Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour calcul

(1552 résultats)
Il y a 2 ans et 364 jours

namR calcule le potentiel de production photovoltaïque de toutes les toitures de France

Spécialiste de la géolocalisation et de l’analyse des données publiques, namR classe les villes qui produisent le plus d’électricité photovoltaïque, ainsi que celles au potentiel le plus important
Il y a 3 ans et 2 jours

WICONA met à jour INERTIE V4, son logiciel de dimensionnement et de vérification des ouvrages aluminium

Le logiciel INERTIE V4 permet la réalisation d’études de dimensionnement et vérification complète des éléments composant un ouvrage aluminium selon l’ensemble des normes Eurocodes et ce, quel que soit le niveau de complexité de la structure concernée. Avec INERTIE V4, WICONA propose à ses clients une nouvelle version de l’outil simple et profondément axé sur l’expérience utilisateur, pour une prise en main intuitive. Dimensionner et vérifier ses ouvrages aluminium INERTIE V4 convient aussi bien à la vérification de structures simples comme celle de constructions aluminium complexes. Le logiciel embarque différents types d’ouvrages prédéfinis qui permettent de dimensionner et vérifier les menuiseries aluminium en toute simplicité. Cela inclut notamment les ouvrants, ossatures composées, façades, verrières, toitures ainsi que des éléments divers comme les poutres. Le logiciel permet ensuite d’éditer et communiquer des notes de calculs à tous les professionnels concernés, des bureaux d’études aux architectes, en passant par les organismes de contrôle. Conformité Avec le logiciel INERTIE V4, le dimensionnement s’effectue en fonction des normes en vigueur applicables aux différents types de structures traitées : Charges climatiques calculées selon les règlements Eurocode 1 – NF EN 1991-1-4 : 2005 (actions sur les structures : action du vent) Combinaisons des charges conformes aux règles AL76 (règles de conception et de calcul des charpentes en alliages d’aluminium) Inerties nécessaires déterminées à partir des règles AL76 et normes XP P 28-004 (performances de l’ouvrage fini) Définition du calage du vitrage selon DTU39 (travaux de vitrerie-miroiterie)  Simplicité Comme tout projet engagé par WICONA, INERTIE V4 s’appuie sur une vision globale. Il est intuitif et permet une prise en main rapide grâce à : Prédétermination de 7 types d’ouvrages (façades et menuiseries) Aide à la conception Visualisation de la déformation des profilés en trois dimensions. Ouverture En plus de la base des profilés WICONA intégrés, INERTIE V4 autorise l’enrichissement de la base de données via les propres séries de profilés en aluminium ou en acier du client. Sécurité INERTIE V4 détermine l’inertie réglementaire minimum de chaque type d’éléments (montant, traverse, etc..) composant un ouvrage aluminium. La géométrie et les charges appliquées interviennent dans le dimensionnement. Pour cela, il suffit de choisir le profilé adapté par type d’élément, le logiciel se charge ensuite de le vérifier pour une expérience utilisateur facilitée.
Il y a 3 ans et 5 jours

La hausse du loyer des commerçants limitée pour faire face à l'inflation

La modification de l'indice national trimestriel des loyers commerciaux (ILC) vise à soulager les commerçants confrontés à l'inflation et à une baisse de la consommation des ménages depuis le début de l'épidémie de Covid-19 en 2020.Cet indice était jusqu'ici calculé en fonction de trois paramètres : l'évolution des prix à la consommation, celle des prix de la construction neuve et celle du chiffre d'affaires du commerce de détail, qui comprend aussi bien les ventes en magasin que sur internet. Dans un contexte d'inflation, l'ILC augmente.Pour répondre à la conjoncture, le paramètre du chiffre d'affaires dans le commerce de détail (ICAVaCD) sera retiré de la formule de calcul, où ne demeurent donc que les indices représentatifs de l'évolution des prix à la consommation (IPLC) et celui du coût de la construction (ICC).Cette suppression "va permettre de diviser par deux la revalorisation des loyers indexés", a précisé le ministère de l'Économie dans un communiqué alors que "la progression continue des ventes par internet alimentait ainsi – sans aucune justification économique - la revalorisation des loyers des magasins physiques".L'Alliance du commerce (grands magasins, habillement, chaussure) et la fédération du commerce spécialisé Procos ont dans un communiqué conjoint réagi positivement à cette mesure, qui selon eux "va limiter l'augmentation automatique des loyers des commerçants dans les prochaines années".Au troisième trimestre 2021, l'indice avait subi sa plus forte augmentation depuis 2008 et risquait d'augmenter les loyers 2022 des commerçants entre 2,6% et 3,46%, d'après la fédération Procos, qui avait tiré la sonnette d'alarme. "Le gouvernement prend conscience que le commerce est un secteur stratégique qui doit être accompagné et soutenu", a salué Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos, cité dans le communiqué.Les deux organismes "regrettent" en revanche l'absence d'accord avec les bailleurs pour une réduction de "l'indexation des loyers dès le début de l'année 2022", d'une mensualisation des loyers et de la diminution des dépôts de garantie.L'accord trouvé sur la modification de l'ILC "témoigne de l'écoute apportée par les bailleurs à leurs locataires", ont répondu dans un communiqué conjoint mardi le Conseil national des centres commerciaux (CNCC) et la Fédération des entreprises immobilières (FEI). Les représentants des acteurs immobiliers espèrent que la mesure "permettra d'établir une relation plus sereine entre bailleurs et locataires", ont-ils ajouté."La situation économique des commerçants continue d'être très dégradée", ont rappelé Procos et l'Alliance du commerce dont le directeur général Yohann Petiot a demandé "un véritable plan d'action en faveur du commerce".La modification de l'ILC est l'une des premières mesures prises par le gouvernement à la suite des "Assises du Commerce" organisées fin 2021 durant lesquelles les professionnels avaient présenté leurs doléances.
Il y a 3 ans et 5 jours

Les professionnels du diagnostic immobilier haussent le ton face à un calendrier politique prenant le pas sur le bon sens

En jeu : le succès de la rénovation énergétique du logement et du bâti existant, primordial pour une transition énergétique collective réussie. Et le respect envers les professionnels de la filière qui en auront la responsabilité sur le terrain, auprès des particuliers.Le 3 mars dernier, SIDIANE était la première organisation professionnelle à demander officiellement à Emmanuelle WARGON, ministre déléguée au logement, le report de l’audit énergétique obligatoire. Au lieu du 1er septembre 2022, SIDIANE recommandait que celui-ci entre en vigueur le 1er janvier 2023 afin que l’ensemble des entreprises du diagnostic immobilier soient prêtes à le réaliser. D’autres organisations ont soutenu cette démarche en suggérant un calendrier identique.Or, le décret fixant les modalités du nouvel audit énergétique est sorti ce jour. La date du 1er septembre prochain le rendant obligatoire pour les logements en monopropriété est maintenue. On aurait envie de dire « Quoi qu’il en coûte » ! Encore eût-il fallu que cette décision inique prête à sourire. Ce qui n’est pas le cas.A ce jour, la mise en œuvre de l’audit énergétique obligatoire est loin d’être opérationnelle. Le traitement qui lui est réservé par les pouvoirs publics est le même que celui du nouveau DPE l’an dernier, avec les effets que l’on sait sur les filières du diagnostic immobilier, de l’immobilier, du logement… Le DPE subit d’ailleurs tous les jours depuis des semaines les foudres de la presse. A tel point qu’en tant que Président de SIDIANE, Jean-Christophe PROTAIS a pris la parole pour dénoncer ce « DPE Gate » et défendre ce diagnostic immobilier qui est un outil performant et indispensable à la réussite de la rénovation énergétique, malgré son lancement déjà chaotique, faute d’écoute des professionnels par les pouvoirs publics. Il est prévisible que les mêmes causes produiront les mêmes effets avec l’audit énergétique. La décision du jour de maintien en appellera-t-elle une autre de suspension ou de report en juin prochain ou après l’été ? Il est difficile de suivre. Encore moins d’anticiper, ce qui est pourtant le propre des chefs d’entreprises de diagnostic immobilier.Avec le maintien du calendrier de l’audit énergétique, le Gouvernement veut donner le sentiment de tenir bon sa réforme. Mais il prend en réalité un double risque.Premier risque : pour la deuxième fois en 1 an, le Gouvernement lance unilatéralement une réglementation et un outil pas encore finalisés, pas fiabilisés et à propos duquel la filière n’a pas été en mesure de se préparer correctement. En effet, les méthodes et les logiciels de calcul et de chiffrage des travaux ne sont pas stabilisés, les trames des rapports sont encore à l’étude, le contenu des formations professionnelles sont laissés à la discrétion des organismes de formation sur la base de ce qui existe pour les audit énergétiques incitatifs… tandis que les certifications des professionnelles seront obtenues en pratiquant ; autrement dit, les premiers audits énergétiques délivrés aux clients finaux le seront par des professionnels encore en formation, non certifiés.Second risque : Le gouvernement va créer de son propre fait une situation transitoire de non-droit : un entre-deux juridiques. De juri, l’audit énergétique s’imposera. De facto, il sera inapplicable et inappliqué. Rappelons que la loi climat et résilience le 24 aout 2021 prévoit l’obligation, avant même toute visite du bien immobilier concerné, de délivrer à l’acquéreur potentiel d’une passoire énergétique (étiquette F et G du DPE) un audit énergétique.Croyons-nous sérieusement que les acteurs de l’immobilier comme les particuliers qui vendront leur bien en direct vont respecter cette loi alors que les audits énergétiques ne seront pas réalisés à temps ? Ou, autre effet pervers attendu, n’y a-t-il pas un risque que les audits soient réalisés sans l’exigence requise, avec des erreurs, des conseils peu avisés et ce déclenchant un financement hasardeux par des aides publiques de travaux inappropriés ?En outre, le Gouvernement a tablé sur un volume d’audits énergétiques à réaliser fondé sur des chiffres de 2018, obtenus à partir des proportions d’étiquettes F et G déterminées avec les anciens modes de calcul du diagnostic de performance énergétique. Cela devait représenter environ 4,8 millions de logements d’après les chiffres du Gouvernement de février 2021.La réalité est autre. Depuis novembre 2021, bon nombre de DPE ont été réalisés. SIDIANE a pu constater que le nombre de biens en étiquettes F et G est bien supérieur à celui estimé par le Gouvernement. Par conséquent, il faut mécaniquement s’attendre à une demande d’audits énergétiques plus forte que prévue. Et ce, sans même intégrer ce que nous disent les professionnels de l’immobilier : de plus en plus de propriétaires sont en train de mettre en vente les passoires énergétiques de leur patrimoine.Autant de facteurs qui vont accroître la demande en audits énergétiques sans que la filière soit en capacité d’y répondre quantitativement mais aussi qualitativement. Au risque d’entraîner une recrudescence des contentieux à leur propos, notamment entre vendeurs et acquéreurs de biens immobiliers, puis entre vendeurs et diagnostiqueurs immobiliers ayant réalisé les audits.Dans ce contexte, SIDIANE réitère fermement et solennellement le report de l’audit énergétique au 1e janvier 2023.
Il y a 3 ans et 5 jours

FISA et BIM&CO s’associent afin d’offrir une des plus grandes bibliothèques d’objets BIM dans un logiciel de tracé CVC

Les équipes BIM&CO et FISA étaient présentes au salon BIMWORLD Paris et Solutions Bas-Carbone 2022, les 5 & 6 avril derniers à Paris Expo – Porte de Versailles. À cette occasion, les deux entreprises ont présenté leur nouveau partenariat, lors de l’un des ateliers sur le stand BIM&CO. Partenariat FISA-BIM&CO – Bibliothèque d’objets BIM BIM&CO et FISA s’associent afin d’offrir une des plus grandes bibliothèques d’objets BIM dans un logiciel de tracé CVC. À destination des bureaux d’études et entreprises, le nouvel outil de recherche de familles, intégré à la dernière version de Fisa-BiM Management et Fisa-BiM CVC, permet en phase d’exécution d’associer aux bibliothèques d’objets BIM déjà présentes dans les logiciels un accès direct vers la plateforme BIM&CO. Il s’agit également d’une opportunité pour les fabricants, qui peuvent désormais : Gagner en visibilité auprès des BET et être prescrit; Se rapprocher de l’usage métier et notamment des calculs des bureaux d’études CVC; Devenir partenaire du leader français des éditeurs de logiciels pour le génie climatique. Découvrez-en davantage sur le partenariat BIM&CO- FISA dans notre communiqué de presse. La connexion entre FISA et BIM&CO vous intéresse ? Demandez une démo avec l’un de nos experts !
Il y a 3 ans et 6 jours

Manchons orientables pour murs-rideaux inclinés

Spécialiste des systèmes d’ancrage pour la pose de murs-rideaux, le fabricant français LOUINEAU collabore étroitement avec les gammistes afin de développer des sabots et manchons dédiés à chacun de leurs profils. Sa gamme de Manchons Orientables pour façades légères inclinées ou en forme originale, adaptable à toutes les séries et références de profils, confirme cette expertise. Brevetée, elle est la seule du marché à garantir une flexibilité maximale sur le chantier grâce à son système d’orientation dans tous les axes (avant/arrière et gauche/droite) intégré. Pas besoin de calculer les cotes en amont, de redécouper les épines sur place, le manchon orientable s’ajuste totalement à l’environnement du bâtiment lors de sa mise en œuvre. Deux modèles sont possibles selon la configuration du mur-rideau : « MDPVOT » avec une inclinaison angulaire avant/arrière et « MDPVOR » avec une orientation dans les quatre directions, avant/arrière et droite/gauche, afin de créer des formes en trapèze, triangulaire avec pointe… L’axe de rotation et la platine sont des éléments identiques quel que soit le gammiste. Seul le corps est adapté à chaque profil. Le Manchon Orientable permet la fixation d’épines en partie haute ou basse. Sa conception, avec un dégagement latéral et à l’avant, facilite l’intégration des pions anti-dévers et des vis en face avant, sans risque d’interférence avec le corps du manchon. Il dispose également d’une découpe en partie basse qui laisse l’espace nécessaire pour réaliser l’étanchéité du mur-rideau.
Il y a 3 ans et 6 jours

Maison Empreinte : bilan et retour d’expérience d’un chantier pas comme les autres

Pour réinventer la construction, la force de l’innovation collectiveEmpreinte a été lancé par ERB, Entreprise Générale du Bâtiment située à Chalones (49), en septembre 2020. Dès les premiers mois, le collectif a bousculé les codes du secteur.« Pour repenser l’habitat, Empreinte a misé dès la conception sur le collectif : les partenaires se sont réunis pour questionner les processus traditionnels du secteur et faire gagner en performance le déploiement des expertises de chacun. Une étape décisive qui reste aujourd’hui une innovation méthodologique inédite » relève Michel Ballarini - DG d’Alter, aménageur de l’écoquartier des Echats III de Beaucouzé, dans lequel a été construite la maison.Le chantier a été lancé au printemps 2021 et a été ouvert aux professionnels du secteur comme au grand public, pour permettre une appropriation la plus large possible et de la démarche. Plus de 1000 visiteurs s’y sont rendus.« Empreinte a voulu réunir les acteurs qui partagent l’envie de repenser les impacts de la construction et de l’habitat. Ce premier chantier a été un démonstrateur, un test grandeur réelle de méthodologies, de technologies et de déploiement de matériaux. Il nous a montré que changer nos manières de construire était possible, et qu’ensemble ces changements nous font gagner en performances » explique Thomas Grenouilleau, président d’ERB et porteur du projet Empreinte.Le chantier s’est terminé en mars 2022, permettant de partager un premier retour d’expérience.Penser l’empreinte globale de l’habitatLe projet Empreinte s’est concentré sur quatre grands axes de travail : l’innovation collective, l’intégration du numérique, l’économie circulaire et la place de l’habitant. C’est ainsi l’empreinte globale de la construction, des chantiers et de l’habitat sur l’environnement qui a été repensée« L’innovation pour l’innovation n’a pas d’intérêt en soi. Nous avons fait en sorte que les différentes opportunités ouvertes par le numérique, comme la réalité 3D ou l’impression additive, ou par les matériaux sélectionnés permettent d’arriver à une amélioration globale de l’empreinte de la maison sur l’environnement, tant sur le plan de la gestion des déchets, que de la consommation énergétique ou que de son insertion dans l’écosystème du quartier » poursuit Thomas Grenouilleau.Par exemple, le chantier a permis de tester l’industrialisation sur site : au lieu de fabriquer en usine et d’assembler ailleurs, les robots sont venus sur le chantier pour monter les murs en impression additive (impression 3D). Une technique qui permet aussi de limiter le gaspillage de matière, calculée au plus près des besoins.L’étape de sélection des matériaux a cherché à privilégier les propositions qui répondaient à la fois à la démarche d’innovation durable et aux besoins établis par les études d’ingénierie. Une sélection pragmatique qui a permi de rassembler des matériaux biosourcés (argile, liège, bois…) mais aussi issus de l’économie circulaire (granulats, peinture…). La structure est faite en mousse PET issus de bouteilles recyclées, dans laquelle a été coulé du béton bas carbone.Une nouvelle étape pour la révolution de la constructionCe chantier hors norme a d’abord été un laboratoire, un terrain dédié à la révolution que doit opérer le secteur de la construction pour rester en phase avec les enjeux qui s’imposent à elle. 20% des émissions de carbone proviennent en effet du secteur, qui doit faire face à une demande sans cesse croissante.« ERB a proposé de mettre à notre disposition la maison Empreinte. Nous réfléchissons à en faire un espace dédié à la transition écologique et à toutes les questions que celle-ci soulève. Cela nous semble être dans la continuité de la dynamique lancée par le collectif » avance Yves Colliot, Maire de Beaucouzé.Les solutions validées par ce premier chantier peuvent dès aujourd’hui être isolées, pour fournir des briques technologiques répondant aux problématiques de chantiers plus conventionnels.Pour Empreinte, le défi est maintenant de poursuivre l’expérimentation collective.« Commercialiser la maison ou la refaire ne nous intéresse pas. Ce que nous cherchons c’est continuer à faire encore mieux, à trouver de nouvelles pistes de solutions pour proposer des modes de construction toujours plus positifs pour l’environnement, tout en étant raisonnable économiquement. Le prochain objectif que nous avons est de déployer une solution d’impression additive des murs à base de terre crue, excavée sur le chantier ; potentiellement, cela permettrait de réunir en une étape technologie numérique, industrialisation sur site, matériaux biosourcés et économie circulaire tout en validant les standards d’isolation thermique » s’enthousiasme Thomas Grenouilleau.Une innovation qui demanderait environ deux ans de R&D, pour laquelle les ouvertures potentielles sont déjà prometteuses.
Il y a 3 ans et 6 jours

