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Il y a 3 ans et 29 jours

Equans France innove avec le théâtre Mogador pour le confort thermique des spectateurs

En charge de l’exploitation et de la maintenance de cette salle inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1990, les équipes de EQUANS France ont associé pour la première fois un scan 3D des lieux avec les données de confort thermique mesurées sur site. Résultat : il est désormais possible de géolocaliser, au siège près, les zones d’inconfort ou de surconsommation énergétique et d’y remédier.BIM et scan 3D : un mariage inédit et prometteurL’alliance innovante du BIM (Building Information Modeling) et du scan 3D présente deux bénéfices majeurs. Elle permet d’identifier de manière extrêmement précise les zones de désagrément thermique dans un environnement complexe - avec une superficie importante et sur plusieurs niveaux - et d’intervenir rapidement pour les traiter. L’analyse permet d’identifier des pistes d’économies d’énergies concrètes pour optimiser le fonctionnement des installations techniques de la salle tout en garantissant le confort de chaque spectateur.Concrètement, un scanner dynamique est d’abord utilisé par les experts d’ENGIE Lab pour fournir une maquette 3D de la salle de spectacle en temps réel. En parallèle, 700 points de mesures sont réalisés au niveau des bouches de ventilation, en vue de consolider des indicateurs de confort thermique, établis selon la norme ISO 7730. Ces informations sont ensuite projetées dans une cartographie 2D, construite à partir du scan 3D des lieux, et permettent l’identification claire et délimitée des zones d’inconfort thermique ou de surconsommation énergétique.La performance énergétique au service de ceux qui font vivre les artistesDepuis sa reprise par Stage Entertainment en 2005, le théâtre Mogador, inauguré en 1919, a toujours mis l’expérience client au coeur de son identité et de sa mission, s’attachant à considérer chaque spectateur comme un “convive d’exception”. Cette ambition exigeante, à l’origine de la rénovation du théâtre en 2006, doit être conciliée avec un autre défi plus moderne, accélérer la transition énergétique des bâtiments.Testée pour la première fois en conditions réelles sur proposition d’EQUANS France, la technologie développée par ENGIE Lab CRIGEN a permis d’identifier deux zones d’inconfort thermique et d’y remédier grâce à l’intervention des équipes dédiées au contrat de maintenance en cours avec le théâtre.En parallèle, et afin d’anticiper les objectifs fixés par le décret éco-énergie tertiaire (DEET), les équipes du théâtre Mogador ont souhaité renforcer leur démarche de responsabilité environnementale. Grâce à l’audit énergétique proposé et réalisé par les équipes ingénierie d’Axima, de nombreuses actions d’amélioration de performance ont déjà été et continueront d’être mises en œuvre dans les prochains mois. La mise en place de variation de vitesse sur les systèmes de ventilation, en déploiement, permettra d’adapter et donc de limiter la consommation électrique. A terme, une application informatique récupérera les données de consommation du nouveau système et permettra au personnel du théâtre de piloter plus finement la consommation énergétique au quotidien.En effet, dans le courant de l’année 2022 et 2023, les équipes d’EQUANS France souhaitent faire du théâtre Mogador la figure de proue du bâtiment culturel intelligent. Ainsi, grâce à l’intelligence artificielle, les installations techniques du bâtiment en chaud, froid, ventilation recevront en temps réel les instructions de fonctionnement idéales pour concilier confort des spectateurs et économies d’énergie. La mise en route et l’arrêt des installations, ainsi que leur niveau de fonctionnement, pourront être anticipés et modulés en fonction des données météorologiques, du nombre de spectateurs attendu ou encore de l’heure d’ouverture du théâtre.Précurseur de l’usage de cette offre innovante, le théâtre Mogador réaffirme ainsi sa double volonté d’exemplarité environnementale et d’expérience client et, reprenant les mots de Barbara, artiste inconditionnelle du lieu à l’origine de son classement au patrimoine des monuments historiques, redit à son public qu’il est et demeurera toujours “sa plus belle histoire d’amour.”Pour Laurent Bentata, Directeur Général de Stage Entertainment France : « Etre centenaire ne nous condamne pas à être vétuste, c’est même tout le contraire ! Offenbach, Mistinguette, Aznavour, Barbara, Starmania, et en ce moment même l’iconique comédie musicale du Roi Lion nous venant tout droit de Broadway : cela fait plus de 100 ans que Mogador est le théâtre de mises en scène sublimes, et l’écrin d’artistes renommés pour le plus grand bonheur de son public. Notre volonté de nous réinventer, d’innover sans cesse et même d’être pionnier pour le confort de nos spectateurs, c’est dans cette histoire dont nous sommes si fiers que nous la puisons. » Pour Bruno Gobe, Directeur du Développement Opérationnel au sein de Axima Maintenance Technique, entité de EQUANS France : « Les équipes d’Axima Maintenance sont fières d’accompagner le théâtre Mogador en appuyant leur savoir-faire sur des innovations technologiques au service de l’expérience client et de la transition énergétique et digitale. Fort de ces résultats, nous espérons pouvoir déployer très prochainement cette solution dans d’autres bâtiments culturels. »Pour Damien Carval, Directeur-adjoint ENGIE Lab CRIGEN : « Le diagnostic pour un meilleur confort thermique des spectateurs est rendu possible par les solutions novatrices développées par l’équipe Drones & Robots d’ENGIE Lab CRIGEN. Ces solutions nouvelles permettent d’obtenir des cartographies précises des températures à l’intérieur de la salle de spectacle et d’identifier les zones d’amélioration du confort. »
Il y a 3 ans et 34 jours

A Lyon, le patrimoine vacant va reprendre vie

RÉNOVATION PATRIMOINE. Laissés à l'abandon, plusieurs lieux emblématiques de Lyon vont reprendre vie. Pour cela, la mairie, qui a réalisé un diagnostic méthodique, a choisi de commencer avec cinq d'entre eux. Ils feront l'objet d'appels à projet.
Il y a 3 ans et 35 jours

68% des Français déclarent ne pas être accompagnés par leur banquier sur la rénovation énergétique

A partir du 15 avril 2022 et jusqu’à la fin de l’année, le montant de MaPrimeRénov’, accordée pour remplacer les chaudières fioul et gaz par un système de chauffage vertueux, sera augmenté de 1.000 euros. Une mesure bienvenue pour les familles, mais qui ne suffira pas pour leur permettre d’engager une transformation profonde des passoires thermiques - et donc de faire des économies conséquentes sur le long terme.Un sondage Pretto/ Happydemics (réalisé du 24 février au 8 mars 2022 auprès de 1.053 personnes) démontre que les Français sont aujourd'hui nombreux à porter un vif intérêt à la rénovation énergétique, mais admettent manquer d’accompagnement. Un enjeu pourtant central pour les propriétaires - occupants et bailleurs - puisque qu’à partir de 2023 les logements F et G seront exclus du parc locatif.68% des Français déclarent ne pas être accompagnés par leur banquier sur la rénovation énergétiqueD’après un récent sondage Pretto/Happydemics, 52% des Français sont attentifs au Diagnostic de Performance Energétique (DPE) - 28% des Français sont assez attentifs au DPE/ très à 24%. Seuls 18% des sondés ignorent ce qu’est le dispositif.Malgré cette attention particulière, ils sont 47% à ne pas connaître les aides et dispositifs à la rénovation énergétique. Ils sont même 20% à attendre une meilleure aide sur ce point de la part des candidats à la présidentielle “pour les logements et immeubles”.Outre une méconnaissance globale des différents dispositifs d’aides en particulier celles en banque, 68% des sondés déclarent que leur conseiller bancaire n’a pas su leur fournir de conseil sur les dispositifs de financement.”L’intérêt accru autour du DPE s’explique par une volonté des Français de réduire leur facture énergétique - notamment dans un contexte inflationniste. Cependant, pour plusieurs raisons, ils se sentent démunis car ils ne savent pas vers qui se tourner pour avoir une meilleure connaissance des dispositifs qui existent pour les aider à la rénovation énergétique de leur logement”, explique Pierre Chapon, co-fondateur de Pretto.Les banques sont conscientes du sujet mais sont encore loin d’être mobilisées à 100%Le manque d’accompagnement pointé par les Français s’explique en partie par une mobilisation très progressive des banques sur ces sujets. En effet, elles sont conscientes des enjeux autour du DPE, et plus globalement sur la rénovation énergétique, mais éprouvent encore des difficultés à bien identifier la composition de leur portefeuille. Un manque de visibilité qui ne permet pas d’identifier la part des DPE des biens classés F et G.A cela vient s’ajouter une difficulté à maîtriser certaines aides. "L'éco-PTZ peut présenter certaines difficultés de traitement pour des acteurs bancaires, notamment en raison du processus administratif”, rappelle Pierre Chapon.Cependant, les banques commencent à se mettre en ordre de bataille, à travers notamment:des actions de sensibilisation en interne auprès de leurs conseillers,la mise en place d’une politique de RSE,le conditionnement du financement de biens classés F et G à des travaux de rénovation énergétique.Il faut inciter les acteurs du financement à accélérer la rénovation énergétiquePour Frédéric Utzmann, Président d’Effy : “Aux côtés de l’État et des fournisseurs d’énergie, la place des banques dans le financement de la rénovation énergétique est encore trop souvent négligée. Elles sont pourtant en première ligne lors de l’achat d’un bien immobilier. Leur implication dans le financement de la rénovation énergétique est essentielle pour éviter la dévalorisation patrimoniale de ces biens et, demain, l’interdiction de leur mise en location après les récentes évolutions du DPE. Nous sommes convaincus que des leviers financiers et incitatifs peuvent être facilement actionnés pour leur permettre de se saisir pleinement du sujet”.Afin d’inciter les banques à se mobiliser davantage en faveur du financement de la rénovation énergétique, Pretto et Effy ont esquissé 3 propositions simples et efficientes :Relever le taux maximum d’endettement à 37% ou 38 % pour l’octroi d’un crédit immobilier afin de permettre le financement de travaux de rénovation énergétique. Interrogées par Pretto, certaines banques considèrent envisageable de permettre à la seule enveloppe travaux de dépasser les 35% d’endettement.Inciter les banques à proposer davantage l’éco-PTZ en augmentant de manière significative leur rémunération en contrepartie d’une obligation quantitative dans la distribution de ce prêt.Intégrer les activités de Retail banking à la démarche environnementale des banques : leur mobilisation autour des enjeux de rénovation énergétique des logements pourrait représenter un levier majeur de réduction de leur empreinte carbone.
Il y a 3 ans et 35 jours

Bilan du mandat présidentiel sur la rénovation énergétique des logements

Selon Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio :« Identifié officiellement comme “stratégique” dans le cadre du plan de relance, le secteur de la rénovation énergétique a été mis en lumière de façon inédite avec plusieurs grandes lois et avancées qui sont à saluer : précision des objectifs de diminution de la consommation d'énergie, création d'un observatoire des rénovations énergétiques réalisées, augmentation des aides financières, simplification de leurs accès, professionnalisation de la filière…Toutefois, trois points relativisent ce bilan :Les dernières réformes laissent un goût d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise : on pense aux DPE erronés q ualifiant les logements interdits à la location et au projet de décret MonAccompagnateurRénov' précipité alors que critiqué par l'ensemble de la filière.L'hyper croissance du secteur a révélé des problématiques non anticipées : difficultés de recrutement et de formation, insuffisance des financements face aux objectifs… laissant la responsabilité au prochain gouvernement de répondre rapidement aux inquiétudes.La crise ukrainienne révèle que les efforts pour baisser notre consommation d'énergie restent insuffisants, puisque nous sommes toujours aussi dépendants aux énergies fossiles importées et impactés par la hausse de leurs prix insoutenables pour les ménages et les entreprises.»Le secteur de la rénovation énergétique, professionnalisé et désormais identifié comme stratégiqueLe secteur de la rénovation énergétique a bénéficié d'un véritable essor politique au cours de ce mandat.En avril 2018, l'ex ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Nicolas Hulot, avait présenté un plan de rénovation énergétique des bâtiments ambitieux pour le quinquennat. Le plan prévoyait notamment de simplifier les aides à la rénovation énergétique en transformant le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) en prime, de garantir un logement performant par le diagnostic de performance énergétique, de relancer la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, etc.A la suite de la crise des gilets jaunes, le discours de l'ex Premier ministre, Édouard Philippe, devant l'Assemblée nationale le 12 juin 2019 avait confirmé que pour l'acte II de son gouvernement, la rénovation énergétique serait une des solutions prioritaire pour permettre la baisse des factures d'énergie des ménages modestes.Le secteur est enfin identifié officiellement comme “stratégique” par le nouveau gouvernement dans le cadre du plan de relance post Covid du 3 septembre 2020, avec une part de 7,5 milliards d'euros dédiée à la rénovation énergétique des logements.Pourquoi la rénovation énergétique a-t-elle été priorisée ?Lucas Chabalier pour Agir pour le Climat a précisé le 4 mars 2022 sur Batiradio que “la rénovation énergétique est l'investissement le plus important de la transition énergétique”.C'est effectivement un enjeu protéiforme : social pour les gens qui vivent dans des logements à rénover et pour son potentiel d'emplois (360 000 emplois verts[1]), économique (le budget énergétique du bâtiment pèse 30 % pour les communes, plus de 8 % pour les ménages modestes, etc.), environnemental (le bâtiment représente plus de 40 % des consommations d'énergie) et permettant de préserver l'indépendance énergétique nationale des énergies importées de l'extérieur.[1]Source: cliquez iciLes chiffres du quinquennat MacronCela se concrétise aussi par un budget dédié inédit. La loi de finances de 2021 intègre le budget annoncé pour France Relance avec 30 milliards d'euros dirigés vers la transition écologique, dont 7,5 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments. De même, la loi de finances pour 2022 a permis un budget rehaussé.Outre la priorisation politique du secteur, le nombre de travaux d'économies d'énergie a augmenté. À titre d'exemple, 1,5 milliard d'euros ont été versés par la prime Coup de pouce Chauffage depuis 2019 pour le remplacement de près de 800 000 chaudières fioul, charbon ou gaz peu performantes par des installations plus économes en énergie et moins polluantes[2]. Bien plus que les années précédentes. En 2019, seules 110 000 vieilles chaudières ont été changées[3]. On estime que les travaux engagés permettront aux ménages concernés d'économiser chaque année 613 millions d'euros sur leurs factures énergétiques. De même, la prime Coup de pouce Isolation a permis d'accompagner plus d'un 1 600 000 travaux d'isolation de toitures ou de combles.[2]Source: cliquez ici[3] Audition d'Emmanuelle Wargon à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020Des réformes structurantes pour la filière de la rénovation énergétiquePlusieurs grandes lois ont permis de grandes avancées pour le secteur.La loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN) du 23 novembre 2018, a ainsi permis d'initier une dynamique pour déployer les économies d'énergie à réaliser pour le parc tertiaire. Le décret tertiaire, pris sur cette base, a ainsi obligé les grands bâtiments tertiaires à diminuer leurs consommations d'énergie et à les communiquer régulièrement sur une plateforme en ligne, OPERAT, ouverte aux gestionnaires de bâtiments en septembre 2022.La loi Énergie Climat, votée en novembre 2019, et la loi Climat et résilience, votée le 20 juillet 2021 fixent les objectifs de rénovation énergétique du logement, en priorité des “passoires énergétiques” dites logements énergivores. Une des mesures phares est la détermination d'un calendrier de 2023 à 2034 d'interdictions de location des logements énergivores classés selon une étiquette énergétique de G à D, via un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les lois de finances 2019, 2020 et 2021, actant chaque année du budget de l'État dédié aux aides à la rénovation énergétique, ont permis de simplifier certaines d'entre elles, comme la transformation du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) en MaPrimeRénov' :Pour remplacer le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) (conformément au Plan Rénovation annoncé par le gouvernement), un dispositif de prime, appelé “MaPrimeRénov'”, a été lancé en janvier 2020. Versée en fin de travaux et forfaitaire, elle permet de calculer précisément et de diminuer le reste à charge des ménages précaires voulant réaliser certains travaux d'économies d'énergie. Elle a été élargie à tous les ménages dans le cadre du Plan de relance en octobre 2020 à la suite du début de la crise sanitaire. Emmanuelle Wargon rappelait d'ailleurs dans son bilan que « malgré la pandémie, la prime a réussi à toucher un million de dossiers déposés sur la seule année 2021 et 660 000 dossiers engagés[4]» en termes de travaux. Le budget du dispositif “MaPrimeRénov'” a augmenté et atteint le niveau record des 2 milliards en 2021[5].[4]Déclaration de Mme Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, sur le bilan de son action ministérielle, Assemblée nationale, 15 février 2022[5]Loi de Finances 2021Un accompagnement de la professionnalisation de la filièreVotée le 24 juillet 2020, la loi visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux, a posé une interdiction nette du démarchage téléphonique pour la vente d'équipements ou la réalisation de travaux d'économies d'énergie ou de la production d'énergies renouvelables. Elle permet de lutter contre les insuffisances du dispositif encadrant le démarchage téléphonique (inscription sur Bloctel), et protège les consommateurs victimes du démarchage excessif. Les entreprises frauduleuses peuvent être sanctionnées en cas d'abus d'utilisation d'un numéro masqué : les sociétés de rénovation énergétique Almatys et Nrgie Conseil ont ainsi été condamnées à des amendes de 460 000 et 65 000 euros respectivement pour cet acte. Malgré cela, le démarchage téléphonique reste pratiqué abusivement, révélant un contrôle insuffisant de l'État.Le gouvernement a également renforcé au premier semestre 2020, le label Reconnu Garant de l'environnement (RGE) des professionnels des travaux de rénovation énergétique, label qui conditionne l'obtention de nombreuses aides financières. Le niveau d'exigence a été durci, pour accroître la confiance dans la certification et permettre aux entreprises vertueuses d'être mieux identifiées et reconnues. Concrètement, ce renforcement passe par des contrôles plus nombreux et aléatoires des chantiers, des sanctions plus importantes et diversifiées. Lors de son audition à l'Assemblée nationale sur son bilan quinquennal en matière de logement, le 15 février 2022, Emmanuelle Wargon, rappelait que le label RGE représentait 59 000 entreprises labellisées et la députée des Hauts-de Seine- LREM, Bénédicte Pételle, a souligné 180 entreprises du secteur, sanctionnées en 2020 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).Mais la qualité des travaux de rénovation énergétique ne pourra se conjuguer qu'avec une formation professionnelle plus large. C'est ainsi que Hellio propose, dans la priorité V de ses propositions dans le cadre des élections présidentielles de 2022, la création d'un réseau d'écoles et de centres d'excellence de la rénovation énergétique.Les dossiers en suspens, les nouvelles problématiques laissées pour le prochain gouvernement et le devoir d'accélérer les effortsLes dernières réformes laissent malgré tout un sentiment d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise.C'est ainsi le cas de la réforme du DPE qui, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN), est devenu opposable juridiquement depuis le 1er juillet 2021. Jusqu'ici, il n'était qu'informatif. Ce document qui indique au futur acquéreur ou locataire une estimation de la consommation énergétique d'un logement et son taux d'émission de gaz à effet de serre, notamment à travers les étiquettes énergétiques allant de A (logements propres) à G (logements classés passoires énergétiques), est donc devenu plus lisible et fiable. Le ministère du Logement compte 30 000 DPE réalisés en moyenne par semaine entre 2018 et 2020.Il indique également que pour les classes F et G (4,8 millions de «passoires énergétiques»), la fiabilisation de la méthode de calcul et les changements de seuils permettront que 800 000 logements jusque-là classés E deviennent des passoires énergétiques. Le Ministère du logement a indiqué dans un communiqué de presse que logements qui entrent dans la catégorie des passoires énergétiques avec la reformé du DPE sont principalement des logements aujourd'hui chauffés au fioul (environ 600 000) et au gaz (environ 200 000). En parallèle, 600 000 logements chauffés à l'électricité et 200 000 logements chauffés au bois ne seront plus considérés comme des passoires énergétiques.Pourtant, un certain nombre d'erreurs sont survenues suite à l'entrée en vigueur de la réforme du DPE. Le nouveau dispositif présentait des écarts très importants de résultats par rapport à l'ancienne version du DPE et à la réalité du diagnostic. Cette erreur a conduit à la déclassification de nombreux logements vers les classes F et G, ce qui n'est pas sans conséquences puisque la loi prévoit que les logements classés G ou F ne puissent plus être loués respectivement à partir de 2025 et 2028.De même, le projet de décret MonAccompagnateurRénov', qui devrait être publié en avril, révèle un fort dissensus de la filière.A partir du 1er janvier 20236, un accompagnement obligatoire sera mis en place pour les ménages souhaitant bénéficier de certaines aides à la rénovation énergétique de l'Anah. Il a pour objectif de traiter les difficultés rencontrées par les ménages dans leurs projets de rénovation. Ce projet ne fait pas l'unanimité au sein de la profession. En effet, le rôle d'accompagnateur devrait être ouvert à certains opérateurs privés agréés à compter du 1er janvier 2023. Cet élargissement pose la question du risque de conflit d'intérêt de l'accompagnateur qui sera à la fois prescripteur et réalisateur des travaux.Outre ces dossiers qui restent laissés en suspens, le secteur qui a connu une hypercroissance, doit faire face à des nouvelles problématiques qui freineront sa dynamique.Depuis 2017, le secteur du bâtiment connaît une croissance estimée à 4,7 %, en raison de l'essor de la construction de logements neufs et la réalisation grandissante de travaux de rénovation énergétique. Pourtant, le secteur fait face à une pénurie de main d'œuvre qualifiée. Cette pénurie s'explique par de nombreux freins à l'embauche causés notamment par l'incertitude économique des entreprises, ou encore les coûts liés à l'emploi et au recrutement. Le manque de main-d'œuvre qualifiée pourrait être palliée par l'accompagnement de nouvelles écoles de formation ciblant un public plus large. Hellio a proposé, dans le cadre des élections présidentielles, de créer un groupe de travail chargé d'établir une stratégie nationale sur les métiers d'avenir.Par ailleurs, le secteur fait face à un important décalage entre les moyens de financements et les objectifs. À l'échelle européenne, dans les plans nationaux pour la reprise et la résilience présentés par les États membres, très peu ont cherché à mobiliser des fonds publics pour attirer des financements privés – afin de soutenir les investissements ou les activités de rénovation à long terme, en s'appuyant principalement sur des programmes de subventions. De même, à l'échelle nationale, les financements publics sont davantage mis en avant et nécessitent d'être appuyés par les financements privés, afin d'arriver à l'objectif de financement du secteur. L'augmentation des investissements privés dans la modernisation du parc immobilier européen est primordiale pour la longévité et la dynamique de la transition vers la neutralité carbone, ainsi que pour son succès final.
Il y a 3 ans et 35 jours

