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Il y a 4 ans et 222 jours

Vienne : Du “sur mesure” pour un centre aquatique

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. ABP est un spécialiste de la préfabrication sur mesure. [©ABP] En 2003, ABP (Art du béton préfabriqué) s’est installé sur la technopole du Futuroscope pour produire des éléments préfabriqués sur mesure. « Notre usine compte quinze salariés répartis entre l’atelier de production béton et l’atelier de menuiserie, qui réalise les coffrages, indique Audrey Rousselle, technico-commerciale de la marque. Sur demande, nous réalisons des éléments pour les entreprises de gros œuvre, comme les longrines, poutres, poteaux, voiles, balcons et corniches… Nous réalisons aussi des éléments spécifiques pour les entreprises de TP et de génie civil, dalles et corniches de pont par exemple. Et de plus, nous fournissons les entreprises paysagistes pour du mobilier urbain sur mesure. Nous proposons de nombreuses finitions : béton gris, blanc, sablé ou balayé. Nous fabriquons des éléments en béton déco-gravé ou matricé. Pas de standard, pas de produits catalogue, du sur mesure uniquement ! Nous livrons sur les zones de Poitiers, Tours et tout le Grand Ouest. Mais aussi en région parisienne, parfois au-delà… » Ce savoir-faire a été mis à contribution sur le chantier “Balsanéo”, un centre aquatique en construction à Châteauroux. C’est un complexe qui proposera une halle sportive, une halle ludique et un espace de balnéothérapie. Le tout dans un cadre architectural tout en courbes. « Nous avons d’abord fourni les longrines, qui constituent la base du bâtiment. Sont venues ensuite des poutres rampantes et cintrées à diamètres variables. Par ailleurs, nous avons produit bancs, gradins et marches. Ainsi que des voiles “Œil de bœuf” courbes, destinés à laisser passer la lumière entre les bassins, tout en allongeant les perspectives », conclut Audrey Rousselle. Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 222 jours

Seine-Maritime : Réussite pour une première centrale

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Mallet TP a fait le choix d’Imer pour sa première centrale à béton. [©Mallet TP] Déjà bien implantée dans le domaine des travaux publics, l’entreprise Mallet TP, installée à Bellencombre, s’est lancée dans la production de béton prêt à l’emploi (BPE). Pour cela, elle a fait l’acquisition, auprès d’Imer, d’une centrale à rayon de type Multis. « D’un point de vue capacité et budget, c’est l’outil qui nous paraissait le mieux dimensionné, explique Sébastien Mallet, gérant de Mallet TP. Comme c’est une première incursion pour nous sur ce secteur, nous avons aussi vérifié qu’il s’agissait d’un outil ayant une bonne valeur sur le marché de l’occasion. »En complément, deux toupies ont rejoint le parc d’engins : une Imer et un achat d’occasion.  Et pour un premier essai, la transformation semble déjà réussie. « Au départ, l’idée était surtout de remplir les besoins de l’entreprise en béton. Cela nous permettait de sécuriser et de faciliter notre accès au BPE. Je voulais faire quelques ventes aux particuliers en complément. Installée en juin, nous avons dépassé la barre des 1 000 m3 de production durant l’été. Ce qui est bien au-delà de mes espérances. »Sans objectifs chiffrés définis, le gérant ne se privera pas, malgré tout et si besoin, de réadapter ses infrastructures en fonction de la demande. En plus de cette nouvelle activité béton, Mallet TP produit des blocs de séparation empilables, sous la forme de Legos. « Nous avons investi dans des moules, qui nous permettent de produire ces blocs pour des zones de stockage ou des retenues. Nous testons aussi la possibilité de faire du béton désactivé sur une face, pour en faire des murs de soutènement », conclut Sébastien Mallet.  Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 223 jours

Rhône : Un déversoir en deux pièces

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Le déversoir réalisé par Alkern a été installé par l’entreprise locale Stracchi. [©Alkern] Pendant la période des congés d’été, la métropole de Lyon a lancé un lourd chantier d’assainissement entre Couzon-au-Mont-d’Or et Albigny-sur-Saône. Son but ? Remplacer le dispositif de collecte sous-dimensionné des eaux pluviales. Le tout sur plus de 3 km. Au cœur du projet, la mise en place d’un déversoir d’orage, capable de faire face à toutes éventualités. C’est Alkern et son usine de production d’éléments d’assainissement de Rivas (42), qui l’ont fabriqué.  « C’est un élément que nous avons l’habitude de concevoir et de produire, insiste Guillaume Lermet, en charge du projet pour Alkern. Même si ses dimensions nous ont obligés à le concevoir d’une manière un peu particulière. » En effet, avec une taille de 4,15 m x 4,60 m x 4, 40 m, pour un poids total de 70 t, impossible de faire prendre la route à une telle pièce. « Nous l’avons “découpé” en deux parties au moment de la production, avec des aciers en attente, pour couler sur place une jointure. » Du côté des bétons, pas de formulation particulière pour ce site, qui ne devrait pas être soumis aux attaques chimiques. « Nous avons utilisé un béton auto-plaçant d’assainissement habituellement employé pour ce type de pièces. » L’entreprise locale Stracchi s’est chargée de la mise en place à la grue et du coulage de complément. De son côté, Alkern a aussi livré une chambre à vanne adaptée à un régulateur de bonne dimension, puisque cette seconde pièce pèse 20 t. L’ensemble du chantier devrait être terminé pour l’été 2021. Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 223 jours

Les artisans et entreprises de proximité peuvent compter sur la confiance des Français pour la relance

Cette année, l'U2P, qui représente 3,2 millions d'entreprises françaises, ouvre les portes de ses Rencontres annuelles dans un contexte inédit : alors que la crise sanitaire a frappé de plein fouet les secteurs de proximité, et avec, l'économie du pays, les Français affichent leur soutien et leur attachement sans faille aux artisans, commerces et services de proximité. Ces derniers, temporairement soulagés par les mesures d'aide d'urgence, joueront un rôle déterminant dans la relance économique du pays… A la condition du bon déploiement du Plan de relance sur le territoire.Des secteurs clés durement touchés par la criseLa crise sanitaire a lourdement pesé sur l'activité des entreprises de proximité représentées par l'U2P. Entre mars et août 2020, près d'une entreprise sur deux a dû stopper son activité, de quelques jours à plusieurs semaines, dont 594.000 entreprises fermées par décision administrative, selon la nouvelle étude U2P/ISM(1).Ainsi, le chiffre d'affaires de l'ensemble des entreprises de proximité est en recul de 28% au second trimestre 2020 par rapport à 2019. Un choc sans précédent quand on sait que la crise financière fin 2008 avait été suivie d'une baisse de chiffre d'affaires de 4 à 6% dans ces secteurs.Cet affaissement touche presque tous les secteurs. Les traiteurs et les HCR (hôtels, cafés et restaurants) sont les plus durement touchés : on observe un recul du chiffre d'affaires de 88% dans ce secteur au second trimestre 2020 par rapport à 2019. Les artisans du TP et du bâtiment s'en sortent mieux mais accusent tout de même une baisse respectivement de 28% et 23%.Dans ce contexte singulier, les Français renouvellent leur confiance et leur attachement aux entreprises de proximité. Selon une étude Yougov commandée par l'U2P(2), 1 Français sur 3 déclare se rendre plus fréquemment dans les entreprises de proximité de son quartier depuis le printemps, en particulier les CSP+ avec enfants, habitant dans les grandes villes. Les raisons les plus souvent évoquées sont, pour près de la moitié d'entre eux, la volonté de soutenir ces entreprises en période de crise, et pour l'autre moitié les nouvelles habitudes prises pendant le confinement.Les entreprises de proximité sont plus que jamais au cœur du quotidien des Français : 58% déclarent les fréquenter une à plusieurs fois par semaine, 17% plusieurs fois par mois et 7% les fréquentent tous les jours. Seuls 13% des Français s'y rendent moins d'une fois par mois.Cette relation quotidienne resserre les liens : 81% des Français se déclarent attachés aux entreprises de proximité qu'ils fréquentent.Parmi les principaux avantages à consommer près de chez soi, les Français citent avant tout le soutien à l'emploi et aux entreprises locales (60%), le maintien de l'activité en centre-ville et de la vie de quartier (54%), et la commodité d'avoir accès à ces commerces, services et professions libérales près de chez soi (50%). A noter également que pour 35% des personnes interrogées, l'argument environnemental prime. Par nature, les entreprises de proximité contribuent au développement des productions et des marchés locaux, et réduisent tous les impacts liés aux transports des personnes et des marchandises.« Cette étude souligne l'attachement et la confiance que les Français portent aux entreprises de proximité. Cœur battant de l'économie du pays, nos entreprises sont résilientes, et seront un point d'appui indispensable pour relancer la croissance. Si nous en sommes convaincus, les Français ne s'y trompent pas non plus : ils sont 83% à estimer que les entreprises de proximité devront jouer un rôle clé dans la relance de l'économie française. »-Laurent Munerot, Président de l'U2PDes aides d'urgence plébiscitées par des entreprises en première lignePour tenter d'endiguer des pertes considérables, 55% des entreprises de proximité ont sollicité au moins une mesure d'aide entre mars et août 2020. Ces dispositifs ont fait l'objet d'un travail quotidien de l'U2P auprès des pouvoirs publics, pour que les mesures gouvernementales soutiennent le plus efficacement et le plus concrètement possible toutes les entreprises de proximité, en prenant en compte les spécificités des métiers.Si le taux de mobilisation des aides d'urgence a varié selon les secteurs, l'hôtellerie-restauration a été le plus en demande de soutien : 92% des entreprises du secteur ont sollicité un dispositif d'aide, contre seulement 19% des entreprises artisanales de l'alimentation.Destiné exclusivement aux TPE, le Fonds de solidarité (volet 1) a été le principal dispositif mobilisé (47%), suivi par le report des charges (43%) et le Prêt garanti par l'État (18%). 335.000 prêts garantis par l'État ont en effet été accordés aux entreprises de proximité entre mars et août 2020, représentant 58% du total des dossiers et 25% du montant attribué.« Pour palier la baisse d'activité inédite de ces derniers mois, les mesures de soutien sollicitées par l'U2P, ont permis de limiter et parfois même d'éviter le tsunami économique et social qui se profilait à l'horizon. C'est pourquoi j'invite le gouvernement à maintenir ces dispositifs pour les entreprises les plus fragilisées. »-Laurent Munerot, Président de l'U2PEnfin, les entreprises de proximité ont massivement eu recours à l'activité partielle : 65 % des établissements employeurs y ont fait appel au plus fort de la crise (soit 572.000 entreprises), permettant ainsi l'indemnisation de plus d'un salarié sur deux travaillant dans les entreprises de proximité (soit 2 millions de salariés au total).En juin 2020, seules 147.500 entreprises y avaient encore recours, représentant 609.000 salariés, principalement issus du secteur de l'hôtellerie-restauration (47%). Cette baisse significative montre qu'un rebond de l'activité s'est amorcé au début de l'été.France Relance : attention au déploiement territorial !« Si nous avons certains signes annonciateurs d'une reprise de l'activité, à l'inverse on peut craindre que les 15% d'entreprises déjà en situation financière critique avant la crise sanitaire ne surmontent pas la crise sur le long terme. En ce sens, le plan de relance en faveur du commerce de proximité, de l'artisanat et des professions libérales, sera déterminant. Nous veillerons à ce qu'il soit déployé jusqu'aux plus petites entreprises et au plus profond des territoires »-Laurent Munerot, Président de l'U2P(1) Etude ISM / U2P 2020(2) Sondage réalisé en ligne en septembre 2020 par l'institut YouGov pour l'U2P auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française.
Il y a 4 ans et 224 jours

Photovoltaïque et stockage : Château Poupille gagne 50% d’autonomie sur sa consommation énergétique avec SOLARWATT

SOLARWATT, un des principaux fabricants de batteries solaires et de panneaux photovoltaïques, a été choisi par Château Poupille, domaine viticole sur la commune de Sainte-Colombe près de Saint-Emilion dans la région de Bordeaux (33), pour une installation solaire en autoconsommation avec stockage. Un projet d’envergure de 120 panneaux solaires bi-verre SOLARWATT Vision sur 200 m2 de toiture, réalisé par l’installateur INELIA, permettant au domaine viticole de produire sa propre électricité, diminuer sa consommation sur le réseau et devenir plus autonome, tout en réduisant ses coûts. Déjà très impliqué dans les énergies renouvelables depuis 2009 avec la construction d’un premier hangar solarisé, Château Pouille a souhaité renouveler son engagement dans l’usage du solaire lors de la construction d’un nouveau bâtiment sur le domaine relié au réseau électrique de la propriété. Après plusieurs consultations de sociétés spécialisées, Château Poupille a choisi SOLARWATT pour la présentation de son concept en accord avec ses convictions et la qualité de ses produits, puis INELIA pour la contractualisation et la mise en oeuvre du projet. Les consommations d’un domaine viticole se font principalement de septembre à janvier. Or, face à leurs nouveaux besoins émergents : cuves thermo régulées, oenotourisme (rafraichissement des salles de réception, …), gestion des chais, … les courbes de consommation s’équilibrent tout le long de l’année. L’enjeu de l’installation Château Poupille : faire en sorte que la courbe de production se marie au mieux avec la courbe de consommation. Château Poupille, production de vin et d’énergie solaire Début janvier 2020, la solution clé en mains SOLARWATT, couplant à la fois des panneaux bi-verre garantis 30 ans, le gestionnaire d’énergie intelligent EnergyManager et la solution Plug & Play MyReserve pour la partie stockage, a été installée et mise en service. Grâce au système de batterie MyReserve, Château Poupille a désormais la capacité de stocker le surplus d’électricité produit dans la journée par l’installation solaire. Cette électricité stockée est ensuite utilisée quand le soleil décline pour effacer les consommations d’électricité. Au total, ce sont 120 panneaux solaires bi-verre SOLARWATT Vision qui ont été installés sur les 200 m2 de la toiture d’un bâtiment agricole abritant le chai, le stockage de bouteilles et de cuves. D’une puissance totale de 33,6 kWc, l’équipement a été raccordé à un onduleur Huawei triphasé de 33 kVA et au stockage MyReserve de 12 kWh ; soit une estimation annuelle de 8 785 kWh d’énergie stockée et 54,4% d’autoconsommation solaire. Avec ce projet, Château Poupille a investi dans une solution véritablement économique et écologique. A terme, Château Poupille envisage d’installer une 2ème voire une 3ème colonne de stockage qui permettra d’atteindre 36 kWh de stockage.
Il y a 4 ans et 224 jours

