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Il y a 4 ans et 137 jours

Chez Roland Gard, le relais se passe en douceur

Auvergne-Rhône-Alpes -
Il y a 4 ans et 140 jours

Alain Boisselon élu à la tête de l’Unicem

Alain Boisselon, nouveau président de l’Unicem. [©Unicem] Alain Boisselon a été élu à la présidence de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem). Il succède à Nicolas Vuillier. Directeur de l’activité carrières de Granulats Vicat France, Alain Boisselon va ainsi renforcer le rôle fédérateur de l’Unicem vis-à-vis des unions régionales et des syndicats, membres de l’Union. Ceci, en favorisant la concertation dans l’étude et la défense des intérêts matériels des entreprises adhérentes. Il va aussi développer une vision sur le long terme. Et travailler à la reconnaissance de leurs matériaux. « Le président de l’Unicem entend accompagner encore davantage les entreprises face aux défis auxquels est confrontée notre société », peut-on lire dans le communiqué de presse. Sa carrière professionnelle « La nécessité de lutter contre le changement climatique, les émissions de CO2, de préserver la biodiversité. Mais aussi de mieux protéger les ressources en eau et la qualité de l’air, nous soumettent à des questionnements déstabilisants de la part des parties prenantes. A commencer par nos clients, explique Alain Boisselon. La nature et la méconnaissance de nos activités expliquent ces interrogations auxquelles nous devons répondre par des orientations claires. A savoir, des explications convaincantes appuyées par des faits, des progrès visibles. Seule l’action collective, et dans notre cas celle de notre Union, peut remplir ce besoin. » Alain Boisselon a plus de 35 années d’expérience dans le secteur de la construction. Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur l’ESTP, il décroche celui de l’IAE Paris – Sorbonne Business School. Il débute ensuite sa carrière en tant qu’ingénieur bitume, chez Shell, où il passera 6 ans. En 1991, il rejoint le groupe Vicat où il occupe différents postes dans les métiers du béton prêt à l’emploi et des granulats. Sa carrière syndicale Tout au long de sa carrière, Alain Boisselon a occupé des mandats syndicaux. Président de l’Unicem Rhône-Alpes depuis 2012, il a organisé, en 2016, la fusion entre les Unicem Auvergne et Rhône-Alpes. Dont il est devenu le président.  De plus, il a été membre du comité directeur du SNBPE en tant que représentant de Vicat, entre 1990 et 2000. Puis, du Bureau de l’Unicem de 2013 à 2017 et membre du Bureau de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) depuis 2019. Le tout, en assurant la présidence de la Commission économique pendant 20 ans. Et ce, jusqu’en 2016. A l’échelle européenne, Alain Boisselon a été président de l’Environment Commitee de l’Union européenne des producteurs de granulats (UEPG) pendant 6 ans, de 2014 à 2020.
Il y a 4 ans et 144 jours

Alain Boisselon élu président de l'UNICEM

Alain Boisselon a plus de 35 années d'expérience dans le secteur de la construction. Après avoir obtenu son diplôme d'Ingénieur option TP à l'ESTP en 1983, il est diplômé de l'IAE Paris - Sorbonne Business School, en 1984. Il débute ensuite sa carrière en tant qu'Ingénieur Bitume, chez Shell, où il passera 6 ans. En 1991, il rejoint le Groupe Vicat où il occupe différents postes dans les métiers du béton prêt à l'emploi et des granulats. Il est aujourd'hui Directeur de Granulats Vicat, filiale qui gère les carrières de granulats du Groupe Vicat, en France.Des mandats régionaux, nationaux et EuropéensTout au long de sa carrière, Alain Boisselon a également occupé des mandats syndicaux. Président de l'UNICEM Rhône-Alpes depuis 2012, il a organisé, en 2016, la fusion entre les UNICEM Auvergne et Rhône-Alpes, et est devenu Président de la région AURA.Son expérience syndicale est également riche à l'échelle nationale. Il a été, successivement, membre du comité directeur du SNBPE (Syndicat National du Béton Prêt à l'Emploi) en tant que représentant de Vicat, entre 1990 et 2000, membre du Bureau de l'UNICEM de 2013 à 2017 et membre du Bureau de l'UNPG depuis 2019, tout en assurant la présidence de la Commission Économique pendant 20 ans et ce jusqu'en 2016. À l'échelle Européenne, Alain Boisselon a été Président de l'Environment Commitee de l'UEPG (Union Européenne des Producteurs de Granulats) pendant 6 ans, de 2014 à 2020. Travailler à la reconnaissance de matériaux à la fois durable et respectueux de l'environnementFort de ses années d'engagement et d'expérience dans la vie syndicale, Alain Boisselon souhaite, lors de son mandat, renforcer le rôle fédérateur de l'UNICEM vis-à-vis des unions régionales et des syndicats membres de l'UNICEM, en favorisant la concertation et l'union dans l'étude et la défense des intérêts matériels des entreprises adhérentes.Il souhaite aussi développer une vision sur le long terme afin d'assurer la pérennité et le développement des entreprises de la filière et de travailler à la reconnaissance de leurs matériaux. Le Président de l'UNICEM entend accompagner encore davantage les entreprises face aux défis auxquels est confrontée notre société. Pour Alain Boisselon, « la nécessité de lutter contre le changement climatique, les émissions de CO2, de préserver la biodiversité, de mieux protéger les ressources en eau et la qualité de l'air, nous soumettent à des questionnements déstabilisants de la part des parties prenantes, à commencer par nos clients.La nature et la méconnaissance de nos activités expliquent ces interrogations auxquelles nous devons répondre par des orientations claires, des explications convaincantes appuyées par des faits, des progrès visibles. Seule l'action collective, et dans notre cas celle de notre Union, peut remplir ce besoin » conclut-il.
Il y a 4 ans et 150 jours

La montagne française unie et mobilisée contre la fermeture des remontées mécaniques

Depuis des semaines des domaines skiables, les professionnels alertent et multiplient les interventions auprès du gouvernement qui reste désespérément sourd à leurs appels et s’enferme dans "sa logique absurde". Ils ont donc décidé de déposer un recours auprès du Conseil d’État contre la décision du gouvernement de ne pas permettre l’ouverture des remontées mécaniques des stations de ski françaises pour la fin d’année.Déposée le jeudi 3 décembre à 16h00, conjointement par Domaines Skiables de France (DSF), l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM), le Syndicat National des Moniteurs du Ski Français (SNMSF), le Syndicat National des Guides de Montagne (SNGM), cette saisine du Conseil d’État l’est également par 6 Régions françaises (Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est et Auvergne-Rhône-Alpes) ainsi que par 15 départements (Ain, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Cantal, Haute-Garonne, Isère, Loire, Haute-Loire, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Savoie, Haute Savoie et Vosges).Les élus, les acteurs locaux, les socio-professionnels et la population sont plus que jamais mobilisés dans un même mouvement de contestation pour défendre leurs territoires, leurs emplois et l'économie locale.Leur volonté est claire : se battre contre "une mesure incohérente". Ces professionnels de la montagne se demandent "comment l'on peut décider, par exemple, d’autoriser la circulation chaque jour des rames de métros bondés et des TGV où les gens sont les uns à côtés des autres pendant des heures ? d’autoriser les français à partir à l’étranger en avion ? mais pas au ski ? d’ouvrir la Tour Eiffel au public le 16 décembre prochain ? et en même temps décider sans arguments recevables de FERMER les remontées mécaniques des montagnes dont 93% sont des télésièges et des téléskis totalement ouverts au grand air, ainsi que tous les grands espaces de pistes de ski ?" et de conclure "Où est le bon sens et la mesure ?"Ils seront donc déterminés à se battre contre "une mesure incompréhensible" au regard de l’évolution de la situation sanitaire ainsi que contre "une interdiction générale et absolue" qu'ils considèrent comme illégale dans notre pays.
Il y a 4 ans et 151 jours

L’Unicem très inquiète pour l’activité 2021

La production de granulats devrait être de 326 Mt en 2020. [©ACPresse] Les chiffres des activités BPE et granulats ne sont pas bons. Ce n’est une surprise pour personne. C’est ce que vient de confirmer l’Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction). « L’année 2020 a été très difficile, plombée par la crise sanitaire », indique Nicolas Vuillier, président de l’Unicem. Sur les dix premiers mois de l’année, l’activité globale a été en recul de – 8,5 %, malgré le rebond spectaculaire à + 7,3 % durant le 3e trimestre. « Le seul sans confinement… » Et meilleur que la même période en 2019 ! Mais loin d’être suffisant pour rattraper le retard.  Côté BPE, la baisse moyenne, à fin septembre, était de – 13,2 %. En local, ce recul d’activité a été très disparate d’une grande région à l’autre. C’est l’Ile-de-France qui a connu la chute la plus spectaculaire, affichant un – 20 %. De l’autre côté du spectre, les Pays de la Loire sauvent les meubles, en se situant à seulement – 6% ! Et en faisant un focus sur les anciennes régions de France, le Limousin s’est même placé dans le positif, avec un fier + 2 %, à marquer d’une pierre blanche. Il était le seul dans cette situation enviable.  La consommation de granulats et de BPE a été très disparate sur le territoire national. [©Unicem] Un point bas historique pour les granulats Côté granulats, le recul est moins fort que pour le BPE : – 9,5 % sur les neuf premiers mois de l’année. En local, c’est la Provence – Alpes – Côte d’Azur qui décroche la timbale à – 17 %, talonnée par le Rhône-Alpes – Auvergne et les Hauts-de-France, paritaires à – 15 %. En se focalisant sur les anciennes régions, seule la Franche-Comté tire son épingle du jeu, affichant, là aussi, + 2 %.  Cette divergence d’activité entre le BPE et le granulat est directement liée aux utilisations respectives de ces deux ressources. En effet, les granulats trouvent 82 % de ses débouchés dans les ouvrages de génie civil et de VRD. Et tout juste 18 % dans le bâtiment. Pour sa part, le BPE est destiné dans 68 % des cas à la construction de bâtiments. La voirie ne représente que 15 % des utilisations et le génie civil, 10 %… A la vue de l’ensemble des données disponibles, le BPE devrait donc finir l’année à – 10 %, soit une production de 36,3 Mm3, contre 39,8 Mm3 à fin 2019. De leur côté, les granulats limitent la casse à – 8 %, soit un niveau proche de 326 Mt, à comparer aux 343,9 Mt de 2019… Le chiffre des granulats doit encore être nuancé, car l’extraction pure (sans les granulats issus du recyclage) devrait atteindre son point bas historique, passant en dessous de la barre des 300 Mt, pour finir à 294 Mt. Bis repetita à 36 Mm3 pour le BPE en 2021 Le BPE devrait finir l’année 2020 avec une production de 36,3 Mm3. [©ACPresse] Et l’année 2021 dans tout cela ? L’Unicem ne voit pas de réelles améliorations dans les douze mois à venir. Au mieux, un encéphalogramme plat au niveau du BPE, soit un bis repetita à 36 Mm3. Et les + 3 à + 4 % des granulats, soit 338 Mt, ne devraient pas rendre heureux grand monde. Un avis partagé par l’ensemble de la profession. Interrogés par l’Unicem, les intéressés perçoivent une baisse d’activité pour 68 % d’entre eux. Contre 5 % d’optimistes, qui voient plutôt une hausse. Ceci, pour les six prochains mois. Un point positif tout de même dans ce tableau : les perspectives d’embauche devraient rester stables, pour 68 % des professionnels. La crise sanitaire n’explique pas tout, puisque d’autres freins viennent obscurcir le tableau. « La crise sanitaire s’est transformée en crise économique et sociale », reprend Nicolas Vuillier. Si l’activité des chantiers reste pour le moment bien orientée (il faut bien finir ce qui a été commencé), les demandes de permis de construire fondent comme neige au soleil. Elles sont en recul de – 9 % sur les trois derniers mois. L’inquiétude des ménages et le durcissement de l’accès au crédit ne devraient pas changer la donne. Au 3etrimestre 2020, les réservations de logements neufs ont reculé de 16 % !  [©Unicem] « Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille » Les travaux publics ne sont pas mieux orientés, ayant perdu 14 % de leur activité sur neuf mois. Une situation en partie liée au cycle électoral, avec l’arrivée tardive des nouvelles équipes municipales. Equipes qui se sont empressées de remettre en cause nombre de projets déjà votés. Résultat : une chute de 22 % de la commande publique. « Tout le monde attend des plans de relance Covid, avec des mises en œuvre rapides et ciblées par les collectivités locales », insiste Nicolas Vuillier.  Et pour rajouter un peu de cacophonie, qui de mieux que Jacques Chirac, l’ancien président de la République, pour annoncer la couleur : « Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ». En effet, alors que la situation est difficile, le gouvernement actuel a choisi de changer les règles du jeu dans la future RE 2020. A la trappe l’Observatoire E+C–, qui a permis d’analyser en détail plus de 1 000 chantiers. Un travail qui semble n’avoir servi à rien.  Un véritable manque de concertation A présent, c’est l’Analyse de cycle (ACV) dynamique simplifié qui va présider les choix constructifs pour les années qui viennent. « Une méthode qui s’affranchit de la rigueur scientifique de l’ACV classique », regrette Jean-Marc Golberg, président du Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE). Et de poursuivre : « Elle fait disparaître 100 kg de CO2/m2 de bâtiment sur son cycle de vie, sans aucune modification des méthodes constructives. Cela ressemble beaucoup à du “Green Washing” ».  C’est la porte ouverte à une importante distorsion de la concurrence entre matériaux à un moment où le secteur traverse une passe plus que difficile. « Nous partageons pleinement les objectifs de réduction de l’empreinte carbone de la construction, mais sûrement pas le chemin pour y arriver, conclut Jean-Marc Golberg. Aujourd’hui, la filière étudie toutes les solutions, y compris juridiques, pour sortir de cette impasse liée à une absence de concertation. L’introduction de l’ACV dynamique simplifié est un biais idéologique, sans rationalité. » Frédéric Gluzicki 
Il y a 4 ans et 151 jours

L'industrie des matériaux de construction représente un potentiel de 1.400 recrutements par an

Dans un contexte économique et social perturbé par la crise sanitaire, ces travaux ont le mérite d'apporter un éclairage sur l'état du marché du travail du secteur des matériaux avant l'arrivée de la pandémie. On y découvre une industrie pourvoyeuse d'emplois stables, riche en métiers variés, présente dans tous les territoires, et offrant des carrières professionnelles évolutives et pérennes.L'industrie des matériaux de construction en France : les grandes lignesL'industrie de matériaux de construction couvre un large spectre d'activités, allant de l'exploitation de carrières pour l'extraction de matière première à la fabrication de produits tels que le béton prêt à l'emploi (BPE), les mortiers et ciments, produits préfabriqués en béton, mais aussi la taille et le façonnage de pierres.Selon la dernière enquête annuelle de l'UNICEM*, en 2018, l'industrie de matériaux de construction représentait 2.888 entreprises, réparties sur 5.861 sites, générant un chiffre d'affaires de 9.210 millions d'euros. Cette production, essentiellement destinée au bâtiment (46%) et TP (44%), concentre plus de 73.500 emplois, un chiffre relativement stable sur ces 4 dernières années (72.189 en 2015 vs 73.576 en 2019).La majorité des salariés du secteur des matériaux travaille dans des métiers liés à la production (44%), un quart dans des emplois administratifs et commerciaux, tandis que moins d'un cinquième occupe des fonctions techniques et d'encadrement. Les emplois de chauffeurs/conducteurs d'engins et de maintenance représentent respectivement 9 % et 5 % des emplois totaux.96 % des salariés de l'industrie des matériaux sont employés en CDI soit 8 points de plus que pour l'ensemble des industries. Le salaire brut médian annuel dépasse les 30.000 euros.Si le secteur reste encore très masculin, il attire cependant aussi des femmes. Elles représentent 17% des salariés.L'étude fait également ressortir que 52% des salariés ont 45 ans et plus. Cette constatation amène une évidence. Le secteur va devoir faire face aux départs à la retraite et reconquérir des vocations chez les plus jeunes. C'est l'une des missions que s'est fixée l'UNICEM en promouvant notamment la formation et l'apprentissage via ses CFA, mais aussi en multipliant des rencontres d'information sur les différents métiers de l'industrie.Carrières et matériaux : une industrie qui forme et qui recruteDes métiers et savoir-faire diversifiésDu niveau CAP au diplôme d'ingénieur, de l'extraction des roches et minéraux jusqu'à leur transformation et leur mise en œuvre, l'industrie des matériaux de construction propose un large éventail de métiers aux savoir-faire diversifiés et offre de nombreuses opportunités professionnelles.Cependant, un constat demeure : malgré les enjeux d'avenir que le secteur représente, très souvent les entreprises peinent à recruter le personnel qualifié nécessaire au bon développement de leur activité et des territoires. Or, les défis environnementaux couplés aux enjeux de la construction de demain font de ce secteur l'un des plus dynamiques et des plus attractifs en termes d'évolution de carrière, de pérennité de l'emploi et d'innovation.L'UNICEM estime que les entreprises de la filière « carrières et matériaux » auront besoin de recruter 1.400 collaborateurs chaque année, et ce pendant 20 ans.Les entreprises adhérentes à l'UNICEM offrent une grande diversité de métiers (quelques exemples) :Sur une carrière : conducteur d'engins, pilote d'installation de traitement, chef de carrière…Sur une unité de production de béton prêt à l'emploi : conducteur de camions toupies, pilote d'installation automatisée, agent de planning…Métiers de la pierre et atelier de transformation : tailleur de pierre, marbrier du bâtiment et décoration, usinage, découpe…Métiers transverses : technicien de laboratoire, maintenance, fonctions administratives, comptabilité, gestion ressources humaines, foncier et environnement, commercial, animateur santé sécurité…Près de 2 500 stagiaires en alternanceSur l'année 2018-2019, 2.429 jeunes ont suivi une formation initiale en alternance. Un chiffre qui, même s'il reste encore inférieur à celui d'il y a 5 ans (2.545 pour 2013-2014), se révèle assez stable, sur les 4 dernières années. La formation en alternance concerne essentiellement les métiers de conducteurs (913) et mécaniciens d'engins (1.008). Les métiers de la pierre et du marbre attirent quant à eux 341 apprentis.Plus d'un million d'heures de formation engagées en un anAfin de mobiliser les compétences professionnelles et de les adapter à l'évolution des métiers, les collaborateurs sont formés tout au long de leur carrière. En 2019, 2.012 entreprises de l'industrie des matériaux ont déployé des actions de formation représentant 1.002.364 heures auprès de 44.876 bénéficiaires. Ces derniers se répartissent entre les ouvriers (41%), les techniciens et agents de maitrise (27%), les ingénieurs et cadres (18%) et les employés (14%). Les formations continues les plus suivies sont la conduite d'engins et la sécurité, représentant respectivement 14% et 13% des stagiaires.Des CFA UNICEM dédiés pour une meilleure approche des métiersLes CFA UNICEM (Centres de formation d'apprentis gérés par l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) situés en Bretagne, en Occitanie et en Auvergne-Rhône-Alpes, forment chaque année plus de 600 jeunes de 15 à 25 ans, dans les différents métiers des industries de carrières et matériaux.Accédez à l'étude complète*L'enquête annuelle UNICEM porte sur le champ : granulats, béton prêt à l'emploi, pierres de construction et produits pour l'industrie et n'intègre pas les mortiers, le ciment, et le béton préfabriqué.
Il y a 4 ans et 153 jours