Nouveau DPE : les radiateurs et chauffe-eau électriques solutions optimales pour un logement bas carbone selon le Gifam

Solutions bas carbone par excellence, les radiateurs électriques de dernière génération connectés et dotés de dispositifs de pilotage intelligent constituent l’une des meilleures options de chauffage disponibles sur le marché, tant en termes de contribution carbone, de coûts d’installation, de fonctionnement, que de confort.Le Gifam, le groupement des marques d’appareils pour la maison et de solutions de thermique électrique, salue cette évolution qui permet aux consommateurs de disposer d’un classement plus représentatif de son logement en matière d’efficacité énergétique et qui lui donne les moyens d’agir concrètement sur celui-ci. En outre, les nouveaux critères pris en compte dans le calcul du DPE mettent en lumière les avantages des radiateurs et chauffe-eau électriques dans le cadre des rénovations thermiques pour des logements bas carbone.L’estimation donnée par la nouvelle étiquette du DPE, allant de A à G, apporte une information très concrète sur les performances environnementales du logement. Deux critères concomitants sont maintenant évalués : le critère énergétique, pour connaître la consommation d’énergie, qui prend en compte l’isolation, le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire, le refroidissement, l’éclairage et la ventilation, et le critère climat pour connaître la quantité de gaz à effet de serre émise par le logement.« Le nouveau DPE permet de mieux tenir compte des enjeux climatiques. Il incite désormais les Français à rénover leur logement au profit de solutions peu émettrices de CO2, comme les radiateurs électriques. » explique Éric Baudry, Président de la Commission Thermique du Gifam.Obligatoire lors d’une vente ou d’une mise en location du logement, le nouveau DPE encourage les propriétaires à engager des travaux de rénovation afin d’afficher une meilleure classe et de rendre leur bien plus attractif. En l’absence de travaux après le calcul de leur DPE, les propriétaires des logements classés F et G auront l’obligation de réaliser un audit énergétique visant à identifier le coût de la rénovation énergétique et les postes de rénovations pour faire passer le logement d’une catégorie F ou G à B. Changer ses radiateurs électriques pour des modèles de nouvelle génération s’avère être une bonne option pour améliorer le confort et la performance du logement. En outre, les logements classés G ne pourront plus être mis à la location d’ici 2025, ceux classés F en 2028 et ceux classés E en 2034.Le Diagnostic de Performance Energétique est aussi un formidable outil pour les propriétaires occupants. Il fournit les consommations d’énergie annuelles ainsi que des recommandations pour mieux les maitriser.L’allié bas carboneL’introduction de l’incidence des émissions de CO2 dans la définition des classes du DPE, conforte le radiateur électrique comme une solution efficace pour contribuer à réduire les consommations d’énergie et les émissions de CO2, puisque, pour rappel, les appareils de chauffage électrique utilisent une énergie décarbonée à plus de 93% en France. Les chauffe-eau thermodynamiques permettent quant à eux de réduire de 80% la consommation d’électricité pour la production d’eau chaude sanitaire.Aujourd’hui, 1/3 des logements sont équipés de radiateurs électriques, représentant un total de 70 millions d’appareils dont 14 millions à rénover. Dans ce cadre, les solutions de chauffage électrique sont économiques, écologiques et durables. De plus, elles sont faciles à installer, ne nécessitent pas de maintenance contraignante à l’usage pour le consommateur, sont réparables et recyclables.L’allié du confortCouplé à des travaux d’isolation thermique, le recours aux appareils de chauffage électrique permet une nette amélioration de la sensation de confort thermique au sein des foyers grâce aux innovations apportées ces dernières années. Faciles d’utilisation, les appareils de chauffage électriques s’adaptent aux besoins réels des occupants avec une régulation de la température pièce par pièce, la détection de présence ou de fenêtre ouverte… Selon l’étude Gifam Insights menée en 2021, 6 propriétaires de logements chauffés à l’électricité sur 10 souhaitent s’équiper d’un système de chauffage connecté.Les chauffe-eau programmables appliquent également les consignes qui leur ont été données tout au long de la journée, et en fonction des jours de la semaine. Ainsi, ils ne chauffent que la quantité d’eau nécessaire au moment opportun pour maximiser le confort de tous.L’allié de la maitrise du budgetEn matière de chauffage, l’intégration de nouvelles technologies permet des économies d’énergie conséquentes : lors du remplacement d’un appareil de première génération par un appareil de dernière génération, les économies d’énergie sont de l’ordre de 30%, en fonction de l’usage et des caractéristiques de l’appareil ainsi que du comportement du consommateur.Les bénéfices sont d’autant plus grands avec les appareils programmables et intelligents qui permettent de chauffer uniquement au bon endroit et au bon moment et ainsi de réduire sa facture d’électricité.[1]Après la refonte des coefficients en novembre dernier, les propriétaires de logements construits avant 1975 ont jusqu’au 30 avril pour demander la réédition de leur DPE réalisé entre le 1er juillet et le 31 octobre 2021.
Il y a 3 ans et 37 jours

Quatre mois de prison pour les propriétaires d'un immeuble marseillais menaçant de s'effondrer

Les deux prévenus, condamnés par le tribunal correctionnel de Marseille pour mise en danger de la vie d'autrui, devront en outre s'acquitter d'une amende de 15.000 euros, soit le maximum possible, qui a été retenu "au regard de leurs motivations financières et de leur patrimoine conséquent", selon le jugement.Leur société civile immobilière (SCI) a été condamnée à une amende de 75.000 euros.Situé en plein centre de Marseille, l'immeuble de trois étages dont ils étaient propriétaires, très dégradé et rongé par l'humidité, présentait, selon le tribunal, "un risque avéré et immédiat d'effondrement, à l'image d'un château de cartes".L'alerte avait été donnée par un locataire en novembre 2018, quelques jours après le drame de la rue d'Aubagne --qui a fait huit morts dans l'effondrement de deux immeubles en plein centre-ville de Marseille--, précipitant l'évacuation des occupants et la fermeture de la pizzeria installée au rez-de-chaussée.Depuis des années, des fissures étaient apparues sur les façades et dans les appartements, trahissant un basculement de l'immeuble vers l'avant.L'expert désigné par le tribunal administratif, dans le cadre d'une procédure de péril grave et imminent, avait estimé que l'immeuble avait vocation à être démoli. Mais les propriétaires, sur la base de diagnostics moins alarmistes, avaient finalement obtenu des subventions publiques à hauteur de 400.000 euros pour des travaux structurels d'importance.Observant que la loi impose aux propriétaires de remettre à leurs locataires un logement décent, le tribunal a pointé du doigt leur "incurie", soulignant qu'ils n'avaient "pas réalisé les travaux d'envergure nécessaires à la sécurité de l'immeuble, et ce dans une démarche de maximisation de la rentabilité de leur bien". Les travaux et l'entretien n'étaient réalisés qu'a minima, ont noté les juges.La propriétaire occupant le dernier étage de l'immeuble a été relaxée, le tribunal considérant que les obligations de sécurité ne s'imposaient pas à elle. Elle avait alerté la SCI propriétaire du reste de l'immeuble.Outre le pizzaiolo, trois locataires évacués de l'immeuble ont été reçus comme parties civiles, leur indemnisation étant renvoyée à une audience le 9 décembre. Leurs avocats avaient plaidé que, sans les mesures de sécurité immédiate prises, notamment l'installation d'une "véritable cage métallique pour maintenir l'immeuble, il se serait effondré comme à la rue d'Aubagne".
Il y a 3 ans et 42 jours

Fouille préventive : 17 bracelets en bronze découvert

A Muzillac, une fouille préventive, prescrite par la Drac de Bretagne a été décidée en prévision de la création d’un lotissement privé et motivée par un diagnostic archéologique réalisé par Dominique Pouille, ingénieur de recherches à l’INRAP. La fouille menée par Éveha, bureau d’études archéologique privé, a été dirigée par Marine Gourmelon. Anne-Marie Fourteau et Anne Villard-Le Tiec en ont assuré le contrôle scientifique pour la DRAC-SRA. Elle a permis la découverte inédite d’un enclos fossoyé curviligne occupé au début de l’âge du Fer. Ce périmètre abrite contre le bord interne ouest un petit enclos quadrangulaire au centre duquel se trouvait une sépulture. Elle ne s’inscrit pas dans un tumulus, comme beaucoup d’entre elles dans une partie du Morbihan et du Finistère entre la fin du VIIe siècle et le Ve siècle av. J.-C., elle a pu être protégée et valorisée par une superstructure, probablement en bois, dont la tranchée quadrangulaire périphérique suggère la présence. Du dépôt funéraire, est conservé un exceptionnel ensemble de 17 bracelets en bronze retrouvés empilés contre le bord du coffrage. En revanche, le squelette et les autres éléments organiques ont été totalement dissous par l’acidité du sol. Ces bracelets à bossettes appartiennent à un type de parures bien connu des sépultures du Morbihan, où elles apparaissent en grand nombre sur les avant-bras et parfois sur les chevilles à la fin du VIIe siècle et au VIe siècle av. J.-C. Cette sépulture s’intègre dans une série de tombes de femmes richement parées de bracelets et d’anneaux de jambes déclinés en de multiples variantes. La quantité importante de métal mobilisée et la qualité de ces bijoux traduisent la richesse et le rang social éminent de leurs détentrices. Photo : Vue de l’ensemble funéraire © Éveha, 2022  
Il y a 3 ans et 48 jours

Arche rachète Nestenn et agrandit encore son réseau d'agences immobilières

"Nestenn cède une partie majoritaire de son capital à la Holding Arche, maison-mère de Citya Immobilier", écrit le réseau d'agences dans un communiqué.Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé, ni la proportion du capital cédée.Dirigé par l'homme d'affaires et ex-député Philippe Briand, Arche s'est constitué depuis 2017 un impressionnant portefeuille d'agences immobilières, devançant nettement les autres groupes français.Il a racheté Laforêt en 2017, Guy Hoquet en 2019, puis Century 21 en 2021, et revendique un chiffre d'affaires cumulé d'1,2 milliard d'euros.Basé à Tours, il possède également des marques dans de nombreux métiers de l'immobilier : gestion de biens, assurances, courtage, diagnostics...Il s'est montré peu interventionniste dans les compagnies qu'il a rachetées, lesquelles ont largement conservé leur autonomie.Nestenn, qui compte 450 agences en France et a dégagé un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros en 2021, promet ainsi qu'il "conservera son entière identité, l'indépendance de la marque et ses singularités"."Le soutien de la holding Arche permettra de mutualiser les recherches et les achats dans le domaine numérique et d'offrir une meilleure qualité de service aux clients de l'enseigne", assure Nestenn.Dirigé par Olivier Alonso, le réseau ambitionne d'avoir 600 agences fin 2023.
Il y a 3 ans et 56 jours

Le collectif de la rénovation globale en copropriété rejoint l'Alliance HQE-GBC pour atteindre les ambitions de 2050

Porté par un esprit d’intérêt général commun, le Collectif entend bénéficier de la puissance de l’Alliance pour mobiliser plus encore usagers et professionnels, fluidifier le processus de rénovation globale et démultiplier les chantiers ambitieux.Relever ensemble le défi de la réduction des émissions de carboneEn France, on compte près de 460 000 copropriétés, soit 10 millions de logements. Environ 100 000 copropriétés soit 1,1 million logements sont considérés comme des passoires énergétiques. Rénover l’ensemble du parc immobilier au standard BBC d’ici 2050 est l'un des objectifs du projet de loi Climat et Résilience avec une étape visant à éliminer les passoires thermiques d'ici 2025. De plus dès 2028, il ne sera plus possible de louer un appartement classé F ou G.Face à cet enjeu majeur aussi bien environnemental, sociétal, qu’économique, il est apparu urgent aux acteurs de la filière de se mobiliser dans le cadre d’un collectif avec pour vocation de réfléchir et d’agir depuis l’intérieur et avec l’ensemble de la filière (MOA, Maîtrise d’Usage, MOE, AMO, Entreprises, Industriels, fournisseurs d’énergie et organismes de sensibilisation du public) dans le but de multiplier les rénovations globales efficientes en copropriété.Créé en février 2021 à l’initiative de l’UNIS et de l’UNSFA, le Collectif de la Rénovation Globale en Copropriété s’est ouvert à près de 60 participants dont UNIS, UNSFA, FNAIM, CINOV (voir détail page suivante). Afin d’accélérer la massification de la rénovation énergétique des copropriétés en s’appuyant sur la force de l’intelligence collective, le Collectif intègre à partir d’aujourd’hui l’Alliance HQE-GBC France en créant un groupe de travail dédié.Pour Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC France : " L’intégration du collectif, dont les missions font écho à l’intérêt public était, de fait, naturelle pour l’Alliance HQE-GBC France. La massification de la rénovation est nécessaire pour réduire les émissions de GES du secteur bâtiment. La naissance de ce nouveau groupe de travail au sein de l’Alliance HQE-GBC est un bon signal pour une prise en compte environnementale et globale de la rénovation qui devient alors une démarche ambitieuse de développement durable."Pour Emira Zaag, architecte et pilote UNSFA de l’action “Collectif de la Rénovation Globale en Copropriété” : "Portés par les mêmes valeurs fortes de travail collaboratif, de développement durable et d’innovation que l’Alliance HQE-GBC, c’est tout naturellement que les membres du Collectif ont choisi de la rejoindre. Les axes de la feuille de route du Collectif s’inscrivent pleinement dans les 4 missions principales de l’Alliance et dans sa vision holistique et interprofessionnelle de la fabrique d’un cadre de vie durable. Enfin, le Collectif partage les 4 engagements (Qualité de vie, respect de l’environnement, performance économique et management responsable) de l’Alliance HQE-GBC."Un but commun : pousser l’innovation collective !Pour fluidifier le processus de rénovation globale et démultiplier les chantiers, le groupe de travail Rénovation Globale en Copropriété s’appuiera sur 4 axes d’actions fortes nourries par l’innovation collective : 1. Faciliter la commande de rénovations globales efficientes grâce à la systématisation de la réalisation d’un diagnostic technique global et la définition d’un langage commun pour mettre en place des guides et référentiels.2. Proposer des outils opérationnels, notamment des formations par cœur de métier et interdisciplinaires, une base de données documentaire centralisée, une boite à outils de gestion de projet de rénovation, un mode de dévolution des marchés.3. Développer le réseau des professionnels en déployant en régions la politique nationale de rénovation des copropriétés et en faisant la promotion des actions interprofessionnelles sur le territoire.4. Innover dans les financements en exploitant les financements verts, les prêts avance mutation (PAM), le levier surélévation...
Il y a 3 ans et 63 jours

Copropriétés : quel est l'impact des nouvelles réglementations en matière de performance énergétique ?

