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Il y a 2 ans et 315 jours

La Banque de France défend le taux d'usure face aux critiques

"Certains courtiers ont parlé d'un effet d'exclusion des emprunteurs immobiliers qui serait associé au taux de l'usure, objectivement nous ne voyons pas cela", a assuré François Villeroy de Galhau à l'occasion d'une rencontre avec la presse.La Banque de France avance qu'une majorité des prêts sont consentis à un niveau encore inférieur de 50 points de base environ au taux de l'usure (taux maximum, tous frais compris, auquel une banque peut prêter de l'argent), tandis que le taux de croissance de ces prêts reste historiquement très élevé, à plus de 6,5% en rythme annuel."Aujourd'hui le financement de l'immobilier est bien assuré", a repris le gouverneur, niant tout effet d'éviction avancé par les intermédiaires en crédit immobilier.Le directeur général de l'Association française des intermédiaires en bancassurance (AFIB) Géraud Cambournac avait assuré à l'AFP courant juin que les banques traditionnelles rejetaient actuellement un cinquième des demandes de prêts apportées par les courtiers.Le taux d'usure est le taux plafond destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives et fixé chaque trimestre par la Banque de France.Avec la remontée des taux, certaines demandes de crédit ne peuvent plus être acceptées car le taux proposé serait supérieur au taux d'usure.À titre d'exemple, le taux d'usure est actuellement de 2,40% pour un emprunt sur 20 ans. Un relèvement de 15 à 20 points de base est attendu au 1er juillet.Les taux nominaux, hors frais liés à l'obtention d'un crédit, sont passés d'une moyenne de 1,12% en décembre à une fourchette de 1,25% à 1,30% en avril, selon la Banque de France. La hausse s'est poursuivie depuis, selon les estimations partagées par plusieurs courtiers."Il est probable que la hausse des taux de l'usure ne pourra pas être à la hauteur de la hausse du coût de refinancement" des banques, a déploré la Fédération bancaire française (FBF), attentive à la marge de ses adhérents.La Banque de France et le ministère de l'Économie avaient indiqué lundi qu'ils ne prévoyaient pas de modifier le mode de calcul du taux d'usure ni d'y déroger exceptionnellement, selon une source proche.Néanmoins, les autorités planchent sur une modification de la grille des taux d'usure pour les collectivités territoriales, projetant d'ajouter une catégorie pour les prêts avec une maturité supérieure à dix ans, inexistante aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 316 jours

« Les machines Cetec travaillent en papier comme en plastique »

Nouveau hall de l’usine Cetec de Périgueux, en Dordogne. [©Cetec] Cetec vient de fêter son 50e anniversaire. Quel bilan pouvez-vous tirer du chemin parcouru ? Mathias Elié : Cetec a réussi à traverser les époques en grandissant, et a su étendre ses gammes et ses technologies. Nous avons beaucoup travaillé sur l’innovation et sur nos positions de marché. A présent, Cetec arrive à maturité comme fournisseur français de chaînes d’ensachage complètes. Ceci, sur la gamme allant de 5 à 25 kg principalement. Au-delà, il reste quelques fournisseurs européens. Que des acteurs très professionnels de la chaîne d’ensachage… Au départ, Cetec était très centré sur les machines d’ensachage de nourritures pour animaux. Mais à une période, l’entreprise s’est retrouvée en difficulté. C’est toujours dangereux d’être mono-produit… Aussi, nous nous sommes diversifiés vers d’autres industries comme la semence, la minoterie, les matériaux pour le BTP ou les produits chimiques. Ces deux dernières activités génèrent chacune 15 % de notre chiffre d’affaires France. Cetec est très bien identifié sur ses marchés. Qui est Cetec aujourd’hui ? Comment envisagez-vous l’avenir ? Nous sommes une PME familiale de 90 personnes, basée en Dordogne. C’est-à-dire au cœur des territoires. Une entreprise fondée par Jean-Claude Labrue et reprise depuis par son fils Régis. Cetec possède un unique site de production, à Périgueux et réalise un chiffre d’affaires de 13 M€. Près de 40 % sont liés à l’export en direction de l’Afrique et des Amériques. Le gisement à l’international reste énorme. Mais, malgré tout, nous avons la volonté de rééquilibrer l’origine de nos revenus entre la France et le reste du monde. Notre plan de développement actuel court jusqu’en 2025 et prévoit un chiffre d’affaires de 15 M€ à parité entre la France et l’export. Parmi nos champs d’action, les sacs de 35 kg, qui s’intègrent tout à fait à notre scope. Tout comme les sacs de moins de 5 kg, parfaits pour la nourriture pour animaux. Toutefois, les sacs de 2 kg restent notre limite basse, car en deçà, il est nécessaire de changer de machines d’ensachage. De même, nous restons centrés sur les technologies de gaines ou de sacs formés. Pas de bobines donc en ligne de mire… Avez-vous mis en place des moyens particuliers pour atteindre vos objectifs ? Nous venons d’agrandir notre usine de près de 1 900 m2, ce qui nous a permis de retrouver plus d’aisance. Mais surtout des gains en productivité et la capacité de réaliser des tests d’ensembles complets avant livraison. Cetec assure l’essentiel de sa fabrication en interne, soit plus de 80 % des sous-ensembles. Qu’il s’agisse de la chaudronnerie, de la découpe, du pliage, de la peinture… Seuls, l’électronique ou les câbles sont sous-traités. Enfin, nous restons très réactifs, en termes de service après-vente et pour la refabrication de pièces pour nos machines. La disparition progressive du plastique dans les emballages impose une évolution des machines d’ensachage… Mais quels changements cela impose-t-il ? La véritable question devrait être : ce changement de matière pour les sacs est-il durable ? En effet, régulièrement, on passe d’une technologie à une autre, mais les cycles se raccourcissent. Jusqu’à peu, le marché était très déterminé à aller vers le plastique. Puis, le contexte législatif a changé et on est reparti vers le papier. Il y a une pression gouvernementale énorme, avec la mise en place d’une taxation non négligeable sur le plastique non recyclable. Mais les filières vont progresser sur le recyclage… Il faut savoir que le papier n’est recyclable que huit fois alors que le plastique l’est indéfiniment. D’autre part, il apparaît que le papier va permettre de plus en plus de choses. Mathias Elié, responsable commercial France de Cetec. [©Cetec] Ensacheuse Polyflex en cours d’assemblage dans l’usine Cetec. [©Cetec] Le nouvel atelier de câblage est équipé d’écrans tactiles. [©Cetec] Détail de ligne de fermeture de sacs sur l’ensacheuse Polyflex. [©Cetec] Ensacheuse Polyflex complète, prête à entrer en fonctionnement. [©Cetec] Dans ce contexte, Cetec est en train de créer de nouvelles générations de machines ? Déjà, nous avons procédé à pas mal de remplacements de machines. En parallèle, nous avons développé des machines acceptant les deux technologies. Ces installations s’articulent autour de deux postes. Tout d’abord, un magasin à sacs fait office de station d’ouverture. Puis, la zone de remplissage et de fermeture. Ainsi, la ligne Polyflex existe depuis cinq ans au sein de notre offre. Régis Labrue, directeur général de Cetec, avait su anticiper cette tendance lourde du marché. Aujourd’hui, une quinzaine de Polyflex tournent en France, travaillant aussi bien en 5 kg qu’en 25 kg, en papier comme en plastique. Notre leitmotiv est simple : “Ne vous casser pas la tête à choisir entre telle ou telle technologie, nos machines savent tout faire. Soit dès le départ, soit en termes d’évolutivité”. Ainsi, nos clients n’ont plus besoin de s’inquiéter en cas de changements de législation et de tendance de marché. Mais que vont devenir les équipements plus anciens ? En premier lieu, la modification de machines existante nous intéresse, car nous cherchons toujours à proposer des solutions durables. La démarche débute par un audit pour définir ce qu’il est possible de réaliser : amélioration, transformation, modification de parties spécifiques. Nous procédons souvent ainsi, mais dans la limite de certains process et d’un risque calculé. Nous faisons du rétrofit mécanique tant que cette approche est intelligente. 
Il y a 2 ans et 318 jours

La robe en zinc Quartz-Zinc de VMZINC enveloppe les bureaux de la maison Rémy Martin à Merpins (16)

Ce bâtiment de 5.000 m2 connecte les chais de vieillissement d’un côté et le site d’embouteillage de l’autre. Il accueille, depuis juin 2021, les 130 collaborateurs, qui travaillaient jusqu’alors dans le centre-ville de Cognac.INCA Architectes et AIA Life Designers ont imaginé un grand parc paysager dans lequel le nouvel édifice, rappelant les chais historiques, est venu s’insérer. Ce bâtiment-promenade se distingue par deux parties longilignes reliées entre elles par des passerelles. Elles abritent toutes les fonctions et dessinent un véritable lieu de vie : accueil, bureaux, salles de réunions, restaurant, salle de sport, locaux du personnel. Des parvis, patios et jardins créent une transition douce entre le dedans et le dehors. Le paysage, la lumière, la nature et l’histoire ont été de précieuses sources d’inspiration pour donner du sens à ce programme dans le respect des valeurs de la Maison Rémy Martin.La matérialité de la pierre de Charente est réinterprétée en façade de manière contemporaine et se marie harmonieusement au zinc VMZINC qui habille la toiture. Cette couverture élégante et légère dans l’expression retranscrit avec soin du détail la conception architecturale. Le bureau d’études de l’entreprise Alain COUTANT Couverture et celui de VMZINC ont collaboré étroitement afin de s’assurer que les systèmes VMZINC puissent techniquement répondre aux attentes esthétiques. Au total, 7.000 m2 de solutions zinc ont été mises en œuvre, soit environ 60 tonnes : Joint Debout en couverture ; Profil à Emboîtement pour les sous-face et agrafage sur-mesure sur les rives et pignons.Un seul aspect de surface, le QUARTZ-ZINC, a été retenu. Ce zinc, qui se patinera avec le temps, joue avec la lumière, une composante essentielle du projet. Au fil de la journée et selon la météo, il se nuance et crée des reflets. Les matériaux sélectionnés ; le zinc, la pierre et l’aluminium ; se distinguent par leur noblesse, leur intemporalité et leur durabilité.Détails minimalistesLes lignes épurées de la toiture en zinc ont requis une grande technicité à l’image des rives au niveau des casquettes avec débords de toit en rez-de-chaussée et au premier étage. Travaillées le plus finement possible, ces pointes effilées passent de 34 cm à quasiment 0 cm d’épaisseur sur une longueur d’1,90 m.Pour Mathias COUTANT, Gérant de l’entreprise Alain COUTANT Couverture: « Une ossature secondaire en bois a été conçue pour venir vêtir le squelette d’acier. Des flasques métalliques, doublées de bois, font la jonction avec cette ossature secondaire afin de dessiner gracieusement cette pointe si fine qui borde le bâtiment. »Toutes les couvertures (hors casquettes) sont traitées en complexe de toiture chaude Toiture VMZINC : bac acier/pare-vapeur/isolant 240 mm en double couche/écran pare-pluie/ QUARTZ-ZINC PLUS.Des chéneaux ont été intégrés en milieu de versant afin de récupérer les eaux pluviales de la partie supérieure. Encaissés, ils disparaissent du regard et permettent d’assurer la continuité esthétique de la ligne des toitures.Logistique menée d'une main de maîtreLe bureau d’études de l’entreprise Alain COUTANT Couverture a réalisé les plans à partir d’une maquette 3D afin d’intégrer les éléments zinc à la charpente métallique et aux menuiseries aluminium. Il a calculé et défini ses besoins en zinc avant d’effectuer les commandes de bobines auprès de VMZINC. Pour respecter le rythme des meneaux en pierre et garantir un alignement visuel des différentes joints, VMZINC a produit ces bobines dans des dimensions sur-mesure. Elles ont été refendues (largeurs 530 mm et 467 mm) selon le pas de pose défini par les différentes solutions. L’objectif étant de faire coïncider les joints creux de la sous-face avec le joint debout des bacs de la couverture.Lors de la phase chantier, un groupement d’entreprises a été constitué (Alain COUTANT Couverture, BOUCHET Couverture et SMAC) assurant la livraison de l’ouvrage en un an après le démarrage des travaux.
Il y a 2 ans et 321 jours

Logement responsable cherche politiques entreprenantes

Face à la crise des matériaux, la situation financière et économique des constructeurs de maisons et des promoteurs immobiliers reste globalement saine et les défaillances enregistrées depuis le début de l’année demeurent, pour l’heure, contenues. L’équilibre s’avère toutefois fragile et il est indispensable que se concrétise une véritable solidarité de filière, de l’amont à l’aval. Le choc sur les prix est en effet tel que la situation devient intenable pour les ménages les plus modestes, d’ailleurs de plus en plus exclus de l’accès au crédit sous le triple effet de l’augmentation des taux d’emprunt, d’un taux d’usure légal qui est pris de vitesse et des contraintes qu’impose le Haut Conseil de Stabilité Financière (HSCF). À court terme, plusieurs mesures s’imposent : gel des pénalités de retard en CCMI et en VEFA (comme lors du premier confinement en 2020), accompagnement de la trésorerie des entreprises, prise en compte de l’évolution du BT01 entre la signature du contrat et l’ouverture du chantier, assouplissement des conditions d’octroi des prêts immobiliers et révision de la formule de calcul du taux d’usure. Cette situation amplifie les problématiques structurelles dont le logement souffre depuis de nombreuses années. Choc de l’offre et choc de simplification n’ont pas eu lieu. À l’inverse, exigences et contraintes réglementaires, nationales comme locales, se sont accumulées, tandis que les dispositifs de soutien au logement neuf n’ont cessé d’être affaiblis. En conséquence, les ventes de logements neufs reculent dangereusement. Pour bâtir une politique du logement pragmatique et entreprenante, qui réponde aux besoins, le Pôle Habitat FFB propose prioritairement de soutenir l’accession à la propriété sans discrimination territoriale, de compenser les surcoûts de la RE2020, de créer un statut universel du bailleur privé, d’accélérer le traitement des recours contre les refus et retraits de permis de construire, et de concilier le Zéro Artificialisation Nette des sols avec les besoins de développement des territoires.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB, « avant que la crise du logement neuf ne se transforme en crise sociale, le Logement doit devenir une grande cause nationale. On construit durable et performant en France, mais on ne construit pas assez ! La politique du Logement entreprenante que nous appelons de nos vœux, c’est celle qui concilie neuf et rénovation, individuel et collectif, construction et environnement, urbain et rural, au prix juste. Sans dogmatisme et en confiance avec les professionnels. Faire du Logement une grande cause nationale, c’est aussi placer le Logement au cœur de la question du pouvoir d’achat des Français ! »
Il y a 2 ans et 321 jours

Quelles sont les 10 villes françaises avec le plus de passoires thermiques ?

A partir des données fournies par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et du recensement INSEE 2017, Hella Watt a établi le classement des villes françaises ayant, en proportion, le plus de passoires thermiques.A l’inverse, Hello Watt a dressé la liste des villes ayant la plus faible proportion de passoires. Pour ces deux classements, Hello Watt s'est concentré sur les 50 plus grosses villes de France (en nombre d’habitants).Les équipes d'Hello Watt ont également fait l’exercice pour les départements. Là encore ils proposent deux classements, à chaque fois en proportion et non en valeur absolue de passoires thermiques.Leurs données proviennent de la base de données de l’ADEME et du recensement INSEE 2017.Ces classements mettent en lumière plusieurs constatsLes villes présentant le moins de passoires, en proportion, sont majoritairement situées dans le sud de la France.Les villes ayant la part la plus importante de passoires thermiques sont majoritairement situées en Ile-de-France. Beaucoup de villes réputées “riches” sont mal classées.Les zones du Sud et de l’Ouest possèdent des logements disposant d’un DPE correct.C’est dans les Alpes que nous retrouvons une part élevée de passoires.Les 10 villes avec le plus et le moins de passoires thermiques en FranceLe classement des villes avec le moins de passoires thermiquesDu côté des bons élèves, le principal constat est la présence de nombreuses villes du sud de la France en tête de ce classement. L’une des raisons qui peut expliquer ce phénomène réside dans les matériaux utilisés pour la construction des logements, qui varient ou ont varié selon les régions. En Provence par exemple, beaucoup de maisons sont en pierre, ce qui permet d'emmagasiner la chaleur la journée et de la diffuser progressivement dans le logement lorsque la température baisse.La faible part de logements anciens peut également expliquer en partie les bons résultats de certaines villes. A Montpellier par exemple, moins de 35% des logements ont été construits avant 1970.Mais il existe des contre-exemples : à Toulon par exemple, plus de 66% des logements datent d’avant 1970. Dans ce cas de figure, c’est très certainement des politiques de rénovation ambitieuses qui sont à féliciter.Quelles sont les villes avec le plus de passoires thermiques en France ?Les villes ayant les plus fortes proportions de passoires thermiques sont majoritairement situées en Ile-de-France. Paris remporte la 1ère place de ce classement avec 24% de logements mal isolés (soit plus de 330 000 passoires). Une des causes qui explique cette tendance est la proportion de logements construits avant 1970 (la première réglementation thermique en France date de 1974). Dans la capitale, 78% des logements ont été construits avant cette date.Des contraintes techniques peuvent également expliquer le peu de travaux entrepris dans ces villes très denses : la part de logements collectifs - où les décisions doivent être prises collégialement - est élevée, et le prix du m2 peut dissuader certains foyers de réduire leur surface habitable avec une isolation intérieure.Autre enseignement important : la présence de nombreuses villes réputées “riches” dans ce classement. De quoi tordre le cou à certaines idées reçues. En effet, qui dit hauts revenus ne dit pas forcément logement neuf ou bien isolé. C’est l’occasion de rappeler qu’en France, 58% des passoires thermiques sont occupées par des foyers intermédiaires ou aisés.Les 10 départements avec le plus et le moins de passoires thermiques en FranceMoins de passoires thermiques dans le sud et l’ouest de la FranceHello Watt a étudié les départements ayant le moins de passoires thermiques (toujours en proportion).Pour ce classement, on note la forte présence de départements du Sud et de l’Ouest.En Gironde, moins de 5,4% des logements sont classés F ou G. Soit presque 6 fois moins que dans les Hautes-Alpes ou 4 fois moins qu’à Paris.Le climat, l’ancienneté des bâtiments ou la présence de politiques de rénovation énergétique ambitieuses peuvent expliquer ce phénomène.Hautes-Alpes, Savoie et Haute-Savoie parmi les mauvais élèvesIl est intéressant de constater la part très importante de régions alpines dans le classement des zones ayant le moins bon DPE. En cause : le climat froid et rugueux qui demande un besoin de chauffage important, et augmente la consommation au m2 (prise en compte dans le calcul du DPE).L’autre enseignement est la présence de zones “rurales” (Cantal, Lozère, Nièvre, Corrèze) dans ce classement. Là encore, l’ancienneté des constructions et les matériaux utilisés peuvent être à l’origine de certains de ces chiffres. L’absence de politique majeure de rénovation énergétique dans ces départements peut également expliquer une partie de ces résultats.Sans surprise, Paris complète ce classement.Comment est calculé le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) ?Une première note est attribuée en fonction de la consommation annuelle d’énergie du logement, par m2. Une seconde note est attribuée en fonction des émissions annuelles de gaz à effet de serre, par m2.Le DPE est la plus mauvaise de ces deux notes.Un parc français de 29 millions de résidences principales dont presque 5 millions de passoires énergétiques et seulement 2 millions de bâtiments basse consommation (BBC).
Il y a 2 ans et 322 jours

