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Il y a 4 ans et 195 jours

Le guide de l’OPPBTP à nouveau remis à jour après le reconfinement

L’OPPBTP publie une nouvelle version de son guide, en conformité avec la mise à jour du protocole national pour assurer la santé des salariés face à l’épidémie de covid-19.
Il y a 4 ans et 199 jours

Bulldozair lève 4 millions d'euros pour démocratiser sa solution de collaboration digitale dans le BTP

Bulldozair propose une solution de suivi de chantier qui permet à tous les corps de métiers d'un projet de construction de se connecter : ingénieurs, conducteurs de travaux, mais aussi architectes, bureaux d'études et maîtrise d'ouvrage. Concrètement, les équipes sur le chantier ont accès à toute l'information liée au projet, peuvent gérer avec simplicité tâches, plans, planning, collecter la donnée et émettre des rapports automatisés directement depuis leurs smartphones. En parallèle, le management - grâce à la centralisation et l'analyse de ces informations par Bulldozair - est alerté sur les risques et les retards, et facilité dans sa prise de décision. A la clé, la revalorisation des métiers présents sur les chantiers, et l'amélioration significative de la gestion des projets, pour un gain de productivité de 25%.« PRO BTP est heureux de s'associer via PRO BTP Innovation à la levée de fonds de Bulldozair: "Nous sommes fiers d'accompagner cette solution de digitalisation du suivi des chantiers qui sert l'ensemble de la profession, de la TPE au grand groupe international. Ce faisant, PRO BTP montre encore une fois son attachement au service d'une profession et sa capacité à accompagner les innovations majeures de ce secteur. » Hervé Naerhuysen, Directeur Général de PRO BTP et Président de PRO BTP InnovationDes fondations solides pour s'attaquer au marché des petites entreprises... Forte de la transversalité de son modèle, la startup a rapidement séduit les donneurs d'ordres d'industries hétéroclites dont le potentiel de développement reste soutenu à l'instar de Carrefour, RATP, CHANEL, TOTAL, EDF, EIFFAGE APRR ou encore Bouygues Immobilier. Selon l'industrie et ses besoins, la plateforme est déployée pour la gestion de projet (comptes rendus, planning, process, collaboration documentaire) et le pilotage des chantiers (gestion des tâches, qualité, conformité, formulaires), ou encore l'audit de sites de production et opérations de maintenance.Avec ce nouveau tour de table, Bulldozair s'attaque au segment des petites et moyennes entreprises, avec pour objectif de tripler le nombre de ses clients d'ici 2 ans. Simple, universelle et collaborative, la solution de Bulldozair est aussi conçue pour accompagner la digitalisation des quelques 40 millions de PME des divers métiers du BTP à travers le monde.Nous avons été séduits par la vision transformative de Bulldozair qui arme les entreprises du secteur pour relever les défis opérationnels et financiers actuels et futurs et oeuvre en faveur de la collaboration de terrain et de la valorisation de ses métiers. Bulldozair est donc en totale adéquation avec les entreprises Proptech accompagnées et financées par Anaxago.” affirme Alexandre Heraud Investment Director chez Anaxago.… et lancer un chantier technologique ambitieux. Bulldozair double ses effectifs R&D et renforce son offre produit pour accélérer son avance technologique et étendre l'usage de la plateforme vers un outils de pilotage de projet de construction à 360°. Une accélération qui repose sur 3 piliers : Amélioration en continu de la simplicité d'usage et de l'ergonomie de la plateforme, en collaboration avec des utilisateurs sur le terrain et au bureau (chef de chantier, responsable travaux, managers...). Développement de nouveaux modules en self-service et d'intégrations étendues pour une expérience client optimisée, en fonction des besoins. Lancement d'une offre conçue pour les petites équipes.« Avec cette levée nous allons renforcer une équipe produit déjà sénior pour développer les fonctionnalités complémentaires demandées par des utilisateurs chez qui nous voyons une très grosse adoption. Notre plateforme sera encore plus simple, plus modulable et plus ouverte. Nous construisons un outil de pilotage à 360° des projets de construction utilisable par toute la chaîne de valeur et sur toute la durée d'un projet. »Maxence Lerigner, CTO et co-fondateur de BulldozairBulldozair, l'architecte d'une nouvelle approche de la collaboration dans le BTPEn outre, la solution mobile-native de Bulldozair dessine une nouvelle approche de la collaboration dans le BTP et permet à ses métiers - héritiers d'un savoir-faire traditionnel transmis oralement - de prendre le virage du numérique. Fer de lance de la Proptech, Bulldozair remplace les archaïques carnets de notes, rapports papier et aller-retours inutiles par des outils technologiques, au service de l'humain et de son savoir-faire, compatibles avec le travail de terrain.« La crise de la covid-19 intervient après plusieurs années de marges faibles, de productivité en baisse, et de difficultés à recruter dans le secteur de l'immobilier et de la construction. L'industrie est enjointe à se transformer. Pour cela il est nécessaire de porter un coup de marteau à la conception traditionnelle de son organisation. C'est précisément la mission de Bulldozair. »« Cette levée de 4 millions va nous permettre d'accélérer dans cette voie, tant d'un point de vue commercial que technologique »Ali El Hariri, CEO et co-fondateur de Bulldozair
Il y a 4 ans et 201 jours

Nouvelle mise à jour du guide Covid-19 de préconisations de sécurité sanitaire de l'OPPBTP

Ce maintien d’activité est rendu possible par l’application des recommandations du Guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction-Covid-19 de l’OPPBTP, qui ont fait la preuve de leur efficacité depuis le début de la pandémie.Suite à la publication du nouveau protocole national pour assurer la santé des salariés face à l’épidémie de Covid-19 en date du 29 octobre, l’OPPBTP publie une nouvelle version de son guide, en conformité avec cette mise à jour et avec les recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique.Les principales modifications portent sur les adaptations au port du masque de protection respiratoire, la contribution au dépistage chez les salariés, la réinstauration du télétravail comme règle générale pour toutes les activités qui le permettent, les règles supplémentaires de distanciation physique ainsi que la nouvelle application TousAntiCovid. L’OPPBTP rappelle également qu’une vigilance particulière doit être portée sur les lieux de pauses et les réfectoires et qu’une aération des locaux très régulière est primordiale.Ainsi, le guide apporte les précisions suivantes :Les adaptations au principe général du port d’un masque au sein des entreprises dans les lieux collectifs clos pourront être organisées par les entreprises pour répondre aux spécificités de certaines activités ou secteurs professionnels, après avoir mené une analyse des risques de transmission du SARS-CoV-2 et des dispositifs de prévention à mettre en œuvre. Elles font l’objet d’échanges avec les personnels ou leurs représentants, afin de répondre à la nécessité d’informeret de s’informer pour suivre régulièrement l’application, les difficultés et les adaptations au sein de l’entreprise et des collectifs de travail.Les entreprises peuvent collaborer avec les autorités sanitaires dans le cadre du « contact tracing » ou pour l’organisation d’une campagne de dépistage en cas de détection d’un cluster. En complément, les employeurs peuvent, dans le respect des conditions réglementaires, proposer à leurs salariés volontaires des actions de dépistage. A cette fin, la liste des tests rapides autorisés et leurs conditions d’utilisation ont été rendus disponibles par les autorités de santé. Ces actions de dépistage doivent être intégralement financées par l’employeur et réalisées dans des conditions garantissant la bonne exécution de ces tests et la stricte préservation du secret médical. En particulier, aucun résultat ne peut être communiqué à l’employeur ou à ses préposés. Par ailleurs, s’agissant des tests sérologiques, les indications définies par les autorités sanitaires à ce stade ne permettent pas d’envisager des campagnes de tests sérologiques par les entreprises.Le télétravail doit à nouveau être la règle pour toutes les activités qui le permettent. Les employeurs fixent les règles applicables dans le cadre du dialogue social de proximité, en veillant au maintien des liens au sein du collectif de travail et à la prévention des risques liés à l’isolement des salariés en télétravail.Le maintien de l’activité des chantiers doit se faire avec un niveau d’encadrement au moins égal à celui nécessaire hors pandémie afin d’assurer en particulier un haut niveau de sécurité des personnels. Chaque fois que nécessaire, l’ensemble des acteurs des opérations de construction doivent pouvoir se rendre sur chantier, dans le respect des gestes barrières et munis d’une autorisation de déplacement fournie par leur employeur. Pour l'exécution des tâches qui ne peuvent être réalisées en télétravail, l'organisation du travail doit permettre de réduire les déplacements domicile-travail et d’aménager le temps de présence en entreprise de manière à réduire les interactions sociales et limiter l’affluence aux heures de pointe.L’employeur doit informer ses salariés de l’existence de la nouvelle application « TousAntiCovid » et de l’intérêt de son activation pendant les horaires de travail.Les moments de convivialité réunissant les salariés en présentiel dans le cadre professionnel doivent être suspendus.Les espaces de restauration et de pause doivent être aménagés afin de respecter la distance de 1 m tout autour de chaque personne : places en quinconce, écrans de séparation et 6 personnes maximum par table.Par ailleurs, l’OPPBTP met à disposition de nouvelles affiches rappelant les bonnes pratiques à adopter afin de se protéger et de protéger les autres, dans la sphère privée comme dans le cadre de la vie professionnelle. Ces affiches sont disponibles dans la Boîte à Outils Covid-19 du site preventionbtp.fr.Enfin, afin de faciliter la compréhension de ces nouvelles préconisations par l’ensemble des professionnels, l’OPPBTP accompagne la nouvelle version du guide d’une synthèse récapitulative. Les deux documents sont disponibles sur le site internet de préventionbtp.fr.Les conseillers de l’OPPBTP mobilisésSur le terrain, les équipes de l’OPPBTP restent mobilisées pour aider les entreprises à bien mettre en œuvre toutes les mesures indispensables sur les chantiers. Les conseillers en prévention et les formateurs de l’OPPBTP sont disponibles sur le terrain et à distance.L’OPPBTP est présent également pour répondre aux questions des entreprise grâce au service PréventionBTP En Direct. Une base de Questions/Réponses spécifiques sur la Covid-19 y est disponible.
Il y a 4 ans et 206 jours

4 conseils pour se mettre en conformité avec le décret tertiaire

Issu de la loi Elan, le décret tertiaire a été publié le 23 juillet 2019 et a été complété par l’arrêté d’application paru au Journal officiel le 23 mai 2020. Ce décret oblige les propriétaires et les preneurs à bail de bâtiments tertiaires à diminuer leur consommation énergétique afin d’atteindre des objectifs bien précis. Les gains d’énergie visés seront déterminés à partir d’une consommation de référence définie sur une année type sélectionnée entre 2010 et 2020. Par cette obligation, le gouvernement compte accélérer la transition énergétique, notamment par la rénovation des biens immobiliers tertiaires existants. Décret tertiaire : quelles sont les obligations à respecter ? La loi Elan exige une baisse de la consommation énergétique finale en appliquant l’une des deux techniques présentées à l’article L 111-10-3 du Code de la construction et de l’habitation. Les propriétaires et les preneurs à bail ont donc l’obligation de : diminuer leur consommation d’énergie de 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050, par rapport à une année de référence qui ne peut être antérieure à 2010, atteindre un niveau de consommation énergétique défini en valeur absolue, pour les nouveaux bâtiments et pour chaque type d’activité. Afin d’atteindre ces objectifs, voici 4 conseils pour se mettre en conformité avec le décret tertiaire pouvant être mis en œuvre par les propriétaires et preneurs à bail : optimiser la performance énergétique des logements ; installer des appareils performants ; mettre en place des systèmes de contrôle et de gestion active de ces équipements ; sensibiliser et faire évoluer le comportement des occupants. Il est nécessaire de noter qu’il est permis de mutualiser l’obligation de baisse des consommations sur plusieurs sites. Par ailleurs, des mesures spécifiques ont été prévues en cas de cessation ou de modification d’activité, de contraintes architecturales de l’édifice ou si les sommes à investir sont disproportionnées par rapport au rendement espéré. Dans ces cas, une argumentation technique et financière devra être envoyée aux autorités compétentes. Décret tertiaire : quelles sanctions en cas de non-conformité ? Lorsque le propriétaire ou le preneur à bail ne transmet pas les données nécessaires, il recevra une mise en demeure qui l’obligera à transmettre les éléments exigés dans les 3 mois suivant la réception de ce courrier. À défaut, les autorités responsables procéderont à la publication des mises en demeure restées sans réaction sur une plateforme des services de l’État. Si les objectifs ne sont pas atteints, les personnes concernées seront mises en demeure et intimées de produire un plan d’action efficace pour baisser leur consommation énergétique sous 6 mois. En cas de manquement, ils recevront à nouveau une mise en demeure avant de voir leur nom publié sur ledit site internet. Une amende administrative allant de 1 500 euros pour les personnes physiques à 7 500 euros pour les personnes morales peut aussi être demandée. Afin d’éviter ces sanctions, nous vous conseillons de chercher à tout savoir sur le décret tertiaire et de vous engager dès maintenant dans une démarche de réduction de votre consommation d’énergie avant la première échéance du décret, fixée à 2030. Ainsi, vous pourrez diminuer vos charges d’exploitation et mettre en valeur votre patrimoine avec un retour sur investissement très rapide.
Il y a 4 ans et 207 jours

Sécurité des installation Photovoltaïques : le logiciel archelios™ CALC intègre les parafoudres CITEL

Garantir une sécurité optimale pour les installation s photovoltaïquesarchelios™ CALC est un logiciel de calcul, de dimensionnement et de vérification d'installations photovoltaïques. Le logiciel prend en compte une installation dans son intégralité depuis les panneaux solaires jusqu'à l'onduleur et de l'onduleur jusqu'au réseau / ou à l'installation en autoconsommation. Il permet de vérifier la sécurité et la conformité de l'installation selon les normes NF C15-712 (2008), NF C15-712-1 (2010 et 2013), et CEI-60364 (2002).Dans ce contexte de sécurité, archelios™ CALC permet d'analyser et de prendre en compte les risques liés à la foudre grâce au dimensionnement des parafoudres.Protéger les réseaux et les équipements contre les surtensionsLes équipements CITEL étaient déjà présents dans le logiciel archelios™ CALC, mais cette collaboration a permis d'enrichir les gammes déjà présentes afin de proposer, aux professionnels, un large choix de protections pour leurs projets. Les concepteurs pourront ainsi retrouver une large gamme de parafoudres destinés à s'intégrer dans une installation solaire et protéger ainsi les équipements.Les parafoudres proposés par CITEL répondent aux exigences de protection définies par les normes en vigueur et leurs guides associés. Ils limitent les surtensions impulsionnelles à un seuil acceptable pour les équipements terminaux et écoulent les courants transitoires de manière répétitive.Tout ces systèmes de protection sont dès à présent disponibles et accessibles dans le catalogue de composants du logiciel archelios™ CALC.Grâce à l'expertise reconnue de CITEL en matière de systèmes protection des réseaux et à la puissance de calcul et de vérification d'archelios™ CALC, les professionnels peuvent réaliser leur conception PV avec la garantie d'une sécurité optimale.
Il y a 4 ans et 209 jours

Soprofen lance la nouvelle version de sa boutique en ligne www.avs-store.fr

D’après un webinar organisé en juin par le HUB Institute* sur le potentiel du e-commerce appliqué aux échanges BtoB, 75% des professionnels seraient prêts à acheter leurs fournitures et accessoires en ligne. Ce constat établi, pour accompagner toujours plus efficacement ses clients, SOPROFEN a repensé le design de son site internet www.avs-store.fr. Dédié à la distribution d’accessoires pour la pose, la modernisation ou la réparation de menuiseries et fermetures, la nouvelle plateforme d’e-commerce permet aux internautes de commander, à toute heure et encore plus rapidement, les solutions adaptées à leurs chantiers.   AVS Store, le fournisseur expert Destiné aux professionnels, AVS Store est un site internet de distribution de pièces détachées nécessaires à la pose, la réparation et à la motorisation de volets roulants et battants, menuiseries extérieures, portes de garage et portails, toutes marques. A la navigation plus intuitive pour simplifier la recherche parmi les nombreux produits référencés, la nouvelle version du site www.avs-store.fr s’organise autour de 7 univers facilement accessibles dès la page d’accueil :   • Motorisation avec une large gamme de moteurs et kits de motorisation pour volets, • Volet (pièces détachées, pièces mécaniques et accessoires électriques pour volets roulants), • Tablier pour commander un tablier de volet roulant « sur-mesure » (alu ou PVC, en 37 ou 50 mm…) et le recevoir en 5 jours ouvrés selon les modèles et les besoins, • Menuiserie où sont réunis tous les accessoires nécessaires à la pose d’une menuiserie en conformité avec le DTU (profilés d’habillage, fixation/visserie, étanchéité/collage…), • Garage avec toutes les solutions moteurs, kits de motorisation, accessoires électriques, commandes et pièces mécaniques pour porte de garage, • Portail avec les moteurs et accessoires pour portail battant et coulissant, mais aussi l’essentiel pour les portails motorisés, • Domotique (automatismes tels que capteurs, télécommandes mais aussi box et accessoires électriques).   Pratique, un onglet Ressources regroupe également l’ensemble des notices de réglage et de montage.   Une gamme complète et un service premium Pour proposer l’offre la plus large possible avec des produits de grande qualité, SOPROFEN s’est associé aux plus grands acteurs du secteur de la baie et de la fermeture (Somfy, Delta Dore, Zurflüh-Feller, Sommer…). Plus de 5.000 références, toutes gammes et toutes marques confondues, sont ainsi stockées en permanence sur le site logistique d’AVS Store, d’une surface de 55.000 m2. Cette organisation permet une réactivité optimale pour répondre efficacement à l’ensemble des demandes et garantir une livraison rapide en 48 à 72 heures.   En plus d’accéder sur AVS Store à une gamme complète de solutions aux meilleurs tarifs dès la création de leur compte, les professionnels inscrits bénéficient d’actions de promotion. Organisées régulièrement, elles peuvent leur permettre d’atteindre jusqu’à 55% de remise.   Désirant offrir aux internautes la meilleure expérience client online, SOPROFEN met enfin à leur disposition une équipe de conseillers experts. Joignables via le chatbot ou une hotline dédiée, ces anciens artisans spécialistes de la fermeture sont en capacité de leur apporter une réponse rapide et personnalisée sur n’importe quelle pièce détachée et de les orienter au mieux dans leur choix.   Encore plus simple d’utilisation, la nouvelle version du site www.avs-store.fr constitue un allié incontournable de tous les professionnels pour commander facilement et rapidement tous les accessoires dont ils ont besoin.   *Think Tank Digital International qui accompagne les grandes entreprises dans l’accélération de leur transformation digitale. http://www.soprofen.fr
Il y a 4 ans et 220 jours

Avec l’application DIGISCO, WATTS facilite le contrôle et la maintenance obligatoires des disconnecteurs

Utilisée quotidiennement pour de multiples besoins dans le secteur agricole, industriel ou résidentiel…, l’eau circule à travers un vaste réseau de canalisations reliées entre elles. Cette complexité rend le risque de pollution par retour d’eau non potable (siphonage ou refoulement) d’autant plus important. Pour éviter toute contamination de l’eau potable par des substances potentiellement toxiques la rendant impropre à la consommation humaine, la réglementation impose la mise en place de dispositifs antipollution adaptés en fonction du danger (disconnecteurs, clapets anti-retour…). Outre leur parfaite conformité aux exigences de sécurité sanitaire, la loi exige leur entretien annuel par un professionnel qualifié et, conformément à la norme NF P 43018, à l’aide d’un appareillage de contrôle. Disposant, au travers de ses marques SOCLA et WATTS, d’une gamme complète d’appareils de protection antipollution pour chaque catégorie de risque, WATTS facilite cette procédure avec DIGISCOTM, sa nouvelle application pour une maintenance simplifiée des disconnecteurs.   DIGISCOTM : la solution digitale qui allie maintenance simplifiée et fiabilité 100% digitale, DIGISCOTM est une application qui facilite le contrôle et la maintenance de tous les disconnecteurs de type BA, CAa et clapets EA à brides (classe A), quelles que soient leurs marques. Spécialement développée pour aider toutes les personnes habilitées à contrôler les disconnecteurs (installateurs, société de maintenance, plombiers chauffagistes, organismes de contrôle et de formation), elle associe :   • un back office accessible sur le web à l’aide d’un ordinateur (Mac ou PC) pour optimiser les interventions depuis les bureaux de l’entreprise. L’équipe commerciale sédentaire peut ainsi planifier les tournées, gérer automatiquement ses collaborateurs terrain et sa base clients (rappel des certifications des techniciens à renouveler, des contrôles annuels à venir, des appareillages de contrôle à étalonner),   • une application mobile, compatible Android et iOS, dédiée au technicien sur le terrain qui lui permet, directement depuis son smartphone, d’afficher et de synchroniser les interventions à effectuer dans la journée, d’en créer une non planifiée. Sur site, il suffit au professionnel de se connecter à son espace personnel pour accéder à l’historique des contrôles. Une fois les vérifications effectuées, il complète la fiche de maintenance pré-remplie, la valide puis la signe électroniquement avant de l’éditer en pdf. Pratique, il peut aussi prendre des photos et les enregistrer à chaque étape de l’intervention pour illustrer ensuite son rapport. L’application DIGISCOTM fonctionnant même sans couverture internet (mode offline), la synchronisation des données s’effectue automatiquement dès que le réseau est à nouveau disponible.   Les fiches de maintenance dématérialisées et le compte rendu d’intervention sont sauvegardés puis envoyés rapidement au client qui est informé en même temps de la date du prochain contrôle. De la planification des tournées à l’envoi des fiches directement sur le carnet sanitaire digitalisé du client final, l’application DIGISCOTM de WATTS constitue un véritable gain de temps et d’efficacité dans la gestion et la saisie des formulaires officiels de vérification des disconnecteurs.   DIGISCOTM : des formules sur-mesure Pour s’adapter à toutes les structures en fonction du nombre de mainteneurs habilités, DIGISCOTM propose quatre abonnements mensuels (Solo, Duo, Trio, Premium) allant de 39 € HT pour un seul compte à 120 € HT pour 4 à 10 utilisateurs. Incluant un mois d’essai gratuit sans obligation de continuer, chaque souscription comprend : • la connexion à l’application mobile en simultané, • l’accès permanent au back office, • un nombre illimité d’interventions, • et un support technique en cas de problème.   Avec sa nouvelle application DIGISCOTM, WATTS donne enfin la possibilité aux techniciens de se consacrer à leur métier qui est de contrôler, maintenir et réparer. C’est l’assurance également pour tous les acteurs de l’alimentation en eau (bureaux d’études, installateurs, exploitants du réseau…) de disposer d’une installation toujours parfaitement conforme aux dispositions réglementaires en vigueur. http://www.wattswater.fr
Il y a 4 ans et 221 jours

