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Il y a 4 ans et 170 jours

L’expert des revêtements drainants présente Résineo® Drain

Une solution technique pour les aménagements urbainsRésineo® Drain est un revêtement perméable idéal pour vos aménagements urbains. Elle limite l’imperméabilisation des sols et assure une bonne alimentation en eau naturelle ; de ce fait les échanges hydriques ne sont pas perturbés.De plus, sa structure aérée permet à l’air de circuler dans le revêtement. Par rapport aux autres matériaux pleins à couleur égale, le sol garde une température en moyenne 5°C inférieure.Enfin, selon la norme NF EN 1339 : 2003, ce revêtement limite les risques de chutes, que cela soit aux abords des bassins ou sur les allées piétonnes, en évitant l’aquaplaning. Résineo® Drain assure en effet une bonne accroche au sol. Résineo Drain a aussi fait l’objet de diverses certifications qui garantissent sa durabilité notamment sa « Résistance à l’arrachement » (EN 12697-50) et sa « Résistance mécanique » (NF EN 196-1). Une solution esthétiqueOutre son aspect technique, Résineo® Drain répond à un besoin esthétique. Des plages de piscine aux aires piétonnes, en passant par les voies carrossables, ce type de revêtement apporte un très bel aspect visuel à vos différents aménagements extérieurs.Que cela soit du quartz chiné ou du marbre, grâce à sa large palette de coloris (onyx, topaze, sienne, désert, oranger, boisé, etc.), cette solution est personnalisable selon vos inspirations. Des couleurs qui sont par ailleurs durables dans le temps puisque Résineo® Drain résiste aux UV et aux cycles gel/degel (Certification « Durabilité » : ISO 11341) ce qui permet aux granulats de garder leurs couleurs.Informations pratiquesNom du produit : Résineo DrainMarque : Résineo®Fabricant : LRVisionApplication : revêtement drainant et perméableSurfaces : plages de piscine, places, aires piétonnes, voies carrossables, parvisDisponibilité : immédiate
Il y a 4 ans et 170 jours

Béton[s] le Magazine 91 consacré à l’impression 3D, confiné mais ouvert à tous !

Couverture de Béton[s] le Magazine n° 91 – Novembre/Décembre 2020. Retrouvez le n° 91 dans la boutique acpresse.fr. A l’image du film “Un jour sans fin”, on pourrait presque parler d’une épidémie sans fin. En effet, avec ce nouveau confinement, nous avons tous eu la sensation d’un retour vers un passé proche. Alors comme en mars dernier, l’équipe d’ACPresse fait le choix de diffuser plus largement ce nouveau n° 91 de Béton[s] le Magazine. Avec une lecture en ligne, sur liseuse et la possibilité d’accéder, d’un simple clic, aux articles depuis la boutique du site acpresse.fr. L’occasion de découvrir notre nouveau dispositif de lecture en ligne de Béton[s] le Magazine. Au centre de ce dispositif, notre dossier “En couverture”. Réduction des volumes de matières premières, optimisation du site de travail, l’impression 3D prend lentement, mais sûrement sa place sur le secteur de la construction. Mais pour quelles applications ? Réglementation, modèle économique, formulation des bétons et mise en œuvre…, nous vous propose de découvrir les recherches et stratégies déployées par des industriels pour cette nouvelle technique. Vous y découvrirez aussi quelques exemples, parfois surprenants, de réalisations. Béton[s] le Magazine n° 91 est disponible en ligne Rendez-vous dans la boutique acpresse.fr. Et sur la liseuse, à la fin de l'article.   Il y a beaucoup à lire et à voir dans Béton[s] L’ouvrage le plus spectaculaire du projet “Saut-de-mouton de Bezons” est sans doute le pont bow-string, destiné à enjamber les voies ferrées de la ligne existante. [©ACPresse] La rubrique “Techniques & architecture” vous emmène à la découverte d’un établissement de pointe dans le domaine de la santé. Et donc la forme même du bâtiment, signé A+ Architecture, prend tout son sens. Rendez-vous à la clinique Saint-Jean, à Montpellier. L’autre visite est celle du “Saut-de-mouton de Bezons”. L’occasion de découvrir en texte et en images comment la ligne RER Eole Ouest se connecte sur le réseau ferroviaire existant, qui relie Paris à Cergy-Pontoise…Côté “Start-up”, c’est l’initiative Cemex Ventures, plate-forme stratégique pour entreprises innovantes, qui est mise en avant. Tout comme celle de ECL-Econet, pour réduire le pH des eaux en lien avec le ciment. Mesurer la température, la résistance, le taux d’humidité du béton. C’est ce que propose la start-up Concrete Sensors et sa solution de collecte de données. Enfin, il y a l’upcycling des déchets plastiques pour fabriquer des granulats légers ! La start-up argentine Arqlite nous en délivrent toutes les explications. .Deux focus animent la rubrique “A la Loupe – Zoom sur…” Tout d’abord, un panorama des différentes solutions d’ancrages proposées par les industriels du secteur. Ensuite, un tour du côté des centrales à béton de chantier permet de voir qui fait quoi sur le marché… Béton[s] le Magazine n° 91 est disponible en ligne Rendez-vous dans la boutique acpresse.fr. Et sur la liseuse, à la fin de l'article. Deux nouveautés produits sont aussi à découvrir dans ce n° 91 de Béton[s] le Magazine. La première montre qu’il est possible de rendre la construction caméléon. C’est l’industriel du béton Rector qui en fait la démonstration avec tout nouveau système de plancher-dalle Caméléo. Sans doute une révolution dans la manière de construire les immeubles de logements. Quant à Vicat, il annonce le lancement de son label bas carbone. Baptisé Déca, celui-ci permet l’identifier chaque solution répondant à ce critère particulier. Notre rubrique “Passé simple” devient “Béton d’Antan”. L’expertise, c’est au niveau du “Laboratoire de la Matière” qui faut la chercher. En premier lieu, il y a celle de Jérôme Canivet, chargé de recherche au CNRS, qui dévoile les solutions de valorisation du dioxyde de carbone pour une société industrialisée plus verte. Ensuite viennent celle de Paul Acker, qui signe ici son deuxième article. La thématique retenue : les chevilles et les goujons, dont la mise en place demande du savoir-faire et des points de détails à surveiller. Avant d’atteindre la fin de ce petit voyage tout en bétons, un premier arrêt doit s’opérer dans les contrées du Nord de la France. C’est là qu’est établi le groupe CB. Ce spécialiste des granulats, du BPE et des bétons réfactaires, explique son approche environnementale. Un difficile équilibre entre différentes contraintes antinomiques. La halte finale de ce n° 91 de Béton[s] le Magazine vous emmène beaucoup plus loin. Et ça fait du bien en cette période des déplacements limités… Il est temps de franchir l’Atlantique pour aller au pays des cow-boys et des Indiens. Sur la Route 66, avec les Wigwam Motels, les derniers tipis blancs en béton. Bonne lecture ! E n’oubliez pas de scruter l’horizon. Le béton est caméléon ! Je consulte le magazine sur liseuse.Je lis les articles en ligne à partir du sommaire. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 170 jours

Dans l’Oise, CuB’Drive : Pour un béton fabriqué à domicile

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 CuB’Drive propose de fabriquer sur place les besoins en bétons, quelle que soit la quantité.[©Cube] Cherchant un moyen d’offrir de nouveaux services à ses clients, CuBe a acheté un malaxeur mobile à matériaux à l’industriel italien Blend. Celui-ci permet de fabriquer in situ des bétons de voirie, fluides, fibrés, désactivés ou très classiques. « C’est un camion équipé d’un mélangeur permettant d’associer eau, ciment, granulats, adjuvants et fibres. Tout ce qui permet de concevoir une large gamme de formulations de bétons, explique Patrice Verschaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton” de CuBe. Nous avons nommé ce concept CuB’Drive, puisqu’il permet de livrer sur place une quantité définie de béton. Sans payer de supplément pour les m3 non remplis ou manquants. » La facturation se fait en litres. C’est donc une solution idéale pour les artisans – notamment les maçons – et les paysagistes, qui n’ont besoin que d’un volume réduit de béton.  « Le CuB’Drive est destiné aux chantiers de petites tailles ou ceux situés en bordure des zones de chalandise de nos centrales. Typiquement, un maçon n’aura pas besoin d’envoyer un camion-plateau pour acheter un petit volume de béton. Nous pouvons même envisager de mettre sur pied des tournées de livraison, permettant de réduire les coûts de transport. » Pour l’heure, le camion complète le dispositif de CuBe en Picardie, s’appuyant sur un chauffeur et un commercial dédié. « Pour le moment, le démarrage des ventes est satisfaisant. Il faut que nos clients découvrent le concept. Mais dès qu’ils y ont “goûté”, ils y reviennent. D’autant que le CuB’Drive permet de commander plusieurs types de bétons à la fois, le camion pouvant multiplier les formulations », conclut Patrice Verschaeve. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 172 jours

Groupe CB, gérer le difficile équilibre de contraintes antinomiques

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Vincent Amossé, directeur général de la filière “Granulats”, et Patrice Verchaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton”. [©Gérard Guérit] Les activités du groupe CB sont organisées autour de trois pôles : granulats, bétons “classiques” (prêts à l’emploi et préfabrication) et bétons réfractaires. « Notre défi le plus important est de faire savoir, de montrer ce que nous faisons. De démystifier les bétons modernes, leurs modes de confection. Et donc de faire progresser l’acceptabilité de la part des élus comme du grand public », explique Patrice Verschaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton” du groupe CB. Pour Vincent Amossé directeur général de la filière “Granulats”, « l’exploitation des granulats reste parfois mal perçue. Car nous prenons en quelques années ce que la planète a mis des millénaires à constituer. Ce raisonnement un peu réducteur est de manière progressive ancré dans les esprits. Nous devons donc en tenir compte ». Malgré les progrès importants réalisés et plus de 2 M€ investis, la récente période de confinement a mis en exergue certaines nuisances, dont les poussières. Elles ont été plus mal ressenties par les riverains, qui sont restés des journées entières à leur domicile. Le groupe CB doit aussi faire face à la problématique de sites de production, au départ implantés au milieu des champs et qui se retrouvent, avec les années, entourés de zones habitées. « L’évolution est incontournable par la sensibilité accrue aux questions environnementales, par le durcissement des différentes réglementations. Mais aussi du fait de l’arrivée en responsabilité locale de majorités très soucieuses des questions environnementales et sociétales », conclut Patrice Verschaeve. Les granulats, au cœur des évolutions environnementales L’activité “granulats” du groupe CB s’est accélérée avec la poursuite du déploiement d’un réseau de plates-formes de distribution en Ile-de-France, l’acquisition d’une carrière en Rhône-Alpes et, plus récemment, de deux carrières au Canada. La gestion des eaux reste un point majeur de l’exploitation des sites. Les eaux doivent être remises dans le milieu naturel, avec un niveau de propreté parfois supérieur à celui d’origine. Le groupe CB a aussi investi dans la modernisation des systèmes de lavages des roues de camions, qui salissaient parfois les routes alentour en quittant les sites de production. Les poussières sont captées en grande majorité à la source. Et comme l’explique Vincent Amossé : « Nous avons la chance d’intervenir sur des sites exempts de silice. Ce qui n’empêche pas d’avoir dû réaliser de gros investissements vis-à-vis du captage des poussières ». Sur chaque site, le groupe CB a mis en place des Commissions locales de concertation et de suivis (CLCS), qui permettent d’informer les élus, les riverains et les associations. Cette démarche intègre aussi la préservation des sites, en maîtrisant les évolutions du paysage induites par l’activité extractive. Face au défi de la gestion des ressources naturelles, l’industriel propose des produits alternatifs dans le but de pérenniser les gisements. De répondre aux tendances actuelles d’économie circulaire. Et enfin, d’anticiper les exigences futures des donneurs d’ordre. Cette évolution se traduit par la commercialisation de laitiers cristallisés de hauts fourneaux sous forme de graves , par la valorisation de déchets de construction et de co-produits de carrière. Les activités du groupe CB sont concernées au premier plan par les différentes contraintes environnementales.[©Gérard Guérit] Imaginer de nouveaux modes de distribution pour les bétons Le groupe CB possède 17 sites de production de BPE répartis dans les départements du Pas-de-Calais, du Nord, de la Seine-Maritime et de l’Oise. Il se voit contraint de réaliser de lourds travaux, voire de procéder à des reconstructions complètes pour les centrales les plus anciennes. La préfabrication représente 7 % de l’activité “béton”, avec une usine principale basée à Samer (62). La conception des nouveaux sites vise l’auto-suffisance en eau. Les eaux de process sont récupérées et entrent dans la composition des bétons. Les eaux de ruissellement sont collectées, canalisées et réutilisées. Ou encore, traitées et rejetées dans le milieu naturel, en cas de surplus. Enfin, les retours béton et les effluents des bassins de décantation sont mélangés et réutilisés dans la filière de recyclage. Autre innovation, l’industriel propose le CuB’Drive, un camion 8x4 qui se déplace sur les chantiers avec ses réserves de ciment, de sable, de granulats et d’eau. La fabrication du béton se fait en direct sur le site. Il offre ainsi la quantité de béton, dont a besoin le client. Il n’y a pas de gaspillage, ni de transports inutiles. La consommation d’eau de lavage est très réduite. « Nous sommes les premiers à développer de manière industrielle cette activité en France », précise Patrice Verschaeve. Le groupe CB produit aussi des bétons réfractaires, avec des contraintes environnementales proches : gestion et rejet des eaux, réutilisation des matières premières, des déchets et des rebuts de fabrication… Ce camion dénommé “CuB’Drive” fabrique directement le béton sur le chantier. Ce qui limite les gaspillages et réduit les consommations d’eau.[©Gérard Guérit] De l’environnement à la prévention En interne, les contraintes environnementales rejoignent les contraintes de prévention. Vincent Amossé détaille différentes actions réalisées sur les sites de production de granulats : « Nous investissons sur le confinement des installations, avec un travail de fond sur les moyens d’aspiration. Malgré ces actions “à la source”, tous les salariés interviennent avec masques, lunettes et protections auditives. D’une façon générale, nous investissons dans toutes les actions liées à la qualité de vie au travail. Nous avons d’ailleurs très peu de turn-over. Nous bénéficions d’une réputation justifiée, qui aide le personnel à rester de manière durable dans l’entreprise ». Concernant l’activité “béton”, la direction a engagé une démarche de protection vis-à-vis des sources de bruits (malaxeurs – ceux des centrales à béton). La crise sanitaire a aussi impliqué la mise en place de bulles de protection autour des pupitres de commande. Les opérateurs ont constaté que ces dispositions, en principe provisoires, apportaient plus de confort. Elles seront au final conservées et améliorées. « Nous travaillons enfin à rendre plus accueillants nos sites de production par la création d’œuvres de Street Art, de vêtements de travail siglés aux couleurs vives, la participation à différents évènements locaux… Tout ce qui peut permettre au personnel des centrales, qui se sent parfois un peu isolé, de retrouver fierté et reconnaissance », ajoute Patrice Verschaeve. La rencontre du Street Art et d’une centrale à béton : deux mondes a priori éloignés, mais qui aident à tirer vers le haut l’image d’équipements perçus comme qu’utilitaires.[©Gérard Guérit] Réduire l’empreinte carbone Pas de politique environnementale sérieuse sans une volonté forte de réduction de l’empreinte carbone. Le groupe CB livre environ 9 Mt/an de granulats, dont un tiers par voie ferrée. Le but est de passer de 30 à 40 % des livraisons pour ce mode de transport. En parallèle, le groupe travaille avec SNCF Réseau, afin de passer de la traction Diesel à la traction hybride, voire 100 % électrique, à terme. Pour cela, il reste à électrifier quelques kilomètres de voies sur son réseau privé, et les derniers kilomètres pour accéder à ses plates-formes parisiennes, mais aussi à ses clients embranchés. A titre d’exemple, quelque 30 trains par semaine alimentent 4 plates-formes sur le secteur du Grand Paris. Et près de 10 trains hebdomadaires rejoignent le site d’ArcelorMittal, à Dunkerque. Le fret ferroviaire permettrait une réduction des émissions de CO2 : l’équivalente de plus de 50 000 camions/an en moins sur les routes. L’autre axe vise à faire passer les engins qui fonctionnent au gazole non routier (GNR), à l’hybridation, voire à l’électrification. Un projet complexe, face aux contraintes de couple, de puissance et d’autonomie des véhicules lourds. Dans ce contexte, le groupe CB allonge certains tapis transporteurs en fond de carrière, afin de réduire les distances de roulage de ses chargeuses. Il incite aussi ses transporteurs à utiliser du bio-carburant, moins émetteur de CO2, dans le cadre du renouvellement de leur flotte. Le groupe CB livre 9 Mt/an de granulats, dont un tiers par voie ferrée. Ce chiffre devrait atteindre 40 % à court terme.[©Gérard Guérit] Dossier réalisé par Gérard Guérit. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 172 jours

