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Il y a 4 ans et 4 jours

Les métiers du BTP et de la construction en tête des recrutements au 1er trimestre 2021

Les métiers du BTP et de la construction en tête des fonctions les plus porteusesLe classement des fonctions les plus dynamiques est composé des métiers du BTP et de la construction (+ 4 pts de CDI/CDD et + 5 pts d'offres en intérim), et de la production et maintenance industrielle (+ 2 pts et + 4 pts). Elles restent également dynamiques en termes de volume d'offres à pourvoir sur ce 1er trimestre 2021 ; ces métiers représentent à eux seuls plus de 50% des offres d'intérim à pourvoir. Les postes de techniciens ou d'ingénieurs industriels sont également très demandés (15% CDI/CDD et 12% intérim). Les métiers de la Comptabilité et ceux de la Logistique et du Transport affichent eux-aussi une légère croissance par rapport au 1er trimestre 2020.En revanche, les fonctions commerciales ou liées à la gestion et à la relation clients sont moins demandées que l'an passé (respectivement - 5 pts et - 1 pt).Et enfin l'évolution des recrutements en intérim dans le secteur santé social est très liée à la forte demande de la fin du premier trimestre 2020 qui visait à pourvoir à l'urgence de la crise sanitaire.« Les métiers du BTP, de la logistique/transport et de la production industrielle recrutent fortement en ce début d'année. A l'inverse les métiers du commerce sont pour le moment en deçà des dynamiques précédemment observées. La reprise de ces recrutements est très liée aux perspectives de sortie de la crise sanitaire » observe David Beaurepaire.L'Île-de-France et l'Auvergne-Rhône Alpes, en tête des régions qui recrutent en FranceLe baromètre connaît quelques évolutions concernant le poids et la dynamique de chaque région. L'Auvergne-Rhône-Alpes s'offre une 1ère place au premier trimestre dans le classement des régions qui recrutent le plus en CDI et CDD avec une part de 17% des 265 000 offres publiées et gagne 2 pts de parts de marché. Si l'Île-de-France est la région à la plus forte décroissance (- 3 pts), elle n'en demeure pas moins l'une de celles proposant le plus d'offres d'emploi CDI/CDD, en prenant la 2e place, avec 16% du volume national.Les Pays de la Loire et la Nouvelle Aquitaine occupent respectivement la 3ème et 4ème place avec 10 et 9%.A noter, les régions Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur accusent le plus fort ralentissement après l'Île-de-France pour les recrutements en CDI/CDD. La Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire et la Normandie, quant à elles, représentent chacune seulement 4% du volume d'offres d'emploi proposées au 1er trimestre 2021. Sur les 647 000 offres en intérim analysées, l'Auvergne-Rhône-Alpes occupe également la 1ère place du classement des régions qui recrutent le plus en intérim (15%). Les Pays de la Loire et la Nouvelle Aquitaine prennent respectivement la 2ème et 3ème place avec 12 et 11% du volume national. La Bourgogne-Franche-Comté et le Centre-Val de Loire sont celles qui proposent le moins d'offres de travail temporaire (5%). La 4ème place de l'Île-de-France est anormale et démontre l'impact très fort des contraintes sanitaires et des fermetures d'établissements qui pèsent plus fortement sur la région francilienne.Le poids des grandes métropoles diminue et notamment celui de la Métropole du Grand ParisLes 10 plus grandes métropoles concentrent 33% des offres en CDI/CDD au 1er trimestre 2021, contre 36% en 2020. C'est la première fois que nous observons une baisse de cet indicateur de la métropolisation des emplois. De la même façon le top 10 des métropoles concentraient 24 % des offres en intérim en 2020 et ne concentrent plus que 20 % en 2021.La Métropole du Grand Paris et la Métropole de Lyon pèsent à elles deux près de la moitié des offres en CDI /CDD à pourvoir dans ce Top 10 des métropoles (46%). En revanche, la métropole lyonnaise présente une croissance de 2 pts des offres proposées par rapport à l'année dernière à la même période, quand le Grand Paris accuse une chute de ses offres d'emploi de 4 pts.Nantes Métropole et la Métropole Européenne de Lille, qui occupent respectivement la 3e et 5e place, affichent, elles aussi, une croissance de 2 pts de parts de marché quand Toulouse Métropole recule de 1 pt. La métropole d'Aix-Marseille occupe la seconde place du classement concernant les offres en intérim. La Roche-sur-Yon, la plus dynamique des villes moyennesCette année, les villes moyennes tirent leur épingle du jeu. Les 10 plus dynamiques représentent 7% de l'ensemble des offres en CDI et CDD (versus 5% l'année dernière) et 8% des offres en intérim (versus 7% en 2020). C'est le cas de la communauté d'agglomération de La Roche-sur-Yon, qui prend la tête de ce palmarès des villes moyennes, aussi bien sur des offres en CDI/CDD que des contrats d'intérim. La communauté urbaine d'Angers Loire Métropole occupe également le Top 10 de ce classement, tout comme sa voisine Cholet (communauté d'agglomération du Choletais).« Nous constatons une baisse de la concentration des emplois dans les métropoles pour la première fois, -3 points par rapport à l'an dernier : s'agit-il un phénomène temporaire ? Il n'est pas uniquement parisien puisque hors Paris, la part des 9 plus grandes métropoles baisse également de 2 points. Nous dirigeons-nous vers une ‘démétropolisation' des emplois, avec une tendance plus durable au profit des villes moyennes ? Nos prochains baromètres nous le diront. Quoi qu'il en soit, certaines villes moyennes tirent leur épingle du jeu tant au niveau de l'attractivité pour les candidats mais également sur le plan du dynamisme économique et des recrutements » commente David Beaurepaire, directeur délégué de HelloWork.Trois quarts des offres d'emploi sont proposées en CDIMalgré la crise, la part des CDI ne baisse pas. Ces contrats pérennes pèsent toujours 88 % en 2021. « Certains recruteurs n'hésitent plus à recruter en CDI car, pour certains postes qualifiés, ils n'ont pas le choix. D'autres prennent également en compte les nouvelles souplesses de ce contrat en cas de désaccord, la rupture conventionnelle notamment » conclut David Beaurepaire.Méthodologie : Analyse basée sur 912.000 offres d'emploi diffusées du 01/01/2021 au 31/03/2021 (dont 265.000 en CDI/CDD et 647.000 en intérim). * Sur un échantillon de 490 000 répondants, data récoltées sur une période de 6 mois en 2020.
Il y a 4 ans et 5 jours

Une toiture de 17 000 m2 éclairée avec ONDUCLAIR THERMO

L’ancienne couverture de 17 000 m2 en plaques en fibrociment amianté d’un bâtiment de Chassagny en Auvergne-Rhône-Alpes a été déposée pour être remplacée par des panneaux sandwich en acier. Des panneaux translucides en polycarbonate ONDUCLAIR THERMO d’ONDULINE s’inscrivent dans la nouvelle toiture pour laisser passer la lumière du jour tout en profitant d’une excellente isolation. Cette nouvelle toiture est destinée à recevoir des panneaux photovoltaïques sur ses pentes orientées au sud. Les plaques en fibrociment amianté, devenues trop vieilles, étaient susceptibles, à terme, de présenter un risque pour les occupants du bâtiment et ne permettaient pas de répondre à ce nouveau projet. L’entreprise ETERA a été choisie pour la rénovation de cette très grande couverture de 17 000 m2. Elle a assuré le désamiantage de l’ensemble, par la dépose des anciennes plaques, puis la pose de la nouvelle couverture qui devra recevoir les panneaux photovoltaïques. Des panneaux sandwich isolants avec un parement extérieur en acier ont été sélectionnés pour ce chantier et, pour que l’intérieur du bâtiment profite de la lumière du jour, les panneaux translucides en polycarbonate ONDUCLAIR THERMO ont été choisis pour ponctuer de sources lumineuses la nouvelle couverture. « La particularité des plaques ONDUCLAIR THERMO est qu’elles proposent la même épaisseur que les panneaux sandwich, elles sont parfaitement compatibles ce qui a facilité leur intégration dans la nouvelle couverture » affirme Laurent Ferret, le directeur d’ETERA. La solution ONDUCLAIR THERMO d’ONDULINE a en effet été spécifiquement développée pour être associée à des panneaux sandwich en couvertures neuves ou en rénovation et éclairer l’intérieur des bâtiments (usines, hangars agricoles, ERP…). La plaque ONDUCLAIR THERMO est composée de 2 parties : une plaque en polycarbonate ou en polyester et une plaque inférieure en polycarbonate alvéolaire. Sa transparence assure un confort maximal à l’intérieur des bâtiments grâce à une transmission lumineuse accrue.   ONDUCLAIR THERMO – Facile à poser « La charpente était très ancienne, avec des entre axes entre pannes très irréguliers » ajoute Laurent Ferret, « il faut souligner la souplesse et la réactivité d’ONDULINE qui nous a permis de bénéficier de nos plaques ONDUCLAIR aux différentes dimensions demandées ». Le montage des panneaux ONDUCLAIR THERMO est simple et rapide. Les panneaux se posent à l’avancement, en même temps que les panneaux métalliques. Les panneaux sont dotés de renforts longitudinaux sous chaque nervure principale pour augmenter leur rigidité. Facile à mettre en œuvre et profitant d’une grande résistance aux impacts, la solution ONDUCLAIR THERMO est flexible selon les besoins des chantiers. Déclinée en de nombreuses épaisseurs (30, 40, 50, 60, 80, 100, 120, 140, 150 mm), elle permet une adaptation parfaite aux différents panneaux sandwich métalliques du marché. Les lames d’air des panneaux agissent comme un isolant naturel. Pour plus de confort et afin de satisfaire les besoins les plus exigeants en termes d’isolation, ONDULINE propose une option T (Confort Thermique) qui offre des coefficients d’isolation performants (jusqu’à 0,836W/m2.K).   Les solutions ONDUCLAIR THERMO se déclinent en une large gamme pour répondre à tous les besoins : ONDUCLAIR THERMO PC : système de panneaux sandwich dont la peau supérieure est en polycarbonate d’une épaisseur d’1 mm et la peau inférieure en polycarbonate alvéolaire. ONDUCLAIR THERMO PLR : système de panneaux sandwich dont la peau supérieure est en polyester d’une épaisseur d’1,2 à 1,6 mm et la peau inférieure en polycarbonate alvéolaire. ONDUCLAIR THERMO PC T et PLR T : systèmes avec option « Confort Thermique » pour une isolation accrue. ONDUCLAIR THERMO PC R et PLR R : systèmes avec option « Renforcé » pour une résistance aux charges accrue et une plus grande facilité d’installation en neuf ou en rénovation. ONDUCLAIR PC TR ET PLR TR : systèmes profitant des 2 options « Renforcé » et « Confort Thermique » permettant d’allier performance thermique, mécanique et facilité de mise en œuvre. www.onduline.fr
Il y a 4 ans et 7 jours

MaPrimeRénov' connait une très forte dynamique au 1e trimestre 2021 avec plus de 185.000 dossiers déposés

A la fin du 1er trimestre 2021, plus de 185.000 dossiers déposés et plus de 317M€ de primes engagésGrâce à l’ouverte à tous les propriétaires occupants, MaPrimeRénov’ connait une très forte dynamique. Plus de 185.000 demandes ont déjà été déposées en trois mois, soit presque autant que sur l’année 2020 (191.690).Après un délai moyen d’instruction de 17 jours ouvrés, 116.899 dossiers ont été acceptés, pour un montant total de 317,4 millions d’euros de primes. MaPrimeRénov’ est ensuite versée à l’issue des travaux, 79.019 demandes de paiement ont ainsi été reçues et près de 58.000 ont été payées. 55% des travaux concernent le système de chauffageMaPrimeRénov’ permet de financer les travaux d’isolation (murs, planchers, combles, fenêtres), de chauffage, de ventilation ou d’audit énergétique. Parmi les travaux les plus sollicités le changement de système de chauffage (55%), suivi des travaux d’isolation (34%). Un forfait d’assistance à maitrise d’ouvrage (AMO) est également demandé (8%), celui-ci permet d’accompagner et conseiller les ménages pour la réalisation de ces rénovations plus ambitieuses. 59% des dossiers déposés concernent des ménages aux revenus modestes et très modestesInitialement réservée aux ménages les plus fragiles, MaPrimeRénov’ est désormais accessible à tous les propriétaires occupants, quels que soient leurs revenus. Pour autant, les ménages modestes et très modestes restent les principaux bénéficiaires, avec 59% des dossiers déposés depuis le début de l’année. MaPrimeRénov’ rencontre également un fort succès auprès des ménages aux revenus intermédiaires (36%). Par ailleurs, les régions Hauts de France, Auvergne Rhône Alpes et Ile-de-France sont les régions où le plus de dossiers ont été déposés.Téléchargez le bilan complet du 1e trimestre 2021 de MaPrimeRénov
Il y a 4 ans et 19 jours

Enedis publie son premier rapport sur les enjeux de transformation du réseau public de distribution d’électricité à l'horizon 2050

