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Il y a 4 ans et 310 jours

KP1 change de mains

Durant l’automne 2019, KP1 a inauguré sa nouvelle unité de production de Prémurs à Vernouillet, dans l’Eure-et-Loir (28). [©ACPresse] GSO Capital Partners vient d’annoncer le rachat de l’industriel du béton KP1. Ceci, à travers des fonds qu’elle gère. Cette acquisition est faite auprès de DH Private Equity Partners. Et reste soumise à l’approbation de la commission anti-trust de l’Union européenne. L’opération devrait être finalisée dans les semaines qui viennent. GSO Capital Partners est la plate-forme d’investissement en crédit de Blackstone. Elle dispose d’environ 129 Md$ (114 Md€) d’actifs… GSO Capital Partners est l’un des principaux fonds de gestion alternatifs dans le monde et se concentre sur le marché de financement à effet de levier. « Nous connaissons très bien l’activité de KP1 en tant qu’investisseur impliqué depuis notre collaboration initiale en 2014, explique Paulo Eapen, directeur général de GSO Capital Partners Europe. KP1 est une entreprise robuste et de grande qualité, qui a démontré sa capacité à générer de la croissance au fil des cycles économiques. » De nouveaux moyens pour KP1 Créé en 1959 à Avignon (84), KP1 compte aujourd’hui 39 sites en France. Parmi ceux-ci, 21 usines de production. L’industriel du béton se focalise sur le domaine du béton précontraint, pour tous types de constructions. Il emploie plus de 1 700 personnes. « L’équipe de GSO Capital Partners n’a cessé de nous impressionner. Par sa compréhension de notre activité. Par son soutien constant au fil des années témoigne Bruno Roqueplo, président de KP1. Cette intégration nous permet de bénéficier d’un nouvel actionnariat disposant de moyens considérables. Mais aussi d’une vraie connaissance du secteur. En même temps, elle nous permet de renforcer notre structure de bilan de façon significative. Et de financer notre plan de développement à long terme. Nous pouvons ainsi préparer la phase suivante de l’histoire de notre groupe. »
Il y a 4 ans et 310 jours

Rencontre avec : Ludovic Sauvage

Depuis plus de 10 ans, le plasticien français Ludovic Sauvage (né en 1985) crée des installations immersives, manipule des images produites par d’autres et puise ses inspirations dans une mémoire collective postmoderne. Alors qu’il travaillait à la préparation de sa seconde exposition personnelle à la galerie Valeria Cetraro, nous l’avons rencontré dans son atelier parisien pour parler création, installation et perception. Muuuz : Pouvez-vous nous parler de votre parcours ? Ludovic Sauvage : Je suis venu à la création par une pratique du dessin, ce qui m’a ensuite conduit à une filière arts appliqués au lycée. Après avoir passé plusieurs concours d’entrée aux écoles des beaux-arts, j’ai étudié à l’École régionale des beaux-arts de Valence, puis à la Villa Arson à Nice. À l’ERBA de Valence, j’ai acquis de nombreuses connaissances théoriques et conceptuelles, et j’ai commencé à travailler l’image. À la Villa Arson, j’ai poursuivi mes recherches sur la déconstruction et la mise en espace d’images déjà produites. À la suite de l’obtention de mon diplôme, je suis parti en Australie, où j’ai vécu et travaillé pendant neuf mois. En 2008, je suis revenu en France pour participer à l’exposition Trivial Abstract organisée par Pascal Pinaud à la galerie Nathalie Obadia et à la galerie Carrée de la Villa Arson, et je me suis installé à Paris. Vous manipulez des images datées : des diapos-souvenirs, des archives analogiques, des photographies tirées de magazines ou de livres. Parfois vous les imprimez sur du tissu ou des miroirs. Vous travaillez également la vidéo et la 3D, mais vous inventez surtout des installations immersives dotées de dispositifs de projection. Comment définiriez-vous votre pratique artistique ? Mon travail se concentre sur une pratique personnelle de l’installation artistique. Je cherche à déconstruire des images pour produire des sensations qui portent un discours sur ce qui se joue sous nos yeux. Les images choisies appréciables par tous, et particulièrement par des spectateurs qui ont baigné dans la culture pop de la société postmoderne, questionnent les rapports que l'on entretient avec les images. Avec mes installations, j’entends conduire le spectateur vers divers ailleurs en jouant ou rejouant ce moment où l’image sollicite son attention, sa mémoire et son imagination. Lorsque je fabrique des objets, je cherche également à retranscrire les impressions que peuvent susciter les images, mais en m’interrogeant alors sur la dimension affective des objets. Dans de la majorité de vos œuvres, vous utilisez des images que vous n'avez pas produites. Pourquoi ? Comment les sélectionnez-vous ?Très tôt durant mes études, j’ai commencé à travailler avec des images prises par d'autres opérateurs. À l’époque, la production de nouvelles images mettait en balance de nombreuses pratiques que je ne souhaitais pas explorer. Dès le début de ma carrière, je me suis donc naturellement dirigé vers une pratique relevant du sample. Limiter mon processus de création à une simple intervention sur des images déjà existantes m'a finialement permis d’entamer un dialogue plus intéressant avec le monde extérieur. Je découvre souvent des images par hasard. Je collecte des images diverses. Puis, à un moment, il y a un faisceau intéressant de visuels qui se forme, et j'ai envie de l'exploiter. Dans Plein Soleil, par exemple, je mets en espace une série de diapositives, qui ont été prises par un photographe amateur, mais qui me parlent car elles donnent à voir les paysages du sud de la France de mon enfance. Dans Archeology (Shapes) (2017), vous retouchez dix diapositives d’œuvres d'art. Avec ces images, cherchez-vous à vous inscrire dans un certain héritage de l'histoire de l'art ? Dans Archeology (Shapes), je ne m’inscris pas volontairement dans un héritage de l’histoire de l’art, mais cela ne me dérange pas que les spectateurs aient ce sentiment. Ce jeu de dix diapositives-souvenirs, qui était autrefois vendu aux visiteurs dans des musées en Grèce, rejoint mon imagerie habituelle. En modifiant ces diapositives liées à la mémoire d’une visite, j’ai cherché à produire des formes plus minimales qui font finalement écho à une culture visuelle récente. La relation picturale à l’image m’intéressait beaucoup plus que les œuvres photographiées. J’ai surtout voulu créer un jeu de cartes visuel, mais je ne peux pas nier son dialogue évident avec l’histoire de l’art. Dans vos œuvres où il est question de paysage, vous réfléchissez sur les rapports entre image, espace et temps. Qu'est-ce qui vous fascine dans la représentation du payasage ? Lorsque je manipule des images de paysages, je m’intéresse surtout à la projection, et à la dichotomie entre le paysage vécu et le paysage perçu. J’ai toujours aimé la possibilité de se projeter dans un ailleurs fantasmé. L’image d’un paysage est toujours un point de vue donné sur un endroit, et permet d’embrasser un espace sans avoir à l’expérimenter. Dans les installations Vallées (2010) et Plein Soleil (2014), vous projetez des images, et plongez le spectateur dans une expérience visuelle et immersive. Quelles réactions souhaitez-vous provoquer chez lui ? J’essaie de séduire le spectateur tout en le faisant douter. Je tente, d’une part, de le captiver, et, d’autre part, de le pousser à se questionner sur cette séduction. Ma relation avec le spectateur est donc ambivalente. Dans Vallées, deux paysages sont projetés au même endroit, mais depuis deux sources de projection distinctes. Par addition lumineuse, les paysages se mélangent parfaitement. Le résultat, c'est un paysage qui semble complètement réel. Si le spectateur passe devant l’une ou l’autre des sources de projection, il peut effacer une image et en découvrir une nouvelle. Ici, mon geste artistique a consisté à choisir les visuels, les mettre en espace et les projeter au même endroit. Pour Plein Soleil, j’ai perforé 81 diapositives analogiques. Dans chaque image, un rond blanc se substitue désormais au sujet principal. Dans ces deux dispositifs de projection, j’ai utilisé la boucle, et j'ai pensé au contexte dans lequel seraient présentées mes œuvres. De même, dans Deux Déserts, trente séquences différentes d’une minute se suivent. Comme l’explique Philippe Parreno dans Speech Bubbles, la boucle est une forme très adaptée à l’exposition. Dans mes installations, je cherche à captiver le spectateur avec des dispositifs immersifs, qui peuvent s’expérimenter selon différentes temporalités laissées au choix de tout un chacun. Du 04 au 25 juillet, vous serez exposé à la galerie Valeria Cetraro. Quels seront les enjeux de cette exposition personnelle ?Vivid Angst & Colorful Doubts est ma deuxième exposition personnelle à la galerie Valeria Cetraro. Pour la première fois, je ne vais montrer que des objets. Parmi les pièces qui seront présentées à la galerie, certaines ont été produites à l’occasion d’une précédente exposition, qui s’était tenue aux Bains-douches à Alençon en 2019. Les autres sont des nouveaux objets, qui sont liés à l’architecture d’intérieur et au design, et parfois inspirés de l’espace fictif de la salle de bains, un classique des séries B et des films d’horreur. Dans toutes les pièces, je travaille l’image et j'utilise notamment des photographies datant des années 1960 et 1970. Un des enjeux de l’exposition sera de voir comment ces objets résonneront de manière autonome avec l’espace. Pour en savoir plus, visitez le site de Ludovic Sauvage, ainsi que celui de la galerie Valeria Cetraro. Vivid Angst & Colorful Doubts, du 04 juillet au 25 juillet, à la galerie Valeria Cetraro (75003). Visuels : © Courtesy de l’artiste et de la galerie Valeria CetraroLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 310 jours

Panneaux sandwich isolants pour toiture

Quickciel propose des produits d’ITE de haute qualité, issus de la recherche et des usines de production de Knauf. L’entreprise est spécialiste de l’ITE pour les toitures avec sa gamme de panneaux sandwich isolants Quickciel Cosyk. Elle propose des panneaux allant de 2,50 à 8 mètres, de 10 en 10 cm, selon le parement sélectionné. L’isolant qui constitue l’âme des panneaux sandwich est un PSE gris hautement performant. Disponibles en deux versions, Th30 (λ de 30 mW/m.K) et Th31 (λ de 31 mW/m.K), et dans des épaisseurs allant de 105 à 260 mm, les panneaux s’adaptent à chaque besoin et permettent d’obtenir une résistance thermique allant jusqu’à 8,95 m².K/W. Le système d’emboitement rainuré bouveté dans le PSE facilite la pose et limite encore les ponts thermiques. Le cœur en PSE est associé à des matériaux résistants qui complètent la structure sandwich. Ils sont facilement manipulables avec une largeur de 60 cm et un poids de 18 à 20 kg/m². Le panneau standard est muni de 2 contre-lattes en bois de résineux pour recevoir les liteaux de couverture et garantir sa ventilation. La pose se réalise sans bande d’alu pour le traitement des joints. Quickciel garantit à ses clients (poseurs et distributeurs) une offre en totale correspondance avec les standards et normes en vigueur de produits certifiés (CSTB, Acermi, HQE, FDES, etc.). Celle-ci se cumule à des services adaptés et appréciés : livraison sur chantier, coupe d’usine en biais pour faîtage et coupe d’égout en bas de pente, solutions pour fixations basses. En effet, Quickciel accompagne ses clients avec une équipe d’experts dédiée sur l’ensemble du territoire qui les conseillent, valident les prises de côtes, calculent les quantités, etc.
Il y a 4 ans et 311 jours

Compte-rendu de l'Observatoire du Très Haut Débit 2020

En quelques années, une véritable filière industrielle s'est imposée et a réussi un exploit sans précédent. Mais celle qui tournait à plein régime, il y a encore quelques mois a été frappée de plein fouet par la crise sanitaire liée au Coronavirus. Aussi, les industriels en appellent à l'Etat pour que celui-ci soutienne, dans le cadre de son plan de relance attendu en septembre prochain, cette filière essentielle pour la vie des citoyens, la croissance économique et l'emploi en France. Le ministre Julien Denormandie et le président de l'Arcep, Sébastien Soriano ont été interpelés à ce sujet.La crise Covid a chamboulé la filière. L'étude d'impact EY / Tactis commandée par InfraNum et dont les résultats ont été présentés le 15 juin dernier, a apporté un nouvel éclairage à l'Observatoire annuel du THD, fruit d'une enquête qualitative menée auprès d'un panel représentatif de 120 entreprises du secteur interrogé en début d'année. Conclusion : un grand nombre de données a été réajusté par rapport à l'édition 2019 et des points de vigilance sont mis en exergue.Un objectif 2022 de déploiement, potentiellement remis en causeUne certitude, l'objectif 2022 du Plan France THD sera difficilement tenable car il faut faire face au retard lié au Covid-19 et intégrer la croissance réelle du parc logements :1,5 million de retard : la crise sanitaire a largement entamé les capacités de production des prises FttH pour les années 2020 (-1 million) et même 2021 (-500.000) ;5 millions de logements en plus : le parc de logements en France ne cesse de croître. Désormais, les hypothèses de prévisions concernant les prises à raccorder sont de 42,4 millions pour 2025, soit 5 millions de plus que lors du dernier référentiel.Si le pic des déploiements est attendu pour 2022, avec une forte montée en puissance en zones RIP à partir de 2021, il reste ainsi 23 millions de prises FttH à construire d'ici 2025.La crise Covid ayant démontré l'importance du THD partout en France pour le maintien en activité des services publics, de l'activité économique et du lien social, le plan de relance pour la filière doit se donner l'ambition d'une généralisation de la fibre pour 2025. A cet horizon, 3 millions de prises restent à financer pour atteindre les 41,1 millions de prises que la filière estime pouvoir déployer.Sauf si ...C'est pourquoi, la fédération Infranum en appelle à :Un financement supplémentaire de l'Etat de 400 millions € pour éviter d'exclure du THD 1,4 million de foyers ;Lever un certain nombre de freins opérationnels et réglementaires, à commencer par ceux liés aux appuis communs (avec Enedis), à la base adresse nationale (en zone très rurale, les opérateurs enregistrent jusqu'à 50% des prises dépourvues d'adresses - en Ile de France : encore 5% d'échec) et au mode Stoc (pour lequel rien n'a été enclenché par l'Arcep malgré des propositions concrètes). A l'inverse, les organisateurs se félicitent de la mise en place du standard Gr@ce THD V3 qui simplifient les études liées aux déploiements.Mieux utiliser le mix technologique pour apporter une solution aux oubliés du THD. Relégitimés par la crise Covid-19, le THD radio et le satellite offrent des leviers immédiats qui doivent être soutenus par une action forte de l'Etat (prorogation du guichet et des licences THD radio, soutien et aides financières, maintien de l'ouverture du fonds de cohésion numérique).Un nouveau défi côté emploiAprès une année record en 2019, avec 9.000 recrutements (23.500 ETP au total dans la filière), 2020 sera également une année de tous les défis avec 5.300 nouveaux emplois directs, répartis partout en France.Partie de zéro, la filière a réussi à construire une puissante dynamique de formation et d'insertion. En 2019, les centres de formation étaient occupés à 95%. En 2020, les marchés de travaux et DSP auront représentés 9 millions d'heures d'insertion sociale, dont 1,8 en formation.Si la mobilisation est générale sur ce thème, « une campagne de communication signée par l'Etat et incitant les demandeurs d'emploi à s'intéresser aux métiers de la fibre semble aujourd'hui indispensable pour maintenir le cap de 2022, où la filière atteindra son pic à 30.500 emplois directs » explique Hervé Rasclard, délégué général InfraNum.La France, pays le plus fibré mais le moins numériséSujet récurrent mais non moins sensible : le retard des entreprises françaises à enclencher leur transformation digitale. Malgré les progrès de déploiement, la France n'arrive qu'à la 17ème place en termes de numérisation des entreprises. Avec des effets évidents sur la compétitivité et l'avenir de notre économie.Selon Etienne Dugas, Président InfraNum « le compte n'y est pas ! Les analyses de marché de l'Arcep doivent enfin tirer les conclusions qui s'imposent et conduire à des évoluions fortes de la réglementation ».Loin d'être désuets et alors qu'ils arrivent bientôt à échéance, la fédération indique que les RIP de première génération jouent un rôle essentiel à ce sujet, et dans une moindre mesure dans les projets smart territoires.Concernant ces derniers, la diversité des projets et l'enjeu d'avenir qu'ils représentent conduisent InfraNum et l'Avicca a réclamé un plan national du smart reposant sur une logique de partenariat public/privé et une véritable collaboration entre les différents échelons territoriaux.Forte d'une filière structurée et mobilisée, la France, arrive en tête pour ses déploiements fibre en Europe et pour le rythme de croissance de son parc d'abonnés FttH/B (+1,9 millions en 4 ans). Elle peut alors se permettre d'envisager sérieusement l'export de son « french model ». 88 millions de prises seraient ainsi à déployer à ses portes, rien qu'en UK, Allemagne, Pologne et Italie. Et après l'Europe, l'Afrique, l'Amérique du Nord...De gros enjeux de développement pour les acteurs de la filière dont l'activité française sera sensiblement différente après 2025 et qui auront su, grâce au soutien de l'Etat, se relever suffisamment de la crise qui vient de les frapper.Les premières réactions...La table-ronde qui a suivi la présentation de ces résultats a suscité de nombreuses réactions, mais tous les acteurs s'accordent à confirmer leur engagement dans le Plan France THD et la réussite de ses 3 jalons : 2020, 2022 et 2025.Sébastien Soriano, Président de l'Arcep a d'ailleurs prévenu que « Le régulateur ne tolèrera pas de remise en cause du calendrier sans justification valable ».Patrick Chaize, Président de l'Avicca n'a pas hésité à marteler « Il faut 100% de THD, c'est-à-dire le même accès pour tous et sur tous les territoires. Aucune alternative n'est envisageable, d'autant que certains départements ont déjà prouvé que c'est possible ».Julien Denormandie, Ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement a salué le travail déjà réalisé et a confirmé la volonté politique de maintenir la France en tête des déploiements numériques en Europe et de l'inscrire dans l'ambition de la Gigabit society à l'horizon 2025. Pour ce faire, « le plan de relance gouvernemental attendu en septembre doit contenir une part très forte sur le numérique, non seulement sur la généralisation des réseaux, mais aussi sur la prise en main et la maîtrise des usages, notamment de la part des entreprises ».Une main tendue, qui rejoint celle d'Antoine Troesch, Directeur de l'Investissement de la Banque des Territoires, Groupe Caisse des Dépôts : « La Banque des territoires, déjà fortement mobilisée sur le financement des réseaux RIP (60%), apportera le financement nécessaire pour aller à l'objectif du 100% de THD ». Une ouverture pour mettre en place le fameux fond de filière, réclamé par la fédération InfraNum pour renforcer les fonds propres des acteurs du secteur et notamment des TPE/PME...Face à ces engagements, Etienne Dugas se réjouit « Si tous les freins opérationnels sont levés - base adresse nationale, appuis communs, mode Stoc, colonnes montantes, emploi, etc., les objectifs 2022 sont encore atteignables. Le seront-ils ? »Le 2 juillet, à l'occasion des Assises du THD (Maison de la Chimie - Paris), ce dernier présentera devant le ministre, son plan de relance pour la filière, c'est-à-dire les mesures précises et chiffrées intégrer dans le cadre du plan de relance gouvernemental, qui seul permettra d'atteindre les objectifs initiaux.Télécharger les slides complets de l'Observatoire : cliquez ici
Il y a 4 ans et 311 jours