Pigouchet : Jusqu’à Paris

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Les camions de Pigouchet sont facilement identifiables. Ils participent à l’image de service de l’industriel. [©Michel Roche] « Lorsqu’en 2001, nous avons équipé notre première usine de la même presse Hess RH 2000 que celle présente dans notre seconde unité de production, nous nous sommes retrouvés en surcapacité »,explique René Pigouchet, président de l’entreprise éponyme. Le producteur de blocs béton d’Ozeville (50), qui peinait auparavant à satisfaire la demande locale, a dû étendre sa zone de chalandise ! Outre la Manche et le Calvados (14), les 110 000 t/an de blocs produits sont aussi vendues en Seine-Maritime. Et jusqu’à l’Ile-de-France (78, 91, 92). Ainsi que l’Oise et la Somme. En s’appuyant sur cette stratégie, Pigouchet a établi un dépôt de 28 000 m2à Creully (14). « C’est notre cheval de Troie, qui nous permet de désenclaver l’entreprise », commente Vincent Pigouchet, directeur administratif et financier. Les 13 camions rouges métallisés et autant de chauffeurs ravitaillent ce dépôt, le négoce et le client final. Ceci, dans un rayon de 150 km. Et les camions reviennent à plein, avec du vrac pour la production. C’est la stratégie de René Pigouchet, depuis 1973. La concurrence locale se limite à 4 préfabricants, ne possédant qu’une presse. « Nous ne travaillons pas dans la même catégorie. Ils font du B40 et nous du B60. » Le producteur propose des blocs creux et pleins classiques, mais aussi des blocs rectifiés à coller et des modèles bancheurs. Cette offre est complétée par le négoce : planchers Rector, treillis soudés armatures (Snaam), ciment en sacs, buses, caniveaux, regards…, qui apporte 45 % du chiffre d’affaires (10,5 M€ en 2019). Et pour 2021 ? Le BPE « forcément pour une clientèle locale ». La capacité de production serait de 80 à 100 m3/j, avec un malaxeur danois Haarup. « Les gens nous connaissent pour notre qualité de produit et de service. »Ce seront donc 2 à 3 toupies rouges qui livreront les clients… Michel Roche  Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 224 jours

Total annonce l'arrêt du raffinage à Grandpuits et promet une "plateforme zéro pétrole"

"A horizon 2024, grâce à un investissement de plus de 500 millions d'euros, la plateforme s'articulera autour de quatre nouvelles activités industrielles: la production de biocarburants majoritairement destinés au secteur aérien, la production de bio plastiques, le recyclage de plastiques, l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques", explique le groupe dans un communiqué."Fin 2023 il n'y aura plus une goutte de pétrole sur ce site", a déclaré lors d'une conférence de presse Bernard Pinatel, directeur général de la branche Raffinage-Chimie de Total. L'arrêt du raffinage est prévu pour le premier trimestre 2021 et la fin du stockage de produits pétroliers fin 2023.Total assure que ce redéploiement n'entraînera aucun licenciement, mais des départs à la retraite anticipés et des mobilités internes vers d'autres sites."Il y aura aussi un plan d'accompagnement des entreprises sous-traitantes", selon M. Pinatel.Seront maintenus 250 postes sur les 400 que compte aujourd'hui la plateforme de Grandpuits et le dépôt associé de Gargenville (Yvelines). Quinze emplois doivent être créés sur le site de Grandpuits dans une unité d'emballage en aval."Le compte n'y est pas", a réagi auprès de l'AFP Thierry Defresne, délégué syndical CGT Total Raffinage Pétrochimie. "Si on compte l'ensemble des postes Total, dont les contractuels absents de l'organigramme, nous sommes à 209 suppressions d'emplois chez Total", sans compter "500 emplois sous-traitants"."Total délocalise le raffinage de Grandpuits et laisse des familles à la rue sous couvert de transition énergétique, mais défonce les parcs naturels au Mozambique pour augmenter les profits", a aussi accusé le délégué CGT à Grandpuits Adrien Cornet sur Twitter.Tuyaux fatiguésCette annonce signe une nouvelle étape de la reconversion des activités de raffinage du groupe, après celles de la plate-forme pétrochimique de Carling-Saint-Avold en Moselle et la transformation achevée l'an dernier de la raffinerie de La Mède dans les Bouches-du-Rhône en usine de biocarburants à base notamment d'huile de palme.A Grandpuits, le projet prévoit la mise en service en 2024 d'une usine de biocarburants d'une capacité de traitement de 400.000 tonnes par an, "alimentée majoritairement par des graisses animales en provenance d'Europe et des huiles de cuisson usagées qui seront complétées par des huiles végétales".Une usine de recyclage de plastiques d'une capacité de traitement de 15.000 tonnes par an doit aussi être mise en service en 2023 ainsi que deux centrales photovoltaïques d'une capacité de 28 mégawatts (MW) à Grandpuits et 24 MW à Gargenville.Grâce à ce site, le groupe ambitionne également de devenir "numéro un mondial dans le PLA (acide polylactique)", en construisant "la première usine européenne" de ce bioplastique fabriqué à partir de sucre."C'est la fuite sur le pipe en février 2019 qui quelque part a déclenché tout ce mouvement", a reconnu M. Pinatel, faisant référence au pipeline d'Ile-de-France (PLIF) qui relie sur 260 km Grandpuits au Havre et permet l'approvisionnement en brut de la raffinerie.Les dommages ont forcé à réduire la pression maximale d'utilisation du pipeline, réduisant l'activité de la raffinerie à 70% de sa capacité, menaçant selon le groupe "la pérennité économique" du site.450 millions à DongesTotal assure que l'arrêt de l'activité de la raffinerie n'aura "aucune incidence sur le bon fonctionnement des stations-service et des aéroports de la région Ile-de-France", qui seront approvisionnés par les raffineries de Normandie et de Donges, près de Nantes, dans laquelle le groupe injecte en parallèle 450 millions d'euros.Alors que les unités tournent au ralenti du fait de la baisse des marges sur les produits pétroliers, le groupe n'est toutefois pas prêt à tourner le dos au pétrole."Total a trois raffineries aujourd'hui en France, qui ont toutes leur place, a assuré M. Pinatel. S'il y en a une dans laquelle on investit 450 millions d'euros, c'est qu'on sait que c'est pertinent. On aura toujours besoin demain d'un mix de raffinage de fossiles et de ces nouvelles énergies."Le groupe s'est engagé à la neutralité carbone en Europe en 2050 et a pour objectif d'installer 25 gigawatts de capacités d'énergies renouvelables d'ici à 2025.
Il y a 4 ans et 224 jours

Ouverture au Burkina Faso de la première usine de panneaux solaires en Afrique de l'ouest

D'un coût de 3,2 milliards de francs CFA (4,9 millions d'euros) et baptisée "Faso Energy", cette usine, construite dans la zone industrielle de Kossodo, en périphérie nord de Ouagadougou, aura une production journalière de 200 panneaux solaires.Selon le promoteur de Faso Energy, Moussa Kouanda, la production annuelle permettra d'installer une puissance de 30 mégawatts, soit 3% de la consommation du pays. Le Premier ministre Christophe Dabiré a souligné l'importance de "l'utilisation des ressources renouvelables, pour éviter de compromettre notre avenir", lors de l'inauguration de l'usine."Nous allons pouvoir offrir à nos concitoyens de l'énergie à bas coût, et faire en sorte qu'ils puissent contribuer au développement économique et social du pays", a-t-il estimé."Aujourd'hui, un rêve devient une réalité", s'est réjoui de son côté le ministre de l'Energie Bachir Ismaël Ouédraogo, soulignant que la production locale de panneaux solaires favorisera la construction en cours de seize centrales solaires, pour un potentiel de 250 mégawatts.Le Burkina a lancé le programme "Yeleen" (lumière) pour construire une série de centrales solaires, profitant du fort ensoleillement de ce pays sahélien.Dans le cadre de ce programme, la construction de nouvelles centrales solaires de 20 et 10 MW a été lancée il y a deux semaines dans les villes de Koudougou et Kaya.Six autres centrales solaires photovoltaïques d'une puissance cumulée de 176 MW sont en projet.Il est prévu dans le cadre du programme Yeleen l'électrification par des systèmes solaires photovoltaïques de 396 centres de santé, écoles et centres d'alphabétisation, de 18 centres hospitaliers et d'un hôpital de district, de 13 maisons d'arrêt et de 7 universités, selon le gouvernement.L'électricité demeure encore une denrée rare pour plus de 80% de la population du Burkina Faso, qui reste dépendant des importations d'électricité de Côte d'Ivoire et du Ghana, qui atteignent jusqu'à 30% de sa consommation.Le Burkina vise à couvrir d'ici 2030 30% de ses besoins en électricité avec le solaire.
Il y a 4 ans et 224 jours

Husqvarna : Devenir le partenaire des spécialistes du béton

Retrouver cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine La solution de compactage de Husqvarna est innovante. [©Husqvarna] Etre l’interlocuteur indispensable et évident dans le domaine des outils pour le béton : telle est l’ambition d’Husqvarna Construction Products. « Nous sommes la plus petite, la plus jeune et la plus rentable des entités du groupe suédois Husqvarna », souligne Olivier Touzé, directeur général de la division. En France, en 5 années, le pôle a vu son chiffre d’affaires bondir de 20 à 33 M€, dont une progression de + 17 % rien qu’en 2019 ! « Et nous voulons aller encore plus loin… » D’un point de vue historique, les choses ont commencé par le sciage, quand le savoir-faire de Diamant Boart a intégré le groupe. C’était en 2002. Aujourd’hui, Husqvarna Construction Products intervient dans cinq spécialités : le compactage, la vibration, le sciage/perçage, le ponçage/lissage et la démolition. Des domaines d’expertise développés au fil des intégrations. A l’image des activités “béton” et “compactage” d’Atlas Copco, opérées en 2018. Ou de l’activité “truelles mécaniques” de Wacker Neuson, reprise fin 2019. « C’est un nouveau champ d’expertise pour nous,confirme Olivier Touzé. Les machines sont en train d’être mises à nos couleurs. Les outils de production intègrent nos usines. L’année 2021 sera celle de la présentation officielle de ces nouveaux équipements… » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 224 jours

Cemex : « Nous avons renforcé les synergies entre nos activités »

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Les activités BPE, granulats et recyclage sont réunies dans un même périmètre. Le ciment, lui, bénéficie, d’une organisation différente. [©ACPresse] Depuis bientôt deux ans, vous êtes à la tête de Cemex Europe de l’Ouest. Qu’est-ce que cela englobe-t-il ?  Michel André : Le groupe Cemex a souhaité considérer l’Europe comme une zone géographique unique. Toutefois, la multitude de pays qui y sont présents a conduit à une division en deux grands périmètres. Cceour les activités BPE, granulats et recyclage. Ainsi, je suis à la tête de la zone couvrant l’Espagne, la France et le Royaume-Uni. Et j’ai un alter ego qui s’occupe de l’Europe centrale et de l’Est. Pour sa part, le périmètre “ciments” ne s’inscrit pas dans cette organisation par zones géographiques, mais il est géré par activités : production, logistique et commercialisation. Avec un directeur qui pilote chacune d’elles. Bien entendu, un  président Europe supervise cet ensemble. Il s’agit de Sergio Menendes. Il est basé à Madrid, en Espagne. Le fil conducteur de cette nouvelle organisation est de partager l’expertise au plus près des clients ou des marchés. Ceci, tout en maîtrisant mieux les coûts de fonctionnement et en affichant une meilleure efficience. Il n’y a donc plus de président de Cemex France… Effectivement ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 224 jours

L'énergie renouvelable a mieux résisté à la pandémie que le nucléaire

Au 1er trimestre 2020, "le déploiement et la production d'énergies renouvelables ont mieux résisté aux effets de la pandémie (...) que le secteur de l'énergie nucléaire", a relevé l'édition 2020 du World Nuclear Industry Status Report, un rapport annuel consacré au sujet.Sur cette période, la production d'énergies renouvelables a progressé d'environ 3%, tandis que leur part relative dans la production mondiale a augmenté de 1,5 point de pourcentage.Selon les auteurs, cette hausse s'explique essentiellement par une progression "à deux chiffres du pourcentage d'énergie éolienne et d'un bond de la production d'énergie solaire photovoltaïque (PV) issue de projets installés au cours de l'année précédente".La production de nucléaire a en revanche diminué "d'environ 3%" sur la période, en réponse à la baisse de la demande et parce que moins de réacteurs étaient opérationnels dans certaines régions.La Covid-19 "est la première pandémie de cette ampleur" dans l'histoire de l'énergie nucléaire, a souligné le document.Sur l'année 2019, la part de la production d'électricité à partir des énergies renouvelables (hors hydroélectricité) dans le mix énergétique a même dépassé pour la première fois celle de l'énergie nucléaire (10,39% contre 10,35%).L'impact à moyen terme de la pandémie sur le mix énergétique est toutefois "loin d'être clair", selon le rapport.Toujours en 2019, la production annuelle d'électricité nucléaire a augmenté. Elle a atteint 2.657 térawattheures nets (TWh), soit une progression de 3,7% par rapport à 2018 "et seulement 3 TWh de moins que le pic historique de 2006", peut-on lire dans le rapport.La moitié de cette hausse est liée à une augmentation de plus de 19% de la production nucléaire chinoise.
Il y a 4 ans et 225 jours

Rockwool lauréat du Grand Prix de la Responsabilité Sociétale des Marques

Le prix a été remis à Matthieu Biens, Directeur marketing et développement, et Gaetan Fouilhoux, Responsable des affaires publiques.« Toute la filière est en train de s'engager dans le recyclage. Le gouvernement et la réglementation poussent à le développer, mais aussi nos clients, les architectes et les maîtres d'ouvrage qui ont parfaitement compris la nécessité d'intégrer la notion de recyclage. Parmi les chantiers, il y a du neuf et de la démolition, la tâche est énorme, cela va du plus petit appartement jusqu'aux salles de sports de 10 000m2. Un chantier tellement complexe qu'il faut y aller petit à petit, quitte à ne pas couvrir toutes les problématiques en une seule fois, mais aujourd'hui cela fonctionne. »-Matthieu Biens« C'est une mise en avant de la question de l'économie circulaire, pas comme un concept, mais avec des actions concrètes et avec humilité. On a appris à marcher pas à pas avec nos clients et avec nos partenaires pour en faire un projet qui est aujourd'hui viable. »-Gaetan FouilhouxDans toutes les usines ROCKWOOL, les chutes et déchets de laine de roche sont déjà recyclés. Avec Rockcycle, reconnu des experts du BTP et détenteur de 2 autres récompenses, les Trophées de la Construction 2019 et les Trophées du Négoce 2019, ROCKWOOL propose aux entreprises du bâtiment un service complet de recyclage des chutes de laine de roche, emballages plastiques et palettes bois.Pour la seule année 2019, le recyclage concernait 159.000 tonnes de matière dans le monde et plus de 500 tonnes en France.« Actuellement, les produits ROCKWOOL contiennent environ 25% de matière recyclée. Certaines lignes de production au sein du groupe sont déjà montées à 50 %, et on peut même imaginer atteindre 75 % avec quelques adaptations et surtout suffisamment de laine de roche à recycler. »-Michel Soria, chef de projet enveloppe métallique du bâtimentAvec cette solution de recyclage des déchets issus de ses produits, ROCKWOOL s'inscrit dans une démarche responsable et engagée. Les plastiques sont recyclés, les palettes réutilisées en l'état ou réparées pour une seconde utilisation dans un atelier dédié dans l'usine et la laine de roche est recyclable à l'infini sans se détériorer. Ce service de reprise et de traitement des déchets anticipe les règlementations de demain et leurs contraintes logistiques et financières. Rockcycle a aussi été pensé comme un outil de prescription s'inscrivant dans une logique d'avenir durable des métiers industriels.Rockcycle en préparation pour s'ouvrir aux chantiers de déconstructionJusqu'à présent, Rockcycle concernait uniquement les chantiers neufs des gammes Bardage, Etanchéité (Toitures-terrasses acier et bois) et Façade sous enduit et ventilée. Ce service concernera également les chantiers de rénovation. La logistique dédiée permettra de prendre en charge tous les déchets en laine de roche.Une procédure simple respectant les impératifs des chantiersLe service Rockcycle est adapté à la taille du chantier. Il comprend un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement, et des sacs de déchets appelés « big bags ». Il permet ainsi de trier simplement et efficacement sur le chantier les différents déchets liés à l'utilisation des produits. ROCKWOOL vient récupérer les déchets dans un délai de 10 jours après la demande du client. Les chutes de laine de roche sont par la suite directement réintégrées dans le processus de fabrication de nouvelle laine, dans l'usine auvergnate. « Que nous mettions la laine de roche dans des bennes tout-venant ou en big bags, c'est quasiment la même chose. L'avantage, c'est qu'on sait où partent les déchets et comment ils sont retraités », témoigne Olivier Enes, Directeur d'exploitation chez JCP.Pour rappel, le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les-Mines (Auvergne), est détenteur de quatre certifications internationales pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (OHSAS 18001). Elles témoignent de l'engagement du Groupe à déployer une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable.
Il y a 4 ans et 225 jours

