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Il y a 4 ans et 234 jours

Le producteur d'énergies renouvelables CVE lève 100 millions d'euros

"Grâce à cette levée de fonds, on envisage de multiplier notre chiffre d'affaires par 10 dans les 5 prochaines années", a aussi déclaré à l'AFP Pierre de Froidefond, l'un des associés fondateurs du groupe dont le siège est à Marseille. En 2019, le chiffre d'affaires de CVE atteignait de 33 millions d'euros.Les 100 millions d'euros ont été rassemblés auprès du fonds d'investissment Intermediate Capital Group plc (ICG)."ICG finance notre plan mais nous permet de rester indépendants car nous gardons la majorité des droits de vote", a ajouté Pierre de Froidefond.La levée de fonds servira également à financer la diversification du mix énergétique (hydraulique, photovoltaïque et méthanisation) de CVE. Avec notamment l'accélération de son activité de méthanisation, dont le groupe espère qu'elle représente près de 25% de son chiffre d'affaires à l'horizon 2025, contre 2% aujourd'hui.Le groupe compte 185 collaborateurs. Il développe, finance et construit, depuis 2009, des centrales solaires, hydroélectriques et des unités de méthanisation. Son objectif est de répondre aux besoins énergétiques et environnementaux des entreprises et des collectivités "avec le moins de distance possible entre le lieu de production et le lieu de consommation", a précisé Pierre de Froidefond.Avec un parc de 300 MW, CVE produit 460 gigawattheures par an d'énergie verte, soit l'équivalent de la consommation électrique d'une ville de 380.000 habitants.
Il y a 4 ans et 234 jours

Solidia : « Nous sommes au début de l’histoire »

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Solidia a développé sa propre chambre de cure pour injecter le dioxyde de carbone dans des blocs de béton, ou d’autres éléments. [©Solidia] Dans le secteur du ciment, la part des émissions de gaz à effet de serre est de l’ordre de 5 %1 à l’échelle mondiale et de 2,9 % sur le territoire français. Depuis l’ère pré-industrielle, le climat mondial s’est réchauffé d’environ 1 °C. A ce rythme, il pourrait atteindre + 1,5 °C entre 2030 et 2052 et + 3 °C d’ici 2100. L’industrie du bâtiment, donc celle du béton, s’empare de plus en plus de la question. Aux Etats-Unis, l’université de Rutgers, dans l’Etat du New Jersey, est à l’origine d’un nouveau béton bas carbone. A partir de ces recherches, la start-up Solidia, qui est aussi le nom de la technologie, a été montée en 2010.  « Solidia est une innovation, qui permet de réduire 70 % les émissions de CO2du béton », explique Isabelle Sgro-Rojas, responsable de projet. Ces résultats sont possibles après deux étapes. « Près de 30 % de ces réductions sont dus à la production du ciment. »En effet, si le liant est conçu avec la même base que le Portland, il reste moins chargé en eau et sa cuisson se fait à 1 200 °C au lieu des 1 450 °C habituels. « Il y a aussi la notion de captage dans la fabrication de béton Solidia. Le CO2 initialement émis est réinjecté dans les éléments produits. » Pour cette étape, Solidia a développé sa propre chambre de cure pour injecter le dioxyde de carbone dans des blocs de béton, ou d’autres éléments. A 24 h, ils atteignent leur résistance finale. A ce jour, cette solution a, été pensée pour la préfabrication. « Mais l’objectif est de pouvoir atteindre le marché du béton prêt à l’emploi. » De plus en plus de demandes en solutions bas carbone Pour le moment, le ciment Solidia est produit aux Etats-Unis et en Hongrie. « Nous avions besoin d’un partenaire cimentier pour continuer à développer et fabriquer ce matériau. C’est ainsi que LafargeHolcim s’est joint à l’aventure. En nous proposant ses installations et son savoir-faire. » L’industriel a signé un partenariat avec la start-up en 2014. « Nous avons toute une famille de projets pour baisser l’impact CO2 de nos solutions, indique Mouloud Behloul, directeur développement technique chez LafargeHolcim. C’est pourquoi nous nous sommes intéressés à Solidia. »Le cimentier compte bien développer cette technologie en France. « Nous sommes au début de l’histoire. Il y a une grosse demande du marché sur les solutions bas carbone et la réglementation accompagne cette croissance. » Et Isabelle Agro-Rojas de poursuivre : « L’objectif est de nous distinguer. Nous connaissons les enjeux du gouvernement français par rapport aux émissions de CO2. Le Cérib a été notre plate-forme de tests. Et nous a permis de démontrer que nous sommes capables d’obtenir des produits dotés des mêmes performances que les ciments Portland. » En effet, le laboratoire et ses ingénieurs ont hébergé le projet, en mars 2019, pour réaliser tous les tests de convenances.  A gauche, Isabelle Sgor-Rojas, responsable projet chez Solidia, et à droite Mouloud Behloul, directeur développement technique chez LafargeHolcim. [© DR] « Il faut voir Solidia dans sa globalité. L’aspect CO2est très important, mais elle a d’autres attributs, conclut Mouloud Behloul. Comme la réduction des délais de production – 24 h au lieu de 14 j, la stabilité dimensionnelle avec des bétons, dont l’aspect reste durable. Et donc des qualités esthétiques, puisqu’il n’y a pas de taches blanches, qui apparaissent. » Sivagami Casimir Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 235 jours

Léger (presque) comme une plume

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Le Polys Béto permet de réaliser des chapes mortiers et bétons plus légers. [©Edilteco] Le monde des granulats se caractérise par la grande diversité de leurs origines. Selon leur usage, leur typologie sera différente. La richesse des terres de France permet en grande partie cette variété. Parmi la famille des granulats, ceux dits « légers » servent à la production de bétons légers et/ou isolants. Ils peuvent être d’origine minérale : argile, ardoise (schiste), pouzzolane ou encore vermiculite. Ou bien issus du végétale et de l’organique, à l’image du bois, du liège ou du polystyrène… Afin de rentrer dans la case “granulat léger”, la NF EN 13055-1 détermine que leur masse volumique réelle ne doit pas excéder 2 000 kg/m3ou 1 200 kg/m3 en vrac. La norme régit les granulats naturels, ceux fabriqués à partir de matériaux naturels et/ou de sous-produits de procédés.  Dossier réalisé par Sivagami Casimir Cavac Biomatériaux : Un granulat biosourcé Cavac Biormatériaux transforme la paille de chanvre en différents matériaux de construction, dont la chènevotte pour la réalisation de bétons de chanvre, d’enduits ou de mortiers.[©ACPresse] Coopérative vendéenne d’agriculteurs, Cavac a créé, il y a 10 ans, une filière dédiée à la production de matériaux d’origine agricole pour le bâtiment. Dans son usine de Sainte-Gemme-la-Plaine (85), Cavac Biomatériaux, à travers la marque Biofib’, transforme la paille de chanvre. Depuis 2012, l’industriel propose Biofibat’ Chènevotte pour la fabrication de béton de chanvre, lorsqu’elle est mélangée à de la chaux ou du mortier. Disponible en plusieurs granulométries, la chènevotte (partie ligneuse du chanvre dépouillée de son écorce) est considérée comme un granulat léger. Sa transformation ne nécessite pas d’eau, ni de solvant et bénéficie du label “Construire en Chanvre”. Biofibat’ Chènevotte, issu des cultures vendéennes et des Deux-Sèvres, bénéficie de bonnes performances thermiques et est estampillé “matériau biosourcé”. Selon son usage, sa masse volumique tourne autour de 110 kg/m3. Cette solution peut être utilisée dans la conception de toits, de murs, d’enduits ou encore de sols. Elle est conditionnée en sac de 20 kg. Edilteco : De l'extra-léger au semi-léger Edilteco propose différents granulats pour la conception de bétons plus légers. Le Polys Béto est une bille de polystyrène vierge expansé. Sa masse volumique, lorsqu’il est intégré à une formule, peut aller de 500 kg/m3à 1 500 kg/m3, selon le résultat souhaité : extra-léger, léger ou semi-léger. Les chapes, mortiers et bétons élaborés avec Polys Béto peuvent être appliqués sur différents types de surfaces existantes dans le collectif ou les maisons individuelles,en travaux neufs ou de rénovation. Mais aussi dans le génie civil dans le cadre de bétons anti-vibratoires ou encore le maritime pour la réalisation de quais flottants, par exemple. La solution bénéficie d’un Avis technique et d’un DTA en fonction de son application. Le Polys Béto permet de réaliser des chapes mortiers et bétons plus légers.[©Edilteco] Dans sa gamme de produits, Edilteco dispose aussi du Polyterm. Ces billes de polystyrène vierge expansé possèdent de bonnes propriétés isolantes. Elles sont destinées à la réalisation de tous supports de revêtement de sol, chapes, ravoirages isolants et sous-chapes, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolation thermique et acoustique aux bruits de chocs, remplissages divers… Granuland : Comme des petits "pins" Basé dans les Landes, Granuland s’est spécialisé dans le granulat de bois.[©Granuland] Granuland est spécialisé dans le granulat de bois depuis près de 28 ans. Basé à Morcenx (40), l’industriel récupère les chutes de bois dans les scieries alentours (exclusivement du pin maritime) pour produire ses 70 000 m3/an de granulats. « Nous avons différents broyeurs,afin de proposer plusieurs granulométries », explique Mario Aschero, directeur de Granuland. Ces possibilités de “coupures” permettent de toucher aussi bien les BPE pour la réalisation de chapes ou de bétons légers que les préfabricants pour la conception de blocs. « En plus d’alléger le béton, le granulat de bois dispose de performances thermiques et acoustiques. »Ses capacités mécaniques dépendent de sa densité. « Nous pouvons atteindre 3 à 6 MPa avec 600 à 800 kg/m3et 7 à 15 MPa avec 900 à 1 200 kg/m3. »En fonction de la destinationdes granulats, Granuland effectue plusieurs opérations afin, d’une part, de neutraliser le granulat et, d’autre part, de diminuer l’absorption de l’eau. « Le traitement silice permet une réduction de l’absorption de l’eau de 30 à 40 %,tandis qu’avec l’enrobage ciment,on sera plus de l’ordre de 50 à 70 %. »Toute la chaîne de transformation et la matière première sont certifiées PEFC. Cela permet le contrôle du granulat,de la source au produit fini. Granulats expansés de la Mayenne : Haute résistance mécanique Granulats expansés de la Mayenne propose des granulats d’ardoise expansée sous la marque Granulex.[©Granulex] Les Granulats expansés de la Mayenne (Gem) proposent sous la marque Granulex, des granulats d’ardoise expansée. « Nous sommes les seuls à fabriquer ce type de matériauxen France », explique Vincent Gallizia, directeur commercial. Dans le béton, Granulex présente plusieurs avantages. « Notre produit est doté d’une haute résistance mécanique et d’une faible absorption. Cela confère au béton une meilleure stabilité dans la formulation, avec un bon maintien rhéologique. Et il tolère très bien le pompage, notamment sur de grandes distances. » La masse volumique du granulat est de 650 kg/m3. Il s’utilise aussi bien pour la réalisation de bétons allégés ou isolants qu’à la préfabrication de blocs légers et/ou isolants. Gem disposent de sa propre gamme de produits, avec des Granulex dans ce second cas. L’industriel a ainsi fourni une fondation flottante pour une éolienne offshore (projet Idéol). Un élément de 40 m x 40 m et 8 m de hauteur,développé avec Bouygues TP. « Cet élément, réaliséavec un béton léger, possèdeune résistance, qui atteint tout de même65 MPa. » Et les autres En dehors des marques déjà citées, l’offre en matière de granulats légers compte quelques autres acteurs. Ainsi, Agresta évolue dans l’univers des granulats de bois, avec des produits comme l’Agreslith-C ou l’Agresfibres. De son côté, Argex commercialise toute une série de granulats d’argile expansée, pour des densités allant de 320 à 800 kg/m3, selon la nature ou la granulométrie. Avec Lava, LafargeHolcim propose une gamme de granulats légers de différentes natures : pierre ponce et pouzzolane (rouge de type massif central). Issus de roches volcaniques, ces matériaux permettent une grande surface d’échange avec le milieu bactérien, des capacités isolantes et une imputrescibilité pour la fabrication de béton. Laterlite est présent dans le domaine. Ses granulats légers, dérivés de l’expansion d’argiles naturelles spéciales à des températures élevées, s’adaptent à la réalisation de bétons légers. Liaporse développe aussi dans l’univers des granulats d’argile expansée pour béton léger et/ou isolant. L’industriel propose des granulats ronds (billes sphériques), concassés ou sous forme de sable. Enfin, Techniques des Bétons Allégés s’est focalisé sur les billes de PSE, proposées sous la marque BST Bétostyrène. On peut aussi citer Cellumat, qui propose son béton cellulaire, sous la forme de granulats légersbaptisés Granulège. Ce matériaupermet en particulier la réalisation de chapes sèches... Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 235 jours

Marne : Cibetec opte pour Teka

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Installation d’un des deux nouveaux malaxeurs Teka au sein de la centrale à béton de l’usine Cibetec. [©Cibetec] La période estivale n’est pas toujours synonyme de plage, soleil et cocktails. Pour certains, la mise entre parenthèses des projets induite par les congés permet la maintenance ou la transformation des installations. C’est le cas de Cibetec, qui a profité de l’été pour mener des travaux de modernisation importants sur son site de production, situé à Saint-Léonard, près de Reims. En effet, conjointement à la demande soutenue du marché de la construction et à sa politique visant à moderniser son outil industriel, Cibetec a procédé au remplacement de ses deux turbo-malaxeurs par des malaxeurs à turbine THT Teka, d’une capacité unitaire de 1 125 l, soit 0,75 m3 de béton fini. Ce qui permet à l’industriel de produire les bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup), ainsi que des bétons particuliers (colorés, adjuvantés, fibrés…). L’opération était complexe. Elle a démarré par la dépose des deux anciens malaxeurs à l’aide d’une grue, suivie du découpage du plancher à 5,20 m de hauteur et de la création d’un nouveau plancher d’assise en IPN. Ce dernier assure le renforcement nécessaire pour recevoir les nouveaux équipements. Ils comprennent ainsi les deux malaxeurs Teka, ainsi que le nouveau “by-pass” granulats, les goulottes de vidange BPE et préfa. Et enfin, le système de lavage automatique des malaxeurs. Quatre buses rotatives permettront le lavage en alternance des deux malaxeurs, à raison de 10 mn par malaxeur. Prévus à la base pour cinq semaines, les travaux ont pu être réalisés en trois semaines, grâce à l’efficacité des équipes de montage… Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 235 jours

Seine-Saint-Denis : Expansion territoriale

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine La nouvelle centrale de Béton Solutions Mobile en construction à La Courneuve. [©BSM] A La Courneuve pousse une nouvelle centrale construite par Europ’Equipement, pour le compte de Béton Solutions Mobile (BSM). Cette unité est dotée d’un malaxeur de 3 m3, de six silos à ciment et de huit trémies à granulats. Elle devrait atteindre une capacité de production totale de 85 000 t/an. Et entrera en fonctionnement à la mi-novembre. Approvisionnant ainsi sa zone de chalandise de l’ensemble de la gamme de bétons de BSM. « Cette nouvelle centrale va nous permettre de desservir les chantiers du Grand Paris du secteur, explique Philippe Thibère Inglesse, président de BSM. Elle nous permettra aussi de répondre aux besoins des aménagements, qui feront suite à l’achèvement de ces travaux. Et enfin, nous pourrons répondre aux besoins courants des travaux de la zone entourant la centrale. » Pour Béton Solutions Mobile, il s’agit de la 20e centrale, mobile ou fixe en Ile-de-France. « C’est important pour nous de parfaire notre maillage autour et dans Paris, l’Ile-de-France étant notre secteur naturel. Cela va nous servir de tremplin pour une extension future de notre champ d’action. » Courant 2019, BSM va franchir la barre symbolique de 1 Mt de béton produites. Cette nouvelle centrale permettra de dépasser ce résultat en 2020. « C’est un chiffre essentiel pour nous, qui nous conforte dans notre volonté d’étendre notre emprise géographique. A court terme, nous allons nous déployer vers les zones frontalières de notre maillage actuel. » Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 235 jours

Percée dans les cellules solaires organiques pour augmenter l’efficacité et éliminer les matières toxiques

Des chercheurs ont développé une nouvelle méthode de production de cellules solaires organiques qui élimine le besoin de matériaux potentiellement toxiques, tout en maintenant des rendements de conversion élevés, dans une percée qui pourrait débloquer la fabrication de masse de cellules solaires de nouvelle génération. L’innovation, réalisée par une équipe de l’Université de technologie de […]
Il y a 4 ans et 235 jours

Pour la FFB, le bâtiment résiste au déconfinement

Lors de sa présentation conjoncturelle du 9 septembre 2020, Olivier Salleron, Président de la FFB, a tablé sur une chute d’environ 15 % de la production en 2020 pour le secteur du bâtiment. Il a pourtant estimé que le secteur résistait globalement à la phase compliquée de déconfinement car les entreprises ont du travail et affichent des carnets de commande garnis. Elles parviennent à conserver leurs effectifs permanents. Cependant, pour la FFB, le neuf constitue le principal facteur de recul, avec – 23,6 % pour le logement neuf et – 23 % pour le non résidentiel neuf. Dans l’ancien, la fin de l’année ressortirait mieux orientée, du moins pour le logement, notamment du fait du déblocage d’un gros volume de dossiers MaPrimeRénov’ pendant l’été. Ce redressement pourrait se poursuivre en 2021, porté par le segment de la rénovation énergétique grâce au plan de relance dévoilé par le gouvernement. Avec l’absence quasi-totale de mesure dédiée, la fédération est inquiète pour le marché du neuf. Elle va se battre afin que plusieurs dispositions fortes intègrent la loi de finances pour 2021 : retour du PTZ neuf à 40 % sur tout le territoire et la prorogation du « Pinel » jusqu’en 2022, assouplir les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière relatives au crédit immobilier. La FFB regrette L’entrée en vigueur éventuelle de toutes ces dispositions qui interviendra, au mieux, dans les premiers mois de 2021, presqu’un an après l’entrée en crise. Graphique : Carnets de commandes des entreprises de bâtiment – Source : Insee ; FFB
Il y a 4 ans et 238 jours

L'épargne réglementée des Français va servir à financer la relance

Sur les 85,6 milliards d'euros d'épargne accumulée entre janvier et juillet par les ménages français, plus de 30 milliards ont été placés sur les livrets d'épargne réglementée, soulignent dans un communiqué conjoint le ministère de l'Économie et des Finances et la Caisse des dépôts (CDC), bras financier de l'État.Ces placements, gérés par la CDC, comprennent le Livret A, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) et le livret d'épargne populaire (LEP). Ils servent historiquement à financer les bailleurs sociaux et les collectivités.L'institution, via l'épargne réglementée, peut ainsi proposer des durées d'emprunt très longues allant de 60 ans pour les prêts aux collectivités locales à 80 ans pour les prêts au logement social.Compte tenu des besoins de financement nécessaires à la relance économique, "le gouvernement a donné son accord à la Caisse des Dépôts pour faire évoluer les conditions des prêts accordés à partir des livrets d'épargne réglementée", est-il précisé.Ces prêts pourront financer des projets prioritaires dans le cadre de la transition écologique et énergétique (TEE), la santé ou encore le tourisme.Ils "soutiendront également les projets des élus en matière de transports propres, de production d'énergies renouvelables ou encore de rénovation énergétique des bâtiments publics comme les écoles".Désormais, les prêts accordés par la Caisse des dépôts seront ouverts à de nouvelles entités comme "les agences de l'eau, de grandes fondations et associations reconnues d'utilité publique qui portent des projets liés à la transition écologique et énergétique ou les ports maritimes".Autre évolution, la part du besoin de financement pourra représenter l'intégralité du prêt pour les projets liés à la TEE. Leur tarification sera aussi "plus attractive", est-il mentionné.La Banque des territoires, structure de la CDC, disposera dès le 20 septembre d'une enveloppe d'environ 12 milliards d'euros de prêts à destinations des collectivités locales pour financer d'ici à 2022 leurs projets."Ces évolutions (...) seront mises au service de tous les territoires puisque les conditions proposées ne varient pas selon l'emprunteur, le territoire concerné, la durée du prêt ou les montants demandés", rappellent le ministère et la CDC.
Il y a 4 ans et 238 jours

