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Il y a 4 ans et 349 jours

Reprise des chantiers : quels surcoûts liés aux mesures sanitaires pour les artisans du bâtiment ?

Les enquêtes-flash réalisées chaque semaine par le GIE CERC auprès de 1416 entreprises du bâtiment confirment ce redémarrage. Cependant, même si la part des chantiers en activité « normale » est également en hausse en mai, cette activité n'est pas effective sur la totalité des chantiers. Pour autant, il ne faudrait pas occulter un point important qui risque de compromettre la reprise et met en péril nombre d'entreprises. Il s'agit de l'absorption des surcoûts car de nombreuses entreprises travaillent à perte aujourd'hui compte tenu du refus de nombre de clients, notamment particuliers, d'en tenir compte. Après deux mois d'arrêt ou de confinement, comment prendre le risque de perdre sa clientèle ? Cette problématique est particulièrement préoccupante pour les entreprises artisanales. Dans l'attente de son étude exhaustive sur le sujet, la CAPEB dévoile l'estimation des trois principaux postes de surcoûts : la coactivité, la désinfection et les équipements de protection.« Depuis le déconfinement, nous constatons une hausse du redémarrage de l'activité du BTP estimée entre 50% et 60% par rapport à la situation d'avant crise sanitaire. Et nous nous en réjouissons. Mais les retours terrain dont la CAPEB dispose vont tous dans le même sens : les surcoûts de la sécurité sanitaire. Les situations sont très différentes dans le neuf ou en rénovation, ce qui explique la fourchette de notre estimation. Les 3 grands postes de surcoûts sont : la coactivité qui est le plus important et qui peut atteindre dans certains cas 50% du surcoût total, la désinfection et dans une moindre mesure les équipements individuels et/ou collectif de protection. La « coactivité », englobant le transport, est le surcoût de production le plus lourd à supporter. La distanciation sanitaire oblige les équipes, les salariés et les métiers à intervenir successivement sur un chantier, ce qui allonge, de surcroit en site occupé, les délais de réalisation. Perdre des heures, perdre du temps, protéger efficacement ses salariés et ses clients augmentent les charges. Alors bien sûr, pour le moment les entreprises font face, mais pour combien de temps ? A ce titre, la désinfection est un enjeu essentiel pour rassurer les clients et notamment les particuliers en entretien-rénovation en site occupé. Ce surcoût est incompressible pour redonner la confiance. A la nécessaire réorganisation sanitaire des chantiers pour mettre en œuvre les gestes barrières, s'additionnent les difficultés d'approvisionnement et une charge administrative en hause liée au Covid-19. A ce stade, il est encore difficile de connaître avec certitude le montant exact de tous ces surcoûts mais nous pouvons d'ores et déjà affirmer que le retour de l'activité sur certains chantiers se fait à perte. Nous restons donc très attentifs à l'évolution de ces surcoûts qui, selon notre première estimation, varierait entre les différents types de marchés : entre 10 et 20% en entretien / rénovation et 10% dans le neuf. Cette situation est évidemment extrêmement préoccupante et pourrait conduire à de nombreuses défaillances d'entreprise si rien n'est fait. A moyen terme, l'expérience me dit que de nouvelles méthodes de travail, d'organisation, de phasage des chantiers seront à inventer ». - Patrick Liébus, président de la CAPEBEstimation des surcoûtsLa coactivité/productivité (allongement des délais, coordination, phasage complexe à organiser, location de nouveau moyen de transport ….) va engendrer un surcoût entre 4 et 10% du coût journalier. Ce poste peut représenter jusqu'à 50% du surcout sanaitaire total.Les équipements (gants, masques, gel…) vont représenter entre 2 et 4% du coût journalierLa désinfection (décontamination, nettoyage du matériel, outillage supplémentaire…) entre 4 et 8% du coût journalier.Les surcoûts sont plus élevés en rénovation notamment en site occupé. On estime ainsi le surcoût moyen entre 10 et 20% en entretien-rénovation contre 10% dans le neuf.Reprise des chantiers : une montée en puissance de l'activité inégale en fonction des régionsLa publication des recommandations sanitaires élaborées par l'OPPBTP ainsi que le déconfinement ont permis aux entreprises du bâtiment de reprendre sensiblement leur activité. Les résultats de l'enquête-flash GIE-CERC montrent qu'au 14 mai, ce sont 72% des chantiers qui étaient ouverts contre 53% au 5 mai. Au 14 mai, 37% des chantiers affichaient un niveau d'activité normale alors qu'ils n'étaient que 22% avant le déconfinement. Une montée en puissance qui permet de maintenir l'activité de 76% des salariés du BTP et intérimaires ETP (en équivalant temps plein) contre 57% au 5 mai.Cette hausse de l'activité connaît cependant de fortes disparités entre les régions. Ainsi, la part des chantiers en activité normale dans le Sud-Est de la France (36%) et le Nord-Est (48%) est plus importante qu'en Ile-de-France (22%). A noter que certaines activités peinent à reprendre. C'est le cas de l'activité commerciale dont les carnets de commandes se sont drastiquement réduits pendant le confinement et qui mettront plusieurs semaines avant de se remplir à nouveau. Une situation également délicate dans le secteur des marchés publics qui n'ont pas encore tous réouvert. Les entreprises artisanales attendent pourtant un soutien fort de la part de la commande publique. En tout, ce sont donc encore 15% des chantiers qui sont fortement ralentis et 28% des chantiers qui sont toujours à l'arrêt. Une situation qui devrait s'améliorer dans les jours à venir. Ainsi, 33% des chantiers qui étaient à l'arrêt au 14 mai devraient reprendre d'ici le 18 mai. Les artisans renouent également avec la confiance : 67% des chefs d'entreprises déclarent avoir confiance en la reprise de leur activité contre 58% le 5 mai.Malgré la reprise de l'activité, le contexte sanitaire particulier dans lequel les entreprises artisanales du bâtiment travaillent comporte son lot de difficultés qui continuent de ralentir les chantiers.Des difficultés toujours présentes et recensées par la CAPEB, qui ralentissent fortement les chantiers Des difficultés d'approvisionnement : les artisans continuent d'être confrontés à un ralentissement d'approvisionnement des matériaux et matériels, notamment en provenance d'Espagne et d'ItalieDes contraintes administratives en hausse : les charges administratives et les contraintes d'organisation liées au COVID 19 représentent une charge supplémentaire pour les chefs d'entreprisesDes reports voire des annulations de travaux chez les particuliers : certains particuliers sont toujours réticents quant à la réalisation de travaux chez eux et préfèrent reporter voire annuler des travaux pourtant prévus en amontDes reports de paiements dus à l'arrêt des marchés publics : l'arrêt des marchés publics à cause du confinement a entraîné l'arrêt des paiements pour les chantiers réalisés en amont du confinementDes difficultés pour gérer les déchets : on constate ainsi un ralentissement de l'enlèvement des déchets du BTP pendant le confinement qui a entrainé l'accumulation des déchets au niveau des entreprises
Il y a 4 ans et 349 jours

La Cour des comptes recommande un nouveau "fonds bois" pour la construction

Dans un rapport sur la filière bois commandé par la commission des finances de l'Assemblée nationale et publié le 25 mai, la Cour estime qu'un tel fonds, géré par Bpifrance, pourrait notamment permettre de soutenir la production de CLT.
Il y a 4 ans et 349 jours

« De la Terre au Soleil » : le nouveau rapport RSE de Terreal met en lumière son engagement profond et ses initiatives innovantes

Aussi le titre de son nouveau rapport RSE, « de la Terre au Soleil », n'est pas un hasard. Tout en restant ancré dans les traditions liées à la terre cuite, TERREAL a pris un tournant majeur avec un développement fort du solaire pour affirmer son engagement dans la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique. Avec ce rapport RSE riche en infographies, TERREAL explicite la pertinence de ses réalisations et de ses objectifs, de ses succès mais aussi de certaines difficultés, dans un contexte de transformations environnementales, économiques, industrielles et socioculturelles.La RSE est plus qu'un concept pour le secteur de l'habitat qui est en constante mutation : elle constitue un levier de performance puissant que TERREAL a su saisir pour écrire son futur et garantir la pérennité de ses activités. Pour atteindre ses objectifs, le Groupe a en effet définit une stratégie RSE forte, articulée autour de 4 engagements principaux :agir pour l'environnement ;accompagner localement;développer des relations et des conditions de travail responsables ;soutenir l'innovation durable. En visant un horizon à très court terme et en y consacrant des investissements immédiats, TERREAL s'emploie à construire, promouvoir et généraliser une démarche collaborative et opérationnelle d'ici à 2021.Il s'appuie pour cela sur une organisation dédiée, intégrant des comités de pilotage, des groupes de travail et des référents pour chacun des objectifs fixés. TERREAL a également réalisé en 2019 un Code de Conduite qui est aujourd'hui appliqué à l'ensemble du Groupe et a été diffusé à toutes ses parties prenantes.En route vers le bas carbone !Mener une démarche concrète de développement durable est un pilier stratégique de TERREAL qui cherche au quotidien à éviter, réduire et compenser les impacts de ses activités grâce à différentes initiatives, dont l'application d'une feuille de route bas carbone.Conscient de son rôle dans la conservation des ressources et de la biodiversité, TERREAL engage des actions d'économies afin de limiter ses prélèvements d'argile et de sable. L'entreprise se mobilise pour concevoir des projets de carrière les moins impactants possible, pour revitaliser les milieux et enrichir la biodiversité pendant et après exploitation. Ses carrières font aussi l'objet d'initiatives complémentaires visant à approfondir sa connaissance de la biodiversité et à conduire, le cas échéant, des actions de compensations.La culture du mécénat inscrite dans l'ADN de TERREALLa présence de TERREAL à l'échelle des territoires implique une relation de confiance et un dialogue constant avec tous les acteurs locaux : collaborateurs, clients, utilisateurs finaux, associations, collectivités locales et institutions.TERREAL met en place des actions pour la formation et la création d'emplois en zone rurale, le soutien aux initiatives culturelles et sociales, ainsi que la préservation du patrimoine avec pour exemple en 2019 l'opération emblématique de mécénat du château de La Salvetat-Saint-Gilles ou l'annuel Concours des Terroirs de TERREAL.Château de La Salvetat-Saint-GillesGarantir la santé et la sécurité de tous les collaborateurs : une priorité absolue Attachés à la transmission et au partage de valeurs communes, TERREAL place l'humain au cœur de ses préoccupations. Ses collaborateurs constituent en effet sa première richesse et TERREAL agit au quotidien pour leur garantir un environnement de travail adapté et sain.Ainsi, le travail en hauteur, les interventions sur machine et la circulation piéton-engin ont fait l'objet de nombreuses initiatives pour réduire ces risques potentiellement grave.En 2019, TERREAL a même lancé son Challenge Sécurité interusines. Il permet ainsi à ses collaborateurs d'être acteur de leur sécurité et d'identifier toutes les situations dangereuses pour les traiter immédiatement et éviter les accidents. La prévention a franchi un cap supplémentaire avec 4 fois plus de remontées terrain identifiées dont 83% déjà traitées.Une innovation au service de ses clients et au développement de l'habitat durable avec le solaireLe bâtiment représente aujourd'hui environ 40% des consommations totales d'énergie en France et près de 20% des émissions de CO2. Face à ce constat, TERREAL s'est donné pour mission de contribuer au développement d'un habitat sain et durable. Entretenir des relations durables, transparentes et éthiques avec toutes ses parties prenantes, écouter et accompagner ses clients lui permet de continuer à avancer et à anticiper les attentes et les changements de la société. Déjà au cœur de la stratégie d'innovation de TERREAL, l'objectif pour 2021 est que 100% de ses produits soient couverts par une démarche d'éco-conception.L'innovation responsable de TERREAL repose sur 3 grands axes :contribuer à accroître l'efficacité énergétique et à réduire l'impact carbone des maisons,permettre de préserver l'identité et le caractère patrimonial de nos régions,donner la possibilité à ses clients de travailler en sécurité et de préserver leur santé.Lancé en janvier 2020, le programme « Demain, Tous Solaire » de TERREAL s'inscrit pleinement dans cette stratégie d'innovation. Avec ce programme, le Groupe s'inscrit davantage dans les grandes mutations du bâtiment pour construire l'habitat du futur au travers de solutions de toitures solaires intelligentes, permettre la production hyperlocalisée d'énergie verte et accompagne ses clients historiques dans le virage énergétique.
Il y a 4 ans et 349 jours

SPIE équipe BMZ Group avec les dernières technologies d'ingénierie du bâtiment

Les travaux initiés par SPIE en août 2019 sur le site du nouveau centre logistique de l'entreprise devraient s'achever prochainement. Ce contrat a été confié à SPIE GfT, une filiale de SPIE Deutschland & Zentraleuropa basée à Essen.À Karlstein am Main, en Bavière, BMZ Group développe et fabrique, entre autres activités, des systèmes de batterie high-tech destinés à équiper un large éventail de produits de fabricants de renommée mondiale, notamment des véhicules électriques. Le maître d'œuvre pour ces deux projets est LIST Bau, avec lequel SPIE a déjà collaboré par le passé.Des exigences élevées pour le système d'alarme incendieBMZ Group a décidé de construire un nouveau hall de production qui vient s'ajouter aux deux halls existants à Karlstein, ainsi qu'un nouveau centre logistique comprenant un entrepôt à hauts rayonnages pour les batteries. Ce centre est unique en Allemagne. SPIE est chargée de l'installation complète de l'infrastructure électrique, des câbles d'alimentation et systèmes de distribution aux raccordements au réseau, non seulement dans le nouveau centre d'assemblage de batteries, mais également dans le nouveau centre logistique.Le fournisseur de services multi-techniques assure également l'installation des câbles du réseau informatique, des systèmes audio et vidéo, et des dispositifs d'alarme incendie complexes. « En cas d'incendie, il est difficile d'éteindre le feu au niveau des batteries ; le système d'alarme incendie requis doit répondre des exigences très strictes. Outre l'installation de dispositifs d'alarme incendie au plafond des halls à 20 mètres de hauteur, nous équipons la totalité des racks grande hauteur d'un système d'évacuation des fumées (EFC) qui contrôle l'air en permanence à la recherche d'éventuelles variations. Cela permet de détecter les particules de fumée en quelques secondes et de déclencher l'alarme immédiatement. Au total, nous posons 3,5 km de conduits d'évacuation des fumées. » explique Baki Aslan, chef de projet chez SPIE GfT, l'entité chargée de l'exécution du contrat.Le concept du système d'alarme incendie a été préalablement approuvé par les pompiers. Baki Aslan : « Nous installons également, entre autres, 4 km de câbles d'alarme incendie, 35 km de câbles de transmission données, 60 km de divers câbles électriques et 150 détecteurs de fumée dans les bureaux et les espaces communs, ainsi que 300 lampes dans l'ensemble du complexe. »Le centre logistique étant situé en bordure d'une réserve ornithologique, son éclairage nocturne répond à des exigences spécifiques : « Sur les 27 mâts d'éclairage que nous installons, seul un tiers fonctionne à partir d'une certaine heure, afin de ne pas perturber la faune locale. L'éclairage doit toutefois être suffisant lors de la rotation des équipes », souligne le chef de projet.Une collaboration efficace et un fonctionnement respectueux de l'environnementSuite à l'évolution des exigences en cours de projet, SPIE a pris en charge des services supplémentaires en cours de déploiement dans le centre logistique. Baki Aslan précise : « Nous introduisons beaucoup de nouvelles solutions pour le client et proposons des améliorations pour un fonctionnement efficace. Nous échangeons régulièrement avec le client afin d'élaborer ensemble des solutions optimales et de réagir rapidement et de manière constructive aux nouvelles situations. » En période de pointe, le chef de projet est présent sur le site avec une équipe de près de 20 collaborateurs. « Après l'achèvement réussi des travaux dans le nouveau centre d'assemblage de batteries, nous nous attachons désormais à boucler les travaux de l'entrepôt à hauts rayonnages, afin que les batteries produites puissent y être stockées de manière optimale », précise Baki Aslan.
Il y a 4 ans et 352 jours

Nouveau directeur de la communication et des relations publiques chez Hager Group

Hager Group a nommé Michael Schattenmann, spécialiste de la communication et des relations publiques dans le secteur B2B, au poste de directeur de la communication et des relations publiques du groupe. Michael Schattenmann a pris ses nouvelles fonctions le 1er mai 2020 et rapporte à Franck Houdebert, directeur des ressources humaines et membre du directoire de Hager Group. Il succède ainsi à Harald Börsch, qui a quitté l’entreprise à sa propre demande. Dans ses nouvelles fonctions, Michael Schattenmann prend en charge, à l’échelle du groupe, la communication interne, les relations presse, les relations publiques ainsi que le sponsoring. Il est également responsable de l’identité visuelle de l’entreprise et de l’architecture des marques, contribuant ainsi à l’image de marque du groupe. Il supervise la gestion du Hager Forum, situé au coeur du plus grand site de production du groupe à Obernai (67), qui est une véritable vitrine du savoir-faire Hager et un lieu d’échanges et de vie innovant pour les collaborateurs, clients et visiteurs du monde entier afin de façonner l’avenir ensemble. « Nous sommes très heureux d’accueillir Michael Schattenmann, un communicant et manager expérimenté, à une période où nous concevons notre avenir avec un nouveau projet d’entreprise. Son expertise et son expérience internationale joueront un rôle prépondérant dans le positionnement notre entreprise, dans les années à venir, auprès de nos cibles actuelles et futures conformément à notre ambition d’être un acteur de premier plan du monde électrique de demain », explique Franck Houdebert. Michael Schattenmann était auparavant responsable du storytelling et du marketing pour Heraeus, un groupe familial technologique. Il occupait précédemment différents postes dans les affaires publiques et la communication chez Airbus à Berlin, Toulouse et Munich.
Il y a 4 ans et 352 jours

