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Il y a 2 ans et 329 jours

Les bornes de recharge pour véhicules électriques descendent en sous-sol

L'opérateur Q-Park a annoncé mardi l'installation de 4.000 bornes de recharge d'ici à 2025 dans ses parkings français, où il gère 126.000 places. Le leader français du stationnement, Indigo, a déjà installé 1.050 points de recharge et en a annoncé presque 7.000 de plus d'ici 2025."Notre ambition est d'amener ce service de recharge en coeur de ville", a déclaré à l'AFP Michèle Salvadoretti, directrice générale de Q-Park France. Les bornes prévues par Q-Park délivrent une puissance moyenne de 7 à 22 kilowatts, visant les automobilistes qui "viennent trois heures pour faire des courses, se garer la nuit ou pendant leur travail". Q-Park prévoit notamment d'installer ses premières bornes dans les souterrains de La Défense, où les salariés des tours commencent à s'équiper en véhicules électriques.Les Airbnb du parking sont aussi sur les rangs : la plateforme Yespark, qui loue des places inoccupées sous des immeubles d'habitation, a installé 300 bornes à Paris en 2021 et prévoit d'accélérer en 2022.Ces annonces donnent un coup d'accélérateur à l'équipement des villes en bornes ouvertes au public, qui a pris du retard en France. Si les particuliers ont commencé à s'équiper et que les bornes ouvertes au public fleurissent sur certains grands axes routiers et sur les parkings de supermarchés, elles restent encore bien absentes des centre-villes."Pour être au bon niveau d'équipement du territoire, il manque 15.000 bornes d'ici 2025", avait indiqué le ministre des Transports fin 2021.Alors que la Commission européenne compte interdire la vente de véhicules thermiques en 2035, la loi l'orientation des mobilités (LOM) impose de connecter une place sur vingt dans les parkings des bâtiments d'entreprises existants, et de pré-équiper 20% des places dans les nouveaux parkings depuis 2021. Une aide publique couvre les coûts de fourniture et d'installation à hauteur de 60%.Entre 15 et 30 euros le pleinParallèlement, de nombreuses métropoles comptent sur les parkings souterrains pour accueillir les voitures chassées du stationnement en surface.Mais les contraintes de sécurité incendie rendent coûteuse l'installation de bornes souterraines. Jusqu'en 2009, la loi limitait à trois le nombre de véhicules électriques garés en sous-sol. Désormais, si un opérateur veut installer plus de 20 bornes à un étage, des bornes ultra-rapides, ou en installer en dessous du très demandé premier niveau du parking, il faut qu'il équipe tout le niveau de coûteux "sprinklers", des extincteurs automatiques à eau."Le coût du sprinklage peut être prohibitif par rapport à une équation de la recharge qui n'est déjà pas simple", explique Quentin Derumaux, auteur d'une étude sur les bornes pour le cabinet Sia Partners."Les opérateurs peuvent aussi se trouver en concurrence avec une offre que la collectivité locale déploie en voirie et sans trop de visibilité sur ce qu'elle va déployer", relève-t-il.Q-Park va lancer son offre à un tarif avantageux (hors coût du parking), à un euro la charge et 30 centimes le kWh, sans contrainte de temps, soit entre une quinzaine et une trentaine d'euros le "plein", selon la taille de la batterie.La tarification pourrait évoluer dans quelques années avec la multiplication des voitures électrifiées, et notamment prendre en compte le temps de charge pour accélérer les rotations et éviter les voitures-ventouses, a précisé Q-Park.D'autres opérateurs souterrains misent déjà sur la charge rapide (entre 20 minutes et une heure pour le plein), notamment à destination des flottes d'entreprises, des loueurs, des VTC et taxis.Total prévoit d'installer dix stations de recharge avec des bornes de 50 kW dans des parkings souterrains parisiens. Indigo a également annoncé la signature prochaine d'un partenariat pour lancer dès 2022 des stations puissantes dans une quarantaine de parkings français.
Il y a 2 ans et 329 jours

Avec Chryso et GCP, Saint-Gobain veut devenir numéro 2 mondial de la chimie de construction

"40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales viennent de la construction, et on peut répondre à ces problèmes avec la chimie du bâtiment, un secteur en pleine croissance", a déclaré mardi à la presse David Molho, directeur général des Solutions hautes performances de Saint-Gobain lors d'une visite de presse du principal centre de recherche et site de production de Chryso, à Sermaises dans le Loiret.La chimie de la construction basée sur des adjuvants et des additifs permet à l'industrie du bâtiment d'imperméabiliser, de fixer, protéger, renforcer ou isoler aussi bien les façades que les fondations ou les enduits et mortiers, et de décarboner les ciments et bétons, très émetteurs de gaz à effet de serre.Sur un marché mondial estimé entre 80 et 90 milliards d'euros, en croissance de 6 à 8% par an, Saint-Gobain espère peser "environ 4 milliards d'euros" dans ces activités une fois intégré GCP, a indiqué M. Molho, contre près de 3 milliards actuellement.Soit derrière le numéro un mondial, le suisse Sika, qui vient lui de racheter l'ancien numéro deux, l'allemand Master Builders Solutions, en novembre 2021, pesant quelque 10 milliards d'euros au total."Il y a une incroyable consolidation dans le secteur", a commenté Thierry Bernard, directeur général de Chryso, créé il y a 80 ans, et passé dans le giron de Saint-Gobain en septembre 2021."Nous avions besoin d'investissements massifs à cause des thématiques de durabilité et j'ai considéré que c'était le moment de rejoindre un grand groupe", a dit M. Bernard qui dirigeait Chryso depuis 10 ans lors de la reprise, et est resté aux commandes opérationnelles.Dans les laboratoires Chryso, on teste toutes sortes de combinaisons de bétons, de ciments, auxquels sont ajoutés des adjuvants à base de polymères synthétisés industriellement sur place dans d'immenses réacteurs chauffés.Ces produits, ajoutés au béton frais, garantissent au client sa texture, son étalement, sa fluidité et permettent son transport en camion toupie jusqu'au chantier. Chryso en produit 60.000 tonnes par an.Béton durableLe groupe vient de participer à un essai grandeur nature après plus de deux ans de recherche et développement, d'un béton d'argile décarboné n'utilisant aucun clinker - l'élément du ciment dont la fabrication émet le plus de gaz à effet de serre - en lien avec la start-up Hoffmann Green et le groupe Bouygues construction.Les adjuvants de béton faits par Chryso, qui représentaient 76% de ses ventes en 2021, sont utilisés par les bétonniers mondiaux comme Holcim, Cemex ou USConcrete, ou constructeurs comme Bouygues, Heidelberg ou Vinci. Et se retrouvent aussi bien sur la route du littoral de l'île de la Réunion que sur les travaux du Grand Paris Express, ou le pont 1915 récemment inauguré en Turquie."Pendant 30 ans, on a surtout parlé amélioration de la performance (mécanique, chimique etc.) des matériaux et de leur productivité, en permettant de construire plus vite notamment", dit M. Bernard. "Maintenant il y a un troisième axe qui est en train de tout bousculer, le grand sujet c'est la réduction de l'empreinte carbone du ciment et du béton".En France, l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation RE2020 depuis le début de l'année, qui impose une limite de kilogrammes de CO2 par mètre carré construit, "pousse tout le secteur à bouger" ajoute M. Bernard, même si pour l'instant les grands acteurs sont encore en train d'affûter leur stratégie.Saint-Gobain compte sur Chryso pour faire évoluer l'ensemble des matériaux vers plus de "sustainability", le terme maison qui désigne durée de vie, bilan carbone et rentabilité. Saint-Gobain et Chryso prévoient notamment l'ouverture d'une nouvelle usine d'adjuvants en Inde fin 2023, et d'une en Côte d'Ivoire.Restera ensuite à décarboner la production elle-même des polymères utilisés comme additifs, pour l'instant largement issus du pétrole, alors que l'énergie des chaudières vient du gaz. "On est en train de regarder pour du chauffage électrique", indique Jean-Claude Maesano, directeur industriel de Chryso France.
Il y a 2 ans et 329 jours

De la glace sous terre pour climatiser les tours de La Défense

Dans un monde qui se réchauffe, les "réseaux de froid urbain" à l'échelle de quartiers ou de villes entières, encore très marginaux dans le monde, visent à offrir une alternative plus environnementale à la multiplication des climatiseurs individuels problématiques pour le climat."Les réseaux de chaleur et de froid sont extrêmement performants. Une centralisation de la production d'énergie, c'est une meilleure performance de distribution, une meilleure compétitivité et une meilleure performance pour l'environnement", assure à l'AFP Frédéric Joseph, directeur d'Idex La Défense qui rafraîchit plus 3 millions de m2 du plus grand quartier d'affaires d'Europe, aux portes de la capitale française.Sur le site de Courbevoie, deux systèmes se complètent. D'abord plusieurs groupes frigorifiques géants reliés au réseau d'eau glacée: un circuit fermé où l'eau (au départ pompée dans la Seine) est refroidie à 4°C grâce au fluide frigorigène des réfrigérateurs géants, envoyée vers les clients et revient ensuite à 10-11°C avant d'être à nouveau refroidie.En parallèle, le bâtiment abrite dans ses sous-sols des piscines de 12 mètres de profondeur, sillonnées de tubes où circule une eau glycolée (pour qu'elle ne gèle pas) à -7°C, qui fait progressivement geler l'eau des bassins."Ce stockage de glace est le plus grand d'Europe", souligne Olivier Fleck, directeur des opérations. Mais la glace, "moins performante", est surtout utilisée en appoint, en cas de prévision de pic de consommation, comme cette semaine avec la vague de chaleur."On préfère s'affranchir de tout risque pour nos clients, on a choisi de stocker la moitié des bassins", note-t-il."Sobriété"Alors que les canicules se multiplient et s'intensifient en raison du réchauffement de la planète, les experts pointent du doigt le "cercle vicieux" lié à la multiplication des climatiseurs individuels, énergivores, émetteurs de gaz réfrigérants à effet de serre plus puissants que le CO2 et qui rejettent un air chaud amplifiant les bulles de chaleur urbaines.Selon l'Agence internationale de l'Energie, environ 2 millions de climatiseurs, en majorité des modèles peu efficients, étaient installés dans le monde en 2020, en faisant l'un des moteurs de la consommation d'électricité. Et l'augmentation de la demande risque de se poursuivre.Dans ce contexte, "mettre en place des réseaux de froid urbain dans des environnements denses fournit le même service de refroidissement" que des unités de climatisation individuelles "mais avec jusqu'à 50% d'énergie et d'émissions en moins", estime l'ONU-Environnement dans un récent rapport.Soulignant l'avantage d'éviter en outre de renforcer le phénomène d'"ilot de chaleur urbain" qui transforme les villes bétonnées en radiateurs, le rapport note toutefois les limites à un déploiement généralisé de tels systèmes, soulignant notamment la difficulté de les intégrer dans des zones déjà construites."Le réseau de froid doit être pensé dans le développement urbain, quand le quartier se crée", estime aussi Frédéric Joseph.Selon Via Sèva, association française de promotion des réseaux de chaleur et de froid, il existe 32 réseaux de froid en France, avec environ 1.400 bâtiments raccordés.Celui de Paris, le plus important d'Europe avec des dizaines de kilomètres de canalisations installées sous la capitale, fournit en froid des clients comme le Louvre, l'Assemblée nationale ou des grands magasins comme les Galeries Lafayette.Autre limite de ces systèmes centralisés, pour fabriquer le froid, il faut forcément de l'électricité, produite de façon plus ou moins décarbonnée selon les pays.Alors pour réduire les émissions, "il faut aller vers de la sobriété. Le meilleur kilowattheure est celui qu'on ne consomme pas", plaide Frédéric Joseph.
Il y a 2 ans et 329 jours

A Paris, Atelier du Pont, the good « life » ?

