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Il y a 2 ans et 218 jours

Les fédérations des producteurs concernés par la filière de reprise des déchets des Articles de bricolage et de jardin interpellent le Gouvernement sur la nécessité de rendre visible l’éco-contribution

INOHA, l’association des Industriels du Nouvel Habitat, le SECIMPAC, Syndicat des entreprises internationales de l’outillage portatif et des consommables, et le S.I.O., Syndicat de l’Industrie de l’Outillage, attirent l’attention du Gouvernement sur la mise en place de la Responsabilité Elargie des Producteurs (REP) d’Articles de Bricolage, de Jardin et de bâtiment ainsi que sur la nécessité d’une contribution visible de l’éco-contribution pour ne pas fragiliser la filière. REP ABJ / BATIMENT et éco-contribution La loi AGEC du 10 février 2020, relative à la lutte contre le gaspillage et l’économie circulaire, a créé la filière « Responsabilité Élargie des Producteurs Articles de Bricolage et de Jardin » (REP ABJ) qui se met en place progressivement depuis le 1er janvier 2022. La filière à Responsabilité Élargie des Producteurs pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment a également été initiée pour une mise en place en 2023. Les producteurs, telles les entreprises représentées par INOHA, sont responsables de la prise en charge de la fin de vie de leurs produits et doivent verser une éco-contribution. Dès le lancement en 2019 de la Feuille de Route Economie Circulaire du gouvernement, INOHA et le SECIMPAC se sont engagés aux côtés des éco-organismes (Ecologic, Ecomaison et EcoDDS) pour préparer au mieux la création de cette nouvelle filière, avec la volonté qu’elle soit performante et adaptée aux réalités du terrain en termes d’éco-conception, de collecte, de recyclage et valorisation, de réemploi et de réparation. Un secteur fragilisé Constitué majoritairement de PME (qui emploient 50 000 salariés sur près de 500 sites en France et dont le chiffre d’affaires s’élève en moyenne à 35 ME), le secteur du Nouvel Habitat est aujourd’hui fragilisé par un très fort ralentissement de la consommation ainsi que par une hausse importante des coûts des matières premières et de l’énergie. Cette situation conjoncturelle s’ajoute à une tendance d’appauvrissement de la filière comme en témoigne l’étude du cabinet ASTERES révélant que l’Excédent Brut d’Exploitation des entreprises du secteur du bricolage a été divisé par plus de 2 en 10 ans, passant de 9% à 4%. Dans ce contexte, l’éco-contribution pour la prise en charge de la fin de vie des produits, évaluée à 2% du chiffre d’affaires des entreprises, sera préjudiciable pour l’industrie française. Elle viendra fragiliser encore un peu plus les entreprises françaises par rapport aux entreprises étrangères qui vendent aux distributeurs ou aux consommateurs directement de leur pays d’origine. INOHA, le SECIMPAC et le S.I.O appellent à une éco-contribution visible Pour permettre à la filière d’atteindre les objectifs du gouvernement sans fragiliser davantage la rentabilité des entreprises et le pouvoir d’achat des Français, INOHA, le SECIMPAC et le S.I.O. demandent que l’éco-contribution soit visible pendant les six premières années (durée du 1er agrément des éco-organismes par le Gouvernement), le temps du démarrage de la filière. Cette éco-contribution visible présente plusieurs avantages : • Maîtrise de l’inflation. En effet, la reproduction à l’identique de l’éco-contribution sur la facture remise au client final empêchera la pratique de marges par les intermédiaires de la chaîne de commercialisation, évitant ainsi un doublement du montant de cette contribution supporté par le consommateur. • Lutte contre les fraudes de vendeurs qui entendraient se soustraire à cette obligation et qui, avec le développement des places de marché, sont difficiles à identifier. • Gestion des stocks existants. La filière REP Articles de Bricolage et de Jardin fait face à une problématique spécifique relative au stock de déchets historiques issus de certaines catégories de produits à la durée de vie très longue (jusqu’à 30 ans selon l’étude préalable à la mise en place de la filière menée par l’ADEME en 2020). Ainsi, les premières années, les industriels devront supporter le coût de la collecte de ces déchets mis sur le marché avant l’entrée en vigueur de la filière. Pour sécuriser un financement du stock des déchets historiques, il est donc indispensable de mettre en place un affichage visible. • Information transparente pour le consommateur sur l’existence de la filière de collecte des articles de bricolage et de jardin et sur les coûts associés pour l’inciter à acheter des produits éco-conçus dont l’éco-contribution est plus faible. • Permettre aux industriels de se préparer dans de bonnes conditions pour travailler sur la conception de leurs produits et ainsi réduire leurs coûts de fin de vie pendant la durée du 1er agrément, ceci afin d’être prêt à en assumer la prise en charge en 2028. Il est ainsi cohérent et nécessaire pour la filière d’avoir un affichage similaire de la contribution tel qu’il a déjà été mis en place dans d’autres secteurs comme l’ameublement et les équipements électriques et électroniques et notamment l’outillage. « Nous sommes convaincus que la contribution visible de l’éco-participation entraînera dans un cercle vertueux tous les acteurs de la filière et qu’elle permettra une maîtrise de l’inflation, ce qui dans le contexte actuel sera un plus pour les Français qui font du bricolage et du jardinage, le moyen le plus économique d’améliorer leur habitat. Nous espérons que notre demande sera entendue par le Gouvernement et que cette mesure de transparence sera adoptée » indique Jean-Luc GUÉRY, Président d’INOHA. « L’éco-participation à toute sa place, mais il nous semblerait plus pertinent d’avoir une contribution visible de tout utilisateur qu’il soit bricoleur et/ou jardinier en herbe. En effet, nous sommes à un tournant ou de nombreux enjeux nous font face et la sensibilisation par la transparence nous parait la mieux indiquée ! En espérant vivement que cette mesure de transparence soit entendue par le gouvernement et adopté » ajoute Pierrick AUBOIRON, Président du SECIMPAC. https://www.inoha.org/
Il y a 2 ans et 218 jours

Vendée : Sables-d’Olonne, début du chantier de réhabilitation du parc de la Villa Charlotte

Aux Sables-d’Olonne (Vendée), le futur jardin de la Villa Charlotte ouvrira partiellement au public d’ici à juin...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 219 jours

La Cour des comptes lâche une bombe dans le jardin départemental

Dans ses « scénarios de financements des collectivités locales » qu’il a présentés le 12 octobre à la commission des finances du...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 219 jours

INOHA, les Industriels du Nouvel Habitat, lance une nouvelle version de son site internet

Après plusieurs mois de travail, INOHA, les Industriels du Nouvel Habitat, vient de finaliser son site Internet dédié à ses adhérents du secteur de l’entretien, du bricolage, de l’aménagement extérieur, du jardinage et de l’amélioration de l’habitat : www.inoha.org Véritable vitrine des engagements et services qu’INOHA met à la disposition de ses adhérents, le nouveau site Internet d’INOHA a été conçu comme une plateforme web généraliste plus moderne. Grâce à une navigation intuitive, il est plus pratique et plus simple à utiliser. Il regroupe toutes les informations nécessaires pour les adhérents d’INOHA et pour les publics externes autour de six grandes rubriques :• Nous connaître : présentation de la Gouvernance et de l’équipe d’INOHA, l’annuaire des adhérents, les missions et les valeurs d’INOHA ainsi que la stratégie 2025 de l’association.• Expertise : déclinaison du savoir-faire et de l’accompagnement d’INOHA en matière de connaissance marché, d’études, du cadre juridique, de la RSE et de la supply chain management…• Evénements : annonce de tous les événements organisés par INOHA pour ses adhérents tout au long de l’année (Matinées de la Distribution, Commissions thématiques, Inohadays, journée de réflexion prospective sur une thématique clé pour la filière, …).• Partenaires : présentation des membres associés d’INOHA.• Presse : publication des derniers communiqués de presse, du rapport d’activité annuel d’INOHA.• Devenir adhérent pour tous les industriels du secteur souhaitant rejoindre INOHA. Un espace privé est réservé aux adhérents. Ils peuvent y retrouver des informations sur leur marché, de la veille et prospective régulières sur leur secteur, des actualités juridiques et réglementaires, … Cette rubrique sera complétée, dès le mois de novembre prochain, par la nouvelle plateforme « Observatoire des Marchés » qui mettra à leur disposition l’ensemble des données qui leur sont utiles pour éclairer leur prise de décision, construire et piloter leur stratégie et leurs plans de développements pour mieux appréhender leur marché. www.inoha.org
Il y a 2 ans et 219 jours

Awards de l'Innovation : virtuel, robotique, biosourcé et matériel facile à installer !

Pour conclure notre série d'articles sur les médaillés des Awards de l'Innovation des salons du Mondial du Bâtiment, place aux catégories construction tech, formations, intérieur & jardin et salle de bain.
Il y a 2 ans et 220 jours

Ambitieux programme de requalification urbaine "Chelles-Foch" en entrée de ville de Chelles

En lieu et place d’une friche présente depuis plus de 10 ans située avenue du Maréchal Foch, en entrée de ville, à seulement 600 mètres de la gare du RER E qui relie Paris et de la future ligne 16 du métro, du centre-ville historique de Chelles et à proximité de nombreux commerces, l’opération Chelles-Foch s’intègre dans un environnement urbain dynamique.Programme mixte ambitieux répondant aux besoins du territoire, l’opération s’étendra sur 8.750 m² SDP et accueillera :Un bâtiment de 33 logements gérés par in’li et dotés d’une double exposition (et pour certains d’une triple) offrant une grande luminosité. Chaque logement bénéficiera d’un espace extérieur (balcon ou terrasse).Une résidence pour séniors de 117 logements (T1, T2 et T3), pour le compte de l’OPPCI Esprit Pierre Résidences (Groupe Spirit), qui sera gérée par Les Girandières, filiale du Groupe Réside Etudes. Adaptée aux besoins spécifiques des séniors autonomes, elle offrira une large palette de services : restaurant, coiffeur, salon de massage, salle polyvalente, salle de gym, services de linge… Un jardin d’agrément permettra aux résidents de partager des moments de convivialité et de profiter des espaces verts. Un programme à la croisée de l’hôtel, de la résidence gérée et du logement traditionnel, issu d’une réflexion approfondie autour des usages et du bien-être. Cette résidence pour séniors, souhaitée par la Ville, vient opportunément compléter le parcours résidentiel des Chellois.Un commerce en pied d’immeuble viendra compléter l’offre de services de proximité du quartier pour le compte d'AVM Holding.Une conception architecturale dans la pure tradition chelloiseL’architecte, MAIREA Architecture a su répondre aux attentes de la Ville en reprenant les codes de l’architecture chelloise traditionnelle (toitures en pente, façades en brique et pierre, modénatures) dans la continuité du tissu urbain local tout en respectant les contraintes du terrain. Trois axes ont guidé l’écriture architecturale : marquer l’entrée de la ville, créer un profil urbain et séquencer les bâtiments.Les labellisations environnementales visées par ce projetLa résidence services pour les séniors sera labellisée E2C1 et atteindra le niveau de performance énergétique RT2012-17%, et les logements seront eux certifiés NF Habitat HQE. Ces critères environnementaux s’inscrivent dans la démarche RSE de Linkcity et de l’ensemble de ses partenaires.Pour David MARQUET, Directeur Général Adjoint Linkcity Ile-de-France : « C’est un travail de longue haleine qui a été mené, intégrant notamment la réhabilitation complète des sols. Ce projet symbolise l’esprit partenarial de Linkcity : architecte, investisseurs, exploitant, entreprises, tous associés pour satisfaire la commune de Chelles et réaliser un projet ambitieux porteur pour le territoire. »Pour Benjamin STUTZMANN et Alexandre PARVEZ, respectivement Président et Directeur des Acquisitions chez SPIRIT REIM SERVICES : « Nous sommes très heureux de cette première acquisition pour le compte de notre fonds ESPRIT PIERRE RESIDENCES. Cette résidence correspond parfaitement à notre cible, à savoir un actif de qualité, sécurisé sur le long terme avec un exploitant de premier ordre. Elle répond aux exigences de la labellisation ISR du fonds, notamment en matière de réversibilité, qui se valorisera dans la durée grâce à la transformation en cours à l’entrée de Chelles et la desserte prochaine par le Grand Paris Express. »Pour Damien ROBERT, Président du directoire d’in’li : « In’li poursuit son engagement en faveur du développement de l’offre en logements intermédiaires en zones tendues, en Ile-de-France. Le partenariat avec la ville de Chelles est en ce sens exemplaire. Il s’inscrit dans une logique territoriale alliant offre de transport, développement urbain raisonné, services et logements. C’est grâce à ce type de démarche que nous répondrons aux défis du Grand Paris de demain ! »
Il y a 2 ans et 221 jours