Les centrales à béton de chantier

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Centrale Arcen de la ligne Arcmov. [©Arcen] Comme son nom le laisse deviner, la centrale de chantier est destinée à être installée sur le site même de la construction pour l’alimenter en béton. Ceci, pendant toute la durée des travaux. Toutefois, les besoins d’un gros chantier de génie civil ne sont pas les mêmes que ceux d’une plus petite opération de bâtiment. Aussi, les outils de production ont su s’adapter à chaque besoin. De 30 m3/h à près de 150 m3/h ! Dossier préparé par Frédéric Gluzicki Ammann : La route des Indes Arcen : En mouvement Cifa by Euromecc : Fruit d’un partenariat Elkon : Réponse ultra compacte EMCI : Elargissement de gamme Europ’Equipement : Une centrale bien dimensionnée Imer : Pour tous les besoins des chantiers Liebherr : Une centrale bien ciblée Massfeller Beton2Go : Une approche inédite de la centrale Meka : L’affaire est dans le conteneur Oru France : Focus sur la gestion RheinMix Nisbau : Simple et ergonomique SBM : La France comme destination Schwing Stetter : Pour le gros chantier Stimm : Du modulable, mais de taille TCS : Nouvel entrant dans la centrale Et les autres Ammann a mis en service en Inde la plus moderne de ses usines pour assurer la construction des centrales déplaçables CBT.[©Ammann] L’acronyme TB indique la présence d’un tapis de transfert, plus compact, plus simple d’emploi et d’entretien qu’un traditionnel skip. Cet équipement pare les centrales Ammann de la ligne CBT 105-150 TB Elba. Des unités optimisées pour être transportées. Avec d’autant plus de facilité qu’elles sont produites en Inde, dans l’usine la plus moderne du groupe Ammann. Un choix stratégique pour décharger l’outil de production européen, bien chargé. Ammann a racheté cette usine il y a tout juste 3 ans. Depuis quelques mois, il produit des centrales CBT pour l’ensemble du groupe et de la planète. Y compris les malaxeurs dédiés. Toutefois, des éléments particuliers restent fabriqués en Europe, tels les silos monoblocs, peu pratiques pour les transports au long cours. Le cœur de la gamme CBT TB Elba est identifié par le nombre 120. En son sein, un malaxeur à doubles arbres horizontaux ECM 2500TP, capable d’offrir à l’unité un rendement de 105 m3/h. Pour ce faire, cette centrale reçoit 3 à 8 cases à granulats pour un stockage allant de 75 à 100 m3. Et jusqu’à 6 silos à liants. Parfait pour répondre aux besoins des chantiers les plus exigeants. Centrale Arcen de la ligne Arcmov.[©Arcen] Avec un nom comme Arcmov, les choses sont claires : il s’agit de l’offre mobile, donc chantiers, proposée par Arcen. Ce qui ne lui interdit pas d’être installée en fixe, pour l’industrie du BPE. D’autant que les capacités de production oscillent entre 40 et 120 m3/h. Pour ce faire, Arcen a imaginé un large choix de configurations. A commencer par le malaxeur qui peut être, soit à doubles arbres horizontaux (1 et 2,5 m3), soit à axe vertical (1 et 1,5 m3). Même approche pour le stockage des granulats, possible dans 4 trémies de 20 m3ou 5 trémies de 16 m3. Leur implantation est des plus souples : en ligne, à 90° ou à 270°. Enfin, côté options, Arcen n’est pas en reste. Silos à liants, systèmes de filtrage, de dosage des liants, des adjuvants, contrôle d'humidité, contrôle de consistance. A chacun de puiser dans cette liste à la Prévert. Centrale de chantier Cifa by Euromecc type FiveTech 500S.[©Cifa/Euromecc] Chez Cifa, la production des centrales, comme celle des malaxeurs, est assurée par Euromecc, dans le cadre du partenariat mis en place en 2018.Pour ce qui est de l’offre “chantier”, le binôme propose la FiveTech 500S. Ultra compacte, cette centrale s’inscrit dans un conteneur ouvert de 40’’, autorisant un transport monobloc. Toutefois, le ou les silos à liants devront être livrés à part. Galvanisée, l’ossature en acier intègre tous les composants de la centrale, y compris la cabine de commande. Son installation sur site ne nécessite aucun génie civil et se déroule sur une seule journée. Côté performances, la FiveTech 500S offre une belle capacité de production grâce au malaxeur planétaire 750/500 (500 l par gâchée). L’alimentation est faite à l’aide d’un skip. Dernier élément du système, les trémies à granulats. Celles-ci sont au nombre de 4, d’une contenance cumulée de 30 m3au maximum (4 x 7,5 m2). Leur remplissage se fait 2 à 2, de part et d’autre de la centrale. La MixMaster 30 est la centrale ultra compacte développée par Elkon.[©Elkon] L’industriel turc Elkon a su développer une large gamme de centrales de chantier. Au cœur de cette offre figure l’ultra compacte MixMaster 30. Elle se décline en deux variantes : avec 2 ou 4 trémies à granulats de 5 m3unitaire. Dans ce cas, c’est la taille du châssis de transport qui permet de faire la différence. Car le malaxeur est le même, un petit planétaire ou turbo de 500 l de capacité. De quoi produire entre 20 et 25 m3/h de béton. La pesée des granulats se fait dans le malaxeur même, contrairement aux autres constituants, opérés à l’aide de 3 bascules distinctes (eau, adjuvants et ciment). Enfin, pour assurer la traçabilité, un PC peut être connecté à l’unité de production, voire une cabine de commande, si utile. Au sein d’EMCIgroupe, Atec a vocation de construire de petites centrales. Celles à destination des chantiers. C’est ainsi qu’est née la Fyb 1000 et sa grande sœur, la Fyb 1500. EMCIgroup lance la dernière-née de ses centrales : l’Atec Fyb 1000.[©EMCI] Polyvalent, l’outil se décline en 2 variantes : chargement direct de bennes à béton ou remplissage de toupies. Dans ce dernier cas, le point de vidange se situe à 4 m de haut, contre seulement 2,50 m en version benne. Un petit tour du propriétaire permet de découvrir 2 ou 3 trémies en ligne d’une capacité unitaire de 20 m3. Dessous prennent place des casques de vidange et un tapis peseur. Celui-ci emmène son chargement en direction, soit d’un tapis de reprise, soit d’un skip. Juste au-dessus ont été installés les silos à liants. Ils sont 2, d’une contenance de 60 t. Ces éléments sont supportés par la structure même de la centrale. En bout de chaîne, le malaxeur. Atec a fait le choix d’un OMG planétaire de 1 m3ou de 1,5 m3. « Nous assurons la fabrication de l’entièreté de cette centrale, exception faite du malaxeur », indique Jean Forte, directeur d’Atec. Seul élément non intégré à l’unité de production : le local à adjuvants, placé dans un conteneur aménagé. Ne nécessitant aucun génie civil, l’ensemble d’une centrale Atec Fyb s’inscrit dans un rectangle de 15 m x 5 m. De quoi permettre son installation sur les terrains les plus étroits. En parallèle, EMCIgroupe propose d’autres centrales mobiles baptisées Amazone, avec des capacités de production allant jusqu’à 120 m3/h. Pour le chantier, Europ’Equipement propose l’Optimix. [©Europ’Equipement] Chez Europ’Equipement, c’est du côté de l’Optimix qu’il faut regarder quand on pense chantier. De type vertical, d’un encombrement de 10 m x 10 m, c’est la plus compacte des centrales proposées par l’industriel guérandais. L’outil s’articule autour du malaxeur à doubles arbres horizontaux de 1,5 m3maison. Le stockage des granulats se compose de 4 cases de 25 m3, dont le chargement peut s’effectuer directement par chargeuse et/ou par camion-benne. Côté liants, l’unité est disponible de base avec un seul silo, mais peut en accueillir 4. L’installation comme le démontage restent rapides, limités à environ 1 semaine de travail. La capacité de production de l’Optimix - 40 m3/h - lui permet d’alimenter jusqu’à 5 grues à tour. Elle offre aussi l’option d’une sortie BPE et/ou camion-toupie. Enfin, elle peut être équipée de son propre système de décantation. Bardée et couverte, cette centrale est proposée avec l’automatisme Eureqa, d’Europ’Equipement, ou avec tout autre automatisme à la demande du client. Dans les mois qui viennent, Europ’Equipement s’apprête aussi à lancer une centrale conteneurisée. Un concept dévoilé à l’occasion du prochain Intermat. Imer propose nombre de centrales pour les chantiers, dont la Multis 1500-1000.[©Imer] Pour beaucoup, Imer rime avec chantiers. Et ce, depuis 50 ans déjà ! Son offre de centrales pour cet usage se décline en différents outils : à tambour horizontal (avec cuve de malaxage), à malaxeur planétaire (type BPE) et à turbo-malaxeur. De quoi proposer des productions allant de 10 à 55 m3/h. Le choix est tout aussi large au niveau du stockage et de l’alimentation en granulats. Tout d’abord, le chargement au sol par rayon raclant (pour un stockage de 150 à 300 m3). Ensuite, le chargement par trémie d’alimentation (stockage unitaire de 3,5 à 13,5 m3pour un total de 10,5 à 54 m3). Enfin, le chargement par silos granulats (stockage sable de 33 m3et 27 m3pour le gravier). Pour les liants, chaque centrale peut être équipée de 1 à 3 moyens de stockage : trémie crève-sacs de 200 à 400 kg, trémie crève-big bags de 1 et 3 t ou silo de 20 à 60 t. Toutes les centrales Imer sont équipées du même automatisme maison EPS 2100 V. Celui-ci permet un pilotage à l’aide d’un écran tactile 7,5”. De même, les unités bénéficient d’un système de télé-transmission 3G des données de production en temps réel. Celui-ci permet à Imer d’offrir une télé-assistance. Enfin, les centrales Imer sont conçues pour être montées et démontées très vite : de 1 à 3 j selon les modèles. Ceci, en particulier avec les systèmes de raccordements électriques “Plug & Play” ou encore la fourniture de génie civil mobile. La Mobilmix 2.5 constitue le fer de lance Liebherr pour les chantiers.[©Liebherr] La Mobilmix 2.5 constitue le cheval de bataille de l’offre Liebherr pour la production de bétons sur site. L’outil est donné pour un débit horaire de 115 m3, grâce à son malaxeur à doubles arbres horizontaux DW 2.5 de 2,5 m3par gâchée. Le transport comme le montage de l’unité sont simples de par la présence de sous-ensembles pré-montés, pré-câblés et calibrés en usine. Le module de malaxage, skip et cabine de commande, sont réunis sur une première remorque. La seconde constitue les trémies à granulats, organisées en ligne. Même démarche pour chaque silo à liants. Après déploiement, connexion entre les différentes structures et réalisation de la rampe d’accès pour le remplissage des trémies, la centrale est bonne pour le service. Le tout, réparti sur une surface au sol de 34 m x 14 m, soit près de 476 m2. La Beton2Go est une mini-centrale pour le chantier ou le principe du BPE en libre-service.[©Massfeller] Depuis plusieurs années, l’Allemand Massfeller construit des centrales compactes. Ces dernières sont commercialisées sous la marque Beton2Go. Plus de 300 sont en service en Europe, dont quelques-unes en France. Poly Création en assure la distribution exclusive. La raison d’être des centrales Beton2Go est de proposer une approche en libre-service. Toutefois, s’agissant d’unités compactes, elles restent adaptées à un usage classique sur chantiers. Ainsi, les Beton2Go série MA se déclinent en 2 variantes : à 2 (type 2P) ou à 4 (type 4P) trémies à granulats de 3 m3unitaire. Elles intègrent aussi 2 tailles de malaxeur : 500 l (MA 15) ou 1 000 l (MA 30). « Ce sont des malaxeurs planétaires construits par Massfeller », indique Clément Préty, directeur de Poly Création. Et de poursuivre : « Ces centrales sont robustes, simples d’utilisation et d’entretien, et ne nécessitent aucun génie civil ». Un silo à ciment doit y être rattaché. Mais il est possible d’adapter une trémie vide-sacs, pour une installation dans des zones moins industrialisées. Au maximum, une surface de 110 m2est nécessaire pour déployer une unité Beton2Go. Enfin, les rendements offerts sont de 15 ou de 30 m3/h. De quoi répondre aux besoins des chantiers. La centrale MB-C30 de Meka tient dans un conteneur, ce qui simplifie son transport.[©Meka] Elle est compacte et tient dans un conteneur ouvert. Ainsi se présente la petite centrale de chantier MB-C30 signée Meka. L’industriel turc a choisi d’y intégrer tous les éléments : malaxeur mono-arbre de 500 l, skip de transfert et trémies à granulats. Le stockage se divise en 2 cases de 14 m3ou 4 cases de 7 m3. Le silo à liants est le seul équipement complémentaire à greffer pour rendre le dispositif opérationnel. Aucun besoin de génie civil, une plate-forme plane et porteuse suffit. Meka dédie sa MB-C30 pour les chantiers de courtes durées (6 mois à un an). Toutefois, si l’on souhaite aller au-delà des 30 m3/h proposés, il est possible de monter en gamme, la ligne MB compte 3 autres modèles capables de produire jusqu’à 115 m3/h. Oru France est l’un des spécialistes français de la centrale de chantier.[©Oru France] Pour Oru France, l’année 2018 fut celle de son jubilé. L’occasion d’un bel hommage à Michel Sanchez, son fondateur. L’année 2020 est tout autre pour l’industriel, qui met en avant ses nouvelles armoires de gestion, intégrant résistance au freinage et variateur, afin de protéger les réducteurs des bétonnières. Ces équipements bénéficient d’un PC, autorisant un pilotage type “BPE”. Gestion chantiers et clients, stocks et consommations, formulations, courbes de plasticité : tout est inscrit sur le disque dur. A cela s’ajoutent l’impression des bons de livraison avec les logos des clients et la compilation de la data pour une exploitation ultérieure. Enfin, le service technique d’Oru France peut prendre le contrôle de l’unité à distante pour assurer dépannage et entretien. De même, pour améliorer les conditions de travail, les armoires sont installées dans des cabines déjà aménagées. Ceci, avec un espace bureau, un kit “hygrométrie”, un extincteur, une trousse de premiers secours… Côté centrales, pas de révolution. Les capacités peuvent être de 1 m3, 1,5 m3ou 2 m3. Le stockage des granulats est réalisé en trémies avec tapis convoyeurs ou en tas associés à des rayons raclants. Un classique de la maison. Quant aux pulvérulents, ils prennent place dans des silos de 60 t ou plus. RheinMix Nisbau conçoit ses centrales pour qu’elles soient simples et ergonomiques dans leurs usages.[©ACPresse] Economiques. Voilà ce qui résume le mieux les centrales RheinMix Nisbau. Transport, montage et démontage, exploitation : tout a été optimisé. Ainsi, le transport catégorie 1 est réalisé sur un ou deux remorques tractables, selon le modèle (EM 60 ou EM 100 et 120). Aucun génie civil n’est nécessaire et le montage se fait en 2 à 4 j. L’EM 60 ne demande même pas de grue, étant pourvue d’un système de levage intégré. Pour faciliter l’entretien, les centrales sont galvanisées. Automatisées, elles sont aussi pré-calibrées et pré-câblées en usine, rendant plus rapide leur mise en service. Toutes reçoivent un malaxeur à doubles arbres horizontaux BHS Sonthofen : le DKX 1.25 sur l’EM 60, le DKX 2.5 sur l’EM 100 et le DKX 3.0 sur l’EM 120. Les dosages des granulats, ciments, adjuvants et de l’eau sont tous pondéraux. De quoi garantir une parfaite maîtrise de la teneur en eau de chaque gâchée. Pour les granulats, l’opération est réalisée sur tapis. Pas de skip non plus sur l’installation, mais un tapis de reprise et de transfert. Ce dernier fait aussi office de “zone-tampon”. Les centrales RheinMix Nisbau produisent des bétons suivant la norme NF EN 206/CN. Elles savent éditer les bons de livraison comme les bons de pesée. Enfin, elles peuvent être complétées par un alimentateur automatique de fibres métalliques ou synthétiques. L’Autrichien SBM vise le marché français des centrales à béton.[©SBM] A pas feutrés, l’Autrichien SBM cherche à pénétrer le marché français de la centrale. Au sein d’une offre plus que large se distingue l’unité super mobile Euromix 3300 Space. Ce qui frappe de prime abord est le design épuré du module de malaxage, intégré dans une élégante remorque. Toutefois, en y greffant trémies à granulats et silos à liants, l’outil reprend les classiques codes visuels des centrales de chantier. L’Euromix 3300 Space offre une capacité de production de 145 m3/h, grâce son malaxeur de 3,33 m3. C’est cette unité qui a été choisie pour fournir toute la palette des bétons utilisée pour la construction d’un campus éducatif à Münich, en Allemagne. Là, l’entreprise de BTP Pfeiffer Bau a opté pour une offre complète, comprenant aussi une station de traitement des bétons résiduels et une installation de chauffage. Cette combinaison a permis un flux fluide et simple des activités de construction, quelles que soient les conditions météo. Et une parfaite coordination de toutes les interfaces. « Cette centrale constitue notre solution mobile polyvalente. Elle peut produire tous les bétons couverts par la norme EN 206, soit plus de 1 000 formulations différentes », souligne Gerhard Gschwandtner, cher de projet SBM. Une belle référence en Allemagne, en attendant un déploiement prochain en France... Avec le M3, Schwing Stetter cible avant tout les très gros chantiers.[©Schwing Stetter] Pour les chantiers, mais les gros, Schwing Stetter a développé la centrale M3. En son cœur, un malaxeur à doubles arbres horizontaux spécifique : le DW 3.0 B. La différence avec le DW 3.0 “classique” ? L’outil est plus compact, donc moins encombrant que son aîné. Mais pour des performances équivalentes. Ainsi, on peut y associer jusqu’à 5 silos à liants, que l’on dispose à droite du module de malaxage, à gauche, derrière. A vrai dire, presque comme on veut. Idem pour les trémies à granulats, qui peuvent être positionnées à 90°, 180° ou 270° par rapport au même module de malaxage. En standard, le bloc trémies se divise en 4 cases de 45 m3, certaines pouvant être dédoublées. Il comprend le support indispensable à la création de la rampe d’accès pour permettre les remplissages à la chargeuse. Trois jours à peine sont nécessaires pour monter et mettre en service une M3. Pas de travaux de fondations, mais un petit génie civil reste à prévoir, sous la forme d’une dalle de propreté sous la zone de chargement des toupies et sous les silos à liants. Stimm conçoit des centrales sur mesure pour répondre aux besoins de chaque client.[©Stimm] Chez Stimm, la centrale de chantier, c’est du lourd ! Une réponse adaptée aux grosses opérations de construction, tel le chantier du Lyon - Turin où l’industriel a décroché la première centrale du chantier sur les neuf qui y seront installées. Au cœur du dispositif, un malaxeur à doubles arbres horizontaux OMG Sicoma, d’une capacité de 3 m3, équipé d’un système de lavage haute pression. Une bascule à eau, une à ciments, une trémie d’attente granulats complètent le bloc de malaxage. Celui-ci présente une dimension de 6 m x 6 m. A l’étage “malaxeur” prend place un plancher en tôle pleine aluminium et tôle de propreté sur le pourtour. A l’étage “pesage”, un plancher en caillebotis. Enfin, un dernier étage “motorisation skip” facilite les opérations de maintenance. Une trémie de chargement couverte de 15 m3 est présente en pied de centrale. Une bande transporteuse assure le transfert des granulats vers un tapis de distribution orientable. Le stockage final est composé de 6 trémies de 68 m3unitaire. Dessous sont installés trois casques pneumatiques et trois extracteurs, qui assurent le dosage des granulats sur le tapis peseur suspendu. Un skip permet un transfert vertical. Enfin, les granulats sont déversés dans une trémie d’attente, équipée d’un peson “présence matériaux”. Les liants bénéficient d’un stockage en silos : 6 x 75 m3(ou 6 x 100 t). Un bungalow de commande et un conteneur “atelier, compresseur et surpresseur” complètent l’outil de production. Ne disposant pas de roues, l’ensemble des éléments est transporté sur remorques pour permettre une implantation sur le chantier. La Modulmix a été développée par le Lyonnais TCS pour répondre aux besoins des chantiers.[©TCS] Techniques Chantiers Services ou TCS : derrière ce nom se cache un nouvel acteur de la centrale à béton. Depuis quelques années, cet industriel lyonnais développe une ligne de petites centrales de chantier à rayon raclant baptisée Modulmix (MMX). L’offre se décline en trois variantes. Les deux premières sont équipées de cuves de malaxage de 1 000 l et 1 500 l pour des capacités de production de 22/24 m3/ et 30 m3/h. La troisième - MMX 1123 - reçoit un turbo-malaxeur, permettant d’offrir une cadence de 24 m3/h « Le prototype des centrales MMX a été réalisé dans notre atelier et a tourné sur 3 chantiers pendant 16 mois, produisant quelque 10 000 m3sans problème,résume Yves Lacour, gérant de TCS. Après cette phase de tests positifs, nous avons choisi de passer à la vitesse supérieure, en industrialisant la production. » Une mission confiée à l’industriel serbe Simi, qui construit des centrales à béton depuis 35 ans. Aujourd’hui, TCS est le distributeur exclusif de la marque pour la France. Ceci, en plus de la vente de sa propre centrale Modulmix. « Nous avons tout auto-financé et commençons la commercialisation de nos MMX,reprend Yves Lacour. La première est une MMX 1000 l, tout juste installée à Lyon. » Si l’outil est construit par Simi, le câblage et l’automatisme sont réalisés au sein des ateliers TCS. Idem pour certaines pièces particulières, afin de rendre l'ensemble captif. « Nous concevons nos automatismes depuis maintenant 12 ans, avec plus de 60 installations en fonctionnement à ce jour. » Historiquement, TCS est une entreprise de maintenance, de montage et de reconditionnement de centrales de chantier, de préfabrication et de BPE. « Nos clients sont des PME du bâtiment et aussi des majors comme Eiffage Génie Civil, que nous avons équipé en automatisme, ou Freyssinet, pour qui nous avons réalisé des prototypes. »A l’image d’une centrale foraine destinée à réaliser des Bfup sur chantier avec le Ductal de LafargeHolcim : 4 chantiers en 12 mois, dont un au Royaume-Uni... Le monde de la centrale de chantier reste vaste et l’offre va au-delà des acteurs présents dans ce dossier. D’autres industriels interviennent sur ce marché, mais n’ont pas pu ou pas voulu donner suite à nos sollicitations. Aussi, pour mémoire, voici leur nom : CST Sipe, Fibo Intercon, MCF Systems, Sami, Semix, Tecno-Béton, Warzée.   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91  Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 172 jours

Arqlite : Recyclé et recyclable

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Arqlite produit des granulats légers issus du recyclage. Sa solution s’appelle “Smart Gravel”. [©Arqlite] Lauréate de la “Construction Start-up Competition”, organisée par Cemex Ventures, Arqlite s’est engagée dans la voie de “l’upcycling” des déchets plastiques. Basée aux Etats-Unis, la start-up argentine a développé un process de recyclage de tous types de plastiques. Et ce, pour fabriquer des granulats légers. Arqlite compte développer plusieurs installations pour accueillir les camions issus des décharges. Et ainsi, s’ancrer dans une démarche d’économie circulaire. Elle propose aussi aux entreprises de mettre en place tout un plan d’action autour de leurs déchets plastiques, afin de récupérer cette matière première pour ses propres solutions. Ses “Smart Gravel” sont donc issus du recyclage et peuvent à leur tour être recyclés. Le matériau permet de réaliser des bétons prêts à l’emploi légers, mais aussi des éléments préfabriqués. Outre l’aspect (non négligeable) de leur faible empreinte carbone, les granulats légers d’Arqlite jouissent de nombreuses qualités. Selon l’industriel, les “Smart Gravel” sont 3 fois plus légers que les granulats classiques. Ils possèdent de bonnes capacités isolantes et n’émettent pas de poussière. Dans peu de temps, Arqlite va franchir une étape importante et ouvrir une unité de production à grande échelle, en Californie. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 173 jours

Bouygues Travaux Publics : Le futur du béton ?

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Christian Cremona, directeur recherche et développement matériaux et structures à la direction technique de Bouygues Travaux Publics et à la direction Innovation et développement durable de Bouygues Construction. [©ACPresse/Arianna Gluzicki] Bouygues et le béton : c’est une longue histoire, marquée de quelques développements majeurs. Une des premières grandes utilisations des bétons à hautes performances s’est faite dans le cadre de la construction du pont de l’Ile-de-Ré (1986 – 1988). Le béton de poudres réactives (BPR) est sorti du laboratoire “béton” de Bouygues, avant de devenir le Ductal, marque de LafargeHolcim aujourd’hui. Plus récemment, le béton isolant structurel (Bis) a été co-développé avec le même groupe cimentier, sous l’appellation Thermédia 0,6B… Entre temps, il y a eu le béton auto-plaçant. Dont l’un des emplois initiaux a été opéré dans le cadre de la rénovation du Louvre des Antiquaires, à Paris, dans les années 1990. « Nous avons la volonté de continuer à être innovants dans le béton », confirme Christian Cremona, directeur recherche et développement matériaux et structures à la direction technique de Bouygues Travaux Publics et de Bouygues Construction. Et de poursuivre : « Beaucoup de sujets nous intéressent, pour l’ensemble des activités du groupe, bâtiment et travaux publics. Parmi ceux-ci, nous regardons du côté des nouvelles générations de bétons ». La thématique actuelle s’appelle d’ailleurs “bas carbone”.  Il s’agit de l’un des trois grands axes de recherche & développement du groupe de BTP, au sein de son Pôle d’expertise en béton, basé à Magny-les-Hameaux (78). Il y un an, Bouygues Construction a signé un partenariat avec Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT). Entreprise à la pointe des liants à faibles impacts environnementaux. L’accord porte sur le développement technico-commercial de formulations de béton reposant sur l’H-Eva. Qui est la nouvelle technologie de HGCT de ciment ettringitique par voie alcaline. Ce rapprochement s’est étendu à l’utilisation du H-U-KR, technologie à base de laitier alcali-activé. Mise au point par Bouygues Travaux Publics, le principe des lames orphelines permet de connaître l’état chimique du béton à un instant défini pour pallier la corrosion des armatures [lire Béton[s] n° 90, p. 29]. [©ACPresse] En phase avec la réalité des chantiers « Nous allons réaliser plusieurs expérimentations sur chantier avec des bétons formulés avec HGCT sur la base du ciment H-UKR », indique Christian Cremona. L’objectif est d’en tirer des recommandations pour l’ensemble des chantiers intéressés par l’usage de ciment très bas carbone.  Sur l’H-Eva, Bouygues bénéficie d’une clause d’exclusivité. Ce ciment ne sera testé sur chantier qu’en 2021. Une fois tous les verrous techniques levés. « Nous sommes là dans une technologie de liants tout à fait originale. Nous y croyons beaucoup. » Mais toujours avec un objectif de prolongement de rentabilité économique. Il n’est pas question de pure recherche fondamentale ici ! Les liants géopolymères constituent un pôle d’intérêt croissant. Tout comme les nouvelles additions. « Par exemple, nous avons réalisé une étude poussée sur les métakaolins, à intégrer aux bétons ou en remplacement d’une partie de la farine crue du ciment. Nous regardons aussi d’autres additions moins conventionnelles issues du recyclage ou de déchets. » La “mixité” est le deuxième axe de recherche. « Nous cherchons à optimiser le dimensionnement de sections en béton armé par l’intégration de fibres. En décongestionnant des sections très armés ou en se passant d’armature minimale », dévoile Christian Cremona. Bien entendu, la logique économique n’est pas oubliée. Bouygues doit pouvoir généraliser ce type de technologies, initiées dans le cadre de la conception de voussoirs de tunnel en béton fibré, tout en restant en phase avec la réglementation et la réalité des chantiers.  Echantillons de bétons issus de chantiers du groupe Bouygues, en cours de vieillissement ou en attente d’analyses… [©ACPresse] En partenariat avec d’autres groupes et start-up Le troisième grand axe s’appelle “économie de la ressource”. L’utilisation de granulats issus du recyclage de bétons de démolition constitue aujourd’hui un classique. « Nous estimons avoir atteint une vitesse de croisière dans ce domaine». Avec Suez, Bouygues souhaite travailler à l’intégration de mâchefers dans les bétons neufs. Cette recherche de partenariat est d’ailleurs un fil conducteur. Avec BASF, l’utilisation de marinages d’excavation dans le béton constitue un axe de réemploi de ressources. De manière générale, le travail en partenariat est aujourd’hui un gage indispensable de réussite, d’économie d’échelle et de capacité de diffusion accélérée.  D’autres “petites” choses sont aussi d’actualité comme des collaborations avec des start-up, pour l’utilisation de nano-technologies ou l’impression 3D. « Ces sujets nous intéressent et devraient monter en puissance », confirme Christian Cremona. Au-delà de son rôle de développement de solutions constructives, le Pôle Ingénierie des Matériaux, service à disposition de l’ensemble du Bouygues Construction, constitue un organe de veille. « En tant que groupe œuvrant dans le monde entier, il est de notre mission de savoir vers quoi se dirige le monde de la recherche dans le domaine des bétons. Et ce, à un niveau qui ne soit pas seulement franco-français. En tant que laboratoire d’entreprise et pôle d’expertise, nous devons être pro-actifs et offrir des solutions géographiques adaptées». Savoir proposer des solutions nouvelles pertinentes d’un point de vue technique, environnemental et économique, à toutes les entités du groupe, fait donc partie des missions de base. Tout comme répondre aux sollicitations quotidiennes des chantiers.  Salle d’essai à la résistance des bétons. [©ACPresse] Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 173 jours

Cemex Ventures : Un éco-système d’innovations

Cristina Aparicio, directrice du développement commerciale et information chez Cemex Ventures. [©Cemex Ventures] Pouvez-vous nous dire ce qu’est Cemex Ventures et pourquoi elle a été créée ? Cristina Aparicio : Cemex Ventures a été créée en 2017. Elle a été imaginée comme une plate-forme dédiée à l’innovation autour des activités du groupe Cemex et de la construction. Cemex Ventures permet un dialogue entre différents acteurs clefs de l’industrie, en mélangeant les éco-systèmes des start-up, des entreprises et autres parties prenantes. Qu’est-ce que cela apporte au groupe ? Depuis sa création, Cemex Ventures est devenue très stratégique pour Cemex. En tant que “plate-forme d’innovations”, nous souhaitons favoriser l’innovation pour le groupe, mais aussi pour l’industrie de la construction de façon générale. Notre entité permet au groupe de rester à la pointe des tendances et des technologies à travers des start-up et de nouveaux modèles économiques disruptifs. Nous sommes constamment à la recherche de solutions qui répondent à un ou plusieurs points sensibles que nous avons identifiés dans la chaîne de valeurs de la construction. Que ce soit au niveau de la gestion de la supply chain, de projets et des forces vives. Ou dans le développement de matériaux et de méthodes constructives innovantes… Comment Cemex Ventures fonctionne-t-elle ? Nous sommes en constante interaction avec des start-up dans tous les domaines. Mais notre principale source de “recrutement” est devenue la “Construction Start-up Competition” [Lire encadré]. Créé il y a 4 ans, cet évènement nous a permis de bâtir des relations avec près de 100 entreprises dans 60 pays. “Construction start-up competition” Cette année, Cemex Ventures fête la 4e “Construction Start-up Competition”. L’édition accueille pour la première fois de nouveaux partenaires : Ferrovial, Hilti et les accélérateurs de start-up Léonard de Vinci et Nova de Saint-Gobain. Les participants seront invités à pitcher leur projet à la fin de l’année à l’occasion de la Builtworlds Venture Conference, à Chicago. Pour participer à la compétition, les start-up sont invitées à présenter leur projet, leurs objectifs et modèles économiques. Nous sélectionnons les plus prometteuses et nous leur permettons de pitcher leur projet devant un jury de professionnels. Dans tous les cas, l’ensemble des participants de la “Construction start-up competition” entre dans notre éco-système. Et nous continuons à explorer de nouvelles façons de se développer et de collaborer. Qu’est-ce que vous apportez aux entreprises ? Nous adaptons notre approche en fonction des besoins de chaque start-up. Après avoir analysé les axes de collaboration, notre aide peut prendre différentes formes. Nous intervenons sur le développement de leur solution, sur comment entrer et s’accroître sur le marché. Ou encore, nous leur donnons accès au réseau de Cemex et les préparons pour les prochaines étapes de leur déploiement… Nous n’avons pas de durée précise d’accompagnement. Cela dépend des start-up. Pouvez-vous nous parler de quelques start-up, dont vous vous occupez ? Aujourd’hui, nous collaborons avec une dizaine de start-up. La dernière-arrivée est Arqlite, lauréate de la dernière “Construction Start-up Competition”. Elle s’intéresse à la production, à partir de déchets plastiques, de granulats légers et recyclés. Ces matériaux, bas carbone et bénéficiant d’une bonne durabilité pour le drainage, sont dédiés à la préfabrication et à la production de béton léger non structurel. En ce moment, Arqlite ouvre une unité de production à grande échelle en Californie. En donnant une nouvelle vie aux déchets plastiques, cette start-up participe au développement de l’économie circulaire dans la construction et à la réduction de l’empreinte carbone des matériaux. L’année dernière, nous avons aussi accueilli GoFor, une entreprise de livraison de matériaux et de matériels à la demande, Energy Vault qui a imaginé une technologie permettant de stocker de l’énergie à partir de blocs béton. Enfin, X3 Builders questionne notre façon de construire. Et ce, en combinant l’architecture, le choix et l’approvisionnement des matériaux, ainsi que les services liés à la construction. Propos recueillis par Sivagami Casimir
Il y a 4 ans et 175 jours

Eqiom nomme le nouveau Pdg de sa branche “Granulats”

Laurent Delafond a pris les rênes de la branche “Granulats” d’Eqiom. Il remplace François Laporte. Les missions du nouveau Pdg s’inscrivent dans celles de son prédécesseur. Laurent Delafond devra notamment renforcer l’économie circulaire. « Je suis très fier de reprendre la direction de la branche “Granulats”. Avec les équipes, nous comptons poursuivre toutes les actions engagées dans l’optimisation de nos actifs, le développement de nos ventes et le renforcement de l’économie circulaire », témoigne Laurent Delafond. Son parcours Laurent Delafond prend la direction de la branche “Granulats” chez Eqiom. [©Eqiom] Laurent Delafond est ingénieur de formation. Il a commencé sa carrière dans les travaux routiers chez Viafrance. Il a ensuite rejoint l’île de La Réunion pour occuper le poste d’ingénieur d’études dans le domaine de la préfabrication chez Holcim. Ce n’est qu’en 2001 qu’il est de retour en métropole pour gérer la région BPE Alsace et Centre Est chez Holcim Bétons. Pendant 2 ans, Laurent Delafond part en Amérique latine pour soutenir les activités opérationnelles du cimentier. En 2009, il devient directeur de la région BPE Ile-de-France – Normandie, toujours chez Holcim. C’est en 2013 que Laurent Delafond rejoint la branche “Granulats” d’Eqiom, où il est à la tête de la région Centre Est, qui s’est étendue à la région Est en 2019. En parallèle de son activité professionnelle, Laurent Delafond s’est investi dans des organisations professionnelles. Il a été président de l’Unicem Bourgogne – Franche-Comté de 2014 à 2017, pour établir et promouvoir la chartre RSE.
Il y a 4 ans et 177 jours

