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Il y a 3 ans et 8 jours

Les Champs-Elysées à Paris vont être verdis et rafraîchis

Nommé "Réenchanter les Champs-Elysées", le projet porté par la mairie de Paris, les élus d'arrondissement et le Comité Champs-Elysées, regroupant commerçants et entreprises de l'avenue, doit se faire en deux étapes.La première doit être achevée d'ici aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, à l'été 2024; la seconde, qui viendra ensuite, a des contours plus flous.Concrètement, c'est aux deux extrémités de l'avenue de 2 kilomètres que les changements vont être les plus visibles. D'abord du côté de la place de la Concorde, où les jardins de part et d'autre des "Champs", aujourd'hui largement défraîchis, vont être transformés."Nous allons refaire de ces jardins de véritables jardins de promenade", a promis la maire PS, Anne Hidalgo, lors d'une conférence de presse au Théâtre du Rond-Point, à deux pas de l'avenue.Une centaine d'arbres vont être plantés, et de petites rues obsolètes piétonnisées, l'élue socialiste souhaitant "redonner de la fraîcheur" pour adapter la ville au réchauffement climatique.Moins de voituresL'autre changement majeur pour 2024 va avoir lieu autour de l'Arc de Triomphe, où le rond-point de la place de l'Etoile va voir réduite sa circulation automobile foisonnante."Sur l'Arc de Triomphe, ce que nous allons faire, c'est un agrandissement de l'anneau" piéton entourant le monument, a expliqué Anne Hidalgo."C'est un rétrécissement de la place de la voiture, je préfère être claire. Parce que c'est comme ça qu'on doit envisager la ville de demain", a-t-elle ajouté.Mais la réduction du trafic motorisé, cheval de bataille de la maire et sujet sensible politiquement, ne concerne pour l'heure pas l'avenue elle-même, qui compte dans chaque sens deux voies de circulation automobile et une voie de bus et taxis.Sur ce sujet, "la maire a accepté (...) de discuter, de négocier, je sais qu'elle a ses opinions, nous avons les nôtres", a assuré Marc-Antoine Jamet, président du comité Champs-Elysées.Sur le haut de l'avenue, très commerçant et prisé des touristes étrangers, les trottoirs et le mobilier urbain, par endroits vieillissants, seront rénovés, ont promis les élus.D'ici 2024, la mairie doit engager 26 millions d'euros pour l'ensemble des travaux, auxquels s'ajouteront 6 millions de la Solidéo (société de livraison des ouvrages olympiques) pour les sites concernés par les Jeux, à savoir la Place de la Concorde et le Grand Palais.Et après, la ConcordeCar l'enjeu est de ramener les Parisiens sur cette avenue iconique de la ville, aménagée en 1670 et qui a traversé les époques.Il faut "réenchanter l'une des vitrines les plus emblématiques de la capitale, la plus célèbre des avenues parisiennes, qui souffre d'avoir beaucoup perdu de sa splendeur dans les 30 dernières années", a dit la maire du VIIIe arrondissement, Jeanne d'Hauteserre.Grouillant de monde jusqu'au milieu du XXe siècle, elle a peu à peu été désertée par les Parisiens et davantage investie par les touristes étrangers et clients des magasins de luxe.Ses terrasses devront ainsi, d'ici à 2024 également, être "harmonisées", un sujet sensible pour les commerçants qui a été confié au designer belge Ramy Fischler."Notre objectif et ma mission (...) c'est à la fois de préserver l'identité et la personnalité des enseignes (...) mais aussi de créer une signature qui d'une certaine manière identifie les Champs comme elle l'a toujours fait à travers le monde", a-t-il déclaré.Et au-delà de l'échéance olympique, la transformation doit continuer. L'élaboration du projet a été confiée à l'architecte Philippe Chiambaretta. La place de la Concorde, aujourd'hui intégralement pavée, sera au cœur des changements.Il faudra en "faciliter la traversée", "redonner l'accès aux monuments, l'obélisque et les fontaines" et reverdir la place, "une fournaise", a expliqué l'architecte.Anne Hidalgo s'est elle dite favorable à étendre les jardins des Tuileries jusqu'à l'obélisque.
Il y a 3 ans et 8 jours

L'ouest lyonnais ne sera pas desservi par une télécabine

Porté par la majorité écologiste, ce projet de "téléphérique urbain" entre la commune de Francheville et Lyon, était rejeté par les municipalités concernées par certains des quatre tracés envisagés, telles que les mairies LR de La Mulatière ou Sainte-Foy-lès-Lyon, ainsi que par plusieurs collectifs d'habitants. Le Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral Mobilités) mettait quant à lui en avant les atouts du projet, tels que la possibilité de franchir le Rhône, la Saône et le "relief contrasté" de l'ouest lyonnais pour désenclaver une voirie saturée par le trafic automobile. A terme, ce transport par câble d'un coût de 150 à 165 millions d'euros était censé assurer 59.000 déplacements quotidiens entre Francheville et le sud de Lyon pour un temps de trajet de 25 à 30 minutes d'un bout à l'autre de la ligne. Face à la levée de bouclier d'élus et habitants, notamment opposés à l'installation d'imposants pylônes et à un survol jugé problématique de leurs quartiers, une concertation a été menée entre novembre et février. Plus de 4.000 personnes ont participé aux rencontres organisées et près de 6.000 contributions recueillies, précise le Sytral dans un communiqué. "Cette concertation a largement mobilisé les habitants des territoires concernés. Il y a une forte opposition des citoyens qui se sont exprimés sur ce nouveau mode de transport. Les conditions ne sont donc pas réunies pour réaliser ce projet", explique M. Bernard, cité dans le communiqué. Le Sytral entend poursuivre "le dialogue avec les habitants et les différents acteurs afin d'établir des solutions multiples et adaptées", ajoute-t-il. Il est notamment évoqué la création de nouvelles lignes de bus et du renforcement du tram-train de l'ouest lyonnais, exploité par la région Auvergne-Rhône-Alpes. "Des discussions sont en cours entre Sytral Mobilités et la région" en ce sens, selon le Sytral. "C'est une très bonne décision, nous ne sommes pas du tout surpris", a réagi auprès de l'AFP Alain Bavozet de l'association de riverains "Touche pas à mon ciel". "La concertation a été hors normes par le nombre de contributions, les concitoyens de l'ouest lyonnais se sont intéressés au sujet et ont montré que les questions de mobilités dans cette zone méritaient une vraie réponse", a-t-il ajouté, assurant vouloir "continuer à coopérer avec le Sytral" pour développer des solutions alternatives.
Il y a 3 ans et 9 jours

Eiffage entre sur le marché des télécoms avec l'acquisition de Snef Telecom

Le montant de l'acquisition n'est pas précisé mais Snef Telecom a réalisé un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros en 2021 et emploie environ 1.000 personnes en France, selon un communiqué.L'opération devrait être finalisée au cours du deuxième semestre."Cette acquisition permet à Eiffage Énergie Systèmes d'entrer dans le marché à forte croissance des télécommunications mobiles, porté par le développement des technologies 5G", ajoute Eiffage dans son communiqué, précisant compléter ainsi son offre auprès des acteurs de l'industrie et du tertiaire.Snef Telecom, dont la maison mère est basée à Marseille et est présente depuis "plus de 20 ans" dans les télécommunications, est un spécialiste de l'ingénierie, du déploiement, de la maintenance et de l'exploitation des réseaux fixe et mobile.Selon son site internet, il compte les principaux opérateurs français (Bouygues, Free, Orange, SFR) parmi ses clients, ainsi que les équipementiers Nokia, Huawei, Ericsson et Cisco ou encore Auchan, Ikea, la Gendarmerie nationale et de nombreuses collectivités.La division Énergie Systèmes d'Eiffage conçoit, exploite et maintient des systèmes et équipements en génies électrique, industriel, climatique et énergétique pour les marchés de l'industrie, des infrastructures et réseaux, des villes et collectivités et du tertiaire. Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 4,8 milliards d'euros en 2021.Le groupe dans son ensemble a enregistré un chiffre d'affaires de 18,72 milliards d'euros et un bénéfice net de 777 millions d'euros en 2021.
Il y a 3 ans et 10 jours

Dans le Morbihan, des sans-abri construisent des "tiny houses" pour y habiter

Pascal, 52 ans, n'est pas peu fier. Il va désormais habiter une "tiny" qu'il a lui même en partie aménagée. "C'est parfait. J'ai déjà habité en caravane. Là c'est mieux", dit-il de sa voix timide en dévoilant sa nouvelle "maison" d'une vingtaine de m2, avec douche, toilettes, cuisine, mezzanine et table dépliante, où l'on sent les effluves du bois de hêtre. "C'est un changement total. Ici, on est plus libre (que dans un immeuble), on sort tout de suite dehors".A l'origine de cette initiative, un appel à projet de la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal) fin 2020. L'objectif est de proposer "une forme d'habitat pour des personnes très désocialisées et en grande marginalité", explique Simon Robitaille, qui pilote le projet des "tiny" à l'Amisep, association bretonne de lutte contre la précarité. "L'idée a été de combiner le logement et une activité sur site. On est ainsi parti sur cette idée originale de faire de l'auto-construction de tiny house".En cette journée de printemps, non loin de l'hippodrome et face à une rangée de maisons aux haies bien taillées, une poignée d'hommes s'activent sous le hangar appartenant à l'Amisep, où est accroché un drapeau de Bob Marley. Du lundi au vendredi, de 8H30 à 16H30, ils peuvent venir travailler bénévolement à la construction d'une tiny, avec l'objectif d'en construire huit en trois ans.Le cadre est volontairement souple et accueillant, avec repas offert le midi. "Certains sont tous les jours là tandis que d'autres arrivent tout feu tout flamme et ne reviennent pas. C'est un dispositif qui doit permettre d'accueillir des gens qui ne trouvent leur place nulle part", rappelle M. Robitaille.Alors qu'un vieux transistor crache du Dire Straits, ils sont plusieurs à couper des panneaux de bois et à les plaquer en dessous de la charpente, sous le regard de Bastien, l'éducateur technique. "J'essaye d'évaluer chaque personne et de répartir les tâches selon les capacités de chacun", explique-t-il."Une reconstruction"La tiny, déjà bien avancée, devrait être habitable début juillet, après quatre mois de travaux, pour un coût avoisinant les 25.000 euros.Une facture défiant toute concurrence dans une région prisée où "le foncier est en tension", note Frédéric Le Poul, directeur du pôle précarité à l'Amisep. "C'est à la fois une construction mais aussi une reconstruction pour eux", analyse-t-il.Ainsi certains, emballés par ces adorables petites maisons mobiles, ont retrouvé l'envie de se lever. "J'ai eu une phase difficile et une addiction... Les tiny m'ont permis de me remettre dans le bain physiquement et mentalement", analyse Benoit, qui a même obtenu un contrat d'insertion.Alister, visage marqué par les épreuves de la vie, se sent à l'aise dans cette ambiance. "Je préfère être ici et participer à ce projet et ça me fait des horaires. Pendant ce temps je fais pas de bêtise...Sinon je serais à Vannes en train de zoner", admet-il.Certes, d'autres n'ont pas souhaité s'investir dans le projet, rechignant à travailler bénévolement et sans avoir l'assurance d'occuper la "tiny". Car le choix de l'heureux locataire, qui devra s'acquitter d'une participation financière modique, sera fait in fine par le Service intégré d'accueil et d'orientation (SIAO) de Vannes. Conditions sine qua non: avoir participé au chantier et ne pas trouver de solution d'hébergement "classique". Benoit la contemple déjà avec envie et fera une demande pour l'occuper. "Car je l'aime bien, elle a un côté un peu cabane sauvage, j'espère que l'une des huit sera pour moi!", glisse-t-il, soulignant que ce type d'habitat correspondait au profil de gens comme lui.
Il y a 3 ans et 10 jours

Lois "Anti-gaspillage pour une économie circulaire" et "Climat et Résilience" : des textes d'application importants ont été publiés

