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Il y a 2 ans et 135 jours

Strasbourg acquiert un dessin médiéval de la cathédrale, "une œuvre inestimable"

D'une qualité incroyable pour un croquis datant de 1419 environ, ce dessin d'une taille de 2,05 mètres de long par 54 centimètres de large est attribué à celui qui était alors l'architecte de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, Johannes Hültz."C'est le premier dessin connu représentant la flèche de la cathédrale de Strasbourg... qui est somme toute très différent de la flèche telle qu'elle a finalement été édifiée", affirme Paul Lang, directeur des musées de Strasbourg. "C'est une grande fierté d'avoir pu acquérir cette œuvre classée +trésor national+", souligne Anne Mistler, adjointe aux Arts et à la Culture de la ville. "C'est un dessin d'une extrême importance, une œuvre inestimable. On voit l'élaboration de plus en plus précise du dessin d'architecture à cette époque, la finesse du détail, la précision."Ce dessin a été acheté 1,75 million d'euros, grâce notamment à l'important mécénat du Crédit Mutuel Alliance Fédérale (1,2 million), avec également des financements de la Société des amis de la cathédrale de Strasbourg (250.000 euros), du ministère de la Culture (200.000 euros) et de la ville (100.000 euros). Plus de trois ans de démarches et de négociations acharnées ont été nécessaires pour l'acquérir."La cathédrale de Strasbourg était l'édifice le plus haut de la chrétienté médiévale, et elle le restera jusqu'au XIXe siècle", indique Paul Lang. "C'est une grande émotion, et un soulagement aussi de pouvoir faire entrer cette œuvre dans nos collections, que nous ayons pu la retenir malgré l'appétit notamment d'un grand musée nord-américain".Francis Limon, vice-président de la Société des amis de la cathédrale, a ainsi rappelé que des plans de la cathédrale de Rouen étaient partis à l'étranger il y a quelques années, les musées français n'ayant pas été en mesure de s'aligner sur le prix demandé.Ce plan figurait initialement dans les collections de la fondation de l’œuvre Notre-Dame à Strasbourg, qui conserve depuis sept siècles des dessins d'architecture médiévaux liés au chantier de la cathédrale, mais il avait disparu à la période révolutionnaire.Le précédent propriétaire l'avait racheté en 1994 sur le marché de l'art parisien.Il sera présenté au public du 21 janvier au 23 avril au Musée de l’œuvre Notre-Dame.Pour des raisons de conservation, le dessin, présenté à l'abri d'une vitrine dans une pièce à température constante, sous une lumière tamisée, ne sera visible que les samedis et les dimanches. La salle d'interprétation des dessins adjacente est quant à elle accessible pendant les horaires d'ouverture normaux du musée.
Il y a 2 ans et 135 jours

Marché de l'immobilier : analyse de l'année 2022 et prévisions pour 2023

2022 Le début du retour à la normal Après une année 2021 à près d'un million deux cent mille transactions immobilières, l'année 2022, considérée encore comme exceptionnelle, marque cependant le début d'un rééquilibrage du marché de l'immobilier. En effet, pour 2022, le nombre d'unités vendues en termes de volume est estimé à un peu plus d'un million d'unités, soit une potentielle baisse entre 12% et 16% par rapport à 2021. Une année 2022 marquée par une augmentation En 2022, la hausse des prix atteint les 6% sur l'année. Les maisons continuent à surperformer pour atteindre une hausse de 8% en moyenne et les appartements de 5% en moyenne. Selon les réseaux du groupe Digit Re, le prix moyen d'une transaction en France avoisine les 250.000€ environ. Cependant, la fin de l'année 2022 est marquée par un ralentissement de l'augmentation des prix. Les grandes métropoles voient même leurs prix baisser, comme à Paris, au profit des villes périphériques qui attirent de plus en plus. Le désir de la pierre toujours présent Malgré la situation actuelle peu propice à l'achat d'un bien immobilier, la part des Français engagés dans un projet immobilier est toujours stable, puisque 16% d'entre eux déclarent avoir un projet immobilier dans les 12 prochains mois*.Pour Olivier Colcombet, Président de Digit Re et porte-parole de Drimki : « On constate sur la plateforme Drimki un fort trafic ce qui vient soutenir un certain appétit des Français pour l'achat et/ou la vente d'un bien immobilier. » Si la hausse des taux des crédits et le taux d'usure a un impact fort sur les Français, elles ont modifié le profil des acheteurs en faisant chuter les primo-accédants (33% novembre 2022 en contre 44% en mars 2022) et en augmentant le nombre d'investisseurs (24% ; + 9 points en novembre 2022 vs. Mars 2022).Pour Olivier Colcombet, Président de Digit Re et porte-parole de Drimki : « Il n'est pas rare lors des périodes de crise de voir des investisseurs réduire leur exposition en bourse pour se tourner vers l'immobilier qui reste toujours un investissement rentable, ce qui peut ainsi expliquer le changement des profils des acheteurs en cette fin d'année 2022. »2023 La continuité du rééquilibragePour Olivier Colcombet : « L'année 2023 devrait suivre la tendance des trois derniers mois glissants, c'est-à-dire une légère baisse en termes de volumes. Ce qui finalement est plutôt cohérent : plus de 3 millions de biens ont changé de mains ces trois dernières années sur environ 37 millions de logements en France, soit environ 10% des logements qui ont changé de propriétaire. Ce constat vient ainsi soutenir davantage la rareté de l'offre car généralement, on ne vend pas son appartement ou sa maison tous les deux ans. » Rénovation énergétique, le challenge Depuis fin août 2022, les propriétaires des logements classés F et G selon le DPE ne peuvent plus augmenter les loyers et depuis le 1er janvier 2023, la location des pires passoires classées G (qui consomment plus de 450 kilowattheures au mètre carré par an) est interdite. Cette dernière sera étendue à tous les logements G en 2025, puis aux F en 2028. Face à ces nouvelles réglementations, de nombreux propriétaires, notamment ceux dont le loyer perçu est un revenu, auront plutôt intérêt à vendre leur bien car les parcours de rénovation énergétique sont souvent longs (plusieurs mois sans locataire), complexes et coûteux. A l'inverse, si l'on compare avec la crise de 2007, l'épargne des Français est plus élevée. On constate ainsi que les propriétaires ne sont pas dans l'urgence d'une vente et donc dans la nécessité de baisser leur prix rapidement. La dureté du financement La problématique du financement et des règles bancaires, mêlée aux conditions économiques et donc à la confiance des ménages, seront les gros freins au désir d'acheter des Français. En novembre 2022, le taux d'intérêt moyen des crédits immobiliers s'est établi à 2,25%** alors qu'il s'élevait à 1,06% un an plus tôt. Il s'agit du plus haut taux depuis 7 ans et rien ne laisse présager, à date, que cette tendance va s'inverser. Concernant le taux d'usure, ce dernier est passé à 3,57% pour les prêts à taux fixe de 20 ans et plus depuis janvier 2023.Pour Olivier Colcombet : « Finalement pour 2023, nous ne craignons pas la tempête, que ce soit en termes de volumes ou de prix, mais la visibilité sur l'année est incertaine. D'un côté, nous avons la rareté de l'offre qui vient tendre le marché, et côté acquéreur, nous avons les conditions financières difficiles qui sont un frein. Est-ce qu'une porte ne serait pas ouverte pour le régulateur afin que ce dernier soutienne les projets des Français en cette période tendue ? » *Étude réalisée par BVA pour DRIMKI, du 16 au 17 novembre 2022 sur un échantillon de 925 personnes âgées de 25 ans et plus, issues d'un échantillon global de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. **observatoire Crédit Logement/CSA, novembre 2022
Il y a 2 ans et 135 jours

La CDI Fnaim admet que des réformes à la profession de diagnostiqueur sont nécessaires

Suite à un reportage TF1 discréditant la fiabilité des diagnostiqueurs immobiliers et des DPE, la CDI Fnaim admet que des réformes doivent être faites et propose des solutions.
Il y a 2 ans et 138 jours

Révision mensuelle du taux d'usure pour aider l'accès au crédit immobilier

Cette annonce vient confirmer la piste envisagée la semaine dernière après une réunion entre le ministère de l'Economie et des Finances, la Banque de France, des banquiers et des courtiers.Le taux d'usure plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance emprunteur. Son mode de calcul constitue aujourd'hui, dans un contexte de remontée des taux, un obstacle pour nombre d'acquéreurs, selon des acteurs du secteur immobilier.Depuis plusieurs mois, les taux d'intérêt remontent dans le sillage des taux directeurs de la Banque centrale européenne et plus vite que le taux d'usure.Rehausser le plafond du taux d'usure offre un bol d'air au marché: il permet aux banques de prêter plus cher, mais aussi à chaque autre composante du coût du crédit d'être prise en compte sans dépasser le plafond légal. Cela permet in fine l'acceptation de davantage de dossiers de demande de crédit.Le taux d'usure est calculé pour l'instant chaque trimestre par la Banque de France, qui fait une moyenne des taux pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois, augmentée d'un tiers.Si "l'application de la formule des taux de l'usure a conduit à des hausses bien proportionnées" en 2022, selon la Banque de France, l'institution a remarqué qu'en fin de trimestre "certains dossiers, dans l'attente de la prochaine hausse trimestrielle significative du taux d'usure, sont ainsi reportés au début du trimestre suivant", créant un déséquilibre dans la répartition des crédits.Pour lisser les relèvements du taux d'usure, le calcul se fera donc tous les mois et non plus tous les trimestres à partir du 1er février et, ce, jusqu'au 1er juillet."Les taux d'usure resteront établis sur la base de la moyenne des taux pratiqués lors des trois mois précédents", a précisé la Banque de France.Un arrêté doit être publié dans les prochains jours pour officialiser la mesure.
Il y a 2 ans et 138 jours

Le marché des matériaux de construction à la peine en fin d’année 2022

Attisées en premier lieu par les fortes tensions sur l’offre puis amplifiées par la crise énergétique, les hausses de coûts et de prix se sont diffusées à l’ensemble des secteurs d’activité (n’épargnant pas au passage les matériaux de construction) et entrainant dans leur sillage le retour d’une période de resserrement de la politique monétaire. L’année 2023 devrait certes marquer un apaisement de ces tensions (sans toutefois les voir disparaître) mais portera encore, à coup sûr, les stigmates de ce double choc passé. Fin 2022, même si l’activité constructive se montre encore très résiliente, certains indicateurs de demande traduisent bien les effets du choc de solvabilité encaissé par les agents publics et privés (repli des permis de construire et des ventes de logements, atonie des investissements des collectivités locales...). Dans ce contexte perturbé, la production de granulats et de BPE peine à trouver de l’élan et la tendance baissière se stabilise un peu en dessous de -4% sur un an à fin novembre.L’activité se redresse pour les granulats, pas pour le BPEÀ la lumière des premiers résultats de l’enquête mensuelle de novembre, les productions de granulats et de BPE observent des évolutions contrastées. Ainsi, l’activité des granulats aurait progressé de +2,9% par rapport à octobre, marquant le deuxième mois consécutif de hausse (données CVS-CJO). Les productions se situent certes encore -1,9% en deçà des niveaux de novembre 2021 mais, sur les trois derniers mois, la tendance est repartie à la hausse comparée aux trois mois précédents (+2,1%). Signal d’un regain d’activité du côté de la commande TP ou résultat d’un comportement de stockage préventif (dans un contexte de hausse des prix de l’énergie et de crainte des délestages) ? Difficile pour l’heure de trancher mais si ce raffermissement n’est pas confirmé ces prochains mois, il pourrait se solder par un contrecoup en début d’année 2023.La tendance sur les trois mois de septembre-novembre reste néanmoins baissière (-5,4%) rapportée à la même période de l’an passé. Au total, sur les onze mois de 2022, l’activité des granulats enregistre un repli de -3,8% sur un an. Du côté du BPE, après avoir augmenté en octobre, les livraisons du mois de novembre ont reculé par rapport au mois précédent (-2,2%) et apparaissent en net retrait (-9%) par rapport à celles de l’année dernière (CVS-CJO). Au cours du dernier trimestre, la production de BPE a cédé -1% au regard du trimestre précédent et s’inscrit -7,4% en dessous de celle des trois mêmes mois de 2021. En cumul depuis janvier, les cubages de BPE perdent -3,7% sur un an.Après une baisse de -5,5% en octobre sur un an (données CJO), notre indicateur matériaux, encore provisoire pour novembre, décrit un repli plus modéré (-3,3%). Au troisième trimestre, il s’inscrivait en baisse de -4,7% sur un an et affiche désormais une contraction de - 3,1% au cours des onze premiers mois de l’année.Bâtiment : les tensions se modèrent, les permis «dévissent»En décembre, selon la dernière enquête menée par l’INSEE dans l’industrie du bâtiment, le climat des affaires se maintient très au-dessus de la moyenne de longue période, à un niveau inconnu depuis 16 ans. Les entrepreneurs du gros œuvre ont perçu une amélioration de leur activité passée en cette toute fin d’année et sont également bien plus optimistes sur leur activité future. Le jugement qu’ils portent sur leurs carnets de commandes a cessé de se dégrader, le niveau de ces derniers restant confortable à 9,5 mois de chantiers en stock. Le moral des chefs d’entreprise du gros œuvre fait donc toujours preuve de résilience. Bien qu’elles demeurent importantes au regard du passé, les tensions sur l’offre se desserrent un peu. Il est toujours difficile de recruter mais les effectifs continuent de s’étoffer et la part des entreprises faisant face à une insuffisance de personnel se réduit légèrement. Quant aux difficultés d’approvisionnement, elles se modèrent mais 13% des entreprises ne peuvent produire plus pour cette raison (contre 18% en octobre dernier). Côté prix, la détente se confirme également mais très graduellement : en décembre, les entreprises étaient moins nombreuses que le mois précédent à annoncer une augmentation de leurs tarifs mais le solde d’opinion correspondant demeure encore très supérieur à la « normale ». L’activité reste donc solide dans le bâtiment si l’on en croît l’enquête.* Variation en % par rapport à la même période de l’année précédente en données corrigées du nombre de jours ouvrés - (p) Provisoire - (1) Données de production ; autres matériaux : livraisons - (2) Le volume de l’indicateur matériaux correspond à la somme des livraisons des produits suivants : ciment, BPE, granulats, produits en béton, tuiles et briques. La variation en % de l’« Indicateur Matériaux » est égale à la somme des variations de chaque produit - (3) Fin octobre.Côté construction, les données du ministère font état d’un raffermissement des mises en chantier (+1,8% sur les trois mois de septembre à novembre, comparé aux trois mois précédents – données CVS-CJO), notamment dans le segment du collectif (+7,5%) tandis que l’individuel cède du terrain (-5,2%). Pour autant, le nombre de logements commencés reste inférieur de -4,2% par rapport au même trimestre de l’an passé, atteignant 377.600 unités en cumul sur douze mois à fin novembre (soit -3,1% en glissement annuel). S’agissant des permis, leur nombre a plongé de -34,9% ces trois derniers mois (comparé aux trois mois précédents). Cette fois, c’est le segment du collectif qui dévisse (-47,8%), l’individuel perdant -6,7%. En dépit de cette chute sur les mois de septembre à novembre (-24,8% sur un an), le nombre de logements autorisés reste sur une tendance haussière en cumul sur douze mois (+5,6% à 491.200 unités). Le plongeon de la maison individuelle se constate aussi du côté des ventes avec un effondrement de -42,6% sur un an au cours du trimestre septembre-novembre, selon les données publiées par Markemétron. La demande avait été, il est vrai, particulièrement dynamique en 2021, appuyant de facto le recul constaté. Mais le nombre de ventes de janvier à novembre apparaît en net retrait, que ce soit au regard de 2021 (-31,3%) ou comparé à la moyenne de longue période (-23%) ; au total en 2022, à peine 95.000 maisons individuelles seraient vendues selon Markemétron, un niveau comparable à celui des années de crise.La détérioration des perspectives économiques, la résurgence de l’inflation, notamment énergétique, le repli du moral des ménages et l’accès au crédit plus difficile ont pesé (et pèseront encore) sur le marché immobilier en 2022 et 2023. Bien que la totalité des emprunteurs bénéficient à ce jour de crédits habitat à des taux largement inférieurs à l’inflation (2,34% en décembre pour une hausse des prix à la consommation à +5,9%, soit des taux d’intérêt réels largement négatifs, ce qui ne s’était jamais observé depuis la fin des années 50), la production de crédits se contracte. L’allongement de la durée moyenne des crédits, à un niveau record de 20,7 ans en décembre (contre 13,6 ans en 2001), ne parvient pas à compenser la hausse des prix des logements, la baisse du pouvoir d’achat des ménages et les exigences plus strictes des banques en termes de taux d’apport des emprunteurs.TP : légère embellieSelon la dernière enquête réalisée par la FNTP, l’amélioration de l’activité, amorcée en septembre, s’est poursuivie en novembre avec un volume d’activité en hausse de +1,8% sur un an. Cependant, les travaux réalisés restent en recul de -3,3% sur les trois mois de septembre à novembre, comparé à l’an passé et, en cumul depuis janvier, les facturations se contractent de -7,3% en euros constants sur un an. Cette embellie, qui se double d’une légère détente des coûts de production et d’un certain raffermissement des prises de commandes, apparaît encore fragile et trop tardive pour éviter un repli de l’activité des travaux publics en 2022 ; mais elle constitue toutefois un signal encourageant... qui reste à confirmer.
Il y a 2 ans et 139 jours

"Nous risquons un arrêt complet de la chaîne de production de logements" (F. Rieussec)

AMÉNAGEURS. François Rieussec, président de l'Union nationale des aménageurs, alerte, dans ses voeux, sur les effets de la loi Climat et résilience sur la production de logements "là où les Français veulent vivre", en plus des difficultés liées aux matériaux et aux crédits immobiliers.
Il y a 2 ans et 141 jours

Les défaillances d'entreprises explosent en 2022 avec plus de 40.000 procédures soit une hausse de 49,9% sur un an

