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Il y a 3 ans et 14 jours

Bilan 2021 de l’ensemble du marché immobilier résidentiel

La tendance haussière, portée par l’atterrissage des taux de rendement des autres classes (principalement bureau et logistique) et par des taux d’emprunt toujours très bas, semble se confirmer pour le début 2022. Il faudra tout de même rester attentif à l’évolution et la mise en place des nouvelles réglementations environnementales ainsi qu’aux incidences du conflit russo-ukrainien.Le marché de la Vente en Bloc de neuf confirme son attractivitéAvec un volume total investi de 7,4 milliards d’euros, soit 7% d’augmentation par rapport à 2020, le marché de la vente en bloc a donc battu un nouveau record en 2021, avec 299 transactions.Le neuf, figure de proue des investisseurs, représente 57% de ce marché. La préférence marquée pour la construction s’explique par le changement de stratégie des promoteurs (vente en bloc vs lot par lot). Elle devrait se poursuivre avec la promulgation de la loi Climat et Résilience qui pousse les investisseurs à privilégier les logements les plus énergétiquement vertueux.Le marché de l’Ancien profite d’une année 2021 en nette augmentationAvec 1.178.000 ventes en 2021, soit une progression de 15% par rapport à 2020, le marché de l’immobilier résidentiel dans l’ancien a atteint un niveau record. Cette augmentation se retrouve notamment au niveau des prix avec une évolution nationale pour les maisons de 9%, et pour les appartements de 4,6% (une différence qui ne s’est pas produite depuis 2016). Le phénomène pourrait être lié à un effet post crise sanitaire porté par un besoin d’espace et d’extérieurs plus important et par la généralisation du télétravail, mais également à la forte hausse des prix dans les grandes métropoles qui a contraint une partie de la population plus modeste à s’éloigner des centres-villes.Si un léger ralentissement des prix se fait sentir sur le marché parisien, avec en moyenne 10 600 €/m² (soit -0,9% intramuros et -0,8% en Ile de France), le marché en Régions tire son épingle du jeu – notamment les zones péri-urbaines et rurales - avec une croissance importante des volumes (+15,4%) et des prix (+9,4% pour les maisons et +8% pour les appartements).« A moyen terme, la remontée des taux d’emprunt de ce début d’année 2022 couplée à l’inflation généralisée des coûts de construction pourraient davantage impacter le volume et les prix de ventes sur les années à venir. » Stéphane Imowicz, Président d’IKORYLe marché du Neuf reprend légèrement malgré l’impact de la crise sanitairePour le marché du résidentiel neuf, l’année 2021 se termine sur une note positive avec plus de 116.000 ventes réalisées, soit une hausse de 15% par rapport à 2020. Les mises en vente prennent la même trajectoire avec une hausse de 21% sur un an. L’offre commerciale, quant à elle, se contracte avec une baisse de 2% par rapport à 2020 et de 4% par rapport à la moyenne décennale.Le marché du Neuf souffre d’une pénurie de produits – malgré une hausse des permis de construire de 19% sur un an - pouvant s’expliquer par du foncier plutôt rare et cher, une demande soutenue, des coûts de construction en hausse, des délais administratifs trop long et des recours trop nombreux mettant en péril la rentabilité économique des projets.A moyen terme, le développement du neuf peut se trouver d’avantage impacté qu’aujourd’hui par des réglementations environnementales plus complexes à mettre en place et leurs conséquences en termes de valorisation.L’immobilier résidentiel en transitionLe parc immobilier résidentiel français est soumis à une importante évolution réglementaire avec, d’une part, la promulgation de la loi Climat et Résilience en août 2021 et, d’autre part, la mise en œuvre de la norme RE2020 depuis le 1er janvier 2022 pour les constructions neuves.Concernant les opérations neuves, la RE2020 ne concerne que les permis de construire déposés après le 1er janvier 2022 (pour les immeubles d’habitation) ; il n’y a donc encore que très peu de recul sur l’impact réel de l’application de la règlementation.Concernant les bâtiments existants, 4,8 millions de logements sont classés F ou G (33% à Paris intramuros) et sont donc à terme condamnés à être retirés du marché locatif s’ils ne sont pas rénovés et ce dès 2025 pour les plus dégradés d’entre eux. On observe une hausse des mises en vente de logements énergétiquement dégradés (8% pour les appartements, 7,4% pour les maisons), montrant la volonté des propriétaires d’arbitrer en priorité leurs actifs condamnés à l’obsolescence.La rénovation du parc existant constitue donc un enjeu majeur. D’autant qu’une étude des Notaires de France montre que les actifs résidentiels dégageaient en 2020 une plus ou moins-value par rapport à la moyenne selon leur classe énergétique. La décote va jusqu’à 20% pour des maisons et 14% pour des appartements. Il est cependant difficile d’en déduire la présence d’une valeur verte ou une décote brune, l’obsolescence thermique d’un actif ne venant jamais seule.« L’aspect contraignant des nouvelles réglementations mises en place va nécessairement se manifester dans les statistiques de volume et de prix dans les prochains mois. Si nous manquons à ce jour de données pour suivre ces transformations, les propriétaires institutionnels et privés sont déjà sur le terrain pour réagir : verdissement du parc, arbitrage des passoires thermiques, travaux de rénovation énergétique, le marché a bien compris quel était l’enjeu et se préoccupe déjà de trouver des réponses. » Stéphane Imowicz, Président d’IKORY
Il y a 3 ans et 16 jours

Avant l’avénement de la RE2020, une forte hausse des demandes de permis de construire

Au premier trimestre 2022, les logements autorisés ont connu une forte hausse de 23,5 % par rapport au trimestre précédent selon les chiffres du ministère de la Transition écologique. 141 900 logements ont été autorisés en trois mois, le nombre le plus élevé depuis près de 15 ans. Cette forte hausse des autorisations, surtout pour les logements individuels, provient du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021. Le durcissement des règles environnementales avec l’entrée en vigueur de la RE2020 au 1ᵉʳ janvier 2022 est vraisemblablement la cause de cette précipitation. Un phénomène similaire s’était produit en 2013 au moment de l’application de la RT2012. D’avril 2021 à mars 2022, 496 900 logements ont été autorisés à la construction, soit 102 600 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+ 26,0 %). Dans le même temps, on estime que 394 400 logements ont été mis en chantier, soit 34 900 de plus (+ 9,7 %) que lors des 12 mois précédents (avril 2020 à mars 2021). Toutefois, la période antérieure était particulièrement basse, car elle incluait en partie le premier confinement où les autorisations avaient fortement reculé et de nombreux chantiers n’avaient pas pu démarrer. Si on prend comme point de comparaison les 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020), les nombres de logements autorisés et commencés au cours des 12 derniers mois apparaissent encore supérieurs, mais de façon plus modérée (respectivement + 8,3 % et + 3,0 %). Source : SDES, Sit@del2, estimations à fin mars 2022 Cet article Avant l’avénement de la RE2020, une forte hausse des demandes de permis de construire est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 20 jours

TractionBack 2.0 : l’avenir de la pose de moquette, par Milliken

Milliken présente sa solution TractionBack 2.0, l’avenir de la pose de moquette modulaire. Cette innovation permet une pose immédiate, rapide et saine. Une formule adhésive développée par Milliken est appliquée au dos du revêtement lors du processus de fabrication.TractionBack 2.0 est une solution unique prête à l’emploi qui adhère parfaitement au support sans manipulation supplémentaire ni ajout de colle poissante. Les dalles ou lames de moquettes sont prêtes à être utilisées dès leur sortie du carton, et la pose est rapide : le système représente un véritable gain de temps tout en laissant le chantier accessible aux différents corps de métiers pendant la durée de l’installation.De plus, la dalle est amovible et repositionnable : elle peut donc être facilement soulevée ou déplacée sans perte d’adhérence, ce qui permet à tout moment un accès rapide au plancher technique ou le remplacement d’une dalle par n’importe quel utilisateur. TractionBack 2.0 favorise également le recyclage et réemploi futur de la dalle. La dalle ne souille pas le support et ne laisse aucun résidu de colle : elle peut donc être déposée, stockée et empilée sans risque de transfert de colle sur les fibres, puis recyclée ou réutilisée pour une seconde vie. C’est une solution durable qui s’inscrit dans une économie circulaire à travers le programme de reprise de moquette Milliken.Enfin, elle préserve la qualité l’air intérieur et contribue à un environnement plus sain. La formule brevetée TractionBack 2.0 est exempte de composés organiques volatils (COV), ce qui évite les dégagements gazeux et odorants potentiellement nocifs associés aux systèmes adhésifs traditionnels. TractionBack 2.0 est non seulement une méthode de pose unique et rapide, mais aussi une solution durable : elle préserve la santé et le bien-être des personnes, tout en répondant aux enjeux de l’économie circulaire et plus précisément du réemploi.Ce revêtement est disponible sur demande sur toutes les dalles et lames textiles Milliken. Milliken est un des leaders mondiaux spécialisé dans la conception et la fabrication de revêtements de sol. Depuis ses studios de création et son site de production de Wigan au Royaume-Uni, Milliken développe des solutions modulaires de dalles textiles et vinyles. Sa vision globale, associée à une expertise locale et au développement de technologies exclusives, permet à Milliken de proposer des produits hautement performants, conçus par des experts, à la pointe de l'innovation et du design. Fondée en 1865, Milliken développe son savoir-faire depuis plus de 150 ans dans le secteur du textile et est aujourd'hui l'une des plus grandes sociétés privées au monde, fournissant des solutions innovantes dans différents domaines, notamment la chimie, les revêtements de sol et les matériaux spécialisés. Fort de sa politique de gestion environnementale menée depuis plus de 100 ans, le groupe Milliken fait aujourd’hui figure d’exemple en matière de responsabilité environnementale.La priorité de Milliken est de concevoir des produits innovants pour leurs clients. Des designs inspirants, des technologies de pointe et des concepts uniques, leurs permettent de développer des solutions à la fois performantes et respectueuses de l'environnement : Milliken réduit l’impact environnemental de l’ensemble de ses gammes de produits.L'approche holistique de Milliken et sa gestion énergétique concerne toutes les étapes du cycle de vie des produits : de l'approvisionnement en matières premières à la gestion de la fin de vie des produits, en passant par les procédés de fabrication.De par son engagement en matière de transparence, de santé, de sécurité, de qualité et de durabilité, Milliken place l’humain au cœur de ses préoccupations : leurs clients et partenaires comme leurs collaborateurs. En 2022, Milliken a été désigné comme l'une des entreprises les plus éthiques au monde par l'Institut Ethisphere pour la seizième année consécutive.
Il y a 3 ans et 21 jours

Ruée sur les permis de construire avant le durcissement des normes

D'avril 2021 à mars 2022, 496.900 logements ont été autorisés à la construction, selon les dernières estimations du ministère de la Transition écologique. Un chiffre qui n'a été dépassé que deux fois depuis 2013 (en octobre 2017 et février 2018).C'est nettement plus qu'avant la crise sanitaire. Et sur le seul premier trimestre 2022, le nombre trimestriel de permis de construire délivrés (141.900) n'a jamais été aussi élevé depuis 15 ans, note le ministère.Sur douze mois, on frôle la barre symbolique des 500.000 logements neufs, considérée par beaucoup de professionnels du secteur comme le rythme de construction à atteindre.Car la demande est toujours forte et l'offre ne suit pas, alimentant la progression constante des prix de l'immobilier, notamment des maisons individuelles. Le logement est déjà le premier poste de dépenses des Français, de plus en plus préoccupés par leur pouvoir d'achat, en pleine poussée inflationniste.Éviter le surcoûtMais le nombre élevé de permis de construire est sans doute un trompe-l'oeil. "Cette forte hausse des autorisations (surtout pour les logements individuels) provient du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021", souligne le ministère.Et elle traduit "probablement" un afflux de demandes de permis de construire avant l'entrée en vigueur, au 1er janvier 2022, de normes environnementales plus contraignantes pour le bâtiment neuf, la règlementation dite "RE2020".Cette règlementation oblige les nouveaux logements à être mieux isolés contre le froid et la chaleur et à avoir un impact modéré sur le climat."Beaucoup d'investisseurs, de primo-accédants, ont réservé des logements ou des maisons individuelles, surtout en fin d'année 2021, pour éviter de rentrer dans la RE2020, donc sûrement d'avoir un renchérissement de prix", explique à l'AFP Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), qui estime entre 7 et 8% le surcoût de la RE2020 en 2022.Les maisons individuelles et lotissements connaissent en effet les hausses d'autorisation de construire les plus sensibles. Plusieurs explications à cela: d'abord, selon le ministère, les délais d'instruction des permis étant plus longs pour les immeubles, les demandes de décembre ne sont pas encore visibles dans les statistiques."Pas les bras"Une autre disposition entrée en vigueur au 1er janvier peut également expliquer la ruée de décembre: la première étape de l'objectif zéro artificialisation nette (ZAN), qui vise à diviser par deux le rythme de grignotage des espaces naturels par rapport à la période 2012-2021.Logiquement, les maisons individuelles, plus gourmandes en foncier que l'habitat collectif, sont plus concernées par cet objectif."Ça entre en porte-à-faux avec l'imaginaire de la maison et du jardin, et je pense que les gens se sont dépêchés pour ne pas louper la fenêtre d'opportunité", a commenté pour l'AFP Sabine Brunel, directrice adjointe de l'Observatoire de l'immobilier durable.Les mises en chantier, qui ont habituellement quelques mois de retard sur les permis de construire, progressent aussi selon les estimations du ministère, mais à un rythme bien plus lent.En cause, les turbulences subies par le secteur du bâtiment: problèmes d'approvisionnement en matériaux de construction, carnets de commandes déjà bien chargés... et manque de main-d'oeuvre qualifiée pour des chantiers plus écologiques."Soit on n'a pas les bras, soit on n'a pas les gens qui veulent y aller, soit on n'a pas les matériaux; ou alors plus cher", résume Sabine Brunel.
Il y a 3 ans et 22 jours

JDM Expert présente Hydroway®, le premier revêtement perméable

Soucieux des enjeux environnementaux, Denis Joandel, fondateur de JDM Expert a développé la solution HYDROWAY®, un revêtement d’extérieur 100% perméable et facile d’entretien. Grâce à ce procédé novateur, l’eau n’est donc plus en stagnation sur le sol mais elle rejoint directement les nappes phréatiques, une réponse écologique permettant d’être plus respectueuse de l’environnement et du cycle naturel de l’eau.En 2008, JDM Expert a déposé un brevet pour sa solution HYDROWAY® et celle-ci répond fièrement à la Loi Climat et Résilience de 2021 qui prévoit la division par deux du rythme de la bétonisation d’ici 2030.Un revêtement de sols extérieur respectueux de l’environnement, c’est possibleDans une logique environnementale et pour le bien commun, il n’est plus question de favoriser l’imperméabilisation des sols, les collectivités et particuliers sont à la recherche d’une réponse au plus près des enjeux environnementaux. Depuis plusieurs années, nous assistons à une multiplication des revêtements imperméables, les eaux de pluie ne pénètrent donc pas dans le sol et reste en surface. Une quantité d’eau considérable doit être ainsi évacuée, nécessitant l’installation de réseaux d’égouttage et provoquant bien souvent l’inondation des rivières, des rues et des habitations mais aussi la pollution des eaux par le ruissellement.HYDROWAY® répond aux enjeux environnementaux par sa réduction de son empreinte carbone réduite, 5 fois moins élevée qu’un béton. Mais aussi, grâce à sa perméabilité qui laisse presque instantanément passer l’eau évitant ainsi la pollution des eaux par ruissellement et l’alimentation des nappes phréatiques. Enfin, ses coloris clairs évite l’accumulation de chaleur en journée limitant ainsi les îlots de chaleur.HYDROWAY® : une innovation responsable et simplePour la pose de l’HYDROWAY®, JDM Expert fait appel à un réseau d’applicateurs formés et agréés dans toute la France métropolitaine, les DOPM TOM, la suisse et la Belgique. Les professionnels du bâtiment s’occupent étape par étape de la pose du revêtement. HYDROWAY® se présente sous forme d’une structure perméable et offre une excellente résistance aux intempéries et aux charges comme les engins motorisés.Cette solution répond parfaitement aux cahiers des charges de la Loi Climat et Résilience de 2021 en réalimentant directement les réserves des nappes phréatiques. HYDROWAY® évite les flaques stagnantes et la prolifération des plantes aquatiques comme les algues et les mousses. La conception perméable de l’HYDROWAY® est basée sur le calcul du débit d’eau pouvant être infiltré, lors d’une forte pluie ou d’averses faibles, mais continues. HYDROWAY® en bref :Un sol esthétique et responsable : fabriqué en France et composé de plus de 90% d’éléments naturels, le revêtement unique est créé par un alliage de granulats et d'un liant adapté permettant un rendu naturel.Un sol perméable : sa structure innovante permet une infiltration de l'eau jusqu'à 1 litre par m2 et par secondes. Grâce à cela le revêtement ne nécessite aucune pente pour être posé en plus d'éviter ruissellements et flaques. Cela permet de faire une véritable une économie sur les VRD (grille, réseaux d’égouts…)Une solution résistante : idéal pour les cours d’écoles, allées et chemins, plages de piscines, voire aires de stationnement, la portabilité du revêtement supporte des poids lourds jusqu’à 26 tonnes.Un sol antidérapant et carrossable : le rendu reste confortable tout évitant les dérapages et en permettant aux véhicules de rouler dessus.Facilité d’entretien : possibilité de le nettoyer très facilement avec un balai, un souffleur à feuilles, un nettoyeur à haute pression.
Il y a 3 ans et 25 jours

Deux recours déposés contre le plan de financement de la LGV Sud-Ouest

Ce projet ferroviaire prévoit la construction de deux tronçons à grande vitesse au sud de Bordeaux devant faire gagner une heure de trajet vers Toulouse et 20 minutes vers Dax, pour un coût estimé à 14,3 milliards d'euros - financé à 40% par l'État, 40% par des collectivités locales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et 20% par l'Union européenne.Ce projet est "une pure folie financière" pris en charge par "des collectivités irresponsables qui s'engagent sur un coût à la hausse inconnue", a dénoncé jeudi en conférence de presse à Bordeaux Denis Tesseire, membre de TransCub, une association locale à la tête d'un groupe de 100 associations opposées au projet.Ce collectif, qui comprend principalement des associations environnementales de Nouvelle-Aquitaine, a déposé un recours le 14 avril devant le tribunal administratif de Toulouse, siège administratif du projet, pour réclamer "l'annulation du plan de financement", selon M. Teisseire.Cette annulation a été également demandée devant la même juridiction dans un recours distinct par un groupe de 81 élus de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie, ont annoncé les élus dans un communiqué jeudi."Le plan de financement est sévèrement faussé par des approximations qui confinent à l'insincérité et (...) son élaboration s'est accompagnée de procédures abusives qui ont empêché les élus de délibérer sereinement", dénoncent les élus signataires, parmi lesquels le maire EELV de Bordeaux Pierre Hurmic.Après plusieurs refus et critiques en Nouvelle-Aquitaine, le plan de financement avait été bouclé en février, permettant la création début mars d'un établissement public chargé de financer et concrétiser le projet.Plusieurs collectivités ont refusé d'y contribuer (départements du Lot-et-Garonne et de Gironde et communauté d'agglomération Pays basque), tandis que d'autres, comme le département des Pyrénées-Atlantiques et l'agglomération de Dax, ont engagé une participation plus faible qu'attendue.
Il y a 3 ans et 25 jours