Pouvoir d’achat immobilier : l'engouement pour les villes moyennes entraine une envolée des prix spectaculaire

Une tendance inflationniste qui n’est pas sans conséquence pour les résidents dont le pouvoir d’achat immobilier ne cesse de diminuer. Pretto, spécialiste du crédit immobilier en ligne, s’est intéressé à ce phénomène et dévoile dans sa dernière étude la perte en m2 pour les habitants de 10 villes moyennes qui ont la cote.De 6 à 20 m2 de surface en moins pour les résidents actuels !Entre mars 2020 et mai 2022, sur la base de 130 000 simulations, Pretto a calculé la perte de pouvoir d’achat immobilier pour les habitants de Chartres, Le Mans, Limoges, Lorient, La Rochelle, Metz, Nîmes, Sète, Tours et Valence. Dix villes moyennes qui ont la cote et qui connaissent une envolée des prix immobiliers depuis l’échappée urbaine des grandes métropoles. Pour les résidents des villes moyennes, l’arrivée massive de ces nouveaux habitants au pouvoir d’achat plus élevé impacte directement leur projet immobilier. Résultat : entre 6 et 20 m2 de surface en moins pour un même budget qu’il y a 2 ans …L’arrivée des habitants des grandes métropoles entraîne une augmentation des prix de l’immobilier. La hausse est particulièrement marquée à La Rochelle (+53%) ou encore à Lorient (+46%) (source : Figaro Immobilier). Mais elle est « indolore » pour un parisien qui achète dans une ville moyenne en raison d’un pouvoir d’achat immobilier qui est près de 2 fois supérieur à celui d’un habitant de cette même ville. Même constat, pour les arrivants des autres grandes métropoles, avec un pouvoir d’achat de 1,12 supérieur à celui d’un résident actuel selon les données Pretto sur les différents revenus.“Même si le mouvement des habitants des grandes métropoles illustre un regain d’attractivité des villes moyennes, les résidents sont les premiers à pâtir de la situation. Face à la hausse des prix immobiliers dans leurs villes, ceux qui veulent devenir propriétaires sont défavorisés par rapport aux nouveaux arrivants dont le pouvoir d’achat est supérieur au leur. Ils peuvent déjà renoncer aux biens les plus prisés de leur ville”, explique Pierre Chapon.
Il y a 2 ans et 322 jours

Schindler pose les premiers escaliers mécaniques dans la future gare Villejuif Institut Gustave-Roussy du Grand Paris Express

Schindler, l’un des leaders ascensoristes depuis plus de 150 ans, annonce ce jour la pose d’un premier escalier mécanique dans la future gare emblématique Villejuif Institut Gustave-Roussy (IGR) de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express. La gare sera desservie par la ligne 14 (mise en service en 2024) et la ligne 15 (mise en service fin 2025) et prévoit d’accueillir quotidiennement 100.000 voyageurs. A chaque gare son design, approche artistique et culturelle La Société du Grand Paris (SGP) a voulu insuffler un vent artistique différent à chaque gare (68) pour lui créer une identité singulière. Ainsi des tandems architecte/artistes contemporains ont été formés pour habiller les futures gares du métro. Chaque œuvre vient s’intégrer à l’architecture de chaque gare. Quant à la future gare Villejuif IGR, l’architecture a été imaginée par Dominique Perrault en forme de cylindre de 70 mètres de diamètre, et a été pensée comme un connecteur du monde du dessous au monde du dessus, et vice-versa. Un espace de 30 mètres évidé à l’intérieur du cylindre, entouré de galeries en balcons, accueillera début 2023 4 grands escaliers monumentaux signés Schindler. Par leur design, construction et longueur, ces derniers épouseront parfaitement les profondeurs de la gare. Pour dialoguer avec le travail de Dominique, l’artiste chilien Ivàn Navarro intègrera une œuvre en illusion d’optique (un jeu de lumières et de miroirs). Les escaliers Schindler : la mobilité axée sur la sécurité et le respect de l’environnement181 escaliers mécaniques signés Schindler permettront le transport vertical des usagers dans 8 gares du tronçon sud de la ligne 15. Concernant la gare IGR, les équipes Schindler ont travaillé, dès la phase d’appel d’offre, à la définition des charges et des reprises d’efforts sur les appareils monumentaux. Après que la Société Grand Paris (SGP) a demandé un ajout de divers éléments qui augmentent la charge sur les escaliers mécaniques (habillages latéraux, antichute en verre, sonorisations et éclairages), un calcul structurel complexe de ces derniers était nécessaire. Schindler a fourni les notes de calcul nécessaires bien en amont du marché, afin que les travaux de génie civil puissent débuter sereinement.Tout au long du projet, la sécurité et le respect de l’environnement ont été les maîtres mots. Sécurité : Pour permettre à la Société du Grand Paris d’assurer la sécurité de son réseau, les escaliers mécaniques sont conçus pour garder leur stabilité dans une gare en cas d’incendie. Les analyses de tenue au feu des structures ont permis à la SGP de mieux appréhender ces besoins en protection de charpente contre le feu, tout en conservant l’esthétique des escaliers mécanique voulue par le designer.Les études d’évacuation ont aussi permis de proposer un fonctionnement de redémarrage automatique des escaliers mécaniques dans le sens de la sortie, incluant les préconisations relatives à l’entretien et la maintenance de ces équipements.Enfin, Schindler est précurseur depuis 2014 dans la mise en place de plaques podotactiles aux abords des escaliers mécaniques. Ce dispositif a été très apprécié et explicitement demandé par le designer de ce grand projet pour la sécurité des usagers.L’environnement : Soucieux de proposer des produits de qualité tout en veillant à la préservation de l’environnement, tous les escaliers mécaniques que Schindler va installer sur le projet du Grand Paris Express sont totalement recyclables et/ou valorisables et de nombreux composants sont fabriqués à partir de produits recyclés, tels que l’aluminium ou l’acier. Tous les escaliers mécaniques que Schindler va installer sur le projet du Grand Paris Express sont issus de leur usine de production moderne, implantée à Dunajska Streda en Slovaquie, avec un approvisionnement de composants européens à plus de 75%.Cette proximité, au sein de l’Union Européenne, assure un maintien de l’emploi et de la production au sein de l’Europe, une grande flexibilité dans le circuit de livraison sur site et un bilan carbone très favorable.
Il y a 2 ans et 322 jours

Le calcul environnemental dans la RE2020

Le calcul environnemental requiert de nombreuses données précises et une grande attention. Mais ne remet pas en cause la conception classique des maison individuelles et des logements collectifs, pour l'instant.
Il y a 2 ans et 322 jours

Formation concepteur européen bâtiment passif

Fibois 42 et La Maison Passive organisent une session de formation concepteur européen bâtiment passif (CEPH) de 10 journées qui débutera le 14 septembre 2022 à Saint-Etienne.Réduire drastiquement les consommations du bâtiment, c’est le défi que relève le bâtiment passif. Savoir construire passif, c’est aussi pouvoir améliorer thermiquement les bâtiments et optimiser les consommations et le confort pour le neuf et la réhabilitation. La formation diplômante CEPH (Concepteur Européen PassivHaus) apporte tous les éléments nécessaires à la conception de bâtiments ultra performants, et traite les aspects techniques (enveloppe, ventilation, ECS, fenêtres), le calcul thermique sur le logiciel PHPP et les aspects économiques. L’examen qui clôture la formation, permet d’acquérir le titre de Concepteur/Conseiller Européen Bâtiment Passif et d’être répertorié dans la liste officielle européenne du Passiv Haus Institute. A partir du 14 septembre 2022 à Saint-Etiennehttp://www.lamaisonpassive.fr/les-formations/ceph/ Cet article Formation concepteur européen bâtiment passif est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 323 jours

Livret A : Après une augmentation de 1,37 milliard d'euros en mai, le taux augmentera en août, indique le gouverneur de la Banque de France

La collecte nette réalisée le mois dernier par ce placement – très populaire, défiscalisé et dont les fonds sont accessibles à tout moment – est inférieure aux chiffres de 1,87 milliard d'euros d'avril et 1,81 milliard de mai 2021.Après 2020 et 2021, c'est néanmoins la troisième collecte la plus importante pour un mois de mai depuis 2009, la pandémie de Covid-19 ayant encouragé la constitution d'épargne.Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a pour sa part engrangé 160 millions d'euros nets, soit moins que les 420 millions de mars, et que les 510 millions d'il y a un an.Au total, le surplus de dépôts du Livret A et du LDDS a totalisé 1,53 milliard d'euros sur le mois, ce qui a porté l'encours total à 487,4 milliards d'euros.Géré conjointement par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire, ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements.Ils sont souvent considérés comme des placements refuge. L'année dernière, les Français ont déposé 15,17 milliards d'euros de plus qu'ils n'en ont retiré sur leurs Livrets A, et 3,94 milliards d'euros sur leurs LDDS.Une augmentation du taux prévue pour aoûtLe taux du Livret A connaîtra une nouvelle hausse en août, a indiqué mercredi 22 juin le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, chargé de transmettre au gouvernement une proposition d'évolution de la rémunération du produit d'épargne préféré des Français."Il y aura une nouvelle hausse du Livret A au 1er août prochain", a affirmé le gouverneur sur RTL, sans préciser toutefois l'ampleur de cette augmentation, qui sera la deuxième depuis le début de l'année.Il est depuis le 1er février fixé à 1%, contre un plancher de 0,5% auparavant.Le taux du Livret A est calculé deux fois par an en faisant la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme.Or l'inflation a fortement accéléré depuis le début de l'année, atteignant 5,2% en mai, selon l'Insee.La Banque de France est chargée de transmettre au ministère de l'Economie une proposition d'évolution du taux en fonction de cette formule. Charge ensuite au gouvernement de décider s'il accorde un coup de pouce supplémentaire ou non au résultat ainsi obtenu.
Il y a 2 ans et 324 jours

Le Rapport AGC Glass sur le développement durable 2022 est désormais en ligne

Ces réalisations sont le fruit de l’engagement continu de tous les sites d’AGC Glass Europe pour atteindre les objectifs environnementaux de l’entreprise à l’horizon 2030. Activités de production : Coup d'œil sur les réalisations de 2021 Récupération d’énergie et production d’électricité : AGC a commencé à installer des panneaux PV et des installations de récupération de chaleur en 2009. Depuis, la production d’électricité n’a cessé de croître pour atteindre 32.221 MWh d’énergie récupérée et autoproduite en 2021.Air : Sur une base comparable, par tonne de verre vendu, la partie Upstream Operations a réduit ses émissions directes de CO2 de 10% depuis 2002. L’utilisation de fiouls lourds a diminué de manière constante au cours de cette période, pour disparaître complètement en 2020. Depuis 1999, les émissions spécifiques de poussières ont été réduites de quelque 63%Eau : Entre 1998 et 2021, AGC Glass Europe est parvenu à réduire sa consommation d’eau de 69% sur une base comparable.Déchets solides : Aujourd'hui, la quantité de déchets solides produits par le Groupe avoisine les 220.000 tonnes/an, dont 97% environ sont encore recyclés ou récupérés sur site par les fournisseurs ou entrepreneurs du Groupe.Transport : 57% des matières premières sont transportées par bateau, péniche et train, soit l’équivalent de quelque 57.985 camions en moins par an sur les routes. En 2021, près de 42.000 tonnes de produits verriers finis ont été transportés par train et par camion, soit quelque 2.100 camions en moins par an sur les routes.Emballages : Aujourd'hui, la plupart des emballages de verre sont réutilisables. AGC Glass Europe présente un taux très élevé de réutilisation de ses emballages. En Belgique, 98 % des emballages sont réutilisés.Recyclage : AGC Glass Europe recycle environ 1.000.000 de tonnes de verre chaque année, économisant près d’1.150.000 tonnes de matières premières et 700.000 tonnes d’émissions de CO2. Production d'énergie verte dans les usines AGC AGC a commencé à installer des panneaux photovoltaïques et des installations de récupération de chaleur en 2009. De nombreux projets sont à l'étude pour augmenter encore la production d'énergie verte et de réduire la consommation d'électricité du réseau et les émissions de CO2 associées. Le dernier projet confirmé concerne l'usine de verre float d'AGC à Seingbouse (France), où une installation ORC pour la récupération de la chaleur résiduelle et une centrale photovoltaïque seront installées en partenariat avec l’énergéticien E.ON . Empreinte Carbone 1:9AGC Glass Europe contrôle l'empreinte carbone totale de ses opérations en suivant les directives du GHG Protocol. Le premier calcul de l'empreinte carbone d'AGC a été effectué en 2009 et il s’est fait tous les trois ans jusqu'en 2020. Il est désormais calculé chaque année afin de mieux suivre la progression de la feuille de route carbone d'AGC Glass Europe. Le dernier calcul montre que les activités d'AGC Glass Europe sont responsables, directement et indirectement, de 3.535.000 tonnes de CO2 émises par an (année de référence 2020). AGC Glass Europe contrôle également le carbone évité par l'utilisation de ses produits, ce qui donne 33.530.000 tonnes de CO2 évitées. Cela signifie que pour chaque tonne de CO2 émise par AGC, près de 9 tonnes sont évitées grâce à l'utilisation des produits AGC.Découvrez dès maintenant le Rapport* AGC Glass sur le développement durable en surfant sur www.agc-glass.eu.(*) Le Rapport sur le Développement Durable n’est disponible qu’en ligne et en anglais.
Il y a 2 ans et 324 jours

Le secteur du BTP mis à rude épreuve

L’inquiétude se renforce sur le logement neuf à moyen terme. [©ACPresse] Le BTP s’accroche. Malgré les difficultés d’approvisionnement et de recrutement, l’activité du secteur garde une bonne dynamique sur le début 2022, selon la FFB. En témoigne le niveau élevé des carnets de commandes de plus de sept mois à la fin mars. Les entreprises résistent, notamment grâce au lancement des remboursements des prêts garantis par l’Etat (PGE). Ainsi, le nombre de défaillances sur les quatre premiers mois de 2022 s’avère 40 % inférieur à celui de 2019. Lire aussi :L’Ecima fait part de son inquiétude au nouveau gouvernement En parallèle, l’emploi continue de progresser avec plus de 8 000 postes créés sur le premier trimestre. Depuis le printemps 2020, le BTP affiche 86 600 postes supplémentaires, soit une hausse de 7 %. Cependant, le secteur peine à trouver de nouvelles recrues. A cela s’ajoute une crise des matériaux qui reste toujours d’actualité. La hausse des prix des matériaux Selon l’Insee, entre novembre 2021 et avril 2022, les prix de l’acier et de l’aluminium ont augmenté de 27 %. Les tuiles enregistrent aussi une hausse de 20 %, tout comme les produits en PVC (16 %), en céramique (12 %), en cuivre ou encore en plastique (10 %). De manière générale, l’index BT01 calculé par l’Insee résume l’ensemble des coûts d’une entreprise moyenne du bâtiment. Il affiche une hausse de + 3 % sur les trois premiers mois de 2022. En comparaison, sur l’ensemble de l’année 2021, les chiffres montraient une hausse de + 5 %. Lire aussi :Bourgogne – Franche-Comté : Bonne tenue de la construction dans l’Est Par ailleurs, des craintes sur l’activité en 2023 se font ressentir. En effet, l’inquiétude se renforce sur le logement neuf à moyen terme. La FFB et d’autres acteurs de la construction ont déjà signalé sa probable chute à l’horizon de la fin 2022. En témoigne la baisse de 8 % des permis de construire pour les maisons individuelles en avril 2022 par rapport à avril 2021. Quant au logement collectif, les ventes continuent de plonger et la situation des permis progresse lentement sous l’effet de l’anticipation de la RE 2020. Les Assises du BTP très attendues Pour redresser la barre, la FFB compte sur les Assises du BTP. Annoncées par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, ces dernières permettront d’aborder tous les sujets de préoccupations que le secteur subit. « Il faudra revenir sur la solidarité de la filière et réfléchir sur l’indexation des prix des marchés et des aides comme les CEE et MaPrimeRénov’ », déclare Olivier Salleron, président de la FFB. Les Assises du BTP seront aussi l’occasion d’aborder la transition écologique et numérique. Un point crucial pour la transformation du secteur, en termes de marchés, d’emplois ou de formations. Ce regroupement devrait ainsi permettre de réguler tout un secteur qui maintient le cap, mais qui fait face à de nombreuses menaces qui le fragilisent…
Il y a 2 ans et 328 jours

Les courtiers en crédit immobilier sous la pression de la remontée des taux

Les banques traditionnelles rejettent actuellement 21% des demandes de prêts apportées par les courtiers, soit quatre fois plus qu'en fin d'année dernière, indique le directeur général de l'Association française des intermédiaires en bancassurance (AFIB) Géraud Cambournac."Nous arrivons à une situation de blocage qui devient insupportable", s'alarme-t-il, "avec des banques qui refusent purement et simplement (tous) les dossiers, comme le groupe Société Générale".Sans intermédiaire, plus de commission à régler par la banque ni à intégrer dans le calcul du taux effectif global du prêt (TAEG), plafonné par la loi.La banque au logo rouge et noir confirme à l'AFP qu'elle "a décidé d'arrêter temporairement le recours aux prescripteurs (courtiers, agences immobilières locales, etc.)" mais souligne qu'elle continue à en accorder directement à ses clients.Ce type de refus de dossier "est dommage, mais l'offre (de crédit) bancaire est encore suffisamment importante", tempère Cécile Roquelaure, du réseau de courtage Empruntis.Les relations entre banquiers et leurs apporteurs d'affaires ont toujours été émaillées de tensions, mais c'est la remontée rapide des taux d'intérêt qui a rallumé l'étincelle.Ces derniers sont passés d'une moyenne de 1,12% en décembre à une fourchette de 1,25% à 1,30% en avril, selon la Banque de France.De l'air pour les margesÀ ce taux nominal s'ajoute l'ensemble des frais liés à l'obtention d'un crédit, dont la commission demandée par les courtiers et le coût de l'assurance emprunteur.Le total ne doit pas dépasser le taux d'usure, destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives et qui est fixé chaque trimestre par la Banque de France.À titre d'exemple, le taux d'usure est actuellement de 2,40% pour un emprunt sur 20 ans, un niveau jugé désormais trop bas par de nombreux acteurs du marché, qui ne trouvent plus suffisamment d'air pour leurs marges.D'autres contraintes entrent aussi en jeu, comme le plafonnement des traites mensuelles en fonction des revenus et la limitation de la durée d'endettement dans certains cas.Il est "actuellement plus difficile d'obtenir un prêt", résume une note du comparateur Assurland.com, même si pour le moment les volumes ne baissent pas.La Banque de France ne constate en effet pas de ralentissement de l'octroi de nouveaux crédits à l'habitat : l'encours était même en hausse de 6,3% sur un an en avril.Laisser passer l'orageKissy Peron, courtière et animatrice d'un communauté autour de la vulgarisation du crédit sur les réseaux sociaux, ne voit pour l'instant pas le flux de clients se tarir.Les gens "continueront à acheter" des biens immobiliers, explique-t-elle à l'AFP, et les courtiers "savent se diversifier vers des produits qui sont au moins aussi rémunérateurs : regroupement de crédits, crédit à la consommation, voire des formations sur l'investissement immobilier".Eu égard à sa méthode de calcul, il faudra attendre le 1er octobre pour que le taux d'usure remonte de façon significative, sauf décision politique d'ici là."Certains pourront passer l'orage, pour d'autres ce sera plus difficile", s'inquiète M. Cambournac.À plus long terme, le président du réseau de courtage CAFPI Olivier Lendrevie écarte la menace durable d'une remontée des taux pour sa profession. Ce nouvel environnement de marché "rendra les emprunteurs plus sensibles à l'importance de faire le tour du marché, de comparer les taux des différentes banques", estime-t-il.Ces dernières resteront néanmoins en position de force : la fin des taux bas signifie pour elles plus de marge, tandis que la rémunération des courtiers, en honoraires auprès du client et de la banque, dépend du volume de crédits.
Il y a 2 ans et 328 jours