En décembre 2021, AG Real Estate a livré à Paris (XIIIe) ‘Life’, un immeuble de bureaux conçu par Atelier du Pont (Anne-Cécile Comar & Philippe Croisier) au sein d’un environnement en mutation. Communiqué du promoteur. Situé dans le prolongement de la ZAC Paris Rive-Gauche, cet opus tertiaire de 10 000 m² se distingue par plusieurs […] L’article A Paris, Atelier du Pont, the good « life » ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 329 jours

Clareo éclaire la Sorbonne avec des arches lumineuses LED

C’est un projet qui se regroupe autour de 4 établissements avec chacun leurs spécificités. On y retrouve une zone restaurant, une zone bibliothèque de 3 étages, de grandes salles d’amphithéâtres et de spectacles, ainsi que des salles de travaux dirigés, de bureaux administratifs et associatifs.L’université Paris Sorbonne souhaitait un produit spécifique pour les 3 étages de bibliothèques.Caractéristiques Techniques :Type Ligne LumineusePuissance LED 31W – 48WDurée de vie - L70B50 50 000 heuresDimensions (mm)-A L1600xl100xH550Dimensions (mm)-B L2500xl100xH550IK IK04IP IP20Couleur : 4000°KLes Arches Lumineuses : une fabrication française 100% sur-mesurePour les besoins de ce projet, CLAREO a été sollicité pour concevoir un produit unique sur le marché : les Arches Lumineuses.Réalisées sur-mesure à 100 % et fabriquées en France, leurs tailles ont été adaptées directement aux dimensions des tables de la bibliothèque, le tout avec un design innovant et résolument moderne.Au total, CLAREO a fourni plus de 100 Arches Lumineuses sur-mesure pour ce projet !
Il y a 2 ans et 330 jours

Chapelle International, à Paris, Tribeca, par Arte Charpentier

En septembre 2020, Linkcity Ile-de-France a livré sur les espaces Ferroviaires de Chapelle International, à Paris (XVIIIe), le Tribeca, un immeuble de bureaux conçu par Arte Charpentier. Surface de plancher : 21 200 m². Surface du gymnase : 1 170 m². Communiqué du promoteur. Le Lot A, également appelé Tribeca, contribue à la recomposition d’un […] L’article Chapelle International, à Paris, Tribeca, par Arte Charpentier est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 331 jours

En Albanie, la bataille perdue des bunkers anti-atomiques face à la mer

Selon les scientifiques, les rivages du petit pays des Balkans figurent parmi les plus touchés d'Europe par l'érosion due au changement climatique et à l'urbanisation sauvage.Sur les côtes de Seman, en Albanie centrale, les bunkers d'Enver Hoxha, défunt tyran qui s'était fâché avec l'Occident, l'ex-URSS, l'ex-Yougoslavie, la Chine et se préparait à être attaqué de toutes parts, sont sous l'eau.Idem pour le poste de police, les terrains de sport, le puits de pétrole.Sur les plages, des troncs d'arbres arrachés et des toits effondrés témoignent de l'impuissance face à l'avancée inexorable de la mer."Les bunkers étaient censés résister à tout mais ils ont échoué dans leur seule et unique bataille - contre la mer", dit à l'AFP Ilir Zani, 80 ans.Selon les habitants, l'Adriatique a avancé ici de 800 mètres en trois décennies. Izmir Mernica, 47 ans, a peur de voir disparaître son petit bar qui fait vivre sa famille. Il montre l'ancien château d'eau partiellement submergé. "Nous sommes inquiets, la mer est en train de tout engloutir. Regardez cette tour devant laquelle on garait jadis les voitures"."Deux mètres par an"En 2009, les autorités avaient tiré sur la plage sept bunkers submergés avec des chars T-59, après la mort de vacanciers noyés dans les tourbillons créés par le courant autour des structures. Las, la mer "les a pris à nouveau", poursuit Izmir, amer.D'après des rapports des experts du changement climatique pour le programme de l'ONU pour le développement (PNUD), "plus d'un tiers" des 427 kilomètres de côtes sont "touchés par l'érosion, à un rythme d'un à deux mètres par an".D'après Abdulla Diku, spécialiste de l'environnement, pour chaque hectare, environ 27 tonnes de terre partent à la mer chaque année, soit environ onze fois plus que la moyenne des pays européens.A Qerret, vers le nord, Vlash Moçi, 64 ans, a toujours son bunker, qui abritait autrefois des canons anti-aériens.Il l'a transformé en bar qui attire les touristes étrangers curieux d'en savoir plus sur le règne paranoïaque d'Hoxha, qui avait fait construire plus de 170.000 bunkers et de nombreux tunnels souterrains anti-atomiques.Mais il est angoissé. Le bunker voisin, structure vert pâle aux allures de soucoupe volante, a les pieds dans l'eau."Nous avons peur qu'un jour les grosses vagues nous avalent, c'est terrible", déclare-t-il à l'AFP.Pour tenter de lutter, les propriétaires de villas et d'hôtels de Qerret ont construit illégalement des jetées de rochers perpendiculaires à la mer. Mais elles modifient les courants et empirent la situation, selon les spécialistes. Egoïsme"Il s'agit de solutions individuelles qui aggravent le problème et nuisent à la biodiversité et aux écosystèmes marins", avertit Mirela Kamberi, spécialiste pour le PNUD.Tout se ligue pour favoriser la conquête de la mer. Il y a le changement climatique, avec l'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes et l'élévation des températures et du niveau de la mer. Les experts prévoient en Albanie une augmentation du niveau des eaux de 40 à 105 cm d'ici 2100 par rapport aux années 1986-2005.Il y a aussi la déforestation, l'extraction du sable des rivières qui en accélère le cours, l'urbanisme sauvage sur le littoral."Le problème, c'est que les gens ont coupé presque tous les sapins pour construire des immeubles, endommageant les systèmes de la nature", peste Besnik Zara, 66 ans, en lançant sa canne à pêche dans l'eau. "Ici, même les poissons ont disparu".Sur la montagne de Shupal, près de Tirana, il est facile de constater les dégâts de l'érosion, la dégradation des terres et de l'eau des rivières qui finissent dans le lac de Bovilla.Ce lac, qui alimente la capitale en eau potable, "est déjà considéré comme un point chaud de l'érosion", souligne Abdulla Diku.Pour faire face, les autorités ont interdit en 2016 l'exploitation des ressources forestières et adopté les engagements des conférences de l'ONU sur le climat de Paris puis Glasgow.Tirana vient aussi de renforcer la législation. "Le crime environnemental sera traité par le code pénal comme un crime contre la vie, la propriété ou en bande organisée", a averti le ministre de l'Intérieur Blendi Cuçi.
Il y a 2 ans et 332 jours

Premières pénalités financières pour les dark stores à Paris

"Nous serons en mesure, d'ici quinze jours, de mettre les premières astreintes, car c'est à la main de la ville et nous allons taper vite et fort", a affirmé le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire lors d'une présentation de la stratégie de logistique urbaine de la ville.M. Grégoire veut ainsi "prendre à la gorge", à raison d'astreintes financières de 500 euros par jour et de 25.000 euros maximum par entrepôt, "les grands opérateurs de dark stores" qui "pour beaucoup sont dans une illégalité totale".Ces "entrepôts fantômes" sont considérés par la mairie et les services de l'urbanisme comme des entrepôts, alors que les locaux dans lesquels ils ont été installés sont le plus souvent des locaux commerciaux. Les riverains protestent généralement contre les nuisances générées, notamment par le va-et-vient des livreurs.La capitale compterait désormais, selon M. Grégoire, une centaine de ces commerces, en plein essor depuis les restrictions de déplacement destinées à endiguer l'épidémie de Covid-19.Mais la maire hausse le ton depuis plusieurs mois. Fin mars, le bras droit d'Anne Hidalgo avait demandé aux chaînes de fermer 45 de ces magasins/entrepôts où les livreurs vont chercher les produits à livrer, "créés illégalement" dans la capitale."Certains ont joué le jeu tout de suite", fermant une dizaine de sites, "mais certaines marques renommées prennent le risque (de ne pas fermer) parce qu'elles (...) ont tellement d'argent qu'elles s'en moquent", affirme M. Grégoire.Ce "sentiment d'impunité" des chaînes de "dark stores" est selon lui renforcé par "l'engorgement" judiciaire qui éloigne dans le temps les perspectives de condamnation. "Si au moins un des dossiers pouvait passer, symboliquement, pour servir d'exemple et de jurisprudence très claire, ça nous aiderait collectivement", estime l'adjoint à l'urbanisme qui a écrit en ce sens à la procureure de Paris.Paris représente 32% des dépenses du "quick commerce" français et concentre 19 des 23 entreprises en activité, selon une proposition de résolution déposée mi-mars à l'Assemblée et visant à réglementer ces commerces sur les aspects sociaux et de distorsion de concurrence."Enfin, la ville se saisit des moyens à disposition pour réguler l'installation de ces entrepôts", a réagi auprès de l'AFP la députée et conseillère de Paris (Modem) Maud Gatel, à la tête de cette proposition.
Il y a 2 ans et 332 jours

Quels sont les salaires des professionnels du BTP par fonction et par région ?

En Ile-de-France : la reprise des recrutements se fait sentir depuis le début de l’année et le marché de l’emploi reste actif en particulier à Paris, dans les Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis. Tous les métiers en MOE/ Travaux sont en tension, en bureau d’études comme en entreprise de travaux. Les profils de techniciens maintenance CVC, dessinateurs-projeteurs et ingénieurs travaux TCE sont particulièrement recherchés.En Ile-de-France, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 35 et 40 K€ par an.En Auvergne-Rhône-Alpes : région extrêmement dynamique, avec des grandes villes très attractives comme Lyon, Grenoble, Chambéry, Annecy et Saint-Etienne, des projets de moyenne à grande envergure et beaucoup de projets neufs. La plupart des entreprises sont représentées et recherchent de nouveaux profils, en particulier des conducteurs de travaux, chargés d’affaires, dessinateurs-projeteurs, pilotes OPC. Le bâtiment recrute tous secteurs confondus (gros œuvre, second œuvre, aménagement …), en entreprise comme en maitrise d’œuvre, énergies renouvelables ou encore lots techniques (électricité, CVC, plomberie).En Auvergne-Rhône-Alpes, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 31 et 36 K€ par an.Hauts-de-France : région très dynamique également, principalement à Lille, Roubaix et Tourcoing. Les secteurs du gros et second œuvres, travaux publics et béton recrutent de façon assez importante. Les entreprises recherchent des conducteurs de travaux, des ingénieurs et des techniciens d’étude.Dans les Hauts-de-France, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 30 et 36 K€ par an.Provence-Alpes-Côte d’Azur : région dynamique et attractive, les villes de Marseille et d’Aix-en-Provence sont en tête des bassins d’emploi. Le BTP recrute majoritairement dans les secteurs de la voirie et des réseaux divers (VRD), les travaux publics, les entreprises générales de bâtiment, le secteur des lots techniques (notamment chauffage, ventilation et climatisation, maîtrise d’œuvre sur les profils ingénieurs/projeteurs spécialisés). Les dessinateurs-projeteurs, ingénieurs d’études, conducteurs de travaux, de BIM modeleur, d’ingénieurs méthodes, ou encore de techniciens BE sont des profils très recherchés.En PACA, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 30 et 36 K€ par an.« La crise du COVID avait provoqué un ralentissement du marché avec des retards sur les chantiers qui doivent maintenant être rattrapés. Le marché est donc extrêmement tendu actuellement, les entreprises ont du mal à trouver des candidats disponibles » explique Jérémy Randoing consultant senior chez Fed Construction. « Cependant, du fait de la crise en Ukraine et de ses conséquences sur les prix des matériaux et de l’énergie, on commence à voir apparaitre une certaine prudence chez les recruteurs. Elle pourrait se renforcer dans les prochains mois, en fonction du contexte économique et géopolitique, notamment avec des entreprises plus exigeantes dans le choix des candidats. » conclut-il.Pour télécharger l'étude complète, cliquez ici.[1] Les données ont été recueillies entre mars et mai 2022 par les consultants de Fed Construction dans les régions Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et PACA.
Il y a 2 ans et 332 jours

Comment la Ville de Paris entend réformer la logistique des chantiers

LOGISTIQUE. Les nouvelles consommations et l'augmentation des livraisons effectuées dans la capitale ont amené la Ville à réfléchir à une nouvelle gestion du territoire. Le secteur du BTP est concerné par les nouvelles mesures qui seront mises en place entre 2022 et 2026.
Il y a 2 ans et 332 jours

Paris : cinq groupements retenus sur la Zac Chapelle Charbon

PROJETS URBAINS. La grande consultation lancée en mars dernier pour près de 5.000 mètres carrés sur une friche ferroviaire au nord de Paris a franchi sa première étape. Cinq groupements promoteur+architecte ont été retenus.
Il y a 2 ans et 332 jours

