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Il y a 3 ans et 111 jours

Trophées de la construction 2022 : les candidatures sont ouvertes !

INSCRIPTIONS. Les candidatures aux Trophées de la construction 2022 sont ouvertes ! Les constructeurs ont jusqu'au 30 avril prochain pour déposer leur dossier.
Il y a 3 ans et 111 jours

Rhône : Alphi sur la tour To-Lyon

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Alphi a fourni un large panel d’équipements de coffrage pour la construction de la tour To-Lyon. [©Alphi] Imaginée par l’architecte Dominique Perrault, la tour To-Lyon a été pensée comme un symbole de la mixité urbaine, en phase avec la transformation du quartier de la Part-Dieu. Placé sous la maîtrise d’ouvrage de Vinci Immobilier, ce projet mixte comprend un immeuble de grande hauteur de 170 m, composé de 66 000 m2 de bureaux. Et un hôtel 4* de nouvelle génération de 168 chambres, appuyant ainsi l’attractivité économique et touristique de Lyon. Mais aussi des commerces en pied d’immeuble pour animer le quartier et s’adapter aux différents usagers. Et enfin, une place basse, qui propose une galerie commerciale, directement connectée à la gare de La Part-Dieu. Cette même place basse a été pensée pour accueillir tout type de mobilités (parking voitures, vélos, dépose-minute…). Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes La conception de cet ouvrage de 43 étages intègre une démarche environnementale et propose une performance énergétique de haute qualité. Sa façade plissée créera reliefs et profondeur. Et deviendra le prochain grand symbole architectural du paysage lyonnais. Pour réaliser ces travaux, Vinci Construction France a en particulier opté pour les équipements issus de l’offre Alphi. Au programme :  coffrages TopDalle Eco et VerticAL, étaiements TourEchaf et poutrelles AL100. De quoi permettre la réalisation les clavetages des poutres préfabriquées, la réalisation des poutres en place et le coulage des quelque 60 000 m2 de planchers béton. A noter aussi l’utilisation de 1 200 m2 du tout nouveau coffrage de dalles par panneaux proposé par Alphi : le système HorizontAL. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 111 jours

Les opposants au "mur" de la gare d'Austerlitz à Paris présentent un contre-projet

Ce projet d'immeuble situé entre la gare et l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière comprenant environ 50.000 m² de bureaux qui accueilleront le futur siège de l'Agence française de développement (AFD), est un "monstre à un milliard d'euros" dont "personne n'a besoin à Paris", a fustigé Christine Nedelec, présidente de FNE (France Nature Environnement) Paris et de SOS Paris, lors d'une présentation en visioconférence.Ses opposants qualifient de "mur écrasant" cet ensemble immobilier de bureaux, commerces et logements, "de plus de 300 m de long" et de 37 m de hauteur, soit "près du double du bâti environnant", et ne proposant que 500 m² d'espaces verts supplémentaires selon eux."Personne n'a envie d'une architecture carcérale aussi monumentale", a ajouté Mme Nedelec pour qui le projet de l'aménageur, la Semapa (société d'étude, de maîtrise d'ouvrage et d'aménagement parisienne) détenue à 92% par la Ville de Paris, est "climaticide".A la place, Roland Larivière, un "passionné d'architecture", propose deux bâtiments de style néo-classique, bien plus petits, enserrant le métro aérien de la ligne 5, une grande "terrasse publique" en amphithéâtre, un bassin et 1,6 hectare de verdure."Nous appelons de nos voeux d'autres propositions", avance le collectif qui se dit ouvert "aux styles architecturaux en rupture" à condition de prendre en compte le patrimoine environnant, dont la Pitié-Salpêtrière et le Jardin des Plantes.Le projet actuel est à l'arrêt puisque le collectif, qui demandait l'annulation du permis de construire, a déposé le 14 janvier un pourvoi en cassation après avoir été débouté par la Cour administrative d'appel.Porte-parole du collectif, Olivier Le Marois affirme que le projet "ne tient que grâce à l'argent de l'AFD" et dénonce le fait que cette agence "utilise l'argent de l'aide au développement pour sauver un projet de promotion privée".Fin 2020, un rapport du Sénat soulignait que l'opération de l'AFD, estimée à 836 millions d'euros et préférée à "une localisation moins onéreuse à Saint-Ouen", devait être suivie "avec la plus grande vigilance" en raison de la crise de l'immobilier de bureaux.Les sénateurs estimaient que le projet comptait "au moins 10.000 mètres carrés de trop", qu'il faudrait louer ou revendre dans un contexte économique difficile.
Il y a 3 ans et 115 jours

TotalEnergies renonce à implanter son nouveau pôle R&D à côté de Polytechnique

"Dans ces conditions, TotalEnergies a décidé de s'installer dès cette année, comme prévu, sur le plateau de Saclay (sud-ouest de Paris, ndlr) dans des locaux destinés à accueillir des centres d'innovation d'entreprises pour y établir durablement son pôle R&D Nouvelles Energies & Electricité", explique le groupe dans son communiqué.L'implantation d'un bâtiment de 10.000 m2 était prévue au départ au cœur du campus de Polytechnique, avec 400 personnes attendues pour travailler sur la "décarbonation des énergies". Ce projet avait été contesté par une partie des élèves et des professeurs de la prestigieuse école, qui avaient manifesté en mars 2020 contre "l'ingérence du privé".En juin 2020, après la mobilisation d'étudiants et de professeurs, l'école d'ingénieurs avait décidé de sortir le futur centre de recherche du cœur du campus pour le prévoir juste à côté, sur le futur parc d'activités d'innovation porté par l'Établissement public d'aménagement (EPA) Paris-Saclay.Les travaux de construction du bâtiment au nouvel emplacement, qui devaient débuter en juillet 2021, ont été retardés."Les nouvelles énergies n'attendent pas. Et la transformation de TotalEnergies - qui a accéléré en 2021 - ne peut pas non plus attendre", affirme le groupe dans son communiqué.L'École polytechnique a réagi dans un communiqué distinct, en disant prendre acte et regretter la décision prise par TotalEnergies même si celle-ci ne remet pas en cause les partenariats avec l'entreprise "ni les engagements de l'école dans le domaine de la transition énergétique".TotalEnergies renonce en effet au projet de bâtiment en propre mais maintient son partenariat scientifique avec l'Institut polytechnique de Paris et notamment avec les départements dédiés à l'énergie, à l'intelligence artificielle et à la science des données.Le futur pôle R&D abritera 200 chercheurs et "développera des collaborations avec les laboratoires des universités et écoles, des entreprises et des start-up", précise le groupe.La double casquette de Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies et membre du conseil d'administration de Polytechnique, lui a par ailleurs valu une enquête du parquet financier, ouverte en mai 2021, sur le projet de centre R&D.Une plainte avait été déposée par trois ONG reprochant à M. Pouyanné d'avoir entretenu la confusion entre son mandat d'administrateur de l'école et celui de PDG du groupe pétrolier lors des débats sur l'implantation de ce centre de recherches au cœur du campus.
Il y a 3 ans et 115 jours

Le CCCA-BTP lance l’appel à projets « Investissements innovants »

Depuis 2020, le CCCA-BTP déploie un ambitieux programme d’appels à projets, pour financer des expérimentations et innovations portées par les organismes de formation aux métiers du bâtiment et des travaux publics et en assurer le déploiement. Dans ce cadre, le CCCA-BTP lance l’appel à projets « Investissements innovants », doté d’un budget de 75 millions d’euros sur trois ans, pour accompagner le financement de deux types de projets d’investissements innovants : les projets immobiliers directement liés à un projet pédagogique ou éducatif innovant et les projets pédagogiques d’achats et de mise en œuvre de matériel pédagogique ou éducatif innovant. Tout organisme de formation en apprentissage aux métiers du BTP est éligible au dépôt d’un ou plusieurs projets. Le porteur de projet peut présenter un projet seul, ou avec des partenaires en consortium. Le CCCA-BTP encourage les candidatures groupées, notamment avec des partenaires et des entreprises du secteur du BTP, afin de renforcer et promouvoir des coopérations existantes et la création de coopérations innovantes et originales entre acteurs publics et privés d’un territoire, acteurs historiques et émergents. L’appel à projets est publié sur la plateforme dédiée du CCCA-BTP : https://www.appels-a-projets-cccabtp.fr. Chaque porteur de projet devra créer son espace candidat, afin de pouvoir déposer son dossier. Les dossiers peuvent être déposés à tout moment sur le site, jusqu’au 31 décembre 2024. Ils seront évalués au fur et à mesure de leur dépôt, dans le respect des dates des instances du CCCA-BTP.  
Il y a 3 ans et 119 jours

Plus de 750.000 logements rénovés en 2021 grâce aux financements de l'Anah

En 2022, l’Anah franchit une étape supplémentaire avec France Rénov’, et sera désormais en capacité de guider tous les Français qui souhaitent s’engager dans la rénovation de leur logement en leur apportant un conseil neutre et indépendant.Plus de 750.000 logements rénovés en 2021L’Anah a financé la rénovation de 751.646 logements en 2021 grâce aux 3,11 milliards d’aides distribuées. L’amélioration de l’habitat privé a atteint des niveaux exceptionnels, grâce à une forte dynamique sur l’ensemble des programmes d’intervention de l’Agence. Cette activité a permis de générer plus de 8 milliards d’euros de travaux et de créer ou préserver près de 90.000 emplois.Grâce à France Relance, MaPrimeRénov’ est devenue une aide universelle, qui rencontre un succès indéniable auprès des Français. En 2021, 764.732 dossiers ont été déposés, 644.073 primes ont été accordées, soit 2,06 milliards d’aides distribuées et 372.828 primes ont été payées à l’issue du chantier. C’est 4,5 fois plus de primes accordées en 2021 qu’en 2020. MaPrimeRénov’ a bénéficié pour 63% à des ménages aux revenus modestes et très modestes. Les aides ont été majoritairement mobilisées pour changer le système de chauffage (68%), suivi de l’isolation (26%) et de la ventilation (3%).Par ailleurs, l’Anah poursuit sa dynamique sur les autres programmes :57.117 logements ont bénéficié d’une rénovation énergétique globale, que ce soit grâce à Habiter Mieux ou MaPrimeRénov’ Copropriété ;21.836 logements ont été rénovés dans le cadre du Plan Initiative Copropriétés, soit 71.495 depuis son lancement. Le programme a connu une phase d’accélération avec des moyens doublés grâce aux crédits France Relance ;52.504 et 15.780 logements ont été subventionnés dans le cadre des programmes Action Cœur de Ville et Petites Villes de demain ;15.272 logements rénovés dans le traitement de l’habitat indigne et très dégradé, et 14,9 millions d’euros ont été consacrés au financement de 36 opérations de résorption de l’habitat insalubre (RHI) ;Depuis 2017, près de 48.000 logements ont été conventionnés afin de mobiliser utilement le parc privé à des fins sociales dans la cadre du programme Logement d’abord, dont 8.371 en 2021.Avec France Rénov’, les missions de l’Anah s’amplifient en 2022France Rénov’, le nouveau service public de la rénovation de l’habitat, piloté par l’Anah, devient le point d’entrée unique de tous les parcours de travaux, des plus simples aux plus complexes pour informer et conseiller tous les Français. Pensé pour les ménages et déployé grâce aux collectivités territoriales, France Rénov’ permet ainsi de répondre au besoin de clarification et d’harmonisation du parcours usager, dans le cadre d’un service de proximité. Depuis janvier, les ménages ont à leur disposition une plateforme web (France-renov.gouv.fr), un numéro de téléphone national unique (0 808 800 700) et plus de 450 Espaces conseils France Rénov’ présents sur l’ensemble du territoire. « Mon Accompagnateurs Rénov’ » sera chargé d’accompagner les ménages qui en ont le plus besoin à toutes les étapes de leur projet de travaux. L’accompagnement professionnalisé comporte quatre volets :Technique : identification des travaux à réaliser, des artisans RGE, conseils pour la phase travaux et l’utilisation du logement ;Financier : identification des aides mobilisables ;Administratif : montage du dossier de financement, aide avec les plateformes et outils numériques ;Social : modalités de financement du reste à charge, identification de besoins spécifiques. Enfin, afin de mieux cibler les passoires thermiques et renforcer l’accompagnement des ménages les plus fragiles, MaPrimeRénov’ Sérénité remplace le programme Habiter Mieux de l’Anah. En 10 ans, ce programme aura permis la rénovation globale de plus de 550 000 logements. MaPrimeRénov’ Sérénité, avec des financements plus avantageux et, un accompagnement personnalisé pour permettre aux ménages d’engager les travaux les plus efficaces et de bénéficier de l’ensemble des financements publics disponibles, permettra d’amplifier la dynamique en faveur de la rénovation globale.Un budget de 3,2 milliards d’euros pour rénover 800.000 logementsLe budget 2022 de l’Anah atteint 3,2 milliards d’euros pour la rénovation des logements privés. Il accompagne ainsi le succès de MaPrimeRénov’, avec un objectif de 685.000 logements rénovés, la réussite du Plan Initiative Copropriétés, avec un objectif de 60.000 logements rénovés en copropriété, l’adaptation des logements à la perte d’autonomie, avec un objectif de 24.000 logements adaptés et le déploiement des programmes Action Cœur de Ville et Petites Villes de Demain grâce au financement d’ingénierie pour les collectivités.Au total, ce sont près de 800.000 logements dont la rénovation devrait être financée par l’Agence en 2022.Pour Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée en charge du Logement : « L’Anah a su montrer qu’elle était au rendez-vous des enjeux de la rénovation de l’habitat privé dans toutes ses composantes et des défis du 21ème siècle. Les chiffres 2021 témoignent de cette capacité à mettre en œuvre les politiques ambitieuses portées par le gouvernement. La politique de rénovation énergétique va continuer à se structurer en 2022 autour de France Rénov’ pour simplifier le parcours des ménages et massifier les rénovations les plus ambitieuses en lien avec les collectivités territoriales. C’est ainsi que nous pourrons diminuer les factures énergétiques des Français, augmenter leur confort et limiter nos émissions de gaz à effet de serre. »Pour Thierry Repentin, Président du Conseil d’administration de l’Anah : « Les résultats de l’Anah en 2021 démontrent la très forte dynamique de rénovation dans l’habitat privé, qui année après année traduit les attentes fortes de nos concitoyens. Pour continuer sur cette lancée et réussir la transition écologique des logements, il faut faciliter l’accès des ménages qui ont un projet de rénovation à un conseil neutre et indépendant, ainsi qu’un accompagnement personnalisé. C’est l’objectif de France Rénov’ qui, grâce à un parcours harmonisé et simplifié, pourra mieux conseiller, mieux accompagner et mieux financer leurs projets afin de retrouver du confort chez eux et de réduire leur facture énergétique. L’Anah sera au rendez-vous. »
Il y a 3 ans et 120 jours

Fin de restauration pour la rose de la cathédrale de Soissons

Lundi 17 janvier 2022 a eu lieu l’inauguration officielle de la fin de travaux de restauration de la rose de la cathédrale Saint-Gervais – Saint-Protais de Soissons. La tempête Egon du 12 janvier 2017 avait explosé la baie occasionnant d’énormes dégâts sur les sculptures, le vitrail de l’œil de la rose occidentale et la structure de la façade. L’opération de restauration a consisté à reconstruire la rose du XIIIe siècle « à l’identique » en reprenant une symétrie parfaite et en reproduisant les moulures et le décor sculpté des éléments déposés. Sous la maîtrise d’ouvrage de la Drac Hauts-de-France, conservation régionale des monuments historiques et de la maîtrise d’œuvre de l’architecte en chef des monuments historiques, Olivier West, l’opération a mobilisé 2,6 M € de crédits d’investissement. Ce chantier exceptionnel par son envergure et sa complexité a débuté en janvier 2020 pour s’achever à la fin 2021 ; laissant la place à un autre chantier tout aussi complexe et ambitieux, celui de la restauration des toitures et des baies hautes. Un chantier inscrit dans le cadre du plan cathédral du ministère de la Culture soutenu par le plan de relance. Photo : Wikimédia – Mattana – 2008
Il y a 3 ans et 121 jours