Malerba signe une trilogie numérique non virtuelle

Affichant aujourd'hui 11 unités de production et un chiffre d'affaires de plus de 190 millions d'euros pour 500 collaborateurs, MALERBA revendique une conception et une fabrication 100 % françaises. L'entreprise développe des solutions spécifiques de blocs-portes pour chaque marché, avec, en fil conducteur, performances et qualité, qu'il s'agisse d'esthétique mais aussi d'isolations thermique et acoustique, de résistance au feu ou à l'effraction ou bien encore de sécurisation des flux.Dans sa démarche d'innovation continue, l'industriel rhône-alpin, qui valide 25 à 30 nouveaux procès-verbaux et rapports d'essais par an, mise tant sur le développement de nouveaux produits que sur l'élaboration d'une palette exhaustive de services. Consolidant cette logique d'accompagnement clients, MALERBA annonce aujourd'hui une trilogie d'innovations numérique.Ainsi, outre l'annonce de la disponibilité de 99% de ses références en objets BIM, MALERBA crée la rupture au travers de véritables expériences immersives de show-rooms virtuels, dédiés aux secteurs de l'Habitat, des ERP/Tertiaire et de l'Industrie, pour concevoir, en quelques clics seulement, son bloc-porte ou sa porte technique, à façon. Autre innovation numérique, les équipes Prescription et agents commerciaux peuvent désormais proposer aux professionnels la possibilité de vivre, en 5 minutes environ, un essai feu en conditions réelles. Munis d'un oculus go, ils pourront, grâce à une vidéo tournée à 360° lors d'un véritable essai feu mené dans le laboratoire d'essais d'orientation MALERBA, mieux appréhender tous les enjeux autour de la sécurité incendie et la technicité des produits conçus par MALERBA.MALERBA : l'innovation BIMSeulement deux ans après s'être emparé du sujet BIM, MALERBA propose aujourd'hui une bibliothèque d'objets BIM complète et aboutie, avec la mise à disposition d'objets paramétriques et d'objets paramétrés, ainsi qu'un service support dédié au sujet du BIM. D'ailleurs MALERBA annonce la disponibilité de 99% de ses références produits dans cette base d'objets ; une information qui prévaut également pour les solutions MONTIBERT, soit quelque 968 objets BIM MALERBA et MONTIBERT disponibles ; les 1 % restant étant créés à la demande, via le service SupportBIM MALERBA qui dispose de toutes les compétences requises pour les réaliser.Intelligents, allégés, riches en données, les objets BIM MALERBA et MONTIBERT permettent à l'industriel de se démarquer commercialement et font la différence chez les bureaux d'études comme sur les chantiers, d'autant plus qu'ils sont complétés, depuis mi 2018, de toute l'expertise du SupportBIM, le service dédié au BIM chez MALERBA.Ce département MALERBA, qui traite 80% des demandes entrantes sous 48 heures, est en charge de développer les objets BIM paramétriques ou spécifiques et met aussi à disposition les données structurées des produits. Que le projet soit en phase amont ou chantier, il apporte des solutions adaptées à chaque profil de professionnel (objets paramétrés pour DOE numérique, paramétriques à la demande, conversion au format spécifique demandé, etc.).Ainsi, les objets BIM MALERBA répondent à tous les besoins, allant du basique LOD 200 (dimensionnement de l'encombrement) au complexe LOD 550 (niveau de détail précis). De même, mentionnons que MALERBA peut répondre aussi, sous REVIT, avec des objets RFA, mais aussi sous ARCHICAD avec des objets chantiers paramétrés au format IFC. Sous les logiciels métiers (Tekla, All Plan, Advent, Sketchup, etc.), MALERBA est capable d'assurer 100 % des demandes avec des objets chantiers paramétrés au format IFC ou en DWG 3D, accompagnés d'un fichier .txt intégrant les données structurées. Enfin, les données structurées des références MALERBA et MONTIBERT sont accessibles sur la base EDIBATEC avec une mise à jour régulière au gré des publications des évolutions.Fort du constat que ce service connait un succès croissant et que les clients et les prescripteurs apprécient d'avoir un interlocuteur expert dédié, David PALMERO, Directeur Commercial de MALERBA, précise : « Nous avons fait le choix de développer nos propres objets et d'apporter du support aux projets BIM, d'abord parce que cela fait partie de la philosophie de MALERBA de toujours apporter des solutions globales et concrètes. Ensuite, parce que nous souhaitons accompagner toutes personnes intéressées par les objets blocs-portes dans leur démarche et simplifier leur quotidien. Si nous passions par des plateformes de téléchargement par exemple, sans contact direct avec les utilisateurs de ces objets, nous ne serions pas en capacité d'apporter le niveau de service que nous proposons aujourd'hui et cela nous priverait d'une dimension « veille marché » importante pour nous. » Et de conclure : « Aujourd'hui, nous constatons que les bureaux d'études sont avant tout demandeurs d'objets REVIT, alors que nos clients réclament des objets REVIT mais aussi des données exploitables pour des logiciels métiers tels que Tekla Structure ou BIM Cloisons. Les demandes qui nous parviennent pour des objets sous ARCHICAD sont plus marginales. Chez MALERBA, aujourd'hui, nous sommes en capacité de répondre à 100 % de ces demandes, quel que soit le logiciel utilisé.»MALERBA : l'innovation show-rooms virtuelsSi MALERBA dispose aujourd'hui de 2 show-rooms physiques reconnus et appréciés des professionnels pour leur grande qualité à Cours-la-Ville, ces derniers présentent néanmoins des limites puisqu'ils ne peuvent exposer qu'une sélection infime des produits disponibles dans les gammes MALERBA et MONTIBERT et un tout petit aperçu des différentes définitions et finitions. Ne pas pouvoir démontrer toute l'étendue de ses gammes de blocs-portes et leurs possibilités de personnalisation n'était pas satisfaisant pour MALERBA. Aussi, en complément de ses show-rooms physiques, l'industriel français a imaginé deux show-rooms virtuels, en réalité augmentée, qui permettent de personnaliser son bloc-porte ou sa porte, à façon.Développé avec un logiciel traditionnellement utilisé pour concevoir des jeux vidéo, ce nouveau service MALERBA transporte en effet le visiteur dans une autre dimension. Il s'y déplace physiquement comme dans un véritable point de vente afin de choisir son produit, son huisserie et sa finition, celle du vantail ou encore ses équipements, etc. C'est le même principe qu'un jeu vidéo, en plus complexe puisqu'il y a une infinité de combinaisons possibles ! D'ailleurs, de l'avis même des développeurs, il y a un nombre bien plus importants de scénarios de configurations pour un bloc-porte (plusieurs millions en fait) que de variantes dans un jeu…Le visiteur, plongé dans cette expérience immersive MALERBA, élabore le produit de son choix et peut le visualiser en quelques clics seulement. Notons aussi que le système permet de prendre une photo et de se faire envoyer par email le visuel et le descriptif complet du produit paramétré… pour alimenter par exemple le dossier d'un projet. Efficacité et services MALERBA obligent.Disponibles au siège social de MALERBA, ces nouveaux show-rooms en réalité augmentée peuvent également, pour les partenaires commerciaux qui le souhaitent, être installés dans les locaux de leur entreprise pour une journée. Une occasion particulière de montrer à leurs équipes ou à leurs clients, toute l'étendue des solutions produits du fabricant au travers d'une expérience particulièrement avant-gardiste et ludique qui les transporte dans un univers totalement numérisé.David PALMERO, Directeur Commercial MALERBA, résume : « L'année dernière, nous avons mené une vraie réflexion sur le futur visage de nos espaces show-rooms. Parce que nous commencions à déployer des objets BIM performants et à disposer de données bien structurées, nous avions dorénavant la possibilité de développer des espaces imaginaires et interactifs, avec l'aide d'un moteur de rendu 3D. C'est ainsi que le développement des objets BIM a conduit au projet de virtualisation des espaces show-rooms. Aujourd'hui, MALERBA présente 2 show-rooms virtuels « Portes habitat/ERP/tertiaire » et « PMT/PMIS », qui dupliquent et complètent idéalement les show-rooms physiques de Cours-la-Ville. Ces nouveaux espaces virtuels disposent de possibilités qu'aucun show-room physique ne pourra jamais présenter, puisqu'ils permettent de personnaliser les blocs-portes à l'envi. »MALERBA : l'innovation Essai Feu immersiveAutre volet des nouveautés numériques MALERBA à découvrir, la vidéo immersive en 360° d'un essai feu conduit dans le laboratoire interne MALERBA, de sa préparation à sa phase finale. Beaucoup de professionnels travaillant dans le domaine de la sécurité feu n'ont jamais eu l'opportunité ni de près, ni de loin, d'assister à un essai feu réel (seul le personnel du laboratoire est habilité généralement à assister à l'essai). C'est pourquoi MALERBA, qui possède son propre four d'essais feu, souhaitait leur transmettre cette expérience.Ce laboratoire est intégré au sein d'un bâtiment de 400 m² spécifiquement dédié pour assurer un fonctionnement en totale sécurité. Equipé de 10 bruleurs pilotés par ordinateur qui font monter la température intérieure très rapidement en suivant une courbe de consigne normalisée, le four d'essais MALERBA dispose d'une ouverture de 4 mètres sur 4. Il a été conçu pour recevoir des éléments constructifs non-porteurs tels que des blocs-portes ou des cloisons et évaluer leur résistance au feu.Les produits MALERBA et MONTIBERT y sont testés (50 à 60 produits par an) suivant les principes généraux précisés dans la norme européenne EN 1363-1, et les méthodes d'essais spécifiques EN 1364-1 et EN 1634-1 avec, pour objectif, de qualifier la résistance au feu pendant 30, 60 ou 120 minutes généralement. Notons que lors d'un essai de résistance au feu EI120 (=2 heures), la température du four monte jusqu'à 1 200° C.Mentionnons aussi qu'en complément des tests dans le four d'essais feu, le laboratoire MALERBA dispose également des compétences et de l'équipement pour réaliser des essais d'orientation acoustiques, à l'A.E.V., d'ensoleillement, de battements, de vérins de poussée et D.A.S.Très pédagogique, la vidéo de cet essai feu permet, en 5 minutes environ, de vivre un essai en conditions réelles, avec des explications claires et concises.Une expérience qui assure une meilleure compréhension des enjeux autour de la sécurité incendie et la technicité des produits mis au point par l'entreprise.En effet, MALERBA a eu l'occasion de présenter récemment cette vidéo à plusieurs reprises et les retours sont unanimes sur le réalisme et l'impression immersive ressentis. Il ressort également que cette expérience permet aux spectateurs, acteurs au quotidien de la sécurité incendie, de mieux prendre conscience de l'importance de leur activité et de leur responsabilité en matière de sécurité feu. De plus, ceux qui avaient déjà pu assister à un essai ont déclaré que c'était la 1ère fois qu'ils assistaient à la préparation et à la fin d'un essai dont ils ne soupçonnaient pas ni la complexité ni la technicité.David PALMERO de conclure : « En fait, nous avions la volonté de faire partager à tous les professionnels l'expérience d'un essai réel au feu, ce qui nous a rapidement conduits au choix technique d'une captation vidéo à 360°. Face à l'accueil enthousiaste, notre équipe Prescription et certains agents commerciaux MALERBA ont été dotés d'un oculus go pour donner l'occasion à tous professionnels intéressés de découvrir cette expérience dans les mois qui viennent ».Nouvelles FDES individuellesMALERBA confirme la finalisation de la première partie de son programme d'élaboration de FDES individuelles (Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire), disponibles sur son site internet, rubrique « Démarche environnementale », et bien entendu, sur le site INIES. Ces FDES, propres aux produits MALERBA et MONTIBERT, sont basées sur l'Analyse du Cycle de Vie (ACV) et ont été vérifiées par une tierce-partie indépendante dans le cadre du programme de vérification INIES des FDES. Elles concernent tous les produits blocs-portes bois MALERBA et tous les produits MONTIBERT (blocs-portes bois vitrés, blocs-gaines bois, trappes de visite bois, châssis et cloisons vitrés bois).Nouveautés pour les gammes de blocs-portes HabitatMALERBA a aussi mené un travail sur ses gammes de décors et de finitions. Ainsi, sa gamme TON BOIS pour blocs-portes métalliques habitat a été totalement renouvelée avec une sélection de revêtements PVC affichant résistance aux UV et à l'air salin. Cette nouvelle gamme de décors TON BOIS pour blocs-portes métalliques remplace ainsi la gamme existante pour blocs-portes paliers. De plus, grâce à leurs caractéristiques techniques autorisant une utilisation en extérieur, ces nouveaux décors ont permis à MALERBA d'élaborer une toute nouvelle gamme pour ses blocs-portes d'entrée de maison individuelle.Par ailleurs, de nouveaux décors avec inserts décoratifs aluminium ont vu le jour pour personnaliser les blocs-portes bois paliers (gamme FIBER STYL') et les blocs-portes métalliques paliers (gamme STYL' ART) avec les modèles ZEN et FILETTI dans 2 versions : inox brossé et noir mat.Paumelles, serrures et cylindresPar ailleurs, MALERBA annonce que ses blocs-portes seront prochainement équipés avec de nouvelles générations de paumelles, fruits de 5 ans de recherche et de développement. Déjà commercialisée depuis quelques semaines, la paumelle PM2D a ainsi été conçue spécifiquement pour ses blocs-portes PMT et PMIS. Elle remplace avantageusement la solution antérieure de pivot avec capot en ABS noir, en améliorant considérablement l'esthétique des blocs-portes. Le fabricant s'apprête également à lancer une paumelle innovante conçue exclusivement pour ses blocs-portes bois. Parmi les caractéristiques distinctives de cette nouvelle référence, citons son esthétique d'une grande sobriété, parfaitement lisse, sans fourreau visible ni bouchon rapporté, ainsi que sa grande résistance mécanique. Enfin, MALERBA continue de diversifier son offre de serrures et cylindres connectés pour une ouverture sans clé. Dernièrement, MALERBA a ainsi validé la serrure connectée SOMFY sur ses blocs-portes bois paliers EI30 pour le neuf et la rénovation, venant compléter l'offre déjà existante avec le cylindre connecté ENT'R d'ASSA ABLOY.L'ensemble de ces nouveautés est à retrouver dans le catalogue HABITAT COLLECTIF 2020 et le document TON BOIS pour blocs-portes d'entrée de maison individuelle qui viennent de paraître.
Il y a 4 ans et 354 jours

Centrer les plans de relance sur les renouvelables, nouvel impératif économique

DÉVELOPPEMENT DURABLE. La pandémie de coronavirus n'a pas épargné les capacités de production énergétique de par le monde, selon l'Agence internationale de l'énergie, même si celles-ci ont plutôt bien encaissé le coup. Mais, une nouvelle fois, les spécialistes exhortent les gouvernements à placer les renouvelables au coeur des plans de relance post-Covid.
Il y a 4 ans et 354 jours

Reprise économique: le gouvernement à l'heure des choix

Face à l'ampleur du choc, certains estiment que l'économie d'après ne pourra plus ressembler à celle d'avant, avec une occasion inespérée de concilier croissance et environnement, ou de pousser à plus de "made in France".A plus court terme, le chômage et, comme l'a dit le Premier ministre Edouard Philippe, "l'appauvrissement" qui se profile pour une partie de la population remettent en débat l'organisation du temps de travail et les choix fiscaux du quinquennat.(Re)taxer les plus richesEmmanuel Macron avait baissé les impôts pour les plus riches au début de son quinquennat, espérant les voir financer l'économie.Mais la crise et les dépenses engagées par l'Etat relancent le débat sur un rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF), remplacé en 2018 par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI). Il est réclamé par la gauche et le Rassemblement national. Une sorte "d'impôt de guerre", pour le numéro un du PCF Fabien Roussel."Le pouvoir politique aura du mal à y échapper d'une manière ou d'une autre", a aussi jugé l'ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, dans Les Echos, évoquant plus largement la taxation du capital.Pour le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, ce serait toutefois "un très mauvais signal".Le gouvernement a martelé qu'il ne voulait pas d'augmentation d'impôts, quitte à laisser filer le déficit et la dette du pays, avec le blanc seing de Bruxelles.Travailler plus ?Comment relancer la production après deux mois de confinement et avec des entreprises dans une situation financière fragile? Comment redonner du travail aux centaines de milliers de personnes que la crise va mettre au chômage?A gauche et au sein des organisations syndicales, on défend un partage du temps de travail, et une réflexion pour "travailler autrement" et "mieux", selon le patron de la CFDT Laurent Berger.A droite, on plaide pour en finir avec "le carcan des 35 heures"."Dans certains secteurs, la demande peut-être soutenue, mais les contraintes sanitaires font que la productivité baisse: c'est là que la question du travailler plus peut se poser", a estimé Geoffroy Roux de Bézieux.Il avait auparavant évoqué une réduction de jours de congés ou de jours fériés pour "faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire".Dans les entreprises, syndicats et direction peuvent conclure des accords de "performance collective" pour renégocier le temps de travail et la rémunération des salariés en cas de difficultés, a rappelé la ministre du Travail Muriel Penicaud.Une relance vertePour les défenseurs de l'environnement, les plans de relance sont une opportunité pour lancer la transition vers une économie bas carbone que l'on a peiné jusqu'ici à enclencher.Même le ministre de l'Economie Bruno Le Maire estime que la France doit devenir la "première économie décarbonée de la planète", en investissant dans les véhicules électriques, la rénovation des bâtiments... Le plan de relance qu'il présentera à la rentrée et les soutiens spécifiques aux filières automobile et aéronautique pourraient concrétiser cette ambition, avec des contreparties environnementales réclamées aux industriels.Mais certains milieux économiques réclament une pause dans l'application de nouvelles règles environnementales, le temps de surmonter la crise.Relocaliser les usinesPénurie de masques, de médicaments: l'épidémie a conduit l'exécutif à défendre une plus grande indépendance économique dans des secteurs clés, comme la santé. Plus largement, elle fait s'interroger sur l'éclatement mondial des chaînes de production."Le jour d'après ne ressemblera pas au jour d'avant, nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne", a affirmé le président Emmanuel Macron.Bruno Le Maire a aussi demandé aux constructeurs automobiles de "relocaliser certaines productions" en contrepartie du soutien public.Mais relocaliser des usines en France pourrait s'avérer difficile, alors que la compétitivité va rester capitale pour les industries fragilisées par la crise."Un mouvement de relocalisation ne pourra s'enclencher sans une réflexion sur notre compétitivité et nos coûts de production", a prévenu sur Twitter le président du Medef.Le gouvernement planchait avant l'épidémie sur une baisse des impôts de production, souvent une charge fixe pour les entreprises. Il ambitionne toujours de mener à bien cette réforme, malgré les faibles marges de manœuvre financières et l'opposition des collectivités qui en tirent une partie de leurs recettes.
Il y a 4 ans et 354 jours

