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Il y a 2 ans et 361 jours

Paris va créer ou rénover 90 équipements publics d'ici 2026

CONSULTATIONS. L'équipe municipale a présenté son programme de travaux de construction et de rénovations pour le mandat en cours, avec un mot-d 'ordre aux professionnels : "innovez", pour atteindre les performances attendues, notamment en matière de bas-carbone.
Il y a 2 ans et 362 jours

Les métiers du bâtiment en Ile-de-France en pleine évolution

Le bâtiment est un secteur majeur pour la formation et l’emploi en Ile-de-France. [©FFB] Le secteur du bâtiment est le premier employeur de France. D’après une étude de la Cellule économique régionale de la construction Ile-de-France et de l’Observatoire des métiers du BTP, il compte, 137 772 salariés dans la région IDF en 2020. Parmi eux, 65,4 % ont un statut d’ouvrier, 12,4 % sont cadres. Tandis que 22,3 % sont employés, techniciens et agents de maîtrise (Etam). En parallèle, le bâtiment est en constante évolution. Il propose des métiers ouverts à tous les profils et accessibles à tous les niveaux d’études. La filière propose aussi, en majeure partie, des emplois stables. En effet, 84 % des salariés sont en CDI. L’importance de la formation Par ailleurs, pour faire face aux enjeux et aux évolutions du bâtiment, de nouvelles compétences sont recherchées par les entreprises du secteur. Ces dernières investissent dans la formation, notamment sur les thèmes de l’environnement (rénovation énergétique, recyclage des déchets…) et du numérique (BIM, intelligence artificielle, maquettes 3D…). En 2020, quelque 28 850 salariés des entreprises de la région francilienne ont suivi des formations continues. Du côté des plus jeunes, le secteur a formé 15 Lire aussi : La FNTP et le CCCA-BTP unis pour la formation 822 Franciliens, dont 41 % en apprentissage. L’alternance est plébiscitée par les chefs d’entreprise pour assurer la transmission du savoir-faire de leur métier. C’est pourquoi la FFB Grand Paris Ile-de-France, Ile-de-France Est et Région IDF travaillent en partenariat avec les centres de formation d’apprentis. Pour la période 2020-2026, le besoin annuel de nouveaux collaborateurs pour le secteur du bâtiment francilien s’élève à 10 750 équivalents temps plein. Et pourtant, 51,9 % des recrutements sur tous les métiers sont jugés difficiles par les entrepreneurs.
Il y a 2 ans et 362 jours

Hidalgo lance à Paris sa bataille du périphérique

Une semaine après avoir proposé de verdir l'avenue des Champs-Elysées, elle s'est lancée sans le feu vert préalable de l'Etat.L'ex-candidate du PS à la présidentielle est décidée à tourner la page de son score désastreux du 1er tour (1,74%) en reprenant au plus vite l'initiative et les grands dossiers de son second mandat, qui court jusqu'en 2026.Et ce d'autant plus que celui du réaménagement de la Tour Eiffel vient de subir deux coups durs, entre le renoncement à l'abattage d'arbres au pied de la Dame de Fer - pour construire des bâtiments - et l'opposition du préfet de police Didier Lallement en raison des reports de circulation anticipés.L'élue socialiste a donc mis un coup d'accélérateur sur un autre sujet ultra-sensible, la transformation en "boulevard urbain" du périphérique, lui valant d'être immédiatement accusée à droite de mener "une politique anti-banlieue".Dix hectares à gagnerElle en a confirmé la mesure-phare lors d'une conférence de presse : la "voie olympique" réservée aux participants lors des Jeux Olympiques de 2024 (athlètes, officiels, forces de l'ordre, secours) sera ensuite pérennisée et réservée aux bus, taxis et covoiturage.Selon son adjoint (EELV) aux mobilités David Belliard, l'encouragement au covoiturage pourrait permettre de retirer 80.000 véhicules de l'axe circulaire de 35 km.A l'horizon 2030, le périphérique ne comptera plus quatre voies comme le plus souvent, mais trois, a précisé M. Belliard.La place gagnée - 10 hectares - le sera au profit des arbres, avec 20.000 plantations de plus que les 50.000 déjà promises d'ici 2024.L'avènement de la "nouvelle ceinture verte" passera aussi par la rénovation des portes de Paris, appelées à devenir des "places" : cinq doivent être livrées, six engagées d'ici les Jeux, et sept "entièrement réhabilitées" d'ici 2030.Mme Hidalgo veut ainsi offrir aux 500.000 habitants vivant de part et d'autre de cet axe rapide un "cadre de vie plus harmonieux, plus agréable".Sur ce point, sa majorité est toutefois divisée : la "livraison de nouveaux quartiers aux abords" du périph' dérange ses alliés écologistes, qui réclament un "moratoire sur les constructions" jusqu'à la transformation effective en boulevard urbain afin de ne pas exposer "les habitants et les travailleurs" à la pollution, a souligné l'élu EELV Emile Meunier à l'AFP.Autre point de désaccord avec les écologistes : l'abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h que ces derniers réclament. "Ce n'est pas le sujet aujourd'hui, ça viendra peut-être plus tard", a répondu Mme Hidalgo à l'AFP.L'Etat prévient, la droite s'opposeSurtout, bien que le périphérique soit une infrastructure municipale, Mme Hidalgo ne peut se passer de l'accord de l'Etat sur la circulation.Selon la préfecture de police, le périphérique fait ainsi partie des voies pour lesquelles la maire de Paris doit lui communiquer "les projets de modification avant leur mise en œuvre"."Seul le principe d'une voie réservée" pour les JO "a été validé", souligne la préfecture. "Mme Hidalgo en parlera avec le futur gouvernement", répond son premier adjoint Emmanuel Grégoire.Mme Hidalgo, dont le premier mandat municipal avait été marqué par un long combat politico-judiciaire pour transformer en promenade piétonne les voies sur berges de la rive droite, entend mener "toutes les concertations légales" et promet "d'écouter" les automobilistes lors d'un "carrefour des mobilités" organisé en septembre."Pas la moindre étude d'impact n'a été versée au débat pour analyser les conséquences d'une telle décision pour les Parisiens et les Franciliens", a fustigé dans un communiqué son opposition LR.Radicalement opposée au projet, la présidente de droite de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, avait fin 2021 organisé une consultation en ligne dans laquelle 90% des votants s'étaient opposés à la "suppression" d'une voie sur le périphérique. Selon la région, 40% des trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers non-parisiens.
Il y a 2 ans et 362 jours

Energie : la résistance s'organise pour défendre le service public

A l'heure où les tarifs de l'énergie flambent, où l'indépendance énergétique est remise au premier plan par la guerre en Ukraine et où la France prépare sa transition énergétique, une question brûlante risque de figurer dans la pile des urgences du nouveau gouvernement dirigé par Elisabeth Borne : quid de l'avenir d'EDF ?Dans le précédent quinquennat, pendant quelque 18 mois, les syndicats de l'opérateur historique ont bataillé contre un projet de réorganisation, baptisé Hercule, censé apporter des moyens en mettant en Bourse les activités d'EDF liées aux renouvelables et en améliorant la rémunération du nucléaire.Le projet a été finalement abandonné en raison de désaccords avec la Commission européenne sur le maintien de l'unité du groupe, et aussi du fait de l'approche des élections françaises."On a gagné le premier match, on reste humble parce qu'on sait que le projet n'est pas à la poubelle, il n'est qu'au congélateur", a expliqué mardi Philippe Page Le Mérour, secrétaire du CSEC d'EDF, à l'initiative, avec son homologue d'Enedis, de ce "Conseil national de l'énergie", lancé dans une grande salle du nord-est de Paris.Car la question des moyens est plus cruciale que jamais, à l'heure de la décarbonation de l'économie et du renouvellement d'un parc nucléaire vieillissant.Le nom de ce conseil est un "clin d'oeil" assumé au Conseil national de la Résistance, selon M. Page Le Mérour : "ça nous permet de rappeler que EDF vient de l'application du programme du Conseil national de la Résistance en 1946".L'initiative vise à "sortir de la sphère syndicale" et à agglomérer tous les soutiens de la société civile, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse.Tant l'Etat que la direction d'EDF n'ont pas fait mystère de leur intention de remettre sur le métier la "réorganisation" d'EDF.Lors de la campagne pour sa réélection, Emmanuel Macron a évoqué une renationalisation, principalement "sur une partie des activités les plus régaliennes", relançant les spéculations sur le sort des activités les plus rentables, comme les énergies renouvelables.Le PDG du groupe, Jean-Bernard Lévy, a lui plaidé pour une "réforme structurelle", le 12 mai à l'occasion de l'assemblée générale du groupe.Communes inquiètesUn projet qui renforce l'inquiétude de nombreux élus, en particulier de petites communes, qui redoutent la volatilité des prix de l'énergie dans un marché libéralisé."Les petites villes n'en peuvent plus, elles vivent des augmentations vertigineuses du coût de l'énergie!" a expliqué à l'AFP Christophe Bouillon, maire PS de Barentin (Seine-Maritime) et président de l'Association des etites villes de France (APVF), en marge d'un débat lors du lancement du CNE."Des communes ont fermé, ici des piscines, là des centres de loisirs. On est dans une situation dramatique pour beaucoup de communes. On nous dit que ça va durer, ça veut dire qu'il y a une question de modèle et c'est pour ça qu'on est aux côtés de celles et ceux qui ont envie de penser un autre modèle aujourd'hui", a-t-il ajouté."Il y a un bilan qui est fait de 15 ans d'ouverture (à la concurrence) qui ne fonctionne pas, donc quand ça ne fonctionne pas, il faut essayer de proposer autre chose, revenir à certaines valeurs qu'on défendait, et il faut arrêter d'être chacun sur notre couloir", a estimé pour sa part François Carlier, délégué général de la CLCV, qui représentait mardi les consommateurs."On souhaite qu'à partir d'aujourd'hui la parole de celles et ceux qui ont des choses à dire et qui ont des idées sur la conception du service public de l'énergie de demain puisse être entendue", a déclaré M. Page Le Mérour.L'avenir du service public de l'électricité ne peut être cantonné aux couloirs des décideurs politiques et financiers, a-t-il dit, appelant "les citoyens" à s'en emparer.
Il y a 2 ans et 362 jours

La mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité" en Syrie confirmée

La chambre de l'instruction parisienne était invitée à se prononcer une nouvelle fois sur les demandes du groupe Lafarge d'annulation de ses mises en examen pour l'infraction, rarissime pour une entreprise, de "complicité de crimes contre l'humanité", et pour celle de "mise en danger de la vie d'autrui".En novembre 2019, cette chambre d'appel avait accédé à la première demande du groupe, estimant que la seule intention du groupe était "la poursuite de l'activité de la cimenterie", tout en rejetant la seconde. Mais en septembre dernier, la Cour de cassation l'avait invitée à revoir sa copie.Sa chambre criminelle avait estimé que, pour que cette complicité de crimes contre l'humanité puisse être retenue, il suffisait que l'auteur de l'infraction "ait connaissance de ce que les auteurs principaux commettent ou vont commettre un tel crime contre l'humanité et que par son aide ou assistance, il en facilite la préparation ou la consommation".Après un retour à la chambre de l'instruction et une longue audience en mars, la cour d'appel de Paris a donc décidé de maintenir la "complicité de crimes contre l'humanité" et la "mise en danger de la vie d'autrui" au dossier pour le groupe cimentier.Ses avocats n'ont pas souhaité commenter la décision.Faits "cachés" à Holcim ?Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, le groupe désormais filiale d'Holcim est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), ainsi qu'à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.L'enquête a évalué que ces versements pourraient avoir atteint entre 4,8 et 10 millions d'euros pour le seul groupe EI.Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction du site de Jalabiya, achevé en 2010.Une représentante de l'association ECCHR (European Center for Constitutional and Human Rights), dont le statut de partie civile dans ce dossier a été confirmé par la cour d'appel mercredi, a salué auprès de la presse "une décision emblématique". "On espère que les juges d'instruction vont pouvoir finir leur travail", a-t-elle ajouté."C'est un pas de plus contre l'impunité des auteurs des pires crimes d'acteurs économiques: aujourd'hui, il n'est plus possible de se cacher derrière le petit doigt de l'ignorance organisée", a applaudi Me Joseph Breham, avocat d'une centaine d'ex-salariés syriens."C'est un soulagement et une étape importante pour les anciens salariés syriens", "exposés (...) à un risque immédiat de mort et de blessure grave par des groupes armés (...) alors même que l'ensemble des salariés expatriés étaient évacués de manière définitive en 2012", ont aussi relevé Me Mathieu Bagard et Elise Le Gall, avocat d'une cinquantaine d'autres salariés syriens parties civiles."Il faut désormais faire la lumière sur les responsabilités et le degré de connaissance de cette complicité de crime contre l'humanité des acteurs publics", a demandé Me Arié Alimi, avocat de la Ligue des droits de l'homme (LDH).Deux des qualifications pénales retenues contre le groupe Lafarge, "complicités de crimes contre l'humanité" et "financement d'une entreprise terroriste", sont très lourdes en termes d'image publique.Dans un interrogatoire de novembre révélé mardi par Le Parisien, le président du conseil d'administration d'Holcim, Beat Hess, a accusé les anciens dirigeants de Lafarge d'avoir "caché" leurs activités en Syrie lors de la fusion en 2015 des deux groupes. Holcim a été "trahie", a-t-il asséné.Dans ce dossier, huit cadres et dirigeants, dont l'ex-PDG de Lafarge Bruno Lafont, mais aussi un intermédiaire syro-canadien ou un ex-gestionnaire des risques jordanien sont mis en examen.Les dates clés de l'affaire Lafarge"Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation Etat islamique (EI).Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, quand l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Economie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité" : l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR).Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut dans un rapport d'enquête que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que son site continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, ainsi que le directeur de la sûreté du groupe, Jean-Claude Veillard, sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel, Christian Herrault, sont mis en examen.Au total, huit cadres sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre 2019, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.Mises en examen confirméesEn septembre 2021, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, casse la décision de la cour d'appel d'annuler les poursuites pour"complicité de crimes contre l'humanité".Elle casse parallèlement la décision de la cour d'appel de maintenir la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui" et renvoie ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente.Selon des sources proches du dossier, la cour d'appel de Paris a confirmé ce mercredi 18 mai la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité" et maintenu celle pour "mise en danger de la vie d'autrui".
Il y a 2 ans et 362 jours

Matériaux traditionnels et produits biosourcés : une cohabitation à marche forcée ?

DÉBAT VIDÉO. La RE2020 a propulsé sur le devant de la scène les matériaux biosourcés dans la construction neuve. Où en sont-ils ? Comment les autres filières se positionnent-elles ? Quid des collaborations ? A l'occasion d'Enerj-meeting Paris, fin mars, Batiactu a réuni plusieurs acteurs autour de la table pour débattre.
Il y a 2 ans et 362 jours

Encadrement des loyers maintenu : le Conseil d'État rejette plusieurs recours

Le Conseil d'État a rejeté plusieurs recours visant à faire annuler l'encadrement des loyers appliqué à Paris, en région parisienne et à Lille.
Il y a 2 ans et 362 jours

Grand Paris Express : les travaux des gares aériennes de la ligne 18 démarreront cet été

CONTRATS. La Société du Grand Paris a attribué les marchés pour la construction et l'aménagement des trois gares aériennes qui jalonneront la partie viaduc de la ligne 18 : Palaiseau, Orsay-Gif et CEA Saint-Aubin.
Il y a 2 ans et 362 jours

Complicité de crimes contre l'humanité : la mise en examen de Lafarge confirmée

JUSTICE. La cour d'appel de Paris maintient la mise en examen du groupe Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité".
Il y a 2 ans et 362 jours

Les Assises nationales du logement et de la mixité urbaine, c'est le 2 juin prochain !

EVENEMENT. L'ensemble des enjeux liés au logement seront évoqués lors des prochaines Assises nationales du logement et de la mixité urbaine, qui se tiendront le 2 juin prochain à la Cité internationale universitaire de Paris.
Il y a 2 ans et 362 jours

Paris Habitat se dote d'une nouvelle directrice générale

CARNET-NOMINATION. Cécile Belard du Plantys prend les rênes de l'office public de l'habitat de la capitale. Elle travaille depuis longtemps dans le secteur du logement social.
Il y a 2 ans et 362 jours

Putzmeister dévoile sa toupie électrique eMixer

Future toupie électrique eMixer iOntron de Putzmeister. [©Putzmeister] C’est sous la forme d’un teasing – pour utiliser une terminologie bien française – que Putzmeister a annoncé sur son site Internet et sur les réseaux sa toute dernière innovation… A savoir, sa future toupie électrique eMixer iOntron. Cet équipement s’inscrit déjà dans la continuité directe de la pompe à béton automotrice iOntron Hybrid, annoncée il y a tout juste un an. Avec ce nouvel opus, Putzmeister semble vouloir aller plus loin, puisque l’ensemble du véhicule semble être entraîné à 100 % par un moteur électrique. Et pas uniquement la toupie, comme c’est le cas avec d’autres matériels similaires déjà présents sur le marché. Sans doute dévoilé à la Bauma « Ainsi, son fonctionnement ne génère aucune émission de CO2, que ce soit lors du trajet ou du travail sur place », indique le teaser. Et de poursuivre : « Le niveau sonore est aussi nettement plus faible, grâce à l’entraînement électrique : idéal partout où des conditions strictes de protection contre le bruit sont en vigueur ». Reste à préciser le calendrier. Pour l’heure, le constructeur allemand indique que « Dans la phase de test actuelle, nos prototypes montrent déjà ce qu’ils peuvent réaliser sur place… » Et que la première toupie électrique eMixer iOntron arrive bientôt ! En regard des évènements de l’année en cours, il est logique de penser que cet équipement constituera le clou du stand Putzmeister lors de la prochaine Bauma, fin octobre prochain. Les paris sont ouverts.
Il y a 2 ans et 363 jours

L’emploi et la formation en pleine évolution dans le Bâtiment en Ile-de-France

D’après une étude de la Cellule Economique Régionale de la Construction Ile-de-France et de l’Observatoire des Métiers du BTP, le secteur compte, en 2020, 137 772 salariés dans les métiers de production du Bâtiment en Ile-de-France. 65,4% ont un statut ouvrier, dont la moitié sont qualifiés ou très qualifiés. 12,4% ont un statut cadre et 22,3% sont ETAM. Les entreprises recherchent avant tout des personnes motivées et passionnées. Le Bâtiment est ouvert à tous les profils, avec des métiers accessibles à tous les niveaux de formation. 84% des salariés sont en Contrat à Durée Indéterminée. Le Bâtiment est ainsi un secteur créateur d’emplois stables et garant de la cohésion sociale, où l’on peut gravir rapidement les échelons et devenir chef d’entreprise. C’est une réelle opportunité pour toutes et tous, qui offre de formidables perspectives de carrière, car ce secteur a de l’avenir.Pour faire face aux différents enjeux et évolutions, de nouvelles compétences sont recherchées par les entreprises du Bâtiment, notamment en matière environnementale (rénovation énergétique, recyclage des déchets, isolation thermique…), et dans le domaine du numérique (BIM, Intelligence Artificielle, maquettes 3D, domotique...). C’est pour cela que les entreprises investissent dans la formation de leurs collaborateurs. En effet, 28 850 salariés des entreprises de Bâtiment de la région ont suivi des formations continues au cours de leur parcours professionnel en 2020.Du côté des plus jeunes, 15 822 franciliens sont en formation initiale dans les métiers du Bâtiment sur l’année 2020-2021, dont 41% en apprentissage. Le recours à l’alternance est fortement plébiscité par les chefs d’entreprise du Bâtiment, qui s’engagent pour la continuité du savoir-faire de leur métier, et par les apprentis, pour qui cette voie représente une vraie passerelle vers l’emploi. C’est pourquoi la FFB Grand Paris Ile-de-France, la FFB Ile-de-France Est et la FFB Région IDF (78-91-95) travaillent en étroit partenariat avec les Centres de Formations d’Apprentis.Le besoin annuel de nouveaux collaborateurs dans le secteur du Bâtiment en Ile-de-France s’élève à 10 750 équivalents temps plein pour les métiers de production sur la période 2020-2026. Pourtant, 51,9% des recrutements sont jugés difficiles par les entrepreneurs sur tous les métiers du Bâtiment. Nos fédérations oeuvrent donc quotidiennement pour faire connaître et valoriser les métiers du secteur.Ces chiffres sont issus du Tableau de Bord Emploi-Formation réalisé par la Cellule Economique Régionale de la Construction Ile-de-France et l’Observatoire des Métiers du BTP.
Il y a 2 ans et 363 jours