RE2020 : le Conseil d'État rejette le recours pour inconstitutionnalité déposé par les filières du béton et de la terre cuite

Fin décembre 2021, plusieurs fédérations industrielles de la construction ont déposé une Question Prioritaire de Constitutionnalité auprès du Conseil d'État pour demander l'annulation « pour excès de pouvoir » des premiers décrets et arrêtés publiés en 2021 concernant les exigences et les méthodes de calcul de la RE2020. Ces organisations estimaient qu'une forme de favoritisme du recours au bois pour la construction de bâtiment était contraire à « la liberté d'entreprendre » et au « principe d'égalité ».« S'il est soutenu que les dispositions contestées établissent une différence de traitement entre la filière bois, qui présenterait de bons résultats en matière de stockage de carbone pendant la durée de vie des bâtiments, et les autres filières et matériaux, il résulte des termes des articles L. 171-1 et L. 171-2 du code de la construction et de l'habitation que les dispositions contestées s'appliquent indifféremment à tous les constructeurs et se bornent à introduire une exigence de résultats minimaux, sans identifier aucun matériau donné. Par suite, et en tout état de cause, il ne peut être sérieusement soutenu que ces dispositions porteraient atteinte au principe constitutionnel d'égalité devant la loi. »Avec la RE2020, « le législateur a entendu favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans un but de protection de l'environnement » en imposant une attente de résultats en termes de limitation de l'impact sur le changement climatique et calculée sur l'ensemble de la vie du bâtiment et en prenant compte du stockage de carbone durant le cycle de vie du bâtiment. Mais le Conseil d'État précise que « cette obligation n'impose toutefois pas aux acteurs de la construction un choix particulier de matériau, et ne fixe aucune prescription quantitative imposant directement une proportion de matériaux identifiés dans le bâti. L'atteinte ainsi portée à la liberté d'entreprendre des acteurs de la construction par le législateur n'est donc pas manifestement disproportionnée au regard de l'objectif d'intérêt général de protection de l'environnement ».Le Conseil d'État a donc déclaré dans sa décision du 29 mars « que la question de la conformité aux droits et libertés garantis par la Constitution des dispositions contestées ne présente pas un caractère sérieux. Il n'y a, dès lors, pas lieu de la renvoyer au Conseil Constitutionnel ».
Il y a 3 ans et 26 jours

RE2020 : le Conseil d'État rejette un recours pour inconstitutionnalité

DÉCISION. Filtrant en amont les demandes de saisines du Conseil constitutionnel, le Conseil d'État a rejeté un recours déposé par plusieurs fédérations industrielles de la construction à l'encontre de la Réglementation environnementale 2020. Le fond de la requête, considérant que le texte conduisait à une rupture d'égalité entre les matériaux biosourcés et les produits "conventionnels", n'a pas été jugé recevable.
Il y a 3 ans et 28 jours

Un cadre hospitalier à Marseille jugé pour favoritisme

"Un système à la marseillaise marqué par une proximité inadaptée et illégale entre un agent public et un entrepreneur ami" : c'est ce qu'a dénoncé lundi le procureur du tribunal correctionnel de Marseille.Le prévenu, poursuivi pour prise illégale d'intérêts, favoritisme et recel d'abus de biens sociaux, était responsable des services techniques de l'hôpital psychiatrique Edouard-Toulouse à Marseille.De 2007 à 2011, le prévenu avait signé pour 1,2 million d'euros de contrats au profit d'une société, D2G Construction, dans laquelle il détenait un quart des parts. Parmi eux, ce sont trois marchés publics d'un montant global de 547.000 euros que le tribunal a disséqués. Le gérant de la société attributaire de ces contrats avec l'hôpital ne disposait d'aucun salarié ni même de matériel. Il faisait travailler un sous-traitant qui a reconnu n'employer que des salariés non déclarés, recrutés à la journée devant des distributeurs de matériaux et payés cent euros la journée pour un maçon, soixante euros pour un manœuvre.Contre le gérant de D2G Construction, le procureur a également réclamé deux ans de prison avec sursis, une amende de 20.000 euros et une exclusion durant cinq ans des marchés publics. Une amende de 50.000 euros a été requise contre la société D2G Construction, aujourd'hui en sommeil.A la barre, le cadre hospitalier recruté en 2003 par l'hôpital a reconnu avoir été "négligent".Selon le procureur, le responsable des services techniques faisait bénéficier son ami entrepreneur d'informations privilégiées permettant à D2G Construction de déposer des offres très offensives. Pour le chantier de rénovation des sanitaires d'un pavillon estimé à 250.000 euros, la société avait par exemple remporté le marché avec une offre inférieure de 100.000 euros.Dénonçant des "petits arrangements entre amis", l'avocate du centre hospitalier a évoqué "une trahison" et réclamé 100.000 euros de dommages et intérêts.Me Bernard Hini a plaidé "l'absence d'intention délictuelle" de son client, "un homme d'une parfaite honnêteté, bardé de diplômes", qui aurait fait l'objet d'une vengeance après avoir conduit une enquête sur des malversations commises par deux cadres de l'hôpital.Le tribunal rendra sa décision le 23 mai.
Il y a 3 ans et 31 jours

Comment stocker vos marchandises et entreposer vos machines ?

Le désordre peut s’installer très vite lorsqu’on ne prête pas attention aux systèmes de stockage des marchandises dans une entreprise. En effet, le flux des produits à vendre mélangé avec les stocks ainsi que les machines de production vont devenir ingérables si on ne choisit pas une méthode qui s’adapte à nos produits. L’espace de stockage doit être facile d’accès et bien organisé pour pouvoir optimiser au maximum son exploitation. Quels sont donc les méthodes de stockage de marchandises et les systèmes utilisés pour entreposer les machines ? Les différents types de méthodes pour stocker les marchandises Un espace se doit d’être bien organisé pour que son exploitation soit pratique et opérationnelle. Pour y arriver, il faut prendre en compte la nature des produits, leur importance et leurs caractéristiques. –      La méthode de stockage ABC Il s’agit d’une technique de gestion de stock qui va mettre de l’ordre dans un entrepôt par l’intermédiaire du classement des produits par leur degré d’importance. Ainsi, les marchandises seront catégorisées en 3 classes à savoir A, B et C. Les marchandises qui sont dans la classe A sont celles qui ont le plus de valeur, pendant que la classe B renferme la valeur moyenne et la classe C celles de moindre valeur. Pour que la chaîne logistique soit efficace, il faut que la méthode de stockage suive certaines règles. Entre autres, les marchandises dans la classe A, les plus demandées doivent être placées dans les rayons qui sont au milieu de l’entrepôt. Celles qui sont dans la classe B ou C peuvent être sur le côté ou en arrière-plan. Par la suite, les produits les plus importants doivent être placés le plus proche des entrées et des sorties. Ceci va permettre de diminuer les va-et-vient et va améliorer le flux de marchandises. –      Les méthodes de stockage LIFO et FIFO Notons que l’acronyme FIFO signifie First In First Out. Ce qui veut dire « premier entré, premier sorti ». Le principe est de gérer le système de rayonnage de telle sorte que les marchandises arrivent d’un côté et sont prélevées de l’autre côté des rayons. Il s’agit donc d’une méthode qui respecte l’ordre d’arrivée des produits. Ce qui rend ce système idéal pour gérer les produits comestibles. Pour avoir plus de rapidité, il est possible d’avoir une manutention en double accès c’est-à-dire que l’accès aux produits peut s’effectuer des deux côtés du rayon, à savoir l’entrée et la sortie. Quant au système LIFO, le principe est tout le contraire de FIFO. Notons d’abord que LIFO veut dire Last In, First Out. Ainsi, les derniers arrivés sont les premiers à sortir. Ce système est adapté pour les produits qui ne périssent pas et qui n’ont pas de date de limite de consommation. Il va permettre de limiter l’empilement des marchandises. Les différents types de rayonnages dans les bâtiments de stockage Le système de stockage par l’intermédiaire des rayonnages permet d’optimiser l’espace et d’exploiter chaque mètre carré disponible. Cependant, il existe plusieurs types de rayonnages en fonction des dimensions et des rotations des produits. Le système est également choisi en fonction du type de bâtiment, si il est démontable comme les tentes industrielles ou un bâtiment en dur équipé logistiquement. Ainsi, pour un stockage industriel, le choix va se faire entre le système à accès direct et le système compact en prenant en compte le nombre de références avec la quantité de produits pour chaque référence et la fréquence du flux. –      Le système de rayonnage à accès direct Les rayonnages à accès direct bénéficient d’un accès facile car les produits de base ou les produits récupérés fréquemment sont placés dans les allées de travail. Sauf que, ce système va rapidement encombrer les rayons principaux en cas d’une gestion de stock non maitrisée. Par ailleurs, ce type de système comprend trois catégories de rayonnages. –      Le rack à palettes qui peut être à simple ou à double profondeur : il s’agit d’un système de stockage pratique que ce soit pour un entrepôt de petite, de moyenne ou de grande taille. En effet, les racks à palettes peuvent s’adapter à n’importe quelle charge et à n’importe quel volume de produits. –      Le rayonnage qui est sur des bases mobiles : la mobilité est acquise par l’intermédiaire des rails. Aussi, les rayons sont équipés de moteurs avec un dispositif de contrôle pour sécuriser le déplacement des racks. Ce système est surtout employé dans les entrepôts frigorifiques. –      Les rayonnages cantilever: il s’agit du système utilisé pour stocker les machines industrielles dans les grands bâtiments de stockage. En fait, les rayons sont composés de colonnes où des bras en porte à faux facilement emboitables se fixent pour pouvoir supporter le poids des charges importantes. Ces derniers vont permettre aux rayons d’accueillir des tuyaux, des profilés en métal ou des machines surdimensionnés. Ce système est utilisé par les entreprises dans le secteur de l’automobile ou dans la fabrication des machines industrielles et des pièces détachées. –      Le système de rayonnage compact Ce système de stockage va permettre de disposer d’une plus grande capacité de stockage par rapport au système à accès direct. Ainsi, on peut distinguer le rayonnage drive-in ou drive-through qui consiste à introduire une allée dans les rayonnages pour permettre aux chariots élévateurs de déposer les charges. Ces allées comportent des rails pour faciliter le va-et-vient des machines. Ensuite, il y a les rayonnages push-back qui consistent à incliner légèrement les canaux de stockage pour que le retrait des palettes se fasse par la gravité. En effet, la partie en avant est construite avec une hauteur plus faible. D’autre part, le rayonnage avec le système Pallet Shuttle assure le chargement et le déchargement des palettes avec une navette motorisée. D’un autre côté, le rayonnage dynamique se caractérise par des canaux à rouleaux qui sont légèrement inclinés pour faciliter le déplacement des palettes. Même si celui-ci se fait suivant la gravité, la vitesse peut être contrôlée. Enfin, il est possible d’automatiser les différents types de rayonnages par l’intermédiaire des transstockeurs. Il s’agit d’utiliser des navettes de transfert placées à chaque niveau de rayon pour augmenter la fréquence du flux des marchandises.
Il y a 3 ans et 33 jours

Le Département de la Seine-Saint-Denis renforce sa politique de l'arbre

À cette occasion, un coup d'accélérateur de ce plan a été donné, avec la poursuite de la signature de la charte d'engagement pour les arbres du territoire et le lancement de l'appel à projets « Forêt Urbaine ».En 2020, le Département de la Seine-Saint-Denis a voté un plan d'investissement de 60 millions d'euros, le « plan Canopée », avec pour objectif principal de faire passer la couverture arborée du territoire de 16% à 20% d'ici 2030, et de planter 30.000 arbres. Ce plan vise également à protéger le patrimoine arboré existant tout en mobilisant et en sensibilisant la population aux enjeux environnementaux.Un premier bilan depuis le lancement du plan CanopéeDepuis 2020, 16.000 arbres ont été plantés par le Département, le long des routes départementales, dans les crèches ou encore dans les collèges, avec notamment la création de trois cours oasis, mais aussi dans les parcs, comme celui de la Fosse Maussoin à Clichy-sous-Bois, où poussent 10.000 nouveaux plants. De premières forêts urbaines ont également été créées, comme à Sevran ou Epinay-sur-Seine.Aujourd'hui, le Département compte 96 essences différentes – contre 55 en 2019 – davantage adaptées aux changements climatiques. 45% sont des espèces indigènes, contre 33% en 2019. Les plantations réalisées ont permis de créer 14 ha de couverture arborée moyenne supplémentaire (arbres à l'âge adulte) et de désimperméabiliser 7.632 m².Une charte d'engagement pour les arbres de la Seine-Saint-DenisAfin d'associer et de sensibiliser les partenaires du territoire, du public comme du privé, aux enjeux environnementaux et sociaux que représente la place de l'arbre en ville, le Département a décliné les objectifs de son plan Canopée au travers d'une charte. En la signant, les collectivités territoriales, les bailleurs, les grands propriétaires fonciers, les aménageurs ou encore les associations, s'engagent à poursuivre les 3 principales ambitions du plan Canopée : Développer le patrimoine arboré du Département, le protéger et mobiliser pour sa préservation et son accroissement.Le mardi 19 avril à la Maison du Parc Jean-Moulin Les-Guilands, 11 actrices et acteurs ont signé cette charte : L'EPT Plaine Commune ; les villes de Montreuil, Ile-Saint-Denis et Bagnolet ; l'Union nationale des entreprises du paysage ; les associations Nature and Us, Sens de l'humus, Ferme du Sausset, Environnement 93, Fruits défendus et ANIMA. Elles et ils rejoignent les six précédent·e·s signataires : les villes de La Courneuve, Saint-Denis et Noisy-le-Sec, Seine-Saint-Denis Habitat, Séquano Aménagement et l'association Halage.Un appel à projets pour la création de forêts urbainesAfin d'aider les collectivités territoriales de Seine-Saint-Denis à valoriser leur foncier en développant leur patrimoine arboré, le Département lance cette année son appel à projets « Forêt Urbaine ».Les lauréat·e·s pourront bénéficier :d'un soutien financier de 35.000 € maximum par projet de forêt urbained'un appui technique pour la conduite de leur opération : mise à disposition du Guide Technique Canopée ; accompagnement méthodologique pour le lancement des études préalables, la conception et la mise en place du projetd'un appui à la valorisation de leur projetPour cette première édition, deux à trois projets de forêts urbaines seront soutenus. Les candidatures peuvent être déposées dès à présent et jusqu'au 3 juin 2022. Les projets lauréats seront révélés au mois de juillet.Pour Stéphane Troussel, Président du Département de la Seine-Saint-Denis: "Alors que la crise sanitaire a mis en lumière le besoin pressant de redonner plus de place à la nature en ville, le Département s'est engagé dans un effort exceptionnel et durable de développement et de préservation de son patrimoine arboré, mais également de plantation d'essences nouvelles, adaptées aux bouleversement climatiques annoncés. Nous ne pourrons atteindre ces ambitieux objectifs seul·e·s. Avec Belaïde Bedreddine, Vice-président chargé de l'écologie urbaine, nous tenons donc à remercier l'ensemble des partenaires, du public comme du privé, de plus en plus nombreux·ses à s'engager à nos côtés pour créer une véritable politique départementale de l'arbre en Seine-Saint-Denis et améliorer le cadre de vie des habitant·e·s."
Il y a 3 ans et 33 jours

Le Livret A a engrangé 3 milliards d'euros nets en mars

C'est peu ou prou le résultat de février dernier (2,94 milliards) ou de mars 2021 (2,8 milliards).Le Livret de développement durable et solidaire a pour sa part engrangé 650 millions d'euros nets, soit un peu plus que les 540 millions de février, mais moins que les 870 millions de mars 2021.Au total, le surplus de dépôts du Livret A et du LDDS a totalisé 3,67 milliards d'euros sur le mois, exactement comme en mars 2021, soit un encours total sur les deux produits de 483,6 milliards d'euros à fin mars.Et sur le trimestre, les deux livrets ont engrangé près de 14 milliards d'euros nets, contre 14,6 milliards à la même période l'année dernière et un peu moins de 10 milliards les années précédentes, signe que les Français n'ont pas relâché leurs efforts d'épargne.L'une des explications de la persistance de l'attrait du Livret A pourrait être le doublement du taux d'intérêt, passé de 0,5% à 1% au 1er février. Cette hausse, la première en plus de dix ans, a également concerné le LDDS.Géré conjointement par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements.Ils sont souvent considérés comme des placements refuge. L'année dernière, les Français ont déposé 15,17 milliards d'euros de plus qu'ils n'en ont retiré sur leurs Livrets A, et 3,94 milliards d'euros sur leurs LDDS.
Il y a 3 ans et 39 jours

Le concours annuel Maisons Paysannes de France ouvert aux candidatures

Comme chaque année depuis 1985, le concours Maison Paysannes de France - René Fontaine récompense les restaurations du bâti ancien ou les constructions contemporaines. Les candidatures peuvent être déposées jusqu'au 7 juillet 2022.
Il y a 3 ans et 40 jours