Quel impact ces lois vont-elles avoir sur les propriétaires ? Comment ces derniers doivent-ils s’organiser ? Quel rôle joue le syndic de copropriété dans ces démarches ? Cotoit, syndic de copropriété en ligne, fait le point et explique les étapes à suivre pour être en phase.A quoi correspond la RE2020 ?La RE2020 vise une meilleure maîtrise des coûts de construction et une montée en compétence des professionnels via une transformation progressive des techniques de construction, des filières industrielles et des solutions énergétiques. Ses principales mesures :Ajout de critères de mesure de performance : en plus de l’isolation thermique des bâtiments et de la consommation énergétique (chauffage et eau), elle régulera la production d’énergie de ceux-ci et leur impact sur l’environnement (état et consommation des appareils installés) ;Objectif de performance énergétique rehaussé : la dépense énergétique des bâtiments neufs construits sous la RE 2020 devra être de 0 kWh/m²/an (contre 50 kWh/m²/an actuellement) ;Prise en compte de l’impact environnemental des matériaux qui seront utilisés pour la construction.Son but principal reste une meilleure performance énergétique et un confort accru des constructions, afin de diminuer leur impact carbone. Les énergies renouvelables ont donc une place toute particulière au sein de cette réglementation.La RE 2020 s’articule autour de trois axes principaux : améliorer la performance énergétique et diminuer la consommation des bâtiments neufs, notamment grâce à l’isolation, et ce quel que soit le mode de chauffage installé ;diminuer l’impact sur l’environnement des bâtiments neufs, en tenant compte de l’ensemble des émissions du bâtiment sur son cycle de vie, de la phase de construction à la fin de vie ;adapter les bâtiments aux conditions climatiques extrêmes, notamment aux canicules que l’on prévoit de plus en plus fréquentes à cause du réchauffement climatique.Quelles conséquences pour les copropriétaires et les syndics ?Deux nouveautés majeures en ressortent en matière de diagnostic de performance énergétique : À partir du 1er septembre 2022, les propriétaires vendant un logement appartenant aux classes énergétiques D, E, F ou G ayant une consommation énergétique primaire d’au minimum 331 kilowattheures par m² et par an devront réaliser un audit énergétique.La loi ÉLAN rend opposable le DPE pouvant servir de base à la réalisation de travaux de rénovation. ll s’agit d’inciter les propriétaires et bailleurs à entreprendre des travaux d’amélioration de la performance énergétique au sein de leur logement ou de leur copropriété.Dans ce contexte, les syndics de copropriété vont de plus en plus jouer le rôle de conseil et d’information auprès des copropriétaires. Ils auront également à leur charge la mise en place des travaux de rénovation énergétique nécessaires au sein des copropriétés.Réalisation du DPE : que faire s’il n’est pas bon ?Un diagnostic de performance énergétique (DPE), document qui permet d’estimer la consommation d’énergie et les taux d’émission de gaz à effet de serre d’un logement, devra être réalisé en cas de vente ou de location d’un logement et doit être intégré au dossier de diagnostic technique (DDT) remis à l’acquéreur ou au locataire.Si les conclusions du DPE ne sont pas bonnes, il faudra entreprendre des travaux dans le logement ou les parties communes concernées. Un logement ayant une classe énergie comprise entre E et G est considéré comme un logement énergivore, il est donc recommandé de procéder à des travaux, par exemple pour isoler des combles, des planchers, des murs ou de la toiture ou remplacer une chaudière, des fenêtres ou réaliser d’autres aménagements du logement.“En cas de travaux dans les parties privatives, c’est le copropriétaire, seul décisionnaire en la matière, qui devra en assumer la charge. A contrario, pour des travaux affectant les parties communes ou l’aspect extérieur de l’immeuble, le coût sera réparti, après le vote - et la validation - de ces travaux en assemblée générale des copropriétaires”, mentionne Luigi Del Moral, Directeur Général chez Cotoit.Des exceptions sont toutefois prévues pour louer un bien en DPE E, F ou G. Si un copropriétaire souhaite faire des travaux mais que le reste de la copropriété ne le suit pas, il ne sera pas pénalisé. En revanche, il devra tout de même montrer patte blanche, en prouvant notamment qu’il a fait tous les travaux qui lui était possible de faire en parties privatives et en apportant les éléments démontrant qu’il a voté le projet de travaux collectif en AG ou qu’il a proposé ces travaux au syndic ou au conseil syndical.Quel rôle joue le syndic de copropriété dans ces démarches ?Le syndic de copropriété doit être présent pour conseiller les copropriétaires, les informer voire gérer la plupart des étapes pour tout ce qui concerne la réalisation du DPE, l’organisation des travaux, les votes en AG ou encore l’amélioration des performances énergétiques d’un logement…Il doit notamment :prendre en charge la réalisation du bilan énergétique (DPE ou audit énergétique) d’un logement, du vote de sa réalisation à sa présentation aux copropriétaires lors de l’assemblée générale, en passant par la mise en concurrence des prestataires ;si besoin, faire voter la réalisation des travaux d’économies d’énergie préconisés dans le DPE lors de l’AG ;trouver toutes les aides au financementfaire réaliser les travaux d’économies d’énergie qui ont été votés en AG et suivre le bon déroulé de l’ensemble du chantierassurer la réception des travaux d’économies d’énergie.
Il y a 3 ans et 64 jours

Build Europe exhorte les ministres européens à agir pour éviter une crise majeure du logement

Un accès au logement des classes modestes et moyennes européennes entravé par la pénurie et la flambée des prixLes prix de vente des logements neufs explosent dans l’Union Européenne et affichent une hausse en 2021 de près de 10%, signe d’une tension considérable entre une offre de plus en plus rare et une demande toujours aussi soutenue.« Les ménages modestes et les classes moyennes sont progressivement exclus de l’accession à la propriété et de la location, les logements abordables deviennent… inabordables » a commenté Marc Pigeon, Président de Build Europe. « Sans décision politique puissante et rapide, la situation actuelle ne peut qu’empirer compte tenu des évolutions récentes » a-t-il poursuivi.Pour Build Europe, le diagnostic est clair :Encore marginal il y a quelques années, le malthusianisme des élus locaux, alimenté par l’opposition toujours plus vive des populations les mieux logées à la construction de nouveaux logements, tend à devenir la règle.Même si l’objectif de sobriété foncière est partagé par l’ensemble des opérateurs, une mise en œuvre trop radicale du zéro artificialisation nette (ZAN) entrainera inévitablement une réduction de l’offre et une inflation du prix des terrains, donc des logements.Enfin, la volonté des pouvoirs publics de lutter vigoureusement contre les passoires thermiques se heurte à la capacité de faire des propriétaires et aboutira, sans plan massif, au retrait de la location et de la vente des millions de logements en Europe.Quatre leviers doivent être actionnés en urgence pour prévenir la crisePour éviter une crise brutale et généralisée du logement, les promoteurs immobiliers, aménageurs et constructeurs européens, proposent aux ministres des États-membres d’agir sur quatre leviers essentiels afin de redonner du souffle à la production et la rénovation de logements.La programmation et la planification : il est naturel d’exiger des responsables politiques de programmer et de planifier l’offre de terrains pour faire face aux besoins actuels et futurs. Ainsi, en complément de l’ouverture maîtrisée à l’urbanisation de nouvelles zones, les friches urbaines sont des espaces dont la reconquête devrait être accélérée par des dispositifs exceptionnels. Comme tout nouveau logement coûte aux collectivités locales en équipements publics, les élus locaux doivent être soutenus pour lever les freins à la délivrance de nouveaux permis de construire.La politique fiscale : la fiscalité appliquée à l’immobilier, de sa conception jusqu'à sa transmission, est écrasante et renchérit lourdement le coût du logement. Il faut réduire le poids de la fiscalité pour ce service de première nécessité et, par exemple, développer des taux réduits de TVA ou des aides ciblées pour aider au développement d’une offre de logements abordables tant en accession qu’à la location.Les réglementations : les membres de Build Europe partagent l’ambition environnementale, à condition qu’elle ne se fasse pas au détriment de la satisfaction des besoins de nos concitoyens. Ces dernières années ont été particulièrement productives en normes toujours plus restrictives (zéro artificialisation nette), coûteuses (nouvelles règlementations thermiques, taxonomie. .) et parfois inutiles. Il est indispensable de prévoir une pause normative pour les cinq années à venir pour permettre à l’ensemble de la filière construction de s’adapter aux évolutions récentes.L’écoute et le partenariat : d’un côté, l’écoute des citoyens qui voient leur pouvoir d’achat se dégrader inlassablement et qui aspirent à être logés dignement. De l’autre, le partenariat avec des professionnels publics ou privés responsables et engagés pour accélérer la transition vers une économie décarbonée. La présidence française de l’Union européenne doit devenir un moment clé pour relancer la construction neuve et la réhabilitation à prix abordable partout en Europe.« Ensemble, faisons du logement une grande cause Européenne ! » conclut Marc Pigeon, Président de Build Europe.
Il y a 3 ans et 64 jours

Covid : retour à la normale dans les entreprises lundi... ou presque

Mis en place au printemps 2020, le protocole sanitaire en entreprise va "disparaître" à partir du 14 mars, date à laquelle le port du masque ne sera plus obligatoire dans les lieux fermés (sauf les transports), a annoncé mardi sur LCI la ministre du Travail, Elisabeth Borne.La dernière version de ce document de référence "pour assurer la santé et la sécurité des salariés et la poursuite de l'activité économique face au Covid-19", mise à jour le 28 février, compte pas moins de 25 pages. Elle prévoit notamment des règles de distanciation dans les bureaux ou dans les cantines, amenées donc elles aussi à "disparaître", selon la ministre."On va reprendre des règles normales en entreprise", a-t-elle résumé, tout en précisant qu'il faudrait "continuer évidemment à appliquer des règles d'hygiène", comme le lavage des mains, le nettoyage des surfaces et l'aération des locaux."Voici le bout du tunnel", s'est aussitôt réjouie sur Twitter l'Union des entreprises de proximité (U2P), qui regroupe artisans, petits commerçants et professions libérales.Quant au télétravail, "on avait déjà rendu la main aux entreprises", et il dépend donc déjà de "règles qui se définissent dans le dialogue social au sein des entreprises", a rappelé la ministre. Depuis le 2 février, le télétravail n'était plus imposé mais seulement "recommandé".Un bref guide sur les "mesures de prévention des risques de contamination au Covid-19 hors situation épidémique", partagé par la ministre aux partenaires sociaux, doit remplacer le protocole."Dans les circonstances actuelles où le virus continue à circuler, les salariés qui le souhaitent pourront continuer à porter un masque, sans que l'employeur ne puisse s'y opposer", indique notamment ce guide.Mais même si le protocole disparaît, le ministère du Travail rappelle dans son guide que l'employeur doit "évaluer les risques d'exposition au virus" et "mettre en oeuvre des mesures de prévention" visant à supprimer ces risques à la source."Marre des contraintes"En clair, "l'employeur reste responsable en matière de santé-sécurité au travail", souligne auprès de l'AFP Déborah David, avocate en droit social au cabinet De Gaulle Fleurance. Donc "s'il estime qu'il y a un risque spécifique dû à l'activité par exemple, il peut imposer le port du masque"."Ce serait difficile à imposer de façon complètement unilatérale parce que la plupart des salariés en ont un peu marre des contraintes", mais cela peut être précisé "dans une note de service annexée au règlement intérieur" et avec une durée limitée ou via une consultation des instances de représentation du personnel, dit-elle.Le maintien du port du masque "pendant un délai raisonnable le temps de voir s'il y a une reprise ou pas de l'épidémie", serait "légitime pour des employeurs", estime l'avocate, évoquant "une mesure de prudence".Également spécialiste du droit du travail, Me Eric Rocheblave souligne de son côté que le protocole sanitaire n'est qu'un "ensemble de recommandations, comme le Conseil d'Etat l'avait rappelé" fin 2020.Il invite à son tour les entreprises à la "prudence", d'autant, dit-il, que "le taux d'incidence remonte dans certaines régions" après les premiers retours des vacances scolaires.Les hôpitaux comptaient encore lundi 22.208 patients hospitalisés avec un diagnostic de Covid-19 (dont 1.274 admis en 24 heures), dont plus de 2.000 malades dans les services de soins critiques.Quid d'un salarié qui refuserait le port du masque imposé par son employeur?Pour Me David, "cela pourrait être considéré comme de l'insubordination sauf à démontrer, dans le cadre de son droit de retrait, que le port du masque présenterait un danger grave et imminent pour sa santé, ce qui est fort peu probable".Même constat d'Eric Rocheblave, pour qui "le salarié doit respecter les consignes d'hygiène et de sécurité de l'employeur sous peine de sanctions disciplinaires".Pour les autres, "on va pouvoir redécouvrir le sourire de ses collègues", s'est félicitée Mme Borne.
Il y a 3 ans et 78 jours

AGM TEC lance Perizoom, une nouvelle caméra high tech d'inspection de canalisations

Fondée en 2004 à Bessières dans la métropole toulousaine, AGM TEC est aujourd'hui un acteur français de la fabrication et de la distribution aux professionnels de caméras endoscopiques d'inspection de tuyauteries et canalisations.Aujourd'hui, AGM TEC étend sa gamme avec le lancement de la Perizoom. Equipée d'un zoom optique ultra puissant (x20) et d'un zoom numérique (x12), cette caméra d'inspection sur perche téléscopique en carbone permet un diagnostic rapide et efficace des anomalies dans les canalisations de gros diamètre (de 150 à 2000 mm). Le pack Perizoom comprend une tablette tactile 64 Go faisant office de régie : elle permet de contrôler, visualiser et enregistrer les images de la caméra périscope.Plus besoin de casser des sols, de creuser longuement ou de mobiliser des égoutiers pendant de longues heures : la perche télescopique de cette nouvelle caméra permet d'évaluer la situation jusqu'à 100 mètres de distance et d'effectuer un diagnostic devient un jeu d'enfant. Un outil indispensable qui permet de faciliter l'exploitation et l'entretien des réseaux d'assainissement, préserver la santé et la sécurité des professionnels.Performance et efficacitéLa Perizoom vient étoffer la gamme Tubicam composée de caméras d'inspection de canalisations sur jonc à pousser et têtes interchangeables : XL 360 HD, Duo, XL et R. Les caméras AGM TEC cumulent des prix abordables et un excellent rapport coût/efficacité, sans oublier une logistique performante. Grâce à un stock permanent, sur le matériel et les pièces détachées, AGM TEC garantit un traitement des demandes et une livraison sous 24 à 48h partout en France métropolitaine et dispose d'un SAV dédié.Avec ce nouveau produit high tech, AGM TEC confirme son engagement de longue date au service des professionnels du BTP, des travaux publics, de l'assainissement et des plombiers.
Il y a 3 ans et 79 jours

Rénovation énergétique et architecturable d’un immeuble Art déco

Côté magazine Côté magazine Rénovation énergétique et architecturable d’un immeuble Art déco Angle Pierre grenier apres. Photo : A&M Architecture Nombre de copropriétés sont des immeubles avec une identité forte et une architecture remarquable. C’est le cas de cet ensemble résidentiel datant de 1932, situé à Boulogne (92), qui s’inscrit dans le mouvement Art déco des années 1930. Autrement dit, des immeubles particulièrement difficiles à rénover : « Jusqu’à quel point peut-on envisager la rénovation respectueuse de tels trésors du patrimoine, tout en optimisant les performances énergétiques et la réduction des gaz à effet de serre ? », questionne Philippe Alluin, dirigeant de ReeZome qui a accompagné cette copropriété tout au long du processus. Les travaux réalisés ici ont permis de résoudre cette équation. Non seulement l’ensemble affiche aujourd’hui une performance remarquable en termes de consommations, mais il a aussi retrouvé sa façade Art déco mise à mal par des rénovations hasardeuses dans les années 1990. Cette performance a été possible grâce à un travail méthodique au préalable : dans l’ordre un diagnostic technique et un audit énergétique, un montage juridique et financier, une synthèse des lots techniques et l’économie de projet pour la partie assistance maîtrise d’ouvrage assurée par ReeZome, et enfin la mission de maîtrise d’œuvre assurée par A&M Architecture. Photo : A&M Architecture 1/ Façades et toiture Abîmées, les façades sont quasiment toutes isolées par l’extérieur après réparation, mais les traitements sont différenciés pour ne pas dégrader l’architecture Art déco de l’ensemble. Ce qui a conduit à la mise en œuvre sur les parties les plus emblématiques d’un enduit extérieur innovant thermo-isolant : à base de chaux et d’agrégats d’aérogel très fins, il permet de combiner isolation et respect de l’architecture. D’autres solutions d’ITE plus conventionnelles ont été mises en œuvre, y compris un système mince avec panneau en mousse résolique pour certaines parties avec modénatures. En toiture, la principale problématique portait sur le confort d’été, notamment pour les appartements situés dans les combles. Une opération délicate sur le plan technique pour insérer l’isolant dans une toiture traditionnelle zinc et brisis en ardoise. Photo : A&M Architecture 2/ Équipements techniques Original, le bâtiment avait autrefois été équipé d’un chauffage par géothermie, abandonné dans les années 1990, car peu performant. ReeZome a proposé de revenir à cette solution pour chauffer les 205 logements. Les forages ont été remis en service et une nouvelle pompe à chaleur installée, avec une chaudière gaz en relais. « Calculée pour 80 % des besoins, elle en couvre en réalité 100 %. Nous n’aurions jamais obtenu cette performance si nous n’avions pas isolé correctement l’enveloppe », précise Philippe Alluin. La ventilation a aussi été totalement repensée avec un procédé de ventilation naturelle assistée. 3/ Performances Diminution de 52 % des consommations énergétiques, soit 92 kWhep/m2/an contre 195 kWhep/m2/an avant rénovation, soit un passage de D à C sur l’étiquette énergétique. Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 60 %, notamment grâce à la remise en service du chauffage par géothermie. « En copropriété, le plus important et le plus délicat est de définir un programme de travaux et un budget. Ce n’est pas un projet, mais bien un programme. Lequel comprend un audit global (DTG entre autres), qui inclut les problématiques énergétiques et celles du bâtiment, y compris dans ses caractéristiques architecturales. Petit à petit, nous agglomérons des choix consensuels avec les copropriétaires pour un programme coconstruit. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous faisons appel à un maître d’œuvre. » Philippe Allun Ingénieur et architecte, fondateur du réseau d'ingénieries, architecture et le développement durable ReeZome « L’analyse que nous réalisons comprend plusieurs phases. En premier lieu, la recherche des plans existants et de l’histoire du bâtiment : ce sont des données techniques qui nous permettent de trouver des solutions. Ensuite, l’analyse de l’architecture, les points forts, les points faibles, les éléments ordinaires et remarquables, puis l’analyse des pathologies (fissures, détérioration en façades…). Il faut réussir à faire comprendre aux copropriétaires que c’est par là que l’on commence pour faire un bon projet. Enfin, hypothèse de traitement, échange et concertation avec les copropriétaires pour définir le programme de travaux. » Véronique Javelle architecte, A&M Architecture Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 79 jours

