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Il y a 3 ans et 301 jours

Dans l'estuaire de la Gironde, Cordouan, le "roi des phares", sacré par l'Unesco

Dernier phare de mer habité en France et deuxième phare inscrit par l'Unesco après celui de La Corogne, en Espagne, l'imposante tour tronconique de pierre claire balise l'entrée du plus grand estuaire d'Europe, aux courants capricieux et rochers piégeux, à sept kilomètres du Verdon-sur-Mer (Gironde) et dix de Royan (Charente-Maritime).Les ministres de la Culture Roselyne Bachelot et de la Mer Annick Girardin se sont félicitées de cette décision. C'est "une victoire pour le patrimoine maritime français mais qui implique une grande responsabilité, celle de continuer à préserver ce site exceptionnel pour les générations futures", a salué Mme Girardin dans un communiqué.Bâti sur un plateau qui se dévoile à marée basse dans des reflets verts et bleus, tranchant avec le jaune des bancs de sable, et ceint d'un épais mur de pierres qui le protège des assauts de l'eau à marée haute, tel un bouclier, Cordouan ne se dévoile au public qu'à la belle saison et seulement si la mer le veut bien."Superbe", "classieux", "bluffant"... C'est peu de dire que le phare, entré à l'inventaire des Monuments historiques dès 1862, comme Notre-Dame de Paris, fait impression. Des visiteurs s'étonnent que l'Unesco n'ait pas reconnu plus tôt sa "valeur universelle exceptionnelle"."Son aspect, son architecture, son état de conservation, son histoire, l'accès compliqué... C'est un château!", remarque Jacques, retraité de 69 ans et "fan de phare" venu de Nantes. "En plus, c'est un phare riant, avec sa couleur moins austère que celle du granit de Bretagne"."Cordouan, c'était la première chose à faire sur ma liste de jeune retraitée. Cette richesse, ces sculptures... Je ne le voyais pas aussi grand à l'intérieur", glisse Martine, une Girondine de 61 ans.Débarqués du bateau à marée basse, les visiteurs (environ 24.000 par an hors crise sanitaire) sont instruits de la riche histoire et la valeur patrimoniale du lieu par des gardiens qui vivent dans ce bâtiment propriété de l'Etat mais géré par le Syndicat mixte pour le développement durable de l'estuaire de la Gironde (Smiddest).Voulu par Henri III pour remplacer une vieille tour à feu anglaise, construit sous Henri IV et rehaussé sous Louis XVI, le phare est inauguré en 1611 comme un bâtiment "à la mesure du pouvoir royal" dans un pays sortant à peine des guerres de religion, expliquent-ils."Tout beau, tout propre"Une fois franchi le portique à colonnes qui marque l'entrée de cette tour de 67 mètres, avec ses pierres ouvragées et ses mascarons, figures humaines de style grotesque, il y a 301 marches à gravir pour passer de la mer au ciel.Il faut traverser l'"appartement du Roi" - où jamais roi n'a mis les pieds -, puis une chapelle à vitraux et au sol de marbre - où quelques visiteurs allument des cierges -, et emprunter un escalier hélicoïdal de pierres, comme suspendu, pour rejoindre la coursive extérieure, juste sous la lanterne.De là-haut, un panorama à 360 degrés, de Soulac-sur-Mer à La Palmyre, s'offre au visiteur dont l'oeil aiguisé peut distinguer la forme de proue de navire de l'église en béton brut de Royan.C'est à Cordouan, expliquent les gardiens, que le scientifique Augustin Fresnel a expérimenté sa fameuse lentille en 1823. Depuis, ce dispositif de plaques de verre, qui permet "d'aplatir le faisceau lumineux pour l'intensifier", équipe tous les phares du monde. Ici, une simple ampoule de 250 watts porte le signal lumineux à 39 km.Venu à la force des bras, en kayak de mer, Christophe Bonnin - visiteur régulier de l'édifice - se félicite des toutes dernières campagnes de travaux effectuées pour la candidature Unesco: "Le phare est vraiment tout beau, tout propre".Renforcement du chemin d'accès, reprise de pierres rongées par le sel, restauration de la chapelle... Maçons, cordistes, sculpteurs et tailleurs de pierres se sont succédé l'hiver, depuis 2019, pour un coût de 2 millions d'euros supporté par l'Etat et les collectivités territoriales.En quittant Cordouan, visiblement à regret, un homme lance aux gardiens: "Vous avez une très belle résidence secondaire!". Une habitude pour eux: "Il y en a toujours un qui demande à rester à notre place".
Il y a 3 ans et 301 jours

Les tours Duo : une prouesse architecturale avec des contraintes structurelles exceptionnelles

Des gratte-ciel multiusages audacieux Inclinées à 5°, soit davantage que la célèbre tour pisane, les deux « sœurs » bâties sur une étroite parcelle située entre les boulevards extérieurs, le périphérique et en bordure des voies ferrées de la gare d’Austerlitz, abriteront prochainement des bureaux de Natixis / Groupe BPCE ainsi que d’autres activités. Duo 1 accueillera 69.000 m² de bureaux, un auditorium, un restaurant d’entreprise et des commerces, tandis que Duo 2 comptera 19.000 m² de bureaux, un restaurant d’entreprise, des commerces, mais également un hôtel de 139 chambres, un restaurant et un bar panoramiques. Les tours reposent sur une infrastructure de 9 niveaux de sous-sol (parking, archives et locaux techniques) d’une surface totale de 140.000 m². Duo 1, la tour la plus haute, dévie à partir du 29ème étage et différents retraits au niveau de Duo 2 contribuent à ce que les deux bâtiments, dans leur ensemble, forment un « V ».Des bétons spécifiques ultra-locauxEntre 2017 et 2020, depuis ses unités de production de Paris-Tolbiac et d’Ivry-sur-Seine situées à proximité du chantier, pour Duo 2, CEMEX aura fourni à Bateg, filiale de VINCI Construction France près de 40.000 m³ bétons prêts à l’emploi : 10.000 m³ de bétons de fondations pour les parois moulées, plus de 29.500 m³ de bétons génie civil et architectoniques pour les élévations, ainsi que des bétons hautes performances destinés au coulage d’une mégapoutre comprenant un système de refroidissement intégré et soutenant l’ensemble des tours, ces derniers ayant été conçus et livrés par l’unité de production de Paris Port-Victor. L’ensemble des bétons ont été conçus avec des formulations allégeant le bilan carbone du bâtiment, notamment pour les fondations. En 2021, 150 m³ de bétons horizontaux décoratifs noirs ont été livrés pour la réalisation des terrasses des deux tours tandis que les livraisons de chape anhydrite à séchage accéléré se poursuivent pour près de 2.000 m² de planchers chauffants en rez-de-chaussée et en étages. La plupart de ces bétons ont été pompés. Par ailleurs, durant ces trois années, grâce à son robuste dispositif logistique multimodal, CEMEX aura évacué la quasi-totalité des déblais, soit près de 42.000 tonnes.Technicité et communication Le cahier des charges pour les parois moulées des deux tours s’est avéré particulièrement exigeant : il a fallu par exemple garantir la fluidité du béton durant plus de six heures. L’exigence fut également très élevée en termes de qualité des parements. Le fort engagement des équipes techniques de CEMEX a néanmoins conduit au succès de l’opération. Par ailleurs, l’ampleur des travaux a eu pour conséquence un nombre d’interlocuteurs très important, et la qualité de la communication entre les différents départements CEMEX (commercial, technique, production) et les équipes travaux a elle aussi joué un rôle essentiel dans la fluidité des livraisons de bétons. Les coulages qui se sont régulièrement déroulés dans des amplitudes horaires très larges et parfois le week-end n’ont fait que renforcer l’implication des équipes CEMEX, ainsi que la fierté de participer à un projet aussi exigeant et renommé à travers le monde.
Il y a 3 ans et 303 jours

Un nouveau tracé pour le contournement de la RD 14 à La Chapelle-en-Vexin

Le projet de contournement de la RD 14 à La Chapelle-en-Vexin sera soumis à une enquête publique au cours du premier trimestre 2022.
Il y a 3 ans et 304 jours

16e édition du Concours Photo de l'Agence qualité construction : Éviter les désordres dans le bâtiment

La communication passe de plus en plus par l'image, celle-ci interpelle, suscite la curiosité, facilite la compréhension du désordre et devient un véritable « témoin »... Cet apprentissage par l'image, l'Agence qualité construction l'a inscrit dans sa vocation, le Concours Photo AQC en est l'un des grands vecteurs car il touche un large public. La diversité et le nombre de professionnels du bâtiment, d'amateurs de photographies, d'étudiants (287 candidats toutes catégories confondues) en sont la parfaite illustration.Le jury a particulièrement noté le nombre conséquent de photographies reçues (621 photos toutes catégories confondues) qui a rendu cette édition plus riche dans les thèmes abordés : enveloppe et ITE, équipements de ventilation, menuiseries, toiture-terrasse, ferraillage...Aux termes des délibérations, le jury, composé de professionnels du bâtiment, a récompensé 3 lauréats pour la catégorie générale, et exceptionnellement 4 lauréats pour la catégorie étudiant, pour encourager l'investissement et le travail de ces derniers.L'ensemble des photos lauréates et distinguées est disponible sur le site Internet de l'AQC https://qualiteconstruction.com, la rubrique « Nos Ressources ».Catégorie générale : des participants tous corps d'état !Les plus grands contributeurs de la catégorie générale restent majoritairement des experts en construction ainsi que des architectes. Mais les profils se diversifient au fil des éditions et viennent enrichir le champ des thématiques : maçons, responsables d'assainissement, techniciens en énergie, conseillers techniques d'organisations professionnelles, formateurs, enseignants, agents immobiliers, contrôleurs techniques...Leurs regards techniques et pointus leur permettent de « dénicher » tous les types de pathologies subies par le bâtiment en exploitation : soulèvement de chape sous un sol sportif, réseau EP obstrué par un bouchon de racine d'arbre, VMC fixée en façade extérieure nord sans isolation thermique, pose de menuiserie sans rejingot ni pente, positionnement anarchique de chevillage d'une ITE, section d'entrée d'air non conforme...Catégorie étudiant : le concours photo inscrit au programme de nombreuses écolesDepuis la création de cette catégorie, il y a maintenant sept ans, l'intérêt des établissements s'accentue : ils sont de plus en plus nombreux (13 établissements, contre 6 l'année précédente) à inscrire ce concours à leur programme de formation.Le jury a souligné la qualité de leurs candidatures, aussi bien en termes de photographies qu'en termes d'analyse et de proposition de solution pour tenter d'éviter le désordre observé. Il a exceptionnellement attribué un deuxième prix spécial cette année dans cette catégorie.Pédagogique, ce concours incite les étudiants à observer et rechercher les raisons qui ont engendré le désordre. Ils comprennent ainsi plus aisément les enjeux de conception, de mise en œuvre et du respect des bonnes pratiques. Cela vient aussi renforcer leur capacité d'analyse, ces étudiants se projetant ainsi plus aisément dans leurs futurs métiers.L'Agence qualité construction les félicite et les remercie de ce jeune regard qu'ils continuent chaque année à apporter sur les désordres dans le bâtiment.Catégorie Générale : Éviter les désordres dans le bâtiment, apprendre par l'image !
Il y a 3 ans et 307 jours