Collaboration : Le logiciel PV archelios™ CALC de Trace Software intègre les parafoudres CITEL

Collaboration Trace Software et CITEL Le logiciel PV archelios CALC intègre les parafoudres CITEL Saint-Romain de Colbosc (76), le 15 octobre 2020. Trace Software International – éditeur de logiciels pour le bâtiment et l’énergie – et la société CITEL– leader dans la fabrication de dispositifs de protection de réseaux électriques – annoncent leur collaboration pour l’intégration d’une gamme complète de parafoudres dans le logiciel PV archelios CALC. Garantir une sécurité optimale pour les installations photovoltaïques archelios CALC est un logiciel de calcul, de dimensionnement et de vérification d’installations photovoltaïques. Le logiciel prend en compte une installation dans son intégralité depuis les panneaux solaires jusqu’à l’onduleur et de l’onduleur jusqu’au réseau / ou à l’installation en autoconsommation. Il permet de vérifier la sécurité et la conformité de l’installation selon les normes NF C15-712 (2008), NF C15-712-1 (2010 et 2013), et CEI-60364 (2002). Dans ce contexte de sécurité, archelios CALC permet d’analyser et de prendre en compte les risques liés à la foudre grâce au dimensionnement des parafoudres. Protéger les réseaux et les équipements contre les surtensions Les équipements CITEL étaient déjà présents dans le logiciel archelios CALC, mais cette collaboration a permis d’enrichir les gammes déjà présentes afin de proposer, aux professionnels, un large choix de protections pour leurs projets. Les concepteurs pourront ainsi retrouver une large gamme de parafoudres destinés à s’intégrer dans une installation solaire et protéger ainsi les équipements. Les parafoudres proposés par CITEL répondent aux exigences de protection définies par les normes en vigueur et leurs guides associés. Ils limitent les surtensions impulsionnelles à un seuil acceptable pour les équipements terminaux et écoulent les courants transitoires de manière répétitive. Tous ces systèmes de protection sont dès à présent disponibles et accessibles dans le catalogue de composants du logiciel archelios CALC. Grâce à l’expertise reconnue de CITEL en matière de systèmes protection des réseaux et à la puissance de calcul et de vérification d’archelios CALC, les professionnels peuvent réaliser leur conception PV avec la garantie d’une sécurité optimale. Contact presse Citel : Sylvie Champeaux sylvie.champeaux@citel.fr / www.citel.fr/fr Contact presse Trace Software : Karine Pinson kpinson@trace-software.com / www.trace-software.com/fr
Il y a 4 ans et 223 jours

Schöck confirme son expertise en ITE et ITI avec plusieurs réalisations dans les Hauts-de-France

Toujours à Lille, dans la ZAC Arras, c'est une résidence étudiante de 130 appartements doublée de 43 logements collectifs qui accueillent les solutions Schöck. Deux autres bâtiments résidentiels ont également été équipés de rupteurs de ponts thermiques, l'un à Roubaix, dans le cadre de la reconversion d'un ancien site des 3 Suisses, l'autre à Armentières.Un florilège de réalisations qui montre l'étendue du savoir-faire de ce fervent défenseur de l'homogénéité de l'enveloppe des bâtiments sachant répondre à toutes les configurations de chantiers possibles : qu'il s'agisse de façades en briques, en béton peint et matricé, ou encore de mur rideau, à l'instar de la richesse des systèmes constructifs particulièrement variés des façades dans le Nord.Biotope de Lille, mode constructif en ITE et façade rideau74 balcons en porte-à-faux traités thermiquement et structurellement grâce aux 450 unités de rupteurs Schöck Rutherma® type K, K-BH et ESi ; 470 m2 de prémurs isolés avec environ 2 000 connecteurs thermiques Schöck Isolink®.Le 27 décembre 2019, la Métropole Européenne de Lille s'est vue remettre les clés du bâtiment qui doit accueillir prochainement ses 30 000 m2 de bureaux sur 7 étages, au cœur du 3ème quartier d'affaires de France (après Paris et Lyon).Imaginé par les architectes Henning Larsen Architects (Copenhague) et Keurk Architectures (Lille), avec pour maître d'ouvrage Linkcity Nord-Est et constructeur Bouygues Bâtiment Nord-Est1, le Biotope s'avère ambitieux en matière de qualité environnementale, affichant 5 certifications BREEAM, WELL, E+C-, Biodivercity et Wiredscore. Sa conception s'appuie sur la recherche du bien-être et de la performance de ses occupants, en favorisant notamment la lumière (via de grandes ouvertures donnant sur des terrasses végétalisées) et l'usage de matériaux naturels comme le bois ou la pierre.Initialement envisagé dans le cadre de la candidature de Lille à l'accueil de l'Agence Européenne des Médicaments, le bâtiment devait être réalisé en seulement un an et demi. Cette rapidité de construction est restée un objectif majeur quand la MEL s'est finalement vue confier le projet. En vue de garantir l'homogénéité thermique du bâtiment, Schöck a été retenu pas Bouygues Construction pour la fabrication et la livraison de rupteurs adaptés à la configuration de ce chantier.Autre critère qui a imposé Schöck sur le marché : le fait que ses solutions soient les seules du marché sous Avis Technique en configuration sismique en ITE, or le bâtiment, de catégorie d'importance 3, est construit en zone 2.C'est ainsi que Schöck a déployé 200 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type K pour les balcons en porte-à-faux classiques et 100 modèles Schöck Rutherma® type K-BH pour les balcons décalés vers le haut (décalage de 30 à 60 cm par rapport au nu supérieur du plancher). 150 unités complémentaires Schöck Rutherma® module ESi, garantissant une reprise des efforts sismiques, ont été intercalées entre les éléments Schöck Rutherma® type K et K-BH.Notons également que 470 m2 de prémurs isolés au rez-de-chaussée ont intégré des connecteurs thermiques Schöck Isolink® pour garantir l'homogénéité de l'enveloppe du bâtiment.En droite ligne de sa politique d'accompagnement client et la traçabilité de ses produits, Schöck a assuré un suivi complet des différentes phases d'intégration des rupteurs dans les balcons chez le préfabricant et sur le chantier auprès de Bouygues Construction afin de s'assurer que les rupteurs suivent la ligne courbe des balcons.Schöck Rutherma® type KLe rupteur Schöck Rutherma® type K, affichant un corps isolant de 80 mm d'épaisseur, est un élément structurel et thermique pour les balcons en porte-à-faux. Améliorant les performances acoustiques en termes de bruits d'impacts selon le référentiel QUALITEL H&E, les rupteurs Schöck présentent donc une valeur ajoutée thermique ET acoustique.Schöck Rutherma® type K-BHCette variante du type K s'applique dans des configurations où le nu supérieur de la dalle du balcon est décalé par rapport au nu supérieur de la dalle intérieure.Schöck Isolink®Ces connecteurs en fibres de verre représentent une alternative aux armatures en acier inoxydable pour le raccord des parois en béton des panneaux sandwich ou mur à coffrage et isolation intégrée. Avec des avantages exceptionnels : résistants au milieu alcalin et à la corrosion, ces connecteurs se révèlent faciles à découper et bénéficient d'une très faible conductivité thermique.Schöck Rutherma® module ESiPour répondre à des exigences parasismiques, des modules type ES ou ESi (Eléments Sismiques) existent en ITE et peuvent être mis en place afin d'être conforme à la réglementation en vigueur.Lille, Zac ArrasSchock participe à la construction d'une résidence étudiante de 130 appartements en ITI et d'un collectif de 43 logements, via ses rupteurs Schöck Rutherma® DF.Au sein de la dynamique Zac Arras Europe, où vient de s'implanter la nouvelle chambre des métiers ainsi que de nombreux sièges sociaux (dont le groupe Décathlon), bénéficiant également de nouveaux équipements sportifs et culturels, Schöck est intervenu, en 2019, à la fois sur une résidence étudiante de 130 appartements et un immeuble de 43 logements (NF Habitat et RT 2012) pour Bouygues Immobilier.La singularité de la résidence étudiante, à l'accès sécurisé avec un bel espace paysager central, se situe dans ses façades matricées signées par l'Agence Zig Zag Architecture. En effet, on associe souvent un mur matricé à l'impossibilité d'y poser des rupteurs. Or, Schöck maîtrise parfaitement l'exercice. Dans le cadre d'un rendu matricé, un seul arrêt de bétonnage s'avère nécessaire au lieu des deux habituels : c'est cette solution clé en main que propose Schöck.La pose de rupteurs Schöck Rutherma® type DF a été réalisée intégralement sur chantier et là-encore l'entreprise de maçonnerie a pu apprécier l'accompagnement et le suivi dispensés par les intervenants Schöck. L'interaction et les échanges réguliers avec l'entreprise de construction Holbat, le BE Thermique et le BE Structure, afin d'atteindre la conformité RT 2012 de l'immeuble collectif, ont véritablement contribués au succès du projet.Les rupteurs dalle-façade ont été mis en place sur les planchers intermédiaires (situés entre 2 logements) et les planchers hauts (toiture terrasse).Concernant les 43 logements collectifs, 30 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type Ki ont également été mis en œuvre sur les coursives.Schöck Rutherma® type DF, DF-VMEléments de jonction entre la dalle intérieure et la façade, les rupteurs type DF comportent, en partie inférieure, 4 pattes de fixation par mètre qui peuvent être agrafées au coffrage pour assurer un maintien optimal lors du coulage béton de la dalle : une sécurité garantissant une stabilité renforcée du rupteur sur le plancher.Schöck Rutherma DF vient de célébrer ses 20 ans d'ATec et se révèle le seul rupteur du marché à bénéficier d'une FDES, affichant un impact carbone de 14.4 kgCO2/ml contre une valeur INIES de 120 kgCO2/ml calculée par le CSTB. Un véritable atout pour les architectes et les bureaux d'études thermiques quant à leurs choix de solutions techniques pour atteindre les labels du E+ C- !Roubaix et ArmentièresRespectivement 44 et 33 appartements collectifs, ayant bénéficié d'un traitement des ponts thermiques en ITIA Roubaix, porté par le promoteur BC Neoximo et signé par l'agence Maes Architectes et Urbanistes, le projet a consisté à convertir un ancien entrepôt des 3 Suisses et à construire une résidence neuve de 44 logements. Au-delà du traitement classique des liaisons dalles-façades avec des rupteurs, Schöck Rutherma® type DF (251 ml au total), l'intérêt de cette réalisation portait sur une solution globale de fourniture de rupteurs associée à la celle des coffrages de rives de dalles Schöck ASE. Dans le cas de la résidence de Roubaix, 216 unités d'une longueur de 1,25 ml (longueur spécifique pour un usage chantier) ont été nécessaires pour coffrer les rives de dalles.Concernant la résidence de 33 logements d'Armentières conçue par l'agence Delassus Dumoulin Prévost Architectes et réalisée pour Pierres & Territoires de France Nord (du T2 au T4), des rupteurs Schöck Rutherma® type Ki30 ont été retenus afin de traiter les ponts thermiques des balcons en ITI (80 ml) et assurer l'homogénéité de la façade. Soulignons que pour ce chantier, un intervenant Schöck est passé à chaque niveau de plancher (PH RDC, PH R+1 et PH R+2), s'assurant que les équipes de construction étaient correctement formées à la pose des rupteurs.Schöck ASERappelons que Schöck ASE répond à la réalisation d'éléments de construction en béton apparent - rives de prédalle, balcon, mur, coffrages de poutre, ou encore coffrages de rive dans une configuration de pose avec rupteurs - dont la surface homogène (en béton fibré extrudé C40/50), sans bulles ni aspérités, représente un véritable atout esthétique.Livrés prêts au montage, dans une longueur maximale de 2.70 ml, il suffit simplement de couper ces ASE pour obtenir la dimension et l'angle souhaités. Leur assemblage est également facilité grâce aux clips de jonction droits et d'angles qui assurent un alignement parfait, les queues d'arondes créant une liaison mécanique avec le béton frais.
Il y a 4 ans et 230 jours

Edilteco France® acquiert la société Deltisol

Créée en 1981 par Messieurs Jacques et Fernand Murzilli, DELTISOL est une entreprise familiale située dans le Sud-Est de la France, à Le Pontet.Forte d'un savoir-faire de plus de 40 ans, cette société réalise un chiffre d'affaires de 13 millions d'euros (2019).Dotée d'une technologie avancée, DELTISOL fabrique et commercialise des poutrelles en béton précontraint, des hourdis en PSE ainsi que des doublages en PSE pour plaques de plâtre. Les produits d'isolation de toiture, sous dalle et sous chape sont tous certifiés ACERMI.Ce rachat permet de conserver les emplois de 49 collaborateurs sur les 54 qui étaient encore en poste avant le confinement.Un investissement de plus de 2 millions d'eurosEDILTECO France® met son expérience industrielle à la disposition des équipes de la société DELTISOL. Pour ce faire, la Responsable Industriel s'est rendue à Le Pontet afin d'auditer et d'évaluer les 2 sites PSE et Béton (13.000 m² au total).En réponse, un plan industriel a été défini pour les sites du Pontet afin de garantir l'évolution de la performance de l'entreprise.Plus de 2 millions d'euros vont donc être investis dans ce rachat dont près de 800 000 euros pour, en priorité, la mise en conformité des sites dans le cadre des obligations ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement).Après la mise en place des actions correctives nécessaires en termes de sécurité des personnes, de mise aux normes des machines et de respect des obligations soumises à ICPE, les deux sites DELTISOL seront certifiés ISO 9001 version 2015.Également, des investissements seront consacrés à des apports en matériels et technologies, notamment pour l'ITE, les enduits de finition et les colles avec la mise en place d'un robot palettiseur, d'une machine à teinter (mise à la teinte des finitions des système ITE EDILTECO®) et d'une cabine à lumière froide servant à contrôler les teintes.Identiquement, pour les billes de PSE avec la mise en place d'un granulateur, d'un dépoussiéreur et d'une machine conçue par EDILTECO® permettant l'adjuvantation et la mise en sac du polystyrène.Rapidement les gammes de granulats légers POLITERM® et POLYS BETO® seront fabriquées sur le site DELTISOL à Le Pontet. A terme c'est toute la gamme des mortiers légers qui y sera fabriquée.
Il y a 4 ans et 235 jours

Que faut-il savoir sur les travaux de terrassement?

Avant tout chantier de construction, des travaux de terrassement sont généralement effectués. Il s’agit de toutes les opérations destinées à préparer le terrain à la réception d’une nouvelle infrastructure. Elles impliquent de plus le déplacement d’une quantité importante de matériaux (de la terre, des roches, de sables, des cailloux, etc.). Nous parlons de ce procéder dans cet article. Découvrez tout ce qu’il a à savoir sur le sujet. Travaux de terrassement : en quoi consistent-ils ? Comme susmentionné, le terrassement est un ensemble de travaux dont le but est de préparer un terrain avant d’entamer la construction d’une infrastructure. Il peut se matérialiser par des remblais et des déblais. Concrètement, l’aspect initial du terrain est modifié. Le remblai consiste à apporter une masse de terre afin d’élever un terrain ou combler les creux. Ceci étant fait pour le niveler. Quant au déblai, il intervient en second lieu et correspond à la phase des fouilles. À la différence du remblaiement, celui-ci consiste à creuser dans le sol afin d’extraire les terres. À titre d’exemple, des creusements profonds sont réalisés pour la construction d’une cave. Pour les canalisations et divers conduits, on effectue des creusements superficiels. Retenez que les terres résultant du déblaiement seront stockées à part. En raison de leur importance, ces travaux doivent être réalisés par un professionnel comme un terrassier ou une entreprise de terrassement. En effet, ils garantissent la stabilité de la construction finale. Ils empêchent également les tassements, les glissements ou les effondrements de terrain qui mettent en péril la maison et ses occupants. Quelles sont les principales étapes des travaux de terrassement ? Le terrassement est composé d’opérations lourdes et complexes. En effet, pour mieux préparer le terrain à la construction, il faudra nécessairement passer par plusieurs étapes. Le bornage de terrain Également appelée « piquetage », cette étape se concrétise par la délimitation la propriété. Il garantit également la conformité des travaux au plan de l’architecte.  Il permet de prévoir et de relever l’emplacement des canalisations. Le bornage permet enfin de limiter les éventuels soucis liés à la délimitation du fond voisin. L’évacuation des eaux Il est nécessaire d’adapter le projet au système d’évacuation des eaux. En effet, le terrain doit permettre le ruissellement des eaux de pluie. À cet effet, il doit présenter une pente de 5% au minimum. Leur évacuation peut aussi être assurée avec la pose des drains et des regards. Dans ce cas- là, il faut tenir compte de la nature du sol, de sa localisation et de l’état du sous-sol. Le décaissement Ce procédé est également nommé « décapage ». Il consiste à enlever la couche supérieure du terrain, en l’occurrence la terre végétale.  Concrètement, cette dernière se compose de végétaux et de déchets organiques. Pour assurer la stabilité de la construction,  elle devra être installée sur les couches du sol les plus aptes à supporter sa charge. Ici encore, les connaissances et l’expertise d’un professionnel sont requises. Par conséquent, nous vous conseillons de solliciter les services d’une entreprise de terrassement. La mise en place d’un film géotextile La pose du film géotextile permet de séparer la terre du remblai qui sera mis en place en dernier lieu. Ce film empêche également la formation de mauvaises herbes, des végétaux et des racines.  Notez que sa pose n’impacte pas sur l’évacuation des eaux. Le remblai C’est la dernière étape des travaux de terrassement. C’est l’opération entreprise afin de rendre le sol horizontal. Comme susmentionnées, des terres pourront être amenées sur le chantier pour combler le sol.
Il y a 4 ans et 238 jours

Les mesures gouvernementales pour la rénovation énergétique des logements sont-elles efficaces ?

Un Français sur cinq se trouvant actuellement en situation de précarité énergétique, c'est à dire que plus de 10% du budget de son foyer est consacré à l'énergie, Emmanuelle Wargon, la ministre du logement a notamment détaillé une enveloppe de 20.000 euros par foyer pour une rénovation globale du logement (isolation des murs, des combles et planchers et installation d'une pompe à chaleur).Objectif : rénover 500.000 logements par an jusqu'en 2050 en commençant par supprimer les passoires thermiques occupées par des personnes aux revenus modestes à horizon 2025.En parallèle de ces annonces, une étude du ministère de la transition écologique fait état de 4,8 millions de « passoires thermiques » sur les 29 millions de résidences principales que compte l'Hexagone. Des chiffres préoccupants puisque 17 % des logements sont considérés comme très énergivores et seuls 6,6 % des logements sont classés A et B, c'est-à-dire le niveau bâtiment basse consommation (BBC) à atteindre pour tous les biens d'ici à 2050, tel qu'exigé par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015.Côté bâtiments publics, malgré les 4 milliards d'euros prévus, beaucoup de chemin reste aussi à parcourir. Une étude réalisée en 2018 par TEKSIAL-CODA Stratégies rapportait que la moyenne des objectifs de rénovation thermique pour les collectivités ne représentait que 0,3% de leur parc de logements.L'avis de professionnels concernés par ces mesuresRockwool fabricant de solutions d'isolation en laine de roche« De manière globale, ce plan de relance est une bonne chose qui va donner un élan positif à la rénovation énergétique des bâtiments à laquelle Rockwool participe activement. Nous observons qu’il reste un flou sur la période de validité de certaines aides proposées par l’Etat, mais ce plan présente toutefois des avancées importantes, notamment la revalorisation de MaPrimeRénov’ cumulable avec les certificats d’économies d’énergie et un focus sur les opérations très efficaces du point de vue rénovation énergétique.Attention toutefois au reste à charge pour les foyers modestes, si nous saluons l’effort sur le cumul des aides et l’enveloppe de 20.000 euros par foyer pour une rénovation globale du logement, cette somme pourrait s’avérer insuffisante au regard des travaux à réaliser.Avec 500.000 logements à rénover par an jusqu’en 2050 et les passoires thermiques à éradiquer à horizon 2025, le gouvernement s’est fixé un objectif compliqué mais atteignable et c’est là que la lisibilité des aides et des offres aura toute son importance. Aujourd’hui, les systèmes d’aides sont encore trop nombreux et trop complexes.Quelques conseils dans cette optique, pour les logements des particuliers, nous recommandons de privilégier d’abord la toiture ; la déperdition de chaleur se faisant essentiellement par les combles, aménagés ou perdus. Il est possible de réaliser ces travaux spécifiques de façon très rapide. Et côté grands bâtiments, l’isolation par l’extérieur reste la plus efficace pour supprimer les ponts thermiques. Mais pour des travaux durables et efficaces, il ne faudra pas raisonner uniquement « thermique » mais étudier l’impact acoustique, le confort d’été et surtout la sécurité incendie ! Il faut alors choisir des matériaux aux performances prouvées et certifiées par des organisme tiers. »-Matthieu Biens, directeur marketing et développement produits pour la France et l’Europe du Sud RockwoolTeksial solutions clefs en main pour la maîtrise de la consommation énergétique« Nous nous réjouissons de l’effort massif consenti en faveur de la rénovation thermique par l’Etat dans le cadre du Plan de relance. Le plan et les modalités d’exécution pour le mettre en œuvre seront déterminants. Il faudra veiller notamment à ce que le traitement administratif des dossiers des particuliers éligibles à MaPrimRénov’ puisse suivre le rythme des demandes. L’ensemble des acteurs devront également prendre les mesures nécessaires pour garantir une qualité et un suivi des travaux irréprochables, comme nous nous y engageons chez Teksial.Pour parvenir à cet effort collectif, il faut plus que jamais sensibiliser et accompagner les Français et notamment les foyers les plus modestes, dans la réalisation de leurs travaux de rénovation énergétique, c’est l’engagement de Teksial. A travers un accompagnement sur mesure comprenant la budgétisation du chantier, la constitution du dossier, le choix des artisans agréés via un réseau de professionnels de confiance, ainsi que la vérification de la conformité des travaux et ce à moindre coût, nous permettons aux Français une meilleure maîtrise de leur facture d’énergie et une meilleure lisibilité des aides.Nous considérons également que la réussite du plan de relance dépendra de la capacité de l’ensemble des acteurs à garantir la fiabilité des travaux réalisés et. Sans quoi l’accélération de la rénovation thermique des logements ne pourra progresser, alors qu’elle est une activité essentielle pour diminuer la consommation d’énergie et développer l’activité économique.En ce sens, nous saluons la décision des organismes de qualification d’augmenter dès à présent les audits de contrôles pour les travaux d’isolation ou de changement des chaudières réalisés par les professionnels du bâtiment qualifiés RGE. Le contrôle est primordial pour veiller à la fiabilité des travaux et nous croyons fermement que ces contrôles constituent un outil efficace.Chez Teksial, nous développons un partenariat renforcé avec nos artisans afin de les informer sur les dispositifs d’aide et de les former aux meilleures pratiques et nous nous engageons à des contrôles qualité systématiques des chantiers à travers des enquêtes de satisfaction auprès des clients. »-Jean-Baptiste Devalland, Directeur Général de TeksialSFCB : Syndicat Français des Chaudiéristes Biomasse« Comme toute la profession, je me félicite que les 9e et 10e déciles soient réintégrés dans le dispositif Ma Prime Renov'. Cependant, des interrogations demeurent sur les modalités d'attribution de ces aides. Une des possibilités, et celle que nous redoutons le plus, soit que ces ménages aient à réaliser un bouquet de travaux pour pouvoir en bénéficier. Cette condition rendrait les montages de dossier ingérables pour les consommateurs, qui pourraient se décourager face aux multiples parties prenantes qu'un tel dispositif implique.En parallèle, je continue d'alerter sur la gestion des dossiers par l'ANAH. Nous comprenons leur difficulté à traiter de multiples demandes en même temps. Nous savons que l'afflux constant de dossiers les oblige à recourir à des sous-traitants, parfois pas assez qualifiés, pour mener à bien les demandes de subventions. Face à cette situation, nous nous sentons démunis et frustrés, nous aimerions les aider si nous le pouvions. Malheureusement, la communication avec l'ANAH reste impossible aujourd'hui, malgré de multiples tentatives. Le discours du Gouvernement lui-même est en contradiction avec la situation que nous vivons. Emmanuelle Wargon ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, nous indique qu'il n'y a pas de problèmes de traitement alors qu'au quotidien, nos clients installateurs font face à de nombreux dossiers bloqués ; qu'en est-il des 61.000 dossiers validés. De plus, la Ministre se félicite de voir 100.000 dossiers traités d'ici la fin de l'année mais l'objectif initial annoncé n'était-il pas deux fois plus élevé... ?Par ailleurs, notre filière reste ralentie par la délivrance de la certification Qualit'ENR qui doit être renouvelée par les professionnels chaque année. Nous constatons de plus en plus de retard parmi ces demandes. L'impact sur l'activité de nos installateurs est majeur, l'éligibilité des travaux aux dispositifs d'aide étant conditionnée à la qualification des professionnels.Nous sommes dans une situation à deux vitesses où notre filière est en pleine expansion et se porte bien mais où nous devons faire face à de multiples freins. »-Eric Trendel, Président du SFCB
Il y a 4 ans et 242 jours