Rénover les copropriétés

Côté magazine Côté magazine Rénover les copropriétés C’est un enjeu d’utilité publique. En rénovant les copropriétés, on répond à toutes les problématiques du moment : réduction des gaz à effet de serre, amélioration du confort, réduction de la facture énergétique, valorisation du patrimoine… Essentiel pour que le projet réussisse : les travaux doivent être parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Sur ce point, les systèmes et équipements choisis devront répondre aux exigences légitimes des copropriétaires : économie, fiabilité, confort. Dossier réalisé par Stéphane Miget Photo : Marteau Apporter une réponse globale La réussite des travaux d’amélioration énergétique d’une copropriété repose sur une proposition globale, résultant d’une étude poussée sur l’ensemble des postes. Objectif : économie d’énergie, confort d’usage et requalification du patrimoine rénové… Sans parler d’une réponse aux enjeux climatiques. Le chantier de la rénovation énergétique des logements est colossal. Rien que pour les copropriétés, cela représente 8 millions de logements, dont les trois quarts ont été construits alors qu’il n’existait pas encore de réglementation thermique. Peu ou pas isolés, beaucoup de ces bâtiments sont aujourd’hui de véritables passoires thermiques. Une situation source d’inconfort et de dévalorisation du patrimoine, qui entraîne inévitablement une augmentation des charges. Et compte tenu de l’augmentation du coût de l’énergie, la situation pour de nombreuses copropriétés va devenir intenable. Or, s’ils sont bien menés, les travaux peuvent réduire fortement les consommations d’énergie – jusqu’à 45 %, a-t-on pu entendre lors du dernier Salon de la copropriété en novembre 2021 – et faire bondir, par la même occasion, la valeur du patrimoine ainsi rénové.  Aujourd’hui, tout est en place pour que les copropriétaires se lancent enfin dans des travaux de rénovation de grande ampleur, la carotte et le bâton. Côté « bâton », à partir de 2025, sera obligatoire la rénovation énergétique des logements dont le diagnostic énergétique est classé G (F en 2028). Faute de quoi, ils ne pourront plus être loués. À noter : 15 % des logements collectifs ont une étiquette énergie F ou G. Côté « carotte », des aides et des accompagnements sur mesure existent pour faciliter le passage à l’acte et peuvent concerner directement la copropriété, et plus uniquement chaque copropriétaire. De même, dans le projet de loi de finances 2022, le Gouvernement prévoit une augmentation de 2 milliards d’euros d’aides à la rénovation énergétique des bâtiments. Absence de stratégie Pourtant, force est de constater que les copropriétaires sont difficiles à mobiliser. L’important dispositif fiscal, juridique et réglementaire, mis en place depuis quelques années par les autorités publiques, n’a pas permis d’accroître significativement le nombre de rénovations globales et d’atteindre les objectifs annuels qui permettraient de porter l’ensemble du parc de logements français au standard BBC. Compte tenu de son mode d’organisation, la copropriété constitue une cible encore plus difficile à mobiliser pour des travaux d’efficacité énergétique. Chaque étape clé du projet (audit, mission de maîtrise d’œuvre, lancement des travaux) est sanctionnée par un vote en assemblée générale. Trop souvent encore, il n’y a pas de stratégie, la programmation est peu construite. Par exemple cela peut commencer par un simple devis pour une fuite en couverture. Puis on s’aperçoit, après visite de l’entreprise, que la toiture est tellement abîmée qu’il faut tout enlever. Alors l’entreprise propose une nouvelle étanchéité doublée d’un complexe isolant pour améliorer les performances énergétiques de l’enveloppe du bâtiment. Mais cela n’est pas suffisant pour être performant. Le mieux pour l’enveloppe serait de proposer une solution, couverture et façade. Outre le fait que cela sera plus efficace sur le plan thermique, notamment dans la gestion des ponts thermiques au niveau des liaisons acrotères et façades, cela permettra également d’optimiser le phasage des travaux, qui sont, la plupart du temps, réalisés en site occupé. Bâtir le projet Bref, on l’aura compris, la première étape, avant même de parler travaux, consiste à bâtir avec les copropriétaires le projet de rénovation. L’objectif est de faire émerger un consensus en répondant à toutes les interrogations. Il s’agit d’entrer dans une stratégie de participation dans la conduite de projet, voire de coconception avec de l’analyse, de l’accompagnement, de l’expertise. Et ce, afin de donner aux copropriétaires une vision de qualité et les amener en assemblée générale à retenir un programme qui fera consensus. Cette étape est indispensable pour que les travaux soient ensuite parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Concrètement, après le diagnostic technique global du bâtiment (DTG), il faut élaborer le projet avec, de préférence, un interlocuteur unique. Le processus repose sur une étude de faisabilité globale d’ingénierie technique et financière. Complétée par une étude thermique et énergétique, elle permet de dessiner un panorama complet de la copropriété, afin de définir la direction à prendre et le programme, ainsi que l’objectif à atteindre. Une chose est sûre, l’augmentation du coût de l’énergie joue en faveur de la rénovation énergétique et accélère le retour sur investissement des travaux.  La seconde étape consiste à recourir à des systèmes et équipements de qualité qui sauront répondre aux exigences légitimes des maîtres d’ouvrage et occupants : économie, fiabilité et confort. Avec une constante : que les travaux soient réalisés par étape ou de façon globale, il est recommandé de traiter en priorité l’enveloppe. L’objectif est d’abord de réduire les besoins par une bonne conception des parois (traitement des ponts thermiques, étanchéité à l’air, gestion des apports solaires…). Ensuite, la réflexion portera sur le choix d’équipements techniques adaptés pour répondre aux nouveaux besoins.  Sans étude thermique et énergétique, sans audit architectural, sans ingénierie financière et donc sans aide, il n’y a pas de déclenchement de travaux d’amélioration énergétique dans une copropriété. Photo : Plurial Novilia « Réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 %. » Tanguy Dupont Directeur des solutions Hellio, L'Habitat Collectif Photo : Hellio   « Les travaux de rénovation énergétique dans les copropriétés sont très hétéroclites. Ils se résument souvent à des travaux isolés ou à des rénovations “geste par geste”, tels le calorifugeage, l’isolation des planchers ou des combles. Certes utiles, ces travaux restent insuffisants compte tenu des déperditions énergétiques importantes générées par le parc résidentiel. Pour aller plus loin, nous nous sommes donné comme objectif d’accompagner les copropriétés, notamment celles de plus de quinze ans, pour réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 % : c’est le seuil de déclenchement des principales aides et des bonus comme les bonus “sortie de passoire énergétique” et “bâtiment basse consommation”. Ces copropriétés ont souvent des besoins déjà existants, comme une chaudière collective à rénover, des murs extérieurs qui nécessitent un ravalement, des fuites sur la toiture. Ce sont souvent les déclencheurs d’une rénovation énergétique plus globale. L’atteinte des 35 % n’est pas donnée à toutes les résidences et il est généralement nécessaire d’avoir au moins l’isolation thermique par l’extérieur et de la VMC ou la rénovation de la chaufferie collective, en plus d’autres travaux moins importants. »  Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 79 jours

« La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. »

Côté magazine Côté magazine « La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. » François Liermann, gérant de Panoptique Architectes, président du conseil régional de l’ordre des architectes du Grand-Est, est intervenu en septembre dernier lors de la 9e édition du Congrès international du bâtiment durable « To build or not to build ». Un rappel salutaire de la place de l’architecte dans les opérations de rénovation énergétique. Quelle est la place de l’architecte dans les opérations de rénovation énergétique ? François Liermann – Malheureusement et paradoxalement, les architectes sont peu sollicités. Ce sont essentiellement les entreprises et les artisans, prescripteurs de leur lot, qui le sont. Résultat : les rénovations globales et performantes sont rares, réduisant d’autant le potentiel d’économies d’énergie que ce type de rénovation est susceptible d’atteindre. Cet état de fait génère aussi, comme le constate régulièrement l’Agence Qualité Contruction, des problèmes de pathologies et de salubrité des bâtiments : absence de ventilation, moisissures, condensation, etc. La boucle n’est pas vertueuse. Quelle serait la solution pour qu’elle le soit ? Au niveau de l’ordre des architectes, nous militons légitimement pour prendre notre place dans le processus. La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. Or les dispositifs d’aides à la rénovation énergétique mis en place par les gouvernements successifs n’intègrent pas la maîtrise d’œuvre, ce qui est une erreur manifeste. Cela signifie-t-il que les architectes doivent s’inscrire dans des processus tels que le programme Faire (Faciliter, accompagner et informer pour la rénovation énergétique) ? Oui, mais l’héritage des anciennes plates-formes énergie, où l’on ne parle que de résistance thermique, est encore très prégnant… Pourtant, nous avons des consœurs et confrères très expérimentés sur le plan local depuis longtemps, et Faire, c’est purement du local. C’est au moment des diagnostics et des premiers conseils que le conseiller Faire doit évoquer un besoin de maîtrise d’œuvre, ne serait-ce que pour respecter la loi lorsqu’il y a demande préalable et a fortiori besoin de permis de construire. De même, le diagnostic n’est souvent qu’énergétique, alors qu’il devrait être également patrimonial. Les bâtiments et maisons anciennes souffrent aussi de leur âge. Dès lors, comment les soigner et les transformer ? Le seul diagnostic thermique ne suffit pas pour répondre à ces questions. Il est donc essentiel d’inclure dans les diagnostics initiaux le spectre patrimonial et la vision de l’architecte : état des lieux, état de la structure, reconnaissance des matériaux, et bien sûr amélioration des espaces et du fonctionnement, besoins de confort… C’est la garantie d’un projet efficace sur le long terme, en performance, en valeur vénale et en usage. Pouvez-vous donner un exemple ? Les bourgs et les villages abritent nombre d’espaces vacants ; je pense notamment aux anciennes fermes, habitations et granges. La question est de savoir comment les transformer avant qu’il ne soit trop tard. Ce qui impose une réflexion en termes d’étude de faisabilité, de mixité d’usage, de partage des lieux, de cofinancements… On peut imaginer y créer, par exemple, un logement accessible pour une personne âgée, d’autres logements dans la maison, mais aussi des espaces de travail dans les granges… et c’est là qu’un acte d’architecture est indispensable pour apporter de la cohérence. Vous parlez aussi de responsabilité… Depuis dix ou quinze ans de pratiques délicates ou incomplètes uniquement centrées sur la performance énergétique, nous constatons de nombreuses pathologies et défigurations patrimoniales. Se pose alors la question de la responsabilité. L’architecte peut apporter un service complet au client, avec des responsabilités assumées et comprises. Il organise le travail, les appels d’offres concurrentiels, les compétences, et il est formé pour éviter ces pathologies et les atteintes aux paysages tant urbains que naturels. Aujourd’hui émerge la problématique du confort d’été. Quel est le rôle de l’architecte dans sa prise en compte ? Il est essentiel. L’architecture vernaculaire, ou plus récemment celle appelée « bioclimatique », a toujours pris en compte les microclimats. Mais, malheureusement, depuis cinq ou six décennies, nous en avons oublié la fonction et la force, car l’énergie abondante et accessible venait compenser les défauts de conception. En neuf comme en rénovation, le microclimat doit inspirer l’architecture, et non l’inverse. La connaissance du climat doit être remise au goût du jour pour économiser l’énergie et améliorer le confort. C’est aussi une façon de s’ancrer sur son territoire. Aujourd’hui, le problème réside dans le changement climatique en été, voire déjà à l’intersaison. Changement qui entraîne, de manière très rapide et très forte, des conséquences sur le confort, lorsque le bâtiment est mal conçu, mal orienté, etc.  Nous devons donc repérer tous ces risques d’inconfort, notamment sous les combles et en façades ouest. Des aspects que les architectes maîtrisent très bien et savent traiter. Écorénovation de bâti ancien dans les Vosges. Photo : Panoptique Architectes Pouvez-vous donner des exemples de bonnes pratiques dans le cadre d’une rénovation ? Les protections solaires et les volets sont souvent remplacés par des volets roulants qui, lorsqu’ils sont fermés, empêchent de ventiler. Pour éviter les problèmes engendrés par le manque de ventilation, il est préférable de prévoir des volets à jalousie, avec des lamelles qui permettent de ventiler l’été, de faire de l’ombre sur le vitrage, tout en laissant la fenêtre ouverte la nuit. Ainsi, l’air frais circule la nuit et vient ventiler de façon traversante le logement. Il est recommandé également de conserver de l’inertie à l’intérieur des bâtiments en évitant de doubler avec des systèmes plaque de plâtre et isolation par l’intérieur, qui détruisent le gisement de stockage de calories ou de frigories. Il convient aussi de beaucoup isoler la toiture ou les combles, pour avoir une protection par le haut, car la toiture est « la façade » qui reçoit le plus d’énergie solaire en été. Il ne faut surtout pas non plus se priver du renfort de la végétation : les plantes à feuilles caduques apporteront une excellente protection solaire en été, mais pas en hiver. Propos recueillis par Stéphane Miget Boulangerie bio Turlupain à Sallès (67). « Il y a aussi des messages  à passer en construction neuve, dans le sens de l’installation d’artisans de qualité dans les contrées reculées, en tant qu’apport de richesses et de dynamisme local, voire de création d’emplois. » Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 79 jours

Plafond acoustique système plâtre

Côté magazine Côté magazine Plafond acoustique système plâtre Plafonds filants en dalles ou en plaques, baffles et îlots, les solutions plafonds acoustiques à base de plaques de plâtre présentent de nombreuses spécificités techniques à prendre en compte au moment de la prescription et de la pose. Les industriels de la plaque de plâtre ont développé de véritables systèmes de plafonds acoustiques combinant plaque de plâtre et laine minérale. Avec une épaisseur équivalant à celle d’une paroi massive, ils apportent des performances égales ou supérieures, sans la contrainte de poids, donc sans renforcement de la structure. Mais attention, pour assurer les performances de ces parois, il est indispensable de tenir compte des transmissions latérales, qui pourront être plus importantes en présence d’une paroi double légère que dans le cas d’une paroi lourde.   Système global Premier principe à respecter lorsqu’on traite l’acoustique avec la plaque de plâtre : la mise en place d’un système dans sa globalité. C’est important à la fois sur le plan des performances et au niveau juridique. Si cette règle n’a pas été respectée, il y aura peu de possibilités en cas de litiges. Un industriel, quel qu’il soit, refusera de prendre à son compte une paroi qui n’inclut pas la totalité de ses produits, arguant du fait que la solution mise en place ne répond pas à ses préconisations. C’est un principe sur lequel les industriels sont solidaires et intransigeants. Il convient donc de respecter scrupuleusement les recommandations de pose, DTU et autres avis techniques. Il faut savoir que le moindre défaut dans une paroi réputée acoustique agit comme une fuite d’eau. Une microfissure peut entraîner une perte de 3 à 6 dB, ce qui est considérable. Le respect des règles est la garantie d’obtenir un plafond au plus près des performances annoncées par les fabricants. Stéphane Miget   Baffles et îlots flottants Les systèmes de baffles et îlots flottants s’imposent de plus en plus comme une alternative aux plafonds acoustiques. Cela en réponse à la tendance qui consiste, dans les bureaux, à livrer les espaces avec des planchers techniques, mais sans plafonds techniques, et surtout sans plafonds absorbants. Des équipements d’une grande efficacité acoustique résumés par la formule : « Deux fois 1 m2 de surface en plafond ouvert est plus absorbant qu’une fois 2 m2 en plafond filant ». En effet, lorsqu’on ne ferme pas le plafond, les ondes sonores passent sur la face arrière des baffles et îlots flottants, également en matériaux absorbants. Résultat : la perception sonore et le temps de réverbération seront les mêmes que pour un plafond monolithique… à condition que la quantité d’absorbants présents dans la salle, c’est-à-dire la surface multipliée par le coefficient d’absorption du matériau, soit identique.  PLACO RIGITONE DESIGN Chantier Plakotek – Wimille – Septembre 2020 Les solutions baffles et îlots flottants se déclinent y compris avec des solutions plaque de plâtre. Placo Registone design. Photo : Placo Solution 1 Plafond suspendu acoustique Il s’agit d’un plafond doté de suspentes particulières, dites antivibratiles. Ces éléments sont constitués d’un carter métallique et d’un ensemble ressort en acier spécial. Les performances acoustiques de l’ensemble rail-suspente-plaques de plâtre dépend : – de la hauteur du plénum : plus elle est importante, plus les gains sont significatifs ; – du nombre de suspentes : plus il est réduit, plus il est efficace jusqu’au plafond autoportant, qui est le nec plus ultra ; – de l’épaisseur de la laine minérale ainsi que du nombre et de l’épaisseur des plaques : plus la masse surfacique est élevée, plus le gain est important. Les solutions de plaques de plâtre haute performance acoustique Creabel de Siniat englobent deux gammes de produits aux univers techniques et esthétiques spécifiques, Createx et Creason, comprenant des collections de plusieurs décors différents. Photo : Siniat Il est possible, en plus, d’utiliser des plaques perforées pour corriger l’ambiance acoustique des locaux. Les montages acoustiques se font sans ossature périphérique. Les premières lignes d’ossature primaire et secondaire sont implantées à 3 mm des murs. Les suspentes sont réglées à l’aide de tendeurs avant la mise en place des profilés. Les plaques sont posées perpendiculairement aux lignes d’ossature secondaire. Dans le cas de plafonds multicouches, les joints longitudinaux et transversaux sont décalés. Avant mise en œuvre, il est important de vérifier la nature des planchers pour éventuellement renforcer l’isolation acoustique (ex. : plancher en bois). Ne pas oublier le traitement en périphérie avec des joints en cueilli (5 mm), à traiter avec des joints souples acryliques de manière à désolidariser les parements du plafond des parements des parois. Ils ne doivent en aucun cas entrer en contact : les performances du plafond en seraient amoindries. Avec Danoline Creative, Knauf va plus loin dans le rendu esthétique des dalles de plâtre perforées Unity 3 (perforations carrées) et Unity 4 (perforations rondes) grâce à un procédé de personnalisation par impression, monochrome ou polychrome. Photo : Knauf Solution 2 Plafond décoratif acoustique Les plafonds acoustiques et décoratifs sont conçus pour l’absorption sur toute la gamme des fréquences audibles sans oublier les basses et moyennes qui peuvent créer un phénomène de masquage si le produit n’est pas performant en basse fréquence. Il ne s’agit donc pas d’isolation à proprement parler, mais de correction. Néanmoins, ils peuvent être montés comme dans le cas d’un plafond suspendu pour assurer un minimum d’isolation acoustique, mais la performance sera moindre. La correction est obtenue avec une plaque de plâtre spécifique, trouée et dotée d’un voile non tissé sur sa face intérieure et éventuellement complétée par une laine minérale. Deux types de montage pour ces ouvrages : plafond plaque de plâtre (2,40 × 1,20 m) ou dalle de plafond (0,60 × 0,60 m). Dans le premier cas, l’ossature primaire est installée avec un entraxe de 1,20 m, autorisant des portées jusqu’à 3 m. La partie inférieure des profilés comporte des découpes qui permettent de clipser l’ossature secondaire. Dans le second cas, deux possibilités : fixation directe sous les structures supports (plafonds à ossature simple) ou fixation indirecte sous les structures supports par un système d’ossature primaire (plafond à ossature secondaire). Les plaques de plâtre perforées ne doivent pas être peintes, notamment au pistolet, car cette méthode bouche les perforations de la plaque. De même, ces plafonds ne sont pas compatibles avec les laines minérales dotées de pare-vapeur : il convient donc de prévoir la première laine de verre sans pare-vapeur, pour respecter les règles thermiques « deux-tiers, un tiers » sur la résistance thermique.     Solution 3 Solution acoustique mince Les solutions minces permettent de réduire les nuisances acoustiques dans les constructions anciennes du secteur résidentiel, et ce, sans modification notable des surfaces habitables. Mises en œuvre en plafond et en cloisons, elles ne font pas plus de 5 cm d’épaisseur, soit la limite généralement admise pour une solution acoustique mince. Le système est constitué de profilés métalliques et de plaques de plâtre dotées d’un isolant en mousse polyester. Les profilés métalliques sont fixés directement sur les parois (sous-face des plafonds ou cloisons séparatives) avec un pas de 550 mm pour les plafonds et de 730 mm pour les cloisons. La distance entre la première ligne d’ossature et la paroi n’excède pas 150 mm et un jeu de 10 mm est ménagé entre les lignes d’ossature et les parois. Les panneaux sont mis en place perpendiculairement aux lignes d’ossature. Il est nécessaire de réserver un jeu de 5 mm d’épaisseur à la périphérie de l’ouvrage (traitement entre parois verticales et plafond) et de le calfeutrer à l’aide d’un mastic acrylique. Avant travaux, il est préférable de procéder à un diagnostic acoustique, afin de déterminer précisément l’origine des nuisances sonores et les parois à traiter, sachant que le bruit se transmet directement par les parois séparatives et indirectement par les parois latérales ou par rayonnement des parois intérieures.     Système Placo Phonique Rénomince composé de panneaux vissés sur des profilés Stil MOB, l’ensemble ayant une épaisseur de seulement 5 cm. Performances acoustiques : ∆RA = + 16 dB (sur briques creuses enduites). Photo : Placo Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 79 jours

SIDIANE, UNE NOUVELLE ORGANISATION PROFESSIONNELLE POUR LA FILIÈRE DU DIAGNOSTIC IMMOBILIER, DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS

SIDIANE, LA NOUVELLE ORGANISATION PROFESSIONNELLE POUR LA FILIÈRE DU DIAGNOSTIC IMMOBILIER, DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS EST EN ORDRE DE MARCHE. Paris, le 10 février 2022 – SIDIANE a désigné Jean-Christophe PROTAIS comme président et s’est structuré pour entamer 2022, une année clé pour tous les acteurs de la filière du diagnostic immobilier. Ses […]
Il y a 3 ans et 82 jours

Antea Group et batiRIM®, Groupe SUEZ, mettent le digital au service de la valorisation des déchets du BTP