Sunlight : la pergola toit en verre qui fait tomber les frontières entre l'intérieur et l'extérieur

La nouvelle pergola toit en verre Sunlight s’avance sur le marché comme étant la première structure fixe, certifiée à la charge de neige aussi légère. Avec son design cubique, elle pousse le concept d'osmose avec le paysage à l'extrême. Son aspect tout verre, au charme absolu, permet une vue étendue à 360 degrés sur l'extérieur. Adossée ou autoportante, elle est la solution adaptée pour les terrasses mal exposées ou pour ceux qui souhaitent créer un espace fait de chaleur et de lumière naturelle, un jardin d’hiver, une extension de salle à manger ou un abri de piscine par excellence. Sa principale nouveauté : un toit en panneaux de verre feuilleté blanc stratifié et durci de 10 ou 12mm, transparent ou opaque, soutenu par des traverses (pannes) en aluminium, renforcés au moyen de profilés acier. Tant de caractéristiques qui ont permis de créer une surface tout verre avec le moins d’éléments d’encadrement possibles pour gagner en luminosité et en légèreté. Le pas moyen entre ces pannes est de 80 ou 95cm. Pour maintenir une protection solaire, la pergola toit en verre Sunlight peut également être équipé du store horizontal à toile enroulable Tensionata au-dessus et en-dessous du toit en verre. Dans la version ROOF TENS, la toile est complètement protégée dans un coffre moderne, en harmonie avec la structure.Comme pour nos autres produits, Sunlight peut être équipée de fermetures latérales type Vertika ou Line Glass.Elle dispose également d’un éclairage interne grâce à un système de bandeaux LED intégrés dans les traverses (pannes) du toit en verre comme sur le périmètre supérieur, qui rendent Sunlight fonctionnelle à toute heure.Son installation s’adapte à tous les types d’environnement grâce à 3 systèmes différents de fixation au sol. Son toit plat (incliné à seulement 2% pour un écoulement de l’eau à l’avant de la structure) et sa hauteur standard de 2500mm permettent d’adosser facilement la structure à la maison.Ses différences avec les pergolasSunlight est une pergola au toit en verre fixe, plus cosue. Les profils supérieurs sont, en effet, plus importants et les dimensions d’un module réalisables en 4 poteaux plus restreintes. Cela s’explique par un toit en verre plus lourd et la possibilité d’intégrer, sans dénaturer l’esthétique de base du produit, un store vertical Vertika et/ou vitrage panoramique Line Glass pour fermer complétement la pergola et assurer à son nouvel espace une protection au vent, au soleil latéral ou vis à vis.Structure principalement fixe et certifiée à la charge de neige, elle nécessite une demande d’autorisation. Pourquoi choisir la pergola toit en verre Sunlight ?Sa structure fixe en aluminium présente des performances exceptionnelles pour un usage annuel même en cas d’intempéries, assurant une résistance à la charge et une structure étanche. En effet, le toit étant fixe, des joints en dessous et au dessus du verre sont posés tout le long du périmètre et des systèmes anti-goutte, égouttoir et anti éclaboussures permettent un acheminement régulier de l’eau vers les gouttières, intégrées en façade. L’évacuation de l’eau est ensuite assurée par une colonne tubée de 80mm. L’ajout de joints et de profils spécifiques verrouillent les verres.Ce toit en verre fixe certifie la structure à la charge de neige et améliore le confort thermique par rapport à une pergola classique, limitant le passage de l’air.En cela, Sunlight se présente comme la première structure fixe modulable et évolutive. Sunlight est une pergola toit en verre qui peut être fermée par les systèmes de fermetures latérales habituelles comme le vitrage panoramique coulissant Line Glass ou le store Vertika. La grande variété de tissus (transparent, filtrant et occultant) permet d'obtenir le niveau de protection/intimité souhaité. Une fois fermée, Vertika disparaît complètement à l'intérieur de la structure, soutenant un design linéaire.Ce qui en fait l’intermédiaire idéal entre la pergola et la véranda, répondant à un besoin de luminosité et de confort thermique.Une réponse à une forte demande du marchéEn effet, ouvrant à 360° sur le panorama, sa structure fixe et son toit en verre, constitué de panneaux conçus dans les plus grandes dimensions techniquement possibles, permettent une haute résistance et une perception importante de luminosité. Ce qui en fait l’aménagement adapté pour créer une extension de maison sur une terrasse mal exposée ou encore un abri de piscine économiquement plus fiable. Le toit en verre, laissant passer les rayons du soleil, permet de maintenir efficacement la chaleur de l’air ou de l’eau.La protection solaire et l’intimité sont également des points importants conservés par l’intégration du store horizontal et verticaux en toile micro perforée dans la structure de la pergola au toit en verre.
Il y a 2 ans et 224 jours

Essonne : aménagement du jardin de la Ferme Neuve à Grigny.

À Grigny (Essonne), l’aménagement du jardin de la Ferme Neuve devrait prendre fin d’ici au printemps...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 226 jours

Batimat : Simonin, de l’eucalyptus structurel

L’industriel Simonin présente son Red Grandis sur Batimat. Une essence d’eucalyptus résistante mécaniquement qui s’utilise aussi bien en structure qu’en bardage.  Eucalyptus Red Grandis. C’est son nom. Une variété d’Eucalyptus résistante mécaniquement, naturellement Classe 3, que l’industriel franc-comtois a fait le choix d’exploiter pour des mises en œuvre en structure et en bardage. La preuve par l’exemple : le pavillon de Simonin était conçu à partir de Red Grandis lamellé collé.  « L’eucalyptus regroupe 140 espèces, il ne s’agit évidemment pas du même arbre utilisé pour faire du papier », plaisante un animateur Simonin. « Cette essence est spécifiquement sélectionnée pour la structure dans des bois jardinés. » détaille un animateur Simonin.  Un bois importé  L’industriel indique sur sa brochure avoir une empreinte carbone nulle « même avant toute mesure corrective ». Pourtant, le bois lui, vient d’Uruguay (Amérique du sud). Une partie du monde bien éloignée, et qui a plutôt mauvaise presse lorsqu’il s’agit d’exploitation forestière. Mais  Simonin assure que les forêts sur place sont en gestion durable (PEFC). Quid du transport ? Simonin indique qu’il s’arrange pour commander à chaque fois de gros volumes afin de limiter au maximum les traversées. Les bois eux, sont directement mis sur bateau. Ne reste que l’acheminement par poids lourds du port à l’usine de Simonin. L’industriel justifie ce choix du Red Grandis afin de faire face aux difficultés d’approvisionnement en bois français pour de gros volumes. 
Il y a 2 ans et 226 jours

"Diminuer drastiquement l'usage du béton" dans la construction pour sauver le climat

La construction est responsable de près de 40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales selon l'Onu, dont 28% liées à l'utilisation de l'énergie (lumière, chauffage, climatisation), et 11% aux matériaux.Pour Lina Ghotmeh, qui a accordé un entretien à l'AFP avant la conférence des Nations unies sur le climat COP27 de Charm-El-Cheikh en Egypte, la "première étape" pour réduire l'empreinte carbone de la construction est de "conserver l'existant, ne pas démolir" et "travailler sur la rénovation énergétique pour réduire la consommation des bâtiments et les rendre plus bioclimatiques".Mais difficile selon elle d'"arrêter de construire" du neuf vu les besoins en logements: "ce serait comme dire d'arrêter de se nourrir"."Ce qu'il faut, c'est changer notre système de valeur", ajoute Mme Ghotmeh, qui a enseigné à l'université de Yale aux Etats-Unis, copréside une association pour l'architecture en milieu extrême, et vient d'être nommée au conseil d'administration du géant des matériaux Saint Gobain en tant que directrice indépendante.Pour la manufacture de maroquinerie et sellerie d'un grand groupe de luxe qu'elle construit en France, l'architecte a choisi de construire avec de la brique, fabriquée à partir de la terre d'excavation du site, renforçant ainsi l'inertie du bâtiment - sa capacité à stabiliser sa température et réduire ses besoins en énergie-. Pas de matériaux venant du bout du monde. Retour à des techniques ancestrales, associées à de la production d'électricité propre. Et au final un bâtiment "passif" qui produit plus d'énergie qu'il n'en consomme. L'inauguration est prévue début 2023.Matériaux bio ou géosourcésPour elle, le défi des constructeurs face au réchauffement est double: réduire les émissions de CO2 et réduire les consommations. "Comment choisir des matériaux produits avec le moins d'impact carbone possible et dessiner une architecture bioclimatique, c'est-à-dire qui a besoin de moins d'énergie?" résume-t-elle. Auquel s'ajoute un troisième: Comment bâtir plus léger avec moins de matière?L'architecte doit très en amont "réfléchir de manière circulaire, se dire que le matériau choisi sera capable un jour de revenir à la terre ou être réutilisé", et privilégier des origines bio ou géosourcées: bois, chanvre, lin ou pierre, et locales."Au Canada, on construit des tours en bois, au Japon aussi, c'est un matériau qui est tout à fait capable d'être utilisé pour des constructions hautes" même en s'adaptant à des réglementations qui "changent constamment" (hauteur, règlements anti-incendies..), dit l'architecte, qui s'apprête à construire une tour en bois à Paris en 2023."Dans ma démarche de projet, je regarde de façon scrupuleuse les étiquettes des matériaux", ajoute-t-elle, en "bannissant" par exemple ceux qui ont "trop de plastique, ou trop de colle", ou des étiquettes "pas assez transparentes" sur les composantes.Beyrouth, terrain "précurseur"Par ailleurs, "il faut diminuer drastiquement l'usage du béton", dit-elle, et réserver son utilisation aux chantiers pour lesquels il restera irremplaçable, par exemple pour les fondations et constructions en zone sismique.Exactement ce qu'elle a fait à Beyrouth, la ville "éventrée", défigurée par la guerre où elle a grandi, et qui a suscité sa vocation de "construire". Sa tour de logements baptisée "stone garden" (jardin de pierre) en béton couvert d'un enduit peigné issu d'un savoir-faire artisanal local, a résisté à l'explosion du port le 4 août 2020.Sans dramatiser, elle envisage Beyrouth, ville "du collapse" (effondrement) comme un possible terrain "précurseur", un "avant-goût" de ce qui pourrait attendre nos sociétés pas encore sevrées de pétrole si elles s'effondraient à leur tour sous l'effet des canicules, sécheresses ou inondations liées au changement climatique. "Est-ce que nos systèmes sont résilients, est ce qu'ils sont capables de se transformer, de changer de systèmes de valeur ?" face aux bouleversements amenés par le réchauffement de la planète, s'inquiète-t-elle.Beyrouth peut aussi être un laboratoire avancé de la transition: "puisqu'il n'y a quasiment plus qu'une heure d'électricité par jour, j'ai vu que tous les bâtiments ont des panneaux solaires maintenant. Il y a une sorte d'indépendance énergétique qui commence à se mettre en place, par force. Est-ce-qu'il faut une catastrophe comme celle du Liban pour faire la transition?"
Il y a 2 ans et 226 jours