L'activité des matériaux de construction enregistre un net repli en Avril

Le rythme de l’activité dans la filière construction semble désormais assujetti à la disponibilité des inputs et surtout à leur prix. Attisée par un contexte géopolitique tendu, la flambée des coûts de l’énergie et des céréales se diffuse au reste des biens et services, bousculant les équilibres financiers du côté de l’offre (entreprises) comme du côté de la demande (ménages et collectivités). Dans le BTP, l’équation qui consiste à assurer la réalisation des chantiers avec des process productifs sous tension et de plus en plus coûteux reste difficile à résoudre tandis que, côté TP, les carnets qui peinaient déjà à se regarnir depuis la crise sanitaire paient le prix d’un sursaut d’attentisme de la part des collectivités.Accentuation du recul des productions en avrilAprès un premier repli en mars, l’activité dans le secteur des matériaux de construction a de nouveau baissé en avril, selon les résultats encore provisoires de notre enquête mensuelle. Ainsi, côté granulats, la production affiche une contraction de -8,8% entre mars et avril, laissant les volumes -8,5% en dessous de ceux d’avril 2021 (données CVS-CJO). Au cours des trois derniers mois, l’activité se stabilise quasiment à son niveau des trois mois précédents (+0,4%) mais fléchit au regard de la même période de février à avril 2021 (-1,1%). En cumul sur les quatre premiers mois de l’année 2022, la production de granulats baisse de -0,9% sur un an, tandis qu’elle revient presque à son niveau d’un an plus tôt s’agissant du cumul sur douze mois (-0,4%).Si ce repli trouve sans doute son origine dans le fléchissement de l’activité constructive lié aux difficultés d’offre et d’approvisionnement des chantiers, il doit aussi être nuancé : le mois d’avril 2021 avait été particulièrement dynamique et, comparé à un mois d’avril moyen (calculé sur ces dix dernières années), le recul apparaît trois fois moins marqué. S’agissant du BPE, la tendance est comparable. Entre mars et avril, les livraisons se sont contractées de -7,2% (données CVS-CJO) et chutent de -10,1% au regard d’avril 2021 qui, lui aussi, avait été particulièrement vigoureux pour le BPE puisque +10% au-dessus d’un mois d’avril « normal ».Au cours des trois derniers mois, l’activité du béton cède -1,6% par rapport aux trois mois précédents et -2,6% comparé à la même période de l’an passé. En cumul sur les quatre premiers mois de 2022, la production de BPE se contracte de -1,8% sur un an et de -1,9% en cumul sur les douze derniers mois.Notre indicateur matériaux indique lui aussi un nouveau fléchissement en avril, plus appuyé que celui de mars (-8,7% après -2,9% en données CJO et provisoires). Tous les matériaux sont concernés par ce repli, ce qui laisse désormais la tendance des quatre premiers mois de l’année sur une pente négative de -1,9% en glissement annuel.Bâtiment : un appareil productif toujours sous tensionsEn mai 2022, le climat des affaires se serait légèrement détérioré dans l’industrie du bâtiment selon la dernière enquête menée par l’INSEE. En effet, les professionnels se sont montrés moins positifs sur leur activité passée mais affichent plus d’optimisme que le mois précédent pour leur activité future. En dépit d’un léger repli, l’indicateur de climat des affaires se situe donc encore à un haut niveau. D’ailleurs, dans le gros oeuvre, le jugement des professionnels sur leurs carnets de commandes se redresse un peu, de même que le volume de ces carnets qui rejoint sa moyenne du second semestre 2021 à 9,9 mois. La demande reste donc vigoureuse, sans doute en partie alimentée par les difficultés de l’offre productive à y répondre dans les délais initialement convenus.Les indicateurs disponibles montrent en effet que l’appareil de production demeure fortement bridé par les contraintes d’approvisionnement. En mai, encore plus d’un entrepreneur sur deux (soit 57%, contre un sur trois en moyenne de long terme) se déclare dans l’incapacité de produire plus en cas de commandes supplémentaires. Même si cette proportion tend à baisser depuis le point haut de janvier (61,7%), elle illustre bien les fortes tensions sur l’offre qui se couplent désormais de pressions sur les coûts. En témoigne la forte hausse des prix de vente prévus par les chefs d’entreprise ces prochains mois, solde qui enregistre un plus haut jamais atteint depuis fin 1979 début 1980.Du côté de l’activité constructive, le secteur non résidentiel continue de se redresser avec une progression des locaux commencés de +19,6% sur un an au cours des trois mois de février à avril, ce qui laisse la tendance à +11,6% en cumul sur douze mois, certains segments se montrant très dynamiques (entrepôts et bâtiments industriels affichent respectivement +50,8% et +46,3% sur les trois derniers mois). Ces hausses ne permettent cependant pas de renouer avec le niveau des mises en chantier atteint avant la crise sanitaire.Côté logement, en revanche, ce niveau a été dépassé depuis plusieurs mois. A fin avril et sur douze mois, 392 600 logements étaient commencés (+4,1% sur un an), une tendance toutefois ralentie sur les trois derniers mois, sans doute en raison des difficultés d’approvisionnement (-1,4% sur un an). La dynamique des dépôts de permis, quant à elle, ne se dément pas : à fin avril, en cumul sur douze mois, on enregistrait 500 400 autorisations, soit +20,7% sur un an, un rythme encore plus soutenu sur les trois derniers mois (+24,4% sur un an), que ce soit dans le segment de l’individuel (+21,4%) ou du collectif (+25,6%). L’entrée en vigueur des nouvelles normes et réglementations, les perspectives de hausses de coûts et de taux d’intérêt expliquent sans doute ce rebond qui va continuer d’alimenter l’activité constructive de ces prochains mois mais aussi les tensions. Dans le même temps, le marché de l’immobilier neuf décroche : au premier trimestre, les ventes ont chuté de -8,5% sur un an, le contexte économique, politique et bancaire freinant probablement les velléités d’investissement des ménages. Le niveau des prix de vente moyens continue de grimper (+3,7% sur un an pour le m² d’appartement et +7,1% pour une maison), une tendance appelée à se poursuivre avec l’inflation des coûts de construction et la rareté de l’offre des promoteurs (mises en ventes en repli de -8,8% sur un an au premier trimestre).TP : attentisme et inflation des coûtsTout comme pour les matériaux, le recul d’activité en mars dans les travaux publics s’est confirmé en avril, le volume des travaux réalisés accusant une baisse de -18,3% (CVS-CJO) par rapport à avril 2021, un mois également très dynamique dans ce secteur. Certes, depuis janvier, le chiffre d’affaires enregistre une légère progression (+0,7%), mais compte tenu de la hausse des coûts de production, mesurée par l’index TP01 de l’INSEE, l’activité en volume ressort sur une tendance négative (-7,7%). Et l’atonie des prises de commandes ne suggère pas d’amélioration à court terme. Sur les trois derniers mois, les marchés conclus ont perdu -9%, laissant le cumul depuis janvier 2022 sur un recul de -7,4% en glissement annuel selon la FNTP. Le réveil des projets des collectivités locales, espéré avec le retour de la phase favorable du cycle électoral, se fait toujours attendre…
Il y a 2 ans et 329 jours

Edilteco® Lauréat de la 15ème édition des Trophées du Négoce, avec la technologie de béton bas carbone : CarbonCure Technologies

Organisés par INFOPRO, les Trophées du Négoce récompensent les meilleures initiatives et innovations de la distribution du bâtiment. Voici 3 années consécutives qu’EDILTECO® participe aux Trophées du Négoce. Les éditions 2020 et 2021 ont respectivement décerné des Trophées au mortier léger « La Chape XXs® » et à l’entrevous « EDIL-Voutain + CI ». Cette 15ème édition a dévoilé le palmarès 2022 des meilleures innovations des distributeurs et industriels en bâtiment, ce mercredi 15 juin. EDILTECO® avec la technologie CarbonCure, pour un béton bas carbone, est lauréate des Trophées du Négoce 2022 dans la catégorie Environnement & Ressources Naturelles. Consacré à la conception et la construction bas carbone et aux usages et exploitations bas carbone, la technologie CarbonCure offre la possibilité aux fabricants de béton de concevoir un béton écologique et plus solide. LA TECHNOLOGIE CARBONCURE La technologie CarbonCure contribue fortement au développement durable. Cette technologie permet aux producteurs de béton (centrales à béton et préfabricateurs) de proposer le même béton de haute qualité mais avec une empreinte carbone réduite. Le principe du procédé est d’injecter du dioxyde de carbone (CO2) capturé dans le béton frais lorsqu’il est malaxé. Une fois injecté, le CO2 se transforme instantanément au contact du ciment en CaCO3 (carbonate de calcium) ; ces nanomatériaux sont incrustés en permanence et ne seront jamais rejetés dans l’atmosphère. Cette minéralisation du CO2 améliore également significativement la résistance à la compression du béton et permet de réduire en toute sécurité la teneur en ciment de chaque mélange. CarbonCure est détentrice d’un agrément technique délivré par le DIBT (Institut Allemand des Techniques du Bâtiment). La technologie CarbonCure est en totale conformité avec la norme NF EN 206. Ainsi, tout en respectant les dosages, avec l’ajout de CO2, il est possible de réduire de 4 à 6 % la quantité de ciment et en outre de conserver les mêmes performances techniques et mécaniques. En considérant que 6 % de ciment peuvent être économisés, cela équivaut à environ 15 kg/m3. Si l’on prend l’exemple d’une centrale à béton moyenne en France, consommant 40 000 m3 de béton par an, l’économie annuelle de ciment pour cette centrale est de 60 tonnes. EN PRATIQUE Chaque installation CarbonCure comprend 2 boitiers. Le premier (unité de contrôle) calcule précisément la quantité de CO2 à injecter selon la formulation de béton. Il est en relation avec le logiciel de la centrale (s’adapte à tous les logiciels des centrales) et en lien direct avec CarbonCure à qui il communique, en temps réel, toutes les données collectées pour le calcul de la consommation de CO2 injecté dans le béton. CarbonCure collecte les consommations exactes de CO2 de chaque centrale à béton. La méthodologie de CarbonCure a été vérifiée par l’organisme VERRA (Verra.org) pour l’obtention de certificats blancs mutualisés entre chaque acteur. L’autre boitier (le bloc vanne) est installé sur la cuve de CO2 et gère l’ajout de la dose. La cuve sous pression (20 bar) envoie le CO2 à l’état liquide dans le béton en cours de malaxage. C’est cette pression qui injecte et transforme le CO2 sous forme de neige dans le malaxeur, où le CO2 se transforme immédiatement en CaCO3 au contact du mélange. La centrale à béton est libre de choisir son fournisseur de CO2. EDILTECO® France s’occupe de l’installation des boitiers et leur programmation se fait automatiquement à distance. Une équipe de techniciens EDILTECO® a été spécialement formée pour assurer l’installation, la maintenance et le SAV des boitiers. La technologie CarbonCure offre une solution innovante et éprouvée pour la réduction de l’empreinte carbone dans la construction. CarbonCure donne la possibilité aux fabricants de béton de concevoir un béton écologique, avec la qualité habituelle, mais avec une empreinte carbone réduite. De leur côté, les architectes, ingénieurs et entrepreneurs obtiennent le même produit de construction fiable et de haute qualité, mais avec une empreinte carbone plus faible.
Il y a 2 ans et 330 jours

Open BIM Schöck : mieux appréhender les rupteurs de ponts thermiques en amont des projets

Développé en partenariat avec l’éditeur et distributeur CYPE, Open BIM Schöck permet aux bureaux d’études, structure et thermique, de dimensionner, implanter et optimiser le traitement de ponts thermiques avec les rupteurs de plancher de la gamme Rutherma© dès la phase de conception des projets (non plus au moment de leur exécution). A la clé pour les maîtres d’ouvrages : une réponse fiable aux exigences de la RE2020 et une parfaite maîtrise de l’enveloppe budgétaire en amont des réalisations puisque l’on détermine d’emblée le linéaire de rupteurs à mettre en oeuvre en fonction des performances recherchées.Disponible gratuitement en téléchargement sur la plateforme BIMserver.center Faciliter l'optimisation technique et économique des projets de construction "Il s'avère nécessaire de construire avec toujours plus d'efficacité, d'acquérir de nouveaux réflexes de travail" postule Rémi Wirth, Chef de produits Schöck France. Dans ce sens, Open BIM Schöck permet le dimensionnement, l’implantation et l’optimisation du traitement des ponts thermiques en amont de tout projet requérant l’intégration de rupteurs de plancher Rutherma©. La saisie se fait très simplement, à partir de fonds de plans 2D ou de la maquette numérique du projet au format IFC, en implantant, sur chaque niveau, les rupteurs thermiques aux appuis de plancher ou balcon à traiter. Le logiciel réalise ensuite la sélection structurelle de la référence idéale de rupteurs avec la performance thermique associée, pour ainsi optimiser le linéaire de rupteurs thermiques en fonction des objectifs fixés par l’utilisateur (RT2012, RE2020, ou supérieurs). A l’issue de l’étude, le logiciel produit une note de calcul, des plans et offre la possibilité d'intégrer les rupteurs retenus dans la maquette numérique 3D du projet. Grâce à cette modélisation affinée obtenue par les bureaux d'études structure et thermique, le maître d'ouvrage dispose de toutes les cartes dès l'origine du projet, en conjuguant objectifs fixés en termes de sobriété énergétique et maîtrise de l'enveloppe budgétaire du traitement des ponts thermiques. Précisons qu'Open BIM Schöck intègre notamment le dernier né des rupteurs Schöck en ITI, Rutherma© type DFi, revendiquant plus de 10 fois moins de kg de CO2/Ml que la valeur indiquée sur la base INIES pour un pont thermique non traité. Avec en points d'orgue : des efforts tranchants augmentés de 22 % ainsi que la reprise des moments jusqu’à 83 % et une performance thermique encore accrue (grâce à la réduction du nombre d’aciers inox sur sa longueur d’1 mètre, sachant que moins d’aciers se traduit par moins de conductivité thermique et un prix de rupteur plus compétitif). Soulignons aussi l'interopérabilité possible entre Open BIM Schöck et les logiciels d'études réglementaires RE2020 (dont CYPERTHERM RE2020) ou autres logiciels CAO/BIM.
Il y a 2 ans et 330 jours

ITE360 La première application dédiée à l’Isolation Thermique par l’Extérieur qui gère les devis, les chantiers et les plannings des équipes : www.ite360.fr

Spécialiste de l’Isolation Thermique par l’Extérieur depuis 13 ans, Franck Porcel, dirigeant d’ITE-SHOP, est confronté au quotidien aux problématiques de gestion et de pilotage des chantiers et des équipes. Si des outils existent, aucun ne permet de gérer tous les aspects du chantier, de son chiffrage jusqu’à la mise en œuvre par les équipes. Pour répondre à ces besoins, ITE-SHOP a créé un outil unique sur le marché : l’application ITE360. Conçue pour faciliter le quotidien des entreprises spécialisées dans l’Isolation Thermique par l’Extérieur, ITE360 permet de réaliser directement via l’application toutes les étapes commerciales, techniques, administratives de suivi de chantier. La première partie est consacrée au devis avec automatisation des métrés des façades, ainsi que des éléments singuliers propres à chaque chantier, pour réaliser un devis complet dès le premier rendez-vous. Toutes les configurations sont proposées pour établir un devis personnalisé (prise en compte de fenêtres et balcons, détail de la mise en œuvre, type de revêtement…). Le professionnel peut ainsi configurer son chantier dans les moindres détails, et même ajouter des photos pour un meilleur suivi. Pour s’adapter à chaque entreprise, ITE360 propose une bibliothèque de produits de plus de 700 références, comprenant les différents systèmes d’isolation existants (PSE, laine de roche, fibre de bois, liège…) et tout le matériel nécessaire à la mise en œuvre du chantier : de l’échafaudage à l’enduit de façade, en passant par les cornières, les joints ou les systèmes de déports. Une fois ces éléments enregistrés, le calcul des temps de pose nécessaires au chantier se fait automatiquement pour définir le coût horaire. L’application prend en compte également les aides et les subventions légales à déduire lorsque la configuration du chantier le permet. Gain de temps pour l’artisan, l’application comprend une grille de tarifs (matériel et main d’œuvre), qu’il est possible de modifier selon ses propres barèmes. Dès que le devis est accepté, la partie chantiers prend le relais avec un suivi quotidien de l’avancement du projet, des équipes dédiées et du temps imparti. Directement depuis l’application, l’utilisateur répartit ses équipes sur les différents chantiers en cours en précisant le temps passé. Il voit ainsi en direct l’avancée des projets et les éventuels ajustements à faire selon le devis initial qui est enregistré comme repère de temps pour la réalisation. Une fois l’affectation des équipes enregistrée, chaque collaborateur reçoit directement un mail avec les détails de sa mission. Outre le suivi de chantier, l’application permet ainsi de gérer ses équipes en sachant précisément le temps de travail par personne et par chantier et en prenant en compte les absences et les congés le cas échéant. ITE360 devient ainsi un outil de gestion RH précis et mis à jour au quotidien ! Enfin, lorsque le chantier est finalisé, la facture est générée en 1 clic à partir du devis initial et des ajustements réalisés en cours de travaux. Les taux de TVA sont également enregistrés par produit et une attestation de TVA est automatiquement générée. Pensée comme un outil global, ITE360 enregistre tous les chantiers et leur historique pour une gestion sur le long terme. ITE360 est un outil professionnel proposé en abonnement, adapté selon ses besoins (Pro, Premium, Gold) : www.ite360.fr
Il y a 2 ans et 330 jours