Depuis leur promulgation, de nombreux décrets ayant un impact direct sur le quotidien des Français ont été publiés, dont plusieurs importants ces dernières semaines.Une responsabilité plus importante des producteursRéduction, réutilisation et recyclage les emballages en plastique à usage uniqueLe décret n° 2022-549 du 14 avril 2022 acte la stratégie nationale pour la réduction, la réutilisation, le réemploi et le recyclage des emballages en plastique à usage unique dite « Stratégie 3R », qui vise à :définir les actions à mettre en place par les entreprises, les collectivités territoriales, les éco-organismes et l’Etat pour atteindre les objectifs définis par le décret 3R d’ici 2025 : 20 % de réduction dont au moins la moitié atteinte par le recours au réemploi, tendre vers 100 % de recyclage et donc un objectif que tous les emballages en plastique à usage unique soient recyclables en 2025, et tendre vers l'élimination totale des emballages inutiles. La stratégie prévoit notamment l’élaboration par chaque grande filière de feuilles de route sectorielles 3R, qui pourront bénéficier d’un financement spécifique dans le cadre du plan de relance ;dresser les perspectives et problématiques à l'horizon 2040 concernant l'objectif de la fin de la mise en marché des emballages en plastique à usage unique.Développement des emballages réemployés mis sur le marchéLe décret n° 2022-507 du 8 avril 2022 définit la trajectoire minimale d'emballages réemployés à mettre sur le marché annuellement en France pour la période 2023-2027 afin d'atteindre les objectifs fixés par la loi AGEC et viser ainsi 10% d'emballages réemployés en 2027. Il précise également comment les producteurs participeront à cet objectif, en s'appuyant notamment sur les éco-organismes des filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) et en mobilisant un fonds de développement de solutions de réemploi et réutilisation des emballages de près de 50 M€/an.Verdissement des véhicules utilisés dans la mise en relation par des plateformes de livraisonLe décret n° 2022-474 du 4 avril 2022 prévoit l'obligation pour les plateformes de livraison de plus de 50 travailleurs de respecter une part minimale, croissante dans le temps, de véhicules à très faibles émissions à deux ou trois roues, vélos et vélos à assistance électrique.L’objectif est d’atteindre 100% de véhicules à très faibles émissions d’ici 2030. Pour la mise en relation, à partir de juillet 2023 et jusqu’à fin 2024, la part de vélos, vélos à assistance électrique, et véhicules motorisés à très faibles émissions à deux ou trois roues devra atteindre au moins 20%. Cette transition se poursuit sur les années suivantes : 50% à partir de 2025, 80% à partir de 2027 et 100% à partir de 2030.Lancement de l'expérimentation "Oui Pub" le 1er mai 2022Afin de tendre vers une publicité moins subie et de réduire le gaspillage, l'article 21 de la loi Climat et Résilience prévoit la possibilité d'expérimenter le dispositif « Oui Pub », visant à restreindre la distribution d'imprimés publicitaires non adressés aux seuls ménages ayant explicitement indiqué de manière visible sur la boîte aux lettres leur volonté de les recevoir.Treize collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales prendront part à cette expérimentation entre 2022 et 2025 (cf. décret n°2022-764). La restriction de diffusion des imprimés publicitaires sans adresse (IPSA) sera effective à partir du 1er septembre 2022, après un délai assurant la bonne information des habitants des collectivités concernées et la distribution des autocollants « Oui Pub », en étroite concertation avec les acteurs économiques locaux. La liste des treize territoires concernés est fixée dans le décret n°2022-765. Deux autres territoires, Troyes Champagne Métropole et la Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral, rejoindront l’expérimentation une fois leur programme local de prévention des déchets ménagers voté, pour un démarrage de la phase d’information le 1er décembre 2022 et de la phase de restriction de distribution le 1er février 2023.Un comité de pilotage associant l’ensemble des collectivités et entreprises concernées sera prochainement mis en place sous la présidence de l‘Ademe. Un comité d’évaluation sera également institué afin d'évaluer l'impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des déchets papier, ses conséquences sur l'emploi, sur les secteurs d'activités concernés, sur les comportements des consommateurs, mais aussi sur les éventuelles difficultés de généralisation d'une telle mesure.Obligation de compensation des émissions de gaz à effet de serre (GES) des vols domestiquesLa loi Climat et Résilience a instauré l’obligation d’une compensation progressive des émissions de gaz à effet de serre des vols domestiques pour les exploitants d’aéronefs soumis au Système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE) sous peine de sanction. A l’heure actuelle, les vols entre la métropole et les départements et régions d’outre-mer ne sont pas soumis au SEQE-UE. Pour l’année 2022, les exploitants doivent compenser 50% de leurs émissions, ce sera 70% en 2023 et l’ensemble de leurs émissions dès 2024.Le décret n° 2022-667 du 26 avril 2022 fixe l’obligation pour les exploitants d’aéronefs générant plus 1 000 tonnes de CO2 par an sur le territoire national de transmettre au ministère de la Transition écologique une déclaration portant sur les émissions de l'année précédente ainsi qu‘un rapport de compensation justifiant les réductions et séquestrations de ces émissions déclarées. Le pourcentage minimum d’émissions réduites ou séquestrées par des projets situés dans l’Union européenne est fixé à 20% pour les émissions de 2022, 35 % pour les émissions de 2023, 50% pour les émissions de 2024. Une clause de revoyure est prévue en 2024 pour fixer l’évolution de la trajectoire à partir de 2025.Interdiction des terrasses chaufféesL’interdiction des terrasses chauffées, fixée au 1er avril 2022 par la loi Climat et Résilience, vise à mettre fin au gaspillage d’énergie consistant à chauffer l’air extérieur. Fruit d’une concertation étroite et constructive avec les fédérations de professionnels et des collectivités, le décret du 30 mars 2022 permet de créer des dérogations encadrées, notamment pour les terrasses hermétiquement fermées (fermées, étanches à l’air et avec des parois latérales rigides). Le décret crée par ailleurs une sanction pécuniaire en cas d’infraction, visant à apporter une réponse graduée pour les contrevenants.Une accélération de la transition énergétiqueRéduction des émissions de particules du chauffage au bois domestiqueSi les bûches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable, leur utilisation dans de mauvaises conditions leur combustion peut générer une part significative de la pollution aux particules fines. Celles-ci ont un fort impact sur la santé humaine, puisqu’elles sont responsables de 40.000 décès prématurés par an selon les estimations de Santé Publique France.Le décret n° 2022-446 du 30 mars 2022, publié en application de la loi Climat et Résilience, garantit une meilleure information des consommateurs. La qualité du combustible utilisé, notamment son taux d’humidité, et son utilisation ont une forte influence sur la quantité de particules émises et le rendement énergétique de la combustion. La connaissance par les usagers de ces enjeux demeure cependant faible.Le décret fixe les modalités d’informations générales sur les conditions appropriées de stockage et d’utilisation que les distributeurs devront fournir lors de la vente à des utilisateurs non professionnels. Une information devra ainsi être réalisée sur le lieu de vente et sur la facture, s’agissant de la nature du combustible utilisé et de son taux d’humidité. De plus, des recommandations sur le stockage ainsi que des informations générales sur l’impact d’un combustible de mauvaise qualité sur la qualité de l’air et la consommation énergétique devront être fournies par le distributeur.Évolution des règles de classement des réseaux de chaleur et de froidEn application de la loi Climat et Résilience, le décret n° 2022-666 du 26 avril 2022 fait évoluer les règles de classement des réseaux de chaleur et de froid. Ces réseaux sont appelés à se développer massivement pour faire face aux enjeux majeurs du réchauffement climatique et pour l'atteinte de la neutralité carbone à horizon 2050.Ce décret permet de faciliter le classement pour favoriser leur développement dans des périmètres prioritaires, et ainsi encourager les collectivités territoriales à poursuivre le développement des énergies renouvelables et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Ce classement permet d’imposer, sauf dérogation, le raccordement au réseau de chaleur ou de froid des bâtiments neufs ou remplaçant une installation de chauffage ou de refroidissement d'une puissance supérieure à 30 kilowatts, situés dans le périmètre de développement prioritaire du réseau. Par ailleurs, un arrêté listant les réseaux concernés à partir du 1er septembre 2022 a été publié.Certificats de production de biogaz par les fournisseursLes fournisseurs de gaz naturel auront désormais l’obligation de contribuer à la production de biogaz. Les fournisseurs de gaz naturel pourront s’acquitter de cette obligation soit en produisant directement du biogaz injecté dans un réseau de gaz naturel, soit en acquérant des certificats auprès de producteurs de biogaz. Ce dispositif, précisé dans le décret n° 2022-640, permet ainsi aux producteurs de biogaz de disposer d’un revenu associé à la commercialisation des certificats de production de biogaz, venant s’ajouter au revenu de la vente physique du biogaz.Une meilleure information du consommateurInformation du consommateur sur les qualités et caractéristiques environnementales des produits générateurs de déchetsLe décret n° 2022-748 du 29 avril 2022 mettant en application l'article 13 I de la loi AGEC encadre désormais les allégations environnementales des metteurs sur le marché et rend obligatoire l’information du consommateur sur certaines caractéristiques environnementales des produits achetés. Cette information sera donnée sous la forme d’une fiche produit des qualités et caractéristiques environnementales, sous forme dématérialisée, accessible au moment de l'acte d'achat.Ce dispositif d'affichage dématérialisé permettra à partir de 2023 au consommateur de connaitre, selon les catégories de produits et pour chaque modèle, leur proportion de matière recyclée, leur recyclabilité, la présence de substances dangereuses, de métaux précieux ou de terres rares, ou encore leur compostabilité ou leur caractère réemployable. Pour les textiles, deux informations supplémentaires seront obligatoires : la traçabilité géographique des 3 grandes étapes de fabrication (tissage, teinture, assemblage/finition) ainsi qu'un avertissement pour les textiles majoritairement synthétiques qui rejettent des fibres micro plastiques lors du lavage.Par ailleurs, le texte reprend et précise l'interdiction déjà prévue par la loi d'utilisation, pour tout produit ou emballage, de l'allégation « biodégradable », « respectueux de l'environnement » ou toute autre allégation similaire.Extension de l'indice de réparabilité à 4 nouvelles catégories de produitsL’indice de réparabilité, note sur 10 obligatoire, sera visible, dans un délai de six mois, sur 4 nouvelles catégories de produits, à savoir les lave-linges « top » (à chargement par le dessus), les lave-vaisselles, les aspirateurs et les nettoyeurs haute pression. Ils viennent ainsi s’ajouter aux téléphones mobiles, ordinateurs portables, téléviseurs, lave-linge hublot et tondeuses à gazon qui étaient déjà concernés par l’indice de réparabilité depuis 2021. Les tablettes ne figurent pas dans cette liste, car elles vont prochainement faire l'objet d'un indice de réparabilité européen.Encadrement des allégations de neutralité carboneA compter du 1er janvier 2023, il sera interdit aux annonceurs d'affirmer dans une publicité qu'un produit ou service est « neutre en carbone » sans présenter un bilan des émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie du produit ou service, la trajectoire de réduction prévue des émissions, ainsi que les modalités de compensation des émissions résiduelles. Ces éléments devront être facilement accessibles pour le public et mis à jour tous les ans.Ce dispositif, prévu à l'article 12 de la Loi Climat et Résilience, vise à garantir une information complète du public sur les allégations « neutre en carbone » et permettra de renforcer progressivement les engagements des annonceurs tout en luttant contre « l’éco-blanchiment » (cf. décrets n° 2022-538 et 2022-539).Publication des premiers « contrats climat » dès le 15 juillet 2022En application de l’article 7 de la loi Climat et Résilience, le ministère de la Transition écologique a lancé, le 25 avril dernier, une plateforme numérique sur laquelle les entreprises soumises à des obligations d'affichage environnemental doivent se déclarer. Toutes les entreprises volontaires peuvent également y souscrire un « contrat climat communications commerciales et transition écologique ». Ces contrats visent à réduire les communications commerciales relatives à des produits ou des services ayant un impact négatif sur l'environnement, mais aussi à favoriser la transparence de la publicité et l’engagement des annonceurs, médias, plateformes, agences et régies pour la transition écologique.La liste des acteurs ayant souscrit un « contrat climat » sera publiée le 15 juillet de chaque année et leurs contenus seront rendus publics. Par ailleurs, la plateforme dévoilera la liste des entreprises assujetties à une déclaration mais ne l'ayant pas réalisée, ainsi que la liste des entreprises s’étant déclarées mais n’ayant pas souscrit un contrat climat (cf. décret n°2022-616).Un prêt à taux zéro pour financer l’acquisition de véhicules propres expérimenté de 2023 à 2025 dans certaines zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m)Le décret n° 2022-615 du 22 avril 2022 définit les modalités de l’expérimentation, débutant le 1er janvier 2023, d’un prêt à taux zéro pour l’acquisition de véhicules neufs ou d'occasion, électriques ou hybrides rechargeables, dans, ou à proximité, des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) en dépassement régulier des normes de qualité de l’air. Les particuliers ainsi que les microentreprises seront éligibles à ce prêt sous conditions de ressources.Le montant du prêt ne pourra pas excéder le coût d’acquisition du véhicule, aides publiques déduites, et sera plafonné à 30.000 € dans le cas d’un achat et 10.000 € dans le cas d’une location. Il sera cumulable avec les aides à l’acquisition de véhicules peu polluants (bonus écologique et prime à la conversion). Dans l’attente des données locales sur la qualité de l’air en 2022, sont éligibles au dispositif les ZFE-m de Paris et des Métropoles du Grand Paris, de Lyon, d’Aix-Marseille et de Rouen.Protection et préservation des espaces menacésRéduction de l’artificialisation des solsDans le cadre des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols », le décret n° 2022-763 du 29 avril 2022 précise les critères des surfaces considérées comme artificialisées ou non artificialisées. Ces surfaces sont appréciées compte tenu de l’occupation des sols observée, qui résulte à la fois de leur couverture mais également de leur usage. Cette appréciation est réalisée en fonction de seuils de référence, qui seront définis par un arrêté du ministre en charge de l’urbanisme et révisés autant que de besoin en fonction de l’évolution des standards du Conseil National de l’Information Géographique.Le décret n° 2022-762 du 29 avril 2022 permet de préciser le contenu des objectifs et des règles du SRADDET (schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) en matière de gestion économe de l'espace et la lutte contre l’artificialisation des sols. Il permet notamment de fixer les modalités de la déclinaison infrarégionale des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols ».Prise en compte du risque de déforestation importée dans les achats de l’EtatL'article 272 de la loi Climat et Résilience fixe pour objectif aux acheteurs de l’Etat - ceux des services centraux comme ceux des services déconcentrés - de ne plus acheter de biens ayant contribué directement à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la dégradation d'écosystèmes naturels en dehors du territoire national.Le décret n° 2022-641 du 25 avril détaille notamment la liste des segments d’achats concernés par cette mesure et les modalités de mise en œuvre.Établissement d’une liste des communes littorales concernées par le recul du trait de côteLe décret n° 2022-750 du 29 avril 2022 établit la liste des communes dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes d’érosion du littoral. La liste comprend 126 communes ayant délibéré favorablement à leur inscription et sera progressivement complétée au gré des expressions de volonté de communes qui souhaiteraient l'intégrer, et a minima révisée une fois tous les 9 ans.Les communes figurant sur la liste seront accompagnées par l’Etat et ses opérateurs. Elles devront intégrer avant 2026 au plus tard, une cartographie d’exposition au recul du trait de côte aux horizons 0-30 ans et 30-100 ans dans leur document d’urbanisme, sauf celles qui disposent d’un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) et font le choix de le maintenir. Au sein des zones d’exposition, les collectivités pourront utiliser les nouveaux outils créés par la loi Climat et Résilience (droit de préemption trait de côte, bail réel d'adaptation au changement climatique, possibilités de déroger à certaines dispositions de la loi littoral, etc.).Définition de la notion de protection forte et modalités de mise en œuvreFace à l'érosion de la biodiversité, la Stratégie nationale pour les aires protégées 2030 a pour ambition de couvrir 30% du territoire national en aires protégées dont 10% en protection forte. Le décret n°2022-527 du 12 avril 2022 vient préciser la définition de la notion de protection forte ainsi que les conditions de reconnaissance des zones de protection fortes pour les espaces terrestres et maritimes. Cette labellisation est automatique pour un certain nombre d'outils. Dans les autres cas, la reconnaissance intervient après un examen au cas par cas au regard de critères, à travers une procédure régionalisée et sur décision des ministres compétents. Mise en place du bureau « enquête accidents risques industriels » A la suite de l'accident de Lubrizol et Normandie Logistique, le Gouvernement a décidé de constituer un « bureau enquête accidents risques industriels », à l'instar des bureaux enquêtes accidents qui existent déjà pour les transports aériens et les transports terrestres. Ce bureau est en préfiguration depuis 2021. La loi Climat et Résilience, et le décret n° 2022-427 du 25 mars 2022, permettent désormais de lui donner une assise juridique, de garantir son indépendance et la qualité de ses recrutements, ainsi que les accès aux pièces et aux experts nécessaires pour ses enquêtes.
Il y a 3 ans et 11 jours

RÉGULATION POUR PLANCHER CHAUFFANT ET RAFRAÎCHISSANT RÉVERSIBLE WAVIN SENTIO

Une bonne maîtrise des températures est indispensable pour optimiser la performance énergétique du bâtiment. En neuf comme en rénovation, les solutions de plancher chauffant et rafraîchissant Wavin distribuent la chaleur de manière uniforme et réduisent la consommation d'énergie. Elles sont pilotées, depuis un écran tactile intuitif ou une application mobile, par le système de régulation Sentio de Wavin qui comprend des unités de contrôle central et d'extension, des thermostats et des sondes. Véritable « cerveau » de l'installation, cette solution très simple d'installation puis d'utilisation au quotidien permet un pilotage précis du confort climatique pièce par pièce, tout en limitant la consommation énergétique : jusqu'à 15% d'économies d'énergie de chauffage*.
Il y a 3 ans et 13 jours

Eiffage fait un premier pas dans le marché des télécommmunications

ACQUISITION. L'une des majeures du bâtiment et des travaux publics a annoncé ce 6 mai être entrée en négociations exclusives avec le groupe Snef dans l'objectif d'acquérir 70% de Snef Telecom, filiale spécialisée dans les télécommunications mobiles. Des discussions qui confirment la volonté du groupe de réaliser des opérations de croissance externe.
Il y a 3 ans et 13 jours

Sergic annonce le développement de son activité d’administrations de biens au Maroc

Après un développement réussi au Canada, le groupe SERGIC franchit une étape supplémentaire dans son développement à l’international avec la création d’une joint-venture spécialisée dans l’administration de biens au Maroc.Accompagner le développement du secteur immobilier marocain, c’est dans cette perspective que Biben est né.Pour Emilie d’Avout, Partner et Co-Head de Yamed Promotion au sein de Yamed Group : « En tant qu'investisseur et promoteur immobilier, nous sommes très sensibles à l’importance des métiers de l’administration de biens et à leur impact sur la qualité de vie de nos clients et sur la valorisation de leur patrimoine. La création de Biben traduit ainsi la volonté de Yamed Group de contribuer au développement de ces métiers cruciaux dans la chaîne de valeur immobilière. Avec l’appui d’un partenaire international, Biben propose un service de syndic professionnel aux meilleurs standards. En complément, Biben assure également des services de gestion locative pour accompagner nos clients dans la gestion de leur investissement s’ils ne souhaitent pas occuper leur bien. »Une équipe d’experts dédiéeS’appuyant sur l’expertise métier de Sergic et sur le savoir-faire de Yamed Group sur l’ensemble de la chaîne de création de valeur immobilière, Biben entend redéfinir les codes de la gestion de copropriétés en y apportant proximité, transparence et innovation. L’entreprise bénéficiera ainsi de l’expérience de 60 ans de Sergic dans l’administration de biens, doublée de la compétence de près de 1.000 collaboratrices et collaborateurs et de solutions technologiques de pointe.Nicolas Milhe, Directeur Général Délégué du groupe Sergic, et notamment en charge du développement de Sergic à l’international, assurera la direction générale de Biben. Ce professionnel de plus de 25 ans d’expérience dans le digital et l’immobilier, ancien dirigeant d’IBM Services Center et diplômé de Télécom Paris Sud et de Sciences Po Paris ; déclare que « les synergies avec Yamed Group, de par sa maîtrise de l’ensemble de la chaine de valeur immobilière, permettront de pérenniser le développement à l’étranger de Sergic, tout en plaçant les usagers des services de Biben au cœur de son approche, à travers la création d’une offre de premier plan. » La direction générale déléguée de Biben a été confiée à Dalila Ennaciri, fondatrice de la société de syndic professionnel Gestis, acteur majeur du secteur au Maroc. En intégrant Biben, Dalila apportera, en plus de sa maîtrise du métier, une grande connaissance du marché marocain et de son contexte économique, social et juridique. Camal Adda Ali, directeur opérationnel de Biben complète l’équipe de direction et apportera son expertise de plus de 15 ans dans l’administration de biens en France, où il gérait près de 120 immeubles et plus de 8.000 logements.Une gestion sur mesure, moderne et innovanteEn complément de la gestion de copropriété, Biben propose également une offre de gestion locative et un accompagnement sur mesure, allant de la recherche de locataires à l’optimisation de la rentabilité locative, en passant par l’entretien des biens, le recouvrement des loyers et la gestion des impayés et des contentieux. L’entreprise mise sur l’innovation pour offrir une prestation aux meilleurs standards et met un accent particulier sur le digital pour garantir l’optimisation de l’expérience client, notamment à travers une application mobile offrant une gestion transparente et autonome et une communication efficace et en temps réel. Le lancement de Biben fait suite à l’annonce de Yamed Group en novembre 2021 de restructurer ses activités autour de quatre pôles métiers distincts et complémentaires, à savoir l’Investment Management, la Promotion Immobilière, une plateforme de services (articulée autour d’une branche « Design & Construction Services » et d’une branche « Sales & Property Management Services ») et de l’investissement et la gestion dans l’industrie hôtelière (« Hospitality »).
Il y a 3 ans et 13 jours

Eiffage va faire son entrée sur le marché des infrastructures télécoms

Eiffage Énergie Systèmes a conclu un accord en vue d’acquérir 70 % de Snef Telecom, spécialiste de l'ingénierie, du déploiement, de la maintenance et de l'exploitation des réseaux fixe et mobile.
Il y a 3 ans et 15 jours

Hager lance sa nouvelle borne de charge communicante witty, prête pour le futur !

Pionnier de la mobilité électrique depuis plus de dix ans, Hager lance sa première borne de charge witty compatible avec la norme ISO 15-118, qui s’appuie sur le protocole de communication OCPP. Ce protocole normé a pour vocation d’enrichir et de simplifier considérablement les échanges entre le véhicule électrique et la borne de recharge, pour rendre les opérations de recharge plus optimales, efficaces et fiables. Alors que les constructeurs automobiles commencent à proposer les premiers véhicules répondant à cette norme, Hager prépare déjà le futur de la mobilité électrique avec sa nouvelle borne communicante witty, incluant ce nouveau protocole de communication. Les nouvelles bornes communicantes compatibles ISO 15-118 reprennent le design épuré, caractéristique de la gamme witty. Réglables de 4 à 22kW, en monophasé comme en triphasé, elles sont adaptées pour recharger l’ensemble des véhicules du marché. Elles répondent principalement aux besoins du secteur tertiaire, où l’utilisation des bornes est partagée : commerces, collectivités, parkings publics… Les deux références sont certifiées ZE et EV ready 1.4. Selon les configurations, les bornes peuvent communiquer en Ethernet et wifi. Faciliter la recharge des véhicules Faciles à installer et intuitives à utiliser, les bornes de recharge witty communicante intègrent l’ISO 15-118, qui facilite la recharge des véhicules (Plug and Charge). Ce protocole de communication établit une communication bidirectionnelle entre la borne d’un côté, et le véhicule branché de l’autre. Il permet à la borne de reconnaître la voiture branchée ainsi que son utilisateur et d’autoriser la charge de son véhicule. Grâce à ce protocole, l’identification par badge n’est plus nécessaire et la reconnaissance du véhicule est immédiate. Normé, l’OCPP permet de garantir la confidentialité et l’authenticité des transactions effectuées entre la station de recharge et l’opérateur de paiement. Automatiser les stratégies de recharge Ce nouveau protocole ISO 15-118 permettra d’automatiser les stratégies de charge, en déployant une quantité d’énergie adaptée aux besoins de la voiture branchée. Par exemple, si deux voitures sont branchées à une borne certifiée ISO 15-118, avec un véhicule chargé à 80%, et l’autre à 20%, la borne ajustera automatiquement la puissance de recharge pour que le véhicule le plus chargé reçoive une quantité d’énergie moindre, en priorisant la transmission d’énergie vers le véhicule en ayant le plus besoin. Faciles à installer et intuitives à utiliser, les bornes de recharge witty permettent de recharger les véhicules électriques ou hybrides en toute sécurité et de manière intuitive. Disposer de statistiques de recharge Pour les installateurs et les exploitants, les nouvelles bornes OCPP ISO 15-118 ont accès à une plus large palette de données, via un serveur web intégré. En phase d’installation, cette interface permet de configurer le matériel, de paramétrer le protocole. Après la mise en service, elle donne accès en temps réel à toutes les données de fonctionnement de la borne, mais aussi aux journaux d’événements.
Il y a 3 ans et 15 jours

Retour sur le BIM World 2022 : Rencontre avec Laurence Caron, Senior Director de Procore pour l'Europe du Sud