Le groupe Altares – expert historique et référent de l’information sur les entreprises - dévoile aujourd’hui les chiffres des défaillances d’entreprises en France pour le 4e trimestre et l’ensemble de l’année 2022.Le nombre global de procédures reste toutefois inférieur de 10.000 par rapport aux niveaux de 2019. Si le retour aux normes d’avant Covid s’amorce depuis un an, l’augmentation des défaillances s’accélère de manière alarmante pour les PME dont plus de 3200 ont défailli en 2022 avec le tiers sur le seul 4e trimestre. Dans ces conditions, 143.000 emplois directs sont aujourd’hui menacés.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis 2020, 103.000 entreprises ont fait défaut contre 162.000 durant les trois années précédentes. 59.000 défaillances ont ainsi été « épargnées » grâce notamment aux dispositifs d’aides publiques déployés pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire puis de la guerre en Ukraine. Pourtant, si le risque a été anesthésié, évitant la déferlante tant redoutée des faillites, les entreprises ne sortent pas indemnes de ces longs mois de turbulences. Entre inflation et crise énergétique, le climat se complique encore et les fonds propres sont mis à contribution. Or, l’Observatoire du Financement des Entreprises notait dans son rapport de mai 2021 sur les fonds propres des TPE et PME que si l’essentiel de ces entreprises a affronté la crise avec des situations en fonds propres renforcées avant la Covid, une partie disposait, en revanche, de structures financières très dégradées (un tiers des TPE) ou était insuffisamment capitalisée (20% des PME analysées). De son côté, la Commission européenne alerte sur le poids excessif de la dette des entreprises non financières de l'Union qui représentait 111% du PIB des 27 à fin 2020, soit 14.900 milliards d'euros. Or, le manque de fonds propres handicapant pour investir et se financer est un signal prépondérant du risque de défaillance. »Le volume des défaillances encore contenu mais la hausse des ouvertures accuse un taux historiqueAvec 42 514 procédures enregistrées, le volume des défaillances remonte à son niveau de mai 2020. La hausse sur un an est quant à elle exceptionnelle (+49,9%), un rythme annuel jamais connu qui confirme l’accélération de la sinistralité entrepreneuriale.La tendance est restée forte sur le dernier trimestre (+48%) après l’envolée de l’été (+70%) et les augmentations du début d’année (+35% au 1er trimestre et +50% au 2ème trimestre).A fin 2022, sur douze mois, le nombre d’ouvertures reste inférieur de 18% à celui enregistré fin 2019 ; un écart qui n’est déjà plus que de 9% sur le seul dernier trimestre, après un mauvais mois de novembre déjà identique à celui de 2019.Nombre de défaillances d’entreprises par type de procédure par annéeLes procédures de sauvegardes et redressements sont en hausse mais restent minoritairesAvec 1.125 jugements prononcés en 2022, le nombre de procédures de sauvegarde est au plus haut sur cinq ans. En augmentation de 54,3% sur un an, son rythme accélère encore au quatrième trimestre (350 ; +73%). Toutefois, ce dispositif réservé aux seules entreprises n’étant pas en cessation de paiement représente toujours moins de 3% de l’ensemble des procédures. Fin janvier 2023, les tribunaux devraient « seulement » prononcer la 6000e sauvegarde, un chiffre bien dérisoire, 17 ans après l’entrée en vigueur de cette procédure.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) augmentent plus vite encore. 10.132 jugements ont été prononcés, soit 55,8% de plus sur un an. Mais moins d’un jugement sur quatre (23,8%) est une ouverture de RJ, un taux très en-dessous des 30% observés avant crise. Sur le dernier trimestre, le nombre de RJ (3027) est encore en hausse rapide, +57%.Depuis la crise, les liquidations directes sont devenues la norme31.257 liquidations judiciaires (LJ) ont été ouvertes (+47,9%) en 2022 et 8.879 (+44,8%) au cours du quatrième trimestre. Depuis 2020, les LJ concentrent les trois quarts des jugements prononcés contre les deux tiers avant Covid.L’éphémère procédure de traitement de sortie de crise reste anecdotiqueParmi ces procédures, Altares distingue seulement 72 traitements de sortie de crise (PTSC) contre 15 en 2021. Cette nouvelle procédure, qui s’apparente à un redressement judiciaire express, vise à faciliter le rebond des entreprises de moins de vingt salariés en cessation de paiement mais disposant des fonds nécessaires pour payer les créances salariales. En 2021, 11 des PTSC engagées avaient permis l’adoption d’un plan visant à assurer la pérennité de l'entreprise. En 2022, 38 PTSC ont validé un plan d’apurement, 16 ont finalement été converties en redressement judiciaire et/ou en liquidation, tandis qu’il est encore trop tôt pour connaitre l’issue des dossiers ouverts en novembre ou décembre.Le nombre d’emplois menacés repasse au-dessus de la barre des 140.000L’augmentation des défaillances touche toutes les tailles d’entreprises. Cependant, la situation est particulièrement préoccupante pour les PME de 10 à 99 salariés. 3.214 ont défailli en 2022 contre 1.804 en 2021, soit une envolée de +78% sur un an. Le 4e trimestre concentre le tiers de ces défauts (1.037) soit une augmentation de + 93% par rapport à la même période en 2021 (538). Ce quatrième trimestre se clôture sur la plus forte dégradation enregistrée depuis 2014 (1163).Les sociétés les plus grandes ne sont pas épargnées puisque près d’une centaine (95) a fait l’objet d’une procédure. La hausse des procédures sur ce « segment » (+28%) est très en-dessous de la moyenne globale (+50%).Dans ces conditions, le nombre d’emplois menacés bondit. Tombé en 2021 sous le seuil des 100.000, il augmente très nettement et atteint 143.500. C’est près de 50.000 de plus sur un an mais encore 40.000 de moins par rapport à 2019.Les activités B2C sont en première ligne sur le front des défauts, mais le B2B est aussi en tensionConstruction Le secteur de la construction, qui concentre le quart des faillites, repasse au-dessus des 10.000 défauts avec 10.033 procédures ouvertes soit 33,6% de plus qu’en 2021. Une tendance inférieure à la moyenne nationale (+49,9%), portée par le gros œuvre (2.874 ; +22,8%) et en particulier la maçonnerie générale (+22,3%) et la construction individuelle (+20,6%). Le second œuvre en revanche affiche une dégradation rapide (4.932 ; +51,5%). C’est particulièrement le cas dans les travaux d'isolation (+94%) qui retrouvent déjà le niveau des défaillances de 2019 (208). Les travaux publics accusent une hausse de 43,7% en dépit d’une relative résistance des travaux de terrassement courants (+30,7%). C’est la promotion immobilière qui enregistre la meilleure performance (+ 12,4%) tandis que la hausse atteint 41,9% dans les agences immobilières. Commerce Le commerce approche également 10.000 défauts (9 418), en hausse de 55,6%. C’est dans le commerce de détail que les tendances sont les plus sévères notamment dans le multi-rayons (827 ; + 85%) et plus particulièrement en épicerie dont le nombre des défaillances a doublé en 2022 (635) dépassant ainsi déjà largement celui de 2019 (568). Le détail alimentaire (990) est également fragilisé (+76,2%) et plus encore le e-commerce (+ 79%) qui compte désormais plus de défaillances qu’en 2019 (739 contre 543). 20% des commerçants défaillants se situent dans la vente et la réparation de véhicules (1871 ; + 36,7%). Le commerce de gros résiste un peu mieux (1873 ; +30,9%). Services Dans les services aux entreprises (5554), la hausse est limitée à +32,3%. Toutefois, quelques activités accusent des évolutions sévères. C’est notamment le cas de l’ingénierie qui compte désormais plus de défauts qu’en 2019 (598), mais aussi des services d'aménagement paysager qui enregistrent 374 procédures contre 359 en 2019. Dans les services aux particuliers, la fragilité est beaucoup plus marquée. Ils enregistrent 1.911 défaillances, en augmentation de 70,3%. Une dégradation très rapide dans les activités de coiffeurs, soins de beauté et corporels (+87,9%).IndustrieDans le secteur de l’industrie, les défaillances d’entreprises augmentent rapidement (+68%). 3083 procédures ont été ouvertes dont 1314 en agroalimentaire, parmi lesquelles 874 boulangers-pâtissiers (+124,7%).En manufacture, l’imprimerie accuse la dégradation la plus forte (182 ; +65,5%). Les activités de l’énergie, eau et environnement (production d'électricité, eaux usées, déchets) enregistrent une hausse à peine moindre (+ 49%).TransportsPlus d’un millier (1079) de transporteurs de marchandises ont défailli (+60,8%), soit seulement une centaine de moins qu’en 2019. 404 sont des transporteurs interurbains (+58,4%), un nombre désormais très proche de celui constaté en 2019 (415). 612 sont des transporteurs de proximité (+63,6%), ils étaient 693 en 2019.Restauration4434 établissements de restauration ont défailli en 2022, c’est 112,7% de plus qu’en 2021. Sur le dernier trimestre, le rythme ne faiblit pas (+108%).Au cours de l’année 2022, 2473 restaurateurs traditionnels (+ 119,8%) et 1787 établissements de restauration rapide (+109%) sont entrés en procédure ainsi que 803 débits de boisson (+101,3%). L’hébergement résiste mieux (279 ; +23,5%).La résistance des entreprises provençales et franciliennes ralentit la dégradation nationaleUne défaillance sur trois se concentre en Provence-Alpes-Côte-D’azur et Ile-de-France. Dans ces deux régions, la hausse des procédures est contenue sous les 40%, maintenant la tendance nationale sous la barre des +50%.En PACA, 4.493 procédures ont été ouvertes soit une hausse de +37,9% sur un an. Elles sont 9.197 en Ile-de-France (+35,3%). Au quatrième trimestre, le rythme n’accélère pas.Dans trois régions l’augmentation avoisine 50%. Bourgogne-Franche-Comté (+48,6%), Grand-Est (+50,9%) et Pays-de-la-Loire (+51,9%). La première parvient à ramener la hausse à +22% sur le dernier trimestre contrairement au Grand Est où les défauts s’envolent de 67% en fin d’année.Trois autres régions enregistrent des augmentations comprises entre +55% et +60%. Il s’agit de Centre-Val-de-Loire (+55,3%), Nouvelle-Aquitaine (+56,4%) et Auvergne-Rhône-Alpes (+58,4%). Dans chacune de ces régions, la tendance se dégrade encore sur le quatrième trimestre.Dans quatre régions la hausse est comprise entre +60% et +70%. C’est le cas de la Bretagne (+60%), la Normandie (+64,5%), la Corse (+65,8%) et l’Occitanie (+67,9%).Les Hauts-de-France ferment la marche avec un nombre de défaillances qui flambe de +77,1%. A noter toutefois, la région s’inscrit dans une meilleure tendance au 4e trimestre avec une hausse de 37,4%.2023, une année de transition à bien négocierPour Thierry Millon : « Il y a un an, nous rejetions l’hypothèse d’une explosion des défaillances en 2022, en anticipant malgré tout une hausse sensible des défauts. Si le cataclysme n’a pas eu lieu, le rythme est plus soutenu qu’envisagé, faisant craindre un retour aux valeurs d’avant crise plus tôt que prévu. 2019 s’était achevé sur 52.000 défaillances, 2023 pourrait dépasser ce seuil et nous ramener aux valeurs de 2017 au-delà de 55.000. Un nombre certes important mais plutôt raisonnable au regard du contexte très difficile que nous traversons. Pour certaines TPE et PME, les chances de survie sont compromises. Pour certaines, la fragilité de leur structure financière est en cause. Pour d’autres c’est paradoxalement leur incapacité à honorer des carnets de commande pourtant bien remplis qui pourrait les amener au défaut. En cause, les difficultés d’approvisionnement, l’explosion des coûts des matériaux et les problèmes de recrutement. Dans tous les cas, les prêteurs seront plus exigeants et se concentreront sur les sociétés dont les bilans seront les plus solides. Les contraintes financières (remboursement des dettes Covid et notamment PGE ; inflation ; hausse des taux ; facture énergétique, etc.) sont malheureusement vouées à peser toujours plus lourd. Alors que les tensions sur les trésoreries des entreprises se font déjà ressentir, le financement de l’exploitation et donc du BFR (Besoin en Fonds de Roulement) aura à n’en pas douter l’attention des directions financières des TPE PME comme des ETI. »[1] L’Observatoire du Financement des Entreprises (OFE) est présidé par le Médiateur National du Crédit. Rapport sur les fonds propres des TPE et PME - 12 mai 2021 [2] EPRS | European Parliamentary Research Service - Debt-equity bias reduction allowance (DEBRA) - Briefing 04-10-2022[3] Les traitements de sortie de crise (PTSC), nouvelle procédure entrée en vigueur le 18 octobre 2021 qui devrait s’appliquer jusqu’au 1er juin 2023, s’adressent aux entreprises de moins de vingt salariés présentant sur le dernier exercice comptable un total du passif hors capitaux propres inférieur à 3 M€. Ils sont confondus statistiquement avec les redressements judiciaires. Méthodologie : Les statistiques Altares de défaillances d’entreprises comptabilisent l’ensemble des entités légales disposant d’un numéro SIREN (entreprises individuelles, professions libérales, sociétés, associations) et ayant fait l’objet d’un jugement d’ouverture de procédure prononcé par un Tribunal de Commerce ou Judiciaire (ex TGI - TI)Glossaire : La défaillance d’entreprise correspond à l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d’un Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Cela concerne aussi les ouvertures après résolution du plan de redressement. En revanche, les statistiques de défaillances ne considèrent ni les procédures amiables (mandat Adhoc ou conciliation) ni les suites d’ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation).
Il y a 2 ans et 141 jours

Les prêts immobiliers chutent en 2022, avec une hausse des taux qui s'amplifie

"Une telle chute ne s'était pas constatée depuis l'automne 2008, au plus profond de la crise financière internationale venue des Etats-Unis", pointent les auteurs de cette étude, référence dans le secteur. Sur l'ensemble de l'année 2022, le nombre de prêts accordés a diminué de 20,5% par rapport à l'année précédente.Ce fort recul est à mettre en perspective avec l'augmentation observée en 2021 de 3,8%, selon la même source.Cette dégradation qui donne un "caractère exceptionnel" à l'année 2022 selon Michel Mouillart, professeur d'économie chargé de la présentation des résultats de l'étude, est notamment liée aux "relèvements successifs" du principal taux de refinancement de la BCE mi-septembre, début novembre et dans une moindre mesure le 21 décembre, et à une revalorisation insuffisante du taux d'usure le 1er octobre.Le taux d'usure plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance emprunteur. Depuis des mois, certains acteurs de l'immobilier l'accusent de bloquer l'accès au crédit de certains ménages."L'offre de crédits n'a donc pas pu se redresser suffisamment, à la différence de ce qui se constate habituellement au début de l'automne", analysent les auteurs.Le taux moyen des crédits accordés par le secteur privé était de 2,22% au quatrième trimestre 2022, contre 1,05% pour la même période en 2021 et 1,17% en 2020.En octobre, il a franchi pour la première fois depuis sept ans les 2%, à 2,05%, selon l'observatoire.Il faut remonter à 2016 pour constater un taux comparable, à hauteur de 2,07%.La durée des nouveaux prêts immobiliers en décembre 2022 court sur près de 21 ans (248 mois).Au total, 65,2% des prêts bancaires concernant l'accession à la propriété ont été octroyés sur une durée comprise entre 20 et 25 ans, contre 55,2% l'année dernière.L'apport personnel dans un achat immobilier continue d'augmenter, mais moins fortement qu'en 2021 (+12,3% contre +13,2%).Il a progressé de 43,5% en quatre ans, ce qui correspond à un supplément d'apport de 7 mois pour les ménages emprunteurs dont les revenus n'excèdent pas trois fois le montant du SMIC, contre 1,5 mois pour ceux dont les revenus le dépassent d'au moins cinq fois.Crédit Logement est une société de financement spécialisée dans la garantie des prêts immobiliers destinés aux logements des particuliers, en se basant sur des critères comme la solvabilité de l'emprunteur ou la valeur du bien.
Il y a 2 ans et 142 jours

Compromis en vue pour un relèvement plus régulier du taux d'usure

CRÉDIT IMMOBILIER. C'est une bataille que mènent les courtiers en crédit immobilier depuis près d'un an : la possibilité de relever plus souvent le taux d'usure, ce taux d'emprunt plafond destiné à protéger l'acquéreur de conditions de crédit abusives, semble faire désormais consensus au sommet de l'Etat.
Il y a 2 ans et 142 jours

Il est urgent d’accélérer les rénovations énergétiques en privilégiant les rénovations globales et performantes

En réalité, il n'y a chaque année que 45.000 rénovations globales et performantes, capables de réduire significativement la consommation énergétique des bâtiments après rénovation, alors qu'il en faudrait 700.000 : c'est une multiplication par plus de quinze du rythme des rénovations globales et performantes qu'il faut donc viser !Des rénovations insuffisantesUne rénovation globale et performante comprend six postes de travaux incontournables : isolation des murs, de la toiture, du plancher bas, remplacement des menuiseries extérieures, systèmes de ventilation et de chauffage. Une rénovation globale et performante permet un changement de deux classes énergétiques minimum. S'il est théoriquement possible de fragmenter une rénovation globale, en pratique très difficile d'atteindre un niveau de performance BBC (classe énergétique B) en plus de deux étapes de rénovation.L’État français consacre environ 5 milliards d'euros par an à la rénovation énergétique des logements. Cette dépense publique ne parvient pas à stimuler la demande et à avoir un impact réel sur le taux de rénovation performante des logements. Si 13,3% des habitations font l'objet de travaux de rénovation énergétique tous les ans, seules 0,14% (45.000 habitations) font l'objet d'une rénovation BBC. Plus de la moitié (56%) des rénovations se traduisent par une économie d'énergie insignifiante, inférieure à 3%.Il faut donc d'une part augmenter le budget public consacré à la rénovation énergétique des logements et d'autre part concentrer ces sommes sur les rénovations globales et performantes.Développer la filièreEn ce qui concerne les logements sociaux, Action Logement a annoncé le mois dernier investir 8 milliards d'euros chaque année jusqu'en 2040 pour diminuer de 55% les émissions carbone (par rapport à 2019) de son patrimoine de 1,1 million de logements sociaux. Action Logement souhaite ainsi que 100% de son parc de logement soit en étiquette C en 2030 et que 33% des réhabilitations réalisées en 2023 permettent d'atteindre le niveau BBC Rénovation (étiquette B).« L'enjeu de la rénovation est loin de se limiter à une simple dimension budgétaire. Il faut d'abord […] développer la filière et la planifier. […] Sans ce travail préalable, toute augmentation de budget reviendrait à ouvrir des crédits qui ne seront pas dépensés » a récemment argumenté Olivier Klein, le ministre délégué chargé de la ville et du logement.Les entreprises prêtes à relever le défiCe n'est pas l'avis de la CAPEB ('Nous ne manquons pas de bras') ou de la FFB, qui répètent régulièrement que les entreprises ont formé leurs collaborateurs et sont prêtes à accélérer en matière de rénovation énergétique, dès lors que les dispositifs de financement et de contrôle de ces marchés sont pérennes et simples.Acorus pour sa part, est en mesure de réaliser en autonomie n’importe quel projet de rénovation énergétique globale et performante grâce à sa maîtrise de tous les métiers nécessaires (certifiés RGE). En outre, Acorus recrute déjà près de 200 techniciens par an et pourrait sans difficultés recruter deux à trois fois plus de personnes si les marchés étaient pérennes et stables. Les entreprises de rénovation sont prêtes à relever le défi !D'abord, de nombreuses entreprises sont spécialistes des travaux en site occupés : garantir le confort des occupants pendant les travaux est au cœur de leur savoir-faire. Ensuite, les travaux de rénovation énergétique performants sont pour près des deux tiers des travaux extérieurs aux logements, qui perturbent très peu le confort des occupants. Les interventions en logements concernent la chaudière, parfois les fenêtres et la ventilation. Si ces travaux sont bien organisés, ils se font en quelques jours par logement, sans dégradation.Enfin, la planification géo-temporelle et collaborative des travaux, maîtrisée par de plus en plus d'entreprises formées au Lean Construction est déterminante pour la bonne réalisation de ces projets complexes.Je pense qu'il faut viser une montée en puissance rapide de la demande de rénovation pour atteindre en 10 ans 1 million de logements rénovés chaque année. Les entreprises sont prêtes et maîtrisent les spécificités liées à ces travaux. Les financements doivent être augmentés, pérennisés et ciblés sur les seules rénovations globales et performantes. Pour cela, il convient, comme c'est déjà le cas dans la RE2020, pour les travaux neufs, d'exiger que les entreprises s'engagent sur les tonnes de carbone évitées (ou la diminution des consommations énergétiques réelles). Il conviendra toutefois de passer d'un marché de travaux de rénovation par élément avec obligation de moyens à un marché de travaux de rénovation globale et performante avec obligation ou contrôle du résultat.Tribune de Philippe Benquet, Président du groupe Acorus (Linkedin).
Il y a 2 ans et 145 jours

Détail d’architecture durable : les solutions passives

Alors que plus de 25% de l’énergie est consommée dans les usages du bâtiment, que la filière de la construction émet près de 20% des gaz à effet de serre, le secteur ne peut plus rester passif face aux défis climatiques, économiques et environnementaux à venir. Il existe des solutions qui permettent de rendre plus passive […]
Il y a 2 ans et 146 jours