Conduits’Réno : une application pour faciliter le dimensionnement des conduits de fumée

Les conduits de fumées, une élément clé pour garantir la performance de son installation de chauffage à combustionLors de travaux de rénovation, la réutilisation de conduits de fumées nécessite un diagnostic précis. La plupart du temps, du fait des caractéristiques du nouveau générateur installé, l’installation voit ses températures de fumée baissées (réduction du tirage thermique). Il est alors indispensable que l’installation vérifie la compatibilité entre le nouveau générateur de chauffage envisagé et le conduit de fumée existant. Le dimensionnement et la vérification de la compatibilité d’un conduit existant doivent prendre en compte de nombreuses données : nature, hauteur, diamètre, isolation, caractéristiques du générateur, etc. Son dimensionnement s’appuie sur des calculs complexes décrits dans la norme NF EN 13384-1 et NF EN 13384-2. Conduits’Réno sécurise cette étape clé.Conduits’Réno, une application mobile pour valider facilement ses choix techniques sur les ouvrages de fumisterieConduits’Réno permet aux installateurs de facilement valider leurs choix techniques dans le cadre de la rénovation d’un générateur de chauffage à combustion. Cette application numérique est utilisable en maisons individuelles et sur des petites chaufferies avec des générateurs fonctionnant en gaz naturel, au fioul, ou au bois. Gratuite, elle est téléchargeable sur les stores (App Store, Google Play).Trois grandes fonctionnalités proposéesDimensionner un conduit de fumée en 12 étapes Conduits’Réno permet un dimensionnement simplifié du système d’évacuation des fumées en douze étapes avec un accompagnement tout au long de la saisie. Cette fonctionnalité couvre les principales technologies d’appareils de chauffage (gaz, bois) et de systèmes de conduits de fumée : conduit maçonné non isolé et isolé, conduit métallique simple paroi et isolé, tubage simple paroi ou isolé dans un ancien conduit, etc.Mener un audit technique pour le remplacement d’un générateurConduits’Réno permet aussi de réaliser un audit technique du local et d’un conduit existant. Ce diagnostic « terrain » permet d’accompagner l’installateur dans son analyse de l’installation existante et de l’aider à relever les éventuelles contraintes techniques qui pourraient s’avérer bloquantes à l’installation du futur appareil de combustion sur le conduit existant ou dans le local.Réaliser un audit réglementaire de l’ouvrage fumisterieConduits’Réno permet enfin de réaliser un audit réglementaire d’un conduit de fumée. Grâce à un relevé terrain personnalisé et guidé, le professionnel peut relever les non-conformités vis-à-vis des normes et de la réglementation en vigueur. Il peut également informer son client des travaux à réaliser pour y remédier.A la fin de l’étude, le professionnel peut visualiser et générer un rapport détaillé en format PDF. Il peut le transférer, s’il le souhaite, soit à des collaborateurs, soit à son client pour justifier sa proposition commerciale.
Il y a 2 ans et 331 jours

Conjoncture du Bâtiment à début juin : l'activité tient encore, malgré la crise des matériaux

L’activité tient encorePar ailleurs, les entreprises résistent pour l’heure. Alors que le remboursement des PGE a commencé, le nombre de défaillances sur les quatre premiers mois de 2022, bien qu’il se redresse, s’avère encore 40% inférieur à celui relevé sur les quatre premiers mois de 2019, soit avant la crise sanitaire.Le PIB et ses composantes - © FFB d'après l'INSEEEn conséquence, l’emploi continue de progresser dans le secteur, de plus de 8 000 postes sur le premier trimestre 2022. Depuis le premier confinement du printemps 2020, le secteur n’a jamais cessé de créer de l’emploi et affiche 86 600 postes de plus, soit une hausse de près de 7%, près de deux points de pourcentage de plus que l’ensemble de l’économie. Cela explique pour partie les difficultés de recrutement, toujours particulièrement fortes dans le bâtiment. Malgré cela, les perspectives d’embauches à l’horizon de l’été restent assez bien orientées.Taux d’inflation en France - © FFB d'après l'INSEEMais une crise des matériaux toujours d’actualité…Le contexte s’avère toutefois difficile, avec une crise des matériaux qui ne trouve pas de terme. Selon les données Insee, entre novembre 2021, début de la crise de l’énergie, et avril 2022, les prix des aciers pour la construction et des demi-produits en aluminium ont encore progressé de 27%, ceux des tuiles de 20%, ceux des produits PVC de 16%, ceux des produits céramiques de 12%, ceux des demi-produits en cuivre des produits verriers ou plastiques de près de 10%, etc. Taux de chômage - © FFB d'après l'INSEEPlus globalement, malgré une quasi-stabilité du coût horaire du travail et sous l’effet d’une progression moyenne de 6% du coût des matériaux mis en œuvre, l’index BT01 calculé par l’Insee, qui résume l’ensemble des coûts d’une entreprise moyenne du bâtiment, s’affiche à +3% sur les trois premiers mois de 2022, après plus de +5% sur l’ensemble de 2021.Taux et durées des crédits immobiliers accordés aux particuliers - © FFB d'après l'INSEELes litanies de hausses qui se succèdent depuis la fin 2020 fragilisent évidemment les entreprises de bâtiment. Et de fait, au premier trimestre 2022, une claire dégradation de la marge opérationnelle de la construction se lit dans les comptes trimestriels de la Nation publiés par l’Insee. Ce constat confirme que, la solidarité de filière appelée de ses vœux par la FFB depuis deux ans doit impérativement devenir réalité, à la fois par de la tempérance sur les prix des matériaux et par l’insertion systématique de clauses de variations de prix.Perspectives de mises en chantier exprimées par les promoteurs - © FFB d'après l'INSEE… Et des craintes sur l’activité en 2023Le marché de l’amélioration-entretien, qui représente environ 54% du chiffre d’affaires du bâtiment, accélère un peu en début d’année. De fait, l’activité progresse de 1,4% en volume par rapport au premier trimestre 2021, après +1,1% au trimestre précédent. Toutefois, la suite de l’année devrait encore bénéficier de la dynamique de MaPrimeRénov’, qui ne se dément pas, avec 207 000 primes accordées sur les quatre premiers mois de 2022, soit +19% sur un an. Il faut toutefois signaler que la dégradation du marché des CEE et l’instabilité de l’aide brident l’activité. Ventes de maisons individuelles en secteur diffus - © FFB d'après l'INSEELe non résidentiel neuf constitue la bonne nouvelle du moment. En glissement annuel sur quatre mois à fin avril 2022, les surfaces commencées et autorisées s’y redressent de 26% et 12%. Pour autant, ces évolutions positives maintiennent encore le segment bien en-deçà des niveaux d’avant-crise sanitaire. Évolutions régionales (en %, en glissement annuel) des ventes de logements neufs - © FFB d'après l'INSEEEn revanche, l’inquiétude se renforce sur le logement neuf à moyen terme. Plusieurs acteurs –dont la FFB– ont déjà signalé à de nombreuses reprises sa très probable chute à l’horizon de la fin 2022. Les chiffres récents confirment ce risque, notamment avec la fin du choc positif créé par l’anticipation de la RE2020 en maison individuelle. De fait, sur ce segment, les permis abandonnent 8% en avril 2022 par rapport à avril 2021, en droite ligne de l’effondrement des ventes constaté depuis le début de l’année. Les mises en chantier suivront dans les prochains mois. Quant au collectif, les ventes de logements continuent de plonger et la situation ne s’améliore que transitoirement du côté des permis, sous l’effet de l’anticipation de la RE2020 là encore.Glissement annuel sur douze mois à fin avril 2022 des mises en chantieret autorisations de logements (en %) - © FFB d'après l'INSEEDe la nécessité d’accompagner un secteur qui porte l’économieIl n’est pas trop tard pour redresser la barre et assurer la visibilité nécessaire au secteur. C’est d’ailleurs indispensable puisque le bâtiment s’avère aujourd’hui l’un des rares secteurs à tirer l’économie et, plus encore, l’emploi pérenne en France, tout en répondant à des réels besoins. Évolutions (en volume) de l’activité d’amélioration-entretien - © FFB d'après l'INSEEDans un contexte de bouleversement économique mondial, il importe de protéger cet atout maitre, d’autant qu’on ne réussira pas l’indispensable transition écologique sans artisans et entreprises de bâtiment présents sur tout le territoire.Les Assises du BTP annoncées par Bruno Le Maire et souhaitées rapidement après les législatives tombent donc à point nommé. Elles permettront d’aborder tous les sujets de préoccupations évoqués précédemment.Évolutions (en volume) de l’activité de rénovation énergétique - © FFB d'après l'INSEEIl faudra revenir sur la solidarité de filière, y compris à son amont (industriels et distributeurs), et sur l’indexation des prix des marchés, modalités de financement comprises. Le sujet de l’accompagnement de la trésorerie des entreprises sera aussi abordé, avec des questions tournant autour de l’allongement du remboursement des PGE, des avances sur marché, etc.Il conviendra encore de réfléchir au financement de la RE2020 et à l’indexation des aides (PTZ, MaPrimeRénov’, CEE, …) dans un contexte à nouveau inflationniste. Ce contexte renforce d’ailleurs notre demande de mise en place d’un mécanisme d’amortissement généralisé en faveur du l’investissement locatif privé en lieu et place des dispositifs fiscaux dérogatoires.Carnets de commandes des entreprises de bâtiment - © FFB d'après l'INSEENous y porterons également notre demande de tempérance législative et règlementaire pour éviter l’accumulation trop rapide des surcoûts associés, mais non financés (RE2020, ZAN, REP, suppression de l’accès au GNR, conséquence de la SFEC…). La FFB militera d’ailleurs pour une simplification tous azimuts permettant de gagner en fluidité et de lever les blocages dans la construction neuve, d’abord en généralisant effectivement la dématérialisation du dépôt et de l’instruction des permis, mais aussi en étudiant sérieusement la piste du permis déclaratif ou en encadrant les processus dilatoires de pré-instruction des permis, etc.Il conviendra aussi d’y aborder la transition écologique et digitale, de bien mesurer ce qu’elle implique comme transformation du secteur en termes de marchés, d’emploi, de formation, de structures d’entreprise et d’organisation de la filière à l’horizon 2050.Ces Assises constituent donc bien un chantier de début de quinquennat. Il doit permettre de mieux répondre aux menaces immédiates qui pèsent sur le bâtiment, mais aussi, dans un monde qui connait de grands bouleversements, de préparer l’avenir du secteur au service de nos concitoyens et de notre économie. Vaste et enthousiasmant programme !
Il y a 2 ans et 331 jours

Nouvelle génération de système de rails insert pour plus de flexibilité et de facilité de mise en œuvre !

En tant que leader mondial des systèmes de fixation, fischer s’attache à développer des solutions d’ancrage innovantes, aux performances élevées et assurant une grande sécurité aux ouvrages. Pour les applications très exigeantes dans le domaine de la construction d’immeubles, de bâtiments industriels, de centrales électriques, de métros et voies ferrées, de tunnels, d’ouvrages d’art… fischer a conçu une nouvelle génération de système de rails insert qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling). Disposant d’une ETE-18/0862 (Evaluation Technique Européenne) dans le béton fissuré, ce système de fixation complet et économique, composé de rails et de tiges d’ancrage prémontés en usine, offre une grande souplesse d’utilisation et un réel gain de temps de pose. Il évite d’endommager la structure existante et garantit des installations parfaitement sûres. Une utilisation variée Le nouveau système de rails insert fischer répond à de nombreuses applications que ce soient dans le domaine industriel, de la construction, des travaux publics… Il permet la fixation d’éléments de façade, d’ascenseurs, de réseaux de plomberie, d’électricité, de panneaux de signalisation, d’échafaudages suspendus, de murs anti- bruit, de barrières de sécurité, de sièges de stades, d’éléments de structures préfabriqués, de machines… Adapté au béton fissuré, le système de fixation a été conçu selon les méthodes de calcul de performances EN 1992-4/EOTA TR047 et il dispose de l’ETE-18/0862. Un système simple et sûr Le système de rails insert fischer se compose d’éléments prémontés : des rails en forme de C (1) matricés à froid ou laminés à chaud avec des tiges d’ancrage en forme de I ou cylindriques (2) soudées au rail. Les angles du rail sont renforcés ce qui confèrent aux éléments de construction une tenue particulièrement stable. Des trous sur le rail permettent sa mise en place sur le coffrage. Le rail est rempli par une mousse et dispose de capuchons à ses extrémités afin d’éviter que le béton frais n’obture le rail. La mousse se retire facilement lors du décoffrage grâce à une languette. Enfin, des boulons d’ancrage (3) se glissent dans le rail pour connecter divers éléments et permettre le transfert des charges. Ce système complet offre de multiples avantages : – Une flexibilité de pose : il s’adapte à tous les types de constructions. – Un supportage fiable et sûr : les tiges d’ancrage solidaires du rail sont ancrées en profondeur dans la structure en béton pour supporter les charges. – Une installation qui n’a pas d’impact sur la structure existante. – Un gain de temps : les éléments du système pré-assemblés en usine rendent plus rapide et facile le montage de la structure. – Une réduction des coûts d’installation grâce à un support technique, lors du prédimensionnement de la construction, combiné au BIM. Une excellente résistance à la corrosion Les rails galvanisés à chaud sont plongés dans une solution de zinc fondu, ce qui les rend parfaitement adaptés aux applications en extérieur. Quant aux rails formés à froid, un alliage zinc-aluminium est projeté en surface. Quel que soit le revêtement et le procédé, les rails insert fischer bénéficient d’une excellente résistance à la corrosion. Les rails insert existent en version crantée et non crantée et sont disponibles dans de nombreuses longueurs de 100 mm à 6070 mm.  
Il y a 2 ans et 331 jours

ITE360, la première application dédiée à l’ITE qui gère les devis, les chantiers et les plannings des équipes

Conçue pour faciliter le quotidien des entreprises spécialisées dans l’Isolation Thermique par l’Extérieur, ITE360 permet de réaliser directement via l’application toutes les étapes commerciales, techniques, administratives de suivi de chantier.Très facile d’utilisation, l’application ITE360 propose une navigation par étape :La première partie est consacrée au devis avec automatisation des métrés des façades, ainsi que des éléments singuliers propres à chaque chantier, pour réaliser un devis complet dès le premier rendez-vous. Toutes les configurations sont proposées pour établir un devis personnalisé (prise en compte de fenêtres et balcons, détail de la mise en oeuvre, type de revêtement…). Le professionnel peut ainsi configurer son chantier dans les moindres détails, et même ajouter des photos pour un meilleur suivi.Pour s’adapter à chaque entreprise, ITE360 propose une bibliothèque de produits de plus de 700 références, comprenant les différents systèmes d’isolation existants (PSE, laine de roche, fibre de bois, liège…) et tout le matériel nécessaire à la mise en oeuvre du chantier : de l’échafaudage à l’enduit de façade, en passant par les cornières, les joints ou les systèmes de déports. Une fois ces éléments enregistrés, le calcul des temps de pose nécessaires au chantier se fait automatiquement pour définir le coût horaire. L’application prend en compte également les aides et les subventions légales à déduire lorsque la configuration du chantier le permet. Gain de temps pour l’artisan, l’application comprend une grille de tarifs (matériel et main d’oeuvre), qu’il est possible de modifier selon ses propres barèmes.Dès que le devis est accepté, la partie chantiers prend le relais avec un suivi quotidien de l’avancement du projet, des équipes dédiées et du temps imparti.Directement depuis l’application, l’utilisateur répartit ses équipes sur les différents chantiers en cours en précisant le temps passé. Il voit ainsi en direct l’avancée des projets et les éventuels ajustements à faire selon le devis initial qui est enregistré comme repère de temps pour la réalisation. Une fois l’affectation des équipes enregistrée, chaque collaborateur reçoit directement un mail avec les détails de sa mission. Outre le suivi de chantier, l’application permet ainsi de gérer ses équipes en sachant précisément le temps de travail par personne et par chantier et en prenant en compte les absences et les congés le cas échéant. ITE360 devient ainsi un outil de gestion RH précis et mis à jour au quotidien !Enfin, lorsque le chantier est finalisé, la facture est générée en 1 clic à partir du devis initial et des ajustements réalisés en cours de travaux. Les taux de TVA sont également enregistrés par produit et une attestation de TVA est automatiquement générée.Pensée comme un outil global, ITE360 enregistre tous les chantiers et leur historique pour une gestion sur le long terme.ITE360 est un outil professionnel proposé en abonnement, adapté selon ses besoins (Pro, Premium, Gold) : www.ite360.fr
Il y a 2 ans et 332 jours

Inauguration d'un nouveau parc solaire géant à Gien dans le Loiret, mais la France encore loin du compte

L'an dernier a vu un niveau record de construction de sites solaires dans l'Hexagone.A Gien, le parc de 75 ha d'une capacité de 55 mégawatts (MW) peut alimenter environ 40.000 personnes en électricité. Avec lui, le groupe pétro-gazier TotalEnergies, qui veut se diversifier, atteint désormais un total de 1 gigawatt (GW) de capacité solaire ou éolienne en France. Il vise 4 GW en 2025."Ca n'est qu'un début et TotalEnergies a bien l'intention d'être un acteur majeur de cette transformation" énergétique, a déclaré Stéphane Michel, directeur Gaz, renouvelables et électricité pour le groupe, en inaugurant les lieux vendredi sous un soleil de circonstance.Mais la France n'est à ce jour pas le pays le plus accueillant pour les renouvelables. A 13 GW de capacité, elle devrait rater son objectif pour 2023 (20 GW), et ce alors que le président Emmanuel Macron veut désormais pousser à 100 GW en 2050.Pour Stéphane Michel, en France, "le grand sujet c'est l'accès au foncier". Pour trouver des zones d'implantation, le groupe a signé une convention avec la fédération agricole FNSEA, et mène des projets pilotes dans l'agrivoltaïsme permettant de mêler productions agricole et d'énergie."Être informés"A Gien, c'est le propriétaire du terrain qui est venu voir l'énergéticien.Michel Beaumont ne savait que faire de cet espace agricole, selon lui peu fertile, dans lequel il avait investi pour tenter d'implanter un parc animalier.Le photovoltaïque, "c'est le plus beau projet qu'on pouvait faire, car on en a besoin," dit cet entrepreneur de travaux publics, qui a signé un bail de location de 20 ans, pour un montant non précisé.Le projet n'a pas fait l'objet de recours. Mais le processus a duré huit ans, entre instruction, études environnementales, fouilles archéologiques qui ont in fine réduit la surface, aménagement de mares et de haies...Pour impliquer les riverains, une part du projet (38 millions d'euros d'investissement au total), a aussi fait l'objet d'un financement participatif de 2,2 millions d'euros, souscrit par 200 habitants.Le maire (DVD) de Gien, Francis Cammal, se félicite d'un projet alliant "nature et technologie": "la triste actualité (en Ukraine) rend plus cruciale une nécessité évidente. Il faut accroître la part des énergies renouvelables et réussir ensemble la transition énergétique du pays".Il salue aussi les retombées fiscales -- plusieurs dizaines de milliers d'euros, dit-il à l'AFP -- et le "souci de concertation". "Il faut être informés, car nous nous interrogeons, par exemple, sur la durabilité des panneaux."En France, TotalEnergies affiche une certaine modestie dans ses ambitions solaires ou éoliennes."A Gien, on a trouvé un équilibre entre coût et acceptabilité. On n'est pas forcement convaincu que de plus grandes centrales puissent faire sens, si un projet doit prendre 15 ans et n'est pas garanti d'aboutir. Il n'y a pas de course à la taille pour la taille".La situation est différente aux Etats-Unis, en Inde, au Chili, en Espagne, ou au Qatar où "on met en production 800 MW au milieu du désert, et ce n'est pas un problème".Selon lui, la multinationale consacre aujourd'hui 25% de ses investissements annuels aux renouvelables et à l'électricité, en croissance organique ou en acquérant des entreprises.Le groupe commence aussi à internaliser certaines fonctions, de recherche-développement, calcul et modélisation, etc., dit encore le responsable du groupe.TotalEnergies réalise à ce jour environ 5% de ses ventes dans les renouvelables et l'électricité (y compris d'origine gazière), le reste provenant de ses activités traditionnelles.
Il y a 2 ans et 335 jours