La Cour des comptes exhorte à vite rénover la Coupole de l'Académie française

La Cour déplore l'état parfois vétuste d'un "patrimoine artistique et culturel exceptionnel, en partie laissé à l'abandon", dans la capitale et ailleurs.C'est le cas du siège de l'Institut, le Collège des Quatre-Nations quai de Conti à Paris, surnommé la Coupole pour l'architecture de son ancienne chapelle."Le palais Conti a été insuffisamment entretenu au cours des décennies passées. L'Institut et les académies sont donc aujourd'hui confrontés à un +mur d'investissement+", écrivent les magistrats de la rue Cambon. Le bâtiment est mal préparé au risque d'incendie, révèle la Cour, qui s'appuie sur un audit de l'inspection du patrimoine du ministère de la Culture fin 2020."L'audit souligne l'existence de nombreux risques de sécurité dans les locaux où sont entreposées les archives, avec des dangers importants en cas de départ de feu, y compris dans la zone située au-dessous de la Coupole", lit-on dans le rapport."Il est urgent de régler le problème lié au stockage des archives au sein du palais Conti, qui met gravement en danger la sécurité du bâtiment, des personnes et des collections", exhortent les magistrats.Face aux "risques d'incendie des zones d'entreposage", ils recommandent de stocker ailleurs la majeure partie des documents et livres que possède l'Institut de France, mal valorisés aujourd'hui.L'Institut de France est conscient de la nécessité de ces travaux, qu'il évalue à environ 25 millions d'euros, sans avoir toutefois de devis. Or, ses moyens sont limités: il affiche un "déficit structurel" malgré "un patrimoine financier de près d'un milliard d'euros", souligne la Cour.Le ministère de la Culture a répondu dans le rapport qu'il refusait toute contribution, conformément à la loi. Pour lui, cela "constituerait une dérogation considérable en termes de montant, qui risquerait de créer un précédent". Il suggère de recourir, si les ressources propres de l'Institut ne suffisent pas, aux "recettes des bâches publicitaires" ainsi qu'au "mécénat, sans contribution du ministère".La Cour, par de nombreux exemples, illustre combien cet établissement placé directement sous l'autorité du président de la République et ses différentes branches "doivent (...) remettre de l'ordre dans leurs comptes". Elle y a repéré "de graves désordres".Le trou dans le budget, apparu en 2018, a atteint 4,6 millions d'euros en 2020, et devrait être encore de 4,2 millions d'euros cette année. Les magistrats pensent qu'il peut être comblé en rationalisant la gestion quotidienne et en revoyant la stratégie financière.D'autres sites immobiliers apparaissent en danger ou en déshérence, surtout la villa Ephrussi à Saint-Jean-Cap-Ferrat, près de Nice. Le domaine de Chantilly (Oise) a besoin de travaux pour 17,6 millions d'euros.Pour l'Institut, son chancelier Xavier Darcos répond qu'il va travailler à "la mise en ordre des comptes et de la gestion financière". D'après lui, "des actions concrètes seront présentées dans les prochaines semaines". Mais il n'évoque pas directement le problème des rénovations du patrimoine immobilier.L'Institut de France regroupe cinq académies (française, des inscriptions et belles-lettres, des sciences, des beaux-arts, et des sciences morales et politiques) qui ont pour mission le rayonnement culturel et scientifique du pays.
Il y a 3 ans et 308 jours

Un couvreur de Moselle sur le toit du monde

Jonathan Kubler, 43 ans, a porté haut les couleurs de sa petite entreprise : il a gravi l’Everest. L’exploit valait bien un coup de chapeau de la fédération du BTP de la Moselle, qui a participé au financement de l’expédition victorieuse.
Il y a 3 ans et 308 jours

Malgré la pénurie, le bois reste une priorité du BTP pour réduire les émissions carbone

"C'est très conjoncturel: il y a une pénurie de produits bois car c'est le contrecoup de la crise Covid. Tout a repris d'un coup avec les différents plans de relance dans le monde. Ça a créé un appel d'air énorme en termes de nombre de chantiers et de besoin en produits bois", analyse Jérôme Martinez, responsable développement du label Bois de France, présent comme de nombreux acteurs de la filière à un forum cette semaine à Paris.Cette reprise d'activité sur les chapeaux de roues se traduit par des scieries qui tournent à plein régime comme celle de Frédéric Blanc dans la Drôme, actuellement à 130% de sa production habituelle.Le prix du bois massif de construction KVH a triplé, quand celui du bois lamellé-collé a doublé, selon les professionnels du secteur.De grosses fluctuations de prix peuvent intervenir dans la même journée, assure Augustin Malavaud, chargé d'études de prix chez Eiffage Construction Bois. "C'est la course à celui qui arrivera à signer le bon de commande le plus vite pour rendre le prix ferme. Ce qui est difficile aujourd'hui, c'est d'avoir des fournisseurs qui s'engagent sur la tenue de leurs délais et la tenue de leurs prix."Des clients réticentsSi la construction bois s'avère plus rapide sur le chantier de construction, elle demande plus de temps de conception. Construire en bois coûtait donc déjà environ 30% plus cher qu'avec des matériaux traditionnels avant les pénuries. A cela s'ajoutent désormais des délais plus longs et des prix encore plus hauts, qui font naître des réticences.Hervé Ravenet, de la société Weber Saint-Gobain, redoute de ne plus pouvoir absorber les hausses de prix et les retards: "La demande est là, mais est-ce que ce n'est pas la goutte d'eau de trop qui fera que dans certains projets, au lieu d'avoir un squelette en bois, on va revenir sur une structure poteaux-poutres béton ?".Virginie Wolff, dirigeante de la société alsacienne de fabrication de structures en bois Les Bois du Ried, constate déjà des reports et des transformations de chantiers. "Des clients prévus en ossature bois passent en maison dure pour ne pas avoir ces surcoûts et ces problèmes de délais", assure-t-elle."C'est dramatique, on a des chantiers qui sont à l'arrêt", dit-elle, et certains clients ont essuyé 7.000 à 10.000 euros de coûts supplémentaires pour une maison, regrette la cheffe d'entreprise.Nouvelles normes en 2022L'impact du secteur du bâtiment sur le climat est lourd: il est responsable de 19% des émissions de gaz à effet de serre de la France.Une nouvelle réglementation environnementale, dite RE2020, plus exigeante sur les émissions, entrera en vigueur le 1er janvier 2022. En prenant en compte l'ensemble des émissions d'un bâtiment dès sa construction, elle devrait placer le liège, le chanvre, la paille et autres matériaux biosourcés avec le bois au coeur de la conception des nouveaux bâtiments. "Avec la RE2020 on peut sortir notre épingle du jeu", espère Virginie Wolff.La preuve en est que les géants du bâtiment ont désormais tous un pied dans le biosourcé, à l'instar de Vinci avec sa filiale Arbonis ou de Bouygues Construction et sa marque de construction bois WeWood, lancée en 2020.Bouygues a pour ambition d'atteindre les 30% de projets bois à l'horizon 2030, selon Fabrice Denis, de WeWood.Et le biosourcé hors bois est déjà demandé. Yves Hustache, fondateur de la Scop Karibati spécialisée dans ces matériaux, a constaté une croissance du secteur de 87% entre 2019 et 2020. Le biosourcé représente désormais 10% du marché de l'isolation.Une ossature en bois remplie par des bottes de paille, des isolants à base de chanvre, de lin ou de balle de riz: malgré les incertitudes sur les coûts, tel pourrait être le visage, plus vert, de la maison de demain.
Il y a 3 ans et 312 jours

Où font construire les 7.000 franciliens qui ont demandé un permis pour une maison en 2020 ?

Marquée par un contexte sanitaire inédit, l’année 2020 a bouleversé les habitudes des Français en matière d’habitat. Pour exemples :La généralisation du télétravail a un impact sur le marché en Île-de-France : certains franciliens choisissent de s’éloigner de Paris et n’ont plus peur de rallonger leur temps de trajet pour se rendre sur leur lieu de travail.L’ouest de la France, et particulièrement la Bretagne, devient de plus en plus attractif pour les franciliens.La nouvelle édition du Baromètre Domexpo s’intéresse justement à la zone géographique choisie par les franciliens pour faire construire leur maison.Quelles sont les zones géographiques françaises choisies par les (futurs ex) franciliens qui décident de faire construire ?En 2020, 6 999 ménages originaires de l’Île-de-France ont demandé une autorisation pour la construction d’une maison individuelle neuve. Parmi eux :4 824 ont fait construire en Île-de-France, soit 69%. Le trio de tête des départements où les ménages ont fait le plus construire est : la Seine-et-Marne (77), les Yvelines (78) et l’Essonne (91).2 175 l’ont fait dans une autre région française, soit 31%.Parmi ceux qui ont choisi de faire construire en dehors de l’Île-de-France :33% ont choisi un département de la bordure Atlantique ;23% un département limitrophe à la région Île-de-France ;12% un département de la bordure méditerranéenne.Les autres sont dispersés sur le reste de la France.Le regard de Daniel Lair-Lachapelle, Président de Domexpo« En 2020, pour les raisons que tout le monde connait, le nombre de franciliens ayant obtenu une autorisation de construire une maison a baissé. Pour autant, le marché de la maison neuve a connu un fort regain d’activité, post 1er confinement. Sur les villages Domexpo par exemple, on a enregistré une hausse du nombre de prises de rendez-vous de 24% par rapport à 2019 (rappelons en plus que les maisons d’exposition étaient fermées au public pendant les confinements).Notons par ailleurs que la région Île-de-France reste atypique dans son fonctionnement : 1 francilien sur 3 choisit de s’en éloigner, alors que dans le reste de la France, les ménages préfèrent rester dans leur région d’origine.Ceux qui choisissent de faire construire en dehors de l’Île-de-France le font, à 23%, dans des départements limitrophes (majoritairement dans l’Oise-60, dans l’Eure et Loir-28 et dans l’Eure-27).Dans ces zones, particulièrement appréciées par les primo-accédants, le coût du foncier est plus abordable. Ce chiffre pourrait probablement évoluer dans les prochaines années : avec la crise du Covid-19 et la généralisation du télétravail, les particuliers font le choix de s’éloigner de la région parisienne, tout en y conservant une activité professionnelle, et de profiter, avec famille et amis, d’une maison avec jardin. »
Il y a 3 ans et 312 jours

Nouvelle colle Stix A600 Evolution Bostik avec une formule inédite et respectueuse de l'environnement

Cette technologie offre une application crémeuse inégalable et un produit aéré avec une densité réduite. Encore inexistante sur le marché, cette colle a été pensée pour améliorer le quotidien des installateurs en combinant de nombreux atouts en un seul produit :Un rendement optimisé grâce à sa formulation unique : La STIX A600 EVOLUTION permet de couvrir 30% de surface supplémentaire par rapport à la même quantité de colle standard, avec une consommation de 200 à 300 grammes par mètres carrés. Le poids du sceau est ainsi réduit tout en conservant une haute capacité de rendement et des performances de haute qualité (fort piégeant et prise rapide).Une technologie respectueuse de l’environnement : la formulation de la STIX A600 EVOLUTION est composée de 35% de matières premières biosourcées. Aussi, son packaging est constitué à 30% de plastique recyclé. Sans solvant et sans phtalate, ce produit dispose de nombreux labels et certifications (A+, EC1+, LEED, BREAM M1) et offre ainsi une empreinte carbone réduite.Une colle polyvalente qui sert à de multiples usages : la nouvelle colle BOSTIK est un véritable caméléon adaptée à tous les revêtements soumis à de fortes sollicitions dans les environnement commerciaux, tertiaires et privatifs : des PVC (homogènes, hétérogènes) aux linoleums acoustiques en passant par les textiles (moquettes tous envers et fibres naturelles) et les caoutchoucs acoustiques. Un produit également admissible sur un grand nombre de supports : bétons surfacés à parement soigné, chape ciment fluide ou traditionnelle, chapes anhydrites, anciens carrelages ou parquets, panneaux bois, sous-couches d’interposition et sols chauffants et PRE.
Il y a 3 ans et 319 jours

Groupe Sylvestre : « La Compagnie des Bétonniers permettra de challenger les groupes nationaux »

