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Il y a 3 ans et 148 jours

Interview de Rofaïda Lahrech, ingénieure chercheuse, directrice de projet au CSTB

Le CSTB a pour ambition d’imaginer la ville de demain en sécurisant la construction, la rénovation durable tout en améliorant la qualité de vie des occupants. Ici Rofaïda Lahrech expose le projet « Rénostandard » qui a pour objectif de faire émerger des offres de rénovation globale pour répondre aux enjeux de massification. Pour mettre en place le projet, différents outils ont été utilisés comme le diagnostic transverse permettant la collecte d’informations et permettant une amélioration du confort. Avec : Rofaïda Lahrech, Ingénieure chercheuse, directrice de projet – CSTB Toutes les vidéos de BePositive 2021
Il y a 3 ans et 152 jours

Rénovation de maison : dans quels cas les travaux d’isolation thermique sont-ils obligatoires?

Avec le temps, les performances thermiques de notre maison s’amoindrissent. À cet effet, elle présente de plus en plus de difficulté à se réchauffer. On assiste alors à une instabilité et à une irrégularité de la température à l’intérieur de la bâtisse. Une telle situation peut toutefois devenir gênante, car elle nuit au confort des habitants. Il est donc nécessaire de retravailler l’isolation de la demeure, surtout si des travaux de rénovation sont en cours. Mais dans quels cas les travaux d’isolation thermiques sont-ils incontournables ? Les réponses dans l’article. Rénovation de maison : les travaux d’isolation thermique sont-ils toujours impératifs ? Actuellement, la rénovation énergétique obligatoire est au centre d’un grand débat. En plus d’optimiser le confort à l’intérieur de la maison, les travaux d’isolation thermique ont également une finalité écologique. C’est pourquoi la RT 2012 (règlementation thermique 2012) a fait de ces travaux une obligation s’imposant aux propriétaires. Celle-ci cherche avant tout à éradiquer les mauvaises performances énergétiques des immeubles. Le décret n° 2017-919 du 9 mai 2019 (modifiant les articles R.131-28-7 et R.131-28-9 du Code de la construction et de l’habitation) rappelle cette obligation. Depuis ce décret, les propriétaires ou bailleurs sont obligés d’entreprendre des travaux d’isolation thermique au cours des gros travaux de rénovation de maison. Quel est l’intérêt de travailler l’isolation de sa demeure au cours de sa rénovation ? Les travaux d’isolation sont avantageux sur différents plans. D’une part, ils permettent de réduire la consommation énergétique du foyer. Comme on utilise moins les équipements de chauffage à l’issue de leur réalisation, on réalise des économies sur les factures en électricité. D’autre part, ils font profiter aux habitants d’un confort optimal. L’atmosphère à l’intérieur de la maison sera agréable, car la température sera stable et régulière malgré l’alternance des saisons. Enfin, la rénovation énergétique poursuit un but écologique. L’utilisation abusive des équipements de chauffage occasionne en effet un gaspillage d’énergie. D’ailleurs, ils émettent une quantité considérable de CO2. En effectuant des travaux d’isolation thermique, nous y recourons donc moins. Cependant, pour une isolation efficace, il est conseillé de faire appel à une entreprise de rénovation de maison pour les travaux. Par quels moyens peut-on augmenter les performances énergétiques d’un logement ? Pour restreindre au maximum les déperditions énergétiques, il est crucial d’en connaitre les sources. Pour cela, il faudra entamer un diagnostic approfondi de l’habitation. En effet, plusieurs facteurs sont à l’origine d’une isolation défaillante. C’est le cas du mauvais état de la toiture et de la façade ainsi que de la dégradation des isolants. Il faut en outre identifier les lieux où il y a des ponts thermiques. Les entreprises de rénovation de maison se servent de différentes méthodes pour améliorer les performances thermiques d’un logement. À côté de la mise en place de nouveaux isolants au niveau du toit, elles équipent également les fenêtres d’un double vitrage et changent les dormants, c’est-à-dire la partie insérée dans le mur. Pour isoler le toit et la façade, les spécialistes du domaine optent soit pour l’isolation thermique par l’intérieur (ITI), soit pour l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). En bref, les travaux d’isolation thermique sont obligatoires du moment qu’on entame de lourds travaux de rénovation de maison. Leur réalisation répond avant tout à un but écologique. D’ailleurs, la réduction de la consommation énergétique des foyers fait partie des programmes de l’État. À cet effet, il octroie une aide financière à tous les propriétaires ou bailleurs qui décident d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique. Pour bénéficier de cette aide, il faut néanmoins recourir à une entreprise de rénovation de maison RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour les travaux.
Il y a 3 ans et 155 jours

Comment entretenir, préserver et protéger sa charpente en bois?

La charpente constitue l’une des pièces maitresses de la construction. En effet, c’est sur cette structure que reposent tous les éléments qui composent la toiture. Il est donc essentiel de veiller à sa solidité. À la différence de la charpente en métal ou en béton, la charpente en bois est souvent sujette à l’attaque des insectes. Elle se dégrade également lorsque la toiture souffre d’infiltrations d’eau. Pour garantir son bon état et sa durabilité dans le temps, il faut donc l’entretenir. Comment s’y prendre ? C’est ce que nous allons voir dans cet article. Quelles sont les principales menaces qui pèsent sur la charpente en bois ? Les menaces potentielles vont dépendre de l’essence du bois utilisé pour construire la charpente. Généralement, les pièces les plus importantes de cet élément sont faites en pin sylvestre, en peuplier, en sapin Douglas, en épicéa et en orme. Quant aux chevrons et aux clivages, ils sont réalisés en sapin, en châtaignier ou en peuplier. En outre, les spécificités de la région dans laquelle la maison est située ont une influence considérable sur ces menaces. Dans tous les cas, les charpentes en bois sont exposées à deux grands types de menaces, à savoir : Les insectes xylophages Ces ravageurs se nourrissent du bois. Ils creusent également des galeries dans la charpente afin d’y déposer leurs larves. En l’occurrence, il s’agit des termites, des vrillettes, des capricornes et des lyctus. Les petits trous et les sciures sur la charpente marquent leur présence. Pour les éradiquer, il est conseillé de faire appel à un couvreur charpentier expérimenté. L’humidité L’humidité sur la charpente provient des infiltrations d’eau au niveau de la toiture. Celles-ci résultent généralement du mauvais état des tuiles. Il est à noter que l’humidité entraine le ramollissement et le pourrissement du bois de la charpente. Elle est aussi responsable du développement des champignons lignivores, surtout si les combles ne sont pas suffisamment ventilés. Quelles solutions adopter pour préserver et protéger la charpente en bois ? Pour mettre fin aux maux dont souffre la charpente en bois, il est nécessaire de diagnostiquer son état général. Pour cela, il est conseillé de faire appel à un couvreur charpentier. Ce diagnostic ne permet pas uniquement de mesurer l’ampleur des dégâts. Il permet surtout de définir les solutions à adopter pour éradiquer les problèmes de la charpente. En fonction de leur nature, le professionnel mettra en œuvre : Un traitement préventif Il est destiné aux nouvelles charpentes en bois et à celles qui sont âgées de cinq ans au moins. Comme son nom l’indique, ce traitement permet de prévenir les dégâts que pourraient causer les insectes xylophages et l’humidité. Pour mieux protéger la charpente, il est donc recommandé de le renouveler tous les cinq ans. Un traitement curatif Il concerne les charpentes en bois qui subissent déjà les dégâts des insectes ravageurs et de l’humidité. Il s’agit d’un traitement à base d’insecticide que l’on pulvérise ou que l’on injecte dans le bois à travers les trous réalisés par les insectes xylophages afin de les éradiquer. Selon l’ampleur des dégâts, il faudra procéder au remplacement des pièces endommagées de la charpente. Pour cela, le recours aux services d’un professionnel est incontournable.
Il y a 3 ans et 155 jours

La Fédération Cinov appelle le gouvernement à reporter la mise en place de son projet d'audit réglementaire

Alors que cette disposition s’appliquera à compter du 1er janvier 2022 en ce qui concerne les passoires thermiques (F et G), la Fédération Cinov prend note de la volonté des pouvoirs publics de créer un « audit réglementaire », réalisable par les diagnostiqueurs, en complément des audits énergétiques préexistants, réalisés auparavant par les seuls bureaux d’études. Elle alerte cependant sur les nombreux risques que cette nouvelle prestation comporte, au premier rang desquels la dévalorisation des compétences des bureaux d’études et des architectes.Un projet qui discrédite les compétences des bureaux d’études…Pour rappel, à l’heure actuelle, la phase préalable à la rénovation des logements est orchestrée par deux corps professionnels bien distincts. D’une part, les diagnostiqueurs chargés de classer chaque bien selon son degré de consommation énergétique (classé de A à G) en établissant le diagnostic de performance énergétique (DPE). D’autre part, les bureaux d’études et architectes chargés de réaliser les audits énergétiques estimant le coût réel des travaux pour les logements énergivores détectés.Avec son projet d’« audit règlementaire », l’Etat entend accélérer l’éradication des passoires thermiques en décloisonnant les deux systèmes : à l’avenir, les diagnostiqueurs – qui s’occupaient auparavant exclusivement des DPE – pourront procéder à l’équivalent des audits énergétiques. Or, cette décision n’est pas sans risques, en premier lieu pour les bureaux d’études, architectes et ingénieurs thermiciens, qui sont actuellement les seuls professionnels autorisés à délivrer ces documents.Cette décision suscite l’incompréhension des bureaux d’études et architectes, qui considèrent que les qualifications liées aux audits énergétiques – OPQIBI et QUALIBAT notamment – ont prouvé leur valeur ces dernières années. Ainsi, le projet d’« audit réglementaire » concurrence et dévalorise indéniablement les outils préexistants, pourtant synonymes de savoir-faire et d’expertises spécifiques. Par ailleurs, le coût plus attractif qui sera sans doute proposé aux ménages par les diagnostiqueurs pour cette nouvelle prestation participera de fait à déprécier les expertises en place.… et qui s’opère au détriment des ménages.Outre la dévalorisation des compétences des bureaux d’études et architectes, Cinov regrette que cette nouvelle qualification repose sur un référentiel peu qualitatif dont les contours soulèvent de nombreuses interrogations, créent une confusion pour les vendeurs et acquéreurs et engendrent un risque de sinistralité très important.Si l’audit règlementaire proposé se veut par la sémantique équivalent à l’audit énergétique actuellement en place, il n’en reste pas moins foncièrement différent. Là où l’audit énergétique repose sur des référentiels précis établis par l’ADEME en concertation avec les différents acteurs de la profession, l’audit réglementaire serait quant à lui basé sur les seules données récoltées lors du DPE – une méthode moins précise en ce qui concerne l’identification et la valorisation des pistes d’économies d’énergie.Par ailleurs, ce nouvel audit réglementaire ne serait pas utilisable par les ménages pour l’obtention de MaPrimeRénov’ ou des Certificats d’Economie d’Energie dans le cadre de la rénovation globale, leviers pourtant essentiels à la rénovation massive. Les futurs acquéreurs se verront donc contraints de réaliser un nouvel audit incitatif afin de pouvoir bénéficier des aides à la rénovation, cette fois réalisé par les architectes et thermiciens qualifiés. Un double coût, au détriment desdits ménages étant donné qu’il est fort probable que des différences apparaîtront tant sur les préconisations de l’audit que sur les estimations financières des travaux.Frédéric Lafage, Président de la Fédération Cinov, met d’ailleurs en garde : «Dans la mesure où cet audit réglementaire sera opposable, nous nous interrogeons sur les modalités de prise en charge des écarts financiers entre celui-ci et l’audit énergétique, le risque étant que la différence soit endossée à terme par les collectivités.»Cinov appelle au report du projetA la veille de la mise en place effective de cette loi, la Fédération Cinov réitère son engagement en faveur d’une rénovation massive du parc résidentiel et concède que l’objectif annoncé de 100 000 audits par an reste difficile à atteindre en l’état. Néanmoins, l’audit énergétique actuel constitue un maillon essentiel du processus de rénovation des bâtiments, dont la qualité, la fiabilité et la clarté sont essentiels pour atteindre l’objectif susmentionné.Par ailleurs, Cinov alerte le gouvernement face à l’impossibilité de former convenablement un nombre d’opérateurs suffisants d’ici le 1er janvier 2022 – sauf à dégrader fortement la qualité des audits qui auront inévitablement une valeur et une légitimité moindres.Pour Frédéric Lafage, Président de la Fédération Cinov : « Nous regrettons aujourd’hui que cette concertation aboutisse à un nouveau dispositif qui dégrade la qualité de la prestation d’audit. Elle crée une inégalité entre les professions et les qualifications des auditeurs et trouble le message auprès des propriétaires, au détriment de l’objectif initial de massification des opérations de rénovation. »Face à ce constat, la Fédération Cinov appelle a minima le gouvernement à renommer cette nouvelle prestation dans le but d’éviter toute confusion entre les deux types d’audits. Elle l’enjoint également à reporter ce projet afin de satisfaire l’ensemble des parties prenantes. En effet, le calendrier de mise en application semble pour l’heure trop ambitieux dans la mesure où les solutions logicielles ne sont pas achevées et qu’à ce jour les référentiels de qualification ne sont pas suffisamment aboutis.
Il y a 3 ans et 160 jours

Le nouveau DPE "ne présente plus d'anomalies", assurent l'Etat et les professionnels

CORRECTION. Après quelques turbulences liées à un problème technique dans la formule du nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE), en vigueur depuis juillet dernier, le gouvernement et les acteurs du secteur font état d'un retour à la normale.
Il y a 3 ans et 160 jours

Cérib : Kairos, l’approche proactive de la maintenance

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Le service Kairos proposé par le Cérib permet de mieux maîtriser la maintenance du patrimoine bâti.[©Cerib] Assurer la continuité de service des ouvrages, quelle qu’en soit la nature, est un enjeu majeur pour l’ensemble des gestionnaires. Afin de les aider dans cette démarche, le Centre d’études et de recherches de l’industrie du béton (Cérib) lance Kairos. Il s’agit d’une offre globale de services basée sur une approche proactive de la maintenance, tant des bâtiments que des infrastructures.« Diagnostic, prédiction et anticipation sont les trois impératifs requis pour assurer avec efficience leur gestion à long terme,explique Jonathan Mai-Nhu, responsable du département “Durabilité des ouvrages” au Cérib. Cette dernière doit donc reposer sur une démarche proactive pour anticiper leur durée de vie résiduelle. » Ainsi, Kairos permet aux gestionnaires de prolonger la durée de vie de leur patrimoine bâti, tout en anticipant et en optimisant les opérations de remise en état. « Les maîtres d’ouvrage ont bien pris conscience qu’il est essentiel de prévoir, le plus en amont possible, les opérations de réparation. Ceci, pour gagner en économie, mais aussi pour préserver, sur le long terme, l’image du bâtiment ou de l’infrastructure, dont ils ont la responsabilité. »  Une approche en trois phases successives La nouvelle offre de service du Cérib est en rupture avec les approches “réactives” traditionnelles de gestion des ouvrages. Destinée aux maîtres d’ouvrage, comme aux bureaux d’études et de contrôles, elle se base sur des opérations de réparation mieux anticipées, donc plus maîtrisées au niveau de leurs coûts. « Les équipes du Cérib peuvent intervenir directement, s’il s’agit d’ouvrages en béton, ou confier cette mission à des partenaires, pour les ouvrages mixtes, par exemple », détaille Jonathan Mai-Nhu. Sur site, Kairos débute par la phase “diagnostic”, avec une analyse visuelle de l’ouvrage et une évaluation de son environnement. S’en suit le prélèvement d’échantillons pour tests en laboratoire. Ce diagnostic a aussi pour vocation de déterminer les caractéristiques des matériaux (béton, acier, pierre…) et d’apprécier les indicateurs généraux de durabilité. La phase n° 2 est celle de la prédiction. Là, est mise en place la modélisation des phénomènes physico-chimiques à l’origine des dégradations observées. Ce qui permet de quantifier l’évolution des phénomènes dans le contexte environnemental réel de l’ouvrage. « C’est durant cette phase que le Cérib a mis en œuvre un nouvel outil, tel que S-Dream-Crete,dévoile Jonathan Mai-Nhu. Développé en partenariat avec le LMDC1de Toulouse, ce modèle numérique capable de rendre compte des mécanismes physico-chimiques considérés comme déterminants pour l’interaction de l’environnement avec l’ouvrage. Autrement dit, d’évaluer la durée de vie de celui-ci. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 160 jours

GMH : « Il faut laisser vivre les ouvrages »