Knauf investit 60 M€ dans une usine de plaques de plâtre en France

La filiale française du groupe allemand disposera de nouvelles capacités de production à l'horizon 2022, via une usine située sur le port de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).
Il y a 4 ans et 238 jours

Nouvelle passe d'armes entre l'Etat et General Electric

"Il y a des difficultés et ça peut amener certaines décisions, mais certainement pas des décisions d'aubaine. Et il faut que les choses soient claires" entre General Electric (GE) et le gouvernement français, a dénoncé M. Le Maire devant des sénateurs.Une flèche directe envoyée à la direction du géant américain, qui a annoncé mercredi son intention de restructurer ses divisions européennes d'équipements pour barrages (Hydro), qui concerne son site de Belfort, et de réseaux électriques (Grids).GE a mis en avant "des pertes financières importantes" dans ces deux activités, en difficulté depuis plusieurs années, mais sans préciser l'impact de sa décision sur l'emploi. Selon des sources syndicales, 753 postes seraient supprimés en France.Chez GE Hydro France, un plan de sauvegarde de l'emploi impliquerait "la fermeture du site de Belfort (83 postes sur 89 salariés) et une forte réduction d'effectifs du site de Boulogne (36 postes sur 43 salariés)", a indiqué jeudi l'intersyndicale de GE Hydro à Belfort dans un communiqué.Dans la foulée de l'annonce de GE, Bercy avait indiqué que "la crise frappe toutes les entreprises, et en particulier General Electric" et que l'Etat serait "attentif à ce que ces restructurations (...) maintiennent un maximum d'activité et d'emploi".Mais l'annonce du groupe américain a hérissé les élus et les syndicats du groupe dans les territoires où GE est implanté."Brique par brique, le groupe américain tue les savoir-faire et les compétences qui font la fierté et l'excellence de notre industrie", a dénoncé Marie-Guite Dufay, présidente (PS) de la région Bourgogne-Franche-Comté.A Belfort, où GE a déjà supprimé de nombreux emplois, le maire (LR) Damien Meslot s'est dit "consterné". Pour lui, les décisions de GE sont "inadmissibles" et laissent augurer "le démantèlement du site" belfortain, principale implantation de GE dans l'Hexagone."Nous avons connu un important plan de délocalisation dans l'activité Gaz, il n'y a aucune raison que GE n'applique pas cette stratégie à ses autres activités", a déclaré à l'AFP Alexis Sesmat, délégué Sud à GE Belfort.Jeudi, Bruno Le Maire leur a finalement emboîté le pas. "Je vois se profiler par exemple, à Belfort, chez General Electric, un certain nombre de propositions qui ne me paraissent pas toutes correspondre aux engagements qui ont été pris par GE" en 2014, au moment du rachat d'Alstom Energie par le groupe américain, et en 2019 dans le cadre d'un précédent plan social, a estimé le ministre.Engagements"Nous veillerons à ce que GE respecte ses engagements et que le partenariat que nous avons constuit avec les salariés de GE, avec la direction de GE, avec l'Etat, puisse se poursuivre sur de bonnes bases", a-t-il ajouté, indiquant qu'il parlerait prochainement au PDG du groupe américain, Larry Culp.Du côté de GE, on ne souhaite pas commenter les propos du ministre.Ce respect des engagements pris par le groupe au moment du rachat controversé de la branche énergie d'Alstom (emploi, maintien de sites, etc.), promu à l'époque par Emmanuel Macron, alors à Bercy, constitue une pomme de discorde récurrente entre l'Etat et le groupe américain.Ce dernier assure les avoir tenus, puisque faute d'avoir créé les 1.000 emplois promis en France, il a finalement acté qu'il devra payer 50 millions d'euros de pénalités.Ainsi, malgré l'annonce de créations de postes dans plusieurs branches depuis 2015, il a taillé dès 2016 dans ses effectifs dans l'énergie et encore supprimé en 2017 quelque 350 postes (sur 800) à l'usine GE/Hydro de Grenoble, son PDG d'alors jugeant l'entreprise "très décevante".Et l'an dernier, l'Etat avait dû monter au créneau pour obtenir du groupe qu'il taille moins dans les effectifs de son site belfortain de production de turbines à gaz, dans le cadre d'un plan social prévoyant la suppression initiale de près de 1.050 postes en France."Dans tous les business de GE, il faut désormais prendre en considération que le groupe ne créera plus d'emplois dans les années à venir, mais en détruira", a estimé vendredi Philippe Petitcolin, délégué CFE-CGC de GE Power à Belfort.
Il y a 4 ans et 239 jours

Le solaire progresse en 2019 tout comme le charbon

Solaire et éolien ont représenté 67% des capacités de production électrique installées dans le monde en 2019, mais le charbon a lui aussi poursuivi sa progression, souligne le bilan annuel de BNEF.
Il y a 4 ans et 239 jours

ADC Awards 2020 : Le lauréat, catégorie « Prix du public »

Pour la deuxième année consécutive, la catégorie « Prix du public » récompense le projet architectural ayant obtenu le plus de votes sur le magazine Muuuz. Le « Prix du public » valorise ainsi la participation de nos lecteurs aux ADC Awards. Parmi tous les projets sélectionnés par la rédaction, le nouveau chai de la Maison Delas Frères signé Carl Fredrik Svenstedt s’est distingué avec plus de 16 000 votes ! Catégorie « Prix du public » Prix du public : Chai Delas Frères, Tain-l'Hermitage (26) – Carl Fredrik Svenstedt ArchitecteLe nouveau chai de la Maison Delas Frères est un monolithe raffiné à la façade remarquable, installé au cœur de la commune de Tain l’Hermitage (26). Déjà implantée dans la région depuis des années, la Maison Delas Frères se voit désormais enrichie d’un ensemble destiné à la production et à l’accueil du public imaginé par l’agence Carl Fredrik Svenstedt Architecte. Leur intervention s’articule en deux temps : la réhabilitation d’un hôtel particulier existant en un lieu de réception et la création d’un chai vinicole.Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection des ADC Awards 2020.La Rédaction
Il y a 4 ans et 239 jours

Action Logement présente un premier bilan de ses interventions dans le programme Action Cœur de Ville

Depuis dix-huit mois, les Partenaires sociaux, en lien étroit avec les élus des territoires, ont engagé des initiatives volontaristes pour la reconquête de ces tissus urbains : l'objectif est d'y développer une offre nouvelle de logements à l'adresse des salariés, participant ainsi à la redynamisation du tissu économique local. Premier bilan adossé à des réalisations concrètes.575 opérations en cours dans 160 villesAu 1er juillet 2020, ce sont plus de 575 opérations immobilières qui ont été sélectionnées et financées par Action Logement dans 160 villes, soit 6.600 logements remis à court terme sur le marché. Quoique freinées par la crise sanitaire et la période d'incertitude liées aux élections municipales, les opérations en cours, qui représentent un montant cumulé de 364 millions d'euros (dont 270 pour le premier semestre 2020), se sont poursuivies au cours du printemps, limitant le retard de livraison à deux mois. Typologie des investisseurs : 1/3 des opérations sont mises en œuvre par des investisseurs privés et 2/3 par des opérateurs du parc social.Nature des opérations : 68% des interventions portent sur de la réhabilitation d'immeubles existants, 25% sur de la démolition-reconstruction ou de la transformation d'usage, et 7% sont dédiées à des constructions neuves.Taille des opérations : adaptées au contexte des centres-villes, les opérations immobilières sont en moyenne de taille modeste et permettent de proposer in fine 12 logements par projet. Les opérateurs du parc social développent des opérations plus significatives (16 logements) que ceux du parc privé (6 logements).Déploiement dans les territoires : le programme a commencé à se déployer à Pau, par la pose d'une première pierre dès juillet 2019. Les premières livraisons ont été réalisées fin 2019 (Angoulême, Saint Lô, etc.). Retrouvez les principales réalisations ACV dans les villes éligibles sur actionlogement.frUne dynamique à effet « boule de neige »Ce nouveau financement dédié à ACV et mis en œuvre par Action Logement s'articule avec l'ensemble des aides et services délivrés par le Groupe. Il s'inscrit ainsi dans une dynamique globale au profit des territoires concernés.Les 51 filiales immobilières d'Action logement interviennent dans les villes ACV et proposent aux élus locaux d'y développer des offres de logements complémentaires et diversifiées. Au 1er juillet, plus de 154 millions d'euros représentant 84 opérations, soit 1.500 logements, ont été investis par les filiales dans les collectivités déjà engagées dans ACV.Les salariés des villes ACV bénéficient de l'ensemble des aides développées par Action Logement (Visale, l'AIDE MOBILI-JEUNE®, le prêt Accession, les aides au déménagement, le développement de nouveaux logements, etc.). Ce sont 328 millions d'euros qui ont ainsi été mobilisés depuis le lancement d'ACV.Le Plan d'Investissement Volontaire lancé par les Partenaires sociaux en avril 2019 a également permis de compléter le dispositif initial, avec notamment la mise en place de l'aide pour les travaux de rénovation énergétique des logements et de l'aide à l'adaptation du logement au vieillissement. Dans le cadre de ce plan, les financements alloués aux opérations de démolition de logements sociaux dans les zones détendues et la production d'une offre nouvelle de logements mieux adaptés ont pu être combinées aux opérations ACV.Enfin, Action Logement a conduit une politique active de placements locatifs : quelque 24.000 ménages ont bénéficié de l'attribution d'un logement social dans les 222 villes ACV.Au total, par la mise en œuvre du programme ACV et sa combinaison avec les outils du Groupe, près de 880 millions d'euros ont été mobilisés en faveur des villes bénéficiaires. C'est une démonstration concrète de l'attachement des Partenaires sociaux d'Action Logement à une politique ambitieuse en faveur de tous les territoires, au service du lien emploi-logement.
Il y a 4 ans et 239 jours

Lutter contre les effets de la canicule et préserver le confort des usagers d'un bâtiment

Photo : iStockDès 2011 un rapport du GIEC1 appelait « qu'il est hautement probable que les vagues de chaleur surviennent plus fréquemment et sur une durée plus longue ». Depuis plusieurs décennies les canicules se répètent : 1976, 1983, 2003, 2006, 2015, 2018. Celles de 2019 et 2020 se sont avérées plus exceptionnelles encore, par leur précocité et leur intensité, comme prévu par les différents scenarios d'émission des gaz à effet de serre (GES) et de leurs impacts : d'ici la fin du 21e siècle, en France, le nombre de jours durant lesquels la température est supérieure à 25 °C pourrait passer de 50 actuellement à 100 jours. Ces phénomènes caniculaires résultent globalement, et à grande échelle, d'une incapacité à dissiper durant la nuit et sur plusieurs jours consécutifs, l'énergie thermique issue du rayonnement solaire diurne, du fait de l'effet de serre. Ce dernier résulte du développement cumulé de l'activité anthropique au sens large, amplifié, depuis la fin du 19e siècle, par l'activité industrielle basée sur les énergies fossiles, génératrices de GES. Caractérisées par de fortes températures diurnes et nocturnes sur plusieurs jours, souvent couplées à une absence de vent, les canicules ont des conséquences majeures sur la santé, le confort, les usages des bâtiments et de la ville. Elles sont amplifiées par le type même des bâtiments (architecture, taille, matériaux), par leur environnement (urbanisation – artificialisation, densité, réseaux de transports, etc.) et par les activités quotidiennes (pollutions, mobilité, climatisation, etc.). Dans les villes, ceci conduit localement, et de plus en plus fréquemment, à une augmentation supplémentaire de la température et de la durée de l'événement, phénomène maintenant plus connu sous le nom d'« îlot de chaleur ». Au-delà des approches globales à l'échelle urbaine, une question se pose alors : pour les bâtiments, notamment existants, qui constituent nos principaux lieux de vie, est-il possible de mettre en œuvre des moyens efficaces afin de nous protéger de ces épisodes extrêmes, en évitant le recours massif à la climatisation, certes adaptée à la régulation de la température intérieure, mais consommatrice d'énergie et émettrice de gaz à effet de serre, contribuant au développement d'îlots de chaleur urbains ? Différentes solutions permettent d'atténuer les effets des périodes caniculaires, de leur ressenti, et peuvent être mises en place dès la phase de conception, mais aussi tout au long du cycle de vie du bâtiment, ainsi que dans l'adaptation des comportements quant aux usages du bâtiment. Réduire les apports solaires pour les différents types de parois Le facteur solaire d'une paroi est l'un des principaux paramètres à prendre en compte dans l'appréciation de sa capacité à limiter les effets thermiques du rayonnement solaire. Il caractérise la part d'énergie due au rayonnement solaire transmise à travers la paroi, rapportée à l'énergie reçue par celle-ci, et varie donc entre 0 et 1. En période estivale, l'énergie reçue par le bâtiment vient principalement du rayonnement solaire et dans une moindre mesure, des échanges convectifs avec l'air chaud extérieur. Les apports du rayonnement solaire représentent en effet entre trois et dix fois plus d'énergie que celle due aux températures extérieures élevées. C'est pourquoi, il est important d'une part de réduire autant que possible les apports solaires directs et indirects vers le bâtiment, et d'autre part d'en limiter le passage vers l'espace intérieur, par une isolation adaptée. Les parois vitrées au cœur de la problématique Une première solution pour limiter ces apports solaires est d'ordre architectural : la disposition et la surface des parois vitrées, sources de lumière naturelle contribuant au confort du bâtiment, doivent être pensées judicieusement. Ainsi, la mise en place de masques – balcons, casquettes, brise-soleil, stores extérieurs – sur certaines parois, y compris les sols avoisinants, permet de limiter les apports solaires directs et indirects en été, tout en profitant accessoirement de ceux-ci durant l'hiver. Cela est particulièrement vrai pour les parois orientées au sud et à l'ouest. En été, du fait de la concomitance d'un rayonnement solaire très important et d'une température d'air extérieur encore élevée en fin de journée, les apports solaires côté ouest doivent être réduits dans la mesure du possible. Le choix de vitrages isolants à faible facteur solaire, avec en complément le recours aux volets extérieurs, permet de réduire significativement la part de l'énergie directement transmise vers l'intérieur du bâtiment. Comparativement, les seuls volets intérieurs s'avèrent beaucoup moins efficaces. Quoi qu'il en soit, les usagers doivent penser à baisser leurs stores en journée, si l'habitation en est équipée. En l'absence de protections solaires extérieures, différentes innovations plus ou moins récentes sont disponibles : vitrages à contrôle solaire permettant de réduire le facteur solaire sans altérer fortement la transmission lumineuse, vitrages thermochromiques – établissant une barrière au rayonnement infrarouge – ou électro-chrome, sombres en été, clairs en hiver pour bénéficier du rayonnement solaire afin de contribuer au chauffage du bâtiment – dont les facteurs solaires varient respectivement avec la température ou via un dispositif de commande. L'isolation des parois opaques de l'enveloppe Outre une conception permettant la gestion des apports solaires (ouvrants, écrans), le fait d'isoler thermiquement les parois opaques – non isolées au moment de la conception, notamment pour des bâtiments anciens – permet aussi de réduire leur facteur solaire. Le gain pour des niveaux d'isolation courants par rapport à une paroi brute est alors d'un facteur 10. Pour les parois opaques classiques, le facteur solaire est inversement proportionnel à la résistance thermique de la paroi et donc, à celle de l'isolant thermique installé. Un bon niveau d'isolation de l'enveloppe participe donc efficacement à la réduction du flux de chaleur traversant la paroi. Comparativement, 50 m² de mur isolé laissent passer autant d'énergie que 2 m² de vitrage ordinaire sans protection solaire. C'est en particulier vrai pour des bâtiments déjà fortement isolés afin de limiter des déperditions hivernales : ce type de bâtiment peut se transformer en « thermos » si les apports solaires par les parois vitrées ne sont pas drastiquement limités. Une des priorités est donc de limiter ceux-ci, que ce soit indirectement par les masques, volets, etc., et/ou directement par la mise en place de vitrages isolants à faible facteur solaire. À l'inverse, pour un bâtiment de logement sans isolation thermique des parois opaques, le seul traitement des parois vitrées n'a qu'un effet relatif. Même si un faible facteur solaire réduit la quantité d'énergie et donc de chaleur transférée vers l'intérieur du bâtiment, plus celle-ci est transférée rapidement, plus elle contribue à l'augmentation de la température intérieure en l'absence de dispositif de refroidissement. Il est donc important que l'effet de celle-ci soit adapté afin d'éviter les phénomènes de surchauffe, notamment en reportant les effets du front de chaleur du milieu de journée en fin de journée. Ce phénomène quotidien d'accumulation, de stockage de chaleur suivi d'un déphasage dans son transfert de l'extérieur vers l'intérieur du bâtiment, permet de qualifier l'inertie thermique. Utiliser, optimiser l'inertie thermique quotidienne Il convient dès lors, pour une épaisseur conventionnelle de mur d'enveloppe, d'adapter l'accumulation d'énergie thermique par l'utilisation de matériaux à forte capacité thermique massique (capacité à stocker), avec une conductivité thermique (capacité à transférer) permettant d'atteindre un déphasage de six à huit heures du transfert de chaleur. De cette façon, on évite de ressentir l'effet des températures les plus élevées de la mi-journée. Au-delà de l'enveloppe directement soumise au flux de chaleur, on peut mobiliser les phénomènes d'inertie thermique par absorption qui utilise la capacité thermique des matériaux utilisés pour les murs et cloisons intérieurs, à condition que ceux-ci ne soient pas écrantés par des revêtements isolants. C'est d'ailleurs pour cela que les sols en carrelage sont plus couramment utilisés en régions chaudes. Cela peut être renforcé dans le cas de solutions de chauffage géothermique réversibles, par des planchers rafraîchissants qui impactent positivement l'inertie thermique et permettent de réduire de 5 à 8 °C la température intérieure. De même, la mise en œuvre, dans les deux cas intérieur et/ou extérieur, de matériaux à changement de phase, pour lesquels le changement d'état solide à liquide par exemple mobilise beaucoup plus d'énergie que celle nécessaire à l'élévation de température d'une seule phase solide, conduit à une réduction du pic de température intérieure de 3 à 5 °C. Malgré tout, on voit donc que le bâtiment n'est pas en capacité d'effacer uniquement par des systèmes passifs les effets de la canicule et de températures élevées associées. La ventilation des locaux est donc nécessaire, notamment naturelle, quand la température extérieure est la plus basse (périodes nocturnes et matinales) afin de pouvoir évacuer les calories, et ainsi retarder la montée en température des espaces intérieurs aux heures les plus chaudes. Rafraîchir les espaces intérieurs Ventilation et aération nocturne Une forte inertie thermique n'a donc de sens que s'il est possible d'aménager une ventilation conséquente. Du fait des températures élevées en journée et durant la nuit, la possibilité de refroidir par ventilation mécanique l'intérieur du bâtiment reste limitée et les débits de ventilation mécanique standard, dimensionnés pour l'hygiène, sont par exemple loin d'être suffisants : une ventilation naturelle traversante peut à contrario s'avérer très efficace quand elle est possible. C'est pourquoi il est souvent préférable de favoriser une aération (ou une sur-ventilation pour le tertiaire) quand la température extérieure est inférieure à la température intérieure, très tôt le matin, en ouvrant au maximum le logement, avant le lever du soleil et aux premières heures du jour, quand les températures sont les plus basses. Malheureusement, on observe que l'ouverture nocturne des fenêtres n'est pas toujours possible, avec notamment pour le résidentiel des questions de sécurité, de nuisances sonores et de problématiques connexes au réchauffement climatique, comme par exemple la prolifération des moustiques. Autre solution à ne pas négliger, l'utilisation de brasseurs d'air ou de ventilateurs dans les régions au climat plutôt sec, comme en France, qui peut améliorer de façon significative le confort diurne et nocturne. En effet, même pour des températures élevées, la mise en mouvement de l'air ambiant à des vitesses de 0,5 à 1M/s, procure une amélioration du confort avec un impact sur la température ressentie de quelques degrés, du fait de l'évapotranspiration. Des solutions complémentaires efficaces à l'échelle du bâtiment et de la ville Très en vogue, la mise en œuvre de la végétalisation des murs et/ou des toitures permet une réduction significative du facteur solaire de la paroi, par la dissipation de l'énergie solaire reçue durant l'évaporation de l'eau contenue dans le substrat végétal, qui doit alors être irrigué. Par ailleurs, la couleur et la texture du revêtement extérieur ont une importance primordiale : les teintes sombres absorbant jusqu'à 95 % du rayonnement solaire, tandis que des teintes plus claires n'en absorbent que 30 à 40 %. Cette disposition est mise en œuvre dans la plupart des villes au climat chaud et sec et permet de réduire l'énergie absorbée par les parois. S'il est aujourd'hui admis que nos métropoles sont significativement plus inconfortables en période caniculaire que le reste du territoire, ce phénomène d'îlot de chaleur urbain (ICU) peut, lui aussi, être combattu par différentes stratégies : réflexion solaire plus forte de certains revêtements, végétalisation massive, réflexion à mener sur la morphologie urbaine avec l'optimisation des trames vertes et des trames bleues, la mise en place de zones de fraîcheur publiques, l'humidification des surfaces, la brumisation de l'air et bien évidemment la limitation de l'usage de climatiseurs. Le développement de la climatisation est-il inexorable ? Comme on vient de le voir, un ensemble de solutions à la fois passives mais aussi actives, permet d'assurer un confort relatif en période caniculaire. Cela suppose d'une part des adaptations significatives des logements existants – écrans/isolation/inertie/ventilation –, mais surtout une évolution des comportements, nécessitant alors l'intervention de l'usager. En effet, ce dernier doit dans une certaine mesure « piloter » le bâtiment par une mobilisation de stratégies visant à réduire autant que possible la température intérieure, auxquelles se superposent les recommandations sanitaires (hydratation notamment, activité réduite, etc.). La civilisation de consommation conduit cependant à une réponse instantanée mais individualiste : la climatisation. Or, comme pour un réfrigérateur, la production de froid s'accompagne d'une production de chaleur, ici rejetée dans l'espace public et source des fameux îlots de chaleur. Et à d'autres échelles, elle génère une consommation d'énergie électrique importante. Sur la base de l'analyse des comportements, que ce soit en France ou à l'étranger, il est évident que cette réponse instantanée est irréversible. En effet, à l'instar de l'approche américaine, on tendrait vers un espace de confort continu entre logement, transports, travail et vie quotidienne, avec une demande énergétique qui exploserait. Cumulée à celle des nouvelles mobilités et au lent développement des énergies renouvelables, ce serait l'un des scénarios les plus défavorables du GIEC qui, hélas, se réaliserait, conduisant à un réchauffement global d'environ +4 °C en 2100. C'est donc plus un problème de société, d'information et d'éducation – notamment des relations coût/bénéfice à l'échelle de la planète – qu'un problème technique. La prise de conscience des effets du changement climatique, notamment par les canicules, devrait permettre de considérer que des solutions en dehors de la climatisation existent. Et que, somme toute, la perception de confort est toute relative et non absolue. Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
Il y a 4 ans et 239 jours