Le dispositif "Louer abordable" réformé et rebaptisé

Instauré en 2017 par Emmanuelle Cosse, sous le quinquennat de François Hollande, "Louer abordable" offrait une déduction fiscale aux propriétaires s'engageant à louer, pour au moins 6 ans, à des personnes à faibles revenus à des tarifs réglementés.Courant jusqu'à fin 2022, il est prolongé, en principe jusqu'à fin 2024, avec plusieurs changements.La déduction fiscale est transformée en réduction d'impôt, plus égalitaire, et plafonnée à 10.000 euros, la limite habituelle des niches fiscales.Elle sera de 15 à 65% selon l'ampleur de la réduction de loyer consentie et du recours ou non à un intermédiaire social pour la gestion du logement.Le zonage, qui ouvrait droit à des déductions différentes selon que le logement se trouvait en zone tendue ou non, est abandonné. Ce système, dit-on dans l'entourage de la ministre Emmanuelle Wargon, rendait le dispositif peu attractif dans certaines zones tendues, notamment la petite couronne d'Ile-de-France, et peu utile en zone détendue.Les niveaux de loyers de référence par commune, qui doivent être fixés par un arrêté ultérieur, seront désormais basés sur la carte des loyers du ministère.Un propriétaire "sera toujours gagnant, quel que soit le territoire, et notamment en zone tendue", assure-t-on au ministère.Et la durée de la convention passe à 6 ans dans tous les cas, alors qu'elle était auparavant de 9 ans si le propriétaire se faisait aussi financer des travaux de rénovation via le dispositif.Le ministère se fixe comme objectif 20.000 nouvelles conventions signées d'ici à la fin 2022, contre 8.000 l'année dernière.Le coût pour l'Etat du dispositif, évalué à 70 millions d'euros par an jusqu'ici, devrait donc "au moins doubler".Les premiers dossiers pourront être déposés à partir du 1er avril à l'Agence nationale de l'habitat (Anah), avec effet rétroactif pour les baux signés à partir du 1er janvier 2022.Les quelque 110.000 logements loués via l'ancien dispositif continuent d'en bénéficier et pourront être prorogés.Un simulateur à destination des propriétaires est mis en place sur le site de l'Anah.
Il y a 3 ans et 122 jours

Le Sénat s'empare du débat sur l'assurance emprunteur

Soutenue par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, la proposition de loi "pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur", portée par la députée Patricia Lemoine (groupe Agir), a été adoptée à la quasi-unanimité par l'Assemblée nationale en première lecture.Le marché de l'assurance emprunteur est évalué à près de 10 milliards d'euros de cotisations par an, et concerne près de sept millions de propriétaires ayant un crédit en cours.L'objectif de la proposition de loi est d'introduire davantage de concurrence dans le secteur bancaire, en position de force dans ce domaine (88% de part de marché), et celui des assurances, afin de faire baisser le coût de ces assurances.Depuis 2010, la loi Lagarde permet aux emprunteurs d'opter pour une autre assurance que celle proposée par leur banque. Et plusieurs autres lois ont ensuite déjà œuvré pour plus de concurrence, permettant notamment aux clients de changer d'assurance tous les ans, mais les assureurs alternatifs accusent les banques, qui détiennent la majorité du marché, de faire obstruction.Cette possibilité "fonctionne" et a conduit "à une baisse effective des coûts" pour les assurés, assure pour sa part le rapporteur du texte au Sénat Daniel Gremillet (LR).Les sénateurs ont supprimé en commission la possibilité de résiliation à tout moment, estimant que ce dispositif ne créerait pas de nouvelles économies, mais risquerait de pénaliser les publics âgés et fragiles. Ils ont à la place proposé de renforcer l'information des assurés sur le droit actuel.L'assureur aurait en particulier l'obligation d'informer chaque année son client de son droit de résiliation ainsi que des modalités de mise en œuvre de ladite résiliation et des différents délais qu'il doit respecter. La notion de "date d'échéance", à partir de laquelle est calculée aujourd'hui la période durant laquelle l'assuré est autorisé à résilier, serait clarifiée. Fin du questionnaire de santé ?Interrogé par l'AFP, Eric Maumy, directeur général du courtier grossiste en assurance April et membre de l'Association pour la promotion de la concurrence en assurance des emprunteurs (Apcade), a dit "avoir beaucoup de mal à comprendre que le Sénat puisse devenir le porte-parole de banquiers contre les consommateurs".Le cabinet de courtages Wedou assurances a lui adressé une lettre ouverte à la candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse pour lui demander sa "position officielle" sur le sujet, jugeant "surprenant à plus d'un titre" le rejet par la majorité sénatoriale de la possibilité de changer d'assurance emprunteur à tout moment.L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a calculé que la réforme permettrait de libérer 550 millions d'euros de pouvoir d'achat par an.Autre modification majeure introduite en commission par les sénateurs : la suppression du questionnaire médical pour les prêts immobiliers de moins de 200.000 euros qui arrivent à leur terme avant le 65e anniversaire de l'emprunteur.Le gouvernement a d'ores et déjà déposé des amendements pour tenter de revenir sur ces deux points dans l'hémicycle.D'autres points devraient également être âprement discutés, dont la réduction du délai du "droit à l'oubli" pour les pathologies cancéreuses et l'ouverture à de nouvelles maladies de la convention dite AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé).L'assurance emprunteur couvre divers risques comme le décès, la maladie ou l'invalidité, protégeant à la fois les emprunteurs et les banques contre un éventuel défaut de remboursement.Si les sénateurs restent en séance sur leur version, et qu'ensuite députés et sénateurs ne parviennent pas à un compromis en commission mixte paritaire, c'est l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot.
Il y a 3 ans et 126 jours

Coup d'envoi à Marseille du plan de rénovation des écoles de 1,2 milliard d'euros

L'édile, à la tête d'une union de la gauche, s'est rendu pour ce lancement sur le chantier de rénovation du groupe scolaire "Saint-Louis Gare", dans un quartier populaire : "C'est le premier projet de la grande aventure du plan écoles que l'on a lancé. Pour les Marseillais, c'est le premier qui sortira (à la rentrée 2023). C'est un symbole", a-t-il expliqué.Le groupe actuellement composé de 11 classes élémentaires (203 élèves) et six de maternelles (119 enfants) doit accueillir à terme 500 enfants dans 27 classes dont sept dédoublées avec des espaces supplémentaires (atelier, bibliothèque, gymnase...), une végétalisation et des panneaux solaires pour réduire la facture énergétique."On a voulu que cela se fasse dans la concertation, on a discuté avec les familles, les enseignants, les agents de la ville. Cela va être une école au service d'un quartier et des associations qui pourront utiliser le nouveau gymnase. C'est plus que des écoles, c'est de la dignité. C'est être au service de lieux qui ont été trop longtemps abandonnés", a-t-il lancé.Initié en octobre 2021 après une visite du président Emmanuel Macron, le plan de rénovation vise à réhabiliter l'ensemble des 470 établissements scolaires qui accueillent quelque 80.000 enfants et dont environ un tiers, 174, dans un état préoccupant, doivent être entièrement rénovés."En 2022, 30 chantiers de rénovations lourdes seront menés", a annoncé Benoît Payan en promettant la mise en route de 80 chantiers d'ici la fin de son mandat en 2026.Ce plan bénéficie d'une aide exceptionnelle de l'Etat de 400 millions d'euros. L'Etat garantira également plus de 650 millions d'euros d'emprunts sur les 800 millions que mobilisera la ville de Marseille. "Et en travaillant sur les taux d'intérêts, on a gagné près de 50 millions d'euros de plus", a souligné M. Payan.Un protocole d'accord, signé par le maire et le Premier ministre le 14 décembre, a été entériné en Conseil municipal le 17 décembre. Reste à créer une structure de pilotage.Le maire de Marseille a indiqué qu'il déposerait dès la semaine prochaine avec le préfet les statuts de la "Société publique des écoles marseillaise", qui sera chargée de superviser ce projet. Cette structure qui associe à part égale la ville et l'Etat sera présidée par M. Payan."C'est la boite à outil qui va nous permettre de construire des écoles de manière intelligente, rapide et efficace", a vanté l'édile évoquant une structure inédite. "C'est la première fois dans l'histoire de ce pays qu'une ville fabrique une société publique avec de l'argent public au service d'un projet municipal spécifique", a-t-il dit.
Il y a 3 ans et 127 jours

Le prix national de la construction bois lance son appel à candidatures

CONCOURS. Les professionnels de la construction en France sont invités à concourir au prix national de la construction bois pour présenter leurs projets. Ils peuvent déposer leur candidature jusqu'au 11 mars.
Il y a 3 ans et 132 jours

Des économistes veulent remettre les enjeux de demain au cœur de la campagne présidentielle

Jeudi, le Cercle des économistes, qui regroupe une centaine de membres, a adressé dans ce but aux prétendants à la présidence de la République 20 questions sur des sujets qu'ils estiment incontournables.Six d'entre eux ont présenté devant des journalistes leur point de vue personnel sur certaines de ces problématiques: Comment financer les énormes besoins en investissements dans la numérisation, la santé, la transition énergétique? Que faire si l'inflation se maintient durablement à niveau élevé?De quelle manière attirer plus d'immigrants qualifiés pour promouvoir l'innovation? Comment augmenter l'emploi des jeunes et des seniors?"Nous allons avoir un énorme besoin d'investissement", constate Patrick Artus, directeur de la recherche et des études chez Natixis, qui chiffre les besoins de la transition énergétique à 4,2% du produit intérieur brut (PIB), soit au moins 100 milliards d'euros par an pendant les 30 prochaines années.Mais pour moderniser notre économie, "nous ne produisons pas assez et nous importons trop", selon M. Artus, notamment en raison, selon lui, d'un taux d'emploi qui est dix points de pourcentage plus bas" que celui de l'Allemagne ou des pays d'Europe du Nord."Nous n'avons pas les moyens des investissements que nous devons faire", résume cet économiste, qui met en cause la part trop importante des retraites dans le PIB et des prix trop élevés de l'immobilier. Il demande aux candidats, au-delà du coût du financement de telle ou telle mesure, "un cadrage complet des finances publiques".Le logement est un problème pour "la jeunesse, qui a été la grande sacrifiée des deux dernières années" marquées par la pandémie, a souligné Jean-Hervé Lorenzi, fondateur du Cercle des économistes.Attirer les talentsNathalie Chusseau, professeure à l'université de Lille, a insisté sur la mauvaise insertion économique et sociale des jeunes qui "constitue un immense gâchis" et "représente un coût pour les finances publiques estimé à plus de 22 milliards d'euros". L'intégration sur le marché du travail des jeunes exclus permettrait d'augmenter le taux de croissance de 0,4 point de pourcentage, selon elle.Du côté des seniors, si leur taux d'emploi est en hausse, il reste toutefois "très inférieur à la moyenne européenne", regrette Mme Chusseau, en soulignant que l'employabilité dépend des compétences, donc de la formation initiale et tout au long de la vie.Des compétences que la France rechigne plus que d'autres pays à aller chercher à l'étranger, déplore Emmanuelle Auriol, professeure à l'École d'économie de Toulouse et autrice d'une récente note du Conseil d'analyse économique sur le sujet: en France, "on compte les immigrés comme on compte les morts sur la route", ce qui rend le pays moins attractif pour les étrangers qualifiés qui pourraient y créer des entreprises et y déposer des brevets, dit-elle.La capacité à innover est en effet liée à celle d'attirer des immigrés talentueux, comme l'ont montré les succès des start-up américaine Moderna ou allemande BioNTech dans la course au vaccin contre le Covid-19.Patrice Geoffron, qui dirige l'équipe énergie-climat de l'université de Paris-Dauphine, constate pour sa part "une très grande absence dans la campagne (électorale), en tout cas à ce stade", des problématiques liées à l'environnement.Pourtant, à la suite des engagements européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre, "on a devant nous une décennie d'accélération de révolutions et sans doute d'instabilité, qui ne transparaît pas" dans les discours des candidats au-delà du débat sur la place du nucléaire, regrette-t-il.La transition écologique devrait aussi contribuer à soutenir l'inflation sur le long terme. Aussi le président du Cercle des économistes Hippolyte d'Albis appelle-t-il les candidats à se demander "ce qu'on pourrait faire si elle devenait forte et durable".La réponse dépend aussi de la nature de la hausse des prix. "Si l'inflation est portée par les produits alimentaires, elle pénalisera d'autant plus les ménages les plus modestes" qui y consacrent une plus grande partie de leur budget, alors que la hausse des prix de l'énergie "pénalisera plus la classe moyenne".
Il y a 3 ans et 136 jours

Anniversaire de l'OQAI : 20 ans d’actions et d'avancées pour une meilleure qualité de l’air intérieur

Au fil des tables rondes, mobilisant un grand nombre d’acteurs français et européens de la communauté scientifique, du monde de la santé, du logement, etc., plus de 500 participants ont pu découvrir ou approfondir leur connaissance des travaux menés par l’Observatoire, depuis 2001. Ainsi par exemple, les grandes campagnes nationales réalisées dans les différents lieux de vie pour déterminer l’exposition des populations à la pollution de l'air intérieur, via une approche anthropocentrée et pluridisciplinaire.Au-delà des actions menées, cette journée aura aussi été l’occasion de comprendre comment les connaissances ainsi acquises et enrichies éclairent les politiques publiques et accompagnent la prise en compte de ce défi parles acteurs de la construction et de l’immobilier. La parole a été donnée à différentes personnalités scientifiques et publiques européennes, mettant ces connaissances en perspective avec les dynamiques observées dans les pays voisins, les projets de recherche communs et les résultats obtenus.Retour sur 20 ans d’actions de l’OQAI, à travers quelques temps forts du colloque.Le regard d’Andrée Buchmann, Présidente de l’OQAIEn 2001, les ministères en charge du Logement, de l’Écologie et de la Santé, avec le concours du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et de l’Agence de la transition écologique (ADEME), créent l’OQAI. Sa mission : évaluer l’exposition des populations à la pollution de l’air intérieur dans les lieux de vie (logements, écoles, immeubles de bureaux et établissements sanitaires et médicosociaux).Le CSTB est alors chargé d’assurer la coordination scientifique et technique de l’Observatoire. Il mobilise une équipe d’une dizaine de chercheurs spécialistes en métrologie, statistiques et systèmes du bâtiment, pour concevoir et mettre en œuvre les campagnes nationales et les projets spécifiques indispensables pour faire avancer les connaissances, avec l’appui d’un réseau de partenaires à travers toute la France.Une gouvernance originale est également mise en place avec un conseil scientifique, un conseil de surveillance réunissant les fondateurs et un comité consultatif rassemblant les acteurs économiques et associatifs, qui font part de leurs besoins et attentes et avec lesquels sont régulièrement partagés les résultats.Depuis, précise Andrée Buchmann, Présidente de l’OQAI, en introduction du colloque « fort de cette organisation, l’Observatoire s’est rapidement imposé comme une référence nationale et internationale ». Et de poursuivre : « En 2001, la qualité de l’air intérieur n’était pas encore perçue et traitée comme l’enjeu sanitaire majeur qu’elle est aujourd’hui. L’OQAI a largement contribué à cette évolution. Il a en cela pleinement joué son rôle, apportant des réponses fiables et objectives aux questions posées par la société. »À travers des campagnes de mesures ambitieuses, menées dans des conditions réelles d’occupation des lieux de vie, l’Observatoire a permis de livrer un panorama précis, à l’échelle du pays, de la qualité de l’air dans les espaces clos. Ces données accompagnent l’évaluation des risques sanitaires et constituent des éléments d’aide à la décision pour la définition des politiques publiques.Plusieurs actions majeures ont ainsi pu s’appuyer sur ces données et connaissances. Par exemple, l’étiquetage réglementaire des produits de construction et de décoration au regard de l’émission de Composés Organiques Volatils (COV), mis en œuvre en 2012, ou la publication des premières valeurs limites réglementaires pour l’air intérieur, pour le formaldéhyde et le benzène, en 2011.Le logement, un déterminant de notre santé En moyenne, les Français passent 67% de leur temps dans leur logement, lieu de vie où ils sont généralement le plus en attente de confort. Or, la qualité de l’air intérieur est une composante essentielle de la santé et du confort. Cet enjeu est d’ailleurs largement reconnu au niveau international, comme l’a notamment souligné le Docteur Maria Neira, directrice du département Santé publique et environnement à l'OMS, lors de la table ronde dédiée à la thématique logement et qualité de l’air intérieur.C’est dans ce contexte que, dès 2003, l’OQAI lançait la 1ère Campagne nationale Logements, dans 567 logements représentatifs du parc métropolitain. Une seconde campagne a démarré fin 2020, afin de mettre à jour les connaissances, tenant compte de l’évolution des réglementations, des modes de vie, de l’apparition de nouveaux polluants, etc. La pollution de l’air intérieur de 600 maisons et appartements sera ainsi décrite d’ici fin 2022. L’impact de cette pollution sur la santé sera aussi analysé.Habiter dans des bâtiments sobres en énergieEn lien avec les transitions énergétique et environnementale, les bâtiments sont de plus en plus performants. Ces évolutions et améliorations techniques peuvent avoir une incidence sur la qualité de l’air intérieur.C’est sur ce double enjeu que portait l’étude « Bâtiments performants en énergie », menée par l’OQAI entre 2012 et 2018, dans 128 logements occupés. Étaient notamment mesurés les concentrations en dioxyde de carbone (CO2), particules, aldéhydes et COV, la température et les débits / pressions aux bouches des systèmes mécaniques de ventilation. La présence de moisissures était également documentée par inspection visuelle et via l’indice de développement fongique. Apprendre dans un environnement sain et confortable À l’échelle européenne, les enfants passent en moyenne, chaque jour de semaine, 27 % de leur temps à l’école. Or, on le sait, au-delà du confort et de la santé, la qualité de l’air intérieur a aussi une incidence sur les capacités d’apprentissage et de concentration, a fortiori chez les plus jeunes. La qualité de l’air intérieur dans les lieux d’enseignement est donc fondamentale.La Campagne nationale Écoles, menée par l’OQAI entre 2013 et 2017, a permis de dresser un état des lieux de la pollution de l’air et des poussières déposées au sol dans 600 salles de classes élémentaires et maternelles, réparties dans 300 établissements en France métropolitaine.4 points de vigilance ont alors été soulignés :Les particules fines observées dans des concentrations supérieures à la valeur guide proposée par l’OMS pour l’air extérieur en 2021 ;Les Composés Organiques Semi-Volatils (COSV) omniprésents pour la plupart ; La présence de plomb dans des peintures à l’état dégradé dans 15 % des écoles ; Un niveau de confinement de l’air intérieur (qualité du renouvellement de l’air) très élevé dans 40 % des écoles. En conclusion de cette table ronde, les experts ont fait le point sur les enjeux de la qualité de l’air dans les écoles aujourd’hui, en lien avec la crise sanitaire et ses enseignements en la matière : nécessité de disposer de données affinées en fonction des territoires, renforcement des bonnes pratiques en matière de ventilation, renouvellement de l’air, choix des matériaux, suivi des concentrations intérieures via des capteurs connectés, etc.
Il y a 3 ans et 142 jours