Le Conseil d’Etat rejette le recours de la Filière Béton contre la RE 2020

Avec le rejet par le Conseil d’Etat de son recours contre la RE 2020, la Filière Béton ne peut qu’accélérer sa décarbonation pour répondre aux enjeux de la construction de demain. [©ACPresse] Il n’y aura pas de recours au Conseil constitutionnel contre les dispositions de la RE 2020. C’était pourtant l’espoir de plusieurs acteurs de la construction. En effet, la Filière Béton, la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) et le syndicat national des industries de roches ornementales et de construction (SN Roc) estimaient être lésés. En cause, un excès de pouvoir de la RE 2020 et de la méthode de calcul de l’Analyse de cycle de vie dynamique qui y est rattaché… Par ce recours, ces acteurs de la construction souhaitaient souligner que la RE 2020 n’était pas conforme aux droits et libertés garantis par la Constitution. Mais aussi qu’elle méconnaissait la liberté d’entreprendre et le principe d’égalité garantie par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Tout comme le droit de chacun de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé, comme le précise la Charte de l’environnement. Une appréciation sur l’ensemble du cycle de vie des bâtiments Sur ce dernier point, le Conseil d’Etat rappelle que l’objet même de la RE 2020 est de limiter la quantité de gaz à effet de serre émise lors de la construction et de la rénovation de bâtiments. Et que les résultats minimaux, en termes de limitation de l’impact sur le changement climatique, sont fixés par décret. Ceci, sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment et en prenant en compte le stockage du carbone de l’atmosphère durant la vie du bâtiment. De fait, les exigences de la RE 2020 ne s’opposent pas à la Charte de l’environnement. Ces acteurs de la construction estimaient aussi que les dispositions de la RE 2020 favoriseraient le recours au bois pour la construction de bâtiment. Une obligation qui diminuerait de manière artificielle l’appréciation des émissions de gaz à effet de serre de ces bâtiments, du fait d’une libération massive de gaz à effet de serre lors de leur démolition. Sans compter les effets négatifs sur les forêts liées à une sur-consommation de bois. Là encore, le Conseil d’Etat rappelle que l’appréciation des émissions de gaz à effet de serre se fait sur l’ensemble du cycle de vie des bâtiments. En déterminant des résultats minimaux sur la totalité du cycle de vie, le législateur (l’auteur de la RE 2020) n’a donc pas une parfaite connaissance de son sujet… Déroger pour des raisons d’intérêt général Selon le Conseil d’Etat, les dispositifs de la RE 2020 ne privilégient aucun matériau. Mais qu’en est-il dans la pratique ? [©ACPresse] Par ailleurs, en vertu de l’article 2 de la Charte de l’environnement, “Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement”. De fait, le législateur a une obligation de vigilance à l’égard des atteintes à l’environnement, ce qui est l’objet même de la RE 2020. Et, en l’état des connaissances scientifiques, il apparaît que l’activité humaine a un effet négatif, à long terme, sur les émissions de gaz à effet de serre. Dans la même idée, le principe d’égalité ne s’oppose pas à ce que le législateur déroge à l’égalité pour des raisons d’intérêt général. Ceci, à la condition que la différence de traitement soit en rapport avec l’objet de la loi. C’est-à-dire la volonté de réduire l’impact carbone de la construction. Là encore, le Conseil d’Etat rappelle que les dispositions de la RE 2020 s’appliquent indifféremment à tous les constructeurs et se bornent à introduire une exigence de résultats minimaux, sans identifier aucun matériau donné. Pas d’obligation de choix de matériaux Enfin, au niveau de la liberté d’entreprendre, il est loisible au législateur d’apporter des limitations liées à l’intérêt général. Toujours à la condition qu’il n’en résulte pas d’atteintes disproportionnées par rapport à l’objectif poursuivi. En imposant aux constructeurs l’atteinte de résultats minimaux, en termes d’impact sur le changement climatique, le législateur a entendu favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ceci, dans un but de protection de l’environnement. Cette obligation n’impose toutefois pas aux acteurs de la construction un choix particulier de matériaux. Dans ce contexte, le Conseil d’Etat indique qu’il n’y a pas lieu de renvoyer au Conseil constitutionnel la question de la conformité aux droits et libertés de le RE 2020. Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 7 jours

Infographie de la consommation d'électricité : dans quelles villes françaises consomme-t-on le plus ?

Consommation par habitant et par ville d'électricité en FranceConsommation d'électricité par habitant : 2.223kWh/anLes villes qui consomment le plus en France : Aix-en-Provence, Bordeaux, NiceLes villes qui consomment le moins en France : Saint-Étienne, Rennes, MulhouseLes conclusions :Cette disparité peut être liée à une électrification des usages qui varie d'une ville et/ou d'une région à l'autre, ainsi qu'à des investissements dans les solutions d'isolation plus ou moins élevés (grâce au dispositif MaPrimeRenov').À noter :Concernant l'électrification des usages que certaines villes ont des usages du fioul et du gaz encore importants ce qui réduit leur consommation d'électricité par habitant.Ce qu'il faut anticiper : Les actions du gouvernement en terme de renouvellement d'équipements incitent à se tourner vers des équipements de plus en plus électriques. Il faut donc prévoir dans les années à venir une part plus importante de l'électricité dans notre consommation d'énergie versus les énergies fossiles (fioul, gaz, charbon…). Ce constat nous oblige à anticiper un accroissement de la consommation et donc de la production d'électricité qui nous sera nécessaire.Le top trois des villes qui consomment le plus ?Les trois villes qui consomment le plus en France sont Aix-en-Provence, Bordeaux et Nice. Situées dans des régions aux hivers doux, ce résultat a de quoi surprendre. On consomme en effet davantage en hiver quand les températures sont au plus bas. Mais c'est sans compter les étés chauds. Lorsque les températures grimpent trop, les particuliers enclenchent la climatisation ou la ventilation.Or, les études montrent que 1°C de plus entraîne une hausse de consommation de 500MW. Ainsi lors des pics d'été, la consommation s'élève à 12.3kWh par habitant, soit 2 fois plus qu'en Île-de-France à la même saison.A contrario, les villes où l'on consomme le moins d'électricité sont Saint-Étienne (- 7°C en hiver), Rennes (ville très humide) et Mulhouse (climat semi-continental avec des chutes de neige fréquentes). Ce classement se vérifie à l'échelle de l'hexagone si l'on compare la consommation électrique par habitant dans plusieurs villes françaises :Fréjus (Var) : 3.15 MWh/habitantNarbonne (Occitanie) : 2.77 MWh/habitantLa Rochelle (Nouvelle-Aquitaine) : 2.08 MWh/habitantIssy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) : 2.05 MWh/habitantParis (Île-de-France) : 1.82 MWh/habitantNancy (Grand Est) : 1.83 MWh/habitantLille (Hauts-de-France) : 1.87 MWh/habitantLyon (Rhône) : 1.73 MWh/habitantPlusieurs hypothèses peuvent expliquer ces écarts de consommation. Si les régions les plus froides ne sont pas les plus grandes consommatrices d'électricité, c'est peut-être parce que dans le Nord, les particuliers utilisent encore leur vieille chaudière au fioul domestique.En revanche, si les régions du Centre-Val de Loire et de Normandie ont consommé la plus grande quantité d'électricité en 2021, c'est parce qu'elles sont aussi les plus équipées en chaudières électriques.La démographie jouerait aussi un rôle. En Occitanie par exemple, la population a augmenté de 10.3% entre 2006 et 2009 d'après l'Insee, ce qui justifierait une augmentation de la consommation de 9.5% sur la même période.Enfin, les Français sont thermosensibles, ce qui expliquerait leur comportement de chauffe. Cela explique que plus les températures baissent, plus les Français ont tendance à augmenter la température du chauffage.Le RTE (Réseau de transport d'électricité) estime d'ailleurs qu'une baisse de 1°C entraîne une hausse de consommation de 3,2% sur la période hivernale. Concrètement, cela correspond à une consommation supplémentaire de 24MW soit la consommation totale de Paris intra-muros.Sensibilité aux variations du thermomètreC'est dans les Hauts-de-France que l'on est plus sensible aux variations du thermomètre si l'on en croit les chiffres. En 2021, la consommation y a en effet augmenté de 7,3% sur l'année. Parallèlement, elle n'a augmenté que de 5,6% dans la région PACA.L'écart de consommation entre le nord et le sud de la France dépend très certainement aussi de la qualité de l'isolation des logements. Un logement moins isolé souffre davantage de déperditions de chaleur, il faut donc chauffer davantage pour compenser cette perte. D'ailleurs, dans les villes où le nombre de logements BBC (Bâtiment basse consommation) construits selon la RT 2012 est important, les factures d'énergie sont beaucoup moins élevées.Le type de logement importe plus que le nombre de personnesLes données fournies par la Commission de régulation de l'Énergie ont servi de base de calcul à la consommation moyenne d'électricité par personne et par an dans le secteur résidentiel en France. Pour le troisième trimestre 2020, elle s'élève à 2240kW, soit une moyenne de 6kW par jour.L'étude montre aussi qu'une personne supplémentaire dans un logement ne génère que 5 à 10% de consommation supplémentaire. En revanche, une pièce augmente la consommation électrique de 20%. Ce qui signifie que la consommation par personne n'est pas un critère suffisant.En effet, plus que le nombre d'occupants dans un logement, c'est sa taille qui explique la consommation électrique (nombre de pièces à éclairer et à chauffer), le nombre d'équipements installés (électroménager, électronique…) et la qualité des équipements (étiquette A+++).La consommation électrique est également à pondérer selon que le logement est tout électrique (avec chauffe-eau et chauffage) ou partiellement électrique (uniquement éclairage, électroménager, électronique). La consommation dépend ainsi des usages.Répartition des usages en électricité (source ADEME, 2019) :Chauffage : 27.6%Ventilation : 1.7%Éclairage : 5.6%Cuisson : 7.8%Eau chaude sanitaire : 12.9%Multimédia et informatique : 13.6%Froid et lavage : 18.6%S'agissant du chauffage, la consommation dépend d'un certain nombre de paramètres : la surface à chauffer, l'isolation thermique et les habitudes de chauffe (certains sont plus frileux que d'autres et ont besoin de monter la température).Exemples de consommation moyenne selon le type d'installation, la surface et le nombre de personnes :Tout électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 5.261kWh – 13.292kWhPartiellement électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 1.669kWh – 2.092kWhLe chauffage : poids lourd des dépensesD'après l'ADEME, le chauffage représente 60% de la consommation électrique en France. Les statistiques du Ministère du Développement durable illustrent ces chiffres puisque 10 millions de logements étaient encore chauffés à l'électricité en 2018.La performance des équipements joue donc un rôle important dans la consommation électrique. Des convecteurs, des radiateurs, une chaudière électrique ne consomment pas la même quantité d'énergie. Un radiateur à inertie par exemple est bien moins énergivore qu'un convecteur basique. Un logement équipé d'une pompe à chaleur ou de panneaux photovoltaïque fait baisser la facture d'énergie jusqu'à 80%.
Il y a 3 ans et 7 jours

Nouveauté Würth : calculateur de volume de résine

L’objectif de ce configurateur est d’estimer rapidement le nombre de cartouches de scellement chimique dont les clients auront besoin pour leurs chantiers.« Pour fixer mes platines, je dois faire 22 fixations avec du scellement chimique, mais de combien de cartouches ai-je besoin ? » Qui ne s'est jamais posé cette question ? Fini les estimations au doigt levé ou l’utilisation de formule de calcul complexe !Pour ne plus être en panne de résine de scellement chimique sur leurs chantiers, les professionnels peuvent désormais utiliser ce calculateur simple, rapide et pratique qui les aidera à trouver le bon nombre de cartouches à emmener sur les chantiers !Découvrez le calculateur de volume de résine ici.
Il y a 3 ans et 7 jours

Décret Tertiaire – Vos déclarations en 20 minutes

La société éditrice de logiciels Green Systèmes a lancé un nouveau produit appelé le Configurateur. Cet outil, dédié aux acteurs tertiaires, leur permettra de répondre le plus simplement possible aux déclarations relatives au Dispositif Éco Énergie Tertiaire aussi appelé Décret Tertiaire.   Pour rappel, ce décret, issu de la loi ELAN oblige les acteurs, propriétaires ou locataires, d’un bâtiment de plus de 1 000 m² consacré à des activités tertiaires à réduire leurs consommations d’énergie finale d’ici 2030 (pour la première échéance). Pour cela, les assujettis doivent remplir l’un des deux objectifs fixés par l’ADEME :   Objectif relatif : réduction des consommations d’énergie finale de -40 % d’ici 2030, -50 % d’ici 2040 et -60 % d’ici 2050.   Objectif absolu : cet objectif est calculé selon différents critères (zone géographique, altitude, climat, nature de l’activité…) pour chacune des échéances.  L’objectif relatif devra être atteint par rapport à une année de référence définie au préalable. Cette année doit être basée entre 2010 et 2019 et doit correspondre à 12 mois consécutifs de consommation. En plus du choix de l’année de référence et de l’objectif, les assujettis ont également pour obligation, avant le mois de septembre 2022, de collecter leurs données patrimoniales et de déclarer leurs consommations 2021 et 2020.  Plusieurs questions peuvent se poser pour les assujettis :   Comment récupérer mes données de consommations ?   Sur quoi faut-il se baser pour calculer et choisir un objectif ?  Mon bâtiment comprend plusieurs étages avec différentes natures d’activités, est-il réellement concerné par le Décret ?   Quelles zones faut-il prendre en compte dans le bâtiment ?  Afin de permettre aux acteurs tertiaires et aux bureaux d’études de répondre aisément au Décret Tertiaire, Green Systèmes a développé le Configurateur.  Cet outil, réalisé par des experts dédiés au Décret Tertiaire, permet d’effectuer l’ensemble de déclarations en quelques clics.   Pour l’utiliser, rien de plus simple, il suffit de renseigner quelques informations comme le numéro  SIREN, les énergies utilisées dans le bâtiment… et le Configurateur s’occupe du reste.   Outil collaboratif, il permet à chaque partie prenante de remplir les différentes étapes :   Définition du périmètre, qui consiste à renseigner le numéro SIREN pour remonter les potentiels bâtiments assujettis,  Qualification des sites, en sélectionnant sur une map la parcelle cadastrale et en renseignant les surfaces, cette étape étudie l’assujettissement des différents établissements pour savoir s’ils sont concernés, ou non, par le Décret Tertiaire. Les cas particuliers et les exonérations sont détaillés.  Déclaration patrimoniale. Pour cette étape, il suffit de renseigner quelques informations comme les énergies utilisées, les numéros d’identification des compteurs généraux d’électricité et de gaz, la catégorie d’activité du bâtiment et le Configurateur pourra générer la déclaration patrimoniale,  Déclaration des consommations. Green Systèmes, étant tiers de confiance Enedis, a pu simplifier le recueil de données de consommation jusqu’à 2010. Avec votre accord, le Configurateur vient récupérer automatiquement les données pour générer les déclarations des consommations.  Recherche de l’année de référence, une fois les données de consommation collectées, le Configurateur corrige ces données avec les données climatiques pour rechercher automatiquement l’année de référence,  Définition de l’objectif. Le Configurateur intègre tous les cas particuliers retrouvés dans les différents arrêtés ce qui lui permet, avec les informations de consommations, de calculer automatiquement les deux objectifs.  Après avoir rempli ces étapes, le Configurateur génère automatiquement les déclarations au format requis par l’ADEME pour les charger sur OPERAT.  Avec le Configurateur, une tâche qui devait prendre plusieurs heures ne prend plus que quelques minutes.  Pour aller plus loin et continuer de répondre au Décret Tertiaire, Green Systèmes propose un logiciel d’optimisation énergétique permettant de réduire les consommations d’énergie finale en remontant les données de consommation du bâtiment en temps réel afin d’identifier les gisements d’économie d’énergie. L’important pour répondre au Décret Tertiaire et avant même de lancer de gros travaux est de comprendre le comportement du bâtiment afin de l’optimiser au mieux. Ce logiciel offrira également un accompagnement pour les déclarations annuelles à venir sur OPERAT.  À propos du Green Systèmes     Green Systèmes, filiale du Groupe Trace (groupe basé en Normandie, expert dans les solutions logicielles pour la conception électrique, le bâtiment, le BIM et l’énergie), travaille sur l’ensemble de la chaîne énergétique globale en proposant des solutions de monitoring et de collecte des consommations pour répondre aux problématiques énergétiques et aux différentes réglementations. Elle développe ses propres équipements hardware (Green Box et capteurs spécifiques), les applications nécessaires et intègre les capteurs du marché dans un système multi protocoles ouvert.      Plus d’info sur :  www.greensystemes.com/   
Il y a 3 ans et 8 jours