Saint-Gobain Plafonds France dévoile son plan d'action pour accompagner ses partenaires dans la reprise

Pour cela, un plan d'action précis a été mis en place :Toutes les forces commerciales de Saint-Gobain Plafonds France sont disponibles et opérationnelles sur l'ensemble du territoire. Munies d'équipements de protection (masques, gel hydroalcoolique, etc…), elles sont prêtes à répondre aux attentes de leurs clients, et à les accompagner sur leurs chantiers.L'ensemble des sites de production français et internationaux, ainsi que les dépôts français (Compiègne et Chalon-sur-Saône) fonctionnent normalement. Les expéditions s'effectuent avec la même exigence de qualité de service, conformément aux chartes logistiques des différentes marques.Afin de permettre à ses clients de rattraper, autant que faire se peut, le retard lié à la période de confinement, Saint-Gobain Plafonds France s'est organisé pour réduire de deux semaines les délais de production de ses principaux produits Ecophon hors standards (gamme Solo™) à compter du 1er mai.Par ailleurs, Saint-Gobain Plafonds France a accru ses stocks de produits standards (pour ses trois marques), notamment pour faire face à l'augmentation de la demande de plafonds nettoyables et désinfectables (bio-nettoyables), en particulier pour Ecophon, qui est le leader mondial de ce segment à travers sa gamme Ecophon Hygiene™.Les services clients restent parfaitement opérationnels, et le bureau d'études techniques est disponible à cette adresse mail bet.plafonds@saint-gobain.com.
Il y a 4 ans et 354 jours

Un ranch moderne récemment achevé dans une ancienne ferme de noix de pécan, au Texas

Fulshear, Texas. Une vaste résidence moderne composée de quatre bâtiments a récemment été construite sur une ancienne ferme de noix de pécan, à quelques kilomètres de Houston.David Wersebe, qui travaille dans le domaine de la redevance minière à Houston, a conçu lui-même le projet de plus de 550 m², développé sur le ranch familial de 85 hectars. Il a engagé un architecte pour établir les plans de construction.« À l'origine, j'ai construit cette maison pour moi. Si elle ne se vend pas, il est possible que je m'y installe », explique David Wersebe. « Nous aimerions la vendre aux alentours de 3 millions de dollars, ce qui est envisageable au vu de la culture équestre particulièrement importante ici. »La demeure, actuellement sur le marché, mêle des éléments de son site d'origine, un verger de pacaniers, avec des matériaux complémentaires à cet environnement. Du calcaire texan et des poutres provenant d'une grange amish vieille de 200 ans, tous deux taillés à la main, encadrent la vaste entrée, tandis que de grandes fenêtres métalliques sur mesure ouvrent sur un paysage naturel. Le bois durable modifié Kebony Character, spécifié comme revêtement pour les quatre façades, reflète la dimension naturelle mais moderne de la maison.« Le revêtement en bois Kebony fonctionne extrêmement bien sur ce projet », souligne David Wersebe. « Le fait que le bois prenne une patine gris argenté au fil du temps lui permet de se fondre harmonieusement dans son environnement. »La maison est organisée autour de quatre « capsules » distinctes : la capsule centrale accueille le salon, la cuisine et les autres espaces partagés ; les capsules nord et sud comprennent respectivement les chambres d'amis et la suite principale. Un garage climatisé distinct peut accueillir quatre voitures et comprend une porte de hangar qui ouvre sur un auvent, deux espaces de travail surélevés, ainsi qu'une terrasse d'observation sur le toit.Les quatre structures sont couvertes de métal, et comportent des auvents conçus sur mesure avec des treillis irrigués. La capsule centrale abrite un salon en chêne blanc sur deux étages, couronné d'un plafond cathédral ; son porche arrière comprend une terrasse en porte-à-faux surplombant le lac Lucille, avec un patio couvert et une cheminée à bois. Un pont à ossature en acier et à parois vitrées, offrant une vue imprenable, mène à la suite principale. Cette maison unique en son genre est entourée de terrains de polo et d'installations équestres.* La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d'améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l'environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 4 ans et 355 jours

Covid-19 : les propositions de l'ingénierie pour concevoir dès maintenant le monde d'après

Pour une nouvelle organisation du travail et un investissement dans le capital humain à travers leur fédération professionnelle Syntec-Ingénierie, les ingénieristes – qui interviennent dans tous les domaines d’activité (aéronautique, automobile, environnement, construction, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.) - sont sur le pied de guerre pour proposer un nouveau modèle de croissance fondé sur 3 piliers.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « La pandémie de Covid-19 a profondément bouleversé notre société, notre économie, nos modes de vie. Alors que la menace sanitaire persiste, il nous revient de réfléchir dès maintenant à l’après, à ce que nous nous devons de modifier pour mettre sur pied un monde plus vivable, plus résilient. Tout notre environnement est impacté : nos logements (comment les rendre compatibles avec un recours plus fréquent au télétravail ?), les bâtiments de bureaux (comment les rendre modulaires en fonction du niveau de risque ?), nos modes de transports (comment réorganiser et sécuriser les différents flux ?). Les entreprises d’ingénierie, qui interviennent à la racine de tout projet, ont les talents, l’expertise et l’intelligence collective pour concevoir les solutions qui feront advenir demain. »Pour une souveraineté de la France et de l’Europe dans les secteurs clésLa crise du Covid-19 a mis sur le devant de la scène la dépendance de la France à la production étrangère en matière de matériel médical, de protection et de médicaments. Relocaliser les activités industrielles stratégiques. Cette relocalisation doit s’appliquer au médical, mais également aux secteurs stratégiques de la chimie, pétrochimie, sidérurgie, mécanique… pour lesquels la dépendance de la France peut être problématique en cas de crise d’une autre nature. Ce retour à la souveraineté industrielle doit notamment s’appréhender à travers le développement d’un nouveau mix énergétique associant un nucléaire renouvelé avec le développement des énergies vertes et renouvelables, le renforcement de nos capacités industrielles dans le domaine des infrastructures numériques et le retour d'activités dans le secteur pétrochimie et chimie notamment pour les nouveaux matériaux et les bases pharmaceutiques. Les entreprises d’ingénierie sont en capacité de jouer un rôle d’accélérateur par la réalisation d’études filières et la mise en œuvre de plateformes industrielles locales. Accompagner les entreprises industrielles pour les faire gagner en agilité en utilisant la flexibilité de leur outil de production et en investissant davantage dans l’industrie 4.0. L'industrie française a su montrer sa flexibilité pendant la crise. L'ingénierie peut l'aider à capitaliser sur ce succès en l’aidant à déployer les dernières technologies robotique-cobotique dans les usines ; et en développant en France la production de machines et automates, pour réaliser cette révolution industrielle 4.0 sans augmenter notre dépendance. Accélérer les démarches de simplification relatives à l’implantation de nouveaux sites industriels. Les durées trop longues des dossiers administratifs en vue d’installations industrielles sont un frein réel à l’investissement en France. Elles sont le fruit de nombreux facteurs, notamment de la multiplicité des acteurs intervenant dans leurs instructions. Une meilleure organisation et le développement de véritables plateformes industrielles mutualisant toutes les fonctions support et les agréments administratifs sont à notre portée avec le soutien des ingénieristes.Pour un monde plus résilient et plus responsableLa pandémie de Covid-19 a révélé de trop nombreuses fragilités dans l’organisation globale de nos sociétés et notre modèle de croissance.Repenser les territoires pour faire face aux chocs pandémiques. Il est urgent d’adopter une approche systémique qui conjugue sécurité sanitaire, technologie et durabilité. Pour les ingénieristes, cela doit notamment passer par de nouvelles mobilités du quotidien, dans un contexte où le télétravail sera amené à rester à un niveau élevé, le réaménagement des espaces publics pour respecter la distanciation sociale ou encore l’adaptation des infrastructures hospitalières, pour absorber les éventuels pics de pandémie. S’engager vers un modèle plus durable et plus sobre en carbone. Le maintien d’un haut niveau d’ambitions environnementales et climatiques est une condition indispensable à la réussite du plan de relance de l’après-Covid. Les entreprises d’ingénierie préconisent en priorité d’engager un vaste plan de relance en faveur des bâtiments sobres en carbone qui prennent en compte l’évolution des comportements ; et d’investir dans des projets d’infrastructures durables et adaptées au changement climatique, ainsi que de s’appuyer sur une digitalisation des process en vue de faire converger transition écologique et transition numérique avec la dématérialisation des procédures, le BIM et le déploiement accéléré de la technologie 5G.Pour une nouvelle organisation du travail et un investissement dans le capital humainRepenser l’organisation du travail en trouvant un nouveau point d’équilibre entre télétravail et retour au bureau. De même, l’usage de la formation à distance doit être encouragé. Les entreprises d’ingénierie sont volontaires pour repenser aussi bien les bâtiments privés que tertiaires pour prendre en compte l’évolution des modes de vie. Investir dans le capital humain pour mieux anticiper et gérer les transformations de l’économie. Au vu des inquiétudes fortes concernant les secteurs aéronautique ou automobile, il est essentiel d’anticiper et d’organiser les dispositifs de transferts massifs de compétences (formation, reconversion). La construction de passerelles professionnelles permettra non seulement de préserver l’emploi hautement qualifié, mais aussi de mettre les compétences des professionnels au service du redressement de l’activité industrielle du pays.Retrouvez l'intégralité de la contribution de Syntec-Ingénierie au plan de relance économique de l'après Covid-19.
Il y a 4 ans et 355 jours

Culture d‘agence : nouveaux rapports de force des tigreaux asiatiques

Peu d’agences d’architecture au Vietnam disposent de véritable culture d’agence, mais cela ne saurait tarder. La chine est désormais pionnière en la matière. Les pratiques architecturales et la production bâtie an Asie sont le résultat tangible d’une globalisation qui n’est désormais plus discutée. « L’une des principales difficultés de construire dans un milieu tropical réside […] L’article Culture d‘agence : nouveaux rapports de force des tigreaux asiatiques est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 355 jours

Covid-19 : la France a subi la plus forte chute d'activité du BTP de toute l'UE

CONJONCTURE. A cause du confinement sanitaire, le niveau de production du secteur de la construction a chuté de 12% dans l'Union européenne au mois de mars. Mais l'Hexagone détient un triste record : avec -40% par rapport à février 2020, il s'agit de l'Etat-membre qui a subi la dégringolade la plus importante.
Il y a 4 ans et 355 jours

Énergie et changement climatique : quel héros de l'efficacité énergétique êtes-vous ?

Une campagne qui va de paire avec les préoccupations gouvernementalesAlors la pandémie du Covid-19 reste au cœur des débats actuels, la question du réchauffement climatique n'en demeure pas moins cruciale. L'efficacité énergétique est une priorité nationale. Le gouvernement et les entreprises poussent les particuliers à prendre conscience de leurs bonnes et mauvaises habitudes. Il s'agit maintenant d'accompagner les ménages en les aidant à adopter les bons réflexes, depuis les petits gestes du quotidien jusqu'aux travaux de rénovation énergétique.La question de la rénovation énergétique a d'ailleurs constitué l'un des grands axes des propositions transmises au Gouvernement le 10 avril dernier par les citoyens qui ont participé à la Convention pour le climat en demandant aux autorités d'aller plus loin dans leurs démarches.Ces objectifs sont partagés par ROCKWOOL, leader mondial de l'isolation en laine de roche, qui est particulièrement investi sur les enjeux liés au changement climatique et à l'efficacité énergétique. Ses produits sont en effet parmi les plus efficaces pour l'isolation thermique. Mais ROCKWOOL a décidé d'aller au-delà en initiant une campagne de sensibilisation auprès du grand public.Approfondir de manière ludique ses connaissances en matière d'efficacité énergétiqueCe module d'e-learning propose d'améliorer les connaissances sur l'efficacité énergétique et de découvrir comment lutter contre le changement climatique tout en s'amusant. Après avoir suivi la partie théorique et avoir répondu au quiz, les utilisateurs se voient assigner un « niveau d'héroïsme » en fonction de leurs connaissances.Comment fonctionne la plateforme ?Destinée à tous, ado et adultes, particuliers et professionnels, le module d'e-learning se divise en 2 quiz d'une durée d'environ 10 minutes, portant l'un sur l'efficacité énergétique et l'autre sur la rénovation énergétique. Une fois les quiz effectués, un score total est attribué, permettant ainsi au participant de connaitre son degré de connaissances sur les thématiques proposées. Autre élément notable : la plateforme offre également la possibilité de se mesurer à ses amis, collègues ou à sa famille.Le participant est d'abord invité à développer ses connaissances sur le concept d'efficacité énergétique : en quoi est-elle essentielle à l'atteinte de nos objectifs climatiques ? Comment l'améliorer ? Quel est le lien avec les énergies renouvelables ? On trouve réponse à ces questions tout en apprenant à maitriser le terme. La seconde étape vient compléter la première en se concentrant davantage sur l'importance de la rénovation énergétique dans la lutte contre le changement climatique.Le saviez-vous ? : la rénovation énergétique est la solution la plus efficace face au changement climatique. Là encore, une série de questions/réponses vient apporter tous les éléments justifiant cette affirmation.Mettre fin aux idées reçues en matière d'efficacité énergétiqueIdée reçue N°1 : Associer carburants « verts » et énergies renouvelables est le moyen le plus économique et efficace pour atteindre les objectifs climatiques. Faux : le moyen le plus efficace pour atteindre ces objectifs reste avant tout la diminution de la consommation d'énergie.Idée reçue N°2 : Les énergies renouvelables sont plus rentables que les énergies fossiles. Faux : selon une étude d'Agora, le coût total d'approvisionnement énergétique avec 95% d'énergies renouvelables est similaire aux systèmes d'approvisionnement basés sur les énergies fossiles. Qu'elle provienne d'énergies renouvelables ou de carburants fossiles, il vaut mieux économiser l'énergie.Idée reçue N°3 : Réduire les transports serait le meilleur moyen de réduire les émissions de CO2. Faux : Selon tous les scénarios à faible émission de carbone, augmenter le rendement énergétique aura le plus gros impact sur la réduction de ces émissions.Idée reçue N°4 : La production énergétique à partir d'énergies renouvelables n'a pas d'empreinte carbone. Faux : elle existe belle et bien. De plus on estime qu'économiser de l'énergie grâce à l'isolation en laine de roche a une empreinte carbone 14 fois inférieure à celle de la production d'énergie éolienne et 25 fois inférieure à celle obtenue à partir des panneaux solaires.Et vous, quel héros de l'efficacité énergétique êtes-vous ?Le module est accessible via ce lien
Il y a 4 ans et 356 jours

Les architectes et artisans alertent le gouvernement sur la situation économique préoccupante du secteur

En effet, dans cette ordonnance, le Gouvernement considère une reprise à 100% du secteur de la construction et, de fait, impose que les délais d’études et de construction soient inchangés, en dépit de la prolongation de l'état d'urgence sanitaire.Les organisations professionnelles de la Maîtrise d’Œuvre et les entreprises artisanales du secteur estiment que les conditions de production dégradées, qui vont hélas perdurer durant l’été, ne permettront pas de tenir les délais de livraison. Financièrement, la question des surcoûts liés à la prise en compte du rallongement des plannings d’études et des chantiers, et liés à l’application des mesures sanitaires liées au Covid-19, n’est pas réglée et est non négligeable.Le secteur réaffirme sa volonté d’être consulté et de participer à un dialogue préalable avant toute ordonnance, afin d’éviter toute erreur dommageable à l’ensemble de ses entreprises. Parallèlement au maintien des dispositifs d’aides aux entreprises pour dépasser cette crise, le secteur demande la prise en compte de la date de fin de l'état d'urgence sanitaire dans les plannings des opérations.Si le texte reste en l'état et si les pénalités de retard sont appliquées, le résultat sera catastrophique à l’automne pour toutes les entreprises du secteur. Les fédérations redoutent l’effet domino qui sera terrible sur les défaillances d’entreprises de la Maîtrise d’Œuvre et du Bâtiment.Consultez ici la lettre du 30 avril adressée au Premier Ministre et signée des présidents des 5 fédérations, Régis Lambert pour l’UNGE, Patrick Liébus pour la CAPEB, Jean-Michel Woulkoff pour l’UNSFA, Dominique Millet pour le SYNAMOME et Frédéric Lafage pour la Fédération CINOV.
Il y a 4 ans et 356 jours

Avec +87% de factures impayées, la trésorerie est à nouveau un enjeu crucial pour les entreprises

