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Il y a 4 ans et 312 jours

Chronologie et ambitions du projet de rénovation de la gare du Nord à Paris

2017-2020 : Les dates-clé du projetLe projet autorisé le 6 juillet 2020 a été déclaré d'intérêt général au terme d'un processus démocratique et en respectant toutes les obligations légales qui s'imposaient :Février 2017 : loi sur le Grand Paris. La loi autorise expressément SNCF Gares & Connexions à procéder à la rénovation de la Gare du Nord en faisant appel à un investisseur privé. Il est spécifié qu'il n'y aura pas de mobilisation d'argent public et que cet investisseur privé supportera seul le financement et les risques de l'opération qui mobilise des investissements à hauteur de 600 millions d'euros.Mai 2017 - Février 2019 : Lancement et déroulement d'un appel d'offres public européen. Au terme de cette procédure concurrentielle, qui est aujourd'hui définitive car elle n'a pas été contestée, SNCF Gares & Connexions a désigné Ceetrus comme co-investisseur pour créer la SA Gare du Nord 2024.Juin - Juillet 2017 : Déroulement de la première concertation publique, prévue par les dispositions applicables au projet.9 Juillet 2018 : Présentation à la presse du projet par SNCF, Ceetrus et la Ville de Paris.24 Octobre 2018 - 26 février 2019 : Ouverture de la procédure de droit d'initiative permettant de demander l'organisation d'une concertation préalable au titre du code de l'environnement par la commission nationale du débat publique.Mars - Avril 2019 : Seconde concertation publique organisée volontairement par la SA Gare du Nord 2024.Octobre 2019 : Avis favorable de la Commission Nationale d'Aménagement Commercial.Novembre 2019 à Janvier 2020 : Déroulement de l'enquête publique, au terme de laquelle la Commission d'enquête publique a rendu un avis favorable au projet le 25 février 2020.6 Juillet 2020 : Délivrance du permis de construire par le Préfet de la Région d'Ile-de-France Le dossier de permis de construire a donc reçu l'avis favorable de la commission d'enquête publique et des services instructeurs, des architectes des bâtiments de France, des responsables des monuments historiques mais aussi de la Préfecture de police de Paris.Une méthode concertée avec les parties prenantes dont la ville de ParisDès le lancement du projet en mai 2017, un comité de coordination partenarial a été mis en place, réunissant l'Etat, la Ville de Paris, la Mairie du 10ème arrondissement, Ile de France Mobilités et la RATP. Il a donc permis d'associer étroitement l'ensemble des acteurs à chacune des étapes du projet.La Ville de Paris, à l'instar des participants au comité partenarial a été consultée dans la définition du programme. Pendant la phase d'analyse des projets, plus de 200 réunions ont été organisées avec l'ensemble des services de la Ville. Elles ont abouti à plusieurs accords structurants.Un Projet Urbain Partenarial conclu le 9 mai 2019 entre la Ville de Paris et la SA Gare du Nord 2024 porte sur l'amélioration des espaces publics dans le quartier de la Gare du Nord et l'amélioration de la desserte de la gare. La SA Gare du Nord 2024 s'est engagée à financer à hauteur de 6.509.375 euros TTC (soit 75 % du coût total estimé des travaux, soit 8,7 millions d'euros) les équipements publics autour de la gare du Nord.Un protocole signé en juillet 2019 entre la Ville de Paris, la SA Gare du NORD 2024 et SNCF Gares & Connexions acte des accords stratégiques sur la solidarité, l'intermodalité (notamment la création de 2.000 places de stationnement pour vélos en plus du nombre équivalent de places créées directement par la Ville de Paris), la qualité de la programmation commerciale et culturelle, les dimensions du bâtiment ou encore sur les apports et innovations écologiques de la future Gare du Nord.La SA Gare du NORD 2024 a également pris l'engagement de mettre en place des modalités de concertation avec la mairie de Paris et la mairie du 10ème arrondissement et d'information transparente et régulière des riverains sur les avancées du projet. Dans une lettre transmise à SNCF Gares & Connexions le 7 mai 2020, la Ville de Paris a formulé le souhait de travailler autour des 5 chantiers suivants : « un calendrier phasé selon les priorités et contractualisé entre les parties prenantes » ;« l'abandon de la séparation des flux d'entrée et de sortie » ; « la dé-densification du projet » ; « une plus grande ouverture sur le quartier » ; « l'amélioration de l'intermodalité ».De nombreuses réunions organisées en mai et juin 2020 regroupant les services de la Ville de Paris, Ceetrus et SNCF Gares & Connexions ont débouché sur des propositions d'évolution saluées par l'ensemble des parties prenantes du projet lors d'une réunion tenue sous l'égide du Préfet de la Région d'Ile-de-France le 23 juin 2020 en présence des représentants de la Ville de Paris, de la mairie du 10ème arrondissement, de Ceetrus, de la SA Gare du Nord 2024 et de SNCF Gares & Connexions. La Ville de Paris n'a toutefois pas signé le protocole qui actait l'accord des parties.SNCF Gares & Connexions et la SA Gare du Nord 2024 souhaitent poursuivre le dialogue avec la Ville de Paris pour aboutir à un nouvel accord acceptable par toutes les parties.A l'issue de ce processus, le Préfet de la Région d'Ile-de-France, fort de la parfaite régularité du dossier et de son instruction, a délivré le permis de construire le 6 juillet 2020.Les points forts du projet de rénovationD'après les enquêtes clients menées par SNCF Gares & Connexions, les voyageurs comme les riverains font face à de sérieuses difficultés aussi bien à l'intérieur (inconfort de l'attente, manque de lisibilité des espaces) qu'à l'extérieur de la gare (insécurité, malpropreté, multiplication des trafics illicites).Le projet a pour objectif de placer la gare du Nord au niveau des autres grandes gares européennes, tant en termes d'équipements, d'accessibilité, d'intermodalité que de capacité. Et, ce avec une perspective d'une entrée en service pour les Jeux Olympiques de 2024.La modernisation de l'infrastructure ferroviaire : La Gare du Nord est une infrastructure vitale pour Paris, l'Île-de-France, les Hauts de France et le Nord de l'Europe. Rénovée en 2001 pour accueillir 500 000 visiteurs, elle se trouve être largement saturée aujourd'hui avec plus de 700 000 personnes la fréquentant chaque jour. Les estimations montrent que la fréquentation de la gare du Nord devrait progresser pour atteindre près de 900 000 personnes par jour en 2030 (en raison de l'augmentation annuelle de fréquentation des RER B et D, des reports attendus suite au prolongement du RER E vers l'Ouest, ainsi que de l'augmentation continue des déplacements par TGV, Eurostar et Thalys). Le projet va améliorer les liaisons entre la gare de surface TRANSILIEN et la gare souterraine banlieue. Il est vital pour le développement du transport ferroviaire en Ile-de-France comme vers l'Europe du Nord.Le renforcement de l'intermodalité : Le projet renforce la place accordée vélo (+ 2.000 places en plus de celles que la Ville de Paris s'est engagée à créer).Un modèle de développement durable : Le Projet entend s'affirmer comme un modèle de développement durable, ancré dans le souhait de relance verte des Français. Il a ainsi été conçu pour limiter au maximum son impact sur l'environnement et mettre en œuvre une démarche développement durable ambitieuse tout au long de sa vie.La SA Gare du Nord 2024 ambitionne une construction bas carbone, qui se traduira notamment par l'obtention de 4 certifications parmi les plus exigeantes : BREEAM Outstanding, Well Gold, Label Énergie Carbone (E+C-) niveau E3C1 et Biodiversity.Afin de réduire la consommation en ressources et en énergies, le projet aura recours à des panneaux photovoltaïques et à au nouveau système de récupération des eaux de pluie.Une fois rénovée, la gare offrira aux habitants du quartier un nouvel espace vert de 11.400 m² dont 6.000 m2 accessibles à tous. Ce parc paysager en toiture représentera un îlot de fraicheur au sein de la Gare et du quartier. Il permettra de créer une zone perméable et favorisera le retour de la biodiversité avec plus de 10.000 m² de végétaux, dont 150 arbres nouvellement plantés.Une nouvelle vie dans la gare pour les voyageurs et les habitants du quartier.En 2018, lors de la présentation du projet, la Ville de Paris indiquait que la gare du Nord « sera plus accueillante, plus verte, plus sûre, et mieux intégrée à son quartier ».A ce titre, la gare du Nord :améliorera l'accueil de tous les voyageurs, avec une priorité pour ceux atteints de handicaps, notamment grâce à la création de plus de 100 nouveaux ascenseurs et escalators ;comprendra une offre de services et de commerces de proximité de qualité, complémentaires de ceux existants dans le quartier ; par ailleurs, l'organisation de la gare du Nord facilitera l'accès aux services essentiels comme un cabinet médical, La poste, ou à ceux correspondant aux nouveaux besoins des voyageurs, comme un atelier de réparation de vélo ou encore des vestiaires ;comprendra des jeux pour les enfants, de terrains de sport et de tables de pique-nique, ainsi que des fontaines à eau ;offrira une programmation culturelle de qualité.Un projet permettant la création de 800 emplois pendant la phase des travaux et de plus de 2.000 emplois dans la phase d'exploitation de la gare du Nord rénovée.
Il y a 4 ans et 317 jours

Georgelin promeut les métiers d'art sur les palissades de Notre-Dame

Le président de l'Etablissement public présentait sur les palissades de la rue du Cloître, le long de la cathédrale, une exposition de photos, "Les bâtisseurs d'aujourd'hui : les corps de métiers au coeur du chantier de sécurisation de Notre-Dame"."La loi me demande à moi de valoriser les métiers d'art. Nous espérons le faire en montrant l'excellence, en suscitant des vocations", a-t-il argué, soulignant qu'il y a "sûrement un gisement important d'emplois". Plus de quarante entreprises interviennent sur le chantier.L'acceptation par l'Elysée d'une reconstruction à l'identique et l'abandon du geste architectural novateur qu'Emmanuel Macron avait souhaité, est le choix du "bon sens, de la fidélité, de la loyauté et de l'amour de l'art gothique", a-t-il plaidé."C'était le voeu des donateurs, de la quasi-totalité des grands architectes, et des Français dans leur immense majorité, si on avait fait un réferendum", a-t-il argué."Nous entrons dans une nouvelle phase, car nous savons maintenant que nous reverrons la flèche de Viollet-Le-Duc, nous allons rebâtir la charpente selon des modalités qui restent encore à préciser et nous reconstruirons la couverture du grand comble en plomb, quels que soient les combats qu'il faudra mener", a-t-il martelé."Entre 150 à 180 personnes travaillent sur le chantier qui connaît un dynamisme qu'il n'avait jamais connu avant, et nous allons monter en puissance. Très vite nous allons passer à 300/450 personnes d'ici la fin de l'année", a-t-il estimé.Il a défendu le plomb pour "la couverture du grand comble": "tous les toits des grands monuments de Paris et des grandes cathédrales françaises sont en plomb". Et "il y a des moyens de traiter le plomb de façon à ce qu'il ne soit pas une atteinte à la santé".Quant à la charpente en chêne, cela "représente 1.000 à 2.000 arbres, c'est à dire 0,0125 de la production française de chênes", a-t-il argumenté.L'exposition montrant les diverses phases et aspects du sauvetage de la cathédrale, réalisées par le photographe Patrick Zachmann (Magnum), met en valeur quelques-uns des corps de métiers -charpentiers, cordistes, échafaudeurs, grutiers, maîtres verriers, tailleurs de pierre et maçons.
Il y a 4 ans et 317 jours

Le grand rendez-vous des Français avec le patrimoine

Le grand rendez-vous annuel des Français avec leur patrimoine se déroulera bien les samedi 19 et dimanche 20 septembre 2020 autour du thème retenu dans toute l’Europe « Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie ! ». Le temps d’un week-end et partout en France, propriétaires publics et privés de monuments historiques, membres d’associations de protection et de valorisation du patrimoine, conservateurs du patrimoine, restaurateurs de biens et d’objets patrimoniaux, guides-conférenciers, architectes en chef des monuments historiques… se mobiliseront pour accueillir les visiteurs dans le respect des recommandations sanitaires qui seront en vigueur au moment de l’événement. Il sera proposé aux scolaires, dès le vendredi 18 septembre, via l’opération « Levez les yeux ! » conduite en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, de (re)découvrir sous la conduite de leur enseignant le patrimoine qui les entoure. Sortir de la classe, regarder autour de soi le cadre de vie et ses éléments patrimoniaux, ou se rendre dans un édifice, y apprendre son histoire, celle d’un objet ou d’un geste patrimonial et sa signification dans un contexte local, régional, national voire européen. C’est également l’occasion de découvrir des métiers, des savoir-faire, prendre conscience de l’importance de la protection de ce patrimoine pour leur génération et celles à venir, et aussi, s’émerveiller devant la beauté artistique et architecturale qui se présentent à leurs yeux.
Il y a 4 ans et 327 jours

Notre-Dame de Paris sera reconstruite à l’identique

Quinze mois après l’incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, le Président de la république Emmanuel Macron a acquis la conviction qu’il ne fallait pas effectuer de transformations majeures ou voyantes, la cathédrale sera donc reconstruite à l’identique. Le Président a suivi les recommandations du général Jean-Louis Georgelin, président de l’Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale. Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques en charge de Notre-Dame, avait proposé, lors de la réunion de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA) du 9 juillet, une restauration au plus proche de l’historique, y compris dans les matériaux : charpente en chêne, flèche recouverte de plomb.
Il y a 4 ans et 332 jours

Mission pour la sauvegarde du patrimoine en péril : 18 nouveaux sites emblématiques