JDM Expert présente Hydroway®, le premier revêtement perméable

Soucieux des enjeux environnementaux, Denis Joandel, fondateur de JDM Expert a développé la solution HYDROWAY®, un revêtement d’extérieur 100% perméable et facile d’entretien. Grâce à ce procédé novateur, l’eau n’est donc plus en stagnation sur le sol mais elle rejoint directement les nappes phréatiques, une réponse écologique permettant d’être plus respectueuse de l’environnement et du cycle naturel de l’eau.En 2008, JDM Expert a déposé un brevet pour sa solution HYDROWAY® et celle-ci répond fièrement à la Loi Climat et Résilience de 2021 qui prévoit la division par deux du rythme de la bétonisation d’ici 2030.Un revêtement de sols extérieur respectueux de l’environnement, c’est possibleDans une logique environnementale et pour le bien commun, il n’est plus question de favoriser l’imperméabilisation des sols, les collectivités et particuliers sont à la recherche d’une réponse au plus près des enjeux environnementaux. Depuis plusieurs années, nous assistons à une multiplication des revêtements imperméables, les eaux de pluie ne pénètrent donc pas dans le sol et reste en surface. Une quantité d’eau considérable doit être ainsi évacuée, nécessitant l’installation de réseaux d’égouttage et provoquant bien souvent l’inondation des rivières, des rues et des habitations mais aussi la pollution des eaux par le ruissellement.HYDROWAY® répond aux enjeux environnementaux par sa réduction de son empreinte carbone réduite, 5 fois moins élevée qu’un béton. Mais aussi, grâce à sa perméabilité qui laisse presque instantanément passer l’eau évitant ainsi la pollution des eaux par ruissellement et l’alimentation des nappes phréatiques. Enfin, ses coloris clairs évite l’accumulation de chaleur en journée limitant ainsi les îlots de chaleur.HYDROWAY® : une innovation responsable et simplePour la pose de l’HYDROWAY®, JDM Expert fait appel à un réseau d’applicateurs formés et agréés dans toute la France métropolitaine, les DOPM TOM, la suisse et la Belgique. Les professionnels du bâtiment s’occupent étape par étape de la pose du revêtement. HYDROWAY® se présente sous forme d’une structure perméable et offre une excellente résistance aux intempéries et aux charges comme les engins motorisés.Cette solution répond parfaitement aux cahiers des charges de la Loi Climat et Résilience de 2021 en réalimentant directement les réserves des nappes phréatiques. HYDROWAY® évite les flaques stagnantes et la prolifération des plantes aquatiques comme les algues et les mousses. La conception perméable de l’HYDROWAY® est basée sur le calcul du débit d’eau pouvant être infiltré, lors d’une forte pluie ou d’averses faibles, mais continues. HYDROWAY® en bref :Un sol esthétique et responsable : fabriqué en France et composé de plus de 90% d’éléments naturels, le revêtement unique est créé par un alliage de granulats et d'un liant adapté permettant un rendu naturel.Un sol perméable : sa structure innovante permet une infiltration de l'eau jusqu'à 1 litre par m2 et par secondes. Grâce à cela le revêtement ne nécessite aucune pente pour être posé en plus d'éviter ruissellements et flaques. Cela permet de faire une véritable une économie sur les VRD (grille, réseaux d’égouts…)Une solution résistante : idéal pour les cours d’écoles, allées et chemins, plages de piscines, voire aires de stationnement, la portabilité du revêtement supporte des poids lourds jusqu’à 26 tonnes.Un sol antidérapant et carrossable : le rendu reste confortable tout évitant les dérapages et en permettant aux véhicules de rouler dessus.Facilité d’entretien : possibilité de le nettoyer très facilement avec un balai, un souffleur à feuilles, un nettoyeur à haute pression.
Il y a 3 ans et 9 jours

Le 1er mai 2022, la règlementation thermique évolue : Les isolants réflecteurs ACTIS sont conformes au nouvel arrêté et restent éligibles aux dispositifs des CEE et à MaPrimeRénov

Établi par le Ministère de la Transition Ecologique, l’arrêté du 10 décembre 2021, qui entre en application le 1er mai 2022, modifie les fiches d’opérations standardisées d’économies d’énergie. Il exige des fabricants d’isolants réflecteurs ne disposant pas d’une certification ACERMI ou QB23 que les valeurs de résistance thermique définies selon la norme NF EN 16012+A1 de leurs produits soient confirmées par des séries de minimum 4 tests réalisés sur des échantillons correspondant à des lots de production distincts. Afin d’être en conformité avec ces nouvelles exigences réglementaires, la société ACTIS a d’ores et déjà fait tester l’ensemble de ses isolants réflecteurs selon les exigences de l’annexe 7 de l’arrêté du 10 décembre 2021. Résultat : Tous ses isolants sont conformes et continuent d’être éligibles aux dispositifs des CEE et à MaPrimeRénov. ACTIS a fait tester l’ensemble de ses isolants réflecteurs (Triso-Toiture, Triso Hybrid’ et Boost’R Hybrid’) selon la norme NF EN 16012+A1 par le laboratoire accrédité KTU. Ce dernier a effectué une série de 6 essais par produits réalisés sur 6 échantillons correspondant chacun à un lot de production distinct. Au terme de ceux-ci, le laboratoire KTU a procédé au mode de calcul figurant dans l’annexe 7 de l’arrêté pour définir la valeur de la résistance thermique des matériaux. Pour chacun des isolants réflecteurs testés, les résultats des calculs figurant dans l’annexe 7 de l’arrêté sont supérieurs aux valeurs de résistance affichées dans les rapports d’essai et fiches techniques du fabricant attestant ainsi de leur éligibilité aux dispositifs des CEE et à MaPrimeRénov. Le 1er mai 2022, les professionnels utilisant les produits ACTIS auront ainsi l’assurance d’utiliser des isolants réflecteurs conformes à cette nouvelle réglementation. http://www.actis-isolation.com/
Il y a 3 ans et 12 jours

RE2020 : le Conseil d'État rejette le recours pour inconstitutionnalité déposé par les filières du béton et de la terre cuite

Fin décembre 2021, plusieurs fédérations industrielles de la construction ont déposé une Question Prioritaire de Constitutionnalité auprès du Conseil d'État pour demander l'annulation « pour excès de pouvoir » des premiers décrets et arrêtés publiés en 2021 concernant les exigences et les méthodes de calcul de la RE2020. Ces organisations estimaient qu'une forme de favoritisme du recours au bois pour la construction de bâtiment était contraire à « la liberté d'entreprendre » et au « principe d'égalité ».« S'il est soutenu que les dispositions contestées établissent une différence de traitement entre la filière bois, qui présenterait de bons résultats en matière de stockage de carbone pendant la durée de vie des bâtiments, et les autres filières et matériaux, il résulte des termes des articles L. 171-1 et L. 171-2 du code de la construction et de l'habitation que les dispositions contestées s'appliquent indifféremment à tous les constructeurs et se bornent à introduire une exigence de résultats minimaux, sans identifier aucun matériau donné. Par suite, et en tout état de cause, il ne peut être sérieusement soutenu que ces dispositions porteraient atteinte au principe constitutionnel d'égalité devant la loi. »Avec la RE2020, « le législateur a entendu favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans un but de protection de l'environnement » en imposant une attente de résultats en termes de limitation de l'impact sur le changement climatique et calculée sur l'ensemble de la vie du bâtiment et en prenant compte du stockage de carbone durant le cycle de vie du bâtiment. Mais le Conseil d'État précise que « cette obligation n'impose toutefois pas aux acteurs de la construction un choix particulier de matériau, et ne fixe aucune prescription quantitative imposant directement une proportion de matériaux identifiés dans le bâti. L'atteinte ainsi portée à la liberté d'entreprendre des acteurs de la construction par le législateur n'est donc pas manifestement disproportionnée au regard de l'objectif d'intérêt général de protection de l'environnement ».Le Conseil d'État a donc déclaré dans sa décision du 29 mars « que la question de la conformité aux droits et libertés garantis par la Constitution des dispositions contestées ne présente pas un caractère sérieux. Il n'y a, dès lors, pas lieu de la renvoyer au Conseil Constitutionnel ».
Il y a 3 ans et 12 jours

L’UFC-Que Choisir défend devant le Conseil d’État le droit à un prix raisonnable de l'électricité

Alors que cette mesure salutaire est attaquée par plusieurs organisations syndicales d’EDF devant le Conseil d’État, l’UFC-Que Choisir intervient ce jour dans la procédure en soutien du gouvernement compte tenu des effets inflationnistes qui résulteraient de son annulation. L’association demande parallèlement au président de République de prendre toutes les mesures permettant d’écarter une potentielle explosion de 47% des factures d’électricité des consommateurs en 2023.Une mesure gouvernementale limitant la hausse des factures d’électricité contestée par les syndicats de salariés d’EDFAlors que la hausse du tarif réglementé de vente aux particuliers (TRV) aurait pu atteindre 35% TTC en 2022, le gouvernement – sous l’impulsion de la société civile et de la Commission européenne – a pris plusieurs mesures pour la limiter. Parmi elles, outre la baisse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (passée de 22,5 €/MWh à 1 €/MWh), le gouvernement a décidé d’agir sur l’ARENH, un dispositif permettant aux concurrents d’EDF d’acheter à un prix régulé une partie de sa production nucléaire. En relevant le plafond de l’ARENH de 100 à 120 TWh, EDF doit ainsi davantage rendre accessible à ses concurrents – et par capillarité faire bénéficier à leurs clients – l’avantage compétitif du parc nucléaire par rapport aux prix sur les marchés de gros.Les syndicats de salariés d’EDF attaquent actuellement devant le Conseil d’État les textes réglementaires précisant les modalités de ce relèvement du plafond de l’ARENH, en arguant notamment qu’il affaiblirait la situation financière d’EDF. S’il est vrai qu’EDF tirerait davantage profit de la vente de 20 TWh de sa production nucléaire sur les marchés à des cours en pleine ébullition autour de 200 €/MWh plutôt que d’en faire bénéficier les consommateurs français au prix régulé de 46,2 €/MWh, le véritable scandale réside dans le fait que les consommateurs sont privés depuis 2019 de la pleine jouissance de la rente nucléaire (1) alors qu’ils ont financé la construction des centrales, et sont ainsi artificiellement surexposés aux prix de l’électricité sur les marchés internationaux.Une annulation de la hausse du plafond de l’ARENH pourrait entraîner un rattrapage tarifaire de 16%Si la faible sensibilité de ces syndicats au montant de la facture d’électricité peut s’expliquer (puisque les salariés d’EDF bénéficient de « l’avantage énergie » : gratuité de l’abonnement, fourniture d’électricité à un prix équivalent à 4% du prix de base et exonération des taxes) (2), pour l’immense majorité des consommateurs, le prix de l’électricité constitue une préoccupation aussi forte que légitime. Et les conséquences qu’aurait pour les consommateurs une annulation du plafond de l’ARENH seraient concrètes et désastreuses. En effet, en se focalisant sur les seuls intérêts pécuniaires d’EDF, le recours de ses syndicats de salariés passe sous silence le fait qu’une telle annulation contraindrait vraisemblablement les concurrents d’EDF à augmenter leurs prix, mais que surtout les 65% de ménages au TRV seraient également affectés, puisque le TRV est calculé de telle sorte que plus la quantité d’électricité vendue au tarif de l’ARENH est limitée, plus son prix est élevé (3).Concrètement, si la hausse du TRV en 2022 n’avait pas été plafonnée à 4% par le gouvernement, elle aurait atteint 20% avec un plafond d’ARENH à 100 TWh. D’après les calculs de l’UFC-Que Choisir cette hausse aurait été réduite à 10% avec un plafond à 120 TWh. Dès lors, annuler les textes administratifs permettant aux fournisseurs alternatifs d’avoir accès à 20 TWh supplémentaires pourrait aboutir à ce qu’un rattrapage tarifaire de 16% soit effectué sur les factures des consommateurs en 2023 au titre du plafonnement à 4% effectué en 2022. En effet, bien que le gouvernement se soit engagé à ne pas procéder à un tel rattrapage, le flou demeure sur l’effectivité de cette promesse (4).Attention au scénario catastrophe en 2023 : + 47 % de hausse des factures !Limiter le risque d’un rattrapage massif sur les factures en 2023 est d’autant plus indispensable qu’un tel rattrapage viendrait s’ajouter à une hausse des factures qui pourrait déjà être phénoménale hors rattrapage. En effet, compte tenu de la cherté actuelle de l’électricité sur les marchés de gros et de l’absence d’arguments plaidant pour une baisse tangible au cours des prochains mois, l’UFC-Que Choisir estime (5) que la hausse du tarif réglementé en 2023 pourrait faire flamber les factures des consommateurs de 32%. Ainsi, un ménage moyen chauffé à l’électricité verrait sa facture bondir de 1 615 euros à 2132 euros. Si en plus un rattrapage tarifaire intégral en 2023 lié au plafonnement en 2022 du TRV devait avoir lieu, c’est une facture annuelle d’électricité de 2 380 euros (+765 euros, soit +47,3%, par rapport à 2022) qui viendrait peser lourdement et indûment sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Soucieuse de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs en assurant qu’ils puissent pleinement bénéficier de la compétitivité du parc nucléaire qu’ils ont financé, l’UFC-Que Choisir a donc décidé d’intervenir devant le Conseil d’État pour soutenir le bien-fondé de la décision du gouvernement d’augmenter le plafond de l’ARENH à 120 TWh en 2022. De plus, compte tenu de l’inquiétante perspective inflationniste des factures d’électricité en 2023, l’association presse le Président de la République : D’assurer que l’engagement pris par le ministre de l’Économie de ne pas faire supporter en 2023 aux consommateurs un rattrapage de factures au titre du plafonnement du TRV en 2022 soit traduit dans les faits ; De prendre au plus vite l’ensemble des dispositions permettant de limiter la hausse du TRV en 2023 (augmentation du plafond de l’ARENH à 150 TWh comme le permet la loi, fin de la TVA sur les taxes…). Notes (1) En raison du mécanisme d’écrêtement des demandes ARENH, précédemment décrit dans le détail par l’UFC-Que Choisir. Notons que l’UFC-Que Choisir déplore l’organisation actuelle du marché de l’électricité et formule des propositions de réformes (cf. Ibid.). (2) https://www.ccomptes.fr/system/files/2019-02/06-politique-salariale-EDF-SA-Tome-2.pdf (3) Cf. Ibid. (4) https://www.quechoisir.org/billet-du-president-plafonnement-du-prix-de-l-electricite-la-fausse-promesse-du-gouvernement-n98264/ (5) En se basant sur la formule officielle de calcul du TRV, et en prenant pour hypothèse un prix moyen du produit calendaire base 2023 de 200 €/MWh d’ici à la fin de l’année (un chiffre inférieur à celui actuellement constaté), un prix de 300 €/MWh pour le produit de pointe, et un maintien des autres paramètres ayant dicté l’élaboration du TRV en 2022 (frais de réseaux, prix sur le marché de capacité, coûts commerciaux et marge d’EDF).
Il y a 3 ans et 14 jours

Étude annuelle sur les placements immobiliers : "40 ans de performances comparées – 1981-2021"

En couvrant 4 décennies complètes, marquées par quatre crises économiques majeures (krach obligataire et boursier d’octobre 1987, éclatement de la bulle internet au début des années 2000, crise des subprimes en 2008 entraînant la crise financière globale, choc brutal sur l’économie mondiale à partir de 2020 avec l’irruption de la crise sanitaire), l’étude de l’IEIF aboutit à des conclusions robustes sur l’évolution longue des principaux placements.Cette édition 2022, avec les caractéristiques des placements à fin 2021, couvre la période de rebond économique et mesure les impacts majeurs laissés par la crise pandémique sur l’univers des placements quant à la hiérarchie des actifs.Au préalable, l’étude 40 ans de performances fait le point sur les caractéristiques des patrimoines des ménages pour appréhender leurs attentes en matière de placements mais également l’évolution de leurs comportements d’épargne.Un surplus d’épargne financière toujours très élevé en FranceSelon la Banque de France, le surplus d’épargne financière des ménages, constitué sur deux ans (entre le premier trimestre 2020 et le quatrième trimestre 2021) calculé comme la différence entre les flux d’épargne financière observés et les flux qu’on aurait obtenus en prolongeant la tendance pré-Covid, est estimé à 175 milliards d’euros, après 113 milliards à fin 2020.En moyenne sur l’année, le taux d’épargne des ménages en France s’établit à 19,5% en 2021 selon l’Insee après 21,4% en 2020. Le taux d’épargne financière a également reculé : il s’établit à 8,7% en 2021 après 12,2% en 2020.En 2021, l’épargne financière s’est principalement portée sur les dépôts bancaires qui ont progressé de plus de 104 milliards d’euros : dépôts à vue et dépôts rémunérés dont les encours s’établissent respectivement à 672 milliards d’euros et 1.161 milliards d’euros à fin 2021. L’assurance-vie a progressé de 39 milliards d’euros et représente désormais un encours de 2.178 milliards d’euros.En lien avec les performances de 2021, la Bourse continue d’attirer un nombre croissant d’investisseurs : 1,6 million de particuliers ont passé un ordre d’achat ou de vente en 2021, dont 217.000 nouveaux entrants.Des classements de performances différents selon les périodesSur 5 ans (2016-2021) : les performances des locaux Industriels (couvrant la logistique et les locaux d’activité) sont particulièrement élevées, en raison de la forte appréciation des valeurs vénales de la Logistique sur la période. Alors que les Actions présentent un TRI 5 ans de plus de 10%, l’immobilier coté est en territoire négatif, en lien notamment avec le comportement en bourse des Foncières Commerces.Sur 10 ans (2011-2021) : les Actions sont en tête du classement des performances avec un TRI 10 ans de 12,4% devant l’immobilier direct : les locaux Industriels sont en deuxième place avec un TRI 10 ans de 11,4% suivis par les Bureaux (7,8 %) et les Commerces (7,2%).Sur 20 ans (2001-2021) : comme sur 15 ans, les Commerces sont nettement en haut du classement avec un TRI 20 ans de 17,6%, suivi par les Foncières (TRI 20 ans : 12,3%). Les autres actifs immobiliers direct se positionnent ensuite : les locaux Industriels (TRI 20 ans : 10,4%) puis les Bureaux (TRI 20 ans : 10,3%) et le Logement (TRI 20 ans : 10,1% pour le Logement France et 9,4% pour le Logement à Paris).Sur longue période : Sur 30 ans (1991-2021), les Actions et l’Immobilier coté délivrent des niveaux de performances comparables. Le Logement est particulièrement performant sur 30 ans et distance les autres classes d’actifs immobiliers. Les TRI des SCPI et des Bureaux sont très proches, en lien avec la forte exposition historique des SCPI aux Bureaux. Sur 40 ans (1981-2021), les placements en bourse sont les plus performants : les Actions devancent l’Immobilier coté de 2 points. Le Logement à Paris présente un TRI supérieur à 10% sur 40 ans. L’immobilier non coté présente des performances supérieures à celles des obligations.Un couple rendement/risque toujours attractif pour l’immobilier vis-à-vis des autres classes d’actifsDe part ces caractéristiques, l’immobilier se positionne à mi-chemin entre les actions d’une part et les obligations d’autre part et présente un couple rendement -risque attractif par rapport à ces 2 références. Les couples rendement-risque permettent de positionner les différents placements les uns par rapport aux autres selon les durées observées, en distinguant pour un niveau de risque comparable, les niveaux de performances obtenus des différents placements ou à niveau de performance comparable, les placements qui se révèlent plus volatils, donc plus risqués.Les Bureaux et le Logement présentent des performances et des niveaux de volatilité proches sur 5 ans et sur 10 ans. Sur 10 ans, les Actions distancent les Foncières avec une performance plus élevée et une volatilité nettement plus contenue. Sur 15 ans, Le Logement, les Bureaux et les SCPI présentent des performances supérieures à celles des Actions. Comparés au Logement et aux Bureaux, les Commerces sont sur des niveaux de volatilité proches mais délivrent des performances plus faibles que ce soit sur 5, 10 ou 15 ans. Sur 30 ans, le Logement France présente une performance légèrement supérieure à celles des actifs côtés, mais avec deux fois moins de volatilité.Sur 40 ans, les Actions présentent des niveaux de performances et de volatilités plus élevés que ceux des autres actifs.ConclusionPour Stéphanie Galiègue, Directrice Générale déléguée de l’IEIF : « les résultats de l’édition 2022 confirment ceux de 2021 avec une dichotomie plus forte entre les classes d’actifs immobiliers dont les performances sont les plus robustes à l’image de l’Industriel, (en particulier la Logistique) et du Logement (faible volatilité) et celles dont le modèle a été fragilisé par la crise sanitaire malgré le rebond économique qui a suivi : Bureaux, Commerces. Seulement, les performances des actifs sur les 40 dernières années ont été portées par un environnement économique mondial particulier : les prochaines décennies risquent d’être marquées par la déglobalisation, les échéances climatiques et le vieillissement de la population, dans un contexte de faible croissance économique et d’inflation élevée. Cela modifiera nécessairement la structure de l’économie, de l’épargne et donc le comportement des différents placements. »
Il y a 3 ans et 15 jours

