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Il y a 2 ans et 340 jours

La ligne 14 s'apprête pour les Jeux olympiques et paralympiques 2024

EN IMAGES. Après un premier prolongement mis en service en décembre 2020, les travaux se poursuivent à un rythme soutenu de part et d'autre de la ligne 14 du métro parisien. Celle-ci s'étendra sur 27km pour relier, en 40 minutes, Saint-Denis-Pleyel à Orly, à partir de juin 2024. Juste à temps pour les Jeux olympiques et paralympiques.
Il y a 2 ans et 340 jours

La Samaritaine équipée de Rockfon Mono Acoustic pour améliorer l’acoustique de ce lieu historique

Le célèbre grand magasin de La Samaritaine situé au cœur de Paris, a été entièrement restauré et a pu réouvrir en juin 2021. L’enjeu majeur de ce projet exceptionnel était notamment de préserver l’architecture et les éléments emblématiques de ce bâtiment historique, joyau de l’Art Nouveau et de l’Art Déco, tout en apportant plus de […]
Il y a 2 ans et 340 jours

Premiers Trophées de l’innovation du WinLab’

Palmarès des premiers Trophées de l’innovation du WinLab’, l’incubateur du CCCA-BTP, avec tous les lauréats (apprentis et formateurs). [©Vincent Bourdon / CCCA-BTP] Créé en 2017 par le CCCA-BTP pour relever le défi de la transformation du secteur de la construction, l’incubateur WinLab’ aide les organismes de formation à concevoir les formations aux métiers du BTP de demain. Véritable éclaireur de tendances, WinLab’ porte l’engagement du CCCA-BTP sur l’innovation et multiplie les passerelles entre formation et acteurs de la construction. En cinq ans, il a permis d’initier de nombreuses solutions portées par les organismes de formation aux métiers du BTP et entreprises formatrices d’apprentis. Première édition des Trophées de l’innovation Au mois de novembre dernier, le CCCA-BTP a lancé la première édition des Trophées de l’innovation, organisés dans le cadre du WinLab’. Six prix ont été remis et neuf lauréats (équipe ou individu), récompensés lors de la soirée dédiée à l’innovation dans le secteur du BTP, le 24 mai dernier, à Paris. Ce concours se consacre à la formation professionnelle par l’apprentissage dans les métiers du bâtiment et des travaux publics. Il était ouvert à l’ensemble des apprentis et des formateurs au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, ainsi qu’aux entreprises formatrices. Ceci, afin de mettre en lumière et de diffuser leurs expériences et leurs pratiques les plus abouties, développées en 2020 et 2021. Les projets devaient s’inscrire dans le cadre d’une initiative structurante, à même de transformer une organisation, un comportement ou un usage, par la mise en œuvre concrète d’une idée originale, utile et réplicable. Plus d’une centaine de projets ont été présentés, issus de toutes les régions françaises. Quelque 24 projets ont été présélectionnés, puis présentés au jury national qui a désigné les neuf lauréats finaux. Le Grand Prix du Jury : Projet lauréat “L@bConnect” Le Grand Prix du jury va au porteur du projet, Mikael Tassin (BTP CFA Centre-Val de Loire), qui a réuni une équipe de quatre formateurs : Sophie Grand, Florence Mousseau, Sandra Bisson, Emmanuel Romanet de BTP Centre-Val de Loire. Tous ont organisé le projet L@bConnect. Son objectif : transformer les Craf (centres de ressources et d’aide à la formation) en L@b, des tiers lieux dédiés à l’innovation numérique, technologique, technique et pédagogique. Le L@bConnect est un projet systémique, dans lequel le CFA, son environnement et ses partenaires extérieurs peuvent interagir, apprendre et inventer. Facilement reproductible, ce projet collaboratif et régional vise à mutualiser les connaissances et les expériences. Des équipements (imprimante 3D, tablette tactile interactive, mobilier modulable…) ont été acquis pour favoriser l’interconnexion entre tous les apprenants, formateurs et partenaires. Vecteur de transmission, L@bConnect place l’innovation pédagogique au cœur de son dispositif, notamment par l’intégration de parcours de formation multimodaux au plus proche des besoins des usages. Les autres lauréats sont… Catégorie “Le CFA de demain” : “Artisans & Artistes, le CFA fait son bouillon de culture” (Emilie Hébrard du BTP CFA Gard). Catégorie “Attractivité de mon CFA” : “Les rencontres de Julien” (Pascale Duhen du BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes). Catégorie “Evolution des métiers” : “Le QR-code, une nouvelle pratique de chantier” (Guillaume Mary du BTP CFA Ocquerre). Catégorie “Décloisonner pour innover” : “Les déchets bois : Une source d’économie et d’attractivité” (Jean-Louis Pouly du BTP CFA Aube). Prix Vision d’avenir : – Projet « Elles Go » avec Elvanie Kagwiza, apprentie en formation à l’Esitc Paris. – Projet « Box Office  » avec Camille Callens, apprentie en formation au CFA Compagnons du Devoir et du Tour de France Hauts-de-France. – Projet « Reconversion 2.0 » avec Pierre Thorel, apprenti en formation à BTP CFA Lille Métropole.– Projet « Du Bâtiment au terrain » avec Matthias Meurant, apprenti en formation à BTP CFA Arles.
Il y a 2 ans et 340 jours

A Paris, signée Vincent Lavergne, la tour Watt en haut résille

L’agence Vincent Lavergne Architecture Urbanisme (VLAU), a livré en décembre 2021 à Paris (XIIIe) la réhabilitation, extension et surélévation de la Tour Watt. Désormais habillée de trois formats de résilles Métal Déployé, cette peau de métal recouvre les quatre façades et unifie le corps supérieur de la tour. La tour Watt, initialement constituée de 175 […] L’article A Paris, signée Vincent Lavergne, la tour Watt en haut résille est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 340 jours

Diderot Real Estate annonce la signature du parc Quatuor composé de 4 bâtiments clé-en-main

Avec ce projet, Diderot s’affirme aujourd’hui comme l’acteur de référence en matière d’immobilier d’entreprise sur-mesure en région.Diderot, partenaire de confiance des territoiresConstruire des bâtiments sur-mesure et ainsi contribuer au développement du tissu économique régional, c’est la raison d’être de Diderot Real Estate depuis plus de 10 ans.C’est dans cet esprit de partenariat que l’Etablissement public d’aménagement du Mantois Seine Aval (EPAMSA) et Diderot ont collaboré étroitement pour rendre possible ce projet complexe à Buchelay, au cœur de ZAC Mantes Innovaparc.Ce territoire stratégique situé à proximité de l’autoroute A13 connaît un fort développement, incarné par de grands projets d’aménagement, la réhabilitation de la Halle Sulzer ou encore la mise en service de la gare Eole, qui reliera Paris en moins 40 minutes dès 2024.Un projet qui exprime tout le savoir-faire de DiderotAu cœur de cette ZAC qui se développe sur 58 hectares, Diderot lance aujourd’hui QUATUOR, un parc d’activités qui accueillera 4 nouveaux bâtiments, conçus avec l’agence d’architecture Franc, pour une surface totale de plus de 10.000 m2.Le programme QUATUOR s’est appuyé sur la méthodologie Diderot, afin de co-concevoir avec chacun des utilisateurs des bâtiments performants, adaptés à leurs enjeux organisationnels et leurs ambitions environnementales (RT 2012-20%, labellisation BREEAM).Parmi les utilisateurs qui ont choisi de s’installer dans le parc QUATUOR : le Groupe ACCEDIA et sa filiale SAFIR (bâtiment mixte : siège social, showroom, production), le centre de services partagés de RATP Développement (bureaux) et l’entreprise PROMUSEUM (bâtiment mixte : siège social, showroom, activités). ALTO, un quatrième bâtiment d’activités, est en cours de commercialisation. Les travaux qui seront pilotés par GSE commenceront en 2022, pour une livraison prévue en septembre 2023.Avec ces 4 opérations engagées simultanément, Diderot démontre à nouveau sa capacité à satisfaire des attentes variées des futurs occupants, tout en apportant un soin particulier au traitement architectural et paysager, qui fait sa signature.
Il y a 2 ans et 341 jours