Edilteco s’offre Deltisol

Deltisol est entrée dans le giron d’Edilteco. [©Edilteco] Depuis le 23 septembre 2020, l’entreprise familiale française Deltisol est entrée dans le giron d’Edilteco. Jouissant d’un savoir-faire depuis plus de 40 ans, elle est spécialisée dans la fabrication de poutrelles en béton précontraint. Mais aussi, de hourdis en PSE et de doublages en PSE pour plaque de plâtre. Près de 2 M€ ont été investis dans ce rachat. Dont 800 000 € qui vont être mobilisés pour la mise en conformité des 2 sites de PSE et de béton (au Pontet, dans le Vaucluse), dans le cadre des obligations ICPE1. De plus, des investissements seront consacrés à des apports en matériels et technologies. Notamment pour l’ITE, les enduits de finition et les colles. Ceci, avec la mise en place d’un robot palettiseur, d’une machine à teinter et d’une cabine à lumière froide servant à contrôler les teintes. Il en va de même pour les billes de PSE, avec la mise en place d’un granulateur, d’un dépoussiéreur et d’une machine conçue par Edilteco permettant l’adjuvantation et la mise en sac du polystyrène. Ainsi, les gammes Politerm et Polys Beto seront très vite fabriquées au Pontet sur le site de Deltisol. Et toute la gamme de mortiers légers à terme. Rationaliser et pérenniser Pour Edilteco, cette transaction permet de rationaliser sa couverture dans le secteur d’Avignon et de ses villes limitrophes. Elle vient compléter son équipement industriel et ses forces vives. Le site avignonnais dispose de 4 000 m² de stockage disponible, qui vont permettre de développer les activités historiques de Deltisol. Et, de proposer aux clients une offre panachée avec la mise en stock immédiate de mortiers légers. Ainsi que de la gamme ITE et de ses accessoires. Jean-Marc Damour, nouveau directeur de marché “Plancher” assurera le lancement de ce qui représente la nouvelle gamme “Plancher” d’Edilteco. A ce titre, les secteurs commerciaux vont être redécoupés pour intégrer l’équipe de Deltisol. Permettant un travail commercial plus approfondi, avec un service aux clients renforcé. Au fil du temps, tous les secteurs seront redécoupés pour intégrer de nouveaux commerciaux et intensifier plus encore le travail de prescription. Laurent Mainy, directeur opérationnel d’Edilteco France et Paolo Stabellini, Pdg du groupe, ont pour premier objectif de stabiliser au plus vite l’activité de Deltisol. Ils ambitionnent un chiffre d’affaires prévisionnel de 22 M€ pour l’exercice 2021. 1Installations classées pour la protection de l’environnement.
Il y a 4 ans et 242 jours

Edilteco France acquiert la société Deltisol

EDILTECO France® – fabricant et fournisseur de plaques de polystyrène ACERMI pour les systèmes ITE, de granulats de PSE pour chapes, mortiers et bétons légers, chapes et mortiers légers prêts à l’emploi et thermo-acoustiques, ainsi que de systèmes innovants d’isolation thermique extérieure – vient d’acquérir les activités de la société DELTISOL historiquement implantée dans l’avignonnais. Plus de 2 millions d’euros vont donc être investis dans ce rachat dont près de 800 000 euros pour, en priorité, la mise en conformité des sites dans le cadre des obli- gations ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement). Après la mise en place des actions correctives néces- saires en termes de sécurité des personnes, de mise aux normes des machines et de respect des obligations soumises à ICPE, les deux sites DELTISOL seront certi- fiés ISO 9001 version 2015. Ce rachat permet de conserver les emplois de 49 collaborateurs sur les 54 qui étaient encore en poste avant le confinement.   Photo : Edilfacade Edilteco
Il y a 4 ans et 244 jours

Quels sont les aspects essentiels de l'enveloppe d'un bâtiment pour garantir sa performance énergétique ?

Les communications sur la performance énergétique des bâtiments se multiplient ces derniers mois (propositions de la convention citoyenne pour le climat, appel du Haut Conseil pour le Climat, annonces gouvernementales…).Pour ce Groupe de Travail du Pôle de compétitivité Fibres Energivie, une enveloppe constituée d'une isolation homogène et de ponts thermiques traités efficacement permet de diminuer considérablement la consommation énergétique. Les usagers voient ainsi leur "reste à vivre" augmenter. D'ailleurs, selon une étude menée par FLIR Systems, les ménages français gaspillent 11,5 milliards d'euros chaque hiver en raison d'une mauvaise isolation (401 € en chauffage pour un foyer moyen en France). De même, selon l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), 6,8 millions de personnes se trouvent en situation de « précarité énergétique », c'est-à-dire que leur facture énergétique pèse pour plus de 8 % de leur revenu. Enfin, la rénovation des passoires énergétiques supposerait une économie moyenne dans les dépenses des ménages à hauteur de 1.100 €/an, soit environ l'équivalent d'un Smic net par an. Le dispositif prévu par la loi n° 2009-323 du 25 mars 2009, dite loi MOLLE, permet au bailleur qui réalise des travaux d'économie d'énergie dans les parties privatives communes d'un bâtiment, de demander aux locataires une « contribution pour le partage des économies de charges ». Cette contribution figure dans la quittance sur une ligne spécifique appelée communément « 3ème ligne de quittance ». Ainsi, le bailleur dispose de revenus supplémentaires pour financer les opérations de rénovation futures destinées à réaliser des économies d'énergie. Celles-ci sont évaluées selon une méthode de calcul conventionnel de la consommation d'énergie résultant d'une étude thermique (dite réglementaire), et servent de base au calcul de la contribution demandée au locataire (avec un plafond fixé par la loi à 50% des économies d'énergies). Cependant, pour le Groupe de Travail, il s'avère primordial de rappeler que cette méthode de calcul comporte des incertitudes sur la représentativité réelle des consommations. Les bailleurs sociaux s'exposent alors au risque de devoir faire face à des situations conflictuelles avec : Une économie d'énergie non atteinte, ne permettant pas de concrétiser la réduction de charge escomptée ; Une 3ème de quittance injustifiée aux yeux des locataires ; Un montant de loyer sensiblement identique, voire en augmentation ; Une possible diminution du reste à vivre des foyers induisant une croissance des impayés pour le bailleur social ayant engagé des travaux. Cette possibilité offerte aux bailleurs représente un levier financier important, mais peut rapidement devenir contreproductive lorsque les méthodes de calcul ne sont pas représentatives des performances réelles du bâtiment après travaux. Ainsi, la difficulté récurrente à estimer précisément le gain énergétique, et à garantir la performance énergétique d'un projet de réhabilitation demeure un obstacle majeur pour définir avec assurance les économies atteintes en exploitation. Le bailleur social reste sous le joug d'une contre-référence tant énergétique que financière, pouvant aller jusqu'à hypothéquer sa capacité financière à poursuivre sa stratégie de rénovation sur le moyen terme.« Il semble que notre monde actuel ait pris conscience des enjeux d'aujourd'hui mais également ceux de demain. Cela est d'autant plus précieux que cette prise de conscience émane directement des citoyens. Il est donc primordial que les décisions, qui se prennent actuellement, positionnent le curseur au bon endroit. La rénovation des bâtiments existants est le levier majeur d'un des secteurs les plus énergivores de notre société. C'est en ce sens qu'elle doit être appréhendée plus en profondeur que par le passé : promouvoir et favoriser très en amont une Isolation Thermique par l'Extérieur « durablement » pérenne. Des garde-fous doivent être conservés, renforcés, intégrés à notre réglementation, mais la démarche doit aller plus avant en faisant de la mise en œuvre un point clé. Nous devons faire de l'accompagnement et la formation professionnelle aux métiers de l'ITE, l'un des socles de nos ambitions… » -Stéphane Lambert, Président du SNBVILa valeur « verte » des logements Au-delà des conséquences positives sur le reste à vivre des foyers, une enveloppe de qualité permet également de maintenir, voire d'augmenter la valeur patrimoniale d'un bien, dite la « valeur verte » des logements. En 2018, les notaires ont indiqué que les maisons de classe F-G se sont vendues, en moyenne, de 6 à 19 % moins cher que les maisons de classe D. A contrario, celles de classe A-B affichent, en moyenne, un prix de 5 à 11 % supérieur à celles de classe D.Les enjeux liés à la future RE2020"Afin de garantir une qualité homogène de l'enveloppe du bâti depuis la conception, la réalisation et pendant l'exploitation du bâtiment, il est nécessaire d'utiliser des indicateurs réglementaires ambitieux dans la prochaine RE2020. Par exemple, l'isolation en rénovation est un concentré de cas particuliers. Il convient donc d'être en mesure d'évaluer les singularités alors que la bibliothèque RT actuelle est à vocation générique ! Il est nécessaire de mettre en place des garde-fous cohérents avec les objectifs ambitieux de performance en exploitation pour réussir la transition énergétique des bâtiments. Pour les opérations de constructions neuves, les méthodologies d'évaluation des déperditions thermiques laissent toujours place à des approximations favorables à l'adoption de solutions techniques peu performantes sur le plan thermique, privilégiant une rationalisation financière des projets. Ainsi, nombre de solutions « optimisées » induisent en réalité des déperditions thermiques notables dégradant de plus de 50 % les Uparois, sans générer la moindre alerte de non-conformité réglementaire. Ces bâtiments neufs prétendant atteindre une cible de besoin de chauffage à hauteur de 30 kWh/m².an seront plutôt, en réalité, à des niveaux proches de 50 kWh/m².an, générant des surcoûts en exploitation, et des risques pour le confort et la santé des occupants" (cf. CP précédent du Groupe de Travail sur la Qualité de l'Enveloppe). -David Corgier, cabinet d'ingénierie énergétique MANASLUDans le cadre de l'élaboration de la future RE2020, le Groupe de Travail souhaite appuyer les priorités suivantes concernant les indicateurs réglementaires : Le besoin Bioclimatique (Bbio) doit être équivalent à : standard RT2012 - 40 % ; La Consommation d'énergie primaire (Cep) doit être équivalente à : standard RT 2012 - 20 % (et suppression de toute dérogation) ; Les seuils pour limiter les ponts thermiques doivent être conservés voire renforcés ; Réintroduction de bibliothèques de bases de données de ponts thermiques mises à jour à partir des configurations et des méthodes constructives actuelles ; Mise en place d'un suivi de la performance énergétique. Dans certains cas, une procédure de commissionning doit être rendue obligatoire (petite enfance, EHPAD, santé, éducation…).Pour le Groupe de Travail qui milite en faveur d'une qualité homogène de l'enveloppe du bâtiment, il est impératif : d'adopter une approche globale pour l'efficience des opérations (coût global, 3ème ligne de quittance, reste à vivre, durabilité…). de conserver et introduire des indicateurs et des garde-fous cohérents dans la RE2020 pour la construction neuve et adapter la règlementation à la rénovation (Bbio, Cep, garde fous sur les ponts thermiques, Bases de données actualisées, méthode de commissionning). de garantir les moyens de la rénovation et de la construction neuve : mettre en place des obligations de moyens mais surtout de résultats associés à une évaluation objective de la performance (réelle et vérifiée).
Il y a 4 ans et 245 jours

Ripage souterrain dans le cadre du chantier de mise en accessibilité de la gare de Saint-Denis

Les équipes devront organiser cette opération technique très complexe sans arrêter les circulations (900 trains par jour). Ces travaux s'intègrent dans un ambitieux programme de mise en accessibilité des gares d'Ile-de-France, largement porté et financé par Ile-de-France Mobilités et la Région Ile-de-France, et par SNCF également.Avec près de 90.000 voyageurs quotidiens, la gare de Saint Denis est une des gares les plus importantes d'Île-de-France. Desservie par les lignes D et H, elle est aussi fréquemment utilisée en correspondance.La mise en accessibilité de la gare de Saint-Denis est un chantier d'une ampleur exceptionnelle qui répond à plusieurs objectifs :Permettre aux personnes à mobilité réduite de se déplacer plus facilement : l'objectif plus largement est de faciliter la vie de tous les voyageurs ayant des difficultés de déplacement (poussettes, bagages, sacs volumineux).Décongestionner et adapter la gare aux flux de voyageurs attendus à long terme.Organiser tout le quartier gare en véritable pôle d'échanges.Données-clé du chantierCoût de l'opération : 78 M€ (Île-de-France Mobilités 50%, Région Île-de-France 25%, SNCF Gares & Connexions 25%).52 mois de travaux, soit un peu plus de 4 ans de 2019 à 2023. L'aménagement du quartier de la gare se poursuivra au-delà de 2022/2023.Outre le nouveau passage souterrain, la mise en accessibilité de la gare inclut entre autres le rehaussement des 4 quais en conformité avec le déploiement des futurs trains du RER D ; la création de nouveaux bâtiments voyageurs accessibles aux personnes à mobilité réduite, dans la continuité du futur souterrain ; la création de 4 ascenseurs et d‘une rampe d'accès ; l'installation de 2 escaliers mécaniques ; la création et l'allongement des abris sur les quais ; l'installation de balises sonores, la mise en conformité de l'éclairage et de la signalétique et la pose de bandes de guidage et d'éveil à la vigilance.Entreprise réalisant les travaux : Demathieu BardLe glissement des cadres du nouveau souterrainL'opération se déroule dans le calendrier prévu grâce à une mobilisation exceptionnelle des équipes SNCF et des entreprises partenaires.Ce chantier est l'un des premiers à avoir repris en Ile-de-France après le confinement lié au Covid-19.Il faudra seulement 24 heures pour mettre en place les 2 cadres géants de béton sous les voies ferrées, d'une longueur de 35 mètres chacun.Les 2 cadres du futur passage souterrain sont réalisés en béton armé. Une bétonneuse injecte le béton dans un coffrage en bois, renforcé de tiges métalliques, qui permet de mouler les parois et la toiture de l'ouvrage grâce à un échafaudage posé au sol.Les ouvertures réservées sur les côtés des deux cadres accueilleront les escaliers mécaniques et les escaliers fixes qui desserviront les quais ; les cages d'ascenseurs s'inscriront dans les ouvertures réservées en toiture.Une fois les cadres du souterrain glissés sous les voies, les équipes débuteront la réalisation des accès qui les relieront aux quais.Un passage souterrain hors normes2 500 tonnes, c'est le poids total des ouvrages glissés sous les voies (soit l'équivalent de 6 locomotives TGV)70 mètres, c'est la longueur du futur passage souterrain (soit la longueur de 3 terrains de tennis)Un programme ambitieux de mise en accessibilitéPersonnes en situation de handicap, personnes âgées, voyageurs avec bagages ou poussettes, femmes enceintes…En Île-de-France, près de 4,8 millions de personnes se retrouvent en situation de mobilité réduite, que ce soit de manière permanente ou temporaire.En septembre 2020, 117 gares d'Ile-de-France étaient rendues accessibles à tous, dont 110 au titre du programme SDA (schéma directeur d'accessibilité).Des travaux d'accessibilité sont en cours cette année dans une quarantaine de gares franciliennes, dont celle de Saint-Denis. A terminaison du programme, plus de 209 gares prioritaires sur la région seront accessibles à tous.Ce programme d'envergure s'appuie sur la coopération entre toutes les parties prenantes, élus locaux, associations de personnes à mobilité réduite et usagers des lignes, ainsi que sur l'engagement d'Île-de-France Mobilités et de la Région Île-de-France, principaux financeurs de ces opérations visant à développer des gares intermodales, durablement accessibles et accueillantes.Près de 190 millions d'euros sont injectés cette année en Ile-de-France dans les travaux d'accessibilité.Pour réduire l'impact des travaux sur les 3,2 millions de voyageurs qui circulent chaque jour sur le réseau d'Ile-de-France, les opérations se déroulent largement de nuit, le week-end et pendant les vacances scolaires. Les travaux de mise en accessibilité s'effectuent souvent dans des gares extrêmement fréquentées, sans pour autant affecter les déplacements du quotidien.Depuis le 1er janvier 2020, la nouvelle gestion unifiée des gares place les projets de mise en accessibilité des gares directement sous la responsabilité de SNCF Gares & Connexions.
Il y a 4 ans et 252 jours