Fabemi, un groupe engagé dans l'économie circulaire

Cette démarche en faveur de l'environnement présente le triple avantage de soutenir la production locale, de réduire la consommation des ressources et d'inciter les industriels à mettre en place une bonne gestion de leurs déchets. La construction est un secteur particulièrement concerné par ces enjeux environnementaux.Le Groupe Fabemi s'engage depuis plusieurs années dans une démarche d'économie circulaire. Créé en 1961 à Donzère (Drôme), l'entreprise développe des systèmes constructifs en béton dans plusieurs domaines : Gros œuvre, Voirie & Réseaux, Terrasse & Jardin.Le Groupe intègre véritablement l'économie circulaire dans son éthique d'entreprise.Éco-conceptionLe Groupe Fabemi fabrique des produits 100% français, certifiés origine France garantie (seul label permettant de garantir une fabrication française). Une reconnaissance pour l'entreprise qui légitime l'engagement historique du Groupe à fabriquer français, et qui assure au consommateur fiabilité et qualité des produits.Les blocs Fabtherm® montrent l'exemple100% naturels et recyclables, les blocs isolants Fabtherm® et Fabtherm® Air sont un exemple de la démarche d'éco-conception au cœur de l'innovation et du développement produits Fabemi.Présentant un faible impact sur l'environnement, ces blocs contribuent à réduire l'empreinte carbone des bâtiments de l'ordre de 4 à 8% par rapport à d'autres solutions constructives, permettant ainsi la réalisation d'ouvrages labellisés E+C-. Les produits Fabtherm® sont d'ores et déjà une solution permettant de répondre aux enjeux de la future RE 2020. De leur fabrication à leur recyclage en fin de vie, l'empreinte carbone des produits Fabemi est réduite grâce à une production-distribution locale, des approvisionnements au plus proche des usines, un procédé de fabrication sans cuisson, un séchage naturel des produits et une utilisation sur des chantiers dans une zone de chalandise moyenne de 200 km autour des sites de production, permettant de contenir l'impact CO2 du transport des produits.Lancés en 2018, les produits Fabtherm® confortent Fabemi comme leader et novateur sur le marché des produits préfabriqués en béton.Élargir le recyclage à tous les bétonsDans un contexte mondial de croissance de la demande en matières premières et de tension concernant l'approvisionnement en ressources, il est essentiel que les produits mis sur le marché incorporent plus de matériaux issus des filières de valorisation des déchets.Fabemi encourage l'élargissement du domaine d'emploi des bétons issus de matériaux recyclés pour une mise en œuvre dans ses produits. Les rebus de fabrication du Groupe, même dans de faibles proportions, représentent une source potentielle de granulats recyclés que Fabemi projette de réemployer en les intégrant dans la fabrication des produits. Ces déchets peuvent dès à présent être valorisés et réutilisés pour la production de béton prêt à l'emploi (BPE), grâce à une évolution normative. Ceux-ci vont bientôt être autorisés pour la fabrication de produits préfabriqués comme les blocs bétons.Écologie industrielleLes usines Fabemi ont été construites ou réaménagées selon les critères stricts du Groupe : sécurité, écologie industrielle et innovation en implantant dans les unités de production les meilleures technologies disponibles.De plus, l'entreprise privilégie l'internalisation des activités en lien avec la fabrication des produits finis : Fabemi Industrie produit les raidisseurs utilisés pour la fabrication des poutrelles RAID développées par le Groupe. Cette intégration verticale est un exemple supplémentaire de l'importance de l'économie circulaire pour le Groupe Fabemi, les aciers étant fabriqués sur le même site de production que celui des poutrelles.Fabemi innove toujours et investit dans la modernisation de ses installationsLe Groupe Fabemi, qui génère un chiffre d'affaire de 120 millions d'euros par an s'appuie sur une stratégie de développement agile faisant la promotion de l'industrie 4.0., en collaboration avec des industriels français comme Quadra ou des indépendants très spécialisés pour les outils de production industrielle.Qui se ressemble s'assembleLa démarche d'économie circulaire fait d'ores et déjà de nombreux adeptes parmi les industriels français et ce n'est pas un hasard si certains d'entre eux ont développé des partenariats avec le Groupe Fabemi. Travailler conjointement sur ces thématiques universelles en partageant la même éthique environnementale accroît la viabilité et la pertinence de leurs modèles économiques dans un monde en plein bouleversement, en lien avec la prise de conscience environnementale.Par exemple, Knauf, fabricant de solutions d'isolation thermique et phonique, partenaire de Fabemi, est fortement impliqué lui aussi dans le recyclage des déchets de PSE (polystyrène expansé). En février 2020, Le Groupe Knauf a créé Knauf Circular® (knaufcircular.fr), un service qui a pour objectif le recyclage des déchets propres de PSE (hors déconstruction) issus de la mise en œuvre de produits PSE sur chantier. Ce nouveau service est actuellement lancé en phase pilote sur le quart Sud-Est de la France et devrait se déployer ensuite sur la France entière, à partir de 2021. Les volumes de PSE ainsi collectés sont ensuite acheminés vers un des sites autorisés de recyclage du PSE.Une production localeLes produits fabriqués par Fabemi gros œuvre sont conçus « économie circulaire » : maçonneries de blocs béton et planchers préfabriqués poutrelles entrevous. L'approvisionnement des 12 usines du Groupe réparties sur le territoire français est local, celles-ci se trouvent stratégiquement dans un rayon de 10 km des carrières de granulats.Dans le cadre de l'entrée en vigueur de la RE 2020, les produits du Groupe ont été certifiés NF FDES (Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire) permettant une quantification de l'impact environne-mental des produits en Kg de CO2 / m2 ou ml.Dans la prochaine réglementation environnementale devant entrer en vigueur en juillet 2021, les émissions de CO2 dues à la construction et à la vie du bâtiment seront comptabilisées et ne devront pas dépasser des valeurs seuil. Les produits Fabemi apparaissent comme des solutions constructives bas carbone prêtes à relever les nouveaux défis liés aux évolutions réglementaires.Le Groupe poursuit la mise en place de stratégies de développement de solutions constructives éco-conçues, faisant du faible impact carbone des produits un formidable levier de croissance de ses activités.Une offre complèteLe Groupe Fabemi développe des produits et solutions pour la construction et l'aménagement des espaces, organisées en 3 lignes de produits :Gros œuvreCette activité comprend la fabrication de systèmes constructifs à faible impact CO2 : blocs béton traditionnels, blocs béton isolants, poutres, poutrelles et entrevous.Plus de 1 million de tonnes de blocs béton et plus de 4 millions de mètres linéaires de poutrelles par an.Voirie & RéseauxEn constante évolution, cette activité mobilise des ressources en recherche et en fabrication. Fabemi développe cette activité en concevant des produits - dalles, pavés, bandes de guidage, caniveaux - respectant les normes en vigueur. La gamme Caladia Fabemi, point fort de l'activité Voirie, comprend des produits plus esthétiques, tout en restant conforme aux critères d'aménagement et d'embellissement des espaces publics.Plus de 100.000 tonnes de bordures par an.Terrasse & JardinCette activité s'articule autour des gammes BRADSTONE et CARRÉ D'ARC : produits d'aménagement extérieur tels que dallages, margelles et accessoires, bordures, murets, parements muraux ou encore de pavages. Fabemi propose un large choix de produits dans différents matériaux - béton design, béton décoratif, pierre naturelle, céramique -, pour créer terrasses, plages de piscine, allées…3 millions de m2 de dallages par an.
Il y a 4 ans et 180 jours

Fabemi, un groupe engagé dans l’économie circulaire

Préserver la planète en limitant la consommation des ressources naturelles et en réduisant les émissions de CO2, tel est le défi posé depuis plusieurs années aux industriels. Éco-conception, écologie industrielle, bonne gestion des déchets et distribution en circuit court caractérisent l’économie circulaire. Cette démarche en faveur de l’environnement présente le triple avantage de soutenir la production locale, de réduire la consommation des ressources et d’inciter les industriels à mettre en place une bonne gestion de leurs déchets. La construction est un secteur particulièrement concerné par ces enjeux environnementaux. Le Groupe Fabemi s’engage depuis plusieurs années dans une démarche d’économie  circulaire. Créé en 1961 à Donzère (Drôme), l’entreprise développe des systèmes cons-tructifs en béton dans plusieurs domaines : Gros œuvre, Voirie & Réseaux, Terrasse & Jardin. Le Groupe intègre véritablement l’économie circulaire dans son éthique d’entreprise.   Éco-conception Le Groupe Fabemi fabrique des produits 100 % français, certifiés origine France garantie (seul label permettant de garantir une fabrication française). Une reconnaissance pour l’entreprise qui légitime l’engagement historique du Groupe à fabriquer français, et qui assure au consommateur fiabilité et qualité des produits. Les blocs Fabtherm® montrent l’exemple 100 % naturels et recyclables, les blocs isolants Fabtherm® et Fabtherm® Air sont un exemple de la démarche d’éco-conception au cœur de l’innovation et du développement produits Fabemi. Présentant un faible impact sur l’environnement, ces blocs contribuent à réduire l’empreinte carbone des bâtiments de l’ordre de 4 à 8 % par rapport à d’autres solutions constructives, permettant ainsi la réalisation d’ouvrages labellisés E+C-. Les produits Fabtherm® sont d’ores et déjà une solution permettant de répondre aux enjeux de la future RE 2020. De leur fabrication à leur recyclage en fin de vie, l’empreinte carbone des produits Fabemi est réduite grâce à une production-distribution locale, des approvisionnements au plus proche des usines, un procédé de fabrication sans cuisson, un séchage naturel des produits et une utilisation sur des chantiers dans une zone de chalandise moyenne de 200 km autour des sites de production, permettant de contenir l’impact CO2 du transport des produits. Lancés en 2018, les produits Fabtherm® confortent Fabemi comme leader et novateur sur le marché des produits préfabriqués en béton.   Élargir le recyclage à tous les bétons Dans un contexte mondial de croissance de la demande en matières premières et de tension concernant l’approvisionnement en ressources, il est essentiel que les produits mis sur le marché incorporent plus de matériaux issus des filières de valorisation des déchets. Fabemi encourage l’élargissement du domaine d’emploi des bétons issus de matériaux recyclés pour une mise en œuvre dans ses produits. Les rebus de fabrication du Groupe, même dans de faibles proportions, représentent une source potentielle de granulats recyclés que Fabemi projette de réemployer en les intégrant dans la fabrication des produits. Ces déchets peuvent dès à présent être valorisés et réutilisés pour la production de béton prêt à l’emploi (BPE), grâce à une évolution normative. Ceux-ci vont bientôt être autorisés pour la fabrication de produits préfabriqués comme les blocs bétons.   Écologie industrielle Les usines Fabemi ont été construites ou réaménagées selon les critères stricts du Groupe : sécurité, écologie industrielle et innovation en implantant dans les unités de production les meilleures technologies disponibles. De plus, l’entreprise privilégie l’internalisation des activités en lien avec la fabrication des produits finis : Fabemi Industrie produit les raidisseurs utilisés pour la fabrication des poutrelles RAID développées par le Groupe. Cette intégration verticale est un exemple supplémentaire de l’importance de l’économie circulaire pour le Groupe Fabemi, les aciers étant fabriqués sur le même site de production que celui des poutrelles. Fabemi innove toujours et investit dans la modernisation de ses installations Le Groupe Fabemi, qui génère un chiffre d’affaire de 120 millions d’euros par an s’appuie sur une stratégie de développement agile faisant la promotion de l’industrie 4.0., en collaboration avec des industriels français comme Quadra ou des indépendants très spécialisés pour les outils de production industrielle. Qui se ressemble s’assemble La démarche d’économie circulaire fait d’ores et déjà de nombreux adeptes parmi les industriels français et ce n’est pas un hasard si certains d’entre eux ont développé des partenariats avec le Groupe Fabemi. Travailler conjointement sur ces thématiques universelles en partageant la même éthique environnementale accroît la viabilité et la pertinence de leurs modèles économiques dans un monde en plein bouleversement, en lien avec la prise de conscience environnementale. Par exemple, Knauf, fabricant de solutions d’isolation thermique et phonique, partenairede Fabemi, est fortement impliqué lui aussi dans le recyclage des déchets de PSE (polystyrène expansé). En février 2020, Le Groupe Knauf a créé Knauf Circular® (knaufcircular.fr), un service qui a pour objectif le recyclage des déchets propres de PSE (hors déconstruction) issus de la mise en œuvre de produits PSE sur chantier. Ce nouveau service est actuellement lancé en phase pilote sur le quart Sud-Est de la France et devrait se déployer ensuite sur la France entière, à partir de 2021. Les volumes de PSE ainsi collectés sont ensuite acheminés vers un des sites autorisés de recyclage du PSE.   Une production locale Les produits fabriqués par Fabemi gros œuvre sont conçus « économie circulaire » : maçonneries de blocs béton et planchers préfabriqués poutrelles entrevous. L’approvisionnement des 12 usines du Groupe réparties sur le territoire français est local, celles-ci se trouvent stratégiquement dans un rayon de 10 km des carrières de granulats. Dans le cadre de l’entrée en vigueur de la RE 2020, les produits du Groupe ont été certifiés NF FDES (Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire) permettant une quantification de l’impact environne-mental des produits en Kg de CO2 / m2 ou ml. Dans la prochaine réglementation environnementale devant entrer en vigueur en juillet 2021, les émissions de CO2 dues à la construction et à la vie du bâtiment seront comptabilisées et ne devront pas dépasser des valeurs seuil. Les produits Fabemi apparaissent comme des solutions constructives bas carbone prêtes à relever les nouveaux défis liés aux évolutions réglementaires. Le Groupe poursuit la mise en place de stratégies de développement de solutions constructives éco-conçues, faisant du faible impact carbone des produits un formidable levier de croissance de ses activités.   Une offre complète Le Groupe Fabemi développe des produits et solutions pour la construction et l’aménagement des espaces, organisées en 3 lignes de produits : GROS ŒUVRE Cette activité comprend la fabrication de systèmes constructifs à faible impact CO2 : blocs béton traditionnels, blocs béton isolants, poutres, poutrelles et entrevous. Plus de 1 million de tonnes de blocs béton et plus de 4 millions de mètres linéaires de poutrelles par an. Voirie & Réseaux En constante évolution, cette activité mobilise des ressources en recherche et en fabrication. Fabemi développe cette activité en concevant des produits – dalles, pavés, bandes de guidage, caniveaux – respectant les normes en vigueur. La gamme Caladia Fabemi, point fort de l’activité Voirie, comprend des produits plus esthétiques, tout en restant conforme aux critères d’aménagement et d’embellissement des espaces publics. Plus de 100 000 tonnes de bordures par an. Terrasse & Jardin Cette activité s’articule autour des gammes BRADSTONE et CARRÉ D’ARC : produits d’aménagement extérieur tels que dallages, margelles et accessoires, bordures, murets, parements muraux ou encore de pavages. Fabemi propose un large choix de produits dans différents matériaux – béton design, béton décoratif, pierre naturelle, céramique -, pour créer terrasses, plages de piscine, allées… 3 millions de m2 de dallages par an.
Il y a 4 ans et 181 jours

Un nouveau PDG pour la branche Granulats d'Eqiom

CARNET-NOMINATION. Le spécialiste des matériaux de construction, Eqiom (ciment, granulat, béton, combustibles et matières premières de substitution) a nommé Laurent Delafond, PDG de la branche Granulats d'Eqiom.
Il y a 4 ans et 183 jours

Comment éviter la pénurie de granulats en Ile-de-France

L’approvisionnement durable en granulats de l’Ile-de-France pose plusieurs défis analysés par l’Institut Paris Région qui encourage de nouvelles approches
Il y a 4 ans et 188 jours

LafargeHolcim récompense ses propres produits d’un EcoLabel

LafargeHolcim lance son propre EcoLabel. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim a annoncé le lancement d’EcoLabel, une labellisation interne pour souligner les bénéfices environnementaux de l’utilisation de ses solutions pour une construction verte. Les produits seront “marqués” selon deux critères. Déjà, une émission de CO2 plus basse de 30 % par rapport aux standards locaux. Puis, une composition incluant au minimum 20 % de produits recyclés. « Je suis très fière de la manière, dont notre compagnie met en œuvre notre ambition impact zéro à travers 70 pays, explique Magali Anderson, responsable développement durable de LafargeHolcim. L’EcoLabel est un point clef de ce long voyage, confirmant les engagements de LafargeHolcim d’être le leader du développement durable et de l’innovation. » Dans le futur, le cimentier ambitionne d’étendre l’EcoLabel aux produits apportant un bénéfice dans l’économie ou la protection de l’eau. Pour le moment, les produits labellisés devraient être le ciment Susteno, le béton vert EcoPact et les granulats recyclés Aggneo. Les solutions vertes bénéficient au total de 50 % des ressources allouées à la R&D par le groupe.
Il y a 4 ans et 191 jours

La rentrée confirme le redressement en cours pour le marché des matériaux de construction

Au troisième trimestre, les volumes produits dépassaient de +4% ceux de l'an passé pour les granulats et de +6% pour le BPE (données CVS-CJO), preuve qu'un rattrapage est bien à l'œuvre compte tenu de la décélération de l'activité qui était “normalement” attendue au second semestre 2020. Mais l'assèchement graduel des nouvelles prises de commandes, dans le gros œuvre comme dans les travaux publics, devrait modérer ce mouvement dans les prochains mois. Et la décision du re-confinement à fin octobre, même si cette fois le secteur du BTP n'est pas directement concerné, éloigne un peu plus encore la perspective d'un retour aux niveaux d'activité d'avant crise, d'ores et déjà hors de portée avant 2022.Un mois de septembre meilleur qu'en 2019Après trois mois d'été particulièrement vigoureux, le mois de septembre tempère la tendance. En repli par rapport au mois précédent, l'activité demeure néanmoins plus soutenue que celle de septembre 2019. Ainsi, selon les résultats provisoires de l'enquête mensuelle menée dans l'industrie des granulats, la production aurait baissé de -2,9% par rapport à août mais serait supérieure de +2,5% par rapport à celle de l'an passé (données CVS-CJO). Ainsi, au troisième trimestre,l'activité des granulats bondit de près de +35% par rapport au deuxième trimestre et de +4,3% au regard du troisième trimestre de 2019. En glissement sur les douze derniers mois,la chute d'activité se chiffre à -7,5% tandis que,en cumul sur les neuf premiers mois de l'année, la contraction atteint -9,5%. Du côté du BPE, les livraisons du mois de septembre, bien qu'en retrait de -2,9% sur août, sont 3% plus élevées que celles de septembre 2019. Sur les trois mois de juillet à septembre, la production de BPE a grimpé de +45,8% par rapport aux trois mois précédents et s'inscrit en hausse de +6% par rapport à la même période de l'an passé. De janvier à septembre, l'activité du béton prêt à l'emploi recule encore de -13,4% sur un an, tandis que, en glissement sur douze mois, le repli atteint -11,5% (CVS-CJO), des évolutions qui s'inscrivent pour le moment dans la trajectoire de nos estimations pour 2020.Notre indicateur matériaux, encore provisoire pour le mois de septembre, enregistre également un rebond au cours du troisième trimestre (+7,1% sur un an, données CJO) après le plongeon du premier et deuxième trimestre d'environ -15% et -19% respectivement. Ce redressement, bien que plus marqué pour certains produits, est généralisé. Sur les neuf premiers mois de l'année, l'activité du panier de matériaux suivie par l'indicateur ressort à -9,4% en glissement annuel.Des enquêtes aux tonalités diversesLa dernière enquête menée par l'INSEE auprès des professionnels du bâtiment en octobre traduit à la fois un rebond de l'activité passée mais aussi une certaine stabilisation de l'activité prévue. Cette stabilité recouvre en fait deux configurations distinctes avec d'un côté le logement neuf pour lequel les perspectives sont bien orientées et, de l'autre,le non-résidentiel où la tendance est plutôt baissière même si les soldes d'opinion demeurent encore largement au-dessus des moyennes de long terme. En tout état de cause, les carnets de commandes culminent à leur point haut historique, dépassant 9 mois dans le segment du gros œuvre. Il faut sans doute y voir le résultat des retards accumulés pendant le confinement dans un contexte où l'activité des entreprises reste actuellement bridée par les contraintes sanitaires, d'une part, et les tensions sur les capacités de production, d'autre part. En effet, en octobre, près de 42% des entreprises du bâtiment ne pouvaient accroître leur production, pour des raisons liées principalement au manque de personnel (19% d'entre elles), le manque de matériel ou de matériaux ne concernant que 1% du total.Pour autant,le jugement des chefs d'entreprise sur leurs carnets de commandes continue de se dégrader, preuve que,au-delà du stock de travaux à finaliser,ils perçoivent la raréfaction des flux de nouveaux chantiers. Pour le moment, l'activité est toujours alimentée par la purge des commandes qui devraient assurer encore plus d'un semestre de travail. Pendant ce temps, du côté des promoteurs, l'opinion sur la demande de logements neufs se dégrade et les taux de désistement progressent. De fait, en octobre, leurs perspectives de mises en chantier pour les trois prochains mois accusent un nouveau repli, le solde d'opinion correspondant repassant sous sa moyenne de longue période.Dans un contexte de hausse du prix moyen des logements neufs,les promoteurs sont plus nombreux qu'en juillet à anticiper une baisse à venir des moyens de financement consacrés aux achats de logements neufs. Il faut sans doute y voir l'illustration d'une tendance au resserrement des conditions d'octroi de crédit qui se confirme, notamment auprès des primo-accédants les plus modestes, en liaison avec les recommandations du HCSF* de fin 2019.Bâtiment / TP : rebond et perspectives contrastésPour l'heure, la construction de logements a repris de la vigueur, affichant une hausse de +42% (CVS-CJO) entre le deuxième et le troisième trimestre et un rebond de +6,3% par rapport à la même période de l'an passé (soit 386 500 unités sur un an à fin septembre).S'agissant des permis,si le redressement est très net aussi sur le trimestre (+43,6%), le niveau reste en deçà de celui de l'an dernier (-11,5%) à 393 300 autorisations. Quant aux locaux, le redémarrage est plus poussif. Les surfaces commencées restaient près de -13% en deçà du niveau du troisième trimestre de 2019 et les surfaces autorisées à -2,6%. Tous les secteurs accusent des replis marqués, notamment l'hébergement hôtelier,les bureaux,le commerce, les services publics. Seuls les entrepôts semblent tirer leur épingle du jeu, portés il est vrai par la récupération tardive de gros permis et l'ouverture, fin 2019, des chantiers du parc logistique e-valley, destiné à devenir le plus grand parc logistique d'Europe. Enfin, du côté des travaux publics, après une récupération estivale moins marquée que prévue, les perspectives pour les prochains mois s'assombrissent. En octobre, les professionnels des TP pointaient certes un net redémarrage des chantiers, notamment sous maitrise d'ouvrage privée, mais l'absence de rebond de la commande publique pèse sur leurs carnets de commandes jugés peu garnis. La chute des marchés conclus se poursuit (-16,2% en cumul sur les huit premiers mois de l'année et -9% sur un an au cours des trois mois d'été),laissant craindre un véritable trou d'air pour la fin 2020.* Haut Conseil de stabilité financière (HCSF)
Il y a 4 ans et 197 jours

Résineo® Arbre en liège recyclé, un nouveau revêtement perméable pour les tours d'arbre

Une solution limitant l'imperméabilisation des sols & bénéfique pour les arbresLe revêtement Résineo® Arbre en Liège est un revêtement drainant qui se pose au pieds des arbres comme alternative aux grilles galvanisées ou aux autres revêtements (bétons, enrobés etc.). Grâce à sa perméabilité, il favorise l'infiltration des eaux directement au pieds de l'arbre et favorise sa croissance.Une démarche durableAvec Résineo® Arbre en liège, LRVision s'inscrit dans une démarche durable en intégrant la revalorisation des déchets à son processus de fabrication. C'est un revêtement composé de matériau recyclé issus des déchets de l'industrie du liège (isolation, bouchons, etc.) ainsi que de granulats de marbre millimétriques récupérés lors de la fabrication de galets décoratifs.Un revêtement facile d'entretien pour des tours d'arbre propresDe part sa perméabilité, le revêtement Résineo Arbre est facile d'entretien, un entretien au jet d'eau suffit pour évacuer les feuilles, déjections animales et autres déchets habituellement observés au pieds des arbres.Informations pratiquesNom du produit : Résineo Arbre en liègeMarque : Résineo®Fabricant : LRVisionApplication : revêtement coulé en place pour les tours d'arbreSurfaces : aux pieds des arbres et arbustesDisponibilité : immédiate
Il y a 4 ans et 209 jours

Frédéric Didier, nouveau Directeur Général de Wienerberger France

Revendiquant une solide expertise du secteur des matériaux de construction et du bâtiment, il débute sa carrière dans les années 2000 comme responsable commercial régional chez Ciments d'Origny. Une société au sein de laquelle il évoluera dans diverses fonctions (Support technique, Export, Responsable commercial), avant d'être nommé, en 2009, Directeur National des ventes liants hydrauliques routiers et produits spéciaux d'Holcim France.En 2013, il intègre Eqiom France – groupe CRH pour occuper la fonction de Directeur Régional Granulats Est de la France. En 2016, il rejoint le groupe Wienerberger comme Directeur Général Adjoint de la filiale française. Il a, entre autre, développé l'activité Tuiles avec beaucoup de réussite, grâce à une approche dynamique et collaborative, basée sur une stratégie pragmatique à l'écoute du marché.Nommé aujourd'hui à la Direction Générale de Wienerberger France, Frédéric Didier a la volonté de développer la stratégie d'innovation et de performance du Groupe Wienerberger en France.« Véritable précurseur, Wienerberger s'est doté aujourd'hui d'importants moyens permettant d'appréhender les attentes du marché autour desdéfis environnementaux ou de la transformation digitale par exemple. Je compte capitaliser sur cette richesse et notre expertise industrielle, pour renforcer davantage notre offre et le développement de nos compétences et services. »Frédéric DidierWienerberger commercialise aujourd'hui des marques à forte notoriété : Koramic pour la tuile terre cuite, Aléonard pour les tuiles pour bâtiments historiques, Terca pour la brique apparente, Porotherm pour la brique de structure.
Il y a 4 ans et 210 jours

Pourquoi opter pour un revêtement de sol en béton poli ?