Compagnie des Ciments Belges : Une stratégie très régionale

Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB. [©ACPresse] Filiale du groupe italien Cementir, la Compagnie des Ciments Belges (CCB) rayonne depuis sa base de Gaurain-Ramecroix, en Belgique. C’est là, à quelques kilomètres de la frontière avec la France, qu’est installée son unique cimenterie. L’une des plus imposantes d’Europe, avec une capacité de production de 2,3 Mt/an… Particularité du site : la carrière assure aussi la production de granulats pour les industries du béton et de la construction routière. Une centrale à béton est même installée sur place. L’une des dix exploitées par l’industriel sur le territoire belge. A ceci s’ajoutent les cinq centrales implantées dans le Nord de la France. Des unités de production intégrées dans le cadre de la reprise d’actifs par Cementir. Dès lors, CCB a créé une filiale, sobrement baptisée CCB France. Et dont le nouveau siège est situé à Lesquin, au Sud de Lille. « La zone de chalandise de notre filiale française est centrée sur la région des Hauts-de-France. C’est-à-dire, en majorité, sur les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme », insiste Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB.  Un nouveau ciment en sac En revanche, en scrutant la carte des Hauts-de-France, il est simple de voir que les centrales à béton de CCB France sont regroupées sur le pourtour lillois. De fait, si l’industriel veut faire grandir son activité “BPE”, il devra en passer, soit par la construction ex nihilo de nouvelles unités de production, soit par une croissance externe. « S’il y a des opportunités, nous les regarderons. » Une affaire à suivre, donc… D’autant plus que CCB a mis en place une nouvelle approche complète des bétons (la même pour la Belgique et pour la France), par domaine d’applications pour simplifier le choix des entreprises. L’offre est divisée en huit familles – C-Agri, C-Build, C-Décor, C-Light, C-Pile, C-Polidal, C-Road et C-Tech -, pour un total de cinquante spécificités uniques. Le “C” des appellations constitue une double référence à “concrete” (béton) et à Cementir. Ce même “C” se retrouve sur l’offre des ciments commercialisée en France. « Dans l’Hexagone, CCB Béton est un client important pour les ciments du groupe. Au même titre que les autres producteurs de BPE et des industriels du béton », reprend Jean-Philippe Vacher. Le négoce est l’autre clientèle des ciments. A ce titre, CCB France fournit trois produits en sacs, dont le tout nouveau C-Pro+ CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF. Proposé en conditionnements de 25 kg et de 35 kg, sous la marque commerciale Cementir, ce nouveau CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF vient remplacer le CEM II/B-M (LL-S) 32,5 R CP2 CE NF, qui sort de la gamme. Une approche intégrée « Ce changement de qualité fait suite à des remontées du terrain. Les maçons trouvent  certains CEM II 32,5 R “pas faciles à travailler”. C’est pourquoi, nous avons décidé de leur proposer une solution. Qui permette de formuler des mortiers plus gras et plus onctueux. Donc plus maniables dans la diversité des usages. Mais au même prix », souligne Jean-Philippe Vacher. Et de détailler : « De classe 42,5 R, le C-Pro+ offre une grande sécurité de résultat. Fabriqué sur la base d’un calcaire pur, d’où l’identification LL, il est aussi plus clair que l’ancien 32,5 R ». Un bon moyen pour CCB France d’apporter une réponse différenciée à ses clients distributeurs professionnels. Ce nouveau ciment vient compléter les ciments C-Perf et C-Perf+, deux CEM I 52,5 N CP2 CE et NF, dont le premier permet la réalisation de travaux hautes performances . Et le second, des travaux en milieux agressifs (SR3, NF P 15-318- PM, NF P 15-317).  Entre bétons, ciments et granulats, CCB France pratique ce qu’on appelle l’approche intégrée. Autrement dit, l’industriel est en mesure d’apporter, non pas de simples produits, mais des solutions complètes. Comprenant la livraison franco sur le territoire des Hauts-de-France. A ce niveau, les clients ne se sont pas trompés, l’essentiel ayant suivi la marque Cementir.  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 311 jours

Agru : Savoir protéger le béton des effets de l’hydrogène sulfuré

Opération de coulage de la seconde moitié du radier du bassin de 40 m de diamètre. [©Agru] Chaque été, le secteur du bassin d’Arcachon voit sa population augmenter de manière très importante. Au point de ne plus permettre à la station d’épuration de traiter les eaux usées. De ce constat est née la décision de créer deux réservoirs-tampons enterrés de 40 m et de 60 m de diamètre. Ceci, pour une hauteur de 8,50 m. Soit un volume global de 30 000 m3. Des travaux lancés à l’initiative du Syndicat des eaux du bassin d’Arcachon (Siba).  Vue aérienne sur le bassin de 60 m de diamètre et sa dalle de couverture, en cours de construction. [©Agru] Compte tenu de la nature des effluents stockés, il était impératif de prévoir un système de protection des bétons contre la corrosion induite par l’hydrogène sulfuré (H2S). En même temps, le maître d’ouvrage souhaitait une étanchéité lisse et sans pli. Et ce, pour limiter l’accroche des impuretés et permettre le nettoyage aisé des ouvrages. D’une manière classique, l’infrastructure des bassins est réalisée à partir d’une paroi moulée circulaire creusée jusqu’à une profondeur de 18,50 m. Après excavation des terres présentes dans les zones ainsi confinées, les radiers sont coulés en fond de fouille. Et, pour éviter les sous-pressions dues à la nappe phréatique, ils sont ancrés au moyen de tirants. Une fois cette première phase de travaux exécutés, l’entreprise a pu débuter la mise en place du système d’étanchéité. Visant à protéger les bétons exposés au H2S.  420 crampons d’ancrage au mètre carré Pour assurer un parfait ancrage dans le béton, la partie arrière du complexe Ultra Grip est hérissée de crampons, à raison de 420 unités/m2. [©Agru] A ce niveau, les radiers n’ont eu pas besoin d’être traités,. Car il est prévu de laisser en permanence une garde d’eau à l’intérieur des bassins. Le gaz ne sera donc jamais en contact avec eux. En revanche, les parois verticales, la centaine de poteaux destinés à supporter la dalle de couverture et la dalle elle-même doivent être protégées. Pour ce faire, le choix technique s’est porté sur la solution Ultra Grip développée par l’industriel autrichien Agru. Le produit se caractérise par la présence de crampons, positionnés en quinconce, en face arrière, à raison de 420 ancrages/m2. Chaque ergot présente la forme d’un “V” pour garantir un parfait accrochage dans le béton. En fonction de la nature des effluents et/ou de la température d’exposition (en positif comme en négatif), l’Ultra Grip peut être fabriqué en PEHD1, PP2, PVDF3 ou ECTFE4. L’épaisseur du complexe varie de 2 à 12 mm. Selon l’épaisseur choisie, il peut être fabriqué en rouleaux jusqu’à 5 m de largeur ou en plaques de 4 m x 2 m. De même, il peut être co-extrudé, une face noire avant et une face claire arrière. Pour limiter la dilatation avant le coulage du béton et pour mieux repérer les éventuels accrocs en parties courantes. Côté technique, l’Ultra Grip offre une résistance à la traction (arrachement) de plus de 80 t/m2, soit une réponse de 2 200 N par crampon. Une étanchéité intégrée lors de la préfabrication Aire de préfabrication foraine des prédalles. [©Agru] C’est la version “plaque” qui a été choisie sur le chantier du bassin d’Arcachon, mise en œuvre en fond de moule, dans le cadre d’une préfabrication foraine. L’objectif était de confectionner des éléments de prédalles, utilisés à la verticale. Pour construire les murs d’enceinte des bassins. Et aussi pour réaliser la dalle de couverture et de confinement des effluents.  Prédalles intégrant les panneaux Ultra Grip, en cours de séchage en attendant le pose. [©Agru] Bien entendu, il est aussi possible de positionner directement le complexe d’étanchéité sur un coffrage vertical. C’est même ce qui se passe le plus souvent. Dans ce cas, le raccordement des lés d’Ultra Grip est réalisé au moyen d’un profilé sécable. Ce dernier permet d’éviter à la laitance de pénétrer dans la zone de la soudure et aux lés, de s’écarter sous la poussée du béton. Une fois la prise faite, il suffit de déchirer le profilé pour réaliser la soudure étanche des lés. A l’issue de la préfabrication, opérée sur le chantier du bassin d’Arcachon, les “prédalles” sont positionnées contre les parois moulées, le complexe étanche Ultra Grip orienté vers l’intérieur du bassin. Dans un second temps, le vide interstitiel entre la paroi et la prédalle est rempli de béton (à la manière d’un prémur). Quant à la création de la dalle de couverture, l’opération est plus classique : la prédalle, étanchéité en sous-face, sert tout simplement de support au béton formant la dalle de compression…  Des tubes protecteurs des bétons Les prédalles sont positionnées à la verticale, le long de la paroi moulée, laissant un interstice qui sera rempli de béton. Et toute la surface du bassin reçoit les poteaux porteurs de la dalle de couverture. [©Agru] Dernière étape du processus, le raccordement entre les différentes plaques d’Ultra Grip. Pour ce faire, on utilise le principe de la soudure par extrusion. C’est-à-dire, un dépôt de matière au droit de chaque liaison. Mais, avant de réaliser la soudure, un fil PE électro-conducteur est mis en place au droit de toutes les soudures. L’extrusion vient ensuite recouvrir le fil. Cette solution permet de contrôler 100 % des soudures au peigne électrique. Outre ses qualités d’étanchéisation, l’Ultra Grip est aussi insensible à la micro-fissuration du béton. Un test en laboratoire a permis de le démontrer. Soumis à un écrasement, une section circulaire en béton équipée du complexe d’étanchéité s’est rompue. Mais l’étanchéité, toujours en place, n’a subi aucune rupture. Un paramètre qui peut être pris en compte pour limiter le dosage en ciment du béton et la densité d’armature. Et qu’en est-il des poteaux permettant de supporter la dalle de couverture ? Ils ont été construits à l’aide de tubes en PEHD de 50 cm de diamètre. Utilisés en tant que coffrages perdus. Ces éléments assurent aussi la protection des bétons contre le H2S. D’une hauteur de 8,50 m dans le cas présent, les tubes sont produits dans la même usine que le complexe Ultra Grip. Une manière de garantir la même composition du PEHD et ainsi, de réaliser une soudure homogène entre les tubes et l’étanchéité. 1Polyéthylène haute densité.2Polypropylène.3Polyfluorure de vinylidène.4Copolymère d’éthylène et de chlorotrifluoroéthylène. Agru, l’étanchéité comme letimotiv C’est en 1948 que l’industriel Agru voit le jour en Autriche. Fondé par Aloïs Gruber, il est aujourd’hui spécialisé dans la production de géomembranes destinées à l’étanchéité et à la protection des ouvrages. L’activité principale est centrée sur les ouvrages en terre, pour lesquels Agru propose une large gamme de géosynthétiques pour l’étanchéité, le drainage, le renforcement de sol ou les accroche-terre. Le second pôle concerne les ouvrages de génie civil. En travaux neufs ou en réhabilitation d'ouvrages, l’industriel développe différentes techniques pour l’étanchéité et la protection du béton. Tels les plaques à crampons Ultra Grip, qui préservent le béton des agressions chimiques. Ou le système Hydroclik, réservé à la réhabilitation des réservoirs d’eau potable. Il y a aussi l’Hydro+, développé pour l’étanchéité d’ouvrages béton en travaux neufs. Agru possède des usines en Autriche, aux Etats-Unis et en Asie. Il est présent en France depuis 25 ans et y déploie trois agences, à Lyon (siège), à Rouen et à Perpignan.
Il y a 4 ans et 311 jours

R+MuR d'Alkern : la solution pour l'optimisation de la performance thermique des parois, validée par le CSTB

Le CSTB, à l'issue de la réunion de la Commission Chargée de Formuler les Avis Techniques, vient de valider cette solution en rendant son Avis Technique n°16/20-779-v1.Pour rappel, pour vos projets de bâtiments à étages, alkern propose la solution la plus économique du marché, permettant de combiner tous les avantages des blocs béton de granulats courants, en pose collée à la réponse aux exigences de la RT2012 et E+C-, grâce à l'optimisation du traitement des ponts thermiques. Ces produits innovants, sous marque de qualité NF pour les blocs et QB pour les planelles, s'assemblent pour vous proposer une réelle innovation système, conçue pour toutes les familles de bâtiments, et tous types de planchers. Cette solution est disponible en zone sismique et non sismique, ainsi qu'avec des blocs de hauteur 20 et 25 cm pour faciliter le calepinage. La continuité de la descente de charge est assurée grâce à l'alignement des parois des blocs. La résistance au feu est à minima de 30 minutes, sous 18.7T/m avec doublage PSE et jusqu'à 90 minutes avec doublage laine de roche.La solution est packagée pour optimiser sa bonne mise en œuvre sur le chantier :Mise en œuvre traditionnellePose colléeSolution « clef en main »Identification facile des éléments composant le kit ElipsiSur demande, démonstrateur présent au démarrage du chantierEnvie d'en savoir plus sur le R+MuR ? RDV sur le site internet www.alkern.fr pour télécharger la fiche technique et la documentation commerciale. De plus, les experts d'Alkern seront ravis de vous présenter ces solutions et produits en RDV ou en visio conférence.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.200 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires d'environ 200 millions d'euros. Le Groupe s'appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l'aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 312 jours

Réglementation environnementale

Photo : Adobe StockC'est la performance globale de l'ouvrage qui sera considérée dans la future réglementation environnementale RE 2020. Deux données seront prises en compte pour le calcul : la résistance thermique et l'impact carbone des menuiseries extérieures. Comme pour la RT 2012, la performance énergétique s'appréciera sur la globalité de l'ouvrage. Pour les menuiseries extérieures, les orientations consistent à renforcer les seuils, aussi bien en thermique d'hiver, qu'en confort d'été, et ces produits devront participer à ces objectifs. Cela induira des performances améliorées sur la déperdition et sur le facteur solaire. Pour le critère carbone, ce sont les quantités de gaz à effet de serre émises sur l'ensemble du cycle de vie des menuiseries extérieures, qui entreront dans le calcul de l'impact environnemental global du bâtiment, lequel devra être inférieur à un seuil, exprimé en kg équivalent CO2 généré dans l'atmosphère. C'est le concepteur qui devra faire des choix éclairés en fonction des contraintes du projet. Pour cela, il pourra se référer aux déclarations environnementales des industriels, les FDES pour les produits de construction, répertoriées sur le site INIES.fr. Une trentaine de fiches « Fenêtres », soit près de 10 000 références commerciales, sont recensées sur les 3 905 fiches « Produits de construction » disponibles dans la base. Si le produit ne dispose pas de FDES, son impact environnemental sera pris en compte par une donnée environnementale par défaut. Impact environnemental des fenêtres Issu des données de référence Fiches de déclaration environnementales du site INIES.fr, représentatives du marché de la construction en France. Impact carbone : 150 kg de CO2 en moyenne sur une période de cinquante ans Une fenêtre déclarée dans la base INIES émet en moyenne 150 kg de CO2/m² sur une période de cinquante ans. Les fenêtres les plus vertueuses ont un impact carbone inférieur à 100 kg CO2 équivalent. Tous les types de matériaux sont représentés et peuvent atteindre de bonnes ou très bonnes performances. Tout le cycle de vie de la fenêtre est pris en compte dans le calcul de l'impact carbone : production, emballage, transport, mise en œuvre, vie en œuvre, démontage et démantèlement en fin de vie. Circularité : 26 % en moyenne Les fenêtres déclarées dans la base INIES ont en moyenne un taux de circularité de 26 %. Les fenêtres les plus vertueuses ont un taux supérieur à 30 %, à la fois sur les matières entrantes et les matières sortantes. Taux de circularité : c'est le rapport entre la masse des matériaux que l'on considère comme circulaire (a été recyclée, va être recyclée, est biosourcée, réemployée) et la masse du produit (emballage inclus). Ce taux se mesure sur les matières entrantes d'une part, et les matières sortantes d'autre part ; on peut calculer un taux de circularité global en faisant la moyenne des deux précédents. Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 312 jours