Bientôt des bornes de recharge pour voitures électriques dans les hôtels des enseignes Accor

A partir de fin 2022, seront progressivement équipés en "bornes de recharge rapide et ultrarapides", 68 établissements "principalement situés en zones urbaines", - soit un total de 362 points de charge- "en commençant par Paris et Lyon", précise un communiqué commun jeudi.Ces stations de recharge, "intégralement alimentées en énergie verte, seront accessibles à tous", "clients des hôtels, particuliers en itinérance ou encore flottes professionnelles (taxis, VTC, logistique, autopartage...)Les parkings des hôtels seront accessibles 24 heures sur 24 et 7jours sur 7 et les automobilistes "pourront bénéficier des services des hôtels pendant la charge de leur véhicule", précisent les partenaires. "Notre réseau d'hôtels offre un maillage territorial unique, qui doit être mis au service des utilisateurs de voitures électriques", estime Franck Bermond, directeur technique d'ESG AccorInvest, cité par le communiqué."Cet engagement vise à faciliter la mise en place des zones à faibles émissions dans toutes les agglomérations de plus de 150.000 habitants, à la suite de l'adoption de la loi Climat et résilience", rappellent les deux entreprises.Electra sera chargée de l'installation et de l'exploitation des stations, et pourra ainsi s'"ancrer plus encore dans les principales métropoles de France autour des grands axes routiers, des gares et des aéroports", affirme Aurélien de Meaux, co-fondateur en 2021 de la société au côté Augustin Derville et Julien Belliato.Autrefois pôle immobilier d'Accor, qui n'en possède plus que 30%, la société AccorInvest est propriétaire et exploitante d'un parc de 800 hôtels sous différentes marques du géant français de l'hôtellerie (Ibis, Novotel, Mercure...) dans 27 pays, en Europe, en Amérique Latine et en Asie.
Il y a 2 ans et 333 jours

L'hydrogène pourrait être la grande occasion manquée de la transition énergétique

Le scénario modélisé par DNV dans Hydrogen Forecast to 2050 prévoit que la quantité d'hydrogène dans le mix énergétique ne sera que de 0,5% en 2030 et de 5% en 2050. Toutefois, pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, l'utilisation de l'hydrogène être trois fois plus importante, et répondre à 15% de la demande énergétique à l’horizon 2050."L'hydrogène est essentiel pour décarboniser les secteurs qui ne peuvent pas être électrifiés directement, comme l'aviation, le transport maritime et les activités manufacturières à haute température, et devrait donc être priorisé pour ces secteurs", a déclaré Remi Eriksen, président du groupe et PDG de DNV. "Globalement, les politiques actuelles ne sont pas à la hauteur de l'importance de l'hydrogène pour ces industries. Elles devront également soutenir la mise à l'échelle de la production d'énergie renouvelable ainsi que la capture et le stockage du carbone, éléments cruciaux pour la production d'hydrogène à faible teneur en carbone." ClassificationSelon le rapport, l'hydrogène vert produit par électrolyse sera la forme dominante, représentant 72% de la production au milieu du siècle. Cela nécessitera un surplus d'énergie renouvelable, pour alimenter une capacité d'électrolyseurs de 3 100 gigawatts – soit plus du double de la capacité totale de production installée en solaire et éolien aujourd'hui. L'hydrogène bleu – produit à partir de gaz naturel dont les émissions sont captées – a un rôle plus important à jouer à court terme (environ 30% de la production totale en 2030), mais sa compétitivité diminuera à mesure que la capacité des énergies renouvelables augmentera et que les prix baisseront. CoûtsSelon les prévisions de DNV, les dépenses mondiales consacrées à la production d'hydrogène à des fins énergétiques d'ici 2050 s'élèveront à 6,8 milliards USD, auxquels s'ajouteront 180 milliards USD pour les conduites d'hydrogène et 530 milliards USD pour la construction et l'exploitation d’infrastructures adaptées à l'ammoniac.Pour des raisons de coût, plus de 50% des conduites d'hydrogène dans le monde seront des installations gazières réadaptées pour cet usage, avec un coût de conversion qui ne devrait pas excéder 10 à 35% de celui des nouvelles constructions. L'hydrogène sera transporté par pipeline sur des distances moyennes dans et entre les pays, mais pas significativement entre les continents. Le commerce mondial de l'hydrogène sera également limité par le coût élevé de liquéfaction pour le transport maritime, et par la faible densité énergétique de l'hydrogène. Un dérivé de l'hydrogène, l'ammoniac, plus stable et plus facilement transportable par bateau, sera commercialisé quant à lui au niveau mondial. UsagesLes principaux utilisateurs de l'hydrogène seront les industries utilisant des procédés de fabrication à haute température difficiles à éliminer, tels que la métallurgie (principalement la production de fer et d'acier) – qui utilisent actuellement du charbon et du gaz naturel. Les dérivés de l'hydrogène, tels que l'ammoniac et le méthanol, seront également essentiels pour décarboniser les transports lourds (maritime et aérien), mais ces carburants ne seront pas utilisés à grande échelle avant les années 2030.L'hydrogène ne sera pas utilisé dans les véhicules de tourisme, et son utilisation dans la production d'électricité sera limitée. L'hydrogène pour le chauffage des bâtiments ne sera pas utilisé à l'échelle mondiale, mais il sera rapidement adopté dans certaines régions qui disposent déjà d'une infrastructure gazière étendue."La mise à l'échelle des chaînes de valeur de l'hydrogène nécessitera la gestion des risques liés à la sécurité et l'acceptation par le public, ainsi que l'application de politiques visant à rendre les projets relatifs à l'hydrogène compétitifs. Nous devons adopter une vision plus globale et une démarche systémique, afin de vraiment permettre aux opérateurs de saisir les opportunités de décarbonisation urgentes que présente l'hydrogène", a ajouté M. Eriksen.Répartition géographiqueL'adoption de l'hydrogène variera considérablement d'une région à l'autre, en fonction des incitations proposées. L'Europe est le précurseur, où l'hydrogène devrait représenter 11 % du bouquet énergétique d'ici à 2050 grâce à des politiques favorables qui stimuleront à la fois la production et la demande en hydrogène. Dans les pays de l'OCDE-Pacifique (Japon, Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande) l'hydrogène représentera 8% du bouquet énergétique en 2050 ; les pays d'Amérique du Nord (7%) ont également des stratégies, des objectifs et des financements qui favorisent l'offre, mais leurs prix du carbone sont plus bas et leurs objectifs moins concrets. La Grande Chine (6%) leur emboîte le pas, en apportant récemment plus de clarté sur le financement et les perspectives de l'hydrogène à l'horizon 2035, ainsi qu'un système national d'échange de droits d'émission en expansion. Ces quatre régions consommeront ensemble deux tiers de la demande mondiale d'hydrogène à des fins énergétiques d'ici 2050.
Il y a 2 ans et 333 jours

Un haussmannien remis au goût du jour avec élégance

EN IMAGES. Terni par les années, cet appartement parisien avait besoin d'être dépoussiéré. Rénové du sol au plafond, et savamment modernisé, il a retrouvé son lustre et gagné en confort.
Il y a 2 ans et 333 jours

Palmarès 2022 du concours "les rubans du Patrimoine"

Les jurys régionaux et le jury national ont pris en compte les critères suivants : intérêt et valeur du patrimoine considéré, cohérence esthétique et architecturale, matériaux et organisation du chantier, qualité de la mise en œuvre, retombées de ces opérations d’un point de vue social, économique, culturel, environnemental et touristique, audace de l’opération et mobilisation populaire.Prix nationauxPrésidé par Nicolas KNAUF de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, le jury national a étudié les 19 dossiers proposés par les jurys régionaux, parmi les 118 dossiers éligibles reçus cette année.5 prix nationaux ont été attribués :Prix national au titre des communes et structures intercommunales de moins de 3500 habitantsBrétigny (27) pour la restauration de l'église Saint-Cyr et Sainte-JulittePrix national au titre des communes et structures intercommunales entre 3500 et 20000 habitantsCommunauté de Communes de la Grande Vallée de la Marne (51) pour la reconversion des anciens pressoirs Pommery en Centre d'interprétation sensorielle des vins de Champagne à Aÿ-Champagne : PressoriaPrix national au titre des communes et structures intercommunales de plus de 20000 habitantsEpernay (51) pour la réhabilitation du château Perrier en musée du vin de Champagne et d'archéologie régionalePrix spécial du jurySoulomès (46) pour la restauration du chœur et assainissement de l'église Sainte-Marie-MadeleinePrix spécial "dynamisme territorial"La Flèche (72) pour la réhabilitation d'un ensemble immobilier en complexe cinématographique et commercesLa cérémonie officielle de remise des prix nationaux aura lieu lors du Salon international du Patrimoine culturel fin octobre à Paris.Prix régionaux14 prix régionaux ont également été attribués aux communes dont les dossiers ont été sélectionnés par les jurys régionaux pour concourir au niveau national.Prix départementaux42 prix départementaux ont été décernés cette année par les jurys régionaux.Les remises de prix régionaux et départementaux seront organisées localement par les représentants des cinq partenaires au cours du dernier semestre 2022.
Il y a 2 ans et 334 jours

Fontaines, bancs : la "bible" de la Mairie de Paris pour le mobilier urbain

Destiné aux agents de la ville comme aux prestataires (Decaux, La Poste, Enedis), le "manifeste pour la beauté" est un référentiel d'aménagement en quatre tomes qui vise à clarifier "qui est propriétaire, qui s'en occupe, qui entretient", a expliqué l'adjoint à l'urbanisme lors d'un point presse.Emmanuel Grégoire, qui avait lancé fin 2020 cette démarche, s'était retrouvé début 2021 débordé par SaccageParis: des opposants dénonçant sur Twitter, photos à l'appui, le manque d'entretien du mobilier historique ou les choix de mobilier urbain moderne contestés.Ces critiques "ont aiguillonné plus qu'inspiré" le manifeste, a affirmé le bras droit d'Anne Hidalgo. "Les irritants remontés par SaccageParis sont des irritants de bon sens, ça nous a stimulés pour aller plus vite."Pour cette "remise à plat", l'exécutif parisien a mis en place une commission de régulation de l'espace public, qui aura la charge de superviser l'usage et l'entretien des nouveaux mobiliers urbains.Priorité de M. Grégoire, la protection du mobilier historique se matérialisera par un logo, synonyme d'interdiction de retrait, a-t-il indiqué.Cibles favorites de SaccageParis, les bancs en bois dits Mikado ont majoritairement été remplacés et 7.000 pieds d'arbres seront repris d'ici 2024, a indiqué M. Grégoire, qui privilégie une "grande bande de végétalisation" sur un alignement d'arbres.Certaines fontaines décriées vont disparaître, tout comme les modèles de jardinières en pots colorés ou les bacs en bois, "très mal entretenus" selon lui."On ne va pas tout changer du jour au lendemain", prévient M. Grégoire.Déployées en 2013 et 2016, les poubelles Bagatelle, proies des rats et des corneilles car ouvertes sur le côté, et facilement tordues, vont progressivement disparaître au profit des modèles Cybel, déployés depuis 2019."Les agents de la Ville sont très attachés aux bancs Davioud", a souligné le dauphin d'Anne Hidalgo pour les municipales de 2026, qui inaugurera le 21 juin, près de l'Hôtel de Ville, celui racheté aux enchères par des habitants qui l'ont offert à la Ville pour alerter sur sa protection.M. Grégoire veut aussi poursuivre un travail de retrait des panneaux directionnels devenus obsolètes, appelant à "libérer l'espace public" d'une partie du 1,3 million d'objets présents dans les rues parisiennes.
Il y a 2 ans et 334 jours

Nouveau marché attribué sur la ligne 18 du Grand Paris Express

CONTRAT. La Société du Grand Paris a attribué un nouveau marché sur la ligne 18 du Grand Paris Express. Il s'agit de la réalisation du réseau multi-services et les systèmes de surveillance.
Il y a 2 ans et 334 jours

Le salon Innopolis Expo revient pour sa seconde édition les 20 et 21 septembre 2022 à Paris