De la difficulté de calculer la vraie empreinte carbone d'un bâtiment

Apparue discrètement en 2016 avec l'expérimentation du label Energie positive réduction de carbone (E+C-), la prise en compte du poids carbone des bâtiments devient un élément central du projet architectural, encadré par l'entrée en vigueur de la RE 2020, le 1er janvier 2022. La conception doit se repenser à l'aune d'une […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 15 jours

Franck Boutté, ingénieur : «L'approche carbone permet d'intégrer dans les calculs des notions comme l'énergie grise ou le confort d'été, auparavant absentes»

En s'emparant de la question du carbone, la problématique environnementale achève de se transformer en projet de société. Apparue discrètement en 2016 avec l'expérimentation du label Energie positive réduction de carbone (E+C-), la prise en compte du poids carbone des bâtiments devient un élément central du projet […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 21 jours

Solaire et éolien rapportent de l'argent à l'Etat depuis 2021, selon la filière

Les énergies solaire et éolienne, devenues compétitives, contribuent désormais au budget de la France, ont calculé les représentants du secteur, qui appellent l'État à redistribuer ces milliards d'euros pour soutenir le pouvoir d'achat des Français.
Il y a 3 ans et 22 jours

Des produits et formations Würth éligibles à la subvention Top BTP

La subvention TOP BTP vise justement à venir en aide financièrement aux professionnels du bâtiment et travaux publics pour être en conformité avec la règlementation.Würth accompagne ses clients dans la sécurité au travailDepuis 2011, Würth France s’est engagé dans une démarche de santé et de sécurité au travail et a obtenu la certification ISO 45001 en 2018. Au travers de cet engagement, Würth France propose des produits de qualité et des formations préventives répondant aux critères d’éligibilité de la subvention TOP BTP.Qu’est-ce que la subvention TOP BTP ?Les Subventions Prévention aident au financement d’équipements, de conseils et de formations pour améliorer la prévention des risques professionnels dans les TPE et PME de moins de 50 salariés. Cette aide financière proposée par l’Assurance Maladie est versée par les caisses régionales (Carsat, Cramif ou CGSS). Elle a pour but de : Prévenir des risques de chutes de hauteur et de plain-pied sur les zones fréquemment circulées. Renforcer la prévention du risque chimique et des TMS par l’amélioration des conditions, d’hygiène et l’organisation sur les chantiers. Prévenir les risques de TMS liées aux vibrations.Prévenir les risques d’ensevelissement.Faire monter en compétences les professionnels. Qui est éligible ?Sont éligibles toutes les entreprises de 1 à 49 salariés dépendant du régime général des secteurs suivants : Les entreprises effectuant des opérations de bâtiment et de travaux publics dans les secteurs d’activité du CTN B*.Les constructeurs de Maisons Individuelles du n° de risque 70.3 AD Promotion, vente, location ou administration de biens immobiliers du CTN G. * Sont exclus :45.5ZB : Entretien, réparation, location et montage de matériel pour le bâtiment et les travaux publics.75.3CA : Allocations complémentaires aux indemnités journalières de sécurité sociale versées soit par des organismes de prévoyance soit par des employeurs : activités de bâtiment (gros œuvre) et travaux publics.75.3CB : Allocations complémentaires aux indemnités journalières de sécurité sociale versées soit par des organismes de prévoyance soit par des employeurs : autres activités.91.1AA : Caisses de congés payés du bâtiment et des travaux publics (en ce qui concerne les indemnités versées par ces organismes). Afin de bénéficier de cette subvention, les entreprises concernées doivent respecter plusieurs critères consultables sur le site de l’Assurance Maladie. Le budget des subventions Prévention TPE étant limité, une règle privilégiant les demandes de réservations selon l’ordre chronologique d’arrivée est appliquée. Comment l’aide est-elle calculée ?Les entreprises pourront bénéficier d’une subvention de : 50% du montant H.T. des sommes engagées pour acquérir le matériel hors échafaudages, 70% du montant H.T. des sommes engagées pour les formations, 25% du montant H.T. des sommes engagées pour les échafaudages MDS (y compris options 1 et 2). Le montant de la subvention ne peut être inférieur à 1 000 €. Il est possible de faire plusieurs demandes pour une même Subvention Prévention dans la limite du plafond de 25 000 € par entreprise. Les produits Würth éligibles 1. Les produits de prévention des risques de chutes de hauteur sur les zones fréquemment circuléesPlate-forme individuelle roulante légère PIRL Art. N° 0962 975 084 Harnais Confort Plus Art. N° 0899 032 959 2. Les produits de prévention des chutes de plain-pied sur les zones fréquemment circuléesChaussure de sécurité basse S3 Flex Running Art. N° 5357 038 360 à 5357 038 470 Bâche antidérapante Griptec Art. N° 0818 050 153 / Art. N° 0818 050 154 / Art. N° 0818 050 151 3. Les produits de prévention du risque chimique Masque partiel HM 175 Art. N° 0899 175 000 Botte Dunlop Devon S5 SRA VERT Art. N° M423 001 036 à 047 Dispositif de pulvérisation 500 ml Art. N° 0891 502 002/003 4. Les produits de prévention des TMS Paire de genouillères EN 14404 Art. N° 0899 030 10 Marteau perforateur BMH 32-XE Art. N° 0702 543 2 Gants Tigerflex Plus Art. N° 0899 411 016 à 021 Les formations préventives éligibles Les chutes de hauteur figurent parmi les premières causes d’accidents du travail. Le Würth Training Center propose des formations sur le travail en hauteur. Plus d’informations à cette adresse.
Il y a 3 ans et 23 jours

La CGT demande un relèvement du taux du Livret A dès le 1er mai

Le document titré "l'impérieuse nécessité d'une révision des taux de rémunération à partir du 1er mai 2022" invoque le taux d'inflation très élevé et l'absence de perspective de baisse de celui-ci "avant la fin de l'année".La hausse des prix à la consommation a atteint 4,5% sur un an en mars, a indiqué vendredi l'Insee, qui a confirmé sa première estimation publiée fin mars.Ce niveau inédit depuis les années 1980 doit "conduire le gouvernement à engager le nécessaire dialogue avec le Gouverneur de la Banque de France afin de reconnaître l'évidence : nous sommes bien face à une +variation très importante de l'inflation+ qui appelle une revalorisation des taux de l'ensemble des livrets d'épargne réglementée au 1er mai 2022", affirme la CGT Banques et Assurances dans un communiqué, rejointe par l'association de consommateurs Indecosa-CGT (Information et Défense des consommateurs salariés – CGT).Le taux du livret A est calculé deux fois par an en faisant la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme.Mais les textes offrent la possibilité d'une dérogation au 1er mai et au 1er novembre "si la Banque de France estime que la variation de l'inflation ou des marchés monétaires est très importante".Le dernier relèvement du taux du livret A est récent: annoncé mi-janvier, il est entré en vigueur au 1er février. Il a entraîné avec lui ceux du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), à 1% également, et du Livret d'épargne populaire, à 2,2%.La précédente hausse de rémunération du Livret A remontait à août 2011, lorsqu'elle était passée de 2 à 2,25%. Son taux n'a fait que stagner ou baisser depuis, pour tomber en février 2020 à 0,50%, un plancher historique.
Il y a 3 ans et 26 jours

Le numéro d'avril d'AMC est paru

Au sommaire du numéro d'AMC qui vient de paraître (n°304-avril 2022) et disponible en format numérique: un événement sur le langage de l'architecture environnementale, un dossier sur le calcul du bilan carbone d'un bâtiment, des détails "pilotis" et une matériauthèque consacrée à la maquette […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 26 jours

Le FILMM édite une nouvelle brochure : "RE 2020 vs RT 2012, ce qui change"

La Réglementation Environnementale - RE 2020 - est entrée en vigueur pour les logements neufs au 1er janvier 2022. Elle s'appliquera aux bâtiments de bureaux et d'enseignement au 1er juillet 2022 et aux autres bâtiments tertiaires un peu plus tard. Plus exigeante pour les bâtiments neufs pour lutter contre le changement climatique, elle met notamment l'accent sur l'isolation thermique des logements renforçant l'indicateur Bbio et introduit la notion d'analyse de cycle de vie.Sobriété énergétiqueLes besoins en énergie (indicateur Bbio) sont toujours calculés à l'aide d'une méthode de calcul au pas horaire mais les scénarios d'occupation ont été ajustés et les fichiers météorologiques actualisés. Le Bbio dépend de l'orientation du bâtiment (apports solaires), de sa forme (compacité), de l'étanchéité à l'air de son enveloppe et du niveau d'isolation. En repère, la brochure précise juridiquement dans un tableau, l'évolution des résistances thermiques en m², K/W à mettre en œuvre, entre les deux réglementations.Consommations d'énergiePour bien saisir les évolutions notables en matière de consommation d'énergie, la brochure fait le point sur les facteurs du calcul du Cep max. Le FILMM rappelle que dans la RT 2012, le calcul de la consommation des bâtiments inclut le chauffage, le refroidissement, l'eau chaude sanitaire, l'éclairage et les auxiliaires (pompes, ventilateurs, etc...). Alors que désormais, la RE 2020 y ajoute l'éclairage des parties communes, les consommations des parkings (éclairage et ventilation) ainsi que les consommations liées aux déplacements dans le bâtiment (ascenseurs, escaliers roulants).La RE 2020 a également ajouté un seuil pour les consommations d'énergie non renouvelables (Cep nr max) en KWhep/(m².an) et le calcul d'un nouvel indicateur sur l'impact des émissions de gaz à effet de serre de l'énergie consommée en kg CO² eq/(m².an).Confort d'étéC'est là le 3ème aspect de la brochure qui explique que la RE 2020 a complètement revu l'indicateur, devenu le nombre de degrés heures d'inconfort (DH), exprimé en heures. Il faut désormais identifier le nombre d'heures pendant lesquelles la température maximale de confort est dépassée, multiplié par l'écart de température (entre la température mesurée et la température maximale dite de confort). Cela prend donc en compte la durée de l'inconfort et l'intensité de l'inconfort et ce, sur l'ensemble de l'année.Changement climatiqueCe dernier volet explique le calcul de l'indicateur "IC Construction", une nouvelle notion intégrée à la RE 2020 même si, comme le rappelle le FILMM, la meilleure façon de lutter contre le changement climatique, c'est de consommer moins d'énergie.L'impact carbone des produits et équipements de la construction, "IC Construction", prend en compte l'ensemble des produits et équipements de la construction constituant le bâtiment ainsi que l'aménagement de la parcelle sur laquelle il est construit. À cela sont ajoutées les consommations liées au chantier (énergie et eau).Ce calcul se fait à partir des quantités de produit mises en œuvre et des déclarations environnementales de ces produits (FDES) que les membres du FILMM mettent largement à disposition dans la base INIES. La RE 2020 a fixé des seuils à ne pas dépasser sur ces 2 indicateurs et à déjà prévu leur renforcement tous les 3 ans (2025, 2028 et 2031).
Il y a 3 ans et 27 jours

L’artisanat du bâtiment en danger selon une enquête de la CAPEB en région

C’est le triste constat qui résulte de l’enquête flash conduite par les CAPEB d’Auvergne-Rhône-Alpes auprès de leurs adhérents et c’est pourquoi la CAPEB est plus que jamais mobilisée pour demander des solutions d’urgence concrètes pour sauver l’artisanat.Des remontées inquiétantes du terrainLes entreprises artisanales du Bâtiment sont confrontées depuis la crise sanitaire à des augmentations de prix ininterrompues et imprévisibles et se heurtent à des difficultés d’approvisionnement depuis un an et demi et qui s’aggravent. S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du Bâtiment qui se vérifient dans leurs réponses à l’enquête flash qu’ont conduite les CAPEB départementales auprès de leurs adhérents. C’est particulièrement le cas pour les plus petites entreprises :31% des entreprises ne pourront pas faire face aux difficultés engendrées par le contexte économique et géopolitique au-delà d’un an.18% seulement des entreprises sans salariés et 17% des entreprises entre 1 et 5 salariés pensent pouvoir résister 2 ans et plus.56% des artisans voient leur moral impacté contre 27% des entreprises de plus de 20 salariés.Des mesures insuffisantes du gouvernement – Les solutions de la CAPEBLe Ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’était engagé à intégrer le Bâtiment dans le plan de résilience du gouvernement. La CAPEB a pu constater que ce n’était pas le cas.Même si certaines mesures vont dans le bon sens, comme appeler une nouvelle fois les acheteurs publics à faire jouer la clause de l’imprévisibilité dans les contrats et à ne pas appliquer les pénalités de retard pour un chantier du fait de difficultés d’approvisionnement liées à la guerre en Ukraine, elles sont loin d’être suffisantes.En effet, les marchés publics ne représentent que 17 % des marchés des entreprises artisanales et faire jouer la clause d’imprévisibilité est tout sauf simple. Enfin, aucune disposition n’est prévue pour les marchés signés avec les particuliers qui représentent l’essentiel des marchés des entreprises artisanales du bâtiment.La CAPEB propose 8 mesures très concrètesVeiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs participent activement au comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement, intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation et assument les risques d’augmentation des prix avec la filière dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du Bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils garantissent leur stabilité durant au minimum trois mois. En effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours ;Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Marchés publics. Rendre enfin systématique, au profit des entreprises, l’application de pénalités en cas de retard de paiement du maître d’ouvrage ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux. Quelques-unes de ces propositions ont d’ores et déjà été entendues. Ainsi, le communiqué de presse du ministère de l’Economie du 29 mars prévoit notamment la révision accélérée des index à partir de mai 2022, la mise en place d’une aide temporaire pour les entreprises de TP, l’organisation d’un comité de crise BTP départemental et la publication d’une circulaire aux maîtres d’ouvrage publics sur la révision des prix.Ces mesures restent cependant insuffisantes au regard de la situation et la CAPEB poursuit donc sa mobilisation.La CAPEB mobiliséePartout en France, les CAPEB départementales et régionales sollicitent leur préfet pour qu’il organise une table ronde avec l’ensemble des acteurs du Bâtiment, industriels et négociants, afin de rechercher les termes d’une « solidarité économique » permettant de limiter les hausses de prix et d’éliminer les comportements anormaux. Des rendez-vous sont également pris avec leurs députés et sénateurs.De nombreuses communications auprès des médias (presse, radio et TV) sont également organisées aussi bien au niveau national que dans les départements. C’est particulièrement le cas dans notre région.La mobilisation de la CAPEB commence à porter ses fruits. L’enseigne de distribution Saint-Gobain s’est récemment engagée par écrit auprès du Président national de la CAPEB pour encadrer la hausse des prix avec des propositions concrètes comme celle de l’autoriser seulement le premier de chaque mois. A destination des entreprises, les CAPEB départementales leur apporte tout l’accompagnement et le soutien dont elles ont besoin au quotidien. Une fiche pratique a été élaborée à cet effet pour les aider à mieux résister à la crise.Pour Dominique Guiseppin, Chef d’entreprise artisanale de peinture (Savoie), Président de la CAPEB Auvergne-Rhône-Alpes : « La situation est particulièrement inquiétante pour nos entreprises, c’est leur rentabilité et à terme la pérennité de l’artisanat qui est en jeu. Si l’activité ne manque pas pour l’instant, nous souffrons d’un manque de lisibilité sur nos approvisionnements qui ralentit considérablement nos chantiers et perturbe grandement leur organisation, sans compter l’augmentation des coûts qui a un impact très lourd sur nos marges. L’enquête flash que nous avons conduite avec les CAPEB départementales le montre bien, seulement 18 % des entreprises artisanales répercutent la hausse des prix sur leurs clients.À l’heure des élections présidentielle et législatives, il est grand temps que nos dirigeants entendent enfin la voix des entreprises artisanales et leur proposent des mesures adaptées. »
Il y a 3 ans et 27 jours

Présidentielle : l'U2P salue le bilan de Macron et s'inquiète du programme de Le Pen