Le LAB, une plateforme de diffusion des connaissances pour la réussite des transitions du bâtiment

Accompagner tous les acteurs face aux défis du bâtimentDepuis quelques semaines la France est engagée dans un ambitieux plan de relance incluant des engagements forts en faveur de la rénovation globale des bâtiments et plus largement en faveur des transitions énergétique, environnementale et numérique du secteur de la construction.Face à ces enjeux, le Fonds de Dotation Cercle Promodul/INEF4[1] joue pleinement son rôle et s'investir pour amplifier son action dans l'accompagnement et la montée en compétences des acteurs du bâtiment confrontés à ses nombreux défis environnementaux et sociétaux en mettant ses productions à la disposition du plus grand nombre.Dans ce contexte, pour permettre aux usagers et occupants des bâtiments de comprendre les grands enjeux du secteur, et aux entreprises de les satisfaire, le Cercle Promodul/INEF4 lance aujourd'hui le LAB, une plateforme virtuelle dédiée à la diffusion des connaissances.Le LAB pour tousInédit, le LAB donne accès gratuitement à de très nombreux outils développés pour favoriser la découverte et améliorer les connaissances des différents acteurs aux compétences diverses qui composent le secteur du bâtiment.Ainsi, pour satisfaire les professionnels comme les particuliers, les formateurs et enseignants, comme les étudiants et stagiaires en formation, le LAB propose des contenus diversifiés et une multitude de formats différents :Des questionnaires pensés de manière ludique et instructive, afin de découvrir et comprendre des concepts clés grâce à des réponses documentées. Les deux premiers sujets concernent "L'économie circulaire et l'écoconception dans le bâtiment" ; "Le Confort d'été et l'adaptation des bâtiments au réchauffement climatique".Des outils numériques et de simulation pour appliquer de façon concrète certains concepts. En cours de développement : "Calculez votre autoconsommation photovoltaïque".Une base de connaissances pour reprendre certains principes ou approfondir la compréhension d'éléments théoriques. Organisée en "Wiki", elle s'articule autour des thèmes suivants : Qualité d'air intérieur, Matériaux, Thermique, Quartier et ville bas carbone, Production d'énergie renouvelable.Des fiches pratiques pour comprendre et passer à l'action avec des éléments d'explication concis et clés en mains. Sujets déjà disponibles : Économie circulaire des produits de couverture et d'étanchéité ; L'autoconsommation photovoltaïque.Des guides, rapports et retours d'expériences pour approfondir un concept et aller plus loin dans la démarche. Sujets déjà disponibles : Qualité de vie et confort ; Le rafraîchissement passif et le confort d'été ; Le BIM.Les contenus sont régulièrement mis à jour et alimentés par de nouvelles productions issues des travaux collaboratifs.Enfin, pour faciliter l'accès à l'ensemble de ces ressources, une page thématique dédiée permet de retrouver l'outil approprié à chaque besoin en un simple clic.« Véritable base documentaire, cette plateforme se veut donc instructive et pédagogique, accessible à tous pour contribuer, tant en construction neuve qu'en rénovation, à l'atteinte des objectifs européens et nationaux ambitieux. Mais également pour favoriser l'essor des lieux de vie et de travail sains, performants, durables et confortables. »-Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Fonds de Dotation Pour Accéder au LAB, cliquez ici.[1] Le Fonds de Dotation Cercle Promodul/INEF4, grâce à ses Mécènes et par le biais de sa structure opérationnelle, investit les sujets d'aujourd'hui et explore les enjeux de demain pour contribuer au développement du secteur du bâtiment dans l'intérêt général. Pour découvrir ses Mécènes : https://cercle-promodul.inef4.org/nos-soutiens/
Il y a 4 ans et 225 jours

Annonces sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris

Tout au long du weekend des Journées du Patrimoine, les visiteurs ont pu (re)découvrir la beauté de la charpente disparue de la cathédrale Notre-Dame de Paris et le savoir-faire unique des charpentiers à travers des démonstrations, des ateliers, des reproductions et des panneaux informatifs. Le général Jean-Louis Georgelin, en charge de la coordination de la restauration de la cathédrale est venu annoncer sur le parvis que le démontage en cours de l’échafaudage calciné durerait encore un mois. Le premier adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire s’est exprimé dans les colonnes de « La Croix » sur la rénovation du parvis et des abords de la cathédrale. La mairie prépare un appel d’offres fixant le principe du respect de la visibilité de la façade de Notre-Dame, écartant ainsi toute idée de construction d’ampleur sur le parvis. Il sera lancé avant la fin de l’automne.   Photo : Edouard Bierry – ministère de la culture
Il y a 4 ans et 226 jours

Dufrêne Rénovation : Adapter la prévention à des chantiers de particuliers

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Un turn-over limité permet d’assurer dans la durée des formations de fond. Anne (2e personne à gauche au 2e rang) et David Dufrêne (1e personne à gauche au 1er rang) assurent la co-direction de l’entreprise Dufrêne Rénovation. [©Dufrêne Rénovation] Dans les régions de tuiles canal et de toitures à faible pente, les entreprises de gros œuvre assurent souvent les travaux de couverture. C’est tout à fait la situation de l’entreprise Dufrêne, spécialiste de la rénovation en gros œuvre et couverture, avec des chantiers traités surtout auprès de particuliers. La sous-traitance est limitée, le turn-over réduit, ce qui permet “d’asseoir” les actions de formation, de prévention et d’organisation du travail dans la durée. L’entreprise est certifiée RGE. Il y a quelques années, David Dufrêne, dirigeant de l’entreprise, a suivi une formation Feebat. Qui apporte une meilleure connaissance des autres corps d’état. Un plus dans une époque de transversalité croissante entre les différents intervenants d’une opération. Cette formation a été très utile à un moment où l’entreprise assurait aussi des prestations de second œuvre. Alors qu’elle s’est maintenant recentrée sur ses métiers d’origine.  La raison n’est pas due à un manque de chantiers. Mais à une difficulté récurrente à recruter du personnel qualifié et assez motivé par les métiers du bâtiment. En effet, dans cette région de production de Cognac, les grandes maisons attirent la main d’œuvre locale. Ceci, avec des conditions de travail et des niveaux de salaires, qui compliquent le recrutement pour les autres secteurs d’activité… Preuve de ces difficultés, les CFA ont du mal à remplir leurs cessions. « La demande est forte. Nous sommes dans une région prospère. Le niveau de commandes reste élevé. Pourtant, malgré tous les efforts et les actions mises en place depuis plusieurs années, le monde de la construction peine toujours à être suffisamment attractif », conclut David Dufrêne. Une méthodologie adaptée « Près de 70 % de nos chantiers concernent des interventions plus ou moins lourdes chez des particuliers »,explique Anne Dufrêne, co-dirigeante de l’entreprise éponyme. Cela va de la réfection de façades en pierre, nombreuses dans la région, à la rénovation lourde d’un bâtiment. Voire à des extensions neuves exécutées dans le respect de l’existant. Les chantiers peuvent durer 3 à 4 mois. D’autres, une demi-journée. Là se situe une vraie difficulté : assurer une prévention égale sur les chantiers longs comme courts. Les principaux risques sont liés aux chutes de hauteur, mais aussi à la rencontre de réseaux (électricité, gaz…) mal ou pas repérés. La mécanisation d’un maximum de tâches est une priorité permanente des dirigeants de Dufrêne Rénovation.[©Dufrêne Rénovation] Afin d’éviter toute dérive, chaque chantier est préparé avant le début des travaux par l’équipe désignée pour l’intervention. L’établissement du devis est aussi l’occasion d’un repérage des difficultés, des risques inhérents au chantier et de l’établissement d’un plan de travail. Lorsqu'ils débutent les travaux, les compagnons savent quels sont leurs besoins exacts en matériel, en échafaudages et en matériaux. Ce qui évite les pertes de temps dues à des allers et retours plus ou moins répétés chez des fournisseurs. Au préalable, David Dufrêne aura défini les possibilités de mécanisation des manutentions et des postes de travail, ainsi que les matériels nécessaires. Il aura aussi choisi les modes d’exécution en fonction du contexte (lieu habité ou non), afin de réduire au maximum les nuisances liées aux bruits et aux poussières. Enfin, Dufrêne Rénovation aura pris contact avec les différents concessionnaires, afin d’obtenir la communication des implantations des différents réseaux, qu’il s’agisse de l’électricité, du gaz, de l’eau ou des réseaux de communication. Mécaniser tout ce qui peut l’être L’amélioration de la prévention et des conditions de travail passe par le renouvellement régulier des véhicules de chantier, afin de s’assurer d’une fiabilité maximale et de profiter des équipements de sécurité les plus récents.[©Dufrêne Rénovation] Dans un contexte de difficultés de recrutement, la qualité des conditions de travail fait la différence. Les dirigeants de Dufrêne Rénovation mettent un point d’honneur à mécaniser tout ce qui peut l’être, dans une démarche d’élimination des tâches les plus pénibles. Cette approche passe aussi par la recherche de modes opératoires visant à limiter la fatigue des compagnons. « Si la maçonnerie reste plutôt traditionnelle, les travaux de couverture permettent parfois de sortir des poses classiques, qu’il s’agisse de l’emploi de panneaux supports de couvertures ou de la mise en œuvre de sarkings, ajoute Anne Dufrêne.Des solutions intéressantes, en termes de performances, de rapidité de pose et de réduction de la pénibilité, dès lors que la réfection totale d’une couverture doit être envisagée. » Ces opérations impliquent d’intervenir en hauteur et de manutentionner des matériaux lourds. Afin d’optimiser la prévention et les conditions de travail, Dufrêne Rénovation s’est équipée au fur et à mesure de matériels performants : mini-tombereau, mini-pelle, engin de levage télescopique, échafaudages de pied, grues... Ces équipements qui représentent un investissement élevé ont parfois bénéficié d’aides de la Carsat, de l’OPPBTP, de Constructis… Le personnel de chantier - 11 compagnons au total - est titulaire des différents Caces nécessaires à l’utilisation de ces matériels. De plus, une démarche importante a été engagée au niveau de l’outillage électroportatif. L’entreprise loue l’ensemble de son matériel. Les raisons en sont multiples. Le matériel est toujours opérationnel et en parfait état. Les gammes sont sans cesse renouvelées et incorporent les derniers progrès au niveau de l’ergonomie, de la réduction du poids et des vibrations. Ces progrès sont importants, car ils représentent un vecteur significatif de réduction de la fatigue physique et des risques d’apparition de troubles musculo-squelettiques. La prévention, source de productivité Afin d’assurer une quantité suffisante d’échafaudages pour une façade standard, Dufrêne Rénovation a mis au point un système d’échafaudages transportés sur remorque en racks.[©Dufrêne Rénovation] L’amélioration de la protection contre les chutes de hauteur est au cœur du système de prévention. « Nous investissons en permanence dans les échafaudages de pied, afin de ne jamais être en rupture et d’éviter toute intervention à risques, détaille Anne Dufrêne. Ces matériels sont équipés pour le montage/démontage en sécurité. Ils sont utilisés en travaux de façade comme en couverture. C’est la garantie de conditions de travail et de sécurité optimisées, quelle que soit l’importance de l’opération. » Afin d’assurer une quantité suffisante d’échafaudages pour une façade standard, mais aussi pour simplifier les opérations de manutention et de stockage, Dufrêne Rénovation a mis au point un système d’échafaudages transportés sur remorque en racks. L’équipement ainsi préparé permet d'échafauder la façade d'une maison de taille moyenne, avec un débordement suffisant en partie supérieure. Même si quelques compléments sont parfois nécessaires. Le personnel suit des formations régulières de montage/démontage d'échafaudages, sans oublier de nombreuses démarches de prévention engagées sur plusieurs années avec l’OPPBTP. « Ces investissements nous font gagner en productivité, tout en diminuant la pénibilité. L’optimisation de la prévention fait aussi gagner de l'argent »,complète David Dufrêne. Une évidence qui a mis du temps à entrer dans les mœurs, nombre d’entreprises percevant uniquement ces investissements comme des dépenses sans retour. Quatre personnes disposent du Caces de grutier, deux sont habilités à utiliser les engins de terrassement, et la quasi-totalité du personnel dispose de l’habilitation PEMP (plate-forme élévatrice mobile de personnes). Un pompier bénévole et un deuxième en formation assurent une sécurité complémentaire sur les différents chantiers de l’entreprise. Gérard Guérit Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 226 jours

Total Eren, Eren Industries et Aden créent une coentreprise en Chine

"Basée à Shanghai, l'entreprise se consacrera au développement de solutions durables et innovantes en matière d'efficacité énergétique pour les secteurs commerciaux, industriels et publics en Chine, et participera ainsi activement à la transition énergétique bas-carbone du pays", détaille un communiqué.Total Eren apportera son expérience de producteur indépendant d'électricité d'envergure internationale et son expertise dans les systèmes éoliens, solaires photovoltaïques et hybrides.Eren Industries propose elle à ses clients des solutions pour l'optimisation de la consommation énergétique et le financement des projets de réduction de l'empreinte carbone.Enfin, Aden Group est présent en Asie depuis plus de 20 ans et gère le réseau d'installations de 80 villes chinoises.Ces dix dernières années, "la Chine a multiplié les efforts autour de l'amélioration de l'efficacité énergétique. Le pays s'est aussi fixé des objectifs ambitieux pour accroître la part des énergies renouvelables. La Chine en particulier a connu une évolution rapide d'un système de grandes centrales électriques vers une production d'électricité décentralisée et multidirectionnelle", rappelle le communiqué."Nous sommes à un moment où toutes les pièces du puzzle sont en train de s'assembler en Asie: gestion des actifs, gestion des bâtiments, production et optimisation de l'énergie", relève François Amman, cofondateur et coprésident d'Aden Group, tandis que Joachim Poylo, le président, estime à "1.000 milliards de dollars" le marché de la transition énergétique en Chine.
Il y a 4 ans et 226 jours

Rieder : Des façades en béton fibré pour les centrales géothermiques de Paris-Saclay

