 4 mois.
Il y a 4 ans et 218 jours

L'énergie renouvelable a "mieux résisté" à la pandémie que le nucléaire

La production d'énergies renouvelables a progressé en pleine pandémie de Covid-19, résistant mieux que celle liée au nucléaire, qui a reculé face à une baisse de la demande.
Il y a 4 ans et 218 jours

Hydro CIRCAL, l’aluminium bas carbone recyclé devient un standard du marché

Depuis plusieurs années, le groupe Hydro repense sa stratégie et développe sa propre filière de recyclage. Hydro CIRCAL® 75R qui présente la proportion la plus élevée d’aluminium en fin de vie recyclé du marché est commercialisé depuis 2019 et plus de 100 projets, en cours de réalisation dans une dizaine de pays, en Europe et en Asie, intégrent cet alliage recyclé et bas carbone. Aujourd’hui, Hydro souhaite accélérer cette tendance afin d’augmenter considérablement la part d’aluminium de seconde fusion dans le secteur de la construction. A ce titre, le groupe a récemment procédé à des investissements dans trois usines de production en Espagne, en Allemagne et en Angleterre ainsi qu’à des améliorations sensibles sur les sites Hydro de Clervaux et de Toulouse. En ce mois de Septembre 2020, SAPA commercialise en gamme ses premiers produits intégrant cet alliage tandis que les marques TECHNAL et WICONA déploient la majeure partie de leurs gammes de produits de façades et de menuiseries en Hydro CIRCAL® 75R. Le groupe souhaite faire de cet aluminium recyclé le prochain standard du marché. Photo : Halvor Holland
Il y a 4 ans et 218 jours

L'été permet aux matériaux de construction de remonter un peu la pente mais la reprise reste fragile

Pour autant, le niveau des cumuls annuels demeure encore très inférieur à ceux observés un an plus tôt. La perte d'activité enregistrée au cours des trois mois de mars-avril-mai a ramené les volumes annuels de granulats à leurs niveaux de mi-2016 (point bas historique), effaçant ainsi tout le chemin parcouru en trois ans ! Quant au BPE, les huit semaines de confinement ont gommé les 4/5 du redressement opéré depuis fin 2015. Le retour à une activité proche de la “normale” ne permettra pas de combler le gap à court terme, ce d'autant que la crise sanitaire, qui se double en crise économique, a chamboulé les déterminants de la demande de matériaux. Trois mois qui ont effacé plus de trois ansDepuis le mois de juin, le processus de "rattrapage" s'est amorcé des productions supérieures à celles de 2019. Ainsi, selon les résultats provisoires de l'enquête mensuelle d'août, l'activité granulats aurait progressé de +6,3% au regard de l'an passé et de +2,4% par rapport au mois de juillet (données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus (juin-juillet-août), les volumes auraient rebondi de +63,7% par rapport au trimestre précédent, se positionnant à +4,3% au-dessus du niveau enregistré sur la même période de 2019. En dépit de ce rebond, les niveaux d'activité des granulats se situent, sur les huit premiers mois de l'année, à près de -11% en deçà de ceux de l'an passé. Quant aux volumes produits sur l'année, ils atteignaient à peine 300 millions de tonnes à fin août (hors recyclage), soit un recul de -7,8% en glissement sur un an. Du côté du BPE, le redressement est plus marqué encore, en écho à un plongeon plus appuyé. En août, les livraisons ont grimpé de +2,5% par rapport à juillet et de +10,1% au regard de 2019 (données CVSCJO). Sur les trois mois d'été, l'activité a rebondi de +88,9% par rapport aux trois mois précédents et de +5,5% sur un an. Mais à fin août, en cumul sur 12 mois, la chute demeure importante et atteint -12,2% en glissement (à 36,1 Mm3) tandis qu'elle approche -16% en cumul sur les huit premiers mois de 2020. L'indicateur matériaux, encore provisoire pour le mois d'août, décrit les mêmes évolutions avec des ampleurs comparables. Ainsi, après un deuxième trimestre qui s'est affaissé de près de -20% (données CJO), l'activité est revenue sur un recul de -12% sur un an pour les huit premiers mois de 2020, aucun des matériaux n'échappant à cette incurie conjoncturelle. Rebond des enquêtes mais jusque quand ?De leur côté, les enquêtes menées auprès des professionnels du bâtiment et des TP au cours de l'été traduisent aussi un net regain d'optimisme après le “trou noir” du printemps. En septembre 2020, l'opinion des chefs d'entreprise du bâtiment sur leur activité récente continue de s'améliorer et leurs carnets de commandes, après avoir retrouvé leur point haut en août, ont quelque peu diminué bien que restant très au-dessous de leur moyenne de longue période (8,5 mois dans le gros œuvre contre une moyenne de 6,2 mois). Ce constat suggère que la période de confinement n'a pas donné lieu à des annulations de commandes mais confirme hélas le net freinage des nouvelles, voire s'accélérer dans le segment du bâtiment neuf. Les mises en chantier de logements ont certes rebondi elles aussi ces derniers mois (le cumul depuis janvier ayant été ramené à -14,7% en juillet sur un an, contre -20% en mai) mais les permis, eux, peinent à se redresser (restant à -20% depuis mai). A fin juillet, et sur douze mois, on dénombrait ainsi 374 700 logements commencés pour 394 100 permis. Le “gel” de l'instruction des dossiers d'autorisation pendant plus de 2 mois, conjugué à la frilosité des promoteurs pour lancer de nouveaux programmes (elle-même liée à la dégradation de la solvabilité et de la confiance des ménages confrontés au problème du chômage), pourraient peser sur la dynamique du redémarrage des permis dans le secteur résidentiel. Même si l'investissement en logement figure toujours comme une priorité pour les ménages, le durcissement des critères d'octroi de prêts immobiliers recommandé aux banques fin 2019 par le HCSF (Haut Conseil pour la Stabilité Financière) pourrait freiner l'accès au crédit habitat des publics les plus modestes. En ce sens, le prolongement et le ciblage des mesures comme le PTZ et le Pinel, annoncés par le gouvernement, constitueraient un facteur de soutien au retour des projets, dans un contexte où l'épargne des ménages, en forte hausse depuis mars, représente un potentiel d'investissement non négligeable. En effet, avec plus de 85 milliards d'euros mis de côté en cinq mois, les ménages affichent un taux d'épargne de 27% du revenu disponible brut au deuxième trimestre 2020 contre moins de 15% un an plus tôt. Plus inquiétantes sont les perspectives dans le segment non résidentiel qui représente 47% des surfaces neuves construites. En effet, plutôt bien orienté avant le début de la crise sanitaire, le marché constructif des locaux d'activité s'est lui aussi sensiblement contracté mais les permis demeurent toujours sur une tendance très baissière à fin juillet (-29,4% sur un an). Tous les segments sont touchés et les effets du choc économico-sanitaire sur les entreprises (report des projets d'investissements, développement du télétravail…) et les collectivités locales (baisse des recettes fiscales…) obèrent l'espoir d'une reprise prochaine du segment non résidentiel. Du côté des travaux publics, les entreprises ont également retrouvé un peu d'optimisme, avec la reprise estivale de l'activité qui, à fin juillet, est encore 15% plus faible que celle des sept mêmes mois de 2019. Mais l'inquiétude reste de mise compte tenu de la mauvaise orientation des flux des nouveaux appels d'offre (-16% sur un an à fin juillet). La fin du cycle électoral, les incertitudes liées au “verdissement” des municipalités, la frilosité des collectivités locales, les nouveaux objectifs en urbanisme (Zéro Artificialisation Nette)… sont autant de facteurs pesant sur les projets futurs d'investissement en BTP. Néanmoins, le Plan de Relance, et ses crédits fléchés vers les projets d'infrastructures, couplé au volontarisme des municipalités dont les finances demeurent très saines, pourrait laisser espérer une éclaircie en 2021. Perspectives Matériaux 2020Compte tenu des précédents éléments et face à ces changements contextuels qui écartent l'hypothèse d'une “normalisation” rapide de la situation, la demande de matériaux pourrait accuser une baisse de -8% pour les granulats et de -11% pour le BPE en 2020 (données brutes). S'il est encore très délicat de se prononcer sur les tendances de 2021, les premiers scénarios envisagés à ce jour tablent sur une hausse des volumes autour de +4 / +5% l'an prochain, laissant les niveaux de 2021 environ 5 à 6% en dessous de ceux de 2019.
Il y a 4 ans et 218 jours