Pour la troisième édition de la mission pour la sauvegarde du patrimoine en péril confiée par le Président de la République à Stéphane Bern, 18 sites emblématiques des régions de métropole et d’outre-mer ont été sélectionnés. Ils bénéficieront d’un soutien financier de la Mission Stéphane Bern via la Fondation du patrimoine, grâce aux jeux Mission Patrimoine 2020 de FDJ, qui viendra s’ajouter aux subventions du ministère de la Culture pour les édifices protégés au titre des monuments historiques, ainsi qu’aux dons et mécénats collectés. Les 18 sites emblématiques 2020 sont les suivants : Eglise Saint-Etienne de Mélas au Teil – Ardèche Temple protestant Saint-Martin à Montbéliard – Doubs Phare, Fort et Caserne de l’Ile aux Moines – Côtes d’Armor Grange pyramidale à Jars – Cher Couvent des Filles de Marie de l’Île Rousse – Haute-Corse Séchoir à tabac de Lipsheim, remonté à l’Ecomusée d’Alsace d’Ungersheim – Haut-Rhin Église Saint-Pierre de Dompierre-sur-Authie – Somme Fort de Cormeilles-en-Parisis – Val-d’Oise Théâtre romain de Lillebonne – Seine-Maritime Viaduc des Rochers Noirs – Corrèze Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse – Aude Ancien Tribunal à Baugé-en-Anjou – Maine-et-Loire Cathédrale Notre-Dame du Réal à Embrun – Hautes-Alpes Habitation Zévallos au Moule – Guadeloupe Eglise du Sacré-Cœur de Balata – Martinique Eglise Saint-Joseph d’Iracoubo – Guyane Pont suspendu de la rivière de l’Est – La Réunion Cathédrale de Saint-Pierre – Saint-Pierre et Miquelon Les dotations accordées à ces 18 sites emblématiques seront annoncées lors des prochaines Journées européennes du patrimoine. 103 nouveaux sites « de maillage » (un site par département et collectivité d’outre- mer), bénéficieront également des jeux Mission Patrimoine en 2020, ils seront annoncés au début du mois de septembre. Photo : Eglise Saint-Etienne de Mélas du Teil © OCUS-Fondation du patrimoine
Il y a 4 ans et 338 jours

Yann de Carné, nouveau président du GMH

Yann de Carné a été élu président du Groupement des Entreprises de Restauration de Monuments Historiques (GMH) pour un mandat de 4 ans lors de l’Assemblée générale du 1er juillet. Il succède à Gilles de Laâge et Frédéric Létoffé, coprésidents depuis 2016. Âgé de 42 ans, Yann de Carné, est gérant de l’entreprise SMBR dont le siège est basé à Nice. L’entreprise est spécialisée dans les activités de restauration en maçonnerie, taille de pierre et décor peint et emploie 60 salariés.
Il y a 4 ans et 354 jours

Bientôt une promenade piétonne de 7 km dans le centre d'Athènes

"La grande promenade est un important ouvrage visant à changer radicalement le centre historique d'Athènes" pour relier entre eux les monuments et les sites archéologiques de la capitale grecque sur 6,8 km de parcours réservé aux piétons, a indiqué la municipalité d'Athènes."La crise du coronavirus a accéléré la nécessité de ce projet", a ajouté la mairie, selon laquelle le projet devrait être achevé en 2022.Mais certains commerçants du centre-ville s'inquiètent de l'impact de ces travaux alors qu'ils viennent de traverser un confinement qui a déjà lourdement affecté leurs activités.Les travaux ont commencé près de la place Syntagma, siège du parlement, où des pistes cyclables doivent être aménagés et des trottoirs élargis, mais ils devraient s'étendre à tout le centre historique cet été.La circulation automobile y sera interdite pendant les travaux et la police municipale pourra mettre des amendes de 150 euros en cas de violation de la réglementation.L'utilisation de véhicules électriques sera encouragée par le déploiement de stations pour les recharger et la ville devrait se doter de davantage d'espaces verts."Le centre s'ouvre à tout le monde et pas seulement aux voitures comme c'est encore le cas aujourd'hui", a déclaré le maire Kostas Bakoyannis en inaugurant les travaux."Cette Grande promenade va changer Athènes, mettre fin aux mobylettes sur les trottoirs, créer des espaces publics, et permettre d'augmenter la vitesse des trajets en bus", a-t-il ajouté.Athènes est une capitale dense, dotée de peu d'espaces verts et où la circulation automobile est soutenue. Une promenade arborée, longue de 5 kilomètres, a toutefois été aménagée autour du rocher de l'Acropole à l'occasion des Jeux olympiques de 2004.Selon la mairie, les deux voies piétonnes seront reliées "en phase finale" du chantier.
Il y a 4 ans et 355 jours

Inscription de la maison Feuillette au titre des monuments historiques : la preuve par 100 !

La maison Feuillette qui a cent ans cette année, acquiert reconnaissance et protection de ses techniques constructives. Un signal fort pour les filières paille et biosourcés La maison Feuillette construite en 1920 à Montargis (45) par l’ingénieur éponyme est à présent inscrite au titre des monuments historiques ainsi que deux de ses dépendances (enregistrement n°20.027 […]
Il y a 4 ans et 361 jours

Photographies de Stefan Tuchila : "Paris vide"

La série des photos “Paris vide” a commencé par une envie d’exploration et de découverte de la ville dans un cadre atypique. Une opportunité s’est invitée face à une situation hors du commun : faire un relevé des grands axes et monuments parisiens en l’absence de la vie qui anime et parfois perturbe ces lieux emblématiques. Après 340 km à vélo et environ 20 contrôles de police, il est difficile de ne pas s’attacher aux conséquences enrichissantes de cette expérience :...
Il y a 5 ans et 2 jours

Christo : 1935 – 2020

Il aimait emballer son monde. L’artiste d’origine bulgare Christo s’est éteint le dimanche 31 mars dernier, à l’âge de 84 ans. Inventeur de « l’entoilage de l’espace », le plasticien était notamment connu pour ses réalisations monumentales consistant à emballer les plus grands monuments, du Pont-neuf parisien au Reichstag de Berlin. Retour sur l’œuvre et la vie d’un grand enfant de l’art. Né Christo Vladimirov Javacheff, en Bulgarie, c’est à New York, sa ville d’adoption, qu’il s’est endormi. Grandes ambitions et sens de la démesure, l’artiste, toujours accompagnée de sa femme Jeanne-Claude, n’a cessé d’imaginer des projets à la démesure assumée. Si un grand nombre n’a pu voir le jour, 23 œuvres ont embellies notre planète au fil des décennies. Son dernier projet en date ? L’empaquetage de l’Arc de triomphe, idée datant de 1962, qui devait se faire en avril. Mais le Covid-19, ayant eu raison des questions logistiques, a retardé l’inauguration de ce cadeau géant fait à la ville de Paris. Une actualité brulante puisque, si le projet sera maintenu de façon posthume en septembre, l’artiste doit également faire l’objet d’une grande rétrospective au Centre Pompidou à partir du 1er juillet. Un projet d’exposition qui ne n’enchantait d’ailleurs pas Christo, qui confiait à nos confrères du Monde en mars « Je n’aime pas les rétrospectives, j’aime faire toujours de nouvelles choses. Les rétrospectives, ce sera pour quand je serai mort ! ». Aujourd’hui parti, Christo continue de faire ce qu’il aime tant : monter un projet pensé il y a 60 ans, innover et divertir les amateurs d’art qui viendront découvrir la période parisienne du plasticien à Beaubourg. Si le plasticien a marqué le monde de l’art de son vivant, nul doute qu’il laisse derrière lui un héritage d’œuvres publiques marquantes, à mi-chemin entre architecture monumentale et installation in situ. Redéfinissant les périmètres de l’art, Christo se définit lui même comme n’étant « ni peintre, ni sculpteur, ni architecte ».Mais sans doute un peu tout ça à la fois. Photographies : DRZoé Térouinard
Il y a 5 ans et 10 jours

Maisons Jaoul : Emotions brutes

Le Corbusier a aussi imaginé les Maisons Jaoul après la Seconde Guerre mondiale. Ces deux habitations atypiques ont été créées pour la famille du même nom. [©Novbéton/Fondation Le Corbusier/ADAGP] Retrouvez cet article dans le dernier numéro de Béton[s] le Magazine. Autant critiqué qu’adulé, Charles-Edouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier, a voulu insuffler sa vision de l’architecture et de l’urbanisme. Ceci, durant tout son règne… Sa théorie du Modulor, basée sur les proportions du corps appliquées au dessin d’un bâtiment, et son approche brutaliste et moderniste de la discipline se retrouvent dans ses réalisations de Marseille, dans le Sud de la France, ou à Chandigarh, dans le Nord de l’Inde. Le Corbusier a aussi imaginé des choses plus modestes, telles les Maisons Jaoul. Conçues après la Seconde Guerre mondiale et sises à Neuilly-sur-Seine (92), ces deux habitations atypiques ont été créées pour la famille du même nom. Construites sur une parcelle de 950 m2, elles s’organisent de manière indépendante, tout en gardant un lien commun : le sous-sol. Formant ainsi un ensemble collectif. La maison A accueillait l’industriel André Jaoul, sa femme et ses enfants. Tandis que la maison B a été conçue pour son fils aîné Michel Jaoul et sa famille. Depuis leur construction, entre 1953 et 1955, ces bâtiments inscrits aux Monuments historiques ont changé deux fois de propriétaires. Et bénéficié de petites rénovations dès le début des années 1990.  Les maisons correspondent bien à la doctrine de Le Corbusier. Le bois, la brique et le béton s’épousent pour former la façade. Comme une ode au brutalisme, l’architecte a laissé chaque matériau exprimer son authenticité, sa particularité. Le béton armé a d’ailleurs gardé les veinures de son coffrage en planches de bois non rabotées. Tantôt verticales et horizontales, ces empreintes renforcent l’aspect Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 15 jours

Au Caire, l'installation de quatre sphinx antiques en pleine ville fait polémique

Vieux d'environ 3.500 ans, les sphinx à tête de bélier et corps de lion ont longtemps orné le temple de Karnak, dévolu au dieu Amon, l'une des principales divinités du panthéon égyptien.Leur transfert début mai sur la place Tahrir, épicentre de la révolte populaire de 2011, a été un déchirement pour certains Louxoriens."Je suis contre le transfert des statues. Ça m'attriste", a regretté Ahmed Idriss, un député du gouvernorat de Louxor."Louxor est un musée à ciel ouvert qu'il aurait mieux valu développer car la valeur des monuments est liée à leur emplacement historique", a-t-il ajouté.Les quatre pièces de grès ont été installées autour d'un obélisque de granite rose trois fois millénaire portant une représentation du roi Ramsès II, pharaon de la XIXe dynastie (1301-1236 avant J.-C.).Ce dernier avait été déplacé quelques mois plus tôt du site archéologique de Tanis, dans le delta du Nil."Objets inestimables"Ce projet urbanistique, lancé par les autorités en 2019, s'est attiré les foudres d'archéologues, de militants et d'universitaires, en raison notamment de l'exposition des pièces antiques à la pollution et à l'érosion.Fin 2019, une pétition demandant l'arrêt des travaux a été adressée au président Abdel Fattah al-Sissi.Invoquant la Convention de Venise (1964) pour la restauration et la préservation des monuments, les avocats du Centre égyptien pour les droits économiques et sociaux (ECSR), une ONG locale, ont même entamé une procédure judiciaire dénonçant la mise en danger "d'objets inestimables".La Convention de Venise a été adoptée par l'Unesco en 1974 et signée la même année par l'Égypte."L'importante pollution sur la place Tahrir va dégrader les objets (antiques)", qui risquent de perdre leur valeur historique, a mis en garde sur Facebook l'égyptologue Monica Hanna.Au cœur de la capitale égyptienne, la place Tahrir est très souvent embouteillée et enfumée.Tahrir héberge plusieurs bâtiments importants dont le musée égyptien, très prisé des touristes, où se trouvent des milliers d'objets antiques et le "Mogamma", un grand bâtiment de style soviétique qui abrite des services administratifs.C'est devant ce dernier que s'étaient réunis en janvier-février 2011 les manifestants de la révolte qui a balayé Hosni Moubarak, après 30 ans de règne.En décembre, M. Sissi annonçait que le transfert des statues sur la place la doterait d'une "touche de civilisation".Pourtant, "Tahrir", qui signifie "Libération", n'est pas dépourvue d'histoire aux yeux de l'architecte Ayman Badr."La place n'a pas besoin d'être décorée avec des éléments historiques (...) Sa valeur historique réside dans sa mémoire", estime-t-il.Entre autres transformations, les autorités prévoient d'unifier la couleur des façades qui entourent la place, d'ajouter de l'éclairage et de réduire le nombre de panneaux publicitaires.Face aux craintes de voir les statues vandalisées, le ministre du Tourisme Khaled al-Enany a affirmé que des piédestaux avaient été construits "afin que personne ne puisse les toucher" et assure que les nouveaux monuments de la place seront régulièrement entretenus.AttractivitéLa date d'inauguration de cette transformation symbolique reste inconnue --les sphinx et l'obélisque attendent sous emballages.Le patrimoine antique de l'Égypte constitue une source importante d'attractivité et alimente l'économie du tourisme, vitale pour le pays.Comme partout ailleurs dans le monde, ce secteur, qui représente 5% du PIB égyptien, est à l'arrêt depuis le début de la pandémie de nouveau coronavirus.En dépit des arguments officiels, M. Badr demeure perplexe quant au bien-fondé du nouvel agencement de la place.Selon lui, les sphinx et l'obélisque sont "éclipsés" par les imposantes constructions qui entourent la place.Mahmoud Zaki, guide touriste à Louxor, considère, lui, que les adversaires du projet "ne se rendent pas compte" de la gloire que représente la présence de ces œuvres sur "la plus célèbre des places d'Égypte".Un avis que partage l'expert en égyptologie Ali Abu Deshish: "Ça n'a pas de sens que des obélisques égyptiens se trouvent sur des places aux quatre coins du monde et qu'il n'y en ait pas sur Tahrir".
Il y a 5 ans et 21 jours