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Rudy Sylvestre, gérant du groupe éponyme, devant l’iconique boule de toupie à l’entrée du site de Maubec, signée Namek. [©Groupe Sylvestre] Vous avez investi dans une nouvelle centrale et de nouvelles pompes. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces investissements ?  Rudy Sylvestre : Il nous fallait moderniser notre outil de production. Nous disposons de deux centrales sur notre site de Maubec, dans le Vaucluse. L’une d’elles datait des années 1970. Nous avons ainsi investi dans une centrale Liebherr, qui nous permet de produire plus et davantage “vertueux”. Nous aurons une capacité mensuelle comprise 2 500 et 3 500m3 de béton. Depuis la mise en service, nous sommes sur un cumul de près de 25 000 m3.  Nous avons aussi acquis deux nouvelles pompes à béton Schwing Stetter sur porteurs Mercedes Benz. Trois autres sont en commande. Cela va nous permettre d’être plus réactifs et de pouvoir gérer nos plannings de manière indépendante.  Vous avez aussi revu et corrigé votre site Internet ? En effet. Il s’agissait de moderniser l’image du groupe. Dans ce cadre, nous avons recruté un responsable communication. Une nouvelle identité graphique a été créée pour l’ensemble des sociétés du groupe. Puis, nous avons voulu améliorer notre présence sur Internet et les réseaux sociaux. En parallèle, nous développons une application qui permettra de présenter, dans un premier temps, l’étendue de nos services et la gamme de nos produits. Dans le futur, les clients auront accès à leur compte et pourront ainsi consulter leurs devis, régler leurs factures et communiquer avec les différents services en ligne.  Qu’est-ce que la Compagnie des Bétonniers et comment s’inscrit-elle dans le renouveau du groupe Sylvestre ? Par le passé, le groupe Sylvestre était à la tête de deux terminaux cimentiers et de treize centrales à béton. Ceci, en partenariat avec un grand bétonnier national. Mais tout s’est arrêté un jour… Aujourd’hui, nous ne sommes plus tenus par aucune clause. Nous pouvons donc repartir de l’avant. C’est pourquoi nous lançons la Compagnie des Bétonniers, afin d’unir des indépendants. L’idée est de leur proposer de devenir partenaires. Chacun apporte une part au capital, à la hauteur de ses capacités. En fédérant les indépendants, nous pourrons acheter du matériel ou des matériaux en commun. Mais aussi partager des équipements. J’ai aussi dans l’idée de créer un laboratoire aux moyens mutualisés. Un atout pour répondre à de plus gros chantiers. Nous avons déjà été rejoints par l’industriel Réseau Chape de Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône. Nous démarrons localement, mais l’idée est de créer une enseigne nationale…  Lire aussi : Pour le groupe Sylvestre, « Art is BTP »… Malgré l’engouement pour la consommation locale, n’est-il pas compliqué d’être un indépendant dans le béton ?  Oui, c’est compliqué. Il y a de plus en plus de regroupements et de rachats d’indépendants. De toute façon, une centrale a un rayon de chalandise de 30 km. Mais il y a aussi les gros chantiers. Là, le plus souvent, ce sont les bétonniers nationaux qui interviennent. La taille compte, tout comme la force de communication. Nous devons nous affirmer face à eux et nous ne pouvons le faire qu’en nous unissant au sein d’une entité comme la Compagnie des Bétonniers. Qui peut vous rejoindre ? Quelles en sont les implications ?  Vient qui veut. Même si, au niveau local, deux indépendants ne s’entendent pas, nous pouvons jouer les intermédiaires et les aider à mutualiser leurs moyens… La seule règle est d’avoir une en-tête à l’effigie de la Compagnie des Bétonniers avec son propre nom en dessous.  A la fin de chaque année, nous partagerons les bénéfices, à hauteur de la participation au capital.  C’est un discours très militant… Tout à fait. Il est temps de taper du poing sur la table et de concurrencer frontalement les groupes nationaux. Ensemble, nous sommes toujours plus forts ou plus imposants. Nous pouvons rivaliser avec tout le monde et sur n’importe quel chantier.  Propos recueillis par Yann Butillon Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 95
Il y a 3 ans et 328 jours

Jeudi 1er juillet. Étape 6 : TOURS > CHÂTEAUROUX (160.6 km)

Depuis Tours (Indre-et-Loire), une étape toute plate normalement destinée aux sprinteurs dont les équipes devraient imposer un rythme d’enfer à partir de la moitié de l’étape – quand le peloton laissera le chapelet des châteaux Renaissance du Val de Loire derrière lui – pour rattraper les éventuels échappés ou tuer dans l’œuf toute velléités de […] L’article Jeudi 1er juillet. Étape 6 : TOURS > CHÂTEAUROUX (160.6 km) est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 341 jours

Le salon Construction Days prend ses marques

Isabelle Alfano, directrice du salon Construction Days : « Ce rendez-vous s’affiche comme l’évènement de la reprise ». [©DR] Plus que l’été à passer avant de pouvoir se retrouver. C’est un peu le message que font passer Comexposium et Seimat à propos de ses Construction Days. « Ce sera le premier évnement national d’ampleur en 2021 dédié au secteur de la construction », confirme Isabelle Alfano, directrice du salon. Et de poursuivre : « Il offrira aux exposants comme aux visiteurs l’opportunité de retisser des liens et de débattre à nouveau ». Rendez-vous est ainsi donné au Parc Eurexpo-Lyon, du 14 au 16 septembre prochain. Les Construction Days s’affichent donc comme l’évènement de la reprise. Ceci, dans un format inédit qui fera la part belle aux démonstrations. Principalement de matériels de terrassement… Dans ce contexte, tout ou presque se passera en extérieur. Le béton bénéficiera d’une zone dédiée où doivent être regroupés les exposants de la filière. Pour l’heure, peu d’entre eux ont confirmé leur présence. « Mais les inscriptions sont loin d’être closes, remarque Isabelle Alfano.Nous attendons quelque 200 exposants et à mi-juin, un peu plus de 100 ont signé ».   360SmartConnect annonce deux nouveautés PL2M fait partie des participants “béton”. L’industriel a souhaité exposer pour « remplacer notre présence prévue à Intermat, pouvoir renouer des liens et présenter nos nouveautés ». Ainsi, du côté de Lancy, c’est la nouvelle pompe à chape fluide TF400-G qui sera visible “en vrai”. Quant à Putzmeister, il présentera sa pompe à béton compacte tractable P730. Lire aussi : Lancy : Un réseau, deux marques Spécialiste de la banche métallique, Sateco fera aussi le déplacement depuis Poitiers. Il exposera ses outils coffrants et équipements de sécurité pour les chantiers. Et dévoilera un tout nouveau service : l’appli Sateco Tuto. Celle-ci est dédiée à la formation des utilisateurs de coffrage. Lire aussi : Putzmeister lance les nouvelles pompes P720 et P730 Le village “start-up” constitue un des autres temps forts des Construction Days. 360SmartConnect y a déjà confirmé sa présence. Mais surtout annoncé le lancement de deux solutions inédites. Tout d’abord, un système de traçabilité de l’empreinte carbone d’un ouvrage, de la production des matières premières jusqu’à sa livraison (plus d’informations dans Béton[s] le Magazine n° 96 – Septembre/octobre 2021). Ensuite, le 360Sérénité&Contrôle, développé pour permettre la traçabilité des équipements soumis à contrôle.  9 ha d’exposition et de démonstration en extérieur Le programme des conférences du Forum s’est, lui aussi, précisé. « Il y aura deux rendez-vous par jour et un, le jeudi de la clôture », souligne Isabelle Alfano.  “Rationalisation des process : le chantier connecté, un choc de la simplification” est le premier d’entre eux. Suivra “Garantir un environnement de travail sécurisé grâce aux nouvelles technologies”. Le second jour verra la tenue de l’atelier “Un chantier toujours plus vertueux : les nouvelles technologies au service de la transition énergétique”, puis “Comment démarrer/améliorer la transition énergétique”. Enfin, le dernier jour, le “Focus emploi-formation : nouvelles compétences et nouveaux métiers, accompagner la digitalisation” clôturera les conférences.  A l’heure actuelle et sur la base de son expérience d’organisateur de salon, Comexposium table une 10 000 visiteurs, nationaux pour l’essentiel. Ces derniers auront à l’heure disposition 9 ha d’exposition et de démonstration… Ceci, autour de six secteurs d’activité. Outre le “Terrassement, démolition & manutention” et la zone “Filière béton”, il y aura celle dédiée à “Route, Industries des matériaux & fondations”. Puis, celles parlant du “Levage & manutention”, Gros œuvre du bâtiment” et enfin, aux “Nouvelles technologies”.  En dernière minute, Comexposium a dévoilé la tenue d’une vente aux enchères de matériels d’occasion. Cette animation inédite sera opérée par Ritchies Bros.  Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 341 jours

Le sauvetage complexe du château de Villers-Cotterêts, un joyau royal oublié

Dans ce château situé dans l'Aisne, à 85 km au nord-est de Paris, François Ier avait émis en 1539 l'ordonnance imposant le français comme langue de l'administration: un acte fondateur dans l'histoire de France.Depuis un an, 250 ouvriers et artisans s'affairent derrière des bâches de plastique qui couvrent murs et toitures. Avec un financement public de 185 millions d'euros, c'est le deuxième chantier du patrimoine, après Notre-Dame de Paris. Surmonté de la deuxième grue la plus haute de France.Cet été, à plein régime, ils seront 600 artisans de divers corps de métier à y travailler. La première tranche du chantier, avec la finalisation d'un parcours de visite racontant l'histoire de la langue française, doit être achevée au printemps 2022, l'ensemble un an plus tard.Cette ancienne résidence royale gérée par le Centre des monuments nationaux (CMN) doit devenir un lieu à la fois de visites, de recherche, de formation, d'innovation...En pleine forêt de Retz, dans ce Valois d'où est partie l'expansion du royaume de France, Villers-Cotterêts est à sa naissance au XVIe siècle une résidence appréciée des rois qui viennent y chasser et jouer au jeu de paume.Molière, Corneille et Racine y joueront plusieurs de leurs pièces.La famille d'Orléans qui a hérité du château va imposer ensuite ses rénovations architecturales au détriment de l'empreinte Renaissance d'origine. Dépôt de mendicitéAprès la Révolution, le château souffre profondément pendant deux siècles de plusieurs occupations: il sert de caserne, puis de dépôt de mendicité pendant 85 ans, puis d'hôpital militaire, de maison de retraite..."Il nous faut retrouver l'enveloppe architecturale d'origine, en retirant tous les ajouts incongrus, restaurer un monument dans un état de dégradation avancé en un temps très contraint", souligne à l'AFP Xavier Bailly, administrateur du CMN.Il désigne les plafonds ravagés par l'humidité, les bas reliefs avec des salamandres (emblème de François 1er) presque effacées. "Comme les dents cariées, chaque pierre, chaque poutre, est examinée pour décider si elles seront retirées ou sauvées", explique-t-il.Ici, une poutre est renforcée par un piton métallique et comblée avec de la résine. Là un chapiteau sculpté en calcaire provenant d'une carrière de la région attend d'être monté. Les façades Renaissance et trois joyaux -escalier du roi, celui de la reine et chapelle- doivent retrouver toute leur splendeur.Dans la chapelle, le plancher XVIIIe ajouté par le duc d'Orléans sera retiré pour dégager la voûte d'origine sur charpente lambrissée. Pour le reste, les murs intérieurs ajoutés au fil des siècles sont abattus et l'espace est libéré pour des gestes architecturaux novateurs. "Comme il reste peu du passé, cela permettra aux visiteurs d'évoluer dans des espaces contemporains", souligne Valérie Senghor, directrice générale adjointe du CMN.Ce giga-projet, piloté par l'architecte en chef des monuments historiques Olivier Weets, doit réhabiliter 3.600 m2 de toitures, 280 fenêtres, 3.300 m2 de planchers.Quand elle sera achevée en 2023, la "cité internationale de la langue française" offrira, outre le parcours de visite permanent ouvert dès 2022, des salles d'expositions, un auditorium, douze résidences d'artistes. Et un "ciel lexical": sur 600 m2 de verrière, où des mots seront inscrits, dont certains s'éclaireront la nuit.Dans ce département en difficulté économique, Emmanuel Macron voudrait que Villers-Cotterêts devienne "un pôle d'innovation avec des start-ups travaillant sur la langue", indique-t-on à l'Elysée.Pour sa réussite, des partenariats sont noués avec l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), des chaînes comme TV5 Monde et de nombreux autres acteurs francophones.En choisissant Villers-Cotterêts, municipalité passée au Rassemblement national, Emmanuel Macron entend "poser un projet de reconquête républicaine" et "un acte de décentralisation", souligne-t-on à l'Elysée.
Il y a 3 ans et 342 jours

