Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour modele

(3963 résultats)
Il y a 2 ans et 71 jours

Interview Mathilde Louërat, ingénieure Recherche et Expertise

Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes le 8 mars, nous mettons à l'honneur des collaboratrices du CSTB aux parcours et métiers diversifiés. Mathilde Louërat, ingénieure Recherche et Expertise, prend la parole. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je suis ingénieure, avec une formation généraliste et une spécialité en bâtiment et matériaux pour la construction durable. Après un doctorat sur les transferts de chaleur et d'humidité dans les matériaux biosourcés, j'ai intégré l'équipe Environnement de la direction Énergie-Environnement du CSTB à Grenoble il y a cinq ans. Mon souhait était de combiner expertise scientifique et politiques publiques. Sur quelles missions travaillez-vous dans le cadre de vos fonctions ? Depuis mon arrivée, j'ai principalement participé à la mise en place de la RE2020, réglementation environnementale qui remplace la RT 2012 et intègre pour la première fois des exigences sur les émissions de gaz à effet de serre en cycle de vie des bâtiments. Depuis un an, je suis également cheffe de projet R&D spécialisée dans la problématique de l'atténuation du changement climatique, rattachée au domaine d'action stratégique de recherche « Bâtiments et villes face au changement climatique » piloté par Alexandra Lebert. Ma mission consiste à coordonner, organiser et capitaliser nos travaux de recherche sur ce sujet. Dans votre domaine d'activité, quels sont les enjeux de demain pour le CSTB ? La chaîne de valeur bâtiment émet plus de 150 Mt eq. CO2, ce qui représente 25% de l'empreinte carbone des Français. L'objectif est d'atteindre 96 Mt en 2030 puis 16 Mt en 2050, un très grand défi pour le secteur et donc pour le CSTB ! Les enjeux correspondent à ceux de la feuille de route consacrée à l'atténuation du changement climatique : que les acteurs connaissent les impacts de leurs activités et décisions, qu'ils connaissent les efforts qu'ils doivent réaliser à court, moyen et long termes pour les réduire (et contribuer à la neutralité carbone) et qu'ils sachent sur quelles solutions s'appuyer. Pour cela, nous devons leur fournir les méthodes et outils pour connaitre les impacts de leurs opérations et déterminer leur trajectoire de décarbonation, identifier les solutions pour concevoir des bâtiments bas carbone, accompagner la filière vers la massification de la rénovation, former les acteurs à ces enjeux, intégrer le carbone dans l'évaluation des produits de construction, etc. Bref, toutes les activités du CSTB auront un rôle à jouer ! En tant qu'ingénieure Recherche et Expertise au CSTB, comment percevez-vous la place des femmes dans votre entreprise, et plus généralement dans le secteur de la construction ? Dans la direction Energie-Environnement que je connais le mieux, quatre responsables d'équipe sur six sont des femmes ! Un exemple qui montre, j'en ai l'impression en tout cas, que la prise de responsabilité des femmes n'est plus un sujet. Cependant, on constate quand même des répartitions assez genrées sur les thématiques : les collègues énergéticiens sont majoritairement des hommes tandis que l'équipe Environnement est principalement féminine (surtout si on ne prend pas en compte les métiers liés au développement informatique). Le secteur de la construction dans sa globalité n'est malheureusement pas encore au niveau du CSTB. Que signifie pour vous cette Journée internationale des droits des femmes ? C'est l'occasion de prendre le temps de se retourner pour voir le chemin accompli, mais aussi de regarder vers l'avenir pour se rendre compte que le chemin n'est toujours pas terminé pour atteindre l'égalité réelle entre hommes et femmes (en termes de droits, de rémunération, etc.). C'est aussi l'occasion de célébrer les femmes qui sont des modèles et qui nous aident à réfléchir, rire, vivre mieux. Pour en citer quelques-unes : Irène Frachon pour son courage et son combat contre le Mediator, Laure Calamy pour ses prises de position sur la décentralisation de la culture, Dominique Méda pour ses recherches sur le travail et à Alice Zeniter pour ses réflexions sur la place des femmes en littérature.
Il y a 2 ans et 72 jours

les coordonn s chez atlantem

En neuf ou en rénovation, optez pour la gamme des coordonnés chez Atlantem. Un ensemble à l’esthétisme harmonieux composé d’une porte d’entrée, porte de garage et d’un portail. Atlantem vous propose une offre de 15 modèles.
Il y a 2 ans et 72 jours

DOM-Ronis élargit sa gamme de serrures pour meubles et casiers avec deux nouveaux modèles à combinaisons

Spécialiste de la protection des objets contre le vol et l’effraction, DOM-Ronis propose une large gamme de solutions pour sécuriser les casiers, vestiaires et consignes de dépôt présents dans les espaces recevant du public. Aujourd’hui, le partenaire reconnu des fabricants de ce type de mobilier enrichit son offre avec C4-MU et E10-Mini, deux nouvelles serrures… Lire la suite DOM-Ronis élargit sa gamme de serrures pour meubles et casiers avec deux nouveaux modèles à combinaisons
Il y a 2 ans et 72 jours

Pleins feux sur le earthbag de Bonita Domes en Californie – Usa

Nichée à Joshua Tree, en Californie, se trouve Bonita Domes, une luxueuse retraite privée, projet mené par United Earth Builders. Détenu, conçu et construit par Drum Medicine Woman, de Lisa Starr, Bonita Domes est un modèle de la technique du Super Adobe (appelé aussi technique du Earthbag). Après avoir assisté à un atelier intensif d’une semaine […]
Il y a 2 ans et 73 jours

Katayoune Panahi : « Nous avons besoin du législateur pour changer de modèle, et vite ! »

Comment faire face dès aujourd’hui aux crises sanitaires, écologiques et sociales qui s’enchaînent ? Les dirigeants des grandes entreprises seraient-ils plus perspicaces que les politiques ? La SNCF par exemple, notamment SNCF Immobilier, se retrouve en 2023 au cœur des enjeux environnementaux et sociaux du pays. Entretien avec Katayoune Panahi, directrice générale de SNCF Immobilier. […] L’article Katayoune Panahi : « Nous avons besoin du législateur pour changer de modèle, et vite ! » est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 73 jours

Dans le domaine hospitalier, le modèle autoritaire est obsolète

L’architecture est d’utilité publique par la loi de 1973. L’architecture n’est pas une discipline, une prestation de service comme les autres…. Elle se doit d’avoir un regard large, bien sûr, pour répondre à une commande mais aussi pour vérifier que la réponse est conforme à l’intérêt public. Cela est d’autant plus vrai dans le domaine […] L’article Dans le domaine hospitalier, le modèle autoritaire est obsolète est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 74 jours

La marque Française HOBEN présente son dernier modèle : le poêle ROND OSMOSE

H7 OSMOSE, LE PETIT POÊLE ROND AU DESIGN ÉPURÉ OSMOSE est le 1 poêle à granulés bois du marché proposant une sortie concentrique, centrée sur le dessus du poêle. Lancé officiellement sur le salon spécialisé BePOSITIVE fin mars à Lyon, le dernier né de la collection HOBEN Signature est très attendu par les professionnels du […]
Il y a 2 ans et 80 jours

La France et dix États de l'UE s'unissent pour défendre l'énergie nucléaire

"L'énergie nucléaire est l'un des nombreux outils permettant d'atteindre nos objectifs climatiques, de produire de l'électricité de base et de garantir la sécurité de l'approvisionnement", affirment ces pays dans une déclaration commune signée en marge d'une réunion des ministres européens de l'Energie à Stockholm.Les 11 Etats (France, Bulgarie, Croatie, République tchèque, Hongrie, Finlande, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Slovénie) s'accordent pour "soutenir de nouveaux projets" nucléaires, basés notamment "sur des technologies innovantes" ainsi que "l'exploitation des centrales existantes".Le texte prévoit des projets communs de formation, "des possibilités de coopération scientifique accrue" et le "déploiement coordonné des meilleures pratiques dans la sécurité".Le cabinet de la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, avait affiché avant la réunion l'objectif de "créér une alliance du nucléaire (...) et d'envoyer un signal fort dans les différentes négociations européennes".Paris avait déjà remporté une victoire mi-février avec la proposition de la Commission européenne de considérer comme "vert" l'hydrogène produit à partir d'un mix électrique comportant du nucléaire, sous certaines conditions.Désormais, la France défend la prise en compte de cet "hydrogène bas carbone" dans un texte en discussions fixant pour chaque Etat européen des objectifs d'hydrogène renouvelable dans l'industrie ou les transports. Plusieurs Etats, dont l'Allemagne et l'Espagne, y sont totalement opposés. Dans le cadre d'une réforme du marché européen de l'électricité, la France préconise par ailleurs des contrats de longue durée à prix garanti, y compris au bénéfice de la production nucléaire, ce que refuse Berlin.Energie "stable""Le nucléaire représente 25% de notre production électrique européenne, émet moins de carbone que l'éolien et le photovoltaïque", avait martelé lundi Mme Pannier-Runacher, y voyant un outil "complémentaire" des renouvelables "pour atteindre la neutralité carbone" visée par l'UE en 2050. "Nous devons unir nos forces" pour innover et "développer de nouvelles installations", avait-elle plaidé."Etats-Unis, Royaume-Uni, Corée du Sud, Chine, Inde et même Japon envisagent le nucléaire comme moyen important de décarboner leur économie. Nous devons être sur un pied d'égalité", a-t-elle souligné.La Pologne, qui mise sur le nucléaire pour se désengager du charbon, et la République tchèque avaient salué dès lundi ce projet d'"alliance", même si ce terme n'a pas été retenu dans la déclaration finale."Les renouvelables peuvent s'avérer instables. Il faut une énergie stable et durable, faiblement carbonée: nous n'en connaissons qu'une, le nucléaire", a observé le ministre tchèque Jozef Sikela.Les onze pays signataires sont les mêmes qui soutenaient fin 2021 la reconnaissance du caractère "durable" du nucléaire, énergie n'émettant pas de CO2, dans la "taxonomie" européenne, une labellisation verte permettant de faciliter certains investissements. Ils avaient obtenu gain de cause dans le texte finalement adopté mi-2022, au grand dam des antinucléaires.La Suède, dont l'actuel gouvernement est pro-nucléaire, n'a pas signé la déclaration de mardi, étant contrainte à la neutralité durant les six mois de sa présidence du Conseil de l'UE. Elle s'est néanmoins montrée accommodante. "Nous respectons le fait que les Etats choisiront des solutions différentes pour leur transition, le but essentiel étant de se passer des énergies fossiles", a insisté la ministre Ebba Busch.L'initiative de la France intervient à l'heure où le modèle énergétique allemand, basé sur des importations de gaz bon marché, est mis à mal par la guerre en Ukraine et les efforts de l'UE pour réduire la dépendance aux énergies fossiles.L'hostilité de Berlin à l'atome est partagée notamment par l'Autriche et le Luxembourg."Pour gagner la course contre le changement climatique, nous devons être rapides. Les nouvelles centrales nucléaires, c'est 15 ans de construction, deux à trois fois plus cher que l'éolien et le solaire. C'est de l'idéologie, pas du pragmatisme", a déclaré lundi le ministre luxembourgeois Claude Turmes. "Il faut se concentrer sur les solutions disponibles, bon marché, sans effets indésirables, sans danger: les énergies renouvelables", a abondé la ministre autrichienne Leonore Gewessler.
Il y a 2 ans et 80 jours

Sono Motors abandonne son projet de voiture solaire "Sion"

"Sono Motors s'engage à se concentrer exclusivement sur l'activité solaire pour les clients B2B et a mis fin au programme de voitures particulières de Sion", a indiqué la start-up, qui abandonne son projet mené depuis 2022.Sono Motors prévoyait la construction d'une flotte de voitures familiales à la carrosserie noire, couvertes de 456 cellules photovoltaïques pour offrir de l'autonomie supplémentaire.L'entreprise se prévalait d'une autonomie de 305 km pour chaque voiture, grâce à une batterie électrique ainsi que d'une autonomie supplémentaire de 112km en moyenne par semaine grâce à l'énergie solaire.Sono Motors va finalement se concentrer uniquement sur l'intégration de sa technologie solaire sur des véhicules tiers. Elle compte parmi ses clients Mitsubishi Europe, Chereau et deux filiales de Volkswagen.La décision a été motivée par "l'instabilité persistante des marchés financiers", a expliqué M. Hahn, alors que l'essentiel de ses dépenses concernent le programme Sion.La start-up munichoise va revendre le programme, et ainsi licencier 300 employés. Introduit en bourse de New York en 2021, ce fournisseur de solutions de mobilité solaire, notamment des panneaux solaires pour la carrosserie déclare compter sur 23 clients de l'industrie du transport et emploie 418 personnes dans le monde, dont 70% d'ingénieurs."Ce fut une décision difficile et malgré plus de 45.000 réservations et précommandes pour le Sion, nous avons été contraints de réagir à l'instabilité persistante des marchés financiers et de rationaliser nos activités", a déclaré Laurin Hahn, PDG de Sono Motors.La moitié des clients qui avaient réservé leur Sion avaient déjà versé un acompte moyen de 2.225 euros, qui devait permettre de financer le développement du modèle.Pour les indemniser, Sono Motors à annoncé un plan de remboursement en "plusieurs versements", ainsi qu'un "bonus" reversé "au cours des deux prochaines années".Le tarif final de la voiture devait s'élever à 25.000 euros. La jeune marque envisageait d'en produire plus de 250.000 au cours des 6 prochaines années.Cet échec, malgré une aide financière de l'Union européenne, illustre les difficultés de ce secteur de l'industrie automobile à émerger. Le mois dernier, la start-up hollandaise Lighyear annonçait elle aussi la fin de son projet de berline solaire.
Il y a 2 ans et 80 jours