Place publique : Travail de mémoire par Stefan Shankland

Pour piloter le traçage des différentes courbes, l’artiste Stefan Shankland a pris de la hauteur, grimpant au sommet d’un des immeubles entourant la place. [©ACPresse] « Nous avons un devoir de mémoire. » Ainsi, l’artiste Stefan Shankland résume-t-il l’essence de sa démarche. Celle qui consiste à relier le passé au présent et au futur aussi. A Ivry-sur-Seine (94), la Zac du Plateau vit une profonde mutation, qui voit la disparition des constructions anciennes et la naissance de bâtiments neufs. Le cycle naturel de la ville, de la vie… Mais que reste-t-il du temps d’avant ? Souvent, plus rien. Stefan Shankland a voulu changer cet ordre des choses. « Je souhaitais être là au moment des démolitions, à l’instant où la mutation commençait. J’ai demandé à récupérer quelques mètres cubes de gravats, sans pour autant savoir quoi en faire. » Si ce n’est de sauvegarder un peu d’histoire. Pour l’artiste, c’est là une seconde approche, après celle opérée en 2008, dans le même secteur. Et qui a vu la récupération de 40 m3 de gravats, transformés, après un tri rigoureux, en 40 gabions de 1 m3 installés au cœur du chantier du ministère des Finances, sur l’actuel mail Monique Maunoury. Mais il est possible d’aller plus loin, avec la réalisation d’un vrai béton. Le processus de création conduit à la naissance de la matière “Marbre d’ici”. Son objectif : « Réintroduire un siècle de patrimoine dans un projet neuf », résume Stefan Shankland. Très vite, la Ville d’Ivry-sur-Seine, maître d’ouvrage du réaménagement, joue le jeu. Et accepte de voir le concept intégrer le projet d’aménagement de la place du Général de Gaulle et de ses abords. Le souvenir des constructions passées Il n’est pas possible de faire plus urbain à ce niveau. La place est entourée sur trois de ses côtés par une série d’immeubles d’habitations, d’une hauteur de onze à douze étages. Des architectures modernes, soignées, tout à fait dans l’air du temps. L’enclave se développe sur 3 000 m2, auxquels s’ajoute toute la zone périmétrale située en arrière des constructions. « Cet aménagement est très minéral, dominé par le matériau béton, détaille Rudy Blanc, ingénieur paysagiste au sein de l’agence Urbicus, en charge de l’aménagement de la place. Trois grandes noues rompent cette minéralité, introduisant le végétal dans cet espace. » Graminées, plantes à fleurs et trois espaces de saules – qui culmineront à 10 m une fois adultes – et même un gléditsia composent ce parterre.   Au centre de la place, Urbicus a libéré un grand carré de 260 m2, zone d’accueil de l’œuvre “mémorial” de Stefan Shankland. « C’est le souvenir des constructions passées, mais aussi de ce qu’était le lieu avant, bien avant. Nous sommes ici dans un ancien lit de la Seine, qui coulait là il y a quelque 350 000 ans. Puis, quand on creuse le sol, on découvre toutes les strates souterraines. Celles que j’ai pu apercevoir au moment des démolitions et des terrassements. Enfin, avec les pluies se formaient des flaques d’eau, colorées par les terres, les reflets. » Tout était là, réuni au fil du temps sous les yeux de l’artiste. Vient alors l’esquisse. Celle d’une série de méandres, miroir d’une carte d’état-major avec ses courbes de niveaux, figurant la topographie d’un lieu… Avec l’aide du Cérib L’autre aspect est celui du matériau : le fameux béton à formuler à partir des gravats. Mais ces matières premières sont loin d’être nobles et prévues pour ce type d’utilisation. Qu’à cela ne tienne… La première étape reste classique et voit le tri des gravats par catégorie. S’en suit un concassage pour les réduire en poudre. A l’issue, cinq types de “sables et granulats” – un 0/2 et un 2/4 – ont été retenus pour le projet : tuiles et briques creuses, d’une couleur orangée, briques classiques, avec leur robe rouge, béton, de teinte grise, meulière, à la nuance ocre foncé, et enfin, pierre calcaire, caractérisée par une pigmentation ocre clair. Mais comment transformer ces matériaux en béton, esthétique qui plus est ? Pour ce faire, Stefan Shankland s’est rapproché de partenaires potentiels : la Fib pour commencer, puis du Cérib. La division “Matériaux et technologie du béton” de Patrick Rougeau pour être précis. « Nous sommes intervenus sur l’optimisation de la formulation du “Marbre d’ici”, tout en précisant sa technique de mise en œuvre », explique Patrick Rougeau. Une première expérimentation a eu lieu au château du Domaine de Chamarande (91) où 36 dalles de 1,10 m x 1,10 m, pour 3 cm d’épaisseur, ont été réalisées in situ, coulées sur un béton de masse servant de structure porteuse. Le “Marbre d’ici” du château a été formulé avec des gravats issus de démolition de bâtiment de Paul Chemetov, à Courcouronnes (91). Entre 2 cm et 3 cm d’épaisseur Pour Ivry-sur-Seine, la formule a été adaptée en conséquence, les matières premières n’étant pas du tout les mêmes. « La mise au point n’a pas été très simple, car nous devions obtenir une bonne fluidité pour la mise en place et sans trop de variation d’un béton à l’autre », poursuit Patrick Rougeau. Outre les cinq types de gravats, le “Marbre d’ici” intègre une part de granulats classiques – un sable 0/2 et une silice 3/8 -, du ciment blanc 42,5 ou gris 32,5 et un kit d’adjuvantation en poudre fourni par Moderne Méthode. Le “Tableau minéral” en “Marbre d’ici” prend place au centre de la place du Général de Gaulle. [©DR]Des tuyaux d’arrosage servent de coffrage pour limiter les zones de mises en place des différentes teintes de “Marbre d’ici”. [©ACPresse]Le “Marbre d’ici” est mis en œuvre de manière manuelle sur une épaisseur de 2 cm à 3 cm. [©ACPresse]La limite entre les différentes teintes de “Marbre d’ici” est nette ou floue, selon les prescriptions de l’artiste Stefan Shankland. [©ACPresse] La fabrication se faisait sur site, au sein du Mat Lab, un atelier mobile de production conçu par Stefan Shankland et son collectif (Atelier Trans305 et Raum Architectes). Cette installation, s’articulant autour de trois bétonnières de chantier, a permis la réalisation des bétons colorés en petites quantités et à la demande, de manière à respecter le rythme des travaux. Comme au château, le “Marbre d’ici” est coulé sur une dalle support en béton, sur laquelle a été épandu un primaire époxy d’accrochage. L’épaisseur oscille entre 2 cm et 3 cm. La mise en place est opérée à la main par une équipe dédiée de l’entreprise Minéral Service. Ce spécialiste des bétons esthétiques de sols assure la totalité des aménagements horizontaux de la place du Général de Gaulle et de ses abords.  Un tuyau d’arrosage comme coffrage Après le traçage des courbes devant figurer les méandres, la difficulté semblait provenir de la manière de suivre avec précision ce dessin avec les bétons. A ce niveau, c’est le savoir-faire de Minéral Service qui a joué. En lieu et place d’un système complexe de coffrage, l’équipe a tout bonnement utilisé un tuyau d’arrosage en caoutchouc, disponible dans n’importe quelle quincaillerie. Fixé au sol à l’aide de simples clous, ce dispositif très simple s’est révélé d’une redoutable efficacité. Après séchage complet de l’œuvre, les équipes ont égalisé la surface par ponçage, avant d’opérer la finition par polissage (deux passages de disque diamant de finesse 40, puis 80). « Le polissage met les granulats en valeur », indique Samuel Béard, chargé d’affaires Minéral Service.   Si le “tableau minéral” de Stefan Shankland occupe une place centrale, il n’en est pas moins un constituant de l’ensemble de l’aménagement. Imaginé par Urbicus, l’espace est scindé en trois zones. Tout d’abord, la partie “voirie”. « L’automobile n’a pas été chassée et peut traverser la zone sur une chaussée, dont le tracé est identifié par une série de potelets métalliques », indique Rudy Blanc. Cette identification est tout aussi importante pour les piétons, car il est essentiel que chacun sache où il se trouve. Viennent ensuite les zones piétonnes, qui occupent l’essentiel de la surface. Enfin, les noues végétales complètent l’aménagement. Trois couleurs et trois finitions Au départ, la pierre naturelle avait été envisagée. Mais c’était sans compter la détermination de Minéral Service qui, fort de sa très belle intervention place de la République, à Paris, a su faire pencher la balance côté béton. « Nous avons très vite repris le principe d’un traitement très foncé pour la partie carrossable », admet Rudy Blanc. Quant aux autres zones, elles dessinent un patchwork de dégradé de teintes de bétons… Des suggestions de Minéral Service. « Nous avons travaillé très en amont sur ce projet et avons réalisé nombre d’échantillons, en termes d’aspects et de textures », détaille Marjorie Debonnaire, responsable du bureau d’études de Minéral Service. Au final, seulement trois couleurs – gris clair, gris médian à 0,5 % de pigment noir et gris foncé à 2 % de pigment noir – et trois aspects de finition structurent la place. Le béton brossé reprend les trois couleurs, tout comme l’hydro-sablé, mis en œuvre sur la zone circulée. Le troisième aspect est le bouchardé, qui, lui, se distingue par ses granulats gris-noirs. En fonction des zones, les bétons présentent une épaisseur différente : 20 cm pour la chaussée, 18 cm pour les voies pompiers et 15 cm pour les trottoirs, qui restent carrossables (circulation des véhicules d’entretien). Afin de pallier tout risque d’erreur, Minéral Service a travaillé par zones et par types de béton. « Et par jour aussi », souligne Marjorie Debonnaire. Et de poursuivre : « Pour la mise en œuvre, nous avons utilisé un petit pompage à béton stationnaire. Les premiers centimètres de béton étaient vibrés, mais pas les derniers pour garantir une absence totale de ségrégation, même millimétrique ». Un délicat travail de calepinage Il était essentiel, en particulier pour les bétons bouchardés et hydro-gommés, que les granulats soient omniprésents en surface, après traitement. C’est pour cette même raison, que l’entreprise a opté pour des bétons de classe de consistance S2. « Difficiles à mettre en place, mais garant des résultats qu’on en attend… » Tous les bétons ont été formulés (suivant les indications de Minéral Service) et fabriqués par Eqiom. Cinq matières premières, en deux coupures, sont issues de la valorisation de gravats de démolition : briques classiques (rouge), tuiles et briques creuses (orangée), meulière (ocre foncé), béton (gris) et calcaire (ocre claire). [©ACPresse]Le Mat Lab, un atelier mobile de production, permet la production du Marbre d’ici sur site. [©ACPresse]Zone de circulation automobile, avant hydro-gommage. [©ACPresse]Zone périphérique de la place Charles de Gaulle, bénéficie d’une finition en béton brossé. [©ACPresse]Trottoir en arrière des immeubles, traité en bétons brossé et bouchardé. [©ACPresse] Pour lisser la surface des bétons, les équipes ont utilisé un rouleau araseur – le Lura de BMC Diffusion -, utilisé jusqu’à une largeur de 9 m. La finition “brossée” est opérée sur béton frais, dès que la surface présente un aspect humide sans aucun ressuage. A l’issue, le béton protégé par un agent de cure Grace ou Chryso. « L’utilisation du premier se fait par temps humide et du second par temps sec. » Les bétons hydro-sablés et bouchardés bénéficient du même traitement de protection. La dernière particularité du chantier concernait le plan de calepinage avec deux types de joints de dilatation : avec fourrures compressibles et à recouvrement par plat inox. En fait, les joints étaient positionnés de manière à souligner un axe piéton, un point singulier. Idem pour les joints de retrait-flexion, de type sciés ou par intégration de quart-de-rond. « Pour nous, ce chantier s’est avéré assez délicat, car il était très complexe de travailler, donc de gérer, différentes formulations de bétons sur un même aménagement », conclut Marjorie Debonnaire. Frédéric Gluzicki Repère Maire d’ouvrage : Ville d’Ivry-sur-Seine / Grand Paris Aménagement Maître d’œuvre “Marbre d’ici” : Stefan Shankland / Raum Arhcitectes Architecte paysagiste : Urbicus (Rudy Blanc) Entreprise d’aménagements de sols : Minéral Service Formulation (Marbre d’Ici) : Cérib BPE : Eqiom
Il y a 2 ans et 341 jours

Les prédalles bas carbone Rsoft de Rector font leur jeu au Village des Athlètes

Situé sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine et l’Île-Saint-Denis, le Village des Athlètes accueillera les sportifs en juillet et août 2024. Il laissera ensuite place à un quartier en symbiose avec l’exemplarité environnementale ambitionnée par Paris 2024 et la SOLIDEO / Société de Livraison des Ouvrages Olympiques grâce, notamment, à l’utilisation de matériaux participant à la réduction de l’impact carbone des bâtiments. Favorisant la construction durable, les prédalles bas carbone Rsoft de Rector, spécialiste de la fabrication d’éléments en béton précontraint et béton armé, qui affichent une réduction de CO2 de 40% par rapport aux planchers de structure en prédalles classiques, ont été retenues par Eiffage Construction pour la réalisation des 19 bâtiments du secteur E du village des Athlètes. Village des Athlètes : un projet qui incarne les enjeux environnementaux du XXIème siècle Au-delà de l’esthétique moderne des bâtiments, ce sont les engagements en accord avec les ambitions de sobriété carbone et financière qui ont permis au groupement composé des sociétés Nexity, Eiffage Immobilier, CDC Habitat, EDF et Groupama d’être choisi pour réaliser le secteur E du Village des Athlètes. Situé à Saint-Ouen-sur-Seine, ce dernier comprend 19 bâtiments, répartis en 5 lots, mis à la disposition du comité olympique avant d’être convertis en logements (sociaux et accession) et en bureaux. « Pour répondre aux cahiers des charges et atteindre les exigences environnementales attendues*, le mode constructif de ces bâtiments repose sur la mixité des matériaux bois / béton bas carbone. En utilisant le bon matériau disposant d’une faible empreinte carbone au bon endroit, nous tirons le meilleur parti de chaque élément de structure et construisons durablement », explique Baptiste Retho, conducteur de travaux chez Eiffage Construction Habitat. Prédalles bas carbone Rsoft , la solution en préfabrication béton qui a fait la différence Les prédalles bas carbone Rsoft Rector intègrent des formulations béton à faible intensité carbone (1), des armatures issues d’aciers recyclés et profitent d’un processus de fabrication et d’étuvage optimisé afin de garantir la qualité et la performance de ses produits. Dans un bâtiment collectif, le plancher en prédalles Rsoft, associées à une dalle de compression béton à base de ciment CEM-III, affichent une réduction de CO2 de 40% par rapport à un plancher structurel en prédalle classique. Grâce à une empreinte carbone réduite certifiée par des FDES individuelles, les prédalles en béton armé bas carbone Rsoft de Rector se sont naturellement imposées comme l’élément de structure préfabriqué le plus pertinent pour la réalisation des planchers des 19 bâtiments du secteur E du Village des Athlètes. De plus, produites sur le site de Rector à Verberie (Oise), cette proximité avec le chantier participe également à la réduction de l’empreinte environnementale liée au transport. Enfin, les prédalles bas carbone Rsoft offrent tous les avantages de la préfabrication : mise en œuvre rapide, délais d’exécution maîtrisés, qualité de parement optimale, performances structurelles de l’ouvrage inchangé et identiques à des produits en béton classique. Zoom sur deux bâtiments du lot E4A Le lot 4A du secteur E du Village des Athlètes se compose de deux bâtiments (en R+6 et R+5) en cours de construction, qui comptent 59 logements. Le rez-de chaussée est réalisé entièrement en béton. La superstructure est fabriquée à partir de murs à ossature bois liaisonnés grâce à des poutres et des poteaux également en bois. Les planchers sont, quant à eux, constitués de prédalles bas carbone Rsoft de Rector sur lesquelles est coulée une dalle de compression. « A terme, nous aurons environ 35.000 m2 de prédalles Rsoft sur l’ensemble des îlots du secteur E. Nous réceptionnons une à deux livraisons par semaine. Sur chaque camion, il y a une vingtaine de prédalles correspondant à environ 130 m2 de plancher. A leur arrivée, elles sont immédiatement déchargées et posées facilement à l’aide d’une grue pour éviter tout encombrement et stockage sur le chantier » explique Baptiste Retho, conducteur de travaux chez Eiffage Construction. En faisant le choix des prédalles bas carbone Rsoft Rector pour un projet aussi prestigieux que le Village des Athlètes, Eiffage Construction offre au fabricant son premier chantier bas carbone d’envergure qui fera, sans nul doute, date dans l’histoire de la décarbonation des bâtiments. *NF Habitat HQE Très Perfomant à Excellent / E+C- : E3C2 pour les logements * HQE bâtiment durable niveau Excellent / BREAM niveau Excellent / E+C- : E2C2 pour les bureaux http://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 341 jours