La suppression du gazole non routier finalement pour 2022

La suppression du gazole non routier est repoussée à 2022. [©DR] C’est une série en plusieurs actes qui s’est jouée dans les coulisses du gouvernement. Dans un premier temps, ce dernier avait annoncé avoir repoussé la suppression du GNR (gazole non routier), pour le secteur de la construction jusqu’au 1er janvier 2023. Cette annonce faisait suite à des mois de discussion entre la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) et les pouvoirs publics. Compte tenu de la situation économique très précaire dans laquelle se trouvent les entreprises de TP depuis le début de la crise sanitaire. Aggravée par la flambée des coûts des matières premières, la FNTP avait formulé, dès l’hiver dernier, une nouvelle demande de report. Une victoire pour la FNTP Pour mémoire, initialement annoncée dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019. La suppression du GNR a déjà été reportée plusieurs fois à la demande de la FNTP. La première fois, fin 2018 à l’issue d’une négociation avec le gouvernement. Qui avait permis d’obtenir une première échéance de suppression au 1er juillet 2020. Un deuxième report en juin 2020 au cœur de la crise sanitaire avait acté une suppression totale au 1er juillet 2021. Lire aussi :Le BTP demande le maintien du Gazole non routier (GNR) La FNTP s’était alors réjouit, de ce « nouveau report rappelle combien la fin du GNR, dont l’impact sur les entreprises de TP a été mesuré à 700 M€, représenterait un risque de déstabilisation majeur pour le secteur en période de fragilité économique », résume Bruno Cavagné, président de la FNTP. Et de poursuivre : « Le feuilleton entourant la suppression du GNR n’en finit plus. C’est bien la preuve qu’il s’agissait à l’origine d’une mauvaise décision. Aujourd’hui, c’est un sentiment de grand soulagement. Qui est partagé par l’ensemble des entreprises de travaux publics. Car la suppression du GNR au 1er juillet 2021 constituait une ombre de plus à un tableau déjà bien sombre depuis de nombreux mois ». Une nouvelle date qui ne passe pas Patatra, le dernier acte est venu douché les espoirs de la FNTP. Un amendement à l’Assemblée nationale, voté le vendredi 11 juin dernier, repousse finalement la suppression au 1er juillet 2022. Soit six mois plus tôt. Un revirement que ne comprend pas la FNTP. « Ce revirement inexplicable est tout à fait inacceptable pour l’ensemble du secteur de la construction, explique Bruno Cavagné, président de la FNTP. Qui avait appris du gouvernement la nouvelle du report au 1erjanvier 2023 avec beaucoup de soulagement. Ce vote est proprement irresponsable, sachant que les engagements publics du gouvernement avaient déjà été communiqués à l’ensemble de nos entreprises. » En conclusion, la FNTP demande « au Gouvernement de revenir à son engagement initial et souhaite être reçu en urgence par les représentants des majorités dans les deux assemblées pour en discuter ». Affaire à suivre.
Il y a 3 ans et 343 jours

Cette maison crée la surprise avec deux façades différentes

Rénovée et agrandie grâce à une extension et une surélévation, cette maison joue la carte de la surprise avec deux façades radicalement différentes, et une architecture inspirée de celle d'une chapelle qui lui donne un style unique.
Il y a 3 ans et 347 jours

Un Palais de la découverte hors les murs et écolo pour les scientifiques en herbe

Reconnaissables à leurs chapiteaux pointus et colorés, "Les Étincelles", sises au cœur du parc André-Citroën (sud-ouest parisien), font écho à la salle d'exposition temporaire installée sur le Champ-de-Mars pendant les travaux du Grand Palais, dont le Palais de la découverte occupe une des ailes.Le bâtiment en bois --770 m2 entièrement démontables-- est 20 fois plus petit que le site historique, fermé au public depuis octobre 2020.Il regroupe quatre espaces de médiation scientifique (physique, chimie, biologie...), dont un petit planétarium, réservés aux scolaires en semaine, accessibles au public le mercredi et le week-end."Ça va faire le bonheur des enseignants et des enfants !", s'est félicitée la maire de Paris Anne Hidalgo, mardi lors de l'inauguration.En démarrant avec une jauge sanitaire à 65%, "Les Étincelles" ont été conçues pour accueillir "plusieurs dizaines de milliers de personnes par an", selon Bruno Maquart, président d'Universcience, l'établissement public regroupant le Palais de la découverte et la Cité des sciences.Il a salué un "beau geste" architectural signé Loïc Julienne, spécialisé dans les réalisations éphémères et durables, comme le Centre Pompidou mobile en 2011.Les travaux des "Étincelles" (2,8 millions d'euros) ont été réalisés sans polluer le site puisque sans emprise au sol (pas de coulée de ciment). La structure est appelée à être remontée ailleurs.Les six chapiteaux, que l'architecte a comparés à des "chapeaux de fées", ont été recouverts avec des membranes recouvrant les parois des piscines, usagées. A l'intérieur, de multiples éléments des murs du Palais ont été réutilisés, comme cette fresque historique représentant le nombre Pi.Fondé en 1937 par le physicien et prix Nobel Jean Perrin, le Palais de la découverte doit rouvrir en 2025, avec une nouvelle offre destinée à l'éveil et au partage des sciences fondamentales.
Il y a 3 ans et 350 jours

Chapelle international, l'anti-ZAC

Décerné par le ministère de la Transition écologique, le grand prix de l’Urbanisme distingue cette année l'AUC, des architectes Djamel Klouche, Caroline Poulin, François Decoster et Alessandro Gess. Celle qui était, en 2008, la plus jeune des équipes lauréates de la consultation internationale du Grand Paris, voit ainsi […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 350 jours

En Chapelle international, J. Moussafir et N. Hugoo parlent bas et haut

Dans le secteur Chapelle International à Paris (XVIIIe), les agences Jacques Moussafir Architectes (mandataire) et Nicolas Hugoo Architecture (associée) ont livré en 2021 pour la RIVP maître d’ouvrage, dans un budget d’environ 20M€, 105 logements dont 40 logements sociaux (G1) et 65 intermédiaires (G2), ainsi que 19 SOHO (small office/home office), deux commerces et 83 places de […] L’article En Chapelle international, J. Moussafir et N. Hugoo parlent bas et haut est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 355 jours

Lesches : intervention sur le clocher de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption

Le Département de Seine-et-Marne offre une subvention de plus de 19 k€ pour la restauration du clocher de la chapelle Sixtine de Lesches.
Il y a 3 ans et 355 jours

Un éco-organisme pour recycler les déchets inertes

Un éco-organisme pour le développement de la filière de recyclage des matériaux de construction a été créé par les syndicats et les fédérations des industriels de la construction. [©ACPresse] Dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec), le régime de la responsabilité élargie du producteur (Rep) sera étendu aux produits et aux matériaux de construction du secteur du bâtiment à compter du 1er janvier 2022. Pour y répondre, les entreprises membres des divers syndicats et fédérations professionnelles du bâtiment se sont coordonnés. Ceci, afin d’étudier la création d’un éco-organisme pour les produits de construction minéraux générant des déchets inertes. Les industries représentées sont celles de la pierre de construction, du béton, prêt à l’emploi ou préfabriqué, du granulat et du ciment, ainsi que des enrobés. C’est-à-dire la Fib, Routes de France, le Sfic, le SNBPE, le SNRoc, l’Unicem et l’UNPG. 33 Mt de déchets inertes Plus de 20 entreprises adhérentes de ces syndicats mènent des actions pour créer cet éco-organisme. Ce dernier sera chargé de financer le traitement des déchets inertes issus des produits minéraux de la construction et de la déconstruction. Et d’améliorer les performances de la filière de recyclage. Son actionnariat sera ouvert à l’ensemble des entreprises de la filière minérale. Dans une perspective d’optimisation continue de l’économie circulaire, des entreprises d’autres secteurs pourront aussi rejoindre cette démarche. Les déchets inertes issus des produits minéraux de la construction du secteur du bâtiment représentent chaque année 33 Mt. Avec un taux de performance de 76 %, cette filière de valorisation est la plus performante après celle des métaux. Lire aussi :Recyclage, la réponse des industriels Le futur éco-organisme aura pour ambition de porter ce taux de performance à 90 % d’ici 2028. Pour y parvenir, il s’appuiera sur le maillage du réseau existant de 1 500 sites (déchetteries privées, plates-formes de tri ou de recyclage) implantés sur l’ensemble du territoire. Auxquels s’ajoutent 500 usines d’enrobés qui recyclent des matériaux récupérés sur les chantiers routiers ou de VRD (voiries et réseaux divers). Un éco-organisme en cours de définition Ce réseau privé dédié aux déchets inertes des professionnels du bâtiment est complété par un réseau de 4 000 déchetteries publiques, qui réceptionnent les déchets inertes des particuliers. Pour l’éco-organisme, il s’agira aussi de soutenir financièrement plusieurs acteurs. En premier lieu les maîtres d’ouvrage exemplaires, dont le tri des déchets inertes sur leurs chantiers répond aux standards de collecte séparée, permettant leur réemploi ou recyclage. Mais aussi les collectivités territoriales en leur offrant une reprise sans frais des déchets inertes provenant des particuliers, sur les points d’apport volontaire qu’elles exploitent. Ainsi que la mise en place d’un système de traçabilité permettant de soutenir la lutte contre les dépôts sauvages. Et de distinguer les matériaux destinés au secteur du bâtiment (soumis à la Rep) des matériaux destinés au secteur des travaux publics (non soumis à la Rep). Les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’éco-organisme sont, en lien avec les pouvoirs publics, en cours de définition et seront précisées au début du mois de juillet.
Il y a 3 ans et 360 jours

Sylvestre : Nouvelle centrale pour une nouvelle vie

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le groupe Sylvestre a investi dans une nouvelle centrale pour son unité de Maubec. [©Groupe Sylvestre] VAUCLUSE. A Maubec, le groupe Sylvestre possédait un site de production avec deux centrales à béton. « Nous avions une petite unité et une plus imposante, qui datait des années 1970, explique Marion Daffos, directrice d’exploitation carrière et responsable béton. Il nous fallait une modernisation de la production et une meilleure protection contre les pollutions, notamment sonores. » Le choix a donc été fait de raser la plus grosse et la plus ancienne des deux unités, et de la remplacer par une Liebherr Betomix, équipée d’un turbo-malaxeur RIM de 2,5 m3. Une nouvelle centrale et de nouvelles ambitions « En plus de ce malaxeur, nous disposons de cinq trémies à granulats de 35 m3, d’un skip d’alimentation et de cinq silos à ciment de 64 m3. Nous avons aussi opté pour une trémie sauterelle, pour avoir une alimentation directe en matières premières. L’objectif était d’obtenir une norme NF et d’avoir un gain en polyvalence. Par exemple, nous avons récemment travaillé avec des ciments PMES, pour répondre à des environnements sous attaques chimiques». Quant à la seconde centrale du site, plus modeste, elle sera affectée à la production de bétons spéciaux, dont les désactivés et de chapes fluides. Lire aussi les autres actualités en région Mise en service en novembre 2020, la centrale Liebherr a battu le record de production du groupe Sylvestre au mois de mars dernier avec 4 500 m3. « Dix-neuf toupies sont rattachées autour à ce site et à une autre, en parallèle. Cinq pompes à béton complètent le dispositif », précise Marion Daffos. Et de conclure : « Pour nous, cette nouvelle centrale est aussi le symbole de notre nouvel élan d’entreprise. Nous avons refaçonné notre image, notre communication. Nous avons modernisé notre matériel, pour plus de confort et un aspect visuel plus en phase avec nos aspirations. » Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 360 jours

Cemex : Bas carbone pour un collège

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le futur collège Voltaire alimenté en bétons par Cemex. [©Cemex] GARD. Accueillir 720 collégiens, en 2022, dans un nouveau bâtiment moderne et durable, telle est la volonté du conseil départemental du Gard pour le collège Voltaire de Remoulins. Le futur établissement remplacera l’ancien collège construit dans les années 1960. En partie situé en zone inondable, le nouveau bâtiment pensé par NM2A Architecture est bâti sur pilotis. Il met en scène les matériaux bois et béton. Projet issu d’une démarche environnementale ambitieuse, le futur collège de Remoulins vise à répondre à plusieurs exigences allant dans ce sens : labels Bepos et E3C1, Démarche Bâtiments durables Occitanie (niveau Or) et Bâtiments NoWatt. Pour cela, Eiffage Construction a fait appel à Cemex et à sa gamme de bétons bas carbone. Des bétons architectoniques Depuis son unité de production de Montfrin, le bétonnier a fourni près de 5 000 m3de bétons à faible teneur en carbone. Dont près de 3 000 m3de Vertua classic et 2 000 m3de Vertua plus. Affichant respectivement une diminution de l’empreinte carbone de 20 à 35 % et de 35 à 60 %. De plus, Cemex a livré des bétons architectoniques gris et blanc. Ceci, pour la réalisation des murs des couloirs du bâtiment, conçus comme de grandes avenues. Enfin, c’est l’unité de production nîmoise qui a produit les 200 m3de chape anhydrite destinés aux 4 800 m2de planchers. Et dont les caractéristiques évitent la multiplication de joints de fractionnement. Afin de préserver la sécurité des usagers du collège et de leurs accompagnants, Cemex a adapté son planning de production et de livraison aux horaires scolaires, l’ancien établissement toujours en fonctionnement étant situé à proximité immédiate du chantier.  Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 360 jours