Immobilier 2020 en France : évolution des prix d’une année atypique

La Bretagne, Auvergne-Rhône-Alpes et Pays de la Loire sur le podium !Alors que la crise faisait espérer aux acheteurs une baisse des prix de l'immobilier, force est de constater que les vendeurs ne baissent pas leur prix, bien au contraire. En effet, si l'on regarde les annonces immobilières publiées sur l'année 2020 dans les 10 plus grandes villes de chaque région, on constate que la France a connu une hausse des prix dans toutes ses régions, avec en tête la Bretagne.L'Armorique culmine à 14% de hausse pour 2.669 € du m² en 2020 contre 2.337 € à la même époque en 2019. Une hausse entrainée par sa capitale : Rennes. En effet, la ville a connu une hausse de 15%.Elle est suivie de près par Auvergne-Rhône-Alpes, avec une hausse de 10% (3.559€ du m² en 2020 contre 3.233€ en 2019). La région connait d'importantes disparités, puisqu'elle rassemble des villes qui ont connu une hausse importante comme Villeurbanne (+22%), et des villes moins dynamiques, comme Vaulx-en-Velin, dont les prix ont reculé de 5%.Si les Pays de la Loire profitait jusqu'alors d'un marché de l'immobilier assez stable (+3,4%) entre 2015 et 2019, la hausse s'est accélérée cette dernière année jusqu'à atteindre la troisième place de notre classement avec une hausse de 9% de ses prix immobiliers. La région est tirée vers le haut par la ville d'Angers notamment avec 19% de hausse, l'une des plus fortes augmentations de l'année.Hauts-de-France, Bourgogne et Centre-Val de Loire en retraitA l'inverse, ce sont les Hauts-de-France qui connaissent le plus faible dynamisme : +2% avec 2.208€ par m² cette année contre 2 161€ en 2019. Précédés par la Bourgogne et le Centre-Val de Loire avec 4% de hausse chacune.Il faut néanmoins noter qu'aucune des régions françaises ne connait de baisse de prix globale.Cette résistance des prix des annonces malgré le contexte sanitaire s'explique par plusieurs facteurs :L'offre de logements se raréfieLes vendeurs restent ambitieux dans la fixation de leurs prix de venteLa structure du marché se rééquilibre : les conditions d'accès au crédit bancaire pour les foyers les plus modestes sont plus difficiles en 2020, ce qui tire les moyennes vers le hautLes grandes villes, restent des foyers d'attraction importants, avec un dynamisme qui impacte les prix à la hausseÉvolution des prix immobiliers en régions entre 2019 et 2020*Région20192020ÉvolutionVille à la plus forte augmentationVille à la moins forte augmentationBretagne2 3372 669+14%Rennes (+15%)Lannion (+0%)Auvergne-Rhône-Alpes3 2333 559+10%Villeurbanne (+22%)Vaulx-en-Velin (-5%)Pays de la Loire2 5632 790+9%Angers (+19%)Saumur (-1%)Corse3 3593 633+8%Corte (+11%)Calvi (+1%)PACA3 7024 004+8%Marseille (+10%)Avignon (+3%)Grand Est2 1542 324+8%Mulhouse (+10%) Châlons-en-Champagne (+2%)Nouvelle Aquitaine3 2273 454+7%La Rochelle (+13%)Niort (-1%)Occitanie2 6792 858+7%Béziers (+12%)Montauban (+0%)Ile-de-France10 37910 906+5%Puteaux (+11%)Saint-Denis (+3%)Normandie2 0712 172+5%Le Grand-Quevilly (+11%) Evreux (+1%)Centre-Val de Loire2 0642 149+4%Tours (+8%)Vierzon (-1%)Bourgogne1 7711 842+4%Dijon (+8%)Sens (-2%)Hauts-de-France2 1612 208+2%Saint-Quentin (+13%)Beauvais (-1%)* Méthodologie : évolution des prix constatés sur les annonces immobilières des portails en 2020 et en 2019 dans les 10 plus grandes villes de chaque région. Attention, cela ne concerne pas les prix de vente constatés au niveau des transactions, sur des biens réellement vendus.« Dans une année fortement marquée par la crise sanitaire, l’analyse des prix des annonces publiées sur les sites immobiliers dans les grandes villes de France démontre que les prix moyens au m2 ne sont pas en baisse, bien au contraire. Les propriétaires restent ambitieux et fixent des prix de vente élevés, et ce particulièrement dans les plus grandes villes. Cependant, il faut rester assez prudent vis-à-vis de ces chiffres, car il s’agit des prix constatés des annonces. Il faudra attendre de voir comment ces projets de vente se concrétisent au niveau des transactions réelles. La plus grande difficulté d’accès au crédit immobilier, avec des restrictions plus importantes de la part des banques en 2020, devrait en effet impacter les prix à la baisse. » explique Maxime Le Gonidec, Responsable BU de Drimki.
Il y a 4 ans et 160 jours

ISONAT double ses capacités de production

Isonat, société du groupe Saint-Gobain, expert français de l’isolation en fibre de bois, dévoile un important programme d’investissement pour développer la production de ses isolants biosourcés. Deux phases vont se succéder pour un montant total de 5 millions d’Euros. 1,5 million d’Euros en 2021 et 3,5 millions d’Euros d’ici 2023. Ces investissements permettront à Isonat de doubler la capacité de production de son usine de Mably (42) qui passera à 19 000 tonnes de panneaux isolants de capacité annuelle en 2021 (+ 6 000 tonnes) puis à 42 000 tonnes à l’horizon 2023 (+ 17 000 tonnes). Une production qui permettra d’isoler plus de 16 000 maisons/an à terme. Cette démarche stratégique s’inscrit dans l’anticipation de l’accélération des commandes publiques et privées suite au plan de relance. Isonat accompagne la montée en compétences des entreprises et artisans sur la pose de ses produits. Il va également aider les bailleurs et les particuliers à mieux comprendre les atouts écologiques et économiques des isolants en fibre de bois. L’élargissement de la capacité de production de l’usine de Mably permettra de créer entre 30 et 40 emplois directs et un approvisionnement ancré localement dans la région Auvergne Rhône-Alpes.
Il y a 4 ans et 181 jours

En Auvergne-Rhône-Alpes, les travaux publics "bientôt au bord de la falaise"

CONJONCTURE. Les entreprises de travaux publics de la région déplorent le manque de visibilité pour les prochains mois et la première moitié de l'année 2021. Car les carnets de commandes s'épuisent tandis que le nombre d'appels d'offres lancés est toujours en berne. Un exemple qui illustre l'inquiétude du secteur sur l'ensemble du territoire national.
Il y a 4 ans et 188 jours

L'exécutif prépare des "décisions difficiles" pour lutter contre le Covid-19

Le président Emmanuel Macron a réuni dans la matinée un conseil de défense en présence du Premier ministre Jean Castex et d'une dizaine de ministres.Les scénarios évoqués pour le durcissement vont d'un renforcement du couvre-feu -qui pourrait par exemple débuter à 19H00, voire être étendu à tout le territoire- à un reconfinement total, ou bien limité aux week-ends.En fin d'après-midi, Jean Castex recevra les responsables politiques puis les partenaires sociaux à Matignon pour les "consulter" sur "les durcissements envisagés". Puis un nouveau conseil de défense se tiendra mercredi matin pour prendre les décisions qui seront annoncées aux Français d'ici la fin de la semaine."Il faut s'attendre à des décisions difficiles", a prévenu mardi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, en écho aux propos alarmants tenus par plusieurs médecins ces derniers jours."A un moment il faut prendre des décisions dures (...) comme tous nos voisins" européens, a-t-il ajouté sur France Inter, faisant référence aux nouvelles restrictions prévues en Italie, en Espagne ou en République tchèque.Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, avait qualifié lundi la situation en France de "critique", disant craindre que la deuxième vague soit "plus forte que la première".La pression monte en réaLe nombre de cas positifs confirmés a crû de 26.771 en 24 heures, selon les chiffres de Santé publique France de lundi. La veille, la France avait battu un nouveau record avec plus de 50.000 cas positifs confirmés en un jour. Le professeur Delfraissy a même estimé que le nombre réel de contaminations tournerait "autour de 100.000 cas par jour".Le nombre de patients en réanimation continue à grimper, augmentant la pression sur les hôpitaux. Leur nombre s'élevait lundi à 2.761, pour un total de 5.800 lits de réa dans toute la France.Mardi matin, l'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire a annoncé attendre huit patients transférés par avion en provenance d'Auvergne Rhône-Alpes et l'ARS Bretagne a accueilli de son côté quatre patients d'Occitanie.Taboue il y a encore quelques semaines, l'hypothèse du reconfinement est désormais considérée comme une nécessité par un nombre grandissant de scientifiques et de politiques, qui espèrent éviter qu'il soit national et total.Il va "falloir faire avec des semaines qui seront plus que difficiles", a prédit l'infectiologue Gilles Pialoux, en se prononçant pour l'adoption d'une "mesure drastique, qu'on appellera confinement".Pour lui, la difficulté actuelle réside dans la dimension désormais "nationale" de l'épidémie, à la différence de la première vague au printemps à la première vague".Quelque 46 millions d'habitants sont désormais soumis à un couvre-feu nocturne entre 21H00 et 06H00 du matin.La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a de son côté encouragé mardi matin à "aller au maximum sur le télétravail pour les postes qui le permettent".Risque d'effondrement de l'économieLes politiques semblent résignés au durcissement des mesures, mais l'opposition ne ménage pas ses critiques au gouvernement."Je préfère des confinements locaux à la Toussaint qu'un confinement généralisé à Noël", a ainsi estimé le chef de file des députés LR, Damien Abad, sur France Info.Pour autant, les députés PS ont dénoncé mardi un "vent de panique" au sein de l'exécutif face à l'accélération de la propagation du virus, leurs homologues de LR estimant que le gouvernement "baisse les bras".Selon le député socialiste Boris Vallaud, "le sentiment est que le gouvernement passe d'une étape à l'autre avec souvent un train de retard", a-t-il dit à la presse.Selon des sources parlementaires et gouvernementales, le gouvernement pourrait répondre à la demande d'explications du Parlement en organisant jeudi deux débats successifs à l'Assemblée, puis au Sénat.Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, avait alerté lundi sur le fait que "si on reconfine totalement comme on l'a fait en mars, ce n'est pas moins 10% de récession qu'on risque, c'est un écroulement de l'économie".La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a également mis en garde mardi contre le risque d'un "effondrement de l'économie française" en cas de "reconfinement total ou partiel". "Les entreprises sont aujourd'hui beaucoup plus fragiles qu'au mois de mars et beaucoup d'entre elles, notamment les plus petites, seraient dans l'incapacité d'assumer un endettement supplémentaire", selon elle.Dans la nuit de lundi à mardi, les députés ont voté en première lecture la première phase du plan de relance, 22 milliards en 2021 sur les 100 milliards prévus d'ici à 2022, un plan censé permettre à la France de rebondir face à la récession économique.En mars, le confinement avait été décidé pour éviter que le système hospitalier ne craque sous un afflux trop important de malades du Covid. L'épidémie a fait 35.018 morts dans le pays depuis ses débuts, selon les chiffres de Santé publique France.
Il y a 4 ans et 189 jours

Les 60 nouveaux lauréats de l'appel à manifestation d'intérêt « Fabriques de territoire » annoncés

Cette annonce a eu lieu en conclusion de la réunion du Conseil national des Tiers-Lieux, réuni dans le cadre de l'événement « le choc des cultures » organisé à Roubaix (59) par la Condition Publique et la Compagnie des tiers-lieux, avec le soutien de l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires et de l'association France Tiers-Lieux.Cet appel à manifestation d'intérêt a été lancé par sept membres du Gouvernement en juillet 2019 à la Cité Fertile de Pantin (93) à la suite du rapport de la « mission coworking » pilotée par Patrick LEVY-WAITZ, Président de la fondation Travailler autrement, visant à soutenir le développement des tiers-lieux et la structuration et professionnalisation du réseau de ces lieux hybrides. Ces lieux appelés tiers-lieux, fablabs, friches industrielles ou culturelles, espaces publics numériques ont démontré leur utilité incontournable pendant le confinement et la crise sanitaire qui ont accéléré leur consolidation.Par ce programme « Fabriques de territoire », le Gouvernement encourage ce mouvement de fond et veut s'inscrire au côté des porteurs de projets, pour les aider à concrétiser et pérenniser leurs initiatives, en veillant à ce que tous les territoires soient concernés. Les ministères et partenaires associés ont défini une offre de services, qui s'étend de l'aide en amorçage, en investissement ou en fonds propres, à la mise à disposition de locaux ou à l'apport de recettes de fonctionnement. Cette approche originale est d'abord guidée par le souci de proposer un accompagnement sur-mesure à chaque porteur de projet.Ces 60 nouvelles fabriques rejoignent les 110 tiers-lieux déjà labellisés. Elles recevront une subvention de 150.000 euros sur trois ans afin de soutenir l'amorçage de leur projet, leur rayonnement au-delà du territoire dans lequel elles sont implantées, la constitution de leur équipe et la recherche de leur équilibre économique. Elles intègrent ainsi une communauté animée par des valeurs de partage, la production de biens communs, l'expérimentation de modèles de gouvernance participative et l'ambition de produire du lien social au bénéfice des habitants de leur territoire. Pour rappel, la ministre s'est engagée à accompagner le déploiement de 300 fabriques dont 150 dans les quartiers de la politique de la ville et 150 hors des grands centres urbains avec un accompagnement financier et d'ingénierie de 45 millions d'euros répartis sur 3 ans pour chaque lauréat.Cette sélection marque l'entrée de 8 nouveaux départements qui ne comptaient pas de fabriques jusqu'alors: l'Ardèche, le Gers, les Landes, l'Orne, les Pyrénées-Atlantiques, la Haute-Savoie, l'Indre, la Lozère et la Corse.Toutes les informations sont disponibles sur www.societenumerique.gouv.fr/tierslieuxListe des 60 lauréats de la 3ème vague de l'AMI Fabriques de TerritoireAuvergne-Rhône AlpesPANGLOSS LAB (01 - Ain)LE VESSEAUX-MERE (07 - Ardèche)LE MOULIN DIGITAL (26 - Drôme)LES TRACOLS (26 - Drôme)LE GRAND COLLECTIF (38 - Isère)BIG BANG BALLERS FRANCE (38 - Isère)RUES DU DEVELOPPEMENT DURABLE (42 - Loire)AGORA GUIERS (73 - Savoie)INNOVALES (74 - Haute-Savoie)Bourgogne Franche ComtéLA COURSIVE BOUTARIC (21 - Côte-d'Or)L'ARETE (25 - Doubs)BretagneCCI DES COTES D'ARMOR (22 - Côtes-d'Armor)LES COLS VERTS (35 - Ille-et-Vilaine)L'ARGONAUTE & CO (56 - Morbihan)DEPART IMMINENT POUR L'HOTEL DE LA GARE (56 - Morbihan)Centre-Val de LoireBANDITS-MAGES (18 - Cher)MAISON DES JEUNES DE LA CULTURE ET DES SAVOIRS (36 - Indre)COMMUNAUTE DE COMMUNES COEUR DE BRENNE (36 - Indre)CorseUNIVERSITE DE CORSE P PAOLI (2B - Haute-Corse)Grand EstLE RUCHER CREATIF (10 - Aube)LE SHED (51 - Marne)ASS FONDATION ETUDIANTE POUR LA VILLE (57 - Moselle)CENTRE D'ANIMATION SOCIAL ET FAMILIAL DE BISCHWILLER (67 - Bas-Rhin)LA CABANNE DES CREATEURS (67 - Bas-Rhin)COLLECTIF OR DU COMMUN (68 - Haut-Rhin)Hauts-de-FranceGRANDSOISSONS AGGLOMERATION (02 - Aisne)COOPERATIVE BARAKA (59 - Nord)CA DES DEUX BAIES EN MONTREUILLOIS (62 - Pas-de-Calais)Ile-de-FranceVERGERS URBAINS (75 - Paris)SALLE SAINT BRUNO (75 - Paris)VANDERLAB (78 - Yvelines)ASSOCIATION LES CHAUDRONNERIES (93 - Seine-Saint-Denis)ASSOCIATION PAS SI LOIN (93 - Seine-Saint-Denis)SCIC SA LA MAIN 9-3.0 (93 - Seine-Saint-Denis)NormandieLA COOP DES TERRITOIRES (61 - Orne)SCENE NATIONALE 61 (61 - Orne)LES COPEAUX NUMERIQUES (76 - Seine-Maritime)Nouvelle-AquitaineLA PROUE (17 - Charente-Maritime)LA SMALAH (40 - Landes)TRAVERSES PARCOURS (40 - Landes)COMMUNE DE PAU SERNAM (64 - Pyrénées-Atlantiques)LACAZE AUX SOTTISES (64 - Pyrénées-Atlantiques)LE TEMPS DE VIVRE (87 - Haute-Vienne)OccitanieCARCASSONNE AGGLO (11 - Aude)LAETIS CREATIONS MULTIMEDIAS (12 - Aveyron)PINGPONG COWORK (12 - Aveyron)LE 100E SINGE (31 - Haute-Garonne)GERS DEVELOPPEMENT (32 - Gers)ASSOCIATION LA DISTILLERIE (34 - Hérault)Lozère Développement (48 - Lozère)Ass. Léo Lagrange (81 - Tarn)PACAASSOCIATION LOGIS JEUNES PROVENCE (06 - Alpes-Maritimes)LA FABULERIE (13 - Bouches-du-Rhône)CIRCULAIRE Jeanne Barret (13 - Bouches-du-Rhône)HEKO FARM (13 - Bouches-du-Rhône)La Vallée du Gapeau en Transition (83 - Var)DELTA LAB (84 - Vaucluse)Pays-de-la-LoireBEAU-TIERS-LIEU (44 - Loire-Atlantique)ASS CTRE SOCIAL SOCIO CULTUREL CHEMILLE (49 - Maine-et-Loire)COMMUNE DE SAINT-DENIS-DE-GASTINES (53 - Mayenne)
Il y a 4 ans et 195 jours

Une enquête passe au crible plus de 150 Contrats de Performance Énergétique (CPE)

A travers l'étude d'un panel de plus de 150 CPE recensés grâce aux adhérents du SNEC, l'enquête 2020 du syndicat, membre de la FEDENE, a permis de mettre en évidence pour la première fois les caractéristiques et les résultats concrets de la mise en place de ce type de contrat. Ce sont ainsi 7, 3 millions de m² couvrant environ 3.400 bâtiments dont la performance énergétique a été étudiée.Un développement significatif des CPE depuis 10 ans Le nombre de CPE engagés a été multiplié par deux entre 2011 et 2019. Cette dynamique se constate partout en France avec deux régions où le CPE est particulièrement développé : Auvergne Rhône Alpes et Ile-de-France.Un contrat qui s'adapte à tous les projets de rénovation énergétique et aux attentes des maîtres d'ouvrageL'enquête démontre la capacité des CPE à répondre aux nouvelles attentes des maitres d'ouvrages et à s'adapter à leurs exigences : engagement de baisse de consommations énergétiques pouvant atteindre plus 40%, introduction d'un engagement de réduction des émissions de CO2 dans près de la moitié des contrats recensés, mise en place de bouquets de solutions adaptés et efficients économiquement, atteinte des résultats énergétiques. L'enquête fait ressortir également que la mise en œuvre de CPE permet de traiter l'ensemble des projets de rénovation : qu'il s'agisse d'un projet de rénovation énergétique à gains rapides, de la rénovation énergétique pour atteindre par exemple les objectifs du décret tertiaire, ou encore la réhabilitation lourde d'un patrimoine dont l'objet n'est pas prioritairement la performance énergétique. Une performance énergétique au rendez-vousL'analyse des consommations énergétiques réelles constatées dans la durée montre l'atteinte des objectifs de performance énergique garantis dans les CPE.« L'enquête 2020 du SNEC démontre la pertinence des Contrats de Performance Energétique pour faciliter la mise en œuvre du plan France Relance sur la rénovation énergétique et garantir l'atteinte des objectifs tant en termes économiques qu'écologiques de baisse de consommations d'énergie dans la durée. »Olivier SALVAT – Président du SNECLes propositions du SNEC pour contribuer au développement des CPEUn projet de contrat-type CPE pour fin 2020Le SNEC travaille sur un modèle de contrat, simple et pédagogique, adapté aux copropriétés et aux bâtiments tertiaires. Sa publication est attendue pour la fin d'année 2020. Le syndicat contribue aussi au projet de CCAG1 pour la commande publique, avec la FNCCR2.Un « Coup de Pouce » CEE pour le décret tertiaireAfin d'engager au plus tôt les rénovations énergétiques nécessaires pour atteindre les objectifs du décret tertiaire à l'horizon 2030, le SNEC propose la mise en place d'un coup de pouce CEE qui soutiendrait le déploiement de CPE ambitieux dans le secteur.Un label QualitEEAprès sa signature en mai du Code de conduite européen sur les CPE, le SNEC souhaite engager un projet de labellisation capable d'assurer la performance et la qualité des services d'efficacité énergétique.Pour télécharger la synthèse des résultats de l'enquête SNEC 2020, cliquez ICI.1 Cahier des clauses administratives générales2 Fédération nationale des collectivités concédantes et régies
Il y a 4 ans et 214 jours