JO 2024 : Le chantier du village des athlètes

Saint-Ouen, Mai 2022. Le village olympique, qui doit recevoir plus de 15 000 athlètes et personnalités officielles pour les Jeux de 2024, est en construction en bord de Seine, à Saint-Ouen, au nord de Paris. Avec Dominique Perrault comme urbaniste en chef, 25 architectes et paysagistes œuvrent à la création d'un véritable quartier, qui […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 342 jours

Travaux estivaux dans les transports en Île-de-France, attention aux fermetures

Une fermeture remarquée concernera la ligne A du RER à l'ouest, entre Auber et La Défense, du 13 au 19 août inclus, ont détaillé mardi Ile-de-France Mobilités (IDFM), la SNCF et la RATP. Cette même ligne sera en outre fermée certains week-ends de l'été entre Nanterre, Cergy et Poissy.Sur le RER B, l'accès à l'aéroport de Roissy sera compliqué les week-ends des 2-3 juillet et des 13-15 août avec la fermeture de la ligne au nord de Paris.Au sud, divers tronçons de la ligne B vont être fermés à des dates variables, avec en particulier une coupure des Baconnets à Massy-Palaiseau du 16 juillet au 18 août.Autres ligne de RER affectée, la C, fermée du 15 juillet au 20 août entre Musée d'Orsay d'un côté, Pontoise, Versailles-Rive Gauche et Saint-Quentin-en-Yvelines de l'autre, ainsi qu'entre Pont de Rungis et Massy-Palaiseau.Les RER D et E seront aussi perturbés, avec notamment une fermeture entre Gare de l'Est et Haussmann-Saint-Lazare du 18 juillet au 22 août pour le E.Les travaux d'été toucheront également les trains de banlieue H, K, J, L, N et P. Les J et N seront en particulier fermés du 2 juillet au 28 août de Mantes-la-Jolie à Epône et Plaisir, et la H de Pontoise à Creil du 6 au 21 août. Côté métro, les principaux chantiers concerneront la ligne 10, fermée entre Duroc et Boulogne du 27 juin au 3 juillet et la 14, fermée entre Châtelet et Olympiades du 31 juillet à midi au 20 août inclus. D'autres travaux toucheront à des degrés divers les lignes 2, 3, 4, 11 et 13.La ligne de tram T1 sera fermée entre Asnières et Hôpital Delafontaine du 20 juin au 31 août, et en plus jusqu'à La Courneuve du 13 juillet au 24 août. La T8 sera pour sa part interrompue à Saint-Denis du 22 juin au 6 juillet et du 28 au 30 juillet.
Il y a 2 ans et 342 jours

Grand Paris Express : la ligne 15 entame sa course en Seine-Saint-Denis

GRAND PROJET. Les travaux du lot 1 de la ligne 16 du Grand Paris Express ne se limitent pas à cette seule ligne. Le groupement mené par Eiffage qui le réalise doit aussi construire, entre autres, 2,5km de la ligne 15 Est. Un chantier qui a commencé en février 2022 et doit passer, en moins d'un an, sous de nombreux points sensibles.
Il y a 2 ans et 342 jours

Transports métropolitains : la solution d’Icare ?

De Londres à Paris en passant par Berlin, ce mois de mai a vu un florilège d’annonces concernant les voies ferrées. Visiblement, aucune solution ne semble remporter tous les suffrages économiques, politique, écologiques et sociaux. Et si la solution arrivait par les airs ? Mai 2022, Londres, Royaume-Uni. La « Élisabeth Line », nouvelle ligne de métro […] L’article Transports métropolitains : la solution d’Icare ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 342 jours

Traiter les 47 millions de tonnes de déchets de chantier du Grand Paris Express

La Société du Grand Paris s’est engagée à valoriser au moins 70 % des déchets de chantier générés par le chantier du Grand Paris Express. Ce n’est pas si facile.
Il y a 2 ans et 342 jours

Le développement de l'éolien sera plus progressif que prévu initialement

Le déploiement de l'énergie éolienne en France se fera à un rythme que la "société est prête à accepter", a assuré la nouvelle ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.
Il y a 2 ans et 342 jours

LE FUTUR DÉCARBONÉ DE LA STATION POLAIRE DUMONT-D'URVILLE

Saint-Ouen, Mai 2022. Le village olympique, qui doit recevoir plus de 15 000 athlètes et personnalités officielles pour les Jeux de 2024, est en construction en bord de Seine, à Saint-Ouen, au nord de Paris. Avec Dominique Perrault comme urbaniste en chef, 25 architectes et paysagistes œuvrent à la création d'un véritable quartier, qui […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 343 jours

Notre-Dame de Paris : comment la filière forêt bois participe à sa reconstruction – Carrefour International du Bois

Notre-Dame de Paris,  genèse d’une aventure humaine et forestière, comment la filière forêt bois participe à sa reconstruction.. Avec Michel Druilhe, Coordinateur du projet de reconstruction de Notre-Dame de Paris pour France Bois Forêt Aymeric Albert, Chef du departement commercial bois – ONF
Il y a 2 ans et 344 jours

Quartier Empalot, à Toulouse, 110 logements signés CoBe

L’agence parisienne CoBe Architecture et Paysage a livré en 2022 quartier Empalot à Toulouse (Haute-Garonne) une opération de 110 logements (90 libres, 20 sociaux). Le projet de 7 624 m² SDP réalisé pour Bouygues Immobilier maître d’ouvrage, pour un montant de 10,2 M€ HT, compte encore un club house et deux locaux pour l’association Résilience […] L’article Quartier Empalot, à Toulouse, 110 logements signés CoBe est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 346 jours

ArchiBois 2022 : les lauréats

En mai 2022, à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine (Paris), le jury du concours ArchiBois 2022, qui avait pour thème « Composer avec le vivant : quand l’architecture emprunte à la nature pour construire durablement », a désigné ses lauréats. Le jury* du concours ArchiBois 2022, dont le thème était « composer avec […] L’article ArchiBois 2022 : les lauréats est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 346 jours

Agir ! MVRDV et The Why Factory : le design pour un monde meilleur

 « L’architecture et l’urbanisme sont des appels à l’action ». Telle est la thèse centrale de la dernière exposition de MVRDV, Agir ! qui se tient à la galerie ArchiLib (Paris). Une exposition qui invite le visiteur à passer à l’action. Jusqu’au 26 juillet 2022. L’exposition Agir ! examine le travail de l’agence MVRDV (Pays-Bas) […] L’article Agir ! MVRDV et The Why Factory : le design pour un monde meilleur est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 346 jours

Paris-Saclay : Seqens Solidarités lauréat d'un programme "réversible"

PROJETS URBAINS. L'aménageur du plateau de Saclay a attribué au bailleur social du groupe Action Logement un projet de résidence étudiante assortie d'un parking silo destiné à être transformé en d'autres chambres, lorsque le métro sera arrivé sur le campus.
Il y a 2 ans et 346 jours

A Viroflay, le centre aquatique Les Bertisettes s’habille en WICONA

Contexte : reconstruire et valoriser Avec près de 40 % de sa surface couverte de forêts, Viroflay est l’une des communes les plus boisées de la proche couronne parisienne, partie intégrante de la communauté d’agglomération Versailles Grand Parc. C’est précisément à l’entrée de ville et en lisière de la forêt domaniale de Meudon que se situe le nouveau Centre Aquatique des Bertisettes (CAB). Un emplacement historique, occupé dès 1966 par l’ancienne piscine. Comment, sur cette parcelle contrainte, pentue et en forme de triangle aigu, reconstruire un équipement adapté aux attentes d’aujourd’hui et tirant parti de cet environnement ? Porté par Opalia, concessionnaire, et par le promoteur- constructeur GCC, le projet de l’Atelier Po & Po répond par un bâtiment compact en forme de proue. Sur 4 600 m2 en R+1, il accueille de plain-pied le hall, les vestiaires et trois bassins pour la compétition, l’apprentissage et le loisir ; au premier niveau : l’espace balnéo-détente, ainsi que des zones réservées au personnel. Le solarium et son jardin en toitures terrasses, les sheds vitrés de la halle bassins et, d’une manière générale, les volumes dialoguent avec l’urbain et les bois.  Enjeux : confort et lumière Le bâtiment s’ouvre aux paysages et à la lumière naturelle tout en maximisant son économie (isolation thermique renforcée, capteurs solaires en toiture, systèmes de récupération d’énergie, etc.) et en préservant le confort comme l’intimité des usagers. Par- delà les spécificités techniques, « le vrai luxe des équipements que l’on conçoit, c’est la lumière », souligne Jean-Luc Calligaro, architecte associé de l’Atelier Po & Po. Les fonctions et les vues dictent le choix des ouvertures : façades vitrées sur le hall d’accueil, grands ensembles composés à l’étage de l’espace détente, percées prolongées d’un garde-corps en toiture, sans oublier les verrières d’une toiture complexe… « Un traitement spécial est accordé à la façade vitrée de la halle bassins (sur rue), avec des ventelles métalliques posées à la verticale. L’enveloppe du rez-de-chaussée devient pleine sur la place de la fête, intégrant les ouvertures des bureaux du personnel, et se retourne sur la route du pavé de Meudon, où elle devient presque totalement opaque, intégrant là encore des ventelles métalliques au droit du vitrage de la halle bassins. » Conséquences pour le lot menuiseries extérieures : une variété inhabituelle de formes, de dimensions et de poses, assurée par les solutions aluminium Wicona et l’expertise de l’entreprise E2MK. Solutions WICONA : performances et adaptabilité Aux Bertisettes, la solution de façade MECANO mérite bien son nom. Elle se décline sur de nombreux murs-rideaux. L’un d’eux se déploie sur toute la façade nord, éclairant d’abord le hall d’accueil sur 40 m de long par 3,40 m de haut, puis les bassins, sur 30 m par 2,20 m, posé sur une allège maçonnée devant des ventelles métalliques. Un autre, en surplomb de la halle bassins, se compose de trapèzes de dimensions différentes, posés sur 35 m de long, inclinés en applique extérieure sur les poutres de Vierendeel de la charpente mixte bois-métal. La même solution MECANO sert aux larges ouvertures en étage mais celles des espaces détentes (8 m de long par 2,70 m), encadrées d’un bardage métallique, sont réalisées en châssis WICLINE 65 HI (haute isolation), dotées chacune d’un ouvrant à la Française. La même solution WICLINE 65 HI compose les ensembles donnant sur les terrasses et intégrant des portes WICSTYLE 65, ainsi que les ouvrants hauts et étroits (2 m par 80 cm) des bureaux de la façade ouest. Enfin, le système WICSTYLE 77 FP coupe-feu 30 minutes (EI30) a permis de réaliser les deux cloisons, dont une avec porte, séparant le hall d’accueil et la halle bassins. Un résultat fidèle aux promesses du concours « Les contraintes logistiques et techniques étaient nombreuses sur ce projet, mais la plus inattendue a été la Covid-19 », se souvient Victor Gros-Colas, directeur de projet de l’opération pour GCC Travaux. En dépit de cela, « la relation de confiance nouée dès la conception s’est poursuivie tout au long du chantier. Grâce à ce vrai partenariat, malgré les deux mois d’arrêt du printemps 2020, le résultat est fidèle au concours et le centre a ouvert dans les délais, en juin 2021 ». Copyright photo : Franck Deletang
Il y a 2 ans et 346 jours

Le groupe immobilier Galia annonce le lancement des travaux d'Atlas, un nouveau projet d’immeuble mixte

"Atlas est un bel exemple de notre savoir-faire. Entre un projet de restructuration et un projet neuf dans un quartier dense de Paris intra-muros, Atlas mêle une mixité programmatique : habiter, travailler et faire du sport. " Brice Errera, président du Groupe Galia.Un ensemble immobilier dans un environnement familial et dynamique Dans le quartier animé de Belleville, le projet Atlas est idéalement situé entre les parcs bucoliques des Buttes Chaumont et de la Butte Bergeyre, les commerces, les restaurants et les habitations qui attirent de nombreuses familles.C’est dans la paisible rue de l’Atlas que se situe ce projet immobilier de 4 331 m² : une restructuration de l’immeuble d’habitation de 1906 sur rue et un nouveau projet en fond de parcelle.Un projet mixte aux lignes architecturales fortes qui laisse place à l’espace et à la végétation Atlas est un ensemble immobilier qui comprend la rénovation de 37 appartements conçue par l'architecte d’intérieur et décoratrice Aurélie Keime de l’agence décodeuse, ainsi que la rénovation de la façade en pierre de taille de l’immeuble et la construction du bâtiment neuf par l’agence d’architecture et d’urbanisme TVK.Construit en cœur d'îlot, le nouveau projet remplace une halle industrielle désaffectée.Ce nouveau bâtiment aux lignes architecturales fortes permet de réintroduire au cœur du projet un jardin en pleine terre largement plantée. Celui-ci permet de distribuer un programme mixte et flexible : 1300 m² de bureaux, une salle dédiée à des usages sportifs et collectifs (CINASPIC) de 940 m² et des logements neufs ouverts sur des larges terrasses et des extensions, et des rénovations de logements anciens. Le jardin de pleine terre et les jardins suspendus sont réalisés par l’agence François Hérisset. Ils apportent au projet une respiration naturelle en plein cœur de Paris."Ce projet s'inscrit dans un contexte très parisien, avec un tissu urbain typique des quartiers faubouriens de la capitale. Ce nouveau bâtiment puise son essence dans un vocabulaire architectural en lien avec cette ville mais aussi dans l'esprit industriel et artisanal, afin d'évoquer en filigrane l'histoire de ce site", commente Antoine Viger-Kohler de L’Agence TVK.
Il y a 2 ans et 346 jours