Smart Lock de Nuki, une porte ouverte vers l'avenir

Avec la Smart Lock de Nuki, plus de clés et une ouverture de porte plus simple et plus sécurisée. Ainsi, elle peut s'ouvrir toute seule en s'approchant, pratique quand on a les bras chargés. Elle peut aussi s'ouvrir par un code, par exemple si on loue son domicile sur Airbnb, ou alors par une petite télécommande. Nuki permet même d'ouvrir automatiquement la porte de l'immeuble quand on vit en appartement. Toutes ces manières d'ouvrir la porte simplifient grandement le quotidien et rendent l'accès au domicile plus sûr et plus pratique. Evidemment, l'installation d'une Smart Lock de Nuki en est le prérequis.Ouverture magique !Qui n'a jamais vécu un retour chez soi avec les bras chargés, des enfants qui piaillent et les clés introuvables au fond du sac ? Avec Nuki, cela ne se reproduira pas ! Grâce à la fonction Auto Unlock, la serrure connectée détecte l'approche du smartphone, et donc de son propriétaire, puis entrouvre la porte quand il arrive devant. Magique, non ?Pour les enfantsÇa y est, le petit dernier est suffisamment grand pour aller à l'école tout seul, mais demeure le problème des clés, qu'il risque de perdre ou laisser dedans en partant. Le plus simple est de lui confier un Fob de Nuki qui est une petite télécommande à un bouton. Il suffit d'appuyer une fois et la porte s'ouvre toute seule. Et si jamais le rejeton perd le Fob dans la cour d'école, il suffit de retirer l'accès dans l'application sur le smartphone.A distanceIl fallait bien que ça arrive, le petit dernier, dont on parlait à l'instant, a perdu sa télécommande et il s'en aperçoit en arrivant à la maison alors que vous êtes au bureau. Pas de panique, vous pouvez lui ouvrir la porte à distance avec votre smartphone pour qu'il puisse rentrer. Cette ouverture à distance s'avère d'ailleurs tout aussi pratique pour un livreur ou des artisans.Quand j'ai envieIl arrive que des personnes accèdent au domicile régulièrement, par exemple un service de ménage ou une nounou. Il se peut aussi que vous prêtiez votre appartement à des amis pendant que vous êtes en vacances. Dans tous les cas, il est fastidieux de donner et de reprendre à chaque fois les clés qui autorisent un accès permanent et qui risquent d'être perdues. Avec Nuki, c'est bien plus simple. Vous donnez accès au smartphone de la personne quand vous voulez, par exemple tous les lundis de 14 à 17 heures ou alors le week-end du 14 juillet une seule fois. En dehors de ces périodes, l'accès n'est pas possible !Avec un codeSi des personnes différentes accèdent régulièrement au logement, par exemple pour une location de vacances, utiliser le Keypad de Nuki rend les choses bien plus simples. Ainsi, il suffit d'entrer un code à six chiffres pour entrer. Et ce code peut être généré à chaque fois pour une durée limitée dans le temps. Si vous louez par exemple du vendredi 15 heures au dimanche 15 heures, le code ne sera valable que durant cette période, pas avant et pas après. De plus, vous saurez quand les locataires entrent et sortent grâce au journal d'activité. Encore plus simple si vous louez sur Airbnb, la gestion de la Nuki Smart Lock et du Nuki Keypad est entièrement intégrée dans l'application (plus d'information ici). Le code sera envoyé au locataire par Airbnb en même temps que la confirmation.La porte de l'immeuble aussiEn France, on aime bien les accès à l'immeuble par un code ce qui n'est pas vraiment pratique. Par un interphone, c'est déjà mieux mais toujours pas super pratique. Sans entrer dans les détails et selon qu'il s'agisse juste de l'accès à un appartement ou à tout l'immeuble, il faut utiliser le Nuki Opener ou la Nuki Box qui s'interfacent avec la porte d'entrée. Dès lors, les mêmes possibilités d'ouverture s'appliquent à la porte de l'immeuble : automatiquement en arrivant à la porte, avec le smartphone, à distance pour déposer un colis sur le pas de la porte ou même par simple appui sur la sonnette durant un intervalle déterminé, par exemple quand on reçoit.Chacun de nous a déjà vécu ces situations complexes à gérer avec des clés. Grâce à Nuki, tout devient plus simple, plus rapide et adapté à chaque cas précis. Si vous voulez avoir plus d'informations ou tester la Smart Lock et les accessoires, n'hésitez-pas à nous contacter.Prix et disponibilitéNuki Smart Lock 3.0, Nuki Bridge, Nuki Keypad et Nuki Fob sont disponibles aux prix publics conseillés respectifs de : 149 €, 99 €, 79 € et 39 €, dans la boutique en ligne de Nuki, ainsi qu'auprès de certains partenaires détaillants ou en ligne.Le Nuki Opener et la Nuki box sont disponibles aux prix publics conseillés respectifs de 99 € et 349 €. Des packs sont proposés à un tarif avantageux dans la boutique en ligne de Nuki.
Il y a 3 ans et 41 jours

Les nouveaux barèmes de MaPrimeRénov' pour l'installation de chauffage fonctionnant aux EnR sont parus

La hausse des forfaits de MaPrimeRénov' pour l'installation d'appareils de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables est désormais confirmée. Un arrêté paru au Journal officiel du 12 avril 2022 annonce la hausse de 1.000 euros pour les forfaits concernés pour les propriétaires occupants, les propriétaires bailleurs et les autres titulaires d'un droit réel immobilier conférant l'usage d'un logement. L'arrêté sépare en deux catégories les demandes de prime concernées :Les demandes de primes déposées entre le 15 avril 2022 et le 31 décembre 2022.Les demandes de primes déposées à partir du 1er janvier 2023.Pour les dossiers de demande de prime déposés entre le 12 avril 2022 et le 31 décembre 2022, les montants de forfaits seront les suivants :Chaudières à alimentation automatique fonctionnant au bois ou autres biomasse : 11.000 euros pour les ménages très modestes, 9.000 euros pour les ménages modestes,5.000 euros pour les ménages intermédiaires.Chaudières à alimentation manuelle fonctionnant au bois ou autres biomasse : 9.000 euros pour les ménages très modestes, 7.500 euros pour les ménages modestes,4.000 euros pour les ménages intermédiaires.Équipements de production de chauffage fonctionnant à l'énergie solaire thermique : 11.000 euros pour les ménages très modestes, 9.000 euros pour les ménages modestes,5.000 euros pour les ménages intermédiaires.Pompes à chaleur géothermiques ou solarothermiques : 11.000 euros pour les ménages très modestes, 9.000 euros pour les ménages modestes,5.000 euros pour les ménages intermédiaires.Pompe à chaleur air/ eau : 5.000 euros pour les ménages très modestes, 4.000 euros pour les ménages modestes, 3.000 euros pour les ménages intermédiaires.Ce même arrêté a entériné l'arrêt du financement de l'installation des chaudières au gaz à haute performance énergétique à partir du 1er janvier 2023.
Il y a 3 ans et 42 jours

Une aide gouvernementale pour soutenir les PME exposantes aux foires et salons

74 événements organisés en France entre mars 2022 et juin 2023 sont concernés par cette mesure, dont l’édition 2022 du salon BATIMAT qui se tient du 3 au 6 octobre à Paris-Porte de Versailles.En pratique, cette subvention, gérée par CCI France, correspond à 50 % des dépenses de location de surfaces d’exposition et de frais d’inscription dans la limite de 12.500 € HT par entreprise. Peuvent bénéficier de cette aide, les entreprises de moins de 250 salariés, dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas les 50 millions d’euros. Par ailleurs, elles ne doivent pas avoir été exposantes à l’édition précédente du salon.Les dossiers de demande d’aide sont à déposer sur le site national du réseau des CCI avant le 31 décembre 2022.« Nous sommes très heureux de la mise en place de ce dispositif qui va permettre à des entreprises de participer à ce rendez-vous phare pour la filière. » indique Guillaume Loizeaud, Directeur du Salon Batimat.[1]PME établie en France ou succursale en France d’une PME établie à l’étranger
Il y a 3 ans et 47 jours

L'Urssaf lance le "Grand Dialogue" pour construire ses services de demain

Dix millions d’usagers utilisent régulièrement les services de l’Urssaf qu’il s’agisse des entreprises, des indépendants ou des particuliers utilisant les offres Cesu et Pajemploi. Tout comme les collaborateurs et les administrateurs, ces usagers pourront proposer leurs idées pour améliorer les services de l’Urssaf et sélectionner leurs propositions préférées parmi celles déjà déposées sur la plateforme granddialogue.urssaf.fr. Cette première phase de consultation permettra de faire émerger des solutions concrètes que l’Urssaf intègrera dans ses orientations pour les cinq prochaines années, afin de poursuivre l’amélioration de l’accompagnement auprès de ses publics. L’Urssaf amorce, en effet, cette démarche participative dans le cadre des travaux préparatoires de sa prochaine Convention d’objectifs et de gestion, signée avec l’Etat, qui débutera en 2023. Elle déterminera les objectifs stratégiques en matière de relation de services. Cette consultation s’inscrit dans le prolongement des travaux menés ces dernières années par l’Urssaf pour coconstruire ses services avec et pour ses publics. Comment participer ?Pour prendre part à cette réflexion, les usagers ont jusqu’au 31 mai pour proposer leurs idées et réagir à celles des autres participants sur granddialogue.urssaf.fr. Pour Yann-Gaël Amghar, Directeur général de l’Urssaf : « Avec le Grand Dialogue, nous souhaitons poursuivre et aller encore plus loin dans notre démarche d’ouverture, d’écoute et de co-construction : nous souhaitons y voir naître des solutions concrètes pour nos usagers, en phase avec leurs attentes. » Axel Dauchez, Président de Make.org : « Chez Make.org, nous sommes ravis d'accompagner l'Urssaf dans ses évolutions et de donner à chaque collaborateur, administrateur et usager l'opportunité de participer à la co-construction des services de demain. Cette consultation permettra à l'Urssaf de répondre le plus efficacement possible aux attentes de ses publics. »Pour en savoir plus sur le Grand Dialogue, rendez-vous sur : granddialogue.urssaf.fr
Il y a 3 ans et 48 jours

Bilan du mandat présidentiel sur la rénovation énergétique des logements

Selon Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio :« Identifié officiellement comme “stratégique” dans le cadre du plan de relance, le secteur de la rénovation énergétique a été mis en lumière de façon inédite avec plusieurs grandes lois et avancées qui sont à saluer : précision des objectifs de diminution de la consommation d'énergie, création d'un observatoire des rénovations énergétiques réalisées, augmentation des aides financières, simplification de leurs accès, professionnalisation de la filière…Toutefois, trois points relativisent ce bilan :Les dernières réformes laissent un goût d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise : on pense aux DPE erronés q ualifiant les logements interdits à la location et au projet de décret MonAccompagnateurRénov' précipité alors que critiqué par l'ensemble de la filière.L'hyper croissance du secteur a révélé des problématiques non anticipées : difficultés de recrutement et de formation, insuffisance des financements face aux objectifs… laissant la responsabilité au prochain gouvernement de répondre rapidement aux inquiétudes.La crise ukrainienne révèle que les efforts pour baisser notre consommation d'énergie restent insuffisants, puisque nous sommes toujours aussi dépendants aux énergies fossiles importées et impactés par la hausse de leurs prix insoutenables pour les ménages et les entreprises.»Le secteur de la rénovation énergétique, professionnalisé et désormais identifié comme stratégiqueLe secteur de la rénovation énergétique a bénéficié d'un véritable essor politique au cours de ce mandat.En avril 2018, l'ex ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Nicolas Hulot, avait présenté un plan de rénovation énergétique des bâtiments ambitieux pour le quinquennat. Le plan prévoyait notamment de simplifier les aides à la rénovation énergétique en transformant le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) en prime, de garantir un logement performant par le diagnostic de performance énergétique, de relancer la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, etc.A la suite de la crise des gilets jaunes, le discours de l'ex Premier ministre, Édouard Philippe, devant l'Assemblée nationale le 12 juin 2019 avait confirmé que pour l'acte II de son gouvernement, la rénovation énergétique serait une des solutions prioritaire pour permettre la baisse des factures d'énergie des ménages modestes.Le secteur est enfin identifié officiellement comme “stratégique” par le nouveau gouvernement dans le cadre du plan de relance post Covid du 3 septembre 2020, avec une part de 7,5 milliards d'euros dédiée à la rénovation énergétique des logements.Pourquoi la rénovation énergétique a-t-elle été priorisée ?Lucas Chabalier pour Agir pour le Climat a précisé le 4 mars 2022 sur Batiradio que “la rénovation énergétique est l'investissement le plus important de la transition énergétique”.C'est effectivement un enjeu protéiforme : social pour les gens qui vivent dans des logements à rénover et pour son potentiel d'emplois (360 000 emplois verts[1]), économique (le budget énergétique du bâtiment pèse 30 % pour les communes, plus de 8 % pour les ménages modestes, etc.), environnemental (le bâtiment représente plus de 40 % des consommations d'énergie) et permettant de préserver l'indépendance énergétique nationale des énergies importées de l'extérieur.[1]Source: cliquez iciLes chiffres du quinquennat MacronCela se concrétise aussi par un budget dédié inédit. La loi de finances de 2021 intègre le budget annoncé pour France Relance avec 30 milliards d'euros dirigés vers la transition écologique, dont 7,5 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments. De même, la loi de finances pour 2022 a permis un budget rehaussé.Outre la priorisation politique du secteur, le nombre de travaux d'économies d'énergie a augmenté. À titre d'exemple, 1,5 milliard d'euros ont été versés par la prime Coup de pouce Chauffage depuis 2019 pour le remplacement de près de 800 000 chaudières fioul, charbon ou gaz peu performantes par des installations plus économes en énergie et moins polluantes[2]. Bien plus que les années précédentes. En 2019, seules 110 000 vieilles chaudières ont été changées[3]. On estime que les travaux engagés permettront aux ménages concernés d'économiser chaque année 613 millions d'euros sur leurs factures énergétiques. De même, la prime Coup de pouce Isolation a permis d'accompagner plus d'un 1 600 000 travaux d'isolation de toitures ou de combles.[2]Source: cliquez ici[3] Audition d'Emmanuelle Wargon à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020Des réformes structurantes pour la filière de la rénovation énergétiquePlusieurs grandes lois ont permis de grandes avancées pour le secteur.La loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN) du 23 novembre 2018, a ainsi permis d'initier une dynamique pour déployer les économies d'énergie à réaliser pour le parc tertiaire. Le décret tertiaire, pris sur cette base, a ainsi obligé les grands bâtiments tertiaires à diminuer leurs consommations d'énergie et à les communiquer régulièrement sur une plateforme en ligne, OPERAT, ouverte aux gestionnaires de bâtiments en septembre 2022.La loi Énergie Climat, votée en novembre 2019, et la loi Climat et résilience, votée le 20 juillet 2021 fixent les objectifs de rénovation énergétique du logement, en priorité des “passoires énergétiques” dites logements énergivores. Une des mesures phares est la détermination d'un calendrier de 2023 à 2034 d'interdictions de location des logements énergivores classés selon une étiquette énergétique de G à D, via un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les lois de finances 2019, 2020 et 2021, actant chaque année du budget de l'État dédié aux aides à la rénovation énergétique, ont permis de simplifier certaines d'entre elles, comme la transformation du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) en MaPrimeRénov' :Pour remplacer le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) (conformément au Plan Rénovation annoncé par le gouvernement), un dispositif de prime, appelé “MaPrimeRénov'”, a été lancé en janvier 2020. Versée en fin de travaux et forfaitaire, elle permet de calculer précisément et de diminuer le reste à charge des ménages précaires voulant réaliser certains travaux d'économies d'énergie. Elle a été élargie à tous les ménages dans le cadre du Plan de relance en octobre 2020 à la suite du début de la crise sanitaire. Emmanuelle Wargon rappelait d'ailleurs dans son bilan que « malgré la pandémie, la prime a réussi à toucher un million de dossiers déposés sur la seule année 2021 et 660 000 dossiers engagés[4]» en termes de travaux. Le budget du dispositif “MaPrimeRénov'” a augmenté et atteint le niveau record des 2 milliards en 2021[5].[4]Déclaration de Mme Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, sur le bilan de son action ministérielle, Assemblée nationale, 15 février 2022[5]Loi de Finances 2021Un accompagnement de la professionnalisation de la filièreVotée le 24 juillet 2020, la loi visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux, a posé une interdiction nette du démarchage téléphonique pour la vente d'équipements ou la réalisation de travaux d'économies d'énergie ou de la production d'énergies renouvelables. Elle permet de lutter contre les insuffisances du dispositif encadrant le démarchage téléphonique (inscription sur Bloctel), et protège les consommateurs victimes du démarchage excessif. Les entreprises frauduleuses peuvent être sanctionnées en cas d'abus d'utilisation d'un numéro masqué : les sociétés de rénovation énergétique Almatys et Nrgie Conseil ont ainsi été condamnées à des amendes de 460 000 et 65 000 euros respectivement pour cet acte. Malgré cela, le démarchage téléphonique reste pratiqué abusivement, révélant un contrôle insuffisant de l'État.Le gouvernement a également renforcé au premier semestre 2020, le label Reconnu Garant de l'environnement (RGE) des professionnels des travaux de rénovation énergétique, label qui conditionne l'obtention de nombreuses aides financières. Le niveau d'exigence a été durci, pour accroître la confiance dans la certification et permettre aux entreprises vertueuses d'être mieux identifiées et reconnues. Concrètement, ce renforcement passe par des contrôles plus nombreux et aléatoires des chantiers, des sanctions plus importantes et diversifiées. Lors de son audition à l'Assemblée nationale sur son bilan quinquennal en matière de logement, le 15 février 2022, Emmanuelle Wargon, rappelait que le label RGE représentait 59 000 entreprises labellisées et la députée des Hauts-de Seine- LREM, Bénédicte Pételle, a souligné 180 entreprises du secteur, sanctionnées en 2020 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).Mais la qualité des travaux de rénovation énergétique ne pourra se conjuguer qu'avec une formation professionnelle plus large. C'est ainsi que Hellio propose, dans la priorité V de ses propositions dans le cadre des élections présidentielles de 2022, la création d'un réseau d'écoles et de centres d'excellence de la rénovation énergétique.Les dossiers en suspens, les nouvelles problématiques laissées pour le prochain gouvernement et le devoir d'accélérer les effortsLes dernières réformes laissent malgré tout un sentiment d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise.C'est ainsi le cas de la réforme du DPE qui, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN), est devenu opposable juridiquement depuis le 1er juillet 2021. Jusqu'ici, il n'était qu'informatif. Ce document qui indique au futur acquéreur ou locataire une estimation de la consommation énergétique d'un logement et son taux d'émission de gaz à effet de serre, notamment à travers les étiquettes énergétiques allant de A (logements propres) à G (logements classés passoires énergétiques), est donc devenu plus lisible et fiable. Le ministère du Logement compte 30 000 DPE réalisés en moyenne par semaine entre 2018 et 2020.Il indique également que pour les classes F et G (4,8 millions de «passoires énergétiques»), la fiabilisation de la méthode de calcul et les changements de seuils permettront que 800 000 logements jusque-là classés E deviennent des passoires énergétiques. Le Ministère du logement a indiqué dans un communiqué de presse que logements qui entrent dans la catégorie des passoires énergétiques avec la reformé du DPE sont principalement des logements aujourd'hui chauffés au fioul (environ 600 000) et au gaz (environ 200 000). En parallèle, 600 000 logements chauffés à l'électricité et 200 000 logements chauffés au bois ne seront plus considérés comme des passoires énergétiques.Pourtant, un certain nombre d'erreurs sont survenues suite à l'entrée en vigueur de la réforme du DPE. Le nouveau dispositif présentait des écarts très importants de résultats par rapport à l'ancienne version du DPE et à la réalité du diagnostic. Cette erreur a conduit à la déclassification de nombreux logements vers les classes F et G, ce qui n'est pas sans conséquences puisque la loi prévoit que les logements classés G ou F ne puissent plus être loués respectivement à partir de 2025 et 2028.De même, le projet de décret MonAccompagnateurRénov', qui devrait être publié en avril, révèle un fort dissensus de la filière.A partir du 1er janvier 20236, un accompagnement obligatoire sera mis en place pour les ménages souhaitant bénéficier de certaines aides à la rénovation énergétique de l'Anah. Il a pour objectif de traiter les difficultés rencontrées par les ménages dans leurs projets de rénovation. Ce projet ne fait pas l'unanimité au sein de la profession. En effet, le rôle d'accompagnateur devrait être ouvert à certains opérateurs privés agréés à compter du 1er janvier 2023. Cet élargissement pose la question du risque de conflit d'intérêt de l'accompagnateur qui sera à la fois prescripteur et réalisateur des travaux.Outre ces dossiers qui restent laissés en suspens, le secteur qui a connu une hypercroissance, doit faire face à des nouvelles problématiques qui freineront sa dynamique.Depuis 2017, le secteur du bâtiment connaît une croissance estimée à 4,7 %, en raison de l'essor de la construction de logements neufs et la réalisation grandissante de travaux de rénovation énergétique. Pourtant, le secteur fait face à une pénurie de main d'œuvre qualifiée. Cette pénurie s'explique par de nombreux freins à l'embauche causés notamment par l'incertitude économique des entreprises, ou encore les coûts liés à l'emploi et au recrutement. Le manque de main-d'œuvre qualifiée pourrait être palliée par l'accompagnement de nouvelles écoles de formation ciblant un public plus large. Hellio a proposé, dans le cadre des élections présidentielles, de créer un groupe de travail chargé d'établir une stratégie nationale sur les métiers d'avenir.Par ailleurs, le secteur fait face à un important décalage entre les moyens de financements et les objectifs. À l'échelle européenne, dans les plans nationaux pour la reprise et la résilience présentés par les États membres, très peu ont cherché à mobiliser des fonds publics pour attirer des financements privés – afin de soutenir les investissements ou les activités de rénovation à long terme, en s'appuyant principalement sur des programmes de subventions. De même, à l'échelle nationale, les financements publics sont davantage mis en avant et nécessitent d'être appuyés par les financements privés, afin d'arriver à l'objectif de financement du secteur. L'augmentation des investissements privés dans la modernisation du parc immobilier européen est primordiale pour la longévité et la dynamique de la transition vers la neutralité carbone, ainsi que pour son succès final.
Il y a 3 ans et 50 jours