Depuis les premières constructions, le béton fait partie des matériaux les plus privilégiés. Pour raison, il confère à une structure une solidité sans nulle pareille. Existant sous plusieurs déclinaisons, on y retrouve le béton poli. Autrefois utilisé pour les revêtements de sol industriel, il a petit à petit trouvé sa place dans les maisons et montre ses avantages dans les intérieurs résidentiels. Vous avez en charge un projet de construction ou de rénovation d’un sol domestique et vous vous demandez quel revêtement proposer à votre client. Pourquoi ne pas opter pour un revêtement de sol en béton poli ? Offrant une surface parfaitement lisse et sans joints, le béton poli est l’une des alternatives les plus intéressantes pour réussir le revêtement des sols domestiques. Découvrez dans la suite de cet article les nombreuses raisons qui font du béton poli le choix idéal pour permettre à votre client de bénéficier d’un rendu exceptionnel. Le béton poli, de quoi s’agit-il ? Comme vous le savez, il est à peine imaginable de se passer du béton dans une construction. Existant sous plusieurs formes, on retrouve parmi les plus utilisées le béton poli. Comme son nom l’évoque, le béton poli est un béton traditionnel qui a été poncé et poli à l’aide d’un ensemble d’outils diamantés dont le rôle est de lisser le grain au fur et à mesure. Il s’agit en fait d’une finition de couche bétonnée qui permet d’obtenir un aspect miroir au sol. C’est d’ailleurs ce qui justifie l’utilisation du pigment, de la solution, du primaire et de la résine comme composants principaux de ce type de béton. Ils ont essentiellement pour rôle : De réduire la porosité du béton ; D’augmenter sa dureté ; De mettre en valeur les granulats. En outre, ces différents composants offrent au béton poli une adaptation facile aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur d’une maison. Quels sont les avantages de l’utilisation du béton poli ? Le sol est la partie la plus utilisée dans une maison. Pour ce faire, un professionnel doit, en proposant un revêtement de sol, tenir compte non seulement de l’esthétique, mais aussi de l’usage qui en sera fait. Le sol doit être pratique et se prêter à l’usage quotidien. À cet effet, réaliser un sol en béton poli offre de nombreux avantages au professionnel, mais aussi aux clients. Un sol uniforme Les sols en béton poli se distinguent des autres par leur surface uniforme. En effet, ce revêtement de sol ne présente aucun joint à sa surface. Cela apporte de nombreux avantages en soi. Vous ne risquez pas, après vos travaux, d’avoir des joints endommagés ou décolorés. De plus, l’aspect uniforme est plus élégant et moins restrictif que le carrelage en termes d’aménagement et de décoration. Une large palette de coloris Un atout incontournable du béton poli est qu’il se décline en plusieurs coloris. Il présente en effet de nombreuses nuances et peut en fonction des traitements et pigments se décliner en plusieurs couleurs. Quelle que soit la décoration désirée par votre client, il y a toujours une couleur qui saura faire régner l’harmonie dans la maison. Aussi, vous ne vous gênerez certainement pas avant de trouver le design qu’il recherche. Une solution plus économique À première vue, un sol poli peut paraître plus coûteux qu’un sol en carrelage classique. Cependant, bien que ce dernier coûte moins cher au mètre carré, son prix final est en réalité plus élevé que celui d’un sol poli. Vous le savez certainement, la pose d’un carrelage requiert des suppléments comme : les joints, la colle, la pose de la chape. Tout ceci augmente son coût de revient. Il vaut mieux alors proposer à votre client un sol en béton poli dans lequel vous y mettrez des joints si tant est ce qu’il souhaite.
Il y a 4 ans et 211 jours

La mini-centrale à béton de laboratoire signée Europ’Equipement

Mini-centrale à béton de laboratoire signée Europ’Equipement. [©ACPresse] Le savoir-faire d’Europ’Equipement ne s’arrête pas aux centrales à béton et autres systèmes de distribution sur site. Ainsi, il y a Eureqa, l’automatisme orienté centraliers et opérateurs, qui permet de piloter les postes de production. Mais surtout, l’industriel guérandais a développé une mini-centrale à béton de laboratoire prête à l’emploi. Posée sur un châssis autonome, elle s’articule autour d’un malaxeur à doubles arbres horizontaux de 100 l maison. Au-dessus prend place une unité de stockage des matières premières. Elle se divise en quatre cases. La première est dédiée au pré-mélange des granulats (sable + graviers). La suivante permet l’accueil du liant (ciment). La troisième est réservée à l’eau. Quant à la quatrième et dernière, elle permet l’introduction des adjuvants. Comme toute unité industrielle de production de béton, la mini-centrale Europ’Equipement dispose d’un automatisme pour la piloter et intègre des sondes hygrométriques et de température. De quoi assurer la réalisation d’essais dans les règles de l’art. Compacte, l’unité est enfin simple à manutentionner à l’aide d’un petit chariot élévateur manuel. Aujourd’hui, une mini-centrale à béton de ce type est en fonctionnement au sein du laboratoire de Béton Solutions Mobiles, à Lognes (77). 
Il y a 4 ans et 215 jours

Le développement durable, une priorité pour Cemex

Le développement durable est dans l’ADN de Cemex. [Cemex] Depuis 30 ans, en France, Cemex déploie de nombreuses initiatives en matière de RSE. En 2020, cette ambition, reconnue par des experts tiers, ne faiblit pas. Par ses pratiques, l’industriel s’engage ainsi à maîtriser davantage ses impacts sur l’environnement. « Le développement durable est dans l’ADN de Cemex »,peut-on lire dans le communiqué de presse. En effet, la certification environnementale ISO 14001 a été renouvelée pour 270 de ses sites. Celle d’Ecocert pour l’Engagement Biodiversité pour l’ensemble de ses activités aussi. Enfin, on note l’atteinte du niveau “exemplarité” de la Charte RSE de l’Unicem. Toujours plus d’engagements Par ses pratiques, Cemex s’engage ainsi à maîtriser davantage ses impacts sur l’environnement. [©Cemex] « Menés par Bureau Veritas, les derniers audits ont confirmé notre engagement durable en matière d’environnement. Parmi les points forts soulignés, on trouve la bonne anticipation des risques environnementaux. Et la qualité des outils de gestion dédiés au système de management environnemental. Enfin, la sensibilisation continue des équipes fonctionnelles et opérationnelles, la bonne tenue et la propreté des sites », indique Quentin Saivet, chargé de mission environnement de Cemex. Ainsi, malgré un contexte économique parfois difficile subi au cours des dernières décennies, Cemex n’a jamais remis en question ses engagements en faveur du développement durable. Bien au contraire. L’industriel renforce aujourd’hui ses ambitions au travers de sa raison d’être : « Satisfaire les besoins de ses clients et des communautés en granulats, bétons prêts à l’emploi, solutions constructives et services associés. Ceci, afin de construire un avenir meilleur, en considérant que l’exercice de ses activités lui confère des responsabilités sociétales et environnementales. En particulier, en matière d’économie circulaire et d’ancrage local ». Pour en savoir plus sur la politique de développement durable de Cemex, rendez-vous ici.
Il y a 4 ans et 217 jours

CCB France se renforce dans les Hauts-de-France

CCB France vient de racheter la centrale à béton CuBe de Noyelles-lès-Séclin (59). Cela monte à 6 son nombre d’unités de production de BPE dans les Hauts-de-France. [©CCB] Depuis 2016, la Compagnie des Ciments Belges (CCB) fait partie de Cementir Holding Group, société familiale spécialisée dans la production de ciment blanc. CCB France, sa filiale, renforce sa présence sur le marché du BPE dans les Hauts-de-France. Ceci, en rachetant à la société CuBe sa centrale à béton de Noyelles-lès-Séclin (59). Cette dernière représente une très belle acquisitionpour CCB France, puisqu’elle vient compléter le réseau de ses 5 centrales déjà présentes dans les Hauts-de-France. Cet achat permettra de servir encore mieux les clients actuels de CCBet de CuBe. « Filiale du groupe Cementir, CCB a la volonté de poursuivre sa politique de croissance en général. Et en particulier, ses investissements sur le marché français pour asseoir de manière durable ses activités ciments et granulats »,souligne Philippe Frenay, directeur général granulats et béton chez CCB.
Il y a 4 ans et 218 jours