Elle fait part de sa vision des transformations et des investissements à long terme qui seraient nécessaires pour adapter le réseau public de distribution d’électricité en fonction de différents scénarios. Au travers de ce premier rapport de prospective, Enedis souhaite compléter les différentes analyses déjà conduites à cet horizon, avec une approche innovante et territorialisée.Le réseau public de distribution d’électricité, géré à 95% par Enedis sur le territoire français métropolitain, est un maillon essentiel de la transition écologique au plus près des territoires. Il permet déjà de raccorder au réseau électrique près de 90% des nouvelles énergies renouvelables (EnR) éoliennes et photovoltaïques, de participer à l’électrification des usages et d’agréger des données de production et de consommation.Les quatre scénarios retenus pour ce rapport élaboré par Enedis correspondent à des futurs possibles et cohérents permettant d’anticiper les changements auxquels le réseau de distribution d’électricité aurait à s’adapter :« Stagnation » : stagnation économique et transition écologique ralentie« Continuité » : croissance économique régulière et poursuite des trajectoires définies par la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE)« Transition » : croissance économique régulière, production photovoltaïque prépondérante et sobriété choisie« Rupture » : croissance forte de l’économie, de la population et de la production d’électricité décentralisée, 100% EnR.Les 4 scénarios reposent sur des hypothèses de croissance économique plus ou moins fortes, combinées avec des hypothèses de transition énergétique plus ou moins poussées, en particulier pour ce qui concerne les sites de production photovoltaïque raccordés au réseau électrique. Il s’agit concrètement d’associer des tendances de fond observées depuis plusieurs années (démographie, efficacité énergétique, etc.), à des éléments nouveaux qui vont se développer dans les décennies à venir (mobilités propres, énergies renouvelables, etc.), le tout à l’échelle de chaque territoire (quartiers, communes, départements, régions).Parce que chaque territoire est différent, Enedis a pris en compte pour cette étude des données locales à chaque fois que cela était possible : démographie, logement, activité économique, météorologie, etc. Cette approche permet de donner des résultats à la fois à la maille nationale et à des échelles locales ciblées, l’analyse fine des consommations, des productions et de leur évolution prospective étant permise par l’ancrage territorial d’Enedis, ainsi que sa dimension nationale.Les principales conclusions du rapport d’Enedis : La croissance de la consommation électrique aux bornes du réseau de distribution reste modérée : entre 0,3% et 1,2% par an d’ici 2050A l’échelle nationale, les gains d’efficacité énergétique compenseraient l'augmentation marquée de l’usage de l’électricité. La croissance de la consommation aux bornes du réseau de distribution reste par conséquent modérée entre 0,3% et 1,2% par an d’ici 2050, inférieure aux niveaux connus depuis le début du siècle.A l’échelle locale, les contrastes observés aujourd’hui entre territoires devraient persister. Les niveaux de consommation les plus élevés seront associés aux zones les plus densément peuplées : Ile-de- France, Auvergne-Rhône-Alpes, côtes méditerranéenne et atlantique et métropoles.La production solaire et éolienne sera de plus en plus souvent à l’origine des pics de sollicitation du réseau public de distribution d’électricitéLe développement des énergies renouvelables raccordées au réseau de distribution sera le facteur primordial de changement.Les scénarios ont été construits pour couvrir une large plage de développement des énergies renouvelables raccordées au réseau de distribution : de 100 à près de 300 GW à l’horizon 2050. La quantité d’installations solaires, en particulier les installations de petite taille raccordées en basse tension (230 / 400 V) est le paramètre le plus différenciant de ces scénarios.Le dimensionnement du réseau électrique sera de plus en plus réalisé en fonction de la production localeEn fonction des moments dans la journée, de la météo ou des saisons, la production générée dans chaque territoire sera soit inférieure soit supérieure à sa propre consommation : des optimisations locales entre production et consommation vont se développer.Les territoires sont et seront interdépendants en matière d’électricité et les réseaux de transport et de distribution continueront à assurer l’équilibre du système à tout moment, en adaptant leurs infrastructures à ces nouveaux besoins.Le développement de dispositifs de stockage saisonnier est indispensable dans les scénarios où la production solaire et éolienne devient prépondéranteCompte tenu de l’intermittence des technologies photovoltaïques et éoliennes, le développement du stockage saisonnier sera nécessaire dans certains scénarios.La diversification des moyens offrant des flexibilités pour le pilotage du système électrique et l’optimisation du réseau de distribution gagnera en importance. L’usage des batteries à cette fin va s’amplifier.Les investissements nécessaires à l’intégration des nouvelles installations sur le réseau public de distribution d’électricité augmenteront en fonction de la part locale de la production éolienne et solaireAujourd’hui, Enedis consacre environ 2 milliards d’euros d’investissements par an aux raccordements et extensions de réseau associées. L’entreprise a anticipé ce besoin jusqu’en 2035 en cohérence avec les objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE).Selon les scénarios étudiés, les nouvelles installations ou extensions du réseau public de distribution pourraient se traduire à horizon 2050 par des rythmes annuels d’investissements entre 2 milliards d’euros par an et 6 à 8 milliards dans le scénario Rupture, soit 3 à 4 fois plus élevé que le rythme actuel. Ces investissements ne recouvrent pas l’ensemble des enjeux industriels d’Enedis.Certaines thématiques devront être approfondies, puisque la diversité des situations locales du réseau public de distribution doit être prise en compte pour assurer l’équilibre du système électrique, garantissant la sécurité d’alimentation en toutes circonstances.Dominique Lagarde, Directeur de la Stratégie d’Enedis, a déclaré :« Ce rapport permet d’identifier les priorités de long terme pour Enedis : investir pour permettre aux consommateurs d’être alimentés par la production raccordée au réseau de distribution ; promouvoir les optimisations économiques rendues possibles par les installations locales. »Christian de Boissieu, Président du Conseil des Parties Prenantes* d’Enedis, a ajouté : « Enedis livre aujourd’hui ses premières réflexions sur le champ des possibles pour les 30 prochaines années. De par sa connaissance fine des territoires, l’entreprise apporte une grille de lecture complémentaire permettant de nourrir les grands débats sur les transformations fondamentales auxquelles le système électrique français fait face aujourd’hui. Ce rapport est un premier pas pour Enedis que nous accompagnerons dans ses analyses, avec l’objectif d’étudier les enjeux technologiques et sociétaux des différents scénarios esquissés. »*Créé en 2015, le Conseil des Parties Prenantes d’Enedis se réunit trois fois par an dans le but d’échanger sur la stratégie de l'entreprise. Enedis bénéficie ainsi de l’expertise de personnalités extérieures reconnues aux compétences complémentaires : économistes, climatologues, représentants du monde de l’enseignement et de l’entreprise, sociologues de l’entreprise, urbanistes, prospectivistes.
Il y a 4 ans et 19 jours

Restauration de la salle des Etats du château de Ravel

Forteresse féodale, puis royale, offerte par Philippe le Bel à son chancelier Pierre Flote, demeure des familles d’Amboise, de la Rochefoucauld, puis de la famille d’Estaing, le château de Ravel, dans le Puy-de-Dôme, a conservé ses caractéristiques médiévales, adaptées aux exigences d’une demeure seigneuriale classique. Le château de Ravel, propriété privée, est classé au titre des monuments historiques. La pièce maîtresse du château, la salle des Etats d’Auvergne abrite une importante frise représentants les blasons d’une cinquantaine de provinces françaises, exécutée afin d’accueillir les Etats généraux d’Auvergne. Cet événement n’aura finalement jamais lieu, en raison du décès de Pierre Flote, tué à la bataille de Courtrai en 1302. Cette frise héraldique unique en France, aurait pu disparaître lors de l’incendie qui a ravagé 400m² dans la partie nord-ouest du château en juin 2016. S’ensuit alors un chantier de restauration en plusieurs étapes, exécuté sous la maîtrise d’oeuvre de Frédéric Didier, architecte en chef des monuments historiques, permettant de dégager des dispositions du XIIIe siècle et de les remettre en place dans cette partie du château : la grande chambre royale au 1er étage, la façade ouest et la tour nord-ouest, par exemple, retrouvent leur physionomie médiévale. Par chance, l’incendie n’a pas endommagé les peintures murales de la salle des Etats, situées pourtant au-rez-de-chaussée, directement sous les étages touchés par les flammes. Suite au sinistre, l’entresol crée tardivement est déposé et la salle des États a d’ores et déjà retrouvé ses volumes d’origine. Sur le chantier, le travail des restaurateurs consiste dans un premier temps à dégager les enduits dissimulant les peintures et à consolider ces dernières. Puis dans une seconde étape, ils procéderont à leur restauration, sous le contrôle scientifique et technique de la conservation régionale des monuments historiques. L’enjeu notamment sera de définir, en lien avec les propriétaires, l’architecte en chef des monuments historiques et les restaurateurs, jusqu’à quel point les parties disparues ou fanées seront restituées. La restauration de la salle des États a été sélectionnée parmi les opérations financées au titre du plan de relance dans le cadre de la mesure qui vise à conforter les opérations de restauration de monuments historiques relevant des collectivités ou de propriétaires privés. Le chantier a débuté fin 2020 et se poursuivra jusqu’en juillet 2021. Le montant total des travaux s’élève à 336 590 € dont une participation financière de 168 295 € dans le cadre de France Relance. Photo : salle des Etats pendant les travaux – 2BDM Architectes  
Il y a 4 ans et 20 jours

France Color Diffusion : Fenêtre sur le monde

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine France Color conçoit et produit la gamme Drain Color. [©Drain Color] ALLIER. Le calendrier affiche “juillet 2019”, lorsque la société France Color Diffusion, propriétaire des marques DrainColor et Béton Drainant, passe de Toulouse  à Vichy, en Auvergne. « Nous distribuons notre concept de béton drainant en sac à travers tout le territoire français, pour les magasins de négoce comme pour les GSB. Il nous fallait trouver une plate-forme plus centrale que ce que nous avions à Toulouse », indique Catherine Oliveira, gérante de la société de FranceColor.  L’entreprise a donc déménage l’ensemble de ses activités : de la plate-forme logistique aux laboratoires, en passant par les bureaux administratifs. Tout en travaillant son implantation locale. « Très vite, nous avons noué des contacts avec les acteurs locaux. Nous avons aussi beaucoup été aidés par le département de l’Allier qui nous a accompagnés dans ce changement d’horizon ». L’entreprise a même trouvé, dans le centre pénitentiaire de Moulins-Yzeure, un partenaire.  Une nouvelle base locale qui permet aujourd’hui à FranceColor de se tourner vers l’international, après un premier essai d’export (même si français) concluant à La Réunion. « Nous développons de nouveaux marchés à l’international, mais nous ne voulons pas presser les choses. Je veux bien comprendre le marché local, ses attentes et ses besoins, et pourquoi pas développer une gamme spécifique pour les pays cibles. » Dans le même temps, c’est une société-sœur Alcaligne qui va voir le jour. Ceci, afin de produire produire made in France des joints de dilatation, des cornières et des nez-de-marche Moonlight. Qui viendront compléter les produits de la gamme DrainColor. Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Cem’In’Eu joue la fille de l’eau

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Les barges de clinker permettent de desservir la nouvelle usine de Cem’In’Eu de Portes-lès-Valence. [©Cem’In’Eu] Drôme. Connecté aux réseaux ferré et fluvial, le nouveau site industriel de la start-up cimentière Cem’In’Eu de Portes-lès-Valence (26) lance l’approvisionnement par le Rhône. La première barge de clinker en provenance de Sète (34) a accosté, le 8 février dernier, au port fluvial de commerce de la Drôme, à Valence. A l’heure actuelle en phase de démarrage industriel, le nouveau site baptisé Rhône Ciments est la 2e usine française de Cem’In’Eu (après celle d’Aliénor Ciments, à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne). Rhône Ciments sera approvisionnée en matières premières à la fois par voie ferrée et par le Rhône en provenance du port de Sète. A terme, l’usine recevra environ 4 000 t de clinker par semaine par ces deux moyens de transport. Le transport fluvial est affrété par l’entreprise sétoise Cem’In’Log et opéré par Agora Fluvial (groupe Sogestran). Placée au cœur des territoires, Rhône Ciments est idéalement située pour desservir les marchés d’Auvergne – Rhône-Alpes Sud,  et de Provence – Alpes – Côte d’Azur et d’Occitanie. « Si nous avons sélectionné le site de Portes-lès-Valence pour implanter Rhône Ciments, c’est pour sa connexion aux réseaux fluvial et ferré, déclare Magali Laurenço, directrice de Rhône Ciments. Un atout unique pour atteindre nos objectifs ambitieux en matière d’impact carbone. La collaboration avec la Compagnie nationale du Rhône et la Chambre de commerce et de l’industrie de la Drôme nous permet aujourd’hui d’accueillir la première barge de clinker dans de bonnes conditions. Et d’envisager de manière sereine notre développement, dans le respect de l’environnement. » Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Mobilité rurale décarbonée 2/5 : La France coupée en deux

Cinq régions boudent les autorités organisatrices de la mobilité dans les territoires ruraux. Si aucune statistique officielle ne recense encore les communautés de communes qui ont pu choisir cette compétence optionnelle jusqu’au 31 mars, les observateurs s’attendent à un net déficit du sud de la France, en particulier de l’Occitanie, de la Nouvelle-Aquitaine, de Centre Val-de-Loire et d’Auvergne Rhône-Alpes. La césure traverse le clivage entre droite gauche.
Il y a 4 ans et 21 jours