Compromis en vue pour un relèvement plus régulier du taux maximum des crédits immobiliers

C'est ce qui ressort d'une réunion rassemblant le ministère de l'Economie et des finances, la Banque de France, banquiers et courtiers, tenue mercredi à Paris.Ces deux heures portaient "sur la potentielle réhausse mensuelle du taux d'usure", indique jeudi à l'AFP Bérangère Dubus, secrétaire générale de l'Union des intermédiaires de crédit (UIC).Le calcul du taux est réalisé pour l'instant chaque trimestre par la Banque de France, qui prend en compte les taux moyens pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois augmentés d'un tiers."Au lieu de faire cette hausse une fois en fin de trimestre avec une grosse marche... On ferait trois plus petites marches, mois par mois en regardant les trois mois précédents à chaque fois", résumait mercredi le gouverneur François Villeroy de Galhau devant la commission des finances du Sénat."Cet ajustement technique peut être justifié s'il est souhaité par les professionnels du crédit que nous consulterons à cet égard", continuait-il.Il "permet déjà de répondre à la problématique de rapidité d'adaptation" des taux auxquels empruntent les banques sur les marchés, tirés par la hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne, répond Mme Dubus.Ce serait "une mesure exceptionnelle qui pourrait durer un ou deux trimestres", complète un autre participant à la réunion, joint jeudi par l'AFP et qui a tenu à rester anonyme.Le taux d'usure est fixé depuis le 1er janvier à 3,57% tous frais compris pour un emprunt de 20 ans et plus.Destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives, ce taux plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance-emprunteur.Le taux moyen de crédit (hors assurances et frais annexes), s'en approche : il est mesuré à 2,04% en décembre par la Banque de France et même à 2,25% en novembre par l'Observatoire CSA/Crédit logement, après une hausse très rapide ces derniers mois.Cette remontée du taux a un coût pour l'emprunteur: à titre d'exemple, lorsque le taux d'un emprunt de 150.000 euros sur 20 ans passe de 1% à 2%, le montant à rembourser in fine passe d'environ 165.500 euros à plus de 182.000 euros, soit quelque 16.500 euros supplémentaires.
Il y a 2 ans et 147 jours

2023 doit etre une annee de refondation de la politique du logement fnaim

Le marché de l’immobilier a poursuivi sa dynamique en 2022. Telle est la conclusion tirée par la Fédération nationale de l'immobilier dans sa conjoncture du mois de janvier, qui constate toutefois une décélération en fin d’année face à l’inflation et aux difficultés croissantes d’accéder à un crédit immobilier. À horizon 2023, le syndicat appelle les pouvoirs publics à faire de cette nouvelle année « celle de la politique du logement ».
Il y a 2 ans et 147 jours

Corrigés de l'inflation, les prix de l'immobilier ont baissé "presque partout" (Fnaim)

CONJONCTURE. La "décélération" des prix des logements anciens devrait se poursuivre en 2023, estime Loïc Cantin, nouveau président de la Fnaim. Pour le réseau d'agences, le danger réside dans le blocage des crédits, qui risque de gripper, par ricochet, un marché locatif déjà soumis à des "contraintes réglementaires fortes".
Il y a 2 ans et 147 jours

La Thermoprédalle BA 0,45, pour une performance thermique en ITI optimale

Une solution adaptée La Thermoprédalle BA 0,45 est une solution éprouvée de plancher préfabriqué à rupteurs thermiques intégrés pour le traitement homogène et complet des ponts thermiques de la périphérie du bâtiment.Certifiée par un Avis Technique, elle garantit la performance thermique de tous les logements collectifs et bâtiments tertiaires tout en minimisant leur empreinte carbone, et ce pour toutes les zones sismiques de France métropolitaine.Un impact carbone réduitGrâce aux planchers Thermoprédalle BA 0,45 Rsoft bas carbone *, le bâtiment étudié et composé de logements R+3, d’une toiture-terrasse, de murs en béton, d’un doublage PSE de 120 mm ainsi qu’un traitement complet par Thermoprédalle BA 0,45 Rsoft en L9 avec balcons compris ; voit l’ensemble de son impact carbone (Ic Construction) réduit de près de 9% par rapport à la version en béton standard.Cette construction atteint d’ores et déjà le seuil carbone 2025 et répond à la RE2020.Le recours aux planchers de la gamme Rsoft offre une réduction carbone pouvant aller jusqu’à 40% comparativement à un plancher à prédalles classiques. De plus, en traitant l’ensemble des ponts thermiques périphériques à tous les niveaux de plancher, la Thermoprédalle BA 0,45 contribue à la réduction des consommations d’énergie et des émissions de carbone tout en améliorant la qualité de l’air intérieur des bâtiments.Elle dispose d’une FDES individuelle pour sa gamme de rupteurs thermiques créditée à 11,30 kg éq. CO2/ml.Une configuration conforme aux spécificités de votre chantierLa Thermoprédalle BA 0,45 s’adapte à toutes les configurations de bâtiment, avec ou sans balcon et ce quel que soit le sens de portée. Ce procédé exclusif associe des rupteurs thermiques discontinus et traversant sur la hauteur de la dalle à des nervures en béton armé munies de paniers d’armatures assurant le transfert des efforts verticaux et horizontaux. La Thermoprédalle BA 0,45 offre la possibilité de traiter les ponts thermiques des balcons en zone courante et d’angle. Les paniers d’armatures, qui assurent la résistance de la structure et facilitent la liaison plancher/balcon sont directement intégrés en usine. Les armatures des nervures sont spécifiquement dimensionnées pour les balcons.Ainsi, avec un traitement complet et homogène des ponts thermiques de tous les niveaux de planchers, des balcons et y compris d’angle, vous favorisez la réduction des consommations d’énergie tout en optimisant le Bbio du bâtiment.Une mise en œuvre aussi simple qu’une prédalle classiqueSérénité de pose et efficience sont garanties sur le chantier grâce à l’intégration des pains isolants et des paniers d’armatures en usine. Aucune manipulation des rupteurs n’est nécessaire sur le chantier : conformité au cahier des charges, coût et planning maîtrisés.* avec dalle de compression CEMIII
Il y a 2 ans et 148 jours

Les assureurs face à une demande accrue de couverture des risques politiques indirects

ASSURANCE. Les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine puis la guerre en Ukraine ont fait évoluer les besoins du secteur de la construction et des banques en matière de couverture de leurs transactions à l'international. Constat dressé par Pierre Lamourelle, deputy head of Specialty Credit chez Allianz Trade.
Il y a 2 ans et 149 jours

Crédit immobilier : après une année 2022 "paradoxale", à quoi s'attendre en 2023 ?

TAUX. Si les taux des crédits immobiliers ont fortement augmenté en 2022, ils restent "historiquement bas", rappellent plusieurs sociétés de courtage. Mais le décalage entre la détérioration des conditions de refinancement des banques et le taux d'usure réglementaire met à mal la production de nouveaux crédits, déjà en baisse. 2023 pourrait être une "année de transition", sous certaines conditions.
Il y a 2 ans et 149 jours

Les Diagnostiqueurs Immobiliers répondent à l’enquête d’Hello Watt qui remet en cause la fiabilité des DPE

L’étude d’Hello Watt s’appuie sur les données des compteurs Linky et Gazpar (via Enedis et GRDF) afin de les comparer aux notations des DPE. Puis une corrélation a été faite avec la base de données de l’Observatoire du DPE et l’INSEE. Hello Watt a donc mis en opposition les consommations réelles d’énergie et les étiquettes des DPE. Or, les usages des uns et des autres concernant sa consommation varient fortement d’une personne à une autre.Un peu comme la consommation théorique d’une voiture affichée par le constructeur : l’automobiliste le sait, selon sa conduite, cette consommation reste souvent purement théorique, mais elle n’en est pas moins précieuse pour acheter un véhicule.Pour Yannick Ainouche, Président de la CDI Fnaim : « Le moment est bien choisi. Alors qu’il prend encore un peu plus de poids avec les premières interdictions de location de passoires en vigueur depuis le 1er janvier, cette étude tente à accréditer la thèse que le DPE n’est pas fiable afin de permettre à ceux qui ne veulent pas faire de travaux de rénovation de trouver une échappatoire ; c’est purement scandaleux. »Analyse technique :La méthode 3CL 2021 (méthode de Calcul de la Consommation Conventionnelle des Logements pour l'élaboration d'un DPE) intègre un usage standard des occupants afin d’avoir une homogénéité des étiquettes : usage standard sur le chauffage, la production d’eau chaude etc.La méthode 3CL ne prend pas en compte les équipements des ménages.Sans cela, le DPE aurait comme incidence par exemple :d’avoir des logements bien classés, car les personnes ne disposeraient que de peu d’équipements, ou d’équipements très performantsd’avoir des logements mal classés, exemple : une famille nombreuse qui habiterait un logement et donc utiliserait plus les douches, les éviers, les équipements types lave-vaisselle, lave-linge...d’avoir des disparités entre les occupants qui chauffent à 21 ou 23°C, tandis que d’autres chauffent à 19°C, ou que d’autres ne chauffent qu’une partie de leurs logements...L’enquête d’Hello Watt indique :Page 2 : « dans la section 4 nous montrons que le DPE est un mauvais prédicteur de la consommation d’ ́énergie d’un logement. »De plus on peut y lire : « La plupart des analyses de cette étude n’est pas directement fondée sur les ́étiquettes DPE mais sur la consommation ́énergétique. »Page 8 : « La méthode 3CL elle-même est fiable, mais les professionnels qui l’appliquent prennent des raccourcis pour réduire sa complexité, ou ne l’implémentent pas de façon fiable pour une autre raisonPage 9 en conclusion « Le DPE est un mauvais prédicteur de la consommation énergétique des logements, au point qu’une estimation purement aléatoire aurait des performances similaires. Même si le DPE n’est pas conçu pour être un estimateur précis de la consommation, puis qu’il simule un comportement normalisé et ne prend en compte qu’une part de la consommation énergétique, le manque de corrélation entre DPE et consommation est inquiétant et pourrait indiquer un problème dans sa méthodologie, sa pertinence ou son implémentation »Pour Yannick Ainouche : « Le DPE n’est en aucun cas un « prédicateur » de la consommation d’énergie d’un logement, puisque la consommation d’énergie est inhérente aux modes de vie de chaque usager. Le DPE est un indicateur qui donne une tendance de consommation, et cette tendance va être plus ou moins accentuée par l’usage du logement par ses habitants. Bien entendu une passoire énergétique reste une passoire énergétique dès lors que l’appartement ou la maison en question serait mal isolé(e), avec des fenêtres en simple vitrage... Cette étude n’a aucun sens. »
Il y a 2 ans et 152 jours

Baisse en vue des crédits immobiliers en 2022, selon la Banque de France

Hors renégociations de prêts, la production des nouveaux crédits sur l'année 2022 "ressortirait à 218,4 milliards d'euros", selon les dernières données de la banque centrale arrêtées à fin novembre mais qui intègrent une projection du dernier mois de l'année.C'est "un plus haut historique en dehors de la production exceptionnelle de l'année 2021", année de rattrapage après une année 2020 chamboulée par le Covid-19, indique le document de suivi mensuel sur le sujet, qui souligne également que la création de crédits à l'habitat "reste élevée" par rapport à la moyenne des dix dernières années.Cependant "la forte augmentation des taux" d'intérêt a provoqué un "changement de paradigme" qui affecte les octrois de prêts immobiliers, a estimé le président de la Fédération bancaire française Philippe Brassac, interrogé jeudi soir sur BFM Business.Le nombre de crédits immobiliers octroyé "va baisser", a-t-il assuré, en disant s'attendre à "une baisse de 25% des crédits immobiliers en production" au quatrième trimestre de 2022. Les chiffres précis ne sont toutefois pas encore connus, a-t-il relevé.Marie-Laure Barut-Etherington, directrice générale adjointe à la direction des statistiques, études et international à la Banque de France, constate en effet une "phase d'atterrissage sur la deuxième partie de l'année", moins pourvoyeuse de nouveaux dossiers.Un constat partagé par le groupe d'agences Century 21, qui a fait état mardi d'un "vrai ralentissement durant l'été". Au global, l'activité immobilière sur l'année recule de 4,1%, selon le réseau d'agences. Mme Barut-Etherington a cependant affirmé lors d'une conférence de presse que "l'offre de crédit est restée abondante et moins chère que chez nos principaux partenaires européens".La banque centrale table par ailleurs sur un taux moyen de crédit (hors assurances et frais annexes) à 2,04% en décembre, au-dessus des 2% pour la première fois depuis avril 2016, après une hausse très rapide ces derniers mois.La facture pour l'emprunteur s'alourdit en conséquence. A titre d'exemple, lorsque le taux d'un emprunt de 150.000 euros sur 20 ans passe de 1% à 2%, le montant à rembourser in fine passe d'environ 165.500 euros à plus de 182.000 euros, soit quelque 16.500 euros supplémentaires.Certains foyers ne pourront pas l'assumer et "il y aura moins de facilité à financer le crédit immobilier qu'en 2018, 2019 ou 2020", a conclu M. Brassac.Mme Barut-Etherington a écarté tout blocage du marché immobilier du fait du taux d'usure, un taux plafond destiné à protéger les emprunteurs de conditions de crédit abusives.Ce maximum légal, monté au 1er janvier à 3,57% tous frais compris pour un emprunt de 20 ans et plus, est sous le feu des critiques, notamment des courtiers qui y voient un frein à l'accès au crédit immobilier.Plusieurs associations professionnelles ont d'ailleurs appelé mercredi au "déblocage de l'accès au crédit" dans une lettre ouverte adressée au ministre délégué au Logement Olivier Klein.Le nombre de compromis annulés au motif de refus de prêt est "bien moins important que ce qu'ont pu déclarer certains opérateurs du marché dont la communication alarmiste a sans doute contribué à freiner les projets immobiliers davantage encore que le durcissement des conditions d'emprunt", observait mardi le président de Century 21 Charles Marinakis.Plus prosaïquement, un taux plus élevé permet aux courtiers de mieux défendre leurs commissions, variable d'ajustement des banques lorsque la marge de manœuvre entre taux nominal et taux d'usure se resserre.
Il y a 2 ans et 152 jours

A Laval, le Crédit Foncier se refait une beauté avec L’Atelier Bruno Gaudin architectes

En novembre 2022, l’Atelier Bruno Gaudin architectes (Bruno Gaudin et Virginie Brégal) a livré un nouveau tiers-lieu culturel hybride de 8 503 m² à Laval (Mayenne). Le coût de l’opération de réhabilitation de l’ancienne salle des coffres du Crédit Foncier s’élève à 16 460 000 € HT pour Laval Agglomération, le maître d’ouvrage. Communiqué. Cette restructuration, […] L’article A Laval, le Crédit Foncier se refait une beauté avec L’Atelier Bruno Gaudin architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 153 jours

En 2022, le marché immobilier a commencé à refluer

"Tout le monde sait que le marché s'est retourné à l'été", a assuré mardi Charles Marinakis, président de Century 21 France.Sur l'ensemble de 2022, le prix moyen au mètre carré a grimpé à des niveaux record, d'après les données annuelles de ce réseau d'agences. Des chiffres qui cachent cependant une cassure au mitan de l'année, moment où les prix ont commencé à baisser.D'autres professionnels observent des tendances comparables. Laforêt constate "un marché de l'immobilier ancien en deux temps", avec de fortes hausses jusqu'en juillet puis un marché plus calme ensuite. Orpi enregistre "un léger ralentissement de la hausse des prix, notamment depuis septembre, qui agit directement sur la signature des compromis". Et selon Meilleurs Agents, les prix au mètre carré ont augmenté de 3,6% entre janvier et juin, mais seulement de 1% entre juillet et décembre.Première cause: la remontée rapide des taux d'intérêt et la réglementation française sur le taux d'usure, qui ont réduit l'accès au crédit."Le moteur du moment qui cale, c'est le crédit", a expliqué à l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents. Il y a "des répercussions sur le marché immobilier, notamment là où il est le plus dépendant du crédit, donc dans les grandes villes".Dans plusieurs métropoles, les prix, devenus très élevés, ont ainsi reculé, comme à Paris, Lyon ou Bordeaux, où les acquéreurs ne peuvent plus suivre. "Quand c'est trop cher, c'est trop cher!", a résumé Charles Marinakis, qui voit cette tendance se poursuivre en 2023.Adieu prime au vert ?Tous voient s'estomper la ruée vers les maisons individuelles avec jardin, entamée à la sortie des confinements en 2020."Il y a toujours une surperformance des prix des maisons par rapport aux appartements, mais qui tend à se réduire", analyse Thomas Lefebvre.Laforêt parle même d'un "retour à la ville", poussé par des familles, des séniors ou des jeunes actifs qui se sont trop éloignés des services ou de l'emploi."On avait vu les prix des maisons en environnement rural flamber parce que tout le monde voulait son jardin et sa maison individuelle, mais il n'y avait pas de raison, comme une gare TGV sortie de terre ou un bassin d'emploi qui a fleuri", juge auprès de l'AFP le président de Laforêt, Yann Jéhanno.La montée des prix de l'énergie et des carburants a aussi, dit-il, pu faire réfléchir des familles: une maison plus grande est plus chère à chauffer et un bien éloigné de la ville augmente la dépendance à la voiture.Century 21 prédit ainsi que pour calculer les moyens d'un ménage, il faudra bientôt estimer non seulement les mensualités de crédit, les charges et les taxes, mais aussi les coûts de l'énergie et des déplacements !Mais, relève Thomas Lefebvre, "on a toujours, mine de rien, des zones rurales qui continuent à surperformer, ce qui s'explique par le fait que les prix restent relativement abordables dans ces territoires-là".Lui estime que le retour en ville de familles échaudées par les coûts énergétiques n'est pas un phénomène massif, car ce sont avant tout les ménages modestes qui achètent en périphérie.Une tendance qui s'aggrave, au risque de creuser encore les inégalités."Si dans certaines villes périphériques, le prix au mètre carré est en hausse continue, il est surtout soutenu par les transactions sur des typologies de biens plus grands et souvent plus prestigieux", note Corinne Bérec, vice-présidente d'Orpi."On observe le phénomène très nettement en Île-de-France : alors que les premières et deuxièmes couronnes présentaient de belles opportunités pour les ménages moins aisés, il n'y aura bientôt plus de biens répondant aux besoins du plus grand nombre", craint-elle.
Il y a 2 ans et 155 jours

Intralinks Data Bedroom Review

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Il y a 2 ans et 159 jours

L’OID lance le Label’ID : Un dispositif de reconnaissance des professionnels en Immobilier Durable

Acteur de référence de l’immobilier durable en France, l’Observatoire de l’immobilier durable (OID) lance le Label’ID, un ensemble de mesures dont l’objectif est de donner les moyens aux professionnels de l’industrie immobilière d’accélérer la transition écologique du secteur. Avec le Label’ID, l’OID a pour ambition de créer le premier dispositif d’accréditation autorégulé des professionnels spécialisés […]
Il y a 2 ans et 160 jours

Bordeaux : derniers crédits votés

...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 161 jours

Le taux maximum du crédit immobilier pour un emprunt à 20 ans dépassera les 3,5% au 1er janvier

Destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives, ce taux plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance emprunteur.Le calcul du taux est réalisé chaque trimestre par la Banque de France, qui prend en compte les taux moyens pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois augmentés d'un tiers. Il y a autant de taux d'usure que de types de crédits.Ainsi, pour un emprunt inférieur à 10 ans, le taux maximum légal d'un crédit immobilier passera en janvier à 3,41% (contre 3,03% actuellement) et celui pour un emprunt entre 10 et 20 ans passera à 3,53% (contre 3,03%). Cette hausse est jugée "de nouveau bien proportionnée, et proche" de la précédente, au 1er octobre dernier par la Banque de France, a fait savoir l'institution dans un communiqué."L'année 2022 a encore été une année favorable pour le crédit immobilier", selon la Banque de France, qui a constaté un taux de croissance des prêts immobiliers aux ménages de 5,7% en première estimation."Les conditions de taux sont demeurées les plus attractives et les plus sûres des grands pays de la zone euro", selon elle. Les taux plafonds se sont retrouvés cet été sous le feu des critiques, notamment des courtiers qui y voyaient un frein à l'accès au crédit immobilier. Un de leurs syndicats était même allé jusqu'à manifester le 20 septembre devant le siège de la Banque de France à Paris, pour demander à la banque centrale de faire un geste.Lors de son dernier relèvement au 1er octobre, la Banque de France n'avait jugé "ni souhaitable ni nécessaire (...) un relèvement exceptionnel" des taux plafond, dont le rôle "est de protéger les emprunteurs". Car relever le taux d'usure a pour conséquence de rendre les nouveaux crédits immobiliers plus chers pour les particuliers.La remontée des taux d'intérêt des nouveaux crédits immobiliers est sensible depuis le printemps, les banques répercutant le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), via une hausse de son taux directeur, afin de combattre l'inflation.Le taux d'intérêt moyen des crédits immobiliers en France (toutes durées confondues) s'est établi à 2,25% en novembre, un plus haut depuis au moins sept ans, selon le tableau de bord de l'observatoire Crédit Logement/CSA. En novembre 2021, le taux d'intérêt moyen s'élevait à 1,06%.
Il y a 2 ans et 166 jours

Le gouvernement renforce MaPrimeRénov’ pour soutenir en priorité les rénovations énergétiques les plus performantes

Le budget alloué à MaPrimeRénov’ est pérennisé à hauteur de 2,5 Md€ sur les crédits du Ministère de la Transition énergétique.Ces moyens renforcés permettront de soutenir en priorité les rénovations les plus performantes et d’accentuer le soutien aux ménages modestes. A cette fin, les évolutions suivantes seront engagées au 1er février 2023 :Pour accélérer la rénovation de l’habitat collectif, le dispositif MaPrimeRénov’ copropriétés est pérennisé et sera renforcé par le relèvement des plafonds de travaux finançables (de 15.000 € à 25.000 €) et le doublement des primes individuelles versées aux ménages aux revenus très modestes et modestes (à respectivement 3.000 € et 1.500 €). Les plafonds de travaux finançables avec MaPrimeRénov’ Sérénité[BM2][MR3] seront revalorisés de 30.000 € à 35.000 € pour mieux accompagner les ménages les plus modestes dans leurs projets de rénovation globale.Les forfaits « rénovations globales » pour les ménages aux ressources intermédiaires et supérieurs, prolongés en loi de finances rectificatives pour 2022, seront relevés à respectivement 10.000 € et 5.000 € pour orienter plus clairement ces ménages vers les bouquets de travaux les plus performants. Les ménages aux revenus supérieurs sont à ce titre exclus des financements par geste, sauf en Outre-mer.Conformément à l’orientation de réduire progressivement notre dépendance aux énergies fossiles, de privilégier les bouquets de travaux et cibler les aides sur les ménages les plus modestes, les mesures suivantes entreront également en vigueur en 2023 :A partir du 1er janvier 2023, comme annoncé au printemps 2022, MaPrimeRénov’ ne permettra plus de subventionner l’achat de chaudières à gaz, y compris celles à très haute performance énergétique.A partir du 1er février 2023, le montant de subvention pour l’achat d’une ventilation mécanique contrôlée et pour l’achat d’un poêle à granulés seront également abaissés.Le bonus de 1.000€ versé pour le remplacement d’une chaudière fioul ou au gaz par un équipement d’origine renouvelable, mis en place temporairement dans le cadre du « plan de résilience », prendra fin au 1er avril après une prolongation de 3 mois supplémentaires en 2023.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Renforcer le soutien public à la rénovation des logements est à la fois nécessaire pour lutter contre le changement climatique et pour soutenir le pouvoir d’achat. C’est pourquoi, en 2023, les montants de travaux soutenus via MaPrimeRénov’ vont augmenter, afin de prendre en compte l’inflation et de favoriser les rénovations globales. »Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « En renforçant ces dispositifs de soutien, le Gouvernement veut donner un véritable boost aux rénovations globales de logements en accompagnant mieux les Français dans le montage des dossiers et dans leurs financements. La décarbonation des logements est en effet un levier majeur de la baisse de nos émissions de gaz à effets de serre. La fin des subventions à l’achat des chaudières au gaz avec MaPrimeRenov’ est également un signal fort envoyé pour accélérer la sortie des énergies fossiles. »Pour Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : « Le budget de l’Etat dédié à la rénovation énergétique des logements et les évolutions des aides pour 2023 permettent de fixer le cap : donner la priorité aux rénovations globales et accélérer la rénovation dans l’habitat collectif. Le succès de la rénovation énergétique passe à présent par la massification de l’accompagnement, pour réaliser des rénovations globales et énergétiquement performantes, inscrites à l’agenda de la planification écologique et de France Nation verte. »
Il y a 2 ans et 166 jours

L'OID lance le Label'ID pour la reconnaissance des professionnels en immobilier durable

Avec le Label’ID, l’OID a pour ambition de créer le premier dispositif d’accréditation autorégulé des professionnels spécialisés en immobilier durable. Une initiative unique initiée conjointement par l’OID, l’Université de la Ville de Demain et l’école des Ponts Paris Tech au travers de son mastère spécialisé en Immobilier et Bâtiment Durable. Avec le soutien des grands acteurs de la ville, l’OID entend faire bénéficier de ce nouveau dispositif des centaines de professionnels dès 2023.Un nouveau dispositif pour accélérer la transition écologique dans l’immobilierDepuis 10 ans, l’OID œuvre en faveur de l’immobilier durable. Que ce soit en produisant du contenu ou en émettant des observations pour faciliter le passage à l’acte, l’OID s’applique à mettre en lumière les thématiques environnementales au sein du secteur de l’immobilier. Aujourd’hui, l’OID lance le Label’ID avec la volonté d’accélérer la prise en compte de l’ESG dans tous les métiers de l’immobilier en créant un dispositif de reconnaissance des compétences des professionnels en Immobilier Durable. L’initiative Label’ID de l’OID a été présentée à l’Université de la Ville de Demain (UVD) en juillet 2022. L’UVD est un mode inédit de coopération entre acteurs publics, acteurs privés et société civile, initié pour répondre aux grands enjeux urbains. Sur les 48 actions collectives proposées lors du sommet UVD 2022, 13 actions ont été plébiscitées par les 180 leaders présents, dont le Label’ID de l’OID.« À l’OID nous sommes persuadés que pour accélérer la transition écologique, il ne suffit pas d’avoir compris, il faut agir ! Depuis le sommet de l’Université de la Ville de Demain en juillet, l’OID avance sur la structuration du Label’ID. L’objectif est de lancer officiellement cette action collective en début d’année 2023, de la façon la plus cohérente possible, c’est à dire en prenant en considération les attentes des différents acteurs du secteur ainsi que la réalité des enjeux écologiques, sociaux et sociétaux. » souligne Loïs Moulas, Directeur Général de l’OIDObjectifs et gouvernance du Label’IDLe Label’ID a pour objectif de constituer un socle pertinent et opérationnel de savoirs et de compétences environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) adapté aux métiers de l’immobilier. Il a également vocation à diffuser ces nouvelles compétences dans tous les métiers de l’industrie immobilière ainsi que de valoriser et faire rayonner les professionnels compétents en immobilier durable dans leurs entreprises et sur le marché du travail.Pour y parvenir, la gouvernance du programme Label’ID sera constitué d’un comité stratégique et d’un comité scientifique. Le comité stratégique, en cours de construction, sera composé d’acteurs privés et publics de l’industrie immobilière. Le rôle de ce comité est de piloter le déploiement du programme et de s’investir dans la gestion du projet organisée par pôle. Le comité scientifique est également en cours de constitution, il réunit déjà des universités, de grandes écoles et des instituts de recherche.Architecture générale du Label’IDLe Label’ID se déclinera selon différents niveaux qui vont de la sensibilisation à la capacité à agir, avec des parcours métiers et thématiques. Le label’ID se veut ouvert à toutes et à tous et il s’appuiera sur les organismes de formation existants pour l’évaluation des compétences des professionnels.Les premiers professionnels seront labellisés en début 2023.
Il y a 2 ans et 170 jours

Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique

Ce budget 2023 amorce une hausse des moyens de la France (+9%) avant la déclinaison de la feuille de route en matière de planification écologique dans le cadre de «France nation verte».Le budget du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires permettra de :Accélérer la transition écologique dans les territoires : pour 2023 met en place un fonds vert inédit, doté de 2,0 Md€, qui permettra de réaliser la transition écologique dans, par et pour les territoires, en soutenant les projets des collectivités en matière de rénovation des bâtiments publics, de renaturation des villes ou de prévention des risques naturels (inondations, incendies, etc.) ;Investir dans les transports en donnant la priorité à la régénération du réseau ferroviaire et au développement des transports du quotidien. Un nouveau plan vélo sera financé à hauteur de 250 M€ en 2023 et une enveloppe exceptionnelle de 300 M€ est prévue pour accompagner les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) en 2023, dont 200 M€ pour les transports franciliens ;Poursuivre la rénovation énergétique des logements par la hausse des moyens financiers et humains de l’Agence nationale de l’habitat (+0,5 Md€) et une enveloppe dédiée à la rénovation des passoires thermiques des bailleurs sociaux (0,2 Md€) ; MaPrimeRénov’, grand succès du quinquennat précédent, est pérennisée à hauteur de 2,5 Md€ sur les crédits du Ministère de la transition énergétique ;Sanctuariser les moyens des agences de l’eau (2,2 Md€) pour assurer une meilleure gestion de la ressource et mieux prévenir les crises ; une enveloppe exceptionnelle de 100 M€ sera mobilisée sur le budget des agences de l’eau en vue de mieux prévenir les épisodes de sécheresse ;Renforcer l’économie circulaire, avec une enveloppe supplémentaire de 90 M€ sur le budget de l’Ademe pour la collecte des biodéchets, soit un doublement du fonds économie circulaire (300 M€ en 2023).Financer la stratégie nationale pour la biodiversité à hauteur de 150 M€ en 2023, pour réduire les pressions sur la biodiversité, protéger et restaurer les écosystèmes.Le budget 2023 garantit la cohésion de nos territoires en accompagnant les collectivités territoriales dans le contexte de hausse des prix de l’énergie. La DGF augmentera pour la première fois depuis 13 ans (+ 320 M€), ce qui permettra de préserver la dotation de plus de 80% des collectivités. Un bouclier tarifaire bénéficiant à près de 28000 communes et un « amortisseur électricité » sont mis en place pour réduire la facture d’électricité des collectivités territoriales. Le dispositif de filet de sécurité mis en place en 2022 est renforcé et reconduit en 2023 pour aider de manière ciblée les collectivités qui en ont le plus besoin à honorer leurs factures d’énergie, qu’il s’agisse du gaz ou de l’électricité. Au total, le Gouvernement permet à 100% des collectivités de bénéficier d'un soutien de l'État à travers un effort inédit de 5 Mds€ face à cette situation exceptionnelle.Après plus de vingt années de baisse, le budget pour 2023 marque la fin des suppressions de poste pour le ministère, et sur toute la durée du quinquennat. Les effectifs du ministère augmenteront même en 2023 (+ 45 ETP), signe de la mobilisation de l’Etat pour l’atteinte des objectifs en matière de transition écologique.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique, avec des crédits en hausse de 9 % pour investir dans les transports du quotidien, rénover nos logements, préserver nos ressources en eau et notre biodiversité. C’est le budget d’une nouvelle méthode également : avec le fonds vert, nous traduisons notre conviction que le soutien aux territoires sera la condition de notre réussite. »Pour Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports : « Avec le budget 2023, nous renforçons notre investissement dans les transports du quotidien, afin de concilier nos grands objectifs : le pouvoir d’achat, la sobriété énergétique et la transition écologique. Ces financements s’ajoutent aux investissements prévus dans le rapport du COI en janvier. Ils montrent notre détermination et engagement pour les transports du quotidien et nos objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre. »Pour Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : « Le budget 2023 conforte l’ambition d’un parcours résidentiel adapté aux besoins de chacun, de l’insertion par le logement au bien vieillir chez soi, dans tous les territoires, et notamment les quartiers en politique de la ville. Il permet de poursuivre l’effort en matière de rénovation énergétique avec l’objectif présidentiel de 700.000 rénovations par an. C’est enfin un budget jamais atteint pour l’hébergement d’urgence avec 198.000 places et l’ambition d’un accompagnement des plus fragiles vers un logement pérenne grâce au second plan quinquennal, logement d’abord. »Pour Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité : « Le budget 2023 est celui du soutien massif apporté aux collectivités territoriales, et c’est donc un budget de progrès pour la cohésion de nos territoires. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement (DGF) augmentera et des moyens exceptionnels seront mis en place pour soutenir toutes les collectivités face à la hausse des prix de l’énergie et préserver l’investissement public local dont nous avons besoin ! »Pour Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie : « Parce que le climat et la biodiversité sont indissociables, le budget 2023, en lien avec le déploiement de la planification écologique, porte un effort exceptionnel en matière de biodiversité : ce sont 150 M€ qui nous permettront de protéger les milieux. Ce budget 2023 nous permettra également de mieux préserver nos ressources en eau et de prévenir les risques naturels au plus proche des territoires. »
Il y a 2 ans et 175 jours

Les bons conseils pour gérer son entreprise avec Entreprendre.Service-Public.fr

Tout savoir sur la protection sociale de l'entrepreneur individuelEn tant qu'entrepreneur individuel, vous pouvez bénéficier d'une protection sociale en payant des cotisations sociales. Cette protection comprend des droits à l'assurance maladie, l'assurance maternité/paternité, la retraite. En savoir plus.Modification des statuts de la sociétéLes statuts ont vocation à organiser le fonctionnement de la société en définissant l'ensemble des règles qui régissent les rapports entre les associés et à l'égard des tiers. Ils sont rédigés dès la création de la société et peuvent être modifiés en cours de route. Les formalités à accomplir diffèrent selon la forme sociale de la société. Le point avec Entreprendre.Service-Public.fr Augmenter le capital social de la sociétéLe capital social n'est pas figé. Que ce soit pour intégrer de nouveaux associés, améliorer sa situation financière ou renforcer sa crédibilité, une société peut réaliser une augmentation de capital social. Les démarches à accomplir varient selon la forme juridique de la société (SARL/EURL, SA ou SAS/SASU). Tout savoir ici. Changer la forme juridique de la sociétéChanger la forme juridique de votre société implique de respecter des conditions et formalités qui dépendent à la fois de sa forme juridique d'origine et de la nouvelle forme juridique visée. Consulter la fiche. Tout ce qu'il faut savoir sur la fiscalité d'un micro-entrepreneurSi vous êtes micro-entrepreneur, vous avez la possibilité de bénéficier d'allègements fiscaux et de crédits d'impôt. Se renseigner ici. Arnaque au paiement des cotisations : restez vigilant !À la suite d'une hausse du nombre de fraudes au paiement des cotisations, l'Urssaf alerte sur les bons réflexes à adopter si vous êtes victime d'une tentative de fraude. Plus d’informations. Procédure et formalités d'embauche d'un salariéLors de l'embauche d'un salarié, quelles que soient la nature et la durée du contrat, l'employeur doit respecter différentes formalités obligatoires dont la déclaration préalable à l'embauche (DPAE). Des formalités spécifiques supplémentaires sont prévues pour le recrutement de certaines catégories de salariés. À découvrir sur Entreprendre.Service-Public.fr Prêt de main-d'œuvre entre entreprisesPour pallier aux difficultés de recrutement dans certains secteurs en tension ou pour éviter le chômage partiel en cas de baisse d'activité, une entreprise peut avoir recours au prêt de main-d'œuvre. L'employeur met alors des salariés à la disposition d'une autre entreprise utilisatrice pendant une durée déterminée. Tout savoir Mode de règlement privé d'un litige : arbitrageToute entreprise peut recourir à l'arbitrage pour régler un litige provenant d'une transaction commerciale. L'entreprise renonce alors à passer par les tribunaux étatiques et choisit la justice privée. Ce choix nécessite l'existence d'un accord des parties au litige. L'arbitrage a un coût parfois élevé mais est confidentiel et rapide. L'arbitrage est notamment utilisé dans les domaines de la distribution et de la franchise. Le sujet de l'arbitrage international n'est pas traité dans cette page. Entreprendre.Service-Public.fr vous explique.
Il y a 2 ans et 175 jours

7 choses à savoir avant d'investir dans un programme immobilier

Investir dans l'immobilier neuf présente de nombreux bénéfices mais peut sembler difficile au premier abord. Pourtant les avantages sont nombreux et les projets ne manquent pas dans lesquels investir comme par exemple ce programme immobilier neuf à Tours. La sécurité de votre investissement Au contraire de l'immobilier ancien qui nécessite souvent des travaux de rénovation coûteux, l'immobilier neuf bénéficie des dernières avancées en terme d'isolation et d'une conception réfléchie pour une performance énergétique optimale. Autre différence majeure avec l'immobilier ancien, vous bénéficiez de la garantie Constructeur. En effet, en cas d'un éventuel défaut de construction ou d'un vice caché, les charges et les démarches sont prises en charge par le promoteur pendant plusieurs années. Ainsi, pas de stress supplémentaire pour vous ! Les avantages fiscaux Investir dans du neuf représente toujours une importante dépense mais celle-ci sera toujours plus intéressante que dans de l'immobilier ancien. En misant sur l'immobilier neuf, vous pouvez bénéficier d'une défiscalisation partielle de votre achat grâce au dispositif Pinel. Depuis 2014 ce dispositif permet d'avoir une déduction fiscale allant de 12 à 21% du prix du logement, pour une durée de mise en location minimum de 6, 9 ou 12 ans. Dans le cas des meublés et des loueurs meublés non professionnels, la loi Censi-Bouvard permet également de récupérer la TVA immobilière ainsi que de bénéficier d'une réduction d'impôts à hauteur de 11% du montant de l'investissement pendant 9 ans de mise en location. Si vous souhaitez toutefois investir hors d'une zone Pinel (zones tendues) ou que vous comptez habiter le logement dans lequel vous investissez, il est tout à fait possible de le faire mais vous ne bénéficierez pas d'autant d'avantages fiscaux. Un patrimoine durable Étant donné que l'humain aura toujours besoin de se loger, il n'y a pas de crainte à avoir que l'immobilier disparaisse un jour. Investir dans l'immobilier neuf représente donc une valeur sûre et la garantie d'un patrimoine qui va durer dans le temps. L'immobilier ancien peut réserver des mauvaises surprises après quelques années pour un propriétaire. L'immobilier est une valeur refuge, elle est stable et à tendance haussière. Avec les garanties mentionnées précédemment et la stabilité de l'immobilier, vous pouvez être serein dans votre investissement. Investir à crédit Il est possible d'investir à crédit dans du neuf avec un prêt immobilier. Celui-ci permet d'emprunter la somme nécessaire et de rembourser tout ou partie des mensualités avec les loyers. L'un des deux avantages de cette méthode est de fournir un effort d'épargne raisonnable tout en disposant au final d'un patrimoine immobilier. L'autre est de pouvoir vous permettre une acquisition plus importante qu'en puisant dans votre épargne personnelle via l'effet de levier du crédit. La rente locative Si malgré tout vous souhaitez vous assurer de la rentabilité de votre projet, il est possible de louer votre bien. Une fois votre crédit immobilier remboursé, vous percevrez des loyers bruts pouvant profiter d'un abattement de 30% ou de 50% pour les loueurs en meublé non professionnels. Vous limitez donc votre imposition sur les revenus fonciers. Une facture énergétique et écologique attrayante En choisissant l'immobilier neuf, vous vous assurez d'avoir un bien conforme aux dernières normes écologiques. Dans le contexte actuelle de crise énergétique, ces nouvelles constructions bénéficiant de meilleures isolations et donc de moins de déperditions de chaleur. Elles sont donc un moyen d'alléger la facture et de s'inscrire dans une démarche environnementale ce qui ne manquera pas d'attirer de potentiels locataires fuyant des passoires énergétiques. Alléger les frais de notaires Les frais de notaires sont à ajouter au prix de vente du bien immobilier que vous ciblez. Que ce soit de l'ancien ou du neuf, ils servent à couvrir le coût des démarches administratives, la rémunération de l'office national et les taxes ou impôts . En revanche, l'immobilier neuf profite d'avantages financiers concernant les frais de notaires, en plus d'un prix d'achat généralement plus bas. Ces frais sont réduits pour l'achat d'un bien neuf et représentent 2 à 3% du prix d'achat par rapport à 7 à 8% pour l'ancien.
Il y a 2 ans et 175 jours

