Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour maison individuelle

(2222 résultats)
Il y a 2 ans et 317 jours

Conduits’Réno : une application pour faciliter le dimensionnement des conduits de fumée

Les conduits de fumées, une élément clé pour garantir la performance de son installation de chauffage à combustionLors de travaux de rénovation, la réutilisation de conduits de fumées nécessite un diagnostic précis. La plupart du temps, du fait des caractéristiques du nouveau générateur installé, l’installation voit ses températures de fumée baissées (réduction du tirage thermique). Il est alors indispensable que l’installation vérifie la compatibilité entre le nouveau générateur de chauffage envisagé et le conduit de fumée existant. Le dimensionnement et la vérification de la compatibilité d’un conduit existant doivent prendre en compte de nombreuses données : nature, hauteur, diamètre, isolation, caractéristiques du générateur, etc. Son dimensionnement s’appuie sur des calculs complexes décrits dans la norme NF EN 13384-1 et NF EN 13384-2. Conduits’Réno sécurise cette étape clé.Conduits’Réno, une application mobile pour valider facilement ses choix techniques sur les ouvrages de fumisterieConduits’Réno permet aux installateurs de facilement valider leurs choix techniques dans le cadre de la rénovation d’un générateur de chauffage à combustion. Cette application numérique est utilisable en maisons individuelles et sur des petites chaufferies avec des générateurs fonctionnant en gaz naturel, au fioul, ou au bois. Gratuite, elle est téléchargeable sur les stores (App Store, Google Play).Trois grandes fonctionnalités proposéesDimensionner un conduit de fumée en 12 étapes Conduits’Réno permet un dimensionnement simplifié du système d’évacuation des fumées en douze étapes avec un accompagnement tout au long de la saisie. Cette fonctionnalité couvre les principales technologies d’appareils de chauffage (gaz, bois) et de systèmes de conduits de fumée : conduit maçonné non isolé et isolé, conduit métallique simple paroi et isolé, tubage simple paroi ou isolé dans un ancien conduit, etc.Mener un audit technique pour le remplacement d’un générateurConduits’Réno permet aussi de réaliser un audit technique du local et d’un conduit existant. Ce diagnostic « terrain » permet d’accompagner l’installateur dans son analyse de l’installation existante et de l’aider à relever les éventuelles contraintes techniques qui pourraient s’avérer bloquantes à l’installation du futur appareil de combustion sur le conduit existant ou dans le local.Réaliser un audit réglementaire de l’ouvrage fumisterieConduits’Réno permet enfin de réaliser un audit réglementaire d’un conduit de fumée. Grâce à un relevé terrain personnalisé et guidé, le professionnel peut relever les non-conformités vis-à-vis des normes et de la réglementation en vigueur. Il peut également informer son client des travaux à réaliser pour y remédier.A la fin de l’étude, le professionnel peut visualiser et générer un rapport détaillé en format PDF. Il peut le transférer, s’il le souhaite, soit à des collaborateurs, soit à son client pour justifier sa proposition commerciale.
Il y a 2 ans et 318 jours

Conjoncture du Bâtiment à début juin : l'activité tient encore, malgré la crise des matériaux

L’activité tient encorePar ailleurs, les entreprises résistent pour l’heure. Alors que le remboursement des PGE a commencé, le nombre de défaillances sur les quatre premiers mois de 2022, bien qu’il se redresse, s’avère encore 40% inférieur à celui relevé sur les quatre premiers mois de 2019, soit avant la crise sanitaire.Le PIB et ses composantes - © FFB d'après l'INSEEEn conséquence, l’emploi continue de progresser dans le secteur, de plus de 8 000 postes sur le premier trimestre 2022. Depuis le premier confinement du printemps 2020, le secteur n’a jamais cessé de créer de l’emploi et affiche 86 600 postes de plus, soit une hausse de près de 7%, près de deux points de pourcentage de plus que l’ensemble de l’économie. Cela explique pour partie les difficultés de recrutement, toujours particulièrement fortes dans le bâtiment. Malgré cela, les perspectives d’embauches à l’horizon de l’été restent assez bien orientées.Taux d’inflation en France - © FFB d'après l'INSEEMais une crise des matériaux toujours d’actualité…Le contexte s’avère toutefois difficile, avec une crise des matériaux qui ne trouve pas de terme. Selon les données Insee, entre novembre 2021, début de la crise de l’énergie, et avril 2022, les prix des aciers pour la construction et des demi-produits en aluminium ont encore progressé de 27%, ceux des tuiles de 20%, ceux des produits PVC de 16%, ceux des produits céramiques de 12%, ceux des demi-produits en cuivre des produits verriers ou plastiques de près de 10%, etc. Taux de chômage - © FFB d'après l'INSEEPlus globalement, malgré une quasi-stabilité du coût horaire du travail et sous l’effet d’une progression moyenne de 6% du coût des matériaux mis en œuvre, l’index BT01 calculé par l’Insee, qui résume l’ensemble des coûts d’une entreprise moyenne du bâtiment, s’affiche à +3% sur les trois premiers mois de 2022, après plus de +5% sur l’ensemble de 2021.Taux et durées des crédits immobiliers accordés aux particuliers - © FFB d'après l'INSEELes litanies de hausses qui se succèdent depuis la fin 2020 fragilisent évidemment les entreprises de bâtiment. Et de fait, au premier trimestre 2022, une claire dégradation de la marge opérationnelle de la construction se lit dans les comptes trimestriels de la Nation publiés par l’Insee. Ce constat confirme que, la solidarité de filière appelée de ses vœux par la FFB depuis deux ans doit impérativement devenir réalité, à la fois par de la tempérance sur les prix des matériaux et par l’insertion systématique de clauses de variations de prix.Perspectives de mises en chantier exprimées par les promoteurs - © FFB d'après l'INSEE… Et des craintes sur l’activité en 2023Le marché de l’amélioration-entretien, qui représente environ 54% du chiffre d’affaires du bâtiment, accélère un peu en début d’année. De fait, l’activité progresse de 1,4% en volume par rapport au premier trimestre 2021, après +1,1% au trimestre précédent. Toutefois, la suite de l’année devrait encore bénéficier de la dynamique de MaPrimeRénov’, qui ne se dément pas, avec 207 000 primes accordées sur les quatre premiers mois de 2022, soit +19% sur un an. Il faut toutefois signaler que la dégradation du marché des CEE et l’instabilité de l’aide brident l’activité. Ventes de maisons individuelles en secteur diffus - © FFB d'après l'INSEELe non résidentiel neuf constitue la bonne nouvelle du moment. En glissement annuel sur quatre mois à fin avril 2022, les surfaces commencées et autorisées s’y redressent de 26% et 12%. Pour autant, ces évolutions positives maintiennent encore le segment bien en-deçà des niveaux d’avant-crise sanitaire. Évolutions régionales (en %, en glissement annuel) des ventes de logements neufs - © FFB d'après l'INSEEEn revanche, l’inquiétude se renforce sur le logement neuf à moyen terme. Plusieurs acteurs –dont la FFB– ont déjà signalé à de nombreuses reprises sa très probable chute à l’horizon de la fin 2022. Les chiffres récents confirment ce risque, notamment avec la fin du choc positif créé par l’anticipation de la RE2020 en maison individuelle. De fait, sur ce segment, les permis abandonnent 8% en avril 2022 par rapport à avril 2021, en droite ligne de l’effondrement des ventes constaté depuis le début de l’année. Les mises en chantier suivront dans les prochains mois. Quant au collectif, les ventes de logements continuent de plonger et la situation ne s’améliore que transitoirement du côté des permis, sous l’effet de l’anticipation de la RE2020 là encore.Glissement annuel sur douze mois à fin avril 2022 des mises en chantieret autorisations de logements (en %) - © FFB d'après l'INSEEDe la nécessité d’accompagner un secteur qui porte l’économieIl n’est pas trop tard pour redresser la barre et assurer la visibilité nécessaire au secteur. C’est d’ailleurs indispensable puisque le bâtiment s’avère aujourd’hui l’un des rares secteurs à tirer l’économie et, plus encore, l’emploi pérenne en France, tout en répondant à des réels besoins. Évolutions (en volume) de l’activité d’amélioration-entretien - © FFB d'après l'INSEEDans un contexte de bouleversement économique mondial, il importe de protéger cet atout maitre, d’autant qu’on ne réussira pas l’indispensable transition écologique sans artisans et entreprises de bâtiment présents sur tout le territoire.Les Assises du BTP annoncées par Bruno Le Maire et souhaitées rapidement après les législatives tombent donc à point nommé. Elles permettront d’aborder tous les sujets de préoccupations évoqués précédemment.Évolutions (en volume) de l’activité de rénovation énergétique - © FFB d'après l'INSEEIl faudra revenir sur la solidarité de filière, y compris à son amont (industriels et distributeurs), et sur l’indexation des prix des marchés, modalités de financement comprises. Le sujet de l’accompagnement de la trésorerie des entreprises sera aussi abordé, avec des questions tournant autour de l’allongement du remboursement des PGE, des avances sur marché, etc.Il conviendra encore de réfléchir au financement de la RE2020 et à l’indexation des aides (PTZ, MaPrimeRénov’, CEE, …) dans un contexte à nouveau inflationniste. Ce contexte renforce d’ailleurs notre demande de mise en place d’un mécanisme d’amortissement généralisé en faveur du l’investissement locatif privé en lieu et place des dispositifs fiscaux dérogatoires.Carnets de commandes des entreprises de bâtiment - © FFB d'après l'INSEENous y porterons également notre demande de tempérance législative et règlementaire pour éviter l’accumulation trop rapide des surcoûts associés, mais non financés (RE2020, ZAN, REP, suppression de l’accès au GNR, conséquence de la SFEC…). La FFB militera d’ailleurs pour une simplification tous azimuts permettant de gagner en fluidité et de lever les blocages dans la construction neuve, d’abord en généralisant effectivement la dématérialisation du dépôt et de l’instruction des permis, mais aussi en étudiant sérieusement la piste du permis déclaratif ou en encadrant les processus dilatoires de pré-instruction des permis, etc.Il conviendra aussi d’y aborder la transition écologique et digitale, de bien mesurer ce qu’elle implique comme transformation du secteur en termes de marchés, d’emploi, de formation, de structures d’entreprise et d’organisation de la filière à l’horizon 2050.Ces Assises constituent donc bien un chantier de début de quinquennat. Il doit permettre de mieux répondre aux menaces immédiates qui pèsent sur le bâtiment, mais aussi, dans un monde qui connait de grands bouleversements, de préparer l’avenir du secteur au service de nos concitoyens et de notre économie. Vaste et enthousiasmant programme !
Il y a 2 ans et 318 jours

L’activité du bâtiment tient encore

Olivier Salleron, Président de la Fédération Française du Bâtiment, vient de tenir une conférence de presse durant laquelle, il a présenté les chiffres de la construction et de la rénovation, ainsi que la prévision d’une forte hausse des prix pour compenser celle des matériaux. Les mises en chantier de logements neufs se stabilisent sur quatre mois à fin avril 2022, la hausse de l’individuel (+8,3 %) compensant la chute du collectif (-6,1 %). Quant aux autorisations, sur la même période, elles s’envolent de 21,8 %, sous l’effet du traitement des dépôts massifs de permis en décembre 2021, par anticipation de la RE2020. Ce choc positif est arrivé à son terme dans l’individuel (chute de 8,1 % en avril 2022 par rapport à avril 2021), alors qu’il se poursuit encore dans le collectif (+32,0 %) en raison de délais d’instruction plus longs. Dans le non résidentiel neuf, les surfaces commencées se redressent nettement de 26,0 % sur quatre mois à fin avril 2022, grâce aux bâtiments industriels et assimilés (+67,8 %), ainsi qu’aux bâtiments administratifs (+25,1 %) et commerces (+19,0 %). Les surfaces autorisées progressent, quant à elles de 12,4 % sur la même période, portées par les commerces (+52,1 %), mais également par les bureaux (+17,3 %) et les bâtiments industriels et assimilés (+11,8 %). Elles se maintiennent pour autant encore bien en-deçà de leur niveau d’avant-crise (-11,8 %). Pour l’activité en amélioration-entretien, les résultats provisoires de l’enquête des Cerc sur le premier trimestre 2022 montrent une légère accélération, à +1,4 % par rapport au premier trimestre 2021. Toutefois, la rénovation énergétique semble marquer le pas, à +1,1 %, en revanche, ce segment ressort bien au-dessus de son niveau d’avant-crise (T1 2019), à +2,2 %. La croissance de l’emploi ralentit, avec 25 600 postes supplémentaires entre les premiers trimestres 2021 et 2022, dont 23 300 salariés. À l’horizon de l’été 2022, on relève quelques inquiétudes côté entreprises. Les perspectives d’activité se tassent en neuf comme en rénovation, malgré des carnets de commandes toujours bien garnis. Les chefs d’entreprise de plus de dix salariés interrogés par l’Insee en mai 2022 prévoient très majoritairement, et beaucoup plus que par le passé, une poursuite de la hausse de prix bâtiment. Ces hausses s’avèrent indispensables pour compenser les nouvelles augmentations, parfois vertigineuses, de coûts des matériaux, suite au déclenchement du conflit entre l’Ukraine et la Russie, comme le montrent les évolutions, entre décembre 2021 et avril 2022, des prix de production des aciers pour le bâtiment (+27,5 %), des demi-produits en aluminium (+23,9 %), des produits PVC (+13,9 %), ainsi que des demi-produits en cuivre ou alliage (+10,7 %). Il faut encore ajouter à cette liste les tuiles (+20,0 %), les produits céramiques (+13,1 %), plastiques (+9,6 %) et verriers (+8,3 %). Graphique : Ventes de maisons individuelles en secteur diffus – Source : CGI Bâtiment/Caron Marketing, Markemétron  
Il y a 2 ans et 323 jours

« Soyez fiers de vos réalisations » : Les grands gagnants de la 2ème édition
 du concours photos organisé par Soprofen sont…

Afin de mettre en lumière les plus beaux chantiers équipés de ses volets roulants, portes de garage et protections solaires, SOPROFEN a lancé en 2021 une importante campagne photos auprès de l’ensemble de ses clients. Intitulée « soyez fiers de vos réalisations », cette 2ème édition a rencontré un vif succès. Une centaine de chantiers a ainsi été recensé sur le site www.soprofen.fr/campagne-photo/, spécialement créé pour l’occasion. Grâce à cette opération, SOPROFEN a pu réaliser plus de 30 reportages photos mettant en avant majoritairement les screens, les screens solaires et les coffres extérieurs de la marque. Comme prévu à l’issue du concours, un tirage au sort a récompensé les 10 plus belles réalisations parmi lesquelles celles des trois premiers gagnants qui remportent chacun un prix : – Design+ basé à Brumath (67) pour une maison individuelle contemporaine comprenant des blocs-baies Chrono PSE2 avec brise-soleil intégré, – Fadier situé à Argente du Plessis (35) avec l’équipement d’une ancienne bâtisse en porte de garage sectionnelle, – Menuiserie du Cens à Orvault (44) avec la rénovation d’une longère dotée de volets extérieurs avec l’innovation GoodNight et d’une porte de garage sectionnelle CARSEC PRO. L’appel à participation pour la prochaine édition est d’ores et déjà lancé. Jusqu’au 15 septembre 2022, les participants peuvent concourir dans les trois catégories (volets roulants, portes de garage, protections solaires) et poster jusqu’à trois visuels par chantier qu’il s’agisse d’une maison individuelle, d’un habitat collectif ou d’un bâtiment tertiaire, en neuf comme en rénovation. Plus d’informations sur le site internet http://www.soprofen.fr/campagne-photo/ http://www.soprofen.fr/
Il y a 2 ans et 323 jours

INTAIRIEUR, le label pour la Qualité de l’Air Intérieur s’étend aux bâtiments tertiaires.

Créé en novembre 2017, INTAIRIEUR®, le label pour la qualité de l’air intérieur était jusqu’en mai dernier réservé aux logements collectifs. Après avoir lancé en 2021 une version destinée à la maison individuelle isolée, le label continue son développement et étend aujourd’hui son champ aux bâtiments tertiaires neufs. INTAIRIEUR® : Un nouveau référentiel à destination des […]
Il y a 2 ans et 324 jours

INTAIRIEUR, le label pour la Qualité de l’Air Intérieur s’étend aux bâtiments tertiaires

INTAIRIEUR® : Un nouveau référentiel à destination des bâtiments tertiairesD’abord réservé aux logements collectifs neufs et maisons individuelles neuves en bandes, INTAIRIEUR®, étendait en mai 2021, le champ de son référentiel aux maisons individuelles diffuses, permettant ainsi aux futurs acheteurs de connaître la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) du bien qu’ils acquièrent et aux acteurs de l’immobilier neuf de valoriser leur engagement en matière environnementale et de santé publique.En cette année 2022, l’outil évolue pour permettre de valoriser la QAI des bâtiments réservés aux activités du tertiaire. Destinés à recevoir du public (bureaux, établissements de petite enfance, enseignement, hôtellerie, centres médico-sociaux) ces immeubles sont soumis à des normes strictes en matières de sécurité et d’environnement.Avec le label INTAIRIEUR®, les constructeurs, promoteurs du secteur peuvent désormais offrir à l’acquéreur professionnel le gage supplémentaire d’une démarche responsable et de qualité innovante de leur construction.La QAI résulte d’un équilibre fragile entres différents facteurs, qu’il s’agisse du choix des matériaux, des équipements, du mobilier, des conditions d’aérations, des systèmes de ventilation…Afin de pouvoir afficher la labellisation INTAIRIEUR®, les promoteurs et constructeurs doivent tenir compte de l’ensemble de ces facteurs en s’inscrivant dans une véritable démarche vertueuse, et ce, dès la conception du projet jusqu’à sa livraison.Une exigence partagée par tous les acteurs impliquésParce qu’il répond parfaitement à une problématique incontournable de notre société, le label INTAIRIEUR® fédère unanimement les grands acteurs du bâtiment.Maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage privés et publics, entreprises du bâtiment, institutions et professionnels de santé publique œuvrent ensemble pour l’amélioration de la Qualité de l’Air Intérieur.Le label permet maintenant :aux maîtres d’ouvrage de valoriser leurs projets immobiliers et de se démarquer,aux AMO, d’accompagner leurs clients dans une démarche où la sécurité et le bien-être des occupants sont au cœur des préoccupations,aux institutionnels, collectivités et aménageurs de mettre en œuvre des actions concrètes pour lutter contre la pollution de l’air intérieur,aux architectes de se démarquer à travers des projets innovants et responsables,aux particuliers de choisir leur logement en exigeant un air intérieur de qualité pour leur famille,INTAIRIEUR®, un outils de référenceAvec presque 5 années d’existence, le label INTAIRIEUR® a su s’imposer comme une référence en matière de valorisation et de contrôle de QAI sur l’ensemble du territoire.Aujourd’hui de nombreux maîtres d’ouvrage ont obtenu la labellisation pour leurs projets (ou sont en cours d’obtention) : Bouygues Immobilier, CDC Habitat, Cogedim, Coop Immo, Covivio,, Coop Immo, Crédit Agricole Immobilier, Elgea Habitat, Franco Suisse, Green City Immobilier, Groupe Arcade, Groupe Duval, Habitalys, Icade Promotion, Immobilière 3F, Kermarrec Promotion, La Cité Jardins, Linkcity, Mairie de Courbevoie, Marignan, Nacarat, Nodi, Pitch Immo, Promeo, Promologis, Promomidi, Saint-Georges Promotion, Searim, Toulouse Métropole Habitat, Vinci Immobilier.En 2019 le label a obtenu une récompense à l’ESSEC Business School aux Trophées de la Transformation et de l’Innovation.La Qualité de l’Air Intérieur, une préoccupation de santé publiqueLes français passent en moyenne 90% de leur temps dans des espaces clos dont l’air est 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur. La Covid et les confinements qui ont suivi n’ont guère inversé la tendance et ont pour effet une véritable prise de conscience des dangers liés à la qualité de l’air intérieur. Irritations, nausées, céphalées, pathologies respiratoires…Chaque année en France, cette pollution est responsable de près de 20 000 décès prématurés et on estime à 19 milliards d’euros son coût socio-économique (prise en charge des soins, perte de productivité...).L’ensemble de la population est concerné par le problème et plus que jamais, la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) est devenue un enjeu majeur de santé publique.Fruit d’une réflexion collective menée depuis plusieurs années entre pouvoirs publics, opérateurs privés et citoyens, le label INTAIRIEUR® permet au grand public de pouvoir choisir son logement en toute connaissance, avec la certitude que tout a été mis en oeuvre pour préserver la qualité de l’air intérieur de leur logement. Désormais, les usagers, gestionnaires et investisseurs pourront eux aussi choisir leurs locaux tout en tenant compte de ce paramètre.Le label INTAIRIEUR® propose un référentiel simple et fiable qui à l’image des autres certifications environnementales, permet de mettre en place un affichage clair et facilement reconnaissable par tous.
Il y a 2 ans et 324 jours

Webinaire Myral : se préparer aux réglementations environnementales dans la réhabilitation