Un nouveau président de la commission territoriale BPE Rhône-Alpes

Gaël Figon est le nouveau président de la commission territoriale BPE Rhône Alpes. [©SNBPE] Gaël Figon a été élu président de la commission territoriale BPE Rhône-Alpes du SNBPE. Il succède à Jérôme Montané, désormais président de l’Unicem Auvergne – Rhône-Alpes. Directeur de l’agence Rhône – Auvergne chez LafargeHolcim Béton, Gaël Figon aura pour mission de soutenir le secteur du BPE. L’un de ses objectifs sera de faire valoir auprès des acteurs de la construction, de l’enseignement et du grand public les qualités du matériau béton et ses avantages. Il soutiendra le BPE au sein de signatures architecturales et constructives reconnues. Il va aussi mettre en avant le savoir-faire de la branche. Pour cela, il fera découvrir les différents métiers aux jeunes et à des demandeurs d’emploi. De plus, la sécurité et les économies circulaires avec le label “Production 100 % locale” seront des points clefs. Par ailleurs, il répondra aux enjeux actuels, notamment ceux de la RE 2020. Gaël Figon témoigne « En tant que nouveau Président de la Commission Territoriale BPE Rhône-Alpes, j’ai pour objectif premier de valoriser le matériau béton auprès de tous les publics. Les thématiques autour de la sécurité, l’économie circulaire ou la RE2020 seront également prioritaires ». Le parcours de Gaël Figon Gaël Figon est diplômé d’un 3e cycle administration des entreprises. C’est en 2003 qu’il intègre LafargeHolcim. En 2012, il devient chef de centre BPE, puis, en 2017, directeur général de l’agence Rhône- Auvergne. Son périmètre d’action comprend 21 unités de fabrication de béton. Acteur engagé pour fédérer les métiers du secteur du BPE, il est devenu le chef de file des adhérents du SNBPE Rhône-Alpes depuis le 4 mars 2021. 
Il y a 4 ans et 34 jours

Du 29 mars au 2 avril, la Semaine de l'entreprise coopérative BTP

Une opération inscrite dans le programme de promotion de l'entrepreneuriat du CCCA-BTP La Semaine de l'entreprise coopérative BTP est une initiative pilotée par le CCCA-BTP, en partenariat avec la Fédération des SCOP du BTP. Sa première édition se déroule partout en France, du 29 mars au 2 avril 2021.Son objectif vise à promouvoir le modèle exemplaire de l'entreprise coopérative dans le secteur de la construction auprès des apprentis en formation dans les métiers du BTP. Ce modèle s'inscrit pleinement dans le programme de promotion de l'entrepreneuriat, mis en place par le CCCA-BTP auprès des apprentis pour les sensibiliser à la création, la reprise et la transmission d'entreprise.Les 600 entreprises coopératives du BTP mobilisées dans tous les territoiresLors de cette Semaine, les 600 sociétés coopératives du BTP se mobilisent en région pour venir à la rencontre des jeunes en formation au sein des organismes de formation aux métiers du BTP qui participent à cette initiative. Au-delà de faire découvrir aux apprentis du BTP le modèle coopératif, qui, par ses spécificités, ses valeurs et son mode de gouvernance séduit de plus en plus de jeunes, son objectif est également d'accompagner des apprentis, futurs entrepreneurs, qui achèvent leur parcours de formation, dans la réalisation de leur projet professionnel.Une semaine à la découverte d'un modèle d'entreprise équitable, démocratique et pérenne, où…Les salariés ont le pouvoir de décider. Ceux-ci détiennent au moins 51 % du capital social et 65 % des droits de vote.Les dirigeants sont choisis et élus par les salariés. Ce sont eux qui pilotent la société au quotidien, mais ils sont élus dans les assemblées générales.Les bénéfices sont équitablement répartis. Ces profits sont distribués entre les salariés (participation et intéressement), les réserves de la SCOP et les associés (dividendes).La démocratie prévaut. Chaque associé dispose d'un droit de vote égalitaire, quel que soit le capital détenu sur le principe : un homme = une voix.Un tiers des bénéfices est réservé pour assurer l'avenir et la pérennité de l'entreprise. La part des bénéfices mise en réserves contribue à consolider les fonds propres et à conforter l'avenir de l'entreprise. C'est sans doute ce qui explique la pérennité des 600 sociétés coopératives du BTP.Une quarantaine d'événements inscrits au programme Ces événements sont organisés au niveau régional par les Fédérations régionales des SCOP du BTP et les organismes de formation du BTP.Diverses animations sont au programme, avec :des ateliers et des conférences pour présenter le modèle coopératif ; des SCOP dating pour le recrutement d'apprentis ou de nouveaux sociétaires ;des visites d'entreprise coopérative ou de chantier réalisé par une SCOP. Toutes les régions de France participent, y compris La Réunion, avec douze événements en Auvergne-Rhône-Alpes, deux en Bourgogne Franche-Comté, deux en Bretagne, un en Centre-Val de Loire, deux en Grand-Est, trois en Haut-de-France, deux en Ile-de-France, deux en Normandie, trois en Nouvelle-Aquitaine, trois en Pays de la Loire et quatre en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Zoom sur six événements organisés en région BTP CFA Loire-Atlantique (site de Saint-Herblain) : 29 mars 2021Conférence de présentation du modèle coopératif et témoignages de l'entreprise coopérative SCOP SCETEC et de la Fédération Ouest SCOP du BTP.Les Compagnons du Devoir et du Tour de France de Nancy : 29 mars 2021Atelier-conférence sur le modèle coopératif et organisation d'un SCOP dating.BTP CFA Isère (Bourgoin-Jallieu) : 30 mars 2021Atelier-conférence sur le modèle coopératif et échanges avec la SCOP ARTSCOP BOIS, un ex-apprenti menuisier aujourd'hui salarié dans cette entreprise coopérative, la Fédération régionale Auvergne-Rhône-Alpes des SCOP du BTP, en présence des apprentis et de l'équipe pédagogique du centre de formation. Fédération compagnonnique régionale d'Orléans : 31 mars 2021Conférence de présentation du modèle coopératif, échanges et témoignages avec la Fédération Île-de-France - Centre Val-de-Loire des SCOP du BTP, l'Union régionale des Scop (UR SCOP) Centre Val-de-Loire et l'entreprise SCOP Leplâtre.Bâtiment CFA Côte d'Or (Dijon) : 31 mars 2021Atelier-conférence sur le modèle coopératif et organisation d'un job dating.Bâtiment CFA Limoges : 1er avril 2021Visite par les apprentis du CFA de deux entreprises coopératives à Limoges : SCOP AEL et SOPCZ et conférence de présentation du modèle coopératif. Plus d'informations sur le site Internet dédié du CCCA-BTP.
Il y a 4 ans et 38 jours

CAUE 69 : Partage d’expérience

L’union régionale des CAUE d’Auvergne – Rhône-Alpes a lancé une plate-forme regroupant expérience et bonne conduite pour la gestion des édifices remarquables du XXe siècle. [©Union régionale des CAUE] RHONE. L’Union régionale des Conseils d’architecture d’urbanisme et d’environnement d’Auvergne – Rhône-Alpes a lancé un observatoire, nommé Archi 20-21. Ceci, pour aider les acteurs de la construction ayant à faire à des édifices classés du XXe siècle. Pionnière en matière de recensement des constructions du siècle dernier dans la région. L’Union régionale des CAUE a publié le guide “Rhône-Alpes de l’architecture du XXe siècle”, en 2004…  En effet, ces réalisations sont de plus en plus concernées par les opérations de rénovation et de densification urbaine. Archi 20-21 est un observatoire régional. Il est conçu comme une plate-forme renseignée. Documentée et actualisée, de partage d’informations sur les postures adoptées lors d’intervention sur ces édifices. L’observatoire est actualisé par une campagne annuelle et constitue le lieu d’une diffusion des réalisations récentes. Il relie les exemples régionaux à des cas concrets nationaux ou internationaux. Et connecte les acteurs à des bases de données essentielles. Ceci, pour s’engager dans des bonnes pratiques et visiter des réalisations exemplaires.
Il y a 4 ans et 39 jours

Photowatt, spécialiste du photovoltaïque et filiale EDF, suscite l’inquiétude en Isère

"Si on abandonne maintenant, c'en est fini du savoir photovoltaïque en France," a déclaré à l'AFP Emilie Brechbuhl, ingénieure et déléguée syndicale CFE-CGC, comprenant qu'EDF veut "se désengager" de Photowatt et de ses 215 salariés.Rachetée par EDF en 2012 et symbole d'une production locale pour les énergies renouvelables, Photowatt n'a pas atteint l'équilibre depuis. Une réorganisation menée par EDF en 2018 avait conduit l'entreprise à maintenir en France la production de plaques de silicium uniquement, l'assemblage des panneaux étant délocalisé en Chine.En novembre, la remise en cause d'un critère d'émission carbone dans le choix des panneaux solaires en France a alerté des salariés."On a gratté, et on s'est rendu compte qu'EDF voulait se désengager" de Photowatt, a poursuivi Mme Brechbuhl, regrettant que l'électricien ne choisisse pas le producteur français pour un récent appel d'offres de panneaux solaires.EDF "cherche la meilleure solution pour Photowatt et ses salariés", a pour sa part assuré l'entreprise, "c'est ce à quoi on s'attelle aujourd'hui" via notamment des "partenariats industriels". Elle assure avoir réalisé 360 millions d'euros d'investissement depuis la reprise en 2012.De son côté, le ministère de l'Economie estime que l'activité de l'entreprise n'est pas le coeur de métier d'EDF, et confirme qu'il privilégie le scénario d'une reprise pour assurer l'avenir du site.Le maire LR de Bourgoin-Jallieu Vincent Chriqui et le Comité social et économique (CSE) de Photowatt confirment que des discussions "sont en cours" entre EDF et ECM Technologies, une entreprise grenobloise de fours industriels, pour une éventuelle reprise.Une perspective qui n'est pas souhaitée par de nombreux salariés, préférant le patronage d'EDF."Photowatt a besoin d'un grand groupe avec une assise financière qui permette de supporter les pertes jusqu'à l'équilibre", a indiqué à l'AFP Barbara Bazer-Bachi, ingénieure élue au CSE, estimant qu'avec des investissements importants, l'entreprise pourrait être rentable."Il faut continuer à investir dans l'appareil de production", a plaidé en ce sens M. Chriqui, qui ajoute que des discussions étaient également en cours avec la région Auvergne-Rhône-Alpes.Samedi, des élus locaux de gauche s'étaient rassemblés devant les locaux de l'entreprise pour soutenir les salariés."Avec le Covid, on a parlé de réindustrialiser l'Europe, de transition énergétique, de loi climat... Et là, on existe, et depuis dix ans, on ne met pas les moyens nécessaire pour Photowatt ?", s'est encore interrogée Mme Bazer-Bachi.
Il y a 4 ans et 39 jours

Réélection du président de la FRTP Auvergne – Rhône-Alpes

Pierre Berger a été réélu pour un 2e mandat à la présidence de la FRTP. [©FRTP] Les administrateurs de la Fédération régionale des travaux publics (FRTP) Auvergne-Rhône-Alpes ont renouvelé leur confiance à Pierre Berger. Ceci, en le reconduisant à la tête de l’organisation professionnelle pour un mandat de 3 ans. L’entrepreneur auvergnat (dirigeant du groupe PRS) a pu capitaliser sur le bilan positif de son premier mandat. Un bilan positif Elu président de la toute nouvelle FRTP Auvergne – Rhône-Alpes en 2018, Pierre Berger a su relever les défis de la 2e plus grande région de France. Et ce, malgré le contexte de crise sanitaire inédit. Il a su trouver la bonne organisation interne pour que la FRTP fonctionne. Et soit représentative de la profession des travaux publics partout sur le territoire. De plus, il s’est positionné en tant qu’interlocuteur reconnu auprès des institutionnels et des élus locaux pour que les investissements dans les infrastructures restent au cœur de l’action publique. Il a promu l’image et les métiers des travaux publics auprès des jeunes. Et enfin, Pierre Berger a accompagné les entreprises au plus près dans une situation marquée par la pandémie du Covid-19. Un deuxième mandat « Le contexte de ce début de nouveau mandat est évidemment bien différent du précédent, mais les valeurs et les engagements de Pierre Berger restent les mêmes », peut-on lire dans le communiqué de presse. Le bureau, qui l’accompagnera pendant 3 ans, est aussi reconduit dans sa quasi-totalité. Seul, Jean-Pierre Cheval est nouvellement élu au poste de vice-président pour Rhône-Alpes. Pierre Berger souhaite mettre l’accent sur plusieurs actions. Tout d’abord, veiller à la mise en œuvre concrète du plan de relance dans les départements. Puis, conforter le rôle incontournable des travaux publics dans la transition écologique, qui s’opère à toutes les échelles du territoire…
Il y a 4 ans et 52 jours

Lyon-Turin : une large majorité de sympathisants écologistes favorable au projet

SONDAGE. Une large majorité de sympathisants écologistes en Auvergne-Rhône-Alpes sont favorables au projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin, pourtant combattu par les élus Verts de la région, selon un sondage rendu public par les promoteurs de l'ouvrage.
Il y a 4 ans et 60 jours

LafargeHolcim acquiert 24 centrales à béton en Auvergne-Rhône-Alpes

LafargeHolcim France annonce l’acquisition de 24 centrales à béton et d’une carrière du groupe Cemex, implantées en Auvergne-Rhône-Alpes.
Il y a 4 ans et 60 jours

Le chantier de déviation contesté en Haute-Loire entériné par la justice

Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a rejeté la demande d'associations de défense de l'environnement qui contestent le projet de la RN 88 financé par la région Rhône-Alpes-Auvergne.
Il y a 4 ans et 63 jours