Zoom sur les principaux procédés de fabrication de pièces plastiques

De nos jours, on utilise des pièces en plastiques et polymères dans l’ensemble des applications industrielles. Pour les concevoir, différents procédés se veulent complémentaires : certains conviennent pour les petites séries, d’autres pour de plus grandes, tandis que d’autres méthodes encore se concentrent sur les pièces simples et les dernières sur les pièces complexe. Tours d’horizon des principales techniques de fabrication des pièces en plastique. Méthodes additives Les méthodes dites additives consistent à ajouter de la matière à partir d’un moule, afin de créer une pièce en plastique, plus ou moins complexe, petite ou grande. Des méthodes de moulage par injection ou rotation, un soufflage, voire même l’impression 3D servent aujourd’hui à fabriquer des supports antivibratoires élastomères, des joints d’étanchéités, des écrous, etc. Moulage par injection On utilise le procédé de moulage par injection de manière extrêmement fréquente dans les ateliers industriels. Particulièrement utilisé pour les grandes séries de pièces complexes, il peut s’utiliser avec un très grand nombre de matériaux plastiques. Le processus du moulage par injection est simple : on fait fondre des granulés de thermoplastique, que l’on injecte dans un moule à l’effigie de la pièce plastique à l’aide d’une vis sans fin. Une fois le plastique refroidi, on libère l’élément et un nouveau cycle peut commencer. Moulage par rotation Privilégié pour les pièces de plastique creuses et de grande dimension, le moulage par rotation, ou rotomoulage, est favorisé pour la conception de petites séries, du fait de la longueur de son cycle de production. En effet, le rotomoulage consiste à charger un moule avec de la poudre de plastique, généralement du polyéthylène. On va ensuite faire tourner ce moule sur deux axes afin de répandre le polymère, que l’on fait fondre en même temps, sur chaque partie du moule. Par la suite, on refroidit ce dernier, toujours en maintenant la rotation, afin de solidifier la pièce plastique. Soufflage Le soufflage pour sa part est une méthode largement employée pour la production de pièces en plastique creuses, comme des bouteilles. Totalement automatisé et très rapide, l’injection soufflage convient tout à fait pour la fabrication de grandes séries d’éléments en plastique, en particulier dans l’industrie automobile. On l’y emploie notamment pour la conception de supports moteurs. Pour réaliser une pièce par soufflage, il suffit de faire fondre des granules de thermoplastique dans un moule nommé préforme. Le plastique sera ensuite plaqué contre les parois du moule par soufflage d’air comprimé, puis refroidi avant d’être libéré. Méthodes soustractives Au contraire des méthodes additives qui ajoute du matériau pour fabriquer une pièce, les méthodes soustractives vont enlever du matériau à un morceau pré-formé afin de fabriquer l’élément final. On regroupe dans les procédés soustractifs les différents types d’usinage CNC, comme le fraisage ou le tournage. Tandis que le fraisage fait tourner un outil autour d’une pièce fixe, le fraisage déplace le matériau à façonner autour d’un outil. Ces deux méthodes permettent de produire des pièces en plastique de complexité variable. Elles présentent également l’avantage de s’adapter à tous types de matériaux : plastiques souples ou rigides, mais également métaux divers peuvent être usinés pour produire des éléments industriels.
Il y a 4 ans et 219 jours

Photovoltaïque : une des plus grandes centrales d’Ile de France inaugurée

Une des plus grandes centrales solaires de la Région Île-de-France vient d’être inaugurée. Sa production d’électricité couvre les besoins d’alimentation en électricité de 3 700 foyers, soit près de 10 000 habitants.
Il y a 4 ans et 219 jours

Plomberie - Actualités

Photo : iStockActualités réglementaires Matériaux en contact avec l'eau potable Un nouvel arrêté, paru le 25 juin 2020, fixe les dispositions spécifiques d'usage des matériaux et produits métalliques utilisés dans les installations de production, de distribution et de conditionnement entrant en contact avec l'eau destinée à la consommation humaine. Il liste les matériaux et leurs nuances garantissant leur innocuité, et établit la nature des preuves permettant d'attester du respect des dispositions de l'article R. 1321-48 du code de la santé publique. Dans un esprit d'harmonisation des pratiques européennes, cet arrêté a repris les travaux des 4MS (France, Allemagne, Pays-Bas et Angleterre). L'arrêté est consultable sur le site de Légifrance Règles de l'art Évolution du DTU 60.1 sur les règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations d'évacuation des eaux pluviales Il intègre dorénavant la mise en œuvre des canalisations PEX, PB et multicouche qui viennent de passer dans le domaine traditionnel. Ces produits peuvent bénéficier de la certification QB « Canalisations de distribution et d'évacuation des eaux ». Certifications Produits de robinetterie avec le classement ECAU médical Le classement ECAU permet de choisir la bonne robinetterie sanitaire pour le bon usage. Depuis fin 2018, un classement « M » complémentaire au classement ECAU a été mis au point pour identifier les produits compatibles avec un usage en milieu « médical ». Un nouveau protocole d'essai, développé par le CSTB avec le comité de certification, permet d'évaluer la résistance de la robinetterie au contact des produits utilisés pour la désinfection des réseaux. Si l'essai est concluant, l'étiquette ECAU peut être complétée par la mention « médical » (ECAU-M), ce qui permet aux produits certifiés d'être mieux identifiés par les prescripteurs. Les classements ECAU et ECAU-M, propriété du CSTB, sont délivrés aux produits bénéficiant de la certification NF077. Raccords mécaniques et joints On les trouve sur le réseau de distribution, principalement à l'intérieur du bâtiment ; ils sont dorénavant intégrés à la certification NF079 délivrée par le CSTB. Un cahier des charges a été rédigé avec les professionnels sur la base de la norme EN1254-4. En plus d'exigences dimensionnelles, de première importance pour ce type de composants, il intègre des exigences de qualité des matériaux et de résistance mécanique. Résistance chimique des canalisations Dans le cadre de la certification QB08, le CSTB proposera avant fin 2020 un moyen de valoriser la résistance des systèmes de canalisations aux produits désinfectants. Un nouveau protocole d'essai adapté validera cette caractéristique et sera disponible dans les prochaines semaines. Solutions & Performances - Numéro 2 : « Plomberie » PDF 3.01 Mo
Il y a 4 ans et 219 jours

Iboco, expert en cheminements, lance Sevvo, sa gamme de gaines ICTA 3422 et ICA 3321