Le thème de ce webinair était : « Acteurs du bâtiment, comment préparer l’arrivée des réglementations environnementales dans la réhabilitation ? » Julien Bagnard (Myral), Pierre Laruaz (Isore Bâtiment) et Damien Cuny (Kompozite) ont échangé et ont répondu à des questions pertinentes pendant 70 minutes avec la centaine de spectateurs présents pour l'occasion. Ces participants ont d'ailleurs fait un retour très positifs de l'évènement proposé par le groupe Myral.Avec les objectifs de neutralité carbone prévus pour 2050, l'entrée en vigueur de la RE2020 dans le neuf et la lutte contre la passoires thermiques, le contexte actuel était propice au thème de « la préparation à l’arrivée des réglementations environnementales dans le secteur de la réhabilitation ». L'audience, constituée d'acteurs du bâtiment tels que des reponsables de groupes de la construction, de bailleurs sociaux, de collectivités et de la promotion immobilière, des architectes, des membres de bureaux d’études, des techniciens du bâtiment, des représentants d’industriels et d’organisations du secteur, ainsi que des journalistes spécialisés, a donc répondu présent.Les 3 experts présents pour débattre représentaient différents maillons de la filière de la réhabilitation de bâtiment mais ils sont également des ressources pour les maîtres d'ouvrages et les maîtres d'oeuvre en matière du travail de l'enveloppe du bâtiment en prenant en compte la réduction de l'impact carbone.Julien Bagnard, responsable du développement du groupe industriel Myral spécialiste de l’ITE, Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment entreprise experte des travaux en filière sèche des façades ventilés ou des vêtures, et Damien Cuny, président de Kompozite la plateforme d'aide à la conception de bâtiment bas-carbone, ont commencé les débats en partageant le cheminement de leur prise de conscience sur les questions environnementales. Ils se sont tous les trois exprimé sur « leur sensibilité face à la part considérable de l’empreinte carbone du monde du bâtiment » et la nécessité de s’interroger face à l'urgence pour tous les acteurs à réagir, d’autant que le cadre réglementaire évolue.Les premiers labels qui annoncent la future réglementation dans le secteur de la réhabilitationPour Damien Cuny, président de Kompozite : « La prise en compte du carbone dans la construction c’est nouveau car la RE2020, qui vient d’entrer en vigueur dans le neuf, introduit cette notion, et c’est pour l’instant unique en Europe. Sur un bâtiment construit en 2022, 60 à 90% de l’impact carbone va venir des matériaux, contre 10 à 40% de l’énergie, si on regarde sur une période de 50 ans. Pour réussir le challenge de la neutralité carbone de la France en 2050 qui est l’objectif engagé par les pouvoirs publics, il va y avoir des seuils dégressifs dès 2025 et 2028. On voit d’ailleurs déjà en rénovation des labels qui commencent à analyser l’impact du carbone de ce type de projet. Ce sont les premières étapes à une législation comme cela s’est passé pour la RE2020. Donc si on n’est pas sur une temporalité immédiate, il est quasi-certain qu’il y aura dans les années à venir un cadre sur les matériaux et l’énergie économisée. »Malgré le changement probable de direction des réglementations du secteur de la réhabilitation pour aller dans le sens de la RE2020, ces questions ne semblent pas encore être au cœur des préoccupations.Pour Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment : « On n’entend pas trop parler de carbone sur les chantiers. Autant sur l’énergie, il y a une vraie réflexion qui est engagée par les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre, mais sur le choix des matériaux et des modes constructifs, la prise de conscience doit encore progresser, même si on parle aujourd’hui beaucoup plus de recyclage et de réemploi. »Pour Julien Bagnard : « On sent une attente de plus en plus forte mais elle a souvent du mal à se formaliser et elle est accompagnée de pas mal d’idées reçues. Car le sujet de la baisse de l’impact carbone et du choix des solutions et systèmes est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Il faut réfléchir de façon pragmatique et sans idéologie. » Apprendre à lire la donnée carbone, choisir les bons matériaux aux bons endroits, hiérarchiser ses actions Une question de spectateurs, qui est revenue plusieurs fois lors de ce webinaire, concernant la rénovation des façades, était : les matériaux biosourcés sont-ils la seule solution pour baisser l’impact carbone de la réhabilitation ? Voici la réponse des 3 experts :« Quand on veut choisir un matériau intéressant, il faut penser système et prendre en compte les données du parement, mais aussi le poids carbone de l’ossature, qui change beaucoup de chose, a expliqué Pierre Laruaz d’Isore Bâtiment. Tous les matériaux ne conviennent pas à tous les projets. Un isolant biosourcé sera naturellement mieux adapté à une maison individuelle qu’à un bâtiment collectif en R+8 en zone sismique pour lequel la réglementation est bien plus stricte. D’autant que le sujet du risque incendie en façade vient réduire le nombre de solutions en biosourcé. » Alors quels sont les conseils à donner aux acteurs du bâtiment pour engager leur (ré)évolution environnementale ?Pour Damien Cuny : « Il faut surtout apprendre à lire la donnée carbone et les méthodes de calcul pour notamment avoir une vision réaliste de la durée de vie du produit rapporté à son poids carbone. C’est cela qui doit guider les choix. »Pour Pierre Laruaz : « C’est choisir les bons matériaux aux bons endroits en prenant en compte l’impact global : système + pose. »Pour Julien Bagnard : « La clé est dans la hiérarchie des actions : comprendre l’impact de ses produits et de leur mise en œuvre, travailler un plan réaliste avec des échéances claires et mettre en place des actions qui ont pour but au final de massifier la rénovation énergétique. »Retrouvez le webinaire dans son intégralité sur YouTube.
Il y a 2 ans et 325 jours

Christine Leconte plaide lors des Assises Nationales du Logement pour une grande politique transversale de l’Habitat

Christine Leconte, qui porte la voix des 30.000 architectes de France, a défendu au cours de son intervention le principe d’un véritable changement de paradigme en matière de logement, partant du constat que ce sujet essentiel pâtît d’une succession de crises (sociale, environnementale, etc.) qui affectent depuis des décennies nos cadres de vie. À l’heure où 12 millions de nos concitoyens sont touchés par le mal-logement (source : FAB, 2022), le CNOA plaide pour une politique interministérielle favorisant davantage de lien entre tous les acteurs du cadre de vie et de l’habitat et qui exploite les solutions offertes par la création architecturale. Pour Christine Leconte : « La politique du logement telle que nous la connaissons, avec un Ministère dédié, ne fonctionne pas depuis plusieurs décennies, nous devons prendre les problématiques ensemble avec un grand ministère de l'habitat et du cadre de vie, qui appréhende la transversalité des sujets : logement, emploi, mobilité, etc. »Parmi les positions défendues plus spécifiquement lors de son intervention : En matière de politiques urbaines, sortir de la « ville facile » et réinstaurer un lien de conseil entre architecte et élu, via notamment la généralisation du dispositif « un Maire, un architecte ». Selon Christine Leconte : « On a longtemps fait la ville facile, en s'étalant, en s'étendant hors des centres. Maintenant il faut faire autrement, avec davantage de complexité. Pour cela, nous pouvons nous inspirer des solutions pionnières qui existent partout et montrent la voie, avec des montages d'opérations différents, des coopératives d'habitants, etc. Cela demande du courage politique et de la pédagogie. Il faut pour cela soutenir les élus locaux. Il faut leur permettre de disposer d'une meilleure ingénierie, d'un meilleur conseil, d'un récit pour leur ville ». En matière d’habitat, penser systématiquement aux usages et prendre en compte le bâti existant, pour le rénover. Pour Christine Leconte, « Nous devons arrêter de nous focaliser sur des formes urbaines et d'opposer maisons individuelles et grands ensembles. Il faut travailler sur les typologies architecturales pour garantir les parcours résidentiels. Il faut aussi anticiper le vieillissement de la population, permettre aux personnes âgées de rester dans leur quartier en leur offrant des logements adaptés ». L’enjeu pour le CNOA est aujourd’hui de faire comprendre aux élus les solutions concrètes offertes par la création architecturale afin de « réparer la ville » : concevoir des bâtiments plus sobres en énergie et en matière, rénover dans le respect du patrimoine, réimaginer à partir de l’existant, penser au confort d’été dans les villes, etc.
Il y a 2 ans et 325 jours

Malgré l'interdiction d'installer de nouvelles chaudières fioul, 40% des utilisateurs ne veulent pas changer

En effet, un décret publié au Journal Officiel le 6 janvier 2022 rend impossible l'installation de nouveaux appareils de chauffage fonctionnant au fioul ou au charbon en rénovation et dans le neuf, en fixant un seuil maximal d'émissions de gaz à effet de serre à respecter de 300gCO2eq/KWh.Un an après une première enquête réalisée auprès des consommateurs de fioul après l'annonce de l'interdiction, FioulReduc, site Internet indépendant de vente de fioul à prix bas, et Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, ont souhaité les interroger de nouveau afin d'observer les évolutions de comportement à l'approche de cette mesure.Cette étude, à laquelle 1.114 consommateurs de fioul ont répondu en ligne entre le 20 avril et le 12 mai 2022*, révèle que l'interdiction imminente ne semble pas provoquer de réel sursaut chez les utilisateurs de fioul : 40% d'entre eux souhaitent toujours conserver ce mode d'énergie pour se chauffer, malgré une hausse de son prix ces derniers mois, et sont de plus en plus inquiets.Cette étude fait apparaître quelques évolutions intéressantes à souligner, comme la désaffection des consommateurs pour la chaudière gaz, de moins en moins plébiscitée comme solution de remplacement, et un passage à l'acte plus rapide pour ceux décidés à franchir le pas.*Méthodologie : FioulReduc et Hellio ont organisé conjointement une consultation auprès des 124.000 clients de FioulReduc répartis sur toute la France, à laquelle 1.114 personnes ont répondu en ligne entre le 20 avril et le 12 mai 2022.Des consommateurs toujours satisfaits de leur équipement fioul en place malgré un prix variable et en hausseSelon les résultats de l'enquête, le profil des consommateurs de fioul reste similaire à celui de 2021 : leur foyer est composé de 2,2 personnes en moyenne, ils sont en majorité retraités, avec un âge moyen de 61 ans, le revenu moyen de leur foyer est de 38.885 €. Leur dépense annuelle moyenne de fioul s'élève à 1.710 €, elle était de 1.632 € en 2021, soit une augmentation de 5%.Pour Maëlle Ricard, directrice des opérations chez FioulReduc : « Le prix du fioul a augmenté de 78% en 1 an, sans compter une augmentation sans précédent de 135% pendant 1 mois due à la crise en Ukraine. Les dépenses des Français chauffés au fioul n'ont augmenté que de 5% sur un an. Plusieurs éléments peuvent expliquer cette différence : d'une part certaines personnes se sont restreintes sur leur chauffage, en remplissant leur cuve au minimum à chaque fois ; d'autre part, selon la date de leur dernier approvisionnement, ils ont pu répartir un peu le surcoût. Il est fort probable que la hausse de coût se fasse davantage ressentir l'année prochaine, si les prix ne baissent pas d'ici là. »Ces consommateurs apprécient toujours le fioul avant tout pour son confort de chauffe (38%), sa simplicité dans la gestion au quotidien (30%) et sa fiabilité (21%).Selon eux, cependant, le principal inconvénient du fioul reste son prix variable à 36% et son coût annuel arrive cette année en 2ème position des inconvénients avec 26% des répondants contre 18% en 2021. Preuve que l'augmentation des prix de l'énergie impacte aussi les utilisateurs de ce mode de chauffage.L'impact environnemental du fioul figure également parmi les inconvénients cités, mais de manière moindre et sans progresser par rapport à l'année dernière (14% en 2022 vs 15% en 2021).Perspectives d'interdiction d'installation de nouvelles chaudières au fioul : plus d'inquiétude, moins de gaz et un passage à l'acte plus rapide L'entrée en vigueur imminente de cette mesure réglementaire, ne portant que sur les nouvelles installations, suscite encore plus d'inquiétude et de mécontentement chez les consommateurs qu'en 2021, l'inquiétude passant de 36% à 40%. Ils sont encore 40% à déclarer que cette interdiction ne va pas les pousser à changer d'énergie dans les 5 années à venir, une proportion en léger recul par rapport à 2021 (47%). 21% envisagent de changer le brûleur de leur chaudière pour la rendre compatible au biofioul, 17% pensent ne rien changer et 2% souhaitent installer une nouvelle chaudière fioul avant l'interdiction. La principale motivation invoquée par les consommateurs reste le bon fonctionnement de leur installation avec 44% des réponses exprimées (47% en 2021). La part des indécis a quant à elle progressé : elle est passée de 38% en 2021 à 43% cette année.Parmi les autres évolutions notables à souligner, la part des consommateurs voulant changer leur chaudière fioul pour passer à une autre énergie enregistre une légère progression : ils sont 17% à l'envisager (15% en 2021). La pompe à chaleur reste le mode de chauffage le plus plébiscité (51%), devant la chaudière à granulés de bois (35%). Fait marquant : la chaudière gaz n'obtient plus que 4% des suffrages (12% en 2021). La baisse des aides pour son installation (Coup de pouce supprimé le 1er juillet 2021 et suppression de MaPrimeRénov' à venir à partir du 1er janvier 2023) et le conflit russo-ukrainien ont certainement joué dans le choix des réponses. À noter enfin que la chaudière hybride, combinant un système de pompe à chaleur et une chaudière fioul, est désormais citée comme une autre alternative possible par 6% des répondants.Pour ces 17% de répondants qui envisagent de se séparer de leur chaudière fioul, ils pensent sauter le pas dans un laps de temps plus rapide qu'en 2021 : dans l'année pour plus de la moitié (54% vs 40% en 2021).La possibilité d'utiliser du biofioul2 (fioul comportant des biocarburants afin de le rendre plus écologique en diminuant son taux de soufre et ses émissions de CO2) en remplacement du fioul suscite la curiosité d'une bonne partie des consommateurs (49%). Les réserves évoquées à ce sujet concernent toujours la compatibilité de leur matériel, le surcoût lié à ce produit et son impact écologique.À noter que les chaudières biofioul 30 respecteront la nouvelle norme pour le remplacement d'un système de chauffage (seuil maximal d'émissions de gaz à effet de serre de 300gCO2eq/KWh). La date d'autorisation de ce futur carburant n'est pas encore connue à ce jour.Les aides financières : un élément de plus en plus considéré comme déclencheurAfin d'atteindre son objectif de changement de toutes les chaudières fioul dans les 10 prochaines années, le gouvernement français a mis en place plusieurs aides financières : MaPrimeRénov', incluant le tout récent bonus supplémentaire de 1 000 € accordé depuis le 15 avril jusqu'au 31 décembre 2022 pour le remplacement par un équipement à énergies renouvelables, et le Coup de pouce Chauffage. Pourtant, le frein lié aux moyens financiers pour changer d'équipement concerne davantage de répondants qu'en 2021, passant de 17% à 23%.Pour 2/3 des consommateurs de fioul déclarant ne pas encore envisager le renouvellement de leur équipement au fioul, des aides financières plus généreuses ou accessibles à un plus grand nombre pourraient les pousser à reconsidérer leur mode de chauffage. Cette tendance s'est accrue en 2022, passant de 69% à 74%. Preuve que malgré le bonus supplémentaire accordé depuis le 15 avril 2022, les aides ne sont toujours pas considérées comme suffisantes.Pour Pierre Maillard, Président Directeur Général de Hellio : « Accompagner 3,5 millions de foyers chauffés au fioul vers une autre source d'énergie ne peut se faire en un claquement de doigts ! L'enjeu est important, tant pour chaque foyer que pour la filière fioul qui sait être force de proposition avec des biocombustibles. Il est primordial de souligner qu'un changement de système de chauffage doit être réfléchi en fonction de l'état du bien immobilier, de sa localisation, et de la composition du foyer occupant. Hellio conseille de ne pas se précipiter sur un système de chauffage qu'un foyer pourrait regretter ! Des professionnels comme Hellio sont mobilisés pour trouver la meilleure solution, et l'installer au meilleur moment. Notre objectif est de maximiser les économies d'énergies d'un foyer, d'améliorer son confort et de valoriser son bien immobilier. Ce triptyque doit primer sur le reste ! Attention aux vendeurs peu scrupuleux sur ces trois points. »Rappel des aides pour le remplacement d'une chaudière fioulMaPrimeRénov'Cette aide publique permet de financer, entre autres, les travaux de chauffage d'une maison individuelle ou d'un appartement en habitat collectif. Les travaux doivent être effectués par des entreprises labellisées RGE. MaPrimeRénov' est accessible à l'ensemble des propriétaires, occupants et bailleurs, quels que soient leurs revenus. Son montant varie en fonction des niveaux de revenus classés en 4 catégories : bleu (ménages très modestes), jaune (ménages modestes), violet (revenus intermédiaires), rose (revenus élevés).Depuis le 15 avril 2022 et jusqu'au 31 décembre 2022, le gouvernement accorde une prime supplémentaire de 1 000 € pour tout remplacement d'un système de chauffage par un équipement à énergies renouvelables.Hellio est mandataire de l'Anah depuis juillet 2020.Le Coup de pouce ChauffageLe dispositif “Coup de pouce” est une prime financière forfaitaire allouée à la réalisation de travaux d'économies d'énergie en échange d'exigences de qualité et de garantie de performance énergétique. Créé par le ministère de la transition écologique en janvier 2019, le dispositif “Coup de pouce Chauffage” aide les ménages à changer leur chaudière peu performante pour un équipement utilisant des énergies renouvelables.Hellio, signataire de la charte d'engagement de ce “Coup de pouce” accompagne les ménages dans ces changements.Le “Coup de pouce Chauffage” est cumulable avec MaPrimeRénov' et l'éco-PTZ.
Il y a 2 ans et 331 jours

Avec +234% de ventes sur un an, l’engouement des Français pour le studio de jardin se confirme de manière spectaculaire

L’arrivée des beaux jours est propice au choix du studio de jardin dont la simplicité d’installation (en une journée à peine) et les multiples usages représentent des atouts indéniables. Quels avantages ? Pouvoir travailler au calme ! C’est principalement pour cette raison que les studios de jardin connaissent un franc succès depuis le développement du télétravail. En offrant plus d’espace et une coupure entre la maison et le travail, les studios de jardin permettent également d’autres usages : véritable studio pour un adolescent en quête d’indépendance, salle de musique, de relaxation, chambre d’amis, hébergement pour la famille, alternative à la maison de retraite pour un parent isolé.Chez AST Groupe, 3ème constructeur national de maisons individuelles et 1er réseau de franchises de maisons à ossature bois, la demande de studios de jardin NATIBOX n’a cessé de croître.En effet, avec une augmentation de 234% de ventes entre 2020 et 2021, NATIBOX illustre ce nouvel engouement des Français pour le studio de jardin. Entre 2020 et 2021, son développement se concrétise également par :Une évolution des visites sur www.natibox.fr : + 68%Une évolution des contacts / des demandes : + 99%Qu’est-ce que NATIBOX ?C’est une solution de chantier simple et rapide pour agrandir sa maison. NATIBOX est un produit immobilier haut de gamme de bois et de métal. Le timing entre la commande, la préparation et l’installation de ce concentré de maison écologique est d’un mois et demi.
Il y a 2 ans et 333 jours