Les plus gros consommateurs d'énergie très peu incités à l'efficacité énergétique

Le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), principale aide financière des travaux d'économies d'énergie tant pour les particuliers que les professionnels, doit permettre à la France d'atteindre près de la moitié de ses objectifs européens. Mais il est largement sous-exploité par ces secteurs.Dès lors, l'augmentation significative du volume d'obligation des CEE, tant en CEE classiques qu'en CEE précarité, semble indispensable pour inciter les secteurs consommateurs d'énergie et émetteurs de CO2 à lancer des travaux d'économies d'énergie, atteindre les objectifs nationaux et européens et consolider les filières professionnelles dont la France a besoin. Le coût de cette mesure sur les prix de l'énergie serait limité. Calculs et éclairage du groupe Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie et pionnier du dispositif des CEE depuis 2008.« Il est évident que la non rehausse du marché des CEE, ce dispositif d'aide privée qui pèse plus de 5 milliards d'euros annuels, en baisse de 25 % sur 12 mois, a aujourd'hui des répercussions sociales, économiques et environnementales majeures. Sa résolution doit être un des dossiers prioritaires de la Première ministre chargée de la planification écologique. L'atteinte de nos objectifs nationaux et européens, avec près de 40 % d'économies d'énergie à réaliser d'ici 2030, en dépend ! », soutient Pierre Maillard, Président Directeur Général de Hellio.Le transport, l'industrie, le tertiaire et l'agriculture plus gros consommateurs d'énergie devant le secteur résidentiel Selon le dernier bilan énergétique de la France en 2021 publié en avril 2022, la consommation d'énergie primaire de la France en 2021 est en hausse de 7,7 % (2 769 TWh).De son côté, la consommation finale d'énergie s'établit à 1 778 TWh en 2021, dont 1 627 TWh à usage énergétique. Cette dernière a augmenté de 9,1 % et revient à son niveau de 2019.Dans le détail, la consommation d'énergie du transport s'élève approximativement à 511 TWh, soit près de 32 % du total. En parallèle, celle de l'industrie s'élève à 312 TWh, soit près de 20 %. À cela s'ajoute la consommation des bâtiments tertiaires estimée à 275 TWh, soit 17 %, et celle de l'agriculture et de la pêche autour de 50 TWh, soit 3 %.En somme, les secteurs industriels et commerciaux représentent près de 72 % de la consommation totale ! Parallèlement, les émissions de CO2 liées à l'énergie rebondissent de 8,5 % sans retrouver leur niveau de 2019, les secteurs énoncés précédemment étant responsables de près de 90 % du total.Une sous-exploitation des CEE par ces secteurs aggravée par un marché en crise Paradoxalement pour ces secteurs industriels et commerciaux, le dispositif des CEE, instrument principal de la politique énergétique en matière d'incitation aux travaux d'efficacité énergétique et de réduction des consommations d'énergie, ne représente en moyenne que 33 % des CEE délivrés depuis le 1er janvier 2022, avec le même ordre de grandeur sur les quatre dernières années. Le secteur qui profite des 67% restants est le résidentiel, représentant 28 % de la consommation d'énergie.De plus, l'actualité du marché des CEE n'est pas incitatrice à l'efficacité énergétique : le cours accuse une baisse des incitations financières de l'ordre de 30 % sur ces deux dernières années causée par la surproduction des CEE par rapport à des obligations [2] devenues insuffisamment ambitieuses.En effet, la production de CEE bat tous les records (avec des moyennes de 83 TWhc de délivrances CEE et 72 TWhc de dépôts CEE sur le début d'année 2022) pour une obligation de volume pour la 5ème période critiquée pour être mal calibrée (43 TWhc en comptant la surproduction de la 4ème période estimée à 450 TWhc, 52 TWhc par mois hors surproduction).Cette situation du marché des CEE provoque de lourdes conséquences, tant sur le plan économique, social qu'environnemental : Une baisse des aides et une augmentation des restes à charge financiers pour les travaux d'efficacité énergétique pour les particuliers et les entreprises, dans un contexte inédit d'explosion des prix de l'énergie. Plusieurs sociétés décalent, annulent ou n'envisagent simplement pas de lancer leurs projets d'efficacité énergétique en raison de la faible incitation actuelle des CEE. Une confiance rompue dans le dispositif par les utilisateurs finaux qui se retrouvent avec un reste à charge doublé ou triplé par rapport à il y a quelques mois et ne peuvent plus lancer leurs travaux.Un manque d'ambition qui se traduira par la non atteinte des objectifs français et européens en matière de baisse des consommations énergétiques alors que l'objectif 2020 a été atteint sur le fil grâce, ou à cause, du contexte sanitaire de 2020. À rappeler également que la révision de la directive efficacité énergétique devrait être actée d'ici la fin d'année, avec une augmentation probable de l'objectif 2030 actuel de 32,5% à 36%-39%.Doubler l'obligation du volume des CEE de la 5ème période pour atteindre les objectifsÀ ce titre, étant donné une moyenne mensuelle actuelle de 83 TWhc de délivrance de CEE et 450 TWhc de stocks de CEE, il est projeté une obligation CEE totale pour la 5ème période de 4 500 TWhc, soit un quasi doublement de l'objectif actuel.Avec la probable augmentation de 11 % de l'objectif européen, aujourd'hui à 32,5 % d'économies d'énergie [3] à réaliser d'ici 2030, l'obligation potentielle pourrait même s'élever à plus de 5 000 TWhc si la volonté politique était d'utiliser le dispositif pour atteindre l'objectif européen et national.Plusieurs acteurs de la filière ont émis une recommandation similaire de doublement voire de triplement des aides financières dédiées aux économies d'énergie [4], de même que la Convention Citoyenne pour le Climat [5] a proposé de quadrupler l'objectif (3 à 4 fois), ce qui porterait l'obligation à plus de 6 000 TWhc.Pour rappel, les forfaits des fiches d'opérations standardisées sont révisés régulièrement à la baisse, compte tenu de la réévaluation des références du parc et du marché pour mieux refléter l'économie d'énergie réelle : le montant d'incitations financières versées par opération sera donc limité.Si l'on souhaite atteindre l'objectif des 700 000 travaux de rénovation annoncés par le Président lors de sa campagne de réélection, une rehausse de l'obligation du volume des CEE est indispensable afin d'augmenter considérablement les incitations financières.Cette rehausse nécessaire aura pour première incidence de diminuer fortement les restes à charge et ainsi encourager les consommateurs et les acteurs de la filière à réaliser des travaux d'économies d'énergie.Au-delà du volume d'obligation additionnel conséquent, Hellio insiste sur l'importance d'augmenter à la fois l'obligation classique et l'obligation précarité. En effet, une rehausse de l'obligation précarité permettra de lutter contre la précarité énergétique mais ne stimulera pas les travaux d'efficacité énergétique dans les secteurs cités précédemment, notamment à cause de la fongibilité des CEE précarité (un CEE précarité peut remplir l'obligation classique), et laissera donc de côté les secteurs industriels et commerciaux.[1] https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/bilan-energetique-de-la-france-en-2021-donnees-provisoires-0 [2] emmy.fr ; Prix emmy spot CL Avril 2020 : 8,46 ; Prix emmy sport CL Avril 2022 : 5,93 ; Baisse de 29,9 % [3] https://www.consilium.europa.eu/fr/policies/green-deal/fit-for-55-the-eu-plan-for-a-green-transition/ [4] https://www.fedene.fr/wp-content/uploads/sites/2/2014/09/20171003-PROPOSITIONS-BD.pdf [5] https://propositions.conventioncitoyennepourleclimat.fr/pdf/rf/ccc-rapport-final-seloger.pdf
Il y a 2 ans et 335 jours

A.Doc présentera son nouveau logiciel métier de modélisation 3D à Eurobois

Une solution métier dédiée artisans pour créer rapidement des projets d’agencements de façon intuitiveDéveloppé par A.DOC et venant compléter avantageusement le logiciel de modélisation 3D SketchUp Pro, SketchArtisan est un nouveau logiciel d’applicatif et de conception métier destiné aux artisans professionnels du bâtiment tels que cuisinistes, bainistes, plombiers, menuisiers, décorateurs et agenceurs de tout type dans le cadre de leurs projets clients d’agencements intérieur & extérieur.En effet, conçu spécifiquement afin d’apporter au logiciel SketchUp Pro les outils nécessaires pour modéliser, présenter, quantifier et fabriquer les projets des utilisateurs, SketchArtisan permet en un temps record de réaliser notamment l’agencement d’une cuisine, d’une salle de bain, d’un dressing ou même d’un Van !De la conception jusqu’à la réalisation, SketchArtisan aidera les artisans à toutes les étapes de leur projet et permettra d’augmenter facilement et considérablement la performance de gestion du projet, le quantitatif et le plan de fabrication.Grâce aux nombreuses fonctionnalités et outils intégrés SketchArtisan se veut en effet un nouvel atout important pour les artisans en leur apportant une aide précieuse pour :La Création des projets d’agencements en 3D de façon intuitive à l’aide des générateurs de meubles et de panneaux ainsi que la mise en valeur des projets grâce au générateur de textures et à celles présentes telles que Egger®.La Présentation des projets aux clients à partir de la conception 3D (planches de présentations clients, images photo-réalistes, animations, présentations à 360°, ...).La Fabrication avec la génération à tout moment du projet, des fiches de débits, des éclatés et des vues d’élévations. SketchArtisan permet à l’artisan de réaliser ses plans de fabrication détaillés et de générer des fichiers DXF.Au final, le nouveau logiciel SketchArtisan devrait rapidement trouver sa place auprès de nombreux artisans grâce aux avantages conséquents qu’il pourra apporter à ses utilisateurs avec notamment la réalisation de présentations parfaites pour les clients finaux, le calcul rapide des fiches de débits, la génération automatique des éclatés et de nomenclatures, la séduction des clients grâce à des vues 360°, ..., le tout sans omettre un temps de travail rentabilisé au maximum !Une solution performante pour dessiner et quantifier facilement les projets à l’aide de générateurs dédiésAfin de pouvoir aider au mieux les artisans dans la mise en place de leur projet, SketchArtisan a été développé de manière à être un logiciel intuitif, complet et facilement utilisable par le plus grand nombre.Aussi, et pour optimiser son utilisation, SketchArtisan se compose de 2 modules distincts et complémentaires :Un module Dessin 3D avec bibliothèques de textures qui permet de :Concevoir des agencements en 3D très rapidement, grâce à de puissants générateurs de meubles et de panneaux, à des bibliothèques d’objets paramétriques, au dictionnaire de mots clés, et d’en obtenir le débit à tout moment. D’un simple clic, l’utilisateur obtient l’éclaté des meubles, les mises en pages rapides et à l’échelle, les détails de fabrications et les élévations de son projet. Les outils de rendu réaliste permettent en quelques minutes de produire les images, les animations et les visites en 360°.Gérer les textures avec des bibliothèques de textures telles qu’Egger® accompagnées de leurs codes articles, qui rempliront les fiches de débits. Le générateur de textures permet d’incorporer dans la bibliothèque de nombreuses matières en quelques clics.Un module quantitatif qui permet de :Analyser la conception en temps réel et générer des fiches de débits à jour.Paramétrer de puissants filtres en fonctions des besoins pour obtenir des fiches de débits, des panneaux, des poignées, des portes et autres. A l’aide des filtres l’utilisateur peut obtenir toutes les quantités dans toutes les unités (m2, m3, ML).Identifier les pièces grâce à un générateur d’étiquettes.Remplir les en-têtes des fiches de débits et des devis avec un gestionnaire de client.
Il y a 2 ans et 336 jours

Précadre de fixation des menuiseries spécial ITE

Avec l’essor de l’ITE et le besoin de déporter la menuiserie sur le mur extérieur, collé ou non sur la maçonnerie, l’équipe R&D LOUINEAU a développé un précadre de fixation spécifique nommé PRECFIX. Cette solution monobloc en acier galvanisé ou inoxydable est aussi bien dédiée aux bâtiments neufs qu’à la rénovation. Prête à poser, elle possède de multiples atouts pour l’entreprise qui va réaliser la mise en œuvre en applique extérieure : parfaite étanchéité, maintien optimal de la menuiserie, installation en moins de 20 minutes, et livraison rapide entre 2 à 4 semaines sur chantier ou en atelier. Les entreprises peuvent chiffrer et commander en toute autonomie la version monobloc via le configurateur LOUINEAU MesDevis. Ils saisissent les critères souhaités en fonction de leur cas de montage : hauteur, largeur, épaisseur de la tôle, profondeur du déport, renforts… Pour les demandes spécifiques (kit, menuiseries non rectangulaires…), le bureau d’études LOUINEAU prend le relais. Afin de dimensionner le précadre en fonction des efforts à reprendre, le service intégré peut proposer une note de calcul. Photo LOUINEAU
Il y a 2 ans et 337 jours

Quand l'inflation menace les énergies vertes

Plombé par le renchérissement du fret et de matières premières vitales, le coût d'investissement pour construire de nouvelles capacités solaires et éoliennes terrestres a crû de 15 à 25% entre 2020 et 2022, soldant une décennie de baisse, a calculé l'Agence internationale de l'énergie. L'électricité d'origine renouvelable reste compétitive face aux autres énergies, ajoute l'AIE, mais le maintien attendu sur au moins 2022 et 2023 de coûts d'installation plus élevés qu'avant-Covid pourrait compliquer son accélération.En un an, le prix du cobalt a plus que doublé, quand, de janvier 2021 à mars 2022, le nickel gagnait 94%, l'aluminium 76%, le cuivre 34%... Le lithium a même crû de 738% sur cette période (contre +13% de moyenne annuelle ces dix dernières années).Ainsi le prix des modules photovoltaïques, divisé par quatre en cinq ans, a-t-il augmenté de 16% l'an dernier. Le coût de l'éolien a pris 9%: l'offshore en particulier subit le surcoût des métaux rares et du cuivre, qui affecte aussi câblages et raccordements. Quant aux batteries lithium-ion des voitures électriques, la part des alliages de cathodes est passée de 3% du coût total en 2015 à plus de 20%, note l'AIE..."Le lithium s'est envolé car la demande a doublé en 2021 et l'offre n'a pu suivre. C'est un petit marché, et une moindre hausse de la demande fait bouger massivement les prix", explique à l'AFP Tae-Yoon Kim, analyste pour l'AIE.Résultat, "les minerais critiques menacent une baisse des coûts qui durait depuis au moins 10 ans dans les technologies renouvelables", souligne M. Kim, avec "des conséquences majeures sur les besoins de financement de la transition énergétique dans le monde"."Trou d'air"En France, la filière sonne l'alarme. Dans le solaire, des projets équivalant au total à 2,1GW de production électrique, soit l'essentiel, qui théoriquement étaient prêts pour 2022, sont stoppés en raison de surcoûts (métaux, transports, acier, taux d'intérêt et même flambée des marges des agrégateurs commercialisant le courant), a recensé le Syndicat des énergies renouvelables (SER). Le constat vaut dans l'éolien, la petite hydroélectricité et même le biogaz.En cause, des contrats signés avant le boom des coûts, contractualisant un prix de l'électricité à des niveaux ne couvrant plus les frais. Et pas question de se rattraper sur la hausse des prix de marché, puisque l'exploitant doit restituer à l'Etat la différence avec celui acté dans son contrat.Alors que la France attend 3 GW de solaire additionnels par an, "on risque un trou d'air en perdant ces projets", dit Alexandre Roesch, délégué général du SER, qui demande une indexation, avec un prix garanti plus élevé, par exemple 70 euros/MWh, ce qui resterait bien inférieur aux prix actuels du marché à 150 ou 200 euros."Cela restera de toute façon profitable à la collectivité", dit-il. Les énergies renouvelables restent compétitives, a fortiori en pleine flambée des énergies fossiles et face aux "prix moyens observés ces six derniers mois sur les marchés de gros de l'électricité", souligne aussi l'AIE.Elle appelle cependant Etats et industriels à "agir sérieusement" pour "diversifier leur approvisionnement en matières premières", impératif mis en lumière par la crise avec la Russie -- 2e producteur mondial d'aluminium, de cobalt, de platine..."Il existe encore des marges pour réduire les coûts", dit M. Kim : "d'abord, investir dans de nouveaux projets miniers. Les prix se stabiliseront seulement quand une offre nouvelle sera disponible".L'AIE préconise une mise à jour des connaissances géologiques, notamment dans les pays en développement. "Et il y a de la marge pour développer des projets aux Etats-Unis, Canada, Amérique latine..." : à partir de 2023, de nouveaux sites doivent commencer à produire du cobalt en République démocratique du Congo, du nickel en Indonésie et au Canada, du lithium en Australie, du cuivre en Amérique latine..."Mais il en faudra plus", note l'expert, qui ajoute que les industriels devront aussi innover pour réduire fortement leurs besoins en métaux.
Il y a 2 ans et 337 jours

Parution du guide pratique CSTB "Planchers et rupteurs de ponts thermiques - 3e édition"