Le remboursement des PGE accordés aux entreprises a démarré laissant craindre des difficultés en 2023

Entre mars 2020 et juin 2022, près de 700.000 PGE ont été accordés par les banques pour un montant total dépassant 143 milliards d'euros.Ces prêts ont permis à de nombreuses entreprises de tenir le coup pendant la pandémie et de renflouer leur trésorerie à des conditions avantageuses, leur taux d'intérêt ne dépassant pas 2,5%, garantie de l'Etat comprise.Dès 2021, 45% des PGE ont commencé à être remboursés, et une grosse vague d'entreprises devaient entamer le paiement de leurs échéances à partir du printemps 2022 (plus de 200.000 PGE), a indiqué à l'AFP le médiateur national du crédit à la Banque de France, Frédéric Visnovsky.En cas de défaut de l'emprunteur, l'Etat garantit aux banques un remboursement de 90% pour les TPE, PME et ETI.Au total, les PGE représentent près de 11% de l'encours total du crédit bancaire aux entreprises.Pressées par le gouvernement d'accorder ces prêts rapidement, au moment du premier confinement au printemps 2020, les banques ont-elles été peu regardantes dans l'attribution de ces crédits, au regard du faible risque encouru?Le risque de défaut n'était pas considéré comme élevé au départ: il avait été estimé à l'origine à 5,1% des PGE contractés, puis revu à la baisse en 2021 à 3,1% avec le rebond de l'activité, avant d'être réévalué en hausse cet été à 4,6%, rappelle Frédéric Visnovsky. Selon lui, ce chiffre pourrait encore augmenter, "mais pas de manière significative".Pour l'heure, les banques ne semblent pas inquiètes."Nous constatons à date un taux de défaut en montant d'impayés extrêmement minime (de l'ordre de 0,07%)", a répondu à l'AFP le groupe BPCE, qui a accordé 228.000 PGE pour 35 milliards d'euros.Pour la Société Générale, "les prêts garantis par l'Etat continuent de s'amortir progressivement et le taux de défaut associé reste limité".Les difficultés, à venir en 2023Du côté des entreprises, l'heure des difficultés n'a pas encore sonné. Le retournement de conjoncture "ne se matérialise pas encore aujourd'hui, ni dans les trésoreries de manière effective, ni dans les demandes de médiation classiques, ni dans les demandes de restructuration de PGE", constate le médiateur du crédit.Mais à Bercy, le Comité interministériel de restructuration industriel (Ciri), dont la tâche est d'aider les entreprises en difficultés d'au moins 400 salariés, note un accroissement "significatif" de ses interventions."Sur une cinquantaine de dossiers traités actuellement au Ciri, jusqu'à la moitié sont concernés par une restructuration de PGE", qui se fait dans le cadre d'un étalement d'un dette plus large, selon une source au sein du ministère, qui ne publie pas les noms des entreprises concernées.Un seul cas est devenu public, celui du groupe touristique Pierre & Vacances, qui a vu son PGE converti en capital pour plus de 200 millions d'euros acquis par les banques.Même dans une telle opération, l'Etat refuse de faire une croix sur sa créance. "Quand les banques vendront leurs titres, elles reverseront sa quote-part à l'Etat" au titre du PGE, précise la source au ministère.En revanche, si une entreprise est liquidée, il y a très peu de chances que l'Etat récupère sa garantie car le remboursement du PGE passe après le paiement des salaires et des dettes sociales et fiscales.Or les défaillances d'entreprises, qui ont fortement diminué durant la crise sanitaire, repartent à la hausse."La situation va se compliquer en 2023 avec le coût de l'énergie" et - suite à la relance des procédures de recouvrement fin août - avec la reprise des assignations en justice de l'Urssaf pour non-paiement par les entreprises des cotisations sociales et fiscales, anticipe Frédéric Visnovsky, qui s'attend à voir augmenter le nombre de saisines de la médiation du crédit.Les deux secteurs les plus fragilisés sont la construction qui "centralise tous les problèmes, de recrutement, d'approvisionnement, de facturation" et l'hébergement-restauration, selon le médiateur du crédit.
Il y a 2 ans et 175 jours

FFB : Coup de froid sur le logement neuf

Olivier Salleron, président de la FFB, ne prévoit pas une bonne année 2023… [©ACPresse] Ce mardi 13 décembre 2022, la FFB a tenu sa traditionnelle conférence de presse annuelle, pour dresser le bilan de l’année écoulée et donner ses perspectives pour 2023. « Malgré le ciel de traîne de la Covid-19 et le déclenchement de la guerre en Ukraine, l’année 2022 ressort comme une bonne période, en termes d’activité pour le bâtiment », explique Olivier Salleron, président de la FFB. En effet, malgré un ralentissement, la Fédération prévoit tout de même une année 2022 en croissance. « Au global, la production du bâtiment s’inscrira, hors effet prix, dans une hausse de 3,7 % en 2022. Même si c’est un peu moins que les 4,3 % initialement prévus en fin d’année dernière… » Du côté des emplois, « le secteur progressera de 15 000 postes en 2022, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein. Après intégration des artisans non-salariés, le bâtiment comptera donc 94 000 actifs de plus qu’en mars 2020 ». Pour le détail, le segment amélioration-entretien aura augmenté de + 2,1 %, soit son niveau d’avant-crise, et de + 5,7 % pour le neuf. Sérieux coup de froid sur le logement neuf Pour ses perspectives 2023, la Fédération décrit un secteur du BTP sur deux autoroutes différentes. Pour les bonnes nouvelles, il faut regarder du côté de l’amélioration-entretien, boostée par la rénovation énergétique. Lire aussi : Bilan des “24 h du Bâtiment” « Pour ce secteur, la FFB s’attend à une progression assez rapide de la rénovation énergétique, à + 2,6 %. Elle sera tirée par MaPrimeRénov’, par un marché des CEE qui s’est redressé. Mais aussi par  le retour du crédit d’impôt pour la rénovation des locaux des TEP-PME et le plan de rénovation des écoles annoncé par le Président de la République lors des “24 h du Bâtiment”. Sans compter le contexte plus favorable aux économies d’énergie. Cette évolution positive se trouverait toutefois contrebalancée par une baisse des travaux non énergétiques, dans un environnement incitant à la prudence. » Des mises en chantier en fort recul Les mauvaises nouvelles viennent du logement neuf. « Le recul des permis de construire se transformerait en effondrement de 21,3 % en 2023. De fait, alors que les ventes reculaient de plus de 30 % dans l’individuel et de près de 15 % dans le collectif en 2022, l’environnement retenu ne permet pas d’envisager une compensation en 2023 », reprend Olivier Salleron. Et de poursuivre : «  L’impact sur les logements mis en chantier s’observerait immédiatement, avec un repli global de 8,6 %, et même de 13,1 % dans l’individuel. Compte tenu des délais de production et du niveau actuel des carnets de commandes, soit un peu plus de 7 mois en moyenne, l’activité associée ne reculerait cependant “que” de 2,6 %. » Un appel à l’aide au gouvernement par la FFB Pas mieux pour le résidentiel neuf qui s’infléchirait à – 0,8 %. « Au global, malgré l’entrée dans la crise du logement neuf, la production bâtiment s’afficherait en petite hausse de 0,7 % en 2023. Ceci, hors effet prix, soit encore 0,8 % en deçà du niveau de 2019. Il faut aussi signaler que la crise du logement neuf pourrait s’installer dans le temps, suite à la chute des permis prévue pour l’année prochaine. » Lire aussi : La FFB revoit à la baisse ses prévisions pour 2023 Cette crise du logement neuf s’expliquerait par plusieurs effets structurels. Telle, la hausse des coûts de construction, avec pour source la crise des matériaux. Tels, l’inflation et le surcoût de la RE 2020. Tel, le difficile accès au crédit des primo-accédants, la FFB évoquant un taux de refus de crédit actuel établi à 60 %. C’est pourquoi la Fédération appeler au rétablissement du PTZ à 40 % dans le neuf pour les zones B2 et C. Tout comme la mise en place d’un crédit d’impôt absorbant le surcoût de la RE 2020. Ou encore, le maintien du dispositif Pinel et un assouplissement du Zéro Artificialisation Nette (ZAN). Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 175 jours

Knauf renforce sa relation clients avec toujours plus de services et de digitalisation

En France, le Groupe est présent via sa filiale Knauf France depuis 1984, qui s’impose aujourd’hui comme le leader français du PSE (Polystyrène Expansé) pour le bâtiment mais également comme l’unique producteur tricolore de laine de bois.A travers son Offre Globale - plaques de plâtre, panneaux isolants en polystyrène expansé, polyuréthane, laine de bois et fibres biosourcées - Knauf répond à l’ensemble des besoins des acteurs du bâtiment pour l’aménagement intérieur et l’isolation des bâtiments.Point conjoncturel, bilan 2022 et perspectives 2023Après une année 2021 de reprise très soutenue, l’exercice 2022 a été marqué par la demande de travaux en aménagement intérieur, plâtrerie et isolation, même si ceux-ci ont quelque peu fléchi au cours du second trimestre.Si la croissance du marché de la plaque de plâtre, cloisons et doublages, a ralenti après une année 2021 exceptionnelle (+15%), Knauf y revendique pour sa part une année 2022 stable, en dépit des problèmes rencontrés suite à une cyber-attaque mondiale.Et Christine Muscat, Directeur Général Knauf de développer :« Notre volume d’affaires tricolore est en légère croissance pour l’ensemble de notre Offre Globale vs 2021. Les plafonds en laine de bois Knauf affichent également une belle performance, avec une progression de +5% des ventes. Il en est de même des isolants PSE Knauf pour les façades, qui revendiquent une progression de +10%. Le volume des autres solutions d’isolants Knauf est quant à lui stable par rapport à 2021 ».Et de conclure :« Outre notre Offre Globale, Knauf s’engage vers toujours plus de services et de digitalisation afin d’accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs face notamment aux défis de la RE2020 et de la décarbonation ».Concernant les perspectives générales 2023, une année sous le signe d’une forte inflation, elles s’annoncent plus difficiles que l’exercice 2022 dans le logement neuf malgré une tendance annuelle encore positive (mise en chantier de logements +2,1% dans le diffus, 12 mois glissants à la fin du T3 2021 - +8,9% en 2021).Un ralentissement s’avère donc inéluctable. Quant au non-résidentiel, après un redémarrage plus tardif, la tendance commence juste à fléchir (+5,7%). Si les carnets de commande demeurent importants, les prix de l’énergie notamment ont atteint des sommets inédits, diffusant la crise à tous les secteurs et entraînant une inflation record.Aussi, la construction neuve ne devrait pas produire de croissance et la rénovation, portée par l’efficacité énergétique, poursuivra certainement sa tendance 2022 à +3% pour devenir le secteur moteur du bâtiment.Knauf renforce ses équipes au service des maitres d’ouvrage et maitres d’œuvreKnauf s’engage toujours plus pour accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs afin de relever les défis de la RE2020 et de la décarbonation. Ainsi, 5 personnes dédiées viennent renforcer les actions de prescription déjà menées chez Knauf, pour répondre aux projets les plus ambitieux dès l’étape de conception. Sous la direction de Jean-Philippe Estner (architecte ENSAIS), Kamélia Halhali (Île-de-France Ouest / Ouest), Catherine Lillemann (Île-de-France Est / Nord), François Dassé (Sud-Ouest) Alain Boujemaaoui (Rhône-Alpes/Sud-Est) constituent la toute nouvelle équipe Prescription Knauf.Celle-ci aura pour mission d’assister efficacement tous les intervenants d’un projet dans toutes les phases d’études. Les chargés de prescription interviendront en amont, auprès des maîtres d’ouvrage, architectes, bureaux d’études et économistes, afin de leur proposer les solutions Knauf les mieux optimisées pour leurs projets. Ils seront les garants des prescriptions des systèmes d’aménagement intérieur, des gammes de plafonds acoustiques, mais aussi de l’Offre Globale Knauf. L’objectif est ainsi de répondre efficacement à toutes les sollicitations, mais aussi d’identifier les projets futurs pour lesquels les solutions Knauf sont particulièrement adaptées.De nouveaux services digitaux Knauf dédiés a la prescription et aux plaquistesDans cette logique d’accompagnement et de développement de services, Knauf étoffe son offre à destination des professionnels du bâtiment avec une nouvelle application dédiée aux architectes, bureaux d’études et économistes : Planner Suite Knauf. Cet outil constitue pour ces acteurs, un outil 3 en 1 de productivité ultime de la planification de leurs projets.Accessible comme application sur le web ou comme Plug-in BIM disponible pour Revit et ArchiCAD, Planner Suite Knauf leur permet de rechercher et insérer aisément les produits et systèmes Knauf adaptés à leurs projets d’aménagement intérieur, ainsi que toutes les spécifications pertinentes par une simple recherche ou via une configuration multicritères, avec importation possible dans la maquette BIM.En posant quelques questions simples, sa fonction de recherche donne un aperçu des produits et systèmes qui correspondent aux besoins spécifiques, comme la résistance au feu ou l’affaiblissement acoustique. Il prend également en compte d’autres facteurs, tels que la disponibilité régionale, pour garantir que seuls les produits et systèmes pertinents pour l’emplacement du projet sont recommandés - une donnée particulièrement utile pour les projets transfrontaliers. Planner Suite Knauf valide immédiatement les données relatives aux systèmes proposés avec une vérification en continu de la validité des systèmes sélectionnés, pour une maquette BIM toujours à jour.La version Plug-in BIM les alerte également s’ils utilisent des produits qui ne sont plus commercialisés et leur recommande, de manière proactive, les alternatives possibles.Planner Suite Knauf leur permettra également, dans sa prochaine version, un processus d’appel d’offres simplifié, en fournissant les textes de cahiers des charges à télécharger et est leur facilitera aussi la rédaction de leurs appels d’offres grâce au configurateur intégré (à l’aide de descriptifs types d’ouvrages). Cette nouvelle version quantifiera aussi les métrés de manière automatisée pour le DCE.Par ailleurs, Knauf s’inscrit, depuis octobre 2022, en partenaire de BiM Cloisons, une entreprise qui facilite le travail des professionnels plaquistes 2.0. Conçu par des plaquistes pour les plaquistes, BiM Cloisons.Knauf constitue en effet un outil de dernière génération permettant une mobilité sans précédent et un accès universel aux données et documents générés avec, à la clé, plus de réactivité, plus de précision et plus de productivité.Avec l’aide d’un configurateur à l’interface intuitive et au design novateur, BiM Cloisons.Knauf s’impose comme compagnon digital idéal et 360°, assurant notamment la préconisation des choix technico-économiques les plus pertinents en fonction des contraintes de chaque chantier, en comparant et variantant, en quelques clics, les ouvrages les mieux adaptés techniquement et économiquement.BiM Cloisons.Knauf offre un accès rapide à la base de données Knauf Aménagement Intérieur. Un panel qui concentre à ce jour les systèmes Knauf les plus couramment utilisés en cloisons et contre-cloisons, doublages collés et plafonds démontables et non démontables pour les logements, les ERP et le tertiaire. Notons que le périmètre est appelé à se compléter pour présenter l’intégralité des solutions Knauf en Aménagement Intérieur.BiM Cloisons.Knauf s’adapte à toutes les phases de chantier, BIM ou non. Il assure un démarrage rapide des projets Revit® sous gabarits BIM Cloisons, afin de générer rapidement les métrés, les devis, les dossiers techniques et plans de repérage. Il s’impose également comme véritable atout concurrentiel grâce aux vues 3D dotées d’un niveau de détail très élevé.Enfin, en automatisant les processus de gestion, en générant en un clic tous les documents de gestion indispensables, BiM Cloisons.Knauf assure également la maîtrise des budgets et des évolutions, grâce à une mise à jour instantanée de toutes les données, supprimant ainsi les tâches redondantes et les saisies inutiles.BiM Cloisons.Knauf est donc un outil complet et polyvalent qui facilite le travail des plaquistes 2.0.Knauf : une longue tradition du biosourcéL’usine Knauf Fibre, qui vient de fêter cette année son 100ème anniversaire, constitue l’incarnation parfaite d’une longue tradition du biosourcé. Site certifié chaîne de contrôle PEFC, elle est la seule unité industrielle française de production de laine de bois. En 2021, elle a réalisé quelque 2,5 millions de m2 de panneaux monolithes et composites dédiés à l’isolation en sous-face de dalles (gamme Knauf Fibra®) et à l’isolation acoustique des plafonds et murs (gamme Organic).Dans une démarche d’éco-conception, la R&D Knauf est parvenue à encore augmenter le pourcentage de matériaux biosourcés en optimisant la composition des produits et leur procédé de fabrication. Ces améliorations ont permis de réduire les impacts de réchauffement climatique (total équivalent CO2) pour l’ensemble du cycle de vie des produits. Les FDES des produits concernés ont ensuite été recalculées, mises à jour et revérifiées par une tierce partie. Elles sont disponibles sur knauf.fr et sur la base INIES, ce qui favorise leur utilisation pour la construction bas carbone, notamment la RE2020.Et Knauf va encore plus loin. Dans la même lignée, afin d’apporter toujours plus de garanties aux concepteurs de bâtiments, Knauf s’est récemment rapproché de Karibati, expert du bâtiment biosourcé, pour certifier les produits Organic et Knauf Fibra® éligibles au label « Produit Biosourcé - Filière Française ».Une labellisation qui permet d’ailleurs aux maîtres d’ouvrages de bénéficier de « points » ou de « crédits » supplémentaires dans le cadre de certifications environnementales de chantier type « LEED » ou « BREEAM », ou encore de valoriser la quantité de bois utilisée dans les certifications d’ouvrage, par exemple pour les projets de construction ou de rénovation labélisés « Bâtiment Biosourcé » ou « BBCA » (Bâtiment Bas Carbone).Les produits Knauf concernés* (panneaux mono-composants, 100% laine de bois, certains complexes isolants mixant laine de bois, PSE et/ou laine de roche) deviennent ainsi les seuls produits en France à justifier de cette labellisation Karibati dans leurs catégories respectives : Knauf Fibra® pour l’isolation des sous-faces de dalles des logements collectifs, bâtiments tertiaires et ERP, les dalles Organic pour les parements intérieurs acoustiques et décoratifs. Notons que ce certificat « Produit Biosourcé et Filière Française » peut être librement téléchargé sur knauf.fr et que cette labellisation positionne sans équivoque les gammes Organic et Knauf Fibra® sélectionnées comme des « solutions biosourcées » pouvant ainsi pleinement répondre aux référentiels d’éco-construction comme le « Guide des matériaux biosourcés et commande publique » d’avril 2020.ThermaSoft® natura !Avec le lancement de la nouvelle solution d’isolation intérieure Knauf ThermaSoft® natura en début d’année, Knauf confirmait sa volonté d’élargir ses propositions d’isolants biosourcés. Si la période de référencement s’est avérée particulièrement longue, les retours terrain sont très positifs de la part des installateurs concernant les qualités du produit. Depuis août, la montée en puissance est exponentielle et devrait atteindre 300 000 m² vendus en 2022.
Il y a 2 ans et 176 jours

Vers une crise du logement neuf en 2023 ?