Seine-Maritime : Montivilliers, aménagement du futur parc-jardin de la Sente des Rivières.

À Montivilliers (Seine-Maritime), les travaux du futur parc de la Sente des Rivières vont durer jusqu’à l’été...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 228 jours

Conjuguer construction et rénovation : le double défi des HLM

"Comment conjuguer qualité et quantité" ? En congrès à Lyon, les bailleurs sociaux n'ont pas caché mercredi la difficulté qu'ils auront pour construire massivement du logement tout en faisant en sorte que les quelque 5 millions de logements HLM répondent aux objectifs d'un parc entièrement rénové aux normes BBC (bâtiment basse consommation) en 2050.Avec moins de 180.000 nouveaux logements sociaux sortis de terre en 2021 et 2022, contre un objectif gouvernemental de 250.000, les bailleurs sociaux ratent déjà leurs objectifs actuels de construction.En cause notamment, selon eux, un désengagement de l'Etat qui réalise des économies au détriment du logement social depuis 2017, mais aussi la remontée du taux du Livret A, principal outil de financement du logement social, qui leur ferait perdre 2 milliards d'euros par an.A cela s'ajoutent des difficultés croissantes pour obtenir des permis de construire, l'envolée des prix du foncier dans les zones tendues et le renchérissement des prix des matériaux de construction."Le logement sera certainement la prochaine bombe sociale, l'Etat s'en désintéresse complètement alors qu'il faut un plan Marshall pour faire repartir la machine", avertit Hervé Legros, président d'Alila, promoteur de logements sociaux.Pour Emmanuelle Cosse, présidente de l'Union sociale pour l'habitat, qui représente les bailleurs sociaux, "il faudrait aujourd'hui faire environ 150.000 logements sociaux par an, qu'ils soient neufs ou repris sur des bâtis anciens, pour vraiment améliorer l'offre de logements abordables".Si l'Etat a perdu en ambition sur la production, selon les bailleurs, la demande n'a jamais été aussi haute."Elle a augmenté de plus de 20% en dix ans du fait de l'envolée des prix du privé, de la décohabitation des ménages ou du vieillissement", constate Marianne Louis, directrice générale de l'USH."Faire mieux et plus"Pour elle, il n'y a pas pour autant d'arbitrage à faire entre qualité et quantité "puisqu'il faut arriver à tenir les deux bouts de la chaîne", faute de quoi "on devrait choisir entre les demandeurs et les locataires".De fait, la loi oblige les bailleurs à améliorer la qualité énergétique des HLM pour éviter que les plus énergivores (classes E, F et G) ne soient interdits à la location entre 2025 et 2034.Si tous sont globalement optimistes sur la perspective d'atteindre l'objectif de 2034, ils sont plus sceptiques sur le "zéro émission nette" en 2050 voulu par la stratégie nationale bas carbone."Nous serons au rendez-vous de 2034 parce que nous n'avons qu'un million d'étiquettes E, F et G mais on aura plus de trois millions de logements D en 2034 et ce ne sera pas possible de les transformer en C en 2050 car les capacités de la filière de rénovation et les dispositifs de prêts ne sont pas là", prévient Marianne Louis.Côté financier, les bailleurs trouvent aussi la marche trop haute. "C'est un mur d'investissement qui est infranchissable aujourd'hui", assure Marcel Rogemont, président de la Fédération des offices publics de l'habitat (FOPH), qui représente la moitié des bailleurs sociaux.Selon lui, la FOPH devrait dépenser 3 milliards d'euros par an aujourd'hui pour la rénovation, alors qu'elle n'y consacre qu'un milliard.Depuis la pandémie, qualité rime aussi avec nouvelles attentes, dont la prise en compte du bien-être des occupants, avec des bâtiments plus agréables à vivre, un environnement plus vert, ou plus d'espace pour pouvoir travailler chez soi."On est dans l'obligation de faire plus et mieux. Aujourd'hui, on a une demande de mettre des terrasses sur des immeubles qui n'en ont pas, ça coûte une blinde. On a besoin d'îlots de fraîcheur, ça coûte une blinde et pourtant il faut le faire", souligne Bruno Arcadipane, président d'Action Logement, principal bailleur social.Pour lui, la solution réside dans "plus d'argent pour le logement et plus d'ingénierie".
Il y a 2 ans et 232 jours

L’abri de fortune de Baptiste César fait la part belle au béton de bois

L’artiste Baptiste César expose une installation en forme d’abri de fortune en béton de bois, située dans le square Renaudel, à Montrouge. [©Baptiste César] Sélectionné par les Montrougiens dans le cadre du concours “Art dans la ville”, l’artiste Baptiste César (né en 1983) expose une installation en forme d’abri de fortune située dans le square Renaudel. L’idée de ce concours : permettre aux jeunes créateurs de s’exposer dans les rues, les places, les jardins… de la ville de Montrouge (92). L’abri a été réalisé en béton de bois. Et à partir d’éléments de mobilier urbain collectés dans le cadre des travaux du Grand Paris. Il a une drôle d’allure, semblable à une cabane faite de bric et de broc. C’est intriguant… « J’aime bien le côté surréaliste d’une architecture, dont on ne sait pas très bien à quoi elle sert. » C’est tout à fait ça, une folie ou une chapelle moderne, dont un lampadaire sort du toit. Une étrange structure réalisée en béton de bois TimberRoc de CCB Greentech. Avec une charpente en palette de bois et un toit en tôle métallique provenant de conduits d’aération. Un vrai modèle d’upcycling. Sorti de l’imaginaire de l’artiste « J’aime bien le côté surréaliste d’une architecture, dont on ne sait pas très bien à quoi elle sert », explique Baptiste César. [©Baptiste César] L’abri se pare aussi de grilles d’arbres parisiennes en guise de vitraux. Les murs sont recouverts de briques à l’extérieur et de carreaux de métro parisien à l’intérieur. Des motifs en forme de queue de paon, réalisés à partir de pavés parisiens noyés dans la résine, agrémentent les murs. Enfin, un banc public prend place au sein de l’abri. « Je cherchais un matériau écolo. Le béton de bois de CCB Greentech m’est apparu évident. » Ce béton de bois est réalisé avec un mélange innovant composé de plaquettes de bois broyées certifiées PEFC et d’un ciment qui assure résistance et durabilité. Sensible aux paysages et aux habitants, Baptiste César a entrepris d’abord d’explorer la ville. Au gré de ses déambulations et de ses rencontres, il s’est nourri de pratiques pluridisciplinaires. Il y a découvert des matériaux, des équipements et des expertises à partir desquels il a imaginé un projet en relation avec le site qui l’accueillait. Les objets que l’artiste a glanés sont agencés de manière à détourner leur fonction première. Ceci, pour créer un module architectural à l’image de l’esthétique de la ville et accessible à tous. Chacun peut ainsi s’approprier l’abri de fortune de Baptiste César comme il le souhaite… M. C.
Il y a 2 ans et 233 jours

Vandersanden

Vandersanden développe son générateur de textures en ajoutant des textures réalistes pour les pavages d'espaces publics et de jardins
Il y a 2 ans et 234 jours

Hérault : l’Intendance du Jardin des plantes de Montpellier vient de recevoir une dotation de 470 000 euros du loto du patrimoine.

Les travaux de réhabilitation du bâtiment de l’Intendance, situé dans le Jardin des plantes de Montpellier (Hérault), prendront fin...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 234 jours

Hérault : l’Intendance du Jardin des plantes de Montpellier vient de recevoir une dotation de 470 000 euros du loto du patrimoine.

Les travaux de réhabilitation du bâtiment de l’Intendance, situé dans le Jardin des plantes de Montpellier (Hérault), prendront fin...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 239 jours

Le bénéfice d'Hexaom entamé par le coût des matériaux

Le groupe familial basé à Alençon, en Normandie, a dégagé un résultat net de 1,2 million d'euros, dix fois moins qu'un an auparavant.Son chiffre d'affaires, en revanche, a grimpé de 10% sur un an, porté par la construction, son coeur de métier.La forte érosion de sa marge, à cause des prix des matériaux de construction, a été compensée par l'activité "record" des ventes en 2021, année de sortie de confinements où la demande pour des maisons avec jardin a explosé.Si les ventes ont depuis reflué, avec un carnet de commandes qui recule, la croissance d'autres activités (rénovation pour les particuliers, promotion immobilière, aménagement foncier) lui permet de tabler sur un chiffre d'affaires à la fin de l'année dépassant, pour la première fois, le milliard d'euros.Seule son activité de rénovation pour les entreprises, notamment via sa filiale Atelier des Compagnons, affiche des ventes en baisse (-14,4% à 48,6 M EUR), car elle "subit un important retard de production". Elle subissait déjà des difficultés "du fait d'une croissance trop forte et mal maîtrisée", ajoute Hexaom.Le prix de vente moyen des maisons a grimpé de 18% en un an, à 155.600 euros, du fait de la hausse des coûts des matériaux et de l'entrée en vigueur, au 1er janvier 2022, d'une règlementation environnementale plus stricte sur la construction neuve.Désormais, le groupe indexe automatiquement ses tarifs sur les coûts des matériaux, et prévoit par conséquent une marge "mécaniquement en amélioration à moyen terme".
Il y a 2 ans et 239 jours

A Paris, la mairie veut piétonniser le bas des Champs-Elysées le dimanche

La mairie de Paris a demandé à la préfecture de police de couper la circulation le dimanche dans la partie basse de l'avenue des Champs-Elysées afin de réconcilier les Parisiens avec des jardins peu fréquentés.
Il y a 2 ans et 240 jours