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Le guide intitulé “Les bétons du patrimoine” est disponible auprès de la librairie de la FFB (SEBTP), au prix de 30 € TTC. [©GMH/ACPresse] Le GMH2 vient d’éditer le guide intitulé “Les bétons du patrimoine”, dont vous avez coordonné la rédaction. Qu’apporte c et ouvrage aux acteurs de la conservation des bétons ? Bernard Quénée : Concernant les techniques de conservation des bétons anciens, il n’existait ni textes normalisés, ni guides… Les seuls documents accessibles sont des publications et des recueils de colloques, dispersés et pas toujours simples à réunir. Dès lors que l’on parle de conservation des matériaux, on sort du cadre normatif pour entrer dans le domaine des savoir-faire d’entreprises, des retours d’expérience. L’idée est d’être le moins invasif possible et de mettre en œuvre, autant que faire se peut, des solutions réversibles. “Les bétons du patrimoine” est tout d’abord une aide à la reconnaissance des pathologies et des techniques de diagnostic associées. Il passe ensuite en revue les techniques de restauration ou de conservationexistantes dans ce domaine particulier, exemples et témoignages à l’appui. Chacun peut en tirer parti. Un maître d’ouvrage n’a pas forcément conscience de la valeurhistorique, technique ou architecturale de son patrimoine. Ce guide éveillera son intérêt, le poussera à aller consulter des archives, à découvrir ce qui se cache derrière un ouvrage d’apparence banal, en documentant les grandes avancées de la découverte des ciments et des bétons, ainsi que celles architecturales. Mieux renseignée, l’entreprise, elle, pourra sortir sans crainte de sa zone de confort, celle de la réparation “courante”… Qui est à l’initiative de cet ouvrage ? Gilles de Laâge et Frédéric Létoffé, les anciens présidents du GMH, ont lancé ce projet, il y a plus de quatre ans, en m’en confiant le pilotage. Nombre d’experts, d’organismes et d’entreprises3 y ont participé. Tout comme le Laboratoire de recherche des Monuments historiques, qui a apporté ses conseils et retours d’expérience sur la quasi-totalité des techniques évoquées. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 161 jours

Les facteurs indispensables pour réussir la préparation de votre enduit de façade

Concrètement, des travaux de ravalement de façade doivent être planifiés au préalable compte tenu des nombreuses étapes à respecter. A savoir : le diagnostic, le traitement, l’isolation et la finition qui nécessitent à chaque fois la maîtrise de techniques spécifiques dans ce domaine. Il s’agit entre autres de la pose d’enduit constitué par un mortier, afin d’uniformiser votre revêtement et rénover votre devanture selon le design de votre rêve. De plus, il a pour finalité d’assurer la protection de votre support de façon durable contre les agressions extérieures et les intempéries. Raison pour laquelle il est préférable de faire appel à une entreprise de ravalement pour prendre en charge les opérations et garantir leur qualité. Choisir le type d’enduit idéal Dans la pratique, vous avez la possibilité d’opter pour une solution monocouche ou un procédé en multicouche qui comprend trois étapes distinctes. A commencer par l’application du gobetis qui correspond à la couche d’accrochage, essentielle pour assurer l’adhérence de la seconde couche au revêtement. Par la suite, vous pouvez entreprendre la pose d’un sous-enduit, afin de réussir à aplanir la surface de votre devanture, avant d’appliquer l’enduit de finition. Ce dernier vous permet de choisir l’aspect esthétique final de vos murs, selon le rendu souhaité et de la couleur du crépi recherchée. Cependant, il est important de considérer des éléments majeurs au préalable, car ils peuvent impacter sur le bon déroulement de votre projet. Il s’agit notamment du budget de l’ensemble de vos travaux extérieurs en vous basant sur le prix au m — de l’enduit de façade sélectionné. Ce devis se fera en fonction de différents critères, tels que : La nature du bâti (pierre, bardage en bois, brique…), Le type de matériaux utilisés, L’état des murs à rénover. Prendre en compte les éléments préalables Pour mener à bien ce type de chantier, vous devez effectivement prévoir différentes étapes, telles que : L’estimation de la surface des murs à couvrir, Le niveau de difficulté de mise en œuvre de l’enduit, selon le procédé choisi : projection mécanique ou avec technique manuelle, la préparation du chantier, la pose de l’échafaudage, le choix des produits et des matériaux requis pour le traitement, les travaux d’isolation thermique nécessaires, l’application de la protection du revêtement (façade,, mur, bardage…), les touches de finition indispensables. De la même manière, il essentiel de choisir au préalable le rendu final de l’apparence que vous souhaitez obtenir : projeté ou lissé, taloché, effet gratté, ribbé… Pareillement, vous aurez à sélectionner la couleur et les teintes adaptées à votre design pour parfaire l’aspect esthétique de votre devanture. D’autres facteurs à l’instar du type de votre bâtiment sont également pris en compte, car la particularité des interventions dépendra de cet élément. Ainsi, c’est utile de connaître si l’opération se fera sur une façade de maison individuelle, sur un mur de logement en copropriété ou celui d’un immeuble. Bref, la réalisation des travaux de ravalement de façade exige un minimum de préparation, principalement si vous aspirez à obtenir une belle finition. Ce qui implique l’importance de faire appel à une entreprise de ravalement  notamment pour vous aider à choisir le meilleur enduit de façade.
Il y a 3 ans et 162 jours

En Corse, plus de fouilles archéologiques en quatre ans qu'en 100 ans

"Il y a eu depuis 2018 environ 70 diagnostics et une trentaine de fouilles qui en ont découlé. Il n'y en avait pas eu autant depuis 100 ans et ce qu'il y a eu depuis 100 ans n'était déjà pas négligeable", s'est félicité le président de l'Inrap, Dominique Garcia, de passage pour un séminaire au musée archéologique de Lucciana (Haute-Corse)."C'est lié à la dynamique de l'aménagement territorial dans l'île et aussi à une politique volontariste de prescription de l'Etat pour mieux connaître l'histoire archéologique de la Corse", a-t-il avancé pour expliquer la forte augmentation des fouilles préventives qui consistent à explorer les terrains pour voir s'il y a du patrimoine historique avant toute construction."Nationalement, l'Inrap en moyenne annuelle c'est 2.200 diagnostics et plus de 200 fouilles par an. Sur les 4 dernières années en Corse, c'est une centaine d'opérations, la densification des opérations en Corse s'est décuplée", a insisté le directeur général de l'Inrap, Daniel Guérin."C'est parce qu'il y a ce dynamisme que nous avons fait le choix en 2018 d'ouvrir un centre de recherche à Vescovato (Haute-Corse) et d'y implanter une équipe pérenne d'une dizaine d'agents permanents, épaulée d'une dizaine d'autres personnes en CDD", a ajouté M. Guérin, évoquant "une dynamique presque inégalée ailleurs sur le territoire national".Parmi les découvertes les plus notables ces dernières années dans l'île figurent celle d'une nécropole antique en avril à l'Ile-Rousse (Haute-Corse) et d'une tombe étrusque à Aléria en mars 2019 qui a eu "des retombées internationales", notamment italiennes, selon M. Garcia.L'Inrap a été créé en 2001 par l'Etat qui a institué, en même temps, l'obligation de diagnostics et, si nécessaire de fouilles, sur tout aménagement (construction de parkings, routes, supermarchés, etc.) dans une zone sensible sur le plan archéologique.L'institut a une double activité: d'un côté les diagnostics préventifs subventionnés par les pouvoirs publics, de l'autre les fouilles proprement dites, ouvertes au privé et donc soumises à concurrence depuis 2003.
Il y a 3 ans et 166 jours

Le CCCA-BTP et l’OPPBTP veulent inscrire la santé et la sécurité au travail comme une compétence professionnelle essentielle

La prévention des risques, porteuse d’innovation et de performance pour les acteurs du bâtiment et des travaux publics L’évolution des missions du CCCA-BTP induit par la réforme de la formation professionnelle de 2018 et les nouvelles orientations stratégiques de l’OPPBTP à l’horizon 2025 ont conduit les deux partenaires à définir un nouveau cadre de réalisation de leurs actions communes, en faveur de la prévention des risques professionnels dans la formation aux métiers du BTP.Cette nouvelle coopération repose sur les valeurs partagées des deux organismes qui, partenaires depuis 2005, ont la conviction que la prévention des risques professionnels, porteuse d’innovation et de performance globale des entreprises du BTP, est une composante indissociable de la compétence professionnelle. À ce titre, la prévention des risques professionnels doit être pleinement intégrée aux axes de développement de tous les organismes de formation aux métiers du BTP, dans leur ingénierie de formation et dans leurs modalités pédagogiques d’apprentissage. Sa dimension santé et sécurité au travail doit ainsi être inscrite au cœur des enseignements et portée par l’engagement des personnels de direction et des équipes pédagogiques, dont les formateurs. Sept thématiques prioritaires pour inscrire la prévention au cœur de la formationOrientation pédagogique de l’apprentissage BTP, intégrant la dimension santé et sécurité au travail Le CCCA-BTP et l’OPPBTP s’engagent à valoriser et intégrer la prévention des risques au sein des enseignements aux métiers du bâtiment et des travaux publics, par l’élaboration commune de guides d’accompagnement, la mise en œuvre de nouveaux de diplômes, la publication conjointe d’articles liés aux orientations pédagogiques, ou encore la promotion de la qualité de la formation par l’intégration de la santé et sécurité au travail. Appui à la mission de contrôle de l’apprentissage des CPREF (Commissions paritaires régionales de l'emploi et de la formation conjointe du bâtiment et des travaux publics) et des rectorats Le CCCA-BTP s’engage à élaborer les critères de performances attendus pour le contrôle de la qualité de la formation en apprentissage et l’OPPBTP apporte son expertise pour la prévention des risques, pour produire in fine en commun un référentiel d’audit des critères de performances des organismes de formation aux métiers du BTP. Organisation d’appels à projets et appels à candidatures intégrant la dimension santé et sécurité au travailLe CCCA-BTP, qui organise de nombreux appels à projets et appels à candidatures, notamment pour soutenir les expérimentations et les innovations des organismes de formation aux métiers du BTP, la valorisation des métiers du BTP ou assurer le développement de la qualité de l’apprentissage BTP, définira avec l’OPPBTP des sujets intégrant la dimension santé et sécurité au travail et des démarches pédagogiques, comme Zoom Chantiers, BTP-BTP (Bien dans ta peau, bien dans ton poste), Prév’enQuiz, ateliers pédagogiques en prévention, etc. Le CCCA-BTP proposera un accompagnement financier et opérationnel pour le déploiement des projets sélectionnés et l’OPPBTP s’appuiera sur ses ressources humaines pour accompagner leur déploiement, notamment par l’animation d’ateliers de sensibilisation, l’audit des locaux de formation des enseignants à l’utilisation des outils…Promotion et déploiement conjoint des produits existants auprès de l’ensemble des organismes de formation aux métiers du BTP Les deux partenaires répondront conjointement aux demandes d’accompagnement dans la mise en place de démarches de prévention des risques professionnels des organismes de formation aux métiers du BTP, en leur proposant les outils existants dans leurs offres de services respectives, en particulier les ressources et moyens relatifs à la promotion de la dimension santé et sécurité au travail. Construction et diffusion conjointe de ressources pédagogiques, notamment immersivesLe CCCA-BTP élaborera et diffusera des ressources pédagogiques, comprenant notamment des modalités immersives et l’OPPBTP mobilisera ses équipes pour contribuer à la scénarisation des modules de formation intégrant la santé et la sécurité au travail. Les deux partenaires utiliseront leurs canaux de diffusion respectifs, ainsi que ceux de leurs partenaires, pour en assurer la promotion. Montée en compétence des formateurs et des personnels de direction des centres de formationL’OPPBTP proposera et animera des actions de formation (ateliers pédagogiques, classes virtuelles, etc.) et le CCCA-BTP des communautés apprenantes à l’attention des formateurs, pour favoriser leur montée en compétences. La dimension santé et sécurité sera intégrée aux thématiques développées et pourra bénéficier de l’intervention des experts de l’OPPBTP. Les deux partenaires s’engagent également à développer ensemble un dispositif d’accompagnement et à concevoir le diagnostic de culture de la sécurité, ainsi qu’un parcours de formation des personnels de direction des organismes de formation aux métiers du BTP, puis à coanimer des sessions d’information et de formation. Le CCCA-BTP assurera la promotion de ces actions et l’OPPBTP proposera des plans d’action adaptés au diagnostic réalisé et accompagnera les établissements concernés dans leur mise en œuvre et leur suivi. Engagement conjoint dans le développement de l’accélérateur Santé-Prévention dans le BTPLe CCCA-BTP et l’OPPBTP coopèrent pour favoriser la diffusion des innovations et expérimentations menées dans le cadre de l’accélérateur Santé-Prévention du BTP, qu’ils ont créé en 2018 avec PRO BTP et la Fondation Excellence SMA, notamment à travers des webinaires, conférences, ou encore publications, pour accompagner les entreprises de la construction dans leurs démarches novatrices de prévention.Le mot d’Éric Routier, président du CCCA-BTP : « En mutualisant les expertises pédagogiques et éducatives de notre association à gouvernance paritaire à celles de l’OPPBTP en termes de prévention, cette nouvelle coopération vise à intensifier l’intégration de la prévention des risques professionnels au cœur de la formation aux métiers du BTP. Dans ce cadre, nous aurons à cœur de soutenir et d’accompagner toutes les expérimentations et innovations des organismes de formation aux métiers du BTP, intégrant et valorisant la dimension santé et sécurité au travail, et d’animer avec l’OPPBTP de nombreuses actions pour favoriser la montée en compétences de leurs équipes pédagogiques. »
Il y a 3 ans et 166 jours

Les étapes préalables avant la finition de vos ravalements de façade

Dans la pratique, votre devanture se dégrade de façon progressive, suite à l’impact de votre environnement. En effet, son aspect subit une altération causée par la pollution de l’air, le climat ou encore les intempéries. Par conséquent, pour garantir son entretien, il est plus judicieux de planifier travaux de ravalement de façade au moment opportun. Pour ce faire, il y a quelques étapes que vous devez entreprendre au préalable, afin de mener à bien ce type de projet. Ce sera notamment l’occasion de penser à rénover votre revêtement ou encore à optimiser votre isolation thermique. Donc, l’idéal est de faire appel à un façadier pour garantir le bon déroulement de votre chantier. Appréhender le principe du ravalement de façade Avant de lancer votre rénovation, il est effectivement indispensable de connaître en quoi consiste réellement une telle intervention. En effet, les opérations varient en fonction de vos besoins, car il peut s’agir d’un simple nettoyage ou évoluer vers la réparation de votre devanture, suite à une dégradation ou une malfaçon. Pareillement, dans certains cas, vous constaterez des fissures ou une façade lézardée. On dit alors que la structure est en train de bouger. Pour ce faire, il est important de diagnostiquer votre support, afin d’identifier ses problématiques et définir en conséquence les traitements appropriés. Pour ce faire, il est conseillé de confier cette tâche à un artisan façadier expérimenté. Cette démarche vous donne effectivement l’opportunité d’estimer de façon précise l’état de votre mur et connaître ainsi l’ampleur des travaux à faire. Cette étape facilitera, selon la nature de votre revêtement, le choix des matériaux et des produits adéquats. De même, vous serez en mesure de déterminer le temps imparti pour la mise en œuvre, la qualité de l’isolation qui s’impose, ainsi que le type de traitement requis. A savoir : enduit, peinture, crépi classique… Quelles que soient les circonstances, avant d’entreprendre la réhabilitation de votre revêtement et lui permettre de retrouver son apparence originale, vous devez vous conformer au PLU. Maîtriser les phases préparatoires Concrètement, il s’agit d’une étape indispensable pour mener à bien votre chantier de rénovation, car c’est la base de toutes les interventions. Elles commencent par la détermination du devis de votre projet, suivi de la sélection de votre prestataire, avant d’entamer les démarches administratives. Les processus s’enchaineront par le diagnostic de votre structure, afin de définir précisément vos éventuels besoins. Dans cette optique, vous devez prendre en compte différents facteurs, tels que : l’état de vos revêtements, la qualité de votre peinture pour façade, le niveau de complexité des travaux, la facilité d’accès sur les lieux… En principe, le montage d’un échafaudage reste une opération incontournable, afin d’assurer la sécurisation des ouvriers et de votre structure durant le nettoyage. Pour ce faire, vous devez entreprendre le décapage de votre devanture, en procédant en deux étapes. Dans cette optique, vous avez le choix entre plusieurs techniques : ponçage, système par pression, solution chimique, sablage, voire le peeling. Ce sera en fonction du niveau d’encrassement de votre revêtement. Bref, pour mener à bien vos travaux de ravalement de façade, il est impératif de respecter les phases préparatoires, afin de garantir le bon déroulement des opérations. Dans cette optique, il est conseillé de faire appel à un professionnel pour assurer la supervision de chaque étape.
Il y a 3 ans et 168 jours

Suite aux ratés du nouveau DPE, les diagnostiqueurs immobiliers demandent une indemnisation

Grâce à un travail de fond mené ensemble sur les coûts de revient des rééditions (coûts directs pour la vérification, la 2e visite sur certains biens, la saisie-réédition / coûts indirects de pédagogie, d’explications, de réponses aux clients, et de surcharge de travail), les fédérations CDI-FNAIM, FIDI et LDI ont obtenu pour la profession une indemnisation globale de réédition d’un montant de 60 € (montant non assujetti à TVA). Cette indemnité prend en compte la réédition ainsi que les points vus au paragraphe précédent, dont la revisite d’un certain nombre de biens, estimé entre 25 et 30 %.Cette réparation doit permettre de rééditer les DPE selon la procédure communiquée par le ministère du Travail et accessible de nouveau ici.
Il y a 3 ans et 168 jours