Rénovation énergétique d’un gymnase universitaire

En qualité de mandataire d’un groupement de conception réalisation, Spie batignolles grand-ouest conduit la réhabilitation énergétique du complexe sportif B9 de l’Université de Poitiers, au cœur de la région Nouvelle-Aquitaine. Ce projet soutenu par l’Etat dans le cadre du plan France Relance, a pour première ambition d’améliorer nettement la performance énergétique du bâtiment, avec comme objectif une réduction de la consommation d’énergie primaire de 60 %, et d’énergie finale de 64 %. L’Université de Poitiers vise la réalisation d’un « éco-campus », et cela passe cette année entre autre par la rénovation de l’un des éléments phares de son équipement sportif. Elle a opté pour l’expertise et la proximité de l’équipe constituée autour de Spie batignolles grand-ouest qui comprend le cabinet Créature Architectes, le bureau d’études Climat Conseil et la société d’ingénierie 3Ia. La réhabilitation debutera par l’isolation des façades qui recevront une ITE en laine de bois, un enduit décoratif, un bardage en matériaux composite ou une maille métallique anti graffiti selon la localisation. Les menuiseries actuelles en simple vitrage seront remplacées par des ensembles en aluminium double vitrage. La couverture qui a bénéficié de travaux d’entretien récents et dispose déjà d’un bon niveau de performance, sera conservée en l’état, dans le cadre d’une démarche qui vise à optimiser le ratio coût, performance. Des travaux de rénovation de la chaufferie prévoient la dépose des chaudières gaz existantes, la pose d’un nouveau ballon d’eau chaude sanitaire électrique, le changement de l’armoire électrique et l’installation de centrales de traitement d’air double flux. Des robinets thermostatiques seront placés sur chaque émetteur intérieur pour une utilisation plus raisonnée et la mise en place d’une GTC permettra le pilotage et le contrôle en temps réel des différentes consommations énergétiques. Les éclairages existants seront remplacés par des luminaires LED au rendement énergétique supérieur. Sur les toitures des bureaux seront installés environ 100 m² de panneaux photovoltaïques venant se rajouter aux travaux déjà prévus dans le marché initial. Visuel : Créature Architectes
Il y a 3 ans et 50 jours

Rénovation énergétique d’un gymnase universitaire

En qualité de mandataire d’un groupement de conception réalisation, Spie batignolles grand-ouest conduit la réhabilitation énergétique du complexe sportif B9 de l’Université de Poitiers, au cœur de la région Nouvelle-Aquitaine. Ce projet soutenu par l’Etat dans le cadre du plan France Relance, a pour première ambition d’améliorer nettement la performance énergétique du bâtiment, avec comme objectif une réduction de la consommation d’énergie primaire de 60 %, et d’énergie finale de 64 %. L’Université de Poitiers vise la réalisation d’un « éco-campus », et cela passe cette année entre autre par la rénovation de l’un des éléments phares de son équipement sportif. Elle a opté pour l’expertise et la proximité de l’équipe constituée autour de Spie batignolles grand-ouest qui comprend le cabinet Créature Architectes, le bureau d’études Climat Conseil et la société d’ingénierie 3Ia. La réhabilitation debutera par l’isolation des façades qui recevront une ITE en laine de bois, un enduit décoratif, un bardage en matériaux composite ou une maille métallique anti graffiti selon la localisation. Les menuiseries actuelles en simple vitrage seront remplacées par des ensembles en aluminium double vitrage. La couverture qui a bénéficié de travaux d’entretien récents et dispose déjà d’un bon niveau de performance, sera conservée en l’état, dans le cadre d’une démarche qui vise à optimiser le ratio coût, performance. Des travaux de rénovation de la chaufferie prévoient la dépose des chaudières gaz existantes, la pose d’un nouveau ballon d’eau chaude sanitaire électrique, le changement de l’armoire électrique et l’installation de centrales de traitement d’air double flux. Des robinets thermostatiques seront placés sur chaque émetteur intérieur pour une utilisation plus raisonnée et la mise en place d’une GTC permettra le pilotage et le contrôle en temps réel des différentes consommations énergétiques. Les éclairages existants seront remplacés par des luminaires LED au rendement énergétique supérieur. Sur les toitures des bureaux seront installés environ 100 m² de panneaux photovoltaïques venant se rajouter aux travaux déjà prévus dans le marché initial. Visuel : Créature Architectes Cet article Rénovation énergétique d’un gymnase universitaire est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 50 jours

Vivre ailleurs que chez soi malgré l'âge ? Le dilemme des logements inadaptés

"Je n'ai pas envie de changer, je me débrouille comme ça", s'obstine l'ancienne comptable très attachée à la luminosité de son appartement. Elle y est locataire depuis 1987, et "ne se voit pas" ailleurs.Pourtant, son cercle d'amis, malades, diminue. La moindre marche est devenue un obstacle pour cette ex-randonneuse, rendant inatteignables les commerces ou la bibliothèque. Même le médecin ne se déplace plus chez elle.Le logement même devient "vraiment compliqué". Depuis deux ans, la retraitée réclame à son bailleur une barre de maintien dans sa douche. Elle avait également déposé un dossier pour obtenir un logement en rez-de-chaussée, "j'ai renouvelé une fois et puis j'ai oublié de refaire la demande", dit-elle préférant rester là, et seule comme 2,4 millions des plus de 75 ans en France.Le cas de Maribel est loin d'être isolé. "On n'a pas forcément l'offre pour répondre aux besoins", explique Thierry Asselin de l'Union sociale pour l'Habitat. Cette fédération de HLM préconise toutefois à ses membres d'"anticiper au maximum" la perte d'autonomie, alors que plus de 30% des locataires du parc social ont plus de 60 ans.La problématique de l'adaptation du logement aux seniors est d'autant plus brûlante en Seine-Saint-Denis que "l'accélération du vieillissement sera particulièrement forte dans le département le plus pauvre de la métropole, un territoire très dense, avec beaucoup de tours, où la précarité fait que les gens vont connaître la perte d'autonomie plus tôt", souligne Théo Petton, chargé de projets au Conseil départemental.Habitat inclusifPour relever les défis du grand âge, cette collectivité suit deux grands axes.Le premier, le "quartier inclusif", consiste à profiter des opérations de rénovation urbaine pour intégrer la problématique de la perte d'autonomie. Le département a sélectionné une douzaine de quartiers prioritaires et y fait dialoguer bailleurs, sociologues, designers et riverains afin de repenser les quartiers, entre trottoirs plus larges, bancs publics ou espaces de verdure accessibles.L'autre piste est l'habitat partagé, décliné sous diverses formes, de la collocation au béguinage, ces regroupements d'entraide de femmes créés au XIIe siècle. La Seine-Saint-Denis est l'un des 70 départements -le premier département francilien-, à s'être emparé de l'aide à la vie partagée (AVP) prévue dans la la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021. Pour 2022, la Caisse nationale de la Solidarité pour l'autonomie a réservé plus de 20 millions d'euros en 2022 pour son déploiement."On en est aux prémices. Mais si on veut s'adresser à des seniors potentiellement précaires et isolés, il faut être porteur de projets", explique M. Petton. Car "quand on a passé toute sa vie dans un logement privatif, ce n'est pas facile de passer à la collocation à 70 ans".Le Conseil départemental doit sélectionner d'ici mai 30 porteurs de projets. Parmi les candidats, l'association des Petits Frères des Pauvres souhaite installer dans un immeuble social une douzaine de logements et une salle collective. Les habitants mutualiseraient les services d'une personne à mi-temps chargée d'entretenir cette pièce et de la faire vivre, avec des activités ou les services d'acteurs médicosociaux.L'idée est de bâtir des "anti-maison de retraite", avec pour l'instant un objectif assez faible: 103 seniors bénéficiaires des 10.000 euros annuels de l'APV d'ici 2024."Si l'on veut vieillir chez soi, il faut peut-être accepter de changer de chez-soi", estime Laurent Nowik, responsable de l'unité de recherche sur le vieillissement à la Caisse nationale d'assurance vieillesse. Mais cette mobilité est parfois "très contrainte" pour des retraités aux revenus faibles qui ne peuvent pas non plus se payer les résidences services privées qui se multiplient, surtout sur le littoral.Dans cette mosaïque d'alternatives naissantes, il faut selon M. Nowik, "une politique des pouvoirs publics pour encourager l'adaptation de l'habitat au vieillissement. Dans le fond, si c'est pour toucher six à huit personnes à chaque fois qu'on fait un habitat inclusif, c'est beaucoup d'argent pour qu'au final, dans 15 ans, ça ne concerne que très peu de monde".
Il y a 3 ans et 56 jours

Procédure de travaux d’office pour l’ancien château du duc d’Epernon

L’ancien château du duc d’Epernon (Seine-et-Marne), joyau du XVIe siècle en péril depuis plusieurs années, va bénéficier prochainement d’une restauration complète, avec l’accompagnement de la Drac Île-de-France. Après avoir été converti en local agricole dans les années 1970, il a été progressivement laissé à l’abandon. En 1986, la Drac a fait poser des étaiements pour assurer la conservation du château. Au fil des années, les dégradations se sont accentuées : bâchage aléatoire des charpentes, fenêtres brisées, prolifération de la végétation. En 2014, le château a été partiellement incendié et occupé par des squatteurs. En 2008, comme en 2019, la Drac accompagne les propriétaires successifs dans des projets de restauration et des programmes de reconversion abandonnés en dépit des autorisations délivrées. Face à cette situation qui met en péril la conservation de l’édifice, la Drac active une procédure de travaux d’office en 2019, avec plusieurs objectifs : mettre l’édifice hors d’eau, en sécuriser la structure et empêcher les intrusions. Le code du patrimoine prévoit que, pour les édifices classés dont la conservation est menacée, l’État peut faire procéder d’office aux travaux indispensables et faire supporter au propriétaire négligent ou défaillant une part du financement. Le propriétaire est auparavant mis en demeure de réaliser les travaux lui-même, puis en cas d’inaction de sa part, un rapport sur l’état du monument accompagné d’un programme de travaux est réalisé par l’architecte en chef des monuments historiques territorialement compétent et présenté devant la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA). La procédure est lancée en 2019 et le projet de l’architecte en chef recueille un avis favorable de la CNPA le 24 septembre 2020. En l’absence de réponse de la part des propriétaires, l’architecte en chef est désigné comme maître d’œuvre de l’opération en février 2021. À la suite des alertes conjointes de la Drac, de la ville de Fontenay-Trésigny, d’Histoire & Patrimoine et d’associations de défense du patrimoine, un nouveau propriétaire potentiel s’est manifesté au cours de l’année 2021 et s’est finalement porté acquéreur du château. Histoire & Patrimoine a d’ores et déjà obtenu l’autorisation de travaux relative à la restauration de l’édifice et a déposé un permis de construire pour l’aménagement de quinze logements à l’intérieur. Aucune nouvelle construction de bâtiment contemporain ne viendra modifier son architecture. Le parti de restauration qui a été défini va rendre toutes ses qualités patrimoniales au monument : mis hors d’eau, consolidé, l’édifice sera restauré avec des matériaux traditionnels (grès, enduits à la chaux, ardoises), redonnant au château une esthétique conforme à son architecture du XVIe siècle et offrant la perspective d’une conservation durable. Photo : Projet de restauration du château, façade nord. © Image de synthèse Agence Captiv – Histoire & Patrimoine – Atelier Monchecourt & Co, 2021  
Il y a 3 ans et 56 jours

Bang Hai Ja crée quatre nouveaux vitraux pour la cathédrale de Chartres

La Conservation régionale des monuments historiques Centre-Val de Loire a engagé en 2017 la restauration extérieure de la chapelle Saint-Piat de la cathédrale Notre-Dame de Chartres, dans le but de livrer un monument apte à recevoir le futur Trésor. Elle a également mené un projet de réaménagement du lieu, en cours de finalisation, en utilisant les deux niveaux de la chapelle, reliés par une circulation aménagée dans la tourelle sud. Ce projet est placé sous la maîtrise d’oeuvre de Mme Marie-Suzanne de Ponthaud, architecte en chef des monuments historiques. La salle capitulaire, sans aucune modification de l’accès au caveau des évêques, sera dévolue à la présentation du lapidaire avec, en particulier, les éléments sculptés du jubé du XIIIe siècle démonté à partir de 1763 et les statues colonnes déposées du Portail Royal. La chapelle Saint-Piat, accessible directement par un escalier droit depuis le déambulatoire du chœur de la cathédrale pour les visiteurs valides, recevra une série de vitrines principalement dédiées à l’orfèvrerie et aux textiles. Ses 7 verrières révisées dans les années 1950, ont été complètement restaurées avec suppression de la plupart des plombs de casse. Elles ont reçu des verrières de doublage extérieures pour assurer leur protection selon le principe de ce qui a été retenu depuis plusieurs années à la cathédrale. Pour les baies de la salle capitulaire qui disposaient de simples vitraux losangés modernes, le principe d’une création de verrières contemporaines a été retenu. En mars 2018, un jury dédié a retenu le projet artistique de Bang Ai Ja, calligraphe et peintre d’origine coréenne. Les vitraux ont été réalisés à l’atelier de maîtres-verriers Peters (Paderborn, Allemagne). Les quatre créations sont sous les thèmes de la lumière, de la vie, de l’amour et de la paix.
Il y a 3 ans et 56 jours

Bond des permis de construire de logements en février

Pour le seul mois de février, selon les données corrigées des variations saisonnières, quelque 49.200 permis de construire ont été délivrés, un record depuis mai 2007.Ces autorisations, note le ministère, ont été octroyées "à la suite de demandes de permis déposées en décembre 2021, probablement en lien avec l'entrée en vigueur de la réglementation environnementale 2020 au 1er janvier 2022."La "RE2020", qui vise à décarboner la construction de logements, impose des normes plus strictes pour l'isolation thermique des bâtiments, l'impact environnemental de leur construction et de leur cycle de vie.Elle encourage notamment l'utilisation de matériaux "biosourcés", comme le bois.Déjà en février 2013, l'entrée en vigueur d'une nouvelle norme environnementale avait provoqué un afflux de demandes de permis dans les mois précédents, relève le ministère.Le bond des permis de construire, déjà entamé en janvier, est presque exclusivement le fait des maisons individuelles. Le phénomène ne semble pas toucher le logement collectif, où le nombre d'autorisations varie très peu par rapport aux derniers mois de 2021.Sur les 12 derniers mois, 484.000 permis de construire ont été délivrés. C'est 24% de plus qu'un an auparavant, mais les chiffres étaient alors au plus bas, souffrant de l'impact des confinements successifs.Le nombre de mises en chantier sur 12 mois atteint 390.700, soit 12,8% de plus qu'un an auparavant. Le rebond observé dans les permis de construire ne s'y traduit pas encore.
Il y a 3 ans et 56 jours

Triangle de Gonesse: la justice déboute les opposants à la gare du Grand Paris Express

TRANSPORTS PUBLICS. La gare qui devait desservir Europacity avant son abandon devrait bien voir le jour. Les associations qui avaient déposé un recours contre le permis de construire accordé par le préfet ont été déboutées, fin mars.
Il y a 3 ans et 57 jours

La FFB annonce du nouveau dans les certifications professionnelles du BTP

Pour répondre aux besoins des entreprises du secteur sur les fonctions d’encadrement et afin que les compétences liées au CQP Assistant Technicien de Chantier soient reconnues au niveau 4 du Cadre Européen des Certifications, la FFB souhaite inscrire ce CQP au Répertoire National des Certifications Professionnelles.A cette occasion, la FFB a mis à jour le référentiel d’activités, de compétences et d’évaluation du CQP et a procédé à son découpage, en blocs de compétences. Lorsque le CQP sera inscrit au RNCP, les entreprises et les salariés pourront bénéficier d’une prise en charge :De la formation permettant d’accéder à la certification, via le Compte Personnel de Formation.De l’accompagnement à la Validation des Acquis de l’Expérience, si le candidat possède les prérequis nécessaires. Les prises en charge dans le cadre du plan de développement des compétences et du contrat de professionnalisation restent, quant à elles, inchangées. Le dossier sera déposé dans les prochains jours.
Il y a 3 ans et 57 jours