5ème édition des Journées nationales de l'architecture, demandez le programme

Sous l'appellation « Les architectes fêtent les JNArchi 2020 », le Conseil national de l'Ordre des architectes s'associe pleinement à la manifestation et promeut l'ouverture des portes dans les agences d'architecture. Les Conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement, le réseau des Maisons de l'architecture, les écoles nationales supérieures d'architecture, les lieux culturels dédiés à l'architecture ainsi que les animateurs de l'architecture et du patrimoine dans les collectivités territoriales se mobilisent également. Tous proposent aux curieux, amateurs comme passionnés d'architecture un programme varié pour ces trois jours : rencontres et débats avec les acteurs de l'architecture, visites de bâtiments et de chantiers, balades urbaines, expositions techniques et artistiques, ateliers pédagogiques pour tous les âges…Dessiner l'architecture à Lugdunum, Musée et Théâtre Romain de Lyon, en Auvergne Rhône-Alpes. Au cœur de ce chef d'œuvre architectural, la sobriété du béton et des lignes épurées s'intègre dans le site gallo-romain et construit un espace à part. Concentrés sur les lignes et les espaces de cet objet brutaliste imaginé par l'architecte Bernard Zehrfuss, les visiteurs sont invités à observer, dessiner les grands volumes et les détails du bâtiment et de restituer leur production issue de ce voyage architectural et temporel.La Maison de l'Architecture de Besançon en Franche-Comté propose un voyage architectural à Rome. Thierry Jousse, réalisateur et ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, a co-dirigé avec Thierry Paquot un livre de référence La Ville au Cinéma, qui explore pour la première fois la représentation de la ville à l'écran. Les spectateurs pourront ainsi découvrir l'incroyable architecture de la ville de Rome, par le prisme du cinéma.En Bretagne à Ploemeur, la rénovation d'une maison des années 60 est l'occasion d'intégrer la permaculture au cœur du centre ville. L'architecture se joue des contraintes techniques et utilise le patrimoine des années 60 pour offrir une nouvelle vie à cette habitation. Le toit permet par exemple l'installation de panneaux solaires et la collecte d'eau de pluie pour les WC, le lave-linge et le jardin.La grande halle de Romorantin-Lanthenay en Centre-Val de Loire, construite en 1902, a été conçue par l'ingénieur Hennebique et réalisée par l'entrepreneur Coutant et Cie. D'une superficie de près d'un hectare, cette immense salle contenait plus de 200 métiers à tisser. Un vaste projet de réhabilitation du site est en cours. La réouverture en octobre 2016 du bâtiment des métiers à tisser en est une étape.Pendant 2h, La manufacture Brun de Vian-Tiran, emblème de la région PACA, propose une visite inédite de L'Isle-sur-la-Sorgue, témoin vivant des origines textiles de la ville. Des roues à aube à la manufacture, les visiteurs découvriront tout sur les origines de l'Isle, ville drapière à l'architecture industrielle.Dans les Haut de France, la cité des Électriciens à Bruay-la-Buissière invite à prendre toute la mesure de la valeur du patrimoine de proximité. Il s'agit de l'un des édifices emblématiques du paysage urbain de la région. C'est le moment de venir l'observer d'un peu plus près, d'en apprendre davantage sur ses matériaux de construction, sur les entreprises et artisans qui l'ont réhabilitée. Les plus jeunes pourront aussi se familiariser avec l'acte de construire, et peut-être faire naître en eux une vocation !À la Fabrique du Métro à Saint-Ouen, la Société du Grand Paris en Île-de-France propose un atelier-visite pour les scolaires. Une découverte des techniques utilisées pour construire puis aménager les gares en insistant sur les enjeux de l'accessibilité des transports publics. Les choix des designers sont mis en lumière par l'observation et l'expérimentation. À l'issue de la visite, un atelier créatif invite les élèves à se mettre dans la peau d'un futur usager du réseau (touriste étranger, personne en situation de handicap…) puis à identifier et mobiliser les différents services et dispositifs qui faciliteront leurs parcours de l'entrée de la gare jusqu'au métro. En Normandie, Le Havre, place portuaire d'envergure a connu ces dernières décennies des aménagements majeurs avec de nouvelles infrastructures portuaires. La balade proposée permet de découvrir depuis la mer, les projets qui longent aujourd'hui les bassins et le port intérieur. Cette interface ville-port renouvelée, avec notamment l'École Nationale Supérieure Maritime (ENSM) et la Cité Numérique, témoigne de la nécessité de réinventer sans cesse un dialogue entre la ville et son port.La Cité Numérique à Bordeaux en Nouvelle Aquitaine, est un projet innovant, en matière de fonctionnement, et vertueux du point de vue de la transition écologique. Elle propose d'accueillir, pour la première fois, un regard croisé des acteurs de l'espace public pour débattre de ses évolutions récentes. Les tables rondes s'organisent autour de deux thématiques centrales : l'espace public comme espace fondamental du lien social, du vivre ensemble, et l'espace public comme lieu d'expression des potentiels artistiques et sportifs.Un programme de visites de maisons et appartement situés en Haute-Garonne et réalisés par des architectes, dont les projets témoignent d'une qualité architecturale, avec le Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement 31 en Occitanie. Insertion environnementale, qualité d'usages et de confort, économie de projet seront les thèmes abordés. Chaque visite d'une demi-journée, sera réalisée en présence du maître d'ouvrage et de l'architecte. Ils éclaireront les participants sur le processus de réalisation, de la phase de conception à la réception en passant par la gestion du chantier.Pour qu'un cadre de vie soit de qualité, il est important qu'architecture et environnement soient en cohérence et dialoguent. Ainsi à Nantes, dans les Pays de la Loire, le jardin des 5 Sens est un poumon vert, un espace de jeu et de contemplation au cœur de l'ile de Nantes. Il est aussi, avec l'essor et le renouvellement de ce quartier, le parvis des édifices qui l'entourent. La visite commentée présente comment le jardin s'insère dans un système plus vaste, nourri par le rapport à la ville dense, au fleuve et à la nature en ville. Visiter les lieux habituellement interdits au public, c'est la proposition du musée départemental de Préhistoire des gorges du Verdon en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Signé Norman Foster, ce bâtiment invite les visiteurs à découvrir la préhistoire avec un autre regard. Il retrace les grandes étapes de la Préhistoire à partir des découvertes archéologiques réalisées dans les grottes du Verdon au cours du XXe siècle.Sur le site journeesarchitecture.fr, retrouvez la programmation ; des informations clés sur l’architecture contemporaine aujourd’hui en France et la présentation des actions menées par les partenaires de l’évènement.
Il y a 4 ans et 217 jours

L’addition, s’il vous plaît !

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Pour apporter une nouvelle propriété, donner une nouvelle couleur, les additions sont nombreuses. [©Surchistes] Cendres volantes, fillers calcaires ou siliceux, fumées de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins, pigments et pouzzolanes… Autant de matériaux qui entrent dans la famille des additions pour béton et lui confèrent des propriétés particulières, en suivant la norme NF EN 206/CN. Point sur l’offre actuelle des industriels. Argéco : Pour tous types de matériaux cimentaires Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’amélioration des performances mécaniques des bétons.[©Argéco] Argéco est une filiale du groupe Colas. Implanté à Fumel (47), l’industriel est spécialisé dans la calcination flash d’argiles, et dans la conception et la commercialisation de liants prêts à l’emploi. Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’améliorer des performances mécaniques des bétons. Il peut ainsi s’utiliser pour la formulation de béton de types BHP, BTHP, Bfup.« Il permet aussi d’augmenter la longévité des bétons, de les rendre plus durables face aux agressions extérieures etde réduire leur bilan carbone, explique Pierre Drelon, responsable technico-commercial. En effet, nos métakaolins flash génèrent un bilan CO26 à 7 fois inférieur à celui du clinker. C’est-à-dire, 139 kg éqCO2/t produite, contre 870 kg éqCO2pour le CEM I, selon l’Ademe. C’est la seule addition réactive du marché à ne pas être un co-produit dépendant d’une industrie “mère”. » Le métakaolin s’utilise dans tous types de matériaux cimentaires. « Il est activé par la portlandite – chaux - libérée par l’hydratation du clinker. Donc, dès qu’il y a du ciment ou de la chaux, le métakaolin est efficace et renforce la structure via la création d’hydrates supplémentaires. » Si elle s’adapte à tous les domaines, aujourd’hui, cette addition est davantage mise en œuvre dans le domaine du BPE et du génie civil. Condensil : De la formulation à la pratique Chantier de Nouvelle Route du Littoral à La Réunion.[©ACPresse] Condensil commercialise de la fumée de silice sous différentes formes, qui est produite en France dans les usines de Ferropem. « Nous accompagnons nos clients sur les aspects techniques d’utilisation de la fumée de silice, explique Franck Besse, directeur de Condensil. De la formulation théorique à l’étude pratique, en partenariat avec le laboratoire Sigma Béton et sur les aspects logistiques avec SATM Transport. » Sur béton frais, ce matériau optimise la maniabilité, la consistance dans le temps. Ou encore la pompabilité sur de grandes distances. « Il permet aussi la réduction de la ségrégation, de la chaleur d’hydratation et de l’exsudation. Sur le béton à l’état durci, la fumée de silice améliore les résistances mécaniques. Mais aussi, la résistance aux attaques chimiques, aux sulfates et aux chlorures, à la corrosion des armatures, aux cycles gel-dégel, aux chocs et à l’abrasion. »Les additions de Condensil peuvent s’utiliser dans différents cas de figure. « Elles sont couramment utilisées dans les Bfup, BTHP et BHP. » La fumée de silice s’adapte aussi à la formulation des bétons projetés, aux bétons d’ouvrages d’art ou exposés à des agressions chimiques. « Son incorporation pour la valorisation de sédiments marins contaminés, comme vu récemment dans le cadre de l’aménagement de la plate-forme de Bessain-Huppain, offre des solutions innovantes et de nouveaux débouchés à cette addition. » GCP Applied Technologies : Toujours dans la tendance Chantier de logements situés à Massy (91).[©GCP Applied Technologies] L’esthétique des bétons est une thématique importante dans l’activité de GCP Applied Technologies. C’est tout naturellement que l’industriel propose des pigments. Si le choix de teintes est vaste, « La gamme standard évolue en fonction des demandes, explique Benoît Baulande, directeur commercial et technique. Elle est le reflet d’un nouvel état d’esprit général. »En effet, les pigments aussi se mettent au vert. Non en termes de couleur, mais dans la démarche écologique, environnementale et de bien-être dans la ville. « Les teintes claires, beige à l’image du Kaolor PF1930 ou ocre/jaune comme le Kaolor PP100 et PP121 font partie de nos best-sellers, alors qu’il y a 10 ans, nous étions sur des bases noires, grises et rouges. Il y a une vraie attente des architectes et des maîtres d’ouvrage autour de la minéralité, du local avec des couleurs de roches régionales. Et la volonté de créer des îlots de fraîcheur à base de Kaolor, contenant des pigments blancs comme le PP 900. »GCP Applied Technologies propose aussi des prémix composés de pigments purs et de métakaolins (gammes PF et PM).« Nous n’utilisons que des métakaolins très clairs, les plus blancs possible. Ils apportent durabilité et réduction des risques d’efflorescence du béton. La part peut aller de 25 à 90 %, selon la demande. »Enfin, il y a un an, GCP a mis à disposition des architectes l’application Pieri. Elle permet non seulement de choisir et de découvrir le nuancier de teintes de l’industriel, mais aussi, de photographier des pierres ou roches et de trouver la couleur disponible la plus proche. Mapei : Des teintes sur mesure Réalisation des zones de parking et de circulation des voiturettes et vélos au Center Parks du Bois aux daims, à Morton (86).[©ATB-Mapei] La spécialisation de Mapei oscille entre les matériaux de construction et la chimie. L’industriel propose une large gamme de produits pour le monde du béton. Optimisation de formules, adjuvantation… Autant de solutions accompagnant les producteurs de matériaux. Parmi ses différents produits, Mapei bénéficie d’une ligne de colorants pour le béton et son esthétique. Sous la marque Mapecolor Pigment, l’industriel propose près de dix teintes standards et une infinité de couleurs sur mesure. En effet, Mapei fournit à ses clients BPE ou préfabricants privilégiés un appui marketing personnalisé. Comme les nuanciers réalisés à partir de leurs matériaux (ciment, additions, granulats).Le conditionnement peut aussi se faire à la demande : big bag, sac papier ou sachet hydrosoluble. Les solutions Mapecolor Pigment peuvent être livrées, en conditionnement standard, entre 48 h et 72 h. D’ailleurs, dans le cadre de sa démarche de développement durable, Mapei s’est engagé dans le programme Fret 21, afin de réduire les émissions de CO2de ses activités de transport. Omya : 136 ans dans le calcaire Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées.[©Omya] Depuis près de 136 ans, Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées. Dans le domaine du béton, l’industriel a développé des additions calcaires sous les marques Betocarb et Betoflow D. « Ces matériaux permettent d’optimiser la compacité des bétons et mortiers. Et d’améliorer la résistance à la ségrégation des compositions, explique Pascal Gonnon, responsable des applications ciment, mortier et béton. Mais aussi, de formuler des liants équivalents, de participer au développement de la résistance mécanique des bétons et de réaliser des mélanges ternaires à faible empreinte carbone. » Les solutions d’Omya peuvent être utilisées pour faire plusieurs types de bétons. « L’évolution des calcaires micronisés industriels et de leurs applications est à corréler avec le développement des bétons innovants, tels que les bétons auto-plaçants depuis les années 2000. »Ces matériaux sont aussi adaptés aux bétons à hautes et à très hautes performances, ainsi qu’à l’impression 3D. « Ces innovations se réalisent dans l’industrie de la préfabrication, des bétons de chantier et prêts à l’emploi. »En ce moment, Omya planche avec l’Afnor sur la mise à jour de la norme NF 18-508 addition calcaire, datant de 1995. « Nous travaillons aussi sur un projet de norme européenne », conclut Pascal Gonnon. Pouzzolanes des Dômes : Léger et isolant Les caractéristiques intrinsèques de la pouzzolane (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons.[©Pouzzolanes des Dômes] La société Pouzzolanes des Dômes exploite et gère une carrière de pouzzolane, située au cœur du Parc régional des volcans d'Auvergne. L’industriel produit près de 120 000 t/an de matériaux utilisés dans de nombreuses applications dont les bétons spéciaux et techniques. Les caractéristiques intrinsèques de la roche (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons. « La pouzzolane apporte de la légèreté et des propriétés isolantes », explique Sébastien Masclet, directeur. La granulométrie choisie est importante dans la confection des bétons réalisés. « Il faut veiller à conserver les bulles d’air naturelles de la roche si l’on veut garantir le caractère isolant. » Ici, les marchés touchés sont à la fois la rénovation et la réhabilitation de bâtiments anciens, pour le côté “béton léger”. Mais aussi, la construction neuve et la maison individuelle pour les “blocs isolants”. L’addition de pouzzolane dans la formulation permet aussi une bonne résistance au gel et aux acides faibles. Côté environnement, la société s’est engagée dans différentes démarches (charte environnement de l’Unicem, “Marque Parc”, relation privilégiée avec le Comité environnemental de l’Impluvium des eaux de Volvic et intervention d’un botaniste sur le site), afin de s’inscrire dans une politique de développement durable en lien avec les enjeux du territoire. Sibelco : Une gamme de plus en plus éco-responsable Le site de Sibelco, en Belgique, dispose désormais d’éoliennes pour ses besoins énergétiques.[©Sibelco] Avec ses 130 sites et ses 5 500 collaborateurs partout dans le monde, le Belge Sibelco est un acteur majeur du traitement des minéraux. Dans la catégorie “additions pour béton”, l’industriel propose différentes formes de sable de silice. « Pour le béton prêt à l’emploi sur chantier ou préfabriqué, nous nous adaptons à la demande, explique Quentin Schotte, responsable marketing construction et fonderie. La granulométrie diffère. Nous avons plusieurs qualités et teintes de sables, qui permettent de jouer sur l’esthétique et de diminuer la part de ciment dans le béton. Et ainsi, de réduire son impact environnemental. »Cette dernière notion est importante pour Sibelco, qui compte bien l’incorporer dans son offre et sa production. « La question de la préservation des matières premières et celle touchant aux émissions de carbone concernent tous les domaines de la construction. Nous travaillons de plus en plus sur des gammes de fillers, de produits pouzzolaniques ou de granulats issus du recyclage. Mais aussi, sur notre façon de produire. Sur notre site en Belgique, nous avons fait implanter des éoliennes pour nos besoins énergétiques et nous mettons en place des parcs de panneaux photovoltaïques flottants sur des lacs de carrières en fin de vie en France et en Belgique. » Sika : Le règne des pigments Sika propose plusieurs gammes et teintes de pigments pour béton.[©Sika] Sika dispose de plusieurs gammes de pigments pour béton. La ligne Sika ColorCrete se présente sous la forme de granulés. Et ce, pour un écoulement fluide, sans dégagement de poussière. Elle est particulièrement adaptée aux bétons architectoniques, à la préfabrication légère, à l’image des pavés, tuiles ou encore bordures… et à la préfabrication lourde. Si Sika propose un large choix de teintes, la version Sika Colocrete Mix permet un service sur mesure.De son côté, le SikaCem Color est un colorant en poudre constitué d’oxydes minéraux. Il convient aux matériaux à base de ciment, de chaux ou de plâtre. La solution de l’industriel suisse se met en œuvre pour la coloration dans la masse des bétons et des mortiers à base de ciment : chapes, jointements, dalles béton ou bétons esthétiques. Le SikaCem Color bénéficie d’une bonne tenue aux UV et n’impacte pas le temps de prise. Il existe en différentes couleurs, telles que le jaune, l’ocre, le bleu, le noir, le rouge ou encore le vert. Et d’autres… Ce “tableau” du marché des additions n’est pas exhaustif. Il existe de nombreux acteurs dans le domaine, à l’image d’Additives, Chryso, Ecocem, Eurotex, Huntsman, Lanxess ou encore Surschiste… Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 221 jours