Malgré le ciel de traine de la Covid-19 et le déclenchement de la guerre en Ukraine, 2022 ressort comme une bonne année en termes d'activité pour le bâtiment.Les permis de construire dans le logement neuf s'inscriront en hausse de 3,1% en 2022, ce qui masque une envolée de 11,7% dans le collectif et un recul de 7,1% dans l'individuel. La FFB table toutefois sur une baisse de 1,9% des logements commencés en 2022, à 394 000 unités. De fait, après une première moitié d'année portée par la dynamique de 2021 et les anticipations de l'entrée en vigueur de la RE2020, la seconde souffrira de la dégradation de la situation générale. Au global, grâce à cet assez bon début d'année, singulièrement dans l'individuel, la production en volume des entreprises affichera une hausse de 5,1% en 2022.Après deux années de marasme, le non résidentiel neuf connaitra enfin un rebond d'activité. De fait, les surfaces autorisées et commencés ressortiront en hausses respectives de 6,2% et 4,9% en 2022. Les bâtiments industriels (y compris locaux logistiques), les locaux commerciaux et les bureaux afficheront les plus fortes progressions. Pour les deux premiers segments, les surfaces mises en chantier progresseront de 15,6% et 13,1% ; les surfaces autorisées de 6,9% et 28,2%. Pour les bureaux, l'inflexion s'avère plus récente et ne concernera que les permis, en hausse de 18,5%, alors que les surfaces commencées reculeront encore de 7,5%. Hors effet prix, l'activité en non résidentiel neuf progressera de 6,6% en 2022.Quant à l'amélioration-entretien, l'année s'avère en demi-teinte. La FFB retient une hausse de chiffre d'affaires de 2,1%, mais espérait beaucoup plus. Le contexte général, mais surtout la crise du marché des CEE et la fin prématurée du crédit d'impôt en faveur de la rénovation énergétique des locaux des TPE-PME sont venus contrebalancer l'essor de MaPrimeRénov' et les effets du plan de relance en termes de rénovation des bâtiments d'État.Au global, la production du bâtiment s'inscrira, hors effet prix, en hausse de 3,7% en 2022. C'est un peu moins que les 4,3% initialement prévus en fin d'année dernière et le niveau d'activité d'avant-crise sanitaire reste à atteindre.L'emploi dans le secteur progressera de 15 000 postes en 2022, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein. Après intégration des artisans non salariés, le bâtiment comptera donc 94 000 actifs de plus qu'en mars 2020.Il en découle une baisse de productivité en tendance, due pour une large part à la désorganisation des chantiers née de la pandémie, puis des difficultés d'approvisionnement. Elle se traduit aussi en choc sur les trésoreries, donc en fragilisation des entreprises, alors que le remboursement des PGE a commencé.L'amorce d'une crise du neuf en 2023La FFB retient un PIB en modeste croissance de 0,4% en 2023. Sous l'hypothèse d'absence de nouvel affolement des prix de l'énergie, l'inflation se tasserait au second semestre, la ramenant à 4,3% en moyenne annuelle. Le marché du crédit resterait toutefois sous tension, avec des taux d'intérêts à l'immobilier un peu au-delà de 3% en moyenne sur l'année, un taux d'usure et des règles du HCSF continuant à mordre, et enfin une prudence renforcée des établissements de crédit face à une situation européenne et mondiale assez incertaine.Le recul des permis de logements se transformerait alors en effondrement de 21,3% en 2023. De fait, alors que les ventes reculaient de plus de 30% dans l'individuel et de près de 15% dans le collectif en 2022, l'environnement retenu ne permet pas d'envisager une compensation en 2023. L'impact sur les logements mis en chantier s'observerait immédiatement, avec un repli global de 8,6%, et même de 13,1% dans l'individuel. Compte tenu des délais de production et du niveau actuel des carnets de commandes, soit un peu plus de 7 mois en moyenne toutes tailles d'entreprises, tous territoires et tous métiers confondus, l'activité associée ne reculerait cependant « que » de 2,6%.Dans le non résidentiel neuf, les surfaces autorisées s'infléchiraient, à -0,8%. La baisse se révèlerait plus nette encore pour les bâtiments administratifs, à -2,5%, les collectivités locales privilégiant la rénovation du parc existant. Néanmoins, la dynamique des permis relevée en 2022 porterait les mises en chantier de 2023, qui s'afficheraient en hausse de 2,7%. La production ressortirait alors en hausse de 1,7%.Pour l'amélioration-entretien, la FFB s'attend à une progression assez rapide de la rénovation énergétique, à +2,6%. Elle sera tirée par MaPrimeRénov', un marché des CEE qui s'est redressé, le retour du crédit d'impôt pour la rénovation des locaux des TEP-PME, le plan de rénovation des écoles annoncé par le Président de la République lors des « 24h du bâtiment » et un contexte plus favorable aux économies d'énergie. Cette évolution favorable se trouverait toutefois contrebalancée par une baisse des travaux non énergétiques, dans un environnement incitant à la prudence. Ces deux composantes additionnées, l'activité en amélioration-entretien s'afficherait en hausse de 2% en 2023.Au global, malgré l'entrée dans la crise du logement neuf, la production bâtiment s'afficherait en petite hausse de 0,7% en 2023, hors effet prix, soit encore 0,8% en-deçà du niveau de 2019. Il faut aussi signaler que la crise du logement neuf pourrait s'installer dans le temps, suite à la chute des permis prévue pour l'année prochaine.Compte tenu du surplomb passé de l'emploi sur l'activité, les effectifs se stabiliseraient en 2023, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein. D'autant plus que les difficultés de recrutement s'intensifieraient.Reste la question de l'évolution de la sinistralité dans le bâtiment, largement conditionnée par celle des coûts supportés par les entreprises, à nouveau orientés en forte hausse.Assurance chômage, les pistes de la réformeConcernant le régime d'assurance chômage, la FFB soutient les pistes de réforme en cours. Le dispositif d'indemnisation français ressort bien plus favorable que beaucoup de systèmes étrangers si l'on prend en compte le niveau et la durée d'indemnisation, et c'est tant mieux. Néanmoins des réformes sont indispensables. Le déficit de notre régime de retraite atteint 64 Md€ à fin 2021 et le taux de chômage reste à 7,3%, alors que dans la plupart des secteurs, les entreprises éprouvent de grandes difficultés à recruter.Nous soutenons ainsi la réduction des durées d'indemnisation de 25% lorsque le marché du travail est porteur et permet un retour à l'emploi plus aisé. Il est en revanche justifié de maintenir la durée d'indemnisation si la conjoncture s'avère moins propice à retrouver un travail. Cet effet contracyclique permettra de conserver un équilibre entre protection des demandeurs d'emploi et incitation à reprendre un emploi visant à permettre une réduction des difficultés de recrutement.Nous sommes également favorables au fait d'assimiler un « abandon de poste » à une démission et donc à ne pas permettre l'indemnisation, mais aussi au fait de supprimer l'accès aux allocations chômage en cas de refus réitérés d'un CDI à la suite d'un CDD ou d'un contrat d'intérim sur le même poste, au cours des douze derniers mois.Projet de loi « Asile et Immigration »Enfin, la FFB suit de près le projet de loi « Asile et immigration ».Compte tenu des déclarations récentes de plusieurs ministres, ainsi que des éléments à notre disposition, un titre de séjour « métier en tension » semble envisagé. La FFB prend acte de cette orientation, notre profession étant très créatrice d'emplois. Il resterait toutefois nécessaire de distinguer le cas d'une personne qui exerçait une activité professionnelle en situation régulière et n'a pas vu son titre de séjour renouvelé de celui d'une personne ayant toujours été en situation irrégulière.La Fédération souhaite que l'apprentissage du français ne soit pas financé par les seules entreprises, alors que celles-ci contribuent déjà largement aux différents dispositifs de formation professionnelle.Il est également indispensable de s'assurer que les personnes pouvant bénéficier d'un titre de séjour « métier en tension » aient les compétences requises pour travailler sur les chantiers ; le simple fait d'intervenir sur un chantier en situation irrégulière ne saurait l'assurer.De plus, la FFB rappelle sa proposition, portée lors des Assises du BTP, de limiter la sous-traitance en cascade à deux ou trois niveaux. Au-delà, en effet, la multiplication des intervenants peut favoriser en bout de chaîne des situations de travail illégal.La Fédération renouvelle également sa demande d'un contrôle accru des chantiers, notamment en soirée et pendant les week-ends. La Carte BTP mise en place depuis plusieurs années, à l'instigation de la profession, facilite ce contrôle. Tous les salariés qui « accomplissent, dirigent ou organisent, même à titre occasionnel, secondaire ou accessoire » des travaux de bâtiment ou des travaux publics doivent l'avoir en leur possession.Enfin, il serait important de répondre, dans le projet de loi, à la problématique du droit au séjour des jeunes étrangers ayant bénéficié d'un contrat d'apprentissage et justifiant d'une embauche à leur majorité, mesure portée par la FFB lors des élections législatives de juin 2022.
Il y a 2 ans et 176 jours

Sortir de l’impasse du logement (pourquoi cela peut ne pas être qu’un vœu pieux)

Il n’y a toutefois aucune fatalité à être parmi les plus mauvais élèves des pays comparables. Plus personne n’est dupe des déclarations d’intention qui inlassablement font long feu. Des solutions existent. Mais les mettre en œuvre exige de changer de paradigme. Sommes-nous prêts à enfin préférer la priorité à l’urgence ?La réalité actuelle : un marché de l’immobilier inadapté, déséquilibré et inabordable pour les générations montantesEn l’espace de deux générations, soit 40 ans, le prix du m2 de l’immobilier résidentiel a été multiplié par 10 dans les zones tendues alors que l’inflation générale des prix n’a été que de x 3,5 et celle du SMIC de x 4. Depuis 40 ans, le pouvoir d’achat des salaires n’a donc que faiblement progressé par rapport à l’inflation alors que le rendement du capital a été très important : la valeur des actions, indice MSCI global dividendes réinvestis, a été multipliée par 33, soit 10 fois plus que l’inflation. En France, en complément de la retraite par répartition, l’épargne a été très majoritairement investie dans le logement plutôt que dans le financement des entreprises, contribuant au fait que les entreprises du CAC40 sont aujourd’hui détenues à plus de 40 % par des capitaux étrangers.Les inégalités liées au logement ont ainsi très fortement augmenté : inégalités sociales entre locataires et propriétaires, géographiques entre les zones tendues et les autres, générationnelles, les jeunes générations étant de facto les plus touchées par la hausse du coût du logement.Au total, on comprend bien qu’à partir du moment où l’inflation immobilière est très supérieure à celle des revenus (alors que l’usage est le même), le système, soutenu par la baisse des taux d’intérêt, ne fonctionne plus.Un manque d’anticipation et de vision de long termeComment en sommes-nous arrivés là ? Des facteurs explicatifs sont à trouver tant dans la démographie et l’évolution des modes de vie que dans les politiques menées depuis au moins 40 ans. Il a manqué de vision globale sur un horizon de temps long.Bien entendu, avec le recul, il est toujours plus facile de dire qu’il fallait construire plus. Il y a toutefois bien eu une mauvaise anticipation du besoin de logements : quand la démographie n’augmentait que de 0,8 % par an, le besoin en logements, lui, augmentait de 1,1 % sous l’effet d’un triple phénomène :L’allongement de la durée de la vie, qui a pour conséquence d’abord le fait de réduire le nombre de logements sur le marché, mais ensuite le fait de désynchroniser le moment où les enfants héritent et celui où ils auraient le plus besoin d’un apport en capital, généralement quand eux-mêmes ont des enfants. Aujourd’hui, les enfants héritent bien souvent à un âge où leurs propres enfants quittent le foyer familial.La baisse continue du nombre de personnes par logement depuis 20 ans consécutif à l’évolution des modes de vie et notamment au phénomène de décohabitation.L’accélération de la métropolisation (5 millions d’habitants en banlieue parisienne en 1960 contre 10 millions aujourd’hui) qui a pris en France une forme particulière avec le mot d’ordre des années 1970 : « on n’a pas de pétrole, on a des idées » qui s’est traduit territorialement par le mot d’ordre particulièrement vrai dans la région capitale : « on n’a pas d’usines, on a des bureaux ».Si l’on retrouve dans la plupart des pays, notamment occidentaux, des phénomènes similaires, force est de constater que les réponses – et les résultats – divergent dans leur nature et leur impact : la France fait ainsi partie des plus mauvais élèves avec une croissance des inégalités et une pénurie de logements parmi les plus fortes dans les pays développés.Une nette préférence accordée au bureau sur le logementLes principales politiques publiques ont eu comme effet de favoriser de manière excessive la construction de bureaux sur celle de logements : la décentralisation des politiques immobilières (PLU et PC) n’incite pas les municipalités à autoriser la construction de logements ; la provenance des recettes fiscales conduit les municipalités à considérer le logement et l’accueil de nouveaux résidents comme un coût (construction de logements, d’infrastructures, d’équipements et dépenses de services publics) ; des politiques de soutien conjoncturelles ou de socialisation du logement qui ont leur efficacité à court terme mais repoussent en fait le problème et ne font que l’aggraver ; un mode de financement de l’acquisition inflationniste en période de baisse des taux d’intérêt qui permettait d’allonger la durée de l’emprunt, à mensualité de remboursement identique, l’acquéreur pouvant acheter plus cher la même surface.Ce malthusianisme involontaire de la construction de logements se traduit par une hausse des prix quasiment continue depuis 40 ans, quelles que soient les mandatures, si bien que le logement libre n’est plus abordable. Pendant ce temps, le prix du m2 de bureau dans les centres villes est plus du double de celui du logement - une situation unique en Europe mais qui, pourtant, ne choque même pratiquement plus personne.De l’urgence à la priorité ? Do(n’t) look upParadoxalement c’est quand, au milieu des années 1990 avec les accords de Kyoto, les États ont déclaré que le climat était une priorité … qu’ils ont aussi collectivement décidé que (pour les pays de l’Union Européenne), le déficit budgétaire ne devait pas dépasser 3 % du PIB et la dette publique / PIB 60 %... autrement dit que les Etats seraient supplétifs et laisseraient au secteur privé la charge d’investir pour épargner la planète… ce qu’il n’a pas fait.On le sait bien, l’humanité a une préférence naturelle pour le présent et son action, qu’elle soit politique ou économique, est ainsi largement conditionnée par l’urgence. Ce faisant, la priorité passe au second plan… D’ailleurs il y a toujours mille bonnes raisons de nier les faits : protéger des intérêts, son mode de vie, son équilibre psychique, l’ordre social… Pourtant il arrive que la priorité devienne elle-même urgente, c’est-à-dire perceptible sur un horizon de temps où nous nous sentons affectés. C’est le cas aujourd’hui. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un changement climatique sera perceptible à l’échelle d’une vie.Ramener la COP à la maisonPour nos villes, cela signifie très concrètement la nécessité de mener des actions d’adaptation au changement climatique. Dans les 30 ans qui viennent, Paris aura le climat de Marseille… mais sans la mer ni le mistral, sans les tuiles mais avec le zinc et avec des espaces publics majoritairement minéraux. Sans travaux d’adaptation, dont l’ampleur est certes considérable, les villes perdront une part majeure de leur attractivité. Face à cet enjeu, l’impréparation domine. Bien sûr, des investissements importants sur la mitigation (la réduction des émissions de CO2) ont lieu depuis une dizaine d’années. C’est une étape essentielle du plan d’actions. Mais il fera quand même chaud : ne pas obliger un propriétaire à faire les travaux si son DPE n’est pas bon ne va pas rendre pour autant vivable son domicile ! Et au total, les investissements à réaliser ne sont pas à la hauteur des moyens d’un grand nombre de propriétaires. Et malheureusement nous n’avons pas réalisé ces investissements lorsque les taux d’intérêts étaient quasiment à zéro et l’inflation nulle…L’inadaptation des modes de financement du logement face à l’enjeu climatiqueDans les années qui viennent, l’Europe n’aura probablement pas d’autre choix que d’augmenter massivement ses déficits budgétaires pour réparer toutes les insuffisances d’investissements des décennies précédentes, que ce soit pour faire face aux conséquences du changement climatique, pour le secteur de la santé, pour les dépenses militaires, pour celles dans la formation afin de retrouver des gains de productivité dans une population vieillissante… et pour rendre supportable cet endettement, il y aura une inflation supérieure au taux d’intérêt (taux d’intérêt réel négatif) accompagnée d’un soutien financier des populations les plus fragiles, l’inflation jouant son rôle d’euthanasie des rentiers.Dans ce contexte, la question du logement, de sa production et de son financement, est donc centrale. Jusqu’à aujourd’hui, la réponse française a largement reposé sur des mesures d’incitations fiscales pour relancer la construction et sociales (Aide à la Pierre - construction de logements sociaux – et aide à la personne - APL), notre système d’emprunts à taux fixe sur des durées de plus en plus longues solvabilisant une bonne partie des acquéreurs privés… tant que les taux baissaient. Mais ce système dual a clairement creusé les écarts et la France est ainsi en tête de liste des pays où l’acquisition de son logement exprimée en nombre d’années de revenus est de loin la première… et où le nombre de logements sociaux est parmi les plus importants. Par ailleurs, nous n’avons pas su, ou voulu collectivement, associer toutes les parties prenantes à la réflexion sur les impacts des changements sociodémographiques sur le logement, nous privant par là d’un débat nécessaire pour faire émerger davantage de solutions.Il est donc aujourd’hui temps de repenser en profondeur aussi bien la production que le financement du logement. L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les travaux d’adaptation au réchauffement climatique ne pourront être réalisés ni financés par nos modes de financement et de pensée actuels.Partir en guerre contre nous-mêmes. Des solutions existent, d’autres peuvent être inventéesNe plus prêter uniquement à la personne en endettant à très long terme les immeubles, transmettre partiellement son logement par anticipation, démembrer la propriété, concilier civilisation de l’usage et celle de la propriété… des réponses à l’impasse actuelle existent. Pour être mises en oeuvre, elles exigent toutefois de repenser en profondeur les relations entre les parties prenantes, comme le montrent certains exemples internationaux :1. Le Prêt Partiellement Perpétuel en Suède et HollandeDans les années 1990, pour rendre abordable le logement, la Suède et la Hollande, ont mis en place un système de Prêt Partiellement Perpétuel, l’emprunteur payant l’intégralité des intérêts de l’emprunt et ne remboursant que la moitié du capital sur une durée de 20 ans. Le capital non remboursé est attaché au bien ; il n’est remboursé que lors de la cession du bien, les intérêts sur cette fraction continuant bien évidemment d’être payés par l’emprunteur. Après avoir remboursé la moitié de son crédit, le Suédois paye toute sa vie des intérêts sur la moitié du capital initial (ce qui revient à l’équivalent d’un très très petit loyer) et, non seulement il a pu acquérir son logement, mais l’économie de remboursement de crédit qu’il réalise est investie dans son fonds de pension qui lui sert ainsi de complément de revenu lorsqu’il part à la retraite.2. Le prêt avance mutation au CanadaLe Canadien, pour faciliter une transmission anticipée du bien à ses enfants, financer ses travaux d’adaptation et de rénovation ou tout simplement compléter sa retraite, contracte un Prêt Avance Mutation (prêt viager hypothécaire) pour une fraction bien évidemment limitée de la valeur du bien. Les intérêts sont payés par l’emprunteur et le remboursement du capital emprunté se fait lors de la mutation. En France, s’il est relativement facile de s’endetter lorsqu’on est âgé en gageant son patrimoine financier (crédit lombard), il est impossible de le faire sur son bien immobilier alors même que la loi l’autorise et que la richesse des ménages en immobilier représente les 2/3 de la richesse des ménages, soit près de 8 000 milliards d’euros qui sont stérilisés dans l’économie.3. La transformation de bureaux en logements en AngleterreComment gérer l’obsolescence (3 % du stock par an) et l’inutilité des millions de m2 de bureaux vides du fait du télétravail ? La conjugaison du ZAN, qui limite l’expansion du bâti à l’horizontal, de la réduction des émissions carbone et du besoin fort en logements rend la transformation de bureaux en logements particulièrement intéressante : une construction neuve émet en effet en moyenne 2,5 fois plus qu’une réhabilitation. Comment faciliter cette transformation ? En Angleterre, post-Brexit, celle-ci ne nécessite pas, pendant une période limitée, de permis de construire mais une simple autorisation de travaux…4. La mise à disposition temporaire gratuite de logements dans des villes d’ex-Allemagne de l’EstAlors qu’elles ont subi le choc de la Réunification, de la désindustrialisation, de la perte massive de leur population et ont dû investir massivement pour rénover le parc de logements, certaines villes des Länders de l’Est n’ont pas hésité à investir, pour conserver ou attirer les jeunes, et mettre temporairement à disposition des logements gratuitement (ce que nous acceptons dans l’immobilier tertiaire, i.e. les mesures d’accompagnement). Le pari qui est fait est que les économies des ménages ainsi réalisées seront largement dépensées dans les commerces locaux et contribueront à renforcer l’attractivité.5. Le démembrement de la propriété en SuisseEn Suisse, comme dans d’autres pays, rendre abordable le logement dans le secteur libre passe par le démembrement de propriété (usufruit temporaire/ nue-propriété ou foncier/bâti) ou le co-investissement entre un acquéreur occupant le bien et un investisseur. Vendre un usage, pas seulement une propriété La voie que nous montrent ces exemples, c’est d’adapter au logement ce qui est désormais une pratique courante dans l’automobile ou la téléphonie, à savoir une civilisation mélangeant l’usage et la propriété. Qui connait le prix catalogue de sa voiture ou le vrai prix de son téléphone ? Ces industriels ont réussi à rendre leurs produits abordables et à embarquer les coûts des nouvelles technologies via des modalités de financement adaptées (alors même que les biens ont une valeur résiduelle nulle).De quand date la dernière innovation financière en matière de financement du logement (dans le secteur libre) ? Des années 1950 alors même que le logement génère un fructus considérable (loyer et valeur résiduelle résiliente). A la différence de l’automobile ou de la téléphonie, le secteur immobilier est en effet très éclaté et ce type de démarches ne peuvent se faire qu’en impliquant des acteurs tiers - investisseurs institutionnels tiers et banques – qui doivent changer leur mindset (sans pour autant renoncer à la rentabilité).Conclusion : redonner au logement sa place d’efficacité économique, une véritable révolution pour toutes les parties prenantesLe logement est l’un des enjeux majeurs des décennies à venir pour le vivre ensemble et l’adaptation au réchauffement climatique. Sa cherté actuelle peut paradoxalement être un atout pour répondre aux défis générationnels et d’investissements considérables qui devront être réalisés . Cela nécessite de considérer le logement et l’immobilier comme un actif intrinsèquement attractif et de le dissocier pour partie de la personne qui le possède ou l’utilise.Il n’existe pas de solution miracle et nous devons associer tous les acteurs du monde politique, économique et de la production de la ville, nous inspirer des meilleures pratiques existantes dans le monde, tant sur l’augmentation de l’offre que sur ses modes de financement, sans pour autant renoncer à notre modèle de solidarité qui malheureusement ne peut résoudre les multiples problématiques du logement … qui sont beaucoup plus globales.Tribune de Xavier Lépine, Président de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière et de Paris-Île-de-France Capitale Économique (Linkedin).
Il y a 2 ans et 176 jours