Shift Project : Réduire son empreinte carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Eric Bergé est l’un des chefs de projet du rapport “Décarboner la filière béton/ciment”, édité par The Shift Project. [©ACPresse] Qu’est-ce que l’association The Shift Project ? Eric Bergé : The Shift Project est un groupe de réflexion et d’influence créé en 2010 à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, le créateur du bilan carbone, qu’il a développé au sein de l’Ademe1. C’est une association d’ingénieurs engagés en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et pour le passage à une économie décarbonée. Dans ce cadre, The Shift Project n’est pas contre le développement de l’énergie nucléaire civile. Aujourd’hui, The Shift Project est considéré comme une association d’intérêt général. Ce groupe publie des rapports autour du changement climatique, disponibles en libre accès sur son site Internet.  A ce propos, The Shift Project a élaboré ce qu’il appelle le Plan de transformation de l’économie française. De quoi s’agit-il exactement ? C’est très positif que nombre de secteurs d’activité se soient engagés, bon gré mal gré, dans la décarbonation. Chacun d’eux a rédigé une feuille de route qui lui est propre, souvent sans se préoccuper de ce que faisaient les autres… Mais la décarbonation est une démarche qui concerne tout le monde. L’important est donc d’avoir à disposition un plan cohérent, dont la finalité est de détecter les inévitables conflits d’usage, afin qu’il puisse être réalisé. C’est l’objectif de notre Plan de transformation de l’économie française, car il n’y a pas assez de matière pour tout le monde. Prenons l’exemple de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit sans recours aux combustibles fossiles. Sa disponibilité va fortement augmenter, mais restera limitée en raison de son gigantesque besoin en électricité pour le produire. Dans ce cas, vaut-il mieux le réserver à l’aviation civile comme carburant ou à l’industrie lourde, pour produire avec beaucoup d’efficacité de l’acier et des engrais décarbonés ? Les mêmes conflits d’usage existent pour la biomasse, le laitier de hauts fourneaux ou les terres cultivables. Est-ce intelligent de dédier des milliers d’hectares à la culture du colza pour produire du biocarburant, alors même qu’une partie de la population mondiale souffre de la faim ? Le Plan de transformation de l’économie française répond à beaucoup de questions de ce type. Il a été pensé au moment de la crise du Covid et du “quoiqu’il en coûte”, car chacun a pu constater les limites et les contraintes d’une économie mondialisée. La pénurie actuelle de matières premières en est la conséquence flagrante. La guerre en Ukraine le rappelle d’une manière tout aussi soudaine et brutale. ArcelorMittal prévoit de basculer vers la réduction directe par hydrogène, pour réduire son impact carbone. [©ACPresse] Vous parlez d’hydrogène vert et d’industrie lourde. Vous pensez à l’annonce faite par ArcelorMittal ? C’est en effet un bon exemple. Il y a peu de temps, ArcelorMittal a pris une décision historique, en annonçant la modification de son procédé de réduction directe. Pour faire simple, jusqu’à présent, la réduction s’opérait en associant, à haute température, d’oxyde de fer FeO et du monoxyde de carbone CO. Cela donnait naissance à du fer, d’un côté, et à du gaz carbonique, de l’autre. Beaucoup de gaz : environ 2 t de CO2 pour 1 t de fer ! A partir de maintenant, le monoxyde de carbone sera remplacé par de l’hydrogène. Dans les mêmes conditions, ArcelorMittal obtiendra, toujours du fer et, à la place du CO2, de l’eau, l’hydrogène se combinant à l’atome d’oxygène perdu par l’oxyde de fer. Lire aussi : Dossier : Béton et éco-construction #2 Nous sommes là sur un principe de décarbonation totale et immédiate… Le site de Dunkerque sera pilote dans ce domaine. Toutefois, cette évolution technologique ne sera viable, au plan environnemental, qu’à la condition expresse d’utiliser de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit à l’aide d’un procédé électrique, lui aussi décarboné. Revers de la médaille : on risque de voir une forte diminution de la quantité de laitier générée lors de la production du fer. The Shift Project vient de publier le rapport “Décarboner la filière ciment/béton”… Mais avant toute chose, peut-on se passer de béton et de ciment dans la construction ? Absolument pas ! L’habitat nécessite des qualités d’usage qu’il peut être difficile de réaliser avec d’autres matériaux que le béton. Il doit aussi être durable pour ne pas avoir à le reconstruire à court terme. Mais s’il est difficile de se passer du béton, ce n’est pas une raison pour ne pas le décarboner. Le problème est donc le ciment, et le clinker pour être précis. Pourtant, le béton peut aussi être formulé d’une manière différente. Il était précurseur dans le bas carbone. Déjà dans les années 1990, Bernard Clavaud avait formulé des bétons réfractaires à ultra basse teneur en ciment, moins de 5 % pour être plus précis… Le béton reste aussi le matériau incontournable du secteur des travaux publics et du génie civil. Car, qu’on le veuille ou non, il faudra adapter les infrastructures au changement climatique comme sociétal : construire des digues, des ponts, mais aussi des pistes cyclables ! Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Mais il est loin d’être le seul matériau. [©ACPresse] A contrario, le bois constitue-t-il vraiment la Panacée bas carbone pour la construction ? Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Il est l’un des puits carbone, largement avantagé par l’Analyse de cycle de vie dynamique introduit par la RE 2020. Mais il est loin d’être le seul matériau bas carbone utilisable pour la construction. Nombre de solutions vont naître dans les mois et années qui viennent. Le bois fait partie de la biomasse. Aujourd’hui, cette ressource est devenue aussi stratégique que peuvent l’être les carburants pour un pays comme la France. Il est donc vraiment temps que l’Etat s’en préoccupe pour mettre en place un cadre politique fort. De même, l’entrée d’industriels puissants est souhaitable, ne serait-ce que pour aider la filière bois à se structurer et envisager des concentrations. A l’échelle de la planète, les émissions de CO2 de la France sont d’à peine 1 %… Tous les efforts exigés, notamment par la RE 2020, ont-ils vraiment un sens ? Ces efforts sont indispensables. Deux raisons à cela. Quand il y a un problème à résoudre, il faut toujours faire sa part. D’autant que les choses ne sont jamais linéaires. La seconde raison est la disponibilité des ressources énergétiques et des matières premières. Même en étant une très faible émettrice, la France est touchée de plein fouet par les pénuries… De toute manière, il est indispensable d’anticiper les transformations pour éviter d’être démuni lorsque les choses s’emballent. Et même si nos émissions sont faibles, les industriels français ont une véritable carte à jouer, car si la filière ciment/béton réussit sa transformation historique, elle pourrait devenir la référence mondiale, en termes de décarbonation. En effet, celui qui occupe la première place technologique s’octroie une avance sur ses concurrents et prend d’importantes parts de marché. La France a toujours été n° 1 dans le domaine des ciments et des bétons. Pourquoi ne le deviendrait-elle pas sur le secteur des technologies de décarbonation ? Plus qu’une norme environnementale, la RE 2020 peut être un déclencheur d’innovations. Il est souhaitable de mettre en place un mécanisme d’inclusion carbone aux frontières de l’Europe. [©ACPresse] Pensez-vous réaliste la mise en place d’un mécanisme d’inclusion carbone (Carbon border adjustment mecanism) aux frontières de l’Europe pour lutter contre les importations de ciments non soumis aux EU-ETS2 ? Comment ce système fonctionnerait-il ? Lire aussi : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Cette mise en place est tout à fait souhaitable. Le gouvernement français est d’ailleurs très moteur sur ce sujet. L’idée serait d’appliquer une taxe carbone aux frontières sur les produits importés depuis des pays n’appartenant pas à l’Union européenne. Bien entendu, ce système serait valable à la condition sine qua non de baisser drastiquement et en même temps les quotas CO2 attribués de manière gratuite aux cimentiers européens. Personne ne sera donc empêché d’importer du ciment ou du clinker, mais ces matériaux intégreront leur véritable coût carbone, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Vous estimez qu’il sera nécessaire de réduire la demande en construction neuve pour pouvoir atteindre les objectifs de la filière à 2050. Il faut donc en passer par une phase de décroissance ? De sobriété seulement ! Nos projections se basent sur l’évolution de la demande en logements neufs dans les années à venir. Sur la période 2040-2050, elle se réduira pour atteindre un chiffre de l’ordre de 250 000 par an, contre 400 000 aujourd’hui. Mais à y regarder de plus près, il n’est pas exclu que l’on se rapproche de ce chiffre dès maintenant, compte tenu de la pénurie de matériaux, ce qui est dramatique, car personne n’est préparé à cela ! C’est ce qui se passe dans une économie non résiliente. La sobriété consiste aussi à préserver ce qui peut l’être. Rénover plutôt que démolir pour reconstruire devra être le nouveau leitmotiv. Réhabiliter et/ou transformer un bâtiment existant permet de diminuer de 90 % la facture carbone, en comparaison à une reconstruction neuve. Cela mérite de s’inscrire dans cette démarche. Un autre levier est de mieux exploiter l’existant pour éviter de sur-construire. A travers le pays, il y a beaucoup de logements vides, car situés dans les zones ou des villes peu attractives. Il y a donc un important travail à réaliser pour changer cet état de fait. A ce niveau, les mairies et les collectivités territoriales doivent vraiment engager une nouvelle réflexion autour de l’aménagement du territoire, afin de dynamiser tous les secteurs géographiques qui peuvent l’être. La maison individuelle reste un rêve pour nombre de personnes. [©ACPresse] En attendant, on risque de sonner le glas de la sacro-sainte maison individuelle ? Ou bien celle-ci sera en bois – comme aux Etats-Unis – ou ne sera pas ? Il faut considérer la maison individuelle sous un angle pragmatique. Elle reste un rêve pour nombre de personnes. Il ne faut pas briser les rêves. Mais ne nous voilons pas la face, il y aura une baisse du nombre de maisons individuelles construites. Du fait de la loi Climat et Résilience, qui vise à lutter contre l’artificialisation des sols. Mais aussi à cause de besoin de mobilité qu’engendre la maison individuelle. A un autre niveau, on parle de densification des villes. Mais attention à ne pas aller trop loin dans cette démarche pour de pas “sur-densifier” les zones urbaines, au risque de les rendre invivables. Une réponse peut être la construction d’immeubles qui proposent à chacun le confort ou la liberté qu’offre la maison individuelle. La ville à la campagne en quelque sorte. Aux architectes de concevoir de telles habitations… Quel sera le coût réel de la décarbonation pour la filière ciment/béton à l’horizon 2050 ? Les chiffres vont sembler rudes pour la filière. Il faut bien avoir en tête que la marche à franchir est énorme. L’ensemble de la filière doit réduire son empreinte carbone de 80 % d’ici à 2050. Et plus vite ce sera fait, mieux ce sera… Déjà, les progrès techniques classiques au niveau des process et des produits doivent permettre de baisser la note de 50 %. Manque encore 30 %. Les technologies de rupture, comme la capture et le stockage et/ou réutilisation du carbone feront gagner quelques pourcents complémentaires. La sobriété constitue donc le dernier cursus à activer… En résumé, The Shift Project estime nécessaire de passer à un taux de clinker de 60 %, contre 76 % aujourd’hui et les 66 % fixés comme objectif par la filière. Dans ce contexte et selon nos scénarii, la production de ciment culminera à 8 ou 10 Mt en 2050, contre 16 Mt à l’heure actuelle. De même, le dosage en ciment devra être réduit de 270 à 220 kg/m3. Bien entendu, une évolution rapide de la norme béton EN 206 est indispensable. Il faut libérer l’innovation dans les bétons. Sur le même horizon de 2050, la production globale de béton passera de 65 à 42 Mm3/an, soit un recul de 35 %, pour l’essentiel dans le bâtiment. En effet, les travaux publics et le génie civil devraient être moins impactés du fait du besoin d’adaptation des infrastructures au changement climatique, comme déjà expliqué. Les pertes d’emploi seront, bien entendu, inévitables dans la filière. Mais un transfert s’opérera en direction du secteur des matériaux biosourcés, en pleine mutation. Toutefois, des adaptations, formations et mises à niveau seront indispensables sur le long terme. En 2018, la filière ciment, de l’extraction des matières premières à la production du béton, comptait 44 500 collaborateurs. Il y en aurait 15 000 en moins en 2050. Dans ce scénario, la filière ciment/béton remplira son objectif, puisque ses émissions de gaz à effet de serre passeraient de 10,6 Mt CO2éq actuelles à 1,8 Mt/an à terme. Le béton restera indispensable en construction, mais il faudra le décarboner. [©ACPresse] Quels sont les leviers à la disposition de la filière ciment/béton pour continuer à exister ? L’innovation, l’innovation, l’innovation. La RE 2020 constitue la “norme” qui va libérer la créativité. Comme la norme Reach a pu le faire au niveau de l’industrie de la chimie. Grâce à cette réglementation, très critiquée lors de son entrée en application, la chimie européenne a fait une révolution environnementale incroyable ces dernières années. Personne ne la remet plus en cause aujourd’hui. Elle a permis à toute une industrie d’innover et de garder son leadership mondial.    Pour le ciment et le béton, ce sera pareil. Les dix prochaines années vont être bien plus passionnantes que les deux siècles qui viennent de s’écouler depuis l’invention du ciment artificiel par Louis Vicat. L’innovation portera sur les produits, bien entendu. Cela permettra d’introduire beaucoup plus de valeur ajoutée – justifiée – sur les nouvelles solutions constructives. Donc de compenser les pertes dues aux baisses de volumes et, ainsi, de stabiliser la filière, en valeur. L’innovation concernera aussi la conception des bâtiments, les méthodes constructives, la mixité des matériaux. Elle sera présente à tous les niveaux. Les prix du ciment comme du béton vont flamber. Il faut en être conscient, multipliés par deux d’ici à 2030 ! Du fait des importants investissements opérés par les industriels. Du fait du renchérissement du prix du carbone. Et du fait des développements de solutions innovantes. Mais ce n’est pas grave, car ces matériaux resteront, de toute manière, d’un coût acceptable en regard du service rendu. Par exemple, même avec un ciment à 200 €/t, le surcoût pour une maison de 100 m2 sera d’à peine 1 300 €. Tout à fait supportable… L’industrie du béton n’est-elle pas à même de tirer le mieux son épingle du jeu ? En jouant à fond sur la mixité des matériaux ? En passant de la notion de “préfabrication” à celle de “construction hors site” ? Sans doute… Sur le papier, l’industrie du béton devrait être la première à pouvoir tirer profit de ces évolutions. Déjà en prenant des parts de marché au BPE. Aujourd’hui, l’industrie du béton sait concevoir des sous-ensembles. Mais pour aller plus loin, il faut qu’elle sorte du rôle de simple sous-traitant à celui de concepteur/poseur. Quelques industriels le font déjà… Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 2Système de droits d’émissions de CO2. Téléchargez le rapport : Décarboner la filière ciment/béton Qui est Eric Bergé ? The Shift Project en bref Agé de 54 ans, Eric Bergé connaît très bien le secteur du ciment et du béton, pour y avoir effectué la très grande partie de sa carrière. Chez Lafarge tout d’abord, puis à la présidence de Parex USA, avant d’assurer la direction générale de Chryso. Enfin, il a piloté la destinée de Parexgroup, jusqu’en juillet 2019, date de la cession définitive de l’entreprise au Suisse Sika. Fin 2019, Eric Bergé fonde Peachtree, un cabinet de conseil et de consulting dans les domaines de la décarbonation et de l’accompagnement du développement des entreprises. En parallèle, il assure une collaboration soutenue au think thank The Shitf Project, pour lequel il est aussi un donateur individuel. Il y assure la fonction de chef de projet “industrie lourde”. Par ailleurs, il siège au conseil d’administration de l’incubateur d’entreprises lyonnais Time for The Planet, qui soutient les start-up proposant des solutions pour décarboner la planète. Association loi 1901, The Shift Project a été fondé en 2010, à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, Geneviève Férone-Creuzer et Michel Petit. Il s’agit d’un laboratoire d’idées et d’influence ou “think tank” œuvrant à répondre à la double contrainte du carbone : le changement climatique et la raréfaction des ressources énergétiques fossiles. Reconnu d’intérêt général, The Shift Project assure, entre autres, la publication de rapports, de notes d’analyse autour de la transition écologique et de la transformation de l’économie. Des écrits disponibles en accès libre sur le site Internet de l’association. The Shift Project est soutenu par nombres d’acteurs économiques qui cherchent à faire de la transition énergétique leur priorité stratégique. Parmi les donateurs, on peut citer Bouygues, EDF, Rockwool, SNCF, Véolia, Vicat ou encore Vinci Autoroutes... Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 333 jours

Geoxia (Maisons Phénix) placé en redressement judiciaire

"Affaibli par le double effet de la pandémie et de l'inflation, le constructeur de maisons individuelles se place sous la protection du Tribunal de commerce" de Nanterre "pour accélérer la recherche de repreneurs", annonce Geoxia dans un communiqué."Les administrateurs judiciaires poursuivent le processus de recherche de repreneur engagé depuis plusieurs mois. L'objectif est la cession de l'entreprise d'ici l'été", poursuit le groupe selon qui des "intérêts se sont déjà manifestés".Les administrateurs judiciaires désignés ont fixé au 10 juin la date limite de dépôt des offres, selon la même source."Durant la période d'observation, les chantiers seront soit suspendus soit ralentis", précise Geoxia, qui emploie 1.150 personnes et a réalisé en 2021 un chiffre d'affaires de 252 millions d'euros.La compagnie avance de nombreuses explications à ses difficultés : la crise sanitaire, lors de laquelle il n'a pas obtenu de prêt garanti par l'Etat, la désorganisation des chaînes d'approvisionnement, la hausse des coûts des matériaux et de l'énergie ou bien encore "la crispation dans les relations avec les assureurs" et les conséquences de la guerre en Ukraine.Créé en 1946, Maisons Phénix s'est développé en France grâce à un modèle standardisé de maison individuelle en acier et béton, rapide et peu chère à construire.La marque est devenue un symbole de l'accession à la propriété des classes moyennes et du rêve pavillonnaire.
Il y a 2 ans et 338 jours

Eurobois Awards : le concours qui valorise les innovations et l’ensemble des acteurs de la filière bois