Marque incontournable du cheminement de câbles en saillie avec une large gamme de goulottes et moulures pour le résidentiel et le tertiaire, Iboco élargit son offre avec le lancement de sa gamme de gaines ICTA 3422 et ICA 3321, baptisée Sevvo. Sur ce marché, Iboco mise sur un atout majeur pour les installateurs électriciens : l’identification facilitée des circuits sur les chantiers. Conforme aux normes produit NF EN 61 3861* et d’installation NF C15-1002**, la gamme de gaines ICTA 3422 et ICA 3321 Sevvo se décline en deux versions, Sevvo expert et Sevvo classic. Fidèles à l’exigence de qualité de la marque, toutes deux offrent un déroulage sur chantier facilité grâce à une grande souplesse et une mémoire de forme limitée, une super glisse pour le passage des fils et une grande résistance à l’écrasement. Chaque version est disponible avec ou sans tire-fil et adaptée aussi bien à une installation encastrée dans les murs, les planchers ou les dalles béton qu’à une pose en saillie en intérieur et en extérieur avec les offres TIIB et TINB. Enfin, l’ensemble des gaines ICTA 3422 est garantie sans halogène, selon la norme NF EN 50642. *La norme produit NF EN 61 386 spécifie les règles et les essais applicables aux conduits. **La norme d’installation NF C15-100 définit les règles de protection de l’installation et des personnes, de confort et d’évolutivité du système électrique.   Sevvo expert, une gamme premium pensée pour les installateurs Pour les bâtiments résidentiels ou tertiaires, la version Sevvo expert assure une performance supérieure avec des diamètres disponibles de 16 à 63 mm et une palette de quatre couleurs (blanc, vert, ivoire et noir). Son excellent niveau de lubrification « super-glisse » facilite le passage de câbles, garantissant un gain de temps important sur chantier en neuf comme en rénovation. De plus, pour optimiser l’utilisation des couronnes et minimiser les déchets, un marquage métrique décroissant sur gaine a été réalisé. L’offre Sevvo expert intègre également de nombreux composants pour s’adapter à chaque situation de cheminements. Ces composants assurent notamment l’inter-compatibilité avec la gamme de tubes IRL3321 Hk Tubitech.   Identifier facilement les circuits, une solution attendue par les électriciens Les études réalisées sur le terrain ont convaincu les équipes Iboco d’un réel besoin pour repérer clairement les différents circuits dans un logement. Ceci est utile, à la fois pour l’installateur, pour raccorder rapidement son coffret électrique, comme pour l’utilisateur pour toute intervention ultérieure. Chacun a ainsi besoin d’identifier et de différencier facilement les pièces d’un logement et tous ses circuits (éclairage, spécialisés, courants faibles, etc). La gamme Sevvo et ses composants offrent ainsi quatre modes d’identification différents : Bagues de repérage : innovantes et brevetées, ces bagues s’installent par simple clipsage sur les gaines. Également déclinée en quatre couleurs pour les diamètres 16, 20 et 25 mm, elles peuvent être marquées au feutre ou étiquetées pour identifier rapidement et de manière pérenne chaque départ de gaine. Sécables, ces bagues peuvent aussi se transformer en étiquettes rigides pour marquer des fils en particulier. Enfin, la bague aide à bloquer la gaine dans la boîte dérivation. Un accessoire triplement novateur ! En prime, le travail de l’électricien est ainsi facilité et valorisé. Bouchons RT 2012 : déclinés en quatre coloris, les bouchons sont disponibles pour les gaines diamètres 16, 20 et 25 mm. Ils permettent une identification couleur et numérique des pièces et circuits à l’aide des encoches présentes sur leur pourtour. Ces bouchons à collerette permettent également de maintenir les gaines dans les boîtes. Une autre fonction très utile ! Marquage de la gaine annelée blanche : astucieux, le coloris blanc permet un repérage à l’aide de feutres indélébiles directement sur la gaine. Ce marquage très simple, sur les anneaux, permet à l’installateur d’identifier les pièces et circuits par le code de son choix : nombre d’anneaux marqués, couleurs utilisées.   Une géométrie parfaite et un repérage aisé en point de vente Respectant une géométrie stricte des couronnes, Sevvo bénéficie d’un soin particulier apporté à son packaging pour assurer la meilleure stabilité de transport et de stockage. En réponse aux besoins des installateurs et des distributeurs, un marquage spécifique a été réalisé sur les packagings pour faciliter l’identification des diamètres de gaines dans les points de vente. 3 sites de production, une même exigence de qualité Sur les trois sites italiens de la marque, toutes les solutions sont conçues, testées et produites dans le respect de normes de qualité les plus strictes. Elles sont donc soumises à des contrôles rigoureux qui ont fait la réputation d’Iboco depuis plus de 40 ans. Depuis 2005, ses usines disposent d’un système de management de l’environnement conformément à la norme ISO 14001, visant à réduire leur consommation d’énergie, d’eau et de matières premières. Pensée avec et pour les professionnels de la filière électrique, la nouvelle gamme de gaines ICTA 3422 Sevvo est le nouveau partenaire des installateurs électriciens sur les chantiers neufs et rénovation.
Il y a 4 ans et 219 jours

La Brique part en campagne

Une campagne pour rappeler les atouts de la Terre Cuite dans la transition écologique du bâtiment« La brique est présente dans plus d'un logement neuf sur 3. Elle est ainsi devenue incontournable dans la construction. »C'est une grande satisfaction, mais c'est aussi une vraie responsabilité, d'autant que 95% des produits terre cuite utilisés en France sont fabriqués en France. »« Les fabricants ont engagé dès les années 90 des actions qui inscrivent la filière terre cuite dans une trajectoire pour une industrie locale, compétitive et décarbonée. »Au-delà des performances techniques qui leur sont familières, les utilisateurs de nos produits sont demandeurs d'informations leur permettant de comprendre comment la terre cuite s'inscrit dans la transition écologique du bâtiment. »Notre objectif est donc de donner des informations précises et concrètes aux professionnels qu'ils soient bureaux d'études, maîtres d'ouvrage, négoces, maçons ou constructeurs de maison individuelles. »-Céline Ducroquetz, Déléguée Générale du Groupement des briquetiers de la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB)« Avec la brique c'est simple de faire durable »L'argumentation est articulée autour de 4 piliers qui illustrent cette affirmation :Préservation des ressources naturellesPerformance et confort du bâtimentÉconomie circulaireÉnergie / carbonePour chaque pilier : des chiffres clef, des exemples d'actions concrètes, les résultats obtenus et les perspectives en R&D.La campagne présente ainsi plusieurs programmes comme les travaux sur l'argile renouvelable démarrés en 2015 avec une thèse de doctorat ou le Programme usine bas carbone 2050, initié par la France et devenu un projet à dimension européenne qui est piloté par le Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction (CTMNC), le centre technique industriel de la filière.Un traitement ludique de l'information pour s'approprier des sujets techniques« Nous avons combiné les codes du mind mapping (carte mentale) et du sketchnoting (note visuelle) pour être le plus didactique et ludique possible. »« Les informations données sont très riches, parfois assez techniques pour des non familiers de notre process de production. Le dispositif est conçu pour que chacun, selon le niveau de détail souhaité, puisse trouver l'information qui lui convient. Pour chaque pilier, un visuel clef synthétique, une vidéo qui propose ensuite des éléments de preuve et enfin un article sur le site www.briques.org qui explicite les informations et met à disposition les études »-Nelly Monteil, responsable de la communication de la FFTBLa campagne pluri-annuelle démarre en septembre 2020 et sera déclinée sur le web, les réseaux sociaux autour de bannières, de vidéos et d'insertions pour la presse professionnelle.
Il y a 4 ans et 219 jours