Hoffmann certifie et valorise ses crédits carbone avec son partenaire Inuk

 Jérôme CARON, Directeur Administratif et Financier de Hoffmann Green, présente en vidéo les principes et les enjeux des crédits carbone pour la Société   Chaillé-sous-les-Ormeaux, le 06 décembre 2022 – 18h00 CET : Hoffmann Green Cement Technologies (ISIN : FR0013451044, Mnémo : ALHGR) (« Hoffmann Green Cement » ou la « Société »), acteur industriel engagé […]
Il y a 2 ans et 177 jours

Le taux réglementé des nouveaux PEL grimpe à 2% au 1er janvier, annonce Bercy

Le ministre Bruno Le Maire "annonce la revalorisation à 2%, contre 1% aujourd'hui, des plans d'épargne logement (PEL) ouverts à partir du 1er janvier 2023", indique un communiqué de Bercy."C'est un nouveau soutien à l'épargne des Français après la hausse des taux du Livret A" à 2% depuis le 1er août, complète M. Le Maire, cité dans le communiqué.Le PEL est un produit hybride: il sert à constituer une épargne destinée à l'achat d'un bien immobilier ou à la réalisation de travaux, puis au financement de ce projet.Il affiche donc deux taux: un premier définissant la rémunération de l'épargne qui y est déposée (1% brut depuis le 1er août 2016) et un second bloquant un taux d'emprunt, de 1,20% supérieur (depuis le 1er février 2015), pour les 15 années à venir.A fin 2021, le nombre de PEL s'élevait à 12,2 millions, selon les données de la Banque de France, pour un encours total de 296,1 milliards d'euros.Il s'agit par ailleurs "de la première hausse du taux du PEL depuis 22 ans", précise le ministère.Le nouveau taux ne concernera que les PEL ouverts en 2023. Contrairement à d'autres produits réglementés comme le Livret A, les taux d'un PEL restent en effet ceux en vigueur le jour de la signature, permettant au détenteur de "bloquer" un taux.Le ministre a suivi la recommandation du Gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, en charge du calcul du nouveau taux chaque année au plus tard le 5 décembre.De part leur taux d'emprunt à 2,20%, les PEL signés avant la fin d'année 2022 pourraient par ailleurs devenir intéressants pour financer un crédit à moyen terme.Le marché immobilier est confronté depuis le début de l'année à une remontée rapide des taux d'emprunt, dans le sillage des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE): de 1,10% en moyenne fin décembre dernier à 1,84% attendus en novembre, au dernier pointage de la Banque de France.
Il y a 2 ans et 177 jours

Eclisse lance la 1ère porte d’intérieur battante, invisible et acoustique : Syntesis® Battant Acoustique 

ECLISSE France, spécialiste de la fabrication de portes d’intérieur, lance sur le marché français Syntesis® Battant Acoustique, la première porte battante affleurante qui diminue les nuisances sonores jusqu’à 34 dB entre les pièces d’une habitation. Une nouveauté technique qui complète sa gamme de portes d’intérieur sans habillage Syntesis® Collection, pour allier confort acoustique et esthétisme et rendre la maison beaucoup moins bruyante. Insonorisée et invisible, une porte tout en discrétion ! Eclisse France apporte une innovation à sa célèbre collection de portes d’intérieur à fleur de cloison Syntesis® : la diminution des nuisances sonores jusqu’à 34 dB, entre les pièces d’une habitation. Sur le marché des portes d’intérieur, l’insonorisation n’est pas chose courante car les portes traditionnelles ont généralement un indice d’affaiblissement acoustique de seulement 20 dB. Or, dans certaines pièces comme la chambre de bébé, la suite parentale, la salle de bain, ou le bureau, l’on aspire à plus de tranquillité, voire de pouvoir s’isoler. Avec Syntesis® Battant Acoustique, Eclisse répond tant aux exigences esthétiques qu’aux problématiques de bruit à l’intérieur de l’habitat. Selon le besoin d’affaiblissement sonore, la porte est proposée en deux versions acoustiques : 30 dB ou 34 dB. Une innovation certifiée (PV acoustique) pour laquelle ECLISSE reste garante de la qualité et de la technicité de fabrication. Affaiblissement sonore de 30 ou 34 DB Syntesis® Battant Acoustique est une huisserie pour porte battante invisible, sur laquelle chaque élément a été étudié pour diminuer les nuisances sonores entre les pièces. Elle est dotée de portes âmes pleines plus denses que les portes traditionnelles, qui absorbent le bruit en le piégeant dans la masse et limitent la diffusion du bruit de 30 dB ou 34 dB, selon le modèle  choisi. Des joints isophoniques insérés dans la feuillure de la porte, entrent en contact direct avec les différentes surfaces, empêchant le bruit de circuler entre les pièces. Lors de sa fermeture, la plinthe automatique, insérée dans la rainure basse, est actionnée par un déclencheur. La forme arrondie et souple de la plinthe calfeutre les interstices avec précision. Esthétique jusqu’au bout des plinthes La porte Syntesis® Battant Acoustique est en bois et sans habillage. Affleurante, elle vient sublimer la cloison de ses lignes épurées et modernes.  Livrée pré-peinte, elle peut être choisie en différents coloris sur mesure pour se fondre dans la cloison. Contrairement à la pose traditionnelle, la plinthe sur support Syntesis® file le long de la cloison sans créer de surépaisseur. De cette façon, elle évite de créer un décroché inesthétique autour des portes affleurantes. Les surépaisseurs des portesstandard disparaissent pour laisser la cloison parfaitement lisse.  Seule une poignée matérialise son ouverture. Il ne manquait que l’insonorisation pour parfaire cette ligne esthétique et novatrice qu’est la collection Syntesis®, remarquée pour son aspect affleurant. Cette innovation répond à de nouveaux besoins de confort intérieur permettant de se mettre au calme avec le modèle 30db. Elle s’adapte aussi aux nouveaux modes de vie comme le télétravail, où dès une réduction de 34 db, les voix sont en partie couvertes permettant de ne pas être dérangé lors d’appels ou de visios. Elle est idéale pour les locaux nécessitant une très grande discrétion.» Déclare Olivier Guilliec, directeur général ECLISSE  Syntesis® Battant : une huisserie à la pointe Syntesis® Battant, pour cloison d’épaisseur finie de 72 mm minimum, est composé d’une huisserie haute résistance en aluminium à visser sur une cloison en plaques de plâtre ou à sceller dans une cloison à enduire. Ses entretoises de passage, en OSB de 25 mm, protègent l’huisserie des déformations lors de la pose. Le raccord entre l’huisserie et les plaques de plâtre s’effectue en enduisant les profils striés avec du mortier adhésif, pour une finition parfaite des angles, sans fissuration. L’huisserie est commercialisée seule ou en bloc-porte avec le panneau et la quincaillerie. Des hauteurs hors-standards sont aussi disponibles. Des charnières invisibles réglables sur 3 axes permettent un ajustement minutieux de la porte, afin d’obtenir son alignement parfait sur la surface de la cloison. La double articulation produit un mouvement fluide et sans grincements. Informations techniques Syntesis® Battant Acoustique : Pour cloison en plaques de plâtre d’épaisseur finie de 72 mm minimum Largeur de porte de 630 à 930 mm Hauteur standard de porte : 2040 mm (disponible en hors standard 2104, 2204, 2304 et 2404 mm) Insérés en rainures latérales et hautes de la porte, les joints isophoniques empêchent le bruit de circuler entre les pièces. Ils atténuent la propagation du son. Réduction sonore de : 30 dB et de 34 dB Panneau de porte disponible en finition pré-peinte. Crédit photos : © ECLISSE A propos d’ECLISSE FRANCE Implantée en France depuis 1996, ECLISSE FRANCE est une filiale du groupe italien éponyme spécialisé dans la fabrication de portes coulissantes à galandage haute qualité depuis plus de 20 ans. ECLISSE FRANCE propose une large gamme de solutions techniques pour l’aménagement de l’espace intérieur : châssis, rails, portes coulissantes, automatismes et accessoires. ECLISSE FRANCE en chiffres : 30 collaborateurs / 90 000 châssis commercialisés chaque année. Pour en savoir plus : eclisse.fr – contact presse : Agence Com4 – scruz@com-4.fr – 02 40 73 50 51
Il y a 2 ans et 177 jours

Wardian Londres, un programme résidentiel au sommet

Dominant le quartier financier prestigieux de l’Isle of Dogs sur le quai de Canary Wharf de Londres, le programme résidentiel de luxe, Wardian, s’ancre toute en transparence. Le complexe construit par EcoWorld Ballymore se compose de deux tours résidentielles de 50 et de 55 étages qui abritent au total 768 logements,ce qui en fait l’un des programmes les plus haut de Grande Bretagne.   Immédiatement reconnaissables à leurs balcons généreux et à leurs profils élancés, les deux tours sont situées au-dessus d’un podium, qui abrite un grand hall, des installations communes, des commerces, une salle de cinéma et un café au bord de l’eau.  Le complexe a été habillé de façades vitrées de haute technicité signées WICONA, participant directement au confort thermique et acoustique des usagers. Pour répondre aux besoins particuliers des immeubles de grande hauteur soumis à une forte exposition (vent, pluie) WICONA a développé pour ce projet la fenêtre à translation WICSLIDE 150 « Pull and Slide », depuis commercialisée en gamme. Une première mise en œuvre spectaculaire. Crédit photo : John Kees  Inspiré par l’explorateur Dr Nathaniel Bagshaw Ward Wardian London a été inspiré par le grand explorateur et innovateur Dr Nathaniel Bagshaw Ward, responsable de la création du Wardian Case, utilisé pour transporter des plantes autour du monde à l’apogée de l’Empire britannique.  Le projet s’inspire de la botanique et de l’idée des serres portables tout en considérant la durabilité comme un autre facteur clé. Le renommé cabinet de design Glenn Howells Architects a été chargé d’élaborer non seulement le concept global et la conception détaillée, mais aussi une grande partie de l’aménagement intérieur. Le choix d’utiliser des portes WICLINE 75 de WICONA, des vitrages coulissants WICSLIDE 150 PS sur mesure et des fenêtres WICLINE 90 SG, tous intégrés dans la solution de façade à éléments personnalisée, a été défini par le constructeur de façade tchèque Sipral.  Les installations techniques contribuant de manière significative à la consommation d’énergie d’un bâtiment tout au long de son cycle de vie, la gestion des apports solaires et la volonté d’éviter le recours à la climatisation ont été des principes majeurs dans la philosophie de conception du Wardian. Par conséquent, en plus d’aménager des jardins sur le toit avec des arbres matures pour tempérer l’air entrant, la conception des tours fait un usage impressionnant de mesures passives pour protéger les espaces de vie contre les apports solaires.  Crédit photo : John Kees  « Le projet s’inspire de la botanique et de l’idée des serres portables inventées par Nathaniel Bagshaw Ward, tout en considérant la durabilité comme un autre facteur clé. La conception du complexe Wardian avec des terrasses en saillie permet de limiter les apports solaires et ainsi de réduire de 42% la charge de refroidissement par rapport à des tours dont les façades sont moins ombragées. Cette réduction devrait atteindre 55% d’ici 2050 face au réchauffement climatique.   Au lieu de miser sur des systèmes de climatisation, les jardins de toit du Wardian rafraîchis-sent l’air entrant tout en offrant à chaque logement un grand espace ombragé. La végétalisation contribue également à la qualité de l’air, tout en créant un environnement relaxant et convivial. Nous avons aussi étroitement collaboré avec Sipral pour mettre au point les spécifications du vitrage et satisfaire aux exigences en matière d’apport solaire mais avons également dû investir beaucoup d’efforts pour relever les défis d’isolation acoustique. Les niveaux inférieurs qui font face à ligne de métro léger DLR ont été dotés d’une seconde couche de vitrages alors qu’une grande partie de la façade orientée vers l’aéroport de Londres City a été équipée de vitrages insonorisants. »  Porte-parole de Glenn Howells Architects. Ouverture maximale et confort optimal  Spécifiés en fonction de leur position sur les façades des deux tours, les systèmes de fenêtres et de portes WICONA installés par Sipral assurent une réduction sonore de 35 dB ou de 41 dB, obtenue à la fois par le soin apporté aux détails des châssis et par l’utilisation de verre acoustique. La majorité des fenêtres, y compris les éléments de balustrade peints en arrière, affichent une valeur de 1,0 W/m2K.  Les appartements et les penthouses sont équipés de fenêtres WICLINE 90 SG, avec plus de mille unités installées sur les deux bâtiments. Le contrat de Sipral incluait l’installation de 3 525 m2 de façade rideau dotés de plus de 50 éléments sur mesure tels que des capots.  Crédit photo : John Kees  Crédit photo : John Kees  Le système WICLINE offre à la fois une flexibilité esthétique et un haut niveau de fonctionnalité, permettant ainsi au spécificateur d’optimiser la performance énergétique, l’isolation acoustique et la sécurité. Comme tous les autres systèmes WICONA, il est compatible avec les différents types de façade WICTEC, des assemblages classiques à montants et traverses aux grandes façades à éléments, voire même aux façades à vitrage structurel. WICTEC satisfait pleinement aux exigences des essais de résistance aux intempéries et au feu définies par la norme EN 13830 et s’adapte facilement à presque tous les styles architecturaux grâce à la disponibilité de différents types de profilés.  « Le Wardian a été un projet difficile face aux défis acoustiques et d’autres exigences technologiques qui ont nécessité une solution de façade à éléments sur mesure. Notre client Sipral a fourni à cet effet des portes de balcon WICLINE 75, des fenêtres WICLINE 90 SG et des portes coulissantes WICSLIDE 150 PS, alors que la façade à éléments même a nécessité la mise au point de 54 nouveaux profilés. » Tim Rook, concepteur de projet pour Wicona  Parties-prenantes Projet: Wardian  Lieu: London, Royaume-Uni  Architecte: Glenn Howells  Façades par: SIPRAL  Solutions WICONA: WICTEC EL evo (solution personnalisée), WICLINE 75, WICLINE 90 SG, WICSLIDE 150 PS (solution personnalisée)  Photographe: John Kees 
Il y a 2 ans et 182 jours

WICONA a présenté au salon BATIMAT sa façade nouvelle génération : la WICTEC 50 NG