La transformation de bureaux en logements, une solution qui peine à décoller

Boulevard Morland en plein coeur de la capitale (IVe arrondissement), l'immeuble massif des années 60 qui abritait la préfecture et des services municipaux a fait peau neuve.Pour en tirer -entre autres usages- quelque 200 logements (dont 40% de logements sociaux), il a fallu des travaux conséquents. "On n'a conservé que la structure en béton. On a refait les isolations, les faux plafonds...", détaille Julien Desenepart, directeur opérationnel chez le promoteur du projet, Emerige.Plusieurs autres chantiers emblématiques de transformation de bureaux ou de commerces en logements sont en cours dans la capitale, comme l'ancien siège des Hôpitaux de Paris (AP-HP) ou l'ancien magasin Tati Barbès.Paris en pointeCauses de ce succès : d'une part le développement du télétravail, qui fait baisser la demande pour les locaux de bureaux. Et d'autre part les normes environnementales.L'objectif "zéro artificialisation nette" (ZAN), inscrit dans la loi, tend à favoriser la réhabilitation des bâtiments ou des friches plutôt que d'accentuer l'étalement urbain.Le groupe Action Logement, co-géré par patronat et syndicats, a ainsi créé en 2020 une foncière de transformation immobilière (FTI), qui doit y dédier 1,5 milliard d'euros dans les prochaines années.Elle est par exemple chargée de créer 91 logements dans l'ancien siège de l'Urssaf Lorraine, un immeuble haussmannien en centre-ville de Metz."Dans cette volonté de limiter l'artificialisation des terres et l'empreinte carbone dans la construction, la reconquête de ces espaces vacants ou mal occupés est intéressante, notamment dans les zones denses", témoigne Kevin Maruszak, directeur général de la FTI.Selon une estimation du ministère du Logement, depuis 2013, quelque 5.300 logements autorisés par an étaient auparavant des bureaux. Soit environ 1,2% des permis de construire.Mais à Paris, ville très dense où le foncier est aussi rare que cher, ce chiffre dépasse les 12%."Il y a un gisement extrêmement important en Ile-de-France", se félicite Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président (UDI) de la région francilienne, chargé de l'urbanisme."On estime qu'on va avoir 300.000 mètres carrés qui vont se libérer par an, avec un gisement antérieur qui était de 4 millions. Donc il y a une marge qui est absolument énorme", dit-il.Les promoteurs d'immeubles de bureaux, de leur côté, mettent en avant la "réversibilité" de leurs constructions, c'est-à-dire la possibilité de changer leur usage à l'avenir, comme pour la future Tour Triangle à Paris.D'importants obstacles surtout économiquesPour les propriétaires de bureaux, souvent de grandes entreprises gestionnaires d'actifs, il est plus intéressant, économiquement, de louer des bureaux que des logements. Et accepter leur transformation signifie souvent acter une perte de valeur."Un immeuble de bureaux qui fonctionne mal, son propriétaire va quand même le garder, jusqu'à ce qu'il arrive au point de rupture; et là, c'est la loi du marché qui s'impose", explique Hideki Kurata, dirigeant pour la France de la foncière résidentielle américaine Greystar.Les travaux peuvent également être onéreux. Les immeubles des années 1970-80, explique Kevin Maruszak, "sont des bâtiments très épais, qui peuvent aussi être pollués, notamment avec de l'amiante."Une tour aura aussi beaucoup d'espaces "aveugles", sans fenêtre, et donc difficiles à transformer en pièce à vivre sans perdre en surface.Les élus locaux peuvent aussi être réticents, car des logements rapporteront moins d'impôts locaux que des bureaux, et entraîneront un besoin en nouveaux services publics coûteux : écoles, crèches..."Il y a un intérêt +macro+ à le faire. Parce que coûts moindres, bilan énergétique moindre, crise du logement... Mais si on se place d'un point de vue local, il n'y a pas forcément d'intérêt économique, pour un maire, à le faire. Il peut même y avoir des inconvénients", confie Jean-Philippe Dugoin-Clément.Les pouvoirs publics ont aussi pris des mesures pour favoriser ces changements. La loi Elan de 2018 permet aux chantiers de transformation de bureaux en logements de déroger à certaines règles, notamment les quotas de logements sociaux.
Il y a 2 ans et 363 jours

Dernière œuvre posthume d’Oscar Niemeyer inaugurée en France

On retrouve le style emblématique de Niemeyer : organique et sensuel. [©Château La Coste] Le Château La Coste vient d’inaugurer un nouveau pavillon dessiné par le grand architecte brésilien Oscar Niemeyer (1907-2012). Petit plus : c’est son dernier projet architectural. Le Brésilien considérait ce pavillon comme son ultime cadeau à la France, un pays qui lui était cher. En effet, il s’était exilé à Paris pour échapper à la dictature militaire avant de rentrer à Rio de Janeiro. Le projet de pavillon pour Château La Coste remonte à 2010. Déjà âgé de 103 ans, Oscar Niemeyer est alors approché pour dessiner un bâtiment pour cet écrin provençal. L’idée de créer un projet au cœur d’un champ de vignes lui plaisait beaucoup. Il faut plus d’un an à l’architecte pour achever les dessins et trouver l’emplacement idéal. En 2011, son équipe entame les visites de terrain. Terroir viticole et gastronomie de haut vol Construit au cœur du vignoble, le pavillon Oscar Niemeyer est un édifice en béton blanc tout en courbes, qui épouse le relief du coteau provençal où il est implanté. [©Château La Coste] « J’ai pris énormément de plaisir à travailler sur ce projet. Le lieu est magnifique. C’est un environnement sain et paisible », confiait l’architecte avant son décès. « Pour lui le vin était un symbole fort de la présence de l’homme sur terre », indique-t-on au Château. Situé entre le Parc naturel régional du Luberon et Aix-en-Provence, ce domaine provençal de 200 ha a ouvert les portes de ses galeries d’art au public en 2011. « Je voulais y créer une construction légère, en harmonie avec le paysage et la végétation. Se promener autour de ce bâtiment, parfaitement adapté à l’endroit, sera une joie pour les visiteurs », promettait Oscar Niemeyer. Les projets architecturaux et la beauté du parc ont aussi inspiré de nombreux artistes, qui exposent leurs œuvres. Ce vignoble biologique associe à la fois terroir viticole et gastronomie de haut vol. Un édifice tout en courbes Dans le point d’eau, devant la structure, se reflète la façade, créant ainsi un jeu de lumière poétique et apaisant. [©Château La Coste] Construit au cœur du vignoble, le pavillon Oscar Niemeyer est un édifice en béton blanc tout en courbes, qui épouse le relief du coteau provençal où il est implanté. On retrouve le style emblématique de Niemeyer : organique et sensuel. Dans le point d’eau, devant la structure, se reflète la façade, créant ainsi un jeu de lumière poétique et apaisant. Cette bâtisse accueille un espace d’expositions de 380 m² et un auditorium de 80 places au sein d’une structure cylindrique de 140 m². On y accède par une passerelle donnant sur une grande façade incurvée en verre. Château La Coste2750 route de La Cride13610 Le Puy-Sainte-Réparade
Il y a 2 ans et 363 jours

L’Institut Giacometti cherche résidents pour l’Ecole des Modernités

Dans le cadre de l’Ecole des Modernités, La Fondation Giacometti (Paris) soutient des contributions significatives dans le domaine de l’histoire de l’art moderne (1905-1960) grâce à l’ouverture de résidences de recherches. Candidatures jusqu’au 6 juin 2022. L’Institut Giacometti propose un programme de recherche sur l’histoire de l’art moderne : l’École des modernités. Ce programme a […] L’article L’Institut Giacometti cherche résidents pour l’Ecole des Modernités est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 363 jours

L'insertion sociale sous la loupe des Grands Projets Franciliens

La Société du Grand Paris, SNCF Réseau, la RATP et la Solideo se sont engagés lundi 9 mai à la mise en oeuvre d'un Observatoire des Grands Projets Franciliens pour favoriser l'emploi des plus défavorisés.
Il y a 2 ans et 363 jours