Bétons esthétiques / Dossier

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Résidence d’habitation Sainte-Thérèse, au Havre (76). Architecte : Atelier Bettinger. [©Ciments Calcia] Le beau est un sujet, qui a toujours fait couler beaucoup d’encre et interpellé de nombreux philosophes au fil des siècles. En juin dernier l’épreuve de philosophie du bac posait indirectement la question aux lycéens :  “A quoi bon expliquer une œuvre d’art ?” Si la perception du beau appartient à chacun et demeure personnelle, et donc subjective, il ressort tout de même quelques lignes de force, dénominateurs communs de la façon, dont nous exprimons notre définition du beau. D’une part, l’unité, l’harmonie dégagent tout à la fois un sentiment de simplicité et de force intangible. D’autre part, la multiplicité amène la richesse et la complexité. Le beau pourrait dès lors s’assimiler à un accord harmonieux de la force et de la diversité, une définition qui semble faite pour caractériser le matériau béton.  Dossier réalisé par Catherine Alcocer-Pin Giovanni Lelli : A la recherche du beau Le matériau béton agit sur l’architecture, dont il permet de sculpter l’écriture, en soulignant les formes, et en offrant une grande diversité d’aspects, de couleurs et de reliefs. Le matériau béton, parce qu’il est l’expression architecturale par excellence, agit comme un véritable médiateur culturel, technique et social. Centre départemental de documentation et futur musée de la résistance nationale, à Champigny-sur-Marne (94).[©Lelli Architectes] Depuis quelques années, au-delà de la conception architecturale de bâtiments, les aménagements extérieurs accordent une place de plus en plus large aux beaux bétons. Cette tendance forte s’explique par la grande facilité de moulage et donc la capacité à réaliser des formes complexes. Mais aussi par une large palette de couleurs, liée à la combinaison des composants du béton et à l'ajout de pigments et les différentes textures rendues possibles en surface.   L’architecte Giovanni Lelli en explique toutes les subtilités : « Une belle matière, c’est celle pour laquelle la main de l’homme a apporté un supplément d’âme, qui va bien au-delà de la structure et du règlement. De tous les matériaux de construction, le béton est le seul qui permet de travailler, et d’agir de différentes manières sur son aspect de surface, sa transparence. On ne peut pas se contenter de dire d’un béton “c’est un beau C50/75 …”. Il faut lui conférer ce quelque chose en plus que seul amène un travail sur l’aspect. Créer un beau béton est une recherche à chaque fois renouvelée. Il ne s’agit pas de reproduire une recette, mais d’en élaborer de nouvelles. Je recherche l’inédit, la différence pour, à chaque fois, aller plus loin et offrir autre chose, de la diversité. Nous sommes nombreux à partager cette passion des beaux bétons et chacun a sa propre approche de conception, sa trajectoire créative. Chez Lelli Architectes, notre “dada”, c’est la transparence… D’aucuns pourraient même dire que nous poursuivons une chimère, mais c’est cette quête qui nous pousse à toujours expérimenter de nouvelles choses sur chantier. Dans la construction comme dans tous les domaines, il faut de l’expérimentation. La recherche doit être pratique et non doctrinale. Allier performance structurelle et beauté dans une approche créative sans cesse renouvelée, telle est ma vision du travail du béton ». Sols et murs : Les façades s'animent et l'espace public se réinvente La signature architecturale d’un bâtiment tient pour l’essentiel au rythme véhiculé par sa façade. En alternant couleurs et aspect, cette dernière s’anime, raconte son histoire et celle de son environnement. Au-delà de sa performance structurelle, l’enveloppe offre aujourd’hui un véritable champ de créativité aux concepteurs. Mariage réussi entre la préfabrication et le coulé en place. Stade de tennis de la porte des Lilas, à Paris. Architecte : Bruno Mader.[©ACPresse] Résilles en Ductal de LafargeHolcim ou en Effix Arca signé Ciments Calcia, couleurs, empreintes, impressions photos sur des éléments de façade, les concepteurs disposent d’infinies possibilités grâce au matériau béton. Les industriels du béton ne sont pas en reste avec des MCI/MC2I sur les chantiers. Fehr, Guillerm/Jousselin et Soriba proposent aujourd’hui des MCI matricés ou imprimés. Et même des produits MC2I en béton teinté, poli… Au-delà de l’architecture, c’est tout l’aménagement du territoire, qui fait appel aux bétons esthétiques. A l’horizontale avec des aspects lavés, brossés, polis et surtout une explosion du matricé, qui connaît un réel engouement de la part des concepteurs. Cet aspect spécifique se décline en effet dans différentes teintes et matières, et permet d’imiter à la perfection la pierre, le bois ou la terre, multipliant ainsi les possibilités esthétiques. De nombreux bétons décoratifs pour l’aménagement extérieur ont vu le jour comme la ligne Artevia de LafargeHolcim [Lire ci-dessous]. Du côté d’Eqiom Bétons, une gamme de bétons décoratifs appelée “Articimo” a été développée. « Elle offre aussi un large choix de matières, textures et couleurs, souligne Sophie Juliao, responsable marketing solutions bétons.  Parmi les solutions décoratives les plus plébiscitées, on distingue le béton imprimé, qui confirme son succès. Quant au béton ciré, spécialité de la maison avec son réseau dédié, il attire par le rendu minimaliste et le design qu'il confère à un intérieur ou sur du mobilier pour un résultat moderne et tendance.Enfin, le réseau “Créateurs de Sols Bétons”, qualifié par Eqiom Bétons, regroupe plus de 100 professionnels spécialisés dans les bétons décoratifs. »De quoi répondre à toutes les attentes.   Vers des finitions sobres et naturelles  Rencontre avec Mejda Bendani de la direction marketing, responsable de gamme aménagements décoratifs de Lafarge France. Un matriçage délicat pour marquer le chemin à suivre avec l’Artévia de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Quelle est l'étendue de la gamme que vous proposez ? Mejda Bendani : Artevia est une gamme de bétons décoratifs pour les revêtements de sol, développée par LafargeHolcim pour les aménagements extérieurs publics et privés. Ces bétons sont coulés sur une épaisseur de 12 cm qu’on traite en surface selon la gamme choisie pour obtenir l’aspect souhaité : effet pierre taillée (Artevia Roche), poli (Artevia Poli), béton coloré (Artevia Color), béton imitation bois, pavés, carreaux (Artevia Empreinte), béton effet sable (Artevia Saharo). La mise en œuvre est essentielle. C’est pourquoi, nous avons développé un réseau d’applicateurs partenaires, qui assurent la pose de ces bétons Quels sont les bétons esthétiques les plus demandés ? L’Artevia Relief reste l’offre la plus commercialisée en France. Il y a aussi une demande pour le béton imprimé, qui commence à se développer. Quel est l’avenir pour les bétons décoratifs ? Quelles sont les tendances ? Les tendances s’orientent vers des finitions sobres et naturelles. L’Artevia Saharo et l’Artevia Roche s’y prêtent bien, car ils offrent un effet de surface proche de la pierre naturelle ou d’un sable finement texturé. Cerise sur le gâteau, les teintes claires participent à lutter contre les effets d’îlots de chaleur urbains, en abaissant les températures en ville. Léon Grosse : Du temps, de l’énergie et de l’attention Il ne peut y avoir de bétons esthétiques sans une mise en œuvre soignée et une attention particulière portée à chaque étape du chantier. Réaliser un béton esthétique requiert d’adopter une démarche concertée entre les différents acteurs. Expert béton chez Léon Grosse, Serge Favre en fait la synthèse... Façade en béton blanc brut de décoffrage sur l’église de Saint-Julien-de-la-Lange (85). Architecte : Alvaro Siza.[©Léon Grosse] En tant qu’entreprise de mise en œuvre, quels sont les aspects que l’on vous réclame le plus ? Serge Favre : La tendance est aux bétons clairs, aux bétons matricés avec de nouvelles textures. Les bétons très sobrement sablés, révélant les gravillons, ont aussi le vent en poupe. La coloration vient en complément, de manière à marquer une façade avec des lignes horizontales constituées de différentes couleurs. On a beaucoup de variations autour de l’ocre pour retrouver des couches naturelles combinées au matriçage, afin de créer un relief. Quel est le secret d’un béton esthétique bien réussi ? La finition est fondamentale. Avec des bétons bien fermés, bien formulés, on arrive à des aspects satinés ou brillants comme des miroirs. Tout est question de travail en équipe. Parement matricé et peint sur le centre hospitalier Navarre, à Evreux (27). Atelier d’architecture : AACD.[©ACPresse] Pour obtenir une belle homogénéité, les moyens sont simples. Mais encore faut-il les mettre en œuvre ! Le préalable indispensable réside dans l’implication de tous les intervenants très en amont. Tout est important comme la profondeur de la matrice et donc l’épaisseur à obtenir pour mettre en avant plus ou moins de textures. Les bétons esthétiques, il faut le rappeler, ont un coût qu’il est nécessaire de bien prendre en considération dès le début du projet, car trop souvent de belles intentions sont abandonnées en cours de route. Par exemple, la coloration double souvent le prix d’un béton. Certaines couleurs comme le bleu le renchérissent encore plus. Il faut bien prendre en compte, dès le départ, les dosages nécessaires pour l’obtention d’une teinte franche et pérenne. Un rouge dosé a minimapar souci d’économie donnera un rose layette… Dernier point fondamental, un béton esthétique doit être protégé, afin de préserver la teinte dans le temps, lorsqu’il est coloré. Par ailleurs, comment ne pas prévoir un anti-graffitis jusqu’au premier étage ? Bien souvent, ce poste est passé à la trappe… Pour résumer, je dirais qu’un chantier de béton esthétique : c’est du temps, beaucoup d’énergie et de l’attention portée sur tous les détails ! Adjuvants et additions : Influenceurs de couleurs Les adjuvants et autres additions occupent une place importante. Sans ces composants, il serait tout simplement impossible d’obtenir des bétons présentant une esthétique. Qu’il s’agisse un voile dit “brut de décoffrage”, d’un parement coloré ou d’un sol désactivé... La médiathèque de Vitrolles bénéficie d’un parement clair et lisse, obtenu notamment par l’utilisation du laitier moulu de hauts fourneaux Ecocem dans la formule du béton. Architecte : Jean-Pierre Lott.[©Ecocem] En matière d’esthétique, l’ensemble de la filière doit beaucoup aux adjuvantiers, qui ont œuvré pour la mise au point de bétons esthétiques et décoratifs.  Pour un beau béton, tout commence par une huile de décoffrage de qualité, qui assurera la régularité du parement avec un aspect homogène et sans bullage. Tous les adjuvantiers - BASF CC, Chryso, GCP Applied Technologies, Mapei, Sika ou Technique Béton - proposent des huiles et des émulsions végétales, correspondant à la nouvelle classification d’agents de démoulage. Cette dernière a été mise en place par le Synad et présente des produits en conformité vis-à-vis de la santé et de l’environnement. Outre cet aspect, ces huiles répondent avant tout aux besoins des entreprises de réaliser des bétons au parement de qualité. Et l’interface entre le coffrage et le béton en constitue le point central. Ces additions qui teintent. Les huiles de décoffrage jouent un rôle important dans l’obtention de beau fini des parements en béton brut.[©BASF CC] Pour aller plus loin, le choix des constituants internes influe aussi sur la teinte finale du béton. En premier lieu, la coloration est donnée par les éléments les plus fins, ciment, sable et additions. Les colorants entrent pleinement dans cette dernière catégorie. Bien entendu, la destination du béton orientera le maître d’œuvre sur un type de coloration. Pour la coloration dans la masse, la palette est sans limites, car non seulement, ces colorants peuvent être mélangés entre eux. Mais aussi être combinés avec la teinte originelle du ciment, offrant ainsi une multiple de possibilités. Depuis le ton pastel jusqu’à la nuance la plus vive. MasterColor de BASF CC, ChrysoColor de Chryso, MapeColor de Mapei, Pieri Kaolor de GCP Applied Technologies ou ColorCrete de Sika sont autant de ligne de produits, qui répondent à l’heure actuelle à la demande croissante en matière de coloration des bétons.Mais les additions peuvent être d’une autre nature et avoir un autre rôle que celui de simple colorant. Elles sont ajoutées aux bétons afin de modifier leurs caractéristiques, à l’état frais comme à l’état durci. Ultra fines, elles influent tout de même sur la teinte du béton. Ainsi, les fillers calcaires éclaircissent le béton.Fournisseur de ce type d’additions, l’industriel Omya s’engage même sur la teinte liée aux additions de fillers calcaire, en proposant un suivi blancheur. De son côté, le laitier moulu de hauts fourneaux d'Omya est recommandé pour les bétons apparents, les bétons colorés et les bétons architectoniques. Il procure un aspect de surface régulier, grâce à une finesse Blaine élevée et une teinte plus claire, voire blanche. C’est aussi un très bon rempart contre les efflorescences, grâce à la neutralisation chimique de la chaux contenue dans le béton. Dompter le temps. Un sol extérieur en béton coloré en harmonie avec l’immeuble White, à Montrouge (92).[©Sika] Dans le même ordre d’idée, la fumée de silice, bien que noire, ne fonce pas le béton, comme on pourrait le croire. L’industriel Condensil l’a démontré à travers une série de planches d’essai... Résultat, les bétons additionnés de fumée de silice présentaient des teintes plus claires que les mêmes bétons sans fumée. L’explication est simple : cette addition est intégrée le plus souvent dans ces bétons très techniques, dont la composition et le malaxage sont super maîtrisés. De fait, la dispersion des éléments, en particulier les plus fins, est bien jugulée. On peut aussi citer des produits anti-efflorescence de type MasterPel 795 et 799 de BASF CC. Intégrés directement dans le mélange, ils permettent, grâce à l’effet perlant qu’ils procurent, “d’hydrophober” le béton. Ceci élimine des désagréments, tels que l’efflorescence, limitant ainsi la perte de la teinte initiale dans la durée. Enfin, le temps constitue un autre ennemi de la beauté du béton. Et pour préserver cet atout vis-à-vis des agressions extérieures, les produits de protection sont indispensables. Intégrés à la formulation du béton ou intervenants en traitement de surface, les solutions restent nombreuses. Les principaux acteurs proposant ce type de produits s’appellent Chryso, GSP Applied Technologies, Guard Industries ou Hydro-Minéral. Les solutions sont de type minéralisant, imperméabilisant, hydrofuge, anti-graffitis... Elles peuvent présenter des fonctions complémentaires, comme la coloration.  Et si les bétons ont souffert des outrages du temps ou du vandalisme, elles peuvent aussi aider à leur nettoyage, pour retrouver une nouvelle jeunesse ou leur esthétique originelle.   Tout est dans le détail  Abords de la halle Maryvone Dupureur, à Saint-Brieuc (22).[©RCR Déco Bretagne ] Responsable de l’agence Bretagne de Sols/RCR Deco France, Etienne de Poulpiquet est un spécialiste des bétons esthétiques à l’horizontal. Il estime aussi que la collaboration et les échanges avec l’ensemble des acteurs d’un chantier sont essentiels à la réussite d’un beau béton. « Je ne saurais trop rappeler l’importance d’une bonne conception, impliquant en amont l’ensemble des acteurs, en favorisant les échanges dès le début du projet. Réussir un béton esthétique suppose de porter une attention accrue à tous les “détails” du chantier : épaisseurs, joints calepinages. Rien ne peut être laissé au hasard, car ce sont bien souvent ces “détails”, qui font l’esthétique d’un projet et lui confèrent son aspect final. Les tendances sont aujourd’hui sans cesse renouvelées et il faut savoir sortir de ses habitudes pour proposer des finitions adaptées à l’espace public, qui connaît actuellement une réelle transformation en matière esthétique. » Chryso : « Le beau béton est très tendance » Sadok Khalsi est le chef de marché bétons décoratifs chez Chryso. Il fait un point sur ce sujet... Que sont les bétons esthétiques pour Chryso ? Pour Chryso, les bétons esthétiques ou décoratifs constituent un important pan d’activité. Cela fait plusieurs années déjà que nous avons pris ce virage. Et les acquisitions récentes de Moderne Méthode et de BMC Diffusion nous ont permis de consolider notre offre, tout en élargissant nos domaines de compétence. Notamment en ce qui concerne les matériels et les techniques de mise en œuvre.Aujourd’hui, tout ce qui permet l’embellissement est important. Et le béton ne se cache plus. Il est même très tendance. Son image est redorée et Chryso en est l’un des acteurs. L’apport de valeur se fait sur l’ensemble de la chaîne travaillant sur ces types de bétons. Ceci, jusqu’au client final.  Allée micro-desactivée avec le système Chryso Deco Wash Pico.[©Chryso] Quelles sont les solutions esthétiques, qui se distinguent en ce moment ? Le marché des bétons désactivés reste porteur. Mais à l’heure actuelle, la tendance est davantage orientée sur les techniques de micro-désactivation, à la finition “sablée” ou “très fine”. La demande est aux aspects très naturels. Notre nouvelle offre Chryso Deco Wash Pico répond à ce cahier des charges. Cette désactivation très fine est idéale pour les rues piétonnes des centres villes ou pour les plages de piscine. L’autre tendance touche à l’imperméabilisation des sols. Aujourd’hui, la réglementation exige que les communes préservent des zones, permettant aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. En ville, c’est toujours un peu délicat. Les bétons drainants sont la réponse à cette contrainte. Ainsi, notre solution Chryso EasyDrain permet de construire une surface drainante. C’est là son rôle premier. Mais surtout, cette surface devient en même temps esthétique, ce qui est assez nouveau pour ce type de bétons. Chryso propose aujourd’hui différentes solutions, afin d’apporter cette dimension esthétique : Chryso Urban Stencil, Renocrete…Côté pratique, l’adjuvantation développée pour ce système optimise le transport du béton dans la toupie, tout en facilitant la mise en œuvre.   Ouvrages de référence  Ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et à leurs mises en œuvre.[©Specbea] Ancien président du comité Vecu (Voirie et chantiers urbains) du Specbea, Olivier de Poulpiquet revient sur l’existence de quelques ouvrages de référence dans le domaine des bétons d’aménagement : « Les bétons décoratifs sont une véritable passion à laquelle j’ai consacré 20 ans de ma vie. Tout a commencé avec l’aménagement des espaces verts. L’avènement du béton désactivé a été un véritable déclic, qui a permis d’établir les règles de l’art, car il ne peut y avoir de beaux bétons sans une mise en œuvre encadrée. A ce titre, le Specbea a édité trois ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et aux règles de l’art les concernant. » A consulter de toute urgence. Ciments Calcia : Facteur d'harmonie Ces dernières années ont été riches dans le domaine des bétons esthétiques, tous les acteurs rivalisant d’imagination pour mettre au point des produits surprenants et accessibles. Contribuant au bien-être de tous, car le beau est un facteur d’harmonie. Roland Merling, responsable prescription chez Ciments Calcia, brosse le panorama des bétons esthétiques. Comment définir les bétons esthétiques et décoratifs ? Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Architecte : Chabanne & Partenaires.[©Paul Kozlowski/Ciments Calcia] Roland Merling : Le béton est un matériau composite, qui permet de travailler de façon très approfondie sur l’apparence de son parement, qui peut revêtir un aspect texturé ou lisse, s’animer de motifs grâce au matriçage ... Ces résultats s’obtiennent de trois manières différentes : le travail de l’empreinte, qui conserve la peau du béton, les traitements chimiques et les traitements mécaniques qui, en supprimant la peau du béton, font apparaître sa matière interne. En fonction des traitements, ils sont réalisés sur béton frais ou durci. En ce qui concerne les bétons colorés, il existe deux possibilités pour les teinter. Tout d’abord, un traitement de surface appliqué sur béton durci. Celui-ci se fait avec des lasures pour les parties d’ouvrages verticaux et des minéralisateurs pour les parties d’ouvrages horizontaux. Ces produits peuvent être mats ou brillants, incolores ou colorés, On peut aussi opter pour un traitement dans la masse, avec l’utilisation de particules fines de sables colorés ou/et de pigments minéraux. Bien entendu, ces deux types de traitement peuvent être associés. Quels sont les acteurs du marché des bétons esthétiques et décoratifs ? Les acteurs sont présents sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception incluant la maîtrise d’ouvrage et les architectes. Il concerne les fournisseurs de béton prêt à l’emploi, les préfabricants, les carriers, les fabricants d’adjuvants et de pigments pour béton et les entreprises de construction. Sachant que la mise en œuvre est un point fondamental pour la réussite d’un béton esthétique. Elégante résille réalisée en béton, intégrant le ciment Effix Arca de Ciments Calcia.[©Ciments Calcia] Unibéton est un acteur très présent sur le marché des bétons esthétiques pour les voiles de bâtiments ou pour les ouvrages d'art. Nous proposons les gammes Décovoil, Isyvoil, Isytecvoil et Gigavoil. Unibéton intervient aussi sur le marché des aménagements urbains, avec ses gammes Unidécor, Colordécor, Primdécor, Stabidécor et Cérador.  Quelles sont les tendances marquantes actuelles et pour l’avenir ? Si les bétons décoratifs existent depuis vingt ans, la période récente a été créative, avec la mise sur le marché des bétons dépolluants à base de ciment i.active Ultra de Ciments Calcia, luminescents ou scintillants. Ces derniers sont très prisés par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Le béton permet de structurer l’espace, avec des variations de teintes en fonction de la vocation des espaces : zones piétonnes, pistes cyclables, chaussées automobiles à chaque usage sa couleur ou son aspect ! Enfin, il est devenu possible depuis peu d’associer des propriétés drainantes, esthétiques et dépolluantes au béton, avec la gamme Idro drain d’Unibéton. La palette des possibles est infinie pour autant que l’on veuille encore développer ce marché. A ce niveau, il faut que tous les acteurs soient bien formés à ces solutions. Des programmes dédiés existent, de la conception à la mise en œuvre. C’est fondamental pour l’avenir de ce marché. Atelier Artistique du Béton : Quand l’art investit l’espace public grâce au béton Ces dernières années ont vu l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans la conception et la réalisation d’éléments artistiques en béton, destinés aux structures de loisirs, mais aussi aux espaces publics. L’Atelier Artistique du Béton en fait partie… Réplique de la grotte de Lascaux, réalisée par AAB dans le cadre de la construction du nouveau Centre international de l’art pariétal, dit “Lascaux IV”.[©AAB] L’Atelier Artistique du Béton (AAB) a marqué les esprits, avec la réalisation de l’espace destiné aux lions du parc zoologique de Beauval. Avec quelque 5 300 m2d’espaces paysagés, aux airs de savane africaine ont été aussi aménagés. Aujourd’hui, l’industriel participe à la nouvelle attraction du zoo à venir pour 2020. La technique d'AAB consiste à sculpter à la main et dans le frais d’un mortier thixotrope, présentant des résistances au jeune âge élevées et une consistance ad hoc. Grâce à cette technique du béton sculpté, AAB peut produire des façades thématisées, des faux rochers ou encore des éléments figuratifs architecturaux de premier plan. Il compte des références toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Le nouveau centre de l’Art pariétal de Lascaux IV, le premier Royaume du Puy du Fou, le Puy du Fou à Tolède, en Espagne ou encore le parc Aquatique Rulantica à Europa Parc, en Allemagne, qui ouvrira ses portes d'ici à novembre 2019. AAB s'est aussi illustré dans le domaine public, en produisant, grâce à ses techniques, de nombreux ouvrages, comme la rénovation des barrières en rocaille du parc des Buttes Chaumont, à Paris, de la passerelle du Chaumont-sur-Loire ou encore la construction des arbres de la gare de Nantes, et de nombreux éléments en Bfup sous la houlette de Rudy Ricciotti. Le Puy-du-Fou de Tolède, en Espagne.[©AAB] Côté stratégique, Ateliers artistiques du Béton a été repris, en 2016, par Nicolas Feldkircher. Parti du béton sculpté et s’étant ouvert au Bfup, il y a maintenant 12 ans, l’entreprise continue sa croissance, en ayant acquis, en septembre 2019, l'Usine à 5 pattes. Cette dernière est une société de conception/construction de décors en toute matière, notamment le bois, le polyester, le métal, les LED ou encore le verre. L'acquisition de cette société renforce la position de AAB sur le marché du décor en Europe.   L’art et la matrice  La matrice permet de texturer les façades à l’envi...[©DR] Les matrices de coffrage sont un moyen efficace d'agrémenter de façon esthétique les surfaces en béton apparent. Leur qualité est une composante incontournable de la réussite d’un béton esthétique. Tout d’abord, GCP Applied Technologies poursuit le développement et la commercialisation des matrices Pieri Liner. De son côté, le coffreur Noe propose des matrices sous la marque NoePlast. Celles-ci sont présentées de façon élégante dans un catalogue de conception entièrement revisité. Enfin, l’incontournable Reckli reste le spécialiste de la matrice aux yeux de nombres d’acteurs de l’acte de construire, architectes en tête. Dans ces ateliers d’outre-Rhin, l’industriel formule, produit et transforme des élastomères pour en faire des moules souples, permettant de texturer les bétons. L’offre est pour ainsi dire infinie car, à côté des modèles standards, Reckli est en mesure de réaliser toutes les textures imaginables...  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 262 jours

Hellio fait le point sur les chantiers politiques et réglementaires de la rentrée