Pour la première fois, l'étude « Culture cash : enjeux et perspectives de la Direction Financière » combine la perception des Directions Financières avec des données concrètes issues des comportements de paiement de plus de 1,3 million d'entreprises en France. Cette étude sur la culture du cash apporte plusieurs grands enseignements pour le Directeur Financier post-Covid-19 en France :Environ 3,5 factures sur 10 sont échues avec plus de 10 jours de retard, versus environ 2 sur 10 avant le confinement ;Le nombre de factures payées de manière hebdomadaire chute à environ 680,000 factures versus une moyenne de 780.000 avant la période du confinement, soit 12% de baisse ;Les entreprises fournissant des services et de la prestation intellectuelle subissent des retards de paiement plus importants. A l'inverse, les entreprises délivrant des biens ou du transport ont des délais plus courts ;Une meilleure implication des fonctions opérationnelles ainsi qu'une utilisation plus poussée des technologies d'automatisation et d'intelligence artificielle figurent parmi les principales pistes pour optimiser la culture cash.A l'évidence, la crise économique due au Covid-19 aura donné à la Direction Financière une nouvelle dimension. Habituellement garante de la performance de l'entreprise, elle concentre, plus que jamais, ses ressources sur la pérennité de son activité par un ajustement quotidien de la trésorerie.« La crise économique sans précédent que nous traversons replace la culture cash au centre des préoccupations des entreprises et de leurs dirigeants, à l'heure où l'accès au crédit se tend et où les organisations cherchent à préserver leurs liquidités. L'étude que nous avons conduite met en lumière le nouveau rôle que sont amenées à jouer les Directions Financières au sein de leur organisation, véritables partenaires stratégiques du dirigeant d'entreprise dans ce contexte exceptionnel », analyse Baréma Bocoum, Associé Restructuring / Deal Advisory chez KPMG France.« Trop longtemps considéré comme une variable d'ajustement du ressort exclusif d'une poignée de spécialistes, le cash doit, lui aussi sortir de son long confinement. Alors que nous assistons à une véritable crise de confiance clients-fournisseurs dans toute l'Europe, il est désormais urgent que toute l'entreprise s'empare de ce sujet hautement stratégique. La capacité des Directeurs Financiers à diffuser les outils de pilotage collaboratifs de la relation client, en s'appropriant notamment les technologies d'analyse prédictive et d'automatisation, sera un atout capital pour éviter d'amplifier l'onde de choc de cette période inédite. Cette étude sans précédent arrive à point nommé pour les y aider », observe Olivier Novasque, PDG de Sidetrade.11 jours : c'est le retard moyen constaté en matière de délai de paiementL'étude KPMG France et Sidetrade révèle une vision fine des comportements de paiement inter-entreprises sur la période de janvier 2017 à février 2020 :Près d'un tiers des factures émises sur la période ont une échéance à 30 jours, et seulement 13,2% une échéance à 60 jours ;Le délai contractuel moyen de paiement des clients (ou DSO) est de 37 jours et le retard moyen constaté de 11 jours.Or, la crise du Covid-19 et l'impact du confinement ont d'ores et déjà des conséquences majeures sur les délais de paiement, qui viennent remettre la gestion du cash au centre de la stratégie globale de l'entreprise. Les chiffres présentés ci-dessous sont issus des données transactionnelles extraites de la plateforme Sidetrade et forment un échantillon de 15 millions de factures entre le 30 décembre 2019 et le 11 avril 2020.Augmentation de 4 points du nombre de factures impayées à plus de 10 jours ou payées avec plus de 11 jours de retard ;Chute de 12% du nombre de factures payées de manière hebdomadaire durant la période de confinement.Dans ce contexte, KPMG a modélisé une étude d'impact présentant, pour une entreprise industrielle avec des clients BtoB, la situation de trésorerie durant les 3 phases identifiées de la crise (confinement, reprise d'activité post-confinement et sortie de crise modélisée à partir de novembre 2020). Les scénarios envisagés permettent d'identifier 4 enjeux majeurs pour les entreprises :Des impacts financiers et opérationnels ;Un pilotage du cash minutieux ;Des leviers clés à activer ;Des axes d'amélioration de la performance à plus long terme.Top 3 des secteurs les plus impactés par les retards de paiement : L'Éducation, l'Hébergement et la RestaurationSur la période de janvier 2017 à février 2020, certains secteurs de l'économie sont plus sensibles aux problématiques de recouvrement et d'optimisation du poste client par essence. Les termes de paiement accordés tendent majoritairement vers 30 jours, ce qui est conforme à la LME et la Loi Macron.Le délai de paiement de 60 jours nets ne concerne qu'environ 11% des entreprises étudiées. Cette pratique se raréfie, même auprès des grands comptes.Le délai de paiement de 60 jours nets est plus fréquemment utilisé par les secteurs tels que : services administratifs, industries manufacturières, ventes de biens et matériels pour l'automobile.Néanmoins, les termes de paiement se contractent mais le comportement de paiement reste stable, créant un retard de paiement moyen de 11 jours.Côté fournisseurs, certains secteurs (comme celui des entreprises délivrant des biens ou du transport) bénéficient de délais plus courts. Cela tient au pouvoir de négociation / blocage plus important dans leur cas, ainsi qu'à la réglementation (Loi Gayssot). En revanche, ce sont les secteurs de l'Éducation, de l'Hébergement et de la Restauration qui subissent des retards de paiement plus importants.Côté acheteurs, ce sont les secteurs de la Production et distribution d'énergie, ainsi que les Services financiers qui subissent des retards de paiement significatifs.Quelles pistes pour optimiser sa culture cash ?L'intégration des fonctions opérationnelles au sein des Comités Cash est un facteur clé de succès. Celles-ci permettent d'anticiper les risques de tensions de trésorerie et améliorent sensiblement la qualité des prévisions, ainsi que l'accélération du cash. Ainsi, 50% des Directions Financières interrogées déclarent posséder des prévisions de cash intégrant les fonctions opérationnelles et 70% justifient la qualité de la culture cash de leur entreprise par le niveau d'implication des opérationnels.« Les entretiens menés avec les Directions Financières confirment l'importance de l'implication des opérationnels pour atteindre un bon niveau de performance cash. Paradoxalement, seulement 25% des Directions interviewées indiquent réaliser des « Comités Cash » réguliers et structurés. Une meilleure implication de l'ensemble des acteurs opérationnels de l'entreprise, couplée à l'appui des outils technologiques, représentent un levier puissant qui permet d'améliorer la stratégie économique de l'entreprise », complète Charles Durand, Directeur de Missions Restructuring / Deal Advisory chez KPMG France.L'étude met en avant 4 best practices pour une diffusion de la culture cash optimale au service de l'efficacité financière :S'inscrire dans la stratégie de la direction générale ;Mettre en place des indicateurs expliqués, partagés et communiqués ;Créer un système d'incentive financier aligné avec l'objectif ;Mettre en place des Comités Cash structurés au bon niveau et à la bonne fréquence.Enfin, et dans un contexte désormais post-covid-19, le Directeur Financier doit s'appuyer sur le numérique pour partager la culture du cash.L'analyse des données transactionnelles via les nouvelles technologies (process mining et data analytics) permet de mettre en lumière les gisements d'opportunités et de répondre aux besoins des Directions Financières (digitalisation du processus de facturation et robotisation du processus de recouvrement, mise en place d'un outil intégré permettant d'optimiser les prévisions de trésorerie…).Les technologies Cloud contribuent également à une digitalisation rapide du processus de gestion du poste client et à une diffusion accélérée de l'information auprès de tous les acteurs en charge d'un client.
Il y a 4 ans et 356 jours

Covid-19 : L'UNICEM présente au gouvernement des mesures pour une relance résiliente de l'activité

Dans ce contexte inédit, l'UNICEM a proposé au gouvernement, il y a quelques jours, des pistes d'action pour garantir la reprise de l'activité avec des mesures de court terme.Dans la continuité, l'UNICEM a élaboré des propositions pour un plan de relance de l'activité à moyen et plus long terme.Aujourd'hui, la fédération insiste sur la nécessité d'assurer une relance cohérente avec les enjeux de transition écologique et l'adaptation des villes et des territoires au changement climatique, tout en accentuant notre résilience et en tirant les enseignements de cette crise, avec une place toujours plus importante accordée à la responsabilité sociale des entreprises.L'UNICEM invite le gouvernement à décider la mise en œuvre de mesures fortes et concrètes, parmi lesquelles :Réaliser des infrastructures et des aménagements collectifs nécessaires à un développement de l'économie compatible avec le respect de l'environnement et la santé des concitoyensLa construction et les travaux publics doivent être relancés en suivant deux priorités :Un ambitieux programme d'entretien et de rénovation :des infrastructures routières structurantes, y compris les ouvrages d'art, des voies navigables et du réseau ferroviaire afin de permettre une augmentation du trafic marchandises ;du patrimoine historique bâti, domaine important pour l'industrie française de la pierre ornementale, et la sauvegarde de savoir-faire nationaux.Un plan d'investissement massif en faveur :de l'extension et la rénovation des infrastructures nécessaires à la réalisation des missions de service public (hôpitaux, EHPAD, établissements scolaires, centres de recherche et cités administratives…) ;de l'extension des infrastructures adaptées aux nouvelles mobilités (infrastructures cyclables, transports en commun urbain et interurbain, mobilités électrique ou hydrogène, développement de la mobilité connectée et autonome) ;de la modernisation et du développement du parc de logements sociaux ;de la construction d'ouvrages qui favorisent la résilience de nos villes face aux inondations et aux vagues de chaleur ;du développement des contournements urbains pour améliorer la sécurité des populations et la qualité de l'air dans les villes et villages.Faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et le mieux-disantL'UNICEM souhaite que soit réengagé le débat quant aux règles européennes des marchés publics afin que la commande publique puisse favoriser, lorsque cela est possible, le recours aux produits et matériaux locaux ou à des entreprises engagées dans une démarche responsable (labels RSE, ISO 14 001, ISO 26 000, labels sectoriels…).Accélérer le développement de l'économie circulaireLa filière de recyclage et de valorisation des déchets inertes du bâtiment est équilibrée économiquement et performante sur le plan environnemental. Le taux de recyclage de la filière dépasse les objectifs de la directive européenne : le seuil des 70% de recyclage et valorisation est d'ores et déjà atteint. Les déchets recyclables sont recyclés à hauteur de 80% et ils couvrent 28% des besoins en granulats pour la construction. L'UNICEM propose d'aller encore plus loin dans la performance du recyclage en s'appuyant sur ce modèle qui fonctionne. La fédération est prête à contractualiser avec les collectivités et les pouvoirs publics un objectif d'amélioration de la couverture du territoire en points de collecte visant à atteindre en trois ans un taux de recyclage de 95%. Elle a déjà commencé à agir dans cette direction en signant une convention avec la CAPEB pour accompagner les artisans dans l'amélioration du recyclage des déchets du bâtiment et la lutte contre les dépôts sauvages.Garantir une fiscalité environnementale réellement favorable à la transition écologique et profitable à tous les territoiresLes entreprises adhérentes à l'UNICEM sont convaincues de la nécessité d'une fiscalité incitative, cohérente avec les moyens humains, matériels et financiers dont elles disposent, en faveur de l'atteinte des objectifs de l'Accord de Paris. Cette fiscalité incitative, ou ayant vocation à susciter une évolution des pratiques en faveur de l'environnement, doit cependant être soumise à l'existence d'une alternative à ces dernières.L'UNICEM propose qu'une part significative des taxes environnementales soit réorientée vers les territoires qui accueillent leurs activités. Ceci constitue un préalable nécessaire :A l'acceptabilité, donc la pérennité, des activités industrielles ;Au maintien des budgets de nos communes, donc à leur investissement dans les leviers humains et infrastructurels sources de valeurs pour l'ensemble de notre pays. « Avec ce plan pour une relance résiliente, notre ambition est de proposer au gouvernement des mesures fortes et concrètes qui permettraient au tissu économique de rattraper une partie de l'activité perdue et d'accélérer la transition écologique et l'adaptation de nos villes et de nos territoires au changement climatique », conclut Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM.
Il y a 4 ans et 359 jours

Un nouveau président chez BDR Thermea France

Christophe de Fitte prend la direction générale de la filiale française du fabricant d'équipement pour le confort thermique et la production de l'eau chaude sanitaire.
Il y a 4 ans et 359 jours

Un nouveau directeur général pour BDR Thermea France

CARNET-NOMINATION. BDR Thermea France, fabricant d'équipement pour le confort thermique et la production de l'eau chaude sanitaire, annonce la nomination d'un nouveau directeur général France. Découvrez son parcours.
Il y a 4 ans et 359 jours

Du mobilier urbain en bambou à Marseille

Depuis quelques mois, un ensemble de petits mobiliers urbains parés de bambou orne la cité phocéenne pour le confort de ses habitants.  Dessinées par l’agence D&A (Devillers et Associés) développées, fabriquées et posées par la société SERI, leader du petit mobilier urbain, ces structures modulables allient solidité et élégance d’une structure en acier et d’une assise en bambou MOSO®. Baptisée PACHA, la nouvelle gamme de mobiliers modulables comprend une table de pique-nique, des bancs et banquettes, des chaises et tables basses dans un style contemporain, voire intemporel, aux finitions qualitatives et naturelles.  Une solution technique autour de l’acier et du bambou Développée dans le cadre d’un appel d’offres, la gamme de petits mobiliers urbains baptisée PACHA représente une solution pérenne pour résister aux intempéries sans accuser les outrages du temps. « L’entretien constitue l’un des points sensibles d’une assise et nous recherchions un matériau performant qui puisse répondre à cette problématique. Nous avons développé en collaboration avec l’agence D&A une solution technique fabriquée en France qui se démarque par la qualité du piétement en acier et de l’assise en bambou MOSO®, un matériau durable avec une longévité exceptionnelle. Cette solution s’est démarquée sur un certain nombre de points, en particulier la résistance et la durabilité qu’elle peut offrir avec une classe d’emploi 4, mais également sa dureté qui permet par exemple, de minimiser la taille du renfort central du banc, et ainsi, de gagner en esthétisme. » commente Stanislas PHILIPPE, Directeur Commercial chez SERI. Un procédé naturel et unique de thermo-traitement à 200°C appliqué sur la gamme MOSO® Bamboo X-treme® lui confère la plus haute classe de durabilité possible selon les normes européennes. L’un des grands avantages concerne son faible entretien. Etant donné que les propriétés ignifuges sont obtenues par le procédé de haute densité et le procédé thermique, il n’est pas nécessaire de procéder à un traitement ultérieur pour conserver ses caractéristiques. Résistants aux intempéries, les tasseaux Bamboo X-treme® sont également moins sensibles au vandalisme que de nombreux bois d’usage courant grâce à leur dureté. Enfin, la gamme PACHA a été créée avec une seule section de carrelets Bamboo X-treme (40*60) ce qui facilite l’entretien des différents mobiliers. Le choix de la solidité et de la performance environnementale Le choix du bambou MOSO® fait également écho au modèle de fabrication vertueux de SERI. Grâce à sa croissance rapide (jusqu’à 1m par jour) mais aussi parce qu’il dispose de propriétés avantageuses et supérieures à la majorité des bois, le bambou MOSO® est l’une des alternatives les plus prometteuses pour le développement durable. Sa culture ne provoque pas de déforestation et durant sa croissance, le bambou MOSO® capte plus de CO2 que l’émission produite durant l’ensemble de sa production et de son transport. Les bambous MOSO® ont un bilan carbone neutre sur l’ensemble de leur cycle de vie. Le bambou MOSO® est également facile à recycler, il peut être utilisé comme matière première pour faire des panneaux agglomérés ou brûlé dans une centrale d’énergie thermique ou dans un site de biomasse pour produire l’électricité. Enfin, fabriqués dans des usines ISO 9001 et ISO 14001, les produits sont conformes aux normes les plus strictes en matière de qualité, de sécurité et de protection de l’environnement.   À propos de D&A (Devillers & Associés) Fondée par Christian Devillers, Equerre d’Argent, Grand Prix de l’urbanisme, l’agence D&A dispose de compétences diversifiées pour répondre de façon globale et à toutes les échelles aux demandes de la ville d’aujourd’hui dans une dynamique multiscalaire et multidisciplinaire : du grand territoire aux villes et aux quartiers en renouvellement ou en reconversion, du traitement paysager et urbain des infrastructures de transport aux ouvrages d’art et de l’architecture … au mobilier urbain ! À propos de SERI La société SERI, issue des fonderies de Châtellerault, a été créée en 1921 par Jean LENOIR. Forte d’une expérience acquise dans la fabrication de produits industriels de grande qualité et toujours à l’écoute de son environnement, l’entreprise a développé son savoir-faire pour devenir depuis 1979 la référence comme concepteur et fabricant de mobilier urbain. Aujourd’hui, les collectivités locales, les bureaux d’études, les architectes et designers reconnaissent les compétences de SERI pour la conception et la fabrication industrielle de mobiliers urbains. SERI est considéré comme le spécialiste des grands aménagements urbains. www.seri.fr À propos de Moso Avec une expérience de près de 20 ans, MOSO® international est le pionnier des solutions innovatrices en bambou pour l’intérieur comme l’extérieur et le seul producteur de bambou à intervenir mondialement. Basé aux Pays-Bas, MOSO® international possède des bureaux en Espagne, en Italie, en Afrique du Sud, en Chine, aux Etats-Unis et aux Emirats Arabes Unis et compte 80 collaborateurs au total. www.moso.eu/fr  
Il y a 4 ans et 360 jours