Technal lance la 2ème édition de son concours d'architecture international « WATA »

Pour cette deuxième édition, les architectes et clients TECHNAL des quatre coins de la planète peuvent candidater en ligne (www.registration.imaginewata.com) jusqu’au 31 mai prochain. En France, en Espagne et au Portugal, les projets représentant ces pays seront issus du PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL des dernières éditions.Le concours WATA confirme une nouvelle fois la collaboration étroite qu’entretiennent TECHNAL et les prescripteurs. Il distinguera les ouvrages portant haut les couleurs de l’architecture et de la marque à travers neuf catégories :Prix HABITER - Logements IndividuelsPrix HABITER - Logements CollectifsPrix RÉHABILITER - RénovationsPrix RÉHABILITER - ExtensionsPrix ÉTUDIER - Culture et enseignementPrix TRAVAILLER - Tertiaires, bureaux, commerces, industries, établissements de santé…Prix GRATTE-CIELPrix DÉCOUVRIR - Loisirs, tourisme et divertissementPrix DURABILITÉDeux Prix Spéciaux seront également décernés : le Prix « NEXT TALENT » pour lequel les étudiants en architecture pourront voter en juillet et le Prix « IMAGINE WATA » attribué par les partenaires de l’évènement.Les coulisses du concours WATALe jury, qui se réunira le 22 juin prochain, se compose de sept architectes internationaux :son Président, Brian Kleiver, SOM (Skidmore, Owings & Merrill) (Émirats arabes Unis, Dubaï)Sylvie Bruyninckx, VIVA ARCHITECTURE (Belgique)Lucía Ferrater, OAB OFFICE OF ARCHITECTURE IN BARCELONA (Espagne)Vasco Leónidas, NLA Arquitetos (Portugal)Moheb Marcos, ECG (Engineering Consultants Group S.A) (Égypte)Afsar Mirza, GENSLER (Royaume-Uni)Patrick Miton, SOHO ATLAS IN FINE architecture et urbanisme (France)La remise des prix se déroulera en France, en octobre, à l’occasion de BATIMAT. Tous les lauréats seront invités à Paris. Ils visiteront le salon ainsi que les ouvrages parisiens les plus emblématiques. Pour promouvoir leur créativité architecturale sur la scène internationale, un livre d’architecture, présentant chaque projet primé, sera édité.
Il y a 2 ans et 347 jours

StockPro à la recherche de nouveaux talents

Une partie de l’équipe StockPro, encadrée par ses deux co-fondateurs : Romain de Garsignies, en haut à l’extrême gauche, et Stéphane Renou, en haut tout à droite. [©StockPro] Le spécialiste du réemploi de matériaux neufs de construction, StockPro poursuit son développement. En novembre dernier, la start-up a bénéficié d’une levée de fonds de 4 M €. C’est pourquoi elle souhaite désormais accroître son effectif. En effet, jusqu’à fin 2025, 130 postes sont à pourvoir, dont une trentaine sur les 18 prochains mois. Lire aussi :StockPro : Gestion des stocks et réemploi des retours chantier L’objectif de StockPro ? Supprimer le gaspillage de matériaux neufs dans le BTP. Et pour y parvenir, la société propose des métiers variés pour accélérer sa croissance. Parmi eux figurent des postes au sein du secteur commercial, tels que les commerciaux terrain ou encore les chargés de service clients. StockPro recherche aussi des profils marketing, administratif ou encore technique. Des postes sont à pourvoir en tant que consultant pour les missions de réemploi. StockPro mise sur des profils atypiques « Nous recherchons des profils expérimentés, mais nous n’avons pas en tête de diplôme ou de parcours spécifique, déclare Romain de Garsignies, co-fondateur de StockPro. Nous apprécions ce qu’on appelle les parcours “cabossés”. A notre sens, ces talents ont une vision décloisonnée des sujets. Et abordent les problématiques avec une véritable vision à 360°. Un atout indispensable quand on souhaite bousculer les codes du secteur ! » D’ailleurs, l’ensemble des postes est proposé sous contrat à durée indéterminée. En revanche, le lieu de travail peut varier. « Nos équipes s’étendent de Montpellier à Taipei, en passant par Paris, ajoute Stéphane Renou, co-fondateur de StockPro. Mais nous nous retrouvons au moins deux fois par an, lors de notre séminaire Reboot, pour remettre à plat nos convictions, nos outils et notre roadmap. » Avec ce recrutement, Stockpro compte conforter son positionnement sur le marché français. Avec pour ambition : la conquête de l’Europe, pour répondre à des problématiques similaires sur d’autres marchés. Les intéressés peuvent postuler via la page dédiée à la start-up. Le site sera actualisé quand de nouveaux postes seront disponibles.
Il y a 2 ans et 347 jours

De la RE2020 à la rénovation, quelle place pour chaque énergie ?

DÉBAT VIDÉO. Entreprises, particuliers, collectivités... L'énergie est au coeur des préoccupations des usagers. Sur quels atouts peut miser chaque énergie pour espérer se faire une place sur les marchés de la construction et de la rénovation ? A l'occasion d'Enerj-meeting Paris, fin mars, Batiactu a réuni plusieurs acteurs autour de la table pour débattre.
Il y a 2 ans et 347 jours

La Française Renée Gailhoustet reçoit le Prix d'architecture de la Royal Academy of Arts

PRIX. L'architecte a marqué la région parisienne avec ses conceptions de logements sociaux. L'institution britannique qui rend hommage à sa carrière a également annoncé les nominés du Prix Dorfman.
Il y a 2 ans et 347 jours

Jonk : Avec le temps, va, tout s’en va…

Silo en béton, en Belgique. [©Jonk] Jonk s’est d’abord penché sur l’urbex1 pour photographier, dans des lieux abandonnés, des graffitis hors du commun, inédits et aboutis, que l’on ne trouvait pas dans les rues. « Là, les artistes ne sont pas dérangés, ils prennent leur temps. » Et au-delà des graffitis, il s’est rendu compte qu’il aimait ses lieux pour ce qu’ils étaient. Le fait que Dame Nature reprenne toujours ses marques lorsque l’humain a déserté l’a interpelé. « Ma passion pour ces graffitis s’est mue en passion pour ces friches abandonnées que se réapproprient la nature, jusqu’à devenir mon activité professionnelle. » Un travail optimiste Le photographe mêle ainsi dans ses œuvres l’esthétique et la poésie des ruines à une réflexion plus large sur l’homme et la nature. « Quoique l’homme fasse, s’il ne la maîtrise plus, la végétation finit par tout phagocyter. Avec le temps, ce que l’humain a construit disparaît. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est la dualité entre des constructions très brutes avec des murs en béton et la délicatesse d’une liane ou d’un lierre qui s’insinue partout, qui s’immisce, s’infiltre, inonde… C’est la reconquête du végétal. » Son travail se veut optimiste. L’artiste cherche « à faire prendre conscience au spectateur que nous ne sommes rien face à la nature. Qu’au lieu de poursuivre un processus de colonisation destructeur, nous devrions au contraire la respecter, lui permettre de s’épanouir pour que les bénéfices soient réciproques ». Alors que l’impact de la société sur son environnement n’a jamais été aussi fort, ces photographies cherchent aussi et surtout à éveiller les consciences. Jonk est un fondu d’urbex. Il parcourt le monde pour dénicher des lieux abandonnés où la nature reprend petit à petit, mais inexorablement, ses droits. [©Jonk]Usine, en Italie. [©Jonk]Ville fantôme, à Taïwan. [©Jonk]Réservoir, à Taïwan. [©Jonk]Construction inachevée, en Moldavie. [©Jonk]Théâtre, en Akbhazie. [©Jonk]Gymnase, en Akbhazie. [©Jonk] Jusqu’à l’enfouissement « Il est poétique, presque magique, de voir la nature reprendre ce qui a été sienne, réintégrer par des fenêtres cassées et des fissures les espaces construits, puis délaissés par l’homme, jusqu’à les engloutir totalement. » Pour faire simple, la nature est plus forte et, quoi qu’il advienne de l’homme, elle sera toujours là. « J’ai eu une conscience écologique dès mon plus jeune âge. Cela m’a rendu attentif à la nature qui m’entoure. Parfois, elle s’immisce dans des endroits inattendus et revient occuper des lieux, dont nous l’avions chassée. » Dans sa progression inexorable, elle commence par reprendre des éléments extérieurs comme une statue dans le parc d’un château français ou une camionnette, en Belgique. Ensuite, elle reprend l’extérieur d’une villa italienne avant d’infiltrer l’intérieur d’un château croate. Puis, elle pousse dans un théâtre cubain ou un palais polonais, avant d‘envahir un château monténégrin. Ensuite, avec plus de temps, elle emprisonne une villa taïwanaise de ses fortes racines. L’étape suivante ? L’écroulement, puis l’enfouissement. Ainsi, que restera-t-il de notre civilisation ? Dans l’exposition “Naturalia” qui se tient au 50 avenue Gambetta, 75020 Paris, sur les grilles du square Edouard Vaillant, retrouvez le long cheminement entre mémoire et oubli, ruines et végétation, modernité et antiquité. Muriel Carbonnet 1L’exploration urbaine, abrégée en urbex, est une pratique consistant à visiter des lieux construits et abandonnés par l’homme. Les expos de Jonk Grilles du square Edouard Vaillant Derrière la mairie du XXe arrondissement, Paris Expo solo en plein air Jusqu’au 26 juin L'impossible sauvage  Musée d'ethnographie de Neuchâtel (Suisse) Expo collective Du 18 juin au 25 février Exodes Villa Les Myrtes, Saint-Raphaël Expo collective Du 1er juillet au 30 septembre Château du Plessis-Macé Expo solo immersive Du 15 juillet au 6 novembre
Il y a 2 ans et 348 jours

La logistique fluviale poursuit sa timide croissance, portée par le BTP

"Depuis le 1er janvier, 5.152 bateaux de fret sont passés sur la Seine à Paris, ce qui représente 167.000 camions qui n'ont pas emprunté le périphérique ou les voies parisiennes", s'est félicité mardi Thierry Guimbaud, directeur général des voies navigables de France (VNF) lors de la présentation du bilan 2021 du secteur."La dynamique de reprise du trafic est toujours là", a-t-il salué. Après "une chute constante, longue et prononcée" depuis les années 1970, le fret fluvial reprend des couleurs "depuis trois ou quatre ans", a-t-il détaillé. Le secteur a été tiré par le BTP (+16%), revenu à son niveau le plus élevé depuis 30 ans, notamment grâce aux chantiers du Grand Paris Express et des jeux Olympiques qui sont "un moteur considérable" sur le bassin de la Seine, selon M. Guimbaud.La métallurgie, les engrais chimiques et les conteneurs contribuent eux aussi à la croissance du secteur, à l'inverse du transport de céréales en raison d'une mauvaise saison 2020.En ce qui concerne les bassins fluviaux, la Seine reste le numéro un en France et connaît une croissance de 8,9% grâce au BTP. Le Rhin, deuxième bassin en volume, a connu une année 2021 légèrement inférieure à 2020 en raison de crues historiques l'été dernier qui ont rendu la navigation impossible pendant plusieurs semaines."On a une déception: c'est le bassin Rhône-Saône qui accuse un vrai retard dans le développement fluvial", a déploré Thierry Guimbaud. Il affiche un léger recul d'activité (-0,6%) en raison "d'une moins bonne orientation des acteurs locaux sur le transport fluvial. On a plus recours à l'autoroute, alors que les infrastructures sont bonnes", explique le patron de VNF."Le mode fluvial, comme le ferroviaire, est un mode structurel, moins polluant mais qui nécessite des infrastructures", a-t-il insisté. Sa pertinence repose sur le fait qu'il transporte "très lourd, jusqu'à 5.000 tonnes, alors qu'un train c'est quatre fois moins", ajoute-t-il.Avec la multiplication des zones à faible émission (ZFE) qui bannissent les véhicules polluants des grandes villes, "les camions pourront de moins en moins entrer dans les zones denses", veut croire Thierry Guimbaud, qui table sur une croissance du trafic de 50% d'ici à 2028.La France ne dispose que de 2.000 km de voies navigables adaptées au fret (contre 30.000 km de voies ferrées par exemple), ce qui cantonne le fret fluvial à 3% du fret total.
Il y a 2 ans et 348 jours