Potentiel du recyclage et du réemploi

Alexandra Lebert - Photo : Raphaël DautignyL'ambition du CSTB est de montrer le potentiel du recyclage et du réemploi et d'être un facilitateur. Il s'agit, par exemple, de permettre aux collectivités d'anticiper les flux de déchets à venir et les filières à accompagner, d'aider à lever les freins sur la contractualisation pour les aménageurs, de diffuser des guides de bonnes pratiques et des outils numériques pour optimiser la phase de déconstruction, qui a un rôle pivot dans la valorisation des déchets. Toujours en tant qu'évaluateur, nous devons sécuriser les pratiques : que ce soit à l'étape du diagnostic dans le bâtiment en fin de vie en vue du réemploi de ses constituants, en centre de reconditionnement avant la remise sur le marché, ou en permettant une plus forte intégration de matières recyclées dans les nouveaux produits. Et, en tant qu'accompagnateur de l'innovation, nous devons jouer un rôle de tiers de confiance dans la caractérisation des performances dans l'écoconception, aider à l'identification de débouchés pour les gisements de matières recyclées, accompagner les filières de réemploi dans l'identification des performances à justifier et des moyens de le faire. Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises Au travers de ce premier rapport RSE, articulé autour de trois enjeux majeurs, le CSTB souhaite partager ses actions RSE - qu'elles concernent ses missions ou son fonctionnement interne - et ses projets phares de l'année 2020.
Il y a 3 ans et 173 jours

Une offre globale pour augmenter la durée de vie des ouvrages béton

Le Centre d’Études et de Recherches de l’Industrie du Béton (Cerib) possède plus de 170 collaborateurs et un haut niveau d’expertise. Ses équipements d’essais des produits et matériaux du BTP se déploient sur 15 000 m2 de laboratoires. Le Centre exerce son activité entre essais et évaluations, études et recherches, normalisation et certification, appui technique et transfert de connaissances, et dispose d’un centre de formation. Le Cerib vient de lancer un nouveau service : Kairos. Le maintien de la continuité de service des ouvrages est un enjeu de taille pour tous les gestionnaires du patrimoine des bâtiments et des infrastructures. Diagnostic, prédiction et anticipation sont les trois impératifs requis pour assurer avec efficience leur gestion à long terme. L’offre globale de services KAIROS s’appuie sur un outil indispensable d’aide à la décision pour évaluer la durée de vie résiduelle des ouvrages et de leurs composants. À destination des maîtres d’ouvrage mais aussi des bureaux d’études et de contrôles, cette offre s’inscrit résolument en rupture avec les approches « réactives » traditionnelles de gestion des ouvrages, car basée sur des opérations de réparation mieux anticipées et donc économiquement plus maitrisées.
Il y a 3 ans et 174 jours

Réparations et étanchéité des toitures-terrasses

L'étanchéité de la toiture est amenée à s'altérer sous l’effet de l'usure ou des dégradations causées par un défaut de mise en œuvre. À terme, les fissures, les fuites et les déperditions thermiques fragilisent le bâti et nuisent à son fonctionnement. Pour prévenir ces dégâts, SMAC, spécialiste des travaux d'étanchéité, met son expertise au service de ses clients.Confier ses travaux de réparation et d’étanchéité de la toiture-terrasse à des spécialistesProcéder à des travaux sur une toiture technique ou accessible au public requiert une expertise et un savoir-faire ciblés. Pour répondre aux demandes de ses clients, SMAC s’appuie sur un réseau d'agences dans toute la France.Un accompagnement de proximité qui s'étend à l'ensemble des travaux de maintenance, de réparation et d’amélioration des performances énergétiques. Le professionnel effectue les premières vérifications, puis propose et applique des solutions adaptées. Les toitures nouvelles ou anciennes, végétalisées ou équipées de panneaux photovoltaïques appellent un diagnostic précis (pression, support, revêtement). Nos équipes sont présentes à chaque étape, qu’il s’agisse d’un projet de travaux ou d’une intervention d’urgence.Le rôle de la toiture dans l'étanchéité du bâtimentLe toit joue un rôle décisif dans la gestion des eaux pluviales et l'efficacité énergétique du bâtiment.Exposées aux intempéries et aux variations de température, les toitures font l’objet d'une vigilance renforcée. L'étanchéité est assurée par le déploiement de solutions adaptées.Contrairement aux maisons traditionnelles, la plupart des bâtiments professionnels modernes affichent une toiture plate. Les jonctions entre les composantes d’une toiture à pente nulle doivent rester parfaitement étanches. Ainsi recouvert et complété d’un système d'évacuation des eaux pluviales, le toit est en mesure de remplir sa fonction de protection.La toiture constitue également une surface d’échanges thermiques. Son étanchéité à l’air conditionne le confort des usagers et le niveau de consommation énergétique du bâtiment.Les conséquences du défaut d'étanchéité sur une toiture-terrasseLes défauts de continuité dans l'étanchéité de la toiture entraînent un risque d'infiltration d’eau. Cela passe par les déchirures de la membrane (epdm, bitume, PVC, TPO). Mais également par des défaillances au niveau des relevés d'étanchéité ou de la dalle des ouvrages en béton. Rongée de l'intérieur, la construction manifeste ses premiers stigmates : moisissures au plafond et dégradations des peintures.La performance thermique du bâtiment est elle aussi impactée par les désordres de la toiture. Toute défaillance à ce niveau se traduit par une nette augmentation de la consommation en énergie de chauffage.Les opérations de nettoyage et d'entretien sont l'occasion de repérer les premiers signes de mauvaise gestion de l’eau et autres pathologies. Il convient alors d’agir rapidement avant que les dégâts ne s’intensifient.
Il y a 3 ans et 180 jours

Quelles sont les étapes d’un ravalement de façade?

Lorsqu’on entreprend un ravalement de façade, cela procure de nombreux avantages. En amont, cela permet de rendre l’extérieur de la maison son esthétisme d’antan. Le ravalement est aussi un moyen de réparer les dégradations et mauvaises réalisations. Cela peut se produire particulièrement si la structure est « déplacée ». À certains endroits une fissure, ou plusieurs apparaissent. La rénovation assure donc la conservation de l’intégrité du bâtiment. Chacun des travaux bien évidemment doit suivre les règles d’urbanisme (la mairie doit en prendre note). L’Administration peut refuser certaines innovations par rapport à la structure d’origine du bâtiment. Travaux préparatoires avant le ravalement La première chose à faire avant de s’attaquer aux travaux de ravalement, il faut d’abord effectuer un diagnostic en bonne et due forme de la façade. Cela aboutit alors à une évaluation correcte et exacte du véritable état de cette dernière et de la maison d’une manière générale. Un spécialiste en ravalement de façade est en mesure de réaliser un diagnostic pour une rénovation rapide et sécuriser. Quelques points dans ce cas sont à prendre en compte pour savoir exactement les travaux à exécuter. Tel est le cas de la matière de construction. Le choix est alors assez vaste entre les classiques briques ou pierres naturelles. Il faut aussi prendre en compte les délais nécessaires à l’exécution du ravalement, le style adopté, l’isolation choisie et enfin les divers travaux annexes. Il faut ensuite procéder au décapage de l’ancienne façade. Cela consiste à enlever tous les débris et les parties tombées en morceaux de cette dernière. Il existe plusieurs manières pour ce faire. Mais en général, le professionnel utilise le nettoyage sous pression et le décapage chimique. Cette seconde solution est principalement utilisée pour les postes très contaminés. Cela se termine par un traitement de la façade contre les mousses et les champignons. Le ravalement proprement dit Il n’est pas obligatoire d’humidifier la façade à ravaler si on ne souhaite pas mettre en place un crépi. Pour les travaux en question, il est nécessaire de préparer du mortier, puis d’en mettre une couche du bas vers le front. Après quelques heures, on peut maintenant appliquer une seconde couche de ciment et de mortier. Il suffit par la suite de peindre le tout. Cela n’a rien de complexe en réalité sauf si on souhaite construire une façade plus esthétique et plus complexe. Dans ce cas, la meilleure solution consiste toujours à demander l’assistance d’un professionnel. Celui-ci s’occupera non seulement du ravalement, mais aussi de l’isolation du mur de la façade. Si l’on souhaite simplement repeindre la façade, il est plus judicieux de se doter d’une peinture résistant à l’eau et des outils adéquats. On doit alors se munir de pinceaux pour peindre dans un premier temps les angles de la façade, et d’un rouleur pour peindre le reste. Deux couches de peintures dans ce cas suffisent amplement pour un rendu plus que satisfaisant. Il faut attendre au moins 2 heures avant l’application de la deuxième couche.
Il y a 3 ans et 182 jours

Comment limiter les risques d’infiltration d’eau dans votre cave?

En période de forte pluie ou suite à une catastrophe naturelle, votre sous-sol est susceptible d’être inondé en cas d’infiltration d’eau dans la cave. Afin d’y remédier, il est préférable de faire appel à une entreprise d’infiltration cave pour diagnostiquer au préalable l’état de votre maison. Ainsi, en fonction de la source du problème, il sera à même d’effectuer les interventions nécessaires pour réparer votre structure. Il dispose effectivement des compétences spécifiques pour détecter précisément l’origine du sinistre et proposer les solutions adaptées en conséquence. Ce qui vous évitera de vous retrouver avec une pièce pleine d’eau et de devoir agir en urgence pour tout évacuer. Identifier les défaillances susceptibles de causer des problèmes d’inondation Dans la pratique, la montée d’eau dans votre cave peut être causée par les faits suivants : déversement de la nappe phréatique à proximité de votre domicile à travers les dalles ou les murs, écoulement d’humidité continue, mauvais état de la tuyauterie (défectueuse ou percée). Pour agir de façon efficace, il est réellement indispensable d’anticiper comment l’eau peut passer à travers votre sous-sol, afin de prendre les dispositions nécessaires. Si vous ne voulez pas subir des dégâts suite à une infiltration persistante, il est important de vérifier l’étanchéité de votre fondation. Le cas échéant, vous devez appliquer le traitement adéquat, afin de restaurer l’imperméabilité de votre sous-sol et préserver l’intégrité de vos murs. A savoir : décontamination cuvelage S’il s’agit d’un souci avec votre plomberie, le mieux est de remplacer les éléments défaillants en misant sur des pièces plus robustes, sans tarder. Prendre en compte les précautions essentielles Au moindre signe d’infiltration, il est urgent d’assainir votre sous-sol en établissant un diagnostic et réduire ainsi les risques que les sinistres causent des dommages irréversibles. Si vous vous trouvez dans une zone hautement sensible aux catastrophes naturelles, il est judicieux de prévoir des dispositifs de protection pour vos ouvertures. En ce faisant, vous limiterez considérablement d’éventuels impacts engendrés par les dégâts. Autrement, avant même de constater des traces d’humidité ou des écoulements dans votre cave, il est recommandé de faire un entretien systématique de votre maison. Cette précaution vous permettra de : préserver l’étanchéité de votre pièce, renforcer l’intégrité de votre plomberie. De plus, cette démarche vous épargnera les corvées de devoir écoper des trombes d’eau faute d’avoir gardé votre canalisation au bon état. Dans des circonstances plus graves, les avaries engendrées par ces soucis peuvent provoquer d’autres soucis bien plus difficiles à gérer. Malgré toutes ces dispositions, il est toujours utile de souscrire une assurance habitation qui peut couvrir les risques d’inondations, qu’elles soient accidentelles ou naturelles. Dans certains cas, vous devez prévoir d’opter pour un contrat à extension, car les indemnisations ne garantissent que les dommages provoquant des soucis d’étanchéité suite à la défaillance de votre toiture. Bref, si vous souhaitez réussir à protéger votre maison contre les méfaits des problèmes d’infiltration d’eau dans la cave, il ne faut pas attendre d’avoir des sinistres. En effet, il est mieux d’agir au préalable et faire appel à une entreprise d’infiltration cave comme sur ce site : https://www.specialiste-infiltration-35.fr/ pour diagnostiquer/entretenir votre structure. Ainsi, vous aurez l’occasion de maintenir votre maison en bon état et prévenir d’éventuelles sources de détérioration susceptible d’entamer l’intégrité de votre fondation.
Il y a 3 ans et 182 jours

Infrastructures décarbonées : les travaux publics dessinent leur trajectoire

Poser un diagnostic, fixer des objectifs et fournir des outils pour réduire les émissions des infrastructures, tels sont les objectifs d’une étude dévoilée par la FNTP. Un travail qui vise à mobiliser ses adhérents, mais aussi à responsabiliser les pouvoirs publics, à quelques mois des présidentielles.
Il y a 3 ans et 184 jours

Travaux de plomberie : Comment réparer votre tuyau d’évacuation?

Dans la pratique, diverses causes peuvent être à l’origine d’un problème de tuyauterie et qui nécessite la réalisation de travaux de plomberie. Dans ce cas, faire appel à un plombier constitue le meilleur réflexe pour vous permettre de réparer votre circuit. En effet, avant de pouvoir intervenir efficacement, il est primordial de détecter la source de vos ennuis. Autrement, il peut s’agir d’un souci engendré par la pente ou un défaut d’installation de la conduite de drainage. Raison pour laquelle, vous devez solliciter un professionnel pour lui permettre d’inspecter l’état de votre dispositif, avant de proposer le traitement adapté. Diagnostic En effet, c’est une étape indispensable pour réussir à détecter le fond de votre problème et trouver les solutions qui s’imposent. Ainsi, le niveau de la pente de votre tuyau d’évacuation permet de déterminer précisément si l’eau arrive à acheminer correctement vos déchets vers l’égout. S’il est trop fort, l’écoulement rapide des eaux usées empêche la vidange des résidus et ces derniers finissent par former un blocage dans votre paroi. Le cas échéant, s’il est trop faible, l’eau ainsi que les dépôts stagneraient dans votre canalisation et leur accumulation obstruera la sortie vers les dalles publiques. De la même manière, il est impératif de procéder à la vérification de l’ouverture de votre tuyau de ventilation donnant sur le toit. Il arrive effectivement que des oiseaux ou divers animaux y élisent domicile, bloquant ainsi le fonctionnement de cette installation. Par la suite, vous devez contrôler la vanne placée sous votre évier qui permet au gaz d’égout de refluer dans votre intérieur tout en laissant passer l’air. Si vous sentez une odeur persistante d’eaux usées dans votre maison, c’est le signe qu’il est indispensable de remplacer immédiatement cet accessoire. Traitements spécifiques Pour éliminer un blocage dû à problème de pente, vous pouvez vous servir d’un serpent de plombier avant de rincer votre canalisation à l’eau. Par la suite, vous devez penser à rectifier le tir en installant de nouvelles plomberies en veillant à ce que l’inclinaison soit correcte. Cette précaution reste indispensable pour assurer une meilleure évacuation des eaux usées. Autrement, la constatation d’une obstruction ou la lenteur des écoulements amènera un professionnel à entreprendre des opérations dédiées, telles que : Assainissement, Débouchage, Dégorgement, Vidange… Si besoin, il peut recourir à un matériel spécifique comme un camion pompe par exemple pour faire quelques tâches, à l’instar de : Inspection avec une caméra de la canalisation, curage et détartrage des parois. Lors d’une panne, en attendant l’intervention de ses spécialistes, il est préférable d’arrêter l’utilisation de votre installation pour ne pas causer davantage de dommages. Dans certains cas, des petites astuces peuvent vous soulager temporairement, mais ces problèmes chroniques peuvent se reproduire sans traitement efficace. C’est pourquoi le concours d’un expert vous sera d’une grande utilité pour réparer une bonne fois pour toutes vos soucis de plomberie. Bref, des travaux de plomberie restent toujours indispensables même si des solutions pratiques peuvent résoudre vite fait les éventuels blocages de votre canalisation. En effet, il vaut mieux faire appel à un expert en plomberie pour détecter la source qui a causé cette panne et appliquer en conséquence le traitement requis. Dans certains cas, des réparations s’imposent pour réussir à remettre votre installation en état de marche.
Il y a 3 ans et 184 jours

Hellio propose un Vrai / Faux sur les passoires thermiques et fait le point pour y voir plus clair