Lexique du béton

Le lexique du béton offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, il passe en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en oeuvre. Pour nombre de définitions, vous retrouverez aussi des articles connexes issus des rubriques “Savoirs”, ”Réalisations”, “Produits” ou “Actualités”. Le lexique du béton est complété par notre hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z” toujours disponible à la commande. Dernière mise à jour : 06/10/2020 Additif à Banche-outil Additif (n. m.) Addition (n. f.) Adjuvant (n. m.) Agent de démoulage (n. m.) Ajout (n. m.) Alcali-réaction (n. f.) Argile (n. f.) Armature (n. f.) Avis technique (n. m.) Badigeon (n. m.) Banche (n. f.) Banche-outil (n. f.) Additif Au sens de la norme ciment NF EN 197-1, les additifs sont des éléments qui ne sont ni des constituants principaux (clinker, laitiers de hauts fourneaux, pouzzolane, cendres volantes, schiste calciné, calcaire, fumée de silice), ni des constituants secondaires, ni du sulfate de calcium, ni des adjuvants. Et qui sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés des ciments. La quantité totale des additifs doit être inférieure ou égale à 1 % en masse de ciment. La proportion des additifs organiques, sous forme d’extrait sec, doit être inférieure ou égale à 1 % en masse du ciment (exception faite des pigments). Les additifs ne doivent pas favoriser la corrosion des armatures, ni altérer les propriétés du ciment ou du béton ou du mortier fabriqué avec ce ciment. Addition Echantillons de pigments minéraux. [©DR] La norme béton NF EN 206/CN définit les additions comme “matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton, afin d’améliorer certaines propriétés ou de lui conférer des propriétés particulières”. La norme distingue deux types d’additions minérales :- les additions quasiment inertes de type I, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (fillers calcaires ou siliceux, pigments ;- les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent de type II, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (cendres volantes, fumée de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins). Attention, il y a des additions qui font l'objet de normes et qui sont citées dans la NF EN 206 NA 5.1.6 et d'autres qui ne sont pas autorisées par la même norme béton. Pour aller plus loin :  Les pigments et les colorants pour béton L'addition, si'l vous plaît Adjuvant Les adjuvants sont des produits chimiques, organiques ou minéraux permettant de modifier certaines caractéristiques des bétons. La norme NF EN 934–2 et le Référentiel de la marque NF “Adjuvant pour béton, mortiers et coulis” définissent un adjuvant comme un produit, dont l’incorporation à faible dose (inférieure à 5 % de la masse du ciment) aux bétons, mortiers ou coulis lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, provoque les modifications recherchées de telle ou telle de leurs propriétés, à l’état frais et/ou durci. Chaque adjuvant est défini par une fonction principale caractérisée par la ou les modifications majeures qu’il apporte aux propriétés des bétons, des mortiers ou des coulis, à l’état frais ou durci. On peut distinguer trois grandes catégories d’adjuvants :- ceux qui modifient l’ouvrabilité du béton (plastifiants réducteurs d’eau et superplastifiants hauts réducteurs d’eau) ;- ceux qui modifient la prise et le durcissement (accélérateurs de prise, accélérateurs de durcissement, retardateurs de prise) ;- ceux qui modifient certaines propriétés particulières (entraîneurs d’air, agents moussants, hydrofuges de masse). Local à adjuvants au sein d’une centrale à béton. [©ACPresse] Pour aller plus loin :  Guide pour l’emploi des adjuvants en 43 fiches pratiques Agent de démoulage Application d’un agent de démoulage à l’aide d’un pulvérisateur.[©ACPresse] L’agent de démoulage est destiné à être appliqué sur les peaux de coffrage, afin de faciliter le démoulage (décoffrage) des éléments en béton, en neutralisant l’adhérence avec le moule. On appelle aussi ce produit “huile de décoffrage”. Pour aller plus loin :  • Nouvelle classification Synad des agents de démoulage Ajout Selon la norme NF EN 206/CN (NA 3.1.47), le terme “ajout” recouvre l’ensemble des produits incorporés au béton et qui ne sont ni des ciments, ni des granulats, ni des adjuvants, ni de l’eau de gâchage, ni des additions (par exemple des fibres ou des pigments). Les ajouts peuvent être incorporés au béton, en accord avec l’utilisateur et le prescripteur du béton, pour améliorer certaines de ses propriétés ou lui conférer des propriétés particulières. Dans le cas d’utilisation d’ajouts, la composition du béton, avec ou sans ajout, doit être considérée comme différente et il y a lieu de réaliser un essai initial (cf. annexe A de la norme NF EN 206). Alcali-réaction Souffrant d’alcali-réaction, l’ancien pont suspendu de Térénez, dans le Finistère, a fini par céder le pas à un nouveau pont, avant être démoli.[©ACPresse] L'alcali-réaction correspond à une réaction de gonflement interne du béton. Elle se produit, en présence d'humidité, entre des phases minérales contenues dans certains types de granulats et les alcalins présents dans la solution interstitielle du béton, fortement basique. Argile Sédiment compact et imperméable devenant plastique, malléable, et plus ou moins thixotrope en présence d'eau. Selon sa finesse, il présente des caractéristiques physico-chimiques variables. Il entre dans la fabrication des ciments (20 %) et de la chaux hydraulique (30 à 40 %). Armature Pose d’armatures sur un chantier. [©ACPresse] Elément en acier incorporé dans le béton sous forme de barres, treillis soudés, cadres façonnés, et destiné à reprendre les charges de traction et/ou de cisaillement qui lui sont appliquées. En effet, le béton résiste bien à la compression, mais mal aux efforts de traction/cisaillement (environ 10 % de la valeur de compression). Souvent, les armatures sont nommées “ferraillages”, ce qui reste une appellation impropre. Avis technique L'Avis technique est destiné à fournir, à tous les participants de l’acte de construire, une opinion autorisée sur les produits, procédés et équipements nouveaux, pour un emploi défini. Il indique dans quelles mesures le procédé ou produit satisfait à la réglementation en vigueur, est apte à l’emploi en œuvre et dispose d’une durabilité en service. Délivré par un groupe de professionnels experts, il établit le niveau de confiance indispensable au bon déroulement des différentes phases de la construction. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) gère la procédure d’attribution des Avis techniques. Badigeon Revêtement de surface verticale, généralement à base de chaux éteinte, d’eau et de pigments. On parle aussi de peinture à la chaux ou de peinture minérale. Parfois coloré, il présente des qualités esthétiques incontestables. Banche Elément monobloc utilisé comme coffrage, pour l’exécution de voiles ou de murs en béton armé. En bois, en acier, en matériaux composites, la banche doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. On peut distinguer la banche modulaire (voir aussi Coffrage) et la banche-outil. Banche-outil Outil coffrant en métal – peau coffrante comprise – intégrant les équipements de stabilisation et de sécurité, et repliable – colisable – pour permettre le transport et le stockage. La banche-outil est le coffrage “à la française” par excellence. Banche-outil utilisée en superposition. [©ACPresse]   Benne à Béton isolant structurel Benne à béton (n. f.) Béton (n. m.) Béton frais (n. m.) Béton à hautes performances (BHP) (n. m.) Béton architectonique (n. m.) Béton armé (n. m.) Béton auto-plaçant (Bap) (n. m.) Béton brut (ou net) de décoffrage (n. m.) Béton de propreté (n. m.) Béton décoratif ou esthétique (n. m.) Béton drainant ou poreux (n. m.) Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) (n. m.) Béton Isolant Structurel ou Bis (n. m.) Benne à béton La benne à béton est l’équipement de base de tout chantier de construction.[©ACPresse] Cuve permettant le transfert du béton sur chantier, en général, à l’aide d’une grue, depuis la toupie (camion-malaxeur) jusqu’au lieu de mise en œuvre. Ce type de matériels est aussi utilisé en préfabrication, attaché à un pont roulant. Béton Matériau constitué d’un mélange de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons), d’eau et éventuellement d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s), dont les propriétés (de résistance par exemple) se développent par la prise du ciment, suite à son hydratation. La formulation et la fabrication de ce matériau de construction sont définies par la norme NF EN 206/CN. Béton frais   Mis en œuvre à la pompe d’un béton pour la réalisation d’un plancher de bâtiment. [©ACPresse] Etat du béton une fois malaxé et n’ayant pas encore commencé sa prise. A l’état frais, le béton présente un aspect allant de fluide à ferme. Et il est apte à être mis en œuvre dans les coffrages ou les moules. Béton à hautes performances (BHP) Apparu à la fin des années 1980, le BHP se caractérise par une importante résistance à la compression, toujours supérieure à 50 MPa. En complément de cette caractéristique mécanique, ce béton se différencie par une microstructure (porosité et compacité), lui conférant des performances remarquables en termes de durabilité (perméabilité aux gaz, résistance aux agents agressifs, tenue au gel/dégel). Il se singularise aussi par une grande ouvrabilité grâce à l’ajout de superplastifiants et à une faible porosité grâce à une teneur en eau réduite. La construction du Pont de l’Ile de Ré a été rendue possible dans un délai très court par l’utilisation du béton à hautes performances. [©DR] Béton architectonique Béton esthétique brut de décoffrage. [©ACPresse] Notion qui définit un béton présentant un aspect de surface ou une esthétique particulière et soignée, destinée à rester apparent. Il peut s’agir de bétons dits “bruts de décoffrage”, “lisses”, “matricés” ou “texturés”, “teintés”… On parle aussi de béton apparent. Béton armé Association de béton et d’armatures (treillis et/ou barres) permettant d’unir les propriétés complémentaires des deux matériaux : l’acier travaillant en traction et le béton en compression. Béton auto-plaçant (Bap) Béton ultra fluide, apparu en France à la fin des années 1990, qui s’écoule et se compacte par le seul effet de la gravité, capable de remplir en tout point un coffrage et de parfaitement enrober une armature, une réservation… Tout en conservant son homogénéité, c’est-à-dire sans ségréger. La particularité du Bap est donc l’absence de toute vibration (interdite pour ainsi dire) lors de sa mise en œuvre. Bap est l’acronyme de “Béton auto-plaçant”. Il existe aussi l’acronyme Ban, pour “Béton auto-nivelant”. Cette dernière appellation a disparu au profit du terme générique Bap. Depuis 2014, la norme NF EN 201/CN intègre les règles spécifiques pour l’emploi des Bap, qui étaient auparavant réunies au sein de la norme NF EN 206-9 de juin 2010 et aujourd’hui annulée. Le béton auto-plaçant ne se vibre pas et se met en place tout seul par gravité. [©ACPresse] Béton brut (ou net) de décoffrage Béton conservé dans l’état tel qu’il apparaît au moment du décoffrage et qui ne bénéficie d’aucun traitement au niveau de sa surface. On parle aussi de béton architectonique. Béton de propreté Béton maigre, c’est-à-dire peu dosé en ciment, déposé en fond de fouille ou sur un sol naturel, afin de former une surface de travail plane et propre pour le coffrage des fondations. Il ne participe pas à la résistance de l’ouvrage. Béton décoratif ou esthétique Béton esthétique mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement d’un espace public. [©ACPresse] Terme générique qui désigne l’ensemble des bétons d’aménagement participant à l’embellissement et à la valorisation de l’environnement et de l’espace urbain. Cette terminologie ne se limite pas aux seuls bétons pour sols et chaussées. Il peut aussi concerner des bétons verticaux coulés en place ou des bétons préfabriqués. Béton drainant ou poreux Béton utilisé en dallage, en revêtement de chaussées ou en assise de chaussées, suffisamment poreux pour laisser s’infiltrer l'eau de pluie et permettre la régulation d’eau par le sol ou son évacuation dans un réseau d’assainissement. Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) Matériau à matrice cimentaire, renforcé de fibres, le Bfup se caractérise par un fort dosage en ciment (700 à 1 000 kg/m3) et en adjuvants. Et par un squelette granulaire spécifique à cinq échelles de grains, dont les plus gros ne dépassent pas quelques millimètres de diamètre. Et aussi par une teneur en eau très faible (insuffisante pour hydrater tout le ciment, dont certains grains font ainsi office de granulats fins). Le Béton fibré à ultra hautes performances présente des résistances à la compression très élevées, comprises entre 130 (ou 150) et 250 MPa, ainsi qu’à la traction, entre 10 et 30 MPa. L’absence d’armatures passives autorise toutes les formes. La texture ultra fine du Bfup offre des aspects de parements particulièrement esthétiques. Sa durabilité est exceptionnelle, lui permettant d’être utilisé dans des environnements très agressifs. Enfin, il se caractérise par une ductilité importante, lui permettant de se déformer sans se rompre. Exempt d’armatures passives, le béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) permet toutes les audaces et toutes les libertés architecturales. [©ACPresse] Béton Isolant Structurel ou Bis Les bétons isolants structurels (ou Bis) constituent la dernière famille de béton à avoir vu le jour. [©LafargeHolcim] Béton présentant de manière simultanée une certaine capacité isolante (conductivité thermique λ inférieure à 0,6 W/m.K) et une résistance à la compression allant de 20 à 30 MPa. Cette dernière est suffisante pour la réalisation de murs porteurs en habitation selon les techniques constructives classiques. Cette nouvelle famille de bétons est apparue en 2009, mais l’offre s’est réellement étoffée à partir du début de l’année 2013. Béton léger à Béton matricé Béton léger (n. m.) Béton lourd (n. m.) Béton préfabriqué (n. m.) Béton prêt à l’emploi ou BPE (n. m.) Béton projeté (n. m.) Béton bouchardé (bouchardage) (n. m.) Béton ciré (n. m.) Béton coloré ou teinté (n. m.) Béton désactivé (n. m.) Béton engravé ou Béton graphique (n. m.) Béton imprimé ou “empreinte” (n. m.) Béton matricé ou marqué (n. m.) Béton léger Béton, dont la masse volumique après séchage, est comprise entre 800 et 2 000 kg/m3 (au lieu de 2 400 kg/m3 pour un béton courant). Ils sont obtenus :- soit par une formulation recourant à des granulats légers (des billes d’ardoise expansée, d'argile expansée ou de polystyrène, voire des particules de liège ou de bois remplaçant les gravillons habituels) ;- soit par la création de vides dans sa masse, en jouant sur la composition (bétons caverneux) ;- soit en créant des vides par une réaction provoquant un dégagement gazeux (c'est le cas du béton cellulaire) ;- soit par l’emploi d’adjuvants comme les entraîneurs d'air, qui peuvent aussi être ajoutés pour un allègement maximum de la matrice ;- soit par combinaison de plusieurs de ces techniques.Les bétons légers sont utilisés pour la fabrication de bétons isolants ou d’éléments légers : blocs coffrants, blocs de remplissage, dalles ou rechargements de planchers peu résistants. D’un point de vue normatif, la classe de résistance des bétons légers courants est exprimée par les lettres LC (LC 20/25 par exemple en lieu et place de C20/25 pour un béton classique). Béton lourd Béton, dont la masse volumique dépasse 2 600 kg/m3 (contre 2 400 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l'usage de granulats très denses (barytine, magnétite) ou des déchets ferreux (riblons, grenailles). Les bétons lourds sont utilisés pour la réalisation de contrepoids ou d’écrans de protection contre les rayonnements radioactifs ou X. Béton préfabriqué   Eléments préfabriqués en béton. [©ACPresse] En réalité, il faut parler d’éléments préfabriqués en béton. Dans ce cadre, il s’agit de pièces moulées (telles que des poteaux, des poutres ou des dalles), réalisées en usine et acheminées sur le chantier ou chez un négoce en matériaux. La technique peut aussi être mise en œuvre, non plus en usine, mais sur chantier. On parle alors de préfabrication foraine. Béton prêt à l’emploi ou BPE Béton préparé dans une centrale à béton et livré à l’utilisateur à l’aide d’une toupie (camion-malaxeur), à l’état frais et prêt à être coulé ou pompé, c’est-à-dire prêt à l’emploi. L’acronyme pour désigner ce béton est BPE. Béton prêt à l’emploi en sortie de camion-malaxeur. [©ACPresse] Béton projeté   Projection d’un béton fibré par “voie mouillée” pour la réalisation d’une paroi berlinoise. [©ACPresse] Béton (ou mortier) mis en œuvre, après malaxage, par projection à l’aide d’une machine. Il peut être propulsé sur un talus, une paroi verticale, une voûte... sous forme de jet, en couches successives. Le béton projeté peut être fibré. Deux techniques de projection cohabitent : - “la voie mouillée” (ou humide) : le béton gâché est transporté jusqu’à la lance par laquelle il est projeté ; - “la voie sèche” : le mélange de ciment et granulats, non additionné d’eau, est propulsé dans la lance où l’eau nécessaire est ajoutée au moment même de la projection. Béton bouchardé (bouchardage) Béton, dont la surface durcie a subi un traitement mécanique par martelage à l'aide d'un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la force de frappe et le type de bouchardes utilisé (boucharde manuelle ou pneumatique). Ce traitement fait ressortir la structure interne des gros granulats. L’aspect final est proche de la pierre naturelle taillée ou vieillie. Béton ciré Béton (on devrait plutôt parler de mortier) exclusivement d’intérieur ayant reçu une finition à la cire. Il est coulé une couche de 5 mm à 10 mm d’épaisseur (qu’il est possible de colorer dans la masse). Ensuite, la surface est talochée, saupoudrée d’un durcisseur, puis lissée avant d’être fermée par un bouche-pore. Enfin, une cire, généralement acrylique, est appliquée pour lui donner son aspect esthétique final. Béton ciré réalisé dans un show-room.[©ACPresse] Béton coloré ou teinté Béton, structurel ou non, dont la teinte dominante est donnée par l’ajout d’un pigment. Le pourcentage et le type de pigments par rapport au volume de liant déterminent l’intensité de la couleur. Cette dernière dépend aussi de la teinte naturelle du liant (ciment gris ou blanc par exemple) et des granulats. Béton désactivé   Béton désactivé sur une section du tramway parisien. [©ACPresse] Béton dont l’aspect de surface est obtenu par pulvérisation d’un désactivant en phase aqueuse, juste après la mise en œuvre du béton. Le désactivant retarde la prise du béton en surface sur quelques millimètres, en fonction de sa “force d’attaque”. Après la prise du béton, la surface “désactivée” peut être décapée au jet d’eau haute pression (dans le cas d’une désactivation par voie humide) ou par brossage mécanique (dans le cas d’une désactivation par voie sèche) pour faire ressortir des granulats. Béton engravé ou Béton graphique Béton préfabriqué, dont l’aspect de surface est obtenu par pose en fond de moule d’une membrane (papier kraft) imprégnée de manière ponctuelle d’un désactivant, formant ainsi un motif. C’est ce motif qui est reproduit par désactivation de surface sur la pièce préfabriquée. Il s’agit d’un procédé breveté. Béton imprimé ou “empreinte” Béton imprimé aspect pavés en queue de pan. [©GCP Applied Technologies] Béton lissé pour sols et chaussées, coloré en surface par saupoudrage régulier avant prise d’un durcisseur pigmenté et présentant un aspect de surface obtenu par la pression d'un moule souple sur sa surface, afin de lui conférer relief, texture et forme. Le “Béton empreinte” est une marque déposée de béton imprimé. On parle aussi de béton poché. Béton matricé ou marqué Dans le cas d’un béton horizontal, il s’agit d’un béton, dont la surface reproduit des pavés, des dalles, des briques, aspects obtenus par pose d’un pochoir découpé à la forme du matériau à imiter, puis par saupoudrage d’un durcisseur pigmenté pour teinter les parties non recouvertes. Les parties placées sous le pochoir, protégées, simulent les joints. Dans le cas d’un béton vertical ou préfabriqué, il s’agit d’un béton coulé dans un coffrage qui a été au préalable équipé d’une matrice présentant le dessin ou la texture à donner à la surface du béton : motif minéral, végétal, abstrait… Béton matricé sur un immeuble de bureaux en construction. [©ACPresse] Béton cellulaire à Chaux Béton cellulaire (n. m.) Bloc béton (n. m.) Calcaire (n. m.) Camion-malaxeur (n. m.)  Carbonatation (n. f.) Cendres volantes (n. f.) Centrale à béton (n. f.) Chape (n. f.) Chape fluide (n. f.) Chaux (n. f.) Béton cellulaire Constructions réalisées en blocs de béton cellulaire. [©Xella] Béton obtenu par mélange de sable, de ciment, de chaux, d’eau et d’un agent d’expansion : la poudre d’aluminium. Cet agent va réagir avec la chaux provoquant la création d’une multitude de cellules d’air. Le béton ainsi produit est très léger pour une résistance à la compression comprise entre 3 et 5 MPa. Donc tout à fait adapté pour la construction de maisons individuelles. Le béton cellulaire possède d’excellentes propriétés isolantes. Et intervient dans la technique constructive dite de “l’isolation répartie”.  Bloc béton Elément de construction parallélépipédique en béton, préfabriqué à l’aide d’une presse à blocs et manuportable, utilisé pour la réalisation de murs maçonnés simples ou complexes en maisons individuelles et petits collectifs. Classiquement, il mesure 50 cm de long, 20 cm de haut pour une épaisseur de 20 cm. Le bloc béton est l’élément le plus préfabriqué par l’industrie du béton à travers près de 400 unités de production. [©ACPresse] Calcaire Désigne une roche sédimentaire à forte teneur en carbonate de calcium (CaCO3). Pour être utilisé dans le ciment, le calcaire doit être broyé finement et présenter une teneur en carbonate de calcium supérieure ou égale à 75 %. Le calcaire apporte la chaux nécessaire à la formation des silicates et des aluminates. Dans la norme ciment NF EN 197-1, le calcaire est identifié par les lettres L ou LL. Camion-malaxeur Le camion-malaxeur permet le transport du béton frais. [©ACPresse] Véhicule permettant le transport du béton frais du site de production (centrale à béton) jusqu’au lieu d’utilisation. Il est aussi appelé “toupie” ou “malaxeur porté”. Il s’agit le plus souvent d’un porteur équipé de trois ou quatre essieux et d’une cuve – la toupie - généralement d’une contenance de 8 m3. L’intérieur de cette cuve est pourvu d’une spirale métallique, comparable à une vis d’Archimède, destinée à maintenir en mouvement le béton durant le transport, afin d’empêcher son durcissement. Cette spirale permet aussi de remonter le béton en direction de la goulotte de sortie, quand on inverse le sens de rotation de la cuve. Carbonatation La carbonatation est un phénomène se traduisant par un piégeage chimique du CO2 à l’intérieur du béton tout au long de la durée d’utilisation de l’ouvrage. Il s’agit d’un phénomène naturel des matériaux à base de liant minéral, qui conduit à la formation de carbonates de calcium par réaction entre les composés des ciments et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2), présent dans l'air. Cette réaction entraîne la consommation de bases alcalines présentes dans la solution interstitielle des bétons, aboutissant à une diminution du pH qui passe d'une valeur de 13 à une valeur inférieure à 9. Vue d’un fragment de béton après aspersion d'une solution de phénolphtaléine. En gris : zone carbonatée (exposée au CO2 atmosphérique). En violet : zone non carbonatée. [©Setec Lerm] Cendres volantes Les cendres volantes sont des particules pulvérulentes, des résidus de l’industrie du charbon. Elles ont des propriétés pouzzolaniques lentes. Dans le béton, elles apportent durabilité et performances mécaniques à long terme. Elles entrent dans la catégorie des additions pour bétons. Centrale à béton Centrale à béton en bord de Seine, à Paris. [©Cemex] Unité industrielle permettant la production de béton prêt à l’emploi (BPE). En préfabrication, la centrale à béton est exclusivement dédiée à l’usine (sauf exception). Elle peut aussi être installée sur chantier. Chape Couche superficielle d'épaisseur limitée (3 à 10 cm) reposant sur un support ayant une fonction mécanique (dalle, dallage...), afin d’en assurer la planéité et le niveau altimétrique souhaité. La chape peut être adhérente ou désolidarisée (chape flottante) de son support et, éventuellement, armée ou fibrée. Elle est destinée à recevoir un revêtement. Chape fluide La chape est dite “fluide”, car elle s’étale par la seule force de la gravité (comme un béton auto-plaçant). Damage, nivellement à la règle, talochage et lissage ne sont donc pas nécessaires. Elle tend à remplacer la chape traditionnelle. Deux types de chapes fluides cohabitent : - la chape fluide anhydrite, réalisée à partir d’un liant prêt à l’emploi à base de sulfate de calcium : l’anhydrite ; - la chape fluide ciment, réalisée, comme la chape ciment traditionnelle, avec du sable, du ciment, et de l’eau. Coulage d’une chape fluide. [©ACPresse] Chaux  Liant obtenu par calcination du calcaire (ou carbonate de calcium). La chaux se présente sous forme de poudre de couleur blanche. Il existe deux grandes familles de chaux : les “aériennes” et les “hydrauliques naturelles”. Ciment à Etaiement Ciment (n. m.) (Constituants) Classe d’exposition (n. f.) Classe de consistance (n. f.) Classe de cure (n. f.) Classe de résistance (n. f.) Clinker (n. m.) Coffrage (n. m.) Cure (n. f.) Entraîneur d’air (n. m.) Enrobage (n. m.) Entrevous (n. m.) ou hourdis (n. m.) Etaiement (n. m.) Ciment Poudre fine provenant du broyage et de la cuisson (calcination) à 1 450 °C de calcaire (80 %) et d’argile (20 %). Liant hydraulique artificiel, le ciment fait prise sous l’action de l’eau et durcit dans un délai variable suivant sa composition chimique. Il est le constituant de base des bétons, en permettant d’agglomérer entre eux les grains de sable et les granulats. Louis Vicat est l’inventeur  du ciment artificiel. En effet, il est le premier au monde à fabriquer de manière artificielle et contrôlée des chaux hydrauliques. Chaux, dont il détermine les composants et les proportions. Désintéressé, il publie le résultat de ses recherches, en 1818, sans prendre de brevet. Selon sa nature, le ciment peut présenter une teinte allant du blanc au gris foncé. [©HeidelbergCement] Classe d’exposition  Eléments en béton placés en zone de marnage. [©DR] Les classes d’exposition permettent de spécifier les agressivités physiques et chimiques d’un environnement auquel des parties d’ouvrage en béton sont exposées. La norme NF EN 206/CN et l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1) définissent dix-huit classes d’exposition (niveau x y compris) regroupées par risques de corrosion et d’attaque, prenant en compte l’humidité relative du milieu et les éventuels cycles d’humidification/séchage. Pendant sa durée d’utilisation, chaque béton d’une partie d’ouvrage peut être soumis à plusieurs actions environnementales. Ces actions sont prises en compte au travers des classes d’exposition, dont il convient de combiner les spécifications avec précision. La classe X0 indique qu’il n’y a aucun risque de corrosion ou d’attaque du béton. La classe XC “carbonatation” est relative à la corrosion induite par carbonatation. La classe XD “sels non marins” est relative à un béton soumis au contact d’une eau contenant des chlorures d’origine non marine ou des sels de déverglaçage. La classe XS “ambiance marine” se rapporte à la corrosion des armatures induite par des chlorures présents dans l’eau de mer. Seuls les ouvrages à proximité des côtes (moins de 5 km) ou les structures marines sont concernés. La classe XF “gel/dégel” avec ou sans agent de déverglaçage, définit quatre classes d’exposition. La classe XA “attaques chimiques” concerne le béton en contact avec le sol naturel, les eaux de surface ou les eaux souterraines. Classe de consistance  Selon son usage, chaque béton doit présenter une certaine consistance. Ainsi, plus il est fluide, plus sa capacité à s’écouler et à se mettre en place sous son propre poids est importante. La norme béton NF EN 206/CN référence cinq classes de consistance (ou classes d’affaissement) exprimées par la lettre S suivie d’un chiffre allant de 1 à 5. Classe de cure  La norme NF EN 13670 (exécution des structures en béton) introduit la notion de classes de cure, en fonction de la durée de la période de cure (classe 1) ou du pourcentage de la résistance à la compression caractéristique à 28 j (classes 2 à 4). La classe de cure doit être précisée dans les spécifications d’exécution et dépend de nombreux paramètres : classes d’exposition, formulation du béton, valeur d’enrobage des armatures, conditions climatiques et caractéristiques géométriques de l’élément à bétonner. La durée nécessaire d’application de la cure dépend de l’évolution des propriétés du béton au niveau de sa surface et des conditions climatiques lors de la réalisation du chantier. Application d’un agent de cure sur une surface horizontale en béton. [©ACPresse] Classe de résistance  Les bétons destinés à la réalisation de bâtiments ou de structures de génie civil sont regroupés en classes de résistance en fonction de la valeur de leur résistance à la compression caractéristique à 28 j, selon la norme NF EN 206/CN. Pour les bétons de masse volumique normale (entre 2 000 et 2 600 kg/m3), la norme NF EN 206/CN distingue seize classes de résistance, allant de C8/10 à C100/115. Le premier chiffre représente la résistance caractéristique à 28 j, exprimée en MPa, mesurée sur éprouvette cylindrique. Le deuxième correspond à celle mesurée sur éprouvette cubique. Clinker Clinker brut juste avant introduction dans un broyeur à boulets. [©ACPresse] Composant principal des ciments, obtenu par calcination à 1 450 °C du “cru” ou “farine crue”, mélange de 80 % de calcaire et de 20 % d’argile finement broyée. Coffrage  Nom générique pour désigner les équipements destinés au moulage du béton frais en attendant sa prise puis son durcissement. En bois, en acier, en matériaux composites, le coffrage doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. Le coffrage se différencie du moule, dont la forme est plus complexe. Coffrage horizontal utilisé pour la réalisation d’une dalle. [©ACPresse] Cure  Opération qui consiste à empêcher l'évaporation de l'eau du béton au jeune âge, pour éviter sa dessiccation pendant la phase de prise et de durcissement. La plupart du temps, elle consiste en l’application en surface d’un produit appelé agent de cure. En général, ce dernier est composé d’un solvant organique ou d’eau – émulsion -, d’un liant avec des propriétés filmogènes (résine ou polymère) et, éventuellement, de charges minérales. La cure peut aussi être obtenue par pulvérisation d’eau ou par recouvrement de la surface à protéger d’une feuille de polyéthylène. Entraîneur d’air  Adjuvant qui provoque la formation de micro-bulles d’air dans le béton, mortier ou coulis, leur permettant d'améliorer leur ouvrabilité. Puis, après durcissement, de mieux résister au gel et au dégel. En revanche, ce produit conduit à une légère diminution des résistances mécaniques. Enrobage  Epaisseur minimale de béton entre la peau de l’élément coulé et l’armature la plus proche de cette peau. Cette épaisseur permet d'assurer la protection contre la corrosion des aciers d’armature. Elle est définie dans l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1) et dépend de la classe d’exposition à laquelle l’élément est soumis, de la durée d’utilisation de l’ouvrage, de la classe de résistance du béton... Entrevous ou hourdis  Bloc en béton posé entre les poutrelles préfabriquées d’un plancher. Les entrevous ou hourdis servent généralement de coffrage à une dalle de compression solidaire des poutrelles. Ils répondent à une norme spécifique NF EN 15037-2 de juin 2011. Etaiement L'étaiement est une structure provisoire (métallique par exemple), dont l’objectif est de transmettre les efforts engendrés par une charge vers un point choisi jusqu’à ce que les résistances nominales de la partie d’ouvrage soutenue par l’étaiement aient été atteintes. Dans le domaine de la construction, l’étaiement remplit donc plusieurs fonctions : - maintenir le coffrage à l’emplacement voulu ; - transmettre la charge qu’il reçoit ; - permettre le décintrement et la dépose du coffrage. Le terme “étaiement” désigne aussi l’action d’étayer. Utilisation d’une tour d’étaiement dans le cadre de la construction d’un bâtiment tertiaire. [©ACPresse] Fibre (pour béton) à Mégapascal Fibre (n. f.) Fluage (n. m.) Fumée de silice (n. f.) Industrie du béton (n. m.) Laitier de hauts fourneaux (n. m.) Lasure (n. f.) Malaxeur (n. m.) Malaxeur-pompe (n. m.) MCI ou Mur à coffrage intégré (n. m.) Métakaolins (n. m.) Micro-béton (n. m.) Mortier (n. m.) MPa ou Mégapascal (n. m.) Fibre  Filament long et mince, d’une longueur maximale de 60 mm. Son incorporation au béton permet d’améliorer, selon le type de fibres :- la cohésion du béton frais ;- la déformabilité avant rupture (rupture ductile) ;- la résistance aux chocs ;- la résistance à la fatigue ;- la résistance à l’usure ;- la résistance du béton à l’éclatement lorsqu’il est soumis à une montée rapide des températures ;- la résistance mécanique du béton aux jeunes âges. Les différentes fibres actuellement disponibles peuvent être classées selon leur origine en :- fibres métalliques ;- fibres naturelles minérales ou végétales (amiante, cellulose) ;- fibres organiques ou synthétiques (acrylique, aramide, kevlar, plastique, polyamide, polypropylène) ;- fibres d’origine minérale (verre, carbone). Les fibres pour bétons se déclinent en une multitude de formes. [©ACPresse] Fluage  Déformation d’un matériau au cours du temps sous l’effet d’une charge mécanique constante. On distingue deux types de fluages : - le fluage endogène ou fluage propre qui se produit sans aucun échange d’humidité entre le matériau et l’air ambiant ; - le fluage de dessiccation ou fluage de séchage qui se définit comme un fluage additionnel, se produisant sous l’effet du séchage du matériau (échange d’humidité avec le milieu environnant). Fumée de silice  La fumée de silice est un sous-produit de la métallurgie composé de particules très fines (de l'ordre de 0,001 mm ou 1 µm), présentant une très forte teneur en silice amorphe. La fumée de silice possède des propriétés pouzzolaniques rapides. Elle améliore la qualité et la durabilité du béton. Elle permet de combler les micro-vides existants au sein de la matrice béton. Elle sert à élaborer des bétons à hautes performances (BHP) et à ultra hautes performances (Bfup). Industrie du béton Stock de pièces préfabriquées d’une unité de préfabrication.[©ACPresse] Souvent désignée par le terme “préfabrication”, l’industrie du béton identifie l’activité de fabrication en usine de produits en béton destinés aux marchés du bâtiment, des travaux publics et de l'environnement. Les professionnels de ce secteur sont les industriels du béton ou préfabricants.     Laitier de hauts fourneaux Le laitier de hauts fourneaux est un résidu de la fusion de minerai de fer. Il contient des oxydes métalliques et, pour l’essentiel, des silicates, des aluminates et de la chaux. Il possède des propriétés hydrauliques latentes et entre dans la composition des ciments de type CEM III et CEM V. Laitier moulu de hauts fourneaux (à gauche) et ciment (à droite). [©ACPresse] Lasure  Une lasure est une solution translucide non génératrice de film - on dit aussi non filmogène – à appliquer sur les matériaux poreux, tel le béton. On l’oppose donc aux vernis et peintures. Par sa composition, une lasure garantit un bon échange entre le support et l’atmosphère, ce qui permet au matériau de “respirer”, évitant ainsi les écaillages. Elle laisse apparaître la peau du béton et permet de le protéger par imprégnation contre des agressions diverses (parasites, effets de la lumière, humidité), voire d’ajouter un effet esthétique quand elle est teintée. Malaxeur Equipement principal des centrales à béton permettant le mélange (malaxage) des constituants des bétons. Le malaxeur se compose d'une cuve métallique et de bras munis de palettes. Malaxeur installé au cœur d’une centrale à béton. [©ACPresse] Malaxeur-pompe  Malaxeur pompe en utilisation sur un chantier. [©DR] Camion-malaxeur ou toupie auquel a été ajoutée une pompe à béton équipée d’un petit bras de distribution appelé flèche. Né en Italie, cet équipement permet le transport du béton jusqu’au chantier, puis d’assurer son transfert jusqu’à la zone de mise en œuvre. MCI ou Mur à coffrage intégré Elément de mur partiellement préfabriqué comprenant deux parois extérieures de faible épaisseur en béton armé (5 à 7 cm), reliées entre elles par un système d’armatures classique. Sur chantier, le vide interstitiel, de 10 cm à 25 cm, est comblé de béton prêt à l’emploi. Ce système constructif est aussi appelé “prémur” ou “double mur coffrant”. La version MC2I ou mur à coffrage et isolation intégrés comprend en plus un isolant inséré, lors de la préfabrication en usine, au niveau du vide interstitiel. Murs à coffrage intégré positionnés dans des racks, prêts à être livrés sur chantier. [©ACPresse] Métakaolins Les métakaolins sont des matériaux ultra fins inorganiques (silicate d’aluminite ou argile kaolinique), pouzzolaniques ou hydrauliques latents. Ils peuvent être blancs ou pencher vers des teintes rougeâtres. Produits de grande finesse, ils permettent d’obtenir des parements plus lisses, pour un effet esthétique, et plus fermés, pour une meilleure durabilité. Micro-béton  Béton d’une grande ouvrabilité destiné à être coulé dans de petits volumes. Cette contrainte impose l’emploi de granulats de taille réduite, souvent limitée à Dmax ≤ 8 mm. Mortier  Mise en œuvre d’un mortier de réparation dans le cadre de la rénovation des façades d’un bâtiment. [©ACPresse] Mélange composé, d’une part, d’un liant (ciment, chaux, résine…) et, d’autre part, de granulats fins (granulométrie inférieure à 4 mm) auquel sont éventuellement ajoutés des pigments et des adjuvants. Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner), enduire, coller, ragréer, jointoyer, isoler, sceller, réparer… MPa ou Mégapascal  Le pascal, de symbole Pa, est l’unité de contrainte et de pression dans le Système international (SI). Il tient son nom du scientifique Blaise Pascal. Une pression de 1 Pa est une contrainte uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 m2, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 N (newton). Le mégapascal (MPa) est un multiple du pascal (Pa) : 1 MPa = 106 Pa. En équivalence, 1 MPa = 10 bar = 1 N/mm2 ou encore 1 000 kN/m2. La résistance à la compression du béton est exprimée en MPa. Ouvrabilité à Reprise de bétonnage Ouvrabilité (n. m.) Peau de coffrage (n. f.) Plastifiant réducteur d’eau (n. m.) Pompage du béton (n. m.) Pouzzolane (n. f.) Précontrainte (n. f.) Préfabrication (n. f.) Prémix (n. m.) Prémur (n. m.) Rapport E/C (n. m.) Rapport G/S (n. m.) Réaction sulfatique interne ou RSI (n. f.) Reprise de bétonnage (n. f.) Ouvrabilité  Qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. Pour les bétons courants, on l’apprécie par une classe de consistance qui est déterminée par l’affaissement au cône d’Abrams. Peau de coffrage  Panneau constituant l’interface entre le béton et le coffrage. Plastifiant réducteur d’eau  Adjuvant qui, introduit dans l'eau de gâchage, améliore l'ouvrabilité des bétons, mortiers ou coulis, sans nécessiter d'augmenter le dosage en eau et sans diminuer les résistances mécaniques des mélanges durcis. Cette famille d’adjuvant est conforme à la norme NF EN 934–2. Pompage du béton Technique consistant à refouler un béton dans des tuyaux à l’aide d’une pompe, afin de le transférer de la centrale ou de la toupie (camion-malaxeur) vers sa zone de mise en œuvre. En France, 20 à 25 % des bétons sont pompés à l’aide de matériels spécialisés. Pompage du béton à l’aide d’une pompe automotrice. [©ACPresse] Pouzzolane Roche alvéolaire d’origine volcanique. Réduite en poudre, elle réagit en présence d'eau avec la chaux et forme des hydrates permettant de développer des résistances mécaniques. Précontrainte Précontrainte complémentaire mise en place sur une ouvrage déjà en service. [©ACPresse] Technique permettant d’appliquer par avance ou a posteriori à un élément en béton une contrainte de façon permanente, afin qu’il puisse résister à de futurs efforts sans se fissurer. C’est l’ingénieur Eugène Freyssinet qui est à l’origine de cette technique dont le brevet a été déposé en 1928 sous l’intitulé très sobre de : “Procédé de fabrication de pièces en béton armé”. A vrai dire, le terme de “précontrainte” n’a été inventé qu’en 1933. Préfabrication Réalisation d’éléments en béton armé ou précontraint hors de leur emplacement définitif, en usine ou sur un site à proximité de l'ouvrage. On parle alors de préfabrication foraine. La technique du béton préfabriqué permet d'accélérer la vitesse de construction. La durée de chantier est réduite, ce qui limite les nuisances pour les riverains. Préfabrication d’éléments 100 % sur mesure.[©ACPresse] Prémix  Dans le domaine des bétons, pré-mélange à sec de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons éventuellement) et d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s). Conditionné en silos, en big bags ou en sacs, le prémix nécessite d’être additionné d’eau pour pouvoir être utilisé. Les mortiers industriels et certains Bfup peuvent être considérés comme des prémix.  Prémur Terminologie aujourd’hui impropre, mais encore très utilisée, remplacée par l’appellation Mur à coffrage intégré ou MCI. Rapport E/C Rapport en masse entre la teneur en eau et la teneur en ciment dans un béton frais. Il se situe aux alentours de 0,5 dans un béton standard.   Rapport G/S  Rapport entre la masse de gravillons (D > 4 mm) et de sables (D ≤ 4 mm) contenus dans un béton. Réaction sulfatique interne ou RSI  Le phénomène de réaction sulfatique interne résulte de la formation différée au cœur du béton d’un minéral dénommé ettringite, après la prise, sans apport de sulfates externes. Cette formation retardée de l’ettringite est susceptible de provoquer un gonflement du béton, qui se manifeste par l’apparition à la surface du béton d’une fissuration multi-directionnelle. Reprise de bétonnage La reprise de bétonnage est une étape de la mise en place du béton qui intervient à l’issue d’un premier arrêt de coulage. Elle nécessite la mise en place de dispositions particulières : armatures en attente, aciers de couture, repiquage de la surface, afin de garantir la continuité structurelle de la construction. Résistance (du béton) à Viscosité (du béton) Résistance (n. f.) Rhéologie (n. f.) Retrait (n. m.) Ressuage (n. m.) / laitance (n. f.) Superplastifiant haut réducteur d’eau (n. m.) Toupie (n. f.) Treillis soudé (n. m.) Vibration (n. f.) Viscosité (n. f.) Résistance Caractéristique d’un béton correspondant à la contrainte maximale supportée lorsqu’il est soumis à différentes sollicitations mécaniques (compression, traction…). La résistance d’un béton est exprimée en MPa. Essai de résistance à la compression d’un béton par écrasement d’une éprouvette cylindrique. [©ACPresse] Rhéologie  La rhéologie est la science qui étudie la déformabilité de la matière sous l'influence d’efforts appliqués. Elle a pour objet d'analyser les comportements mécaniques des substances et d'établir leurs lois de comportement. En ce qui concerne le béton, il s’agit de l’étude de son ouvrabilité. A ce niveau, le terme “rhéologie” est employé plutôt quand on parle du matériau frais. Retrait Diminution de volume du béton due à des phénomènes hydrauliques (évaporation ou absorption de l’eau de gâchage avant et au cours de la prise) et/ou thermiques (du fait du refroidissement postérieur à l’élévation de température) qui accompagne l’hydratation du ciment ou de variations climatiques en phase d’utilisation de l’ouvrage. Ressuage / laitance Le ressuage est une exsudation de l'eau de gâchage chargée en particules fines, qui a tendance à migrer vers la surface du béton sous l’effet du tassement gravitaire du béton. Ce phénomène peut être néfaste pour la durabilité. Il est accru en cas de vibration excessive et pour des compositions de béton ayant une forte sensibilité à la ségrégation. La laitance créée en surface est observable sous forme de taches et auréoles dues à l'enrichissement en particules fines. Superplastifiant haut réducteur d’eau  La norme NF EN 934–2 définit le superplastifiant haut réducteur d’eau comme un adjuvant permettant de réduire fortement la teneur en eau d’un béton donné sans en modifier la consistance ou d’augmenter considérablement l’affaissement ou l’étalement sans modification de la teneur en eau, ou encore permettant de produire les deux effets à la fois.Comme le plastifiant, il améliore l’ouvrabilité des bétons à l’état frais. Toupie  Nom courant pour parler d’un camion-malaxeur ou encore d’un malaxeur porté. En fait, la toupie est la cuve cylindrique montée sur le camion et destinée au transport du béton à l’état frais. Treillis soudé Treillis soudé mis en place pour la réalisation d’un dallage. [©ACPresse] Le treillis soudé est une armature prête à l’emploi, formée de fils tréfilés assemblés en mailles rigides carrées ou rectangulaires par soudure électrique sur machine automatique. Il se présente sous forme de panneaux de 2,40 m x 4,80 m ou 6 m ou en rouleaux d’aciers de petits diamètres à dérouler et à couper. Le dimensionnement des aciers est établi par un bureau d’études. On distingue le treillis soudé de surface dit “anti-fissuration” qui se caractérise par des fils d’un diamètre inférieur à 6 mm et le treillis soudé de structure, dont les fils présentent un diamètre supérieur à 6 mm. Vibration Opération visant à chasser les bulles d’air emprisonnées dans le béton lors du malaxage et à permettre une meilleure compacité du béton. On parle aussi de serrage du béton. La vibration est obligatoire (sauf pour les bétons auto-plaçants ou Bap) et doit être réalisée lorsque le béton est encore frais avant qu’il n’entre dans sa phase de durcissement. Le temps de vibration doit être limité, afin d’éviter une ségrégation. Le principe de la vibration mécanique a été inventé par Eugène Freyssinet en 1917. Opération de vibration du béton à l’aide d’aiguilles vibrantes. [©DR] Viscosité Aptitude d’un béton fluide à s’opposer à son écoulement sous l’effet des contraintes qui lui sont appliquées. La viscosité correspond à la pente de la courbe caractérisant le comportement du matériau dans un diagramme “taux de cisaillement/vitesse de déformation” et exprimé en pascal seconde (Pa.s). De manière plus simple, un béton, dont la viscosité est faible, possède une bonne ouvrabilité. Commandez votre Hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z”.
Il y a 4 ans et 218 jours