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter Procore ?Laurence Caron : Procore a été créé en 2002 aux États-Unis, après que Tooey Courtemanche, le fondateur et président, ait remarqué en faisant construire sa maison, que malgré l'omniprésence des technologies dans tous les autres secteurs, le domaine de la construction reposait encore majoritairement sur des procédés manuels. Il a alors eu l'idée de Procore pour aider les entreprises à gagner du temps et donc de la rentabilité et éviter de générer d'immenses quantités de déchets dans l'ensemble de l'industrie.La plateforme facilite la collaboration des équipes de projet en mettant en relation de manière efficace les maîtres d'ouvrage, les entrepreneurs, les architectes et les ingénieurs via une interface commune. Mais il a fallu quelques années pour que les technologies comme les smartphones, les tablettes et surtout le wifi prennent de l'importance sur les chantiers et permettent aux utilisateurs de Procore d'en tirer pleinement parti. A partir de ce moment, la croissance a été fulgurante.Dans la continuité de ce succès, nous avons commencé à développer d'autres solutions pour nos clients et nous nous sommes étendus à l'international. Maintenant Procore est le logiciel de gestion de construction le plus utilisé du monde avec plus de 12.000 clients participant à plus d'un million de projets dans 150 pays.Après 20 ans d'expérience aux États-Unis, au Canada, dans la région APAC, au Royaume-Uni et dans la région MENA, Procore arrive en France en tant que solution digitale tout-en-un pour assister les professionnels de la construction dans leur transformation numérique en connectant les équipes et les données afin de leur offrir une expérience utilisateur simple et unique sur leur projet, de l'appel d'offre à la livraison. Batinfo : Quelles sont les caractéristiques qui ont fait le succès de l'application Procore ?Laurence Caron : La plateforme Procore a été créée avec l'objectif d'être simple d'utilisation et intuitive. Chaque fonction que nous ajoutons est développée pour offrir des solutions à des problèmes réels rencontrés par les professionnels du secteur de la construction sur les chantiers. Notre plateforme est donc toujours ancrée dans la réalité du terrain pour convenir au mieux aux besoins des professionnels.Grâce à notre connaissance du secteur de la construction, Procore permet de minimiser les travaux de reprise et donc d'augmenter les marges, en visualisant les performances du projet pour rapidement identifier les tâches quotidiennes.L'application fluidifie les communications en mettant en contact le chantier et les bureaux car le travail d'équipe et la communication sont des composantes essentielles pour permettre un gain de temps et donc de productivité.L'utilisation de Procore sur des outils de collaboration mobiles (smartphones, tablettes, etc...) facilite le remplissage des registres et l'accès aux documents les plus récents directement sur le chantier et ce, même en étant hors-ligne.Pour accompagner les utilisateurs du début à la fin de leurs projets, Procore prend en charge la gestion des appels d'offres, les fonctions de gestion de projet, les contrôles qualité et sécurité, les BIM, la génération de statistiques pour visualiser clairement la productivité des chantiers mais aussi la gestion des finances et des factures.Nous nous assurons également que chaque utilisateur puisse avoir accès à une assistance de qualité en cas de difficulté et soit mis en relation avec une personne qualifiée pour l'aider efficacement, plutôt qu'un robot avec des réponses génériques qui est probablement la dernière chose avec laquelle vous voulez parler dans ce genre de situation. Batinfo : Quelles sont les prochaines évolutions à venir ?Laurence Caron : Notre principal objectif actuel et futur reste d’améliorer le quotidien des acteurs de la construction en les mettant en relation au sein de notre plateforme mondiale et de continuer à faciliter la collaboration des principaux acteurs d’un projet.Nous continuons également d’alimenter notre marketplace qui reste la plus grande du marché à l’heure actuelle. Nous continuons d’intégrer de nouvelles applications et solutions afin de répondre aux futurs besoins et défis de nos utilisateurs à l’aide de nos partenaires.
Il y a 3 ans et 16 jours

SIPE, centrales à béton SELF pour la distribution en libre-service

En 2021 SIPE a lancé sur le marché sa toute dernière nouveauté : la centrale à béton en libre service SELF. Elle fonctionne exactement comme une station essence : le client positionne son camion-toupie ou sa camionnette, choisit la recette et la quantité du béton sur un écran tactile, paye et charge le béton en toute autonomie. La centrale SELF s’adresse à plusieurs protagonistes de la filière du béton : particuliers, carrières à agrégats et négoces de matériaux, fournisseurs de BPE, chantiers de grande taille, producteurs de blocs béton. Le service SELF est disponible sur plusieurs modèles de centrale à béton de la gamme SIPE: horizontale, verticale, fixe ou mobile. Cliquez le lien pour visionner la vidéo de présentation du SELF : https://www.youtube.com/watch?v=G3bW9GoUeUE SIPE, producteur de malaxeurs et de centrales à béton SIPE est un producteur italien de malaxeurs et centrales à béton, actif sur le marché depuis 1979. Dans son usine en Italie, près de Milan, SIPE produit des solutions pour toute l’industrie du béton : chantiers de toute taille, fournisseurs de BPE, préfabricants, laboratoires, producteurs de réfractaires et de pavés.  La gamme proposée par SIPE s’appuie sur la connaissance du béton et l’innovation technologique, qui mènent à l’objectif primaire – qui est aussi le slogan – de SIPE : permettre à ses clients de produire du béton de qualité.  Site internet : www.sipeitalia.com/fr/  
Il y a 3 ans et 17 jours

Retour sur le BIM World 2022 : rencontre avec Mathieu Walckenaer, dirigeant de PlanRadar France

Batinfo : pouvez-vous nous présenter PlanRadar ?Mathieu Walckenaer : PlanRadar a été créé en Autriche en 2013 suite à un constat simple : le manque d'outils permettant de communiquer et de partager l'information sur les chantiers. De cette observation est née l'application numérique PlanRadar permettant aux équipes du BTP de partager, modifier, et visualiser toutes les données d'un chantier en temps réel. Fin 2014, nous avons atteint le cap des 100 clients, prouvant ainsi l'efficacité de notre application. En 2015, PlanRadar a vendu sa première licence sur le continent asiatique.Deux ans plus tard, la société a raflé 9 trophées en 1 an pour son application, démontrant son énorme potentiel. En 2020, PlanRadar a levé 30 millions d'euros pour partir à la conquête de l'Europe puis en 2022, 69 millions d'euros pour s'implanter durablement sur les marchés asiatiques et sur le continent américain. Aujourd'hui, PlanRadar c'est : 10 bureaux en Europe, des employés parlant 18 langues différentes et plus de 15.000 clients répartis dans 60 pays.Batinfo : quelles sont les spécificités de votre application ?Mathieu Walckenaer : PlanRadar est une solution digitale disponible sur navigateur, iOS, Android et Windows, pour la gestion des tâches, la communication et les rapports. Concrètement l'application permet de saisir directement les tâches à effectuer à partir d'appareils mobiles et d'y ajouter des photos, du texte ou un mémo vocal. PlanRadar est accessible partout tant pour les équipes sur le terrain que celles travaillant depuis le bureau.L’application facilite l’attribution de tâches à la personne concernée. Celle-ci recevra automatiquement une notification. Via la plateforme, les équipes peuvent aussi envoyer des comptes-rendus aux gestionnaires et maîtres d’ouvrage, ce qui leur permet d’être à jour sur l’état d’avancement du projet.La génération de statistiques et de documents utiles à votre activité est très facile. Dans le cas de conflits juridiques nécessitant des documents particuliers, PlanRadar peut aussi être utile grâce aux rapports structurés et automatisés pour faciliter la transmission de preuves pour les procédures contentieuses. Grâce à une personnalisation et une configuration vantées par les utilisateurs, PlanRadar a su trouver son public. De plus, PlanRadar est un outil tout-en-un, qui ne requiert aucune autre plateforme. On peut y suivre toutes les étapes d'un projet, de la conception, à la phase de démolition en passant par la construction et la maintenance. Pouvoir utiliser un seul outil dans toutes ces tâches facilite ainsi la communication entre les équipes et permet un gain de temps et de productivité. En plus de ces fonctionnalités, vous pouvez consulter vos plans en version numérique, les délais et les contacts via l'application PlanRadar, même en étant hors-ligne, afin que chaque membre de l'équipe comprenne ses missions et participe au bon déroulement du projet.Enfin, l’équipe derrière PlanRadar est, constamment, au plus près du terrain pour prendre en compte les avis de ses utilisateurs. Dans l’optique d’une amélioration continue de la plateforme et en prenant en compte les retours d’expérience, nous avons lancé : PlanRadar Connect. C’est une API connectant PlanRadar à des outils tels que Microsoft Dynamics, Google Drive, Adobe Analytics… de manière intuitive et sans code requis. Avec cette API, toutes les données et documents sont centralisés dans un seul outil. Gain de temps assuré !Batinfo : Comment voyez-vous l'avenir de PlanRadar ?Mathieu Walckenaer : Grâce aux 69 millions d’euros que nous venons de lever, nous allons renforcer notre présence dans les pays que nous couvrons et nous allons nous implanter sur tous les continents.Nous concentrons aussi nos efforts sur nos investissements en R&D afin d’accélérer l’ajout de fonctionnalités telle qu’un accès au BIM directement sur les chantiers. Toujours dans cette optique de prendre en compte les retours clients et de faciliter leur quotidien, nous travaillons sur trois aspects stratégiques qui sont la gestion de document, de planning et de projet.Nous poursuivrons également le développement de PlanRadar Connect, qui vient d’être lancé. Cela simplifiera l’interopérabilité et l’intégration automatique des logiciels à PlanRadar, sans nécessité de codage.
Il y a 3 ans et 21 jours

RealWear améliore ses casques à réalité augmentée pour l'industrie et la construction

RealWear, un leader mondial des systèmes mains libres intelligents portés sur la tête, lance la version 12 de son firmware qui apporte une expérience utilisateur améliorée pour l’ensemble de ses devices. Cela comprend de nouvelles fonctionnalités allant d’une stabilisation vidéo améliorée à une dictée dans le cloud renforcée, en passant par la prise en charge d’Android 10.Les nouvelles mises à jour du firmware de RealWear apportent à la caméra du modèle phare de casques HMT-1 une stabilisation vidéo en temps réel. Celle-ci contribue à éliminer les micromouvements indésirables liés aux actions naturelles de l’utilisateur, ce qui permettra une collaboration plus fluide entre les équipes sur le terrain et les collaborateurs à distance. Le logiciel assure la détection des mouvements, un haut degré de précision, la capture dynamique du flou, l’EVS (stabilisation électronique de la vidéo) et des performances en mode basse consommation.« La version 12 promet d’apporter aux travailleurs de première ligne encore plus de clarté lorsqu’ils sont sur le terrain », commente Jon Arnold, vice-président des ventes EMEA de RealWear. « Avec un grand nombre de nos clients qui dépendent désormais de la technologie portable, il est essentiel que les travailleurs de première ligne puissent fournir la meilleure clarté et visibilité possible d’un site à leurs équipes et collègues qui peuvent être basés à distance. La version 12 répond à cette exigence en proposant une prise en charge linguistique supplémentaire, une dictée vocale améliorée et une stabilisation vidéo. »Outre la stabilisation vidéo, la version 12 apportera les mises à jour suivantes pour le HMT-1­:RealWear HMT-1 mis à niveau vers Android 10 - La version 12 mettra à niveau le firmware et les applications natives du casque RealWear HMT-1 vers Android 10. Cela améliore la fonctionnalité, la convivialité et la sécurité du dispositif. Tout nouveau RealWear Explorer - RealWear Explorer est un outil d’aide RealWear gratuit, très populaire et utile, qui fonctionne sur Mac ou Windows PC et qui reflète l’écran d’un HMT-1 sur l’écran d’un ordinateur. RealWear Explorer a été conçu à l’origine pour les développeurs, mais il est également très populaire auprès des utilisateurs finaux. En plus de tester l’interface utilisateur, il est idéal pour faire des démonstrations à un groupe plus important sur un grand écran afin de montrer le point de vue du travailleur de première ligne, pour tester les applications en cours de développement et pour faciliter la saisie des mots de passe. RealWear Explorer est compatible avec le HMT-1 et le HMT-1Z1. La société a ouvert ces derniers mois de nouveaux bureaux sur des marchés importants et a récemment annoncé qu’elle avait franchi une étape importante en livrant des dispositifs portables à plus de 3 000 entreprises clientes uniques dans le monde entier, dans divers secteurs.En raison de la pandémie et des restrictions de voyage qui en ont résulté, les ingénieurs n’ont plus été en mesure de se rendre dans les usines et les installations pour aider, en personne, les techniciens sur place. Par conséquent, RealWear est rapidement devenu le dispositif portable de choix pour la collaboration virtuelle à distance afin de dépanner les équipements et d’effectuer des contrôles de qualité, des audits, des inspections, des visites d’usines et des tests d’acceptation de produits et d’usines (FAT). Encouragées par ce succès, des sociétés de collaboration de premier plan dont Microsoft, Cisco et Zoom ont adapté leurs logiciels pour tirer pleinement parti de la solution de réalité augmentée de RealWear, qui est le choix des travailleurs de terrain de certaines des plus grandes marques industrielles du monde.RealWear développe des casques portables mains libres à commande vocale, conçus dès le départ pour répondre aux besoins uniques des secteurs du pétrole et du gaz, de la logistique et du transport, de la fabrication, de la santé et de l’automobile. Le produit phare de la société, le HMT-1, est le premier ordinateur tablette de classe Android, robuste et porté sur la tête, qui libère les mains des travailleurs pour les tâches dangereuses. Contrairement aux autres appareils disponibles sur le marché, le HMT-1 sert de dispositif de travail collaboratif toute la journée. Il offre aux travailleurs de terrain une autonomie de 9 à 10 heures à travers des utilisations variées. Les batteries sont également remplaçables à chaud pour éviter les temps d’arrêt ou la perte de progrès pendant le travail.
Il y a 3 ans et 21 jours

RealWear améliore ses casques à réalité augmenté pour l'industrie et la construction

RealWear, un leader mondial des systèmes mains libres intelligents portés sur la tête, lance la version 12 de son firmware qui apporte une expérience utilisateur améliorée pour l’ensemble de ses devices. Cela comprend de nouvelles fonctionnalités allant d’une stabilisation vidéo améliorée à une dictée dans le cloud renforcée, en passant par la prise en charge d’Android 10.Les nouvelles mises à jour du firmware de RealWear apportent à la caméra du modèle phare de casques HMT-1 une stabilisation vidéo en temps réel. Celle-ci contribue à éliminer les micromouvements indésirables liés aux actions naturelles de l’utilisateur, ce qui permettra une collaboration plus fluide entre les équipes sur le terrain et les collaborateurs à distance. Le logiciel assure la détection des mouvements, un haut degré de précision, la capture dynamique du flou, l’EVS (stabilisation électronique de la vidéo) et des performances en mode basse consommation.« La version 12 promet d’apporter aux travailleurs de première ligne encore plus de clarté lorsqu’ils sont sur le terrain », commente Jon Arnold, vice-président des ventes EMEA de RealWear. « Avec un grand nombre de nos clients qui dépendent désormais de la technologie portable, il est essentiel que les travailleurs de première ligne puissent fournir la meilleure clarté et visibilité possible d’un site à leurs équipes et collègues qui peuvent être basés à distance. La version 12 répond à cette exigence en proposant une prise en charge linguistique supplémentaire, une dictée vocale améliorée et une stabilisation vidéo. »Outre la stabilisation vidéo, la version 12 apportera les mises à jour suivantes pour le HMT-1­:RealWear HMT-1 mis à niveau vers Android 10 - La version 12 mettra à niveau le firmware et les applications natives du casque RealWear HMT-1 vers Android 10. Cela améliore la fonctionnalité, la convivialité et la sécurité du dispositif. Tout nouveau RealWear Explorer - RealWear Explorer est un outil d’aide RealWear gratuit, très populaire et utile, qui fonctionne sur Mac ou Windows PC et qui reflète l’écran d’un HMT-1 sur l’écran d’un ordinateur. RealWear Explorer a été conçu à l’origine pour les développeurs, mais il est également très populaire auprès des utilisateurs finaux. En plus de tester l’interface utilisateur, il est idéal pour faire des démonstrations à un groupe plus important sur un grand écran afin de montrer le point de vue du travailleur de première ligne, pour tester les applications en cours de développement et pour faciliter la saisie des mots de passe. RealWear Explorer est compatible avec le HMT-1 et le HMT-1Z1. La société a ouvert ces derniers mois de nouveaux bureaux sur des marchés importants et a récemment annoncé qu’elle avait franchi une étape importante en livrant des dispositifs portables à plus de 3 000 entreprises clientes uniques dans le monde entier, dans divers secteurs.En raison de la pandémie et des restrictions de voyage qui en ont résulté, les ingénieurs n’ont plus été en mesure de se rendre dans les usines et les installations pour aider, en personne, les techniciens sur place. Par conséquent, RealWear est rapidement devenu le dispositif portable de choix pour la collaboration virtuelle à distance afin de dépanner les équipements et d’effectuer des contrôles de qualité, des audits, des inspections, des visites d’usines et des tests d’acceptation de produits et d’usines (FAT). Encouragées par ce succès, des sociétés de collaboration de premier plan dont Microsoft, Cisco et Zoom ont adapté leurs logiciels pour tirer pleinement parti de la solution de réalité augmentée de RealWear, qui est le choix des travailleurs de terrain de certaines des plus grandes marques industrielles du monde.RealWear développe des casques portables mains libres à commande vocale, conçus dès le départ pour répondre aux besoins uniques des secteurs du pétrole et du gaz, de la logistique et du transport, de la fabrication, de la santé et de l’automobile. Le produit phare de la société, le HMT-1, est le premier ordinateur tablette de classe Android, robuste et porté sur la tête, qui libère les mains des travailleurs pour les tâches dangereuses. Contrairement aux autres appareils disponibles sur le marché, le HMT-1 sert de dispositif de travail collaboratif toute la journée. Il offre aux travailleurs de terrain une autonomie de 9 à 10 heures à travers des utilisations variées. Les batteries sont également remplaçables à chaud pour éviter les temps d’arrêt ou la perte de progrès pendant le travail.
Il y a 3 ans et 22 jours

Antoine Renaux nommé directeur des opérations WICONA France

Cinq ans après avoir rejoint le groupe Hydro Building Systems, en tant que Responsable Technique en charge des services support : méthodes / projets / amélioration continue, maintenance, HSE et Qualité des sites industriels et logistiques WICONA France, implantés à Courmelles, dans l’Aisne (02), au sud de Soissons, et à Bonneuil-sur-Marne (94), Antoine Renaux prend la Direction des Opérations des deux sites et succède ainsi à Michel Bafoil. Précédemment, cet ingénieur diplômé de l’ENSIAME et d’un master en administration des entreprises, obtenu à l’IAE de Valenciennes, a travaillé durant six ans, de 2011 à 2017, pour Le Creuset. Il a notamment piloté l’installation des nouvelles lignes de production du leader mondial des cocottes en fonte émaillée en tant que chef de projet. Antoine Renaux a commencé sa carrière dans le secteur automobile, où il a successivement occupé les postes de chargé de projet, chef de projet et responsable manufacturing pour différents constructeurs et fournisseurs de rang 1 de 2005 à 2011. La nomination d’Antoine Renaux s’inscrit dans une réorganisation interne plus large visant à développer les « Opérations » du concepteur-gammiste pour préparer l’avenir, anticiper l’augmentation des volumes sur le site industriel et logistique de Courmelles et mieux répondre aux besoins des clients. Un Master Plan pour préparer l’avenir Cette réorganisation se traduit par la mise en place d’une feuille de route, synthétisée dans un Master Plan qui se déploiera jusqu’en 2026, et dont Antoine Renaux est le chef d’orchestre pour les sites de production WICONA de France. Cette démarche d’amélioration continue se traduit par le renforcement de l’équipe de direction du site de Courmelles avec la nomination de quatre responsables : un responsable Technique, un responsable Production, un responsable Chaine logistique et un responsable HSE pour un pilotage optimisé, plus réactif, et au plus près du terrain. Les postes sont actuellement ouverts. Cette organisation RH fait écho à une réorganisation au sein du groupe Hydro Building Systems, selon laquelle toutes les usines du groupe en Europe sont appelées à fonctionner de manière plus autonome, à gérer leurs propres approvisionnements et sourcing pour gagner en réactivité. Elles sont désormais toutes rattachées à Gøte Nordh, Vice-Président des opérations Europe. Cette nouvelle organisation a pour objectif de favoriser une meilleure coopération entre les usines du groupe, renforcer les synergies, et partager les bonnes pratiques. Pour faire face au développement du volume de ses activités, WICONA France a par ailleurs validé la modernisation et l’agrandissement de son site de Courmelles.  La construction d’un bâtiment de 2 500 m2 jouxtant le grand hall portera à 21 700 m2 l’ensemble. L’extension permettra de : Redéployer et automatiser certaines activités pour faciliter le travail des techniciens. Améliorer la sécurité des équipes et la qualité de service offerte, notamment en répondant aux besoins exprimés par les clients. Les travaux d’agrandissement doivent commencer cette année et le projet devrait s’étaler sur 4 ans.
Il y a 3 ans et 23 jours