La mairie de Paris s'engage à revoir les abattages d'arbres dans ses projets

Sur proposition des élus écologistes, alliés de la maire PS Anne Hidalgo, l'exécutif parisien s'engage à procéder, dès cet été, au "réexamen des prévisions d'abattage d'arbres dans les projets urbains en cours de développement", selon le texte adopté en Conseil de Paris."Nous visons maintenant un objectif de zéro abattage dans le cadre des projets urbains, qu'il s'agisse de transports en commun, de logements ou d'équipements publics", a assuré Christophe Najdovski, adjoint (PS et apparentés) aux espaces verts, qui promet "un virage dans les pratiques urbaines qui sont installées depuis des décennies".M. Najdovski s'engage ainsi au réexamen du projet de la Porte de Montreuil (XXe arrondissement) "pour réduire l'impact sur le patrimoine arboré existant et même augmenter sa place" avec 200 arbres supplémentaires.Fin avril, les associations France Nature Environnement (FNE) Paris et le Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) avaient dénoncé l'abattage par la Ville de 77 arbres aux abords du périphérique, dans ce quartier de l'est parisien.Quant au projet OnE de végétalisation et de piétonnisation des abords de la Tour Eiffel, qui devait entraîner l'abattage d'une vingtaine d'arbres au pied de la Dame de Fer, auquel la mairie a renoncé début mai devant la percée médiatique des opposants, le bilan est désormais de "zéro abattage pour 223 arbres plantés", souligne l'adjoint à la biodiversité.La majorité de gauche a repoussé trois autres voeux émanant de l'opposition de droite et du centre. Catherine Ibled (LREM) a souligné un "paradoxe entre les discours et les actes" d'Anne Hidalgo, dont David Alphand (LR) a dénoncé l'absence en séance "sur un sujet éminemment important pour Paris, surtout quand on se targue d'être une maire écolo-environnementaliste"."Nous n'avons jamais planté autant d'arbres que depuis le début de cette mandature", a répondu Christophe Najdvoski, selon qui la capitale compte depuis 2020 environ 38.000 arbres de plus, dont "plus de 18.000 sur les talus du périphérique, plus de 12.000 dans les bois" de Boulogne et Vincennes et 4.700 dans Paris intramuros.Le Plan Arbre voulu par Anne Hidalgo prévoit la plantation de 170.000 arbres supplémentaires d'ici à la fin de son mandat en 2026. Elle avait également promis des "forêts urbaines" dans des places emblématiques de la capitale.Un militant juché sur un arbre pour alerter sur leur protectionLe fondateur d'une association de protection des arbres s'est installé sur un vieux platane au pied de la Tour Eiffel, à Paris, pour exiger l'annulation du projet de petits bâtiments semi-enterrés de la mairie et une loi pour limiter les coupes d'arbres.Dans la nuit de dimanche à lundi 30 mai, Thomas Brail, 47 ans, arboriste-grimpeur dans le Tarn et fondateur du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), s'est hissé avec un baudrier et des cordes sur un platane considéré comme bicentenaire par les opposants au projet OnE de la mairie de Paris.Celle-ci prévoyait d'abattre une vingtaine d'arbres au pied de la Dame de Fer afin de construire des bagageries pour les clients et des locaux pour les employés. Mais la mobilisation fin avril des opposants au projet a obligé la maire PS Anne Hidalgo à garantir qu'aucun arbre ne serait abattu. L'élue socialiste n'a pour autant pas renoncé au projet, partie d'un projet plus large de végétalisation et de piétonnisation de l'axe entre le Trocadéro et le Champ-de-Mars.Thomas Brail "compte rester accroché jusqu'à ce que la mairie de Paris retire le projet de construction prévu autour de la Tour Eiffel, qui risque d'endommager les racines de certains arbres, dont ce platane", a assuré lundi le journaliste Hugo Clément, venu soutenir l'arboriste.
Il y a 2 ans et 348 jours

Le métro de Paris gagne deux stations, à Aubervilliers

Le tunnel sous le centre d'Aubervilliers avait déjà été creusé pour le précédent prolongement de la ligne jusqu'à la station Front Populaire, aux limites de la ville, fin 2012, mais il restait à creuser les stations."Ces 2 km-là ont été particulièrement difficiles sur le plan géotechnique. Le métro a été construit dans une grande poche d'eau qui a causé beaucoup de soucis", a signalé la PDG de la RATP, Catherine Guillouard, lors d'une cérémonie d'inauguration.Ces difficultés, et la crise sanitaire, ont entraîné quatre ans et demi de retard par rapport au calendrier initial. Le coût a parallèlement bondi de 175 à 244 millions d'euros.Les nouvelles stations inaugurées mardi, Aimé Césaire et le terminus Mairie d'Aubervilliers, ont la même architecture minimaliste et fonctionnelle que les deux stations inaugurées en janvier sur la ligne 4 à Bagneux (Hauts-de-Seine), au sud de la capitale. Une connexion est prévue au terminus avec la future ligne 15 (circulaire) du métro du Grand-Paris, en 2030 si tout va bien, et à Front Populaire avec un prolongement en projet du tramway T8."Il va y avoir une valorisation incroyable de ce territoire", a lancé Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France et d'Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports en région parisienne. "Parce que qui dit transports dit entreprises, qui dit entreprises dit emplois, qui dit emploi dit valorisations", a-t-elle ajouté."Vous allez vous retrouver là où tout va se créer, là où tout va bouger, là où tout va se faire", a-t-elle estimé. La population d'Aubervilliers a déjà augmenté de 15%, à 90.000 aujourd'hui, depuis l'ouverture de la station Front Populaire."Ça va être l'occasion de revitaliser complètement le centre-ville, de le rénover, de le redynamiser", a insisté l'élue (LR). IDFM et la RATP attendent 40.000 voyageurs supplémentaires par jour sur la ligne 12, qui en transporte actuellement 250.000."En si peu de temps, on n'aura jamais eu autant d'ouvertures de lignes", a noté de son côté le directeur général d'IDFM Laurent Probst, citant --outre le chantier du métro du Grand Paris-- les prolongements récents des lignes 14 et 4, et celui de la ligne 11 à l'est, encore en Seine-Saint-Denis, qui doit être mis en service à l'été 2023.
Il y a 2 ans et 348 jours

Le bois français dans la restauration du patrimoine – Carrefour International du Bois 2022

Il a fallu le malheureux incendie de Notre-Dame de Paris pour qu’il y ait une prise de conscience en faveur du bois dans la restauration du patrimoine… Avec Françoise Leray, adjointe à la culture et patrimoine de la ville de Melesse (35) François Auger, architecte du patrimoine et président du concours Foret, Bois et Patrimoine 2021 Jean-Emmanuel Hermès, directeur général de France Bois Foret Bernard Lechevalier, rédacteur en chef d’Atrium, patrimoine & restauration
Il y a 2 ans et 348 jours

La ligne 12 du métro parisien arrive enfin Mairie d'Aubervilliers

MOBILITÉ. Le 31 mai 2022, deux nouvelles stations de métro ont été inaugurées à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Un prolongement de près de 2km, très attendu de la population, qui a connu de nombreux rebondissements.
Il y a 2 ans et 348 jours

Interview de Thibault Durieu, Président Directeur Général du Groupe Durieu

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter le Groupe Durieu ?Thibault Durieu : Le Groupe Durieu est une PMI familiale, créée en 1923. Je représente ainsi la quatrième génération. Chacune d’elle a apporté une nouvelle impulsion ; pour ma part cela a notamment été le développement du secteur du bois et plus particulièrement du bois d'extérieur en même temps que le déploiement de l'international. Notre histoire commence dans l’import-export de pièces automobiles qui a constitué le premier pilier de développement avant l’arrivée du deuxième pilier avec l’élaboration en 1930 à l’initiative de mon grand-père, ingénieur chimiste, du Transyl, le premier dégrippant du marché français. L’activité première disparaîtra après la guerre. Mon père a lui marqué son temps avec le lancement du devenu célèbre antirouille Rustol qui sera un des composants du premier saturateur bois lancé sur l’Hexagone dans les années 90. Jusqu’en 2008, 90% de notre fabrication se faisait sous licence américaine. A cette date, nous avons eu l’opportunité de racheter la totalité de notre propriété intellectuelle, ce qui nous a permis de devenir parfaitement indépendants en termes de R&D, de marque, etc...C'est également à partir de cette période que nous nous sommes déployés hors de l'Hexagone pour gagner de nouveaux marchés en Europe et au-delà, créant à chaque fois des partenariats locaux, ou bien des filiales en propre (Belgique, Espagne, UK, USA). Nous sommes maintenant présents sur les 5 continents.Batinfo : Aujourd'hui où en est Durieu ?Thibault Durieu : Quand je résume Durieu, j’aime à dire que nous sommes dans la cosmétique des matériaux et plus spécialement du bois et du métal avec une ligne de conduite simple : qualité/efficacité/facilité d’emploi/durabilité. Cette dernière notion est essentielle pour nous et c’est ce qui nous a conduit en toute logique à adopter la base line "Traverser le temps" / "Add life to years". Pour la protection et l’embellissement des ouvrages, nous avons notamment une gamme de peintures techniques et décoratives, et des produits bois qui s’appliquent à l’horizontal comme en vertical, à l'intérieur comme à l'extérieur et sur toutes les essences de bois. Cette ligne de soins pour les bois est vraiment un domaine que nous construisons depuis une vingtaine d'années et qui est devenue une vraie force. Bien entendu, notre gamme de produits anti-corrosion notamment portée par le Rustol continue de faire partie de nos produits historiques.Aujourd'hui Durieu est une entreprise d'un peu plus de 150 collaborateurs, avec un CA d’environ 40 millions d'euros et une production 100% française répartie sur deux sites, un situé au sud de Paris et l’autre dans le nord de la France.Nous réalisons entre 35 et 40% de notre CA à l'international à travers nos filiales et nos partenaires présents dans plus de 60 pays. Début 2022 Durieu est même arrivé sur le territoire des Philippines.Batinfo : Quels sont les projets pour le Groupe Durieu ?Thibault Durieu : Pour accompagner notre croissance nous avons lancé ces dernières années de nombreux chantiers, que ce soit au niveau des produits, de l’organisation ou sur un plan strictement industriel.Au niveau industriel, cela s’est notamment concrétisé fin 2019 par des investissements significatifs en matière de robotisation de notre chaîne logistique. Du côté organisationnel les investissements ont été massifs dans la digitalisation de notre écosystème. Avec en objectif notamment l’accompagnement le plus efficient possible de nos clients. Nous avons par ailleurs renforcé nos infrastructures informatiques et nos dispositifs de protection contre les malveillances externes.Côté produit, notre marqueur fort est l'éco-responsabilité ; c’est une valeur importante pour notre groupe que nous avons prise en compte depuis de nombreuses années. Notre charte environnementale date de 2007. Elle continue de dicter nos actions au quotidien et se traduit même par le soutien que nous apportons durablement à deux partenaires, Ecotree et Wings of the Ocean, respectivement défenseurs de la préservation des forêts et de la biodiversité (un cercle vertueux pour notre filière bois) et des océans, plages et littoraux (la marine étant un segment de marché sur lequel nous sommes également présents). A l'avenir nous nous sommes donnés pour objectif de continuer à nous transformer, à innover et à rendre nos équipes encore plus agiles et performantes. Développer et renforcer la partie service relèvent aussi des missions qui nous tiennent à cœur. Nous formons, par exemple, de plus en plus d’applicateurs qui travaillent avec nous en complément du réseau de technico-commerciaux que nous avons mis en place. Le but étant de pouvoir accompagner les chantiers du début à la fin afin de garantir la satisfaction optimale des clients finaux. Nous avons également en préparation plusieurs projets pour célébrer le centenaire de notre société l'année prochaine mais pour lesquels je préfère garder un peu de mystère pour le moment ! 2023 marquera aussi la conclusion d'un plan stratégique ambitieux et réussi que nous nous étions assignés il y a quatre ans. Le prochain s’annonce tout aussi challengeant et stimulant.En résumé, Durieu est donc un groupe très bientôt centenaire mais très ancré dans son temps, et tourné vers l’avenir. Notre ambition est de continuer le développement de notre offre sans aucun compromis sur la qualité de nos produits, bien entendu dans le respect des normes réglementaires et avec une attention forte portée à notre politique éco-responsable.Mais il ne faut pas oublier que cette belle aventure n’est permise que grâce aux hommes et aux femmes qui font la société. Comme le disait Henri Ford : "Les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise : sa réputation et ses hommes."
Il y a 2 ans et 348 jours