Avec ses éléments d’angles monolithiques sur les deux centrales énergétiques de ZAC Moulon et de ZAC Polytechnique, la façade en voile de béton concrete skin est non seulement remarquable par son architecture, mais aussi par sa durabilité et ses caractéristiques écologiques qui ont su séduire les concepteurs et les maîtres d’ouvrage. La ZAC Moulon et la ZAC Polytechnique font partie d’un réseau intelligent de chaleur et de froid à basse température utilisant de la géothermie profonde, et contribuent à faire de Paris-Saclay un éco-territoire à énergie positive. Bien évidemment, la maîtrise d’ouvrage a veillé à ce que les matériaux choisis pour ces bâtiments répondent à des exigences de durabilité et longévité. La façade en voile de béton concrete skin n’est pas interrompue par des fenêtres, et souligne ainsi la verticalité du projet et lui confère une apparence futuriste. Les éléments d’angle de la nouvelle gamme formparts fab en béton armé de fibres de verre et aux arêtes nettes impressionnent par leur modernité et leur élégance. Le jeu homogène de joints sur la façade est particulièrement exceptionnel. Les architectes de l’agence Fricout-Cassignol ont d’ailleurs attaché une grande importance à sa réalisation minutieuse. Un détail architectural très intéressant de l’ouvrage de la ZAC Moulon est la transition de la façade vers une partie semi-transparente, où elle se transforme en garde-corps pour le toit végétalisé, qui représente également la signature écologique du bâtiment.Pour Rieder, l’innovation et le développement durable sont deux des moteurs essentiels au perfectionnement constant de ses produits. Les panneaux plats en voile de béton ont une faible épaisseur de treize millimètres et réduisent ainsi le besoin en matières premières. Ils se déclinent en une multitude de coloris, surfaces et textures, et s’adaptent ainsi parfaitement à des projets architecturaux des plus variés. En renonçant à des composants superflus, le caractère et l’aspect authentique du béton est préservé. L’absence de produits polluants et dangereux comme le dioxyde de silicium cristallin en font un bardage dont l’usinage et la manipulation ne présente aucun danger – même en intérieur –, et rendent possible le recyclage complet des panneaux. Allant dans le sens d’une philosophie du zéro déchet, des technologies innovantes aident à optimiser les découpes et les déchets persistants sont en grande partie reconvertis en produits de plus petits formats. Afin de réduire son empreinte carbone, Rieder a mis en place une stratégie qui vise à systématiser l’utilisation d’énergies renouvelables pour la production, le remplacement d’une partie du ciment par d’autres liants plus écologiques et la compensation de l’empreinte carbone inévitable par des mesures supplémentaires sur lesquelles le groupe va communiquer prochainement.Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Rieder et visitier le site de Rieder, ainsi que son compte Instagram et sa page Facebook. Visuels : © Rieder La Rédaction
Il y a 4 ans et 226 jours

Les emplois délocalisés à l’étranger ne reviendront plus selon des économistes

"La France a de vraies capacités d'avoir des relocalisations industrielles", déclarait à la mi-septembre le ministre de l'Économie Bruno le Maire à l'occasion de la tenue d'un Conseil national de l'industrie.Depuis la crise financière de 2008, la question du "made in France" revient régulièrement sur la table. Car "la France a été le pays européen qui a le plus délocalisé", avec un million d'emplois industriels perdus entre 2000 et 2016, a rappelé le 12 septembre lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher.Avec la crise actuelle, les annonces de fermetures de sites ou de réduction d'effectifs dans l'industrie vont se multiplier, soit en conséquence directe de l'épidémie de coronavirus comme chez Airbus, soit par manque de compétitivité comme chez Bridgestone à Béthune (Pas-de-Calais).Aussi le gouvernement a-t-il prévu dans son plan de relance des aides à la modernisation et à la localisation, mais celles-ci devront être "soutenables économiquement" pour ne pas financer des projets à perte, affirme la ministre.Robotisation"Dans tous les pays riches, l'industrie est un secteur en diminution en terme d'emplois parce qu'il a des gains de productivité plus élevés que le reste de l'économie, notamment du fait de l'automatisation qui est importante", explique Vincent Vicard, économiste au Cepii (Centre d'études prospectives et d'informations internationales).Pour El Mouhoub Mouhoud, professeur d'économie à Paris-Dauphine, il n'est pas toujours nécessaire de distribuer des aides publiques.C'est le cas dans les secteurs "pour lesquels il n'y a pas d'obstacle technique à la robotisation des chaînes d'assemblage et de montage", par exemple "l'automobile, la mécanique, y compris le bois, l'ameublement", détaille l'économiste.Au contraire, des industries intenses en main d'oeuvre et dont les tâches ne sont pas robotisables ne reviendront pas en France."On va recréer des emplois, mais pas ceux qu'on a perdus en délocalisant", résume M. Mouhoud, auteur d'un livre intitulé "Mondialisation et délocalisation des entreprises" (éd. La Découverte).Il existe "des secteurs sur lesquels on avait un savoir-faire qu'on a plus du tout parce que les technologies ont évolué", comme celui des écrans pour téléviseurs, relève pour sa part Paul-Adrien Hyppolite, auteur d'un récent fascicule intitulé "Relocaliser la production après la pandémie ?".Dans l'électronique notamment, "les parts de marché ont été gagnées par des géants asiatiques. Faire produire par un producteur français ou européen ne serait pas du tout envisageable", argue-t-il, mais "on pourrait envisager d'attirer en Europe des producteurs asiatiques qui sont en pointe sur ces technologies", comme le font les Américains avec une usine du géant taïwanais de la sous-traitance Foxconn dans le Wisconsin.Cibler les aidesPour M. Mouhoud, ce qui fait sens en matière d'aides publiques, c'est "la politique d'investissement dans l'innovation, d'aide à la recherche, parce que ça aide aussi ces entreprises à devenir plus efficaces."Dans l'industrie, les coûts du travail ne sont pas déterminants et "ne permettent absolument pas d'expliquer la différence entre la France et l'Allemagne", même si on intègre le poids de la fiscalité, estime pour sa part M. Vicard, pour lequel entrent davantage en considération des questions d'organisation comme le choix de nombreux grands groupes français de produire à l'étranger plutôt qu'en France.En France, les aides pour réduire le coût du travail ont jusqu'ici été inefficaces. Une étude que vient de publier France Stratégie, une agence qui conseille le gouvernement, montre que le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), a coûté en 2016 quelque 18 milliards pour créer seulement 100.000 emplois, soit 180.000 euros par poste.Et le CICE a eu "un impact sur les exportations et l'investissement nul", toujours selon M. Vicard.
Il y a 4 ans et 227 jours

Le Groupe VELUX s’engage pour une « neutralité carbone à vie »

Le Groupe VELUX s’engage à réduire ses futures émissions de carbone et à capturer l’équivalent de son empreinte carbone historique depuis sa création en 1941, représentant un total de 5,6 millions de tonnes de CO2. Pour cela, il s’est allié au WWF pour mettre en œuvre des projets de reforestation afin de lutter contre le réchauffement climatique. Ces projets ont pour but de stopper la détérioration d’habitats naturels et ainsi de préserver la biodiversité et d’améliorer les conditions de vie au niveau local. David Briggs, PDG du Groupe VELUX, a déclaré : « La planète fait aujourd’hui face à une crise grave en termes de climat et de biodiversité, ce qui nécessite des mesures exceptionnelles. En accord avec nos valeurs d’entreprise, nous cherchons à faire toujours plus que la majorité ; c’est donc pour cela que nous avons développé l’engagement de « neutralité carbone à vie ». Cet engagement novateur implique un partenariat de 20 ans avec le WWF International, afin de capturer l’équivalent de nos émissions de carbone historiques d’ici 2041. Nous réduirons également significativement nos futures émissions de CO2… » Le partenariat avec le WWF s’inscrit plus largement dans la stratégie de développement durable « Sustainability Strategy 2030 » du Groupe VELUX afin de devenir une entreprise neutre en émission de CO2 d’ici 2030. Cet objectif de réduction des émissions se base sur la science, grâce au programme « Science Based Targets Initiative ». Afin de révolutionner son activité, le Groupe VELUX accélère ses investissements dans l’efficacité énergétique au sein de ses sites de production, la transition vers les énergies renouvelables et l’achat d’électricité 100 % renouvelable. Il s’est également engagé à modifier de manière significative la façon dont il effectue la sélection et l’achat de matériaux.
Il y a 4 ans et 227 jours

Knauf France va construire une nouvelle usine de plaques de plâtre à Fos-sur-Mer

N°1 mondial de la plaque de plâtre, le Groupe Knauf a annoncé l’acquisition, en partenariat avec le Groupe F-SCOTT, de BMG Holding France, société porteuse d’un projet industriel pour la production de plaques de plâtre en France. Cette opération, pilotée par Dominique Bossan, CEO Knauf Western Europe & Latin America, et Christine Muscat, Directeur Général de Knauf France, permet de déclencher immédiatement un investissement industriel de 60 millions d’euros, pour la construction d’une usine de plaques de plâtre basée sur le port de Fos-sur-Mer (13). La pose de la première pierre est prévue d’ici fin 2020. Cette nouvelle usine, dotée des outils de production de dernière génération, sera opérationnelle fin 2022 pour une commercialisation dès début 2023.
Il y a 4 ans et 227 jours

Après avoir eu le vent en poupe en 2019, l'éolien demande de nouvelles mesures en 2020

RENOUVELABLES. Raccordements supplémentaires, production annuelle cumulée, créations d'emplois : tous les indicateurs de la filière éolienne ont enregistré une progression en 2019. Les professionnels du secteur mettent en avant ces bonnes tendances pour demander aux pouvoirs publics de lever les freins au développement des parcs.
Il y a 4 ans et 227 jours

Quelques mots sur les bétons du Grand Paris…

Retrouvez cet article dans le n° 84 de Béton[s] le Magazine La “faille” est la trémie d’accès au chantier de la gare souterraine Eole La Défense, opérée à travers plusieurs niveaux de parking. [©Gérard Guerit] Le Grand Paris. Derrière cette appellation se cache une multitude de chantiers, mais aussi de donneurs d’ordre. Le point commun de tous ces projets est d’aboutir à une importante amélioration des transports publics en Ile-de-France. Un défi qui s’accompagne d’aménagements conséquents autour des futures gares : construction de bureaux, d’habitations, de commerces… En résumé, le Grand Paris, c’est d’abord la construction de nouvelles lignes de métro, sous la houlette de la Société du Grand Paris (SGP). Vient ensuite le programme Eole, visant à creuser le tronçon manquant de la ligne E du RER, entre Haussmann – Saint-Lazare et Nanterre, géré par SNCF Réseau. De son côté, la Ratp poursuit l’extension de son réseau existant avec le prolongement de plusieurs lignes de métro. Enfin, il y a le CDG Express, qui reliera dès 2025 la Gare de l’Est à l’aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle.  Toutes les entreprises du BTP se sont mobilisées pour participer à chacun de ces projets. Vinci Construction France, comme les autres. Et de mettre tout en place pour répondre aux exigences des donneurs d’ordre en matière de bétons. A ce niveau, la liste est longue et les références réglementaires plus que variés, créent parfois quelques contradictions.  Le choix de l’IN 0034 « Nous avons été amenés à faire quelques clarifications et précisions,explique François Cussigh, expert béton chez Vinci Construction France. En effet, le contexte normatif est évolutif et il était important de savoir quels étaient les CCTG applicables dans le cadre de ces chantiers. » En l’occurrence, il s’agit principalement de l’opération de construction de la gare souterraine Eole La Défense, située sous le Cnit, et des projets des lignes de métro 14 (lot GC 02) et 15 (lots T3C et T2D). Pour commencer, les entreprises visent une durabilité de 100 ans, ce qui est classique pour des bétons de génie civil. En plus de la norme béton NF EN 206/CN, le Fascicule 65 traite de ce type de béton. Sauf que la version 2017 est sortie en cours de route, imposant une modification du Livret 10 des bétons, édité par la Société du Grand Paris. Ce dernier document renvoie aussi au référentiel IN 0034 de la SNCF. Si l’IN 0034 et le Fascicule 65 vont dans le même sens, en termes de durabilité. Lesecond demande une plus grande réduction d’eau. « Mais cela complique les choses pour ce qui est des bétons de fondation, qui peuvent devenir délicats à mettre en place quand la réduction d’eau est très importante », souligne François Cussigh. De fait, c’est l’IN 0034 qui a été retenue comme référentiel concernant le rapport Eau/Liant max.  François Cussigh, expert béton chez Vinci Construction France. [©ACPresse] En attendant Perfdub En même temps, le Fascicule 65 parle certes de justification de la durabilité par approche performantielle. Mais seulement dans le domaine de la corrosion des armatures. Au contraire, pour ce qui est des aspects touchant aux attaques chimiques, le document est limité à l’approche prescriptive traditionnelle. Faute d’un recul suffisant. « Le projet national Perfdub apportera des réponses concrètes issues de l’expérimentation. Toutefois, ces éléments ne seront pas exploitables avant fin 2019, début 2020. Et les conclusions définitives seront publiées d’ici la fin de l’année prochaine.  Aussi, si la réduction d’eau reste un facteur important, en termes de durabilité des bétons, le choix du liant est tout aussi crucial. Ce dernier doit présenter une résistance élevée aux attaques chimiques.  D’ores et déjà, une approche performantielle est mise en œuvre par Vinci Construction France pour les bétons de la gare souterraine Eole La Défense. La formulation des bétons suit une démarche type Fascicule 65 (avec des compléments concernant les attaques chimiques définis en concertation avec la maîtrise d’œuvre), qui demande une justification des performances en amont des travaux. Puis, un suivi par prélèvements et essais pour garantir qu’il n’y a pas de dérive.  Puits de démarrage du tunnel de la ligne 14 Sud – Lot GC 02. [©ACPresse] Du côté des fondations profondes « Dans tous les cas, la finalité n’est pas de faire de la surqualité pour compenser les éventuelles variations, en termes de qualité de produit, de teneur en eau du béton ou de méthodes de fabrication », rappelle François Cussigh. Car il s’agit toujours d’une approche technico-économique… « Nous sommes en train d’acquérir l’expérience sur l’influence de la variation de la production des bétons sur la performance de durabilité. »Enfin, la durabilité des bétons de fondations profondes reste un autre sujet de recherche. « Nous travaillons à une meilleure maîtrise de ces bétons à l’état frais. Pour ce faire, nous avons mis en place un cahier des charges spécifiques Vinci – Botte », dévoile François Cussigh. En effet, un très long maintien de rhéologie – caractéristique de base d’un béton de fondation profonde – doit s’accompagner d’une grande stabilité du mélange. Aussi, le cahier des charges précise les essais de ressuage en condition normale et sous pression à réaliser. Et leurs vérifications à différentes températures extérieures. « Ces essais existaient déjà et sont normalisés. Nous les avons francisés, car il y a une volonté des professionnels des fondations d’aller plus loin dans ce domaine. » Dorénavant, les bétons sont qualifiés selon ces essais. Dans le futur, ce cahier des charges spécifiques pourrait constituer un complément à l’annexe D de la norme béton NF EN 206/CN, à l’occasion d’une prochaine mise à jour. En attendant, un peu de travail reste encore à faire sur l’interprétation des essais et la maîtrise des seuils. Des recherches FNTP sont en cours sur le sujet… Retrouvez cet article dans le n° 84 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 227 jours