Covid-19 : l'ingénierie alerte sur un risque de l'effondrement de l'économie

Alors que 70% des entreprises d'ingénierie enregistrent une chute de leurs prises de commandes publiques et privées, 90% d'entre elles anticipent un ralentissement durable de leur activité et craignent un effondrement économique global. L'ingénierie intervient dans tous les domaines d'activité (aéronautique, automobile, environnement, construction, BTP, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.) et dès les phases d'études et de conception.« "Quand le bâtiment va, tout va." Qui n'a jamais entendu cette phrase ? Ce que l'on sait moins, en revanche, c'est que quand l'ingénierie ne va pas, c'est l'économie toute entière qui n'ira pas, à moyen et long terme. L'ingénierie intervient à toutes les étapes des projets industriels et de construction et ce, dès leur genèse. 50% de projets d'ingénierie en moins aujourd'hui, c'est 50% de construction et d'installations en moins demain dans le BTP, l'industrie, l'énergie, etc. Notre secteur est un indicateur avancé de tendance de l'activité économique et du monde de demain. » explique Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie.Une profession touchée de plein fouet par la crise…L'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets. Gel des contrats, suspension des appels d'offres en cours, report du second tour des élections municipales… Le baromètre révèle que 90% des entreprises d'ingénierie anticipent une baisse de leur activité au second semestre 2020 et plus d'1 entreprise sur 2 estime que cette contraction excédera 50%. Cela s'explique principalement par la baisse des commandes aussi bien dans le secteur privé que public, qui touche 70% des répondants.Pour préserver l'emploi et maintenir leur force de frappe, les entreprises d'ingénierie ont recouru massivement au télétravail, chaque fois que cela était possible. 54% de leurs collaborateurs sont ainsi en télétravail, mais avec un taux d'occupation qui s'amenuise au fil des mois. Et 30% d'entre eux sont désormais au chômage partiel.Le baromètre met également en lumière des problématiques de trésorerie pour les ingénieristes, qui sont des sociétés de services intellectuels sans réserve financière et qui ne peuvent pas stocker leur production. 62% des répondants ont demandé des délais de paiement pour les échéances sociales et/ou fiscales, 33% ont eu recours aux fonds de solidarité et 23% au prêt garanti par l'État. Plus d'1 entreprise sur 2 sera en difficulté de trésorerie sous 6 mois, sans reprise de l'activité économique.Notons que la mise en place des mesures de sécurité sanitaire en vue de la reprise entrainera des coûts supplémentaires, pouvant atteindre pour une entreprise 200€ par salarié par mois.…qui alerte sur les risques d'une reprise trop lente de l'activité économiquePartenaires des donneurs d'ordre publics et privés, les entreprises d'ingénierie sont mobilisées pour préparer l'après-crise et 60% d'entre elles ont déjà préparé un plan de relance. Dans ce contexte d'incertitudes et de gel des commandes, elles anticipent néanmoins un redémarrage économique lent et étalé sur plusieurs mois. Pour plus d'un tiers des entreprises, celui-ci n'aura pas lieu avant au moins un an. Une reprise jugée bien trop lente par la profession et qui mettrait en danger l'ensemble des filières économiques.Pierre Verzat explique : « Maîtres d'ouvrages et industriels doivent à tout prix maintenir leurs projets d'investissement, sous peine d'asphyxier l'ensemble du tissu économique de nos territoires et d'entrainer la disparition de beaucoup d'entreprises, souvent des PME, qui créent de l'emploi en local. »Pour un plan de relance qui garantisse le maintien de l'activité économique et soutienne la santé économique des entreprises Pour amorcer la relance, les entreprises d'ingénierie appellent à travers leur fédération professionnelle à :Garantir un maintien de l'activité économique, à travers :La mise en place des conditions de soutien à la commande publique : Relever le seuil de dispense de procédure pour la passation des marchés publics de prestations intellectuelles actuellement à 40K€, à 100K€ HT, jusqu'à la fin de la crise sanitaire.Garantir le bon fonctionnement des Commissions d'appels d'offres.Proroger d'un an les accords-cadres signés avec les acheteurs publics, expirant dans le courant de l'année 2020La simplification et l'accélération des procédures administratives pour favoriser la relance économiqueAssouplir de manière transitoire la règle du plafonnement des évolutions de contrats de prestations intellectuelles.Accélérer l'adaptation de l'administration au télétravail et plus largement la dématérialisation des procédures administrativesSoutenir la santé économique des entreprises en garantissant un niveau suffisant de trésorerie et un accompagnement vers la repriseProtéger la trésorerie des entreprises pour absorber le choc lié à la crise du Covid-19Garantir l'application de la réglementation concernant les délais de paiement afin d'alimenter la trésorerie des entreprisesPoursuivre les projets en phase travaux en autorisant les surcoûts de travaux liés à la réorganisation des chantiers, du fait du Covid-19 Accompagner les entreprises vers la reprise d'activitéPrévoir des modalités de sortie graduelle du dispositif exceptionnel d'activité partielle après le 31/12/20.Proposer des outils d'accompagnement aux entreprises en difficulté ou souhaitant être coachées pour la reprise.Développer l'innovation pendant la période de crise sanitaire à travers des mécanismes dédiés comme le Crédit impôt recherche (CIR).Retrouvez l'intégralité de la contribution de Syntec-Ingénierie.*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 27 avril. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 4 ans et 360 jours

La filière terre cuite reprend ses chantiers

Après la parution d’un guide de bonnes pratiques pour assurer la reprise de la production des tuiles et briques, la filière terre cuite accompagne la reprise progressive des chantiers.
Il y a 4 ans et 361 jours

Covid-19 : l'immobilier à l'épreuve ?

Pour Pierre Mattei, Président de Keys REIM et Claire Flurin, Directrice R&D de Keys AM, le développement des tendances people-centric, à l'œuvre avant la crise, devraient se poursuivre.Au sein de son véhicule R&D « Curiosity is Key(s) » notamment, le groupe Keys AM travaille à mieux comprendre les utilisateurs et leurs usages. Il tente ainsi d'anticiper les façons que nous aurons d'habiter, de travailler, d'apprendre, de nous déplacer, pour inventer des formules immobilières qui créent plus de valeurs, plus de performances. Des missions qui apparaissent essentielles aujourd'hui.Le groupe Keys AM livre ainsi son analyse sur les marchés des bureaux et commerces, de l'hôtellerie et de l'habitat.1. De nouvelles façons de travailler, produire et consommer pour l'immobilier en général ?Cette crise sanitaire démontre plus que jamais notre intérêt à observer et comprendre les comportements humains, afin de faire évoluer avec justesse et coordonner bâti en besoins des utilisateurs. Cela semble évident mais il faut le rappeler : dans l'immobilier le client final est bien l'humain.Plus de télétravailleurs à l'avenirL'expérimentation actuelle du télétravail en masse influencera probablement la demande en bureaux post Covid-19. Déjà en 2017, la France comptait en moyenne 5 à 6 % de travailleurs à distance quand le Luxembourg en totalisait 10 %. Des chiffres qui semblent croître de 20 % tous les cinq ans selon Eurostat. En revanche, les salariés sont plus nombreux à télétravailler occasionnellement : 25 % en 2017 et 29 % en 2019 selon une enquête Ifop pour Malakoff Médéric Humanis.La pandémie et le confinement à l'œuvre devraient confirmer cette tendance : il est désormais raisonnable de penser qu'à court terme une part plus importante de Français auront recours au télétravail, en particulier ceux qui travaillent loin de leur domicile.Cette donne, incitera sans doute les employeurs à ajuster leurs besoins en surface locative dans la période d'après crise sanitaire. A court terme au moins, on peut s'attendre à ce que de plus en plus de bureaux se composent de moins d'un poste physique par salarié.De manière générale, on peut s'attendre à un renforcement des typologies d'aménagement de type co-working ou flex-working. Mais attention, tout le monde n'est pas en capacité de travailler de façon flexible, encore moins à distance, ces évolutions ne sonneront donc pas la fin du bureau plus traditionnel.Cela renforce les exigences d'investissement des fonds gérés par Keys REIM, société de gestion de portefeuille du groupe Keys AM en matière de localisation évidemment, mais aussi de capacités et d'adaptabilité à des besoins différents, et donc de réversibilité des actifs. Plus que jamais nos immeubles doivent devenir des lieux de destination dans lesquels on a envie de se rendre.Inclure dans les attentes ESG de nouveaux critèresLe groupe Keys AM anticipe une réflexion plus poussée de la part de tous les professionnels de l'immobilier sur la qualité « sociale » des bâtiments, et donc sur la manière dont ils sont exploités, ou dont ils facilitent, ou protègent, les interactions par exemple. En matière environnementale, on pourrait imaginer que les métiers de l'immobilier intègrent des mesures systématiques de l'empreinte carbone de leurs actifs par exemple. Nous évaluerons peut-être aussi l'impact direct de la centralisation de notre économie sur la capitale et les grandes villes. A ce sujet, l'économiste de l'Ecole Supérieure des Professions Immobilières (ESPI) Carmen Cantuarias, pointe le lien causal entre l'exode urbain durant la crise sanitaire et la perte de la biodiversité.Enfin, l'impact des actifs sur la santé, l'environnement, l'économie locale va certainement préoccuper les utilisateurs finaux et donc les investisseurs. Le secteur de l' « impact investing », explicite et concret, pourrait ainsi gagner en attractivité.D'autres façons de construire l'immobilier ?En matière de production du parc immobilier lui-même, il faut se projeter mais nuancer : oui la construction modulaire, hors-site et le bois vont continuer à se développer car ils présentent des qualités intrinsèques importantes. Et selon Radmila Pineau, également économiste à l'ESPI, ces secteurs bénéficieront sûrement de la crise car ils sont porteurs de résilience pour le secteur de la construction dans le contexte actuel. On peut donc s'attendre à une montée en puissance du bâti réversible ou modulable. Néanmoins, tous les bâtiments ne seront pas demain imprimés en 3D, ni construits par des robots.Et les typologies commerciales ?Déjà en 2019, quelques pure players « online », comme Casper, Warby Parker, AMPM ou Made.com, avaient décidé d'ouvrir des magasins physiques pour une expérience de marque plus palpable. Cette tendance du « retour au street retail » pourrait se confirmer voire même s'accélérer. Le marché espère donc un regain d'intérêt pour le commerce « brick & mortar » en sortie de crise.2. Le segment hôtelier : des valeurs qui rassurentRebond escompté pour le tourisme d'affairesCertains affirment que les déplacements professionnels pourraient bien être impactés par le déploiement rapide et généralisé des technologies de visioconférence, engendrant une baisse des réservations hôtelières. Il faut néanmoins nuancer cette déclaration, car si les milieux des affaires s'organisent, en 2018 et 2019, le marché des business travelers était en plein boom alors que les solutions de visioconférence existaient déjà. Selon l'édition 2019 du Baromètre + Européen du Voyage d'Affaires réalisé par American Express Global Business Travel, les dépenses liées aux voyages d'affaires ont crû de 3,4% en 2018, après avoir augmenté de 3,1% en 2017.A ce jour encore, la rencontre humaine reste un accélérateur de business, en particulier entre entreprises de cultures différentes. Le contact direct reste essentiel pour finaliser un projet ou un contrat. Dans les prochaines années, la demande en hôtellerie pour les voyages d'affaires connaîtra donc quelques évolutions, mais le groupe Keys AM reste confiant sur le maintien d'une bonne dynamique.Les enseignes hôtelières reconnues seront plus résilientes face à cette crise sanitaireLa démocratisation du télétravail associée à la modernisation récente des concepts d'hébergement moyens et longs séjours devrait contribuer à booster le mouvement nomade en France, déjà développé chez les anglo-saxons. Un fonds conseillé par Keys REIM a d'ailleurs investi dans Outsite un opérateur d'hébergements de co-living et co-working dédiés aux travailleurs mobiles et digital nomades, dont les réservations reprennent déjà leur cours, avec, certes, une clientèle plus locale qu'internationale pendant cette phase de confinement généralisé.La crise met en valeur l'importance et le pouvoir des marques qui donnent confiance et affichent des valeurs auxquelles les utilisateurs se raccrochent. A cet égard les particuliers qui louent ou sous-louent leurs biens sur des plateformes comme Airbnb souffrent durement de la période de confinement, car beaucoup ont peu de moyens de rassurer le client voyageur sur leur capacité à mettre en œuvre des règles d'hygiène strictes. Les hôtels reconnus et leur politique sanitaire pourraient rassurer davantage les clients. A court terme, on imagine que ces locations meublées en « peer-to-peer » muscleront leurs standards de gestion et insisteront sur la richesse des possibilités de rencontres qu'elles proposent. Entretemps, les résidences de tourisme et appart-hôtels pourraient permettre de maintenir la distanciation sociale en vacances.Une industrie du voyage plus écolo ?On peut enfin se demander si la prise de conscience environnementale généralisée en 2019 ancrera des habitudes de voyage plus écologiques : voyager moins et moins loin, privilégier des hôtels engagés en matière d'ESG, décarboner ses voyages, etc. A ce stade, tout est imaginable.3. Le marché de l'habitat : vers une plus grande diversification de l'offreUne chose est sûre : la crise sanitaire souligne l'importance d'un habitat de qualité, dans sa forme spatiale mais aussi sociale. Et parce que, dans le sillon du progrès technologique, les usages évoluent et ce de plus en plus vite, la diversification de l'offre « habitat » se faisait déjà ressentir ces dernières années. Deux constats majeurs valent le coup d'être soulignés : (i) la problématique grave de l'accessibilité au logement face aux prix en hausse, et (ii) la grande rigidité de l'offre disponible face aux exigences de mobilité de notre époque.L'opportunité de développer de nouveaux produitsCes marqueurs et la crise sanitaire en cours créent donc une réelle opportunité pour développer de nouveaux produits. Le groupe Keys AM porte son attention sur quatre gammes de produits très concrètes, qui si elles réussissent le pari de l'accessibilité à tous, sauront vraisemblablement répondre aux trois enjeux phares de coût, flexibilité et lien humain :les typologies partagées dans le résidentiel, de type co-living, résiliente à la crise et donc que l'on attend renforcées en sortie de crise;les solutions d'hébergement mixtes où l'on vit, travaille et se divertit, avec, par exemple, un café co-working au rez-de-rue et une crèche ou salle de sport au rez-de-jardin; les solutions contractuelles qui ne sont ni des baux résidentiels ni des actes de propriété mais qui donne accès à un usufruit plus flexible, comme la dissociation de propriété, le co-investissement, le crédit-bail logement, ou le viager collaboratif.les résidences locatives gérés comme les built-to-rent ou PRS anglosaxons qui allient offre servicielle et qualité du bâti pour une expérience résidentielle réussie.Développement des zones rurales : vers un renforcement de la demande ?Beaucoup s'expriment sur l'exode urbain qui suivrait cette crise du Covid-19. Conduira-t-elle vraiment certains citadins à quitter les grandes villes et leurs logements parfois étroits pour aller vivre en milieu plus rural ? Peut-être, mais dans quelle proportion ? La crise renforcera-t-elle l'attractivité des métropoles régionales ? Beaucoup plus probable, d'autant plus que déjà en 2011, l'INSEE recensait 29% de jeunes Parisiens et 27% des plus de 60 ans de la capitale comme pratiquant la double résidence.Selon l'économiste de l'ESPI Carmen Cantuarias, la demande sociale de « néo-ruraux » génère des difficultés environnementales, car la population se déplace avec les mêmes habitudes de consommation et crée des pressions dans les milieux ruraux. Il faudra donc veiller à ne pas céder à la tentation de développer, en milieu rural, des morceaux de villes à la façon « éco-quartiers ». Car même si ces derniers présentent beaucoup de qualités, l'artificialisation accrue des sols non urbanisés français aurait des conséquences graves sur notre biodiversité.Quoiqu'il en soit, les politiques de développement urbain comme les formes d'habitat devront demain prendre en compte les apprentissages ou les failles que nous révèlent aujourd'hui la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 361 jours

Économie et environnement : entre angoisse de la crise et espoir d'un monde meilleur

Économie« Cette étude révèle des enseignements forts : les Français sont unanimes sur la nécessité de faire repartir l'activité du pays et semblent même prêts à faire des sacrifices pour y parvenir. Cela démontre bien la prise de conscience de l'urgence économique. S'ils imputent la crise à des erreurs politiques, on observe une large prise de conscience des impacts du système économique globalisé sur les écosystèmes. Pour imaginer et construire ce monde d'après dont tout le monde parle, il est indispensable de poser les bons diagnostics », commente Nicolas Moulin, fondateur de VosTravauxEco, acteur majeur de la transition énergétique.« Avant d'être une crise sanitaire, politique et économique, Covid-19 trouve ses origines dans nos atteintes répétées à l'environnement. La crainte exprimée par les Français quant à la capacité de l'État à maintenir son soutien à la rénovation énergétique et à la transition écologique, témoigne des très fortes attentes sur le sujet. La crise actuelle est une caisse de résonance des enjeux environnementaux à l'échelle mondiale. Les conditions psychologiques sont réunies pour accélérer le mouvement vers une économie plus respectueuse de l'environnement, mais c'est un vrai choix de société ».Principaux enseignementsEntreprises à l'arrêt, chômage partiel, licenciements en masse... Conséquence de la pandémie de coronavirus, le cap des 12 millions de salariés au chômage partiel est désormais atteint. Alors que la France prépare activement son déconfinement et la reprise de l'activité, l'impact de la crise sanitaire sur l'économie du pays est au cœur des préoccupations. Pouvoir d'achat, consommation, emploi : comment les Français envisagent-ils l'avenir ?86% des Français s'inquiètent des conséquences de la crise sanitaire et économique sur les finances publiques. En découle une crainte importante concernant leurs possibles effets sur la fiscalité et les impôts (83%).83% des Français sont préoccupés par l'impact de la crise sur l'économie française et la capacité des entreprises à rebondir. Aussi, près de 60% se déclarent prêts à faire des sacrifices (salaires, congés, temps de travail) afin de soutenir leur entreprise et sécuriser leur poste, une proportion significative des actifs en fonction déclarant craindre pour la pérennité de son emploi (52%).82% des Français partagent largement l'impératif de maintenir l'activité économique du pays durant la crise. Pour soutenir cet effort, 88% des interviewés se déclarent prêts à privilégier les productions françaises.77% des Français sont inquiets pour leur pouvoir d'achat. Une crainte générale favorisée par l'anticipation d'une hausse des prix des produits de consommation courante (85%) ou des factures d'énergie (71%).Transition écologiqueAlors que le ministre de l'Économie Bruno Le Maire appelle à « une relance verte » face à la pandémie de Covid-19, préconisant « d'accélérer la transition écologique pour faire de notre économie la première économie décarbonée de la planète », comment les Français analysent-ils les causes de la crise sanitaire qui touche le monde et quelles évolutions majeures imaginent-ils pour le monde de demain ?Les principales causes de la propagation du covid-19 selon les Français91% des Français identifient la circulation intense des personnes et des marchandises au niveau mondial comme des facteurs importants de la diffusion de l'épidémie. 86% attribuent également un rôle important aux conditions de vie propres aux sociétés globalisées dans la propagation du virus : surpopulation mondiale et agglomérations hyper-concentrées.77% des Français désignent responsable de la crise l'évolution de nos modes de vie (extension de l'habitat humain, élevage intensif, déforestation, artificialisation des sols) qui favorisent l'augmentation des contacts entre les humains et la faune sauvage. 68% considèrent par ailleurs que la vente et la consommation d'animaux sauvages ont contribué à diffuser le virus.49% des Français considèrent que les dérèglements climatiques ont joué un rôle important dans la propagation de l'épidémie.Le Covid-19, l'occasion d'une prise de conscience positive et constructive78% des Français considèrent que du bon pourrait émerger de la crise, et en premier lieu favoriser la consommation de produits locaux et de saison.77% des Français espèrent que l'avenir passera par la relocalisation de l'appareil productif français.77% des Français saluent les nouveaux modes de travail collaboratifs pour leur impact plus faible sur l'environnement. 57% des Français citent aussi des effets positifs de la crise concernant les conséquences de l'activité humaine sur le réchauffement climatique et la qualité de l'air, mais également la réduction des voyages longue distance (56%).76% des Français s'attendent à ce que nos sociétés tirent les leçons de la crise actuelle, afin de réduire notre vulnérabilité à l'égard des conditions biologiques, environnementales et sociales.Inquiétudes quant à l'impact du Covid-19 sur la transition écologique68% des Français s'inquiètent de la capacité de l'État à maintenir les aides à la rénovation énergétique.66% des Français craignent les conséquences de la crise sur la capacité de l'État à poursuivre son action pour la transition écologique.59% des Français se déclarent inquiets de la disponibilité des artisans pour continuer et terminer les travaux de rénovation. 41% craignent de ne pas pouvoir concrétiser leurs projets en la matière.
Il y a 4 ans et 361 jours