« Le secteur de la rénovation énergétique était une priorité de l'acte 2 du quinquennat : il le sera davantage dans l'acte 3. Cette rentrée en est la preuve, nous serons aux côtés de nos publics artisans, particuliers, territoires pour intégrer ces changements et ces opportunités. C'est le moment pour réaliser des travaux d'économies d'énergie », commente Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques.1/ Projet de loi de finances 2021 : du nouveau dans les aides à la rénovation énergétique (rénovation globale, CITE et Ma Prime Rénov'…)Emmanuelle Wargon, la ministre déléguée au logement, l'annonçait dans les lignes du Parisien le 30 août 2020 : la rénovation globale deviendra une priorité pour la rénovation énergétique de l'habitat. “Un ménage de la classe moyenne qui fait une rénovation complète en divisant par près de 4 sa consommation (…) pourra prétendre à une aide d'environ 20.000 €”.De quoi donner des sueurs froides au futur projet de loi finances. En effet, comme chaque année, la rentrée de septembre rime avec loi de finances publiques. Elle a pour but de donner une ligne de conduite. Les promoteurs y seront attentifs car elle donnera des précisions quant au plan de relance de 100 milliards d'euros promis par le gouvernement, mais aussi les nouvelles modalités d'application du prêt à taux zéro.Dans une audition à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020, Emmanuelle Wargon a annoncé que le dispositif Ma Prime Renov' sera accessible en 2021 à tous les ménages qui souhaitent financer leurs travaux de rénovation énergétique, et ce, sans conditions de revenus. Cela signifie que les ménages les plus aisés, qui étaient exclus du dispositif entré progressivement en vigueur le 1er janvier 2020, pourront y prétendre dès l'an prochain. Pour l'heure, seuls les ménages « très modestes » et « modestes » peuvent solliciter Ma Prime Renov'. Selon le calendrier initialement établi, les ménages aux revenus intermédiaires devaient pouvoir en bénéficier à leur tour à partir de 2021.Autre nouveauté annoncée par Emmanuelle Wargon : l'ouverture de Ma Prime Rénov' aux propriétaires bailleurs (et non plus seulement aux propriétaires occupant leur logement), ainsi qu'aux travaux en copropriété.2/ L'application de la loi sur l'encadrement du démarchage téléphoniqueCette loi,votée en juillet 2020, prévoit l'interdiction de la prospection téléphonique pour les travaux de rénovation énergétique et les travaux d'installation d'équipements produisant de l'énergie renouvelable, sauf pour les sollicitations intervenant dans le cadre de l'exécution d'un contrat en cours. Elle instaure également un identifiant d'appel obligatoire, sous forme d'un préfixe, pour toutes les démarches commerciales par téléphone. Objectif : permettre au consommateur d'identifier de façon claire, la nature de l'appel qu'il reçoit.Un décret est prévu après avis du Conseil national de la consommation. Il déterminera pour tous les autres secteurs d'activité les jours et horaires ainsi que la fréquence auxquels cette prospection est autorisée. De plus, les professionnels devront indiquer au consommateur qu'il peut s'inscrire gratuitement sur la liste d'opposition au démarchage téléphonique pour ne plus recevoir d'appels de prospection.Les sanctions ont, elles, été durcies. En effet, des amendes administratives seront prononcées par la Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) et on comptera jusqu'à 75.000 € pour des personnes physiques, contre 3.000 € actuellement et 375.000 € pour les entreprises, contre 15.000 € aujourd'hui.3/ Une nouvelle charte « qualité » pour le dispositif Coup de Pouce IsolationDepuis le 1er septembre 2020, une nouvelle charte Coup de Pouce Isolation est entrée en vigueur. La prime pour l'isolation d'un plancher bas est désormais abaissée à 20 € par mètre carré d'isolant pour les ménages modestes et très modestes et 10 € par mètre carré d'isolant pour les autres ménages.Par ailleurs, un délai obligatoire de 7 jours est instauré entre la date de signature des devis et la pose de l'isolant et l'Attestation sur l'Honneur devra indiquer la date de la pose de l'isolant pour être valable. Pour que la facture soit conforme, elle devra contenir les dispositions nécessaires à la mise en place de l'isolation :Un coffrage ou un écran de protection autour des conduits de fumées et des dispositifs d'éclairage encastrés ;Une réhausse rigide au-dessus de la trappe d'accès ;Un pare-vapeur ou tout autre dispositif équivalent lorsqu'il est nécessaire de protéger les matériaux d'isolation thermique contre les transferts d'humidité pour garantir la performance de l'ouvrage.4/ Le renforcement des contrôles RGE pour les artisans du secteurLe label RGE est l'une des principales conditions pour le versement des aides à la rénovation énergétique (Eco PTZ, Ma Prime Rénov, Certificats d'Économies d'Énergie). La réforme du label RGE a été publiée le 6 juin 2020 par un arrêté et un décret.Elle vient donc renforcer les critères de qualification demandés pour obtenir le label afin de mieux lutter contre les fraudes. Les changements se feront en deux temps. Dès le 1er janvier 2021 la nouvelle nomenclature des travaux, et dès le 1er septembre, on notera un renforcement et une multiplication des contrôles par les organismes de qualification, une plus grande transparence sur des informations relatives aux chantiers ou encore une suspension systématique de la certification en cas de non-conformité aux règles établies.5/ La matérialisation des 149 propositions de la Convention Citoyenne pour le ClimatUn projet de loi spécifique sera présenté à la fin du mois de septembre pour donner corps aux mesures qui relèvent du législatif. À l'exception de trois « jokers », toutes les propositions seront détaillées dans le projet de loi. Celles relevant du réglementaire ont été traitées lors du Conseil de défense écologique de fin juillet, notamment l'entrée en vigueur du décret « décence » pour 2023, la fin des chaudières au fioul et au charbon, et le renforcement des aides à la rénovation.D'autres feront partie du plan de relance économique, notamment les 15 milliards d'euros supplémentaires destinés à la rénovation, la mobilité, l'industrie de demain, les énergies renouvelables, etc. Les mesures sur l'efficacité et la rénovation énergétique des bâtiments, l'urbanisme et l'artificialisation des sols ou encore les mobilités, relèvent des compétences des collectivités. Emmanuel Macron a souligné qu'elles nécessitent un dialogue avec les maires et élus locaux.
Il y a 4 ans et 271 jours

Maugin annonce un changement de gamme et une nouvelle stratégie industrielle 2020-2025

Cependant, s'affirmer en expert historique sur un marché, c'est aussi prendre des engagements, rechercher l'amélioration constante, s'adapter aux nouvelles attentes qui feront la fenêtre de demain. C'est pourquoi le groupe familial s'est attelé ces 18 derniers mois à la mise au point d'une menuiserie nouvelle génération en composite, dont le profil est doté dans l'ouvrant de fibre de verre, et dans le dormant d'un renfort thermique en PVC cellulaire et fils d'acier (en option). Ce faisant, MAUGIN se hisse aujourd'hui au rang des quelques fabricants français spécialistes des menuiseries PVC et ALU en capacité de proposer un produit aussi technologique et performant.Gamme Eclea Terres de Fenêtre : véritable innovation et montée en gammeLe Groupe Maugin a officiellement lancé sa nouvelle gamme de fenêtres ECLEA COMPOSITE TERRES DE FENETRE, contribuant au renouvellement de son plan stratégique industriel 2020-2025. Élaborés en partenariat avec le gammiste Deceuninck, les profils PVC de cette nouvelle gamme renferment de la fibre de verre ainsi qu'un renfort thermique (en option). Reconnus comme étant de véritables innovations sur le marché, ces atouts donnent à la gamme des avantages significatifs. Intégrant déjà le vitrage Eclaz et la quincaillerie sécurité Q1, la gamme ECLEA COMPOSITE TERRES DE FENETRE devient ainsi un produit très haut-de-gamme, affichant plus d'esthétisme, de luminosité, de légèreté, de performance, de sécurité, de rigidité, avec un meilleur potentiel recyclage.Après un premier lancement réussi en version Plaxée en février dernier, MAUGIN poursuit ce mois de juillet le déploiement de sa nouvelle gamme, en parfaite conformité avec le planning annoncé (cf. Dossier de Presse complet en annexe). La première mise au point s'est faite sur le site pilote de Saint-Gervais (85), spécialisé dans la fabrication des menuiseries plaxées et qui se prête parfaitement au calibrage exact du process. L'opération en mode "laboratoire" a permis d'assurer un lancement performant pour aborder en toute sérénité la deuxième phase, soit le déploiement intégral cet été de toute la gamme blanc et laqué sur le site fleuron de Saint-Brévin (44). Depuis, le site de Saint-Gervais a d'ailleurs basculé à 100% sur la fabrication de la nouvelle gamme en plaxé."Plus technologique, cette nouvelle génération de profils est une belle opportunité pour augmenter la qualité de nos produits PVC, en leur assurant une plus grande longévité, un meilleur pouvoir isolant et plus de résistance. Les atouts de ce nouveau profil composite alliant PVC et fibre de verre représentent une innovation inégalée à ce jour sur le marché du PVC. Avec ce produit au design plus carré qui se rapproche de celui de l'Alu, c'est une réelle montée en gamme pour nos produits, ce qui va nous permettre de nous démarquer sur le marché", témoigne Pascal Vallée, Directeur de Production PVC Groupe MAUGINUne commercialisation conforme à l'échéancier annoncéFormées aux atouts de cette nouvelle gamme dont la technologie fibrée casse les codes de l'industrie traditionnelle du PVC, les équipes commerciales MAUGIN et Terres de Fenêtre sont actuellement déployées sur le territoire pour équiper les showrooms des clients et partenaires, les doter de nouveaux outils d'aide à la vente et leur apporter tous les éclairages utiles." Nous aurions pu subir de plein fouet les impacts de la COVID et devoir reporter notre commercialisation. Pourtant, le projet a continué de se dérouler dans les meilleures conditions. C'est un projet ambitieux qui tient ses promesses, tant sur la qualité finale du produit dont nous sommes fiers, que sur sa mise en marché qui reçoit un très bel accueil de la part de nos clients."- Ludovic Guillou, Directeur Commercial du Groupe Maugin & Directeur du Réseau Terres de FenêtreNouveauté : + de couleursConsidérant la demande des particuliers en très forte croissance pour la couleur, le Groupe MAUGIN profite de ce lancement de nouvelle gamme pour élargir son offre couleur. Désormais, comme les menuiseries ALU thermolaquées, les menuiseries Composite sont disponibles dans toutes les couleurs RAL laquées venant ainsi s'ajouter aux coloris teintés masse et plaxés.Considérant la demande des particuliers en très forte croissance pour la couleur, le Groupe MAUGIN profite de ce lancement de nouvelle gamme pour élargir son offre couleur. Désormais, comme les menuiseries ALU thermolaquées, les menuiseries Composite sont disponibles dans toutes les couleurs RAL laquées venant ainsi s'ajouter aux coloris teintés masse et plaxés.Entretien avec Bertrand Maugin, PDG du Groupe MAUGIN / TERRES DE FENÊTRE" Lancer la commercialisation d'une nouvelle gamme, et plus largement un nouveau plan stratégique industriel pour les 5 prochaines années, alors que se présente une crise sanitaire majeure... C'est loin d'être simple.Nous sommes malgré tout au RDV sur les grandes phases du calendrier programmé initialement. Je rends d'ailleurs hommage à l'ensemble des salariés du groupe Maugin qui n'ont cessé de se mobiliser pour que nous puissions tenir nos engagements. Durant cette période inédite, chacun d'entre nous a du s'adapter pour réagir, ajuster le tir et aller à l'essentiel.La situation de la Covid aura été une expérience sans précédent, au cours de laquelle nous avons démontré qu'au sein de notre groupe familial, nous sommes particulièrement soudés.Pour traverser cet épisode, il nous a fallu pour autant rester exigeants et vigilants à chaque détail. Nous n'avons dérogé à rien, traitant les événements dans l'ordre, sans précipitation et en évitant tout stress. Avec le Comité de Direction qui a été sur le pont au quotidien, nous avons orchestré la gestion de la crise avec pragmatisme.Aujourd'hui, les effectifs sont de retour à 100%. En raison du rattrapage des commandes, l'activité profite d'une embellie avec une prise de commande similaire à l'année dernière, sur la même période. Pour le moment, nous produisons sur nos 3 sites industriels avec un taux de service à la hausse : le niveau de confiance est très bon.Au-delà de la mobilisation de tous les salariés, cette reprise d'activité n'aurait pas été possible sans la solidarité des confrères, syndicats professionnels et fournisseurs avec qui nous avons travaillé à retrouver les meilleures conditions pour rassurer et satisfaire nos clients. Je salue aussi le relai offert par les médias spécialisés qui ont redoublé d'efforts pour maintenir le lien, continuant d'informer la profession régulièrement."
Il y a 4 ans et 280 jours

Parrot, acteur de la réglementation française sur les drones

Avec la croissance de l'industrie des drones, et en particulier l'accès pour tous à des drones toujours plus petits et performants, la sûreté et la sécurité sont devenues une préoccupation majeure pour toutes les parties prenantes de la filière Drone. Tant la conception que l'utilisation des drones sont encadrées par de nouvelles réglementations progressant rapidement en France.Afin de mettre en œuvre ces nouvelles normes, Parrot travaille activement main dans la main avec les autorités et les régulateurs pour assurer une transition cohérente pour tous, y compris pour les utilisateurs. Parrot garantit à tous ses utilisateurs le plus haut niveau en matière de protection de la vie privée et de sécurité en étant en parfaite conformité avec le Règlement Général européen sur la Protection des Données (RGPD)."Parrot assure la cybersécurité de ses drones et protège les données qu'ils capturent en préservant la vie privée de chaque utilisateur. Seules sont recueillies les données que l'utilisateur consent à partager avec Parrot. En tant qu'entreprise de drones ouverte, l'implémentation du système d'identification électronique à distance nous semble primordial pour aider les services de sécurité civile à améliorer la sécurité, le partage serein de l'espace aérien, ainsi que l'acceptation sociale des drones, tout en étant transparent avec nos utilisateurs " explique Victor Vuillard, Chief Security Officer/CTO Cybersecurity.Les Ministères de l'intérieur, de l'économie et des finances, de la transition écologique et des transports ont publié un arrêté (Arrêté du 27 décembre 2019 définissant les caractéristiques techniques des dispositifs de signalement électronique et lumineux des aéronefs circulant sans personne à bord) entrant en vigueur le 29 Juin 2020 imposant aux drones de plus de 800 g de disposer d'un dispositif de signalement électronique (et lumineux pour les drones volant de nuit).Un dispositif de signalement électronique répondant à l'exigence règlementaire sera implémenté sur les modèles de drone Parrot Bluegrass et Bluegrass Fields via une simple mise à jour logicielle gratuite mise à disposition des utilisateurs début Juillet 2020. Ce dispositif Parrot assure automatiquement la diffusion locale du signalement électronique des drones via le système Wi-Fi existant (Beacon Wi-Fi).Par ailleurs, soucieux d'assister au mieux la sécurité civile et de favoriser la visibilité des drones dans l'espace aérien, Parrot a décidé d'offrir également sur l'ensemble de sa gamme ANAFI (ANAFI, ANAFI Thermal et ANAFI USA) cette même fonctionnalité de signalement électronique. Le principe d'installation sera le même que Bluegrass / Bluegrass Fields (simple mise à jour logicielle gratuite), avec la possibilité pour l'utilisateur de l'activer ou le désactiver manuellement via l'interface FreeFlight 6 (la gamme ANAFI étant sous le seuil règlementaire de 800 g, le DRI est désactivé par défaut)."Parrot participe activement aux travaux techniques de normalisation des Drones car nous sommes convaincus qu'il est primordial d'établir un cadre sûr pour l'exploitation des drones et le partage de l'espace aérien. En prenant part à ces initiatives, Parrot va au-devant de la réglementation pour améliorer la sécurité des personnes et des aéronefs." conclut Manuel Le Bail, Directeur Qualité et Certification.
Il y a 4 ans et 280 jours

Réalisation d'une crèche unique en son genre dans le 20e arrondissement de Paris

Après 22 mois de travaux (dont arrêt pendant le confinement), le numéro 21 rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris a accueilli une toute nouvelle crèche multi-accueil offrant 99 berceaux et une crèche familiale de 40 places sur près de 1.200 m² de surface de plancher. La réalisation est imposante et surprend par son architecture rassurante et lumineuse. Les enjeux relatifs à cette opération ont été nombreux pour l'ensemble des parties prenantes de cette opération, parmi lesquels le constructeur Spie batignolles boyer, et ont permis de véritables prouesses en matière d'économie circulaire, notamment au travers de la réutilisation de matériaux.Un modèle de construction durable Le manque de place en structures collectives pour la garde de jeunes enfants est criant et généralisé à toutes les communes françaises. Paris est forcément en première ligne en raison d'une forte densité de population et du peu d'espaces encore disponibles pour abriter une crèche. Devant ces problématiques reconnues, la Mairie de Paris s'est fixée pour ambition la création d'une nouvelle crèche à double vocation d'accueil dans un espace contraint qu'il convient d'optimiser pour offrir un maximum de places et de confort aux occupants. En ligne avec ses engagements environnementaux, la Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de Paris, en qualité de maître d'ouvrage, a eu à cœur de penser un projet novateur sur le plan durable. C'est dans ce cadre qu'en 2017 était lancé un appel d'offres concernant la création d'une crèche multiaccueil, implantée rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris. Ce marché imposait à toutes les entreprises désireuses d'y répondre de proposer une construction à très haute qualité environnementale dans une enveloppe budgétaire ouverte aux économies et parfaitement maîtrisée.Compte-tenu du faible espace au sol vacant à l'angle de la rue de la Justice, le cabinet d'architecture a proposé l'édification d'un bâtiment tout en hauteur en R+4 d'environ 1.200 m², peu commun pour une crèche, recouvrant une partie de l'immeuble jouxtant la future crèche et un espace vert existant. Celui-ci a été complètement réintégré à l'intérieur même de la nouvelle construction. Cette proposition pragmatique permet de réaliser une réelle économie sur le foncier. En fonction de leurs âges, les enfants accueillis au sein de la crèche, seront répartis sur les différents étages par sections, les plus âgés occupant le dernier étage. Le sous-sol a été dévolu à l'implantation des équipements techniques et au stockage de produits employés au sein de la crèche. Les équipes de Spie batignolles boyer ont réalisé un bâtiment béton à l'aide d'éléments préfabriqués de type prémurs isolés (isolant intégré dans les prémurs pour une conformité thermique garantie) en façade, en conservant son effet brut d'origine via une lasure gris béton sur la façade extérieure et un bouche pore incolore en intérieur. Les dalles ont été coulées sur place. Ce sont ces prémurs qui assurent la portance de l'ensemble du bâti et permettent de s'affranchir de la pose de nombreux éléments porteurs dans les différentes pièces pour gagner en espace de vie.Application du principe de ParetoLa réflexion des différentes parties-prenantes engagées dans cette opération s'est appuyée sur la théorie de Pareto selon laquelle 80 % des conséquences sont le résultat de 20 % des causes, ou autrement dit « faire le plus avec le moins ». Les matériaux utilisés pour la construction du bâtiment témoignent de la pugnacité des différents acteurs à inscrire le projet dans un modèle d'économie circulaire locale notable et dans un cadre budgétaire réduit. Ainsi, la réutilisation de matériaux a été privilégiée, notamment pour la conception de la façade bois issue de la transformation de 600 portes palières en chêne massif, lesquelles étaient à l'origine installées dans les immeubles de logement de la RIVP en rénovation dans le même quartier et destinées à être détruites.Conçue telle une vêture en forme de V, celle-ci vient recouvrir la première enveloppe du bâtiment réalisée en béton donnant sur rue et sur la résidence Paris Habitat pour apporter une touche de chaleur et de nature à l'ensemble. Elle a également vocation à préserver l'intimité des enfants de l'extérieur et à apporter un confort l'été en servant de brise-soleil. Les panneaux bois viennent prendre appui sur une ossature en acier galvanisé constituée de montants verticaux et de traverses horizontales.Tous les étages disposent de balcons filants aménagés, les uns sous les autres, entre la structure même du bâtiment et la vêture en bois. Un filet en maille inox faisant office de garde-corps a été disposé derrière les balcons, pour garantir la sécurité des enfants. L'angle du bâtiment reçoit un grand escalier balancé desservant l'ensemble des étages, aménagé pour répondre aux normes de sécurité de l'immeuble. C'est un combo gagnant qui a été judicieusement adopté dans cette construction : optimisation des matériaux voués à la destruction = réduction des déchets = transformation + réutilisation de ces matériaux pour préserver les ressources et générer des économies. De surcroît, les attributs environnementaux de ce bâtiment lui confèrent des perspectives d'économie avantageuse sur les futures charges d'exploitation.Fiche d'identité du projetMaître d'ouvrage : Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de ParisAssistant MOA : InddigoArchitecte : Jean Bocabeille - BFV Architectes Assistant MOE : Bellastock et AGI2D BET technique : Berim BET acoustique : Vivie & Associés Entreprise générale : Spie batignolles boyer
Il y a 4 ans et 290 jours

Chiffres et tendances de la rénovation énergétique

Le Gouvernement souhaite encourager la transition énergétique en soutenant davantage les travaux d'isolation. Le but est de limiter les émissions de CO² et d'éliminer les 7 millions de foyers étiquetés F ou G, véritables passoires thermiques. Dans ce contexte, l'ensemble des aides de l'Etat -CITE, MaPrimeRenov- mais aussi celles des régions, incitent-t-elles réellement les Français à adopter un mode de consommation plus écologique ?Région par région, l'Observatoire de ProntoPro tente de répondre à cette question en analysant les requêtes enregistrées sur son portail et les tarifs pratiqués selon trois catégories : la rénovation énergétique, l'installation de systèmes de sécurité ainsi que les dispositifs domotiques de type « Smart Home ».Quels travaux ont prévu les Français cet été ?Entretien de la toiture, installation de panneaux photovoltaïques ou de panneaux solaires, double vitrage, isolation de la maison ou encore mise en place d'un système de vidéo surveillance, sont quelques exemples des travaux de rénovation les plus demandés.Combien coûte ces travaux de rénovation ?En France, le budget moyen dédié à la rénovation d'une habitation est de 24.202€.ll se décompose ainsi : 19.700€ sont consacrés à rénovation énergétique, 2.656€ à l'installation de systèmes de sécurité et 1.844€ à la domotique.La rénovation énergétique comprend l'installation de fenêtres double vitrage, l'isolation extérieure, l'entretien et l'isolation de la toiture, l'installation de panneaux solaires ainsi que la réalisation d'un diagnostic de performance énergétique. Ces travaux étant généralement coûteux, les Français bénéficient d'aides de l'Etat et de leurs régions pour réaliser leurs transitions énergétiques.A titre indicatif : L'installation du double vitrage est le chantier le plus demandé, il représente 30% des demandes au niveau national et coûterait environ 982€. En effet il s'agit d'une installation moins coûteuse que l'isolation de la toiture ou des murs extérieurs, qui permet de ralentir la transmission de chaleur et d'augmenter la résistance thermique. Suivent ensuite l'isolation extérieure (27%) et l'installation de panneaux solaires (25%).En moyenne 11% du budget dédié à la rénovation est consacré à la sécurité, soit 2.656€. Sauf en Ile de France ou en Corse, où il atteint 6%. Cela comprend l'installation d'alarme ou de système de vidéosurveillance, l'installation de détecteur de fumée et monoxyde de carbone, la réalisation de balustrade et parapet ainsi que la conformité du circuit électrique. L'installation d'un détecteur de fumée est obligatoire depuis 2015, ce service reste d'ailleurs le plus demandé dans la catégorie des dispositifs de sécurité. Le coût moyen est de 40€ par détecteur. Notons que les aides financières pour l'installation d'alarme & système de vidéosurveillance bénéficient d'un taux de TVA réduite, de 19,6% à 5%. C'est en régions PACA, Corse, Bourgogne-Franche-Comté et Hauts-de-France que les demandes d'installation d'alarme de surveillance ou vidéosurveillance sont les plus élevées (+/- 40%).Enfin les dispositifs de maison intelligente ou “smart home” rencontrent un franc succès, les Français plébiscitent de plus en plus les services de domotique. 8% du budget alloué à la rénovation est dédié à l'automatisation de la maison avec l'installation de systèmes domotiques, tels que l'automatisation de portails, la motorisation de volets ou encore l'installation de thermostats connectés. Le coût moyen pour installer tous ces dispositifs serait de 1.850€. En apportant des solutions techniques qui répondent aux besoins de confort et de communication des habitations, la domotique diminue la facture énergétique de 10% en moyenne. Une aubaine !*Dispositif d'aides financières mis en place début 2020 pour inciter à la rénovation énergétique des logements privés. Cette prime permet de financer des travaux d'isolation, de ventilation ou de changement de mode de chauffage. En 2021, les propriétaires bailleurs (et plus seulement les propriétaires occupant leur logement) pourront en bénéficier.
Il y a 4 ans et 298 jours