Collecte pour la restauration de la Citadelle de Marseille

La Fondation du Patrimoine a lancé une grande collecte de dons auprès des particuliers et entreprises pour la restauration de la Citadelle de Marseille. Cette collecte se déploie sur deux ans et est ciblée sur la restauration de l’ancien Moulin et du corps de garde Est au Fort d’Entrecasteaux. Ce dernier correspond à la partie haute du Fort Saint-Nicolas, aussi appelée Citadelle de Marseille*, fort militaire du XVIIème siècle racheté par la Ville de Marseille en 2010, puis confié en 2021 à l’association La Citadelle de Marseille pour en assurer la restauration et l’ouverture au public. Classée Monument Historique depuis 1969, cette citadelle témoigne de 350 ans d’histoire de Marseille et d’histoire de France, sans jamais avoir été ouverte au public. Elle a vocation à contribuer à l’attractivité touristique de la ville, mais aussi à devenir un lieu de vie et de création culturelle, dans le respect des valeurs d’inclusion, de transmission et de développement durable défendues par ce projet depuis sa création. L’ancien Moulin et le corps de garde Est font partie des jardins Nord de la Citadelle de Marseille, qui doivent ouvrir au public au printemps 2024. L’objectif de collecte s’élève dans un premier temps à 200 000 €. https://www.lacitadelledemarseille.org  
Il y a 2 ans et 240 jours

Collecte pour la restauration de la Citadelle de Marseille

La Fondation du Patrimoine a lancé une grande collecte de dons auprès des particuliers et entreprises pour la restauration de la Citadelle de Marseille. Cette collecte se déploie sur deux ans et est ciblée sur la restauration de l’ancien Moulin et du corps de garde Est au Fort d’Entrecasteaux. Ce dernier correspond à la partie haute du Fort Saint-Nicolas, aussi appelée Citadelle de Marseille*, fort militaire du XVIIème siècle racheté par la Ville de Marseille en 2010, puis confié en 2021 à l’association La Citadelle de Marseille pour en assurer la restauration et l’ouverture au public. Classée Monument Historique depuis 1969, cette citadelle témoigne de 350 ans d’histoire de Marseille et d’histoire de France, sans jamais avoir été ouverte au public. Elle a vocation à contribuer à l’attractivité touristique de la ville, mais aussi à devenir un lieu de vie et de création culturelle, dans le respect des valeurs d’inclusion, de transmission et de développement durable défendues par ce projet depuis sa création. L’ancien Moulin et le corps de garde Est font partie des jardins Nord de la Citadelle de Marseille, qui doivent ouvrir au public au printemps 2024. L’objectif de collecte s’élève dans un premier temps à 200 000 €. https://www.lacitadelledemarseille.org  
Il y a 2 ans et 241 jours

Un immeuble vendu sur les Champs-Elysées pour un montant "record"

Le montant précis de la transaction n'a pas été communiqué mais constitue un record sur l'artère, plus que les 613 millions d'euros de la vente du siège de Nike en 2019, selon Groupama Immobilier.Situé au 150 de l'avenue parisienne, tout près de l'Arc de triomphe, l'immeuble de 17.800 mètres carrés avait été acquis en 2009 par la filiale de l'assureur, qui l'a restructuré pour y mener notamment un projet hôtelier.Groupama Immobilier a réalisé une plus-value nette de plus de 400 millions d'euros, indique le groupe.L'acquéreur, le fonds d'investissement Cheval Paris, est contrôlé par le fonds Mimco Asset Management. Au total, l'investisseur devrait débourser environ 800 millions d'euros travaux compris, a précisé une source ayant connaissance du dossier."On a plusieurs moteurs sociaux, économiques, démographiques, qui plaident pour que les Champs-Elysées retrouvent leur pouvoir d'attractivité et leur caractère emblématique", a déclaré à l'AFP Eric Donnet, directeur général de Groupama Immobilier.La mairie de Paris a lancé un plan de rafraîchissement de l'emblématique avenue, aujourd'hui plus fréquentée par les touristes étrangers et clients des boutiques de luxe que par les Parisiens.D'ici aux Jeux olympiques de 2024, la place de l'Etoile autour de l'Arc de Triomphe doit voir la circulation automobile réduite, et il est prévu que les jardins autour de la place de la Concorde, à l'autre extrémité de l'avenue, soient rendus plus accueillants.Le mobilier urbain et les terrasses doivent également bénéficier d'un coup de jeune."Ce que prouve cette transaction, c'est que ça marche, et on est un certain nombre d'investisseurs et de développeurs à croire en cette transformation des Champs-Elysées", a ajouté Eric Donnet.
Il y a 2 ans et 241 jours

Un immeuble vendu sur les Champs-Elysées pour un montant "record"

Le montant précis de la transaction n'a pas été communiqué mais constitue un record sur l'artère, plus que les 613 millions d'euros de la vente du siège de Nike en 2019, selon Groupama Immobilier.Situé au 150 de l'avenue parisienne, tout près de l'Arc de triomphe, l'immeuble de 17.800 mètres carrés avait été acquis en 2009 par la filiale de l'assureur, qui l'a restructuré pour y mener notamment un projet hôtelier.Groupama Immobilier a réalisé une plus-value nette de plus de 400 millions d'euros, indique le groupe.L'acquéreur, le fonds d'investissement Cheval Paris, est contrôlé par le fonds Mimco Asset Management. Au total, l'investisseur devrait débourser environ 800 millions d'euros travaux compris, a précisé une source ayant connaissance du dossier."On a plusieurs moteurs sociaux, économiques, démographiques, qui plaident pour que les Champs-Elysées retrouvent leur pouvoir d'attractivité et leur caractère emblématique", a déclaré à l'AFP Eric Donnet, directeur général de Groupama Immobilier.La mairie de Paris a lancé un plan de rafraîchissement de l'emblématique avenue, aujourd'hui plus fréquentée par les touristes étrangers et clients des boutiques de luxe que par les Parisiens.D'ici aux Jeux olympiques de 2024, la place de l'Etoile autour de l'Arc de Triomphe doit voir la circulation automobile réduite, et il est prévu que les jardins autour de la place de la Concorde, à l'autre extrémité de l'avenue, soient rendus plus accueillants.Le mobilier urbain et les terrasses doivent également bénéficier d'un coup de jeune."Ce que prouve cette transaction, c'est que ça marche, et on est un certain nombre d'investisseurs et de développeurs à croire en cette transformation des Champs-Elysées", a ajouté Eric Donnet.
Il y a 2 ans et 241 jours

Kingfisher : un bénéfice en repli au premier semestre 2022

RÉSULTATS. Le groupe britannique de bricolage, Kingfisher, qui possède les enseignes françaises Castorama et Brico Dépôt, affiche un résultat après impôt en recul de 32,9% au premier semestre 2022/2023. Néanmoins, les deux années précédentes ont été exceptionnelles en raison de la crise sanitaire et du regain pour la maison, le bricolage et le jardin.
Il y a 2 ans et 242 jours

Hauts-de-Seine : l’ancienne École nationale de céramique de Sèvres transformée en Jardin des métiers d’art et du design

L’ancienne École nationale de céramique de Sèvres (Hauts-de-Seine) connaît une seconde jeunesse. Elle a été réhabilitée pour accueillir le...
Il y a 2 ans et 242 jours

De l'ardoise en toiture et en façade pour une maison qui allie esthétisme et efficacité énergétique

Acteur mondial de l’ardoise naturelle, Cupa Pizarras exporte chaque année 80 000 tonnes de schiste vers la France, premier pays consommateur au monde.Fendue à la main, l’ardoise naturelle Cupa Pizarras est un matériau totalement inerte : elle ne subit aucune modification chimique durant sa transformation. Elle se distingue également par sa longévité de 100 ans qui en fait le matériau de couverture le plus durable. Quelle était la commande ? Comment avez-vous construit ce projet ?Nous avions un challenge à relever, celui de créer une maison entièrement accessible à un handicap physique lourd. Les dimensions des pièces sont donc beaucoup plus grandes que celles d’une maison “traditionnelle”.Pour concevoir cette bâtisse sans effet massif, avec des pièces orientées idéalement, et qui puisse intégrer l’ensemble des surfaces souhaitées par le maitre d’ouvrage, nous avons choisi de répartir les pièces dans plusieurs ailes : celle des pièces de vie, celle du couple et celle des enfants. A l’étage, une grande mezzanine, vouée aux loisirs (jeux et bibliothèque) est tournée vers le grand paysage.D’autre part, le terrain présentait un fort dénivelé ce qui nous a amenés logiquement à le traiter grâce aux différents niveaux de la maison. Les pièces principales sont au niveau de la rue et ont un accès sur une grande terrasse et sur une partie du jardin.Les pièces techniques, comme le garage et la salle de remise en forme, sont au niveau du jardin le plus bas. Cela nous a permis de faire le moins de mouvement de terrain possible et de limiter l’impact de cette maison, aux dimensions conséquentes, sur son environnement proche et sur le paysage. En effet, elle se trouve dans un lotissement de maisons de constructeurs, qui ont toutes des dimensions plus modestes.Quels étaient les objectifs énergétiques attendus ?Au-delà de l’obligation à la règlementation thermique, nous sommes très sensibles dans notre agence à la question environnementale. Un grand soin a été apporté à l’isolation et à l’étanchéité à l’air.L’orientation générale de la maison a été pensée au plus près de la logique du bio climatisme et nous avons proposé un système de chauffage et de production d’eau chaude durable, avec une pompe à chaleur et des panneaux solaires. L’orientation de la maison permettait de mettre en place 8 panneaux solaires orientés plein sud.Pourquoi avoir choisi l’ardoise ?La maison étant très grande, il fallait qu’elle ait un caractère à la hauteur de ses volumes : l’ardoise s’est rapidement imposée. D’une part car l’Ardenne est l’une des plus grandes provinces ardoisières européennes, et nous souhaitions que cette maison aux lignes contemporaines affirmées garde un lien symbolique fort avec le patrimoine local.D’autre part, car l’ardoise est un matériau noble, qui impose un caractère affirmé.Le choix de l’ardoise en façade a été fait pour créer de la profondeur et amener un effet de texture que nous n’aurions jamais eu avec de l’enduit. Pour que l’ensemble ne soit pas trop sombre, et faire la transition entre l’ardoise et l’enduit clair, nous avons choisi de revêtir une partie des façades avec de la pierre aux tons nuancés gris.C’est la première fois que nous proposions de l’ardoise en façade et nous sommes pleinement satisfaites, car le rendu répond tout à fait à la création architecturale que nous avions imaginée.
Il y a 2 ans et 245 jours