Zoom sur : TIPTOE

Fondée en 2015 par Matthieu Bourgeaux et Vincent Quesada grâce à un financement participatif, la marque TIPTOE promeut une démarche écoresponsable et produit, en collaboration avec des designers, des meubles modulables et durables. Issu d’une famille d’artisans métalliers de la vallée de Chamonix (74), Matthieu Bourgeaux est passionné de design et d’architecture d’intérieur depuis toujours. Il a fait une école de commerce où il a rencontré Vincent Quesada. En 2015, après leurs études et des expériences professionnelles diverses, Matthieu Bourgeaux et Vincent Quesada décident de s’associer pour lancer leur marque écoresponsable de meubles. TIPTOE est née. « Nous rêvions de meubles durables, qui auraient plusieurs vies aux côtés de leurs propriétaires », Matthieu Bourgeaux et Vincent Quesada, fondateurs de TIPTOE. TIPTOE défend une approche écoresponsable du design et se revendique du Slow Design, une tendance qui consiste à faire moins mais mieux. « C’est encore peu connu, mais le secteur du mobilier est en retard sur la prise de conscience environnementale. Nous sommes donc très fiers d’être 100% made in Europe et d’essayer à notre échelle de faire bouger les choses, en proposant des objets mieux pensés, mieux produits, et faits pour durer toute la vie », explique Matthieu Bourgeaux. Les meubles TIPTOE – des tabourets, des chaises, des tables, des consoles et des étagères – sont donc produits en Europe avec des matériaux durables selon un mode de production responsable. L’entreprise familiale Bourgeaux et fils fabrique les pièces métalliques, comme les pieds et les équerres, en Haute-Savoie, tandis que les éléments en bois ou en plastique recyclé, comme les assises et les plateaux de table, sont produits en Europe. Matthieu Bourgeaux et Vincent Quesada ont toujours eu pour objectif de concevoir des meubles soignés, fonctionnels et simples, en minimisant au mieux leur impact environnemental. Présentée à l’ocassion de la Paris Design Week 2020 (3-12 septembre) dans leur pop-up store parisien, la chaise SSDr – Simple, Solide, Durable, recyclée – est emblématique de la démarche de la marque. L’assise et le dossier en plastique polypropylène recyclé sont produits en Europe par des entreprises qui s’engagent pour l’environnement. Les cinq éléments qui la composent sont tous remplaçables et recyclables, et s’assemblent en deux minutes avec une seule vis. Enthousiastes et engagés, les fondateurs de TIPTOE font bouger les lignes du monde du design en s’engageant dans la fabrication de meubles écologiques et durables. Jusqu’au 28 octobre, les meubles TIPTOE sont exposés dans le magasin éphémère de la marque. Pour en savoir plus, visitez le site de TIPTOE. Visuels : © TIPTOE.La Rédaction Pop-up store TIPTOE, 11 rue Debelleyme 75003 Paris
Il y a 4 ans et 219 jours

L'aluminium gagne des parts de marché sur les ventes de fenêtres

L'aluminium poursuit sa croissance en 2019 dans un contexte pourtant austèreAfin de mieux comprendre la légère progression du marché de la fenêtre de +1.6% entre 2017 et 2019, correspondant à 10.026.000 fenêtres vendues en France métropolitaine en 2019, il est important de rappeler les évènements qui ont marqué cette période.La principale explication vient notamment du fait que la rénovation dans le logement, qui représente 60.7% de parts de marché, a vu le Crédit d'Impôt Transition Énergétique (CITE) passer de 30% en 2017 à 15% plafonnés à 100€ par équipement en 2019. Par ailleurs, le mouvement des gilets jaunes, apparu en octobre 2018, a également joué un rôle dissuasif sur le 1er trimestre 2019.En revanche, les transactions immobilières de logements anciens enregistrées par les Notaires de France sur l'année 2019 ont cru de +9,4% par rapport à 2017. Ces acquisitions, qui ont connu un niveau de volume record sont régulièrement suivies de travaux de rénovation et donc, ont soutenu le marché de la fenêtre. Quant au marché du neuf, il ne s'est pas remis de sa forte chute de 2018 et a connu en 2019 une baisse de -7,3% par rapport à 2017.Bien que le marché évolue timidement, la fenêtre aluminium progresse de 7,1% en 2019 par rapport à 2017 et capte un tiers des parts de marché en volume. Par ailleurs, avec une croissance en valeur de +12,8% entre 2017 et 2019, l'aluminium porte le marché de la fenêtre en valeur qu'il domine désormais avec 43,9% des parts de marchés.Sans oublier que cette croissance est aussi portée par sa force de production qui recense en France métropolitaine 2 651 fabricants de fenêtres en aluminium sur son territoire.Côté importation, seuls 7,1% des 1 101 000 châssis importés en 2019 sont en aluminium, même s'ils ont représenté la plus forte progression avec +33% par rapport à 2017.Le marché de la fenêtre au 1er semestre 2020Après un 1er trimestre 2020 (du 1er janvier au 16 mars 2020) très positif avec une progression de +8,5% par rapport à 2019, 79,5 % des sociétés de pose et la quasi-totalité des usines ont dû fermer leur porte pour une durée indéterminée, le 16 mars 2020 au soir, veille du confinement.Les fabricants, sous l'impulsion d'une poignée de majors et avec l'accompagnement de leurs organisations professionnelles représentatives comme le SNFA, puis les poseurs, ont su s'adapter à ce nouveau quotidien aux nombreuses contraintes sanitaires et organiser la reprise. La semaine du 6 avril 2020, la lumière revenait dans les premières usines de production de fenêtres et la reprise s'est opérée par paliers. Par ailleurs, grâce à une bonne communication des poseurs sur les gestes barrières à respecter chez les clients, des rendez-vous ont pu être planifiés quasi-normalement chez les particuliers dès le premier jour du déconfinement, le 11 mai 2020.En revanche, la reprise fut plus complexe pour le marché de la fenêtre dans le neuf et pour les chantiers, du fait de l'ambiguïté de l'État sur la responsabilité des Maîtres d'Ouvrages dans les décisions d'arrêt des chantiers. En effet, même si les chantiers ont réouvert pour 96% d'entre eux, seuls 78% d'entre eux étaient en pleine activité afin de respecter les gestes barrières et les mesures sanitaires, engendrant ainsi des répercussions sur la productivité et les délais.Résultat, au premier semestre 2020, la production cumulée de fenêtres a chuté de -22.9% par rapport à 2019 en volume, tous chantiers confondus et tous matériaux confondus.L'aluminium, des qualités qui séduisent de plus en plusAvec une année 2020 marquée par deux mois de confinement, la fenêtre aluminium est pourvue de qualités à faire valoir sur le bien-être et l'amélioration du confort de vie.Tout d'abord, sur le plan de la robustesse, l'aluminium permet de réaliser des ouvertures de grandes dimensions et des coulissants offrant un grand clair de jour. Au point, que grâce à leurs montants fins, les fenêtres aluminium sont les plus lumineuses avec 15 à 20% de lumière en plus. Ces qualités bénéficient au confort de l'habitat et à la qualité de vie des occupants grâce aux apports de lumière et de chaleur naturelles. Ces apports gratuits peuvent générer jusqu'à 30% d'économie de chauffage.D'autre part, les fenêtres aluminium offrent une excellente isolation grâce à la rupture de pont thermique.Esthétiquement, les menuiseries aluminium s'adaptent à toutes les projets que ce soit en neuf ou en rénovation, et les possibilités de personnalisation sont infinies avec, par exemple, la bicoloration, à savoir l'application d'une couleur différente sur les montants intérieurs et extérieurs.La filière de la menuiserie aluminium est, par ailleurs, engagée dans une démarche de qualité globale sur la fabrication des fenêtres : le LABEL fenêtrealu et la certification NF Fenêtres Aluminium.Étude commandée par les organisations professionnelles représentatives de la profession - SNFA, UFME et UMB-FFB-Codifab et réalisée par l'équipe du cabinet P&P qui s'est entretenue avec 147 dirigeants de majors industriels du secteur et 911 dirigeants de sociétés de pose, entre mars 2020 et juillet 2020, afin de disposer de chiffres précis sur le marché et les caractéristiques techniques des fenêtres vendues en 2019 et établir des prévisions pour 2020 (intégrant l'impact de l'épidémie de Covid-19).
Il y a 4 ans et 219 jours