Élisabeth Borne attend du « pragmatisme » lors des contrôles de l'inspection du travail

Élisabeth Borne a déclaré à France Info qu'elle donnera "une instruction à l'Inspection du travail de pouvoir accepter dans une entreprise que certains puissent en faire un peu plus et d'autres un peu moins".Depuis le 2 janvier et jusqu'à la fin du mois, les entreprises pouvant mettre en place le télétravail doivent permettre à leurs salariés de télétravailler au moins 3 jours par semaine, voire quatre."Il y a des salariés qui n'en peuvent plus du télétravail, il faut prendre en compte cette situation et faire preuve de pragmatisme", a-t-elle ajouté. Les trois jours, c'est "en moyenne" dans une entreprise.Mme Borne précise que "l'objectif à la fin c'est de faire baisser la présence sur site (…) Avant les vacances, 60% des salariés dont les postes sont télétravaillables facilement étaient en télétravail. Évidemment il faut faire plus".L'inspection du travail a reçu comme instruction du ministère d'augmenter les contrôles de 1.000 par mois à 5.000 contrôles par mois. La ministre précise tout de même que "la très grande majorité des entreprises jouent le jeu".Une amende administrative pouvant aller jusqu'à 1.000 euros par salarié concerné (dans la limite de 50.000 euros) pourrait être incluse par un amendement déposé par le gouvernement dans le projet de loi sur le pass vaccinal actuellement examiné par l'Assemblée.Certains comme Laurent Berger (CFDT) remettent en question la faisabilité de ces contrôles, particulièrement vis-à-vis du manque d'inspecteurs du travail. Face à ces critiques, Élisabeth Borne répond "croire beaucoup au rôle des représentants des salariés pour que ces règles se mettent en place".
Il y a 3 ans et 143 jours

Nouvelle organisation professionnelle pour la filière du diagnostic immobilier, du bâtiment et des travaux publics

Ce Syndicat Interprofessionnel du Diagnostic Immobilier, de l’Analyse et de la Numérisation de l’Existant (SIDIANE) a pour vocation de structurer, de représenter et de défendre la filière dans sa diversité et de mieux répondre collectivement aux exigences de la transition énergétique, de la lutte contre les pollutions dans les logements, les bâtiments industriels et tertiaires, les établissements recevant du public ainsi que la protection de la santé des personnes au travail ou dans leur vie quotidienne. Les huit membres fondateurs de SIDIANE représentent plus de 2 600 collaborateurs (25 % de ceux de la filière), 260 M€ de CA. SIDIANE aura officiellement déposé ses statuts en janvier 2022.L’année 2021 aura été marquée par des événements qui ont impacté négativement la filière du diagnostic immobilier, du bâtiment et du BTP dans son ensemble, toutes entreprises, petites et grandes, confondues.D’une part, la mise en place du nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) puis sa suspension décidée par le Ministère du Logement, sans tenir compte des recommandations et avertissements des acteurs du diagnostic et des situations intenables devant lesquelles ils se sont trouvés face à leurs clients et partenaires de l’immobilier.D’autre part, fin novembre, le changement des pouvoirs publics quant au rôle des diagnostiqueurs immobiliers en ce qui concerne les audits énergétiques alors qu’il y a moins d’un an, l’État reconnaissait leur rôle pivot pour mener ce chantier indispensable à une transition énergétique réussie du logement et du bâti, à la hauteur des ambitions et des engagements pris par l’État depuis la signature de la COP 21 et du vote de la loi dite « Climat et Résilience » en début d’année 2021. Ce qui constitue un manque de considération pour toutes les entreprises de la filière qui se sont préparées et ont investi en formation à destination de leurs collaborateurs pour qu’ils soient opérationnels et prêts à assumer cette nouvelle mission dès le 1er janvier prochain.Au-delà de ces circonstances, les membres fondateurs de SIDIANE partagent le constat de l’absence d’un véritable schéma directeur pour la filière alors que les métiers du diagnostic immobilier, du bâtiment et des travaux publics se sont professionnalisés, complexifiés et diversifiés au cours des vingt dernières années, transformant aussi profondément les modèles économiques des entreprises du secteur.Filière professionnelle née il y a 25 ans avec les diagnostics pour la vente, la location, et la gestion immobilière, ses marchés concernent désormais l’ensemble du bâtiment existant, depuis sa numérisation, sa caractérisation, sa gestion de travaux, et globalement son exploitation. De même, les expertises développées dans l’identification de l’amiante dans les logements et les bâtiments sont désormais élargies et développées dans l’industrie, les aéronefs, les navires, les routes, les trains...Les entreprises les plus intégrées et les plus développées de ce marché du diagnostic immobilier, du bâtiment et du BTP sont désormais pluridisciplinaires et polyvalentes. Elles n’ont de cesse d’intégrer plus de valeur depuis l’assistance au maître d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre, les chantiers, les laboratoires d’analyse, la digitalisation du bâti, l’exploitation-maintenance de parcs de logements, de bâtiments tertiaires publics et privés, d’établissements d’enseignement... L’ensemble de ces entreprises (des groupes internationaux, des ETI nationales et des PME en région) ont développé des compétences et un modèle qui font de la France un pays reconnu comme exemplaire et précurseur en matière de gestion des risques amiante, plomb, radon...Néanmoins, paradoxalement, alors qu’est identifié un potentiel de plusieurs milliers d’emplois qualifiés, voire très qualifiés et non délocalisables, il n’existe aucune filière professionnelle structurée ; pas davantage d’un cycle de formation initiale post-baccalauréat structuré et dédié. Or, aujourd’hui, il manque dans l’ensemble des entreprises de la filière des collaborateurs pour mener à bien les objectifs gouvernementaux de rénovation énergétique du logement.Promouvoir une filière structurée, indépendante et responsableIl apparaît aux membres fondateurs de SIDIANE que les métiers, les entreprises et les acteurs du diagnostic immobilier, du bâtiment et du BTP manquent cruellement de reconnaissance dans leurs spécificités. Ils doivent être mieux considérés et représentés par un acteur de référence, légitime et expert, au même titre que le sont tout autant légitimement les métiers et les acteurs des filières de l’immobilier, du bâtiment et des travaux publics notamment.Filière essentiellement réglementée, toute nouvelle norme doit être conçue dans la concertation la plus large des entreprises du diagnostic immobilier et du bâtiment. Pour les fondateurs de SIDIANE, « c’est le levier indispensable pour aboutir à des décisions crédibles, réalistes, applicables, conformes à l’intérêt général et aux objectifs communs et primordiaux que sont la transition écologique, la rénovation énergétique du bâti et des logements ainsi que la santé publique ».À l’avenir, SIDIANE et ses représentants s’exprimeront et feront des propositions concrètes sur tous les sujets clés de la filière : les qualifications de personnels, les certifications d’entreprises, les protocoles de travail ou les normes. SIDIANE contribuera aux débats mais surtout aux prises de décisions collectives et d’intérêt général.SIDIANE est fondé par des entreprises majeures de la filière. Son ambition est de devenir une organisation professionnelle représentative, engagée, responsable et ouverte. SIDIANE souhaite intégrer tous les acteurs du diagnostic immobilier, du bâtiment et des travaux publics qui veulent construire une filière forte, entendue et soucieuse de répondre aux mieux aux intérêts de tous, dans une démarche constructive exigeante avec les pouvoirs publics comme ses partenaires des autres filières, du bâtiment, du logement et de l’immobilier notamment. En début d’année 2022, les statuts de SIDIANE seront déposés.
Il y a 3 ans et 147 jours

Télétravail : jusqu'à 50.000 euros d'amende pour les entreprises rétives

La ministre du Travail Elisabeth Borne avait dévoilé mardi aux partenaires sociaux le principe de cette amende. Elle en a précisé jeudi le montant sur LCI. Un amendement en ce sens sera déposé d'ici la fin de la semaine au projet de loi sur le passe vaccinal, discuté en séance à partir de lundi à l'Assemblée."On constate que la plupart des entreprises jouent très bien le jeu (...). On a quelques entreprises qui ne le font pas, qui ne suivent pas les recommandations de l'inspection du travail et qui profitent de la longueur de la procédure de sanction pour ne pas respecter les règles", a-t-elle expliqué."Je souhaite un système plus rapide et donc plus dissuasif en permettant à l'inspection du travail de pouvoir prononcer des sanctions sans attendre la procédure judiciaire", a-t-elle poursuivi.S'agissant des contrôles, Mme Borne a rappelé qu'elle avait demandé début décembre de revenir à 5.000 par mois (contre moins de mille au mois d'octobre). Un nouveau protocole national en entreprise (PNE) a été publié jeudi, enjoignant aux employeurs de fixer "à compter du 3 janvier et pour une durée de trois semaines, un nombre minimal de trois jours de télétravail par semaine, pour les postes qui le permettent". Lorsque c'est possible, "ce nombre peut être porté à quatre jours par semaine".À noter que l'idée d'une "moyenne" de trois jours, évoquée lundi par le ministère, a disparu.Si ce PNE n'a pas à proprement parler force de loi, les employeurs ont l'obligation de veiller à la santé de leurs salariés, selon le code du travail, et les inspecteurs du travail peuvent déjà prononcer des "mises en demeure" lorsqu'ils estiment insuffisantes les mesures mises en œuvre dans les sociétés contrôlées.En cas de non-respect d'une mise en demeure, l'employeur encourt une amende correctionnelle d'un montant de 3.750 euros par salarié concerné.110 mises en demeure en 2021Selon la CGT-TEFP, premier syndicat des agents de l'inspection du travail, quelque 28.000 interventions ont été effectuées sur la thématique du Covid de janvier à novembre 2021, donnant lieu à 110 mises en demeure.Ce syndicat réclamait depuis des mois un durcissement du cadre légal concernant le télétravail, en dénonçant la faiblesse des sanctions encourues et le manque d'effectifs pour contrôler les entreprises.L'annonce d'une amende administrative montre que le "ministère se rend compte de l'insuffisance des mesures actuelles", a commenté mardi auprès de l'AFP Alexandra Abadie, secrétaire nationale du syndicat.Mais la CGT-TEFP aurait préféré que les inspecteurs puissent suspendre l'activité d'une entreprise en cas de manquement à ses obligations concernant le télétravail, comme ils peuvent le faire en matière d'exposition à l'amiante, de chutes de hauteur ou de risques électriques.Le Medef s'est de son côté dit jeudi "opposé au principe (d'une amende), quel qu'en soit le montant, car c'est un mauvais coup porté à la confiance entre le gouvernement et les entreprises, d'autant plus injuste qu'elles ont été exemplaires dans la crise".La CPME, qui avait dénoncé mardi une "ineptie", s'est montrée jeudi plus nuancée. "La ministre, en parlant d'une moyenne, permet nous l'espérons en cas de contrôle une souplesse d'appréciation, et le montant annoncé, même s'il peut être lourd pour une TPE/PME, reste en deçà de ce qui existe par ailleurs", a commenté son président François Asselin auprès de l'AFP."Il y a une volonté affichée de ne pas vouloir trop irriter les employeurs dont nous prenons acte, même si (...) sur la forme nous aurions aimé que les choses se passent différemment", a-t-il ajouté.
Il y a 3 ans et 150 jours

Epinglée par l'Agence anticorruption, Marseille adopte un code de bonne conduite

"Ces deux chartes posent les principes clairs fondant la déontologie des élus municipaux et des agents de la ville", a détaillé vendredi lors d'un conseil municipal Olivia Fortin, adjointe au maire chargée de la transparence de la vie publique."Elles permettront aux élus et aux agents de disposer d'une base sur laquelle s'adosser quand ils s'interrogent ou rencontrent des difficultés" et feront l'objet de formations spécifiques, a-t-elle ajouté.L'adoption d'un tel "code de conduite" constituait l'une des recommandations prioritaires formulées par l'Agence française anticorruption (AFA) dans un rapport de contrôle rendu en juillet et consulté par l'AFP.Lors de cet audit, réalisé de septembre 2020 à février 2021, juste après l'accession aux affaires d'une nouvelle majorité de gauche après 25 ans de mandat du maire de droite Jean-Claude Gaudin, l'AFA a constaté "une insuffisante culture de la probité au sein des services" de la ville, "renforcée par l'absence d'un régime disciplinaire adéquat".Ce défaut de probité est notamment illustré, selon le rapport, par "la pratique courante des recrutements familiaux" ou encore "le nombre important de fonctionnaires ayant fait l'objet de plaintes pénales pour des faits d'atteintes à la probité".La gestion de Marseille sous les mandatures Gaudin avait déjà été épinglée sévèrement par la Chambre régionale des comptes. Depuis 2019, une information judiciaire est également en cours pour "détournement de fonds publics par une personne chargée d'une mission de service public, et recel de ce délit".La charte des élus adopté vendredi "prévoit (...) par exemple l'engagement de démissionner en cas de condamnation pénale définitive pour crime ou délit", a précisé Mme Fortin.Autre point noir mis en exergue par le rapport de l'AFA: "Le processus de délivrance des autorisations d'urbanisme présente de graves zones de risques d'atteinte à la probité non maîtrisées en l'absence de toute procédure écrite encadrant l'activité du service".Enfin, l'AFA pointe également "l'absence de tout contrôle effectif sur les actes des mairies de secteur (recrutement de vacataires, achats de biens cessibles, attribution de logements sociaux), qui a pu mener à des dérives lors de la précédente mandature".Elle rappelle ainsi que la mairie centrale n'a pris aucune sanction disciplinaire, n'a réalisé aucun signalement ni déposé aucune plainte après une enquête administrative ayant mis en évidence l'utilisation abusive de cartes de carburant à la mairie des 13e et 14e arrondissements, tenue par le Rassemblement national, entre 2015 et 2018. "Jamais une ville scandinave""Le constat de ce rapport est triste. (...) Cette ville, Marseille, elle est lumineuse mais elle a également sa part d'ombre et ce rapport le révèle cruellement", a commenté Fabien Perez, du groupe écologiste et citoyen, estimant que la charte de déontologie "acte symboliquement une nouvelle direction dans le rapport que les élus ont à l'intérêt général".Le rapport de l'AFA rappelle que "le contrôle de la commune de Marseille s'est déroulé concomitamment à l'installation d'une nouvelle majorité municipale mettant fin à un cycle de quatre mandatures" et que "cette nouvelle majorité a inscrit dans son programme une politique volontariste en matière de lutte contre les atteintes à la probité".Ces chartes sont "la première pierre de quelque chose qui va permettre à cette ville de renouer avec ce qu'elle doit être, une grande ville, ouverte, transparente, démocratique, intelligente, avec ses défauts bien sûr, on ne deviendra jamais une ville scandinave, et c'est ainsi", a déclaré le maire de Marseille, Benoît Payan.Lors de sa victoire aux municipales en juillet 2020, à la tête de la coalition de gauche du "Printemps marseillais", Michèle Rubirola, qui a démissionné cinq mois plus tard au profit du socialiste Benoît Payan, avait promis "la fin du clanisme, du népotisme et du clientélisme" à Marseille, l'une des villes les plus pauvres et les plus inégalitaires de France.
Il y a 3 ans et 150 jours