Métro parisien : et de deux qui font la 12

Les nouvelles stations de la ligne 12, Aimé Césaire et le terminus Mairie d'Aubervilliers ont été inaugurées mardi 31 mai. A terme, elles offriront une connexion à la ligne 15 du Grand Paris Express (en 2030) et à un prolongement, en projet, du tramway T8.
Il y a 2 ans et 349 jours

A Clichy-sous-Bois, les commerces vitrines de la rénovation urbaine

"C'était beau avant. On a eu tout le monde ici : Pierre Tchernia, Michel Drucker, Sim. Il y avait un fleuriste, un aquariophile, une boucherie chevaline", raconte Olivier Klein, 55 ans, enfant du quartier devenu maire de cette ville de Seine-Saint-Denis, où le centre commercial avait été construit dans les années 1970.Mais les rêves d'autoroute qui devaient renforcer l'attractivité du quartier densément peuplé se sont évaporés dans les années 1980, et avec eux l'éclat des 4.000 m2 de la galerie marchande.Quarante ans plus tard et l'implantation non loin de supermarchés, seuls un café, des épiceries et une douzaine de commerces vivotent encore sous les néons et le carrelage blanchâtre du centre, construit en partie sous les barres aux façades calamiteuses."Avec la fermeture du magasin de vêtements discount et les départs de professionnels de santé, on a perdu 20-25% de notre activité", déplore le pharmacien Christian Moafo.Ce manque à gagner a été accentué, selon les commerçants interrogés, par le départ de centaines de personnes lié à l'opération de requalification des copropriétés dégradées. Entamé en 2015, ce programme titanesque aujourd'hui piloté par l'établissement public foncier d'Ile-de-France prévoit la destruction d'une dizaine de bâtiments et la construction de plus de 1.300 logements."Je vis un enfer", assure M. Moafo. A chaque orage, le pharmacien dit redouter que les fuites n'inondent son local. "Je rêve de voir les bulldozers détruire le centre". Ils devraient arriver en 2026.Boulangerie, coiffeur, caféD'ici là, des jalons se posent. Il s'agit de choisir les commerces du nouveau Chêne-Pointu, chevilles ouvrières de la métamorphose censée désenclaver le quartier et réduire les obstacles à la mixité sociale. Ils seront répartis au rez-de-chaussée de nouveaux immeubles.Les candidats ont jusqu'à fin mai pour présenter un dossier avant une présélection d'ici juillet et l'examen de leur situation financière, indique Isabelle Labaye de Immobilière 3F, le bailleur en charge du transfert et de l'accompagnement des commerces. S'agissant des commerces envisagés, "on reste dans le basique" avec une boulangerie, un coiffeur, un café. "Le but est de créer une zone commerçante pour donner de la vie et créer du lien. L'enjeu est énorme pour les habitants", explique-t-elle.Mais comment combiner le "panier moyen" de la population actuelle avec la "montée en gamme" souhaitée par la mairie ?La Cour des comptes relevait en 2019 "un phénomène de déprise économique et commerciale" dans les quartiers prioritaires de la ville tels que celui de Clichy-sous-Bois, et ce malgré dix ans de programmes de rénovation, impuissants à embellir durablement l'image de ces territoires. Dans ces quartiers, le taux de pauvreté est de 42%, trois fois plus élevé qu'ailleurs, et le taux de chômage de 22,5%, selon des données gouvernementales.Rue de l'AvenirLe Chêne-Pointu entend donc initier un cercle vertueux. "Refaire la ville c'est s'intéresser à l'école, aux mobilités, à l'emploi, et à l'accès aux commerces", résume M. Klein.Dans la rue de l'Avenir, la Poste servira de "locomotive d'attractivité" tout comme le futur conservatoire, une gare du Grand Paris toute proche, et, espère la mairie, des moyennes surfaces de type Aldi et Lidl avec qui des discussions sont en cours.Si la mairie dit n'avoir pas les moyens financiers pour draguer les commerces, elle a une ambition : "avoir la capacité d'être plus sexy" et d'"empêcher qu'un kebab moche soit remplacé par un kebab moche".Cela passera par un accompagnement dans la présentation des vitrines, par la présence de médiateurs commerciaux et de "gardiens très en lien avec les commerces", selon I3F.Tous les commerçants actuels ne pourront s'aligner sur les nouveaux loyers. Le pharmacien du quartier voisin tout juste réhabilité confirme que son loyer a plus que doublé depuis la rénovation.Mais pour certains professionnels du Chêne-Pointu, "on en a tellement marre d'être ici, c'est tellement toxique qu'on ne réfléchit même pas à cette problématique des loyers", dit M. Moafo. "On prie juste pour qu'il n'y ait pas de retard" dans les travaux.
Il y a 2 ans et 349 jours

L'immobilier ancien, "refuge" face aux incertitudes, continue de grimper

Entre avril 2021 et mars 2022, l'immobilier ancien s'est renchéri de 7,3% sur un an, selon l'indice Notaires-Insee qui fait référence. Un rythme comparable aux trimestres précédents.Les nuages qui s'accumulent sur l'économie mondiale, avec la guerre en Ukraine et la remontée des taux d'intérêt, ne sont pas encore visibles dans les chiffres des notaires, basés sur les ventes définitives du premier trimestre, lesquelles ont été décidées quelques mois auparavant.Mais ils n'ont pas relevé de signes laissant penser à une chute dans les mois qui viennent.De fait, le volume de ventes dans l'ancien, qui a explosé après la mi-2020, se stabilise à un niveau très élevé, avec 1.175.000 ventes en un an."On le comprend, les ménages ont considéré plus que jamais la pierre comme un refuge, une sécurité, dans un contexte anxiogène et difficile", a déclaré Marc Cagniart, président de la Chambre des notaires de Paris.Les familles déménagentLes tendances sont donc toujours celles à l'oeuvre depuis la sortie du confinement mi-2020 : les maisons ont plus de succès que les appartements et les prix augmentent plus vite à mesure que l'on s'éloigne de Paris.En un an, les prix des maisons ont augmenté de 9,2% en moyenne et ceux des appartements de 4,7%. Et l'écart ne fait que s'accentuer.Dans le neuf aussi, le succès des maisons ne se dément pas selon les chiffres déjà dévoilés par le ministère de la Transition écologique : +7,1%, contre 3,7% pour les appartements.En Ile-de-France, les prix dans l'ancien, maisons et appartements confondus, ont augmenté de 2,5%, contre 9,3% en province."C'est un phénomène de changement structurel de la demande", commente pour l'AFP Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez Meilleursagents. "Suite au Covid, avec la démocratisation du télétravail, le choix de localisation des ménages a été plus large", explique-t-elle.Cela peut également représenter un gain de pouvoir d'achat, première préoccupation des Français, dont le logement constitue l'un des principaux postes de dépenses."Quand on voit qu'à Paris il faut payer plus de 10.000 euros le mètre carré, que quand on passe en petite couronne on va déjà avoir un choix à moitié prix et si on va en grande couronne on va multiplier par trois la surface avec le même budget... réduire les dépenses, c'est le principal enjeu", ajoute Barbara Castillo Rico.En Ile-de-France, les ménages qui sautent le pas sont désormais plutôt des familles, note Thierry Delesalle, président de la commission statistiques immobilières des Notaires du Grand Paris."Il leur a fallu deux ans pour aligner les planètes : télétravail monsieur, télétravail madame, et les enfants qui passent du primaire au secondaire...", a-t-il expliqué.AccélérationLa surface des maisons vendues en région parisienne a en outre augmenté. Non pas parce qu'elles sont plus grandes, a noté Me Delesalle, mais parce que les combles sont de plus en plus souvent aménagés en pièces à vivre, tout comme les garages.Pour les mois à venir, les notaires s'attendent, en Ile-de-France, à une nouvelle hausse des montants des ventes. Les prix des maisons, de 358.000 euros en moyenne, pourraient passer en juillet à 372.700 euros selon leurs projections.A Paris, le nombre de transactions est à nouveau élevé et la pause actuelle dans les prix -déjà stratosphériques, avec 10.520 euros le mètre carré en moyenne- risque de ne pas durer.L'augmentation rapide des taux d'intérêt, de nature à grever le pouvoir d'achat des primo-accédants, pourrait avoir un effet contre-intuitif sur le marché, a déclaré Me Delesalle."Est-ce que ça bloque le marché ? Eh bien pas du tout. Ça a même plutôt un effet d'accélérateur. Tous ceux qui essayent de déménager aujourd'hui se disent que les taux montent et donc il faut y aller rapidement."
Il y a 2 ans et 349 jours

Impasse des Lilas, MBL enquête sur le périurbain

Jusqu’au 28 août 2022, arc en rêve centre d’architecture à Bordeaux (Gironde) présente l’exposition « Impasse des Lilas », une carte blanche offerte à la jeune agence parisienne MBL architectes qui mène l’enquête dans un « impensé urbain » : le lotissement pavillonnaire. Visite. Lors de la présentation de l’installation le 19 mai 2022, Fabrizio Gallanti, nouveau directeur depuis 2021 […] L’article Impasse des Lilas, MBL enquête sur le périurbain est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 349 jours

L'Assemblée nationale, mode d'emploi

Quatre missionsVoter la loi, contrôler l'action du gouvernement, évaluer les politiques publiques, et aussi représenter sa circonscription: telles sont les fonctions des députés, élus au suffrage universel direct.Avec le Sénat, l'Assemblée nationale détient le pouvoir législatif. Les parlementaires peuvent déposer des propositions de lois et des amendements, et examinent les projets de lois du gouvernement. En cas de désaccord sur un texte avec la chambre haute, actuellement dominée par la droite, ce sont les députés qui ont le dernier mot.Ils contrôlent l'action du gouvernement au travers de questions orales ou écrites, de commissions d'enquête ou missions d'information. En outre, évaluer les politiques publiques consiste, pour la majorité comme pour l'opposition, à vérifier que les dépenses engagées atteignent bien les objectifs fixés – une mission que les parlementaires cherchent à développer.Sous la Ve République, l'Assemblée nationale dispose en théorie de plusieurs outils pour mettre en cause la responsabilité du gouvernement. Principale arme, la motion de censure doit, pour faire chuter le gouvernement, être votée à la majorité absolue, par au moins 289 suffrages.Depuis les débuts de la Ve République, une seule motion de censure a été adoptée, en 1962, contre le gouvernement de Georges Pompidou. Le général de Gaulle, président de la République, avait alors dissous l'Assemblée, et les législatives s'étaient soldées par une large victoire de ses partisans.À Paris, en circonscriptionRichard Ferrand, président de l'Assemblée depuis 2018, fait valoir que les députés se doivent en outre de "porter les préoccupations des Françaises et des Français de leurs territoires d'élection, et défendre les dossiers essentiels de leur territoire". En tant que représentant de la Nation toute entière, ils doivent cependant se déterminer par rapport à l'intérêt général.Les députés sont habituellement au Palais Bourbon chaque semaine du mardi au mercredi ou jeudi, pour les réunions de leur groupe politique, la séance hebdomadaire des questions au gouvernement et le travail législatif. Chacun siège dans une commission permanente, au nombre de huit (Finances, Lois, Développement durable, Affaires culturelles, Affaires étrangères, Affaires économiques, Affaires sociales, Défense), pour le travail préparatoire aux séances ainsi que des auditions.Les parlementaires passent le reste de la semaine en circonscription, "pour rendre des comptes, expliquer ce qu'on fait", rapporte Richard Ferrand (LREM). Rencontres dans les permanences parlementaires, réunions publiques, visites d'entreprises ou d'administrations, et rendez-vous avec les acteurs locaux sont au menu.Moyens et statutChaque député emploie un à cinq collaborateurs, qu'il rémunère grâce à une enveloppe mensuelle de 10.581 euros que lui attribue l'Assemblée. Les députés eux-mêmes, pour pouvoir se consacrer à leur fonction et ne plus exercer d'activité professionnelle autre, touchent une indemnité de 7.240 euros bruts mensuels (5.680 euros nets), soumise à l'impôt. Ils ne peuvent cumuler leur mandat avec une fonction exécutive locale (maire, adjoint, président de conseil départemental...) et le cumul des indemnités est plafonné.Les députés disposent aussi d'une avance pour leurs frais de mandat de 5.373 euros mensuels, et ces dépenses sont contrôlées depuis 2018. Ils doivent respecter un code de déontologie, ont interdiction d'user de leur qualité à des fins publicitaires, et encore déclarent leur patrimoine en début et fin de mandat à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour que celle-ci vérifie qu'il n'y ait pas d'enrichissement personnel.Enfin, ils bénéficient d'une immunité parlementaire, un principe qui remonte à la Révolution française et garantit notamment qu'un député ne saurait être inquiété pour les opinions exprimées dans le cadre de son mandat.
Il y a 2 ans et 349 jours