Covid-19 : propositions des industries de carrières et matériaux pour une reprise à court terme de l'activité

Dans ce contexte inédit, l'UNICEM, qui réunit les entreprises approvisionnant en matériaux le BTP, secteur indispensable au bon fonctionnement de l'économie, et en minéraux certains secteurs industriels stratégiques, appelle de ses vœux une mobilisation de tous les acteurs pour créer les conditions d'une reprise rapide de l'économie.Un première étape a été franchie avec la publication des guides de recommandations sanitaires émis par les différentes syndicats membres de la fédération pour assurer une reprise des chantiers en toute sécurité. Ces règles constituent des référentiels communs, pratiques, opérationnels, et de nature à conforter l'État, les employeurs, les salariés et les partenaires sociaux.L'UNICEM souhaite maintenant attirer l'attention du gouvernement sur plusieurs points essentiels dans cette période charnière et sur la nécessité que les mesures annoncées par le gouvernement soient concrètement mises en œuvre sur le terrain.A cette fin, l'UNICEM soumet aux pouvoirs publics une série de propositions de court terme, en vue d'assurer la sauvegarde des entreprises de la fédération, majoritairement des TPE et PME :Sécuriser la trésorerie des entreprisesEn veillant à l'efficience des mécanismes de garantie de l'État en matière d'assurance-crédit afin :que les entreprises assurées de leurs risques d'impayés soient toujours garanties ;que les entreprises clientes ne voient pas réduire drastiquement les délais de paiement qui leur sont accordés par leurs fournisseurs.En veillant au respect des délais de paiement. Alors que les trésoreries des entreprises ont souffert de plusieurs semaines d'activité très réduite et qu'on le peut s'attendre à une reprise circonstanciée, il convient que les donneurs d'ordres publics et privés ne diffèrent pas leurs paiements qu'il s'agisse de la livraison ou du transport de matériaux de construction. Les entreprises membres de l'UNICEM veillent de leur côté à ce que leurs fournisseurs soient payés dans les délais convenus.En compensant les surcoûts liés à la mise en place des nouvelles organisations de travail prenant en compte les préconisations des guides de bonnes pratiques adaptées au contexte sanitaire notamment via des baisses de taxes et des impôts de production. Adapter l'activité des services des collectivités et de l'ÉtatInstaller rapidement les 30.000 conseils municipaux élus dès le premier tour afin que la reprise des chantiers existants, dont ils sont maîtres d'ouvrage, et la publication des appels d'offre pour les futurs chantiers ne soient pas retardées ;Ne pas décaler le deuxième tour des élections municipales au-delà du mois de septembre afin que les métropoles puissent, également, exercer leur responsabilité relative à la reprise des chantiers ;Renforcer les services instructeurs dès la sortie de crise sanitaire pour éviter le rallongement des délais d'étude et la demande de pièces complémentaires ;Intervenir auprès des municipalités et des collectivités afin qu'elles ne prennent pas de mesures pour interdire les chantiers.Au-delà de ces mesures permettant le maintien ou la reprise à court terme de l'activité de ses entreprises, l'UNICEM contribuera à l'élaboration d'un plan de relance du secteur de la construction en adéquation avec la politique du gouvernement en faveur de la transition écologique. Dans ce cadre, elle soumettra plusieurs propositions aux pouvoirs publics dans les prochains jours.
Il y a 4 ans et 361 jours

Covid-19 : L'activité en France plonge de 27% en avril, selon la Banque de France

Début mars, la banque centrale avait estimé la croissance de l'économie française à 0,1% au premier trimestre 2020. La chute de 27% de l'activité s'entend par rapport au niveau qui aurait été atteint si elle avait continué à croître à ce rythme en avril."Alors qu'il y a un mois nous avions estimé à -32% la perte de PIB sur une semaine-type de confinement en mars, notre nouvelle estimation pour une semaine-type de confinement en avril se situe aux alentours de -27%", selon le point de conjoncture publié par la banque centrale.Elle ne donne pas d'estimation pour l'ensemble du trimestre comme c'est le cas habituellement. "Avec un mois plein de confinement en avril, l'activité économique a atteint un niveau particulièrement bas", avec un taux d'utilisation des capacités de production dans l'industrie qui passe de 77% en février à 56% en mars, puis à 46% en avril "soit le plus bas niveau jamais enregistré dans cette enquête", souligne la Banque de France.En avril, ce taux d'utilisation varie de 77% dans l'industrie pharmaceutique à 8% dans l'automobile.Mais toujours dans l'industrie, le nombre de jours moyen de fermeture exceptionnelle est de cinq jours pour la totalité du mois d'avril, autant que pour la moitié du mois de mars.Les entreprises se sont "adaptées et ont mis en place différentes mesures de protection sanitaire des salariés. Ceci a permis de limiter les fermetures de sites et de redémarrer la production", relève la Banque de France.Dans les services, le nombre moyen de jours de fermeture en avril varie entre 24 pour la restauration et l'hébergement et seulement un jour pour la programmation et le conseil, ainsi que pour le nettoyage.L'ensemble des secteurs les plus exposés aux mesures de confinement, soit l'industrie hors agroalimentaire, la construction, et les services marchands hors loyers et intérêts des prêts bancaires, ont vu leur activité réduite de 40% en avril contre 50% durant la deuxième quinzaine de mars."Pour le mois de mai et l'après-confinement, les entreprises anticipent un début de reprise de l'activité, à l'exception de l'hébergement et de la restauration", mais cette reprise "serait loin d'effacer les baisses des deux mois précédents", prévient encore la note.
Il y a 4 ans et 362 jours

Covid-19 : Comment la filière du crédit immobilier s'organise-t-elle face à la crise ?

Bien que l'épidémie de COVID-19 et les mesures de confinement aient fortement freiné la demande de crédit immobilier, plus d'un français sur 6 a encore l'intention de s'engager dans un projet immobilier dans les 12 prochains mois[1], mais dans des conditions différentes et adaptées à la situation. La crise actuelle a en effet profondément changé le comportement des ménages ainsi que celui des banques et des courtiers. Comment la filière du crédit immobilier s'organise-t-elle pour répondre efficacement à ces mutations ? Quelles perspectives pour le marché du crédit immobilier, dans ce contexte de crise ?Accélérer les procédures d'emprunt grâce à la digitalisation des démarchesLa crise actuelle a engendré une réorganisation de tous les acteurs de la filière, aussi bien en interne que dans son rapport à l'emprunteur. Afin de répondre efficacement aux demandes en cours et à venir, la filière a en effet favorisé le recours à la digitalisation des démarches et au traitement à distance des dossiers de demande de prêt, pour simplifier et accélérer les procédures d'emprunt. Proposant, depuis plusieurs années, une approche full digital sur l'ensemble de ses agences en France, La Centrale de Financement est également le premier courtier français à avoir mis en place une plateforme dédiée à l'obtention d'un accord de principe [2]pour son emprunt immobilier, en seulement quelques minutes : https://www.lacentraledefinancement.fr/.Lorsqu'il y a plusieurs acquéreurs pour un même bien, obtenir un avis de faisabilité est probablement un facteur clé pour la réussite de son projet. Ce service en ligne en réduit significativement les délais d'obtention et permet aux futurs acquéreurs de faire la différence aussi bien auprès de l'agence immobilière que du vendeur.« Bien que les visites physiques des biens demeurent toujours le préalable indispensable à toute acquisition immobilière, la digitalisation des démarches d'emprunt répond à de nombreuses attentes des emprunteurs. Elle simplifie leur parcours et réduit les délais d'obtention d'un prêt. Ayant démontré toute son efficacité en cette période de crise, elle sera probablement, à l'avenir, non plus l'exception mais bien la norme ! » déclare Sylvain Lefevre, Président de la Centrale de Financement.Faciliter et sécuriser le parcours digital des futurs emprunteurs !Pour la Centrale de Financement, trois étapes essentielles restent néanmoins à franchir pour faciliter et sécuriser le parcours digital des futurs acquéreurs.Il faudrait, tout d'abord, encourager le recours aux visioconférences pour renforcer le lien et rester au plus près des attentes et besoins de l'emprunteur.Afin d'accélérer et de faciliter l'ensemble des démarches d'obtention d'un prêt, il conviendrait par ailleurs d'autoriser la signature à distance de l'ensemble des documents juridiques et contractuels nécessaires.Enfin, pour garantir la sécurité des données emprunteurs, lors de l'envoi des différents documents officiels auprès des différents organismes sollicités, il apparaît indispensable de créer des clouds sécurisés, dans le respect le plus strict des normes RGPD.Un marché du crédit immobilier réguléA la veille du 16 mars, le marché immobilier s'emballait encore, sans avoir véritablement de solutions pour le freiner et éviter la surchauffe. Malgré la crise, le marché reste dynamique mais n'est plus dans l'excès : il s'est régulé...« En 2019, le million de transactions avait été dépassé et pour un marché français c'était peut-être trop : le système, les prix des biens immobiliers, la production du crédit immobilier pour les banques s'envolaient, générant un risque important d'inflation. Avec la crise, si le marché redescendait à 800 000 voire 700 000 transactions sur l'année 2020, cela permettrait à l'ensemble de la filière de travailler dans de meilleures conditions et de réduire les délais d'attente pour les futurs emprunteurs. Nous retrouvons une sérénité nouvelle sur un marché jusqu'alors exacerbé, sans intervention du Haut Conseil de stabilité financière. Je reste donc très confiant pour l'avenir du secteur qui, grâce à la digitalisation et au rééquilibrage du marché, permet déjà de mieux accompagner les futurs acquéreurs ! » conclut Sylvain Lefevre.Mai 2020, un mois toujours favorable à l'empruntMalgré une hausse des taux généralement constatés, les conditions d'emprunt demeurent encore favorables sur le mois de Mai 2020.Ainsi, avec les taux annoncés ce mois-ci, pour un emprunteur contractant un prêt d'un montant de 200 000 € sur 20 ans à 1,31 %, la mensualité s'élèvera à 947,8 euros avec un coût total de crédit de 27 472 euros.Évolution des tauxLes taux immobiliers moyens de mai 2020 par durée d'empruntLes conditions de taux généralement constatées augmentent pour l'ensemble des durées habituelles de prêts avec 0.1% d'augmentation sur 7 ans et 0,11% sur 15 et 20 ans. Cette tendance haussière s'accentue pour les emprunts sur 10, 12 et 25 ans, avec 0.12% d'augmentation constatée.Durée de prêtTaux fixesd'avril 2020 Taux fixesde mai 2020EvolutionRemboursement mensuel pour 10 000€ empruntés7 ans / 84 mois0.67 %0.77 %+ 0,1 %122.32 €10 ans / 120 mois0.76 %0.88 %+ 0,12 %87.08 €12 ans /144 mois0.87 %0.99 %+ 0,12 %73.68 €15 ans / 180 mois1.00 %1.11 %+ 0,11 %60.33 €20 ans / 240 mois1.20 %1.31 %+ 0,11 %47.39 €25 ans / 300 mois1.47%1.59 %+ 0,12 %40.42 €Les meilleurs taux immobiliers de mai 2020 par durée d'empruntLes meilleurs taux du mois de Mai sont légèrement à la hausse par rapport à ceux du mois d'avril pour l'ensemble des durées d'emprunt, excepté sur 20 ans où un emprunteur bénéficiant d'un très bon dossier pourra solliciter un financement, avec un taux hors assurance, aussi avantageux que le mois précédent. Pour les autres durées de prêt, La Centrale de Financement constate une légère augmentation des taux les plus avantageux de 0,18% sur 7 ans, 0,1% sur 10 ans, 0,05% sur 12 ans, 0,08% sur 15 ans et 0,11% sur 25 ans. Durée de prêtTaux fixesd'avril 2020Taux fixes de mai 2020EvolutionRemboursement mensuel pour 10 000€ empruntés7 ans / 84 mois0,14 %0.32 %+ 0,18 %120.40 €10 ans / 120 mois0,36 %0.46 %+ 0,1 %85.28 €12 ans /144 mois0,49 %0.54 %+ 0,05 %71.73 €15 ans / 180 mois0,56 %0.64 %+ 0.08 %58.28 €20 ans / 240 mois0,77 %0.77 %=44.97 €25 ans / 300 mois0,97 %1.08 %+ 0,11 %38.05 €Profil des emprunteurs ayant réalisé leur projet en avril 2020L'emprunteur type du mois d'avril 2020 Statistiques diversesTous dossiersprimo-accédantshors primo-accédantsÂge moyen38 ans32 ans39 ansRépartition H/F51.8% d'hommes50% d'hommes52.4% d'hommesRépartition H/F mono-empr.56.8% d'hommes54.2% d'hommes57.9% d'hommesRevenu annuel du ménage58 855 €39 742 €65 682 €Montant d'apport moyen31 509 €24 604 €33 953 €% d'apport moyen9,3 %7,8 %9,8 %Prêt principal moyen177 767 €170 705 €180 181 €Durée moyenne du prêt p.19 ans et 9 mois23 ans et 1 mois18 ans et 7 mois
Il y a 4 ans et 362 jours

Vracs de l’Estuaire revoit son site Internet

Vracs de l’Estuaire vient de revoir son site Internet. [©Cimat-Cimaf] Dès la page d’accueil affiché, la couleur est annoncée : “Le ciment devient agile”. Si on en doutait encore, la confirmation est là. Vracs de l’Estuaire, c’est le ciment avant tout. Un ciment régulier et produit en France, juste à côté du Havre (76). La matière première – à savoir, le clinker – provient, elle, de plus loin. Du Maroc pour être précis. Vracs de l’Estuaire ne cache d’ailleurs pas ses origines. Il suffit d’attendre quelques secondes pour que l’information apparaisse, toujours sur la page d’accueil : « Nous sommes l’acteur français du groupe international Cimat – Cimaf ». Cimat, comme Ciments de l’Atlas, Cimaf, comme Ciments d’Afrique, groupe familial marocain à la tête huit cimenteries. A quoi s’ajoutent cinq autres, en cours de construction. Ce qui donnera, à terme, une capacité de production de près de 9 Mt/an de ciment. L’unité française est la première établie en Europe. Il s’agit d’un centre de broyage de clinker et de production de ciments. Vracs de l’Estuaire se définit comme une alternative pour les acteurs du BTP en quête de souplesse. D’où la signature, sans équivoque : “Le ciment devient agile”.  Entre Internet, LinkedIn et Twitter  Tout juste mis en ligne, le nouveau site Internet se présente comme sa vitrine numérique. Il reprend les fondamentaux de sa nouvelle identité visuelle, dévoilée fin en 2019, lors du salon Batimat. A travers de ses différentes rubriques et son blog intitulé “Notre magazine”, le site met en avant aussi bien les engagements que l’offre des Vracs de l’Estuaire, en passant par son expertise. Et les exemples de réalisations témoignent de la confiance que les plus grands acteurs du BTP ont déjà accordée à ce cimentier encore jeune sur le marché français… Pour compléter la refonte de son site internet, Vracs de l’Estuaire a ouvert une page LinkedIn. Le contenu est porté par des collaborateurs de l’entreprise. Et un compte Twitter doit suivre dans les mois à venir. L’objectif avoué est de développer sa visibilité de marque employeur et de créer une véritable communauté autour de son activité.  Une zone de chalandise cimentière de 350 km Implantée dans la zone portuaire du Havre, l’usine de broyage de clinker de Vracs de l’Estuaire produit une gamme de ciments. Ceux-ci sont labélisés CE et bénéficient de la marque NF. Cette production est destinée aux centrales à béton, aux usines de préfabrication et aux négoces de matériaux. La zone de chalandise pour les livraisons en vrac, sous 24 h, est de 350 km autour du site. Pour le conditionnement en sacs de 35 kg ou 25 kg, le délai d’approvisionnement est de 5 j au maximum.
Il y a 4 ans et 362 jours

Aliaxis redémarre sa production

Le spécialiste des solutions dédiées au transport des fluides en matériaux de synthèse sous les marques Nicoll, Girpi et Aliaxis Utilities & Industry vient d’annoncer une reprise progressive de ses activités de production, à l’arrêt depuis le 17 mars.
Il y a 4 ans et 363 jours