1/ En France, 4,8 millions de logements sont des passoires thermiques. VRAICette donnée a été publiée en 2020 par le ministère de la Transition écologique. Le Gouvernement a mis en place un plan massif de rénovation énergétique, notamment afin d'éradiquer les passoires thermiques, un fléau économique (factures exorbitantes), social (exclusion et problèmes sanitaires) et environnemental (émissions de CO2 et gaspillage des ressources pour chauffer).L'objectif ambitieux est de rénover 500.000 logements par an, dont 250.000 occupés par des ménages modestes (et près d'1/3 de logements sociaux afin de faire disparaître les passoires énergétiques du parc social).À cet effet, le budget de MaPrimeRénov' a été revu à la hausse en 2022 : 2 milliards d'euros. La cinquième période du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), de 2022 à 2025, consacre également plus d'importance aux opérations destinées aux ménages précaires ; en effet, il s'agit du public le plus représenté parmi les propriétaires ou locataires de passoires thermiques.2/ Les passoires thermiques sont des logements chauffés au fioul. FAUXLa désignation d'un logement en tant que passoire thermique (ou « passoire énergétique ») ne tient pas compte de l'énergie de chauffage – du moins directement. Il s'agit en fait des logements les plus mal classés sur l'étiquette énergie, soit F ou G, après un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les deux critères qui déterminent la classe énergétique sont :La consommation énergétique primaireLes émissions de gaz à effet de serrePlus un logement consomme de l'énergie et rejette du CO2, plus sa lettre est dégradée. En 2021, la réforme du DPE impose de nouveaux seuils de classification :Lettre F : consommation au-delà de 330 kWh/m2.an ou émissions au-delà de 70 kg CO2eq/m2.an ;Lettre G : consommation au-delà de 420 kWh/m2.an ou émissions au-delà de 100 kg CO2eq/m2.an.Indirectement, des logements chauffés avec un combustible polluant – comme le fioul – rejettent plus de gaz à effet de serre, ce qui favorise un mauvais classement. Mais le seul fait d'utiliser le fioul n'entraîne pas l'attribution automatique de l'étiquette F ou G.3/ Je n'aurai plus le droit de louer mon logement si c'est une passoire dès 2028. VRAI et FAUXLe calendrier d'interdiction des passoires à la location est étalé sur plusieurs années, afin d'inciter progressivement les propriétaires à rénover leur logement énergivore et le rendre plus décent :1er janvier 2025 pour les logements classés G ;1er janvier 2028 pour les logements classés F ;1er janvier 2034 pour les logements classés E.À noter qu'avec la réforme du DPE en 2021, de nouveaux seuils s'appliquent, ainsi qu'une nouvelle forme unique d'étiquette énergie.4/ Je dois faire un DPE plutôt qu'un audit avant de vendre mon logement. FAUXPour rappel, l'audit énergétique est un bilan plus complet que le diagnostic de performance énergétique. Le DPE, quant à lui, détermine la classe énergétique d'un logement, entre A et G, en fonction de sa consommation d'énergie primaire et de ses émissions de gaz à effet de serre.Dans le cas général, tout logement mis en vente doit être accompagné des résultats du DPE, valide 10 ans. Si des travaux d'efficacité énergétique ont été réalisés depuis le dernier diagnostic, il est conseillé mais pas obligatoire d'en effectuer un nouveau, afin d'obtenir une meilleure lettre et valoriser le bien.Avec la loi Climat et résilience de 2021, les logements individuels les plus énergivores mis en vente doivent faire l'objet d'un audit énergétique préalable, plus poussé que le DPE. Cette obligation est répartie sur 3 échéances :2022 : audit imposé pour les passoires thermiques (lettre F ou G) ;2025 : audit imposé pour la classe E ;2034 : audit imposé pour la classe D.5/ Si je fais mon DPE maintenant, il risque d'être invalidé. FAUXLa nouvelle version du DPE, entrée en vigueur le 1er juillet 2021, a rapidement fait l'objet de critiques. En effet, de nombreux logements ont vu leur classe énergétique se dégrader à cause d'une « anomalie dans la méthode de calcul », notamment ceux construits avant 1975.Résultat : les DPE pour ce type de bâtiment ancien ont été suspendus provisoirement le 24 septembre 2021. Mais une nouvelle méthode est entrée en vigueur depuis le 1er novembre, pour corriger les défauts relevés.Comme l'indique le service public :Pour les logements construits avant 1975 et classés F ou G, les DPE seront réédités de manière automatique par les diagnostiqueurs, sans frais pour les propriétaires.Pour les logements construits avant 1975 et classés D ou E, les propriétaires pourront demander une réédition de leur DPE, sans frais supplémentaire.En revanche, pour les logements plus récents, le calcul mis en place le 1er juillet a continué de s'appliquer, sans aucune invalidation.
Il y a 3 ans et 186 jours

Quand faut-il entreprendre des travaux de rénovation de charpente?

La charpente constitue l’ossature d’une maison. Autrement dit, elle est l’élément structurel qui tient les murs et le toit. En ce sens, il est donc indispensable de procéder régulièrement à son inspection afin de vérifier son bon état. En cas de détection de problèmes au niveau de la charpente, il faut rapidement envisager de la rénover. Mais alors, pourquoi et quand faut-il entreprendre des travaux de rénovation de charpente ? Les éléments de réponses à travers ce billet. En quoi consiste la rénovation d’une charpente ? La rénovation d’une charpente regroupe l’ensemble des travaux réalisés sur toute ou une partie de la charpente dans le but de résoudre un problème qui a été constaté. En effet, il existe de nombreuses raisons qui peuvent amener à cette intervention, à l’instar du vieillissement naturel du bois, les intempéries et les infiltrations d’eau qui en découlent, les dégâts induits par la présence d’insectes xylophages, etc. La dégradation de la charpente provoquée par ces divers éléments se révèle dangereuse pour la stabilité de l’ossature de la maison et du toit. Ainsi, faire appel à un charpentier pour effectuer la rénovation de la charpente est la solution permettant de limiter les risques. Il faut toutefois noter que la rénovation de charpente n’est pas forcément liée à une problématique. Effectivement, elle peut être indispensable pour modifier l’aspect du logement, le style architectural de celui-ci, notamment pour l’ajout d’un étage ou l’aménagement de combles. À quel moment faut-il donc rénover une charpente ? En principe, il est recommandé de procéder à une rénovation de charpente tous les 20 à 30 ans. D’une manière générale, l’opération d’entretien est relativement légère dans le cas où la structure est saine et régulièrement contrôlée. Par contre, une rénovation peut être réalisée avant ce délai si l’un ou plusieurs des problématiques énumérés ci-dessus sont constatés. Bien évidemment, ce type d’intervention n’est pas obligatoire. Cependant, il est fortement indiqué afin d’éviter que les problèmes ne s’aggravent et induisent des travaux conséquents pour y remédier. En raison de la complexité des travaux à entreprendre au cours de la rénovation de charpente, le propriétaire est tenu de faire appel à un artisan charpentier comme sur ce site : https://www.charpentier-87.fr/ pour réaliser les travaux. Ce dernier sera plus qualifié pour observer la charpente et en évaluer les dégâts, de manière à établir un diagnostic complet et précis. Il peut être ingénieux de contacter plusieurs professionnels pour pouvoir comparer diagnostic, devis et offres. Le coût à prévoir pour des travaux de rénovation de charpente La charpente, tout comme la toiture, est essentielle pour la stabilité et la bonne santé de la maison. Elle protège celle-ci et aide à limiter la déperdition de chaleur. La rénovation de la charpente est une intervention complexe qui a un certain coût. Le charpentier facture en moyenne une heure de travail 40 à 60 euros HT, d’où l’utilité de ne pas attendre une problématique s’étendre. Pour venir à bout d’un problème d’humidité, il faut prévoir un traitement hydrofuge, pour un coût moyen de 20 à 30 euros le mètre carré. Dans le cas d’un problème de moisissures ou de champignons, il est indispensable de procéder à un traitement fongicide. Pour cela, il faut compter 15 à 30 euros le mètre carré. Enfin, pour un problème de nuisibles, tels que des insectes xylophages, un traitement insecticide est utile. Pour cela, il faut prévoir 20 à 50 euros le mètre carré.
Il y a 3 ans et 187 jours

Demathieu Bard et Cycle Up annoncent leur partenariat

Photo d’une devanture d’un ancien garage à Lyon destiné à être déconstruit pour laisser place à des bureaux. [©Demathieu Bard] L’entreprise de BTP, Demathieu Bard, et Cycle Up, spécialisé dans le recyclage de matériaux de construction, ont signé un partenariat. Celui-ci se focalisera sur une stratégie de réduction de l’impact carbone des activités de Demathieu Bard. Il vise à favoriser le réemploi des produits issus des chantiers, notamment de la déconstruction et de la rénovation pour les intégrer dans des projets neufs. Lire aussi : Cemex et la LPO : un renouvellement pour la biodiversité En toute logique, ce partenariat s’inscrit dans la démarche d’innovation et de RSE du groupe de BTP. D’ailleurs, en 2020, ce dernier a crée une direction dédiée aux solutions techniques. Elle centre ses recherches sur l’efficacité énergétique, ainsi que sur l’évolution des modes constructifs et des matériaux. Une manière de contribuer à l’amélioration de ses pratiques en matière de construction et de promotion immobilière.  Une collaboration divisée en quatre missions Dans le cadre de cette collaboration, les deux sociétés ont axé leur stratégie autour de plusieurs missions. Parmi elles, la réalisation de diagnostics des ressources liées aux opérations de Demathieu Bard. L’application Diag It, développée par Cycle up s’occupera d’évaluer ces matériaux. Lire aussi : Capeb et Herige : Un partenariat environnemental Mais aussi, la création et la mise à disposition d’une base de données géolocalisées des produits analysés au préalable. Par la suite, l’ensemble de ces ressources seront regroupées et vendues sur le site de Cycle Up. Enfin, la dernière mission de ce partenariat a pour vocation d’accompagner l’entreprise de construction dans l’élaboration de sa stratégie d’économie circulaire.
Il y a 3 ans et 189 jours

Le diagnostic de performance énergétique immobilier est relancé

Murs "déperditifs" (qui donnent sur l'extérieur ou un local non chauffé), huisseries, chauffage, ventilation... rien ne doit échapper à l'oeil du diagnostiqueur lorsqu'il entre dans un logement, ni l'orientation, les matériaux de construction ou l'épaisseur de la lame d'air dans le double vitrage. Les données sont ensuite condensées et pondérées par des coefficients.Au final, une note entre A et G sur la performance énergétique du logement: c'est le DPE, qui n'est plus informatif mais opposable depuis le 1er juillet, et avec un mode de calcul non plus basé sur les factures d'énergie mais plutôt sur les caractéristiques du bâtiment.Toutefois, le signal d'alarme a été rapidement tiré par les professionnels du diagnostic comme par les propriétaires. En raison d'"anomalies" remarquées dans les premiers diagnostics effectués durant l'été, l'édition de DPE pour les logements construits avant 1975 (année des premières réglementations thermiques) avait été suspendue fin septembre. Depuis le 1er novembre, elle a repris avec des correctifs au logiciel.Ainsi, un appartement de 80 mètres carré dans un immeuble haussmanien du 18e arrondissement, au nord de Paris, avait reçu à la rentrée la note G. Quelques semaines plus tard, avec le logiciel corrigé, le diagnostiqueur Karim Rebah, gérant d'Adeka Expertises, observe avec les mêmes données la remontée d'une catégorie.L'estimation de coûts annuels d'énergie du logement, une information qui accompagne le DPE et ne manque jamais de faire réagir les propriétaires selon le diagnostiqueur, a quant à elle chuté de 500 euros environ."On va être très vigilant, parce que derrière il y a quand même des enjeux importants d'obligations, des questions de rénovation, d'interdiction de louer. Ce n'est pas anodin", prévient Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM).Chasse aux passoires thermiquesLe DPE est devenu "un des piliers" de la transition énergétique avec la loi climat et résilience, souligne Lionel Janot, le président de la Fédération interprofessionnelle du diagnostic immobilier (Fidi)."Du coup, il fallait que le DPE soit fiable", ajoute-t-il, "satisfait" du correctif apporté.La loi fait en effet la chasse aux "passoires thermiques", ces logements énergivores qui seront progressivement interdits à la location à partir de 2025."La transition énergétique, il va falloir la faire, et le bâtiment ne peut pas y échapper", observe Karim Rebah. "Il n'y a pas 36 solutions: on isole si on veut consommer moins".Le nouveau DPE, c'est une dizaine de pages avec des codes couleurs et des schémas didactiques, notamment pour montrer la part en pourcentage de chaque élément dans les déperditions. Il inclut des recommandations, et selon les travaux réalisés, précise dans quelle catégorie de note le logement rénové se situerait.Le ministère du Logement estime à 80.000 le nombre de DPE portant sur des logements construits avant 1975 ayant reçu la note de F ou G au cours de l'été, qui seraient donc "refaits de manière automatique", sans frais pour les propriétaires -- le coût sera pris en charge via une indemnisation des diagnostiqueurs par l'Etat. Dans le cas d'une note D ou E, le propriétaire pourra demander une réédition, "sans frais supplémentaire non plus", avait-il annoncé dans un communiqué début octobre.L'impact de ce nouveau DPE est très attendu, même si pour l'instant dans "l'euphorie" des ventes cet été, "il n'y a pas eu d'effet", note Jean-Marc Torrollion. Avec une nuance importante: "on a quand même des banques qui ont refusé des financements de (logements classés) G".Et du côté des bailleurs? "La prise de conscience arrive", constate M. Torrollion, tout de même "étonné de l'ignorance des conséquences de la loi climat et résilience, par exemple des élus locaux".
Il y a 3 ans et 190 jours

Les primo-accédants, premiers pénalisés par la crise de l'énergie face au crédit immobilier

La Centrale de Financement alerte donc sur la zone de turbulence que le marché du crédit immobilier s'apprête à traverser et espère que « l'indemnité inflation » de 100€, envisagée par le gouvernement (pour soutenir les Français gagnant moins de 2000€ net par mois), permettra d'éviter d'agrandir la fracture sociale entre les ménages les plus aisés et les primo-accédants, déjà fortement malmenés par la crise sanitaire et les normes du Haut Conseil de la Stabilité Financière (HCSF)...Premier maillon de la chaîne du crédit immobilier, les primo-accédants subissent la crise de l'énergie de plein fouet. En raison de leurs modestes revenus, ils s'orientent généralement vers des biens situés en-dehors des grandes villes et métropoles. Ces biens, souvent anciens et mal isolés, induisent des dépenses plus soutenues et des travaux d'isolement à réaliser afin de mettre leur logement aux normes du nouveau Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)[3].Avec l'inflation récente des prix des matières premières, l'enveloppe qu'ils doivent aujourd'hui allouer à leur consommation énergétique ainsi qu'au trajet à effectuer en voiture, pour se rendre sur leur lieu de travail, s'élève à environ 200€ par mois. Une somme importante désormais prise en compte par les banques dans le calcul du reste à vivre des emprunteurs. La Centrale de Financement constate d'ores et déjà qu'une partie des demandes de prêts des primo-accédants est refusée, sur la base de ces nouveaux critères de sélection..."Nous nous apprêtons à traverser une véritable zone de turbulences sur le marché du crédit immobilier : l'écart économique entre les ménages les plus aisés et ceux aux revenus les plus modestes, souvent primo-accédants, risque de s'accentuer et de renforcer le système d'une France à deux vitesses face au crédit immobilier. Nous espérons vivement que l'indemnité proposée par le gouvernement, en complément de la limitation des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, permettra d'y remédier et de maintenir le dynamisme économique de l'un des piliers de l'économie française : l'immobilier ! " déclare Sylvain Lefèvre, président de La Centrale de Financement.[1] Source : https://www.ecologie.gouv.fr/prix-des-produits-petroliers#scroll-nav__5[2] Source : https://www.cre.fr/Documents/Presse/Communiques-de-presse/la-cre-constate-une-nouvelle-hausse-du-cout-du-gaz-naturel-importe-entrainant-une-hausse-des-tarifs-reglementes-de-vente-de-gaz-naturel-pour-le-moi[3] Entrées en vigueur le 1er juillet 2021
Il y a 3 ans et 190 jours

DPE : le chiffre d'affaires des diagnostiqueurs va augmenter de 5 % par an

La réforme des diagnostics de performance énergétique ainsi que le dynamisme des transactions immobilières et de la mobilité locative vont doper l'activité des entreprises réalisant ces DPE, prédit Xerfi.
Il y a 3 ans et 192 jours

Quel budget pour la rénovation de maison ancienne?