Casino a mis en vente sa filiale énergie GreenYellow sur fond de désendettement

Le groupe de distribution Casino, engagé depuis plusieurs années dans un vaste de plan de cessions pour désendetter ses sociétés de contrôle, a confirmé lundi avoir mis en vente sa filiale dédiée à la production d'énergie renouvelable GreenYellow.Dans un communiqué lundi, le groupe a confirmé "avoir lancé un processus de cession de GreenYellow en vue d'une potentielle opération d'ici la fin de l'année", mais dit n'avoir reçu à date "aucune offre engageante". En outre, "aucune décision définitive n'a été prise sur ce projet".Cette communication fait suite aux publications de plusieurs médias, dont Le Figaro et Les Echos, qui précisaient notamment que TotalEnergies ou Engie pourraient se montrer intéressés, et que Casino espérait 1,5 milliard d'euros de la vente.L'information a été bien accueillie par les marchés puisque l'action de Casino s'appréciait de plus de 5,5% lundi à la mi-journée, à plus de 19 euros. Depuis le début de l'année toutefois, Casino a perdu plus de 18% de sa valeur en Bourse.TotalEnergies et Engie, interrogés par l'AFP, n'ont pas souhaité commenter des "rumeurs de marché", pas plus que le fonds d'investissement Tikehau Capital, qui avait pris en octobre 2018 aux côtés de la banque publique Bpifrance 24% du capital de GreenYellow en échange de 150 millions d'euros.A destination des entreprises et collectivitésCréé en 2007 par Casino, GreenYellow vend à ses clients la possibilité de "réduire leur consommation énergétique et leur impact carbone", via l'installation de panneaux solaires, "des contrats de performance énergétique" et "différents services" comme le conseil ou l'achat d'énergie.Dans la communication financière du groupe Casino, GreenYellow est présenté comme une entreprise "B2B", s'adressant aux entreprises et aux collectivités dans les 16 pays où il est présent, avec une "puissance totale installée ou en cours de construction" de 740 MW à fin 2021.Son nom a fait l'actualité dernièrement dans le cadre de la fourniture de gaz à des particuliers, une activité qui est ciblée par une action de groupe pilotée par l'association de défense des consommateurs Consommation Logement Cadre de vie (CLCV).Cette dernière reproche à l'entreprise des "pratiques trompeuses" pour pousser ses clients à renoncer à une offre tarifaire fixe avantageuse dans un contexte de forte inflation du coût de l'énergie. Le groupe souhaite mettre un terme à cette activité mais a indiqué début avril qu'"à ce jour", "aucune date de cessation de notre activité de fourniture en gaz n'est arrêtée en accord avec les administrations compétentes".Plan de cession d'actifsLe groupe Casino cherche en tout cas à vendre pour encore au moins 1,3 milliard d'euros d'actifs, dans le cadre d'un vaste plan de cessions de 4,5 milliards engagé en juillet 2018 et dont l'échéance, initialement fixée en mars 2021, a été repoussée en raison de l'épidémie de Covid-19. Casino entend désormais la mener à bien "au plus tard fin 2023".Jusqu'à présent, le groupe s'était toujours abstenu d'indiquer lesquels de ses actifs pouvaient être cédés. Outre GreenYellow, il détient le site d'e-commerce CDiscount, ou encore les enseignes Monoprix, Franprix, Géant, Naturalia, ainsi que Asai ou Pao de Acucar en Amérique latine...Le plan de cessions s'inscrit dans le cadre du plan de sauvegarde de la maison-mère de Casino, Rallye, et de sa cascade de holdings (Foncière Euris, Finatis et Euris), lourdement endettées. Décidé en février 2020 par le tribunal de Commerce de Paris, il prévoit un remboursement des créanciers via la remontée de dividendes de Casino vers ses holdings, ainsi que la cession de ces actifs "non stratégiques".Un report de deux ans de l'échéancier des remboursements a été accordé en octobre 2021, en raison du Covid-19, et une importante échéance de remboursement de créances interviendra non plus en février 2023 mais 2025.En attendant, l'activité commerciale de Casino souffre avec des ventes en recul notamment en France, où elles se sont établies en 2021 à 14 milliards d'euros (-7,5%), sur un total de 30,5 milliards d'euros.Hasard du calendrier, la communication de Casino sur GreenYellow lundi intervient alors que le média spécialisé dans la distribution LSA détaille le dernier panel des parts de marchés françaises établi pour la période 21 mars-17 avril par Kantar.Ce dernier vient de modifier sa méthodologie de calcul, ce qui a eu pour conséquence de faire reculer d'un rang Casino (7,1% de parts de marché), en septième position, doublé par l'Allemand Lidl (7,6%) et derrière E.Leclerc (22,1%), Carrefour (20,1%), Les Mousquetaires (15,8%), Système U (11,9) et Auchan (9,2%).
Il y a 2 ans et 364 jours

À Paris, NZI transforme des bureaux en résidence étudiante biosourcée

Né en 1954, Kengo Kuma est diplômé d'architecture de l'université de Tokyo en 1979. Il crée son agence au Japon en 1990, puis en France en 2008.  Sur notre territoire, on doit à Kengo Kuma le Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur à Marseille, la cité des arts et de la culture de Besançon, le conservatoire de musique et […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 364 jours

La Fondation Giacometti cherche les résidents de l’École des Modernités

Dans le cadre de l’Ecole des modernités, La Fondation Giacometti (Paris) soutient des contributions significatives dans le domaine de l’histoire de l’art moderne (1905-1960) grâce à l’ouverture de résidences de recherches. Jusqu’au 6 juin 2022. L’Institut Giacometti propose un programme de recherche sur l’histoire de l’art moderne : l’École des modernités. Ce programme a pour […] L’article La Fondation Giacometti cherche les résidents de l’École des Modernités est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 364 jours

Lafarge en Syrie : décision en appel mercredi sur la "complicité de crimes contre l'humanité"

Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), ainsi qu'à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction de ce site, achevé en 2010.Il a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes.Le groupe avait obtenu de la cour d'appel de Paris en novembre 2019 l'annulation de sa mise en examen en 2018 pour "complicité de crimes contre l'humanité".Mais en septembre 2021, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, avait cassé cette décision de la cour d'appel, ainsi que le maintien de la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui".Elle avait renvoyé ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente.La Cour de cassation avait par ailleurs confirmé la mise en examen du cimentier pour "financement du terrorisme".L'audience s'est tenue le 24 mars, en présence de très nombreux avocats dans ce dossier qui compte plus d'une centaine de parties civiles, parmi lesquelles de nombreux anciens salariés locaux.A l'issue de cette audience, les avocats de Lafarge n'avaient pas souhaité s'exprimer."En connaissance de cause" ?Dans ses réquisitions écrites dont l'AFP a eu connaissance, le parquet général a demandé le maintien de la mise en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité" de Lafarge : il estime que l'entreprise "a financé, via des filiales, les activités de l'EI à hauteur de plusieurs millions de dollars, en connaissance précise des agissements".Le parquet a également requis l'annulation de la mise en examen de Lafarge pour "mise en danger de la vie d'autrui".Si la cour suit les réquisitions du parquet général et la volonté des parties civiles, "plus rien ne s'opposera à ce que soit démontré de manière incontestable que le groupe Lafarge a en connaissance de cause financé l'Etat islamique et le Front Al Nosra alors qu'(ils) commettaient les pires exactions", avait estimé Emmanuel Daoud, avocat de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH).Me Christophe Ingrain, avocat du cimentier avec Rémi Lorrain et Paul Mallet, n'a pas souhaité faire de commentaire avant le délibéré de mercredi.En septembre, Lafarge avait estimé que la décision en cassation "ne présumait en aucun cas de (son) éventuelle culpabilité", soulignant qu'il n'exerçait "plus aucune activité en Syrie depuis plus de six ans".En 2015, Lafarge avait fusionné avec le groupe suisse Holcim.Pour Me Joseph Breham, avocat d'une centaine de ces ex-salariés syriens, "il est maintenant certain qu'Holcim, malgré ses grandes déclarations d'attention, ne voudra pas indemniser ses ex-salariés et respecter sa propre politique interne". "Est-ce que la justice française forcera le groupe à respecter ses propres engagements et à les indemniser ?", interroge l'avocat.
Il y a 2 ans et 364 jours

L'Ile-de-France lance sa biennale d'architecture avec la terre en vedette

Du 14 mai au 13 juillet, en plusieurs lieux de l'ancienne capitale royale, neuf expositions - gratuites - veulent sensibiliser le public à l'impact environnemental de l'activité humaine, et présenter des pistes de solutions architecturales."C'est une biennale de l'urgence climatique, c'est une biennale +il n'y a pas de planète B+", a déclaré jeudi lors d'une visite la présidente (LR) de la région, Valérie Pécresse."L'enjeu de cette biennale, ça va aussi être d'attirer tous les visiteurs, français, franciliens, mais aussi internationaux", a souhaité l'élue. La première édition, en 2019, avait attiré 200.000 personnes.A la Petite Écurie de Versailles, d'impressionnantes expérimentations sont exposées, comme une œuvre de l'architecte thaïlandais Boonserm Premthada, construite en briques elles-mêmes assemblées avec des... déjections d'éléphant.Les visiteurs peuvent également entrer dans un filet suspendu, conçu par la Mexicaine Rozana Montiel pour dénoncer la pollution plastique des océans, notamment par les résidus de filets de pêche. Le sol au-dessous du filet est lui fait de déchets océaniques récupérés sur les plages et recyclés."C'est transformer l'élément en une nouvelle ressource, lui redonner vie. Si, au lieu de laisser les filets où ils sont et coincer les poissons, on les transforme en un matériel utile pour la construction pour faire un parterre, on fait de l'économie circulaire", a expliqué l'architecte à l'AFP.Tout près, différents déchets bien intacts sont exposés: bouteilles en plastique, filets de pêche, tongs usagées...Sur l'une des artères menant au château de Versailles a été installée une construction "biodiversitaire", où des interstices au milieu des murs sont remplis de terre et colonisés par des plantes.Dans un autre pavillon, aménagé dans une ancienne Poste, trône une grande maquette des sols de la région francilienne, réalisée à partir de matériaux naturels."On aimerait d'abord transmettre l'idée que l'Ile-de-France a un socle géographique et paysager plus fort qu'on ne pourrait le croire, c'est-à-dire ses vallées, les plateaux, les buttes...", commente Cécile Diguet, directrice Urbanisme à l'Institut Paris Région et commissaire de cette exposition.Des ateliers, plutôt destinés aux jeunes architectes et étudiants en architecture et consacrés aux matériaux écologiques, seront également organisés au cours des deux mois.L'événement a coûté 2,5 millions d'euros à la région.
Il y a 2 ans et 364 jours