Covid-19 : la vie économique reprend en France sous contraintes

"Nous rentrons dans un monde qui est nouveau, dans lequel il faut que nous apprenions à conjuguer activité économique, travail et circulation du virus, et le succès de ce défi que nous avons à relever, il dépendra de chacun d'entre nous", a affirmé lundi matin le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur BFM Business.Loin du rebond en fanfare de l'activité envisagé au début de la crise, la reprise sera lente et "progressive" a déjà rappelé l'Insee, même si elle a noté un redémarrage dans l'industrie et le bâtiment dès fin avril.Certes, une partie des commerces fermés vont pouvoir rouvrir, mais avec des contraintes de sécurité sanitaire importantes, tandis que certains salariés vont devoir poursuivre le télétravail, parfois en gardant encore leurs enfants.Le dispositif de chômage partiel va d'ailleurs se poursuivre, par exemple pour les parents qui ne souhaitent pas envoyer leurs enfants à l'école.Sans parler des transports, qui ne vont reprendre que partiellement."Il y a beaucoup de contraintes, ça vient percuter la manière de travailler", comme l'achat d'équipements de protection, la distanciation ou la désinfection des espaces de travail, a détaillé le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises François Asselin, invité lundi matin sur RTL.Il a notamment évoqué un "coût direct" pour protéger les salariés d'"à peu près 10 euros par jour hors taxes par salarié". "Prenez une petite entreprises de 10 salariés, c'est 2.000 euros par mois ou 20.000 euros à l'année, c'est quand même pas rien", a-t-il insisté.Les dirigeants d'entreprises s'attendent d'ailleurs encore à des mois difficiles. Selon une enquête du cabinet Xerfi réalisée fin avril, ils sont "plutôt inquiets sur l'allure de la reprise".La plupart (42%) retiennent le scénario le plus pessimiste d'une reprise très lente, en particulier dans le commerce, les transports, l'hébergement et la restauration, alors que les cafés et restaurants vont encore rester fermés pendant plusieurs semaines.Au final, seuls 40% des dirigeants d'entreprises pensent qu'ils auront retrouvé la totalité de leurs capacités de production d'ici à la fin de l'année.Plans de soutienOutre la reprise de la production, l'inconnue sera le rythme de rebond de la consommation, qui a diminué d'un tiers durant le confinement.Les ménages, qui ont beaucoup épargné en deux mois - environ 60 milliards à fin mai selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau - pourraient notamment tarder à retourner dans les magasins et à reprendre leur niveau de dépenses habituel.Côté industriels, certains secteurs, "risquent de continuer à souffrir de rupture dans leurs chaînes de production durant le déconfinement, étant donné leur dépendance vis-à-vis de composants venus de l'étranger et du (faible) niveau de leurs stocks", selon l'assureur crédit Euler Hermes, qui estime que le commerce international restera très affecté d'ici à la fin de l'année.La France pourrait aussi redémarrer plus lentement que d'autres pays, en particulier l'Allemagne, dont l'activité a moins ralenti durant son confinement.Ainsi dans le commerce, les ventes y ont chuté de moins de 6% en mars, contre plus de 14% en France, selon des données compilées par ING.Et plusieurs pays européens avaient déjà rouvert en avril certains point de vente, contrairement à la France."Tous (les pays européens) sont durement freinés, mais la France l'est davantage que l'Allemagne. Même l'Espagne et l'Italie auraient vu leur secteur du bâtiment moins touché qu'en France", a affirmé le gouverneur de la Banque de France, auditionné la semaine dernière par les députés."L'État continuera d'être présent" pour les entreprises, a d'ailleurs promis Bruno Le Maire, qui doit dévoiler prochainement des plans de soutien pour les filières les plus touchées, comme l'aéronautique et l'automobile. Avant un plan de relance de l'économie à la rentrée.
Il y a 4 ans et 363 jours

Les revenus de Nexity et Hexaom baissent au 1er trimestre face au coronavirus

"C'est (...) une crise économique hors normes, qui impacte fortement l'offre et la demande et qui laissera des traces profondes", a résumé dans un communiqué Alain Dinin, PDG de Nexity.Le groupe, dont le directeur général Jean-Philippe Ruggieri est décédé fin avril du Covid-19, a enregistré au premier trimestre un chiffre d'affaires de 786,8 millions d'euros, soit une baisse de 10,7% par rapport à un an plus tôt.Sur les deux dernières semaines de mars, période où le confinement a commencé en France, Nexity estime que la crise lui a coûté 130 millions d'euros, sans quoi ses revenus trimestriels auraient progressé.Le groupe a surtout pâti de l'impossibilité de livrer des logements dans les temps prévus, de nombreux chantiers étant arrêtés, même s'il a aussi souffert dans d'autres domaines: la fermeture des commerces non essentiels a ainsi largement contraint à l'inactivité Century 21, sa filiale d'agences immobilières.Pour autant, "il convient de garder la tête froide", a relativisé M. Dinin. "La demande de logements, tirée par la démographie et le déficit d'offre structurel, ne disparaît pas: elle se reporte."Le groupe, qui ne donne pas encore de prévision pour 2020, signale pour l'heure que la moitié de ses chantiers étaient repartis fin avril et que l'ensemble devrait avoir repris début juin.Un autre grand acteur de l'immobilier, le constructeur de maisons Hexaom, premier de son secteur, a aussi fait état d'un recul de ses revenus trimestriels, de 2,6% à 195,8 millions d'euros."Pendant le confinement, une majorité de clients a été dans l'impossibilité de signer l'acquisition de leur terrain (...) et l'instruction des permis de construire par les administrations a été fortement ralentie voire arrêtée", regrette Hexaom, qui a toutefois limité les dégâts grâce à une bonne performance dans son activité minoritaire de rénovation."Les enjeux pour le groupe seront d'une part de combler une partie de cet allongement du délai administratif qui pourrait impacter les futures ouvertures de chantiers et, d'autre part, de rattraper une partie du retard de la production subi en avril et mai, pendant la période estivale", a conclu Hexaom, qui ne donne pas non plus encore de prévisions.
Il y a 4 ans et 363 jours

Edycem : Fonctionner malgré tout

Philippe Queneau, directeur général d’Edycem, et Estelle Breillat, directrice qualité et développement. [©Edycem] En concomitance avec les annonces gouvernementales, Edycem, comme beaucoup d’industriels, décide de stopper son activité le 17 mars dernier. Ce jour-là, à midi, ses sites de production de béton, implantés du Finistère Sud au Bassin d’Arcachon, s’arrêtent. Tandis que les services supports (comptabilité, commercial, ressources humaines…) sont mis en télétravail. Edycem BPE, la branche béton prêt à l’emploi, compte 33 centrales et l’activité préfabrication – Edycem PPL –, une usine à Saint-Georges de Montaigu (85). « L’arrêt de l’activité est compliqué, explique Philippe Queneau, directeur général d’Edycem. Le télétravail était pratiqué très ponctuellement jusqu’alors dans l’entreprise et nous venions aussi d’acquérir 6 nouvelles centrales. » Dès la fin de la semaine, l’équipe dirigeante s’interroge sur une reprise partielle des unités de production, afin d’assurer les commandes et répondre aux demandes des chantiers encore ouverts. « Avant toutes décisions, nous avons voulu demander qui était capable de revenir ? » Une question évidente pour l’industriel qui place les valeurs familiales au cœur de son fonctionnement. Et Estelle Breillat, directrice qualité et développement, de poursuivre : « Nous avons mis en place une enquête et contacté près de 317 collaborateurs. » Résultat : 79 % des répondants souhaitaient retrouver leur travail. A contrario, 15 % étaient des personnes à risques ou avec des enfants à la maison et 6 % ont signifié leurs craintes par rapport à la reprise. Ainsi, les sites se sont ouverts en fonction des demandes. Une reprise progressive En mars, 14 centrales à béton étaient actives et engrangeaient 15 % de l’activité, par rapport à un mois de mars “traditionnel”. En avril, Edycem a pu assurer 42 % de son activité. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 2 jours

Covid-19 : les fabricants de produits de construction proposent un plan tourné vers l'investissement durable et responsable

Nous savons d'ores et déjà que l'impact négatif de la situation actuelle entraînera une crise économique française et européenne importante, et qu'un grand nombre d'entreprises françaises se retrouveront dans des situations extrêmement périlleuses. Une reprise rapide de l'activité économique est donc aussi urgente qu'indispensable.Alors que les premières positions du Haut conseil au climat et la Convention Citoyenne appellent les pouvoirs publics à une relance tournée vers la transition énergétique et environnementale, le plan de reprise et de relance élaboré par l'AIMCC, en tant qu'animatrice du CSF IPC, se base sur une conviction forte : l'écologie et l'économie doivent converger, pour sortir au plus vite de la crise.La contribution de la Filière Industries pour la Construction animée par l'AIMCC insiste premièrement sur l'accélération de la reprise car elle sera une condition sine qua non de succès de la relance : plus la reprise sera lente, plus les capacités d'action seront obérées dans un contexte concurrentiel toujours aussi vif malgré la crise.Hervé de Maistre, Président du Comité Stratégique de Filière des Industries Pour la Construction, appelle de ses vœux un plan de relance rapide, massif, environnemental et social : « Nos propositions conjuguent trois priorités : soutenir les plus fragiles, redonner rapidement de l'activité aux entreprises françaises, accélérer la transformation environnementale. Pour réussir le Plan de Relance, il nous faut des décisions audacieuses, un état d'esprit collectif, une gouvernance efficace. Les industriels sont conscients de la gravité de la situation, prêts à assumer leurs responsabilités aux côtés des pouvoirs publics et de tous les acteurs de la construction ».Les propositions du CSF Industries pour la ConstructionLe CSF Industries pour la Construction a émis une série de propositions dans le cadre du plan de relance auprès du Conseil National de l'Industrie et parmi celles-ci des thèmes essentiels ont rapidement émergé :Une relance de la construction durable et résiliente par la mobilisation de l'épargne privéePour José Mickael Chenu, Directeur Marketing du groupe Vinci et Vice-Président d'EGF BTP : « La mobilisation de l'épargne privée est une voie possible de la relance rapide, notamment dans le logement neuf mais aussi par exemple pour le plan Campus Universités et autres ».La massification de la rénovation énergétique performante des maisons individuelles et quartiers pavillonnairesPour Eric Mestrallet, qui anime le pilote industriel en Ile de France en lien avec la Métropole du Grand Paris du projet Parcours Rénovation Énergétique Performante » (PREP) : « il est indispensable de créer une nouvelle dynamique en matière de rénovation énergétique des maisons individuelles, bien souvent assimilé à un angle mort des politiques publiques depuis une dizaine d'années. C'est un enjeu pour générer de la valeur ajoutée locale, valoriser le patrimoine des propriétaires occupants et apporter dans certains cas une réponse à la dégradation des quartiers pour éviter le sentiment de « relégation » de nos concitoyens. Le soutien de l'Association des Maires de France met en évidence l'attente maintenant déterminante des Maires, pour initier une dynamique qui a fait ses preuves sur l'habitat vertical et les centres-villes ».La promotion du « Made in France »Pour Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM et Didier Petetin, Directeur Général de Vicat, il est indispensable de « faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et la mieux-disance et ainsi promouvoir la création de la valeur ajoutée locale par nos industries et l'ensemble de nos partenaires au sein de la filière, synonyme de résilience et d'indépendance ».La prise en compte prioritaire des ménages démunis pour une rénovation BBC aidée et financée à 100%Pour Jacques Pestre, administrateur de la FNBM, pilote des actions relatives à la rénovation de l'habitat, « il faut penser aussi et surtout aux ménages les plus démunis qui sortiront de la crise encore plus fragilisés, et le projet -100% aidé et financé- sera réservé aux ménages des 3 premiers déciles ».Chèque « rénovation travaux » à destination de tous les ménages Pour Hugues Vérité, délégué permanent du CSF IPC et délégué général de l'AIMCC : « il faut relancer la machine rapidement et tenir compte des leçons de la dernière relance post crise 2008 en redémarrant encore plus vite. La création éventuelle d'une « monnaie verte » constituerait une des pistes les plus efficaces ».L'industrialisation des solutions de rénovation performante pour les Universités et les pools de bâtiments publicsPour Patrice Barbel, enseignant chercheur, conseiller patrimoine au sein de la Conférence des Présidents d'Universités, « il est possible en moins de 6 mois de lancer un programme ambitieux de rénovation globale à l'échelle de 10 universités inscrites dans leur territoire (représentant 500 000 m2) qui seront les étalons d'un déploiement généralisé (15 000 000 m2) sur 3 ans dans le cadre d'une industrialisation des solutions d'efficacité énergétique performantes et volontaristes, et de financements innovants de type « fonds d'amorçage » associé à des fonds de garantie. L'objectif cible sera de stabiliser un modèle économique soutenable et vertueux pour l'ensemble des acteurs des territoires (bilan carbone, mobilité, emplois, innovations formation recherche...) ».Le respect dans les relations commerciales, un gage de confiance réciproque essentiel pour une reprise accéléréePour Philippe Gruat, administrateur de l'AIMCC, référent PME-TPE-ETI au sein du Conseil National de l'Industrie pour la filière, « il faut que la loyauté dans les relations commerciales, notamment sur le respect des délais de paiement et des créances entre acteurs de la chaîne, soit la pierre angulaire d'une reprise et d'une relance fondées sur la confiance de toute la filière ».
Il y a 5 ans et 2 jours

Espace de vie urbain en bois Kebony dans le centre ville de Cagnes sur Mer

C'est dans un environnement résidentiel agrémenté de petits commerces que se tient la toute nouvelle place de Gaulle, une place réaménagée pour la population à l'aide de bancs et d'une scène en bois Kebony. Des arbres apportent un ombrage naturel pendant l'été. C'est l'agence d'architectes paysagistes Guillermin qui a conçu et mené ce projet de requalification dans son ensemble, réalisé par le groupement Spada – Tama, qui a sous-traité la partie aménagement bois à la société Xyleo.« Nous devions créer une scène en platelage bois et des bancs solides, durables et démontables. La scène devant être utilisée pour des spectacles, il fallait aménager une trappe pour qu'une personne puisse entrer sous la scène et gérer les branchements électriques nécessaires », explique Yannick Daeffler, gérant de la société Xyleo. « Le projet devait initialement être réalisé en Ipé, pour une question de durabilité. Nous avons proposé de remplacer cette essence par du Kebony, qui présente les mêmes caractéristiques de durabilité et d'aspect – grâce à sa couleur marron chocolat et à l'absence de nœuds – mais dont l'impact écologique est bien moindre », poursuit-il.Le bois ainsi que le système Grad de fixation de lames utilisé ont été fournis par Woodstone Project. Développée en Norvège, la technologie brevetée Kebony est un procédé respectueux de l'environnement, qui modifie les résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l'alcool furfurylique ; un sous-produit agricole. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical, notamment une durabilité, une dureté et une stabilité dimensionnelle élevées, sans recourir à la déforestation tropicale, ce qui donne un beau produit en bois très performant, idéal pour ce projet à la fois esthétique et soumis à un passage intense. Avec le temps, le bois Kebony développe une patine gris argenté, qui permettra à cet espace de se fondre harmonieusement avec ses environs urbains.Technologie KebonyLa technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d'améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l'environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 5 ans et 2 jours

Hoffman Green Cement Technologies poursuit son développement

Unité de production Hoffmann Green Cement Technologie à Bournezeau, en Vendée. [©ACPresse] Spécialiste du ciment décarboné pour la construction, Hoffman Green Cement Technologies (HGCT) a présenté, le 24 avril dernier, les résultats de l’année 2019. « Nous avons clôturé 2019 sur une dynamique positive. Qui a été marquée par le franchissement d’étapes clefs de notre plan de développement, ont expliqué Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de la société. Tout d’abord, nos différents succès commerciaux ont confirmé la pertinence et l’attractivité de notre positionnement. Et de sa valeur ajoutée dans un marché qui doit s’engager et accélérer sa transition énergétique. Nous avons ainsi commercialisé nos premières 1 000 t de ciments décarbonés, soit un niveau en ligne avec nos objectifs. » Réussite de l’introduction en bourse Fort du succès du démarrage de la commercialisation de ses ciments décarbonés, Hoffmann Green Cement Technologies a généré un chiffre d’affaires de 600 000 €. L’Ebitda 2019 s’élève à – 1,8 M€, contre – 800 000 € en 2018. Ceci, compte tenu de la montée en charge industrielle et commerciale de la société. Ainsi que du renforcement des équipes permettant de soutenir le développement prévu. De leur côté, les charges opérationnelles liées aux achats de matières pour la réalisation d’essais progressent de 700 000 €. Et les charges de personnel de 400 000 €. Fin décembre 2019, HGCT comptait 16 collaborateurs, contre 7 à fin 2018. A la même époque, les capitaux propres de la société s’élevaient à 70,5 M€. A la suite de l’introduction en bourse réalisée en octobre 2019, qui a permis à l’industriel de lever près de 75 M€ pour financer son plan de développement. HGCT compte sur l’extension de son site de production H1, situé à Bournezeau, en Vendée, initié fin 2019. L’unité de production va permettre à l’industriel de disposer d’une superficie supplémentaire de 1 000 m2 destinés au stockage et à l’expédition de ses ciments. Sur le plan logistique, la ligne d’ensachage automatisée a été mise en service avec une capacité de 250 sacs/h. Le robot pour la mise en palette de ces sacs a, lui aussi, été installé. Et peut gérer jusqu’à 500 sacs/h. Un plan à 2024 inchangé Concernant les futurs sites de production H2 et H3, les démarches administratives ont été effectuées, en respectant le plan de développement. Ces sites seront situés en Vendée et en Ile-de-France. Mais leur déploiement est pour l’heure freiné en raison de la pandémie de Covid-19. Cette dernière  impacte en particulier l’étude des demandes de permis de construire pour H2. Malgré la crise sanitaire actuelle, le cimentier ne dispose pas d’informations assez précises à ce stade pour remettre en question les objectifs prévus pour 2024. A savoir, atteindre une capacité de production totale de 550 000 t/an de ciments décarbonés. Et générer un chiffre d’affaires d’environ 120 M€. Soit près de 3 % des parts de marché du ciment en France à cette date, avec une marge d’Ebitda d’environ 40 %…
Il y a 5 ans et 3 jours

Covid-19 - Où en est la filière terre cuite ?