Ce qui change au 1er janvier 2022 pour accélérer la transition écologique

Économie circulaireInterdiction d’éliminer les invendus non alimentairesInterdiction d'élimination des invendus non alimentaires pour les produits couverts par les filières REP (autrement appelées filières « pollueurs payeurs »), les produits d’hygiène et de puériculture, les produits d’éveil et de loisirs, les livres et fournitures scolaires, les équipements de conservation et de cuisson des aliments. L’élimination, autrement dit la mise en décharge et l’incinération, de ces produits invendus sera ainsi interdite. Les entreprises devront désormais les donner ou les recycler.Lutte contre le plastique à usage uniqueFin des emballages plastiques autour de certains fruits et légumes. Dès le 1er janvier 2022, c’est une trentaine de fruits et légumes frais non transformés qui seront vendus sans plastique dont une quinzaine de légumes : poireaux, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, pommes de terre et carottes, tomates rondes, oignons et navets, choux, choux fleurs, courges, panais, radis, topinambours, légumes racines. Du côté des fruits, ce sont notamment les pommes, poires, oranges, clémentines, kiwis, mandarines, citrons, pamplemousses, prunes, melons, ananas, mangues, fruits de la passion, kakis, etc. que l’on retrouvera sur les étals sans emballage plastique dès 2022.Interdiction des jouets en plastique offerts dans certains menus : les restaurants qui souhaitent poursuivre la distribution gratuite de jouets avec leurs menus enfants devront en proposer dans d'autres matériaux, comme le bois ou le carton.Fin de la livraison sous plastique des journaux, magazines et publicités, qui devront être livrés sans emballage ou avec un emballage fabriqué avec un autre matériau, comme par exemple le papier.Dans le secteur de l'achat public : l'Etat ne pourra plus acheter de produits en plastique à usage unique pour une utilisation sur les lieux de travail ou lors des événements qu'il organise.Information du consommateur sur les émissions de gaz à effets de serre liées à ses consommations internet et mobilesLes fournisseurs d'accès internet et opérateurs mobiles devront communiquer à leurs abonnés les émissions de gaz à effets de serre liées à leurs consommations internet et mobiles. Cette information permettra de sensibiliser les consommateurs à l'impact de leur consommation numérique sur l’environnement et le climat.EnergieGel des prix du gazLe gel des prix du gaz en 2022 est étendu aux entreprises locales de distribution (ELD). L’instauration de ce bouclier tarifaire vise à protéger le pouvoir d’achat des ménages face à la flambée de prix de l’énergie.Modification de la réglementation relative aux installations d'éoliennes terrestresDeux nouveaux arrêtés ministériels modifient la réglementation relative aux installations éoliennes terrestres à compter du 1er janvier 2022 en introduisant :un contrôle acoustique systématique à réception pour les parcs éoliens ;un nouveau critère d’appréciation de l’impact sur les radars Météo France ;la possibilité de réutiliser les postes de livraison, les câbles et les fondations en cas de renouvellement ;une augmentation du montant des garanties financières, cohérente avec l’évolution technologique de la filière.Logement et bâtimentLancement de France Rénov', le service public pour rénover son logementFrance Rénov' est le nouveau nom du service public de la rénovation de l'habitat piloté par l’ANAH. Les Espaces Conseil FAIRE et les Points rénovation information service de l'Anah (PRIS) deviennent les Espaces Conseil France Rénov' dès le 1er janvier 2022 le point d'entrée unique pour guider les Français dans leurs travaux de rénovation. Ce service de référence délivre des informations et conseils neutres, gratuits et indépendants. Il accompagne également les ménages tout au long de leur parcours à travers l'offre spécifique « Mon accompagnateur Rénov' ».Le réseau France Rénov' est présent sur l'ensemble du territoire avec près de 450 guichets et est disponible via la plateforme france-renov.gouv.fr et au 0808.800.700.Lancement d'Eco Energie Tertiaire pour déclarer des données bâtimentaires et de consommationÉco Énergie Tertiaire est une obligation réglementaire qui impose une réduction progressive de la consommation d’énergie dans les bâtiments à usage tertiaire (surface de 1.000 m² ou plus) afin de lutter contre le changement climatique. À partir du 1er janvier 2022, les assujettis doivent déclarer leurs données bâtimentaires et de consommation d’énergie sur la plateforme Operat (Observatoire de la performance énergétique de la rénovation et des actions du tertiaire) de l’Ademe.Possibilité de déposer un permis de construire par voie électroniqueÀ partir du 1er janvier 2022, les usagers pourront choisir de déposer leur permis de construire et plus largement leur demande d’autorisation d’urbanisme (déclaration préalable, permis d’aménager, permis de démolir…) par voie électronique pour la réalisation de leurs travaux (construction/extension, ravalement, clôture, abris de jardin, fenêtres, panneaux solaires, …). Pour accompagner cette transformation d’ampleur et l’ensemble des communes, l’État en concertation avec les associations d’élus (AMF et AdCF) déploie un vaste programme de transformation numérique de l’application du droit des sols, appelé Permis de construire en ligne. Jusqu’à présent, l’usager était dans l’obligation :soit d’envoyer son dossier papier en de multiples exemplaires par voie postale en recommandé avec accusé de réception,soit de se déplacer aux horaires d’ouverture du guichet en mairie.Le dépôt et l’instruction en ligne des demandes d’autorisation d’urbanisme répondent ainsi aux enjeux de simplification et de modernisation des services publics, à l’heure où la très grande majorité de services est accessible en ligne.Mise en application de la RE2020, nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufsLa réglementation environnementale des bâtiments neufs, appelée RE2020, va remplacer l'actuelle réglementation thermique, la RT2012. Elle s'appliquera aux maisons individuelles et logements collectifs pour lesquels le permis de construire est déposé à partir du 1er janvier 2022 et aux bâtiments de bureau et d'enseignement pour lesquels le permis de construire est déposé à partir du 1er juillet 2022.Les trois objectifs principaux poursuivis à travers la RE2020 sont :donner la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie ;diminuer l’impact carbone de la construction des bâtiments ;en garantir le confort en cas de forte chaleur.Ainsi, en plus de renforcer les exigences en matière de performance énergétique des bâtiments neufs par rapport à la RT2012, la RE2020 améliore la prise en compte du confort d'été et introduit la dimension environnementale en établissant des exigences relatives à l'impact carbone du bâtiment sur son cycle de vie dès sa construction. Afin de fixer une trajectoire de réduction de l'impact environnemental de la construction de bâtiments, les exigences seront progressivement renforcées tous les trois ans jusqu’en 2031.Santé-environnementMise en application du nouveau règlement bio européenDe nouvelles règles vont s’appliquer au 1er janvier 2022 pour la production biologique. Elles sont inscrites dans le règlement de base adopté en 2018 qui définit les principes généraux et les règles principales de l’agriculture biologique. Ce nouveau règlement est complété par une quinzaine de textes réglementaires sur des sujets souvent techniques. Plusieurs changements importants entreront en vigueur au 1er janvier 2022 :de nouvelles catégories de semences disponibles pour l’agriculture biologique ont été définies pour offrir aux agriculteurs bio du matériel plus adapté à leurs besoins et au service de la biodiversité agricole ;un certain nombre de nouvelles mesures visant à augmenter le bien-être des animaux sont également à l’ordre du jour, comme par exemple l’interdiction de mutilations (ébecquage, taille des dents) ;des produits qui n'étaient pas couverts par le règlement européen pourront à l’avenir bénéficier du label bio : il s'agit notamment des animaux de ferme comme les lapins et les cervidés, des huiles essentielles, du sel, etc. ;le règlement contient enfin de nouvelles règles concernant l’utilisation d’arômes et d’additifs mais aussi les importations, faisant de la conformité au cahier des charges européen la règle d’échange avec les pays tiers.TransportsProposée par la Convention citoyenne pour le climat, la taxe sur la masse en ordre de marche (malus poids) entrera en vigueur au 1er janvier. Elle s’appliquera aux véhicules de tourisme neufs pesant plus de 1,8 tonne (1.800 kg), avec un tarif unitaire de 10 € par kilogramme excédentaire. Pour tenir compte de situations personnelles particulières (familles nombreuses, personnes invalides, etc.) d’une part ; des spécificités techniques liées aux véhicules les plus performants sur le plan environnemental (véhicules électriques, hydrogène ou hybrides rechargeables d’une autonomie suffisante) d’autre part, des abattements ou des exonérations, suivant les cas, ont été intégrés au dispositif. Les véhicules utilitaires, quant à eux, ne sont pas concernés par la taxe.Renforcement du malus lié aux émissions de CO2 des véhicules et prolongation du barème actuel du bonus pour aider à l’acquisition de véhicules propresA partir du 1er janvier 2022, un nouveau barème du malus sur les émissions de CO2 des automobiles s'appliquera aux véhicules neufs. Cette évolution avait été prévue dès fin 2020 par l'article 55 de la loi de finances pour 2021. Il s'appliquera à partir de de 128 grammes de CO2/km au lieu de 133 grammes de CO2/km en 2021. Pour ce niveau de pollution, la taxation sera de 50 €. Le seuil de 1000 € sera atteint dès 151 grammes de CO2/km (1.074 €), au lieu de 156 grammes de CO2/km en 2021. La dernière tranche du barème s'élèvera à 40.000 € pour les véhicules ayant un taux de CO2 supérieur à 223 grammes de CO2/km (au lieu de 30.000 € en 2021 pour les plus de 218 grammes de CO2/km).En contrepartie de ces évolutions, et dans un contexte de forte hausse récente des prix des carburants, le barème du bonus écologique, subventionnant l’acquisition de véhicules propres, qui devait initialement diminuer d’un montant de 1.000 € au 1er janvier 2022, est finalement maintenu à son niveau actuel pour une durée supplémentaire de 6 mois. Les particuliers pourront ainsi continuer de bénéficier au 1er janvier 2022, par exemple, d’une aide de 6.000€ pour l’acquisition d’une voiture électrique ou hydrogène neuve de moins de 45.000€.Risques industrielsObligation de tenue à jour d’un état des matières stockéesL’obligation de tenue à jour d’un état des matières stockées entre en vigueur pour les entrepôts de stockage de matières combustibles, de liquides inflammables, les installations de tri transit déchets et les installations Seveso. Cet état devra être disponible sous deux formats, le premier format destiné à être utilisé par les services de l’État pour la gestion d’un évènement accidentel, le second pour répondre aux besoins d’information de la population dans ce même cadre.Les arrêtés encadrant les sites de liquides inflammables classés à enregistrement ou à déclaration entrent également en vigueur, achevant ainsi la mise en œuvre du plan d’action sur le volet de la réglementation relative aux liquides inflammables.Pour les entrepôts à autorisation, c’est la disposition visant l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident qui entre en vigueur. Par ailleurs, pour les entrepôts dotés d’un plan d’opération interne, il devient obligatoire d’y définir les dispositions à mettre en œuvre pour le nettoyage et la remise en état du site, ainsi que l’organisation pour lutter contre un incendie de plus de 2 heures.
Il y a 3 ans et 155 jours

Bilan des agréments de logements sociaux en 2021 : un protocole pour rien ou presque

Ce mauvais résultat n’est pas une bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui attendent un logement HLM.Ce bilan était prévisible, tant les conditions économiques n’étaient, ne sont pas, réunies pour créer un vrai choc de l’offre : la baisse des recettes des organismes d’HLM à cause de la RLS, l’augmentation des coûts de construction, la rareté et le coût du foncier… autant de freins à une hausse de la construction.La Fédération des Offices Publics de l’Habitat n’a pas signé ce protocole sur la production de logements. Parce qu’il affiche des ambitions irréalistes et parce qu’il ne prend pas en compte les autres priorités fixées également par le gouvernement : la rénovation urbaine et la réhabilitation thermique, avec des objectifs très forts puisqu’il faut aller vers la neutralité carbone tout en éliminant dès 2025 les étiquettes G, les F en 2028 et enfin les E en 2034.Pour parvenir à conjuguer ces trois priorités qui concernent tous les organismes du logement social, il est indispensable selon la Fédération, d’avoir une vision de long terme partagée avec les Pouvoirs publics, pas d’accords circonstanciels qui ne contribuent pas à créer un choc de confiance.En revanche, pour les offices, les chiffres* de la réhabilitation thermique seront très bons en 2021 : le nombre de logements concernés augmente de 57 %, passant ainsi de 71.000 à 108.000 (comprenant 49.000 puis 62.000 changements d’étiquette énergétique).Plus de 10.000 logements ont également été démolis sur un total de 16.500 pour l’ensemble du secteur HLM, participant ainsi à la recomposition du patrimoine en zone détendue et dans les périmètres de renouvellement urbain.Enfin, les derniers chiffres connus montrent que le nombre d’agréments déposés par les offices a crû de 3 % (hors production « ANRU »), comme pour l’autre grande famille HLM. Il est même en hausse de 7 % pour atteindre 30.000 en incluant la production dans les secteurs « ANRU » (contre 4 % pour les ESH), et ce malgré un nombre d’offices en diminution.Selon Marcel Rogemont, Président de la Fédération des Offices Publics de l’Habitat : « Il faut amplifier et inscrire dans la durée ces résultats encourageants mais insuffisants. C’est pour cela, j’insiste, qu’il faut rediscuter, principalement, de l’impact négatif de la RLS et de la baisse du taux de TVA à 5,5 % sur l’ensemble des investissements HLM. »*Les données sont issues de l’Observatoire de la Production Locative, à fin septembre 2021.
Il y a 3 ans et 162 jours

Les victimes de l'amiante dans le dossier de l'industriel Eternit, espèrent obtenir un procès

"C'est peut-être la seule chance pour qu'on ait un jour un procès de l'amiante en France (...) un quart de siècle après les premières plaintes" déposées en 1996, a souligné François Desriaux, dirigeant de l'Andeva, lors d'une conférence de presse en ligne.La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris examine mercredi l'appel de l'association contre le non-lieu rendu dans ce dossier en juillet 2019 par des juges d'instruction du pôle santé publique du tribunal judiciaire de Paris.La décision sera mise en délibéré: les magistrats peuvent soit confirmer le non-lieu, soit renvoyer le dossier à l'instruction, soit décider "un renvoi direct des personnes mises en examen devant le tribunal correctionnel", a résumé l'un des avocats de l'Andeva, Me François Lafforgue.Dans le dossier Eternit, premier producteur français d'amiante-ciment jusqu'à l'interdiction de la fibre en 1997, trois anciens responsables ou dirigeants ainsi que la société ont été mis en examen pour homicides et blessures involontaires.Après plus de deux décennies d'investigations, la vingtaine de dossiers de l'amiante instruits à Paris se concluent depuis deux ans par des non-lieux.Ces décisions s'appuient sur une expertise judiciaire de février 2017, selon laquelle il serait impossible de déduire avec précision le moment de l'exposition des salariés à cette fibre cancérogène et celui de leur contamination, et par conséquent d'établir les responsabilités pénales de tel ou tel dirigeant.En janvier dernier, la cour d'appel de Paris a pris le contrepied de cette analyse, contestée par l'Andeva, en ordonnant la reprise des investigations dans le dossier de l'entreprise Everite de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), ravivant l'espoir des parties civiles d'obtenir un procès.La contamination à l'amiante "n'est pas un événement ponctuel, mais un processus se déroulant sur une longue période qui va entraîner la maladie et éventuellement le décès", a rappelé l'un des avocats de l'association, Me Jean-Paul Teissonnière."L'amiante est un cancérogène sans seuil, donc la période d'exposition démarre quand les salariés sont embauchés et qu'ils absorbent des fibres d'amiante", a développé M. Desriaux.La position de la cour d'appel dans le dossier Everite "nous permet d'espérer un résultat favorable, un espoir que nous étions sur le point de perdre", a ajouté Me Teissonnière.Eternit avait été l'un des premiers producteurs d'amiante visés par des plaintes d'anciens salariés.Plusieurs centaines de maladies professionnelles liées à ce matériau cancérogène ont été reconnues sur les six sites de la société, ont rappelé les organisateurs de la conférence de presse.
Il y a 3 ans et 167 jours