28 innovations en lice pour devenir lauréate de l’édition 2022Cette année, le concours évolue ! Afin d’offrir une meilleure visibilité aux innovations et aux acteurs de la filière, les entreprises pourront présenter leur candidature à travers un pitch sur le plateau TV Eurobois. Autre nouveauté 2022 : la création d’un jury étudiant, qui décernera le prix « Coup de cœur des étudiants ». Autant d’éléments qui font de cet événement un rendez-vous incontournable du salon pour les professionnels de la filière.Qu’est-ce que les Eurobois Awards ?Plateforme de lancement de produits, les Eurobois Awards récompensent le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts.Cette année, le processus d’inscription, ouvert à tous les exposants, a été simplifié pour faciliter la participation des entreprises. Participer au concours offrira aux candidats une visibilité accrue auprès des professionnels de la filière en amont et pendant le salon, avec la présentation de l’ensemble des innovations sur le site web, les réseaux sociaux du salon ainsi que sur l’application Eurobois Connect.Sur le salon, les visiteurs pourront facilement identifier les innovations grâce à une signalétique dédiée.Rendez-vous le 15 juin en fin de journée sur le plateau TV pour la remise des prix.Des pitch et visites des stands pour promouvoir les innovations et défendre les projetsPour valoriser leur candidature, les entreprises auront l’opportunité de présenter leur innovation à travers un pitch de 5 minutes, sur le plateau TV du salon, le mardi 14 juin matin, à partir de 10h. Cette présentation permettra à la fois aux entreprises de rencontrer leur public, mais également de séduire le jury en démontrant leur capacité à défendre leur innovation.Le lendemain, au 2ème jour du salon, le jury se rendra sur les stands des innovations présélectionnées. Ses membres pourront ainsi échanger avec les candidats et découvrir en détail les nouveautés.Les lauréats élus par un jury de professionnels et d’étudiantsComme chaque année, le jury est composé de professionnels de la filière bois (ébénistes, agenceurs, menuisiers, charpentiers…). Dans le but de représenter au mieux tous les publics, la grande nouveauté cette année réside dans la création d’un jury étudiant composé de jeunes en école d’architecture, menuiserie, agencement ou ingénieur.La création de ce jury étudiant permet une appréciation différente et nouvelle des innovations en compétition. C’est également l’occasion pour Eurobois d’intégrer les générations futures dans la filière, qui seront les professionnels de demain. Cette immersion dans le monde professionnel est tout aussi bénéfique aux étudiants, dont la présence sur le salon constitue une première mise en réseau avec les acteurs de la filière. Ce jury remettra un prix spécifique à une entreprise qui sera élue « Coup de cœur des étudiants ».Membres du jury professionnel : Président du jury professionnel : ARNAUD GODEVIN, Directeur de l’ESB – Ecole Supérieure du Bois Membres du jury professionnel : Jérôme CARRAZ Responsable de l'Institut de la Charpente et Construction bois - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceVincent CHARROIN Président - SAS CHARROIN TOITURES, Président de la Chambre Professionnelle « Charpente Toiture » de BTP RHONE – FFBJean-Denis FORTERRE Responsable du service Technique à la CAPEB Auvergne-Rhône-AlpesRaphael HOUSSET Gérant - ATELIER RAPHAELMathieu HUGON Responsable de l'institut européen de la menuiserie, l'agencement et l'ébénisterie - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceLaurent JACQUET Créateur de contenu vidéo, web/Domaine bâtiment, bricolage, maison - BICHON PRODUCTIONJean-François JAILLET Gérant, Jaillet Menuiserie – Membre de la Chambre Française de l‘AgencementXavier LUGINBUHL Directeur Général - Groupe HASAP • Herve MARECHAL Dirigeant agenceur - APPORT ANSELes membres du jury étudiant :Diana ALMERI, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAnge CHARPENTIER, en 2ème année de cycle ingénieur de l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisMathilde DE COURCY, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAmandine FONTAINE, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurFantine KOCH, en 2ème année à l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisCécile SOULIER, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurGéraldine VINCENT, en formation « Architecte d’intérieur designer global de niveau 7 » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurEUROBOIS, sensible à l’avenir de la filière bois Le salon est particulièrement engagé auprès des jeunes générations car elles représentent les professionnels de demain. Conscient que la problématique de l’emploi et la formation est centrale pour la filière bois, le salon accueille le Campus Eurobois. Il s’agit d’un espace ouvert à tous les professionnels, sur lequel les visiteurs pourront rencontrer de potentiels recruteurs et professionnels du secteur. Plus largement, le salon abordera la thématique de l’emploi et de la formation à travers des conférences sur le plateau TV.Zoom sur les innovations présentées cette année Les entreprises candidates ainsi que leurs innovations pour les EUROBOIS AWARDS 2022 sont :PAPERSTONEPremier matériau composite à être fabriqué à partir de papier et de carton 100% recyclés certifiés FSC et imprégnés d’une résine appelée PetroFree. Celle-ci est obtenue en pressant des coquilles de noix de cajou et ne contient donc aucun composé chimique dérivé du pétrole.HI-MACS ASKA BUGATOOL PAPERSTO – Stand : 6L62THERMOFORMING STATION DUO CROSSLOW La station de thermoformage Duo cross-flow de Global est une solution novatrice « Tout-en- un » pour le préchauffage, le thermoformage et les applications de travail du bois. La machine combine une presse sous vide à membrane et un four de préchauffage dans un seul appareil. GLOBAL VACUUM PRESSES – Stand : 6K88MAXIPRESS M Système de piston avec filetage protégé. Le seul serre-joint de marqueterie au monde utilisant ce système Manche ergonomique interchangeable et multiposition Surface de pression avec rainure en V pour tubes et profils Recommandé pour travaux de soudure, plâtre, etc.INDUSTRIAS PIQUERAS SA - Stand : 6G29CLOUEUR AUTONOME PKT Cloueur autonome sans fil pour des pointes jusqu'à 100mm. ALSAFIX - Stand : 6E41STATION D'ENERGIE MOBILE SYS-POWERSTATION La station d'énergie mobile SYS-PowerStation fournit du courant en permanence et en tout lieu. Elle permet d'alimenter tous les outils filaires, toutes marques confondues.FESTOOL France - Stand : 6E51LAMEO Le profilé hybride BRISEO combine l'aspect du bois composite LAMEO renforcé par un insert aluminium. Mixant toutes les caractéristiques de la formulation LAMEO, ses applications sont exponentielles : habillage décoratif de façade, claire-voie, brise-soleil, mobilier urbain, cache bloc technique... BRISEO - Stand : 6J54ELEVATEUR POUR ETAU D'ETABLI ELV ET ELVP Remplace la base tournante grâce à sa rotation possible sur 360 ° - Permet un ajustement de la hauteur de l’étau pour adapter la hauteur de celui-ci à la taille de l’utilisateur - Lutte contre les Troubles Musculo-Squelettiques et évite tout problème de dos dans le cadre d’une utilisation prolongée. VP DOLEX – Stand : 6E60EXEDRA 2 Très innovant et performant, Exedra2 est une évolution du système pour portes escamotables Exedra qui, grâce à une solution de mouvement novatrice, permet l’ouverture simultanée de deux portes jointes. Le système permet ainsi de fermer des espaces de largeur jusqu'à 3m sans rail bas. SALICE France - Stand : 6H44SAFEDETECT Système de capteurs sans contact pour la sécurité de l'opérateur - présenté pour la première fois au public lors de l'EUROBOIS 2022 WEINIG - Stand : 5A14 PLAN DE TRAVAIL VISE LED Solution LED unique pour le positionnement des ventouses - présentée au public pour la première fois à EUROBOIS 2022 WEINIG - Stand : 5A14 PROFIMAT 50 Le moment est venu pour la génération suivante. La nouvelle Profimat : Rabotage et profilage avec la qualité WEINIG. WEINIG – Stand : 5A14 MAXIPRESS E INDUSTRIAS PIQUERAS SA – Stand : 6G29 TEVA 3D Plateforme web de visualisation et validation 3D pour les agenceurs, les cuisinistes et les menuisiers. CABINET VISION France - Stand : 6G12 ASSISTANT PRODUCTION DE WEBCAB L'ASSISTANT PRODUCTION de WEB CAB est un MES consistant à garantir l'exécution effective des opérations de fabrication et à améliorer le rendement de la production.CABINET VISION France - Stand : 6G12 LE TIROIR AVANTECH YOU AVEC SIGNATURE LUMINEUSE Le tiroir AvanTech YOU donne au meuble sa propre signature lumineuse à LED. La mégatendance de personnalisation qui ne cesse de progresser renforce le souhait d’une liberté d’agencement individuelle des meubles de cuisine et des meubles de salon en général. HETTICH France - Stand : 6G60 SECHAGE SOUS ATMOSPHERE CO2 Cette technologie disruptive de séchage permet de sécher avec du CO2 tout type d’essence de bois en quelques jours, en respectant la structure du matériau tout en augmentant significativement sa durabilité. Le bois sera de meilleure qualité, stable et séquestrera naturellement des quantités de CO2. WAYS INDUSTRIE - Stand : 5F44 CRENO CLT-ONE : MACHINE D'USINAGE DE PANNEAUX CLT La CRENO CLT-ONE est dédiée à l'usinage des panneaux CLT, avec une productivité inégalée : en moyenne 30min pour un plancher et 45min pour un mur. Elle permet d'usiner les 6 faces grâce à une architecture innovante combinant tête 5axes, agrégats additionnels et posages flexibles automatisés. LE CRENEAU INDUSTRIEL - Stand : 6B96 BROYEUR DE FEUILLARDS Présentation du programme 3R inventé par La Croix Noble ! LA CROIX NOBLE - Stand : 6F83 DUAL MIXTE OC Le système DUAL MIXTE OC permet la réalisation de menuiseries mixtes bois - aluminium à ouvrant caché au design épuré et avec un vitrage déporté sur l’extérieur. La gamme de tapées compatibles facilite la pose et permet d’augmenter l’apport solaire.JOINT DUAL – Stand : 6E88 OPTICORE AI Un scanner prend une image de la planche à l'aide de caméras, analyse la planche informatiquement et une fois la planche analysée, la solution de découpe la plus profitable pour le client est décidée. C'est pendant la phase d'analyse de la planche que l'IA va rentrer en jeu. WEINIG - Stand : 5A14 ARTEMIS - FRAISES MONOLÈVRES Fraises de haute technicité à destination des enseignistes, menuiseries et des professionnels de la PLV. PRACARTIS GROUPE - Stand : 5F46 COLLECTION CRYSTAL Allier l’élégance du Crystal et le rangement d’intérieur avec notre collection Crystal. Elle mêle nos panneaux de surface RAUVISIO crystal, nos bandes de chants RAUKANTEX et nos systèmes de rideaux d'armoire RAUVOLET crystalline pour créer un design unique.REHAU - Stand : 6H72 LAMES DE SCIES ACCUCUT AccuCut désigne des lames de scie spéciales à largeur de coupe réduite et disposant des développements les plus récents en termes de matériaux de coupe. Ces innovations offrent une durée de vie accrue des batteries des machines électroportatives sans fil. LEITZ France – Stand : 5C20 VIKING ARM Le viking Arm est une troisième main idéale pour le levage, l'abaissement et le serrage d'objets lourds. SCAB - Stand : 6B113 MERIVOBOX Avec MERIVOBOX, il n’a jamais été aussi facile d’offrir de la diversité. Fabriquer des meubles plus facilement et offrir tout de même de la diversité, tel est l’objectif de la plateforme de tiroir métallique MERIVOBOX ! BLUM France – Stand : 6K72 HNC 47.82 Une créativité sans fin et une précision CNC professionnelle pour les amateurs, les bricoleurs, les petites entreprises, les modélistes et les écoles. FELDER GROUP – Stand : 6C114 SUPERFICI MINI P Superfici mini p est un système de pulvérisation à brancher et prêt à l'utilisation (machine plug&play) qui peut être positionné au sein d'une ligne ou utilisé en tant que machine seule. SCM GROUP France – Stand : 5F22 STEFANI X Industrial edgebander designed to offer the highest edgebanding quality on any type of panel and material and to fully meet the needs of a digital, connected and integrated factory. SCM GROUP France - Stand : 5F22
Il y a 2 ans et 338 jours

Placé en redressement judiciaire, Geoxia cherche un repreneur

DIFFICULTES FINANCIÈRES. Geoxia a été placé en redressement judiciaire à la suite d'une audience qui s'est tenue le 24 mai. Le spécialiste de la maison individuelle est désormais à la recherche d'un repreneur.
Il y a 2 ans et 338 jours

En redressement judiciaire, Geoxia cherche un repreneur

Le constructeur de maisons individuelles cherche un repreneur d'ici le 10 juin. Durant la période d'observation, les chantiers seront soit suspendus soit ralentis, a précisé le groupe qui emploie 1150 personnes et a réalisé en 2021 un chiffre d'affaires de 252 millions d'euros.
Il y a 2 ans et 339 jours

Nouvelles pompes de relevage Wilo-Rexa MINI3-S, FIT-S et PRO-S pour habitations individuelles et collectives

Des pompes de relevage adaptées pour toutes les applications Wilo propose des solutions fiables pour les habitations individuelles et collectives afin d'évacuer en toute sécurité les eaux chargées domestiques et d'assurer le relevage des habitations. En plus des pompes et systèmes de pompage qui évacuent les eaux chargées en utilisant la pente naturelle, il existe des solutions de raccords d'évacuation des eaux usées à installer plus en profondeur dans les sous-sols où subsiste un risque de refoulement et d'inondation. Même dans les cas extrêmes de trop-plein dû à une montée des eaux, Wilo dispose de solutions de pompage transportables et fiables qui se raccordent très rapidement sur place afin de limiter les dégâts.Relevage sous pression efficace grâce aux propriétés hydrauliques du dilacérateur :Dilacérateur robuste en acier inoxydable trempé spécifique (1.4528 – 59HRC)Dilacérateur radial avec double effet de cisaillementUn résultat de dilacération optimal de 10 mm en moyenne en fonction du débit et du type de solidesLe nouveau dilacérateur à double effet de cisaillement déplace les eaux usées à une vitesse de coupe de 90 km/h (à l’extérieur)Combinaison hydraulique/dilacérateur optimisée pour une hauteur de refoulement maximale avec une consommation d’énergie réduite.Wilo-Rexa MINI3-S | Wilo : une pompe efficace pour le relevage des maisons individuelles et collectives Légère et anti-colmatage, elle est disponible avec une puissance nominale de 0,75 kW et, de cette façon, peut être facilement connectée à une prise de courant domestique existante. Des installations électriques supplémentaires ne sont pas nécessaires. Grâce au dilacérateur radial à double effet de cisaillement, l’assainissement de la maison est assuré de manière fiable.Les forces de la gamme Wilo-Rexa MINI3-S : Excellente fiabilité anti-colmatage grâce au dilacérateur radial avec double effet de cisaillementCombinaison hydraulique/dilacérateur optimisée pour une large couverture de hauteurs de refoulement à faible puissance adaptées aux installations électriques domestiquesFaibles coûts d’installation grâce à l’utilisation de tuyauterie de petite tailleFacile à utiliser dans les applications domestiques grâce à son faible poidsLongue durée de vie grâce à un moteur de haute qualité avec double étanchéitéHaute résistance à la corrosion, même lorsque le moteur n’est pas immergé, grâce au carter moteur en acier inoxydable.Wilo-Rexa FIT-S | Wilo : une solution de relevage idéal pour les bâtiments commerciaux La Wilo-Rexa FIT-S assure un relevage sous pression fiable dans les bâtiments commerciaux grâce au dilacérateur radial à double effet de cisaillement. L’hydraulique optimisée offre un haut rendement ainsi qu’une hauteur de refoulement maximale. D’autre part, elle peut être raccordée à des tuyauteries de petite taille. Ainsi, les coûts globaux d’installation et de fonctionnement sont considérablement minimisés.Les forces de la gamme Wilo-Rexa FIT-S : Excellente fiabilité anti-colmatage grâce au dilacérateur radial avec double effet de cisaillementCombinaison hydraulique/dilacérateur optimisée pour une large couverture de hauteurs de refoulementFaibles coûts d’installation globaux grâce à l’utilisation de tuyauterie de petite tailleConçue pour une sélection facile couvrant les besoins de différents types de bâtimentsLongue durée de vie grâce à un moteur de haute qualité avec deux garnitures mécaniques et une surveillance optionnelle de la chambre d’étanchéitéHaute résistance à la corrosion, même avec un moteur non immergé, grâce au carter moteur en acier inoxydable.Wilo-Rexa PRO-S | Wilo : une pompe parfaitement adaptée aux applications commerciales ou municipales La Wilo-Rexa PRO-S efficace et anti-colmatage est homologuée ATEX en standard, ce qui en fait le choix numéro un pour les applications municipales. Les hauteurs de refoulement élevées garantissent un relevage sous pression efficace pour les installations avec une hauteur de refoulement statique élevée. Le dilacérateur radial avec un double effet de cisaillement et des rendements élevés assurent un fonctionnement continu rentable.Les forces de la gamme Wilo-Rexa PRO-S : Excellente fiabilité anti-colmatage grâce au dilacérateur radial avec double effet de cisaillementCombinaison hydraulique/dilacérateur optimisée pour une hauteur de refoulement maximale avec une efficacité optimaleFaibles coûts d’installation globaux grâce à l’utilisation de tuyauterie de petite tailleConçue pour une sélection facile dans les applications les plus exigeantesLongue durée de vie grâce à un moteur de haute qualité avec deux garnitures mécaniques et une surveillance optionnelle de la chambre d’étanchéité
Il y a 2 ans et 340 jours

Tourisme, transports, logement... les orphelins du gouvernement Borne

"Pas de ministère des Transports!!!!" s'est étranglée sur Twitter, avec sept émoticônes rageurs, l'eurodéputée Karima Delli, présidente de la commission transports et tourisme au Parlement européen.Or, Elisabeth Borne connaît bien le secteur. Elle avait été une ministre des Transports remarquée entre 2017 et 2019, et nommée tout de suite, dès l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron.Il n'est pas rare que les postes sectoriels, ministres délégués et secrétaires d'Etat, soient distribués dans un second temps, après les législatives, mais la liste communiquée vendredi comprend 27 personnes dont certaines chargées de la Mer, l'Enfance, l'Egalité entre les femmes et les hommes ou la Francophonie. D'où l'étonnement des oubliés."Il n'y a pas de ministre des Transports et y a un ministre des JO ?", a persiflé Thierry Douine, président de la CFTC Transports, parlant de la nouvelle ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra."Je pense qu'il va falloir réagir collectivement. (...) Ca montre encore une fois qu'on était des salariés indispensables pendant la crise sanitaire, mais depuis on nous oublie", a-t-il tonné dans un coup de fil à l'AFP."Nous félicitons Amélie de Montchalin", nouvelle ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires qui garde la tutelle sur le secteur, "et nous attendons la nomination d'un ministre délégué aux Transports", a indiqué plus calmement une porte-parole de l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP).Autre orphelin, le Logement, qui va aussi rester sous la tutelle du grand ministère de Mme de Montchalin. "Heureux de savoir qu'il n'y a pas de problème de logement en France. Sinon, il y aurait un ministre du Logement", a raillé sur Twitter le maire (PS) de Bourg-en-Bresse, Jean-François Debat."C'est une belle claque!", a renchéri Damien Hereng, président de la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC).Pourtant, selon les fédération d'agents immobiliers et de professionnels de la gestion locative Fnaim, Unis et Plurience, "le pouvoir d'achat est une préoccupation centrale et partagée, comme la transition écologique". "Le logement est indéniablement au cœur de ces enjeux", ont-elles regretté.Qui commande ?Les sortants aux Transports et au Logement, Jean-Baptiste Djebbari et Emmanuelle Wargon, n'ont pas dit un mot vendredi soir lors de la passation de pouvoirs.Encore un secteur oublié de la déclaration du secrétaire général de la présidence, Alexis Kohler, sur le perron de l'Elysée: le Tourisme."Nous sommes très déçus que le mot même de tourisme n'ait pas été prononcé", a déploré Didier Chenet, président du GNI, l'organisation patronale des indépendants de l'hôtellerie restauration.Roland Héguy, président de l'UMIH --la principale organisation patronale de l'hôtellerie restauration--, a fait part de sa "déception"."Nous osons espérer une prise en considération du tourisme après les législatives", dit aussi Jean-Virgile Crance, président du Groupement national des chaînes hôtelières (GNC).Le Numérique n'a plus de secrétaire d'Etat dédié, mais il est au moins cité dans les attributions du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.Les Anciens combattants ont été adoptés par le nouveau ministre des Armées Sébastien Lecornu. "Je deviens aussi le ministre de la mémoire des anciens combattants et si dans l'intitulé du ministère les anciens combattants ne figurent pas, néanmoins j'en suis pleinement le ministre", a-t-il déclaré en prenant ses fonctions.Quant à la Mer, sa rétrogradation d'un ministère à un secrétaire d'Etat en a froissé plus d'un."Nous nous rapprocherons de Mme Benin (la nouvelle secrétaire d'Etat à la Mer Justine Benin, députée MoDem) et certainement du Premier ministre pour comprendre le poids de la pêche et de la mer au sein du nouveau gouvernement", a prévenu le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins.Bien que regrettant cette disparition d'un ministère de plein exercice, un proche du cabinet de la sortante Annick Girardin a expliqué que la nouvelle formule permettrait peut-être de sortir d'une dichotomie parfois compliquée, entre le ministère et le secrétariat général de la Mer, rattaché au Premier ministre et qui coordonne les actions des préfets maritimes.La Ville, elle, n'est nulle part pour l'instant. Rendez-vous dans le Journal officiel dans les prochains jours, pour savoir quel ministre aura la main.La Fédération des Promoteurs immobiliers se demande où est le logement ?La FPI prend acte de la composition du Gouvernement annoncée ce jour. Elle adresse ses vœux de réussite aux ministres.Elle regrette fortement que le logement, premier poste de dépenses des ménages, ne bénéficie pas d’un ministère de plein exercice demandé par l’ensemble de la filière immobilière et la FPI en particulier. De plus, le logement n’apparaît dans aucun intitulé des ministères annoncés.Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « Après avoir été le grand oublié de la campagne électorale, nous refuserons fermement qu’il soit l’oublié du quinquennat ! Il s’agit d’un bien essentiel pour chacun de nos concitoyens. L’ajustement qui interviendra à l’issue des législatives devra impérativement corriger cette position. Nul ne pourra nous faire le reproche de ne pas avoir suffisamment alerté sur le risque majeur d’une véritable et profonde crise du logement. »Il y a un combat politique fondamental à mener pour les Français: permettre à chacun, à chaque étape de sa vie, de se loger dignement. Il est pour cela absolument indispensable de relancer rapidement et efficacement une offre de logements collectifs neufs, accessibles, sobres en consommation d’espace et aux performances environnementales remarquables, en complément de la nécessaire rénovation du parc ancien.Les élus locaux détenant le pouvoir de délivrer les autorisations de construire, la FPI attend de l’Etat qu’il porte un message politique fort auprès des maires :Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « Le Ministre de l’Intérieur et son ministre délégué aux Collectivités territoriales, eux-mêmes issus des territoires, ont la capacité de mobiliser efficacement les élus locaux afin de relancer la construction de logements. Les maires ont besoin du soutien politique et financier de l’Etat pour agir. »L’Etat devra par ailleurs concilier deux impératifs, sociétal et environnemental : construire suffisamment, pour tous et abordable dans un contexte de sobriété foncière et de transition bas carbone :Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « Les promoteurs immobiliers de la FPI, par la qualité de leurs réalisations et les innovations qu’ils mettent en œuvre au service de leurs acquéreurs, démontrent chaque jour les nombreux atouts du logement neuf pour relever les défis de sobriété foncière et transition bas carbone et répondre aux besoins des Français. »Il y a urgence à agir pour la FPI:Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « Déçue par l’absence du logement dans le 1er Gouvernement, la FPI sera vigilante, combative auprès du nouvel exécutif et porteuse de propositions audacieuses. Elle se tient dès à présent à la disposition des ministres pour apporter des solutions efficaces et rapides : le pouvoir d’habiter est une priorité non négociable pour les Français ! »Mise à jour : des portefeuilles pour le logement et les transports après les législativesLe gouvernement sera complété après les législatives avec l'attribution de portefeuilles dédiés au logement et aux transports, deux thématiques dans le périmètre de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, a précisé lundi 23 mai la porte-parole Olivia Grégoire."Il y aura très certainement de nouvelles personnalités au sein du gouvernement spécifiquement dédiées par exemple aux transports, au logement, sous la supervision de la ministre Amélie de Montchalin (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ndlr) directement placée sous la Première ministre", a déclaré Mme Grégoire face à la presse à l'issue du premier Conseil des ministres du gouvernement d'Elisabeth Borne."Le gouvernement sera complété après les élections législatives" des 12 et 19 juin, avait-elle préalablement précisé.L'absence de portefeuilles dédiés spécifiquement aux dossiers du logement ou des transports lors de l'annonce du nouveau gouvernement vendredi avait suscité émotion et étonnement chez les acteurs de ces deux secteurs inquiets d'une hypothétique disparition de ministère ou secrétariat d'Etat consacrés à ces enjeux."La ministre Amélie de Montchalin a dans son portefeuille, dans son périmètre, les enjeux de transport, les enjeux de logement, vous savez qu'il y a de grandes administrations au service de ces enjeux, ils ont aujourd'hui une ministre", a voulu rassurer Mme Grégoire."Ce gouvernement est déjà opérationnel sur les enjeux de transport et de logement, il nous manque peut être quelques ministres et (...) le président de la République et la Première ministre auront loisir de compléter l'équipe gouvernementale", a-t-elle encore expliqué.Amélie de Montchalin est l'une des deux ministres avec Agnès Pannier-Runacher à épauler Elisabeth Borne pour mener la transition écologique et énergétique dans le nouveau gouvernement.
Il y a 2 ans et 343 jours

Trecobat, 50 ans et toujours plus vert

Le constructeur breton de maisons individuelles, né en 1972, affiche un carnet de commandes record et vise la neutralité carbone en 2050.
Il y a 2 ans et 344 jours