Les travaux de rénovation sont indispensables dans les maisons anciennes. Cependant, avant de foncer dans les travaux, il est crucial de préparer le budget nécessaire pour que tout se déroule sans encombre. Rénovation de maison ancienne : le prix au m² L’estimation du prix au m² d’un projet de rénovation de bâtiment ancien se base sur des diagnostics effectués préalablement. Pour cela, il est mieux de faire appel à un professionnel comme ce spécialiste rénovation de maison dans l’Oise comme sur ce site : https://www.renovation-60.fr/  . Cela permettra de prioriser les travaux les plus urgents. La rénovation complète coûte entre 1 500 et 2 500 € par m2 si la bâtisse nécessite une rénovation complète. Il faut prévoir entre 1 500 et 3 200 € par m² pour les travaux de rénovation impliquant la modification de la structure de la maison. La rénovation d’une maison ancienne de 100 m² peut varier de 150 000 € à 320 000 €. Il s’agit d’une fourchette de prix. Le coût dépendra bien évidemment de l’ampleur de travaux à faire. Le prix de rénovation de la maison ancienne : une donnée importante pour la réussite de votre projet Le coût de rénovation d’une maison ancienne est aussi important que les assurances, les démarches administratives, et les autorisations. Il s’agit d’un critère important et décisif dans la réussite d’un projet de restauration d’une maison ancienne. L’évaluation des coûts de rénovation permet d’avoir un meilleur contrôle du budget, surtout s’il est difficile de trouver une source de financement stable. Entreprendre les travaux et définir les priorités permet de mener le projet à bien. Le prix de la rénovation varie d’un projet à un autre. Il y a de nombreux critères qui entrent dans l’évaluation des prix tels que la nature du projet, la taille des surfaces à travailler, les matériaux à utiliser et l’état du bien immobilier. Le niveau de rénovation : un élément décisif dans l’évaluation des prix La rénovation basique concerne les chantiers ne nécessitant pas de gros œuvres. Les travaux peuvent concerner les projets de rafraîchissement intérieurs (travaux de peinture, le changement des revêtements La rénovation complète qui consiste à mettre aux normes les travaux effectués dans la bâtisse. Des travaux de plomberie, d’isolation, d’électricité sont à prévoir. La modification de la structure intérieure de la maison [créer une nouvelle pièce, ajouter de nombreuses ouvertures, etc.]. La réhabilitation exige des travaux lourds : assainissement, isolation, couverture, renforcement des murs, etc. La durée des travaux : un facteur décisif dans l’évaluation du prix des rénovations La durée des travaux est influencée par l’ampleur des travaux. Le chantier peut nécessiter plusieurs jours, plusieurs semaines ou plusieurs mois. Les artisans qui devront intervenir sur le chantier doivent planifier leur intervention pour coordonner l’avancée des travaux, surtout lors en cas de rénovation complète. Il arrive donc que certaines interventions ne puissent démarrer que quand la précédente est complètement achevée. Rafraîchir les plafonds, le sol et le mur nécessite environ deux mois de travaux. S’il s’agit de travaux de second œuvre, il faut doubler la durée des travaux. Pour les travaux de rénovation lourds, il faut au minimum deux ans de travaux pour réaliser les travaux de gros œuvre à la finition.
Il y a 3 ans et 194 jours

L’entreprise française Humidistop prend le virage du 100% digital et poursuit son développement malgré la crise

Leur secret ? Avoir su faire preuve d’agilité en s’adaptant aux enjeux actuels et en investissant pour accélérer leur transition digitale. Un pari qui au départ pouvait sembler audacieux mais qui s’est finalement avéré largement rentable.L’exemple du spécialiste français des produits contre l’humidité, Humidistop France, est particulièrement flagrant.Face à la crise sanitaire, la société toulousaine a immédiatement décidé de réagir en transformant toute son organisation sanitaire.« Nous avons délibérément choisi d’abandonner les visites au domicile des particuliers, qui étaient pourtant jusque-là notre principal vecteur de vente. A la place, nous avons opté pour un modèle 100% digital reposant sur un diagnostic par téléphone et des commandes en ligne. » William COIGNARD, le fondateurCette stratégie s’est avérée gagnante : aujourd’hui Humidistop est en pleine croissance malgré la crise et continue son expansion à l’international.Le digital, un véritable accélérateur de croissance à l’ère de la Covid-19Au moment où troisième vague épidémique contraignait le Gouvernement à reconfiner davantage de départements et à adopter de nouvelles contraintes sanitaires, Humidistop développait une stratégie qui pour intégrer les règles de distanciations sociales.Son approche en ligne est également en phase avec le “monde d’après”, dans la mesure où les Français utilisent désormais massivement Internet et les téléphones mobiles.Cette société française dynamique s’est donc dotée d’un nouveau site internet qui lui a permis d’étendre son offre à l’ensemble de la France et aux pays voisins.Humidistop propose ainsi :Un diagnostic à distance gratuit, pour identifier le problème et trouver la solution adaptée : Tâches & moisissures, Inondation & dégâts des eaux, Buée & condensation excessive, Salpêtre et mur humide, Façade, sous-sol ou cave humide.Des prix “direct usine” ultra-compétitifs afin de démocratiser l’accès aux produits contre les remontées capillaires et l’humidité dans les murs dans tous les types de bâtiments (églises, bureaux, appartements et maisons) pour résoudre définitivement les problèmes d’humidité.Une boutique en ligne intuitive et performante pour commander des appareils anti-humidité d’une redoutable efficacité.La fabrication française des inverseurs de polarité contre l’humidité dans les murs.Pour les pros : des solutions alternatives pour tous les travaux de rénovation via Help HumiditéDepuis février dernier, Humidistop a confié la distribution de ses produits aux professionnels à la société Help Humidité, qui dispose également d’une boutique en ligne.Cette démarche leur permet d’élargir leur offre en proposant des alternatives complémentaires aux travaux de rénovation. Les inverseurs de polarité STOP ONE (électromagnétique) et GEOSTOP (géomagnétique) conviennent en effet à tous les types d’habitation et à tous les budgets.« Nos produits sont appréciés par les particuliers pour leur faible coût, leur rapidité d’installation et leur efficacité. En ce sens elles représentent une forte valeur ajoutée pour tous les professionnels de l’habitat. » William COIGNARDZoom sur les produits phares HumidistopSTOP ONE : l’inverseur de polarité électromagnétiquePour lutter contre l’humidité dans les murs, cet appareil simple et efficace se branche à une prise de terre, à poser ou à fixer dans la zone humide, sans toucher à la maçonnerie.Le ratio d’émission de STOP-ONE s’étend de 30m2 à plusieurs centaines de mètres carrés selon la version installée et fonctionne à travers les murs et cloisons.L’assèchement des murs s’effectue ensuite par évaporation naturelle de l’humidité (entre 12 et 24 mois selon les spécificités du bâtiment et le suivi des recommandations).STOP-ONE est disponible en 2 coloris. Prix : à partir de 1 100 € (selon le modèle choisi).GEOSTOP : l’inverseur de polarité géomagnétiqueLa centrale géomagnétique GEOSTOP ne nécessite aucun travaux, ni batterie, ni branchement sur secteur. Ce boitier cylindrique fonctionne uniquement avec l’énergie des champs électromagnétiques.Complètement autonome, il permet d’assécher les murs grâce à l’évaporation naturelle de l’humidité (entre 12 et 24 mois selon les spécificités du bâtiment et du suivi des recommandations).GEOSTOP est disponible en 2 coloris. Prix : à partir de 1100 € selon le modèle choisi.Humidistop : plus de 10 ans d’expertise dans le traitement de l’humiditéWilliam Coignard crée sa société Humidistop France en février 2012.Constatant que plus d’un foyer sur deux connaît des problèmes d’humidité et que les solutions existantes semblent toujours inaccessibles ou trop coûteuses, il choisit d’investir ses compétences dans ce domaine encore mal développé. Il participe activement au traitement de l’humidité dans les bâtiments : infiltrations, remontées capillaires, moisissures, salpêtre, humidité de l’air, dégât des eaux...Au fil des années, des interventions et des progrès de la science, il élargit l’éventail de ses possibilités et connaît rapidement une forte croissance. Plus que sa motivation commerciale, c’est aussi ses convictions qui le pousse à se dépasser.Entreprise certifiée QUALIBAT, Humidistop intervient auprès des particuliers, des maîtres d’ouvrages, DGS, des assureurs, des syndics, mais aussi directement auprès des médias. William Coignard intervient régulièrement dans les médias pour toutes les questions relatives aux problèmes d’humidité.Aujourd’hui, Humidistop ambitionne de continuer à développer ses diagnostics à distance gratuits et la vente de ses produits via son nouveau site web.« Entrepreneur militant, je suis en lutte contre les phénomènes d’humidité et je souhaite rendre le traitement contre l’humidité accessible à tous. Je vais au-delà d’une simple démarche commerciale de vente de produits. » William COIGNARD
Il y a 3 ans et 195 jours

Enquête rénovation énergétique : plus de la moitié des répondants n'envisage pas la réalisation de travaux pour leur copropriété

Mais avec la loi Climat et résilience, plus le choix ! Les copropriétés vont devoir prendre le pas de la rénovation énergétique, sous peine de se heurter à des sanctions, comme la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025. Cette loi, promulguée le 22 août 2021, cible particulièrement la gestion locative et les copropriétés. Deux univers en interconnexion car 60% des logements dans les grandes villes sont la propriété d'investisseurs et sont donc occupés par des locataires. Face à l'urgence climatique, la rénovation énergétique globale et performante est considérée comme le seul moyen d'atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050.Conscient que ces obligations vont fortement impacter les copropriétés, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité sonder leur perception des travaux de rénovation énergétique et évaluer leur connaissance des aides. Cette enquête, réalisée en ligne entre le 15 août et le 30 septembre 2021 à laquelle 300 copropriétaires, membres et responsables de conseils syndicaux répartis sur toute la France ont répondu, laisse apparaître que la tâche est immense !Pour commenter les résultats de cette étude, Hellio a réuni, autour d'Henry Buzy- Cazaux, président fondateur de l'IMSI (Institut du management des services immobiliers), des experts du secteur des services immobiliers, dans le cadre d'une table ronde le 20 octobre 2021 : Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, Estelle Baron, directrice des projets Soliha, José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier – Réseau immo de France et Tanguy Dupont, directeur du pôle habitat collectif de Hellio.La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de tailleUn enjeu réglementaireAlors que beaucoup d'assemblées générales n'ont pu se tenir ou se sont tenues à distance avec tous les freins inhérents, en raison du contexte sanitaire, les copropriétés ont pourtant la lourde tâche de s'engager sur le chemin de la rénovation énergétique et doivent expérimenter un certain nombre de réformes votées dans le cadre de la loi Climat et résilience :Un DPE devenu opposable et à double seuil (émission de CO2 et efficacité énergétique) depuis le 1er juillet 2021,Un audit énergétique obligatoire pour les logements G, F, E et D à partir de 2022 (1er janvier 2022 pour les logements de classes F ou G ; 1er janvier 2025 pour les logements de classe E ; 1er janvier 2034 pour les logements de classe D),Un échéancier sur l'interdiction de location des logements les plus énergivores (G en 2025, F en 2028, E en 2035),Un nouveau calcul du fonds travaux,Le Plan Pluriannuel de Travaux obligatoire.Concrètement, ce sont 23 millions de logements classés de G à D (habitat collectif et maisons individuelles), qui doivent être rénovés car le législateur ne s'est pas limité à l'éradication des passoires thermiques (4,8 millions).Un enjeu financierOutre l'obligation réglementaire, les charges de copropriété trimestrielles pèsent lourd dans le budget des ménages : 749 € en moyenne en 2020[1].Selon les résultats de l'enquête Hellio, près d'1 répondant sur 2 (49%) estime que le poids de l'énergie est supérieur à 20% des charges. Une proportion qui devrait encore s'accentuer dans le contexte actuel de la hausse des prix de l'énergie si aucun travaux n'est entrepris dans les copropriétés.Des obstacles à surmonterLa méconnaissance de la rénovation énergétiqueLe premier enseignement de l'enquête réalisée par Hellio est la méconnaissance des copropriétés sur plusieurs sujets étroitement liés à la rénovation énergétique.50% des répondants ne connaissent pas l'étiquette énergétique de leur copropriété et seuls 15% estiment l'avoir prise en compte lors de leur achat. Pourtant, l'énergie devient de plus en plus une composante à prendre en compte. Cette prise en considération devrait logiquement évoluer avec la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025 : la valeur verte aura une influence sur le prix de vente d'un bien immobilier et sur sa location. Mais face à cette future interdiction, le risque est que certains copropriétaires bailleurs envisagent plutôt de vendre, à l'image de Brigitte :« J'ai pris la décision de mettre en vente mon appartement parce qu'il y a trop de contraintes sans aucune information autour. J'aime les choses claires, on m'informe, je prends une décision. Aujourd'hui je n'ai pas d'information, c'est compliqué, je vends ! ».À la question « Connaissez-vous la rénovation globale en copropriété ? », près de 3/4 des répondants ont répondu par la négative.Même constat du côté des aides à la rénovation globale : 70% ne les connaissent pas. Des résultats peu surprenants puisque la rénovation globale est un axe du gouvernement depuis peu, MaPrimeRénov' copropriétés ayant été lancée il y a moins d'un an.Les freins pour faire voter les travaux de rénovation énergétiqueConséquence directe de la méconnaissance, convaincre les copropriétaires d'investir dans des travaux ambitieux n'est pas une tâche aisée ! Les copropriétaires prennent trop peu souvent la décision d'engager des travaux de rénovation énergétique sauf pour des motifs financiers : la baisse des charges pour 78% des répondants et la valeur du bien pour 69%. Ces résultats confirment bien que l'immobilier est le 1er poste d'investissement des Français.Les solutions pour surmonter les obstaclesL'accompagnement des syndicsAu coeur du processus de décision, les syndics ont un rôle clé à jouer. Cependant, 82% des répondants déclarent ne pas avoir eu de recommandations sur les travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété de la part de leur syndic professionnel.« Il nous faut des partenaires qui finalement gèrent pour nous toute la partie en amont du vote des travaux. Une fois que tout est géré avec le montant des travaux, les éventuelles aides qu'on peut avoir, le reste à charge, ça nous permet de pouvoir présenter en AG et là en général, c'est bien construit, ça passe ! Mais sans aide et sans de bons partenaires, on n'y arrive pas ! », témoigne Emmanuelle Thomas, gestionnaire de copropriétés au sein du Cabinet Thomas.Bien que le syndic soit là pour permettre aux copropriétaires d'avoir une vision plus longue (ils sont propriétaires de leur bien pendant 7 ans en moyenne), le besoin d'accompagnement est prépondérant pour leur apporter des préconisations et mobiliser les aides disponibles. Des conditions sine qua non pour convaincre les copropriétaires de passer à l'acte.Un constat partagé par Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, qui confirme que les syndics doivent être accompagnés par des professionnels maîtrisant les aides afin de faire prendre la bonne décision au bon moment lors des assemblées générales. D'autant plus que l'année qui vient de s'écouler a été une année blanche, sans gros postes de travaux votés.La rénovation globaleLa priorité politique donnée à la rénovation énergétique des copropriétés se heurte à une demande de travaux insuffisamment stimulée. 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété et 50% ne comptent pas réaliser la rénovation globale alors que c'est l'une des solutions face à l'obligation de rénover les passoires énergétiques à partir de 2025. De plus, grâce à la rénovation globale, les copropriétés pourraient réduire le montant des charges liées à l'énergie de 15% minimum[2].Pour ceux qui la projettent, elle n'est envisagée qu'à long terme pour 19% (4 ans et plus) des répondants. Il y a pourtant urgence car les délais de prise de décision des copropriétés sont longs. Selon Hellio, le temps moyen de réalisation d'une rénovation globale est de 3 ans.L'étude réalisée par Hellio laisse, toutefois, entrevoir des perspectives encourageantes. Lorsque les copropriétaires sont informés, ils identifient l'isolation thermique par l'extérieur comme le poste de travaux le plus efficace pour réaliser le plus d'économies d'énergie (48%).« Accompagner un projet d'isolation et de ravalement, par exemple, d'une réflexion globale sur les autres travaux à envisager permettrait aux copropriétaires de bénéficier d'aides plus importantes grâce à la rénovation globale, tout en réalisant davantage d'économies d'énergie », souligne Tanguy Dupont, directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif.La rénovation globale arrive en 4ème position du top 10 des travaux de rénovation énergétique cités. Un signal positif témoignant d'un début de prise de conscience.Le concept de rénovation globale est accepté par tous les intervenants du débat même si certains ne l'envisagent pas comme une solution de massification.Pour Estelle Baron, directrice des projets Soliha, cette démarche ambitieuse laisse trop de résidences de côté (notamment les petites) et doit passer par un audit solide qui permet de voir jusqu'où il est possible d'aller au regard de la typologie des copropriétaires. Une rénovation par étape peut être plus appropriée dans certaines copropriétés, d'autant qu'il ne faut pas oublier les autres postes de travaux d'entretien à réaliser, en particulier dans les copropriétés fragiles et en difficulté.Pour José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier, Réseau Immo de France, la marche est trop haute ! Il doute de la capacité de la plupart des résidences d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques requis pour bénéficier de MaPrimeRénov' copropriétés. C'est la raison pour laquelle il milite pour un abaissement du seuil à 20%. On retiendra la phrase de José de Juan Mateo qui a travaillé sur le sujet avec Procivis Lab' : « Le mieux est l'ennemi du bien ! ».Faire émerger les instruments de financement pour la rénovation globalePlus économique au final, une rénovation globale et performante est aussi plus difficile à faire voter car la décision est prise sur la base d'un coût global.Le rapport Sichel a chiffré en moyenne le coût de la rénovation par logement à 15 000 € en habitat collectif, un montant sous-estimé selon les intervenants. Il n'en reste pas moins que 75% des répondants de l'enquête Hellio se disent prêts à allouer 5 000 € aux travaux de rénovation énergétique, soit le montant moyen du reste à charge par copropriétaire d'une rénovation globale après déduction des aides (MaPrimeRénov', CEE), selon Hellio.« MaPrimeRénov copropriétés permet de financer 25% du montant des travaux, à condition d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques. Á cela s'ajoutent les Certificats d'Économies d'Énergie, une aide privée financée par fournisseurs d'énergie, à hauteur de 10 à 20% du montant des travaux », détaille Tanguy Dupont.Mais la majorité des répondants ne connaissent pas les aides à la rénovation globale, preuve d'un besoin de simplification pour les rendre plus accessibles et en faire un élément déclencheur.Se pose aussi la question du financement du reste à charge des ménages les plus modestes et les plus âgés qui rencontrent le problème d'accès au crédit. Les banques montrent peu d'appétence pour le financement de la rénovation énergétique, jugée peu rentable au regard des contraintes techniques imposées, même si l'appréhension de ces dispositifs par les banques évolue positivement, avec notamment l'instauration du prêt avance rénovation à partir du 1er janvier 2022.La proposition de Hellio : expérimenter le modèle d'accompagnement proposé par France Stratégie, un opérateur ensemblier agréé par l'Etat qui proposerait une solution de tiers financementCes « opérateurs ensembliers », entreprises privées ou des sociétés d'économie mixtes sélectionnées par les autorités publiques établiraient le diagnostic de performance énergétique du logement et la rentabilité anticipée de l'opération. Ils avanceraient le financement des travaux et les réaliseraient puis se rembourseraient mensuellement sur la baisse de la facture énergétique, en captant 3/4 des économies. Labellisés et adossés à une garantie publique, ils devront gagner la confiance des ménages qui n'auraient, eux, aucun frais à avancer.Le schéma du financement est inédit : faire porter le financement sur l'opérateur, qui se rembourse et génère la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées. L'opérateur se porte dès lors garant de ces économies, via un Contrat de Performance Énergétique (CPE).La source de financement pourrait provenir de fonds spécialisés, des green bonds, par exemple. Le dispositif serait par ailleurs sécurisé par une garantie publique. A noter : l'opérateur se finançant sur les économies d'énergie aurait la bonne incitation pour accompagner le ménage, le former et l'aider à réaliser les économies qui ne dégradent pas son confort.En conclusion, les intervenants s'accordent à dire que cette solution est intéressante mais que cela ne peut être qu'un outil parmi d'autres car elle ne répond pas à tous les types de copropriétés (petites tailles, centres anciens, copropriétés où le chauffage n'est pas collectif, etc.).« Je trouve qu'on a mis en avant des problèmes mais aussi beaucoup de solutions sur la base de ce que pensent les propriétaires et les professionnels sur le terrain. On n'a pas négligé la réalité, elle nous a servi de tremplin pour ce débat », conclut Henry Buzy-Cazaux.[1]https://www.pap.fr/actualites/copropriete-les-charges-reculent-de-2-en-2019-2020/a22439[2] Calcul basé sur une dépense énergétique de 400 € par an.
Il y a 3 ans et 195 jours