Vinci et Eiffage ajustent leur offre à la hausse pour le Tunnel du Prado

"Au regard de la hausse récente du cours de l'action de la société et en vue de favoriser l'apport des actions de la société à l'offre", les deux entreprises ont proposé 27 euros par action, contre 23 euros évoqués en mars dernier, selon le communiqué diffusé jeudi.Vinci Concessions, qui contrôle 33,3% du capital de la société, et Eiffage, qui en a 32,9%, doivent déposer leur offre publique d'achat auprès de l'Autorité des marchés financiers "dans les meilleurs délais", puis, en cas de succès, procéderont au retrait de la cote.L'opération valorise la société à environ 158 millions d'euros, dont 54 millions pour les parts qu'ils ne contrôlent pas déjà.La SMTPC exploite jusqu'en 2025 un tunnel à péage long de 2,5 km, dans le centre de Marseille.
Il y a 3 ans et 167 jours

Intégration de l’offre Blastrac sous la marque Husqvarna

Les produits, services et solutions Blastrac vont être associés à la marque Husqvarna et intégrés à son offre mondiale. [CHusqvarna] En janvier 2021, Husqvarna Construction a finalisé l’acquisition de Blastrac, spécialiste des machines et accessoires pour la préparation de surfaces. Aujourd’hui, l’industriel annonce son intention de consolider davantage ses marques dans ce segment. Au cours des prochaines années, les produits, services et solutions Blastrac seront associés à la marque Husqvarna. Et intégrés à son offre mondiale. Et ce, sous l’appellation Orange². « Nous avons constitué une équipe renforcée qui s’engage à offrir la meilleure expérience possible à l’ensemble de nos clients. Grâce à notre expertise combinée et à notre offre étendue, nous sommes prêts à accompagner nos clients. Et à façonner l’industrie de la préparation de surfaces pour le monde de demain », déclare Stijn Verherstraeten, vice-président surfaces et sols béton chez Husqvarna Construction. En deux temps… Cette offre supplémentaire améliorera le portefeuille Husqvarna existant en matière de préparation de surfaces. Ceci, en proposant à ses clients et partenaires des solutions avancées pour le grenaillage. Ou la dépose de sols et le rabotage. Quant aux clients et partenaires de Blastrac, ils auront accès à de nouveaux produits associés. Tels que des compacteurs, des équipements de mise en œuvre du béton, des équipements de sciage et de forage et des robots démolisseurs. Ainsi qu’à une large offre de services numériques. La première vague de changements de marque des matériels Blastrac sera lancée mi-2022. La deuxième vague, prévue pour le printemps 2023, comprendra les solutions de grenaillage et les aspirateurs industriels associés.
Il y a 3 ans et 167 jours

Remise des prix du palmarès architecture aluminium Technal

Tous les projets architecturaux, français ou francophones (Afrique, Amérique du Sud, Caraïbes), réalisés avec des clients TECHNAL, ALUMINIERS AGRÉÉS du Réseau ou fabricants installateurs, ont pu concourir. Au total, plus de 180 candidatures ont été déposées, témoignant du rayonnement de la marque au-delà des frontières de l’hexagone.Maisons, logements collectifs privés ou sociaux, établissements recevant du public..., les ouvrages neufs ou réhabilités primés contribuent à la promotion de l’architecture, de l’innovation et du design. Nés de la collaboration entre un architecte, un maître d’ouvrage et un professionnel des menuiseries et façades Technal, ces programmes mettent en lumière le matériau aluminium noble, durable et esthétique. Ils ont été primés par un jury de six experts indépendants à travers sept catégories :Prix Habiter Logements IndividuelsPrix Habiter Logements CollectifsPrix RéhabiliterPrix Réhabiliter XXLPrix Étudier & DécouvrirPrix TravaillerPrix Jeunes ArchitectesCe Prix JEUNES ARCHITECTES a été instauré pour la première fois cette année. À l’initiative de Jean-Christophe MASNADA, Président du jury et architecte associé de l’atelier d'architecture King Kong, il a pour volonté d’encourager l’éclosion des jeunes talents de demain.Un « Prix 4114 », en référence au Club TECHNAL du même nom, a distingué également deux projets qui ont recueilli le plus de votes auprès de la communauté « 4114 ». Une reconnaissance pour les architectes primés par leurs pairs.Pour Jean-Christophe MASNADA, Président du jury et architecte associé de l’atelier d'architecture King Kong : « L’architecture, celle qui nous porte, est avide de local, de spécifique, d’unique, d’onirique... Elle est par essence un territoire de recherche et d’expérimentation. Ce sont ces aspects là qui ont été distingués. L’architecture située, économe, généreuse, celle qui répond au-delà du programme, c’est celle que nous avons essayé de défendre et de mettre en avant lors de ce jury. Nous avons découvert des équipes qui se retroussent les manches et nagent à contre-courant. Comme des saumons en quête d’essentiel. Ce palmarès, que j’ai le plaisir de présider, est l’expression de cette résistance. Il est exquis de voir un nombre si important de projets naviguer sur cette trajectoire de découverte à force de labeur et de persévérance. »Tous les lauréats vont participer au concours international Technal « WATA 2022 » (World Architecture Technal Awards) et s’envoleront dans quelques mois pour un voyage architectural aux Émirats Arabes Unis. Ils sont également mis à l’honneur dans la collection des ouvrages du Palmarès, publiés en 3 000 exemplaires, et à travers des vidéos présentant leur réalisation.PRIX ET MENTIONS DÉCERNÉSPRIX HABITER LOGEMENTS INDIVIDUELSMaison individuelle, Fontcouverte (17)AGENCE D’ARCHITECTURE FÉLIX BIRON ARCHITECTE (17)ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL BIRON SAS (16)PRIX HABITER LOGEMENTS COLLECTIFSTrois Tours Black Swans, Strasbourg (67)AGENCE D’ARCHITECTURE ARCHITECTURES ANNE DÉMIANS (75)FABRICANT INSTALLATEUR BLUNTZER (88)PRIX RÉHABILITERMaison Hippodrome, Marcq-en-Barœul (59)AGENCE D’ARCHITECTURE CLÉMENT BERTON ARCHITECTE (59)FABRICANT INSTALLATEUR CONSTRU (59)PRIX RÉHABILITER XXLLa Cité, Toulouse (31)AGENCES D’ARCHITECTURES TAILLANDIER ARCHITECTES ASSOCIÉSPIERRE-YVES CAILLAULT, ARCHITECTE DES MONUMENTS HISTORIQUESALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL LABASTÈRE 31 (31)MENTION RÉHABILITER XXLEcolodge Almières, Saint Rome de Dolan (48)AGENCE D’ARCHITECTURE CABINET RICHARD ARCHITECTE (34)ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL ETS CANAC MENUISERIES ET SERRURERIES (48)PRIX ÉTUDIER & DÉCOUVRIREspace Jeunesse Guy Môquet, Cabestany (66)AGENCE D’ARCHITECTURE OECO ARCHITECTES (31)FABRICANT INSTALLATEUR SPM (66)MENTION ÉTUDIER & DÉCOUVRIRLycée Jean d’Ormesson, Châteaurenard (13)AGENCES D’ARCHITECTURE MARCIANO ARCHITECTURE (13 - MANDATAIRE)JOSÉ MORALES ARCHITECTE (MAMBO ARCHITECTURE - 13 - ASSOCIÉ)ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL (SPÉCIALISTE FABRICANT) FIMAT (13)POSEUR DÉMATHIEU BARD (38)PRIX TRAVAILLERMairie et Siège de la Communauté de Communes, Pechbonnieu (31)ATELIER D’ARCHITECTURE BENJAMIN VAN DEN BULCKE ARCHITECTES ASSOCIÉS (31)FABRICANT INSTALLATEUR SMAP (31)MENTION TRAVAILLERHalle de Marché Charras, Courbevoie (92)AGENCE D’ARCHITECTURE CROIXMARIEBOURDON ARCHITECTES ASSOCIÉS (92)ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL FRANCE 2000 (10)PRIX JEUNES ARCHITECTESMaison Lille-Moulins, Lille (59)AGENCE D’ARCHITECTURE CLÉMENT BERTON ARCHITECTE (59)FABRICANT INSTALLATEUR CONSTRU (59)PRIX 4114L’Atrium, Cesson-Sévigné (35)AGENCE D’ARCHITECTURE BARRE LAMBOT ARCHITECTES (44)FABRICANT INSTALLATEUR ALU RENNAIS (35)MENTION 4114Villa Akila, Talloires-Montmin (74)AGENCE D’ARCHITECTURE ARCHIDOMO (74)FABRICANT INSTALLATEUR FM ALU (69)
Il y a 3 ans et 169 jours

La sélection livres de Noël

Comme chaque année à l'approche des fêtes, la rédaction de d'architectures vous présente sa sélection de livres à déposer sous le sapin. Découvrez en avant-première le choix d'ouvrages marquants, publiés ces douze derniers mois, dont les chroniques paraîtront dans le prochain numéro de décembre. Soleil mécanique, Lukasz Wojciechowski, Éditions Çà et Là, traduit du polonais par Gabriel Colsim, 22 x 16 cm, 144 p., 16 euros. Le Monde sans fin, Jean-Marc Jancovici (scénario)...
Il y a 3 ans et 170 jours

Comment entretenir, préserver et protéger sa charpente en bois?

La charpente constitue l’une des pièces maitresses de la construction. En effet, c’est sur cette structure que reposent tous les éléments qui composent la toiture. Il est donc essentiel de veiller à sa solidité. À la différence de la charpente en métal ou en béton, la charpente en bois est souvent sujette à l’attaque des insectes. Elle se dégrade également lorsque la toiture souffre d’infiltrations d’eau. Pour garantir son bon état et sa durabilité dans le temps, il faut donc l’entretenir. Comment s’y prendre ? C’est ce que nous allons voir dans cet article. Quelles sont les principales menaces qui pèsent sur la charpente en bois ? Les menaces potentielles vont dépendre de l’essence du bois utilisé pour construire la charpente. Généralement, les pièces les plus importantes de cet élément sont faites en pin sylvestre, en peuplier, en sapin Douglas, en épicéa et en orme. Quant aux chevrons et aux clivages, ils sont réalisés en sapin, en châtaignier ou en peuplier. En outre, les spécificités de la région dans laquelle la maison est située ont une influence considérable sur ces menaces. Dans tous les cas, les charpentes en bois sont exposées à deux grands types de menaces, à savoir : Les insectes xylophages Ces ravageurs se nourrissent du bois. Ils creusent également des galeries dans la charpente afin d’y déposer leurs larves. En l’occurrence, il s’agit des termites, des vrillettes, des capricornes et des lyctus. Les petits trous et les sciures sur la charpente marquent leur présence. Pour les éradiquer, il est conseillé de faire appel à un couvreur charpentier expérimenté. L’humidité L’humidité sur la charpente provient des infiltrations d’eau au niveau de la toiture. Celles-ci résultent généralement du mauvais état des tuiles. Il est à noter que l’humidité entraine le ramollissement et le pourrissement du bois de la charpente. Elle est aussi responsable du développement des champignons lignivores, surtout si les combles ne sont pas suffisamment ventilés. Quelles solutions adopter pour préserver et protéger la charpente en bois ? Pour mettre fin aux maux dont souffre la charpente en bois, il est nécessaire de diagnostiquer son état général. Pour cela, il est conseillé de faire appel à un couvreur charpentier. Ce diagnostic ne permet pas uniquement de mesurer l’ampleur des dégâts. Il permet surtout de définir les solutions à adopter pour éradiquer les problèmes de la charpente. En fonction de leur nature, le professionnel mettra en œuvre : Un traitement préventif Il est destiné aux nouvelles charpentes en bois et à celles qui sont âgées de cinq ans au moins. Comme son nom l’indique, ce traitement permet de prévenir les dégâts que pourraient causer les insectes xylophages et l’humidité. Pour mieux protéger la charpente, il est donc recommandé de le renouveler tous les cinq ans. Un traitement curatif Il concerne les charpentes en bois qui subissent déjà les dégâts des insectes ravageurs et de l’humidité. Il s’agit d’un traitement à base d’insecticide que l’on pulvérise ou que l’on injecte dans le bois à travers les trous réalisés par les insectes xylophages afin de les éradiquer. Selon l’ampleur des dégâts, il faudra procéder au remplacement des pièces endommagées de la charpente. Pour cela, le recours aux services d’un professionnel est incontournable.
Il y a 3 ans et 171 jours

Des victimes de l'amiante déposent une citation directe en vue d'un procès

Des victimes de l'amiante ont déposé une citation directe au tribunal judiciaire de Paris pour obtenir un procès pénal, réclamé depuis 25 ans, de responsables nationaux du scandale sanitaire.
Il y a 3 ans et 175 jours