Celui-ci proposera aux acteurs du BTP une solution de déconstruction sélective afin de maximiser le réemploi et le recyclage des déchets. Cette démarche s’appuie sur un outil de modélisation unique, RIM® (Ressource Information Modeling) qui permettra à Antea Group d’élargir son offre de services pour les projets de déconstruction et de réhabilitation au service de l’économie circulaire.Les outils numériques sont incontournables pour optimiser la déconstruction sélective d’un bâtit et assurer cette mutation. C’est pourquoi Antea Group a choisi de s’associer à batiRIM® et de proposer le diagnostic digitalisé des Produits-Equipements-Matériaux-Déchets avec l’outil RIM® dans son offre de service. Ce diagnostic permettra de quantifier, qualifier et cartographier les flux de produits et de matières issus de bâtiments en rénovation, réaménagement ou déconstruction et d’évaluer, avant même le début des travaux, leur potentiel de réemploi, de réutilisation et de recyclage. Ce diagnostic est la pièce maîtresse pour définir la stratégie Economie Circulaire grâce à l’utilisation des données collectées sur le terrain, et ainsi répondre aux nouveaux enjeux réglementaires.Grâce à cet outil, Antea Group sera en mesure d’utiliser les données, les référentiels et les plans constitués lors du diagnostic PEMD digitalisé pour organiser le chantier de curage ou de déconstruction sélective avec les différents intervenants. L’outil permet également d’intégrer les plans des bâtiments dans une interface numérique, en 2D ou 3D, et de restituer les données acquises dans une base de données interactive et sécurisée, au sein de la plateforme batiRIM®, partagée avec l’ensemble des parties prenantes du chantier. Ce diagnostic permettra de réaliser un suivi des flux de produits et matériaux (fenêtres, sols, portes, etc.) jusqu’à leur possible incorporation dans de nouvelles constructions. Il pourra également assurer la traçabilité et la gestion facilitée de la déconstruction sélective, établir le bilan carbone tout en fournissant des données fiabilisées à ses clients.Pascal Voyeau, Directeur Général d’Antea Group en France, déclare : « Diminuer l’impact environnemental des chantiers de nos clients et développer avec eux l’économie circulaire sont les ambitions que nous nous fixons. Pour y parvenir, nous nous appuyons sur des technologies avancées : le partenariat avec batiRIM® est un facteur clé de succès de notre démarche ».Yann Vincent, Président Directeur Général de batiRIM® et Directeur Général des Services aux Entreprises SUEZ Recyclage et Valorisation France, ajoute : « Acteur de la préservation de l’environnement, SUEZ mobilise les parties prenantes pour réussir la transition environnementale, en développant des modèles d’économie circulaire. La solution proposée par batiRIM® à Antea Group en est un exemple concret qui s’appuie à la fois sur des référentiels métiers, des outils numériques pour réaliser la modélisation des bâtiments à déconstruire et sur l’expertise d’une équipe ».
Il y a 3 ans et 82 jours

Les acteurs du réemploi solidaire et les ONG environnementales demandent un soutien pour le réemploi dans le bâtiment

Chiffres clés70%, c’est la part du BTP dans la production annuelle de déchets en France.224 millions de tonnes, c’est la production annuelle de déchets dans le BTP en France (dont 46 millions pour le seul bâtiment, soit l’équivalent de la quantité produite annuellement par les ménages en France).111 kg CO2e, c’est la quantité d’émissions évitées par tonne de déchets non dangereux collectés en mélange en pied de chantier envoyée en valorisation.90, c’est le nombre de structures de l’ESS engagées dans le diagnostic, la dépose et le réemploi des matériaux de construction.La loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) de février 2020 a mis en place une nouvelle filière à Responsabilité Elargie du Producteur (REP) dans le secteur du bâtiment, avec l’ambition d’appliquer le principe de pollueur-payeur à la gestion de ces déchets, mais aussi de prévenir leur production et de lutter contre les dépôts sauvages. Après un décret publié fin décembre, un arrêté portant sur le cahier des charges de la filière est en cours de finalisation, dont le projet s’avère décevant par rapport aux buts recherchés par le législateur et à l’urgence environnementale. Selon les acteurs du réemploi solidaire et les associations environnementales, il serait indispensable que ce cahier des charges serve à construire une stratégie ambitieuse pour encourager le réemploi dans le secteur et prévoie un fonds réemploi, comme le stipulait la loi AGEC et comme il en existe dans d’autres secteurs (textiles, équipements électriques et électroniques, meubles, jouets, etc.). Ce fonds permettrait de soutenir financièrement le réemploi et la réutilisation des matériaux de construction, activités qui permettent de réduire les déchets efficacement, et plus largement les impacts environnementaux du secteur de la construction (en matière climatique, de surconsommation des ressources et d’atteinte aux écosystèmes). Il s’agirait d’orienter une part de l’éco-contribution incluse dans le prix de vente des produits et matériaux de construction (selon le principe pollueur-payeur), vers les activités de réemploi portées par des structures de l’ESS. Cette activité de réemploi est d’autant plus importante qu’une pénurie de produits et matériaux de construction est actuellement à l’origine de multiples retards de chantiers. Dans le même temps, de plus en plus de collectivités territoriales veulent développer des ressourceries de matériaux sur leur territoire, notamment en réponse à l’augmentation de la fiscalité (TGAP) sur les opérations d’enfouissement et d’incinération. En plus d’apporter une solution concrète à ces pénuries, ces recycleries de matériaux contribuent aussi à la création d’emplois locaux non délocalisables. La création d’un fonds réemploi permettrait au secteur du bâtiment d’accélérer sa transition écologique, les chantiers de réhabilitation-déconstruction dépassant les 1 000 m2 ayant l’obligation (mais souvent pas les moyens) de réaliser un diagnostic Produits-Equipements-Matériaux-Déchets visant à limiter la quantité de déchets produits et à privilégier le réemploi au recyclage.Pour Jérôme Saddier, président d’ESS France : « Le BTP est responsable de 70% de la production de déchets en France. Compte tenu de cet enjeu, il nous semble indispensable d’aider les acteurs du réemploi de cette filière, issus pour beaucoup de l’économie sociale et solidaire. L’impact positif d’un fonds réemploi serait non seulement environnemental, mais aussi social avec des créations d’emplois importantes sur nos territoires. »
Il y a 3 ans et 83 jours

Crédit immobilier : quelles sont les évolutions d'un secteur toujours mouvant ?

Cependant, ce secteur est intrinsèquement soumis aux évolutions bancaires et réglementaires. La Centrale de Financement prévient sur les potentielles conséquences des changements à venir en 2022.La remontée des taux d’emprunt : une menace pour le pouvoir d’achat des ménagesAlors que l’année 2021 a été marquée par des taux bas records (1,2% en moyenne au second semestre 2021 enregistré par La Centrale de Financement pour une durée de 20 ans), plusieurs indicateurs montrent que les taux tendent à la hausse, entre 0,20% et 0,30%, pour le début de l’année 2022. La Centrale de Financement alerte les emprunteurs sur la nécessité de bien préparer leurs dossiers d’accession au prêt. Tandis que l’inflation touche tout le monde et plombe déjà le pouvoir d’achat des ménages, que l’on assiste à une augmentation des coûts de l’énergie et à la montée des prix sur le carburant, la bonne négociation d’un taux d’emprunt peut s’avérer primordiale et le différentiel de 35€ par mois n’est pas anodin.La Centrale de Financement, expert du prêt en immobilier, met alors l’accent sur l’importance de bien monter son dossier pour pouvoir négocier les meilleurs taux auprès des banques. Elle entend rappeler qu’une différence de taux, aussi minime soit-elle, peut peser sur le reste à vivre des emprunteurs à la fin de chaque mois. Le nouveau diagnostic de performances énergétique: un critère à prendre en compte avant l’acquisition d’un bienDepuis le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performances énergétique est opposable à tout propriétaire. C’est-à-dire qu’un propriétaire investisseur ayant un logement avec un DPE catastrophique ne pourra, d’ici peu, plus louer son bien. Pourtant, avec un taux d’endettement limité (le Haut Conseil de Stabilité Financière a fixé le taux maximum d’endettement des emprunteurs à 35%), le propriétaire du bien ne sera pas toujours en capacité d’emprunter afin d’y réaliser les travaux de rénovation énergétique. Ne pouvant ni le rénover et ni le louer, sa seule solution sera de le revendre, et ce, probablement à perte en raison des contraintes énoncées. Conseil : Un investisseur doit, avant l’achat du bien qu’il souhaite acquérir, prendre en compte son diagnostic énergétique. Cela lui permet d’envisager l’éventuel coût de sa rénovation énergétique et de pouvoir louer son bien en toute sérénité.Le nouveau diagnostic de performances énergétique permet aux ménages qui achètent leur résidence principale de s’orienter vers des biens sans besoin de rénovation, mais à des prix de marché probablement élevé ou d’anticiper le prix des travaux dans le budget global d’acquisition, ce qui induit une réflexion en amont de l’achat pour valider le plan de financement.Pour Sylvain Lefèvre, directeur général de La Centrale de Financement : « Dans un contexte immobilier tendu, les ménages avec un faible budget ont parfois tendance à se tourner vers des biens moins chers, situés plus loin des centres-villes. Ce type de logement est souvent moins bien isolé, plus énergivore. De plus, si le télétravail permet de travailler de son domicile plusieurs jours par semaine, cela n’est pas toujours le cas. Doit alors s’ajouter aux factures d’énergie une enveloppe dédiée au prix du carburant, toujours plus conséquente. Un ménage qui avait décidé de vivre loin des centres-villes en pensant avoir un reste à vivre plus conséquent grâce à un prêt moins élevé peut finalement se retrouver à payer un prix total énergie et carburant hors budget. Le nouveau DPE peut leur permettre d’éviter une mauvaise surprise en s’orientant vers un choix de logement principal moins énergivore, quitte à le payer un peu plus cher. »
Il y a 3 ans et 83 jours

Plan jeunes : un succès "à relativiser" selon la Cour des comptes

Les sages de la rue Cambon rappellent que le plan, qui réunit "de multiples dispositifs" (accompagnement, aides à l'embauche, contrats aidés...) et dont le montant total "pourrait avoisiner 10 milliards d'euros", a été lancé "face à la perspective de l'arrivée sur le marché du travail" de 750.000 jeunes sortant du système scolaire et "dans un contexte économique dégradé par la crise sanitaire".Face aux conséquences potentielles de la crise sur l'emploi des jeunes, "une intervention des pouvoirs publics était légitime, mais celle-ci a été parfois mal proportionnée", jugent les sages, qui ajoutent que "malgré une forte mobilisation pour la mise en œuvre du plan, son succès est à relativiser".La Cour pointe notamment une "insuffisante prise en compte des besoins et des capacités des territoires". A titre d'exemple pour la garantie jeunes, "les valeurs cibles fixées ont été presque systématiquement doublées alors que la demande d'emploi locale des jeunes était très différente d'une région à l'autre".Les sages relèvent aussi "un effet apparemment limité des aides à l'embauche sur le nombre de jeunes en emploi".L'aide à l'embauche des jeunes (AEJ), pouvant aller jusqu'à 4.000 euros et qui a pris fin à la fin mai 2021, "aurait favorisé un déplacement de l'emploi des jeunes vers des CDD longs et des CDI, sans conduire à une hausse globale de leur taux d'emploi", note la Cour.Quant à l'aide à l'apprentissage (5.000 ou 8.000 euros selon l'âge des bénéficiaires), "mesure dont le coût est le plus élevé", elle "a certainement permis d'augmenter significativement le nombre d'apprentis, mais surtout au bénéfice de diplômés dont l'insertion sur le marché du travail n'est le plus souvent pas problématique. L'effet net sur l'emploi en volume est donc vraisemblablement faible".In fine, la Cour note que "la situation des jeunes sur le marché du travail apparaissait relativement préservée à l'automne 2021" (le taux de chômage des 15-24 ans "ne s'est pas aggravé en sortie de crise", à 20% au 3e trimestre 2021, contre 21,2% fin 2019, et leur taux d'activité atteignait 41,1% soit 3,2 points de plus que fin 2019).Cela "pourrait laisser augurer d'une réussite" des mesures du plan jeunes "grâce à une meilleure coordination des acteurs et une indéniable mobilisation de l'État et de ses partenaires", dit la Cour. Mais elle ajoute aussitôt que ce diagnostic mérite d'être "nuancé", relevant entre autres que "l'efficacité de certaines mesures sur l'emploi, notamment les plus coûteuses, n'est pas avérée".Dans sa réponse à la Cour, le Premier ministre Jean Castex souligne "le contexte d'urgence et d'incertitudes majeures sur le plan socioéconomique dans lequel le plan a été conçu". Il argue que "la situation de l'emploi des jeunes a été préservée et ce non pas dans le cadre d'un retrait du marché du travail de ces derniers, mais dans celui d'une augmentation de leur taux d'activité, particulièrement remarquable dans le contexte de crise", ce qui "semble de nature à caractériser l'impact très positif du plan".
Il y a 3 ans et 85 jours

Le Collectif de la Rénovation Globale en Copropriété intègre l’Alliance HQE-GBC

En France, environ 100 000 copropriétés soit 1,1 million logements sont considérés comme des passoires énergétiques. Rénover l’ensemble du parc immobilier au standard BBC d’ici 2050 est l’un des objectifs du projet de loi Climat et Résilience avec une étape visant à éliminer les passoires thermiques d’ici 2025. De plus dès 2028, il ne sera plus possible de louer un appartement classé F ou G. Face à cet enjeu majeur, il est apparu urgent aux acteurs de la filière de se mobiliser dans le cadre du Collectif de la Rénovation Globale en Copropriété (RGC) avec pour vocation de réfléchir et d’agir depuis l’intérieur et avec l’ensemble de la filière (MOA, Maîtrise d’Usage, MOE, AMO, Entreprises, Industriels, fournisseurs d’énergie et organismes de sensibilisation du public) dans le but de multiplier les rénovations globales efficientes en copropriété. Afin d’accélérer la massification de la rénovation énergétique des copropriétés, le Collectif vient d’intégrer l’Alliance HQE-GBC France en créant un groupe de travail dédié. Pour fluidifier le processus de rénovation globale et démultiplier les chantiers, le groupe de travail Rénovation Globale en Copropriété s’appuiera sur 4 axes d’actions fortes nourries par l’innovation collective : 1. Faciliter la commande de rénovations globales efficientes grâce à la systématisation de la réalisation d’un diagnostic technique global et la définition d’un langage commun pour mettre en place des guides et référentiels. 2. Proposer des outils opérationnels, notamment des formations par cœur de métier et interdisciplinaires, une base de données documentaire centralisée, une boite à outils de gestion de projet de rénovation, un mode de dévolution des marchés. 3. Développer le réseau des professionnels en déployant en régions la politique nationale de rénovation des copropriétés et en faisant la promotion des actions interprofessionnelles sur le territoire. 4. Innover dans les financements en exploitant les financements verts, les prêts avance mutation (PAM), le levier surélévation… Les membres actuels du groupe Rénovation Globale en Copropriété au sein de l’Alliance HQE-GBC France : UNIS, UNSFA, FNAIM, CINOV, SNPI, ANAH, Compagnie des Architectes de Copropriété, l’Échappée des Copropriétés, La Copro des Possibles, l’Agence Parisienne du Climat, le Plan Bâtiment Durable, Ile de France Énergies, Vert Durable, le Club de l’Amélioration de l’Habitat, , STO, Saint-Gobain, EDF, GRDF.   Photo : Jean-Charles Vaillant, Compagnie des Architectes de Copropriété – Olivier Safar, UNIS – Gérard Sénior, UNSFA – Emira Zaag, UNSFA – Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC Alexandre Vitry, Compagnie des Architectes de Copropriété – Danielle Dubrac, UNIS – François Pelegrin, UNSFA  
Il y a 3 ans et 85 jours

Le Collectif de la Rénovation Globale en Copropriété intègre l’Alliance HQE-GBC

En France, environ 100 000 copropriétés soit 1,1 million logements sont considérés comme des passoires énergétiques. Rénover l’ensemble du parc immobilier au standard BBC d’ici 2050 est l’un des objectifs du projet de loi Climat et Résilience avec une étape visant à éliminer les passoires thermiques d’ici 2025. De plus dès 2028, il ne sera plus possible de louer un appartement classé F ou G. Face à cet enjeu majeur, il est apparu urgent aux acteurs de la filière de se mobiliser dans le cadre du Collectif de la Rénovation Globale en Copropriété (RGC) avec pour vocation de réfléchir et d’agir depuis l’intérieur et avec l’ensemble de la filière (MOA, Maîtrise d’Usage, MOE, AMO, Entreprises, Industriels, fournisseurs d’énergie et organismes de sensibilisation du public) dans le but de multiplier les rénovations globales efficientes en copropriété. Afin d’accélérer la massification de la rénovation énergétique des copropriétés, le Collectif vient d’intégrer l’Alliance HQE-GBC France en créant un groupe de travail dédié. Pour fluidifier le processus de rénovation globale et démultiplier les chantiers, le groupe de travail Rénovation Globale en Copropriété s’appuiera sur 4 axes d’actions fortes nourries par l’innovation collective : 1. Faciliter la commande de rénovations globales efficientes grâce à la systématisation de la réalisation d’un diagnostic technique global et la définition d’un langage commun pour mettre en place des guides et référentiels. 2. Proposer des outils opérationnels, notamment des formations par cœur de métier et interdisciplinaires, une base de données documentaire centralisée, une boite à outils de gestion de projet de rénovation, un mode de dévolution des marchés. 3. Développer le réseau des professionnels en déployant en régions la politique nationale de rénovation des copropriétés et en faisant la promotion des actions interprofessionnelles sur le territoire. 4. Innover dans les financements en exploitant les financements verts, les prêts avance mutation (PAM), le levier surélévation… Les membres actuels du groupe Rénovation Globale en Copropriété au sein de l’Alliance HQE-GBC France : UNIS, UNSFA, FNAIM, CINOV, SNPI, ANAH, Compagnie des Architectes de Copropriété, l’Échappée des Copropriétés, La Copro des Possibles, l’Agence Parisienne du Climat, le Plan Bâtiment Durable, Ile de France Énergies, Vert Durable, le Club de l’Amélioration de l’Habitat, , STO, Saint-Gobain, EDF, GRDF.   Photo : Jean-Charles Vaillant, Compagnie des Architectes de Copropriété – Olivier Safar, UNIS – Gérard Sénior, UNSFA – Emira Zaag, UNSFA – Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC Alexandre Vitry, Compagnie des Architectes de Copropriété – Danielle Dubrac, UNIS – François Pelegrin, UNSFA   Cet article Le Collectif de la Rénovation Globale en Copropriété intègre l’Alliance HQE-GBC est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 91 jours

Safer Internet Day : qu’en est-il de l’Internet des Objets ?