Cemex inaugure trois centrales à béton dans le Sud-Ouest

La nouvelle unité de production de BPE Cemex de Prades-le-Lez (34) est signée MG Lilienfeld. [©Cemex] Alors même qu’il vient de céder à LafargeHolcim 24 centrales à béton sur la région Auvergne – Rhône-Alpes. Cemex poursuit son déploiement dans le Sud-Ouest. Là, l’industriel a mis en service trois nouvelles unités de production.  La nouvelle unité de Prades-le-Lez (34) remplace l’ancienne installation devenue obsolète et ne pouvant pas assurer la production des bétons spéciaux. Ce site dispose de deux principaux atouts. Une intégration paysagère réussie et une conception compacte permettant de s’implanter au mieux sur le terrain préexistant de 5 000 m2. Signée MG Lilienfeld – un partenaire historique de Cemex -, l’unité a repris une partie du génie civil de l’ancienne installation. En particulier, le traitement des eaux qui a été upgradé pour assumer plus de capacité. La nouvelle centrale est équipée de cinq trémies en ligne, de quatre silos à ciments. Et d’un malaxeur Teka de 1,5 m3alimenté par skip. De quoi offrir une capacité de production de 45 m3/h. Une nouvelle référence pour Elkon A Toulouse-Sud, Cemex a fait appel à Elkon pour la construction de la nouvelle centrale à béton. [©Cemex] Nouvelle implantation pour Cemex, la centrale de Toulouse-Sud répond à la croissance du marché local. Apte à fournir toute la gamme Cemex, elle sera cependant dédiée à la production des bétons bas carbone de la ligne Vertua. Et des bétons conçus à base de granulats recyclés. Ceci, avec une capacité de production de 90 m3/h. Pour cette installation, l’industriel du BPE a fait appel au constructeur turc Elkon. Ce dernier a fourni un outil s’articulant autour d’un malaxeur de 3 m3, de six silos à ciments et de huit trémies à granulats, d’une capacité totale de 600 t. En partie confinée dans un bâtiment fermé et isolé. Cette centrale répond à tous les standards Cemex, en termes d’équipements environnementaux. Tout y est : débourbeur déshuileur, régulateur de débit des eaux de pluie, filtre pour pulvérulent, bardage double peau. Mais aussi, circuit fermé des eaux de process, sept bassins hors sol pour les bétons essorés.  Le volet sécurité s’inscrit dans la même logique : nettoyage automatique du malaxeur, locaux sociaux dernière génération. Ainsi que passerelle sécurisée pour lavage du cône des toupies. Sans oublier un accès aux silos depuis la tour de stockage des granulats avec escalier, monte-charge. Dernières particularités : la réception et l’évacuation des retours de bétons vers le site de recyclage Cemex de Cugnaux. Et son adossement à un dépôt de granulats nouvellement créé. Comprenant neuf cases au sol dédiées à la réception de déblais et à la vente de granulats. Une centrale Euromecc pour le quartier Belvédère, à Bordeaux C’est une unité mobile Euromecc qui permet à Cemex de livrer le chantier du quartier Belvédère, à Bordeaux. [©Cemex] Troisième et dernière unité Cemex inaugurée dans le Sud-Ouest. La centrale à béton de Bordeaux est dédiée au chantier du nouveau quartier Belvédère, situé en rive droite de la Garonne. Mise en service en trois semaines seulement, sur un espace de 1 500 m2. Cette unité mobile Euromecc est équipée d’un malaxeur double arbres horizontaux de 1,5 m3. Trois silos à ciments et quatre trémies de granulats complètent l’installation. Qui offre ainsi une capacité de production de 65 m3/h.  « Ces trois nouvelles unités de production de bétons, deux fixes et une mobile, confirment la volonté de Cemex de toujours s’assurer une présence de premier plan sur les marchés locaux des matériaux de construction, conclut Jean-Marie Modica, directeur de Cemex Matériaux France Sud. Une ambition qui se traduit aussi par une présence accrue de notre entreprise sur les gammes de produits spéciaux et bas carbone, répondant aux impératifs environnementaux. »
Il y a 4 ans et 63 jours

A Meyzieu, le lycée colonel Arnaud Beltrame, proposé par Chabanne

L’agence Chabanne est lauréate en février 2021 du futur lycée colonel Arnaud Beltrame de Meyzieu (Rhône). L’ouvrage, d’une surface de 16 207 m² pour un budget 29 M€ H.T conçu pour la région Auvergne Rhône-Alpes, maître d’ouvrage, se distingue par une passerelle sculpturale. Communiqué. Ce nouvel établissement d’une capacité d’accueil de 1 800 élèves comprendra […] L’article A Meyzieu, le lycée colonel Arnaud Beltrame, proposé par Chabanne est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 67 jours

Première réunion du Conseil National de l’Hydrogène

La stratégie pour le développement d’un hydrogène décarboné place la France parmi les pays les plus en pointe sur cette technologieCette stratégie, qui a été annoncée par le gouvernement le 8 septembre 2020, prévoit 7 milliards d'euros de soutien public d'ici 2030, dont 2 milliards d'euros d'ici 2022, dans le cadre de France Relance et des Investissements d’Avenir.La supervision des travaux menés pour la mise en œuvre de cette stratégie est assurée par un coordonnateur, Hoang Bui, dont la nomination a été confirmée.Les co-présidents du CNH, Benoit Potier, président directeur général d’Air Liquide, et Patrick Koller, directeur général de Faurecia, ont présenté une analyse comparative des stratégies internationales sur l’hydrogène, se fondant notamment sur les travaux du Conseil mondial de l’hydrogène (Hydrogen Council).Il en ressort que la France est positionnée dans le peloton de tête des pays les plus avancés pour leur stratégie, aux côtés de l’Allemagne en Europe ou de la Chine, la Corée et le Japon en Asie. Les critères d’évaluation suivants ont été analysés : développement de la production de l’hydrogène renouvelable et bas carbone, définition d’objectifs clairs, dispositif de pilotage et de suivi de la stratégie, moyens financiers, adaptation des réglementations.Le lancement de la stratégie en septembre a engendré une forte dynamique industrielleLe Conseil national de l’hydrogène constate une forte dynamique industrielle qui est amenée à se poursuivre dans les prochains mois.Dans le cadre de France Relance, 27 projets de R&D et d’intégration de technologies hydrogène ont d’ores et déjà été soutenus, pour 212 M€ d’investissement total et 37 M€ de soutien public(2).A ces projets viennent s’ajouter 60 M€ de soutien à la filière aéronautique dans le cadre du CORAC (Comité d’orientation de la recherche pour l’aéronautique civile). Par ailleurs, début 2021, un soutien financier a été annoncé pour aider 4 régions (Occitanie, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Grand-Est) à acquérir 14 trains hydrogène représentant un investissement total de 300 M€.Dans le cadre de la première session de l’appel à projets « écosystèmes territoriaux » de l’ADEME, 7 projets, représentant un investissement de 136M€ et une demande d’aide de 45M€, ont été présélectionnés pour soutenir la production par électrolyse et la mobilité hydrogène. La deuxième session de cet appel à projets compte déjà plus de 47 nouvelles demandes ouvertes, pour une présélection en juin.De premiers éléments ont été présentés concernant les projets d’envergure qui pourraient bénéficier d’un accompagnement dans le cadre du PIIEC(3) en cours de construction au niveau européen, sous l’impulsion de la France et de l’Allemagne. Ces projets français représentent un montant total d’aide avoisinant les 8 Mds € et concernent la production d’électrolyseurs, la décarbonation de l’industrie lourde, la production des équipements pour la mobilité. Les projets retenus donneront lieu aux premiers versements d’aides dès la fin de l’année.Dans ce cadre France Hydrogène a dénombré 4 projets d’usines en France de fabrication d’électrolyseurs et a identifié des installations d’électrolyse projetées d’une puissance totale de 3,2 GW, soit d’ores et déjà près de 50% de l’objectif fixé par la stratégie nationale de disposer d’une capacité d’électrolyse sur notre territoire de 6,5 GW en 2030.Des projets innovants utilisant les technologies de l’hydrogène sont également en développement dans les systèmes électriques des zones non interconnectées en outre-mer, tel que le projet CEOG(4) de centrale photovoltaïque à puissance garantie avec stockage hydrogène. Les modalités de son soutien sont en cours d’étude.Les écosystèmes français affichent une bonne maîtrise des technologies clés et le CNH travaille à renforcer les compétences et la chaine de valeur françaiseLe Conseil national Hydrogène a établi une cartographie des technologies clés, en s’appuyant sur l’expertise de l’ensemble des comités stratégiques de filières concernés. Cette analyse montre que la France maîtrise ou disposera rapidement de toutes les technologies critiques nécessaires à sa souveraineté et permettant un passage rapide à l'échelle industrielle. Des thématiques prioritaires ont été identifiées pour faire l’objet de travaux complémentaires. Il s’agit par exemple des membranes, des compresseurs d’air pour piles à combustible et électrolyseurs, ou encore des procédés de décarbonation pour l’industrie sidérurgique et les cimenteries.Le Conseil national de l’Hydrogène a ainsi initié des travaux pour identifier des contributeurs, former des consortia et développer des technologies, équipements, applications et logiciels correspondant pour renforcer la chaine de valeur française.Afin de soutenir ces nouveaux projets de R&D, le Secrétariat général pour l'investissement a amélioré le dispositif d’aide « briques technologiques et démonstrateurs hydrogène » opéré par l’ADEME, en portant notamment la part de subvention dans les aides accordées à 60%, voire 75% sous certaines conditions.Les industriels du Conseil national de l’hydrogène s’engagent pour développer les formations au sein de la filièreLa dynamique de la filière hydrogène est porteuse de perspectives importantes d’emplois.France Hydrogène est ainsi en cours de finalisation d’un référentiel des compétences-métiers qui sera présenté fin mars et accessible par internet. Sur les 75 métiers identifiés, une quinzaine apparait déjà en tension. Pour y remédier, des initiatives dans le domaine de la formation professionnelle ont été évoquées lors de cette réunion, telles que « la Symbio Hydrogen Academy » portée par l’entreprise Symbio et ses actionnaires Faurecia et Michelin. Elle vise à former 300 personnes par an aux métiers de l’hydrogène dans la région lyonnaise.De la même manière, le groupe Air Liquide apporte son soutien aux initiatives telles que la « H2 Académie », qui est destinée notamment à former des étudiants en BTS à partir de septembre 2021 à Port-Jérôme, près du Havre.Le Conseil national de l’hydrogène se réunira régulièrement pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de la stratégie hydrogèneLa prochaine réunion du Conseil national de l'hydrogène se tiendra d’ici l’été. Elle permettra de faire le point sur des thématiques d’intérêt commun telles que :les enjeux de réglementation et de normalisation spécifiques au domaine de l’hydrogène, via des groupes de travail associant les industriels pour construire un cadre réglementaire permettant le développement de la filière en toute sécuritéles projets et partenariats autour des technologies clefs qui font encore défaut à la filière françaisela mise en place de mécanismes de soutien à la production d’hydrogène renouvelable et décarbonéla question des infrastructures de transport et de distribution(1) Le rôle et la constitution du Conseil national de l’hydrogène avaient été précisés lors d’un communiqué de presse le 11 janvier 2021.(2) Les subventions proviennent des fonds de modernisation automobile et aéronautique, du soutien aux projets industriels dans les territoires, du Programme Investissements d’Avenir dans le cadre du Comité d’orientation de la recherche pour l’automobile et les mobilités (CORAM).(3) Projet Important d’Intérêt Européen Commun. Le dispositif, à l’instar de celui sur les batteries, autorise les Etats membres à financer les projets au-delà des limites habituellement fixées par la réglementation européenne lorsqu’il s’agit de soutenir des projets de grande ampleur qui apportent une contribution très importante à la croissance économique, à l’emploi et à la compétitivité de l’industrie et de l’économie de l’Union(4) Centrale Electrique de l’Ouest Guyanais
Il y a 4 ans et 67 jours

LafargeHolcim étend fortement sa présence en Auvergne Rhône-Alpes

ACQUISITION. Le fabricant de béton, LafargeHolcim, annonce avoir réalisé plusieurs acquisitions dans la région Auvergne Rhône-Alpes. L'industriel, peu présent dans certains départements, muscle sa présence.
Il y a 4 ans et 67 jours

La justice entérine la poursuite du chantier contesté de déviation de la RN88 en Haute-Loire

"Aucun des moyens invoqués" par ces quatre associations "n'est de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée", estime le tribunal, saisi en référé, dans son ordonnance dont une copie a été transmise à l'AFP.En conséquence, la demande de suspension des travaux déposée par France Nature Environnement (Haute-Loire et Auvergne-Rhône-Alpes), AUTA (usagers) et SOS Loire Vivante est rejetée."C'est une décision sans aucune motivation, qui se contente de résumer les positions des uns et des autres, comme si tout était déjà décidé", a regretté Jean-Jacques Orfeuvre, responsable de FNE 43."J'espère sincèrement que les opposants vont enfin comprendre tout l'intérêt (de cette déviation) à la fois pour limiter l'accidentologie pour le bien des habitants mais aussi pour l'économie et le tourisme", a réagi de son côté Michel Chapuis, maire du Puy-en-Velay.Les travaux, permettant la création d'une 2x2 voies entre Saint-Hostien et Le Pertuis, ont commencé début janvier après l'accord donné par la préfecture le 28 octobre dernier, malgré plusieurs manifestations d'opposants.Les 10,7 km de route menacent "140 hectares d'espaces naturels, forestiers et agricoles, 16 habitats d'intérêt communautaire, plus de 100 espèces protégées", alors que "l'actuelle RN88 ne présente pas une dangerosité plus élevée que la moyenne des routes du même type", selon ces associations.Au-delà de leur demande de suspension en référé, elles ont déposé un recours sur le fond pour réclamer l'annulation de l'autorisation environnementale.Des élues du groupe d'opposition RCES (Rassemblement citoyen, écologiste et solidaire) au conseil régional ont également déposé des recours devant les tribunaux administratifs de Lyon et Clermont-Ferrand, dénonçant un "conflit d'intérêts du président de région Laurent Wauquiez" dans son fief de Haute-Loire, où il a été député et maire du Puy-en-Velay.Le budget primitif 2021 de la Région comprend un investissement de 23,3 millions d'euros dévolu à ces travaux.Le coût total de cette déviation est estimé à 226,5 millions d'euros, dont 198 millions d'euros financés par la Région, auxquels s'ajoute le coût du doublement de la déviation d'Yssingeaux, dans le même département, pour un montant de 37,8 millions d'euros de fonds exclusivement régionaux, selon le groupe RCES.
Il y a 4 ans et 68 jours