BePOSITIVE 2021 : après la crise, concrétiser l'accélération de la transition énergétique

Lieu d'échanges et de rencontres, l'évènement est un accélérateur de business favorisant la mise en réseau de l'ensemble des professionnels du secteur : prescripteurs, artisans & entreprises générales du bâtiment, distributeurs et négociants, collectivités publiques, etc.La présence de tous les décideurs européens et africains fait du salon un événement également connecté à l'international. Véritable rendez-vous fédérateur de ceux qui construisent le monde décarboné de demain, BePositive offre un tremplin à l'innovation. Il s'organisera cette année autour de 4 secteurs d'exposition : les nouveaux systèmes énergétiques ; l'énergie dans le bâtiment ; le bâtiment durable, et le bois énergie.À 8 mois de l'ouverture de BePOSITIVE 2021, sa directrice Florence Mompo prend la parole pour lancer cette nouvelle édition. L'occasion pour elle de partager sa vision des conséquences de la crise que nous vivons, et des perspectives pour les secteurs de la transition énergétique.Questions à Florence Mompo, directrice du salonQuelle est votre vision de la période inédite que nous traversons ?Florence Mompo : Cette crise sanitaire, qui se transforme en crise économique et sociale, a évidemment été un choc par sa soudaineté et la remise en question globale de nos façons de vivre, de consommer, de travailler… L'incertitude qu'elle engendre pèse sur la reprise économique, et si nous voyons déjà ses conséquences immédiates : tensions internationales, récession et hausse du chômage, grandes difficultés pour de nombreux secteurs, il y a aussi des effets positifs. Après une période de privation, on assiste à une reprise de l'activité et de la consommation stimulée par des plans d'investissement massifs. On voit des engagements de bons sens autour du local, des enjeux de l'économie circulaire et du réemploi, ou tout simplement de la place de l'individu dans notre développement. Le confinement a mis en lumière la nécessité de privilégier la santé, le confort, le bien-être des gens, par exemple, dans la conception des logements et des bâtiments tertiaires. La performance thermique, la qualité de l'air, l'acoustique, et plus basiquement, l'aménagement et le mobilier, sont plus que jamais des éléments à prendre en compte, comme le lien entre le physique et le digital. La généralisation du télétravail en est un exemple criant, c'est d'ailleurs l'un des héritages majeurs de cette période. Et puis humainement, il y a pour chacun, un besoin d'échanges et de convivialité qui est très fort en ce moment !Quels sont les échos qui remontent des acteurs des différentes filières présentes sur le salon BePOSITIVE ?Florence Mompo : C'est assez hétérogène parce qu'en fonction du secteur d'activité, les feedbacks ne sont pas du tout les mêmes. Sur la partie des nouveaux systèmes énergétiques, après les 2 ou 3 premières semaines de sidération que l'on a tous vécues, les entreprises se sont rapidement réorganisées et se sont remises dans des perspectives de développement. On parle beaucoup de la transition énergétique comme levier majeur de la reprise économique, mais elles ont besoin d'actions concrètes et elles sont dans l'expectative de ce que va donner, par exemple, le Green Deal. Les retours que j'ai d'un secteur comme le photovoltaïque me font dire qu'aujourd'hui il n'y a pas de ralentissement, mais que les inquiétudes des acteurs portent sur les mois à venir dû à l'arrêt de l'activité commerciale pendant près de 3 mois. Et puis, on le sait, le secteur du bâtiment craint de payer un lourd tribut à cette crise. L'ensemble des mesures que les sociétés doivent mettre en œuvre pour pouvoir redémarrer va les freiner pour retrouver le rythme de l'avant-Covid-19. Et à cela s'est ajouté le report des élections municipales alors que de nombreuses entreprises dépendent de la commande publique… Mais je tiens à saluer la façon dont les dirigeants et les entrepreneurs ont géré la situation. Ils ont une nouvelle fois prouvé leur capacité, à la fois, à rester ancrés dans la réalité du moment, tout en se montrant hyper agiles pour prendre les bonnes décisions en faveur de la santé de leurs salariés et de leur entreprise.« Encourager toutes les filières à œuvrer ensemble »Cette situation interroge sur ce que doit être la ville de demain. Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?Florence Mompo : Quelle modèle voulons-nous pour demain ? C'est effectivement la vraie question que nous devons collectivement nous poser. Et cette période nous donne l'opportunité de l'imaginer avec un œil différent en prenant vraiment en compte les aspirations des gens. Mais le risque, vu la dynamique de la reprise, est, comme au lendemain de la crise de 2008, de se replier uniquement sur les facteurs économiques et sur la finance, de faire passer la dimension environnementale au second plan, sans tirer les enseignements de ce qui s'est passé. Alors qu'au contraire c'est à chacun : responsables politiques, organisations professionnelles, industriels, entreprises, artisans, salariés, etc., d'avoir la volonté d'en sortir par le haut.Quelle est la place de la transition énergétique dans ce nouveau modèle ?Florence Mompo : Elle est centrale ! Elle correspond aux aspirations actuelles. On sent d'ailleurs une prise de conscience progressive, globale, sur les questions liées à la préservation de l'environnement, au climat, à l'alimentation et aussi au gaspillage de l'énergie. Cette prise de conscience de la population doit être encouragée avec de l'information et de la pédagogie et, sans attendre, les mesures économiques et les aides versées aux entreprises par les pouvoirs publics doivent favoriser la transformation vers un monde durable et résilient. Il faut encourager toutes les filières à œuvrer ensemble, en dialoguant, en développant des innovations et en diffusant des solutions technologiques économes en ressources et en impacts sur l'environnement. Les axes de développement sont identifiés : les infrastructures durables avec les énergies renouvelables et des mobilités propres, la rénovation énergétique des bâtiments et la lutte contre les « passoires thermiques », l'économiecirculaire et les circuits courts, ainsi que le numérique responsable. Ce seront d'ailleurs les enjeux majeurs traités lors de l'édition 2021 du salon BePOSITIVE.Le smart, les matériaux biosourcés et l'emploi-formation en fils rouges du prochain salonJustement quel est le rôle d'un salon comme BePOSITIVE ?Florence Mompo : Je dirais d'abord que les salons, les rencontres professionnelles, les congrès, les évènements auront un rôle prépondérant dans la reprise économique car ils sont des moments uniques qui connectent les entreprises, les organisations, les maîtres d'ouvrages, les prescripteurs, les visiteurs des filières, etc. Et ces acteurs vont avoir dans les mois à venir un besoin capital d'occasions de se rencontrer. Pour la transition énergétique, le salon BePOSITIVE 2021 sera un rendez-vous fondateur à une période, en mars, qui doit voir la concrétisation des conditions d'accélération de ce mouvement. Et grâce à notre connaissance des marchés et de leurs acteurs, nous œuvrons pour que ce soit une nouvelle fois un point de rencontre de toutes les énergies : un événement qui fédère tous les acteurs des filières bâtiment et énergie, qui favorise leur dialogue et leur convergence, qui accompagne leurs projets et leurs développements, et qui pousse leurs innovations. Pour reprendre notre baseline, que ce soit une opportunité pour construire ensemble le monde décarboné de demain !Quels sont les partis pris de cette prochaine édition ?Florence Mompo : Nous avons fait du smart, des matériaux biosourcés et de l'emploi-formation nos fils rouges. En effet, une vraie dynamique est enclenchée autour du numérique et de l'IOT qui entrent de plain-pied dans le monde du bâtiment, avec en ligne de mire des économies d'énergie et le développement des services. Les matériaux biosourcés, eux aussi gagnent en performance. Ils profitent d'une nouvelle attractivité dans le secteur de la construction et d'une industrialisation de leur production. Et puis, je le disais, l'émergence d'un nouveau modèle à travers des approches différentes va imposer une évolution des savoir-faire et de nouveaux métiers. Il y aura des transversalités entre certains secteurs en perte de vitesse et d'autres en plein développement. Cet enjeu place le recrutement et la montée en compétences des salariés au cœur des stratégies des entreprises.« Nouveauté 2021, nous allons encore plus jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et digital »Pouvez-vous dévoiler d'autres éléments du programme de BePOSITIVE 2021 ?Florence Mompo : Les principaux acteurs des nouveaux systèmes énergétiques, du bâtiment durable, de l'énergie dans le bâtiment et du bois énergie, exposeront pour présenter leurs innovations et leurs solutions en faveur de la transition énergétique. Il y aura beaucoup d'animations comme des conférences, des fire camps, des études prospectives, le tout animé par les grandes fédérations. Nous aurons aussi des démonstrations en live, des formations et des retours d'expérience. Mais la nouveauté, c'est que le salon sera plus interactif. En nous appuyant sur les contenus, les services et les produits, nous allons jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et l'événement digital. On proposera par exemple des solutions de webinars. Et nous allons aussi déployer, à destination de l'ensemble de nos publics : exposants, visiteurs et partenaires, des solutions d'intermédiation à distance comme du networking et des rendez-vous d'affaires via une appli mobile. L'occasion pour tous les participants d'être encore plus visibles et de se créer de nouvelles opportunités.A 8 mois de l'événement, que disent les premiers indicateurs ?Florence Mompo : On ne peut pas encore donner de chiffres, mais la tendance est positive. Il y a une belle dynamique autour de cet événement qui est le seul salon français dédié exclusivement aux enjeux et aux solutions de la transition énergétique. A l'international, il bénéficie aussi d'une notoriété grandissante, notamment en Europe, au Maghreb et en Afrique. Malgré le contexte, tous les feux sont donc au vert, les partenaires et les entreprises nous font déjà part de leur enthousiasme à l'idée de se retrouver !
Il y a 4 ans et 240 jours

Une reprise réussie pour le bâtiment mais une relance qui reste à confirmer

Ainsi, l'emploi salarié ressort quasi-stable entre la fin 2019 et la fin du deuxième trimestre 2020 et s'inscrit même encore en hausse de 18.000 postes sur le premier semestre 2020 par rapport au premier semestre 2019. Il faut lire cette situation comme une bonne nouvelle pour l'économie française, alors que la construction se rangeait au troisième rang des grands secteurs les plus touchés par la crise sanitaire dans notre pays.Cette situation doit toutefois beaucoup aux mesures d'urgence immédiatement prises par le gouvernement en faveur des entreprises et de l'emploi. Elles ont permis d'amortir le choc, d'en repousser les effets, mais l'activité suspendue pendant le confinement ne sera que très partiellement rattrapée et l'inquiétude sur l'avenir monte, alors qu'on constate d'ores et déjà une chute de l'intérim, avec 39.200 équivalent-emplois à temps plein perdus en glissement annuel sur le premier semestre, mais aussi des trésoreries et des marges divisées par 2,4 par rapport à la fin 2019.Côté activité, la FFB table maintenant sur une chute d'environ 15% de la production en 2020, hors effet prix.Le neuf constituerait le principal facteur de recul, avec 23,6% pour le logement neuf et 23,0% pour le non résidentiel neuf. De fait, on constate que la dégradation de l'activité s'accentue.Pour le logement, en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2020, les mises en chantier abandonnent 14,9% et les permis 20,1%. La baisse s'amplifie même sur la période récente, ces mêmes permis s'affichant à 27,3% en glissement annuel sur les trois derniers mois. Et les tendances à l'amont de la filière augurent des jours sombres, puisque les ventes en individuel diffus reculent de 18,1% en glissement annuel sur sept mois et que les ventes des promoteurs s'effondrent de 30,9% entre les premiers semestres 2019 et 2020.Pour le non résidentiel, le recul immédiat ressort encore plus ample. Hors locaux agricoles, en cumul de janvier 2020 à juillet 2020 par rapport à la même période un an auparavant, les surfaces commencées et autorisées abandonnent respectivement 22,1% et 29,8%, sans changements de rythme sur les trois derniers mois. De plus, tous les segments de ce marché participent au mouvement de baisse, y compris les bâtiments administratifs. Les informations qui remontent des commercialisateurs de bureaux, ainsi que les perspectives d'investissement que les industriels déclarent auprès de l'Insee ne laissent guère présager d'une amélioration à l'horizon de la fin 2021.Reste le marché de l'amélioration-entretien, qui semble se contracter moins vite. En glissement annuel sur le deuxième trimestre 2020, l'activité chute néanmoins de 18,1%, après -10,8% au premier trimestre. Mais la fin de l'année ressortirait mieux orientée, du moins pour le logement, notamment du fait du déblocage d'un gros volume de dossiers MaPrimeRénov' pendant l'été.Ce redressement pourrait se poursuivre en 2021, porté par le segment de la rénovation énergétique grâce au plan de relance dévoilé le 3 septembre par le gouvernement. On y retrouve d'ailleurs plusieurs demandes de la FFB, telles l'ouverture de MaPrimeRénov' à l'ensemble des ménages, aux bailleurs privés et aux copropriétés. C'est aussi le cas du soutien massif aux bâtiments publics, notamment d'enseignement, hospitaliers et aux EHPAD. Ou encore celui des aides à la rénovation énergétique des bâtiments des PME, TPE et indépendants. Il conviendra évidemment de s'assurer que les paramètres de ces dispositifs permettent effectivement la reprise du marché, mais l'orientation générale s'annonce positive.Il n'en va pas de même pour le neuf, loin de là, avec une absence quasi-totale de mesure dédiée. Et pourtant, comme déjà signalé, la crise s'y révèle encore plus forte que pour l'amélioration-entretien. La FFB se battra donc, en coordination avec son réseau local, afin que plusieurs dispositions fortes intègrent la loi de finances pour 2021. Sans entrer dans le détail, il s'agit notamment du retour du PTZ neuf à 40% sur tout le territoire et la prorogation du « Pinel » jusqu'en 2022. Pour que ces mesures aient un impact, il faut aussi très rapidement lever le point de blocage initial, soit assouplir les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière relatives au crédit immobilier. Là encore, la FFB continue de se mobiliser. Mais que de temps perdu : l'entrée en vigueur de toutes ces dispositions interviendra, au mieux, dans les premiers mois de 2021, presque un an après l'entrée en crise !Compte tenu de l'urgence, la FFB a aussi répondu à la sollicitation des ministres de l'Économie et des PME pour identifier des mesures de simplification. Il s'agit d'identifier tous les freins à la reprise et de les lever. Nous avons retenu trois propositions, à savoir :supprimer les délais de paiement cachés dans les marchés privés et publics par l'intégration des modalités de règlement des comptes dans les codes concernés ;supprimer ou aménager l'attestation de TVA réduite sur les petits marchés, afin d'éviter les redressements à motif purement formel et non parce que les travaux facturés ne sont pas éligibles ;créer un permis de construire déclaratif dans certaines zones déjà sous autorisations (périmètre sous permis d'aménager ou zone d'aménagement concertée), obtenu après vérification de la complétude du dossier par le service instructeur, pour accélérer la mise en œuvre des travaux.L'enjeu est finalement simple : alors que les besoins restent très forts, qu'ils le resteront d'autant plus que le gouvernement souhaite relocaliser une partie de la production sur le territoire national, et alors que l'épargne des ménages atteint des sommets historiques, il faut tout faire pour que le bâtiment redevienne un moteur pour l'économie et pour l'emploi. Il faut faire vite, avant que la casse de l'appareil de production ne l'empêche de répondre à un rebond de la demande.C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la FFB, avec ses adhérents artisans et entrepreneurs, lance le défi de recruter 150 000 talents à l'horizon 2023, année de la finale internationale de la compétition Worldskills (Olympiades des métiers) à Lyon. Ce défi ne sera possible que si les objectifs de 500.000 logements construits et 500.000 logements rénovés sont atteints.
Il y a 4 ans et 240 jours

La Banque des Territoires et Bpifrance lancent un Plan Climat de 40 milliards d'euros