Castex et les régions scellent un accord sur le "co-pilotage" du plan de relance

"Il s'agit d'un accord pour renouveler le dialogue avec les régions et les associer étroitement à la mise en œuvre de la relance", a indiqué Matignon à la presse, à l'occasion de la venue à Paris des présidents de région pour signer un "accord de partenariat", qui donne suite à celui signé fin juillet par Renaud Muselier, le président de Régions de France."Le texte reprend les grandes lignes de l'accord de méthode de juillet, mais il est désormais tourné vers le plan de relance de manière très volontariste", a assuré l'entourage du chef du gouvernement.A l'exception du président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, qui n'a pu se déplacer "pour des raisons logistiques", les 12 autres présidents de région, ainsi que celui de la Guyane, Rodolphe Alexandre, ont fait le déplacement pour signer ce texte qui consacre les régions comme "co-pilotes du plan de relance", a souligné Matignon."Dans chaque région, d'ici la fin de l'année, il y aura la signature d'un accord de relance", a expliqué le cabinet du Premier ministre, précisant que les départements qui le souhaitent pourront aussi signer des textes du même type.Dans cet "accord de partenariat", l'État et les régions s'engagent à investir chacun 5 milliards d'euros supplémentaires dans le cadre du plan de relance, soit 10 milliards de plus pour un total de 40, comme convenu en juillet.Cela s'effectuera dans le cadre des contrats de plan État-Région 2021-2027, dont les axes forts tourneront autour de la transition écologique, la recherche, la cohésion sociale, la santé, la formation professionnelle ou encore la modernisation des infrastructures de transport."A court terme, pour amorcer la pompe, il est prévu dès la fin 2020 de soutenir les investissements régionaux qui s'inscrivent dans le plan de relance à hauteur de 600 millions d'euros", a expliqué Matignon. Autre signe d'apaisement, la compensation totale de la baisse des impôts de production, décidée par l'exécutif pour stimuler la compétitivité des entreprises. Cette coupe de 20 milliards d'euros vient directement toucher les régions, qui en percevaient 7 à 10 milliards, notamment via la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE).
Il y a 4 ans et 220 jours

Versailles : Réenchanter la ville grâce à Quai 36

Fresque des frères Sckaro et Ratur. [©ACPresse] Qui dit ”Versailles”, pense “Château”, “Résidence des rois de France : Louis XIV, Louis XV et Louis XVI”… Mais c’était sans compter sur les actions de son maire François de Mazières, qui est un très grand défenseur de l’art urbain. « Je voudrais que cette ville d’histoire reste au XXIe siècle une ville de création. […] La rencontre avec l’équipe de Quai 36 fut pour moi déterminante. […] Je leur ai proposé de travailler sur le thème de la nature en ville qui est, avec l’esthétique, un axe majeur de notre politique urbaine. » En effet, depuis plus de 10 ans, la Ville embellit par petites touches son espace urbain. Petites touches… petites touches… Mais touches certaines d’appropriation de l’espace urbain par l’art. Comme en témoigne l’exposition, sise à l’ancienne poste centrale. Où une quinzaine d’artistes représentatifs de l’art urbain actuel, issus de la Maison de production Quai 36, ont investi les lieux. Et ce, jusqu’au 18 octobre prochain. Fresque mi-végétale mi-humaine des frères Sckaro et Ratur. [©Ville de Versailles]Fresques de Saddo et LX One. [©Ville de Versailles]Fresque de Levalet : un cri contre l’oppression du système. [©Ville de Versailles]Equipe de Quai 36. [ACPresse]Les équipes de Quai 36 s’activent avant le vernissage de l’expo. [©ACPresse]Fresques de Julien Colombier et Levante. [©Ville de Versailles]Fresques de Ratur et Saddo. [©Ville de Versailles]A gauche, François de Mazières, maire de Versailles, qui œuvre pour la création urbaine avec Quai 36 et son président-fondateur Jonas Ramuz. [©ACPresse] Mais pas que… Depuis 2019, un programme de réhabilitation, mené par un groupement orchestré par Eiffage Construction, via le bailleur social Versailles Habitat, vise à améliorer le quotidien des habitants du quartier Bernard de Jussieu. Cette réhabilitation développe ainsi une dimension culturelle, toujours avec Quai 36. Le projet se nomme #1096, en référence aux 1 096 logements réhabilités. Une exposition, des espaces immersifs « Pour cette occasion, Quai 36 a imaginé un lieu d’expériences artistiques urbaines à mi-chemin entre galerie et exposition. Ponctuées d’interventions artistiques immersives sur place. Ce déploiement pluriel se veut le miroir du paysage de l’art urbain aujourd’hui », explique Jonas Ramuz, président et fondateur de Quai 36. [©ACPresse] Sur la thématique “La nature reprend ses droits”, l’exposition sur 800 m2 prend donc place sur un lieu atypique : le site en friche de l’ancienne poste centrale de Versailles (rénovation à venir). A 200 m du château ! Offrant une grande liberté d’action et de possibilités d’aménagement. Quai 36 a capitalisé sur l’aspect insolite du lieu devenu inoccupé pour l’investir d’interventions artistiques in situ. En jouant des textures et des matériaux existants. « Pour cette occasion, Quai 36 a imaginé un lieu d’expériences artistiques urbaines à mi-chemin entre galerie et exposition. Ponctuées d’interventions artistiques immersives sur place. Ce déploiement pluriel se veut le miroir du paysage de l’art urbain aujourd’hui », explique Jonas Ramuz, président et fondateur de Quai 36. A savoir, un courant artistique qui prend naissance dans l’espace public. Des techniques artistiques qui évoluent au fil des années. Et enfin, une reconnaissance internationale pour un genre désormais représenté en galeries et dans certains musées. A la découverte des artistes et des œuvres Vous découvrirez une fresque murale dans les tons roses et rouges signée des frères Sckaro et Ratur. Un visage bouleversant mi-humain, mi-végétal. Un perroquet rougeoyant embrase une toile. Un lapin par ici au milieu des tulipes ou encore un être emprisonné, enchaîné et emboîté dans les murs bas de la poste (Levalet). Un tableau végétal par là en béton de Lx One. Deux sculptures à moitié humaines et végétales en bois de Levalet… Des expériences inédites dans un lieu brut…  1 an, 10 murs Fresque murale de l’artiste Waone. [©Cédric Pierre]Fresque murale de Telmo & Miel. [©Cédric Pierre]Fresque murale de l’artiste Seth. [©Cédric Pierre]Fresque murale de l’artiste Eron. [©ACPresse] « La beauté de la ville est pour moi une préoccupation constante. Elle fait partie de la responsabilité des élus… », estime François de Mazières. C’est ainsi que le quartier Bernard de Jussieu, célèbre botaniste français du XVIIesiècle, a subi une réhabilitation “artistique”. En plus d’être thermique par l’extérieur. Le thème de la nature et de l’animalité était donc parfait pour ce haut lieu social de Versailles, datant des années 1950-1960. « Ces dix fresques peintes sont complémentaires avec les travaux de rénovation thermique des 1 096 logements sociaux », insiste Eric Le Coz, directeur général de Versailles Habitat. Et Tarik Fadili, conducteur de travaux Eiffage Construction, de rajouter : « En plus d’apporter davantage de confort énergétique aux locataires, la collaboration mise en œuvre avec Quai 36 permet une revalorisation esthétique de leur quotidien. En important l’art au cœur du quartier, voire juste sous leurs fenêtres… » 10 créateurs internationaux Ainsi, chaque artiste – ils sont dix créateurs internationaux -, a été invité à interpréter le thème de la relation entre l’humain et la nature. Ils ont investi chacun une façade de 150 m2.« Cette action s’inscrit pleinement dans la politique de la Ville de promouvoir une culture populaire de qualité », reprend François de Mazières. Découvrez “Le monument” d’Eron, artiste romain, qui représente une fresque où se mêle la nature sauvage, libre. Mais aussi apprivoisée avec un vol de colombes. Ou encore, “The curious botanist” de l’Ukrainien Waone, qui fait référence à Bernard de Jussieu. Enfin, “Respire” de Seth : reposée sur une étoffe beige, une enfant découvre une flore printanière abondante. Un vrai musée à ciel ouvert. « Avec le projet #1096, Quai 36 éveille la curiosité des habitants sur leur propre lieu de vie. Et interpelle leur sensibilité artistique. La médiation opérée par notre Maison de production permet d’ouvrir le dialogue avec les riverains. Ceux-ci ont l’opportunité d’échanger directement avec les artistes. Ceci, afin de mieux comprendre leur interprétation de l’identité du quartier », conclut Jonas Ramuz. Muriel Carbonnet Retrouvez le parcours de l’art urbain à Versailles sur l’appli Versailles : www.versailles.fr/outils/appliversailles/Informations et programmation ici.Ancienne poste centrale – 3 avenue de Paris – 78000 Versailles 
Il y a 4 ans et 220 jours