« La prochaine étape est de produire en Europe », Olivier Gareil directeur Europe et Moyen-Orient de SageGlass

Pour s'imposer dans les bâtiments performants de demain, le verre électrochrome de Saint-Gobain doit voir sa production passer un cap. Ce que lui permettrait l'implantation d'une usine en Europe.
Il y a 4 ans et 227 jours

Un rapport fait 19 grandes recommandations pour l'avenir de la forêt et de la filière bois en France

Missionnée par le Premier ministre sur ces enjeux, suite au Conseil de défense écologique du 7 novembre 2019, la députée du Nord Anne-Laure Cattelot a remis aujourd'hui au ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie, et à la secrétaire d'État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, son rapport. Elle y formule 19 recommandations ambitieuses pour donner aux forêts et au bois toute leur place dans le monde « décarboné » de demain.Les ministres ont salué le travail réalisé par la députée, ainsi que la densité et la qualité des échanges qu'elle a organisés avec tous les acteurs concernés, témoignant ainsi de sa volonté d'être force de proposition pour relever tous les défis qui se posent aujourd'hui sur les enjeux forestiers.La députée souligne, par ce rapport, l'urgence d'impulser à l'échelle nationale le renouvellement des forêts françaises. Elle vient ainsi conforter la décision récente et sans précédent du Gouvernement, de mobiliser, dans le cadre du plan de relance 200 millions d'euros. Il s'agit, tout à la fois, de renouveler des forêts fragilisées par les impacts du changement climatique, d'augmenter la production de graines et plants forestiers, de développer les entreprises de transformation du bois, tout en dynamisant le marché de la construction en bois, et en accélérant le virage numérique de la filière grâce à la technologie LiDAR, qui apportera une connaissance plus fine de la ressource forestière.Les propositions du rapport doivent désormais faire l'objet d'une analyse attentive de la part du Gouvernement.D'ores et déjà, en réponse au défi du changement climatique, l'acquisition et le transfert de connaissances apparaissent essentiels. Les ministres ont également souligné que les recommandations de la députée rejoignent les priorités identifiées par les acteurs de la forêt et du bois dans leur feuille de route pour l'adaptation des forêts au changement climatique. Celle-ci doit leur être justement remise prochainement.Par ailleurs, la forêt peut renforcer la durabilité de la construction, et accroître la décarbonation de l'économie du bâtiment. La valorisation du bois d'œuvre sera ainsi au cœur de la future réglementation environnementale pour les bâtiments neufs (RE 2020) qui a vocation à marquer une évolution décisive dans la façon d'appréhender la construction. Un volet dédié à l'impact carbone du bâti sera ajouté aux exigences réglementaires. Il valorisera les atouts des matériaux bois et biosourcés, renouvelables, qui constituent des réponses bas carbone prometteuses. Cette nouvelle réglementation sera prête début 2021, pour une entrée en application à l'été 2021.« Ce rapport illustre toute la richesse, la diversité, mais également la complexité des forêts françaises et des enjeux auxquels la filière forêt-bois est actuellement confrontée. Par ses propositions concrètes, il sera un support précieux de l'action du Gouvernement sur la filière forêt-bois pour les deux prochaines années. Je crois au potentiel de cette filière pour répondre au défi de transition écologique et bas carbone de notre économie. Le plan de relance que le Gouvernement vient de prévoit 200 millions d'euros d'investissements pour la forêt pour justement répondre à cette ambition ».-Julien Denormandie, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation « La forêt française subit violemment le changement climatique. Pourtant, elle est une double réponse à la fois aux défis environnementaux et à la vie économique de nos territoires. Puits de carbone, lieu de biodiversité, lutte contre l'érosion des sols, préservation des ressources en eau, nos forêts doivent être au cœur de nos priorités d'action. Elles ont toute leur place dans le plan de relance. »-Bérangère Abba, Secrétaire d'État chargée de la biodiversité
Il y a 4 ans et 228 jours

Plaques de plâtre : Knauf France construit une usine à Fos-sur-Mer

Le groupe Knauf va investir dans un site dédié à la production de sa gamme de plaques de plâtres à Fos-sur-Mer afin d’alimenter toute la grande moitié Sud de la France.
Il y a 4 ans et 228 jours

Nantes : Un subtil travail autour des bétons

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. L’ensemble immobilier O’2 Parcs se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] L’Ile de Nantes, l’endroit de tous les possibles. Depuis le début des années 2000, elle fait l’objet d’un vaste programme de rénovation urbaine. Sur sa partie Ouest, le boulevard de la Prairie au Duc en constitue l’axe principal. C’est là que prend place l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. Le projet est signé du cabinet parisien Hardel Le Bihan Architectes. Il se veut un repère pour ce quartier qui émerge. Avec ses bétons clairs, l’ensemble paraît presque rayonner. En partie créée par les lasures qui la protègent, sa teinte varie sans cesse, passant d’un blanc éclatant au soleil à une nuance plus argentée sous un ciel couvert.  Sur le bâtiment en R+11, les balcons prennent la forme de voûtes catalanes et constituent la véritable signature du projet. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Le béton est le fil conducteur du projet. Les architectes l’ont décliné. Une manière de souligner le caractère de chaque bâtiment. Ainsi, l’immeuble C se développe sur 7 étages de logements sociaux. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”. « Nous avons travaillé avec des matrices Noeplast. Une première pour nous », indique Michel Antoine, chef de groupe travaux de l’entreprise Legendre Construction, en charge du gros œuvre. Les deux autres bâtiments du programme (bâtiments A, en R+11, et B, en R+6), constitués de logements en accession, ont bénéficié de bétons bruts lasurés. Lasures que l’on retrouve aussi sur le béton matricé.  Les Bétons de l’Atlantique comme partenaires Le cahier des charges était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de banches. Et des arrêts de bétonnage réduits à leur plus simple expression. [©Legendre/Atypix] Ce travail de traitement des façades avait pour but de sublimer les bétons architectoniques réalisés par l’entreprise. « Le cahier des charges des architectes était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de tiges des banches. Enfin, des arrêts de bétonnage et autres joints entre banches, réduits à leur plus simple expression », reprend Michel Antoine. Pour garantir le parement le plus fin possible, Legendre Construction a choisi de travailler avec ses banches-outils les plus belles : des Sateco SC 9015 quasi-neuves…  Quelque 73 balcons sur poutres en console sont sortis de la ligne de production de Ouest Prafa, filiale du groupe Legendre [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Côté bétons, l’entreprise a fait appel aux Bétons de l’Atlantique, une des filiales BPE du groupe Caddac. « Nous avons l’habitude de collaborer avec cette enseigne… » Pour les façades, le producteur a livré quelque 1 000 m3 de C25/30 XF1 de classe de consistance S4. Ce béton a été formulé sur la base d’un ciment gris enrichi de fillers calcaire, représentant une charge de 350 kg d’éléments fins. De quoi garantir un parement fin qualitatif et pérenne. Le choix des lasures s’est porté sur des références issues du catalogue GCP Applied Technologies. L’assise commune, tout comme les façades matricées bénéficient de la Pieri Prelor Vario, basée sur un régulateur de fond incolore et une teinte Jade Blanc à 25 % de dilution. Les bétons lisses des élévations profitent, quant à eux, de la même solution. Mais dans sa variante “régulateur de fond gris” et teinte Jade Blanc utilisée à 200 %. D’où la dominante blanche des bétons.  Préfabrication privilégiée pour les balcons L’immeuble C réunit les logements sociaux du projet. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”. [©Legendre/Atypix] Pour les matrices, Legendre a travaillé avec Noeplast. Une première pour l’entreprise. [©Legendre/Atypix] L’intérêt des lasures est de ne pas être couvrant, laissant ainsi voir la texture et le grain du matériau, ce qui rend le béton plus “vivant”. De plus, ces produits sont hydrofuges, protégeant les surfaces de la pluie, du ruissellement et palliant la formation de mousses sur les corniches. Ce qui est loin d’être un luxe à Nantes ! A elles seules, les façades en béton ne donnent pas leur identité à l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il leur fallait un “petit” plus. Cet indispensable complément est venu des balcons. Ceux-ci soignent les vues. Sur les chantiers navals voisins. Sur les bords de Loire plus lointains. Sur les voies ferrées bientôt transformées en parc métropolitain. Sur les jardins du cœur d’îlot.  Pour Legendre, c’était une évidence préfabriquer les balcons. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté. [©Legendre/Atypix] Pour s’intégrer parfaitement à l’esthétique des bétons coulés en place et compte tenu de leurs formes souvent complexes, Legendre Construction a opté pour la préfabrication. « C’était une évidence de procéder ainsi. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté », confirme Michel Antoine. D’autant que les balcons se déclinent en deux types principaux et en plusieurs variantes à chaque fois.  En totalité, ce ne sont pas moins de 184 éléments qui sont sortis de la chaîne de production d’Ouest Préfa, filiale de préfabrication du groupe Legendre. Plus en détail, on dénombre tout d’abord 73 balcons sur poutres en console. Ces éléments habillent le bâtiment B. Mais les balcons qui retiennent l’attention sont ceux du bâtiment A, se développant sur 11 niveaux. Ils prennent la forme de voûtes catalanes et constituent, ainsi, la véritable signature du projet. Frédéric Gluzicki Repères Promoteurs : Groupe Duval (Bureaux et logements sociaux) et Marignan (logements en accession)Architecte : Hardel Le Bihan Architectes (Sandrine Restoux, chef de projet)Bureau d’études : EgisGros œuvre : Legendre ConstructionBPE : Bétons de l’Atlantique (groupe Caddac)Préfabricant : Ouest Préfa (groupe LegendreCoffrages verticaux : SatecoMatrices : NoeplastLasures : GCP Applied TechnologiesSurfaces : 9 400 m2 (SDP)Délai : 24 moisCoût : 12 M€ [/abonnes]
Il y a 4 ans et 230 jours

Fonds chaleur : la biomasse à la pointe des aides, le biogaz progresse fortement

COLLECTIVITÉS. Alors que la transition écologique (et énergétique) s'impose de plus en plus dans les débats, l'Ademe a présenté le bilan du Fonds chaleur pour l'année 2019. L'intégralité de son budget a été engagé et plus de 80% de la production renouvelable issue des installations qu'il a financées ont transité par un réseau de chaleur.
Il y a 4 ans et 230 jours

L'État engage un effort sans précédent en faveur des énergies renouvelables

Le soutien de l'État aux énergies renouvelables se traduit par un engagement financier massif et des mesures de simplification pour les porteurs de projet, visant à permettre l'atteinte de l'objectif ambitieux de 33% d'énergies renouvelables en 2030, contre 17,2% fin 2019. Toutes les filières sont concernées : l'électricité, le gaz et la production de chaleur. Dans le projet de loi de finances pour 2021, le soutien aux énergies renouvelables sera accru au total de 1,3 Md€, soit une hausse d'environ 25%, pour dépasser les 6 Mds€, un record historique qui correspond à un doublement par rapport à 2012.La France a pris des engagements ambitieux de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Tous les secteurs sont concernés et notamment le secteur de l'énergie, qui constitue une part significative des émissions dans notre pays. Le pays est également engagé dans un mouvement de diversification de ses sources de production d'énergie pour renforcer la résilience de son système énergétique, sa sécurité d'approvisionnement et sa compétitivité.S'agissant de la production d'électricité, l'objectif est de doubler d'ici 2028 la capacité de production de l'éolien terrestre, de multiplier par près de cinq celle du photovoltaïque et de lancer chaque année un appel d'offres pour l'éolien en mer, correspondant à la production d'environ 1 GW par an, soit la consommation moyenne de 600.000 ménages. Afin d'atteindre ce rythme, l'État est actuellement engagé sur trois projets en parallèle : le débat public pour l'attribution du prochain parc d'éolien en mer en Normandie s'est terminé en août 2019 ; celui pour la Bretagne est ouvert depuis le mois de juillet et un débat sera lancé prochainement pour des parcs d'éolien flottant en Méditerranée. Au total, la PPE prévoit un soutien supplémentaire pouvant aller jusqu'à 6 Md€ pour faire émerger une filière d'éolien en mer en France d'ici 2028.L'avenir du pays passe par les énergies renouvelables. Le soutien du Gouvernement au secteur augmentera de près de 25% en 2021 et dépassera les 6 milliards d'euros. Un record historique qui correspond à un doublement par rapport à 2012.☀️
Il y a 4 ans et 231 jours

Plaques de plâtre : Siniat double ses capacités de production dans le Sud de la France

Le fabricant, membre du groupe Etex, couple un programme de modernisation environnementale de ses usines à un projet de croissance de ses capacités, répondant à une concurrence qui s’accroît dans le sud de la France.
Il y a 4 ans et 231 jours

L'Unafo alerte sur la baisse des créations des résidences sociales en 2019

La production des résidences sociales stagneLes chiffres publiés montrent que la production de logements en résidences sociales stagne depuis 5 ans. Leur production recule même en 2019 de 4,1% avec 6.264 logements agréés, dont 4.630 concernent les travailleurs migrants et les jeunes. Ainsi, ce ne sont que 1.600 logements en résidences sociales qui ont été produits pour d'autres publics.Les FTM représentent la moitié de la productionLe Plan de Traitement des Foyers de Travailleurs Migrants (PTFTM) reste en effet une part très importante des logements agréés en résidences sociales, puisqu'avec 3 189 logements (en diminution de 4,3% par rapport à 2018), ils représentent presque la moitié de la production. Mais ces chiffres sont à relativiser dans la mesure où la transformation de FTM en logements individuels n'est pas une offre nouvelle mais s'accompagne, de fait, d'une diminution du nombre de logements offerts. Le logement jeune représente moins de 25% de la productionMalgré les besoins importants, les dispositifs « jeunes » arrivent en deuxième position avec 1.466 logements agrées au niveau national, soit un peu moins d'un quart des nouveaux agréments. L'objectif présidentiel de construire 80.000 logements pour les étudiants et jeunes actifs ne pourra pas être tenu, sans une nouvelle relance indispensable dans un contexte de précarité accrue des jeunes.L'objectif de 10.000 logements en pension de famille ne sera pas atteint, malgré une haussePar ailleurs, les agréments de logements en pensions de famille/résidences accueil progressent de 10,3% avec 1 141 pour les pensions de famille et 252 en résidences accueil (pour les personnes en situation de handicaps psychiques). Même en augmentation, ces chiffres ne permettront pas d'atteindre les objectifs du plan Logement d'Abord, de 10 000 nouveaux logements pendant la mandature, et notamment pour ce qui est d'une proportion d'un tiers des logements en résidence accueil.Les autres enseignements : rééquilibrage du PLAI adaptéConcernant le produit spécifique PLAI Adapté, on notera un rééquilibrage de la répartition entre logement ordinaire (48%) et résidence sociale/pension de famille (52%), dans un contexte global de poursuite du développement de l'offre avec 1.213 logements agréés en 2019 (+28,4%).Enfin le plan de financement moyen d'un logement PLAI en dispositif collectif évolue peu en 2019 : le coût au logement est stable, à près de 80.000 € et son financement fait appel pour 30% à des subventions (Etat et Collectivité Locales), pour 62% à des prêts et pour 8% aux fonds propres du porteur de projets, chiffres quasi identiques à 2018.Des chiffres à l'appui des demandes de l'Unafo S'appuyant sur ces données chiffrées, l'Unafo rappelle ses demandes, notamment la nécessité :d'accélérer le plan de traitement des foyers de travailleurs migrants en dégageant les moyens financiers nécessaires ; de définir une véritable stratégie de développement des résidences sociales, en-dehors de l'effet du traitement des foyers de travailleurs migrants ;de revaloriser fortement l'enveloppe de 100 millions d'euros prévue dans le plan de relance dédiée aux personnes en situation de précarité qui prévoit notamment une accélération du PTFTM et la création de résidences sociales. Le document complet est téléchargeable ici.
Il y a 4 ans et 231 jours