Hager Group et Audi AG présente le Vehicle to Home, la recharge bidirectionnelle du véhicule vers la maison

Au cours du premier semestre 2020, les énergies renouvelables ont représenté pour la première fois plus de 50% de la production électrique totale en Allemagne. Mais cette part croissante des énergies vertes s'accompagnent néanmoins d'un dilemme fondamental : elles ne fournissent pas toujours de l'électricité quand celle-ci est nécessaire. À l'inverse, lors de journées ensoleillées ou de phases de vents forts, les capacités de stockage de l'énergie produite font souvent défaut. Hager Group et AUDI AG ont défini une stratégie de recherche qui devrait jouer un rôle déterminant dans la résolution de cette problématique : la recharge bidirectionnelle du véhicule vers la maison, aussi appelée Vehicle to Home (V2H).Le concept est aussi simple qu'il est génial : la batterie haute tension d'une voiture électrique peut être rechargée au moyen du réseau électrique domestique, mais celle-ci peut également être utilisée comme dispositif de stockage décentralisé pour ce même réseau.« Une batterie de véhicule électrique peut stocker une quantité d'énergie pratiquement équivalente aux besoins d'un ménage moyen pour une semaine », explique ainsi Ulrich Reiner, expert en électromobilité chez Hager Group.Cela signifie qu'en principe, toute batterie haute-tension de véhicule électrique pourra à l'avenir être rechargée à domicile à l'aide de cette nouvelle infrastructure de recharge, mais aussi devenir source d'énergie pour le réseau électrique. Les propriétaires qui produisent de l'énergie solaire sur leur toit peuvent alors la stocker localement dans leur véhicule, pour la restituer au bâtiment en cas de besoin. Ce processus de recharge bidirectionnelle domestique est baptisé Vehicle to Home (V2H).Selon Ulrich Reiner, « Le V2H présente un fort potentiel d'économies pour la facture énergétique des propriétaires immobiliers. Il permet en outre de renforcer la stabilité du réseau électrique et d'offrir une alimentation de secours dans l'éventualité d'une panne générale ». Il ajoute : « L'idée d'utiliser la batterie de milliers de véhicules électriques de façon à lutter contre le réchauffement climatique nous a motivé dès le début du projet. ».Une prouesse techniqueSi le concept paraît simple en théorie, il nécessite en pratique une forte expertise technologique et une orchestration très précise de divers composants techniques. La collaboration entre Hager Group et AUDI AG s'est nouée sur cette maîtrise essentielle.Hager Group fournit le savoir-faire technique au cœur de l'infrastructure de recharge, qui permet l'usage V2H de la batterie du prototype développé pour le modèle Audi e-tron. Grâce à la filiale E3/DC du groupe Hager, dont la centrale photovoltaïque domestique séduit le marché depuis de nombreuses années, la batterie peut en effet servir d'accumulateur d'énergie. Le bon fonctionnement d'un système de recharge bidirectionnelle au quotidien implique néanmoins d'autres éléments essentiels, tels qu'un dispositif de gestion intelligente de l'énergie, afin d'assurer la commutation entre le véhicule et la maison en fonction de l'ensoleillement et des besoins, et enfin une borne de charge. Là aussi, le portefeuille de produits de Hager Group a prouvé sa valeur. La société américaine IoTecha a par ailleurs contribué au projet en vue d'assurer sa conformité à la norme de recharge CCS. Objectif : fonctionnalité au quotidienLa fonctionnalité du système au quotidien a constitué un critère clé pour les concepteurs dès la phase de développement.« L'accès à la mobilité prime sur tout le reste. La recharge bidirectionnelle ne doit en aucun cas représenter une contrainte pour le client. », affirme ainsi Martin Dehm, Chef de projet technique pour le recharge bidirectionnelle chez Audi. « Le système intelligent de gestion de la charge contrôle l'utilisation optimale de la batterie et maximise ainsi l'efficacité économique de l'ensemble du dispositif. Pour le client, le fonctionnement est extrêmement simple : il suffit de raccorder le véhicule, et le reste se fait automatiquement. », conclut-il.Un grand pas pour la transition énergétiqueSelon Ulrich Reiner, la pertinence du projet ne fait aucun doute : « À l'avenir, de plus en plus de propriétaires disposeront d'une batterie dans leur cave, dans leur garage ou à l'extérieur de leur maison. Ils pourront y stocker, par exemple, l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques de leur maison ». En combinant installation photovoltaïque avec le système de stockage domestique et la batterie du véhicule, les ménages accéderont à une autosuffisance énergétique de plusieurs jours, tout en soulageant le réseau électrique. Ils contribueront ainsi de manière déterminante à la transition énergétique.
Il y a 4 ans et 298 jours

La Fondation du patrimoine ouvre son label aux villes de 20.000 habitants

Il était jusqu'à présent réservé aux communes rurales de moins de 2.000 habitants et aux secteurs patrimoniaux remarquables. Réservé à l'origine aux seuls immeubles bâtis, il est également élargi aux parcs et jardins.Ce label constitue une reconnaissance par la Fondation du patrimoine de la qualité patrimoniale d'immeubles non-protégés par L’État au titre des monuments historiques. Il permet à leurs propriétaires, sous conditions, de déduire de leurs impôts tout ou partie des travaux réalisés de l'impôt sur le revenu.Depuis sa création, la Fondation du patrimoine a délivré plus de 21.000 labels. Cet outil permet de soutenir la restauration, faite dans les règles de l'art, de nombreux éléments du patrimoine rural (fermes, moulins, granges, demeures historiques, etc.) et participe aux actions de redynamisation économique des territoires. De nombreuses communes en étaient néanmoins exclues. Désormais, en s'appliquant aussi aux centres-bourgs, notamment dans le cadre de programmes de rénovation et d'embellissement, il servira à lutter contre leur dévitalisation et contre l'étalement urbain source de raréfaction des espaces agricoles et naturels. Outre les propriétaires éligibles, ce sont de nombreuses petites et moyennes entreprises du secteur de la restauration et de l'artisanat qui bénéficieront de cette mesure de relance économique. Grâce au soutien du Gouvernement et des parlementaires, l'action de la Fondation du patrimoine en faveur du patrimoine culturel contribue à la relance économique par la culture.L'obtention du label ouvre droit à un régime fiscal calqué sur celui des monuments historiques et peut rendre possible l'ouverture d'une campagne de dons sur un bien privé. Attribué pour 5 ans, le label permet aux propriétaires privés d'un immeuble non protégé, visible depuis la voie publique ou visitable, de déduire 50 à 100 % de leurs travaux de couverture et de façade de leur revenu imposable, selon la subvention accordée par la Fondation du patrimoine. Cette aide fiscale est octroyée afin de leur permettre de réaliser des travaux de restauration de qualité, qui contribuent à préserver l'authenticité de notre patrimoine local.Les délégations régionales de la Fondation du patrimoine, dans le cadre d'un travail conjoint avec les architectes des Bâtiments de France, veillent à la sélection des projets de restauration et effectuent un contrôle de la conformité à la fin des travaux. Elles garantissent ainsi la crédibilité du label accordé et le bien-fondé de l'aide publique consentie. La Fondation du patrimoine a conclu des partenariats avec de nombreuses communes, intercommunalités, départements et régions qui soutiennent l'attribution de ce label afin de préserver le patrimoine, l'emploi et l'attractivité.La Fondation du patrimoine tient à remercier les parlementaires de la commission de la Culture du Sénat, notamment Mme Dominique Verien, sénatrice de l'Yonne, qui avaient initialement proposé cette mesure au sein d'une proposition de loi, aujourd'hui reprise dans la loi de finances rectificative, ainsi que le ministère de la Culture pour son soutien.
Il y a 4 ans et 304 jours

AOS fête ses 3 ans d'existence

Grâce à son logiciel de gestion très simple d'utilisation, les équipes d'AOS fluidifient les échanges d'informations et permettent aux acteurs du BTP de se focaliser sur leur cœur de métier. En trois ans l'entreprise est devenue un acteur incontournable du secteur, avec plus de 10 milliards d'euros de travaux commandés par ses 400 clients depuis son lancement.La digitalisation est un enjeu majeur pour les acteurs du bâtiment, que l'on soit Maître d'Ouvrage, Maître d'Oeuvre, Entreprise Générale ou encore Entreprise du bâtiment. Et après ce que nous avons vécu avec le confinement en ce début d'année, le digital a une réelle place à prendre pour aider cette industrie et soutenir l'économie en raccourcissant les délais de décision.Le processus d'Appel d'Offres fait partie des missions longues et fastidieuses du métier de Donneur d'Ordres (Maître d'Ouvrage, Maître d'OEuvre, Entreprise Générale). C'est pourtant un moment crucial pour qu'une opération puisse voir le jour. C'est le moment où l'on va confronter le chiffrage d'un chantier à la réalité du marché. AOS digitalise ce processus en automatisant les tâches telles que le lancement, le suivi et l'analyse comparative des offres. Et depuis Mai 2020, AOS propose une offre de signature électronique, diminuant ainsi le temps de travail et le risque d'erreur permettant aux acteurs du BTP de se concentrer sur leur coeur de métier : construire.L'entreprise s'est rapidement imposée comme une référence et est aujourd'hui le leader de la digitalisation des consultations d'Entreprises dans le BTP. Depuis trois ans, AOS collabore avec de nombreux clients prestigieux dans l'hexagone, les Dom Tom, la Belgique mais aussi le Luxembourg, parmi lesquels : NEXITY, ICADE, BNP, SOGEPROM, LIDL, GIFI... En deux ans de commercialisation, AOS a ainsi lancé plus de 2.000 projets immobiliers, représentant plus de 10 Milliards d'euros de travaux sur sa plateforme et a dépassé le seuil de 400 clients, 15 000 Entreprises B2B et plus de 40 000 utilisateurs.La scale-up a également signé un partenariat stratégique avec deux acteurs majeurs du monde de l'immobilier : Attestation Légale et KaIiti, leaders respectivement dans la gestion de conformité fournisseurs et suivi de chantier et de livraison. Au quotidien, les trois entreprises travaillent en synergie.Évolution du nombre de commandes passées :2017 : création d'AOS2018 : 360 millions d'euros2019 : 4 034 millions d'euros2020 (janvier à juin) : 10 320 millions d'euros« Nous sommes fiers du chemin parcouru. Dans les années à venir, AOS va continuer d'asseoir sa position de leader, pour devenir un pure player de l'industrie du BTP. Nous ne souhaitons pas nous étendre à d'autres industries mais plutôt capitaliser sur notre expertise dans ce secteur. Nous avons à coeur d'accompagner nos clients de bout en bout, du lancement d'un projet en consultation jusqu'à la signature des marchés et la capitalisation des ratios de construction. Et je suis d'autant plus fier de pouvoir assurer un développement Tech 100% AOS et made in France ! »- Alexandre Brochot, Président Cofondateur d'AOSEn trois ans, l'entreprise est passée de 2 associés à 70 collaborateurs. D'ici 2021, elle compte doubler ses effectifs, pour accélérer son développement tant en France qu'à l'international. Depuis sa création, AOS a levé plus de 4 millions d'euros, auprès d'investisseurs et de partenaires bancaires, dont BPI France.
Il y a 4 ans et 305 jours

Une crèche à la façade recyclée dans le 20e arrondissement de Paris

C’est sous la direction artistique de l’architecte Jean Bocabeille du cabinet BFV Architectes que les équipes de Spie batignolles boyer sont arrivées au terme d’un chantier singulier, inscrit dans les exigences du Plan Climat de la Ville de Paris. Les enjeux relatifs à cette opération ont été nombreux pour l’ensemble des parties prenantes de cette opération, parmi lesquels le constructeur Spie batignolles boyer, et ont permis de véritables prouesses en matière d’économie circulaire, notamment au travers de la réutilisation de matériaux. Les équipes de Spie batignolles boyer ont réalisé un bâtiment béton à l’aide d’éléments préfabriqués de type prémurs isolés (isolant intégré dans les prémurs pour une conformité thermique garantie) en façade, en conservant son effet brut d’origine via une lasure gris béton sur la façade extérieure et un bouche pore incolore en intérieur. Les dalles ont été coulées sur place. Ce sont ces prémurs qui assurent la portance de l’ensemble du bâti et permettent de s’affranchir de la pose de nombreux éléments porteurs dans les différentes pièces pour gagner en espace de vie. La réflexion des différentes parties-prenantes engagées dans cette opération s’est appuyée sur la théorie de Pareto selon laquelle 80 % des conséquences sont le résultat de 20 % des causes, ou autrement dit « faire le plus avec le moins ». Les matériaux utilisés pour la construction du bâtiment témoignent de la pugnacité des différents acteurs à inscrire le projet dans un modèle d’économie circulaire locale notable et dans un cadre budgétaire réduit. Ainsi, la réutilisation de matériaux a été privilégiée, notamment pour la conception de la façade bois issue de la transformation de 600 portes palières en chêne massif, lesquelles étaient à l’origine installées dans les immeubles de logement de la RIVP en rénovation dans le même quartier et destinées à être détruites. Conçue telle une vêture en forme de V, celle-ci vient recouvrir la première enveloppe du bâtiment réalisée en béton donnant sur rue et sur la résidence Paris Habitat pour apporter une touche de chaleur et de nature à l’ensemble. Elle a également vocation à préserver l’intimité des enfants de l’extérieur et à apporter un confort l’été en servant de brise-soleil. Les panneaux bois viennent prendre appui sur une ossature en acier galvanisé constituée de montants verticaux et de traverses horizontales. Tous les étages disposent de balcons filants aménagés, les uns sous les autres, entre la structure même du bâtiment et la vêture en bois. Un filet en maille inox faisant office de garde-corps a été disposé derrière les balcons, pour garantir la sécurité des enfants. L’angle du bâtiment reçoit un grand escalier balancé desservant l’ensemble des étages, aménagé pour répondre aux normes de sécurité de l’immeuble. Maître d’ouvrage : Direction des Constructions Publiques et de l’Architecture de la Ville de Paris Photo : Bocabeille
Il y a 4 ans et 305 jours

Vehicle to Home : Hager Group et AUDI AG, pionniers de la recharge bidirectionnelle

Réduire la facture énergétique, renforcer la stabilité du réseau électrique, lutter contre le réchauffement climatique : tels sont les objectifs de Hager Group et AUDI AG dans le cadre d’un projet de recherche innovant. Au cours du premier semestre 2020, les énergies renouvelables ont représenté pour la première fois plus de 50 % de la production électrique totale en Allemagne. Mais cette part croissante des énergies vertes s’accompagnent néanmoins d’un dilemme fondamental : elles ne fournissent pas toujours de l’électricité quand celle-ci est nécessaire. À l’inverse, lors de journées ensoleillées ou de phases de vents forts, les capacités de stockage de l’énergie produite font souvent défaut. Hager Group et AUDI AG ont défini une stratégie de recherche qui devrait jouer un rôle déterminant dans la résolution de cette problématique : la recharge bidirectionnelle du véhicule vers la maison, aussi appelée Vehicle to Home (V2H). Le concept est aussi simple qu’il est génial : la batterie haute tension d’une voiture électrique peut être rechargée au moyen du réseau électrique domestique, mais celle-ci peut également être utilisée comme dispositif de stockage décentralisé pour ce même réseau. « Une batterie de véhicule électrique peut stocker une quantité d’énergie pratiquement équivalente aux besoins d’un ménage moyen pour une semaine », explique ainsi Ulrich Reiner, expert en électromobilité chez Hager Group. Cela signifie qu’en principe, toute batterie haute-tension de véhicule électrique pourra à l’avenir être rechargée à domicile à l’aide de cette nouvelle infrastructure de recharge, mais aussi devenir source d’énergie pour le réseau électrique. Les propriétaires qui produisent de l’énergie solaire sur leur toit peuvent alors la stocker localement dans leur véhicule, pour la restituer au bâtiment en cas de besoin. Ce processus de recharge bidirectionnelle domestique est baptisé Vehicle to Home (V2H). Selon Ulrich Reiner, « Le V2H présente un fort potentiel d’économies pour la facture énergétique des propriétaires immobiliers. Il permet en outre de renforcer la stabilité du réseau électrique et d’offrir une alimentation de secours dans l’éventualité d’une panne générale ». Il ajoute : « L’idée d’utiliser la batterie de milliers de véhicules électriques de façon à lutter contre le réchauffement climatique nous a motivé dès le début du projet. ». Une prouesse technique Si le concept paraît simple en théorie, il nécessite en pratique une forte expertise technologique et une orchestration très précise de divers composants techniques. La collaboration entre Hager Group et AUDI AG s’est nouée sur cette maîtrise essentielle. Hager Group fournit le savoir-faire technique au cœur de l’infrastructure de recharge, qui permet l’usage V2H de la batterie du prototype développé pour le modèle Audi e-tron. Grâce à la filiale E3/DC du groupe Hager, dont la centrale photovoltaïque domestique séduit le marché depuis de nombreuses années, la batterie peut en effet servir d’accumulateur d’énergie. Le bon fonctionnement d’un système de recharge bidirectionnelle au quotidien implique néanmoins d’autres éléments essentiels, tels qu’un dispositif de gestion intelligente de l’énergie, afin d’assurer la commutation entre le véhicule et la maison en fonction de l’ensoleillement et des besoins, et enfin une borne de charge. Là aussi, le portefeuille de produits de Hager Group a prouvé sa valeur. La société américaine IoTecha a par ailleurs contribué au projet en vue d’assurer sa conformité à la norme de recharge CCS. Objectif : fonctionnalité au quotidien La fonctionnalité du système au quotidien a constitué un critère clé pour les concepteurs dès la phase de développement. « L’accès à la mobilité prime sur tout le reste. La recharge bidirectionnelle ne doit en aucun cas représenter une contrainte pour le client. », affirme ainsi Martin Dehm, Chef de projet technique pour le recharge bidirectionnelle chez Audi. « Le système intelligent de gestion de la charge contrôle l’utilisation optimale de la batterie et maximise ainsi l’efficacité économique de l’ensemble du dispositif. Pour le client, le fonctionnement est extrêmement simple : il suffit de raccorder le véhicule, et le reste se fait automatiquement. », conclut-il. Un grand pas pour la transition énergétique Selon Ulrich Reiner, la pertinence du projet ne fait aucun doute : « À l’avenir, de plus en plus de propriétaires disposeront d’une batterie dans leur cave, dans leur garage ou à l’extérieur de leur maison. Ils pourront y stocker, par exemple, l’énergie produite par les panneaux photovoltaïques de leur maison ». En combinant installation photovoltaïque avec le système de stockage domestique et la batterie du véhicule, les ménages accéderont à une autosuffisance énergétique de plusieurs jours, tout en soulageant le réseau électrique. Ils contribueront ainsi de manière déterminante à la transition énergétique.
Il y a 4 ans et 311 jours

Edilians lance son nouveau plan santé-sécurité

Les nouvelles orientations qui en découlent sont réunies dans un plan Santé-Sécurité qui sera lancé le 18 septembre prochain sur l’ensemble des sites de production d’EDILIANS à l’occasion de l’édition 2020 de la “Journée de la Santé et Sécurité”.La sécurité sur le lieu de travail a toujours été un axe prioritaire pour EDILIANS. Aujourd’hui, la santé des collaborateurs devient aussi un enjeu essentiel pour l’entreprise qui souhaite renforcer son action et impliquer tous les services au-delà des sites industriels car comme l’explique Eric Perrier, Directeur Sécurité, « un accident peut survenir en tous points de l’entreprise, pas seulement sur les lignes de production ».S’adressant à chacun des 1.000 salariés d’EDILIANS, le nouveau plan Santé-Sécurité vise à développer un état d’esprit positif tant sur le plan sécuritaire que médical pour “réussir ensemble à atteindre l’objectif de zéro accident et zéro maladie” souligne Pascal Casanova, Président.“Arrivé le matin indemne et partir le soir idem, c’est toute la philosophie du programme Santé-Sécurité que nous mettons en place” ajoute Pascal Casanova. Celui-ci s’articule autour de 6 thèmes majeurs :la fierté de travailler en Santé et Sécurité avec une plus grande communication sur les réussites et les pratiques vertueuses recensées dans les usines ainsi que sur les règles à appliquer,le leadership terrain et le rôle des managers pour mobiliser chacun dans tous les services et mettre en œuvre les outils en faveur d’une implication massive,les règles à respecter, afin de rester en sécurité et en bonne santé, réunies dans une charte Santé-Sécurité qui détaille les engagements et les attitudes à adopter par tous les acteurs de l’entreprise, avec pour valeur commune le respect (des hommes, de l’entreprise, des clients, de l’environnement),le plan santé avec des moyens conséquents pour impulser une dynamique autour de la santé mentale et physique, capital individuel et collectif de première importance,la conformité et la mise en place d’un plan de sécurisation sur 3 ans des machines et équipements sur tous les sites, suite à un audit externe conduit pour lister les points d’amélioration sur chacune des lignes de production. Désormais, quand une intervention de maintenance est réalisée, elle devra être précédée d’une analyse des risques préalable pour gagner en vigilance et en sérénité,un processus d’intégration et de formation plus important et mieux structuré des nouveaux entrants et des intérimaires incluant un volet santé et sécurité.Pour impliquer, rassembler et responsabiliser l’ensemble des collaborateurs, des prestataires et des clients autour de ce projet commun, EDILIANS a souhaité illustrer sa démarche en créant une identité graphique dédiée. Symbolisant deux personnages liés l’un à l’autre, formant un cœur, le logo traduit l’interdépendance. « Une notion qui porte les valeurs de respect et reflète l’implication et la bienveillance de chacun vis-à-vis de son prochain » explique Eric Perrier, Directeur Sécurité. Ce message fort sera décliné sur l’ensemble des supports de communication interne ainsi que sur les panneaux d’affichages prévus à l’entrée des sites de production.Sujet majeur pour EDILIANS, ce plan de prévention sera officiellement lancé le 18 septembre lors de la prochaine Journée de la Santé-Sécurité organisée sur les 14 sites de production français ainsi que sur celui d’Umbelino Monteiro au Portugal. Au cours de cette nouvelle édition, point de départ d’une mobilisation collective, des ateliers et mini-conférences seront notamment proposés pour progresser rapidement.
Il y a 4 ans et 315 jours

La France très en retard en matière d'accessibilité malgré la loi handicap de 2005