Auvergne-Rhône-Alpes : LafargeHolcim acquiert 24 centrales à béton et une carrière de Cemex

Cette acquisition permet à LafargeHolcim de compléter son réseau industriel et commercial béton dans une zone géographique où il était historiquement peu présent, en Saône-et-Loire, Ain, Savoie, Haute-Savoie et Isère.
Il y a 4 ans et 69 jours

Cem’In’Eu : Mettre Rhône Ciments entre train et fleuve

Le port de Sète permet de faire transiter le clinker de la mer au fleuve. [©Cem’In’Eu] Connecté aux réseaux ferré et fluvial, le nouveau site industriel de la start-up cimentière Cem’In’Eu de Portes-lès-Valence (26) lance l’approvisionnement par le Rhône. La première barge de clinker en provenance de Sète (34) a accosté, le 8 février dernier, au port fluvial de commerce de la Drôme, à Valence. A l’heure actuelle en phase de démarrage industriel, le nouveau site baptisé Rhône Ciments est la 2e usine française de Cem’In’Eu (après celle d’Aliénor Ciments, à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne). Le groupe déploie un nouveau modèle industriel 4.0, qui intègre une chaîne logistique optimisée au maximum. Ceci, afin de réduire l’impact carbone de l’industrie cimentière. Rhône Ciments sera approvisionnée en matières premières à la fois par voie ferrée et par le Rhône en provenance du port de Sète. Rhône Ciments, un site choisi avec stratégie A terme, l’usine recevra environ 4 000 t de clinker par semaine par ces deux moyens de transport. Le transport fluvial est affrété par l’entreprise sétoise Cem’In’Log [lien vers https://www.acpresse.fr/cemineu-conteneur-train-clinker-voyage-propre/]  et opéré par Agora Fluvial (groupe Sogestran). Placée au cœur des territoires, Rhône Ciments est idéalement située pour desservir les marchés d’Auvergne – Rhône-Alpes Sud et de Provence – Alpes – Côte d’Azur et Occitanie.  « Si nous avons sélectionné le site de Portes-lès-Valence pour implanter Rhône Ciments, c’est pour sa connexion aux réseaux fluvial et ferré, déclare Magali Laurenço [Lein vers https://www.acpresse.fr/nominations-feminines-chez-cemineu/], directrice de Rhône Ciments. Un atout unique pour atteindre nos objectifs ambitieux en matière d’impact carbone. La collaboration avec la Compagnie nationale du Rhône et la CCI Drôme nous permet aujourd’hui d’accueillir la première barge de clinker dans de bonnes conditions et d’envisager de manière sereine notre développement, dans le respect de l’environnement. »  
Il y a 4 ans et 70 jours

Etat des lieux des artisans du bâtiment et de leur véhicule en Auvergne Rhône-Alpes

ETUDE. Quelles sont les habitudes des artisans du Bâtiment en matière de mobilité ? Quels sont leurs besoins ? Réponses et téléchargement de l'intégralité de l'enquête réalisée par la Chambre de Métiers et de l'Artisanat Auvergne-Rhône-Alpes et le Centre d'Etudes et d'Expertise sur les Risques, l'Environnement, la Mobilité et l'Aménagement (Cerema).
Il y a 4 ans et 74 jours

Loi Agec : L’Unicem s’inquiète de la mise en place de la Rep

Aggneo est l’offre de granulats recyclés en économie circulaire de LafargeHolcim. [©ACPresse] La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) prévoit la création de nouvelles filières de Responsabilité élargie du producteur (Rep). Dont une pour le domaine du BTP. Ainsi, l’article 62 prévoit que les « déchets de construction ou de démolition [qui en sont issus] soient repris sans frais lorsqu’ils font l’objet d’une collecte séparée. Et afin qu’une traçabilité de ces déchets soit assurée ». Afin de mettre en place cette Rep, l’Ademe a remis une étude de faisabilité au gouvernement et aux acteurs du secteur. Pour l’Unicem, qui s’étonnait déjà du flou autour de ce dispositif, les conclusions ne vont pas dans le bon sens. « Le projet d’application de la loi Agec ignore à la fois la qualité des résultats obtenus et la réalité du fonctionnement de la filière minérale en matière d’économie circulaire, indique l’Unicem. Le risque est de créer un gigantesque et coûteux dispositif administratif, totalement éloigné du terrain et des réalités des chantiers. » En effet, c’est précisément sur l’article 62 que l’Unicem s’inquiète. Puisqu’à ce jour, et selon l’organisme, les déchets inertes du bâtiment issus des matériaux minéraux bénéficient déjà d’une filière de traitement solide. Avec un taux de valorisation de 76 % et 1 500 sites de traitement implantés sur le territoire. La gratuité, un faux sujet pour contrer les dépôts sauvages « Tout changement dans le recyclage des déchets inertes du bâtiment mérite d’être étudié dans le détail et la concertation avec les entreprises concernées, déclare Christophe Jozon, président de la commission économie circulaire de l’Unicem. La filière s’est construite, ces 25 dernières années, grâce à la seule volonté de ses industriels. Cela permet aujourd’hui à la France d’atteindre une excellente performance environnementale, en termes de recyclage des déchets inertes. Et ce, au-delà des objectifs fixés par l’Europe. Nous sommes convaincus de la nécessité de préserver les ressources minérales naturelles non renouvelables. » Pour l’Unicem, la mise en place de la Rep en l’état actuel pourrait complexifier et augmenter les coûts d’un flux qui concerne 33 Mt de déchets et près de 700 M€ de chiffre d’affaires. Mais aussi, menacer la pérennité et les emplois de nombreux sites « en majorité situés en zones rurale et péri-urbaine. L’industrie des carrières et matériaux regrette de ne pas être écoutée. Et déplore le manque de considération pour une filière mature et responsable. » L’Unicem déplore enfin « une vision faussée de la résorption des dépôts sauvages des déchets ». Pour l’Union, la gratuité de la reprise des déchets de construction ne répond pas à cette problématique. Pour les industriels de cette filière, ces exactions sont, dans la plupart des cas, le fait de particuliers ou d’entrepreneurs peu scrupuleux. Ou exerçant leurs activités dans des conditions illégales et non professionnelles…
Il y a 4 ans et 74 jours

Audemard : « Nous cherchons à rendre possible l’impossible »

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Daniel Audemard, co-président du groupe éponyme : « Audemard est beaucoup mieux identifié comme un groupe en capacité de reprendre d’autres structures ». [©Audemard] Audemard est un groupe familial, très présent dans les territoires ultra marins. Pourquoi ce choix particulier de développement ? Daniel Audemard : C’est un peu notre héritage, notre histoire. L’entreprise Audemard a été fondée par mon arrière-grand-père en 1885, en Auvergne, avec pour spécialités la fabrication de clochers d’église et le percement de petits tunnels. Cet arrière-grand-père, avec son ADN de pionnier, qu’il nous a transmis, s’expatriera très vite au Maroc. Puis, par la suite, nous avons participé aux grands travaux du Sahara. L’indépendance de l’Algérie en 1962 nous a obligés à un retour en France, du côté de Nice. Mais très vite, nous sommes repartis à l’international, vers la Libye, l’Afrique, le Sud-Est asiatique. Le développement ultra marin a débuté, en 1970, avec une première implantation en Nouvelle-Calédonie… Pourriez-vous faire une présentation du groupe ? Audemard peut être considéré comme une entreprise de taille intermédiaire, mais agissant au niveau mondial ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 77 jours

Partenariat “bas carbone” entre PBM et Vicat

PBM Groupe vient de signer un partenariat avec le cimentier Vicat pour l’utilisation du ciment bas carbone Naturat. [©PBM Groupe] Spécialiste de la préfabrication d’escaliers en béton, PBM Groupe s’engage en faveur de l’environnement et du bas carbone. Ainsi, il vient d’annoncer la signature d’un contrat de partenariat avec Vicat, visant la fourniture du ciment bas carbone Naturat.« PBM obtient ainsi l’exclusivité de l’utilisation du ciment Naturat pour la préfabrication de ses escaliers en béton », précise Bernard Michel, directeur de production chez PBM. L’enjeu est de diminuer le bilan carbone des escaliers de 30 %. Pour Didier Fiducia, directeur des ventes ciment chez Vicat, « ce partenariat illustre la mobilisation des équipes Vicat aux côtés de ses clients pour décarboner le secteur de la construction ». Le ciment Naturat de Vicat PBM Groupe va utiliser Naturat dans ses formules béton. Ce ciment bas carbone multi-usages de type CEM IV est destiné aux travaux courants en neuf et rénovation. Il est composé de pouzzolanes naturelles et de pierres volcaniques issues des volcans d’Auvergne. Produit à Créchy (03), Naturat utilise des ressources locales, afin de réduire l’impact carbone. La composition et le process de fabrication de ce ciment répondent aux exigences de la future RE 2020. Pour s’acquitter de sa mission de préfabrication, le groupe PBM emploie plus de 600 collaborateurs répartis sur 9 sites de production en Europe. Son chiffre d’affaires est de 125 M€.
Il y a 4 ans et 77 jours

Election du président de l’Unicem Auvergne – Rhône-Alpes

Jérôme Montané, nouveau président élu à l’Unicem Auvergne – Rhône-Alpes. [©Unicem] L’élection de Jérôme Montané a eu lieu le 2 février dernier. Il devient le nouveau président de l’Unicem Auvergne – Rhône-Alpes. Et succède à Alain Boisson, devenue président de l’Unicem nationale. Il sera à la tête de l’antenne régionale durant 3 ans. Dans la même ligne que son prédécesseur, Jérôme Montané compte continuer les actions du syndicat. Il entreprend aussi d’améliorer la communication et la collaboration avec les différents acteurs de la filière carrières et matériaux. Il a pour mission de fédérer les adhérents et de défendre les intérêts des entreprises de la filière.  Jérôme Montané souhaite aussi fait entendre les acteurs du marché sur certaines problématiques. Telles que la préservation des ressources, les évolutions normatives, ainsi que les solutions constructives. De plus, il encourage tous les acteurs de la filière à prendre en compte les évolutions liées à la société, ainsi qu’aux changements climatiques et écologiques. « L’Unicem a été créée sur une volonté de s’unir pour défendre les intérêts que chacun ne pourrait faire individuellement, souligne Jérôme Montané.Nous irons toujours plus loin en travaillant collectivement ! Nous devrons aussi travailler de façon prospective pour être encore plus associés aux débats sociétaux. Et expliquer que nos matériaux ne sont pas un problème, mais font partie des solutions. » Son parcours Avec l’obtention d’un premier diplôme d’ingénieur en 1998 et d’un second en 2008 à HEC Paris, Jérôme Montané est un expert dans son domaine. Depuis 2017, il était le vice-président de l’Unicem régionale en charge de la commission territoriale BPE. A ce poste, il a initié de nouveaux projets dans la région. En parallèle de son activité syndicale, Jérôme Montané est directeur du secteur matériaux (granulats et béton) de Cemex  région Rhône – Ain – Loire. Il a occupé différent poste au sein du groupe, dans l’industrie du béton et des carrières. Charline David
Il y a 4 ans et 83 jours

PBM Groupe s'engage en faveur de l'environnement et contribue à décarboner le secteur de la construction

PBM Groupe s'engageSpécialiste de la préfabrication d'escaliers en béton, PBM Groupe s'engage en faveur de l'environnement. Grâce à son service Recherche & Développement qui améliore les process de production (recyclage des eaux de lavage, utilisation d'agrégats recyclés...) et à ses partenaires, PBM contribue à décarboner le secteur de la construction. Ainsi, PBM Groupe est fier d'annoncer la signature d'un contrat de partenariat avec Vicat visant la fourniture de ciment bas carbone.Le partenariat Vicat / PBM GroupeLe 13 octobre 2020, Bernard Michel, directeur de production chez PBM, et Didier Fiducia, directeur des ventes ciment chez Vicat, ont validé et signé les termes de ce partenariat. « PBM obtient ainsi l'exclusivité de l'utilisation du ciment Naturat pour la préfabrication des escaliers en béton » précise Bernard Michel. L'enjeu de ce partenariat est de diminuer le bilan carbone de 30% des escaliers en béton avec un ciment bas carbone Naturat CEM IV. Pour Didier Fiducia, « ce partenariat illustre la mobilisation des équipes Vicat aux côtés de nos clients pour décarboner le secteur de la construction ».Le ciment NaturatPBM Groupe utilise dans ses formules béton le ciment Naturat produit par le cimentier français Vicat. Ce ciment bas carbone multiusages est destiné aux travaux courants en neuf et rénovation. Il est composé de pouzzolanes naturelles, des pierres volcaniques issues des volcans d'Auvergne. Produit à Créchy (03), le ciment Naturat utilise des ressources locales afin de réduire l'impact carbone. La composition et le process de fabrication de ce ciment répondent aux exigences de la future réglementation environnementale.
Il y a 4 ans et 84 jours

Ciment: Vicat crée une filiale de traitement des déchets

Le groupe cimentier Vicat a annoncé la création d'une filiale consacrée au traitement et à la valorisation des déchets énergétiques et minéraux, avec deux plateformes implantées en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Il y a 4 ans et 90 jours