Les infiltrations sur toiture en tôle d'acier

Photo : GIE - Socabat Sur une extension de maison individuelle, la toiture présente une pente de 3 %, nettement inférieure aux 7 % requis par les règles de l'art. Elle présente de nombreux recouvrements transversaux entre bacs acier. Cette rubrique concerne les couvertures réalisées avec des plaques nervurées issues de tôles d'acier galvanisé, dites sèches, en l'absence de recouvrement par un isolant et une étanchéité. Les défauts d'étanchéité entre les différents éléments composant la toiture peuvent survenir entre plaques elles-mêmes, entre plaques métalliques et plaques PRV (Polyester Renforcé de Verre), entre partie courante de la toiture et chéneaux, et, enfin, entre partie courante et émergences (pénétration). Les causes d'infiltration sont multiples : une incompatibilité entre différents éléments assemblés, notamment le rythme des ondes ; un défaut d'entretien des chéneaux engorgés par des déchets végétaux, l'accumulation de ceux-ci pouvant entraîner des débordements après obturation des écoulements ; une pente insuffisante des chéneaux favorisant la rétention des écoulements. La stagnation de l'eau peut provoquer la corrosion du métal jusqu'au percement ; un défaut de pose des éléments d'étanchéité au pourtour des pénétrations, lanterneaux. Cela vise également l'étanchéité au droit des fixations de plaques par des vis autotaraudeuses ; un défaut d'étanchéité aux recouvrements de plaques. La conception de la toiture doit prendre en compte les paramètres d'exposition (pluie, neige, vent, ensoleillement) et des solutions techniques ciblées mises en œuvre, notamment : le choix des épaisseurs et des portées des plaques nervurées doit être en relation avec les efforts appliqués sur la couverture ; la présence de closoirs en rives, faîtages... des recouvrements et éventuels compléments éventuels d'étanchéité entre les éléments courants et les raccordements au pourtour des pénétrations ; la réalisation de pentes suffisantes des chéneaux et le nettoyage régulier afin d'éviter la stagnation de l'eau et les risques de corrosion associés ; la mise en œuvre de rondelles d'étanchéité en soignant la qualité de serrage... En savoir plus : Fiches pathologie bâtiment - Fuite de couverture de grands éléments : toiture sèche AQC - Agence Qualité Construction Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 344 jours

Les effets de la guerre en Ukraine impactent l’activité des matériaux

Selon le dernier baromètre conjoncturel de l’Unicem, l’activité des matériaux accuse les premiers effets du conflit ukrainien. [©ACPresse] Selon le dernier baromètre conjoncturel de l’Unicem, l’activité des matériaux accuse les premiers effets du conflit ukrainien. Si le secteur s’était montré résilient début 2022, il enregistre un recul ce mois de mars. Ainsi, selon les premières enquêtes provisoires, la production de granulats aurait régressé de 2,6 % par rapport au mois de février et de 2,1 % par rapport à mars 2021. Au premier trimestre et grâce à un bon début d’année, les volumes demeurent en hausse de 5,1 % comparé au quatrième trimestre 2021 et progressent de 1,5 % sur un an. L’activité est donc restée dynamique au cours des trois premiers mois de l’année 2022 et surpasse sensiblement la moyenne constatée sur cette période depuis 2010. En cumul sur les douze derniers mois, la production de granulats s’affiche en hausse de 5,7 % aux douze précédents. Du côté du BPE, les livraisons ont aussi baissé de 1,9 % comparé à février et de 3,8 % en glissement annuel. Même si le trimestre s’inscrit en hausse de 2,2 % en comparaison avec le trimestre précédent et de 1,2 % comparé à 2021. Une période mi-figue mi-raisin « Les volumes de BPE surplombent largement le niveau moyen constaté sur une longue période pour un premier trimestre, détaille l’Unicem. Ce qui traduit une activité encore soutenue en ce début d’année. En cumul sur douze mois, l’activité BPE s’inscrit en hausse de 5,2 % en comparaison des douze mois précédents. » Si la dernière étude de l’Insee, menée en avril dernier, enregistrait un climat très favorable pour l’industrie du bâtiment, les chefs d’entreprise restent prudents pour les prochains mois. En effet, les difficultés d’approvisionnement s’intensifient. Lire aussi : Pénurie de matériaux : “La grande débrouille” Près de 39 % des entreprises interrogées y sont confrontées. A cela s’ajoutent la flambée des coûts énergétiques, et la fragilisation des chaînes de valeur et de la logistique. « L’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes se dégrade un peu. Ce qui constitue sans doute d’ailleurs un premier signal d’affaiblissement de nouvelles entrées de commandes. Cependant, le volume des chantiers, en cours et à réaliser, reste élevé : environ 9,4 mois de travaux dans le gros œuvre. » Par contre, cette demande se confronte à une tension sur les intrants et la main-d’œuvre. Une conséquence directe sur les délais de réalisation des chantiers et les coûts de production. Des chefs d’entreprises sur la réserve « De fait, les chefs d’entreprise sont de plus en nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix dans les prochains mois. Tandis que, dans le même temps, les trésoreries commencent à se dégrader, notamment dans le gros œuvre. » De son côté, la demande montre des signaux de fragilisation. L’inflation impacte, y compris immobilière, impacte directement le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Toujours selon l’Insee, la demande en logements neufs se dégrade fortement en avril. Même constat dans le secteur de la maison individuelle. Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste « Le baromètre Markémétron, qui signalait déjà un début d’année très ralenti, confirme un net repli des ventes au premier trimestre, de – 25,7 % en glissement annuel. » Pour ce qui est des travaux publics, les entrepreneurs du secteur se montrent moins optimistes qu’en janvier pour les prochains mois à venir. Si le manque de demande ne semble pas constituer un frein majeur à l’activité, les incertitudes économiques sont prégnantes. « Confrontés comme le reste de la filière à l’inflation des coûts produite par le double choc sanitaire et sécuritaire, les travaux publics peinent à résoudre la difficile équation. Laquelle consiste à pouvoir honorer les commandes et à réaliser les chantiers sans mettre en péril les trésoreries. » A suivre…
Il y a 2 ans et 345 jours

L’activité des matériaux de construction accuse les premiers effets du conflit ukrainien

Un premier repli des volumes est observé en mars pour les granulats et le BPE, repli qui devrait s’amplifier en avril selon les estimations de l'UNICEM. Aux contraintes sur l’offre (tensions sur les approvisionnements, difficultés de recrutement...) héritées de la crise sanitaire, s’ajoute désormais un choc inflationniste majeur sur l’énergie (pétrole, gaz, électricité) et les matières premières qui affecte l’ensemble de la filière BTP. Cette flambée des prix renchérit les coûts de production et menace les trésoreries tandis que, à terme, les perspectives de demande se fragilisent. Même si les carnets se regarnissent graduellement côté TP et restent bien remplis côté bâtiment, la réalisation des travaux demeure plus que jamais sous contraintes...Recul des productions en marsSelon les résultats provisoires de l’enquête mensuelle de mars, l’activité aurait reculé dans le secteur des matériaux. La production de granulats se serait repliée de -2,6% par rapport à février et de -2,1% au regard de mars 2021 (données CVS-CJO). Au premier trimestre et grâce à un bon début d’année, les volumes demeurent en hausse de +5,1% comparé au quatrième trimestre 2021 et progressent de +1,5% sur un an. L’activité est donc restée dynamique au cours des trois premiers mois de l’année 2022 et surpasse sensiblement la moyenne constatée sur cette période depuis 2010. En cumul sur les douze derniers mois, la production de granulats s’affiche en hausse de +5,7% en comparaison des douze mois précédents. Côté BPE, les livraisons ont également baissé, de -1,9% comparé à février et de -3,8% en glissement annuel (CVS-CJO). Cependant, le premier trimestre 2022 s’inscrit lui aussi en hausse, de +2,2% par rapport au trimestre précédent et de +1,2% comparé à l’an passé. Là encore, les volumes de BPE surplombent largement le niveau moyen constaté sur longue période pour un premier trimestre, ce qui traduit une activité encore soutenue en ce début d’année. En cumul sur douze mois, l’activité BPE s’inscrit en hausse de +5,2% en comparaison des douze mois précédents.L'indicateur matériaux UNICEM, encore provisoire sur mars, indique aussi un net fléchissement d’activité avec un recul de -3,3% sur un an. De fait, après une année 2021 en progression de +9% (données CJO), le premier trimestre revient sur une tendance haussière bien plus modeste, de +0,9% en glissement annuel, certains matériaux ayant par ailleurs connu un début d’année en net freinage.Bâtiment : les difficultés s'accentuentSelon la dernière enquête menée par l’INSEE dans l’industrie du bâtiment en avril, le climat des affaires est resté très favorable, atteignant même son point haut depuis ces quinze dernières années. Toutefois, si les chefs d’entreprise se montrent plus positifs qu’en mars sur leur activité passée, ils sont moins optimistes sur leur activité future même si le solde d’opinion correspondant demeure très largement au-dessus de sa moyenne de long terme.Le conflit russo-ukrainien, au moins en partie, explique sans doute ce mouvement de repli. En effet, les difficultés d’approvisionnement s’accroissent nettement selon l’enquête, puisque 39% des entreprises y sont confrontées, soit un pourcentage jamais atteint depuis le début de cette série (1998) et bien supérieur au ratio moyen sur la période (5%). Dans un contexte économique encore perturbé par la pandémie (confinement en Chine avec la politique zéro-COVID) et ébranlé depuis fin février par la guerre en Ukraine, la flambée des coûts énergétiques et la fragilisation des chaînes de valeur et de la logistique viennent aiguiser les difficultés d’offre, déjà prégnantes avant le déclenchement du conflit ; car même si l’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes se dégrade un peu, ce qui constitue sans doute d’ailleurs un premier signal d’affaiblissement de nouvelles entrées de commandes, le volume des chantiers, en cours et à réaliser, reste élevé (environ 9,4 mois de travaux dans le gros œuvre). Face à cette demande vigoureuse, les tensions sur les intrants et la main-d’œuvre conduisent à allonger les délais de réalisation des chantiers (ce qui maintient à haut niveau les carnets) et à renchérir les coûts de production. De fait, les chefs d’entreprise sont de plus en nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix dans les prochains mois tandis que, dans le même temps, les trésoreries commencent à se dégrader, notamment dans le gros œuvre.Côté demande, les signaux de fragilisation se multiplient. L’accélération de l’inflation (y compris immobilière) rogne le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Bien que la remontée des taux d’intérêt s’amorce à partir de niveaux historiquement bas (1,27% en moyenne en avril, soit +20 points de base comparé à avril 2021 selon l’OCL/ CSA), le climat d’incertitude, la crainte du chômage et le durcissement des conditions d’octroi de crédits constituent un ensemble de facteurs plutôt propice à l’attentisme et à un comportement de sur-épargne. La dernière enquête de l’INSEE menée auprès des promoteurs en avril indique que la demande de logements neufs se dégrade fortement, les incitant à revoir à la baisse leurs projets.Côté maison individuelle, le baromètre Markémétron, qui signalait déjà un début d’année très ralenti, confirme un net repli des ventes au premier trimestre, de -25,7% en glissement annuel. Il est vrai qu’il fait suite à une année 2021 exceptionnelle, portée par l’anticipation de l’arrivée des nouvelles normes et réglementations au 1er janvier 2022 (RE2020, loi ZAN). Ainsi, au premier trimestre, les permis de construire de logements ont grimpé de +25% sur un an pour atteindre un cumul de 496.900 unités sur douze mois à fin mars (soit une hausse de +26%). Dans le même temps, les mises en chantier gagnaient +4,8%, laissant le cumul annuel à 394000 unités, en hausse de +9,7% comparé aux douze mois précédents. Même si cette forte hausse des autorisations, sans doute liée à la ruée sur les permis déposés avant fin décembre, sera probablement suivie d’un fort contrecoup en 2022, elle alimente pour l’heure une demande constructive déjà élevée.TP : du mieux côté carnetsInterrogés en avril par la FNTP, les entrepreneurs des travaux publics se montrent moins optimistes qu’en janvier sur leur activité prévue au cours des prochains mois. Cependant, leur activité passée s’est raffermie et leur opinion sur les carnets de commandes s’améliore tant pour la clientèle publique que privée, se situant bien au-dessus de leur moyenne de long terme. Si le manque de demande ne semble pas constituer un obstacle à l’activité (ce facteur figure en troisième position avec 25% des réponses, après les contraintes financières à 30% et les difficultés de recrutement à 36%), l’inquiétude et les incertitudes économiques grandissent parmi les professionnels du secteur. Confrontés comme le reste de la filière à l’inflation des coûts produite par le double choc sanitaire et sécuritaire, les travaux publics peinent à résoudre la difficile équation qui consiste à pouvoir honorer les commandes et réaliser les chantiers sans mettre en péril les trésoreries.Chiffres clés :1er trimestre 2022 : une activité bien supérieure à l'activité moyenne constatée sur cette période au cours des dix dernières années :+12,5% pour le BPE+9% pour les granulats (données brutes)
Il y a 2 ans et 347 jours

Entre la maison et l'Ehpad, des habitats partagés pour seniors

Dans ce type de logement, les seniors "qui ne veulent plus ou ne peuvent plus rester chez eux", sans pour autant souhaiter rejoindre une maison de retraite, signent un bail de location classique.Ils disposent d'une chambre individuelle, mais également de pièces de vie partagées avec leurs colocataires, où une professionnelle s'occupe notamment des courses ou de la préparation des repas."Je ne me sentais pas mûre pour aller en maison de retraite", témoigne Marie-Thérèse Castillon, 89 ans, qui vit avec six colocataires dans un logement de ce type en banlieue bordelaise, à Pessac. Ici, "on connaît tout le monde", observe sa voisine Jeanne Choy, 94 ans, qui a quitté un Ehpad pour s'installer dans cette petite structure gérée par la société privée Domani.Les locataires, qui ont chacun leur chambre et leur salle de bains, se retrouvent pour le repas ou les loisirs dans une grande cuisine/salle à manger commune. "Qu'est-ce qui vous ferait plaisir pour le menu la semaine prochaine? Des melons, ça vous dit?" demande Laura Pouchat, une étudiante qui gère le quotidien aux côté de la coordinatrice de la maisonnée.Le soir et le week-end, un prestataire d'aide à domicile prend le relais. Et des étudiants, logés à l'étage du dessus, perçoivent 250 euros par mois pour être disponibles la nuit au cas où les résidents activeraient leur bouton d'appel à l'aide.Réduire le "sentiment d'arrachement"L'objectif est que les seniors "qui ne peuvent plus vivre chez eux" aient un "sentiment d'arrachement le plus faible possible", le tout pour un loyer environ inférieur de 20% au coût d'un Ehpad, soit "1.500 à 1.600 euros, aides déduites", détaille Jean de Miramon, l'un des cofondateurs de Domani.Et la demande est là: avant même l'ouverture de cette résidence de sept places, plus de 200 familles avaient manifesté leur intérêt.Dans toute la France, 100.000 seniors au total devraient pouvoir bénéficier d'un tel logement d'ici à 2030, préconisaient les auteurs d'un rapport remis en 2020 au gouvernement.Pour l'heure cependant, moins de 5.000 personnes résident dans des habitats de ce type, affirme un collectif récemment créé par une quinzaine d'opérateurs privés.Selon ces entreprises, l'"inertie" de l'administration complique l'avancement des projets. Parfois, le promoteur se voit ainsi refuser l'agrément qui lui permettrait de salarier lui-même les aides à domicile intervenant à titre individuel chez les seniors - par exemple pour l'aide à la toilette."dans une zone grise""Le problème, c'est qu'on est un peu dans une zone grise: on ne sait pas où nous mettre!", soupire Laurence Boluda, directrice générale de la "Maison de Blandine", qui crée des habitats partagés de 5 à 25 appartements."Il y a une volonté politique affichée mais il faut que ça suive du point de vue réglementaire", renchérit Maxence Petit dont la société Cosima a ouvert un "domicile partagé" à Lourdes (Hautes-Pyrénées) et en projette trois autres près de Marseille et en banlieue parisienne.La législation, pourtant, a justement évolué: depuis l'an dernier, les résidents peuvent théoriquement percevoir, sans condition de ressource, une "aide à la vie partagée" (AVP) destinée à financer les prestations communes aux habitants de la colocation, comme le salaire de la "maîtresse de maison"."Sur le principe, c'est formidable, mais dans la réalité rien n'est clair: d'un département à l'autre, nous n'obtenons pas la même réponse", souligne Simon Vouillot, co-fondateur de "Age et vie" à Besançon.Pour l'heure, en effet, seule une trentaine de conseils départementaux ont signé un accord avec l'Etat pour mettre en place cette aide - financée par les départements à hauteur de 20% -, explique à l'AFP Stéphane Corbin, directeur adjoint de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Mais, selon lui, une soixantaine d'autres départements devraient les rejoindre cette année.
Il y a 2 ans et 351 jours

L'artisanat du bâtiment en croissance au 1er trimestre 2022 malgré un contexte incertain et la menace de l'inflation

Malgré la conjoncture encourageante, la CAPEB reste néanmoins très préoccupée pour les mois à venir en raison de la hausse continue du coût des matériaux (+18% au 1er trimestre 2022) et de l’énergie ainsi que des tensions sur l’approvisionnement en matériaux et équipements. L’artisanat du bâtiment, qui a créé 26.000 emplois nets sur le marché du travail en 2021, pourrait en créer tout autant en 2022 si l’activité demeurait favorable toute l’année.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Si les indicateurs d’activité de ce 1er trimestre sont au vert, le contexte économique et géopolitique reste une source de très grandes inquiétudes pour les entreprises artisanales du bâtiment. Elles sont impactées par les conséquences de la guerre en Ukraine, comme beaucoup, notamment en termes d’approvisionnements et de prix. Cela étant, elles sont malgré tout au rendez-vous de la croissance en ce début d’année. Notre objectif en 2022 est de maintenir leur activité et leurs emplois. Nous travaillons à des solutions pour les y aider et ferons des propositions dans le cadre des Assises du bâtiment annoncées par Bruno Le Maire lors de notre Congrès le 22 avril dernier, et que nous attendons avec impatience ».Conjoncture du 1er trimestre 2022 : une croissance encourageanteActivité globale dans l’artisanat du bâtiment : l’activité globale des entreprises artisanales du bâtiment enregistre une hausse de +3,5%, par rapport au même trimestre de l’année précédente.Une croissance dans le neuf – Avec +3% de croissance (comme au 1er trimestre 2021), la construction neuve progresse notamment en maison individuelle. Une conjoncture positive portée par les mises en chantier en hausse de +12,8% (390.700 logements soit 44.200 de plus qu’au 1er trimestre 2021). Autre indicateur favorable, le nombre de logements autorisés en hausse de 24% sur l’année en février 2022 (484.000 logements ont été autorisés à la construction, soit 93.700 de plus qu'au cours des 12 mois précédents).Néanmoins, ces chiffres positifs doivent s’apprécier en regard du niveau d’activité de la période de référence (mars 2020 à février 2021) qui était particulièrement bas en raison du premier confinement où les autorisations avaient fortement reculé et où de nombreux chantiers n’avaient pas pu démarrer. S’y ajoute l'entrée en vigueur de la Réglementation Environnementale 2020 au 1er janvier 2022 qui a provoqué un nombre exceptionnel d'autorisations de logements individuels accordées en février 2022 (+20,5%), suite aux permis déposés en décembre 2021.Une croissance dans l’ancien qui se poursuit – L’activité en entretien-rénovation enregistre une croissance de +4% en comparaison avec le 1er trimestre 2021 et profite du dynamisme des travaux de performance énergétique des logements qui progressent de +4,5% au 1er trimestre 2022 soutenue notamment par les aides de « MaPrimeRenov’ ».Activité régionale – Au premier trimestre, les écarts de croissance entre les régions se sont légèrement accrus et se situent entre +2% et +4,5%. La région PACA-Corse, avec une hausse de 2%, se situe un peu en retrait de la moyenne nationale. En revanche, cinq régions affichent des hausses au-dessus de la moyenne nationale : la Bretagne et Centre-Val de Loire (+4,5%), mais aussi le Grand Est, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine (+4%).Activité globale de l’artisanat du bâtiment en volume +3,5% au 1T2022Tendance annuelle : +11,2% (du 1T21 au 1T22)Travaux d’Amélioration de Performance Énergétique du Logement(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+4,5% au 1T2022Tendance annuelle : +14% (du 1T21 au 1T22)Construction neuve(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+3% au 1er trimestreTendance annuelle : +9% (du 1T21 au 1T22)Entretien-amélioration(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+4% au 1er trimestreTendance annuelle : +12,5% (du 1T21 au 1T22)L’activité de l’artisanat du bâtiment en régions+3,5% au 1T2022 ((du 1T21 au 1T22)L’activité de l’artisanat du bâtiment en régions+3,5% au 1T2022 ((du 1T21 au 1T22)L’emploi reste dynamique L’artisanat du bâtiment a créé 26.000 emplois sur le marché du travail en 2021 et pourrait en créer tout autant en 2022 si l’activité demeure favorable jusqu’à la fin de l’année et si les freins à son développement sont levés, à commencer par la simplification des démarches administratives et réglementaires.Intentions d’embauche : la tendance en début d’année était plutôt favorable aux créations d’emplois. Pour autant, même si le nombre d’entreprises prévoyant d’embaucher ou de maintenir leurs emplois était significatif fin 2021- début 2022, la guerre en Ukraine et ses conséquences pourraient conduire les professionnels à être plus prudents vis-à-vis de leurs recrutements.Augmentation des prix et difficultés d’approvisionnement (Etude CAPEB/Xerfi avril 2022)Conséquences d’une combinaison de plusieurs facteurs (crise sanitaire, guerre en Ukraine…), la hausse des prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement continuent de peser sur l’activité de l’artisanat du bâtiment. Afin de mesurer concrètement leurs conséquences, la CAPEB a souhaité renouveler en avril 2022 l’étude qu’elle avait déjà menée en juillet 2021 et en janvier 2022 auprès de 1.700 entreprises artisanales du bâtiment.Les résultats montrent une forte accélération de la hausse moyenne du prix des matériaux ces derniers mois (+18% au 1er trimestre 2022). De nouveau ce trimestre, la menuiserie-serrurerie est l'activité qui connaît la plus forte hausse (de +21,5%), causée notamment par l'envolée du prix du bois et de l'acier. Si la hausse touche toutes les entreprises, seules 60% d’entre elles déclarent la répercuter, au moins pour partie, auprès de leurs clients (contre 45% en janvier 2022). En effet, en moyenne, ces entreprises ne répercutent pas la totalité des hausses mais le font à hauteur de 43% (contre 33% en janvier 2022). Pour information, en moyenne, le poids des achats des matériaux et matériels représente 30% des charges d’une entreprise dans le bâtiment.56% des entreprises déclarent que les délais d’approvisionnement et la pénurie des matériaux posent des difficultés de production et d’organisation, notamment des modifications de plannings et des réorganisations des équipes. Les entreprises interrogées restent toutefois plutôt optimistes : 53% d’entre elles déclarent envisager une stabilité de l’activité dans les 6 prochains mois, 31% déclarent une activité en hausse et 16% une activité en baisse.Conjoncture de l’Artisanat du Bâtiment au 1er trimestre 2022, constats complémentaires : La croissance de l’activité en ce début d’année profite à l’ensemble des corps de métiers avec des évolutions comprises entre 3 et 4%. Les travaux d’électricité affichent la croissance la plus dynamique avec 4%, tandis que la hausse atteint 3,5% (conforme à la moyenne nationale) pour la menuiserie-serrurerie, l’aménagement-décoration-plâtrerie et la maçonnerie. Les travaux de couverture-plomberie-chauffage connaissent une progression légèrement plus modérée avec une hausse de 3%.La trésorerie des entreprises artisanales du bâtiment se dégrade : le solde d’opinions s’établit à -12 points avec 20% des entreprises déclarant une détérioration de leur trésorerie et 8% une amélioration. A noter également que 15% des entreprises font état de besoins de trésorerie (contre 8% au même trimestre de l’année précédente) et 62% d’entre elles déclarent un besoin supérieur à 10.000 €.Le nombre de jours de carnets de commandes s’élève à 103 jours début avril, soit une progression de 12 jours par rapport à la même période de l’année précédente. Cette tendance laisse supposer une bonne dynamique d’activité pour les prochains mois malgré un certain nombre de tensions sur la production.Au 1er trimestre 2022, 40% des entreprises déclarent une baisse des marges, contre 5% une hausse, soit un solde d’opinions de -35 points, en forte baisse par rapport au même trimestre de l’année précédente (-1 point).Un solde d’opinion stable concernant le travail en sous-traitance : tout en restant inférieur à sa valeur du début d’année 2021, le poids des entreprises réalisant de l’activité en sous-traitance se stabilise à hauteur de 14%, soit une valeur comparable à celle du premier trimestre de l’année 2020.19% des entreprises déclarent travailler pour les collectivités locales (contre 14% au premier trimestre 2022).
Il y a 2 ans et 353 jours