Enquête rénovation énergétique : 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux pour leur copropriété

Mais avec la loi Climat et résilience, plus le choix ! Les copropriétés vont devoir prendre le pas de la rénovation énergétique, sous peine de se heurter à des sanctions, comme la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025. Cette loi, promulguée le 22 août 2021, cible particulièrement la gestion locative et les copropriétés. Deux univers en interconnexion car 60% des logements dans les grandes villes sont la propriété d'investisseurs et sont donc occupés par des locataires. Face à l'urgence climatique, la rénovation énergétique globale et performante est considérée comme le seul moyen d'atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050.Conscient que ces obligations vont fortement impacter les copropriétés, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité sonder leur perception des travaux de rénovation énergétique et évaluer leur connaissance des aides. Cette enquête, réalisée en ligne entre le 15 août et le 30 septembre 2021 à laquelle 300 copropriétaires, membres et responsables de conseils syndicaux répartis sur toute la France ont répondu, laisse apparaître que la tâche est immense !Pour commenter les résultats de cette étude, Hellio a réuni, autour d'Henry Buzy- Cazaux, président fondateur de l'IMSI (Institut du management des services immobiliers), des experts du secteur des services immobiliers, dans le cadre d'une table ronde le 20 octobre 2021 : Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, Estelle Baron, directrice des projets Soliha, José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier – Réseau immo de France et Tanguy Dupont, directeur du pôle habitat collectif de Hellio.La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de tailleUn enjeu réglementaireAlors que beaucoup d'assemblées générales n'ont pu se tenir ou se sont tenues à distance avec tous les freins inhérents, en raison du contexte sanitaire, les copropriétés ont pourtant la lourde tâche de s'engager sur le chemin de la rénovation énergétique et doivent expérimenter un certain nombre de réformes votées dans le cadre de la loi Climat et résilience :Un DPE devenu opposable et à double seuil (émission de CO2 et efficacité énergétique) depuis le 1er juillet 2021,Un audit énergétique obligatoire pour les logements G, F, E et D à partir de 2022 (1er janvier 2022 pour les logements de classes F ou G ; 1er janvier 2025 pour les logements de classe E ; 1er janvier 2034 pour les logements de classe D),Un échéancier sur l'interdiction de location des logements les plus énergivores (G en 2025, F en 2028, E en 2035),Un nouveau calcul du fonds travaux,Le Plan Pluriannuel de Travaux obligatoire.Concrètement, ce sont 23 millions de logements classés de G à D (habitat collectif et maisons individuelles), qui doivent être rénovés car le législateur ne s'est pas limité à l'éradication des passoires thermiques (4,8 millions).Un enjeu financierOutre l'obligation réglementaire, les charges de copropriété trimestrielles pèsent lourd dans le budget des ménages : 749 € en moyenne en 2020[1].Selon les résultats de l'enquête Hellio, près d'1 répondant sur 2 (49%) estime que le poids de l'énergie est supérieur à 20% des charges. Une proportion qui devrait encore s'accentuer dans le contexte actuel de la hausse des prix de l'énergie si aucun travaux n'est entrepris dans les copropriétés.Des obstacles à surmonterLa méconnaissance de la rénovation énergétiqueLe premier enseignement de l'enquête réalisée par Hellio est la méconnaissance des copropriétés sur plusieurs sujets étroitement liés à la rénovation énergétique.50% des répondants ne connaissent pas l'étiquette énergétique de leur copropriété et seuls 15% estiment l'avoir prise en compte lors de leur achat. Pourtant, l'énergie devient de plus en plus une composante à prendre en compte. Cette prise en considération devrait logiquement évoluer avec la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025 : la valeur verte aura une influence sur le prix de vente d'un bien immobilier et sur sa location. Mais face à cette future interdiction, le risque est que certains copropriétaires bailleurs envisagent plutôt de vendre, à l'image de Brigitte :« J'ai pris la décision de mettre en vente mon appartement parce qu'il y a trop de contraintes sans aucune information autour. J'aime les choses claires, on m'informe, je prends une décision. Aujourd'hui je n'ai pas d'information, c'est compliqué, je vends ! ».À la question « Connaissez-vous la rénovation globale en copropriété ? », près de 3/4 des répondants ont répondu par la négative.Même constat du côté des aides à la rénovation globale : 70% ne les connaissent pas. Des résultats peu surprenants puisque la rénovation globale est un axe du gouvernement depuis peu, MaPrimeRénov' copropriétés ayant été lancée il y a moins d'un an.Les freins pour faire voter les travaux de rénovation énergétiqueConséquence directe de la méconnaissance, convaincre les copropriétaires d'investir dans des travaux ambitieux n'est pas une tâche aisée ! Les copropriétaires prennent trop peu souvent la décision d'engager des travaux de rénovation énergétique sauf pour des motifs financiers : la baisse des charges pour 78% des répondants et la valeur du bien pour 69%. Ces résultats confirment bien que l'immobilier est le 1er poste d'investissement des Français.Les solutions pour surmonter les obstaclesL'accompagnement des syndicsAu coeur du processus de décision, les syndics ont un rôle clé à jouer. Cependant, 82% des répondants déclarent ne pas avoir eu de recommandations sur les travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété de la part de leur syndic professionnel.« Il nous faut des partenaires qui finalement gèrent pour nous toute la partie en amont du vote des travaux. Une fois que tout est géré avec le montant des travaux, les éventuelles aides qu'on peut avoir, le reste à charge, ça nous permet de pouvoir présenter en AG et là en général, c'est bien construit, ça passe ! Mais sans aide et sans de bons partenaires, on n'y arrive pas ! », témoigne Emmanuelle Thomas, gestionnaire de copropriétés au sein du Cabinet Thomas.Bien que le syndic soit là pour permettre aux copropriétaires d'avoir une vision plus longue (ils sont propriétaires de leur bien pendant 7 ans en moyenne), le besoin d'accompagnement est prépondérant pour leur apporter des préconisations et mobiliser les aides disponibles. Des conditions sine qua non pour convaincre les copropriétaires de passer à l'acte.Un constat partagé par Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, qui confirme que les syndics doivent être accompagnés par des professionnels maîtrisant les aides afin de faire prendre la bonne décision au bon moment lors des assemblées générales. D'autant plus que l'année qui vient de s'écouler a été une année blanche, sans gros postes de travaux votés.La rénovation globaleLa priorité politique donnée à la rénovation énergétique des copropriétés se heurte à une demande de travaux insuffisamment stimulée. 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété et 50% ne comptent pas réaliser la rénovation globale alors que c'est l'une des solutions face à l'obligation de rénover les passoires énergétiques à partir de 2025. De plus, grâce à la rénovation globale, les copropriétés pourraient réduire le montant des charges liées à l'énergie de 15% minimum[2].Pour ceux qui la projettent, elle n'est envisagée qu'à long terme pour 19% (4 ans et plus) des répondants. Il y a pourtant urgence car les délais de prise de décision des copropriétés sont longs. Selon Hellio, le temps moyen de réalisation d'une rénovation globale est de 3 ans.L'étude réalisée par Hellio laisse, toutefois, entrevoir des perspectives encourageantes. Lorsque les copropriétaires sont informés, ils identifient l'isolation thermique par l'extérieur comme le poste de travaux le plus efficace pour réaliser le plus d'économies d'énergie (48%).« Accompagner un projet d'isolation et de ravalement, par exemple, d'une réflexion globale sur les autres travaux à envisager permettrait aux copropriétaires de bénéficier d'aides plus importantes grâce à la rénovation globale, tout en réalisant davantage d'économies d'énergie », souligne Tanguy Dupont, directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif.La rénovation globale arrive en 4ème position du top 10 des travaux de rénovation énergétique cités. Un signal positif témoignant d'un début de prise de conscience.Le concept de rénovation globale est accepté par tous les intervenants du débat même si certains ne l'envisagent pas comme une solution de massification.Pour Estelle Baron, directrice des projets Soliha, cette démarche ambitieuse laisse trop de résidences de côté (notamment les petites) et doit passer par un audit solide qui permet de voir jusqu'où il est possible d'aller au regard de la typologie des copropriétaires. Une rénovation par étape peut être plus appropriée dans certaines copropriétés, d'autant qu'il ne faut pas oublier les autres postes de travaux d'entretien à réaliser, en particulier dans les copropriétés fragiles et en difficulté.Pour José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier, Réseau Immo de France, la marche est trop haute ! Il doute de la capacité de la plupart des résidences d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques requis pour bénéficier de MaPrimeRénov' copropriétés. C'est la raison pour laquelle il milite pour un abaissement du seuil à 20%. On retiendra la phrase de José de Juan Mateo qui a travaillé sur le sujet avec Procivis Lab' : « Le mieux est l'ennemi du bien ! ».Faire émerger les instruments de financement pour la rénovation globalePlus économique au final, une rénovation globale et performante est aussi plus difficile à faire voter car la décision est prise sur la base d'un coût global.Le rapport Sichel a chiffré en moyenne le coût de la rénovation par logement à 15 000 € en habitat collectif, un montant sous-estimé selon les intervenants. Il n'en reste pas moins que 75% des répondants de l'enquête Hellio se disent prêts à allouer 5 000 € aux travaux de rénovation énergétique, soit le montant moyen du reste à charge par copropriétaire d'une rénovation globale après déduction des aides (MaPrimeRénov', CEE), selon Hellio.« MaPrimeRénov copropriétés permet de financer 25% du montant des travaux, à condition d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques. Á cela s'ajoutent les Certificats d'Économies d'Énergie, une aide privée financée par fournisseurs d'énergie, à hauteur de 10 à 20% du montant des travaux », détaille Tanguy Dupont.Mais la majorité des répondants ne connaissent pas les aides à la rénovation globale, preuve d'un besoin de simplification pour les rendre plus accessibles et en faire un élément déclencheur.Se pose aussi la question du financement du reste à charge des ménages les plus modestes et les plus âgés qui rencontrent le problème d'accès au crédit. Les banques montrent peu d'appétence pour le financement de la rénovation énergétique, jugée peu rentable au regard des contraintes techniques imposées, même si l'appréhension de ces dispositifs par les banques évolue positivement, avec notamment l'instauration du prêt avance rénovation à partir du 1er janvier 2022.La proposition de Hellio : expérimenter le modèle d'accompagnement proposé par France Stratégie, un opérateur ensemblier agréé par l'Etat qui proposerait une solution de tiers financementCes « opérateurs ensembliers », entreprises privées ou des sociétés d'économie mixtes sélectionnées par les autorités publiques établiraient le diagnostic de performance énergétique du logement et la rentabilité anticipée de l'opération. Ils avanceraient le financement des travaux et les réaliseraient puis se rembourseraient mensuellement sur la baisse de la facture énergétique, en captant 3/4 des économies. Labellisés et adossés à une garantie publique, ils devront gagner la confiance des ménages qui n'auraient, eux, aucun frais à avancer.Le schéma du financement est inédit : faire porter le financement sur l'opérateur, qui se rembourse et génère la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées. L'opérateur se porte dès lors garant de ces économies, via un Contrat de Performance Énergétique (CPE).La source de financement pourrait provenir de fonds spécialisés, des green bonds, par exemple. Le dispositif serait par ailleurs sécurisé par une garantie publique. A noter : l'opérateur se finançant sur les économies d'énergie aurait la bonne incitation pour accompagner le ménage, le former et l'aider à réaliser les économies qui ne dégradent pas son confort.En conclusion, les intervenants s'accordent à dire que cette solution est intéressante mais que cela ne peut être qu'un outil parmi d'autres car elle ne répond pas à tous les types de copropriétés (petites tailles, centres anciens, copropriétés où le chauffage n'est pas collectif, etc.).« Je trouve qu'on a mis en avant des problèmes mais aussi beaucoup de solutions sur la base de ce que pensent les propriétaires et les professionnels sur le terrain. On n'a pas négligé la réalité, elle nous a servi de tremplin pour ce débat », conclut Henry Buzy-Cazaux.[1]https://www.pap.fr/actualites/copropriete-les-charges-reculent-de-2-en-2019-2020/a22439[2] Calcul basé sur une dépense énergétique de 400 € par an.
Il y a 3 ans et 197 jours

Diagnostic de performance énergétique : le détail des dernières modifications techniques

RÉGLEMENTATION. L'Unis et la Fidi détaillent, dans une note, les modifications apportées par le décret du 14 octobre au mode de calcul de l'étiquette énergétique des logements, et apportent des précisions sur les modalités de la réédition des DPE "erronés" suite aux couacs de la première méthode mise en oeuvre cet l'été.
Il y a 3 ans et 197 jours

La moitié des Français estime nécessaire de réaliser des travaux de rénovation énergétique mais regrette le manque d'accompagnement