LafargeHolcim croît en France et en Italie

LafargeHolcim vient de reprendre 24 centrales à béton Cemex en Rhône-Alpes – Auvergne. [©Cemex] LafargeHolcim a annoncé l’acquisition simultanée d’Edile Commercial, en Italie, et le rachat de l’outil industriel de Cemex en Rhône-Alpes – Auvergne. Ces deux transactions concernent, en premier lieu, des unités de production de béton prêt à l’emploi. Pour ce qui est de Cemex, l’accord signé voit la cession de 24 centrales à béton et d’une carrière. Toutefois, Cemex conserve ses activités situées dans la métropole lyonnaise… L’industriel prévoit de finaliser la transaction d’ici début avril, une fois les conditions de clôture remplies. Et précise que « le produit de cette transaction sera affecté dans des projets de croissance sur des marchés clefs… » Côté italien, Edile Commerciale apporte à LafargeHolcim 11 centrales à béton, toutes situées sur le secteur de Milan. Ainsi, ce sont 35 unités de production de BPE qui viennent enrichir le parc des équipements du groupe franco-suisse.  Le béton vert EcoPact Ainsi, ces opérations renforcent la position de LafargeHolcim dans deux des zones les plus dynamiques et les plus attractives d’Europe. Des acquisitions complémentaires qui s’ajoutent à 8 initiatives similaires réalisées en 2020…  Ceci, en Australie, au Canada, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Suisse. « Je suis enthousiasmé par les perspectives de croissance à venir avec Edile Commerciale et Cemex Rhône-Alpes,souligne Jan Jenisch, directeur général de LafargeHolcim. Ces deux acquisitions s’inscrivent dans notre stratégie de croissance […]. Elles confirment notre ambition de revitaliser des villes de premier plan comme Milan et Lyon. Et notre vision de faire de l’Europe une région zéro net carbone d’ici 2050. Pour être un partenaire clef dans ce voyage, nous avons lancé le béton vert EcoPact l’année dernière. Je m’engage à assurer son déploiement rapide dans le monde entier. Cette année, nous avons une occasion unique d’accélérer la transition vers la construction durable. Ceci, avec une vague sans précédent de plans de relance gouvernementaux, axés sur les infrastructures, avec l’Europe en tête. »
Il y a 4 ans et 90 jours

Vicat créé sa filiale dédiée à l’économie circulaire

Vicat a créé sa filiale dédiée à l’économie circulaire : CIRCULère. Elle permet d’apporter des solutions concrètes aux entreprises des territoires pour la valorisation de leurs déchets. Cette entité emploie une douzaine de collaborateurs (ingénieurs et scientifiques), elle compte deux plateformes de traitement des déchets en collaboration avec le groupe Serfim : Terenvie, dépollution des friches industrielles (69) et Bioval, production de combustibles solides de récupération (73). Cette filière est née d’une double ambition : accompagner l’élimination des énergies fossiles carbonées et importées dans les cimenteries du groupe Vicat et contribuer au développement économique des territoires, principalement dans les régions où l’entreprise est implantée (Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Grand Est et Grand Paris). Elle s’articule autour de 3 axes : la valorisation des terres excavées (dépollution des sols), le recyclage des matériaux issus de la déconstruction et la substitution des combustibles fossiles par des combustibles secondaires (pneux broyés, CSR…), avec pour ambition d’atteindre 0% d’énergie fossile dans le processus cimentier en France d’ici à 2025. En 2019, l’utilisation de combustibles et matières de substitution a permis de valoriser près de 450 kt de déchets dans les 5 cimenteries françaises du Groupe et d’éviter la consommation de plus de 625 kt de charbon. Cette démarche contribue également aux objectifs de réduction des émissions de CO2 du groupe Vicat.
Il y a 4 ans et 94 jours

Vicat crée une filiale de traitement des déchets

Le groupe cimentier a annoncé la création de Circulère, une filiale consacrée au traitement et à la valorisation des déchets énergétiques et minéraux, avec deux plateformes implantées en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Il y a 4 ans et 98 jours

Rudy Ricciotti, le drapé en écharpe pour le musée des tissus de Lyon

Le projet de rénovation du Musée des Tissus de Lyon (Rhône)* a été attribué en janvier 2021 à l’architecte Rudy Ricciotti. Budget à préciser. Communiqué de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, maître d’ouvrage. Un jury de concours avait été lancé en octobre 2019 pour proposer le projet de rénovation du Musée des Tissus. Le jury était composé […] L’article Rudy Ricciotti, le drapé en écharpe pour le musée des tissus de Lyon est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 98 jours

Le crowdfunding immobilier a battu tous les records en 2020 selon son baromètre annuel

« L'année 2020 s'est déroulée dans un contexte inédit, mais le crowdfunding immobilier a poursuivi sa croissance malgré les difficultés que le secteur immobilier a pu rencontrer pendant la crise. Cette forte progression démontre le poids grandissant que prend le crowdfunding immobilier dans l'univers des placements. Dans ce contexte singulier, les promoteurs et marchands de biens se sont encore plus tournés vers ce levier de croissance pour financer rapidement leurs opérations, et les épargnants ont plus que jamais été au rendez-vous.C'est un produit qui a déjà fait ses preuves auprès des investisseurs avertis, et qui séduit désormais aussi les épargnants désireux de diversifier leur épargne, et ce dès 1000 euros. Avec un rendement moyen de 9,3%/an et une durée moyenne de placement de 21 mois, ce produit d'investissement, aux fondamentaux solides, fait son chemin dans le portefeuille de placements des Français comme en atteste le milliard d'euros collecté depuis 2016. La démocratisation du crowdfunding immobilier va d'évidence se poursuivre et l'ensemble des acteurs ont un rôle à jouer pour en faire la pédagogie et apporter les bons conseils aux investisseurs moins avertis qui manifestent un intérêt croissant. Il répond aussi à un besoin actuel lié à la crise : soutenir financièrement les TPE/PME françaises de l'immobilier pour les aider à mener à bien leurs projets. »Jérémie Benmoussa, Président du Directoire de FundimmoNiveau de collecte et de remboursements recordsAvec 505 millions d'euros collectés en 2020 contre 373 en 2019, le marché bat un nouveau record en pleine crise économique, témoignant de la force du modèle et de la résilience du marché immobilier.Le nombre de projets financés est en progression (+8%) : 589 opérations en 2020 contre 544 en 2019, une hausse modérée en raison des confinements qui ont limité le nombre de projets. La hausse globale de la collecte s'explique donc par des projets financés plus importants que l'an passé.Les montants remboursés sont également en forte croissance : 180 millions d'euros en 2020 contre 103 millions d'euros en 2019, soit une hausse de 75%, directement liée à la croissance annuelle de la collecte des années précédentes, et qui témoigne de la solidité du modèle du crowdfunding immobilier, les confinements n'ayant pas impacté de manière significative la vitesse des remboursements sur l'année 2020. Le nombre de projets remboursés est également en hausse, passant de 220 en 2019 à 310 en 2020 (+41%).Un produit qui séduit et qui se démocratiseLe montant moyen financé par projet en 2020 s'élève à 857 329 euros, contre 689 150 euros en 2019. En hausse de 24%, il traduit la capacité des plateformes à attirer de gros opérateurs et d'importants volumes d'investisseurs par projet. Cette progression est également naturellement liée au rehaussement par la loi Pacte du plafond de collecte à 8 millions d'euros (contre 2,5 millions avant octobre 2019), permettant ainsi de financer des opérations immobilières de plus grande envergure. En 2020, environ 15% de la collecte a concerné des projets compris entre 5 et 8 millions d'euros, preuve que la loi Pacte a eu un véritable impact sur l'envolée des montants collectés. La durée de placement quant à elle réduit légèrement : 21 mois contre 21,3 mois en 2019.En se basant sur les données publiées par 28 plateformes*, représentant 100% de la collecte totale du marché, on voit que les investisseurs sont en moyenne 177 par collecte, avec un placement moyen de 4711 euros (contre 1581 euros en 2019, soit près de 198% d'augmentation).Le taux de rendement moyen quant à lui est en légère hausse, à 9,3% par an (9,2% par an en 2019).*sur les 32 plateformes étudiées, 4 d'entre elles n'ont pas collecté d'argent et ont uniquement procédé à des remboursementsL'Ile-de-France caracole en tête et le marché reste orienté vers le résidentielDans la continuité de l'année 2019, l'Ile-de-France reste en tête avec une collecte de 225 millions d'euros (+43% par rapport à l'an dernier), devant Auvergne-Rhône-Alpes (63 millions d'euros, +2%) et la Région Sud (59 millions d'euros) qui monte en puissance (+49% par rapport à 2019) en raison de la croissance de la collecte pour des opérations de marchands de biens de luxe, notamment sur la Côte d'Azur. A elles seules, ces 3 régions concentrent près de 70% de la collecte totale du marché en 2020. A noter également les fortes progressions de la collecte en Normandie (+377%), Bretagne (+282%), dans les hauts-de-France (+245%) ou encore dans les Pays de la Loire (+139%).Parmi les 578 projets financés en 2020, 79,2% étaient des projets orientés sur le résidentiel, loin devant les commerces (6%), les bureaux (4,8%), les résidences séniors & étudiantes (4,7%), les hôtels (2,2%), les projets d'aménagement (1,8%), et la logistique (1,3%). La baisse de la part des commerces et bureaux (moins de 11% en 2020 contre 13% en 2019) s'explique par l'impact de la crise sur la construction de nouveaux bâtiments de ce type. On note aussi la montée en puissance d'une nouvelle typologie d'actifs : les résidences seniors et étudiantes, qui étaient quasi négligeables en 2019 et qui représentent près de 5% des projets en 2020, soit 23,6 millions d'euros de collecte.La part des opérations de marchands de biens (achat de biens qui sont ensuite valorisés puis revendus avec une plus-value) est elle aussi en hausse : elles représentent 38,8% de la collecte en 2020, contre 23% en 2019, soit une augmentation de près de 69%. Cette diversification explique en partie la montée en puissance du résidentiel.En 2020, le « projet moyen » financé par le crowdfunding immobilier était une opération résidentielle de 43 logements en Ile-de-France, représentant un chiffre d'affaires d'environ 11 millions d'euros.Un levier business crucial pour les professionnels de l'immobilierSolution de financement innovante pour les professionnels de l'immobilier, le crowdfunding immobilier leur permet de gagner du temps pour lever des fonds propres et de faire appel à des investisseurs sans les faire entrer au capital de la société de projet, en gardant leur indépendance. Cette souplesse de trésorerie a séduit 321 opérateurs depuis la création du marché.Le marché du financement participatif de l'immobilier reste à date concentré autour de 5 plateformes majeures (dont Fundimmo), qui représentent deux tiers du marché global en termes de collecte, et qui ont chacune levé en moyenne 66,7 millions d'euros en 2020. Suivent ensuite 5 plateformes de taille intermédiaire qui représentent 23,1% de parts de marché (chacune ayant levé 23,3 millions d'euros en moyenne), puis 10 plateformes qui représentent 9,5% de part de marché (avec 4,8 millions d'euros levés en moyenne), et 7 plateformes qui représentent 1% de part de marché (697 000 euros levés). Les plateformes restantes n'ont pas fait de collecte en 2020, uniquement des remboursements.Baisse légère des retards de remboursements, stabilité du taux de défaut moyenLe taux de retard moyen, qui prend en compte uniquement les dépassements de l'échéance contractuelle maximum depuis 2012, est en baisse de 1,91 points sur les retards de moins de 6 mois, et de 1,99 points sur les retards de plus de 6 mois par rapport à l'année 2019. Ils s'élèvent respectivement à 4,4% et 5,7%. Dans le détail, seulement quelques acteurs concentrent des retards conséquents. Cette baisse peut s'expliquer mécaniquement par les montants remboursés qui suivent leurs cours et la croissance de la collecte.Le taux de défaut moyen, calculé sur la base de projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012, est évalué à 0,16%, en baisse de 0,41 points : aucun nouveau cas de défaut n'a été avéré en 2020. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets HelloCrowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.Principaux indicateurs :505 millions d'euros collectés (+35% par rapport à 2019), pour financer 589 projets (+8%).180 millions d'euros remboursés (+75% par rapport à 2019), représentant 310 projets (+41%).Un montant moyen par collecte de 857 329 euros (+24% par rapport à 2019).Une durée moyenne de placement de 21 mois (contre 21,3 mois en 2019).Un rendement annuel moyen de 9,3%.La région Ile-de-France concentre la plus forte collecte, qui a atteint 225 millions d'euros en 2020. L'Auvergne-Rhône-Alpes (63,2 millions d'euros) et la Région Sud (58,7 millions d'euros) complètent le podium, comme en 2019, avec une montée en puissance de la Région Sud (+49%).Un taux de retard moyen inférieur à 6 mois de 4,4% (-1,91 points par rapport à 2019), et un taux de retard moyen supérieur à 6 mois de 5,7% (-1,99 points). Le taux de défaut de remboursement est de 0,16% (-0,41 point).
Il y a 4 ans et 102 jours

Découvrez le projet du musée des tissus de Lyon imaginé par Rudy Ricciotti

VISITE EN IMAGES. La région Auvergne Rhône-Alpes a récemment choisi Rudy Ricciotti pour rénover le musée des tissus de Lyon. Au programme : restauration et création architecturale. Découvrez le projet en images.
Il y a 4 ans et 102 jours

L'architecte star Rudy Ricciotti remodèlera le musée des Tissus de Lyon

L'architecte star Rudy Ricciotti, auteur du Mucem de Marseille, a été retenu pour remodeler le musée des Tissus de Lyon, a annoncé  le président d'Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez.
Il y a 4 ans et 103 jours