Edilteco® remanie sa gamme d’entrevous moulés et présente EDIL-Moulé

Les entrevous EDIL-Moulé assurent le coffrage de la dalle de compression coulée et l’isolation du plancher. En polystyrène expansé (M4) et en polystyrène ignifugé (M1), ce sont des entrevous très légers et thermiquement isolants, particulièrement indispensables sur un vide sanitaire ou sur un haut de sous-sol, pour une performance thermique élevée.La gamme EDIL-Moulé se décline en deux familles : les entrevous pour poutrelles précontraintes et les entrevous pour poutrelles treillis, nommée notamment EDIL-Moulé TR.3 références d’entrevous sont disponibles dans les 2 gammes, selon leur résistance thermique : Up 27, Up 23 et Up19. D’autres références sont tout de même disponibles hors gamme.La taille standard de l’entrevous est dimensionnée par un entraxe de 600 mm sur une longueur de 600 mm. Deux hauteurs coffrantes sont proposées en 120 mm et 150 mm pour les poutrelles treillis. Tous les entrevous sont dotés d’une languette venant isoler la sous face des poutrelles, annihilant ainsi efficacement les ponts thermiques.Leur moulage leur confère une géométrie parfaite, ils se mettent en oeuvre très simplement, sans la nécessité de les retravailler. Leur format n’est pas plein, ils sont alvéolés de canaux longitudinaux pour être les plus légers possible, en dehors de l’entrevous Up 19 qui est quasiment plein. La forme des alvéoles facilite le montage des poutrelles et a été spécifiquement pensée pour simplifier leur découpe dans le cas d’un montage avec poutrelles jumelées.Destinée aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, la gamme EDIL-Moulé constitue une véritable barrière aux déperditions thermiques, gage de performance énergétique pour le vide sanitaire de l’habitation. En effet, grâce à leurs excellentes qualités d’isolation, les entrevous de la gamme EDIL-Moulé participent à l’amélioration thermique des planchers et concourent à la réalisation de bâtiments en conformité avec les exigences des besoins bioclimatiques de la RE 2020. Les performances et la résistance mécanique de la gamme EDIL-Moulé sont certifiées par la certification NF du CSTB (N° 123-039) qui, non seulement, apporte une garantie de sécurité sur les chantiers lors de la pose et du coulage (résistance > à 150 daN) mais également, atteste de la compatibilité de forme entre les entrevous et les poutrelles ainsi que de la performance thermique du PSE (Lambda 0,035).
Il y a 2 ans et 357 jours

Amorce récompense les collectivités engagées

La rénovation énergétique des logements est un sujet primordial, le secteur du bâtiment étant le premier consommateur d’énergie en France. Pour autant, la rénovation des logements collectifs demeure relativement marginale par rapport aux maisons individuelles. Partant de ce constat, AMORCE s’emploie à massifier la rénovation énergétique des copropriétés et participe au programme Rénovons Collectif. Porté par Île-de-France Énergies, ce programme cible 86 500 copropriétés au sein des 51 collectivités lauréates, avec une sensibilisation plus large des 20 millions d’habitants de ces mêmes territoires, soit 1/3 de la population française.Les Trophées des Collectivités pour la Rénovation Énergétique des Copropriétés viennent récompenser les collectivités, de toute taille qu’elles soient adhérentes ou non d’AMORCE, ayant mis en place une politique ambitieuse dans ce domaine. Celles-ci seront évaluées par un jury composé d’acteurs nationaux reconnus pour leur action en faveur de la transition écologique et leur lien avec les collectivités : Raphaël CLAUSTRE – Directeur Général (Île-de-France Énergies), Michel MAYA – Vice-Président délégué à la rénovation énergétique (AMORCE), Pierre DEROUBAIX - Ingénieur Service Bâtiment (ADEME), Gwenola STEPHAN - Chargée de mission développement durable (AMF), Sébastien CATTÉ WAGNER - Directeur du programme « Plan national de traitement des copropriétés fragiles et en difficulté » (ANAH), Valérie FLIS-PLISSON - Chargée de mission pôle technique et professionnel bâtiment (CAPEB), Marianne VILLEY - Chargée d'études Énergie Climat (CEREMA), Frank SENTIER - Délégué Général (fédération FLAME), Claire DELPECH - Responsable Environnement (Intercommunalités de France - AdCF) et Julie LODEWYCKX - Chargée de mission Plan Bâtiment Durable (Ministère de la Transition Écologique).Ce jury évaluera les candidatures selon des critères liés à l’ambition de la stratégie mise en place, son articulation vis-à-vis de la planification territoriale, aux démarches (sensibilisation, communication, partenariats…) menées auprès des diverses parties prenantes (ménages, syndics, professionnels…), à la mise en place d’un service public de conseil et d’accompagnement à la rénovation énergétique, à la mise en place d’aides financières à l’ingénierie et aux travaux, ainsi qu’à l’exemplarité (énergétique, sociale, environnementale…) du projet présenté par la collectivité. Les candidatures seront réparties en cinq catégories déterminées par le nombre d’habitants des collectivités. Chaque catégorie se verra décerner un lauréat, le jury élisant par ailleurs un lauréat « Coup de cœur du jury ».Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 juillet 2022 et s’effectuent par l’intermédiaire d’une déclaration de pré-candidature, ouvrant par la suite l’accès au formulaire de candidature. Les trophées seront remis aux lauréats lors d’une cérémonie organisée au congrès annuel d’AMORCE, du 19 au 21 octobre 2022, tandis qu’une deuxième édition des Trophées est déjà en préparation pour 2023.
Il y a 2 ans et 360 jours

Ruée sur les permis de construire avant le durcissement des normes

D'avril 2021 à mars 2022, 496.900 logements ont été autorisés à la construction, selon les dernières estimations du ministère de la Transition écologique. Un chiffre qui n'a été dépassé que deux fois depuis 2013 (en octobre 2017 et février 2018).C'est nettement plus qu'avant la crise sanitaire. Et sur le seul premier trimestre 2022, le nombre trimestriel de permis de construire délivrés (141.900) n'a jamais été aussi élevé depuis 15 ans, note le ministère.Sur douze mois, on frôle la barre symbolique des 500.000 logements neufs, considérée par beaucoup de professionnels du secteur comme le rythme de construction à atteindre.Car la demande est toujours forte et l'offre ne suit pas, alimentant la progression constante des prix de l'immobilier, notamment des maisons individuelles. Le logement est déjà le premier poste de dépenses des Français, de plus en plus préoccupés par leur pouvoir d'achat, en pleine poussée inflationniste.Éviter le surcoûtMais le nombre élevé de permis de construire est sans doute un trompe-l'oeil. "Cette forte hausse des autorisations (surtout pour les logements individuels) provient du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021", souligne le ministère.Et elle traduit "probablement" un afflux de demandes de permis de construire avant l'entrée en vigueur, au 1er janvier 2022, de normes environnementales plus contraignantes pour le bâtiment neuf, la règlementation dite "RE2020".Cette règlementation oblige les nouveaux logements à être mieux isolés contre le froid et la chaleur et à avoir un impact modéré sur le climat."Beaucoup d'investisseurs, de primo-accédants, ont réservé des logements ou des maisons individuelles, surtout en fin d'année 2021, pour éviter de rentrer dans la RE2020, donc sûrement d'avoir un renchérissement de prix", explique à l'AFP Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), qui estime entre 7 et 8% le surcoût de la RE2020 en 2022.Les maisons individuelles et lotissements connaissent en effet les hausses d'autorisation de construire les plus sensibles. Plusieurs explications à cela: d'abord, selon le ministère, les délais d'instruction des permis étant plus longs pour les immeubles, les demandes de décembre ne sont pas encore visibles dans les statistiques."Pas les bras"Une autre disposition entrée en vigueur au 1er janvier peut également expliquer la ruée de décembre: la première étape de l'objectif zéro artificialisation nette (ZAN), qui vise à diviser par deux le rythme de grignotage des espaces naturels par rapport à la période 2012-2021.Logiquement, les maisons individuelles, plus gourmandes en foncier que l'habitat collectif, sont plus concernées par cet objectif."Ça entre en porte-à-faux avec l'imaginaire de la maison et du jardin, et je pense que les gens se sont dépêchés pour ne pas louper la fenêtre d'opportunité", a commenté pour l'AFP Sabine Brunel, directrice adjointe de l'Observatoire de l'immobilier durable.Les mises en chantier, qui ont habituellement quelques mois de retard sur les permis de construire, progressent aussi selon les estimations du ministère, mais à un rythme bien plus lent.En cause, les turbulences subies par le secteur du bâtiment: problèmes d'approvisionnement en matériaux de construction, carnets de commandes déjà bien chargés... et manque de main-d'oeuvre qualifiée pour des chantiers plus écologiques."Soit on n'a pas les bras, soit on n'a pas les gens qui veulent y aller, soit on n'a pas les matériaux; ou alors plus cher", résume Sabine Brunel.
Il y a 2 ans et 361 jours

Nouvelles tensions sur le marché des isolants en Polystyrène Expansé (PSE)

2ème isolant le plus utilisé en France, grâce à ses qualités économiques et techniques reconnues, le PSE n’échappe pas à cette réalité. D’autant plus que le PSE s’inscrit dans un contexte de forte demande en Europe. Celle-ci est notamment liée aux récentes politiques volontaristes d’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments mises en place dans la plupart des pays Européens. Sur le marché français, la grande quantité de mises en chantier de maisons individuelles en fin d’année 2021 a entrainé une demande importante pour l’isolation des planchers et l’isolation des façades en PSE est en forte accélération grâce à MaPrim’Rénov. À ces allocations de volumes et phénomènes de saturation de production, le conflit entre l’Ukraine et la Russie a ajouté, ces dernières semaines, deux facteurs importants :l’envolée des prix du pétrole, dont est issue la matière première indispensable à la fabrication du polystyrène, aggravée par des cas de maintenance industrielle déclarés chez certains producteurs ;la flambée des coûts énergétiques nécessaires à la production et au transport des billes de styrène et des isolants en polystyrène.Ces tensions conjoncturelles ont généré depuis plusieurs mois une hausse du coût du PSE. Après avoir atteint un niveau historiquement haut en mai 2021, il enregistre, selon les indices européens de référence, une nouvelle augmentation de près de +30% un an après (avril 2022) et a plus que doublé en 18 mois.La dégradation de la disponibilité de la matière première, associée à la vague Covid actuelle, entraine une perturbation des plannings de fabrication et impacte la productivité des usines de transformation du polystyrène en panneaux isolants. Résultat : depuis quelques semaines, les délais de livraison se sont fortement allongés. Pour Amaury Omnès, Président de l’AFIPEB : "Après une première inflation enregistrée dans le contexte sanitaire exceptionnel que le monde a connu en 2020 et qui reste encore aujourd’hui une réalité, les membres de l’AFIPEB ont pleinement conscience des impacts économiques et organisationnels que cette nouvelle crise impose aux artisans, entreprises du bâtiment et distributeurs. Au nom des adhérents, je tiens à assurer tous les professionnels du bâtiment que des actions sont d’ores et déjà mises en place pour accélérer une plus grande disponibilité de solutions isolantes en PSE."
Il y a 2 ans et 364 jours

Les granulés de bois pour remplacer le gaz russe et le fioul

Les chaudières à granulés de bois sont des générateurs à chargement automatique et peuvent équiper aussi bien une maison individuelle qu’une chaufferie tertiaire ou en pied d’immeuble collectif.
Il y a 3 ans et 0 jours

Nouvelle baisse des aides CEE pour les travaux d'isolation dans le résidentiel à partir du 1er mai 2022

En effet, une évolution de la réglementation entre en vigueur et engendre une baisse de 20% à 30% en moyenne du montant des “primes énergie”, l'aide financière du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie, dédiées à l'isolation thermique des murs, combles, tuyaux d'eau chaude sanitaire et toitures terrasses des bâtiments résidentiels. Décryptage du groupe Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie.Pour Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques du groupe Hellio : “C'est un des dossiers qui sera sur la table du prochain ministère en charge du logement. L'État a en effet choisi de réduire drastiquement les aides à l'isolation thermique des logements pour contrer les arnaques à 1 euro. Cela est dommageable pour les ménages qui financeront moins bien les projets de rénovation de leur logement, mais aussi pour la filière professionnelle qui s'est structurée pour répondre à la demande, aujourd'hui en pleine crise.Une baisse paradoxale qui intervient au moment où la maîtrise de l'énergie n'a jamais été aussi cruciale pour lutter contre la précarité, le réchauffement climatique et la hausse des prix de l'énergie ! Attention, cette baisse ne concerne pas l'isolation dans le secteur tertiaire, par exemple, qui reste bien subventionnée aujourd'hui.”Baisse des primes financières pour les travaux d'isolation les plus effectués par les ménagesLe 39e arrêté du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie paru le 10 décembre 2021 vient modifier la réglementation applicable aux aides financières des opérations d'isolation thermique dans le logement.En effet, sont modifiés les montants des primes issues du dispositif des CEE pour les opérations suivantes (1) :Isolation des planchers bas : la nouvelle prime au m2 est en moyenne de 4,73 euros, soit une baisse moyenne de 32%Exemple : en Charente-Maritime (zone climatique H2 des CEE), pour l'isolation des planchers bas d'une maison individuelle de 80m², l'aide CEE passe de 572 euros à 391 euros.Isolation des murs : la nouvelle prime au m2 est en moyenne 6,93 euros, soit une baisse moyenne de 33% pour les logements chauffés à l'électricité, et de 58% pour les logements chauffés au combustible.Exemple : en Charente-Maritime, pour l'isolation des murs d'une maison individuelle de 80 m² avec une surface de murs de 140m² à isoler, chauffée à l'électricité, la prime passe de 1.540 euros à 1.001 euros d'aides CEE.Isolation des toitures terrasses : la nouvelle prime au m2 est en moyenne de 5,26 euros, soit une baisse moyenne de 26%.Isolation des réseaux d'eau chaude sanitaire, ou “calorifugeage” : la nouvelle prime par mètre linéaire est en moyenne de 24,77 euros, soit une baisse moyenne de 21%. (1) La nouvelle prime au m² indiquée correspond à la moyenne des nouveaux forfaits sur la France à 5 500 euros du GWhc. Modifications techniques des dossiers d'obtention des primes financièresLe même arrêté publié en décembre, complété par l'arrêté du 18 février 2022, précisent d'autres modifications concernant :La visite préalable obligatoire avant la pose de l'isolation des murs et des planchers bas,Le respect d'un délai de réflexion de 7 jours entre la signature du devis et la pose de l'isolant des murs,Le respect des définitions précisées des différents procédés d'isolation,La résistance thermique nécessaire de l'isolant.
Il y a 3 ans et 1 jours

Stratégie'Réno, un outil numérique gratuit pour mieux conseiller ses clients lors de travaux de rénovation

Gratuit, ergonomique, ce service permet en quelques clics de déterminer et prioriser les impacts de travaux de rénovation énergétique sur d’autres lots de travaux. Accessible sur www.strategiereno.fr, cet outil se transforme en application en créant un bouton d’accès directement sur l’écran d’accueil de votre smartphone.Des recommandations de travaux générées en quelques clicsLors d’une première visite chez un client, cet outil permet à un artisan ou une entreprise d’évaluer en quelques minutes, l’état et la performance de chaque composant du logement : isolation des murs, du plancher bas, de la toiture, menuiseries, système de chauffage, ECS ou de la ventilation, etc. Des questionnaires simples et rapides, le guide pas à pas dans ce process.A l’issue de cette évaluation, l’outil identifie et priorise automatiquement les impacts des travaux envisagés sur les autres lots du logement.Il dispose alors d’un rapport d’évaluation, incluant des recommandations de travaux argumentées qui pourront être partagées à son client.Une prise en compte de la typologie du bâtimentLe professionnel est également accompagné dans l’identification de la typologie du bâtiment. Une sélection de typologies lui est proposée en fonction de la localisation du chantier et de la période constructive. L’outil s’appuie sur une base de données qualifiant 67 typologies de maisons individuelles et de logements collectifs. Cette étape permet de prendre en compte les spécificités du bâti dans l’établissement des recommandations de travaux.Un accès rapide à une bibliothèque techniqueUne bibliothèque technique permet d’accéder rapidement à des éléments clés sur les solutions de rénovation possibles, ainsi que sur les typologies de bâtiment rencontrés. Pour chaque solution technique possible, le professionnel retrouvera notamment les avantages de la solution, les diagnostics préalables à anticiper, les performances minimales recommandées, les points de vigilance à connaitre, etc.Pour chacune des 67 typologies de maisons individuelles ou de logement collectif, le professionnel retrouvera une présentation de leur représentativité et poids énergétique, de leur caractéristiques urbaines, architecturales et constructives, des risques à évaluer, ainsi que des stratégies de rénovation possibles.Cet outil a été élaboré de manière concertée avec les organisations professionnelles du bâtiment (CAPEB et FFB) et les pouvoirs publics (ADEME et DHUP), sous le pilotage de l’Agence Qualité Construction (AQC).
Il y a 3 ans et 3 jours

L’Alliance HQE-GBC France édite un guide des bonnes pratiques du bâtiment durable et de la commande publique