Saint-Gobain : 2022, année de tous les records

Benoit Bazin, directeur général de Saint-Gobain. [©Saint-Gobain] Le groupe Saint-Gobain peut avoir le sourire. Pour lui, l’année 2022 est celle de tous les records. D’abord, son chiffre d’affaires bondit de 15,9 %, passant de 44,2 à 51,2 Md€. Son Ebitda grimpe de 14,9 %… Quant à son résultat net courant, il passe de 2,82 à 3,34 Md€, soit une hausse de 18,5 %. « Dans un environnement géopolitique, énergétique et macro-économique perturbé en 2022, le groupe Saint-Gobain a su, une nouvelle fois, dégager des résultats records. Au cours des quatre dernières années de transformation, il a été optimisé en profondeur. Un tiers périmètre a changé et plus de 60 % de nos résultats sont désormais réalisés en Amérique du Nord et dans les pays émergents », explique Benoit Bazin, directeur général de Saint-Gobain. Et de poursuivre : « Je suis confiant que 2023 sera une bonne année pour Saint-Gobain […]. Ceci, en nous appuyant sur la force de notre modèle opérationnel, dans un contexte de ralentissement de la construction neuve. Mais d’une bonne résilience de la rénovation. Dans ce contexte, nous visons en 2023 une marge d’exploitation comprise entre 9 % et 11 %. En ligne avec les objectifs de notre plan “Grow & Impact” que nous avons définis pour la période 2021-2025 ». La chimie de la construction fait des étincelles ! Ainsi, s’inscrivant dans ce plan, les années 2021 et 2022 marquent une accélération des résultats. Les solutions durables représentent près de 75 % des ventes du groupe, en forte croissance interne de + 10 % en moyenne annuelle. En parallèle, Saint-Gobain devient un leader mondial dans la chimie de la construction, avec 5,3 Md€ de chiffre d’affaires annuel. Ceci, grâce à une forte dynamique interne et à ses acquisitions récentes. Dans le détail, on retrouve Chryso, GCP Applied Technologies, Brasprefer et Matchem au Brésil, Urumix en Uruguay, Impac au Mexique, IDP Chemicals en Egypte, Choksey Chemicals en Inde et Best Crete en Malaisie. En aparté, Urumix constitue la première implantation de Saint-Gobain en Uruguay. Enfin, le résultat d’exploitation du groupe (5,34 Md€, à + 66 % vs 2021) est désormais bien équilibré entre les trois zones géographiques : 30 % en Amérique du Nord, 32 % en Asie & pays émergents et 38 % en Europe occidentale. Lire aussi : Chryso : Au cœur de la stratégie de Saint-Gobain Plus en détail côté “chimie de la construction”, l’intégration des nouveaux entrants se déroule bien. L’ensemble des synergies est validé ou en cours d’exécution. Dans ce cadre, GCP projette un Ebitda de 170 M$ (160 M€) en 2023, sa première année pleine au sein de Saint-Gobain. Quant à Chryso, il voit une croissance de + 20 % de son chiffre d’affaires, avec maintien de ses marges et l’ouverture d’une 5e usine d’adjuvants en Inde. Siège de Saint-Gobain, à La Défense, près de Paris. [©Gilles Trillard/Saint-Gobain] Une belle économie de CO2 Une excellente tendance de ventes et de résultats tirée aussi par la décarbonation du secteur de la construction. Saint-Gobain a d’ailleurs apporté sa pierre à l’édifice, évitant l’émission d’environ 1,3 Md de t de CO2 durant la vie des solutions vendues sur une année. Et de réussir trois premières mondiales. Tout d’abord, une production zéro carbone de vitrage en France. Idem dans le domaine de la plaque de plâtre en Suède. Enfin, une production très bas carbone (- 93 %) dans la production de laine de verre en Finlande. De quoi entrevoir de belles perspectives pour 2023. Dans un environnement géopolitique et macro-économique incertain, le groupe devrait continuer de surperformer ses marchés. Ceci, grâce à la pertinence de son positionnement stratégique au cœur des enjeux énergétiques et de décarbonation. Durant l’année qui vient, l’attention de Saint-Gobain sera focalisée sur la consolidation de son très bon niveau de performance opérationnelle. Toutefois, il anticipe un ralentissement modéré́ de ses marchés, avec une situation contrastée. Entre baisse de la construction neuve sur certaines zones géographiques et bonne résilience globale de la rénovation. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 83 jours

En Iran, les logements VOID+ par Maryam Pousti

A Téhéran (Iran), dans une ville encore en reconstruction, le Studio Pousti (Maryam Pousti) fondé en 2013 a livré en 2021 VOID+. L’opération de logements s’efforce d’offrir une alternative aux modèles conventionnels d’habitation et de vie urbaine dense lesquels se traduisent par des enveloppes fermées et sans dialogue avec leur contexte. Communiqué. Grâce à une […] L’article En Iran, les logements VOID+ par Maryam Pousti est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 84 jours

Molinel : Des vêtements professionnels personnalisables 

Vêtements professionnels personnalisés signés Molinel. [©Molinel] Molinel est une entreprise spécialisée dans les vêtements personnalisés pour les hommes et les femmes.  En 2022, il réalise un chiffre d’affaires de 46 M€. Avant de rejoindre le groupe Manufactors Invest en 2023 qui est co-dirigé par Ingrid Goutagny, présidente, et Fady Perche Bassila, directeur général. Fort de son expérience, le site Molinel Lyon maîtrise toutes les étapes de la cotation au bureau d’études, en passant par l’atelier pour les prototypes, les services lancement et approvisionnement. L’industriel couvre l’ensemble des besoins en vêtements professionnels, tels que le BTP, l’industrie, la logistique, les travaux en extérieurs… Ou bien des services à la personne. Lire aussi : “Moovy” de Molinel : Le confort en couleur La fabrication spéciale Selon la typologie de clients, il existe deux pôles. Le premier se nomme “Fabrication spéciale”. Il est dédié aux distributeurs, afin de répondre à leurs besoins à 3 niveaux. 1 • La solution de customisation : une personnalisation simple uniquement sur les EPI au catalogue. Possibilité de mettre différents marquages patronymes ou des logos comme l’écusson sérigraphié, brodé ou par transfert. Le client peut aussi ajouter des bandes colorées. 2 • La solution d’adaptation : le client peut choisir auprès du distributeur les couleurs, les tissus et constructions sur les cols, les empiècements, les poignets, les poches genouillères… 3 • La solution de création : création de modèles uniques pour les entreprises via les distributeurs. Molinel propose des solutions pour le design, l’ergonomie et la protection. Les grands comptes Le deuxième pôle se nomme “Grands comptes”. Il est réservé aux entreprises industrielles, aux services et aux collectivités. L’équipe Molinel “Grands comptes” analyse les besoins et les risques, propose des styles, développe la collection… Un accompagnement sur mesure divisé en 5 étapes. 1 • Ecouter : les responsables commerciaux effectuent différents audits pour identifier tous les besoins (métiers, normes…). 2 • Imaginer : à partir des cahiers des charges, les stylistes créent des planches tendances et des croquis de modèles. 3 • Concevoir : les croquis sont transcrits avec des logiciels de conception et de dessin assistés par ordinateur. 4 • Réaliser : les experts vérifient que les modèles répondent bien aux normes métiers exigées. 5 • Distribuer : les opérations sont coordonnées en interne, selon des procédures fiables : prise de tailles, dotations, gestions des stocks. Le service logistique réalise à la demande des paquetages individuels et propose aussi une solution de recyclage, à travers son programme (Objectif 2e Vie), qui permet de revaloriser les vêtements professionnels usagers. En 2022, les deux pôles “Fabrication spéciale” et “Grands comptes” ont respectivement généré un chiffre d’affaires de 6,6 M€ (avec un peu plus de 1 M de pièces vendues) et de 9,9 M€. Soit un total de 16,5 M€ . D’ici 3 à 5 ans, l’objectif est d’atteindre les 20 M€ de chiffre d’affaires. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 85 jours

Le gouvernement annonce 12 millions d'euros de subventions pour inciter à l'ouverture de commerces ruraux

"L'Etat apportera un soutien à l'installation en ruralité de commerces sédentaires multi-services ainsi que de commerces itinérants permettant de desservir plusieurs communes rurales", a annoncé le gouvernement dans un communiqué signé des ministres déléguées au Commerce Olivia Grégoire et aux Collectivités territoriales et à la Ruralité Dominique Faure.Ce programme "s'adresse à des porteurs de projets qui peuvent être publics ou privés, étant précisé que les porteurs privés devront nécessairement disposer de l'appui de la commune d'implantation", précise le gouvernement, selon qui le guichet d'inscription, auprès des préfectures, s'ouvrira le 1er mars prochain. Dans le détail, l'acquisition d'un local et sa remise en état "pourront être pris en charge à hauteur de 50% dans une limite de 50.000 euros", l'"aménagement du local et l'acquisition de matériel professionnel" pourra être pris en charge à hauteur de 20.000 euros, voire 25.000 euros "si le projet présente un intérêt particulier en matière de développement durable, ou un caractère innovant dans son modèle économique".Sont cités comme exemples, "circuits courts, insertion de publics défavorisés, implication du tissu associatif local, expérimentation d'un lieu de collecte mutualisé pour les commandes numériques".Pour les commerces itinérants, l'État pourrait subventionner jusqu'à 20.000 euros pour notamment l'acquisition du véhicule professionnel de tournée, "dans une limite de 50% des dépenses d'investissement".A cet ensemble peut s'ajouter "une aide de 5.000 euros maximum pour les prestations d'accompagnement auxquelles il pourrait recourir afin de concevoir, mettre en œuvre et faire vivre son projet".L'objectif évoqué par Olivia Grégoire est "d'apporter rapidement aux habitants de 1000 communes rurales une offre commerciale", dit-elle dans ce communiqué.Les préfectures doivent rassembler les dossiers à l'échelle de leur département, dans une logique de "répartition géographique équilibrée" et faire une première sélection avant de la faire remonter au niveau des ministères, a précisé son cabinet lors d'une conférence de presse téléphonique mercredi. Ce sont plutôt des commerces alimentaires qui sont ciblés.La même source a précisé qu'il n'y avait pour le moment "pas d'annonce quant à la reconduction du dispositif" après 2023, mais que, "s'il avait du succès", le gouvernement "ferait tout pour qu'il soit reconduit".
Il y a 2 ans et 85 jours

Logements neufs : Une crise historique pour la FFB

Grégory Monod est le président du Pôle habitat de la FFB. [©FFB] « Crise sévère », « rouge vif », « situation irrespirable », les mots du président du Pôle habitat de la FFB, Grégory Monod, traduisent le constat alarmant de son institution. En présentant les chiffres de la construction neuve pour 2022 et les perspectives 2023, il n’a entretenu aucun suspense : « Nous sommes face à une crise historique ». S’il y avait eu un rebond en 2021, avec une progression de la construction de maisons neuves en secteur diffus de 22,1 %. La chute n’est que plus forte en 2022, avec 96 000 unités achevées. Le recul est de 31,3 % en un an. Soit le pire exercice depuis 16 ans. Au niveau géographique, la baisse est générale. Seules les régions Paca et Corse notent des chutes inférieures à 20 %. Lire aussi : Coup de froid dans le logement neuf Le constat est à peu près similaire pour les maisons neuves du secteur groupé, qui reculent de – 22,2 %, avec 6 105 unités. Un résultat inférieur de 1 000 unités par rapport au pire résultat de ces 20 dernières années. Dans le logement collectif, les ventes fondent à 95 937, soit un recul de – 14,1 %. Ramenant à des données équivalentes à celles de 2020, en pleine crise du Covid. Du côté des annulations, 16 % des opérations ont été annulées, le plus fort taux depuis la création de ces données en 2017. D’autant plus alarmant que pour le dernier trimestre, le taux atteignait 21,6 %. Des causes multiples Les autorisations terminent l’année en progression de 3,1 %, mais le dernier trimestre montre un effondrement à – 25,5 %. Alors que les mises en chantiers affichent – 3,8 % , ces données bénéficiant encore de l’anticipation de la RE 2020. Pour 2023, la FFB s’attend à une chute des autorisations à – 21 % et les mises en chantier à – 9 %. Lire aussi : Unecp-FFB, La profession de chapiste va être reconnue à son juste statut La Fédération attribue ces résultats à une inflation réglementaire, conjuguée à une inflation conjoncturelle. Ainsi la suppression de l’APL accessibilité, et le rabot du PTZ de 40 à 20 % et sa suppression des zones B2 et C seraient en cause. Jusque-là, les taux d’usure anormalement bas pratiqués par les banques permettaient de couvrir cette inflation. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Dans le même temps, la RE 2020 et les coûts des matériaux sont venus apporter une inflation conjoncturelle. Ainsi, si ce sont les marges qui ont été premièrement impactées, les prix de vente le sont aussi désormais. Ils ont progressé de + 13,9% entre 2020 et 2022, alors que sur la même période, les surfaces n’ont augmenté que de + 0,9 %. Un appel à un Bouclier du logement Pour répondre à cette crise, la FFB en appelle au gouvernement, en proposant la création d’un “Bouclier logement”, sur le modèle des “Boucliers énergie et tarifaires”. Pour cela, l’institution propose de prolonger le PTZ jusqu’à fin 2024. De le rétablir à 40 %, et ce, sans discrimination géographique. De rehausser de 25% le plafond des opérations prises en compte pour le calcul du montant du PTZ. Mais aussi, de lancer un crédit d’impôt de 15 % sur les premières annuités d’un emprunt pour contrebalancer les augmentations induites par l’introduction de la RE 2020. Et enfin, de restaurer le dispositif Pinel dans sa version 2022. Et de supprimer l’exclusion de la maison individuelle de celui-ci. Dans le même temps, la FFB souhaiterait la collaboration des établissements de crédit. Ce qui pourrait être favorisé par la révision mensuelle des taux d’usure. Et un assouplissement des contraintes imposées par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF). Enfin il faudrait une mobilisation des industriels et des filières dans l’analyse de production des matériaux de construction lancée fin janvier par Bercy. Afin notamment de favoriser une plus grande anticipation des évolutions des prix des matériaux. En conclusion, Grégory Monod a insisté sur le fait que la construction neuve n’a « pas connu de crise aussi forte, sans doute depuis celle des subprimes. Les entreprises vont devoir s’adapter pour résister à la crise. Il faut donc réagir très vite et lâcher un peu la bride pour aider à l’investissement des particuliers ». Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 85 jours

Brutalisme et Modernisme en Pologne

[©Zupagrafika] Tour en forme de marteau, logements en panneaux préfabriqués, soucoupe volante cosmique, monolithes en béton brut… Ce sont quelques-unes des constructions de l’ère socialiste qui ont remodelé les paysages urbains polonais détruits pendant la Seconde Guerre mondiale. L’ouvrage bilingue (polonais et anglais) “Brutal Poland” permet d’explorer l’architecture moderniste et brutaliste érigée dans l’ancienne République populaire de Pologne. Mais aussi et surtout, de construire de manière ludique certains de ces édifices les plus emblématiques. En effet, la deuxième partie du livre contient neuf modèles réduits en papier pré-découpés et pré-pliés à assembler avec des instructions faciles à suivre. Tout ce dont vous avez besoin, c’est de la colle ! Richement illustré de photos et de textes informatifs, “Brutal Poland” fournit un aperçu précieux des bâtiments et de leur histoire. Editeur : ZupagrafikaAuteurs : David Navarro, Martyna Sobecka et Anna CymerPrix : 36 €TTC Retrouvez l’ouvrage sur le site de l’éditeur. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 85 jours

Des logements évolutifs et transformables signés AIR, livrés à Malakoff

Issu d’un travail de recherche poussé faisant la signature de l’agence, Styléa offre une nouvelle manière d’habiter et de concevoir son logement sur le court et long terme, au fil du temps et de l’évolution des besoins grâce à des appartements facilement transformables du studio au T5 duplex, favorisant en outre le lien intergénérationnel.La structure des logements traditionnels reste bien trop souvent figée sur un modèle des années 50, face à des modes de vies en constante et rapide évolution. Force est de constater que le logement doit désormais pouvoir s’adapter à chaque individualité et parcours, qu’il s’agisse de famille traditionnelle, monoparentale, recomposée, de personnes seules, d’étudiants ou de personne ayant besoin d’un accompagnement.La réflexion des architectes sur la conception de logements évolutifs devient alors primordiale. Pour répondre à un monde mouvant, AIR a conçu un immeuble changeant au gré du temps. Cet immeuble propose des logements capables d’accompagner ses occupants au fil de leur vie, avec ses grandes nouvelles et ses aléas.Un esthétisme ancré dans son environnementNiché dans une rue pavillonnaire de Malakoff, le design de Styléa s’inspire des maisons avoisinantes. L’immeuble garde des lignes épurées dans les angles et conserve le gabarit des maisons qui l’entourent. Aux étages supérieurs, des petites maisons surplombent le toit, comme pour communiquer avec les immeubles plus lointains. Des couleurs claires ont été choisies afin de se marier avec le ciel et offrir une vue apaisée.L’immeuble a été conçu de cette manière afin de lui conférer une double communication : d’une part avec son voisinage direct et les maisons alentours mais également avec les quartiers lointains plus en hauteur d’autre part.Des intérieurs modulables selon les parcours de vieDès la phase de réflexion, les logements ont été pensés pour pouvoir s’adapter aux besoins changeants de ses habitants. Leurs combinaisons permettent de moduler un T4 en T5 ou en T4 et studios, grâce à une répartition particulière des appartements dans les étages et le positionnement de murs ou escaliers fusibles aux endroits stratégiques.Les deux premiers étages de l’immeuble sont modulables verticalement. Un appartement deux pièces peut alors se connecter à un studio à l’étage par l’ajout d’une trémie d’escalier fusible pour devenir quatre pièces en duplex. Un deuxième studio peut être connecté à l’appartement pour en faire un grand cinq pièces de 118 m².Le dispositif de modularité s’applique également aux étages suivants, qui seront eux transformables horizontalement. Ainsi, deux appartements deux pièces se trouvant côte à côte peuvent devenir un quatre pièces traversant.D’autres dispositifs sont possibles, permettant aux logements de fusionner et de redevenir indépendants selon les besoins et envies.
Il y a 2 ans et 86 jours