Après un premier rendez-vous réussi en 2021, Innopolis Expo revient pour une seconde édition riche en nouveautés. Leader de l’innovation territoriale à destination des collectivités, le salon rassemblera les 20 et 21 septembre prochains les collectivités territoriales, aménageurs, fédérations et associations professionnelles, et entreprises qui créent les villes et les territoires de demain. Pendant deux […]
Il y a 2 ans et 334 jours

L’incroyable reconstitution de la grotte Cosquer

« Cosquer Méditerranée », tel est le nom du nouveau site culturel marseillais qui vient d’ouvrir dans la Villa Cosquer Méditerranée, à côté du MUCEM. Il abrite la restitution de la Grotte Cosquer, découverte en 1985 dans les calanques de Marseille, par le plongeur Henri Cosquer. L’étude de cet ensemble exceptionnel, riche de plus de 500 entités d’art pariétal, est particulièrement difficile : le site est quasi inaccessible car l’accès est situé à 37 mètres sous la mer et réservé à des plongeurs expérimentés. En raison de la montée des eaux, l’engloutissement de la Grotte est inéluctable. Seul un sauvetage virtuel de ce lieu inestimable est possible. Il est en cours. À partir de la réalisation d’un modèle 3D, la restitution de la Grotte permet de donner accès à ce patrimoine. A l’issue d’un appel d’offre lancé en mai 2018, le groupe Kléber Rossillon a été sélectionné en septembre 2019 pour la qualité de son projet culturel et scientifique et s’est vu attribuer la réalisation du Centre d’interprétation dans le cadre d’une DSP, Délégation de Service Public. La Région, propriétaire du bâtiment et initiatrice du projet, contribue à hauteur de 9 M d’euros au financement de la transformation du site et se porte garante de la production culturelle et scientifique de l’ensemble du projet. Les équipes en charge du projet ont dû résoudre des défis majeurs : comment restituer la Grotte Cosquer 30 ans après sa découverte, sans y avoir un accès direct ? Comment faire tenir les 2300 m2 de la Grotte qui a la forme d’un huit, au niveau -2 de la Villa Cosquer Méditerranée, dans un carré de 1750 m2 ? Comment imaginer un parcours de visite tout en restituant la topographie complexe du site, ses passages étroits, ses altimétries différentes, la présence de l’eau et l’abondance d’œuvres dessinées et gravées, disséminées sur l’ensemble des voûtes et parois ? Autrement dit comment concevoir un site qualitatif sur le plan scientifique, séduisant sur le plan culturel et répondant aux exigences d’un établissement recevant du public qui tienne compte de toutes les contraintes du bâtiment (circulation, issues de secours, structures porteuses, réseaux, préservation de l’amphithéâtre existant, etc.) Modélisation 3D, découpage de la Grotte en six écailles, reconstitution des parois en béton, réalisation des panneaux ornés en résine, restitution de l’aspect de la roche et reproduction des dessins et gravures : chaque étape requiert des savoir-faire spécifiques. Pour l’essentiel, la plupart des entreprises en charge du projet ont déjà travaillé sur des projets similaires, notamment la réplique de la Grotte Chauvet, expérience propice à l’invention de méthodes innovantes, aujourd’hui réutilisées à Cosquer. Le travail de restitution repose intégralement sur les données recueillies lors des campagnes d’étude. En effet, la difficulté d’accès au site rend impossible la vérification de l’exactitude des réalisations en temps réel. Par ailleurs, l’étude de la Grotte Cosquer est toujours en cours et de nouvelles données scientifiques contribueront à préciser les réalisations en cours. Un modèle 3D servant de référence La société PERSPECTIVE(S), située à Aix-en-Provence, a développé des logiciels permettant de traiter les données numériques collectées par la société Fugro commanditée par la DRAC- Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les photogrammétries de 344 lasers scans et les images 360 HD ont permis de reconstituer un modèle de l’ensemble de la Grotte en juxtaposant les différentes limites de scan. En 8 mois de travail, plus de 50 versions ont été réalisées par PERSPECTIVES, pour présenter une réplique de la Grotte adaptée au support contraint de la Villa Cosquer Méditerranée, dans laquelle doit s’intégrer un parcours de visite. Au final, le modèle unifié de la Grotte, soumis à une validation à la fois scientifique et scénographique, permet une visite de celle-ci en 3D et en réalité virtuelle. La réplique 3D réalisée, les données ont été transmises à tous les protagonistes du projet et notamment aux artistes en charge de la réalisation de la réplique physique de la Grotte à Toulouse, Paris et Montignac et où se trouvent les ateliers de Gilles Tosello, Stéphane Gérard et Alain Dalis. Une contraction nécessaire Pour réduire l’emprise au sol de la restitution, et la faire « rentrer » dans la superficie disponible du niveau -2 de la Villa Cosquer Méditerranée, une contraction de la Grotte a été nécessaire. Le modèle 3D de Cosquer a été découpé en 6 grandes écailles : L’arrivée et la salle de la plage / La salle des chevaux / La salle nord / Le grand puits / La faille des bisons / La galerie des mains rouges et du félin. Une segmentation délicate car l’ensemble de la Grotte est couvert d’œuvres pariétales. Un travail de « couture » Dans la Grotte, les écailles ne se trouvent pas au même niveau, il a donc fallu trouver un calage altimétrique moyen entre le sol et le plafond puis procéder au raccordement géologique entre les différents segments. Des géologues spécialisés en karstologie garantissent la qualité de cette opération de « couture », s’appuyant sur un catalogue de références pour être fidèle à la géomorphologie de la Grotte et restituer la texture des parois ainsi que les concrétions. La reproduction des parois et des spéléothèmes : forme et couleur L’Atelier Artistique du Béton, sis à Mormant, en Seine-et-Marne, réalise la matrice principale : sur des cages d’acier, sur lesquelles est agrafé un grillage, plusieurs couches de béton sont projetées, puis sculptées et patinées pour recréer la topographie de la Grotte dans sa complexité. Parallèlement à ce modelage, l’atelier de Stéphane Gérard, plasticien spécialiste de la reproduction des spéléothèmes, restitue les formations géologiques, les concrétions karstiques : stalagmites, stalactites, fistuleuses (fines stalactites où circule l’eau). Dans l’atelier parisien, les équipes concoctent des recettes pour restituer le mat ou la transparence, la brillance, les drapés de calcique. La reproduction des panneaux ornés Depuis 25 ans, l’atelier Arc&Os à Montignac, non loin de Lascaux, est spécialisé dans les fac- similés de Grottes ornées. D’après la modélisation en 3D de la Grotte, une fraiseuse numérique sculpte des blocs en polystyrène, des moules en négatif à partir desquels sont fabriqués les panneaux en résine, sur lesquels seront projetées les photographies prises dans de la Grotte. Les panneaux sont confiés aux mains expertes des artistes plasticiens pour restituer la texture, la granulométrie et les teintes de la roche et au final graver ou dessiner à la manière des homo sapiens. Dans le Lot et Garonne, chez Déco Diffusion, Gilles Toselllo préhistorien, artiste plasticien et Bernard Toffoletti, directeur technique, font de nouveau équipe après avoir travaillé pour Chauvet. Ils sont en charge de 8 panneaux ornés (sur les coques provenant de chez Arc&Os). Comme le précise Gilles Tosello : « Si le travail de restitution repose sur la technique 3D, au final, tout ce que le spectateur voit est recréé par la main de l’homme. Et tout ce que l’on voit doit être reproduit. » Image : Perspective(s) – Région Provence-Alpes-Côte d’Azur – Sources 3D MC  
Il y a 2 ans et 335 jours

Morland : la mixité au service de l’urbanité

Qui se souvient de cet immeuble austère du boulevard Morland à Paris (IV), qui abritait l’ancienne préfecture de Paris et de la Région Ile-de-France ?* Après six ans d’attention, des millions d’euros et moult scrutations, « Morland Mixité Capitale » a enfin été livrée en mai 2022, redorant un peu le blason des « Ré-Inventer Paris ». Visite. Par une belle matinée […] L’article Morland : la mixité au service de l’urbanité est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 335 jours

Canicule : les citadins face à la surchauffe urbaine

Microclimat urbainA la campagne, la végétation utilise le soleil et l'eau du sol pour la photosynthèse, puis restitue à l'atmosphère l'eau puisée dans le sol. La nuit, cette "évapotranspiration" s'arrête.Mais en ville, les surfaces largement imperméables emmagasinent l'énergie solaire. Et pendant la nuit, ces bâtiments, routes en bitume et trottoirs relâchent dans l'air la chaleur accumulée.Résultat, il fait souvent plus chaud dans une ville qu'en périphérie, avec des écarts encore plus marqués pendant les canicules et la nuit, qui peuvent aller jusqu'à plusieurs degrés de plus que dans la campagne environnante.Ce mécanisme est connu sous le nom d'"îlots de chaleur urbains" (ICU), mais il devient "surchauffe urbaine" lorsqu'on y ajoute l'inconfort thermique des habitants, qui dépend aussi de paramètres plus individuels (âge, logement sous les toits mal isolés, métabolisme...).Avec des impacts sanitaires majeurs. "La situation des citadins soumis à ces conditions extrêmes peut conduire à des coups de chaleur et des déshydratations jusqu'à la mort des personnes les plus fragiles", souligne l'Ademe dans son guide "Rafraîchir les villes".Par exemple, lors de la canicule historique de 2003 qui avait fait plus de 15.000 morts en France, la surmortalité avait atteint 141% à Paris ou 80% à Lyon, contre 40% dans les villes petites et moyennes, selon Santé Publique France.Des facteurs identifiésLes facteurs favorisant ces "bulles de chaleur" urbaines sont connus: beaucoup de surfaces artificielles minérales et sombres qui absorbent la chaleur, pas assez de végétation, propriétés des matériaux de construction, présence insuffisante d'eau, activités humaines, orientation des bâtiments, forme des villes...Sans oublier le cercle vicieux de la climatisation qui en rafraîchissant ceux qui peuvent se l'offrir réchauffe l'air extérieur par ses rejets.Des solutionsLa question du rafraîchissement urbain est un domaine de recherche encore récent mais crucial alors que les îlots de chaleur urbains risquent d'amplifier les effets des canicules qui se multiplient et s'intensifient avec le réchauffement de la planète.Des solutions existent pour faire éclater ces bulles de chaleur, comme l'explique l'Ademe dans son guide qui présente 19 types de mesures "émergentes ou éprouvées" parmi lesquels les villes peuvent piocher en fonction de leurs spécificités.D'abord des solutions basées sur la nature, en bref la végétation et l'eau: développement de parcs qui forment de vrais îlots de fraîcheur, plantation d'arbres pour l'ombrage, toitures végétalisées pour le confort intérieur, façades végétalisées pour limiter l'inconfort des piétons, ou encore plans d'eau et rivières avec leurs berges végétalisées.Parmi les solutions "grises", l'Ademe met notamment en avant des formes urbaines "bioclimatiques" qui permettent une meilleure circulation de l'air, l'arrosage de l'espace urbain, des structures d'ombrage, des panneaux solaires pour remplacer les surfaces qui emmagasinent la chaleur ou encore des revêtements drainants, l'isolation des bâtiments.Dernière piste évoquée, les solutions "douces" liées à l'usage de la ville, comme la réduction du trafic routier et des moteurs thermiques qui produisent de la chaleur ou encore la limitation de la climatisation.Pas de miracleMais attention, "aucune solution ne peut résoudre seule la problématique de la surchauffe urbaine", prévient l'Ademe qui suggère une combinaison de plusieurs solutions."Il est alors important de prendre en considération le fait que certaines solutions ne sont pas compatibles, voire s'annulent entre elles, tandis que d'autres agiront en synergie".Il faut également dans le choix des solutions possibles se pencher sur l'effet recherché de chaque solution: rafraîchissement global de la ville ou à l'échelle du confort du piéton.Ainsi par exemple, les fontaines et jets d'eau ont un impact fort pour le confort thermique mais aucun à l'échelle de la ville.Au contraire, des revêtements réfléchissant la lumière (peinture blanche ou matériaux innovants) sur les sols, les murs ou les toits, réduisent l'îlot de chaleur urbain mais peuvent créer de l'inconfort pour les passants à cause du rayonnement.
Il y a 2 ans et 335 jours

Les propositions de la FFB Grand Paris Île-de-France avant les élections

A cinq jours du premier tour des élections législatives en France, la FFB Grand Paris Île-de-France souligne 7 propositions clés pour la filière et demande un Ministère de la Construction.
Il y a 2 ans et 335 jours

Nouvelle édition du SITEM !