Béton Solutions Mobiles : Le BPE le plus imposant de France

La nouvelle unité de production de BPE de Béton Solutions Mobiles s’inscrit dans un bâtiment fermé de 8 500 m2. [©ACPresse] Avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 150 M€ pour l’année 2021, la présence de quelque 185 collaborateurs et une production de béton supérieure à 1 Mm3/an, Béton Solutions Mobiles poursuit son développement d’une manière plus que soutenue. « A l’heure actuelle, nous disposons d’un réseau de 31 centrales à béton, dont 12 mobiles », indique Philippe Tibère-Inglesse, président de BSM. Et de dévoiler : « 7 permis de construire sont déposés ou en cours de dépôt pour l’installation d’autant d’unités fixes supplémentaires ». Une stratégie qui va permettre à la marque de devenir le 1er acteur régional du BPE, devant Edycem et ses 33 centrales, dès la fin du 2e trimestre 2022. A l’échelle nationale, BSM arrivera à la 7e place des fournisseurs, derrière Colas qui est à la tête d’environ 67 unités de production. Belle performance pour une entreprise créée il y a tout juste de 8 ans. Dans le détail, BSM a prévu l’ouverture de 3 nouvelles centrales en Normandie et de 2 dans l’Oise, dont une en cours de montage à Beauvais. A cela s’ajouteront 2 unités en Ile-de-France : une au Sud et une à l’Est, à Lognes, siège de l’entreprise. « Cette dernière centrale sera une mobile que nous allons sédentariser, explique Maureen Pontié, responsable travaux neufs de BSM. Elle sera dédiée à la production exclusive de chapes fluides. » En effet, c’est une activité nouvelle que l’industriel a choisi de développer d’une manière importante. « Aujourd’hui, nous travaillons avec trois fournisseurs, reprend Philippe Tibère-Inglesse. A savoir, Bostik et sa Technis-R, Chryso Cemexa et ses Cemfloor, et Sika, avec ses Levelchape et ses Viscochape. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 60 jours

Le programme FEEBAT poursuit son développement pour la formation des futurs professionnels du bâtiment

Volet fondamental du programme pour accompagner la montée en compétence des professionnels de demain, via leurs enseignants et formateurs, les ressources pédagogiques dédiées à la formation initiale par la voie scolaire et l’apprentissage, du CAP au BTS, seront prochainement déployées.2 étapes-clés viennent pour cela d’être franchies :L’organisation d’une nouvelle session test, grandeur nature, auprès d’apprentis de BTS et de Brevet Professionnel du CFA de Dijon, Le lancement d’un appel à habilitation auprès des organismes de formation intervenant dans la filière bâtiment. Ces derniers ont ainsi jusqu’au 8 avril pour candidater et s’engager dans la dynamique de formation, sur la rénovation énergétique performante, des enseignants et formateurs des futurs professionnels de demain.Pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 et la baisse des consommations d’énergie, la rénovation énergétique des bâtiments est fondamentale. Face à cet enjeu, la montée en compétence de tous les acteurs est essentielle. C’est dans ce contexte qu’a été créé le programme FEEBAT, dans le cadre du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Fédérant les acteurs du bâtiment et de l’architecture, de la formation et de l’enseignement (ministères, organisations professionnelles, institutionnels, etc.), FEEBAT conçoit des modules et parcours de formation à destination des professionnels en activité (formation continue), mais aussi des élèves, apprentis et étudiants, via leurs enseignants et formateurs (formation initiale). FEEBAT a ainsi développé des ressources pédagogiques spécifiquement dédiées à ce volet formation initiale, lesquelles seront prochainement déployées auprès des enseignants en lycée et formateurs en OFA, pour qu’ils forment à leur tour, dès 2023, les futurs professionnels du bâtiment. Dans ce contexte, FEEBAT vient de franchir deux étapes-clés :Lancement d’un appel à habilitation pour transmettre les premiers dispositifs et ressources de formation auprès des enseignants des lycées et formateurs des OFAFEEBAT vient de lancer un appel à habilitation auprès des organismes de formation intervenant dans la filière bâtiment. Objectif : recruter des organismes de formation et formateurs qui seront chargés de transmettre les dispositifs et ressources créés par FEEBAT sur les « Enjeux de la rénovation énergétique » et « Principes de la performance énergétique ». La cible de ces formations : les enseignants des lycées et formateurs des OFA enseignant dans les diplômes concernés par FEEBAT, allant du CAP au BTS.Les organismes de formation ont jusqu’au 8 avril pour déposer leur dossier.Expérimentation des ressources pédagogiques auprès d’élèves et apprentis, dans le cadre de sessions pilotesEssentielles pour « tester » les ressources auprès des publics cibles, les sessions pilotes, grandeur nature, constituent des étapes-clés pour finaliser la conception, garantir la cohérence et l’efficience des formations.Deux sessions pilotes ont ainsi été organisées par FEEBAT, dont la dernière en date, le 10 février dernier, au sein du CFA de Dijon, site de formation du Bâtiment-OFA Bourgogne Franche-Comté.Une quarantaine d’élèves et apprentis de Brevet Professionnel et BTS ont expérimenté les séquences de cours, dédiées à la rénovation énergétique des bâtiments et portant sur les mêmes thématiques que l’appel à habilitation. Tous ont été conquis par la pertinence des contenus et la diversité des formats de cours proposés. Les formateurs de CFA présents ont compris l'intérêt de tels supports et parcours de formation, adaptés aux situations d'apprentissage rencontrées et qu’ils pourront facilement s'approprier. Les remarques formulées ont permis d’ajuster et / ou conforter les orientations pédagogiques prises.Cette seconde session marque une étape importante dans le processus de conception, puis de déploiement national de ces modules de formation.L’ambitieux volet du programme FEEBAT, dédié aux apprenants du secteur du bâtiment du niveau 3 (tels les CAP) au niveau 5 (comme les BTS), est ainsi maintenant parfaitement engagé : la réussite des deux sessions pilotes l’atteste et conforte les partenaires dans les choix effectués, en totale adéquation avec les attentes de la cible.Prochaines étapes-clés du volet Formation initiale de FEEBAT : A partir de mai : sessions d’appropriation du parcours par les formateurs de formateurs présélectionnés dans le cadre de l’appel à habilitation, puis confirmation d’habilitation auprès des organismes de formation et des formateurs de formateurs sélectionnés A partir d’octobre : déploiement des modules de formation « Enjeux de la rénovation énergétique » et « Principes de la performance énergétique » auprès des enseignants en lycée et formateurs en OFA.Début 2023, les futurs professionnels du bâtiment pourront bénéficier de ces premières ressources dédiées à la rénovation énergétique.
Il y a 3 ans et 61 jours

Présidentielle 2022 : en matière de logement, les Français plébiscitent le "quoi qu'il en coûte"

Important : les répondants ne connaissent pas le nom du candidat qui était l'auteur de chaque proposition, pour ne pas influencer leur vote. En synthèse : Ce sont les propositions les plus coûteuses pour les finances publiques (subventions, aides financières, baisse de la fiscalité) qui séduisent le plus, quel que soit le profil des répondants (locataires, propriétaires, investisseurs). Les mesures touchant à la ruralité font également l'objet d'un large consensus. Les clivages traditionnels propriétaires-bailleurs/locataires subsistent sur des thématiques comme l'encadrement des loyers, les expulsions locatives et la réquisition des logements.Les locataires n'entendent pas le rester et plébiscitent toutes les mesures favorables à l'acquisition de la résidence principale.Augmenter l'offre de logementTrois propositions visant à augmenter l'offre de logement ont été retenues parmi les mesures recensées dans les programmes de deux candidats à l'élection présidentielle : Philippe Poutou et Yannick Jadot.Proposition de Philippe Poutou : "Interdire les locations de type AirBnb sauf pour les résidences principales" Première proposition soumise aux votes des particuliers : "Interdire les locations de type AirBnB sauf pour les résidences principales" qui figure dans le programme du candidat Philippe Poutou et dont l'idée sous-jacente est de réinjecter des logements sur le marché locatif pour réduire la pénurie structurelle d'offres qui frappent certaines zones du territoire (Paris, Pays basque, etc…). Une proposition qui séduit 52,1 % des locataires et 45,3 % des propriétaires, hors investisseurs. Ces derniers sont les moins favorables à cette mesure qu'ils approuvent à 38,4 %.Proposition de Yannick Jadot : "Favoriser la transformation de bureaux en logements" Cette seconde proposition, dont les modalités pratiques et de financement ne sont pas connues, fait davantage consensus que la première puisqu'elle recueille, tous profils confondus, 88,1 % d'opinions favorables et une adhésion homogène quels que soient les profils : de 89,1 % d'opinions favorables chez les locataires à 86,1 % chez les investisseurs.Proposition de Philippe Poutou : "Réquisitionner tous les logements vides sur le territoire national" Cette autre proposition de Philippe Poutou qui entend lutter contre la pénurie de logements par la réquisition de tous les logements vides suscite des réactions très disparates selon les profils… En effet, si 77,2 % des locataires approuvent la mesure, le taux d'adhésion descend à 45 % chez les propriétaires de leur résidence principale pour dégringoler à 29,2 % chez les investisseurs, soit près de deux fois moins que les locataires. Pour autant, ce résultat étonne puisqu'il signifie que près de 30 % des investisseurs interrogés approuvent cette solution. Protéger les locatairesLes mesures visant à protéger les locataires se trouvent davantage dans les programmes des candidats étiquetés à gauche de l'échiquier politique. Six propositions piochées dans les programmes de Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Philippe Poutou, Yannick Jadot et Jean Lassalle ainsi que - faute de programme connu le 16 mars, jour du lancement du sondage - celle d'un député LREM qui travaille sur le programme Logement du candidat Emmanuel Macron, selon La Lettre A du 1er mars 2022.Proposition d'Anne Hidalgo : "Généraliser l'encadrement des loyers dans toutes les zones tendues en France"Cette proposition de la Maire de Paris vise à étendre à l'ensemble des zones tendues (territoires où il existe une très forte demande locative) l'expérience mise en œuvre dans la capitale. Une proposition qui recueille l'adhésion de 58,5 % des personnes interrogées (quel que soit leur profil) et davantage encore chez ceux ayant un projet immobilier en cours (64,8 %). Mais ces chiffres cachent de fortes disparités selon le statut du répondant. Les locataires sont 90,3 % à approuver la mesure tandis qu'à l'opposé, seuls 38,7 % des investisseurs sont d'accord.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Encadrer les loyers partout sur le territoire et baisser les plafonds de loyers dans les grandes villes"Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon va plus loin que celle d'Anne Hidalgo puisque le candidat de La France Insoumise propose, tout à la fois, d'appliquer un dispositif d'encadrement des loyers sur l'ensemble du territoire (et non plus dans les seules zones tendues) mais également de revoir à la baisse les plafonds de loyers déjà en vigueur dans certaines grandes villes comme Paris, Lille, Lyon, Grenoble, Bordeaux et Montpellier, par exemple. Au global (tous types de profils confondus) cette mesure emporte le suffrage d'une personne interrogée sur deux : 49,6 % y sont favorables contre 50,4 % défavorables. Mais une nouvelle fois, le statut du répondant révèle des différences d'appréciation très notables. Les locataires approuvent la mesure dans la même proportion que celle d'Anne Hidalgo avec 88,9 % d'opinions favorables. Mais les investisseurs y sont nettement plus défavorables qu'à la mesure de la Maire de Paris : 73,4 % rejettent la mesure contre 61,3 % pour celle d'Anne Hidalgo. Rien d'étonnant à cela puisque dans l'hypothèse de Jean-Luc Mélenchon, plus aucun propriétaire n'échappe à la mesure : où que soit le logement loué, celui-ci sera soumis à encadrement des loyers. Sans compter que les loyers déjà encadrés seront revus à la baisse…Proposition de Philippe Poutou : "Arrêt des expulsions locatives, même en cas d'impayé"Cette proposition est celle qui entraîne le plus de rejet parmi toutes celles soumises aux votes des particuliers. Ce qui ne surprend guère compte tenu de l'émotion qu'avait suscité dans l'opinion publique plusieurs faits divers de squats, largement médiatisés à l'automne 2020, allant même jusqu'à réformer la loi. Dans l'ensemble, 83,3 % des personnes interrogées sont opposées à la mesure et ce taux monte même jusqu'à 94,5 % chez les investisseurs.Proposition de Yannick Jadot (et Marine Le Pen, Emmanuel Macron) : "Supprimer les cautions lors de la location qui seront remplacées par une Garantie Universelle des Loyers (garantie publique), financée conjointement et à parts égales par les propriétaires et l’État à travers une cotisation de 1 à 2 % du montant du loyer"Cette proposition de Yannick Jadot figure également dans le programme de Marine Le Pen mais de manière moins détaillée, puisque le candidat écologiste va jusqu'à en préciser les modalités pratiques. Emmanuel Macron semble également - depuis la divulgation de son programme le 17 mars - avoir une proposition en ce sens, même si elle est très floue : "Étendre la caution publique pour les locataires afin de faciliter l’accès au logement tout en sanctionnant les mauvais payeurs". Et ce sont certainement les modalités pratiques (cotisation de 1 à 2 % à charge des propriétaires, pour moitié avec l'Etat) qui expliquent le rejet de celle-ci par les Investisseurs : près d'un sur deux, 48,9 %, y est totalement opposé et 22,6 % plutôt opposé, soit au total 71,5 % qui n'en veulent pas. Les locataires, pour leur part, portent un regard bienveillant sur cette proposition - dans laquelle ils ne seraient pas mis à contribution financièrement - qu'ils approuvent à 77 %.Proposition de Mickaël Nogal, député LREM de Haute-Garonne en charge du logement pour le candidat Emmanuel Macron : "Pour toute location, rendre obligatoire l’intervention d’un professionnel de l’immobilier qui séquestrera le dépôt de garantie"Cette proposition de Mickaël Nogal, qui est en charge du volet logement du candidat Emmanuel Macron avait été déposée en février 2020 à l'Assemblée nationale avant d'être retirée de l'agenda parlementaire. Quoique mise de côté, elle constitue une des rares mesures phares sur la thématique du logement du quinquennat Macron et pourrait ressortir en cas de second mandat. Cette solution séduirait un peu moins d'un locataire sur deux (46,3 % y sont favorables contre 53,7 % qui y sont défavorables). Les investisseurs qui sont tout autant concernés rejettent largement cette mesure puisqu'ils sont 86 % à y être opposés dont 64,2 %, totalement opposés. NB : Depuis la réalisation de cette étude, Emmanuel Macron a dévoilé, jeudi 17 mars, ses mesures en matière de logement et ne semble pas retenir cette proposition de Mickaël Nogal.Proposition de Jean Lassalle et Jean-Luc Mélenchon : "Revenir sur la réforme 2020 des APL et augmenter l'allocation au logement"Cette mesure, qui se retrouve tout à la fois dans le programme de Jean Lassalle et de Jean-Luc Mélenchon, entend revenir sur la réforme des A.P.L. (la "contemporéanisation" pour reprendre l'expression de Jean-Luc Mélenchon) ainsi que sur leur baisse avec pour objectif, au contraire, de les augmenter. Et force est de constater qu'une telle mesure - dont le financement n'a pas été chiffré - emporte l'adhésion des locataires qui y sont favorables à 80,7 %. Mais cette mesure est accueillie favorablement par les propriétaires à 65,8 %, tandis que les investisseurs y sont également majoritairement favorables à 59,4 %. C'est du reste la proposition de Jean-Luc Mélenchon qui emporte le plus l'adhésion des investisseurs. Favoriser l'accès à la propriété Les mesures favorables à l'accession à la propriété, d'une manière générale, sont l'apanage des candidats situés sur la droite de l'échiquier politique. Trois propositions issues des programmes de Valérie Pécresse et Eric Zemmour ont été soumises au vote des particuliers.Proposition d’Éric Zemmour : "Exonérer de frais de notaires tous les primo-accédants qui achètent un bien immobilier de moins de 250.000 euros" Cette proposition non chiffrée du candidat-polémiste, est une des rares à séduire tous les profils de répondants et dans des proportions significatives : 89,7 % des locataires sont pour, de même que 81,8 % des propriétaires et 76,1 % des investisseurs. Le niveau élevé d'adhésion des locataires prouve, si besoin en était, que la location n'est pas une fin en soi et que l'acquisition d'une résidence principale est une aspiration naturelle.Proposition de Valérie Pécresse : "Créer une garantie immobilière solidaire pour annuler les surprimes d’assurance que subissent les personnes en risque de santé quand elles veulent emprunter et ainsi leur permettre d’accéder au logement" Cette proposition qui touche tout autant la santé que le logement est une de celles qui est la plus plébiscitée, toutes thématiques confondues. Elle emporte un niveau d'adhésion s'échelonnant de 86,8 % chez les Investisseurs à 91,9 % chez les propriétaires pour culminer à 94,1 % chez les locataires. Proposition de Valérie Pécresse : "Généraliser le prêt à taux zéro pour les primo-accédants sur tout le territoire français et pas seulement dans les zones tendues" L'esprit de cette proposition qui s'adresse aux primo-accédants est proche de celle d’Éric Zemmour mais agit sur un levier différent. Quand le candidat de Reconquête ! entend agir sur la fiscalité des frais de notaire (environ 8 % du prix d'achat d'un bien soit jusqu'à 20.000 € pour un bien à 250.000 €), Valérie Pécresse préfère élargir les conditions d'octroi du prêt à taux zéro, qui est actuellement limité aux zones tendues, en l'élargissant à toute la France. Une mesure dont l'intérêt est indexé sur les niveaux de taux de crédits : plus ceux-ci augmenteront plus le prêt à taux zéro se révèlera intéressant. La fiscalité immobilièreL'immobilier est fortement taxé en France et les mesures prises par le Président sortant, lors de son élection, ont creusé l'écart avec les valeurs mobilières (instauration de la Flat Tax, suppression de l'ISF mais création de l'IFI). Deux candidats ont formulé des propositions favorables à une baisse de la fiscalité : Nicolas Dupont-Aignan et Éric Zemmour. Quand un troisième candidat, Jean Luc Mélenchon, entend lui, créer de nouvelles taxes ciblées.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Supprimer les droits de succession sur la résidence principale" Si cette proposition non chiffrée relève davantage de celles ayant trait aux successions, elle souligne le caractère particulier de la résidence principale dans le patrimoine des Français. Ce que confirme la forte approbation à la mesure quel que soit le statut du répondant : de l'ordre de 90 % chez les propriétaires de leur résidence principale mais aussi des investisseurs et 78,1 % chez les locataires.Proposition d’Éric Zemmour : "Faire passer de 30 à 15 ans la durée de détention qui permet une exonération totale d’impôts et de prélèvements sociaux sur la plus-value immobilière" Cette proposition non chiffrée touche sa cible : les investisseurs qui seraient les premiers à en bénéficier puisque ceux-ci y sont favorables à 91,7 %. Mais sans que cela ne choque les autres propriétaires qui sont 86,7 % à l'approuver également. De même, les locataires sont 82,3 % à voir cette mesure d'un bon œil.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Plafonner les impôts sur les revenus locatifs à 35 %"Cette proposition non chiffrée semble vouloir réaligner la fiscalité des revenus de l'immobilier sur celles des valeurs mobilières (Flat tax à 30 %). Une idée qui semble largement approuvée, au-delà des seuls investisseurs (les premiers concernés par cette mesure).Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Imposer les hautes transactions immobilières par une taxe progressive pour financer la lutte contre le logement indigne"Cette proposition non détaillée de Jean-Luc Mélenchon entend taxer les hautes transactions immobilières (seuil déclencheur non connu) afin de pouvoir financer la lutte contre le logement indigne. Et si le taux d'adhésion à cette mesure décroit selon que l'on est locataire, propriétaire ou investisseur, celle-ci est approuvée par une majorité de français : de 65,3 % chez les investisseurs à 77,4 % chez les propriétaires et 87,5 % chez les locataires.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Augmenter la taxe sur les logements vacants en zones tendues à 50 % la première année et à 100 % la seconde" Actuellement, la taxe sur les logements vacants est de 12.5 % de la valeur locative la 1ère année, et 25 % à compter de la 2ème année. Jean-Luc Mélenchon propose de passer ces taux respectifs à 50 % et 100 %. Une idée à laquelle les investisseurs sont majoritairement opposés : 52,7 % désapprouvent cette mesure tandis que les locataires y sont, pour leur part, favorables à 74 %. Rénovation énergétiqueLogement et environnement sont deux thématiques en parfaite convergence depuis quelques années. Il faut dire que le bâtiment est l'une des premières sources d'émission de Gaz à Effet de Serre (GES) et logiquement la question de la rénovation des logements est intrinsèquement liée à la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce contexte, nombre de propositions sur la thématique du logement sont directement liées à la question de la rénovation énergétique. Parmi les nombreuses propositions des candidats, parfois redondantes, nous en avons soumises trois au vote des particuliers puisées dans les programmes d'Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.Proposition d'Anne Hidalgo : "Mettre en œuvre un grand plan pluriannuel de rénovation énergétique des bâtiments basé sur un nouveau dispositif : aucun frais à avancer au moment des travaux ; le remboursement se fera au moment de la revente ou de la succession" Cette proposition non chiffrée qui vise à accélérer sur le front de la rénovation énergétique des logements, se distingue par son mécanisme original qui repousse le financement des travaux à la charge des propriétaires, à la revente ou à la succession en prélevant sur celles-ci "en fonction des revenus" la part avancée par l'état. Et force est de constater que cette solution est accueillie favorablement par tous les profils y compris ceux qui sont les premiers concernés. Ainsi, 69,7 % des propriétaires de leur résidence principale se déclarent favorables à la mesure tandis que 61,5 % des investisseurs le sont également.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rendre la rénovation des logements "passoires thermiques" obligatoire avant toute mise en location via un "permis de louer" partout en France" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon ressemble à s'y méprendre à la loi Climat et Résilience adoptée en 2021. Mais elle semble vouloir faire fi du calendrier existant (2025 pour les logements classés G puis 2028 pour les logements classés F) en rendant le permis de louer obligatoire immédiatement. Toujours est-il que cette mesure est accueillie plutôt favorablement, y compris par les Investisseurs même s'ils ne sont qu'un sur deux (51,9 %) à approuver cette idée.Proposition de Marine Le Pen : "Subventionner le remplacement des chaudières au fuel" Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen que l'on retrouve également dans le programme de Fabien Roussel - qui s'est fait le chantre du "grand remplacement… des chaudières au fuel" emporte une large adhésion parmi tous les profils de répondants. L'habitat en zone ruraleA l'instar des villes moyennes, les zones rurales bénéficient depuis la crise sanitaire d'un véritable regain d'intérêt et constituent désormais un territoire presque fantasmé. Trois propositions issues des programmes de Marine Le Pen, Éric Zemmour et Valérie Pécresse visant à y améliorer les conditions de vie ont été soumises au vote des particuliers.Proposition de Marine Le Pen : "Faciliter l'accueil des néoruraux avec la vente de logements à bas prix en échange d'un engagement d'installation d’au moins 10 ans"Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen entend permettre le repeuplement des zones rurales désertées en proposant à des ménages de s'y installer grâce à l'achat d'un logement en-dessous du prix du marché et en échange d'un engagement de l'occuper à titre de résidence principale pendant au moins 10 ans. Une idée que soutient majoritairement l'ensemble des profils interrogés : 79,7 % des locataires y sont favorables contre 74,9 % des propriétaires et 68,1 % des investisseurs.Proposition d’Éric Zemmour : "Réorienter les fonds affectés aux banlieues au profit des zones rurales"Cette proposition non détaillée d’Éric Zemmour vise à réaffecter les fonds de la politique de la ville à destination des banlieues au profit des zones rurales en y améliorant les infrastructures, les conditions de vie et d'équipement. Une proposition qui se distingue par son équilibre dans les réponses recueillies. Locataires, propriétaires et investisseurs partageant sur ce sujet le même point de vue avec une approbation de l'ordre de 62 à 64 % et un rejet de l'ordre de 36 à 38 %.Proposition de Valérie Pécresse : "Déploiement de l'accès à Internet à Très Haut Débit via fibre optique sur 100 % du territoire début 2024" Cette proposition non détaillée de Valérie Pécresse ne concerne pas directement le logement puisqu'il y est question d'infrastructure. Mais elle est révélatrice de l'intérêt porté aux zones rurales et au premier des équipements que l'on devrait pouvoir y trouver si l'on souhaite s'y installer : la fibre optique ! Et cette mesure est celle qui remporte le plus d'adhésion : pas moins de 92 % d'approbation quel que soit le profil des personnes interrogées… Le logement socialL'essentiel des propositions des candidats à l'élection présidentielle en matière de logement, concerne le logement social. Parmi les nombreuses propositions sur le sujet, nous en avons retenues deux qui ont la particularité d'impacter également les personnes qui ne sont pas éligibles au logement social : une d’Éric Zemmour et une autre, totalement inverse, de Jean-Luc Mélenchon. Proposition d’Éric Zemmour : "Abroger la loi SRU imposant un quota d’au moins 25 % de logements sociaux dans chaque commune de plus de 3.500 habitants (1.500 en Ile-de-France)" Cette proposition d’Éric Zemmour qui entend abroger la loi SRU fixant des seuils de logements sociaux dans les communes de plus de 3.500 habitants reçoit un accueil partagé : 35 % des locataires seulement y sont favorables. Les propriétaires, en revanche, y sont majoritairement favorables : 55% des propriétaires de leur résidence principale et 58,8% des investisseurs sont d'accord avec cette proposition.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rehausser le quota de logements sociaux dans les villes à 30 % et aggraver les sanctions contre les communes hors-la-loi" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon est l'exact opposé de celle d’Éric Zemmour. Quand ce dernier entend abroger la loi SRU, Jean-Luc Mélenchon pour sa part souhaite l'étendre, en fixant le minimum de logements sociaux par commune à 30 % et en renforçant le dispositif de sanctions à l'égard des communes contrevenantes. Là encore, un clivage existe entre les locataires, les propriétaires et les investisseurs. Deux tiers des locataires (66,6 %) approuvent cette mesure contre 54,6 % des propriétaires. Les investisseurs y sont pour leur part majoritairement hostiles puisqu'ils ne sont que 31,5 % à l'approuver et 68,5 % à la rejeter. Méthodologie Enquête réalisée via un questionnaire en ligne, entre le 16 et le 18 mars 2022, auprès de 18.712 personnes dont :6.156 investisseurs disposant d'un ou plusieurs biens en location représentant 32,8 % des répondants.6.362 propriétaires de leur résidence principale n'étant pas investisseurs représentant 34 % des répondants.6.194 locataires de leur résidence principale représentant 33,1 % du total des répondants.Les propositions ont volontairement été anonymisées pour ne pas influencer les répondants en fonction de leurs orientations politiques.
Il y a 3 ans et 62 jours