Tout semble immobile, par Alban Lécuyer

Cette série, intitulée « Tout semble immobile », propose une réflexion sur l’imaginaire de la chute des grands ensembles et la place du vestige dans la ville contemporaine. Elle est un peu le contrechamp de la série Downtown Corrida* publiée en 2020. Tout semble immobile, certes, comme au cœur du cyclone. Un calme trompeur ? Les Merisiers L’imaginaire […] L’article Tout semble immobile, par Alban Lécuyer est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 24 jours

Airina, un nouveau purificateur d'air professionnel autonome et silencieux 100% Made in France

Les chiffres sont éloquents. Alors que nous passons près de 90% du temps dans des espaces clos (maison, travail, transports en commun...), l'air intérieur est 8 fois plus pollué que l'air extérieur. Une situation qui n'est pas sans conséquence sur notre organisme : 20 000 décès prématurés chaque année sont causés par les polluants présents dans l'air intérieur, qui provoque aussi 28% des AVC, 17% de cancers et de nombreuses pathologies (asthme, allergies respiratoires, fatigue, vertiges, maux de tête...). C'est pour cela que l'Anses considère aujourd'hui qu'il s'agit d'un véritable enjeu de santé publique (source) et que certains ERP ont l'obligation de surveiller la qualité de l'air intérieur (QAI). Oui mais... en pratique comment faire pour garantir un air pur et sain lorsque les surfaces sont importantes ? Les appareils actuels sont complexes à utiliser, souvent bruyants et fabriqués à l'autre bout de la planète. D'où l'innovation apportée par Airina, un purificateur d’air professionnel développé et produit en France, qui améliore en continu la qualité de l’air intérieur sur de larges superficies en détectant et filtrant 99.995% des particules fines, virus & bactéries, germes & moisissures, COV, allergènes & odeurs. Un concentré d'innovation pour purifier vite et bien jusqu'à 200m² Airina est le fruit de plus de 40 années d'expérience dans le traitement de l'air. Ce purificateur d'air "nouvelle génération" est d'ailleurs né bien avant la pandémie : il a été conçu à l'origine pour répondre à la réglementation édictée par le décret 2015 – 1000, relatif aux modalités de surveillance de la qualité de l'air intérieur dans certains établissements recevant du public (en priorité les crèches, écoles maternelles et primaires). Le gouvernement souhaite en effet limiter les concentrations de polluants et impose aux ERP certains seuils à ne pas dépasser pour le Formaldéhyde, le Benzène et le CO2. Mais au-delà de cette obligation, offrir aux usagers, clients et collaborateurs une bonne qualité de l'intérieur doit être une priorité pour toutes les organisations, notamment dans le cadre de leur démarche RSE. Toutes les études montrent en effet un impact positif sur la santé et la réduction des maladies, le bien-être, l'attention et par conséquent sur le taux d'absentéisme. Aujourd'hui, Airina accompagne les écoles/lycées, restaurants, lieux de culture, entreprises, collectivités et établissement disposant de salles d'attentes et/ou de réception en leur permettant de les informer sur la qualité de l'air intérieur et de le purifier efficacement sur de grands espaces. "Airina peut réaliser jusqu'à 5 renouvellements d’air complets par heure (en lien avec la recommandation de la haute autorité de la santé) et donc 200 m2, ce qui en fait un purificateur à haute performance." Un appareil "plug & work" qui sait se faire discret Pour utiliser Airina, rien de plus simple : il suffit de le placer dans la zone à traiter, de le brancher et de l'allumer. Et c'est tout ! Grâce à sa petite taille (67 cm longueur, 69.1 cm largeur et 112.8 cm hauteur) et à ses roulettes, le purificateur est mobile et il se positionne sans problème à l'endroit souhaité. Avec une garantie de résultats : le renouvellement intégral de l'air est effectué en 15 minutes à peine, pour éliminer plus de 99,99% des virus et bactéries en mode "zéro prise de tête". Car Airina se fait facilement oublier. Ultra-silencieux (47 dB(A) à 1 m), il peut aussi être totalement personnalisé (couleurs, motifs, etc.) pour se fondre dans le décor. Un must pour ne pas perturber la concentration des équipes ou altérer le confort de la clientèle, ni nuire au design des lieux. Une utilisation intuitive qui simplifie le quotidien La troisième et dernière version d'Airina a été spécialement conçue pour mettre le meilleur de la technologie au service des utilisateurs. En quelques clics sur son interface tactile, il est ainsi possible de :Visualiser rapidement tous les indices de la qualité de l'air (indicateur visuel - selon ATMO)Mesurer la qualité de l'air intérieur : taux de CO2 en temps réel, informations sur les particules fines, quantité d'air traitée, évolution détaillée de la QAI sur 12h ;Contrôler le purificateur, en adaptant notamment sa vitesse de purification ;Sélectionner le mode auto pour que sa vitesse s'adapte à la qualité de l'air environnant ;Programmer les horaires de fonctionnement de l'appareil ;Choisir de recevoir des alertes SMS (maintenance & qualité de l'air) ; Airina, une marque française du groupe NEU-JKF Delta NEU Le purificateur d'air Airina est conçu et fabriqué en France, à La Chapelle-D'armentières, juste à côté de Lille. Cette marque dynamique appartient au groupe NEU-JKF Delta NEU, expert dans le captage et le traitement de l'air en milieu industriel depuis plus de 60 ans. "Airina est née de notre solide expérience industrielle à destination de tous les professionnels recevant du public et souhaitant les protéger." Le groupe représente aujourd'hui plus de 650 collaborateurs, 10 filiales dans le monde, 1 centre de formation, 1 station d’essai et accompagne plus de 35 000 clients. Il est membre de la French Lab qui regroupe les acteurs industriels français défendant le savoir-faire français et la fabrication française.
Il y a 3 ans et 26 jours

Comment stocker vos marchandises et entreposer vos machines ?

Le désordre peut s’installer très vite lorsqu’on ne prête pas attention aux systèmes de stockage des marchandises dans une entreprise. En effet, le flux des produits à vendre mélangé avec les stocks ainsi que les machines de production vont devenir ingérables si on ne choisit pas une méthode qui s’adapte à nos produits. L’espace de stockage doit être facile d’accès et bien organisé pour pouvoir optimiser au maximum son exploitation. Quels sont donc les méthodes de stockage de marchandises et les systèmes utilisés pour entreposer les machines ? Les différents types de méthodes pour stocker les marchandises Un espace se doit d’être bien organisé pour que son exploitation soit pratique et opérationnelle. Pour y arriver, il faut prendre en compte la nature des produits, leur importance et leurs caractéristiques. –      La méthode de stockage ABC Il s’agit d’une technique de gestion de stock qui va mettre de l’ordre dans un entrepôt par l’intermédiaire du classement des produits par leur degré d’importance. Ainsi, les marchandises seront catégorisées en 3 classes à savoir A, B et C. Les marchandises qui sont dans la classe A sont celles qui ont le plus de valeur, pendant que la classe B renferme la valeur moyenne et la classe C celles de moindre valeur. Pour que la chaîne logistique soit efficace, il faut que la méthode de stockage suive certaines règles. Entre autres, les marchandises dans la classe A, les plus demandées doivent être placées dans les rayons qui sont au milieu de l’entrepôt. Celles qui sont dans la classe B ou C peuvent être sur le côté ou en arrière-plan. Par la suite, les produits les plus importants doivent être placés le plus proche des entrées et des sorties. Ceci va permettre de diminuer les va-et-vient et va améliorer le flux de marchandises. –      Les méthodes de stockage LIFO et FIFO Notons que l’acronyme FIFO signifie First In First Out. Ce qui veut dire « premier entré, premier sorti ». Le principe est de gérer le système de rayonnage de telle sorte que les marchandises arrivent d’un côté et sont prélevées de l’autre côté des rayons. Il s’agit donc d’une méthode qui respecte l’ordre d’arrivée des produits. Ce qui rend ce système idéal pour gérer les produits comestibles. Pour avoir plus de rapidité, il est possible d’avoir une manutention en double accès c’est-à-dire que l’accès aux produits peut s’effectuer des deux côtés du rayon, à savoir l’entrée et la sortie. Quant au système LIFO, le principe est tout le contraire de FIFO. Notons d’abord que LIFO veut dire Last In, First Out. Ainsi, les derniers arrivés sont les premiers à sortir. Ce système est adapté pour les produits qui ne périssent pas et qui n’ont pas de date de limite de consommation. Il va permettre de limiter l’empilement des marchandises. Les différents types de rayonnages dans les bâtiments de stockage Le système de stockage par l’intermédiaire des rayonnages permet d’optimiser l’espace et d’exploiter chaque mètre carré disponible. Cependant, il existe plusieurs types de rayonnages en fonction des dimensions et des rotations des produits. Le système est également choisi en fonction du type de bâtiment, si il est démontable comme les tentes industrielles ou un bâtiment en dur équipé logistiquement. Ainsi, pour un stockage industriel, le choix va se faire entre le système à accès direct et le système compact en prenant en compte le nombre de références avec la quantité de produits pour chaque référence et la fréquence du flux. –      Le système de rayonnage à accès direct Les rayonnages à accès direct bénéficient d’un accès facile car les produits de base ou les produits récupérés fréquemment sont placés dans les allées de travail. Sauf que, ce système va rapidement encombrer les rayons principaux en cas d’une gestion de stock non maitrisée. Par ailleurs, ce type de système comprend trois catégories de rayonnages. –      Le rack à palettes qui peut être à simple ou à double profondeur : il s’agit d’un système de stockage pratique que ce soit pour un entrepôt de petite, de moyenne ou de grande taille. En effet, les racks à palettes peuvent s’adapter à n’importe quelle charge et à n’importe quel volume de produits. –      Le rayonnage qui est sur des bases mobiles : la mobilité est acquise par l’intermédiaire des rails. Aussi, les rayons sont équipés de moteurs avec un dispositif de contrôle pour sécuriser le déplacement des racks. Ce système est surtout employé dans les entrepôts frigorifiques. –      Les rayonnages cantilever: il s’agit du système utilisé pour stocker les machines industrielles dans les grands bâtiments de stockage. En fait, les rayons sont composés de colonnes où des bras en porte à faux facilement emboitables se fixent pour pouvoir supporter le poids des charges importantes. Ces derniers vont permettre aux rayons d’accueillir des tuyaux, des profilés en métal ou des machines surdimensionnés. Ce système est utilisé par les entreprises dans le secteur de l’automobile ou dans la fabrication des machines industrielles et des pièces détachées. –      Le système de rayonnage compact Ce système de stockage va permettre de disposer d’une plus grande capacité de stockage par rapport au système à accès direct. Ainsi, on peut distinguer le rayonnage drive-in ou drive-through qui consiste à introduire une allée dans les rayonnages pour permettre aux chariots élévateurs de déposer les charges. Ces allées comportent des rails pour faciliter le va-et-vient des machines. Ensuite, il y a les rayonnages push-back qui consistent à incliner légèrement les canaux de stockage pour que le retrait des palettes se fasse par la gravité. En effet, la partie en avant est construite avec une hauteur plus faible. D’autre part, le rayonnage avec le système Pallet Shuttle assure le chargement et le déchargement des palettes avec une navette motorisée. D’un autre côté, le rayonnage dynamique se caractérise par des canaux à rouleaux qui sont légèrement inclinés pour faciliter le déplacement des palettes. Même si celui-ci se fait suivant la gravité, la vitesse peut être contrôlée. Enfin, il est possible d’automatiser les différents types de rayonnages par l’intermédiaire des transstockeurs. Il s’agit d’utiliser des navettes de transfert placées à chaque niveau de rayon pour augmenter la fréquence du flux des marchandises.
Il y a 3 ans et 27 jours

Idéal standard en avant première salon del Mobile – Milan du 7 au 12 Juin 2022

CALLA ET JOY NEO, DERNIÈRES NOUVEAUTÉS DES COLLECTIONS ATELIER D’IDEAL STANDARD Ideal Standard enrichit ses collections Atelier avec Calla et Joy Neo, deux nouvelles gammes de céramique et de robinetterie magnifiquement conçues qui feront partie des produits phares présentés par Ideal Standard au Salone del Mobile, qui se tiendra à Milan du 7 au 12 […]
Il y a 3 ans et 30 jours

Béton[s] le Magazine 97

Daté novembre-décembre 2021 A LIRE DANS CETTE EDITION : EN COUVERTURE. Pour des ouvrages bien entretenus TECHNIQUES & ARCHITECTURE. Chantier à l’international. Mauritanie – Sénégal. La digue protectrice de Grand Tortue – Partie #1 ZOOM SUR. Voyage au coeur des centrales à béton FONDAMENTAUX. Juridique. Cyber-malveillance – Partie I BETON D’ANTAN. Château de Chazelet. Le premier pont en béton armé du monde
Il y a 3 ans et 30 jours

Avant-première Salone del Mobile : Calla et Joy Neo, dernières nouveautés des collections Atelier d’ldeal Standard

Ideal Standard enrichit ses collections Atelier avec Calla et Joy Neo, deux nouvelles gammes de céramique et de robinetterie magnifiquement conçues qui feront partie des produits phares présentés par Ideal Standard au Salone del Mobile, qui se tiendra à Milan du 7 au 12 juin prochains. Ideal Standard profitera de cette occasion pour exposer la manière dont son héritage en matière de design a influencé les dernières nouveautés de ses collections Atelier, combinant caractéristiques classiques, technologie moderne et design innovant pour créer des solutions de salle de bains inspirantes. Deux nouvelles collections pour un style éclectique Les nouvelles collections Calla et Joy Neo représentent une véritable fusion du design à travers les âges. Chaque gamme s’inspire d’éléments classiques de la salle de bain et les associe à d’autres plus contemporains afin d’offrir un nouvel éclectisme dans le design de cette pièce. Créés par Ludovica et Roberto Palomba, les produits des gammes Calla et Joy Neo ont été conçus dans un souci de flexibilité, ce qui leur permet de s’intégrer dans une grande variété de styles d’intérieur. Calla, une gamme de céramique inspirée de l’époque victorienne Inspirée de l’époque victorienne, la gamme Calla présente des formes géométriques claires et simples, avec des lignes horizontales et verticales fortes, au service d’un produit intemporel qui incarne le luxe discret. Calla se compose d’un large éventail de pièces en céramique, dont d’élégants lavabos et pieds, des toilettes et des bidets sophistiqués, ainsi qu’une superbe pièce maîtresse : une baignoire néoclassique sur pied. Les vasques Calla peuvent également être combinées avec l’ensemble des pieds plus contemporain, ce qui lui confère une identité complètement différente et permet aux clients de l’intégrer dans des salles de bains au design moderne. Joy Neo, quand le classique rencontre le contemporain Joy Neo représente une évolution du classicisme en conjuguant les caractéristiques de la collection Joy, plus contemporaine et cylindrique, avec des éléments au design plus classique et carré, et des poignées en forme de croix ou à levier. Joy Neo est ainsi une gamme de robinetterie très polyvalente et sophistiquée qui s’harmonise parfaitement avec des gammes de céramique néoclassiques comme Calla, mais aussi avec des lignes de céramique plus minimalistes comme Extra d’Ideal Standard. Ses formes géométriques simples et son design symétrique empruntent aux codes du luxe et lui confèrent une élégance discrète. Joy Neo offre une grande variété de modèles tels que : . des mitigeurs de lavabo à levier unique, . des mitigeurs de lavabo à double commande, . des mitigeurs de lavabo muraux, . et des mitigeurs de lavabo à 3 trous ainsi que différents produits pour la baignoire et la douche. Disponible en deux finitions, Gris Magnétique et Chrome, la collection s’adapte à tous les styles. Joy Neo, des technologies de pointe Bien qu’inspiré du passé, la gamme de robinetterie Joy Neo a été conçue à partir de technologies innovantes pour offrir la meilleure expérience possible aux utilisateurs. Le régulateur EcoFlow réduit la consommation d’eau à 5l/minutes pour une utilisation raisonnée de l’eau sans compromettre le confort. Le système de fixation EasyFix®, qui réduit le temps d’installation de 30%, facilite l’installation. La finition Gris Magnétique est fabriquée à partir de la toute dernière technologie de dépot physique en phase vapeur (PVD) afin de préserver l’éclat des articles en laiton coloré. Le dépot physique en phase vapeur (PVD) est une fine couche protectrice appliquée sous vide qui garantit une robinetterie dix fois plus résistante aux produits chimiques, à l’usure, aux chocs, à la décoloration et à la corrosion. Enfin, la finition SmartShine® accroît la durabilité des modèles chromés tout en facilitant leur entretien. S’exprimant sur les nouvelles collections Calla et Joy Neo, Roberto Palomba déclare :« nous n’avons jamais eu l’intention de créer des collections qui ne peuvent être utilisées que dans des intérieurs à la décoration classique. Notre objectif était plutôt de concevoir des produits qui s’harmonisent avec des éléments d’autres époques pour donner aux clients la liberté de s’exprimer. L’innovation, l’héritage et les besoins de l’époque actuelle constituent des éléments clés des deux gammes néoclassiques Calla et Joy Neo». Les nouvelles collections Calla et Joy Neo incarnent la nouvelle philosophie SingularTM d’Ideal Standard qui consiste à proposer, à partir des larges gammes de céramique, robinetterie, meubles, bain, douche et accessoires du fabricant, d’innombrables possibilités d’associations pour créer l’espace qui convient le mieux à chacun. Développé pour rationaliser la conception de la salle de bain et simplifier le processus de sélection, tout en inspirant la créativité, SingularTM repose sur la compréhension approfondie d’Ideal Standard des besoins de ses clients (architectes, designers, installateurs et particuliers) et du secteur. Pour cela, le fabricant s’est appuyé sur son expertise en matière de projet, de design et de performance de ses produits. https://www.idealstandard.fr/
Il y a 3 ans et 35 jours

Trois ans après l'incendie, Notre-Dame de Paris retrouve progressivement sa beauté