Le SITEM, Salon International des musées, des lieux de culture et de tourisme, se tiendra au Carrousel du Louvre de Paris les 28, 29 et 30 juin prochains. Pendant 3 jours, les conférences et ateliers du SITEM rassemblent des acteurs internationaux et les thèmes abordés sortent des sentiers battus. Quant aux Ateliers, il forment un ensemble d’études de cas  sans équivalents. Ces matériaux intellectuels, à l’originalité sans cesse renouvelée, sont devenus un des points d’attraction du SITEM. > Pour découvrir le programme complet des conférences et des ateliers > Toutes les infos pratiques sur le site du SITEM.
Il y a 2 ans et 335 jours

La gestion des déblais, l'autre chantier "pharaonique" du Grand Paris Express

DÉCRYPTAGE. La construction des 200km du futur réseau du Grand Paris Express nécessite d'extraire des sous-sols franciliens 47 millions de tonnes de terres d'ici à 2030. Leur gestion représente un défi environnemental et logistique immense pour la Société du Grand Paris. Un chantier dans le chantier dont la feuille de route en la matière tient en quatre étapes : caractérisation, traçabilité, évacuation et valorisation.
Il y a 2 ans et 335 jours

In the Banlieues au Pavillon de l’Arsenal

Quelle que soit la manière de les nommer, banlieues, périphéries, franges urbaines… ‘In the Banlieues’ met en lumière au Pavillon de l’Arsenal (Paris) le retournement symbolique du centre à la périphérie. Les banlieues imposent aujourd’hui leur influence et inventent des solutions. Jusqu’au 28 août. Croisant les approches urbaines, artistiques et sociales, la manifestation ‘In the […] L’article In the Banlieues au Pavillon de l’Arsenal est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 335 jours

Idéobain 2022 : lieu de toutes les réponses aux besoins des professionnels de la salle de bains

Une édition prometteuseOrganisé à Paris Expo Porte de Versailles (Hall 2) de, du 3 au 6 octobre prochain, IDÉOBAIN est le lieu de convergence physique de tous les acteurs du secteur. L’édition 2022, qui s’annonce comme prometteuse pour le business, l’innovation et la convivialité, enregistre une participation forte des acteurs et leaders du marché avec 95 exposants, dont 66% d’exposants internationaux, prêts accueillir les visiteurs et leur présenter leurs innovations et nouvelles solutions. Parmi les exposants, on compte 39 nouveaux arrivants et 56 retours. 74% de la surface d’exposition est ainsi déjà vendue.Le carrefour des métiers de la salle de bainsRendez-vous de référence des professionnels du secteur de la salle de bains, IDÉOBAIN est le lieu où tous les acteurs peuvent trouver les produits répondant aux attentes des clients finaux des secteurs du logement, du tertiaire, des établissements recevant du public etc.Au-delà de l’offre de solutions proposée par les exposants, les différents profils de visiteurs du salon (installateurs, bainistes, vendeurs de salles d’exposition, architectes, décorateurs et maîtres d’ouvrage...) bénéficieront des temps forts et actions inédites imaginés par IDÉOBAIN pour leur permettre de trouver les réponses aux défis actuels et futurs du secteur de la salle de bains.1. Un lieu unique d’inspirationL’Espace Créateurs est un espace de rencontres des industriels, mis en place en 2019, qui a vocation à influencer les tendances de la décoration grâce à l’innovation ou à des collaborations artistiques remarquées. Il est construit autour de marques exclusives et de spécialistes de projets haut de gamme. À date, la majorité des exposants de 2019 se sont déjà réinscris comme Aquaelite, Bongio, Herbeau, Idea Group, ou encore Winckelmans. À leurs côtés, de nombreuses nouvelles marques font leur apparition comme Alpi, Burgbad, Burlington, Ceresa Spa Keuco et Laufen.2. Un programme de conférences richePrès de 15 conférences sont d’ores et déjà programmées avec un tiers d’expertises techniques, un tiers de formation et un tiers destiné à l’architecture et à l’aménagement extérieur. Le programme précis sera disponible sur le site IDÉOBAIN à partir de la fin du mois de mai.3. Des démonstrations produitsPrès de 50 stands présenteront des démonstrations de produits sur des espaces dédiés. Un parcours thématisé et en autonomie permettra de découvrir toutes ces démonstrations. Pour promouvoir en amont du salon ce nouveau dispositif, des influenceurs seront amenés à réaliser tous les mois une vidéo sur une des démonstrations prévues. Ces vidéos seront relayées sur les réseaux sociaux à partir du mois de juin.4. Valoriser les savoir-faire et les compétencesL’AFISB animera un espace Métiers, Formation & Compétences.Après plusieurs années de gestation, la Salle de Bains Académie sera lancée sur le prochain salon Idéobain (3 au 6 octobre 2022), avec des compétences qui s’articuleront autour de 4 grands piliers : la plomberie, le carrelage, l’électricité et la maçonnerie. Son ambition : faire connaître toutes les formations initiales et continues pour améliorer les compétences des professionnels du secteur.Toute la semaine, dans le cadre de l’Académie de la Salle de Bains, des speed-dating permettent à des formateurs, des installateurs et des concepteurs-vendeurs de se rencontrer. En outre, l’AFISB fera un focus sur les Salles de Bains Remarquables, qui récompensent les innovations du secteur. Le palmarès de la 6ème édition sera dévoilé le 9 mai, à l’occasion des Etats Généraux de la Salle de Bains. Les 12 projets récompensés seront présentés lors du prochain salon.IDÉOBAIN se mobilise pour faire venirPlus que jamais, IDÉOBAIN met tout en œuvre pour permettre à l’ensemble des professionnels de participer à cet événement majeur pour la filière. Le salon propose aux distributeurs et négociants de mettre à leur disposition des bus pour accompagner leurs clients sur le salon. Plus de 3.200 professionnels seront ainsi transportés vers Paris depuis différentes villes : Tours, Blois, Bourges, Vierzon, Orléans, Le Mans, Chartres, Le Havre, Evreux, Dreux, Rouen, Beauvais, Auxerre, Montargis, Troyes, Sens, Reims, Epernay, Lille, Lens, Amiens, Compiègne, Caen...
Il y a 2 ans et 336 jours

Climat et logement : des militants bloquent un grand axe routier parisien

L'action du groupe "Dernière rénovation", dont une militante avait perturbé la semaine dernière une demi-finale du tournoi de tennis de Roland Garros en s'attachant au filet, a duré au total une heure et complètement bloqué la circulation dans le sens de la sortie de Paris pendant une trentaine de minutes, créant de fortes retenues.Une douzaine de militants étaient assis sur la chaussée, alors que d'autres distribuaient des tracts ou allaient à la rencontre des automobilistes coincés, dont certains ont tenté de déloger les bloqueurs.Arrivée rapidement sur les lieux, la police a interpellé les manifestants et rouvert une voie du pont à la circulation, mais trois d'entre eux s'étaient collé une main au bitume avec de la super glue, nécessitant l'intervention de pompiers qui les ont décollés avec du dissolvant, avant qu'ils ne soient à leur tour menottés et interpellés."On ne peut plus rester les bras ballants, on n'a que quelques années face à l'urgence climatique, par rapport aux millions de victimes que peut faire cette crise, une garde à vue ce n'est pas grand-chose", a expliqué un des manifestants collés, qui s'est présenté comme Ronan, 22 ans, étudiant en école d'ingénieur."Dernière rénovation" réclame le vote immédiat d'une loi visant à la "rénovation globale et performante du parc immobilier français d'ici 2040", sans coût pour les propriétaires les plus modestes.Les manifestants ont reçu le soutien du photographe et cinéaste Yann Arthus-Bertrand, très engagé pour la planète, venu sur place filmer l'action pour un prochain film. "Je trouve ces jeunes gens très courageux. Ce n'est pas ma façon de faire, mais on a besoin de ça, ces gens ils se battent pour la Terre", a-t-il estimé.
Il y a 2 ans et 336 jours

Le plafonnement des loyers mieux respecté en région parisienne, selon une étude

Sur les 1.560 annonces en ligne épluchées d'août 2021 à février 2022 par CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) à Paris et dans l'intercommunalité Plaine Commune, au nord de la capitale, 66% respectaient le plafonnement, contre 60% en 2020.Cette mesure consiste à fixer un prix maximum au mètre carré pour les biens immobiliers en fonction de plusieurs variables (quartier, date de construction, logement meublé ou non...).Il est possible d'y déroger si le logement dispose de caractéristiques particulières.Appliqué à Paris depuis 2015, avec une interruption contrainte par la justice en 2018-2019, le système s'est depuis étendu à d'autres villes : Lille, Lyon, Villeurbanne, et les intercommunalités de Seine-Saint-Denis Plaine Commune (autour de Saint-Denis) et Est Ensemble (entre Montreuil et Bobigny).Vont s'y ajouter Montpellier à partir du 1er juillet et Bordeaux d'ici à la fin de l'année.Selon l'étude de CLCV, le montant du dépassement moyen pour les annonces hors-la-loi est de 118,98 euros par mois.Les logements gérés via une agence respectent bien davantage l'encadrement que ceux loués directement par le bailleur (79% contre 55%), note l'association.Fait inédit, les locations meublées respectent davantage l'encadrement que les non meublées à Paris, alors qu'elles étaient moins dans les clous auparavant et le sont toujours à Plaine Commune.CLCV y voit un effet de la pandémie et de la désertion des touristes. "Il ne fait aucun doute que la crise sanitaire (du Covid) a eu ici un impact important. Devant l'impossibilité de procéder à des locations saisonnières, les propriétaires de logements meublés sont revenus à des baux classiques, entraînant une mise sur le marché de nombreux logements, entraînant de fait une baisse des prix", estime l'association.Elle réclame une application plus large de la mesure, dans l'ensemble de l'agglomération parisienne, et des amendes plus fréquentes et plus dissuasives pour les contrevenants.
Il y a 2 ans et 336 jours

Suresnes accueille un colloque international sur les cités-jardins

Quelle place pour les cités-jardins dans les villes du XXIè siècle ? Ce concept qui a marqué l’évolution du logement populaire durant l’entre-deux-guerres à l’échelle locale, nationale, européenne et mondiale, peut-il proposer un modèle pour l’habitat futur ?  La question sera au centre du Colloque international « Des cités-jardins pour le 21è siècle » qu’accueille Suresnes les 23 et 24 juin 2022. Organisé par l’Association régionale des Cités-jardins d’Île-de-France, à l’occasion de son 10è anniversaire, ce colloque réunira 60 intervenants (chercheurs, habitants, collectivités, architectes) représentant 11 pays et plus de 20 cités-jardins. L’occasion de mettre en perspective les différentes dimensions d’un patrimoine commun : les cités-jardins d’Île-de-France, les premières cités-jardins anglaises (Letchworth et Hampstead), deux cités-jardins classées patrimoine mondial de l’Unesco (la cité Frugès de Le Corbusier et la cité du fer à cheval à Berlin) et d’autres cités plus confidentielles mais possédant un intérêt patrimonial, culturel, social ou touristique. En France, Henri Sellier, Maire de Suresnes de 1919 à 1941 et Président de l’Office public d’Habitations à bon marché de la Seine, fut à l’origine de l’implantation des quinze cités-jardins créées autour de Paris, dont neuf subsistent aujourd’hui. Avec ses 3100 logements, ses équipements publics variés, celle de Suresnes fut le véritable laboratoire d’un urbanisme social à échelle humaine. Les cités-jardins sont confrontées aujourd’hui, pour beaucoup d’entre elles, à la pression foncière et au renouvellement urbain. Réhabilitée de 1983 à 1996, la cité-jardins de Suresnes a été, avec celle de Stains, une des premières à bénéficier d’une protection. Les efforts pour la préserver ont été salués par l’attribution du label Patrimoine d’intérêt régional en 2018 et vont se poursuivre puisque la ville de Suresnes et Hauts-de-Seine Habitat vont lancer une réhabilitation décennale de la cité-jardins.
Il y a 2 ans et 336 jours