Dossier : 6 architectures ayant défrayé la chronique

Comme l’art contemporain, l’architecture comprend elle aussi son lot de débâcles. Entre architectes avant-gardistes et public retissant, la discipline est parfois teintée de scandale. Cette semaine, Muuuz vous propose un retour en images sur les ouvrages les plus décriés de ces dernières années. La canopée des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, 2016Nous avons tous connu le quartier des Halles en travaux, centre névralgique de la capitale pourtant impraticable. Mais depuis 2016, le « ventre de Paris » est dotée d’une structure mi-excavé, mi-surhaussé comparée à une « vulgaire soucoupe volante » par les habitants du quartier. Jack Lang, ancien Ministre de la Culture et actuel président de l’Institut du monde arabe, qualifiera même l’ouvrage de « crime contre la beauté ». Un ouvrage qui divise les foules depuis désormais 4 ans. . La Tour Orbit, Anish Kapoor et Cecil Balmond, 2012Surnommée la « tour Eiffel ivre » par les britanniques, la tour Orbit s’élève à 115 mètres de haut dans le paysage londonien. Dessinée à l’occasion des Jeux Olympiques de 2012 par l’artiste fantasque Anish Kapoor et l’ingénieur Cecil Balmond, le moins que l’on puisse dire c’est que la réception de l’ouvrage a été plutôt mauvaise. Comme celle de la Tour Eiffel, souligne d’ailleurs Kapoor, malicieux. . La Pyramide du Louvre, Ieoh Ming Pei, 1985-1989En 1983, le président de la République François Mitterrand confie la construction du hall d’entrée du musée du Louvre à l’architecte sino-américain Ieoh Ming Pei. Lorsque l’architecte visionnaire présente son idée de structure pyramidale transparente à la Commission nationale des monuments historiques en 1984, le projet suscite la polémique. Inspirée par les monuments funéraires égyptiens, la Pyramide du Louvre destiné à accueillir les nombreux visiteurs du musée est fortement critiquée. En 1985, le maire de Paris Jacques Chirac propose de simuler la pyramide pour apaiser la controverse. Lors de l’inauguration de la Pyramide du Louvre au grand public en 1989, l’œuvre semble avoir déjà été adoptée par les Parisiens. . La Torre Agbar, Jean Nouvel, 2005Immeuble de bureaux indissociable de la skyline de Barcelone (Espagne), la Torre Agbar ne fait pas l’unanimité. Alors que Jean Nouvel assure s’être inspiré des montagnes de Montserrat et des geysers, les espagnols l’appellent entre eux « el supositori », soit le suppositoire. On est loin de la poésie des paysages géologiques catalans... .  MAXXI, Zaha Hadid, 2002-2009L’architecte irako-britannique Zaha Hadid remporte le concours d’architecture lancé par le maire de Rome Francesco Rutelli en 1998 grâce à son projet de bâtiment spectaculaire voué à abriter MAXXI, le musée national des arts du XXIème siècle. La construction du monument est longue. Son coût faramineux. Très controversé par les Italiens, l’édifice valu pourtant à l’architecte de décrocher le prix Stirling en 2010. . Le Centre Pompidou, Gianfranco Franchini, Renzo Piano et Richard Rogers, 1971-1977Lieu culturel désormais iconique, le Centre Pompidou a été très controversé tout au long des années 1970. En 1969, le président de la République Georges Pompidou lance un concours international car il souhaite faire construire un centre national d’art et de culture sur le plateau Beaubourg, situé en plein cœur du Marais. Le projet audacieux et résolument contemporain des trois architectes, Gianfranco Franchini, Renzo Piano et Richard Rogers, est sélectionné par le jury. Durant la construction du bâtiment, et même après son inauguration en 1977, l’édifice provoque de virulents débats. Comparé à « une raffinerie de pétrole », « un hangar » ou « un tas de ferrailles » par ses détracteurs, ce nouveau complexe architectural divise la scène artistique française. Aujourd’hui, le Centre Pompidou est un monument incontournable de la capitale, et la marque s’exporte à l’international. La Rédaction
Il y a 5 ans et 22 jours

L'ancienne imprimerie MAME, plus qu'une simple réhabilitation

Une première intervention a lieu en 2015. L'architecte Franklin Azzi, accompagné par l'architecte en chef des monuments historiques Pierre Antoine Gatier, assure la réhabilitation des façades de la tour (le bâtiment en premier plan de la photo) et la réhabilitation partielle des ateliers pour intégrer l'École supérieure des Beaux-Arts de Tours.En 2020, c'est une nouvelle équipe d'architecte et de designer avec le cabinet d'architectes associés Caraty & Poupart-Lafarge et l'agence RCP, spécialisée en design sensoriel qui parachève la rénovation de ce lieu en offrant une nouvelle version des Ateliers de l'ancienne imprimerie. C'est l'esprit de Zehrfuss qui se prolonge, lui qui avait initialement l'envie de flexibilité et d'évolution pour ce bâtiment.Une équipe créative pour une réhabilitation augmentéeLa nouvelle équipe d'architectes et de designers rend hommage à l'histoire de ce bâtiment et de ses créateurs en reliant passé et présent pour valoriser l'esprit des lieux au service de nouveaux arrivants, de leurs activités et des usages professionnels de notre époque. En dépassant le cadre d'une réhabilitation de bâtiment et d'aménagement d'un espace de co-working “tendance”, Bruno Poupart-Lafarge du cabinet Caraty & Poupart-Lafarge et Régine Charvet Pello de l'agence RCP Design ont créé un espace partagé pour les Mamers* et leurs visiteurs, véritable dénominateur commun de toutes les disciplines représentées. Ingénieur, sociologue, ergonome, designer, manager, marketeur, communicant, chercheur, artiste se retrouvent sur ce nouveau lieu de vie à l'échelle de la métropole de Tours, à la fois attraction et animation urbaine sous le label “French Tech Loire Valley”.La nouvelle équipe d'architectes et de designers rend hommage à l'histoire de ce bâtiment et de ses créateurs en reliant passé et présent pour valoriser l'esprit des lieux au service de nouveaux arrivants, de leurs activités et des usages professionnels de notre époque. En dépassant le cadre d'une réhabilitation de bâtiment et d'aménagement d'un espace de co-working “tendance”, Bruno Poupart-Lafarge du cabinet Caraty & Poupart-Lafarge et Régine Charvet Pello de l'agence RCP Design ont créé un espace partagé pour les Mamers* et leurs visiteurs, véritable dénominateur commun de toutes les disciplines représentées. Ingénieur, sociologue, ergonome, designer, manager, marketeur, communicant, chercheur, artiste se retrouvent sur ce nouveau lieu de vie à l'échelle de la métropole de Tours, à la fois attraction et animation urbaine sous le label “French Tech Loire Valley”.Mamers* = habitants professionnels de Mame, cité de la création et de l'innovation
Il y a 5 ans et 23 jours

Lecture : Notre-Dame à cœur ouvert

Dans cet essai écrit avec le cœur et un style d’une grande poésie, l’auteur revient sur la signification profonde de ce bâtiment, sur le rapport à la matière et à l’harmonie, s’effrayant que l’on dissocie l’usage du lieu et sa construction. Elle appelle les architectes à respecter le bois de la charpente, vivante matière qui vit aussi de la fonction qu’on lui donne et de l’âme de ceux qui la travaillent ; à s’effacer derrière les mille ans de prières qui ont façonné Notre-Dame ; à ne pas oublier les habitants de l’édifice, âmes du passé qui demeurent entre les murs, hommes du présent qui espèrent et ceux du futur à qui l’on se doit de parler de nous. Voyant en Notre-Dame de Paris une œuvre d’art totale, Marie-Amélie Tek nous propose un texte visionnaire qui nous questionne sur notre rapport à cette cathédrale, mais aussi sur la résonance du patrimoine en chacun de nous. Marie-Amélie Tek est diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais et de l’école de Chaillot. En tant qu’Architecte du Patrimoine, elle intervient sur nos monuments historiques prestigieux. Notre-Dame à cœur ouvert, par Marie-Amélie Tek, préface de Christophe Barbier, Pierre Téqui éditeur.editionstequi.com
Il y a 5 ans et 30 jours

Covid-19 : l'Italien Boeri prédit "une nouvelle ère" pour l'urbanisme

Dans un entretien sur Facebook avec des journalistes étrangers, le président de la Triennale de Milan, grande institution d'architecture, de design et d'art, affirme que la capitale de la Lombardie, région italienne la plus touchée avec près de la moitié des morts enregistrées dans la péninsule, devra changer."Revenir à la normalité serait très grave", met-il en garde. "La normalité est une des causes de ce désastre", insiste l'urbaniste, connu pour ses projets innovants de gratte-ciel recouverts de végétation où se combinent écologie et développement durable."C'est le moment de prendre des décisions courageuses et pragmatiques", estime l'architecte, dont l'architecture plus sociale et plus verte a inspiré nombre de ses confrères dans le monde, de la Chine au Mexique.Avec un groupe de sociologues, d'anthropologues, d'urbanistes et d'artistes, il réfléchit aux modalités d'instauration du "mur biologique" que le coronavirus impose désormais entre les personnes, ainsi qu'à l'introduction d'un nouveau mode de vie."Dans le cas contraire, les villes se transformeront en bombes de contamination", estime Stefano Boeri, professeur à l'école polytechnique de Milan.Alors que les autorités italiennes s'apprêtent à assouplir les mesures de confinement et à relancer la machine économique le 4 mai, Stefano Boeri lance une série de propositions qui pourraient changer l'avenir de la péninsule et servir de modèle à de nombreux pays."Retour aux villages""Il s'agit d'un projet national. L'Italie compte 5.800 villages de moins de 5.000 habitants, dont 2.300 quasiment à l'abandon. Si les 14 métropoles du pays +adoptent+ ces petits centres historiques inhabités, en leur donnant des avantages fiscaux, des moyens de transport, etc... ce serait une porte de sortie. C'est ça l'avenir", s'est enthousiasmé l'urbaniste dans les colonnes du quotidien La Repubblica.Cette proposition semble répondre aux problèmes posés par la situation actuelle, où la pandémie oblige la population à respecter une distanciation d'au moins un mètre entre les individus, ce qui est difficile dans des villes surpeuplées, notamment dans les transports publics bondés et les bureaux aux surfaces réduites."Nous avons compris qu'on peut faire du télétravail et que nous passerons plus de temps à la maison. Il faut maîtriser cette évolution. La campagne facilite cela, parce qu'il faut libérer de l'espace dans les zones urbaines", explique-t-il.Selon les sociologues, à cause du virus, beaucoup de gens souhaitent abandonner les grandes villes pour passer davantage de temps à la campagne.Et l'homme qui a converti des immeubles en forêts, qui a conçu une ville-forêt en Chine avec des maisons, écoles et bureaux recouverts d'un million de végétaux sur 140 hectares, est convaincu que Rome est la ville idéale pour accueillir ce projet."Rome est la ville du futur, elle a tout: des monuments uniques et beaucoup d'espaces verts grâce à ses parcs, et en plus une série de villages dans ses alentours".L'idée de Boeri coïncide avec le thème de la prochaine Biennale d'architecture de Venise, qui a reporté à fin août son ouverture, prévue initialement en mai : "Comment vivrons-nous ensemble?"La question posée par le commissaire de la Biennale, Hashim Sarkis, architecte libanais qui enseigne au Massachusetts Institute of Technology (MIT), oblige paradoxalement le monde de l'architecture à désinvestir l'espace public et à en retirer les activités collectives."Il faudra modifier les horaires des administrations publiques pour qu'ils ne coïncident pas avec ceux des écoles, que les grands flux dans les transports (...) Nous devrons reprendre de l'espace aux voitures et nous concentrer sur le vert"."C'est ce qui est arrivé à New York au milieu du XIXème siècle: la population avait quadruplé, et il n'y avait plus d'espace, la densité était énorme. L'architecte paysagiste Olmsted a ainsi créé Central Park, un parc gigantesque qui est né d'une préoccupation d'hygiène", rappelle-t-il.
Il y a 5 ans et 37 jours

#culturecheznous : banque d’images des Monuments Nationaux

Le Pôle Images du Centre des monuments nationaux possède un fonds riche de plus de 500 000 documents photographiques étroitement lié à l’histoire de l’établissement, héritier de la Caisse nationale des monuments historiques et des sites, sur les thèmes de l’architecture et du patrimoine architectural français. Ses missions se concentrent particulièrement sur les monuments dont le Centre des monuments nationaux assure l’ouverture au public…. https://regards.monuments-nationaux.fr/fr
Il y a 5 ans et 37 jours

#culturecheznous : Joseph-Henri Deverin, préserver et illustrer le patrimoine bâti

Joseph-Henri Deverin rejoint la Commission des Monuments Historiques en 1877, et est nommé sur titre architecte en chef des Monuments Historiques en charge de la Vienne (à l’exception de Poitiers), des Deux-Sèvres et plus tard de la Vendée et de la Loire-Atlantique puis de la cathédrale de Luçon. Il est l’auteur de plusieurs projets de restauration comprenant une réhabilitation du Palais Royal et un projet d’aménagement du château de Nantes… Joseph-Henri Deverin
Il y a 5 ans et 43 jours

Les différents types de filets utiles dans l’industrie

Pour tout entrepreneur, la sécurité de ses employés qui évoluent dans les entrepôts est cruciale. Les filets en tous genres sont ainsi déployés pour prévenir les risques de chutes ou d’accidents entrainés par une erreur de manutention. Ces accessoires s’avèrent d’ailleurs indispensables dans de nombreux domaines (industrie, sport, transport) et sont très utilisés sur les plateformes pétrolières ou aéroportuaires. Si vous n’êtes pas encore à la une concernant les filets de protection, restez attentifs. Les filets de sécurité losange ou filets anti-chutes Les filets anti-chutes en forme de losange sont conformes à la norme NF EN-1263-1. Ce dispositif a ainsi été élaboré dans le but de préserver la vie des travailleurs qui sont souvent amenés à travailler en hauteur. À proprement parler, le filet anti-chutes est pourvu d’une ralingue transfilée maille à maille. La matière est en polypropylène ultra résistant puisqu’elle est caractérisée par une charge maximale en utilisation de 628 kg/m² et d’une charge maximale de rupture de 6 280kg/m². Pour être certain de la qualité du produit, il est conseillé de commander des filets fabriqués en France. Vous trouverez de très larges gammes de filets pour des utilisations diverses. Les filets anti-feuilles Les filets anti-feuilles s’avèrent très économiques et pratiques pour la piscine. En effet, ils sont faciles à installer et se fixent très rapidement. De plus, la taille des mailles ne permet pas aux feuilles de passer à travers. Autrement dit, le filet anti-feuille est une excellente solution pour garder l’eau de la piscine propre. Il est peu encombrant, qui plus est, sa durée de vie avoisine les 5 voire 8 ans. Les avantages de ce dispositif sont également assez nombreux puisqu’il est possible de le plier et le choix du filet dépendra de la taille de la piscine. Les filets pour racks de stockage en entrepôt Les filets pour racks de stockage ont été élaborés pour limiter les risques de chute des produits entreposés en hauteur. Ce dispositif de sécurité assure une bonne luminosité pour une meilleure visibilité. Les zones alentours sont sécurisées, de plus, les filets pour racks constituent une protection supplémentaire contre le vol. Techniquement, ce dispositif est conforme aux recommandations de l’INRS qui conseille sur le recours de butée de palettes ou de panneaux grillagés sur la face arrière des rayonnages. Les filets d’héliportage Les filets d’héliportage sont l’une des solutions de gestion et de transport de matériaux via les airs. Ce système de transport s’avère indispensable pour aller là où les véhicules traditionnels n’ont pas accès. Et pour répondre efficacement à la demande, les filets de chargement pour les activités d’héliportage permettent de transporter et de manipuler des tonnes de matériel. Ce genre de dispositif garantit une totale sécurité d’utilisation en milieux périlleux. Dans ce sens, les filets d’héliportage sont composés de mailles doubles dont la charge maximale en utilisation est de 1400 kg/m² et la charge maximale de rupture est de 14 000kg/m². Les filets pare-outils Les filets pare-outils sont indispensables sur les chantiers de BTP. Ce dispositif de sécurité protège ainsi des chutes de matériels. Le filet utilisé à cet effet est ultra- léger et particulièrement résistant. Cette solution s’avère tout aussi économique que n’importe quel autre système de protection. En sus, le filet pare-outil peut faire office de brise-vent tout en préservant des regards indiscrets. Privilégiez surtout les filets pare-outils conformes NF P93.355 pour garantir une sécurité optimale sur vos chantiers. Les filets brise-vent Ce genre de filet est surtout sollicité par les agriculteurs et les éleveurs. Ces derniers ont d’ailleurs recours aux filets brise-vent pour assainir l’air au niveau des bâtiments réservés aux animaux. En pratique, les courants d’air peuvent altérer la santé du bétail. Il est aussi prouvé que les coups de vent et les intempéries sont des sources de stress. Dans ce sens, le filet brise vent est composé de polyéthylène qui est une matière résistante à l’eau et aux UV. En plus d’arrêter le vent, cet accessoire filtre parfaitement les rayons du soleil. À titre de référence, un filet de 2 mètres de hauteur permet de protéger une zone équivalente à 20 mètres de long. Quant à la longueur du filet, elle doit représenter 10 fois sa hauteur. Les filets pare-gravats ou filets monuments Les filets pare-gravats sont requis pour protéger les alentours des bâtiments en construction. Ils sont généralement accrochés devant les façades pour préserver les passants en cas de jets de pierres accidentels. La protection est optimale, et ce, même si les fils des filets pare-gravats sont extrêmement fins (près de 1,2 mm d’épaisseur). Le matériel est même stabilisé UV et imputrescible à l’eau. En outre, les dimensions du filet pare-gravats dépendront des travaux à réaliser et des besoins en sécurité : sablage, nettoyage, échafaudage et protection de bord de route, protection de route de montagne, travaux de finition. Les filets brise-vue Malgré les idées reçues, les filets brise-vue sont très sollicités dans le domaine industriel. Cet élément occultant permet ainsi de délimiter les espaces au sein d’un entrepôt. Comptez également sur une efficacité accrue contre les vents ou les UV. Techniquement, le taux d’occultation d’un filet brise-vue est en moyenne de 45 %. Néanmoins, il est tout à fait possible de trouver des filets brise-vues qui présentent un taux d’occultation de 100 %. Autrement dit, le filet est totalement opaque. Les filets de benne Comme son nom l’indique, le filet de benne est un accessoire incontournable chez les transporteurs. Il est surtout utilisé pour sécuriser le chargement d’une benne à camions ou camionnettes. Ce type de couverture préserve des risques de perte et d’intempéries. Quoi qu’il en soit, il existe différents types de filets pour répondre à une multitude de besoins. Prenez entre autres les filets anti-insectes ou anti-oiseaux qui sont une excellente alternative aux traitements chimiques et aux pesticides. La solution est écologique et peu coûteuse. En prime, les cultures sont préservées des insectes, des oiseaux et des intempéries. Et pour une meilleure efficacité, ce genre de filets est imputrescible et traité contre les UV.
Il y a 5 ans et 44 jours

Le conseil scientifique chargé de la restauration de Notre-Dame de Paris est en place

La loi du 29 juillet 2019 pour la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris a institué, au sein de l’établissement public dédié, un conseil scientifique, consulté sur les études et opérations de conservation et de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. De cette instance doit naître une dynamique de réflexion sur et pour le monument. Sur proposition du général Jean-Louis Georgelin, président de l’établissement public, les membres du conseil scientifique ont été nommés le 27 mars par Franck Riester, ministre de la Culture, en raison de leur expertise dans les domaines des monuments historiques, de l’archéologie, de l’histoire, de l’histoire de l’art, de l’ingénierie, des sciences et techniques et des matériaux. Placé sous la présidence du général Jean-Louis Georgelin, le conseil scientifique est nommé pour une durée de cinq ans renouvelable : M. d’Alessandro (Christophe), organiste et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique ;M. Berné (Damien), conservateur en chef du patrimoine, en charge de la sculpture au musée de Cluny ;Mme Caponi (Gisella), directrice honoraire de l’institut supérieur pour la conservation et la restauration de Rome ;M. Dillmann (Philippe), directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique, coordinateur des travaux de recherche menés par le Centre national de la recherche scientifique au profit de la cathédrale Notre-Dame de Paris ;Mme Dion (Anne), conservatrice générale du patrimoine, adjointe au directeur du département des objets d’art au musée du Louvre ;M. Drouin (Gilles), ecclésiastique, directeur de l’institut de théologie à l’institut catholique de Paris, chargé par l’archevêque de Paris d’animer la réflexion relative au réaménagement liturgique de la cathédrale Notre-Dame de Paris ;Mme Gouzi (Christine), professeure d’histoire de l’art à Sorbonne Université, spécialiste de la peinture religieuse ;M. Léniaud (Jean-Michel), directeur d’études à l’école pratique des hautes études, directeur honoraire de l’école des chartes, président de la société des amis de Notre-Dame de Paris ;M. Loyer (François), directeur de recherche honoraire au Centre national de la recherche scientifique, directeur honoraire de la commission du Vieux Paris, spécialiste de l’architecture et de l’urbanisme du XIXe siècle ;M. Lucan (Jacques), architecte, historien, professeur d’architecture à l’école d’architecture de Marne-la-Vallée et à l’école polytechnique fédérale de Lausanne ;M. Mouton (Benjamin), ancien architecte en chef des monuments historiques, ancien vice-président du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) ;Mme de Ponthaud (Marie-Suzanne), architecte en chef des monuments historiques, en charge des cathédrales de Chartres et de Reims ;M. Sandron (Dany), professeur d’histoire de l’art à Sorbonne Université, directeur au centre André Chastel ;Mme Sire (Marie-Anne), inspectrice générale des monuments historiques. Photo : Anna Ader
Il y a 5 ans et 48 jours

Il y a 60 ans, Brasilia devint la capitale du Brésil

Voici le récit de sa fondation, à partir des dépêches de l'AFP de l'époque.Ce projet pharaonique a émergé en moins de quatre ans, sur la savane rouge des hauts plateaux semi-désertiques dans le centre-ouest du pays, à un millier de kilomètres de Rio de Janeiro (capitale depuis 1763), explique l'AFP, avant le début de plusieurs jours de festivités. Un lac artificiel, Paranoa, de plus de 40 km carrés, a même été aménagé.Aux commandes de l'œuvre - classée en 1987 au patrimoine de l'humanité - l'urbaniste Lucio Costa, le paysagiste Roberto Burle Marx et l'architecte Oscar Niemeyer, récompensé en 1988 par le prix Pritzker, équivalent du Nobel pour l'architecture.Vaste circonférenceL'inauguration de la "capitale de l'espoir", suivant la formule popularisée par le ministre français de la Culture André Malraux, coïncide avec l'anniversaire de la mort du premier martyr de l'indépendance du Brésil, surnommé "Tiradentes" (arracheur de dents), qui appelait à établir la capitale au centre du pays.A l'approche de l'événement, 24 heures sur 24, "cent mille ouvriers ingénieurs et techniciens mettent la dernière main au plus grand chantier du monde"."Pour abriter les bâtisseurs de Brasilia, une ville de fortune est née" au "milieu de la savane", avec "cent cinquante mille habitants, soixante hôtels, quarante bars et sept banques", appelée à être rasée une fois Brasilia achevée.Le projet a été impulsé par le président brésilien Juscelino Kubitschek, pour qui "c'est une révolution géopolitique. Après avoir campé pendant presque deux cents ans au bord de l'eau, le Brésil va prendre possession de son territoire".Brasilia "a la forme d'une circonférence - tellement vaste que du sommet du gratte-ciel de 28 étages où seront logés les services administratifs relevant du Parlement, les limites n'en seront pas visibles", décrit l'AFP."A l'intérieur de cette circonférence", dont deux diamètres dessinent le signe de la croix, "les avenues (...) décrivent des cercles concentriques" ou "sont tracées suivant les rayons du cercle, mais ne débouchent jamais les unes sur les autres, des ponts et des tunnels ayant été aménagés à tous les croisements".Chefs-d'oeuvre d'architectureLe Parlement aux deux demi-sphères, le palais présidentiel du Planalto et la Cour suprême fédérale sont situés sur la Place des Trois Pouvoirs, "centre de la circonférence" et "cœur de la cité".Parmi les "plus beaux monuments", une cathédrale futuriste, avec une énorme gerbe liant les tiges de béton symbolisant l'amitié entre le Brésil et le Portugal, ou le palais d'Itamaraty (ministère des Affaires étrangères).Dans un premier temps, le transfert du pouvoir est surtout symbolique: "l'aménagement intérieur de nombreux édifices publics n'est pas achevé, les bureaux ne sont pas complètement installés, et surtout, le fonctionnement des ascenseurs est souvent précaire", explique l'AFP le 20 avril.Le réseau téléphonique intérieur n'est pas au point. Des difficultés de dernière minute surgissent dans les liaisons radio avec les autres villes.Difficile également de se déplacer dans une agglomération pratiquement dépourvue de transports publics, avec de longues distances.L'heure est néanmoins à la fête. Le 20 avril, "les Brésiliens qui, depuis 24 heures affluent dans la nouvelle capitale laissent libre cours à leur enthousiasme devant des chefs-d'œuvre de l'architecture". Pour bénir la cité, le cardinal Manuel Cerejeira, légat pontifical, apporte une croix au pied de laquelle fut dite en 1500 la première messe au Brésil.Le président reçoit les clés de la ville devant "une foule d'environ 3.000 personnes", composée d'ouvriers en blue jean, paysans de hauts plateaux au visage brûlé de soleil, touristes de Rio ou de Sao Paulo vêtus de blanc ainsi que de hauts fonctionnaires et parlementaires en costume sombre.Cérémonies religieuses, fêtes populaires kermesse, parade militaire, défilé des ouvriers ayant participé à la construction, rythment l'événement pendant plusieurs jours.Le 21, les pouvoirs sont installés à Brasilia."Les façades des édifices publics" et des immeubles d'habitation "sont toutes en baies vitrées. Ainsi, le peuple pourra +contrôler+ constamment le travail des serviteurs de l'État", explique l'AFP le 23 avril.Quatre années après l'inauguration de sa nouvelle capitale, qui a plombé ses finances pour plusieurs années, le Brésil connaît un coup d'État,instaurant une dictature militaire jusqu'en 1985.
Il y a 5 ans et 51 jours

Les Drac à l’écoute

Face à l’actualité sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus, plusieurs DRAC publient des mémos regroupant toutes les informations nécessaires au fonstionnement du secteur patrimonial et culturel. Elles incitent les maîtres d’ouvrage ou maîtres d’œuvre de travaux en cours sur des monuments historiques à mettre en place des mesures de sauvegarde des chantiers, pour que la stabilité des ouvrages soit assurée (étaiements provisoires si nécessaire), les installations de chantiers notamment de clos et de couvert puissent résister aux intempéries, la sécurité des installations soit garantie notamment contre les intrusions et toutes mesures qui paraitraient nécessaires de mettre en œuvre en tant que propriétaires ou maîtres d’œuvre soient entreprises. Pendant le confinement, les agents de la Conservation régionale des monuments historiques restent, disponibles, en particulier pour le paiement des aides liées à la restauration du patrimoine (subventions et dépenses directes) et l’instruction des demandes de subventions.
Il y a 5 ans et 58 jours

#Culturecheznous : Expositions virtuelles du Centre d’archives d’architecture du XXe siècle

Le Centre d’archives d’architecture du XXe siècle de la Cité de l’architecture et du patrimoine élabore depuis 2010 des expositions virtuelles à partir de ses propres collections, ainsi que de celles du musée des Monuments français. Disponibles et accessibles de façon permanente, on distingue deux types d’expositions : les expositions qui sont les versions numériques d’expositions physiques montées par la Cité de l’architecture et du patrimoine ou par d’autres institutions, et les expositions virtuelles montées de toutes pièces en interne. www.citedelarchitecture.fr/fr/collection/les-expositions-virtuelles
Il y a 5 ans et 70 jours

Sublimez votre toiture avec la tuile plate ELIXIR

Pour aider les architectes et maîtres d’œuvre à rester fidèles aux aspects des toitures des demeures d’exception et donner du caractère à leurs réalisations, EDILIANS propose une tuile plate avec des longueurs légèrement différentes (pureau brouillé) qui rappelle l’irrégularité́ des toitures anciennes. La tuile plate ELIXIR, la quintessence pour une toiture intemporelle Conçue dans la continuité́ de ses tuiles emblématiques telles que la Restauration 16×27, la tuile PLATE ELIXIR d’EDILIANS puise sa qualité́ dans les argiles réputées de Grossouvre. Avec son format adapté et la déstructuration irrégulière de sa surface, elle est idéale pour restaurer les plus beaux châteaux et patrimoines culturels. Ses effets grattés, rappellent les tuiles patinées par le temps. Son coloris Sépia est un mélange de 5 teintes chamarrées qui passe du jaune pâle au rouge/brun plus ou moins foncé. Ce large spectre permet d’adapter les nuances à chaque projet et répond aux exigences esthétiques des maisons de caractère et monuments historiques de la région du Centre de la France. Retrouvez la fiche technique sur notre site internet par ici  https://edilians.com
Il y a 5 ans et 72 jours

Des recommandations pour les chantiers MH

Face à l’actualité sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus, la DRAC Occitanie incite les maîtres d’ouvrage ou maîtres d’œuvre de travaux en cours sur des monuments historiques à mettre en place des mesures de sauvegarde des chantiers, permettant que : la stabilité des ouvrages soit assurée (étaiement provisoire si nécessaire) ;les installations de chantiers notamment de clos et de couvert puissent résister aux intempéries ;la sécurité des installations soit garantie notamment contre les intrusions (clôtures, alarmes…).toutes autres mesures qui vous paraitraient nécessaires de mettre en œuvre en tant que propriétaires ou maîtres d’œuvre soient entreprises. La Drac invite l’ensemble des maîtres d’ouvrage ou maîtres d’œuvre de travaux en cours sur des monuments historiques de la tenir informée de toute urgence sanitaire détectée.
Il y a 5 ans et 77 jours