Des dizaines d’experts de huit pays de l’Union Européenne se sont engagés dans la préparation du guide dans le cadre du projet Life Level(s), qui met en avant les différents degrés de durabilité des bâtiments.Le projet encourage les pays de l’Union Européenne à intégrer dans leur législation les critères d’évaluation de performance des bâtiments en matière de durabilité issus du cadre de travail Level(s) de l’UE. Ce dernier tient compte du cycle de vie complet d’un bâtiment, en couvrant les étapes de fabrication des matériaux, de construction, d'exploitation du bâtiment, de déconstruction et de démolition.Le Guide établit que la commande publique durable doit se construire autour de trois indicateurs clés : l’Analyse du Cyclede Vie (ACV), le Coût Global et la Qualité de l’Air Intérieur (QAI). Sur le critère de l’ACV, la France s’illustre avec les projets portés par le bailleur social Lille Métropole Habitat et le CD2E à Villeneuve d’Ascq et Wavrin. Pionniers, ces projets ont intégrés dès 2019, neuf indicateurs d’ACV dans leur appel d’offres en se basant sur l’expérimentation E+C-, ce qui a permis de connaître les performances environnementales du projet et de développer des stratégies d’écoconception.« L’Alliance HQE-GBC France, avec son principe de Haute Qualité Environnementale place l’intérêt général au cœur de ses préoccupations. Afin que les bâtiments de demain soient durables et contribuent à la protection de la santé de tous, nous devons dès aujourd’hui mettre en place les mesures nécessaires pour assurer leur performance environnementale, économique et la qualité de vie en leur sein. De la maison individuelle à l’écoquartier, des immeubles de bureaux aux complexes sportifs, les indicateurs de performance appuyés par Life Level(s) doivent nous permettre d’aiguiller nos choix de construction. En diffusant alors les bonnes pratiques, nous parviendrons par un effort commun à atteindre nos objectifs, » dit Estelle Réveillard, directrice de l’Alliance HQE-GBC France. Elle ajoute que la collaboration européenne au sein du projet Life Level(s) permet de développer un cadre de travail robuste et d’amplifier les retombées du travail accompli.En guise d’avancée concrète, L’Alliance HQE-GBC France a préparé une lettre d’engagement pour les autorités publiques et les entreprises qui souhaitent intégrer les indicateurs LIFE Level(s) de durabilité dans leurs appels d’offres et contribuer ainsi de manière concrète à la préservation de l’environnement et de la santé.Guide consultable via ce lien.
Il y a 3 ans et 3 jours

L’Alliance HQE-GBC France édite un guide des bonnes pratique du bâtiment durable et de la commande publique

Des dizaines d’experts de huit pays de l’Union Européenne se sont engagés dans la préparation du guide dans le cadre du projet Life Level(s), qui met en avant les différents degrés de durabilité des bâtiments.Le projet encourage les pays de l’Union Européenne à intégrer dans leur législation les critères d’évaluation de performance des bâtiments en matière de durabilité issus du cadre de travail Level(s) de l’UE. Ce dernier tient compte du cycle de vie complet d’un bâtiment, en couvrant les étapes de fabrication des matériaux, de construction, d'exploitation du bâtiment, de déconstruction et de démolition.Le Guide établit que la commande publique durable doit se construire autour de trois indicateurs clés : l’Analyse du Cyclede Vie (ACV), le Coût Global et la Qualité de l’Air Intérieur (QAI). Sur le critère de l’ACV, la France s’illustre avec les projets portés par le bailleur social Lille Métropole Habitat et le CD2E à Villeneuve d’Ascq et Wavrin. Pionniers, ces projets ont intégrés dès 2019, neuf indicateurs d’ACV dans leur appel d’offres en se basant sur l’expérimentation E+C-, ce qui a permis de connaître les performances environnementales du projet et de développer des stratégies d’écoconception.« L’Alliance HQE-GBC France, avec son principe de Haute Qualité Environnementale place l’intérêt général au cœur de ses préoccupations. Afin que les bâtiments de demain soient durables et contribuent à la protection de la santé de tous, nous devons dès aujourd’hui mettre en place les mesures nécessaires pour assurer leur performance environnementale, économique et la qualité de vie en leur sein. De la maison individuelle à l’écoquartier, des immeubles de bureaux aux complexes sportifs, les indicateurs de performance appuyés par Life Level(s) doivent nous permettre d’aiguiller nos choix de construction. En diffusant alors les bonnes pratiques, nous parviendrons par un effort commun à atteindre nos objectifs, » dit Estelle Réveillard, directrice de l’Alliance HQE-GBC France. Elle ajoute que la collaboration européenne au sein du projet Life Level(s) permet de développer un cadre de travail robuste et d’amplifier les retombées du travail accompli.En guise d’avancée concrète, L’Alliance HQE-GBC France a préparé une lettre d’engagement pour les autorités publiques et les entreprises qui souhaitent intégrer les indicateurs LIFE Level(s) de durabilité dans leurs appels d’offres et contribuer ainsi de manière concrète à la préservation de l’environnement et de la santé.Guide consultable via ce lien.
Il y a 3 ans et 9 jours

L’activité des matériaux résiste en janvier-février

Le conflit en Ukraine vient renforcer ces tendances, ajoutant d’un côté une dimension énergétique à la résurgence inflationniste déjà à l’œuvre depuis plusieurs mois et, de l’autre, un degré d’incertitude dans la confiance des agents économiques. Si l’activité s’est plutôt bien tenue pour les granulats et le BPE en janvier-février, les mois qui suivent seront décisifs pour jauger l’impact de ces nouveaux facteurs sur l’activité à venir. Pour l’heure, les carnets restent bien garnis sur le marché du logement et les conditions d’un réveil de la demande en travaux publics sont au rendez-vous. Mais la hausse sensible des coûts et des devis risque de peser négativement sur les arbitrages volume/valeur rendus par la clientèle privée et publique, même s’il est encore difficile à ce jour d’en doser l’ampleur.Février 2022 meilleur que 2021D’après les premiers résultats des enquêtes mensuelles, l’activité serait restée dynamique en février dans les matériaux de construction. Ainsi, la production de granulats aurait gagné +1,6% sur le mois de janvier, laissant son volume +7,2% au-dessus de son niveau de février 2021 (données CVS-CJO). Au cours des trois derniers mois, l’activité ressort en hausse de +3,8% par rapport aux trois mois précédents et progresse de +1,7% au regard de la même période d’il y a un an. Sur les deux premiers mois de l’année, la production de granulats s’inscrit en hausse de +3,5% sur un an et affiche +10,5% en cumul sur les douze derniers mois glissants (-1,1% en comparaison des douze mois de 2019-20).Côté BPE, les livraisons de février ont certes cédé -1,2% par rapport à janvier mais restent +6,9% au-dessus de celles de février 2021 (données CVS-CJO). Sur le dernier trimestre connu et comparé aux trois mois précédents, les cubages produits sont quasi stables (-0,4%) mais demeurent haussiers sur un an (+1,1%).Pour le premier bimestre de 2022, l’activité BPE gagne +4,1% par rapport à 2021 et le cumul sur douze mois laisse la tendance à +11,3% en glissement annuel (+0,6% par rapport aux douze mois précédents, juste avant l’arrivée de la crise sanitaire). Après une progression annuelle de +9% en 2021 et de +1,4% comparé à 2019 (données CJO), notre indicateur matériaux, encore provisoire sur 2022, afficherait aussi un bon début d’année avec une hausse de +4,7% sur un an pour le bimestre janvier-février.Bâtiment : des chefs d'entreprise plus inquietsLes effets des tensions sur l’offre et du renchérissement du prix des intrants sur l’activité semblent pour le moment assez maîtrisés même s’ils ont pu jouer, pour partie, sur le freinage du dernier trimestre. La dernière enquête menée en mars par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment confirme que le climat des affaires se maintient à haut niveau, ces derniers se montrant plus positifs sur leur activité passée que le mois précédent, mais un peu plus réservés sur l’activité des trois prochains mois.En effet, si les carnets de commandes affichent encore des niveaux élevés (9,7 mois dans le gros œuvre, soit quasiment 3,5 mois de plus qu’en moyenne sur longue période), l’incertitude économique ressentie par les professionnels a beaucoup augmenté en mars et le jugement qu’ils portent sur leurs carnets est devenu un peu moins favorable. Il faut sans doute y voir là les premiers effets du conflit ukrainien cumulés aux difficultés d’offre consécutives à la crise sanitaire. En mars, les tensions sur l’appareil productif continuent de s’intensifier (approvisionnement, personnel) et les capacités de production sont quasiment utilisées à leur maximum dans le gros œuvre (93,3% contre 88% sur longue période). Dans ce contexte de demande soutenue, d’offre contrainte et de hausse des coûts de production, les chefs d’entreprise du bâtiment sont de plus en plus nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix au cours des prochains mois. Côté construction, les dernières données du ministère suggèrent que le secteur du non résidentiel reste à la peine avec des surfaces commencées et autorisées qui cèdent encore -3,8% et -11,9% respectivement sur les trois derniers mois à fin février, comparé à 2019.Côté logements, les mises en chantier se replient de -3,9% sur la même période. En revanche, les dépôts de permis affichent une forte hausse (+6,8%) grâce à la vigueur de l’individuel (+29,8%) liée à l’effet d’anticipation de la mise en place de la RE2020 en janvier 2022. Cet afflux des autorisations fin 2021 sera hélas suivi d’un ajustement baissier sur 2022, sans doute renforcé par des prix immobiliers toujours en hausse et par la montée des incertitudes économiques. Les chiffres du marché de la maison individuelle publiés par Markemétron le confirment avec une chute des ventes des constructeurs de -25% sur un an en janvier-février. Il est vrai que le contexte conjoncturel s’est assombri pour les ménages.D’ailleurs, l’enquête INSEE menée en mars traduit un plongeon de leur indicateur de confiance : l’inquiétude quant à leur situation personnelle future et leur capacité à épargner grandit, de même que leur crainte d’un rebond du chômage. C’est la traduction directe des conséquences de la guerre en Ukraine, avec un pouvoir d’achat rogné par la forte hausse des prix de l’énergie et de l’inflation en général ; ce cocktail peu propice aux projets d’investissements immobiliers pèsera sur la dynamique constructive de 2023. En attendant, les projets en cours devraient continuer d’alimenter l’activité en 2022 dans un contexte productif contraint et tendu par les coûts.Chiffres clés0% en 2022 : Une année suspendue aux effets de l'inflation sur la demande de travaux qui laissera au mieux les volumes de production de granulats et de BPE à leur niveau de 2021.TP : les volumes de travaux rognés par les coûtsSi le mois de janvier a connu un rebond de l’activité, février a plutôt marqué le pas avec un recul du volume des travaux réalisés de -3,1% sur un an (données CVS-CJO). En cumul depuis janvier, l’activité demeure légèrement haussière (+0,6% sur un an) si l’on raisonne à prix constants ; en valeur, en revanche, l’activité gagne +8,3% sur la même période, ce qui traduit l’ampleur de l’impact des hausses de coûts sur les travaux réalisés, de l’ordre de +7,7 points.Dans le même temps, les prises de commandes tardent encore à se raffermir, notamment du côté de la clientèle publique. Pourtant, les conditions d’un réveil des investissements des collectivités locales sont réunies : trésoreries saines, crédits du Plan de Relance en attente de déploiement, échéances électorales passées, besoins en infrastructures... Mais reste l’inconnu du partage volume/prix qui sera finalement arbitré par les clients du BTP face à des budgets de travaux dont les coûts ont bondi. En vertu de la théorie de l’imprévision, le gouvernement vient de se positionner en faveur d’une renégociation des prix des marchés publics, voire privés, déjà contractualisés. Si c’est une bonne nouvelle pour les entreprises qui ne supporteront pas seules les surcoûts, l’effet d’une révision à la baisse des volumes de travaux finalement réalisés semble inévitable.Perspectives 2022Dans ce contexte, la demande de BPE pourrait au mieux rester stable en 2022. En effet, les chantiers commencés et permis accordés en 2021 devraient se finaliser et se concrétiser en 2022, avec retards et surcoûts potentiels, les autorisations dans le segment de l’individuel étant traditionnellement peu sujettes à annulation. Côté granulats, l’ajustement de la demande de travaux face aux devis plus chers reste à ce jour incertain dans son ampleur ; la hausse de +1 % en volume initialement prévue apparaît en tout cas déjà compromise.
Il y a 3 ans et 9 jours

100 rénovations performantes de maisons passées au crible

ÉTUDE. Quels sont les points essentiels à aborder pour réussir la rénovation complète et performante d'une maison individuelle ? Quels écueils à éviter ? L'étude "Perf in Mind", menée avec le soutien de l'Ademe, propose dans son rapport une analyse multicritère (énergie, santé, coût, satisfaction) sur toute la durée d'une centaine de projets de rénovation.
Il y a 3 ans et 9 jours

Des produits et formations Würth éligibles à la subvention Top BTP

La subvention TOP BTP vise justement à venir en aide financièrement aux professionnels du bâtiment et travaux publics pour être en conformité avec la règlementation.Würth accompagne ses clients dans la sécurité au travailDepuis 2011, Würth France s’est engagé dans une démarche de santé et de sécurité au travail et a obtenu la certification ISO 45001 en 2018. Au travers de cet engagement, Würth France propose des produits de qualité et des formations préventives répondant aux critères d’éligibilité de la subvention TOP BTP.Qu’est-ce que la subvention TOP BTP ?Les Subventions Prévention aident au financement d’équipements, de conseils et de formations pour améliorer la prévention des risques professionnels dans les TPE et PME de moins de 50 salariés. Cette aide financière proposée par l’Assurance Maladie est versée par les caisses régionales (Carsat, Cramif ou CGSS). Elle a pour but de : Prévenir des risques de chutes de hauteur et de plain-pied sur les zones fréquemment circulées. Renforcer la prévention du risque chimique et des TMS par l’amélioration des conditions, d’hygiène et l’organisation sur les chantiers. Prévenir les risques de TMS liées aux vibrations.Prévenir les risques d’ensevelissement.Faire monter en compétences les professionnels. Qui est éligible ?Sont éligibles toutes les entreprises de 1 à 49 salariés dépendant du régime général des secteurs suivants : Les entreprises effectuant des opérations de bâtiment et de travaux publics dans les secteurs d’activité du CTN B*.Les constructeurs de Maisons Individuelles du n° de risque 70.3 AD Promotion, vente, location ou administration de biens immobiliers du CTN G. * Sont exclus :45.5ZB : Entretien, réparation, location et montage de matériel pour le bâtiment et les travaux publics.75.3CA : Allocations complémentaires aux indemnités journalières de sécurité sociale versées soit par des organismes de prévoyance soit par des employeurs : activités de bâtiment (gros œuvre) et travaux publics.75.3CB : Allocations complémentaires aux indemnités journalières de sécurité sociale versées soit par des organismes de prévoyance soit par des employeurs : autres activités.91.1AA : Caisses de congés payés du bâtiment et des travaux publics (en ce qui concerne les indemnités versées par ces organismes). Afin de bénéficier de cette subvention, les entreprises concernées doivent respecter plusieurs critères consultables sur le site de l’Assurance Maladie. Le budget des subventions Prévention TPE étant limité, une règle privilégiant les demandes de réservations selon l’ordre chronologique d’arrivée est appliquée. Comment l’aide est-elle calculée ?Les entreprises pourront bénéficier d’une subvention de : 50% du montant H.T. des sommes engagées pour acquérir le matériel hors échafaudages, 70% du montant H.T. des sommes engagées pour les formations, 25% du montant H.T. des sommes engagées pour les échafaudages MDS (y compris options 1 et 2). Le montant de la subvention ne peut être inférieur à 1 000 €. Il est possible de faire plusieurs demandes pour une même Subvention Prévention dans la limite du plafond de 25 000 € par entreprise. Les produits Würth éligibles 1. Les produits de prévention des risques de chutes de hauteur sur les zones fréquemment circuléesPlate-forme individuelle roulante légère PIRL Art. N° 0962 975 084 Harnais Confort Plus Art. N° 0899 032 959 2. Les produits de prévention des chutes de plain-pied sur les zones fréquemment circuléesChaussure de sécurité basse S3 Flex Running Art. N° 5357 038 360 à 5357 038 470 Bâche antidérapante Griptec Art. N° 0818 050 153 / Art. N° 0818 050 154 / Art. N° 0818 050 151 3. Les produits de prévention du risque chimique Masque partiel HM 175 Art. N° 0899 175 000 Botte Dunlop Devon S5 SRA VERT Art. N° M423 001 036 à 047 Dispositif de pulvérisation 500 ml Art. N° 0891 502 002/003 4. Les produits de prévention des TMS Paire de genouillères EN 14404 Art. N° 0899 030 10 Marteau perforateur BMH 32-XE Art. N° 0702 543 2 Gants Tigerflex Plus Art. N° 0899 411 016 à 021 Les formations préventives éligibles Les chutes de hauteur figurent parmi les premières causes d’accidents du travail. Le Würth Training Center propose des formations sur le travail en hauteur. Plus d’informations à cette adresse.
Il y a 3 ans et 15 jours

Viessmann et Isolation by Tryba s'associent pour la rénovation énergétique globale

Un partenariat évident pour ces deux entreprises familiales, références sur leurs marchés et partageant des fondamentaux communs, comme expertise et savoir-faire, qualité et performances des produits et de la relation client. Cette innovante offre commune déployée sur tout l’Hexagone à partir du 1er mars 2022 au travers des 16 centres ISOLATION by TRYBA, propose en effet aux particuliers un interlocuteur unique et expert, afin de mener, en toute confiance, une rénovation énergétique globale réussie de leur habitat. Des travaux qui seront sources d’économies bien sûr, mais également d’un confort optimal et d’un bien immobilier revalorisé.Isolation par l’extérieur, ravalement de façade, bardages, isolation des combles, ventilation et désormais génie climatique (avec des solutions en pompes à chaleur, climatisation, eau chaude solaire), constituent autant de réponses pour une rénovation de qualité, certifiée par des organismes externes réputés (CERTIBAT RGE).Rappelons qu’à partir de 2022 et suite notamment aux évolutions visant les conditions à respecter pour la rénovation énergétique globale en maison individuelle, il devient impératif de déployer une approche globale mettant en œuvre un bouquet de travaux, optimal sur le plan technico-économique, afin de bénéficier d’aides financières, notamment des CEE.
Il y a 3 ans et 20 jours

Les prix de l'immobilier ancien toujours en hausse malgré la flambée de l'énergie qui pèse sur les acquisitions

Les tendances à l’œuvre depuis la sortie des confinements sont toujours là : succès des maisons individuelles plutôt que des appartements, hausse des prix sur l'ensemble du territoire sauf à Paris, offre insuffisante par rapport à la demande.Au premier trimestre, les prix au mètre carré ont progressé de 3,7% sur un an selon Laforêt, de 6% selon Orpi et de 8,2% selon la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), qui prend en compte les données de ses agences franchisées mais aussi celles recueillies sur des portails en ligne.Selon la Fnaim, c'est dans le Grand Ouest que les prix ont le plus augmenté, avec plus de 15% de hausse en Bretagne et près de 11% en Pays de la Loire.Mais la flambée des prix des carburants et de l'énergie commence à avoir des conséquences sur le marché, selon Orpi et Laforêt."S'il y a encore quelques mois, certains étaient prêts à faire quelques kilomètres de plus pour accéder à un bien, ils sont désormais regardants sur l'éloignement d'un logement par rapport aux infrastructures de transport ou leur lieu de travail. (...) De la même façon, certains foyers préfèrent opter pour un logement un peu plus petit pour ne pas subir leur facture d'énergie à terme", assure le président d'Orpi Guillaume Martinaud, cité dans le communiqué du réseau.Laforêt note également un léger regain d'intérêt pour les appartements et la région parisienne, possiblement imputables à la flambée des carburants et des coûts du chauffage."Le marché est contradictoire depuis quelques années maintenant", sourit Yann Jéhanno, président de Laforêt interrogé par l'AFP. "Evidemment, les maisons permettent, notamment en zone périurbaine, de répondre à cette demande de la pièce en plus, du jardin pour pouvoir s'isoler ou pour gérer les enfants, et en même temps on a de nouvelles aspirations qui engagent une partie des clients à revenir vers les centres-villes", dit-il.Les biens à l'extérieur des villes supposent souvent l'achat d'une voiture supplémentaire et peuvent être chauffés au gaz ou au fioul, énergies polluantes et de plus en plus chères, explique-t-il.Laforêt s'inquiète également de l'accès plus restreint aux crédits immobiliers, avec la remontée des taux d'intérêt conjuguée aux nouvelles règles qui plafonnent le taux d'endettement des ménages à 35% de leur revenu.
Il y a 3 ans et 20 jours

Flambée des coûts de construction et incertitudes géopolitiques : le BTP doit s'adapter rapidement