Rockwool lauréat du Grand Prix de la Responsabilité Sociétale des Marques

Le prix a été remis à Matthieu Biens, Directeur marketing et développement, et Gaetan Fouilhoux, Responsable des affaires publiques.« Toute la filière est en train de s'engager dans le recyclage. Le gouvernement et la réglementation poussent à le développer, mais aussi nos clients, les architectes et les maîtres d'ouvrage qui ont parfaitement compris la nécessité d'intégrer la notion de recyclage. Parmi les chantiers, il y a du neuf et de la démolition, la tâche est énorme, cela va du plus petit appartement jusqu'aux salles de sports de 10 000m2. Un chantier tellement complexe qu'il faut y aller petit à petit, quitte à ne pas couvrir toutes les problématiques en une seule fois, mais aujourd'hui cela fonctionne. »-Matthieu Biens« C'est une mise en avant de la question de l'économie circulaire, pas comme un concept, mais avec des actions concrètes et avec humilité. On a appris à marcher pas à pas avec nos clients et avec nos partenaires pour en faire un projet qui est aujourd'hui viable. »-Gaetan FouilhouxDans toutes les usines ROCKWOOL, les chutes et déchets de laine de roche sont déjà recyclés. Avec Rockcycle, reconnu des experts du BTP et détenteur de 2 autres récompenses, les Trophées de la Construction 2019 et les Trophées du Négoce 2019, ROCKWOOL propose aux entreprises du bâtiment un service complet de recyclage des chutes de laine de roche, emballages plastiques et palettes bois.Pour la seule année 2019, le recyclage concernait 159.000 tonnes de matière dans le monde et plus de 500 tonnes en France.« Actuellement, les produits ROCKWOOL contiennent environ 25% de matière recyclée. Certaines lignes de production au sein du groupe sont déjà montées à 50 %, et on peut même imaginer atteindre 75 % avec quelques adaptations et surtout suffisamment de laine de roche à recycler. »-Michel Soria, chef de projet enveloppe métallique du bâtimentAvec cette solution de recyclage des déchets issus de ses produits, ROCKWOOL s'inscrit dans une démarche responsable et engagée. Les plastiques sont recyclés, les palettes réutilisées en l'état ou réparées pour une seconde utilisation dans un atelier dédié dans l'usine et la laine de roche est recyclable à l'infini sans se détériorer. Ce service de reprise et de traitement des déchets anticipe les règlementations de demain et leurs contraintes logistiques et financières. Rockcycle a aussi été pensé comme un outil de prescription s'inscrivant dans une logique d'avenir durable des métiers industriels.Rockcycle en préparation pour s'ouvrir aux chantiers de déconstructionJusqu'à présent, Rockcycle concernait uniquement les chantiers neufs des gammes Bardage, Etanchéité (Toitures-terrasses acier et bois) et Façade sous enduit et ventilée. Ce service concernera également les chantiers de rénovation. La logistique dédiée permettra de prendre en charge tous les déchets en laine de roche.Une procédure simple respectant les impératifs des chantiersLe service Rockcycle est adapté à la taille du chantier. Il comprend un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement, et des sacs de déchets appelés « big bags ». Il permet ainsi de trier simplement et efficacement sur le chantier les différents déchets liés à l'utilisation des produits. ROCKWOOL vient récupérer les déchets dans un délai de 10 jours après la demande du client. Les chutes de laine de roche sont par la suite directement réintégrées dans le processus de fabrication de nouvelle laine, dans l'usine auvergnate. « Que nous mettions la laine de roche dans des bennes tout-venant ou en big bags, c'est quasiment la même chose. L'avantage, c'est qu'on sait où partent les déchets et comment ils sont retraités », témoigne Olivier Enes, Directeur d'exploitation chez JCP.Pour rappel, le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les-Mines (Auvergne), est détenteur de quatre certifications internationales pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (OHSAS 18001). Elles témoignent de l'engagement du Groupe à déployer une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable.
Il y a 4 ans et 223 jours

Le réseau Tryba poursuit sa croissance

D'ores et déjà, Tryba a en cours : 14 ouvertures et 7 reprises de fonds de commerce, pour le deuxième semestre 2020. 36 secteurs géographiques sont encore disponibles sur toute la France, en concessions classiques ou en “Carré”.Tryba, marque nationale, stable et pérenne, affiche une dynamique d'expansion forte, depuis sa création, il y a 40 ans. Le réseau, forgé sur les 4 valeurs fondamentales de la marque (l'excellence, la performance, le respect mutuel et l'engagement), compte plus de 300 Espaces-conseil, répartis sur toute la France. S'appuyant sur la puissance industrielle du Groupe Atrya, groupe familial alsacien, qui figure parmi les leaders européens dans le domaine de la fabrication et de la distribution de menuiseries PVC, bois et aluminium, Tryba est la fois concepteur, fabricant, et installateur. Au final, ces 3 métiers constituent bien 3 expertises au service des clients de la marque.Pour répondre davantage encore aux attentes des consommateurs en quête de fabrication française, de durabilité et d'éco-performance, Tryba a continué d'étoffer son maillage territorial en ouvrant 12 Espaces-conseil en France au premier semestre 2020.Très bon démarrage en 2020 : 12 ouvertures au 1er semestre 2020Tryba souhaite être au plus près des consommateurs et rendre ses magasins accessibles à tous. Les 12 ouvertures du premier semestre 2020 viennent donc renforcer la proximité locale de la marque sur des secteurs jusque-là disponibles et trop éloignés des autres magasins du réseau.Répartis sur toute la France, au travers de 10 régions et 12 départements, les 12 ouvertures de ce début d'année, malgré un contexte imprévu dû au confinement de début 2020, sont en parfaite corrélation avec les ambitions de croissance de la marque, et vont permettre de dépasser les objectifs de développement fixés pour l'année 2020. Preuve que l'enseigne Tryba attire toujours et encore de nouveaux chefs d'entreprise !Dorénavant, les clients pourront aller à la rencontre de Tryba dans les villes suivantes : En magasin principal :Vernon (27),Pontivy (56),Saint-Nazaire (44),Vierzon (18),Cannes (06)En magasin secondaire :Dol-de-Bretagne (35),Riom (63),Marignane (13),Fargues-Saint Hilaire (33),Lannemezan (65),Champagne-au-Mont-d'Or (69),Boulogne-sur-Mer (59)En conclusion, pour ce premier semestre 2020, malgré le contexte particulier du début de l'année, Tryba a créé 5 Espaces-conseil à titre de magasin principal, et 7 magasins secondaires. La fin d'année devrait être toute aussi dynamique, puisqu'au total ce seront 25 nouveaux Espaces-conseil qui devraient ouvrir sur la totalité de l'année 2020.36 villes encore disponibles sur toute la France :Cependant, Tryba, en tant que réseau mature comptant le plus grand nombre de points de vente de menuiseries en France, ne souhaite pas s'arrêter là ! Avec 36 secteurs géographiques encore disponibles sur 9 régions, la marque au célèbre Sumo ambitionne de s'implanter, autant dans des grandes villes que dans des villes de taille moyenne.Elle souhaite installer un Espace-conseil dans les zones de chalandise de 150000 à 200000 habitants, comme à Laval ou Nevers, ou un « Carré Tryba », dans des zones de chalandises de 70000 habitants, comme à Aurillac ou Châtellerault.En effet, le modèle de franchise participative, instauré en 2013, dénommé « Carré Tryba », continue de se développer. On en compte aujourd'hui 18, dont 10 sont devenus concessionnaires, en 3 ans maximum.Véritables opportunités, ces secteurs géographiques exclusifs ont pour but de permettre à des entrepreneurs motivés de devenir leur propre patron tout en étant formés et accompagnés par un réseau solide, qui a prouvé sa pérennité, sa rentabilité et sa notoriété.Secteurs exclusifs disponibles pour l'implantation d'espaces-conseil en 2020 – 2021:Hauts-de-France : Lille (59) et Abbeville (80)Normandie : Cherbourg (50), Saint Lô (50), Dieppe (76) et Rouen Sud (76)Bretagne : Rennes (35)Pays de la Loire : Laval (53) et Les Herbiers (85)Nouvelle-Aquitaine : Bressuire (79), Niort (79), Agen (47), Villeneuve sur Lot (47), Mont-de-Marsan (40) et Angoulême (16)Grand Est : Charleville-Mézières (08), Epinal (88), Chaumont (52) et Bar-le-Duc (55)Auvergne - Rhône-Alpes : Montluçon (03) et Roanne (42)Bourgogne - Franche-Comté : Nevers (58) et Beaune (21)Secteurs disponibles pour l'implantation de "Carré" Tryba :Normandie : Coutances (50)Bretagne : Redon (35)Pays de la Loire : Mayenne (53) et Pornic (44)Centre : Loches (37), Chinon (37) et Châtellerault (86)Nouvelle-Aquitaine : Cognacq (16)Grand Est : Boulay-Moselle (57)Auvergne - Rhône-Alpes : Moulins (03) et Aurillac (15)Bourgogne - Franche-Comté : Fontaine-les-Dijon (21) et Avallon (89)La marque offre également de nombreuses opportunités de reprises sur tout l'hexagone, aux entrepreneurs qui préfèreraient racheter une concession existante. En effet, les reprises de fonds de commerce ont le vent en poupe dans le réseau Tryba, avec 11 rachats de concessions ayant eu lieu en 2019, et autant prévues en 2020. Avec 40 ans d'existence pour la marque, certains concessionnaires ont rejoint le réseau il y a longtemps, et la marque trouve alors un repreneur à celui qui quitte le réseau, notamment pour cause de départ à la retraite, après une belle carrière aux côtés de l'enseigne.Des concessions avec une rentabilité de 8 à 10% Un espace-conseil Tryba réalise, au bout de 3 ans, un chiffre d'affaires de 1350000 euros, pour un revenu net à disposition du concessionnaire à hauteur de 8 à 10% du chiffre d'affaires. Les nouveaux concessionnaires prennent la tête d'une structure à taille humaine, avec une équipe polyvalente de 6 à 8 personnes (assistant, commerciaux et techniciens-poseurs), positionnée comme référence sur un secteur géographique exclusif et étendu. Chaque nouvelle concession ouvre un magasin ayant pignon sur rue, avec un showroom permettant de mettre en valeur les produits Tryba et de faire la différence sur la qualité de produits proposés et fabriqués sur mesure en France par les usines Tryba.Un accompagnement fort pour se lancer dans une aventure maitriséeGrâce à un accompagnement important et constant, l'un des points forts de Tryba, la marque intègre aujourd'hui 80% d'entrepreneurs qui ne sont pas issu du secteur de la menuiserie. La formation poussée, voulue et dispensée par le franchiseur, est donc essentielle pour que le partenariat soit gagnant-gagnant pour les deux parties.La marque accompagne donc les entrepreneurs, tout au long du processus de création ou de reprise d'une concession, au travers de toutes les étapes du projet, que ce soit :La présentation des secteurs disponibles en création et/ou des concessions à racheter,Des informations transparentes sur l'enseigne de franchise Tryba, ses méthodes et son expérienceLa découverte du métier avec un stage de découverte « vismavie » en concession pilote,La recherche et la négociation de locaux adaptés,La recherche de financement,La création de la société,La formation du concessionnaire à son nouveau métier.A chaque nouvel arrivant, Tryba dispense dès son arrivée dans le réseau, une formation initiale gratuite de trois semaines sur tous les domaines : produits, commerce, technique, logiciels informatiques… Il bénéficie également de l'accompagnement soutenu et gratuit sur le terrain de la cellule ouverture, composée de 4 formateurs. Ceux-ci se déplacent sans frais chez le nouvel entrepreneur, pendant 6 mois, avec l'organisation de rendez-vous bi-mensuels en agence, pour lui transmettre dans la durée, tout le savoir-faire de Tryba, et lui permettre de se perfectionner à son rythme. Par la suite, un animateur technico-commercial prend le relais et rend visite toutes les 3 semaines au concessionnaire.L'équipe d'animateurs réseau a été renforcée et en compte désormais 9, répartis par grandes régions. Véritable lien entre Tryba et le terrain, il s'occupe en moyenne de 20 concessionnaires.En parallèle, de nombreux outils permettent également de se former en continu : formations produits et pose chaque année, programmes e-learning …Un réseau qui se digitalise en 20202020 c'est l'année d'une grande dynamique digitale dans le réseau Tryba. Alors que le déploiement de la nouvelle solution intégrée CRM Métier démarre en Septembre, c'est aussi l'occasion pour les équipes de ventes de se digitaliser : Nouveau PC-tablette vendeur intégrant la signature électronique et réunissant tous les outils digitaux en un seul ; nouvelle application mobile pour prendre en photos ses réalisations et les publier en 3 clics sur son site et sur les réseaux sociaux. Avec le Pack Digital lancé en début d'année, tout est également fait par Tryba pour booster la visibilité web locale des concessions : gestion du référencement web de la concession, campagnes e-marketing, accompagnement réseaux sociaux. Et les résultats sont au rendez-vous : +30% de contacts web sur le 1er semestre 2020.
Il y a 4 ans et 228 jours

Tour SILEX2 à Lyon : une greffe architecturale en métal

L’opération SILEX², initiée par la maîtrise d’ouvrage COVIVIO, est la régénération d’un ensemble architectural du patrimoine du quartier d’affaires Lyon Part-Dieu. Construite dans les années 1970, la tour existante, abritant l’ancien siège d’EDF, n’était plus adaptée aux nouveaux usages. MA ARCHITECTES (conception) et ARTE CHARPENTIER (architectes associés) ont imaginé un programme, qui se développe autour de cet Immeuble de Grande Hauteur emblématique. La greffe architecturale en métal, offrant 400 m² supplémentaires par étage, s’est naturellement imposée pour assurer la viabilité du projet de bureaux d’une superficie de 31 000 m². Elle permet de répondre aux problématiques liées au vent et aux risques sismiques. Ajoutée à la façade nord, elle révèle le projet par la puissance de la structure de ses pignons et par sa silhouette élancée. Entièrement en acier, cette extension accolée est contreventée par un exosquelette composé de quatre grandes poutres verticales en métal « type I », d’une hauteur de 111,4 m et d’un entraxe de 12,2 m. Elles sont constituées de montants en deux poutres PRS* et lacées de diagonales en tubes carrés (400 mm de hauteur). L’ensemble, qui signe la nouvelle identité de SILEX2, a été fabriqué et mis en œuvre par SMB. Un challenge pour le charpentier métallique qui participe ainsi à la première tour d’acier sans noyau béton depuis la tour Eiffel et à la tour la plus élancée sur le continent européen. Culminant à 126 m, elle possède 24 niveaux de planchers collaborants, une coiffe qui protège les zones techniques et un mât de 15 m de hauteur. Côté tour existante, l’entreprise a réalisé les 4 derniers niveaux de plancher écrêtés puis reconstruits en acier afin d’alléger le sommet et optimiser la réaction au séisme. Ils accueillent les terrasses et les édicules techniques. Elle s’est également occupée des capotages de l’exosquelette, de la sur-toiture et de la structure du bâtiment ERP, qui comporte un porte-à-faux sur 8 niveaux. Ce dernier communique avec l’IGH par un socle actif. Au total, l’opération représente environ 2 000 tonnes de charpente métallique. Le chantier a débuté en septembre 2019 et s’achèvera à la fin du premier semestre 2021. Maître d’ouvrage : Covivio Maîtres d’œuvre de conception : MA Architectes et Arte Charpentier (architectes associés) Maître d’œuvre d’exécution : Builders & Partners – agence Rhône Alpes Auvergne Entreprise générale :Eeiffage construction confluences Charpentier métallique : SMB constructions métalliques Photo : SMB
Il y a 4 ans et 229 jours

Le BTP se prend au jeu... de société

PARTAGE D'EXPERIENCES. La construction a besoin de sensibiliser les jeunes générations à ses activités. Mais le défi n'est pas toujours simple. La FRTP Auvergne Rhône Alpes et l'Adil ont eu l'idée de déployer des jeux de société dans les écoles afin d'ouvrir les discussions. Ils nous livrent leurs premiers retours.
Il y a 4 ans et 238 jours

Plan de relance : 6,7 millards pour les rénovations énergétiques et déjà de la méfiance

Jeudi 3 septembre 2020, le premier Ministre Jean Castex a annoncé un plan de relance de 100 millards d’euros en faveur de l’offre. Une ambition qui se justifie par l’origine de la crise économique née de l’arrêt brutal de l’activité d’une grande partie des entreprises en raison du confinement. Ce plan fait suite au plan d’urgence de 460 milliards d’euros mis en œuvre lors du confinement pour soutenir les entreprises et les ménages. 6,7 millards vont être consacrés à la rénovation énergétique de tous les types de bâtiments. Nous vous détaillons les propositions et les réactions de plusieurs organismes qui soulignent déjà des manquements. Rénovation énergétique des bâtiments privés En complément de l’achèvement de la transformation du CITE en prime contemporaine aux travaux (MaPrimeRénov’), et du rehaussement substantiel du budget de MaPrimeRénov’ pour s’adapter à la dynamique constatée en 2020, de nouvelles mesures seront engagées dans le cadre du plan de relance : renforcement du soutien à la rénovation globale, renforcement du soutien à la rénovation énergétique des logements pour les propriétaires bailleurs, renforcement du soutien à la rénovation énergétique des logements pour les copropriétés, renforcement du volet « logement », financé par l’Agence nationale de l’habitat (Anah), des plans d’action gouvernementaux de soutien aux copropriétés dégradées (PIC) et à la réhabilitation- restructuration de l’habitat en centre-ville (programmes « action cœur de ville » – ACV – et « petite ville de demain » – PVD). Une mobilisation et communication autour des métiers de la rénovation : événements territoriaux est prévue : « Assises territoriales des métiers de la rénovation énergétique », campagne de communication médias et événementiels. 2 Md€ seront mobilisés pour renforcer la rénovation énergétique des ménages, répartis sur 2021 et 2022. Toutes les mesures seront mises en œuvre dès le 1er janvier 2021 mais demandent à être précisées. Rénovation des bâtiments publics Les bâtiments publics de l’Etat qui représentent 100 millions de mètre carrés prendront une part substantielle à l’effort national de rénovation énergétique des bâtiments. 4 Md€ seront investis par l’Etat dont 300M€ seront délégués aux Régions. Une enveloppe sera dédiée aux projets de rénovation thermique des bâtiments des collectivités locales, via les préfets. Le reste de l’enveloppe sera consacrée à la rénovation des bâtiments de l’État. Les financements devraient permettre la rénovation d’environ 15 millions de m2. L’ensemble des artisans et des entreprises du secteur du BTP seront concernés, permettant de redynamiser le tissu des PME et TPE locales. De premiers appels à projets seront publiés d’ici mi-septembre. Ainsi, les premiers chantiers de rénovation commenceront, pour les moins importants et ceux déjà prêts à être engagés dès le début de l’année 2021. L’ensemble des marchés publics devront être notifiés avant le 31 décembre 2021. Rénovation énergétique et réhabilitation lourde des logements sociaux Un accompagnement de la restructuration lourde de logements sociaux et de leur rénovation énergétique est envisagé avec l’ambition de faire émerger des solutions « industrielles » françaises de rénovation énergétique très performante. Le soutien à la restructuration lourde a vocation à s’adresser à l’ensemble des territoires, notamment les zones détendues et les quartiers prioritaires de la politique de la ville. A court terme, s’agissant d’Energiesprong, 1 600 logements pourraient faire l’objet d’un engagement de travaux d’ici à l’été 2021, en région Pays-de-la-Loire. De l’ordre de 4 000 à 5 000 logements sont d’ores et déjà identifiés sur la fin d’année 2021 et l’année 2022 sur le territoire national (régions Hauts-de-France, Ile-de-France, Auvergne- Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie). L’enveloppe envisagée pour la mesure est de 500 M€ pour les années 2021 et 2022, dont 40 M€ qui seraient réservés à un appel à projet visant à massifier les solutions industrielles pour un objectif de 10 000 logements rénovés. A ce stade, le nombre de logements pouvant être aidés sur le volet « restructuration-réhabilitation lourde » peut être estimé à environ 40 000. Rénovation énergétique des TPE/PME Dans le cadre du plan de relance, il est également proposé l’instauration d’un dispositif incitatif pour les investissements de rénovation des bâtiments des TPE-PME du secteur tertiaire, leur permettant pour certaines d’anticiper l’atteinte des objectifs du « décret tertiaire ». Sont notamment concernés les investissements d’isolation thermique des parois opaques et vitrées, des ouvrants et d’équipements composant des systèmes de chauffage, de refroidissement, de climatisation, de ventilation des locaux et de traitement de l’air, y compris pour les équipements de pilotage et de régulation. Les dispositifs existants aujourd’hui (CEE) sont en effet insuffisants en terme d’incitations pour que les entreprises fassent des travaux de rénovation une priorité. Il est prévu l’accélération de la transition écologique de 45 000 artisans, commerçants et indépendants par les CMA et CCI, par le financement de diagnostics et d’un accompagnement. L’enveloppe prévue est de 200M€. Lancement des actions dès le 1er janvier 2021. Des réactions mitigées Pour Olivier Salleron, Président de la FFB « La FFB reste très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans « France relance ». Cela passe notamment par un retour au PTZ à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. » La Capeb via la voix de Jean-Christophe Repon, son président, demande de lever les freins existants pour une relance efficace : « Nous accueillons bien sûr favorablement la hausse de financement de 2 Mds d’euros de MaPrimeRénov’, qui s’ouvrira à davantage de bénéficiaires, prévue dans le Plan de relance. Toutefois nous rappelons que pour atteindre cet objectif ambitieux de logements rénovés, il faudra également réunir plusieurs conditions, notamment simplifier le dispositif RGE, fluidifier le dispositif des CEE, accompagner les entreprises et informer les clients. Ce que nous demandons au Gouvernement, c’est de fluidifier ces dispositifs, de les rendre plus lisibles et plus stables. » La Fédération CINOV, fédération patronale représentative des métiers de la prestation de services intellectuels du conseil, de l’ingénierie et du numérique, salue les initiatives en matière soutien au secteur du BTP, notamment les efforts portant sur la rénovation thermique, mais déplore que ce plan soit centré uniquement sur les moyens et non pas les résultats. Le risque est grand que cette politique conduise à ne pas prendre en considération la montée en compétences des acteurs et le contrôle des performances réelles qui sont cruciales pour l’avenir du secteur. Certivéa, qui développe et commercialise l’offre HQE en France, salue l’ampleur inédite de ce plan et la volonté d’imprimer un « verdissement » de l’économie tant au niveau national qu’européen. Pour Patrick Nossent, son président, cette enveloppe appelle à structurer en urgence les moyens pour attester de l’efficacité des actions de rénovations des bâtiments publics.
Il y a 4 ans et 262 jours