"Le dépoussiérage et le nettoyage intérieurs des voûtes, des murs et du sol" qui devrait s'achever sous peu, tout comme la préparation des voûtes à leur reconstruction, "ont redonné à la cathédrale sa blancheur originelle", se félicite l'établissement public chargé du chantier de restauration, à quelques jours du 3e anniversaire de l'incendie qui aura lieu vendredi.Avant l'incendie, la cathédrale accueillait près de 12 millions de visiteurs, 2.400 offices et 150 concerts par an.Le 15 avril 2019, un gigantesque incendie a ravagé ce chef d’œuvre de l'art gothique, provoquant l'effondrement de sa charpente, de sa fameuse flèche, de son horloge et d'une partie de sa voûte, ravagées par les flammes, sous le regard médusé de millions de personnes à travers le monde.Le trou béant laissé dans l'édifice a fait place à une forêt d'échafaudages qui recouvrent aussi ses flancs.Le chantier titanesque a commencé dès avril 2019 par la "sécurisation" de l'édifice (cintrage des 28 arcs-boutants, démontage de l'échafaudage qui entourait la flèche, déblaiement des gravats, dépollution des 450 tonnes de plomb partiellement vaporisé dans l'atmosphère...). Une "étape majeure" sous haute sécurité qui s'est achevée à l'été 2021, pour un coût global de 151 millions d'euros.La catastrophe avait suscité un élan de générosité sans précédent, avec près de 844 millions d'euros de dons recueillis auprès de 340.000 donateurs de 150 pays à ce jour, selon l'établissement public chargé du chantier de restauration.Parallèlement aux travaux en cours dans la cathédrale, des travaux de restauration se poursuivent dans des ateliers de métiers d'art partout en France.Surprises archéologiquesLe grand orgue, datant de 1733 et le plus grand de France, a été épargné par le feu mais recouvert de poussière de plomb. Il a été démonté à l'instar des vitraux, et est en cours de nettoyage comme 22 tableaux grand format des XVII et XVIIIe siècles, tandis que plusieurs statues, déjà restaurées, sont exposées à la cité de l'architecture et du patrimoine à Paris.Il faudra encore attendre un peu pour le lancement des travaux de reconstruction de la charpente médiévale de la nef et du chœur et de la flèche de Viollet-le-Duc, à l'ossature en bois de chêne massif, qui devrait poindre dans le ciel de Paris à partir du printemps 2023, selon l'établissement public.Un millier de chênes issus de forêts publiques et privées ont déjà été sciés en prévision.Une autre étape clé du chantier doit démarrer mercredi : l'extraction des pierres qui permettront de reconstruire les voûtes détruites ou endommagées.Deux chantiers tests ont été menés entre septembre 2020 et avril 2021 dans les chapelles intérieures de la cathédrale, 24 en tout, pour définir les techniques qui permettront de leur redonner leurs couleurs d'origine.Début mars, des fouilles préventives ont réservé une surprise de taille au cœur du chantier: la découverte d'un sarcophage de plomb et les vestiges de l'ancien jubé de la cathédrale datant du XIVe siècle, une tribune en pierre qui séparait le chœur liturgique de la nef et des fidèles.Le diocèse entend profiter de la restauration de Notre-Dame pour offrir une nouvelle jeunesse à son aménagement intérieur en intégrant de l'art contemporain aux maîtres anciens tels les frères Le Nain ou Charles Le Brun, de la lumière à hauteur de visage, des bancs mobiles pour remplacer les chaises séculaires et des phrases bibliques projetées sur les murs.La crypte, située sous la cathédrale, doit aussi servir d'espace de stockage avec un accès facilité par l'installation d'un élévateur.Lorsqu'ils retrouveront la célèbre cathédrale en 2024, touristes et fidèles entreront désormais par la grande porte centrale et non plus par les portes latérales. Ils bénéficieront d'un parcours épuré autour d'un axe central allant de la nef au chœur.
Il y a 3 ans et 36 jours

La croissance française se tasserait plus que prévu du fait de la guerre en Ukraine

La banque centrale française a abaissé sa précédente prévision de croissance qui était de 0,5%, quand l'Insee tablait encore mi-mars sur une progression du produit intérieur brut (PIB) de 0,3% au premier trimestre."Après avoir retrouvé son niveau d'avant-crise durant le troisième trimestre 2021, plus tôt que la moyenne européenne, le PIB (produit intérieur brut) resterait en croissance", au premier trimestre 2022, mais de façon "plus modérée, du fait de l'environnement international", estime la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture. Au dernier trimestre 2021, le PIB avait progressé de 0,7%.Ce ralentissement de l'économie française semble confirmer que la croissance sera sur l'année bien inférieure au 4% prévu initialement par le gouvernement, et le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a d'ailleurs déjà indiqué que le gouvernement réviserait sa prévision prochainement. Mi-mars, l'Insee avait indiqué s'attendre à une consommation des ménages en recul de 0,5% au premier trimestre, alors que leur pouvoir d'achat devrait avoir reculé de 1,4% du fait de l'inflation. C'est un élément d'inquiétude pour la croissance française, la consommation étant traditionnellement son principal moteur."Le mois de mars a été marqué par la guerre en Ukraine dont les premières conséquences se font sentir sur l'économie française. En outre, face au regain de l'épidémie de Covid-19, la Chine a réinstauré des mesures de confinement dans certaines régions, ce qui a pu renforcer les difficultés d'approvisionnement", des entreprises, explique aussi la banque centrale française après avoir interrogé plus de 8.000 entreprises pour son enquête."Route plus glissante""Le choc est beaucoup moins brutal que le choc Covid d'il y a deux ans, mais il pourrait durer plus longtemps et affecter notre croissance et l'emploi", a prévenu le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau dans un entretien aux journaux du groupe Ebra (L'Est républicain, Les dernières nouvelles d'Alsace, le Dauphiné libéré, etc.)."Incontestablement, nous allons devoir traverser des temps économiques plus difficiles. L'économie française avance sur une route qui est devenue plus glissante", a-t-il ajouté.Si l'activité a continué de progresser au premier trimestre, c'est surtout dans le secteur des services, notamment dans l'hôtellerie-restauration, qui se remet progressivement de la fin des restrictions sanitaires liées à l'épidémie.En revanche, dans l'industrie, la situation est plus contrastée. Dès février, la production industrielle française avait pris par surprise les observateurs, en reculant de 0,9%, selon les données de l'Insee, et la situation se serait encore aggravée en mars.Dans l'automobile, dont les chaînes d'approvisionnement sont très affectées par le conflit en Ukraine, 89% des entreprises interrogées par la Banque de France affirment désormais faire face à des difficultés d'approvisionnement, soit 10 points de plus qu'en février.Autre conséquence de la guerre, les entreprises de l'agro-alimentaire subissent elles aussi des problèmes d'approvisionnement, le pays étant un fournisseur important, notamment d'huile et tourteaux de tournesol. Elles sont désormais 59% à rapporter des difficultés, contre 45% en février (+14 points), souligne la Banque de France.Pour le mois d'avril, la banque centrale pointe une situation de "forte incertitude", notamment dans l'industrie, même si les entreprises s'attendent toujours une légère croissance de leur activité. Les services resteraient bien orientés, alors que les entreprises du bâtiment entrevoient une "très légère baisse" de leur activité.Outre les perturbations des chaînes d'approvisionnement, l'inflation suscite l'inquiétude. Elle a bondi à 4,5% en mars, son plus haut niveau depuis les années 1980, stimulée par la flambée des prix de l'énergie.
Il y a 3 ans et 41 jours

"Un déni de démocratie": à Strasbourg, une autoroute pas autorisée... mais déjà en service

Au coeur de cette bizarrerie administrative, on trouve un tronçon d'autoroute de 24 kilomètres: l'A355, qui contourne Strasbourg par l'Ouest, sorte de dérivation de l'A35 qui traverse déjà la capitale alsacienne du nord au sud.Selon Vinci il s'agit du "plus grand projet autoroutier de ces dernières années en France".Envisagé dès 1973, le projet a alimenté pendant des décennies une contestation farouche. Les opposants y voyaient un nouveau sacrifice de terres cultivables et de zones humides, contestant l'idée que ce contournement puisse désengorger l'A35, saturée par les trajets pendulaires des travailleurs rejoignant quotidiennement l'agglomération.Malgré les nombreuses manifestations, et en dépit des avis défavorables rendus par les instances de contrôle des atteintes à l'environnement (notamment l'Autorité Environnementale - AE), l'Etat, à travers la préfecture du Bas-Rhin, a accordé en 2018 à Arcos, filiale du groupe Vinci, l'autorisation de construire ce tronçon d'autoroute.L'autorisation a immédiatement été contestée en justice par l'association Alsace Nature. Trois ans plus tard, en juillet 2021, la justice a partiellement donné raison à l'association, constatant que le dossier d'autorisation était entaché d'"insuffisances", concernant l'impact de l'autoroute sur la santé, la pollution ou l'évolution du trafic automobile - autant d'aspects pourtant censés justifier la construction du contournement."Le juge s'est appuyé sur des arguments qui figuraient dans le premier avis de l'Autorité environnementale", souligne Pierre Ledenvic, le président de l'AE. "On peut regretter que ces arguments n'aient pas été pris en compte en amont par le maître d'ouvrage et par l'autorité qui a accordé l'autorisation", déplore-t-il."Meilleurs sols de France"Néanmoins, malgré ces manquements, la justice n'a pas annulé l'autorisation: elle a simplement imposé à Arcos de compléter son dossier pour que la préfecture puisse éventuellement délivrer un arrêté complémentaire d'autorisation.Mais si la procédure d'autorisation a dû reprendre au début, le chantier lui s'est poursuivi et l'autoroute flambant neuve a été inaugurée le 11 décembre dernier par Jean Castex qui a vanté ses "bénéfices écologiques et environnementaux".Pendant que les premiers véhicules empruntaient la nouvelle autoroute, qui a grignoté 450 hectares classés "parmi les meilleurs sols de France" pour leur qualité agronomique, Arcos a revu son dossier. Elle l'a soumis, comme le veut la procédure, à l'Autorité environnementale... qui a retrouvé les mêmes manquements."Effectivement, un certain nombre de recommandations que nous avions faites en 2018 n'ont pas été prises en considération", regrette auprès de l'AFP Nathalie Bertrand, auteure du second avis émis par l'AE.Les autres instances consultées ont également rendu des avis défavorables sur l'A355 et la procédure suit son cours avec la tenue d'une deuxième enquête publique après celle de 2018: jusqu'au 16 avril, les habitants sont une nouvelle fois invités à donner leurs avis sur la pertinence de ce qui reste présenté comme un "projet". Bien qu'il soit déjà achevé..."Clairement on a eu un passage en force et le fait de revenir devant la population, c'est presque de la provocation", estime la maire écologiste de Strasbourg Jeanne Barseghian, qui évoque un "déni de démocratie"."On a besoin de renouer la confiance avec les autorités, il faut que les avis qui sont donnés pèsent réellement sur les décisions prises", réclame l'élue. "Interroger les citoyens sur un projet déjà fait, c'est délétère, ça décrédibilise les procédures".Signalétique trompeuseSollicitée, la préfecture du Bas-Rhin ne précise pas comment elle compte prendre en compte tous ces nouveaux avis. Si la délivrance d'un nouvel arrêté de régularisation ne fait guère de doutes, la préfète peut imposer certaines mesures à la société Arcos en fonction des observations émises.En attendant, plusieurs milliers d'automobilistes empruntent bon gré mal gré cette autoroute chaque jour, se plaignant d'une signalétique trompeuse, qui incite à passer inutilement par la section à péage, et des tarifs élevés aux heures de pointe.La société Arcos refuse de transmettre le moindre chiffre à la presse, mais elle a dû répondre à l'AE qui évoque un trafic de "7.000 à 8.000 véhicules par jour".L'itinéraire historique, gratuit, reste "utilisé par plus de 170.000 véhicules par jour sur ses parties les plus chargées", rappelle l'AE.Tous les acteurs reconnaissent néanmoins que le contournement reçoit une partie du trafic des poids-lourds. Ceux-ci ont désormais l'interdiction de traverser la ville, sauf pour charger ou livrer: le nombre de camions sur l'A35 a diminué de près d'un tiers, soit environ 3.000 par jour, selon les chiffres du Sirac (service de l'information et de la régulation automatique de la circulation).Cependant, bon nombre de poids-lourds en transit sont encore réticents à emprunter le contournement payant: selon la CRS autoroutière, 70% des camions contrôlés sur l'itinéraire historique sont en infraction.
Il y a 3 ans et 42 jours

L'Allemagne va étoffer son réseau de stations hydrogène pour camions et bus

L'Allemagne qui compte déjà un réseau de 90 stations d'hydrogène, le plus dense d'Europe, devrait le voir tripler en taille, à 300 stations d'ici 2030, a indiqué mardi matin le principal investisseur de l'opération, le fonds spécialisé dans l'hydrogène Hy24. Ceci devrait permettre "d'accompagner le déploiement des flottes commerciales bas carbone en Europe", c'est-à-dire des camions, bus longue distance ou autres transports lourds ou intensifs qui auront besoin d'hydrogène pour remplacer les carburants fossiles responsables du réchauffement climatique.Les batteries des moteurs électriques remplaçant les moteurs thermiques des véhicules légers ne sont à ce jour pas jugées assez puissantes pour assurer la transition énergétique des poids lourds qui nécessitent des temps de charge rapides et des autonomies élevées.Hy24, le fonds spécialisé dans l'hydrogène décarboné créé en 2021 par les industriels français Air Liquide, TotalEnergies et Vinci en lien avec le fonds Ardian, en vue de développer les infrastructures liées à l'hydrogène partout dans le monde, va investir 70 millions d'euros dans la société H2 Mobility qui gère le réseau allemand de stations. Il deviendra ainsi l'actionnaire de référence du projet avec autour de 40% du capital.Les actionnaires historiques de H2 Mobility -les industriels du gaz, de l'automobile et de l'énergie Daimler Truck, Hyundai, Air Liquide, Linde, OMV, Shell et TotalEnergies- vont aussi de leur côté investir collectivement quelque 40 millions d'euros dans le même projet."L'Allemagne a développé une vision hydrogène très intégrée depuis très longtemps (...) et il y a déjà un bon maillage de stations dans le réseau national" développé depuis 2013, relève pour l'AFP Pierre-Etienne Franc, directeur-général de Hy24, au cours d'un entretien téléphonique : "Notre investissement va permettre d'augmenter la capacité de charge de certaines stations, qui seront adaptées à des camions ou bus longue distance, d'en développer de nouvelles en Allemagne, mais aussi en Autriche, Suisse, et dans les zones frontalières".L'hydrogène décarboné sera soit "bleu", c'est-à-dire avec un processus de fabrication où le CO2 émis est stocké, ou "vert", c'est-à-dire produit par électrolyse de l'eau à partir d'électricité renouvelable, photovoltaïque, éolienne ou hydro-électrique.Quatre réseaux dans le mondeSelon M. Franc, ancien haut responsable d'Air Liquide, cette stratégie "soutient les efforts de la Commission européenne pour mettre en œuvre le règlement sur les infrastructures de carburants alternatifs (AFIR)" qui vise à harmoniser le déploiement de bornes électriques et stations hydrogène sur l'ensemble du continent européen.Ce règlement devrait permettre "d'être prêt entre 2025 et 2027 pour que les constructeurs puissent déployer des véhicules bas carbone", a-t-il précisé. "Si on veut sérieusement décarboner les transports, le vecteur ne peut pas être seulement électrique, il doit être aussi gazeux ou liquide, et l'hydrogène est l'un des seuls vecteurs possibles", a-t-il affirmé. Surtout pour les transports lourds très gourmands en énergie.Le réseau allemand de stations hydrogène est l'un des quatre grands réseaux de ce type existant dans le monde, avec celui du Japon, de Corée du Sud et de Californie, eux-mêmes soutenus par une industrie automobile en pleine mutation. "Il y a aujourd'hui deux constructeurs qui ont une vraie stratégie hydrogène dans les voitures individuelles: le japonais Toyota et le Coréen Hyundai, qui ont réussi à baisser leurs coûts et à développer des chaînes d'approvisionnement en composants clés, par exemple pour les réservoirs, les piles à combustibles, les membranes, les produits de catalyse" relève M. Franc. "Tous les autres constructeurs ont plutôt pour stratégie d'accompagner la mobilité électrique par de la mobilité hydrogène pour des usages bien précis, intensifs et lourds, voitures commerciales, taxis, bus, livraisons dernier kilomètre, logistique", car sur ces usages "la différence avec la batterie est la plus forte".En France par exemple, "les derniers projets présentés par Stellantis montrent bien qu'ils vont avoir un développement de flottes commerciales hydrogène", a-t-il noté. Le virage est aussi pris par Renault.
Il y a 3 ans et 43 jours

Renouvellement du partenariat entre l’UMGCCP et l’OPPBTP pour la prévention des risques liés aux métiers du génie climatique, de la plomberie et de la couverture

Dans le cadre d’une première convention de partenariat signée en 2018, les deux organisations ont mené des actions permettant de développer la culture prévention des entreprises, d’accroître la connaissance des risques propres à leurs métiers et d’acquérir une vision positive de la prévention. Forts de leurs premières réussites, les deux partenaires ont décidé de poursuivre le travail engagé en renouvelant leur convention nationale de partenariat. En capitalisant sur les résultats déjà obtenus, l’UMGCCP et l’OPPBTP ambitionnent désormais d’inscrire leur action commune en prévention des risques professionnels dans les priorités et enjeux stratégiques actuels des métiers du génie climatique, de la couverture et de la plomberie.Une coopération efficace pour mener des actions coconstruites en faveur de la prévention Dès 2018, l’UMGCCP et l’OPPBTP se sont engagés dans une démarche commune visant à accompagner plus efficacement les professionnels du génie climatique, de la couverture et de la plomberie dans le déploiement de démarches de prévention pérennes et opérationnelles. Le bilan des actions menées au cours des dernières années met en lumière de belles réussites :40% des entreprises de couverture adhérentes diagnostiquées « travaux en hauteur »1700 actions de conseil « travaux en hauteur120 contrats d’accompagnementun dossier prévention dans chaque numéro de la revue mensuelle « Eau et confort » - tirage 14 500 exemplaires42 réunions d’information auprès des sections départementales de l’UMGCCP sur les thèmes de l’évaluation des risques, des chutes de hauteur, de l’amiante ou encore des troubles musculosquelettiques18 réunions d’informations et 2 fiches métiers (adaptations du Guide de préconisations sanitaires) pendant la crise sanitaire COVID-19.Cette dynamique de travail a notamment permis la réalisation en co-construction d’outils et contenus adaptés pour les professionnels, tel que le guide des EPI du métier de la couverture, ainsi que l’engagement d’études métiers pour mieux identifier les risques du métier et les solutions adaptées.Une communication plus régulière et variée autour des thèmes de prévention a également été mise en place : un article prévention dans chaque numéro de la revue « Eau et confort », les outils et informations prévention, accessibles sur l’application mobile de l’UMGCCP, des courriers communs régulièrement adressés aux sections départementales de l’union pour soutenir la mobilisation des entreprises et inciter à l’action. Enfin, des relations fortes se sont créées entre l’OPPBTP, les membres de l’UMGCCP ainsi que ses élus, notamment au travers de la Commission prévention de l’UMGCCP, permettant de porter un message de prévention intégré par l’ensemble des parties prenantes du secteur.Pour Paul Duphil, Secrétaire Général de l’OPPBTP : « La réussite du partenariat entre l’UMGCCP et l’OPPBTP est basée sur une relation gagnant-gagnant qui vise à mutualiser en permanence les savoir-faire de chacun afin d’en tirer le meilleur parti. La co- construction de nos actions de prévention et de nouveaux outils ainsi que les relations étroites que nous entretenons font la force de notre collaboration. »Faire de la prévention l’une des clés pour répondre aux enjeux stratégiques du secteurL’UMGCCP et OPPBTP souhaitent désormais aller plus loin, en intégrant la prévention des risques professionnels et les questions de santé et sécurité au travail dans une démarche plus globale, permettant de répondre aux enjeux stratégiques auxquels les métiers du génie climatique, de la couverture et de la plomberie sont aujourd’hui confrontés. Les partenaires se sont ainsi fixé les objectifs suivants :Fidéliser les personnels et accompagner les entreprises dans la mise en sécurité de leurs équipesPour cela, l’évaluation des risques demeure un axe fort du partenariat, point de départ de toute démarche construite et durable. La promotion des outils et solutions dédiés à l’évaluation des risques professionnels conçus par l’OPPBTP auprès des adhérents et des élus de l’UMGCCP est renforcée : mise à disposition des outils sur l’application mobile UMGCCP, articles dans la newsletter et article dans la revue mensuelle « Eau et Confort ».De plus, de nouveaux travaux seront conduits afin de proposer des solutions mieux adaptées aux besoins des professionnels, pour renforcer les compétences des entreprises de génie climatique, de couverture et de plomberie. Outre la poursuite de l’étude métier couvreur déjà initiée, les partenaires souhaitent notamment dédier une étude relative aux métiers du génie climatique et de la plomberie, et mener une action spécifique sur le thème des TMS : sensibilisation des entreprises (newsletter, webinaires), aide à l’évaluation du risque TMS et recueil de bonnes pratiques.Promouvoir la prévention comme vecteur de modernité, d’innovation et d’attractivité des métiersLa prévention est un vecteur de performance globale pour les entreprises, et un atout considérable en matière d’image et d’attractivité des métiers. Le partenariat contribue à faire de la prévention l’un des outils au service du changement dans les entreprises de génie climatique, de couverture et de plomberie.Dans la continuité des 2 études de cas Prévention et Performance réalisées au sein d’entreprises adhérentes de l’UMGCCP (utilisation d’un drone, formation des personnels au management de la prévention), les partenaires souhaitent promouvoir l’approche positive de la prévention auprès de tous les adhérents de l’UMGCCP, par la diffusion d’outils de communication, de vidéos de cas Prévention et Performance, et en soutenant l’innovation, notamment par le biais de l’accélérateur Santé Prévention dans le BTP.Répondre aux enjeux sociaux et humains des métiers de l’UMGCCP en développant la prévention de tous les acteursAfin d’impliquer l’ensemble des adhérents et des élus de l’UMGCCP dans la mise en œuvre d’actions pour une prévention intégrée à tous les niveaux, les partenaires proposent de renforcer encore les liens entre les deux organisations. Les outils et solutions de l’OPPBTP continueront d’être valorisés à l’occasion de chaque congrès annuel de l’UMGCCP notamment lors d’intervention en ateliers. L’Organisme sera également invité à intervenir lors des commissions prévention de l’UMGCCP, organisées deux fois par an.Pour Pascal Housset, Président de l’UMGCCP : « Fidéliser les personnels, protéger et transmettre les savoir-faire, former et recruter les jeunes, sont autant d’enjeux majeurs pour l’UMGCCP, qui doivent aujourd’hui être regardés sous le prisme essentiel de la santé et de la sécurité au travail. En renforçant notre partenariat ambitieux avec l’OPPBTP pour mener une action conjointe et durable en faveur de la prévention, nous nous donnons les moyens d’atteindre nos objectifs. »
Il y a 3 ans et 45 jours