Les inscriptions aux Trophées Eiffel 2022 sont ouvertes

Pour décrocher les trophées de la construction acier, architectes et ingénieurs ont jusqu’au 31 mai prochain pour déposer leurs candidatures.
Il y a 3 ans et 62 jours

Début de restauration du grand orgue symphonique de Notre-Dame de Paris

Les 8 000 tuyaux du grand orgue symphonique de Notre-Dame de Paris répartis en 115 jeux en font le plus grand instrument de France en nombre de jeux. Lors de l’incendie, il n’a pas été inquiété par les flammes et a reçu très peu d’eau au cours de l’intervention des pompiers. Néanmoins, il a été recouvert de poussières de plomb et certaines parties ont souffert des variations thermiques subies par la cathédrale depuis l’incendie, notamment lors de la canicule de juillet 2019. Il nécessite donc un nettoyage approfondi et une restauration, qui ne peuvent être effectués sur place. Il a donc été déposé du 3 août au 9 décembre 2020. Un appel d’offres a été publié le 1er avril 2021. Le groupement attributaire des travaux de restauration de l’instrument – l’atelier Quoirin, à Saint-Didier (Vaucluse), l’atelier Cattiaux-Chevron, à Liourdres (Corrèze) et la Manufacture Languedocienne de Grandes Orgues, à Lodève (Hérault) – a été désigné à l’été 2021. Réalisés sous la maîtrise d’ouvrage de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris et sous la maîtrise d’œuvre de Christian Lutz (mandataire) et Eric Brottier, organologues, techniciens-conseils agréés par le ministère de la Culture pour les orgues protégés au titre des monuments historiques, les travaux de nettoyage et de restauration du grand orgue ont débuté l’automne dernier pour lui permettre de résonner dans la cathédrale lors de sa réouverture au culte et à la visite en 2024. L’ensemble des éléments déposés, stocké dans des entrepôts spécialement aménagés par l’établissement public, a ainsi été peu à peu transféré et réparti entre les trois ateliers : à la Manufacture Languedocienne de Grandes Orgues, les 19 sommiers, préalablement décontaminés cet hiver par l’Atelier Quoirin,sont en train d’être restaurés. à l’atelier Cattiaux-Chevron, les travaux de décontamination et de révision de la console et des 8000 tuyaux, commencent, à l’atelier Quoirin qui, après avoir décontaminé les 19 sommiers, se chargera cet été de la pose des 850 électro-aimants qui permettront d’ouvrir les soupapes des sommiers (par lesquelles l’air alimentera les tuyaux et les fera sonner), ainsi que par la pose des 180 vérins pneumatiques qui actionneront les registres (planches trouées en bois). Concomitamment, dans la cathédrale, la décontamination du buffet du grand orgue, se termine. Il bénéficiera ensuite d’une restauration, qui débutera en avril et durera jusqu’à l’été. L’opération, sous la maîtrise d’œuvre de Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques, sera réalisée par une restauratrice de peintures. La restauration des quatre grands soufflets se tiendra cet été. L’opération consiste à renouveler tous les joints d’étanchéité, confectionnés en peau de mouton et qu’il ne serait pas possible de décontaminer sans altérer leurs propriétés. Destinés à garantir une réserve suffisante d’air sous pression, quelle que soit la consommation qui en est faite suivant les registres tirés par l’organiste, ils devront être rigoureusement étanches. Pour que la colle chaude adhère bien, il faudra que le bois soit à une température supérieure à 20°C, de manière à ce qu’elle pénètre bien dans les pores et ne se fige pas trop vite. C’est pourquoi cette opération se fera durant les mois les plus chauds de l’été 2022. Dernière étape du chantier de restauration du grand orgue, dans la cathédrale, la restauration des tuyaux de façade, restés sur place car trop fragiles pour être transportés, aura ensuite lieu en octobre 2022. En 2023, à l’issue de sa restauration, le grand orgue sera remonté dans la cathédrale. Il sera alors harmonisé et accordé afin de lui permettre de résonner lors de sa réouverture au culte et à la visite, en 2024. L’opération, qui exige le silence le plus complet, sera effectuée de nuit.
Il y a 3 ans et 68 jours

Nouvelle pelle Doosan : la plus performante des pelles de 100 tonnes

Équipée du moteur le plus puissant dans la catégorie des pelles de 100 tonnes, la DX1000LC-7 offre également un débit hydraulique inédit pour une machine de cette taille, ce qui se traduit par des performances hors pair, une productivité plus élevée, une consommation de carburant réduite et des commandes plus souples. Comme toutes les pelles Doosan, ce modèle a bénéficié d’une attention particulière en ce qui concerne le confort et la sécurité de l’opérateur. La DX1000LC-7 reçoit une nouvelle cabine très spacieuse, équipée de commandes et d’instruments à l'ergonomie soigneusement étudiée. Le niveau sonore a été réduit au maximum en perfectionnant l’isolation du compartiment moteur et en utilisant une grande quantité de matériaux insonorisants.Tous les composants et assemblages ont été conçus, fabriqués et testés de sorte à assurer la plus grande longévité dans les applications lourdes. Les filtres à plusieurs étages et d’autres éléments tels que les guides de chenilles, les protections des vérins de flèche et de balancier, le système de graissage automatique et les maillons de chenilles scellés et graissés à vie permettent d’obtenir une fiabilité supérieure et une longévité maximale. Pour réduire ses temps d'immobilisation au strict minimum, la DX1000LC-7 est également très facile à entretenir.Le plus puissant moteur Phase V de sa catégorieLa pelle DX1000LC-7 est entraînée par la nouvelle version Phase V du moteur diesel Perkins 2806J aux performances amplement éprouvées. Il développe une puissance impressionnante de 469 kW (629 Ch), inédite pour une machine de cette catégorie. Ce moteur répond aux exigences des normes antipollution Phase V en combinant plusieurs technologies de traitement de l'échappement : recirculation de gaz d’échappement (EGR), réduction catalytique sélective (SCR), oxydeur catalytique (DOC) et filtre à particules (DPF). Le filtre à particules se régénère automatiquement toutes les 25 heures. Pendant la régénération, la pelle continue de travailler normalement. L’opérateur peut à tout moment contrôler l’état du filtre à particules grâce à un indicateur situé sur l’écran de contrôle dans la cabine. Le plus haut débit hydraulique dans la classe des 100 tonnesLa puissance du moteur combinée au système hydraulique VBO (Virtual Bleed Off) (D-ECOPOWER+) auquel la machine doit son débit hydraulique hors pair de 1569 L/min et sa pression de service de 360 bar, ainsi que ses commandes par des manipulateurs électriques (FEH), font de la DX1000LC-7 la machine la plus performante sur le marché des pelles de 100 tonnes.La technologie D-ECOPOWER+ FEH de Doosan repose sur une pompe à régulation de pression électronique avec un système hydraulique à centre fermé permettant d’optimiser la productivité et la consommation de carburant en fonction du mode sélectionné. Le distributeur principal à centre fermé minimise les pertes de charge tandis que la pompe à régulation de pression électronique gère et optimise au mieux la puissance fournie par le moteur.Un logiciel est utilisé pour reproduire électroniquement les avantages d'un système hydraulique à centre ouvert avec très peu de pertes d'énergie. Le système hydraulique et la puissance du moteur sont parfaitement optimisés et harmonisés de sorte à réduire encore davantage les pertes d'énergie.L'opérateur bénéficie de meilleures sensations de retour au niveau des manipulateurs, ce qui se traduit par une précision accrue et moins de fatigue. L'accélération et la décélération des mouvements du groupe de travail sont plus souples, permettant ainsi à l'opérateur de combiner des mouvements d'excavation et d'orientation répétitifs sans subir de secousses.Mode flèche et mode orientation Afin d’optimiser les opérations, l’opérateur peut basculer entre le mode flèche et le mode orientation, qui donnent respectivement la priorité aux mouvements de la flèche ou aux mouvements d’orientation, de sorte à adapter au mieux la machine à l’application en cours. Le système de régénération à 2 tiroirs activé pendant l’abaissement de la flèche autorise des vitesses de travail plus élevées tout en réduisant la consommation de carburant. Le système hydraulique à 2 tiroirs pour le vérin de godet accroît également le débit hydraulique et la vitesse du godet tout en réduisant lui aussi la consommation de carburant. La DX1000LC-7 est enfin dotée de série de clapets de sécurité de charge sur les vérins de flèche et de balancier pour prévenir les accidents liés à la rupture de flexibles hydrauliques sur les chantiers.Plus de confort et de maîtriseDéjà remarquable par l'excellence de son espace intérieur et de son ergonomie, la nouvelle cabine de la DX1000LC-7 réussit à atteindre des niveaux inédits de confort et de facilité d'utilisation. Outre un nouveau siège de haute qualité, la cabine offre de série plus d’équipements et de fonctionnalités que les autres machines disponibles sur le marché, assurant ainsi une maîtrise parfaite de la machine et une précision extrême dans toutes les applications. Les principales nouveautés de la cabine sont les suivantes :Nouvel écran LCD couleur de 20 cm (8") à commande tactile affichant plus d'informations sur une surface accrue de 30 %Système stéréo intégré dans l’écran de contrôle (avec fonction streaming Bluetooth)Système de démarrage sans cléÉquipement intérieur amélioré avec : Climatisation / dégivrage plus performantsSiège chauffant (2 niveaux)Caméras de vision sur 360o (système de surveillance périphérique AVM)Ensemble complet de feux de travail LEDProtections latérales et passerellesProtection contre la chute d'objets (FOPS niveau 2), obligatoire pour le travail en carrièresCompresseur d’air et pistolet pneumatique pour nettoyer la cabine (option)Prévu en équipement standard, le système complet de caméras comprend une caméra avant, deux caméras latérales et une caméra arrière. Séparé de l’écran de contrôle, l’affichage des caméras offre une visibilité panoramique autour de la machine et permet à l'opérateur d'avoir une vue en plongée sur la machine et la zone environnante. Cet équipement est complété de série par un système de surveillance périphérique (AVM).Sont également inclus dans l'équipement standard de la DX1000LC-7 des feux de travail LED fournissant jusqu’à 75 % d’éclairage en plus autour de la pelle et permettant de travailler de façon plus productive en fin de journée et la nuit tout en réduisant les risques d'accident sur site.La nouvelle DX1000LC-7 est équipée d'origine du système de surveillance télématique de dernière génération DoosanCONNECT. Le système DoosanCONNECT offre une solution télématique de gestion et de surveillance extrêmement utile pour contrôler la condition et les performances des machines, renforcer leur sécurité et organiser une maintenance préventive plus efficace.Facilité de maintenanceLe système de refroidissement de la DX1000LC-7 offre une capacité de refroidissement accrue tout en fonctionnant avec un régime ventilateur moins élevé et en consommant moins de puissance. La DX1000LC-7 est équipée de série d’un ventilateur réversible dont le sens de rotation peut être inversé pour éjecter la poussière du radiateur et du refroidisseur d’huile. Cette fonctionnalité réduit le temps et l'effort consacrés aux opérations d'entretien et rend la DX1000LC-7 idéale pour les applications dans des environnements éprouvants. Pour compléter ses performances hors pair, la DX1000LC-7 a également été conçue pour une disponibilité maximale sur site, grâce à des composants robustes, amplement éprouvés et de haute qualité, tels que le distributeur principal et les pompes hydrauliques Bosch Rexroth, le moteur d’orientation Doosan Mottrol et le châssis inférieur à haute résistance Berco. La DX1000LC-7 reçoit un nouveau groupe de travail renforcé, disponible en deux versions basées soit sur une flèche courte de 7,20 m, soit une flèche longue de 8,40 m. Le contrepoids a été repensé et inclut désormais un système de fixation horizontal, plus robuste et facilitant la dépose et la pose du contrepoids.La DX1000LC-7 est équipée de série d’une pompe électrique de remplissage de carburant (ETP). Il suffit à l’opérateur d’appuyer sur un contacteur pour lancer le remplissage du réservoir, ce qui réduit le temps et le travail consacrés au service courant. Les passerelles de la DX1000LC-7 ont également été élargies à 520 mm pour permettre aux techniciens de maintenance de travailler avec plus d’aisance tout en réduisant les risques d'accident.Applications intensives La DX1000LC-7 est principalement destinée aux applications dans les mines et les carrières, pour l’évacuation de mort-terrain et le chargement de gros volumes de matériau dans des tombereaux articulés ou rigides. La DX1000LC-7 est parfaite également pour les grands projets de construction et d’infrastructure, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de creuser, d'empiler ou de charger des volumes considérables de matériaux. Avec cet élargissement de sa gamme de pelles, Doosan est désormais en mesure de proposer des machines de 1 à 100 tonnes répondant à un large éventail de besoins dans les secteurs de la construction, de l’exploitation minière, de la location, de l’aménagement paysager, du traitement des déchets, du recyclage et de la démolition.
Il y a 3 ans et 70 jours