Pour construire le métro du Grand Paris Express, 47 millions de tonnes de déblais à évacuer ou recycler

"Entre 10 et 20% des déblais en Île-de-France sont des déblais du Grand Paris Express", affirme Bernard Cathelain, membre du directoire de la Société du Grand Paris (SGP), lors d'une visite de chantier ouverte à la presse à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), mercredi.Les chiffres sont à la hauteur de ce tentaculaire projet de transport en commun de 200 km autour de la capitale, qui comprend quatre lignes nouvelles de métro automatique, ainsi que des prolongements de la ligne 14.Les travaux nécessitent de creuser jusqu'à une cinquantaine de mètres de profondeur. Les 24,7 millions de tonnes de déblais déjà excavés sont de différentes natures (sables, gypse) représentatives de la diversité des sous-sols du bassin parisien, note la SGP, maître d'ouvrage des chantiers."98% des terres sont non polluées et non dangereuses donc peuvent être réutilisées", insiste M. Cathelain, évoquant les nombreuses analyses réalisées en laboratoire.L'infime portion restante, polluée par l'activité humaine (solvants, hydrocarbures), doit obligatoirement être conservée dans des installations de stockage dédiées, rappelle-t-il.Propriété de la SGP, les déblais sont pistés grâce à un système de traçage numérique des camions jusqu'aux destinations finales. "Les camions sont aussi pesés au départ à l'arrivée", indique Thomas Gaudron, responsable de la gestion des déblais et de la valorisation.L'entreprise s'est engagée à parvenir à "un objectif de valorisation à hauteur de 70%", un seuil qui n'est pas encore atteint à ce stade.Éviter les fraudesDans les faits, la majorité des déblais valorisés servent de remblais dans des carrières, des friches en reconversion ou des espaces publics à réaménager.Transportés principalement en camions mais aussi par le train ou des barges sur la Seine, ils finissent leur course en Île-de-France (80%) principalement en Seine-et-Marne qui accueille un important site à Villeneuve-sous-Damartin.Ce qui n'est pas sans susciter la réprobation de riverains, d'associations ou d'élus locaux, qui déplorent des nuisances dans des territoires qui ne sont pas concernés par l'arrivée du supermétro.Enfin une petite partie (2,3%) de ces déchets est réemployée dans l'éco-construction, via des matériaux recyclés.La gestion globale de l'ensemble des déblais nécessite un budget d'environ un milliard d'euros, estime M. Cathelain.Par ailleurs, pour parer à d'éventuelles fraudes comme il en existe dans le secteur des déchets, la SGP a annoncé avoir signé une convention pour faire du "partage d'informations" avec l'OCLAESP (office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique), rattaché à la gendarmerie."On n'a pas identifié de fraude sur les chantiers du Grand Paris Express", a cependant assuré Jean-François Monteils, le président de la SGP, vantant la qualité de la traçabilité. "Notre truc est solide."Après des retards, il est prévu que les nouvelles lignes de métro automatique, numérotées de 15 à 18, entrent en service de façon progressive à partir de 2025. Elles doivent notamment relier les aéroports parisiens, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aujourd'hui mal desservis.
Il y a 2 ans et 349 jours

La startup DocCity poursuit son déploiement rapide dans 7 villes en France après avoir investi 100 M€ en deux ans.

À Paris, le 25 mai 2022,  Créée en 2020, DocCity réinvente l’immobilier de santé. L’objectif est d’offrir une meilleure qualité de vie et de service aux médecins et aux professionnels de santé, en améliorant et en modernisant considérablement leurs conditions d’exercice, leur permettant ainsi de se consacrer exclusivement aux soins des patients. L’idée est de […]
Il y a 2 ans et 350 jours

Renée Gailhoustet célébrée par la Royal Academy of Arts

Ce mardi 31 mai 2022 à Londres, la Royal Academy vient d'annoncer que son Prix d’architecture 2022 sera décerné à l’architecte Renée Gailhoustet. Cette récompense attribuée outre-Manche entend « honorer sa contribution extraordinaire au logement social en France et son approche inspirante de la création de communautés et de la planification urbaine ». Renée Gailhoustet a conçu des quartiers et des logements sociaux à Paris et en région parisienne, au cours d’une carrière...
Il y a 2 ans et 350 jours

Vente aux enchères pour accueillir les étudiants et chercheurs touchés par la guerre en Ukraine

Une vente aux enchères pour l’avenir de la jeunesse ukrainienneSolidaire du peuple ukrainien, la Cité internationale universitaire de Paris souhaite accueillir et accompagner, dès la rentrée 2022, jusqu’à 500 étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre en Ukraine. La Cité internationale ne dispose pas d’une Maison de l’Ukraine mais, pour offrir à ces personnes les meilleures conditions d’accueil, elle a demandé à l’architecte Jean-Michel Wilmotte d’imaginer une Maison virtuelle de l’Ukraine. Ce projet, hautement symbolique mais ancré dans la réalité, vise trois objectifs : offrir aux étudiants, chercheurs et universitaires un logement au sein des 43 maisons que compte le campus, les accompagner tout au long de leur séjour et préparer l’avenir de la jeunesse et de la communauté universitaire ukrainienne.Pour concrétiser son projet, la Cité internationale met en vente aux enchères chez Sotheby’s deux lots : 3 tirages signés des dessins de Jean-Michel Wilmotte et une maquette conçue par l’architecte.Les fonds recueillis permettront d’héberger des étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre en Ukraine dans les 43 maisons du campus, de les accompagner tout au long de leur séjour (aides administratives, suivi médical et psychologique, apprentissage du français, offre culturelle…) et de constituer un fonds d’aide d’urgence. Ce dispositif s’adresse également aux résidents ukrainiens présents sur le campus au moment du déclenchement de la guerre et à leurs familles proches qui les auront rejoints.Une campagne d’appel aux dons et une vente en NFT des 3 dessins de Jean-Michel Wilmotte sont déjà en cours depuis le 19 avril 2022 : maisondelukraine.fr.Le talent de Jean-Michel Wilmotte au service d’une œuvre collectiveL’architecte Jean-Michel Wilmotte a accepté de participer à ce projet innovant et d’accompagner la Cité internationale, haut lieu architectural chargé d’histoire, dont il partage l’ambition d’accompagner et de préparer l’avenir de la communauté universitaire et académique ukrainienne en pariant sur la jeunesse, le savoir et la raison.L’agence Wilmotte & Associés a imaginé un pavillon, réminiscence de l’architecture constructiviste, dont les volumes et l’utilisation des matériaux rappellent le drapeau ukrainien. Cette œuvre numérique est aussi une façon de mettre en avant l’art et la culture comme réponse au fracas et aux destructions de la guerre. Trois œuvres ont été dessinées : la façade de la maison, une chambre et un espace collectif avec un piano.« Fidèle à ses valeurs fondatrices, la Cité internationale universitaire de Paris s’est toujours engagée en faveur de la paix aux côtés de la jeunesse, des étudiants et des chercheurs du monde. Elle a une longue tradition d’accueil des étudiants réfugiés. Aujourd’hui, nous nous nous mobilisons pour construire la Maison virtuelle de l’Ukraine et accueillir jusqu’à 500 étudiants, chercheurs et universitaires dont la guerre compromet gravement l’avenir. »Jean-Marc Sauvé, président de la fondation nationale Cité internationale universitaire de Paris« Je ne pouvais qu’accepter ce projet qui m’est apparu comme une évidence. La Maison de l’Ukraine est un projet virtuel, hautement symbolique, qui évoque le drame d’un pays que j’affectionne tout particulièrement. J’ai souhaité suggérer un lieu où les étudiants pourraient habiter, vivre et travailler. La Maison de l’Ukraine est une perspective positive de l’avenir. » Jean-Michel Wilmotte, architecte, président de Wilmotte & AssociésUne Maison virtuelle de l’Ukraine pour accueillir les talents de demain, accompagner leur réussite et préparer leur avenirAccueillir les talents de demainPremier site d’accueil des étudiants et chercheurs internationaux à Paris depuis bientôt 100 ans, la Cité internationale universitaire de Paris est solidaire du peuple ukrainien. Il n’existe pas de Maison de l’Ukraine sur le campus, mais le projet de Maison virtuelle de l’Ukraine permet de pallier de façon très concrète cette absence. Grâce à ce projet, depuis le début de la guerre, des étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre sont accueillis au fil de l’eau dans les chambres qui se libèrent sur le campus puis, à compter de la rentrée 2022, ils le seront dans des hébergements réservés au sein des 43 maisons du campus.Accompagner leur réussiteLes étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre seront accompagnés dans leurs démarches. Ils pourront bénéficier gratuitement de toute notre offre d’accompagnement : soutien financier, social, psychologique, médical et linguistique. Ils pourront également trouver un appui dans l’offre culturelle et artistique proposée sur le campus. Ils partageront la vie quotidienne de près de 7 000 résidents de 150 nationalités. En lien avec les universités et les grandes écoles franciliennes, nous accompagnerons également les étudiants ukrainiens logés dans d’autres résidences en Île-de-France pour constituer une communauté ukrainienne bien réelle mais symboliquement réunie sous cette bannière de la maison de l’Ukraine. La Cité internationale se place ainsi en pivot de l’accueil en lien avec l’opérateur Campus France, les Crous et les établissements d’enseignement supérieurs franciliens.Protéger et préparer leur avenirLa Maison virtuelle de l’Ukraine symbolise l’espoir d’un renouveau fondé sur la connaissance et les valeurs de tolérance. Elle permettra de préserver l’avenir des étudiants, chercheurs et universitaires en exil dans une perspective de moyen terme : préserver la jeunesse et la communauté universitaire et académique ukrainienne. L’université ukrainienne ne doit pas être sacrifiée et toute une génération d’étudiants venant de ce pays meurtri doit retrouver sa place au milieu de la jeunesse du monde et de ce campus international unique chargé d’histoire qu’est la Cité internationale universitaire de Paris.Informations pratiquesVente aux enchères du 1er au 10 juin 2022 : à cette adresseExposition du 31 mai au 7 juin76, rue du Faubourg Saint Honoré CS 10010 75384 Paris CEDEX 08
Il y a 2 ans et 350 jours