Edilteco France® acquiert la société Deltisol

Créée en 1981 par Messieurs Jacques et Fernand Murzilli, DELTISOL est une entreprise familiale située dans le Sud-Est de la France, à Le Pontet.Forte d'un savoir-faire de plus de 40 ans, cette société réalise un chiffre d'affaires de 13 millions d'euros (2019).Dotée d'une technologie avancée, DELTISOL fabrique et commercialise des poutrelles en béton précontraint, des hourdis en PSE ainsi que des doublages en PSE pour plaques de plâtre. Les produits d'isolation de toiture, sous dalle et sous chape sont tous certifiés ACERMI.Ce rachat permet de conserver les emplois de 49 collaborateurs sur les 54 qui étaient encore en poste avant le confinement.Un investissement de plus de 2 millions d'eurosEDILTECO France® met son expérience industrielle à la disposition des équipes de la société DELTISOL. Pour ce faire, la Responsable Industriel s'est rendue à Le Pontet afin d'auditer et d'évaluer les 2 sites PSE et Béton (13.000 m² au total).En réponse, un plan industriel a été défini pour les sites du Pontet afin de garantir l'évolution de la performance de l'entreprise.Plus de 2 millions d'euros vont donc être investis dans ce rachat dont près de 800 000 euros pour, en priorité, la mise en conformité des sites dans le cadre des obligations ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement).Après la mise en place des actions correctives nécessaires en termes de sécurité des personnes, de mise aux normes des machines et de respect des obligations soumises à ICPE, les deux sites DELTISOL seront certifiés ISO 9001 version 2015.Également, des investissements seront consacrés à des apports en matériels et technologies, notamment pour l'ITE, les enduits de finition et les colles avec la mise en place d'un robot palettiseur, d'une machine à teinter (mise à la teinte des finitions des système ITE EDILTECO®) et d'une cabine à lumière froide servant à contrôler les teintes.Identiquement, pour les billes de PSE avec la mise en place d'un granulateur, d'un dépoussiéreur et d'une machine conçue par EDILTECO® permettant l'adjuvantation et la mise en sac du polystyrène.Rapidement les gammes de granulats légers POLITERM® et POLYS BETO® seront fabriquées sur le site DELTISOL à Le Pontet. A terme c'est toute la gamme des mortiers légers qui y sera fabriquée.
Il y a 4 ans et 223 jours

Reprise de la production de matériaux de construction

Depuis le plongeon d’avril, la production BPE a été multipliée par plus de 2,5 à fin août tandis que l’activité des granulats a rebondi de 160 % en 4 mois.
Il y a 4 ans et 224 jours

L'été permet aux matériaux de construction de remonter un peu la pente mais la reprise reste fragile

Pour autant, le niveau des cumuls annuels demeure encore très inférieur à ceux observés un an plus tôt. La perte d'activité enregistrée au cours des trois mois de mars-avril-mai a ramené les volumes annuels de granulats à leurs niveaux de mi-2016 (point bas historique), effaçant ainsi tout le chemin parcouru en trois ans ! Quant au BPE, les huit semaines de confinement ont gommé les 4/5 du redressement opéré depuis fin 2015. Le retour à une activité proche de la “normale” ne permettra pas de combler le gap à court terme, ce d'autant que la crise sanitaire, qui se double en crise économique, a chamboulé les déterminants de la demande de matériaux. Trois mois qui ont effacé plus de trois ansDepuis le mois de juin, le processus de "rattrapage" s'est amorcé des productions supérieures à celles de 2019. Ainsi, selon les résultats provisoires de l'enquête mensuelle d'août, l'activité granulats aurait progressé de +6,3% au regard de l'an passé et de +2,4% par rapport au mois de juillet (données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus (juin-juillet-août), les volumes auraient rebondi de +63,7% par rapport au trimestre précédent, se positionnant à +4,3% au-dessus du niveau enregistré sur la même période de 2019. En dépit de ce rebond, les niveaux d'activité des granulats se situent, sur les huit premiers mois de l'année, à près de -11% en deçà de ceux de l'an passé. Quant aux volumes produits sur l'année, ils atteignaient à peine 300 millions de tonnes à fin août (hors recyclage), soit un recul de -7,8% en glissement sur un an. Du côté du BPE, le redressement est plus marqué encore, en écho à un plongeon plus appuyé. En août, les livraisons ont grimpé de +2,5% par rapport à juillet et de +10,1% au regard de 2019 (données CVSCJO). Sur les trois mois d'été, l'activité a rebondi de +88,9% par rapport aux trois mois précédents et de +5,5% sur un an. Mais à fin août, en cumul sur 12 mois, la chute demeure importante et atteint -12,2% en glissement (à 36,1 Mm3) tandis qu'elle approche -16% en cumul sur les huit premiers mois de 2020. L'indicateur matériaux, encore provisoire pour le mois d'août, décrit les mêmes évolutions avec des ampleurs comparables. Ainsi, après un deuxième trimestre qui s'est affaissé de près de -20% (données CJO), l'activité est revenue sur un recul de -12% sur un an pour les huit premiers mois de 2020, aucun des matériaux n'échappant à cette incurie conjoncturelle. Rebond des enquêtes mais jusque quand ?De leur côté, les enquêtes menées auprès des professionnels du bâtiment et des TP au cours de l'été traduisent aussi un net regain d'optimisme après le “trou noir” du printemps. En septembre 2020, l'opinion des chefs d'entreprise du bâtiment sur leur activité récente continue de s'améliorer et leurs carnets de commandes, après avoir retrouvé leur point haut en août, ont quelque peu diminué bien que restant très au-dessous de leur moyenne de longue période (8,5 mois dans le gros œuvre contre une moyenne de 6,2 mois). Ce constat suggère que la période de confinement n'a pas donné lieu à des annulations de commandes mais confirme hélas le net freinage des nouvelles, voire s'accélérer dans le segment du bâtiment neuf. Les mises en chantier de logements ont certes rebondi elles aussi ces derniers mois (le cumul depuis janvier ayant été ramené à -14,7% en juillet sur un an, contre -20% en mai) mais les permis, eux, peinent à se redresser (restant à -20% depuis mai). A fin juillet, et sur douze mois, on dénombrait ainsi 374 700 logements commencés pour 394 100 permis. Le “gel” de l'instruction des dossiers d'autorisation pendant plus de 2 mois, conjugué à la frilosité des promoteurs pour lancer de nouveaux programmes (elle-même liée à la dégradation de la solvabilité et de la confiance des ménages confrontés au problème du chômage), pourraient peser sur la dynamique du redémarrage des permis dans le secteur résidentiel. Même si l'investissement en logement figure toujours comme une priorité pour les ménages, le durcissement des critères d'octroi de prêts immobiliers recommandé aux banques fin 2019 par le HCSF (Haut Conseil pour la Stabilité Financière) pourrait freiner l'accès au crédit habitat des publics les plus modestes. En ce sens, le prolongement et le ciblage des mesures comme le PTZ et le Pinel, annoncés par le gouvernement, constitueraient un facteur de soutien au retour des projets, dans un contexte où l'épargne des ménages, en forte hausse depuis mars, représente un potentiel d'investissement non négligeable. En effet, avec plus de 85 milliards d'euros mis de côté en cinq mois, les ménages affichent un taux d'épargne de 27% du revenu disponible brut au deuxième trimestre 2020 contre moins de 15% un an plus tôt. Plus inquiétantes sont les perspectives dans le segment non résidentiel qui représente 47% des surfaces neuves construites. En effet, plutôt bien orienté avant le début de la crise sanitaire, le marché constructif des locaux d'activité s'est lui aussi sensiblement contracté mais les permis demeurent toujours sur une tendance très baissière à fin juillet (-29,4% sur un an). Tous les segments sont touchés et les effets du choc économico-sanitaire sur les entreprises (report des projets d'investissements, développement du télétravail…) et les collectivités locales (baisse des recettes fiscales…) obèrent l'espoir d'une reprise prochaine du segment non résidentiel. Du côté des travaux publics, les entreprises ont également retrouvé un peu d'optimisme, avec la reprise estivale de l'activité qui, à fin juillet, est encore 15% plus faible que celle des sept mêmes mois de 2019. Mais l'inquiétude reste de mise compte tenu de la mauvaise orientation des flux des nouveaux appels d'offre (-16% sur un an à fin juillet). La fin du cycle électoral, les incertitudes liées au “verdissement” des municipalités, la frilosité des collectivités locales, les nouveaux objectifs en urbanisme (Zéro Artificialisation Nette)… sont autant de facteurs pesant sur les projets futurs d'investissement en BTP. Néanmoins, le Plan de Relance, et ses crédits fléchés vers les projets d'infrastructures, couplé au volontarisme des municipalités dont les finances demeurent très saines, pourrait laisser espérer une éclaircie en 2021. Perspectives Matériaux 2020Compte tenu des précédents éléments et face à ces changements contextuels qui écartent l'hypothèse d'une “normalisation” rapide de la situation, la demande de matériaux pourrait accuser une baisse de -8% pour les granulats et de -11% pour le BPE en 2020 (données brutes). S'il est encore très délicat de se prononcer sur les tendances de 2021, les premiers scénarios envisagés à ce jour tablent sur une hausse des volumes autour de +4 / +5% l'an prochain, laissant les niveaux de 2021 environ 5 à 6% en dessous de ceux de 2019.
Il y a 4 ans et 224 jours

Nouveau Directeur Général chez Wienerberger France

Frédéric Didier, 43 ans, est le nouveau Directeur Général de Wienerberger France. Revendiquant une solide expertise du secteur des matériaux de construction et du bâtiment, il débute sa carrière dans les années 2000 comme responsable commercial régional chez Ciments d’Origny. Une société au sein de laquelle il évoluera dans diverses fonctions (Support technique, Export, Responsable commercial), avant d’être nommé, en 2009, Directeur National des ventes liants hydrauliques routiers et produits spéciaux d’Holcim France. En 2013, il intègre Eqiom France – groupe CRH pour occuper la fonction de Directeur Régional Granulats Est de la France. En 2016, il rejoint le groupe Wienerberger comme Directeur Général Adjoint de la filiale française. Il a, entre autre, développé l’activité Tuiles avec beaucoup de réussite, grâce à une approche dynamique et collaborative, basée sur une stratégie pragmatique à l’écoute du marché. Frédéric Didier a la volonté de développer la stratégie d’innovation et de performance du Groupe Wienerberger en France. Il précise : « Véritable précurseur, Wienerberger s’est doté aujourd’hui d’importants moyens permettant d’appréhender les attentes du marché autour des défis environnementaux ou de la transformation digitale par exemple. Je compte capitaliser sur cette richesse et notre expertise industrielle, pour renforcer davantage notre offre et le développement de nos compétences et services. » Photo : Vincent Muller
Il y a 4 ans et 226 jours

Potentiel de valorisation des sédiments dans le béton comme granulats ou addition au ciment

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Gravier de sédiments [©Cerema] I – A quelles problématiques peut répondre la valorisation des sédiments dans le béton ? Les villes en croissance ont toujours besoin de plus de matériaux de construction pour développer leur infrastructure. Par exemple, la région Ile-de-France enregistre un déficit en granulats d’environ 45 %… Pour répondre à ce besoin, la région reste dépendante des importations depuis les zones géographiques, induisant aussi bien des coûts de transport que des impacts environnementaux. Une charte régionale a été signée le 11 février 2002 pour soutenir la gestion rentable et rationnelle de ces matériaux. Elle vise en particulier à promouvoir l’utilisation de granulats recyclés et de matériaux locaux. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 226 jours

L’addition, s’il vous plaît !

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Pour apporter une nouvelle propriété, donner une nouvelle couleur, les additions sont nombreuses. [©Surchistes] Cendres volantes, fillers calcaires ou siliceux, fumées de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins, pigments et pouzzolanes… Autant de matériaux qui entrent dans la famille des additions pour béton et lui confèrent des propriétés particulières, en suivant la norme NF EN 206/CN. Point sur l’offre actuelle des industriels. Argéco : Pour tous types de matériaux cimentaires Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’amélioration des performances mécaniques des bétons.[©Argéco] Argéco est une filiale du groupe Colas. Implanté à Fumel (47), l’industriel est spécialisé dans la calcination flash d’argiles, et dans la conception et la commercialisation de liants prêts à l’emploi. Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’améliorer des performances mécaniques des bétons. Il peut ainsi s’utiliser pour la formulation de béton de types BHP, BTHP, Bfup.« Il permet aussi d’augmenter la longévité des bétons, de les rendre plus durables face aux agressions extérieures etde réduire leur bilan carbone, explique Pierre Drelon, responsable technico-commercial. En effet, nos métakaolins flash génèrent un bilan CO26 à 7 fois inférieur à celui du clinker. C’est-à-dire, 139 kg éqCO2/t produite, contre 870 kg éqCO2pour le CEM I, selon l’Ademe. C’est la seule addition réactive du marché à ne pas être un co-produit dépendant d’une industrie “mère”. » Le métakaolin s’utilise dans tous types de matériaux cimentaires. « Il est activé par la portlandite – chaux - libérée par l’hydratation du clinker. Donc, dès qu’il y a du ciment ou de la chaux, le métakaolin est efficace et renforce la structure via la création d’hydrates supplémentaires. » Si elle s’adapte à tous les domaines, aujourd’hui, cette addition est davantage mise en œuvre dans le domaine du BPE et du génie civil. Condensil : De la formulation à la pratique Chantier de Nouvelle Route du Littoral à La Réunion.[©ACPresse] Condensil commercialise de la fumée de silice sous différentes formes, qui est produite en France dans les usines de Ferropem. « Nous accompagnons nos clients sur les aspects techniques d’utilisation de la fumée de silice, explique Franck Besse, directeur de Condensil. De la formulation théorique à l’étude pratique, en partenariat avec le laboratoire Sigma Béton et sur les aspects logistiques avec SATM Transport. » Sur béton frais, ce matériau optimise la maniabilité, la consistance dans le temps. Ou encore la pompabilité sur de grandes distances. « Il permet aussi la réduction de la ségrégation, de la chaleur d’hydratation et de l’exsudation. Sur le béton à l’état durci, la fumée de silice améliore les résistances mécaniques. Mais aussi, la résistance aux attaques chimiques, aux sulfates et aux chlorures, à la corrosion des armatures, aux cycles gel-dégel, aux chocs et à l’abrasion. »Les additions de Condensil peuvent s’utiliser dans différents cas de figure. « Elles sont couramment utilisées dans les Bfup, BTHP et BHP. » La fumée de silice s’adapte aussi à la formulation des bétons projetés, aux bétons d’ouvrages d’art ou exposés à des agressions chimiques. « Son incorporation pour la valorisation de sédiments marins contaminés, comme vu récemment dans le cadre de l’aménagement de la plate-forme de Bessain-Huppain, offre des solutions innovantes et de nouveaux débouchés à cette addition. » GCP Applied Technologies : Toujours dans la tendance Chantier de logements situés à Massy (91).[©GCP Applied Technologies] L’esthétique des bétons est une thématique importante dans l’activité de GCP Applied Technologies. C’est tout naturellement que l’industriel propose des pigments. Si le choix de teintes est vaste, « La gamme standard évolue en fonction des demandes, explique Benoît Baulande, directeur commercial et technique. Elle est le reflet d’un nouvel état d’esprit général. »En effet, les pigments aussi se mettent au vert. Non en termes de couleur, mais dans la démarche écologique, environnementale et de bien-être dans la ville. « Les teintes claires, beige à l’image du Kaolor PF1930 ou ocre/jaune comme le Kaolor PP100 et PP121 font partie de nos best-sellers, alors qu’il y a 10 ans, nous étions sur des bases noires, grises et rouges. Il y a une vraie attente des architectes et des maîtres d’ouvrage autour de la minéralité, du local avec des couleurs de roches régionales. Et la volonté de créer des îlots de fraîcheur à base de Kaolor, contenant des pigments blancs comme le PP 900. »GCP Applied Technologies propose aussi des prémix composés de pigments purs et de métakaolins (gammes PF et PM).« Nous n’utilisons que des métakaolins très clairs, les plus blancs possible. Ils apportent durabilité et réduction des risques d’efflorescence du béton. La part peut aller de 25 à 90 %, selon la demande. »Enfin, il y a un an, GCP a mis à disposition des architectes l’application Pieri. Elle permet non seulement de choisir et de découvrir le nuancier de teintes de l’industriel, mais aussi, de photographier des pierres ou roches et de trouver la couleur disponible la plus proche. Mapei : Des teintes sur mesure Réalisation des zones de parking et de circulation des voiturettes et vélos au Center Parks du Bois aux daims, à Morton (86).[©ATB-Mapei] La spécialisation de Mapei oscille entre les matériaux de construction et la chimie. L’industriel propose une large gamme de produits pour le monde du béton. Optimisation de formules, adjuvantation… Autant de solutions accompagnant les producteurs de matériaux. Parmi ses différents produits, Mapei bénéficie d’une ligne de colorants pour le béton et son esthétique. Sous la marque Mapecolor Pigment, l’industriel propose près de dix teintes standards et une infinité de couleurs sur mesure. En effet, Mapei fournit à ses clients BPE ou préfabricants privilégiés un appui marketing personnalisé. Comme les nuanciers réalisés à partir de leurs matériaux (ciment, additions, granulats).Le conditionnement peut aussi se faire à la demande : big bag, sac papier ou sachet hydrosoluble. Les solutions Mapecolor Pigment peuvent être livrées, en conditionnement standard, entre 48 h et 72 h. D’ailleurs, dans le cadre de sa démarche de développement durable, Mapei s’est engagé dans le programme Fret 21, afin de réduire les émissions de CO2de ses activités de transport. Omya : 136 ans dans le calcaire Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées.[©Omya] Depuis près de 136 ans, Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées. Dans le domaine du béton, l’industriel a développé des additions calcaires sous les marques Betocarb et Betoflow D. « Ces matériaux permettent d’optimiser la compacité des bétons et mortiers. Et d’améliorer la résistance à la ségrégation des compositions, explique Pascal Gonnon, responsable des applications ciment, mortier et béton. Mais aussi, de formuler des liants équivalents, de participer au développement de la résistance mécanique des bétons et de réaliser des mélanges ternaires à faible empreinte carbone. » Les solutions d’Omya peuvent être utilisées pour faire plusieurs types de bétons. « L’évolution des calcaires micronisés industriels et de leurs applications est à corréler avec le développement des bétons innovants, tels que les bétons auto-plaçants depuis les années 2000. »Ces matériaux sont aussi adaptés aux bétons à hautes et à très hautes performances, ainsi qu’à l’impression 3D. « Ces innovations se réalisent dans l’industrie de la préfabrication, des bétons de chantier et prêts à l’emploi. »En ce moment, Omya planche avec l’Afnor sur la mise à jour de la norme NF 18-508 addition calcaire, datant de 1995. « Nous travaillons aussi sur un projet de norme européenne », conclut Pascal Gonnon. Pouzzolanes des Dômes : Léger et isolant Les caractéristiques intrinsèques de la pouzzolane (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons.[©Pouzzolanes des Dômes] La société Pouzzolanes des Dômes exploite et gère une carrière de pouzzolane, située au cœur du Parc régional des volcans d'Auvergne. L’industriel produit près de 120 000 t/an de matériaux utilisés dans de nombreuses applications dont les bétons spéciaux et techniques. Les caractéristiques intrinsèques de la roche (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons. « La pouzzolane apporte de la légèreté et des propriétés isolantes », explique Sébastien Masclet, directeur. La granulométrie choisie est importante dans la confection des bétons réalisés. « Il faut veiller à conserver les bulles d’air naturelles de la roche si l’on veut garantir le caractère isolant. » Ici, les marchés touchés sont à la fois la rénovation et la réhabilitation de bâtiments anciens, pour le côté “béton léger”. Mais aussi, la construction neuve et la maison individuelle pour les “blocs isolants”. L’addition de pouzzolane dans la formulation permet aussi une bonne résistance au gel et aux acides faibles. Côté environnement, la société s’est engagée dans différentes démarches (charte environnement de l’Unicem, “Marque Parc”, relation privilégiée avec le Comité environnemental de l’Impluvium des eaux de Volvic et intervention d’un botaniste sur le site), afin de s’inscrire dans une politique de développement durable en lien avec les enjeux du territoire. Sibelco : Une gamme de plus en plus éco-responsable Le site de Sibelco, en Belgique, dispose désormais d’éoliennes pour ses besoins énergétiques.[©Sibelco] Avec ses 130 sites et ses 5 500 collaborateurs partout dans le monde, le Belge Sibelco est un acteur majeur du traitement des minéraux. Dans la catégorie “additions pour béton”, l’industriel propose différentes formes de sable de silice. « Pour le béton prêt à l’emploi sur chantier ou préfabriqué, nous nous adaptons à la demande, explique Quentin Schotte, responsable marketing construction et fonderie. La granulométrie diffère. Nous avons plusieurs qualités et teintes de sables, qui permettent de jouer sur l’esthétique et de diminuer la part de ciment dans le béton. Et ainsi, de réduire son impact environnemental. »Cette dernière notion est importante pour Sibelco, qui compte bien l’incorporer dans son offre et sa production. « La question de la préservation des matières premières et celle touchant aux émissions de carbone concernent tous les domaines de la construction. Nous travaillons de plus en plus sur des gammes de fillers, de produits pouzzolaniques ou de granulats issus du recyclage. Mais aussi, sur notre façon de produire. Sur notre site en Belgique, nous avons fait implanter des éoliennes pour nos besoins énergétiques et nous mettons en place des parcs de panneaux photovoltaïques flottants sur des lacs de carrières en fin de vie en France et en Belgique. » Sika : Le règne des pigments Sika propose plusieurs gammes et teintes de pigments pour béton.[©Sika] Sika dispose de plusieurs gammes de pigments pour béton. La ligne Sika ColorCrete se présente sous la forme de granulés. Et ce, pour un écoulement fluide, sans dégagement de poussière. Elle est particulièrement adaptée aux bétons architectoniques, à la préfabrication légère, à l’image des pavés, tuiles ou encore bordures… et à la préfabrication lourde. Si Sika propose un large choix de teintes, la version Sika Colocrete Mix permet un service sur mesure.De son côté, le SikaCem Color est un colorant en poudre constitué d’oxydes minéraux. Il convient aux matériaux à base de ciment, de chaux ou de plâtre. La solution de l’industriel suisse se met en œuvre pour la coloration dans la masse des bétons et des mortiers à base de ciment : chapes, jointements, dalles béton ou bétons esthétiques. Le SikaCem Color bénéficie d’une bonne tenue aux UV et n’impacte pas le temps de prise. Il existe en différentes couleurs, telles que le jaune, l’ocre, le bleu, le noir, le rouge ou encore le vert. Et d’autres… Ce “tableau” du marché des additions n’est pas exhaustif. Il existe de nombreux acteurs dans le domaine, à l’image d’Additives, Chryso, Ecocem, Eurotex, Huntsman, Lanxess ou encore Surschiste… Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 230 jours

Cemex : « Nous avons renforcé les synergies entre nos activités »

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Les activités BPE, granulats et recyclage sont réunies dans un même périmètre. Le ciment, lui, bénéficie, d’une organisation différente. [©ACPresse] Depuis bientôt deux ans, vous êtes à la tête de Cemex Europe de l’Ouest. Qu’est-ce que cela englobe-t-il ?  Michel André : Le groupe Cemex a souhaité considérer l’Europe comme une zone géographique unique. Toutefois, la multitude de pays qui y sont présents a conduit à une division en deux grands périmètres. Cceour les activités BPE, granulats et recyclage. Ainsi, je suis à la tête de la zone couvrant l’Espagne, la France et le Royaume-Uni. Et j’ai un alter ego qui s’occupe de l’Europe centrale et de l’Est. Pour sa part, le périmètre “ciments” ne s’inscrit pas dans cette organisation par zones géographiques, mais il est géré par activités : production, logistique et commercialisation. Avec un directeur qui pilote chacune d’elles. Bien entendu, un  président Europe supervise cet ensemble. Il s’agit de Sergio Menendes. Il est basé à Madrid, en Espagne. Le fil conducteur de cette nouvelle organisation est de partager l’expertise au plus près des clients ou des marchés. Ceci, tout en maîtrisant mieux les coûts de fonctionnement et en affichant une meilleure efficience. Il n’y a donc plus de président de Cemex France… Effectivement ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 230 jours

Edilteco France acquiert la société Deltisol

EDILTECO France® – fabricant et fournisseur de plaques de polystyrène ACERMI pour les systèmes ITE, de granulats de PSE pour chapes, mortiers et bétons légers, chapes et mortiers légers prêts à l’emploi et thermo-acoustiques, ainsi que de systèmes innovants d’isolation thermique extérieure – vient d’acquérir les activités de la société DELTISOL historiquement implantée dans l’avignonnais. Plus de 2 millions d’euros vont donc être investis dans ce rachat dont près de 800 000 euros pour, en priorité, la mise en conformité des sites dans le cadre des obli- gations ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement). Après la mise en place des actions correctives néces- saires en termes de sécurité des personnes, de mise aux normes des machines et de respect des obligations soumises à ICPE, les deux sites DELTISOL seront certi- fiés ISO 9001 version 2015. Ce rachat permet de conserver les emplois de 49 collaborateurs sur les 54 qui étaient encore en poste avant le confinement.   Photo : Edilfacade Edilteco
Il y a 4 ans et 231 jours

Quelles nouveautés pour les chantiers collectifs en brique ?