Capremib équipe un pont de Vitry-sur-Seine

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le futur pont du quartier des Ardoines de Vitry-sur-Seine. [©Capremib] VAL – DE – MARNE. Situé dans la Zac Gare des Ardoines à Vitry-sur-Seine, le chantier des Ardoines est parmi les plus importants en cours de réalisation en France. Dans le cadre de ce vaste projet urbain couvrant un territoire de 300 ha en bord de Seine. Un nouveau pont ferroviaire de 160 m de long et 30 m de large jouera un rôle clef dans le développement du quartier. Il en desservira le futur pôle multimodal. Et facilitera l’accès à la gare. Il accueillera une voie de circulation automobile à double sens. Un couloir réservé au futur bus en site propre. Ainsi qu’une piste cyclable et deux cheminements piétons végétalisés. Sept types de dalles produites par Capremib La maîtrise d’œuvre a fait appel à Capremib pour la réalisation sur mesure des 4 800 m² du tablier en béton préfabriqué. L’usine de Cormicy, près de Reims, a conçu et fourni 474 dalles pleines. D’une épaisseur de 27 cm, représentant un volume de béton de 938 m3et 300 t d’acier. Le ciment utilisé est un Ciments Calcia CEM III.  Lire aussi les autres actualités en région Sept types de formats de dalles différents ont été réalisés pour ce chantier, dont les plus grands font 4,70 m x 1,30 m et 3,20 m x 2,50 m. Parmi les particularités, ces dalles ont été réalisées avec une sous-dalle en casquette. Dont la fonction est de supprimer la nécessité de coffrer les sous-faces du tablier. Cette technique, qui est issue de celles de fabrication des éléments pour les grands ouvrages d’art, fournit un important gain de temps sur le chantier. Capremib a aussi créé un peigne de positionnement des aciers, qui fait office d’arrêt de coulage, afin d’obtenir une longueur et un cintrage des aciers rigoureusement identique. La production a été achevée fin 2020, la livraison se fera à l’avancée du chantier. Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 360 jours

Xella habille le projet majeur de Saint-Etienne

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Les blocs Ytong limiteront l’éventuelle propagation des feux dans le centre commercial Steel. [©Xella] LOIRE. Le projet du centre commercial Steel a été imaginé par Sud Architectes, Atelier Rivat et Studio Briand & Berthereau. Il a ouvert ses portes à l’entrée de Saint-Etienne, en septembre. Il associe 52 000 m2 de surfaces commerciales, avec plus de 70 enseignes, restaurants et loisirs. Et 37 000 m2 d’espaces verts. Sur ce type d’établissements recevant du public (ERP), la réglementation relative à la protection incendie est très exigeante. Elle prévoit des dispositions constructives particulières, pour limiter la propagation des flammes et des fumées. Parmi les techniques choisies, les solutions coupe-feu Xella ont été retenue. Ceci, pour le cloisonnement des cellules commerciales et des locaux techniques.  Les produits Xella à l’honneur Les entreprises Civez, Sopraco et Chenaud Bâtiments sont en charge du chantier. Elles sont habituées aux produits Xella et ont privilégié le bloc Ytong Compact 20. Ce ne sont pas moins de 550 m3. Soit près de 2 800 m2 de murs séparatifs coupe-feu Ytong. Qui ont été posés dans les différentes zones commerciales.  Classé A1, soit dans la catégorie “Matériaux non combustibles”, le bloc Ytong n’alimentera pas le feu et limitera la propagation des flammes. De plus, il ne dégage ni fumée toxique, ni gaz. Et ne se déforme pas sous l’effet de la chaleur. En détail, le bloc limite l’élévation de température à 30 °C au bout de 1 h 30. Et à 70 °C au bout de 4 h 00.  Lire aussi les autres actualités en région Autre atout : la légèreté. « Nous sommes intervenus sur l’une des enseignes du centre commercial Steel, explique Eric Chenaud gérant de Chenaud Bâtiments. Nous y avons posé 250 m2 d’Ytong Compact 20. Le faible poids du bloc, limité à 93,5 kg/m2, a permis de répondre à la contrainte de surcharge linéique des murs séparatifs sur les dalles. » Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 360 jours

Groupe Daniel : Le béton recyclé disponible à Pau

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le groupe Daniel lance son béton recyclé. [©Groupe Daniel] PYRENEES – ATLANTIQUES. Déjà acteur dans l’économie circulaire avec les granulats recyclés, le groupe Daniel poursuit sa logique de développement durable et de valorisation. Ceci, en proposant du béton formulé avec des granulats recyclés issus de la déconstruction. Mais aussi de la démolition ou encore des retours de chantiers. Le béton est récupéré sur les trois plates-formes de valorisation du groupe pour être réincorporées dans de nouvelles formules. La procédure de tri sélectif des déchets béton et des autres matériaux de démolition (plastique, bois, ferraille, plâtre) doit répondre à un haut niveau d’exigence, qui déterminent la régularité de la résistance du futur béton. Les bétons issus de la démolition sont ensuite concassés, avant de passer au déferraillage et au criblage.  Du béton recyclé dans des blocs décoratifs La production du béton recyclé répond ainsi à des procédures strictes de contrôles et de traçabilités. La technique d’élaboration du béton reste une étape clef. Pour cela, le laboratoire interne du groupe Daniel a mené de nombreux essais pour la création de nouvelles coupures aptes à atteindre les niveaux de régularité et de durabilité nécessaires à la formulation des bétons.  Lire aussi les autres actualités en région Des solutions d’aménagements comme les blocs décoratifs matricés effet bois ont été produits à partir de béton 100 % recyclé dans les usines de préfabrication à Abos et Tarnos. La réalisation de chantiers pour des fondations et des dallages a aussi été effectuée et sont conformes aux attentes règlementaires. Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 360 jours

Eiffage a fait le choix de Sdec

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine La sonde Sono M1 de Sdec, déployée sur les sites d’Eiffage Route. [©Sdec] INDRE- ET- LOIRE. Il y a trois ans, Eiffage Route cherchait une solution pour la gestion de l’humidité des sables. « Jusque-là, nous passions par le classique test en laboratoire, explique Alassane Balde, ingénieur matériel pour le groupe. Il s’agissait de réaliser des prélèvements, de les chauffer et de comparer les poids des échantillons secs et humides. Cette solution souffrait du peu de flexibilité qu’elle offrait. Le processus était trop long pour être vraiment adapté à nos besoins. » Denis Bourdelier, responsable matériel pour la région Grand-Sud d’Eiffage Route, teste alors la sonde Sono M1, accompagnée du boîtier HD2 de Sdec. Et Alassane Balde, de préciser : « Avec cette solution, la mesure se fait directement sur les tas de matières. En 10 s, la valeur est connue. Nos équipes peuvent donc faire des mesures dès qu’il y a un changement de météo ou un doute sur les valeurs. La formulation des bétons est donc sans cesse adaptée. Cela professionnalise une action qui dépendait jusque-là de l’expérience des compagnons. » Lire aussi les autres actualités en région Convaincu, Denis Bourdelier lance un déploiement national de la solution. « Nous avons aujourd’hui une trentaine de sondes en fonctionnement. Mais cela devrait encore progresser, jusqu’à une cinquantaine. D’autant que nous nous sommes aperçus que les sites qui disposent de cette solution, associée à notre application de suivi énergétique, voient leur consommation se rationaliser. Cela nous procure ainsi un gain d’efficacité et une économie d’énergie », conclut Alassane Balde. Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 360 jours

360SmartConnect : Connaître l’évolution de l’empreinte carbone

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine 360SmartConnect propose une solution afin d’identifié le taux de carbone d’une pièce de préfabrication. [© 360SmartConnect] VAR. Parfois, l’actualité du moment colle avec les inspirations des équipes d’une entreprise. Ainsi, alors que 360SmartConnect et ses collaborateurs cherchaient à avoir un impact écologique, la RE 2020 venait imposer le concept de cycle de vie à la construction. « En début d’année 2021, nous avons décidé d’adjoindre à notre savoir-faire la capacité de mesurer la consommation en carbone d’une construction, explique Rolland Melet, fondateur et gérant de 360SmartConnect. Nous sommes capables, en direct, de comparer ce qui a été estimé et ce qui est effectivement émis lors du chantier. » Lire aussi les autres actualités en région Ainsi, dans le cas d’une pièce de préfabrication, elle est identifiée à son départ de l’usine avec le dispositif 360SmartConnect. En y intégrant les données carbone déclarées par le préfabricant. Installée sur chantier, la pièce est à nouveau notifiée sur la plate-forme 360SmartConnect, intégrant ses données sur le BIM. Calculant au passage les évolutions du chantier en matière d’empreinte carbone.  « Nous travaillons aussi sur une solution pour identifier les coulages de BPE. Dans l’espace et dans le temps, afin d’afficher à nouveau son empreinte. Nous avons le savoir-faire. Mais nous cherchons à minimiser notre impact dans le travail du fabricant, qui doit forcément communiquer ses données». Ainsi la transmission des données est automatisée. Retirant aux conducteurs de travaux de longues tâches administratives. « Nous avons déjà des contacts avec des clients et nous serons présents à l’accélérateur pour le climat du TedX de Cannes. Notre solution sera prête pour l’été. » Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 360 jours

Putzmeister : « Il est essentiel d’apporter au client le service qu’il attend »

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Iván Martinsanz est le nouveau directeur général de Putzmeister France, depuis quelques moins maintenant. [©Putzmeister] Vous avez été nommé à la direction de Putzmeister France il y a quelques mois. Quelles sont les orientations que vous souhaitez donner à cette entreprise ? Iván Martinsanz : La nouvelle stratégie de Putzmeister en France va s’inscrire dans la durée et s’articule autour de 3 axes, dont le SAV est le premier pilier. Il est essentiel d’apporter au client le service qu’il se doit d’attendre de nous. Cela passe par une réponse rapide et la disponibilité de la bonne pièce. Dans ce cadre, nous allons intégrer un inspecteur technique après-ventes pièces et services, qui nous permettra d’être encore plus pro-actifs auprès des utilisateurs de nos machines. Lire aussi :Putzmeister présente son nouveau Mixokret M 740 Le client est donc au centre de notre développement. Là encore, la réponse à ses demandes doit être immédiate et de qualité.  Enfin, faire croître l’entreprise constitue le 3epilier, surtout en cette période très compliquée. Heureusement, le secteur du BTP et du béton s’en sort plutôt bien.  D’autres changements sont-ils intervenus dans l’entreprise ? Renforcer l’entreprise, c’est renforcer l’interne, donc les équipes. A ce niveau, notre force de vente régionale, constituée de 3 personnes, va voir l’arrivée d’un 4etechnico-commercial. Celui-ci aura aussi la charge de développer la marque Sany, qui lance ses premières pompes en Europe et en France.  L’autre évolution est l’intégration dela partie pompage industriel, qui chapeaute la distribution des pompes stationnaires à matières épaisses. Ainsi, d’ici à 2023, nous avons la volonté de nous développer davantage dans le domaine de la préfabrication. Nous sommes en train d’en évaluer le potentiel.  En attendant, Putzmeister France semble être sur la bonne voie pour réussir une bonne année 2021, a priorimeilleure que 2019 et 2020. A propos de Sany, comment Putzmeister France va s’organiser pour commercialiser deux marques en parallèle ?  Pour mémoire, Putzmeister appartient à Sany*,depuis quelques années déjà. Et tout se passe bien. En France, l’entité Sany Construction est rattachée à Sany Europe et assure la distribution des gammes “terrassements”. Putzmeister n’intervient pas là-dessus. Mais lorsqu’il s’agit de matériels pour le béton, la donne change.Dès cet été, nous allons proposer l’ensemble de la gamme des pompes de cette marqueSany, dont la SY 37 sera la première représentante. Un road-show de présentation sera organisé.  Pour autant, il n’y aura pas de cannibalisation entre les deux marques. Les clients “Putzmeister” savent ce qu’ils veulent acheter. Mais peuvent aussi avoir une oreille attentive à propos de Sany… Le marché du pompage en France est très large.Et Il y a beaucoup d’autres clients à approcher et à convaincre. D’autant plus que le SAV sera le même que pour Putzmeister et assuré par les mêmes techniciens. Sachant aussi que les pompes Sany intègrent nombre d’éléments Putzmeister, profitant ainsi d’une belle montée en gamme.  Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 362 jours

Rapportés ou encastrés, Adesol a le couvre-joints de dilatation qu’il vous faut !