Tony Garnier : Jusqu’au bout de ses utopies

Tony Garnier (1869-1948) est une figure emblématique de l’architecture et de l’urbanisme lyonnais. [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr] Considéré par Le Corbusier comme un pionnier de l’architecture et de l’urbanisme modernes, Tony Garnier (1869-1948) demeure encore assez méconnu. Confronté dès son plus jeune âge aux conditions de vie des ouvriers de la soie dont ses parents sont proches, il va vouloir très tôt, au travers de sa passion, l’architecture, trouver un moyen de répondre au problème social du logement. Inventer une nouvelle façon de penser le logement sera l’une de ses préoccupations majeures. Après des études classiques couronnées par le grand prix de Rome, il élabore les plans d’une “Cité Industrielle” (1899-1904) de 35 000 habitants entièrement en béton armé et verre. “Tusculum” ainsi nommée est le prototype d’une ville imaginaire, impliquant la séparation et la dissociation des fonctions de l’habitat et du travail, ce qui le démarque des autres élèves de la Villa Médicis. Exposé en 164 plans précis, ce projet influencera par la suite les modèles théoriques d’urbanisation des premières années de l’Union soviétique. Lyon, son principal chantier L’organisation de l’hôpital Grange-Blanche Edouard Herriot (actuel Edouard Herriot) est le reflet des principes hygiénistes appliqués à l’architecture. [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr]Exposition internationale de 1914 aux abattoirs de la Mouche et marché aux bestiaux (actuelle Halle Tony Garnier). [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr]Le quartier des Etats-Unis est organisé comme une cité en miniature. [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr] Attaché à ses racines, Tony Garnier revient à Lyon, sa ville natale, et y réalise de grands ensembles qui, semblables à des fragments de son dessein initial, optent pour des solutions industrielles, par l’emploi de structures de béton armé, voire métalliques, dans un langage épuré alliant la Méditerranée à la modernité. Lors de l’arrivée d’Edouard Herriot à la mairie de Lyon en 1905, de grands travaux sont confiés à Tony Garnier, en particulier dans l’Est lyonnais, théâtre de la principale extension urbaine de la ville à cette époque : les Abattoirs de la Mouche et marché aux bestiaux (1909-1928), le stade de Gerland (1914-1926), l’Hôpital de Grange-Blanche (1911-1933). Pour réaliser cet ensemble hospitalier, Tony Garnier s’inspire de la disposition de l’hôpital de Copenhague et des établissements sanitaires de la “Cité Industrielle”. Il adopte le système pavillonnaire, intègre la nature et crée un réseau de souterrains destiné au transport des malades. Le terrain s’organise sur trois niveaux où sont hiérarchisés les services généraux, les pavillons, de forme simple, en béton, et le service des contagieux. Pour le quartier des Etats-Unis (1919-1933), premier ensemble “Habitations à Bon Marché (HBM)” de France, sa mission est d’ériger une cité expérimentale. L’ensemble du projet prévoit des immeubles de 5 étages en béton, entourés d’espaces verts et accueillant des commerces à leur rez-de-chaussée. L’aménagement est alors révolutionnaire pour des logements destinés aux revenus modestes : gaz, électricité, vide-ordures… La réflexion architecturale de Tony Garnier se caractérisera toujours par l’adoption de principes formels et typologiques forts, tels la recherche d’un rapport intérieur-extérieur et d’îlots dits “ouverts”, qui inspireront plus tard l’architecture et l’urbanisme. Ses maîtres mots sont le fonctionnalisme, l’espace, la lumière et la verdure. Entre 1930 et 1933, il conduit son dernier grand chantier, celui de la construction de l’Hôtel de Ville de Boulogne-Billancourt (92). Les façades révèlent les fonctions respectives des deux bâtiments avec l’utilisation de pierre de Comblanchien pour la partie réception et l’utilisation du béton bouchardé pour la partie bureaux. L’édifice n’est pas sans rappeler la tour d’horloges de la “Cité Industrielle”. Muriel Carbonnet Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 87 jours

Un petit coin Art nouveau rouvre ses portes à Paris

Les plus beaux cabinets de la capitale ? Sur un côté de l'église de La Madeleine, une volée de marches cernée d'une mosaïque d'époque offre un petit voyage dans le temps.Au sous-sol, acajou verni, vitraux, céramique aux motifs vert tendre font se rencontrer "le beau, le luxe et l'utile", selon l'adjointe au patrimoine Karen Taïeb.Au point qu'Eric Salles, le fondateur de Point WC, la marque haut de gamme de 2theloo, veut faire du lieu "une destination".Cette entreprise, qui gère cinq autres "lavatories", ces toilettes de luxe, dans la capitale, avait obtenu en 2015 une concession de dix ans pour celui de La Madeleine, classé au titre des Monuments historiques en mars 2011 et fermé la même année.Mais l'oeuvre Art nouveau des établissements Porcher, sur le modèle londonien de l'époque, était "en proie aux infiltrations, ce qui a contraint le concessionnaire à différer les travaux", a expliqué la maire du VIIIe arrondissement Jeanne d'Hauteserre, l'une des trois élus parisiens à discourir pour la réouverture du site.Au plafond, soit au niveau de la rue, une lumière naturelle filtre du pavé de verre historique désormais renforcé par une "triple étanchéité", tandis que le mobilier d'époque a été conservé, détaille Karen Taïeb.Si la Ville doit encore restaurer la mosaïque de l'escalier, "tout est dans son jus", résume-t-elle.Le concessionnaire n'a en revanche pas réussi à trouver un cireur de chaussures, qui officiait à l'époque au pied d'une une chaise surélevée sur estrade toujours en place.Avec 750 toilettes publiques et urinoirs, Paris affirme être la première ville du monde "en termes de sanitaires dans l'espace public".La gratuité des sanisettes y a été décidée en 2006, à l'exception de quelques lavatories confiés à des concessionnaires dans des sites très touristiques (Notre-Dame, le Louvre, Champs-Elysées...).Selon la mairie, il reste un seul exemplaire de vespasienne, autre type de toilettes publiques datant du début du XXe siècle, situé boulevard Arago (XIVe).
Il y a 2 ans et 87 jours

Les bornes électriques s'installent au bord des autoroutes

L'autoroute A1 reliant Paris à Lille est l'une des plus fréquentées d'Europe mais elle était pourtant mal équipée en stations de recharge.Le manque de bornes ultra-rapides mettait notamment en difficulté les touristes hollandais ou belges descendant vers le Sud ou remontant vers chez eux.Sur l'immense aire de Vémars (Val d'Oise), à quelques kilomètres de l'aéroport de Roissy, Fastned a inauguré lundi sa plus grande station française.Dans chaque sens, sous des "ombrières" jaunes et photovoltaïques, ses bornes de 300 kilowatts promettent une recharge à 80% en une vingtaine de minutes pour une trentaine d'euros environ, selon le modèle de voiture.L'opérateur de bornes hollandais prévoit d'y accueillir au début une dizaine d'utilisateurs par jour, beaucoup plus le weekend et pendant les vacances, et jusqu'à 1.000 véhicules potentiellement autour de 2030."C'est le début d'une nouvelle ère pour l'autoroute", a lancé Arnaud Quémard, directeur général du groupe Sanef.Il s'agit de réduire les émissions de CO2 des clients de ces autoroutes du nord de la France, qui atteignent 6,5 millions de tonnes de CO2 par an, soit 1,5% des émissions françaises.Toutes les aires bientôt équipées ?Pour s'installer sur cette aire pendant quinze ans, derrière la station-services Shell, Fastned a dû garantir que le nombre de bornes évoluerait avec le trafic, avec des prix "compétitifs", a souligné M. Quémard.Après avoir visité une usine de fabrication de bornes dans le Pas-de-Calais lundi matin, le ministre des Transports Clément Beaune s'est arrêté à Vémars sur le chemin du retour (en DS hybride).Le gouvernement est en retard sur son objectif de 100.000 bornes et cible les autoroutes. Enedis, qui gère le réseau électrique, a multiplié les chantiers.Toutes les aires des réseaux APRR et AREA sont désormais équipées, comme le demandait la loi fin 2022. La station de Vémars a été construite en cinq semaines à la fin de l'année."Nous sommes en mesure d'atteindre avant la fin du semestre toutes les aires d'autoroute de France", a souligné Clément Beaune.Il s'agit de rassurer les automobilistes qui passent à l'électrique et qui voudraient faire de longs trajets, ce que permettent de plus en plus les batteries des nouveaux modèles électriques.Malgré l'augmentation récente des prix de l'électricité, le ministre parie sur une baisse du prix des recharges, avec un coût du kWh divisé par deux d'ici 2030.Alors que les sociétés d'autoroutes sont critiquées pour leurs tarifs et leurs bénéfices, le ministre a souligné que l'Etat avait encouragé l'investissement dans l'électrique, notamment via des subventions, avant une remise en question du modèle des autoroutes au début des années 2030.Fastned s'est partagé le réseau autoroutier de Sanef avec ses concurrents TotaEnergies et Ionity (qui rassemble BMW, Ford, Hyundai, Mercedes et Volkswagen). La compétition se joue maintenant sur les routes nationales et à l'entrée des métropoles."Il y a un enjeu: trouver du foncier" pour ces remplaçantes des pompes à essence, explique Clément Molizon, délégué général de l'Avere-France, qui rassemble les industriels du secteur.Il s'agit aussi pour les opérateurs de placer leur marque, comme l'ont fait TotalEnergies ou Shell, avec "un réseau qui tient la route, des avantages", souligne-t-il.Parallèlement, "les perspectives de rentabilité s'éloignent pour les exploitants", souligne le cabinet Xerfi dans une note publiée début février. Les importants coûts de déploiement et d'exploitation des stations mais aussi l'envolée des prix de l'électricité compliquent le calcul des opérateurs.Dans ces conditions, atteindre une taille critique est un prérequis pour amortir les coûts de développement du réseau. Des rachats entre opérateurs semblent dès lors "inéluctables": ils profiteront "aux acteurs dotés de moyens financiers conséquents pour acquérir des emplacements stratégiques et supporter d'être déficitaires sur une longue période", relève Xerfi.Face aux chamboulements de ce secteur, l'Autorité de la concurrence a annoncé vendredi s'autosaisir pour examiner "le fonctionnement concurrentiel du secteur des infrastructures de recharge pour véhicules électriques".
Il y a 2 ans et 88 jours

Lancement de la Base de données nationale des bâtiments

La BDNB établit une fiche d’identité personnalisée avec plus de 250 informations disponibles. [©BDNB – CSTB] Nadia Bouyer, présidente du programme Profeel, Etienne Crépon, président du CSTB, et Philippe Estingoy, directeur général de l’AQC, ont présenté la Base de données nationale des bâtiments (BDNB). Pour chacun des bâtiments résidentiels et non-résidentiels, localisés en France métropolitaine et Corse, la BDNB établit une fiche d’identité personnalisée avec plus de 250 informations disponibles. Elle constitue une photographie exhaustive de l’état du patrimoine français, à un instant donné. Elle sera actualisée à intervalles réguliers, permettant ainsi de suivre l’évolution du parc. Et d’aider à sa rénovation. Lire aussi : Baromètre Inies : Toujours plus de données  Le programme Go-Rénove Le patrimoine bâti en France métropolitaine représente 38 M de logements et près de 1 Md de m² de locaux tertiaires. Face aux défis du changement climatique et des évolutions sociétales, ce patrimoine devra faire l’objet d’une rénovation d’une ampleur sans précédent. Compte tenu des enjeux techniques et économiques, il est nécessaire que le pays, mais aussi chaque territoire et chaque propriétaire, puisse élaborer sa stratégie de rénovation. Mais aussi suivre son exécution et mesurer ses effets. Pour répondre à ce besoin, les acteurs de la construction regroupés dans le collectif Profeel ont souhaité développer un outil utilisant les avancées du traitement massif de données et de l’intelligence artificielle. A savoir, le programme Go-Rénove, dont le maître d’œuvre est le CSTB. Le projet comportait deux parties : la récupération et la consolidation de toutes les données disponibles sur le bâtiment. Ainsi que la mise en ligne des premiers services applicatifs en soutien à la rénovation pour les particuliers et les bailleurs sociaux. D’une richesse inégalée Pour mener à bien ce projet, le CSTB a agrégé et croisé les données d’une trentaine de bases issues d’organismes publics. Ceci, pour constituer une cartographie fiable du parc immobilier métropolitain. Un algorithme prédit les valeurs probables des données manquantes. Et des modèles physiques simulent les performances de chaque bâtiment, en particulier sa consommation d’énergie. C’est ainsi que le CSTB a constitué une base de données des bâtiments d’une richesse inégalée. En effet, pour chaque bâtiment, la BDNB renseigne son histoire administrative, sa morphologie ou les matériaux utilisés pour sa construction. Mais aussi ses équipements techniques, son mode de chauffage, une estimation de son étiquette DPE, sa valeur verte… La BDNB intègre aussi les consommations énergétiques publiées en open-data. A l’heure actuelle, 3 niveaux d’accès sont prévus :• BDNB Open sur data.gouv.fr : données et téléchargement en libre accès ;• BDNB ayants droit : les propriétaires de données fixent les règles de diffusion ;• BDNB Expert : pour les travaux de recherches et d’expertises du CSTB. Accessible à tous les acteurs et transparente dans les méthodes de calcul utilisées, la BDNB constitue la première base publique et ouverte, de référence. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 88 jours

Olyos, la nouvelle gamme de robinetterie de Porcher

Olyos, la nouvelle gamme de robinetterie de Porcher Offrant de nombreux modèles pour répondre à tous les besoins dans la cuisine et la salle de bains andresudrie lun 20/02/2023 - 10:17 En savoir plus sur Olyos, la nouvelle gamme de robinetterie de Porcher Partager
Il y a 2 ans et 91 jours

CUISINES ET SALLES DE BAINS EN RÉSIDENTIEL ET COLLECTIVITÉ, NOUVELLE GAMME DE ROBINETTERIE OLYOS : DESIGN AFFINÉ, DURABILITÉ ET ÉCONOMIES D’EAU ACCESSIBLES