Gazel envisage 230 suppressions de postes en France suite à la fermeture de ses centrales à charbon

"Il est envisagé de mettre un terme à l'activité de l'unité charbon de Gardanne-Meyreuil au terme de la phase d'information-consultation et de contrôle par l'autorité administrative", indique l'entreprise dans un communiqué.Cette unité de production électrique au charbon située à Gardanne (Bouches-du-Rhône), marquée par un long conflit social, n'a pas produit d'électricité depuis plus d'un an et demi."Sa remise en service nécessiterait de lourds investissements, que la décision d'une fermeture, au plus tard en 2022, ne rendent plus viables", souligne la direction.La France veut en effet fermer ses quatre dernières centrales à charbon d'ici à 2022, une promesse du président de la République Emmanuel Macron qui a été inscrite dans la récente loi énergie et climat. Cette façon de produire de l'électricité est en effet très polluante.En revanche, l'unité biomasse présente sur le même site de Gardanne serait "pérennisée" avec un "potentiel" de 45 à 70 emplois à terme.Gazel Energie, filiale du groupe tchèque EPH, possède également l'unité charbon Emile-Huchet, située à Saint-Avold (Moselle) en Lorraine."Son activité serait maintenue jusqu'en 2022, afin de répondre aux demandes du marché et du système électrique", indique la direction.Cette dernière évoque sur le site un "potentiel" de 80 emplois liés à des projets autour de la production de chaleur et vapeur renouvelables, de la production d'hydrogène vert et de e-méthanol, complétés par le développement de parcs photovoltaïques.Les services supports au siège de Colombes (Hauts-de-Seine) seraient également "adaptés" en conséquence des arrêts d'activité dans le charbon."Au total, le projet pourrait conduire à la suppression de 230 postes", indique Gazel, qui promet de "s'assurer que chaque salarié concerné trouve une solution professionnelle".L'entreprise "engagera prochainement une négociation avec les partenaires sociaux, pour définir les modalités d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) assorti d'une période ouverte au volontariat".
Il y a 4 ans et 232 jours

Pont de Noirmoutier : Des piles de béton et de fibre de verre

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Long de 583 m, le pont de Noirmoutier compte 9 piles, qui sont toutes rénovées. [©Charles Marion/Edycem] Le pont de Noirmoutier date de 1970. C’est un ouvrage fait de voussoirs précontraints en béton. Au fil des années, il a été très abîmé par l’eau de mer, les courants et le vent, nécessitant une réhabilitation complète. Pour ces travaux, le Conseil général de Vendée a mandaté l’entreprise Charier, qui avait proposé une solution de rénovation innovante : l’utilisation de coques en fibre de verre pour protéger les piles et la réalisation de nouvelles semelles en béton pour les deux piles les plus hautes. Pour l’entreprise Charier, le chantier a démarré en mars 2019, avec la mise en place des batardeaux, grâce à un rideau de palplanches, à partir d’un ponton auto-élévateur. Deux batardeaux ont été installés autour des piles numérotées 5 et 6. En raison des forts courants, il a fallu plusieurs mois pour battre les palplanches et créer les hexagones de métal destinés à donner forme aux futures semelles. De forme hexagonale, ils enserrent les batardeaux originels, rectangulaires, qui « étaient remplis de sable et scellés d’un couronnement en béton. Avec le temps, ils se sont abîmés et déchaussés. Le sable a commencé à fuir, formant des cavités et exposant les fûts », décrit Franck Manoury, chef de chantier pour Charier.  2 400 m3 de béton coulés Le travail du pompiste, en l’occurrence Inter Service Pompe (ISP), est de combler ces cavités. Et, en parallèle, de faire monter la nouvelle semelle autour de l’ancienne. Le coulage des semelles est réalisé avec l’aide de plongeurs de la société Romeuf, qui guident la flèche de la pompe à béton. Ces professionnels travaillent à l’intérieur du batardeau. Chaque jour, il n’est possible d’ajouter qu’une hauteur de béton de 1,50 m dans l’ouvrage. Cela correspond à plus ou moins 170 m3de béton, en fonction des cavités rencontrées. « La communication entre Edycem, Charier et ISP est très importante. Ainsi, aujourd’hui, nous pensions pouvoir couler 200 m3de béton. Or, arrivés à 180 m3, la limite de 1,50 m était atteinte. Charier nous a prévenus qu’il fallait stopper la production de béton », explique Bertrand Lebreton, attaché technico-commercial Edycem. Au total, pour les deux piles, environ 2 400 m3 de béton seront coulés… L’ancien batardeau est enserré dans un nouveau, afin de permettre de créer de nouvelles semelles. [©Caroline Kim] Pompé sur 420 m Le béton a été formulé par Edycem pour franchir un circuit peu commun. En effet, il doit être pompé sur plus de 420 m pour la pile 6. Et environ 100 m de plus la pile 5. Ceci, entre la berge de l’île de Noirmoutier et le bout de la flèche. Un parcours compris entre 5 et 10 mn. « Nous avons choisi de faire circuler le béton dans une canalisation de 125 mm de diamètre pour éviter que le tuyau et les pompes ne chauffent », souligne Bertrand Lebreton. En chemin, le béton grimpe sur le tablier du pont, emprunte le chemin piétonnier, redescend le long de la pile du pont. Durant ce parcours, il passe une cinquantaine de coudes. Il traverse deux pompes. L’une de 50 m, au départ, et l’autre, de 40 m, près de l’arrivée. La seconde pompe automotrice est calée à demeure, pour toute la durée, des travaux sur le pont auto-élévateur de Charier.  Edycem a mis au point un béton de consistance S4 pour qu’il puisse ainsi cheminer jusqu’à son point de coulage. Il a travaillé sur la base de sa gamme Duraliss, des bétons destinés à être en immersion permanente. « Nous avons ajouté deux plastifiants, dont un qui assure le maintien de rhéologie », remarque Arnaud Doiteau, technicien de laboratoire d’Edycem.  L’une des pompes automotrices, qui fait circuler le béton de la rive jusqu’à la semelle à réparer, est placée sur un pont auto-élévateur. [©Caroline Kim] Au gré des marées Avant le début du chantier, la performance du béton a été validée par un essai de pompage, en présence de techniciens d’ISP et de Charier. Au programme : un linéaire de 170 m parsemé de coudes, installé sur le parking attenant à la centrale. Un test passé avec brio.  Le chantier se déroule au gré des marées. Lorsque l’eau se retire, les piles du pont ne sont pas tout à fait à sec. Pour des raisons de sécurité, aucune vague ne doit passer au-dessus des palplanches pendant l’intervention. « Ce sont les plongeurs qui donnent le signal du démarrage du travail », indique Franck Manoury. Cela dépend de la marée, mais aussi de l’état de la mer : trop agitée, elle bloque le chantier. Lorsque la mer est haute dans l’après-midi, le coulage peut parfois se prolonger jusqu’en milieu de soirée. « Les piles 5 et 6 sont bétonnées jusqu’à la cote maritime + 1 m. De la cote + 1 m à la cote + 4 m, la pile est protégée par une coque en fibre de verre. Ensuite, de la cote + 4 m à la cote + 6 m, c’est une protection en béton projeté, qui est mise en place », précise Franck Manoury L’innovation principale du chantier réside dans les jackets FX-70 de S&P Reinforcement France, des coques en fibre de verre fabriquée sur mesure. “Coques de bateau” Ces coques ont été développées au début des années 1970 et leur conception est donc aussi ancienne que l’ouvrage lui-même. Mais le pont de Noirmoutier est le premier de ce type, à utiliser cette technologie en France. Quatre plongeurs se relayent pour travailler à l’intérieur du batardeau. Leur rôle est de guider la flèche et de surveiller la montée du béton. [©Charles Marion/Edycem] La coque est en composite ciment verre. Pour les piles ayant une section de 2,50 m x 3,80 m, les jackets ont des dimensions de 2,60 m x 3,90 m. Chaque coque est composée de quatre éléments identiques d’environ 1,30 m x 1,95 m, qui sont ensuite assemblés entre eux. Les longueurs et largeurs sont adaptées à la géométrie réelle de la pile support. Par ailleurs, les hauteurs sont variables, suivant les calepinages des piles. Les jackets ont une épaisseur de 5 mm. Elles créent un vide annulaire de 5 cm en pourtour du fût. Cet interstice accueille un mélange formé d’un coulis époxy et d’un mortier coulable subaquatique de réparation. Le mortier n’est pas miscible dans l’eau. La mise en place est réalisée à l’aide d’une pompe à mortier automatique. Une fois posée, la coque offre d’après Michaël Tixier, responsable régional France de S&P Reinforcement France, « un rendu esthétique de type “coque de bateau” ». Cela s’imposait sur cet ouvrage, qui franchit le détroit de Fromentine pour rejoindre l’île de Noirmoutier… Caroline Kim Repère Maître d'ouvrage : Conseil général de VendéeMaîtrise d’œuvre : Conseil général de VendéeEntreprise : CharierBétons : EdycemPompage : Inter Service PompeDélai : 3 à 4 semaines de coulageCoût total de la réhabilitation : 9,5 M€ Fiche signalétique “Béton” Fournisseur : Edycem/Duraliss Classe de résistance : C30/37 Volume : 2 400 m3 E/C : 0,5 G/S : 1/13 Dmax: 22,4 Chlorures : Cl 0,40 Consistance : S4 Classe d'exposition : XS2 (F) Béton BPS CEM II/A-LL 42,5 R CE PM-CP2 NF Granulats : Granulats éruptifs, sable alluvionnaire Adjuvants : Plastifiants ChrysoPlast Delta CER et ChrysoQuad 630de Chryso Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 232 jours

GE promet des embauches dans l'éolien en mer

"La filière éolien en mer pour GE à horizon de la fin 2021 c'est 1.400 emplois sur le territoire français", a-t-il dit à des journalistes à l'usine du groupe de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), qui vient de sortir la première turbine destinée au futur parc éolien de Saint-Nazaire, le tout premier parc offshore de France, porté par EDF Renouvelables et Enbridge.Selon lui, cette usine qui emploie quelque 350 personnes, va encore en recruter cent. Le bureau d'ingénierie à Nantes réunirait environ 200 personnes et "l'usine de pales à Cherbourg a vocation à monter à 850".Ces déclarations interviennent alors que le géant américain vient d'annoncer la restructuration en Europe de deux autres divisions dédiées aux énergies renouvelables, dans les équipements de barrages et les réseaux électriques. En France, 753 postes seraient supprimés selon des sources syndicales, à Villeurbanne ou encore Belfort."Certes nous traversons une crise économique. Certes des carnets de commandes se vident et dans certaines activités c'est massif", a reconnu mardi la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher, répondant à l'Assemblée nationale à une question du député (PCF) Alain Bruneel."Mais nous n'accepterons pas de plan social opportuniste", a-t-elle poursuivi."Nous allons mener un dialogue exigeant avec GE pour que l'entreprise se saisisse de nos dispositifs et porte un projet ambitieux pour l'industrie française", a ajouté Mme Pannier-Runacher, indiquant que le gouvernement avait adressé un courrier au PDG du groupe américain, Larry Culp."La transition énergétique est une réalité qui s'impose à tous", a justifié de son côté Jérôme Pécresse."Je suis convaincu qu'à la sortie de la crise du Covid, cette transition énergétique va plutôt s'accélérer. Cela nous conduit à avoir des bonnes nouvelles dans certains secteurs, notamment l'éolien en mer, où nous accompagnons la croissance en recrutant et en investissant. Dans d'autres métiers beaucoup plus difficiles, il est vrai que nous allons devoir adapter notre masse de coûts aux réalités du marché", a-t-il développé.Pour lui, "si on est ici aujourd'hui pour célébrer les centaines d'emplois créés sur le territoire français dans l'éolien en mer, c'est grâce à GE" qui a racheté les activités énergie d'Alstom, dont l'usine de Montoir, car "Alstom n'avait pas les moyens financiers de continuer cette aventure".Il a indiqué qu'une mobilité interne pourrait être proposée aux salariés concernés par les suppressions de postes.Après avoir fourni les 80 nacelles de 6 MW du parc de Saint-Nazaire, prévu pour entrer en service en 2022, GE se consacrera à la production de son éolienne géante de 12 MW.Celle-ci a déjà été retenue pour des projets de parcs en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.Leur enchaînement assure à ce stade du travail à Montoir jusqu'en 2026-2027, a indiqué M. Pécresse.
Il y a 4 ans et 232 jours

Marcotte Systèmes France : « Depuis 2018, nous étudions le marché français »

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Joël Bardier, propriétaire et actionnaire de Marcotte Systèmes, et Alain Doh, directeur technique Europe. [©ACPresse] Depuis 1975, Marcotte Systèmes, composé de 35 collaborateurs, développe des logiciels pour la production de béton. En centrale, fixe ou mobile pour le BPE ou la préfabrication, sa solution s’intègre à tous types d’automatismes, et gère la livraison et la logistique du béton. En Amérique du Nord et à Dubaï depuis peu, Marcotte Systèmes équipe ainsi 1 350 centrales. Cette année, l’entreprise connaît deux changements majeurs dans son organisation historique. Tout d’abord, l’arrivée de Joël Bardier, nouveau propriétaire-actionnaire et la création de l’entité Marcotte Systèmes France. « Depuis 2018, nous étudions le marché français », précise Joël Bardier. Et surtout, le groupe cherchait quelqu’un de bien implanté sur le territoire pour prendre les rênes. Un ancrage local Marcotte Systèmes France choisit de collaborer avec Alain Doh, à qui incombera la tâche du développement de l’activité sur le territoire. Ex-Concrete Equipements, ex-Command Alkon, le métier, il le pratique depuis longtemps… « Nous attaquons un marché que je connais déjà, raconte Alain Doh. Tout comme l’équipe française. Nos anciens clients attendent que nous prouvions ce que vaut Marcotte Systèmes. »Les solutions canadiennes ont été revues pour coller aux normes françaises. « En trois mois, nous avons doublé notre équipe de développeurs pour l’occasion », complète Joël Bardier.  L’entreprise démarche aussi bien les indépendants, que les PME et les grands groupes. Partout en France et dans les pays frontaliers. Marcotte Systèmes France est en pourparlers avec plusieurs industriels et s’est déjà associée avec Wayzz1 pour BSM. « Nous avons aussi noué un partenariat exclusif avec DHF qui nous apporte un support technique et commercial dans la région Bretagne », explique Alain Doh. Pour Marcotte Systèmes, la proximité et l’ancrage local sont très importants. « Nous ne voulions pas entrer agressivement sur le marché français,poursuit Joël Bardier. Nous avons la chance d’avoir des centaines de milliers de datas, qui nous permettent de dessiner des tendances ou d’améliorer la productivité de nos clients. Elles nous offrent la possibilité de nous concentrer sur les spécificités de chaque pays. » La première phase d’intégration s’est avérée plutôt prometteuse pour Marcotte Systèmes France. « Il y a une place pour nous, conclut Alain Doh. Nous travaillons aujourd’hui sur le développement et le démarchage. Nous faisons nos preuves, tout en restant humbles… » Sivagami Casimir 1Béton[s] le Magazine – Hors-série n° 22 – p. 17. Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 232 jours