Entre la maison et l'Ehpad, des habitats partagés pour seniors

Dans ce type de logement, les seniors "qui ne veulent plus ou ne peuvent plus rester chez eux", sans pour autant souhaiter rejoindre une maison de retraite, signent un bail de location classique.Ils disposent d'une chambre individuelle, mais également de pièces de vie partagées avec leurs colocataires, où une professionnelle s'occupe notamment des courses ou de la préparation des repas."Je ne me sentais pas mûre pour aller en maison de retraite", témoigne Marie-Thérèse Castillon, 89 ans, qui vit avec six colocataires dans un logement de ce type en banlieue bordelaise, à Pessac. Ici, "on connaît tout le monde", observe sa voisine Jeanne Choy, 94 ans, qui a quitté un Ehpad pour s'installer dans cette petite structure gérée par la société privée Domani.Les locataires, qui ont chacun leur chambre et leur salle de bains, se retrouvent pour le repas ou les loisirs dans une grande cuisine/salle à manger commune. "Qu'est-ce qui vous ferait plaisir pour le menu la semaine prochaine? Des melons, ça vous dit?" demande Laura Pouchat, une étudiante qui gère le quotidien aux côté de la coordinatrice de la maisonnée.Le soir et le week-end, un prestataire d'aide à domicile prend le relais. Et des étudiants, logés à l'étage du dessus, perçoivent 250 euros par mois pour être disponibles la nuit au cas où les résidents activeraient leur bouton d'appel à l'aide.Réduire le "sentiment d'arrachement"L'objectif est que les seniors "qui ne peuvent plus vivre chez eux" aient un "sentiment d'arrachement le plus faible possible", le tout pour un loyer environ inférieur de 20% au coût d'un Ehpad, soit "1.500 à 1.600 euros, aides déduites", détaille Jean de Miramon, l'un des cofondateurs de Domani.Et la demande est là: avant même l'ouverture de cette résidence de sept places, plus de 200 familles avaient manifesté leur intérêt.Dans toute la France, 100.000 seniors au total devraient pouvoir bénéficier d'un tel logement d'ici à 2030, préconisaient les auteurs d'un rapport remis en 2020 au gouvernement.Pour l'heure cependant, moins de 5.000 personnes résident dans des habitats de ce type, affirme un collectif récemment créé par une quinzaine d'opérateurs privés.Selon ces entreprises, l'"inertie" de l'administration complique l'avancement des projets. Parfois, le promoteur se voit ainsi refuser l'agrément qui lui permettrait de salarier lui-même les aides à domicile intervenant à titre individuel chez les seniors - par exemple pour l'aide à la toilette."dans une zone grise""Le problème, c'est qu'on est un peu dans une zone grise: on ne sait pas où nous mettre!", soupire Laurence Boluda, directrice générale de la "Maison de Blandine", qui crée des habitats partagés de 5 à 25 appartements."Il y a une volonté politique affichée mais il faut que ça suive du point de vue réglementaire", renchérit Maxence Petit dont la société Cosima a ouvert un "domicile partagé" à Lourdes (Hautes-Pyrénées) et en projette trois autres près de Marseille et en banlieue parisienne.La législation, pourtant, a justement évolué: depuis l'an dernier, les résidents peuvent théoriquement percevoir, sans condition de ressource, une "aide à la vie partagée" (AVP) destinée à financer les prestations communes aux habitants de la colocation, comme le salaire de la "maîtresse de maison"."Sur le principe, c'est formidable, mais dans la réalité rien n'est clair: d'un département à l'autre, nous n'obtenons pas la même réponse", souligne Simon Vouillot, co-fondateur de "Age et vie" à Besançon.Pour l'heure, en effet, seule une trentaine de conseils départementaux ont signé un accord avec l'Etat pour mettre en place cette aide - financée par les départements à hauteur de 20% -, explique à l'AFP Stéphane Corbin, directeur adjoint de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Mais, selon lui, une soixantaine d'autres départements devraient les rejoindre cette année.
Il y a 3 ans et 0 jours

Sols Incertains, à l’ENSA Paris-La Villette

Tirant parti des enseignements de la tempête Alex, l’exposition Sols Incertains, installée à l’ENSA Paris-La Villette, s’interroge sur la fragilité de nos modes d’habiter en zones exposées aux risques naturels. Jusqu’au 11 juin 2022. Sols incertains pose la question de la transformation des territoires vulnérables exposés à des risques naturels en prenant le cas du […] L’article Sols Incertains, à l’ENSA Paris-La Villette est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 1 jours

A Neuilly, extension et restructuration de l’Hôpital américain signées Wilmotte

A Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) Wilmotte & Associés a démarré au printemps 2022 pour l’Hôpital américain de Paris les travaux de construction d’un nouveau bâtiment et de restructuration des bâtiments existants. Un chantier en milieu occupé, pour un montant de 28 M€. Livraison du nouveau bâtiment prévue en 2025 ; achèvement complet de l’opération en 2026. Communiqué du […] L’article A Neuilly, extension et restructuration de l’Hôpital américain signées Wilmotte est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 2 jours

Le téléphérique urbain, une bien lente progression

Le dernier élu à jeter l'éponge est le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard (EELV), qui rêvait de télécabines pour rejoindre la banlieue ouest, au relief tourmenté."Il y a une forte opposition des citoyens qui se sont exprimés sur ce nouveau mode de transport. Les conditions ne sont donc pas réunies pour réaliser ce projet", a-t-il annoncé mardi, au terme d'une concertation publique particulièrement agitée."De nombreux participants ont souligné leur attachement au paysage et craignent que les stations, les pylônes, les câbles et les cabines ne viennent abîmer, défigurer, changer l'identité visuelle (du) paysage", ont rapporté les garants de la concertation. D'autres se sont inquiétés du bruit, du survol des habitations et ne voulaient pas être vus d'en haut.Un certain nombre de projets plus ou moins avancés de téléphériques urbains ont été abandonnés ces dernières années: à Orléans, à Marseille, à Paris, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), à Grasse (Alpes-Maritimes)...Pour le centre public d'études des mobilités Cerema, pourtant, le téléphérique urbain est "une solution de transport efficace et pertinente pour des territoires présentant de forts dénivelés ou des coupures urbaines liées à des obstacles hydrologiques (fleuves) ou urbanistiques (infrastructures linéaires de transport de personnes ou d'énergie telles qu'un faisceau ferroviaire ou des voies autoroutières)".Offrant des fréquences élevées, qui compensent la petite taille des cabines, il doit être intégré au réseau de transports urbains. "Pour la collectivité porteuse du projet, le transport par câble donne une image attractive et innovante tout en offrant une expérience voyageur originale", estime aussi le Cerema."Convaincre"L'histoire a failli mal tourner à Brest, où le premier téléphérique urbain de France relie depuis fin 2016 le centre-ville à un nouveau quartier situé de l'autre côté du port militaire. Le modèle choisi était nouveau et des pannes à répétition ont terni son image."Maintenant, ça marche vraiment très bien", assure un porte-parole de Brest Métropole. "C'est un énorme succès !"A Saint-Denis-de-la-Réunion, le deuxième grimpe depuis mars vers un quartier résidentiel en passant par un lycée et le campus universitaire, sur 2,7 km.Téléo, le téléphérique mis en service dimanche à Toulouse, est un modèle du genre : long de 3 km, il relie une station de métro à un hôpital situé sur une colline, puis franchit la Garonne. Ses concepteurs y voient le maillon central d'une rocade de transports publics au sud de la ville rose.De même, le futur "Câble 1" (ou C1) dont la construction commence au sud-est de Paris doit relier le terminus du métro à Créteil à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), en 4,5 km et cinq stations. En franchissant des voies rapides et des faisceaux ferroviaires avant d'aborder une jolie côte.D'autres téléphériques doivent suivre à Ajaccio, Grenoble et à nouveau Saint-Denis-de-la-Réunion, puis peut-être à Bordeaux, à Lyon et en Ile-de-France.Dans la région-capitale, Ile-de-France Mobilités (IDFM) a étudié pas moins de treize projets."Il y a de l'opposition locale. Ça inquiète les riverains et c'est légitime", explique le directeur général d'IDFM Laurent Probst."Avoir des cabines qui passent au-dessus de sa tête, c'est quelque chose qui n'est pas très confortable", dit-il, rappelant qu'"il a fallu convaincre" et modifier le C1, en particulier pour éloigner les pylônes des habitations.En outre, "un bus en site propre est moins cher et plus efficace" sur certaines liaisons envisagées, note le responsable. Seule "une poignée" de projets devraient finalement être concrétisés, selon lui."Je suis plutôt confiant pour ce mode de transport qui amène une solution là où les autres ont calé" pour franchir des obstacles, estime Jean Souchal, président du directoire du constructeur grenoblois de remontées mécaniques Poma qui a fourni les systèmes de Toulouse, Saint-Denis-de-la-Réunion, Ajaccio et Grenoble."Dans la problématique, on a beaucoup d'avantages!", souligne-t-il, convaincu que le modèle fera école, peu à peu. Comme il s'est imposé en Amérique latine, de La Paz à Rio de Janeiro, Bogota et Medellin, ou en Algérie.
Il y a 3 ans et 2 jours

A la Bap !, Chaix et Morel dans la ‘District 24’

Pour la 2e édition de la Bap ! de Versailles (Yvelines), les projets de l’Atelier Chaix et Morel pour le village des Athlètes de Paris 2024 sont à l’honneur lors de l’exposition ‘ District 2024, au-delà du village des athlètes’ sous l’égide de Dominique Perrault. Jusqu’au 14 juillet 2022. Une architecture résiliente Le projet se situe […] L’article A la Bap !, Chaix et Morel dans la ‘District 24’ est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 2 jours

Quel bilan pour les appels à projets urbains innovants ?

MONTAGE DE PROJETS. Réinventer Paris 1, 2, 3, Inventons la Métropole du Grand Paris, Réinventer Le Havre, Imagine Angers, Devenir Tours, Dessine-moi Toulouse... la décennie 2010 a vu fleurir les appels à projets urbains innovants (Apui). Avec quel bilan ? Un ouvrage a décortiqué 19 initiatives et en tire des préconisations pour l'avenir.
Il y a 3 ans et 2 jours

Penser le logement autrement, selon Philippe Pelletier, président du Plan bâtiment durable

INTERVIEW VIDÉO. Comment construire mieux et plus responsable ? Pourquoi le logement est-il souvent le parent pauvre des politiques du logement ? Quelles solutions ? Lors du dernier salon Enerj-Meeting Paris, fin mars, Philippe Pelletier, président du Plan bâtiment durable, nous a accordé une interview vidéo afin d'évoquer ce sujet sans tabou.
Il y a 3 ans et 2 jours

La Société du Grand Paris prépare la baisse d'activité sur le Grand Paris Express

INFRASTRUCTURE. Lors du conseil de surveillance du 12 mai 2022, la Société du Grand Paris a validé le principe de la création d'une filiale spécialisée dans la conduite d'études d'ingénierie pour d'autres projets que le Grand Paris Express.
Il y a 3 ans et 2 jours

Société du Grand Paris et Dominique Perrault : à Versailles, le métro

À l’occasion de la 2ème édition de la Bap ! de Versailles (Yvelines), la Société du Grand Paris et Dominique Perrault présentent une exposition immersive consacrée au nouveau métro et à son ambition urbaine, architecturale et environnementale. Jusqu’au 13 juillet 2022. Au sein de l’Espace Richaud, les visiteurs sont invités à plonger au cœur des […] L’article Société du Grand Paris et Dominique Perrault : à Versailles, le métro est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 2 jours

PlanRadar lève 69 millions de dollars pour numériser l'industrie mondiale de la construction et de l'immobilier