Découvrez l'impression 3D, aussi appelée fabrication additive, avec 3DEXPERIENCE Make et Any-Shape

L'impression 3D, c'est quoi ? L’impression 3D est une méthode de fabrication qui consiste à déposer des couches de matériau les unes sur les autres. Lorsqu’elle est utilisée à l’échelle industrielle, l’impression 3D est appelée fabrication additive (FA), par opposition aux procédés de fabrication soustractive traditionnels comme le fraisage CNC. Cette technologie, inventée au début des années 1980, existe depuis environ quatre décennies. Alors que l’impression 3D apparaissait, au départ, comme une méthode de fabrication lente et coûteuse, elle est aujourd’hui plus rapide et abordable que jamais. Impression 3D : comment ça marche ? Un modèle 3D est d’abord découpé en centaines, voire milliers de fines couches horizontales par un logiciel dédié (« slicer »), pour ensuite être exporté en format G-code. Ce format d’impression 3D est un langage permettant à l’imprimante 3D de savoir où et quand déposer du matériau. Chaque couche correspond à la forme 2D exacte de l’objet à ses différents niveaux de hauteur. Par exemple, en imprimant une pyramide en 3D, la première couche (à la base de la pyramide) serait un carré plat, et la dernière (à la pointe de la pyramide) serait simplement un point. Les couches sont imprimées en 3D l’une sur et après l’autre jusqu’à ce que l’objet soit terminé. Les principales technologies d’impression 3D Il existe plusieurs moyens d’imprimer des objets en 3D. Les principaux procédés ou technologies d’impression 3D disponibles aujourd’hui sont les suivants :FFF (fabrication par dépôt de fil fondu) or FDM (« fused deposition modeling »), avec des bobines de filament plastique comme consommables SLA (stéréolithographie), où un laser ou projecteur de lumière photopolymérise (solidifie) de la résineFusion ou frittage de poudre (PBF, SLS, SMS…), des méthodes où des particules de matériau plastique ou métal sont fusionnées grâce à de puissants lasers Jet de matière (« material jetting » ou « binder jetting »), lorsque de microscopiques gouttes de matériau ou d’agent liant sont déposées sur un lit de poudre Ces technologies d’impression 3D possèdent chacune leurs forces et limites, et sont adaptées à différents types d’industries et de cas d’utilisation. Pourquoi opter pour l’impression 3D ? L’impression 3D offre de nombreux avantages. Sa principale valeur ajoutée réside dans sa capacité à imprimer des géométries très complexes qui resteraient impossibles à réaliser avec des méthodes de fabrication traditionnelles comme le moulage par injection. Autre facette importante de la fabrication additive : la rapidité. Malgré le fait que l’impression 3D d’un objet puisse prendre plusieurs heures, voire jours, le processus de fabrication de prototypes par la voie de méthodes classiques demeure bien plus long. Le prototypage rapide reste, en effet, l’une des utilisations professionnelles de l’impression 3D les plus répandues. Les prototypes peuvent être produits dans des délais très courts, avec l’avantage de pouvoir rapidement améliorer les modèles et d’imprimer chaque version. Cette technologie offre également de nombreuses possibilités au niveau des matériaux employés. Quels matériaux peut-on utiliser en impression 3D ? Il est possible d’imprimer en 3D avec presque n’importe quel matériau. Les matériaux d’impression 3D les plus courants sont à base de plastique, allant du PLA standard aux polymères haute performance tels que le PEEK ou le PEI, et bien d’autres encore. Il est même possible de renforcer les thermoplastiques avec de la fibre de carbone ou de la fibre de verre. Certaines niches voient également le jour depuis quelques années. Les scientifiques et chercheurs explorent la bio-impression 3D, les restaurateurs se lancent dans l’impression 3D alimentaire.
Il y a 3 ans et 76 jours

Le ministère du Logement et l'Ademe lancent une campagne pour encourager le recrutement

Cependant, la construction fait aujourd’hui face à un déficit de main d’œuvre, n’attirant pas assez les jeunes générations notamment. Afin de répondre aux besoins du secteur pour relever le défi de la transition écologique, en éradiquant les passoires thermiques et en permettant une rénovation efficace de l’ordre de 800 000 logements par an, l’ADEME et le ministère délégué au Logement lancent une campagne de valorisation des métiers de la rénovation énergétique, sous l'égide de France Rénov', avec pour objectif de faciliter 150 000 recrutements nécessaires au marché de la rénovation d’ici à 2023.Une campagne qui casse les codes La campagne, menée sous l'impulsion du ministère délégué au Logement et conçue en concertation avec les filières professionnelles du bâtiment et de la formation, est financée par « France Relance » afin d’accélérer la transition écologique dans le secteur du bâtiment. L'opération porte la bannière de France Rénov', la marque du service public de la rénovation de l’habitat. France Rénov facilite l'accès des particuliers à une information, un conseil et un accompagnement neutres et indépendants pour leur projet de rénovation énergétique.Cette campagne entend mobiliser les professionnels en place et susciter des vocations nouvelles, en nombre suffisant pour répondre à une demande croissante, pour réaliser des travaux de rénovation de qualité. Le secteur du BTP offre de nombreuses opportunités, pour toutes et tous. La campagne vise à déconstruire les clichés, les préjugés asssociés au secteur du bâtiment, par méconnaissance des enjeux et des possibilités qu’offrent aujourd’hui ses entreprises. Cette campagne s’adresse prioritairement : aux jeunes, afin de susciter des vocations en grand nombre. La campagne s’inscrit dans la dynamique équivalente au dispositif gouvernemental « Un jeune, une solution ». aux professionnels du bâtiments, aux artisans en particulier, afin de les inciter à se former, à acquérir des spécialisations en rénovation énergétique des bâtiments. aux publics en voie de reconversion professionnelle et aux demandeurs d’emplois. La campagne France Renov’ comporte : Une campagne média avec : Des annonces « Sortons des clichés », dans la presse professionnelle et PQR, qui seront également déclinées sur les réseaux sociaux Deux spots radio Une activation minecraft -jeu vidéo- pour montrer le fonctionnement des chantiers d’une manière pédagogique sur la plateforme Twitch Un filtre Tiktok conçu pour l’occasion afin de permettre à tous de vivre une expérience et de s’intéresser au secteur. Une websérie « Les reconstucteurs » pour valoriser les métiers du BTP et de la rénovation, construite en partenariat avec le CCCA BTP La participation à des salons professionnels liés au recrutement et à la formation (Be Positive, Jeunes d’Avenir, Mondial du Bâtiment…) Une participation active au Big Tour initié par BPI France, afin de sillonner l'ensemble des territoires français Un Mooc pour démêler les clichés sur le secteur du bâtiment, présenter les différents métiers et inciter à la formation.Attirer les talents pour relever le défi écologique et le défi des compétencesLes professionnels du BTP ont un rôle clé dans la transition écologique : ils participeront à la mise en œuvre de la stratégie nationale bas carbone, tant pour la construction neuve que pour la rénovation des bâtiments existants. Le cadre national étant fixé, la traduction du niveau d’ambition de sobriété énergétique envisagé doit aboutir à un nombre de travaux de rénovation énergétique inédit, de l'ordre de 800 000 rénovations par an.La campagne a ainsi pour ambition d’attirer, former et développer des nouveaux entrants à un rythme deux fois supérieur au rythme actuel. A travers cette campagne, il s’agit aussi de donner une image et un sens nouveaux aux métiers du BTP. En effet, être professionnel du BTP, c’est une employabilité assurée au service du défi environnemental en participant à l’effort de rénovation et de relance verte souhaitée par une majorité de citoyens. Chiffres clés1 million de dossiers MaPrimeRénov’ déposés depuis 2020Une pénurie de main d’œuvre d’environ 150 000 recrutements d’ici à 2023, et de 300 000 pour le secteur du BTP dans son ensembleEn 2019, le secteur de la construction a vu ses recrutements baisser de 10% avec près de 252 000 salariés recrutés dont 126 000 nouveaux entrantsSeulement 32 000 jeunes de moins de 25 ans ont intégré le BTP en premier emploi en 2019.
Il y a 3 ans et 83 jours

Le Quadrilatère Beauvais : DENFC, opacité et acoustique

Pour l’anecdote, c’est d’ailleurs ce dernier qui édicte, au sein d’un service à la création artistique, une commission appelée, entre autres, à soutenir les artistes vivants. Projet ponctué pour l’exemple d’une commande du plafond de l’Opéra de Paris à Marc Chagall en 1962 et de lois permettant l’affiliation à la sécurité sociale des artistes du spectacle en 1967, puis des peintres, sculpteurs et graveurs… Ces innovations ont permis des avancées dans le monde des musées et autres architectures dédiées au patrimoine vivant. Données qui alimentent encore aujourd’hui de très beaux projets de réhabilitations.C’est dans ce contexte politique et sociétal que la réalisation d’une galerie nationale de la tapisserie est confiée en 1969 à l’architecte André Hermant, assisté de Jean-Pierre Jouve. La proximité directe de la cathédrale Saint-Pierre et du rempart antique oriente le projet vers une architecture horizontale très contemporaine. La galerie nationale de la tapisserie est inaugurée en 1976. Propriété de l’État, la Galerie est reprise par la Ville de Beauvais en 2013. C’est en 2016 qu’elle devient « Le Quadrilatère ». Aujourd’hui, le projet culturel et artistique s’articule autour d’une identité « Patrimoine et Création ».Le quadrilatère : comme un carré en toiture « LE QUADRILATERE, ce polygone à quatre côtés, fait écho aux premiers plans tracés par André Hermant. » Cf. culture.beauvais.fr Par une vision oblique, on se rapproche aussi des lanterneaux de désenfumage carrés qui couvrent la toiture actuelle. Quasi invisibles au public, ils sont néanmoins des témoins réglementaires et horizontaux en adéquation, dans les faits, avec l’architecture des lieux. Voici pour la parenthèse historique au sujet d’un site chargé de mémoire, qui ne pouvait qu’engendrer une petite synthèse dans un communiqué qui n’en est pas moins professionnel.Année 2020 : feedback de travauxEn 2020, des travaux sont réalisés. Il s’agit, entre autres, de rénover une partie de la toiture de ce bâtiment ayant aujourd’hui plus de 40 ans. Intervenir dans le cadre d’un musée impose certains critères comme :Un désenfumage réglementaire,Une performance acoustique,Une maîtrise de la lumière naturelle (afin de privilégier une lumière artificielle propre à l’éclairage des expositions).Lanterneaux avec remplissage Pearl Inside : l'efficience d'un choixVia le CCTP, le choix de la maîtrise d’œuvre se porte entre autres sur des lanterneaux permettant de concilier lumière artificielle et expositions. Ils sont donc prévus en version opaque. L’entreprise Ramery Enveloppe agence Oise, chargée du projet, rajoute néanmoins une option avec un Pearl Inside intégré dans un PCA de 20 mm. Cette technologie Bluetek de remplissage polycarbonate intégrant des microbilles de verre permet une performance acoustique intéressante de l’ordre Rw = 28 (0 ;-2) Db et valeur Lia = 65 dB (impact du bruit de la pluie – réduction de l’effet peau de tambour).Le choix se porte aussi sur des lanterneaux de la gamme Therm, soit avec amélioration thermique, d’une valeur Urc de 2 à 2,1 W/m².K.Dans leur ensemble, les 23 lanterneaux Bluetek qui couvrent actuellement la tranche 1 du Quadrilatère sont composés comme suit :Bluesteel Therm Pneu 100/100,Remplissage Pearl Inside 20 mm opaque,Version standard (sans spoilers),Ouverture-fermeture par thermo-déclencheur calibré à 93° C,Costière biaise isolée 25 mm compris tôle d’accroche colaminée PVC ht. 350 mm (intérieur laqué blanc pur RAL 9010),Grille 1200 joules fixe (laquée blanc pur RAL 9010). Costière et grille 1200 joules sont laquées blanc, et complétées aussi d’un équipement supplémentaire. Il s’agit d’un barreaudage disposé dans la trémie existante. Les travaux du groupe Ramery Enveloppe – Agence Oise Forte d’environ 40 personnes, l’agence Ramery, située à Beauvais, est une inconditionnelle des travaux dédiés au bâtiment sur le secteur. En effet, le groupe Ramery, créé en 1972, s’articule autour de cinq métiers : les travaux publics, le bâtiment, l’environnement, les énergies & second œuvre et l’immobilier. Le Groupe représente actuellement près de 3 000 collaborateurs. Trois mois de travaux ont été dédiés à la rénovation du Quadrilatère par les équipes du Groupe Ramery. La rénovation de la toiture a tenu en la dépose totale du complexe d’étanchéité, et la repose d’une membrane soudée hybride EVALON® 3T France. La mission s’est déroulée entre mai et août 2020, incluant la pose des lanterneaux de toiture. « Un beau chantier. Tout s’est bien passé, y compris avec la Ville de Beauvais et le Responsable Régional Bluetek, Franck Bourdon, avec qui nous travaillons régulièrement » confirme Guillaume Tournant, Conducteur de Travaux du Groupe Ramery Enveloppe – agence Oise.MOA : Ville de Beauvais / Le Quadrilatère / Amiens (FR-80) / Contacts : Nathalie Peltier – Directrice du Service Patrimoine Bâti, Lucy Hofbauer – Directrice Le Quadrilatère et Anthony Monnier – Pilote TravauxCouverture : Ramery Enveloppe agence Oise / Amiens (FR-80) / Contacts : Guillaume Tournant et Romain Corrège – Conducteurs de Travaux et Mickaël Suys – Technicien ÉtudesFournitures : Bluetek / Luynes (FR-37) / Contacts : Franck Bourdon - Responsable Commercial et Olivier Grongnet – Responsable Prescription
Il y a 3 ans et 90 jours

Restauration de la cathédrale de Valence

Bâtie au XIIe siècle et en partie reconstruite au XVIIe siècle, la cathédrale de Valence a conservé ses formes romanes. Cet aspect préservé a subi plusieurs campagnes de restaurations, assez lourdes, au cours des XIXe et XXe siècles pour compenser une faiblesse de l’édifice étroitement liée à son matériau de construction : la pierre de Châteauneuf‐sur‐Isère (la molasse), employée à l’origine sur l’ensemble de la construction. Cette pierre étant particulièrement sujette à l’altération, les interventions des deux siècles précédents ont préféré remplacer les blocs « malades » par du calcaire, plus claire que la molasse. Les façades sont alors passées d’un aspect monochrome à un aspect composite, sans régler le problème de la conservation de la pierre d’origine. L’édifice ne souffre pas de problèmes de stabilité. La dégradation des parements et moulurations est parfois tellement forte que les pertes de matière sont très importantes. Les contreforts en molasse et la galerie d’arcatures aveugles couronnant le haut de la nef sont les parties les plus lourdement érodées. La coexistence des pierres en molasse et des greffes en calcaire ou en grès n’est pas un facteur aggravant des pathologies. C’est principalement la différence de nu qui, créant des zones de rétention d’eau, accentue le processus. En 1997, Allain Tillier avait proposé la création de solins de mortier pour assurer l’interface entre la molasse abimée et les greffes. Cette solution conservatoire s’est montrée efficace et durable. La première phase du chantier débutera par la restauration des façades sud et nord. Le parti de restauration sera double, d’abord conserver un maximum de matière d’origine par la consolidation des parements de molasse en place par application d’un produit durcissseur reminéralisant. Des solins seront réalisés pour gérer l’écoulement des eaux entre les blocs sains et les blocs fortement desquamés. Certains parements en molasse, trop altérés seront remplacé par du grès des Vosges, cette pierre est parfaitement compatible puisque ses propriétés sont proches de celles de la molasse. Ensuite, redonner de la cohérence historique aux élévations en harmonisant les greffes de calcaire aux parements anciens en molasse. « Ce traitement permettra à la fois d’intégrer les surfaces trop lisses du calcaire aux surfaces irrégulières de la molasse mais aussi de garantir une meilleure accroche de l’eau‐forte d’harmonisation ». En complément, les verrières, les menuiseries et les systèmes de gestion des eaux pluviales seront restaurés. Les vitraux feront l’objet d’une restauration légère ils seront déposés et nettoyés en atelier. Leur repose sera associée avec la pose de raquettes de protection en laiton. Les couvertures en tuiles canal seront ressuivies, notamment côté nord. La couverture en plomb de la tourelle côté place des Clercs sera restaurée en totalité. Montant de l’opération Le montant total des travaux s’élève à 2 281 489 € HT est financé à 100% par l’Etat dans le cadre du plan cathédrales Durée du chantier de restauration des façades : 16 mois Maîtrise d’ouvrage : Direction régionale des affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes – Conservation régionale des monuments historiques Maîtrise d’œuvre : Michel Trubert, architecte en chef des monuments historiques Les entreprises Maçonnerie- Pierre de Taille : Vivian et Cie Menuiserie-Bois : sarl Sud France Vitraux : Thomas Vitraux Source : Drac Auvergne-Rhône-Alpes Photo : Drac Auvergne-Rhône-Alpes – Claude Niski
Il y a 3 ans et 91 jours

Quand l’Etat discourt de la vertu, les Français trinquent

La Réglementation Ecologique 2020 (RE 2020) est applicable sur tous les nouveaux logements dont la demande de permis de construire a été déposée après le 1er janvier 2022. Petite subtilité sémantique : nous sommes passés d’une réglementation thermique à une réglementation écologique. Il ne s’agit donc plus d’offrir aux nouveaux acquéreurs des appartements isolés pour […] L’article Quand l’Etat discourt de la vertu, les Français trinquent est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 91 jours