"À l'heure du choix, on ne pourra omettre l'importance et la pertinence des mesures prises sous le quinquennat d'Emmanuel Macron pour accompagner les entreprises dans la crise sanitaire", affirme dans un communiqué la troisième organisation patronale représentative, citant notamment les mesures d'urgence comme les prêts garantis par l'Etat (PGE) et le fonds de solidarité.Elle salue également le plan pour les indépendants adopté par la majorité en place, qui a notamment élargi la protection du patrimoine personnel du chef d'entreprise en cas de défaillance.Pour la candidate du Rassemblement national, l'U2P, qui rassemble 3 millions d'adhérents, salue "la place accordée (...) aux plus petites entreprises dans son programme". Mais elle prévient : "il y a lieu de s'inquiéter quant au sérieux budgétaire" de son programme "et des risques encourus par l'économie française".L'organisation appelle surtout ses adhérents à "faire valoir leurs priorités de chefs d'entreprise" dans leur vote du 24 avril, et a demandé en ce sens aux deux candidats de "préciser leurs engagements en direction des petites entreprises".Au moment où le président-candidat entend relancer une réforme des retraites, il doit exprimer "une position claire quand à sa reconnaissance du rôle des partenaires sociaux et de la démocratie sociale", estime notamment l'U2P.L'organisation patronale souhaite en particulier que les petites entreprises soient mieux représentées dans les branches professionnelles, via une réforme du calcul de cette représentativité, et la poursuite du soutien à l'apprentissage.
Il y a 3 ans et 27 jours

Le Groupement Actibaie prévoit une activité soutenue pour les filières stores, volets, portes et portails en 2022

Pour maintenir cette croissance, le Groupement Actibaie fait le point sur les chantiers majeurs pour 2022 : emplois, approvisionnement en matières premières et composants électroniques, économie circulaire et RE2020.2021, une année recordPour les filières représentées par le Groupement Actibaie, l’année 2021 aura été une année de croissance, plus élevée que la moyenne du secteur du bâtiment, qui malgré une hausse d’activité de 12,2 %, n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant crise.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « Les carnets de commandes sont pleins et ce malgré les problématiques conjoncturelles, qui ont pourtant augmenté les tarifs comme les délais de livraison. Cette accélération est une conséquence directe de l’explosion de la demande en rénovation : suite aux confinements successifs, les Français ont désiré améliorer leur habitat. Une dynamique que l’on retrouve également dans la construction neuve. »Attirer de nouveaux talents par la formationPour les différentes filières, la hausse d’activité s’est accompagnée de recrutements sur 2021 : un exercice qui s’avère encore problématique sur certains métiers. En 2022, la FFB projette des besoins sur 25 000 postes. Pour adresser ce manque de main-d’œuvre, le Groupement Actibaie investit dans la formation initiale et continue, qui s’adresse à tous, notamment aux personnes en reconversion ou éloigné de l’emploi. C’est le cas de la formation Installateurs de stores et volets, lancé en janvier dernier.« Il s’agit d’un contrat de professionnalisation d’un an en alternance organisé en partenariat avec le GIEQ Ile de France (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification). Ce type de formation permet aux entreprises partenaires de former en alternance à leurs méthodes de nouveaux profils, avec une embauche à la clé pour l’alternant. » précise le délégué général. A la fin de la formation, les stagiaires passent un examen pour obtenir un CQP « Installateur de stores et volets ».Limiter la hausse des prix et les délais d’approvisionnementGrâce à la dynamique de l’individuel, la FFB prévoit une hausse du logement neuf, les permis de vente ayant progressé entre 2019 et 2021. En effet, 398 000 logements seront commencés en 2022. Une perspective qui réjouit le Groupement Actibaie. « La RE2020, qui intègre en outre l’installation de protections solaires, va dynamiser grandement l’activité du neuf pour les filières stores et volets. »Néanmoins, il va pour cela falloir aux professionnels faire face à la hausse du prix des matières premières, qui se maintient sans perspective d’évolution.Pour Yannick Michon, président du Groupement Actibaie : « Les fabricants ont déjà dû répercuter la hausse des prix sur leurs tarifs, en moyenne de +10 % sur l’exercice 2021, impactant ainsi l’ensemble de la chaîne, du fabricant à l’installateur. Le client final est obligé d’absorber une partie de cette hausse. »Autre enjeu, la pénurie des semi-conducteurs, utilisés dans la motorisation et l’automatisation des stores et volets. Pour Pascal Cros, vice-président du Groupement Actibaie et représentant des métiers Volet, le problème est d’autant plus critique car le marché est détenu majoritairement par un acteur. « SOMFY ayant des difficultés d’approvisionnement, c’est l’intégralité de la chaîne de valeur qui se voit impactée. En neuf, la motorisation est quasiment systématique : difficile donc sans aucune visibilité sur cette sortie de crise de savoir quel impact cela aura sur le long terme. »Économie circulaire et REP BâtimentD’ici 2050, la Stratégie Nationale Bas carbone (SNBC) prévoit la décarbonisation quasi-complète du secteur du bâtiment, représentant à lui seul 30 % des émissions annuelles nationales. En effet, le secteur produit chaque année 42 millions de tonnes de déchets, soit l’équivalent de la quantité annuelle produite par les ménages. Afin de développer la collecte et la valorisation de ces déchets générés lors des opérations de déconstruction et de rénovation des bâtiments, la responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment entrera en vigueur au plus tard le 1er janvier 2023.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « L’un des dossiers majeurs pour le Groupement Actibaie cette année, sera de travailler conjointement avec les éco-organismes et les autres syndicats à la définition du barème d’écocontribution. La difficulté sera de simplifier au maximum les calculs tout en prenant en compte les problématiques liés à chaque matériau. Ce barème devrait être finalisé avant la fin de l’année. »Embarquer les professionnels dans une filière plus vertueusePour accompagner l’entrée en vigueur de la RE2020 et de la REP des produits de construction, le Groupement Actibaie a élaboré une Charte d’Engagements pour la Préservation de l’Environnement (CEPE), à destination de ses adhérents, afin d’adopter une approche plus écologique. À ce jour, 46 entreprises sont signataires et se sont ainsi engagées à faire évoluer leurs pratiques à tous les niveaux : conception des produits, approvisionnement, process de production et recyclabilité des produits. « Nous espérons à terme que ces bonnes pratiques soient partagées et mises en place par l’ensemble de nos adhérents industriels. » conclut le président Yannick Michon.
Il y a 3 ans et 28 jours

Le FILMM édite une nouvelle brochure : RE 2020 vs RT 2012, ce qui change ?

Elle présente les 4 grands piliers qui structurent la nouvelle règlementation des bâtiments neufs. La Réglementation Environnementale – RE 2020 – est entrée en vigueur pour les logements neufs au 1er janvier 2022. Elle s’appliquera aux bâtiments de bureaux et d’enseignement au 1er juillet 2022 et aux autres bâtiments tertiaires un peu plus tard. Plus exigeante pour les bâtiments neufs pour lutter contre le changement climatique, elle met notamment l’accent sur l’isolation thermique des logements renforçant l’indicateur Bbio et introduit la notion d’analyse de cycle de vie. Sobriété énergétique : les besoins en énergie (indicateur Bbio) sont toujours calculés à l’aide d’une méthode de calcul au pas horaire mais les scénarios d’occupation ont été ajustés et les fichiers météorologiques actualisés. Le Bbio dépend de l’orientation du bâtiment (apports solaires), de sa forme (compacité), de l’étanchéité à l’air de son enveloppe et du niveau d’isolation. En repère, la brochure précise judicieusement dans un tableau, l’évolution des résistances thermiques en m². K/W à mettre en œuvre, entre les deux réglementations. Consommations d’énergie : pour bien saisir les évolutions notables en matière de consommation d’énergie, la brochure fait le point sur les facteurs du calcul du Cep max. Le FILMM rappelle que dans la RT 2012, le calcul de la consommation des bâtiments inclut le chauffage, le refroidissement, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les auxiliaires (pompes, ventilateurs, etc.). Alors que désormais, la RE 2020 y ajoute l’éclairage des parties communes, les consommations des parkings (éclairage et ventilation) ainsi que les consommations liées aux déplacements dans le bâtiment (ascenseurs, escaliers roulants). La RE 2020 a également ajouté un seuil pour les consommations d’énergie non renouvelables (Cep nr max) en kWhep/(m2.an) et le calcul d’un nouvel indicateur sur l’impact des émissions de gaz à effet de serre de l’énergie consommée en kg CO2 eq/(m².an). Confort d’été : c’est là le 3ème aspect de la brochure qui explique que la RE 2020 a complètement revu l’indicateur, devenu le nombre de degrés heures d’inconfort (DH), exprimé en heures. Il faut désormais identifier le nombre d’heures pendant lesquelles la température maximale de confort est dépassée, multiplié par l’écart de température (entre la température mesurée et la température maximale dite de confort). Cela prend donc en compte la durée de l’inconfort et l’intensité de l’inconfort et ce, sur l’ensemble de l’année. Changement climatique : ce dernier volet explique le calcul de l’indicateur « IC Construction », une nouvelle notion intégrée à la RE 2020 même si, comme le rappelle le FILMM, la meilleure façon de lutter contre le changement climatique, c’est de consommer moins d’énergie. L’impact carbone des produits et équipements de la construction, « IC construction », prend en compte l’ensemble des produits et équipements constituant le bâtiment ainsi que l’aménagement de la parcelle sur laquelle il est construit. A cela sont ajoutées les consommations liées au chantier (énergie et eau). Ce calcul se fait à partir des quantités de produits mises en œuvre et des déclarations environnementales de ces produits (FDES) que les membres du FILMM mettent largement à disposition dans la base INIES. La RE 2020 a fixé des seuils à ne pas dépasser sur ces 2 indicateurs et a déjà prévu leur renforcement tous les 3 ans (2025, 2028 et 2031). Fascicule pédagogique compte tenu de la clarté des informations qui y sont présentées, le FILMM met à la disposition des professionnels et des particuliers, en accès libre de téléchargement sur son site Internet sa nouvelle brochure « RE 2020 vs RT 2012 : ce qui change ? » : www.filmm.org/re-2020-vs-rt-2012-ce-qui-change.
Il y a 3 ans et 28 jours

Calculer les simulations énergétiques et ACV d'un quartier

Efficacity et le CSTB ont mis au point deux outils afin de réaliser des simulations énergétiques dynamique (Powerdis) et des analyses de cycle de vie (Urbanprint) aux échelles urbaines.
Il y a 3 ans et 28 jours

Modification de l'indice des loyers commerciaux

La formule de calcul de l'indice national trimestriel des loyers commerciaux a été modifiée par décret le 14 mars afin de limiter la hausse des loyers en 2022 et 2023. (Image © Vectorpocket)
Il y a 3 ans et 34 jours

Trimble dévoile la version 2022 de ses solutions logicielles Tekla

Trimble vient de présenter les toutes dernières versions de ses solutions logicielles Tekla. [©Trimble] Trimble vient de présenter les toutes dernières versions de ses solutions logicielles Tekla dédiées au BIM, à l’ingénierie structurelle et à la gestion de la fabrication acier. A savoir, Tekla Structures 2022, Tekla Structural Designer 2022, Tekla Tedds 2022 et Tekla PowerFab 2022. Avec ces nouvelles versions, Trimble continue de faire progresser le processus de construction. Grâce à ces logiciels mis à jour, il offre des méthodes de travail plus automatisées et connectées, pour tous les intervenants et à toutes les phases du projet. Le logiciel BIM Tekla Structures version 2022 • Le logiciel BIM Tekla Structures version 2022 améliore les processus de la conception à la fabrication, grâce à la nouvelle fonction “Création intelligente” intégrée au produit. Ceci, pour créer facilement des plans de fabrication. Pour l’exécution “béton”, le nouveau Tekla Structures inclut les assemblages d’armatures. Autre nouveauté de la version 2022, l’intégration du Calculateur carbone, qui permet aux utilisateurs de visualiser l’impact en CO2. Le logiciel Tekla Structural Designer 2022 • Avec Tekla Structural Designer 2022, les ingénieurs en calcul de structures peuvent calculer en phase d’avant-projet l’empreinte carbone des différentes propositions. Optimisant ainsi la conception et le choix des matériaux pour produire une conception bas carbone. Les informations associées sont faciles à communiquer à partir du logiciel grâce à des listes, des graphiques et l’exportation de données. Le logiciel Tekla Tedds 2022 • Pour améliorer les processus de travail, de la conception à l’exécution, le logiciel Tekla Tedds permet désormais un partage simple des informations de conception structurelle. Ainsi que la documentation via la plate-forme collaborative Trimble Connect. La dernière version comprend aussi de nouveaux calculs et des mises à jour des calculs existants. Ceci, pour une conception plus fiable des éléments structurels. Le logiciel Tekla PowerFab 2022 • La suite logicielle de gestion de la fabrication de l’armature Tekla PowerFab 2022 résout un problème d’ingénierie commun. Avec l’imbrication et la gestion des matériaux améliorées pour la coupe et le perçage.Grâce à une mise en œuvre rationalisée du système, les nouveaux clients peuvent bénéficier d’une migration plus aisée de leur solution d’information de gestion (MIS) de fabrication précédemment utilisée. Cela évite les tâches manuelles fastidieuses. Le logiciel fournit aussi une visibilité et un contrôle améliorés,. Ceci, grâce au nouveau planning d’expédition dans Tekla PowerFab Go basé sur le web.
Il y a 3 ans et 35 jours