Dans un rapport fleuve adressé au président de la République et au Premier ministre Jean Castex, l'institution présidée par Jacques Toubon, qui quittera son poste mi-juillet, formule 120 recommandations pour mettre la France en conformité vis-à-vis de ce texte ratifié en mars 2010."Si de nombreux progrès ont été réalisés ces dernières années, d'importantes lacunes subsistent", soutient-elle, estimant que "la France n'a pas encore pleinement pris en considération le changement de modèle" induit par la CIDPH.Elle dresse un constat "particulièrement préoccupant" en matière d'accessibilité, pointant les "réticences persistantes des pouvoirs publics" à l'appréhender comme une "condition préalable essentielle à la jouissance effective des droits par les personnes handicapées".Commerces, transports en commun, voirie, tribunaux, lieux de santé, de loisirs... Il y a "une absence d'accessibilité de la totalité de la chaîne de déplacement", constate le Défenseur, déplorant également que la loi Elan, votée en 2018, abaisse de 100% à 20% le quota de logements accessibles dans les programmes neufs, les autres logements devant simplement répondre à une condition d'évolutivité.La loi handicap de 2005 avait prévu que les lieux et transports publics devaient être accessibles aux personnes handicapées avant le 1er janvier 2015, or cette échéance n'a pu être respectée pour tous et des délais ont été autorisés. Malgré l'interdiction faite par la loi de refuser l'accès des chiens guides d'aveugle ou d'assistance dans les transports ou les lieux ouverts au public, M. Toubon dit être régulièrement saisi de tels refus, "jamais verbalisés".Concernant les enfants handicapés, s'il salue "l'impulsion en faveur de l'école inclusive" - quelque 360.000 enfants étaient scolarisés cette année contre 151.500 en 2006 - il estime que l'accompagnement humain individuel de chaque enfant ne peut être la seule réponse et pointe "les carences institutionnelles qui imposent également à l'école de s'adapter en formant les enseignants ou en aménageant la scolarité".En 2019, le handicap était, pour la troisième année consécutive, le premier motif de saisine du Défenseur des droits en matière de discrimination (22,7% soit 1.237 saisines).La France devait être auditionnée sur son application de la CIDPH en septembre 2020 à l'ONU mais ce rendez-vous a été reporté à cause de la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 315 jours

EDILIANS lance officiellement son nouveau plan santé-sécurité

Suite à la prise de fonction de Pascal Casanova en tant que Président, un nouveau projet d’entreprise guide EDILIANS. Co-construit avec la direction stratégique pendant la période de confinement, il ancre notamment la santé et la sécurité au travail au cœur des préoccupations du spécialiste de la tuile terre cuite. Les nouvelles orientations qui en découlent sont réunies dans un plan Santé-Sécurité qui sera lancé le 18 septembre prochain sur l’ensemble des sites de production d’EDILIANS à l’occasion de l’édition 2020 de la “Journée de la Santé et Sécurité”.   La sécurité sur le lieu de travail a toujours été un axe prioritaire pour EDILIANS. Aujourd’hui, la santé des collaborateurs devient aussi un enjeu essentiel pour l’entreprise qui souhaite renforcer son action et impliquer tous les services au-delà des sites industriels car comme l’explique Eric Perrier, Directeur Sécurité, « un accident peut survenir en tous points de l’entreprise, pas seulement sur les lignes de production ».   S’adressant à chacun des 1.000 salariés d’EDILIANS, le nouveau plan Santé-Sécurité vise à développer un état d’esprit positif tant sur le plan sécuritaire que médical pour “réussir ensemble à atteindre l’objectif de zéro accident et zéro maladie” souligne Pascal Casanova, Président.   “Arrivé le matin indemne et partir le soir idem, c’est toute la philosophie du programme Santé-Sécurité que nous mettons en place” ajoute Pascal Casanova. Celui-ci s’articule autour de 6 thèmes majeurs : • la fierté de travailler en Santé et Sécurité avec une plus grande communication sur les réussites et les pratiques vertueuses recensées dans les usines ainsi que sur les règles à appliquer, • le leadership terrain et le rôle des managers pour mobiliser chacun dans tous les services et mettre en œuvre les outils en faveur d’une implication massive, • les règles à respecter, afin de rester en sécurité et en bonne santé, réunies dans une charte Santé-Sécurité qui détaille les engagements et les attitudes à adopter par tous les acteurs de l’entreprise, avec pour valeur commune le respect (des hommes, de l’entreprise, des clients, de l’environnement), • le plan santé avec des moyens conséquents pour impulser une dynamique autour de la santé mentale et physique, capital individuel et collectif de première importance, • la conformité et la mise en place d’un plan de sécurisation sur 3 ans des machines et équipements sur tous les sites, suite à un audit externe conduit pour lister les points d’amélioration sur chacune des lignes de production. Désormais, quand une intervention de maintenance est réalisée, elle devra être précédée d’une analyse des risques préalable pour gagner en vigilance et en sérénité, • un processus d’intégration et de formation plus important et mieux structuré des nouveaux entrants et des intérimaires incluant un volet santé et sécurité.   Pour impliquer, rassembler et responsabiliser l’ensemble des collaborateurs, des prestataires et des clients autour de ce projet commun, EDILIANS a souhaité illustrer sa démarche en créant une identité graphique dédiée. Symbolisant deux personnages liés l’un à l’autre, formant un cœur, le logo traduit l’interdépendance. « Une notion qui porte les valeurs de respect et reflète l’implication et la bienveillance de chacun vis-à-vis de son prochain » explique Eric Perrier, Directeur Sécurité. Ce message fort sera décliné sur l’ensemble des supports de communication interne ainsi que sur les panneaux d’affichages prévus à l’entrée des sites de production.   Sujet majeur pour EDILIANS, ce plan de prévention sera officiellement lancé le 18 septembre lors de la prochaine Journée de la Santé-Sécurité organisée sur les 14 sites de production français ainsi que sur celui d’Umbelino Monteiro au Portugal. Au cours de cette nouvelle édition, point de départ d’une mobilisation collective, des ateliers et mini-conférences seront notamment proposés pour progresser rapidement. http://www.edilians.com
Il y a 4 ans et 322 jours

Résister aux tentatives d'effraction : vos portes et fenêtres testées au CSTB

Photo : Florence JoubertPlusieurs centaines de milliers de cambriolages de logements sont constatés chaque année et, pour un quart d'entre eux, les cambrioleurs sont passés par une fenêtre ou une porte. Les fabricants, soucieux de répondre à cet enjeu de sécurité, proposent de plus en plus de systèmes de retardement à l'effraction que le CSTB teste selon les normes européennes. Ces tests sont proposés dans le cadre de la certification NF ou dans le cadre d'essais à la demande réalisés sur la plateforme Baies et Vitrages du CSTB. Les fenêtres sont classées en fonction de leur temps de résistance à l'effraction. Le temps de résistance d'un produit non conçu pour résister à l'effraction est estimé à 30 secondes, alors qu'un produit conçu spécialement pour résister pourra avoir un temps de résistance bien supérieur à deux minutes. Selon les types de fenêtres proposées par les fabricants, le temps de résistance peut aller jusqu'à une dizaine de minutes. Les essais permettent de faire reconnaître la capacité des fenêtres et portes à retarder l'effraction. La norme européenne fixe à 3 minutes le temps minimum de résistance pour faire reconnaître la qualité du système de conception et de fabrication d'une fenêtre au retardement à l'effraction. Les tests menés au CSTB simulent les différents gestes réalisés par les cambrioleurs : pressions fortes simulant des coups d'épaule (essai de charge statique) ou des coups de pied répétés (essai de charge dynamique), utilisation d'outils - du tournevis au pied de biche - (essai d'attaque humaine), tout ceci en un temps donné. Selon les résultats des tests, la fenêtre ou la porte obtient un classement qui indique la capacité du produit à résister à des tentatives d'effraction. Option à la certification NF-Certifié CSTB Certified Le test de retardement à l'effraction est une option proposée aux fabricants dans le cadre de la certification NF-Certifié CSTB Certified des fenêtres (NF220). Par ailleurs, dans le cadre de la certification, la vérification de la conformité au certificat est effectuée lors des audits de suivi, et les performances certifiées de retardement à l'effraction sont contrôlées tous les 5 ans. Essais à la demande L'essai de retardement à l'effraction peut être également demandé dans le cadre d'essais à la demande qui font l'objet de rapports d'essais. Contact retardement-effraction@cstb.fr Certifications bénéficiant des essais de retardement à l'effraction Certification Fenêtres et blocs-baies aluminium à rupture de pont thermique Certification Fenêtres et blocs-baies PVC
Il y a 4 ans et 324 jours

L'Espagne tourne le dos au charbon

Aujourd'hui, "il est moins cher de produire avec des énergies renouvelables qu'avec du charbon", explique à l'AFP l'avocate environnementaliste Ana Barreira, directrice de l'Institut international de droit et environnement.Elle estime que l'ensemble des centrales espagnoles pourraient être fermées en 2025.Une échéance due uniquement aux décisions des entreprises propriétaires car en Espagne, contrairement à la France ou l'Allemagne, le gouvernement n'a jamais fixé de date de fermeture contraignante.Ces huit usines, sur quinze encore en activité, représentaient une puissance cumulée de 5,16 gigawatts, selon la plateforme d'ONG "Un futuro sin carbon" (Un avenir sans charbon).Leur fermeture permettra de diviser par deux la capacité de production d'énergie au charbon de l'Espagne, à 4,7 gigawatts selon ces ONG.Situées majoritairement dans le nord-ouest de l'Espagne (provinces de Galice, Asturies, Leon), ainsi qu'à Teruel (nord-est) et dans la province de Cordoue (sud), elles appartiennent aux groupes espagnols Naturgy, Iberdrola et Viesgo, à l'hispano-italien Endesa (propriété de Enel), qui ont tous confirmé à l'AFP l'arrêt de leurs opérations.L'une des centrales d'Iberdrola n'a pas encore reçu l'autorisation gouvernementale de démantèlement mais cessera d'opérer, conservant seulement un stock de charbon de secours.Le sort des centrales à charbon était décidé depuis longtemps par leurs propriétaires: l'arrêt des opérations au 30 juin correspond à la fin de la période de transition accordée à ces usines pour se mettre en conformité avec la directive européenne sur les émissions industrielles.InévitableOr, ces groupes énergétiques "n'ont pas fait les investissements nécessaires" pour continuer à les exploiter, un choix délibéré, a expliqué à l'AFP Tatiana Nuño de Greenpeace."Ces décisions répondent à des logiques de marché des entreprises électriques", pour lesquelles ces centrales "n'étaient plus rentables", détaille-t-elle, soulignant que "la majorité" de ces usines ne produisaient déjà quasiment plus d'électricité depuis de nombreux mois pour cette raison.Ces centrales "ne participaient plus au marché des prix de l'énergie car elles sont bien plus chères" que d'autres sources d'énergie, confirme un porte-parole d'Endesa.La fin de ces usines semblait inévitable depuis la fermeture des dernières mines de charbon fin 2018. Elle a été accélérée par l'évolution des prix de l'énergie.En 2019, le charbon ne représentait plus que 5% du total de l'électricité consommée contre 25% en 2007, selon l'opérateur du réseau électrique Red Electrica.Mais l'Espagne est encore loin de remplir ses engagements en matière d'énergies renouvelables: seuls 17,4% du total de l'énergie produite provenaient de sources renouvelables en 2018 (dernières données disponibles Eurostat), alors que l'objectif fixé avec Bruxelles est de 20% en 2020.L'Espagne avait pourtant été l'un des pionniers des énergies vertes dans les années 2000, mais leur développement fulgurant a été freiné net par la crise de 2008.Après plusieurs années de marasme, où le pays du soleil s'est notamment retrouvé distancé par l'Allemagne en matière de puissance photovoltaïque, l'appétit des investisseurs a repris depuis 2018, grâce à la rentabilité accrue des renouvelables, avec de gigantesques projets de parcs photovoltaïques.Même chose dans l'éolien, point fort du royaume, cinquième pays au monde en termes de capacité installées d'éoliennes. En 2019 selon le lobby européen WindEurope, le quart des financements de nouvelles installations en Europe concernait l'Espagne.Les multinationales énergétiques espagnoles s'y mettent aussi, comme Iberdrola, qui investit fortement dans les renouvelables même si la production à base d'énergie fossile représente encore les deux-tiers de son chiffre d'affaires.Reste à mesurer l'impact social de l'adieu au charbon. Le syndicat Commissions Ouvrières estime que 4.000 emplois (sous-traitants compris) pourraient être perdus lorsque toutes les centrales seront fermées.Les entreprises assurent, elles, travailler sur des solutions concertées, notamment des réaffectations sur d'autres sites et mettent en avant les emplois nécessaires aux futurs démantèlements.
Il y a 4 ans et 326 jours

Zehnder Comfovalve Luna E : nouvelle bouche d’extraction Zehnder conciliant esthétique et innovations techniques

La bouche d’insufflation Zehnder Luna S rencontrant un succès commercial important depuis son lancement en 2018 tant auprès des professionnels que des particuliers, Zehnder complète sa gamme de bouches de ventilation avec Zehnder Comfovalve Luna E destinée à l’extraction d’air vicié des pièces humides (cuisine, salle de bain, toilettes) en logements individuels ou collectifs. Doublement récompensée par les prestigieux prix internationaux IF Design Award et Red Dot Design Award 2020, la nouvelle bouche d’extraction Zehnder Comfovalve Luna E 125 concilie design discret et innovations techniques pour réduire les risques de non-conformité sur les installations de ventilation. Un système exclusif de réglage des débits pour une mise en œuvre facilitée Destinée à l’extraction de l’air vicié des pièces humides (cuisine, salle de bains et toilettes) des logements individuels ou collectifs, la nouvelle bouche d’extraction Zehnder Comfovalve Luna a été conçue pour éviter toute erreur lors de l’équilibrage des débits et pour faciliter sa pose. Elle fonctionne pour des débits d’air jusqu’à 75 m3/h. Inédit et breveté, le disque de distribution d’air et de réglage des débits de la bouche Luna offre de nombreux avantages lors de l’installation : . un cadran offrant 75 positions (25 positions, 3 niveaux) permet, après avoir estimé la perte de charges, de pré-régler de manière très précise et selon le volume de la pièce, le débit d’air nécessaire sur chacune des bouches, . le verrouillage du paramétrage fixé sur la bouche empêche tout déréglage du débit lors du nettoyage, démontage et remontage des bouches, . trois étiquettes au dos du disque permettent à l’installateur d’indiquer la pièce, le numéro de la bouche dans la pièce et le paramétrage du débit afin de simplifier l’identification de la bouche. Facile à emboîter sans outil grâce à son joint de montage en caoutchouc, Zehnder Comfovalve Luna E est extrêmement étanche à l’air. Un design discret au service du confort, doublement récompensé par des prix prestigieux Ultra-plate (hauteur de 30 mm quel que soit le débit), Zehnder Comfovalve Luna E présente un design discret et assure une uniformité visuelle dans toutes les pièces du logement, notamment en l’associant avec la bouche d’insufflation Zehnder ComfoValve Luna S. Offrant une faible résistance à l’air grâce à la conception striée et ondulée du disque de distribution, elle participe à la réduction du niveau sonore de l’installation (inférieur à 25dBa). Avec sa nouvelle bouche d’extraction complétant l’offre existante, Zehnder démontre une fois encore sa volonté de proposer des solutions techniques esthétiques et confortables, au service d’installations exemplaires de ventilation double flux. Rappelons que le design de Zehnder Comfovalve Luna E a été doublement récompensé par les prix internationaux IF Design Award et Red Dot Design Award 2020. http://www.zehnder.fr
Il y a 4 ans et 327 jours

Cap sur les nouvelles formations Sto 2020

En 2020, Sto enrichit son centre de formation et d'animation situé à Bezons (95) de deux nouvelles formations et de nouveaux outils pédagogiques.Certifiées CERTIBAT, les formations proposées par Sto s'adressent aux applicateurs, compagnons, chefs de chantier et chefs d'entreprise.3 nouvelles formations : Chantier école Bardage, la réglementation incendie et l'entretien et la rénovation d'ITEEn plus du Chantier école ITE, Sto propose cette année à ses partenaires de renforcer leur savoir-faire en façade ventilée avec la nouvelle formation Chantier école Bardage.A l'issue de celle-ci, les stagiaires-professionnels seront en mesure de mettre en œuvre un projet de bardage ventilé avec le système à enduire StoVentec R.Ce parcours de 14 heures réparties sur 2 jours allie théorie et pratique, pour bien identifier les différents éléments d'un système de bardage, maîtriser les étapes d'un chantier et acquérir les bons gestes pour mettre en œuvre le système.En plus des formations Chantier école, Sto propose en 2020 deux nouvelles formations techniques : la Réglementation incendie, plus que jamais d'actualité, et l'Entretien et la rénovation d'ITE.La formation sur la Réglementation incendie se déroule en trois temps : assimiler les fondamentaux (familles de bâtiment, Euroclasse, etc.,), préconiser des solutions Sto conformes à la réglementation incendie sur maçonnerie et béton, et apprendre à mettre en œuvre les solutions constructives d'ITE avec isolants PSE. Après les 7 heures de formation, les compagnons maîtriseront la réglementation incendie en façade sur tous types de bâtiments et pour des projets de bardage, ITE et ravalement, en neuf et rénovation.Au programme de l'Entretien et la rénovation ITE : la compréhension des principales causes de désordres d'un enduit mince sur isolant, la connaissance des règles professionnelles pour l'entretien et la rénovation des systèmes, l'assimilation des différents procédés ainsi que leur mise en œuvre. A l'issue des 7 heures de formation, les professionnels sauront appliquer les bonnes pratiques pour les projets de rénovation d'ITE dans le respect de la réglementation.De nouveaux outils pédagogiques et une équipe dédiéeLe Centre de formation de Sto se caractérise par des outils pédagogiques et efficaces, pensés pour faciliter l'acquisition des savoirs et savoir-faire :une expertise métiers des formateurs qui sont tous des professionnels de la façade (les formations Chantier école sont dispensées par des techniciens d'application terrain ; les formations Techniques par des ingénieurs du service technique),une méthode éprouvée : exercices pratiques, quiz interactifs, études de cas et application concrètes,240 m2 de plateforme pratique sur le site de BezonsLa qualification CERTIBAT des formations dispensées par Sto garantit aux financeurs de la formation professionnelle continue (OPCO) la conformité au Décret n° 205-790 du 30 juin 2015 relatif à la qualité des actions de la formation professionnelle continue.En contribuant à développer les compétences des hommes, compagnons et encadrants chez ses partenaires, Sto entend participer à un cercle vertueux. Des collaborateurs reconnus pour leur savoir-faire font la satisfaction des clients et s'épanouissent plus longtemps au sein de leur entreprise.Toutes les dates de formation et l'intégralité des parcours sont à retrouver sur sto.fr / Rubrique formation.
Il y a 4 ans et 333 jours

Nouvelle réglementation Qualité de l'Air Intérieur : l'expertise globale AC Environnement et Transitia pour les collectivités

Dans ce contexte, AC Environnement, leader du diagnostic immobilier en France et Transitia, cabinet de conseil à la surveillance de la qualité de l'air intérieur, ont noué un partenariat exclusif et ont associé leur savoir-faire pour proposer une offre globale de surveillance et de contrôle de la QAI visée par le Bureau Santé Environnement (B.S.E) de la Direction Générale de la Prévention des Risques au sein du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.La qualité de l'air intérieur : un enjeu majeur de santé publiqueC'est un fait, chacun passe aujourd'hui 80% de son temps dans des milieux clos (logements, entreprises, crèches, écoles, transports…) où l'air intérieur peut révéler un taux de pollution deux à cinq fois plus élevé que l'air que l'on respire à l'extérieur. Les enfants sont parmi les populations les plus vulnérables aux effets néfastes de la pollution intérieure, avec un risque immédiat ou à terme pour leur santé. Dans les bâtiments scolaires, les sources possibles d'émissions de substances polluantes sont multiples : matériaux de construction, peinture, feutres, meubles, appareils de chauffage, produits d'entretien… une mauvaise qualité de l'air intérieur peut favoriser l'émergence de divers symptômes : maux de tête, fatigue, irritation des yeux, du nez, de la gorge, de la peau, vertiges, manifestations allergiques, asthme. À contrario, une bonne qualité de l'air intérieur, et en particulier une aération suffisante des salles de classe, a des effets positifs : diminution de l'absentéisme, bien-être des occupants, meilleur apprentissage des enfants.C'est pourquoi, depuis le 1er janvier 2018, les établissements recevant des enfants de moins de 12 ans - crèches, haltes-garderies, écoles maternelles et élémentaires -, sont soumis à une obligation réglementaire de surveillance de la qualité de l'air intérieur (QAI) qui, depuis le 1er janvier 2020, concerne également les centres de loisirs et les établissements d'enseignement ou de formation professionnelle du second degré (collèges, lycées, etc.). Avant le 1er janvier 2023, cette surveillance de la QAI sera obligatoire pour tous les ERP de l'enfance, de la santé et de la justice.Surveiller la qualité de l'air intérieur (QAI) : les crèches et les écoles en retard sur cette obligation légaleLes collectivités sont en retard sur le respect de leurs obligations en QAI, seules 30% des communes sur tout l'hexagone sont en conformité avec la réglementation. Ce retard sur la mise en œuvre de la réglementation en vigueur dans les ERP inscrit la QAI comme un enjeu sanitaire et environnemental majeur et plus que jamais d'actualité.Les enjeux sanitaires et économiques liés à la qualité de l'air intérieur sont importants. En France on estime à 19 milliards d'euros le coût en dépenses de santé annuelles dû à la mauvaise qualité de l'air intérieur. Il est donc important de mettre en œuvre des actions pour améliorer la qualité de l'air intérieur, que ce soit dans les logements ou dans les établissements recevant du public comme les écoles.Qualité d'air intérieur : une offre complète et rapide pour se mettre en conformitéDans ce contexte, AC Environnement et Transitia ont travaillé de concert à une offre dédiée de surveillance des établissements recevant du public pour aider les collectivités à se mettre en conformité mais aussi à améliorer de manière continue les conditions sanitaires d'accueil.AC Environnement et Transitia ont conçu une méthode facile, rapide, avec la volonté d'accompagner, de sensibiliser et d'impliquer toutes les parties prenantes. Cette méthode comprend systématiquement, conformément au décret de 2015 :Une première phase d'évaluation de l'état des ouvrants et des systèmes d'aération par un technicien spécialisé ;Une phase d'autodiagnostic avec le concours des enseignants et personnels des établissements qui doivent renseigner des grilles de pratique réglementaires, couramment au format papier mais que Transitia et AC Environnement mettent à disposition dans le cadre d'une application digitale métier. Ce qui permet de mieux collecter les données (80% de résultats vs moins de 20% avec le papier), de mieux les analyser et de mieux les restituer ;Une phase de conseil stratégique et mesures correctives. Les résultats des investigations sur les ouvrants, les systèmes d'aération et la synthèse des questionnaires donnent lieu à la rédaction et la remise d'un rapport réglementaire sur la qualité de l'air intérieur dans l'établissement. Ce rapport est complété par un plan d'actions d'amélioration continue de la QAI dans l'établissement ;Le cas échéant, une phase de mesures de contrôle dans les pièces où des anomalies ont été constatées en QAI. Cette phase nécessite l'intervention d'un professionnel de la qualité de l'air intérieur qui établit une stratégie d'échantillonnages, réalise des prélèvements ou des mesures en continu, établit des conclusions de conformité aux seuils. Ces mesures d'air sont réalisées par AC Environnement accrédité COFRAC[1].Aujourd'hui, AC Environnement et Transitia interviennent déjà dans plus de 1 800 crèches, écoles, collèges et lycées à la demande respectivement des villes, des conseils départementaux et régionaux qui ont la responsabilité du patrimoine bâti de ces établissements.Ce choix valide la proposition unique sur le marché que constitue la digitalisation du process, gage d'une plus grande efficacité, productivité, pertinence et capacité d'exploitation des résultats associée à l'expertise globale du leader du diagnostic immobilier et des polluants du bâti.Cette digitalisation peut même franchir un cap supplémentaire en intégrant ces données sur la QAI dans une maquette numérique BIM de l'établissement scolaire concerné. De sorte que ces données sur la QAI puissent être plus lisibles et même, au moyen d'objets connectés, suivies au fil du temps pour constater l'efficacité des mesures correctives dans le cadre d'une gestion-exploitation-maintenance du bâti scolaire.C'est une démarche encore inédite et émergente. Elle s'inscrit toutefois dans un mouvement plus général vers une meilleure gestion exploitation maintenance du bâti scolaire pour de meilleures conditions sanitaires, de sécurité, de préservation et d'optimisation des dépenses inhérentes à un parc immobilier scolaire immense et coûteux dans un contexte de défis climatique, énergétique, environnemental.« Fort de notre expérience de terrain, nous pouvons constater qu'il y a un chantier énorme en matière de QAI dans les établissements d'enseignement, en raison de déficiences quant aux stratégies d'aération et de ventilation et du fait de pratiques perfectibles en matière de maintenance, d'agencement et d'entretien des établissements ».- Daniel BOTELLA, Président fondateur de Transitia[1] *AC Environnement accrédité « essai » LAB REF 30 (numéro d'accréditation 1-6001). Liste des sites et portées disponibles sur www.cofrac.fr
Il y a 4 ans et 336 jours