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Il y a 5 ans et 3 jours

L'Unicem souhaite une relance résiliente

DECRYPTAGE. L'organisation professionnelle a publié il y a quelques jours son guide de bonnes pratiques, validé par le gouvernement, pour accompagner les entreprises dans la reprise de l'activité. Elle vient également d'avancer ses propositions pour un plan de relance national, insistant sur l'importance d'une production locale, au coeur des territoires.
Il y a 5 ans et 4 jours

Les entreprises du secteur de la terre cuite relancent leur production

FILIÈRE. En amont des chantiers, le secteur des tuiles et briques reprend lui aussi sa production de manière progressive. Un guide de bonnes pratiques a également vu le jour pour accompagner les entreprises dans l'après-confinement.
Il y a 5 ans et 4 jours

Covid-19 : où en est la filière Terre Cuite ?

La production repart progressivement, les stocks ont toujours permis de répondre à la demandeAprès l’arrêt progressif de la majorité des lignes de production à partir du 17 mars, les stocks constitués avant le confinement ont permis de répondre à la demande croissante des négoces et à la reprise progressive des chantiers. Pour la semaine 18 (semaine du 27 avril), les livraisons s’établissent ainsi à environ 65% de leur niveau de la même période en 2019. Depuis le 2 avril, les lignes de production redémarrent progressivement venant ainsi réapprovisionner les stocks existants. Un guide édité par la FFTB accompagne les acteurs de la filière dans la mise en place de bonnes pratiques dans le contexte Covid-19Élaboré conjointement avec les organisations syndicales représentatives et cosigné par la CFDT, ce Guide de Bonnes Pratiques édité par la FFTB est destiné à ses adhérents Il vise à assurer la santé et la sécurité des salariés dans le contexte de l’épidémie de Coronavirus (COVID-19) en tenant compte des particularités des environnements, des métiers, des postes de travail et des organisations de travail de la filière.Validé le 26 avril 2020 par le Directeur Général du Travail au Ministère du Travail, le guide est disponible sur demande auprès de la FFTB.
Il y a 5 ans et 4 jours

SPIE réalise l'infrastructure électrotechnique de la nouvelle usine d'Harmonic Drive SE

L'acteur européen indépendant des services multi-techniques dans les domaines de l'énergie et des communications a ainsi réalisé en 18 mois l'installation complète de l'ensemble des systèmes énergétiques et électriques, des dispositifs de protection incendie et des systèmes d'éclairage. SPIE a équipé l'usine sans interrompre l'activité grâce à des solutions provisoires, permettant d'assurer la continuité de la production.Des services complets dans le domaine du génie électriqueFace à la situation du marché et à l'augmentation des ventes, l'extension de ce site de production était devenue une nécessité pour Harmonic Drive SE. Pour des raisons de temps, l'entreprise a décidé de rénover un bâtiment existant. Thorsten Schunk, responsable de l'équipe génie électrique chez SPIE Pulte, l'unité chargée de la mise en œuvre et de l'exécution du projet, explique : « Les exigences techniques pour cet environnement de production étaient donc très strictes et devaient garantir la fabrication de précision des réducteurs et servomoteurs de notre client. »Sur les 6.000 m² environ de l'usine, SPIE a installé un nouveau système haute tension, un système d'alarme anti-intrusion et incendie, un système complet de rails d'alimentation électrique, un poste basse tension, de nouveaux transformateurs et un poste moyenne tension. Par ailleurs, l'installation de brise-soleil orientables était particulièrement importante pour éviter la pénétration de chaleur dans l'usine. Thorsten Schunk précise : « Lors de la fabrication de réducteurs et de servomoteurs, il faut éviter les variations de température pour prévenir les écarts de qualité. Les systèmes à lames et les brise-soleils automatiques que nous avons installés permettent de limiter le rayonnement solaire et viennent ainsi compléter le système de climatisation des locaux pour garantir une température optimale et constante dans l'atelier de production. »Une plus grande efficacité énergétiqueLe fournisseur de services multi-techniques a également installé un système d'éclairage LED économe en énergie dans l'atelier de production. « Aujourd'hui, la basse consommation fait partie des critères de qualité d'un système d'éclairage. L'utilisation de lampes LED a considérablement amélioré l'efficacité de l'éclairage. De fait, les lampes LED consomment cinq fois moins d'électricité que les systèmes d'éclairage classiques, pour une durée de vie nettement plus longue », souligne Thorsten Schunk. Des concepts d'éclairage complets comprenant différents groupes de commutateurs réglables et contrôlables indépendamment les uns des autres, et un usage intelligent de la lumière naturelle favorise une consommation d'énergie responsable.Hautes performances et collaboration fluideAutre défi pour le fournisseur de services multi-techniques : réaliser les travaux d'installation sans interrompre l'activité de production. Une planification et une gestion de projet rigoureuses ont été des facteurs décisifs dans la réussite des opérations. Pour permettre à Harmonic Drive SE de poursuivre sa production sans perturbation, SPIE a conçu des solutions provisoires complètes qui ont permis d'alimenter les différentes zones d'installation. « Grâce à une étroite collaboration avec les planificateurs et Harmonic Drive SE, SPIE a respecté le calendrier. La production a ainsi pu investir les nouveaux locaux à la date prévue », explique Björn Kempf, chef de projet chez Harmonic Drive SE. « La fluidité de notre collaboration avec SPIE, avec qui nous avions déjà travaillé sur un projet de modernisation des installations électriques de notre première usine, et son expertise technique ont contribué au succès de cette nouvelle collaboration. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur SPIE comme un partenaire de confiance. »
Il y a 5 ans et 4 jours

Blocs isolants bas carbone : une réponse au label E+C- et à la RE 2020

Sachant que le grand changement, par rapport à la Réglementation Thermique (RT) 2012, porte sur la prise en compte des émissions carbone du bâtiment durant tout son cycle de vie.Pour la filière béton, comme pour les autres matériaux, l’enjeu est donc d’intégrer une nouvelle exigence réglementaire liée à l’empreinte carbone des bâtiments, tout en veillant à l’application des autres réglementations auxquelles un projet doit répondre. Les blocs isolants FABTHERM® du Groupe Fabemi, acteur majeur du marché des produits béton, sont 100% naturels et recyclables. Ils contribuent à réduire l’empreinte carbone des bâtiments (de 4 à 8 % par rapport aux autres solutions constructives), permettant ainsi de réaliser des ouvrages E+C-, et anticipent les exigences de la prochaine RE 2020.L'objectif étant également de combiner béton bas carbone et économie circulaire, les 450 mises en chantiers effectuées depuis le lancement des blocs isolants FABTHERM® (résidentiel, ERP et bâtiments industriels), soit environ 250 000 m² de blocs, ont été réalisées dans le Grand Sud-Est, à proximité des usines de production du Groupe Fabemi.Construire E+C- avec du béton bas carboneLes trois principaux axes de recherche Fabemi – réduire l’impact environnemental de ses blocs, apporter une réponse à une réglementation thermique de plus en plus exigeante et assurer une meilleure isolation des parois – ont débouché sur le développement des blocs béton FABTHERM®. Traditionnellement fabriqués sans cuisson et produits localement, ce qui permet de réduire leur impact environnemental, les blocs FABTHERM® AIR 0.6, 1.1 et 1.8 et FABTHERM® ÉCO sont 100 % naturels et recyclables. Ils revendiquent de hautes performances thermiques, tout en affichant un impact environnemental des plus faibles dans leur catégorie. En lançant ces produits, Fabemi démontre sa capacité d’innovation et son engagement dans une démarche d’éco-conception et d’écologie industrielle.De la fabrication à la fin de vie, l’empreinte carbone des blocs Fabemi est réduite grâce à une production locale (impact du transport très faible) et à un procédé de fabricationsans cuisson. Les blocs sont produits avec des agrégats provenant de carrières situées à proximité des usines Fabemi, séchés naturellement, et utilisés sur des chantiers proches des unités de production.De plus, les blocs isolants FABTHERM® Fabemi, 100% recyclables, n’ont pas besoin d’être triés à l’issue de la déconstruction, les déchets gravats n’appelant aucune manipulation particulière. Après la démolition des bâtiments, ils deviennent ainsi des déchets « inertes ».Enfin, les blocs isolants FABTHERM® disposent de Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDES). Des données vérifiées et disponibles sur INIES, qui permettent de calculer la contribution des produits à l’impact environnemental du bâtiment à construire.Blocs isolants bas carbone FABTHERM® AIR FabemiDeux à huit fois plus isolants que des blocs traditionnels, les blocs de 20 cm de large FABTHERM® AIR 0.6, 1.1 et 1.8, à base d’agrégats légers ou courants, intègrent une âme en mousse 100% minérale AIRiumTM qui renforce leurs capacités isolantes. Ils affichent ainsi des résistances thermiques exceptionnelles pour cette largeur de bloc qui permettent de répondre à tous les besoins (logements collectifs, maisons individuelles et bâtiments tertiaires) et au cahier des charges des murs isolants hautement performants. Cette mousse minérale isolante permet de construire et d’isoler en même temps sans impacter le poids carbone de la façade, ce qui procure un gain de temps sur le chantier et un gain de surface habitable. Les blocs FABTHERM® AIR Fabemi profitent de nombreuses qualités (performances acoustiques, essais feu et sismique), de fiches FDES vérifiées (base INIES) et d’un Avis technique (FABTHERM® AIR 1.1 et 1.8) pour répondre à toutes les exigeances techniques des opérations de construction.• Sous Avis Technique (N° 16/19-773_V1), le bloc isolant à coller FABTHERM® AIR 1.1 Fabemi affiche une résistance thermique de R = 1,12 m².K/W. Cinq fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le FABTHERM® AIR 1.1 conjugue résistance mécanique, au feu, et performances acoustiques et environnementales. Il est idéal pour les logements collectifs jusqu’à R+4.Les +FDES vérifiée (base INIES) : 15,6 kg eq. CO2/m²100 % naturel et recyclableConforme Eurocode 8 – toutes zones sismiquesRésistance au feu REI : 120 min avec un doublage collé traditionnelJusqu’à R+4Fabrication française• Sous Avis technique (N° 16/19-772_V1), le bloc isolant à coller FABTHERM® AIR 1.8 Fabemi présente une résistance thermique de R = 1,77 m².K/W. Huit fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le FABTHERM® AIR 1.8 permet de réduire l’épaisseur des doublages intérieurs et de maîtriser l’impact environnemental de la façade. Il est idéal pour le petit collectif jusqu’à R+3.Les + FDES vérifiée (base INIES) : 23,6 kg eq. CO2/m²100 % naturel et recyclableConforme Eurocode 8 – toutes zones sismiquesRésistance au feu REI : 90 min avec un doublage collé traditionnelJusqu’à R+3Fabrication française• Innovation brevetée Fabemi, le bloc isolant à maçonner FABTHERM® AIR 0.6 présente une résistance thermique de R = 0,58 m².K/W. Deux fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le FABTHERM® AIR 0.6 est le seul bloc isolant 100 % minéral à poser maçonné. Il est idéal pour le petit collectif jusqu’à R+2.Les + Mode de pose mortier / maçonnerFDES vérifiée (base INIES) : 15,6 kg eq. CO2/m²100 % naturel et recyclableConforme Eurocode 8 – toutes zones sismiquesRésistance au feu REI : 120 minJusqu’à R+2 Fabrication françaiseBloc isolant bas carbone FABTHERM® ÉCO FabemiLe bloc creux isolant à coller FABTHERM® ÉCO Fabemi présente une résistance thermique de R = 0,51 m².K/W. Deux fois plus isolant qu’un bloc traditionnel grâce à sa géométrie, le FABTHERM® ÉCO répond aux besoins architecturaux, thermiques et économiques du marché de la construction. Idéal pour les maisons individuelles groupées ou le petit collectif jusqu’à R+2, ses performances thermiques permettent de conserver un mode constructif traditionnel béton.Les + FDES vérifiée (base INIES) : 11,7 kg eq. CO2/m²100 % naturel et recyclableConforme Eurocode 8 – toutes zones sismiquesRésistance au feu REI : 120 minJusqu’à R+2Fabrication françaisePour en savoir plus :https://www.fabemi-structures.com/
Il y a 5 ans et 5 jours

Arcade lance la suite logicielle Massia

Logiciel Arcade Massia-Laboratoire et application Massia Labo Mobilité sur Android. [©Arcade] S’il est un secteur qui évolue à vitesse grand V, c’est bien celui de l’informatique. La loi de Moore – du nom du fondateur de la société Intel – dit d’ailleurs que la capacité des microprocesseurs voit leur capacité doubler tous les 18 mois environ… Alice Ladet est responsable commerciale international d’Arcade. [©Arcade] Basée à Saint-Thibéry, dans l’Hérault, la société Arcade est éditrice de progiciels, depuis sa création par Guillaume Cordel. Wil et Icare constituent les deux solutions historiques de la marque et qui ont fait son succès. Il n’en demeure pas moins que les progrès de l’informatique sont passés par là. Et l’éditeur se devait de changer de modèle en refondant l’existant. De ce cahier des charges est né Massia, une solution web modulable et évolutive destinée aux professionnels de la production, de la mise en œuvre et du traitement des matériaux de construction. En même temps, la notion de suite logicielle a fait son entrée. « Massia est beaucoup plus intuitive et ergonomique que nos solutions historiques. Et très simple à prendre en main, explique Alice Ladet, responsable commerciale international d’Arcade. Surtout, son paramétrage peut être poussé beaucoup plus loin. Son évolutivité est aussi garantie dans le temps. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 5 jours

Covid-19 : réussir et conforter la reprise d'activité dans Le Bâtiment et les Travaux Publics

Dans toute la France, les chantiers reprennent progressivement. Avec l'ensemble de la filière, il est désormais essentiel de lever les derniers freins logistiques et de rechercher ensemble les solutions économiques favorables à une reprise plus durable. Depuis plusieurs semaines, la reprise s'organise. Le guide de l'OPPBTP a permis de mettre au point les protocoles sanitaires nécessaires à la réouverture en sécurité des chantiers et la concertation entre la maitrise d'ouvrage, la maitrise d'œuvre et les entreprises pour permettre de relancer progressivement l'activité. Cependant, des freins à une reprise plus large subsistent.Lever les derniers freins logistiques sur l'amont et l'aval de la filièreD'un point de vue logistique, l'approvisionnement en masques demeure encore problématique même si la situation s'améliore grâce à la mobilisation de l'outil de production local et à des initiatives comme celle du Conseil Régional avec une dotation de 100.000 masques destinée aux entreprises du BTP de moins de 20 salariés. Les lieux de distribution seront les Fédérations Départementales du BTP, les CAPEB départementales et la Fédération Régionale des Travaux Publics. L'approvisionnement, les raccordements provisoires de chantiers, l'ouverture des déchetteries restent également des points sur lesquels la filière se mobilise. Renforcer la concertation et la solidarité économiqueLes Organisations Professionnelles du Bâtiment et des Travaux Publics appellent également à la solidarité de la maitrise d'ouvrage pour faire face aux surcoûts de chantiers liés aux nouvelles contraintes imposées par la crise sanitaire. Devant être chiffrées au cas par cas, ces augmentations correspondant au respect des nouvelles préconisations sanitaires et à la réorganisation des chantiers (distanciation sociale, nettoyage des bases vie, achat de masques, de gants, rotations des camionnettes et VUL, mobilisation supplémentaire de personnels, prolongation des frais financiers, baisse de la productivité, etc.). Les entreprises ne pourront pas les absorber seules. Il est indispensable de renforcer cette solidarité, dont font preuve nombre de maitres d'ouvrage depuis la période de confinement, à l'image notamment de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui a annoncé une enveloppe de 15 millions d'euros dédiée aux surcoûts sanitaires de ses chantiers en cours.Soutenir la commande publique localeEnfin, concernant les freins administratifs, deux modifications de l'ordonnance qui prévoyait un gel des autorisations d'urbanisme à l'issue de la période de confinement ont été obtenues ; mais cette évolution demeurerait insuffisante si aucune consigne n'était donnée aux services instructeurs en vue d'accélérer les délais d'instruction. La situation appelle également à la levée des arrêtés municipaux interdisant les travaux pendant la période de confinement, comme il en est apparu dans notre région. Les Organisations Professionnelles appellent au soutien des EPCI et des collectivités et à la bienveillance des citoyens afin d'éviter un retard qui pénaliserait la reprise d'activité et l'emploi local.La crainte d'un essoufflement de la commande publique locale est en effet bien réelle et pourrait se produire au plus mauvais moment. Il est nécessaire de lancer de nouveaux projets pour éviter un « trou d'air », dès la fin de l'été, qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur la santé économique de la filière.De ce fait, les Organisations Professionnelles souhaitent que dans les communes qui ont pu élire l'ensemble de leurs conseillers municipaux, l'installation et le fonctionnement des nouveaux Conseils (élection du Maire, désignation des commissions d'appels d'offre et travaux notamment, élection des délégués communautaires) puissent très rapidement être engagés afin de permettre les décisions de travaux nécessaires aux équipements publics. Dans le même objectif, une réflexion doit rapidement s'ouvrir sur le soutien de l'Etat à l'investissement des collectivités locales.Réactiver la commande privéeLa sécurité est une priorité pour les Organisations professionnelles et les entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics. Celles qui le pouvaient ont pris les mesures urgentes et spécifiques pour assurer les conditions sanitaires nécessaires à la reprise des travaux. Les Organisations Professionnelles demandent donc aux particuliers qui ne sont pas à risques et aux entreprises d'ouvrir leur porte aux artisans et entreprises du BTP afin qu'ils terminent les travaux initiés ou qu'ils en engagent d'autres... Il en va de la santé économique du BTP et de ses emplois.