Les auto-entrepreneurs à fin décembre 2019

Cette forte hausse s'explique par l'augmentation des immatriculations (+576.000 sur un an), sur un rythme qui ne faiblit pas (+24,5% après +24,0% fin 2018), mais aussi par une baisse sensible des radiations (-23,7%). Celle-ci est liée à la non radiation, contrairement aux années précédentes, des comptes présentant au 31 décembre deux années consécutives sans chiffres d'affaire. La radiation de ces comptes aurait ramené à +19,5% la hausse annuelle du nombre d'inscrits fin 2019.952.0000 auto-entrepreneurs déclarent un chiffre d'affaires positif au quatrième trimestre 2019, soit 12,0% de plus sur un an. Ce rythme est en léger ralentissement (+15,0% fin 2018) compte tenu de la faible ancienneté dans le dispositif d'un nombre croissant d'AE. En conséquence, 55,6% des AE sont économiquement actifs fin 2019 (58,9% si l'on exclut les AE qui auraient dû être radiés en raison de l'absence de chiffre d'affaires durant deux ans). Cette part est en recul par rapport au taux observé fin 2018 (62,8%).Le dynamisme du chiffre d'affaires trimestriel global est très marqué (+22,3%). Le chiffre d'affaires trimestriel moyen progresse quant à lui de 9,2% cette année, pour atteindre 4.498 euros.Les secteurs du transport, des activités immobilières, des autres services personnels et des activités de nettoyage affichent les rythmes de croissance les plus soutenus parmi les comptes AE économiquement actifs.Les comptes auto-entrepreneurs générant un chiffre d'affaires sont en nette progression dans toutes les régions de France cette année encore.Depuis le doublement au 1er janvier 2018 du plafond de chiffre d'affaires ouvrant droit au dispositif auto-entrepreneur (AE, encadré), le nombre d'auto-entrepreneurs progresse sur un rythme soutenu. Fin décembre 2019, on dénombre 1.711.000 inscrits sous ce régime, qu'ils aient ou non déclaré un chiffre d'affaires (tableau 1). Sur un an, leur nombre augmente de 26,5%, après +15,1% à fin 2018. Cette accélération s'explique toutefois en partie par la baisse exceptionnelle des radiations (-23,7% sur un an) qui résulte de la non radiation, contrairement aux années précédentes, des AE n'ayant au 31 décembre déclaré aucun chiffre d'affaires durant deux années consécutives. Le nombre d'AE concernés est estimé à 94 000. Leur radiation aurait ramené à 19,5% la progression du nombre d'inscrits sur un an. Celle-ci reste portée par le dynamisme des immatriculations 2 (576.000 sur un an), en hausse de 24,5% (après +24,0% fin 2018).Le secteur des transports présente toujours le dynamisme le plus marqué, quoique plus mesuré : l'évolution annuelle du nombre de comptes inscrits y est de 61,1% (48,3% après correction des radiations) après +79,2% l'année précédente (tableau 2). Le secteur des autres services personnels, les activités de nettoyage et les activités immobilières restent aussi très attractifs, avec des taux supérieurs à 30%. Les secteurs des transports et du BTP concentrent à eux deux 300.000 AE inscrits fin 2019. Le secteurs des arts, spectacles et activités récréatives comme celui du conseil pour les affaires sont également très concernés par l'auto-entreprenariat.Alors que le nombre d'AE inscrits progresse toujours sur un rythme plus soutenu, celui des comptes déclarant un chiffre d'affaires marque légèrement le pas, en lien avec la faible ancienneté dans le dispositif d'un nombre plus important d'AE. Le nombre d'AE économiquement actifs progresse ainsi de 12,0% sur un an, après +15,0% fin décembre 2018. Leur poids dans le total des AE inscrits diminue en conséquence : il atteint 55,6% (58,9% après correction des radiations) après 62,8% un an auparavant. La progression du chiffre d'affaires global reste très dynamique (+22,3%) bien que légèrement plus mesurée que celle enregistrée un an plus tôt (+27,7%). Le chiffre d'affaires global atteint ainsi 4,282 milliards d'euros à fin décembre 2019. Les AE économiquement actifs déclarent un chiffre d'affaires trimestriel moyen de 4 498 euros, en hausse de 9,2% sur un an (après +11,1% l'année précédente, tableau 1 et graphique 2).Un dynamisme toujours soutenu dans les secteurs du transport et des activité immobilièresLe nombre d'AE actifs progresse cette année encore dans tous les secteurs, à l'exception du commerce de détail sur marchés (-4,4%). Cependant le rythme d'évolution est pour une majorité des secteurs plus modéré qu'en 2018.Ainsi, le dynamisme dans le secteur des transports est plus mesuré, même si la progression du nombre d'AE économiquement actifs y reste bien plus importante qu'ailleurs (+36,9%, après +79,6% en 2018). De même, les activités immobilières et celles de nettoyage enregistrent des progressions respectives de 26,9% et 21,2% fin 2019, après +35,8% et +20,1% un an auparavant.Le secteur des autres services personnels ‒ blanchisseries entre autres ‒ est l'un des rares pour lequel l'évolution du nombre de comptes économiquement actifs accélère (+24,6% après +20,5%).Le nombre d'AE économiquement actifs continue de progresser fortement dans les activités financières et d'assurance et celles de conseil pour les affaires mais, là encore, sur un rythme moins soutenu que l'année précédente (respectivement +18,2% après +22,5% et +15,1% après +25,3%).Dans les secteurs de la santé et de la coiffure, quatre auto-entrepreneurs sur cinq déclarent un chiffre d'affaires positif. A l'inverse, ils sont encore à peine un sur trois à le faire dans le secteur des transports, malgré leur progression importante cette année encore.Toujours très dynamique (+22,3%), le chiffre d'affaires trimestriel global progresse dans tous les secteurs. La hausse la plus prononcée s'observe dans le secteur des transports (+68,9%), portée à la fois par l'évolution des comptes et par l'augmentation du chiffre d'affaires moyen (+23,3%).Une croissance dans toutes les régionsL'auto-entreprenariat se développe dans toutes les régions ; les croissances les plus marquées s'observent dans les régions Hauts-de-France (+13,9%), Ile-de-France (+13,8%) et Pays de la Loire (+13,4%). Le chiffre d'affaires, quant à lui, progresse encore plus vite et partout également, avec des pics observés en Ile-de-France (+26,1%) et en région Auvergne-Rhône-Alpes (+24,0%).1 Le champ de cette publication porte sur les micro-entreprises soumises au régime micro-social sous-jacent au dispositif autoentrepreneur institué en 2009 ; elle exclut les micro-entreprises payant leurs cotisations sociales selon le droit commun (encadré).2 Une immatriculation peut correspondre à une ré immatriculation rattachée à un SIREN existant. Il s'agit donc d'une notion différente de celle de la création d'entreprise retenue par l'Insee.
Il y a 4 ans et 279 jours

Malgré la pandémie, le marché du crowdfunding immobilier poursuit sa progression

Principaux indicateurs184 millions d'euros collectés (+43% par rapport au S1 2019) pour financer 229 projets (+7%)76,6 millions d'euros remboursés (+82% par rapport au S1 2019) concernant 139 projets (+48%)9,4% de rendement annuel moyen, pour des investissements d'une durée de 21 mois en moyenneUne forte concentration des projets dans le résidentiel (86% des projets financés)Une polarisation régionale des investissements. L'Ile-de-France capte près de 50% de la collecte.Un taux de retard de moins de 6 mois de 9,48% (+ 3,07 points par rapport à l'année 2019) et un taux de retard de plus de 6 mois de 10,10% (+2,41 points par rapport à l'année 2019). Le taux de défaut reste quasi stable à 0,74% (+0,17 point).Un volume de collecte et de remboursement en forte hausse sur un anAvec 184 millions d'euros collectés sur les six premiers mois de l'année, le secteur du crowdfunding immobilier poursuit sa croissance continue (+43% par rapport à la même période l'an dernier). Même tendance du côté des remboursements, qui ont représenté 76,6 millions d'euros, contre 42 millions l'an passé (+82%).La répartition mensuelle de la collecte révèle une certaine stabilité du marché, avec près de 94M€ d'investissements au T1 contre plus de 90M€ au T2. Ces chiffres démontrent que malgré la crise sanitaire, le marché est resté particulièrement actif notamment grâce à la digitalisation du secteur ayant favorisé la continuité de l'activité.Une nette accélération de la collecte a été enregistrée sur la fin du mois de mai et le mois de juin, illustrant un retour des investisseurs sur les plateformes de crowdfunding immobilier.On remarque également que malgré la forte hausse des montants collectés, le nombre de projets financés est lui en légère progression (+7%), s'expliquant par une plus grande taille des opérations financées (803 570€ en moyenne, en hausse de +16,6% par rapport à l'année 2019). Un signal positif pour le marché, alors que 2019 avait déjà connu une progression de +27,8% du montant moyen des opérations, s'expliquant en partie par le relèvement du plafond de collecte pour les plateformes de crowdfunding à 8 millions d'euros au lieu de 2,5 millions par opération dans le cadre de la loi Pacte.Une forte polarisation régionale des investissementsIle-de-France (89,2M€), Auvergne-Rhône-Alpes (23,4M€), Région Sud (15M€). A elles seules, ces trois régions - qui constituaient déjà le TOP 3 régional du marché en 2019 - ont concentré près de 70% de la collecte totale du marché français du crowdfunding immobilier au premier semestre.Les autres régions particulièrement actives sur la période ont été la Nouvelle Aquitaine (14M€), l'Occitanie (11,7M€) et dans une moindre mesure les Pays de la Loire (8,7M€) et le Grand Est (6,6M€). Un rendement annuel moyen de 9,4%, la durée moyenne d'investissement en baisseIndicateur scruté par les investisseurs, le rendement annuel moyen proposé pour les opérations financées au premier semestre était de 9,4%. En légère hausse par rapport au rendement du premier semestre 2019 (+0,2 point), il devrait a minima se stabiliser sur l'année 2020. Alors que les promoteurs ont vu certains de leurs chantiers se prolonger en raison des mesures sanitaires, cela va de fait entraîner un blocage plus long de leurs fonds propres sur ces projets. Pour dégager de nouveaux fonds propres afin de se positionner sur d'autres opérations, ils pourraient être amenés à proposer des rendements plus élevés afin d'accélérer leurs levées de fonds.Si l'on se fie aux données communiquées par plusieurs plateformes, représentant 50% de la collecte totale du marché, les projets ont attiré en moyenne 490 investisseurs qui ont placé 1640€. Combiné au rendement et à la durée moyenne de placement, ces chiffres permettent de calculer un gain moyen de 270€ brut par projet dans lesquels les épargnants ont investi.Le résidentiel monte en puissance et représente la majorité des projets financésParmi les 229 opérations immobilières financées au premier semestre, 86% d'entre elles concernaient des opérations résidentielles. C'est nettement plus qu'au premier semestre 2019 (79%). Plusieurs explications à cette hausse, d'une part l'augmentation constante des projets marchands de biens sur le marché dont la proportion a quasi doublé par rapport à l'an dernier passant de 24 à 38% des projets. D'autre part, on constate depuis 2019 l'émergence de nouveaux projets de co-living, une diversification qui préfigure une évolution intéressante pour le marché. Le crowdfunding immobilier se démocratise également en tant qu'outil de financement de nouvelles formes d'habitats urbains, renforçant le lien social, en adéquation avec les aspirations des nouvelles générations notamment.Les autres classes d'actifs enregistrent toutes une légère baisse sur les 6 premiers mois de l'année par rapport à la même période l'an dernier.Le « projet moyen » financé durant le premier semestre était une opération résidentielle de 40 logements en Ile-de-France, réalisée par un opérateur réalisant un chiffre d'affaires de 11 millions d'euros. Les retards de remboursement en légère hausse, le taux de défaut moyen reste stableLe taux de retard moyen, qui prend en compte uniquement les dépassements de l'échéance contractuelle maximum depuis 2012, est en hausse de 3,07 points sur les retards de moins de 6 mois, et de 2,41 points pour les retards de plus de 6 mois par rapport à l'année 2019. Ils s'élèvent respectivement à 9,48% et 10,10%. Dans le détail, on remarque que seulement quelques acteurs concentrent des retards conséquents.Quant au taux de défaut moyen, calculé sur la base des projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012, est évalué à 0,74%, en hausse de 0,17 points. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets Hello Crowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.Etude réalisée auprès de 26 plateformes ouvertes ou ayant financé des projets immobiliers, et immatriculées auprès de l'AMF ou de l'ACPR (données analysées sur la période de janvier à juin 2020) : Anaxago, Beefordeal, Clubfunding, Euroraiser, Finple, Fundimmo, Gwenneg, Homunity, Immocratie, Immovesting, Inidev, Koregraf, La première brique, Look and fin, Lendopolis, Lymo, Monego, My Capital immo, October, Pret-up, Raizers, Upstone, Vatel Direct, Weeximmo, Wesharebonds, Wiseed.Analyse des résultatsPar Jérémie Benmoussa, Président du directoire de FUNDIMMOAprès un 1er trimestre très dynamique, nous pouvions nous interroger sur la réaction des épargnants et des promoteursaprès l'annonce du confinement, et nos activités ont repris un rythme soutenu. C'est un enseignement fort de la période compliquée que nous avons traversé, le crowdfunding immobilier est installé dans le paysage à la fois en tant que produit d'épargne et de financement pour les promoteurs. Sans préjuger de la suite, les chiffres globaux de ce 1er semestre qui atteignent de nouveaux records, nous rendent confiants pour les prochains mois.Du côté des promoteurs, les mesures sanitaires ont provoqué un arrêt ponctuel des chantiers qui ont aujourd'hui quasi-intégralement repris. Quelques retards administratifs ont également été enregistrés en lien avec le décalage des élections municipales, qui sont désormais derrière nous. Le résultat de ces dernières dans quelques grandes villes pourraient avoirdes effets à long terme sur la conception des opérations immobilières pour répondre à la volonté citoyenne d'une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux. Pour autant ce serait plus une accentuation d'une tendance de fond qui préexistait bien avant les élections qu'un changement radical, ce mouvement est déjà en marche chez les opérateurs immobiliers. Qu'ils s'agissent d'immobiliers de bureaux ou de logements, la valeur verte a désormais un véritable sens, notamment pour les investisseurs.Ces ralentissements pourraient avoir deux principaux effets dans les mois à venir. D'une part, un retard de quelques mois des projets, durant lesquels, et c'est important de le souligner, les intérêts des investisseurs - définis contractuellement - continueront à courir. D'autre part, l'allongement des chantiers va bloquer les fonds propres des promoteurs sur les projets durant des périodes plus longues. Ces-derniers devront donc nécessairement trouver des leviers pour dégager de nouveaux fonds propres indispensables au lancement de toute nouvelle opération.In fine, cette situation peut constituer un levier de croissance additionnel pour le marché du crowdfunding immobilier, d'autant que le besoin important et rapide de liquidité pourrait inciter les promoteurs à mieux rémunérer les investissements. Reste également à analyser l'évolution des comportements des épargnants dans les prochains mois, eux qui auraient mis quelques 60 milliards d'euros de côté durant le confinement. Le succès des dernières levées de fonds réalisées depuis mi-mai, malgré un délai de collecte parfois un peu allongé, semble confirmer l'attrait des investisseurs vers ce produit désormais connu par plus d'1/3 des Français*.*Étude OpinionWay pour FUNDIMMO, Janvier 2020
Il y a 4 ans et 280 jours

26 maîtres d’ouvrage exemplaires

L’appel à projets « 50 maîtres d’ouvrage exemplaires » a été lancé le 12 mars 2020 sur la plateforme DÉMOCLÈS. Co-financé par l’ADEME et ecosystem, il va permettre à 50 maîtres d’ouvrage d’acquérir des pratiques d’exemplarité dans leurs futurs chantiers en matière de gestion et de valorisation des déchets lors des opérations de démolition et de réhabilitation de bâtiments. 26 premiers maîtres d’ouvrage ont été retenus et entament progressivement leur programme d’accompagnement. La seconde session de recrutements pour cet appel à projets est d’ores et déjà ouverte avec une date limite de dépôt des dossiers de candidature fixée au vendredi 18 septembre 2020. Deux types d’accompagnements au choix sont proposés : – Avec une « approche globale » Il s’agit d’accompagner le maître d’ouvrage dans l’évolution de ses pratiques pour l’ensemble de ses futurs chantiers, indépendamment de tout chantier en cours. – Autour d’un « chantier exemplaire » Il s’agit d’accompagner le maître d’ouvrage sur une opération spécifique de démolition ou de réhabilitation qui lui servira de démonstrateur en vue d’une généralisation de ses pratiques. 18 maîtres d’ouvrage retenus ont fait le choix d’un accompagnement global : – BREST METROPOLE HABITAT – FRANCE LOIRE – LOIRE HABITAT – MISTRAL HABITAT – REGIE IMMOBILIERE DE LA VILLE DE PARIS (RIVP) – VALOPHIS HABITAT OPH 94 – NEOTOA – REGION AUVERGNE-RHONE-ALPES – VILLE DE PARIS – ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER D’AUVERGNE – ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER DE L’ÎLE-DE-FRANCE – ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER DE NOUVELLE AQUITAINE – ASSISTANCE PUBLIQUE – HOPITAUX DE PARIS – SNCF GARES & CONNEXIONS – SNCF IMMOBILIER – NEXITY – LA FABRIQUE DES QUARTIERS LILLE – SPL ENSEMBLE 8 maîtres d’ouvrage retenus ont fait le choix d’un accompagnement sur un chantier test : – 1001 VIES HABITAT – ETABLISSEMENT PUBLIC FONCIER NORD PAS DE CALAIS – OPAC 36 – OPALY – SARTHE HABITAT – CONSEIL REGIONAL CENTRE VAL DE LOIRE – GRENOBLE-ALPES METROPOLE – SOLIHA PAYS BASQUE
Il y a 4 ans et 287 jours

L'A45 définitivement enterrée avec l'expiration de sa déclaration d'utilité publique

"Le sentiment qui domine, après l'abandon de ce projet, c'est celui d'un grand gâchis car on avait franchi toutes les étapes, y compris sur le financement, et qu'on touchait au but", a déclaré mercredi à l'AFP le président LR du conseil départemental de la Loire, Georges Ziegler.La région Auvergne Rhône-Alpes, le département de la Loire et la métropole de Saint-Etienne avaient provisionné près de 400 millions d'euros pour ce chantier d'une cinquantaine de kilomètres, dont le coût estimé à 1,2 milliard devait être partagé en trois avec l'État et le concessionnaire retenu, Vinci Autoroutes.Le projet d'autoroute qui n'attendait plus qu'une signature du gouvernement pour être lancé, visait à améliorer le trafic routier très dense entre les deux métropoles de Rhône-Alpes.Mais il n'avait pas été retenu dans le rapport Duron sur les infrastructures du pays au printemps 2018 et la ministre des Transports de l'époque, Élisabeth Borne, l'avait définitivement écarté à l'automne suivant."Cette décision revient à condamner des milliers d'automobilistes et d'entreprises à subir embouteillages, pollution et perte de compétitivité", a dénoncé une nouvelle fois, mercredi, le président de la Région Laurent Wauquiez. Le mois dernier, Gaël Perdriau, qui préside la métropole stéphanoise, avait déploré, lui, "l'inconstance" de la parole de l'État dans ce dossier.Après avoir boycotté des réunions de concertation destinées à faire émerger des "solutions alternatives" routières et ferroviaires, l'État s'engageant à maintenir son enveloppe de 400 millions d'euros, les trois collectivités pro-A45, qui refusent d'en faire autant, avaient vainement demandé au gouvernement de prolonger la DUP de dix ans.
Il y a 4 ans et 287 jours

Habiller la ville. Dossier.