C’est la troisième plus importante levée de fonds de série B jamais réalisée en Autriche et la plus importante pour une société B2B. Elle a également bénéficié d’une participation importante de l’investisseur Cavalry Ventures. Parmi les autres participants figurent également les investisseurs actuels tels que Headline, Berliner Volksbank Ventures et aws Gründerfonds, ainsi que des nouveaux investisseurs Proptech1, Russmedia et GR Capital. Ce nouveau financement permettra à PlanRadar de fortement accroître son expansion internationale et son développement technologique. De nouveaux bureaux ouvriront aux États-Unis, en Australie, au Conseil de coopération du Golfe (CCG), en Asie du Sud-Est et en Amérique latine. L’entreprise augmentera également ses investissements de R&D avec la création d’un nouveau hub technologique et d’une équipe dédiée à l’innovation produit pour apporter à sa plateforme SaaS révolutionnaire de nouvelles technologies à la pointe de l’industrie. Au total, PlanRadar créera plus de 200 nouveaux emplois, doublant presque ses effectifs mondiaux au cours des 12 prochains mois. Depuis son lancement à Vienne (Autriche) en 2013, PlanRadar s’est rapidement imposée comme la solution Proptech leader en Europe grâce à sa plateforme intégrale de gestion de construction et d’immobilier, réputée pour créer une valeur ajoutée à chaque étape du cycle de vie d’un bâtiment. Au cours des 18 mois qui ont suivi son tour de série A de 34 millions de dollars, PlanRadar a vu ses revenus augmenter de plus de 250 % et sa clientèle a plus que doublé. Sa solution innovante lui vaut la confiance de 14 500 clients, et 100 000 professionnels du secteur dans plus de 60 pays l’utilisent au quotidien pour booster l’efficacité des projets et garantir une réalisation de haute qualité. La croissance rapide de PlanRadar a été portée par son engagement en faveur d’un déploiement au niveau mondial, y compris son lancement sur 10 nouveaux marchés en Europe et en Russie depuis 2020. Son équipe composée de plus de 200 employés, accompagne ses clients dans plus de 20 langues depuis ses bureaux de Vienne, Londres, Amsterdam, Moscou, Paris, Madrid, Milan, Zagreb, Varsovie et Bucarest. L’importante croissance de l’entreprise reflète également son engagement à innover au niveau de sa plateforme principale, avec notamment l’ajout récent du reporting, d’intégrations et de technologies BIM.Pour Ibrahim Imam, co-fondateur et co-PDG de PlanRadar : « Nous avons pour mission de faciliter la gestion des opérations dans la construction et le bâtiment, et nous avons prouvé qu’il existait un appétit mondial considérable pour notre technologie. Nous sommes très fiers de tout ce que notre équipe a accompli, et nous sommes reconnaissants du soutien de nos investisseurs en vue de la création de valeur ajoutée pour nos clients sur de nouveaux marchés et secteurs. »Pour Sander van de Rijdt, co-fondateur et co-PDG de PlanRadar : « En faisant de PlanRadar la première plateforme de Proptech au monde, nous transformons une industrie qui, jusqu’ ici, hésitait à passer au numérique. Nous sommes la preuve que si vous proposez aux clients une plateforme intuitive qui facilite leur travail et l’associez à des services d’assistance exceptionnels, ils seront impatients d’adopter des solutions de pointe. C’est aussi simple que cela. »Pour Thomas Krane, directeur général d’Insight Partners : « La croissance durable de PlanRadar témoigne du travail acharné et du dévouement de l’équipe. Nous avons immédiatement perçu le potentiel de PlanRadar, et l’équipe a continué de nous impressionner par son engagement à développer ses clients, ses revenus et ses talents. Le secteur de la Proptech est sur le point de connaître une énorme croissance, et PlanRadar fait entrer l'industrie mondiale de la construction et de l'immobilier dans l'avenir du numérique. »Pour Brice Delome, associé chez Quadrille Capital : « L’équipe de PlanRadar a identifié un besoin non satisfait lors de son lancement en 2013, et elle a exploité sa compréhension et ses connaissances inégalées des clients pour devenir un véritable leader du secteur. Nous sommes ravis de continuer à financer la croissance rapide de PlanRadar et de rejoindre un syndicat d’investisseurs solide. Nous avons été extrêmement impressionnés par la technologie, l'équipe et la manière dont l'approche de PlanRadar contribue à digitaliser le secteur de la construction et de l'immobilier. Nous sommes impatients de soutenir l’expansion mondiale actuelle de l’entreprise. »
Il y a 3 ans et 3 jours

Chiffre d’affaires record pour le groupe Cosentino

Le groupe Cosentino, entreprise spécialiste de la production et la distribution de surfaces innovantes et durables pour l’architecture et le design, réalise un chiffre d’affaires record, et crée 685 nouveaux emplois en 2021. L’entreprise a augmenté son chiffre d’affaires de 30% à 1 401 millions d’euros et son bénéfice net de 59 %. L’entreprise a réalisé des investissements d’un montant total de 105 millions d’euros, et a augmenté ses effectifs pour la deuxième année consécutive avec la création de 685 nouveaux emplois. Le groupe espagnol poursuit son développement en France grâce à l’ouverture d’un Cosentino City à Paris. En renforçant son maillage du territoire, Cosentino renforce sa proximité avec ses clients et partenaires. La filiale française du groupe enregistre ainsi un chiffre d’affaires de 39 millions d’euros soit une croissance de +47% en 2021 sur l’hexagone.  
Il y a 3 ans et 4 jours

À Paris grâce à HBAAT, l'école du Louvre retrouve la pierre originelle de l'aile de Flore

    A l'heure où la planète s'asphyxie, le mythe de Babylone et de ses jardins suspendus fait toujours rêver. Les villes irrespirables et congestionnées se tournent vers le ciel, cherchant leur salut sur les toits. Il faut verdir et planter à tout prix. L'architecture devient support végétal, et même terre agricole […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 4 jours

Les Champs-Elysées à Paris vont être verdis et rafraîchis

Nommé "Réenchanter les Champs-Elysées", le projet porté par la mairie de Paris, les élus d'arrondissement et le Comité Champs-Elysées, regroupant commerçants et entreprises de l'avenue, doit se faire en deux étapes.La première doit être achevée d'ici aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, à l'été 2024; la seconde, qui viendra ensuite, a des contours plus flous.Concrètement, c'est aux deux extrémités de l'avenue de 2 kilomètres que les changements vont être les plus visibles. D'abord du côté de la place de la Concorde, où les jardins de part et d'autre des "Champs", aujourd'hui largement défraîchis, vont être transformés."Nous allons refaire de ces jardins de véritables jardins de promenade", a promis la maire PS, Anne Hidalgo, lors d'une conférence de presse au Théâtre du Rond-Point, à deux pas de l'avenue.Une centaine d'arbres vont être plantés, et de petites rues obsolètes piétonnisées, l'élue socialiste souhaitant "redonner de la fraîcheur" pour adapter la ville au réchauffement climatique.Moins de voituresL'autre changement majeur pour 2024 va avoir lieu autour de l'Arc de Triomphe, où le rond-point de la place de l'Etoile va voir réduite sa circulation automobile foisonnante."Sur l'Arc de Triomphe, ce que nous allons faire, c'est un agrandissement de l'anneau" piéton entourant le monument, a expliqué Anne Hidalgo."C'est un rétrécissement de la place de la voiture, je préfère être claire. Parce que c'est comme ça qu'on doit envisager la ville de demain", a-t-elle ajouté.Mais la réduction du trafic motorisé, cheval de bataille de la maire et sujet sensible politiquement, ne concerne pour l'heure pas l'avenue elle-même, qui compte dans chaque sens deux voies de circulation automobile et une voie de bus et taxis.Sur ce sujet, "la maire a accepté (...) de discuter, de négocier, je sais qu'elle a ses opinions, nous avons les nôtres", a assuré Marc-Antoine Jamet, président du comité Champs-Elysées.Sur le haut de l'avenue, très commerçant et prisé des touristes étrangers, les trottoirs et le mobilier urbain, par endroits vieillissants, seront rénovés, ont promis les élus.D'ici 2024, la mairie doit engager 26 millions d'euros pour l'ensemble des travaux, auxquels s'ajouteront 6 millions de la Solidéo (société de livraison des ouvrages olympiques) pour les sites concernés par les Jeux, à savoir la Place de la Concorde et le Grand Palais.Et après, la ConcordeCar l'enjeu est de ramener les Parisiens sur cette avenue iconique de la ville, aménagée en 1670 et qui a traversé les époques.Il faut "réenchanter l'une des vitrines les plus emblématiques de la capitale, la plus célèbre des avenues parisiennes, qui souffre d'avoir beaucoup perdu de sa splendeur dans les 30 dernières années", a dit la maire du VIIIe arrondissement, Jeanne d'Hauteserre.Grouillant de monde jusqu'au milieu du XXe siècle, elle a peu à peu été désertée par les Parisiens et davantage investie par les touristes étrangers et clients des magasins de luxe.Ses terrasses devront ainsi, d'ici à 2024 également, être "harmonisées", un sujet sensible pour les commerçants qui a été confié au designer belge Ramy Fischler."Notre objectif et ma mission (...) c'est à la fois de préserver l'identité et la personnalité des enseignes (...) mais aussi de créer une signature qui d'une certaine manière identifie les Champs comme elle l'a toujours fait à travers le monde", a-t-il déclaré.Et au-delà de l'échéance olympique, la transformation doit continuer. L'élaboration du projet a été confiée à l'architecte Philippe Chiambaretta. La place de la Concorde, aujourd'hui intégralement pavée, sera au cœur des changements.Il faudra en "faciliter la traversée", "redonner l'accès aux monuments, l'obélisque et les fontaines" et reverdir la place, "une fournaise", a expliqué l'architecte.Anne Hidalgo s'est elle dite favorable à étendre les jardins des Tuileries jusqu'à l'obélisque.
Il y a 3 ans et 4 jours

Le Conseil d'État rejette plusieurs recours et maintient l'encadrement des loyers à Paris