Continuum de solutions opérationnelles d’accompagnement, transverse aux deux entités, il vise simultanément les projets de transition verte des entreprises et des acteurs publics des territoires. Ce Plan Climat repose sur trois piliers : Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement, Accompagner le développement des énergies renouvelables (ENR) et contribuer à la croissance de champions internationaux, Financer et accompagner massivement l’innovation dans les « greentechs » et dans les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE. Le déploiement du Plan Climat par Bpifrance et la Banque des Territoires renforce la dynamique engagée par le groupe Caisse des Dépôts suite à l’accord de Paris. Le Plan Climat rassemble de manière opérationnelle des solutions de financement et d’accompagnement à destination des collectivités locales et des entreprises des territoires. L’action conjointe de ces deux acteurs financiers publics complémentaires déclenchera un effet d’entraînement sur l’investissement et l’emploi et contribuera ainsi à la relance.« Ce Plan Climat de 40 Md€ vient matérialiser l’engagement de notre Groupe en faveur de la transition écologique et énergétique de l’ensemble des territoires. En complément de financements aux conditions fortement améliorées pour soutenir spécifiquement les investissements des territoires en matière de TEE et de résilience, la Banque des Territoires les accompagnera dans le cadre d’une approche unique de bout en bout, avec des crédits d’ingénierie et des outils numériques pour faciliter la prise de décision des élus locaux. Nous avons l’ambition, par cette approche, de contribuer à créer un véritable effet déclencheur au niveau local sur la décision d’investissements en matière de TEE ».« L’exceptionnelle dotation du Plan Climat va permettre à Bpifrance d’être un agent de transformation et d’entrainement des entreprises vers les technologies de la transition environnementale et écologique. Celle-ci constitue une opportunité majeure de création de valeur et d’emplois. » déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance. « Bpifrance, investi de longue date dans cette vaste transformation, va renforcer substantiellement son action en démultipliant les financements et l’accompagnement des entreprises vers cette transition. Amélioration de l’efficacité thermique des bâtiments, accompagnement des développeurs d’énergies renouvelables, soutien à l’innovation, décarbonation de l’industrie… ; les entreprises trouveront dans ce Plan l’ensemble des réponses opérationnelles à leurs besoins, quel que soit leur niveau d’engagement actuel dans cette transition. »-Olivier Sichel, Directeur de la Banque des TerritoiresI. Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement Bpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront 20 Md€ pour aider les entreprises industrielles à se décarboner, développer la mobilité verte et améliorer l’empreinte environnementale des bâtiments des entreprises et des collectivités dans les territoires. 14,9 Md€ seront déployés par la Banque des Territoires et Bpifrance, pour améliorer l’efficacité thermique de 22 millions de m2 de bâtiments d’entreprises, de collectivités locales ainsi que la rénovation de plus de 500 000 logements sociaux :La Banque des Territoires accordera, sur les 5 prochaines années, 10 Md€ de prêts à la rénovation, principalement énergétique, de logements sociaux.La rénovation thermique des bâtiments publics bénéficiera d’une enveloppe de 2Md€ de prêts de la Banque des Territoires (prêts GPI Ambre aux conditions améliorées avec en particulier un abaissement du taux (Livret A + 0,6 %) ou encore l’augmentation des quotités pouvant être servies) et de 500 M€ de fonds propres, avec un focus sur le bâti scolaire, et complétés par 250 M€ du PIA[1] pour la rénovation des Universités.Afin d’améliorer l’efficacité énergétique des locaux dans lesquels les entreprises exercent leur activité, Bpifrance déploiera une offre de crédit-bail immobilier pour un montant de 1 Md€, des prêts en faveur des travaux de rénovation énergétique avec une cible de 600 M€ et des financements de contrats de performance énergétique pour 150 M€, pour les bâtiments d’activité commerciale.3,5 Md€ pour développer la mobilité verte et résiliente, avec notamment le financement de 11 000 véhicules verts et 50 000 bornes de rechargeLa Banque des Territoires et Bpifrance vont combiner leurs efforts en matière de financements, en crédits ou en fonds propres, pour contribuer au développement de mobilités douces et de modes alternatifs d’alimentation en énergies (infrastructures de recharge électrique) ou encore pour la résilience des infrastructures de transport dans les territoires (pont et rail) : Bpifrance proposera aux entreprises de transports des conditions d’octroi de crédit-bail « matériel » avec une durée de 10 ans en cas d’achat de véhicules propres.La Banque des Territoires accompagnera ses clients publics dans leurs investissements en bornes de recharge de véhicules électriques pour soutenir l’essor de cette filière industrielle, mais également d’avitaillement en biogaz (près de 250 M€ de fonds propres y seront dédiés, avec un objectif de près de 400 M€ supplémentaires de prêts pour les bornes électriques et d’avitaillement hydrogène).Pour financer des flottes de matériel roulant propre (transport routier, fluvial ou ferroviaire…), la Banque des Territoires proposera également son concours en fonds propres avec une capacité globale d’action portée à plus de 350 M€ ainsi qu’un objectif de 300 M€ de prêts dédiés bénéficiant de l’amélioration des conditions de prêts aux mobilités durables (tarification ou encore quotités).En matière d’adaptation des mobilités post-Covid, la Banque des Territoires financera par ailleurs les plans de transformation des voieries des villes pour répondre aux enjeux des nouvelles mobilités (pistes cyclables, logistique urbaine durable …) et financera l’équipement en outils d’aide à la décision en temps réel. Elle dédiera 70 M€ de fonds propres à cet objectif mêlant adaptation au contexte sanitaire et ambitions de durabilité, avec un objectif de 350 M€ de prêts dédiés.La Banque des Territoires financera les investissements pour des mobilités durables et résilientes, selon des modalités améliorées, participant ainsi à la reprise dans les territoires par les chantiers locaux lancés. Elle se fixe un objectif de 1,3 Md€ de prêts pour financer l’accélération des travaux pour la durabilité et la résilience des infrastructures dans les territoires (notamment en matière de régénération du rail sur certains axes dans le cadre du Plan gouvernemental dédié ou encore la rénovation des ouvrages d’art routier et des ports). Plus globalement, et en supplément, la Banque des Territoires ambitionne d’investir 200 M€ en fonds propres dans des projets d’infrastructures régionales et locales, pour fluidifier et optimiser les flux et ainsi participer à l’ambition de réduction de l’empreinte globale. 1,5 Md€ mobilisé au bénéfice de la décarbonation de plus de 1300 entreprises industriellesBpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront toute leur gamme de financements, et d’outils d’accompagnement, au service de la décarbonation des entreprises industrielles. Bpifrance proposera aux entreprises industrielles le Prêt Vert, à hauteur de 1,5 Md€ via un dispositif de prêt sans garantie s’adressant aux PME et ETI qui investissent pour améliorer la performance environnementale de leur process industriel ou de leurs produits, notamment via des programmes faisant suite à des dispositifs d’accompagnement en partenariat avec l’ADEME, centrés sur la TEE. En complément, le prêt Economies d’Energie de 350 M€ viendra financer via un prêt sans garantie des opérations éligibles au Certificat Economie d’Energie des secteurs « Industrie » et « Bâtiments tertiaires ».La Banque des Territoires mobilisera 250 M€ de fonds propres pour investir dans des actifs nécessaires à la transition écologique et énergétique d’industriels : production d’énergie renouvelable et locale par ces industriels (centrale biomasse, production de chaleur, de froid, hydrogène vert…) ou encore recyclage de leurs déchets.Bpifrance complète sa gamme de dispositifs d’accompagnement, avec des outils dédiés aux entreprises désireuses d’initier ou d’accélérer leur transition écologique et environnementale :Le Climatomètre, en première approche : un autodiagnostic en ligne qui permet à l’entreprise d’établir un premier état des lieux de son empreinte écologique.Le « Diag Eco Flux », en partenariat avec l’ADEME, en dispositif plus intensif pour établir une photographie des flux en matières premières, eau, énergie et déchets afin d’identifier les pistes d’économies d’énergies pour réduire l’impact environnemental de l’entreprise.La création en partenariat avec l’ADEME, de deux nouveaux Accélérateurs d’entreprises. L’un destiné aux entreprises « offreuses de solutions » de la transition verte, et l’autre visant à regrouper les entreprises menant un ambitieux projet de transition de leur mode de production.La création du VTE vert (Volontariat Territorial en Entreprise) pour des jeunes diplômés ou apprentis, cherchant une première expérience professionnelle centrée sur des projets de transition verte au sein de PME et ETI. Le VTE vert permettra à 1000 étudiants et jeunes diplômés de s’engager au sein de PME et ETI françaises pour y mener des projets de transformation en lien avec leur spécialité.La Banque des territoires accompagnera 2 500 projets ou collectivités via un partage de bonnes pratiques (en collaboration avec l’ADEME), un appui en ingénierie des territoires Cœur de ville et Petites villes de demain ainsi que Quartiers Prioritaires de la Ville, l’intermédiation de financements européens et un accompagnement spécifique aux territoires fragiles.II. Doubler les financements dédiés aux ENR et contribuer à la croissance de champions internationaux14,5 Md€ seront déployés pour la croissance des développeurs d’énergies renouvelables (ENR) avec un objectif de 8,8 GW de puissance installée, en France et à l’export, et un soutien aux secteurs nécessaires à l’innovation dans ce domaine :La Banque des Territoires investit dans la production d’ENR à hauteur de 900 M€ d’investissements dans les infrastructures sur 5 ans, dont 40 M€ pour la production d’hydrogène vert dans les territoires.Bpifrance a développé un continuum de financement, d’investissement et d’accompagnement en conseil pour booster la croissance des entreprises de la filière de 2020 à 2024 :L’activité historique de Bpifrance sur le cofinancement[1] des ENR sera doublée et complétée avec la création d’une offre spécifique pour le préfinancement de projets pour un total de 12,7 Md€ sur la période.Bpifrance renouvellera son fonds d’investissement dédié aux développeurs d’ENR (Fonds France Investissement Energie Environnement – FIEE) à hauteur de 150 M€. Les développeurs d’ENR pourront par ailleurs solliciter des crédits export pour financer leur internationalisation sur une enveloppe cible de 275 M€ d’ici à 2024.Bpifrance accompagnera la structuration de la filière Biogaz avec une enveloppe de 350 M€ de prêts, financés par le ministère de l’Agriculture et l’ADEME. En complément, Bpifrance mettra à disposition des entreprises tous les dispositifs d’Accompagnement Bpifrance, notamment les missions de conseil et la possibilité de rejoindre l’accélérateur TEE, en partenariat avec l’ADEME, ainsi que les accélérateurs transverses.Enfin, le financement de solutions techniques visant à l’autoconsommation des collectivités et des entreprises bénéficiera également de financements à hauteur de 100 M€ de prêts. III. Financer massivement l’innovation dans les « greentechs » et les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE La France a tous les atouts nécessaires pour faire émerger un écosystème d’offreurs de solutions et devenir un des leaders mondiaux en la matière : recherche publique et privée de qualité dans les secteurs concernés, grands groupes leaders au niveau mondial, communauté entrepreneuriale dynamique, fonds de capital-risque de plus en plus puissants et financements publics importants.Pour contribuer à cette dynamique, Bpifrance et la Banque Territoires déploieront 5 Md€ :2,5 Md€ mobilisés par Bpifrance pour soutenir l’émergence et la croissance des « greentechs » (i.e. toute solution, principalement technologique, permettant de lutter contre le réchauffement climatique, les pollutions de l’eau, de l’air et du sol et contribuant à la préservation des ressources naturelles). Près de 9 000 projets portés par des « greentechs » seront ainsi accompagnés, notamment via un continuum de financement renforcé à toutes les étapes de leur développement :Doublement des aides à l’innovation de Bpifrance, qui passent de 150 M€ par an en 2019, à 300 M€ par an à partir de 2021. Elles financeront davantage de « greentechs » et les aideront à franchir des étapes souvent plus capitalistiques de leur développement.Bpifrance va également doubler ses investissements en capital-risque (plus de 300 M€ de fonds propres injectés) et doubler ses prêts sans garantie innovation à destination des « greentechs ». Ceux-ci représenteront 600 M€ de financements sur la période.300 M€ seront confiés en gestion par Bpifrance à des fonds privés, pour créer de nouveaux véhicules d’investissements en capacité d’accompagner la montée en puissance d’offreurs de solutions favorisant la TEE.3 Md€ de soutien aux filières et aux dispositifs innovants pour l’aménagement durable et résilient des territoires seront engagés par la Banque des TerritoiresLa Banque des Territoires prend un engagement fort en faveur des dispositifs innovants locaux participant à l’émergence de nouveaux modèles pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Concrètement, ce sont près de 2,8 Md€ de prêts et 200 M€ de fonds propres qui sont prévus sur la période 2020-2024 pour financer :la rénovation des réseaux d’eau et d’assainissement avec l’Aqua Prêt,le traitement des déchets,les réseaux de chaleur,le portage foncier, qui le cas échéant permettrait notamment le recyclage de surfaces, dans le cadre par exemple de grandes opérations d’intérêt national, évitant ainsi de l’artificialisation supplémentaire,la préservation de la biodiversité, par exemple pour la promotion de Sites Naturels de Compensation.[1] Programme d’investissements d’avenir [2] Les prêts de Bpifrance sont réalisés en cofinancement avec les banques privées. Les montants indiqués s’entendent hors effet de levier.
Il y a 4 ans et 240 jours

Anomera : De la cellulose dans le ciment

De gauche à droite, les docteurs Amir Khabibullin et Ousmane Ahmat Hisseine (de l’université de Sherbrooke), travaillant dans le laboratoire sur les tests de DextraCel dans divers ciments. [©Anomera] Anomera est une start-up canadienne, qui a cherché à proposer un nouveau débouché à la florissante industrie de la sylviculture locale. Ainsi, sont nés les nanocristaux de cellulose carboxylée (Carboxylated Cellulose Nanocrystals ou CNC). Une matière que l’entreprise vend sous le patronyme de DextraCel sur une multitude de marchés. Parmi ceux-ci, la cosmétique, l’agriculture, la peinture et les colorants, ou encore les plastiques et polymères. Ainsi que la construction.   Pour cette dernière utilisation, le DextraCel est incorporé au ciment, afin d’améliorer ses performances et de réduire le volume total de liant utilisé. Le produit fonctionne avec tous les types de ciments, permettant d’éliminer les micro-fissures dans les dallages, ainsi que dans les routes de béton (très présentes en Amérique du Nord). Pour le développement de l’utilisation du DextraCel dans la construction, Anomera a signé un partenariat avec l’université de Sherbrooke, au Québec. Afin de travailler avec le professeur Tagnit-Hamou, spécialiste des matériaux de construction. L’intérêt principal de l’utilisation du CNC est écologique. Produit issu de la culture des arbres, il est estimé que chaque tonne de DextraCel utilisé dans le ciment permet d’économiser l’équivalent de 200 t de C02 relarguées dans l’atmosphère. Ceci étant calculé sur une moyenne du coût en CO2 de la production d’un ciment classique. Enfin, Anomera travaille à l’édification d’une usine capable de produire 500 t/an de DextraCel.
Il y a 4 ans et 241 jours

Le redressement de l'économie française sera moins rapide en fin d'année

Après le rebond de l'activité permis par le déconfinement, la reprise de l'économie française sera "moins rapide" en fin d'année et le chômage devrait grimper autour de 9,5%, selon l'Insee, certains secteurs restant affectés par les contraintes liées à l'épidémie.Ainsi, si l'économie devrait retrouver 95% de son niveau d'avant crise au troisième trimestre, elle "aborde la rentrée comme un moteur qui serait tout à la fois bridé et dopé", souligne l'Institut national de la statistique dans un nouveau point de conjoncture publié mardi."Il est bridé par le contexte sanitaire avec un virus qui circule toujours activement, impose des restrictions et crée de l'incertitude même si l'on espère pouvoir mieux cohabiter avec lui, mais dopé par les politiques économiques mises en place avec des soutiens massifs d'urgence et le plan de relance", a souligné à l'AFP Julien Pouget responsable du département de la conjoncture à l'Insee.La chute historique de 13,8% du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre devrait donner lieu à un rebond mécanique au troisième de +17%, un peu inférieur au +19% auparavant anticipé.Ensuite, la croissance ne sera que de 1% au quatrième trimestre, "reflétant la divergence entre des secteurs presque revenus à la normale et d'autres restant déprimés".L'Insee a toutefois confirmé sa prévision d'une contraction du PIB d'environ 9% sur l'ensemble de l'année 2020, prévoyant qu'"à la fin de l'année, l'activité économique resterait toujours en deçà de son niveau d'avant-crise", d'environ -4%.Le gouvernement table lui toujours sur une récession de -11%, mais le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a déjà indiqué qu'il reverrait sans doute à la baisse cette estimation d'ici la présentation du budget 2021 fin septembre.Les chiffres de l'Insee montrent que "nous avons su amortir le choc de la crise et que nous avons mis les moyens nécessaires pour (...) préserver l'emploi et le pouvoir d'achat" des Français. "Nous sommes dans la bonne direction", a réagi Bruno Le Maire, lors d'une conférence de presse de présentation d'un plan de soutien à l'hydrogène.Pour Julien Pouget, "le plus gros du chemin a été fait pour ceux des secteurs qui ont pu redémarrer quasi normalement leur activité". "Il reste le plus dur, c'est-à-dire les secteurs qui sont très affectés, car ils pâtissent du contexte sanitaire, par exemple la fabrication de matériels de transport, les services de transport, l'hébergement-restauration, l'évènementiel", analyse-t-il.715.000 emplois déjà perdusConséquence, le redressement de l'économie sera "moins rapide" d'ici la fin de l'année et le taux de chômage devrait grimper "autour de 9,5%" fin 2020, soit 1,4 point de plus qu'un an plus tôt, après une perte de 715.000 emplois sur le seul premier semestre.L'incertitude liée à l'évolution de l'épidémie de Covid-19 qui connait un regain important de contaminations en France depuis plusieurs semaines incite ménages et entreprises à la prudence.L'Insee souligne aussi "le risque d'un choc significatif de demande", avec une consommation qui resterait atone du fait d'une confiance des ménages toujours inférieure à son niveau d'avant crise.A l'inverse, le soutien d'urgence massif mis en place par le gouvernement depuis le début de la crise, ainsi que les premiers effets à venir du plan de relance - même si l'Insee les attend surtout en 2021 - vont contribuer au dynamisme de la reprise.Le gouvernement compte notamment sur le plan de relance de 100 milliards d'euros pour insuffler un message de confiance aux ménages et aux entreprises, les incitant à consommer et investir.Il inclut notamment une baisse massive des impôts pour les entreprises, des mesures d'aides à l'embauche, en particulier de jeunes, et un soutien aux investissements dans la transition écologique ou aux capacités de production industrielles."Ça restera long, ça restera difficile (...) il y a beaucoup d'incertitudes devant nous", a reconnu M. Le Maire ajoutant que "maintenant il faut accélérer et c'est tout l'objectif du plan de relance".
Il y a 4 ans et 241 jours

Sonocrete : La puissance des ultrasons

Sonocrete propose un processus de traitement par ultrasons associé au malaxage. [©Sonocrete] Réduire l’empreinte carbone, le recours aux ressources fossiles, les dépenses d’énergie, optimiser la production, augmenter les performances du béton… Autant de promesses que Sonocrete propose aux industriels du béton. Et ce, à l’aide d’un processus de traitement par ultrasons associé au malaxage. Durant cette étape, le procédé permettrait d’activer les propriétés de compression du béton. La puissance des ultrasons à basses fréquences et à hautes intensités provoque une augmentation des valeurs de capacité d’écoulement. Et de résistance à la compression. Cela permet de réduire la part de ciment. Ou même d’utiliser des ciments de classe de résistance inférieure à celle voulue. Mais aussi, d’ajouter moins d’adjuvants. Pour les équipes de Sonocrete, cette technologie intégrée dans le processus de fabrication du béton permet de réduire les émissions de CO2. D’une part, en diminuant le recours aux matières premières. Et d’autre part, en économisant de l’énergie dans le processus de fabrication. Intégré à l’incubateur LH Accelerator de LafargeHolcim, la start-up allemande est toujours en phase de R&D. Jusqu’en 2021, elle compte monter son business plan et s’assurer de la faisabilité de la technologie. Entre 2021 et 2022, Sonocrete compte débuter des démonstrations. Mais aussi, développer des partenariats pour lancer officiellement le procédé de manière globale.
Il y a 4 ans et 241 jours