La mairie de Paris veut piétonniser le bas des Champs-Elysées le dimanche

La ville "souhaite piétonniser tous les dimanches" la partie est de la célèbre artère, "première étape pour magnifier les jardins" et participer à la "reconquête de la place de la Concorde et du bas des Champs-Elysées", a indiqué à l'AFP l'adjoint (PS et apparentés) aux espaces verts Christophe Najdovski.La mairie a déjà formulé sa demande auprès de la préfecture, a-t-il précisé. Les Champs-Elysées sont réservés aux piétons le premier dimanche de chaque mois.La revalorisation des jardins publics dessinés au XVIIe siècle par André Le Nôtre et bordant l'Elysée fait partie d'un premier plan de rénovation du quartier annoncé en mai par la maire PS Anne Hidalgo en vue des Jeux olympiques de 2024.Ce plan comprend également la réduction de la place de la voiture sur la place de l'Etoile.Ses adjoints ont donné jeudi matin le coup d'envoi des travaux en accueillant sur le port des Champs-Elysées une barge transportant une partie des 14.000 m2 de granit prévus pour refaire les trottoirs de l'avenue, aujourd'hui très dégradés.Quatre ans après les manifestations de "gilets jaunes" marquées par les scènes de vandalisme, les travaux doivent permettre "d'accueillir dignement les centaines de milliers de personnes qui l'arpentent chaque jour", a souligné la maire (LR) du VIIIe arrondissement Jeanne d'Hauteserre.Selon Marc-Antoine Jamet, président du Comité Champs-Elysées, qui regroupe les acteurs économiques du quartier, 250.000 personnes fréquentent chaque jour "la plus belle avenue du monde" dont la vacance des enseignes "diminue".Outre la réfection des trottoirs et du mobilier urbain, en souffrance depuis les "gilets jaunes", "on plante 107 arbres et on débitume et végétalise un hectare", avec trois axes mineurs du bas de l'avenue "transformés en allées paysagères" et, "sur la partie haute des Champs, 400 pieds d'arbres végétalisés", a rappelé M. Najdovski à l'AFP.Autour de l'Arc de Triomphe, l'agrandissement de l'anneau piéton se fera via des bornes en calcaire posées sur 10 m de largeur "pour neutraliser les trois files de voiture les plus proches", a précisé l'adjoint (PCF) à la construction publique Jacques Baudrier.Ces premiers travaux, pour lesquels la mairie engage une trentaine de millions d'euros, doivent se terminer fin 2023.
Il y a 2 ans et 245 jours

Le Département de la Seine-Saint-Denis pose la première pierre du nouveau collège Pierre Sémard à Bobigny

Un budget de 27 millions d'euros de travaux est prévu pour cette opération qui s'inscrit dans le cadre du plan « Éco-collège » du Département. La livraison des nouveaux bâtiments est prévue pour le premier trimestre 2024. Étaient présent·e·s pour la pose de cette première pierre Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-Denis, Abdel SADI, Maire de Bobigny et Conseiller départemental délégué aux relations internationales et européennes, Pascale LABBE, Vice-présidente en charge de l'Observatoire départemental des violences envers les femmes et de l'égalité Femmes-Hommes, Hélène ENGASSER et Matthieu HEMERY de l'agence d'architectes Engasser & associés ainsi que les élèves, parents d'élèves et équipes éducatives du collège Pierre Sémard.Cet événement a été l'occasion pour chacun·e de découvrir les équipements du futur établissement lors d'une présentation faite par l'agence d'architectes Engasser & associés (qui a également réalisé le nouveau collège Jean Vilar à La Courneuve) : un réfectoire pour 400 demi-pensionnaires, quatre logements de fonction, une salle de sport de 360 m², un plateau sportif extérieur couvert de 2 000 m², une salle polyvalente de 120 m², une salle d'exposition de 60 m², un espace parents...Situé à côté du parc départemental de la Bergère, le nouveau collège sera mieux inséré dans la ville et entouré d'espaces verts. Il accueillera 700 élèves dans des locaux tournés vers la transition écologique, avec notamment une cour oasis, un jardin potager, des terrasses végétalisées et des espaces intérieurs largement vitrés pour favoriser l'éclairage naturel. Il utilisera le réseau CPCU de chaleur urbain pour un chauffage plus respectueux de l'environnement. Les travaux du nouveau collège se déroulent sur un terrain de plus de 11 000 m² situé au 45-62 rue des Coquetiers à Bobigny. Ils ont débuté en avril 2021 par une période de protection et de dévoiement des réseaux, suivie d'une phase de dépollution, de renforcement des sols et de terrassements afin de préparer l'installation du chantier de construction. La livraison de l'établissement est prévue pour le premier trimestre 2024.« Un chantier très attendu est officiellement lancé à Bobigny : celui du nouveau collège Pierre Sémard ! L'éducation est une priorité pour le Département, et construire de beaux collèges, où les élèves ont le plaisir d'apprendre et les équipes celui d'enseigner, c'est aussi contribuer à la réussite scolaire et à l'épanouissement de chacun·e. C'est tout le sens du plan Éco-collège que nous avons lancé fin 2020 avec Emmanuel Constant, Vice-président chargé de l'éducation et des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, pour proposer des établissements modernes et de qualité, exemplaires en matière d'écologie, où s'instruire et grandir dans les meilleures conditions. » - Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-DenisÀ propos du plan Éco-collège 2021-2030 du Département de la Seine-Saint-DenisDepuis plus de dix ans, le Département de la Seine-Saint-Denis place l'éducation au coeur de ses priorités et investit massivement dans les collèges. Avec l'adoption du Plan « Éco-collège » fin 2020, ce sont un milliard d'euros qui seront consacrés d'ici 2030 à la construction, la rénovation et la résilience écologique des collèges publics du territoire. Cela représente au total 8 nouveaux établissements, 43 rénovés et 7000 places créées.
Il y a 2 ans et 247 jours

"Zéro artificialisation nette" des sols : Béchu demande aux préfets de "ne pas se précipiter"

"Qu'on demande aux préfets de ne pas se précipiter d'appliquer un décret pour lequel il y a des points qui apparaissent comme objectivement améliorables, ça ne me semble pas une remise en cause", a estimé le ministre, auditionné par la Commission des lois de l'Assemblée nationale.L'objectif de zéro artificialisation est inscrit dans la loi Climat adoptée en 2021. Plusieurs décrets datés du 29 avril dernier précisent ses modalités d'application, dont l'un fixe une nomenclature des sols concernés."Apparaissent des choses dans le décret qui, pour certains parlementaires, ne leur semblent pas avoir fait partie de la volonté du législateur et pour d'autres aboutissent à des aberrations ou des incohérences", a déclaré M. Béchu."La plus belle, et qui va m'amener à écrire le 4 août aux préfets, c'est la nomenclature qui classe les parcs et jardins comme des espaces artificialisés", a-t-il donné en exemple. Le décret mérite "une levée de stylo pour ne pas que les préfets se mettent à appliquer un décret qui souffre de la part de parlementaires d"un certain nombre de remarques", a-t-il insisté.Ces réflexions "ne modifient en rien" le calendrier d'application, a assuré le ministre, relevant qu'on "a plus artificialisé en 50 ans qu'en 5 siècles".L'objectif de la loi est de diminuer le rythme de grignotage des espaces naturels par la ville pour arriver à zéro en 2050. L'artificialisation dégrade la biodiversité, augmente les risques d'inondations et contribue au réchauffement climatique en libérant du CO2 stocké dans les sols.Mais l'application de la loi a suscité de vives opposition de professionnels de l'immobilier comme d'élus. L'Association des maires de France (AMF) a notamment annoncé saisir le Conseil d'Etat contre deux des trois décrets d'application de l'objectif ZAN.
Il y a 2 ans et 247 jours

Mano Mano Pro lance son programme de fidélité

FIDÉLISATION ARTISAN. Lancée en 2019, la marketplace d'articles de bricolage et de jardinage, Mano Mano Pro, souhaite séduire les professionnels du Bâtiment. A l'instar de nombreux négoces, elle leur propose désormais un programme de fidélité et ce dès le premier achat.
Il y a 2 ans et 248 jours

Hunter Douglas participe à  » De Voortuinen  » l’incroyable transformation d’un immeuble de bureaux en tour résidentielle verte.

Autrefois le siège de la banque ING à Amsterdam, aujourd’hui une tour résidentielle attrayante… Le cabinet d’architectes Studio Elephant s’est appuyé sur un concept original, celui de conception coreless, pour renverser l’architecture d’un bâtiment désormais connu sous le nom De Voortuinen ou « Les jardins avant » en français. En effet, le noyau interne du […]
Il y a 2 ans et 248 jours

Ryobi complète sa gamme de souffleurs sur batterie avec son nouveau souffleur aspiro-broyeur 2-en-1 Brushless 18V ONE+ HP™.

Une petite révolution technologique dans l’univers du jardinage pour souffler ou aspirer et broyer les feuilles, sans effort et en un rien de temps ! Depuis plus de 25 ans, le concept 18V ONE+™ Ryobi® propose aux jardiniers des outils sur batterie toujours plus astucieux, pratiques et simples d’utilisation pour répondre à tous les projets de […]
Il y a 2 ans et 249 jours

Avancement de la construction du projet Natura, première résidence bas carbone d'envergure en Occitanie

Isolation bois-paille, peinture à base d’algues ou encore chaufferie bois, sa conception est avant-gardiste et exemplaire en termes de consommation énergétique et de performance thermique.La pose d’une botte de paille de ce projet qui verra le jour fin 2023, a eu lieu sur site le jeudi 8 septembre, en présence de Mme Annette Laigneau, Adjointe au Maire de Toulouse en charge de l’Architecture Communale et Urbanisme, M. Jean-Jacques Bolzan, Adjoint au Maire, maire de quartier 6.1, Arènes Romaines, Saint-Martin-du-Touch, Purpan, les représentants d’Oppidea ainsi que les différents partenaires de Premium Promotion.Située à Saint Martin du Touch, la résidence Natura propose plus de 100 logements, du 2 au 5 pièces, répartis sur 4 plots d’habitation aux vastes surfaces extérieures.Les matériaux utilisés offrent une consommation énergétique et une performance thermique optimale qui permettent à Natura de s’inscrire dans de nombreuses démarches qualités et environnementales telles que la démarche BDO (Bâtiment Durable Occitanie) et l’appel à projet Nowatt de la Région Occitanie, et de viser des labels et certifications comme le NF Habitat HQE niveau Excellence et le E+C- niveau E3C2.Résidence bas carbone, le projet Natura répond à trois fondamentaux.Le recours aux matériaux biosourcésPour garantir un projet immobilier durable, le recours aux matériaux biosourcés est essentiel. A titre d’exemple, les façades de la résidence sont réalisées par des caissons en bois massif isolés avec des bottes de paille offrant ainsi une performance énergétique conforme aux attentes des bâtiments passifs. Le niveau d’isolation des parois est supérieur de plus de 50% par rapport aux projets RT2012 habituels. De plus, ce matériau naturel, abondant et dont le bilan environnemental est exemplaire en circuit court, offre un confort optimal l’été grâce à son déphasage important.Cette enveloppe très performante, couplée à une chaufferie bois et une pompe à chaleur communes à l’ensemble des bâtiments pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire garantissent des charges de fonctionnement extrêmement faibles.La préservation environnementale et la qualité des logementsLes toitures sont en forme de serres ce qui offre une double voire triple exposition dans chacune des pièces. Chaque logement dispose de terrasses. Enfin, la peinture utilisée dans tous les logements est écologique et à base d’algues. En cœur d’îlot, un vaste espace paysagé aux arbres centenaires préservés, des toits pour jardiner dans un potager partagé avec serre agricole commune, ou en rez-de-chaussée pour retirer des fruits et légumes bios depuis des casiers maraîchers offriront aux résidents une réelle qualité d’usage et les placeront au cœur du paysage.Le vivre ensemble et l’aménagement d’espaces partagésDes ateliers pour les jardins potagers seront proposés aux résidents pendant 2 ans afin que ces derniers puissent s’approprier les espaces communs et les faire vivre dans le temps. Enfin, les résidents pourront jouir d’un appartement polyvalent (à la fois chambre d’hôtes, lieu de rencontre des résidents ou de télétravail).« Nous construisons la ville de demain, pour un art de vivre plus pérenne et responsable » Sébastien Rue, Dirigeant – Fondateur de Premium Promotion.
Il y a 2 ans et 252 jours