LCA-FFB devient le Pôle Habitat FFB et porte le logement neuf au cœur de la relance

Tous les chiffres le montrent : -14,9% sur sept mois pour les mises en chantier de logements et -20,1% pour les permis de construire ; -16% sur un an pour la production de crédits immobiliers consacrés au logement neuf ; doublement du taux de crédits refusés par rapport à fin 2019 ; -18,1% sur sept mois pour les ventes de maisons en secteur diffus et -31% sur six mois pour les logements collectifs. Plus de 100.000 logements neufs autorisés sont d’ores et déjà menacés pour 2020. Si aucune mesure à prise rapide ne vient booster la demande, la solvabiliser et soutenir l’offre, le scénario du pire est à craindre. Le logement neuf, qui représente 30% de l’activité du secteur du bâtiment et créé 1,7 emplois directs et indirects par lot, est au bord de l’asphyxie.Dans ce contexte, LCA-FFB salue les annonces de la Ministre chargée du Logement relatives au maintien du prêt à taux zéro (PTZ) et du « Pinel » jusqu’à fin 2021 et à l’ouverture d’une concertation avec les professionnels et les élus afin d’améliorer ces dispositifs à l’horizon 2022. Elle considère toutefois que ces perspectives ne permettent pas de répondre à court terme aux difficultés majeures rencontrées par les entreprises du secteur et les nombreux ménages fragilisés par la crise économique et le resserrement du crédit. En outre, LCA-FFB restera vigilante à ce que les évolutions qui seront apportées à ces dispositifs n’entrainent ni surcoûts, ni contraintes excessives, ni contingentements, ni accroissement des fractures territoriales.Pour solvabiliser les ménages jeunes et modestes désireux d’accéder à la propriété, LCA-FFB appelle à rétablir, dès 2021, une quotité de PTZ à 40% sur toutes les zones du territoire (au lieu de 20% actuellement en zones B2 et C) et à restaurer l’APL Accession.Afin de séduire les investisseurs privés qui disposent aujourd’hui d’une épargne exceptionnellement abondante et mettre sur le marché une offre locative privée indispensable au parcours résidentiel de nombreux ménages, LCA-FFB appelle également à renforcer le dispositif Pinel par une augmentation de la réduction d’impôt, la réouverture de l’éligibilité à la zone B2, ainsi que les suppressions de l’exclusion de la maison individuelle et de la limitation du nombre d’investissements réalisables annuellement.Au-delà du soutien de la demande par des mesures budgétaires, LCA-FFB estime que le logement neuf doit être placé au cœur de la relance dans les territoires et appelle les élus locaux à libérer du foncier là où les besoins sont avérés et à mobiliser leurs équipes pour concrétiser les projets qui sont à portée de main.En matière d’urbanisme, LCA-FFB propose également un choc de simplification à la hauteur de la crise inédite que traverse le secteur : permis de construire et permis d’aménager déclaratifs, simplification des dossiers d’autorisations d’urbanisme, accélération du processus d’instruction numérique, division par deux des délais d’instruction et de recours, automaticité des bonus de constructibilité…Dans cette période si particulière, les adhérents de LCA-FFB, réunis ce matin en Assemblée Générale Extraordinaire, ont adopté Pôle Habitat FFB comme nouvelle identité pour leur organisation professionnelle.Reflet d’une intégration réussie il y a quatre ans au sein de la Fédération Française du Bâtiment, cette évolution témoigne de la vocation de l’Union à fédérer aménageurs fonciers, constructeurs de maisons, promoteurs immobiliers et rénovateurs globaux autour de leurs valeurs communes de performance, de modernité, d’innovation, de professionnalisme et de responsabilité. Elle marque également la volonté de l’Union de développer son action et celle de ses membres en faveur d’un habitat abordable, durable et désirable et d’un cadre de vie soucieux des spécificités environnementales et architecturales des territoires.« Avec Pôle Habitat FFB, notre Union montre qu’elle évolue avec son temps, qu’elle s’adapte à son environnement, aux évolutions des métiers qu’elle fédère et aux enjeux sociaux, territoriaux et écologiques du secteur. Réunis dans ce Pôle Habitat, fiers des valeurs qui nous animent et des professions que nous représentons, notre organisation va continuer à amplifier son développement et ses services aux adhérents. En s’appuyant sur toujours plus de synergies et de complémentarités entre ses quatre métiers, Pôle Habitat FFB entend également renforcer sa place dans le paysage institutionnel et son expression en matière de politiques du logement et de l’habitat. »-Grégory Monod, Président de LCA-FFB
Il y a 4 ans et 232 jours

Solaire photovoltaïque : des dispositifs d'aide dans le viseur du Gouvernement

MARCHÉ. Afin de boucler son budget 2021, l'exécutif envisagerait de renégocier à la baisse les tarifs d'achat garantis par EDF pour la production d'énergie photovoltaïque. Une décision qui pourrait à long terme représenter une économie de 600 millions d'euros, mais qui a provoqué la stupéfaction des professionnels.
Il y a 4 ans et 232 jours

Nouvelle technologie Ultimtec® BerryAlloc réinvente les codes du parquet.

Quand la beauté subtile du parquet huilé rencontre la facilité d’entretien du parquet vernis. BerryAlloc réinvente le parquet avec un vernis révolutionnaire Grâce à sa technologie exclusive Ultimtec®, BerryAlloc propose une nouvelle collection qui réussit la prouesse d’associer : • l’esthétique du parquet huilé, délicate, naturelle, qui laisse s’exprimer la subtilité des teintes du bois ; • le confort d’entretien d’un parquet vernis, facile à nettoyer, résistant et durable. Une collection dédiée à la prescription et aux professionnels BerryAlloc lance sur le marché une toute nouvelle collection de parquets chêne, illustration éloquente des deux principes qui constituent sa marque de fabrique : une très haute qualité alliée à une technologie avant-gardiste. Cette ligne de conduite est chaque jour plébiscitée par les prescripteurs, les architectes d’intérieur et les poseurs. Entièrement repensée et fruit de deux années de travail de recherche avec le service R&D et différents partenaires (teintes et finitions co-créées par une équipe d’architectes, de coloristes et de designers), la collection est une remarquable démonstration du savoir-faire de ce fabricant français. Cette nouvelle collection de parquets se distingue par : • une finition révolutionnaire, baptisée Ultimtec®, qui relève le défi d’offrir un aspect « parquet huilé » mais avec l’entretien aisé du parquet vernis ; • Ultimtec® permet également la mise en valeur de teintes authentiques et très « tendances » pour tous les univers, de l’usage domestique intensif à l’usage commercial modéré ; • une esthétique très soignée, facile à vivre et résistante ; • une création et une production 100 % made in France, qui privilégie les circuits courts pour plus de 70 % de ses composants ; • un fort engagement dans le développement durable, auquel sont aujourd’hui attentifs la maîtrise d’ouvrage, les architectes et les particuliers.
Il y a 4 ans et 233 jours

Haropa : Mieux lutter contre les pollutions

Haropa – Ports de Paris va étendre les mesures de meilleurs contrôles des installations à l’ensemble des exploitants sur l’Ile-de-France. [©ACPresse] Début septembre, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe LafargeHolcim. Ce dernier a parlé d’un acte malveillant. Toujours est-il que l’incident a provoqué l’indignation des élus locaux, des associations. Et même de Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique…  Pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, les acteurs de la Filière béton (SNBPE Ile-de-France et Unicem Ile-de-France) et Haropa– Ports de Paris viennent d’adopter un plan d’action commun. Celui-ci a vocation à s’appliquer à toute la profession, sur l’ensemble de la région francilienne. Et se décompose en quatre points essentiels. « Nous prenons très au sérieux les incidents qui se sont déroulés sur les centrales à béton de Lafarge, indique Antoine Berbain, directeur général de Haropa – Ports de Paris. Les installations concernées étaient déjà régulièrement auditées. Aussi, ce plan d’action permet de renforcer nos exigences et nos dispositifs de contrôle de l’exploitation quotidienne. Ceci, de façon à ce que cette situation ne se reproduise plus. » Entreprises soucieuses de la protection de l’environnement La pollution de la Seine, à Paris, est regrettable. Ce type d’incidents ne doit plus se reproduire à l’avenir. [©ACPresse] En premier lieu, Haropa renforce ses exigences contractuelles vis-à-vis des occupants des quais. Il leur impose un auto-contrôle. Ceci, avec obligation d’informer le port, la préfecture et la mairie dans un délai de 12 h au maximum. Ceci, quel que soit l’incident, s’il a un impact potentiel sur l’environnement. Si nécessaire, l’exploitant présente et met en place les actions correctives requises. En cas de non-respect de ce délai ou d’impact avéré sur l’environnement, Haropa pourra appliquer des sanctions financières, voire résilier la convention d’occupation avec l’exploitant. « Les entreprises adhérentes de l’Unicem Ile-de-France sont soucieuses de la protection de l’environnement. Aussi, elles s’engagent aux côtés de Ports de Paris pour renforcer l’échange d’informations sur les exigences environnementales des installations portuaires. Bien qu’il s’agisse d’actes isolés, les incidents survenus récemment sont regrettables et ne doivent plus se reproduire à l’avenir », insiste William de Lumeley, président de l’Unicem Ile-de-France. Transparence sur la qualité des installations Harpon et les entreprises de la Filière béton consolident la démarche d’amélioration continue des ports et des installations. Au-delà des audits annuels déjà en place, dont les exigences seront renforcées. La démarche sera enrichie des résultats de l’auto-contrôle et de contrôles inopinés, portant sur la qualité de l’exploitation au quotidien. Les mêmes intéressés renforcent la transparence sur la qualité des installations. Ils instaurent de nouveaux comités locaux. Ces derniers seront organisés au moins une fois par an pour chaque site. Et avec les parties prenantes (élus, riverains, associations…). L’objectif est de faire un point de situation de l’exploitation et de partager les résultats des audits et contrôles. « Nous devons faire des efforts de pédagogie pour expliquer nos métiers et nos produits,avance Xavier Barth, président du SNBPE Ile-de-France. Le béton peut satisfaire aux exigences d’une construction limitant ses impacts sur l’environnement. De nombreuses pistes lui permettront d’atteindre une empreinte carbone très basse, voire nulle. Le faire comprendre, c’est améliorer le regard porté sur la construction. A cet égard, les derniers investissements réalisés sur nos unités de production le long de la Seine montrent de réels progrès de prise en compte de l’environnement et de l’insertion urbaine. » Enfin, Haropa crée un nouveau dispositif qui centralise les signalements d’incidents. Et s’engage à y répondre dans les 48 h. L’adresse de contact est drse(at)paris-ports.fr. 
Il y a 4 ans et 233 jours

Leborgne® présente sa nouvelle lisseuse longue portée nanovib®

Lors de la construction d'un bâtiment à étages, la lisseuse longue portée Nanovib® permet de réaliser plus facilement, et de manière plus sécurisée, les joints entre les pré-dalles qui forment la dalle plancher. Elle diminue ainsi la pénibilité de la tâche et permet de gagner en productivité. Le temps d'application des joints est réduit de 70% pour un rendu parfait sous plafond. La réaction des testeurs au sein de grandes entreprises du BTP et l’intérêt suscité lors du salon BATIMAT laissent prévoir une généralisation de cet outil sur les chantiers de construction.Du chantier au Bureau d'Études : Le Design Centré Utilisateur pour réduire la pénibilitéAu fil des années, Leborgne a démontré ses capacités d’adaptation aux nouveaux modes de construction en concevant des outils innovants pour les professionnels du secteur. Le projet lisseuse longue portée nanovib®, mené par le Bureau d'Études Leborgne®, s’appuie sur la méthode Design Centré Utilisateur, qui place les Compagnons au centre du développement produit.A l’occasion de visites sur les chantiers, l’équipe R&D de Leborgne® s’est aperçue que plusieurs équipes de maçons finisseurs commençaient à bricoler des outils à manche long afin de réaliser les joints entre les pré-dalles. Bien qu’utiles, ces outils étaient souvent trop lourds et pas assez souples pour prendre en compte l’ondulation du corps lors des déplacements de l’opérateur.Leborgne® a retravaillé le concept pour améliorer son efficacité et le rendre industrialisable. Plusieurs prototypes ont été réalisés afin de trouver le bon compromis entre l’angulation de la lame et la souplesse du manche. L’intégration du design au sein de la R&D, dès la genèse du projet, a garanti une meilleure continuité, depuis le pré-projet et jusqu’à la production. Les tests terrain ont permis de valider le modèle aujourd’hui commercialisé.La gamme nanovib Leborgne® protège le capital santé des professionnels du bâtimentLeborgne® travaille depuis plusieurs années sur les questions de prévention de la pénibilité et des accidents du travail sur les chantiers.Ces réflexions ont donné naissance à la gamme nanovib® composée d’outils innovants destinés protéger le capital santé des profes-sionnels du bâtiment.Pour concevoir ces outils, Leborgne® a sollicité les conseils d’experts de la prévention : organismes professionnels de prévention, OPPBTP, SIST-BTP, CARSAT etc.La gamme est actuellement composée de 21 références.Un outil reflet du savoir-faire technique Leborgne®Leborgne® a mis tout son savoir-faire dans l’élaboration de la lisseuse longue portée nanovib®. La tête de la lisseuse est composée de 2 parties :Une monture en matériaux composite surmoulée sur une lame en acier inoxydable conjuguant souplesse et résistance. A l’extrémité, la monture englobe une douille cylindrique qui recevra le manche. Un manche en composite de section cylindrique pour une bonne prise en main qui allie souplesse et résistance avec un poids moindre. Le résultat de ces optimisations donne un produit léger et très maniable. Doté d’un manche de 1,85 m de long, la lisseuse longue portée Leborgne nanovib® permet de travailler au sol jusqu’à 3 m de haut sans avoir à tenir le manche de l’outil au-dessus de la coiffe du rotateur, principale cause de TMS de l’épaule.Caractéristiques techniques Lisseuse de joints 20 cm longue portée 1,85 m nanovib® :Longueur de la lame : 20 cmLongueur totale : 1,85 mPoids : 1,85 kgLisseuse de joints 30 cm longue portée 1,85 m nanovib® :Longueur de la lame : 30 cmLongueur totale : 1,85 mPoids : 1,85 kgPoints de vente : Négoces, Fournitures Industrielles, Quincailleries du bâtiment, Loueurs etc.
Il y a 4 ans et 233 jours