Teralta rejoint le groupe familial Audemard

Sur l’île de La Réunion, le terminal cimentier Teralta offre une capacité de stockage de 17 800 t de ciments en vrac. Et intègre une unité d’ensachage. [©ACPresse] Teralta rejoint le groupe familial niçois Audemard. Acteur majeur des matériaux de construction – ciment, granulat, béton et préfabrication – , il est présent sur l’île de La Réunion depuis plus de 50 ans. En 2015, cette entité avait rejoint le groupe irlandais CRH, dans le cadre de la fusion entre les cimentiers Holcim et Lafarge. Teralta est d’ailleurs l’héritier de ce qui fut Lafarge Réunion. Aujourd’hui, deux pôles composent Teralta : Teralta Granulat Béton Réunion (TGBR) et Teralta Ciment Réunion (TCR). Et compte treize sites de production répartis sur toute l’île. A savoir, une installation d’importation de ciments, quatre carrières, trois unités de concassage, quatre centrales à béton et une unité de préfabrication. En 2020, Teralta avait racheté au groupe LafargeHolcim son site de concassage de Bras-Panon, situé sur la façade Est de l’île. Audemard, leader ultra marin Implanté sur la zone portuaire du Port (Ouest de l’île), le terminal cimentier Teralta assure l’importation de ciments. Ceci, à raison de 12 000 t par livraison. Il bénéficie aussi d’une unité d’ensachage permettant la commercialisation de ses ciments en sacs. Ces derniers sont distribués en direct ou via un important réseau de distributeurs et revendeurs locaux. Les produits sont proposés sous les noms de Terakaz (CEM II/B-P 32,5 N CE NF). Mais aussi de Terabat (CEM II/A-P 42,5 N CE CP 2 PM NF) et Teratech (CEM I 52,5 N CE CP1 NF). L’industriel compte 160 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 75 M€.  Avec cette acquisition majeure – dont le montant de la transaction reste confidentiel -, Audemard renforce sa position de leader des matériaux de construction sur les territoires ultra marins français. En effet, dirigé par Daniel et Philippe Audemard, le groupe opérait déjà dans cinq métiers. Par ordre alphabétique : béton prêt à l’emploi, enfouissement de déchets inertes, granulat, préfabrication et travaux publics. Ceci, au travers de dix-sept sociétés réparties dans le monde, dont quatre en France métropolitaine et Monaco. Ces dernières s’appellent Audemard, bien entendu, Provence Granulats, Socat, Somat ou encore Les Bétons Niçois. En dehors des frontières, Audemard a développé ses activités en Guadeloupe et Martinique, en Guyane française, en Nouvelle-Calédonie. Mais aussi en République de Guinée. Un groupe de près de 350 personnes, auxquelles viennent de s’ajouter les collaborateurs Teralta et ses deux sociétés ! Soit 500 salariés et dix-neuf sociétés aujourd’hui. Une nouvelle histoire pour Teralta La marque Teralta est conservée, mais présente un nouveau look pour s’inscrire dans la charte graphique de sa maison-mère Audemard. [©Audemard] Teralta s’intègre en totalité dans ce dispositif, ouvrant un territoire vierge pour Audemard. Tout en lui apportant un nouveau métier, celui d’importateur de ciments. Conscient du savoir-faire des équipes en place à La Réunion, Audemard a choisi de lui confirmer sa confiance pour continuer à diriger la filiale. Et permettre ainsi de mettre en œuvre, plus que jamais, la devise de Teralta : “Le meilleur reste à bâtir”. En parfaite adéquation avec celle d’Audemard : “L’humain au cœur de l’entreprise”. Pour Teralta, c’est tout de même une nouvelle page de son histoire qui va s’écrire. Après celles de Lafarge et de CRH. Mais la marque reste, si ce n’est qu’elle vient d’être relookée pour s’inscrire dans la charte graphique de sa nouvelle maison-mère Audemard. 
Il y a 4 ans et 241 jours

La France espère trouver un projet commun avec l'Allemagne pour la production d'hydrogène

"Je serai le 11 septembre à Berlin et nous allons regarder comment conjuguer nos efforts", a-t-il déclaré dans l'émission Grand rendez-vous Europe 1/Les Echos/CNews."Nous allons regarder avec l'Allemagne comment on peut conjuguer les 7 milliards que la France met sur ce grand projet d'hydrogène, avec les 9 milliards que l'Allemagne met de son côté", a poursuivi le ministre."J'espère bien que nous arriverons à trouver un projet commun franco-allemand, puis européen, sur l'hydrogène", a-t-il précisé.Paris consacrera 7 milliards d'euros à un plan Hydrogène sur dix ans, dont 2 milliards iront au développement de la production d'hydrogène "vert", c'est-à-dire non issu des hydrocarbures, en 2021-2022, pour des applications notamment industrielles."Nous ne refaisons pas avec l'hydrogène l'erreur que nous avons faite avec les panneaux photovoltaïques (...) on a tué l'industrie du panneau solaire européenne et subventionné l'industrie du panneau solaire chinois: il est hors de question qu'on refasse la même chose", a-t-il dit."Sur l'hydrogène, nous ne finançons pas l'achat d'hydrogène, nous finançons la réalisation de produits industriels, par exemple de piles à combustibles (...), de réseaux de distribution", a dit le ministre de l'Économie.Berlin a dévoilé début juin un plan de développement de l'hydrogène propre, produit par électrolyse de l'eau avec de l'électricité issue de sources renouvelables, auquel l'Etat consacrera 9 milliards d'euros.La Commission européenne a fait du développement de cet hydrogène propre au sein de l'UE un investissement prioritaire après la crise sanitaire, afin de décarboner les secteurs les plus polluants comme la sidérurgie et les transports, dans la course vers la neutralité climatique en 2050.
Il y a 4 ans et 242 jours

Au-delà de l'urgence, un plan de relance pour préparer la France de 2030

"La France a tenu mais elle est incontestablement affaiblie", a souligné le Premier ministre lors de la présentation à Paris de ce plan d'une "ambition et d'une ampleur historique".Baptisé "France relance", le plan, qui devrait avoir un "effet d'entraînement sur le reste de l'économie", "produira des effets concrets et perceptibles pour le plus grand nombre", a promis Jean Castex. Avec une "priorité absolue": l'emploi, alors que 800.000 suppressions sont attendues en 2020, et un objectif "ambitieux mais à notre portée": retrouver en 2022 le "niveau de richesse d'avant la crise".M. Castex avait fixé jeudi matin sur RTL l'objectif de créer 160.000 emplois en 2021.Devant la presse, le Premier ministre en a appelé "au sens des responsabilités de tous les acteurs pour que les entreprises embauchent, à commencer par les jeunes, pour que les partenaires sociaux dialoguent et trouvent des accords, pour que les collectivités investissent aux côtés de l'État (...) et pour que les ménages investissent et consomment au lieu d'épargner".Au total, 100 milliards d'euros sur deux ans seront injectés dans l'économie, qui devrait se contracter de 11% cette année à cause de l'épidémie de Covid-19 et du confinement décidé au printemps.L'exécutif promet une exécution rapide, à moins de deux ans de l'élection présidentielle, avec un comité de pilotage, présidé par le Premier ministre.Après les 460 milliards d'euros de soutien d'urgence mobilisés depuis le début de la crise, le plan de relance est un plan d'investissement sur le moyen terme, autour de trois priorités: la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale, défend Matignon.Trente milliards d'euros seront ainsi consacrés au verdissement de l'économie, "un pas de géant", a vanté la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. Mais les ONG dénoncent l'absence de conditions fermes aux aides versées aux entreprises.Le transport bénéficiera notamment de 11 milliards d'euros, dont 4,7 milliards pour la SNCF afin de financer le fret ferroviaire, les petites lignes et le train de nuit. Mais le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a prévenu qu'elle devra envisager de céder des filiales pour retrouver sa trajectoire financière.Près de 7 milliards seront aussi alloués à la rénovation énergétique des bâtiments, serpent de mer des politiques écologiques, dont 4 milliards pour le parc public (écoles, universités, etc.) et 2 milliards dédiés aux ménages.Dans l'après-midi, M. Castex s'est rendu dans les Vosges pour montrer des effets concrets du plan lors d'une visite de l'usine Pavatex. "On va encourager ce que nous voyons ici, à savoir des matériaux biosourcés, issus du bois ou du recyclage", a-t-il affirmé.Pour réindustrialiser les territoires, le plan mise sur l'amélioration de la compétitivité des entreprises, avec 35 milliards d'euros mobilisés, dont 20 milliards pour baisser les impôts de production payés par les entreprises, malgré les protestations des maires qui en sont les principaux bénéficiaires.Le reste de l'enveloppe soutiendra les fonds propres des entreprises que la crise a mis à mal, ou encore subventionnera la relocalisation d'activités et l'innovation dans des secteurs d'avenir, comme l'intelligence artificielle ou le calcul quantique.Mais dans l'opposition, les patrons de LR Christian Jacob et du PS Olivier Faure regrettent que ce plan arrive "tard", près de quatre mois après la fin du confinement.Le Medef, en revanche, a "salué les choix du plan de relance". Pour la CGT, Philippe Martinez a regretté l'absence de contreparties pour les entreprises bénéficiaires. Résorber la detteFace à cette débauche de moyens pour les entreprises, le gouvernement veut montrer qu'il n'a pas oublié les plus modestes et tous ceux menacés de perdre ou ne pas trouver d'emploi.Si toute mesure de relance de la consommation est écartée car les revenus des ménages ont été préservés par le chômage partiel, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a indiqué que ce dernier serait prolongé après la fin de l'année si cela était nécessaire, même si "pour l'instant ce n'est pas prévu".Et dans le plan de relance, 35 milliards d'euros sont dédiés à la cohésion sociale et territoriale, incluant 15 milliards pour l'emploi, dont 6,7 milliards déjà annoncés cet été pour les jeunes ou encore 6,6 milliards pour le dispositif d'activité partielle de longue durée.S'y ajoutent les 6 milliards d'investissement dans l'hôpital, ou encore la revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire et les aides aux collectivités.Sur l'ensemble du plan, 80 milliards pèseront directement sur le budget de l'Etat et viendront alourdir à court terme la dette publique, attendue déjà à près de 121% du PIB cette année.L'impact du plan sur cette dette sera "presque entièrement résorbé à partir de 2025" s'il atteint son objectif de réactivation de l'activité, a fait valoir M. Castex, en confirmant qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts.La moitié des 80 milliards sera toutefois financée par les subventions issues du plan de relance européen et, à l'exception de la baisse des impôts de production, les dépenses engagées ne seront pas pérennes, tempère-t-on au gouvernement, même si on assume cette stratégie dépensière.
Il y a 4 ans et 242 jours

La CAPEB demande au Gouvernement de lever les freins existants pour une relance efficace

La CAPEB salue particulièrement la hausse du budget concernant le dispositif MaPrimeRenov' de 2 milliards d'euros sur la période 2021-2022. Cependant, si ces mesures sont nécessaires, elles ne sont pas suffisantes pour répondre de manière efficace à une relance pérenne de l'activité de l'artisanat du bâtiment. C'est pourquoi la CAPEB fait part de ses propositions.« Nous accueillons bien sûr favorablement la hausse de financement de 2 Mds d'euros de MaPrimeRénov', qui s'ouvrira à davantage de bénéficiaires, prévue dans le Plan de relance. Toutefois nous rappelons que pour atteindre cet objectif ambitieux de logements rénovés, il faudra également réunir plusieurs conditions, notamment simplifier le dispositif RGE, fluidifier le dispositif des CEE, accompagner les entreprises et informer les clients. Ce que nous demandons au Gouvernement, c'est de fluidifier ces dispositifs, de les rendre plus lisibles et plus stables. D'autre part, en ce qui concerne les bâtiments publics et logements sociaux, pour lesquels des mesures importantes sont également prévues, nous rappelons que nous sommes attachés à ce que les entreprises artisanales puissent réaliser une part significative de ces futurs marchés, ce qui passe par davantage de recours à l'allotissement et plus de simplification des cahiers des charges. »- Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEBDes propositions pour accompagner les petites entreprises artisanales du bâtiment dans leur activité de rénovation énergétique :1. Accompagnement du dispositif CEELe dispositif CEE, s'il facilite le développement des marchés de la performance énergétique, entraine aussi un certain nombre de difficultés pour les entreprises RGE (perte d'accès direct au marché et développement de la sous-traitance, difficulté à proposer des offres concurrentes à celles du 1 €, baisse des marges, complexification des règles du dispositif d'aide…)Certains acteurs intermédiaires tentent de structurer l'offre de rénovation énergétique et de capter une part importante de la valeur en imposant, pour ce faire, une sous-traitance le plus souvent déséquilibré.Dès lors, la CAPEB demande de limiter les possibilités de sous-traitance d'une entreprise non RGE (sociétés commerciales…) à des entreprises RGE, de rappeler les obligations sur la sous-traitance (loi de 1975) auprès des acteurs intermédiaires CEE (délégataires, filiales d'obligés…) et de simplifier et harmoniser les règles du dispositif CEE (hausse des exigences dans les devis et factures pour les CEE…) qui impactent surtout les entreprises les plus petites.Dans cette perspective, la CAPEB sollicite les pouvoirs publics afin de faciliter la mise en place de « développeurs » qui pourraient accompagner les entreprises dans une meilleure appropriation des dispositifs d'aides très complexes à mettre en œuvre, et tout particulièrement des CEE. Cet accompagnement pédagogique constituerait une forme d'appui de « tertiaire » de la petite entreprise pour qu'elle intègre toute la gestion administrative que génère ce type de financement.2. Simplifier la qualification RGE et lutter contre la fraudeLa qualification RGE distingue les entreprises compétentes en matière de rénovation énergétique et/ou d'installation d'équipements utilisant les énergies renouvelables. Le principe d'éco-conditionnalité dans le bâtiment pose l'obligation, pour le client, de recourir à une entreprise qualifiée « RGE » pour bénéficier d'aides lors de travaux de performance énergétique. Le nombre de RGE en 2020 est de plus de 48 000, dont la grande majorité concerne des entreprises de moins de 10 salariés.On note une certaine désaffection des entreprises pour ce dispositif, elles en attendent davantage de bénéfices et expriment trois demandes majeures : un renforcement des contrôles ciblés sans pénaliser les entreprises vertueuses, une simplification des procédures (faire évoluer le dossier à renseigner pour les qualifications RGE, pointant prioritairement le temps passé à renseigner le dossier, en particulier, pour fournir les références chantier) et une évolution du dispositif RGE sur la modèle de CONSUEL ou de PG (travaux réalisés par une entreprise RGE avec contrôle par sondage des chantiers -dispositif actuel - ou contrôle systématique en fin de chantier lorsque l'entreprise n'est pas RGE).La CAPEB attend le détail de toutes ces mesures mais aussi celles relatives aux financements et aux charges d'entreprises.« Nous avons noté, sur le financement des entreprises, la volonté du gouvernement de négocier avec les banques des taux d'intérêts le plus bas possible pour les petites entreprises qui rembourseraient leur PGE au-delà d'un an. C'est pour nous une question très importante et qui aura des conséquences incontestables (positives ou négatives) sur les trésoreries. Au-delà de la baisse des impôts de production, il faut également envisager de se pencher sur le niveau des charges qui pèsent sur les TPE tout au long de la crise générée par le COVID ainsi que sur la prise en charge des surcoûts résultant de la mise en œuvre des règles sanitaires sur les chantiers. » - Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB
Il y a 4 ans et 242 jours

HEXAPLI, le panneau bois lamellé-croisé français : une alternative pour la construction bas carbone – Publi-info

Dans sa volonté de toujours repousser plus loin les limites du bois à travers des solutions plus techniques et innovantes, PIVETEAUBOIS a complété son offre de bois d’ingénierie (BLC, BMR, BMA) avec son panneau en bois massif lamellé-croisé HEXAPLI (CLT). Fabriqués à partir d’essences françaises, Pin et Douglas, récoltées dans des forêts gérées durablement, les panneaux sont constitués de couches de lamelles de bois. Les couches de bois sont faites à partir de lamelles, positionnées chant contre chant et encollées entre elles. L’adhésif utilisé est certifié pour un usage structurel en extérieur. Il est sans solvant ni formaldéhyde. UNE CAPACITE DE PRODUCTION VERTIGINEUSE : JUSQU’A 300m² DE CLT PAR HEURE © Piveteaubois – CLT Hexapli douglas Les panneaux peuvent servir de mur, de toiture ou encore de plancher. De la maison individuelle, aux immeubles d’habitation en passant par les bureaux, les ERP ou autres bâtiments industriels, les panneaux HEXAPLI conviennent à tous types de projets de construction. VALORISER VOS PROJETS EN UTILISANT UN MATERIAU BAS CARBONE RENOUVELABLE En adhérant à la marque BOIS DE FRANCE, PIVETEAUBOIS s’engage à promouvoir les produits issus de forêts françaises et participe à la construction d’un monde durable grâce à une démarche responsable et solidaire.  Avec BOIS DE FRANCE :  Préserver l’emploi et le savoir-faire de nos territoires Privilégier les circuits-courts et valoriser la ressource locale Améliorer le bilan de vos réalisations vers le bas carbone www.piveteau.com © image à la une : CLT Hexapli epicea, Piveteaubois
Il y a 4 ans et 245 jours

Les principales réactions patronales et syndicales au plan de relance

Mouvement des entreprises de France (Medef)Il "salue les choix du plan de relance, notamment celui de privilégier la transformation de l'économie et les secteurs d'avenir" mais estime qu'il "présente deux risques auxquels il faudra veiller".Il note que "la mobilisation de l'enveloppe doit être très rapide pour faire repartir la croissance", et que "certains secteurs particulièrement touchés ne sont pas encore dans la phase de relance. Pour eux, il est indispensable de prolonger les mesures d'urgence adoptées au printemps".Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME)"Tout l'enjeu du plan ce sera sa méthode d'exécution. Les moyens sont là, c'est dans la mise en oeuvre qu'on verra si les résultats sont là", a déclaré à l'AFP son président François Asselin.La baisse des impôts de production, représente une "avancée majeure" qui "contribuera au renforcement de la compétitivité des entreprises". "L'effort financier visant à soutenir la relocalisation de la production industrielle est également à saluer".Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI)Il salue l'"effort frontal" que représente la baisse des impôts de production, tout en réclamant qu'il soit "pérennisé et amplifié afin de remettre les entreprises de taille intermédiaire françaises dans un environnement de compétitivité aligné sur la moyenne européenne".Union des entreprises de proximité (U2P)Si les PME et les TPE "ne sont pas oubliées dans l'équilibre général de ce plan", l'U2P considère "cependant" le plan "comme un point de départ et souhaite qu'un comité de suivi soit instauré afin de vérifier l'efficacité" des mesures.Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM)Le plan fait "du soutien à l'industrie un axe majeur de la relance". Cependant, "si ces annonces vont dans le bon sens, nous serons particulièrement vigilants sur la transcription de ces annonces en actes, suivis d'effets".Fédération française du Bâtiment (FFB)Elle "se réjouit d'y trouver le bâtiment à sa juste place, avec 7 milliards d'euros d'aides supplémentaires pour la rénovation énergétique du parc existant", mais "déplore l'absence inquiétante de mesures fortes en soutien au logement neuf".Association nationale des industries alimentaires (Ania)Richard Girardot, son président, "salue le choix du gouvernement de mettre la souveraineté alimentaire au coeur des enjeux de l'économie et des emplois de demain". L'association voit dans le "soutien massif" reçu, un moyen de "restaurer la trésorerie" des TPE-PMI et ETI de l'alimentation et de "moderniser les process de fabrication".FNSEAAvec un milliard d'euros dédié à l'agriculture, le plan est une "première satisfaction" pour la FNSEA, qui estime que la crise a "mis en lumière l'enjeu de la souveraineté alimentaire". "Nous serons extrêmement vigilants à la traduction du plan de relance dans les faits", prévient toutefois la première organisation des agriculteurs.Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih)Pour l'Umih, le plan est "une déception": il "donne l'impression que le gouvernement ne prend toujours pas la vraie mesure de la crise que notre secteur traverse et qui, actuellement, n'est toujours pas derrière nous".L'organisation réclame des "mesures complémentaires", telles que la prolongation du dispositif d'activité partielle et des exonérations de charges.Confédération CGT"Toutes ces aides - ça fait beaucoup de milliards - ne sont pas associées à des contreparties, on donne des sous et on verra ce qui se passe", a regretté sur France 2 son numéro un Philippe Martinez, déplorant également l'absence d'annonces pour les salariés de "la deuxième ligne" comme les caissières et les aides à domicile.Confédération FOSon responsable Yves Veyrier a regretté sur RTL qu'en général les plans de relance ne sont "jamais conditionnés à l'emploi". "Jamais ce n'est mesuré, jamais ce n'est contrôlé, a fortiori pas sanctionné". Il a également estimé que "la question du salaire doit faire partie du plan de relance", appelant à ce qu'on "n'oublie pas les salariés de la +deuxième ligne+".Confédération CFDTElle pointe "les marges de manoeuvre importantes données aux entreprises (qui) engagent leur responsabilité en termes de préservation de l'emploi, de transition écologique, de partage des richesses et de dialogue social" et réclame en entreprise des avis du comité social et économique (CSE) "sur l'utilisation des aides publiques pour garantir qu'elles seront bien investies (...) dans la transition écologique et l'emploi de qualité".Confédération CFTCElle estime que le plan de relance est "sur la bonne voie, mais trop peu équilibré, ciblé et conditionné". Elle regrette notamment qu'il soit "quasi-exclusivement axé vers les entreprises" et qu'il n'impose pas d'obligations à celles qui bénéficieront d'aides. La CFTC demande "que la première condition pour obtenir des aides soit la création effective d'emplois, ou a minima le maintien de l'emploi".
Il y a 4 ans et 245 jours