Spaceworkers : Centre d’interprétation de l’art roman

Le studio portugais d'architecture et de design Spaceworkers, fondé par les architectes Henrique Marques et Rui Dinis, et par la consultante financière Carla Duarte, conçoit un bâtiment tout en béton pour accueillir le Centre d’interprétation de l’art roman. Installée dans la ville de Lousada au Portugal, cet édifice très contemporain réinterprète le vocabulaire de l’architecture romane. Pour le Centre d'interprétation de l’art roman, l’équipe de Spaceworkers a imaginé une architecture épurée, composée de sept volumes en béton de différentes hauteurs et dimensions tous reliés par un module central doté d’une toiture en verre. Inspirés par des principes de l'architecture romane, les architectes ont érigé un bâtiment référencé. Bien que futuriste, le musée fait écho au riche patrimoine architectural roman portugais, notamment aux cinquante-huit monuments situés sur la « Route de l’Art roman » dans la région Nord. Les sept volumes revisitent chacun la forme d’une toiture typiquement romane. Laissé nus, et épais, les murs en béton sont à l’image de l’esthétique épurée de l’ensemble, faisant ainsi référence aux édifices anciens. D’une superficie de 650 mètres carrés, le centre culturel fascine autant par sa monumentalité que son étonnante volumétrie. À l’intérieur, les architectes ont pris le parti de la simplicité. Les espaces épurés et lumineux renvoient en effet aux décors dépouillés de certains édifices cultuels romans. Un goût de l’austérité que l’on retrouve dans l’agencement des nombreuses percées et de la verrière. Ainsi, le musée tisse des ponts entre tradition romane et architecture contemporaine : pas d’éléments superflus ici. Une architecture aussi esthétique que didactique. Pour en savoir plus, visitez le site de Spaceworkers Photographies : Spaceworkers Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 86 jours

La flèche du clocher de l’église de Saint-Trivier de Courtes détruite par un incendie

L’église de Saint-Trivier de Courtes, dans l’Ain, a été affectée par un incendie dimanche 1er mars 2020. Malgré l’intervention rapide des pompiers, le feu a entièrement détruit la flèche du clocher. Elle est tombée sur les deux places situées de part et d’autre de l’édifice, occasionnant quelques dégâts sur les couvertures en tuiles de la nef et des chapelles. Les deux cloches classées au titre des monuments historiques sont restées en place dans le beffroi. Les voûtes ne sont pas atteintes. L’intérieur de l’église n’a pas subi de dommage, les objets protégés au titre des monuments historiques qui s’y trouvent non plus. D’ailleurs, un de ces objets le plus remarquable, le tryptique du XVIème siècle l’adoration des Bergers, attribué à Grégoire Guérard, et récemment restauré, est actuellement en dépôt au monastère royal de Brou où il est exposé. Les services patrimoniaux de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes se sont rendus sur place dés le 3 mars afin d’établir un point sur la situation de l’édifice et de réaliser un premier diagnostic sur les désordres occasionnés, en présence des parties concernées. L’intervention de sécurisation, de descente des cloches et de pose d’un parapluie au sommet du clocher seront effectuée par une entreprise qualifiée monument historique sur consultation de la mairie, propriétaire de l’église, La Conservation régionale des monuments historiques accompagnera la mairie et l’entreprise sur les conditions de l’intervention. Photos : Denis Grandclerc/DRAC Auvergne-Rhône-Alpes
Il y a 5 ans et 93 jours

La consolidation du grand orgue de la cathédrale de Perpignan va commencer

Si sa présence est attestée depuis le XVe siècle, le grand orgue de la cathédrale de Perpignan a été maintes fois remanié. Il reste toutefois un instrument remarquable tant par son buffet gothique, l’un des plus anciens de France, que par sa partie instrumentale, qui est l’œuvre du plus célèbre facteur d’orgue du XIXe siècle, Aristide Cavaillé-Coll. Le buffet d’orgue est classé au titre des monuments historiques depuis 1899, les volets en 1964 et la partie instrumentale de l’orgue en 1988. L’état préoccupant de l’instrument justifie un relevage complet et une restauration en profondeur de la mécanique. Des modifications permettront aussi de le rapprocher de son état originel et d’apporter des améliorations sonores ou relatives au confort de jeu. Le garde-corps de la tribune sera également restauré. Sous la maîtrise d’ouvrage de l’Etat, propriétaire, et la maîtrise d’œuvre de Roland Galtier, technicien-conseil pour les orgues auprès du ministère de la culture, les travaux de restauration seront menés par le facteur d’orgue Laurent Plet, pour un montant de 300 000 euros. Ils débuteront fin mars 2020 et ils devraient s’achever fin 2021. Si la restauration de la tribune nécessitera la présence d’un échafaudage au printemps 2020, la plupart des travaux ne seront pas visibles car la majeure partie de l’orgue est masquée par sa façade. Photo : © Jean-François Peiré Drac
Il y a 5 ans et 93 jours

Découverte d’un quartier artisanal antique dans le Nord

À​ Famars (Nord), une nouvelle campagne de fouilles de l’Inrap a révélé l’existence du quartier artisanal de Fanum Martis, à l’emplacement du futur Technopôle Transalley., habité du Ier au IVe siècles puis utilisé aux XVIIe et XVIIIe siècles. Alors que de nombreux artefacts préhistoriques ont été découverts au cours des premières campagnes de fouilles réalisées sur le Technopôle, aucun lieu d’occupation n’a été exploré. Cependant, la partie basse du terrain recèle des traces d’un habitat datable d’entre 30000 et 14000 avant notre ère. La Protohistoire n’est représentée que par quelques structures attribuables à l’Âge du Bronze moyen (1435-1290 avant notre ère) et final (1005-840 avant notre ère). Les premières traces d’occupations de Fanum Martis remontent aux années 40 de notre ère. Les vestiges de cette première installation sont dispersés et placés à distance d’un fossé ceignant mares ou flaques. Les lambeaux d’un chemin de terre sont à associer à cette période, tout comme quatre inhumations réparties sans ordre apparent et caractérisées par un manque de soin au défunt. Alors que l’incinération prévaut à cette période, ces inhumations semblent plus être des rejets que de véritables sépultures.Dès la seconde moitié du Ier siècle, la localité se développe. En plusieurs endroits, un habitat associé à de nombreuses activités de production est installé en périphérie du cœur urbain implanté sous l’actuel centre de Famars. Dans le secteur du Mont Houy, un parcellaire normé est établi tandis que les infrastructures et monuments publics (aqueduc, thermes, théâtre) s’élèvent dans l’agglomération. Les potiers, mais aussi, les forgerons, les vanniers, les tanneurs sont établis dans différents quartiers. La ville va connaître son apogée à la fin du IIIe siècle – début du IVe siècle de notre ère, période à laquelle elle est le pôle économique de la région et couvre environ 200 hectares. Vers 320, la fonction de Fanum Martis change : elle devient le siège des troupes militaires et du préfet des lètes nerviens (praefectus laetorum Nerviorum (in) ​Fanomantis Belgicae secundae). La ville se réduit alors à un castellum (place forte). Tout au long de l’Antiquité, la plupart des constructions sont bâties en bois et en torchis, parfois fondées sur solin de grès, matériau provenant des carrières voisines. Si elles disposent généralement d’un cellier, trois sont pourvues de caves maçonnées en opus mixtum (appareil combinant lits de moellons de pierres et lits de brique). L’édification ultérieure du castellum (vers 320) ayant nécessité énormément de matériaux de réemploi dont les élévations explique qu’aucune élévation n’a été reconnue sur ces fondations de blocs de grès ou de craie damée. La présence de fragments de suspensura (sol suspendu), de pilettes et de rejets de béton de tuileau atteste la présence d’hypocaustes (système de chauffage par le sol) dans les demeures les plus vastes. Toutefois, seules les bases de l’un d’entre eux ont été découvertes lors des opérations précédentes dans le secteur du Technopole. Les fouilles menées en 2019 ont permis d’identifier une zone de tannerie, l’atelier d’un glutinarius (fabricant de colle) et la présence d’une bourrellerie/cordonnerie, attestée par des alènes (poinçon servant à percer le cuir) et un lissoir. L’utilisation de l’os de bœuf pour la fabrication de colle par extraction du collagène s’avère être une activité importante sur ce site du IIIe au début du IVe siècle. La campagne de 2019 a également livré onze fours à céramique venus compléter la série des quinze déjà connus. Les ateliers produisent majoritairement des cruches et des amphores, mais aussi des pots lustrés destinés à la présentation ou encore des vases à visages moulés.La période moderne est représentée par quelques foyers témoignant de la présence de troupes de Louis XIV en cantonnement lors des sièges de Valenciennes de 1656, 1677, et de celles du général Dampierre lors de la guerre de la Première Coalition en 1793. Source : InrapPhoto : Statuette en céramique représentant Mercure – S. Lancelot, Inrap
Il y a 5 ans et 94 jours

Allô ! Maman, bobo…

Les industriels proposent des mortiers spécifiques. [©ACPresse] Dans “Il était une fois la vie”, la célèbre série qui raconte aux enfants (et même aux grands) les secrets du corps humain, les globules blancs interviennent en héros, dès que le corps subit une agression extérieure ou autre. Si les bétons ne sont pas encore dotés des Maîtres Globus, Hémo et Globine, les industriels proposent des mortiers spécifiques pour y pallier. Ces solutions servent à la réparation des bétons structurels ou non, évoluant au contact de l’eau de mer ou sur la terre ferme. Comme les petits personnages de la série, ces produits existent pour prendre soin des bétons, leur donner parfois une seconde jeunesse. Et surtout éviter des catastrophes… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Ces solutions se plient aussi à la norme européenne NF EN 1504, qui détermine “Les termes relatifs aux produits et systèmes utilisés pour la réparation, la maintenance et la protection, la restauration et le renforcement des structures en béton…” Son paragraphe 3 définit les caractéristiques de réparation structurale (classes de mortier R3 et R4) et non structurale (R1 et R2). Il existe ainsi, plusieurs remèdes, pour différents maux. Sivagami Casimir Cantillana : Adepte des milieux agressifs En réparation structurale ou non, le Betoreno FI402 s’adapte à de nombreux milieux. [©Cantillana] Cantillana s’illustre dans la fabrication de mortiers (et de bétons) sur les marchés belges, néerlandais et français. Afin d’étoffer sa gamme de mortiers pour la réparation des bétons, l’industriel a développé la solution Betoreno FI402. Renforcé de fibres et de polymères, ce produit est classé R4 selon la NF EN 1504-3. Il peut s’appliquer dans de nombreuses circonstances, notamment en milieu agressif. En contact avec l’eau de mer ou des sulfates par exemple. En effet, le Betoreno F1402 dispose d’une bonne résistance au gel, aux sels et aux sulfates. De plus, la densité élevée du mortier permet une application sur support exposé à la carbonatation, à la pénétration d’humidité ou encore d’huile. La solution est résistante à la corrosion et à la saponification. Stable, même en sous-face, le mortier de Catillana se met en œuvre manuellement ou par projection, jusqu’à 10 cm d’épaisseur par couche verticale. Le Betonreno F1402 est disponible en sac de 25 kg sur des palettes de 1 t. Cermix : A prise rapide Le Cermirep Rapid R3 est prêt à l’emploi conditionné dans des sacs de 25 kg.[©Cermix] Dans la famille des mortiers de réparation, Cermix propose le Cermirep Rapid R3. Comme son nom l’indique, ce produit présente l’avantage d’être à prise rapide dans le cadre de réparation de tuyaux béton, d’angles et de piliers de poutres ou encore d’allèges de balcons dégradées par la corrosion des armatures. Ce mortier mono-composant de couleur gris clair, conforme à la NF EN 1504-3, contient des fibres, des ciments spéciaux sélectionnés et adjuvantés par des résines. Il s’adapte à la réparation structurale et au rejointoiement des éléments en béton en contact avec l’eau de mer. Prêt à l’emploi, le Cermirep Rapid R3 ne nécessite pas d’ajout d’eau et s’applique à la truelle. Il dispose d’une bonne thixotropie et d’une résistance à la compression de 15 MPa après 2 h et 45 MPa à 28 j. Le mortier de Cermix est compatible avec les bétons de classe d’exposition (selon la EN 206-1), X0, XC1, XC2, XF1, XA1, XA2 et XA3. Et n’affecte pas les armatures, avec sa formule sans chlorure. Il est conditionné en sacs de 25 kg. GCP Applied Technologies : Durable dans le temps L’Omnitek RM Fiber bénéficie d’une résistance à la compression d’environ 40 MPa à 24 h et 80 MPa à 28 j. [©GCP Applied Technologies] GCP Applied Technologies propose l’Omnitek RM Fiber. Ce mortier s’utilise aussi bien pour la réparation générale des bétons à la verticale et à l’horizontale, que pour le reprofilage de joints, d’angles et d’éléments pré-moulés endommagés et de structure. Il s’adapte aux constructions exposées à l’eau de mer, à des environnements corrosifs ou au gel. L’Omnitek RM Fiber est ainsi doté d’une bonne résistance à la carbonatation, aux chlorures, aux cycles gel-dégel et aux produits chimiques. La solution de GCP Applied Technologies est composée de polymères modifiés, qui assurent une meilleure adhérence. Et elle est renforcée de fibres, afin de garantir une réparation durable sans fissures en surface. Sa consistance thixotrope permet une utilisation rapide et facile. Avec une application manuelle, de 10 à 50 mm, l’Omnitek RM Fiber bénéficie d’une résistance à la compression d’environ 40 MPa à 24 h et 80 MPa à 28 j. Il est certifié CE et conforme à la NF EN 1504-3. Groupe RGD : De multiples possibilités Le groupe RGD dispose de plusieurs solutions pour la réparation des bétons. [©RGD] Le groupe RGD dispose d’une large gamme de produits, notamment pour la réparation des bétons. Le mortier coulable à retrait compensé Exocem G3 PVA a été imaginé pour les coulées massives de structures soumises à des charges d’impact. Ainsi, il se met en œuvre dans le cadre de réparations de poutres en béton armé, de tabliers de structures de pont, d’éléments structurels exposés aux agents agressifs (pluie acide, carbonatation, sels de dégel…). Ou encore dans l’objectif de réaménager les sols spéciaux ou de remplacer des dalles arméesavec maille électro-soudée. Quant au Maxrite 500, ce mortier renforcé par des fibres synthétiques a été conçu pour la réparation des supports exposés à une grande agressivité ambiante. Il protège aussi les armatures, prolongeant ainsi, la durée de vie de la zone réparée. Sa bonne thixotropie permet une application sans coulure sur les surfaces verticales et sur les plafonds sans coffrage. Enfin, le groupe RGD propose le Ruredil X Mesh Gold. Il s’emploie pour le renforcement des structures en béton armé et en béton précontraint, y compris celles soumises à l’action du feu ou aux hautes températures. Le Ruredil X Mesh Gol est constitué d’une maille de fibres de PBO (polyparaphénylène - 2,6 - benzobisoxazole) et d’une matrice inorganique stabilisée,conçue pour rendre solidaire la maille au support de béton. Imerys Aluminates : Rapide et costaud Le Fast & Fondu d’Imerys est un mortier à prise rapide. [©Imérys] Anciennement Kerneos, Imerys dispose dans son catalogue produitsdu mortier prêt à l’emploi Fast & Fondu. La solution est préconisée pour la réparation des bétons ou la préparation de travaux. Elle est composée d’un liant à base d’aluminates de calcium. Le mortier s’adapte aux applications contraignantes, telles qu’une situation de prise et de montée en résistance rapide ou encore de travaux en milieu marin et ceux,qui nécessitentune remise en service rapide. Fast & Fondu est à l’épreuve de la corrosion, de la chaleur (jusqu’à 550 °C), des huiles et des environnements agressifs. Il affiche une résistance en compression de 2 MPa à 1 h et passe à 20 MPa à 6 h. Après le coulage et l’application, le compagnon n’a pas besoin de curer ou de couvrir le produit. Le mortier est disponible en sac papier de 25 kg.   Mapei : Rapide et costaud Le Mapegrout T60 F se distingue par sa résistance aux agressions chimiques. [©Mapei] Les mortiers de réparations structurels de Mapei se composent de deux gammes : Planitop et Mapegrout. Conformes à la norme NF EN 1504-3, de classe R3 ou R4, ces solutions sont destinées à la réparation de tous types d’ouvrages de bâtiment, travaux publics et génie civil. Elles s’appliquent manuellement ou par projection. Ces produits répondent aux exigences des différents projets et résistances chimiques. Ils présentent de multiples caractéristiques techniques : prise rapide ou normale, thixotrope, coulable ou encore fibré… Le Planitop 400 F s’illustre pour son délai de talochage réduit, qui permet des interventions plus rapides, pour sa finesse et ses performances mécaniques. Le Mapegrout T60 F se distingue par sa résistance aux agressions chimiques, notamment aux sulfates et chlorures. Il s’adapte bien aux réparations structurelles en bord de mer par exemple. Enfin, pour plus de confort d’utilisation, Mapei a optimisé ses packagings. Le Planitop 400 F bénéficie ainsi de l’ouverture Sprint, plus rapide, pratique et plus propre. Et de la technologie Low Dust pour réduire les émissions de poussières lors de la préparation du produit. Mapegrout T60 F est,quant à lui,disponible en sac plastique, résistant aux intempéries,et permettant un stockage du mortier sans protection lors de la durée du chantier. Parexlanko : Une vaste proposition Le 770 Lankorep Fin Rapide retarde la progression de la carbonatation.[©Parexlanko] Si Parex et sa marque Parexlanko sont en passe d’être rachetés par Sika, c’est pour les performances de leurs produits et la profondeur de leurs gammes. Dans la catégorie “mortier de réparation”, Parexlanko propose 3 solutions à ce propos. Le 770 Lankorep Fin Rapide est un mortier fibré à retrait compensé à prise rapide. Il est constitué de sables, de ciments spéciaux, de fibres et d’additifs. Utilisé pour la réparation des surfaces de béton, la restructuration d’ouvrages dégradés ou encore le renforcement de structures affaiblies, le mortier dispose d’une porosité très fermée,qui retarde la progression de la carbonatation. Tout comme le 732 Lankorep Structure, qui rassemble les mêmes caractéristiques d’application. Une fois mis en œuvre, ce dernier forme un film passif à la surface de l’armature, la protégeant ainsi de la corrosion. Le 732 Lankorep Structure dispose d’une résistance à la compression de 30 MPa à 1 j, puis 65 MPa à 28 j. Enfin, Parexlanko a conçu une solution spéciale pour la restauration de bâtiments anciens, ouvrages en béton et bâtiment classés Monuments Historiques. Le 734 Lankorep Patrimoine est un mortier composé de sables, de liants spéciaux, de fibres, ainsi que de chaux aérienne et d’additifs. PCI : A chaque béton sa solution Le PCI Polycret 315 conserve ses performances, grâce à son temps de prise rapide.[©PCI] Pour la réparation des bétons, PCI dispose d’une très large gamme de solutions. « Dans ce domaine, nous résonnons en fonction de la NF EN 1504 paragraphe 3, explique Alexandra Dupré, responsable marché systèmes pour la construction. Elle fixe un cadre pour l’utilisateur et explique quel mortier utiliser pour quel béton. Il faut que le produit utilisé ait des propriétés similaires au support qui va l’accueillir. »Ainsi les offres de PCI se différencient par ses fonctions, ses épaisseurs d’application et la notion de rapidité de prise. « Aujourd’hui nous arrivons à être rapide ! »A l’image du PCI Polycret 315. Ce mortier fibré de réparation structurelle (de 5 à 50 mm) conserve ses performances, grâce à son temps de prise rapide, même à de basses températures. Sa formulation ralentit l’effet de la carbonatation grâce à son pH élevé passivant l’acier. De plus, ses fibres permettent de réduire les effets du retrait initial. Le PCI Polycret 423 Rapid est aussi utilisé pour une remise en service rapide. Le PCI Polycret 317 (de 5 à 70 mm) dispose de plusieurs consistances possibles. A terme fluide, le mortier peut être utilisé en génie civil, TP, bâtiments ou en façade pour tous types de réparation. Il est résistant aux agressions, aux cycles gel/dégel et aux sels de déverglaçage. L’industriel compte aussi dans sa gamme de produits les PCI Polycret 421, PCI Polycret 327, PCI Nanocret R4 ou encore le PCI Nanocret R4 Fluid. PRB : La gamme Répar en action Le PRB TP Répar R4 PR a la particularité de bénéficier d’une prise rapide.[©PRB] Considérées comme des mortiers de classe R4, selon la NF EN 1504-3, les solutions PRB TP Répar R4 et PRB TP Répar R4 PR sont toutes deux composées de liants hydrauliques, de sables, de fibres et d’adjuvants. Leur domaine d’emploi comprend la réparation des bétons, la restructuration d’ouvrages dégradés ou encore le traitement des fissures passives. Le PRB TP Répar R4 PR bénéficie d’une prise plus rapide. Avec un début de prise à 30 mn et de fin de prise à 60 mn (à 20 °C),quand le PRB TP Répar R4 enregistre 3 h et 3 h 30 aux mêmes températures. Dans la classe R3, selon la NF EN 1504-3, PRB propose aussi le PRB TP Répar R3 PR. Ce mortier fin rapide fibré présente des résistances mécaniques élevées en compression (15 MPa à 24 h et 35 MPa à 28 j) et en flexion (3 MPa à 24 h et 9 MPa à 28 j). Il dispose aussi d’une bonne tenue en milieu agressif. RSI : Adaptable aux contraintes chantier Mise en œuvre du PSM avec ajout de gravillons, et coloré sur mesure pour se fondre dans l’existant après sablage. [©RSI] Spécialisé dans la conception, la fabrication et la vente de produits pour l’industrie routière, autoroutière et le génie civil, Route Service Industrie (RSI) propose ses propres solutions pour la réparation des bétons. Le PSMP est un mortier fibré composé de CEM III 52,5 L CE PM-ES-CP1 NF, de granulats 0/2, de fibres et d’adjuvants spécifiques. Conforme à la norme NF EN 1504-3 (classe R2), il est résistant aux milieux agressifs et ne contient pas de produit chloré. Le PSMP peut être mis en œuvre dans le cadre de renforcement de réseaux d’assainissement par projection, d’enduction des piédroits et de voûtes en ouvrages souterrains (ovoïdes, tunnels…). Ou encore dans la réparation d’éléments bétons non structurels. De son côté, le PSM dispose d’une résistance à la compression de 7 MPa à 24 h, de 30 MPa à 7 j et de 40 MPa à 28 j. Le mortier se gâche à l’eau, au malaxeur mécanique, à la bétonnière ou en machine à projeter. Il s’applique à la truelle ou projeté. Comme le PSMP, il peut être formulé sur-mesure pour répondre aux différentes contraintes de chantier, avec un ajout de retardateur/accélérateur de prise, de colorants, de colloïde, de sable 0/4 ou encore, en changeant la qualité de ciment. Saint-Gobain Weber : Option anticorrosion Weber.rep Rapide de Weber intègre une fonction anti-corrosion.[©Weber] Selon Saint-Gobain Weber, en France, 75 % des volumes de réparations structurales des bétons nécessitent un passivant pour traiter les armatures. « Une opération technique, coûteuse et chronophage,qui nécessite en effet de dégager etde nettoyer complètement les armatures. Puis, d’appliquer un passivant en couche épaisse et d’attendre une heure que le produit sèche pour enfin appliquer le mortier de réparation. »C’est pourquoi Saint-Gobain Weber a lancé le weber.rep Rapide. L’industriel intègre ainsi, la fonction anti-corrosion à ce mortier de réparation fibré de classe R4. Cette caractéristique permet de réduire la pénétration des ions chlorure (pollution, sel de déneigement…) et d’augmenter la résistance à la carbonatation du béton. Le mortier convient à tous types de réparations ponctuelles. Il est utilisable en horizontal, vertical, sous-face, en intérieur ou extérieur. Saint-Gobain Weber propose aussi le mortier fibré weber.rep Surface. Il bénéficie de 3 fonctions : anti-corrosion et réparation et surfaçage. Il est conditionné en sac de 25 kg. Sika : Une nouveauté "Swiss made" Sika propose un nouveau mortier le Sika MonoTop-310 R.[©Sika] Sika complète sa gamme de mortiers de réparation avec un tout nouveau Sika MonoTop-310 R. La solution a été imaginée pour une remise en service ultra rapide. Dédiéà la réparation des bétons en bâtiment, génie civil et ouvrage  d’art, ce mortier se glisse dans la classe R3. Il dispose d’une durée pratique d’utilisation de 15 mn et d’un temps de prise d’environ 25 mn à 20 °C. Le Sika MonoTop-310 R s’applique par passe,avec des bandes de 3 mm à 70 mm d’épaisseur. Le compagnon peut obtenir une présentation d’aspect fini et prêt à peindre à partir de 4 h de séchage. Le produit est conditionné en sac de 20 kg, qui intègre une poignée pour faciliter le transport et améliorer le confort d’utilisation. Il est aussi muni d’une ouverture facile. Sika propose d’autres mortiers de réparation conformes à la norme européenne. Qu’ils soient polyvalents (Sika MonoTop-311 FR et Sika MonoTop-410 R) ou spécifiques (Sika MonoTop-612 F, Sika MonoTop-412 N et Sika MonoTop-432 R). Technique Béton : Un mortier NF bi-composant Application du mortier Fibralchoc NV sur un angle en partie en sous face et en partie en verticale.[©Technique Béton] « Nous sommes les seuls en France à avoir un mortier NF bi-composants dans notre gamme Ravalchoc », explique David Platel, directeur technique & production chez Technique Béton. Ravalchoc est une solution de réparation de classe R4 selon la NF EN 1504-3 et selon la NF 030-Afnor Certification. Le composant A est formulé sur la base de ciment de sable et d’additifs. Le B est formé par la combinaison de résines en émulsion. Thixotropie, hautes résistances, le mortier s’adapte à de nombreux domaines d’application. La version Ravalchoc blanc peut être utilisée sur béton… blanc. « Nous avons aussi un nouveau mortier, le Fibralchoc NV. De couleur gris clair, il peut être appliqué en sous-face avec une épaisseur de 50 à 60 mm. »Ce mortier est composé de charges minérales et d’additifs, renforcé par des fibres synthétiques pour le reprofilage de surface des bétons. Il est destiné aux réparations ponctuelles. t-mix : Enrichi en résines et en fibre   Le t-mix MP2R est pompable sur de grandes longueurs (supérieures à 130 m).[©t mix] Le t-mix MP2R se présente sous la forme d’un mortier industriel fibré à projeter par voie mouillée. Le produit est enrichi en résines et fibres synthétiques. Il s’utilise pour la réparation et la réhabilitation structurale. La solution t-mix peut être mise œuvre, afin d’assurer le renforcement et la réparation d’ouvrages souterrains, le rejointoiement et le remplissage de joints d’ouvrages maçonnés et souterrains. Ou encore le confortement de voûtes, et pieds droits de réseaux d‘assainissement et le re-chemisage de galeries. Le t-mix MP2R est pompable sur de grandes longueurs (supérieures à 130 m) et bénéficie d’une bonne résistance à l’abrasion, aux milieux agressifs et aux eaux sulfatées. Les compagnons peuvent obtenir le t-mix MP2R en sacs de 25 kg en palettes de 1,6 t. Mais aussi en bigbags et en silos (pour les poids spéciaux). Un conditionnement,qui permet aux opérateurs d’optimiser leurs conditions de travail (propreté et encombrement), selon t-mix. VPI : Une offre globale Le Répatech R4 K140 peut être utilisé pour la réparation structurelle des ouvrages de Génie Civil.[©VPI] VPI dispose d’une offre globale “réparation”. La gamme s’étend du traitement de l’acier au confortement des ouvrages. Ainsi, l’industriel propose le Répastructure R3 K130. Conforme à la NF EN 1504-7, ce mortier a la particularité de pouvoir être directement appliqué sur les armatures des bétons. Composé de ciment, de charges minérales, d’adjuvants spécifiques et de fibres, il est destiné à la reprise ponctuelle ou généralisée de bâtiments et d’ouvrages d’art. Mais aussi à la protection anti-corrosion. Le produit de VPI accepte différents types de revêtement après séchage. Il s’applique à la truelle à raison de 5 à 40 mm par passe, sans coffrage. De son côté, le Répatech R4 K140 peut être utilisé pour la réparation structurelle des ouvrages de génie civil, selon la NF EN 1504-3, classe R4. Il est compatible avec un environnement agressif (de type XA3 régi par la NF EN 206/CN). Le mortier bénéficie d’une bonne résistance à l’eau de mer et aux eaux à forte teneur en sulfates. Il offre une résistance à la compression de 20 MPa à 24 h et 50 MPa à 28 j. VPI met aussi à la disposition la gamme Technica. Ces mortiers et bétons projetés par voie mouillée sont utilisés pour réparer de manière durable et conforter les ouvrages. [/abonnes]
Il y a 5 ans et 105 jours