Réunissant toutes les caractéristiques recherchées en résidentiel et dans les collectivités en matière de durabilité et d’économies d’eau, la gamme de robinetterie Olyos de Porcher fait peau neuve et adopte un nouveau design pour toujours plus d’esthétique et de confort. Proposant de nombreux modèles répondant à tous les besoins dans la cuisine et la salle de bains, elle s’enrichit également de nouvelles références pour la douche. Esthétique et confort améliorés Avec leur corps et leur bec affinés, les mitigeurs de lavabo chromés Olyos de Porcher, marque de sanitaires de référence pour les professionnels, affichent une esthétique contemporaine. Aérateur plus discret et bec lisse participent au confort d’utilisation tout en facilitant leur nettoyage. Une large profondeur de gamme adaptée à toutes les configurations Conçue pour répondre aux contraintes d’ergonomie, de durabilité et d’économies d’eau dans les cuisines et salles de bain du secteur résidentiel (logement collectif et maisons individuelles) et des collectivités(écoles, centres sportifs, gares, aéroports, …), OLYOS se compose de 29 modèles répondant à toutes les configurations : Des mitigeurs de lavabo classiques et col de cygne, avec ou sans vidage, en version Ch3 ouC2, équipés d’une manette simple ou rallongée pour le non résidentiel facilitant la préhension.Nouveauté : deux modèles classiques sont proposés avec une hauteur de 80 mm sous aérateur pour un lavage plus confortable des mains. Des mitigeurs de douche et bain-douche muraux ou à poser, avec ou sans ensemble de douche. Des mitigeurs d’évier avec bec bas ou bec tube (C2 ou C3) pour s’adapter à la configuration du plan d’eau dans la cuisine. Pour l’espace douche, un nouveau mitigeur et deux colonnes thermostatiques (C2) complètent lagamme. Conçue dans une démarche éco-responsable pour des économies d’eau et d’énergie…Ergonomiquement étudiés pour faire des économies d’eau et d’énergie, tous les robinets Olyos, de typeCh3, bénéficient de la technologie BlueStart qui leur permet de délivrer 100% d’eau froide en ouverturecentrale avec un débit limité à 5L/minute. Essentielle, cette caractéristique évite de chauffer de l’eauinutilement et donc de réaliser une économie d’énergie de 5%.Les mitigeurs Olyos, de type C2, sont quant à eux équipés de la technologie Click limitant le débit d’eau à 50% grâce à une butée de résistance et ceux de type C3, de BlueStart en plus. … et pour durerFabriquée en Europe, la gamme de robinetterie Olyos de Porcher se distingue par sa durabilité et sa résistance aux utilisations très fréquentes. Elle est équipée de la cartouche à disque céramique FirmaFlow+®, avec limiteur de température intégré, garantissant une durée de vie optimale (> 500 000 cycles d’utilisation) et une sécurité accrue.Faciles à installer et d’un très bon rapport qualité/prix, ils sont garantis de 5 à 10 ans selon les modèles. Un nouveau packaging plus écoresponsable Reflet de la nouvelle image de marque et de la démarche environnementale de Porcher, la gamme Olyos bénéficie d’un nouveau packaging dont l’impression est réalisée à partir d’encre à base d’eau. Adoptant un design attractif et moderne, aux couleurs fortes, il présente, de manière claire, les bénéfices consommateur et les caractéristiques du produit à l’aide de pictogrammes. https://www.porcher.com/
Il y a 2 ans et 92 jours

Les 10 tendances mondiales de l'immobilier pour 2023 selon Avison Young

Pour Nick Axford, Principal and Chief Economist chez Avison Young : « La compréhension des facteurs sociaux, économiques, environnementaux, géopolitiques et commerciaux est essentielle à la façon dont nous accompagnons nos clients dans le contexte actuel et les aidons à concevoir des stratégies immobilières pertinentes et résilientes pour l’avenir. L’environnement actuel est certes caractérisé par l’incertitude économique néanmoins, nos 10 tendances pour 2023 démontrent que de nombreuses opportunités sont encore à saisir.»Parmi les éléments exerçant une influence sur les stratégies immobilières et les décisions d’investissement :Une nouvelle donne financière : La remontée des taux devrait s’inscrire dans la durée, avec un impact concret et direct sur les valeurs immobilières ;La recherche de l’excellence opérationnelle : Les ensembles immobiliers nécessitent plus que jamais un asset management proactif afin d’adapter les actifs aux attentes des utilisateurs ;L’émergence de nouveaux actifs santé : Actifs contracycliques par excellence, les actifs santé sont plébiscités par les investisseurs. En parallèle, nous assistons à une mutation du secteur de la santé avec notamment un phénomène de regroupement de professionnels de la santé au sein d’ensembles modernes et ad hoc ;Le Metaverse appliqué à l’immobilier : Au-delà des crypto-monnaies et des mondes virtuels, les technologies sous-jacentes au Web 3.0 trouvent de nombreuses applications au sein du secteur de l’immobilier.(Dé)mondialisation 3.0 : La guerre en Ukraine et les perturbations post-pandémiques s'ajoutent aux facteurs de relocalisation et de proximité qui modifient les modèles de production et de distribution.Masse critique : La croissance de l'utilisation du bois lamellé-croisé comme élément structurel dans la construction commerciale soutient la décarbonisation de l'immobilier.Nouveau souffle de vie : Les baux verts existent depuis un certain temps, mais deviendront de plus en plus importants à mesure que la réglementation accroît la transparence autour des performances des bâtiments et que les droits et obligations des propriétaires et des locataires doivent être intégrés dans les contrats de location.Des villes revitalisées : Les villes reprennent vie après la pandémie, mais le travail flexible est là pour rester et certaines régions sont confrontées à des défis. L'analyse des données aide à donner un sens à ce qui se passe en temps réel.Impact maximal : Les villes sont confrontées à des défis. L'accent accru du secteur privé sur la valeur sociale (le « S » dans ESG) et la recherche d'opportunités d'investissement à valeur ajoutée à grande échelle entraînent un engagement accru du secteur privé et des partenariats public-privé pour la régénération urbaineCoût de la vie : L'investissement dans l'immobilier résidentiel a connu une croissance spectaculaire. Le secteur du logement abordable peut être difficile, mais l'opportunité est énorme et la demande ne fera qu'augmenter.
Il y a 2 ans et 92 jours

Les urbanistes et leur "ville du quart-d'heure", nouvelles cibles du complotisme post-Covid

Apparu en France en 2015, le principe de la "Ville du quart-d'heure" est simple: assurer la présence de tous les services essentiels, comme les magasins, les parcs ou les hôpitaux, à moins de 15 minutes de marche ou de vélo du domicile des citadins.Depuis la pandémie de Covid, le concept, imaginé par l'universitaire franco-colombien Carlos Moreno, s'est exporté avec succès dans le monde entier.Des villes comme Paris, Melbourne ou Copenhague s'en revendiquent pour justifier la réorganisation de certains quartiers, censés devenir plus agréables à vivre et moins dépendants de la voiture, mais aussi pour limiter la pollution et le réchauffement climatique.Mais, comme à l'époque des confinements sanitaires contre le Covid-19, le débat politique sur la pertinence de ces mesures s'est mué sur les réseaux sociaux en théories suspicieuses sur l'origine et les intentions réelles que cacherait cette vision.Sur TikTok, les premiers résultats de la recherche "Ville du quart-d'heure" présentent surtout des vidéos critiques, où l'on affirme notamment que les nouveaux plans de circulation ont pour but de limiter la liberté de mouvement des habitants qui à terme seront punis par des amendes s'ils sortent de leur quartier.Sur Twitter, en anglais, le hashtag #15minuteprisons est apparu en troisième position derrière #15minutecities et #15minutecity.Pour avoir imaginé le concept, Carlos Moreno, professeur à la Sorbonne, a lui-même été la cible de nombreuses insultes directes, a-t-il confié à l'AFP."Jamais il n'a été question de propositions restrictives, mais bien au contraire de développer des opportunités en plus: plus de choix, plus de services, plus d'envie d'évoluer dans son quartier, tout en ayant le choix d'aller où bon nous semble", se défend-il.Réorganisation des transportsDes extrapolations sur des décisions prises à Oxford, en Angleterre, ou à Edmonton, dans l'Etat canadien de l'Alberta, ont été récemment démystifiées par l'AFP. Mais les assertions ont refait surface dans diverses langues, notamment en anglais, en français et en portugais."Vous ne pouvez pas quitter une +Ville du quart-d'heure quand bon vous semble", assure un homme dans une vidéo sur le nouveau plan de circulation d'Edmonton, visionnée plus de 59.000 fois sur Facebook."Les murs de la ville, les restrictions, les zones, ne seront pas utilisés pour empêcher les gens d'entrer, ils seront utilisés pour enfermer tout le monde", poursuit-il.Une prophétie balayée par Sandeep Agrawal, urbaniste de l'Université de l'Alberta: "le dispositif vise à fournir de meilleures connexions avec le reste de la ville", par une amélioration des transports publics, a-t-il déclaré à l'AFP."Cette planification, c'est un processus continu, qui implique une consultation des citoyens aux différentes étapes de son élaboration", a-t-il ajouté.DéformationsÀ Oxford, des conseillers municipaux ont rapporté avoir été la cible d'injures en raison d'un projet visant à limiter, aux heures de pointe, la circulation des voitures sur les trajets de bus.Un article, qui assurait à tort que les résidents seraient "confinés dans leur quartier et devraient demander la permission de le quitter, tout cela pour soit-disant +sauver la planète+", a été largement relayé.Un porte-parole du conseil communal a démenti ces assertions auprès de l'AFP. Liam Walker, un élu conservateur de l'opposition, lui-même opposé à cette expérimentation, a lui aussi dénoncé sur Twitter des affirmations "totalement fausses"."Dans le cas d'Edmonton, de Canterbury ou d'Oxford, chacune de ces critiques est une déformation du concept par le prisme d'une vision extrémiste avec comme seuls +arguments+ des mensonges, manipulations, insultes", regrette Carlos Moreno.Son concept a séduit le groupe C40, qui rassemble des grandes villes luttant contre le réchauffement climatique, ainsi que les Nations unies ou encore le Forum économique mondial. Des cibles habituelles de nombreuses déformations virales, fréquemment vérifiées et corrigées par les médias.Le concept reste par ailleurs très débattu. Parmi ses détracteurs modérés, Jay Pitter, professeur d'urbanisme basé à Toronto (Canada), fait valoir que ce modèle européen ne peut pas être transposé aux villes nord-américaines. Et qu'il pourrait même aggraver les inégalités en accentuant la gentrification des centre-villes.
Il y a 2 ans et 92 jours

Nouvelles rampes d’escalier GIMM Menuiseries et Les Menuiseries Françaises

L’escalier est désormais une pièce maîtresse de l’habitat. Son choix est scrupuleusement analysé, et la rampe devient ainsi un incontournable de la décoration d’intérieur. La rampe est une pièce forte qui reflète l’atmosphère que chacun souhaite donner à sa pièce. CLAUSTRA et CLARTÉ BOIS sont deux nouveaux modèles de rampes disponibles avec les escaliers de la gamme Authentique Bois.L’authenticité du bois avec le modèle CLAUSTRAPile dans la tendance actuelle, CLAUSTRA apporte l’esthétique d’un garde-corps en cloison ajourée, allié à la chaleur du bois. Sa fonction est double, le modèle Claustra peut servir de garde-corps d’escalier mais également de séparation de pièce en l’utilisant sur toute la hauteur.Standard ou sur-mesure, il apporte par son esthétisme une touche de réconfort et de chaleur à la pièce. Claustra se décline en Sapin, Hêtre ou Chêne. Le kit est disponible pour être posé seul ou avec l’escalier Authentique Bois.La rampe CLAUSTRA s’adapte à plusieurs formes : droit, quart tournant bas avec ou sans marche débordante, quart tournant haut, quart tournant haut et bas.Kit CLAUSTRACaractéristiques techniques :Lisse rainurée de 30 x 60 m, d’une longueur de 3300 mm8 barreaux de 30 x 60 mm d’une longueur de 3300 mmTourillons, vis à bois et notice de poseDimensions : standard ou sur-mesureClaustra maxi 2500 x 3000 mmCloison maxi 3300 x 1470 mmLa lisse et les barreaux sont à recouper sur chantier. La chute des barreaux les plus longs va être réutilisée pour faire les barreaux les plus courts.La modernité de la rampe et de la balustrade CLARTÉ BOISGrâce à l’alliance du bois et du verre, la montée d’escalier se fait remarquer et devient incontournable dans une pièce. Un esprit contemporain qui permet de créer une ambiance, une atmosphère. Design et stylée, la rampe CLARTÉ BOIS illumine un espace. L’alliance du verre et du bois est la tendance plébiscitée par toutes les générations. En Hêtre ou Chêne, le modèle est proposé sur plusieurs formes d’escaliers pour s’adapter à chaque environnement.Caractéristiques techniques des modèles :Poteaux et main courante en boisRemplissage en polycarbonate d’une épaisseur de 8 mmPinces de 45x45 mm avec goupille de sécuritéDimensions : standard ou sur-mesureLimon : pleinDeux styles de rampes et balustrades à découvrir par GIMM Menuiseries et LES MENUISERIES FRANÇAISES pour donner une nouvelle vie à son intérieur.
Il y a 2 ans et 92 jours

Semin propose le premier configurateur de trappes en ligne du marché

Accessible via l’adresse URL www.comptoirtrappe.fr, ce nouvel outil ludique et pratique mis en ligne en octobre dernier, a été développé par SEMIN en vue de faciliter les demandes de devis sur mesure pour les négociants, les artisans, mais également les particuliers, en quelques clics seulement.Un site de dernière génération qui se veut facile à utiliserService en ligne entièrement développé par SEMIN, le configurateur en ligne www.comptoirtrappe.fr est un service unique sur le marché dédié aux trappes de visite. A travers cet outil numérique, le fabricant vise à faciliter les demandes de devis sur mesure pour les négociants et les artisans. En se connectant, ces derniers découvrent un site internet de dernière génération répondant aux standards digitaux d’aujourd’hui. D’une fluidité absolue, les professionnels, comme les particuliers, disposent d’un outil ludique, facile et rapide d’utilisation pour convevoir leur trappe selon leurs besoins.Comment ça marche ?En se connectant au configurateur sur www.comptoirtrappe.fr, l’internaute est guidé dès la page d’accueil dans laquelle il trouve le déroulé du process pour passer commande. En cliquant sur le bouton “Démarrer votre configuration”, l’utilisateur accède à un choix des différents types de trappes de visite proposées par SEMIN : métallique, alu hydro, vide sanitaire, multi-étanchéités, coupe-feu.Selon, le modèle choisi, l’internaute a la possibilité de choisir la destination de la trappe (mur, plafond), ses caractéristiques (étanchéité air/poussière, étanchéité eau/air/poussière/fumée, coupe-feu, épaisseur, durée de résistance aux flammes, etc.) et ses dimensions. En validant les paramètres, l’outil affiche une synthèse des caractéristiques de la trappe sélectionnée en permettant de saisir la qualité souhaitée et de laisser un commentaire au besoin (question sur le produit, précision sur la livraison, etc.).Pourquoi l’outil est innovant et facilitant ?Il permet de simplifier les demandes des négociants et des artisans. Ce site se veut comme un véritable service dédié aux professionnels.
Il y a 2 ans et 93 jours

Fort d’une croissance soutenue en 2022, Frans Bonhomme accélère sa transformation