Spécialement pensés pour les professionnels, les couvre-joints de dilatation d’Adesol sont conçus pour minimiser les dommages structurels et permettent de sécuriser les voies d’évacuation dans les hôpitaux, les sites industriels et les centres commerciaux. Nos produits permettent d’absorber les mouvements tridimensionnels du phénomène sismique. Et pour une sécurité optimale, ils répondent à la norme Eurocode 8.  Le K-WORK d’Adesol est la solution de couvre-joints à encastrer. Il convient parfaitement aux joints exposés à des mouvements de 20 à 100 mm. Notre système réalisé en aluminium massif, comporte 2 cornières pré-percées dont les parties supérieures sont coulissantes et articulées. Le dessin strié lui donne un atout antidérapant. Ce produit parfait pour les zones de trafic intense correspond au cahier des charges des gares du Grand Paris Express.   Le K-PAD est un système de jonction sismique de sol pour joints larges exposés à un mouvement total de 60 mm (+/-30 mm ). Son système unique est réalisé en aluminium pour supporter les charges les plus lourdes. Spécialement pensé pour la rénovation, il suppose simplement de faire une engravure de la hauteur du revêtement et se fixe directement sur une chape sans vis apparentes. Son design spécifique supprime tous les risques d’effet de levier, souvent source de dégradations.
Il y a 4 ans et 2 jours

Saint-Gobain s’offre Chryso

Saint-Gobain annonce le rachat de Chryso. [©ACPresse] Saint-Gobain poursuit sa stratégie de développement et annonce le rachat de Chryso. Spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de solutions de chimie pour la construction, ce dernier compte près de 1 300 collaborateurs. Et a enregistré ces 12 derniers mois un chiffre d’affaires de 400 M€ et un Ebitda de 85 M€. Saint-Gobain financera cette transaction via la trésorerie générée par les cessions réalisées ces dernières années. Lire aussi : – Saint-Gobain nomme une nouvelle directrice du digital– Weber : “Vert et fier” de sa démarche RSE– Saint-Gobain : 100 M€ par an pour la neutralité carbone « L’acquisition de Chryso est une opportunité unique pour Saint-Gobain de développer davantage notre présence, d’ores et déjà, forte sur le marché en croissance de la chimie de la construction, déclare Pierre-André de Chalendar, Pdg de Saint-Gobain. Elle est parfaitement alignée avec notre stratégie ESG1 d’offrir à nos clients une proposition de valeur axée sur la durabilité et la performance. Nous sommes impressionnés par l’historique de croissance rentable de Chryso sur les dernières années et très heureux d’accueillir Thierry Bernard, Pdg de Chryso et son équipe au sein de notre groupe. » Renforcer sa position sur le marché de la chimie de la construction En effet, cette transaction permettra à Saint-Gobain de renforcer sa position et sa plate-forme de croissance sur le marché de la chimie de la construction. « La demande mondiale d’additifs est attendue en progression d’environ + 7 % par an sur la période 2021-2025, surperformant le marché de la construction, détaille le groupe dans un communiqué. Dans les pays émergents, la demande pour les solutions encore peu exploitées, continuera d’être portée par l’urbanisation, l’accroissement des dépenses d’infrastructure, les solutions prêtes à l’emploi. Mais aussi, les gains d’efficacité. Dans les économies développées, la demande sera principalement tirée par les exigences de durabilité. Ainsi que par les besoins de productivité et la performance à la fois technique et esthétique des solutions proposées. » Lire aussi : – Saint-Gobain adapte sa stratégie face à la pandémie– Chryso signe un partenariat avec Solidia pour déployer les bétons bas carbone– Chryso : De plus en plus actif dans la chape De plus, pour Saint-Gobain, c’est aussi une façon de consolider sa stratégie tournée vers la transition écologique et la performance. Par exemple, dans le domaine du béton bas carbone. « La mise en commun des capacités de R & D accélérera le développement technologique de Chryso. Avec comme objectif de se classer au premier rang des solutions innovantes pour la construction durable. » Avec ce rachat, près de 35 M€ de synergies de vente devraient être générées grâce à une plate-forme commerciale commune élargie. Cette dernière permettrait d’accélérer la croissance de Chryso dans des pays majeurs où la société opère. Et ce, grâce à la forte présence de Saint-Gobain (comme les Etats-Unis et l’Inde). De vendre les produits dans de nouveaux marchés où le groupe français dispose d’une forte présence comme le Brésil ou l’Asie du Sud-Est. Mais aussi, de développer des opportunités de ventes croisées entre Chryso et Saint-Gobain Weber en Europe Occidentale. Après validation des autorités compétentes et des instances représentatives du personnel, la transaction devrait se finaliser au second semestre 2021.
Il y a 4 ans et 5 jours

Meaux : la chapelle Marquelet de La Noue se transforme en un lieu de création artistique

Les Meldois disposeront d’un nouveau lieu de création artistique d’ici quelques mois.
Il y a 4 ans et 19 jours

Après 3 ans de travaux, la chapelle royale rénovée du château de Versailles se dévoile

RESTAURATION. Lancé en 2018, l'impressionnant chantier de restauration extérieure de la chapelle royale du château de Versailles s'est achevé début 2021. Édifié à la fin du règne de Louis XIV, ce trésor architectural a permis à environ 150 artisans de faire valoir leurs précieux savoir-faire. Diaporama.
Il y a 4 ans et 23 jours

La deuxième plus grande centrale photovoltaïque de France sera mise en service samedi dans la Meuse

En bordure des pistes qui accueillaient jadis les avions de chasse, sur cette ancienne base utilisée par les forces armées canadiennes, les panneaux solaires s'étendent à présent à perte de vue: environ 364.000 modules solaires sont installés sur une surface de 155 hectares.Deux sociétés se partagent les lieux, TSE et Enerparc. La première va "commencer à intégrer progressivement de l'énergie dans le réseau à partir de samedi, et fonctionnera dans son intégralité à partir du 1er juin", a expliqué une porte-parole.L'autre moitié de la centrale, gérée par Enerparc, a pris un peu de retard et entrera en service à son tour vraisemblablement en septembre."Avec une puissance installée de 152 MWc (Mégawatt-crête), la centrale dégagera une production totale d'environ 156 Gigawattheures par an, soit l'équivalent de la consommation annuelle de 23.000 habitants", précise TSE dans un communiqué.Les deux entreprises ont investi au total 80 millions d'euros dans ce projet, à parts égales.Particularité de l'installation, "TSE a délégué la gestion des espaces enherbés à un jeune éleveur ovin local en agriculture biologique qui a pu s'installer grâce à ce projet", indique encore l'entreprise.Concrètement, ce sont donc ses moutons qui désherberont les pelouses au pied des panneaux solaires."Plusieurs éléments font qu'on ne peut que se ravir de ce projet", souligne Eric Dumont, président de la communauté de communes du Pays de Montmédy, propriétaire du terrain."Au niveau transition énergétique c'est une excellente contribution: la deuxième centrale photovoltaïque de France, ce n'est pas rien. Et cela nous permet de maîtriser une friche militaire, ce qui n'est pas simple à gérer", ajoute l'élu qui chapeaute 25 communes pour un bassin de population de 7.300 habitants.M. Dumont insiste en outre sur "le double aspect écologique", avec l'installation du jeune berger, et une partie de l'ancienne base également convertie en petite réserve ornithologique pour la protection du passereau.Eric Dumont évoque également "l'attractivité que ça peut amener sur le territoire" et explique que ses habitants sont favorables au projet: "Les installations n'ont pas d'impact visuel, ce n'est pas comme des éoliennes, c'est discret".La communauté de communes touchera 375.000 euros de loyer annuel pour la mise à disposition du terrain.Par ailleurs, comme les panneaux solaires sont installés sur les abords, la piste et les taxiways de l'ancienne base vont rester opérationnelles. La piste "est longue de plus de 3 kilomètres, elle pourrait accueillir des appareils gros porteurs, même si ce n'est plus sa vocation", note M. Dumont.Ce seront donc les petits avions de l'aéroclub local, et des ULM qui en profiteront.La plus grande centrale solaire photovoltaïque de France reste à ce jour celle de Cestas, en Gironde, gérée par la société Neoen, avec une puissance installée de 300 MWc.
Il y a 4 ans et 23 jours

Du receveur à la dalle : Bette révolutionne l'espace de douche

Des dalles de douche toujours plus plates. Avec BetteAir, première dalle au monde en acier titane vitrifié, Bette parachève l'évolution du receveur de douche. Il s'intègre dorénavant parfaitement dans le sol et devient pratiquement invisible. L'installation au ras du sol de la dalle constitue une vraie révolution dans l'architecture de la salle de bains. Elle peut en effet être directement collée sur la chape comme un carrelage standard.
Il y a 4 ans et 25 jours

Nouvelle tranche de travaux de restauration à la cathédrale d’Auch

La cathédrale Sainte-Marie d’Auch, édifice classé monument historique appartenant à l’État, va bénéficier de crédits du plan de relance pour une nouvelle tranche de travaux de restauration portant sur les élévations extérieures des chapelles rayonnantes du chevet et les vitraux d’Arnaut de Moles. Ces travaux s’inscrivent dans le prolongement de la première phase de restauration effectuée sur la chapelle Saint-Louis, qui s’est déroulée en 2018/2019. Ils concernent aujourd’hui les élévations extérieures de la deuxième travée rayonnante sud-est (chapelle du Saint-Sépulcre, aveugle) et de la travée d’axe (chapelle du Saint-Sacrement). Les verrières Renaissance du Saint-Sacrement seront traitées à cette occasion, ainsi que les élévations hautes du chœur correspondant aux deux chapelles. Si cette restauration ne concerne que l’extérieur de la cathédrale, des échafaudages et des protections seront néanmoins mis en place à l’intérieur des deux chapelles et à l’aplomb des verrières hautes. Les travaux, qui débuteront en mai 2021 et dureront 32 mois, permettront la remise en état des maçonneries et pierre de taille des parements extérieurs, contreforts et arcs-boutants des chapelles, la sauvegarde et la restauration de trois verrières basses du XVIe siècle et de deux verrières hautes du XVIIe siècle. Une intervention ponctuelle sur les sculptures et les couvertures des chapelles sera réalisée de manière concomitante. Les vitraux d’Arnaut de Moles, datés de 1513, illustrent des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Ils nous sont parvenus dans un bon état de conservation qui sera conforté et préservé grâce au protocole de restauration défini lors de la première tranche de travaux. Ce protocole prévoit notamment un nettoyage, une reprise des principaux « plombs de casse » sur les visages et les costumes, et un doublage par des verrières de protection afin qu’ils soient protégés des intempéries.   Source : Drac Occitanie  
Il y a 4 ans et 26 jours

Strasbourg : lancement d’un appel aux dons pour la restauration de la Chapelle de la Rencontre

Le projet franco-allemand valorisant la Chapelle de la Rencontre, à Strasbourg, fait l’objet d’une campagne de collecte de fonds.
Il y a 4 ans et 27 jours

Le futur collège de Remoulins affiche de fortes ambitions environnementales

Agir face au changement climatiqueLe futur établissement remplacera l’ancien collège Voltaire construit dans les années 60, aujourd’hui dépassé en termes de normes et de capacité d’accueil. Partiellement situé en zone inondable, le nouveau bâtiment pensé par NM2A Architecture est bâti sur pilotis et met en scène les matériaux bois et béton.Projet issu d’une démarche environnementale ambitieuse, le futur collège de Remoulins vise à répondre à plusieurs exigences en ce sens : labels BEPOS et E3C1, Démarche Bâtiments Durables Occitanie (niveauOr), Bâtiment Nowatt. D’où la pertinence d’utiliser des bétons bas carbone pour sa construction.Un besoin ? Un bétonCEMEX, depuis son unité de production de Montfrin située à seulement 7 kms du chantier, a fourni à son client Eiffage Construction, entreprise générale, près de 5 000 m³ de bétons à faible teneur en carbone, dont près de 3 000 m³ de Vertua® classic et 2 000 m³ de Vertua® plus, affichant respectivement une diminution de l’empreinte carbone de 20 à 35 % et de 35 à 60 % ; un apport non négligeable dans l’atteinte des ambitions environnementales du maître d’ouvrage. De plus, CEMEX a livré des bétons architectoniques gris et blancs pour la réalisation des murs des couloirs du bâtiment conçus comme de grandes avenues. Pour ces bétons esthétiques, atteindre à la perfection la teinte exigée par l’architecte a nécessité plusieurs formulations et échantillons peaufinés par les équipes techniques. Enfin, c’est l’unité de production nîmoise qui produit les 200 m³ de chape anhydrite destinés aux 4.800 m² de planchers et dont les caractéristiques évitent la multiplication de joints de fractionnementPas de compromis sur la santé et la sécuritéAfin de préserver la sécurité des usagers du collège et de leurs accompagnants, CEMEX a adapté son planning de production et de livraison aux horaires scolaires, l’ancien établissement toujours en fonctionnement étant situé à proximité immédiate du chantier. Autre illustration de l’engagement de CEMEX dans la santé et la sécurité de ses parties prenantes : sa plateforme 100 % digitale spécialisée dans la gestion des commandes de matériaux et le suivi des livraisons en temps réel. CEMEX Go a effectivement contribué à améliorer les performances sécurité (distanciation physique), environnement (0 papier) et productivité (facilité et souplesse d’utilisation, gain de temps) d’Eiffage Construction ; un atout appréciable dans la gestion de ce chantier devant être livré d’ici au second semestre 2021 pour permettre, dès janvier 2022, de recevoir les collégiens de Remoulins et de ses environs, et ce dans le plus grand respect des hommes et de l’environnement.
Il y a 4 ans et 29 jours