Capremib utilisera le ciment décarboné d’HGCT

De gauche à droite, Julien Blanchard, co-fondateur d’HGCT, David Guglielmetti, directeur du développement d’HGCT, et Clément Blanc, directeur général de Capremib. [©HGCT] Ciments et bétons décarbonés. Toute la filière “construction” se focalise sur ce sujet. Le préfabricant rémois Capremib n’y déroge pas. Et vient de signer un contrat exclusif de fourniture de ciments à faible empreinte carbone avec l’industriel Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT). L’emploi de ce ciment décarboné devrait permettre à Capremib de diviser par quatre ses émissions de CO2. Ceci, dans le cadre particulier de la production d’écrans acoustiques en béton de bois. En effet, Capremib propose depuis de nombreuses années une large gamme d’écrans anti-bruits. Sur mesure et répondant aux bétons des architectes. Et dans ces dimensions pouvant atteindre 6 m x 4 m pour les éléments les plus grands.  Extension de l’utilisation du ciment bas carbone « Ce partenariat intervient après plusieurs mois d’essais techniques. Il permet, d’ores et déjà, à Capremib de produire des panneaux acoustiques bois-béton. Tout en réduisant leur impact carbone », résume Julien Blanchard et Davis Hoffamnn, co-fondateurs d’HGCT.  Peu à peu, et selon le rythme des chantiers, Capremib envisage d’étendre l’utilisation du ciment bas carbone à la fabrication de gradins, de poutres et de dalles. Cette fois-ci dans le cadre de bétons plus classiques, mais reformulés pour l’occasion. 
Il y a 4 ans et 220 jours

Le budget 2021 sera dédié à la relance, les déficits attendront

Après les plus de 460 milliards d'euros mis sur la table cette année pour faire face à la crise sanitaire, le projet de loi de finances pour 2021 que présente lundi le gouvernement en Conseil des ministres sera centré sur le plan de relance de 100 milliards annoncé début septembre.L'objectif est de retrouver en 2022 le "niveau de richesse d'avant la crise", a assuré le Premier ministre Jean Castex, un objectif qu'il jugeait "ambitieux mais à notre portée".Sur les 100 milliards prévus sur deux ans, 10 milliards devraient avoir déjà été dépensés cette année, notamment pour le soutien à l'emploi des jeunes, et 30 milliards injectés dans l'économie l'an prochain.Au total, un gros tiers du plan servira à améliorer la compétitivité des entreprises et à favoriser la réindustrialisation du pays, notamment via une baisse de 10 milliards d'euros des impôts de production pesant sur les entreprises.Ce sera la principale mesure fiscale de ce budget, qui illustre l'axe stratégique choisi par le gouvernement: soutenir les entreprises afin qu'elles passent le cap de la crise et recommencent à embaucher après 800.000 suppressions d'emplois attendues cette année.Environ 30 milliards doivent permettre d'accélérer la transition écologique, via des aides à la rénovation des logements ou aux transports propres. Et enfin 35 milliards d'euros serviront à financer des mesures de solidarité et de soutien à l'emploi (formation, etc.).Grâce à ce plan, le gouvernement table sur un rebond du produit intérieur brut (PIB) de 8% l'année prochaine, après une contraction historique attendue à 10% cette année.Cette prévision pour l'an prochain a été qualifiée de "volontariste" par le Haut conseil des finances publiques (HCFP), dans un avis rendu lundi. Il a aussi souligné les "très fortes incertitudes" que fait peser l'épidémie de Covid-19 et appelle à la vigilance sur l'endettement du pays.La reprise de l'épidémie de Covid-19 depuis plusieurs semaines risque en effet de menacer l'ambition du gouvernement si aucun vaccin ne vient rassurer entreprises et ménages, dont la confiance pour investir et consommer est cruciale pour sortir de la crise économique.Peu d'économiesA côté de ce volet exceptionnel de dépenses, dont plus de 37 milliards d'euros seront toutefois financés par l'Union européenne, le gouvernement a décidé de maintenir plusieurs engagements pris avant la crise.Après un début de polémique, la baisse de la taxe d'habitation débutera bien l'an prochain pour les ménages les plus aisés. La réduction de l'impôt sur les sociétés est aussi maintenue.Les crédits promis aux ministères de la Défense, de l'Intérieur ou de l'Education sont également confirmés. Celui de la Justice va connaître une hausse importante de 8%, a annoncé M. Castex.Car si les finances publiques sont déjà mises à rude épreuve cette année, en particulier celles de la Sécurité sociale, avec un déficit public attendu à 10,2% du PIB, la priorité va à la reprise économique. Avec le blanc-seing de Bruxelles qui a suspendu les règles budgétaires européennes.Ainsi, avec l'objectif de ramener le déficit à 6,7%, peu d'économies sont à attendre: les effectifs de la fonction publique devraient ainsi être stabilisés, ou diminuer mais légèrement, a prévenu Bercy, après un amaigrissement déjà remis en cause après le mouvement des "gilets jaunes".Le gouvernement a assuré qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts, mais pour dégager quelques recettes supplémentaires, il a prévu de ponctionner l'organisme de financement du logement social Action logement à hauteur d'1,3 milliard d'euros, et les complémentaires santé vont payer une surtaxe Covid d'un milliard d'euros l'an prochain (puis 500 millions en 2022).Qu'en pense le bâtiment ? La FFB dans l'expectativeLe projet de loi de finances pour 2021 présenté ce matin confirme, dans les grandes lignes, les intentions contenues dans « France relance » pour ce qui concerne le bâtiment. Toutefois, de nombreux compléments et détails doivent encore intervenir par voie d'amendements gouvernementaux pendant les débats parlementaires ou sous forme de textes règlementaires à venir. La FFB restera vigilante à toutes tentatives d'amendements pénalisant notre secteur.Alors que l'impact de la Covid-19 commence à se transformer en repli durable sur les marchés du bâtiment et que la situation financière des entreprises du secteur se dégrade, la FFB regrette ce nouveau délai.« Il faut accélérer ! Les professionnels attendent depuis la fin du printemps des dispositifs de soutien au secteur et à l'emploi, qui font par ailleurs écho à un besoin réel sur les territoires. C'est notamment le cas pour le logement neuf, qui ne bénéficie d'aucune mesure puissante et d'impact immédiat dans le texte présenté, alors que la chute des permis et des ventes prend un tournant vertigineux. »-Olivier Salleron, Président de la FFB
Il y a 4 ans et 220 jours