Le guide « Planchers et rupteurs de ponts thermiques » présente les différents types de planchers :planchers béton, coulés intégralement sur le site ou préfabriqués pour partie ;planchers à bacs acier collaborants ;planchers classiques en bois, à poutres et solives ;planchers mixtes bois-béton que l’on rencontre de plus en plus souvent en rénovation.Pour chaque type de plancher, la mise en œuvre et le calcul sont décrits en s’appuyant sur les textes techniques de référence, pour la plupart nouveaux ou révisés, en particulier les Eurocodes, les nouvelles règles parasismiques ainsi que les nouvelles normes et les NF DTU.L’auteur insiste ensuite sur les divers points à risques propres à chaque technique, tels que les réservations et trémies ou le traitement des sous-faces, par exemple.L’isolation et le traitement des ponts thermiques restent indispensables pour respecter les exigences de la RE2020 qui remplace progressivement la RT 2012. Le guide propose un chapitre sur les performances thermiques des planchers et présente les systèmes de rupteurs de ponts thermiques adaptés aux différents types de planchers.Les autres fonctions du plancher sont aussi traitées : tenue au séisme avec les nouvelles règles parasismiques, tenue au feu, isolation acoustique, etc.Ce guide s’adresse à tous les professionnels du plancher : maître d’ouvrage, architecte, BET, bureau de contrôle, entreprise, maçon, charpentier-menuisier.Pour acheter ou consulter un extrait du guide, cliquez ici.
Il y a 2 ans et 337 jours

Webinaire Myral : se préparer aux réglementations environnementales dans la réhabilitation

Le thème de ce webinair était : « Acteurs du bâtiment, comment préparer l’arrivée des réglementations environnementales dans la réhabilitation ? » Julien Bagnard (Myral), Pierre Laruaz (Isore Bâtiment) et Damien Cuny (Kompozite) ont échangé et ont répondu à des questions pertinentes pendant 70 minutes avec la centaine de spectateurs présents pour l'occasion. Ces participants ont d'ailleurs fait un retour très positifs de l'évènement proposé par le groupe Myral.Avec les objectifs de neutralité carbone prévus pour 2050, l'entrée en vigueur de la RE2020 dans le neuf et la lutte contre la passoires thermiques, le contexte actuel était propice au thème de « la préparation à l’arrivée des réglementations environnementales dans le secteur de la réhabilitation ». L'audience, constituée d'acteurs du bâtiment tels que des reponsables de groupes de la construction, de bailleurs sociaux, de collectivités et de la promotion immobilière, des architectes, des membres de bureaux d’études, des techniciens du bâtiment, des représentants d’industriels et d’organisations du secteur, ainsi que des journalistes spécialisés, a donc répondu présent.Les 3 experts présents pour débattre représentaient différents maillons de la filière de la réhabilitation de bâtiment mais ils sont également des ressources pour les maîtres d'ouvrages et les maîtres d'oeuvre en matière du travail de l'enveloppe du bâtiment en prenant en compte la réduction de l'impact carbone.Julien Bagnard, responsable du développement du groupe industriel Myral spécialiste de l’ITE, Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment entreprise experte des travaux en filière sèche des façades ventilés ou des vêtures, et Damien Cuny, président de Kompozite la plateforme d'aide à la conception de bâtiment bas-carbone, ont commencé les débats en partageant le cheminement de leur prise de conscience sur les questions environnementales. Ils se sont tous les trois exprimé sur « leur sensibilité face à la part considérable de l’empreinte carbone du monde du bâtiment » et la nécessité de s’interroger face à l'urgence pour tous les acteurs à réagir, d’autant que le cadre réglementaire évolue.Les premiers labels qui annoncent la future réglementation dans le secteur de la réhabilitationPour Damien Cuny, président de Kompozite : « La prise en compte du carbone dans la construction c’est nouveau car la RE2020, qui vient d’entrer en vigueur dans le neuf, introduit cette notion, et c’est pour l’instant unique en Europe. Sur un bâtiment construit en 2022, 60 à 90% de l’impact carbone va venir des matériaux, contre 10 à 40% de l’énergie, si on regarde sur une période de 50 ans. Pour réussir le challenge de la neutralité carbone de la France en 2050 qui est l’objectif engagé par les pouvoirs publics, il va y avoir des seuils dégressifs dès 2025 et 2028. On voit d’ailleurs déjà en rénovation des labels qui commencent à analyser l’impact du carbone de ce type de projet. Ce sont les premières étapes à une législation comme cela s’est passé pour la RE2020. Donc si on n’est pas sur une temporalité immédiate, il est quasi-certain qu’il y aura dans les années à venir un cadre sur les matériaux et l’énergie économisée. »Malgré le changement probable de direction des réglementations du secteur de la réhabilitation pour aller dans le sens de la RE2020, ces questions ne semblent pas encore être au cœur des préoccupations.Pour Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment : « On n’entend pas trop parler de carbone sur les chantiers. Autant sur l’énergie, il y a une vraie réflexion qui est engagée par les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre, mais sur le choix des matériaux et des modes constructifs, la prise de conscience doit encore progresser, même si on parle aujourd’hui beaucoup plus de recyclage et de réemploi. »Pour Julien Bagnard : « On sent une attente de plus en plus forte mais elle a souvent du mal à se formaliser et elle est accompagnée de pas mal d’idées reçues. Car le sujet de la baisse de l’impact carbone et du choix des solutions et systèmes est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Il faut réfléchir de façon pragmatique et sans idéologie. » Apprendre à lire la donnée carbone, choisir les bons matériaux aux bons endroits, hiérarchiser ses actions Une question de spectateurs, qui est revenue plusieurs fois lors de ce webinaire, concernant la rénovation des façades, était : les matériaux biosourcés sont-ils la seule solution pour baisser l’impact carbone de la réhabilitation ? Voici la réponse des 3 experts :« Quand on veut choisir un matériau intéressant, il faut penser système et prendre en compte les données du parement, mais aussi le poids carbone de l’ossature, qui change beaucoup de chose, a expliqué Pierre Laruaz d’Isore Bâtiment. Tous les matériaux ne conviennent pas à tous les projets. Un isolant biosourcé sera naturellement mieux adapté à une maison individuelle qu’à un bâtiment collectif en R+8 en zone sismique pour lequel la réglementation est bien plus stricte. D’autant que le sujet du risque incendie en façade vient réduire le nombre de solutions en biosourcé. » Alors quels sont les conseils à donner aux acteurs du bâtiment pour engager leur (ré)évolution environnementale ?Pour Damien Cuny : « Il faut surtout apprendre à lire la donnée carbone et les méthodes de calcul pour notamment avoir une vision réaliste de la durée de vie du produit rapporté à son poids carbone. C’est cela qui doit guider les choix. »Pour Pierre Laruaz : « C’est choisir les bons matériaux aux bons endroits en prenant en compte l’impact global : système + pose. »Pour Julien Bagnard : « La clé est dans la hiérarchie des actions : comprendre l’impact de ses produits et de leur mise en œuvre, travailler un plan réaliste avec des échéances claires et mettre en place des actions qui ont pour but au final de massifier la rénovation énergétique. »Retrouvez le webinaire dans son intégralité sur YouTube.
Il y a 2 ans et 338 jours

Le taux d'usure, piège à long terme

CRÉDIT IMMOBILIER. La méthode de calcul du taux d'usure, au-delà duquel une banque ne peut pas prêter, en fait un piège en train de se refermer sur les banques... et les emprunteurs, analyse le courtier Vousfinancer.
Il y a 2 ans et 338 jours

Le Groupe LP Promotion obtient le label « Engagé RSE » niveau Confirmé

Un label qui vient récompenser les actions du Groupe LP PromotionDoté de quatre niveaux de labellisation – Initial, Progression, Confirmé et Exemplaire – le label « Engagé RSE » est délivré par l’AFNOR, un organisme de certification indépendant. Il vise à évaluer la maturité des démarches RSE des organisations sur la base de la norme internationale ISO 26000.En 2018, LP Promotion avait obtenu le label « Engagé RSE Progression » (second niveau de la certification). Quatre ans plus tard, à l’occasion de son audit de renouvellement, la progression significative de la démarche RSE du Groupe a été soulignée. La formalisation de sa raison d’être, l’entrée des managers au capital, le calcul de son empreinte carbone et la sensibilisation de ses équipes via des séminaires, des fresques de la construction ou la mise en place d’écogestes sont les points forts mis en œuvre depuis 2018 et relevés par les évaluateurs de l’AFNOR.La prise de participation du Groupe dans Briques Technic Concept (société tarnaise de fabrication et distribution de briques en terre crue compressée) en 2021 confirme également la maturité de sa démarche RSE. Un premier projet porté par LP Promotion à Biganos témoigne déjà de son soutien effectif à la filière terre crue (voir encadré). D’autres projets emblématiques sont en cours de développement.C’est grâce à ces actions que le promoteur reçoit aujourd’hui le label « Engagé RSE » Confirmé (niveau 3).Un plan d’actions ambitieux pour répondre aux enjeux de demain Pour aller plus loin et s’assurer d’améliorer sa performance RSE, le Groupe LP Promotion a d’ores et déjà engagé de nouvelles actions, en lien avec des prestataires spécialisés : La définition d’une stratégie climat afin de définir des leviers d’actions pour réduire son empreinte carbone. L’utilisation de la calculette biodiversité pour mesurer dès l’étude des opérations les impacts en termes d’artificialisation et de biodiversité. La mise en place d’une feuille de route économie circulaire pour favoriser l’expérimentation du réemploi sur des opérations.Zoom sur Elémen’Terre, premier projet en terre crue du Groupe à Biganos La résidence Élémen’Terre à Biganos se compose de 115 logements et d’un commerce en rez-de-chaussée. Ce projet innovant vise le niveau de performance E2C2, labellisant les bâtiments à Énergie positive et réduction Carbone.Chiffres-clés :1500 tonnes de matériaux biosourcées et géosourcés (majoritairement du bois et de la terre crue) utilisés pour la construction193 tonnes de CO2 par an économisés* grâce à l’intégration d’une chaufferie Biomasse avec granulés bois, provenant de forêts locales.530€ économisés sur la facture annuelle d’énergie pour les usagers d’un appartement T3**.25% de gaz à effet de serre en moins grâce à la brique en terre crue compressée (BTC) mise en place au niveau des murs par rapport au béton.*en comparaison avec un chauffage gaz** en comparaison avec un chauffage électrique
Il y a 2 ans et 342 jours

Le manque d’offre sur le littoral français fait encore grimper les prix du neuf

De la Bretagne à la Corse, partout ou presque, les prix du trois-pièces, typologie de référence de ce classement, augmentent dans les stations balnéaires les plus dynamiques en matière de construction neuve. Des villes côtières où l’offre ne cesse de se réduire, ce qui crée toujours plus de pression sur les prix.Les budgets pour acheter un logement neuf sur les bords de mer ont largement tendance à augmenter ces dernières années et d’autant plus ces derniers mois. L’immobilier neuf sur le littoral français n’a jamais été aussi affaibli par le manque d’offre ; même si certaines destinations balnéaires permettent de réunir l’envie de devenir propriétaire face à la mer à prix plus accessible.La forte volatilité des prix du neuf en bord de merDe - 19% à + 36%, les évolutions annuelles de prix du neuf sur les bords de mer font le grand écart entre les villes côtières de ce baromètre ; mais la tendance est davantage orientée à la hausse. 8 augmentations pour 2 baisses seulement dans les 10 villes de notre sélection des localités touristiques parmi les plus actives dans le logement neuf pour l’ensemble des côtes françaises, de Saint-Malo à Porto-Vecchio.Ce qui explique ce grand écart d’évolution ? Plus l’offre se restreint et plus les prix sont volatiles, ici un lancement de programme très haut de gamme, ailleurs, la fin d’une opération premium et la tendance haussière ou baissière peut être très forte. Cela explique l’augmentation importante, la plus forte de ce baromètre, à Saint-Raphaël dans le Var : +36% où un programme neuf propose des trois-pièces à 710.000 €, faisant s’envoler le prix moyen dans la station varoise. On y trouve pourtant des opportunités dans une résidence avec piscine à 300.000 € le T3.A l’inverse, les prix s’assagissent à La Baule : - 19% en un an à 425.900 € le trois-pièces, avec la fin de commercialisation d’une opération très haut de gamme qui n’a plus de lots disponibles sur cette typologie. Que ce soit dans les villes de Saint-Raphaël ou La Baule, on y compte à peine une dizaine de programmes neufs en commercialisation chacune.Les prix du neuf dans les villes touristiquesL’attrait touristique du littoral français ne se dément pourtant pas. Les prix de l’immobilier neuf en bord de mer progressent quelle que soit la région. La tendance fortement haussière sur la façade ouest de la France confirme l’attrait pour ces régions qui offrent qualité de vie, emploi, fraîcheur… : +15% à SaintMalo, +16% à La Rochelle, +24% à Anglet… Même Biscarosse dans les Landes enregistre une progression de +6%, tout en restant plus accessible à 278.000 € le T3.Sur le pourtour méditerranéen, la tendance est également à la hausse des prix : +17% à Sète tout en restant abordable à 263.000 € le trois-pièces. En plus d’être une destination touristique, la ville de l’Hérault est devenue un réel marché de report de la métropole montpelliéraine, ce qui explique également cette pression sur les prix.Forte progression aussi à Antibes : +23% à 455.000 €. Seule Hyères dans le Var suit la tendance nationale avec des prix en hausse de +4% et un prix moyen à 311.000 €.A souligner la baisse importante enregistrée sur un an à Porto-Vecchio en Corse du Sud : -12% et un prix plutôt abordable pour du logement neuf dans une station balnéaire prisée à moins de 330.000 € le trois pièces.Le littoral français entre manque d’offre et forte demandeComme ailleurs en France, l’immobilier neuf en bord de mer est pénalisé par le manque d’offre alors que les mises en vente ont diminué de plus de 30% en un an au terme du premier trimestre 2022, selon les chiffres de la FPI et même de 50% depuis 2018. Impossible de reconstituer le stock de logements disponibles sur le littoral français, d’autant que la demande y est très forte depuis le Covid et les confinements.Pour Céline Coletto, porte-parole de Trouver-un-logement-neuf.com : « Dans le neuf comme dans l’ancien, le littoral français et notamment sur la façade ouest a connu une demande sans précédent depuis la crise sanitaire. Normandie, Vendée, Charente-Maritime… que ce soit pour déménager et habiter à l’année, acquérir une résidence secondaire, voire acheter une résidence semi-principale, le bord de mer attire mais peine à répondre à la forte demande. »Reste que l’offre ne suit pas forcément. On y trouve parfois que quelques programmes neufs par station balnéaire. Certaines typologies d’appartements neufs ne sont même plus disponibles.Ces villes touristiques les plus chères de FranceComme certaines localités n’affichent même pas assez de programmes neufs pour établir des moyennes pertinentes sur le prix d’un trois-pièces, de célèbres communes comme Saint-Tropez, Biarritz, Le Touquet… ne sont pas présentes dans ce top 5 des villes touristiques les plus chères.Du coup, parmi les stations balnéaires ayant au moins trois programmes neufs en commercialisation, c’est Le Cannet qui devient la ville touristique la plus chère de ce baromètre 2022 avec un prix qui dépasse les 550.000 € le T3. Comptez jusqu’à 850.000 € pour certains trois-pièces et cela frôle les 1,5 million d’euros pour certains quatre-pièces.Deux stations varoises complètent le podium : Saint-Raphaël et Bormes-les-Mimosas où il faut compter au moins 481.000 € pour acquérir un trois-pièces. A noter la présence de Deauville, la prestigieuse ville côtière de la Côte fleurie en Normandie, qui fait son entrée dans ce top 5 avec un prix moyen de 434.800 € le T3, en baisse de -3% en un an.Les opportunités pour investir en bord de merSi, comme partout en France, les prix dans la plupart des villes touristiques continuent de grimper au fil des ans, il existe toujours de belles opportunités pour investir dans l’immobilier neuf en bord de mer et pourquoi pas venir s’installer sur le littoral pour télétravailler et profiter d’une nouvelle qualité de vie.Exemple à Saint-Nazaire où l’on peut acquérir un T3 à moins de 270.000 €, malgré une hausse de presque 9% en un an. Guérande ou bien encore Saint-Jean-de-Monts sur le littoral atlantique ont enregistré une forte poussée de leur prix moyen : +24% et +30% respectivement mais en restant plus accessible à moins de 250.000 € pour un T3 à Saint-Jean-de-Monts et 325.000 € à Guérande.Même sur la Côte d’Azur et le pourtour méditerranéen, il est possible d’opter pour des villes côtières abordables pour leur situation. Exemple : profiter de la baisse de -15% des prix du neuf à Villeneuve Loubet dans les Alpes-Maritimes et acquérir un T3 à 355.000 €.On peut aussi faire le choix d’habiter une ville moyenne à la mer comme à Istres (245.000 € le T3) ou Martigues (343.000 € le T3) dans les Bouches-du-Rhône pour profiter d’un fort bassin d’emplois et de prix attractifs en bord de mer.ConclusionA l’image du littoral normand et atlantique, la demande reste forte dans les villes touristiques de bord de mer et face à une offre de plus en plus rare, la tendance haussière des prix ne peut que s’accentuer. D’autant plus dans le contexte actuel d’inflation, de pénurie de matériaux et de hausse du coût de la construction. Pourtant, il reste de belles opportunités à saisir pour investir dans des stations balnéaires qui permettront d’associer investissement plaisir, qualité de vie retrouvée et pourquoi pas télétravail voire installation définitive dans des villes touristiques qui se transforment de plus en plus en des villes actives à l’année.Consulter ici le prix de l’immobilier neuf ville par ville.Prix moyen d’un trois-pièces dans une sélection de 10 villes du littoral du nord au sud de la France.Méthodologie : une méthode de calcul en temps réelLe prix moyen actuel de l’immobilier neuf dans les villes touristiques françaises du littoral a été calculé le lundi 30 mai 2022 pour la surface de référence d’un appartement neuf de trois-pièces, selon les prix indiqués chaque jour par les annonceurs du site Trouver-un-logement-neuf.com : sur une base minimale de 3 programmes immobiliers neufs différents pour chaque localité, soit plusieurs dizaines de prix de logements neufs comparés.
Il y a 2 ans et 344 jours

Les TPE du BTP ne sont pas celles qui ont le plus souffert de la crise Covid

ACTIVITÉ. Dans une compilation de données, le ministère du Travail a calculé que 75% des salariés de très petites entreprises, tous secteurs confondus, ont vu l'activité de leur structure baisser, voire complètement s'arrêter, entre le 15 mars et le 31 décembre 2020, année frappée de plein fouet par le Covid. Si elle a été bien sûr aussi impactée, la construction s'en sort cependant mieux que d'autres filières.
Il y a 2 ans et 345 jours