Mauritanie – Sénégal : La digue protectrice de Grand Tortue – Partie #1

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Opération de transport d’un caisson à l’aide de barges submersibles BOA33 en direction de la baie de Dakar, distante de 7,4 km [©bp-Eiffage] Grand Tortue – Ahmeyim… Ce n’est pas le nom d’une nouvelle espèce de chéloniens ou de tortues, mais celui d’un vaste projet intégrant, entre autres, la construction d’un terminal gazier en haute mer. Opéré par bp, Kosmos, Petrosen et SMHPM, ce port se situera sur la frontière séparant le Sénégal de la Mauritanie, à quelque 10 km des côtes, dans l’océan Atlantique. La première étape de sa réalisation est la mise en place d’un brise-lame protecteur de 1 150 m. Celui-ci prend appui sur une couche en enrochements sur laquelle sont déposés d’immenses caissons préfabriqués.  Ce port est créé pour permettre l’exploitation de champ gazier Grand Tortue-Ahmeyim. Projet binational, sa construction est partagée entre la Mauritanie et le Sénégal. A la première, la fourniture des enrochements. Au second, la préfabrication des caissons en béton armé. L’ensemble de la réalisation est confié au groupement Eiffage Génie Civil Marine – Saipem, dans le cadre d’un contrat de conception, fourniture, construction et installation.  Une piste de 36 km pour contourner Nouakchott Deux remorqueurs de haute mer acheminant un caisson vers le site de Grand Tortue, situé à 220 km au Nord de Dakar. [©bp-Eiffage] La carrière Hajar Dakhen permettant l’extraction des enrochements se situe à Akjoujt, à 275 km au Nord-Est de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie. Elle assure la production de trois “coupures”. Un tout-venant 1/500 kg destiné à la couche de fondation. Puis, un ballast 40/80 mm (126 000 t), constituant la couche d’assise. Enfin, un 500/1 500 t (206 000 t), pour créer la carapace de protection du pied des caissons et de la pente du talus sous-marin. En totalité, les enrochements représentent un poids cumulé de 2,14 Mt ou un peu moins de 1,1 Mm3de matériaux.  Quelque 150 poids lourds ont été affectés au transport entre la carrière et le port. « Nous avons construit une piste de 36 km permettant de contourner, par le Nord, le centre-ville de Nouakchott, explique Antoine Bidault, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil Marine. C’était une exigence du maître d’ouvrage, pour des questions évidentes de sécurité. Cette route sera rétrocédée gracieusement à l’Etat mauritanien, une fois les opérations logistiques achevées. » Un port construit en haute mer Transfert d’un caisson de la station n° 7 sur la barge submersible BOA 33. [©bp-Eiffage] Une fois livrés, les matériaux sont stockés à proximité du Port autonome de Nouakchott – Port de l’Amitié, sur une aire aménagée à cet effet. A quoi s’ajoute une zone-tampon en bord à quai pour permettre le remplissage des bateaux sans temps d’attente. Pour ce faire, le fond marin a dû être approfondi à – 12,50 m, au niveau des postes de chargement. La première opération sur le site de construction du terminal en haute mer consiste au dragage du fond marin, de faible portance. Quelque 185 000 m3de matériaux sont ainsi évacués, remplacés par des enrochements transportés par des navires de forte capacité. Ceux-ci sont pourvus d’un tube plongeur pour assurer une mise en place précise de la couche de ballast. Des pelles hydrauliques embarquées assurent, elles, la dépose des autres matériaux. En coupe verticale, l’assise du brise-lame prend la forme d’un trapèze, d’une hauteur de 10 m et dont la base inférieure mesure 75 m de large. Quant à la base supérieure – celle sur laquelle sont posés les caissons -, elle est large de 39 m.  A 220 km au Sud de la zone de construction du futur terminal gazier est implantée l’aire de préfabrication des caissons [à découvrir en exclusivité dans le prochain Béton[s] le Magazine n° 98 – Janvier/février 2022]. Une zone accueillie au sein du Port Autonome de Dakar, la capitale du Sénégal. Cette plate-forme se développe sur une superficie de 16 ha et comporte un quai de 200 ml et un tirant d’eau de 7,50 m. La station n° 7 constitue la dernière position de la ligne de construction des caissons. C’est aussi et surtout une zone de stockage provisoire avant leur mise à l’eau. Ou plutôt avant le transfert sur la barge submersible BOA 33. Mouillage dans la baie de Dakar L’assise sous-marine de la digue protectrice est constituée d’enrochements. [©bp-Eiffage] « Cette barge n’a pas été construite pour nous, mais a été customisée en Norvège pour répondre à nos besoins,explique Antoine Bidault. Elle a été élargie et munie de colonnes stabilisatrices. »La mission de la barge BOA33 est de transporter chaque caisson en direction de la baie de Dakar, distante de 7,4 km, dans un secteur présentant une profondeur minimale de 30 m. Celle-ci est indispensable pour la mise en flottaison autonome du caisson. Une fois l’opération effectuée, la barge peut retourner au port et le caisson, être acheminé vers un des sept mouillages temporaires identifiés au cœur de la baie. Ces positions permettent d’attendre les fenêtres météorologiques propices au remorquage jusqu’à la zone d’installation finale. Le jour venu, deux remorqueurs de haute mer prennent le relai et assurent le transfert du caisson vers le site de Grand Tortue, à 220 km au Nord. Sur place, trois positions de stockage sont de nouveau disponibles pour attendre les conditions météorologiques idéales pour l’installation finale. La pose des caissons débute par l’élément central pour offrir deux fronts de pose potentiels. Pour cette opération, le caisson est maintenu et guidé par six lignes de mouillage reliées à des treuils et/ou des remorqueurs de haute mer. Une fois sécurisé sur ces lignes et positionné, le caisson est rempli d’eau de mer pour le faire reposer sur son assise en enrochements.  Une digue protectrice pour le terminal C’est à l’abri de la digue protectrice que prend place le terminal gazier en tant que tel. [©bp-Eiffage] La dernière étape de la construction du dispositif brise-lame voit le remplacement de l’eau de mer présente dans le caisson par du sable. Dragué à proximité (635 000 m3en totalité), celui-ci apporte une importante charge pondérale pour stabiliser le caisson de manière définitive et lui permettre de résister à la houle et aux tempêtes qu’il pourra rencontrer tout au long de sa vie. C’est à l’abri de cette digue protectrice que doit être érigé le terminal gazier en tant que tel. Ce hub permettra en premier lieu l’appontement permanent de l’unité flottante de gaz naturel liquide (GNL), c’est-à-dire le navire “FLNG”. Ce dernier recevra le GNL à partir d’une plate-forme flottante d’extraction, de stockage et de déchargement – le navire FPSO – positionnée en haute mer, à environ 125 km du site d’extraction de Grand Tortue, situé à 2 850 m de profondeur. Le second rôle du hub est d’accueillir les méthaniers assurant l’enlèvement des cargaisons de GNL. La construction du terminal débutera par la pose de pieux métalliques, à partir d’une plate-forme. Quelque 286 unités de 1,52 cm (60’’), de 1,83 m (72’’) et de 2,18 m (86’’) de diamètre devront être fichées dans le fond marin. S’en suivra l’installation de toute la superstructure, réalisée à partir de sous-ensembles préfabriqués en Asie. Un total de 84 caissons treillis en acier, d’un poids unitaire de 210 t, seront ainsi mis en place. Les équipements techniques et une base-vie achèveront cette installation, dont la mise en service se fera entre 2022 et 2023.  Frédéric Gluzicki Repère Maître d'ouvrage : BP, Kosmos, Petrosen et SMHPM Groupement d’entreprises : Eiffage Génie Civil Marine - Saipem Bétons :   - Conception et mise en œuvre : Eiffage Génie Civil Marine - Production : Eiffage Infrastructuras Mobile Equipment Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 178 jours

Révision des tarifs solaires : la filière saisit le Conseil d'État pour des "illégalités"

RÉGLEMENTATION. Trois organisations représentatives de la filière photovoltaïque viennent de déposer un recours en référé devant le Conseil d'État. La procédure vise à suspendre et annuler le décret et l'arrêté du 26 octobre dernier, qui mettent en oeuvre la fameuse réduction tarifaire des contrats solaires signés entre 2006 et 2010.
Il y a 3 ans et 178 jours

Les victimes de l'amiante espèrent la tenue d'un procès en 2023

JUSTICE. L'une des principales associations de victimes de l'amiante a déposé une citation directe au tribunal de Paris. L'espoir de voir un jour des responsables nationaux condamnés perdure depuis plus de vingt ans.
Il y a 3 ans et 182 jours

Intensifier le maillage des points de collecte des menuiseries

Le maillage territorial des points de collecte et de démantèlement FERVAM (Filière Engagée pour le Recyclage et la VAlorisation des Menuiseries) s’élargit au fil des mois. En un an, l’UFME en compte déjà 84. Alors, elle met en place des actions ciblées sur les régions à développer afin de garantir plus de proximité et de pérenniser son action. L’indicateur de traçabilité en lien avec la Charte FERVAM, affiche au 1er semestre 2021, une augmentation forte des volumes de menuiseries déposées, des entrées de déchets ainsi que des sorties de matières recyclées. L’objectif pour 2022 est de maintenir cette croissance quasi exponentielle de la quantité des volumes collectés et démantelés.
Il y a 3 ans et 183 jours

La Fondation du patrimoine met à l’honneur la biodiversité agricole française

Pour la 10e fois, le Prix national de la Fondation du patrimoine pour l’agrobiodiversité animale, remis conjointement par la Fondation du patrimoine et Ceva Santé Animale et soutenu par le ministère de l’Agriculture, mettra à l’honneur des éleveurs, des associations de passionnés, des conservatoires régionaux de races, des groupements agricoles qui s’engagent au quotidien pour protéger la biodiversité agricole française. Les candidats ont jusqu’au 17 janvier 2022 pour déposer leur dossier sur le site internet de la Fondation du patrimoine. Retrouvez-également notre article sur les races menacées dans le dernier numéro d’Atrium (n°92), p.50… Aides de la Fondation du Patrimoine… Atrium patrimoine n°92…  
Il y a 3 ans et 185 jours

Nouvelle mise en examen dans l’enquête sur l'enfouissement illégal de déchets du chantier du Grand Paris

Il s'agit de la huitième personne mise en examen dans cette affaire, qui vise notamment l'enfouissement de terres polluées dans un terrain agricole sur la commune de Vaujours (Seine-Saint-Denis).Poursuivi pour extorsion en bande organisée et blanchiment en bande organisée, il a été placé sous contrôle judiciaire.Mardi, le journal Le Parisien avait révélé le placement en garde à vue de trois hommes.Le chef de police municipale de Vaujours et l'ex-directeur des services de la ville ont déjà été mis en examen en décembre 2020 et placés sous contrôle judiciaire, poursuivis pour extorsion en bande organisée et tentative, associations de malfaiteurs, trafic d'influence et différentes atteintes à l'environnement.Ils sont soupçonnés d'avoir permis l'enfouissement de terres polluées dans un terrain agricole de cette commune de 7.000 habitants.D'autres terrains situés à Villeparisis, Liverdy-en-Brie (Seine-et-Marne) ou en Essonne ont subi le même sort.Une société de terrassement, qui appartiendrait à des personnes liées au grand banditisme, y aurait déposé des déchets bruts pendant deux ans, avait rapporté une source proche de l'enquête, ajoutant que les camions de gravats déversés sur les différents terrains pouvaient lui rapporter jusqu'à 60.000 euros par jour.Cette enquête de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris a été ouverte en 2018.
Il y a 3 ans et 185 jours

Le Conseil de Paris s'oppose symboliquement à la construction de la Tour Triangle

« Plus rien ne justifie ce projet ». Cette phrase maintes fois répétée par la députée MoDem Maud Gatel n'arrêtera pas le projet de construction de la tour de 180 mètres financée par l'assureur Axa. Le ton est cependant donné pour la Ville de Paris : les élus ne veulent pas voir ce type de projet « anachronique » sur leur territoire.Ne disposant pas de moyens juridiques d'empêcher la construction, les élus ont tenu à montrer leur désapprobation avec un vote symbolique de trois vœux non contraignants pour demander l'abandon du chantier.Les vœux des groupes LR et MoDem, demandant de différer le départ de la construction dans l'attente du PLU bioclimatique de 2024, ont été adoptés sans majorité absolue, le groupe Les Verts souhaitant un barrage plus ferme.Cette opposition, dont le manque de solidarité montre bien le clivage crée par le projet de la Tour Triangle, cherche surtout à montrer la désapprobation symbolique des élus mais certains comme Emile Meunier du groupe EELV attendent des mesures plus concrètes de Mme Hidalgo, comme déposer « une délibération au prochain conseil pour annuler cette aberration écologique ».Si la conseillère Fatoumata Koné assure que « la mobilisation va continuer », notamment avec une action prévue devant le siège d'Axa qui finance le projet, le bailleur URW annonce de son côté que le chantier démarrerait d'ici janvier 2022 pour s'achever à l'horizon 2026.
Il y a 3 ans et 189 jours

BSM ouvre le plus grand BPE de France

BSM vient de mettre en service son nouveau site de production de Gennevilliers, au Nord de Paris. [©ACPresse] Avec un chiffre d’affaires attendu pour 2021 de 150 M€, quelque 185 collaborateurs et une production de béton supérieure à 1 Mm3/an, Béton Solutions Mobiles (BSM) poursuit son développement d’une manière plus que soutenue. « A l’heure actuelle, nous disposons d’un réseau de 31 centrales à béton, dont 12 mobiles », indique Philippe Tibère-Inglesse, président de BSM. Et de dévoiler : « 7 permis de construire sont déposés ou en cours de dépôt pour l’installation d’autant d’unités fixes supplémentaires ».  Dans le détail, BSM a prévu l’ouverture de 3 nouvelles centrales en Normandie et de 2 dans l’Oise, dont une en cours de montage à Beauvais. A cela s’ajouteront 2 unités en Ile-de-France : une au Sud et une à l’Ouest, à Lognes, siège de l’entreprise. Mais l’actualité immédiate pour l’industriel est l’ouverture de son nouveau site de production de Gennevilliers, au Nord de Paris. Pour BSM, la genèse de cette installation est sa volonté de pouvoir maximiser ses flux par voie d’eau. C’était aussi le souhait du Port Autonome de Paris, propriétaire du site, que de favoriser le trafic fluvial.  Un investissement de 4 M€ De l’extérieur, peu de choses laissent deviner que la présence de la plus importante centrale à béton de France. « Ici, nous sommes en capacité de produire quelque 200 000 m3/an de BPE ! », affirme Philippe-Inglesse. Comme à Lognes, siège de BSM, toute l’installation est construite à l’intérieur d’un bâtiment fermé. La surface totale disponible est de 8 500 m2 (210 m de long pour 40 m de large), avec une hauteur maximale sous faîtage de 13 m. Ici, ce ne sont pas une, ni 2, mais bien 3 centrales à béton complètes et autonomes qui occupent les lieux. Et ce, depuis le 1ernovembre dernier. Un ensemble construit, livré et assemblé par Arcen en un temps record, puisque le site était accessible à partir du 4 janvier 2021… Pour BSM, l’investissement représente un montant de 4 M€ en matériels et équipements. A quoi s’ajoutent les fonds nécessaires à toutes les mises en conformité du bâtiment existant. 
Il y a 3 ans et 189 jours

GCC et Knauf signent un accord pour la gestion des déchets de démolition d’isolants en polystyrène expansé

Ce partenariat débute avec le chantier de réhabilitation de plus de 550 pavillons individuels, réalisé pour le maître d’ouvrage ICF La Sablière, dans le quartier de la cité Cheminote située dans les communes de Chelles et Brou-sur-Chantereine (77).Ce chantier pilote d’ampleur innove à bien des égards et constitue une première française. GCC, en charge des travaux, récupère les déchets de PSE issus de la dépose de l’isolation par l’extérieur, les sépare des impuretés (enduits, fixations…) avant de les compacter puis de les palettiser sur le site même. Ensuite, KNAUF IDF Ouest stockera ces palettes de déchets, effectuera les démarches réglementaires complexes de leur transfert transfrontalier avant de les faire acheminer jusqu’à l’usine de démonstration de la PolyStyreneLoop, située à Terneuzen aux Pays-Bas.Le projet européen Life PolystyreneLoop est mené par la coopérative du même nom qui rassemble plus de 70 membres dont l’Association Française de l’Isolation en Polystyrène Expansé dans le Bâtiment (AFIPEB) au sein de laquelle KNAUF est un adhérent majeur. Ce projet vise à démontrer la faisabilité technico-économique d’un procédé unique de traitement, basé sur la technologie CreaSolv®, permettant de séparer les composants dont l’ignifugeant HBCD. Celui-ci sera ensuite détruit, dans le respect de la réglementation, tout en récupérant le brome. Le polystyrène récupéré pourra ainsi être recyclé.Précurseurs, GCC et KNAUF, au travers de ce partenariat, permettront de réaliser une première livraison française, de plusieurs tonnes, à la PolyStyreneLoop.Pour Nicolas MINARD, Chef de Groupe GCC Réhabitat : « Nous sommes fiers de relever le défi de ce chantier atypique. Il illustre pour la première fois notre label "Objectif 100% valorisation" qui nous permet de démontrer notre savoir-faire en matière d’économie circulaire grâce au réemploi, à la réutilisation et au recyclage des matériaux récupérés directement sur les lieux mêmes des chantiers. »Pour Nicolas PERRIN, Président de KNAUF IDF Ouest : « Avec ce partenariat et ce chantier d’importance, nous faisons un grand pas en avant dans le recyclage des déchets de PSE issus de la démolition. Si à ce jour en France, peu de bâtiments isolés sont déconstruits, dans les prochaines décennies, les solutions de recyclage seront maîtrisées grâce au programme pilote PolyStyreneLoop, mais aussi à une mobilisation et une organisation éprouvée des acteurs en amont, comme GCC. KNAUF est un acteur majeur mais aussi local des isolants en PSE. Dans ce partenariat, nous apportons nos ressources logistiques de proximité, notre expérience du recyclage du PSE, acquise sur nos sites KNAUF Circular® dans la valorisation de chutes de chantiers neufs, et surtout notre engagement et notre conviction à mettre en œuvre une économie circulaire des PSE de construction. »
Il y a 3 ans et 190 jours