L’addition, s’il vous plaît !

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Pour apporter une nouvelle propriété, donner une nouvelle couleur, les additions sont nombreuses. [©Surchistes] Cendres volantes, fillers calcaires ou siliceux, fumées de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins, pigments et pouzzolanes… Autant de matériaux qui entrent dans la famille des additions pour béton et lui confèrent des propriétés particulières, en suivant la norme NF EN 206/CN. Point sur l’offre actuelle des industriels. Argéco : Pour tous types de matériaux cimentaires Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’amélioration des performances mécaniques des bétons.[©Argéco] Argéco est une filiale du groupe Colas. Implanté à Fumel (47), l’industriel est spécialisé dans la calcination flash d’argiles, et dans la conception et la commercialisation de liants prêts à l’emploi. Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’améliorer des performances mécaniques des bétons. Il peut ainsi s’utiliser pour la formulation de béton de types BHP, BTHP, Bfup.« Il permet aussi d’augmenter la longévité des bétons, de les rendre plus durables face aux agressions extérieures etde réduire leur bilan carbone, explique Pierre Drelon, responsable technico-commercial. En effet, nos métakaolins flash génèrent un bilan CO26 à 7 fois inférieur à celui du clinker. C’est-à-dire, 139 kg éqCO2/t produite, contre 870 kg éqCO2pour le CEM I, selon l’Ademe. C’est la seule addition réactive du marché à ne pas être un co-produit dépendant d’une industrie “mère”. » Le métakaolin s’utilise dans tous types de matériaux cimentaires. « Il est activé par la portlandite – chaux - libérée par l’hydratation du clinker. Donc, dès qu’il y a du ciment ou de la chaux, le métakaolin est efficace et renforce la structure via la création d’hydrates supplémentaires. » Si elle s’adapte à tous les domaines, aujourd’hui, cette addition est davantage mise en œuvre dans le domaine du BPE et du génie civil. Condensil : De la formulation à la pratique Chantier de Nouvelle Route du Littoral à La Réunion.[©ACPresse] Condensil commercialise de la fumée de silice sous différentes formes, qui est produite en France dans les usines de Ferropem. « Nous accompagnons nos clients sur les aspects techniques d’utilisation de la fumée de silice, explique Franck Besse, directeur de Condensil. De la formulation théorique à l’étude pratique, en partenariat avec le laboratoire Sigma Béton et sur les aspects logistiques avec SATM Transport. » Sur béton frais, ce matériau optimise la maniabilité, la consistance dans le temps. Ou encore la pompabilité sur de grandes distances. « Il permet aussi la réduction de la ségrégation, de la chaleur d’hydratation et de l’exsudation. Sur le béton à l’état durci, la fumée de silice améliore les résistances mécaniques. Mais aussi, la résistance aux attaques chimiques, aux sulfates et aux chlorures, à la corrosion des armatures, aux cycles gel-dégel, aux chocs et à l’abrasion. »Les additions de Condensil peuvent s’utiliser dans différents cas de figure. « Elles sont couramment utilisées dans les Bfup, BTHP et BHP. » La fumée de silice s’adapte aussi à la formulation des bétons projetés, aux bétons d’ouvrages d’art ou exposés à des agressions chimiques. « Son incorporation pour la valorisation de sédiments marins contaminés, comme vu récemment dans le cadre de l’aménagement de la plate-forme de Bessain-Huppain, offre des solutions innovantes et de nouveaux débouchés à cette addition. » GCP Applied Technologies : Toujours dans la tendance Chantier de logements situés à Massy (91).[©GCP Applied Technologies] L’esthétique des bétons est une thématique importante dans l’activité de GCP Applied Technologies. C’est tout naturellement que l’industriel propose des pigments. Si le choix de teintes est vaste, « La gamme standard évolue en fonction des demandes, explique Benoît Baulande, directeur commercial et technique. Elle est le reflet d’un nouvel état d’esprit général. »En effet, les pigments aussi se mettent au vert. Non en termes de couleur, mais dans la démarche écologique, environnementale et de bien-être dans la ville. « Les teintes claires, beige à l’image du Kaolor PF1930 ou ocre/jaune comme le Kaolor PP100 et PP121 font partie de nos best-sellers, alors qu’il y a 10 ans, nous étions sur des bases noires, grises et rouges. Il y a une vraie attente des architectes et des maîtres d’ouvrage autour de la minéralité, du local avec des couleurs de roches régionales. Et la volonté de créer des îlots de fraîcheur à base de Kaolor, contenant des pigments blancs comme le PP 900. »GCP Applied Technologies propose aussi des prémix composés de pigments purs et de métakaolins (gammes PF et PM).« Nous n’utilisons que des métakaolins très clairs, les plus blancs possible. Ils apportent durabilité et réduction des risques d’efflorescence du béton. La part peut aller de 25 à 90 %, selon la demande. »Enfin, il y a un an, GCP a mis à disposition des architectes l’application Pieri. Elle permet non seulement de choisir et de découvrir le nuancier de teintes de l’industriel, mais aussi, de photographier des pierres ou roches et de trouver la couleur disponible la plus proche. Mapei : Des teintes sur mesure Réalisation des zones de parking et de circulation des voiturettes et vélos au Center Parks du Bois aux daims, à Morton (86).[©ATB-Mapei] La spécialisation de Mapei oscille entre les matériaux de construction et la chimie. L’industriel propose une large gamme de produits pour le monde du béton. Optimisation de formules, adjuvantation… Autant de solutions accompagnant les producteurs de matériaux. Parmi ses différents produits, Mapei bénéficie d’une ligne de colorants pour le béton et son esthétique. Sous la marque Mapecolor Pigment, l’industriel propose près de dix teintes standards et une infinité de couleurs sur mesure. En effet, Mapei fournit à ses clients BPE ou préfabricants privilégiés un appui marketing personnalisé. Comme les nuanciers réalisés à partir de leurs matériaux (ciment, additions, granulats).Le conditionnement peut aussi se faire à la demande : big bag, sac papier ou sachet hydrosoluble. Les solutions Mapecolor Pigment peuvent être livrées, en conditionnement standard, entre 48 h et 72 h. D’ailleurs, dans le cadre de sa démarche de développement durable, Mapei s’est engagé dans le programme Fret 21, afin de réduire les émissions de CO2de ses activités de transport. Omya : 136 ans dans le calcaire Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées.[©Omya] Depuis près de 136 ans, Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées. Dans le domaine du béton, l’industriel a développé des additions calcaires sous les marques Betocarb et Betoflow D. « Ces matériaux permettent d’optimiser la compacité des bétons et mortiers. Et d’améliorer la résistance à la ségrégation des compositions, explique Pascal Gonnon, responsable des applications ciment, mortier et béton. Mais aussi, de formuler des liants équivalents, de participer au développement de la résistance mécanique des bétons et de réaliser des mélanges ternaires à faible empreinte carbone. » Les solutions d’Omya peuvent être utilisées pour faire plusieurs types de bétons. « L’évolution des calcaires micronisés industriels et de leurs applications est à corréler avec le développement des bétons innovants, tels que les bétons auto-plaçants depuis les années 2000. »Ces matériaux sont aussi adaptés aux bétons à hautes et à très hautes performances, ainsi qu’à l’impression 3D. « Ces innovations se réalisent dans l’industrie de la préfabrication, des bétons de chantier et prêts à l’emploi. »En ce moment, Omya planche avec l’Afnor sur la mise à jour de la norme NF 18-508 addition calcaire, datant de 1995. « Nous travaillons aussi sur un projet de norme européenne », conclut Pascal Gonnon. Pouzzolanes des Dômes : Léger et isolant Les caractéristiques intrinsèques de la pouzzolane (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons.[©Pouzzolanes des Dômes] La société Pouzzolanes des Dômes exploite et gère une carrière de pouzzolane, située au cœur du Parc régional des volcans d'Auvergne. L’industriel produit près de 120 000 t/an de matériaux utilisés dans de nombreuses applications dont les bétons spéciaux et techniques. Les caractéristiques intrinsèques de la roche (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons. « La pouzzolane apporte de la légèreté et des propriétés isolantes », explique Sébastien Masclet, directeur. La granulométrie choisie est importante dans la confection des bétons réalisés. « Il faut veiller à conserver les bulles d’air naturelles de la roche si l’on veut garantir le caractère isolant. » Ici, les marchés touchés sont à la fois la rénovation et la réhabilitation de bâtiments anciens, pour le côté “béton léger”. Mais aussi, la construction neuve et la maison individuelle pour les “blocs isolants”. L’addition de pouzzolane dans la formulation permet aussi une bonne résistance au gel et aux acides faibles. Côté environnement, la société s’est engagée dans différentes démarches (charte environnement de l’Unicem, “Marque Parc”, relation privilégiée avec le Comité environnemental de l’Impluvium des eaux de Volvic et intervention d’un botaniste sur le site), afin de s’inscrire dans une politique de développement durable en lien avec les enjeux du territoire. Sibelco : Une gamme de plus en plus éco-responsable Le site de Sibelco, en Belgique, dispose désormais d’éoliennes pour ses besoins énergétiques.[©Sibelco] Avec ses 130 sites et ses 5 500 collaborateurs partout dans le monde, le Belge Sibelco est un acteur majeur du traitement des minéraux. Dans la catégorie “additions pour béton”, l’industriel propose différentes formes de sable de silice. « Pour le béton prêt à l’emploi sur chantier ou préfabriqué, nous nous adaptons à la demande, explique Quentin Schotte, responsable marketing construction et fonderie. La granulométrie diffère. Nous avons plusieurs qualités et teintes de sables, qui permettent de jouer sur l’esthétique et de diminuer la part de ciment dans le béton. Et ainsi, de réduire son impact environnemental. »Cette dernière notion est importante pour Sibelco, qui compte bien l’incorporer dans son offre et sa production. « La question de la préservation des matières premières et celle touchant aux émissions de carbone concernent tous les domaines de la construction. Nous travaillons de plus en plus sur des gammes de fillers, de produits pouzzolaniques ou de granulats issus du recyclage. Mais aussi, sur notre façon de produire. Sur notre site en Belgique, nous avons fait implanter des éoliennes pour nos besoins énergétiques et nous mettons en place des parcs de panneaux photovoltaïques flottants sur des lacs de carrières en fin de vie en France et en Belgique. » Sika : Le règne des pigments Sika propose plusieurs gammes et teintes de pigments pour béton.[©Sika] Sika dispose de plusieurs gammes de pigments pour béton. La ligne Sika ColorCrete se présente sous la forme de granulés. Et ce, pour un écoulement fluide, sans dégagement de poussière. Elle est particulièrement adaptée aux bétons architectoniques, à la préfabrication légère, à l’image des pavés, tuiles ou encore bordures… et à la préfabrication lourde. Si Sika propose un large choix de teintes, la version Sika Colocrete Mix permet un service sur mesure.De son côté, le SikaCem Color est un colorant en poudre constitué d’oxydes minéraux. Il convient aux matériaux à base de ciment, de chaux ou de plâtre. La solution de l’industriel suisse se met en œuvre pour la coloration dans la masse des bétons et des mortiers à base de ciment : chapes, jointements, dalles béton ou bétons esthétiques. Le SikaCem Color bénéficie d’une bonne tenue aux UV et n’impacte pas le temps de prise. Il existe en différentes couleurs, telles que le jaune, l’ocre, le bleu, le noir, le rouge ou encore le vert. Et d’autres… Ce “tableau” du marché des additions n’est pas exhaustif. Il existe de nombreux acteurs dans le domaine, à l’image d’Additives, Chryso, Ecocem, Eurotex, Huntsman, Lanxess ou encore Surschiste… Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 222 jours