Cemex lance sa démarche environnementale Cemex Circle

Cemex lance sa marque environnementale Cemex Circle. [©Cemex] L’engagement de Cemex dans l’économie circulaire et la protection de l’environnement n’est pas une nouveauté. L’industriel y souscrit pleinement depuis des années. Mais aujourd’hui, avec la création de la marque Cemex Circle, il le formalise à tous les niveaux de son organisation. « Pour diminuer le bilan carbone des bâtiments, au moment de leur construction, Cemex a mis sur le marché le béton Vertua », rappelle Michel André, vice-président matériaux Cemex pour l’Europe de l’Ouest. Entre autres, cette solution propose une neutralité carbone, via un principe de compensation, dans la version “ultra zero” du Vertua. Cemex propose aussi une offre de granulats recyclés et de bétons en contenant, permettant d’économiser les ressources minérales. Pour assurer une meilleure performance énergétique des constructions, l’industriel a mis sur le marché des bétons isolants, structurels ou non structurels. Leur nom : Insularis.  Cemex Circle, une démarche de progrès Cemex a mis sur le marché des bétons isolants, structurels ou non structurels, baptisés Insularis. [©Cemex] Quant aux bétons perméables (drainants) et autres sols stabilisés, ils solutionnent une partie de la problématique de la gestion durable de l’eau. Et pour pérenniser l’existant, Cemex vient de lancer l’activité “Entretien et rénovation des sols”. Un service d’intervention proposé aux collectivités locales comme aux particuliers qui souhaitent donner une seconde jeunesse à leur patrimoine béton horizontal. « Cemex Circle est une démarche de progrès continu visant à atteindre, d’ici 2030, un haut niveau de performance environnementale dans quatre domaines cruciaux », indique Michel André, vice-président matériaux Cemex pour l’Europe de l’Ouest. Pour chacun d’eux, l’industriel se fixe un objectif de résultats ambitieux. Celui-ci repose sur l’amélioration des procédés de production, des activités logistiques et des solutions constructives proposées. Pour ces quatre domaines, Cemex rendra publics des indicateurs de référence et des objectifs chiffrés.  Réduire les émissions de carbone En premier lieu, vient l’amélioration de l’empreinte carbone des constructions. « Là, nous avons pour objectif de réduire de 35 % les émissions de carbone engendrées. » L’économie des ressources minérales naturelles constitue le deuxième point. Elle passera par un développement de solutions constructives éco-conçues. Solutions qui intégreront dans leur offre 15 % de matières premières recyclées ou biosourcées. Cemex va mettre en œuvre un plan de gestion de la biodiversité́ sur 100 % de ses carrières. [©Cemex] « Nous allons mettre en œuvre un plan de gestion de la biodiversité́ sur 100 % de nos carrières », reprend Michel André. Ce sera là la contribution à la préservation de la biodiversité́, troisième des quatre domaines cruciaux. Ce plan de gestion vient en complément des mesures environnementales déjà̀ déployées par Cemex sur tous ses sites. La nouveauté est l’inclusion de 100 % de ses unités de production de bétons dans un programme d’actions en faveur de la biodiversité́. La préservation des ressources en eau clôt la liste. L’optimisation des procédés industriels et une conception inédite des matériaux devraient permettre de réduire de 10 % les consommations d’eau de Cemex. Construction durable des bâtiments « Nous sommes déterminés à fournir les meilleures solutions pour la construction durable des bâtiments et l’aménagement de l’espace,détaille Louis Natter, directeur développement durable, RSE et affaires publiques de Cemex. C’est une démarche en ligne avec les attentes de nos clients pour améliorer la résilience des villes et des territoires. A travers notre ambition, nous contribuons aux politiques publiques de développement durable. A l’image des objectifs de développement durable de l’ONU. Mais aussi à l’objectif global de neutralité́ carbone en 2050 et de neutralité́ écologique. » Ainsi, Cemex Circle constitue une démarche ambitieuse. Celle-ci se place à tous les stades du cycle de vie des produits et services commercialisés. Elle devrait permettre d’augmenter l’efficacité́ de l’utilisation des ressources. Et, enfin, de diminuer l’impact sur l’environnement de la construction, tout en développant le bien-être entre individus.
Il y a 4 ans et 234 jours

ADC Awards 2020 : Merci à nos partenaires !

Pour la septième année consécutive, les ADC Awards 2020 ont récompensé quatorze réalisations architecturales remarquables le mercredi 9 septembre au Carreau du Temple à Paris (11e), à l'occasion d’une cérémonie clôturant le salon Materials & Light. Aujourd’hui, la rédaction remercie vivement les partenaires de l’édition 2020 ! Terreal Inspirée depuis plus de 150 ans par la beauté et les qualités naturelles de la terre cuite, Terreal conçoit, produit et commercialise des solutions innovantes pour l’enveloppe du bâtiment à travers quatre activités : couverture, structure, solaire et façade-décoration.  lemoal lemoal architectes : Centre social et culturel Gonzague Saint-BrisImplanté en limite séparative, le projet devait s’intégrer dans son environnement sans déranger le voisinage. Une contrainte forte, finalement source d’inspiration pour les architectes qui ont imaginé de faire descendre la toiture en façade arrière afin de fermer l’espace. Une coque protectrice intégrale réalisée en tuile plate Pommard, dont le pureau brouillé donne l’illusion d’une superposition irrégulière qui apporte un relief singulier aux bâtiments. Son panachage de teintes, de rouge feu à brun presque noir, apporte chaleur, convivialité et mouvement en façade.   360° Architecture : Groupe Scolaire Las FonsèsTraitée ici sur de grands aplats détachés de la façade, la brique émaillée surprend le spectateur par son incroyable capacité à gérer la lumière, en la réfléchissant à la manière du verre mais aussi en s’en imprégnant. Au point que le bleu ose toutes les nuances et les variations au fil de la journée et des saisons. D’une couleur sourde et presque noire par temps d’orage, il devient azur lorsque le ciel est dégagé et révèle alors toute sa luminosité. ---Poly-PacPoly-Pac propose à tous ses interlocuteurs des solutions innovantes, globales et clefs en main au service des architectures intérieures et extérieures, de la translucidité et de la maîtrise de la lumière. Rudy Ricciotti et forma6 : Gare de NantesL’Arcoplus 932-7 connectable est un système en polycarbonate pour couverture qui allie isolation, technicité (grandes portées) et esthétisme. Grâce a un travail développé en amont avec Demathieu et Bard, nous avons pu répondre aux valeurs particulières de transmission lumineuse et de facteur solaire en élaborant une plaque spéciale pour ce projet. Le choix du polycarbonate c’est imposé en raison de sa légèreté. C'est une qualité majeure pour s’adapter à la charpente tridimensionnelle innovante du projet. ---TECHNALTECHNAL est une entreprise française proposant des systèmes constructifs aluminium : façades et murs-rideaux, portes, fenêtres, baies coulissantes... « Parce que l’harmonie est essentielle à votre quotidien, nous imaginons des menuiseries créatrices de bien-être et toujours plus performantes. » Aussi, les solutions TECHNAL sont sur mesure et s’adaptent à chaque projet, en offrant un design épuré et des performances maximales pour répondre aux nombreux besoins du marché du bâtiment et du résidentiel, en neuf comme en rénovation. TECHNAL propose ses menuiseries en aluminium recyclé Hydro CIRCAL, un pas de plus vers le bas carbone et l’économie circulaire. Taillandier Architectes Associés : Campus EnovaL’agence Taillandier Architectes Associés a imaginé un programme sobre et à l’écriture résolument industrielle pour le nouveau Campus ENOVA implanté à Labège, à proximité de Toulouse. Ce bâtiment graphique en forme de L, regroupe quatre écoles supérieures (ESARC Évolution, ESG Toulouse, Digital Campus et LISAA). La structure béton érigée sur trois niveaux revêt une enveloppe vitrée constituée de murs-rideaux GEODE et de châssis SOLEAL 65, aux profilés en aluminium fins et discrets. Ces solutions TECHNAL ont été prescrites pour leur minimalisme.  --- VitrocsaL’invention de Vitrocsa ne porte pas sur la fenêtre minimale en elle-même, mais bien sur la transposition de celle-ci dans les normes contemporaines. Vitrocsa a réinventé la fenêtre minimale, aussi bien sous l’angle de l’exigence technique que de son aboutissement esthétique... Nicolas Dahan : Villa en BoisLa gamme V32 est renforcée thermiquement avec un profilé en fibre de verre. Cette gamme est faite pour des ouvertures standards coulissants ou fixes et la finesse du profilé permet d’augmenter la luminosité dans la pièce. ---METAL DEPLOYE® Implanté à Montbard en Bourgogne depuis 1902, METAL DEPLOYE® est le leader français de la production et de la transformation de métal déployé pour l’architecture et l’industrie. Le métal déployé est issu d’un procédé unique de cisaillage et d’étirage synchronisés du métal qui ne génère pas de pertes de matière. Réalisé à froid par des presses mécaniques, ce procédé de fabrication nécessite peu d’énergie et les chutes métalliques dues aux réglages techniques sont recyclables à 100%. VIGUIER architecture, urbanisme et paysage : Identity OneFS+ est un concept de contrôle solaire développé par le bureau d’études et les services techniques de la société METAL DEPLOYE. FS+ c’est toutes les compétences et l’expérience acquises depuis de nombreuses années dans l’accompagnement et la réalisation de projets architecturaux qui sont combinées pour apporter une solution de contrôle solaire économique et performante. Pour Identity, le choix du produit a été fait sur deux critères : protéger les niveaux de bureaux des rayons du soleil tout en laissant entrer le plus de lumière possible. ---Everlite Concept, Architecture LumièreEverlite Concept, Architecture Lumière accompagne depuis 1987 les architectes pour faire de la lumière naturelle une source de confort et de bien-être. Everlite Concept conçoit, fabrique et commercialise des systèmes de haute qualité d’éclairage naturel et d’isolation thermique translucides alliant esthétisme, innovation et performance. Le bureau d’études et toute l’équipe se mobilisent pour guider les architectes, des premières esquisses jusqu’à la réalisation. PCA-STREAM : MO.CO.Le Danpalon® BRV d’Everlite Concept habille la surélévation du nouveau Quartier Général de la création contemporaine pour la métropole de Montpellier : le MO.CO., hôtel des collections. Côté cour de l’ouvrage, cet espace minimaliste contemporain tranche avec le reste du bâtiment-outil datant du XIXe siècle. Avec les caractéristiques translucides du polycarbonate qui composent le Danpalon® BRV, l’ouvrage évolue au rythme des éclairages, de son environnement. Le rétroéclairage donne une toute autre identité la nuit et fait signe dans le paysage urbain de Montpellier. Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez les lauréats de l’édition 2020. La Rédaction
Il y a 4 ans et 234 jours

Stonart lance le béton mousse Aerolithys

Coulage d’une isolation sous dallage Aerolithys de Stonart. [©Stonart] Aerolithys est un nouveau béton mousse arrivant sur le marché français. C’est l’entreprise Stonart qui propose cette marque, issue d’une technologie développée par l’industriel italien Isoltech. « Nous avons signé un accord de diffusion exclusive de ce procédé », explique Régis Poureyron, ingénieur commercial spécialiste des matériaux de construction chez Stonart.  La particularité du système Aerolithys est d’être fabriqué dans une unité mobile de malaxage sur le site de la mise en œuvre. « La centrale à béton est embarquée sur un porteur 8 x 4 de 32 t. Elle offre une capacité de production de 15 à 20 m3/h », confirme Stéphane Bouix, technicien multi-compétences, en charge du pilotage de l’unité mobile. Ainsi, pour un ravoirage d’une épaisseur de 7 cm, la fabrication et le coulage de 700 m2 de sol ne demandent que 3 h. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 234 jours

ACM Equipements : Spécialiste ès mâts de bétonnage

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Mât Royal Makine HCS 16+4 à flèche à pliage en “Z”, monté sur un chenillard à entraînement électrique. [©ACPresse] Lancée en janvier 2015, ACM Equipements se définit comme une société de vente de produits et d’accessoires pour le pompage du béton. Aujourd’hui, si cette activité commerciale reste au cœur de l’entreprise, ses champs de compétence se sont élargis. « En accompagnement des matériels que nous commercialisons, nous sommes en mesure de réaliser des études complètes de pompage », indique Alcides Ferreira, gérant d’ACM Equipements. Et de poursuivre : « Nous assurons aussi de la prestation de service, en proposant du pompage stationnaire ou auto-moteur, en dépannage ou en secours ». Aujourd’hui, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 3 M€, réparti entre les ventes (40 %) et la prestation de service (60 %). Au niveau des matériels, l’offre s’articule principalement autour des mâts de bétonnage. Mais aussi de tous les accessoires, qui y sont liés ou qui se placent après. Tels les aiguillages ou la tuyauterie. Royal Makine est l’unique marque représentée. « Il s’agit d’un très important constructeur turc, dont la production est à 100 % axée sur les mâts de bétonnage ».  Sur chenillard Ainsi, parmi les dernières solutions Royal Makine fournies par ACM Equipements, on trouve le mât HCS 16+4. Cet outil dispose d’une flèche à pliage en “Z”. D’une hauteur de pompage de 17 m, une portée horizontale de 16 et de – 8 m en négatif. Il est équipé de 4 stabilisateurs articulés, permettant chacun une orientation sur 90°. Totalement déployé, le mât occupe une surface au sol, s’inscrivant dans un cercle de 7 m de diamètre. Surtout, ce mât peut être monté sur un chenillard à entraînement électrique (en thermique, en option). En autorisant des déplacements sur chantier en totale autonomie, sans nécessiter de grue ou d’autres moyens de manutention. Cet ensemble “mât + porteur” affiche un poids de 8,2 t. Le mât seul pèse 4,4 t. Enfin, il est possible d’adjoindre jusqu’à 3,5 t de contrepoids. Pour rendre cette machine opérationnelle, il suffit de connecter une pompe à béton sur la tuyauterie prévue à cet effet. Côté transport, le HCS 16+4 replié présente une longueur de 7,70 m, une largeur de 2,24 m et une hauteur de 2,39 m.  Mât Royal Makine H 15+3, proposé sur un chariot de manutention. [©ACPresse] Des mâts circulaires… Le second équipement récent intégré au catalogue ACM Equipements s’appelle sobrement H 15+3 Z. Sa flèche à pliage en “Z” peut atteindre une hauteur de pompage de près de 17 m, une portée horizontale de 15 m et une possibilité de travail de presque 10 m en négatif. De base, ce mât est positionné sur un support de stabilisation à quatre pieds. Mais ACM Equipements le propose monté en plus sur un chariot de manutention et de transfert autonome à motorisation électrique (ou thermique en option). De quoi permettre une translation simple et rapide d’un point à l’autre du chantier.  Le mât sur chenillard HCS 16+4 comme le mât sur chariot H 15+3 Z peuvent être pilotés à l’aide d’une radio commande. Outre ces deux exemples de mâts, le catalogue Royal Makine est riche de solutions. Allant de 12 m à 36 m de portée déclinée en neuf références principales. Selon la taille, le pliage de la flèche est en Z ou en R. Ces mâts peuvent être montés sur mât ou sur stabilisateurs, voire sur chenillards. La gamme comprend aussi des mâts à déploiement horizontal. Une solution idéale pour les chantiers sur lesquels les hauteurs libres sont limitées : plafond bas, risque d’interférence avec les grues à tour… Cette gamme particulière répond au nom de Mât Circulaire et se décline et 4 modèles pour des flèches, allant de 12 à 20 m. De quoi répondre aux besoins de chaque chantier. Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine