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Résultats de recherche pour recrutement

(994 résultats)
Il y a 3 ans et 87 jours

Apave poursuit son développement en ligne avec les ambitions de son plan stratégique

En février 2021, Apave annonçait son nouveau plan stratégique et son ambition d’entrer dans le Top 5 mondial des leaders sectoriels d’ici 2025 dans les Biens Industriels / Manufacturing, les Energies, les Transports et les Infrastructures & Construction.Dans la droite ligne de son plan stratégique, le Groupe a continué de croitre en 2021, année durant laquelle de nombreuses étapes ont été franchies.Accélérer la croissance en France et à l’international notamment par croissance externeAvec sept acquisitions en 2021, Apave a confirmé sa dynamique de croissance externe dans des géographies et métiers ciblés. Ces opérations lui ont permis d’élargir son portefeuille d’offre, avec l’acquisition de Rhexis et Camas dans la formation, et ses implantations géographiques, avec TecnoPiemonte en Italie.Apave s’est également doté de nouvelles compétences dans le domaine des risques numériques avec l’acquisition des sociétés Oppida et LSTI dans la cybersécurité, AxesSim dans les jumeaux numériques et SixFoisSept dans la smart-data et l’intelligence artificielle.En complément des risques techniques, humains, environnementaux, Apave ambitionne de se positionner comme un acteur de référence de la gestion des risques numériques et de la confiance digitale.Accueillir un partenaire de croissance pour soutenir les ambitions du GroupeEn juillet 2021, le Groupe a ouvert son capital à PAI Partners pour soutenir sa dynamique de croissance externe et son objectif d’atteindre un chiffre d'affaires de près de 1,5 milliard et une entrée dans le Top 5 mondial des leaders sectoriels d’ici 2025.Véritable partenaire de croissance pour Apave, PAI Partners soutient ses ambitions, l’accompagne dans l’identification des opportunités de croissance externe et lui apporte son expertise dans de nombreux domaines comme les systèmes d’information, le digital ou la RSE.Poursuivre la transformation d’Apave vers un Groupe plus intégréEn décembre 2021, Apave a annoncé le succès de sa première offre d'actionnariat salarié, sous la forme d’un Fonds Commun de Placement Entreprise (FCPE), avec plus de 70% de ses collaborateurs en France ayant souscrit à l’offre.La création de ce dispositif permet ainsi d’associer plus fortement les salariés au développement et à la performance du Groupe à long terme, et s’inscrit ainsi dans la transformation d’Apave vers un Groupe plus intégré.Apave accélère également en termes de recrutement, avec plus de 1 400 nouveaux talents intégrés en 2021, en ligne avec ses objectifs de développement, en plus des 250 collaborateurs qui ont rejoint le Groupe dans le cadre des opérations de croissance externe. Une dynamique qui va se poursuivre avec 1500 recrutements prévus en 2022.Améliorer de façon durable la performance commerciale, opérationnelle et financière du GroupeL’année 2021 a également été marquée par un net rebond des activités et de la performance du Groupe en France et à l’international, soutenu par un bon dynamisme commercial. Apave a accéléré l’optimisation de ses processus, tout en maintenant un haut niveau d’expertise et de compétences. Des nouvelles offres alliant expertises humaines et nouvelles technologies ont déjà séduit plusieurs clients, à l’instar de Ap’Structure qui se déploie sur le territoire européen et très prochainement africain. Pour Philippe Maillard, Directeur Général du groupe Apave : « L’année 2021 a été une année importante pour Apave. Au-delà de la crise sanitaire que nous avons su gérer positivement, le visage de notre groupe a substantiellement évolué et de nouvelles dynamiques ont été mises en place. Je suis confiant dans l’avenir de notre groupe et dans notre capacité à pouvoir accompagner encore plus activement nos clients dans l’accélération de leurs enjeux de transition énergétique, de gestion de crise, de responsabilité sociétale des entreprises ou de risques numériques. Il n’y aura pas de progrès sans sécurité. »
Il y a 3 ans et 87 jours

KNAUF CEILING SOLUTIONS, un acteur industriel qui investit et recrute sur le territoire français

 Création de plus de 30 postes dans le Doubs (25) et l’Eure-et-Loir (28)  Le recrutement est aujourd’hui un véritable enjeu dans le secteur du bâtiment : besoin de retrouver une nouvelle attractivité des métiers pour les nouvelles générations, valoriser le bien-être en usine avec des lignes de production robotisées, et des postes de plus en […]
Il y a 3 ans et 88 jours

Emploi : les recrutements dans le BTP portés par la transition écologique

FORMATION PROFESSIONNELLE. Les phénomènes de transition écologique et de transformation numérique, couplés à deux années de crise sanitaire et économique, ont rebattu les cartes du marché du travail. Dans la dernière édition de son guide, le Centre d'information et de documentation jeunesse analyse notamment ces répercussions sur l'emploi du BTP, entre mise en place de la nouvelle réglementation environnementale, métiers en tension et massification de la rénovation énergétique.
Il y a 3 ans et 92 jours

Korian répond au reportage de l'émission Cash Investigation

Selon le groupe Korian qui exploite dans 7 pays d’Europe un réseau de plus de 1000 établissements de santé et médico-sociaux pour les personnes âgées et fragiles, et propose des solutions d’habitat partagé ainsi que des services d’aide à domicile, cette émission contient des allégations trompeuses ou inexactes à l’encontre de l’activité maisons de retraite de Korian en France. Ces allégations sont principalement fondées sur les dires de deux anciens salariés, dont l’un reste anonyme et l’autre ancien directeur d’établissement jusqu’en juin 2016, est aujourd’hui en contentieux avec l’entreprise. Ce dernier, venu d’Orpea, était d’ailleurs déjà cité par le journaliste Victor Castanet dans le chapitre de son livre « Les Fossoyeurs » concernant Korian, chapitre auquel le groupe avait apporté des réponses détaillées.Les faits et documents dont ces deux personnes font état dans l’émission se réfèrent tous sans exception, à une période ancienne, antérieure à 2016 ou à 2017, pour les plus récents, soit il y a plus de cinq ans. Ils ne correspondent en rien aux méthodes ou à l’organisation actuelle du groupe Korian, profondément remaniée depuis 2016.Par ailleurs, l’émission contient une séquence en caméra cachée tournée en septembre 2020 par une journaliste qui s’est fait recruter dans une maison de retraite Korian en qualité d’auxiliaire de vie pendant une durée de trois jours, sur la foi d’un CV faisant état d’une expérience de trois ans (2016-2019) comme auxiliaire de vie à domicile auprès de personnes âgées. Cet établissement connaissait alors une pénurie temporaire de personnel, compte tenu du déclenchement de la seconde vague de Covid, et avait dû faire face au décès brutal de sa directrice quelques semaines auparavant.Korian condamne le recours à de tels procédés, particulièrement déloyaux et irresponsables dans ce contexte.Voici les réponses du Groupe Korian aux principales mises en cause faites par l’émission :« Sur le recrutement de salariés sans vérification de diplôme : Mme Marie Maurice, journaliste pour Cash Investigation, a été embauchée en CDD comme auxiliaire de vie le 5 septembre 2020, poste qui ne requiert pas de diplôme particulier. Dans le contexte d’urgence que connaissait l’établissement, qui recherchait des renforts extérieurs en pleine résurgence de la pandémie de Covid, les équipes locales n’ont pas vérifié les références présentées avant l’embauche. Mme Maurice n’a travaillé que trois jours dans cet établissement.Sur les « faisant fonction » : Comme toutes les structures du secteur, privées ou publiques, et dans un marché du travail structurellement sous tension dans les métiers de santé, nos établissements sont amenés à employer, par exception, des auxiliaires de vie (AVS) ou des AMP comme « faisant fonction » d’Aide-Soignant diplômé d’Etat (ASDE). Sont alors proposés à ces collaborateurs, dès lors qu’ils sont en CDI, des parcours de validation des acquis de l’expérience visant à leur permettre d’obtenir le diplôme d’ASDE. En 2021, 300 personnes ont suivi un tel parcours. La liste nominative des salariés employés dans un tel cadre dérogatoire est par ailleurs communiquée aux autorités de tutelle (ARS et conseils départementaux). Depuis plusieurs années, le groupe Korian promeut les parcours d’alternance et de qualification professionnelle pour pallier la pénurie de professionnels diplômés dans les métiers du soin et des services à la personne et favoriser la promotion de ses collaborateurs. En 2021, 2 700 personnes, sur les 25 000 salariés du Groupe en France, ont bénéficié d’une telle démarche, avec un taux de réussite particulièrement élevé pour la validation des acquis de l’expérience (78 % en moyenne, et spécifiquement 68 % pour le diplôme d’aides-soignantes, soit le double de la moyenne nationale de 30%).Sur la politique de remplacement de personnel : Korian incite les établissements à anticiper le remplacement des absences programmées sur l’ensemble des postes permanents, soit en prévoyant sur certaines fonctions un effectif permanent plus important pour internaliser les remplacements (CDI d’appui) soit en faisant appel à des intervenants réguliers dans l’établissement dans le cadre de CDD. En pratique, compte tenu des tensions rencontrées localement sur le marché du travail notamment durant les périodes de congés d’été ou de fin d’année, le remplacement à 100%, n’est pas toujours possible, surtout en cas d’absences non programmées. Les établissements tiennent compte de cette situation subie lorsqu’ils établissent leur budget prévisionnel.Sur le circuit du médicament : Conformément à la réglementation applicable, les protocoles du Groupe prévoient que l’administration de médicaments ne peut être faite que par un infirmier diplômé d’Etat (IDE). Celui-ci peut, par exception, déléguer l’acte d’administration à un aide-soignant diplômé d’Etat, l’acte demeurant néanmoins sous sa responsabilité, conformément l’article R. 4311-4 du Code de santé publique. Une liste des personnes habilitées à la Distribution/Dispensation au sein de chaque établissement doit être disponible et mise à jour régulièrement. L’IDE doit par ailleurs s’assurer que les aides-soignants travaillant sous sa responsabilité ont les connaissances, la compétence et l’information nécessaires pour assurer cette tâche (notamment les nouveaux salariés ou les vacataires). Tout manquement à ces règles constitue une faute susceptible d’être sanctionnée. Nos procédures d’audit et de contrôle interne portent une vigilance particulière sur ce point. S’agissant du cas spécifique de l’établissement montré dans l’émission, la nouvelle directrice de l’établissement a effectivement identifié et signalé dès son arrivée en septembre 2020 des défaillances dans le circuit d’administration du médicament portant en particulier sur la traçabilité. Des mesures correctrices, assorties de sanctions, allant jusqu’à un licenciement pour faute, ont donc été prises. Elles ont été portées à la connaissance de l’ARS, démontrant ainsi d’une part l’efficacité des systèmes de contrôle en place et d’autre part la totale transparence de Korian à l’égard des autorités de tutelle et de contrôle.Sur l’utilisation des dotations publiques : Les établissements Korian perçoivent des dotations publiques au titre du soin et de la dépendance conformément à la réglementation. Ces dotations se sont élevées à 532 millions d’euros en 2020. Ces dotations sont intégralement allouées aux dépenses de soin et de dépendance et le Groupe ne réalise aucune marge sur celles-ci.Pour rendre compte de l’utilisation de ces sommes, doivent être établis chaque année, pour chaque établissement, des états comptables (ERRD) qui sont soumis à l’approbation des autorités de tarification (ARS et conseil départemental) Ces états comptables retracent l’intégralité des dépenses effectivement exposées pour le soin et la dépendance.S’agissant des frais de personnel, les montants déclarés correspondent aux salaires et charges sociales tels que figurant dans les livres de paie de l’établissement. S’ajoutent à ces montants d’une part les versements effectués au titre de la taxe sur les salaires, de la participation ou des frais de formation ainsi que, d’autre part, les honoraires versés le cas échéant aux professionnels de santé libéraux intervenant dans l’établissement, dans le cadre du remplacement du personnel permanent. Ces différents postes représentent en moyenne environ 10% du total des charges de personnel déclarées dans les ERRD. En aucun cas, d’autres sommes, qui viendraient augmenter artificiellement les dépenses, ne peuvent être ajoutées par le contrôle de gestion comme allégué à tort dans l’émission.Sur l’alimentation et les achats externes : Korian dément formellement procéder à quelque rationnement que ce soit. Depuis 2016, la gestion de la restauration est entièrement internalisée au sein du groupe, avec un chef et une équipe dédiée par établissement. Les repas sont cuisinés chaque jour sur place à partir de produits non transformés dans un souci constant d’offrir des produits de qualité, adaptés aux saisons et aux besoins des résidents. Les menus sont revus régulièrement, selon un cycle de quatre semaines.Les faits allégués dans Cash Investigation, à savoir la suppression, en février 2016, pour des seules raisons d’économie, de croûtons dans une recette de soupe à l’oignon servie lors de la fête des grands-mères, ne correspondent absolument pas à la politique de l’entreprise. Au surplus, le document produit dans l’émission ne vise pas spécifiquement le menu de la fête des grands-mères ; il s’agit d’un ajustement des menus sur trois semaines, avec des modifications apportées sur 23 recettes (substitutions ou modifications de recettes). La présentation faite par Cash Investigation du document apparaît donc totalement tronquée. Sur les règles d’hygiène pour les résidents : L’hygiène corporelle est bien sûr assurée quotidiennement et plus si nécessaire, de même que l’hygiène bucco-dentaire, effectuée généralement le matin et le soir. Cet accompagnement est réalisé selon les standards et les bonnes pratiques de soin en vigueur dans nos établissements.Sur les objectifs de marge opérationnelle impartis aux établissements : le Groupe rappelle qu’il a réalisé en 2020 sur le périmètre France une marge opérationnelle avant loyer de 24,9% et un résultat net part du groupe de 4,2% du chiffre d’affaires, et qu’il vise en moyenne une marge opérationnelle de 26%. Il a réalisé un bénéfice net sur chiffre d’affaires de 4%.Il observe par ailleurs que les chiffres mentionnés par l’ancien directeur intervenant dans l’émission quant aux objectifs très importants de progression de marge opérationnelle qui lui auraient été impartis pour l’établissement qu’il dirigeait alors entre 2013 et 2016 ne correspondent pas aux résultats de cet établissement, dont la marge opérationnelle est restée stable sur ces quatre exercices.Le Groupe souligne enfin qu’il a investi depuis 2017 plus de 500 millions d’euros pour moderniser et développer le réseau de maisons de retraite français. Il prévoit d’investir 600 millions d’euros supplémentaires sur les quatre prochaines années. »
Il y a 3 ans et 93 jours

Elcia s’engage auprès de l’école 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes et se mobilise face à la pénurie de développeurs

L’objectif : tisser un lien fort avec les étudiants pour répondre à ses enjeux de recrutement, tout en soutenant l’une des rares formations françaises.Interview croiséeEdouard CATRICE, Directeur Général du Groupe ELCIABenjamin TARRIER, Directeur Produit du Groupe ELCIAPour commencer, pouvez-vous nous en dire plus sur la naissance de ce partenariat ?Edouard CATRICE : « Tout commence par un constat clair : le secteur de l’édition logicielle est passionnant et extrêmement porteur mais il manque des milliers de développeurs. 6000 rien que sur la région lyonnaise ! Les éditeurs de logiciels doivent faire face à uneconcurrence extrême sur la place lyonnaise mais pas que. Avec la généralisation du télétravail, les éditeurs parisiens embauchent désormais sur toute la France en full-remote avec des salaires 20% supérieurs. Pire, de plus en plus de candidats se voient même proposer des salaires délirants pour travailler à distance pour des sociétés de la Silicon Valley.Autre difficulté : il n’existe que trop peu d’initiatives de l’Etat et de l’Education Nationale pour renforcer la filière avec des formations diplômantes. Ce qui est assez sidérant quand on sait qu’il y a des milliers de demandeurs d’emploi ! C’est très frustrant : nous sommes portés par notre croissance boostée par les besoins de nos clients mais freinés par nos difficultés à trouver des ressources. Nos RH sont constamment en alerte pour trouver de nouvelles solutions.Pour toutes ces raisons, quand Jean-Paul GENOUX, Président de 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes, m’a proposé de devenir mécène de l’école, cela a sonné comme une évidence ! »Justement, pourquoi l’école 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes ? Qu’est-ce qui vous a séduit ?Edouard CATRICE : « 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes est une merveilleuse initiative qui vient répondre aux problématiques que j’ai évoquées. Sa formation est diplômante et rassure les employeurs quant à la validation des compétences techniques. Un gage de qualité dont tout le marché du logiciel a cruellement besoin.C’est un devoir pour nous, éditeur de logiciels, de soutenir cette initiative !J’ai toujours trouvé le projet remarquable, notamment l’idée que le développement était ouvert à tous. C’est le principe de 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes : l’école est gratuite, sans contrainte d’âge, de diplôme ou de parcours. En 2021, 30% des élèves ne savaient même pas coder à leur entrée !Mais ce qui m’a le plus séduit dans l’approche de l’école, c’est la sélection des élèves avec les fameuses piscines. Pendant un mois de compétition extrême, les candidats doivent travailler ensemble pour remplir des objectifs. C’est exactement ce que l’on retrouve en entreprise. Pour réussir, il faut de la détermination, de l’engagement, et avoir le sens de l’entraide et du partage : c’est l’aptitude qui compte, le reste s’apprend. Des valeurs qui me parlent et qui me rappellent l’esprit de mon école d’Ingénieurs. Nous sommes très enthousiasmés par ce partenariat et nous souhaitons nous impliquer pleinement ! »De quelle manière ce partenariat va-t-il vivre ?Benjamin TARRIER : « Nous souhaitons être proches des étudiants et les accompagner dans leur apprentissage. 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes s’appuie sur une logique de peer-to-peer qui s’étend aussi entre les étudiants et l’entreprise. Notre volonté est de compléter la formation de l’école en leur faisant vivre concrètement la réalité de l’entreprise. Le 17 février, nous avons par exemple passé un moment dans les locaux de l’école, durant lequel nous avons fait gagner des sessions de coaching avec nos développeurs. Bien plus que l’aspect technique, un bon développeur doit être ouvert d’esprit, savoir se remettre en question, avoir la capacité d’aider. La méthode de 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes favorise l’intelligence collective, et c’est justement sur cette valeur clé que nous nous appuyons chez ELCIA pour résoudre nos problématiques de développement complexes. »Pour terminer, quels sont les recrutements ouverts chez ELCIA ?Benjamin TARRIER : « Le Groupe recrute plus de 30 nouveaux talents en 2022. Du côté de notre Service Produit, nous recherchons une dizaine de développeurs, aussi bien des profils séniors que novices. Nous partageons la même vision que l’école 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes : l’entraide et le partage. Nous regardons les soft skills et le comportement avant les compétences techniques qui peuvent s’apprendre. Nous sommes donc prêts à accueillir des profils novices avec les bonnes valeurs pour les faire grandir et contribuer à leur montée en compétence. Il est donc indispensable de travailler avec les écoles comme 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes pour être visibles et proposer aux étudiants des stages, de l’alternance et des embauches en CDI. »
Il y a 3 ans et 100 jours

VIPros, bien plus qu’un simple programme de fidélité !

Après avoir réussi à fédérer les industriels, puis à gagner sa légitimité auprès des artisans du Bâtiment, VIPros va plus loin encore avec une offre de services unique sur le marché… La relation client, un enjeu stratégique Durant des années, le schéma classique « industriel > distributeur > client professionnel » régissait toute la promotion des ventes et la fidélisation clients. Si les 3 acteurs de ce triptyque conservent leur importance, force est de constater que leur rôle évolue au sein de cette relation et qu’il devient stratégique pour chacun de mieux connaître les 2 autres… C’est en partant de ce constat que depuis 4 ans, VIPros facilite la relation et les échanges entre Industriels et Clients professionnels, tout en favorisant la concrétisation des transactions auprès des réseaux de distribution. Fort de cette nouvelle dynamique, et fidèle à cette stratégie, VIPros va plus loin aujourd’hui en associant la conquête de nouveaux clients à l’animation de la relation et à la fidélisation des plus actifs d’entre eux. Du Cash et des Points cadeaux Si le point cadeau reste l’ADN du programme VIPros, la conquête de nouveaux clients passe par des offres plus immédiates et plus « matérialisables ». Voilà pourquoi, VIPros propose désormais des offres Cashback et des réductions immédiates pour développer les relations commerciales, tout en conservant les VIPoints cadeaux pour fidéliser les clients les plus impliqués. Bien mieux qu’un simple centre de gestion De nombreuses offres de remboursement partiel (O.D.R.) sont régulièrement proposées aux clients professionnels, mais toutes reposent sur un même processus, à la fois laborieux et dissuasif : découpe de code-barres, preuve d’achat, coordonnées du bénéficiaire, Iban… pour un remboursement effectif sous 6 à 8 semaines ! Désormais cela relève du passé grâce à un dispositif VIPros « clé en main » : • Inscription rapide sur vipros.fr • Enregistrement unique de son Iban Professionnel • Liberté d’acheter ses produits là où l’on veut • Cumul des offres Cashback de toutes les marques partenaires • Remboursement sous 6 à 8 jours… Sans oublier qu’une marque partenaire peut activer et piloter très simplement ses offres via la plateforme VIPros… De même qu’elle peut négocier des bonus supplémentaires valables chez tel ou tel distributeur. Parole au grand gagnant de l’opération Série illimitée VIPros Entreprise 1000 Jardins : Rémi IMPELLETIERI – Matthieu VAGLIENTI Rémi IMPELLETIERI « Avec mon ancienne société j’étais déjà très actif dans le programme VIPros, l’équipe est au top, et toutes les actions proposées sont attractives. Fraîchement associés et une nouvelle société créée, j’ai décidé de nous inscrire très rapidement et nous avons participé l’année dernière à l’opération « Série Illimitée VIPros » avec comme gros lot « Le fameux camion Ford Transit Custom » ; comme tout le monde, je pensais qu’on gagnerait une gourde ! Finalement mi-novembre, je reçois un coup de téléphone de l’équipe VIPros. Mon associé n’en revenait pas, il ne m’a pas cru de suite, il lui a fallu un nombre incalculable de preuves pour enfin me croire.  Nous avons gagné le camion… Incroyable, cela n’arrive pas qu’aux autres !! L’accueil de toute l’équipe a été formidable du début à la fin. Merci encore à eux et à toutes les marques partenaires pour toutes ces offres tout au long de l’année, les points cadeaux et les réductions (cashback) gagnés facilement. » Bien plus économique qu’un dispositif mono-marque ou mono-enseigne La mutualisation des investissements constitue le premier R.O.I. pour les industriels partenaires du programme VIPros. De tels dispositifs nécessitent une rigueur, des contrôles (notamment juridiques), et des niveaux de sécurisation que peu d’acteurs peuvent assumer. Sans oublier le recrutement constant de nouveaux clients, l’information et l’animation permanente des entreprises inscrites, l’analyse des besoins et le ciblage des offres… Autant de moyens que VIPros peut déployer grâce à la force collective de ses partenaires. Nicolas GROS – Directeur Division Outillage Bosch « Bosch fait partie des pionniers au sein du programme VIPros car dès le début nous avons cru à l’intérêt de mutualiser nos investissements et nos actions pour aller au devant des professionnels. Un tel dispositif nous permet de capter l’attention de ceux qui sont amenés à utiliser, et donc acheter nos produits… Nous pouvons y valoriser nos innovations et nos services. Les synergies et l’équipe dédiée nous permettent de gagner un temps précieux dans cette démarche ! » Sabrina ROUGET – Responsable de la Promotion des Ventes ACOVA « Depuis des années, chez Acova, nous avons la volonté de récompenser nos clients installateurs pour leur fidélité, et grâce au programme VIPros, nous sommes heureux de leur offrir un avantage supplémentaire. Ce concept de partenariat entre plusieurs marques nous a semblé très pertinent et adapté aux besoins des artisans. Il était important pour nous, en tant que marque de référence sur le marché français des radiateurs, d’intégrer ce programme dynamique et innovant, qui nous permettra également de toucher de nouveaux installateurs et d’élargir notre visibilité auprès des artisans. » Un dispositif unique sur le marché La combinaison des offres promotionnelles, couplée à des outils de communications ciblés, des opérations de recrutement de nouveaux membres, des animations régulières des communautés et une analyse pointue des besoins des professionnels confèrent au programme VIPros un intérêt grandissant pour tous les acteurs du marché… Une expérience et une avance que l’équipe VIPros entend maintenir et dupliquer dans tous les secteurs du BtoB.
Il y a 3 ans et 107 jours

Rapport de branche du négoce des matériaux de construction sur l'exercice 2021

Emploi : malgré la crise, une hausse des effectifs et des perspectives d’emploi soutenuesL’enquête réalisée en 2021 pour l’exercice 2020 s’est faite auprès des 3.551 entreprises de la branche - dont 77 % de moins de 11 salariés - ce qui a permis de dégager un taux de représentativité global de 50 % des salariés et de 19 % des entreprises.L’un des principaux constats de cette analyse a montré que les chiffres de la branche de l’année 2020 sont en légère hausse tant sur le nombre d’entreprises (3.551 entreprises contre 3.301 en 2019) que sur les effectifs salariés (78.350 salariés, soit une hausse de 1,5 % comparé à 2019).À ces chiffres assez encourageants pour la branche, s’ajoute une donnée positive sur les perspectives de recrutement en 2020 puisque 40 % des entreprises envisageaient de recruter dans les prochains mois dans un cadre d’emploi pérenne (95 % des salariés sont en CDI et 96,5 % à temps plein). 10 % des entreprises ont indiqué rencontrer des difficultés de recrutement. Par ailleurs, les perspectives de recrutement se concentrent essentiellement sur les métiers de la force de vente, le management et ceux des chauffeurs-livreurs.Ainsi, malgré la crise sanitaire et une proportion de 60 % des salariés ayant connu au moins une période de chômage partiel (2% en 2021), le secteur reste dynamique. Par ailleurs, 20 % des salariés ont connu au moins une période de télétravail en 2020 (proportion qui a chutée de moitié en 2021 passant à 10%).Pour Stéphanie GAZEL, Secrétaire Générale Affaires Sociales et Formation de la Fédération des Distributeurs de Matériaux de Construction : « Pour cette édition du rapport de branche, portant sur les données 2020, nous avons souhaité prendre la mesure de l’impact de la pandémie sur l’organisation du travail dans les entreprises de la distribution des matériaux de construction. Ce contexte difficile s’est traduit par des périodes de chômage partiel mais nous constatons cependant une légère hausse des effectifs sur l’année. Les perspectives de recrutement témoignent également d’un dynamisme certain dans l’ensemble de la branche. »Les autres données marquantes de cette enquête Emploi :Il est intéressant de noter la répartition des emplois selon le sexe. Bien que la part des femmes ne représente que 25 % en moyenne, on constate qu’elle est plus importante dans les entreprises de moins de 11 salariés (30%) par rapport aux entreprises de 20 à 49 salariés (23%) et 50 à 299 salariés (23%).L’âge moyen des salariés de la branche est de 42 ans. Un âge moyen identique pour les hommes et pour les femmes.L’ancienneté moyenne des salariés de la branche est de 10 ans, soit une légère baisse comparée à 2019 (- 0,5 an). La répartition des salariés selon l’ancienneté est quasiment identique entre les hommes et les femmes.Formation : l’apprentissage largement plébiscitéEn termes de formation, l’année 2020 est marquée par une hausse sans commune mesure du nombre de contrats d’apprentissage (+ 85%) alors que les contrats de professionnalisation connaissent une baisse assez nette par rapport à 2019.Ainsi, en 2020, on compte 1.794 apprentis contre 970 en 2019 alors que les contrats de professionnalisation subissent une baisse passant de 711 contrats de professionnalisation signés en 2019 à 517 en 2020. On peut notamment expliquer cette évolution par une substitution d'une partie des contrats de professionnalisation par des contrats d’apprentissage, observable dans d'autres branches.Les autres données remarquables en 2020 sur les chiffres Formation :Sur les contrats de professionnalisation : 82 % des contrats de professionnalisation ont été signés par des entreprises de 300 salariés et plus.2 salariés sur 3 en contrat de professionnalisation suivent une formation en commerce et vente.Les BTS représentent plus de 40 des formations en contrats de professionnalisation inscrites au RNCP.Sur l'apprentissage : 558 entreprises ont signé des contrats d’apprentissage en 2020 soit 3,2 contrats en moyenne par entreprise.Plus de la moitié des contrats ont été signés par des entreprises de 300 salariés et plus.Près de 70 % des apprentis sont des hommes, soit une part nettement inférieure à celle des hommes dans le total des salariés (75 %) et donc une part supérieure d’apprenties femmes (31 %) par rapport au total des salariées (25 %).Près d’un apprenti sur deux suit une formation de commercial alors que les vendeurs conseils qui représentent 24 % des salariés sont peu représentés parmi les apprentis (2 % seulement).Sur le Plan de développement des compétences : En 2020, 1 621 stagiaires ont été formés dans les entreprises de moins de 11 salariés. 464 entreprises sont concernées avec une moyenne de 3,5 stagiaires par entreprise et les formations les plus suivies sont la conduite d’engins et le CACES ainsi que des formations de comptabilité gestion.Dans les entreprises de 11 salariés et plus (dont 39 % de 20 à 49 salariés), 4 909 stagiaires ont été formés en 2020. 420 entreprises sont concernées avec une moyenne de 11, 5 stagiaires par entreprise et les formations les plus suivies sont celles en lien avec les achats, le commerce et le marketing (27 %) devant la conduite d’engins et le CACES (25 %).
Il y a 3 ans et 108 jours

HeidelbergCement France, nouveau mécène des Arts et Métiers

Signature de la convention de mécénat par Bruno Pillon, président des activités France d’HeidelbergCement, et Laurent Champaney, directeur général des Arts et Métiers (tous les deux au centre de la photo). [©HeidelbergCement France] Le 8 février dernier, HeidelbergCement France et l’Ecole des arts et métiers ont signé une convention de mécénat, pour une durée de 3 ans. Des actions spécifiques seront organisées pour les étudiants, comme des visites des différentes installations d’HeidelbergCement France. Aujourd’hui, le groupe compte 300 sites de production répartis sur le territoire. Ainsi, les étudiants des différents campus seront directement en contact avec les professionnels. Par ailleurs, HeidelbergCement France prévoit un recrutement de 25 à 30 ingénieurs en 2022/2023, ainsi qu’une intégration de jeunes talents dans ses rangs. « Le partenariat s’appuiera sur le programme “Engineers in training”, qui permet un accompagnement au poste pendant 18 mois, constituant ainsi un excellent parcours d’intégration. Ouvert à tout jeune diplômé, ce dispositif prévoit une formation globale, alliant théorie et pratique, en France au sein de nos filiales », témoigne Jérémie Pieri, directeur des ressources humaines d’HeidelbergCement France. Et Aurore Friedlander, directrice marketing et communication des Arts et Métiers, d’ajouter : « Faire participer les professionnels et industriels aux orientations de recherche et de formation permet aux étudiants d’être préparés aux réalités qui les attendent sur le terrain ». Un mécénat en faveur de la transition écologique Les Arts et Métiers ont affirmé leur volonté d’intégrer la notion de transition écologique au sein de ses programmes d’enseignement. Quant à HeidelbergCement France, l’entreprise souhaite devenir une référence en matière de décarbonation de l’industrie cimentière. Pour cela, le groupe souhaite miser plus de 400 M€ en France. Les Arts et Métiers et HeidelbergeCement France partagent tous deux des valeurs communes et s’engagent pour une industrie plus durable. « Ce partenariat avec les Arts et Métiers s’inscrit dans la transformation en cours de l’entreprise. Les écoles sont essentielles. Puisqu’elles forment nos futurs collaborateurs et portent ainsi en elles une part de l’avenir de notre entreprise. C’est une aventure passionnante pour construire ensemble le monde de demain », conclut Bruno Pillon, président des activités d’HeidelbergCement France. Charline David
Il y a 3 ans et 112 jours

Sur un chantier-école du nucléaire, des stagiaires qui voient l'avenir en rose

A Dampierre-en-Burly (Loiret), l'entreprise Onet Technologies accueille des stagiaires qui s'entraînent aux bonnes pratiques dans un décor reproduisant fidèlement l'intérieur des centrales EDF. La plus proche, avec ses quatre réacteurs, n'est qu'à quelques kilomètres."L'intervention de cette après-midi, c'est la décontamination d'un chantier", explique la formatrice Emeline Loiseau, 33 ans, à un petit groupe de six jeunes hommes qui viennent perfectionner leurs connaissances en radioprotection.Déshabillage puis enfilage d'une tenue blanche complète selon un protocole strict, port d'un dosimètre pour mesurer l'exposition aux radiations: le petit groupe suit à la lettre les règles qui s'appliquent dans une vraie centrale.Les stagiaires pénètrent dans la "zone contrôlée" et, dans une salle où s'entrecroisent de multiples tuyauteries et vannes, s'attaquent au nettoyage d'un périmètre contaminé par une radioactivité imaginaire.Face à ce risque invisible, la formatrice rappelle ses stagiaires à l'ordre. "Tu as fait un débit de dose avant de ramasser ça?", demande-t-elle à l'un. "On ne mélange pas l'humide et le sec", dit-elle à un autre qui ne sait plus comment trier ses déchets."Une perspective d'avenir"Malgré cet environnement difficile, tous sont déjà convaincus des vertus du nucléaire."Il faut trouver une énergie qui est capable de fournir autant d'électricité", avance Kevin Henry, 25 ans, employé d'un sous-traitant d'EDF spécialisé dans les échafaudages et l'isolation thermique.Pour lui, le nucléaire c'est d'abord "énormément de recrutements tous les ans" et "une perspective d'avenir".Yassine Ghayou, 27 ans, abonde: "c'est pour ça que je me tourne vers le secteur nucléaire, pour moi il y a du travail à long terme, il y aura toujours besoin de cette source d'énergie".Après des missions en intérim dans d'autres secteurs, il vient suivre un stage sur les "savoirs communs du nucléaire" pour pouvoir travailler en centrale. "Je ne vois pas d'autre source fiable", insiste-t-il.Enzo Couteau, 25 ans, ne regrette pas non plus d'avoir quitté le secteur du bâtiment pour un métier "un peu plus cadré". Aujourd'hui, il s'occupe de travaux de renforcement de la sûreté des centrales françaises décidés après la catastrophe de Fukushima (2011).Que pense-t-il de la perspective de nouveaux EPR, annoncée par Emmanuel Macron en novembre? "Je me dis que j'ai peut-être fait le bon choix et qu'il y aura du travail jusqu'à ma retraite!""Candidatures spontanées"Mis en doute après Fukushima ou associé aux déboires du chantier de l'EPR de Flamanville (Manche), le nucléaire n'a pas toujours eu bonne presse dans le pays qui produit pourtant 70% de son électricité grâce à lui.Mais à quelques mois de la présidentielle, nombre de candidats y voient surtout un moyen de production stable et vertueux pour le climat. D'Eric Zemmour au communiste Fabien Roussel, ils promettent la même chose que le président Macron: de nouveaux EPR."C'est bien qu'on parle du nucléaire dans les débats politiques, parce que c'est ce qui fait que tous les jours quand on rentre chez nous on appuie sur un bouton", juge Emeline Loiseau. "Il faut que l'on sache si la personne pour qui on va voter est plutôt pour ou contre".Cette mise en lumière est aussi bien accueillie par une filière de 220.000 salariés, qui aura d'énormes besoins de recrutement et de formation si des nouveaux chantiers sont lancés.Ces nouveaux EPR, "c'est plus attirant pour nous en termes de communication et même pour les collaborateurs, de venir participer à cet essor du nucléaire", souligne Elodie Volle, la DRH de Onet Technologies."Je reçois plus de candidatures spontanées qu'avant" et "quand on se rend dans des forums de recrutement aujourd'hui, on a un peu plus d'étudiants qui se présentent à nous", se félicite-t-elle.
Il y a 3 ans et 112 jours

HeidelbergCement France, mécène d’Arts et Métiers

Arts et Métiers et HeidelbergCement France viennent de signer une convention de mécénat, pour une durée de trois ans, afin de nouer des liens durables entre les étudiants et les professionnels du secteur des matériaux de construction. Les partenaires vont approfondir leurs liens étroits et organiser des actions spécifiques dans trois Campus : Angers, Bordeaux-Talence et Châlons-en-Champagne. Les élèves d’Arts et Métiers pourront accéder rapidement à des postes à responsabilité chez HeidelbergCement France, qui prévoit un recrutement de 25 à 30 ingénieurs en 2022/2023 ainsi qu’une intégration réussie de jeunes talents dans ses rangs. Le 14 janvier dernier, l’industriel avait déjà donné rendez-vous aux étudiants du Campus de Châlons-en-Champagne pour un premier forum stages. Des visites de différents sites d’HeidelbergCement France sont également au programme.
Il y a 3 ans et 112 jours

Poujoulat recrute 30 agents de production

L'envie suffit !Sur son site de Saint-Symphorien, l'entreprise de 800 salariés continue d'investir dans le recrutement et la formation après avoir déjà embauché 60 collaborateurs en 2021.Pour le recrutement de ces 30 nouveaux postes d'agents de production (10 en semaine et 20 en week-end), « la motivation et le désir de travailler en équipe suffisent » explique-t-on chez Poujoulat, et d'ajouter que « chaque nouveau collaborateur bénéficie d'un parcours de formation assuré par l'École de Formation agréée pour développer ses compétences techniques ».Les avantages d'intégrer PoujoulatTravailler chez Poujoulat c'est :L'assurance de bénéficier d'une formation pour assurer une haute qualité de production.Des conditions de travail et rémunération attractives. Le travail du samedi et dimanche, soit 24 heures, est rémunéré l'équivalent de 36 heures.Participer au dynamisme d'une entreprise familiale, fabricant français depuis 1950, et acteur de la performance énergétique quelle que soit l'énergie en logement individuel et collectif.Intégrer une entreprise engagée sur le territoire niortais à travers le sport : partenaire majeur des Chamois Niortais, sponsor du Niort Rugby Club et du VBP Niort.Comment expliquer un tel besoin ?La production est soutenue pour les raisons suivantes :Le marché de la rénovation énergétique très dynamique via notamment le dispositif MaPrimeRénov'.L'appétence forte pour les équipements à énergie bois (bûches et granulés) qui a conduit à de hauts niveaux de ventes de ces équipements en 2021.La recherche par le consommateur de confort et d'amélioration de l'habitat.Pour candidater ou en savoir plus, envoyer un mail à : recrutement@poujoulat.fr, en précisant dans l'objet "candidature agent de production".
Il y a 3 ans et 114 jours

Olivier Guise rejoint Ecocem pour une mission inédite

Olivier Guise devient le premier directeur exécutif stratégie, technologie et nouvelles activités d’Ecocem. [©Ecocem] Depuis de nombreuses années, Ecocem propose des solutions cimentaires à faible émission de carbone. Afin d’encadrer son développement et ses ambitions, Ecocem a créé un nouveau poste, celui de directeur exécutif stratégie, technologie et nouvelles activités. Et c’est Olivier Guise qui se voit confier cette mission. Avec, à ses côtés, l’ensemble de l’équipe de direction du groupe, Olivier Guise aura pour objectif d’accroître le développement d’Ecocem et de mettre en œuvre la stratégie du groupe, en accélérant le déploiement de sa technologie. A son arrivée, Olivier Guise déclare : « Après avoir observé la croissance d’Ecocem, c’est passionnant de rejoindre l’entreprise pour contribuer à l’élaboration et à la réalisation de sa stratégie ». Et Donal O’Riain, Pd, de poursuivre : « Nous continuons à croître et à évoluer. L’arrivée d’Oliver à bord nous apportera un soutien et un leadership précieux pour atteindre notre plein potentiel ». Le parcours d’Olivier Guise Cette nomination fait suite à d’autres recrutements, tels que ceux de Pat Cox en tant que président du conseil d’administration, de Paul Ross en qualité de directeur général d’Ecocem pour le Benelux. Et enfin, de Joris Schoon, au poste de développeur technique de la région Benelux. Diplômé de Polytechnique en 2005, Olivier Guise débute sa carrière au sein du groupe LafargeHolcim en tant que responsable des ventes. Il occupe successivement différents postes alliant innovation, technologie et management. D’abord en tant que directeur du développement et directeur de l’innovation et de la distribution de Lafarge Algérie. Puis, directeur général de l’activité granulats dans le Sud de la France. En 2015, il est nommé directeur général de l’activité ciment pour la France. Et intègre le comité exécutif de LafargeHolcim France jusqu’en 2021.
Il y a 3 ans et 116 jours

Derrière les chiffres record, la vie des apprentis reste à améliorer, selon leur représentant

Il va proposer aux candidats à la présidentielle la création d'"un secrétariat d'État à l'apprentissage".QUESTION: 718.000 nouveaux apprentis en 2021, une hausse de 37% après 42% en 2020... Y voyez-vous une "révolution culturelle" et une "réussite" du quinquennat comme la ministre du Travail, Élisabeth Borne ?REPONSE: "Les chiffres sont très bons, il y a une révolution de l'image de l'apprentissage parce qu'on en a beaucoup parlé depuis la réforme de 2018. Celle-ci a facilité l'accès des jeunes à l'apprentissage, surtout dans le supérieur qui représente aujourd'hui plus de 60% des contrats.Cela évite aux jeunes des frais de formation coûteux et permet de mettre un pied dans l'entreprise. Pour les entreprises, c'est très avantageux, ça leur fait un pré-recrutement, par exemple d'un ingénieur en cours de formation à un salaire très faible comparé au salaire une fois diplômé.Surtout, depuis la réforme, les écoles sont assurées de toucher un financement pour chaque contrat signé. Cela explique l'augmentation très forte dans le supérieur: les écoles n'ont plus besoin, pour ouvrir un CFA (centre de formation d'apprentis), d'avoir l'aval des régions, qui en craignaient le coût. Il y a cependant des abus de certaines écoles, dans le commerce ou la communication, qui font payer des frais de scolarité alors que c'est illégal car le jeune est salarié de l'entreprise qui l'envoie en formation.Mais ce qui manque dans le supérieur, ce sont des parcours complets d'apprentissage, du collège au Bac+5. Les écoles sélectionnent les jeunes venant des classes prépa plutôt que des apprentis en BTS. Pour l'ouverture sociale des écoles, il faudrait qu'elles cherchent des jeunes qui ont tout fait en apprentissage.Q: L'autre explication de ce boom, ce sont les aides décidées pendant la crise, qui rendent le recrutement d'un apprenti quasi-gratuit. Demandez-vous leur prolongation au-delà du 30 juin ?R: On peut espérer que ces aides, en plus d'avoir sauvé l'apprentissage pendant la crise, ont convaincu des employeurs.Mais on n'est pas pour leur prolongation car il est important que l'employeur ait conscience du coût d'un apprenti, c'est un salarié qui doit être considéré comme tel. Sinon, les entretiens d'embauche sont très légers, avec le risque que l'employeur se rende compte ensuite que ça ne va pas et décide de rompre le contrat.Nous souhaitons que le maximum d'efforts soient concentrés sur les niveaux bac et infra-bac, parce que c'est là que la plus-value de l'apprentissage sur l'insertion dans l'emploi est la plus forte.Q: Il reste des problèmes à régler?R: Le taux de rupture de contrats demeure élevé aux niveaux bac et infrabac. Dans certains métiers comme la restauration, il est de 40%. Il y a les conditions de travail, le maître d'apprentissage qui est souvent le patron et n'a pas forcément le temps d'accompagner l'apprenti, etc. L'apprenti a six mois pour retrouver un contrat avec l'aide de son CFA mais, en attendant, il perd son salaire.Ensuite, les aides aux apprentis pour se loger, se restaurer et s'équiper ont diminué. Avant la réforme, les régions donnaient les aides directement à tous les apprentis pour qu'ils puissent acheter leur caisse à outils ou leur ordinateur. Maintenant les aides passent par le CFA. Si un petit CFA n'a pas de restaurant, le jeune ne touche rien pour son repas. Tout le monde est au courant mais rien ne bouge.Enfin, il faut une réforme de l'orientation. Les régions ont reçu cette compétence pour organiser 54 heures de découverte des métiers au collège et au lycée. Mais la mise en oeuvre semble vraiment compliquée entre les régions et l'Éducation nationale.
Il y a 3 ans et 119 jours

L'apprentissage atteint un nouveau record en 2021 avec plus de 700.000 contrats

Dans le secteur privé, 698.000 contrats ont été enregistrés contre 510.300 en 2020 et 354.000 en 2019, soit un quasi-doublement en deux ans malgré la crise sanitaire du Covid-19.Accessible aux jeunes de 16 à 29 ans, l'apprentissage repose sur l'alternance entre enseignement théorique et formation au métier chez l'employeur avec lequel l'apprenti a signé son contrat.Alors que la France a été longtemps très en retard par rapport à des pays comme l'Allemagne ou la Suisse, "on a une vraie révolution culturelle avec un développement de l'apprentissage à tous les niveaux de diplômes", s'est félicitée Mme Borne auprès de l'AFP.Comme les années précédentes, cette hausse reste portée par l'enseignement supérieur, qui représente 62% des contrats d'apprentissage et où cette voie est financièrement avantageuse par rapport aux études classiques. Mais la progression dans le supérieur "ne se fait pas au détriment des niveaux bac et infra bac", là où son effet sur l'insertion dans l'emploi est le plus fort, souligne Mme Borne. Ces niveaux enregistrent 21% de hausse cette année contre 13% l'année dernière.Selon les derniers chiffres datant de 2020, six jeunes sur dix sont en emploi six mois après la fin de leur apprentissage. "C'est une voie privilégiée pour se former en étant rémunéré avec à la clé très souvent un job", résume Mme Borne.La part des entreprises de moins de 50 salariés reste prépondérante. Alors qu'elles ne représentent que 19% de l'emploi, elles comptent 66% des contrats d'apprentissage.Plus de 70% des apprentis sont dans les services (commerce, gestion, banque, communication, restauration, coiffure...), 15% dans l'industrie et 11% dans la construction.Pour Mme Borne, l'apprentissage peut encore progresser fortement dans les années qui viennent, notamment dans l'industrie et le BTP "dont les métiers sont encore mal connus avec une image datée de l'usine". Des améliorations restent possibles en matière d'orientation scolaire, même si les offres d'apprentissage ont gagné en visibilité sur les logiciels d'affectation Affelnet et Parcoursup.La hausse record des contrats depuis deux ans s'explique notamment par la réforme de 2018, qui a libéralisé l'apprentissage à la fois en termes de conditions d'entrée et d'offre de formation.Près de 1.500 centres de formation des apprentis (CFA) ont été ainsi créés depuis, sans remettre en cause la viabilité des 1.200 existant comme certains le craignaient.Déséquilibre financierLe fort rebond de l'économie en 2021 a aussi poussé les entreprises, confrontées à des difficultés de recrutement, à se tourner vers l'apprentissage.Ceci d'autant plus que les aides exceptionnelles décidées pendant la crise ont été prolongées jusqu'au 30 juin 2022. Cette prime - 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur - rend le coût de la première année quasi nul pour l'employeur.Revers du succès, le système n'est pas équilibré financièrement.Le prochain exécutif devra d'abord se prononcer sur une éventuelle prolongation au-delà de juin de ces aides versées aux entreprises qui ont reçu près de 4 milliards d'euros.En outre, dès lors qu'un jeune et une entreprise signent un contrat d'apprentissage, le CFA est assuré d'avoir le financement de la formation, via un niveau de prise en charge (5.000 euros pour un CAP maçon par exemple) proposé par les branches professionnelles et validé par l'agence de régulation, France Compétences.Victime de ce succès, France Compétences, qui redistribue l'argent collecté auprès des entreprises et dont les recettes ont été diminuées pendant la crise, a ainsi dû recevoir une subvention de 2,7 milliards d'euros en 2021 et a prévu un déficit de 3,7 milliards dans son budget 2022."Le prochain gouvernement devra réfléchir au modèle de financement de l'apprentissage mais il ne faut absolument pas casser la dynamique. C'est un investissement qui en vaut la peine", conclut Mme Borne.
Il y a 3 ans et 126 jours

L’apprentissage dans l’artisanat confirme son efficacité et suscite de plus en plus de vocations auprès des jeunes

L’apprentissage connaît un regain en France et notamment dans les 137 CFA du réseau des CMA qui forment chaque année 110 000 apprentis. Les métiers de l’artisanat sont considérés comme des voies d’avenir par les jeunes générations mais aussi par les adultes en reconversion.64 % des 16-29 ans choisissent leur orientation en fonction de leurs envies et vocationsDepuis la dernière rentrée scolaire, le réseau des CMA enregistre +9,5 % d’apprentis accueillis dans les 137 centres de formation du réseau des CMA. Un engouement confirmé par l’étude réalisée qui révèle que 88 % des jeunes voient les métiers d’artisanat comme des métiers d’avenir et qui rendent heureux, ce qui constitue une véritable opportunité pour la pérennité du secteur. Ils choisissent leur orientation (formation, métier, secteur) en fonction de leurs envies, mais aussi en fonction du sens (42 %), de l’équilibre avec la vie personnelle (26 %) et de l’assurance de toujours trouver un emploi (21 %).Enfin, on constate un renouvellement des profils des apprentis aux métiers de l’artisanat puisque 22 % sont de jeunes diplômés du secondaire et de l’universitaire en reconversion. En effet, d’après l’étude, près de 65 % des jeunes actifs et étudiants ont déjà regretté leur choix en matière d’orientation. Ce mouvement de transformation se concrétise également depuis le début de la crise sanitaire par le choix des femmes et des hommes, jeunes actifs, salariés, cadres ou dirigeants qui osent franchir le pas et se reconvertissent dans l’artisanat.Pour Joël Fourny, président de CMA France : « L’apprentissage est le meilleur moyen de lutter contre le chômage et constitue un levier majeur pour une relance durable de notre économie. Si jusqu’alors nous avions plutôt tendance à penser que seuls les jeunes en contrat d’apprentissage bénéficiaient de la voie royale pour s’insérer dans une entreprise artisanale ; nous assistons aujourd’hui à une hausse des demandes de formations pour des adultes en reconversion, avec 1 créateur d’entreprise artisanale sur 3 qui provient d’un autre univers professionnel et 10 % qui sont des cadres en reconversion ».L’apprentissage est l’une des solutions pour répondre aux problématiques de recrutement La reprise progressive de l’activité a entraîné des difficultés. Ainsi, de nombreux métiers (couvreurs, maçons, bouchers, ...) sont encore en tension. Pour faire face au manque de main d’œuvre et ne pas mettre un coup de frein à la relance, l’apprentissage est aujourd’hui un pilier de la relance : une réelle opportunité professionnelle et une assurance contre le chômage des jeunes.Depuis le redémarrage de l’activité et ce malgré la 5e vague COVID, 1⁄4 des entreprises artisanales se disent prêtes à accueillir un ou plusieurs apprentis. L’apprentissage est une des réponses aux problématiques de recrutement. 80 % des apprentis formés dans les CFA trouvent un emploi dans les 7 mois après leur diplôme.Double enjeu pour le réseau des CMA : continuer d’offrir un niveau de formation exigeant et faire évoluer les perceptions des jeunes sur les métiers de l’artisanat Si les métiers de l’artisanat et les perspectives professionnelles qu’ils offrent sont connues par 60 % des 16-29 ans, ils restent majoritairement associés à des métiers manuels (89 %) et pour lesquels l’excellence est de mise (70 %) .Faire le choix de l’artisanat, c’est s’appliquer à intégrer et transmettre tous les savoir-faire exigeants et les compétences techniques. L’apprentissage permet de faciliter ce passage dans la vie professionnelle pour 90 % des jeunes car il permet d’acquérir de la maturité et de devenir indépendant financièrement (89%). Il permet aussi et surtout une insertion professionnelle plus rapide et réussie.C’est tout le sens de cette Semaine de l’apprentissage dans l’artisanat organisée par le réseau des CMA, qui se déroule du 28 janvier au 4 février 2022 : faire découvrir au plus grand nombre les parcours de formation et opportunités proposés par la formation par apprentissage dans l’artisanat, et se lancer dans l’aventure pour devenir acteur de sa vie professionnelle.
Il y a 3 ans et 128 jours

A Toulon, les ingénieurs et techniciens de l’ESID bâtissent déjà le port militaire de demain

Premier port militaire français, le port de Toulon est aujourd’hui en pleine mutation. L’ingénieur général Antoine Manicacci, directeur de l’établissement du service d'infrastructure de la défense (ESID) de Toulon, fait le point sur les travaux emblématiques et les besoins en recrutement.
Il y a 3 ans et 128 jours

Rénovation énergétique, PME-ETI et région parisienne portent les recrutements dans le BTP

DÉCRYPTAGE. Le dynamisme semble de mise pour le secteur de la construction : l'activité importante des chantiers de rénovation énergétique et des grands projets comme le Grand Paris ou les Jeux Olympiques 2024 incite une majorité de petites et moyennes entreprises à embaucher. Mais les tensions demeurent sur certains postes, malgré parfois des rémunérations attrayantes. Tour d'horizon du marché du travail dans le BTP, l'architecture, l'immobilier et l'énergie.
Il y a 3 ans et 134 jours

Les embauches dans le BTP ont marqué le pas fin 2021

EMPLOI. Les recrutements de plus d'un mois dans le secteur de la construction ont reflué au cours du 4e trimestre 2021 en comparaison aux trois mois précédents, bien que leur niveau est malgré tout en progression sur un an. L'immobilier est confronté aux mêmes tendances.
Il y a 3 ans et 135 jours

Kawneer optimise sa production sur son site de Montpellier

LIGNE DE PRODUCTION. Kawneer annonce avoir mis en route une nouvelle ligne de sertissage sur son site de Montpellier. Huit recrutements en apprentissage ont été réalisés dans ce cadre.
Il y a 3 ans et 142 jours

L'économie française résiste dans l'ensemble au variant Omicron

L'activité devrait rester stable en janvier, selon la banque centrale qui relève des difficultés d'approvisionnement légèrement amoindries mais des problèmes de recrutement persistants et concernant toujours plus d'une entreprise sur deux.L'économie échappe jusqu'ici à la désorganisation redoutée en raison de l'explosion des contaminations au Sars-Cov-2, d'après les résultats de l'enquête mensuelle réalisée auprès de 8.500 chefs d'entreprise du 20 décembre au 6 janvier. Quatre sur cinq ont répondu durant la première semaine de janvier."Pour le moment, les difficultés d'approvisionnement et de recrutement ont supplanté les problématiques d'absentéisme", relève Hélène Tanguy, directrice des enquêtes de la Banque de France.En dépit de la flambée épidémique liée à la propagation fulgurante du variant Omicron, la croissance s'est élevée à 0,6% au quatrième trimestre par rapport au précédent, confortant la prévision d'une hausse du produit intérieur brut de 6,7% pour l'ensemble de l'année 2021.De son côté, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire s'était dit la semaine dernière "très confiant pour la croissance française".Pour le mois de décembre, l'enquête de la Banque de France a mis en évidence une progression à la fois dans l'industrie et les services, ainsi que dans une moindre mesure dans le bâtiment.Dans l'industrie, le taux d'utilisation des capacités de production est supérieur en novembre et en décembre à la moyenne sur 15 ans dans tous les secteurs, sauf pour l'automobile et l'aéronautique.Le produit intérieur brut (PIB) devrait ainsi être en janvier, comme en décembre, supérieur de 0,75% à son niveau de début 2020, juste avant la crise sanitaire liée au Covid 19.Fortes disparitésMais l'indicateur d'incertitude repart à la hausse, surtout dans les services. Cet indicateur est réalisé à l'aide d'un algorithme de "text mining" relevant "des mots qui signalent de l'incertitude" dans les entretiens des enquêteurs avec les chefs d'entreprise, a expliqué le directeur général de la Banque de France, Olivier Garnier.Les perspectives restent malgré tout favorables.Pour le mois de janvier, "dans l'industrie comme dans le bâtiment on a toujours des carnets de commande qui sont très au-dessus de la moyenne historique", selon M. Garnier.Il relève néanmoins que dans l'automobile, ainsi que dans l'informatique et l'électronique, on s'attend "à un repli de l'activité qui ne tient pas directement à la vague Omicron mais à la persistance des difficultés d'approvisionnement, notamment dans le domaine des semi-conducteurs".Pour les services, la Banque de France prévoit une activité en léger repli en janvier, avec de fortes disparités entre "le travail temporaire et les services aux entreprises, qui sont bien orientés", et à l'inverse l'hébergement, la restauration et l'événementiel, secteurs pour lesquels on observe une "forte détérioration en lien avec le contexte sanitaire".Ainsi, pour l'hébergement, l'activité se situerait à 64% du niveau d'avant-crise en ce début d'année, contre 80% au quatrième trimestre 2021, alors que dans la restauration elle diminuerait dans le même temps de 85% à 75%.Concernant l'inflation, "on n'est plus en phase d'accélération" pour les prix de production dont la hausse a atteint 17% sur un an en novembre, rappelle Olivier Garnier. Si le nombre d'entreprises déclarant des hausses de prix reste à un niveau élevé, il se replie par rapport à novembre.Les prix à la consommation des produits manufacturés devraient au contraire voir leur hausse s'accélérer, bien qu'à un niveau beaucoup plus faible, pour atteindre 1,4% en rythme annuel au premier trimestre.L'inflation dans les services accélèrerait aussi, mais la hausse des prix dans son ensemble serait freinée en cours d'année par un "effet de base" au deuxième semestre, du moins si les prix de l'énergie se stabilisent.
Il y a 3 ans et 147 jours

Bâtiment modulaire: Portakabin France poursuit sa croissance malgré la crise

Agrandissement des centres techniques, de l’usine de production, recrutements et lancement d’un nouveau module compatible avec la RE 2020 : Portakabin France, spécialiste du bâtiment modulaire en location, poursuit sa croissance malgré le ralentissement des projets dans le secteur du bâtiment.
Il y a 3 ans et 148 jours

"Nous attendons la mise en place d'un observatoire national de la RE2020", F. Dessemon

CONJONCTURE. Entrée en vigueur de la Réglementation environnementale 2020, pénuries de matériaux, difficultés de recrutement, mais aussi enjeux de la profession et élection présidentielle : Franck Dessemon, à la tête de l'Union nationale des économistes de la construction, revient avec Batiactu sur les grands dossiers qui ont agité et vont encore agiter le secteur.
Il y a 3 ans et 158 jours

Epinglée par l'Agence anticorruption, Marseille adopte un code de bonne conduite

"Ces deux chartes posent les principes clairs fondant la déontologie des élus municipaux et des agents de la ville", a détaillé vendredi lors d'un conseil municipal Olivia Fortin, adjointe au maire chargée de la transparence de la vie publique."Elles permettront aux élus et aux agents de disposer d'une base sur laquelle s'adosser quand ils s'interrogent ou rencontrent des difficultés" et feront l'objet de formations spécifiques, a-t-elle ajouté.L'adoption d'un tel "code de conduite" constituait l'une des recommandations prioritaires formulées par l'Agence française anticorruption (AFA) dans un rapport de contrôle rendu en juillet et consulté par l'AFP.Lors de cet audit, réalisé de septembre 2020 à février 2021, juste après l'accession aux affaires d'une nouvelle majorité de gauche après 25 ans de mandat du maire de droite Jean-Claude Gaudin, l'AFA a constaté "une insuffisante culture de la probité au sein des services" de la ville, "renforcée par l'absence d'un régime disciplinaire adéquat".Ce défaut de probité est notamment illustré, selon le rapport, par "la pratique courante des recrutements familiaux" ou encore "le nombre important de fonctionnaires ayant fait l'objet de plaintes pénales pour des faits d'atteintes à la probité".La gestion de Marseille sous les mandatures Gaudin avait déjà été épinglée sévèrement par la Chambre régionale des comptes. Depuis 2019, une information judiciaire est également en cours pour "détournement de fonds publics par une personne chargée d'une mission de service public, et recel de ce délit".La charte des élus adopté vendredi "prévoit (...) par exemple l'engagement de démissionner en cas de condamnation pénale définitive pour crime ou délit", a précisé Mme Fortin.Autre point noir mis en exergue par le rapport de l'AFA: "Le processus de délivrance des autorisations d'urbanisme présente de graves zones de risques d'atteinte à la probité non maîtrisées en l'absence de toute procédure écrite encadrant l'activité du service".Enfin, l'AFA pointe également "l'absence de tout contrôle effectif sur les actes des mairies de secteur (recrutement de vacataires, achats de biens cessibles, attribution de logements sociaux), qui a pu mener à des dérives lors de la précédente mandature".Elle rappelle ainsi que la mairie centrale n'a pris aucune sanction disciplinaire, n'a réalisé aucun signalement ni déposé aucune plainte après une enquête administrative ayant mis en évidence l'utilisation abusive de cartes de carburant à la mairie des 13e et 14e arrondissements, tenue par le Rassemblement national, entre 2015 et 2018. "Jamais une ville scandinave""Le constat de ce rapport est triste. (...) Cette ville, Marseille, elle est lumineuse mais elle a également sa part d'ombre et ce rapport le révèle cruellement", a commenté Fabien Perez, du groupe écologiste et citoyen, estimant que la charte de déontologie "acte symboliquement une nouvelle direction dans le rapport que les élus ont à l'intérêt général".Le rapport de l'AFA rappelle que "le contrôle de la commune de Marseille s'est déroulé concomitamment à l'installation d'une nouvelle majorité municipale mettant fin à un cycle de quatre mandatures" et que "cette nouvelle majorité a inscrit dans son programme une politique volontariste en matière de lutte contre les atteintes à la probité".Ces chartes sont "la première pierre de quelque chose qui va permettre à cette ville de renouer avec ce qu'elle doit être, une grande ville, ouverte, transparente, démocratique, intelligente, avec ses défauts bien sûr, on ne deviendra jamais une ville scandinave, et c'est ainsi", a déclaré le maire de Marseille, Benoît Payan.Lors de sa victoire aux municipales en juillet 2020, à la tête de la coalition de gauche du "Printemps marseillais", Michèle Rubirola, qui a démissionné cinq mois plus tard au profit du socialiste Benoît Payan, avait promis "la fin du clanisme, du népotisme et du clientélisme" à Marseille, l'une des villes les plus pauvres et les plus inégalitaires de France.
Il y a 3 ans et 163 jours

Les professionnels de la construction partent en campagne auprès des jeunes

Dans les métiers de la construction, chaque jour est un nouveau défi… Pour le faire savoir, à l’initiative de l’ensemble des fédérations professionnelles d’employeurs et des organisations syndicales de salariés réunies au sein du conseil d’administration du CCCA-BTP, les professionnels de la construction partent en campagne avec « La Construction. Demain s’invente avec nous ».Cette campagne nationale s’adresse aux jeunes, pour leur faire découvrir la diversité et la richesse des métiers du bâtiment et des travaux publics et leur donner envie de rejoindre le secteur, en s’y formant par l’apprentissage. Lancée le 13 décembre 2021, elle se déploiera jusqu’au mois de juin 2022. La campagne s’inscrit dans le cadre de la dynamique de développement de l’apprentissage BTP du CCCA-BTP, au profit de l’ensemble des professionnels du bâtiment et des travaux publics, pour susciter de nouvelles vocations auprès des jeunes en quête d’orientation, futures forces vives du secteur de la construction.L’objectif de cette campagne ? Faire découvrir aux jeunes les atouts d’un secteur dynamique et innovant, qui offre à chaque talent de belles perspectives d’évolution et de carrière, tout au long de sa vie professionnelle, la garantie d’un emploi hautement qualifié et, surtout, que dans les métiers de la construction, chaque jour est un nouveau défi.Un casting de jeunes professionnels pour partager la fierté de leurs métiersParce que les professionnels de la construction sont les meilleurs porte-parole pour promouvoir leur métier auprès des jeunes en recherche d’une orientation, six jeunes professionnels du bâtiment et des travaux publics, venus de toute la France et retenu parmi les 200 candidats ayant participé à l’appel à candidatures « La Construction fait son casting ».Monteur de réseaux électriques, installateur thermique, couvreur, carreleur-mosaïste, maçon et menuisier aluminium-verre... Tous ont moins de 30 ans, sont apprentis, chef d'entreprise ou salariés.Leur point commun : l’envie de partager la passion et la fierté d’exercer leur métier au quotidien et d’en montrer toute la diversité !Les ambassadeurs de la campagne :Antoine : couvreur, apprenti, formé à BTP CFA Gironde (Blanquefort)Benjamin : maçon, salarié, formé chez les Compagnons du devoir et du Tour de FranceCallum : monteur de réseaux électriques, salarié, formé au CFCTP d’ÉgletonsDinis : menuisier aluminium-verre, apprenti, formé à BTP CFA Gironde (Blanquefort)Justine : carreleuse-mosaïste, salariée, formée à BTP CFA Vendée (La Roche-sur-Yon)Sébastien : installateur thermique, chef d’entreprise, formé à BTP CFA AntibesUn dispositif de communication à la hauteur des ambitions de la campagneLe dispositif de communication pluri média mis en place est à la hauteur des ambitions des professionnels : six films publicitaires diffusés à la télévision et sur Internet, un plan média et une animation sur les réseaux sociaux, un site internet dédié, un module de découverte ludique et interactive des métiers de la construction, une opération au sein des territoires…Six films publicitairesLes six films publicitaires, d’une durée de 30 secondes, mettent chacun en scène un métier : carreleur-mosaïste, couvreur, installateur thermique, maçon, menuisier aluminium-verre et monteur de réseaux électriques. Chacun montre qu’en exerçant un métier de la construction, chaque jour est différent, grâce à la diversité des situations de chantier.Trois vagues de deux semaines sont organisées pour la diffusion des six films en télévision sur les chaînes C8 et CStar, NRJ12, 6ter et W9, TFX et L’Équipe : du 13 au 26 décembre 2021, du 24 janvier au 6 février 2022 et du 5 au 19 mars 2022. Le dispositif est complété par un plan média digital sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux.Un site Internet dédié : laconstruction.frLe site internet laconstruction.fr propose de nombreux contenus, pour répondre aux interrogations des jeunes et les accompagner dans leur orientation professionnelle, notamment avec un moteur de recherche des formations en apprentissage aux métiers du BTP sur l’ensemble du territoire, un formulaire d’inscription, en lien avec l’opération de recrutement du CCCA-BTP « Boost apprentissage BTP », des fiches métiers, ou encore des vidéos de témoignages de professionnels.Un kit de communication de tous les supports de la campagne (affiches, flyer, fiches métiers, bannières Internet, vignettes pour les réseaux sociaux, etc.) est également mis à disposition, pour permettre à tous les organismes de formation aux métiers du BTP et prescripteurs de l’orientation et de l’emploi de relayer et d’être acteurs de la campagne sur leur territoire.Construction City, le module de découverte des métiers, disponible sur laconstruction.frConstruction City est un quiz sur les métiers du bâtiment et des travaux publics accessible via le site laconstruction.fr, pour faire découvrir leur diversité aux jeunes de façon interactive et ludique. Il peut être utilisé individuellement ou collectivement en classe, ou lors des portes ouvertes dans un CFA par exemple.Dans un univers urbain imaginaire créé en 3D, l’utilisateur découvre les métiers de la construction en cliquant sur différentes zones de construction, dans lesquelles les professionnels peuvent être amenés à intervenir, et répond à un quiz sur chacun des métiers. Pour répondre correctement, il peut s’appuyer l’ensemble des informations mises à sa disposition (fiches métiers, vidéos, etc.).Une opération de mobilisation nationale pour créer l’événement autour de l’apprentissage BTPDu 5 au 19 mars 2022, une opération spéciale de mobilisation #PassionConstruction sera organisée pour mettre un coup de projecteur sur les métiers de la construction et l’apprentissage comme voie d’excellence pour s’y former.L’occasion de donner plus de visibilité à tous les événements pouvant être organisés à cette période par les organismes de formation aux métiers du BTP, entreprises et prescripteurs de l’orientation, comme les journées portes ouvertes, pour promouvoir les métiers de la construction et la voie de l’apprentissage.Pour accompagner cette opération, une journée spéciale sur l’antenne d’une radio nationale, de la publicité digitale, à la télévision et en radio, une campagne d’affichage…
Il y a 3 ans et 164 jours

La fidélisation des jeunes : l'autre défi de l'emploi dans le BTP

DÉCRYPTAGE. Séduire de nouvelles recrues n'est pas le seul souci des entreprises de BTP, dont les besoins de recrutements sont considérables. Souvent, elles ont également des difficultés à garder leur talent, malgré les atouts qu'elles tentent de faire valoir.
Il y a 3 ans et 165 jours

La Banque de France à peine moins optimiste pour l'économie française, malgré la 5e vague et Omicron

L'institution a dévoilé dimanche ses projections macroéconomiques à horizon 2024, dans lesquelles elle abaisse très légèrement (de 0,1 point) sa prévision de croissance pour 2022, anticipant désormais une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 3,6%, après 6,7% en 2021.Un chiffre plus prudent que les 4% encore avancés par le gouvernement, mais loin du coup de tonnerre adressé en Allemagne par la Bundesbank qui a abaissé d'un point à 4,2% sa prévision de croissance pour l'économie allemande."Nous prévoyons un léger ralentissement début 2022 lié à la nouvelle vague Covid, mais ensuite la croissance reprendrait", a déclaré aux Echos le gouverneur de la banque centrale, François Villeroy de Galhau.Une croissance qui restera "très solide", a estimé Olivier Garnier, le directeur général de l'institution, lors d'une conférence de presse.Et ce qui n'aura pas été gagné l'an prochain sera rattrapé l'année suivante, anticipe la banque centrale française, puisqu'elle a relevé de 0,3 point, à 2,2%, sa prévision de croissance pour 2023.Avec une progression du PIB prévue de 1,4% en 2024, "on rejoint progressivement la tendance de croissance qui était celle d'avant-crise", ce qui n'avait pas été le cas après la crise financière de 2008, a souligné Olivier Garnier.Pas de "cicatrice"Cela signifie que "la crise n'a pas laissé de cicatrice en terme de niveau de production et de production potentielle", grâce notamment au plan de relance et au plan d'investissement France 2030, ainsi qu'au "dynamisme du marché du travail".Mais ce serait insuffisant pour amorcer le désendettement du pays, prévient M. Garnier: en 2024, le déficit public resterait encore proche de 3,5% du PIB et la dette stable autour de 115% du PIB, malgré l'arrêt des dépenses liées à l'épidémie.Pour avoir plus de croissance sur le long terme, il faut augmenter "l'offre de travail" et "les compétences disponibles pour les entreprises" qui "devront faire une meilleure place aux seniors", selon M. Villeroy de Galhau, qui appelle aussi à "aller plus loin sur l'apprentissage".En attendant, le retour à la trajectoire de croissance d'avant-crise sera porté par une consommation "plus soutenue", les ménages commençant à puiser dans le surplus d'épargne de 170 milliards d'euros engrangé pendant la crise, selon la Banque de France, qui estime qu'ils devraient en avoir dépensé un cinquième d'ici 2024.Les entreprises devraient aussi maintenir un niveau d'investissement élevé grâce à des marges préservées pendant la pandémie.A l'inverse, la contribution du commerce extérieur, toujours à la traîne dans certains secteurs, "ne se redresserait pas en 2022".Nouveau régime d'inflationLa croissance se traduirait également par une hausse de l'emploi, avec un taux de chômage autour de 7,9% en 2022, ainsi qu'une progression du pouvoir d'achat, soutenu par des hausses de salaires.La Banque de France souligne toutefois l'incertitude liée à l'évolution de la situation sanitaire. Elle présente d'ailleurs un scénario alternatif, en cas d'imposition de restrictions supplémentaires au premier semestre 2022, qui conduirait à une croissance plus faible l'an prochain en France (environ +2,2%), mais qui se rattraperait en 2023 (+3,5%).Les difficultés d'approvisionnement et de recrutement pourraient également ternir la trajectoire si elles durent plus longtemps qu'anticipé.Quant à l'inflation, dont la poussée ces derniers mois est devenue la "première préoccupation" du ministre de l'Economie Bruno Le Maire, et contre laquelle le gouvernement a multiplié les gestes à destination des ménages, en particulier modestes (chèque énergie supplémentaire, indemnité inflation, gel du prix du gaz, etc.), la Banque de France voit deux phases se succéder.Après un pic à 3,5% fin 2021 du taux harmonisé d'inflation (utilisé pour permettre des comparaisons européennes, et intégrant davantage les prix de l'énergie que l'indice publié par l'Insee en France), l'inflation resterait à un niveau supérieur à 2% une grande partie de 2022, avant un reflux autour de 1,5% en 2024, soit un niveau supérieur à celui d'avant-crise et plutôt identique à celui observé avant la crise financière de 2008.
Il y a 3 ans et 165 jours

Minima sous le Smic depuis janvier : environ "un tiers" des branches désormais en conformité

Sur la quarantaine de branches qui avaient des minima en dessous du Smic avant la revalorisation automatique du 1er octobre et appelées par le gouvernement à négocier, "environ un tiers" ont des minima conventionnels "au moins égaux au Smic", a indiqué Mme Borne, à l'issue d'une réunion avec les représentants de ces branches."Il faut saluer les branches qui ont conclu des accords dans des délais qui sont contraints", a-t-elle ajouté, citant notamment l'esthétique ou l'intérim ainsi que l'accord ouvert à la signature jeudi dans les hôtels-cafés-restaurants, avec des hausses mises sur la table qui "ne sont pas négligeables".La ministre a ajouté qu'"une grosse moitié" des branches étaient encore en train de négocier, indiquant que leurs discussions continueraient à être suivies "de près".Elle a aussi cité "trois branches dans lesquels le dialogue social apparaît clairement défaillant": la coiffure (106.000 salariés), les grands magasins (36.900) et le bois négoce (7.200), invitant les partenaires sociaux à "faire preuve de responsabilité" et prévoyant un "suivi rapproché".L'enjeu, a-t-elle souligné, "c'est l'attractivité des métiers dans un contexte par ailleurs marqué par des tensions de recrutement importantes".Les hausses successives du Smic ont pour effet de "tasser" les grilles salariales. Si le minimum conventionnel est inférieur au Smic, l'employeur doit combler l'écart. Mais lorsque les minima de branches sont rattrapés par le Smic, cela génère souvent une concentration accrue de salariés dont le salaire devient ancré sur le Smic. Autrement dit, même avec l'ancienneté, le salarié reste au salaire minimum.Avec la revalorisation automatique du Smic intervenue au 1er octobre, 89 branches se sont ajoutées aux branches non conformes. Et avec la nouvelle hausse automatique prévue au 1er janvier (+0,9%), 22 nouvelles branches vont s'ajouter à celles ayant un coefficient inférieur au Smic, a précisé le ministère du Travail.In fine, à ce jour, 63 branches, soit 36,8% des 171 branches suivies (4,7 millions de salariés) disposent d'une grille intégralement conforme.A l'inverse, 108 branches, soit 63,2% (près de 6,6 millions de salariés) ont une grille comportant au moins un coefficient inférieur au Smic, selon le bilan du ministère.
Il y a 3 ans et 165 jours

Elcia 86ème plus important éditeur de logiciels en France au classement Top250 2021

Top250 2021 : le Groupe ELCIA 86ème plus important éditeur de logiciels françaisQuelques mois après la publication du classement Truffle100, c’est au tour de EY et Numeum (fusion entre Syntec Numérique et Tech in France) de publier leur étude annuelle du secteur des éditeurs de logiciels en France. 86ème du classement général, ELCIA gagne 6 places en un an et confirme sa progression parmi les meilleurs éditeurs logiciels du pays ! Une tendance qui se confirme également au niveau sectoriel, dans lequel ELCIA glane 9 places supplémentaires pour se classer 48ème.Autre confirmation : cette année encore, la stratégie du Groupe ELCIA s’inscrit dans la tendance des plus grands éditeurs de logiciels français, faisant la part belle au modèle SaaS, l’investissement en R&D (22% du CA des éditeurs y est consacré), l’ouverture aux marchés internationaux (59% du CA des éditeurs réalisé à l’international) et à la croissance externe (18% des éditeurs français ont réalisé une opération de croissance externe en 2020).Les éditeurs de logiciels français du top250 2021 en croissance malgré la criseOutre le classement, l’étude menée par EY et Numeum dans le cadre Top250 2021 permet de dresser le panorama complet du secteur de l’édition logicielle en France sur l’année 2020. Premier constat, le secteur a été épargné par la crise sanitaire et économique. Avec une croissance de +9% (contre +7% en 2019), il confirme une année encore sa bonne santé. Une dynamique qui devrait annoncer une année 2021 record en termes de croissance, puisque plus d’un éditeur de logiciels sur deux envisage de réaliser une croissance de son chiffre d’affaires supérieure à 10%.Un secteur dynamique qui recrute en 2021 !Autre thématique au cœur des préoccupations des éditeurs de logiciels français : le recrutement ! Les effectifs des entreprises françaises d’édition logiciels ont augmenté de +8% en 2020 (plus de 214 000 emplois dans le secteur). Une tendance en légère baisse par rapport à 2019 (+12%) qui s’explique par une année 2020 marquée par le COVID (même si le secteur fait parti de ceux les plus épargnés) mais aussi par les difficultés de recrutement. 83% des éditeurs français déclarent en effet avoir des difficultés à recruter (contre 72% en 2020) en particulier sur des profils techniques.Poussé par sa bonne santé et son besoin de recruter de nouveaux talents pour toujours plus innover, le secteur s’attend à une forte accélération des recrutements ! Le recrutement en sera même l’un des maitres mots puisque 85% des éditeurs prévoient d’embaucher et d’augmenter leur effectif sur l’année à venir.Pour découvrir l’étude complète Top250, c’est ICI
Il y a 3 ans et 168 jours

Loi de finances 2022 : un budget inédit pour la rénovation énergétique

Malgré la possible saisine du Conseil Constitutionnel par les groupes d'opposition, elle devrait très probablement être promulguée d'ici le 28 décembre. Pour rappel, la loi de finances détermine pour l'année civile à venir, soit pour 2022, la nature, le montant et l'affectation des ressources (impôts et taxes) et des charges publiques. Alors que la rénovation énergétique s'est transformée ces cinq dernières années et a été désignée comme stratégique par le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, analyse les éléments phares du budget 2022 pour le secteur.“Cette dernière loi de finances consacre cinq années de mandature et un budget inédit alloué à la rénovation énergétique. Tant pour les administrations dédiées à la transition écologique, et notamment pour le logement, que pour les incitations financières versées aux ménages à faire des travaux. Les entreprises ont pris part à cet effort, notamment pendant la crise du Covid en continuant à former, investir, se projeter sans avoir de visibilité sur les années à venir. Pour que la dynamique soit durable en résultats en 2022 et 2023, des problèmes structurels dans la filière sont à résoudre : le développement de modèles de financement pour les rénovations globales lourdes notamment des copropriétés, le manque de prévisibilité des aides financières, des réglementations à venir, des difficultés de recrutement, le choix de matériaux plus locaux pour plus de résilience… Outre le plan d'investissement annoncé par le gouvernement censé y répondre, un plan pluriannuel des investissements publics dédiés à la rénovation énergétique sur le moyen terme permettrait aux professionnels et aux consommateurs de s'engager sur la durée”, réagit Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio.L'accès à MaPrimeRénov' pérennisé en 2022 et l'Anah confortée dans ses missions pour les particuliersDans le cadre du Plan de relance, le programme Ecologie” de la loi de finances contribue à la transition écologique, et par ricochet à la rénovation énergétique des bâtiments aussi bien privés que publics, tertiaires et sociaux. La pérennisation des fonds alloués à MaPrimeRénov' distribuée par l'Agence Nationale de l'Habitat (Anah) est confirmée à hauteur de 1,7 milliard d'euros complétés par 300 millions d'euros issus du Plan de relance, soit 2 milliards d'euros au total.Compte tenu de ces nouvelles missions, le plafond d'emplois de l'Anah a été porté en 2021 à 174 emplois temps plein et sera rehaussé à 207 en 2022.En effet, en parallèle de la loi de finances, rappelons que le Gouvernement prévoit de :Fusionner les aides MaPrimeRénov' et Habiter Mieux Sérénité au 1er janvier 2022, permettant un meilleur financement de la rénovation globale pour les ménages précaires. Les modalités exactes d'instruction de cette aide fusionnée restent encore imprécises à ce jour.Lancer au 1er janvier 2022 un guichet unique appelé FranceRénov' pour traiter les demandes relatives aux rénovations énergétiques des bâtiments. Ce nouveau service intégrera les conseillers et guichets FAIRE pilotés par l'ADEME et ceux de l'Anah pour simplifier l'accès à l'information et au conseil pour engager des travaux. L'augmentation du plafond du dispositif Éco-prêt à taux zéroLe député Anthony Cellier a vu son amendement adopté au sujet du dispositif de l'Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ). Pour rappel, celui-ci prévoit un crédit d'impôt au bénéfice des établissements de crédit et sociétés de financement au titre des prêts à taux zéro que ces organismes consentent à des particuliers ou des copropriétés en vue de financer des travaux de rénovation énergétique des logements.Ainsi, la loi de finances 2022 permet notamment pour encourager les rénovations globales des logements plus coûteuses :Un rehaussement du plafond de l'Éco-PTZ “performance énergétique globale” à 50.000 € ( jusqu'ici de 30 000€) ;D'augmenter corrélativement la durée possible de son remboursement à 20 ans (jusqu'ici à 15 ans) ;De simplifier la constitution des dossiers d'Éco-PTZ (pour les bénéficiaires) et leur instruction (pour les établissements de crédits) dans le cas d'un cumul de l'éco-PTZ avec le dispositif MaPrimeRénov' (MPR), afin de faciliter la mobilisation combinée des deux dispositifs ;S'ajoute aux offres bancaires de financement de la rénovation énergétique globale proposées aux ménages, le prêt avance rénovation créé par la Loi Climat et résilience de 2021 et associé à un fonds de garantie publique, devant être déployé en 2022. Son succès dépendra notamment de l'engagement des banques à l'octroyer : des solutions de tiers financement, en complément des solutions bancaires avancées, se sont déployées pour financer le reste à charge', indique Marina Offel.Fin du crédit d'impôt pour la rénovation énergétique des bâtiments des TPE/PMELe Projet de loi de finances pour 2021 avait mis en place, dans le cadre du Plan de relance, un crédit d'impôt à destination des TPE/PME pour les inciter à engager des travaux de rénovation énergétique de leurs locaux. Ce dispositif, budgété par le gouvernement à hauteur de 105 millions d'euros pour l'année 2021, n'était prévu que pour une année. La proposition de proroger ce dispositif pour deux ans a été rejetée par les députés.“Il aurait été pertinent de reconduire cette aide et la transformer sous forme de prime forfaitaire versée à la fin des travaux, à l'image de MaPrimeRénov'. C'est une proposition qu'il faut défendre pour la prochaine mandature. En effet, le crédit d'impôt était une première incitation à destination des entreprises pour leur permettre de s'engager dans une démarche de rénovation énergétique de leurs locaux. Néanmoins, le format de crédit d'impôt est difficilement mobilisable car la récupération de l'avantage intervient tardivement par rapport à la dépense engagée. La prime forfaitaire est aujourd'hui la meilleure formule pour les TPE/PME pour deux raisons essentielles : leurs trésoreries sont mises à rude épreuve par la crise sanitaire et économique. Elles sont moins sensibilisées aux enjeux de la rénovation énergétique des bâtiments que les plus grandes entreprises”, regrette Marina Offel.Hausse des prix des énergies : des crédits supplémentaires pour le chèque énergie, précision sur le bouclier tarifaireLa hausse des prix de l'énergie, et notamment du gaz, depuis le début de l'année 2021 a poussé le gouvernement, dès le mois de septembre, à annoncer des mesures à destination des ménages qui pourraient être fortement impactés avec l'arrivée de l'hiver.En 2021, environ 5,8 millions de ménages ont bénéficié du chèque énergie. Les crédits prévus en 2022 comprennent près d'un milliard d'euros. Ces enveloppes se fondent sur une hypothèse d'augmentation du nombre de bénéficiaires à 6,2 millions (auxquels s'ajoutent 70 000 bénéficiaires en résidences sociales) au vu des conséquences possibles de la crise sanitaire sur le revenu.Par ailleurs, un amendement du Gouvernement adopté le 10 décembre vient préciser la mise en œuvre du “bouclier tarifaire pour l'électricité”, face à la forte hausse du prix des énergies au niveau mondial, complétant ainsi l'accompagnement prévu pour les fournisseurs de gaz. Il permet au Gouvernement de fixer, exceptionnellement au cours de l'année 2022, un niveau de tarifs réglementés inférieur à celui résultant de l'article L.337-6 du code de l'énergie.Un budget maintenu pour assurer des contrôles sur les chantiers financés par des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE)Pour rappel, une ligne budgétaire finance le dispositif de contrôle des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), renforcé à la suite de la publication du rapport annuel de la cellule Tracfin de septembre 2017.Elle est maintenue pour 2022 à hauteur de 7,1 millions d'euros.“Ces moyens financiers dédiés aux contrôles après réalisation des travaux correspondent au marché passé par le Pôle national des Certificats d'Économies d'Énergie (PNCEE), confié à des organismes accrédités, visant à contrôler l'existence des travaux et le respect des exigences techniques de certaines opérations ayant donné lieu à la génération de CEE”, précise Marina Offel.
Il y a 3 ans et 169 jours

Assurance chômage : victoire finale de l'exécutif contre les syndicats

"Il n'y a pas lieu de statuer sur les conclusions des requêtes dirigées contre les dispositions du décret du 30 mars 2021" qui modifiait le calcul de l'allocation, conclut le Conseil d'Etat dans sa décision.C'est la fin d'une longue bataille menée par les syndicats contre cette réforme présentée en juillet 2019 par Edouard Philippe et Muriel Pénicaud, dont l'application avait été reportée plusieurs fois du fait de la crise du Covid et de rebondissements judiciaires.Pour Michel Beaugas (FO), ce rejet est "une déception car la réforme est mauvaise et, contrairement à ce que dit le gouvernement, ne favorisera pas le recours à moins de contrats courts".L'Unsa y voit "un coup dur pour les demandeurs d'emploi", dans un communiqué.Les juges ont suivi l'avis de la rapporteure publique Marie Sirinelli qui avait rejeté un à un lors de l'audience les arguments des syndicats.Au centre du contentieux, le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation chômage, qui va pénaliser l'indemnisation des demandeurs d'emploi alternant périodes de travail et d'inactivité.Dans un contexte de baisse du chômage et de difficultés de recrutement, Emmanuel Macron a répété que cette réforme était "indispensable (...) pour rendre la reprise du travail plus attractive dans tous les cas", les règles précédentes pouvant rendre parfois plus rémunératrice cette "permittence" qu'une activité continue à mi-temps par exemple.Pour y remédier, la réforme de 2019 prévoyait que le SJR soit calculé en divisant les salaires perçus au cours des 24 mois avant le chômage par l'ensemble des jours - et non plus les seuls jours travaillés - entre le premier et le dernier jour d'emploi.Mécaniquement, cela baisse fortement le montant de l'allocation (puisqu'on divise le même salaire par plus de jours) de ceux qui ne travaillent pas en continu."Revirement"Le Conseil d'Etat avait d'ailleurs invalidé en novembre 2020 cette mesure au motif qu'elle entraînait "une différence de traitement manifestement disproportionnée" entre chômeurs.Au terme d'une concertation avec les partenaires sociaux, l'exécutif avait pris un nouveau décret fin mars - celui sur lequel le Conseil d'Etat s'est prononcé mercredi - qui plafonne le nombre de jours non travaillés pris en compte dans le calcul.Selon l'Unédic, plusieurs centaines de milliers de demandeurs ouvrant des droits dans l'année suivant l'application de la réforme toucheront cependant une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne).Mais pour les juges, ces différences de traitement relevées par l'Unédic "bénéficient aux personnes dont les périodes d'emploi sont les plus rapprochées" et ne sont pas "manifestement disproportionnées" grâce au plafonnement.Dans un communiqué, la CGT s'interroge sur ce "revirement du Conseil d'Etat". "La campagne présidentielle a-t-elle impliqué des pressions sur la plus haute juridiction administrative ?", se demande-t-elle.Les syndicats déploraient aussi le décalage entre l'entrée en vigueur du nouveau mode de calcul le 1er octobre et celle du bonus-malus sur les entreprises (dans sept grands secteurs consommateurs de contrats courts) qui n'aura d'effet sur les cotisations chômage qu'en septembre 2022 et que pour deux mois... les règles devant déjà être renégociées pour novembre 2022.L'exécutif, qui compte sur cette mesure pour lutter contre l'abus de contrats précaires, répond que la période d'observation des entreprises pour calculer cette modulation a démarré dès juillet 2021.Les économies attendues par la réforme (1,9 milliard en 2022 dont 800 millions liés au SJR, selon l'Unédic) vont au-delà de celles fixées initialement par le gouvernement (entre 1 et 1,3 milliard).Le reste de la réforme contestée est aussi appliqué depuis le 1er décembre.Il faut désormais avoir travaillé six mois au lieu de quatre pour bénéficier d'une allocation chômage.La dégressivité de 30% (pour les chômeurs de moins de 57 ans ayant perdu une rémunération supérieure à 4.500 euros brut) s'applique au 7e mois et non plus au 9e.Une commission de suivi des effets de la réforme, associant les partenaires sociaux, doit être instaurée début 2022.
Il y a 3 ans et 169 jours

Lancement de “La Construction. Demain s’invente avec nous”

Affiche promotionnelle du CCA-BTP pour “La Construction. Demain s’invente avec nous”. [©CCA-BTP] Les professionnels de la construction partent en campagne auprès des jeunes, en lançant “La Construction. Demain s’invente avec nous”. Ceci, pour promouvoir la richesse et la diversité́ des métiers du BTP, et l’apprentissage pour s’y former. Pilotée par le CCCA-BTP, cette campagne se déploiera jusqu’au mois de juin 2022. Son but ? Susciter de nouvelles vocations auprès des jeunes en quête d’orientation, « futures forces vives du secteur de la construction ». Un casting de jeunes pour partager la fierté de leurs métiers Venus de toute la France, six jeunes professionnels du bâtiment et des travaux publics ont été retenus parmi les 200 candidats ayant participé à l’appel à candidatures de “La Construction. Demain s’invente avec nous” pour être les ambassadeurs de la campagne : Antoine : couvreur, apprenti, formé à BTP CFA Gironde, Benjamin : maçon, salarié, formé chez les Compagnons du devoir et du Tour de France,Callum : monteur de réseaux électriques, salarié, formé au CFCTP d’Egletons, Dinis : menuisier aluminium-verre, apprenti, formé à BTP CFA Gironde, Justine : carreleuse-mosaïste, salariée, formée à BTP CFA Vendée,Sébastien : installateur thermique, chef d’entreprise, formé à BTP CFA Antibes. Tous ont moins de 30 ans. Leur point commun : l’envie de partager la passion et la fierté d’exercer leur métier au quotidien et d’en montrer toute la diversité ! Six films publicitaires, mais pas que… La campagne s’appuie aussi sur six films promotionnels, d’une durée de 30 s, qui mettent chacun en scène un métier. Trois vagues de deux semaines sont organisées pour leur diffusion en télévision sur les chaînes 6ter, C8, CStar, L’Equipe, NRJ12, TFX et W9. Le dispositif est complété par un plan média digital sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux. De plus, le site Internet “laconstruction.fr” propose de nombreux contenus. Avec, en particulier un moteur de recherche des formations en apprentissage aux métiers du BTP sur l’ensemble du territoire. Et un formulaire d’inscription, en lien avec l’opération de recrutement du CCCA-BTP “Boost apprentissage BTP”, des fiches métiers. Ou encore des vidéos de témoignages de professionnels. Par ailleurs, Construction City est disponible sur site. C’est un quizz qui fait découvrir la diversité des métiers aux jeunes de façon interactive et ludique.   Enfin, un kit de communication de tous les supports de la campagne (affiches, flyer, fiches métiers, bannières Internet…) est de plus mis à disposition de tous les organismes de formation aux métiers du BTP et prescripteurs de l’orientation et de l’emploi. Et ce, pour relayer les informations.
Il y a 3 ans et 170 jours

Unicem : Un espoir dans la crise

« Il y a un rebond dans le logement individuel, mais le collectif pâtit de tensions », explique l’Unicem. [©ACPresse] Le secteur de la construction reprend du service. Ainsi, Alain Boisselon, président de l’Unicem, et Carole Deneuve, responsable du service économique, viennent de dresser le bilan de 2021 et les prévisions pour 2022. Après une année 2020 « atypique », 2021 le fut tout autant. « Nous sommes dans une situation consensuelle, avec une tendance positive, détaille Carole Deneuve. De manière générale, nos activités ont progressé de + 1 % par rapport à 2019. Il y a un effet post-crise sanitaire, mais pas que. La conjoncture est bien orientée. » Fin décembre, la production de granulats devrait augmenter de + 12,3 % (soit 360 Mt en global) par rapport à l’année passée. De même pour le BPE qui enregistre une hausse de + 13 ,1 % (40,7 Mm3 attendus sur l’année). Et malgré les tensions et les pénuries sur les matières premières, la profession semble avoir assuré les chaînes d’approvisionnement de ses clients sur les chantiers. Lire aussi :Unicem Campus : le nouveau nom du CFA Unicem « Il y a du caillou et du BPE partout, explique Alain Boisselon. Ils sont comme les tireuses à bières… Ils ne s’arrêtent jamais ! L’Unicem se bat pour conserver son maillage de proximité, en prônant une exploitation rationnelle et respectueuse de l’environnement. La France a un besoin structurel d’infrastructures et de logements, nous devons y répondre. » Mais si les permis de construire sont à la hausse, l’Unicem reste prudente. « Il y a un rebond dans le logement individuel, mais le collectif pâtit de tensions, reprend Carole Deneuve. Le non résidentiel est à la traîne et les travaux publics sont en train de se réveiller. Toutefois, nous sommes loin de retrouver une activité d’avant-crise. » Le BTP : Une année en demi-teinte De plus, les professionnels du BTP sont soumis aux tensions actuelles liées aux difficultés de recrutement et aux hausses des coûts de production. Cependant, grâce aux projets du Plan de relance, aux appels d’offres des municipalités ou encore au maintien de l’activité dans le logement, l’année 2022 reste synonyme d’espoir. « En production, le BPE et le granulat devraient être proches de 2021, poursuit Alain Boisselon. Nous avons compris que 2022 serait l’année de la stabilisation. Cela va nous permettre de nous concentrer sur d’autres sujets. » Lire aussi : L’Unicem Entreprises Engagées se mobilise pour la RSE En effet, l’Unicem met en avant des défis majeurs à venir : la Rep, la RE 2020, l’emploi et le label RSE sectoriel. « Nous avons pour objectif le recyclage de 90 % de nos matériaux, en 2028. C’est bien, mais insuffisant pour répondre aux futurs besoins de la construction. Les matériaux recyclés ne subviendront qu’à 30 % des nouveaux besoins à venir. Il y aura alors deux sources : les matériaux secondaires et les primaires. » Enfin, pour l’Unicem, le recrutement est un sujet très important. « Nous voulons attirer les jeunes talents et les femmes… »
Il y a 3 ans et 170 jours

Gustave, la première école gratuite de l'artisanat avec un emploi à la clef

Trois ans après le lancement de l'école Rocket School, qui a formé plus de 1000 talents au commerce high-tech, le groupe Rocket Education se lance dans le secteur du bâtiment avec l'école Gustave. C’est une école gratuite et ouverte à tous, destinée à former les apprentis artisans, ceux qui vont construire le monde de demain. L’école prépare au métier de plombier et d’électricien. A travers cette nouvelle école, Cyril Pierre de Geyer reproduit le modèle éprouvé de Rocket School. Elle recrute les talents de demain sur leur tempérament et les forme aux métiers en tension du bâtiment pour en faire des actifs heureux !Une formation intensive avec une promesse d’embauche dès l’arrivée des étudiantsLes formations aux métiers de plombiers et d’électriciens proposées à l’école Gustave sont courtes et efficaces. Les 1ers apprenants, hommes et femmes, venus de tous horizons et âgés de 20 à 50 ans y sont entrés le 5 juillet pour 3 mois de « bootcamp » intensif en cours, suivi de 12 mois d’alternance avec un rythme de 4 jours sur 5 en entreprise. Ce rythme leur permet d’être directement opérationnels en arrivant en entreprise. Et pour preuve, les étudiants commencent leur année avec une promesse d’embauche dès leur arrivée !L’École Gustave propose un programme permettant de préparer au titre professionnel « Installateur thermique et sanitaire » de niveau 3 enregistré au RNCP par l’arrêté du 30 décembre 2015, certification délivrée par le Ministère du Travail.Selon Cyril Pierre de Geyer, CEO du groupe : Sur la région élargie de Paris, Pôle emploi a recensé 4.200 projets de recrutements de plombiers chauffagistes et on ne compte pas les besoins dans les métiers du BTP ! Il y a une grande opportunité pour ceux qui veulent s’en donner les moyens or il n’existe aucune école diplômante qui recrute sur la personnalité et qui enseigne à la fois le métier et des bases de référent numérique, c’est pourquoi nous avons voulu créer cette école. »Soutenir l'emploi partout où les entreprises peinent à recruterL'objectif de l’école Gustave ? Former 1000 apprenants toujours en recrutant sur la personnalité des candidats pour maximiser les chances de réussite.Ce nouveau projet a été lancé par Cyril Pierre de Geyer, CEO de Rocket Education, professeur affilié à HEC Paris, ancien directeur général adjoint d’Epitech, créateur directeur des Executive MBA du groupe IONIS. C’est un nouveau challenge relevé, toujours dans le but de former des personnes dans des métiers en tension et qui correspondent à la personnalité des apprenants afin qu’ils puissent s’épanouir dans leur métier. Cette fois-ci, l’idée est de mettre en avant les métiers de l’artisanat. Pour l’heure, près de 100.000 offres d'emploi peinent à recruter.Selon Marie Blaise, Co-fondatrice et Directrice de l’école : « Les métiers bâtiment sont souvent mal connus et parfois dénigrés en France. Or dans certains pays comme l'Australie, par exemple, ce sont des métiers très valorisés. Nous avons à cœur de participer avec les autres acteurs du secteur à mettre en avant l'énorme potentiel de ces métiers et former les entrepreneurs de demain.»A propos de l’école GustaveL’école Gustave a été co-fondée par Cyril Pierre de Geyer, professeur affilié à HEC Paris, ancien directeur général adjoint d’Epitech, créateur directeur des Executive MBA du groupe IONIS, entrepreneur et business angel. Il s’est entouré de Marie Blaise, de Jérémy Diavet et du groupe Fondatio, une équipe d’experts pédagogues innovants. L’école Gustave prépare à des diplômes de niveau 3 enregistré au RNCP par l’arrêté du 30 décembre 2015, certification délivrée par le Ministère du Travail.Pour candidater et pour plus d’informations : https://ecole-gustave.com/
Il y a 3 ans et 171 jours

2022, l’année du rattrapage pour la FFB

La FFB a dressé un bilan mitigé de 2021 et annonce un niveau d’activité d’avant-crise pour 2022. En 2021, le volume d’activité dans le bâtiment reste inférieur de 5 % à son niveau de 2019. Le logement neuf ressort à – 5,8 %, malgré une petite hausse des ouvertures de chantier (+0,9 %) qui s’affichent à 390 000 unités. Le marché de l’amélioration-entretien résiste bien mieux, à -2,6 %, grâce à la rénovation énergétique du logement qui dépasse largement son niveau d’avant-crise, à +5,0 %, dopée par le redéploiement du dispositif MaPrimeRénov’. Malgré l’intensification des difficultés de recrutement, le secteur continue de créer massivement de l’emploi, aux environs de 60 000 postes sur l’ensemble de l’année 2021, soit +4,8 %. Des carnets de commandes très bien garnis, une perte de productivité liée à la crise sanitaire et aux difficultés d’approvisionnement en matériaux, mais aussi le remplacement de travailleurs étrangers rentrés dans leur pays d’origine lors de la phase aigüe de la pandémie expliquent une bonne part du hiatus activité-emploi. En 2022, l’activité bâtiment connaitra une hausse de 4,3 %, hors effet prix, permettant au secteur de quasiment renouer avec le niveau d’activité d’avant-crise (-0,9 %). Le logement neuf s’affichera à +7,3 %, grâce à la dynamique de l’individuel dont les permis et les ventes (en diffus) ont progressé d’environ 15 % entre 2019 et 2021. Au global, 398 000 logements seront commencés. Une baisse des autorisations de 7,8 % pèsera sur l’activité de 2023, en lien avec le surcoût de la RE2020, la transformation en règlementation des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière et la mise en œuvre progressive du « zéro artificialisation nette ». L’amélioration-entretien retrouvera son niveau d’avant-crise, toujours portée par la rénovation énergétique mais également par l’impact en termes de travaux des volumes historiquement hauts de transactions de logements anciens observés depuis trois ans. Le bâtiment continuera donc de créer de l’emploi, à hauteur de 25 000 postes supplémentaires en 2022, sous réserve que les difficultés de recrutement s’atténuent. La difficulté à renouer avec une franche reprise, malgré des carnets de commandes bien garnis, s’explique aussi par la crise des matériaux, réalimentée par la crise de l’énergie depuis la rentrée de septembre 2021. La tendance à la hausse des prix des intrants du secteur, tout comme les difficultés d’approvisionnement pour certains matériaux et matériels, resteront d’actualité au moins jusqu’à la fin du premier semestre 2022.Les trésoreries des entreprises de bâtiment se trouveront donc à nouveau très fortement sollicitées et, plus structurellement, les marges en souffriront.
Il y a 3 ans et 176 jours

Recrutement : Spie France rénove sa marque employeur

La filiale du groupe Spie spécialisée dans les domaines de l’énergie et des communications lance une nouvelle campagne marque employeur basée sur des témoignages de salariés.
Il y a 3 ans et 177 jours

En France, vers une croissance de 6,7% en 2021 mais un regain d'incertitude lié à Omicron

Après avoir rattrapé son niveau d'avant-crise en août, le produit intérieur brut (PIB) devrait se situer en décembre à 0,75 point de pourcentage au-dessus de ce niveau, selon la note de conjoncture publiée par la banque centrale française.L'institut monétaire n'avait pas officiellement relevé sa prévision de croissance de 6,3% depuis septembre, publiée alors que les très bons résultats de l'économie française pour le troisième trimestre n'étaient pas encore connus.Mais son directeur général Olivier Garnier avait déjà évoqué en novembre un chiffre de l'ordre de 6,75%, tout en précisant qu'il ne s'agissait que d'un "calcul par rapport aux acquis" des trimestres précédents.Le gouvernement n'a pas de son côté révisé sa prévision de 6,25%, tandis que le FMI table sur 6,75% et l'OCDE sur 6,8%.Le niveau de 6,7% "est beaucoup plus élevé que ce que l'on attendait en première moitié de l'année et c'est le plus haut chiffre de croissance depuis plus de 50 ans", a déclaré François Villeroy de Galhau sur RTL, ajoutant que la Banque de France allait livrer ses prévisions complètes pour 2021 et les années à venir le 20 décembre.Dans sa note de conjoncture, la banque centrale française a par ailleurs légèrement abaissé sa prévision de croissance pour le quatrième trimestre en estimant désormais qu'elle serait "légèrement inférieure" à 0,75%, sans toutefois atteindre ce niveau comme elle le pensait précédemment.L'activité n'a d'ailleurs pas progressé au mois de novembre, se maintenant à 100,5% du niveau de début 2020, avant la crise, une stagnation que M. Garnier attribue à un léger repli du commerce, des transports et de l'hébergement-restauration, tandis que l'ensemble des services marchands tout comme l'industrie ont continué à progresser.Des mois difficilesEn décembre, le niveau d'activité devrait néanmoins reprendre sa progression pour se situer à 0,75 point de pourcentage au-dessus de l'avant-crise, selon la note.Les 8.500 chefs d'entreprises interrogés par la banque centrale estiment en effet qu'en décembre, l'activité va continuer à croître dans l'industrie et les services, mais stagner dans le bâtiment.Toutefois, avec l'aggravation de la cinquième vague et l'émergence du variant Omicron, "il y a un peu plus d'incertitudes sanitaires qui pourraient affecter l'économie au cours du mois de décembre", notamment au niveau de la consommation, a expliqué M. Garnier."La croissance française reste solide", a néanmoins assuré François Villeroy de Galhau, expliquant que les chefs d'entreprise avaient fait preuve de prudence lors de l'enquête réalisée la semaine dernière "alors qu'on ne savait rien sur Omicron"."Les bases de la croissance sont très bonnes" même si "la période actuelle est plus incertaine que ce qu'on a eu au troisième trimestre", a aussi expliqué à l'AFP Charlotte de Montpellier, économiste de la banque ING.Elle estime qu'en raison de la résurgence de l'épidémie, "on a quelques mois qui vont être plus difficiles" avant le printemps, pointant que les dernières données de carte bancaire sur les dépenses des consommateurs et de Google Mobility sur les transports font état "d'une diminution du rythme de l'activité économique par rapport à octobre".Le gouverneur de la Banque de France rappelle de son côté les "deux points d'attention qui sont la contrepartie" de la reprise économique, à savoir les problèmes d'approvisionnement "qui devraient se dissiper" et les difficultés de recrutement, moins fortes aujourd'hui mais plus durables, selon lui.
Il y a 3 ans et 177 jours

L'activité des matériaux de construction en 2021 proche des niveaux d’avant crise

Les résultats de l’année 2021 montrent un retour aux niveaux d’activité de 2019, avec une augmentation de production prévue à + 10 % à fin décembre 2021 (vs 2020) pour les granulats et pour le béton prêt à l’emploi (BPE), portant les volumes à 360 millions de tonnes pour les granulats et à 40,7 millions de m3 pour le BPE. Au-delà des chiffres, la profession, durant cette période de crise sanitaire, a su montrer toute sa capacité de résilience face aux tensions sur les marchés en assurant les chaînes d’approvisionnement de ses clients sur les chantiers.Le trou d’air de l’été aura été passagerD’après les premiers résultats de l’enquête mensuelle d’octobre, les volumes de granulats auraient progressé de +2,1 % par rapport à septembre (données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus, l’activité gagne +0,6 % au regard des trois mois précédents mais se situe encore -1,6 % en dessous de celle de 2019. En cumul sur les dix mois de 2021, la production de granulats affiche une hausse +12,3 %, soit un niveau tout juste en dessous de celui de 2019 (-0,5 %).Concernant le BPE, la hausse enregistrée en octobre (+2,2 %) place les livraisons au-dessus de celles d’octobre 2020 mais aussi de celles d’octobre 2019 (+3,3 %). Au cours du dernier trimestre, les volumes ont quasiment cessé de baisser par rapport aux mois précédents et affichent une hausse de +0,7 % au regard de la même période de 2019. Au total, en cumul sur dix mois, la production de BPE s’inscrit en hausse de +13,1%, tutoyant là aussi les niveaux de 2019 (-0,4 %).L'indicateur matériaux de l'UNICEM, qui synthétise l'activité d'un panier de matériaux de la filière minérale, confirme ces tendances. Après un troisième trimestre en repli de -8,1 % sur un an, le mois d’octobre se redresse de +4,2 %, laissant le cumul sur dix mois des livraisons de matériaux à +11,5 % sur un an, soit +1,1 % au-dessus de 2019.Bâtiment : un climat qui restera favorableLes carnets de commandes dans le gros œuvre affichent toujours des niveaux très élevés même si des difficultés d’approvisionnement et des pénuries de main-d’œuvre affectent le bon déroulement des chantiers. Côté construction neuve, s’il est vrai que le segment du non résidentiel peine à se relever du choc induit par la crise sanitaire, l’activité du segment résidentiel s’est quant à elle nettement raffermie. Compte tenu du rythme de hausse des permis constaté en 2021, cette dynamique constructive pourrait perdurer, notamment dans le logement individuel. En effet, dans le collectif, les freins structurels (pénurie de foncier, freins locaux, problème d’acceptabilité, procédures d’urbanisme, etc.) semblent brider le rebond et la mise en place de nouveaux projets en dépit d’une forte demande immobilière exprimée par les ménages. Certaines mesures de soutien, comme l’annonce de la prise en charge par l’Etat de l’exonération de la taxe foncière des bailleurs sociaux, pourrait, il est vrai, réveiller les ambitions des « maires bâtisseurs », à supposer toutefois qu’elles puissent se concrétiser. Dans ce contexte, le total des mises en chantier pourrait au final se stabiliser autour des niveaux constatés en 2021, alimentant un besoin de BPE proche des volumes livrés cette année.Travaux publics : accélération attendueAprès le rebond du premier semestre lié à l’achèvement des chantiers en cours et/ou stockés pendant la période de confinement, l’activité dans les travaux publics marque un peu le pas. Le niveau des carnets de commandes peine à se regarnir même si le redressement est à l’œuvre. La concrétisation des projets du Plan de relance, couplée à un raffermissement des appels d’offre et des investissements des municipalités (dont les trésoreries sont au beau fixe) devrait soutenir un peu plus l’activité en 2022, notamment au second semestre, alimentant de facto la demande de granulats. Pour l’heure, les entreprises de travaux publics sont soumises aux mêmes tensions sur l’offre (difficultés de recrutement et renchérissement des coûts de production) et même si leur niveau d’activité est loin d’avoir retrouvé celui d’avant crise et que le montant des appels d’offres est actuellement bas, les professionnels restent plutôt confiants pour l’année à venir.Estimations 2021 et prévisions 2022Le profil conjoncturel de l’année 2021 aura finalement été assez « chahuté », entre les mouvements de rattrapage d’activité, les rebonds et les effets de base liés aux déconfinements et le trou d’air de l’été. A cela se sont ajoutées des tensions sur l’offre qui, dans un contexte de reprise économique mondiale, ont pesé sur l’approvisionnement et le bon déroulement des chantiers du bâtiment et des travaux publics. Malgré tout, l’année devrait se solder par un niveau d’activité en hausse de +10 % dans les granulats et le BPE, laissant les volumes produits à des niveaux proches de ceux d’avant crise.En dehors des incertitudes liées au contexte sanitaire et à l’évolution des tensions d’approvisionnements et de leurs impacts, notre scénario pour 2022 privilégie le maintien d’une demande de matériaux encore soutenue : elle se situerait au niveau de celle de 2021 pour le BPE, voire en légère hausse pour les granulats (+1%). La dynamique constructive continuerait d’alimenter les besoins en BPE tandis que le marché des granulats serait soutenu par le raffermissement progressif de l’activité des travaux publics, via la montée en charge du Plan de relance et le retour des projets des collectivités locales (amorce du nouveau cycle électoral).Au-delà des chiffres, la filière minérale est au service de l’économie des territoires…Alors que de nombreuses entreprises de mise en œuvre se sont trouvées confrontées à d’importantes pénuries de certains matériaux, les entreprises de la filière n’ont jamais cessé d’alimenter les chantiers.En effet, la filière des matériaux minéraux de construction est une activité 100 % locale, qui extrait, transforme, transporte et met en œuvre des matériaux dans un périmètre géographique resserré.Les sites industriels des entreprises adhérentes à l’UNICEM, notamment les carrières et les unités de production de béton prêt à l’emploi, sont répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients. Ce maillage territorial favorise les circuits courts avec une forte réactivité, une rapidité des livraisons et une adaptation immédiate à la demande.Ce maillage industriel, générant des emplois non délocalisables, et implanté au cœur des territoires, a prouvé son efficacité » souligne Alain Boisselon.… la filière sait faire preuve d’agilité…REP : un éco-organisme dédié aux déchets inertesDans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), le régime de la responsabilité élargie du producteur (REP) est étendu aux produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment à compter du 1er janvier 2022. Afin de répondre à cette nouvelle orientation, les syndicats professionnels (FIB, Routes de France, SFIC et SNBPE, UNPG - tous deux adhérents à l’UNICEM) ont créé et participent à l’actionnariat d’un éco-organisme, ECOMINERO, pour les produits de construction minéraux générant des déchets inertes. ECOMINERO créé, par et pour les fabricants de produits ou matériaux de construction d’origine minérale, a pour but de simplifier la vie des entreprises, afin qu’elles remplissent leurs obligations découlant de la mise en place de la REP, et de remplir pleinement les objectifs de recyclage fixés par la loi AGEC.… et s’engage résolument dans la décarbonationRE 2020 : une réglementation biaiséeLa profession est favorable à la RE2020 en ce qu’elle prolonge et renforce la RT2012. Elle soutient évidemment une réglementation qui vise à conduire les matériaux de construction sur une trajectoire « 0 carbone » à l’horizon 2050 et pousse les ouvrages à la sobriété énergétique. Cependant la filière est fermement opposée à la méthode de calcul de l’ACV dynamique simplifiée, qui reporte la question du déstockage du CO2 en fin de vie de l’ouvrage sur les générations futures et qui favorisera l’usage de matériaux biosourcés, dont beaucoup seront importés, et ne concrétisera pas les ambitions des pouvoirs publics de voir les bâtiments devenir des puits de carbone. Ce déséquilibre se fera au détriment de matériaux locaux, non délocalisables, indéfiniment recyclables et qui participent à une véritable économie circulaire. Pour répondre aux objectifs fixés par la RE2020, le béton « bas carbone » développe d’excellentes performances, des qualités d’usage et de durabilité, tout en émettant moins de gaz à effet de serre. L’objectif de la filière est de concourir avec les autres matériaux de construction à l’offre d’ouvrages décarbonés.
Il y a 3 ans et 177 jours