Xylorix Inspector, nouvelle application FCBA pour vérifier facilement et rapidement les essences de bois

Pour aider les acteurs de la construction sur un chantier, en négoces ou lors de litiges judiciaires par exemple, à s’assurer de la conformité des essences de bois par rapport aux informations dont ils disposent, l’Institut technologique FCBA a développé une application dédiée : Xylorix Inspector.Le principe est simple : il suffit de positionner un objectif macroscopique grossissant 24x sur son produit bois et l’application, installée sur son smartphone, indique si l’essence recherchée est la bonne.Retenue comme nouveauté 2021 sur le Salon de la Construction et des Travaux Publics Artibat, cette application saura très vite se rendre indispensable pour contrôler les approvisionnements, réaliser des expertises sur site, etc.Xylorix Inspector : une application innovante pour tous les acteurs du boisL’Institut technologique FCBA, en partenariat avec la société spécialisée dans l’intelligence artificielle Agritix et avec le soutien du CODIFAB, a développé Xylorix Inspector, une application, téléchargeable sur son smartphone, destinée à identifier rapidement et facilement les essences de bois. Utilisant l’intelligence artificielle, ce système d’identification des essences de bois innovant est aujourd’hui unique en France et a d’ailleurs été distingué sur le Salon de la Construction et des Travaux Publics Artibat 2021 parmi les nouveautés de l’année.Xylorix Inspector permettra ainsi à tous les acteurs du bois, mais aussi d’une façon plus générale, à l’ensemble des professionnels amenés à travailler autour du matériau (fabricants, importateurs, architectes, professionnels de la régulation des flux de marchandises bois, négoces, experts, etc.) de contrôler les approvisionnements, réaliser des expertises en direct sur le terrain ou simplement s’assurer que les livraisons de panneaux/produits bois sont les bonnes.9 essences de bois, les plus couramment utilisées en France en menuiserie et pour le gros œuvre, sont aujourd’hui identifiables via l’application : Bossé, Chêne, Sapelli, Sipo, Douglas, Epicéa, Mélèze, Pins et Sapin. D’ici 2025, 50 autres essences de bois seront intégrées dans l’application.Comment ça marche ?Xylorix Inspector est simple d’utilisation. Après avoir téléchargé l’application disponible depuis toutes les plateformes mobiles et s’être procuré l’objectif associé, il suffit de :Faire une coupe à l’aide d’une lame de rasoir sur l’échantillon bois ; Placer l’objectif macroscopique grossissant 24X sur le téléphone ;Indiquer l’essence du bois censée être celle du produit concerné ;Prendre une photo de l’essence de bois à l’endroit de la coupe ;En quelques secondes, l’application confirme ou infirme l’information indiquée.
Il y a 3 ans et 48 jours

Face à la hausse des prix du carburant, près de 50% des français sont prêts à passer à un véhicule électrique

Ce passage à l’électrique dans les années à venir pourrait bouleverser de manière très palpable le marché automobile. Aujourd’hui encore, la majorité des Français possède un véhicule à essence ou diesel (85%, 53% essence et 46% diesel). Imaginer que 43% d’entre eux puissent envisager de franchir le cap de l’électrique revient à dire que 37% de l’ensemble des Français pourraient s’initier à l’électrique dans les prochaines années.Le constat est plus flagrant en zone urbaine.50% parmi les habitants d’agglomérations de 20 000 à 100 000 habitants et 45% des habitants des agglomérations d’au moins 100 000 habitants se disent prêts à passer le cap (versus 35% en zone rurale); et même 51% des répondants résidant en Ile-de-France.L’attrait pour l’électrique est important et se veut imminentPlus concrètement, près d’un possesseur de véhicules thermiques sur cinq déclare avoir pour objectif de le remplacer d’ici 2025 (18%). Dans le détail, parmi ceux disposant d’un véhicule diesel ou essence, 5% seraient prêts à changer d’ici la fin de l’année, 8% d’ici deux ans et 5% à partir de 2025. Un quart des conducteurs de véhicules thermiques exprime le souhait de le faire mais ne se prononce pas sur la date exacte de changement de véhicule (25%).Les moins de 50 ans sont plus enclins à passer vers des énergies plus vertes concernant leur véhicule d’ici 2025 (21% contre 14% des 50 ans et plus). Plus particulièrement, près d’un quart des moins de 35 ans souhaite le faire d’ici trois ans (24%). Les catégories socio-professionnelles aisées, ayant un pouvoir d’achat certainement plus important, sont, elles aussi plus réceptives au changement (24% contre 15% des catégories populaires).Certains freins persistent toutefois sur plus de la moitié des propriétaires de véhicules à essence ou à dieselLes craintes qui pouvaient être présentes à l’arrivée sur le marché des véhicules électriques ne sont désormais plus d’actualité. Seule une minorité discrédite le manque de choix dans les gammes pour l’électrique (9%) et redoute que les batteries ne prennent feu (5%).Les raisons pratiques et économiques sont les premiers freins évoqués. Le coût d’achat d’un véhicule électrique peut aller de 20 000 € à 90 000 € environ. Ce coût freine encore une majorité des répondants (69%). Les foyers ayant de faibles revenus (moins de 2000 euros par mois) craignent davantage d’investir dans des voitures électriques (78% contre 66% de foyers aux revenus supérieurs).La batterie est perçue comme un des inconvénients principaux de la voiture électrique. La moitié des possesseurs de véhicules thermiques ne souhaitant pas passer à l’électrique remet en cause son manque d’autonomie (51%).Le manque de points de charge est également un point de frustration pour plus d’un tiers des répondants (40%) et même 46% des sondés vivant en agglomération parisienne.Enfin, le temps de charge de la batterie apparaît également comme un frein pour un tiers des répondants également. Si le temps de charge est perçu comme une difficulté par un tiers des détenteurs de véhicules diesel ou essence ne souhaitant pas investir dans l’électrique, il apparaît néanmoins comme un futur levier pour adhérer à l’électrique. Les habitants de l’agglomération parisienne sont également les plus susceptibles d’être intéressés par un temps de charge accéléré (50% pointent la longueur de temps de charge contre 33% des ruraux). Pour Aurélien de Meaux, Fondateur d’Electra : “Le véhicule électrique va trouver sa place dans les foyers français, certainement plus rapidement que prévu. Nous avons conscience que pour accompagner cette transition énergétique, il est essentiel de multiplier les points de recharge et surtout les points de recharge rapides et fiables. Ce sondage vient également conforter notre volonté d’axer notre développement de stations de recharge rapide en priorité dans les zones urbaines.”
Il y a 3 ans et 48 jours

La construction hors site poursuit sa montée en puissance sur le salon Batimat

Avec son partenaire, le Groupe Hors Site, BATIMAT est le seul salon à donner une telle visibilité à ce mode constructif à travers un espace dédié, un baromètre exclusif et des contenus riches (ateliers, colloque, rencontres...).Sujet aujourd’hui incontournable dans le domaine de la construction, la construction Hors- Site poursuit son développement en France mais reste encore loin des performances enregistrées dans les principaux pays européens. L’ACIM (Association des Construction Industrialisées et Modulaires) estime ainsi que le marché français représentait en 2019 un chiffre d’affaires de 854 M€ et un effectif de 3 688 salariés pour un volume de 439.000 m2 d’unités implantées. Du 3 au 6 octobre BATIMAT met, une nouvelle fois, en lumière ce mode constructif avec des acteurs incontournables du secteur, un espace de 3 000 m2 et des événements dédiés.Les exposantsDes start-ups : Clovis Technologies, Vestack... ;Des sociétés de conseil et de lean management : Delta Partners... ;Une offre multi-matériaux : Sybois, Rector Lesage, Containex...Parmi ces exposants, certains, déjà présents en 2019, font leur retour sur cet espace : Cougnaud, Technologies&Habitat, Avelis, Normétal.De nouveaux venus font leur apparition, et parmi eux, de grands noms tels que : Araymond (un leader de grands marchés industriels automobile), Eiffage ou ARCELOR avec Steligence®, mais aussi E-Loft, GSCM ou encore GoBo House. La participation d'ultra spécialiste comme Wieland Electric ou Ipelec ou de leaders industriels comme Araymond, valident l’accélération de l'industrialisation du secteur de la construction.Liste des exposants du secteur HORS SITE au 21 mars 2022 :Araymond, France (nouveau)Arcelormittal Europe SA, Luxembourg (nouveau)Avelis, FranceClovis Technologies, France (nouveau)Containex, Autriche (nouveau)Cougnaud, FranceCubeco, France (nouveau)Delta Partners, France (nouveau)Eiffage Construction, France (nouveau)E Loft, France (nouveau)Gobo.House, France (nouveau)Groupe Briand, France (nouveau)GSCM, France (nouveau)Ipelec, France (nouveau)Mitek Industries SAS, France (nouveau)Normetal Construction Modulaire, FrancePagin SRL / Gold Infissi SRL, Italie (nouveau)Pinnacle LGS DMCC, Émirats Arabes Unis (nouveau)Sybois, France (nouveau)Technologies et Habitats, France (nouveau)Techno Pieux, France (nouveau)Tecnostrutture, Allemagne (nouveau)Vestack, France (nouveau)Wieland electric, France (nouveau)Les événementsLes visiteurs pourront assister, chaque jour à des ateliers pratiques de 30 minutes chacun, animés par les exposants du secteur Hors site. Au total, ce sont 35 ateliers qui auront lieu durant les 4 jours du Salon. Un Colloque international du hors site sur le thème « Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone » se tiendra aussi pendant le salon.Une étude inéditeAfin d’accompagner la filière de la construction Hors-Site et accélérer la reprise du bâtiment en France, BATIMAT, Campus Hors-Site et TBC créent un baromètre prospectif pour le secteur de la construction Hors-Site en France.Les premiers résultats de l’étude, dévoilés en novembre 2021, révèlent que 82 % des non- utilisateurs de cette méthode pensent y avoir recours dans le futur et 71 % que la part de la construction Hors-Site va augmenter dans les 12 prochains mois. Toutefois, le manque de connaissance sur les procédés (65 %) et sur l’écosystème des acteurs présents sur le marché (51 %) restent des freins pour un passage à l’acte. « Ce premier baromètre nous démontre bien que le Hors-Site est largement connu des professionnels, qu’ils soient utilisateurs ou non, et qu’ils éprouvent finalement beaucoup d’intérêt pour cette méthode constructive » indique de son côté Guillaume Loizeaud, Directeur de Batimat.Il ajoute : « S’il existe des attentes qui n’ont pas encore été comblées, il ne fait aucun doute que les avantages identifiés feront largement pencher la balance en faveur du Hors-Site.Un nouveau baromètre sera édité et les résultats dévoilés à l’occasion du salon BATIMAT.Une série de podcastsPour diffuser les savoirs et aider les professionnels à se former et s’informer, Pascal Chazal (CEO de Campus hors-site) anime une série de podcasts sur Batiradio, 9 épisodes sont déjà disponibles.
Il y a 3 ans et 48 jours

Coviflex, l'application pour aider les entreprises à optimiser leur empreinte immobilière

Dans le cadre du recours massif au télétravail ces 2 dernières années, la Banque de France a profité de ce contexte pour analyser l’impact de la charge immobilière sur les entreprises.Voici ce que l'on peut retenir de l'analyse de la Banque de France :les dépenses immobilières expliquent une part importante et croissante des coûts de fonctionnement des entreprises.Les salariés accordent de la valeur au télétravail au moment de l’embauche et sont prêts, en moyenne, à renoncer à 8% de leur salaire pour pouvoir travailler à domicile.L’étude conclut que le développement massif du télétravail et d’autres types d’organisation flexible du travail pourraient atténuer ces contraintes, la complémentarité entre immobilier et travailleurs se réduisant considérablement.Ce constat de nombreuses entreprises l’ont déjà fait et se tournent de plus en plus vers la mise en place d’un mode de travail hybrides ou du flex office et cela de manière pérenne. En effet, ce modèle de flex office et de rotation des utilisateurs est amené à s’étendre dans un contexte de recherche de réduction des coûts immobiliers et de réduction du temps passé dans les transports par les collaborateurs. Pour ce faire, elles sont de plus en plus nombreuses à employer de nouvelles solutions pour les accompagner dans la mise en place de ces nouveaux modes de travail.Coviflex est une solution digitale clef en main qui rassure les employés tout en facilitant la vie des employeurs qui peuvent ainsi gérer leurs obligations sereinement.Elle permet aux collaborateurs de continuer leur activité dans les meilleures conditions possibles en signalant au quotidien leurs besoins et leurs contraintes de lieu de travail. Elle permet aux Ressources Humaines de communiquer facilement et d’assurer du lien social.Coviflex est une application accessible par mobile ou sur ordinateur. Simple d’utilisation et ergonomique, elle est gage d’un gain d’efficacité. L'application Coviflex, éditée par Polyconseil, entreprise française experte de la transition digitale, permet donc aux responsables immobiliers des entreprises de contrôler et mesurer l’utilisation des locaux pour optimiser l’empreinte immobilière et gérer les services annexes (cantines, parkings). Elle est utilisée aujourd'hui par plus 140.000 utilisateurs dans 11 pays du monde.
Il y a 3 ans et 52 jours

L'industrie de la chimie face à une hausse des prix sans précédent et à des tensions d’approvisionnement sur les matières premières

Pour rappel, déjà depuis fin 2020, et tout au long de l’année 2021, les principaux industriels de l’aval de la chimie regroupés au sein de la FIPEC et représentant les syndicats SIPEV, AFICAM, AFEI, AFCALE et SPB (fabricants de peintures, enduits, vernis, colles, mastics, encres d’imprimerie, couleurs, protection du bois etc.) ont subi une pression sans précédent sur les matières premières qui s’est manifestée par :l’augmentation forte du coût de revient des produits qui comprime drastiquement les marges ;l’accès limité à certaines matières premières nécessitant des arbitrages là où des alternatives techniques n’étaient pas disponibles ;l’activation de plan d’urgence pour continuer à livrer tous les clients au mieux en temps et en heure ;la nécessité de transférer vers l’aval des hausses de prix lorsque certains seuils sont franchis.La guerre en Ukraine provoque une généralisation brutale des hausses tarifaires sur les coûts de productionAvec la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les coûts de l’énergie (gaz et pétrole) dont les prix explosent, les industriels représentés par la Fipec subissent depuis mi-février une inflation sans précédent des coûts de l’ensemble des postes de production.Les matières premières utilisées dans la fabrication des mélanges chimiques sont toutes en augmentation tarifaire forte : les substances issues de la chimie minérale, servant principalement de pigments, et les substances issues de la chimie organique, pétro-sourcée ou biosourcée, produites à partir d’industries fortement électro-intensives, subissent des hausses de prix considérables. La situation du dioxyde de titane est particulièrement sensible. Les résines alkydes, les isocyanates, les époxy, certaines résines acryliques, certains solvants (MEK, MIBK) sont particulièrement sous tension. La quasi-totalité des entreprises adhérentes de la FIPEC constatent des difficultés d’approvisionnement pour le dioxyde de titane, la nitrocellulose, l’éthanol, l’acétate d’éthyle, le polyphosphate d'ammonium, les émulsions acryliques, les éthers cellulosiques, les résines alkydes, l’uréthane, les durcisseurs PU, la silice pyrogénée, le talc, la baryte, etc.Les emballages nécessaires au conditionnement des produits sont en situation de hausse excessivement forte : pour les emballages plastiques, comme pour les emballages métalliques. Le coût des palettes en bois atteint des montants historiques.Le coût de l’énergie augmente : comme tous les acteurs économiques, les adhérents de la FIPEC consomment de l’énergie dans leur process de fabrication et sont directement touchés par l’explosion des prix de l’énergie.Le transport des marchandises devient critique : le coût des carburants et la disponibilité des transporteurs est en forte tension.Aucune perspective positive envisagée à court et moyen terme : la Fipec appelle à une solidarité de filières et à une responsabilité de tous les acteursLa Fipec, auditionnée début 2022 par le médiateur des entreprises dans le cadre de la concertation de la filière BTP, ou impliquée au sein des comités stratégiques de filière chimie et industries pour la construction, appelle l’ensemble des acteurs à une solidarité de filières.Jusqu’à présent, les fabricants ont pris sur eux le choc en proposant, parfois avec difficulté, des hausses de prix contrôlées et mesurées par rapport à la capacité de l’aval à les absorber, sans commune mesure avec l’effondrement des marges provoquées par la flambée des hausses de prix des matières premières.L’allongement de la durée de la crise des matières premières et la forte augmentation de leur prix, accompagnés de la compression historique des marges va rendre indispensable la répercussion des hausses des prix sur toute la chaîne de valeur, amenant des réactualisations beaucoup plus fréquentes.Pour préserver le même niveau de qualité et de richesse du tissu industriel de la filière française, il est désormais crucial que l’ensemble des acteurs, des plus modestes aux plus importants, de l’amont vers l’aval, neutralise les rapports de force structurels au profit d’une approche pragmatique et responsable, à l’opposé des approches spéculatives ou opportunistes encore trop fréquentes.Des effets directs sont à prévoir sur les nombreux marchés aval de cette industrie : les marchés d’emballages imprimés de toutes les filières, dont la filière agro-alimentaire, le secteur de la construction et de la rénovation, les marchés anti-corrosion marine et industrielle, le secteur automobile, etc.La capacité des acteurs des filières à réagir positivement à l’appel à la responsabilité de la Fipec sera décisive pour assurer la survie d’une grande partie des PME et ETI de la Fipec, et par conséquent, contribuer aux objectifs de réindustrialisation du pays.
Il y a 3 ans et 52 jours