Les trophées de la chaux 2021

Les Trophées de la Chaux organisés tous les deux ans par Ciments Calcia et Socli ont été décernés sur le Salon International du Patrimoine Culturel. Ouvert aux entreprises et artisans à travers un de leurs chantiers réalisé entre le 1er janvier 2019 et le 15 février 2021, dans les domaines de la restauration ou de l’éco-construction et effectué avec au moins un produit de la gamme chaux Socli ou Ciments Calcia, les Trophées de la chaux 2021 ont reçu une vingtaine de candidatures et retenu 10 dossiers. A l’issue d’un grand oral final, le jury a récompensé les auteurs de 3 chantiers d’exception, s’appuyant sur la mise en œuvre de solutions originales, l’emploi de méthodes innovantes et la prise en compte des conditions sécuritaires ou techniques de réalisation des travaux. Le premier prix a été attribué à Eric Constant, gérant de Terre et Matières, pour la restauration extérieure de la chapelle Sainte-Sigolène à Parisot (81). Si cet édifice du XIIème siècle avait déjà connu une phase de rénovation en 2017, il s’agissait ici de restaurer la tranche finale, à savoir le clocher, le porche ainsi que les murs nord et sud. A cette occasion, l’entreprise Terre et Matières a révélé tout son savoir-faire en décroutant les murs, sur une hauteur de 16 m, pour les mettre à nu (à l’origine, briques foraines recouvertes d’un enduit) avant de réaliser un rejointoiement exemplaire à la chaux blanche NHL 2 RENOCHAUX de Ciments Calcia, associée à du sable roux local. Cette même chaux a été utilisée pour la couche de finition du clocher qui avait auparavant bénéficié de l’application, en deux passes, d’une chaux grise NHL 3,5 CHAUX SOCLI. Second prix : Entreprise Paramelle. Déjà primé lors des Trophées de la chaux 2019, le jeune entrepreneur de 30 ans Fabien Paramelle confirme sa dextérité en restaurant à Figéac (46), au sein d’un secteur sauvegardé, un immeuble qui abritait une ancienne boulangerie avec fournil. Cette restauration s’est avérée des plus techniques car le bâtiment, composé de deux étages en colombage, présentait une structure en mauvais état : il a fallu, en effet, la renforcer et lier le colombage mécaniquement, car celui-ci n’était pas relié dans les angles. Belle surprise en phase de décroutage de la façade : deux ogives moyenâgeuses en partie basse ont fait surface, ce qui a induit une modification des plans afin de les restituer (remise en état des linteaux démolis et greffe de pierres sur les ogives). Fabien Paramelle a notamment réalisé une projection à la machine avec du liant traditionnel à la chaux CHAULYS BLANCHE HL2 de Socli sur une surface de 280 m², intérieur et extérieur confondus. Soulignons aussi la dépose de tout le sol en ciment remplacé par un béton de chaux réalisé avec la CHAUX RABOT NHL 5 de Socli, également utilisée pour la pose du dallage en pierre scellé, favorisant la respirabilité du support. Troisième prix : Entreprise Solé et fils. Claude Solé a concouru aux Trophées de la chaux 2021 avec une rénovation d’envergure, en cœur de ville : celle du bâtiment dit Château de Pollestres (66), réhabilité en centre culturel. Plusieurs étapes du projet ont été louées par le jury : la démolition/reconstruction d’une partie de la bâtisse en ossature béton/métal ; le traitement des façades avec application d’enduit à base de CHAULYS, finition à pierre vue et coloration naturelle au sable jaune ; la reprise des appuis de fenêtre par taille de cayroux in site ; le rehaussement de la corniche… Soulignons également l’implication environnementale de l’entreprise qui, en début d’opération, a pris soin de créer une ouverture dans un mur de clôture existant pour pouvoir effectuer le tri sélectif à l’aide de bennes à déchets. 7 autres finalistes à saluer BTMS Construction pour la rénovation d’une habitation de village à Olargues (34) Reconstruction d’un bâtiment en ruine, dans le respect de la tradition locale, avec les matériaux du site (pierres calcaires, lauzes, ardoises…) et création d’une extension : l’ensemble des maçonneries en pierres et les éléments de couverture ont été mis en œuvre à la chaux naturelle, la finition réalisée aux mortiers de chaux et sable local, conformément aux autres bâtis du hameau qui se trouve au cœur d’un parc naturel. Quant à l’enduit intérieur isolant chaux-chanvre projeté, avec finition taloché fin, il protège l’habitat et garantit un intérieur sain. FINS pour la restauration d’une bâtisse du 7ème siècle à Lectoure (32) Création d’ouvertures avec réutilisation des pierres du chantier, application d’enduits extérieurs et intérieurs, mise en place de béton de chaux, extension, réhabilitation d’un puits, transformation du poulailler en garage ont constitué autant d’étapes pour la réfection de ce bâtiment à l’abandon. JAM pour la restauration de la grotte de fraîcheur du château de Bonrepos-Riquet (31) Au cœur du parc d’un château classé monument historique, cette grotte artificielle a bénéficié d’un terrassement pour sa mise à nue, d’une réalisation de structure béton de protection, d’une dépose et reconstruction de la voûte avec reconstitution de la façade d’entrée. LATARCHE pour la restauration d’une grange foraine pyrénéenne à Artalens-Souin (65) Depuis la loi montagne en 1985, les bâtiments agricoles inutilisés peuvent être restaurés en tant que résidences secondaires, leur rénovation devant répondre à un cahier des charges strict. C’est le cas de cette grange foraine, partie intégrante du patrimoine des Hautes-Pyrénées, qui a été l’objet de travaux de démolition des façades et pignons, reconstruction des murs en moellons de réemploi hourdés au mortier chaux et réalisation de joints creux. Philippe GOLCBERG pour la restauration extérieure d’un bâtiment art nouveau néogothique à Montpellier (34) Les modénatures en pierres calcaires de Castries ont été reprises et un faux appareil traditionnel de briques 5X11X22 a été engravé à frais et peint à fresque en deux patines sur un enduit taloché fin. La reconstitution des appuis de fenêtres, du soubassement et des joints complète l’intervention. PINTO pour la restauration intérieure du château de Toulonjac (12) Inscrit au titre des monuments historiques en 1993 et classé en 1995, l’édifice a été restauré de l’intérieur avec, entre autres, la réalisation d’une correction thermique sur murs périphériques par application d’un enduit chaux-chanvre, la reprise des plafonds avec enduits à la chaux, la réalisation de chapes au sol à la chaux avec pose de tomettes de récupération à la barbotine… RYBICKI FAÇADES pour la restauration et Rénovation du château de Pouille à Gaillac (81) Cette réalisation a conjugué rénovation gros œuvre (maçonnerie générale), restauration des briquettes et finition avec enduits à la chaux naturelle. Le jury se composait de 5 membres : Marion Lecanu, Directrice de l’ECMH à Paris, José Granados, Délégué départemental, représentant de la Fondation du Patrimoine de l’Hérault et architecte, Romain Lelièvre, Architecte des Bâtiments de France à l’UDAP 11 , Christophe Possémé, Président de l’UMGO et Bernard Lechevalier, Rédacteur en chef et Directeur de la publication d’Atrium Patrimoine.
Il y a 3 ans et 190 jours

Emmanuel Macron annonce 1,9 milliard d'euros supplémentaires pour la filière hydrogène

En annonçant à Béziers (Hérault) que 1,9 milliard d'euros supplémentaires allaient être consacrés à cette filière dans le cadre du plan d'investissement France 2030, le chef de l'Etat a estimé que le développement de l'hydrogène était "une bataille pour l'industrie, pour l'écologie et pour la souveraineté".Remplaçant le pétrole ou le charbon, l'hydrogène, en permettant à l'industrie lourde de réduire ses émissions de CO2, va "réconcilier l'aventure industrielle, la croissance, avec la décarbonation de nos économies. Le +en même temps+ est possible", a-t-il expliqué lors d'une visite de l'entreprise Genvia.La jeune société, née en mars 2021 et vue comme une "pépite d'avenir", est issue de la recherche publique (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) et du groupe para-pétrolier Schlumberger.Elle développe, avec une quarantaine de brevets déposés, des électrolyseurs haute température permettant de produire de l'hydrogène à partir de la molécule d'eau (H20), mais aussi de l'électricité à partir d'hydrogène, avec une efficacité supérieure à celle des procédés déjà existants.Lors de sa visite, le président a annoncé aux salariés que la société avait été sélectionnée par l'Union européenne dans le cadre de ses programmes IPCEI (Projet important d'intérêt européen commun), qui lui permettront de recevoir une aide spécifique de 200 millions d'euros."C'est un tout nouveau continent qui s'ouvre devant nous", a ajouté M. Macron, qui voit la France du milieu du XXIe siècle comme un pays de production d'hydrogène décarboné, une nouvelle source d'énergie qui remplacera le pétrole, notamment pour l'industrie lourde."Construire la souveraineté" énergétique"Si nous savons être des leaders de la production de l'hydrogène, alors nous construirons la souveraineté" énergétique, a insisté le chef de l'Etat. Il mise sur le nucléaire français, qui n'émet pas de CO2, pour y arriver, à la différence de l'Allemagne qui fait reposer son plan hydrogène sur l'importation d'électricité photovoltaïque depuis des pays chauds."Il n'y a jamais de fatalité. On ne répond jamais aux difficultés du temps en ayant la nostalgie d'un passé qui n'est plus, mais en redoublant de capacité à résister et à ne pas céder, à penser l'avenir dans ses dynamiques nouvelles. C'est exactement ce que la France doit faire aujourd'hui", a affirmé Emmanuel Macron.Le chef de l'Etat, qui n'a pas encore annoncé s'il était candidat ou non à un second mandat en 2022, cherche à se présenter comme le chef de file du camp progressiste face à des candidats qui affirment que la France est un pays en déclin.Il répond aussi à certains "décroissants" qui estiment que la crise écologique ne peut se résoudre que par l'abandon de certaines activités.Pour lui, la société de demain, "ce n'est pas moins consommer, ce n'est pas renoncer à des activités , ce n'est pas renoncer à des choses, c'est par l'innovation réussir à concilier les deux", a-t-il dit.Emmanuel Macron a été accueilli par le maire d'extrême droite de Béziers, Robert Ménard, qui l'a remercié pour le soutien apporté à Genvia, qui doit agrandir son site.Dans une région particulièrement touchée par le chômage, son discours sur l'industrie de demain porte aussi sur les "compétences", le président se disant attaché à ce que "les parents puissent se dire que leurs enfants ont un avenir dans l'industrie".
Il y a 3 ans et 191 jours

Économiser l'énergie pour le Froid - Armacell au SIFA 2021 à Paris

Les entreprises à travers le monde répondent au changement climatique et anticipent de nouvelles mesures et réglementations pour limiter l'impact sur l'environnement. Dans ce contexte, les professionnels du Froid se mobilisent : fabricants, installateurs, bureaux d'études, tous les acteurs du Froid ont les solutions pour participer à la diminution des impacts climatiques. L'efficacité énergétique est devenue le mot d'ordre. Les mesures prises récemment contribuent à cette évolution notamment avec la nouvelle réglementation RT2020. La généralisation des bonnes pratiques s'impose. Le Programme CEE mis en place pour obtenir de réelles économies d'énergie permet de participer à un inversement de la situation dans laquelle tous les industriels sont impliqués, du fabricant à l'utilisateur final.Armacell est en phase avec cette évolution. Les systèmes AF/ArmaFlex®, solutions d'isolation thermique, sont particulièrement adaptés aux applications du Froid pour une isolation optimale des réseaux. Ce système complet flexible est très performant grâce à sa structure de cellules fermées d'une grande résistance à la diffusion de la vapeur d'eau, et d'une très faible conductivité thermique. Il permet également un contrôle fiable et continu de la condensation réduisant ainsi les risques de corrosion. Sa protection antibactérienne Microban® intégrée améliore la qualité de l'air intérieur et fait d’ArmaFlex une solution idéale dans les bâtiments recevant du public et les industries agroalimentaires. Le système complet bénéficie d'une garantie de 10 ans, preuve de sa fiabilité et de sa durabilité.En effet, Il est primordial, dès la conception, de prévoir d'isoler et de protéger les tuyauteries, gaines de ventilation, réservoirs, coudes, raccords, etc.… La condensation et les pertes doivent être impérativement évitées. En maîtrisant ce phénomène, les indispensables économies d'énergie seront enfin réalisées.Au SIFA, les experts d'Armacell interviendront d'une part, lors de la conférence sur les CEE du 16 novembre à 14h30 sur le thème du calorifugeage pour limiter les pertes d'énergie tout en garantissant une installation économique et durable.D'autre part, les techniciens hautement qualifiés vous invitent, le 18 novembre à 11h à participer à l'Atelier Expert qui donnera aux professionnels du secteur les clés pour renforcer la longévité des réseaux Froid. L’exposé d'un cas pratique de solutions pour une application dédiée à l'agroalimentaire et vitivinicole sera présenté.Les experts techniques d’Armacell vous donnent rendez-vous sur leur stand J21, téléchargez votre badge ici : https://www.expo-sifa.com
Il y a 3 ans et 197 jours

Assurance emprunteur: le Crédit Mutuel met fin au questionnaire de santé pour ses clients

"À compter d'aujourd'hui, nos clients fidèles n'auront plus à remplir de questionnaire de santé pour l'acquisition de leur résidence principale", n'auront donc "plus de formalités médicales" et "ne feront plus l'objet de surprimes ou exclusions liées à leur état de santé", a annoncé le Crédit Mutuel.L'assurance emprunteur couvre divers risques comme le décès, la maladie ou l'invalidité, protégeant à la fois les emprunteurs et les banques contre un éventuel défaut de remboursement.Mais en cas de grave problème ou antécédent de santé, il peut devenir très compliqué, voire impossible, de s'assurer et donc de souscrire à un crédit immobilier.Cette initiative du Crédit Mutuel concerne toutes les fédérations régionales du groupe, à l'exception d'Arkéa, qui réunit les fédérations Bretagne et Sud-Ouest et qui cherche à prendre son indépendance vis-à-vis de son organe central.Le dispositif s'appliquera aux clients ayant leurs revenus principaux domiciliés au Crédit Mutuel depuis sept ans, pour un montant assuré jusqu'à 500.000 euros par emprunteur pour les assurés de 62 ans au plus, et pour l'achat d'une résidence principale.Cette condition de sept ans d'ancienneté ne devrait pas exclure beaucoup de clients, mais limitera l'afflux de nouveaux emprunteurs.Nicolas Théry, président de Crédit Mutuel, l'a assumé en conférence de presse: ce changement n'est "pas offert à des gens qui font la tournée du marché". "On s'accompagne mutuellement et durablement", a-t-il souligné.Les clients éligibles qui sont déjà titulaires d'une assurance emprunteur au Crédit Mutuel verront leur éventuelle surprime ou exclusions supprimées à compter du 1er décembre.Le coût de cette mesure est estimé à 70 millions d'euros par an, a-t-on précisé au Crédit Mutuel, où l'on souhaite que "cela devienne une nouvelle norme de marché, peu importe son assureur. On veut faire bouger le marché et les pouvoirs publics" pour que la législation évolue."droit à l'oubli"Le président du groupe mutualiste a donc insisté sur son souhait de ne pas être le seul à supprimer les questionnaires de santé, responsables selon lui d'une "double peine" pour les personnes malades, et même pour celles ayant guéri.Aujourd'hui, seuls les anciens malades d'un cancer ont depuis 2017 un "droit à l'oubli" selon certaines conditions.La Fédération Bancaire Française (FBF), dont Nicolas Théry est l'actuel président, n'a pas souhaité commenter l'initiative de l'un de ses adhérents.BNP Paribas Cardif, filiale d'assurance du groupe bancaire, a dit mardi qu'elle travaillait depuis des années à assouplir les conditions de l'assurance emprunteur et qu'elle allait poursuivre dans cette voie. Mais interrogé sur la possibilité de supprimer le questionnaire de santé, l'assureur a seulement répondu que "beaucoup de choses [étaient] à l'étude".Le groupe CNP Assurances, interrogé aussi par l'AFP, a qualifié l'initiative de "positive et intéressante", sans annoncer de décision similaire.L'annonce du Crédit Mutuel survient alors qu'un groupe de député Agir a déposé une proposition de loi pour permettre aux assurés de pouvoir changer à tout moment d'assurance emprunteur, alors que cela est aujourd'hui uniquement possible la première année, puis à chaque date anniversaire.Fustigeant cette mesure, qu'il accuse d'instaurer "une sorte de Far-West" où la renégociation à tout instant favoriserait les clients en bonne santé, au détriment des autres, M. Théry a appelé à la "mutualisation" et à la "solidarité".L'assurance emprunteur est depuis des années sources de tensions entre les banques et les assureurs, qui accusent régulièrement les premières d'obstruction lors des demandes de changement d'assureur de prêt.Il y a un an, un rapport du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), instance de concertation où siègent des représentants d'établissements financiers, d'organisations syndicales, de clients et des parlementaires, avait cependant conclu que "la concurrence" était "en marche".Près de 10 milliards d'euros de cotisations d'assurance emprunteur sont payées chaque année en France.
Il y a 3 ans et 198 jours