Architecture, écologie, patrimoine : les passions de Charles

ArchitectureDans les années 1980, Charles a lancé une croisade contre une architecture moderne qu'il jugeait "laide", comparant même à une "monstrueuse verrue" un projet d'extension de la National Gallery sur Trafalgar Square à Londres, finalement abandonné. Il a mis ses idées en pratique en soutenant la construction d'un village modèle appelé Poundbury sur ses terres du Dorset, dans le sud-ouest de l'Angleterre, au début des années 1990.Le lotissement, construit dans un style géorgien néoclassique, a été jugé "sans âme" par certains critiques, mais a suscité l'intérêt des acheteurs.Charles a également aidé à revitaliser Nansledan, une extension de la ville de Newquay, dans une région pauvre, anciennement minière des Cornouailles, avec des logements colorés respectueux de l'environnement et des équipements locaux.Ecologie et agriculture bioSensible de longue date à la cause environnementale, Charles a créé un jardin et une ferme entièrement biologiques dans son domaine de Highgrove dans le Gloucestershire, dans l'ouest de l'Angleterre. Il a également lancé la gamme d'aliments et de boissons issu de l'agriculture biologique Duchy Originals, commercialisée par les supermarchés haut de gamme Waitrose.Passionné de jardinage, Charles a révélé dans une interview en 1986 qu'il parlait aux plantes, s'attirant des moqueries. Mais ses opinions en matière de défense de l'environnement sont devenues plus partagées au fil des ans.Lors du sommet du climat COP26 à Glasgow en novembre 2021, il a exhorté les responsables politiques à redoubler d'efforts dans la lutte contre le réchauffement.Sa voiture, une Aston Martin qu'il possède depuis plus de 50 ans, a été modifiée pour pouvoir rouler avec du surplus de vin blanc anglais et du lactosérum provenant du processus de fabrication du fromage. Elle fonctionne avec un mélange de 85% de bioéthanol et 15% d'essence sans plomb.TransylvanieCharles a acheté plusieurs maisons en Transylvanie, une région du centre-ouest de la Roumanie surtout connue comme terre d'origine de Dracula. Il les a restaurées en utilisant des méthodes et des meubles traditionnels. L'une a été transformée en maison d'hôtes.En 2015, il a lancé sa propre fondation caritative en Roumanie, qui vise à protéger le patrimoine culturel et naturel du pays et de promouvoir le développement durable.Charles se targue d'être un parent éloigné d'un prince du XVe siècle connu sous le nom de Vlad l'Empaleur ou Dracula et aurait, selon ses propres dires, "la Transylvanie dans (son) sang".
Il y a 2 ans et 253 jours

Ardoise en toiture et en façade

A Ville-sur-Lumes, dans les Ardennes, le cabinet Lecomte Perez Architectes a rendu hommage à la tradition ardoisière du territoire, dans le cadre d’un projet qui fait la part belle au schiste : 280 m2 en toiture et 80 m2 enfaçade. Anne Pérez, en charge de la conception de cette maison, témoigne. Quelle était la commande ? Comment avez-vous construit ce projet ? Nous avions un challenge à relever, celui de créer une maison entièrement accessible à un handicap physique lourd. Les dimensions des pièces sont donc beaucoup plus grandes que celles d’une maison “traditionnelle”. Pour concevoir cette bâtisse sans effet massif, avec des pièces orientées idéalement, et qui puisse intégrer l’ensemble des surfaces souhaitées par le maitre d’ouvrage, nous avons choisi de répartir les pièces dans plusieurs ailes : celle des pièces de vie, celle du couple et celle des enfants. A l’étage, une grande mezzanine, vouée aux loisirs (jeux et bibliothèque) est tournée vers le grand paysage. D’autre part, le terrain présentait un fort dénivelé ce qui nous a amenés logiquement à le traiter grâce aux différents niveaux de la maison. Les pièces principales sont au niveau de la rue et ont un accès sur une grande terrasse et sur une partie du jardin. Les pièces techniques, comme le garage et la salle de remise en forme, sont au niveau du jardin le plus bas. Cela nous a permis de faire le moins de mouvement de terrain possible et de limiter l’impact de cette maison, aux dimensions conséquentes, sur son environnement proche et sur le paysage. En effet, elle se trouve dans un lotissement de maisons de constructeurs, qui ont toutes des dimensions plus modestes. Quels étaient les objectifs énergétiques attendus ? Au-delà de l’obligation à la règlementation thermique, nous sommes très sensibles dans notre agence à la question environnementale. Un grand soin a été apporté à l’isolation et à l’étanchéité à l’air. L’orientation générale de la maison a été pensée au plus près de la logique du bio climatisme et nous avons proposé un système de chauffage et de production d’eau chaude durable, avec une pompe à chaleur et des panneaux solaires. L’orientation de la maison permettait de mettre en place 8 panneaux solaires orientés plein sud. Pourquoi avoir choisi l’ardoise ? La maison étant très grande, il fallait qu’elle ait un caractère à la hauteur de ses volumes : l’ardoise s’est rapidement imposée. D’une part car l’Ardenne est l’une des plus grandes provinces ardoisières européennes, et nous souhaitions que cette maison aux lignes contemporaines affirmées garde un lien symbolique fort avec le patrimoine local. D’autre part, car l’ardoise est un matériau noble, qui impose un caractère affirmé. Le choix de l’ardoise en façade a été fait pour créer de la profondeur et amener un effet de texture que nous n’aurions jamais eu avec de l’enduit. Pour que l’ensemble ne soit pas trop sombre, et faire la transition entre l’ardoise et l’enduit clair, nous avons choisi de revêtir une partie des façades avec de la pierre aux tons nuancés gris. C’est la première fois que nous proposions de l’ardoise en façade et nous sommes pleinement satisfaites, car le rendu répond tout à fait à la création architecturale que nous avions imaginée. 80 m2 ont été posés grâce au système de bardage rapporté CUPACLAD® 101 LOGIC. Leader mondial de l’ardoise naturelle, Cupa Pizarras exporte chaque année 80 000 tonnes de schiste vers la France, premier pays consommateur au monde. Fendue à la main, l’ardoise naturelle Cupa Pizarras est un matériau totalement inerte : elle ne subit aucune modification chimique durant sa transformation. Elle se distingue également par sa longévité de 100 ans qui en fait le matériau de couverture le plus durable.
Il y a 2 ans et 254 jours

Week-end inaugural pour la BnF : Richelieu, le réveil !

Après douze ans de travaux, le site Richelieu, berceau historique de la Bibliothèque nationale de France, rouvre entièrement ses portes au public. Cette renaissance trace un nouveau destin pour ce site, à la fois bibliothèque et musée, haut lieu de recherche et de culture, espace de découvertes, de visites et de promenade, en plein cœur de Paris. Les 17 et 18 septembre, la metteuse en scène Anne-Laure Liégeois orchestrera « Richelieu, le Réveil », un programme festif et gratuit conçu pour célébrer la complète réouverture du site. La Bibliothèque sera ainsi investie par une cinquantaine d’artistes, comédiens mais aussi circassiens, musiciens, chanteurs, danseurs et auteurs qui se saisiront de la beauté des lieux et des collections pour les faire découvrir aux visiteurs. Des parcours dans l’ensemble du site, rythmés par une vingtaine de performances artistiques, mèneront le public à la rencontre de ce joyau historique et des trésors qu’il abrite : de la majestueuse salle Ovale au musée et ses 900 trésors, de la galerie Mazarin au jardin Vivienne, en passant par les salles de lecture, la cour d’honneur ou le dédale des magasins, les visiteurs croiseront des comédiens, des marionnettistes et des acrobates, une fanfare, une cantatrice, une photographe prête à leur tirer le portrait… Ce temps de fête se prolongera dans la soirée par des événements et performances au sein de la Bibliothèque, dont un dancing littéraire donné dans la cour d’honneur. L’ensemble des réservations se fait sur : www.bnf.tickeasy.com  
Il y a 2 ans et 260 jours

Seine-Maritime : réouverture de la bibliothèque Condorcet à Montivilliers et un nouveau projet de détente en gestation.

À Montivilliers (Seine-Maritime), la bibliothèque Condorcet rouvre ses portes après un mois de travaux, et le projet d’aménagement d’un parc-jardin verra bientôt le jour.
Il y a 2 ans et 261 jours

Au cœur urbain de Nice, le Groupe Kardham va rénover l'historique campus universitaire Valrose