Arcadis, société internationale d’ingénierie et de conseil, annonce la publication de son rapport annuel « International Construction Cost Index 2022 ». A destination des investisseurs, cet index compare les coûts de construction dans 100 métropoles mondiales. Il propose un décryptage des facteurs expliquant les coûts par grandes zones géographiques, ainsi qu’une analyse des grandes tendances du secteur.En France, la production dans le secteur de la construction qui avait chuté pendant la pandémie, s'est redressée en 2021. Le redémarrage violent de la demande a submergé les capacités de production de toute la filière d’approvisionnement. Le « just in time » a volé en éclat et les achats de précaution se sont amplifiés. Début 2022, la tendance établie auprès des constructeurs est semblable dans les Travaux Publics et le Bâtiment : il n’y a pas pénurie à date, néanmoins les délais de fournitures et les coûts ne sont plus garantis par les fournisseurs. Les prévisions initiales ébauchées avant le conflit ukrainien - de 3% d’augmentation de la production en 2022 - sont désormais largement remises en cause, le marché devenant extrêmement volatil.Le ministère de l'Économie et des Finances avait déjà appelé en 2021 les acheteurs publics à adapter certaines modalités d'exécution et de passation des contrats de la commande publique (prolongation des délais d’exécution, insertion de clauses de révision de prix, …), ces mesures ayant été mises à jour récemment en février 2022.Enfin, de nombreux autres facteurs conjoncturels contribuent à l’aggravation de cette crise comme la hausse historique de commandes de maisons individuelles en 2021 ou encore la pression s’exerçant sur la filière bois, poussant les majors à sécuriser leurs approvisionnements stratégiques.« Si la crise est mondiale et qu’elle affecte en priorité les pays occidentaux, on constate que les grandes villes françaises comme Paris et Lyon maintiennent leur compétitivité du point de vue des investisseurs internationaux. " Faire plus avec moins" sera la clé de la résilience à long terme pour le secteur de la construction, dans un contexte de forte inflation et d’incertitudes géopolitiques. » précise Nicolas Boffi, City Executive Paris chez Arcadis.Un "Guide pratique" en cinq points est présenté dans le rapport afin de faire face à la volatilité actuelle du marché.
Il y a 3 ans et 21 jours

Le secteur des piscines privées enchaîne une sixième année de croissance consécutive

"Pour la sixième année consécutive, le chiffre d'affaires du secteur des piscines a connu une hausse et a atteint en 2021 un niveau de croissance record", a ainsi souligné Jacques Braun, administrateur de la FPP, lors d'une conférence de presse. L'année 2021 avait déjà été "tonique avec une augmentation du chiffres d'affaires de 21,5%", a-t-il rappelé.Dans le détail, 244.000 piscines environ ont été construites en France en 2021 dont 86.000 bassins enterrés et 158.000 hors-sol, selon la fédération qui regroupe plus de 1.400 entreprises françaises spécialistes de la piscine et du spa.D'après leurs estimations, 80.000 piscines devraient compléter le parc en 2022 et jusqu'à 150.000 en 2024.Un chiffre record rendu possible par "la démocratisation" du marché des piscines privées ainsi que par la "généralisation des formes de travail hybride", à l'instar du télétravail depuis la crise sanitaire, estime le président de la FPP, Stéphane Figueora. La part des ouvriers, agriculteurs et employés possédant une piscine enterrée aurait bondi de 10% en quatre ans, passant de 14,1% des propriétaires de piscines en 2017 à 24,7% en 2021, soit près d'1/4 des propriétaires de piscines privées, a-t-il poursuivi, reprenant les chiffres d'une enquête menée par le cabinet Decryptis en février et mars 2022 pour le compte de la FPP, auprès d'un échantillon de 18.000 foyers habitant une maison individuelle.Au total, la France compterait aujourd'hui environ 3,2 millions de piscines privées dont 1,55 million de piscines enterrées et 1,64 million de piscines hors-sol, selon les chiffres de la fédération, réaffirmant la position de la France comme leader européen dans la construction de bassins.
Il y a 3 ans et 24 jours

KP1 dévoile son plancher Milliwatt Chauffant/Rafraîchissant

Nouveau plancher Milliwatt Chauffant/Rafraîchissant de KP1, un système “3-en-1”. [©KP1] KP1 poursuit le développement de son offre préfabriquée Milliwatt, en lançant son plancher Milliwatt Chauffant/Rafraîchissant. Cette nouvelle génération de solutions planchers en toute saison s’inscrit en adéquation avec les exigences de la RE 2020. Ce plancher peut être installé sur tous les niveaux (bas sur vide sanitaire, intermédiaire et haut de garage ou haut de sous-sol). Ceci, en logements individuels comme collectifs. La rapidité comme maître-mot Son atout premier ? Traiter trois fonctions en un unique système : la structure avec la dalle de compression la plus fine du marché (56 mm),l’isolation performante du plancher assurée par la large gamme d’entrevous et de rupteurs thermiques,le chauffage et le rafraîchissement des pièces à vivre, grâce à un kit composé de trames de tubes hydrauliques préformés, d’un grillage, d’accessoires et d’un plan d’installation spécifique au chantier. Ce système préfabriqué complet offre une mise en œuvre rapide. En une demi-journée, une équipe de deux professionnels réalise en moyenne la pose de 120 m2 de planchers. Pas d’étape de séchage de chape ! Un gain de temps entre 5 à 8 semaines pour les constructeurs de maisons individuelles et les particuliers. Ceci, en comparaison d’un système sans chape ou d’un plancher chauffant/rafraîchissant basse température traditionnel.
Il y a 3 ans et 27 jours

Alkern met en place sa stratégie de développement

Xavier Janin, président d’Alkern, dévoile sa stratégie de développement pour les années à venir. [©Alkern] Alkern voit l’avenir avec ambition. Le spécialiste de la préfabrication en béton souhaite mettre en place sa stratégie de développement pour les années à venir. Et son objectif est de renforcer son expertise sur le béton préfabriqué, « un matériau d’avenir ! », affirme Xavier Janin, président d’Alkern. En effet, le matériau offre des performances acoustiques et thermiques qui permettent de bénéficier d’un bon confort de vie. Il demeure aussi peu consommateur en énergie et 100 % recyclable. Enfin, de nouveaux liants bas carbone seront utilisés pour apporter des réponses aux enjeux liés à la baisse de l’utilisation de ciment de clinker et à la préservation des ressources naturelles. A l’horizon 2024, Alkern investira 10 M€ pour développer des solutions responsables sur ses trois secteurs d’activité. A savoir, le bâtiment, l’aménagement extérieur et les travaux publics. Le but étant de décarboner ses systèmes constructifs et ses produits pour limiter leur impact à moins de 10 kgeqCO2/m2. De plus, l’industriel souhaite aussi diversifier ses matières premières. Cela, en favorisant l’utilisation de matériaux issus de la biomasse ou recyclés. Il est d’ailleurs un des membres fondateurs d’Ecominéro, l’éco-organisme de la filière minérale créé pour répondre à la mise en place de la Responsabilité élargie des producteurs (Rep). Cette dernière vise à valoriser les déchets inertes du secteur du bâtiment. Et sur ce point-là, le groupe poursuit son engagement avec un objectif de 90 % de déchets recyclés en 2028. Les affaires d’Alkern se portent bien Les ambitions d’Alkern se caractérisent en majeure partie grâce à ses bons résultats. L’entreprise a dévoilé son bilan de 2021 et les perspectives pour 2022. En ce qui concerne les chiffres pour le bâtiment, plus particulièrement la maison individuelle et les aménagements extérieurs, les conséquences de la crise Covid semblent s’être dissipées. En effet, ces segments enregistrent une hausse de + 7 % en 2021, en comparaison à l’année 2020 et de + 2 % par rapport à 2019. Du côté des travaux publics, le secteur connaît aussi une nette augmentation avec + 10 %. Lire aussi : Alkern : Entre performance et durabilité Cependant, « nous n’avons parcouru que la moitié du chemin », explique Xavier Janin. Le groupe reste à – 10 % d’activité en comparaison à 2019, qui reste « l’année de référence ». Malgré des résultats encourageants, le groupe doit faire face aux conséquences de la crise en Ukraine et à la reprise du Covid en Chine. « Nos secteurs seront forcément touchés, surtout sur le plan des coûts de construction », souligne Xavier Janin. Néanmoins, Alkern ne redoute pas le risque des pénuries de matériaux. Le groupe étant peu gourmand en énergies fossiles. « La seule matière première qui pourrait nous poser problème est le métal pour nos matériels, explique Xavier Jenin. Sinon, nous sommes prêts à surmonter  cette crise. » « Pas dans une RSE de bobo » Par ailleurs, Alkern renforce sa démarche RSE. « Nous ne nous sommes pas lancés dans une RSE de bobo qui consiste à placer deux ou trois ruches pour rappeler la question de la biodiversité », ajoute Xavier Janin. En effet, le travail de l’industriel porte sur des produits éco-conçus bas carbone et sur une consommation réglementée des ressources comme l’eau ou le bois. En témoigne la mise en place, il y a 10 ans, d’un système de consignation pour ses palettes bois qui atteint déjà 77 % de retour palettes. Représentant environ près de 40 000 m3 de bois préservés chaque année. A cela s’ajoute son implication pour la ville durable, afin d’apporter des réponses aux enjeux de la perméabilité des sols et des îlots de chaleur. Notamment, avec ses pavés coquillages composés de coquilles Saint-Jacques broyées pour remplacer le granulat. Enfin, Alkern a signé, en février dernier, un partenariat avec Engie Green pour l’intégration de centrales solaires en ombrières. Ces dernières serviront d’abris pour les zones de stockage dans une sélection des sites français du groupe. Ce projet permettrait la production de 35 000 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de 15 000 habitants.
Il y a 3 ans et 28 jours

Impacté par des crises successives depuis 2 ans, le Bâtiment demande un soutien renforcé du secteur

Dans un contexte de crise des matériaux et de guerre en Ukraine, l’élection présidentielle à venir doit permettre de traiter la question de l’aménagement des territoires et de la construction en général en intégrant les questions du cadre de vie, du logement et des mobilités.La FFB relève notamment que les ventes de maisons individuelles abandonnent 15 % en glissement annuel sur le cumul décembre 2021-février 2022. Un fléchissement de l'activité bâtiment s'en suivra dans les prochains mois. Ce constat résulte très certainement du contrecoup de l’anticipation de la RE2020, entrée en vigueur le 1er janvier 2022, peut-être aussi de la réglementation du Haut Conseil de stabilité financière sur le crédit immobilier.S’y ajoutent également les premiers effets du « Zéro artificialisation nette » (ZAN), certaines collectivités traduisant l’objectif en arrêt immédiat de toute construction. Il faut bien dire que l’hyper-technicité des échanges autour de la définition même de l’artificialisation incite aux raccourcis, certes parfois abusifs, mais au moins compréhensibles. De fait, comment expliquer que le potager attenant à la maison de monsieur tout le monde est une surface artificialisée alors que le champ de pleine culture de l’autre côté du chemin ne l’est pas ? On peut d'ailleurs craindre que le législateur ne s’y retrouve pas non plus, lui qui avait mis en avant son intention claire d’exclure des espaces artificialisés les parcs, jardins de maisons individuelles ou espaces végétalisés à proximité des bâtiments d’habitation, parce qu’ils se révèlent souvent source d’une grande biodiversité. Alors que la mise en œuvre du ZAN appuyée sur la nouvelle définition claire de l’artificialisation des sols interviendra en 2031, la FFB demande à ce qu’on prenne le temps d’un débat serein pour déboucher sur un mécanisme opérationnel parce que compréhensible par tous. A contrario, la précipitation conduit irrémédiablement vers un système inapplicable et contestable, ce qu’il faut à tout prix éviter.La conjoncture à fin mars 2022En 2021, sur deux ans, les mises en chantier de logements se stabilisent quasiment, à 390.000 unités. Plus récemment, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, la situation se dégrade côté mises en chantier (-3,9 %) mais reste bien orientée côté autorisations (+6,8 %) grâce à l’individuel (+28,9 %), conséquence de l’afflux des dépôts de permis avant l’entrée en vigueur de la RE2020 au 1er janvier 2022. Toutefois, la contrepartie de ce mouvement s’observe d’ores et déjà dans l’effondrement des ventes de près de 15 % en cumul de décembre 2021 à février 2022 par rapport à la même période deux ans auparavant.Les surfaces commencées de bâtiments non résidentiels neufs chutent, quant à elles, de 11,8 % entre 2019 et 2021, pour tomber à 25,1 millions de m², un niveau inférieur de près de 7 millions à la moyenne de long terme. Sur la période récente, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, les surfaces commencées et autorisées abandonnent encore 3,8 % et 11,9 %. Seuls les bâtiments industriels et assimilés, ainsi que les commerces tirent leur épingle du jeu, avec des niveaux en hausse.Quant à l’activité en amélioration-entretien, elle recule de 2,5 % entre 2019 et 2021. La rénovation énergétique continue toutefois de porter ce marché, à +1,0 %, et plus particulièrement dans le logement, à +3,9 %.Au global, l’activité bâtiment abandonne 4,9 % en volume entre 2019 et 2021, soit une évolution très proche de notre prévision de décembre 2020 (-5,6 %).Paradoxalement, sur la même période, l’emploi progresse de 55.700 unités, malgré la destruction de 6.500 équivalent-emplois à temps plein dans l’intérim. Le décalage entre évolutions de l’activité et de l’emploi reste donc de pleine actualité et s’explique pour une bonne part au moins par des carnets de commandes toujours pleins.Par ailleurs, les marges opérationnelles continuent de se dégrader dans la construction entre les troisième et quatrième trimestres 2021. Il en va de même des trésoreries des artisans, alors qu’elles se sont maintenues chez les plus de dix salariés, après la baisse de l’automne. Or, les problèmes d’approvisionnement se renforcent et les prix des matériaux s’envolent à nouveau depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, alors même que le bâtiment doit faire face à une progression substantielle du poste salaires, du fait d’une accélération de l’inflation et de difficultés de recrutement toujours prégnantes. Sans solidarité de filière renforcée, la situation financière des entreprises risque donc de se fragiliser rapidement.Un durcissement récent lié à la guerre en Ukraine Le rebond qui avait suivi les premiers confinements peinait à se transformer en véritable reprise, le déclenchement de la guerre en Ukraine a bouleversé le paysage et sans doute cassé la dynamique. Aux premières annonces de pénuries chez les fournisseurs, pas véritablement confirmées depuis, ont rapidement succédé des hausses de prix vertigineuses et parfois répétées. En un mois, les membres de la FBB collectent régulièrement des progressions annoncées à deux chiffres. Et la quasi-totalité des matériaux se trouve concernée, soit parce que leur production nécessite beaucoup d’énergie, facteur dont les prix connaissent des variations erratiques autour d’une tendance nettement haussière, soit parce qu’ils dépendent eux-mêmes de matières premières ou de demi-produits pénalisés par la guerre.La FFB appelle à la solidarité de la filière depuis plus d’un an pour qu’un véritable partage des surcoûts se mette en place. Le mouvement s’est révélé trop timide l’année dernière et se solde sur une hausse de coûts bâtiment de 5,4 % sur un an à fin décembre 2021 tous marchés et toutes tailles d’entreprises confondues, selon l’index BT01. C’est deux fois plus que l’inflation générale. Ce partage devient totalement indispensable aujourd’hui. À défaut, l’envolée se révèle telle que nombre des acteurs du secteur de l'immobilier et de la construction ne pourront plus honorer les contrats signés ou aller chercher de nouveaux marchés dont ils savent qu’ils finiront à perte. Les artisans et entreprises du bâtiment ont impérativement besoin de fournisseurs qui donnent un peu de visibilité et prennent leur part de l’effort, d’une part. D’autre part, dans un monde qui redevient inflationniste, ils ont aussi besoin de clients qui, jusqu’au bout de la chaîne, réintègrent des clauses de variations de prix sur tous les marchés. Enfin, la FFB demande aussi au gouvernement un soutien renforcé au secteur. Le BTP a été intégré au « Plan résilience », ce qui donne un cadre d’action ; en revanche, la case bâtiment reste largement à compléter. Dans l’immédiat, cela passe par deux mesures fortes, mais transitoires : le gel des pénalités de retard jusqu’en bout de chaîne sur tous les marchés et la prise en charge intégrale de l’activité partielle. Il s’agit de mesures indispensables pour permettre le retour à un peu de sérénité. En complément, pour soutenir les artisans et entreprises dans la tempête, la FFB réitère sa demande relative au versement immédiat des créances de carry back ou de toute autre aide à la trésorerie qui ne passe pas par du crédit, déjà largement mobilisé avec le PGE.Un ministère pour la filière Ce contexte rebat les cartes de la campagne présidentielle.C’est la raison pour laquelle les acteurs clés de la filière souhaitent appeler l’attention des candidats à l’élection présidentielle sur la nécessité de faire de la politique du logement, de la rénovation et de la construction neuve une priorité d’action stratégique pour les années à venir.En effet, les constats sont aujourd’hui posés et les enjeux sont clairs pour :permettre à nos concitoyens, en particulier les plus démunis d’entre eux, de se loger dans les meilleures conditions, de confort, de sécurité et de santé. Le logement, premier poste de dépenses des ménages, doit être un outil en faveur du pouvoir d’achat ;répondre positivement aux enjeux prioritaires de la transition écologique qui ne pourra pas être réalisée sans une stratégie forte en partenariat avec tous les acteurs de la filière. La construction et la rénovation, en particulier énergétique et environnementale, doivent être des outils centraux de lutte contre le réchauffement climatique ;reconnaître et accompagner la dynamique d’une filière stratégique qui contribue au bien commun de la nation, sur le plan économique, industriel et social avec la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois non délocalisables sur tous les territoires ;veiller à la cohérence et la lisibilité des règlementations, promouvoir l’emploi durable et lutter contre la fraudeCes enjeux imposent une mesure forte pour inscrire dans la durée une véritable stratégie sur la construction, la rénovation, la lutte contre la fracture territoriale, la mise en œuvre concrète des projets de renouvellement urbain comme de revitalisation des centres villes et bourgs, ainsi que l’aménagement des territoires. Cette approche doit se développer en concertation étroite avec tous les acteurs de la filière, pour répondre à l’ensemble des besoins et aux mutations en cours, tel que le lien emploi-logement, par exemple.C’est la raison pour laquelle les acteurs de la filière construction-immobilier demandent aux candidats à l’élection présidentielle de créer, pour le prochain quinquennat, un ministère, de plein exercice, dédié à « la construction durable et à l'aménagement du territoire ».Un tel ministère permettrait de regrouper l'actuel ministère du Logement, de la Ville et de la Cohésion des territoires pour dégager une vision d'ensemble et une stratégie dans le domaine de la construction, de l’habitat, des mobilités, des infrastructures et de l'aménagement des territoires.Les acteurs de la filière construction-immobilier, signataires de cet engagement, représentent une :force de frappe économique de premier ordre avec plusieurs centaines de milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel sur l’ensemble du territoire national, réalisés par des centaines de milliers d’entreprises de toutes tailles ;filière d’excellence avec un nombre d’emplois en France de l’ordre de 4 millions, gage de la cohésion sociale de la nation.C’est en effet ensemble que l’activité et les emplois pourront être maintenus et développés par la filière, qui œuvre au quotidien pour le maintien de l’activité économique, la préservation de la biodiversité, le développement de l’économie circulaire, des compétences, la cohésion sociale et l’attractivité des territoires en France.
Il y a 3 ans et 28 jours

L'architecte, pivot de la politique de rénovation de l'habitat

ENERJ-MEETING. En articulation avec le rôle d'Accompagnateur rénov' des architectes, l'Unsfa a lancé trois initiatives avec des partenaires pour faciliter et massifier les opérations de rénovation à l'échelle de la maison individuelle, de la copropriété, et à l'ilot.
Il y a 3 ans et 28 jours

Le Groupe Duval prend une participation au capital de Maison Demeurance et acquiert le constructeur de maisons individuelles Bessin

Maison Demeurance s'est ainsi récemment illustrée dans la construction de maisons passives innovantes.Ces acquisitions permettront, par ailleurs, de continuer à répondre aux besoins des bailleurs sociaux tout en développant une nouvelle offre de rénovation énergétique des maisons individuelles.Cette alliance illustre par ailleurs la volonté du Groupe Duval de renforcer sa position d’acteur-clé de l'immobilier au cœur des territoires au service des collectivités.Pour Eric Duval, Président-Directeur Général du Groupe Duval : « Ce rapprochement entrepreneurial crée une alliance stratégique pour notre Groupe qui affirme ainsi son ambition d’associer à la puissance de ses métiers liés à la promotion immobilière la pertinence du modèle des maisons individuelles responsables ».Pour Louis-Victor Duval, Directeur Général Adjoint : « Cette nouvelle étape stratégique va offrir une puissance supplémentaire à nos ambitions de développement territorial. Nous sommes heureux d'entretenir la dynamique d'impact de notre Groupe familial avec des entrepreneurs régionaux incontournables et responsables dont nous partageons les valeurs ».Chiffres clés :Forts de 30 ans d’expériencePlus de 5000 maisons déjà construites, soit 500.000 m² avec des maisons allant jusqu’à 300 m²Une quinzaine d’agences réparties en Normandie, en Bretagne et en Loire-AtlantiqueUn réseau de 200 artisansUn carnet de commandes de 50 M€ de chiffre d’affaires (contrat de maisons individuelles) cette annéeL'objectif : 200 M€ annuel de chiffres d’affaires grâce à une extension des zones géographiques d'intervention, le développement du logement social et de la rénovation énergétique dont la demande ne cesse de croître.