Malgré ce fort intérêt, les Français restent perdus devant la complexité du fléchage des aides et disposent d'un budget en baisse par rapport à 2020 pour financer les travaux dans leur logement. Pour faciliter leurs démarches, ils plébiscitent l'accompagnement à travers un prestataire unique et, en prérequis, l'audit énergétique de leur logement.Dans un contexte de reprise, le dernier baromètre OpinionWay/Monexpert-renovation-energie.fr est riche d'enseignements sur la perception des nouvelles mesures de soutien à la rénovation énergétique qui sont destinées à massifier et à accélérer les travaux : malgré leur besoin croissant de rénover thermiquement leur logement et une meilleure connaissance des enjeux environnementaux, les Français sont toujours freinés dans leurs projets par la complexité des démarches administratives et le maquis des aides.Malgré une facture d'énergie conséquente, plus d'un tiers des Français déclare avoir froid dans son logementAlors qu'ils déclarent une facture énergie mensuelle moyenne de 184€, les Français sont 20% à payer plus de 200 € de facture de chauffage par mois. A noter que les 18-24 ans et les 65 ans et plus sont les plus impactés avec respectivement 202 euros de budget moyen mensuel et 227 euros. Ce budget énergétique conséquent a un véritable impact sur le pouvoir d'achat des Français. A ce titre, deux Français sur trois (66%) sont prêts à réaliser des travaux de rénovation afin de disposer d'une facture énergie plus réduite. Deux tiers souhaitent également réaliser ces travaux pour avoir davantage de confort dans leur logement (64%).En effet, plus d'un tiers de la population (36%) déclare avoir froid dans son logement au moins de temps en temps pendant l'hiver. Sans surprise, les locataires semblent davantage subir les effets de leur logement en matière de température : la moitié d'entre eux (50%) déclare avoir froid dans leur logement au moins de temps en temps pendant l'hiver, dont 18% souvent (contre 28% des propriétaires, dont 5% souvent).Ainsi, le fait d'avoir froid dans son logement l'hiver semble un critère déterminant dans le sentiment que des travaux de rénovation énergétique y sont nécessaires : plus de la moitié des Français (56%) qui estime que des travaux sont nécessaires dans leur logement déclare avoir froid chez eux l'hiver.La moitié des Français convaincue de la nécessité de réaliser des travaux malgré une méconnaissance des aides qui perdureAussi, ils sont nombreux (1 Français sur 2, soit 48%) à estimer nécessaire la réalisation de travaux énergétique dans leur logement et ils aimeraient même que cela soit obligatoire (52%). Car, ils sont conscients que cela apporte une vraie valeur au logement : pour près de8 Français sur 10, l'étiquette énergétique du logement visité serait un critère important dans leur projet d'achat (76%) et pour 33%, une bonne étiquette énergétique permet une revente facile.Cependant, 2 Français sur 3 (66%) ne sont pas en mesure de citer une aide financière permettant de réaliser des travaux de rénovation malgré la communication massive des pouvoirs publics et des acteurs privés. Et pourtant les enjeux financiers sont centraux pour les personnes envisageant ce type de travaux : une personne sur trois qui hésite à réaliser au moins un type de travaux estime ne pas en avoir les moyens financiers (34%). Le fait d'estimer ne pas avoir droit aux aides à la rénovation arrive en deuxième position (26%) des hésitations.De plus, les personnes qui estiment qu'une rénovation de leur logement est nécessaire sont nombreuses à déclarer manquer d'argent (53% contre 43% de ceux pour qui une rénovation n'est pas nécessaire). Et pourtant, beaucoup estiment ne pas avoir droit aux aides (30% contre 21%) et ne savent pas comment les obtenir (30% contre 8%).Près de 2 Français sur 3 ne connaissent pas l'étiquette énergétique de leur logementSi l'étiquette énergétique est un critère important lors d'un projet d'achat, près de 2 Français sur 3 (58%) ne savent pas quelle étiquette énergétique est attribuée à leur logement et la rénovation énergétique n'est même pas perçue spontanément comme ayant un lien avec la réduction de la facture. Les locataires, ayant généralement moins de marge de manœuvre en matière de travaux, sont les plus nombreux à ne pas connaître le niveau de performance énergétique de leur logement : 64% contre 52% des propriétaires.Dans ce contexte, même si près d'1 Français sur 2 a déjà réalisé certains travaux (44%), plus d'un Français sur 2 (56%) n'envisagent pas d'en faire dans les 2 ans à venir.Ainsi, pour ceux qui ont fait ou envisagent des travaux, arrivent sur le podium le changement de fenêtres et l'isolement des combles (tous deux à 17%) et le changement du système de chauffage (14%).Concernant les travaux envisagés pour les années à venir, sont cités des types de travaux plus ambitieux et coûteux : le changement de système de chauffage se trouve à la première place (21%), suivi de l'isolation des murs (19%) et de l'installation de panneaux solaires et du changement de fenêtres (tous deux à 18%).La raison des freins à la rénovation aujourd'hui : le budget et le manque d'accompagnementLe frein principal pour 1 Français sur 2 est l'argent. Avec un budget moyen de 2.546 euros, c'est un montant en baisse de 525 euros par rapport à la vague précédente (3.071 euros en 2020) et encore insuffisant pour effectuer des travaux efficaces. Cette baisse est toutefois à relativiser car le budget reste supérieur à celui enregistré en 2019 de 80 €. L'année 2020 a été une année particulière en raison des confinements qui ont permis à de nombreux Français d'économiser de l'argent et d'avoir davantage de temps à consacrer à ces travaux.Ainsi seulement 35% des Français disposent de plus de 1.000 euros pour les financer, 23% déclarent disposer de moins de 1.000 euros pour les financer et même 30% ne disposent d'aucune enveloppe budgétaire. Le corolaire de cette situation est la nécessité absolue de réduire, une fois les aides existantes déduites, le reste à charge des ménages, en particulier pour les plus modestes.Un écart important entre propriétaires et locataires est à souligner : le budget moyen envisagé par les propriétaires (3.451 €) est plus de trois fois supérieur à celui des locataires (1.121 €).Outre la question de la marge de manœuvre pour les travaux, il est également plus simple de prévoir ce type d'investissement à long terme pour les propriétaires. Sur ce point également, on peut observer de fortes disparités budgétaires entre les régions concernant le budget moyen, allant de 1.751 € en région Centre à 3.558 € dans le Grand Est.Au frein budgétaire s'ajoute le manque d'accompagnement technique et le manque d'artisans de confiance tous deux avancés par 25% des Français.Les Français plébiscitent l'audit de leur logement et l'accompagnement via un prestataire unique.Pour pallier ces freins, plus de 2 Français sur 3 qui envisagent des travaux (71%) se disent intéressées par un audit de leur logement, ne serait-ce que par curiosité pour 43%. Un véritable plébiscite du diagnostic énergétique du logement qui entre dans la logique de l'accompagnement de A à Z déjà largement exprimé lors des vagues précédentes.Pour ce faire, afin de faciliter les démarches et simplifier les travaux, une solution émerge largement : permettre aux Français de s'appuyer sur un interlocuteur unique avant, pendant et après leur projet. En effet, près de trois Français envisageant une rénovation sur quatre pourraient confier la gestion de leur rénovation à un unique prestataire qui s'occuperait de mettre en place le projet, de le suivre et de réaliser les démarches d'obtention d'aides à la rénovation.77% seraient prêts à le faire pour des travaux simples avec un seul type de rénovation et73% pour des projets plus complexes avec plusieurs types de travaux en simultané.La rénovation énergétique doit être au cœur du débat de la présidentielleDans ce contexte 2 Français sur 3 (63%) réclament que la thématique de la rénovation énergétique ait sa place dans le débat des élections présidentielles. Rappelons qu'outre les économies d'énergie qu'elle permet, la rénovation énergétique améliore le confort thermique à l'intérieur des logements, mais aussi une meilleure qualité de l'air et donc une meilleure santé et un meilleur moral pour ses occupants.En conclusion, afin de convaincre davantage de Français à réaliser des travaux de rénovation énergétique, Monexpert appelle les pouvoirs publics à systématiser le recours à l'audit et ce à un coût raisonnable. Aidé en partie par MaPrimeRénov' pour certains foyers, l'audit énergétique doit également être aidé par le dispositif des Certificats d'Economies d'Energie permettant par ce cumul d'avoir un reste à charge incitatif. Aussi ce reste à charge doit être modulé en fonction de la réalisation de travaux pour aider les plus engagés.Il est nécessaire de massifier mais de manière efficiente et dans la continuité. Et pour cela, revaloriser les aides est impératif pour inciter et aider les Français à passer à l'acte.
Il y a 3 ans et 198 jours

Plombiers : quels types d’interventions réalisent-ils habituellement ?

Que ce soit sur un chantier de rénovation ou de construction, les plombiers professionnels peuvent intervenir sur n’importe quel chantier pour y réaliser des missions aussi diverses que nécessaires. Ils peuvent notamment mettre en place des systèmes de distribution et vous offrir leur soutien dans bon nombre de situations pour vous permettre d’opérer des choix convenables. Voici les différentes interventions qu’ils peuvent effectuer sur un chantier. L’installation sanitaire Pour ces missions, les plombiers sont généralement amenés à s’occuper de l’alimentation en eau dans les maisons où ils sont appelés à intervenir. En clair, ils peuvent être chargés d’installer un compteur d’eau, de mettre en place des filtres anticalcaires ou encore des adoucisseurs. Par ailleurs, pour accomplir ces missions, ils peuvent être amenés à préparer les canalisations de sortie et d’entrée, mais aussi la tuyauterie. Une fois ces installations terminées, ils s’évertuent à les régler et à les tester pour vérifier leur état de fonctionnement. D’autre part, en plus des installations sanitaires, les plombiers sont aussi compétents pour s’occuper de leur entretien ou maintenance. Ainsi, ils sont capables de régler tous leurs dysfonctionnements et de prendre un certain nombre de dispositions pour prolonger leur durée de vie. En outre, pour être mis en contact avec des plombiers de référence et ce, quelle que soit votre localisation, il suffit de vous rendre sur des plateformes dédiées. Une fois sur ces annuaires, vous n’aurez plus qu’à exprimer clairement vos besoins pour dénicher un professionnel en fonction du problème à résoudre et du lieu d’intervention. À titre illustratif, vous pourrez voir ce site pour trouver rapidement et sans difficulté le professionnel dont vous avez besoin pour mettre un terme au problème de plomberie qui vous affecte. Le dépannage des circuits de distribution S’agissant de ces missions, les plombiers peuvent intervenir dans n’importe quel type de bâtiment pour réparer un circuit de distribution de gaz, d’eau ou d’air comprimé. Ils sont donc susceptibles d’intervenir très rapidement chez vous pour régler un problème de fuite d’eau, de chauffage ou de canalisation bouchée. Plus encore, ils sont à même de rendre vos circuits de distribution plus sûrs et plus performants pour votre sécurité, confort et tranquillité. Qui plus est, grâce à leurs conseils avisés, vous saurez quelles mesures prendre pour prévenir l’apparition d’un certain nombre de problèmes et acquérir des équipements beaucoup plus fiables et résistants. D’un autre côté, les conseils que ces experts sont capables de prodiguer peuvent aussi vous permettre de réaliser des économies sur vos factures d’eau, d’électricité ou de gaz. De quoi vous amener à mieux contrôler ces types de dépenses ou à réduire considérablement leur montant. Le contrôle de conformité Il s’agit d’un diagnostic réalisé par les plombiers pour vérifier la conformité des installations et équipements sanitaires aux normes en vigueur. Une fois que ce diagnostic est réalisé, et après avoir relevé les anomalies et dysfonctionnements, le plombier prendra les mesures qui s’imposent pour les réparer et les adapter aux normes recommandées. Grâce à cela, vous pourrez rendre vos installations plus sûres et disposer d’une demeure plus performante en termes de chauffage, d’isolation et bien plus encore. En outre, grâce à ces interventions, les organismes de crédit seront moins réticents à vous accorder des prêts pour financer vos travaux de rénovation ou de mise en conformité. De quoi vous permettre de bénéficier d’un véritable accompagnement et d’accéder facilement à plusieurs types d’offres. Les travaux de raccordement Ils peuvent être effectués pour relier toutes les pièces d’une maison à un réseau de distribution. De même, ces travaux peuvent être engagés pour l’installation d’un système qui contrôlera la distribution de l’électricité ou de l’eau à l’intérieur d’un bâtiment. En clair, de tels travaux peuvent être décidés pour bon nombre de raisons et ce, quel que soit leur niveau de complexité. Les plombiers n’éprouveront aucune difficulté à les réaliser.
Il y a 3 ans et 198 jours

La méthode du « nouveau DPE » est améliorée

Les propositions d’améliorations construites sur les retours d’anomalies communiqués dès le 22 juillet au ministère par la FIDI grâce à la mobilisation de ses adhérents, propositions largement relayées et appuyées par l’UNIS, ont été adoptées, pour l’essentiel.Le 4 octobre, madame la Ministre du logement Emmanuelle Wargon a annoncé un nouvel arrêté correctif, publié le 14 octobre pour une entrée en vigueur le lendemain.La FIDI et l’UNIS se félicitent que leurs forces conjuguées, leur attitude commune de pragmatisme, leur option conjointe de présentation de la réalité aux autorités sans polémique mais sans complaisance « politique », et leur exigence partagée de dialogue constructif, mais exigeant avec les pouvoirs publics et toutes les parties prenantes, aient été entenduesLa FIDI et l’UNIS poursuivront leur étroite collaboration en filière pour faire des propositions aux pouvoirs publics très rapidement, notamment :Les documents à fournir : listes spécifiques et moins « fourre-tout » pour les transactions, les locations, les mandats, …La création d’une prestation « d’état des lieux » de la performance énergétique d’un immeuble permettant d’aider les gestionnaires de biens immobiliers à fournir des informations actuellement impossibles à trouver sur le bâtiment pour les biens anciens/jusqu’à l’application généralisée des RT (années 1980).Et autres questions de méthode ou de communication qui impliquent la filière de l’immobilier, du diagnostic à la transaction ou location.Pour Danielle Dubrac, la présidente de l’Unis : « Les biens de nos clients ne doivent pas être dévalorisés ; raison pour laquelle nous poursuivons notre travail commun avec la FIDI auprès du gouvernement. ».Stéphane Prouzeau, vice-président de la FIDI, indique pour sa part : « Les travaux de rénovation énergétique doivent être pris en compte par l’acquéreur ou le bailleur quand ils « imaginent » le bien en tant que lieu de vie. Un DPE fiable est le premier outil ».Lionel Janot, Président de la FIDI, conclut enfin : « Le DPE est un élément essentiel de la loi climat qui implique des conséquences lourdes mais nécessaire pour l’avenir, c’est pourquoi la collaboration entre l’UNIS et la FIDI est indispensable pour bien accompagner les propriétaires .»
Il y a 3 ans et 202 jours

Retours d’expériences sur l'isolation en sous-face des planchers bas en rénovation

Il présente 12 enseignements majeurs issus de constats observés sur le terrain et de l’analyse d’experts dans le domaine. Ce rapport est mis à la disposition de toutes les parties prenantes des opérations de rénovation.Les planchers bas, parois horizontales dont seules les faces supérieures donnent sur un local chauffé, peuvent représenter des déperditions thermiques importantes et une source d’inconfort pour les occupants. Les isoler est une action fréquemment envisagée lors d’une rénovation énergétique, d’autant plus lorsqu’ils donnent sur des caves, des parkings ou des espaces ouverts facilement accessibles.Les 12 principaux enseignements tirésLes 12 enseignements détaillés dans ce rapport démontrent l’importance du choix de la solution d’isolation en fonction de la configuration du bâtiment. Les planchers bas, parois horizontales dont seules les faces supérieures donnent sur un local chauffé, peuvent représenter des déperditions thermiques importantes et une source d’inconfort pour les occupants.Ces enseignements nous renseignent également sur la façon d’effectuer un diagnostic précis de l’existant avant toute intervention d’isolation en sous-face d’un plancher bas. Ce diagnostic est nécessaire afin de repérer et traiter en amont des travaux d’isolation tout problème d’humidité avéré, de s’assurer du bon état structurel du plancher à isoler et d’être en mesure de choisir un isolant adapté aux conditions hygrothermiques du volume non chauffé.Enseignement 1 : Soigner la jonction entre panneaux isolants.Enseignement 2 : Limiter le pont thermique à la liaison plancher bas – murs extérieurs lorsque ceux-ci sont isolés par l’extérieur.Enseignement 3 : Isoler les poutres en contact avec le plancher à isoler.Enseignement 4 : Traiter le pont thermique au niveau des murs de refend.Enseignement 5 : Isoler l’accès entre les volumes chauffés et non chauffés.Enseignement 6 : Garantir une continuité de l’isolation sur toute la surface de la dalle tout en conservant l’accès aux locaux.Enseignement 7 : Libérer au maximum le support avant toute intervention.Enseignement 8 : Garantir un accès aux organes de manoeuvre des réseaux piégés par l’isolation.Enseignement 9 : Soigner l’isolation autour des pénétrations des réseaux.Enseignement 10 : Conserver les capacités de migration de vapeur d’eau à travers la paroi.Enseignement 11 : Maintenir une bonne ventilation.Enseignement 12 : Prendre toutes les dispositions nécessaires au regard du risque incendie.Pour télécharger le rapport, cliquez ici
Il y a 3 ans et 203 jours

Nouveau baromètre France Num sur l'évolution du numérique dans les TPE/PME depuis 2020

Confié au Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (CREDOC), ce Baromètre s'inscrit dans la continuité de l'étude BCG-EY réalisée en 2020 et permet ainsi de mesurer le chemin parcouru par les TPE/PME, notamment depuis la crise sanitaire, et d'identifier les freins et les leviers pour accélérer leur transformation numérique. Les principaux enseignements du BaromètreLes chefs d'entreprise renforcent leur intérêt pour le numérique.78% des dirigeants sondés considèrent que le numérique représente un bénéfice réel pour leur entreprise contre 68% en 2020.Les TPE/PME utilisent de plus en plus d'outils numériques.66% des TPE/PME interrogées ont désormais un site internet, hors réseaux sociaux contre 37% en 2020. 43% d'entre elles disposent d'une plateforme de partage de documents entre collaborateurs contre 17% en 2020.33% de ces entreprises disposent d'outils de collaboration professionnelle contre 21% en 2020. Ces tendances positives ne concernent pas tous les secteurs d'activité.Les entreprises de l'hébergement et de la restauration arrivent ainsi en tête des entreprises les plus visibles sur l'internet, 50% de ces entreprises vendent en ligne et 93% ont un site internet ou sont présentes sur des réseaux sociaux. A l'inverse, les entreprises du secteur du bâtiment et de la logistique sont peu équipées en outils de visibilité et se tournent plutôt vers les outils de gestion de stock ou de facturation.Certains dirigeants de TPE/PME ont encore des réticences face au numérique et de nouvelles préoccupations émergent.18% des entreprises sondées n'ont encore aucune solution de visibilité en ligne et 13% ne prévoient pas d'en acquérir dans les 12 mois. Les raisons sont à chercher principalement dans la non-pertinence par rapport au secteur d'activité, la demande d'efforts continus de mise à jour des informations ou dans la peur de se faire pirater des données.A cette occasion, Alain Griset a déclaré A Le numérique doit être un outil au service de nos TPE et de nos PME pour leur permettre de conquérir de nouveaux marchés, d'améliorer leur relations clients, de simplifier la gestion quotidienne de leur activité… en un mot : d'être plus compétitives. Ce baromètre prouve que notre action porte ses fruits et que nous devons, en lien avec France Num et ses partenaires, accentuer nos efforts pour accompagner les chefs d'entreprises désireux d'entamer leur numérisation B.Les enseignements de ce Baromètre confirment une progression de la numérisation des TPE/PME qui résulte de l'impact de la crise sanitaire et des mesures prises par le Gouvernement notamment dans le cadre du Plan de relance (diagnostics numériques, chèque France Num,…). Cependant, le Baromètre révèle le besoin de poursuivre cette transformation au numérique des TPE/PME pour les former aux bénéfices concrets du numérique dans leur quotidien et dans le développement de leur activité tout en renforçant leur sensibilisation à des sujets comme la cybersécurité.Pour consulter les résultats complets de la première édition du baromètre France Num, cliquez ici
Il y a 3 ans et 208 jours

Journée nationale de la qualité de l'air : isoler son logement pour mieux respirer ?