Elcia partenaire de Batigital pour accompagner les professionnels Menuiserie, Store, Fermeture dans leur digitalisation

Initié par l’Etat et France Relance, et financé par France Num en partenariat avec BPI France, ce programme de formations gratuites à la transformation digitale s’adresse aux petites et moyennes entreprises du bâtiment. Après le succès de la 1ère session dans les locaux d’ELCIA, trois nouvelles dates sont disponibles dans différentes régions pour tous les utilisateurs de ProDevis.« ELCIA est au coeur de la digitalisation des professionnels du secteur Menuiserie, Store, Fermeture depuis plus de 20 ans avec ProDevis. Cette initiative avec BATIGITAL permet à nos utilisateurs de mieux appréhender les outils digitaux indispensables à leur visibilité et leur développement, tout en redécouvrant les actions concrètes qu’ils peuvent mettre en place avec ProDevis comme l’envoi d’e-mails ou de sms » Clémence VERT, Chef de Projets Marketing BU RevendeursRéussite pour la 1ère session BATIGITAL dans les locaux d’ELCIACe sont 15 utilisateurs ProDevis de la région Rhône Alpes-Auvergne qu’ELCIA a réunis le 22 novembre pour la 1ère session BATIGITAL dans ses locaux près de Lyon.Chacun a ainsi pu passer une journée avec Stéphanie GERIFAUD, formatrice BATIGITAL, pour obtenir toutes les clés pour déployer des actions digitales concrètes et booster la visibilité de son entreprise. Parmi les thématiques abordées :Gérer son compte GoogleMyBusinessAnimer ses réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, Instagram)Gérer ses avis clientsÊtre présent localement sur le webIls sont menuisiers et ont suivi la formation BATIGITAL :David GESTIN – FERMETURE ECON’HOME« Notre secteur est concurrentiel avec des clients qui vont de plus en plus sur internet pour regarder les avis sur l’entreprise et son actualité. Les outils digitaux vont nous permettre de rassurer notre clientèle à ce niveau-là : nous avons notre site internet qui est la vitrine de l’entreprise et nous travaillons également sur les avis clients. Nous avions besoin d’en apprendre plus sur le digital pour continuer à nous développer. La formation BATIGITAL nous permet de voir les différents outils digitaux qui existent afin d’améliorer notre façon de communiquer auprès de nos clients. » Laurent CHEVALIER – FENETRES ET HABITAT« Le digital fait partie intégrante de la manière de consommer du particulier : avant d’acheter, il va avoir le réflexe de regarder les avis Google ou Facebook. En tant que PME, j’utilise le digital comme une vitrine. Un client est plus important qu’une vente et nous avons besoin du digital pour soigner nos clients et avoir de bonnes notes et de bons avis. Le COVID m’a permis d’investir dans mon site internet qui était devenu vétuste. La formation BATIGITAL me permet de découvrir des nouveautés que je ne connaissais pas. C’est très important d’être accompagné sur le digital parce qu’il est au coeur du développement des entreprises. Pour le développement personnel d’un chef d’entreprise, c’est hyper important d’être toujours à l’affût et de savoir si on est efficace dans les actions que l’on met en place. »Stéphanie GERIFAUD – Formatrice BATIGITAL« Le digital est un reflexe chez le particulier. Dans le milieu du bâtiment, même si le bouche-à-oreille fonctionne encore beaucoup, le particulier va quand même aller se renseigner sur Google ou les réseaux sociaux, voir si la société existe bien, son image, ce qu’elle inspire. Le particulier a besoin d’être rassuré. Le digital va aussi aider au recrutement, un axe primordial pour les entreprises du secteur. Elle se doivent de séduire et d’être attractives. Le secteur de la Menuiserie est déjà assez avancé en termes de communication. Les formations BATIGITAL s’adapte à chaque personne. L’idée est que chacune, quel que soit son degré d’avancement digital, reparte avec des clés pour évoluer dans sa communication, avec des parties opérationnelles, pendant lesquelles nous regardons ensemble leurs supports digitaux, on échange des bonnes pratiques, on donne des conseils pour s’améliorer. »Trois nouvelles sessions prévues dans différentes régionsLa réussite de la 1ère session dans les locaux d’ELCIA donne le coup d’envoi de trois nouvelles dates prévues dans différentes régions de France :Le 7 février à BordeauxLe 7 mars à NantesLe 4 avril à NiceTous les utilisateurs de ProDevis intéressés par une formation BATIGITAL peuvent s’inscrire dès maintenant en cliquant ici : www.elcia.com/batigital
Il y a 3 ans et 183 jours

Conjoncture et activité de la construction métallique française en 2021

La progression de l’activité est largement soutenue par la croissance des commandes issues du secteur privé pour la réalisation de bâtiments industriels, agroalimentaires, commerciaux, logistiques et de distributions. Les constructeurs métalliques réalisent 61,1 % du marché de la construction de bâtiments industriels. Précisons que, depuis quelques années, du fait de l’évolution du e-commerce, la construction métallique répond en effet à une forte demande de constructions d’entrepôts logistiques. Si la solution métallique n’est pas toujours retenue pour la réalisation des très grands entrepôts, notons qu’elle s’avère très compétitive pour les entrepôts de 2.000 à 5.000 m2.Côté commande publique (plus rare), celle-ci soutient aussi la tendance sectorielle, grâce notamment aux lignes 16 et 17 du Grand Paris, aux installations des Jeux Olympiques Paris 2024, ainsi qu’aux nombreuses gares réalisées en constructions métalliques. Cependant, pour Roger Briand, « Force est de constater qu’aujourd’hui, si le volume d’activité est présent, les marges sont impactées par les augmentations de prix de l’acier ». En effet, avec cette augmentation, les marchés conclus ont été impactés par une perte de marge. Pour les marchés publics, les interventions du SCMF auprès du ministère de l’industrie ont ainsi permis la publication d’une circulaire de recommandations de bienveillance des acheteurs publics à l’égard des réclamations des entreprises. Certaines entreprises ont obtenu des actualisations de prix et des suppressions de pénalités de retard. « Pour les marchés privés, nous avons fait valoir auprès de nos clients l’existence de l’article 1195 du code civil relatif à la clause de l’imprévision. Dans quelques cas, cela a permis d’ouvrir la discussion avec les maîtres d’ouvrage et d’obtenir de petites compensations » explique Roger Briand avant de conclure « En ce qui concerne l’évolution des prix, nous sommes tous dans l’expectative et dans l’attente d’une baisse. »Rappelons que les entreprises de construction métallique sont, pour l’essentiel, des PME, des ETI à structures familiales et qu’elles investissent de manière régulière et conséquente dans leurs outils de production afin de maintenir leur compétitivité. Et Roger Briand de mentionner : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité pour les six premiers mois de 2022 et ce grâce à des carnets de commandes bien remplis et des consultations nombreuses en cette fin d’année. Il reste à espérer que les prix des matières premières se stabilisent, pour permettre la reconstitution des marges des entreprises. »Conjoncture et activité des constructeurs métalliquesLa productionAprès une année 2020 fortement impactée par la pandémie, la production annuelle 2021 devrait atteindre les 780.000 tonnes, soit une croissance d’un peu plus de 8 % (marché intérieur) par rapport à 2020. « Une croissance qui va permettre d'atteindre les niveaux d'avant crise » (+ 2 % vs 2019), selon Roger Briand.Rappelons que, lorsque ce taux atteint 80 %, les industriels investissent dans leur outil de travail et construisent de nouveaux bâtiments afin d’augmenter leur capacité de production. L’activité de la profession se veut ainsi étroitement liée à ce taux d’utilisation des capacités de productions françaises. Pour Roger Briand : « Ce taux, qui avoisine 80 %, confirme la bonne situation des carnets de commandes ».Prises de position et préoccupations du SCMFRE2020 :Cette nouvelle réglementation environnementale indispensable et nécessaire pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre dans l’acte de construire est soutenue par la profession.À ce titre, Roger Briand déclare : « Nous sommes en accord avec la nécessité d’améliorer nos bilans carbone mais nous nous heurtons à un parti pris non justifié en faveur du matériau bois. L’analyse de cycle de vie dynamique, l’ACV Dynamique retenue par le ministère de la transition écologique pour déterminer le bilan carbone du bois apporte à ce matériau un avantage inéquitable et inexplicable scientifiquement. En fin de vie par combustion ou enfouissement, le matériau bois ne conservera pas le CO2 qu’il a emmagasiné contrairement aux hypothèses de l’ACV dynamique. Le SCMF accompagné par le CTICM est intervenu à de nombreuses reprises pour dénoncer près des instances gouvernementales (DHUP, Ministère de la transition écologique) cette situation inexplicable scientifiquement. Lors de la publication de l’arrêté RE 2020 le 4 août dernier, nous avons constaté que l’ACV statique et l’ACV dynamique étaient présentés avec la même importance dans les textes.Nous en avions déduit bien logiquement que les deux méthodes de calcul reconnues dans l’arrêté étaient utilisables pour déterminer le bilan carbone de chaque matériau. L’ACV Dynamique pour avantager les matériaux biosourcés. L’ACV Statique éventuellement pour les autres matériaux. En fait, il semblerait que ce ne sera pas le cas. Seuls les règlements français vont imposer l’ACV dynamique pour tous les matériaux alors que les autres pays européens vont utiliser l’ACV Statique. L’ACV dynamique atténuera les émissions de fin de vie du bois… (par la magie, des émissions de CO2 vont disparaître), plus exactement ces émissions vont être reléguées aux générations futures (dans 50 ans). La prise en compte de ces réductions d’émission du bois va avoir pour conséquence la réduction de production de matériau recyclé.Un autre point nous interpelle : l’introduction du module D, le Module de la déconstruction enfin retenu, module qui valorise l’effet du recyclage en termes d’évitement de matière produite, mais il est raboté de 43 % par l’usage exclusif de l’ACV dynamique. Il s’agit d’une double peine pour notre filière. Ce parti pris réduit d’autant les vertus de recyclage en termes d’émission, alors que notre filière est très investie dans cette démarche et souhaite les amplifier. Le gouvernement a-t-il compris qu’en rendant exclusif l’ACV dynamique, il freine les solutions de recyclage auxquelles la filière est très attachée car elle dispose du matériau le plus circulaire de tous. Par ailleurs, nous avons bien noté dans la RE 2020 que lors de sa seconde vie un produit issu du réemploi est considéré sans impact carbone. L’éco-conception de nos structures acier vont nous permettre de développer le recyclage et surtout le réemploi de l’acier dans une seconde vie pour la réalisation de bâtiments mixtes acier, bois, béton à bilan bas carbone, en utilisant le bon matériau au bon endroit. Les ingénieurs de nos bureaux d’études et du CTICM sont déjà à l’œuvre pour définir les constructions de demain. »« REP Bâtiment » :Si l’objectif de la REP est de favoriser le recyclage et d’éviter les dépôts sauvages de déchets de démolition du bâtiment, la profession des constructeurs métalliques s’étonne là-encore par la voix de son président. Roger Briand précise en effet : « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer fort et clair que si les constructions étaient toutes métalliques, cette REP n’aurait jamais vu le jour car nous recyclons déjà notre matériau l’acier à plus de 90 % ». Et d’interroger : « Pourquoi sommes-nous assujettis à cette éco-contribution qui va nous conduire à financer en partie les structures et dispositifs pour traiter les autres matériaux » ?Rappelons que l’un des atouts de l’acier réside dans le fait que la filière de recyclage est déjà organisée. Dès 1856, les sidérurgistes ont mis sur le marché des aciers fabriqués à partir du recyclage des aciers utilisés, grâce à la mise au point du procédé du convertisseur Martin-Siemens. Ce recyclage à l’infini de l’acier permet de diminuer le recours au minerai de fer et de protéger les réserves en ressources naturelles. Et Roger Briand de préciser : « Ce recyclage est une donnée culturelle de la filière acier particulièrement bien rodée après plus d’un siècle d’existence. La récupération des chutes d’acier provenant de nos usinages et des aciers des décharges se fait par l’intermédiaire des ferrailleurs. D’ailleurs, il existe depuis plus d’un siècle un marché et un cours de la ferraille (actuellement de 300 € /T) très suivi par les constructeurs. Nous ne pouvons pas croire que notre profession, exemplaire en matière de recyclage, en supportera les coûts ! »En effet, les métaux sont les matériaux les plus recyclés au monde. Selon Arcelor Mital, plus de 650 MT d’acier sont recyclés chaque année. Pour la Word Steel également, l’acier constitue le matériau d’excellence, puisqu’une étude gratifie déjà l’acier du taux de 85 % de recyclabilité lors d’une déconstruction/destruction de bâtiment industriel (contre 20 % pour le béton et 13 % pour le bois). Précision faite que les qualités magnétiques de l’acier facilitent sa récupération surtout les aciers du béton, beaucoup plus difficiles à récupérer. Toutefois, malgré la situation, la profession a fait le choix d’être actrice dans un éco-organisme en cours de création (Valobat, animé par Saint-Gobain) pour témoigner des atouts de matériau acier. Et Roger Briand d’indiquer : « Nos seuls objectifs d’amélioration concernent la traçabilité des aciers récupérés sur les chantiers suite à une démolition. Notre profession a décidé de se déclarer « metteur sur le marché » car nous sommes des producteurs en fabricant dans nos ateliers les pièces de la structure que nous assemblons sur les chantiers comme l’assemblage pièce par pièce d’un mécano géant. Ce choix est aussi une manière de participer à la gouvernance de l’éco-organisme et de mieux défendre notre singularité. » Et de conclure : « Un point de vigilance pour nous concerne la fabrication étrangère qui devra être soumise, comme la fabrication française, à l’éco contribution pour nous éviter une concurrence déloyale. Nous veillerons aussi sur le fait que les montants de cette éco-contribution soient visibles sur les facturations pour en permettre une vérification ou éviter des surfacturations en cascade ».Le recrutement :Autre sujet d’importance pour le SCMF et les professionnels de la construction métallique, le recrutement. La profession se heurte en effet depuis des années à des difficultés sur l’ensemble des postes de la filière. Pour Roger Briand : « Pas assez connu et reconnu, notre métier souffre d’une image dégradée qui n’attire pas suffisamment l’intérêt des chercheurs d’emplois et des jeunes étudiants. Notre image doit devenir celle de la réalité pour attirer plus encore les jeunes vers nos métiers. »Si le SCMF va reprendre et intensifier ses actions auprès des collèges et lycées, il est conscient qu’il doit faire preuve de pédagogie pour former ses futurs ingénieurs, techniciens supérieurs, opérateurs sur machines à commande numérique, conducteurs de travaux…En effet, trop souvent encore, les métiers de la construction métallique sont associés à ceux de la sidérurgie, ce qui est bien loin de la réalité. Aujourd’hui, les ateliers des constructeurs disposent de lignes de fabrication automatisées résolument très performantes, ainsi que des sites industriels orientés vers la numérisation et la robotisation, comparables à celles des unités de montage d’automobiles ou des ateliers de mécanique. Et le SCMF tient à le faire savoir notamment au travers de l’APK (association pour le développement des formations de la construction métallique) qui tient un rôle majeur pour la formation et le recrutement des professionnels de la construction métallique.Construction métallique et gares : mise en lumière de 3 référencesLa gare de Rennes :Pierre Raymond, Directeur général GAGNE-Groupe BRIANDPour accueillir un flux de voyageurs toujours plus nombreux (30 millions prévus d’ici 2040), SNCF Gares & Connexions a lancé entre 2015 et 2019 une vaste opération de restructuration de la Gare de Rennes. Ce projet prend notamment en compte l’accueil de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire avec l’adaptation des ouvrages liés à l’augmentation des flux des voyageurs grande ligne et en correspondance mais aussi la mise en place d’une intermodalité globale entre les différents modes de transports : le train, les lignes de métro, les flux automobiles et piétons, les modes doux et les transports de bus urbains et interurbains.Il aura fallu presque dix ans, dont la moitié d’études, pour achever la métamorphose de la gare de Rennes. Ainsi, les architectes se sont inspirés de l’emblématique forêt de Brocéliande pour récréer une nappe de brume au-dessus d’un bois jonché d’arbres. Cette transformation s’inscrit dans un projet urbain de paysage construit reliant le nord et le sud de la gare, enjambant les voies ferrées.Une toiture en ETFE fournit un apport de lumière naturelle important sur l’ensemble des niveaux avec, à la clé, une ambiance lumineuse assurant une transition entre les espaces souterrains et la gare haute.La société Gagne a réalisé la charpente métallique, la couverture, les façades, ainsi que les structures de passerelles. Cela représente la mise en œuvre d’une ossature métallique de près de 1 000 tonnes, l’installation de 2 000 m2 de façades vitrées et de 300 m2 de toiture ETFE.Maître d’ouvrage : SNCF Gares & ConnexionsMaîtrise d’œuvre et conception : SNCF G&C et ArepArchitectes : J-M. Duthilleul, E. Tricaud, F. Bonnefille, R. RicoteBureau d’études structures : MaP3Constructeur métallique : GagneAménagement des gares de Pont de Rungis et Maison BlancheJulien FRACCAROLI (FAYAT METAL Grands Projets)Réfléchies dans une logique d’optimisation de l’espace, ces deux gares combinent une architecture métallique, de grandes portées et même des voûtes pour celle de Pont de Rungis. Leur réalisation requiert toute l’expertise technique de FAYAT METAL GRANDS PROJETS à travers les 6 500 heures prévues sur les études d’exécution mais également pour répondre aux exigences BIM du projet. L’ambition architecturale sur la gare de Pont de Rungis se décline par la mise en œuvre d’arches en PRS de 35 mètres de portée sur lesquelles viennent se reposer les poutres treillis de 25 mètres supportant la toiture. Les 500 tonnes de charpente métallique seront pourvues de traitement anticorrosion galvanisé et de peinture intumescente afin de répondre aux critères de tenue au feu de l’ouvrage.Le faux-plafond architecturé et vouté de cette gare représente une surface de 2 000 m2 où toute l’expertise en verre et métal de l’entreprise ACML – Division Fayat Metal – s’est démontrée. Les 3 000 m2 d’habillage intérieurs en inox, les façades en murs rideaux et les 3 000 m2 de couverture en Riverclack viennent compléter les prestations confiées à FMGP comme entreprise générale du métal. Le défi est de taille : le montage du clos-couvert est prévu au printemps 2022 avec en ligne de mire l’ouverture de ce tronçon pour les jeux olympiques de Paris de 2024.Maître d’Ouvrage : Société du Grand Paris (SGP)Maître d’Ouvrage Délégué : RATPMaîtrise d’œuvre : ELIOS groupement Setec et SystraArchitecte Gare de Maison Blanche : Groupe 6Architecte Gare de Pont de Rungis : Valode & PistreEntreprise générale : Razel BecCharpente métallique, façades, plafond voûté, couverture : Fayat Metal Grands Projets, ACML.Gare de Corbeil-EssonnesGuillaume ALBAN (Société Legrand)Entreprise familiale fondée en 1956 par René LEGRAND et son épouse, LEGRAND se développe rapidement dans le domaine du génie civil ferroviaire, de la signalisation et de la serrurerie. Elle participe ainsi à de nombreux travaux d’aménagements pour la SNCF (construction et levage de pylônes, éclairage, pose de câbles, électrification, …) et choisit de diversifier sa clientèle (PTT, devenu France Télécom, dès 1970, EDF depuis 1992, opérateurs de télécommunications à la fin des années 1990) comme ses activités (Département Construction Métallique en 1981, Bureau d’Etudes de piquetage en 1990, pose de fibres optiques dès 1992, ingénierie de réseaux de télécommunication depuis 2000). La société LEGRAND est d’ailleurs associée directement au développement des grandes infrastructures ferroviaires qui ont marqué la fin du XXe siècle et le début du XXIe : rénovation et modernisation du réseau ferroviaire (électrification, signalisation, …), construction des lignes nouvelles TGV (en France depuis la LGV Paris Lyon jusqu’aux LGV Est et Tours-Bordeaux, mais aussi en Angleterre), construction et aménagement des gares (couvertures métalliques, passerelles piétonnes, vidéosurveillance, éclairage, …). Elle est ainsi devenue pour RFF et la SNCF le leader incontesté de la pose d’artères câbles ferroviaires, un acteur majeur en signalisation ferroviaire et construction métallique. L’innovation dans de nombreux domaines a toujours été une préoccupation majeure de l’entreprise LEGRAND : informatisation en 1973, création de machines de pose mécanisée de câbles en 1978, conception et dépôt de brevets de chambres de tirage préfabriquées en 1985, robotisation de la production en métallerie en 1991, création d’une structure spatiale pour des nappes métalliques de grande portée en 2001… En 1996, la société LEGRAND a franchi une nouvelle étape de son développement lorsque les principaux cadres se sont réunis pour en assurer la pérennité, préférant ainsi conserver leur indépendance au lieu de voir leur outil de travail se fondre au sein de l’anonymat d’un groupe.L’ouvrage réalisé à la Gare de Corbeil-Essonnes est une passerelle métallique droite en plan et de profil en long horizontal, d’une longueur totale de 49,79 mètres composée en 4 travées (9,18 m, 13,27 m, 12,83 m, 14,51 m). Chacun des 5 appuis (P0, P1, P2, P3 et P4) est constitué d’un escalier et de poteaux, et comprend une tour d’ascenseur. L’accès à la passerelle s’opère depuis les quais et la gare routière Emile Zola par les 5 escaliers et 5 ascenseurs. Le tablier de la passerelle (largeur utile de 3 mètres) est une structure continue à section constante, avec caisson métallique à intrados courbe de hauteur maximale 0,80 m et de largeur 3,60 m. Il repose sur deux appareils d’appui sur chaque appui, disposés au droit des âmes intérieures du caisson, avec un point fixe sur l’appui P2 réalisé à l’aide de deux appareils d’appui fixes permettant le blocage longitudinal de l’ouvrage.Notons que le tablier repose sur deux appareils d’appui libres sur les autres appuis de la structure, permettant un déplacement dans le sens longitudinal et que les structures métalliques des tours d’ascenseurs sont indépendantes de la structure porteuse de la passerelle. Précisons aussi que les tours d’ascenseurs et les poteaux de la structure porteuse du tablier prennent appui sur une fondation commune qui prend la forme d’une semelle fondée sur neuf micropieux et que les pieds d’escaliers reposent également sur une semelle fondée sur quatre micropieux. Sur le tablier et les paliers d’ascenseurs, la hauteur des protections caténaires et anti-vandalisme est de 2,50 m.Mentionnons que ces protections sont composées d’une partie supérieure en maille tissée inox, et d’une partie inférieure en tôle inox martelé sur tablier et en maille tissée inox sur paliers d’ascenseurs. La pente transversale unique à 1.5 % du platelage supérieur assure, quant à elle, l’écoulement des eaux vers la rive côté ascenseurs, dans un caniveau fil d’eau. Les eaux, récoltées par des avaloirs, sont ensuite évacuées par gravitation dans des conduites logées le long des poteaux structurels et raccordées au réseau d’assainissement des quais.Les marches d’escalier et les paliers (d’escaliers et d’ascenseurs) sont exécutés en béton, avec des bandes antidérapantes sur les nez de marches et les bandes podotactiles incrustées en haut de chaque volée de marches. Si les marches présentent un recouvrement de 5 cm, notons que les premières et dernières de chaque volée sont pourvues d’une contremarche. Le montant hors taxe des travaux s’élève à environ 5,6 M€ (génie civil + passerelle métallique). Concernant la passerelle métallique seule, elle a nécessité un peu plus de 1 500 heures d’étude (dimensionnement et dessin), 1 200 heures d’encadrement travaux et, enfin, 12 000 heures de fabrication atelier. Gestion de flux de circulation oblige, la pose s’est opérée lors de deux week-end « coup de poing », sous consignation caténaire avec un délai d’exécution de 22 mois à compter de la date T0 fixée par l’ordre de service.Maître d’ouvrage (MOA) :SNCF Réseau - Direction Régionale Île-de-France - Plateau commun SDAMaître d’ouvrage Mandaté (MOAD) : SYSTRA - Pôle des Mandats deMaîtrise d’ouvrage Maître d’œuvre général (MOEG) : Groupement EGIS Rail / Strates OAMandataire du groupement : Razel Bec /Lang TPCo-traitant/Constructeur métallique : Legrand S.A.
Il y a 3 ans et 184 jours