"La requête de l'UNPI et de la Chambre nationale des propriétaires est rejetée", a conclu la plus haute juridiction administrative, dans une décision rendue mardi, que l'AFP a pu consulter mercredi.L'adjoint à la maire de Paris chargé du logement, Ian Brossat, s'est félicité sur Twitter de cette décision, qu'il a saluée comme une "victoire" : "Une bonne nouvelle pour les locataires qui en ont assez des loyers trop chers. Nous allons nous atteler à mieux le faire respecter". Dans les territoires où l'encadrement des loyers s'applique, les professionnels de l'immobilier doivent mentionner dans leurs annonces le loyer maximum autorisé pour chaque bien.L'UNPI et la Chambre nationale des propriétaires avaient demandé au Conseil d'Etat d'annuler, pour excès de pouvoir, le décret du 12 avril 2019 fixant le périmètre du territoires de la ville de Paris sur lequel est mis en place le dispositif d'encadrement des loyers prévu à l'article 140 de la loi du 23 novembre 2018.L'encadrement des loyers a d'abord concerné uniquement Paris et Lille, avant d'être étendu à 18 villes de Seine-Saint-Denis en banlieue parisienne ainsi qu'aux métropoles de Bordeaux, Montpellier et Lyon notamment.Trois autres requêtes examinées par le Conseil d'Etat, également rejetées, visaient l'encadrement des loyers à Lille et la définition de deux périmètres où s'applique l'encadrement des loyers en région parisienne.Plus d'un quart des loyers parisiens étaient restés en dépassement en 2020 malgré la réintroduction de leur encadrement en 2019, avait indiqué fin décembre l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap).
Il y a 3 ans et 4 jours

Le Village des athlètes, "laboratoire" pour Icade Promotion

PARIS 2024. Batiactu a pu visiter le chantier du lot D du Village des athlètes, au nord-est de la capitale, qui doit être livré pour les Jeux olympiques. Icade Promotion, qui porte l'opération, y teste "tous les sujets" de la performance environnementale. Au prix d'une rentabilité "quasi-nulle".
Il y a 3 ans et 4 jours

Comment la Ville de Paris entend transformer les Champs-Elysées

URBANISME. Derrière le projet "Réenchanter les Champs-Elysées", la Ville et le comité Champs-Élysées prévoient de végétaliser la zone et, à terme, d'y réduire la circulation de véhicules. L'architecte Philippe Chiambaretta et son agence PCA-Stream ont été missionnés pour cela.
Il y a 3 ans et 4 jours

Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio, prend la présidence de l'association Les Transitionneurs

L'Association Les Transitionneurs a pour objet d'imaginer, favoriser et soutenir des initiatives en accélérant la convergence des transitions sociétales, écologiques, économiques, culturelles, numériques et démocratiques à tous les niveaux dans les territoires. Elle regroupe des entreprises privées (Hellio, GRDF, Nestlé, etc.), des associations (STOP Exclusion Énergétique, Le Rameau, etc.), des institutionnels (l'ADEME, le Cerema, la Banque des Territoires, etc.), des collectivités (Mairie d'Annecy, le conseil régional d'Aquitaine, etc.) et des universités (Paris 1 – La Sorbonne, Mines-Télécom), qui travaillent sur des approches pour la transition des métiers, des territoires, la reconversion, etc.Pour Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio et présidente des Transitionneurs : « J'ai accepté de devenir présidente des Transitionneurs car je trouve que cela fait sens d'impliquer davantage Hellio dans cette association. Nous sommes un acteur engagé dans la transition énergétique, nous accompagnons tous les consommateurs d'énergie – particuliers, entreprises, industriels, agriculteurs, collectivités – dans la réalisation d'économies d'énergie. Nous sommes de fait complètement légitimes à porter cette association, avec le partage de nos actions menées sur le terrain. »Une feuille de route 2022 synthétisée autour de 12 priorités et 3 programmes essentielsDans un premier temps, l'association Les Transitionneurs a identifié douze questions clés qui font suite aux travaux de l'Université des Transitionneurs de 2020-21. Chacune sera approfondie et déclinée en propositions opérationnelles, que ce soit dans des projets sur le terrain ou au sein de groupes de recherche d'actions. Chaque groupe piloté et parrainé par un partenaire adhérent de l'association s'engagera sur des livrables avec un socle méthodologique ad'hoc.A ce jour les priorités identifiées sont les suivantes :Imaginer, recenser et accompagner des tiers lieux et des communautés, incubateur des TransitionneursMaîtriser les multiples territoires numériquesPrendre soin, de soi, des autres, de la planèteAnticiper, aménager, faire ensemble et contribuer à la gouvernance des territoiresDéfis intergénérationnels, génération gaming et nouveaux comportementsAlimentation écologique, biodiversité et proximitéLes énergies pour tous et stop à l'exclusion énergétiqueCulture de création, imaginaire et territoireMobilités et immobilités : tout changeCommunication et capital relationnelBiens communs et territoires partagésCapacités et compétences : aujourd'hui et demainSur un plan pratique, les Transitionneurs vont s'engager sur trois programmes essentiels :Inviter et soutenir des communautés et des tiers-lieux à identifier un ou plusieurs projets opérationnels autour desquels se réunira une diversité d'acteurs i.e. élus, responsables d'entreprises, associations, universitaires, etc. Chaque projet s'inscrira dans une des priorités d'actions.Faire vivre et animer quatre à cinq groupes de recherche-actions sur des thèmes prioritaires choisis pour formaliser des concepts et des propositions d'actions, mais aussi recenser et publier des résultats.Développer un cycle de formation et d'entretiens en ligne pour renforcer les compétences et les capacités nécessaires aux Transitionneurs dans les territoires. Sur le plan méthodologique, l'association s'appuiera sur l'harmonisation de cinq clés qui structurent sa méthode d'action pour une transition réussie.Attirer et retenir les talents dans le territoire (renforcer les capacités).Donner toute sa place à l'innovation technologique.L'acceptabilité, et donc de l'adaptation.La capacité à innover dans le financement et les modèles économiques.La gestion des différences temporelles.Genèse de la démarche des Transitionneurs La démarche des Transitionneurs est fondée sur une conviction : c'est au cœur des territoires que s'opérera la transition.La recherche de valeurs, de bienveillance, d'expression, d'innovation, de participation et contribution concrète s'incarne dans son quartier, son village, sa ville, face aux agressions d'un monde où se multiplient les réseaux, les « fake news ». Les territoires regorgent de compétences, de connaissances et de cultures. Cette association, à la fois un think-tank, un dispositif d'animation et de mutualisation, un attracteur, un innovateur et un laboratoire de démonstrations et de réalisations concrètes, vise à développer le nombre de Transitionneurs et est en recherche permanente de nouveaux partenaires pour pouvoir donner encore plus de poids à son action.
Il y a 3 ans et 5 jours

La première réunion plénière de la Feuille de route de décarbonation de la chaine de valeur du cycle de vie du bâtiment se tiendra le 13 mai

Le CSTB et Plan Bâtiment Durable ont été missionnés, aux côtés de la Direction générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature, pour organiser, piloter et animer la démarche d'élaboration de la Feuille de route de décarbonation de la chaine de valeur du cycle de vie du bâtiment, dont ils co-présideront le Comité de Pilotage. La feuille de route de décarbonation de la chaine de valeur du cycle de vie du bâtiment L'atteinte des objectifs climatiques aux échéances 2030 et 2050 va conduire à une accélération des actions à mener par tous les acteurs, publics comme privés, pour enclencher la décarbonation de notre économie. En particulier, elle entraînera des besoins d'investissement sans précédent. Pour relever ces défis d'une ampleur inédite, l'article 301 de la loi Climat et Résilience adoptée en août 2021, prévoit l'élaboration de feuilles de route de décarbonation pour les secteurs les plus émetteurs (transports, bâtiments, agriculture, etc.), dans la continuité des travaux pionniers déjà réalisés par certains comités stratégiques de filière pour la décarbonation de l'industrie. Un évènement de lancement de la démarche, organisé par le ministère de la Transition écologique et le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance s'est tenu le 18 février dernier, réunissant les principales filières économiques les plus émettrices et les représentants des collectivités territoriales. La feuille de route de la chaîne de valeur du cycle de vie du bâtiment, dont les travaux d'élaboration ont débuté à la fin du mois d'avril, vise la réduction de toutes les émissions de carbone sur le cycle de vie du bâtiment, c'est-à-dire à la fois les émissions induites par la construction de bâtiments neufs (y compris les impacts environnementaux de la fabrication des composants du bâtiment et de leur transport) et celles associées à la gestion et exploitation ou encore à la déconstruction de bâtiments. Cette feuille de route cible également les réductions d'émission permises par la rénovation du parc existant. La démarche d'élaboration de cette chaîne de valeur sera organisée, pilotée et animée par le CSTB et le Plan Bâtiment Durable, aux côtés de la Direction générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature, qui co-présideront le Comité de Pilotage de la feuille de route. Les travaux seront organisés selon quatre groupes de travail thématiques qui seront encadrés par des acteurs de la filière, désignés par les co-présidents : GT 1 : Composants des ouvrages GT 2 : Construction neuve GT 3 : Rénovation du parc existant GT 4 : Exploitation et usage du bâtiment dans son environnement Élaborée par les représentants des acteurs économiques de la Construction et co-construite avec les pouvoirs publics, cette feuille de route s'inscrit comme une première étape d'une démarche de longue haleine devant engager l'adaptation de la chaîne de valeur du cycle de vie du bâtiment pour la mettre sur la voie de la neutralité carbone. Elle permettra d'une part d'identifier les leviers à même de réduire les émissions de gaz à effet de serre et les freins éventuels à surmonter pour les déployer, et d'autre part d'esquisser ce que pourrait être un chemin de décarbonation accompagnés de plans d'actions à mener par chacune des parties pour atteindre les objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre de la chaine de valeur aux horizons 2030 et 2050. La feuille de route devra être établie avant le 1er janvier 2023 ; elle contribuera à alimenter l'élaboration de la future Stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC) ainsi que les dispositifs d'accompagnement de la transition écologique, tels que le plan France 2030. Réunion plénière : La première réunion plénière de la feuille de route de décarbonation du cycle de vie du bâtiment, dont les travaux d'élaboration se dérouleront tout au long de l'année se tiendra le vendredi 13 mai de 15h à 17h30 à Paris-La Défense (Tour Séquoia, Auditorium R2) ainsi qu'en visioconférence. Cette réunion : rappellera l'ambition climatique de la France et un état des lieux des réflexions déjà existantes sur la décarbonation de la chaîne de valeur du bâtiment ; précisera la démarche d'élaboration de la feuille de route de décarbonation du cycle de vie du bâtiment, la gouvernance, le calendrier et les différents groupes de travail qui seront mis en place ; organisera un temps d'échange avec les participants. Tous les acteurs souhaitant s'informer et participer à ces travaux ambitieux pour la décarbonation de notre économie sont invités à s'inscrire à cet évènement avant le mercredi 11 mai. En savoir plus : Inscrivez-vous Le communiqué de presse de l'évènement de lancement de la démarche des feuilles de route de décarbonation des différents secteurs de l'économie Julie Lodewyckx, julie.lodewyckx@developpement-durable.gouv.fr Patrick Morand, patrick.morand@cstb.fr Louis Orta, louis.orta@developpement-durable.gouv.fr
Il y a 3 ans et 5 jours