La Cour des comptes appelle à un effort "dans la durée" mais sans "austérité" pour maîtriser la dette publique

"La soutenabilité de la dette constitue plus que jamais un enjeu, sinon l'enjeu essentiel pour les finances publiques", a affirmé son nouveau premier président Pierre Moscovici, lors d'une conférence de presse pour présenter le rapport annuel de l'instance sur la situation et les perspectives des finances publiques.Tandis que le gouvernement compte sur le rebond de la croissance l'an prochain pour réduire la dette et exclut toute hausse d'impôts, la Cour juge que "sans action de redressement, le déficit risque d'être durablement très élevé (...). La trajectoire de la dette ne serait alors pas maîtrisée".Le gouvernement s'attend cette année à une récession historique de -11%, avec un gonflement de la dette publique à près de 121% du produit intérieur brut (PIB), avant un rebond de l'économie l'an prochain.Mais pour la Cour, "il ne faut pas tout attendre" de la croissance, car même le scénario le plus optimiste d'une reprise rapide ne permettra pas à la France de retrouver son niveau d'endettement d'avant crise d'ici à 2030.Et celui-ci, avoisinant les 100% du PIB était déjà jugé préoccupant avant la crise par la Cour, qui enfonce le clou dans ce rapport."La France n'a pas abordé cette crise avec des finances publiques restaurées", note-t-elle pointant une "fatigue budgétaire" récurrente des différents gouvernements qui ont peu réduit la dépense publique et le déficit.Toutefois pour la Cour, l'effort "ne doit pas être trop brutal pour ne pas casser la reprise mais il doit être poursuivi avec constance pour obtenir des résultats tangibles"."La Cour préconise le sérieux (...), la prévisibilité, en aucun cas l'austérité", a insisté Pierre Moscovici.L'institution appelle ainsi le gouvernement à définir une trajectoire de désendettement dans la future loi de programmation des finances publiques "au plus tard" au printemps prochain. "Il n'y a pas besoin d'attendre", a estimé M. Moscovici.Cela permettrait aussi à la France de montrer à Bruxelles sa bonne volonté, dans la perspective d'une levée de la dérogation aux règles budgétaires européennes.Séparer la "dette Covid"Cette trajectoire devra notamment prévoir un "examen en profondeur" des dépenses publiques, pour privilégier les dépenses d'investissement, notamment dans la transition écologique et la santé, en parallèle d'un "effort accru de maîtrise des autres dépenses", juge la Cour.Par ailleurs, elle conditionne de nouvelles baisses d'impôts à des "hausses d'autres prélèvements ou de suppressions de niches" ou encore à "un effort encore accru de maîtrise de la dépense".Le gouvernement prévoit de diminuer les impôts de production qui pèsent sur les entreprises dans le cadre de son plan de relance attendu à la rentrée.Pour la Cour, les mesures de ce plan devront être "temporaires" et ciblées, sans financement par un surcroît d'endettement.Les conditions de taux d'intérêt bas sont "favorables" à de telles décisions, plaide-t-elle, alors qu'il y a un risque sur la "soutenabilité" de la dette en cas de remontée des taux, ainsi que d'aggravation de l'écart avec les autres pays de la zone euro.Dans cette hypothèse, "si elle n'avait pas entre-temps diminué son endettement public rapporté au PIB, la France se retrouverait dans une situation très difficile", avec le risque d'une envolée encore plus massive de sa dette et de difficultés pour la financer, alerte la Cour.Lundi, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé que le gouvernement allait traiter à part la dette publique issue de la crise. Cette dette, "nous la rembourserons en la cantonnant et en la séparant des 100 points de dette initiale", a-t-il affirmé devant les députés.A l'image de ce qu'il a fait pour la dette sociale, cantonnée dans la CADES (caisse d'amortissement de la dette sociale), avec un échéancier jusqu'à 2033, M. le Maire a ainsi évoqué la date de 2042 pour le remboursement de la dette Covid.Le premier président de la Cour des comptes a refusé de commenter cette proposition que l'instance "n'(a) pas expertisée".
Il y a 4 ans et 312 jours

Témoignage du PDG de SOCATEB sur la façon dont son entreprise, spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, a fait face à la crise du Covid 19

Témoignage du PDG de SOCATEB, Jean-Pierre Valente sur la façon dont son entreprise, spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, a fait face à la crise du Covid 19 et envisage la reprise dans les mois ou les années à venir. L’entreprise SOCATEB : experte dans le traitement technique des façades (Ravalement, isolation thermique par l’extérieur), l’étanchéïté des toitures terrasses, la serrurerie et le désamiantage 165 salariés. Activité dans les secteurs de la copropriété, bailleurs sociaux, institutionnels. Siège social dans le Val-de-Marne, à Orly. Socateb a subi cette crise au coeur de l’Ile-de-France, région particulièrement touchée par l’épidémie. Comment avez-vous traversé la crise ? Dès le vendredi 13 mars, l’interruption des chantiers est devenue probable et la décision a été prise de les mettre tous en sécurité pour une période d’arrêt, envisagée d’abord pour 15 jours. Le lundi 16, le service production s’est consacré à cette tâche (sécurisation et communication auprès des maîtres d’oeuvre et maîtres d’ouvrage) et le mardi, tous les chantiers étaient fermés. La pénurie de masques, les conditions particulières de travail sur les chantiers (promiscuité, …) et la fermeture des fabricants ont empêché la poursuite de notre activité dans des conditions de sécurité optimale. Nous avons donc mis la plus grande partie de nos équipes en chômage partiel. Le bureau d’études de l’entreprise, son service commercial et son service administratif sont passés en mode télétravail, mais dans la réalité celui-ci ne représentait que 10 à 15 % de l’activité normale, les interlocuteurs habituels de l’entreprise (maîtres d’ouvrage, architectes…) étant eux-mêmes confinés et en télétravail et toutes les assemblées générales de copropriétés suspendues. Avant la crise, l’entreprise s’était équipée d’un système de visioconférences pour permettre aux collaborateurs des réunions à distance, dans une région déjà très touchée par les embouteillages. Cette méthode s’est avérée utile et efficace pendant cette période d’inactivité « forcée ». Durant le confinement, la Direction avec l’aide des services Qualité (QSE) et Production de SOCATEB a mis en place les mesures nécessaires pour la réouverture des chantiers. À avoir, les commandes pour l’approvisionnement en gel hydroalcoolique, en masques, … mais aussi la méthodologie pour la réorganisation des chantiers notamment des bases vie (baraques de chantiers, douches, sanitaires, restauration, etc.) et les nouveaux plannings pour limiter la présence des compagnons. Par exemple, des horaires décalés ont été instaurés pour la pause-repas… que ce soit sur les chantiers ou dans l’entreprise. Parallèlement, la direction a négocié rapidement et facilement un prêt garanti par l’État. Il est vrai que SOCATEB avec ses 40 ans d’ancienneté et sa bonne santé financière présentait toutes les garanties. Cette mesure dans notre cas a été d’une parfaite efficacité. Depuis le 25 mai, SOCATEB aménage ses chantiers suivant les différentes recommandations sanitaires gouvernementales et le guide de l’OPPBTP. Après la validation de la reprise par les différents maîtres d’ouvrage, assistés pat leurs maîtres d’oeuvre et les coordonnateurs de sécurité, ses équipes ont repris progressivement le travail (tout comme leurs fournisseurs eux-mêmes impactés qui ont dû allonger pour certains leurs délais de livraison). Quelles sont les perspectives pour les années à venir ? Aujourd’hui, 100 % de nos chantiers ont repris en Ile-de-France, mais le travail est réalisé en « mode dégradé », ce qui signifie une perte de productivité de 10 à 20%, un nombre de compagnons limité et des « obligations de sécurité renforcées » très consommatrices de temps. L’entreprise maintiendra les mesures de protection sanitaire au plus haut niveau jusqu’à la commercialisation d’un vaccin ou l’annonce gouvernementale marquant officiellement la fin du Covid 19. L’estimation de l’impact économique de la crise Covid pour SOCATEB représente environ 1,5M € de charges non récupérables liées aux frais fixes et d’une diminution de 25% de son chiffre d’affaires sur l’année 2020, le printemps étant la période où l’activité tourne à plein régime dans les métiers du bâtiment. Nous avons estimé pour chaque chantier en cours, les surcoûts entrainés par les frais Covid (on parle en moyenne de 20 000 et 50 000 euros par chantier). Nos clients du secteur public (comme les collectivités et les bailleurs sociaux) ont accepté de prendre en charge une partie de ces dépenses imprévisibles. Dans le secteur privé, nous avons, au cas par cas, expliqué les surcoûts. Certaines copropriétés ont souhaité participer aux frais Covid 19 en utilisant les aléas des travaux votés lors des assemblées générales. Toutefois, la trésorerie de l’entreprise suffisamment solide a permis de reprendre tous les chantiers. Malheureusement, certaines sociétés de notre secteur d’activité, plus fragiles, sont aujourd’hui en grande difficulté face à cette imprévisibilité. Globalement, nous voulons rester optimismes car les besoins en matière de rénovation énergétique des bâtiments sont d’une telle ampleur que si l’on souhaite réellement atteindre les objectifs de la COP 21 les 15 prochaines années n’y suffiront pas.       www.socateb.com
Il y a 4 ans et 312 jours

Jardins en optique accordéon à Mexico

Décernée depuis 1983, le prix de l'Equerre d’argent a pour objectif de faire connaître le meilleur de la production architecturale réalisée sur le territoire français. Participez à la 38e édition en proposant votre réalisation avant le 11 septembre 2020 à minuit.   Qui succèdera à la […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 313 jours

Hôpital de campagne modulaire à structure bois

La pandémie a révélé des besoins importants d’équipements d’urgence et flexibles pour compléter les capacités d’accueil des établissements de santé existants. Pour faire face à des situations sanitaires d’urgence, AIA Life Designers, groupe pluridisciplinaire d’architectes et d’ingénieurs, a créé HOSPI-CAMP, une solution française d’hôpital de campagne, en partenariat avec LECO Construction, société de construction modulaire en ossature bois. HOSPI-CAMP apporte des surfaces complémentaires pour toutes les activités en lien avec la santé, y compris les plus techniques comme les unités de réanimation, d’urgence, des blocs opératoires ou des laboratoires. Pour atteindre le niveau ISO requis par une chambre de réanimation, AIA Life Designers et LECO Construction ont aussi conçu le PLUG-TECH-AIA qui permet de transformer un module classique en chambre de réanimation avec un minimum de travaux, et ainsi de répondre aux normes sanitaires élevées. La conception des modules est novatrice par le recours à la production hors site qui permet une préfabrication en amont du chantier et un assemblage plus rapide sur place. La simplicité de construction, la disponibilité des matières et la légèreté apportent la souplesse requise par l’urgence. Cette solution est démontable et remontable grâce à la transportabilité de ses modules (par voies aérienne, routière, maritime, fluviale et ferroviaire). Elle peut aussi évoluer au gré des besoins, par ajout ou suppression de modules. Le projet a aussi recours au BIM qui permet un partage d’informations entre les intervenants du projet, tout au long du cycle de vie du bâtiment. Elle permet de maîtriser notamment la gestion des fluides médicaux, fonctionnalité essentielle pour répondre aux futurs usages du bâtiment.
Il y a 4 ans et 313 jours

Covid-19 : Cemex accompagne au mieux les acteurs du BTP grâce à son offre « Construire autrement »

Cette offre s'articule autour de trois volets : la protection des hommes, la relation clients et l'apport de solutions concrètes pour faire face aux nouvelles contraintes rencontrées par les entreprises de construction sur les chantiers, comme par exemple, limiter les manipulations, faciliter la distanciation physique ou encore rattraper les retards accumulés durant la période de confinement. « Maintenir l'activité de l'industrie de la construction est crucial, aussi bien pour l'économie française que pour la lutte sanitaire », indique Jean-Marie Modica, directeur matériaux France Sud. « Le secteur crée des infrastructures et des aménagements essentiels comme des établissements de santé ; CEMEX souhaite contribuer à cet effort en proposant des solutions facilitatrices à ses clients », ajoute-t-il.Protéger les hommesGrâce à l'élaboration de protocoles stricts de santé et sécurité spécifiques et à la sensibilisation de ses collaborateurs, CEMEX garantit la fourniture de matériaux de construction en toute sécurité, que ce soit lors de l'enlèvement des matériaux sur les sites CEMEX ou lors de la livraison et mise en œuvre des matériaux sur chantier. Par ailleurs, fort de son savoir-faire et de son dispositif industriel dédié à la fabrication d'adjuvants, CEMEX Admixtures a, dès le début de la crise sanitaire, adapté ses chaînes de production pour produire une solution hydroalcoolique que CEMEX commercialise à prix coûtant auprès de ses clients.Maintenir le lien à distance« Les équipes CEMEX se sont mobilisées pour analyser quelles solutions digitales pouvaient être mises en œuvre afin de faciliter les activités de nos clients en télétravail ou sur les chantiers sur lesquels la distanciation doit être assurée », indique Stéphanie Godicheau, responsable commerce digital. La plateforme digitale CEMEX Go est un outil pratique, rapide et sûr. Grâce à cette plateforme, les clients commandent leurs matériaux, suivent les livraisons, accèdent aux bons de livraison et factures depuis leur ordinateur ou téléphone, le tout à distance. Le contact physique est ainsi réduit au maximum.Améliorer la productivité des chantiersAvec son offre produits, CEMEX apporte un soutien précieux quant à la gestion des chantiers. La gamme evolution® des bétons autoplaçants diminue le nombre d'interventions humaines lors du coulage, les chapes fluides optimisent le temps de travail et les bétons fibrés suppriment la manipulation d'armatures. Hydratium® remplace les opérations habituelles de cure du béton tandis que les granulats en big bags limitent les manipulations et optimisent l'espace sur les chantiers. Les bétons Promptis®, CXB® Rapide et CXB® Accéléré permettent quant à eux de gagner en temps et en efficacité.Par ailleurs, la flotte des matériels de livraison CEMEX est adaptée aux contraintes inhérentes aux chantiers : accessibilité en hauteur, éloignement du point de coulage... En plus de la productivité, les pompes, malaxeurs-pompes et malaxeurs-tapis améliorent également la sécurité des équipes sur site et facilitent la mise en œuvre du béton.
Il y a 4 ans et 313 jours

L'esprit des lieux pour ressource: l'atelierPNG réhabilite le fort l'Ecluse

Décernée depuis 1983, le prix de l'Equerre d’argent a pour objectif de faire connaître le meilleur de la production architecturale réalisée sur le territoire français. Participez à la 38e édition en proposant votre réalisation avant le 11 septembre 2020 à minuit.   Qui succèdera à la […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 313 jours

Projet de PSE pour les 70 salariés d'une usine de mâts d'éoliennes en Picardie

Basée en Picardie depuis 2012, l'entreprise "a le regret d'annoncer qu'elle ne dispose pas de nouvelles commandes et de projets en vue pour le second semestre 2020", a-t-elle affirmé dans un communiqué."La demande de mâts en béton connait une baisse générale. En effet, la production de mâts en béton est essentiellement destinée aux éoliennes de grande hauteur dont le rythme de croissance escompté est en deçà des prévisions en France", a-t-elle ajouté.Wec Mâts Béton "se mobilise activement pour étudier les conditions de poursuite de ses activités, notamment par la recherche d'un repreneur, et trouver des solutions socialement responsables pour ses 70 employés".Le plan de sauvegarde de l'emploi, qui doit encore être homologué par la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi), a été ouvert le 18 juin, a précisé l'entreprise qui continue "d'honorer les commandes engagées".
Il y a 4 ans et 314 jours

Dôme climatique du zoo de Beauval : le CSTB acteur du projet en phase de conception