La poussière de silice dans tous ses états…

Le “Guide des actions de prévention pour les poussières de silice chez les maçons-finisseurs” [©OPPBTP] Le “Guide des actions de prévention pour les poussières de silice chez les maçons-finisseurs” a été rédigé par des membres du service de Santé au travail du BTP, des représentants d’entreprises et de partenaires institutionnels. Avant la rédaction de ce guide, une étude d’évaluation, a été réalisée à l’occasion des 35e journées nationales “Santé au travail dans le BTP”, en 2019. Résultant de cette analyse, le guide répond aux différentes problématiques soulevées, en termes de prévention et de sécurité. Ce document constitue une aide aux encadrants pour sensibiliser les maçons-finisseurs. Qu’est-ce que la poussière de silice ? On appelle silice la forme naturelle du dioxyde de silicium (SiO2). La silice entre dans la composition de nombreux minéraux et se trouve en abondance à l’état naturel dans les roches et les minéraux. A l’état libre, la silice existe sous deux formes : cristalline : quartz, cristobalite, tridymite…amorphe : terre diatomée (naturelle), gel de silice (artificiel), silice colloïdale (artificielle)… La forme cristalline est présente dans de nombreuses roches, telles que le granit, le sable… Ainsi, elle se retrouve dans les produits dérivés comme les bétons, les mortiers… Elle est essentiellement absorbée par voie respiratoire. Les particules de silice cristalline contenues dans les poussières inhalées se déposent dans la trachée, les bronches et les poumons. A forte dose, la poussière respirée peut provoquer des maladies respiratoires, comme des bronchites chroniques, une insuffisance respiratoire, voire un cancer, ou d’une tuberculose. Une étude en amont… L’étude d’évaluation des expositions aux poussières de silice cristalline chez les maçons-finisseurs réalisée, en 2019, a permis d’estimer les risques. Et cela afin, d’optimiser les moyens de prévention et de protection des travailleurs. Les résultats révèlent que 55 % des poussières de silice cristalline sont constituées uniquement de quartz. Pour 7 %, les poussières sont composées de quartz et de cristobalite. On constate aussi que 63 % des employés ne bénéficient d’aucune protection collective. Cependant, 88 % des salariés portent un appareil de protection respiratoire individuel. Preuve de la prise de conscience sur la problématique des poussières. Les maçons-finisseurs effectuent toutes les reprises sur les ouvrages existants, après bétonnage. Ils effectuent, entre autres, les premiers travaux de finition après gros œuvre, ainsi que les finitions les plus abouties. … Un guide en aval Dans les métiers du BTP, l’exposition à la silice concerne surtout les chantiers de rénovation ou de démolition. Les poussières de silice cristalline sont émises lors d’opérations courantes comme la découpe, le percement ou le décapage, sur des matériaux aussi répandus que le béton, les pierres siliceuses ou les céramiques. Il est possible d’anticiper ce risque, en adoptant des moyens de prévention adaptés aux chantiers : utiliser des dispositifs de brumisation, installer des systèmes d’aspiration sur vos outils, porter des EPI… Après évaluation des risques, le guide préconise des actions de prévention pour différentes situations de travail. Les mesures sont adaptées en fonction des chantiers et de la faisabilité technique. Pour une dizaine de situations, le guide dévoile des mesures d’ordres techniques, organisationnelles et humaines. Par ailleurs, il rappelle que le port d’EPI et l’utilisation de matériels permettent de limiter les risques. Le document met enfin en avant les obligations pour les travailleurs et pour les entreprises. Le dossier complet est à retrouver par ici 
Il y a 3 ans et 92 jours

Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ?

Côté magazine Côté magazine Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ? Maquettes 3D et applications digitales commencent à faire partie du quotidien des acteurs de la construction. Mais où en sommes-nous des innovations dites « hardware », tels les équipements, le matériel et l’outillage ? Trois solutions à découvrir soutenues par Constructech Club.     Plus mobile que les dalles tactiles existantes, facilitant l’usage horizontal, sur table, Adok permet de retrouver le confort d’utilisation des plans papier, avec tous les avantages du numérique. « Notre Hub tactile permet de mener des revues de plans, avec des personnes en présentiel et d’autres connectées à distance. »Photo : Adok 1/ Avec Adok, les chantiers sont au bout des doigts Adok a développé un Hub tactile mobile. C’est un produit 3 en 1 qui embarque un PC Windows 10, un picoprojecteur et un système tactile. Cette technologie permet de transformer toutes les surfaces planes en interface tactile. Paul Péretié, CEO d’Adok, est parti du constat que les appareils collaboratifs disponibles dans les salles de réunion ou sur les chantiers n’étaient pas au niveau de nos smartphones ou de nos tablettes, en termes de facilité d’usage, de flexibilité, de mobilité et d’interactivité. De plus, les investissements pour passer au BIM – avec pour objectif de remonter des informations terrain, d’avoir des plans toujours à jour et de suivre la progression du chantier – étaient énormes d’un point de vue logiciel, mais n’avaient pas forcément les interfaces et notamment les appareils « hardware » pour faciliter ce passage au BIM. Cet appareil Made in France permet de mener des revues de plans et des réunions collaboratives sur une table, dans un bureau, dans une base-vie de chantier, ou dans tous les environnements de travail habituels. Paul Péretié précise que le développement de cette technologie a nécessité trois ans de recherche. « Ce système tactile fonctionne par reconnaissance d’images, et permet de retrouver la même précision et réactivité qu’un écran tactile traditionnel. » 2/ Carlita, prévenir les risques TMS dans la pose de carrelage et dallage Proposée par la start-up Robotile, la Carlita est une machine mécanique d’assistance à la pose de carrelage et dallage permettant de minimiser les efforts du compagnon, ainsi que les positions douloureuses à l’origine de TMS (troubles musculo-squelettiques) lors de la pose d’éléments de grands formats sur de grandes surfaces. Elle permet également un gain de temps qui est variable selon le format mis en œuvre et l’organisation des tâches. Son fondateur, Serge Sémété, nous explique que le principal avantage de Carlita est le fait que l’utilisateur reste en position debout et ne supporte plus le poids de l’élément à poser. « Le bénéfice physique est complet pour les muscles et articulations sollicités lors de la pose au sol, avec une charge de 10 à 30 kg à déposer en porte-à-faux devant soi : jambes, bras, mains et dos sont préservés. Une étude avec des capteurs d’efforts sur une pose manuelle d’éléments de 80 x 80 (16 kg/u) et une pose identique avec la Carlita affiche une réduction d’effort pour tous les muscles sollicités. Notre système équilibre la charge qui est en “apesanteur”. » La Carlita, un système très simple, robuste, durable et si nécessaire réparable sur chantier. Le compagnon n’a plus qu’à se soucier du placement de son carreau. La préhension des éléments est réalisée par des ventouses. Celles-ci sont très résistantes et la technologie a été éprouvée sur les postes robotisés des usines des fabricants. Photo : Robotile 3/ Instavox, le smartphone devient un talkie-walkie professionnel Instavox permet de reproduire les fonctions d’un réseau talkie-walkie professionnel (appel instantané d’un groupe prédéfini de personnes sur simple appui d’un bouton) à partir d’un smartphone grand public ou durci en utilisant les réseaux des opérateurs ou les réseaux Wifi. L’avantage essentiel de cette technologie est la complémentarité entre le « software » et le « hardware ». La solution répond aux contraintes de limite de portée des talkies-walkies conventionnels tout en proposant du matériel pouvant être utilisé dans des conditions propres aux projets de construction qui sont parfois extrêmes ; tel est le cas des casques antibruit et des micros déportés. « Nos clients utilisent sur leurs chantiers nos casques antibruit connectés à notre application sur leur smartphone talkie- walkie. Équipés d’un connecteur professionnel raccordé à leur radio, ils utilisent la fonction “push to talk” d’Instavox pour communiquer sur le chantier. L’avantage de ce casque dans les environnements très bruyants est qu’il permet de communiquer de façon très claire et très audible », explique Nicolas Grante, CEO d’Instavox. Pour communiquer entre les chantiers, les différents intervenants utilisent l’application Instavox couplée à des micros déportés – Bluetooth ou filaire – connectés aux smartphones. « En effet, les gants de protection des intervenants sur le chantier ne permettent pas de naviguer sur un smartphone. Il faudrait retirer les gants chaque fois qu’ils souhaitent communiquer et cela n’est pas possible », précise Nicolas Grante. Instavox ajoute également des fonctionnalités de géolocalisation permettant de savoir à n’importe quel moment où se situe chaque utilisateur, mais aussi des fonctionnalités d’appel vidéo instantané permettant de réaliser des levées de doute immédiates. Comme pour un talkie-walkie, le gain de temps dans la communication opérationnelle est le principal avantage de la solution Instavox : plus besoin d’appeler les collaborateurs un par un pour communiquer une information. D’une simple touche sur le smartphone, on communique verbalement un message à l’ensemble de l’équipe. Photo : Instavox À propos de Constructech Club  C’est une structure d’accompagnement qui aide à booster la productivité et la rentabilité des métiers du BTP, grâce à l’identification et à l’adoption de solutions technologiques. • Favoriser la montée en compétences des TPE et PME dans leurs transformations digitales. • Décrypter les innovations pour aider les chefs d’entreprise dans le processus de prise de décision. • Proposer 600 solutions référencées couvrant toute la vie du bâtiment.   Diana Gonzalez À propos de Constructech Club  C’est une structure d’accompagnement qui aide à booster la productivité et la rentabilité des métiers du BTP, grâce à l’identification et à l’adoption de solutions technologiques. • Favoriser la montée en compétences des TPE et PME dans leurs transformations digitales. • Décrypter les innovations pour aider les chefs d’entreprise dans le processus de prise de décision. • Proposer 600 solutions référencées couvrant toute la vie du bâtiment.   Bilan du Club Le hardware – ou solution physique – fait son apparition également dans le secteur depuis quelque temps et se développe de plus en plus. Ce type d’innovation demande un panel important de métiers et de compétences (mécanique, technique, électrique, software) et des coûts importants en recherche et développement. La mise sur le marché est plus longue par rapport à une solution digitale et les investisseurs peuvent s’avérer plus frileux. On retrouve ce type d’innovation dans la sécurité des chantiers et des personnes travaillant sur les chantiers, dans la surveillance de bâtiments, dans la communication et dans bien d’autres domaines encore.  Des « business models » alternatifs à l’achat du matériel ou de l’équipement permettent de conquérir de nouveaux clients et ainsi sécuriser la pérennité et la croissance des start-up qui développent ce type de solution. On peut citer le « leasing » (location de longue durée) et le HAAS (Hardware-as-a-Service). Ce dernier fournit le matériel – ou la machine – accompagné d’autres composants complémentaires tels que logiciels, maintenance et support, dans le cadre d’une offre mensuelle prépackagée. Rubriques Rubriques Actualités Bâtiment digital Paroles d'experts Dossiers Produits Web TV Le magazine Cet article Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ? est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 96 jours

Les acteurs du réemploi solidaire et les ONG environnementales demandent un soutien pour le réemploi dans le bâtiment

Chiffres clés70%, c’est la part du BTP dans la production annuelle de déchets en France.224 millions de tonnes, c’est la production annuelle de déchets dans le BTP en France (dont 46 millions pour le seul bâtiment, soit l’équivalent de la quantité produite annuellement par les ménages en France).111 kg CO2e, c’est la quantité d’émissions évitées par tonne de déchets non dangereux collectés en mélange en pied de chantier envoyée en valorisation.90, c’est le nombre de structures de l’ESS engagées dans le diagnostic, la dépose et le réemploi des matériaux de construction.La loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) de février 2020 a mis en place une nouvelle filière à Responsabilité Elargie du Producteur (REP) dans le secteur du bâtiment, avec l’ambition d’appliquer le principe de pollueur-payeur à la gestion de ces déchets, mais aussi de prévenir leur production et de lutter contre les dépôts sauvages. Après un décret publié fin décembre, un arrêté portant sur le cahier des charges de la filière est en cours de finalisation, dont le projet s’avère décevant par rapport aux buts recherchés par le législateur et à l’urgence environnementale. Selon les acteurs du réemploi solidaire et les associations environnementales, il serait indispensable que ce cahier des charges serve à construire une stratégie ambitieuse pour encourager le réemploi dans le secteur et prévoie un fonds réemploi, comme le stipulait la loi AGEC et comme il en existe dans d’autres secteurs (textiles, équipements électriques et électroniques, meubles, jouets, etc.). Ce fonds permettrait de soutenir financièrement le réemploi et la réutilisation des matériaux de construction, activités qui permettent de réduire les déchets efficacement, et plus largement les impacts environnementaux du secteur de la construction (en matière climatique, de surconsommation des ressources et d’atteinte aux écosystèmes). Il s’agirait d’orienter une part de l’éco-contribution incluse dans le prix de vente des produits et matériaux de construction (selon le principe pollueur-payeur), vers les activités de réemploi portées par des structures de l’ESS. Cette activité de réemploi est d’autant plus importante qu’une pénurie de produits et matériaux de construction est actuellement à l’origine de multiples retards de chantiers. Dans le même temps, de plus en plus de collectivités territoriales veulent développer des ressourceries de matériaux sur leur territoire, notamment en réponse à l’augmentation de la fiscalité (TGAP) sur les opérations d’enfouissement et d’incinération. En plus d’apporter une solution concrète à ces pénuries, ces recycleries de matériaux contribuent aussi à la création d’emplois locaux non délocalisables. La création d’un fonds réemploi permettrait au secteur du bâtiment d’accélérer sa transition écologique, les chantiers de réhabilitation-déconstruction dépassant les 1 000 m2 ayant l’obligation (mais souvent pas les moyens) de réaliser un diagnostic Produits-Equipements-Matériaux-Déchets visant à limiter la quantité de déchets produits et à privilégier le réemploi au recyclage.Pour Jérôme Saddier, président d’ESS France : « Le BTP est responsable de 70% de la production de déchets en France. Compte tenu de cet enjeu, il nous semble indispensable d’aider les acteurs du réemploi de cette filière, issus pour beaucoup de l’économie sociale et solidaire. L’impact positif d’un fonds réemploi serait non seulement environnemental, mais aussi social avec des créations d’emplois importantes sur nos territoires. »
Il y a 3 ans et 96 jours

Le SNBPE et Cimbéton lancent la 8e édition du concours d’idées

Le concours d’idées organisé par le SNBPE et le Cimbéton a cette année pour thème “Le futur des infrastructures de transport décarbonées”. [©SNBPE] Le SNBPE et Cimbéton lancent la 8e édition du concours d’idées. Organisée chaque année, la compétition est réservée aux élèves en écoles d’ingénieurs et en IUT génie civil. Pour cette édition, les étudiants sont invités à réfléchir sur le thème “Le futur des infrastructures de transport décarbonées : la réduction des distances dans un monde post-TGV”. Par équipes de 2 à 6 élèves, les candidats peuvent déposer, dès maintenant, leur dossier et jusqu’au 5 septembre 2022. Composé de professionnels adhérents au SNBPE et au Cimbéton, le jury désignera deux lauréats. Un groupe sera choisi parmi les dossiers des écoles d’ingénieurs et un autre parmi ceux des IUT. Innover pour le futur A travers ce thème, les groupes devront concevoir un projet autour de deux réflexions au choix. A savoir, dresser un panorama d’innovations exploitant la logique de futur des infrastructures de transport. Cela, afin de concevoir des projets architecturaux et urbanistiques à base de béton. Ou imaginer des méthodes de construction et des solutions innovantes, vertueuses et réalistes en béton, pouvant être développées au cours des prochaines décennies pour créer les transports post-TGV. Dans les deux cas, les dossiers devront mettre en lumière les dimensions environnementales et sociétales des apports du béton dans une logique d’économie circulaire et d’innovation. Par ailleurs, les étudiants pourront s’inspirer de certains projets déjà en cours. De quoi laisser parler l’imagination de la future génération d’ingénieurs. En effet, la question du transport et des infrastructures sont des enjeux majeurs de ces prochaines décennies. Aujourd’hui ,plusieurs sociétés travaillent sur des programmes novateurs. Tel, l’Hyperloop imaginé par Elon Musk en 2013 ou le SpaceTrain, inspiré par le projet d’aérotrain sur monorail de l’ingénieur Jean Bertin (1970). Le premier est un train “subsonique”, propulsé à une vitesse avoisinant les 1 220 km/h. Il pourrait relier Paris à Marseille en 40 mn. Il fonctionnera, d’une part, à l’énergie solaire et, d’autre part, avec des systèmes de sustentation électromagnétique. De son côté, le SpaceTrain, développé par une start-up française, circulera en lévitant sur des coussins d’air, grâce à des moteurs électriques. Il pourra se déplacer jusqu’à 700 km/h et permettrait d’aller de Paris à Orléans en 13 mn. Fonctionnant avec des turbines à hydrogène, il n’émettra pas de CO2.
Il y a 3 ans et 97 jours

Erosion: «Les communes ont besoin d’être soutenues financièrement pour réadapter les territoires», Sophie Panonacle, députée

L’élue LREM de Gironde (8e circonscription) et présidente du bureau du Conseil national de la mer et des littoraux (CNML) vient de déposer une proposition de loi, avec une cinquantaine de députés de la majorité présidentielle, afin de créer un fonds « érosion côtière » en vue d’accompagner les communes littorales dans leur adaptation aux changements climatiques.
Il y a 3 ans et 99 jours

Métiers verts en tête dans le bâtiment

Selon une analyse due service des études statistiques du ministère de la Transition écologique, en 2020, les employeurs ont déposé auprès de Pôle emploi 20 600 offres d’emploi concernant les métiers verts (à finalité environnementale) et 381 700 concernant les métiers verdissants (dont les compétences évoluent pour intégrer les enjeux environnementaux). Au total, ces 402 300 offres d’emploi dans l’économie verte représentent 17,5 % de l’ensemble des offres d’emploi. Près de 70 % de ces offres concernent les métiers verdissants du bâtiment (48 %), en particulier les métiers de la construction-rénovation. Le niveau de qualification recherché dépend fortement de la catégorie de métiers. Les ouvriers spécialisés (11 %) ou qualifiés (31 %) caractérisent les métiers verdissants et sont notamment très recherchés dans les métiers du bâtiment. Les employés non qualifiés (26 %) et les manœuvres (17 %) sont les profils les plus demandés pour les métiers verts, notamment ceux liés aux déchets, au nettoyage des espaces urbains et à l’entretien des espaces naturels. À titre de comparaison, sur l’ensemble des offres d’emploi, ce sont les employés qualifiés (37 %) ou non qualifiés (24 %) qui sont les plus recherchés dans les offres d’emploi.
Il y a 3 ans et 103 jours

Marseille candidate pour être une des 100 villes européennes neutres en carbone

Marseille a déposé, le 9 février, auprès de la commission européenne, sa candidature pour être une des 100 villes européennes neutres en carbone en 2030. Une fois labellisée, elle pourra compter sur l’appui de Bruxelles pour conduire des actions réduisant ses émissions de gaz à effet de serre. Elle saura fin mars si elle retenue.