Vous avez déjà entendu, à coup sûrs, de nombreux conseils vous invitant à utiliser des mots de passe uniques difficiles à deviner pour tous vos comptes en ligne, à masquer votre navigation sur Internet avec des VPN lorsque vous utilisez des points d'accès Wi-Fi publics ou encore à vous méfier d'e-mails non sollicités vous indiquant qu’un colis vous est destiné ? Mais en 2022, ceci ne suffit plus. Depuis des années, des millions d'appareils n’ayant pas été conçus en prenant en compte la cybersécurité se connectent quotidiennement à Internet. Ils transfèrent vos données sensibles et personnelles vers des serveurs sur internet. C’est ainsi que de plus en plus d'appareils du quotidien intègrent des ordinateurs, alors que peu d’entre nous en prennent réellement conscience. Nous les appelons innocemment « Objets connectés » ou « Internet des objets » (IOT). Cette myriade d'appareils dits « intelligents » nous entourent et profitent de plus en plus d’Internet, qu'il s'agisse d'ampoules ou de fours que vous pouvez allumer à distance, d’un réfrigérateur connecté qui peut déterminer ce qui doit être commandé, des moniteurs pour bébé, des voitures jusqu’aux implants médicaux… Le débat sur la sécurité de ces nouveaux objets est vaste. Dans certains cas, les avantages peuvent nous rendre perplexes. Posséder un réfrigérateur connecté à Internet est-ce vraiment nécessaire ou sommes-nous simplement influencés par le marketing ? Un sèche-linge partageant des informations de diagnostic avec une équipe de service après-vente et se mettant à jour. Tout cela semble vraiment pratique et peu dangereux pour la sécurité de nos données à première vue. A l’inverse, un véhicule pouvant communiquer avec d'autres voitures pour savoir où se trouvent les risques sur notre trajet, cela semble très utile. Pour autant, cela doit nous interroger sur le sort de nos données et l’enregistrement de nos déplacements. L’IOT est un sujet qui divise et interroge beaucoup d’entre nous. Certaines entreprises peuvent sembler laxistes en matière de sécurité et de confidentialité alors que le grand public continue d’adopter ces gadgets à bras ouverts sans prise de conscience notable. Mais, il est à noter que malgré les failles régulièrement décelées sur les objets connectés, celles-ci sont souvent vite corrigées. Il faut simplement faire attention aux données que l’on transmet comme sur tout appareil numérique et effectuer les mises à jour régulièrement pour être en sécurité. Le Safer Internet Day pourrait être, cette année, l’occasion de réfléchir à notre utilisation de l’Internet des Objets. Faites vos choix en âme et conscience. L’utilisation idéale est sûrement dans un juste milieu.Tribune de Benoit Grunemwald, Expert en Cyber sécurité, ESET France (LinkedIn)
Il y a 3 ans et 93 jours

L’École polytechnique publie son Plan climat et met le développement durable au cœur de ses missions et de son campus

La publication du Plan climat de l’École polytechnique accentue son engagement pour contribuer à bâtir un monde plus soutenable. Elle affirme son ambition d’intégrer pleinement la transition écologique dans l’ensemble de ses missions de formation, de recherche, d’innovation et dans le fonctionnement de son campus. Résultat d’un processus large et participatif qui a impliqué les équipes académiques, les étudiants, les personnels et les partenaires de l’École, ce Plan climat fixe 10 objectifs réalisables à 5 ans, regroupés en 3 piliers - former et engager, développer et innover, et réduire et responsabiliser – pour transformer en profondeur les comportements et contribuer à l’avènement d’une prospérité responsable et soutenable. Le Plan climat de l’École polytechnique s’inscrit dans le prolongement des engagements forts en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique pris par l’École lors du colloque international « Réflexions : Chercher, former et agir pour le développement durable », organisé en juin 2019, dans le cadre de son 225e anniversaire. L’École a ainsi publié en 2020 un premier bilan carbone du campus, permettant d’établir un diagnostic et de définir des trajectoires de réduction de ses émissions pour parvenir à la neutralité carbone à l’horizon 2050.Elle a ancré cette nouvelle étape de la transition écologique au sein de l’Institut Polytechnique de Paris (IP Paris), qui lui a permis d’unir ses forces à celles de quatre autres Écoles d’Ingénieur prestigieuses : l’ENSTA Paris, l’ENSAE Paris, Telecom Paris et Telecom SudParis. Dans ce cadre, elle a poursuivi le déploiement de ses modules de formations développement durable et des actions de recherche du centre interdisciplinaire d’IP Paris, Energy4Climate (E4C). Depuis sa création, l’École polytechnique n’a cessé d’accompagner et de façonner les transformations économiques, techniques et sociétales qui se sont succédées et qui ont permis des avancées au bénéfice du plus grand nombre. L’engagement de l’École en faveur d’un développement soutenable entre en résonance avec sa mission originelle de promotion de la science dans la formation, la recherche et l’innovation au plus haut niveau et au service du bien commun. Complexes et globaux, les défis environnementaux doivent être abordés avec humilité, agilité, vision de long terme et dans le cadre d’une approche pluridisciplinaire que l’École porte depuis ses origines.Les 10 objectifs du Plan climat à cinq ans :Intégrer des heures de formations appliquées sur les enjeux de durabilité dans 100% des parcours professionnalisantsTripler le nombre d’heures de formation obligatoire sur les enjeux de soutenabilité pour l’ensemble des formationFormer nos collaborateurs et leur permettre d’appliquer la transition écologique au quotidienCréer un campus démonstrateur de la transition, s’appuyant sur ses communautés de recherche et d’innovationIntégrer le développement durable comme paradigme dans 100% des projets de recherche structurantsAlimenter un fonds climat permettant de soutenir des actions de transition au sein de l’ÉcoleRéaliser annuellement une cartographie de la recherche à l’échelle IP Paris portant sur les enjeux environnementaux et de son impactDiminuer de 20% les émissions de gaz à effet de serre par usager du campus sur le poste énergieAssurer 50% des commandes sous critères d’achats responsablesSanctuariser un cœur de campus dédié aux modes de déplacements doux
Il y a 3 ans et 96 jours

Diagnostic, réparations et prévention

[©CSTB] Edité par le CSTB et l’AQC, “La pathologie des fondations superficielles. Diagnostic, réparations et prévention” fournit les clefs pour identifier, réparer et prévenir les désordres liés aux mouvements des sols. Ces derniers affectant les fondations superficielles. Illustré de plus de 200 schémas et de 400 photos, ce guide très complet propose de revoir les notions fondamentales, telles que le cycle de l’eau, la constitution des sols, les interactions sols-structure… Il permet d’étudier 43 cas réels de désordres survenus à différentes étapes de la construction. Et d’acquérir une méthode de diagnostic pour identifier les facteurs de prédisposition et ceux déclenchant les mouvements des sols. Enfin, il aide à choisir les travaux de reprises graduelles en fonction de l’origine des dommages… A travers de multiples exemples, Alain-Franck Béchade, l’auteur, partage son expérience issue de plus de 250 expertises menées surtout sur des maisons individuelles. En plus des connaissances techniques sur la structure et la géotechnique, il vous sensibilisera à l’impact des facteurs environnementaux (venues d’eaux accidentelles et végétation) sur les constructions. Cet ouvrage est destiné aux constructeurs, aux architectes, aux maîtres d’œuvre, aux maçons, aux experts, aux géotechniciens, aux formateurs. Mais aussi aux propriétaires et futurs propriétaires. Edition : CSTB et AQCAuteur : Alain-Franck BéchadePrix : 70 €TTC Retrouvez le cahier technique ici
Il y a 3 ans et 97 jours

L’Inrap a vingt ans

L’Institut national de recherches archéologiques préventives célèbre ses vingt ans d’existence, de recherches et de découvertes archéologiques. De 2002 à 2021, ses archéologues ont réalisé près de 50 000 opérations archéologiques, dont 5 000 fouilles en France métropolitaine et ultramarine. Liée à l’aménagement du territoire, cette intense activité de sauvegarde des archives du sol a entraîné un profond renouvellement de la connaissance du passé, du Paléolithique au XXe siècle. Établissement singulier dans le paysage international, l’Inrap est la plus importante structure de recherche archéologique en Europe. Il compte aujourd’hui 2 300 collaborateurs et est doté d’un budget de 175 M€. Ce vingtième anniversaire s’accompagne d’un dense programme scientifique et culturel. Créé le 1er février 2002 en application de la loi sur l’archéologie préventive de janvier 2001, l’Inrap est un établissement public placé sous la tutelle des ministères en charge de la Culture et de la Recherche. Sa mission est triple : il est opérateur de diagnostics et de fouilles ; il assure l’exploitation scientifique de leurs résultats ; il concourt à l’enseignement, à la diffusion culturelle et à la valorisation de l’archéologie. Dans un contexte concurrentiel parfois complexe, l’Inrap a conduit avec succès ses opérations de terrain, développé une ambitieuse politique de recherche et mené une active politique culturelle. En 2020, il surmonte la crise sanitaire et affiche en 2021 un résultat financier positif pour la quatrième année consécutive. Le rapport d’évaluation que rend le Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres) en 2019 consacre la place et l’importance de l’Institut au sein de la communauté scientifique. Ce 20e anniversaire s’accompagne d’une importante programmation culturelle : publications, colloques, expositions… témoigneront des apports de l’archéologie partout sur le territoire. https://www.inrap.fr Photo : Décapage sur le site paléolithique d’Havrincourt (Pas-de-Calais), 2010. © Denis Gliksman, Inrap  
Il y a 3 ans et 103 jours

Achat de terrain et construction de maison: les démarches d’urbanisme

Avant d’acheter un terrain et d’y construire une maison, il faudrait prendre le temps d’étudier le projet avec grand soin avant de s’engager. De nombreux points méritent de l’attention et surtout une grande connaissance des démarches d’urbanisme actuelles. En effet, les démarches pour un terrain hors lotissement et dans un lotissement ne sont pas les mêmes. En effet, il faudrait vérifier les points suivants: La constructibilité du terrain Les démarches d’urbanisme (auprès de la municipalité) Les procédures de vente jusqu’à la signature Les critères d’un terrain constructible On dit qu’un terrain est constructible quand il est susceptible d’accueillir une ou plusieurs nouvelles constructions. Un terrain constructible doit répondre à plusieurs critères: Être juridiquement habile à recevoir une construction: c’est le Plan Local d’Urbanisme ou le PLU qui définit ce premier critère Avoir les capacités physiques à recevoir une nouvelle construction: selon la nature du sol et la nature du sous-sol. Est-ce que le terrain peut supporter les charges des futures constructions afin de garantir la sécurité des futurs occupants? Être viabilisé: le terrain est-il raccordé ou raccordable aux voies d’accès pour les engins de construction et surtout les réseaux classiques (eau, gaz, électricité, téléphone, assainissement collectif…) Quand un terrain réunit tous ces critères, il est donc constructible. Par contre, s’il manque même une condition, le terrain devient non constructible. Sachez qu’un terrain constructible n’est pas pareil qu’un terrain à bâtir. Voyons les différences: Un terrain à bâtir est nu ou contient une construction dont l’état est impropre à un usage Un terrain constructible peut comporter une ou plusieurs constructions utilisables Les précautions à prendre avant d’acheter un terrain pour construire La première chose à faire avant d’acheter un terrain est de s’informer à la mairie s’il est constructible ou non. Les règles d’urbanisme actuelles Sachez que vous avez la possibilité de voir à la mairie le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ou le Plan d’Occupation des sols (POS). Cela vous permet d’avoir une idée de l’évolution de l’environnement et de connaître les règles de construction applicables à cette zone. Pour ce faire, vous devez consulter les documents suivants à la mairie: Le Plan Local d’Urbanisme pour savoir quel type de construction est autorisé dans cette partie, l’accessibilité aux réseaux publics, l’aspect architectural des constructions, hauteur maximale des bâtiments autorisée… Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal ou PLUI La carte communale où vous avez la possibilité de voir les zones constructibles et non-constructibles Le certificat d’urbanisme: un document plein d‘informations comme les limitations administratives au droit de propriété, les dispositions d’urbanisme, les équipements publics existants ou prévus Le cadastre Ces documents vous offrent la possibilité d’obtenir des réponses en ce moment, mais le caractère constructible d’un terrain peut changer à tout moment selon les évolutions de la commune et de l’intercommunalité. Terrain dans un lotissement ou hors lotissement Il existe deux types de terrains constructibles proposés à la vente selon leur situation: Un terrain hors lotissement ou un terrain en secteur diffus (isolé) Un terrain dans un lotissement: peut être un lot ou divisé en plusieurs parcelles Terrain hors lotissement Avant d’acheter un terrain, veillez à ce que vous ayez à votre possession un certificat d’urbanisme opérationnel. Grâce à ce document, vous avez la possibilité de voir si le projet est réalisable selon les caractéristiques précisées dans la demande ou s’il y a des contraintes architecturales qui doivent être respectées. Par contre, sans un permis de construire, vous n’avez pas la garantie de l’aboutissement de votre projet de construction. La majorité des gens optent pour l’achat d’un terrain en secteur diffus. En plus de ne pas être le résultat d’une division d’un bien existant, ce type de terrain vous donne une grande liberté de choix sur la configuration et l’emplacement du terrain, le constructeur, sur l’architecture des futures constructions. Cependant, vous devez tout de même respecter les règlements d’urbanisme et vos possibilités financières pour viabiliser le terrain. Mais vous devez également vérifier la nature du sol et consulter les servitudes de passage. Terrain dans un lotissement Selon l’article L.442-1 du Code de l’Urbanisme, le lotissement est: “la division en propriété ou en jouissance d’une unité foncière ou de plusieurs unités foncières contiguës ayant pour objet de créer un ou plusieurs lots destinés à être bâtis”. Un terrain dans un lotissement est un terrain unique divisé en plusieurs parcelles qui doivent accueillir de nouvelles constructions. La vente de ce type de terrain s’adresse aux particuliers pour construire de nouvelles maisons individuelles. Acheter un terrain dans un lotissement vous offre de nombreux avantages et garanties: Un terrain constructible Un terrain viabilisé Un terrain délimité Par contre, le choix de construction est limité pour l’acquéreur. En plus d’être proche des constructions voisines, il doit également respecter les règlements et le cahier de charges du lotisseur. La cohérence urbanistique est à respecter. Les autres points à vérifier À part cela, il existe également d’autres points qui méritent votre attention. L’état du sol et les risques liés à l’environnement Se renseigner sur l’état du sol à la mairie est une étape essentielle avant de devenir propriétaire d’un terrain constructible. Même si un terrain est constructible, il se peut que la qualité du sol ne soit pas appropriée. Vous avez le choix entre demander aux voisins, se renseigner auprès de la mairie ou faire appel à un géomètre. Depuis le 1er octobre 2020, tous les terrains non bâtis constructibles doivent tous passer à un nouveau diagnostic avant d’être vendus. Le but est de savoir s’il y a des risques de mouvements de terrains liés à l’environnement: sécheresse, réhydratation des sols argileux. Les travaux de viabilisation Un terrain constructible qui ne se trouve pas dans une zone habitée (rurale ou semi-rurale) doit prévoir un budget pour accéder aux réseaux publics: eau potable, gaz, électricité, téléphone… La raison est simple, un terrain constructible n’est pas forcément un terrain viabilisé. Si votre terrain est dans un lotissement et que la parcelle n’est pas raccordée à l’assainissement collectif, vous devez également prévoir un autre budget pour le système d’assainissement autonome. Les limites du terrain et les servitudes L’opération de bornage doit être effectuée avant d’acquérir un terrain constructible. Le but est de connaître les limites exactes de votre terrain constructible avant d’en devenir propriétaire. De plus, grâce au cadastre, vous pouvez vérifier la présence ou l’absence des servitudes privées.
Il y a 3 ans et 111 jours

Les solutions de la filière électrique pour la décarbonation

Dix organisations représentatives de la filière électrique ont signé une déclaration commune pour partager leur diagnostic et leurs recommandations pour relever les grands défis de la transition écologique.
Il y a 3 ans et 111 jours

Travaux de toiture : quelle est l’importance du diagnostic préalable?

La toiture est l’élément de la maison qui garantit son étanchéité. Concrètement, elle empêche que l’humidité pénètre à l’intérieur de l’habitacle afin d’éviter les dégâts qu’elle peut causer. Il est donc primordial d’assurer son bon état. Outre l’entretien du toit, des travaux de réparation devront être entrepris au besoin. Mais avant d’entamer la moindre chose, un diagnostic de la toiture est nécessaire. Quel est donc l’intérêt de cette opération ? Découvrez les réponses dans les lignes suivantes. Pourquoi réaliser un diagnostic de la toiture avant les travaux de réparation? Pour certain, réaliser un diagnostic du toit peut paraitre anodin. Toutefois, il s’agit d’une étape incontournable avant la mise en œuvre des travaux de toiture, et ce, peu importe leur nature et leur ampleur (ex : nettoyage du toit, réfection, travaux d’isolation). Pour sa réalisation, il est d’ailleurs conseillé de faire appel à une entreprise de couverture. En effet, le diagnostic du toit permet de relever les défauts de celui-ci. D’ailleurs, il devra être entrepris après le passage d’une forte intempérie. Il permet non seulement de mesurer l’ampleur des dégâts, mais aussi de déterminer le type d’opération à entreprendre pour que la toiture recouvre son état d’antan. Ainsi, le type de travaux à entreprendre va dépendre du résultat de ce diagnostic. Ce dernier permet en outre de définir la quantité et le type de matériaux indispensables à leur réalisation. En effet, le professionnel ne peut établir un devis des travaux qu’après ce diagnostic préalable. Ce document va informer son client sur les dépenses à engager. Éventuellement, le diagnostic permet de déterminer la durée effective des travaux. Que peut-on découvrir à l’issue du diagnostic de la toiture ? Le résultat du diagnostic peut, selon les cas, nous annoncer de mauvaises nouvelles. Comme susmentionné, il permet de mettre la main sur les maux dont souffre la toiture. Pour que rien ne soit laissé au hasard, il est donc plus judicieux de le confier à une entreprise spécialisée en travaux de toiture. En effet, le diagnostic peut nous révéler : Le mauvais état des revêtements du toit La défectuosité des tuiles ne peut être prise à la légère. Comme ces matériaux sont les premiers à garantir l’étanchéité de la structure, il est primordial d’assurer leur bon état pour éviter les infiltrations d’eau. En fonction du nombre de tuiles endommagées, on peut procéder à la rénovation partielle ou à la rénovation complète du toit. Dans tous les cas, les travaux doivent comprendre le remplacement des joints de la toiture détériorés. Des problèmes d’isolation du toit L’inconfort à l’intérieur de la maison, l’instabilité de la température et le passage des courants d’air froid par la toiture témoigne d’un problème d’isolation. Le diagnostic permet de les déceler et de déterminer en outre le type d’isolants à mettre en place pour garantir les performances thermiques de la toiture. Des problèmes de charpente Le diagnostic de la toiture n’implique pas uniquement l’inspection des éléments de couverture. Il faudra aussi vérifier l’état des autres éléments du toit comme la charpente. Celle-ci forme son ossature et supporte le poids de tous ses composants. Ainsi, il est essentiel de veiller à sa solidité, surtout si la charpente est faite en bois. Le diagnostic de celle-ci va alors permettre de détecter la présence d’insectes xylophages et de pièces en bois endommagées. Il permet également de déterminer les causes de la déformation de cette structure et les solutions à adopter pour y remédier.
Il y a 3 ans et 113 jours

Nouvelle année, nouvelle allure : préparer , nettoyer, les solutions Owatrol pour un bois magnifié