Image © Architecte Boitte Architecture et ZooParc de BeauvalLe zoo de Beauval a inauguré début 2020 son nouveau dôme climatique à l'environnement tropical exceptionnel. Mandaté par la société CMF, conceptrice de la verrière aux proportions inédites de 13 855 m², le CSTB a fourni une démarche et une solution de modélisation numérique pour réaliser l'étude du comportement thermo-aéraulique de la serre tropicale. Le dôme comprend un restaurant panoramique et une serre tropicale aux dimensions hors normes afin de recréer des environnements particulièrement réalistes conçus pour assurer le bien-être des espèces animales abritées dans cet espace. En effet, CMF a proposé une conception spécifique de la verrière du dôme, intégrant une gestion globale du climat intérieur, afin de concilier confort du vivant (animaux, visiteurs, plantes tropicales) et économies d'énergie. Avant de démarrer fin 2017 les travaux de construction du futur dôme bioclimatique, l'entreprise CMF, spécialisée dans la construction de serres, a sollicité le CSTB pour valider les hypothèses de conception du climat intérieur de cette demi-sphère de plus de 100 mètres de diamètre. L'expertise des ingénieurs du CSTB, associée au couplage de plusieurs outils de modélisation numérique, en particulier l'outil de calcul aux volumes finis OpenFOAM et le logiciel de simulation aéraulique MATHIS, développé par le CSTB, a permis d'affiner l'estimation de la consommation énergétique du dôme. La modélisation a permis de mieux appréhender les mécanismes physiques mis en œuvre afin de piloter les paramètres clés de la solution proposée : Les déperditions thermiques de la serre sur la période de chauffe. L'analyse a ainsi permis de valider la puissance de l'unité de production, de manière à couvrir les besoins en chauffage de la serre. Les températures atteintes à l'intérieur de la serre en période estivale. L'analyse a permis de montrer que le système de ventilation naturelle mis en œuvre et la répartition de vitrages présentant des facteurs énergétiques différents selon leur position sur le dôme, sont capables de maintenir des conditions ambiantes compatibles avec l'exploitation prévue de la serre. Et ainsi, d'assurer le bien-être des espèces animales et végétales abritées dans cet espace, tout comme le confort des visiteurs. « Un tel projet est vraiment hors norme, tant par ses dimensions que par la nature des activités accueillies. Notre capacité à prendre en compte toute la complexité des phénomènes dans un modèle numérique cohérent de l'ambiance intérieure (interaction du vent avec l'ouvrage, caractéristiques aérauliques des ouvrants, caractéristiques radiatives des vitrages, évapotranspiration des surfaces végétalisées, évaporation des bassins et rivières, etc.) a permis d'apporter des éléments quantitatifs précis et de renforcer l'expertise de CMF en la matière pour le choix final des solutions techniques. ». François Demouge, ingénieur études et recherche, CSTB La modélisation numérique réalisée par le CSTB a ainsi permis de confirmer la projection des résultats spécifiques envisagés pour ce projet. Cette démarche a permis également de confirmer à l'architecte et au maître d'ouvrage les choix techniques pour maintenir un environnement adapté au bien-être des espèces animales hébergées et du public accueilli dans le dôme. En savoir plus : L'expertise Climatologie du CSTB L'expertise Aérodynamique du CSTB
Il y a 4 ans et 316 jours

Le Sénat présente 170 mesures pour relancer l'économie française

Le plan présenté par la commission des affaires économiques du Sénat se veut une « boîte à outils » concrète qui vise, au-delà de la préservation de l'activité, à renouer avec une croissance plus résiliente, plus compétitive et plus sobre en carbone.Ce plan de relance est décliné en sept volets sectoriels consacrés à l'agriculture, aux PME, au commerce et à l'artisanat, à l'industrie, au numérique, au tourisme et au logement, volets issus des sept cellules sectorielles de veille de contrôle et d'anticipation de la commission.« La France passe dans le vert pour ce qui est de la crise sanitaire, mais l'économie entre dans le rouge ; il faut réagir et changer de braquet, la France est plus impactée que les autres économies européennes. En Allemagne, la récession est beaucoup moins forte. Elle a mieux géré la crise et dispose d'une capacité de relance budgétaire plus importante » a souligné Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques.Convaincue « que c'est en gagnant des marchés que les entreprises françaises créeront de l'emploi, que c'est en investissant dans la transition énergétique et numérique que nous préparerons l'avenir », elle a indiqué que l'objectif de ce plan est « non seulement d'éviter la catastrophe économique et sociale qui se profile, mais de moderniser l'économie française, de faire de cette sortie de crise une opportunité ».Ce plan se fixe quatre objectifs : approfondir la construction européenne pour peser dans la mondialisation, améliorer la compétitivité des entreprises françaises, diversifier les chaînes d'approvisionnement et relocaliser certains centres de production stratégiques, et faire de la transition énergétique le levier de la reprise.Ce plan de relance se distingue par sa méthode, aussi bien en ce qui concerne son élaboration, qui est issue des nombreux retours de terrain et d'une approche pluraliste associant toutes les sensibilités du Sénat, que par sa mise en œuvre, qui suppose une rupture avec le centralisme administratif et politique français et un approfondissement de la décentralisation.Sophie Primas a déclaré : « La période du confinement a été un moment d'hypercentralisation, nous appelons de nos vœux une relance partenariale avec l'Europe d'un côté et les collectivités territoriales de l'autre ; la relance, c'est aussi la relance de la construction européenne et de la décentralisation ».Les 170 mesures issues des plans sectoriels sont regroupées autour de dix orientations concrètes qui comportent aussi bien des mesures de relance de l'investissement que de la consommation ciblées sur les secteurs en difficulté, des propositions portant notamment sur la réforme des impôts de production, la participation, l'insertion des jeunes, la réforme de l'État et la simplification administrative.Ce plan de relance propose également des réformes ambitieuses des politiques de l'Union européenne, aussi bien en matière de politique commerciale que de politique industrielle, d'harmonisation fiscale et sociale avec notamment la promotion d'un mécanisme d'ajustement carbone aux frontières extérieures.Le rapport de la commission des affaires économiques du Sénat, qui comporte plus de 720 pages, se veut une contribution ambitieuse et lucide aux débats sur la relance de l'économie française dans le monde de l'après-crise. Pour aller plus loin : Voir les 170 mesures du plan de relance
Il y a 4 ans et 316 jours

JLG valorise le made in France de sa nacelle Toucan

CAMPAGNE. JLG a lancé une campagne pour valoriser la production française de ses nacelles à mât vertical Toucan. Objectif : convaincre les entrepreneurs de choisir une marque française.
Il y a 4 ans et 316 jours

Nord : Xella : Un quartier en béton cellulaire

Les nouveaux logements du Domaine Grand Air ont tous été construits en blocs de béton cellulaire Xella. [©Xella] Wambrechies est une petite commune située à quelques kilomètres au Nord de la métropole de Lille. Cette municipalité traversée par le cours de la Deûle compte un peu plus de 10 000 habitants. C’est là qu’a été lancé un vaste programme de logements. Celui-ci prend place au sein du nouveau quartier résidentiel du Domaine Grand Air et voit la création d’un ensemble de 250 logements. Si les premiers habitants s’y sont établis à la fin de l’année 2018, les dernières maisons doivent être livrées dans le courant de cette année 2020. Sans doute avec un petit peu de retard, compte tenu de la période de confinement imposée durant le printemps…  En blocs de béton cellulaire Afin d’être conformes à la norme RT 2012, les 108 logements de ce programme ont été construits en blocs de béton cellulaire. Ainsi, le cabinet Cochet Dehaene a prescrit le béton cellulaire M211 de Xella, pour ses qualités intrinsèques. En effet, en utilisant cette qualité de blocs, d’une hauteur unitaire de 30 cm. La pose et le collage sont plus efficaces, plus économiques et plus rapides dans la mise  en œuvre. Par ailleurs, le cabinet a privilégié un industriel local pour fournir le béton cellulaire. Ceci, depuis son usine de Saint-Saulve, sise juste à côté de Valenciennes. Il s’agit de l’ancienne unité Cellumat, marque reprise par Xella à la fin de l’année 2017. L’objectif était à l’époque de rééquilibrer les sites de production du groupe sur le territoire national. Tout en pérennisant une entreprise qui n’allait pas bien…  Sur le programme du Domaine Grand Air, les blocs de béton cellulaire Xella semblent avoir répondu à toutes les attentes. « En tant qu’architecte, j’apprécie la flexibilité́ et la modularité́ du produit, qui permettent une totale liberté́ de conception », explique Guillaume Christiaens, architecte de l’opération. Au total, ce sont près de 30 000 m2 de blocs M211. En épaisseur 20 cm et 25 cm et hauteur 30 cm, qui ont été mis en œuvre sur toute la durée du projet. 
Il y a 4 ans et 316 jours

Le vélo progresse fortement en centre-ville mais baisse presque partout ailleurs

Ces derniers mois, les contraintes liées au coronavirus ont amené beaucoup de citadins à enfourcher une bicyclette pour aller au boulot.Et nombre de candidats aux municipales ont vanté les vertus environnementales de ce mode de transport. Sans "plan vélo", mâtiné d'"urbanisme tactique" depuis le déconfinement, impossible de faire campagne dans les grandes villes...Rejoindre son lieu de travail à coups de pédale reste un phénomène "très urbain": en 2015, à l'échelle nationale, il ne concernait que 1,9% des actifs ayant un emploi, selon l'Insee. Contre 6% à Lyon et de 12% à 16% à Bordeaux, Grenoble ou Strasbourg - agglomération la plus cyclable de France.La forte progression de la pratique en centre-ville est "un trompe-l'œil qui cache une baisse presque partout ailleurs ces dix dernières années", nuance une vaste étude sur les usages du vélo en France, publiée en avril sous l'égide de l'Ademe et de la Direction générale des entreprises.Cette "fracture territoriale majeure" en recoupe une autre, d'ordre social: "ceux qui refont du vélo, ce sont surtout les cadres et professions intermédiaires, alors qu'avant c'étaient les ouvriers et les employés", souligne Francis Papon, chercheur à l'Institut français des sciences et technologies des transports (Ifsttar).Des années 30 à l'après-guerre, on pouvait voir en effet des flots de cyclistes sortir chaque jour des usines, en région parisienne comme dans les grandes cités de province. Puis vint l'ère de la "bagnole".En 1958, le constructeur de camions Berliet, qui employait 12.000 personnes à Vénissieux, aux portes de Lyon, avait déjà réduit "des trois-quarts" ses abris à bicyclettes et son patron anticipait "une extension rapide et considérable des quatre roues". Il ne croyait pas si bien dire."Essaimer"Soixante ans plus tard, à quelques hectomètres de là, la Société d'équipement et d'aménagement du Rhône et de Lyon (SERL) réindustrialise une friche de 11 hectares, voisine de gros axes routiers mais très bien reliée aux transports en commun. L'occasion rêvée d'un site sans parking ?L'idée a séduit... tant que les entreprises accueillies fonctionnaient en mode start-up: leurs dirigeants venaient à vélo ou en trottinette électrique. "Mais il a fallu se rendre à l'évidence: en phase de production, leurs opérateurs viendraient de plus loin en voiture", raconte Audrey Delaloy, qui pilote le projet.Au-delà des périphériques, les aménagements cyclables font souvent défaut, surtout de banlieue à banlieue. Le nombre des adeptes s'en ressent: plus de 5.500 Lyonnais (soit 1,1% de la population) ont participé en 2019 au "Baromètre des villes cyclables", contre seulement une soixantaine de personnes à Vaulx-en-Velin (0,1%) par exemple.Dans cette commune, "des axes importants restent dépourvus de tout aménagement", constate Pierre Crepel, un militant du vélo qui y habite depuis 30 ans. "Des gens disent qu'ils s'y mettraient bien mais que c'est trop dangereux et qu'il y a trop de vols. Et que la voiture reste plus commode."Joseph d'Halluin, secrétaire général de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), veut croire que "ce n'est pas une fatalité: en faisant du vélo un sujet des municipales, on espère que ça va essaimer au-delà des coeurs de ville".L'assistance électrique permettant d'allonger les distances, "les marges de progression sont fabuleuses en première et deuxième couronnes", abonde Nicolas Frasie, administrateur de "La Ville à Vélo".Pour augmenter la part modale du cycle dans l'agglomération à 20% en 2030 - contre 3% en 2015 - cette association lyonnaise réclame notamment un "réseau express" reliant 30 communes de la Métropole et ses points névralgiques.Des structures proposent des séances de vélo-école en périphérie pour inciter à s'y mettre en selle. Comme Janus France, dont le local d'Oullins est installé dans un quartier enclavé par une voie rapide et le Rhône.De là, seul un pont surchargé de voitures, doté récemment d'un couloir malaisé pour les cyclistes, permet de rejoindre le centre de Lyon. "Alors qu'une passerelle dédiée donnerait beaucoup plus envie d'y aller à vélo", estime le fondateur de l'association, Rodrigue Yao Ogoubi.
Il y a 4 ans et 316 jours

Les valeurs sûres d'Alkern pour un aménagement extérieur assurément réussi

Outre la carte de l'esthétique, rappelons de plus que la pierre reconstituée s'avère le matériau le plus adapté à la réalisation de bassins aux formes compliquées notamment arrondies (à l'opposé des rectangles actuels), qu'elle ne gèle pas et se veut très facile d'entretien. Un segment rénovation de bassin qui se développe d'ailleurs très fortement actuellement et qu'ALKERN accompagne en proposant des références aux différentes formes, accompagnées de margelles coordonnées.Ghisa et Volcanik, la sélection ALKERN pour apporter à la maison un caractère exceptionnelGhisa, l'effet martelé d’inspiration industrielle : Très appréciée depuis son lancement, la gamme Ghisa s’inspire ouvertement de l’esprit industriel pour revêtir un effet martelé des plus modernes et raffinés. Disponible en dimensions 75 x 45 cm et épaisseurs de 2,5 ou 3,5 cm, la dalle en pierre reconstituée Ghisa s’avère ingélive, comme l’ensemble des références ALKERN et se veut aussi facile d’entretien. Elle est proposée en différentes finitions : le très chic et urbain métal, en traditionnel ton pierre ou encore en élégant gris nuancé. Précisons aussi que l'offre Ghisa se complète de solutions de margelles coordonnées aux dalles, pour pousser l’esprit urbain jusqu’au moindre détail au bord de la piscine et revendiquer une belle unité de style. Prix public indicatif à partir de 46 € HT du m² pour les dalles ton pierre.Volcanik, la dalle aspect pierre de lave polie grand format : Devant le succès de références régionales, ALKERN a décidé de proposer sur l'ensemble du territoire ses dalles Volcanik. D'un aspect pierre de lave polie, la dalle Volcanik complète judicieusement son offre de solutions grands formats ALKERN à l’aspect structuré et naturel. S'inscrivant parfaitement dans la tendance actuelle des grandes dimensions accentuant la sensation d'espace, Volcanik joue pourtant la carte du minimalisme et de la naturalité pour réussir assurément la création d'espaces aux ambiances pures et ressourçantes. Volcanik est déclinée en dimensions de 75 cm de long x 45 cm de large x 3,5 cm d'épaisseur et en deux coloris : Gris ou Sable. Prix public indicatif à partir de 44 € HT du m².Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, ALKERN emploie environ 1.200 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros. Le Groupe s’appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l’aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 316 jours

Des techniques de pointe mises en œuvre pour la nouvelle centrale électrique de Landivisiau