France Relance, un plan en trois volets

Jean Castex présente France Relance, le plan de relance économique. [DR] Après avoir mis la « considération sanitaire au-dessus de l’économie », selon les mots du Premier ministre Jean Castex, le gouvernement présente son plan de relance pour le pays. Baptisé France Relance, ce plan dispose d’une enveloppe de 100 Md€. « Nous passons à une consolidation offensive de l’économie », poursuit le Premier ministre. L’objectif ici est de retrouver d’ici 2022 le niveau de richesse d’avant la crise sanitaire. France Relance repose sur 3 leviers : atténuer les effets de la récession pour les entreprises et les salariés, combattre et réduire les morsures de la crise dans le pacte social et territorial. Et enfin, accélérer la transformation “verte” de l’économie. Concernant le 1er volet de ce plan, le gouvernement prévoit, d’une part, pour un budget de 34 Md€, de soutenir les entreprises « pour 74 % des TPE, PME et ETI », précise Jean Castex. Via des baisses d’impôts de production ou encore, en renforçant les fonds propres. Et d’autre part, en engageant une politique de relocalisation industrielle. Une transformation verte La recherche sera encouragée avec un renforcement des moyens de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Et des aides à l’innovation Projets d’innovation des filières stratégiques (PIA). L’objectif “cohésion” sociale et territoriale disposerait d’une enveloppe de 36 Md€. Maintien de l’activité partielle de longue durée pour les secteurs en difficulté, formation des jeunes, développement du numérique sur le territoire… Le plan s’intéresse à plusieurs thématiques. Le gouvernement attribue aussi 3 Md€ dans un plan de relance de la Banque des territoires pour la construction de logement social et de fonciers pour les petits commerces. L’écologie se verra octroyer 30 Md€. « C’est un pas de géant pour la transition écologique, explique Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Nous avons fait le choix de la relance “verte”. » Comme Emmanuelle Wargon l’avait dévoilé [Lire notre article], 6,7 Md€ seront départis à la rénovation énergétique. Dont 4 Md€ pour la rénovation des bâtiments publics, 500 M€ pour les logements sociaux et 200 M€ pour les TPE et PME. Enfin, 2 Md€ seront prévus pour le dispositif MaPrimeRénov’. Une aide qui sera désormais accessible à tous. A travers la rénovation, le gouvernement entend accélérer le développement des filières matériaux locaux et biosourcés. Booster la rénovation énergétique des bâtiments Avec la Stratégie bas carbone et l’objectif de neutralité carbone, l’Etat prend des mesures pour « une économie décarbonée », selon les mots de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie. Ainsi, France Relance prévoit de renforcer l’industrie ferroviaire et notamment, le fret. Le développement des technologies vertes a aussi sa place. « Nous comptons investir 2 Md€ dans l’hydrogène vert », complète Barbara Pompili. Pour développer et être indépendant dans cette technologie. Le gouvernement compte opérer une « décarbonation de notre industrie », reprend Bruno Le Maire. Ainsi, l’Etat pourrait prendre en charge les coûts de transformation industrielle pour les sites, qui émettraient le plus de CO2 sur le territoire. Par ailleurs, 2 Md€ seront impartis au développement de l’économie circulaire. Sont concernés le traitement des déchets, le renforcement et la modernisation des centres de tri, le recyclage et la valorisation des déchets… Enfin, 650 M€ seront attribués pour la densification et le renouvellement urbain. Avec notamment la réhabilitation des friches et une aide aux maires pour la densification de l’habitat. Des annonces accueillies de façon nuancée Dans le monde du bâtiment, les réactions ne se sont pas faites attendre. Pour la FFB, ces annonces sont à nuancer. « L’engagement résolu du gouvernement en faveur de la rénovation énergétique doit être salué, déclare Olivier Salleron, président de la fédération. La profession est prête à y répondre et à mobiliser son appareil de formation. Reste à s’assurer du détail des mesures annoncées. Ainsi que de leur entrée en vigueur. Mais surtout, la FFB, très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort. Et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans France Relance. Cela passe notamment par un retour au Prêt à taux zéro à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur, qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. » Quid de la construction neuve ? Même son de cloche pour la LCA-FFB, qui s’étonne du manque de soutien pour le logement neuf. « La crise de la Covid-19, conjuguée aux effets concrets des recommandations du Haut conseil de stabilité financière, a provoqué un sérieux décrochage des ventes de logements neufs, explique Grégory Monod, président de la LCA-FFB. [Une situation], dont le gouvernement n’a pas pris la pleine mesure. Des solutions immédiates et à prise rapide s’avèrent indispensables pour “solvabiliser” les ménages. Mais aussi, séduire les investisseurs pour mobiliser l’importante épargne privée disponible, restaurer nos marchés et préserver l’emploi du secteur. A l’image du Prêt à taux zéro à 40 % sur tout le territoire, du rétablissement de l’APL Accession, du renforcement et de la prolongation du dispositif Pinel. Des outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé. Et qui participent aux grands objectifs de France relance : écologie, compétitivité et cohésion. » En attente du projet de loi Finance 2021 De son côté, la FNTP félicite « une grande ambition pour les infrastructures vertes ». Mais reste « suspendu à son [le plan] exécution rapide ». Pour la fédération, deux conditions doivent être nécessaires pour l’application de ce plan pour les travaux publics. D’une part, que la majorité des crédits soient dédiés à l’investissement. D’autre part, que les crédits affichés soient consommés dans les deux années à venir. Enfin, la FNTP attend la présentation du projet de loi de finances pour 2021 pour s’assurer de la juste retranscription de l’ensemble des postes budgétaires supplémentaires annoncés hier. « Nos entreprises sont prêtes à relever le défi », affirme Bruno Cavagné, président de la FNTP. Le Cinov déplore un plan insuffisant pour les TPE/PME et regrette le déséquilibre qui semble s’instaurer entre les aides fiscales accordées aux grands groupes et la timidité des mesures en leur faveur. Dont « la valeur ajoutée induite par leur ancrage territorial constitue un atout majeur pour l’économie ». La fédération Cinov met en garde sur les mesures fiscales. Si la baisse des impôts de production est une bonne chose, il ne faut pas qu’elle impacte les collectivités, principales bénéficiaires. Comment et quand ? Ni qu’elle ne joue en défaveur des dépenses d’investissements. « Nous appelons à revoir en profondeur la méthode avec laquelle seront appliquées les différentes mesures, déclare Frédéric Lafage, président du Cinov. On ne saurait obtenir des résultats différents, en appliquant les recettes du passé ! Il faudra s’assurer de la pérennité des investissements engagés. De la viabilité des contreparties exigées. Et réclamer une garantie de résultats. Notamment, en ce qui concerne la rénovation énergétique. Via des indicateurs de performance pour lesquels Cinov s’engage à être force de proposition. » Enfin, pendant son allocution, le Premier ministre a insisté sur le caractère exceptionnel du montant de France Relance. Reste à savoir comment ce plan va se traduire dans les faits et surtout à quel moment ? Sivagami Casimir
Il y a 4 ans et 245 jours

Les ambitions habitées de Bourbouze & Graindorge - Exposition

Décernée depuis 1983, le prix de l'Equerre d’argent a pour objectif de faire connaître le meilleur de la production architecturale réalisée sur le territoire français. Participez à la 38e édition en proposant votre réalisation avant le 11 septembre 2020 à minuit.   Qui succèdera à la […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 245 jours

Progression du solaire en 2019, mais aussi du charbon, selon un rapport

L'an dernier, le photovoltaïque a représenté 45% des capacités nouvelles et le choix premier pour des dizaines de pays comme l'Inde, l'Italie, l'Australie, la Namibie, les Etats-Unis, le Chili.Quelque 25% d'entre elles sont, en revanche, alimentées par des énergies fossiles, selon ce rapport "Power Transition Trends 2020", qui couvre 138 pays.Porté par la chute des coûts, le solaire atteint désormais 651 GW disponibles (contre 43,7 GW il y a dix ans), avec un record de +118 GW en 2019. BNEF s'attend à ce que sa progression continue, avec 140-178 GW supplémentaires raccordés en 2022.En termes de capacités, le solaire est désormais la quatrième source d'électricité au monde, juste devant l'éolien (644 GW). Il reste cependant loin derrière le charbon (2.089 GW), le gaz (1.812 GW) et les barrages (1.160 GW).Cet écart est plus clair encore si ce classement est établi par énergie effectivement produite: du fait d'une moindre productivité que les fossiles, le solaire a généré en 2019 2,7% de l'électricité mondiale, souligne BNEF. C'était 0,16% il y a dix ans.Face à cela, le charbon a encore gagné 39 GW de capacités nettes l'an dernier, contre +19 GW en 2018.Sur 10 ans, les capacités de production du charbon ont ainsi crû de 32%."Plus de 113 GW de recul net des capacités en charbon dans les années 2010 dans les pays développés n'ont pu compenser le flot de 691 GW nouvellement installés dans les marchés émergents", constate BNEF dans son bilan."Les pays plus riches se débarrassent rapidement de centrales à charbon vieilles et inefficientes, parce que celles-ci ne peuvent rivaliser avec de nouveaux projets renouvelables ou gaziers", souligne Ethan Zindler, responsable Amériques pour BNEF."Mais dans des nations moins développées, en particulier en Asie du sud et du sud-est, des centrales à charbon nouvelles, plus efficaces, entrent en fonction,souvent avec le soutien financier de créanciers japonais et chinois", relève-t-il.
Il y a 4 ans et 246 jours

Le gouvernement présente les mesures de son plan de relance de 100 milliards d'euros, le bâtiment est prêt !

Les principales mesures en détailCompétitivité - 35 milliards d'eurosBaisse pérenne de 10 milliards d'euros des impôts de production (soit 20 milliards sur les deux ans du plan de relance), via notamment une réduction de moitié de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (soit 7 milliards) et la baisse de moitié des impôts fonciers pesant sur les sites industriels.Cette baisse des impôts de production bénéficiera à 42% aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), à 32% aux PME et à 26% aux grandes entreprises selon le gouvernement.3 milliards d'euros de soutien aux fonds propres des entreprises, via une garantie publique associée aux prêts participatifs accordés par les banques ou à des fonds qui seraient labellisés par l'Etat. Le gouvernement espère ainsi créer un effet de levier et mobiliser le secteur bancaire entre 10 et 15 milliards d'euros.L'État subventionnera à hauteur d'1 milliard d'euros le développement industriel sur les territoires, soit 400 millions d'euros pour le dispositif existant des territoires d'industrie et 600 millions pour un appel à projet sur la relocalisation de productions en France.11 milliards d'euros prévus dans le prochain Programme d'investissements d'avenir (PIA) seront fléchés vers le plan de relance et concerneront notamment des aides à l'innovation de Bpifrance.385 millions d'euros seront alloués à la transition numérique des TPE et PME.Le gouvernement a également évoqué ces dernières semaines des aides à l'export et des simplifications administratives pour accélérer la reprise de l'activité.Transition écologique - 30 milliardsLes transports bénéficieront de 11 milliards d'euros, dont 4,7 milliards d'euros affectés à la SNCF afin de redévelopper le fret ferroviaire, en particulier la ligne Perpignan-Rungis, les petites lignes et deux lignes de trains de nuit. Le reste ira à un plan vélo et aux transports publics.Près de 7 milliards d'euros sont mobilisés pour la rénovation énergétique des bâtiments: 4 milliards pour les bâtiments publics (écoles, université, etc.) et 2 milliards pour les ménages via la prime Maprimerénov' qui sera accessible à tous les ménages, sans plafond de revenus, à partir du 1er janvier 2021. Le gouvernement veut notamment viser les rénovations globales, plus efficaces en terme d'économie d'énergie, ainsi que les bailleurs et les copropriétés, là où les travaux sont les plus difficiles à déclencher.9 milliards seront affectés à l'accompagnement des entreprises dans leur transition énergétique, notamment via la recherche et l'innovation, dont 2 milliards pour développer l'hydrogène +vert+, c'est-à-dire non issu des hydrocarbures.Le développement d'une agriculture plus durable et d'une alimentation plus saine bénéficiera d'aides de 1,2 milliard d'euros.300 millions d'euros iront à l'accélération de la rénovation des réseaux d'eau, en particulier outremer.Cohésion sociale et territoriale - 35 milliardsUn plan pour l'emploi des jeunes, doté de 6,5 milliards d'euros déjà votés cet été, comprend notamment l'aide de 4.000 euros pour toute embauche d'un jeune de moins de 26 ans pour un contrat de trois mois minimum, les primes pour l'embauche de jeunes en alternance, les contrats d'insertion ou le service civique étendu.Un "bouclier anti-chômage" sera déployé via l'activité partielle de longue durée (6,6 milliards) et un renforcement des moyens du dispositif FNE-Formation, axé notamment sur les secteurs d'avenir (1 milliard).5,2 milliards d'euros iront soutenir l'investissement des collectivités.Environ 6 milliards d'euros pour le soutien à l'investissement des hôpitaux.L'augmentation de 100 euros de l'allocation de rentrée scolaire représente environ 500 millions d'euros.Le plan pauvreté et anti-exclusion sera doté de 200 millions d'euros supplémentaires.350 millions iront financer la rénovation de ponts en danger sur les territoires.Le bâtiment est prêt pour le plan de relance, selon la FFBLa FFB se réjouit de trouver le bâtiment à sa juste place dans le plan « France relance » du gouvernement, avec 7 milliards d’euros d’aides supplémentaires pour la rénovation énergétique du parc existant.Sous réserve des barèmes à préciser dans la loi de finances pour 2021, la FFB se félicite d’y retrouver plusieurs de ses demandes. C’est notamment le cas de l’ouverture confirmée de MaPrimeRénov’ à l’ensemble des ménages, aux bailleurs privés et aux copropriétés. C’est aussi le cas du soutien massif aux bâtiments publics, notamment d’enseignement, hospitaliers et les EHPAD. Ou encore celui des aides à la rénovation énergétique des bâtiments des PME, TPE et indépendants, bien que pour un montant assez faible (200 millions d’euros sur deux ans).En revanche, la FFB déplore l’absence inquiétantes de mesures fortes en soutien au logement neuf. Sur ce segment, le décrochage, amorcé dès le début 2020 sous l’effet des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière, ne cesse de s’accélérer. L’accompagnement à la réhabilitation des friches, pour important qu’il soit (650 millions d’euros sur deux ans), ne permettra pas la relance à court terme de l’accession sociale et de l’investissement locatif. Il y a là de nombreux emplois en jeu.« L’engagement résolu du gouvernement en faveur de la rénovation énergétique doit être salué. La profession est prête à y répondre et à mobiliser son appareil de formation. Reste à s’assurer du détail des mesures annoncées, ainsi que de leur rapide entrée en vigueur. Mais surtout, la FFB, très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans "France relance". Cela passe notamment par un retour au PTZ à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. »- Olivier Salleron, Président de la FFBLCA-FFB déplore que le logement neuf soit aux abonnées absents du plan de relanceEn dépit de la place accordée au Bâtiment et à la rénovation énergétique dans le plan « France relance » de 100 milliards d’euros annoncé aujourd’hui par le Gouvernement, LCA-FFB déplore l’absence étonnante de mesures de soutien à court terme pour le logement neuf. Depuis le début de l’année 2020, la chute du logement neuf s’accélère : -22,4 % sur six mois pour les ventes de maisons et -31 % pour les logements collectifs. Sur un an à fin juillet, la production de crédits immobiliers pour le neuf a reculé de 16 %. Et plus de 100 000 logements neufs autorisés sont d’ores et déjà menacés pour 2020. Si rien n’est fait, si aucune mesure ne vient rapidement stimuler la demande, soutenir l’offre et booster la reprise du secteur, le scénario du pire est à craindre.Pour Grégory Monod, Président de LCA-FFB, « la crise de la Covid-19, conjuguée aux effets concrets des recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière, a provoqué un sérieux décrochage des ventes de logements neufs, dont le Gouvernement n’a pas pris la pleine mesure. Des mesures immédiates et à prise rapide s’avèrent indispensables pour solvabiliser les ménages, séduire les investisseurs pour mobiliser l’importante épargne privée disponible, restaurer nos marchés et préserver l’emploi du secteur : prêt à taux zéro à 40 % sur tout le territoire, rétablissement de l’APL Accession, renforcement et prolongation du dispositif Pinel. Des outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé et qui participent aux grands objectifs de France relance : écologie, compétitivité et cohésion.»La CPME vigilante sur l'exécution et le soutien aux plus petites entreprisesLe succès du plan de relance tiendra beaucoup à sa bonne "exécution", a jugé jeudi François Asselin, le président de la CPME, qui sera "vigilant" sur le fléchage effectif des aides aux petites et moyennes entreprises (PME)."Tout l'enjeu du plan ce sera sa méthode d'exécution. Les moyens sont là, c'est dans la mise en oeuvre qu'on verra si les résultats sont là", a indiqué le président de la CPME à l'AFP.De son côté, l'Union des entreprises de proximité (U2P), qui considère que les mesures du plan "vont dans la bonne direction", souhaite qu'un "comité de suivi" soit instauré afin de vérifier leur "efficacité" et de "s'assurer que l'ensemble des catégories d'entreprises, notamment les 3 millions d'entreprises de proximité, soient bien associées à la relance".Alors que le Premier ministre Jean Castex a assuré qu'"au moins un quart" des 100 milliards d'euros du plan de relance seront destinés aux PME et aux très petites entreprises (TPE), François Asselin rappelle que les PME "représentent près de 50% de l'emploi salarié en France et plus de 90% des entreprises"."Cela remet en perspective les annonces par rapport au poids réel des PME dans l'économie", a-t-il ajouté.La CPME est globalement satisfaite des moyens débloqués dans le plan de relance. Elle se réjouit en particulier de la baisse pérenne des impôts de production, qui va améliorer la compétitivité des entreprises.Le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) a également salué dans un communiqué l'"effort frontal" que représente la baisse des impôts de production. Mais elle demande que cet effort soit "pérennisé et amplifié afin de remettre les entreprises de taille intermédiaire françaises dans un environnement de compétitivité aligné sur la moyenne européenne"."Ce dont ont besoin les entreprises, c'est de l'activité, de la compétitivité, de l'efficacité et de la simplicité", a prévenu le président de la CPME."La baisse des impôts de production, c'est important. Mais si les entreprises n'ont pas de boulot, ce ne va servir à rien", a-t-il insisté. Il a notamment cité le cas des traiteurs, qui à l'image de nombreux professionnels de l'évènementiel n'ont pas pu reprendre une activité normale du fait de la persistance de l'épidémie de Covid-19.Par ailleurs, si le plan de relance vise à préparer la France de 2030, le président de la CPME estime qu"on ne pourra pas relancer (l'économie) avec des entreprises moribondes".Et il demande au gouvernement de poursuivre le soutien aux entreprises mis en place durant le confinement, par exemple via un étalement sur 7 ou 10 ans du remboursement des dettes contractées depuis le début de la crise.
Il y a 4 ans et 246 jours

Workspace reporté… pour raison sanitaire

Décernée depuis 1983, le prix de l'Equerre d’argent a pour objectif de faire connaître le meilleur de la production architecturale réalisée sur le territoire français. Participez à la 38e édition en proposant votre réalisation avant le 11 septembre 2020 à minuit.   Qui succèdera à la […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 246 jours

La solution coupe-feu Ytong Compact 20 au cœur du spectaculaire projet Steel à Saint-Etienne