En Nouvelle-Calédonie, un accord pour décarboner le nickel

L'ambition consiste en une inversion des proportions dans le mix énergétique du territoire : la part des énergies renouvelables, versus celle des sources carbonées, doit passer respectivement de 20/80% aujourd'hui à 70/30% à l'horizon 2030, selon l'accord.Cet accord-cadre pour une "évolution du paradigme énergétique de la métallurgie du nickel: décarbonation" constitue une avancée "historique", a indiqué Christopher Gygès, membre de l'exécutif calédonien chargé notamment de la transition énergétique, lors d'une conférence de presse.L'accord-cadre prévoit d'intégrer à terme la troisième usine de traitement du minerai de nickel implantée dans le Nord de la Nouvelle-Calédonie, Koniambo Nickel (KNS), quand la société le souhaitera. Des discussions sont en cours.Cette conversion du modèle énergétique dans cet archipel du Pacifique Sud est devenue primordiale pour "la restauration de la compétitivité de l'activité métallurgique" d'après le document, mais aussi au regard du changement climatique.La trajectoire repose sur trois piliers: la mise en production d'énergies renouvelables d'origine photovoltaïque à hauteur de 100 mégawatts-crête (puissance maximale) par an, "soit cinq fois plus que la moyenne annuelle calculée depuis 2016", la création de moyens de stockage tels qu'une station de transfert d'énergie par pompage (Step), et des batteries à grande capacité, ainsi que l'installation d'unités de production d'électricité à base de moteurs au gaz afin de stabiliser le réseau.La société centenaire SLN, filiale d'Eramet, ne produira plus la majorité de son énergie sur son site. Et l'électricité issue du barrage de Yaté, jusqu'alors très largement orientée vers le métallurgiste, rejoindra le réseau.Des analyses techniques doivent désormais s'enchaîner, avec notamment l'intervention de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Des financements restent également à préciser.
Il y a 2 ans et 347 jours

Didier Bourqui : « Je dirais même un pilier centrifugé »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine [©Losinger Marazzi] Si vous étiez un objet en béton ? Un pilier. Je dirais même un pilier centrifugé, une petite spécialité suisse. Un pilier est un élément d’apparence simple, avec une grande symbolique. Dans un ouvrage, il est le squelette du bâtiment. Dans sa réflexion globale, il peut être complexe : calcul de flambage, introduction d’effort ou poinçonnement. Bref, tout ce qu’aime un ingénieur ! Si vous étiez une œuvre du patrimoine mondial en béton ? Le barrage de la Grande Dixence, en Suisse. Il m’a fasciné dès l’enfance. Je pense avoir choisi mon métier le jour où je l’ai visité. Un ouvrage unique par sa taille : 285 m de haut, 210 m de large à sa base et 10 m au couronnement. Pour un total de 6 Mm3 de béton. Quand du haut de mes 10 ans, j’ai appris, qu’avec le volume de béton du barrage, il serait possible de faire un mur de 1 m de haut et 10 cm de large tout autour de la terre, j’en suis resté subjugué. Aujourd’hui encore, cet ouvrage me fascine, lorsque je vois les 100 km de galerie d’amenées d’eau. Hasard ou pas, c’est Losinger, mon employeur actuel, qui l’a construit dans les années 1950. Comment voyez-vous le futur de l’architecture en béton ? Depuis quelques années, la construction prend le chemin de la durabilité. Le potentiel est très important, environ un tiers des émissions de CO2 mondiales étant lié aux bâtiments. La réduction de ces émissions et l’économie circulaire font partie des réflexions. Ceci, de la conception à la déconstruction, en passant par la réalisation et l’exploitation. Cette évolution est passionnante et d’en être un acteur impliqué est important à mes yeux. Si vous étiez une rubrique de Béton[s] le Magazine ? “A la loupe, zoom sur…”. J’aime la façon dont les sujets sont traités. Cela donne une bonne vue du marché. Cette rubrique s’adresse autant au concepteur, qu’à l’utilisateur ou au producteur. Retrouvez l’ensemble du dossier événement
Il y a 2 ans et 349 jours

Kone présente ses solutions pour réduire l'empreinte carbone du cycle de vie de l'ascenseur

Un mois seulement après sa mise en application, KONE, acteur majeur de la mobilité dans les villes, publie les performances de ses gammes d’ascenseurs KONE MonoSpace® 300 DX et 500 DX, dont les émissions carbone sont 43 % plus réduites par rapport au standard du marché*. Un défi rendu possible grâce à un approvisionnement méticuleux des matériaux dont le bilan carbone est présenté dans les fiches Profil Environnemental Produit (PEP). Cette nouvelle étape s’inscrit également dans l’avance de phase et l’engagement continu de l’entreprise en faveur de la réduction de l’impact environnemental de ses équipements et services. Ainsi, depuis 1990 la consommation énergétique du KONE MonoSpace® 500 DX a baissé de 90 % et KONE confirme un objectif de neutralité carbone à horizon 2030.Pour Cédric de la Chapelle, Directeur Modernisation de KONE France : « Aujourd’hui le bâtiment est « smart », en ceci qu’il peut s’adapter à nos usages, à un contexte unique comme celui de la crise sanitaire que nous traversons, dans une logique d’efficacité et de durabilité : il comprend les besoins, il évolue, déploie les services appropriés, avec une empreinte carbone réduite. Chez KONE, nous ne cessons d’innover pour réduire la consommation d’énergie de nos équipements en sélectionnant des matières premières dont l’impact environnemental est plus maîtrisé et en agissant en faveur de la réduction des déchets. Nous avons d’ailleurs été reconnus pour nos actions en faveur de la performance environnementale par le Carbon Disclosure Project (CDP) avec la note A. »* L’ascenseur KONE MonoSpace® 300 DX émet 43% de moins en empreinte carbone sur son cycle de vie que la solution PEP collective du marché (source base INIES)RE2020 : quelles implications pour les ascenseurs ?La RE2020 a pour objectif d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments neufs résidentiels et tertiaires en diminuant fortement leur impact carbone. Pour se faire, la nouvelle réglementation introduit un changement méthodologique qui oblige à calculer l’impact environnemental de tous les matériaux contribuant au fonctionnement du bâtiment, de sa construction jusqu’à sa démolition et ce sur tous ses équipements : ascenseurs, escalators et portes automatiques, éclairage et ventilation des parties communes…Leur impact environnemental est évalué au moyen d’une méthode européenne normalisée dont les informations sont fournies par les fabricants. Dans le cas des équipements techniques, il s’agit de fiches PEP qui répertorient les émissions carbone de l’ensemble du cycle de vie des matériaux utilisés : de l’extraction des matières premières à leur élimination.KONE publie la performance de ses ascenseurs : 43% de réduction de l’empreinte carboneAfin d’accompagner ses clients dans la transition du secteur, KONE s’est engagé dans un programme exigeant pour réduire l’impact environnemental de ses équipements. Précurseur en la matière, l’entreprise a d’ores et déjà fourni les Profils Environnementaux de Produits (PEP) de ses ascenseurs KONE MonoSpace® 300 DX et 500 DX, 43% plus économes en énergie par rapport au standard du marché.Ces fiches PEP disponibles en ligne sont certifiées par un organisme externe et publiées sur la base INIES. Elles permettent de rendre compte de l’impact environnemental d’un équipement en prenant en compte tous les matériaux et produits qui composent ces gammes d’ascenseurs et ce, tout au long de leur cycle de vie (fabrication, distribution, installation, consommation énergie, maintenance et démantèlement). Elles permettent aux professionnels du bâtiment et de l’immobilier d’accéder à toutes les informations nécessaires pour se conformer aux exigences de la RE2020.KONE, pionnier pour limiter l’impact environnemental des bâtimentsPlus globalement, la consommation d’énergie, la sélection de matières premières et la réduction des déchets sont au cœur des préoccupations de KONE. Dans une logique d’économie circulaire, les composants des produits sont conçus pour permettre un démontage, un tri et un recyclage facile. Ainsi, 55 % des composants des ascenseurs en fin de vie sont réutilisés et 90 % ont le potentiel d’être recyclés. KONE emploie par ailleurs 100 % d’électricité verte sur ses sites de production en Europe. Le développement de l’ascenseur connecté, sur lequel KONE a été pionnier dès 2020 avec sa gamme DX, est un autre axe de travail important dans cet objectif de durabilité des bâtiments. L’ascenseur devient une plateforme de services ouverte, qui s’interface avec toutes les autres applications du bâtiment pour un pilotage centralisé et optimisé de l’ensemble des consommations. L’ascenseur connecté est aussi plus évolutif et s’adapte aux besoins des occupants, ce qui permet de limiter les travaux dans le cadre d’un changement de propriétaire ou de destination (logique de réversibilité). Pour Cédric de la Chapelle, Directeur Modernisation de KONE France : « Avec ces engagements, KONE fait de la volonté d’un « smart and sustainable building » une réalité en contribuant à réduire l’impact carbone des bâtiments et en permettant aux professionnels de se conformer à la nouvelle réglementation environnementale. Associé à sa digitalisation, l’ascenseur se place comme véritable colonne vertébrale au service du smart building. »
Il y a 2 ans et 350 jours

Le centre spatial en Guyane se rêve plus vert et plus compétitif

Le port spatial de l'Europe, datant d'une cinquantaine d'années, est entièrement dépendant d'EDF pour sa consommation électrique. Ce sont les climatisations qui demandent le plus d'énergie car toute l'année, il faut maintenir les bâtiments industriels à des niveaux hygrométriques précis. Ils renferment du matériel de pyrotechnie ou des satellites à plusieurs millions d'euros que l'humidité guyanaise risquerait d'endommager.Lorsqu'un lancement approche, le CSG demande à EDF de cesser toute maintenance sur ses réseaux 24 heures avant et jusqu'à la fin des opérations afin d'éviter la moindre coupure. "Les lancements demandent deux sources d'énergie", précise Didier Cauquil, expert en maîtrise de l'énergie et des infrastructures au CSG. Quand un tir de lanceur a lieu, "ce sont les groupes électrogènes qui fournissent l'énergie, EDF vient en secours", explique-t-il. Au cas où l'une des sources serait défaillante, des batteries prendraient le relais.Photovoltaïque et biomasseLe CSG, responsable de 70% des émissions de carbone du Centre national d'études spatiales, a donc décidé de se lancer dans une transition écologique qui nécessite de diversifier ses sources : deux centrales photovoltaïques seront opérationnelles en 2023 et deux unités de biomasse sont en projet, afin de réduire la dépendance du centre spatial vis-à-vis d'EDF."On ne cherche pas à être autonome, tempère Didier Cauquil. Même si on le voulait, on ne le pourrait pas, mais on veut réduire notre empreinte sur le réseau". Marie-Anne Clair, la directrice du CSG, tenait le même discours devant la ministre de la Transition écologique le 1er février 2022, assurant que cette énergie non consommée par le CSG profitera au reste de la Guyane.Pour faire des économies de climatisation, le futur lanceur Ariane 6 sera assemblé en position horizontale, dans une infrastructure ne mesurant que 20 mètres de haut. Ainsi, plus besoin de refroidir de hauts bâtiments comme celui d'Ariane 5, qui culmine à 110 mètres.La seconde phase de transition concerne la production d'hydrogène et de méthane pour les moteurs de fusées. L'hydrogène sera réservé aux lanceurs lourds type Ariane, quand le méthane sera utilisé pour les lanceurs réutilisables type Callisto.Si l'aspect écologique est mis en avant, la compétitivité est également pour beaucoup dans ces choix énergétiques vertueux. D'autant plus qu'ils sont en partie subventionnés. Le plan France Relance finance le photovoltaïque et la commission de régulation de l'énergie paie une centrale biomasse.Des aides bienvenues alors que le premier volet de la transition coûtera "entre 140 et 180 millions d'euros", calcule Didier Cauquil.Ces investissements devront engendrer une réduction des coûts et un gain en compétitivité. L'arrivée des lanceurs réutilisables entre aussi dans cet aspect compétitif.Des abeilles pour mesurer la pollutionMais le CSG se soucie aussi de la pollution qu'il engendre. Afin de mesurer les particules en suspension aux abords de certains sites, depuis 2017, des ruches ont été installées car les abeilles font office de bio indicateurs."Lorsqu'elles butinent, les abeilles collectent des particules de l'air dans les poils qu'elles portent sur le corps", détaille Nicolas Brehm, fondateur de la société NBC qui a mis ce partenariat en place avec le centre.Les abeilles prélevées "sont passées au microscope électronique". Cela permet de savoir exactement quelles particules sont en suspension, dans quelles zones."C'est plus précis et moins cher que des capteurs traditionnels", justifie M. Brehm. Les insectes permettent de mesurer l'impact des lancements en termes de rejets, mais aussi de suivre les activités liées à la maintenance, comme l'utilisation de certains produits.Si le centre spatial part de zéro, sa directrice, Marie-Anne Clair souhaite atteindre 90% d'énergies renouvelables en 2025.
Il y a 2 ans et 352 jours

Quand demander un crédit immobilier devient un casse-tête à cause d'un blocage mécanique

"C'était la première fois que j'entendais parler de ce taux", raconte à l'AFP cette Taïwanaise installée en France depuis près de 10 ans, qui espère que son courtier arrivera à trouver un arrangement avec sa banque.Destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives, le taux d'usure, fixé chaque trimestre par la Banque de France, est relativement peu connu du grand public. Concrètement, aucune banque ne peut, tous frais compris, prêter à un taux supérieur à ce seuil calculé à partir des taux moyens accordés durant les trois mois précédents, augmentés de 30%.Or, comme les taux de crédits immobiliers ont progressé de 36% à 70% en moyenne entre janvier et mai - d'après le courtier La Centrale de Financement - et que le taux d'usure est toujours calculé à partir des crédits accordés au premier trimestre 2022, de plus en plus de propositions dépassent ce barème légal.Cette remontée "très rapide" et "inhabituelle", commente Maël Bernier, directrice de la communication, de Meilleurtaux, s'explique par la hausse des taux d'intérêt des emprunts de l'Etat français sur lesquels se basent les établissements bancaires.Des heures de négociationDans le cas de Camille, la banque proposait un taux de 2,20% sur 25 ans, en ligne avec son budget et avec les normes financières qui imposent que le remboursement des mensualités d'emprunt par un foyer ne soit pas supérieur à 35% de son revenu net.Mais une fois tous les frais ajoutés, le taux effectif annuel global (TAEG), qui sert de référence, s'élevait à 2,65%, soit bien plus que le taux d'usure actuellement fixé à 2,40%."On traite en moyenne cinq dossiers par mois et sur les cinq de ce mois-ci, tous ont eu des problématiques de taux d'usure", raconte le courtier de Camille, associé d'un petit cabinet indépendant et qui préfère rester anonyme.Sur des dossiers où "l'on avait (auparavant) un accord automatique de toutes les parties, aujourd'hui on passe pratiquement deux ou trois heures à essayer de trouver une solution", explique-t-il.Selon plusieurs courtiers interrogés par l'AFP, c'est entre 10% et 15% des dossiers qui ne pourront plus obtenir de prêt, sauf à revoir leur projet.Principales victimes: les plus de 40 ans, pour qui "il est très difficile de ne pas dépasser le taux d'usure", explique Maël Bernier, car ils paient plus cher l'assurance emprunteur, qui couvre divers risques comme le décès, la maladie ou l'invalidité, protégeant à la fois les emprunteurs et les banques contre un éventuel défaut de remboursement.10.000 euros de plusSophie, 51 ans, a failli en faire les frais. Malgré une offre de sa banque à 1,27% sur 25 ans - une durée d'emprunt rare à cet age - le TAEG dépassait le taux d'usure. Heureusement pour elle, la banque a revu légèrement à la baisse son offre, à 1,25%, ouvrant la porte à un TAEG à 2,39%, tout juste suffisant pour être dans les clous.Alors que le taux d'usure ne sera recalculé qu'à partir du 1er juillet et que les taux devraient continuer de grimper d'ici là, Sylvain Lefèvre, président de La Centrale de Financement, plaide pour une suspension du taux d'usure, qui "n'est plus en corrélation avec la vraie vie économique", ou pour une redéfinition du mode de calcul.Mais au-delà de la problématique concernant le taux d'usure, la hausse des taux touche tous les acheteurs, le coût des crédits immobiliers étant mécaniquement devenu plus élevé. Selon la Centrale de Financement, un crédit de 180.000 euros sur 20 ans à 1,45% coûtera, in fine, 27.446 euros. C'est presque 10.000 euros de plus que s'il avait été souscrit au début de l'année."Les projets dont le plan de financement est le plus tendu pourraient devoir être retravaillés", prévient Société Générale qui conseille de "bien vérifier auprès de son conseiller le plan de financement avant de s'engager".
Il y a 2 ans et 352 jours

Bilan carbone de la pierre vs bilan carbone du béton : l’épopée du transport

Faire d’une pierre deux coups, une mauvaise idée ? C’est du moins ce que semble penser Gilles Perraudin,* promoteur s’il en est de la construction en pierre massive, à propos du béton, selon lui trop armé pour la planète. Ne sommes-nous pas tous assis sur un gros caillou ? Calcul raisonné en deux phases. Deuxième partie : l’épopée […] L’article Bilan carbone de la pierre vs bilan carbone du béton : l’épopée du transport est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 353 jours

RSE / Responsabilité sociétale des entreprises : Inoha engage ses adhérents dans la décarbonation