Béton Solutions Mobiles : Le BPE le plus imposant de France

La nouvelle unité de production de BPE de Béton Solutions Mobiles s’inscrit dans un bâtiment fermé de 8 500 m2. [©ACPresse] Avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 150 M€ pour l’année 2021, la présence de quelque 185 collaborateurs et une production de béton supérieure à 1 Mm3/an, Béton Solutions Mobiles poursuit son développement d’une manière plus que soutenue. « A l’heure actuelle, nous disposons d’un réseau de 31 centrales à béton, dont 12 mobiles », indique Philippe Tibère-Inglesse, président de BSM. Et de dévoiler : « 7 permis de construire sont déposés ou en cours de dépôt pour l’installation d’autant d’unités fixes supplémentaires ». Une stratégie qui va permettre à la marque de devenir le 1er acteur régional du BPE, devant Edycem et ses 33 centrales, dès la fin du 2e trimestre 2022. A l’échelle nationale, BSM arrivera à la 7e place des fournisseurs, derrière Colas qui est à la tête d’environ 67 unités de production. Belle performance pour une entreprise créée il y a tout juste de 8 ans. Dans le détail, BSM a prévu l’ouverture de 3 nouvelles centrales en Normandie et de 2 dans l’Oise, dont une en cours de montage à Beauvais. A cela s’ajouteront 2 unités en Ile-de-France : une au Sud et une à l’Est, à Lognes, siège de l’entreprise. « Cette dernière centrale sera une mobile que nous allons sédentariser, explique Maureen Pontié, responsable travaux neufs de BSM. Elle sera dédiée à la production exclusive de chapes fluides. » En effet, c’est une activité nouvelle que l’industriel a choisi de développer d’une manière importante. « Aujourd’hui, nous travaillons avec trois fournisseurs, reprend Philippe Tibère-Inglesse. A savoir, Bostik et sa Technis-R, Chryso Cemexa et ses Cemfloor, et Sika, avec ses Levelchape et ses Viscochape. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 56 jours

Système inédit de protection solaire actionné par un alliage à mémoire de forme

Après 3 ans de recherche, Arcora présente Héméra, un nouveau système silencieux, compact et autonome, développé avec les chercheurs du laboratoire Navier de l’Ecole des Ponts ParisTech. Il s’agit du premier système de protection solaire actionné par un fil en alliage à mémoire de forme. Composés d’un alliage nickel-titane (NiTi), les Alliages à Mémoire de Forme sont fréquemment utilisés dans l’industrie biomédicale ou l’horlogerie. Ils possèdent deux propriétés exceptionnelles : la super-élasticité, qui peut atteindre dix fois celle de l’acier, et la mémoire de forme, car ils présentent la capacité de retrouver leur forme initiale, c’est-à-dire de se souvenir des traitements thermomécaniques qu’ils ont subis. Leurs propriétés exceptionnelles ont été le sujet d’étude de la thèse menée depuis 2015 par Philippe Hannequart, docteur et chargé de R&D chez Arcora, qui a abouti à Héméra, un système de protection solaire mobile avec des ventelles actionnées à la seule force du fil en alliage à mémoire de forme, stimulé par les températures extérieures. Le système est autonome en énergie grâce aux ventelles équipées de films photovoltaïques ASCA® composés de polymères organiques. Emmanuel Viglino précise : « Nous sommes convaincus que la mise en place de systèmes de protection solaire vertueux est une condition essentielle pour limiter l’empreinte carbone, tout en garantissantun confort aux utilisateurs. L’ajout de ventelles photovoltaïques est un atout considérable pour l’autonomie énergétique du système. ». Cet article Système inédit de protection solaire actionné par un alliage à mémoire de forme est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 56 jours

SimonsVoss ouvre son premier showroom destiné au contrôle d’accès sans fil

Prise en main des solutionsDans son showroom, SimonsVoss met à l’honneur l’ensemble de ses innovations technologiques en matière de sécurité, de gestion et de contrôle d’accès. Cette ouverture répond à la volonté de SimonsVoss d’être au plus près de ses clients, partenaires et prospects. En effet, ces derniers pourront découvrir et tester sur place toutes les solutions proposées par l’entreprise allemande, avant de passer à l’étape suivante : sécuriser leurs propres accès. Pour une expérience client fluide, les équipes SimonsVoss se tiennent à disposition pour toute demande d’accompagnement et de conseil. A chaque besoin, sa solutionVéritable condensé des dernières avancées technologiques en termes de sécurité, le système de contrôle d’accès remplace les clés mécaniques par des identifiants actifs & passifs, claviers pincode ou encore smartphone. La gamme SimonsVoss est composée de trois types de solutions qui répondent chacune à des besoins précis.La gamme MobileKey est une solution de contrôle d’accès cloud et clé en main spécialement conçue pour les petites entreprises, petit tertiaire ou encore résidentiel. Le système est idéal pour toute structure de moins de 20 portes et jusqu’à 100 utilisateurs. Quant à la gamme SmartIntego, elle est conçue pour que les fermetures SimonsVoss puissent être intégrées dans un logiciel globalisé de sécurité et être couplées avec d’autres solutions de sécurité telles que la vidéo-surveillance, l’anti-intrusion, la domotique…Dans ce showroom, il est également possible de tester la solution System 3060 qui est au cœur de la gamme SimonsVoss. Elle reprend tous les produits et tous les modes de fonctionnement. Sur mesure, évolutive et sans fil, elle permet de piloter toutes les serrures à distance et en temps réel.
Il y a 3 ans et 57 jours

Le bus rétrofité, la révolution verte des transports collectifs

Ces métropoles disposent de la compétence transport urbain et doivent dès à présent se préoccuper de la transformation de leur flotte.Un engagement fort mais qui peut s'avérer surtout très coûteux pour le contribuable, d'autant plus si ces véhicules étaient remplacés par des véhicules électriques neufs.C'est pour apporter une solution complémentaire, bien plus économique et vertueuse avec 87% de réduction des GES que l'entreprise à mission REV Mobilities et le groupe industriel allemand pepper motion ont conclu un accord pour transformer la motorisation des bus urbains et inter-urbains du thermique vers l'électrique. Le rétrofit électrique : la solution pour maintenir nos cars et bus en circulation dans nos agglomérations en les rendant non polluants et silencieuxAu sein de chaque agglomération, les mobilités sont devenues en quelques années des enjeux essentiels pour les décideurs publics en raison des pressions exercées par les habitants de plus en plus soucieux de solutions fiables, pratiques, économiques et vertueuses. Elles le sont également devenues en raison de l'urgence des réponses aux exigences des futures ZFE - zones à faibles émissions et aux nouvelles mesures en faveur de l'environnement en proposant aux Français une offre conjuguant disponibilité, accessibilité, confort et sécurité. Le bus est le moyen de transport collectif par excellence qui chaque jour transporte des centaines de milliers de personnes sur le territoire dont plus des 2/3 en dehors de l'Ile de France. Ces bus désengorgent la circulation dans les centres urbains et sont aussi une source non négligeable de mobilité active. La plupart des agglomérations et leurs délégataires disposent d'un parc d'un âge moyen à peine supérieur à 8 ans, bien inférieur au parc automobile qui est de 11 ans, mais avec des motorisations essentiellement thermiques (diesel et gaz). Pour accompagner les acteurs dans la transformation de leur offre de mobilité, Rev-Mobilities et le groupe industriel allemand pepper motion peuvent désormais convertir les flottes de cars et bus en électrique ce qui évite une mise au rebus ou des prix et délais d’acquisition forcément beaucoup plus importants. Une solution technique d'économie circulaire qui va permettre de conserver une grande partie du parc roulant, de le rendre totalement propre et silencieux, d'améliorer la qualité de l'air et surtout de faire des économies sur toute la ligne.Convertir les cars et bus en mode électrique, mais aussi les camions qui livrent dans les agglomérations En décembre 2021, REV Mobilities et pepper motion GmbH pionniers du rétrofit ont signé un accord de partenariat pour convertir des bus avec le même niveau de qualité que les constructeurs d’origine. Avec cette première coopération franco-allemande dans le domaine de la conversion électrique, les deux acteurs s’engagent sur l’un des plus solides marchés de bus et poids lourds d’Europe. Leur offre rétrofit répond aux enjeux environnementaux et économiques et ouvre un nouveau secteur économique à fort potentiel, s’appuyant sur l'utilisation d’une main d’œuvre locale qualifiée pour la transformation (plus de 600 heures par unité).Pour Arnaud Pigounides, fondateur et PDG de REV Mobilities : ''Pionnier et fondateur du secteur de la conversion électrique en France, REV Mobilities est spécialisé dans l’upcycling des mobilités. Face aux défis que représentent les zones de décarbonation/faibles émissions, la réduction des gaz à effet de serre des flottes publiques et privées, la réindustrialisation de la France et les économies budgétaires générales pour les particuliers et les entreprises, la conversion électrique est l’une des meilleures solutions possibles. Nous sommes ravis d’engager un partenariat avec le leader du marché pepper motion GmbH afin de fournir des solutions durables pour l’électrification des véhicules en France.''Pour Andreas Hager, PDG de pepper motion GmbH : ''Dans le cadre de notre stratégie de mondialisation, le marché français représente un potentiel similaire à celui de l’Allemagne pour pepper et constitue donc une priorité. La société pepper est déjà présente dans d’autres pays européens, comme la Pologne, l’Italie, l’Autriche et la Bulgarie. En tant que leader technologique, nous sommes convaincus que nos solutions novatrices, en étroite coopération avec notre nouveau partenaire REV Mobilities, nous permettront d’offrir aux décideurs politiques français, ainsi qu’à toutes les entreprises de transport et aux exploitants de flottes un moyen rapide et économique de respecter l’objectif zéro émission de la transformation de la mobilité."La société pepper motion GmbH, lauréate de plusieurs récompenses internationales pour ses technologies novatrices, propose des solutions d’électrification pour les véhicules commerciaux d’occasion par le biais de systèmes retrofit qui contribuent à leur donner une seconde vie à la pointe de la technologie.
Il y a 3 ans et 57 jours

Le projet du futur Hôpital Grand Paris-Nord déclaré d'utilité publique

Dans cet arrêté pris le 14 mars, le préfet du département Jacques Witkowski déclare d'utilité publique ce vaste projet qui doit se déployer sur 7,2 hectares aux portes de la capitale.D'une capacité de 900 lits, le futur hôpital Grand Paris-Nord remplacera les actuels hôpitaux Bichat et Beaujon et abritera également des activités d'enseignement et de recherche de l'Université de Paris.Porté par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et l'Université de Paris pour un coût estimé à 1,3 milliard d'euros, le campus est prévu pour 2028.En novembre dernier, l'AP-HP et Stellantis (ex-PSA), avaient annoncé avoir scellé la vente d'un site historique du constructeur automobile. Le montant n'avait pas été communiqué.Le feu vert de la préfecture intervient après une enquête publique et l'avis de la commission d'enquête. Celle-ci a rendu un avis favorable tout en pointant trois "réserves" : conserver une capacité d'accueil globale équivalente à celle des deux hôpitaux existants, veiller aux conditions d'accès et préserver un service de maternité.Le futur hôpital "ne sera pas équivalent puisque ce sont 305 lits de médecine, chirurgie, obstétrique qui disparaîtront du bassin de vie du Nord parisien" en pleine expansion démographique, avaient dénoncé le collectif "Pas ça, pas là, pas comme ça" et le comité de défense de Bichat et Beaujon en janvier.Des opposants fustigent également la localisation du projet, en plein centre de Saint-Ouen.Une nouvelle mobilisation doit se tenir mardi à Paris contre la fermeture de Bichat et Beaujon pour dénoncer des suppressions de postes et de lits et demander la rénovation de ces établissements publics de santé.
Il y a 3 ans et 59 jours

Sika affiche un chiffre d'affaires record pour 2021 avec une croissance de 17,1%

Malgré la persistance de la pandémie de COVID-19 et les goulets d'étranglement dans l'approvisionnement en matières premières, le chiffre d'affaires a augmenté de manière significative pour atteindre le chiffre record de 9,24 milliards CHF, ce qui correspond à une croissance de 17,1% en monnaies locales.L'effet de change s'est élevé à 0,2%. L'effet d'acquisition a été de 2,0 % et la croissance organique s'est élevée à 15,1 %. Par rapport à la même période en 2019, le gain organique a été de 11,9%.Pour Thomas Hasler, Président-Directeur Général : "On s'attendait à ce que 2021 soit une année difficile et elle s'est avérée très réussie pour Sika. Nous bénéficions d'un certain nombre de plateformes de croissance et sommes dans une position idéale pour parvenir à un succès à long terme. Grâce à nos technologies innovantes, nous sommes le partenaire de choix de nombreux clients dans les secteurs de la construction et de l'industrie. Nous disposons de solutions pour toutes les étapes de développement des marchés de la construction, et les programmes d'investissement soutenus par les gouvernements, qui se chiffrent en milliards, donneront un nouvel élan à nos activités. En outre, nous utilisons de manière ciblée les mégatendances qui animent nos marchés clés. La demande de solutions durables est énorme. Nos produits et services permettent à nos clients d'atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de développement durable."Mise à jour relative à l'acquisition de MBCCEn novembre 2021, Sika a signé un accord ferme pour acquérir MBCC Group (ex BASF Construction Chemicals). Avec un chiffre d'affaires de 2,9 milliards de francs suisses, MBCC Group est l'un des principaux fournisseurs de produits chimiques de construction dans le monde. Cette acquisition permettra de compléter et d'élargir l'offre de produits et de solutions de Sika dans quatre des cinq technologies de base et sept des huit marchés cibles de Sika, tout en renforçant l’implantation géographique de la société. Cette transaction donnera naissance à un acteur majeur favorisant un plus fort engagement dans le développement durable.Le marché des produits et solutions chimiques de construction devrait atteindre environ 80 milliards de francs suisses d'ici 2023 et, étant fortement fragmenté, il continuera d'offrir des opportunités de croissance substantielles même après l'acquisition de MBCC par Sika. MBCC réalise environ 53% de ses ventes dans le secteur des systèmes de construction et les 47% restants dans le segment des adjuvants pour béton. L'acquisition est soumise à l'approbation des autorités réglementaires. Sika est convaincu que toutes les approbations requises seront obtenues en temps voulu et travaillera en étroite collaboration avec les autorités. La clôture de l'acquisition est prévue pour le deuxième semestre de 2022.Gains de parts de marché dans toutes les régions en 2021Dans un environnement caractérisé par un certain nombre de confinements temporaires, Sika a connu une croissance plus forte que le marché dans toutes les régions en 2021. Les activités de distribution ont également enregistré des gains significatifs dans toutes les régions.La région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) a enregistré une augmentation des ventes en monnaies locales de 16,1 % (année précédente : 4,4 %). Comme en 2020, la croissance des activités de distribution et de réparation a dépassé celle des autres secteurs d'activité. Presque tous les pays de la région ont atteint des taux de croissance à deux chiffres. Les pays du Moyen-Orient, ainsi que l'Europe de l'Est, y compris la Russie, le Royaume-Uni, et les pays d'Afrique ont bénéficié d'un regain de croissance. En général, les achats de solutions de produits Sika via des plateformes de commerce électronique ont connu une augmentation supérieure à la moyenne.Au cours de la période considérée, Sika a fait l'acquisition de Kreps LLC, un fabricant leader de produits de mortier en Russie, élargissant ainsi davantage son portefeuille de produits existants et sa présence géographique.La région Amériques a enregistré une croissance en monnaies locales de 21,0% (année précédente : 1,0%). Aux États-Unis, Sika a pris un élan considérable. La croissance a été tirée principalement par des projets de rénovation à grande échelle et des nouveaux projets de construction dans le domaine de la distribution et des centres de bases de données. De forts taux de croissance ont été atteints en particulier au Mexique, en Colombie, au Brésil, au Pérou et au Chili. Dans la région Amériques, l'orientation stratégique des activités commerciales sur les grandes villes et les zones métropolitaines a de nouveau porté ses fruits, tout comme la concentration sur les grands projets d'infrastructure et la réalisation ciblée du potentiel de vente croisée.Au cours de la période sous revue, Sika a fait l'acquisition de DriTac, une société américaine occupant une position forte sur le marché du collage de parquets. En outre, un fabricant de produits de mortier au Brésil a été intégré au groupe Sika sous le nom de BR Massa. Grâce à cette acquisition, Sika a amélioré sa position dans l'une des principales régions économiques du Brésil, tout en augmentant sa capacité de production.En juillet, la société a acquis American Hydrotech Inc. aux Etats-Unis et sa filiale canadienne Hydrotech Membrane Corporation. Hydrotech est un fabricant établi de membranes liquides et offre des solutions complètes pour la toiture et l'étanchéité. Elle est le leader incontesté du marché nord-américain dans le segment en pleine expansion des systèmes de toitures vertes.De plus, Sika a acquis l'entreprise familiale Bexel Internacional S.A. de C.V., un important fabricant de colles à carrelage et de stucs au Mexique. Grâce à cette acquisition, Sika renforce sa position sur le marché mexicain des produits de mortier, qui connaît une croissance rapide, et augmente considérablement sa capacité de production avec cinq installations de production stratégiquement situées.Le chiffre d'affaires en monnaies locales dans la région Asie/Pacifique a augmenté de 19,4 % (année précédente : 12,6 %). L'année dernière, la Chine en particulier a profité de la forte dynamique de croissance en cours avec des taux de croissance organique à deux chiffres et a développé avec succès ses activités d'infrastructure et de distribution. L'Inde a continué à connaître un développement dynamique, tandis que les pays d'Asie du Sud-Est se sont lentement remis des importants confinements du dernier trimestre de l'année. Au Japon, la tendance reste difficile. L'activité d'investissement sur le marché de la construction du pays est toujours modérée.Au cours de la période considérée, Sika a acquis Hamatite, la division des adhésifs de Yokohama Rubber Co., Ltd. Hamatite est un leader du marché au Japon, offrant des adhésifs et des mastics pour les industries de l'automobile et de la construction. Cette acquisition améliore considérablement la position de Sika sur le marché japonais, lui donnant un accès plus complet à tous les grands constructeurs automobiles japonais et une gamme plus large de mastics et d'adhésifs pour le secteur de la construction japonais.En Chine, Sika a acquis Shenzhen Landun Holding Co. Ltd, un fabricant d'une gamme complète de produits et de technologies d'étanchéité. La société exploite deux installations de production à la fine pointe de la technologie qui fabriquent une gamme complète de membranes et de revêtements pour diverses applications d'étanchéité, fournissant principalement des projets d'infrastructure et les projets commerciaux.Dans le segment Global Business, Sika a enregistré une croissance en monnaies locales de 4,3 % (année précédente : -11,4 %). Au cours de l'exercice écoulé, l'industrie automobile a connu d'importants goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement des composants électroniques. Alors que les prévisions du début de l'année annonçaient une forte reprise du volume de véhicules neufs construits par rapport à l'année précédente, il y a eu en fait une forte baisse au second semestre en raison du manque de disponibilité des semi-conducteurs.Néanmoins, Sika prévoit que les mégatendances de la production automobile moderne, à savoir l'électromobilité et la construction légère, continueront à stimuler la croissance. En particulier, la transition des systèmes de transport traditionnels vers l'électromobilité s'est accélérée pendant la pandémie et bénéficie de divers programmes de soutien gouvernementaux dans un certain nombre de pays.PerspectivesSika confirme ses objectifs stratégiques pour 2023. L'entreprise reste axée sur le succès à long terme et la croissance rentable. En se concentrant sur les six piliers stratégiques - pénétration du marché, innovation, efficacité opérationnelle, acquisitions, valeurs d'entreprise fortes et durabilité - Sika cherche à croître de 6 à 8 % par an en monnaies locales jusqu'en 2023. À partir de 2021, l'entreprise vise une marge EBIT plus élevée de 15 à 18 %. Des projets dans les domaines des opérations, de la logistique, de l'approvisionnement et de la formulation des produits devraient permettre une amélioration annuelle des coûts d'exploitation équivalente à 0,5 % du Chiffre d’affaires.Pour l'année fiscale 2021, Sika prévoit une augmentation sur-proportionnelle de l'EBIT et une marge EBIT de 15%.
Il y a 3 ans et 59 jours