Le bois est une matière vivante et les bois d’extérieur qui sont soumis aux agressions quotidiennes (climat, usage répété...) requièrent une attention spécifique pour garantir leur pérennité. Il ne faut surtout pas penser qu’une fois un bardage posé ou une terrasse installée, « le plus dur est fait et que nous verrons plus tard pour la finition », de même qu’improviser ou se passer de l’étape nettoyage avant l’application d’une finition est très dommageable. La magie dans la vraie vie, cela n’existe pas et sans précaution, sans entretien, sans protection, rien ne tient.Deux recommandations incontournables :Toujours travailler sur un support propre.Toujours analyser l’état du bois avant toute décision de nettoyage ou de protection.Pourquoi l’analyse est-elle si importante avant toute action ?Les bois ne vieillissent pas tous de la même façon suivant leur essence, leur exposition, leur finition, leur usage. Ils subissent les UV, les intempéries, l’usure des passages répétés... Certains ont des protections, d’autres pas. Suivant leur nature, leur état et leur aspect, le diagnostic est différent. Et prendre une mauvaise décision, sans faire d’analyse en amont peut amener à faire deux fois le travail...Petit guide d’analyse et du choix des options pour nettoyer les bois :Bois gris et terne ayant simplement vieilli aux intempéries : il faut dégriserBois noirci, encrassé : il faut déshuilerBois recouvert d’une ancienne finition très filmogène, type peinture ou lasure : il faut décaper.Les solutions OwatrolNettoyer/dégriser :Le bois présente un aspect gris sale, il a en général été laissé aux intempéries sans protection ou avec une finition non filmogène. Il a uniquement subi le cycle de vieillissement « eau + UV + pollution » : il faut dégriser pour raviver, nettoyer et redonner son aspect d’origine au bois.Comment ? NET-TROL® 200 : Il agit sur tous les bois, sa formule en gel facilite son application et son pouvoir ultra mouillant lui permet d’agir en 15 minutes.Le plus : NET-TROL® 200 élimine également les coulures et les traces de tanin sur certains bois (ex : red cedar).Déshuiler :Le bois est noirci, encrassé car il a reçu une finition huilée en amont, souvent mal adaptée (huile de lin, voire huile de vidange ... !). Les huiles appliquées cuisent sous l’action des UV et avec l’eau s’incrustent dans le bois qui noircit en profondeur. Poncer ne suffira pas et ne fera pas faire d’économies : Il faut désencrasser et agir en profondeur pour enlever les anciennes huiles colmatées.Comment ? le déshuileur NET-TROL® 400 rend solubles les huiles ou les saletés incrustées dans le support et laisse, après rinçage et neutralisation, un bois impeccable.Le plus : Grâce à son excellent pouvoir imprégnant NET-TROL® 400 agit rapidement et en profondeur.Décaper :Le bois est lasuré ou peint et doit d’abord être débarrassé de ses multiples couches pour que l’on puisse à nouveau travailler dessus. Il faut donc décaper et l’action du DILUNETT® va permettre d’éliminer toutes les anciennes couches de peintures, lasures ou vernis ainsi que d’enlever les taches récalcitrantes.Comment ? La composition technique du DILUNETT® lui permet de dissoudre tous les revêtements à liant gras et d’éliminer jusqu’à 8 couches de peintures. Grâce à sa texture en gel, il s’applique facilement en vertical et sa formulation à base d’huile de pin lui confère une diffusion optimale sur le support tout en facilitant la perforation du film à décaper.Le plus : Sans solvant, sans C.O.V, non volatil et ne desséchant pas, il reste actif longtemps garantissant l’élimination totale des différents revêtements.NB : Après l’action du NET-TROL® 400 ou du DILUNETT®, il est impératif de stabiliser le support avec une application de NET-TROL® 200 après le rinçage avant l’application de la finition.Pour plus d'information et acheter en ligne consultez :https://www.owatrol.com/
Il y a 3 ans et 114 jours

Profitez de l’automne pour nettoyer votre toit

Nettoyer un toit demande de la préparation. L’opération ne doit pas non plus se faire n’importe comment ou n’importe quand. Vous devez intervenir au bon moment pour profiter d’un bon résultat. Vous pouvez par exemple profiter de l’automne pour procéder au nettoyage. Il suffit de faire les choses correctement et vous n’aurez aucun souci à vous faire. Pourquoi nettoyer votre toit en automne ? Intervenir en automne permet avant tout de préparer votre toit à l’arrivée des pluies ainsi que les chutes des feuilles. Vous allez de ce fait vous débarrasser efficacement de la mousse ainsi que les champignons qui pourront se former. Ces éléments peuvent devenir dangereux pour le revêtement de votre toiture si vous n’y prenez pas attention. Vous devez de ce fait agir efficacement pour éviter que la pluie fasse des ravages sur votre habitation. Il vous est conseillé d’engager un expert en nettoyage de toiture. Ainsi, vous aurez droit à une intervention répondant parfaitement à vos attentes. Il ne faut pas oublier que vous allez réaliser un nettoyage préventif. Vous aurez aussi l’occasion de revoir l’état de chaque composant de la construction. Il n’y a pas que la période de pluie que vous allez anticiper en intervenant en automne. En effet, cela permet en même temps de préparer la toiture pour l’hiver. Quels types de toits nettoyer en automne ? Le nettoyage de certains toits peut s’avérer plus avantageux pendant l’automne. Cela est en premier lieu le cas pour l’ardoise. Une méthode à basse pression est recommandée pour réussir votre intervention. Notez que cette matière possède une importante résistance aux intempéries. Vient ensuite l’ardoise fibro-ciment qui se nettoie à l’aide d’un karcher à basse pression. Vous devez alors agir délicatement pour ne pas détériorer votre toiture. Il ne faut pas non plus oublier le style avec du ciment ou du béton. Il suffit de trouver les produits qu’il faut pour prendre soin de votre habitation. Vous pouvez aussi avoir un revêtement en tuiles qui sont connues pour leur fragilité. N’oubliez pas que la formation de mousses peut favoriser la détérioration de la couverture dans un bref délai. L’entretien peut s’avérer indispensable pour assurer sa durée de vie. Contacter une entreprise spécialisée pour faciliter les choses Il ne faut pas hésiter à appeler une entreprise de nettoyage de toiture pour réaliser votre projet. Celle-ci vous enverra rapidement un artisan pour faire un état des lieux tout en discutant des conditions de réalisation. Ainsi, vous ne risquerez pas d’avoir une toiture en mauvais état. Il faut noter qu’un spécialiste dans le domaine prendra certains critères en compte avant d’intervenir. Il ne se résumera pas à vérifier l’état de votre toit. Il peut aussi vérifier le matériau de fabrication pour faciliter le choix de produits à utiliser. D’ailleurs, l’artisan peut vous proposer différentes méthodes tout en vous aidant à prendre la bonne décision. N’oubliez pas non plus que vous avez la possibilité de demander un devis auprès de l’entreprise que vous choisirez. Ce document est rapide et facile à obtenir. En effet, vous pouvez l’avoir gratuitement. Vous saurez de ce fait le montant exact à préparer pour la réalisation des travaux.
Il y a 3 ans et 114 jours

Construction, géométrie, maths et mesures…

L’étalonnage est un processus de certification de la fiabilité des instruments de mesure et de leur niveau de précision. Dans le BTP, l’étalonnage des techniques et du matériel de construction est une nécessité. En effet, c’est ce procédé qui garantit la qualité des ouvrages et leur durabilité dans le temps. Quels sont les avantages d’un étalonnage régulier et pourquoi est-il important de disposer des équipements d’étalonnage au sein de l’entreprise ? Quelle est l’importance des équipements d’étalonnage dans une entreprise de BTP ? L’étalonnage permet de comparer deux types d’appareils. Le premier instrument est celui que l’on souhaite étalonner. Le second quant à lui est une sonde de référence de température. C’est elle qui permet de définir le niveau de précision de votre appareil. Procéder à un étalonnage de vos instruments permet de garantir leur précision en rapport avec la mesure. Les équipements comme les thermocouples embarqués font régulièrement l’objet d’étalonnage. Pour ce faire, le recours à une sonde de température de référence est un impératif. À la suite de leur usure normale liée au temps qui passe, les appareils de mesure connaissent une dérivation au fil du temps. C’est pourquoi ces derniers nécessitent un étalonnage régulier. Le niveau de stabilité des sondes RTD est supérieur à celui des thermocouples. Autrement dit, leur pourcentage de dérivation est faible comparé à celui des thermocouples qui s’accroît à mesure que le temps passe. Que la tendance en matière de dérivation soit faible ou élevée, la nécessité s’impose de procéder à un étalonnage régulier de vos appareils de mesure. Cela permet de maintenir constamment une meilleure qualité des produits fabriqués et la fiabilité des données recueillies. L’indispensable étalonnage dans les techniques de construction L’utilisation et l’environnement déterminent la fréquence d’étalonnage des équipements. Cela va sans dire, les ondes dérivent plus rapidement dans des environnements difficiles et moins vite dans un environnement ayant moins de contraintes. Pour définir la nécessité d’un étalonnage, vous devez également prendre en compte la précision de la mesure. L’importance de l’étalonnage dépend en effet de la spécificité et du niveau de précision attendu lors du paramétrage de la mesure. L’étalonnage des instruments doit intervenir dans le cadre d’une procédure opérationnelle standard (SOP). Ce procédé peut d’ailleurs impacter de manière significative le résultat de la mesure au cas où un dysfonctionnement de la sonde survient. Dans un tel cas de figure, il peut advenir que de petits écarts soient constatés. Dans le BTP, le processus de fabrication des matériaux implique le maintien des températures. Un faible pourcentage d’écart de celle-ci pouvant entraîner des dommages irréparables telle la mauvaise qualité des produits ou carrément la perte d’un lot entier. Inspection et étalonnage des équipements de BTP Les grues et les appareils de levage sont parmi les équipements de BTP qui nécessitent une inspection constante. Cette précaution permet de s’assurer que les équipements de levage présents sur le chantier sont en parfait état de fonctionnement. L’évaluation de la conformité des grues et des appareils de levage peut se faire dans un cadre légal ou volontaire. En sollicitant l’expertise des organismes de certification agréés, vous pouvez bénéficier des formations ou des recyclages destinés à vos salariés exerçant comme opérateurs de grues ou de plateformes élévatrices. L’inspection des appareils proprement dite comporte différentes étapes. On peut citer pêle-mêle : l’inspection du matériel de levage, le contrôle des niveaux de ligne, la vérification des poutres de grues, des embrayages, des freins, des poulies, etc. En faisant contrôler régulièrement vos grues et appareils de levage, vous garantissez la fiabilité de vos équipements et la sécurité de toutes les personnes qui interviennent sur les sites des différents chantiers. Ces opérations permettent également d’assurer la conformité de vos équipements par rapport aux normes réglementaires. Étalonnage et certification des équipements dans l’univers de la construction En cas de besoin, n’hésitez pas à faire appel à un service de certification et d’étalonnage agréé. Parmi les missions assignées à ces organismes, il y a la garantie de conformité de vos équipements aux directives et normes en vigueur. Fabricants et importateurs des biens industriels doivent donc veiller à ce que leurs équipements soient conformes aux directives nationales et internationales. Vous êtes propriétaire de grues, d’appareils de levage ou vous exploitez simplement ces équipements ? Quoiqu’il en soit, assurez-vous de la fiabilité de leur utilisation et de leur conformité aux exigences légales. Cela peut se faire au travers d’une inspection réalisée par les équipes assermentées sur les grues et les appareils de levage. Faire appel à un organisme agréé pour des besoins de cette nature est d’une extrême nécessité. Le contrôle, l’inspection, la vérification et la certification font partie des missions dévolues à ces experts. Il s’agit en réalité d’une expertise de haut niveau conjuguée à une expérience certaine et des outils de pointe qui permettent de réaliser des diagnostics de toutes natures. Ces inspections concernent aussi bien le dispositif de manutention des matériaux que ceux destinés aux déplacements du personnel.
Il y a 3 ans et 114 jours

Alpes Contrôles ouvre un pôle national dédié à l'inspection des ouvrages d'art

C’est donc tout naturellement que la société s’est orientée dans le domaine de la maintenance des ouvrages d’art en créant un pôle national dédié.Les ouvrages d’art (ponts, passerelles, tunnels, ouvrages hydraulique, mur de soutènement...) sont des maillons essentiels de nos réseaux de circulations. Ils sont régulièrement soumis à des environnements agressifs, au vieillissement de leurs composants et matériaux, ainsi qu’à des évolutions ou à des conditions exceptionnelles d’exploitation, comme le démontre l’actualité de ces dernières années (effondrement du pont de Gênes, de l’aqueduc de Comps, etc...).Même si la loi française n’impose pas la réalisation des inspections de ponts, il est de la responsabilité d’un gestionnaire d’assurer la sécurité des usagers pour tout ouvrage dont la dimension principale est supérieure à 2 mètres. En parallèle, il est reconnu que l’engagement d’opérations de maintenance périodique et préventive coûte deux fois moins cher que la réparation. Le critère de durabilité de la structure s’impose comme une nécessité et permet ainsi de mieux maîtriser les coûts.Alpes Contrôles a donc choisi de s’appuyer sur la haute qualification en contrôle de structures de son personnel pour ouvrir un pôle national dédié aux inspections des ouvrages d’art. Celui-ci propose des services d’inspections des structures et d’assistance pour la définition de la politique de maintenance et d’entretien des ouvrages d’art. C’est à Perpignan, dans une toute nouvelle agence (la 51ème de son réseau) que le pôle d’activité à rayonnement national sera piloté par Michel Destaing, spécialisé depuis plus de 13 ans dans l’inspection et le diagnostic des ouvrages d’art.Pour Michel Destaing : « L’inspection des ouvrages d’art est une activité à part entière qui permet à Alpes Contrôles d’élargir son champ d’activités tout en restant cohérent avec ses métiers historiques. Car même si l’on reste sur le domaine d’avis technique et sécurité, c’est un métier fondamentalement différent de celui de contrôleur technique. »
Il y a 3 ans et 128 jours

Avec plusieurs réacteurs à l'arrêt, la vigilance électrique est de mise en janvier

Les prévisions météorologiques tempèrent toutefois les craintes quant à la sécurité d'alimentation: la survenue d'épisodes de froid sévère et durable, sources des pics de consommation, "apparaît très peu probable" au cours de la première quinzaine du mois et pour la suite "peu probable" (avec cependant un degré d'incertitude plus élevé), note RTE jeudi dans une note d'analyse sur l'équilibre entre l'offre et la demande.Pour autant, le gestionnaire des lignes à haute tension a relevé son "niveau de vigilance", et prévoit une série de mesures dans un contexte de crise énergétique européenne et de tensions sur l'offre en France.Le pays, qui tire 70% de son courant de l'atome, subit une moindre disponibilité de son parc nucléaire lié à un calendrier de maintenance chargé, en outre perturbé par les confinements de 2020. EDF a aussi dû à la mi-décembre arrêter deux réacteurs à Chooz (Ardennes) et prolonger l'arrêt de Civaux (Vienne), après la détection de défauts sur des circuits de sécurité.RTE évalue ainsi la disponibilité prévisionnelle entre 43 et 51 gigawatts pour janvier (sur une capacité de production nucléaire totale de 61 GW), soit "le niveau le plus bas jamais atteint pour le parc nucléaire à cette période de l'année".L'année 2022 devrait débuter avec 12 réacteurs à l'arrêt (sur 56), avant une amélioration en cours de mois, sauf aléa. EDF en comptait jusqu'à 17 à la mi-décembre.Le gouvernement, lui, a demandé de prendre des mesures pour améliorer à court terme la sécurité d'approvisionnement, et un audit indépendant sur la maîtrise industrielle et l'optimisation des arrêts de réacteurs (avec un point d'étape attendu d'ici à la mi-mars).L'électricien a annoncé avoir "réoptimisé" son planning de maintenance, ce qui devrait se ressentir à partir de février seulement, estime Thomas Veyrenc, directeur exécutif de RTE, en charge du pôle Stratégie, prospective et évaluation."Coupures maîtrisées"Quant à la consommation électrique, la hausse des prix liée à la crise de l'énergie en Europe n'a pas conduit à un recul marqué de la demande et RTE maintient sa prévision de -1% à -2% par rapport à la période précédant la crise sanitaire.C'est ainsi que la France, traditionnellement exportatrice d'électricité, a dû en importer depuis novembre, et ce, à des niveaux parfois proches des capacités techniques maximales comme entre les 20 et 22 décembre.Aujourd'hui le pays dispose de stocks hydrauliques satisfaisants. RTE rappelle en outre l'existence de deux dernières centrales à charbon, à Saint-Avold et Cordemais: ces unités pourraient être utilisées en début d'hiver, mais leurs limites légales d'utilisation les rendraient assez vite indisponibles.Dans ce contexte tendu, RTE dispose d'un panel de mesures exceptionnelles pour la suite de l'hiver. D'abord l'interruption de grands consommateurs industriels et une légère baisse de la tension sur les réseaux, "probables" en cas de grand froid (de l'ordre de 4°C en dessous des normales saisonnières) ou de faible production éolienne en Europe."En dernier ressort", en cas de froid durable couplé à l'absence de vent pour l'éolien, ou de nouvelle dégradation des capacités, notamment nucléaires, RTE pourra aussi "potentiellement recourir à des coupures ciblées de consommateurs", prévient-il.Ces "coupures momentanées ne sont en rien un +blackout+ mais des opérations que nous contrôlons, mises en oeuvre avec les distributeurs et les administrations de l'État", insiste Jean-Paul Roubin, directeur de l'exploitation de RTE, évoquant une mesure rarissime, dont le dernier exemple remonte aux années 1990 dans un contexte de mouvement social.Un "délestage (...) localisé, limité à deux heures consécutives", et épargnant les consommateurs sensibles, en particulier le secteur de la santé, précise RTE.RTE publiera fin janvier un diagnostic actualisé pour février. Dans l'intervalle, les consommateurs peuvent suivre la situation en temps réel sur le site Ecowatt.
Il y a 3 ans et 128 jours

Nouvelle organisation professionnelle pour la filière du diagnostic immobilier, du bâtiment et des travaux publics