La province Argentine de Mendoza, son terroir, son malbec et ses bodegas architecturales

Un cabinet d'architecture a particulièrement dessiné cette transformation paysagère et sociale: celui d'Eliana Bormida et Mario Yanzon qui accompagnent l'essor du vin argentin avec plus de 30 édifices construits en dialogue "profond" avec le paysage andin.A la fin des années 1990, Mendoza est devenue terre attractive pour des investisseurs désireux "de faire des vins capables de rivaliser sur les marchés internationaux" et qui ont fait appel au cabinet Bormida et Yanzon "pour planter leurs bodegas dans le décor", raconte Eliana Bormida lors d'un entretien avec l'AFP."Nous n'aurions jamais imaginé qu'une décennie plus tard, il y aurait eu un tel boom à créer des établissements vinicoles qui soient non seulement un lieu de production de grands vins, avec les outils d'une œnologie moderne et contemporaine, mais aussi un lieu d'accueil de visiteurs", explique-t-elle.Et depuis Mendoza, le cabinet Bormida et Yanzon a exporté son savoir-faire à travers les frontières et crée désormais des espaces viticoles en Bolivie, en Uruguay, au Mexique, au Portugal et en Russie.Ailleurs dans le monde, dans le vignoble bordelais, de nombreux crus prestigieux déjà pourvus en bâtiments avaient aussi souhaité à l'aube des années 2000 investir dans le bâti pour augmenter la valeur du domaine et surtout sa notoriété. L'adaptation technologique à une vinification encore plus précise avait déclenché une rivalité pour s'arracher de grandes signatures de l'architecture internationale et construire de nouveaux chais en harmonie ou disruption avec le classicisme bordelais."Architecture du paysage"En Argentine, les bodegas ont elles aussi évolué de "lieu de vinification à centre d'interprétation de la viticulture de Mendoza", estime Eliana Bormida. "En suivant le concept d'architecture paysagère, nous avons cherché non seulement à concevoir des bâtiments utiles, mais aussi à créer un dialogue profond avec le paysage des montagnes enneigées" qui les entourent."Architecture du paysage" est le nom du recueil dans lequel l'architecte décrit certaines de leurs réalisations les plus emblématiques comme les bodegas Salentein, O. Fournier ou Diamandes, certaines ayant été primées.Ce que leurs créations expriment "c'est une très grande appréhension du design, de l'architecture, de la culture, du climat et du paysage. Peu d'architectes dans le monde ont la profondeur et l'étendue de ces connaissances", estime auprès de l'AFP Paul Nakazawa, professeur d'architecture à l'université de Harvard.Dans la vallée de l'Uco et son immense plaine désertique de végétation xérophile, trône la gigantesque bodega Salentein, à la démesure de la nature qui l'entoure.Le long d'un axe de 1,5 km de long, dans un complexe de 2.000 hectares de vignoble irrigué par les eaux de fonte des sommets enneigés de la Cordillère, se mêlent les chais de vinification, la pharaonique cave de vieillissement, un centre d'accueil, un lieu de restauration, d'exposition, et même une chapelle.Les matériaux des façades sont un mélange de sable et de cailloux prélevés dans le sol de la région. Tout en couleurs terreuses.Dans l'étendue de la province de Mendoza, où est produit plus de 70% du vin argentin, les desseins des propriétaires sont divers et l'architecture est aussi influencée par le lieu où est érigé l'édifice.A la fin des années 1990, un jeune Espagnol s'est présenté au cabinet Bormida et Yanzon avec une vision claire: construire une bodega "qui exprimerait le XXIe siècle et le Nouveau Monde".Le résultat architectural se nomme Alfa Crux (anciennement O. Fournier), qui intègre différentes échelles d'espaces extérieurs et intérieurs dans la vaste plaine aride.L'œuvre, comme tous les projets conçus par le duo d'architectes, a été conçue à partir de l'émotion provoquée par le lieu.Pour Mario Yanzon, Mendoza est devenue "l'une des capitales du vin non seulement pour la qualité de ses vins mais aussi pour l'architecture de ces temples dédiés au vin".Et de s'empresser de préciser: "C'est aussi grâce au paysage andin, car nulle part ailleurs dans le monde on ne trouve cette chaîne de montagnes" en toile de fond.
Il y a 4 ans et 31 jours

Immobilier : Quelles marges de négociation des prix à Paris, Marseille, Lyon Bordeaux et Nantes ?

Cette étude menée par l’équipe de R&D de Yanport s’appuie sur des méthodes de machine learning avancées pour combiner sur les données d’annonces immobilières et des demandes de valeur foncière (DVF). Les résultats font ressortir de fortes disparités selon les quartiers pour chacune des villes étudiées, avec des marges de négociation en moyenne beaucoup plus faibles dans les centres-villes qu’au sein des zones périphériques.Méthodologie : data immobilière et machine learningAfin de déterminer des marges de négociation au plus proche de la réalité du terrain, Yanport a utilisé son important stock d’annonces immobilières publiées en ligne, qui permettent d’avoir une vision représentative des prix d’offre en amont, et les données DVF, publiées par la direction générale des finances publiques et comportant l’ensemble des transactions immobilières réalisées, afin d’avoir accès aux prix de vente finaux en aval. Pour chacun de ces chiffres, il a toutefois été indispensable de tenir compte de l’incertitude qui leur est inhérente, liée par exemple à des erreurs de saisie ou à des biens particulièrement sur- ou sous-évalués.A partir des prix observés et des caractéristiques données (surface, nombre de pièces, localisation, date de déduplication pour une annonce ou de vente pour une données DVF…), l’étude a mis en œuvre des méthodes de machine learning afin d’identifier les biens similaires dans les deux bases (annonces et DVF) et d’en déduire une marge de négociation. Cette méthodologie innovante permet également de produire des analyses sur l’évolution des marges de négociation dans le temps, par zones géographiques (zone IRIS[1], quartier, ville, département) ou typologies de biens.Ainsi, Yanport a pu dresser une estimation par zone IRIS des marges de négociation dans cinq grandes villes françaises (Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux et Nantes).A Bordeaux, des marges contenues dans l’ensembleDu côté de Bordeaux, les marges de négociation sont assez modérées dans l’ensemble pour la plupart des zones IRIS, se situant autour de 2-3%.Il y a néanmoins des disparités importantes entre quartiers. Si l’hypercentre affiche des marges moyennes en dessous de 2%, certaines zones, situées plutôt en périphérie, donnent plus de latitude aux acheteurs avec des marges au-delà de 6%. C’est le cas notamment des quartiers du LacBacalan et autour de la gare Saint-Jean.A Lyon, des opportunités de négociation dans le 5e, 8e et 9e arrondissementsDans le centre (1er, 3e, 4e, 6e), où le marché est toujours tendu, la marge de négociation est quasi nulle et les biens se vendent en général au prix.Les autres arrondissements présentent en revanche des situations plus contrastées. Ainsi, par exemple, dans certaines zones, des marges montent jusqu’à 7,9% dans le 5e (vers La Plaine-Charcot), 10,7% dans le 9e (vers Saint-Rambert) et même jusqu’à 12,4% dans le 8e (vers La Plaine).A Marseille, de fortes disparités entre le centre et les quartiers nordMarseille est la ville qui enregistre les plus fortes disparités en termes de marges de négociation.En effet, elles peuvent passer de moins de 3% dans les quartiers autour de Prado-Périer jusqu’à plus de 10% dans les 14e, 15e et 16e arrondissements, atteignant même plus de 15% dans certaines zones de ces arrondissements.A Nantes, un marché qui laisse peu de place à la négociationDans le centre-ville de Nantes, les marges de négociation sont relativement homogènes, allant de 1 à 4%.En revanche, en périphérie, les marges peuvent être beaucoup plus importantes, situées entre 5 et 10% (sauf pour le quartier de Mendès France avec une marge record à 13,3%).A Paris, des marges globalement très faiblesSans surprise, Paris est la ville où les marges de négociation sont les plus faibles. Elles sont même, en moyenne, en dessous des 1% dans de nombreux arrondissements, tels les 10e, 11e, 12e, 14e, 15e, 17e et 20e.Il existe toutefois quelques zones où les marges se situent entre 2 et 4%, dans le 1er et le 8e arrondissements, dans le nord-est du 18e vers Porte de la Chapelle, vers quelques secteurs dans le 6e notamment autour de Saint-Placide/Notre-Dame des Champs, ou encore à l’est du 13e dans les quartiers récents autour de la BNF.Voir l'intégralité de l’étude sur le blog de Yanport[1] Les Ilots Regroupés pour l’Information Statistique, communément appelés "zones IRIS", sont des zones géographiques définies par l’INSEE, et définies comme des ensembles d’îlots contigus. Ce sont les briques de base en matière de diffusion de données locales. Les IRIS proprement dits concernent toutes les communes urbaines d’au moins 10000 habitants et la plupart des communes de 5000 à 10000 habitants.
Il y a 4 ans et 32 jours

Lachapelle-aux-Pots : le centre de secours réhabilité d’ici août 2021

Le centre de secours de Lachapelle-aux-Pots devrait être opérationnel à partir du mois d’août prochain.
Il y a 4 ans et 32 jours

JO-2024 de Paris : mobilisation pour sauver des parcelles des jardins ouvriers d'Aubervilliers

Potager ambulant, escargot géant, couronnes de lauriers sur les têtes... les manifestants ont fait preuve d'originalité pour "alerter sur le saccage de la Seine-Saint-Denis au nom des JO".Pour Ginette, 83 ans, "le jardin permet de s'aérer, de se détendre". Elle possède depuis 35 ans un lopin de terre qui lui permet de "faire pousser des fruits et des légumes". Chapeau de paille sur la tête et masque vénitien sur le visage, cette élégante "jardinière en lutte", estime qu'il n'y a déjà "pas assez d'espace vert". Les 2,5 hectares (25.000m2) de jardins ouvriers des Vertus d'Aubervilliers, situés à moins de 4 km au nord de Paris, constituent une enclave de verdure.Ces jardins seront amputés de près de 4.000 m2 dans quelques semaines pour la construction du futur centre aquatique, utilisé comme centre d'entraînement pour les JO, mais aussi pour la création d'un solarium et d'autres équipements de loisirs."On veut des pommes et pas un solarium", s'insurge Dolores Mijatovic du Collectifs des jardins ouvriers d'Aubervilliers qui a déposé un recours contre le plan local d'urbanisme."On a besoin d'une piscine mais on pouvait la construire autrement, pas à la place des jardins", estime Julie, habitante d'Aubervilliers.Aux banderoles "Destruction" et "Non aux JO Paris-2024", se mêlaient des drapeaux LFI, EELV ou encore Générations.Le député LFI de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud ainsi que d'autres personnalités politiques de gauche et écologistes sont venus apporter leur soutien.Le rassemblement qui a débuté devant la mairie d'Aubervilliers s'est achevé avec une chaîne humaine autour des jardins ouvriers puis d'un pique-nique géant.
Il y a 4 ans et 37 jours