Pour lutter contre le changement climatique, la France s’est engagée dans la Stratégie Nationale Bas Carbone et s’est fixée comme objectif la neutralité carbone à l’horizon 2050. C’est dans ce contexte qu’INOHA a placé la RSE parmi les axes de sa stratégie 2022 – 2025 pour accompagner la filière du Nouvel Habitat. A l’issue de son Assemblée Générale du 18 mai 2022, INOHA, l’Association des Industriels du Nouvel Habitat, a dévoilé son plan de décarbonation des entreprises et notamment le parcours d’accompagnement adapté au niveau de maturité et à la taille de ces dernières. Cet événement a également été l’occasion de présenter Delphine de Labarrière, nommée au poste de Responsable RSE. RSE, des actions structurées autour de 3 axes Le 15 décembre 2021, les membres du Conseil d’Administration d’INOHA ont validé la feuille de route stratégique pour engager et accompagner la filière du Nouvel Habitat dans sa démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Dans ce domaine, les actions d’INOHA sont structurées autour de 3 axes : • Eclairer ses adhérents sur les enjeux de la RSE, sur les meilleures pratiques à adopter et les guider sur les différentes démarches d’évaluation. • Construire des actions collectives qui contribuent à bâtir une filière à impact positif et à développer des offres durables (mesure de l’empreinte carbone des entreprises et stratégie de décarbonation). • Peser sur la conception de la règlementation et sur la mise en œuvre équitable des pratiques commerciales. Pour accompagner ses adhérents sur ces sujets, INOHA leur propose des formations pour comprendre les enjeux de la RSE et piloter une démarche de transition environnementale. Un module spécifique sur la Responsabilité Sociétale de la Marque a été également mis en place. Bilan Carbone®, quels périmètres ? Afin de construire une filière à impact positif, l’un des axes de sa démarche RSE, INOHA s’engage dans la décarbonation de ses entreprises adhérentes. Pour rappel, le Bilan Carbone sert à mesurer les émissions de gaz à effet de serre liées à l’activité d’une entreprise. Il permet de catégoriser les émissions en 3 périmètres : • Scope 1 : émissions directes de gaz à effet de serre qui ont lieu au sein de l’entreprise résultant de la combustion d’énergies fossiles, telles que le gaz, le pétrole, le charbon… et les émissions de gaz frigorigènes. • Scope 2 : émissions indirectes liées à l’énergie non fossile utilisée par l’entreprise comme, par exemple, la consommation d’électricité ou de la chaleur pour la fabrication d’un produit. • Scope 3 : toutes les autres émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas liées à la fabrication d’un produit mais à d’autres étapes du cycle de vie de celui-ci (approvisionnement, achats, transport, frêt, déchets, …). Ce périmètre constitue la part la plus importante d’émissions d’une entreprise. La réalisation d’un bilan Carbone passe par 3 étapes clés : la collecte et le calcul des émissions de gaz à effet de serre, l’analyse des données et la mise en place d’une stratégie pour réduire les postes d’émissions les plus significatifs. Un parcours d’accompagnement à la décarbonation sur-mesure Pour mener à bien sa mission, et parce que les objectifs de réduction des émission de gaz à effet de serre s’imposent à toutes les entreprises, INOHA a bâti, à l’aide d’experts, un programme d’accompagnement à la décarbonation pour ses adhérents. Basé sur des démarches collectives stimulantes qui permettent d’apprendre ensemble et de se comparer, il propose trois dispositifs adaptés à tous les niveaux de maturité sur le sujet et à toutes les tailles d’entreprises : • Premiers Pas Climat : 3 sessions collectives de 2 heures, alternant avec des actions individuelles en autonomie, destinées aux petites entreprises souhaitant se familiariser et réaliser une première évaluation simplifiée de leur empreinte carbone sur les scopes 1, 2 et 3. • Bilan Carbone sur-mesure : 3 sessions collectives, alternant avec des actions individuelles accompagnées par un consultant expert, pour les entreprises souhaitant réaliser leur bilan carbone. • ACT Pas à Pas, en partenariat avec l’ADEME, pour les entreprises ayant réalisé leur bilan carbone et voulant mettre en œuvre une stratégie bas carbone. Ce parcours, d’une durée d’environ 3 ans, alterne sessions collectives et accompagnement individuel par un consultant expert, formé ACT Pas à Pas. Toutes les données collectées seront intégrées dans l’Observatoire « Vigie Décarbonation INOHA » qui sera mis en place dès que celles-ci seront suffisantes. Véritable chef d’orchestre, INOHA assurera la promotion, la coordination et la gestion administrative de ce programme. « Ce plan de décarbonation est essentiel pour contribuer positivement à la stratégie Bas Carbone des Accords de Paris. Nous avons une responsabilité importante et nous avons décidé d’en faire une priorité au sein d’INOHA pour accompagner nos adhérents sur ce sujet » précise Jean-Luc GUÉRY, Président d’INOHA. Delphine de Labarrière, nouvelle responsable RSE d’INOHA Pour mettre en œuvre efficacement la démarche RSE globale de l’association et de ses adhérents, INOHA a recruté Delphine de Labarrière au poste de Responsable RSE. Avant de rejoindre INOHA, elle a passé 15 ans au Consortium Stade de France, filiale des groupes Bouygues et Vinci, comme Responsable Développement Durable. A ce poste, elle a, entre autres, défini et structuré la démarche RSE de l’entreprise, élaboré les indicateurs et piloté la politique déchets. Elle mettra ses compétences au service d’INOHA et de ses adhérents et présentera au Conseil d’Administration, d’ici la fin de l’année, un plan d’actions structuré qui permettra une implication forte de l’association et des industriels qu’elle représente sur ces enjeux majeurs. http://www.inoha.org/
Il y a 2 ans et 356 jours

Vague de chaleur : comment avoir des bâtiments plus frais ?

Comment protège-t-on un bâtiment de la chaleur ?Il y a deux leviers d'action : "se protéger du rayonnement solaire, et pouvoir faire sortir la chaleur", pointe Karine Jan, responsable du service Bâtiment durable au Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement).Pour la seconde partie, la solution la plus efficace est la plus évidente : aérer la nuit. Mais c'est dès la conception que cela peut être facilité, avec des bâtiments dits traversants, c'est-à-dire ouverts sur au moins deux façades, qui permettent de créer des courants d'air.A l'intérieur, les ventilateurs de plafond, déjà très présents en outre-mer, devraient aussi devenir de plus en plus courants, pronostique Karine Jan.Pour réduire l'exposition, il faut "limiter les grandes surfaces vitrées ouvertes sur le sud", explique Loïs Moulas, directeur général de l'Observatoire de l'immobilier durable, "introduire des alcôves, des terrasses, pour faire en sorte qu'il y ait des zones d'ombre".On peut également ajouter aux fenêtres des "brise-soleil", des lames de bois orientées d'une façon qui permet à la lumière d'entrer en hiver, quand le soleil est rasant, mais pas en été, quand il est haut dans le ciel, détaille-t-il.Et bien sûr l'installation de volets permettant d'être au frais sans être dans le noir, comme il en existe déjà dans le Sud (espagnolettes, volets niçois...).L'objectif le plus crucial est d'éviter l'installation de climatiseurs, qui aggravent le réchauffement climatique et augmentent, dans un cercle vicieux, le besoin d'y avoir recours, souligne Loïs Moulas.Quels matériaux sont les plus efficaces ?Les matériaux de construction les plus lourds, comme la pierre de taille ou le béton, sont les plus isolants. En revanche, ils sont aussi chers et polluants.Ils entrent donc en contradiction avec la réglementation environnementale 2020 (RE2020), en vigueur depuis le 1er janvier. Pour limiter les émissions de gaz à effet de serre de la construction neuve, elle favorise plutôt les matériaux dits biosourcés (d'origine naturelle), comme le bois.Mais à des matériaux biosourcés, on peut associer des isolants efficaces, comme du béton avec du bois... ou des isolants biosourcés eux aussi, tout aussi efficaces, comme la laine de chanvre ou de bois, ou la ouate de cellulose, avance Karine Jan.Que fait l'Etat pour adapter les bâtiments ?La RE2020 fait du confort d'été, soit la protection contre la chaleur, un critère essentiel pour les bâtiments neufs.L'indicateur pour le mesurer s'appelle les degrés-heure d'inconfort. A la conception d'un bâtiment par l'architecte, on calcule le nombre d'heures dans l'année (canicules comprises) où la température intérieure devrait théoriquement dépasser un certain seuil, généralement de 26 degrés.Chaque heure où ce seuil est dépassé, un degré de plus représente un point d'inconfort. Et sur une année, le bâtiment ne pourra pas en cumuler plus de 1.250. Au-delà de 350 degrés-heures d'inconfort, un bâtiment peut être autorisé, mais il sera considéré comme plus consommateur d'énergie, car les occupants seront d'autant plus susceptibles d'y installer un climatiseur.Pour le calculer, on va tenir compte d'une multitude de critères, explique Marc Schoeffter, ingénieur au service bâtiment de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)."Le confort d'été, il va être pris en compte par rapport à la dimension du bâtiment, la taille des ouvertures, les protections solaires qu'on va pouvoir y mettre, l'inertie... un bâtiment qui a une forte inertie va pouvoir amortir l'onde solaire au cours de la journée et restituer au cours de la nuit l'énergie emmagasinée".Les diagnostics de performance énergétique (DPE), obligatoires pour vendre ou louer un bien immobilier, prennent également en compte des paramètres de confort d'été : isolation, présence ou non de volets, possibilité de créer des courants d'air...
Il y a 2 ans et 357 jours

Couverture - Actualités réglementaires

Photo : CSTBMéthode simplifiée pour la détermination de l'action du vent selon l'Eurocode 1 P1-4 sur couvertures en bacs métalliques autoportants à joints sertis ou à emboîtement Édité en septembre 2019 et révisé en octobre 2021, le cahier 3 804_V2 du CSTB présente une méthode simplifiée, adaptée à la couverture, pour la détermination de l'action du vent selon la partie I-4 de l'Eurocode 1, qui donne les bases pour l'évaluation de l'action du vent sur les structures des bâtiments. Cette méthode de calcul simplifiée est appliquée aux couvertures en bacs métalliques autoportants à joints sertis ou à emboîtement sous Document Technique d'Application (DTA), pour les configurations de toitures les plus courantes, en France métropolitaine et dans les départements et régions d'outre-mer (DROM). Le document donne notamment des tableaux de valeurs précalculées de dépression de vent “Eurocode”, dans le cas de couvertures de bâtiments courants prismatiques à base rectangulaire et à versant plans ou courbes, en fonction des hauteurs de bâtiment, de la zone de couverture et de la catégorie de terrain (rugosité). La famille concernée fait l'objet de nombreux DTA, principalement pour des procédés de bacs aluminium autoportants. Ces procédés peuvent viser des longueurs de bacs et de rampants de couverture jusqu'à 100 m de long sans joint transversal, et des formes de couverture cintrées complexes à un ou plusieurs rayons de giration. Ils sont notamment utilisés sur des projets d'envergure, à fort impact architectural.  » Lien Cahier 3 804_V2 Révision du NF DTU 40.24 relatif aux couvertures en tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal La norme NF DTU 40.24, qui donne les spécifications de mise en œuvre des couvertures réalisées à l'aide de tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal, aptes à couvrir tous types de bâtiments à versants plans, en France métropolitaine et climat de plaine, est en cours de révision. La nouvelle version du DTU 40.24 introduit notamment un abaissement des pentes minimales de couverture lorsqu'il est fait usage d'un écran de sous-toiture. Celles-ci pourront ainsi descendre jusqu'à 25 % avec un recouvrement minimal des tuiles adapté à la pente, toujours compris entre 7,5 et 12,5 cm. Il existait auparavant des Avis Techniques (ATec) pour pouvoir viser des pentes plus basses que celles admises par l'ancien DTU 40.24. Ces procédés ayant fait leurs preuves depuis de nombreuses années, la Commission Chargée de Formuler les Avis Techniques (CCFAT) a décidé, en octobre 2019, de sortir du domaine d'application de la procédure d'ATec toute cette famille de procédés. En parallèle des travaux de révision du DTU 40.24, la CCFAT a donc progressivement cessé de recevoir les demandes d'ATec, puis, depuis octobre 2021, annulé tous les ATec existants de cette famille. Le nouveau DTU 40.24 révisé, intégrant les abaissements de pente, est actuellement finalisé et est en cours de mise à l'enquête publique. La sortie du document est prévue en 2023.  » La décision CCFAT Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 358 jours

Bruxelles veut plus d'énergie verte pour s'affranchir de la Russie

La récente interruption par Moscou des livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie a montré l'urgence d'agir pour sécuriser les approvisionnements européens."Nous devons réduire le plus vite possible notre dépendance énergétique à l'égard de la Russie. Nous le pouvons", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à la presse.Mais réduire les importations d'énergies fossiles est aussi crucial pour atteindre les objectifs climatiques de l'UE, soit une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050."Les économies d'énergie sont le moyen le plus rapide et le moins cher pour répondre à la crise énergétique actuelle et réduire les factures", souligne l'exécutif européen dans ce plan, qui avait été réclamé fin mars par les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l'UE.Bruxelles estime que "des changements de comportement pourraient réduire de 5% à court terme la demande de gaz et de pétrole", et préconise des campagnes de communication dans chaque Etat membre auprès des entreprises et des ménages.La Commission propose de rehausser son objectif de part des renouvelables dans le mix énergétique à l'horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%. Pour cela, elle mise notamment sur un doublement des installations photovoltaïques d'ici à 2025 et sur un allègement des contraintes administratives pour accélérer les procédures de déploiement des projets solaires et éoliens."Nous proposons d'imposer des toitures solaires pour les bâtiments commerciaux et publics d'ici à 2025 et pour les bâtiments résidentiels neufs d'ici à 2029", a détaillé Mme von der Leyen.Le plan fixe également un objectif de 10 millions de tonnes d'hydrogène d'origine renouvelable produit en Europe d'ici à 2030, ainsi que 10 millions de tonnes d'importations, pour remplacer le charbon, le pétrole et le gaz dans certains secteurs de l'industrie et des transports.Bruxelles reconnaît toutefois que l'UE ne pourra se passer rapidement du pétrole et du gaz et a déjà engagé une diversification de ses fournisseurs, en se tournant notamment vers les Etats-Unis, l'Algérie et le Moyen-Orient. La Commission envisage un mécanisme d'achat conjoint pour négocier de meilleurs tarifs.L'accélération de la transformation du système énergétique européen va nécessiter un investissement supplémentaire de 210 milliards d'euros d'ici à 2027, a calculé l'exécutif. L'essentiel du financement proposé proviendrait de prêts déjà inclus dans le plan de relance européen NextGenerationEU mais non encore utilisés. Ces prêts représentent déjà 225 milliards d'euros immédiatement mobilisables.A court terme, l'UE devra également augmenter sa production d'électricité dans les centrales nucléaires et à charbon, a reconnu un responsable européen.Les Européens ont déjà annoncé la fin des importations de charbon russe à partir d'août prochain et un embargo sur le pétrole pour la fin de l'année est en cours de discussion parmi les Etats membres. La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.En 2019, 25% de l'énergie consommée en Europe provenait de Russie, son premier fournisseur, selon l'Institut Jacques Delors. Depuis le déclenchement des hostilités en Ukraine fin février, l'UE a déjà versé 52 milliards d'euros à Moscou, soit presque autant en deux mois et demi que son budget militaire annuel de 60 milliards d'euros, souligne ce centre de réflexion bruxellois.
Il y a 2 ans et 359 jours

Bilan carbone de la pierre vs bilan carbone du béton : la fabrication

Faire d’une pierre deux coups, une mauvaise idée ? C’est du moins ce que semble penser Gilles Perraudin,* promoteur s’il en est de la construction en pierre massive, à propos du béton, selon lui trop armé pour la planète. Ne sommes-nous pas tous assis sur un gros caillou ? Calcul raisonné en deux phases. Première partie : la […] L’article Bilan carbone de la pierre vs bilan carbone du béton : la fabrication est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 359 jours

Casino a mis en vente sa filiale énergie GreenYellow sur fond de désendettement

Le groupe de distribution Casino, engagé depuis plusieurs années dans un vaste de plan de cessions pour désendetter ses sociétés de contrôle, a confirmé lundi avoir mis en vente sa filiale dédiée à la production d'énergie renouvelable GreenYellow.Dans un communiqué lundi, le groupe a confirmé "avoir lancé un processus de cession de GreenYellow en vue d'une potentielle opération d'ici la fin de l'année", mais dit n'avoir reçu à date "aucune offre engageante". En outre, "aucune décision définitive n'a été prise sur ce projet".Cette communication fait suite aux publications de plusieurs médias, dont Le Figaro et Les Echos, qui précisaient notamment que TotalEnergies ou Engie pourraient se montrer intéressés, et que Casino espérait 1,5 milliard d'euros de la vente.L'information a été bien accueillie par les marchés puisque l'action de Casino s'appréciait de plus de 5,5% lundi à la mi-journée, à plus de 19 euros. Depuis le début de l'année toutefois, Casino a perdu plus de 18% de sa valeur en Bourse.TotalEnergies et Engie, interrogés par l'AFP, n'ont pas souhaité commenter des "rumeurs de marché", pas plus que le fonds d'investissement Tikehau Capital, qui avait pris en octobre 2018 aux côtés de la banque publique Bpifrance 24% du capital de GreenYellow en échange de 150 millions d'euros.A destination des entreprises et collectivitésCréé en 2007 par Casino, GreenYellow vend à ses clients la possibilité de "réduire leur consommation énergétique et leur impact carbone", via l'installation de panneaux solaires, "des contrats de performance énergétique" et "différents services" comme le conseil ou l'achat d'énergie.Dans la communication financière du groupe Casino, GreenYellow est présenté comme une entreprise "B2B", s'adressant aux entreprises et aux collectivités dans les 16 pays où il est présent, avec une "puissance totale installée ou en cours de construction" de 740 MW à fin 2021.Son nom a fait l'actualité dernièrement dans le cadre de la fourniture de gaz à des particuliers, une activité qui est ciblée par une action de groupe pilotée par l'association de défense des consommateurs Consommation Logement Cadre de vie (CLCV).Cette dernière reproche à l'entreprise des "pratiques trompeuses" pour pousser ses clients à renoncer à une offre tarifaire fixe avantageuse dans un contexte de forte inflation du coût de l'énergie. Le groupe souhaite mettre un terme à cette activité mais a indiqué début avril qu'"à ce jour", "aucune date de cessation de notre activité de fourniture en gaz n'est arrêtée en accord avec les administrations compétentes".Plan de cession d'actifsLe groupe Casino cherche en tout cas à vendre pour encore au moins 1,3 milliard d'euros d'actifs, dans le cadre d'un vaste plan de cessions de 4,5 milliards engagé en juillet 2018 et dont l'échéance, initialement fixée en mars 2021, a été repoussée en raison de l'épidémie de Covid-19. Casino entend désormais la mener à bien "au plus tard fin 2023".Jusqu'à présent, le groupe s'était toujours abstenu d'indiquer lesquels de ses actifs pouvaient être cédés. Outre GreenYellow, il détient le site d'e-commerce CDiscount, ou encore les enseignes Monoprix, Franprix, Géant, Naturalia, ainsi que Asai ou Pao de Acucar en Amérique latine...Le plan de cessions s'inscrit dans le cadre du plan de sauvegarde de la maison-mère de Casino, Rallye, et de sa cascade de holdings (Foncière Euris, Finatis et Euris), lourdement endettées. Décidé en février 2020 par le tribunal de Commerce de Paris, il prévoit un remboursement des créanciers via la remontée de dividendes de Casino vers ses holdings, ainsi que la cession de ces actifs "non stratégiques".Un report de deux ans de l'échéancier des remboursements a été accordé en octobre 2021, en raison du Covid-19, et une importante échéance de remboursement de créances interviendra non plus en février 2023 mais 2025.En attendant, l'activité commerciale de Casino souffre avec des ventes en recul notamment en France, où elles se sont établies en 2021 à 14 milliards d'euros (-7,5%), sur un total de 30,5 milliards d'euros.Hasard du calendrier, la communication de Casino sur GreenYellow lundi intervient alors que le média spécialisé dans la distribution LSA détaille le dernier panel des parts de marchés françaises établi pour la période 21 mars-17 avril par Kantar.Ce dernier vient de modifier sa méthodologie de calcul, ce qui a eu pour conséquence de faire reculer d'un rang Casino (7,1% de parts de marché), en septième position, doublé par l'Allemand Lidl (7,6%) et derrière E.Leclerc (22,1%), Carrefour (20,1%), Les Mousquetaires (15,8%), Système U (11,9) et Auchan (9,2%).