Ce Syndicat Interprofessionnel du Diagnostic Immobilier, de l’Analyse et de la Numérisation de l’Existant (SIDIANE) a pour vocation de structurer, de représenter et de défendre la filière dans sa diversité et de mieux répondre collectivement aux exigences de la transition énergétique, de la lutte contre les pollutions dans les logements, les bâtiments industriels et tertiaires, les établissements recevant du public ainsi que la protection de la santé des personnes au travail ou dans leur vie quotidienne. Les huit membres fondateurs de SIDIANE représentent plus de 2 600 collaborateurs (25 % de ceux de la filière), 260 M€ de CA. SIDIANE aura officiellement déposé ses statuts en janvier 2022.L’année 2021 aura été marquée par des événements qui ont impacté négativement la filière du diagnostic immobilier, du bâtiment et du BTP dans son ensemble, toutes entreprises, petites et grandes, confondues.D’une part, la mise en place du nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) puis sa suspension décidée par le Ministère du Logement, sans tenir compte des recommandations et avertissements des acteurs du diagnostic et des situations intenables devant lesquelles ils se sont trouvés face à leurs clients et partenaires de l’immobilier.D’autre part, fin novembre, le changement des pouvoirs publics quant au rôle des diagnostiqueurs immobiliers en ce qui concerne les audits énergétiques alors qu’il y a moins d’un an, l’État reconnaissait leur rôle pivot pour mener ce chantier indispensable à une transition énergétique réussie du logement et du bâti, à la hauteur des ambitions et des engagements pris par l’État depuis la signature de la COP 21 et du vote de la loi dite « Climat et Résilience » en début d’année 2021. Ce qui constitue un manque de considération pour toutes les entreprises de la filière qui se sont préparées et ont investi en formation à destination de leurs collaborateurs pour qu’ils soient opérationnels et prêts à assumer cette nouvelle mission dès le 1er janvier prochain.Au-delà de ces circonstances, les membres fondateurs de SIDIANE partagent le constat de l’absence d’un véritable schéma directeur pour la filière alors que les métiers du diagnostic immobilier, du bâtiment et des travaux publics se sont professionnalisés, complexifiés et diversifiés au cours des vingt dernières années, transformant aussi profondément les modèles économiques des entreprises du secteur.Filière professionnelle née il y a 25 ans avec les diagnostics pour la vente, la location, et la gestion immobilière, ses marchés concernent désormais l’ensemble du bâtiment existant, depuis sa numérisation, sa caractérisation, sa gestion de travaux, et globalement son exploitation. De même, les expertises développées dans l’identification de l’amiante dans les logements et les bâtiments sont désormais élargies et développées dans l’industrie, les aéronefs, les navires, les routes, les trains...Les entreprises les plus intégrées et les plus développées de ce marché du diagnostic immobilier, du bâtiment et du BTP sont désormais pluridisciplinaires et polyvalentes. Elles n’ont de cesse d’intégrer plus de valeur depuis l’assistance au maître d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre, les chantiers, les laboratoires d’analyse, la digitalisation du bâti, l’exploitation-maintenance de parcs de logements, de bâtiments tertiaires publics et privés, d’établissements d’enseignement... L’ensemble de ces entreprises (des groupes internationaux, des ETI nationales et des PME en région) ont développé des compétences et un modèle qui font de la France un pays reconnu comme exemplaire et précurseur en matière de gestion des risques amiante, plomb, radon...Néanmoins, paradoxalement, alors qu’est identifié un potentiel de plusieurs milliers d’emplois qualifiés, voire très qualifiés et non délocalisables, il n’existe aucune filière professionnelle structurée ; pas davantage d’un cycle de formation initiale post-baccalauréat structuré et dédié. Or, aujourd’hui, il manque dans l’ensemble des entreprises de la filière des collaborateurs pour mener à bien les objectifs gouvernementaux de rénovation énergétique du logement.Promouvoir une filière structurée, indépendante et responsableIl apparaît aux membres fondateurs de SIDIANE que les métiers, les entreprises et les acteurs du diagnostic immobilier, du bâtiment et du BTP manquent cruellement de reconnaissance dans leurs spécificités. Ils doivent être mieux considérés et représentés par un acteur de référence, légitime et expert, au même titre que le sont tout autant légitimement les métiers et les acteurs des filières de l’immobilier, du bâtiment et des travaux publics notamment.Filière essentiellement réglementée, toute nouvelle norme doit être conçue dans la concertation la plus large des entreprises du diagnostic immobilier et du bâtiment. Pour les fondateurs de SIDIANE, « c’est le levier indispensable pour aboutir à des décisions crédibles, réalistes, applicables, conformes à l’intérêt général et aux objectifs communs et primordiaux que sont la transition écologique, la rénovation énergétique du bâti et des logements ainsi que la santé publique ».À l’avenir, SIDIANE et ses représentants s’exprimeront et feront des propositions concrètes sur tous les sujets clés de la filière : les qualifications de personnels, les certifications d’entreprises, les protocoles de travail ou les normes. SIDIANE contribuera aux débats mais surtout aux prises de décisions collectives et d’intérêt général.SIDIANE est fondé par des entreprises majeures de la filière. Son ambition est de devenir une organisation professionnelle représentative, engagée, responsable et ouverte. SIDIANE souhaite intégrer tous les acteurs du diagnostic immobilier, du bâtiment et des travaux publics qui veulent construire une filière forte, entendue et soucieuse de répondre aux mieux aux intérêts de tous, dans une démarche constructive exigeante avec les pouvoirs publics comme ses partenaires des autres filières, du bâtiment, du logement et de l’immobilier notamment. En début d’année 2022, les statuts de SIDIANE seront déposés.
Il y a 3 ans et 131 jours

Top 10 des actualités les plus lues sur Batinfo en 2021

10 - Le bâtiment enregistre la plus forte hausse des défaillances d'entreprises au 2e trimestre 2021Le groupe Altares, expert historique et référent de l’information sur les entreprises, vient de dévoiler dans une étude les chiffres des défaillances d’entreprises en France pour le 2ème trimestre 2021.Lire l'article9 - Suspension DPE : point de vue de Denis Mora, président du groupe AC EnvironnementLe vendredi 24 septembre dernier, le ministère de l’écologie et du logement, a recommandé la suspension de l’édition des DPE des logements construits avant 1975, hormis dans les cas rendus nécessaires par des transactions urgentes.Lire l'article8 - L’État recommande de suspendre l'édition des DPE de certains logements anciens en raison d'anomaliesLa direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature, un service du ministère de la Transition écologique, a recommandé vendredi de suspendre l'édition des diagnostics de performance énergétique pour les logements construits avant 1975, en raison d'"anomalies".Lire l'article7 - La Fédération Française du Bâtiment alerte sur la flambée des prix des matériaux qui menace la relance du secteurLa FFB a mis en garde mardi contre la menace que constituent la pénurie et la hausse des prix des matériaux sur la relance de l'activité, après une "reprise réussie" en 2021, marqué par une accélération certaine des prises de commandes.Lire l'article6 - Pénurie et flambée des matériaux: l’État entend les alertes du BTP et annonce de nouvelles mesuresL'État n'appliquera pas de pénalités de retard aux entreprises du bâtiment qui seraient en retard de livraison en raison de l'actuelle pénurie de matériaux de construction, a annoncé le ministre de l'Économie Bruno Le Maire mardi.Lire l'article5 - Macron annonce un plan pour les 3 millions de travailleurs indépendantsDans un discours aux accents de meeting, Emmanuel Macron a dévoilé jeudi un plan en faveur des plus de trois millions de travailleurs indépendants, qui rend notamment insaisissable leur patrimoine personnel en cas de défaillance et élargit l'accès à une assurance chômage.Lire l'article4 - Cinq banques régionales de BPCE rachètent la start-up Cozynergy spécialisée dans la rénovation énergétiqueCinq banques régionales ont annoncé l'acquisition de la jeune pousse Cozynergy, spécialisée dans la rénovation énergétique, en vue de profiter d'un marché dopé par les subventions de l'État.Lire l'article3 - MaPrimeRénov’ : « Attention à ne pas jeter l’argent par les murs ! »Ces derniers jours dans l'actualité, le dispositif MaPrimeRénov' se félicite de ses bons résultats et de son enveloppe annuelle déjà bien entamée. Si ces résultats démontrent que cette politique d'Economie d'Energie est un franc succès, on observe néanmoins que la majorité des aides consommées le sont par les systèmes de chauffage, et seulement 34% par l'isolation.Lire l'article2 - Un ouvrier retrouvé mort sous "plusieurs tonnes" de graviers dans une centrale à bétonUn ouvrier de 52 ans a été retrouvé mort jeudi après-midi à Décines-Charpieu (métropole de Lyon), enseveli sous "plusieurs tonnes" de graviers d'une centrale à béton, a-t-on appris auprès des pompiers.Lire l'article1 - Schenker Stores présente le TD2, un toit de terrasse élégant et modulaireLeader du marché de la protection contre le soleil et les intempéries, Schenker Stores lance son nouveau toit de terrasse. Commercialisé en janvier 2021, ce toit de terrasse au design élégant répond en tout point aux aspirations de détente, de confort et d’amélioration de l’habitat.Lire l'article
Il y a 3 ans et 139 jours

DPE : "Dans 50 à 60% des cas, le diagnostiqueur devra retourner sur place"

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE. Pour les professionnels du diagnostic de performance énergétique (DPE) le montant de l'indemnisation qu'ils recevront pour refaire le calcul de l'étiquette énergétique des logements considérés comme passoire avant que ne soit corrigée la méthode du nouveau DPE, est trop faible, car dans la majorité des cas, une nouvelle visite sur place sera nécessaire.
Il y a 3 ans et 145 jours

L'audit énergétique pour la vente de logements entrera en vigueur le 1er septembre

La mesure, initialement prévue au 1er janvier, doit rendre obligatoire l'audit énergétique en cas de vente d'une maison classée G ou F - dites "passoires énergétiques" - après un diagnostic de performance énergétique (DPE)."La ministre a décidé de reporter l'entrée en vigueur de la mesure au 1er septembre 2022, laissant ainsi le temps nécessaire à la filière pour se préparer, garantir la qualité de la réalisation des audits énergétiques et éviter de ralentir des ventes de logements", a expliqué le ministère dans un communiqué.Les vendeurs de biens diagnostiqués F et G n'auront donc pas à produire d'audit pour les actes signés avant cette date.Les logiciels et les formations nécessaires pour les professionnels devant réaliser ces audits seront déployés "au cours du deuxième trimestre 2022", ajoute le ministère.Le report doit notamment permettre d'établir une cohérence entre l'audit en cas de vente de passoires énergétiques et le nouveau DPE, dont la version définitive n'a été mise en place qu'à partir de novembre, après quelques péripéties liées à des anomalies dans la méthode de calcul, avait expliqué le ministère à l'AFP la semaine dernière, lorsque l'entourage de la ministre Emmanuelle Wargon avait confirmé l'ajournement révélé par Les Echos, sans plus de détail sur la nouvelle date."A compter du 1er septembre 2022, les acquéreurs de maisons ou de bâtiments classés F ou G disposeront en complément de leur diagnostic de performance énergétique, d'un détail précis des travaux nécessaires pour conduire une rénovation performante par étape et une rénovation permettant d'atteindre directement la classe B", a souligné le ministère dans son communiqué vendredi.
Il y a 3 ans et 145 jours

Naissance de Sidiane, nouvelle organisation professionnelle pour la filière du diagnostic

Huit entreprises du secteur se regroupent pour créer ce Syndicat Interprofessionnel du Diagnostic Immobilier, de l’Analyse et de la Numérisation de l’Existant. Objectif : structurer, représenter et défendre la filière pour mieux répondre collectivement aux exigences de la transition énergétique et de la lutte contre les pollutions dans les bâtiments.
Il y a 3 ans et 146 jours

Les acteurs du cadre de vie présentent leur rapport "Pour une vision renouvelée de l’habitat individuel"

Cette démarche collective réunissant les principaux acteurs du secteur : Fédération des SCoT, Union Nationale des Aménageurs, Conseil National de l'Ordre des Architectes, Office Professionnel de Qualification des Urbanistes, Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment, Fédération des Promoteurs Immobiliers, Fédération Française des Constructeurs de Maisons Individuelles, a abouti ce 16 décembre, à la remise à Emmanuelle WARGON, Ministre déléguée auprès de la Ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, d’un rapport inédit compilant diagnostics et propositions afin de repenser puis faire évoluer l’habitat individuel. La Ministre a accueilli les propositions formulées avec la plus grande attention.Un groupe de travail pluridisciplinaire pour une approche à 360°Autour de l’Ordre des géomètres-experts, l’objectif du groupe de travail était de concilier trois impératifs : la trajectoire de sobriété foncière souhaitée par le Gouvernement pour répondre aux enjeux environnementaux, les besoins en matière de logements face à une tension croissante sur le marché résidentiel, et le souhait des Français voulant très majoritairement résider dans des logements individuels.Le rapport qui résulte des travaux, disponible via ce lien, articule un diagnostic de la production neuve d’habitat individuel, du parc existant et des aspirations résidentielles des Français, ainsi que des propositions portant autant sur l’intensification urbaine douce que sur le développement d’une offre nouvelle intégrant les enjeux de sobriété foncière.Vers une vision renouvelée du cadre de vieLes crises se succèdent mais les besoins fondamentaux de nos concitoyens restent. Les modes de fabrication des espaces urbains et des territoires doivent être renouvelés pour inventer de nouveaux modèles de développement.Les métropoles portent une vision de la croissance et de la densité, qui ne saurait obérer le choix de vivre dans des villes petites ou moyennes, ni le choix de s'installer dans les communes les moins denses qui occupent les trois-quarts du territoire.Enfin la complémentarité des typologies d’habitat (collectif, individuel, groupé, maisons de villes) des modes de financements (accession et locatif, libre et social), des services, des emplois et des équipements souligne toujours plus le besoin d’une vision transversale et prospective.Dans un contexte de doute sur le modèle dominant, de graves crises de production du logement, et de crises énergétiques et environnementales, les professions réunies rappellent comment ils peuvent, avec des outils de production du logement renouvelés, concourir à faire émerger des solutions politiques, économiques et environnementales. Avec ce rapport, ils flèchent vers des réformes possibles et souhaitables.Conjuguer intensification du tissu existant et développement d’une offre nouvelle plus sobre en foncier : des solutions sont possiblesLes professions réunies font le constat que l’habitat individuel, par sa souplesse d'organisation spatiale, permet d'utiliser des emprises foncières de petite taille ou de configuration complexe et représente une réponse pertinente pour fabriquer une densité de proximité heureuse, traiter les discontinuités urbaines et territoriales, et recycler les friches urbaines et périurbaines des bourgs, petites villes et villes moyennes qui maillent notre territoire.Il constitue également un moyen de conforter la place des pôles urbains secondaires et tertiaires, à l’heure où la réduction des déplacements pendulaires doit être une priorité pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.Pour le tissu d’habitat individuel existant, une double opportunité d’amélioration et d’intensification ressort dès lors qu’il peut proposer des formes urbaines adaptées plus économes en foncier. Trois axes de travail porteurs de solutions ont ainsi été identifiés :Améliorer la qualité de l’existant avec des approches mutualisées à l’échelle du territoire ou du quartierLever les freins, notamment réglementaires, à la densification et créer une incitation fiscaleRenforcer l’approche opérationnelle et professionnelle de la densification, en favorisant l’innovation et acculturant les collectivités à un urbanisme de projetEn complément, et pour répondre notamment à l’attractivité renouvelée de territoires jusqu’alors détendus, le groupe de travail a également identifié trois champs d’intervention prioritaires pour le développement d’une offre nouvelle d’habitat individuel sobre en foncier :Agir sur la fiscalité pour lutter contre la rétention foncière et encourager le développement de l’offre nouvelle à proximité des bassins d’emplois, de services et de transports et en secteur urbain constituéPromouvoir le développement de formes plus denses, en redéfinissant la notion d’habitat individuel, groupé ou organiséRenforcer la qualité de la planification et des documents d’urbanisme, et lutter contre les règles contraires à l’objectif de sobriété foncièreLa nécessité de bien prendre en compte les diversités des habitats, des besoins et des territoires« Ce qu’il faut retenir, c’est un écueil, celui qui voudrait nous voir mettre en concurrence l’habitat individuel face à l’habitat collectif. » Joseph Pascual, Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts, l’a rappelé lors de la présentation du rapport : « Un parcours résidentiel serein et répondant aux besoins des Français ne peut se bâtir qu’en intégrant la diversité des typologies d’habitat proposées : on n’habite pas de la même façon pendant ses études, à l’arrivée du 3ème enfant, ou en vieillissant lorsque l’on devient moins mobile. Toutes les offres résidentielles doivent être adaptées, contextualisées au regard des attentes des Français et des besoins spécifiques des territoires. Cette territorialisation de la trajectoire nationale de sobriété foncière sera nécessairement accompagnée par les experts du foncier que sont les géomètres-experts, les acteurs de l’aménagement, de la construction et du cadre de vie. »
Il y a 3 ans et 146 jours

Le numérique au service de la transition énergétique : mise en place des outils

La mise en place d’outils numériques est répartie sur   deux nouveaux services : d’abord, avant les travaux avec des diagnostics qui vont apporter plus de fiabilité, donc plus de possibilités d’investissements en diminuant les risques… ensuite, pendant la phase d’exploitation, les outils vont permettre le suivi de performances, la  réduction de la consommation énergétique grâce à une meilleure modélisation… Avec : Jérôme Morville, Responsable du cadre économique au Syndicat des Energies Renouvelables (SER) / Raphaël Meyer, Président co-fondateur de LANCEY Energy Storage Toutes les vidéos de BePositive 2021
Il y a 3 ans et 147 jours

Près de 9 français sur 10 considèrent le DPE comme un critère important dans la décision d’achat

L’envie des Français d’investir dans la pierre reste inchangée depuis le début de l’année. Les primo-accédants et les investisseurs ont toujours envie de se lancer dans un projet immobilier, et les propriétaires souhaitant vendre pour acheter un nouveau bien immobilier, retrouvent le désir de renouer avec leur projet. Quant au DPE, qui a fait l’objet d’une refonte importante récemment, il constitue un critère de choix décisif dans la prise de décision lors d’un achat immobilier. Ce sont là quelques-uns des enseignements de la 9e vague de l’indicateur DRIMKI, spécialiste de l’estimation immobilière, et BVA, société d’études et de conseils, réalisée fin novembre auprès des Français, afin de connaître leurs projets immobiliers dans les 12 prochains mois.1 Français sur 6 engagé dans un projet immobilierLa part des Français engagés dans un projet immobilier reste stable, puisque 16% d’entre eux déclarent avoir un projet immobilier dans les 12 prochains mois. Une décision toujours plus marquée chez les cadres (31%) et les moins de 35 ans, qui sont un tiers à se projeter dans une telle démarche dans les 12 prochains mois (32%). Les Franciliens, sont toujours autant à déclarer avoir un projet immobilier dans l’année à venir (21%).La volonté d’acquérir un premier logement et celle d’acheter un nouveau logement sont au coude à coudeLe souhait des Français de devenir primo-accédants connaît une baisse de 6 points par rapport à août. En effet, 36% des répondants ayant un projet immobilier dans les 12 prochains mois ont pour motivation l’achat d’un premier logement. Parmi ceux qui envisagent l’achat d’un premier logement, 68% ont entre 25 et 34 ans, 37% habitent en province et 52% ont des revenus inférieurs à 2500€.À l’inverse, parmi les personnes ayant un projet immobilier, 36% indiquent vouloir vendre leur logement pour en acheter un autre (+6 points par rapport à août dernier). Près de la moitié des répondants qui souhaitent acheter un nouveau logement ont entre 35 et 49 ans et 47% ont un revenu net mensuel supérieur à 3000€. Les franciliens et les provinciaux sont 35% et 36% à vouloir vendre leur logement pour en acheter un nouveau.Certains projets, qui avaient été peut-être retardés par la crise sanitaire, sont donc potentiellement à nouveau à l’ordre du jour parmi les propriétaires, ce qui expliquerait que l’envie de vendre pour acheter un nouveau logement devienne aussi importante que l’intention d’achat d’un premier logement.Investissement et achat d’une résidence secondaire en hausseL’envie d’investir continue de progresser puisque 18% des répondants souhaitent acheter un bien dans une optique d’investissement (+1 point par rapport à août). Quant au désir d’acheter une résidence secondaire, il avait connu une forte baisse en septembre mais il progresse de nouveau légèrement en novembre (7% ; +2 points).La performance énergétique, un critère importantPrès de 9 français ayant un projet immobilier sur 10 considèrent le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) comme un critère de choix important et plus d’un tiers (34%) pensent qu’il constitue un élément primordial dans leur décision d’achat. Seuls 10% en font un élément secondaire dans leur prise de décision.Parmi les français qui considèrent le DPE comme un critère primordial dans la décision d’achat d’un bien immobilier, 39% ont entre 25 et 34 ans. Plus de la moitié (53%) des interrogés qui estiment que la performance énergétique d’un logement est un critère important mais pas primordial ont un revenu inférieur à 2500€ net par mois et 58% habitent en Ile-de-France.Pour Olivier Colcombet, Président de Digit RE Group et porte-parole de DRIMKI : “ Tout au long de l’année 2021, le désir des Français pour la pierre n’a pas faibli. Cette ambition est toujours partagée par les plus jeunes qui continuent d’avoir l’envie de se lancer dans un projet immobilier mais également par les français déjà propriétaires qui souhaitent vendre pour acheter un nouveau logement. La crise sanitaire avait sûrement dû freiner les projets de ces derniers et c’est d’ailleurs la première fois depuis février 2020 que les intentions d'achat d'un nouveau logement progressent et deviennent aussi importantes que les intentions d'achat d'un premier logement. De plus, les nouvelles normes mises en place pour renforcer le DPE depuis juillet 2021 semblent faire écho à un souhait prononcé des Français de tenir compte de ce diagnostic dans leurs achats immobiliers puisque pour 87% des français ayant un projet immobilier, la performance énergétique d’un logement est un critère primordial ou important dans la décision d’achat.”*Étude réalisée par BVA pour DRIMKI (disponible sur demande), du 24 au 25 novembre 2021 sur un échantillon de 901 personnes âgées de 25 ans et plus, issues d'un échantillon global de 1003 personnes représentatif de la population française.