En l'absence d'implantation de centrales nucléaires, la Bretagne est fortement dépendante des régions voisines pour couvrir sa consommation en électricité. Ainsi, la Bretagne importe plus de 80% de l'électricité qu'elle consomme.Rendre la Bretagne énergétiquement plus indépendanteUne centrale à cycle combiné au gaz naturel est une installation thermique produisant de l'électricité par la combinaison d'une turbine alimentée en gaz naturel et d'une turbine à vapeur. Cette technologie permet de répondre aux besoins de soutien du réseau électrique et correspond en matière de puissance nécessaire (422 MW) et de critères de disponibilité tels qu'identifiés par le Pacte électrique breton et la PPI (Programmation Pluriannuelle des Investissements de production d'électricité).Sous le contrôle de la Compagnie Electrique de Bretagne, propriétaire de la centrale, Siemens a la responsabilité de l'ingénierie, la fourniture et la construction de cette centrale électrique à cycle combiné ainsi que de son exploitation pendant 20 ans à compter de sa mise en service prévue pendant l'hiver 2021-2022.3 entités engagées avec des savoir-faire pluriels3 entités du groupe Spie batignolles réalisent cette opération divisée en deux projets distincts baptisés « Main Civil Work package » et « Design & Construct buildings package ».« Main Civil Work package », réalisé par Spie batignolles génie civil et Spie batignolles valérian, concerne tous les travaux de génie civil, de fondations, de terrassement, de VRD, de voiries, ainsi que la création d'un radier particulièrement technique.Spie batignolles valérian a notamment réalisé les terrassements pour les fondations d'ouvrages, les substitutions sous-fondations, les tranchées pour l'enfouissement des réseaux techniques, les assainissements et les chaussées.Les équipes de Spie batignolles disposent d'un délai court de 21 mois pour la réalisation de ce marché « Main Civil Work Package » portant sur un montant de 25 millions d'euros TTC.« Design & construct buildings package », confié aux équipes de Spie batignolles grand-ouest, correspond à un marché de conception/construction d'un bâtiment constitué de 3 parties.La livraison de ce bâtiment est prévue pour mars 2021 mais les équipes devront mettre à disposition de Siemens d'ici là des premiers espaces dans le cadre de livraisons intermédiaires.1.000 m3 de radier réalisés en moins de 24h avec des tests préalables sur le béton employéQuelques jours avant le début du confinement, les équipes de Spie batignolles génie civil et de Spie batignolles valérian ont réalisé un radier de près de 1.000 m3, correspondant au bétonnage de la partie inférieure du massif turbine.Le cahier des charges de Siemens imposait que le cœur de cet ouvrage ne dépasse pas la température de 65°C et conserve une température homogène dans son ensemble, avec un écart maximum de 20°C entre le cœur de l'ouvrage et sa surface. La température du béton frais devait être comprise entre 5 et 30°C.En effet, à sa mise en œuvre, un radier va naturellement réagir en se réchauffant. Les équipes avaient donc pour consigne de limiter cette prise de chauffe le plus possible, étant exempt de toute reprise de bétonnage.Spie batignolles génie civil a fait le choix d'un béton standard constitué de ciment de haut-fourneau (CEM III) affichant de lentes réactions. Avant d'être appliqué, les équipes ont procédé à un test sur un autre massif situé à proximité, pour s'assurer de la maîtrise d'élévation de la température du béton.Pour ce faire, le béton, provenant de la centrale à béton, a été coulé en une fois sur une seule journée dans un délai conforme aux mesures de rhéologie du béton. Les équipes disposaient d'un délai de 90 minutes pour la mise en place du béton et son compactage, incluant le temps de trajet. Il a été appliqué à l'aide de deux pompes à béton d'une capacité minimale de 60m3/h avec un coulage par couches de 40 cm d'épaisseur.La technique de coffrage de ce radier a également fait l'objet d'un essai préalable. Il s'agit de la solution FRAMAX de Doka. Tous les coffrages ont été habillés avec deux types d'isolants : avec des panneaux de 10 cm de polystyrène en périphérie et avec, simplement de la paille pour la partie supérieure. L'isolation permet d'éviter la déperdition de chaleur, la fuite de laitance et le maintien des températures lors des phases de réaction du béton.Cette technique, régulièrement usitée par Siemens sur d'autres centrales, était imposée dans le cahier des charges ; Spie batignolles restant décisionnaire du choix d'isolants à privilégier.La pose des coffrages a été réalisée avec une grue à tour encore jamais utilisée en France.Composée de câble en fibre, en lieu et place de l'acier, elle offre de vrais atouts comme celui de maximiser la sécurité des équipes sur place, de permettre une plus grande productivité, d'être peu énergivore et de nécessiter peu d'entretien.3 sondes de température ont été mises en place à différents niveaux de l'ouvrage, comportant respectivement 3 capteurs placés à 30 cm du haut, 30 cm du bas et au milieu.Un relevé de température a été effectué juste avant le confinement, dès que le radier a été coulé, puis jusqu'à 3 semaines après le coulage, signifiant une température maximale de 50 à 52°C.Les coffrages ont été laissés en place tout au long du confinement, avec un massif complètement isolé. Une surveillance a été nécessaire pendant toute la période du confinement pour s'assurer que la partie supérieure soit toujours humidifiée. Pour ce faire, les équipes ont installé 1 couche de géotextile entre chaque isolant puis ont réalisé une cure à l'eau de façon régulière pour y déposer une fine pellicule d'eau.Ces travaux ont nécessité l'intervention d'un chef de chantier, d'un géomètre, de conducteurs d'engins qualifiés, de coffreurs et manœuvres qualifiés.La géologie du site et les délais de réalisation mentionnés au cahier des charges du client ont constitué les autres enjeux de cette opération.Le terrain étant constitué de granits, les équipes ont employé des engins particuliers pour les travaux de terrassement.Réalisation du triptyque« Le triptyque » est le nom qui a été attribué par Siemens au bâtiment à réaliser dans le cadre du marché de conception/construction confié à Spie batignolles grand-ouest, pour un montant de près de 9 millions d'euros TTC. Spie batignolles, intervient sur les travaux de gros œuvre et de corps d'état.Le bâtiment accueille 3 espaces distincts : le bureau usine intégrant une salle de contrôle, un atelier ainsi qu'une zone technique avec notamment un laboratoire et une salle de traitement des eaux.Spie batignolles grand-ouest a dépêché une organisation spécifique sur ce projet, avec un responsable design et un responsable production, intégrés au sein d'une équipe dédiée de Siemens. Le principal enjeu de cette réalisation concerne la bonne intégration de la règlementation en vigueur en France dans la conception et la réalisation des bâtiments, ceux-ci ayant été initialement conçus selon des standards anglo-saxons internationaux.
Il y a 4 ans et 317 jours

Appel à candidature pour la 8ème édition du concours international des Intermat Innovation Awards

Cette 8ème édition s'inscrit pleinement dans la vision prospective du millésime 2021 d'INTERMAT, qui ambitionne de révéler, d'accélérer l'innovation et d'en combiner toutes les composantes qui feront l'efficience et le succès des projets de demain.Pour la première fois, l'annonce des nominés aura lieu lors des INTERMAT Press Day le 21 janvier 2021 pour mettre en lumière les innovations sélectionnées lors de la première réunion du jury. Et les lauréats seront annoncés le 19 avril 2021 sur le salon lors de la cérémonie de remise des trophées qui sera suivie d'une soirée de networking.L'appel à candidatures est aujourd'hui lancé pour tous les exposants d'INTERMAT 2021 qui développent un produit, un service, un équipement, un matériel, une technique ou une solution répondant aux thématiques en termes d'innovation de l'un des 5 pôles d'expertise du salon :Terrassement, Démolition & TransportRoutes, Industries des Matériaux & FondationsLevage & ManutentionBâtiment & Filière du BétonNouvelles TechnologiesChacune de ces 5 catégories récompensera deux innovations : Équipements & Matériels et Composants & Accessoires, soit 10 lauréats pour cette édition, revisitée en fonction de la nouvelle sectorisation du salon et enrichie par la catégorie Nouvelles Technologies.4 prix spéciaux récompenseront également les initiatives des entreprises proposant une innovation spécifique dans ces secteurs et domaines :Prix World of Concrete EuropePrix « Transition Énergétique »Prix Start-UpPrix SécuritéAu total, 14 lauréats seront récompensés.Le jury et les critères de sélectionSous la présidence de Bruno Cavagné, président de la FNTP, un jury, rassemblant des experts issus d'entreprises européennes de la recherche et de l'industrie de la construction, étudiera les dossiers de candidatures pour sélectionner les nominés, qui seront pour la première fois mis en lumière, puis les 14 lauréats.5 critères de sélection sont à prendre en compte par chacun des jurés pour choisir les dossiers parmi les domaines de progrès suivants :Économie : diminution des coûts d'investissement et d'entretien, simplification de la maintenance, amélioration du système de production et valorisation des produits ou techniques,…Conception technique et technologies utilisées : amélioration de la performance et de la productivité, facilité d'entretien,…Fonctionnement : qualité du travail, gain de productivité, facilité d'entretien et efficacité énergétique,…Utilisation : facilité d'emploi, ergonomie, confort, sécurité, amélioration des conditions de travail et prévention des risques,…Respect de l'environnement : préservation du climat et de la biodiversité, économie circulaire,…Le calendrier du concours5 octobre 2020 : clôture des inscriptions16 octobre : clôture des dépôts de dossiers.25 novembre : 1ère réunion du jury pour évaluer chaque dossier puis sélectionner les nominés.21 janvier 2021 : annonce des nominés lors des INTERMAT Press Days.10 février : 2ème réunion du jury pour la sélection finale des lauréats.19 avril : annonce des lauréats lors de la cérémonie de remise des Awards sur le salon.
Il y a 4 ans et 317 jours

CEE : fournisseurs d'énergies et de carburants vont devoir mettre les bouchées doubles

Dans leur dernière publication, les consultants des Échos Études dressent un tour d'horizon complet des enjeux économiques, réglementaires et financiers des CEE et des conséquences que peuvent avoir la crise actuelle sur le marché. Ils comparent les stratégies de production de CEE des obligés et des délégataires et leurs possibles ajustements face à la situation.Bilan incertain Le mécanisme des certificats d'économie d'énergie (CEE) n'est pas nouveau. Mais sur cette 4e période, qui s'achèvera au 31 décembre 2021, EDF, Total, Engie et tous les autres doivent collecter en tout 2 133 TWh cumac en 4 ans, soit 40 fois plus que leurs obligations de la 1ère période. Pour l'instant, le bilan ressort mitigé. Du côté des CEE précarité, nouveauté réglementaire introduite au 1er janvier 2016, les obligés et délégataires sont nettement en avance et leurs efforts devraient sans doute être moins intenses dans les mois à venir. En revanche, pour les CEE classiques, le compte n'y est pas et l'écart sera dur à rattraper. Le retard pourra, toutefois, être comblé par les surplus de CEE précarité. Mais cela suffira t-il ? D'autant que le confinement a porté un coup d'arrêt brutal aux travaux de rénovation énergétique, et donc un effondrement de la capacité à produire des CEE. Dans le résidentiel diffus et le petit tertiaire, la production de CEE a été famélique sur cette période. De plus, la crise a fragilisé nombre d'entreprises artisanales avec un risque de cessation d'activité pesant sur la capacité à produire des CEE à l'avenir.Coup de pouce de l'ÉtatÀ l'approche de la fin de la P4, les obligés et les délégataires n'auront d'autres choix que d'accélérer leurs efforts de production de certificats. Ce phénomène observé à chaque fin de période ne manquera pas de se reproduire. Pour remplir leurs objectifs, ils pourront aussi compter sur un soutien de l'État qui souhaitera probablement s'éviter le risque de voir l'objectif non atteint. Plusieurs mesures ont d'ores et déjà été adoptées pendant le confinement, comme la prolongation des deux opérations Coups de pouce (chauffage et isolation) jusqu'au 31 décembre 2021, alors qu'elles devaient initialement s'arrêter le 31 décembre 2020, ou l'allongement de 6 mois du délai de dépôt des demandes de CEE pour les opérations d'économies d'énergie achevées entre le 1er mars 2019 et le 31 août 2019.Opportunités en vueEntre production en propre (via des versements de primes aux consommateurs ou le financement de programmes par exemple), recours à des délégataires, appui sur des réseaux d'installateurs, appel à des mandataires, ou encore, intégration de la chaîne de valeur de l'efficacité énergétique pour développer une offre globale, les options qui s'offrent aux obligés sont nombreuses. Le mix est largement orienté par la taille de l'obligation. Mais la crise sanitaire, et maintenant économique, a aussi rebattu les cartes et nécessite des ajustements. Avec un seul enjeu en tête : contenir l'inflation des coûts du mécanisme.D'autant que la course à la collecte de CEE ne se fera pas sans heurts. Il y aura obligatoirement des perdants. A l'inverse, des opportunités se dessinent pour d'autres. Chez les délégataires, les tours de tables pourraient évoluer, face aux pressions sur la trésorerie, le nerf de la guerre. 2019 a déjà été une année riche en mouvements, avec 3 d'entre eux qui ont changé de main, un score inégalé jusqu'à présent. L'arrivée de Bureau Veritas qui a repris Capital Energy ou du groupe La Poste qui a accéléré sa diversification en reprenant Économie d'Énergie est un signal clair que le marché est attractif…
Il y a 4 ans et 318 jours

Que pensent les Français des matériaux et produits biosourcés ?

Objectif : mesure leur appétence pour les produits biosourcés. Ses résultats confirment l'attrait des français pour ces produits innovants qu'ils identifient comme autant de solutions favorables, à la fois, à la transition économique ET à la relocalisation industrielle. Pour François Monnet, Président de l'Association Chimie du Végétal : « Cette deuxième enquête confirme l'image positive qu'ont ces produits auprès des français. Elle reflète aussi l'importance grandissante qu'ils accordent à des produits plus écologiques et plus innovants. »Perception positive 87% des français ont toujours une image positive des produits biosourcés. Un intérêt réel pour le sujet80% des français interrogés sont demandeurs d'informations supplémentaires sur ces produits issus de matières premières renouvelables. Des produits biosourcés qui répondent aux attentes sociétales des françaisLes français perçoivent bien la plus-value environnementale et économique de cette filière industrielle, porteuse des préoccupations qui se sont renforcées dans cette période de crise sanitaire. Notamment : 83% pensent que son développement va apporter aux agriculteurs une vraie solution pour sécuriser leurs revenus76% pensent que ces produits contribuent efficacement à la ré-industrialisation de la France77% considèrent qu'ils contribuent de façon significative à la réduction d'émissions de gaz à effet de serre 75% considèrent que leur développement va permettre la création de nouveaux emplois à haute valeur ajouté (R&D, Marketing, …) Soutien légitime des Pouvoirs publicsConséquence logique de ce bénéfice perçu des produits biosourcés : 83% des français estiment qu'il est légitime pour les pouvoirs publics de soutenir ces développements. « Dans un contexte de redémarrage économique, le pays a de nombreux atouts pour devenir un champion des produits biosourcés, bases d'une reconstruction industrielle combinant compétitivité, écologie, souveraineté et revitalisation territoriale. Les acteurs industriels y sont prêts » affirme François Monnet.La filière Chimie du végétal & Bioproductions en chiffres :Chiffre d'affaires : 10 milliards €/ anCroissance : +5% / anEmploi : 165 000 emplois (directs & indirects)
Il y a 4 ans et 318 jours

Adesol : Des solutions et services comme points de différenciation

Michel Aron, gérant d’Adesol : « Les chapistes constituent une piste d’évolution intéressante pour nous ». [©Adesol] Depuis le XVe siècle, le quartier du Faubourg Saint-Antoine, à Paris, accueille un grand nombre d’artisans. C’est au cœur de cette ébullition de création, qu’Henri Testas installe, rue de Prague, son activité de négoce de produits en laiton, bronze et fer forgé pour la décoration et les meubles. Au fil des années, l’entreprise familiale évolue et Etienne Testas, son fils, en reprend les rênes. En 1988, il crée l’entité Adesol, spécialisée dans la conception et la vente de profilés pour les murs et les sols. Suite au décès d’Etienne Testas, survenu en 2013, Michel Aron rachète Adesol. « L’entreprise avait un écho dans le monde du bâtiment, mais ne disposait pas vraiment de clientèle et avait du mal à évoluer, explique Michel Aron. Cependant, c’est cet écho qui m’intéressait… » Dès 2014, le nouveau dirigeant redresse Adesol, qui repart sur une croissance. Profilés de finition, joints de dilatation…, l’industriel est sur une logique du « meilleur produit, au bon endroit ». Si la fabrication des solutions est sous-traitée à des sidérurgistes français, toutes les filières1 sont créées en interne en fonction de la demande et du chantier. Les locaux de la rue de Prague ont été conservés dans leur jus « pour garder l’esprit de la création ».  De la conception à la finition, en passant par la réfection Ils accueillent un bureau d’études, l’administration et un atelier. Le siège se complète par un entrepôt situé à 30 mn de là. « La taille de production de nos profilés est de 6 m et notre unité de vente, de 3 m. C’est un point de différenciation pour nous. » Les solutions sont livrées à l’aide d’un camion aux couleurs d’Adesol en Ile-de-France. Et via les Transports Mazet, en province. Avec son service de finition, l’industriel coupe à la taille nécessaire, assure le fraisage, le perçage et le traitement de surface de ses produits. Ceux-ci sont aussi numérotés pour un meilleur confort de pose. Adesol intervient également en réfection.  « Nous travaillons en direct avec les professionnels poseurs, ceux qui font ce métier. Les joints de dilatation, c’est un peu la patate chaude que tout le monde se refile… Ce sont des éléments que l’on sous-estime. Il faut une assistance à la pose et que les choses soient faites dans les règles de l’art. Il n’y a pas de mauvais produit, mais de mauvaises mises en œuvre. » Pour répondre à cette problématique, Adesol a accéléré sa communication auprès des prescripteurs. « Depuis 2 à 3 ans, nous avons mis les moyens marketing pour toucher les architectes. L’année 2020 devrait être une celle du décollage2. La sélection d’Adesol par les chantiers du Grand Paris ou par des majors comme Bouygues peut nous permettre de sortir de l’ombre. » Nouer des partenariats Sans compter que l’industriel se développe sur le marché du parasismique, avec des solutions adaptées. « Nous sommes partenaire avec l’Italien Tecno-k Giunti. Nous nous occupons du marché français et travaillons avec le bureau d’études italien. Nous apprenons avec eux, ils sont déjà bien avancés sur le sujet. En France, il n’y a aucune prise de conscience réelle sur les zones sismiques. Dans la région Est et dans le Sud, vers Nice, il y a des risques. Je pense que nous allons être consultés pour le traitement de cette question dans le futur. » Enfin, les chapistes constituent une piste d’évolution intéressante pour Adesol. L’industriel a d’ailleurs conçu, en partenariat avec des clients de ce secteur, des joints de dilatation aux pattes de fixation plus larges. « Sur des chapes, elles peuvent être trop courtes pour la fixation en bord de chape et dalle. Nous avons ainsi créé un modèle de 120 mm, le double par rapport aux pattes habituelles », reprend Michel Aron. Et de conclure : « Nous réussissons à faire ce genre de partenariats, parce que nous sommes sur le terrain ».  Sivagami Casimir 1Négatif métallique faisant office de “moule” pour la fabrication de profilés aluminium et laiton.  2Ndlr : L’interview s’est déroulée en mars en pleine crise du Covid-19, expliquant pourquoi Adesol, comme un grand nombre d’entreprises, utilise le conditionnel à la vue des incertitudes économiques qu’a engendré cette pandémie. 
Il y a 4 ans et 318 jours

Fabemi adopte une nouvelle stratégie de marque et lance son nouveau site Internet