Bilan du mandat présidentiel sur la rénovation énergétique des logements

Selon Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio :« Identifié officiellement comme “stratégique” dans le cadre du plan de relance, le secteur de la rénovation énergétique a été mis en lumière de façon inédite avec plusieurs grandes lois et avancées qui sont à saluer : précision des objectifs de diminution de la consommation d'énergie, création d'un observatoire des rénovations énergétiques réalisées, augmentation des aides financières, simplification de leurs accès, professionnalisation de la filière…Toutefois, trois points relativisent ce bilan :Les dernières réformes laissent un goût d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise : on pense aux DPE erronés q ualifiant les logements interdits à la location et au projet de décret MonAccompagnateurRénov' précipité alors que critiqué par l'ensemble de la filière.L'hyper croissance du secteur a révélé des problématiques non anticipées : difficultés de recrutement et de formation, insuffisance des financements face aux objectifs… laissant la responsabilité au prochain gouvernement de répondre rapidement aux inquiétudes.La crise ukrainienne révèle que les efforts pour baisser notre consommation d'énergie restent insuffisants, puisque nous sommes toujours aussi dépendants aux énergies fossiles importées et impactés par la hausse de leurs prix insoutenables pour les ménages et les entreprises.»Le secteur de la rénovation énergétique, professionnalisé et désormais identifié comme stratégiqueLe secteur de la rénovation énergétique a bénéficié d'un véritable essor politique au cours de ce mandat.En avril 2018, l'ex ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Nicolas Hulot, avait présenté un plan de rénovation énergétique des bâtiments ambitieux pour le quinquennat. Le plan prévoyait notamment de simplifier les aides à la rénovation énergétique en transformant le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) en prime, de garantir un logement performant par le diagnostic de performance énergétique, de relancer la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, etc.A la suite de la crise des gilets jaunes, le discours de l'ex Premier ministre, Édouard Philippe, devant l'Assemblée nationale le 12 juin 2019 avait confirmé que pour l'acte II de son gouvernement, la rénovation énergétique serait une des solutions prioritaire pour permettre la baisse des factures d'énergie des ménages modestes.Le secteur est enfin identifié officiellement comme “stratégique” par le nouveau gouvernement dans le cadre du plan de relance post Covid du 3 septembre 2020, avec une part de 7,5 milliards d'euros dédiée à la rénovation énergétique des logements.Pourquoi la rénovation énergétique a-t-elle été priorisée ?Lucas Chabalier pour Agir pour le Climat a précisé le 4 mars 2022 sur Batiradio que “la rénovation énergétique est l'investissement le plus important de la transition énergétique”.C'est effectivement un enjeu protéiforme : social pour les gens qui vivent dans des logements à rénover et pour son potentiel d'emplois (360 000 emplois verts[1]), économique (le budget énergétique du bâtiment pèse 30 % pour les communes, plus de 8 % pour les ménages modestes, etc.), environnemental (le bâtiment représente plus de 40 % des consommations d'énergie) et permettant de préserver l'indépendance énergétique nationale des énergies importées de l'extérieur.[1]Source: cliquez iciLes chiffres du quinquennat MacronCela se concrétise aussi par un budget dédié inédit. La loi de finances de 2021 intègre le budget annoncé pour France Relance avec 30 milliards d'euros dirigés vers la transition écologique, dont 7,5 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments. De même, la loi de finances pour 2022 a permis un budget rehaussé.Outre la priorisation politique du secteur, le nombre de travaux d'économies d'énergie a augmenté. À titre d'exemple, 1,5 milliard d'euros ont été versés par la prime Coup de pouce Chauffage depuis 2019 pour le remplacement de près de 800 000 chaudières fioul, charbon ou gaz peu performantes par des installations plus économes en énergie et moins polluantes[2]. Bien plus que les années précédentes. En 2019, seules 110 000 vieilles chaudières ont été changées[3]. On estime que les travaux engagés permettront aux ménages concernés d'économiser chaque année 613 millions d'euros sur leurs factures énergétiques. De même, la prime Coup de pouce Isolation a permis d'accompagner plus d'un 1 600 000 travaux d'isolation de toitures ou de combles.[2]Source: cliquez ici[3] Audition d'Emmanuelle Wargon à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020Des réformes structurantes pour la filière de la rénovation énergétiquePlusieurs grandes lois ont permis de grandes avancées pour le secteur.La loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN) du 23 novembre 2018, a ainsi permis d'initier une dynamique pour déployer les économies d'énergie à réaliser pour le parc tertiaire. Le décret tertiaire, pris sur cette base, a ainsi obligé les grands bâtiments tertiaires à diminuer leurs consommations d'énergie et à les communiquer régulièrement sur une plateforme en ligne, OPERAT, ouverte aux gestionnaires de bâtiments en septembre 2022.La loi Énergie Climat, votée en novembre 2019, et la loi Climat et résilience, votée le 20 juillet 2021 fixent les objectifs de rénovation énergétique du logement, en priorité des “passoires énergétiques” dites logements énergivores. Une des mesures phares est la détermination d'un calendrier de 2023 à 2034 d'interdictions de location des logements énergivores classés selon une étiquette énergétique de G à D, via un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les lois de finances 2019, 2020 et 2021, actant chaque année du budget de l'État dédié aux aides à la rénovation énergétique, ont permis de simplifier certaines d'entre elles, comme la transformation du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) en MaPrimeRénov' :Pour remplacer le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) (conformément au Plan Rénovation annoncé par le gouvernement), un dispositif de prime, appelé “MaPrimeRénov'”, a été lancé en janvier 2020. Versée en fin de travaux et forfaitaire, elle permet de calculer précisément et de diminuer le reste à charge des ménages précaires voulant réaliser certains travaux d'économies d'énergie. Elle a été élargie à tous les ménages dans le cadre du Plan de relance en octobre 2020 à la suite du début de la crise sanitaire. Emmanuelle Wargon rappelait d'ailleurs dans son bilan que « malgré la pandémie, la prime a réussi à toucher un million de dossiers déposés sur la seule année 2021 et 660 000 dossiers engagés[4]» en termes de travaux. Le budget du dispositif “MaPrimeRénov'” a augmenté et atteint le niveau record des 2 milliards en 2021[5].[4]Déclaration de Mme Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, sur le bilan de son action ministérielle, Assemblée nationale, 15 février 2022[5]Loi de Finances 2021Un accompagnement de la professionnalisation de la filièreVotée le 24 juillet 2020, la loi visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux, a posé une interdiction nette du démarchage téléphonique pour la vente d'équipements ou la réalisation de travaux d'économies d'énergie ou de la production d'énergies renouvelables. Elle permet de lutter contre les insuffisances du dispositif encadrant le démarchage téléphonique (inscription sur Bloctel), et protège les consommateurs victimes du démarchage excessif. Les entreprises frauduleuses peuvent être sanctionnées en cas d'abus d'utilisation d'un numéro masqué : les sociétés de rénovation énergétique Almatys et Nrgie Conseil ont ainsi été condamnées à des amendes de 460 000 et 65 000 euros respectivement pour cet acte. Malgré cela, le démarchage téléphonique reste pratiqué abusivement, révélant un contrôle insuffisant de l'État.Le gouvernement a également renforcé au premier semestre 2020, le label Reconnu Garant de l'environnement (RGE) des professionnels des travaux de rénovation énergétique, label qui conditionne l'obtention de nombreuses aides financières. Le niveau d'exigence a été durci, pour accroître la confiance dans la certification et permettre aux entreprises vertueuses d'être mieux identifiées et reconnues. Concrètement, ce renforcement passe par des contrôles plus nombreux et aléatoires des chantiers, des sanctions plus importantes et diversifiées. Lors de son audition à l'Assemblée nationale sur son bilan quinquennal en matière de logement, le 15 février 2022, Emmanuelle Wargon, rappelait que le label RGE représentait 59 000 entreprises labellisées et la députée des Hauts-de Seine- LREM, Bénédicte Pételle, a souligné 180 entreprises du secteur, sanctionnées en 2020 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).Mais la qualité des travaux de rénovation énergétique ne pourra se conjuguer qu'avec une formation professionnelle plus large. C'est ainsi que Hellio propose, dans la priorité V de ses propositions dans le cadre des élections présidentielles de 2022, la création d'un réseau d'écoles et de centres d'excellence de la rénovation énergétique.Les dossiers en suspens, les nouvelles problématiques laissées pour le prochain gouvernement et le devoir d'accélérer les effortsLes dernières réformes laissent malgré tout un sentiment d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise.C'est ainsi le cas de la réforme du DPE qui, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN), est devenu opposable juridiquement depuis le 1er juillet 2021. Jusqu'ici, il n'était qu'informatif. Ce document qui indique au futur acquéreur ou locataire une estimation de la consommation énergétique d'un logement et son taux d'émission de gaz à effet de serre, notamment à travers les étiquettes énergétiques allant de A (logements propres) à G (logements classés passoires énergétiques), est donc devenu plus lisible et fiable. Le ministère du Logement compte 30 000 DPE réalisés en moyenne par semaine entre 2018 et 2020.Il indique également que pour les classes F et G (4,8 millions de «passoires énergétiques»), la fiabilisation de la méthode de calcul et les changements de seuils permettront que 800 000 logements jusque-là classés E deviennent des passoires énergétiques. Le Ministère du logement a indiqué dans un communiqué de presse que logements qui entrent dans la catégorie des passoires énergétiques avec la reformé du DPE sont principalement des logements aujourd'hui chauffés au fioul (environ 600 000) et au gaz (environ 200 000). En parallèle, 600 000 logements chauffés à l'électricité et 200 000 logements chauffés au bois ne seront plus considérés comme des passoires énergétiques.Pourtant, un certain nombre d'erreurs sont survenues suite à l'entrée en vigueur de la réforme du DPE. Le nouveau dispositif présentait des écarts très importants de résultats par rapport à l'ancienne version du DPE et à la réalité du diagnostic. Cette erreur a conduit à la déclassification de nombreux logements vers les classes F et G, ce qui n'est pas sans conséquences puisque la loi prévoit que les logements classés G ou F ne puissent plus être loués respectivement à partir de 2025 et 2028.De même, le projet de décret MonAccompagnateurRénov', qui devrait être publié en avril, révèle un fort dissensus de la filière.A partir du 1er janvier 20236, un accompagnement obligatoire sera mis en place pour les ménages souhaitant bénéficier de certaines aides à la rénovation énergétique de l'Anah. Il a pour objectif de traiter les difficultés rencontrées par les ménages dans leurs projets de rénovation. Ce projet ne fait pas l'unanimité au sein de la profession. En effet, le rôle d'accompagnateur devrait être ouvert à certains opérateurs privés agréés à compter du 1er janvier 2023. Cet élargissement pose la question du risque de conflit d'intérêt de l'accompagnateur qui sera à la fois prescripteur et réalisateur des travaux.Outre ces dossiers qui restent laissés en suspens, le secteur qui a connu une hypercroissance, doit faire face à des nouvelles problématiques qui freineront sa dynamique.Depuis 2017, le secteur du bâtiment connaît une croissance estimée à 4,7 %, en raison de l'essor de la construction de logements neufs et la réalisation grandissante de travaux de rénovation énergétique. Pourtant, le secteur fait face à une pénurie de main d'œuvre qualifiée. Cette pénurie s'explique par de nombreux freins à l'embauche causés notamment par l'incertitude économique des entreprises, ou encore les coûts liés à l'emploi et au recrutement. Le manque de main-d'œuvre qualifiée pourrait être palliée par l'accompagnement de nouvelles écoles de formation ciblant un public plus large. Hellio a proposé, dans le cadre des élections présidentielles, de créer un groupe de travail chargé d'établir une stratégie nationale sur les métiers d'avenir.Par ailleurs, le secteur fait face à un important décalage entre les moyens de financements et les objectifs. À l'échelle européenne, dans les plans nationaux pour la reprise et la résilience présentés par les États membres, très peu ont cherché à mobiliser des fonds publics pour attirer des financements privés – afin de soutenir les investissements ou les activités de rénovation à long terme, en s'appuyant principalement sur des programmes de subventions. De même, à l'échelle nationale, les financements publics sont davantage mis en avant et nécessitent d'être appuyés par les financements privés, afin d'arriver à l'objectif de financement du secteur. L'augmentation des investissements privés dans la modernisation du parc immobilier européen est primordiale pour la longévité et la dynamique de la transition vers la neutralité carbone, ainsi que pour son succès final.
Il y a 3 ans et 35 jours

Nouveau DPE : les radiateurs et chauffe-eau électriques solutions optimales pour un logement bas carbone selon le Gifam

Solutions bas carbone par excellence, les radiateurs électriques de dernière génération connectés et dotés de dispositifs de pilotage intelligent constituent l’une des meilleures options de chauffage disponibles sur le marché, tant en termes de contribution carbone, de coûts d’installation, de fonctionnement, que de confort.Le Gifam, le groupement des marques d’appareils pour la maison et de solutions de thermique électrique, salue cette évolution qui permet aux consommateurs de disposer d’un classement plus représentatif de son logement en matière d’efficacité énergétique et qui lui donne les moyens d’agir concrètement sur celui-ci. En outre, les nouveaux critères pris en compte dans le calcul du DPE mettent en lumière les avantages des radiateurs et chauffe-eau électriques dans le cadre des rénovations thermiques pour des logements bas carbone.L’estimation donnée par la nouvelle étiquette du DPE, allant de A à G, apporte une information très concrète sur les performances environnementales du logement. Deux critères concomitants sont maintenant évalués : le critère énergétique, pour connaître la consommation d’énergie, qui prend en compte l’isolation, le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire, le refroidissement, l’éclairage et la ventilation, et le critère climat pour connaître la quantité de gaz à effet de serre émise par le logement.« Le nouveau DPE permet de mieux tenir compte des enjeux climatiques. Il incite désormais les Français à rénover leur logement au profit de solutions peu émettrices de CO2, comme les radiateurs électriques. » explique Éric Baudry, Président de la Commission Thermique du Gifam.Obligatoire lors d’une vente ou d’une mise en location du logement, le nouveau DPE encourage les propriétaires à engager des travaux de rénovation afin d’afficher une meilleure classe et de rendre leur bien plus attractif. En l’absence de travaux après le calcul de leur DPE, les propriétaires des logements classés F et G auront l’obligation de réaliser un audit énergétique visant à identifier le coût de la rénovation énergétique et les postes de rénovations pour faire passer le logement d’une catégorie F ou G à B. Changer ses radiateurs électriques pour des modèles de nouvelle génération s’avère être une bonne option pour améliorer le confort et la performance du logement. En outre, les logements classés G ne pourront plus être mis à la location d’ici 2025, ceux classés F en 2028 et ceux classés E en 2034.Le Diagnostic de Performance Energétique est aussi un formidable outil pour les propriétaires occupants. Il fournit les consommations d’énergie annuelles ainsi que des recommandations pour mieux les maitriser.L’allié bas carboneL’introduction de l’incidence des émissions de CO2 dans la définition des classes du DPE, conforte le radiateur électrique comme une solution efficace pour contribuer à réduire les consommations d’énergie et les émissions de CO2, puisque, pour rappel, les appareils de chauffage électrique utilisent une énergie décarbonée à plus de 93% en France. Les chauffe-eau thermodynamiques permettent quant à eux de réduire de 80% la consommation d’électricité pour la production d’eau chaude sanitaire.Aujourd’hui, 1/3 des logements sont équipés de radiateurs électriques, représentant un total de 70 millions d’appareils dont 14 millions à rénover. Dans ce cadre, les solutions de chauffage électrique sont économiques, écologiques et durables. De plus, elles sont faciles à installer, ne nécessitent pas de maintenance contraignante à l’usage pour le consommateur, sont réparables et recyclables.L’allié du confortCouplé à des travaux d’isolation thermique, le recours aux appareils de chauffage électrique permet une nette amélioration de la sensation de confort thermique au sein des foyers grâce aux innovations apportées ces dernières années. Faciles d’utilisation, les appareils de chauffage électriques s’adaptent aux besoins réels des occupants avec une régulation de la température pièce par pièce, la détection de présence ou de fenêtre ouverte… Selon l’étude Gifam Insights menée en 2021, 6 propriétaires de logements chauffés à l’électricité sur 10 souhaitent s’équiper d’un système de chauffage connecté.Les chauffe-eau programmables appliquent également les consignes qui leur ont été données tout au long de la journée, et en fonction des jours de la semaine. Ainsi, ils ne chauffent que la quantité d’eau nécessaire au moment opportun pour maximiser le confort de tous.L’allié de la maitrise du budgetEn matière de chauffage, l’intégration de nouvelles technologies permet des économies d’énergie conséquentes : lors du remplacement d’un appareil de première génération par un appareil de dernière génération, les économies d’énergie sont de l’ordre de 30%, en fonction de l’usage et des caractéristiques de l’appareil ainsi que du comportement du consommateur.Les bénéfices sont d’autant plus grands avec les appareils programmables et intelligents qui permettent de chauffer uniquement au bon endroit et au bon moment et ainsi de réduire sa facture d’électricité.[1]Après la refonte des coefficients en novembre dernier, les propriétaires de logements construits avant 1975 ont jusqu’au 30 avril pour demander la réédition de leur DPE réalisé entre le 1er juillet et le 31 octobre 2021.
Il y a 3 ans et 41 jours

Les producteurs de matériaux minéraux présentent leurs propositions pour maintenir une industrie locale et durable

1er axe : favoriser les filières localesLes sites de l’UNICEM (carrières, usines de transformation, unités de production de béton prêt à l’emploi, ateliers de taille de pierres…), répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients, permettent une grande réactivité, favorisent les circuits courts et contribuent de façon positive à diminuer l’empreinte carbone liée au transport. Ce maillage de proximité participe également à la création et au maintien de l’emploi dans de nombreux territoires ruraux. La crise sanitaire a mis en évidence les limites de la mondialisation et le conflit actuel en Europe montre, tragiquement, la nécessité d’assurer un approvisionnement en matières premières locales, y compris en matériaux.Afin de maintenir la capacité de la France à s’approvisionner localement et durablement, la filière demande que des mesures soient prises pour :Valoriser davantage, dans les appels d’offres, les productions en boucles courtes et nationales ainsi que les entreprises fortement engagées dans une démarche RSE ;Utiliser le levier de la commande publique qui représente 10% du PIB, soit environ 200 milliards d’euros, pour atteindre ces objectifs.2ème axe : soutenir une industrie mobilisée et engagée pour la transition écologiqueLa lutte contre le changement climatique nécessite de favoriser l’emploi du bon matériau au bon endroit et à la juste quantité en ayant notamment recours à la mixité des matériaux.L’UNICEM souhaite que soit reconsidérée la méthode de l’ACV dynamique simplifiée qui sert de base aux calculs du poids carbone des ouvrages. Cette méthode, imposée contre l’avis du secteur du bâtiment, de la société et des experts scientifiques, minore les émissions prévues dans 50 ans, et donne ainsi un avantage aux produits biosourcés et au bois en particulier.Pour répondre aux objectifs fixés par la RE2020, la filière développe le béton « bas carbone » qui offre des performances de qualités d’usage et de durabilité équivalentes au matériau classique, tout en émettant moins de gaz à effet de serre, avec pour objectif de concourir avec les autres matériaux de construction, et l’ensemble des acteurs de la construction, à l’offre d’ouvrages décarbonés.Par ailleurs, la filière poursuivra les efforts engagés depuis de nombreuses années en matière de recyclage des déchets inertes issus de la déconstruction. L’objectif est d’atteindre 90% des déchets inertes recyclés en 2028 (contre 76% aujourd’hui). Néanmoins, ni le recours à des matériaux alternatifs, ni le recours aux matériaux recyclés ne permettra de couvrir la totalité des besoins de la construction et des travaux publics dans les années à venir. Il sera toujours nécessaire d’avoir dans l’ensemble des territoires des carrières pour assurer leurs approvisionnements en matériaux. Les carrières sont des installations classées pour la protection de l’environnement, soumis à un régime particulier puisque la durée de leurs autorisations d’activités est limitée à 30 ans par le code de l’environnement et, concrètement dans la majorité des cas, à 15 ans par les DREAL. Afin d’apporter aux entreprises davantage de sécurité juridique, de permettre une optimisation des investissements et un allègement des contraintes administratives, la filière demande que les autorisations de carrières soient accordées pour la durée nécessaire à la complète exploitation des gisements, sans préjudice pour les autorités préfectorales d’adapter les prescriptions.3ème axe : accompagner la modernisation de l'industrie de la pierre de constructionLa France est riche d’un sous-sol très varié qui permet à près de 500 carrières d’extraire des roches ornementales et de construction sur l’ensemble du territoire : pierres calcaires, granits, schistes, marbres, grès, laves, gneiss… La filière extractive et de transformation de la pierre, constituée essentiellement de TPE de PME, alimente tous les secteurs du bâtiment, de la voirie, de l’aménagement urbain, du funéraire et aussi du patrimoine. Elle a permis, à travers le temps, la construction d’un patrimoine architectural riche et propre à chaque région, un patrimoine qui contribue à l’attrait touristique de la France. Tout ceci avec un impact climatique et environnemental très réduit : peu de consommations énergétiques, des qualités environnementales intrinsèques, la possibilité d’un recyclage ou d’une réutilisation quasi infinie.Or, pour de nombreux chantiers, ce sont des produits d’importation qui sont choisis pour des raisons de coûts et de délais. Les importations ont entraîné entre 2010 et 2018, la disparition de 20 % des entreprises de la profession de la pierre.Pour la survie de l’industrie française, l’UNICEM demande la mise en place d’un grand plan d’investissement au niveau national, qui permettra aux PME et TPE de la filière, de se doter d’usines de transformation au meilleur état de l’art. Pour Alain Boisselon, Président de l’UNICEM : « A l’occasion des élections présidentielles, l’UNICEM interpelle les candidates et candidats sur la nécessité de maintenir une industrie française des matériaux minéraux forte, dans une double perspective économique et écologique. Notre objectif est de sensibiliser les futurs exécutifs. Le soutien à l’industrie des matériaux minéraux est déterminant pour maintenir la capacité de la France à s’approvisionner en matériaux locaux et durables. »
Il y a 3 ans et 42 jours

L’Insee réduit les délais de production des index Bâtiment, Travaux publics et divers de la construction