L'artisanat du bâtiment accélère sa croissance au 4e trimestre 2020 malgré une année chaotique

Elle a connu une hausse de +0,5% au 3e trimestre, puis s'est accélérée au 4e trimestre avec une croissance de 1,5% portée notamment par la hausse de l'activité dans le neuf (+2,5% contre +1% au 3e trimestre) et un accroissement plus mesuré dans l'entretien amélioration (+1% contre 0% au 3e trimestre). Cette fin d'année a bénéficié d'un effet de rattrapage par rapport au 1er confinement. Selon l'enquête menée par la CAPEB auprès de ses adhérents, 99% des entreprises déclarent ainsi avoir pu poursuivre leur activité durant le deuxième confinement.Cette fin d'année a bénéficié d'un effet rattrapage suite au premier confinement : 74% des entreprises déclarent une capacité de production supérieur à 90%. Cette dynamique permet ainsi de limiter la forte baisse de la croissance attendue sur l'année 2020 avec un résultat négatif de -9%, un chiffre relativement moins important que ne laissait présager la situation au 1er semestre.Cependant, la CAPEB reste prudente et alerte sur la baisse des autorisations et des permis de construire à prévoir dans les prochains mois qui va fortement peser sur cette dynamique de croissance. En effet, de décembre 2019 à novembre 2020, 389.000 logements ont été autorisés à la construction, soit 51.500 de moins qu'au cours des 12 mois précédents.« L'année 2020 a été complexe pour nos entreprises, tout particulièrement au premier semestre. Nos entreprises ont su s'organiser. Après une année 2020 chaotique et une activité soutenue par les mesures gouvernementales, l'environnement économique en 2021 reste à ce stade encore incertain, notamment en ce qui concerne le pouvoir d'achat et la confiance des ménages. Toutefois, l'épargne accumulée des ménages ces derniers mois et la mise en place du Plan France Relance sont autant d'éléments qui pourraient soutenir l'économie du bâtiment dans les trimestres à venir. L'année 2021 pourrait alors enregistrer une croissance entre 5 et 6% dans l'artisanat du bâtiment qui s'apparenterait plus à un rebond technique qu'à une véritable reprise de l'économie d'avant la crise du Covid. Si l'activité s'est accélérée au 2ème semestre, en revanche les marges des entreprises restent contraintes. Ainsi la situation financière des entreprises reste fragile. Il est important dans ce contexte exceptionnel que les organismes de cotation et de crédit adaptent leurs critères d'appréciation. ».Jean-Christophe Repon, Président de la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB)Conjoncture au 4e trimestre 2020 : un rebond de croissance portée par la poursuite de l'activité des entreprises artisanales du BTP lors du 2e confinementLe volume d'activité des entreprises artisanales du bâtiment progresse de 1,5% au 4e trimestre 2020 (par rapport au même trimestre de l'année précédente) et ce, quelle que soit leur taille. L'activité d'entretien-rénovation enregistre quant à elle une croissance mesurée de 1% au 4e trimestre 2020. Dans le même temps, les travaux d'Amélioration de Performance Énergétique du Logement enregistrent une légère hausse de 0,5% égale au trimestre de l'année précédente. Une hausse de la croissance ce trimestre qui ne doit pas occulter un recul marqué de -9,3% pour les entreprises de moins de 10 salariés et de -7,7% pour les entreprises de 10 à 20 salariés sur l'année 2020.Un rebond particulièrement observable dans le neuf et l'entretien-rénovationLe neuf – L'activité de la construction neuve s'accélère avec une croissance de 2,5% (contre 1% au trimestre précédent) notamment soutenue par les très bonnes conditions météorologiques et la possibilité pour la grande majorité des entreprises artisanales du bâtiment de poursuivre leur activité lors du 2e confinement. A noter cependant, une baisse des autorisations et des permis de construire : au 4e trimestre, 51.500 logements en moins ont été autorisés par rapport au même trimestre de l'année 2019. Dans le même temps, 381.900 logements ont été mis en chantier, soit 24.200 de moins (-6,0%) que durant les 12 mois précédents.L'ancien – l'activité en entretien rénovation est également plus dynamique avec une croissance de 1% ce trimestre (contre 0% au trimestre précédent). Les travaux d'Amélioration de Performance Énergétique du Logement progressent eux de 0,5%, comme au trimestre précédent. L'évolution des travaux d'amélioration de la performance énergétique des logements devrait être renforcée avec la montée en puissance de Ma Prim' Rénov : l'ANAH avait reçu 170.000 demandes à la mi-décembre.Évolution dans les métiersSur les 3 derniers mois de l'année 2020, le volume d'activité progresse pour l'ensemble des corps de métiers. La maçonnerie enregistre la croissance la plus dynamique avec 2,5%, tandis que la hausse atteint 1,5% pour la couverture-plomberie-chauffage et la menuiserie-serrurerie. Avec des croissances de 1% et de 0,5%, l'électricité et l'aménagement-décoration-plâtrerie enregistrent une croissance plus modérée.Une situation de trésorerie fragile26% des professionnels font état d'une détérioration de leur trésorerie au 4e trimestre (contre 18% au même trimestre de l'année précédente) et seulement 4% une amélioration. Dans le même temps, 43% d'entre-elles déclarent un besoin supérieur à 10.000 euros. En janvier 2021, le montant moyen des besoins de trésorerie de ces entreprises diminuent pour atteindre 16.000€ (contre 23.000 € un an auparavant). Au 4e trimestre 2020, 20% des entreprises déclarent une baisse des marges, contre 2% une hausse, soit un solde d'opinions de -18 points, en baisse par rapport au trimestre précédent (-13 points).Les montants de crédits accordésPour l'achat d'un logement neuf, ils reculent de 10,5% au 2ème trimestre 2020 (par rapport au même trimestre de l'année précédente). Il en est de même pour les crédits destinés à l'acquisition de logements anciens qui enregistrent une baisse de 4,5% et les crédits destinés aux travaux d'entretien-amélioration avec une baisse de 0,8% par rapport au même trimestre de l'année précédente. Globalement, les montants de crédits accordés ont baissé de 5,6% par rapport au 2ème trimestre 2019. Le taux d'épargne s'infléchit et s'établit à 16,5% après 26,5% au deuxième trimestre 2020 en raison du rebond de la consommation des ménages. Il demeure toutefois au-dessus du niveau moyen de 2019 (14,9%).Emploi et Intentions d'embaucheL'emploi salarié du BTP s'établit à 1.446.800 au 3T2020, soit +2,1% sur un an (contre -0,8% dans l'ensemble de secteurs). Cela représente 30.200 emplois supplémentaires dans le BTP. L'emploi salarié progresse de 1,3% au 3ème trimestre 2020 après 0,2% au trimestre précédent. Au 3ème trimestre 2020, le secteur de la construction totalise plus de 133.600 emplois intérimaires (emplois équivalents temps plein) contre 150.000 au même trimestre de l'année précédente. L'intérim est donc en baisse (-11%) par rapport au même trimestre de l'année précédente. Le taux de recours à l'intérim (poids de l'emploi intérimaire dans l'emploi salarié total) s'établit à 8,5%.Dynamique territoriale (activité en régions) Au 4e trimestre, les évolutions régionales s'avèrent plus différenciées qu'au trimestre précédent. Ainsi, la reprise s'accélère sur la façade Atlantique de même que dans le Centre-Val de Loire, le Grand Est et les Hauts-de-France. Les régions PACA et Occitanie finissent également l'année en forte hausse (+4% chacune). En revanche, l'activité reste en baisse en Île-de-France (-0,5%) tandis qu'elle se dégrade en Auvergne-Rhône-Alpes (-1%) et en Bourgogne-Franche-Comté (-1,5%).Conjoncture pour l'Artisanat du Bâtiment – en complément :Les carnets de commande : représentent 72 jours de travail soit 3 jours de moins qu'un an auparavant, mais au même niveau qu'au trimestre précédent.La baisse des marges : Au 4e trimestre 2020, 20% des entreprises déclarent une baisse des marges, contre 2% une hausse, soit un solde d'opinions de -18 points et en baisse par rapport au trimestre précédent (-13 points).Baisse des investissements : 15% des entreprises artisanales ont investi au cours des 6 derniers mois (contre 24% il y a un an) et 7% des entreprises artisanales envisagent d'investir au cours des 6 prochains mois (contre 18% il y a un an)Part de l'activité pour les collectivités territoriales : 15% des entreprises ont réalisé des travaux pour le compte des collectivités locales au 4e trimestre 2020. A noter cependant que 23% des entreprises enregistrent une baisse de leur chiffre d'affaires réalisé pour le compte des collectivités locales tandis que 4% constatent une hausse (soit un solde de –19 points contre –7,8 en moyenne sur longue période).
Il y a 4 ans et 104 jours

Les professionnels réclament plus de clarté sur l'avenir des chaudières au fioul

Alors qu’un projet de décret paru le 14 janvier dernier confirme officiellement qu’ils pourront continuer à se chauffer au fioul après 2022, les campagnes de communication vantant le tout électrique sèment la confusion.Pour le président de la FF3C, Eric Layly : « Face à l’afflux massif de questions aux professionnels de la filière, il est urgent de clarifier l’information. Les utilisateurs de fioul domestique doivent être rassurés : ils peuvent conserver leur équipement de chauffage, le faire réparer si besoin, et continuer de bénéficier de l’énergie qui convient le mieux aux caractéristiques de leur habitation. »Dès 2022, les nouvelles chaudières fonctionneront à l’identique en utilisant un nouveau fioul, le Biofioul, comprenant jusqu’à 30% d’ester de colza.Le Ministère de la Transition Ecologique a soumis à consultation publique un projet de décret proposant d’interdire l’installation de systèmes de chauffage et de production d’eau chaude utilisant des combustibles « à haut niveau d’émissions de gaz à effet de serre dans les bâtiments à usage d’habitation ou à usage professionnel. »Pour permettre aux consommateurs de s’y retrouver, ce niveau d’émissions a été fixé à 250 g de CO²eq par kWh PCI. Ainsi, l’utilisation ou l’installation de tout matériel utilisant un combustible présentant un niveau d’émissions inférieur à ce seuil sera autorisée. Reste que certaines informations laissent abusivement entendre aux consommateurs qu’ils n’auraient pas d’autre choix que de renoncer à leur matériel et de le remplacer par une pompe à chaleur.« Cette solution peut pourtant s’avérer contre-productive pour certains foyers qui risquent de voir leur facture d’électricité exploser. Le tout-électrique sans nuance mènera inévitablement à une impasse, à contre-sens de l’enjeu d’équité territoriale dans la transition énergétique que nous défendons. »« Il n’y a pas d’interdiction du chauffage au fioul en 2022. Les chaudières au fioul ne vont donc pas disparaître, le gouvernement doit cesser d’entretenir la confusion et de fâcher les utilisateurs sur ce point. Ce qui va progressivement changer, c’est la nature du combustible qu’elles utilisent. Notre filière travaille depuis trois ans à la mise sur le marché d’un nouveau biocombustible issu du colza français : le Biofioul. Ce nouveau produit est prêt pour 2022 et le projet de décret en signe l’acte de naissance officiel. »Eric Layly, président de la FF3CCe décret ne pénalisera aucun consommateur et ouvre de nouvelles perspectives en permettant un libre choix pour les consommateurs, tout particulièrement « hors les villes ». Concrètement :Il permet le maintien des chaudières existantes fonctionnant au fioul domestique ;Il prévoit pour les nouvelles chaudières à installer à partir de 2022 le fonctionnement avec un nouveau fioul, le Biofioul ;Il permet l’utilisation du fioul domestique pour les périodes froides en association avec une pompe à chaleur.L’utilisation du Biofioul sera obligatoire pour les chaudières neuves et sera également possible pour les chaudières existantes si le brûleur est compatible.Le Biofioul est une énergie liquide nouvelle, composée d’une part d’énergie renouvelable issue du colza français, dont la culture contribue non seulement à la souveraineté énergétique de la France mais également à sa souveraineté alimentaire, par la production à parts égales d’huile et de protéines végétales qu’elle permet.Dès 2022, un Biofioul F30 contenant jusqu’à 30% de bioliquide issu du colza sera mis sur le marché.Du fioul au Biofioul, une énergie renouvelable issue des territoires, pour les territoires3ème énergie de chauffage en France, le fioul domestique équipe près de 4 millions de logements, dont 3,2 millions de résidences principales. Il concerne des foyers vivant principalement en maisons individuelles, dans des territoires non desservis par le gaz de ville.Son utilisation est particulièrement importante dans des zones où les températures hivernales sont basses (façade Est, régions Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes, entre autres). Dans 28 départements métropolitains, l’utilisation du fioul domestique assure le chauffage de près d’un quart des logements, 12% en moyenne nationale.Consciente de cette réalité territoriale, la profession travaille depuis près de trois ans à la mise sur le marché d’un biocombustible liquide de chauffage, en collaboration avec la filière agricole du colza et les constructeurs de matériels.
Il y a 4 ans et 104 jours