Une forte croissance rentable en 20222022 a été une bonne année pour le Groupe Frans Bonhomme dont le chiffre d’affaires a cru de 8% en France et de 20% en Espagne ; avec dans les 2 pays, une augmentation des parts de marché. En parallèle, grâce à une optimisation de son besoin en fonds de roulement, la fusion des sociétés Frans Bonhomme – DMTP, et le fort soutien de son actionnaire Hayfin, le groupe s’est significativement désendetté et a ainsi normalisé sa structure financière.Pour Pierre Fleck, Président du Groupe « 2022 nous a permis de consolider notre position de leader. Notre plan stratégique fondé sur 2 piliers, la digitalisation et l’expertise, porte ses fruits plus rapidement qu’anticipé malgré la crise que notre économie traverse. Le digital représente déjà en décembre 2022 23% de nos ventes et grâce au nouveau site lancé récemment et aux investissements technologiques et humains -plus de 10 millions d’euros sur 3 ans, il devrait représenter 50% fin 2024. Au niveau Expertise, la consolidation de notre pôle prescripteurs ainsi que le renforcement de partenariats stratégiques avec plusieurs fournisseurs ont permis d’apporter plus de valeur ajoutée à nos clients ».La mise en place d’un modèle commercial et opérationnel pour plus de conseil et d’efficacitéPour continuer sa modernisation au service d’une croissance rentable, le Groupe va prioriser différents chantiers en 2023 : accélération de la digitalisation, développement de son réseau en Espagne, innovations produits, accélération de la refonte des process internes, affirmation de ses engagements RSE et évolution de son organisation dès ce début d’année.Précédemment, chaque région était organisée en divisions territoriales. Elle est maintenant structurée en 3 entités complémentaires aux finalités commerciales et opérationnelles : 1 Direction Commerciale Travaux Publics (regroupant 4 des 8 segments de l’offre de Frans Bonhomme : gestion des eaux usées et eaux pluviales, adduction d’eau potable, réseaux secs et aménagement Urbain/voirie).1 Direction Commerciale Bâtiment (regroupant les 4 autres segments : gros œuvre, assainissement non collectif, aménagement paysager et évacuation/alimentation).1 Direction des Opérations et de la Relation Client en charge de la logistique, des approvisionnements mais aussi de la satisfaction des clients.Cette nouvelle organisation a pour objectif de renforcer la relation avec les fournisseurs et les clients qui seront en interface avec une communauté commerciale experte de leurs métiers et une communauté en charge des opérations et de la relation client. Les équipes Frans Bonhomme pourront ainsi apporter plus d’attention et de conseil à chacun d’entre eux. L’ensemble des collaborateurs en charge de ces nouvelles responsabilités ont été nommés et sont déjà entrés en fonction.Cette nouvelle organisation s’accompagne d’un redécoupage autour de 4 régions (et non plus 5) avec 2 objectifs majeurs : avoir des régions plus équilibrées en termes de chiffre d’affaires, plus puissantes, permettant ainsi d’accélérer le gain de part de marchéLa région Ile de France-Nord dirigée par Tarek Nassih.La région Ouest dirigée par Jean-Marc Le Pallec.La région Sud dirigée par Xavier Poujol.La région Est dirigée par Bruno Gobé.Pour Pierre Fleck « Nous créons progressivement un « nouveau » Frans Bonhomme, fidèle à son histoire et à ses valeurs mais plus moderne, plus agile, plus efficace. Le Groupe continue de se transformer et l’évolution de notre organisation annoncée aujourd’hui lui permet de franchir une nouvelle étape. Frans Bonhomme est maintenant en ordre de marche pour accélérer sa croissance et déployer son plan très ambitieux à 3 ans qui lui permettra de célébrer avec force ses 90 ans en 2025 ».
Il y a 2 ans et 94 jours

Base de Données Nationale des Bâtiments : une fiche d’identité de chaque bâtiment pour suivre l'évolution du parc existant et aider à sa rénovation

Pour chacun des bâtiments résidentiels et non-résidentiels, localisés en France métropolitaine et Corse, la Base de Données Nationale des Bâtiments établit une fiche d’identité personnalisée avec plus de 250 informations disponibles.Elle constitue une photographie exhaustive et « haute définition » de l’état du patrimoine français, à un instant donné. Elle sera actualisée à intervalles réguliers, permettant ainsi de suivre l’évolution du parc.Le patrimoine bâti en France métropolitaine représente 38 millions de logements et près d’1 milliard de m² de locaux tertiaires. Face aux défis du changement climatique et des évolutions sociétales, ce patrimoine devra faire l’objet d’une rénovation d’une ampleur sans précédent.Il est dès lors nécessaire, vu les enjeux techniques et économiques, que le pays, mais aussi chaque territoire et chaque propriétaire, puissent élaborer leur stratégie de rénovation, suivre son exécution et mesurer ses effets.Pour répondre à ce besoin, les acteurs de la construction regroupés dans le collectif Profeel ont souhaité développer un outil utilisant les avancées du traitement massif de données et de l’intelligence artificielle : le programme GO-Rénove, dont le maitre d’œuvre est le CSTB. Le projet comportait deux parties : la récupération et la consolidation de toutes les données disponibles sur le bâtiment, ainsi que la mise en ligne des premiers services applicatifs en soutien à la rénovation pour les particuliers et les bailleurs sociaux.Pour mener à bien ce projet, le CSTB a agrégé et croisé les données d’une trentaine de bases issues d’organismes publics pour constituer une cartographie fiable du parc immobilier métropolitain. Un algorithme prédit les valeurs probables des données manquantes, et des modèles physiques simulent les performances de chaque bâtiment, notamment sa consommation d’énergie. C’est ainsi que le CSTB a constitué une base de données des bâtiments d’une richesse inégalée.En effet, pour chaque bâtiment, la BDNB® renseigne notamment son histoire administrative, sa morphologie, les matériaux utilisés pour sa construction, ses équipements techniques, son mode de chauffage, une estimation de son étiquette DPE (en l’état et après rénovation), sa valeur verte…La BDNB® intègre également les consommations énergétiques publiées en open-data (SDES, données locales de l’énergie).Les règles d’accessibilité aux données de la BDNB® sont établies en plein accord avec les exploitants des bases de données et dans le strict respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).Il existe trois niveaux d’accès à la BDNB® :La BDNB open qui regroupe toutes les données publiques libres d’accès intégrées à la BDNB®. Son téléchargement est en accès libre depuis le portail data.gouv.fr ;La BDNB ayants-droits dont l’accès est conditionné aux règles de diffusion fixées par les propriétaires de certaines données ;La BDNB expert accessible dans le cadre de travaux de recherche et d’expertise conduits avec le CSTB.Largement accessible à tous les acteurs, transparente dans les méthodes de calcul utilisées, la BDNB® constitue, en la matière, la première base publique et ouverte de référence.Les services apportés par la BDNB®Pour l’élaboration de politique publique :Simuler le DPE sur l’ensemble des bâtiments résidentiels du parc, selon la nouvelle méthode 2021.Eclairer l’élaboration de politiques publiques et faciliter leur déploiement (référence : caractérisation du parc de logements localisé dans chaque Quartier Prioritaire de la Ville (QPV) en support à l’ANRU) ;Contribuer aux observatoires publics : en produisant des données complémentaires (référence : Mission « Connaissance », service public de la connaissance territoriale initié par le Ministère de la Transition écologique) - production des DPE resimulés ;en opérant des calculs d’indicateurs à la maille élémentaire du bâtiment (référence : participation au projet TRELO en support au Service des Etudes Statistiques (SDES) et en lien avec l’Observatoire National de la Rénovation Energétique (ONRE)) ;Pour accompagner les territoires, les bailleurs et les propriétaires dans leur stratégie :Constituer le socle de données des services d’aide à la décision de rénovation (références : services publics en ligne Go-rénove Go-rénove-particuliers, Go-rénove-bailleurs, et prochainement Go-rénove collectivité et Go-rénove-tertiaire) ;Caractériser le parc de bâtiments : statistiques (âge, typologie constructive, vecteurs énergétiques, etc…), empreinte énergie/carbone, scores DPE, gisement d’économie d’énergie ... (référence : contribution à la construction d’un cadre stratégique de patrimoine en support au groupe Action Logement).Les services qui pourraient être apportés demain par la BDNB® :Simuler l’impact de scénarios de politiques publiques ; Suivre les évolutions du parc et appréhender ainsi l’impact des actions de politique publique ou le déploiement d’une stratégie patrimoniale ; Identifier et valoriser les aménités d’un parc.
Il y a 2 ans et 94 jours

VTC, "dark stores"... des villes réclament plus de régulation à Bruxelles

Ces "nouvelles activités", qui suivent de précédentes vagues d'innovation issues de "l'économie de la flemme" (VTC, meublés touristiques, trottinettes électriques et vélos en libre-service...), "reposent sur une approche prédatrice du marché" et "sont destructrices du petit commerce", estiment les quatre cités dans une déclaration commune.Le développement des "dark stores" se fait en outre "au détriment de la qualité de vie" des habitants, soulignent-elles, en déplorant notamment "des nuisances générées par les ballets incessants de livreurs".Les quatre villes ont invité d'autres métropoles européennes (Bordeaux, Cologne, Nice, Rome, Munich, Varsovie, France Urbaine, Euro Cities) à les rejoindre pour réclamer que soit "mis à l'agenda du Parlement européen" un meilleur encadrement vis-à-vis du développement de "services numériques qui ne reposent pas sur un modèle économique effectif".Emmanuel Grégoire, adjoint à l'Urbanisme de la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo, réclame notamment un "cadre juridique à l'échelle européenne en matière de droit du travail sur ces plateformes" afin d'y éviter une "régression des droits sociaux", a-t-il dit lors d'un point de presse."Les innovations créent de l'emploi, mais pour combien d'emplois détruits en face ?", s'interroge aussi l'élu parisien. "C'est un sujet qui touche au cadre de vie et nous n'avons aucun outil, aucune ressource pour y faire face", a ajouté auprès de l'AFP Rebecca Bernardi, adjointe chargée du Commerce de la mairie de Marseille. "Tout ce système d'+ubérisation+ transforme la ville vers laquelle nous souhaitons aller, une ville plus calme, plus apaisée", a-t-elle déploré. "La seule solution aujourd'hui, c'est de jouer au chat et à la souris en modifiant les plans locaux d'urbanisme ou avec la police municipale [pour verbaliser les livreurs en infraction]. Il nous faut des armes plus concrètes", a-t-elle poursuivi.En France, les grandes villes confrontées à l'implantation de ces enseignes attendent depuis septembre la publication d'un arrêté ministériel censé mettre fin au "flou" juridique entourant les "dark stores".Le texte doit les définir comme des entrepôts, et non des commerces, "qu'il y ait ou pas un point de retrait", avait alors indiqué la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire.Entretemps, début octobre dernier, deux enseignes, Frichti et Gorillas, avaient obtenu un premier succès judiciaire face à la mairie de Paris en faisant suspendre par référé neuf procès-verbaux d'infraction au code de l'urbanisme, le tribunal administratif leur reconnaissant un "intérêt collectif".
Il y a 2 ans et 94 jours

Champion, champion de la protection

Champion propose un espace dédié aux EPI. [©Champion] Le groupe Champion place l’univers des équipements de protection individuelle (EPI) au cœur de sa stratégie. En mettant en avant ses différents produits. Il propose des espaces chaleureux dédiés dans leurs points de vente. Des services sur mesure, tels que la personnalisation des vêtements professionnels. A savoirgilets à haute visibilité de signalisation ou casques avec possibilité de mettre des noms. La protection anti-chutes avec vérification des harnais sur l’état général, le fonctionnement, la résistance. Ou encore la protection auditive avec les casques anti-bruits, les bouchons jetables, moulés ou sur mesure. Ceci, grâce au diagnostic fait par un technicien Champion qui se rend sur le site du travailleur. Ainsi que par l’accompagnement d’experts EPI, formés au Syndicat national des acteurs du marché de la prévention et de la protection (Synamap). Neufs experts EPI « Dans le domaine de la sécurité des salariés, il ne s’agit pas de commander en ligne des vêtements, des gants ou des chaussures de sécurité. Il est essentiel que nos clients puissent trouver des réponses claires et précises à leurs interrogations en matière d’équipements de protection individuelle », détaille Antony Pereira, directeur marketing et commercial de Champion. Et de poursuivre : « Nos neuf experts EPI, répartis sur l’ensemble de nos points de vente, sont formés pour apporter des conseils techniques. Leur niveau de compétences permet d’accompagner les entreprises dans l’évaluation des types d’EPI qu’elles doivent adopter pour leurs équipes ». Lire aussi : EPI et EPC, l’innovation aide à réduire le risque Risques à prévenir, conditions de travail, tâches à réaliser, composition des produits utilisés, normes en vigueur sont autant d’éléments à prendre en ligne de compte. « Tous les critères sont étudiés. Que ce soit les nuisances sonores, le maniement d’outils ou de produits dangereux, le risque de chute ou de projection. Notre rôle consiste à apporter des conseils personnalisés et des solutions sur mesure. En témoignent nos prestations à la demande pour les moulages des protections auditives avec prise d’empreinte. » Ou encore la validation de conformité et le renouvellement des harnais pour le travail en hauteur, le paquetage des colis pratique pour les grandes entreprises… Des show-rooms attractifs Champion joue avec les matières, les couleurs et les stocks pour mettre en scène ses différents articles. [©Champion] Champion joue avec les matières, les couleurs et les stocks pour mettre en scène ses différents articles. Les espaces sont délimités par du parquet pour une ambiance chaleureuse. Et il y a des mannequins d’expositions afin de mettre en valeur les EPI et mieux se projeter. Le groupe Champion se démarque aussi par la disponibilité immédiate des références, dont 20 000 modèles sont en stock. De même, pour la satisfaction de ses clients, il propose 7 000 solutions sélectionnées auprès des fournisseurs spécialistes de renommée dans l’univers EPI. Les gammes de protection individuelle en environnement de travail sont diversifiées et pour toutes les parties du corps. On y retrouve les lunettes, les masques pour la tête, les pantalons de travail, les vêtements anti-froid pour le corps et enfin, des rangers et des chaussures de sécurité pour les pieds. Ainsi, Champion propose des vêtements aux matières légères, ergonomiques, résistantes et pour toutes les morphologies, avec des styles modernes et colorés. Disponibles sur son site Internet ou via le guide de choix et de conseils. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 95 jours

Plus de 4 milliards d'euros de bénéfice pour Vinci, géant français du BTP et des autoroutes