La France et l'Irak veulent renforcer leur coopération énergétique

La France a aussi insisté sur son "attachement à un Irak stable", alors qu'il reste la cible d'"ingérences étrangères" avec une nouvelle opération de l'armée turque dans le nord du pays contre des kurdes turcs et une influence politique majeure du voisin iranien.Lors d'une rencontre à Paris, la nouvelle cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, et le ministre irakien du Pétrole, Ihsan Ismail, ont souligné "l'intérêt de renforcer la coopération entre la France et l'Irak dans le domaine des énergies".Ils ont pointé "les conséquences de l'agression russe contre l'Ukraine sur les équilibres énergétiques mondiaux et les approvisionnements de l'Europe", a relevé la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.Le ministre irakien, arrivé mercredi à Paris pour quatre jours, est en quête d'investissements nouveaux dans les activités énergétiques de son pays.L'Irak, deuxième pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dispose d'immenses réserves d'hydrocarbures mais le secteur est miné par des décennies de conflit, de corruption et la vétusté des installations."Nous avons une énorme industrie pétrolière et nous avons besoin de plus d'acteurs, de plus de compétition", a-t-il expliqué à l'AFP, ajoutant avoir demandé aux compagnies françaises rencontrées d'être "plus impliquées dans le marché irakien"."L'Irak a une capacité de production de 4,8 millions de barils par jour" et "produit entre 4,4 et 4,5 mbj". "L'objectif est de parvenir à 8 mbj d'ici la fin 2027 et d'atteindre 5 mbj d'ici 2025" a précisé le ministre. "En ce moment, nous exportons 3,4 mbj", a-t-il ajouté.M. Ismail a notamment eu des entretiens avec des responsables du patronat français Medef et avec le PDG du groupe français TotalEnergies, Patrick Pouyanné.Catherine Colonna et son hôte ont marqué plus généralement la volonté des deux pays de "consolider leur relation", après une double visite du président Emmanuel Macron à Bagdad en août 2020 et août 2021, a relevé la porte-parole de la diplomatie française.Un consulat général de France devrait être "prochainement" ouvert à Mossoul, libérée en 2017 des jihadistes du groupe Etat islamique (EI), a ajouté Anne-Claire Legendre.Changer les contratsEmmanuel Macron s'est entretenu de son côté par téléphone avec l'ancien Président de la Région autonome du Kurdistan d'Irak, Massoud Barzani, figure incontournable à Erbil et au parti démocratique du Kurdistan (PDK).Ils ont parlé de "la situation politique en Irak et au Kurdistan irakien" ainsi que de "la situation sécuritaire et des ingérences étrangères" dans le pays, a précisé la présidence française.Le chef de l'Etat a présenté ses condoléances après la mort de deux enfants jeudi dans des tirs de roquettes au Kurdistan irakien imputés à des rebelles kurdes turcs.Lors de sa visite à Paris, le ministre irakien a évoqué le contentieux entre les Kurdes irakiens et le pouvoir fédéral de Bagdad qui exige que l'ensemble des exportations de pétrole pompé sur le territoire irakien passe par le gouvernement central, et réclame la révision des contrats unilatéralement négociés par le Kurdistan autonome.Interrogé par l'AFP, Ihsan Ismail a fait part de la volonté de Bagdad de "changer" les contrats en vigueur, tout en "préservant les droits de toutes les parties".Erbil refuse ce contrôle et estime avoir le droit d'exploiter à sa guise le pétrole sur son territoire sans devoir rendre de comptes à Bagdad.TotalEnergies, qui a annoncé en 2021 un contrat de 10 milliards de dollars en Irak, n'a pas souhaité commenter cette rencontre. Le contrat, signé en septembre, porte sur la construction d'unités de collecte et de traitement de gaz pétrolier, afin de générer de l'électricité. L'objectif est de supprimer les gaz à effet de serre issus du "torchage" (combustion des gaz d'échappement) des puits.L'accord comprend aussi la construction d'une unité de traitement d'eau de mer afin d'augmenter les capacités d'injection en eau dans les champs du sud de l'Irak sans augmenter les prélèvements d'eau douce, ainsi que la construction d'une centrale électrique photovoltaïque de 1 GW pour la région de Bassora (sud).
Il y a 2 ans et 350 jours

Mondial du bâtiment 2022 : Un programme de conférences inédit pour déterminer l'avenir du secteur

De nouveaux formats d’échanges font leur apparition afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : Préserver le climat et l’environnement, Bien vivre dans la ville en 2050, Transformer les méthodes, Valoriser les métiers. « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi, ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences du Mondial du Bâtiment en associant tous les acteurs du bâtiment mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un « Davos » du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du Bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… » indique Guillaume Loizeaud, Directeur du MONDIAL DU BÂTIMENT.Le programme de conférence est porté notamment par 4 grands thèmes :Préserver l’environnement : L’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant.Bien vivre dans la ville en 2050 : En 2050, 70% de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050 c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis.Valoriser les métiers : A l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers.Transformer les méthodes : Assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts.BATIMAT : une nouvelle vision des enjeux du secteurSous la bannière de ces 4 thématiques, le salon BATIMAT ouvre ses portes à une grande diversité d’intervenants. Philosophes, neuroscientifiques, enseignants… et bien sûr acteurs du monde du bâtiment, décrypteront les enjeux de la filière et les solutions pour penser le bâtiment d’aujourd’hui et de demain.Les formats des conférences ont également été repensés pour proposer différentes expériences aux visiteurs, en adéquation avec leurs attentes. Ainsi, trois nouveaux formats de rendez-vous verront le jour, allant de prises de parole longues à des pitchs de quelques minutes :BATITALKS : Une immersion au coeur des sujets phares de la constructionNouveauté 2022, deux agoras prennent place au coeur des Pavillons 1 et 6, toutes deux équipées de cabines de traduction pour retransmettre les contenus en 2 langues différentes (français/anglais) et disponibles en replay après le salon.Elles accueilleront chacune, chaque jour, deux conférences rassemblant des experts d’horizons variés, pour aider à mieux comprendre les changements en cours dans le secteur du bâtiment et dans la société, inspirer et permettre d’inventer les solutions adaptées aux spécificités des métiers du bâtiment.4 sessions auront lieu chaque jour, de 11h00 à 12h30 et de 14h00 à 15h30 et mixeront 6 formats différents :Panel : des conversations entre expertsFireside Chat : des interviews exclusives d’acteurs du secteurKeynote : une prise de parole individuelle d’une personnalité inspiranteAsk me anything : une prise de parole nourrie par les questions de l’audienceTalks : 3 prises de parole de 5 minutes présentant une approche innovante autour d’un enjeu cléDébat : un échange de points de vue entre professionnelsAu total, ce sont plus de 90 intervenants d’horizons divers qui prendront la parole au cours de ces sessions. Parmi eux : Bernard Anselem, Médecin, Neuroscientifique, Auteur ; Rémy Babut, Ingénieur, Urbaniste, Chef de projet logement au Shift Project ; Anne Démians, Architecte ; Mark Farmer, Consultant, Auteur du rapport “The Farmer Review of the UK Construction Labour Model” ; Cynthia Fleury, Philosophe, Psychanalyste, Auteur ; Jean-Marc Jancovici, Ingénieur, Président de l’association The Shift Project ; Carlos Moreno, Enseignant, Spécialiste d’innovation urbaine ; Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable ; Jean-Paul Philippon, Secrétaire général de l’Académie d’architecture ; Navi Radjou, Conseiller en innovation et leadership ; Jean-Christophe Repon, Président Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) ; Yamina Saheb, Senior Energy Policy Analyst, Autrice principale du GIEC ; Carine Seiler, Haut-Commissaire aux compétences ; Olivier Salleron, Président Fédération française du bâtiment (FFB) ; François Taddei, Chercheur, Fondateur du Learning Planet Institute.EXPERTS’ CORNER : des décryptages par des experts sur des problématiques précisesLes Experts’ Corner proposeront plus de 150 colloques et conférences animés par environ 300 experts, avec des contenus pointus sur des solutions et des innovations.Les Experts’Corner pourront être suivis sur les AGORA 1 (pavillon 1) et 2 (pavillon 6) mais aussi sur l’Arena Principale (Pavillon 1), les Ateliers Hors-Site, Low Carbon Construction, Photovoltaïque, et sur l’Espace 2 000 (Pavillon 1).Le Mastère Spécialisée® immobilier et bâtiment durables (IBD), transitions énergétique et numérique de l’école des Ponts Paris Tech organisera sa semaine de conférences internationales sur Batimat (Espace 2000 Pavillon 1). Les conférences seront traduites et hybrides. Les sessions de conférences seront proposées de 9H à 18H30 et ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux.Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carbone Jeudi 6 octobre : Industrie de la constructionINNOVATION LAB : les innovations et technologies mises à l’honneurLes Innovation Lab ont vocation à proposer des présentations et des démonstrations d’innovations et de technologies, à retrouver chaque jour sur l’Arena Innovation Awards ainsi que sur l’Arena Start-up. Les visiteurs pourront ainsi assister à environ 200 pitchs de 10 à 12 minutes qui présenteront les innovations et les nouvelles technologies. Les premières start-up participantes : Adroneex, Batisimply, Pubotim, Supervan.Enfin, des démonstrations seront proposées par de nombreux exposants dans le Pavillon 4 dédié au secteur du Matériel de chantier et de l’Outillage (voir liste des participants en annexe).IDÉOBAIN : 15 conférences ciblées sur 3 thèmesAu sein du Forum Salle de Bains et Intérieurs à Vivre, 15 conférences sont d’ores et déjà programmées avec un tiers d’expertises techniques, un tiers de formation et un tiers destiné à l’architecture et à l’aménagement intérieur. Des interventions des partenaires sont aussi prévues tels que le Pôle action des architectes d’intérieur et le Club de l’amélioration de l’Habitat. Enfin, le palmarès des salles de bains remarquables sera mis à l’honneur avec un focus sur les salles de bains remarquables depuis 2017 et un book spécifique sera remis sur le salon. Les Innovations seront également présentées dans un format Pitch.INTERCLIMA : Une part importante aux expériences de terrain, à la formation et à l’évolution du mix énergétiqueLe salon INTERCLIMA a imaginé un programme de conférences co-construit avec les principales organisations professionnelles impliquées dans les sujets liés à la performance énergétique et au confort thermique. Toutes les grandes thématiques du secteur trouveront leurs illustrations sur le salon avec des prises de parole quotidiennes. Les grandes thématiques Interclima 2022 sont : la rénovation des bâtiments tertiaires, l'amélioration des logements individuels et collectifs, la qualité de l’air intérieur : une question de santé publique, la maitrise et productivité sur chantier, les enseignements de la RE2020 depuis son entrée en vigueur, les énergies renouvelables et la récupération de chaleur.Les conférences du Forum Interclima12 créneaux de conférences de 2 heures ont déjà été confirmés sur le Forum Interclima, avec 6 à 8 témoins par session. Ces sessions sont construites en partenariat avec les organisations professionnelles représentant des maîtres d’ouvrage, dont l’Union Sociale de l’Habitat (USH), l’Association des Ingénieurs Territoriaux de France (AITF) et le Pôle Habitat de la FFB, des maîtres d’oeuvre et les entreprises de maintenance et d’exploitation, avec le Synasav. Une session spéciale sur le sujet technique de l’évolution des chaudières gaz vers l’hydrogène et le gaz vert est également prévue.La qualité de l’air : un thème majeurUn espace est entièrement consacré à la qualité de l’air avec 56 créneaux de conférences et un atelier. Aux côtés d’Uniclima sera engagée l’ensemble de la filière professionnelle représentée par la nouvelle Association française de la ventilation.Forum QAICet espace est entièrement dédié à la qualité de l’air intérieur autour de conférences de 20 minutes qui se répartissent entre des prises de paroles d’exposants et des conférences menées par la filière professionnelle (Uniclima, Cetiat, Association Française de la ventilation, Agence Qualité Construction…). Les marques participantes à ce jour : Airzone, Aldes, Atlantic, Daikin, France Air, Hitachi, LG, Sauerman, VMI, Zehnder.Atelier QAICet espace animé par Uniclima en partenariat avec l’Association Française de la ventilation, propose trois « serious game » qui ont pour objectif de sensibiliser les différents acteurs (maîtres d’oeuvre, maîtres d’ouvrage, installateurs, exploitants-mainteneurs) à la qualité desinstallations de ventilation. L’Atelier sera co-animé par Uniclima, l’Association Française de la ventilation et plusieurs partenaires dont Cetiat, AQC…Ateliers Retour d’ExpérienceUn nouveau format de conférences prend place sur le salon en 2022. Une équipe projet comprenant au moins 3 personnes dont au moins un exposant replace une ou plusieurs solutions techniques dans le cadre d’un bâtiment neuf ou rénové, réalisé ou en projet. Il s’agit de donner la parole aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, entreprises ainsi qu’aux industriels et démontrer les performances globales d’un bâtiment (confort, qualité d’air, énergie, environnement).Les matinées sont consacrées à la rénovation dans un contexte où le décret tertiaire entrera tout juste en application. Les après-midis sont consacrés à la construction neuve dans le contexte de la nouvelle RE2020 dont la partie bâtiment tertiaire sera sur le point d’entrer en vigueur.Les 28 conférences prévues dureront 45 minutes et s’enchaîneront toutes les heures. Un espace de convivialité est intégré à cet atelier pour permettre aux visiteurs de prolonger les discussions avec l’équipe projet. Les marques participantes à ce jour : Ariston, Atlantic, BWT, Daikin, Eurovent, Viessman, VMI, Zehnder…INTERCLIMA Job ConnectSur l’Espace Métiers et Recrutement, un programme rythmé sera proposé pour favoriser les rencontres et les échanges entre les étudiants, les professionnels débutants et confirmés, et les établissements et centres de formation.En matinée, des conférences des écoles et centres de formation destinées aux professionnels seront organisées pour échanger autour des évolutions majeures, comme par exemple l’ouverture du nouvel éco-campus de Vitry (94), la transformation des DUT génie thermique de deux ans en Bachelor de trois ans, ou encore le développement de l’alternance…L’après-midi, des job datings seront organisés entre des jeunes d’Île-de-France et les DRH des exposants d’INTERCLIMA, les représentants des organisations professionnelles et les visiteurs en cours de recrutement.