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Le traitement esthétique suit un calepinage composé de bandes contigües d’environ 1,50 m de large, déclinées en différentes teintes colorées. [©Laurent Keller/Groupe Sols] De manière injuste et abusive, on parle de “bétonnage” des paysages. Un joyeux fourre-tout dans lequel se côtoient les erreurs urbanistiques des Trente Glorieuses, le manque d’entretien des équipements et toutes les sortes de matériaux mis en œuvre dans les aménagements… N’était-il pas temps de changer le logiciel ? Avoir une ville accessible, confortable, belle est un prérequis attendu par chaque citoyen. Les architectes, les paysagistes savent créer les ambiances, rendre les lieux agréables, chaleureux. Et dans nombre de ces réalisations – dont les 12 p du présent dossier montrent plusieurs exemples -, le béton tient une place centrale, apportant la touche d’esthétisme et de minéralité qui lui est propre. Naturel, teinté, texturé, dénudé, lisse, granuleux : le béton sait prendre toutes les formes, grâce au savoir-faire expert de ceux que l’on nomme parfois les “maçons du paysage”. Le béton est un caméléon, apte à transformer l’espace.  Dossier préparé par Frédéric Gluzicki Sommaire du Dossier : Specbea : « Les bétons d’aménagement connaissent toujours d’importants développements » Sols : Red by Saint-Etienne Eurotech Floor : Une rue-jardin à coloniser SDC : Un travail d’orfèvre SN Mineral Service : Unifier le quartier des musées Migma : Telles des feuilles mortes déposées par le vent Ghent Aggregates : Trois nuances de granulats pour une esplanade Eqiom : Rendre les cheminements plus confortables
Il y a 4 ans et 287 jours

Sols Loire Auvergne : Red by Saint-Etienne

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Au premier plan, le cheminement PMR serpente le long de la pente pour permettre d’accéder à la partie haute de la rue. [©Laurent Keller/Groupe Sols] Face à la gare de Châteaucreux, à Saint-Etienne (42), l’îlot Poste-Weiss concentre un ensemble immobilier mixant logements, bureaux, hôtels et commerces. La gare est le point bas de la ville. Datant de la fin du XIXe siècle, l’édifice s’articule autour d’une structure métallique rouge, garnie de briques polychromes, qui renvoie au passé industriel stéphanois. Ce code couleur très marqué imprègne le nouveau quartier dans sa totalité. Des façades des bâtiments jusqu’aux bétons décoratifs horizontaux. Ainsi, les sols impulsent un parcours privilégié vers le centre, vers la haute ville. Une route sur laquelle on souhaite s’engager. Dans “Le Magicien d’Oz”, film de 1939 réalisé par Victor Fleming, et qui a lancé la carrière de Judith Garland, le chemin à suivre était jaune. A Saint-Etienne, il est fait de cinq nuances de rouge. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 294 jours

Comment les organisations professionnelles de la filière bois ont-elles géré la crise sanitaire ?

Batijournal TV vous invite à découvrir une série d’interviews de 3 minutes : « Les entretiens Batijournal » présentées par Stéphane Miget avec le soutien de France Bois Forêt. Série d’interviews dans laquelle les représentants des organisations professionnelles membres de FBF expliquent comment leurs secteurs ont géré la crise sanitaire de la COVID 19 et les enseignements qu’ils en ont tiré. Série 1 : Comment les organisations professionnelles de la filière ont-elles géré la crise sanitaire ? Interview de Michel Druilhe, Président de France Bois Forêt « Les organisations professionnelles sont toujours plus proches des adhérents, à leur écoute et prêtes à mettre en place de mesures indispensables, notamment le décalage du paiement de la CVO à fin juillet 2020 afin de tenir compte des difficultés de trésorerie des entreprises. » Interview de Mathieu Fleury, Président du Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie « L’ensemble des acteurs se sont bien organisés pour assurer la continuité de la livraison d’énergie aux différents utilisateurs, ce qui a nécessité des ajustements. Il y a eu une grande écoute, nous avons eu une réunion avec le ministère pour faire le point. » Interview de Gilles Bauchery, Président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers « Nous avons décidé de continuer notre activité le mieux possible. Nos principaux problèmes pendant la crise concernaient les livraisons et les reports de chantiers. » Interview de Jean-Louis Camici : Président Le Commerce du Bois « Après un coup d’arrêt de nos activités, elles ont repris à partir d’avril et en mai au rythme de la reprise de nos clients. On a réussi à avoir un mode de fonctionnement efficace, tout en respectant la santé de nos salariés. Réouverture progressive selon les adhérents. » Interview de Richard Hébras, Président GIE – Semences forestières améliorées « Il était très important de maintenir nos activités pour ne pas « louper » le printemps. Notre devoir est d’assurer l’approvisionnement de la filière. Pour les inductions florales, on a pu faire preuve de souplesse et d’adaptation. » Interview Anne-Laure Soleilhavoup (CNPF Auvergne-Rhône-Alpes) « Le CNPF s’est organisé très rapidement pour protéger ses partenaires de travail, tout en maintenant ses activités. » Interview de Frédéric Naudet (UNEP) « Le métier de reboiseur est extrêmement saisonnier, donc il y avait une urgence à trouver des solutions rapidement. La deuxième quinzaine de mars, nous avons mis en place les mesures sanitaires, diminué le nombre de personnes par véhicule et fourni masques et gel aux personnels de terrain. » Interview de Thierry Touzet (IGN) « L’activité a totalement été stoppée pendant 8 semaines. Le travail de terrain a repris doucement à partir du 11 mai en fournissant des kits sanitaires personnels et en organisant les déplacements avec un agent par véhicule. Il y a eu plusieurs phases d’assouplissement et l’activité est désormais quasi-normale, tout en appliquant les mesures barrières. Par exemple, tout le matériel a été doublé pour les équipes en binômes. » Interview Christophe MATHIEU (FCBA) « Il a fallu prendre toutes les mesures nécessaires dès le 18 mars au soir. Le télétravail a été favorisé et le chômage partiel a aussi été instauré. Nous étions scrupuleux par rapport à la sécurité sanitaire, ce qui a permis de rouvrir les laboratoires assez vite. À ce jour, aucun cas de COVID-19 n’a été recensé parmi les collaborateurs. » Série 2 : Quels enseignements les organisations professionnelles de la filière ont-elles tirés de la crise sanitaire ? Interview de Michel Druilhe, Président de France Bois Forêt « Nous devons continuer à travailler pour préparer l’avenir. Le bois reste un atout pour la France, surtout en cette période. » Interview de Gilles Bauchery, Président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers « Pendant la crise, on a surtout travaillé sur le transport du personnel. Nous allons également travailler sur un socle de personnel saisonnier. » Interview de Mathieu Fleury, Président du Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie « La filière est bien organisée pour s’adapter à la crise. Nous avons fait des ajustements pour pouvoir travailler dans des conditions sanitaires correctes. » Interview de Richard Hébras, Président GIE – Semences forestières améliorées « Le principal, c’est de préserver la santé de tous nos travailleurs. On va sûrement maintenir l’usage des hangars comme réfectoires. » Interview de Jean-Louis Camici : Président Le Commerce du Bois « Nous allons réfléchir sur comment rendre nos industries beaucoup moins dépendantes de phénomènes extérieurs. Par ailleurs, l’état providence a pleinement joué son rôle, notamment avec le chômage partiel et les prêts octroyés aux entreprises. Cette crise montre que le matériau bois aura toute sa place dans cette nouvelle société où la protection de notre milieu est de plus en plus importante. » Interview d’Anne-Laure SOLEILHAVOUP (CNPF Auvergne-Rhône-Alpes) «Cette crise sanitaire confirme la capacité d’adaptation de nos équipes et de nos outils informatiques. Nous devons maintenir nos investissements pour rendre les outils informatiques accessibles sur le terrain et pour développer les formations en webinaire.» Interview de Frédéric NAUDET (UNEP) «Il a fallu trouver des solutions à des problèmes aussi simples que les déplacements, le logement ou la restauration des équipes.» Interview de Thierry Touzet (IGN) «L’arrêt complet de nos activités nous oblige à revoir nos dispositifs organisationnels et statistiques pour qu’ils soient plus agiles. Nous allons aussi voir comment mieux gérer les renforts, en améliorant la formation et les moyens de recrutement.» Interview de Christophe Mathieu (FCBA) « Nos enseignements reposent sur l’agilité des collaborateurs et la solidarité entre eux. Nous espérons que la relance de l’économie passera par la relocalisation en France de l’activité industrielle, y compris pour la filière forestière. Il faut que le citoyen comprenne que le bois est un atout dans une société décarbonée. Nous avons bien vu ses avantages pour les emballages et palettes. »
Il y a 4 ans et 299 jours

Myral poursuit son développement et renforce son équipe prescription

Stéphane Cuzzaini : "Notre enjeu, proposer des choix pertinents tout en guidant vers nos solutions"Stéphane Cuzzaini, professionnel chevronné chargé du quart Sud-Est de la France croit fermement en la solution Myral. Fort d'une quinzaine d'années d'expérience dans le bâtiment, a su développer une véritable expertise technique dans le domaine de l'ITE. Quel parcours vous a mené jusqu’à Myral ?Stéphane Cuzzaini : Au départ j’ai fait mes armes au sein de l’entreprise Onduline, qui conçoit des panneaux de couverture et de bardage, essentiellement à destination du marché tertiaire (bâtiments industriels, agricoles). Cette première expérience, qui a duré 6 ans, m’a permis de développer mon expertise dans le marché de l’ITE, en visitant de nombreux bureaux d’études notamment.Les 8 années suivantes, j’ai travaillé pour Everlite Concept, société qui propose des bardages haut de gamme à l’aspect architectural marqué, dans un segment proche de celui de Myral. Durant cette période, j’ai participé à la rénovation énergétique de nombreux projets où l’apparence extérieure des bâtiments avait une grande importance : complexes sportifs, gymnases, écoles… Cela m’a permis d’effectuer un travail de prescription et de préconisation technique auprès des architectes souhaitant faire concorder leur vision avec des produits techniques. J’ai beaucoup apprécié ce travail de conseil et cette relation privilégiée que j’ai développée avec eux.Quelles compétences majeures comptez-vous apporter à Myral ?Stéphane Cuzzaini : D’abord, donc, ma capacité à accompagner la maîtrise d’œuvre sur les recommandations techniques. Mais aussi la relation avec les entreprises dans la mise en œuvre des produits. C’est une partie du travail que j’ai toujours réalisé. Chez Everlite, nous avions un bureau d’études, comme Myral, avec une personne qui pouvait se déplacer au cas-par-cas, pour autant, j’assistais moi-même beaucoup les poseurs. Je les accompagnais parfois en réunions de chantier quand il y avait des problématiques techniques, pour faire des démarrages de chantier, effectuer des diagnostics et apporter des conseils techniques… Pour moi, ce qui est important, c’est que la préconisation que j’apporte aux maîtres d’œuvre soit la plus pointue possible afin qu’elle puisse déboucher sur une réalisation pérenne et conforme à ce que j’ai proposé. L’assurance d’un rendu final de qualité, c’est participer à la renommée du produit et s’ouvrir à de nouvelles affaires.Qu’attendent les maîtres d’œuvre d’un prescripteur ?Stéphane Cuzzaini : Ils attendent des réponses à leurs différentes exigences et inspirations sans que l’on vienne remettre en cause leur vision. Après plusieurs années aux côtés des architectes, j’ai appris à faire preuve d’écoute et à m’adapter le plus fidèlement possible à leurs attentes, à « l’image architecturale » très particulière qu’ils ont de leur projet. Il faut être capable de la comprendre et de trouver des solutions adaptées à leurs désirs, et si ce n’est pas possible, trouver des alternatives efficaces qui ne trahissent pas leur signature. Leur proposer des choix qui fonctionnent tout en les guidant vers les solutions que l’on défend, c’est tout l’enjeu de notre métier !Comment avez-vous connu le groupe Myral ?Stéphane Cuzzaini : Je l’avais remarqué sur des salons professionnels. Ce qui m’avait plu c’était vraiment l’aspect visuel du produit et l’image architecturale qu’il proposait, avec de grands panneaux, une diversité d’aspects qui faisaient qu’on se demandait finalement ce que c’était ! Quand on voit l’effet aluminium brossé des panneaux « Alunatur » ou la surface parfaitement réfléchissante du « Poli Miroir », ça interpelle !Ensuite, j’ai croisé Myral sur des affaires. Pour l’anecdote, à l’époque où je travaillais pour une société concurrente, je m’étais occupé de la recommandation technique pour l’habillage des balcons des tours « Les Moulins » à Nice. Et il se trouve que Myral travaillait sur ce même projet. Nous étions en concurrence sur la partie habillage des façades en bardages ITE et c’est Myral qui a été retenu car j’étais presque deux fois plus cher ! En m’y intéressant, j’ai découvert une belle entreprise qui proposait des produits innovants.Justement, quel est le regard des clients et de la concurrence sur Myral et sa solution ?Stéphane Cuzzaini : Il y a un retour positif, aussi bien de la part des clients, que des installateurs, des maîtres d’ouvrage et des architectes… Les installateurs privilégient des produits simples et rapides à mettre en œuvre ; les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, quant à eux, vont vouloir des produits performants, pas trop épais, esthétiques, mais aussi économiques d’un point de vue budgétaire… Dans tous ces cas de figure, la solution Myral répond parfaitement à leurs besoins spécifiques.Le groupe est aussi reconnu comme un acteur avec une expertise technique de qualité. Sa façon d’accompagner les entreprises en amont et en aval des chantiers, sa capacité d’écoute, son rôle de conseil et la forte réactivité de ses équipes en cas de problème sont bien perçues. Toutefois, la notoriété du produit est encore jeune et il y a un important travail de communication à faire…Selon votre regard, quelle est l’évolution du marché de l’ITE en France ?Stéphane Cuzzaini : Je dirais que l’on est au début du développement. Sur le marché du résidentiel qui couvre les copropriétés et les bailleurs sociaux, il y a des besoins très importants. On sent d’ailleurs maintenant une réelle volonté de lutter contre les « passoires énergétiques ». Le gouvernement a depuis peu enclenché une dynamique pour développer massivement l’isolation thermique des façades par le biais d’aides financières. Il faut dire que l’ITE est la solution idéale pour obtenir des bâtiments les moins énergivores possibles et donc réduire les dépenses énergétiques des habitants, tout en apportant un confort thermique en hiver comme en été ! En plus, on préserve la surface habitable, les chantiers sont rapides et peuvent se faire en site occupé.Et qu’en est-il des bâtiments publics et tertiaires ?Stéphane Cuzzaini : Il y a encore beaucoup à faire aussi. Aujourd’hui, sur ce marché, la plupart des bâtiments neufs sont isolés par l’extérieur… Au-delà des considérations budgétaires et des capacités thermiques, pour faire la différence, il faut être en mesure d’apporter une réponse architecturale assez forte… C’est là que les revêtements Myral entrent en jeu : pose verticale, horizontale, oblique, aspect plan, joint creux ou joint debout, un riche catalogue de finitions et de coloris… La solution Myral se décline à travers toute une gamme de rendus capable de répondre aux différentes attentes en matière d’esthétique. Je suis persuadé que sur ce plan-là en particulier, notre produit a de grandes qualités et est promis à un bel avenir.Quelle est le potentiel de votre région pour Myral ?Stéphane Cuzzaini : J’ai la chance de couvrir le quart Sud-Est de la France, notamment la région Auvergne-Rhône-Alpes qui est une belle région, très dynamique. On y trouve de gros projets et de gros acteurs du social, en particulier à Lyon… Mais je ne veux pas baser toute ma stratégie sur le social, car c’est ce que font tous nos concurrents. Je pense qu’il y a vraiment des opportunités intéressantes à saisir au niveau des marchés publics pour les écoles, les gymnases, les hôpitaux, les EHPAD… Il faut se diversifier et mener les deux de front : conserver notre position et notre part de marché sur le logement social, mais aussi aller sur le marché du tertiaire et des bâtiments publics, où l’image architecturale compte… Car je suis sincèrement convaincu qu’en terme d’esthétique, la solution Myral est capable d’apporter une vraie valeur ajoutée aux bâtiments.En outre, je vais avoir un important travail de prescription à mettre en place dans le Sud, car le recours à l’ITE y est encore peu développé pour les bâtiments résidentiels alors qu’elle permet de réduire massivement les besoins en climatisation d’un logement…Cela fait plus de deux mois que vous avez rejoint Myral. Comment avez-vous vécu votre arrivée ?Stéphane Cuzzaini : Même si elle a été perturbée par la situation sanitaire que nous subissons, je l’ai vécu de façon très positive ! Il y a vraiment un bel esprit d’équipe. J’ai pu l’observer lors d’une réunion en mars à Paris où tous les prescripteurs et les membres de l’équipe technique étaient rassemblés. Il y avait belle osmose et un esprit très participatif : les échanges entre nous ont été très féconds, que ce soit sur les supports de communication, les références chantiers… Ce qui nous a permis de déboucher collectivement sur des solutions et des améliorations. J’avais très peu d’appréhension en entrant chez Myral, mais j’ai tout de même été agréablement surpris par le professionnalisme et l’humanité de mes nouveaux collègues.Vous semblez confiant et enthousiaste de vous lancer dans cette aventure…Stéphane Cuzzaini : Je suis confiant oui, car je crois fort en notre solution d’ITE. Dans mon métier de chargé d’affaires, la réussite est vraiment liée au fait d’avoir un bon produit auquel on croit, une solution technique qui puisse répondre à toutes les réglementations aussi bien au niveau du feu, de la sismique, au niveau du type de support, que ce soit le bois, le béton… Mais aussi une solution qui entre dans des contraintes budgétaires, tout en ne lésinant pas sur la qualité des matériaux et des rendus. Le produit Myral coche toutes ces cases… Et les marchés à conquérir sont nombreux ! Alors même si la période actuelle a mis à l’arrêt le secteur, que la reprise sera progressive, et que cela nous impose de travailler différemment, je reste enthousiaste !Geoffrey Pointin : "Avec Myral j’ai tous les arguments pour répondre aux souhaits des architectes !"Geoffrey Pointin, fort de ses nombreuses années d'expérience dans le métier de la prescription d'ITE, passionné d'architecture et de design compte bien asseoir la présence de Myral dans une zone géographique jusque-là peu investie par le groupe : le quart Sud-Ouest de la France. Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre Myral ?Geoffrey Pointin : Je suis dans le métier de la prescription depuis près de 15 ans. Si mon parcours professionnel est essentiellement tourné vers l’univers des façades et de l’isolation thermique, ce n’était pas le cas au tout départ. En effet, lorsque j’ai débuté dans l’entreprise Carea, mon rôle était de gérer des centrales d’achats pour vendre des éléments sanitaires aux grandes surfaces et grossiste de bricolage. Je suis entré dans la prescription d’ITE en accompagnant une collègue de l’époque dont c’était le métier ! Lorsque nous nous rendions chez les maîtres d’ouvrage, elle parlait des façades et moi de la partie sanitaire… Au fur et à mesure, passer du temps à ses côtés m’a permis de découvrir le métier de la prescription, pour lequel je me suis peu à peu passionné ! J’ai alors demandé à changer de métier et à intégrer l’équipe prescription d’ITE, où j’ai fait mes armes durant plusieurs années au contact de nombreux maîtres d’œuvre et d’ouvrage, membres de bureaux d’étude et architectes. Pendant cette période, notamment entre 2005 et 2012, j’ai eu la chance d’être sur un secteur parisien très porteur. En effet, c’était la « grande époque » des programmes en R.U. (renouvellement urbain), dont ceux de Paris intra-muros qui étaient importants en termes de volume, mais aussi très intéressants d’un point de vue architectural, parce qu’il y avait des moyens financiers… C’est une période durant laquelle j’ai pu travailler sur de très beaux projets architecturaux !Justement, vous semblez avoir une sensibilité particulière pour l’architecture… D’où vous vient-elle et comment l’avez-vous développée ?Geoffrey Pointin : J’ai toujours adoré le design et l’architecture, et même l’art en général. Au-delà du cadre professionnel, ce sont de vraies passions dans ma vie. J’ai des amis qui travaillent dans le design avec qui je passe souvent du temps, je me rends à de nombreuses expositions et j’ai la chance de voyager régulièrement, de découvrir des architectures incroyables et des projets fous sur certaines parties du globe. Au fil du temps, j’ai développé un œil acéré pour l’architecture qui m’est très utile dans mon métier de prescripteur. Il me permet d’avoir une « vision » et de saisir avec davantage de précision ce que souhaitent les architectes avec qui je collabore. Cette capacité à me projeter, je dirais que c’est ce qui fait ma particularité.Comment parlez-vous à ces architectes et comment faites-vous en sorte de respecter leur signature architecturale ?Geoffrey Pointin : Les clés ce sont : le terrain, la connaissance des dossiers locaux, la préparation des rendez-vous, la rigueur technique et une certaine capacité à se projeter, à traduire les désirs de l’architecte en solutions techniquement viables et adaptées à son projet, tout en respectant un maximum sa signature architecturale sur le plan esthétique… C’est comme ça que je vois le métier de la prescription et la relation que j’entretiens avec mes clients. En outre, ma stratégie c’est d’être présent à chaque moment, de proposer un accompagnement sur-mesure, d’être dans le conseil, la préconisation… Sans pour autant « piquer son crayon » à l’architecte ! Je fais tout mon possible pour aider ces derniers à faire de leurs projets couchés sur le papier une réalité conforme à leurs attentes, mais quand les contraintes sont trop nombreuses, mon travail m’impose aussi de savoir leur dire non et leur proposer les meilleures alternatives.Comment avez-vous connu le groupe Myral et sa solution d’ITE ?Geoffrey Pointin : Il y a quelques années, je me suis installé sur Brive-la-Gaillarde afin de travailler sur la région Sud-Ouest, avant de revenir faire des allers-retours hebdomadaires sur Paris. Et dès 2016, dans la Capitale, c’est simple : Myral était sur toutes les lèvres ! Je me suis rendu compte que les architectes parlaient énormément de la solution M32, vantant notamment sa vitesse de mise en œuvre, le fait qu’elle entre beaucoup plus facilement dans les budgets des maîtres d’ouvrage car plus économique, l’efficacité de son pouvoir isolant mêlé à la minceur record de ses panneaux… Et autant dire que j’étais bien embêté ! La solution Myral alignait tous les bons arguments, tandis que moi, chez Carea, je me retrouvais à devoir vendre une solution aux caractéristiques similaires, certes, mais bien plus chère : 30 euros du m² de plus en moyenne par rapport à ce produit. Donc quand on est sur Paris et qu’on a des dossiers qui ont entre 5 000 et 6 000 m² de façades à revêtir, si on multiplie par 30, le calcul est vite fait !Qu’est-ce qui vous a conduit d’intégrer Myral ?Geoffrey Pointin : Après plusieurs années, en tant que chef des ventes à gérer de grands comptes, j’avais le sentiment d’avoir fait le tour. L’échange avec Sylvain Bonnot (PDG du groupe Myral) a fait pencher la balance. J’étais déjà convaincu du produit et nous avons évoqué un poste où je pouvais avoir l’assurance de bénéficier d’un budget et du soutien de la hiérarchie pour développer la prescription dans ma zone géographique et une grande liberté d’action. En plus, j’étais très rassuré du fait que le patron affiche une vision et un cap, qu’il sache clairement où il veut mener l’entreprise. Le pôle R&D de Myral fournit aussi un travail remarquable, notamment autour du risque incendie et des démarches environnementales, qui sont impératives à prendre en compte aujourd’hui. Globalement le groupe nourrit de très belles ambitions et va, selon moi, dans le bon sens.Du coup, quand vous êtes entré dans la société il y a un peu plus d’un mois, avez-vous été conforté dans ce choix ?Geoffrey Pointin : Oui pas de surprise : c’est 100 % conforme à l’image humaine et professionnelle que je m’en faisais. Ce que je trouve génial avec Myral, c’est que c’est un groupe français avec un site de production basé en France, à Is-sur-Tille en Côte-d’Or. Nos lignes de production sont assez high-techs, avec une réflexion de fabrication qui est assez pertinente… Nous n’avons vraiment pas à rougir de notre solution et de nos infrastructures : je sais d’ores-et-déjà que je pourrais faire visiter une belle usine à des maîtres d’ouvrage français et leur présenter un produit innovant. Sans plébisciter Myral outre-mesure, il n’y a pas beaucoup de sociétés capables de proposer cela. En outre, bien que ce soit une « petite » entreprise, le groupe est bien structuré. Ses équipes, notamment celle chargée de la prescription, sont solidement mises en place et font preuve d’un grand professionnalisme : j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte en allant tourner avec Pierre Guerrero (chargé de prescription dans le Grand-Est et l’Île-de-France). Au-delà de la très bonne entente qui est née entre nous lors de ce déplacement, sa connaissance impressionnante du métier m’a aussi marqué. Bref, même si je n’avais pas d’appréhension particulière avant mon entrée chez Myral, tout ça est très rassurant.Quel est le potentiel de développement dans votre secteur géographique : le Sud-Ouest de la France ?Geoffrey Pointin : Il y a encore tout à faire ! Dans le Sud-Ouest comme partout en France, le parc de réhabilitation de logements est énorme, le marché est donc très porteur pour le prescripteur d’ITE que je suis. Chez Myral nous avons un très bon positionnement pour ce qui est de la rénovation : nous proposons des bardages parmi les moins chers du marché et les plus rapides à mettre en œuvre. Au niveau du prix fourniture et pose, nos revêtements de façades se rapprochent de l’enduit mince sur isolant, notamment du fait de l’absence d’ossature, mais évidemment avec une pérennité, un rendu esthétique et une image architecturale sans commune mesure !Et en ce qui concerne la construction dans le neuf ?Geoffrey Pointin : Le potentiel-marché est tout aussi important. Bordeaux et Toulouse, les deux principaux centres urbains de mon secteur géographique, sont des villes réputées en France pour être attractives et attirer beaucoup de nouveaux habitants, par conséquent, un grand nombre de bâtiments neufs vont y être bâtis… Et je sais que grâce à la solution Myral, j’aurai tous les arguments pour me positionner sur ces nouveaux projets.Enfin, il y a des secteurs sur lesquels le groupe est encore très peu positionné, comme celui des bâtiments tertiaires. Je compte bien développer notre présence sur cette typologie de chantier, au même titre que les bâtiments publics et les logements individuels/collectifs, car là-aussi, le champ de développement est très important.À vous entendre, vous semblez assez confiant et déterminé !Geoffrey Pointin : Le métier de la prescription est exigeant certes, mais aussi très passionnant car nous avons la chance de rencontrer des gens différents tous les jours, de participer à de beaux projets auprès d’architectes talentueux. Comme je l’ai déjà dit plus tôt, le marché de l’ITE a de beaux jours devant lui partout en France, notamment dans le Sud-Ouest. Étant le premier chargé de prescription Myral assigné à cette zone géographique, le « territoire » est donc tout entier à conquérir ! Les perspectives sont vraiment enthousiasmantes et je suis d’autant plus motivé que j’ai entre les mains un produit en lequel je crois. J’ai la certitude de posséder toute une panoplie de vrais arguments pour répondre aux besoins et aux exigences des architectes, sur les plans technique, esthétique, économique, avec en plus une production Made in France : un argument qui compte à l’heure où la reprise économique post-Covid19 viendra du soutien aux entreprises nationales. D’ailleurs, j’invite les acteurs de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre du Sud-Ouest à visiter notre usine !
Il y a 4 ans et 305 jours