Maison-musée Clemenceau, en Vendée, dans l’orbite de Titan

L’agence nantaise Titan (Mathieu Barré, François Guinaudeau et Romain Pradeau) a conçu pour le Centre des Monuments Nationaux la reconstruction du pavillon d’accueil de la maison Clemenceau à Saint-Vincent-sur-Jard (Vendée). Un projet contraint de 125 m² devenu monolithe. Un ouvrage […] L’article Maison-musée Clemenceau, en Vendée, dans l’orbite de Titan est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 107 jours

Le Château du Clos Lucé va ouvrir un nouvel espace dédié à Léonard de Vinci

Les célébrations du 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci au Château du Clos Lucé, en Indre-et-Loire, ont attiré 520 000 visiteurs soit une augmentation de la fréquentation de 33 % par rapport à 2018. Cela positionne le Clos Lucé à la troisième place des monuments les plus visités du Val de Loire. Le Château poursuit son développement en 2020 avec l’ouverture d’un nouvel espace dédié à Léonard de Vinci au cœur du parc, cet été. Sur deux étages, le visiteur est invité à découvrir Léonard de Vinci Peintre et Architecte. Au rez-de- chaussée, un spectacle immersif plonge chacun dans l’univers peint du maître et ses dessins préparatoires, grâce à un dispositif technologique de pointe. Au premier étage, placés sous l’autorité de Pascal Brioist, ce sont tous les univers de Léonard de Vinci architecte civil, militaire et religieux qui sont mis en scène à travers un parcours ponctué de maquettes, d’animations 3D et de manipulations.
Il y a 5 ans et 121 jours

Taillandier Architectes Associés : Villa T

Réhabiliter un logement historique typiquement toulousain en une demeure contemporaine ? Pari tenu pour les équipes de Taillandier Architectes Associés qui signent un projet de rénovation étonnant dans le quartier de Montplaisir de la Ville rose (31), où façade classique, béton et bois cohabitent en harmonie. Situé dans une zone de protection des monuments historiques, la Villa T est le fruit d’une réhabilitation d’un logement typique de la région de Toulouse : corniche, rosasses, toiture à deux pentes parallèles à la rue et façade en brique composent en effet le décor de la maison d’origine. Difficile donc de se projeter dans un logement contemporain ! Et pourtant, les architectes, qui ont pris le parti de conserver cette façade sur rue extrêmement travaillée, réussissent le tour de force de transformer cette maison de ville jusqu’alors vétuste en une résidence ancrée dans le XXIème siècle. Côté façades, deux identités communiquent. Quand celle sur rue est en partie conservée et nettoyée des éléments parasites du temps, le traitement accordé à celle donnant sur le jardin est résolument plus contemporain, où le béton fabriqué est percé de grandes baies vitrée laissant pénétrer la lumière naturelle dans les espaces de vie. La maison est pensée comme l’union de deux duplex superposés : le « duplex vie » et le « duplex nuit ». Les pièces de jour occupent en effet deux niveaux faisant le lien avec celui de la rue et celui du jardin, tandis que la partie nuit est répartie sur les deux étages supérieurs. Les espaces de vie se composent d’une cuisine ouverte sur la double hauteur surplombée d’une large pièce réunissant le salon et la salle à manger, tandis que le « duplex nuit » accueille deux chambres d'enfant au premier niveau et une suite parentale au dernier étage. Là aussi, c’est un véritable dialogue qui s’établit entre la contemporanéité du béton et la chaleur du bois. « Le contraste entre le béton lasuré et le chêne clair, met en relief la dualité de la maison, bâti historique/construction contemporaine, espace intimes/ espace muséal, espaces vie et réception/ espaces nuit et intimes. » signifient d’ailleurs les architectes. Pour ce projet, les maîtres d’œuvre se sont inspirés de grands classiques architecturaux. On retrouve ainsi une bibliothèque s’enroulant autour de l’escalier – à la trémie évidée de 15 centimètres sur la hauteur des quatre niveaux –, clin d’œil évident au savoir de l’antique Babylone ainsi qu’une rampe reliant la rue au rez-de-jardin faisant écho à celle du Guggenheim de New-York. Le rapport entre espace de vie et scénographie muséale est également une caractéristique de la réalisation. Quand le garde corps de l’escalier devient cimaise pour les peintures de Raymond Espinasse, le dépouillement des matériaux renvoie à l’univers du white cube, au sein duquel les propriétaires exposent leur mobilier de designers. Un projet qui cache son lot de surprises. Pour en savoir plus, visitez le site de Taillandier Architectes et Associés Photographies : Luc Boegly Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 121 jours

Où trouver les Zones de présomption de prescription archéologique ?

Sur l’ensemble du territoire national, le Code du patrimoine prévoit que certaines catégories de travaux et d’aménagements font l’objet d’une transmission systématique et obligatoire au préfet de région afin qu’il apprécie les risques d’atteinte au patrimoine archéologique et qu’il émette, le cas échéant, des prescriptions de diagnostic ou de fouille. Les catégories de travaux concernés sont : les zones d’aménagement concerté (ZAC) et les lotissements affectant une superficie supérieure à 3 ha, les aménagements soumis à étude d’impact, certains travaux d’affouillement soumis à déclaration préalable et les travaux sur immeubles classés au titre des Monuments Historiques (livre V, article R. 523-4). Créés par la loi du 1er août 2003 relative à l’archéologie préventive, les zones de présomption de prescription archéologique (ZPPA) se substituent aux zones de saisine instituées par la loi de 2001 qui elles-mêmes succédaient aux périmètres de protection archéologique pris dans le cadre du décret 86-192. L’Atlas des patrimoines recense des zones de présomption de prescription archéologique et des zones de sensibilité archéologique. http://atlas.patrimoines.culture.fr/
Il y a 5 ans et 128 jours

Déclaration d’ouverture des monuments historiques

Pour bénéficier des avantages fiscaux liés à l’ouverture au public de son monument, le propriétaire d’un monument historique ouvert au public est tenu de déclarer au plus tard le 29 février 2020. Le formulaire de déclaration des conditions d’ouverture pour l’année 2020 est disponible sur le site de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE) de chaque région. Pour que l’immeuble soit considéré comme ouvert au public, il doit satisfaire les conditions fixées par l’arrêté du 27/02/2008, à savoir être ouvert à la visite : Soit 50 jours par an, dont 25 jours non ouvrables, au cours des mois d’avril à septembre inclusSoit 40 jours pendant les mois de juillet, août et septembre. https://www.entreprises.gouv.fr/tourisme/ouverture-au-public-des-monuments-historiques
Il y a 5 ans et 128 jours

Refonte et d’extension du musée d’art et d’histoire du Judaïsme

Ouvert en 1998, à l’initiative conjointe du ministère de la Culture, de la Ville de Paris et des institutions du Judaïsme, le musée d’art et d’histoire de Judaïsme (mahJ) a pris une place importante dans le paysage des institutions muséales françaises. La qualité de sa collection, sa politique d’expositions temporaires, une offre de médiation très large, une riche programmation dans son auditorium permettent au public de découvrir l’universalité des productions artistiques et culturelles issues du judaïsme. « Musée de France » installé dans l’hôtel de Saint-Aignan, conçu par Pierre Le Muet (1591-1669), chef-d’œuvre d’architecture du XVIIe siècle mis à disposition par la Ville de Paris, le mahJ est aujourd’hui présidé par Mme Dominique Schnapper, sociologue, membre honoraire du Conseil constitutionnel, et dirigé par Paul Salmona. Après deux décennies ayant permis d’accueillir plus de deux millions de visiteurs, le mahJ s’est engagé, avec le soutien du ministère de la Culture et de la Ville de Paris, dans une ambitieuse redéfinition de son parcours muséographique fondée sur un nouveau projet scientifique et culturel approuvé en 2016. Ce projet permettra de renforcer les points forts de cette institution originale dévolue au judaïsme comme fait de civilisation et ainsi de montrer l’ancrage très ancien des juifs en France, remontant à l’Antiquité dans certaines régions ; de faire connaître le processus républicain d’émancipation et d’intégration des juifs dans la nation ; de mettre en valeur l’originalité du franco-judaïsme depuis le XIXe siècle ; d’accorder une place accrue au judaïsme du bassin méditerranéen, en particulier maghrébin et levantin ; d’évoquer l’arrivée massive des juifs d’Afrique du Nord dans les années 1960 ; et de rendre compte de la vitalité du judaïsme dans la France d’aujourd’hui. Il permettra de magnifier une collection unique en Europe par sa richesse et son caractère international (France, Italie, Europe centrale et orientale, Maghreb, Levant…) et parmi les plus belles au monde ; de présenter une remarquable collection contemporaine dans un cadre mieux adapté ; et de rendre les œuvres plus accessibles grâce aux technologies les plus récentes. Il s’accompagnera d’une extension des espaces de l’hôtel de Saint-Aignan visant à augmenter les surfaces dévolues à la collection permanente et aux expositions temporaires, ainsi que celles des réserves muséales. Ce projet est à l’étude par la Ville de Paris, propriétaire de cet édifice classé au titre des Monuments Historiques et situé dans le secteur sauvegardé du Marais, afin de déterminer les contours de cette opération qui sera financée par les pouvoirs publics ainsi que par des soutiens privés et devrait être achevée à horizon 2026. Photo : Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
Il y a 5 ans et 135 jours

La cathédrale de Clermont-Ferrand examinée sous toutes les coutures

Une importante opération de restauration de la cathédrale de Clermont-Ferrand est programmée par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes à partir de 2021, pour trois ans. Les travaux concerneront la restauration des couvertures et des terrasses des bas-côtés pour un montant estimé à 8 millions d’euros. Une étude en plusieurs volets, qui a été confiée en août 2017, à l’architecte en chef des monuments historiques a permis de constituer un bilan de connaissances sur l’état du monument. Le volet documentaire est constitué d’un relevé géométral complet de la cathédrale (ensemble de plans, coupes et élévations au 1/100e et 1/250e tiré d’après un scan et une orthophotographie) ; d’un relevé photographique de l’ensemble des espaces ; d’une nomenclature de l’ensemble des espaces de la cathédrale ; d’une base de données documentaire recensant l’ensemble des fonds archivistiques connus sur l’édifice ; d’une base de données iconographique ; d’un fonds d’archives numérisé ; d’une synthèse bibliographique et d’une synthèse historique. L’édifice a aussi fait l’objet d’un bilan sanitaire via un reportage photographique renseignant l’état actuel de l’édifice et de ses pathologies ; un tableau synthétique précisant l’état de chaque type d’ouvrage, bâti ou mobilier, espace par espace ; des planches graphiques de synthèse, niveau par niveau. Visuel : Raphaël Drizard, architecte DPLG – 2A8 SARL d’architecture/DRAC Auvergne-Rhône-Alpes/CRMH
Il y a 5 ans et 141 jours

L’exceptionnelle qualité de la chaux de SAINT-ASTIER permet de restaurer les arènes de Nîmes datant de la fin du 1er siècle

La Ville de Nîmes et l’architecte en chef des Monuments Historiques ont engagé, en 2017, des travaux de restauration de son amphithéatre, datant de 90 après J-C. Edifice le mieux conservé du monde romain en France, le travail consistait à restaurer les pierres de Barutel et de Roquemaillère utilisées pour les principaux éléments architecturaux, et la pierre de Sernhac employées pour la structure et les arches intérieures. Sous la houlette de la maîtrise d’oeuvre, deux entreprises, l’Atelier Jean-Loup Bouvier et la société Sele, ont fait appel au savoir-faire de SAINT-ASTIER premier producteur français indépendant de chaux hydrauliques naturelles de renommée mondiale. Leurs expertises fusionnées ont permis une restauration quasi chirurgicale : micro-injection pour recoller les différents épidermes des supports avec le liant Coulinex L® et le mortier Coulinex M® de SAINT-ASTIER pour le premier ; rejointoiement à la chaux colorée et la chaux pure blanche LC **** NHL 3,5, pour le second, ont permis, en 12 mois, de réparer à l’identique l’illustre monument.  
Il y a 5 ans et 142 jours

Les monuments nationaux frôlent le million de visites en 2019

Le Centre des monuments nationaux (CMN) a accueilli 9 971 000 visites dans la centaine de monuments de son réseau au cours de l’année 2019 et s’approche ainsi de très près du précédent record de 2018, lorsque le CMN a franchi, pour la première fois, la barre symbolique des 10 millions de visites. Il conserve sa place de premier opérateur patrimonial français en termes de fréquentation, alors même que l’établissement a dû faire face à la fermeture des Tours de la Cathédrale de Notre-Dame depuis le 15 avril, aux nombreux jours de fermeture de l’Arc de triomphe lors des manifestations, à la fermeture de la Tour Saint- Nicolas à la Rochelle pour des travaux de consolidation, aux conditions climatiques défavorables liées à la canicule notamment au château et remparts de la cité de Carcassonne et aux inondations dans le sud de la France, et dans une certaine mesure à la grève des transports en Ile-de-France en décembre. De nombreux monuments du réseau connaissent toutefois une hausse de fréquentation tels que le château d’Angers, l’abbaye du Mont-Saint-Michel, la Sainte-Chapelle ou encore le Panthéon. L’Arc de triomphe reste le monument le plus fréquenté du réseau avec 1 606 711 visites. L’abbaye du Mont-Saint-Michel continue d’accueillir un grand nombre de visiteurs avec 1 479 293 visites et voit ainsi sa fréquentation augmenter de 6,12%. Enfin, la Sainte-Chapelle, qui avait déjà dépassé 1,1 million d’entrées dès fin septembre, termine l’année 2019 avec 1 375 609 visites et enregistre cette année encore la hausse de fréquentation la plus importante parmi les monuments parisiens avec une progression de 8,72% par rapport à l’année précédente. Le Panthéon continue par ailleurs d’accroître sa fréquentation avec 875 671 visites en 2019 (+1,94%). Le château d’Angers, qui abrite la célèbre Tenture de l’Apocalypse, présente une augmentation de fréquentation de 12,87% avec 247 741 visiteurs en 2019 Un intérêt constant pour le patrimoine Le château de Talcy a doublé sa fréquentation avec 28 570 visites (+115,31%) grâce à l’opération de gratuité « Une journée au château 2019 » initié par le département du Loir- et-Cher, et montre ainsi l’attachement des habitants au patrimoine de leur territoire. Exceptionnellement ouverte au public à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, la Cour des offices du château de Villers-Cotterêts, actuellement en restauration, a accueilli 2 887 visiteurs tout au long d’un week-end d’animations. Les spectacles nocturnes estivaux ont rencontré un vif succès, puisque le deuxième volet « Les Chroniques du Mont » à l’abbaye du Mont-Saint-Michel a attiré près de 50 000 spectateurs et les alignements de Carnac, qui ont proposé cet été la 5ème édition du spectacle nocturne familial Skedanoz, ont reçu 44 694 visites (+13,33%). Le château d’Oiron, invitation à explorer le patrimoine d’hier et d’aujourd’hui avec sa collection d’art contemporain « Curios & Mirabilia », a totalisé cette année 23 599 visites (+21,29%).
Il y a 5 ans et 142 jours