Industries pour la construction : la filière rassemblée pour viser l'excellence

Les industriels de la construction ont signé ce mercredi 1er décembre l'accord-cadre qui les engage dans les objectifs de décarbonation et de recrutements de la filière.
Il y a 3 ans et 184 jours

Dans le Loiret, Fenêtres Lorenove ouvre deux nouvelles boutiques et recrute des poseurs en alternance.

Spécialiste de la fermeture, Fenêtres Lorenove Orléans commercialise et pose des fenêtres, portes d’entrée, portes de garage, portails, volets roulants et battants, stores et pergolas. Une équipe de 9 poseurs sillonnent le Loiret afin de réaliser tous les chantiers. Installée dans le Loiret depuis 33 ans, l’enseigne est une entreprise parfaitement implantée dans le tissu économique et social d’Orléans et sa région. Et c’est notamment dans cette entreprise que Grégoire David a fait ses classes il y a 16 ans au début de sa carrière de commercial. Après deux ans passés au sein de la concession, le métier le pousse vers d’autres expériences, toujours dans le bâtiment, afin de se forger de solides compétences. A 37 ans, il revient aux sources et rachète en juin dernier la concession Lorenove d’Orléans et ses 16 salariés suite au départ en retraite du dirigeant. DEUX NOUVELLES BOUTIQUES POUR ÊTRE AU PLUS PRÈS DES CLIENTS Depuis le rachat, Grégoire David a embauché 4 salariés afin de satisfaire à la demande croissante des prospects. Mais pour être au plus près du client et lui assurer un service de qualité, l’entrepreneur ouvre deux nouvelles boutiques à Pithiviers, octobre 2021 et Saran en début d’année prochaine. Lorenove Orléans rayonnera ainsi sur l’ensemble du Loiret avec 3 boutiques dotées d’un showroom de 160 m² à Orléans, de 175 m² à Saran et de 65 m² à Pithiviers ; de quoi satisfaire l’attrait esthétique et technique des particuliers pour les solutions de rénovation énergétique. Car, en effet, Grégoire David le constate, depuis la COVID et avec la hausse des coûts des énergies, les clients sont plus enclins à rénover leur habitat. La notoriété et l’activité de la concession sont en bonne croissance et Grégoire David mise sur une communication dynamique sur le secteur avec des spots publicitaires en radio, au cinéma, en presse et un affichage en 4 par 3. Être la 2ème plus grosse concession de France du réseau national Fenêtres Lorenove est un gage de qualité honorable mais aussi un challenge à conserver. Grégoire David en a conscience et mise également sur le professionnalisme et la formation de ses équipes. C’est pour ce faire qu’il veille à embaucher un personnel du « métier ». Il est notamment en recrutement de 2 poseurs en alternance dans le cadre d’un CAP Menuisier. Avec un chiffre d’affaires de 1,9 millions d’euros en 2020, l’enseigne Orléanaise vise une augmentation de son chiffre d’affaires de près de 50% pour 2021. Entrepreneur dans l’âme Grégoire David espère pouvoir émailler son tissu économique et social avec de nouveaux emplois et d’ici 1 à 2 ans ouvrir deux nouvelles agences à Montargis et Beaugency. Souhaitons-lui de poursuivre ses ambitions !
Il y a 3 ans et 189 jours

Le Groupe Lorillard se pare d’un nouveau site. Illustration digitale d’une expertise plurielle.

A l’aune de ses 85 ans le Groupe Lorillard est loin d’être une entreprise vieillissante et, bien au contraire, dynamise sa présence digitale avec la refonte totale de son site Internet. L’entreprise octogénaire qui cumule aussi les marques et les sites de production – forte d’une présence nationale et pluriactivités – a choisi de remanier la conception globale de son site afin de permettre une visibilité à 360°du Groupe. Ainsi, les différentes activités du Groupe, les valeurs, les 12 marques commerciales et l’identité de chacune ont été mises en lumière autour d’une arborescence agile, plus complète et de contenus enrichis. CONSIDÉRER LE GROUPE La première étape de la construction de ce nouveau site Internet a été de considérer digitalement le Groupe. Fort de 12 marques et d’autant de publics cibles, allant du particulier aux bailleurs sociaux en passant par les artisans, le Groupe Lorillard a choisi de donner plus de visibilité et de force à l’ensemble des entités. Pour ce faire, une arborescence plus structurée a été créée, le design tendance des pages et la sémantique ont été adaptés. Ainsi le nouveau site s’adresse en grande partie aux professionnels : artisans, architectes, bureaux d’études, bailleurs sociaux, collectivités et institutionnels, promoteurs, copropriétaires, etc. Les 12 marques du Groupe sont mises en lumière et accessibles via l’onglet «Toutes nos Marques». La notion de Groupe a inspiré toute la conception du site, son design, sa sémantique. Un formulaire de contact a notamment été créé pour qualifier chaque typologie de client. Il permet de diriger précisément les demandes afin qu’elles soient traitées plus rapidement par le service concerné. La notion de visibilité a été particulièrement étudiée pour bien différencier chaque marque et chaque site de production. Cette différenciation a trouvé sa solution avec la création d’une page dédiée pour chacun. Directement accessibles depuis le menu principal, ces pages sont des écosystèmes propres à chaque entité avec différents types de contenus qui peuvent leur être rattachés, comme des réalisations, des actualités, le détail de leurs activités ou des offres d’emplois. Cette arborescence permet également au Groupe de travailler avec plus de pertinence son référencement naturel à l’aide de requêtes locales et thématiques. Un formulaire de contact a été créé pour qualifier chaque typologie de client.   DES CONTENUS ENRICHIS Les contenus ont été travaillés de manière à répondre aux besoins spécifiques de chaque cible. Une réflexion a été menée pour apporter toutes les informations nécessaires de façon claire et structurée pour que les utilisateurs puissent avoir une vision complète des métiers et expertises du Groupe. Les contenus du nouveau site ont été rassemblés sous 6 grandes thématiques : la découverte du Groupe, les marques, les expertises, les produits, les réalisations et le recrutement. Les contenus ont été travaillés de manière à répondre aux besoins spécifiques de chaque cible, et apporter toutes les informations de façon claire et structurée.   Les pages sur l’histoire du Groupe, les valeurs, les sites de production ont particulièrement été travaillées pour souligner la notion de « Groupe ». Identiquement, les divers savoir-faire ont été catégorisés en 4 grandes expertises : Pose de menuiserie-Conduite de projet, Fabrication de menuiserie sur mesure et fourniture seule, Rénovation-Isolation des façades, Désamiantage-Déplombage des menuiseries. Deux autres rubriques à forte valeur ajoutée ont été pensées pour mettre en évidence le savoir-faire, la notion de sur-mesure et la capacité d’adaptation du Groupe aux contraintes et natures des divers chantiers. Ainsi, la rubrique dédiée aux réalisations du Groupe fera la part belle aux chantiers des différentes entités et mettra en exergue les expertises développées. La rubrique des dossiers conseils offrira quant à elle, des articles de fond, à la manière d’un blog, pour aider les utilisateurs sur diverses problématiques qu’ils peuvent rencontrer. La rubrique présentant les réalisations du Groupe fait la part belle aux chantiers des différentes entités et met en exergue les expertises développées. Ce nouveau site web, en accord avec les valeurs et l’identité du Groupe lui offre une présence digitale optimisée. Les contenus enrichis, l’expérience utilisateur perfectionnée avec une navigation simplifiée et l’arborescence retravaillée en font un site optimisé, sur mobile également ! La stratégie SEO, les actions marketing et digitales, les vidéos implémentées, les billets du blog vont offrir des contenus plus riches et de qualité permettant d’informer les utilisateurs, d’améliorer la visibilité et la notoriété du Groupe et de ses marques. Partager la publication « Le Groupe Lorillard se pare d’un nouveau site. Illustration digitale d’une expertise plurielle. »
Il y a 3 ans et 189 jours

Saint-Gobain prévoit d'embaucher 7.500 personnes en France en 2022

EMPLOI. Le géant français des matériaux de construction a présenté son plan d'embauches pour l'année 2022. Au menu, le recrutement de 36.000 collaborateurs au niveau mondial, dont 3.500 jeunes en France.
Il y a 3 ans et 189 jours

Isia, filiale du Groupe Elcia, inaugure ses nouveaux locaux

Un nouveau bâtiment de 1500 m² pensé pour le bien-être au travail« C'est un bâtiment qui a été pensé pour le bien-être de nos collaborateurs ». Voici comment Hélène Corman, Directrice administrative et financière chez ISIA, présente fièrement les nouveaux locaux aux invités de l'inauguration ce vendredi 19 novembre. Parmi ces invités, les élus locaux, les voisins de la Zone Tertiaire Pyrene Aéro-Pole, les partenaires ISIA et les artisans locaux ayant travaillé sur le chantier.Hélène Corman les a remerciés un par un : « Ce bâtiment est aussi le vôtre » et a mis l'accent sur l'importance de travailler avec des artisans locaux. Le bâtiment ISIA a été conçu pour offrir à ses collaborateurs un cadre agréable et convivial. La cohésion d'équipe a d'ailleurs été le sujet n°1 au coeur de l'aménagement de ce nouveau bâtiment : de grands espaces de travail, des espaces de coworking, une salle détente avec un balcon vu sur les Pyrénées, un baby-foot ou encore un boulodrome. Après la 5ème labellisation HappyAtWork d'ISIA, c'est un nouvel argument de taille autour du bien-être au travail que l'éditeur compte bien mettre en avant pour attirer de nouveaux collaborateurs.Poussée par sa croissance, ISIA recrute !Cette inauguration a aussi été l'occasion de rassembler plusieurs acteurs économiques du territoire et de souligner la belle réussite d'ISIA, qui a été créé dans une ancienne ferme en 1989, puis a déménagé dans les locaux de la Communauté d'Agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées, pour maintenant être propriétaire de son bâtiment de 1500m². « Aujourd'hui ISIA c'est 7 millions de chiffre d'affaires et 68 collaborateurs » rappelle Laurent Haristoy, Directeur des Opérations.Et ISIA ne compte pas s'arrêter là et a déjà prévu une extension de bâtiment qui sera mise en route en fonction du nombre de recrutements. Désormais bien installé depuis juin 2021 dans ses locaux, ISIA se projette vers l'avenir et est toujours en quête de nouveaux talents pour agrandir son équipe.Toutes les offres d'emploi disponibles sont ici : www.elcia.com/carriere