A l’occasion de la journée mondiale de la qualité de l’air, ROCKWOOL, leader mondial des solutions d’isolation par laine de roche dresse le bilan des solutions pour mieux construire tout en préservant la santé.Si la nécessité d’une meilleure qualité de l’air intérieur ne date pas de la crise sanitaire et mobilise depuis de nombreuse années les acteurs du bâtiment, il est désormais indispensable d’y associer des solutions efficaces, mais aussi plus durables. Selon la dernière enquête « DIAGNOSTIC BÂTIMENT SANTÉ » réalisée par l'association Bâtiment Santé Plus, avec la collaboration du Conseil national de l’Ordre des Architectes, 55 % des acteurs interrogés considèrent que la santé est la préoccupation numéro 1 à intégrer dans les projets et la conception des produits.«La qualité de l’air intérieur est maintenant reconnue comme un enjeu majeur de santé publique, car les concentrations de divers polluants 5 à 10 fois plus élevées à l’intérieur qu’à l’extérieur. Aussi, est-il important que les produits de construction ne soient pas des sources d’émission de polluants dans l’air en répondant aux exigences de la classe A+ de l’étiquetage obligatoire. Les laines minérales utilisées doivent avoir la certification EUCEB d’exonération de la classification cancérogène. Les produits en laine de roche ROCKWOOL satisfont à ces critères sanitaires. En outre, en raison de leur composition minérale, ils ne favorisent pas le développement de moisissures » souligne Suzanne Déoux, docteur en médecine, spécialiste ORL, Présidente de Bâtiment Santé Plus, fondatrice de MEDIECO et initiatrice de l’ingénierie de santé dans le cadre bâti et urbain.Santé et durabilité au cœur des solution ROCWOOLCes deux dimensions, santé et durabilité, sont le cœur des préoccupations de ROCKWOOL fabriquant des solutions en laine de roche engagé pour des bâtiments durables qui protègent la santé. En effet, la laine de roche est issue d’un matériau naturel, inépuisable et recyclable à l’infini, le basalte. « Il s’agit de l’une des solutions les plus efficaces et les plus durables en matière d’isolation thermo-acoustique. Des essais réalisés par des laboratoires indépendants ont pu ainsi démontrer que des laines de roche ROCKWOOL installées sur des bâtiments depuis plus de 55 ans ont conservé toutes leurs performances thermiques et mécaniques. Par ailleurs, les produits d’isolation en laine de roche ROCKWOOL sont très faiblement émetteurs de composés organiques volatils ce qui se traduit par une étiquette sanitaire A+ pour la grande majorité de nos produits d’isolation par l’intérieur » explique Colas Lévêque, Responsable Prescription Nationale chez ROCKWOOL France. Associés à une bonne ventilation, les matériaux isolants durables, tels que la laine de roche, contribuent à améliorer la qualité de l’air intérieur et donc à préserver la santé et le bien-être des occupants des bâtiments isolés avec ces matériaux. En effet, une bonne isolation contribue à réguler notamment l’humidité des pièces, dont le niveau à l’intérieur des bâtiments doit se situer entre 40 et 60 % pour que l’on observe une amélioration de la santé des personnes. La qualité de l'air intérieur arrive d’ailleurs en tête des préoccupations des acteurs du bâtiment (86 %) suivi de près par le confort thermique (65%) toujours selon l’enquête « DIAGNOSTIC BÂTIMENT SANTÉ ».Le recyclage des déchets participe aussi à la santé, car il permet de réduire les émissions de gaz à effet de serreLa laine de roche, étant recyclable à l’infini, ROCKWOOL va encore plus loin avec son programme ROCKCYCLE qui permet de collecter les chutes de laine de roche sur des chantiers neufs ou de rénovation ainsi que les plastiques d’emballage et les palettes ayant servi à livrer les produits. Les chutes de laine de roche sont utilisées en tant que matière première secondaire pour fabriquer de la laine de roche neuve. Les plastiques d’emballage sont transmis à des filières spécialisées pour leur recyclage et les palettes sont, soit réutilisées en l’état soit réparées dans un atelier dédié au sein de l’usine en vue de leur réutilisation.
Il y a 3 ans et 209 jours

Diagnostics de performance énergétique : le nouvel arrêté méthode est paru

RÉGLEMENTATION. Les pouvoirs publics ont modifié la méthode de calcul du nouveau diagnostic de performance énergétique, entré en vigueur le 1er juillet. Les remontées de terrains montraient une explosion du nombre de logements classés F et G, du fait de paramètres défectueux.
Il y a 3 ans et 209 jours

Comment mettre toutes les chances de son côté pour sa demande de prêt immobilier ?

Cette reprise limitée peut notamment s'expliquer par le contexte anxiogène généré par la crise sanitaire, ainsi que par le maintien de mesures restreignant l'accès à l'emprunt, mises en place par le Haut Conseil de Stabilité Financière (35% d'endettement maximum, durée d'emprunt maximale à 25 ans dans l'ancien et 27 ans dans le neuf).Pour autant, les taux demeurent à un niveau historiquement bas. Pour La Centrale de Financement, il est donc toujours temps d'investir dans l'immobilier ! Cette période est d'autant plus favorable que les ménages auront la possibilité de bénéficier d'une bienveillance et d'une écoute accrues des banques, n'ayant pas été en mesure d'atteindre leurs objectifs.Dans ce contexte, le courtier délivre ses conseils pour emprunter en mettant toutes les chances de son côté !Comment contracter son prêt dans les meilleures conditions ?Pour s'assurer de la réussite de son projet d'acquisition immobilière, La Centrale de Financement recommande de :1 - Se faire accompagner par un professionnel du crédit immobilierRecourir à un courtier en crédit immobilier présente de nombreux avantages pour les acquéreurs. Celui-ci accompagne l'emprunteur de la conception de son projet d'achat à l'acquisition effective du bien, en lui assurant les meilleures conditions d'emprunt, tant en matière de taux de crédit qu'en matière d'assurance sur le prêt.Sur un marché du crédit immobilier particulièrement tendu, caractérisé par une vigilance accrue des banques, le courtier instruit des demandes de prêt en tenant compte de l'ensemble de leurs caractéristiques : il s'assure de la capacité d'emprunt des ménages acquéreurs (35% d'endettement maximum sur le revenu net mensuel) et du maintien d'un reste à vivre suffisant leur permettant de subvenir à leurs besoins.« Depuis le début de la crise sanitaire, les banques sont devenues plus vigilantes. Elles ont besoin de s'assurer de la solvabilité des emprunteurs et de veiller à leur sérieux en matière de gestion financière. Elles prêtent notamment beaucoup d'attention à la gestion du compte courant et de l'éventuelle épargne. » constate Sylvain Lefèvre, président de la Centrale de Financement.2 - Prévoir 10% d'apport minimumPendant la crise sanitaire, le pourcentage d'apport moyen demandé par les banques a connu une forte hausse et s'est imposé comme un critère indispensable à la réussite de son investissement immobilier : entre 2020 et 2021, celui-ci a augmenté de 3,5%, passant de 10,4% à 13,9% du montant global du prêt moyen[1]. Ce paramètre s'est appliqué à la majorité des profils d'emprunteurs. Il est devenu incontournable pour les primo-accédants qui ont eu recours, de plus en plus, au soutien financier de leurs ascendants.« Depuis le début de la crise, nous constatons une hausse significative du nombre de donations dans le cadre des demandes de prêt effectuées par les primo-accédants. Une évolution qui peut notamment être corrélée au faible niveau de rémunération de l'épargne, ayant probablement incité une partie des ascendants à lui trouver une autre utilité ou à transmettre une partie de leur héritage plus tôt. » explique Sylvain Lefèvre.Dans quelques cas exceptionnels, le prêt a pu être accordé sans apport. Cela s'est en effet vérifié pour certains profils répondant à des critères très stricts : des salariés en CDI travaillant dans des secteurs peu ou pas impactés par la crise et bénéficiant d'un revenu annuel supérieur au revenu moyen d'un primo-accédant (soit 41.447 €[2]).3 - Porter une attention particulière aux délais d'obtention du créditDans le cadre du compromis de vente, il est nécessaire de faire attention au délai d'obtention du crédit, surtout dans les zones tendues dans lesquelles les banques sont soumises à de nombreuses demandes de prêts. La Centrale de Financement conseille, dans ce cadre, de négocier un délai d'environ 70 à 75 jours avec le vendeur plutôt que de s'en tenir aux 60 jours minimums, afin de s'octroyer un délai suffisant à l'obtention de son prêt...4 - Ne pas banaliser l'achat d'un bienL'emprunt immobilier correspond à l'un des achats les plus importants des ménages français. Il représente plus d'un tiers de leurs dépenses annuelles. Ce n'est donc pas un investissement dans lequel s'engager à la légère !Tandis que de plus en plus de Français choisissent des biens situés à la campagne, La Centrale de Financement recommande d'être particulièrement attentif à la ville dans laquelle le ménage souhaite s'installer.« Il est important de prêter attention au dynamisme économique et démographique de la ville choisie, en analysant précisément les plans d'urbanisme envisagés par la municipalité, les réseaux de transports, l'accessibilité des crèches, des écoles... afin de se garantir une vie épanouissante une fois installés mais aussi une plus-value à la revente ! Car, bien que les prêts soient contractés en première intention sur 22,5 ans, en moyenne, nous constatons que ceux-ci sont majoritairement remboursés au bout de 8,5 ans (soit en raison d'une évolution professionnelle avec mutation, d'un agrandissement de la famille, ou encore d'une séparation du couple...). Par ailleurs, avec l'inflation du prix de l'énergie et la mise en place d'un nouveau Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), il est également primordial d'être particulièrement attentif à la performance énergétique du bien, en anticipant les coûts qui pourraient être générés dans ce cadre... L'acquisition immobilière n'est donc définitivement pas un investissement à banaliser ! » ajoute Sylvain Lefèvre, président de la Centrale de Financement.Octobre 2021 : une baisse des taux sur la plupart des durées de prêtLe mois d'octobre 2021 débute par une baisse des taux de crédit immobilier sur la plupart des durées de prêt. Ainsi, avec les taux annoncés ce mois-ci, un emprunteur contractant un prêt d'un montant de 180.000 € sur 25 ans à 1,18% verra sa mensualité s'élever à 693,18 euros pour un coût total de crédit de 27.954 euros, soit 2,63% de moins que le mois précédent (correspondant à une économie de plus de 750 euros) pour un prêt de la même durée et du même montant.Évolution des tauxLes taux immobiliers moyens d'octobre 2021 par durée d'empruntLes conditions de taux généralement constatées sont en baisse de 0.015 %, en moyenne, pour toutes les durées de prêt confondues. Dans le détail : la baisse de taux de crédit la plus significative s'observe pour les prêts contractés sur 25 ans, avec une diminution de 0.03 % par rapport à septembre 2021. Pour une durée de prêt de 15 ans et 20 ans, la baisse des taux est de 0,02% par rapport au mois précédent, et pour les prêts contractés sur 10 ans et 12 ans, elle est de 0,01%. Seuls les taux de crédit appliqués aux prêts contractés sur une durée de 7 ans sont restés stables d'un mois sur l'autre. Les meilleurs taux immobiliers d'octobre 2021 par durée d'empruntLes meilleurs taux obtenus sur le mois d'octobre 2021 sont restés identiques à ceux obtenus au cours du mois précédent, toutes durées de prêt confondues. Les ménages bénéficient donc de conditions d'emprunt aussi avantageuses que celles au mois de septembre 2021. Profil des emprunteurs ayant réalisé leur projet en septembre 2021L'usage du bien financé en septembre 2021L'emprunteur type du mois de septembre 2021[1]Source : selon l'analyse des dossiers de prêts finalisés par La Centrale de Financement, au premier semestre 2020 et 2021.[2] Source : revenu annuel moyen des primo-acce??dants sur le 1er semestre 2021 - La Centrale de Financement.
Il y a 3 ans et 210 jours

Crise des DPE : ce que contiendront les deux arrêtés correctifs

DIAGNOSTIQUEURS. Les erreurs remontées du terrain ont été corrigées depuis la suspension, le 4 octobre, des diagnostics de performance énergétique (DPE) de certains biens qui se retrouvaient classés G ou F systématiquement. Les arrêtés doivent être publiés dans les prochains jours, affirme la CDI-Fnaim.
Il y a 3 ans et 210 jours

"Le chiffre d'affaires de BTP Consultants devrait progresser de 20% en 2021" R.Le Roux

ENTRETIEN. Environ six mois après les changements à la tête du groupe, le déploiement du nouveau plan stratégique de BTP Consultants avance à bon rythme selon son président, Roland Le Roux. Après le lancement de BTP diagnostics en septembre, le groupe vient de finaliser un rachat dans le domaine de l'exploitation/maintenance, et ne devrait pas s'arrêter là.
Il y a 3 ans et 212 jours

Le calcul des diagnostics énergétiques de logements anciens va être corrigé

Les diagnostics de performance énergétique des logements construits avant 1975 pourront reprendre le 1er novembre après correction des "anomalies" dans la méthode de calcul.
Il y a 3 ans et 218 jours

BTP Diagnostics parie sur le développement de la digitalisation

Cette filiale de BTP Consultants dirigée par Emmanuel de Tinguy vise un développement national rapide et un quadruplement de son chiffre d’affaires d’ici 2025.
Il y a 3 ans et 219 jours

Les diagnostics énergétiques des logements anciens reprendront en novembre

Le DPE permet de détecter les logements très énergivores, qui doivent être progressivement interdits à la location à partir de 2025. Son édition avait été suspendue fin septembre en raison de "résultats anormaux" pour certains types de logements.La ministre déléguée chargée du logement, Emmanuelle Wargon, doit rencontrer lundi les représentants des professionnels du secteur, avant la publication vendredi d'un arrêté sur la méthode de calcul."Cette nouvelle méthode pourra être mise en oeuvre à partir du 1er novembre prochain, le temps que les corrections soient apportées aux logiciels utilisés par les diagnostiqueurs", indique le ministère dans un communiqué.Les DPE réalisés pour les logements les plus énergivores (classés F ou G) depuis le 1er juillet seront automatiquement réédités, sans frais pour les propriétaires, est-il ajouté.Les propriétaires de logements classés D ou E pourront aussi demander un nouveau calcul. Les diagnostiqueurs seront indemnisés pour la réédition de ces DPE.Le 1er juillet, le mode de calcul avait été modifié pour ne plus se baser sur les factures d'énergie, mais plutôt sur les caractéristiques du bâtiment.Le ministère recommande d'attendre le 1er novembre avant d'effectuer de nouveaux diagnostics.Au total, le gouvernement estime à 4,8 millions le nombre de "passoires thermiques", classées F et G. Un tiers seraient occupées par des propriétaires à faibles revenus.
Il y a 3 ans et 219 jours

Suite aux "alertes" des professionnels, les DPE sont suspendus jusqu'au 1er novembre

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE. La ministre du Logement Emmanuelle Wargon a confirmé qu'il était préférable de suspendre l'édition des diagnostics de performance énergétique (DPE) des logements construits avant 1975 jusqu'au 1er novembre 2021. D'ici là, un arrêté va être pris pour recalibrer le dispositif.