Chapelle royale et cabinet d'angle: deux joyaux restaurés à Versailles

"Vous contemplez la chapelle telle que voulue par (l'architecte Jules) Hardouin-Mansart, telle que Louis XIV a pu la contempler, à l'exception du grand lanternon, supprimé en 1765", se félicite auprès de l'AFP Frédéric Didier, architecte en chef des monuments historiques qui pilote le chantier depuis quatre ans.Un chantier de restauration de l'extérieur de la chapelle qui a nécessité plus de 16 millions d'euros d'investisements, financés notamment grâce à la Fondation suisse Philanthropia et plusieurs mécènes, dont Saint-Gobain et LVMH. "C'est éblouissant, cette toiture irradie la ville, l'ensemble Versailles est rééquilibré", s'enflamme Catherine Pégard, présidente de l'Etablissement public, relevant qu'il s'agit de "travaux de même ampleur que ceux de la Galerie des glaces en 2007".Frédéric Didier accompagne l'AFP sous la charpente datant de 1705: une "forêt" de chêne de couleur blonde, comme l'était celle de Notre-Dame détruite par l'incendie de 2019. "On a pu restaurer à l'identique en conservant les bois anciens", dit-il.La quasi totalité des sabliers, pièces horizontales de plusieurs tonnes soutenant la charpente, ont dû être remplacés. Les infiltrations avaient provoqué des affaissements de 20 cm."Des bébés de 200 kg"La présence d'amiante dans le mastic des vitraux a obligé à les déposer et à les décontaminer. Et pour la première fois depuis l'Ancien Régime, les dorures sur tous les plombs devenus ternes, ont été refaites et étincellent.Des bas-reliefs abîmés ont été restaurés en modelage. Les statues n'ont pas été remplacées mais seulement restaurées. "Ces grands anges, de beaux bébés de 200 kg, on a dû les démonter, les gruter, les restaurer en atelier, remplacer les armatures internes et les replacer", raconte l'architecte. Cette chapelle royale est "le seul édifice des XVIIe-XVIIIe siècles encore intact avec toute sa statuaire d'origine", souligne-t-il.Le chantier a mobilisé une centaine d'ouvriers de nombreux métiers d'art, permettant la formation d'apprentis. Des recoins n'étaient documentés que par des photos noir et blanc des années 50."Certains historiens considèrent que c'est ce qu'il y a de plus abouti dans le palais. Cette fin du règne de Louis XIV, c'est un moment de perfection", souligne Laurent Salomé, directeur du musée.A 40 mètres de haut, "elle émerge de la ligne horizontale des toitures et brouille la symétrie, représente un élan vertical. Elle a été voulue pour symboliser l'idée que la maison de Dieu domine la demeure des hommes", explique l'architecte.Tiroirs secretsChef-d'oeuvre de l'art rocaille, le cabinet d'angle du Roi, salle de travail de Louis XV, a retrouvé lui aussi son éclat, financé notamment par le mécénat de Rolex. Avec en son centre le génial bureau à cylindre, muni de tiroirs secrets et dont la réalisation a pris neuf ans."Ce cabinet est une de pièces emblématiques du château par cette dualité d'un lieu de pouvoir et d'un lieu très intime", où les rois gardaient leurs collections de médailles, note Catherine Pégard.La dorure ancienne des glaces et des boiseries a été complétée. Et la peinture à la colle en "blanc de Roi", couleur froide et contrastée, a été retrouvée à l'identique, explique Laurent Salomé."Au XXe siècle, on croyait qu'un blanc crème était plus juste historiquement, on le trouvait plus élégant", s'amuse-t-il, en comparant le cabinet d'angle avec les salles voisines beaucoup plus ternes."Ces réalisations, dans cette période Covid, manifestent l'engagement de Versailles pour tous les métiers d'art et l'emploi", souligne la présidente de l'Établissement public et les restaurations ne cessent jamais: l'un, celle du cabinet du Dauphin, est en cours, celle des appartements de Madame du Barry, favorite de Louis XV, vient de débuter. Son achèvement coïncidera avec une grande exposition inédite à Versailles consacrée à Louis XV, pour l'automne 2022, révèle à l'AFP Mme Pégard.
Il y a 4 ans et 38 jours

Deux ans après l'incendie, Macron sur le toit éventré de Notre-Dame

De 47 m de hauteur, sous un ciel bleu parsemé de nuages, le président contemple le trou béant au milieu de la splendeur gothique, résultat de l'effondrement de la flèche sous l'action des flammes, le 15 avril 2019.Il loue "l'immense travail accompli" en deux ans et la "fierté collective" de voir la "Grande Dame" reprendre corps, mais insiste-t-il: "il va falloir tenir nos objectifs".Casque blanc sur la tête, combinaison grise et masque noir, c'est la première fois que le chef de l'État, accompagné de la maire de Paris Anne Hidalgo, revient officiellement sur les lieux depuis que la toiture et la flèche sont parties en fumée. Mais cette fois, il a pu observer au plus près l'ampleur de la tâche, à laquelle 35 entreprises sont dévolues, pour tenir l'objectif de 2024.L'échafaudage préexistant déformé par l'incendie a été enlevé à l'automne et une plateforme installée autour du toit du transept éventré. Acheminés par un ascenseur, entre 80 et 200 charpentiers, échafaudeurs, cordistes, suivant les tâches à effectuer, se hissent chaque jour sur le célèbre monument.Pierres instablesEn ce moment, ils sont 130, dirigés par une vingtaine d'architectes, à s'atteler avec prudence. "Il y a des endroits très fragiles, comme là où la flèche s'est fracassée et a fracassé la voûte", explique l'architecte en chef Philippe Villeneuve.De la plateforme, des cordistes s'élancent en rappel pour maçonner les pierres instables des voûtes du chœur. Une phase de sécurisation indispensable "pour éviter que les échafaudeurs ne prennent des risques lorsqu'ils vont démonter ces bouts de voûte", explique M. Villeneuve.C'est là même que s'érigera la nouvelle flèche, reconstruite à l'identique de celle ajoutée par Viollet-le-Duc au XIXe siècle. Dès 2024? "Tous les matins, je me lève dans cet objectif-là", veut croire M. Villeneuve, son successeur. "Viollet-le-Duc l'a montée rapidement. Il n'y a pas de raison qu'avec nos moyens modernes, on n'y arrive pas."Après être redescendu du toit et passé par le chœur, Emmanuel Macron, son représentant spécial pour la reconstruction, le général Jean-Louis Georgelin et Anne Hidalgo ont repris un ascenseur pour arriver sous les voûtes.A la croisée des transepts, l'un des charpentiers à l'œuvre sur les voûtes temporaires formule un vœu. "J'espère que ce sera, comme le veut la tradition, le plus jeune ouvrier de la société qui posera le coq" sur la flèche de la cathédrale.2024, objectif maintenu"Nous tiendrons le délai" de rendre Notre-Dame au culte et à la visite en 2024, a affirmé plus tôt sur France Inter le général Georgelin, "ce qui ne veut pas dire que tout sera terminé". La restauration de certaines chapelles sera "peut-être" encore en cours "et, bien sûr à l'extérieur il y aura des travaux", a-t-il prévenu.Quelque 833 millions d'euros ont été recueillis pour cette restauration grâce à une collecte nationale et internationale qui a rassemblé 340.000 donateurs.Si Mme Hidalgo, qui s'est dite "optimiste" sur les délais, et M. Macron mettent de côté leurs différends quand il s'agit de Notre-Dame, deux adversaires politiques, les leaders du Rassemblement national, Marine Le Pen, et de Debout la France!, Nicolas Dupont-Aignan, ont demandé sur Twitter: "Où en est l'enquête?"Deux ans après, les enquêteurs ont terminé leurs investigations dans les décombres, mais une longue phase d'analyse des prélèvements doit encore s'étendre sur plusieurs mois pour essayer de déterminer l'origine du sinistre.Des politiques saluent la reconstruction de Notre-DamePlusieurs responsables politiques essentiellement de droite et la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo ont salué jeudi la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ravagée il y a deux ans par un incendie. Marine Le Pen a demandé où en était l'enquête.La maire PS de Paris, Anne Hidalgo"Il y a 2 ans, #NotreDame était frappée par un terrible incendie. Alors que la restauration se poursuit, Paris lance un projet de valorisation patrimoniale et d'embellissement des abords de la cathédrale, afin de révéler toute la richesse du site et mieux accueillir les visiteurs" (Twitter).Sur le chantier, elle s'est dite "très impressionnée à la fois sur la partie technique de ce chantier monumental mais aussi par cette ferveur, cet engouement autour de ce défi regardé dans le monde entier". La présidente du RN et candidate à l'Élysée Marine Le Pen (Twitter) "Il y a deux ans, un violent incendie ravageait le cœur de la cathédrale #NotreDameDeParis. Nous gardons tous en mémoire ces images terribles qui nous ont affligés, mais aussi l'héroïsme des pompiers de Paris qui ont sauvé l'édifice. Où en est l'enquête ?" Le président des Hauts-de-France et candidat à l'Élysée Xavier Bertrand (Twitter) "Reconnaissance aux @PompiersParis qui sont intervenus à #NotreDameDeParis et à ceux qui ont contribué pour la reconstruction de ce joyau de notre patrimoine. #NotreDame est une part de l'âme française, merci aux artisans et aux métiers d'art qui permettront sa renaissance". La présidente de l'Ile-de-France Valérie Pécresse (Twitter) "Aujourd'hui 15 avril 2021, deux ans après le terrible incendie de #NotreDame, l'agence des espaces verts régionale offre 60 chênes de qualité exceptionnelle pour la rénovation de sa charpente. Déjà 10MEUR d'aides versées par l'Ile-de-France #EnsembleReconstruireNotreDame" Le chef de file des députés LR Damien Abad (Twitter) "Il y a 2 ans, un monument majeur de notre histoire prenait feu, un des plus éclatants témoignages de notre culture et de notre civilisation. Mais, comme un symbole, #NotreDameDeParis a su triompher des flammes ! #Reconstruction" Le numéro deux du RN Jordan Bardella (Twitter) "Le 15 avril 2019, nous avons dit qu'être Français est avoir eu le cœur qui saigne en voyant brûler Notre-Dame. Merci aux sapeurs-pompiers de Paris d'avoir sauvé l'une des plus belles créations de l'humanité, cette œuvre si française que nous saurons reconstruire et transmettre" Le maire LR de Nice Christian Estrosi (Twitter) "Il y a deux ans, l'incendie de #NotreDame de Paris a suscité un traumatisme et engendré une unité extraordinaire. Je veux rendre hommage aux pompiers engagés ce jour et porte l'espoir que cet édifice renaisse dans le respect de son histoire et son architecture". Le député et candidat à l'Élysée Nicolas Dupont-Aignan (Twitter) "Notre-Dame a tenu. Pas la patience des Français : où en est l'enquête deux ans après ? Nous voulons connaître la cause du brasier qui aurait pu détruire le symbole de nos racines, courageusement sauvé par nos pompiers. Au bout de deux ans, aucune piste... Que nous cache-t-on ?"
Il y a 4 ans et 40 jours

Wayzz : La numérisation de l’industrie du BPE se densifie

Cet article est à retrouvé dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine 4- Les capteurs Wayzz permettent notamment de géolocaliser les toupies et d’identifier les ajouts d’eau. [©Wayzz] Wayzz évolue sur le marché des services numériques aux entreprises, à commencer par la supervision des flottes de toupies. Pouvez-vous nous en retracer la genèse ? Sandrine Issartel :Spécialisé dans les métiers du béton, Wayzz a été lancé en 2015. L’entité est rattachée à MWSC, sa maison-mère née en 2013. Nous intervenons sur toutes les problématiques liées à la remontée d’information du terrain, spécifiquement dans le domaine du transport. Avec Wayzz Béton Sync, nous proposons une solution IoT ou Internet des objets, destinée au domaine du béton. C’est là notre force : proposer une solution répondant aux besoins spécifiques de ce métier. La dématérialisation des bons de livraison et la supervision des flottes ont aujourd’hui un marché établi. Comment densifiez-vous votre offre de service ?  AlanEtrillard :Aujourd’hui, nous sommes capables de proposer aux industriels du BPE d’avoir une remontée d’information en temps réel, grâce à ces capteurs placés sur les toupies. Et suivies depuis leur sortie de la centrale, jusqu’à leur retour. Temps de trajet, d’attente, de vidange – et depuis peu, les ajouts d’eau -, tout est recueilli en direct. Ces informations sont ensuite “digérées” et dispatchées dans des modules que nous avons définis. Ce qui permet à chaque acteur du BPE de disposer de données essentielles pour la bonne supervision de ses livraisons. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? 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