Construire, rénover et redynamiserLa mission s’inscrit dans le parc classé de Valrose, d’une surface de 11 hectares, remarquable pour la richesse de sa flore et la beauté de ses monuments. Le projet comporte trois parties :La rénovation des façades de deux établissements recevant du public (ERP), les bâtiments chimie et sciences naturelles, ainsi que la rénovation de deux niveaux dans l’ERP sciences naturelles.La construction d’un bâtiment neuf de 500 m² SDP pour des laboratoires de recherche.Un volet « expression culturelle » pour redynamiser le campus : relier la scène de l’Isba, un chalet traditionnel ukrainien, au campus et réfléchir à comment accompagner de façon évènementielle la vie des étudiants sur le site.Les principales caractéristiques du projetRespecter un patrimoine de 31 bâtiments et ouvrages dont une multitude classée au titre des monuments historiques.La mise en valeur de ce magnifique passé culturel et espace paysager fonctionnera comme ligne de conduite pour le projet. Ce dernier se conformera ainsi à la protection des monuments historiques en respectant les ouvrages existants. Aucun pastiche d’une architecture locale ne sera recherché et les références aux ouvrages présents sur le site ne seront que des évocations subtiles. Une charte définie par l’architecte des monuments historiques imposera par ailleurs les coloris, matériaux et les mobiliers du site.Conserver le patrimoine végétal et s’intégrer dans le paysageLa rénovation des façades suit le plan de gestion, et marque les socles des bâtiments (socle métal dans les tons rouille). Les étages seront traités en isolation thermique par l'extérieur dans un ton pierre. Ces choix permettent de mettre en valeur le parc arboré qui présente richesse et diversité en essences végétales : les niveaux hauts s’effacent derrière les arbres et la végétation luxuriante. Les socles ramènent à la terre et assurent une pérennité.Constitué de deux niveaux, et principalement enterré, le nouveau bâtiment de recherche a été pensé par les équipes de Kardham comme un empilement de strates horizontales qui viennent s’insérer suivant les lignes topographiques du terrain, et s’ancre dans la colline, prouesse d’intégration dans un site naturel enclavé. Sa façade unique expérimente des parois en béton imprimé, avec l’objectif de travailler la matière dans une forme libre. Cette démarche architecturale s’inscrit dans la continuité historique propre au site, dans une veine art nouveau avec un rusticage caractéristique du début du 19ème siècle. La 5ème façade poursuit le thème du parc avec la création de jardins, intégrant un petit pavillon en bois aux façades en moucharabiehs végétalisés.Les espaces paysagers extérieurs sont traités comme des jardins accessibles pour tous avec des plantées de cépées et arbustes. Pour la toiture végétalisée non accessible, Kardham a opté pour une plantée en garrigue sur couche drainante : lavandes, graminées et plantes de garrigues résistantes. Une large terrasse en bois permettra d’accueillir de l’événementiel, redonnant vie au site de l’Isba.Intégrer des solutions bioclimatiques et environnementales nouvellesLe volet rénovation énergétique comprend la rénovation de l’enveloppe, avec une isolation de façade par l’extérieur et de nouvelles menuiseries, la gestion de la protection solaire (brise-soleil et stores) et la pose de panneaux photovoltaïques. L'énergie sera ainsi mieux maîtrisée. La construction neuve en bâtiment troglodyte enterré dans la colline, ainsi que la toiture végétalisée rejoignent une démarche de bâtiment durable. Notons que le chantier est réalisé dans un contexte de site occupé.Un campus reconnecté et accessible à tousLe parc d’origine avait été transformé lors de la construction de plusieurs bâtiments du campus par l’architecte René Egger. Leur implantation murait le chalet de l’Isba, créant une rupture. En requalifiant les abords de l’Isba avec la création d’un aménagement ouvert à tous, cette partie du parc est désormais reconnectée au campus.La mise en accessibilité ADAP (agenda d'accessibilité programmée) du site est traitée au fur et à mesure des chantiers de rénovations. Pour les personnes à mobilité réduite et les non-voyants, elle comprendra la création de places de stationnement implantées aux pied d’immeubles, la pose de rails de guidage et l’installation de rampes sur les cheminements jusqu’aux entrées des bâtiments. Elle répond à l’accessibilité pour tous, lors de la mise aux normes des escaliers existants : bande podotactile, main courante, etc.Concernant le thème de l’expression culturelle, il a été proposé d’établir des constructions bois éphémères de petite échelle jalonnant le Parc, supports de liens et connectivités entre les différents acteurs du campus. Celle positionnée sur des points hauts du Parc et aux pieds de l’Isba redynamise le lien.Caracteristiques du projetMaitre d’ouvrage : Université Côte d’AzurPartenaires : EQUANS, Tractebel, Edeis, Ineo, Dumez, CofelyMission : conception architecturale, suivi des travaux et AORLivraison : 3ème trimestre 2023
Il y a 2 ans et 261 jours

Rénover une copropriété, galère à tous les étages

Quand Esther, propriétaire d'un appartement en Seine-Saint-Denis, a découvert que son syndic de copropriété prévoyait de faire un ravalement de façade sans y adjoindre les moindres travaux de rénovation énergétique, elle s'est insurgée et s'est heurtée à un mur.Ses rencontres avec les membres du conseil syndical n'ont suscité que l'hostilité, ses e-mails, raconte-t-elle, "tombaient dans un trou"...Avec sa vie personnelle et professionnelle qui ne lui permet pas de s'impliquer comme elle le voudrait dans le dossier, elle regrette d'avoir "toujours un temps de retard" sur les décisions du syndic."Je pourrais faire ma super militante, aller choper les coordonnées de tout le monde et aller embêter la terre entière, mais j'ai pas le temps", confie-t-elle, découragée.Olivier (prénom modifié à sa demande), cadre parisien dans la transition écologique, s'est retrouvé dans la même situation, d'un conseil syndical qui approuve des travaux sans rénovation énergétique, comme c'est pourtant obligatoire depuis 2015. "Je suis tombé sur un syndic +old school+, à trois ans de la retraite, qui était en mode +c'est pas comme ça qu'on fait et de toute façon ça marchera pas+", raconte-t-il à l'AFP.Il est parvenu à stopper le projet, à ses yeux une "incurie climatique", en attaquant la décision en justice."C'est un choix personnel que j'ai fait, d'engager des frais juridiques pour mes convictions", dit-il. "J'ai ce luxe. Je suis un cadre supérieur, pas un ménage en précarité énergétique". "Si des gens comme moi ne le font pas, qui le fera ?"Des années de procédureLeur cas est symptomatique des embûches pour réussir une rénovation énergétique en copropriété, qui représentent 28% des bâtiments en France.La difficulté vient d'abord de la forme même des copropriétés, où les décisions, qui se prennent en votant en conseil syndical, peuvent être longues et fastidieuses à adopter, surtout quand elles engagent des sommes importantes."Entre le moment où on rentre en relation avec une copropriété et le moment où les travaux sont votés, il se passe quatre ou cinq ans en moyenne", témoigne Christophe Dujardin, président de l'agence régionale Ile-de-France Energies.Difficile de mettre tout le monde d'accord avec des propriétaires qui ont des projets, explique également Sébastien Catté-Wagner, expert en copropriétés à l'Agence nationale de l'habitat (Anah). "Vous avez des copropriétaires qui comptent vendre, des bailleurs-investisseurs qui n'ont pas envie de faire des travaux, des jeunes endettés pour qui ce n'est pas facile de payer 15.000 euros..."A quoi s'ajoute le peu de lisibilité des différentes aides.Contraintes et incitationsPour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments, pilier majeur de la transition écologique, l'Etat a en effet multiplié les mesures. Les propriétaires de logements sont obligés d'effectuer un diagnostic de performance énergétique (DPE) s'ils souhaitent les mettre en vente ou en location.Et pour les plus énergivores (étiquetés F et G), il est déjà interdit, depuis le 24 août, d'augmenter les loyers. A partir de 2023, ce sont des interdictions pures et simples de louer qui frapperont progressivement les passoires thermiques.Côté incitatif, le dispositif-phare de l'Anah, lancé en juillet 2021, s'appelle MaPrimeRénov' Copropriétés. Il peut subventionner 25% du montant des travaux, à condition que les gains de performance énergétique soient conséquents (35% au moins).Quelque 12.000 logements ont bénéficié du dispositif en 2021 pour un coût d'environ 70 millions d'euros.Les agences régionales de l'énergie proposent également des prêts et jouent un rôle d'"ensemblier", soit de pilote global des chantiers. "C'est de plus en plus discuté et vous allez voir pas mal de nouveaux services et acteurs. Je pense que les gros énergéticiens y réfléchissent", explique à l'AFP Carine Sebi, professeure à Grenoble Ecole de Management."Ce sujet de la rénovation énergétique, ça ne vient pas par conscience environnementale. Ça vient uniquement parce qu'on est contraint, soit parce que notre logement devient insalubre ou parce que notre facture d'énergie va exploser", ajoute-t-elle. "Il faut qu'on se saisisse de la crise actuelle liée à l'inflation pour valoriser les économies d'énergie engendrées par la sobriété mais surtout l'efficacité énergétique".
Il y a 2 ans et 270 jours

Le Conservatoire Botanique National de Brest inaugure ses nouveaux bâtiments

Son objet est la connaissance et la préservation du patrimoine végétal sur les régions Bretagne, Pays de la Loire et Normandie ainsi que dans le cadre de partenariats internationaux. Il compte une quarantaine de salariés. Situé dans le Vallon du Stang Alar à Brest, le Conservatoire dispose de biens et moyens mis statutairement à sa disposition par la métropole (locaux, terrains, jardiniers...) pour exercer ses compétences. 400.000 visiteurs par an Les nouveaux bâtiments administratifs, scientifiques et techniques ont été réalisés pour offrir une nouvelle plateforme technique à la hauteur des enjeux (banque de semence, banque de données, centre de documentation, herbier, espaces de réunion...). Ils sont plus rationnels et respectueux des règles environnementales que les anciennes infrastructures devenues vétustes. Ces locaux sont aussi conçus pour être communicants, plus visibles et visitables. Ils s’insèrent dans un jardin botanique dédié, offrant un tour du monde végétal de 30 hectares. Ce site exceptionnel est labellisé Jardin remarquable, Jardin botanique de France et Conservatoire des collections végétales spécialisées. Il est visité chaque année par près de 400.000 personnes. Des bâtiments économes, fonctionnels et respectueux de l'environnementLe groupement de l’atelier Philippe Madec, d’Ingerop Conseil et Ingénierie et d’Horizons paysage a été choisi pour la réalisation des nouveaux bâtiments. Dans ce renouveau architectural, les différents pôles fonctionnels sont répartis dans trois volumes compacts, liés par la serre dont les espaces libres auront vocation à devenir le lieu de rencontres, d’échanges et de détente. Les bâtiments sont de faible hauteur, constitués d’un étage sur rez-de-chaussée. Leur toiture de même pente que la serre contribue à l’unité du lieu. La diversité des lieux mis en place dans les espaces libres de la serre, végétalisés et très lumineux, dans les interstices entre les bâtiments, offre des usages variés d’accueil et de circulation. Les bureaux et laboratoires du Conservatoire ont reçu une attention toute particulière, afin de favoriser l’efficacité et le confort de travail, via des espaces vitrés bénéficiant d’une lumière naturelle. Le choix de la serre traduit une volonté d’intégrer l’aménagement du bâtiment au parc, d’évoquer à travers sa structure les activités du Conservatoire et de structurer l’espace afin d’améliorer sa lisibilité.Cette réalisation répond également à l’engagement de Brest métropole en faveur de l’environnement et de la biodiversité. Le choix des matériaux, l’efficacité énergétique ainsi que la création d’un environnement intérieur sain et confortable sont des critères importants de sélection de ce projet. La conception bioclimatique, une utilisation raisonnée du soleil et des façades à haute performance thermique permettent une insertion en douceur des bâtiments dans le jardin du Conservatoire. Véritable vitrine de la biodiversité de la région, le Conservatoire est donc doté d’un bâtiment dont les matériaux garantissent un impact réduit sur l’environnement. Ces choix (les bois utilisés en charpente et en bardage, la paille comme matériau d’isolation principal, la mise en place de toitures végétalisées et d’un système de récupération des eaux de toiture pour le lavage des véhicules) permettent l’économie de ressources naturelles et le soutien aux filières locales. Le montant de l’opération est de 7 M€ TTC, soit : Brest métropole : 2.9 M€ Etat : 981.000 € Région Bretagne au titre du contrat Pays de Brest : 1.6 M€ Région Bretagne au titre du contrat métropolitain : 900.000 € Conseil Départemental du Finistère : 530.000 € Le Conservatoire Botanique National de Brest – des missions de service public et en expertise reconnue aux échelles régionale, nationale et internationale Le Conservatoire botanique national de Brest assure une mission de service public reconnue par le Code de l’environnement. Cette mission s’exerce en premier lieu sur les régions Bretagne, Normandie et Pays de la Loire où il travaille en étroite collaboration avec les collectivités territoriales, les services de l’État, les gestionnaires d’espaces naturels, les réseaux d’éducation ou encore les organisations internationales, pour mener à bien ses quatre missions, inscrites au code de l'Environnement : Connaître le patrimoine végétal sauvage : étudier les plantes sauvages et les milieux naturels, mesurer leur état de conservation et leur évolution Diffuser des données et informations sur les plantes et les milieux naturels Conserver les éléments les plus rares et les plus menacés en nature, en culture ou en banque de graines Conseiller les acteurs des territoires : fournir des expertises scientifiques et techniquesSensibiliser, informer et former les habitants, les scolaires, les botanistes et les professionnels à la préservation de la biodiversité. En second lieu, le Conservatoire Botanique National contribue aux expertises nationales développées par les 12 Conservatoires botaniques nationaux en lien étroit avec l’Office Français de la Biodiversité et le ministère de l’Ecologie. En troisième lieu, il mène des expertises au niveau international, en priorité dans les hauts lieux de biodiversité (Maurice, Madagascar, Chili, Sicile…) pour accompagner le développement de compétences et de structures au plus près des enjeux de conservation. Le syndicat mixte du CBNB est composé de quatre membres : Brest métropole, le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Départemental du Finistère et l’Université de Bretagne Occidentale. Depuis sa création, en 1975, le Conservatoire botanique a vu ses missions et compétences se renforcer. Il abrite aussi la troisième collection mondiale d’espèces végétales en voie de disparition et rayonne au niveau national et international. Il compte une quarantaines de salariés spécialisés. Si le rôle du Conservatoire botanique est aujourd’hui déjà incontournable sur l’ensemble des questions liées au patrimoine végétal, la période qui s’ouvre devrait asseoir son rôle structurant et accélérer le développement de son activité à l’aune de différents facteurs :L’aggravation des problématiques de préservation de la biodiversitéLa prise en charge du pilotage d’un réseau d’expertise à ancrage régional et inter-régionalL’exigence d’accompagnement des politiques publiques de la biodiversitéLa contractualisation des missions et la nécessité de nombreux partenariatsL’internationalisation des enjeux et le développement des échanges de coopérationL’importance croissante de la communication environnementale et de la pédagogie de l’actionL’inscription du projet dans une logique de polarisation des compétences biodiversité de la Métropole de Brest en prolongement d’Océanopolis, parc de découverte des océans, Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de la merLa contribution de plus en plus forte aux réseaux régionaux de diffusion de la connaissance dans le domaine de la biodiversité
Il y a 2 ans et 274 jours