D’une architecture spectaculaire avec un design contemporain et graphique, Steel veut devenir référent en matière d’urbanisme, en réinventant l’entrée de ville. Le chantier a pris du retard avec la crise de la COVID-19 et sa livraison est prévue pour septembre 2020.Le maître d’ouvrage Apsys, lauréat du concours organisé par l’EPASE (Etablissement Public d’aménagement de Saint-Etienne) est à l’origine de cet audacieux projet qui associe 52.000 m² de surfaces commerciales - avec près de 70 enseignes, restaurants et loisirs - et 37.000 m² d’espaces verts. Visible depuis la rocade d’autoroute, grâce à son unique et gigantesque toiture résille en aluminium recyclé qui épouse le paysage urbain stéphanois, le futur centre commercial Steel veut offrir un lieu de vie inédit.Conçu dans une démarche paysagère et environnementale, ce projet se veut responsable en termes de consommation d’énergie, avec un objectif d’isolation des espaces commerciaux supérieur de 20% à la Réglementation Thermique en vigueur, et vise les certifications environnementales telles que BREEAM* Very Good (en conception), BREEAM* In use (en exploitation) et le label Biodiverticity.Sur ce type d’ERP, la réglementation relative à la protection incendie est très exigeante. Elle prévoit notamment des dispositions constructives particulières pour limiter la propagation du feu et des fumées.Parmi les matériaux et solutions techniques choisis dans ce chantier d’exception, les solutions coupe-feu Xella ont été retenues pour le cloisonnement des cellules commerciales et des locaux techniques. Les entreprises partenaires du chantier - Civez, Sopreco et Chenaud Bâtiment - qui ont l’habitude de poser du béton cellulaire, ont privilégié le bloc Ytong Compact 20. Ses hautes performances au feu, ses propriétés physiques et thermiques, sa légèreté et sa facilité de pose ont été des atouts décisifs. Ce ne sont pas moins de 550 m3 soit près de 2800 m2 de murs séparatifs coupe-feu Ytong qui ont été posés dans les différentes zones commerciales du Steel.*(Building Research Establishment Environnment Assessment Method)Murs coupe-feu YtongLe choix de la haute performance au feuSelon le cahier des charges très strict du chantier Steel en matière de sécurité, et pour respecter la réglementation incendie il fallait, pour le cloisonnement des différents commerces, des murs séparatifs coupe-feu de 2H sur des hauteurs allant jusqu’à 8 m. Sous les conseils du service technique Xella, les maîtres d'œuvre ont opté pour le bloc Ytong Compact 20 de résistance au feu EI240.Grâce à ses propriétés thermiques, ses excellents résultats en termes de résistance au feu jusqu’à 16 m de hauteur, il a parfaitement répondu aux contraintes du chantier.La meilleure réaction au feuLe bloc Ytong Compact 20 est classé A1 « matériaux non combustible ». Il n’alimentera pas le feu et limitera la propagation des flammes. De plus, il ne dégage ni fumée toxique, ni gaz, et ne se déforme pas sous la chaleur.La meilleure résistance au feuLe béton cellulaire Ytong Compact 20 limite l’élévation de la température dans les locaux adjacents à :30°C au bout de 1h3070°C au bout de 4hLes atouts légèreté et facilité de poseSur des chantiers d’envergure comme le Steel, où les surfaces à cloisonner sont très importantes, le choix du matériau a toute son importance pour le montage des murs. Faciles à mettre en œuvre, à manipuler et à découper, les murs séparatifs coupe-feu Ytong en béton cellulaire sont une véritable solution gain de temps. Avec 6,4 blocs au m², ils assurent une pose plus rapide.Les blocs Ytong comptent parmi les plus légers du marché. Et la légèreté du matériau est cruciale comme le souligne Eric Chenaud de l’entreprise Chenaud Bâtiment « Nous sommes intervenus sur l’une des enseignes du centre commercial Steel pour laquelle nous avons posé 250 m² d’Ytong Compact 20. Son faible poids (93,5 kg/m²) a permis de répondre à la contrainte de surcharge linéique des murs séparatifs sur les dalles. »Une réponse environnementaleLe Steel est un projet qui vise de nombreuses certifications comme le BREEAM et le label Biodivercity. Le mur séparatif coupe-feu Ytong Compact 20 s’inscrit parfaitement dans cette logique puisque c’est un matériau sain. Ytong Compact 20, dont la fiche FDES est disponible sur la base INIES, est fabriqué en partie à base de matières recyclées (à hauteur de 25 %) au sein d’unités de production certifiées ISO 14001.Une présence soutenue du service technique XellaPrésent à chaque phase, de la prescription auprès du bureau d’études au suivi de chantier pour la mise en œuvre, le service technique Xella a accompagné et guidé les différents intervenants de ce chantier hors-norme.En témoigne Julie Correia Ingénieure commerciale Xella « Nous sommes intervenus auprès du maître d'œuvre avec notre bureau d’études pour définir et valider avec lui les meilleures solutions techniques en termes de performances coupe-feu, thermiques et mécaniques en fonction du cahier des charges. Nous avons également soutenu les entreprises partenaires Civez, Sopreco, Chenaud Bâtiment… sur l’offre technique et tarifaire afin qu’ils puissent élaborer le DCE (Dossier de consultation des entreprises) et répondent au mieux à l’appel d’offre. Nous étions là aussi pour assurer avec eux le suivi de chantier dans les étapes de pose, afin que le produit soit mis en œuvre selon les règles de l’art. Enfin, nous avons été présents pour nos partenaires distributeurs, afin de répondre à leurs questions. »Les solutions coupe-feu Xella présentent dans de nombreuses références prestigieusesLes hautes performances techniques, mécaniques et environnementales des solutions constructives coupe-feu Xella ont été décisives dans de nombreux chantiers références, aussi étonnants que prestigieux.Ainsi, ce sont près de 4.000 m² d’Ytong Compact 20 qui ont cloisonné les boutiques et restaurants du centre commercial Lillenium à Lille, 8.500 m² de murs séparatifs Ytong Compact 15 et Ytong Compact 20 qui ont été posés dans le centre commercial Muse à Metz, 11.200 m² d’Ytong Compact 20 dans le centre commercial Open Sky de Plaisirs…Autant de projets où la résistance au feu, la facilité de pose, la légèreté du matériau et l’accompagnement technique ont fait la différence.Une large gamme de solutions de protection incendie coupe-feuPour la protection incendie, Xella propose une gamme de cloisons et murs séparatifs coupe-feu hautes performances avec de nombreux PV de 1h30 à 4h et d’une hauteur de stabilité au feu jusqu’à 16 m.Des cloisons Carreau 7 et Carreau 10De la maçonnerie chaînée avec : Ytong Compact 15/20Modulbloc 20De la maçonnerie armée avec : Ytong Compact 15/20 avec armature YtoforMaxibloc/Gigabloc 15/20 avec armature acier HA10
Il y a 4 ans et 246 jours

Au Bourget, la renaissance d’une aérogare mythique

Décernée depuis 1983, le prix de l'Equerre d’argent a pour objectif de faire connaître le meilleur de la production architecturale réalisée sur le territoire français. Participez à la 38e édition en proposant votre réalisation avant le 11 septembre 2020 à minuit.   Qui succèdera à la […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 247 jours

DuPont Sustainable Solutions célèbre son 1er anniversaire en tant que conseil indépendant

DuPont Sustainable Solutions célèbre son 1er anniversaire en tant que conseil indépendant La société présente une solide performance pour sa 1ère année d’activité et élargir son expertise digitale pour nourrir sa croissance future GENÈVE, Suisse – 1er septembre 2020 – Dupont Sustainable Solutions (DSS) célèbre son premier anniversaire en tant que cabinet de conseil indépendant spécialisé en sécurité industrielle, excellence opérationnelle et gestion des risques suite à sa séparation de DuPont. Toujours plus agile et mieux positionnée pour fournir à ses clients des solutions innovantes, DSS s’appuie sur une solide réputation d’excellence depuis 1968 pour aider ses clients à toujours mieux protéger leurs employés et leurs infrastructures, améliorer l’efficacité de leurs opérations, innover plus rapidement et faire progresser les capacités de leurs équipes, grâce aux nouvelles technologies. « Je suis très fier de tout ce que DSS a accompli au cours de l’année passée pour nos clients et nos collaborateurs en tant qu’entreprise indépendante » a déclaré Davide Vassalo, CEO de DuPont Sustainable Solutions. « Malgré les difficultés liées à la pandémie de COVID-19, DSS a prospéré, innové, résolu avec succès les défis rencontrés par ses clients et s’est positionnée de façon à leur offrir des résultats durables dans le futur. Je suis enthousiaste par ce que l’avenir nous réserve, et au nom des employés de DSS présents dans le monde entier, je voudrais remercier nos clients pour leur confiance durant cette première année ». Durant l’année passée, DSS a réalisé : • Une solide croissance et performance financière DSS a enregistré une augmentation de 8% de ses revenus en glissement annuel au cours de ses six premiers mois d’activité en tant qu’entreprise indépendante et a augmenté le nombre total d’employés dans le monde de 7%. DSS compte aujourd’hui plus de 900 salariés répartis dans 38 bureaux à travers le monde. • Des acquisitions stratégiques pour accroître son expertise sectorielle DSS a renforcé ses capacités et ses offres de service dans des secteurs à fort potentiel comme les industries extractives, l’agro-alimentaire et la production et distribution d’eau et d’électricité. Pour renforcer son expertise dans le secteur de l’industrie minière, DSS a acquis, en février, Lodestone Partners, une société de conseil reconnue sur le marché pour aider les entreprises à améliorer leur performance opérationnelle. • Des offres adaptées à la COVID-19 et la reprise d’activité DSS a rapidement élaboré une série de solutions pour permettre aux chefs d’entreprise de prévenir la propagation de la COVID-19 et d’atténuer son impact économique. DSS a proposé ses conseils en management pour les aider à protéger leur personnel et à réduire leur risque d’exposition au travail, à gérer efficacement un effectif en télétravail, à améliorer les capacités et les compétences en matière de leadership, à redémarrer avec succès les opérations après un arrêt prolongé et à planifier la reprise et la pérennité des activités. • De nouvelles capacités en digital et analyse de données Les opérations étant de plus en plus numériques, DSS a massivement investi dans le développement de solutions digitales qui permettent aux clients d’obtenir plus rapidement et plus efficacement des résultats en matière de sécurité et de gestion des risques. Elles reposent sur des méthodes d’apprentissage innovantes pour développer des compétences clés afin de garantir l’acceptation, l’intégration et l’utilisation correcte des nouvelles technologies ; www.SafetyTech.ai, une nouvelle plateforme pour identifier et utiliser des nouvelles technologies qui apportent une meilleure protection aux employés ; DSS Transform, une application qui permet de numériser les processus et les procédures, ainsi qu’analyser les données – tout cela pour permettre aux organisations d’obtenir les informations nécessaires pour accélérer les améliorations en matière de gestion des risques et d’excellence opérationnelle. • Une reconnaissance renouvelée de son expertise et de son impact clients DSS a continué à être reconnu pour son expertise au cours de sa première année en tant qu’entreprise indépendante. En septembre 2019, le rapport ALM Vanguard of Asset Performance Management Consulting Providers du cabinet de recherche indépendant ALM Intelligence a désigné DSS comme l’un des meilleurs cabinets de conseil en opérations en milieu industriel. En octobre 2019, le cabinet d’études indépendant Verdantix a classé DSS au premier rang des cabinets de conseil EHS (Environnement, Santé et Sécurité), et ce pour la troisième année consécutive. Et en juillet dernier, DSS a été reconnu parmi les 20 leaders mondiaux de la formation en ligne dans le 2020 Training Industry Top 20 Online Learning Library Companies Watch List par Training Industry, Inc., le centre mondial de recherche et d’information pour les leaders de la formation en entreprise. http://bit.ly/about-dss
Il y a 4 ans et 247 jours

Rafraîchissement : la VMC double flux Zehnder ComfoAir Q, une solution alternative pour limiter la surchauffe des bâtiments

Aujourd’hui, les saisons sont totalement perturbées par le réchauffement climatique. Chaque année, les étés sont de plus en plus chauds et la chaleur se maintient pendant des périodes de plus en plus longues. Les températures sont souvent plus importantes à l’intérieur d’un bâtiment qu’à l’extérieur, provoquant un inconfort pour les occupants. VMC double flux Zehnder ComfoAir Q La climatisation, fortement consommatrice d’énergie et cause d’affections respiratoires, ne peut pas être la solution à cette problématique de surchauffe. Avoir une approche différente s’avère nécessaire. Les solutions de VMC double flux Zehnder ComfoAir Q et leurs modules complémentaires présentent de nombreux atouts pour rafraîchir, en neuf comme en rénovation, les bâtiments performants (maisons individuelles, petits logements collectifs ou bâtiments de bureaux) tout en respectant la santé des résidents. A ce titre, la machine Zehnder ComfoAir Q 350 est la première unité de VMC double flux à être certifiée dans la catégorie « Climat très chaud » selon le PassivHaus Institut. Zehnder ComfoAir Q, 1ère unité de VMC double flux certifiée « climat très chaud » (PHI) Avec un taux de récupération de fraîcheur de 87%, Zehnder ComfoAir Q 350 est la première unité de VMC double flux à être certifiée dans la catégorie « Climat très chaud » selon le PassivHaus Institut. Une vraie alternative à la climatisation pour réduire la surchauffe des bâtiments Au-delà de ses bénéfices sur la qualité d’air intérieure et les performances énergétiques, les solutions de VMC double flux Zehnder ComfoAir Q se présentent comme une véritable alternative à la climatisation. – Rafraîchir en été Tout comme elle récupère les calories l’hiver, la VMC double flux récupère la fraîcheur l’été. Les flux d’air entrant et extrait sont séparés, mais en se croisant à travers de très fins canaux dans un système d’échangeur, l’air frais sortant rafraîchit l’air entrant. Il s’agit de la récupération de fraîcheur. Cette solution permet de maintenir une température confortable dans l’habitat, même en période de fortes chaleurs. – Récupérer la chaleur en hiver En hiver, les systèmes de VMC double flux Zehnder récupèrent la chaleur grâce au système d’échangeur de chaleur. Les flux d’air entrant et extrait sont séparés, mais en se croisant à travers de très fins canaux, l’air froid entrant récupère les calories de l’air sortant (jusqu’à 97% selon NF 205 de récupération thermique). Les déperditions thermiques sont ainsi considérablement limitées garantissant à la fois des économies d’énergie, et la réduction des émissions de CO2. Ce système est particulièrement efficace pour les maisons neuves performantes ou rénovées. – Adapter la chaleur ou la fraîcheur en mi-saison Avec le réchauffement climatique, les températures peuvent varier profondément pendant les périodes de mi-saison. Besoin de frais ou de chaud, avec les systèmes de VMC double flux Zehnder ComfoAir Q, le choix est laissé à l’occupant : il règle lui-même la température de confort selon 3 profils. Le by-pass modulant s’ajuste alors sur celle-ci. Il régule au degré près la récupération de chaleur et influe ainsi sur la température de l’air neuf en fonction des conditions extérieures. • « Profil Chaud », pour des températures d’air neuf plus chaudes (autour de 20°, en fonction des besoins), • « Profil Moyen», • « Profil Frais », pour des températures d’air neuf plus fraîches (18°). Zehnder ComfoAir Q, des équipements modulaires pour un rafraîchissement adapté à chaque besoin – L’échangeur de chaleur enthalpique pour lutter contre la sensation de chaleur En été, l’humidité de l’air donne un ressenti de chaleur supérieur à la réalité. Proposé en option, l’échangeur de chaleur enthalpique Zehnder permet de lutter contre l’humidité en été, sachant que le taux d’humidité idéal recommandé par les experts se situe entre 40 et 60%. Les échangeurs enthalpiques Zehnder sont réalisés à partir d’une technologie de membrane brevetée en polymère qui permet de transférer à la fois la chaleur et l’humidité d’un flux d’air à l’autre. Le niveau de récupération de chaleur, de fraîcheur et d’humidité est piloté par le choix initial du profil de température. – Le puit canadien Zehnder ComfoFond L-Q pour utiliser l’inertie du sol comme une énergie renouvelable Le puit canadien Zehnder ComfoFond L-Q utilise la température constante du sol via un circuit d’eau glycolée pour préchauffer l’air extérieur en hiver, le tempérer et le déshumidifier. Cette ressource durable permet de se passer de préchauffeur électrique en hiver et fournit en même temps de l’air neuf frais en été. Zehnder ComfoFond L-Q est placé et régulé à côté de l’appareil de ventilation Zehnder ComfoAir Q. Il fonctionne en augmentant très faiblement la consommation d’énergie, avec des performances importantes : Production de chaleur : pour 600m3/h 2,8kW Production de fraîcheur : pour 600m3/h 2,9kW – L’unité de rafraîchissement Zehnder ComfoCool-LQ (pompe à chaleur) pour augmenter les capacités de rafraîchissement Zehnder ComfoCool L-Q est une pompe à chaleur qui permet de rafraîchir l’air intérieur. Sa combinaison avec l’appareil de VMC double flux Zehnder ComfoAir Q 600 permet de diffuser l’air frais à l’ensemble de l’habitat, et de gagner de la place au niveau de l’installation. Point de référence : Air extérieur 35°C – humidité 40% Air intérieur 27°C – humidité 47% . ComfoCool L-Q – production de fraîcheur : pour 550m3/h, 150 Pa 2,5kW . ComfoCool L-Q+ échangeur enthalpique – production de fraîcheur : pour 550m3/h, 150 Pa 3,6kW Rafraîchir l’habitat en été, maintenir la chaleur en hiver tout en respectant la santé des occupants et la planète, les systèmes de ventilation double flux Zehnder ont tous les atouts pour répondre aux nouvelles exigences.   https://www.zehnder.fr/
Il y a 4 ans et 247 jours

Saint-Gobain se renforce sur le marché de la rénovation énergétique avec une acquisition aux Pays-Bas

Le géant des matériaux a annoncé l’acquisition de Strikolith, une société néerlandaise spécialisée dans la production de systèmes d'isolation et les solutions de rénovation.
Il y a 4 ans et 247 jours

NP2F architectes: "Les infrastructures du sport quotidien peuvent, autant que les grands stades, transformer la ville"

Décernée depuis 1983, le prix de l'Equerre d’argent a pour objectif de faire connaître le meilleur de la production architecturale réalisée sur le territoire français. Participez à la 38e édition en proposant votre réalisation avant le 11 septembre 2020 à minuit.   Qui succèdera à la […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 248 jours

Réseau Lorenove, l’avenir d’un réseau gagnant !