9 régions s'engagent à accompagner les français qui le souhaitent pour la rénovation énergétique de leur logement

Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement, Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, et Renaud Muselier, président de Régions de France, ont coprésidé le mardi 30 juin 2020 le comité d’orientation du programme national du « Service d’Accompagnement pour la Rénovation Energétique » (SARE), en présence d’Arnaud Leroy, Président de l’ADEME, pilote du programme.La mise en place du programme SARE, lancé en septembre 2019, vise à apporter une réponse efficace et durable à travers le déploiement de guichets locaux d’information et d’accompagnement.Le comité d’orientation du programme, qui réunit l’État et les principales associations de collectivités (Régions de France, ADCF, ADF, AMF et France Urbaine), a dressé un premier bilan du déploiement du programme, neuf mois après son lancement par le Gouvernement et la signature d’un protocole d’alliance entre Régions de France et l’Etat le 18 décembre 2019.Le comité a salué l’engagement de nombreux territoires dans le dispositif. À ce jour, 11 conventions territoriales, couvrant 9 régions, ont été votées ou seront soumises au vote d’ici fin juillet 2020 : les Régions Bretagne, Centre Val-de-Loire, Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne Franche-Comté, Grand Est, La Réunion, Nouvelle-Aquitaine, ainsi que la Métropole du Grand Paris et les Départements de Seine-et-Marne et de l’Essonne en Ile-de-France. Au total, ces conventions prévoient de mobiliser 100 millions d’euros de Certificats d’économie d’énergie en complément de 150 millions d’euros des collectivités territoriales pour les trois prochaines années. Très concrètement, il s’agit d’informer et de conseillers plus de 1.7 millions de ménages, d’accompagner 90 000 particuliers ou copropriétés dans leurs projets de travaux ou encore de mener plus de 70 000 audits énergétiques.« Accélérer la rénovation énergétique est une priorité. Or nous savons que faire des travaux dans son logement est souvent difficile sans information sur les aides ou sans conseils sur les travaux. Les citoyens de la convention pour le climat nous l’ont aussi dit avec force. Je me réjouis donc que l’action engagée il y a un an porte ses premiers fruits et que les collectivités se mobilisent très nombreuses aux côtés de l’Etat pour ce service public. Avec les engagements actuels, nous pourrons offrir un service performant d’accompagnement pour les Français, les copropriétés et les petites entreprises pour la rénovation énergétique sur plus des 3/4 du territoire national. » - Emmanuelle WARGONL’objectif est désormais d’aboutir à une couverture par une convention de 100 % du territoire métropolitain d’ici la fin de l’année 2020, grâce à l’engagement à venir des régions Hauts-de-France, Normandie, Occitanie et Provence Alpes Côte d’Azur, ainsi que des départements franciliens du Val d’Oise et des Yvelines. Le déploiement en Outre-Mer se finalisera au 1er semestre 2021.« Le Président de la République l’a dit clairement : le plan de relance sera économique, écologique et social. La rénovation énergétique des logements est à la croisée des chemins. Parce que nous devons aller plus vite et plus fort, nous ne devons laisser personne dans l’impasse. Pour cela, l’information et l’orientation des ménages dans leur projet de travaux est une première pierre essentielle. C’est la garantie de l’accès réel aux aides de l’Etat et des collectivités territoriales, auxquelles ils ont droit. L’engagement des régions et de l’ensemble des collectivités territoriales est une condition essentielle de succès. Le défi de la massification de la rénovation ne peut être relevé avec succès qu’ensemble. C’est tout l’enjeu du programme SARE qui se déploie très largement aujourd’hui et vient compléter les dispositifs que nous mettons en place, avec les collectivités et l’ANAH, auprès des ménages précaires » - Julien DENORMANDIELe programme SARE vient compléter les dispositifs déjà mis en place par les collectivités et par l’Etat pour accélérer et amplifier la rénovation énergétique des bâtiments. Depuis 2017, le Gouvernement a placé la rénovation au cœur de ses priorités : plus de 3,5 milliards d’€ par an d’aides publiques pour financer les travaux (MaPrimeRénov’, aides de l’Anah, Eco-PTZ, TVA à taux réduit à 5,5%), un renforcement des dispositifs portés par l’Anah en faveur des ménages modestes et des copropriétés fragiles , une bannière commune pour renforcer la communication auprès des ménages et des professionnels avec FAIRE (Faciliter, Accompagner, Informer pour la Rénovation Energétique), un nouveau DPE opposable d’ici l’été 2021 pour mieux informer propriétaires et locataires, …Dans le contexte particulier lié à la relance post-crise sanitaire, le comité a validé une feuille de route comprenant quatre chantiers pour la réussite du déploiement opérationnel du programme, sous la conduite de l’ADEME :renforcer l’articulation des dispositifs nationaux et territoriaux ;faciliter l’investissement local dans la rénovation énergétique, en cohérence avec l’ambition portée ;garantir un cadre juridique et technique sécurisé pour l’Etat, les collectivités et les opérateurs, permettant de s’adapter aux spécificités locales ;inscrire le programme SARE dans la durée pour pérenniser la dynamique, tout en mobilisant l’ensemble des parties prenantes.« La crise a révélé l’importance cruciale d’une bonne coordination entre l’Etat et les Régions, dont la coopération efficace a permis d’apporter des solutions immédiates pour faire face à cette situation exceptionnelle. Dans le cadre des plans de relance et de cette feuille de route partagée, les Régions volontaires pourront aller plus loin dans les politiques essentielles pour nos concitoyens en étant associées très en amont dans les choix nationaux et dans leurs évolutions. Les Régions entendent jouer pleinement leur rôle d’orientation stratégique, de planification, de coordination et d’animation pour soutenir, favoriser et faciliter la mobilisation des différents échelons de collectivités dans la réussite opérationnelle du programme SARE et plus largement dans la politique publique de rénovation énergétique. » - Renaud MUSELIERLes premiers résultats partagés à l’occasion de ce comité sont prometteurs et contribueront à accélérer le déploiement du service public d’accompagnement des ménages pour la rénovation énergétique, en particulier dans le contexte de reprise économique où le Gouvernement souhaite renforcer la dynamique de rénovation énergétique des bâtiments.Le programme « Service d’accompagnement pour la rénovation énergétique » (SARE) :Lancé en septembre 2019 par les Ministres Julien DENORMANDIE et Emmanuelle WARGON et doté d’une enveloppe financière pluriannuelle de 200 M€, le programme SARE vise à renforcer la dynamique territoriale de la rénovation énergétique existante, en partenariat avec les collectivités territoriales et les réseaux professionnels. En apportant un cofinancement jusqu’à 50% des montants engagés par les collectivités territoriales grâce à des certificats d’économie d’énergie, le programme cible non seulement l’information et l’accompagnement des ménages dans leur parcours de rénovation de leur logement, mais aussi l’animation de la filière professionnelle pour encourager le développement d’une offre de qualité et la montée en compétence. Le programme s’adresse aussi au segment du « petit tertiaire privé », dont les acteurs éprouvent par bien des aspects les mêmes difficultés que les particuliers dans leur démarche de performance énergétique. Ce programme a pour objectif de consolider et d’augmenter un service qui existe déjà : les espaces FAIRE, en complémentarité avec l’accompagnement proposé par l’Anah pour les publics les plus modestes.
Il y a 4 ans et 307 jours

Vicat : Retour aux sources

L’Isle-d’Abeau accueillera de nouveau le siège du groupe Vicat, dès le mois de septembre. [©Agence 85 Photos] La pandémie du Covid-19 a mis en pause plusieurs activités de Vicat à travers la France, et dans le monde. En dehors des mesures sanitaires et des répercussions humaines, l’économie du groupe cimentier a été impactée. Mais reprend une bonne dynamique depuis le mois de mai avec le déconfinement. Combiné la réouverture de l’ensemble de ses cimenteries. Face à la crise, Vicat s’adapte et met en place plusieurs actions. L’industriel a déjà préfiguré un plan de réduction des coûts opérationnels et le report d’investissements industriels non stratégiques. Mais surtout – événement majeur – Guy Sidos, Pdg du groupe, a annoncé la relocalisation du siège social. En effet, installé à la Défense, près de Paris, Vicat devrait revenir dès le mois de septembre à L’Isle-d’Abeau, près de Lyon. Là où l’aventure a commencé en 1853.  Une opération séduction « Notre retour en région Auvergne-Rhône-Alpes traduit l’adéquation et la convergence de la vision de la région avec nos ambitions de développement, explique Guy Sidos. Les conditions sont aujourd’hui réunies pour nous rapprocher d’un territoire, qui représente près du quart de l’activité du groupe Vicat. Les notions d’économie circulaire, d’ancrage territorial et les enjeux du bas carbone – transition écologique et solidaire – sont des thèmes qui nous sont chers. Et qui s’inscrivent dans notre politique industrielle. » De plus, ces enjeux s’ancrent dans le plan de relance économique plus “verte” et tournée vers le numérique de l’Auvergne-Rhône-Alpes.  Pour accueillir les entreprises, la Région a mis en place une véritable “opération séduction”. Dont un budget de 10 M€ sur 3 ans, afin de favoriser les relocalisations de sièges d’entreprises. Les 35 collaborateurs Vicat en provenance de Paris devraient en profiter… Dès le mois de juillet, l’Agence Auvergne-Rhône-Alpes accompagne les salariés de Vicat pour une présentation du territoire. Elle propose aussi de transmettre les offres d’emploi de la région pour les conjoints et une aide dans l’aménagement des locaux du nouveau siège. 
Il y a 4 ans et 311 jours

Le cimentier Vicat va transférer son siège social pour réduire ses coûts

Les équipes "corporate" seront installées au mois de septembre à L'Isle-d'Abeau, berceau de l'entreprise où se trouvait déjà son centre opérationnel, a précisé Vicat dans un communiqué.Selon la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui soutient le projet, 35 personnes sont concernées.Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'un plan "d'adaptation des structures de coûts du groupe", mis en place en fonction de la crise liée au Covid-19, et qui comprend une réduction des coûts opérationnels et le report d'investissements industriels non stratégiques.Le président de la région Laurent Wauquiez (LR), qui a dégagé une enveloppe de 10 millions d'euros pour faciliter la relocalisation d'entreprises en Auvergne-Rhône-Alpes, s'est félicité de la décision du groupe cimentier."Nous sommes le premier territoire industriel de France mais les sièges de grands groupes se concentrent essentiellement à Paris. C'est un paradoxe alors que nous habitons une région attractive et dotée d'une réelle qualité de vie", a noté M. Wauquiez dans un communiqué, en qualifiant de "fondatrice" la volonté de relocalisation de Vicat.Vicat présente également un point de situation dans le contexte de l'épidémie de Covid-19, qui indique que "l'activité du mois de mai 2020 est en très nette amélioration par rapport aux mois de mars et d'avril 2020" et que "l'ensemble des cimenteries du groupe sont ouvertes".Parmi les douze pays où opère le groupe, la France enregistre une activité "dynamique, avec une progression constante depuis le point bas de la mi-mars".Aux États-Unis, "depuis le début de la crise sanitaire, l'activité est restée bien orientée tant en terme de volumes que de prix de vente".Au Brésil, l'activité est aussi jugée "dynamique, tant en volumes qu'en prix de vente".
Il y a 4 ans et 322 jours