Deux opérations clefs pour le groupe Cheval

« Avec cette levée de fonds, le groupe Cheval ambitionne d’asseoir un modèle d’entreprise basé sur les richesses humaines et l’économie circulaire », insiste Jean-Pierre Cheval, président du groupe éponyme. [©Groupe Cheval] Acteur du BTP sur Sud de la France, le groupe Cheval devient la première “entreprise à mission” du secteur en France. Et intègre en parallèle deux partenaires financiers. « Une entreprise à mission est une entreprise dotée d’une “raison d’être” et d’objectifs sociaux, sociétaux et environnementaux associés. Inscrits dans ses statuts et constituant sa “mission” », explique Jean-Pierre Cheval, président du groupe éponyme. Et de poursuivre : « Nous souhaitons réconcilier le but lucratif de notre entreprise avec l’intérêt général. Le développement durable a toujours été dans notre ADN. Désormais la différence, c’est qu’il est inscrit dans nos statuts et nous engage à tenir les objectifs fixés. Ceci, en faveur de la protection de l’environnement, de l’épanouissement de nos collaborateurs et de l’aménagement durable du territoire ». En parallèle, le groupe Cheval, qui réalise plus de 100 M€ de chiffre d’affaires,vient de réaliser sa première levée de fonds. Ainsi, le groupe accueille en son sein Bpifrance et Société Générale Capital Partenaires. Ceci, dans le cadre d’une opération de capital développement. En route vers la croissance Le groupe emploie aujourd’hui 650 collaborateurs, répartis sur une vingtaine de sites, principalement en Auvergne – Rhône-Alpes. Cette levée de fonds doit lui permettre de financer sa croissance. « Avec cette levée de fonds, le groupe Cheval ambitionne d’accélérer et d’asseoir un modèle d’entreprise basé sur les richesses humaines et l’économie circulaire. Au-delà de nos perspectives de développement, ce sont surtout la philosophie vertueuse de notre entreprise et notre bonne organisation. Qui ont été reconnues par Bpifrance et Société Générale Capital Partenaires », conclut Jean-Pierre Cheval.
Il y a 4 ans et 104 jours

La SACVL choisit des solutions Rockwool pour la réhabilitation de la résidence Roger Poisson à Lyon

La façade est un élément majeur à prendre en compte lors de travaux de rénovation, en ce qu’elle reflète et révèle la personnalité du bâtiment. Les revêtements de façade, par le choix des matériaux et des couleurs, participent à l’intégration paysagère tout en apportant un côté unique à chaque bâtiment. Ces choix esthétiques réalisés dans le cadre d’une réhabilitation énergétique constituent également une occasion de répondre aux exigences règlementaires nationales et européennes en termes de performance thermique et environnementale : maîtriser les charges de chauffage, limiter la précarité énergétique et agir ainsi en faveur d’une baisse significative des émissions de gaz à effet de serre.Dans le cadre de sa réhabilitation par les sociétés Chanel et Soriev – avec la mise en place d’un système d’Isolation Thermique par l’Extérieur, la résidence Roger Poisson bénéficie des solutions en laine de roche et du service de recyclage des matériaux Rockcycle de ROCKWOOL.Sur les chantiers de réhabilitation de la SACVL, une attention toute particulière est aujourd’hui portée au recyclage des matériaux : en limitant les déchets ultimes ou valorisés énergétiquement, l’utilisation de matériaux isolants recyclables à l’infini participe à l’économie circulaire. C’est le cas des solutions en laine de roche qui ont été utilisées sur ce chantier résidentiel.« En s’associant à des fournisseurs certifiés ISO 14001, la SACVL souligne sa volonté de travailler avec des entreprises aux fortes exigences quant à l’amélioration continue en matière de performance énergétique, de gestion des déchets et de préservation des ressources naturelles. »Christophe DEGRAVE, Directeur Adjoint du service Patrimoine de la SACVLRespect de l’environnement et sécurité des occupantsCette réhabilitation respectueuse de l’environnement s’articule de surcroît avec les problématiques liées à la sécurité du bâtiment. La garantie que la sécurité des occupants ne serait pas impactée a motivé le choix des matériaux isolants en laine de roche ROCKWOOL, incombustibles par nature.« Il s’agit d’un choix de matériaux qui permet de maitriser, d’une part, les risques liés à la phase chantier (stockage d’isolant en pied d’immeuble) et d’autre part, le risque du feu de façade sur toute la durée de vie de l’Isolation Thermique par l’Extérieur ». Christophe DEGRAVE, Directeur Adjoint du service Patrimoine de la SACVLLa mise en œuvre du système REVITHERM EP LDR de la société PPG Seigneurie en façade, associant un isolant en laine de roche et des enduits ignifugés, respecte scrupuleusement les dernières normes de résistance au feu les plus exigeantes.Durabilité et stabilité dimensionnelle associées au recyclage des matériauxLa durabilité étant une notion essentielle pour la gestion sur le temps long d’une résidence, les isolants constitués à 97% de basalte permettent d’éviter toute prolifération fongique. Quant au système enduit mince sur isolant mis en œuvre (qui fait l’objet d’une certification en cours de validité), il permet d’estimer une durabilité de plus d’une vingtaine d’années, moyennant entretien (certificats ETE et DTA validés par le CSTB).« La stabilité dimensionnelle, au feu et aux moisissures ont déjà fait leurs preuves sur de précédents projets de la SACVL. C’est donc tout naturellement que nous avons réédité ce choix, en y ajoutant le programme de recyclage des matériaux Rockcycle pour coller à l’urgence environnementale »Christophe DEGRAVE, Directeur Adjoint du service Patrimoine de la SACVLConcrètement, avec Rockcycle, les entreprises trient les chutes de laine, les emballages polyéthylènes et les palettes en bois récupérés sur les chantiers dans des Big Bags. Ces chutes sont ensuite réinjectées sur les lignes de fabrications de ROCKWOOL et transformées en produits. Les emballages polyéthylènes sont recyclés et les palettes en bois, quant à elles, sont réparées, si besoin, et même réutilisées. C’est la possibilité d’allier la qualité de réalisation et l’écologie.« L’essence même de notre profession consiste à rénover des bâtiments pour garantir leur esthétique, la performance énergétique et la pérennité. Il est par conséquent primordial pour nous d’être acteur des différents procédés mis à disposition par nos fournisseurs, tel que le service de recyclage Rockcycle de ROCKWOOL. »Nathan DEJERT, Conducteur de Travaux chez ChanelDes ressources locales mises en œuvre sur ce chantierSur cette opération de réhabilitation lyonnaise, l’ensemble des parties prenantes – maitrise d’œuvre, entreprises, sont des acteurs locaux et partenaires. Les matériaux utilisés proviennent de France et plus particulièrement de la région Auvergne Rhône-Alpes, où ROCKWOOL France abrite son site historique à Saint-Éloy-les-Mines depuis 40 ans, ce qui permet de limiter les flux logistiques.L’expertise et le savoir-faire des entreprises locales associés à la qualité des matériaux régionaux recyclables permettent à ce projet de satisfaire en tout point la maitrise d’ouvrage en associant ressources locales et environnementales, recyclabilité, protection passive contre l’incendie et durabilité.Maître d’ouvrage : SACVLMaitrise d’œuvre : SIRADEX, Atelier Coursac / WaterkeynRevêtements extérieurs : Chanel, SorievProduits utilisés : Système Seigneurie PPG : REVITHERM EP LDR incluant Ecorock DUO, Rockfaçade Premium, Rockpanel
Il y a 4 ans et 104 jours

Recyclage et proximité pour une réhabilitation lyonnaise

La SACVL (Société Anonyme de Construction de la Ville de Lyon) poursuit la rénovation et la valorisation de son patrimoine tout en améliorant le confort des habitants. Très engagé pour le développement durable au travers notamment de son plan de réhabilitation énergétique, ce bailleur porte une attention toute particulière à la qualité et au recyclage des matériaux. La résidence Roger Poisson est réhabilitée par les sociétés Chanel et Soriev avec la mise en place d’un système d’ITE. Sur ce type de chantier, une attention toute particulière est aujourd’hui portée au recyclage des matériaux : en limitant les déchets ultimes ou valorisés énergétiquement, l’utilisation de matériaux isolants recyclables à l’infini participe à l’économie circulaire. Avec la solution Rockcycle de ROCKWOOL, les entreprises trient les chutes de laine, les emballages polyéthylènes et les palettes en bois récupérés sur les chantiers dans des Big Bags. Ces chutes sont ensuite réinjectées sur les lignes de fabrications de l’industriel et transformées en produits. Les emballages polyéthylènes sont recyclés et les palettes en bois, quant à elles, sont réparées, si besoin, et même réutilisées. Sur cette opération de réhabilitation lyonnaise, l’ensemble des parties prenantes – maitrise d’œuvre, entreprises, sont des acteurs locaux et partenaires. Les matériaux utilisés proviennent de France et plus particulièrement de la région Auvergne Rhône-Alpes, où ROCKWOOL France abrite son site historique à Saint-Éloy-les-Mines depuis 40 ans, ce qui permet de limiter les flux logistiques.
Il y a 4 ans et 111 jours

Les énergies renouvelables en France : entre objectifs et réalité

"La crise sanitaire n'explique pas à elle seule ces ralentissements", souligne le baromètre 2020 produit par l'observatoire spécialisé indépendant Observ'ER avec la Fédération des collectivités concédantes et régies (FNCCR) et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).L'an passé (octobre 2019-septembre 2020), la production renouvelable a couvert plus de 27% de la consommation électrique, en phase avec les objectifs nationaux (grâce aussi à une moindre demande liée au ralentissement industriel et à des températures clémentes). Ce fut même plus de 35% en Auvergne Rhône-Alpes, Occitanie, Grand Est et Provence-Alpes-Côte d'Azur.A fin septembre, la puissance renouvelable raccordée était de 56,5 gigawatts (GW), dont une petite moitié issue de l'hydro-électricité (2,8 GW installés en un an, après 2,7 GW l'année précédente). Quelque 89% de cette puissance nouvellement installée vient de l'éolien terrestre et du photovoltaïque.Par rapport à la feuille de route énergétique de la France à horizon 2028, le baromètre relève toutefois "un risque de décrochage pour la filière éolienne" (avec une projection à 31 GW, au rythme actuel, au lieu de 33-34 prévus).Et c'est "un décrochage déjà réel pour la filière photovoltaïque" (18 GW anticipés au lieu d'une fourchette de 35-44 GW): il faudrait que le secteur multiplie par plus de trois sa dynamique et raccorde 3 GW par an, "une gageure au vu des performances passées"."Le rythme n'est pas suffisant pour atteindre les objectifs, et c'est un retard difficile à rattraper", souligne Frédéric Tuillé, responsable des études chez Observ'ER.Les projets portés par des acteurs locaux (professionnels, collectivités, syndicats d'énergie...) se développent, et les régions disposent pratiquement toutes d'orientations via leur schéma d'aménagement du territoire. "Mais se pose la question des moyens dont elles disposent pour l'atteindre", ajoute le rapport.Les auteurs soulignent l'enjeu de l'acceptation locale des projets. A cette fin, l'Ademe a annoncé le déploiement de conseillers territoriaux.Vincent Jacques Le Seigneur, président d'Observ'ER, a notamment déploré que "les pouvoirs publics soufflent en permanence le chaud et le froid, au niveau de l'Etat comme de collectivités", sur l'éolien, disant ses craintes de voir les contestations s'étendre au photovoltaïque "s'il n'y a pas plus de
Il y a 4 ans et 133 jours

Action Logement et l'AdCF s'engagent en faveur des politiques territoriales de l'habitat et de l'emploi

Par la signature de cette convention, les deux partenaires s’engagent à renforcer les synergies existantes et à mettre en commun leurs compétences afin de développer leurs actions dans les territoires en faveur du logement, dans le cadre notamment du plan national « Action Cœur de ville », des opérations du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) et du Plan d’investissement volontaire d’un montant de 9 milliards d’euros qu’Action Logement a signé avec l’Etat le 25 avril 2020. Dans le contexte de la crise sanitaire et économique que traversent les acteurs locaux, cette convention a vocation à soutenir des politiques de l’habitat dont les intercommunalités ont la charge, notamment en matière de programmation de la construction de logements sociaux via la délégation des aides à la pierre et de politique de rénovation du parc privé dans le cadre de la lutte contre la précarité énergétique.Plusieurs axes de coopération venant en appui des politiques locales de l’habitat, ont d’ores et déjà été identifiés dans le cadre de ce partenariat :L’amélioration des performances énergétiques des logements.L’adaptation des logements privés au vieillissement et à la dépendance et plus globalement la lutte contre la dégradation du parc existant.La production de logements abordables par la transformation de locaux vacants en logements.L’amélioration de l’habitat dans les Outre-mer.L’augmentation de la production de logements tant en ce qui concerne les logements locatifs sociaux, qu’en matière d’accession sociale et d’aides au logement intermédiaire et d’analyse des problématiques spécifiques au logement des salariés. Cette coopération opérationnelle sera favorisée sur les aires urbaines métropolitaines et les principaux bassins d’emploi des régions Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) et Provence Alpes Côte d’Azur (PACA), puis étendue à l’ensemble des grandes aires urbaines et des intercommunalités. « Par la signature de ce partenariat avec l’Association des Communautés de France, Action Logement affirme son ambition d’être particulièrement attentif aux besoins des territoires et conforte son engagement en faveur des politiques locales de l’habitat. L’objectif majeur est de resserrer le lien emploi-logement déterminant pour l’activité et l’attractivité économique de notre pays et d’enrichir par un dialogue permanent avec les intercommunalités, les métropoles et les agglomérations, la connaissance des territoires urbains pour être efficaces et pertinents au regard des spécificités locales ».Bruno Arcadipane, Président d’Action Logement Groupe«Les intercommunalités sont des interlocuteurs essentiels pour Action Logement. Ce sont des acteurs de terrain qui nous permettent de formuler, au plus près des besoins, des réponses aux attentes des territoires ».Philippe Lengrand, Vice-président d’Action Logement Groupe« Que l’intervention croisée du groupe Action Logement et de l’AdCF doit permettre de mieux identifier les besoins des collectivités locales et d’apporter des réponses territorialisées ».Sébastien Martin, Président de l’AdCF – Intercommunalités de France