Plus de la moitié des profits vient des autoroutes, soit 2,2 milliards d'euros (+15%), au côté des pôles Construction et Energies, dont tous affichent des progressions marquées, à part Vinci Immobilier en léger repli. Au total, le chiffre d'affaires du groupe progresse de 25%, à 61,675 milliards."Dans un contexte géopolitique et macroéconomique particulièrement perturbé, Vinci a réalisé en 2022 une performance d'ensemble de grande qualité", a commenté son PDG, Xavier Huillard, cité dans le communiqué. "La forte hausse du chiffre d'affaires et des résultats s'accompagne d'une génération de cash-flow libre record", ajoute-t-il, relevant que toutes ses régions se portent bien (et pour la première fois, Vinci réalise plus de la moitié -- 55% -- de son activité hors de France).Pour Antoine Fraysse-Soulier, analyste de marchés chez eToro, "Vinci profite des effets post-pandémie", avec "comme un bon nombre de sociétés du CAC40, des résultats meilleurs qu'attendus".Ainsi, le bénéfice net de ses concessions dans les infrastructures a quasiment doublé à 2,7 milliards d'euros (soit +96,3%, par rapport à une année 2021 post-Covid négative pour Vinci Airports).L'activité aéroports profite en effet d'une vive reprise du trafic, sortant du rouge l'an dernier pour engranger plus de 500 millions d'euros: ses sites ont accueilli deux fois plus de passagers qu'en 2021, retrouvant les trois quarts de leur niveau de 2019.Côté autoroutes, le trafic remonte "légèrement", en Amérique du nord, Portugal, Grande-Bretagne... Celui des poids lourds en particulier continue à progresser du fait du e-commerce, selon le PDG, qui constate un doublement du nombre d'entrepôts logistiques le long des corridors autoroutiers.Ces résultats sont publiés alors qu'est relancé en France le débat sur les concessions d'autoroutes, attribuées depuis 2006 à des entreprises privées dont Vinci. Le ministère de l'Economie, interpellé sur la hausse des péages et sur la rentabilité des concessionnaires, a indiqué mercredi réfléchir à la possibilité de raccourcir la durée des concessions.Accent sur l'énergieCe sujet "m'inspire un sentiment de redite", a répondu jeudi devant la presse le président de Vinci Autoroutes, Pierre Coppey, blâmant plus généralement une "incompréhension" du modèle économique des concessionnaires. Autre activité en croissance, Vinci Energies, à 693 millions d'euros de bénéfice net (+25%), et pour laquelle 31 acquisitions ont été réalisées l'an dernier.Cette année a notamment marqué l'intégration de Cobra IS, rachété à l'espagnol ACS et qui va par exemple lui permettre de faire de l'éolien offshore au large de l'Allemagne, ou l'installation de lignes à haute tension au Brésil.Pour Xavier Huillard, ce pôle énergie, qui a fait "une très très belle année", "à 22 milliards d'euros de chiffre d'affaires, va continuer de performer car il est au coeur des puissantes transformations liées à la transition énergétique et à la révolution numérique".Du côté de Vinci Construction, principal pôle du groupe (la moitié du chiffre d'affaires), le bénéfice net est à 680 millions (+19%), avec "un renouvellement satisfaisant des carnets de commandes"."Ici on ne vise pas les volumes mais l'excellence opérationnelle, la taille de nos carnets de commandes nous confère la sérénité nécessaires pour nous permettre d'être sélectifs", explique le PDG.Parmi ses chantiers, le nouveau métro de Toronto, ou encore une part du village des athlètes des JO de Paris 2024, qu'"on sera dans les temps pour livrer", a-t-il assuré. En France il constate que la commande publique se porte plutôt bien, et entrevoit avec satisfaction un éventuel nouveau programme de contruction de réacteurs nucléaires.Époque plus compliquée en revanche pour Vinci Immobilier, avec une baisse des réservations de logements et "un attentisme" dans la construction. In fine, pour 2023, le groupe aux 270.000 collaborateurs prévoit une "nouvelle progression du chiffre d'affaires" et un résultat net "légèrement supérieur à son niveau de 2022".
Il y a 2 ans et 95 jours

KP1 et Trimble France renouvellent leur partenariat

« La force de Trimble Solutions France est de pouvoir proposer des outils évolutifs et totalement adaptables aux contraintes industrielles de KP1 et de ses clients », souligne David Henriques, directeur technique & innovation de KP1. [©KP1] L’industriel du béton KP1 et Trimble France, éditeur de logiciels, consolident leur contrat de partenariat stratégique signé en 2021. Et le prolongent ainsi jusqu’au 31 décembre 2027. Cette collaboration renouvelée confirme l’accélération de l’utilisation des nouvelles technologies de modélisation au sein des différentes activités de KP1 (dont sa filiale Bâtiments). Les solutions logicielles mises en œuvre, basées sur les modèles, tels que Tekla Structures et Trimble Connect, couvrent l’ensemble du processus de conception, d’ingénierie et d’exécution. Lire aussi : Trimble : Tekla passe en version 2022  Optimisation des process de production de KP1 Ces outils permettent de modéliser des systèmes préfabriqués complets, comprenant les éléments béton, leurs ouvertures et réservations, les armatures, les systèmes de levage, d’étaiement… Tout en intégrant les contraintes de fabrication et de chantier. Ils optimisent et rationalisent aussi les process de production de KP1, depuis la conception des modèles jusqu’à la fourniture des données pour les machines à commande numérique dans les unités de préfabrication. En passant par les informations nécessaires pour les achats et la facturation. Lire aussi : Gard : Des villas aux planchers chauffants/rafraîchissants pour KP1 et ThermAK  « La force de Trimble Solutions France est de pouvoir proposer des outils évolutifs et totalement adaptables aux contraintes industrielles de KP1 et de ses clients, souligne David Henriques, directeur technique & innovation de KP1. Nos deux équipes travaillent en étroite collaboration pour développer des fonctionnalités spécifiques aux process de KP1, à sa méthodologie et à ses produits. Les objectifs : gagner en performance industrielle à partir des plans transmis par nos bureaux d’études. Mais aussi faciliter la mise en œuvre et le suivi de chantier des entreprises grâce à des plans de qualité détaillés et explicites qui simplifieront leur compréhension. Ces solutions logicielles sont complètes assurant une parfaite liaison entre le bureau d’études, le site industriel et le client. » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 98 jours

choisir sa pompe a chaleur aquarea en toute serenite avec panasonic

Panasonic solutions chauffage et refroidissement annonce la mise en ligne d’une nouvelle application : l’outil de sélection Aquarea. Destiné plus particulièrement aux particuliers mais également utilisable par les professionnels, ce logiciel disponible en ligne gratuitement sur le site Panasonic, permet de sélectionner le modèle idéal de pompe à chaleur Panasonic selon son type de résidence et sa géographie.
Il y a 2 ans et 99 jours

Bilan du plan Avenir Montagne

Les territoires de montagne sont sujets à de grandes mutations telles que les difficultés d’enneigement, la fonte des glaciers ou l’érosion de la biodiversité. Les défis sont nombreux.Conscient du potentiel mais aussi de la fragilité des montagnes françaises, Avenir Montagnes pose les fondations d’un nouveau modèle. Un modèle touristique plus diversifié, plus durable. Un modèle qui améliore aussi bien la qualité de vie des habitants qu’il garantit l’expérience d’un séjour réussi pour les touristes, toute l’année.En ce sens, le Premier ministre Jean Castex a présenté le 27 mai 2021 et après de nombreuses concertations avec les acteurs de la montagne, Avenir Montagnes, un grand plan d’accompagnement des territoires de montagne vers un tourisme plus durable et plus diversifié. Ce plan se décline selon 3 priorités :favoriser la diversification de l’offre touristique et la conquête de nouvelles clientèles, accélérer la transition écologique des activités touristiques de montagne,dynamiser l’immobilier de loisir et enrayer la formation de « lits froids ».La loi «3DS» a d’ailleurs conforté le modèle des résidences de tourisme en permettant à des foncières locales portées par les collectivités d’être prioritaires pour l’achat de logements en vue de poursuivre leur location.Avenir Montagnes InvestissementMobilisation de 300 M€ d’aides à l’investissement financées à parité entre l’État et les Régions, dont 50 M€ en 2021 et 100 M€ en 2022 pour l’État.Les projets d’équipements et d’investissement éligibles doivent être situés dans le périmètre d’un massif et portés par les collectivités territoriales ou par d’autres acteurs de massifs (établissements publics, associations, syndicats mixtes, entreprises, etc.). Ils peuvent intervenir dans plusieurs domaines d’activité :le développement d’équipements touristiques durables liés à la diversification deux ou quatre saisons et la modernisation des équipements permettant la pratique d’une activité de neige ;le soutien à la transition écologique des activités et de la protection de la biodiversité. Une enveloppe de 10 M€ est ainsi consacrée à la réalisation et la restauration de 1.000 km de sentiers comme vecteurs d’éducation à la nature et à la préservation de la biodiversité ;le développement des mobilités du premier (ou du dernier) kilomètre, y compris des mobilités de transport par câble ;la rénovation de certains hébergements touristiques et la création ou la rénovation d’hébergements de saisonniers ;la rénovation ou de la modernisation des établissements thermaux et des centres de bien-être ou encore de la montée en gamme ou de la diversification de l’offre des stations thermales, ainsi que de la mise en valeur du patrimoine historique, naturel et bâti des stations thermales. Au final ce sont 18M € qui ont été mobilisé au thermalisme pour un objectif initial de 10 M€ en plancher.En 2021 et 2022, 150 M€ de crédits État ont été engagés au profit de 484 projets d’investissement, générant un investissement total de 560 M€.Les collectivités territoriales (communes, EPCI, départements) représentent 67% des porteurs de projet et 64% des subventions allouées en 2021 et 2022 ; les autres bénéficiaires sont des associations, entreprises, PNR, parcs nationaux et syndicats mixtes.Les projets soutenus par l’État dans le cadre d’Avenir Montagnes Investissement sont disponibles à l’adresse suivante : Avenir Montagnes investissement 2021 (arcgis.com).Trois dispositifs d’appui en ingénierieAvenir Montagnes IngénierieProgramme d’appui aux territoires piloté par l’ANCT, avec le soutien de la Banque des Territoires, doté de 16 M€ sur deux ans. Il apporte un appui opérationnel et sur-mesure à 62 territoires de montagne dans la conception et la mise en œuvre de leur projet de transition vers un tourisme plus durable et plus diversifié.Les 62 territoires lauréats ont été sélectionnés en deux vagues, en octobre 2021 et en février 2022 (liste en annexe). Ceux-ci bénéficient :du financement sur une base forfaitaire de 60.000 euros par an pendant 2 ans, par l’ANCT, d’un chef de projet dédié, pour accompagner la conception, la mise en œuvre et le suivi du nouveau projet de développement touristique en transition ;de l’accès à une offre de service en ingénierie d’une vingtaine de partenaires du programme, avec de nouvelles coopérations signées avec la FFCAM, Nordic France, la FFRandonnée, la Fédération des Grands sites de France, le Cerema et la Fabrique des transitions. L’offre de service est accessible à l’adresse : OffreDeService_AM_v6.pdf (agence-cohesion-territoires.gouv.fr). La Banque des Territoires finance des accompagnements méthodologiques pour les chefs de projet pour accélérer la mise au point et l’organisation du projet ;d’une animation et d’un partage d’expériences au niveau national et par massif avec le soutien du commissariat de massif.Un parcours d’accompagnement dédié aux élus des 62 territoires lauréats Avenir Montagnes Ingénierie est déployé en partenariat avec la Fabrique des Transitions.Avenir Montagnes MobilitésDoté de 10 M€, porté par l’ANCT et France Mobilités, ce dispositif soutient en ingénierie des projets durables, innovants et inclusifs de mobilités dans les territoires de montagne.Le dispositif a été ouvert aux collectivités et autorités organisatrices des mobilités ainsi qu’à leurs partenaires privés. Les lauréats bénéficient d’un soutien financier à hauteur de 50% de la part éligible de leur projet, limité à 200.000 € (avec une part de la subvention de maximum 25.000 € pour le volet investissement), et d’un accompagnement technique réalisé par le CEREMA. 100 projets ont été sélectionnés en deux vagues, mars et octobre 2022.Les projets soutenus dans le cadre d’Avenir Montagnes Mobilités sont disponibles à l’adresse suivante : https://www.francemobilites.fr/cartographie-laureats#montagnesFrance Tourisme IngénieriePiloté par Atout France et doté de 5 M€ financés par la Banque des Territoires, ce dispositif vise à accompagner en ingénierie 50 stations de montagne pour la rénovation de leur immobilier de loisir. Dans le cadre de la première vague de sélection, 25 sites ont été retenus en décembre 2021, portant sur 33 stations. Chacun des sites bénéficient d’un appui en ingénierie sur-mesure d’Atout France pendant 2 ans et demi correspondant à un engagement financier de 100.000 euros.Exemples de projets accompagnés par Avenir MontagnesLa rénovation des thermes de Bagnères de LuchonAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif des Pyrénées)Situés au cœur de la station de Bagnères de Luchon, les thermes de la ville bénéficient, d’une rénovation complète et d’une extension. Dans le cadre d’une stratégie partenariale de territoire, l’activité thermale y est historiquement une activité clé. L’objectif est de conforter Luchon comme station de tourisme de santé et de pleine nature.COÛT GLOBAL : 30,8 M€ dont 2,87 M€ de crédits État au titre d’Avenir Montagnes Investissement et de la Région OccitanieLa station de ski Les OrresAccompagnée par France Tourisme Ingénierie sur la rénovation de l’immobilier de loisir (Massif des Alpes)La station des Orres, engagée dans la transition énergétique et touristique, compte un centre station classé patrimoine remarquable du XXe siècle et un secteur de résidences de tourisme, Bois Méan. Atout France accompagne l’élaboration d’une charte de rénovation énergétique et architecturale afin de garantir le respect du label Architecture Contemporaine Remarquable et faire valoir l’identité de la station. Un travail participatif avec les socioprofessionnels est également engagé sur les pieds d’immeuble et la publicité commerciale. Atout France assure par ailleurs une assistance à maîtrise d’ouvrage pour la rénovation globale d’une copropriété du centre station.La création d’un village vacances-répit Sport Nature HandicapAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif central)Après l’ouverture d’un gîte d’étape cycliste au sein d’une belle longère creusoise typique à Champagnat sur le trajet de la véloroute Est Creuse, la SAS Roue d’escampette donne une portée nouvelle à son projet Sport-Nature-Handicap avec la création d’un véritable village vacances-répit sur le terrain de cette ancienne ferme. Doté de 20 places, ce projet qui a été accompagné par le CAUE départemental et qui valorise les matériaux locaux et le réemploi, permettra d’accueillir tous les publics en particulier les personnes en situation de handicap auditif, visuel, mental ou moteur. L’objectif est de permettre à tous de pratiquer des activités de pleine nature, de bénéficier sur place des équipements adaptés et de profiter d’un temps de répit pour de vraies vacances en famille, y compris pour les aidants.COÛT GLOBAL : 2,2 M€ dont 650.000€ de crédits État au titre d’Avenir Montagnes InvestissementUn nouveau souffle pour la station du MarksteinAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif des Vosges)Le projet permet de détruire une friche touristique, anciennement hôtel de luxe de sept niveaux. Cette verrue paysagère, aujourd’hui un danger et un frein à l’attractivité, est située en plein cœur d’une station en voie de diversification. La contribution d’Avenir Montagnes permettra d’impulser une nouvelle image et un nouveau projet d’accueil en station.COÛT GLOBAL : 2,3 M€ dont 1,84 M€ au titre d’Avenir Montagnes Investissement (en deux phases, 2021 et 2022)
Il y a 2 ans et 99 jours