Seine-et-Marne : Le « Jardin des Écoliers », le nouvel espace du quartier des Mézereaux, à Melun

La ville de Melun va créer un îlot de verdure dans le quartier des Mézereaux. Sa livraison est prévue pour 2023.
Il y a 2 ans et 275 jours

Des murs végétaux et jardins d’exception de Shangai à la Bretagne

MINGZHU NERVAL : de Shangai à Arzon Cette entreprise d’Ingénierie environnementale fondée en 2010 par Mingzhu Bai et Antoine Nerval, est spécialiste de la conception, l’installation et l’entretien de jardins et de murs végétaux partout dans le monde. En 2022, ils choisissent la Bretagne pour créer une pépinière à Arzon. Créée à Shangai en 2010, […]
Il y a 2 ans et 276 jours

Les arbres mythiques parisiens à la peine à cause du réchauffement climatique

Question : Comment les arbres parisiens réagissent à la sécheresse ?Réponse : Cet été on constate un automne précoce sur les platanes et les marronniers, avec une chute des feuilles, qui est un mécanisme de survie tout à fait habituel et sans gravité puisqu'ils en reproduiront probablement d'ici l'automne.L'air est de plus en plus sec et de plus en plus avide d'eau, ce qui accélère l'évaporation pour les plantes, qui transpirent plus pour éviter de brûler, tout en continuant avec peine leur travail de photosynthèse. Dans ce contexte très difficile, certaines essences se débarrassent donc de leurs feuilles temporairement.En revanche, le hêtre, comme le frêne vit lui un déclin climatique, à cause du stress hydrique. Ces arbres très vieux et très aguerris ne meurent plus de causes classiques mais du manque d'adaptation à ce nouveau climat.Q : Faut-il remplacer ces arbres moins adaptés ?R : Nous sommes partagés entre la nécessité de conserver le patrimoine historique, ces essences choisies avec beaucoup de soin il y a plus d'un siècle (lors du plan Alphand, le grand jardinier d'Haussmann, NDLR) et le besoin de les changer quand on constate qu'elles dépérissent par le climat. Par exemple, on évite désormais quand on peut, donc sauf nécessité patrimoniale comme sur les Champs-Elysées de planter de lignes de platanes car cette essence n'a plus d'avenir.On introduit de plus en plus d'essences non-indigènes, principalement méditerranéennes, comme le micocoulier de Provence, l'alisier ou même le pin et elles se comportent bien. On a même quelques palmiers, mais on n'en est pas à faire des alignements d'oliviers !On parle beaucoup de la chaleur, mais chaque hiver on croise les doigts. S'il fait -10°C, c'est fini.Il ne faut pas abandonner ces arbres ou se mettre à tout remplacer. Les plantes il faut les stimuler pour qu'elles s'adaptent, mutent. Il faut nourrir leur pouvoir de résilience.Q : Comment aider les arbres urbains à devenir plus résilients ?R : Les sols parisiens sont très hostiles. Les nappes d'eau sont profondes (plus de 16m), le sol est fait de gravas et la roche-mère est du calcaire qui n'est pas nutritif. Les arbres boivent principalement donc de la pluie et de l'arrosage, notamment du nettoyage du sol qui les aide beaucoup.Pour les essences, il faudra privilégier des plantes super dynamiques au niveau des racines, pour compenser le stress hydrique, celles avec un réseau de racines qui descendent bien et sont capables de fusionner avec des champignons qui vont les aider à s'approvisionner en eau.Pour leurs fosses de plantation, on a de bonnes dimensions, entre 9 et 12m3 selon le plan Alphand, il ne faut pas descendre en-dessous. Il faut mieux protéger les arbres du piétinement, sensibiliser les Parisiens à s'éloigner des troncs et se méfier du gazon, apprécié des utilisateurs mais qui fait la guerre des racines en sous-sol.
Il y a 2 ans et 283 jours

A Paris, des feuilles mortes se ramassent déjà à la pelle

Depuis mi-juillet la capitale vit, comme d'autres territoires de France, un automne anticipé causé par les vagues de chaleur à répétition et la sécheresse.Avec un mois d'avance sur le calendrier, les platanes et les marronniers, sont les premiers feuillus a avoir perdu leurs feuilles.Au pied d'un marronnier du parc aux feuilles raréfiées et flétries, Tim Peiger, 28 ans, bûcheron de la Direction des espaces verts et de l'environnement (Deve) de Paris, grimace : "il a pris cher"."Le feuillage devrait être bien vert. Les branches retombent avec le poids des feuilles. Et quand les feuilles tombent, il n'y a plus de photosynthèse, le bois n'est plus nourri, il sèche et fait du bois mort", diagnostique M. Peiger.Pourtant, ce phénomène spectaculaire lié à la sécheresse reste sans gravité à ce stade, estiment les experts de la ville."Ces arbres sont loin d'être stupides, même s'ils affolent tout le monde, ils se mettent simplement en mode survie", se débarrassant de leurs verdure pour économiser leurs réserves, assure Béatrice Rizzo, chargée de la cellule expertise Arbres et bois à la Deve.Si les conditions météorologiques sont favorables, ces arbres séchés dès l'été "peuvent réenclencher une pousse" avant l'automne, assure Mme Rizzo, qui n'y voit rien d'anormal et célèbre leur "résilience".Mais d'autres pathologies liées aux chaleurs extrêmes, inquiète la patronne des arbres parisiens.Comme les "brûlures solaires", ces coups de soleil sur l'écorce, qui creusent une plaie au bois et va faciliter son parasitage, menaçant l'arbre à long terme."C'est nouveau et c'est lié au climat", souligne l'experte.Platanes de Napoléon IIILorsque le "grand jardinier" du Paris de Napoléon III, Adolphe Alphand s'attaque dans les années 1860 au chantier des parcs et jardins de Paris, créant quasi ex nihilo les Bois de Boulogne, Vincennes, les Buttes-Chaumont et les principaux "alignements" verts des avenues, les essences indigènes s'imposent, notamment le platane réputé à la fois robuste et ombrageant."C'est une essence très résistante, qui résiste bien à la sécheresse et puis c'est emblématique de la ville de Paris", affirme le jeune bûcheron des Buttes-Chaumont à propos de l'arbre fétiche de Napoléon, qui compose 38% des plantations de rue et borde par exemple les Champs-Elysées.Entre les périodes 1873-1902 et 2000-2019, la température moyenne de la capitale mesurée à la station du Parc Montsouris a augmenté de 2,3° contre 1° au niveau mondial, selon l'Agence parisienne du climat.Le climat de Paris change, mais les arbres d'Alphand, patrimoine iconique de la ville, resteront tant qu'ils tiennent.La municipalité s'est néanmoins dotée d'outils pour introduire de nouvelles essences plus adaptées à ce réchauffement parmi les 170.000 plantations planifiées dans les prochaines années.Les essences dites méditerranéennes, comme le micocoulier de Provence et même le pin commencent à être privilégiées à Paris.BrûluresDans ces nouvelles conditions climatiques, les jardiniers de Paris ont aussi adapté leur routine d'entretien.Malgré les restrictions d'eau "il n'y a plus un endroit qu'on n'arrose pas", explique Irène Henriques, la responsable des jardiniers municipaux aux Buttes-Chaumont. Son équipe finalise ainsi sur une application la programmation d'un arrosage automatique de nuit, recommandé par la Mairie.La pratique de la "taille" a aussi été modifiée. "On taille moins mais plus régulièrement pour garder plus de branches", renseigne la jardinière.Le "paillage", technique qui consiste à déposer aux pieds des arbres un tapis composé de branches broyées pour limiter l'évaporation est privilégiée.La surveillance, au pied comme en cime, pour repérer brûlures et branches prêtes à céder est renforcée.Et les habitués du parc s'y mettent aussi. En témoigne les mots plus ou moins doux reçus par les jardiniers de la part des vigies citoyennes du quartier."Aujourd'hui, on remarque pas encore de choses dramatique", reconnaît Daniel Ollivier, 78 ans, à la tête d'un groupe de randonneurs de marche nordique, peu affolé par l'automne anticipé."Mais ça ne veut pas dire que ça ne peut pas venir très prochainement", conclue-t-il en pointant son bâton de marche vers le ciel.
Il y a 2 ans et 283 jours

Puy-de-Dôme : création de deux jardins partagés à Clermont-Ferrand

À Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), des jardins partagés seront aménagés au sein de la résidence Le Panoramic et de la pension de famille Côté Cour.