Green Systèmes et Gaïa éCo Systems signent un partenariat pour proposer à l’ensemble du territoire des solutions d’optimisation énergétique

Fondée en 2022 par Arnaud Brejot, la société Gaïa éCo Systems choisit les produits Green Systèmes pour faciliter l’accès à la performance énergétique du secteur automobile et sur les bâtiments basés dans la région Auvergne Rhône-Alpes. En tant qu’élu local concerné par les sujets de transition écologique, après avoir passé plus de 20 ans dans le secteur automobile avec l’accompagnement et l’intégration de diverses solutions digitales et fort de son savoir-faire, Arnaud BRÉJOT a décidé de se lancer dans le monde de l’optimisation énergétique. Gaïa éCo Systems accompagne les entreprises dans toutes leurs démarches de transition énergétique que ce soit pour répondre à une réglementation (ISO 50 001, Dispositif Éco Énergie Tertiaire…) ou plus largement pour améliorer leur empreinte environnementale. Pour se faire, l’entreprise s’est équipée des solutions de management de l’énergie proposées par Green Systèmes. Green Systèmes, société éditrice de logiciels basée en Normandie, a su développer différents produits (logiciels, hardware) pour permettre aux professionnels de réduire efficacement et durablement leurs dépenses énergétiques. Les produits de Green Systèmes permettent notamment : De collecter l’ensemble des données de consommation provenant des capteurs, compteurs du bâtiment, D’analyser ces données au sein d’un tableau de bord intelligent permettant d’identifier les gisements d’économie d’énergie, De piloter les équipements du / des bâtiments à distance, D’effectuer les différentes déclarations relatives au Décret Tertiaire (déclaration du patrimoine, des consommations, de l’année de référence…) en quelques clics avec le configurateur. Gaïa éCo Systems proposera à ses clients de répondre à l’ensemble de leurs demandes d’optimisation énergétique. De l’accompagnement à la mise en conformité au Décret Tertiaire, en passant par la collecte et le pilotage des données de consommations jusqu’à la construction d’une stratégie d’optimisation et la maîtrise d’œuvre. Ce partenariat permet à Green Systèmes de répondre aux besoins d’optimisation énergétique des acteurs du secteur automobile et acteurs de la région Auvergne Rhône-Alpes. Benjamin Colboc, directeur de Green Systèmes déclare : “Je suis très fier de pouvoir partager cette expérience avec Monsieur BRÉJOT afin de proposer nos solutions au plus grand nombre. Nous avons une réelle volonté de travailler ensemble pour accompagner les professionnels du territoire sur leurs enjeux de transition et de performance énergétique. En intégrant nos produits à son offre, Arnaud BRÉJOT propose une solution complète d’optimisation énergétique et je remercie Gaïa éCo Systems pour sa confiance.” Avec cette collaboration, Gaïa éCo Systems peut être présente sur l’ensemble de la chaîne de valeur et proposer une offre complète en matière d’amélioration de la performance énergétique. “Je suis particulièrement heureux et fier de mettre en avant le savoir-faire technologique et humain français. Gaïa éCo Systems accompagne les entreprises et collectivités de la Région Auvergne Rhône-Alpes ainsi que les acteurs de la distribution automobile de l’ensemble de la Métropole et des DOM-TOM, afin de mettre en œuvre le Décret Tertiaire et surtout, de promouvoir la transition écologique au travers de notre solution SAAS de Pilotage Énergétique face aux défis environnementaux, économiques et sociétales que nous devons relever.” Monsieur Arnaud BRÉJOT, Président fondateur Gaïa éCo Systems.
Il y a 3 ans et 65 jours

«Le produit final doit être conçu pour pouvoir entrer dans la boucle de l’économie circulaire», Christina Raab, directrice du Cradle to Cradle Products Innovation Institute

Avec plus de 700 entreprises participant à la certification, 1500 certificats délivrés et plus de 10 000 produits certifiés dans le secteur du bâtiment (mais aussi au sein des univers textile, cosmétique, automobile, électronique grand public, décoration intérieure, produits ménagers, papier, emballages et polymères), le "cradle to cradle" s'impose peu à peu comme la norme de référence pour les produits intégrant l'économie circulaire.
Il y a 3 ans et 66 jours

Quel système de climatisation choisir pour sa maison pour l’été ?

Les périodes estivales sont de plus en plus chaudes et cela, les météorologues l’avaient bien prédit. Pour ne pas suffoquer à la prochaine saison, vous devez au plus vite penser à un moyen de rafraîchir votre intérieur. Installer un climatiseur dans votre maison apparaît comme la meilleure solution. Grâce à son mode de fonctionnement, un tel équipement peut non seulement refroidir l’air, mais il peut aussi le filtrer et le déshumidifier. Avant d’équiper votre logement d’un climatiseur, vous devez en amont chercher à savoir le système de climatisation qui lui serait le plus adapté. À ce propos, voici nos explications. Le système de climatisation monobloc Le système de climatisation monobloc désigne les modèles de climatiseurs qui réunissent dans un seul et même caisson tous les éléments constitutifs du circuit frigorifique. Ces appareils ne disposent donc pas d’unité extérieure et une telle structure offre divers avantages. Il s’agit avant tout de la facilité d’installation des équipements, car il y a peu de travaux à faire. De plus, les climatiseurs monoblocs ne sont pas complexes d’usage et leur prix d’achat est accessible aux foyers à faible revenu. Précisons cependant que cette catégorie de rafraîchisseurs d’air possède une puissance limitée. En effet, elle ne peut que de chauffage d’appoint. Vous ne pouvez donc pas choisir le système de climatisation monobloc si vous avez l’intention de l’installer dans une vaste maison. Toutefois, il s’agit du choix parfait pour les petites pièces de 35 min 2 s au plus. Sachez qu’au moment de l’achat, vous aurez le choix entre plusieurs types de climatiseurs monobloc. Les climatiseurs monoblocs : quels sont les différents types ? Il existe deux types de climatiseurs dotés du système monobloc. Vous avez d’une part les modèles désignés de monobloc mobile qui sont équipés de roulettes. Il est donc facile de les déplacer d’une pièce à une autre. Mieux, une fois la saison estivale passée, vous pouvez les ranger. Sachez cependant que les climatiseurs monoblocs mobiles sont gourmands en énergie et bruyants. De plus, avec la gaine flexible dont ils ont besoin pour évacuer l’air chaud vers l’extérieur, vous devez nécessairement les installer à proximité d’une ouverture (portes ou fenêtres). Avec les modèles fixes, vous n’avez aucune de ces contraintes. Il s’agit d’autre part de la seconde catégorie de climatiseurs monobloc. En réalité, les climatiseurs monoblocs fixes ne sont pas bruyants ni énergivores. De plus, ils sont élégants et plus performants, ce qui favorise leur installation dans les grandes maisons. Retenez cependant qu’étant donné que ces appareils se fixent au mur, vous ne pouvez pas les déplacer. Le système de climatisation split Dans votre maison, vous pouvez aussi décider d’y installer les climatiseurs dotés du système de climatisation split. Ces modèles s’identifient par leur composition en deux blocs au moins. L’un est installé dans la pièce à climatiser afin de la rafraîchir. L’autre est posé à l’extérieur afin de faciliter l’évacuation de l’air chaud. Grâce à une telle structure, les climatiseurs split sont silencieux. Ils sont aussi performants, car il y a suffisamment d’espace dans les caissons pour y incorporer des pièces de grande capacité. Ajoutons par ailleurs que ces modèles de climatiseurs se regroupent également en deux catégories. Il y a les monosplits qui possèdent une structure classique, c’est-à-dire dotée de deux blocs, dont l’un est à l’intérieur et l’autre se retrouve à l’extérieur. Ce sont des appareils spécifiquement adaptés pour équiper une seule pièce. À côté d’eux se trouvent les multi-splits qui sont composés également d’un bloc extérieur, mais de plusieurs caissons intérieurs. Ce qui leur permet de climatiser plusieurs pièces. Le nombre de blocs intérieurs dépend en réalité de celui des pièces à rafraîchir. Il y a alors un bloc dans chaque pièce. Le système de climatisation gainable Si vous recherchez un climatiseur susceptible de vous offrir une véritable discrétion, tournez-vous vers les modèles gainables. Avec ces derniers, l’unité extérieure ne s’installe pas hors de la maison, mais plutôt dans les combles de celle-ci. Quant au caisson intérieur, il s’encastre dans le plafond de la pièce à rafraîchir et celui-ci est recouvert d’une grille. Il n’y a donc que les bouches d’air qui paraissent visibles. Retenez cependant que pour bénéficier de ce modèle de climatiseur, il faut prévoir un gros budget, car son installation est assez complexe. Les trois types de systèmes de climatisation les plus répandus au sein des habitations sont le monobloc, le gainable et le split. Vous pouvez donc effectuer votre sélection parmi ces derniers. Notez cependant que votre choix dépendra de votre budget, de la surface à rafraîchir et de vos exigences en matière de qualité.
Il y a 3 ans et 70 jours

Traxxeo lève 3 millions d’euros et propulse sa plateforme de gestion des ressources

L’objectif de Traxxeo est d’aider les gestionnaires dans le suivi de leurs ressources en permettant une visibilité en temps réel de l’activité et en optimisant les plannings grâce aux meilleures technologies (apps mobiles, objets connectés et intelligence artificielle).Après une année 2021 placée sous le signe de l’accélération, Traxxeo a de l’ambition pour 2022. L’éditeur belge compte aujourd’hui parmi ses références des acteurs majeurs tels que Sendin, Fontanel, Cougnaud, Eiffage, Veolia et Equans mais également de nombreuses entreprises de taille moyenne (à partir de 50 salariés) et ambitionne de se développer fortement sur ce segment.La digitalisation, enjeu majeur de productivitéLa digitalisation fait le lien entre le chantier et les bureaux, et connecte les ressources humaines et matérielles afin d’en optimiser les performances, avec des gains de productivité de 5 à 10% sur le terrain et de 10 à 20% pour le siège central. Un des premiers freins à cette productivité dans le BTP est la fiabilité des données en provenance du terrain, encore trop souvent collectées à l'aide des supports dépassés (papier, Excel...) qui imposent des ressaisies chronophages et prônes aux erreurs.Structurer et enrichir la collecte des données permet en outre des analyses plus fines, tout en fournissant à tous une source unique d’information.Au final, c’est toute l’entreprise qui gagne en réactivité, grâce au raccourcissement des délais entre la collecte, le reporting et l’analyse des données :Les directions et équipes financières disposent d’une remontée des indicateurs clés de productivité, ainsi que des dépenses en temps réel.Les gestionnaires de projets gagnent du temps grâce à des outils ergonomiques et à une visibilité en temps réel sur les présences, les coûts engendrés et les exigences administratives du chantier.Les équipes de terrain gagnent en productivité et en réactivité, les outils digitaux leur permettant de communiquer rapidement les événements et anomalies rencontrées et de recevoir des réponses adaptées en temps voulu.Les sous-traitants et clients peuvent bénéficier de canaux de collaboration structurés afin d’accélérer le partage de données entre entreprises.Les départements ressources humaines gagnent en temps et en précision sur les données de présences, d’absences et de pointage et bénéficient d’une automatisation de nombreux traitements de données.Les responsables admin, QSE ou légaux bénéficient de la simplification de la gestion documentaire, du contrôle d’accès et le contrôle de présence pour obtenir une visibilité maximale et un monitoring en temps réel de la conformité des chantiers.Les gestionnaires matériels peuvent bénéficier d’une meilleure traçabilité de l’emplacement et de l’utilisation de ressources matérielles (équipement, engins, véhicules et outils), pour une gestion automatisée et une planification améliorée.Les responsables planning peuvent bénéficier d’une vue holistique sur les ressources nécessaires et disponibles permettant une allocation optimale.Une plateforme collaborativePour répondre à ce besoin de données fiables et partagées, Traxxeo a développé une suite de solutions digitales autour d’une plateforme unique, véritable outil de pilotage de l’ensemble des ressources de l’entreprise :Gestion des équipesGestion des temps et des activitésGestion des absencesPlanification des équipesGestion et partage des documents administratifs Gestion de chantierSuivi de productivité de chantierContrôle d’accèsGestion des présencesPlateforme en ligne de formation & certificationGestion de flotte et matérielGestion et suivi de matériel, avec assignation de responsabilitésGestion de flotte de véhiculesPlan d’affectationUn investissement croissant dans le collaboratifLes solutions connectées et collaboratives ont connu un engouement sans précédent ces 2 dernières années. Traxxeo a ainsi enregistré une croissance à 3 chiffres sur ses solutions collaboratives basées sur l’intelligence artificielle et les applications mobiles.Pour soutenir sa vision à long terme, son développement commercial et assurer son excellence technologique, Traxxeo annonce un renforcement de ses capacités financières de 3 millions d’euros grâce au soutien de ses partenaires historiques.
Il y a 3 ans et 71 jours

Interview Agathe Menay, gestionnaire de certifications à la Direction Sols et Revêtements

Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes le 8 mars, nous mettons à l'honneur des collaboratrices du CSTB aux parcours et métiers diversifiés. Agathe Menay, gestionnaire de certifications à la Direction Sols et Revêtements, prend la parole. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je suis Agathe Menay, gestionnaire de certifications à la Direction Sols et Revêtements au CSTB depuis mars 2018. Je travaille principalement sur les revêtements de sols en PVC, mais je m'occupe également de la certification des revêtements linoléum et stratifiés. Avant d'intégrer l'entreprise, j'ai suivi un Master professionnel en Sciences et Chimie des Matériaux. Sur quels types d'essais travaillez-vous dans le cadre de vos activités de certification ? Les produits sur lesquels je travaille sont principalement issus de la plasturgie. Nous réalisons des essais dimensionnels (épaisseurs, dimensions des dalles et lames, …), des essais de résistance (comportement à la chaleur, à l'eau, …), ainsi que des essais performanciels (simulation d'une chaise à roulettes ou d'un pied de meuble sur un revêtement de sol, abrasion, …). En tant que gestionnaire de certifications, comment percevez-vous l'égalité femmes/hommes et les actions mises en place pour l'améliorer au sein de l'entreprise ? À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le CSTB a organisé un ciné-débat autour de vidéos sur le thème de l'égalité femmes/hommes. J'ai trouvé cette initiative très positive : elle a permis aux collaboratrices de bénéficier d'un temps d'information spécifique et d'échanger autour de problématiques communes à toutes. En entreprise, les différentes campagnes en faveur de l'égalité salariale font partie des fondamentaux. Mais, selon moi, il faut maintenant s'attaquer à la partie immergée de l'iceberg. Certaines situations que nous rencontrons au quotidien font encore partie de la norme, alors qu'avec un questionnement approfondi, on s'aperçoit qu'on a, en réalité, fait face à un événement discriminant. Ainsi, développer les temps d'échanges, comme celui qui a été organisé le 8 mars au CSTB, peut aider l'entreprise et, à plus grande échelle, la société, à évoluer vers plus d'égalité entre les femmes et les hommes. Au CSTB, la part des femmes se renforce à tous les niveaux de l'organisation, et notamment dans l'encadrement. A vos yeux, en quoi est-ce une avancée majeure ? Il est très important d'avoir une représentation féminine dans l'encadrement. Inconsciemment, si cette représentation n'existe pas, les femmes ne se projettent pas dans ces métiers encore considérés comme réservés aux hommes. Les femmes bien représentées dans l'encadrement permettent à d'autres femmes de développer leur potentiel et les conduisent à évoluer vers des postes à responsabilités. On entre alors dans un cercle vertueux au bénéfice de tous. Le milieu du bâtiment et de la construction est souvent perçu comme étant majoritairement masculin. Quel est votre sentiment à ce sujet ? Pendant mes études, dans ma vie personnelle ou professionnelle, on m'a souvent interrogée pour savoir comment je le vivais. J'ai auparavant travaillé dans le monde de l'automobile, donc j'ai toujours évolué dans un milieu professionnel considéré comme masculin. N'ayant connu que cet environnement, je m'y suis habituée. Le plus dur, c'est lorsqu'il faut faire comprendre ses problématiques, ses besoins ou imprévus. En tant que femme, j'ai toujours l'impression que cela pourrait être mal interprété. J'ai le sentiment de devoir être irréprochable, de devoir montrer que, je dois dépasser les attentes et prouver que je suis à ma place. Le fait d'avoir une femme comme responsable hiérarchique, ce qui est mon cas aujourd'hui, permet d'éviter certaines situations gênantes, quand on doit, par exemple, s'expliquer sur un congé ou un imprévu. Cela permet de travailler dans un environnement plus serein. Pour autant, il reste important d'être vigilante sur toute réaction discriminante rencontrée. Quelle femme vous inspire le plus et pourquoi ? C'est étonnamment la question la plus difficile pour moi. Je pense que toutes les femmes sont inspirantes. Chacune a ses qualités, ses défauts, ses valeurs, ses réflexions… Tout est bon à prendre car c'est le reflet de l'époque dans laquelle nous vivons. Une époque en pleine évolution où les femmes méritent d'être entendues pour continuer de faire valoir leurs droits. Quand on voit certaines actualités, on observe que ces droits peuvent nous être retirés dans un contexte défavorable. Le féminisme et les femmes inspirantes doivent donc continuer d'exister pour maintenir les droits acquis et militer pour en acquérir de nouveaux.