Vienne : Du “sur mesure” pour un centre aquatique

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. ABP est un spécialiste de la préfabrication sur mesure. [©ABP] En 2003, ABP (Art du béton préfabriqué) s’est installé sur la technopole du Futuroscope pour produire des éléments préfabriqués sur mesure. « Notre usine compte quinze salariés répartis entre l’atelier de production béton et l’atelier de menuiserie, qui réalise les coffrages, indique Audrey Rousselle, technico-commerciale de la marque. Sur demande, nous réalisons des éléments pour les entreprises de gros œuvre, comme les longrines, poutres, poteaux, voiles, balcons et corniches… Nous réalisons aussi des éléments spécifiques pour les entreprises de TP et de génie civil, dalles et corniches de pont par exemple. Et de plus, nous fournissons les entreprises paysagistes pour du mobilier urbain sur mesure. Nous proposons de nombreuses finitions : béton gris, blanc, sablé ou balayé. Nous fabriquons des éléments en béton déco-gravé ou matricé. Pas de standard, pas de produits catalogue, du sur mesure uniquement ! Nous livrons sur les zones de Poitiers, Tours et tout le Grand Ouest. Mais aussi en région parisienne, parfois au-delà… » Ce savoir-faire a été mis à contribution sur le chantier “Balsanéo”, un centre aquatique en construction à Châteauroux. C’est un complexe qui proposera une halle sportive, une halle ludique et un espace de balnéothérapie. Le tout dans un cadre architectural tout en courbes. « Nous avons d’abord fourni les longrines, qui constituent la base du bâtiment. Sont venues ensuite des poutres rampantes et cintrées à diamètres variables. Par ailleurs, nous avons produit bancs, gradins et marches. Ainsi que des voiles “Œil de bœuf” courbes, destinés à laisser passer la lumière entre les bassins, tout en allongeant les perspectives », conclut Audrey Rousselle. Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.