L’institut a développé une nouvelle méthodologie pour réduire les délais de publication des index Bâtiment, Travaux publics et divers de la construction (Index BT-TP). Ces derniers sont principalement utilisés par les professionnels à des fins d’indexation des contrats et des marchés publics.Les index BT-TP : un outil très important pour les professionnelsLes index Bâtiment, travaux publics et divers de la construction sont des indices composites de coûts de différentes activités ou sous-activité du secteur de la construction. Au nombre de 78, ils sont calculés comme une somme pondérée d’indices très détaillés représentatifs des différents postes de dépenses des professionnels (travail, énergie, matériaux, services, transports, déchets). Ils sont destinés à l’actualisation et à la révision des prix des marchés de construction. Ils servent notamment à indexer des contrats et particulièrement les marchés publics et les contrats de construction de maison individuelle.Une réduction des délais pour refléter plus rapidement les variations de prix, notamment des matières premièresLes index BT-TP sont diffusés mensuellement sur le site de l’Insee et au Journal officiel. Ils sont actuellement publiés avec un délai de 80 jours environ après la fin du mois considéré (M + 80), sans révision ultérieure. Les index seront désormais publiés avec une réduction des délais de publication à 45 jours après la fin du mois considéré (M + 45). Ce changement de calendrier est rendu possible par une évolution de la méthodologie tout en conservant sa qualité.Un calendrier à M + 45 jours après une phase transitoireLa dernière publication des index relatifs au mois de décembre 2021 a été diffusée au 15 mars 2022. Les prochaines publications des index interviendront le 21 avril 2022 pour les index de janvier 2022 (date déjà annoncée), le 3 mai pour les index de février 2022 (au lieu du 19 mai) et le 13 mai 2022 pour les index de mars 2022 (au lieu du 16 juin), puis de façon pérenne à M + 45.
Il y a 3 ans et 42 jours

BIM : création du Dictionnaire de données de l’Industrie du Béton

Une dynamique sectorielle en faveur de la transition numérique portée par la FIB et le CERIB Dans ce cadre, l’Industrie du Béton s’est lancée dès 2015 dans un travail pionnier d’exploration du BIM pour inscrire la numérisation dans la construction et créer une dynamique sectorielle en faveur de la transition numérique. Cet engagement a été porté par la FIB (Fédération de l’Industrie du Béton) et le CERIB (Centre d’Études et de Recherches de l’Industrie du Béton). Ces travaux aboutissent aujourd’hui à la constitution d’un premier dictionnaire de données portant sur la description des systèmes constructifs proposés par les industriels des produits préfabriqués en béton. Le rapport « Retour d’expérience autour de la création d’un dictionnaire de données pour l’Industrie du Béton », qui vient d’être publié, rend compte des travaux effectués par le CERIB, avec le soutien de la FIB et le concours de nombreux industriels du béton. Il constitue avant tout un état de compréhension de l’impact du numérique et du BIM sur une filière industrielle de la construction et la manière dont celle-ci s’est emparée du sujet pour en faire un projet collectif de développement et d’innovation. Il souligne que l’intégration du BIM, parfaitement adapté aux systèmes préfabriqués en béton, permettra à tous les acteurs d’être plus efficaces et de mieux échanger pour rationnaliser toutes les étapes de la construction. Ce document a pour objectif d’exposer la compréhension du « BIM sémantique » par l’Industrie du Béton, qui s’attache avant tout à la qualification des objets en vue d’être utilisés dans des maquettes numériques. Il est illustré par les retours d’expériences des travaux menés, propres au développement de l’Industrie du Béton, mais aussi capables d’être transposés vers d’autres filières industrielles. Il témoigne de la volonté de l’Industrie du Béton d’encourager la dynamique numérique, en intégrant intelligemment toutes les dimensions du BIM, à travers la maquette numérique et les données utiles et structurées qu’elle embarque. Le rapport d’une trentaine de pages décrit les principes de base d’un dictionnaire de données, clarifie les notions de modèle et objet dans un processus BIM, explicite le processus de création de modèles d’objets BIM dans un dictionnaire de données. Il présente le catalogue d’objets BIM de l’Industrie du Béton et la classification actuelle des produits en béton préfabriqués, tels que disponibles dans la base de données d’objets génériques BIM de l’Industrie du Béton (17 familles contenant une quarantaine de sous-familles) comme une manière de ranger des livres dans un bibliothèque. Le développement de la base de données d’objets génériques BIM de l’Industrie du Béton C’est la notion de l’objet et des données allouées qui ont permis de faire le lien entre l’Industrie du Béton et le BIM : un objet assimilable à un produit industriel, la plupart du temps utilisé avec d’autres pour former des systèmes constructifs. Ainsi, les premiers travaux ont débuté autour du développement d’objets BIM, calqués sur les habitudes de descriptions des produits par les industriels dans leurs catalogues. C’est à partir de ces éléments qu’a été développée la base de données d’objets génériques BIM de l’Industrie du Béton : la BDD BIM G.IB. Ces travaux ont été complétés par la participation du CERIB au projet POBIM, lancé par la Plan de Transition Numérique du Bâtiment (PTNB) et piloté par l’AFNOR et qui se poursuit avec le Plan BIM 2022. La BDD BIM G.IB est composée de deux entités distinctes qui se complètent :Un ensemble de propriétés et de modèles d’objets, assimilés par la suite au Dictionnaire de données de l’Industrie du Béton ;Un catalogue d’objets, issus de modèles d’objets enrichis de valeurs génériques, permettant de définir les composants et les systèmes génériques propres à l’Industrie du Béton. Centrés sur la caractérisation des propriétés des objets génériques, les travaux ne faisaient initialement pas de distinction entre les objets et les modèles d’objets, qui n’intervenait qu’une fois les produits à intégrer dans la base étaient sélectionnés, décrits et caractérisés comme des objets BIM. Les travaux du CERIB et de la FIB ont permis dans un second temps de distinguer modèles et objets afin que l’ensemble de la filière de la construction puisse plus facilement assimiler la démarche. Une réponse aux besoins métiers de tous les acteurs de la construction La somme des travaux réalisés par le CERIB et la FIB autour des bases de données d’objets numériques s’inscrit dans une vision résolument globale pour impliquer l’ensemble des acteurs gravitant dans l’environnement de l’Industrie du Béton. Ces travaux mettent en évidence la nécessité de partager avec tous les professionnels de la construction leur gestion et de mutualiser leur utilisation. Cette dynamique s’inscrit dans une profonde évolution des pratiques méthodologiques développées dans les projets de construction. L’ingénierie système devient, dès lors, une condition nécessaire à l’industrialisation de la filière de la construction, qui loin d’une contrainte, doit être perçue comme une formidable opportunité de structurer et rationaliser les pratiques métiers. Et dans un contexte où les nouvelles exigences environnementales complexifient les analyses techniques, la mise à disposition de bases de données objets s’avère aujourd’hui encore plus indispensable. En figurant l’ouvrage réel, grâce à son jumeau numérique, et en intégrant l’ensemble des informations nécessaires aux calculs, par exemple ceux de la RE2020, cette démarche de recensement s’appuie aussi sur l’expertise des industriels. L’Industrie du Béton est fière de l’avoir impulsée pour répondre au plus près aux besoins métiers de tous les acteurs de la construction.
Il y a 3 ans et 42 jours

Prévention : EPI et EPC, l’innovation aide à réduire le risque

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine L’évolution constante des EPC et des EPI contribue à la réduction régulière des chutes de hauteur, première cause d’accidents et de décès dans le BTP. [©ACPresse] Il suffit de regarder des photos de chantiers prises il y a 30 ou 40 ans pour constater le fossé qui sépare ces périodes de l’époque actuelle, en termes de sécurité et de protection des personnes. Qu’il s’agisse d’équipements de protection individuelle (EPI) ou de protection collective (EPC), on est peu à peu passé du “bricolage” à un environnement très réglementé et sécurisé. Une évolution est liée à l’acceptabilité du port régulier des équipements de sécurité. Tous les corps de métiers en ont bénéficié. Et, dans une concurrence accrue, les entreprises de toutes tailles ont intégré l’intérêt de moyens de prévention optimisés et définis dès l’amont des travaux. Le temps où l’achat d’EPC/EPI était perçu comme une dépense s’éloigne. Ces équipements participent même à la rentabilité d’une opération : réduction des risques et aussi de la fatigue pour le personnel. Soit, au final, de meilleures conditions de travail et, avantage côté entreprises, plus de productivité. EPC : Lutter contre les chutes de hauteur Pour les petits chantiers sont proposés des “kits” d’échafaudages sur remorque, permettant d’assurer de façon simple la sécurité des interventions. [©Beta Diffusion] Une règle fondamentale : les EPC doivent toujours être privilégiés lorsque la situation le permet. Les EPI les remplacent, lorsqu’une solution collective s’avère impossible à mette en œuvre. Ils sont aussi des compléments indispensables, quels que soient les cas de figure. Face au risque majeur que sont les chutes de hauteur – première cause d’accidents graves et de décès dans le BTP -, les échafaudages de pied se sont progressivement imposés. Et ont beaucoup évolué avec les années. La mise en œuvre d’échafaudages à montage/démontage en sécurité s’est banalisée, rendant impossible les situations à risques. Pour les petits chantiers, les fabricants proposent des kits transportables sur une remorque, qui permettent d’échafauder la façade d’une maison courante. Par ailleurs, des avancées sont constatées pour assurer la continuité du maintien des protections collectives tout au long de la réalisation d’un chantier. Autre exemple allant dans le même sens, un coffrage développé par Hussor supprime l’usage d’une échelle ou d’une passerelle d’accès. Malgré toutes les initiatives et innovations concernant les EPC, les préventeurs estiment qu’il est possible d’aller plus loin. Ceci, via une réflexion globale associant conception des matériels, organisation des chantiers, modes opératoires et formation du personnel. Ils poussent à mieux développer des solutions de bon sens, toutes basées sur le principe de limitation du temps de travail en hauteur. La préfabrication répond à cette démarche, le développement spectaculaire des murs à coffrage intégré (MCI) aussi. Tout comme l’intégration de potelets de garde-corps dans les prédalles, les assemblages au sol, l’usage de drones en phase d’études… EPI : Une réponse pour tous les cas de figure La réalité augmentée s’immisce au niveau des lunettes de sécurité, intégrées au casque de chantier ou non. [©Daqri] Le confort et l’ergonomie sont les points sur lesquels les EPI ont le plus progressé. Les systèmes d’arrêt des chutes sont plus simples d’usage. Ils ont gagné en légèreté comme en performances. Les casques combinés avec des lunettes ou des masques rétractables sont devenus la norme. Et la plupart d’entre eux intègrent des “logements”, permettant de fixer des équipements, tels qu’écran facial, masque de soudeur ou coquilles anti-bruits. Dans le BTP, les blessures aux mains représentent 25 % des accidents avec arrêt et 25 % des accidents graves. Le port de gants adaptés est donc prioritaire. Les fabricants s’évertuent à proposer des gammes destinées à chaque métier, même si les modèles les plus spécifiques ne sont pas toujours disponibles chez les fournisseurs et négociants spécialisés… Sans nul doute, la chaussure de sécurité est l’EPI le plus universelle. Depuis une dizaine d’années, des progrès importants sont constatés en matière de confort et d’esthétique, tout en conservant les qualités de base qu’on doit en attendre : protection contre l’écrasement, la perforation, les brûlures et les contusions. En 2022, les verres des lunettes de sécurité sont devenus transparents, indéformables, ininflammables, résistants aux chocs et à l’abrasion. Ils ne forment pas d’éclats coupants en cas de rupture. Ils sont insensibles à la buée et ne déforment plus la vision. Mieux encore, un concept innovant de réalité augmentée intègre sur les lunettes une technologie holographique, permettant de projeter sur l’écran de protection des informations pertinentes, sans interférer avec le champ visuel du porteur. Et les EPI passent au 2.0 Plusieurs fabricants commercialisent des semelles connectées, visant surtout à prévenir les risques de chutes. [©Traxxs] Les objets connectés s’imposent aussi dans le monde du BTP. Très loin de l’image de “gadget” à laquelle ils sont parfois rattachés, ils ouvrent au contraire de nouvelles perspectives pour la prévention des risques. Ils présentent l’atout d’être assez peu onéreux et donc économiquement gérables sur des chantiers courants. Quelques exemples parmi plusieurs applications… La start-up française Rcup propose une solution de semelles connectées. Installées dans les chaussures, les semelles vibrent pour prévenir leur propriétaire en cas de port de charges trop lourdes ou d’approche d’un danger, tel qu’un engin de chantier. Les semelles sont aussi géolocalisées. Elles permettent de mieux identifier les zones de sécurité. Enfin, elles sont capables de détecter les chutes de plain-pied, en envoyant une alerte pour une intervention rapide. Autre approche, la société Parade a développé une gamme de chaussures équipées d’une fonction Dati (dispositif d’aide au travailleur isolé). Un capteur installé dans le talon permet une détection du risque de chute. Cad 42 commercialise des gilets intelligents et des capteurs, liés à une application, pour sécuriser les chantiers, définir des zones de danger ou détecter la présence d’un travailleur sous un cône de grue…  Le Japonais Biodata teste, à l’heure actuelle, une montre thermique, qui calcule la température corporelle et anticipe les “coups de chaleur”. Enfin, T2S intègre dans un EPI un système d’alerte pour travailleur isolé. En cas d’accident, l’EPI se connecte au réseau GSM et envoie une alerte à un service dédié. Le produit est en phase de test. Les grands espoirs de l’assistance physique Plusieurs fabricants travaillent à la mise au point d’exosquelettes, qui peuvent se décliner pour des applications diverses. [©Foc Innovation] On a beaucoup écrit sur les exosquelettes, développés à l’origine pour des raisons médicales, mais qui ont vite suscité l’intérêt du BTP. Le principe est simple : assister la contrainte physique lors du port de charges lourdes. Cette aide concernant les bras, les jambes, le bassin… Un moyen supplémentaire de réduire la fatigue et, à terme, les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS). Un exosquelette peut se décliner sous plusieurs formes. La plus sophistiquée est souvent constituée d’une structure en carbone (donc assez légère), portée par un opérateur appelé à soulever des charges lourdes. L’appareil est équipé d’une batterie et de servo-moteurs. On trouve ensuite des modèles conçus pour les travaux “bras en hauteur”. C’est un système mécanique passif qui ne nécessite pas de batterie et de servo-moteurs. Porté par l’opérateur, il est adapté à toutes les interventions qui nécessitent de travailler mains et bras en hauteur. Dernière forme de l’exosquelette, le bras “zéro gravité”. Dans ce cas, l’appareil n’est plus porté par le compagnon, il compense le poids de l’outil, par exemple, un marteau perforateur, utilisé par l’opérateur. Néanmoins, les préventeurs estiment que les exosquelettes présentent certaines limites, du moins dans leur définition actuelle. Ils ont l’inconvénient de reporter la contrainte physique sur d’autres parties du corps. Ces solutions restent pour l’instant assez coûteuses et doivent encore être considérées comme des prototypes avancés. Leur banalisation sur les chantiers devrait encore prendre quelques années. Gérard Guérit Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 42 jours

Dossier : Bétons et éco-construction #1

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Tour de production de l’unité H2, en cours de construction à l’aide du ciment H-UKR, sur le site Hoffmann Green Cement de Bournezeau, en Vendée. [©HGCT] Mini Sommaire : Capter, stocker ou utiliser le carbone Remettre le béton dans le béton La préfabrication à la mode du bas carbone Les bétons se mettent au vert Des liants nouvelles générations Le captage, le stockage et l’utilisation du carbone font partie de la feuille de route de décarbonation de l’industrie du ciment. Et de façon générale, ces technologies sont considérées comme un levier majeur dans l’objectif de neutralité carbone.   Le recyclage ne date pas d’hier dans le domaine du béton. Mais aujourd’hui, de nouveaux acteurs et de nouvelles pratiques font évoluer les choses. Qu’il s’agisse d’incorporer des granulats recyclés dans la formulation des matériaux ou de valoriser des bétons de démolition. De manière générale, l’industrialisation du bâtiment via la construction et la production hors site est vue comme une réponse crédible face à la transition environnementale du secteur. Les bétons “organiques” ont le vent en poupe. Que ce soit chez les majors du béton ou à travers de nouveaux acteurs. Chanvre, bois, manioc ou riz, les bétons se mettent au vert… Industriels et start-up se mettent en ordre de marche pour proposer des solutions disruptives dans le domaine des liants. L’objectif ? Réduire l’impact carbone des ciments. N’en déplaise aux climato-septiques, les dégâts du réchauffement climatique sont déjà visibles. Dans son dernier rapport diffusé le 28 février dernier, le Giec1 estime qu’il y aurait déjà entre 3,3 et 3,6 Md d’humains impactés par ce dérèglement. Près de la moitié de la population mondiale… Si les différentes COP et politiques d’Etats s’activent sur le sujet, l’objectif est surtout de sauver les meubles (et, par la même occasion, les humains, la faune et la flore…). Et ainsi, de rester en dessous des + 4 °C en 2100. Parmi les secteurs les plus émetteurs, la construction (bâtiment et industrie) figure parmi les mauvais élèves. Dans la quête de la neutralité carbone et de la ville frugale, l’éco-construction prend donc tout son sens. Dans ce contexte, comment l’industrie du béton s’adapte-t-elle ? Quelles sont les nouvelles technologies ? Les nouvelles pratiques sur le chantier ? Et les acteurs moteurs ? Dans ce dossier, traité en deux parties, nous avons essayé de cartographier des éléments de réponses, en interrogeant un secteur engagé dans une mutation plus que nécessaire. Vers des technologies d’avenir Depuis quelques années, un bon nombre de Français consomment davantage, voire même de manière exclusive, des produits issus de l’agriculture biologique. Un mode de vie qui répond à des revendications environnementales et sanitaires. Cependant, dans les enseignes spécialisées, nous pouvons trouver des produits estampillés avec la fameuse certification “bio”, mais cultivés à plus de 7 000 km du consommateur. Ou encore des fruits ou légumes “bio” d’été vendus en plein hiver… D’un point de vue environnemental, on peut se poser la question, de manière légitime, de la pertinence de cette situation. L’appellation “bio” efface-t-elle les émissions de gaz à effet de serre des kilomètres parcourus ? En décembre dernier, l’Ademe a diffusé quatre scenarii pour atteindre la neutralité carbone. Si chacun aborde le sujet de façon plus ou moins ambitieuse, ces trajectoires démontrent bien l’interconnexion des problématiques et des activités : l’agro-alimentaire, la mobilité, l’industrie ou encore le bâtiment… La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Dans le bâtiment, est-ce qu’il serait vraiment réaliste de dire que seule, la suppression du béton dans l’acte de construire résoudrait la transition écologique du secteur ? Une vision globale de la transition écologique Eqiom a fourni les bétons du chantier de l’îlot Fertile, à Paris. L’utilisation de CEM III/A 42,5 N (en lieu et place d’un CEM II/A 42,5) a permis d’économiser 40 % de CO2, soit près de 1 300 t. [©Eqiom] En discutant avec les professionnels du domaine, il devient assez évident que de nombreux paramètres entrent en jeu. La façon de concevoir, l’interprétation de la ville et la place des citoyens ont leur importance. Il ne faut pas oublier que l’acceptabilité de la transition par la société doit être prise en compte. Les changements de paradigme opérés par la réglementation, mais aussi par les maîtres d’ouvrage, les constructeurs et les industriels poussent à repenser le bâtiment. De plus, la notion de circularité de l’économie commence à se greffer à la réflexion collective. Où et comment est extraite et exploitée la matière première ? Quel type de process de production est utilisé ? Quel moyen constructif est mis en œuvre ? Pour quelle performance et pour combien de temps ? Quel est le taux de recyclabilité ou de réutilisation d’un produit ? L’ensemble de ces questions est cruciale dans l’éco-construction. Mettant ainsi en place une logique plus responsable et économe en émissions de CO2. Car il est bon de rappeler que le carbone a tout de même une durée de vie bien supérieure aux 100 ans réglementaires dans l’atmosphère. Et que les conséquences du réchauffement climatique sont déjà visibles et vouées à s’intensifier. Au-delà de l’addition d’indicateurs carbone. Mais tout ne devrait pas se résumer à une simple addition d’indicateurs carbone. D’autant plus qu’ils peuvent être différents d’un fabricant de matériaux à un autre, selon le calcul, la temporalité, l’interprétation, comme nous avons pu le constater, par exemple, pour les laitiers de hauts fourneaux [Lire BLM 96 p.34]. On peut même trouver des matériaux émetteurs dotés d’un impact carbone négatif après une compensation d’impact environnemental. A l’image de certaines enseignes BtoC vous proposant de planter un arbre pour contrebalancer l’achat d’un T-shirt venu d’Asie. Lire aussi : Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales D’autres notions d’économie circulaire, mais aussi de durabilité, de confort, de réglementation feu, d’acoustique ou encore de thermique, ne sauraient être lésées. L’heure devrait être à la recherche de sens. Dans cette quête, l’innovation constitue un levier majeur. Chacun explore, teste, met en œuvre dans la limite imposée par la réglementation, ou en prévision de l’évolution des normes, de nouvelles techniques et solutions. Le monde du béton n’est pas en reste. Et ce, à toutes les étapes de sa vie. Dossier réalisé par Sivagami Casimir 1Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 42 jours