Entreprise familiale française qui compte 13 sites de production dans l’Hexagone, le Groupe Fabemi réunit trois marques expertes reconnues : Fabemi, BRADSTONE et CARRÉ D’ARC. Celles-ci viennent d’être regroupées sous la bannière unique de Fabemi. Le nouveau site Internet dédié à Fabemi inaugure cette importante refondation démarrée en 2020. Le Groupe Fabemi vient d’ouvrir son nouveau site www.fabemi.fr qui réunit en une seule adresse Net les trois entités Fabemi. Cette réorganisation permet de clarifier l’offre du Groupe à l’intention des professionnels et des particuliers. Elle rassemble les savoir-faire à travers une nouvelle architecture qui facilite la navigation de l’internaute d’une rubrique à l’autre. Fabemi, référence des constructeurs et des paysagistes Face aux mutations en cours dans le secteur de la construction, le Groupe Fabemi se devait de capitaliser un maximum sur son seul nom. Simplifier, en rationalisant sa communication à l’attention de ses clients – maçons, entreprises de travaux publics, paysagistes, particuliers – était devenu une évidence. Fabemi entend ainsi soutenir les professionnels en leur fournissant les meilleures solutions et en les accompagnant dans leur développement. La création du site www.fabemi.fr pose la première pierre de cette réorganisation d’ampleur. Le site offre la possibilité de communiquer sur les valeurs essentielles du Groupe, met en avant sa démarche et l’esprit qui la sous-tend, sa mission, son ambition… Il présente et met à la disposition de chaque client une offre globale des produits et des services Fabemi lui permettant de réaliser son projet de A à Z, du gros œuvre à l’aménagement extérieur. Trois métiers, trois couleurs, une seule marque Dans cet élan de simplification, le Groupe Fabemi a renommé ses trois activités, de manière à pouvoir disposer d’une offre globale, claire et lisible pour l’ensemble de ses clients. Ainsi, l’activité Structure devient Fabemi Gros œuvre, l’activité Aménagement Extérieur devient Fabemi Terrasse & Jardin, et l’activité Travaux Publics devient Fabemi Voirie & Réseaux. Ces trois secteurs sont regroupés sur un même espace dans le nouveau site web, qui devient plus dynamique, plus moderne et intuitif. Cela permet aux clients de naviguer facilement à travers l’ensemble de l’offre Fabemi.   Une offre structurée autour de trois axes Le nouveau site Fabemi, qui s’adresse aux aux professionnels et aux particuliers, ouvre sur la présentation et l’historique du Groupe, né en 1961 à Donzère (Drôme). Les trois principaux domaines développés sur www.fabemi.fr se distinguent aisément par leurs coloris bleu, vert et orange : – Fabemi Gros Œuvre/Construction (bleu), avec des solutions durables et globales pour les bâtiments résidentiels, commerciaux et industriels, en structures horizontales et verticales. – Fabemi Terrasse & Jardin/Aménagement (vert), avec des solutions créatives pour les ouvrages construits et les aménagements paysagers tels que les terrasses, plages et tours de piscine, dégagement et allées. – Fabemi Voirie & Réseaux/Urbanisation (orange), avec des solutions optimisées pour l’acheminement des réseaux d’assainissement, de télécommunications… et pour la valorisation de l’espace public (chaussée, aménagement urbain). Les produits mis en avant dans chaque univers bénéficient d’une fiche technique détaillée avec résumé, caractéristiques, documentations (fiche produit, FDES…) et conseils de pose. J’ai un projet de… Les professionnels souhaitant utiliser le savoir-faire et l’offre de Fabemi comme les particuliers qui cherchent à définir leur projet trouveront dans ce nouveau site clair et bien structuré de nombreuses idées et réponses techniques à même de faciliter la mise en œuvre de leur ouvrage. Ainsi, les trois principaux domaines d’activité, déclinés de la même façon pour les professionnels comme pour les particuliers, sont détaillés dans leurs couleurs respectives sous les rubriques « J’ai un projet de construction » (bleu), « J’ai un projet d’aménagement » (vert) et « J’ai un projet d’urbanisation » (orange). « Conseils et guides » et « Nos Catalogues » L’offre du site Fabemi est complétée par les deux grandes rubriques « Conseils et Guides » et « Nos Catalogues ». Conseils et guides : les travaux pratiques – pose de pavés, de dalles, montage d’un mur… font l’objet de descriptions et conseils détaillés, avec textes et photos, animés par des vidéos montrant les étapes à suivre pour réussir son ouvrage avec des matériaux Fabemi. Nos Catalogues : les publications sur l’offre Fabemi couvrent l’intégralité des besoins des professionnels et des particuliers dans le domaine de la construction. Chaque catalogue fait l’objet d’une publication annuelle et intègre les nouveautés mises sur le marché. Présentation des produits et des ouvrages, commentaires, schémas, explications et photos sont remarquablement mis en page. Des ouvrages de référence à télécharger et à consulter pour mieux s’informer en vue de concrétiser son projet. FabExpress, portail collaboratif En cliquant sur FabExpress, chaque client du Groupe Fabemi a accès en temps réel à toutes les informations sur ses devis, ses commandes et ses factures. Il peut aussi consulter l’ensemble des produits présentés avec leurs visuels et fiches techniques. Actualisée toutes les dix minutes, cette plateforme est un outil qui facilite le suivi commercial et la gestion 24h/24. Une équipe dédiée répond aux interrogations spécifiques des clients. Club Fabemi Experts s’ouvre à l’ensemble des artisans Accessible depuis le nouveau site du Groupe, le Club Fabemi Experts rassemble plus de 600 entreprises de pose. Les principaux clients utilisant la plateforme Club Fabemi Experts étaient auparavant les paysagistes. La nouvelle stratégie Fabemi s’adresse désormais à tous les artisans concernés par au moins l’une des trois activités du Groupe. Les adhérents peuvent ainsi s’appuyer sur la qualité des produits et services Fabemi pour développer leur activité.   Sport et dynamique de groupe Le Groupe Fabemi partage par ailleurs avec l’univers du sport des valeurs communes : dynamisme, émulation collective, engagement, échange, entraide, cohésion… Des actions seront menées dans ce sens, via des événements sportifs (course à pied par exemple), le soutien d’initiatives locales ou encore des partenariats. Prochains grands rendez-vous sportifs : Run in Lyon, le 4 octobre 2020 et Run in Marseille le 22 novembre 2020.
Il y a 4 ans et 318 jours

Mise en œuvre du radier à la centrale électrique de Landivisiau

Le projet de la centrale électrique de Landivisiau répond à un problème d'alimentation électrique en Bretagne. La région est confrontée à l'insuffisance de la production électrique existante et une augmentation de la consommation. En l'absence d'implantation de centrales nucléaires, la Bretagne est fortement dépendante des régions voisines pour couvrir sa consommation en électricité. Ainsi, la Bretagne importe plus de 80% de l'électricité qu'elle consomme.
Il y a 4 ans et 319 jours

Le salon Équipbaie-Métalexpo reporté à 2021

La récente épidémie de COVID-19 et ses conséquences sur l'activité économique à la fois des fabricants, des installateurs menuisiers et des métalliers ont incité les organisateurs du salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO à reporter l'édition 2020, initialement prévue du 17 au 20 novembre.Malgré les signes encourageants de recul de la pandémie en France, les organisateurs, après discussion avec les exposants inscrits au salon et les organisations partenaires, ont conclu que la combinaison d'une situation sanitaire incertaine et de la récession économique actuelle n'étaient pas propices à la tenue du salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO en novembre prochain. En effet, les industriels vont consacrer le reste de l'année 2020 à remettre leur production en ordre de marche, et les entrepreneurs de bâtiment à remplir leurs carnets de commande pour assurer la continuité de leur activité.Afin d'assurer son rôle d'animateur de sa filière, le salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO va cependant continuer à déployer des initiatives, comme la publication de l'étude sur la digitalisation des installateurs (ici), et accompagner les entreprises du secteur en attendant la tenue du prochain ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO. Notamment au travers de nouveaux services digitaux sur lesquels les équipes d'organisation et les partenaires du Pôle Fenêtre sont d'ores et déjà mobilisés.« La décision a été difficile à prendre, mais ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO est le rendez-vous de la filière, et maintenir l'édition 2020 aurait été trop contraignant pour les industriels et les entreprises de bâtiment. »- Guillaume Loizeaud, directeur du salonLes dates définitives de la prochaine édition d'ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO 2021 seront définitivement arrêtées et communiquées en juillet.« Face aux incertitudes sanitaires et économiques, le report du salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO est une décision qui s'impose. La fraternité et la convivialité sont au cœur de nos salons et plus généralement des valeurs fortes du bâtiment. Nous sommes impatients de vous accueillir en 2021. »- Franck Perraud, Président de la FFB Métallerie« C'est une sage décision que vient de prendre Reed Expositions France de reporter à 2021 le salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO. Réussir un salon est un travail de longue haleine, le maintenir en 2020 aurait fait prendre un risque important à ce rassemblement. La profession a besoin d'un salon national fort, ce sera ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO 2021. »- Bruno Cadudal, Président de l'UFME« 2020 était l'année d'un nouveau positionnement prometteur pour ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO, « le rendez-vous des pros », objet de beaucoup de travail en commun entre Reed Expositions France et le Pôle Fenêtre FFB. Son report est donc très frustrant, mais c'est une décision qui s'impose. Notre détermination à réussir et notre envie de surprendre restent intacts. Rendez-vous en 2021. »- Bruno Léger, Président du SNFA
Il y a 4 ans et 319 jours

Énergies renouvelables : il faut vite agir dans le transport et le chauffage

Le développement des énergies renouvelables dans la production d'électricité ne doit pas occulter le manque de progrès dans les secteurs essentiels du chauffage ou des transports.
Il y a 4 ans et 319 jours

Une ville des métiers compatible avec la vie en collectivité ?

La ville désindustrialisée et transformée en produit immobilier monofonctionnel se révèle anxiogène. Pour autant, quels espaces concevoir quand nul ne sait ce que sera l’industrie demain sinon que les espaces de travail et de production seront atomisés ? Tribune. Le travail des architectes consiste à dessiner aujourd’hui des espaces qui seront destinés à abriter les activités […] L’article Une ville des métiers compatible avec la vie en collectivité ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 320 jours

Le Sénat présente dix-sept mesures pour sauver et relancer les PME, le commerce et l'artisanat

Élaborées en coordination avec le bureau de la Délégation aux entreprises, présidée par Élisabeth Lamure, ces mesures poursuivent deux objectifs principaux :à court-terme, sauvegarder le tissu commercial et artisanal français, en évitant une vague de faillites dont l'impact économique, social et sur le dynamisme de nos territoires serait dramatique ;préparer l'avenir et relancer durablement ces secteurs, en renforçant leur situation financière, en accélérant la numérisation des PME-TPE et en soutenant le commerce de proximité.Pour Serge Babary, « nombre de commerçants et d'artisans sont dans une situation critique, et ne bénéficieront pourtant pas du prolongement des aides annoncé par le Gouvernement. Ce dernier obéit à une logique sectorielle (restauration, culture, événementiel), ce qui le conduit à oublier les entreprises, souvent des PME, qui dépendent fortement de ces secteurs sans pour autant bénéficier de la même visibilité médiatique. L'approche doit au contraire être fondée sur les difficultés économiques concrètes, et inclure les entreprises tout au long de la chaîne d'approvisionnement ou de production ».En conséquence, les sénateurs préconisent de maintenir le Fonds de solidarité jusqu'au 31 décembre, non pas uniquement pour les entreprises de certains secteurs, mais pour toutes celles qui continuent d'enregistrer une baisse de 50% de leur activité. De la même façon, ils appellent à une prolongation de l'activité partielle et de sa prise en charge à 100% par l'État pour les entreprises qui continuent d'enregistrer de lourdes pertes d'exploitation. Une baisse du taux de TVA pour les secteurs les plus touchés est également proposée : elle présente l'avantage soit de bénéficier aux consommateurs, si elle est répercutée dans les prix, soit de permettre aux entreprises de reconstituer leur trésorerie, ce dont elles ont un besoin urgent.En outre, si les prêts garantis par l'État et les reports de charges se sont révélés être des solutions efficaces à très court terme, ils augmentent fortement l'endettement des PME et érigent un mur de la dette qu'elles risquent de ne pas pouvoir franchir, au détriment de leurs capacités d'investissement et de développement. Pour y faire face, les sénateurs appellent à renforcer les fonds propres des TPE-PME via des prêts participatifs ou des obligations convertibles, en lien avec les régions.Par ailleurs, la crise a mis en lumière les conséquences d'une des fragilités majeures des PME françaises : leur insuffisante numérisation, qui se traduit pour les commerçants par un faible recours aux ventes en ligne.Comme le rappelle Élisabeth Lamure, présidente de la Délégation aux entreprises, « face à l'interdiction d'accueil du public, les seules entreprises qui ont pu compenser – légèrement ‑ leurs pertes de chiffre d'affaires sont celles qui ont procédé à des ventes en ligne, soit via une livraison directe, soit sous la forme de click & collect ou de drives, à hauteur environ de 20 à 25% de leur chiffre d'affaires habituel. Or si 70% des consommateurs achètent et paient en ligne, seule une PME sur huit fait usage de solutions de vente en ligne, ainsi que le notait l'an dernier un rapport de la Délégation ».Par conséquent, les sénateurs proposent la mise en place d'un crédit d'impôt à la numérisation des PME, à destination des chefs d'entreprise et des salariés, qui couvrirait notamment une partie des dépenses de formation, d'équipement, et de services annexes. Ils préconisent également le déploiement à l'échelle nationale d'une plateforme publique, qui permettrait le référencement des commerçants et artisans qui le souhaitent, la publicité de leur catalogue de produits et services et de procéder à des ventes en ligne. Cet outil pourrait être la généralisation de la plateforme « Achatville », initiative bienvenue du réseau des chambres de commerce et d'industrie, aujourd'hui circonscrite à 29 départements.La relance de ces secteurs passe également, bien entendu, par celle du commerce de proximité. Pour Anne Chain-Larché, « le commerce de proximité, loin de se réduire à une activité de vente ou de prestation de services, joue avant tout un rôle social fondamental, alliant contacts humains, conseils au client, valorisation et maintien de savoir-faire précieux, animation des principaux lieux de vie et de socialisation. La relance du commerce de proximité est donc certes un enjeu économique, mais c'est aussi une nécessité vitale d'un point de vue sociétal, un atout fondamental de l'aménagement du territoire ».Il est ainsi proposé de préserver le FISAC (Fonds d'intervention pour la sauvegarde de l'artisanat et du commerce), d'augmenter fortement ses fonds et de mieux associer les élus locaux à ses décisions. Par ailleurs, un vaste plan de communication nationale afin de sensibiliser les consommateurs à l'importance du commerce de proximité et à ses difficultés pourrait être lancé.Enfin, l'apprentissage, pierre angulaire de l'artisanat, risque de connaître une « année noire » en 2020 si les carnets de commande restent peu remplis et que les employeurs n'embauchent pas d'apprentis. Ainsi que le note Fabien Gay, « cette situation est particulièrement grave : il ne s'agit pas seulement d'une hausse du chômage, qui à elle seule est déjà une conséquence dramatique de la crise. Il s'agit également d'une fragilisation de la capacité de la France à se redresser. En effet, les contrats non signés en 2020 représentent autant de compétences en moins pour les années à venir ».Si les mesures de soutien à l'artisanat annoncées par le Gouvernement le 4 juin vont dans le bon sens (notamment l'aide à l'embauche), les sénateurs proposent de les compléter et de revenir sur une inégalité de traitement qu'elles induisent entre jeunes. En effet, l'aide n'est versée que pour les formations au-dessous du niveau « licence pro ». Cette inégalité de traitement est difficilement compréhensible : une entreprise qui embauche un jeune en master peut également faire face à une chute drastique de son activité.« Surtout, un jeune en master a tout autant besoin d'être embauché à l'issue de sa formation qu'un jeune en bac pro, par exemple. Nous proposons donc d'octroyer cette aide quel que soit le niveau de diplôme préparé », explique Fabien Gay.Pour Sophie Primas, présidente de la Commission des affaires économiques, « les commerçants et artisans affrontent là une troisième crise en deux ans, après avoir perdu 30% de leur activité pendant la crise des gilets jaune et subi une baisse de fréquentation en décembre 2019 du fait des mouvements sociaux. Leur survie est en jeu, de même que celle de leurs fournisseurs. Il est absolument fondamental que le plan de relance qui leur est destiné ne se limite pas aux secteurs encore interdits d'accueil du public. Ces dix-sept recommandations prennent la mesure de cette urgence ». Pour lire l'étude : cliquez ici
Il y a 4 ans et 320 jours

Ferropem : « Aujourd’hui, nous cherchons des relais de croissance en Europe »