Début 2020, bio’bric ajoutait à sa gamme de produits la planelle supeRmax ; meilleure performance du marché avec une résistance thermique de 1,70 m².K/W. Associée à la brique spécial collectif, la bgv’costo th+ (R = 1,50 m².K/W), bio’bric propose le système d’excellence pour la construction de bâtiments à étages : Ψ L9 = 0,26 W/m².K en plancher béton.Meilleure performance thermique du marché pour des économies d’énergieÉviter les ruptures d’isolation en logements collectifs au droit des ouvertures et à la jonction des planchers avec la façade permet de stopper les déperditions thermiques, empêcher les problèmes d’inconfort ainsi que les dégradations éventuelles dans la construction, comme l’apparition de condensation. Le pack collectif bio’bric, grâce à ses accessoires isolants, génère des économies de chauffage et donc moins d’émissions de gaz à effet de serre (Eges) durant la phase exploitation du bâtiment.Un système constructif compétitif Ce système constructif est jusqu’à 40% moins cher sur la partie élévation des murs par rapport à une solution en béton banché.Naturellement isolante, la brique en terre cuite permet de réduire l’épaisseur de l’isolant jusqu’à 4 cm. Vous gagnez de la surface habitable équivalent à un 3 pièces*. C’est plus de m² vendus pour le promoteur.L’utilisation de la planelle supeRmax évite de recourir à des rupteurs thermiques d’about de plancher onéreux ou à l’Isolation thermique par l’extérieur (ITE).Une solution constructive respectueuse de l’environnementL’impact environnemental de la brique en terre cuite et donc son bilan carbone est positif, notamment grâce à son fort pouvoir isolant. Le passage de la terre crue à la terre cuite est une transformation qui nécessite de l’énergie thermique et dégage par conséquent du carbone (CO²). En revanche, sur l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment, cet impact est compensé par les économies de chauffage réalisés : cliquez ici pour en savoir plusEn parallèle, sur chantier, la mise en œuvre de la brique bgv’costo th+ avec du mortier-colle à joint mince permet d’économiser jusqu’à 90% d’eau par rapport à la fabrication d’un mortier traditionnel.De plus, grâce à sa hauteur de 31,4 cm (6,35/m²) et comparé à un bloc béton de granulats courants, la bgv’costo th+ offre un gain de 30% de poids manutentionné. Sa palettisation avantageuse nécessite également moins de rotations de grues sur les chantiers.Cliquez ici pour en savoir plusDocumentationPDF livret collectif – version NordPDF livret collectif – version SudPDF livret pont thermique – version NordPDF livret pont thermique – version Sud* Une étude réalisée par Pouget Consultant pour la FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques) démontre que sur un immeuble à usage collectif de 2 000 m2 SHAB, soit 34 logements, la brique terre cuite permet de gagner 60 m2 supplémentaires. L’étude a été réalisée en janvier 2017 sur 8 zones climatiques, avec des briques de 20 cm à R = 1 m².K/W. Dans son pack collectif, bio’bric propose la brique spécial collectif bgv’costo th+ avec une Rth de 1,50 m².K/W.
Il y a 4 ans et 237 jours

Pont de Noirmoutier : Des piles de béton et de fibre de verre

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Long de 583 m, le pont de Noirmoutier compte 9 piles, qui sont toutes rénovées. [©Charles Marion/Edycem] Le pont de Noirmoutier date de 1970. C’est un ouvrage fait de voussoirs précontraints en béton. Au fil des années, il a été très abîmé par l’eau de mer, les courants et le vent, nécessitant une réhabilitation complète. Pour ces travaux, le Conseil général de Vendée a mandaté l’entreprise Charier, qui avait proposé une solution de rénovation innovante : l’utilisation de coques en fibre de verre pour protéger les piles et la réalisation de nouvelles semelles en béton pour les deux piles les plus hautes. Pour l’entreprise Charier, le chantier a démarré en mars 2019, avec la mise en place des batardeaux, grâce à un rideau de palplanches, à partir d’un ponton auto-élévateur. Deux batardeaux ont été installés autour des piles numérotées 5 et 6. En raison des forts courants, il a fallu plusieurs mois pour battre les palplanches et créer les hexagones de métal destinés à donner forme aux futures semelles. De forme hexagonale, ils enserrent les batardeaux originels, rectangulaires, qui « étaient remplis de sable et scellés d’un couronnement en béton. Avec le temps, ils se sont abîmés et déchaussés. Le sable a commencé à fuir, formant des cavités et exposant les fûts », décrit Franck Manoury, chef de chantier pour Charier.  2 400 m3 de béton coulés Le travail du pompiste, en l’occurrence Inter Service Pompe (ISP), est de combler ces cavités. Et, en parallèle, de faire monter la nouvelle semelle autour de l’ancienne. Le coulage des semelles est réalisé avec l’aide de plongeurs de la société Romeuf, qui guident la flèche de la pompe à béton. Ces professionnels travaillent à l’intérieur du batardeau. Chaque jour, il n’est possible d’ajouter qu’une hauteur de béton de 1,50 m dans l’ouvrage. Cela correspond à plus ou moins 170 m3de béton, en fonction des cavités rencontrées. « La communication entre Edycem, Charier et ISP est très importante. Ainsi, aujourd’hui, nous pensions pouvoir couler 200 m3de béton. Or, arrivés à 180 m3, la limite de 1,50 m était atteinte. Charier nous a prévenus qu’il fallait stopper la production de béton », explique Bertrand Lebreton, attaché technico-commercial Edycem. Au total, pour les deux piles, environ 2 400 m3 de béton seront coulés… L’ancien batardeau est enserré dans un nouveau, afin de permettre de créer de nouvelles semelles. [©Caroline Kim] Pompé sur 420 m Le béton a été formulé par Edycem pour franchir un circuit peu commun. En effet, il doit être pompé sur plus de 420 m pour la pile 6. Et environ 100 m de plus la pile 5. Ceci, entre la berge de l’île de Noirmoutier et le bout de la flèche. Un parcours compris entre 5 et 10 mn. « Nous avons choisi de faire circuler le béton dans une canalisation de 125 mm de diamètre pour éviter que le tuyau et les pompes ne chauffent », souligne Bertrand Lebreton. En chemin, le béton grimpe sur le tablier du pont, emprunte le chemin piétonnier, redescend le long de la pile du pont. Durant ce parcours, il passe une cinquantaine de coudes. Il traverse deux pompes. L’une de 50 m, au départ, et l’autre, de 40 m, près de l’arrivée. La seconde pompe automotrice est calée à demeure, pour toute la durée, des travaux sur le pont auto-élévateur de Charier.  Edycem a mis au point un béton de consistance S4 pour qu’il puisse ainsi cheminer jusqu’à son point de coulage. Il a travaillé sur la base de sa gamme Duraliss, des bétons destinés à être en immersion permanente. « Nous avons ajouté deux plastifiants, dont un qui assure le maintien de rhéologie », remarque Arnaud Doiteau, technicien de laboratoire d’Edycem.  L’une des pompes automotrices, qui fait circuler le béton de la rive jusqu’à la semelle à réparer, est placée sur un pont auto-élévateur. [©Caroline Kim] Au gré des marées Avant le début du chantier, la performance du béton a été validée par un essai de pompage, en présence de techniciens d’ISP et de Charier. Au programme : un linéaire de 170 m parsemé de coudes, installé sur le parking attenant à la centrale. Un test passé avec brio.  Le chantier se déroule au gré des marées. Lorsque l’eau se retire, les piles du pont ne sont pas tout à fait à sec. Pour des raisons de sécurité, aucune vague ne doit passer au-dessus des palplanches pendant l’intervention. « Ce sont les plongeurs qui donnent le signal du démarrage du travail », indique Franck Manoury. Cela dépend de la marée, mais aussi de l’état de la mer : trop agitée, elle bloque le chantier. Lorsque la mer est haute dans l’après-midi, le coulage peut parfois se prolonger jusqu’en milieu de soirée. « Les piles 5 et 6 sont bétonnées jusqu’à la cote maritime + 1 m. De la cote + 1 m à la cote + 4 m, la pile est protégée par une coque en fibre de verre. Ensuite, de la cote + 4 m à la cote + 6 m, c’est une protection en béton projeté, qui est mise en place », précise Franck Manoury L’innovation principale du chantier réside dans les jackets FX-70 de S&P Reinforcement France, des coques en fibre de verre fabriquée sur mesure. “Coques de bateau” Ces coques ont été développées au début des années 1970 et leur conception est donc aussi ancienne que l’ouvrage lui-même. Mais le pont de Noirmoutier est le premier de ce type, à utiliser cette technologie en France. Quatre plongeurs se relayent pour travailler à l’intérieur du batardeau. Leur rôle est de guider la flèche et de surveiller la montée du béton. [©Charles Marion/Edycem] La coque est en composite ciment verre. Pour les piles ayant une section de 2,50 m x 3,80 m, les jackets ont des dimensions de 2,60 m x 3,90 m. Chaque coque est composée de quatre éléments identiques d’environ 1,30 m x 1,95 m, qui sont ensuite assemblés entre eux. Les longueurs et largeurs sont adaptées à la géométrie réelle de la pile support. Par ailleurs, les hauteurs sont variables, suivant les calepinages des piles. Les jackets ont une épaisseur de 5 mm. Elles créent un vide annulaire de 5 cm en pourtour du fût. Cet interstice accueille un mélange formé d’un coulis époxy et d’un mortier coulable subaquatique de réparation. Le mortier n’est pas miscible dans l’eau. La mise en place est réalisée à l’aide d’une pompe à mortier automatique. Une fois posée, la coque offre d’après Michaël Tixier, responsable régional France de S&P Reinforcement France, « un rendu esthétique de type “coque de bateau” ». Cela s’imposait sur cet ouvrage, qui franchit le détroit de Fromentine pour rejoindre l’île de Noirmoutier… Caroline Kim Repère Maître d'ouvrage : Conseil général de VendéeMaîtrise d’œuvre : Conseil général de VendéeEntreprise : CharierBétons : EdycemPompage : Inter Service PompeDélai : 3 à 4 semaines de coulageCoût total de la réhabilitation : 9,5 M€ Fiche signalétique “Béton” Fournisseur : Edycem/Duraliss Classe de résistance : C30/37 Volume : 2 400 m3 E/C : 0,5 G/S : 1/13 Dmax: 22,4 Chlorures : Cl 0,40 Consistance : S4 Classe d'exposition : XS2 (F) Béton BPS CEM II/A-LL 42,5 R CE PM-CP2 NF Granulats : Granulats éruptifs, sable alluvionnaire Adjuvants : Plastifiants ChrysoPlast Delta CER et ChrysoQuad 630de Chryso Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 238 jours

Cemex lance sa démarche environnementale Cemex Circle

Cemex lance sa marque environnementale Cemex Circle. [©Cemex] L’engagement de Cemex dans l’économie circulaire et la protection de l’environnement n’est pas une nouveauté. L’industriel y souscrit pleinement depuis des années. Mais aujourd’hui, avec la création de la marque Cemex Circle, il le formalise à tous les niveaux de son organisation. « Pour diminuer le bilan carbone des bâtiments, au moment de leur construction, Cemex a mis sur le marché le béton Vertua », rappelle Michel André, vice-président matériaux Cemex pour l’Europe de l’Ouest. Entre autres, cette solution propose une neutralité carbone, via un principe de compensation, dans la version “ultra zero” du Vertua. Cemex propose aussi une offre de granulats recyclés et de bétons en contenant, permettant d’économiser les ressources minérales. Pour assurer une meilleure performance énergétique des constructions, l’industriel a mis sur le marché des bétons isolants, structurels ou non structurels. Leur nom : Insularis.  Cemex Circle, une démarche de progrès Cemex a mis sur le marché des bétons isolants, structurels ou non structurels, baptisés Insularis. [©Cemex] Quant aux bétons perméables (drainants) et autres sols stabilisés, ils solutionnent une partie de la problématique de la gestion durable de l’eau. Et pour pérenniser l’existant, Cemex vient de lancer l’activité “Entretien et rénovation des sols”. Un service d’intervention proposé aux collectivités locales comme aux particuliers qui souhaitent donner une seconde jeunesse à leur patrimoine béton horizontal. « Cemex Circle est une démarche de progrès continu visant à atteindre, d’ici 2030, un haut niveau de performance environnementale dans quatre domaines cruciaux », indique Michel André, vice-président matériaux Cemex pour l’Europe de l’Ouest. Pour chacun d’eux, l’industriel se fixe un objectif de résultats ambitieux. Celui-ci repose sur l’amélioration des procédés de production, des activités logistiques et des solutions constructives proposées. Pour ces quatre domaines, Cemex rendra publics des indicateurs de référence et des objectifs chiffrés.  Réduire les émissions de carbone En premier lieu, vient l’amélioration de l’empreinte carbone des constructions. « Là, nous avons pour objectif de réduire de 35 % les émissions de carbone engendrées. » L’économie des ressources minérales naturelles constitue le deuxième point. Elle passera par un développement de solutions constructives éco-conçues. Solutions qui intégreront dans leur offre 15 % de matières premières recyclées ou biosourcées. Cemex va mettre en œuvre un plan de gestion de la biodiversité́ sur 100 % de ses carrières. [©Cemex] « Nous allons mettre en œuvre un plan de gestion de la biodiversité́ sur 100 % de nos carrières », reprend Michel André. Ce sera là la contribution à la préservation de la biodiversité́, troisième des quatre domaines cruciaux. Ce plan de gestion vient en complément des mesures environnementales déjà̀ déployées par Cemex sur tous ses sites. La nouveauté est l’inclusion de 100 % de ses unités de production de bétons dans un programme d’actions en faveur de la biodiversité́. La préservation des ressources en eau clôt la liste. L’optimisation des procédés industriels et une conception inédite des matériaux devraient permettre de réduire de 10 % les consommations d’eau de Cemex. Construction durable des bâtiments « Nous sommes déterminés à fournir les meilleures solutions pour la construction durable des bâtiments et l’aménagement de l’espace,détaille Louis Natter, directeur développement durable, RSE et affaires publiques de Cemex. C’est une démarche en ligne avec les attentes de nos clients pour améliorer la résilience des villes et des territoires. A travers notre ambition, nous contribuons aux politiques publiques de développement durable. A l’image des objectifs de développement durable de l’ONU. Mais aussi à l’objectif global de neutralité́ carbone en 2050 et de neutralité́ écologique. » Ainsi, Cemex Circle constitue une démarche ambitieuse. Celle-ci se place à tous les stades du cycle de vie des produits et services commercialisés. Elle devrait permettre d’augmenter l’efficacité́ de l’utilisation des ressources. Et, enfin, de diminuer l’impact sur l’environnement de la construction, tout en développant le bien-être entre individus.
Il y a 4 ans et 240 jours

Léger (presque) comme une plume

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Le Polys Béto permet de réaliser des chapes mortiers et bétons plus légers. [©Edilteco] Le monde des granulats se caractérise par la grande diversité de leurs origines. Selon leur usage, leur typologie sera différente. La richesse des terres de France permet en grande partie cette variété. Parmi la famille des granulats, ceux dits « légers » servent à la production de bétons légers et/ou isolants. Ils peuvent être d’origine minérale : argile, ardoise (schiste), pouzzolane ou encore vermiculite. Ou bien issus du végétale et de l’organique, à l’image du bois, du liège ou du polystyrène… Afin de rentrer dans la case “granulat léger”, la NF EN 13055-1 détermine que leur masse volumique réelle ne doit pas excéder 2 000 kg/m3ou 1 200 kg/m3 en vrac. La norme régit les granulats naturels, ceux fabriqués à partir de matériaux naturels et/ou de sous-produits de procédés.  Dossier réalisé par Sivagami Casimir Cavac Biomatériaux : Un granulat biosourcé Cavac Biormatériaux transforme la paille de chanvre en différents matériaux de construction, dont la chènevotte pour la réalisation de bétons de chanvre, d’enduits ou de mortiers.[©ACPresse] Coopérative vendéenne d’agriculteurs, Cavac a créé, il y a 10 ans, une filière dédiée à la production de matériaux d’origine agricole pour le bâtiment. Dans son usine de Sainte-Gemme-la-Plaine (85), Cavac Biomatériaux, à travers la marque Biofib’, transforme la paille de chanvre. Depuis 2012, l’industriel propose Biofibat’ Chènevotte pour la fabrication de béton de chanvre, lorsqu’elle est mélangée à de la chaux ou du mortier. Disponible en plusieurs granulométries, la chènevotte (partie ligneuse du chanvre dépouillée de son écorce) est considérée comme un granulat léger. Sa transformation ne nécessite pas d’eau, ni de solvant et bénéficie du label “Construire en Chanvre”. Biofibat’ Chènevotte, issu des cultures vendéennes et des Deux-Sèvres, bénéficie de bonnes performances thermiques et est estampillé “matériau biosourcé”. Selon son usage, sa masse volumique tourne autour de 110 kg/m3. Cette solution peut être utilisée dans la conception de toits, de murs, d’enduits ou encore de sols. Elle est conditionnée en sac de 20 kg. Edilteco : De l'extra-léger au semi-léger Edilteco propose différents granulats pour la conception de bétons plus légers. Le Polys Béto est une bille de polystyrène vierge expansé. Sa masse volumique, lorsqu’il est intégré à une formule, peut aller de 500 kg/m3à 1 500 kg/m3, selon le résultat souhaité : extra-léger, léger ou semi-léger. Les chapes, mortiers et bétons élaborés avec Polys Béto peuvent être appliqués sur différents types de surfaces existantes dans le collectif ou les maisons individuelles,en travaux neufs ou de rénovation. Mais aussi dans le génie civil dans le cadre de bétons anti-vibratoires ou encore le maritime pour la réalisation de quais flottants, par exemple. La solution bénéficie d’un Avis technique et d’un DTA en fonction de son application. Le Polys Béto permet de réaliser des chapes mortiers et bétons plus légers.[©Edilteco] Dans sa gamme de produits, Edilteco dispose aussi du Polyterm. Ces billes de polystyrène vierge expansé possèdent de bonnes propriétés isolantes. Elles sont destinées à la réalisation de tous supports de revêtement de sol, chapes, ravoirages isolants et sous-chapes, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolation thermique et acoustique aux bruits de chocs, remplissages divers… Granuland : Comme des petits "pins" Basé dans les Landes, Granuland s’est spécialisé dans le granulat de bois.[©Granuland] Granuland est spécialisé dans le granulat de bois depuis près de 28 ans. Basé à Morcenx (40), l’industriel récupère les chutes de bois dans les scieries alentours (exclusivement du pin maritime) pour produire ses 70 000 m3/an de granulats. « Nous avons différents broyeurs,afin de proposer plusieurs granulométries », explique Mario Aschero, directeur de Granuland. Ces possibilités de “coupures” permettent de toucher aussi bien les BPE pour la réalisation de chapes ou de bétons légers que les préfabricants pour la conception de blocs. « En plus d’alléger le béton, le granulat de bois dispose de performances thermiques et acoustiques. »Ses capacités mécaniques dépendent de sa densité. « Nous pouvons atteindre 3 à 6 MPa avec 600 à 800 kg/m3et 7 à 15 MPa avec 900 à 1 200 kg/m3. »En fonction de la destinationdes granulats, Granuland effectue plusieurs opérations afin, d’une part, de neutraliser le granulat et, d’autre part, de diminuer l’absorption de l’eau. « Le traitement silice permet une réduction de l’absorption de l’eau de 30 à 40 %,tandis qu’avec l’enrobage ciment,on sera plus de l’ordre de 50 à 70 %. »Toute la chaîne de transformation et la matière première sont certifiées PEFC. Cela permet le contrôle du granulat,de la source au produit fini. Granulats expansés de la Mayenne : Haute résistance mécanique Granulats expansés de la Mayenne propose des granulats d’ardoise expansée sous la marque Granulex.[©Granulex] Les Granulats expansés de la Mayenne (Gem) proposent sous la marque Granulex, des granulats d’ardoise expansée. « Nous sommes les seuls à fabriquer ce type de matériauxen France », explique Vincent Gallizia, directeur commercial. Dans le béton, Granulex présente plusieurs avantages. « Notre produit est doté d’une haute résistance mécanique et d’une faible absorption. Cela confère au béton une meilleure stabilité dans la formulation, avec un bon maintien rhéologique. Et il tolère très bien le pompage, notamment sur de grandes distances. » La masse volumique du granulat est de 650 kg/m3. Il s’utilise aussi bien pour la réalisation de bétons allégés ou isolants qu’à la préfabrication de blocs légers et/ou isolants. Gem disposent de sa propre gamme de produits, avec des Granulex dans ce second cas. L’industriel a ainsi fourni une fondation flottante pour une éolienne offshore (projet Idéol). Un élément de 40 m x 40 m et 8 m de hauteur,développé avec Bouygues TP. « Cet élément, réaliséavec un béton léger, possèdeune résistance, qui atteint tout de même65 MPa. » Et les autres En dehors des marques déjà citées, l’offre en matière de granulats légers compte quelques autres acteurs. Ainsi, Agresta évolue dans l’univers des granulats de bois, avec des produits comme l’Agreslith-C ou l’Agresfibres. De son côté, Argex commercialise toute une série de granulats d’argile expansée, pour des densités allant de 320 à 800 kg/m3, selon la nature ou la granulométrie. Avec Lava, LafargeHolcim propose une gamme de granulats légers de différentes natures : pierre ponce et pouzzolane (rouge de type massif central). Issus de roches volcaniques, ces matériaux permettent une grande surface d’échange avec le milieu bactérien, des capacités isolantes et une imputrescibilité pour la fabrication de béton. Laterlite est présent dans le domaine. Ses granulats légers, dérivés de l’expansion d’argiles naturelles spéciales à des températures élevées, s’adaptent à la réalisation de bétons légers. Liaporse développe aussi dans l’univers des granulats d’argile expansée pour béton léger et/ou isolant. L’industriel propose des granulats ronds (billes sphériques), concassés ou sous forme de sable. Enfin, Techniques des Bétons Allégés s’est focalisé sur les billes de PSE, proposées sous la marque BST Bétostyrène. On peut aussi citer Cellumat, qui propose son béton cellulaire, sous la forme de granulats légersbaptisés Granulège. Ce matériaupermet en particulier la réalisation de chapes sèches... Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 240 jours