Edilteco Group partenaire et distributeur exclusif de Carbon Cure pour la France, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et la Hollande

S’inscrivant dans sa stratégie de progrès, ce partenariat est fidèle à la politique de développement de la marque, fondée sur des objectifs d’innovation, apportant un gain de performances aux solutions, tout en contribuant de manière significative et durable à la réduction des émissions de CO2.Pour Franck Pied, Directeur Marketing et Technique chez Edilteco France : « Chez Edilteco, nous avons toujours été impliqués dans les économies d’énergie et la durabilité, c’est notre mission depuis la création de l’entreprise. L’introduction récente sur le marché du Politerm R et maintenant le lancement de CarbonCure donnent l’impulsion à l’émergence de notre future gamme Green, dédiée aux produits contenant jusqu’à 90 % de PSE recyclé - qui sera lancée lors du prochain salon BATIMAT. Aujourd’hui, avec CarbonCure, nous avons l’opportunité d’offrir encore plus aux centrales à béton avec lesquelles nous collaborons depuis des années, leur permettant de produire du béton avec la qualité habituelle, mais avec une empreinte carbone réduite. »La technologie CarbonCureLa technologie CarbonCure contribue fortement au développement durable. Cette technologie permet aux producteurs de béton (centrales à béton et préfabricateurs) de proposer le même béton de haute qualité mais avec une empreinte carbone réduite. CarbonCure injecte du dioxyde de carbone (CO2) capturé dans le béton frais lorsqu’il est malaxé. Une fois injecté, le CO2 se transforme instantanément au contact du ciment en CaCO3 (carbonate de calcium) ; ces nanomatériaux sont incrustés en permanence et ne seront jamais rejetés dans l’atmosphère. Cette minéralisation du CO2 améliore également significativement la résistance à la compression du béton et permet de réduire en toute sécurité la teneur en ciment de chaque mélange.CarbonCure est détentrice d’un agrément technique délivré par le DIBT (Institut Allemand des Techniques du Bâtiment). La technologie CarbonCure est en totale conformité avec la norme NF EN 206. Ainsi, tout en respectant les dosages, avec l’ajout de CO2, il est possible de réduire de 4 à 6 % la quantité de ciment et en outre de conserver les mêmes performances techniques et mécaniques. En considérant que 6 % de ciment peuvent être économisés, cela équivaut à environ 15 kg/m3. Si l’on prend l’exemple d’une centrale à béton moyenne en France, consommant 40 000 m3 de béton par an, l’économie annuelle de ciment pour cette centrale est de 60 tonnes. En pratiqueChaque installation CarbonCure comprend 2 boîtiers. Le premier (unité de contrôle) calcule précisément la quantité de CO2 à injecter selon la formulation de béton. Il est en relation avec le logiciel de la centrale (s’adapte à tous les logiciels des centrales) et en lien direct avec CarbonCure à qui il communique, en temps réel, toutes les données collectées pour le calcul de la consommation de CO2 injecté dans le béton. CarbonCure collecte les consommations exactes de CO2 de chaque centrale à béton. La méthodologie de CarbonCure a été vérifiée par l’organisme VERRA (Verra.org) pour l’obtention de certificats blancs mutualisés entre chaque acteur. L’autre boîtier (le bloc vanne) est installé sur la cuve de CO2 et gère l’ajout de la dose. La cuve sous pression (20 bars) envoie le CO2 à l’état liquide dans le béton en cours de malaxage. C’est cette pression qui injecte et transforme le CO2 sous forme de neige dans le malaxeur, où le CO2 se transforme immédiatement en CaCO3 au contact du mélange. La centrale à béton est libre de choisir son fournisseur de CO2. Edilteco France s’occupe de l’installation des boitiers et leur programmation se fait automatiquement à distance. Une équipe de techniciens Edilteco a été spécialement formée pour assurer l’installation, la maintenance et le SAV des boitiers.
Il y a 3 ans et 44 jours

La ville de Rochefort en Charente-Maritime met un prix sur ses arbres

"Dernièrement, un riverain a estimé que trois frênes le gênaient devant chez lui, alors il les a coupés", raconte à un correspondant de l'AFP Christèle Morin, adjointe au maire LR de Rochefort Hervé Blanché, en charge des Espaces verts."Dans un parc, des jeunes se sont amusés à arracher l'écorce. Parfois ce sont des travaux de terrassement qui détruisent le système racinaire. Mais les arbres c'est la vie, ça nous fait respirer ! Les gens ont oublié ce phénomène et les traitent comme du mobilier urbain", déplore-t-elle.Pour lutter contre ces dégradations, le service municipal qu'elle dirige calcule en ce moment leur valeur financière. Ainsi le majestueux hêtre qui surplombe le port de plaisance de la ville berceau du navire L'Hermione vient d'être estimé à 26.000 euros. La trentaine de platanes qui bordent le boulevard de la Résistance valent désormais entre 6 et 10.000 euros chacun. Les 11.000 arbres que compte la ville vont tous être estimés."Nous appliquons le 'barème de l'arbre' élaboré par le Centre technique national sur les espaces verts et la nature en ville Plante et Cité, le Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) de Seine-et-Marne et Copalme" (association d'arboristes élagueurs grimpeurs), explique Christèle Morin."La loi ignore l'arbre"Ce barème s'articule autour de deux notions. La "Valeur intégrale évaluée" de l'arbre, exprimée en euros, intègre l'âge, les dimensions, l'espèce, le caractère remarquable ou non de l'arbre et son environnement paysager.Ensuite un second calcul est effectué pour définir le "Barème d'évaluation des dégâts" causés à l'arbre, qui permet d'estimer le préjudice en cas de dommages. Un montant auquel s'additionnent "le coût des heures d'intervention des agents et la location du matériel", souligne Eric Bourdajaud, directeur des Espaces verts rochefortais.Ce double barème de l'arbre est disponible sur le site internet éponyme depuis deux ans mais de tels modes de calcul existaient bien avant. "Les premiers sont le fait d'associations ou de collectivités. Ils remontent aux années 1960, détaille François Freytet, membre de Copalme et co-créateur de cet "outil modernisé, plus accessible et qui entre dans un ensemble de dispositions de protection de l'arbre déjà existantes".Outre Rochefort, port de quelque 25.000 habitants, plus de 640 villes ont adopté le barème de l'arbre pour protéger une végétation urbaine régulièrement malmenée. Le site baremedelarbre.fr recense des utilisateurs comme les municipalités de Lyon, Grenoble, Nancy, Orléans ou encore l'Office national des forêts (ONF).Les compagnies d'assurances ne le reconnaissent pas officiellement mais "on n'a pas de retour d'une assurance qui le refuse", indique François Freytet. "En revanche, ajoute-t-il, la loi ignore l'arbre, notamment au profit de la propriété privée. Des réflexions sont en cours pour une prise en compte".
Il y a 3 ans et 48 jours

Le plan des aménageurs pour relever le défi du ZAN

L’Union nationale des aménageurs (Unam) propose d'actionner « dès maintenant » trois leviers pour atteindre, selon ses calculs, un taux de renouvellement de 52,4% du bâti et un rythme annuel de 450 566 logements neufs, en ligne avec les besoins des communes ainsi que l'objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols.
Il y a 3 ans et 49 jours

Rockwool innove en proposant aux particuliers un accompagnement de A à Z pour la rénovation énergétique de leur logement

Pleinement engagé dans cette rénovation vitale pour des logements plus verts, ROCKWOOL, le leader mondial des solutions d’isolation en laine de roche, innove pour améliorer constamment la formation de son réseau d’artisans aux bonnes pratiques, mais aussi pour faciliter l’accès des particuliers aux travaux de rénovation dans leur logement. Devant la complexité des dispositifs d’aides, ROCKWOOL qui offre déjà des solutions qui aident à mieux comprendre la réglementation et les opportunités de financement, propose désormais aux particuliers un service de mise en relation avec son réseau d’artisans, Rénov’By ROCKWOOL.Des solutions d’isolation au service d’un meilleur confort thermique dans les logements et de la réduction des gaz à effet de serre En France, le secteur du bâtiment est le secteur le plus énergivore avec 44 % de l’énergie totale consommée et une production de 24 % des émissions nationales de CO2. En réduire la consommation est aujourd’hui une des actions prioritaires du Gouvernement, mais aussi des particuliers qui voient leurs factures énergétiques grimper au fils des années (+12,6% pour le gaz au 1er octobre 2021 et +4 % au 1er février 2022 pour l'électricité).Pour se faire, l’isolation thermique se présente comme l’investissement le plus rentable, à condition de choisir des matériaux de qualité. Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermo-acoustique. Elle possède également d’excellentes propriétés en protection incendie et conserve ses performances pendant plus de 55 ans. Grâce à leur recyclabilité, les produits ROCKWOOL sont respectueux de l’environnement.Un accompagnement de A à Z pour rendre encore plus accessibles les travaux de rénovation énergétique et réduire la facture d’énergie Si de nombreuses mesures ont été mises en place par les pouvoirs publics pour tenter d’alléger la facture des particuliers tout en améliorant leur confort au quotidien, valorisant ainsi leur logement, le prix de l’énergie va continuer à augmenter alors que le fléchage des aides, tout comme la recherche de l’artisan qualifié et certifié restent pour nombre de particuliers extrêmement complexes.Pour faciliter la navigation dans le maquis des démarches, ROCKWOOL a ainsi développé des outils tels que le système de visualisation 3D qui aide les particuliers à mieux comprendre la rénovation par l’isolation de façon très visuelle, pièce par pièce et à définir les isolants les plus adaptés au projet. Également à disposition, un outil de calcul pour combles et toitures inclinées pour trouver la solution ROCKWOOL la plus adaptée à ses combles ou toiture inclinée.Afin d’accompagner encore davantage les particuliers sur les dispositifs d’aides et sur le choix des produits, ROCKWOOL innove également en déployant une plateforme interactive de conseils baptisée Rénov’By ROCKWOOL. Cette page comprend notamment un guide la rénovation énergétique à télécharger qui répertorie les aides de l’état actuelles, comme MaPrimeRénov’, associées à des simulations en fonction de chaque projet (situation géographique, typologie de maison et performance énergétique), les solutions adaptées à chaque projet et éligibles aux aides, les avantages de la rénovation, ainsi que les qualités de la laine de roche : résistance au feu et excellentes performances confort thermo-acoustiques permettant de réduire la facture d’énergie tout en limitant la pollution sonore à l’intérieur comme à l’extérieur. Également disponible sur la plateforme, un formulaire à remplir pour être mis directement en relation avec une équipe conseil dédiée et avec les artisans du réseau RGE recommandés par ROCKWOOL.Enfin, pour rassurer les particuliers et les inviter à aller vers des professionnels de confiance, ROCKWOOL déploie pour son réseau un partenariat avec Maxeem un nouveau service digital qui accompagne les artisans dans la gestion de leurs dossiers CEE. Une garantie supplémentaire qui permet de sécuriser le parcours des aides afin d’inciter davantage de Français à franchir le pas de la rénovation énergétique de leur logement. Ce service sera disponible à partir du 30 mars.
Il y a 3 ans et 50 jours

Configurateur de FDES pour les isolants URSA

URSA lance son configurateur de FDES : BANKIZ. Cette nouvelle plateforme en ligne, disponible sur www.bankiz-fdes.fr, permet d’établir en quelques clics le profil environnemental, personnalisé et adapté, de chacun des produits de l’indusriel. En matière d’isolation, les FDES, disponibles sur la base INIES, sont établies à partir de données collectives ou liées à un produit en particulier. Elles n’apportent donc pas toujours les réponses attendues par le maître d’œuvre, dans le cadre de sa problématique spécifique. Ce nouvel outil permet d’associer la disponibilité des données environnementales des gammes d’isolants de la marque et l’adaptabilité de ces dernières à chaque projet. La plateforme web en accès libre, -permet de calculer et délivrer les profils environnementaux personnalisés des produits isolants en laine de verre ou polystyrène extrudé de toutes les gammes URSA, en 3 étapes : sélection du type de bâtiment et d’ouvrage à isoler, choix des paramètres pour trouver le meilleur produit répondant à sa demande en termes de résistance thermique, épaisseur, conductivité thermique, nature de l’isolant… Et, calcul du profil environnemental. Une fois ce calcul effectué, BANKIZ fournit le profil environnemental du ou des produit(s) utilisé(s), et la FDES et son attestation de vérification. Les profils environnementaux ainsi établis peuvent être directement exportés dans les logiciels ACV via la plateforme EDEC.   Cet article Configurateur de FDES pour les isolants URSA est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 50 jours

Configurateur de FDES pour les isolants

URSA lance son configurateur de FDES : BANKIZ. Cette nouvelle plateforme en ligne, disponible sur www.bankiz-fdes.fr, permet d’établir en quelques clics le profil environnemental, personnalisé et adapté, de chacun des produits de l’indusriel. En matière d’isolation, les FDES, disponibles sur la base INIES, sont établies à partir de données collectives ou liées à un produit en particulier. Elles n’apportent donc pas toujours les réponses attendues par le maître d’œuvre, dans le cadre de sa problématique spécifique. Ce nouvel outil permet d’associer la disponibilité des données environnementales des gammes d’isolants de la marque et l’adaptabilité de ces dernières à chaque projet. La plateforme web en accès libre, -permet de calculer et délivrer les profils environnementaux personnalisés des produits isolants en laine de verre ou polystyrène extrudé de toutes les gammes URSA, en 3 étapes : sélection du type de bâtiment et d’ouvrage à isoler, choix des paramètres pour trouver le meilleur produit répondant à sa demande en termes de résistance thermique, épaisseur, conductivité thermique, nature de l’isolant… Et, calcul du profil environnemental. Une fois ce calcul effectué, BANKIZ fournit le profil environnemental du ou des produit(s) utilisé(s), et la FDES et son attestation de vérification. Les profils environnementaux ainsi établis peuvent être directement exportés dans les logiciels ACV via la plateforme EDEC.  
Il y a 3 ans et 54 jours

La CAPEB demande au gouvernement de compléter rapidement ses mesures pour soutenir le bâtiment

S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du bâtiment. Pour remédier à ce phénomène, la CAPEB avait sollicité en urgence le Ministre Bruno Le Maire fin de semaine dernière pour lui demander de faire bénéficier le bâtiment des mesures du futur Plan de résilience économique et social.Ce plan, qui vise à atténuer les impacts de la crise (hausse des coûts des matières premières, de l’énergie et difficultés d’approvisionnement…) sur les entreprises, vient d’être dévoilé par le Premier Ministre Jean Castex. Si un certain nombre des mesures vont dans le bon sens, la CAPEB regrette que certaines propositions spécifiques à l’artisanat du bâtiment qu’elle avait émises n’aient pas été annoncées à ce stade et appelle le gouvernement à compléter les mesures annoncées.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire, les entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent plus continuer à subir des hausses de coûts aussi importantes et imprévisibles. Il en va de leur survie ! Afin de contenir les effets de cette crise, nous avions rapidement proposé des mesures fortes au gouvernement à intégrer dans le Plan de résilience économique et social. Le discours du Premier Ministre cet après-midi semble montrer que le gouvernement n’a pas pris toute la mesure des conséquences de ce contexte sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et sur le niveau de l’apprentissage et de l’emploi. Nous appelons donc le gouvernement à prendre des mesures complémentaires pour amortir cette nouvelle crise auprès de nos entreprises qui représentent 95 % de entreprises du bâtiment ! »La CAPEB réitère ses demandes auprès des pouvoirs publics afin que le Plan de résilience puisse être complété par les dispositions suivantes :Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière (solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.