En dépit d’un début d’année qui s’annonçait prometteur : + 16% de chiffres d’affaires en janvier et février 2020 par rapport à 2019 ; à l’annonce du confinement – comme pour l’ensemble du Groupe – l’activité du réseau Lorenove a été mise en suspens et a sonné l’arrêt soudain des activités commerciales et de pose. Le réseau, qui venait de réunir fin janvier 2020 ses concessions et agences pour sa 35ème convention, aspirait à une nouvelle année marquée par une forte volonté d’aller de l’avant, avec des méthodes inédites et davantage de moyens mis à disposition. Les ambitions et projets ont dû être laissés de côté et faire place au plan d’urgence pour la relance de l’activité commerciale et la pérennité des concessionnaires. L’appartenance au Groupe Lorillard L’appartenance au Groupe a permis aux concessionnaires de bénéficier d’un appui financier avec des reports d’échéance, des conseils de gestion, un suivi de trésorerie. D’un point de vue réglementaire, le Groupe a également tout mis en œuvre – avec les équipes internes et notamment le service HSE – pour instaurer et organiser les mesures barrières indispensables afin de garantir la sécurité des collaborateurs et celle des clients. Ainsi, le document unique d’évaluation des risques DUER a été adapté et intègre toutes les procédures Covid spécifiques à chacun des métiers : commerce, pose, services support… Une reprise coordonnée Ainsi, tout le réseau a réouvert le 11 mai, certaines concessions en effectif réduit le temps que l’activité reprenne ; pour d’autres, au complet. Certains même, n’ont jamais arrêté leurs activités et ont posé des portails et portes de garage. « Il y a eu des demandes de devis ou demandes de poses durant le confinement, même les interventions SAV sont restées actives » précise Marylène Mitrecey. « Nous avons mis en place une permanence commerciale pour les accompagner durant tout le confinement ; afin que les concessionnaires restés en activité puissent avoir les chiffrages nécessaires à leurs chantiers et que les commandes puissent être enregistrées pour être mises en production. Côté production, nous avons modulé la fabrication en fonction des poses les plus urgentes, nous nous sommes adaptés à la reprise d’activité des concessionnaires pour qu’ils puissent livrer et assurer la réalisation de leurs chantiers. » Une équipe renforcée et complémentaire L’équipe de Gérard Coron-Dall’o désormais constituée de Jean-Christophe Péron – Développeur Réseau arrivé en 2019 – accompagné de 3 animateurs « régions » : Paul Moriaud (Sud) et Emmanuel Tardy (Ouest), rejoints récemment par Nathalie Careaux (IDF, Nord, Est), s’est également étoffée avec l’arrivée de Joao Alves début 2020 en tant qu’animateur technique, chargé des formations et du support technique des concessions. De nouvelles ouvertures en 2020 Le confinement n’a pas altéré la volonté de développement du réseau. Alors que 5 nouvelles concessions ont rejoint le réseau l’année passée, l’objectif 2020, annoncé lors de la convention des concessionnaires, est de doubler ce score et d’atteindre 10 ouvertures. « Les contacts ont été maintenus et les dossiers en cours ont continué d’avancer en dépit du contexte peu favorable, les projets d’ouverture ont perduré. » précise Marylène Mitrecey. Sont d’ores et déjà en cours : trois ouvertures dans la région Lyonnaise (dont une à Roanne), une à Pau et une au Mans. Un plan de communication prometteur Deux opérations commerciales exceptionnelles ont été lancées. Du 15 au 28 mai, l’opération « Vous nous avez manqué » a été promue pour communiquer sur la reprise d’activité de nos concessionnaires et inciter nos clients à revenir en magasins. « L’idée était de prendre la parole tout de suite après la réouverture des magasins, via une communication par email et sms. Nous proposions 15% sur l’ensemble de nos produits pour inciter les personnes à concrétiser les projets nés pendant cette période de confinement » explique Marylène Mitrecey. La seconde campagne, lancée entre le 30 mai et le 20 juin, était une opération commerciale nationale en 3 temps : proposer 150 euros de reprise par fenêtre, porte fenêtre et coulissant pour tous les matériaux ; offrir un lave-vitre de la marque « Kärscher » pour chaque commande ; ajouter une offre complémentaire grâce à l’un de nos fournisseurs référencés « Novoferm » (pour chaque porte de garage du modèle ISO 45 commandée, le moteur était proposé à 1 euro). « Nous avons également négocié des propositions de financement personnalisées dont une offre de crédit à taux 0% (TAEG fixe) afin de pouvoir les proposer à nos clients particuliers durant toute la durée de ces deux opérations. Nous savons que beaucoup ont vu leurs revenus diminuer en cette période et nous souhaitons accompagner au mieux les personnes qui ont malgré tout un projet de rénovation à accomplir. » confie Marylène Mitrecey La campagne nationale de septembre du 12 septembre au 3 octobre a été maintenue. Au programme : 15% de remise sur chaque projet de remplacement de fenêtres, portes-fenêtres et/ou coulissant ; 1 enceinte bluetooth Sony offerte ; une offre spéciale élaborée conjointement avec notre partenaire Profalux, pour proposer le volet roulant Visio Solaire à 599€ TTC posé. En outre, 2 leaflets génériques pour les concessions et agences intégrées ont été créés afin qu’ils puissent faire du boitage durant le confinement et communiquer à la reprise, plus efficacement en local. Également, une interface rassemble l’ensemble des outils de communication : annonce presse, spots télé, emailing, etc. afin qu’ils puissent relayer auprès de leurs réseaux les campagnes de la marque. « Le réseau gagnant » Une chose est sûre : au sein du réseau Lorenove, les concessionnaires ne se sentent jamais livrés à eux-mêmes ! « Depuis le déconfinement, nous observons une augmentation très significative des contacts chez Lorenove pour l’activité liée aux particuliers » précise Marylène Mitrecey. « Les efforts de tous et l’ensemble de nos actions portent leurs fruits ! » En effet, à ce jour les résultats sont probants, avec une hausse exceptionnelle des contacts de +381% au mois de mai comparé à avril 2020, et de +268% en comparaison à mai 2019. Le site Internet Lorenove a engrangé 4 fois plus de visites en provenance des réseaux sociaux, entre le 15 mars et la fin mai, comparé à la même période en 2019. Pour la partie digitale, la campagne Google Ads a été décuplée. « Nous avons augmenté nos budgets de 44 % pour les mois de mai et juin. Nous avons voulu nous donner toutes les chances de réussir cette reprise et d’être vraiment présents auprès de nos clients. » explique Marylène Mitrecey. Les actions digitales se sont donc aussi distinguées avec une augmentation sur seulement 15 jours de + 1570 fans sur Facebook, faisant suite aux différents posts et publicités réalisées, soit +22% d’augmentation permettant de dépasser la barre des 8800 fans. Les vidéos spécial Covid ont été vues plus de 86 000 fois sur Facebook sur plus de 210 000 personnes exposées ! De son côté, en 2 mois, le réseau LinkedIn a conquis +400 abonnés pour le Groupe Lorillard et +188 abonnés pour Lorenove avec un très bon taux d’engagement de 6% et des pics à 12% sur les posts Covid (vidéos, photos…) largement diffusés et partagés. « Nous sommes actuellement à + 117 % de notre objectif fixé pour le chiffre d’affaires facturé en mai 2020. Pour le chiffre d’affaires commercial (les prises de commande, commandes en cours) nous sommes à 65 % de l’objectif fixé sur le mois de mai. On s’attendait à une reprise beaucoup plus timide et moins dynamique, mais les résultats obtenus sont plus qu’encourageants pour la suite » témoigne Marylène Mitrecey. Mais un réseau performant, ce sont aussi des valeurs, une philosophie et des méthodes partagées par tous… Intelligence collective, homogénéité, vision commune, co-constuction, uniformisation, professionnalisme, transmission des valeurs et des bonnes pratiques, respect de l’enseigne… Tels sont les mots clés de la réussite. Tels sont les ingrédients que Lorenove intègre dans ses agences et concessions, pour en faire « le réseau gagnant ». « Cette période nous a ouvert les yeux sur d’autres façons de concevoir l’animation. En étant à distance, nous avons développé des façons de communiquer qui malgré tout, restent humaines et proches. Tous nos échanges nous ont permis de garder cet esprit réseau même si on ne se voyait pas. Là où tout le monde parle de distanciation sociale, nous avons eu l’impression d’être plus proches et plus soudés les uns aux autres » conclut Marylène Mitrecey.
Il y a 4 ans et 248 jours

Accusé de polluer la Seine, Lafarge parle de “malveillance”

En exclusivité, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe cimentier LafargeHolcim. Celle-ci a même été qualifiée de « Clairement volontaire ». Une accusation lancée par Jacques Lemoine, agent de développement de l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (Aappma). De son côté, Lafarge France dément cette accusation. Et indique, dans un communiqué de presse daté du 1er septembre, « être victime d’une détérioration délibérée d’une plaque d’étanchéité ». Entre temps, Europe 1 a lancé une nouvelle salve. La station de radio a révélé qu’une seconde pollution existait au niveau de la centrale à béton du pont Mirabeau… Ce sont les membres d’une association de riverains, qui ont constaté les faits. « J’ai vu plusieurs fois des camions Lafarge déverser un liquide blanchâtre. Celui-ci ressemblait à des eaux usées, directement dans la Seine », a raconté Maryse Fourcade, vice-présidente de l’association, au micro d’Europe 1. Et le site de la radio a publié des photos montrant les faits… « LafargeHolcim est conscient de ses obligations en matière d’environnement. Et déterminé à protéger l’environnement dans les pays où il exerce ses activités. Il a toujours fermement condamné ces pratiques interdites par ses standards de production », répond en retour le groupe cimentier. Ceci, à propos de ce rejet d’eau de lavage dans la Seine. Et de poursuivre : « LafargeHolcim a immédiatement décidé de lancer une enquête interne, afin de faire la lumière sur ces possibles agissements. Dans les prochains jours, l’ensemble du personnel de nos sites parisiens fera à nouveau l’objet d’un rappel des bonnes pratiques. Et du caractère impératif du respect des règles environnementales. »  A Paris, des eaux chargées issues du recyclage des bétons se sont déversées dans la Seine depuis la centrale Lafarge France de Bercy. [©ACPresse] Un « flagrant délit de pollution environnementale » La pollution environnementale initiale s’est déroulée dans la centrale à béton Lafarge France. Une unité implantée sur la rive droite de la Seine, à côté de l’AccorHotels Arena, à Paris. Elle concerne le tout dernier bassin de décantation des eaux de process et de lavage des toupies.  C’est à ce niveau qu’est constatée la fuite, « qui a entraîné un léger écoulement temporaire d’eau recyclée dans la Seine », précise le communiqué. Dans le cas présent, cette eau comportait des micro-fibres synthétiques. Mais Lafarge souligne aussi que, « aussitôt détecté, cet écoulement a été stoppé. Et des travaux de réparation immédiats ont été engagés ». Ces affirmations sont loin d’avoir convaincus, tant l’Aappma que les élus locaux.  Dans le journal 20 Minutes, Guillaume Durand, co-responsable de EELV Paris, parle d’un « flagrant délit de pollution environnementale, qui pourrait porter atteinte à la santé des citoyennes et citoyens de Paris ». Et quant à Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, il indique sur son compte Twitter, « découvrir avec stupeur cette pollution lente qui empoisonne notre fleuve. Des explications s’imposent de la part du gestionnaire du site et une plainte sera déposée… » Un traitement des eaux en circuit fermé Le traitement des eaux de process est réalisé en circuit fermé. Et se fait au sein d’une série de bassins de décantation. Ici, les bassins de la centrale à béton Lafarge de Pantin. [©ACPresse] Pour mémoire, le traitement des eaux de process du cycle de production des bétons est aujourd’hui une obligation. Les bétonniers s’y plient, mettant en place des dispositifs dédiés. Sur le site de la centrale à béton Lafarge France de Bercy, ce traitement est réalisé en circuit strictement fermé. Et se fait au sein d’une série de bassins de décantation. Les toupies déversent leurs eaux chargées, issues du nettoyage des cuves, dans le premier bassin. Puis, celles-ci passent ensuite de bassins en bassins. Les eaux claires se concentrent dans le dernier bassin, là où la fuite a été constatée. Eaux réintroduites dans le process de production de bétons neufs. Ou employées pour de nouvelles opérations de nettoyage. Quant aux résidus (graviers, boue cimentaire), ils sont extraits, de manière régulière, du premier bassin. Et évacués vers un centre de traitement certifié pour recyclage et valorisation. La pollution constatée ne concerne pas ces résidus. Lafarge France va déposer plainte Dans ce contexte, Lafarge a déclaré au Figaro, « comprendre l’émotion que suscite cet incident à la centrale à béton de Bercy […] » Et de poursuivre : « Il est faux d’accuser notre entreprise de rejets, qui pourraient être volontaires ». De fait, le groupe cimentier a choisi de déposer plainte, lui aussi, pour faire toute la lumière sur cette affaire. Comme tous les autres équipements du groupe LafargeHolcim en France, la centrale à béton de Bercy répond à toutes les exigences environnementales en vigueur. Toutefois, suite à cet incident, l’industriel va mettre en place des actions de contrôle renforcées sur ses unités de production. Concernant le site de Bercy, il va mettre en œuvre une solution de sécurisation supplémentaire du circuit de recyclage des eaux. Et ce, dès les prochains jours…  Les toupies déversent leurs eaux chargées, issus du nettoyage des cuves, dans le premier bassin. [©ACPresse] Ces actions n’ont pas pour autant calmé le jeu. Ainsi, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a annoncé que tous les sites du cimentier Lafarge situés en bord de Seine en Ile-de-France seront contrôlés. Et qu’une enquête a été ouverte pour suspicion de pollution du fleuve. La Mairie de Paris a demandé la saisine du procureur de la République pour un constat d’infraction pénale et une enquête préliminaire. Les choses semblent même être allées un peu plus loin. Puisque la même Mairie de Paris accuse aussi Haropa Ports de Paris de ne pas avoir rempli son devoir de contrôle… Cet organisme est en charge de l’aménagement de l’entretien et de l’exploitation des installations portuaires en Ile-de-France. Contacté par ACPresse, Haropa Ports de Paris n’a pour l’heure pas donné suite à cette demande. Vinci condamné pour une pollution similaire Il y a un peu plus d’un an – en avril 2019 -, le groupe de BTP Vinci a été confronté à la même mésaventure. A savoir, l’épanchement de béton dans le Seine, à Nanterre (92). C’est l’Aappma qui avait déjà lancée l’alerte à l’époque. Après enquête en interne, il s’est avéré qu’il s’agissait d’eau grise chargée en sable et comportant des traces de ciment désactivé. Moins de 5 m3 en totalité, ayant couvert environ 20 m2 de surface dans le lit de la Seine. Donc, bien loin de la catastrophe annoncée de prime abord dans les médias… Vinci s’est engagé à remettre en l’état la zone polluée. Toutefois, cela n’a pas empêché le groupe Vinci d’écoper d’une amende de 50 000 € (plus 40 000 € avec sursis) ! Article mis à jour le 3 septembre 2020.
Il y a 4 ans et 248 jours

ciguë : Boutique Veja

La marque française de baskets écologiques et responsables Veja a missionné le studio ciguë pour concevoir sur mesure sa première boutique parisienne. Installée dans le Marais à Paris, cet espace de 80 mètres carrés a été envisagé par les architectes comme une coque brute et minimaliste. Depuis quinze ans, Veja repense la chaîne de production des sneakers en imposant dans l'industrie de la mode sa vision avant-gardiste de la fabrication responsable. Du choix des matières premières à la suppression de toute publicité invasive, en passant par l’attention portée aux conditions de travail et le respect de l’environnement, l'ensemble des étapes nécessaires à la fabrication d’une paire de baskets Veja prouve qu’il est possible de produire autrement. Fidèle à ses valeurs, la marque a fait appel à ciguë, un studio d'architecture basé à Montreuil (93) connu pour sa démarche responsable et sa pratique transdisciplinaire. À l’image de la marque, la boutique imaginée par ciguë promeut un dépouillement éthique et une remarquable économie de moyens. Située à l’angle des rues du Poitou et Debelleyme, l’espace bénéficie d’une implantation de choix et affiche une esthétique minimaliste bienvenue. Inspirés par l’univers de Veja et le célèbre adage « less is more », les architectes ont fait le choix d’une déconstruction pertinente pour préserver une partie de l’existant et faire évoluer le lieu. Le parquet de l’ancien commerce et la façade dessinée par le designer Raphael Navot ont été conservés, mais certains éléments d’architecture superflus ont été retirés. La déconstruction de l'espace est complétée par une décoration conçue selon une démarche d’écoconception. Tous les présentoirs de la boutique ont été dessinés sur mesure et fabriqués à partir de plateaux durables composés notamment de plâtre et de papier recyclé compressé, tandis que l’œuvre lumineuse créée par l'artiste brésilien Kleber Matheus est alimentée par ENERCOOP, un fournisseur français d’électricité verte. Les architectes ont ainsi réussi le tour de force d’incarner l’approche écoresponsable et les valeurs défendues par Veja.Avec ce projet, ciguë confirme son excellente réputation en faisant la démonstration de son expertise avisée et de sa capacité à toujours expérimenter.Pour en savoir plus, visitez le site de ciguë. Photographies : © ciguë / VejaLa Rédaction
Il y a 4 ans et 248 jours

Après un contretemps, le plan de relance enfin détaillé jeudi

Ce plan de 100 milliards d'euros représente "quatre fois plus que le plan de 2008, un tiers du budget de l'État", a vanté la semaine dernière le Premier ministre Jean Castex devant les patrons réunis à l'université d'été du Medef, pour assurer l'engagement de l'Etat dans cette crise.Une crise inédite depuis la Seconde Guerre mondiale: après avoir vu le PIB se contracter de plus de 5% au premier trimestre, puis de 13,8% au deuxième sous l'effet du confinement, la France est entrée en récession et le gouvernement prévoit que son PIB s'affaisse de 11% cette année.Si le rebond de l'activité a été fort au début du déconfinement à la mi-mai, il s'essouffle quelque peu ces dernières semaines, selon des indicateurs économiques publiés ces derniers jours.En parallèle, sur le front de l'épidémie, la hausse des contaminations et le renforcement des mesures de protection, comme le port du masque généralisé en entreprises, crée un climat d'inquiétude peu propice à restaurer la confiance, pourtant essentielle pour la reprise durable de l'économie.Après les 460 milliards d'euros de dispositifs d'urgence mobilisés depuis le début de la crise, le plan de relance, qui doit se déployer sur deux ans, vise à soutenir "l'offre et l'investissement", a défendu le Premier ministre.Il sera donc surtout axé sur le soutien direct aux entreprises, avec comme mesure phare la baisse des impôts de production de 10 milliards d'euros en 2021 et en 2022. Le plan intègre également l'enveloppe de 6,5 milliards de soutien à l'emploi des jeunes, déjà débloquée cet été.Au-delà des mesures de court terme, l'exécutif veut profiter de l'occasion pour accélérer le verdissement de l'économie française et stimuler la production industrielle sur le territoire, en particulier dans certains secteurs stratégiques comme la santé.Et la consommation ?Au total, 30 milliards d'euros iront donc à la transition écologique, dont une partie se recoupe avec les 40 milliards dédiés à la réindustrialisation du pays."Cette stratégie +France relance+ que nous allons lancer, ça n'est pas une stratégie pour faire face aux difficultés du moment, ça nous l'avons déjà fait et nous allons continuer (...), non c'est préparer la France de 2030", a défendu le président de la République Emmanuel Macron.Ce choix du soutien aux entreprises, qui passera également par des simplifications administratives, soulève déjà quelques critiques, certains dénonçant le manque de mesures en faveur de la demande afin d'inciter les ménages à dépenser les 80 milliards d'euros d'épargne engrangés pendant depuis mars.Car si la consommation a rebondi après le confinement, elle s'est stabilisée en juillet, selon l'Insee.Outre la hausse de l'allocation de rentrée scolaire et des dispositifs attendus pour encourager les ménages à effectuer des travaux de rénovations dans leur logement, le gouvernement pourrait faire d'autres annonces, mais assume sa stratégie."Les revenus des ménages ont été préservés" grâce au chômage partiel, a défendu Jean Castex la semaine dernière. Il n'est donc pas question d'opter pour une baisse massive de la TVA comme en Allemagne."La meilleure façon de soutenir la demande c'est de créer des emplois" et donc d'aider les entreprises à le faire, a de son côté estimé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire lors de l'université d'été du Medef.Reste à savoir si ce plan, qui sera contenu dans la loi de finances pour 2021 et donc voté en fin d'année, n'arrivera pas un peu peu tard pour certaines entreprises.Avant même le report de son annonce, l'opposition l'avait jugé tardif. "Chaque jour perdu accroît la fracture", avait ainsi critiqué début août Boris Vallaud, porte-parole du PS et député des Landes.
Il y a 4 ans et 248 jours

Un éco-hôtel en bois Kebony dans un écrin de nature, sur la côte portugaise

« C’est lors de mes voyages au Portugal que je suis tombé amoureux des paysages et de la nature de ce beau pays. La côte est très préservée, ce qui est rare en Europe. J’y ai découvert une culture et une sensibilité que j’apprécie profondément. C’est pour ces raisons que j’ai choisi la richesse de la région d’Arrábida, un lieu incroyable pour réaliser le projet Etosoto », explique Julien Labrousse.La réserve naturelle est un environnement préservé, véritable écrin de verdure et de tranquillité. C’est pour respecter et se fondre dans cet espace d’exception que le projet Etosoto Cabo Espichel s’est fixé l’objectif d’utiliser des matériaux aussi naturels et locaux que possible. Le bois représente près de 96% des matériaux utilisés. « Le projet explore les principes de l’architecture bioclimatique. Nous visons l’objectif “cradle to cradle”. C’est pour ces raisons que nous avons choisi le bois Kebony, en plus de son aspect visuel très agréable et naturel », poursuit l’architecte.Développée en Norvège, la technologie révolutionnaire Kebony est un procédé respectueux de l’environnement, qui modifie les résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un sous-produit agricole. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical, notamment une durabilité, une dureté et une stabilité dimensionnelle élevées. Ce processus n’améliore pas seulement significativement les propriétés physiques du bois, mais contribue également à l’apparence unique de celui-ci grâce à sa patine gris argent qui se développe au fil du temps.« Nous avons également choisi le bois Kebony dans le but de concevoir des bâtiments dont l’air intérieur serait dépourvu de polluants », explique Julien Labrousse.Les petites cabines présentent une allure épurée et moderne, se parent de toits végétalisés et de grandes baies vitrées qui font entrer la lumière naturelle et reflètent la beauté des environs. Ce sont de véritables bulles paisibles et apaisantes, connectées à la nature, et respectueuses de l’environnement.Technologie KebonyLa technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 4 ans et 248 jours

Le solaire photovoltaïque français reprend des couleurs avec Belenos

Deux producteurs de panneaux photovoltaïques, Systovi et Voltec Solar, prévoient de combiner leurs productions sous le nom de Belenos. Ce qui redynamise l’industrie photovoltaïque en France.