Renforcer une structure par des matériaux composites à base de fibres de carbone

A un moment ou à un autre, un ouvrage aura besoin d’un entretien plus ou moins poussé, d’une réparation, voire d’un renforcement structurel. [©ACPresse] 1 – Quelles sont les solutions permettant un renforcement structurel d’un ouvrage en béton ?  Plusieurs raisons imposent de renforcer une structure en béton : impact accidentel ou incendie, erreur de conception ou de positionnement des armatures, mise en conformité d’un ouvrage existant ou encore changement de destination de l’ouvrage.  Selon le type d’ouvrages, la nature de la dégradation, le moment de l’intervention ou l’accessibilité au chantier, les techniques de renforcement peuvent être différentes. On en dénombre six différentes. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne  
Il y a 5 ans et 20 jours

Toutes les solutions d'Owatrol® pour nettoyer et protéger vos bois d'extérieur

Avec sa gamme de nettoyants bois, Owatrol maitrise tous les stades. Il suffit de bien identifier l'étape nécessaire.Rappel : comprendre l'état du boisLes bois ne vieillissent pas tous de la même façon suivant leur exposition, leur finition, leur usage. Ils subissent les UV, les intempéries, l'usure des passages répétés…Certains ont des protections, d'autres pas. Suivant leur état et leur aspect, le diagnostic est différent… L'analyse est une étape cruciale !Tips pour analyser :En présence d'un bois gris et terne ayant simplement vieilli aux intempéries : il faut dégriserEn présence d'un bois noirci, encrassé : il faut déshuilerEn présence d'un bois recouvert d'une ancienne finition très filmogène, type peinture ou lasure : il faut décaper.Actions : nettoyer ou dégriser / déshuiler / décaper : explications, les solutions d'Owatrol®Nettoyer / dégriser :Le bois présente un aspect gris sale, il a en général été laissé aux intempéries sans protection ou bien avec une finition non filmogène. Il a uniquement subi le cycle de vieillissement « eau + UV + pollution », il faut dégriser, c'est l'action du NET-TROL® qui va le faire revivre en quasi instantané !Comment : Il agit sur tous les bois, sa formule en gel facilite son application et son pouvoir ultra mouillant lui permet d'agir en 15 minutes.Le plus :NET-TROL® élimine également les coulures et les traces de tanin sur certains bois (ex : red cedar).Application / 15 minutes d'action / Rinçage à l'eau / Support impeccable comme à l'origine.Déshuiler :Le bois est noirci, encrassé car il a reçu une finition huilée en amont, souvent mal adaptée (huile de lin, voire huile de vidange… !). Les huiles appliquées cuisent sous l'action des UV et avec l'eau s'incrustent pour de bon dans le bois qui noircit en profondeur. Il faut donc désencrasser pour enlever les anciennes huiles : c'est l'action du déshuileur AQUANETT® .Comment : Il rend solubles les huiles incrustées dans le support et laisse, après rinçage et neutralisation, un bois impeccable.Application / 5 minutes d'action / Rinçage à l'eau / Neutralisation / Le support est neuf.Décaper :Dans ce cas, le bois est lasuré ou peint et doit d'abord être débarrassé de ses multiples couches pour que l'on puisse à nouveau travailler dessus. Il faut donc décaper et l'action du DILUNETT® va permettre d'éliminer toutes les anciennes couches de peinture, lasure ou vernis et d'enlever les taches récalcitrantes.Comment : La composition ultra technique du DILUNETT® lui permet d'éliminer jusqu'à 8 couches de peinture. Sans solvant, sans C.O.V, non volatil et ne desséchant pas, il reste actif longtemps garantissant l'élimination totale des différents revêtements.Le plus : DILUNETT® ne se dessèche pas et reste actif longtemps ce qui garantit l'élimination totale des différents revêtements.Il est impératif de neutraliser les supports déshuilés à l'AQUANETT® et au DILUNETT® avec du NET-TROL®.Application / Action jusqu'à 45 minutes si nécessaire / Rinçage / Neutralisation.Le plus Owatrol® : Validation du test de biodégradabilité OCDE 301F : En 2017 Durieu a choisi de valider de façon officielle que ses nettoyants pour les bois extérieurs, rinçables à l'eau, ont un impact négligeable sur l'environnement. Ainsi, NET-TROL® / AQUANETT® et DILUNETT® ont chacun validé la conformité avec le test de biodégradabilité OCDE 301F (NB : ce test, une fois validé, garantit que le rejet de ces produits au moment du rinçage est sans impact négatif pour la nature).Réussir la préparation d'un bois magnifié : choisir de dégriser, déshuiler ou décaper la solution avec les indispensables d'Owatrol® : NET-TROL®, AQUANETT® et DILUNETT®Pour en savoir plus :https://www.owatrol.com/
Il y a 5 ans et 32 jours

Covid-19 : une appli contrôle le port des équipements de protection

Permettre le respect des procédures de prévention sur chaque siteCette extension permet de procéder à la vérification de la conformité du port des équipements de protection individuelle par chaque intervenant sur un chantier ou site de production. Les clients donneurs d'ordre des plateformes Bativigie/Activigie peuvent ainsi s'assurer du bon respect des procédures de prévention définies pour leurs sites en matière de port des EPI. Une procédure simple, qui vient prolonger de manière concrète les préconisations de l'OPPBTP (l'organisme professionnel de prévention du BTP), visant à lutter contre la propagation du virus Covid 19, notamment par l'utilisation d'un masque de protection.« Très concrètement, lors d'un contrôle, l'opérateur en charge de celui-ci va systématiquement procéder à une vérification visuelle de la présence des équipements de protection attendus. Si un défaut est constaté sur un intervenant, celui-ci ne pourra pas accéder au chantier ou site de production. Une déclaration d'incident est activée par notre plateforme, avec une notification simultanée au donneur d'ordre et à l'entreprise employeur. Cette dernière devra alors s'assurer que son salarié dispose des équipements nécessaires et en adopte le bon port », détaille Frédéric Pradal, créateur et dirigeant des plateformes Bativigie/Activigie.Nouvelle version de l'application : à télécharger sans surcoûtLa nouvelle application est d'ores et déjà disponible, en téléchargement via Apple Store ou Play Store. Cette nouvelle version est entièrement gratuite, sans surcoût de service, pour les clients et utilisateurs des plateformes Bativigie/Activigie. Depuis 2015, Bativigie et Activigie fournissent aux donneurs d'ordre de la construction et de l'industrie des services de vigilance sous-traitance uniques en France. La plateforme logicielle sécurise les chantiers et sites industriels des risques liés au travail illégal, en permettant un contrôle des personnels via une application dédiée. Celle-ci, embarquée sur un simple smartphone, assure la vérification de la conformité des opérateurs présents sur un site au regard d'une douzaine de points de contrôle (carte d'identité, attestation Urssaf, déclaration de détachement…). Le système gère en amont l'ensemble des données et documents relatifs aux intervenants et garantit une traçabilité intégrale de la vigilance mise en œuvre, avec un reporting en temps réel sur les incidents. En cinq années, plus de 6000 chantiers ont ainsi été réalisés sous contrôle Bativigie.
Il y a 5 ans et 45 jours

Modules à ossature bois pour des hôpitaux de campagne ?

Un collectif d’acteurs du bâtiment a répondu à l’appel lancé par le ministère de la Défense afin d’aider à trouver des solutions innovantes de soutien pour la prise en charge des malades dans des hôpitaux de campagne durant la crise du Covid-19. Initié par Smart Building Alliance, le projet réunit Batimat et plusieurs intervenants du secteur de la construction. Le projet imaginé rassemble de nombreuses innovations : fabrication hors-site, conception BIM, suivi de projet transversal et ingénierie concourante, ouvrages durables et réutilisables pour d’autres missions, formation en e-learning des équipes de montage, etc… La solution inédite  prévoit de déployer des unités réalisées en modules bois, comprenant environ 15 chambres de soins intensifs et les locaux associés, sur une base de 2 unités sous 6 semaines environ, puis 2 à 4 unités toutes les deux semaines en fonction des besoins.  En s’appuyant sur 7 centres de production déjà présents sur l’ensemble du territoire, la capacité de production permettrait ainsi d’exploiter, à proximité des hôpitaux, 105 lits à partir de 15 mai et 210 lits à partir du 30 mai. Le collectif a transmis le projet au ministère de la Défense et se tient à la disposition des pouvoirs publics.  Membres du collectif  Maîtrise d’ouvrage : Nacarat Conception et production : AIA Division Projets Hospitaliers ; Dhomino ; Leco Réalisation : Spie Batignolles ; Snerct ; Compagnie de Construction ; Douillard Construction ; La Maison abordable Gestion des risques, sécurité et conformité, assistance technique, BIM : Socotec Fourniture des matériaux de construction et mobilisation du réseau artisan : Saint-Gobain Gestion de la logistique et des transports : IDEA Logistique Sourcing et approvisionnement des composants : EXSO Support juridique : Cabinet GB2A Coordination des actions : Batimat ; Leco
Il y a 5 ans et 46 jours

Prorogation des délais échus : attention au "goulot d'étranglement" (COPREC)

CONTRÔLE. Les organismes tierce partie de contrôle et de certification, représentés par la COPREC, alertent les acteurs économiques en activité à maintenir les évaluations de conformité, afin d'anticiper un "inévitable goulot d'étranglement", provoqué par le report des inspections prévues durant l'état d'urgence sanitaire.
Il y a 5 ans et 48 jours

Avec testo Saveris Restaurant, Testo digitalise et facilite la traçabilité du Plan de Maîtrise Sanitaire des micro-brasseries Ninkasi

Créé en 1997 à Lyon, NINKASI est né d’une idée simple : implanter le concept des micro-brasseries américaines en France. Alchimie parfaite entre production de bières de qualité, offre de restauration en partenariat avec des acteurs locaux et organisation de concerts, NINKASI compte aujourd’hui 18 points de vente en Rhône-Alpes. Soumis aux règles strictes de l’HACCP garantissant la traçabilité des denrées alimentaires et le suivi de la chaîne du froid, NINKASI a choisi testo Saveris Restaurant pour digitaliser entièrement son Plan de Maîtrise Sanitaire et bénéficier d’une solution centralisée et une surveillance à distance de chaque point de vente. NINKASI, hauts lieux de brassage C’est à Lyon, haut lieu de tradition brassicole au XIXème siècle que NINKASI, en référence à la déesse de la bière, voit le jour en 1997. Après un voyage aux Etats-Unis, son fondateur décide d’implanter en France le concept des micro-brasseries américaines. Une ancienne usine de transports à Gerland est alors transformée en lieu de vie et de brassage humain inédit avec une fabrique de bières, un premier restaurant et une salle de concert. Remportant un franc succès, ce concept est aujourd’hui décliné dans 18 points de vente en région Rhône Alpes. testo Saveris Restaurant, une solution numérique HACCP complète et ergonomique Comme tous les restaurants, NINKASI est soumis aux règles strictes de l’HACCP, procédure que doit, tous les jours, réaliser chaque établissement pour identifier, évaluer et maîtriser les dangers significatifs liés à la sécurité alimentaire. Afin de simplifier au quotidien la démarche HACCP, de réaliser et visualiser facilement les enregistrements du Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) de chaque point de vente, Nicolas Cressens, Directeur des Opérations de NINKASI, recherchait une solution totalement digitalisée. « Nous réalisions notre PMS en version papier. Ceci nous posait des problématiques d’accès aux informations. Nous recherchions une solution centralisée nous permettant d’avoir une vue d’ensemble sur la qualité de saisie des relevés par nos équipes ». Avec ses outils entièrement connectés garantissant une fiabilité totale, la solution numérique de gestion automatisée de la qualité testo Saveris Restaurant l’a totalement séduit. Il a ainsi choisi d’équiper chaque point de vente avec : . une poignée multifonctions avec sonde pour vérifier la qualité des huiles de friture, . un thermomètre infrarouge bluetooth 104 IR BT pour prendre la température à cœur des aliments, . des enregistreurs de température installés sur les points chauds à l’entrée de la chambre froide qui, s’il y a dépassement de seuil, envoient une alarme sur la tablette ou un smartphone pour mettre en place une action corrective. Tous ces appareils de mesure connectés transfèrent automatiquement les résultats relevés à . une tablette, intégrant un logiciel intuitif personnalisé, faisant office d’unité de contrôle opérationnelle. Cette dernière permet de valider les procédures de qualité et d’accéder à un contrôle à distance. L’ensemble des données est enregistré sur la tablette et sauvegardé dans le Cloud. . une imprimante pour éditer les étiquettes des DLC secondaires à apposer sur les aliments en cours d’utilisation. En supprimant l’édition de tirages papier, testo Saveris Restaurant simplifie les procédures ainsi que les contrôles imposés par l’HACCP. Il garantit que les prescriptions de conformité sont respectées en permanence. « La tablette guide les employés du restaurant de manière intuitive et conviviale pour tous les vérifications et toutes les actions correctives à mettre en place. Toutes les données du restaurant, infalsifiables lors de la prise de relevés, sont saisies et documentées » explique Nicolas Cressens. Source de gain de temps et de sécurité, testo Saveris Restaurant permet au Responsable des Opérations de NINKASI d’aller rechercher facilement les informations archivées de tous les établissements. « Enfin, dans une cuisine, les outils sont mis à rude épreuve, les appareils de mesure testo répondent parfaitement aux contraintes de cet environnement » ajoute le Responsable. Avec la solution de gestion de la qualité automatisée testo Saveris Restaurant, NINKASI garantit la qualité et la fraîcheur de son offre tout en facilitant à ses équipes la démarche HACCP. http://www.testo.com
Il y a 5 ans et 55 jours

Trace Software lance la version 2020 du logiciel de calcul électrique elec calc™

Le 30 mars 2020 à Saint-Romain de Colbosc (76)  – Trace Software International, expert dans la conception de logiciels pour le bâtiment et l’énergie, annonce la disponibilité de la version 2020 du logiciel de calcul d’installations électriques elec calc. elec calc est un logiciel, dédié aux professionnels, qui permet de dimensionner et calculer des installations électriques en temps réel. C’est le seul logiciel au monde qui intègre la gestion des haute et basse tensions dans un même projet et dans une même interface, de la pré-étude à l’exploitation. Dans cette nouvelle version le logiciel va encore plus loin dans les calculs tout en facilitant le déroulement de la conception électrique. Parmi les nouveautés de la version 2020 Module courant continu – optionnel elec calc intègre un module courant continu pour le dimensionnement des réseaux d’auxiliaires (contrôle commande, distribution de prises et/ou éclairages). Il est désormais facile de gérer le courant continu dans le projet électrique. Duplication d’une référence matériel sans nécessité d’ouverture du catalogue Il est maintenant possible, par un clic droit, de dupliquer une référence d’appareil sur le schéma unifilaire. L’utilisateur gagne en temps de conception car les données sont automatiquement complétées sans nécessité de retourner dans le catalogue. Répartiteur global  Sur chaque répartiteur il est possible de forcer une consommation pour inhiber le bilan de puissance en aval. L’utilisateur peut saisir soit un courant ou une puissance, associer le Cos φ et le THD. L’ensemble des calculs, y compris celui de la chute de tension, sera effectué sur cette base. Gestion du temps de maintien des ASI  Nos logiciels sont conçus pour aider les professionnels à concevoir des installations électriques hautement fiables et sûres. Avec elec calc, le calcul des contraintes thermiques entre un ASI et la première protection en aval est possible. De plus, une courbe temps/courant permet de visualiser l’ASI dans les études de sélectivité. Conformité avec les normes REBT et VDE – optionnel Deux nouvelles normes sont disponibles dans elec calc : REBT applicable en Espagne et VDE applicable en Allemagne et au Luxembourg. Nouveau ruban « Support » intégré au logiciel Ce nouveau ruban centralise toutes les fonctionnalités permettant de récupérer les mises à jour des logiciels ou des catalogues, et de gérer les tickets de support et d’accéder aux tutoriels de formation compris dans les abonnements. Les clients ayant un abonnement sont automatiquement avertis depuis leur logiciel de la disponibilité de cette nouvelle version. Retrouvez toutes les solutions Trace Software sur le site internet http://www.trace-software.com/fr ou en vidéo sur Youtube.   Contact : Karine PINSON – Responsable communication –  kpinson@trace-software.com
Il y a 5 ans et 61 jours

Qu’est-ce qu’un repérage amiante avant démolition et travaux ?

Qu’est-ce qu’un diagnostic amiante avant travaux et démolition ? Un particulier ou un professionnel, propriétaire d’un bien construit avant juillet 1997, qui envisage de faire des travaux de rénovation ou réhabilitation, a l’obligation de faire appel à un diagnostiqueur habilité pour la réalisation d’un diagnostic amiante, également appelé repérage amiante avant travaux. Depuis juillet 2019, un nouveau décret vient officiellement lever les doutes sur la réglementation, bien que celle-ci était déjà actée par le passé. En ce qui concerne la démolition d’un bâtiment, le maître d’ouvrage est soumis aux mêmes exigences. C’est ce que nous allons vous présenter dans cet article. Que comporte un diagnostic amiante avant travaux ? Le diagnostiqueur immobilier effectue plusieurs tâches lors d’un diagnostic amiante avant travaux, qui vous sont détaillées ci-dessous : la localisation de l’amiante en précisant les matériaux et produits concernés l’enregistrement et la procédure des travaux à effectuer pour retirer l’amiante la mise en sécurité des déchets en indiquant le processus d’élimination de l’amiante la rédaction d’une fiche récapitulative Tout savoir sur le repérage amiante avant démolition Le RAAD (Repérage Amiante Avant Démolition) connu aussi sous l’appellation Diagnostic Amiante Avant Démolition ou DAAD) est une contrainte réglementait concernant les bâtiments ou édifices construits avant le 1er Juillet 1997 (date d’interdiction de l’amiante). Attention : le diagnostic amiante relatif à la location d’un logement n’est pas un contrôle suffisamment poussé dans le cadre d’une démolition ou l’établissement de travaux ! Les diagnostics amiante réalisés pour une vente ou l’établissement d’un DTA sont notoirement insuffisants dans le cadre d’une démolition, car portant sur l’amiante dites « accessibles ». Les inspections de matériaux susceptibles de contenir de l’amiante avant démolition exigent de contrôler ces polluants au sein même de tous les éléments de la construction, y compris par des sondages destructifs. Ce diagnostic a pour but d’évaluer les risques liés à l’amiante sur le chantier et mettre en place les dispositions nécessaires pour protéger les personnes intervenantes. Ainsi, les entreprises intervenantes sont en mesures d’ajuster leurs modes opératoires ainsi que la protection et le suivi médical de leurs travailleurs sur les chantiers. Le repérage amiante porte sur une liste de matériaux plus large que dans le cas de l’inspection amiante avant vente. Par conséquent, l’ensemble des moyens à disposition doivent être déployés pour contrôler ces matériaux y compris des sondages destructifs. Ces matériaux font partie de la liste C, lesquels étant susceptibles de libérer des fibres d’amiante lors de travaux destructifs. Ils incluent également tous les matériaux de la liste A (friables) et de la liste B (non-friables). Les recommandations de l’INRS ND 2311 – 216 – 09 et ND 2311 – 216 – 09, tout en dénonçant l’insuffisance des repérages, décrivent précisément le protocole à suivre pour ces contrôles et rappellent aux maîtres d’ouvrages et employeurs leurs responsabilités en la matière. Le diagnostiqueur immobilier se soit ainsi de fournir un rapport complet à disposition des entreprises intervenantes sur le chantier indiquant : La présence des risques sanitaires liés à la présence d’amiante dans les matériaux composant le bien immobilier. Une réévaluation des diagnostics amiante exécutés par le passé pouvant ne pas être suffisant. Le repérage complet de tous matériaux ou produits amiantés de votre chantier, comprenant leurs emplacements exacts et leurs étendu. Sanction en cas d’absence ou de non-conformité du diagnostic amiante Les articles 121-3, 221-6, 221-7, et 221-19 du code pénal spécifient les fautes punissables. Les sanctions pénales encourues peuvent atteindre jusqu’à 5 ans de prison et 75 000€ d’amende pour une personne physique ainsi que l’interdiction définitive d’exercer pour une personne morale.