Sylvain Sédille, responsable commercial de Ferrompem. [©Ferropem] Béton[s] Le Magazine : Malgré sa place de leader sur le marché de la fumée de silice, Ferropem n’est que peu connue dans le monde de la construction, pouvez-vous nous la présenter ? Sylvain Sédille : L’activité de Ferropem, anciennement Pechiney Electro-Métallurgie, est la production de silicium par le procédé de carbo-réduction du quartz à très haute température dans des fours électriques. Dans les années 1980, nous avons équipé nos fours de hottes filtrantes, permettant de capter les gaz générés par les réactions. Ces gaz sont captés et génèrent du SiO, qui devient la fumée de silice (SiO2). Cette dernière se présente sous forme de particules sphériques, de structure amorphe et de pureté entre à 90-95 % en SiO2. La taille d’une particule est environ 150 fois inférieure à celle d’un grain de ciment, d’où sa propriété de filler dans le béton, comblant les vides interstitiels. Elle réagit également lors de l’hydratation du ciment, entraînant un effet pouzzolanique.  Aujourd’hui, comment Ferropem est-elle organisée ?  Le siège se situe à Chambéry et nos usines se trouvent à proximité, dans l’Ain, l’Isère, la Savoie, et le Gard. En 2005, l’entreprise a été rachetée par le groupe espagnol Ferroatlantica. Alors leader dans la production de silicium, ce dernier a fusionné en 2015 avec son concurrent direct sur le marché américain, Globe Specialty Metals pour former Ferroglobe. Celui-ci a désormais une capacité de production de fumée de silice de 250 000 t/an, avec des sites en France, Espagne, Afrique du Sud, Etats-Unis et Canada.  Comment votre fumée de silice est-elle aujourd’hui distribuée en France ? Grâce à l’aide de Condensil1, Ferropem a initié la mise en place de la normalisation de l’utilisation des fumées de silice. Condensil nous a aussi aidés à mettre en place l’industrialisation de la récupération des fumées et leur commercialisation. Ce lien fort existe toujours et nous permet de travailler ensemble. Condensil distribue en France et sous sa marque notre production aux centrales BPE et aux usines de préfabrication. En dehors de ce champ d’action, nous déterminons au cas par cas quelle est la meilleure solution pour nos clients.  La France est-elle un marché prioritaire pour Ferroglobe ? Bien sûr, mais la France n’absorbe pas toute notre production. Aujourd’hui, nous cherchons des relais de croissance en Europe à travers des partenaires en vue de promouvoir la formulation avec de la fumée de silice. Nous voyons un grand potentiel en Europe et nous avons aujourd’hui l’expertise et les ressources humaines pour soutenir de grands projets de construction et d’infrastructure à venir. Cette logique s’inscrit aussi dans une volonté de participer davantage à la revalorisation de co-produits, permettant d’abaisser l’empreinte carbone des bétons en Europe. Comment cette réorientation se traduit-elle sur le terrain ? Nous mettons tout en œuvre pour augmenter notre visibilité, grâce à une communication active auprès de l’ensemble des acteurs de l’industrie de la construction et des matériaux. Nous souhaitons raviver le savoir-faire des formulations sur la base de fumée de silice, visant à améliorer les performances des bétons et à augmenter leur durabilité. Le premier exemple, qui me vient, est le cas des bétons projetés où la fumée de silice permet une diminution des rebonds de 10 à 15 %, offrant un gain substantiel. Divers segments bénéficient aussi d’avantages performantiels, comme les applications souterraines, que ce soit en prévention des attaques acides internes ou des chlorures externes, les bétons réfractaires, les mortiers, parmi beaucoup d’autres.  Propos recueillis par Yann Butillon 1Condensil est une filiale du groupe Vicat.
Il y a 4 ans et 320 jours

Rockwool dévoile son Rapport Développement Durable 2019

Des objectifs axés notamment sur la réduction des émissions de CO2, l'extension de son offre de recyclage à 11 pays et la diminution des déchets de production de 18% en 2019. S'il confirme ainsi la réduction de 4% de ses émissions de CO2 sur la production de ses produits par rapport à 2015, ROCKWOOL garde le cap des objectifs en matière de réductions des émissions de CO2 du groupe de 10% d'ici 2022 et de 20% d'ici 2030En plaçant les enjeux de développement durable au centre de sa politique, ROCKWOOL poursuit les efforts nécessaires à ses objectifs en se montrant toujours plus innovant et éco-responsable chaque année. Des objectifs déclinés également à travers une campagne de sensibilisation aux économies d'énergie et à l'efficacité énergétique auprès des professionnels et du grand public lancée en mai dernier.Décarboner ses opérations : plus qu'une ambition, une priorité pour ROCKWOOL« Nous mesurons l'impact de chacun de nos produits et de nos process autour des trois éléments de base de la durabilité : la lutte contre le changement climatique et la maîtrise des émissions de CO2, le développement de l'économie circulaire, le bien-être et la sécurité dans son logement. ROCKWOOL s'est engagé à respecter 10 des Objectifs de Développement Durable (ODD) mis en place par les Nations Unies. », explique Gaëtan Fouilhoux responsable Affaires Publiques ROCKWOOL France. En 2019, l'outil d'évaluation environnementale Trucost a estimé que 100% des produits ROCKWOOL étaient propices à la réalisation des ODD. Le Groupe évalue son avancement à travers ses propres indicateurs évaluant l'impact de ses produits sur les ODD concernés en termes de performance et d'avantages apportés.L'année 2019 s'est avéré très positive pour les mesures environnementales mises en place par ROCKWOOL, à commencer par ses émissions de carbone. En effet, l'isolation des bâtiments ROCKWOOL vendue en 2019 économisera, tout au long de sa durée de vie, 100 fois le carbone émis pendant sa production et permettra d'économiser près d'1 milliard de tonnes de CO2.Poursuivant les efforts de 2018, ROCKWOOL a encore fait baisser cette année l‘intensité des émissions de CO2 de sa production de 4% par rapport à 2015, année de référence. L'objectif du Groupe est toujours d'atteindre une réduction des émissions de CO2 de 10% d'ici 2022 et de 20% d'ici 2030. Au Danemark, berceau du Groupe et laboratoire de référence pour ces mesures, la réduction de ces émissions vise même les 70% à 2030.Adopter et promouvoir l'approche circulaire partout dans le mondeROCKWOOL continue d'exploiter au maximum la recyclabilité naturelle et quasi infinie de la laine de roche. En 2019, le groupe a ainsi réduit de 18% les déchets de production mis en décharge depuis 2015, grâce à des investissements dans le recyclage interne. Des recherches sont constamment menées pour accroître cet impact dans les années futures. ROCKWOOL a également étendu son offre de services de recyclage à 11 pays, au nombre de 10 en 2018, en intégrant la Suisse. Pour rappel, l'objectif est de porter ce nombre à 30 d'ici 2030. En France, ROCKCYCLE, la solution pour récupérer les déchets de chantier, continue de se déployer auprès des clients afin d'optimiser le recyclage sur les chantiers.Accentuer sa contribution à la réalisation des Objectifs mondiauxEn 2019, ROCKWOOL a décidé d'accentuer ses efforts en ajoutant un nouvel indicateur qui apporte une contribution particulière à l'ODD 8 : Travail décent et croissance économique, surveillant désormais les emplois et la valeur économique qu'ils génèrent directement ou indirectement, ainsi que la valeur économique de l'énergie économisée par ses produits. Les produits d'isolation ROCKWOOL vendus en 2019 devraient permettre aux clients de ROCKWOOL d'économiser environ 77 milliards d'euros en besoin énergétique.Préconisant depuis longtemps la rénovation des bâtiments comme solution climatique efficace, le Groupe ROCKWOOL soutient activement les objectifs du Pacte vert de la Commission européenne. En France, toujours en 2019, ROCKWOOL a aussi souligné son engagement de longue date en faveur des économies d'énergie en signant la charte FAIRE qui regroupe l'ensemble des acteurs publics et privés de la rénovation énergétique.« En tant que leader de l'isolation en laine de roche, ROCKWOOL entent ainsi maintenir le cap de sa contribution à la concrétisation des Objectifs mondiaux. », précise Gaëtan Fouilloux.
Il y a 4 ans et 323 jours

Les professionnels déplorent le maintien des recommandations du HCSF sur les crédits immobiliers

Parmi ces mesures, celle de "laisser inchangé à 0% le coussin de fonds propres bancaires contra-cyclique" au vu des "circonstances actuelles et pour soutenir l'offre de crédit aux entreprises, notamment les TPE et PME qui dépendent fortement du financement bancaire", indique le HSCF dans un communiqué.Le "coussin contra-cyclique" est une réserve supplémentaire de capital à mettre de côté par les banques en cas de retournement de la conjoncture financière.Ce coussin s'élevait à 0,25% des fonds propres des banques depuis le 1er juillet 2019, et devait être augmenté à 0,5% en avril. Conséquence du Covid-19, il a été supprimé dès le 18 mars.Rappelant que les acteurs financiers français ont abordé cette crise dans une position "solide" avec des réserves de capital renforcées, le Haut Conseil continue d'appeler à "une attitude responsable" les banques et assurances en matière de distribution de dividendes, rachats d'actions et versements de rémunérations variables.Le HCSF, qui rassemble notamment le ministère de l'Économie et la Banque de France, anticipe par ailleurs "une reprise d'activité rapide" sur le marché immobilier tout en rappelant ses recommandations de prudence dans l'octroi de crédits immobiliers: pas d'emprunt supérieur à une durée de 25 ans et respect d'un taux d'endettement à 33%.En toile de fond "les risques pour le système financier restent toutefois à un niveau élevé, compte tenu de l'ampleur des pertes économiques déjà subies et à venir", estime le HCSF, soulignant "l'incertitude sanitaire et la trajectoire de la reprise".D'où également le maintien de sa mesure dite "grands risques", en vigueur depuis mai 2018, consistant à réduire l'exposition des grandes banques aux grandes entreprises endettées en limitant leur exposition à ces dernières à un niveau maximum de 5% de leurs fonds propres éligibles.Cette mesure vise aussi à faciliter "la mise en œuvre des dispositifs de soutien au financement des entreprises", explique-t-il.Sur la possible création d'une structure de défaisance, ou "bad bank", une source proche du HCSF écarte cette option."Ce n'est pas à l'ordre du jour actuellement en France (...) le secteur financier est tout a fait à même d'absorber cette crise et même d'accompagner les entreprises françaises dans cette crise en faisant plus de prêts", estime cette même source.Les primo-accédants encore plus pénalisés face à l'emprunt immobilier selon La Centrale de FinancementLes primo-accédants sont une source naturelle de la production de crédit immobilier. Avec la crise sanitaire, ceux-ci ont été fortement impactés par la baisse de leur pouvoir d'achat, ne leur permettant plus de s'engager sur un projet d'emprunt immobilier. La décision du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) risque d'aggraver la situation d'un pan de la population déjà suffisamment meurtri par la crise...« Le maintien de ces mesures restrictives par le HCSF (pas d'emprunt supérieur à une durée de 25 ans ni d'endettement au-delà de 33%) aura pour effet premier de pénaliser encore davantage les primo-accédants, déjà fortement affectés par l'augmentation du chômage partiel. C'est une véritable mauvaise nouvelle pour le marché du crédit immobilier.Celui-ci s'était naturellement régulé avec la crise sanitaire et ce, sans intervention du HCSF. Le premier semestre 2020 illustre d'ailleurs cette tendance avec 200 000 transactions immobilières de moins par rapport à l'année passée. Alors que nous envisagions sereinement la reprise, la décision du HCSF n'envoie aucun signe positif pour l'encourager et la favoriser... Cette position inflexible et intransigeante est en totale contradiction avec les annonces formulées par le gouvernement et les pouvoirs publics souhaitant, à l'inverse, dynamiser l'activité économique. Le marché du crédit immobilier porte notre économie, Il est donc plus que jamais urgent d'en assouplir les conditions d'accès ! »Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementLCA-FFB déplore le maintien des recommandations du HCSFÀ l'heure où les remontées de terrain sur la très forte dégradation de l'activité commerciale du secteur se confirment dans les statistiques du marché, au moment où le Gouvernement prépare un plan de relance de la construction, LCA-FFB s'étonne que le HSCF confirme sa position. Ces règles conduisent à fortement contraindre la distribution de crédits immobiliers, avec des effets qui se font durement ressentir (en particulier par les jeunes ménages et les familles modestes). L'enquête conduite début juin par LCA-FFB auprès de ses adhérents montre que 75% d'entre eux constatent un net durcissement des conditions d'octroi des prêts immobiliers, proportion en hausse de 11 points par rapport à la précédente enquête de fin avril.À fin avril, les ventes de maisons neuves en secteur diffus se sont écroulées de 36% sur trois mois en glissement annuel[1] et de 59% sur le mois d'avril. À fin mars, selon les données publiées par le Ministère du Logement[2], les réservations de logements neufs auprès des promoteurs immobiliers ont chuté de 24% par rapport au premier trimestre 2019 (-24% pour le collectif et -29% pour l'individuel groupé) et les mises en vente de logements enregistrent un recul de 28% sur cette même période.Grégory Monod, Président de LCA-FFB : « le maintien des recommandations du HCSF est incompréhensible au regard de la maîtrise des risques par le système financier français, qui ne montre toujours pas de signes de fragilité, et alors que la situation du logement neuf se dégrade fortement. Le violent trou d'air provoqué par la crise du Covid-19 va lourdement frapper nos entreprises et nos emplois. Un plan de relance d'envergure, à court et à moyen terme, et à la hauteur des enjeux du secteur est indispensable.Dans l'immédiat, il faut permettre aux établissements de crédit d'accompagner les particuliers dans la réalisation de leurs projets. Ensuite, il faut prendre des mesures pour améliorer la solvabilisation des ménages et séduire les investisseurs disposant d'épargne. Les outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé doivent être privilégiés : prêt à taux zéro, APL Accession, dispositif Pinel.Il est urgent de les renforcer car sans une réaction rapide, le pire est à craindre ! »[1] CGI Bâtiment/Caron Marketing, indicateur Markemétron.[2]Service des données et études statistiques (SDES) / Enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN)
Il y a 4 ans et 323 jours

Etat des lieux sur les ciments à base de sédiments

La norme ciment NF EN 197-1 est contraignante sur le produit final. Mais ne fournit aucune exigence sur les caractéristiques des matières premières du cru… Opération de préparation du cru dans une cimenterie. ACPresse] I – A quelles problématiques peut répondre la synthèse des ciments ? De nos jours, le niveau de production de déchets solides dans le monde est compris entre 1,3 à 2,2 Mdt/an. Ce volume devrait sans doute s’accroître en raison du développement démographique et économique mondial. Mais aussi du fait d’une surconsommation et d’une utilisation inefficiente des matériaux. En général, les déchets produits, ainsi que les émissions s’y rapportant, sont liés à des produits de la construction, aux ordures ménagères, à l’exploitation minière, aux processus agricoles, aux déchets municipaux et industriels, à la circulation maritime… Il y a donc lieu de trouver des méthodes de gestion efficaces, des techniques d’élimination appropriées. Une dose d’innovation conduisant in fine à l’utilisation de matériaux durables, telle qu’impulsée dans bon nombre de doctrines de l’Union européenne, à l’image du “Green Deal”, des programmes H2020…  Outre le problème de la gestion des déchets et du fait qu’entre 6 et 10 Mdt de bétons sont produits chaque année dans le monde, l’industrie de la construction a un Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 323 jours

Une relance verte aux contours encore flous

"Notre priorité est de reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire", déclarait encore le président Emmanuel Macron il y a quelques jours.Estimant qu'il fallait "créer les emplois de demain par la reconstruction écologique qui réconcilie production et climat", il a plaidé pour "un plan de modernisation du pays autour de la rénovation thermique de nos bâtiments, des transports moins polluants, du soutien aux industries vertes".Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire répète aussi depuis des semaines que le plan de relance, prévu pour la rentrée, devra "faire de la France la première économie décarbonée d'Europe".Investissements massifs? Incitations fiscales? Contribution des territoires? Engagements contraignants? A quelle échelle de déploiement? L'exécutif s'est peu avancé sur la manière de concrétiser ses engagements."La décarbonation sera un fil rouge de toutes nos décisions même si cela nous force à faire des choix difficiles" à l'égard de certains projets ou entreprises, assure-t-on à Bercy.Moment de véritéJusqu'à présent, les plus de 460 milliards d'euros de soutien public déployés face à la crise intègrent très peu de contraintes ou de contreparties écologiques. La priorité était de sauver entreprises et emplois, se défend le gouvernement.Les aides aux secteurs aéronautique et automobile ont été teintées de vert, avec des primes à l'achat de véhicules électriques, une réduction des vols intérieurs ou des investissements dans l'avion à hydrogène.Mais on est loin du compte, ont regretté ONG et élus écologistes, quand les pouvoirs publics devraient mobiliser "seulement" 7 à 9 milliards d'euros de plus par an pour financer la transition écologique, selon l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE)."On vient de dépenser 130 milliards d'euros en trois budgets rectificatifs. Il fallait les soutiens d'urgence, mais est-ce que la place de la transition écologique était suffisante? La réponse est non, toujours pas", pointe le député Matthieu Orphelin (ex-LREM). En particulier, "il n'y a rien eu sur la modération du transport aérien à long terme"."Un moment de vérité s'ouvre à nous: on veut un virage plutôt qu'un mirage", appuie Véronique Andrieux, du WWF.Une certitude: le plan de relance devrait faire la part belle à la rénovation thermique des bâtiments. Mais d'autres plans sur le sujet lancés par le passé n'ont pas eu le succès escompté."Une priorité sera donnée aux bâtiments publics (crèches, écoles, hôpitaux, universités)" et aux Ehpad, même si les travaux sont "parfois difficiles à déclencher car l'État n'a pas toujours la main", au côté des régions et communes, indique-t-on à Bercy et à l'Écologie.Hydrogène, train, citoyensLe gouvernement compte ainsi sur le milliard d'euros accordé aux collectivités pour leurs investissements.Le recours à cette enveloppe "devra être conditionné aux investissements dans la transformation écologique et sociale, et exclure tout investissement climaticide", comme "des rocades ou des ronds-points", réclame la Fondation Hulot.Car la France, qui vise la neutralité carbone d'ici à 2050, n'est pas sur cette voie. Ses émissions de gaz à effet de serre ont reculé depuis 1990, notamment dans l'industrie manufacturière, mais transports, résidentiel, agriculture restent de forts contributeurs. Et ce bilan n'inclut pas l'empreinte des importations.Le plan gouvernemental prévoit de soutenir l'hydrogène vert, technologie d'avenir pour les transports volumineux, l'industrie et le stockage d'énergie. Un appel à projet franco-allemand est dans les tuyaux, indique-t-on à Bercy, alors que les Allemands viennent d'annoncer un plan de 9 milliards.Et quid du train? Rien n'a encore été annoncé, même si le gouvernement a "des ambitions très fortes sur le ferroviaire" et compte accompagner la SNCF, assure à l'AFP la ministre de l'Écologie Elisabeth Borne.La compagnie nationale, qui a perdu 4 milliards d'euros de revenus avec la crise, risque de devoir reporter des investissements, a prévenu son président Jean-Pierre Farandou.
Il y a 4 ans et 323 jours