94% des entreprises ont redémarré les chantiers en Auvergne-Rhône-Alpes, mais à des niveaux variables

Un niveau d'activité identique voire supérieur à l'avant-Covid pour 56% des entreprisesDepuis le 11 mai, 94% des artisans déclarent avoir repris leur chantier. Si plus d'une entreprise sur deux déclare être revenue à un rythme d'activité normal (38%), voire en progression (18%), pour 40% d'entre elles, le rythme reste ralenti (30%), très ralenti (10%), voire encore à l'arrêt pour 2% des entreprises. S'agissant des marchés publics, 71% des entreprises concernées les ont redémarrés.Les principales difficultés remontées par les entreprises concernent l'approvisionnement en fournitures et matériels de chantiers (1 entreprise sur 4) et la réorganisation des chantiers liées à la mise en œuvre des préconisations de sécurité de l'OPPBTP (1 entreprise sur 5). L'accès au déchetterie reste également problématique pour un certain nombre d'entre elles.Malgré ces difficultés, les entreprises restent positives. 75% restent en effet confiantes en l'avenir de leur entreprise et 95% estiment avoir été accompagnées pendant la crise, même si c'est à des degrés différents.Les surcoûts directement liés au covid-19Entre le coût des EPI, du nettoyage et de désinfection des locaux et des chantiers, le temps perdu à la gestion du covid-19, 19% des artisans estiment qu'il faudrait majorer leur taux horaire de 3 à 5% pour absorber le surcoût.Cependant 83% des entreprises ne répercuteront pas ces frais supplémentaires sur les chantiers en cours.L'apprentissage, fortement impactéL'apprentissage, voie privilégiée de formation par les entreprises artisanales du Bâtiment, a été fortement impacté par cette crise, notamment avec l'interruption des formations en cours.Cependant 86% des entreprises qui avaient embauché un apprenti ont bien prévu de poursuivre son contrat.Pour relancer l'apprentissage à la rentrée, l'accompagnement qui encouragerait les entreprises à recruter des apprentis, se caractérise notamment par une aide financière supérieure, l'exonération des charges, moins de contraintes administratives au bureau et sur les chantiers, un accompagnement sur les aspects sécurité dans ce contexte particulier lié au covid-19... La motivation du jeune reste également un critère essentiel, notamment pour les entreprises ayant déjà des apprentis.Dominique Guiseppin- Président de la CAPEB Auvergne-Rhône-Alpes : « Le plan de relance de l'apprentissage annoncé par le gouvernement le 4 juin qui prévoit notamment d'augmenter l'aide financière aux entreprises et d'accorder un délai supplémentaire de 6 mois aux jeunes pour trouver une entreprise et signer un contrat, va dans le bon sens. Il est en effet essentiel de soutenir cette voie de formation essentielle pour l'artisanat du Bâtiment. Une campagne de communication est d'ailleurs conduite au sein des BTP CFA de la région pour promouvoir l'apprentissage, et la CAPEB y est particulièrement investie notamment à travers l'investissement important de Christelle Rozier, Présidente de BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes et Présidente de la commission Emploi-formation à la CAPEB Aura. »
Il y a 4 ans et 333 jours

Auvergne-Rhône-Alpes: avec un milliard d'euros, le plan de relance régional passera par la construction

Préférence régionale, préservation ou création de 50.000 à 100.000 emplois, démarrage de chantiers...: le président d'Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a présenté jeudi 4 juin un plan de relance chiffré à un milliard d'euros pour faire face à la crise économique liée au Covid-19.
Il y a 4 ans et 341 jours

Loger et nourrir les compagnons : le bâtiment et l’hôtellerie à l’unisson

Dans l'attente de l'autorisation de réouverture des restaurants, la FFB Auvergne-Rhône-Alpes et l'UMIH Auvergne-Rhône-Alpes mettent à disposition des entreprises du BTP une carte régionale des établissements ouverts.
Il y a 4 ans et 364 jours

Covid-19 : réussir et conforter la reprise d'activité dans Le Bâtiment et les Travaux Publics

Dans toute la France, les chantiers reprennent progressivement. Avec l'ensemble de la filière, il est désormais essentiel de lever les derniers freins logistiques et de rechercher ensemble les solutions économiques favorables à une reprise plus durable. Depuis plusieurs semaines, la reprise s'organise. Le guide de l'OPPBTP a permis de mettre au point les protocoles sanitaires nécessaires à la réouverture en sécurité des chantiers et la concertation entre la maitrise d'ouvrage, la maitrise d'œuvre et les entreprises pour permettre de relancer progressivement l'activité. Cependant, des freins à une reprise plus large subsistent.Lever les derniers freins logistiques sur l'amont et l'aval de la filièreD'un point de vue logistique, l'approvisionnement en masques demeure encore problématique même si la situation s'améliore grâce à la mobilisation de l'outil de production local et à des initiatives comme celle du Conseil Régional avec une dotation de 100.000 masques destinée aux entreprises du BTP de moins de 20 salariés. Les lieux de distribution seront les Fédérations Départementales du BTP, les CAPEB départementales et la Fédération Régionale des Travaux Publics. L'approvisionnement, les raccordements provisoires de chantiers, l'ouverture des déchetteries restent également des points sur lesquels la filière se mobilise. Renforcer la concertation et la solidarité économiqueLes Organisations Professionnelles du Bâtiment et des Travaux Publics appellent également à la solidarité de la maitrise d'ouvrage pour faire face aux surcoûts de chantiers liés aux nouvelles contraintes imposées par la crise sanitaire. Devant être chiffrées au cas par cas, ces augmentations correspondant au respect des nouvelles préconisations sanitaires et à la réorganisation des chantiers (distanciation sociale, nettoyage des bases vie, achat de masques, de gants, rotations des camionnettes et VUL, mobilisation supplémentaire de personnels, prolongation des frais financiers, baisse de la productivité, etc.). Les entreprises ne pourront pas les absorber seules. Il est indispensable de renforcer cette solidarité, dont font preuve nombre de maitres d'ouvrage depuis la période de confinement, à l'image notamment de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui a annoncé une enveloppe de 15 millions d'euros dédiée aux surcoûts sanitaires de ses chantiers en cours.Soutenir la commande publique localeEnfin, concernant les freins administratifs, deux modifications de l'ordonnance qui prévoyait un gel des autorisations d'urbanisme à l'issue de la période de confinement ont été obtenues ; mais cette évolution demeurerait insuffisante si aucune consigne n'était donnée aux services instructeurs en vue d'accélérer les délais d'instruction. La situation appelle également à la levée des arrêtés municipaux interdisant les travaux pendant la période de confinement, comme il en est apparu dans notre région. Les Organisations Professionnelles appellent au soutien des EPCI et des collectivités et à la bienveillance des citoyens afin d'éviter un retard qui pénaliserait la reprise d'activité et l'emploi local.La crainte d'un essoufflement de la commande publique locale est en effet bien réelle et pourrait se produire au plus mauvais moment. Il est nécessaire de lancer de nouveaux projets pour éviter un « trou d'air », dès la fin de l'été, qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur la santé économique de la filière.De ce fait, les Organisations Professionnelles souhaitent que dans les communes qui ont pu élire l'ensemble de leurs conseillers municipaux, l'installation et le fonctionnement des nouveaux Conseils (élection du Maire, désignation des commissions d'appels d'offre et travaux notamment, élection des délégués communautaires) puissent très rapidement être engagés afin de permettre les décisions de travaux nécessaires aux équipements publics. Dans le même objectif, une réflexion doit rapidement s'ouvrir sur le soutien de l'Etat à l'investissement des collectivités locales.Réactiver la commande privéeLa sécurité est une priorité pour les Organisations professionnelles et les entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics. Celles qui le pouvaient ont pris les mesures urgentes et spécifiques pour assurer les conditions sanitaires nécessaires à la reprise des travaux. Les Organisations Professionnelles demandent donc aux particuliers qui ne sont pas à risques et aux entreprises d'ouvrir leur porte aux artisans et entreprises du BTP afin qu'ils terminent les travaux initiés ou qu'ils en engagent d'autres... Il en va de la santé économique du BTP et de ses emplois.
Il y a 4 ans et 364 jours

Réussir la reprise en Auvergne-Rhône-Alpes

En Auvergne-Rhône-Alpes, les chantiers reprennent progressivement. Avec l’ensemble de la filière, il est désormais essentiel de lever les derniers freins logistiques et de rechercher ensemble les solutions économiques favorables à une reprise plus durable. Lever les derniers freins logistiques sur l’amont et l’aval de la filièreD’un point de vue logistique, l’approvisionnement en masques demeure encore problématique même si la situation s’améliore grâce à la mobilisation de l’outil de production local et à des initiatives comme celle du Conseil Régional avec une dotation de 100 000 masques destinée aux entreprises du BTP de moins de 20 salariés. Les lieux de distribution seront les Fédérations Départementales du BTP, les CAPEB départementales et la Fédération Régionale des Travaux Publics. L’approvisionnement, les raccordements provisoires de chantiers, l’ouverture des déchetteries restent également des points sur lesquels la filière se mobilise. Renforcer la concertation et la solidarité économiqueLes Organisations Professionnelles du Bâtiment et des Travaux Publics appellent également à la solidarité de la maitrise d’ouvrage pour faire face aux surcoûts de chantiers liés aux nouvelles contraintes imposées par la crise sanitaire. Devant être chiffrées au cas par cas, ces augmentations correspondant au respect des nouvelles préconisations sanitaires et à la réorganisation des chantiers (distanciation sociale, nettoyage des bases vie, achat de masques, de gants, rotations des camionnettes et VUL, mobilisation supplémentaire de personnels, prolongation des frais financiers, baisse de la productivité, etc.). Les entreprises ne pourront pas les absorber seules. Il est indispensable de renforcer cette solidarité, dont font preuve nombre de maitres d’ouvrage depuis la période de confinement, à l’image notamment de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui a annoncé une enveloppe de 15 millions d’euros dédiée aux surcoûts sanitaires de ses chantiers en cours. Soutenir la commande publique localeEnfin, concernant les freins administratifs, deux modifications de l’ordonnance qui prévoyait un gel des autorisations d’urbanisme à l’issue de la période de confinement ont été obtenues ; mais cette évolution demeurerait insuffisante si aucune consigne n’était donnée aux services instructeurs en vue d’accélérer les délais d’instruction. La situation appelle également à la levée des arrêtés municipaux interdisant les travaux pendant la période de confinement, comme il en est apparu dans notre région. Les Organisations Professionnelles appellent au soutien des EPCI et des collectivités et à la bienveillance des citoyens afin d’éviter un retard qui pénaliserait la reprise d’activité et l’emploi local.La crainte d’un essoufflement de la commande publique locale est en effet bien réelle et pourrait se produire au plus mauvais moment. Il est nécessaire de lancer de nouveaux projets pour éviter un « trou d’air », dès la fin de l’été, qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur la santé économique de la filière.De ce fait, les Organisations Professionnelles souhaitent que dans les communes qui ont pu élire l’ensemble de leurs conseillers municipaux, l’installation et le fonctionnement des nouveaux Conseils (élection du Maire, désignation des commissions d’appels d’offre et travaux notamment, élection des délégués communautaires) puissent très rapidement être engagés afin de permettre les décisions de travaux nécessaires aux équipements publics. Dans le même objectif, une réflexion doit rapidement s’ouvrir sur le soutien de l’Etat à l’investissement des collectivités locales. Réactiver la commande privéeLes Organisations Professionnelles demandent aux particuliers qui ne sont pas à risques et aux entreprises d’ouvrir leur porte aux artisans et entreprises du BTP afin qu’ils terminent les travaux initiés ou qu’ils en engagent d’autres… Il en va de la santé économique du BTP et de ses emplois.
Il y a 5 ans et 4 jours

Distribution de masques pour le BTP et plan de relance en Auvergne-Rhône-Alpes

Laurent Wauquiez, va doter de 100.000 masques les petites entreprises du BTP de la région et engager un plan de relance de 150 millions d'euros pour "réenclencher la commande publique".
Il y a 5 ans et 4 jours

Covid-19 : les artisans du bâtiment demandent aux particuliers et entreprises de relancer leurs chantiers

La CAPEB demande donc aux particuliers, qui ne sont pas à risques et aux entreprises d'ouvrir leur porte aux artisans exerçant leur activité, afin qu'ils terminent les travaux initiés ou qu'ils en engagent d'autres... Il en va de la santé économique de l'artisanat du Bâtiment.Suite à la publication du guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction-Covid-19 de l'OPPBTP, toutes les CAPEB d'Auvergne-Rhône-Alpes accompagnent les chefs d'entreprises pour les aider à prendre les mesures urgentes et spécifiques à mettre en œuvre pour assurer les conditions sanitaires nécessaires à la reprise de leurs travaux, en les aidant à se procurer notamment masques et gel hydro-alcoolique. La santé de leurs collaborateurs et celle de leurs clients est en effet la première priorité des entreprises artisanales du Bâtiment.La seconde priorité est de nature économique. En effet, sans une reprise progressive de leur activité, nombre d'entreprises artisanales du Bâtiment n'auront d'autres choix que de déposer le bilan. Or, les artisans du bâtiment sont des professionnels qui travaillent avec leurs salariés, leur conjoint, leurs clients, dans nos villages, juste à côté de chez nous. Ce sont des acteurs majeurs du tissu économique local.Nous avons tous un rôle à jouer. La CAPEB en appelle donc à la responsabilité de chacun et demande aux particuliers, qui ne sont pas risques, d'ouvrir leur porte et aux entreprises, de redémarrer leurs chantiers, en toute confiance !
Il y a 5 ans et 5 jours

Masques et plan de soutien au BTP en Auvergne-Rhône-Alpes

"Ces masques en tissu, lavables cinquante fois, seront mis gratuitement à disposition des entreprises du BTP de moins de 20 salariés, dès la semaine prochaine", a indiqué M. Wauquiez lors d'un point presse. "La condition sine qua non du redémarrage du secteur, ce sont les équipements de protection"."Les grands groupes sont eux capables d'assurer la logistique en matière de protection", a t-il estimé.Les 100.000 masques sont fabriqués par l'entreprise iséroise Porcher Industries, spécialiste des textiles techniques et composites.Les masques seront distribués dans chaque département via les fédérations, FFB (Fédération française du bâtiment) et Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment).Par ailleurs, la région relancera ses propres chantiers suspendus depuis la crise sanitaire et n'appliquera pas de pénalités de retard."Il y a un besoin de relance et on a les moyens financiers pour répondre à la crise. On doit accompagner nos entreprises pour pouvoir repartir sans casse sociale", a relevé M. Wauquiez."Alors, on n'attend pas, on met tout de suite 150 millions d'euros sur la table pour réenclencher la commande publique et inciter tous les maîtres d'ouvrage, en particulier les communes, à relancer des chantiers avec la garantie du soutien de la région", a-t-il insisté.Une enveloppe de 15 millions d'euros est également débloquée par la région pour aider les entreprises du BTP à faire face aux surcoûts des chantiers dus au Covid-19."Les maires seront également accompagnés par la région. Il faudra aussi des engagements de l'État car les collectivités ont perdu des recettes fiscales", a-t-il ajouté.
Il y a 5 ans et 11 jours

La région Auvergne-Rhône-Alpes déploie un plan de relance pour le BTP

Distribution de masques, participation aux surcoûts générés par la crise sanitaire dans le redémarrage des chantiers et subventions de 150 millions d’euros pour refinancer la commande publique sont les trois piliers du plan de la région Auvergne-Rhône-Alpes en direction des entreprises de BTP.
Il y a 5 ans et 17 jours

La reprise effective des TP ne pourra se faire sans les collectivités locales et le Préfet de département

En parallèle de la publication du guide de préconisations sanitaires pour la reprise de l'activité dans le BTP validé par les Ministères de la Santé et du Travail jeudi 2 avril (voir le site de l'OPPBTP ICI), une circulaire ministérielle diffusée aux préfets de région et de département définit le rôle central qu'ils vont jouer dans les semaines à venir pour la reprise de l'activité des travaux publics.Des comités de conciliation seront installés pour répondre aux besoins vitaux de la nation et relancer les chantiersLes préfets seront plus particulièrement chargés de coordonner la relance des travaux publics dans chaque département en mobilisant l'ensemble de la filière : les maîtres d'ouvrage dont les collectivités locales de toutes tailles, les industriels et les acteurs de la distribution. Un comité de conciliation sera installé, afin d'apporter des solutions au cas par cas. Ce comité permettra à l'ensemble des acteurs de la filière de poser leurs questions et de faire part de leurs difficultés : mise en œuvre des recommandations sanitaires, hébergement et restauration des professionnels, application du droit du travail.Leur priorité sera d'assurer dans un premier temps la réponse aux besoins vitaux de la nation : bon fonctionnement des services publics, infrastructures de transport nécessaires pour garantir les flux relatifs à l'alimentation des populations, distribution d'énergie... Dans un deuxième temps, ils contribueront à la relance des chantiers dont la réalisation a été interrompue.Le lancement de nouveaux appels d'offres est indispensable pour assurer la survie des entreprisesLa Fédération Régionale des Travaux Publics Auvergne-Rhône-Alpes alerte, par ailleurs, l'ensemble des collectivités locales sur l'urgence à réactiver la chaîne de la commande publique locale fortement ralentie : à cette heure, de nombreux services sont perturbés, alors même que les décisions de reprise des chantiers sont très attendues. Le lancement de nouveaux appels d'offre est de surcroit indispensable pour assurer la survie des entreprises, en particulier des TPE/ PME, dans les semaines et les mois à venir.Dans ce contexte, le décalage du second tour des élections municipales dans un certain nombre de communes ou l'impossibilité d'installer les conseils municipaux élus au premier tour constitue un facteur aggravant. « Tout doit être fait pour assurer la continuité de l'activité des collectivités locales » souligne Pierre BERGER, Président de la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes (photo)Entretien avec Pierre Berger, président de la FRTP Auvergne-Rhône ...Pierre BERGER, Président de la FRTP AURA : « Suite à la publication du guide, les entreprises sont en train de traduire concrètement les préconisations dans leur entreprise à la fois en termes de conduites à adopter, de nouvelle organisation du travail et du matériel complémentaire à acquérir. L'action des préfets va être déterminante dans les semaines à venir pour nous accompagner vers la reprise progressive de nos activités dans la mesure où nous sommes dépendants de nombreux autres acteurs. Nous attendons, par ailleurs, des collectivités locales un soutien sans faille dans cette période, sans quoi beaucoup de nos entreprises ne survivront pas à la crise. »
Il y a 5 ans et 23 jours

MOOC « découvrir le bâtiment biosourcé »

BIOMOOC « découvrir le bâtiment biosourcé » est un cours en ligne gratuit et ouvert à tous qui doit permettre de découvrir la dynamique autour des matériaux biosourcés pour le bâtiment : appréhender la dynamique de la filière du bâtiment biosourcé de l’amont agricole à l’aval bâtiment, du champ au chantier, connaître la variété des solutions biosourcées pour le bâtiment et leur niveau de maturité, savoir répondre aux principaux préjugés sur ces matériaux et mettre en avant leurs atouts. Ce MOOC a été avancé au 14 avril afin que le public puisse en profiter au plus tôt en cette période de confinement. BIOMOOC conçu par Karibati et VAD avec le soutien de : PACTE, Ministère de la Transition écologique et solidaire, Ministère de la Cohésion des territoires, Région Auvergne-Rhône-Alpes et ADEME. www.ville-amenagement-durable.org/Decouvrir-le-batiment-biosource
Il y a 5 ans et 33 jours

Auvergne-Rhône-Alpes : nouvel appel à projets pour développer le marché du bois

FILIÈRE. Dans l'optique de développer les marchés du bois et d'améliorer la compétitivité des entreprises de la filière, la version 2020 de l'appel à projets régional "Développement et innovation" est lancé en Auvergne-Rhône-Alpes. Une quinzaine de sociétés locales ont déjà pu bénéficier d'un soutien financier de la région pour mener à bien leurs projets.