Les syndics de copropriété bousculés par d'insolentes start-up

Elles s'appellent Bellman, Homeland, Syndic One, Hello Syndic... De jeunes entreprises, qui se présentent comme des "néo-syndics", sur le modèle des "néo-banques", proposent des solutions informatisées pour faciliter la gestion des syndics.Le syndic de copropriété gère les parties et charges communes d'un immeuble. Il peut être coopératif, c'est-à-dire piloté bénévolement par des copropriétaires, ou professionnel, lorsqu'il est confié à une entreprise moyennant finances.Une de ces nouvelles entreprises cristallise les oppositions : Matera.Proposant une assistance aux gestionnaires bénévoles, sans être elle-même un syndic professionnel, la start-up s'était fendue, en 2019 et 2020, d'une campagne publicitaire agressive ridiculisant les poids lourds traditionnels du secteur."Ambiguïté"La réaction du milieu n'a pas tardé : deux assignations en justice visent la société, accusée notamment d'exercice illégal de la profession.En première instance, le Tribunal de commerce de Paris a donné gain de cause à Matera sur ce point, mais a jugé qu'elle avait fait acte de concurrence déloyale et de pratiques commerciales trompeuses.Matera a fait appel, et une autre assignation, pour des griefs similaires, est en cours d'examen au Tribunal judiciaire de Paris."Matera a cultivé une ambiguïté entre le fait d'être syndic ou de ne pas être syndic", tonne Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim)."Pour moi, c'est une affaire absolument ridicule", rétorque le patron de Matera, Raphaël Di Meglio. "Ils savent pertinemment qu'à chaque fois, on se présente comme assistance au syndic coopératif", assure-t-il.Dernièrement, un comparateur en ligne de syndics lui a de nouveau attiré les indignations d'organisations professionnelles, qui accusent Matera d'avoir mis en place un "piège à clics", ou de s'adonner au "syndic-bashing"."Il y a des acteurs existants qui défendent une rente, et qui sont à mon sens peu capables de créer l'innovation sur leur secteur ; et leur moyen de défendre leur part de marché, c'est notamment d'engager des procédures judiciaires", affirme Raphaël Di Meglio."Enjeu commercial"Car derrière, il y a une bataille économique bien réelle.Les nouveaux acteurs "grignotent des parts de marché aux syndics, ces derniers se faisant ravir des copropriétés au profit d'une gestion par les copropriétaires eux-mêmes en interne. Donc il y a quand même un enjeu commercial derrière", explique à l'AFP Me Elisa Bocianowski, avocate spécialisée dans l'immobilier (et non impliquée dans ces affaires) au cabinet Simmons & Simmons.Ces jeunes entreprises entendent automatiser, à l'aide d'applications, certaines tâches chronophages : comptabilité, classement des documents administratifs..."Aujourd'hui, si vous allez dans un syndic traditionnel, ça fonctionne un peu comme il y a trente ans", affirme Antonio Pinto, fondateur du néo-syndic Bellman. "C'est le comptable qui imprime des choses, l'assistante qui va mettre les courriers sous pli et les poster, on reçoit des factures au format papier, on met des coups de tampon...""Et quand vous gérez 40 immeubles, ou 50, ou 70, chaque seconde compte", dit-il."Les syndics en ligne sont intéressants pour les petites copropriétés qui n'arrivent pas à être gérées de façon classique", pense David Rodrigues, de l'association de consommateurs CLCV.Bellman, qui gère environ 500 copropriétés, a fait interroger des copropriétaires pour une étude : 45% d'entre eux évaluent entre 0 et 6 sur 10 leur satisfaction vis-à-vis de leur syndic.Ce qui l'a poussée à lancer elle aussi une campagne de publicité osée, où les copropriétaires qui renoncent à laisser tomber un syndic dysfonctionnel sont représentés en masochistes tout de cuir vêtus.Les poids lourds du secteur, eux, tentent de s'adapter. Foncia met ainsi la touche finale à une application pour smartphone de gestion de syndic."Je pense qu'il y a de la place pour tout le monde, mais la plus-value, elle est quand même liée à un professionnel en chair et en os", défend Danielle Dubrac, présidente de l'Union des professionnels de l'immobilier (Unis), tout en prévenant : "Si le modèle économique (des nouveaux acteurs) n'est pas rentable, s'il n'y a pas de retour sur investissement, on passe à autre chose. Et il peut y avoir une obsolescence très rapide de ces néo-acteurs".Ni Bellman ni Matera ne sont actuellement bénéficiaires.
Il y a 2 ans et 336 jours

Mission photographique sur l'architecture contemporaine, premiers fruits

Le mercredi 15 juin 2022, à la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris, seront présentés les premiers résultats de la mission photographique initiée par le ministère de la Culture, sur l'architecture contemporaine remarquable. Les photographes Cyrus Cornut, Clément Guillaume, Sandrine Marc et Myr Muratet, […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 336 jours

La restructuration joyeuse, un lycée par l'Atelier Philéas à Bobigny

Le mercredi 15 juin 2022, à la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris, seront présentés les premiers résultats de la mission photographique initiée par le ministère de la Culture, sur l'architecture contemporaine remarquable. Les photographes Cyrus Cornut, Clément Guillaume, Sandrine Marc et Myr Muratet, […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 336 jours

Mondial du bâtiment : Le programme des conférences révélé

Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… [©Mondial du bâtiment] Pour son retour à la Porte de Versailles en octobre prochain, le Mondial du bâtiment voit les choses en grand avec un programme inédit de conférences. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : “Préserver le climat et l’environnement”, “Bien vivre dans la ville en 2050”, “Transformer les méthodes”, “Valoriser les métiers”. Un programme ambitieux qui va représenter 14 scènes ouvertes sur les 3 salons : Batimat, Idéobain et Interclima. Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… « Ces conférences permettront à tous les professionnels et aux acteurs des transitions d’avoir une vue d’ensemble des grands défis du secteur grâce aux analyses et aux décryptages de grands témoins venant de tous horizons », indique l’organisateur. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition. Un “Davos” du bâtiment « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi. Ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire, souligne Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences, en associant tous les acteurs du bâtiment. Mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un “Davos” du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… ». Quatre grands thèmes Le programme des conférences est porté par 4 grands thèmes. En voici un aperçu non exhaustif : • Préserver l’environnement : l’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant. Le lundi 3 octobre  11 h 00 – 12 h 30 : Est-il vraiment urgent d’industrialiser la construction ?14 h 00 – 15 h 30 : Réhabiliter plutôt que de construire. Quels leviers pour atteindre la neutralité carbone ?16 h 00 – 16 h 45 : Les territoires, acteurs de la décarbonation. Le mardi 4 octobre  9 h 00 – 10 h 30 : Economie circulaire, par et pour les acteurs du bâtiment11 h 00 – 12 h 30 : Economiser les ressources et valoriser les matériaux16 h 00 – 19 h 00 : Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Nouvelles filières des matériaux bio- et géosourcés11 h 00 – 12 h 30 : Accélérer l’efficacité et la sobriété énergétique des bâtiments Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : La formation et les compétences au centre de la transformation du secteur • Bien vivre dans la ville en 2050 : en 2050, près de 70 % de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050, c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis. Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Panorama européen des architectes engagés dans la décarbonation11 h 00 – 12 h 30 : Le futur en cours de construction14 h 00 – 15 h 30 : Repenser notre habitat pour mieux vivre ensemble16 h 00 – 17 h 30 : Retour sur l’opération Low Carbon Construction Tour. Décarbonation du secteur de la construction Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Architecture durable, réhabiliter plus que construire16 h 00 – 16 h 45 : Le bois et le biosourcé pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2030 • Valoriser les métiers : à l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers. Le lundi 3 octobre  10 h 00 – 10 h 45 : RE 2020 et études ACV. Enjeux et défis pour engager le bâtiment et les acteurs de la construction dans la démarche bas carbone11 h 00 – 11h 45 : Renouveau urbain pour la requalification architectu-rale des cœurs de ville Le mardi 4 octobre  9 h 30 – 10 h 15 : Quel coût de construction en RE 2020 ?11 h 30– 12 h 15 : Les spécificités de la RE 2020 en logements collectifs14 h 00 – 14 h 45 : Anticiper le changement d’usage d’un bâtiment dans le temps16 h 00 – 16 h 45 : La construction bas carbone : points cruciaux et recommandations Le mercredi 5 octobre  11 h 00 – 12 h 15 : Décarbonation des matériaux de construction • Transformer les méthodes : assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts. Ces interventions seront portées et organisées par l’Ecole des ponts Paris Tech. Le lundi 3 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech autour de l’architecture décarbonée et solidaire Les mardi et mercredi 4 et 5 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech, de Marjolaine Meynier-Millefert, présidente Alliance HQE – GBC France, et de Romain Duballet, co-fondateur d’XtreeE, autour de la politique environnementale Le jeudi 6 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech et de Guy Sidos, Pdg de Vicat, autour de l’industrie de la construction. En savoir plus ici 
Il y a 2 ans et 336 jours

Baromètre de l’Habitat Sain 2022 : VELUX pointe l’urgence d’une rénovation globale des bâtiments

Paris, le 11 mai 2022 – L’édition 2022 du Baromètre l’Habitat Sain réalisé en partenariat avec l’Institut européen Rand, révèle que 50 millions de ménages européens vivent en situation de précarité́ énergétique et qu’un Européen sur trois est affecté́ par au moins un risque lié à l’environnement intérieur (humidité́, manque de lumière, froid, bruit excessif). […]
Il y a 2 ans et 337 jours

Fondation France Bois Forêt : appel à projets d’aide aux chantiers de restauration

3ème édition de l’appel à projets de La fondation France Bois Forêt pour aider les chantiers de restauration. Neuf catégories récipiendaires de 10 000 €. Jusqu’au 30 septembre minuit. A la suite de l’immense émotion suscitée par l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019, toutes les organisations professionnelles représentatives de la […] L’article Fondation France Bois Forêt : appel à projets d’aide aux chantiers de restauration est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 339 jours

Le respect de l'encadrement des loyers s'améliore à Paris

IMMOBILIER. Le respect de l'encadrement des loyers a progressé, en 2021, à Paris et sur Plaine commune (Seine-Saint-Denis), d'après une récente étude de l'association CLCV.
Il y a 2 ans et 339 jours

Avant les JO 2024, l'enfouissement de lignes très haute tension progresse

Le gestionnaire du réseau électrique vient de terminer le creusement d'un tunnel de 2,4 kilomètres de long à Saint-Denis, destiné à enterrer des lignes, une première de ce type en France.Cela permettra à terme de retirer 15 km de lignes électriques aériennes et 27 pylônes sur plusieurs communes, libérant 80 hectares en surface pour plusieurs projets, notamment le futur village des athlètes."Notre objectif, c'est la dépose des pylônes sur le territoire du village olympique avant fin 2023. On est dans la trajectoire et on est serein sur cet objectif", a indiqué sur place Benoît Facq, chef de projet chez RTE."L'étape la plus risquée de ce projet était le percement de cette galerie" et, "avec ce jalon clef qui a été franchi, l'objectif aujourd'hui est en passe d'être atteint", a-t-il expliqué à des journalistes.Les autres pylônes, hors village olympique, seront pour leur part démontés en 2024.La galerie a été creusée par un tunnelier à 50 mètres sous terre, une profondeur inhabituelle en raison de la forte urbanisation du quartier et de la présence de nombreuses infrastructures de transport. Les lignes sont habituellement enterrées juste sous la chaussée.Quatre lignes à 225.000 volts seront ainsi enterrées en profondeur. "Elles alimentent 800.000 foyers du nord-est parisien, la gare du Nord et la ligne 13 du métro", précise Nathalie Lemaitre, déléguée régionale RTE.Le projet coûte 90 millions d'euros, partagés entre les collectivités, RTE et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo).
Il y a 2 ans et 340 jours

La ligne 14 s'apprête pour les Jeux olympiques et paralympiques 2024

EN IMAGES. Après un premier prolongement mis en service en décembre 2020, les travaux se poursuivent à un rythme soutenu de part et d'autre de la ligne 14 du métro parisien. Celle-ci s'étendra sur 27km pour relier, en 40 minutes, Saint-Denis-Pleyel à Orly, à partir de juin 2024. Juste à temps pour les Jeux olympiques et paralympiques.
Il y a 2 ans et 340 jours