Vestas, numéro un mondial de l'éolien, dans le rouge en 2022

Vestas, affecté par la hausse des prix de l'énergie et des matières premières, et leur répercussion sur les coûts des turbines, a perdu 1,572 milliard d'euros, contre un bénéfice net de 134 millions en 2021. C'est la première fois depuis 2013 que le groupe enregistre des pertes nettes.Le chiffre d'affaires a reculé de 7%, à 14,49 milliards et la marge opérationnelle (EBIT) hors exceptionnels est de -8%."Vestas et l'industrie éolienne étaient prêtes à fournir des solutions pour répondre à la crise énergétique, mais elles ont été limitées par l'augmentation des coûts, les défis logistiques, les conceptions de marché et les processus d'autorisation obsolètes", ont noté les dirigeants du groupe dans le rapport annuel.Le groupe, qui avait lancé fin janvier un avertissement sur résultats à cause de retards et provisions sur un modèle d'éolienne au cours du quatrième trimestre, table sur des résultats timides en 2023 avec des ventes comprises entre 14 et 15,5 milliards et une marge opérationnelle hors exceptionnels de 3%.Peu après l'ouverture de la Bourse de Copenhague, l'action Vestas prenait près de 2% à 08h40 GMT dans un marché en légère hausse (+0,55%).
Il y a 2 ans et 100 jours

Réforme des retraites : les régimes spéciaux au menu de l'Assemblée entre deux mobilisations

L'intersyndicale se projette sur la prochaine journée d'action, appelant "à manifester encore plus massivement samedi" prochain. "Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire", a-t-elle intimé.Les députés vont continuer à se pencher, mercredi, sur la fin progressive des principaux régimes spéciaux (RATP, industries électriques et gazières, Banque de France...). Seuls ceux des marins-pêcheurs, de l'Opéra de Paris, et de la Comédie-Française sont épargnés dans le projet de loi du gouvernement.Mais comment vont se comporter majorité et opposition dans l'hémicycle alors que la troisième journée de mobilisation a été moins suivie que les deux précédentes ?"Il y a une mobilisation sociale qu'on regarde, qu'on écoute et qui est évidemment importante dans ce moment où au Parlement aussi s'exprime une autre légitimité", a relevé mercredi le ministre délégué aux Relations avec le Parlement Franck Riester sur franceinfo, reconnaissant "une réforme difficile" qui "demande des efforts aux Français".Mardi, 757.000 personnes ont manifesté en France selon le ministère de l'Intérieur, près de deux millions selon la CGT et l'intersyndicale. Moins que les deux premières journées d'action des 19 et 31 janvier.SNCF, RATP, EDF, enseignants: les grévistes ont aussi été moins nombreux à se mobiliser."Le bilan de la semaine, on le fera samedi soir", a temporisé Simon Duteil (Solidaires). "Le débat parlementaire, c'est jusqu'à fin mars (...) On ne va pas cramer toutes nos cartouches maintenant", a renchéri le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger."Grève reconductible" ?Alors que l'exécutif reste intransigeant sur le report de l'âge de départ de 62 à 64 ans, le mouvement social pourrait se durcir.Quelques tensions ont émaillé mardi la manifestation parisienne, avec plusieurs vitrines brisées ou endommagées et des projectiles lancés sur les forces de l'ordre. La préfecture de police a fait part de 17 interpellations à 18H00.Le leader de la CGT Philippe Martinez a appelé à des grèves "plus dures, plus massives, plus nombreuses", "si le gouvernement persiste à ne pas écouter". "Il faudra d'autres manifs mais pour nous, c'est clair, la suite ce sera la grève reconductible, autour du 8 mars", a abondé Simon Duteil.En attendant, de nouvelles perturbations sont à prévoir mercredi sur les réseaux TGV, TER, Transilien et Intercités, deux syndicats cheminots – la CGT-Cheminots et SUD-Rail - ayant encore appelé à cesser le travail. Les grévistes de TotalEnergies ont également reconduit la grève. Soucieuses de ne pas rendre leur action impopulaire, les fédérations de cheminots n'ont en revanche pas appelé à la grève samedi, premier jour de vacances pour la zone B et mi-temps de celles de la zone A.De son côté, l'exécutif tente toujours d'arracher un compromis avec la droite, dont les voix sont cruciales pour éviter de recourir à l'article 49.3 de la Constitution (adoption d'un texte sans vote).Après les concessions accordées sur les petites pensions, puis les carrières longues, le ministre du Travail Olivier Dussopt a évoqué un "bilan d'étape" au Parlement avant la présidentielle de 2027. Il s'est dit "toujours optimiste" sur le fait de "construire une majorité"."La réforme est nécessaire pour préserver le modèle social", a insisté le président du Sénat Gérard Larcher mercredi sur France Inter, soucieux d'encourager les députés LR encore récalcitrants à la voter.L'exécutif reste intransigeant sur les 64 ans. "C'est une "réforme indispensable", a réaffirmé M. Riester mercredi."Nous souhaitons le retrait de cette réforme", a réagi de son côté sur France 2 Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée mercredi. Les Français "sont confrontés à des difficultés majeures que le gouvernement semble nier puisqu'ils passent leur vie à aller sur les plateaux dire que tout va bien, que l'économie est florissante"."On ne peut pas gouverner très longtemps contre son propre pays", a averti mardi Olivier Faure (PS) alors que la popularité d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne accuse une nouvelle baisse dans les sondages.Quant au leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, il a appelé le président de la République à devenir "raisonnable".Le gouvernement a fixé une date butoir au 17 février pour l'examen du texte au Palais Bourbon, avant sa transmission au Sénat.
Il y a 2 ans et 101 jours

L’impression 3D Béton de Cobod s’exporte dans l’Ohio

L’imprimante de construction 3D Cobod a été livrée à l’Ohio State University. [©Cobod] Afin de surmonter la crise du logement, le CDME1 de l’Ohio State University collabore avec une entreprise de fabrication additive Pantheon3D. Les étudiants pourront ainsi développer de nouvelles compétences. Celles de travailler avec une technologie de pointe :  l’impression 3D Béton Bod2 de Cobod. Cette dernière permettra de proposer diverses offres de maisons à des prix abordables. « L’utilisation de l’impression 3D Béton pour bâtir des édifices apporte un souffle nouveau dans le secteur de la construction, indique Vincent Albanese, responsable des partenariats pour Cobod International. Nous avons déjà de solides coopérations avec des universités du monde entier. Fournir une autre imprimante 3D Béton à une université aussi réputée renforce encore la position de Cobod en tant que spécialiste de la construction 3D. »  Lire aussi : Emergent 3D imprime sa première maison en Californie Développer la main-d’œuvre de la construction Pantheon3D vise à fournir aux universités, aux syndicats et aux inspecteurs de la construction de l’Ohio un accès à une recherche multidisciplinaire. Elle comprendra des tests, des démonstrations d’impression, des expériences d’étudiants. Mais aussi l’élaboration de programmes pour le développement de la main-d’œuvre et l’apprentissage des étudiants. « Nous sommes enthousiastes à l’idée de travailler avec CDME et Cobod, déclare Ryan Kelly, président de Pantheon3D. Ce partenariat nous aidera à créer un modèle pour réinventer, recycler et recruter la future main-d’œuvre de la construction. Nous pensons que c’est essentiel pour l’expansion du portefeuille de logements de l’Ohio. De plus nous voulons faire de cet Etat, le foyer de l’innovation aux Etats-Unis. » 1Center for Design and Manufacturing Excellence (Centre pour la conception et la production d’excellence). Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 102 jours

Les ciments bas carbone, privilégiés en Irlande

Le centre de broyage Ecocem de Dunkerque offre une capacité de production de l’ordre de 750 000 t/an de laitier moulu de hauts fourneaux. [©ACPresse] A travers son “Climate Action Plan 2023”, le gouvernement irlandais a fait le choix d’engager les organismes publics du pays à utiliser des ciments à faible teneur en carbone dans leurs projets. « Une décision exemplaire… et reproductible », salue Ecocem dans un communiqué de presse. Et surtout, une première en Europe. A l’origine fournisseur de laitiers moulus de hauts fourneaux, Ecocem est très impliqué dans la massification des ciments et bétons bas carbone. A travers la décision du gouvernement irlandais, il voit ainsi son engagement conforté. En effet, cette annonce intervient après la publication de son rapport “Ciment : plus d’ambition pour moins d’émissions”. Cet évènement est aussi en phase avec le lancement de la nouvelle technologie Act, qui doit limiter l’utilisation de clinkers émissifs en carbone. Réduire la teneur en clinker du ciment Le gouvernement irlandais a publié son “Climate Action Plan 2023”. [©Gouvernement d’Irlande] La position officielle du gouvernement irlandais, dans son Climate Action Plan 2023, est de développer les ciments bas carbone. C’est une prise de conscience de l’urgence décisionnaire dans ce domaine. « Ce plan donne un exemple et un modèle à suivre dans les autres pays européens », déclare Conor O’Riain directeur général Europe et France d’Ecocem. Dans le secteur de la construction, ce Plan implique que, désormais, les organismes publics irlandais spécifient des méthodes de construction à faible teneur en carbone avec, en particulier, la réduction de la teneur en clinker du ciment. On parle de “remplacement des matériaux de construction par des produits à teneur en carbone faible ou nulle. Et réduction de la teneur en clinker du ciment lorsque cela est possible”. Lire aussi : Ecocem signe l’Act 1 de la décarbonation des ciments D’ailleurs, le paragraphe dédié à la reformulation de produits précise que : “En réduisant la teneur en clinker du ciment grâce à l’utilisation de nouveaux liants et fillers, nous pouvons réduire l’intensité carbone du ciment sans compromettre son intégrité. Cette action est techniquement réalisable et largement utilisée dans l’Union européenne. L’Irlande doit suivre et le secteur public montrera la voie, en spécifiant ciments et bétons à plus faible teneur en carbone pour les futurs projets de construction”. Soutenir les entreprises du secteur du ciment Remplacer une partie du clinker par du laitier moulu de hauts fourneaux permet de réduire l’empreinte carbone des ciments. [©Ecocem] Au-delà, l’Irlande s’engage à soutenir la recherche et le développement de solutions innovantes dans le secteur des matériaux de construction : « Le gouvernement soutiendra les entreprises du secteur du ciment et des matériaux de construction, engagées à développer de nouveaux matériaux cimentaires, des produits innovants et des technologies plus efficaces », reprend Conor O’Riain. Et Susan Mac Garry, directrice générale Ecocem Ireland, de poursuivre : « La politique publique sera désormais en phase avec la volonté du marché et l’ambition de décarbonation ». Lire aussi : Christian Clergue passe chez Ecocem Ainsi, Ecocem France continue d’informer et d’inciter les décisionnaires français à développer un encadrement nécessaire pour accroître un recours rationnel aux ciments et bétons bas carbone. L’industriel s’engage à travailler en étroite collaboration avec les producteurs de ciments et de bétons pour rendre la technologie aussi largement disponible que possible. Ceci, sur une base économique acceptable. Enfin, Ecocem met sa cellule prescription à disposition des maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage pour accompagner leurs futurs projets bas carbone. Ecocem impulse une R&D de premier plan, en collaboration avec des universités françaises (comme Toulouse et Saclay). Mais aussi étrangères pour proposer des solutions innovantes. Et reprend la déclaration du Climate Action Plan irlandais : « l’inaction n’est pas une option ! » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 105 jours

Vers un réseau de cars express francilien complémentaire au Grand Paris Express ?

MOBILITÉ. La présidente d'Ile-de-France Mobilités Valérie Pécresse a confié à l'un de ses administrateurs et président du département de l'Essonne, François Durovray, une mission concernant le potentiel déploiement d'un réseau de cars express dans la région, complémentaire au Grand Paris Express et au réseau ferré déjà existant. Un modèle qui pourrait aussi inspirer d'autres métropoles françaises.
Il y a 2 ans et 105 jours

La conversion de bureaux en logements devrait rester rare, selon la Banque de France

Entre 2013 et 2019, environ 1% de la nouvelle surface de logements a été issue d'une reconversion, selon les calculs des auteurs de l'étude.D'après le modèle mathématique qu'ils ont élaboré, les éléments qui ont le plus d'effet sur la transformation de bureaux en logements dans un bassin d'emploi donné sont un stock d'immobilier de bureaux élevé et un stock d'immobilier résidentiel faible.Le nombre de mètres carrés par employé pourrait aussi avoir un impact sur celle-ci: plus il est important, plus les conversions sont courantes, notent-ils.En revanche, les écarts de prix entre l'immobilier de bureaux et résidentiel semblent n'avoir aucun effet.Selon ce modèle, le recours accru au télétravail provoqué par la pandémie de Covid et la baisse d'occupation des bureaux qui en découle pourraient avoir un effet sur les conversions... mais très limité."Sans changement de réglementation permettant d'encourager la reconversion de bureaux en logements, le télétravail ne devrait pas avoir d'effets massifs", écrivent-ils.Le changement de destination d'un immeuble nécessite en effet d'obtenir des autorisations auprès des élus, dont la modification du plan local d'urbanisme.Et du fait du coût des travaux, la démolition-reconstruction s'avère parfois plus rentable, malgré son fort impact écologique.Le modèle a été élaboré avec des données d'avant pandémie, "une limite de l'étude", reconnaissent les auteurs.
Il y a 2 ans et 106 jours