10ème Championnat de France Cordistes les Jeudi 19 & Vendredi 20 mai 2022 à Lyon

Une décision prise collégialement par le conseil d'administration de France Travaux sur Cordes. En effet, les mesures sanitaires résultant de la pandémie risquaient de complexifier le déroulement et surtout de bouleverser l'une des valeurs principales : le professionnalisme de la compétition.Toute la profession et surtout les cordistes pourront enfin se retrouver les 19 et 20 mai prochains ! Et enfin décerner les 10ème titres de champions de France, individuel et par équipe !C'est le grand rendez-vous des cordistes. Durant deux jours, la compétition accueille plus de 100 participants venant d'une vingtaine d'entreprises. C'est surtout, le véritable rassemblement de la profession, avec des tables rondes, avec des échanges autour de la formation, de la sécurité, de l'évolution des techniques et du matériel, des stands de partenaires et fabricant de matériel spécialisé.« Le Championnat est pour l'ensemble des acteurs de notre profession un rassemblement fédérateur. Les contraintes liées aux mesures sanitaires du printemps dernier et les incertitudes trop grandes en avril ne permettaient pas de conserver la convivialité et les échanges propres à l'évènement. Nous espérons qu'au mois de mai, tout sera revenu un peu comme avant. Nous avons tous hâtes, de nous retrouver à la Sucrière à Lyon pour la première fois ! » affirme Jacques Bordignon, Président de France Travaux sur CordesUn rendez-vous fédérateur pour mettre sous les projecteurs un métier haut et physique !Les cordistes sont des ultras professionnels. Le championnat de France réunit l'ensemble des intervenants du bâtiment, de l'industrie ou des travaux publics, hommes et femmes qui exercent leur savoir-faire en utilisant les techniques d'accès et de déplacements sur cordes.C'est l'occasion de mettre en valeur la maîtrise technique, la performance physique et le savoir-faire de cette profession - Cordiste- un métier en expansion, aujourd'hui mis en lumière grâce à des chantiers historiques, tels que les travaux de consolidation de la cathédrale de Notre-Dame de Paris.Le métier de cordisteConditionné par une haute exigence en matière de sécurité, le métier de cordiste est unique par la diversité de ses activités (rénovation de bâtiments, maintenance de sites industriels, restauration de monuments historiques, travaux sur ouvrages d'art, sécurisation des voies de circulation, spectacle et événement, etc.) ainsi que par les différents environnements dans lequel il s'exerce.A ce jour, les métiers sur cordes représentent plus de 15 000 salariés et 656 entreprises répertoriées en France. Véritable corporation, le travail en commun, le professionnalisme, l'assistance mutuelle, le contrôle croisé et l'auto contrôle sont les mots d'ordre de ce métier hors du commun ou l'esprit d'équipe domine.10ème Championnat de France : deux jours, dix épreuves, cents participants hommes et femmes et des tables rondesC'est une grande compétition technique et pointue en perspective, complétée par des épreuves de secours. C'est un défi professionnel de taille pour tous les participants !Au-delà des épreuves en hauteur et spectaculaires, c'est une rencontre qui souhaite fédérer tous les acteurs de la profession. De nombreuses animations sont proposées sur les stands partenaires, favorisant les échanges et les rencontres professionnelles.Traditionnellement des tables rondes sont organisées autour de thématiques actuelle en collaboration avec des institutionnels indispensables pour la profession, donnant naissance à des avancées majeures.Suspendus sur les cordes à La Sucrière- LyonLieu emblématique des Docks au cœur du quartier Lyon Confluence, La Sucrière est un bâtiment industriel des années 30, entièrement rénové en 2011. Ce lieu chargé d’histoire a su conserver un patrimoine industriel en lui donnant une nouvelle vocation : la culture et l’événement. Le site accueille chaque année une cinquantaine de manifestations.Plus d’infos sur https://www.championnat-cordistes.com/
Il y a 3 ans et 5 jours

Une exposition fait le lien entre architecture et paysage

CULTURE. L'architecte paysagiste Daniel Jauslin interroge les liens existants entre l'architecture et le paysage, dans une exposition qui se tient jusqu'au 22 mai, à Paris. Films, photographies, 3D, maquettes... les mediums s'entremêlent pour donner une vision transversale de ce deux domaines.
Il y a 3 ans et 5 jours

Ville de demain : Crédit Agricole Immobilier actionnaire de la startup nation

Qui a besoin d’architectes, d’urbanistes et de paysagistes pour créer la ville de demain ? Certainement pas le Crédit Agricole et son écurie de startupers. Le 25 avril 2022, Le Village by CA Paris, « accélérateur de startups qui accompagne les grands groupes/ETI vers le futur de leurs industries » fondé en 2014 par le Crédit Agricole, et […] L’article Ville de demain : Crédit Agricole Immobilier actionnaire de la startup nation est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 5 jours

Bilan 2021 de l’ensemble du marché immobilier résidentiel

La tendance haussière, portée par l’atterrissage des taux de rendement des autres classes (principalement bureau et logistique) et par des taux d’emprunt toujours très bas, semble se confirmer pour le début 2022. Il faudra tout de même rester attentif à l’évolution et la mise en place des nouvelles réglementations environnementales ainsi qu’aux incidences du conflit russo-ukrainien.Le marché de la Vente en Bloc de neuf confirme son attractivitéAvec un volume total investi de 7,4 milliards d’euros, soit 7% d’augmentation par rapport à 2020, le marché de la vente en bloc a donc battu un nouveau record en 2021, avec 299 transactions.Le neuf, figure de proue des investisseurs, représente 57% de ce marché. La préférence marquée pour la construction s’explique par le changement de stratégie des promoteurs (vente en bloc vs lot par lot). Elle devrait se poursuivre avec la promulgation de la loi Climat et Résilience qui pousse les investisseurs à privilégier les logements les plus énergétiquement vertueux.Le marché de l’Ancien profite d’une année 2021 en nette augmentationAvec 1.178.000 ventes en 2021, soit une progression de 15% par rapport à 2020, le marché de l’immobilier résidentiel dans l’ancien a atteint un niveau record. Cette augmentation se retrouve notamment au niveau des prix avec une évolution nationale pour les maisons de 9%, et pour les appartements de 4,6% (une différence qui ne s’est pas produite depuis 2016). Le phénomène pourrait être lié à un effet post crise sanitaire porté par un besoin d’espace et d’extérieurs plus important et par la généralisation du télétravail, mais également à la forte hausse des prix dans les grandes métropoles qui a contraint une partie de la population plus modeste à s’éloigner des centres-villes.Si un léger ralentissement des prix se fait sentir sur le marché parisien, avec en moyenne 10 600 €/m² (soit -0,9% intramuros et -0,8% en Ile de France), le marché en Régions tire son épingle du jeu – notamment les zones péri-urbaines et rurales - avec une croissance importante des volumes (+15,4%) et des prix (+9,4% pour les maisons et +8% pour les appartements).« A moyen terme, la remontée des taux d’emprunt de ce début d’année 2022 couplée à l’inflation généralisée des coûts de construction pourraient davantage impacter le volume et les prix de ventes sur les années à venir. » Stéphane Imowicz, Président d’IKORYLe marché du Neuf reprend légèrement malgré l’impact de la crise sanitairePour le marché du résidentiel neuf, l’année 2021 se termine sur une note positive avec plus de 116.000 ventes réalisées, soit une hausse de 15% par rapport à 2020. Les mises en vente prennent la même trajectoire avec une hausse de 21% sur un an. L’offre commerciale, quant à elle, se contracte avec une baisse de 2% par rapport à 2020 et de 4% par rapport à la moyenne décennale.Le marché du Neuf souffre d’une pénurie de produits – malgré une hausse des permis de construire de 19% sur un an - pouvant s’expliquer par du foncier plutôt rare et cher, une demande soutenue, des coûts de construction en hausse, des délais administratifs trop long et des recours trop nombreux mettant en péril la rentabilité économique des projets.A moyen terme, le développement du neuf peut se trouver d’avantage impacté qu’aujourd’hui par des réglementations environnementales plus complexes à mettre en place et leurs conséquences en termes de valorisation.L’immobilier résidentiel en transitionLe parc immobilier résidentiel français est soumis à une importante évolution réglementaire avec, d’une part, la promulgation de la loi Climat et Résilience en août 2021 et, d’autre part, la mise en œuvre de la norme RE2020 depuis le 1er janvier 2022 pour les constructions neuves.Concernant les opérations neuves, la RE2020 ne concerne que les permis de construire déposés après le 1er janvier 2022 (pour les immeubles d’habitation) ; il n’y a donc encore que très peu de recul sur l’impact réel de l’application de la règlementation.Concernant les bâtiments existants, 4,8 millions de logements sont classés F ou G (33% à Paris intramuros) et sont donc à terme condamnés à être retirés du marché locatif s’ils ne sont pas rénovés et ce dès 2025 pour les plus dégradés d’entre eux. On observe une hausse des mises en vente de logements énergétiquement dégradés (8% pour les appartements, 7,4% pour les maisons), montrant la volonté des propriétaires d’arbitrer en priorité leurs actifs condamnés à l’obsolescence.La rénovation du parc existant constitue donc un enjeu majeur. D’autant qu’une étude des Notaires de France montre que les actifs résidentiels dégageaient en 2020 une plus ou moins-value par rapport à la moyenne selon leur classe énergétique. La décote va jusqu’à 20% pour des maisons et 14% pour des appartements. Il est cependant difficile d’en déduire la présence d’une valeur verte ou une décote brune, l’obsolescence thermique d’un actif ne venant jamais seule.« L’aspect contraignant des nouvelles réglementations mises en place va nécessairement se manifester dans les statistiques de volume et de prix dans les prochains mois. Si nous manquons à ce jour de données pour suivre ces transformations, les propriétaires institutionnels et privés sont déjà sur le terrain pour réagir : verdissement du parc, arbitrage des passoires thermiques, travaux de rénovation énergétique, le marché a bien compris quel était l’enjeu et se préoccupe déjà de trouver des réponses. » Stéphane Imowicz, Président d’IKORY