Marne : Cibetec opte pour Teka

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Installation d’un des deux nouveaux malaxeurs Teka au sein de la centrale à béton de l’usine Cibetec. [©Cibetec] La période estivale n’est pas toujours synonyme de plage, soleil et cocktails. Pour certains, la mise entre parenthèses des projets induite par les congés permet la maintenance ou la transformation des installations. C’est le cas de Cibetec, qui a profité de l’été pour mener des travaux de modernisation importants sur son site de production, situé à Saint-Léonard, près de Reims. En effet, conjointement à la demande soutenue du marché de la construction et à sa politique visant à moderniser son outil industriel, Cibetec a procédé au remplacement de ses deux turbo-malaxeurs par des malaxeurs à turbine THT Teka, d’une capacité unitaire de 1 125 l, soit 0,75 m3 de béton fini. Ce qui permet à l’industriel de produire les bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup), ainsi que des bétons particuliers (colorés, adjuvantés, fibrés…). L’opération était complexe. Elle a démarré par la dépose des deux anciens malaxeurs à l’aide d’une grue, suivie du découpage du plancher à 5,20 m de hauteur et de la création d’un nouveau plancher d’assise en IPN. Ce dernier assure le renforcement nécessaire pour recevoir les nouveaux équipements. Ils comprennent ainsi les deux malaxeurs Teka, ainsi que le nouveau “by-pass” granulats, les goulottes de vidange BPE et préfa. Et enfin, le système de lavage automatique des malaxeurs. Quatre buses rotatives permettront le lavage en alternance des deux malaxeurs, à raison de 10 mn par malaxeur. Prévus à la base pour cinq semaines, les travaux ont pu être réalisés en trois semaines, grâce à l’efficacité des équipes de montage… Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 240 jours

Seine-Saint-Denis : Expansion territoriale

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine La nouvelle centrale de Béton Solutions Mobile en construction à La Courneuve. [©BSM] A La Courneuve pousse une nouvelle centrale construite par Europ’Equipement, pour le compte de Béton Solutions Mobile (BSM). Cette unité est dotée d’un malaxeur de 3 m3, de six silos à ciment et de huit trémies à granulats. Elle devrait atteindre une capacité de production totale de 85 000 t/an. Et entrera en fonctionnement à la mi-novembre. Approvisionnant ainsi sa zone de chalandise de l’ensemble de la gamme de bétons de BSM. « Cette nouvelle centrale va nous permettre de desservir les chantiers du Grand Paris du secteur, explique Philippe Thibère Inglesse, président de BSM. Elle nous permettra aussi de répondre aux besoins des aménagements, qui feront suite à l’achèvement de ces travaux. Et enfin, nous pourrons répondre aux besoins courants des travaux de la zone entourant la centrale. » Pour Béton Solutions Mobile, il s’agit de la 20e centrale, mobile ou fixe en Ile-de-France. « C’est important pour nous de parfaire notre maillage autour et dans Paris, l’Ile-de-France étant notre secteur naturel. Cela va nous servir de tremplin pour une extension future de notre champ d’action. » Courant 2019, BSM va franchir la barre symbolique de 1 Mt de béton produites. Cette nouvelle centrale permettra de dépasser ce résultat en 2020. « C’est un chiffre essentiel pour nous, qui nous conforte dans notre volonté d’étendre notre emprise géographique. A court terme, nous allons nous déployer vers les zones frontalières de notre maillage actuel. » Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 245 jours

Eqiom enregistre une réduction de 2.700 tonnes d'émissions de CO² de ses transports

Dès 2017, EQIOM fût le premier groupe de matériaux de construction à s'être engagé à la démarche « FRET21 - les chargeurs s'engagent » initiée par l'ADEME et l'AUTF. EQIOM affiche un bilan d'une réduction de 5% des émissions de gaz à effet de serre soit, 2.700 tonnes de C02 évitées, après 3 ans d'actions concrètes. Cette année, l'industriel continue son engagement sur les 3 prochaines années en renouvelant l'intégration de la démarche « FRET21 » dans sa stratégie de développement durable.Une source concrète d'engagement durable« FRET21 – les chargeurs s'engagent » a pour objectif d'inciter les entreprises, agissant en tant que donneurs d'ordres des transporteurs, à intégrer l'impact des transports dans leur stratégie de développement durable. Près d'une cinquantaine d'entre elles sont à l'heure actuelle engagées dans la lutte contre l'impact des transports sur le climat.De nos jours, 92% des émissions de CO² du transport sont émis par le transport routier, qui représente plus de 80% de la consommation du secteur des transports. L'initiative de l'ADEME et de l'AUTF challenge les entreprises investies au travers de différentes actions mises en place autour de quatre axes pour réduire les émissions de CO² :Taux de chargementDistance parcourueMoyen de transportAchats responsablesEn intégrant le programme, EQIOM illustre de façon concrète son engagement en matière de développement durable, cœur de sa stratégie RSE. Ainsi 5 projets EQIOM ont été initiés durant la période janvier 2017/décembre 2019 permettant une baisse de 5% des émissions annuelles de CO² et de gaz à effet de serre.80% des objectifs atteints dans un contexte pas toujours propiceL'engagement portait sur une période de 36 mois durant laquelle EQIOM s'est investit pour réduire l'impact des émissions de CO² et de gaz à effet de serre liées aux transports dans ses branches Ciments et Granulats. Pour ce faire, diverses actions ont été menées par l'industriel dont certaines ont obtenu d'excellents résultats sur la période :Mise en place du double fret pour limiter les transports à vide de nos marchandises ensachées en augmentant les retours en charge : sur 2019 en global 72% des retours à charge soit, 9% d'émissions évitéesAugmentation de la part du transport ferroviaire afin de doubler les volumes transportés : sur 2019, malgré les grèves, 89% de transports ferroviaires soit 24% d'émissions évitéesRéduction du tonnage transporté entre les différents sites en modes routiers en impliquant les usines par la réduction les distances parcourues et l'utilisation du rail et du fluvial maritime dès que possible soit, 10% d'émissions évitéesExploitation de véhicules consommant des carburants verts (GNL, GNC, Ethanol…) en nouant de nouveaux partenariats (mise en service de 4 camions à motorisation verte par gaz naturel et bioéthanol il y a un an) qui, malgré des retards de livraison, ont permis d'enregistrer une baisse des émissions de 5%Sensibilisation, challenge, incitation des transporteurs EQIOM sont autant d'actions à mettre en œuvre pour réduire des émissions pour l'obtention de Labels Eco-responsables (Charte Objectif CO², Label CO²…). Par ailleurs, EQIOM est également engagé avec l'agence de notation TK Blue pour les émissions de gaz à effet de serre.« Comme sur l'ensemble du territoire, notre activité de transports a été impactée par la situation sociale et notamment les mouvements de grèves sur les routes et dans le ferroviaire. Cependant, nous nous réjouissons des résultats obtenus pour ce premier challenge même si nous n'avons pu atteindre nos ambitions à 100%. Nous n'en sommes que plus motivés et nous impliquerons d'autant sur ces trois prochaines années. » - Jérôme Becamel, Responsable logistique chez EQIOMUne initiative reconduite et intensifiéeConscient des enjeux actuels et des nouvelles préoccupations engendrées par la crise du coronavirus (baisse de la pollution durant le confinement, reprise et accélération des grands chantiers - Jeux Olympiques, Grand Paris…), et qui vont intégrer les engagements européens déjà pris, EQIOM continue son implication dans cette démarche « FRET21 - les chargeurs s'engagent », afin de limiter l'impact de ses transports.Au plus près des mesures de celui-ci, l'industriel projette déjà, dans le cadre de son nouvel engagement « FRET21 » de nouveaux investissements et le renfort de ses actions sur les 3 années à venir notamment par l'utilisation d'un plus grand nombre de camions verts, l'exploitation de plus de trains électriques ou encore l'emploi d'énergies alternatives.Ainsi, c'est plein d'ambitions qu'EQIOM réitère sa volonté de réduire l'impact de son activité de transports sur le climat et de contribuer à la sauvegarde de notre planète.
Il y a 4 ans et 246 jours

Teralta rejoint le groupe familial Audemard

Sur l’île de La Réunion, le terminal cimentier Teralta offre une capacité de stockage de 17 800 t de ciments en vrac. Et intègre une unité d’ensachage. [©ACPresse] Teralta rejoint le groupe familial niçois Audemard. Acteur majeur des matériaux de construction – ciment, granulat, béton et préfabrication – , il est présent sur l’île de La Réunion depuis plus de 50 ans. En 2015, cette entité avait rejoint le groupe irlandais CRH, dans le cadre de la fusion entre les cimentiers Holcim et Lafarge. Teralta est d’ailleurs l’héritier de ce qui fut Lafarge Réunion. Aujourd’hui, deux pôles composent Teralta : Teralta Granulat Béton Réunion (TGBR) et Teralta Ciment Réunion (TCR). Et compte treize sites de production répartis sur toute l’île. A savoir, une installation d’importation de ciments, quatre carrières, trois unités de concassage, quatre centrales à béton et une unité de préfabrication. En 2020, Teralta avait racheté au groupe LafargeHolcim son site de concassage de Bras-Panon, situé sur la façade Est de l’île. Audemard, leader ultra marin Implanté sur la zone portuaire du Port (Ouest de l’île), le terminal cimentier Teralta assure l’importation de ciments. Ceci, à raison de 12 000 t par livraison. Il bénéficie aussi d’une unité d’ensachage permettant la commercialisation de ses ciments en sacs. Ces derniers sont distribués en direct ou via un important réseau de distributeurs et revendeurs locaux. Les produits sont proposés sous les noms de Terakaz (CEM II/B-P 32,5 N CE NF). Mais aussi de Terabat (CEM II/A-P 42,5 N CE CP 2 PM NF) et Teratech (CEM I 52,5 N CE CP1 NF). L’industriel compte 160 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 75 M€.  Avec cette acquisition majeure – dont le montant de la transaction reste confidentiel -, Audemard renforce sa position de leader des matériaux de construction sur les territoires ultra marins français. En effet, dirigé par Daniel et Philippe Audemard, le groupe opérait déjà dans cinq métiers. Par ordre alphabétique : béton prêt à l’emploi, enfouissement de déchets inertes, granulat, préfabrication et travaux publics. Ceci, au travers de dix-sept sociétés réparties dans le monde, dont quatre en France métropolitaine et Monaco. Ces dernières s’appellent Audemard, bien entendu, Provence Granulats, Socat, Somat ou encore Les Bétons Niçois. En dehors des frontières, Audemard a développé ses activités en Guadeloupe et Martinique, en Guyane française, en Nouvelle-Calédonie. Mais aussi en République de Guinée. Un groupe de près de 350 personnes, auxquelles viennent de s’ajouter les collaborateurs Teralta et ses deux sociétés ! Soit 500 salariés et dix-neuf sociétés aujourd’hui. Une nouvelle histoire pour Teralta La marque Teralta est conservée, mais présente un nouveau look pour s’inscrire dans la charte graphique de sa maison-mère Audemard. [©Audemard] Teralta s’intègre en totalité dans ce dispositif, ouvrant un territoire vierge pour Audemard. Tout en lui apportant un nouveau métier, celui d’importateur de ciments. Conscient du savoir-faire des équipes en place à La Réunion, Audemard a choisi de lui confirmer sa confiance pour continuer à diriger la filiale. Et permettre ainsi de mettre en œuvre, plus que jamais, la devise de Teralta : “Le meilleur reste à bâtir”. En parfaite adéquation avec celle d’Audemard : “L’humain au cœur de l’entreprise”. Pour Teralta, c’est tout de même une nouvelle page de son histoire qui va s’écrire. Après celles de Lafarge et de CRH. Mais la marque reste, si ce n’est qu’elle vient d’être relookée pour s’inscrire dans la charte graphique de sa nouvelle maison-mère Audemard. 
Il y a 4 ans et 260 jours

Le béton recyclé prend lentement ses marques. Dossier

Retrouvez ce dossier dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. De nos jours, l’essentiel des produits béton issus de la démolition est destiné à l’industrie routière. Moins de 5 % est valorisée pour refaire des bétons neufs. [©ACPresse] Quasi 100 % des bétons issus du secteur de la démolition sont aujourd‘hui recyclés. C’est le constat optimiste que l’on peut faire d’un matériau trop longtemps jugé comme encombrant et qui s’est désormais trouvé une seconde vie grâce à sa valorisation dans le secteur du BTP. Les chiffres parlent d’ailleurs d’eux-mêmes : la consommation de granulats dans le BTP atteint chaque année 115 Mt, avec un potentiel en recyclé de 25 Mt. Potentiel, car la disponibilité de ces matériaux n’est que de 12 à 15 Mt, ce qui rend encore primordiale l’utilisation de granulats naturels. De nos jours, l’essentiel des produits béton issus de la démolition est destiné à l’industrie routière, qui les utilise en sous-couche. Une infime partie du béton – moins de 5 % – est valorisée pour refaire des bétons. A l’échelle de l’Ile-de-France, 7 Mt de matériaux recyclés sont produites chaque année. Mais à peine 1 à 2 % vont en valorisation dans les bétons neufs. Dossier réalisé par Steve Carpentier Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 277 jours

Haute-Savoie : Des bunkers contre le cancer

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Thônes Béton a assuré la fourniture de 5 300 m3 de béton dans le cadre de la construction d’un bâtiment de traitement des cancers. [©Thônes Béton] Le centre hospitalier d’Annecy se dote d’un bâtiment pour le traitement des cancers. Celui-ci ouvrira ses portes en 2021. Quatre bunkers permettant d’accueillir quatre accélérateurs de particules, pour la radiothérapie, ont été ainsi construits.  « C’est Thônes Béton, entreprise familiale, locale et indépendante, qui a produit le béton pour l’ensemble de la construction, soit environ 5 300 m3, de mai 2019 à février 2020 », explique Alexia Barrachin, responsable développement.  Une partie des murs extérieurs des bunkers ont été coulés avec un béton lourd. « La demande était d’atteindre une densité de 3,5 t/m3. Ce que nous avons obtenu avec des granulats de magnétite. Ce choix a été poussé par sa couleur noire, nous permettant d’éviter de laborieuses phases de nettoyage, contrairement à d’autres solutions. Le tout pour un total de 350 m3 de béton. » Le coulage s’est effectué en plusieurs phases pour chaque bunker, entre janvier et mars 2020. Alors que les dalles font 1,60 m d’épaisseur, les murs des bunkers sont, eux, épais de 90 cm. « C’est un défi que nous avons pu relever grâce à nos sept toupies et nos trois malaxeurs-pompes. En tant qu’indépendant, travailler sur ce chantier avec Eiffage nous a permis de montrer notre savoir-faire et notre organisation. »
Il y a 4 ans et 281 jours

Résidence Le Onze : Un immeuble exemplaire issu de l’économie circulaire

Le Onze est une petite résidence d’habitation, qui s’inscrit dans le label E+C-, en visant un seuil E2C1. [©ACPresse] Exemplaire. Voilà comment se veut l’opération de construction de la résidence d’habitations “Le Onze”, à Chartres, dans l’Eure. Dès le départ, Pierre & Territoires Eure-et-Loir a posé un postulat simple : construire un bâtiment, qui anticipe les ambitions réglementaires de la RE 2020, en utilisant des techniques maîtrisées par des acteurs locaux. Le tout, sans déséquilibre du prix de sortie. En d’autres termes, réaliser un projet ayant une réelle viabilité économique et dont le coût global reste le même que pour un projet “classique”.  Bien entendu, les logements créés se doivent de répondre aux enjeux environnementaux (énergie/carbone), tout en étant reproductibles à l’échelle du territoire. Celui de l’Eure-et-Loir, en l’occurrence. Ainsi, le programme est réalisé dans une démarche éco-responsable et s’inscrit dans le Label E+C-, en visant le seuil E2C1.  Ainsi, Le Onze affiche une architecture contemporaine élaborée par Yannick Mouton. Une architecture, qui répond toutefois aux contraintes d’urbanisme liées à la protection du patrimoine de la cité historique de Chartres. Le projet fait la part belle à la mixité des matériaux : terre cuite, bois et béton. Ce dernier se distingue, car il intègre une jolie part de granulats recyclés. Ceux-cisont issus de la déconstruction d’anciens immeubles du quartier de Beaulieu et d’un bâtiment du collège Hélène Boucher. C’est-à-dire, des démolitions opérées sur le territoire de Chartres Métropole. Surtout, ces matériaux ont été valorisés par l’entreprise Granudem, sur son site pilote de Poisvilliers, petite commune située à 20 km au Nord de Chartres. C’est là que l’industriel transforme les déchets de démolition en une gamme de sables et de granulats aptes à être intégrés dans des nouveaux bétons.  Des granulats recyclés dans les bétons Des MCI matricés habillent les façades donnant sur la rue. [©ACPresse] C’est justement ce qu’a fait Spurgin Léonhart dans son unité de préfabrication de Mignières, toujours dans l’Eure, mais à 20 km au Sud de Chartres. Le volume de granulats recyclés mis en œuvre dans le béton est de 20 %, comme l’autorise la norme NF EN 206/CN. L’ensemble des murs à coffrage intégré (MCI) matricés destinés au chantier du Onze ont été préfabriqués avec ce béton. Au total, pas moins de 80 t de granulats recyclés ont été ainsi valorisés dans les 400 m3de bétons structuraux nécessaires à la construction. Outre les MCI, le BPE, les escaliers préfabriqués et les blocs en ont bénéficié. Seules, les prédalles précontraintes n’ont pu en profiter, car les textes ne l’autorisent pas à ce jour. Ainsi, rien qu’au niveau des bétons, le projet a permis d’économiser plus de 360 t de CO2, pour atteindre cette performance de E2C1, soit un impact carbone en recul de 20 %, en comparaison à une opération classique.  Pour la préfabrication des MCI matricés, Spurgin Léonhart a mis en œuvre un béton intégrant 20 % de granulats recyclés. [©ACPresse] Le projet du Onze ne vise donc pas une virtuosité technique. La volonté de Pierres & Territoires Eure-et-Loir est juste de démontrer de manière pragmatique qu’il est possible d’avoir une démarche éco-responsable dans le cadre du label E+C–. Ceci, dans le cadre de l’économie circulaire, en faisant appel à des entreprises locales, à des techniques courantes et en valorisant les matériaux. Et sans surcoût… Une belle mixité des matériaux La construction fait la part belle à la mixité des matériaux : terre cuite, bois et béton. [©ACPresse] Bâtiment de type R + 3, Le Onze est posé sur des fondations constituées de pieux, de longrines et de dalles portées. Cet ensemble est destiné à “enjamber” des vestiges du IVe siècle, trouvés sur place lors de fouilles archéologiques préalables… Tout en béton, le rez-de-chaussée abrite les parkings privatifs, les caves et les locaux techniques. La structure comprend les MCI matricés, côté rue, les murs extérieurs en blocs creux, les refends porteurs en blocs pleins rectifiés et une ossature poteaux-poutres pour le parking.  Les granulats recyclés sont fabriqués sur la plate-forme Granudem à partir de bétons de démolition. [©ACPresse] En élévation, les murs de façades sont réalisés en maçonnerie de type Bio Bric, avec intégration d’un complexe d’isolation (ITI). Quant aux murs séparatifs, ils sont en blocs pleins rectifiés. Et ceux de la cage d’escalier, tout comme les acrotères, sont en blocs à bancher. L’ensemble des planchers voit la mise en œuvre de prédalles précontraintes, associées à une dalle de compression en béton prêt à l’emploi. Les ponts thermiques en rives de dalles sont traités à l’aide de planelles isolantes en béton ou en terre cuite. Enfin, le troisième et dernier étage est construit, en utilisant des panneaux préfabriqués en bois. Tout comme la toiture, qui s’articule autour d’une structure en bois, elle-aussi.  Côté finition, les façades seront traitées en enduit clair, avec intégration de modénatures en béton de teinte blanc cassé, ainsi que des plaquettes de parement en brique sur les niveaux supérieurs. Pour sa part, le rez-de-chaussée restera “brut de béton”, bénéficiant de la finition matricée des murs à coffrage intégré.  Frédéric Gluzicki Repère Promoteur/aménageur : Pierres & Territoires Eure-et-Loir - Provivis Eure-et-LoirMaîtrise d’œuvre : Yannick Mouton, architecteBET E+C- : AET LoriotEntreprise de gros œuvre : Ets TachauBPE : UnibétonPréfabricants : KP1 (prédalles), PBM (escaliers), Spurgin Léonhart (MCI matricés) et Rasori (blocs béton)Granulats recyclés : Granudem (28)Délai : 12 mois
Il y a 4 ans et 282 jours

Vicat annonce une baisse de 41,4% de son bénéfice net au 1er semestre sous l'effet du Covid-19

A périmètre et taux de change constants, la baisse est limitée à 36,4%. Le chiffre d'affaires est en repli de 2,7% à 1,3 milliard d'euros, et de 3,2% à périmètre et taux de changes constants.Le PDG du groupe Guy Sidos a estimé que Vicat avait "montré sa flexibilité et sa réactivité" en instaurant "des mesures fortes de réduction des coûts, de contrôle du besoin en fond de roulement et de réduction des dépenses d'investissement".Vicat avait annoncé le 24 juin le transfert de son siège social du quartier d'affaires de La Défense, près de Paris, à l'Isle-d'Abeau en Isère pour faire des économies face à la crise."Dans cet environnement inédit, la visibilité sur l'ensemble de l'exercice reste faible", a ajouté M. Sidos.L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a baissé au premier semestre de 6,7% et de 5,8% à périmètre et taux de change constants, en raison d'une baisse des volumes vendus en France, en Inde et en Italie, d'un environnement "plus compétitif" au Kazakhstan et "dégradé" sur le plan macro-économique et sectoriel en Turquie et en Egypte.L'Ebitda a en revanche connu une "nette amélioration" sur le continent américain, et "notamment au Brésil", tandis que Vicat a connu une "progression sensible dans la zone Afrique" avec de meilleures performances de son usine au Sénégal et "la montée en puissance du broyeur au Mali".Par activités, le ciment se maintient avec une hausse de 0,9% tandis que l'activité Béton et granulats dévisse de 4,9%.La capacité d'autofinancement est en légère hausse de 1,3% à 175 millions d'euros, la variation étant même de +3,5% à périmètre et taux de change constants.
Il y a 4 ans et 284 jours

Stephan Helmbacher, vice-président de l’Unicem Grand Est

Pdg des Sociétés Ballastières et Sablières Helmbacher implantées dans le Bas-Rhin, Stephan Helmbacher devient vice-président de l’Unicem Grand Est. [©Unicem] Pour les représenter, les producteurs de granulats de la région Grand Est ont élu Stephan Helmbacher, président du collège “Granulat” de l’Unicem Grand Est. Il devient aussi vice-président de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) régionale. Succédant à Philippe Huchon, appelé à exercer ses fonctions dans l’Ouest de la France. Son parcours Pdg des Sociétés Ballastières et Sablières Helmbacher implantées dans le Bas-Rhin, Stephan Helmbacher représente la 4e génération à la tête de l’entreprise. « Avec plus de 300 carrières réparties sur la région, nous mobilisons des ressources locales et garantissons à la collectivité un approvisionnement de proximité, continu, sûr et durable. Afin de répondre aux besoins d’entretien, de construction et d’aménagement de notre cadre de vie », explique Stephan Helmbacher. Jusqu’ici président du collège “Alsace”, Stephan Helmbacher porte désormais la voix de 85 entreprises adhérentes. Œuvrant dans l’extraction, la production et le recyclage de granulats. « La parution récente du “Guide Eviter, Réduire, Compenser les impacts sur les milieux naturels” a été élaboré avec le ministère de la Transition écologique et solidaire. Il illustre la robustesse de notre savoir-faire et la richesse de nos expériences en matière de préservation de la biodiversité. » L’union rassemble dans la région 150 entreprises représentant près de 650 sites.
Il y a 4 ans et 287 jours

Planet, le premier sac de ciment qui offre une empreinte carbone neutre

S'y ajoute un emballage qui se désagrège dans la bétonnière pour une mise en œuvre facilitée et sans déchet!Doté de la notation 360Score A+, Planet est le sac de ciment le plus éco-responsable disponible sur le marché français, une nouvelle innovation issue de la démarche Lafarge 360 engagée en 2019 pour mener la transition écologique dans le secteur des matériaux de construction.Un sac de ciment qui rassemble les meilleurs savoir-faire environnementauxA l'écoute des acteurs du négoce et de la GSB, soucieux de répondre aux attentes de leurs clients pour des produits plus respectueux de l'environnement, LafargeHolcim a conçu une offre spécialement adaptée au format du sac de ciment qui se compose :Du ciment le plus optimisé en carbone de la gamme Lafarge, dont le poids CO² est réduit de -65% par rapport à un CEM I. Produit dans nos usines de la Malle (13) et du Havre (76), ce ciment est 100% français et comporte 66% de matériaux recyclés (laitier).D'un certificat de compensation volontaire neutralisant l'émission résiduelle du ciment. Les certificats d'économie de CO² sont certifiés par un organisme international.D'un emballage qui se désagrège dans la bétonnière au contact des granulats (technologie Mixopack), générant zéro déchet et facilitant la manipulation pour une moindre pénibilité au travail. Cette dernière préoccupation est renforcée par le choix d'un emballage unique de 25kgs pour éviter le port de charge lourde sur les chantiers.Disposant de la note 360Score A+, la plus élevée de l'échelle d'évaluation de la performance environnementale des produits LafargeHolcim, le sac PLANET sera disponible sur l'ensemble du territoire français.Contribuer à la construction durable, en France et à l'étranger Pour compenser les émissions de CO² résiduelles du ciment contenu dans le sac PLANET, LafargeHolcim sélectionne des éco-projets qui promeuvent des modes constructifs économes en CO² et qui facilitent l'accès à un habitat décent et abordable aux populations locales de pays en développement.Par ces innovations en matière de construction durable, LafargeHolcim et ses clients concourent à préserver les ressources naturelles tout en améliorant l'habitat. Les crédits carbones issus de ces éco-projets sélectionnés sont certifiés par des labels de qualité qui respectent des critères exigeants en matière environnementale et sociale.