WICONA a présenté au salon BATIMAT une nouvelle façade, très attendue des clients : la WICTEC 50 NG. Techniquement avancée, WICTEC 50 NG traverse égale montant est l’alliance réussie des points forts du système WICTEC (technologie et performances) et du système MECANO (facilité de fabrication). Cette nouvelle référence en aluminium recyclé Hydro CIRCAL® concentre de nombreuses innovations au niveau de la fabrication, et notamment de l’assemblage et de l’étanchéité. Elle viendra enrichir le catalogue de la marque début 2023. Crédit photo : Patrick Loubet Une fabrication et un système d’assemblage ingénieux Le mur-rideau WICTEC 50 NG se distingue par une conception ingénieuse dont l’objectif est de concilier hautes performances, esthétique, facilité de fabrication et compétitivité. Pour satisfaire ces ambitions, WICONA a conçu une solution économique selon laquelle la même référence de profilé est utilisée en traverse et en montant, ce qui permet d’économiser 25% de matière par rapport à une façade où les profils de montant et de traverse sont différents. L’usinage en coupe droite simplifie également la fabrication. Pas de programmation nécessaire au niveau des bancs d’usinage, ni besoin de recourir à un outil de délardage. Le profilé est scié à la verticale à la dimension adéquate. La traverse et le montant sont ensuite assemblés à sec en atelier via un accessoire d’étanchéité. Ce dernier est mis en oeuvre en pose de face, ce qui renforce la facilité de fabrication. Cet accessoire auto-étanche est prééquipé d’une pièce d’étanchéité qui évite le recours au butyle. La façade WICTEC 50 NG peut intégrer du double ou du triple vitrage jusqu’à une prise de volume de 62 mm d’épaisseur. Cela se traduit par des performances thermiques maximales conformes avec le label Passive House, acoustique et d’étanchéité élevées (jusqu’à 1 500 Pa). En termes de sécurité, la façade présentera dès sa commercialisation un classement retard à l’effraction de niveau 2 ou 3 selon les applications. Deux solutions d’assemblage sont proposées, selon les dimensions et les besoins de poids de vitrage : Pour des reprises de charge allant jusqu’à 200 kg (vs 100 kg avec le système MECANO), un support de cale de vitrage standard est utilisé, associé au raccord pose de face, fixé mécaniquement à l’aide de vis. Cette solution autorise des vitrages allant jusqu’à 50 mm d’épaisseur. Pour des reprises de charges lourdes allant jusqu’à 500 kg (vs 300 kg avec la façade MECANO), la cale de vitrage standard est remplacée par une version tubulaire, associée à 2 goupilles et un pièce anti-rotation, qui supporte aisément des remplissages de vitrages allant jusqu’à 62 mm (vs 32 mm auparavant). L’étanchéité intérieure du système est assurée par la mise en oeuvre d’un nouveau joint bidensité. Cette innovation brevetée WICONA admet des tolérances d’épaisseur de remplissage accrues jusqu’à +/- 2 mm. Elle permet de réaliser des angles et des facettes plus importantes (+/- 10°) et des jonctions auto-étanches, par compression des sur longueurs au niveau des angles, garantissant une étanchéité dans des conditions climatiques extrêmes, sans avoir besoin de recourir à du mastic à base de butyle. L’étanchéité extérieure est quant à elle assurée par la pose d’un joint sur le serreur filant ou le serreur ponctuel. Là aussi, deux solutions sont proposées : soit le recours au joint EPDM, solution éprouvée par les clients, soit le recours à une autre innovation WICONA : le joint TPE, 100% recyclable, compatible avec le nouveau service de prémontage industriel proposé par la marque. WICONA proposera de livrer des serreurs filants prêts à l’emploi, déjà équipés de joints TPE, afin de limiter les manipulations et ainsi d’optimiser l’espace de stockage et le temps de pose. Crédit photo : Patrick Loubet Des dimensions conditionnées au demi-périmètre de 5 mètres Économique et facile à fabriquer, le mur-rideau WICTEC 50 NG permet d’aller chercher des reprises de charges de vitrage importantes, allant jusqu’à 500 kg et autorise de grandes dimensions, à la condition de respecter des demi-périmètres de 5 mètres. Pour répondre aux différentes configurations de mur-rideaux, WICONA propose une gamme de traverses allant de traverses simples, dotées d’une toile standard à des traverses charges lourdes. Pour ces dernières, WICONA a créé une série des traverses renforcées comprenant une toile épaissie, une gorge pour les goupilles et un ergot permettant l’insertion de renforts en acier. L’ensemble de ces accessoires augmente l’inertie et permet de supporter des tailles et des poids de vitrages supérieurs. Esthétique soignée Le mur-rideau WICTEC 50 NG offre un vaste choix de solutions esthétiques, qui démultiplient les possibilités lors de la conception d’une façade. Ce système est disponible dans différentes applications : aspect grille, trames verticales et horizontales et un capot discret extra plat offrant un rendu lisse proche d’un vitrage VEC… Il crée des formes d’enveloppes originales, avec des angles ou encore des facettes sortants ou rentrants, des trames asymétriques, qui se distinguent dans le paysage urbain. Les solutions techniques permettent une grande variété d’esthétiques. Une collection de capots est proposée pour signer l’identité de chaque façade. Des formes en « T » ou en « U », avec des profondeurs comprises entre 17 mm et 100 mm, pour accentuer les lignes géométriques ou en arrondir l’écriture. Le tout étant compatible avec les nouveaux serreurs filants et les serreurs ponctuels qui ont été développés. L’ensemble pouvant être laqué ou anodisé dans la teinte souhaitée. Plus d’écoconception, moins d’impact carbone Ce mur-rideau est fabriqué en Hydro CIRCAL®. Constitué d’au minimum 75 % d’aluminium post-consommation recyclé, ce matériau garantit une empreinte carbone de 2,3 kg de CO2e/kg d’aluminium, soit la plus basse du marché. L’énergie nécessaire pour fondre cet aluminium est 95 % inférieure à celle de l’aluminium primaire obtenu à partir de l’extraction de la bauxite. La marque travaille également plus largement sur les matériaux avec des solutions de ruptures thermiques fabriquées en XPET à partir de bouteilles plastiques qui permettent d’atteindre la certification Passive House, ou encore des joints d’étanchéité extérieure TPE 100% recyclables. La réintroduction dans le cycle de vie de tonnes de matériaux déjà utilisés réduit significativement les déchets. Les composants du mur-rideau facilitent l’assemblage en atelier puis le démontage lorsque celui-ci arrive en fin de vie. Leur démantèlement est aisé, simplifiant le recyclage.
Il y a 2 ans et 182 jours

Hausse préoccupante des refus de prêt immobilier : près d’un compromis de vente sur dix n’aboutit pas à une vente définitive

Un chiffre confirmé par un sondage exclusif réalisé pour la circonstance par PAP.fr auprès de 10.828 candidats à l’achat entre les 22 et 27 novembre 2022 puisque 9,8% des acheteurs ont déclaré avoir fait l’objet d’un refus de prêt récemment.Des acheteurs qui témoignent que le financement devient une problématique centrale puisqu’ils sont 60,4% à déclarer être inquiets à ce sujet.* Taux de republication d’annonces : taux d’annonces ayant été dépubliées en raison de la signature d’un compromis de vente et qui fait l’objet d’une republication 4 à 8 semaines plus tard.9,8% des acheteurs ont fait récemment l’objet d’un refus de prêt !Parmi les raisons ayant conduit à un refus de prêt, les acheteurs concernés citent majoritairement un problème de taux d’usure : 62,1%. Les autres motifs arrivent loin derrière : taux d’endettement trop élevé (30,5%), situation professionnelle (21,7%), apport personnel insuffisant (20,2%). Enfin, on note parallèlement que le Diagnostic de performance énergétique (DPE.), auquel les banques prêtent de plus en plus attention, a été un obstacle dans 3,3% des cas.Une situation qui touche tous les profils…Les refus de prêts touchent tous les types de profils professionnels, y compris ceux qui pourraient sembler y échapper, à l’instar des salariés du privé en CDI qui représentent un peu plus d’un cas sur deux. Ainsi que toutes les tranches d’âges, avec un pic à 32% chez les 40-49 ans !Et pas uniquement les primo-accédants comme on pourrait le penser, puisqu’ils ne représentent que 37,1% des cas.Près d’un acheteur sur deux ayant fait l’objet d’un refus de prêt a modifié ses critères de recherche à la suite de ce refusLes refus de prêts ont conduit un peu plus d’un acheteur sur deux (52,2%) à modifier leurs critères de recherche. Quand le solde (47,8%) mise sur une baisse des prix…60,4% de l’ensemble des acheteurs ayant recours au crédit indiquent être inquiets du financement de leur acquisitionLa question du financement préoccupe tous les acheteurs, même ceux qui n’ont pas été confrontés à un refus de prêt puisque 60,4% des acheteurs indiquent être inquiets à ce sujet.Parallèlement, 92% des acheteurs anticipent une hausse des taux d’intérêt dans les prochains mois.Un problème qui ne concerne pas un acheteur sur trois !33,4% des répondants envisagent un achat comptant, sans avoir à recourir au crédit. Ce qui a été rendu possible par la revente de leur bien initial avant de se lancer dans un achat, quitte à passer par la location le temps de trouver la perle rare.Une stratégie mise en œuvre notamment par les retraités (58,1% des acheteurs au comptant sont retraités) qui ont pu épargner et qui se savent exclus du crédit. Mais cette solution (vendre avant de racheter) pourrait également aider des actifs qui auraient ainsi un profil plus favorable avec davantage d’apport personnel.41,4% des acheteurs tablent sur une baisse des prix dans les prochains mois.Interrogés sur la manière dont ils anticipent le marché, les acheteurs pensent majoritairement que les prix vont baisser (41,4%), quand 35,3% parient sur une stabilité. Enfin, 23,4% pensent que les prix vont continuer à monter.MéthodologieEtude réalisée à partir des données issues :d'une enquête réalisée, entre le 22 et le 27 novembre 2022, via un questionnaire en ligne auprès de 10.828 personnes en recherche active d’un bien immobilier à l’achat sur PAP.frdes données de republication d’annonces de vente, en novembre 2022, sur le site PAP.fr, dans un intervalle de 4 à 8 semaines après leur annulation.
Il y a 2 ans et 182 jours

Estudio Lamela fait appel à WICONA pour le campus « Futura » d’Airbus à Madrid 

Conçu par le renommé bureau d’architecture Estudio Lamela, le campus Airbus « Futura » à Getafe, Madrid, nouveau siège social d’Airbus en Espagne, se veut devenir un pôle d’innovation et de développement. La conception du site prévoit une structure indépendante pour chacun des cinq bâtiments du campus qui seront néanmoins reliés entre eux. Crédit photo : Daniel Schäefer  Elle couvre au total une surface de 400 000 m2 organisée comme suit : le « Bâtiment d’identification », situé stratégiquement à l’entrée du site pour contrôler et vérifier l’accès des employés et des visiteurs au campus. Le « bâtiment cantine » au service de l’usine Nord, fonctionnellement conçu autour de l’idée d’offrir des espaces de restauration ouverts et agréables. Le campus comporte en outre deux immeubles de bureaux : les « Bureaux centraux » et la « Gestion de l’information » où de grands espaces sont aménagés pour baigner les zones de travail de lumière naturelle, tandis que les services et les aires qui ne nécessitent pas d’éclairage naturel sont regroupés au centre. Enfin, le Campus comprend un parking de surface nommé « P7 ». Le plan d’aménagement du site canalise, affine et renforce le concept de « campus » pour créer un environnement de travail attrayant.  Les façades WICONA certifiées Cradle to Cradle Certified Argent satisfont aux exigences techniques et environnementales les plus élevées Un autre objectif majeur du projet était d’obtenir les meilleures références environnementales pour étayer la qualité de la conception. Plus précisément, celle-ci détient une pré certification BREEAM niveau Very Good. Cette certification est considérée comme l’une des évaluations de certification de durabilité technique les plus avancées.  BREEAM vise à faire progresser une série d’améliorations en matière de durabilité des bâtiments, notamment la réduction de l’empreinte écologique des bâtiments au long de leur cycle de vie, l’établissement de normes de qualité très ambitieuses et le développement de la construction durable par la mise à disposition d’informations accessibles au public pour com-parer les bâtiments et en établissant un écolabel reconnu au niveau international. Cet écolabel est la pierre angulaire des efforts pour promouvoir la recherche et le développement dans le secteur de la construction.  Crédit photo : Daniel Schäefer  L’obtention d’une certification internationale de durabilité pour un bâtiment exige qu’une attention particulière soit accordée aux matériaux de construction utilisés. C’est précisément la raison pour laquelle les façades WICONA ont été sélectionnées pour l’extérieur des bâtiments du campus « Futura » d’Airbus. Le système de façade par éléments WICTEL EL evo certifié Cradle to Cradle Certified Argent utilisé pour les étages supérieurs a été personnalisé pour répondre aux exigences techniques tout comme esthétiques du projet.  Ce modèle de façade est équipé d’un nouveau système d’étanchéité à l’eau breveté de WICONA et offre une grande capacité à absorber les mouvements du bâtiment même. Ces résultats sont le fruit d’une innovation au niveau des joints qui ne compromet pas le design original du profilé et offre des largeurs apparentes étroites avec d’excellentes performances techniques. Les modules de ce système sont fabriqués en usine dans un environnement contrôlé, à l’abri des intempéries et d’autres facteurs externes, afin d’assurer la meilleure qualité et l’optimisation de la performance du produit.  Crédit photo : Daniel Schäefer  Les étages inférieurs sont équipés de façade WICONA WICTEC 50, également certifié Cradle to Cradle Certified Argent. Cette façade sophistiquée peut être adaptée aux exigences spécifiques de la construction afin de fournir des résultats très efficaces. Sa largeur apparente de seulement 50 mm et la profondeur de profilés de 50 mm à 260 mm permettent de créer des façades d’un aspect personnalisé et unique, telles que celles réalisées dans ce projet. La façade peut accueillir divers éléments d’ouverture, telles que des fenêtres et des portes cou-lissantes ou repliables. Ce système convient aussi à la création de façades verticales ou inclinées, tout en étant facilement modifiable grâce à une large gamme de profilés.  Parties prenantes Projet : Campus Airbus « Futura » (siège social d’Airbus en Espagne)  Lieu : Getafe, Madrid, Espagne  Bureau d’architecture : Estudio Lamela  Société de conseil pour façades : ENAR  Façades par : Proinller, FERGA  Solutions WICONA : WICTEC EL evo, WICTEC 50  Photographe : Daniel Schäefer 
Il y a 2 ans et 183 jours

EHRET fournit les 115 volets battants du nouvel hôtel Krønasår d’Europa Park

Mack Solutions, bureau d’étude interne à Europa Park, est en charge de la création de concepts originaux clé en main pour le parc. Le département Mack Solutions a fait appel à EHRET pour la création et la conception sur-mesure de volets battants spéciaux pour le nouvel hôtel muséum 4 étoiles Krønasår. Crédits Ehret Le bâtiment dédié à la mythologie nordique s’inspire du style scandinave. Composé de 276 chambres et 28 suites, il accueille également un sauna, un salon de thé, 2 restaurants et 2 bars.Le cahier des charges requérait une fabrication spéciale de volets battants. Au total 115 pièces ont été conçues et fabriquées spécialement pour cette commande. Mais la particularité tient dans le fait que ces volets battants sont entièrement dépourvus de fonction et servent uniquement à l’esthétique et l’authenticité de la façade. L’aspectesthétique a donc été considérablement travaillé.EHRET a toujours su valoriser le design de ses volets afin qu’ils viennent souligner avec élégance l’aménagement des façades. Les formes, le nombre de découpe, les coloris sont sur-mesure et variables à volonté afin de faire de chaque volet une pièce unique. C’est précisément ce que recherchait Mack Solutions. Crédits Ehret Crédits Ehret Crédits Ehret Crédits Ehret Ainsi, en raison de la taille des vantaux, 1240 mm de large et jusqu’à 2600 mm de haut, les barres et les rainures des volets classiques étaient sous-dimensionnées. Par conséquent, le service technique EHRET a conçu un prototype de volet battant avec des barres de plus grandes dimensions, des rainures, paumelles et retenues spécifiques.Répondant en tout point aux attentes du bureau d’étude, le prototype a été décliné pour l’ensemble du bâtiment. Certains volets ont été conçus avec une forme en arc de cercle. Deux teintes différentes et patinées ont été appliquées. Les volets ont été peints à la poudre par un peintre spécialisé et patinés à l’ancienne. Crédits Ehret Cette réalisation montre la manière dont EHRET sait convaincre par sa capacité à toujours proposer des solutions, voire des prototypes, personnalisées et adaptées aux besoins et désirs de ses clients.EHRET s’attache à concevoir des solutions qui apportent à l’ouvrage un maximum de valeur et la plus grande satisfaction possible. C’est de toute évidence un gage d’expertise que d’affirmer que les désirs des clients n’ont pas de limite dans l’exécution de leurs aspirations.
Il y a 2 ans et 187 jours

Le gouvernement maintient d'importantes aides pour atteindre un million d'apprentis

Actuellement, cette aide à l'embauche d'alternants -qui concerne aussi les jeunes en contrat de professionnalisation- est de 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur, ce qui rend le coût de la première année quasi nul pour l'employeur.A 6.000 euros pour un mineur comme pour un majeur, "cela reste très incitatif pour un majeur tout en étant une incitation supplémentaire pour les mineurs", a jugé le ministre du Travail Olivier Dussopt à l'occasion d'une visite à Paris d'une menuiserie-ébénisterie qui emploie cinq apprentis sur un effectif de 70 personnes.Décidée pendant le Covid pour éviter l'effondrement des embauches, cette aide a été prolongée à plusieurs reprises.Après 733.000 en 2021 (deux fois plus qu'en 2019), le gouvernement table sur plus de 800.000 contrats d'apprentissage signés cette année et se fixe un objectif d'un million en 2027.Selon l'Insee, près d'un cinquième des créations nettes d'emplois depuis un an sont ainsi dues à l'apprentissage.Le gouvernement veut maintenir cette dynamique tout en la rendant "soutenable budgétairement", a commenté M. Dussopt.Au total, en incluant le financement des Centres de formation d'apprentis (CFA), le gouvernement a prévu de réduire d'environ "1,5 milliard d'euros" selon M. Dussopt les crédits engagés pour l'apprentissage qui seront cependant encore "supérieurs à 10 milliards".Accessible aux jeunes de 16 à 29 ans, l'apprentissage repose sur le principe de l'alternance entre enseignement théorique et formation au métier chez l'employeur avec lequel l'apprenti a signé son contrat.Son essor s'explique à la fois par la réforme de 2018 (qui a notamment libéralisé l'ouverture de centres de formation et élargi l'apprentissage aux 26-29 ans) et par les primes à l'embauche."Effet d'aubaine"Mais cette très forte croissance depuis 2018 a été portée à 75% par des formations de niveau bac +2 ou plus, selon le ministère du Travail.Les formations du supérieur peuvent en effet être éligibles à cette prime à l'embauche, ce qui n'était pas le cas avant la crise Covid.Cela a conduit la Cour des comptes à dénoncer dans un récent rapport des "effets d'aubaine" dans le supérieur, soulignant qu'à partir de la licence, "la plus-value sur l'insertion professionnelle était faible" même si cela "contribuait à démocratiser, professionnaliser et financer l'enseignement supérieur".Il "fallait recalibrer", admettait récemment auprès de l'AFP un représentant patronal, relevant "de toute évidence des excès dans l'enseignement supérieur"."Certains parlent d'effet d'aubaine, de coût, mais pour nous c'est un investissement", a répondu jeudi M. Dussopt, en mettant en avant "le taux d'insertion en emploi de 70%" un an après le diplôme.En 2023, l'aide sera versée la première année d'exécution du contrat à toutes les entreprises, quels que soient "la taille et le niveau de diplôme préparé", a souligné à ses côtés la ministre déléguée à la Formation professionnelle Carole Grandjean.L'aide pour la deuxième et la troisième année du contrat est supprimée.En accord avec les acteurs du secteur, afin de maintenir "un niveau d'aide attractif au moment du recrutement, tout se concentre sur la première année", a expliqué Mme Grandjean.Mais le président de l'Association nationale des apprentis de France (Anaf) Aurélien Cadiou, aurait préféré "revenir à un système avec des critères qui dépendent de l'entreprise, c'est-à-dire sa taille ou le fait qu'elle ait besoin d'une aide spécifique".En outre, "le gouvernement continue à donner des aides [importantes] aux entreprises et en parallèle, aucun travail n'est mené sur l'accompagnement des apprentis" (rédiger un CV, trouver un réseau...), a-t-il regretté.