Master Builders Solutions décortique la norme béton

Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group, et Thibault Guédon, chef de marché BPE. [©MBS] Entre l’arrivée de le RE 2020, la nécessité de réduire l’impact environnemental de la construction et l’envie de s’inscrire dans une économie davantage circulaire, le monde de la construction évolue. Parfois très vite… De matière naturelle, le béton s’engage sur cette voie plus vertueuse. Mais pour avancer, il doit faire évoluer son encadrement normatif en France. C’est ainsi qu’en novembre 2022, le Complément National NF EN 206+A2/CN est entré en vigueur. Cette révision introduit des changements majeurs concernant les compositions des ciments et des bétons. Elle prend en compte de nouvelles technologies et le déploiement de méthodes spécifiques. Lire aussi : Le béton, grand oublié de la transition écologique Conscient de la force de ce Complément National, l’adjuvantier Master Builders Solutions a souhaité développer, de manière neutre, les implications pratiques pour les professionnels. En premier lieu, la norme béton NF EN 206-A2 devient NF EN 206-A2/CN. Ce Complément National qu’elle introduit précise les dispositions nationales complémentaires à la norme à respecter lorsque les articles de cette norme l’autorisent. Il s’applique lorsque le lieu d’utilisation du béton est la France pour les bétons destinés aux structures coulées en place. Mais aussi aux structures ou éléments de structures préfabriquées pour bâtiments et structures de génie civil. Il réunit les exigences applicables aux composants du béton à ses propriétés à ses spécifications jusqu’aux procédures de contrôle d’évaluation et de conformité et de livraison de ce matériau. L’arrivée des nouveaux types de ciments La nouvelle norme béton, décryptée par Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group, et Thibault Guédon, chef de marché BPE. [©MBS] Toutefois, ce nouveau texte inclut une optique environnementale, en ouvrant la voie à de nouvelles solutions ou compositions du béton faisant notamment la part belle à l’économie circulaire. Celle-ci ouvre trois grands axes nouveaux principaux. Tout d’abord, l’intégration et la reconnaissance de nouveaux ciments, à l’image des CEM II/C-M et des CEM-VI. Très compétitifs pour une réduction de l’empreinte carbone, ces ciments ont déjà été intégrés dans la norme NF EN 197-5. De type ternaires, à la teneur en clinker très limitée, ils sont désormais autorisés dans les formulations de béton. C’est une reconnaissance précieuse pour les nouveaux projets constructifs impliquant une réduction d’émission de CO2 considérable d’ici 2030. Lire aussi : Le cimentier 2170 fait évoluer la norme prEN 197-6 Ensuite, ce texte permet l’incorporation de matériaux recyclés. Exemples probants de l’économie circulaire, les granulats issus du recyclage n’étaient admis qu’en faible proportion (10 à 20 % au maximum), tandis que les sables recyclés étaient, eux, proscrits ! Le Complément National agrée désormais leur utilisation, permettant une substitution pouvant aller jusqu’à 20 % de sables et 60 % de granulats recyclés, sans nécessité d’une approche performantielle. Les conclusions du travail du Projet National RecyBéton sont ainsi intégrées dans la norme… Lire aussi : Projet national Recybéton : L’usage des granulats recyclés dans les bétons Le travail de Perfdub passe dans le cadre normatif A ce propos, l’approche performantielle, prédictive et récente, permet d’aller beaucoup plus loin dans la recherche de solutions vertueuses. Il s’agit d’une méthode de spécification, d’évaluation et de justification de la durabilité des structures en béton armé ou précontraint. Elle permet de déterminer des bétons à durée de vie spécifiques basés sur différents indicateurs de durabilité. Cette intégration permettra de faire évoluer la composition et la nature des composants des bétons vers des niveaux encore moins émetteurs en CO2. Le Projet National Perfdub, en cours de restitution, voit aussi son travail passer dans le cadre normatif. L’apparition de nouveaux ciments, reconnus par le Complément National, implique de nouvelles approches et méthodes de travail. « Il faut prendre en compte les caractéristiques de ces ciments en pleine évolution. Le rôle des adjuvants devient encore plus essentiel et va devoir faciliter l’emploi des ciments dits “bas carbone” », explique Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group. Et Thibault Guédon, chef de marché BPE, de poursuivre : « En effet, ces ciments peuvent avoir parfois un impact sur la maniabilité, sur la viscosité du matériau en raison des additions. En synergie, les adjuvants vont apporter une maniabilité accrue et permettre d’atteindre les résistances nécessaires à jeune âge et à 28 j. » Le cas des ciments à plus de 50 % de laitier Cette ouverture sur le marché s’inscrit dans la lignée des recherches menées par Master Builders Solutions. En particulier, sur les granulats et les sables difficiles, qui avaient abouti à l’offre d’une nouvelle technologie MasterSuna. Un modèle pour résoudre les difficultés ou complexifications de formulation sur la défloculation à l’initial et pour le maintien de maniabilité. Face à ce nouveau texte, les adjuvantiers vont devoir répondre à des caractéristiques propres à ces nouveaux matériaux, par des technologies adaptées. En parallèle, ils vont devoir accompagner les professionnels du béton pour gérer l’impact de la mise en place de cette nouvelle norme. Le rôle de Master Builders Solutions se verra donc encore enrichi. Et le laboratoire d’applications et de recherche expérimentale de Lisses (91), adapté grâce à de nouveaux process, sera à l’écoute des producteurs de béton et des formulateurs. Une norme indispensable et attendue Le Complément National introduit une subtilité et une distinction entre les CEM III/A à plus ou moins 50 % de laitier moulu de hauts fourneaux. Dans le cas des CEM III contenant plus de 50 % de laitier, les règles de formulation béton à suivre seront celles du tableau NA.F.3 /NA.F.4. Autrement dit, le ratio E/C et les classes de résistances seront sensiblement plus restrictives pour certaines classes d’exposition (XC3, XC4, XD1, XF1). De la même manière, le nouveau texte ouvre la voie aux ciments LC3 ternaires intégrant l’argile calcinée. Ces additions sont connues pour avoir des demandes en eau importantes et impliquer l’utilisation d’adjuvants spécifiques. Cette nouvelle orientation de la norme va faciliter l’application de la RE 2020. Les prescripteurs pourront plus facilement atteindre ces objectifs et répondre ainsi aux demandes accrues des maîtres d’ouvrage publics ou privés. Ils vont désormais pouvoir incorporer des matériaux issus de l’économie circulaire, dans le cadre normatif. Cette garantie de produits normés va de surcroît simplifier l’assurabilité des ouvrages pour le maître d’ouvrage. [Inter 5] Augmenter la performance des bétons « Cette évolution de la norme était indispensable et attendue », reprend Christophe Landry. La mission de la construction aujourd’hui s’est élargie, avec des objectifs environnementaux précis. En particulier, une baisse conséquente des émissions de CO2. La raréfaction des sables alluvionnaires avait déjà modifié les approvisionnements bien avant l’entrée en vigueur de la RE 2020, ce qu’avait anticipé Master Builders Solutions. Lire aussi : Impulse Partners : “Innover constitue un droit à continuer à construire” Aujourd’hui, face à ces nouveaux ciments ternaires et à la reconnaissance de l’approche performantielle, deux axes sont poursuivis par l’adjuvantier. En premier, faciliter au maximum l’utilisation de ces nouveaux ciments. Ceci, « en répondant aux pertes de maniabilité et de résistance à jeune âge ou à 28 j induites par ces nouvelles compositions. Mais aussi en intégrant l’accentuation de celles-ci en hiver », détaille Christophe Landry. Et, en second, augmenter les performances de ces bétons. Un guide sur les réductions de CO2 Il est donc nécessaire d’intégrer des adjuvants à long maintien de maniabilité, rôle du tout nouveau MasterSure 1400 (mis sur le marché avant l’entrée en vigueur de ce texte). Il faut aussi pallier les pertes de performances du béton pouvant, à terme, générer des pathologies (impact du rapport E/C). Le MasterX-Seed STE 54 est déjà là pour remédier à ces pertes… « La variabilité de nature et de pourcentage des additions va complexifier la formulation de ces bétons, explique Thibault Guédon. Master Builders Solutions est présent pour accompagner les formulateurs, mettant à disposition ses équipes sur le terrain et son laboratoire. » En amont, afin de faciliter l’approche des professionnels, Master Builders Solutions a publié un guide sur les réductions des émissions de CO2 du béton. Il s’agit d’une véritable stratégie d’approche vertueuse qui réfléchit sur les apports nécessaires à la profession et qui propose des outils dédiés. « Cette stratégie s’ancre sur la technologie et les performances, conclut Christophe Landry. La réactivité conduit cette stratégie, tant dans la proposition de produits pertinents que dans l’accompagnement, qui sont les clefs de résultats efficients. » A ce niveau, un outil tel que D-Carbon est déjà à la disposition des commerciaux pour calculer le bilan carbone des formules bétons… Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 107 jours

Cem’In’Eu vise les 400 000 t en 2023

Le nouveau wagon utilisé par Cem’In’Eu. [©Cem’In’Eu] En ce début 2023, Cem’In’Eu entre dans sa cinquième année d’activité, avec les ouvertures intervenues successivement d’Aliénor Ciments (Tonneins – 47) en 2018 et de Rhône Ciments (Portes-lès-Valence – 26) en 2021. L’industriel compte plus de 300 clients livrés et 330 000 t de ciment ont été produites en 2022. Le développement du groupe est soutenu par la rapide croissance de Rhône Ciments, permettant de répondre aux besoins des clients du quart Sud-Est de la France. En 2023, Cem’In’Eu vise un objectif de 400 000 t de ciment commercialisées. Lire aussi : Rhône Ciments monte en puissance « L’année 2022 a été exigeante pour nos clients et nos équipes, déclare Fabien Charbonnel, directeur général Cem’In’Eu. En interne, malgré un contexte difficile, la mobilisation et la réactivité de chacun nous a permis de respecter notre plan de marche et d’atteindre nos objectifs de production. L’année 2023 sera riche de nouveaux challenges et, en particulier, la commercialisation prochaine de ciments bas carbone à base de pouzzolane locale. Nous avons à cœur de contribuer toujours plus à la décarbonation de l’industrie du bâtiment. » De 50 000 t à 150 000 t en 18 mois pour Rhône Ciments Depuis le début de cette aventure industrielle, Cem’In’Eu s’appuie sur une politique d’innovation en matière de process et de logistique. Mais aussi de portefeuille produits, alliée à une démarche de certification et de normalisation bien anticipée. Autant d’éléments qui ont permis de dépasser l’objectif des 300 000 t pour atteindre 330 000 t vendues. Cas particulier sur le marché du ciment, Cem’In’Eu réalise de très bonnes performances de ventes en sac, grâce à une offre inédite en France de ciment en sac étanche, en polyéthylène recyclé et recyclable. Lire aussi : Cem’In’Eu : Un nouveau sac en polyéthylène Le groupe Cem’In’Eu compte aujourd’hui un effectif total de 80 salariés et continue à recruter sur l’ensemble de ses sites pour accompagner sa croissance. En parallèle, le développement de Rhône Ciments s’est illustré par un triplement de la production, passant en 18 mois de 50 000 t à 150 000 t. Cet excellent démarrage s’explique par l’anticipation des calendriers de normalisation : tous les ciments produits par le site ayant été certifiés NF en mars et avril 2022. Le développement du site de Portes-lès-Valence engendre des besoins en recrutement non encore pourvus à 100 %… Une ambition à 400 000 t pour 2023 Les capacités de stockage de la base logistique Cem’in’Log sur le port de Sète (34) sont passées de 25 000 t à 60 000 t en 2022. Cette base de réception des livraisons maritimes de clinker expédie ensuite la matière première par rail vers les deux sites de production de Tonneins et de Portes-lès-Valence. Et s’inscrit ainsi dans la stratégie de logistique bas carbone de Cem’In’Eu. En parallèle, en fin d’année 2022, l’introduction des Innowagons a permis d’augmenter la charge utile des trains de + 21 % et donc de réduire les GES de 13 %. Le choix du transport ferroviaire permet d’éviter près de 12 000 trajets en camions chaque année. Donc d’émettre trois fois moins de GES qu’un dispositif routier, soit une économie d’environ 5 000 t eq.CO2/an. Lire aussi : Cem’In’Eu : Nouveaux wagons Enfin, Cem’In’Eu confirme ses ambitions de développement pour le prochain exercice avec un objectif de production de 400 000 t de ciment. Pour ce faire, le groupe poursuit la montée en puissance du site Rhône Ciments, en particulier grâce au renforcement des équipes de production. Son modèle de production agile lui permettra de se renforcer sur le marché des ciments bas carbone à base de pouzzolane, avec des lancements produits à venir au cours de l’année. Le chantier d’agrandissement et d’amélioration de l’unité industrielle de Rhône Ciments est en cours et la ligne sera opérationnelle en mars 2023. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 107 jours

Autoroutes : le Gouvernement lancera les discussions sur le modèle concessif en 2023

INFRASTRUCTURE. En conclusion d'un colloque sur le thème de "la route, grand impensé de la transition", le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a évoqué l'importance de ce réseau, "maillon de proximité essentiel", qui doit être mieux pris en considération pour atteindre les objectifs de réduction des émissions au niveau national. Le ministre est aussi revenu sur la question sensible des modes de financement, vantant le modèle concessif. Alors que la fin des premiers contrats approche, une réflexion doit être engagée pour le repenser profondément.
Il y a 2 ans et 107 jours

Fort d’un savoir-faire exclusif sur le marché tertiaire, le Groupe Lorillard recrute pour ses activités chantier en forte croissance

Le Groupe Lorillard vient de mettre en ligne un court-métrage d’un chantier neuf de grande envergure. Filmée par drone, la vidéo permet de visualiser plus en détails la mise en oeuvre des éléments et le travail précautionneux des hommes sur le chantier. Sous la maîtrise d’oeuvre de l’agence AMC Architectes, ce chantier situé à Chartres a été requis par le cabinet d’expert-comptable FITECO.Ce chantier est une illustration parfaite du savoir-faire en matière de chantier tertiaire neuf du Groupe Lorillard.https://youtu.be/9wEP586DqW4 ©Groupe Lorillard Ici, 20 portes techniques, 2 portes automatiques, 6 châssis de désenfumage, 5 châssis d’amenée d’air, 157 menuiseries aluminium en précadres et 560 m² de murs rideaux modulaires en aluminium ont été conçus, usinés et mis en oeuvre par les équipes.Particulièrement connu pour son expertise en matière de rénovation collective, le Groupe Lorillard possède également une activité en chantiers tertiaires neufs, prenant de plus en plus d’ampleur. De la pose de menuiseries à la conception de mur rideau, en passant par la protection solaire, le désenfumage et la ventilation, les chantiers neufs d’exception se succèdent. Au palmarès, se distinguent entre autres l’immeuble de bureaux d’Aubagne des architectes Franck Demaria et Benjamin Marc, le collège BBC de la Carrière imaginé par Rudy Ricciotti, la Maison des Services du siège social de Latécoère ou encore le collège Voltaire de Remoulins multiplement primé et pensé par l’architecte Christophe Ramonatxo. Il y a quelques années l’activité du Groupe relative aux chantiers neufs était minime. Aujourd’hui l’Entrepreneur s’érige en partenaire de choix à l’expertise éprouvée. LE MUR RIDEAU, LE BIEN AIMÉ DU TERTIAIRE De plus en plus plébiscité dans la construction de bâtiments aux activités tertiaires, le mur rideau est devenu un incontournable des chantiers du Groupe. Sa modularité architecturale et ses nombreux avantages : légèreté, apport de lumière solaire, facilité de mise en œuvre, en font un modèle de prédilection.La pose de mur rideau est une expertise du Groupe Lorillard qui conçoit et installe des murs rideaux en aluminium et en bois pour les bâtiments tertiaires en neuf comme en rénovation.Le cahier des charges détermine le choix du matériau et la technique de pose. Qu’il soit en grille, la conception la plus courante, ou en précadres, un projet de mur rideau est toujours analysé et adapté par le bureau d’étude du Groupe pour s’agencer parfaitement au bâtiment.Toute la réussite d’un tel projet repose sur le soin apporté à la pose : ici encore, rien n’est laissé au hasard pour garantir la sécurité sur le site, l’étanchéité de l’enveloppe et l’esthétique de la façade grâce à une ingénierie de chantier éprouvée. ©Groupe Lorillard LA SIGNATURE LORILLARD A mesure que les années passent le Groupe Lorillard se façonne la notoriété d’un entrepreneur, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment. La maîtrise de l’ensemble des métiers inhérents au marché de la menuiserie permet au Groupe d’en saisir toutes les problématiques et d’offrir des solutions techniques sur-mesure pour chaque spécificité.La stratégie de croissance externe opérée par le Groupe lui a permis de devenir un acteur incontournable de son marché, à l’appui d’un savoir-faire considérable et déployé mais aussi un employeur attractif.Les investissements industriels dans l’usinage du bois, des volets roulants, le laquage des menuiseries, mais aussi la réorganisation géostratégique de la production au sein des 8 sites nationaux, ou encore la formation continue des salariés jusqu’à l’audit énergétique des sites de production font partie de la stratégie d’amélioration continue du Groupe.Cette stratégie vise à se pourvoir d’une efficience technique afin d’offrir le meilleur aux salariés comme aux clients, mais aussi de rester maître de tous les processus de production. ©Groupe Lorillard Afin d’envisager sereinement l’évolution croissante de son activité tertiaire le Groupe Lorillard recrute des opérateurs de production et conducteurs de machines, des dessinateurs, des chefs de chantier, des poseurs et des conducteurs de travaux ainsi qu’un conducteur de travaux façades.Des postes qui sont à pourvoir dès à présent et dont les offres descriptives sont disponibles en ligne sur le site du Groupe, parmi bien d’autres :https://www.lorillard.fr/recrutement/nos-offres-d-emploi Il y a de l’emploi au sein du Groupe Lorillard ! Si tant est que le candidat place ses ambitions à la hauteur d’un Groupe audacieux, il y trouvera les outils et les ressources pour faire face aux mutations à venir et être accompagné sereinement dans son développement professionnel.