Vols et disparitions d’objets mobiliers protégés au titre des monuments historiques

Sur la dernière décennie, la baisse du nombre de faits de vols est notable pour les églises. De plus de 600 faits de vols dans les années 2000, ce chiffre oscille désormais chaque année entre 80 et 150 faits de vols sur tout le territoire. Peu d’entre eux concernent des objets mobiliers classés ou inscrits au titre des monuments historiques mais la plupart des biens pillés sont propriété publique des communes. Ces objets mobiliers relevant de la domanialité publique sont des trésors nationaux, inaliénables et imprescriptibles au sens de la législation française. Pour chaque commune, c’est une perte irrémédiable et un appauvrissement du patrimoine culturel de la Nation. Les faits de vols d’objets protégés au titre des monuments historiques sont passés de 19 faits en 2017 à 5 en 2018. 2017 : 19 faits correspondant au vol de 23 objets mobiliers (12 classés et 11 inscrits) 2018 : 5 faits correspondant au vol de 9 objets mobiliers (6 classés et 3 inscrits) Les vols signalés ont été commis en majorité dans les lieux de culte. Les objets volés relèvent principalement de l’orfèvrerie (exemples de vols plus anciens : ciboire, ostensoir, calice et patène, encensoir) ou des objets liés aux processions, à l’éclairage ou au culte (bâton de procession, chandeliers d’autel, clochette à main). Courbe : évolution des vols et restitutions entre 2010 et 1018 Source : Ministère de la Culture/DGP/SP/SDMHEP/BCPMI
Il y a 5 ans et 149 jours

Le Centre des monuments nationaux vous souhaitent une belle année 2020

Toutes les équipes du Centre des monuments nationaux vous souhaitent une excellente année 2020. Cette année, un nouveau monument vous ouvre ses portes...
Il y a 5 ans et 151 jours

Charpente de Notre-Dame : Les matériaux restent à choisir

Le choix du matériau qui servira à la reconstruction de la charpente de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris n’a pas encore été arrêté. [©ACPresse] Le choix du matériau qui sera utilisé pour la reconstruction de la charpente de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris est loin d’être tranché. C’est ce qu’a précisé le général Jean-Louis Goergelin, président de l’Etablissement public en charge de la restauration et de la conservation de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Ceci dans le cadre de l’émission “Le Grand Rendez-Vous”, diffusée sur Europe 1 ce dimanche 5 janvier 2020, en partenariat avec CNews et Les Echos. Et présenté par le journaliste Michaël Darmon. Le sujet de la reconstruction de la charpente et de la flèche a été abordé à la 23eminute de l’émission :   Jean-Louis Goergelin : […] Il ne faut pas l’oublier, Notre-Dame, est avant tout l’église diocésaine de Paris. Une église de culte catholique. Et il y a une mission, qui a été confiée par l’archevêque de Paris, le Père Drouin. Elle consiste à réfléchir au réaménagement liturgique. C’est tout cela que nous prenons en compte. Mais on nous dit toujours : la flèche… Michaël Darmon : La flèche, la charpente. Il faut abattre 1 000 chênes pour pouvoir le faire. Qu’est-ce que vous pouvez nous dire de concret, car ça intéresse beaucoup les Français ? Ils en parlent en permanence.  Jean-Louis Goergelin : Pour la flèche, nous allons définir le processus précis qui va permettre d’organiser la consultation qui a été annoncée. Cela nous conduira, de manière assez avancée, à l’année 2020 et nous verrons quel sera le choix de la flèche. C’est à partir ce moment-là que nous pourrons la reconstruire.  Mais pour que la flèche puisse être reconstruite, il faut qu’auparavant la charpente ait été refaite, que le toit ait été refait. Aucune n’a été reconstruite en bois… Michaël Darmon : Est-ce qu’elle sera en chêne cette charpente, comme on l’entend ? Jean-Louis Goergelin : Pour la charpente, c’est exactement la même chose. Vous avez eu un lobbying extraordinaire de la filière bois – ce qui est normal -, qui joue sa carte. Et je crois qu’un de vos confrères de la presse écrite a expliqué que “ça y est, c’était bâché”, si je puis dire et qu’on allait faire… Michaël Darmon : Et alors, c’est le cas ?  Jean-Louis Goergelin : Ce n’est pas du tout le cas, bien évidemment ! C’est un processus comparable. Il y aura étude, examen de toutes les options possibles. Et l’Etablissement public n’est pas seul. Il a un conseil scientifique, qu’il consulte, que je préside, pour prendre les avis des gens extérieurs.  Michaël Darmon : On dit que ce sera moins cher et plus rapide de reconstruire une charpente en bois… Jean-Louis Goergelin : On dit que ce sera moins cher et plus rapide sans avoir, à ce stade, étudié les autres options. Il faut donc faire les choses bien. Il faut étudier toutes les options et, le moment venu, proposer à la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture l’option qui pourrait être retenue.  Michaël Darmon : Alors que la charpente a quand même tenu depuis le XIIIe siècle… Jean-Louis Goergelin : Je sais tout cela par cœur, mais laissez-nous travailler de manière méthodique. Je vous signale aussi que, si vous regardez les cathédrales endommagées – Chartres, Reims, Nantes, Saint-Denis – qui ont toutes perdu leur charpente en bois, elles ont toutes été reconstruites, soit en fer, soit en béton. Aucune n’a été reconstruite en bois… Refaire à l’identique ?  Michaël Darmon : En même temps, les choses ont changé… Et vous, qu’est-ce que vous en pensez ? Il faut aller dans le cycle, refaire cette flèche ? Jean-Louis Goergelin : Je suis, sur ces questions-là, en tant que président de l’Etablissement public, tenu à un devoir de réserve. Je n’ai pas à exprimer publiquement sur quelles sont les options, ni sur la flèche, ni sur… Michaël Darmon : Il y a quand même une charte, celle de Venise, datant de 1964, qui impose de reconstruire à l’identique les monuments historiques qui ont été endommagés. C’est un des arguments avancés par le… Jean-Louis Goergelin : Il y a beaucoup d’arguments en faveur…  Michaël Darmon : C’est un argument fort quand même ! Jean-Louis Goergelin : C’est un argument très fort. Mais comme vous savez, ce n’est pas parce qu’il y a une charte et des arguments que la porte n’est pas ouverte à d’autres cas. Il n’y a pas que la Charte de Venise*. Vous avez autre chose. Vous avez le classement à l’Unesco de Paris Rives de Seine. Vous avez le Document de Nara**, vous avez d’autres documents qui, effectivement, militent pour une reconstruction à l’identique […].  Retrouvez l’intervention du général Jean-Louis Georgelin en totalité, ici. *La Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites, dite “Charte de Venise”, est un traité qui fournit un cadre international pour la préservation et la restauration des objets et des bâtiments anciens. Elle a été approuvée par le IIeCongrès international des architectes et des techniciens des monuments historiques, réuni à Venise du 25 au 31 mai 1964. **Le Document de Nara sur l’authenticité est un texte de 1994, qui fournit une compréhension plus large pour la préservation et la restauration des objets et des bâtiments anciens. Il prend en compte la diversité culturelle et du patrimoine culturel, afin d’évaluer la valeur et l’authenticité des biens culturels de manière plus objective. Il a été rédigé par 45 représentants de 28 pays, après avoir délibéré sur la définition et l’évaluation de l’authenticité, lors de la conférence de Nara, au Japon, en novembre 1994.
Il y a 5 ans et 168 jours

La Villa Maria Serena fait peau neuve

La Villa Maria construire en 1886, retrouve son lustre d’antan grâce à l’entreprise niçoise SMBR, la ville de menton et Vicat. Construite en 1886 par Charles Garnier pour la famille Foucher de Careil, la Villa Maria Serena surplombe la ville de Menton (06). Entourée de jardins, classés aux monuments historiques et connus sous le nom de « petite Afrique ». En 1947, la ville de Menton récupère la demeure qui lui a été léguée par l’ancien propriétaire, un banquier britannique. La Villa Maria Serena est aujourd’hui visitée et accueille plusieurs réceptions. La ville de Menton a engagé début 2019 un programme de restauration de l’extérieur de l’édifice, dont le ravalement des 2 000 m² de façade suite aux embruns et attaques du sel marin. C’est vers le ciment naturel prompt de Vicat que le choix s’est tourné. La composition minéralogique lui attribue des propriétés exceptionnelles : une tenue parfaite et une résistance en milieu marin, un faible retrait ainsi qu’une compatibilité avec la chaux et les supports anciens. Les opérations ont nécessité de débuter par le piquage des 2 000 m² d’enduits existants, jusqu’à la maçonnerie de pierres. La société SMBR a ensuite pu procéder à la mise en œuvre par projection mécanique des différentes couches de corps d’enduits. Un gobetis et un dégrossis à base de chaux et de ciment naturel Prompt. Une jolie couleur terre de Sienne a su redonner l’éclat et la splendeur que méritait ce splendide monument. 4,5 tonnes de ciment naturel Prompt ont été utilisé, 2000 m2 de façade à ravaler pour 12 mois de travaux. Maître d’ouvrage : Ville de Menton Maître d’œuvre : Services Techniques de la ville de Menton Entreprise : SMBR (Nice) ©Groupe Vicat
Il y a 5 ans et 168 jours

Bilan de la 2ème édition du salon ROCALIA

A l’occasion de sa 2nde édition qui s’est déroulée les 3, 4 et 5 décembre à Lyon-Eurexpo, en complémentarité avec Paysalia, Rocalia montre son positionnement de rendez-vous professionnel unique en France pour le secteur pierre naturelle. Organisé par GL events Exhibitions, avec la revue Pierre Actual comme partenaire associé, il a rassemblé 148 fournisseurs, représentant 256 marques, avec pour objectif de valoriser la filière pierre naturelle française. 29 912 visiteurs ont fréquenté Rocalia et Paysalia, soit une progression de +13,2% par rapport à 20171, et participé aux nombreuses animations proposées. Les entreprises exposantes connaissent une progression de 18,4 %, avec notamment 34% de nouveaux exposants. Les principaux acteurs du marché de la pierre (producteurs, distributeurs, constructeurs de machines…) étaient ainsi présents, qu’ils soient français ou étrangers. La dynamique Rocalia se développe également à l’international, avec 36 % de fournisseurs internationaux, venus principalement d’Italie, d’Espagne, de Belgique, du Portugal et du Maroc. Cette internationalisation se traduit également au niveau du visitorat, avec 9,28 % de visiteurs étrangers. Le Forum Rocalia, au cœur du salon, a ainsi proposé aux visiteurs des démonstrations et conférences sur des thématiques d’actualité. L’occasion de se tenir au courant des dernières nouveautés, mais également de rencontrer et d’échanger avec des intervenants experts sur les qualités de la pierre naturelle, ses applications variées et l’innovation qui est en marche dans la filière. La journée thématique du Patrimoine, organisée le mercredi 4 décembre, a également rencontré un vif succès avec une visite commentée du Grand Hôtel-Dieu de Lyon, par Didier Repellin, Architecte en Chef des Monuments Historiques, attirant architectes et collectivités. Diversité des matières, des grains, des couleurs, des veinages, des finitions… La pierre naturelle est un matériau qui séduit designers, architectes et décorateurs. Les créations de ces derniers étaient ainsi à l’honneur sur Rocalia au sein de la Rocalia Design Expo, mais aussi à travers le concours « Construire en pierre naturelle au XXIe siècle », dont les lauréats ont été récompensés, le mardi 3 décembre, sur le Forum Rocalia. GRAND PRIX – Office tourismme de Plainfaing Nature du chantier : bâtiment Maître d’ouvrage : communauté d’agglomération de Saint-dié-des-vosges Maîtrise d’œuvre : christophe aubertin architecte Entreprise de la pierre : Carrières de champenay Altan bâtiments Matériau : Grès rose de Champenay PRIX SPECIAL DU JURY ) Fontaine de la place de l’Atre Nature du chantier : aménagement urbain Maître d’ouvrage : ville d’épinal Maîtrise d’œuvre : B.E. urbicus – BLD water design Entreprise de la pierre : Graniterie de petitjean – Eurovia – Lor’espace Matériau : Granit gris bleu des vosges – Granit rouge corail de senones PRIX INNOVATION – Champagne Deutz Delas Frères Chai et Caveau Nature du chantier : bâtiment Maître d’ouvrage : cChampagne Deutz Delas Frères Maîtrise d’œuvre : C.F.Svenstedt Architectes Entreprise de la pierre : Atelier Graindorge – Stono/Printemps de la pierre – Carrières de provence Matériau : Pierre des Estaillades et de Fonvielle PRIX AMENAGEMENTS URBAINS – Aménagement d’espaces publics de Montauban Nature du chantier : aménagement urbain Maître d’ouvrage : Grand Montauban, ville de Montauban Maîtrise d’œuvre : christophe aubertin architecte Entreprise de la pierre : Dessein de ville (mandataire) PRIX BÂTIMENT – Hôtel & spa Royal Champagne Nature du chantier : bâtiment Maître d’ouvrage : privé Maîtrise d’œuvre : G.Pace Architecte Entreprise de la pierre : Rocamat Matériau : Pierre d’Euville, Pierre de Rocherons-comblanchien Rendez-vous du 30 novembre au 2 décembre 2021 à Eurexpo Lyon pour la 3ème édition de Rocalia