La Samaritaine équipée de Rockfon Mono Acoustic pour améliorer l’acoustique de ce lieu historique

Le célèbre grand magasin de La Samaritaine situé au cœur de Paris, a été entièrement restauré et a pu réouvrir en juin 2021. L’enjeu majeur de ce projet exceptionnel était notamment de préserver l’architecture et les éléments emblématiques de ce bâtiment historique, joyau de l’Art Nouveau et de l’Art Déco, tout en apportant plus de […]
Il y a 2 ans et 340 jours

Premiers Trophées de l’innovation du WinLab’

Palmarès des premiers Trophées de l’innovation du WinLab’, l’incubateur du CCCA-BTP, avec tous les lauréats (apprentis et formateurs). [©Vincent Bourdon / CCCA-BTP] Créé en 2017 par le CCCA-BTP pour relever le défi de la transformation du secteur de la construction, l’incubateur WinLab’ aide les organismes de formation à concevoir les formations aux métiers du BTP de demain. Véritable éclaireur de tendances, WinLab’ porte l’engagement du CCCA-BTP sur l’innovation et multiplie les passerelles entre formation et acteurs de la construction. En cinq ans, il a permis d’initier de nombreuses solutions portées par les organismes de formation aux métiers du BTP et entreprises formatrices d’apprentis. Première édition des Trophées de l’innovation Au mois de novembre dernier, le CCCA-BTP a lancé la première édition des Trophées de l’innovation, organisés dans le cadre du WinLab’. Six prix ont été remis et neuf lauréats (équipe ou individu), récompensés lors de la soirée dédiée à l’innovation dans le secteur du BTP, le 24 mai dernier, à Paris. Ce concours se consacre à la formation professionnelle par l’apprentissage dans les métiers du bâtiment et des travaux publics. Il était ouvert à l’ensemble des apprentis et des formateurs au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, ainsi qu’aux entreprises formatrices. Ceci, afin de mettre en lumière et de diffuser leurs expériences et leurs pratiques les plus abouties, développées en 2020 et 2021. Les projets devaient s’inscrire dans le cadre d’une initiative structurante, à même de transformer une organisation, un comportement ou un usage, par la mise en œuvre concrète d’une idée originale, utile et réplicable. Plus d’une centaine de projets ont été présentés, issus de toutes les régions françaises. Quelque 24 projets ont été présélectionnés, puis présentés au jury national qui a désigné les neuf lauréats finaux. Le Grand Prix du Jury : Projet lauréat “L@bConnect” Le Grand Prix du jury va au porteur du projet, Mikael Tassin (BTP CFA Centre-Val de Loire), qui a réuni une équipe de quatre formateurs : Sophie Grand, Florence Mousseau, Sandra Bisson, Emmanuel Romanet de BTP Centre-Val de Loire. Tous ont organisé le projet L@bConnect. Son objectif : transformer les Craf (centres de ressources et d’aide à la formation) en L@b, des tiers lieux dédiés à l’innovation numérique, technologique, technique et pédagogique. Le L@bConnect est un projet systémique, dans lequel le CFA, son environnement et ses partenaires extérieurs peuvent interagir, apprendre et inventer. Facilement reproductible, ce projet collaboratif et régional vise à mutualiser les connaissances et les expériences. Des équipements (imprimante 3D, tablette tactile interactive, mobilier modulable…) ont été acquis pour favoriser l’interconnexion entre tous les apprenants, formateurs et partenaires. Vecteur de transmission, L@bConnect place l’innovation pédagogique au cœur de son dispositif, notamment par l’intégration de parcours de formation multimodaux au plus proche des besoins des usages. Les autres lauréats sont… Catégorie “Le CFA de demain” : “Artisans & Artistes, le CFA fait son bouillon de culture” (Emilie Hébrard du BTP CFA Gard). Catégorie “Attractivité de mon CFA” : “Les rencontres de Julien” (Pascale Duhen du BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes). Catégorie “Evolution des métiers” : “Le QR-code, une nouvelle pratique de chantier” (Guillaume Mary du BTP CFA Ocquerre). Catégorie “Décloisonner pour innover” : “Les déchets bois : Une source d’économie et d’attractivité” (Jean-Louis Pouly du BTP CFA Aube). Prix Vision d’avenir : – Projet « Elles Go » avec Elvanie Kagwiza, apprentie en formation à l’Esitc Paris. – Projet « Box Office  » avec Camille Callens, apprentie en formation au CFA Compagnons du Devoir et du Tour de France Hauts-de-France. – Projet « Reconversion 2.0 » avec Pierre Thorel, apprenti en formation à BTP CFA Lille Métropole.– Projet « Du Bâtiment au terrain » avec Matthias Meurant, apprenti en formation à BTP CFA Arles.
Il y a 2 ans et 340 jours

A Paris, signée Vincent Lavergne, la tour Watt en haut résille

L’agence Vincent Lavergne Architecture Urbanisme (VLAU), a livré en décembre 2021 à Paris (XIIIe) la réhabilitation, extension et surélévation de la Tour Watt. Désormais habillée de trois formats de résilles Métal Déployé, cette peau de métal recouvre les quatre façades et unifie le corps supérieur de la tour. La tour Watt, initialement constituée de 175 […] L’article A Paris, signée Vincent Lavergne, la tour Watt en haut résille est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 340 jours

Diderot Real Estate annonce la signature du parc Quatuor composé de 4 bâtiments clé-en-main

Avec ce projet, Diderot s’affirme aujourd’hui comme l’acteur de référence en matière d’immobilier d’entreprise sur-mesure en région.Diderot, partenaire de confiance des territoiresConstruire des bâtiments sur-mesure et ainsi contribuer au développement du tissu économique régional, c’est la raison d’être de Diderot Real Estate depuis plus de 10 ans.C’est dans cet esprit de partenariat que l’Etablissement public d’aménagement du Mantois Seine Aval (EPAMSA) et Diderot ont collaboré étroitement pour rendre possible ce projet complexe à Buchelay, au cœur de ZAC Mantes Innovaparc.Ce territoire stratégique situé à proximité de l’autoroute A13 connaît un fort développement, incarné par de grands projets d’aménagement, la réhabilitation de la Halle Sulzer ou encore la mise en service de la gare Eole, qui reliera Paris en moins 40 minutes dès 2024.Un projet qui exprime tout le savoir-faire de DiderotAu cœur de cette ZAC qui se développe sur 58 hectares, Diderot lance aujourd’hui QUATUOR, un parc d’activités qui accueillera 4 nouveaux bâtiments, conçus avec l’agence d’architecture Franc, pour une surface totale de plus de 10.000 m2.Le programme QUATUOR s’est appuyé sur la méthodologie Diderot, afin de co-concevoir avec chacun des utilisateurs des bâtiments performants, adaptés à leurs enjeux organisationnels et leurs ambitions environnementales (RT 2012-20%, labellisation BREEAM).Parmi les utilisateurs qui ont choisi de s’installer dans le parc QUATUOR : le Groupe ACCEDIA et sa filiale SAFIR (bâtiment mixte : siège social, showroom, production), le centre de services partagés de RATP Développement (bureaux) et l’entreprise PROMUSEUM (bâtiment mixte : siège social, showroom, activités). ALTO, un quatrième bâtiment d’activités, est en cours de commercialisation. Les travaux qui seront pilotés par GSE commenceront en 2022, pour une livraison prévue en septembre 2023.Avec ces 4 opérations engagées simultanément, Diderot démontre à nouveau sa capacité à satisfaire des attentes variées des futurs occupants, tout en apportant un soin particulier au traitement architectural et paysager, qui fait sa signature.
Il y a 2 ans et 341 jours