Le bureau d’études Construire innove avec la géothermie sur plan d’eau

Descriptif du système de géothermie sur plan d’eauUn lac possède en hiver des températures de 7 à 8 °C au fond. Afin de pouvoir obtenir et exploiter cette chaleur il faut déposer et recouvrir des tubes de graviers pour favoriser l’incrustation de la vase. Au bout de 2 à 3 ans, la vase s’est installée. La température de fond augmente d’année en année de 4 à 5° C au début par la fermentation organique. Pour un coût 5 fois moins élevé que le forage sur les grandes puissances, on obtient des caractéristiques d'échange bien meilleures que celles d’un forage. On peut produire plus d’énergie par mètre de sonde que dans le cas d’un forage.Le PEHD est biocompatible car complètement inerte. Il ne se dégrade pas, ce qui dément le préjugé des plastiques polluants. Étant non biodégradable (la décomposition s’étale sur des millions d'années) une utilisation sur le très long terme est sans aucun risque et totalement respectueuse de l’environnement. Elle ne génère aucun déchet. Pour les zones à température hivernale très faible il peut être nécessaire de glycoler l'eau. Dans ce cas il faut utiliser du MPEG (monopropylène glycol) et non du MEG toxique et cher.Facilité juridique de mise en œuvre La règlementation des lacs est peu contraignante car il s’agit d’espaces favorables à l'environnement. Il n’existe aucune contrainte administrative en dessous de 1.000 m2 de surface. Jusqu’à 20.000 m2, une simple déclaration suffit. Au-delà il faut une autorisation. Pour un système de 80 kW, 1.000 m3 d'eau suffisent.Un exemple de réalisation et son avantage financier Un lac de 1.000 m3 coûte entre 5 et 10 k€ HT. Les échanges thermiques dans un lac ou sur un autre plan d'eau (bras de rivière ...) sont optimisés, si bien que la quantité de tubes à installer est bien moindre que pour des forages ou autres systèmes de captage par sonde. L'eau permet d'obtenir un coefficient d'échange entre les tubes et l’eau bien meilleur que celui issus du contact avec la terre dans le cas des sondes classiques. Seul le plastique du tube est isolant (idem avec les sondes standards). Le coefficient d'échange obtenu est de l'ordre de 14 W/m/K. Pour un cours d'eau ou de l’eau en mouvement ce coefficient est encore plus élevé. Avec une température de 7 à 8° C au fond, la puissance de captage est de plus de 97 W/m alors qu’elle serait de 50W/m avec un forage classique. Un forage par système de sondes verticales est environ 10 fois plus cher qu’un système de captage sur plan d’eau à caractéristiques de captage équivalentes. La seule contrainte est la nécessité d'avoir à minima 500 m2 de terrain. C'est malgré tout beaucoup moins que l’espace nécessaire pour un système de captage par sonde horizontale traditionnel.La société SUNDERMANN & SEYS Géothermie et son bureau d'études CONSTRUIRE rendent rentable la géothermie à partir de 10 k€ HT de dépenses annuelles de chauffage /climatisation. (Retour sur investissement hors subventions en moins de 5 ans). Ce seuil est vite atteint pour une grande majorité de bureaux et de projets particuliers d’envergure. Pour le bureau d’études CONSTRUIRE, les systèmes non rentables dans la durée ne devraient pas être considérés comme écologiques. Le coût hors subventions constitue un indicateur très fiable de l’énergie consommée à la production. Il ne faut pas oublier que les moyens humains ont un coût financier et écologique élevé. La géothermie permet de diviser par 5 la dépense en énergie pour le chauffage / climatisation, soit une réduction de 40% de la dépense énergétique globale. Les Suisses et les Suédois l'on comprit, 15% de leurs systèmes de chauffage fonctionnent selon ce système, contre quelques % en France.Le retour sur investissement (hors taxes et hors subventions) est assuré en moins de 5 ans.Une première mise en œuvre : L’école maternelle, l’école primaire, le collège et des locaux associatifs à Rambouillet ( réalisation en 2022) Le projet des établissements scolaires et locaux associatifs à Rambouillet a la particularité de se faire sur une friche industrielle. Ces bâtiments seront à énergie positive sur un site industriel abandonné pendant plus de 5 ans. Sur ce projet une installation de chauffage / climatisation et eau chaude sanitaire par géothermie sur plan d'eau sera réalisée. Il s'agit d'un système de 80 kW prévu pour chauffer 2.000 m2 de locaux de type ERP catégorie 5 et 400 m2 de locaux de type salle de danse pour les associations de la ville de Rambouillet. Il est prévu d'installer 1.000 mètres de tubes PEHD permettant de capter 97.14W/m dans le bassin pour le chauffage en hivers ou pour la climatisation des locaux en été.. L’utilisation de cette technologie permettra d'économiser au maitre d'ouvrage 180 k€ HT de forage sans aucune perte en qualité du système de chauffage / climatisation et ECS.Le recours à cette technologie alternative est une aubaine car la taille du terrain ne permettait pas l'installation de capteurs horizontaux et les contraintes règlementaires interdisaient l'utilisation de la ressource nappe phréatique. La solution retenue est donc la meilleure en tous points. Le projet permettra également une rénovation généralisée de tout le réseau de chauffage du bâtiment avec le remplacement de l'ancienne tuyauterie et l’installation de radiateurs en nombre suffisant pour assurer un chauffage à eau chaude à moins de 35°C. Cette température de l'eau de chauffage relativement basse permet l’optimisation maximale du rendement des pompes à chaleurs mises en place. Celles-ci fonctionneront avec un COP de 5. Le COP système général est estimé supérieur à 4.5 en moyenne. Le système fonctionnera à plein régime pendant 2.100 heures par an pour une énergie totale utile produite de 160 MWh et une énergie couteuse (l'électricité) consommée de 35 MWh. A moyen terme il est prévu d'améliorer encore les performances thermiques et écologiques du bâti par l'installation de panneaux solaires, d’éoliennes 20kW et de batteries électriques Tesla ou équivalent sur le terrain afin de produire et pouvoir stocker l'électricité nécessaire pour faire fonctionner les pompes et les autres consommateurs du bâtiment (ordinateurs et luminaires). Le développement de la géothermie par plan d’eau permet d’améliorer le rendement énergétique et la rentabilité de l'industrie de la construction. Avec les subventions de l'ADEME pour la géothermie, le retour sur investissement de ce chantier sera obtenu en moins d'un an.
Il y a 3 ans et 199 jours

Evacuation en banlieue parisienne de 240.000 tonnes de déblais

Contactée, la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement, de l'aménagement et des transports (Drieat) a confirmé une information du journal Le Parisien.Ces terres de chantier, censées être inertes, ont été apportés progressivement depuis 2019 sur une zone de stockage située à Saint-Martin-la-Garenne, près de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines.C'est le groupe LafargeHolcim qui exploite cette carrière, où sont acheminés les déchets liés aux travaux du tunnelier du projet Eole, qui creuse sous terre le prolongement de la ligne E du RER à l'ouest de Paris, jusqu'à Nanterre puis Mantes-la-Jolie."Nos services ont été contactés par Lafarge en début d'année 2021 après le constat d'une coloration rouge, caractéristique de la présence d'oxydation, sur les déchets", a indiqué la Drieat à l'AFP.Ces déblais contiennent de la pyrite, une pierre "qui peut s'oxyder en présence d'eau et d'oxygène, ce qui créé notamment des sulfates, des oxydes de fer de couleur rouge, et de l'acide sulfurique".La pyrite n'est donc pas un déchet inerte (qui ne produit aucune réaction chimique) et sa présence sur la carrière pouvait créer une pollution des nappes phréatiques et un danger pour l'alimentation en eau potable du secteur."Les résultats des analyses et études commandées aussitôt auprès d'organismes indépendants confirment clairement l'absence de risques à court terme pour l'environnement", a rassuré Lafarge, contacté par l'AFP. La préfecture des Yvelines a pris un arrêt en avril avant d'imposer le 3 août 2021 le retrait sous six mois de ces déblais.Ces déchets sont évacués depuis octobre vers un site spécialisé de Seine-Maritime pour y être rendus inertes, a indiqué Lafarge."Cette évacuation sera achevée avant la fin de l'année", a précisé le cimentier."SNCF Réseau s'interroge maintenant sur la chaîne de responsabilité alors que ces mêmes terres sont actuellement déposées sur plusieurs autres sites exploités par des concurrents de Lafarge-Holcim, sites sur lesquels cette situation n'a pas été constatée", a-t-elle fait savoir dans un communiqué.En Île-de-France, l'excavation et le traitement des déchets des différents projets liés au Grand Paris provoque la grogne de nombreuses associations environnementales ou d'habitants, qui dénoncent des risques de pollution malgré l'encadrement du tri des déblais.
Il y a 3 ans et 199 jours

Appel à "tous les savoir-faire" des PME et TPE pour la restauration de Notre-Dame

"Entreprises, PME, TPE, artisans, participez au chantier de restauration de la cathédrale!", lance dans un communiqué le général Jean-Louis Georgelin qui préside l'établissement chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale.Cet appel s'adresse, ajoute-t-il, "aux artisans et aux entreprises ayant des compétences en monument historique" afin qu'ils se mobilisent et candidatent "pour rejoindre la communauté des bâtisseurs" qui oeuvrent "à la réouverture de la cathédrale au culte et à la visite en 2024, conformément à l'objectif fixé par le Président de la République".Charpente en bois, couverture en plomb, échafaudages complexes, taille de pierre de taille et maçonnerie, menuiserie, peinture, dorure, ferronnerie d'art, spécialistes des vitraux et des sculptures... après la phase de sécurisation de l'édifice, achevée officiellement en septembre, les entreprises ont jusqu'au 16 novembre pour répondre aux appels à candidatures relatifs à la restauration de la flèche et des transepts et jusqu'au 22 novembre pour ceux ouverts pour les restaurations intérieures.Afin de "réunir les meilleures compétences" et permettre l'accès au chantier de restauration "au plus grand nombre d'entreprises, dont les PME, les TPE et les artisans des métiers du patrimoine", l'établissement public a mis en place un "allotissement permettant autant que possible à des entreprises de toute taille de répondre, seules ou en groupement, aux différents appels d'offres et appels à candidatures".Le coût des travaux de sécurisation s'élève à 165 millions d'euros. Ils ont notamment permis le démontage de l'échafaudage qui était en place lors de l'incendie, la dépose des grandes orgues, des chantiers-tests de nettoyage dans deux chapelles, la pose de cintres en bois sous les arcs-boutants ou encore le déblaiement et le tri des vestiges et la sécurisation de la croisée du transept."Le budget de la phase de restauration sera précisé à l'issue de l'attribution de l'ensemble des lots du chantier de restauration", a précisé vendredi à l'AFP l'établissement public.
Il y a 3 ans et 202 jours

Le gouvernement annonce une rallonge budgétaire de 2 milliards pour France compétences

Pour répondre aux difficultés de cet organisme, l'État "prévoit de prendre ses responsabilités et de verser une subvention exceptionnelle de 2 milliards d'euros en 2021 dans le cadre du 2e projet de loi de finance rectificative, qui viennent s'ajouter aux 750 millions d'euros qui étaient prévus dans le cadre du plan de relance", a-t-elle affirmé.Instance de régulation de la formation professionnelle et de l'apprentissage créée par la loi Avenir professionnel de 2018, France compétences est d'une certaine manière victime de son succès."La crise sanitaire et ses conséquences économiques ont conduit à un déséquilibre des finances de l'opérateur, les recettes s'étant rétractées sous l'effet de la diminution de la masse salariale. Et à l'inverse les dépenses ont continué à augmenter, dans un contexte de succès exceptionnel de l'apprentissage et de mobilisation en très forte augmentation pour les actifs de leurs droits à la formation professionnelle au travers du CPF (Compte personnel de formation, NDLR)", a développé la ministre.Pour Mme Borne, il faudra cependant "que les partenaires sociaux puissent au cours de l'année 2022 réfléchir à une trajectoire soutenable pour France compétences".Mme Borne s'exprimait en réponse à un amendement de la députée Valérie Six, déposé dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances 2022. L'amendement rappelle que tant la Caisse des dépôts et consignations que France compétences ont "tiré la sonnette d'alarme quant à la soutenabilité du dispositif au vu de cette croissance exponentielle" du CPF.
Il y a 3 ans et 205 jours

Lancement de la consultation publique destinée à définir la stratégie française pour l'énergie et le climat

Supervisée par Isabelle Jarry, cette démarche permettra de recueillir les avis du public sur les grandes orientations de la politique climatique, tout en sensibilisant aux enjeux de la transition climatique et énergétique. Une plateforme web participative sera à disposition dès le 2 novembre prochain.La SFEC constituera la feuille de route actualisée de la France pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et assurer l’adaptation de notre société aux impacts du changement climatique. Elle sera constituée de la première loi de programmation quinquennale sur l’énergie et le climat (LPEC), qui doit être adoptée avant la fin du premier semestre 2023 et déclinée par la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC 3e édition), le Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC 3e édition) et la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE 2024-2033), qui doivent être adoptés au 1er semestre 2024.La prochaine révision quinquennale de la PPE et de la SNBC sera ainsi pour la première fois précédée de l’adoption d’une loi de programmation sur l’énergie et le climat, qui fixera les priorités d’action de la politique climatique et énergétique nationale en tenant compte du rehaussement de l’objectif européen de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre à -55% d’ici 2030. La SNBC et la PPE seront actualisées pour mettre en œuvre les orientations de cette loi, dans un délai d’un an suivant son adoption, c'est-à-dire avant le 1er juillet 2024. Pour renforcer l’articulation entre les politiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, le PNACC sera intégré dans ce processus.L’ampleur des travaux techniques et de concertation à mener pour concevoir une stratégie partagée par l’ensemble des parties prenantes conduit à engager dès à présent les travaux d’élaboration de la future SFEC. La lutte contre le réchauffement climatique impliquant des choix de société qui auront des effets concrets sur la vie quotidienne des Français, le ministère de la Transition écologique lance une concertation publique volontaire à partir du 2 novembre 2021.La plateforme sur laquelle le public pourra déposer sa contribution sera opérationnelle dès le 2 novembre et permettra de répondre à un panel de questions portant sur une douzaine de thèmes liés aux enjeux du réchauffement climatique. Les acteurs institutionnels et les entreprises pourront également participer, en déposant des cahiers d’acteurs sur la plateforme numérique.Le ministère de la Transition écologique procédera à l’analyse des avis, sous le contrôle de la garante. Les contributions des citoyens permettront d’alimenter les travaux d’élaboration des scénarios climatiques et énergétiques et d'identifier les leviers de politique publique privilégiés par les Français pour atteindre les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique a déclaré : « La France s’est fixée en 2019 l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette nouvelle donne climatique impose une accélération de la décarbonation du pays et une redéfinition de notre système énergétique encore dépendant aux deux tiers des énergies fossiles. C’est pourquoi nous devons réviser et approfondir notre stratégie de transition écologique. Une loi de programmation énergie-climat devra être votée d’ici le 1er juillet 2023 pour définir nos nouvelles orientations à l’horizon 2030 et initier une décennie de transition. Devant l’ampleur des choix de société que recouvre cet engagement, qu’il s’agisse de nos infrastructures énergétiques, de nos modes de production et consommation, de notre logement ou de nos mobilités, le Gouvernement a décidé de lancer une concertation publique pour que ces nouvelles orientations soient pleinement partagées avec les citoyens et les entreprises ».Isabelle Jarry, garante de la concertation préalable, a déclaré : « Pour moi, l’histoire a commencé il y a quatre ans. Garante de la concertation préalable en 2017 sur la Stratégie nationale bas carbone 2, j’ai pu observer depuis un éveil écologique de nos concitoyens. Aussi, je veillerai à ce que cette concertation volontaire permette d’une part d’informer le grand public avec des éléments clairs et accessibles afin que chacun puisse s’emparer de ces stratégies complexes et d’autre part de recueillir des contributions et des argumentaires visant à traduire les courants sociétaux qui sont à l’œuvre et qui devront être considérés dans la mise en pratique de la future stratégie ».