Les solutions créatives de sols textiles Balsan à la portée de tous avec BIMobject

Audrey Chanvril, Responsable Prescription chez Balsan, fabricant de sols textiles, livre sa vision sur l’engagement BIM du groupe. Le groupe Balsan en quelques mots Balsan est un fabricant français de sols textiles en lés et dalles avec des usines au cœur du Berry dans l’Indre, près de Châteauroux. Balsan, fondé en 1751, est le spécialiste français des revêtements de sol textiles et fabrique des moquettes en dalles et en rouleaux pour différents marchés tels que les espaces tertiaires et commerciaux, les hôtels et restaurants, les cinémas, sans oublier l’activité résidentielle. En tant que prescriptrice, j’apporte des solutions créatives et décoratives à nos promoteurs, architectes, aménageurs et bureaux d’études parisiens, grâce à une large gamme de produits et de coloris. Balsan compte 220 employés dont la majorité se situe en France – entre les personnels de production, administratifs et les équipes commerciales. Je n’oublie pas mes collègues à l’étranger générant près de 45% du Chiffre d’affaires. Les produits Balsan ont des domaines d’application divers à la fois sur des réalisations en neuf ou en rénovation pour des logements collectifs et tertiaires. Nos clients sont la maîtrise d’ouvrage publique, privée, la maîtrise d’œuvre, les entreprises générales, les entreprises de pose et le réseau de distributeurs professionnels. Produits BIM Balsan sur BIMobject Pourquoi Balsan s’est-il lancé dans une démarche BIM ? Balsan est activement engagé dans la démarche BIM depuis 2019. Nos motivations sont nombreuses. Tout d’abord, le BIM est un outil de travail d’avenir dans lequel Balsan croit très fortement. Nous souhaitons offrir à nos clients prescripteurs la possibilité de travailler leurs projets en amont avec nos produits, facilitant ainsi leur intégration dans leurs projets. Le BIM est la parfaite expression de l’évolution des métiers de la conception et de la construction et nous voulons y être associés. En plus d’apporter des solutions techniques et décoratives, nos produits sont désignés et fabriqués en France, et nous savons combien nos clients y sont sensibles. L’organisation Balsan par sa force de vente, son service clients et ses usines, est taillée pour répondre aussi bien aux prescripteurs qu’aux entreprises et assurer le bon suivi des projets conséquents. Quels sont les défis liés au BIM auxquels vous devez faire face ? La création et la mise à jour des objets BIM sont très consommatrices de temps et il a fallu mettre en place les ressources nécessaires pour y parvenir. Heureusement, nous avions déjà beaucoup d’éléments suite à la refonte récente de notre site internet pour lequel beaucoup d’éléments avaient été regroupés. Notre service Marketing s’est montré très réactif. En externe, notre défi est de faire connaître à nos clients cette nouvelle possibilité d’intégrer nos produits dans leurs projets et nous devons redoubler nos efforts de communication pour les informer et les accompagner. Quelles sont vos motivations de disposer d’objets BIM ? Balsan a de tout temps été précurseur dans son domaine et nous pensons qu’il est important de bien suivre les évolutions des marchés et des méthodes de travail. La révolution numérique ne s’arrête pas en marche et le monde du bâtiment prend un nouveau virage avec l’arrivée du BIM. Donner les bons produits et outils à nos clients et prescripteurs pour travailler est une de nos priorités. Les objets BIM permettent d’intégrer tous les aspects de nos références, à la fois déco, techniques qu’environnementaux. Nous cherchons à faciliter la vie de nos clients en leur apportant les bonnes réponses. De plus, les objets BIM permettent des mises à jour rapides. Il est clair que rapidité et optimisation des process permettront de générer des économies pour tous. Après avoir étudié les différentes possibilités s’offrant à nous, BIMobject nous est paru comme étant le portail le plus utilisé et adapté à nos clients et à notre couverture géographique. Prduits de revêtements de sols Balsan sur BIMobject La collaboration entre Balsan et BIMobject nous donne satisfaction. Les échanges sont fluides et les collaborateurs de BIMobject disponibles. La notoriété du portail est appréciable ainsi que les délais de développement et la qualité des objets. Votre entreprise a-t-elle retiré des bénéfices avec le BIM ? Même s’il est un peu tôt pour répondre à cette question, je pense que cela nous permettra de mieux faire connaître nos produits et de nous intégrer sur un plus large panel de projets. Pourquoi participez-vous au salon BIM World avec BIMobject cette année ? Encore tout récent sur la plateforme BIMobject, participer au salon BIM World cette année nous offrira l’occasion de communiquer sur notre présence. Il sera également intéressant d’avoir un retour direct de nos prescripteurs afin d’apporter les compléments ou améliorations nécessaires. Showroom parisien Visitez le site Balsan pour connaitre tout l’univers et les collections de ce fabricant de sols textiles. Parcourez les 36 familles de produits Balsan disponibles sur la plateforme BIMobject.
Il y a 4 ans et 324 jours

En avril 2020, le BTP européen a atteint son plus bas niveau depuis 1995

CONJONCTURE. A l'échelle de la Zone euro, le niveau de production du secteur de la construction a perdu 14,6% en avril 2020 comparé au mois précédent. Sur un an, la chute est même de 28,4%. Les statistiques européennes montrent en outre que la France occupe, une fois de plus, la première place des pertes d'activité.
Il y a 4 ans et 324 jours

Martel Groupe : Le choix pertinent du BPE

La centrale à béton SEBM de Genas (69) est la première à avoir été mise en place, dès 2013. [©Martel Groupe] Retrouvez l’article dans Béton[s] le Magazine n° 89. « La carrière, c’était un peu un rêve de gosse… » Ce rêve, Fabrice Martel, directeur général du groupe lyonnais éponyme, l’a réalisé en 2013, un peu par hasard. « Pour répondre à des besoins internes, nous avions commencé à monter une centrale à béton. Au même moment, nous avons eu l’opportunité d’acquérir une carrière, à proximité. » En fait de carrière, il s’agissait d’une autorisation d’exploitation en bonne et due forme, sur la commune de Saint-Bonnet-de-Mure, à deux pas de l’aéroport de Lyon – Saint-Exupéry !  Fabrice Martel, directeur général du groupe éponyme : « Nous sommes là pour résoudre les problèmes de nos clients ». [©Martel Groupe] Ce changement de périmètre a imposé de revoir la stratégie “BPE” du groupe. « Avoir des granulats à disposition pour alimenter notre centrale changeait la donne », confirme Fabrice Martel. Aussi, de centrale pour l’interne, l’unité de production en construction a été transformée en centrale de réseau. Elle devenait apte à répondre aux besoins du groupe en bétons spéciaux, comme aux attentes d’entreprises de BTP locales. « Nous avions confié à l’industriel Stimm la réalisation de cette centrale à béton. » Une unité bâtie autour d’un malaxeur Teka. Pour Stimm, ce chantier s’est vite avéré d’importance, puisque l’industriel a décroché, en parallèle, celui de l’équipement de la carrière. Sans compter l’augmentation de capacité de la centrale à béton.  « Les chauffeurs sont nos premiers commerciaux. »  SEBM possède aujourd’hui 22 toupies, Putzmeister sur porteurs Mercedes Benz pour l’essentiel. [©Martel Groupe] Sept ans plus tard, le BPE génère 24 % du chiffre d’affaires de Martel Groupe, qui a atteint Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 324 jours

EDF adapte la production d'énergie locale aux collectivités

Le producteur et fournisseur d’électricité français, EDF, accompagne les collectivités dans leurs transitions énergétiques en proposant des solutions d’énergies locales.Produire à l’échelle du territoire Le développement des énergies renouvelable a pour objectif de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Selon l’Ademe, en 2015, 80% des Français attendaient déjà un essor significatif des énergies vertes. Ils défendent les enjeux climatiques notamment grâce à la consommation des énergies locales.Le premier producteur d’énergie en France, EDF, propose directement aux collectivités de s’équiper en infrastructures adaptées à la production d’énergies locales. L’entreprise s'entoure de professionnels pour aménager les espaces en panneaux solaires et en éoliennes. Les bâtiments peuvent également fonctionner en circuit court grâce à la biomasse. En plus de soutenir les engagements écologiques des territoires, la production d’énergie locale offre une meilleure gestion économique des consommations énergétiques. L’ajustement des consommations en fonction des besoins d’un bâtiment réduit effectivement les frais extérieurs. Par ailleurs, les installations d’infrastructures spécifiques contribue à valoriser le territoire. Les collectivités ont intérêt à travailler avec des spécialistes locaux ce qui permet de redistribuer les richesses localement. Valoriser les ressources territorialesLes ressources locales génèrent des retombées locales directes notamment grâce au développement des professionnels locaux. Les collectivités cherchent de nouvelles compétences pour accompagner les nouvelles initiatives de consommation d’énergies décarbonées. Les bailleurs, les architectes, les urbanistes promoteurs ou encore les entreprises sont accompagnées par des coordinateurs pour réunissent les actions pour conserver une cohérence dans les projets. EDF propose le service de ses experts pour développer la stratégie énergétique des bâtiments. Leur expérience garantit le bon déroulement opérationnel des des circuits courts ou des réseaux de chaleur et de froid. Les spécialistes locaux aident également à identifier les solutions durables le plus adaptées aux besoins du bâtiment en fonction des ressources locales. Les productions d’énergies locales contribuent à lutter contre le réchauffement climatique tout en mettant en avant les ressources des territoires. Les collectivités doivent s’appuyer sur des spécialistes dont les compétences leur permet de mieux gérer leurs consommations énergétiques.
Il y a 4 ans et 324 jours

Ouverture de Nature Urbaine, la plus grande ferme urbaine en toiture d'Europe

S'ouvrir sur la ville c'est aussi s'ouvrir aux aspirations de ses habitants, et l'agriculture urbaine en fait partie.Située sur le toit du pavillon 6 de Paris Expo Porte de Versailles, Nature Urbaine est une création de Agripolis et Cultures en Ville et sera, à terme, la plus grande ferme urbaine en toiture d'Europe.Le rooftop maraîcher occupera alors une surface de 14.000 m² sur laquelle plus d'une vingtaine de maraîchers produiront, en saison, plus de mille fruits et légumes chaque jour, issus d'une vingtaine d'espèces différentes.Avec une eau et des nutriments qui circulent en boucle totalement fermée, la technique utilisée permet de ne pas capter la pollution urbaine et de proposer des produits extrêmement sains. Les choix de variétés et de nutriments permettent de produire des fruits et des légumes, de qualité, savoureux, cultivés sans pesticides, dans le respect des cycles de la nature, en plein Paris.Pour aller plus loin, Nature Urbaine offre de nombreux services : Les Carrés Parisiens, espaces potagers en location pour les riverains, des ateliers découverte et des visites pédagogiques autour de l'agriculture urbaine.Pour les entreprises, deux lieux sont privatisables pour organiser un séminaire, une réception, une conférence… : La Serre, espace luxuriant et La Pergola, située au cœur des cultures maraîchères.L'ambition de Nature Urbaine est de faire de cette ferme urbaine un modèle à l'échelle mondiale en matière de production responsable. Il s'agit d'installer une végétalisation productive pour organiser une forme de résilience environnementale et économique de la ville de demain.Pour Pascal Hardy, Président de Nature Urbaine : « Nous sommes aujourd'hui les seuls à développer ce type de ferme. Notre objectif est de démontrer la viabilité et la pertinence de l'agriculture urbaine sur ce type de site. De par sa taille et la technique de culture employée, la ferme va produire une quantité importante de fruits et légumes. Mais au regard de la consommation parisienne, cela représente une goutte d'eau !Une des missions de Nature Urbaine est de sensibiliser et de développer des réflexions et usages nouveaux dans les choix de consommation.Avec la crise sanitaire actuelle, les Français ont pris conscience de l'importance de notre agriculture en général et des circuits courts en particulier. Nature Urbaine est un levier pour un Paris plus résilient. Il permet la création de lien social, une reconnexion des Parisiens à la nature, la sensibilisation au mieux manger, un approvisionnement en produits frais et locaux, le développement nature en ville, de la biodiversité, la création d'emplois verts… »Sur la terrasse panoramique, un restaurant et un bar au concept unique sont conçus par Le Perchoir. Leurs cartes seront confectionnées à partir des produits cultivés sur place.Les dates d'ouvertureLundi 22 juinAccueil des locataires des Carrés parisiensA partir du mercredi 1er juilletAccueil du grand public pour les visites-découvertes de Nature Urbaine et de l'agriculture urbaine (avec ou sans dégustation), séances de yoga (le samedi de 17h30 à 18h30 et le dimanche de 11h00 à 12h00) et atelier Aromates & cocktail, le potager au cœur de l'apéritif (en partenariat avec MAGIMIX).Réservation en ligne : nu-paris.com, rubrique Activités – ParticuliersA partir du 1er septembre Ouverture des espaces événementiels La Serre et La Pergola.
Il y a 4 ans et 324 jours

7,8 millions de salariés au chômage partiel fin mai

"Fin mai, 7,8 millions de Français ont été en chômage partiel, mais c'est moitié moins d'heures qu'en avril, la décrue est vraiment manifeste, c'est vrai dans le commerce et le bâtiment", a-t-elle détaillé."Au total, depuis le début, on a dépensé pas loin de 17 milliards d'euros" pour financer cette activité partielle, a-t-elle dit. 31 milliards d'euros ont été inscrits dans le dernier budget rectificatif pour payer la facture."En mai, dans le secteur privé, un salarié sur deux est allé travailler sur son lieu de travail, un sur quatre (était) en télétravail, un quart en chômage partiel, en garde d'enfant ou en arrêt maladie", a-t-elle détaillé."Un quart de la force de production en moins, c'est beaucoup dans un pays, cela a contribué à la récession", a-t-elle dit, estimant que "ça devient vraiment dangereux pour l'emploi si ça ne reprend pas plus massivement".Appelée à commenter une phrase d'Emmanuel Macron indiquant dimanche soir qu'il faudrait "travailler davantage", la ministre a répondu: "Aujourd'hui, notre enjeu, c'est de travailler tous".Selon les derniers chiffres de la Dares, le service statistiques du ministère, publiés mercredi, "en mai, 5% seulement des salariés étaient dans une entreprise dont l'activité s'était arrêtée, après 12% en avril et 19% en mars".Selon les estimations de la Dares, le nombre de salariés en chômage partiel a été de 8,7 millions en avril, et 7,2 millions en mars. Les entreprises, qui font une demande d'activité partielle pour un volume d'heures, ont un an pour faire leur demande d'indemnisation.Interrogées dans le cadre de l'enquête "Acemo" (activité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre pendant la crise sanitaire Covid-19), les entreprises voient comme "principales difficultés" de la reprise "la disponibilité limitée de certains salariés, l'organisation de l'activité de manière à respecter la distanciation sociale, et le manque de débouchés".S'agissant des mesures de protection individuelles liées à la crise sanitaire, "les entreprises qui estiment qu'elles diminuent la productivité ou augmentent les coûts représentent la moitié des salariés et celles qui pensent cet impact supérieur à 10% emploient un cinquième des salariés".
Il y a 4 ans et 324 jours

HGCT et Bétonic développent une chape fluide bas carbone

Didier Airieau, Julien Blanchard et Hervé Charpentier lors de la signature de l’accord entre HGCT et Bétonic. [©HGCT] Début juin, Hoffman Green Cement Technologies (HGCT) a signé un partenariat avec Bétonic pour de futurs développements de produits. Filiale du groupe Charpentier, Bétonic est un producteur de béton, qui vient de fêter ses 25 ans. Et qui dispose de deux centrales de production en Vendée. Signé entre Julien Blanchard, président du directoire d’HGCT, Hervé Charpentier, président du groupe éponyme, et Didier Airieau, directeur général du groupe Charpentier, ce partenariat scelle une collaboration déjà engagée, autour des chapes fluides bas carbone. « Cette signature concrétise nos années de soutien technique à HGCT sur le développement des produits “chapes fluides”. Cet accord confirme une entente entre nos deux entreprises pour finaliser le développement de ce produit et le commercialiser au plus vite », commentent Hervé Charpentier et Didier Airieau. L’objectif est de combiner les savoir-faire d’HGCT en matière de ciment bas carbone et ceux de Bétonic en matière de chapes fluides. Ceci, afin de commercialiser une chape fluide bas carbone d’ici quelques mois. C’est HGCT qui devrait être porteur du projet et, a priori, détenteur de l’Avis technique qui sera rattachée au produit.