Place publique : Travail de mémoire par Stefan Shankland

Pour piloter le traçage des différentes courbes, l’artiste Stefan Shankland a pris de la hauteur, grimpant au sommet d’un des immeubles entourant la place. [©ACPresse] « Nous avons un devoir de mémoire. » Ainsi, l’artiste Stefan Shankland résume-t-il l’essence de sa démarche. Celle qui consiste à relier le passé au présent et au futur aussi. A Ivry-sur-Seine (94), la Zac du Plateau vit une profonde mutation, qui voit la disparition des constructions anciennes et la naissance de bâtiments neufs. Le cycle naturel de la ville, de la vie… Mais que reste-t-il du temps d’avant ? Souvent, plus rien. Stefan Shankland a voulu changer cet ordre des choses. « Je souhaitais être là au moment des démolitions, à l’instant où la mutation commençait. J’ai demandé à récupérer quelques mètres cubes de gravats, sans pour autant savoir quoi en faire. » Si ce n’est de sauvegarder un peu d’histoire. Pour l’artiste, c’est là une seconde approche, après celle opérée en 2008, dans le même secteur. Et qui a vu la récupération de 40 m3 de gravats, transformés, après un tri rigoureux, en 40 gabions de 1 m3 installés au cœur du chantier du ministère des Finances, sur l’actuel mail Monique Maunoury. Mais il est possible d’aller plus loin, avec la réalisation d’un vrai béton. Le processus de création conduit à la naissance de la matière “Marbre d’ici”. Son objectif : « Réintroduire un siècle de patrimoine dans un projet neuf », résume Stefan Shankland. Très vite, la Ville d’Ivry-sur-Seine, maître d’ouvrage du réaménagement, joue le jeu. Et accepte de voir le concept intégrer le projet d’aménagement de la place du Général de Gaulle et de ses abords. Le souvenir des constructions passées Il n’est pas possible de faire plus urbain à ce niveau. La place est entourée sur trois de ses côtés par une série d’immeubles d’habitations, d’une hauteur de onze à douze étages. Des architectures modernes, soignées, tout à fait dans l’air du temps. L’enclave se développe sur 3 000 m2, auxquels s’ajoute toute la zone périmétrale située en arrière des constructions. « Cet aménagement est très minéral, dominé par le matériau béton, détaille Rudy Blanc, ingénieur paysagiste au sein de l’agence Urbicus, en charge de l’aménagement de la place. Trois grandes noues rompent cette minéralité, introduisant le végétal dans cet espace. » Graminées, plantes à fleurs et trois espaces de saules – qui culmineront à 10 m une fois adultes – et même un gléditsia composent ce parterre.   Au centre de la place, Urbicus a libéré un grand carré de 260 m2, zone d’accueil de l’œuvre “mémorial” de Stefan Shankland. « C’est le souvenir des constructions passées, mais aussi de ce qu’était le lieu avant, bien avant. Nous sommes ici dans un ancien lit de la Seine, qui coulait là il y a quelque 350 000 ans. Puis, quand on creuse le sol, on découvre toutes les strates souterraines. Celles que j’ai pu apercevoir au moment des démolitions et des terrassements. Enfin, avec les pluies se formaient des flaques d’eau, colorées par les terres, les reflets. » Tout était là, réuni au fil du temps sous les yeux de l’artiste. Vient alors l’esquisse. Celle d’une série de méandres, miroir d’une carte d’état-major avec ses courbes de niveaux, figurant la topographie d’un lieu… Avec l’aide du Cérib L’autre aspect est celui du matériau : le fameux béton à formuler à partir des gravats. Mais ces matières premières sont loin d’être nobles et prévues pour ce type d’utilisation. Qu’à cela ne tienne… La première étape reste classique et voit le tri des gravats par catégorie. S’en suit un concassage pour les réduire en poudre. A l’issue, cinq types de “sables et granulats” – un 0/2 et un 2/4 – ont été retenus pour le projet : tuiles et briques creuses, d’une couleur orangée, briques classiques, avec leur robe rouge, béton, de teinte grise, meulière, à la nuance ocre foncé, et enfin, pierre calcaire, caractérisée par une pigmentation ocre clair. Mais comment transformer ces matériaux en béton, esthétique qui plus est ? Pour ce faire, Stefan Shankland s’est rapproché de partenaires potentiels : la Fib pour commencer, puis du Cérib. La division “Matériaux et technologie du béton” de Patrick Rougeau pour être précis. « Nous sommes intervenus sur l’optimisation de la formulation du “Marbre d’ici”, tout en précisant sa technique de mise en œuvre », explique Patrick Rougeau. Une première expérimentation a eu lieu au château du Domaine de Chamarande (91) où 36 dalles de 1,10 m x 1,10 m, pour 3 cm d’épaisseur, ont été réalisées in situ, coulées sur un béton de masse servant de structure porteuse. Le “Marbre d’ici” du château a été formulé avec des gravats issus de démolition de bâtiment de Paul Chemetov, à Courcouronnes (91). Entre 2 cm et 3 cm d’épaisseur Pour Ivry-sur-Seine, la formule a été adaptée en conséquence, les matières premières n’étant pas du tout les mêmes. « La mise au point n’a pas été très simple, car nous devions obtenir une bonne fluidité pour la mise en place et sans trop de variation d’un béton à l’autre », poursuit Patrick Rougeau. Outre les cinq types de gravats, le “Marbre d’ici” intègre une part de granulats classiques – un sable 0/2 et une silice 3/8 -, du ciment blanc 42,5 ou gris 32,5 et un kit d’adjuvantation en poudre fourni par Moderne Méthode. Le “Tableau minéral” en “Marbre d’ici” prend place au centre de la place du Général de Gaulle. [©DR]Des tuyaux d’arrosage servent de coffrage pour limiter les zones de mises en place des différentes teintes de “Marbre d’ici”. [©ACPresse]Le “Marbre d’ici” est mis en œuvre de manière manuelle sur une épaisseur de 2 cm à 3 cm. [©ACPresse]La limite entre les différentes teintes de “Marbre d’ici” est nette ou floue, selon les prescriptions de l’artiste Stefan Shankland. [©ACPresse] La fabrication se faisait sur site, au sein du Mat Lab, un atelier mobile de production conçu par Stefan Shankland et son collectif (Atelier Trans305 et Raum Architectes). Cette installation, s’articulant autour de trois bétonnières de chantier, a permis la réalisation des bétons colorés en petites quantités et à la demande, de manière à respecter le rythme des travaux. Comme au château, le “Marbre d’ici” est coulé sur une dalle support en béton, sur laquelle a été épandu un primaire époxy d’accrochage. L’épaisseur oscille entre 2 cm et 3 cm. La mise en place est opérée à la main par une équipe dédiée de l’entreprise Minéral Service. Ce spécialiste des bétons esthétiques de sols assure la totalité des aménagements horizontaux de la place du Général de Gaulle et de ses abords.  Un tuyau d’arrosage comme coffrage Après le traçage des courbes devant figurer les méandres, la difficulté semblait provenir de la manière de suivre avec précision ce dessin avec les bétons. A ce niveau, c’est le savoir-faire de Minéral Service qui a joué. En lieu et place d’un système complexe de coffrage, l’équipe a tout bonnement utilisé un tuyau d’arrosage en caoutchouc, disponible dans n’importe quelle quincaillerie. Fixé au sol à l’aide de simples clous, ce dispositif très simple s’est révélé d’une redoutable efficacité. Après séchage complet de l’œuvre, les équipes ont égalisé la surface par ponçage, avant d’opérer la finition par polissage (deux passages de disque diamant de finesse 40, puis 80). « Le polissage met les granulats en valeur », indique Samuel Béard, chargé d’affaires Minéral Service.   Si le “tableau minéral” de Stefan Shankland occupe une place centrale, il n’en est pas moins un constituant de l’ensemble de l’aménagement. Imaginé par Urbicus, l’espace est scindé en trois zones. Tout d’abord, la partie “voirie”. « L’automobile n’a pas été chassée et peut traverser la zone sur une chaussée, dont le tracé est identifié par une série de potelets métalliques », indique Rudy Blanc. Cette identification est tout aussi importante pour les piétons, car il est essentiel que chacun sache où il se trouve. Viennent ensuite les zones piétonnes, qui occupent l’essentiel de la surface. Enfin, les noues végétales complètent l’aménagement. Trois couleurs et trois finitions Au départ, la pierre naturelle avait été envisagée. Mais c’était sans compter la détermination de Minéral Service qui, fort de sa très belle intervention place de la République, à Paris, a su faire pencher la balance côté béton. « Nous avons très vite repris le principe d’un traitement très foncé pour la partie carrossable », admet Rudy Blanc. Quant aux autres zones, elles dessinent un patchwork de dégradé de teintes de bétons… Des suggestions de Minéral Service. « Nous avons travaillé très en amont sur ce projet et avons réalisé nombre d’échantillons, en termes d’aspects et de textures », détaille Marjorie Debonnaire, responsable du bureau d’études de Minéral Service. Au final, seulement trois couleurs – gris clair, gris médian à 0,5 % de pigment noir et gris foncé à 2 % de pigment noir – et trois aspects de finition structurent la place. Le béton brossé reprend les trois couleurs, tout comme l’hydro-sablé, mis en œuvre sur la zone circulée. Le troisième aspect est le bouchardé, qui, lui, se distingue par ses granulats gris-noirs. En fonction des zones, les bétons présentent une épaisseur différente : 20 cm pour la chaussée, 18 cm pour les voies pompiers et 15 cm pour les trottoirs, qui restent carrossables (circulation des véhicules d’entretien). Afin de pallier tout risque d’erreur, Minéral Service a travaillé par zones et par types de béton. « Et par jour aussi », souligne Marjorie Debonnaire. Et de poursuivre : « Pour la mise en œuvre, nous avons utilisé un petit pompage à béton stationnaire. Les premiers centimètres de béton étaient vibrés, mais pas les derniers pour garantir une absence totale de ségrégation, même millimétrique ». Un délicat travail de calepinage Il était essentiel, en particulier pour les bétons bouchardés et hydro-gommés, que les granulats soient omniprésents en surface, après traitement. C’est pour cette même raison, que l’entreprise a opté pour des bétons de classe de consistance S2. « Difficiles à mettre en place, mais garant des résultats qu’on en attend… » Tous les bétons ont été formulés (suivant les indications de Minéral Service) et fabriqués par Eqiom. Cinq matières premières, en deux coupures, sont issues de la valorisation de gravats de démolition : briques classiques (rouge), tuiles et briques creuses (orangée), meulière (ocre foncé), béton (gris) et calcaire (ocre claire). [©ACPresse]Le Mat Lab, un atelier mobile de production, permet la production du Marbre d’ici sur site. [©ACPresse]Zone de circulation automobile, avant hydro-gommage. [©ACPresse]Zone périphérique de la place Charles de Gaulle, bénéficie d’une finition en béton brossé. [©ACPresse]Trottoir en arrière des immeubles, traité en bétons brossé et bouchardé. [©ACPresse] Pour lisser la surface des bétons, les équipes ont utilisé un rouleau araseur – le Lura de BMC Diffusion -, utilisé jusqu’à une largeur de 9 m. La finition “brossée” est opérée sur béton frais, dès que la surface présente un aspect humide sans aucun ressuage. A l’issue, le béton protégé par un agent de cure Grace ou Chryso. « L’utilisation du premier se fait par temps humide et du second par temps sec. » Les bétons hydro-sablés et bouchardés bénéficient du même traitement de protection. La dernière particularité du chantier concernait le plan de calepinage avec deux types de joints de dilatation : avec fourrures compressibles et à recouvrement par plat inox. En fait, les joints étaient positionnés de manière à souligner un axe piéton, un point singulier. Idem pour les joints de retrait-flexion, de type sciés ou par intégration de quart-de-rond. « Pour nous, ce chantier s’est avéré assez délicat, car il était très complexe de travailler, donc de gérer, différentes formulations de bétons sur un même aménagement », conclut Marjorie Debonnaire. Frédéric Gluzicki Repère Maire d’ouvrage : Ville d’Ivry-sur-Seine / Grand Paris Aménagement Maître d’œuvre “Marbre d’ici” : Stefan Shankland / Raum Arhcitectes Architecte paysagiste : Urbicus (Rudy Blanc) Entreprise d’aménagements de sols : Minéral Service Formulation (Marbre d’Ici) : Cérib BPE : Eqiom
Il y a 2 ans et 341 jours

Les prédalles bas carbone Rsoft de Rector font leur jeu au Village des Athlètes

Situé sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine et l’Île-Saint-Denis, le Village des Athlètes accueillera les sportifs en juillet et août 2024. Il laissera ensuite place à un quartier en symbiose avec l’exemplarité environnementale ambitionnée par Paris 2024 et la SOLIDEO / Société de Livraison des Ouvrages Olympiques grâce, notamment, à l’utilisation de matériaux participant à la réduction de l’impact carbone des bâtiments. Favorisant la construction durable, les prédalles bas carbone Rsoft de Rector, spécialiste de la fabrication d’éléments en béton précontraint et béton armé, qui affichent une réduction de CO2 de 40% par rapport aux planchers de structure en prédalles classiques, ont été retenues par Eiffage Construction pour la réalisation des 19 bâtiments du secteur E du village des Athlètes. Village des Athlètes : un projet qui incarne les enjeux environnementaux du XXIème siècle Au-delà de l’esthétique moderne des bâtiments, ce sont les engagements en accord avec les ambitions de sobriété carbone et financière qui ont permis au groupement composé des sociétés Nexity, Eiffage Immobilier, CDC Habitat, EDF et Groupama d’être choisi pour réaliser le secteur E du Village des Athlètes. Situé à Saint-Ouen-sur-Seine, ce dernier comprend 19 bâtiments, répartis en 5 lots, mis à la disposition du comité olympique avant d’être convertis en logements (sociaux et accession) et en bureaux. « Pour répondre aux cahiers des charges et atteindre les exigences environnementales attendues*, le mode constructif de ces bâtiments repose sur la mixité des matériaux bois / béton bas carbone. En utilisant le bon matériau disposant d’une faible empreinte carbone au bon endroit, nous tirons le meilleur parti de chaque élément de structure et construisons durablement », explique Baptiste Retho, conducteur de travaux chez Eiffage Construction Habitat. Prédalles bas carbone Rsoft , la solution en préfabrication béton qui a fait la différence Les prédalles bas carbone Rsoft Rector intègrent des formulations béton à faible intensité carbone (1), des armatures issues d’aciers recyclés et profitent d’un processus de fabrication et d’étuvage optimisé afin de garantir la qualité et la performance de ses produits. Dans un bâtiment collectif, le plancher en prédalles Rsoft, associées à une dalle de compression béton à base de ciment CEM-III, affichent une réduction de CO2 de 40% par rapport à un plancher structurel en prédalle classique. Grâce à une empreinte carbone réduite certifiée par des FDES individuelles, les prédalles en béton armé bas carbone Rsoft de Rector se sont naturellement imposées comme l’élément de structure préfabriqué le plus pertinent pour la réalisation des planchers des 19 bâtiments du secteur E du Village des Athlètes. De plus, produites sur le site de Rector à Verberie (Oise), cette proximité avec le chantier participe également à la réduction de l’empreinte environnementale liée au transport. Enfin, les prédalles bas carbone Rsoft offrent tous les avantages de la préfabrication : mise en œuvre rapide, délais d’exécution maîtrisés, qualité de parement optimale, performances structurelles de l’ouvrage inchangé et identiques à des produits en béton classique. Zoom sur deux bâtiments du lot E4A Le lot 4A du secteur E du Village des Athlètes se compose de deux bâtiments (en R+6 et R+5) en cours de construction, qui comptent 59 logements. Le rez-de chaussée est réalisé entièrement en béton. La superstructure est fabriquée à partir de murs à ossature bois liaisonnés grâce à des poutres et des poteaux également en bois. Les planchers sont, quant à eux, constitués de prédalles bas carbone Rsoft de Rector sur lesquelles est coulée une dalle de compression. « A terme, nous aurons environ 35.000 m2 de prédalles Rsoft sur l’ensemble des îlots du secteur E. Nous réceptionnons une à deux livraisons par semaine. Sur chaque camion, il y a une vingtaine de prédalles correspondant à environ 130 m2 de plancher. A leur arrivée, elles sont immédiatement déchargées et posées facilement à l’aide d’une grue pour éviter tout encombrement et stockage sur le chantier » explique Baptiste Retho, conducteur de travaux chez Eiffage Construction. En faisant le choix des prédalles bas carbone Rsoft Rector pour un projet aussi prestigieux que le Village des Athlètes, Eiffage Construction offre au fabricant son premier chantier bas carbone d’envergure qui fera, sans nul doute, date dans l’histoire de la décarbonation des bâtiments. *NF Habitat HQE Très Perfomant à Excellent / E+C- : E3C2 pour les logements * HQE bâtiment durable niveau Excellent / BREAM niveau Excellent / E+C- : E2C2 pour les bureaux http://www.rector.fr/