Résultats de recherche pour monuments historiques

Explorer de nouvelles pistes, défricher ce qui n'est pas encore connu pour inventer le bâtiment et la ville de demain : c'est l'objet de la recherche scientifique au CSTB. Cette activité puise notamment sa force dans la recherche doctorale qui compte chaque année près de 60 jeunes chercheurs. Réunis le 4 octobre 2016 en présence de leur tuteur et directeur de thèse, à l'occasion de la Journée des doctorants du CSTB, ils ont partagé l'avancement de leurs études. Exercice de présentation, mais aussi moment d'échanges, cette journée a fait vivre la richesse des disciplines représentées : énergie-environnement, santé-confort, maîtrise des risques et numérique. Focus sur l'expérience du doctorat, première étape dans la recherche professionnelle, au travers de deux témoignages. Nassiba Khelladi, actuellement en deuxième année de doctorat dans l'énergie du bâtiment, avec le Laboratoire des Sciences de l'Ingénieur pour l'Environnement (LaSIE) et le CSTB (direction Énergie-Environnement). " J'ai réalisé des travaux sur la performance énergétique des bâtiments lorsque j'étais en stage de Master II au Laboratoire en Génie civil et Géo-Environnement. Il s'agissait de rapprocher les résultats de simulations thermiques dynamiques avec des consommations énergétiques de bâtiments en exploitation. J'ai souhaité continuer la recherche dans le cadre de la thèse, pour aller plus loin sur la modélisation de la performance énergétique. Je me suis engagée avec l'Université de La Rochelle et le CSTB dans l'étude d'une nouvelle méthodologie sur la calibration des modèles numériques. Ma première année (2015) a reposé sur un travail bibliographique pour analyser les méthodes existantes. J'ai pu ainsi choisir une piste de recherche, avec deux critères : cohérence scientifique et reproductibilité de la méthode pour qu'elle bénéficie à l'ensemble des acteurs du bâtiment. La deuxième étape de la thèse, que j'aborde maintenant, consiste à appliquer cette méthode à un cas d'étude, pour lequel le CSTB dispose de données réelles. La prise en compte des besoins des acteurs, notamment les bureaux d'étude, et aussi le développement scientifique de méthodes statistiques, orientent mon travail. J'apprécie d'échanger sur ces sujets avec mon tuteur et l'équipe du CSTB, qui m'apportent leur expertise dans l'énergie et la modélisation. La science offre de multiples possibilités pour perfectionner les modèles numériques au service de la garantie de performance énergétique. Cette richesse rend la thèse parfois difficile. Ce qui me motive, c'est de développer des solutions nouvelles et pratiques à adopter par les professionnels du bâtiment ". > Poster scientifique Stéphane Moularat, ingénieur d'étude et de recherche, chef de projets R&D en métrologie des aérocontaminants au CSTB. Il a réalisé une thèse de doctorat dans ce domaine entre 2001 et 2005, avec l'Université de Marne-la-Vallée et le CSTB (direction Santé-Confort). " La thèse, c'est le moment où nous apprenons à faire de la recherche. Durant ma thèse, j'ai créé l'activité de biochimie au CSTB dans laquelle je continue aujourd'hui à développer des projets. C'était il y a 15 ans, avec l'Université de Marne-la-Vallée et le CSTB, j'ai travaillé sur une nouvelle approche scientifique pour détecter la présence de moisissures dans l'air intérieur à un stade précoce, c'est-à-dire avant qu'elles ne créent des problèmes de santé ou des dégâts sur le bâti. Et c'est là qu'est la difficulté, puisqu'alors elles ne sont pas visibles à l'"il nu. Pour avancer sur cette question biologique, j'ai développé une approche chimique en prenant comme marqueurs les Composés Organiques Volatils émis par les micro-organismes. Je me suis également tourné vers d'autres disciplines en travaillant avec d'autres experts du CSTB (microbiologistes par exemple) et des acteurs du patrimoine. Grâce au Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques notamment, j'ai pu réaliser des prélèvements d'air in situ puis les analyser en laboratoire pour identifier la présence éventuelle de contaminations fongiques. À la fin de ma thèse, nous avions une solution de diagnostic avec le développement d'un indice, mais nous n'avions pas encore d'outil de surveillance temps réel pour les détecter sur place. Ce n'est que quelques années plus tard, en continuant les recherches avec le CSTB, que nous avons réussi à le mettre au point. Ma thèse a été l'occasion de créer mon premier réseau dans la recherche, avec des spécialistes de différentes disciplines. Ce réseau a ensuite grandi, permettant de développer une recherche partenariale. L'équipe de biochimie du CSTB, elle-aussi, s'est étoffée et s'ouvre désormais à de nouvelles questions (détection d'insectes, développement d'autres indices) ". En savoir plus : Tous les posters scientifiques, Journée des doctorants 2016 Le biodétecteur fongique

Avec 44 000 bâtiments classés Monuments historiques, la France dispose d’un riche patrimoine.

Lors de l'Assemblée générale du 28 avril 2016, Gilles de Laage et Frédéric Létoffé ont été élus co-présidents du Groupement Français des Entreprises de Restauration de Monuments Historiques de la FFB pour un mandat de 4 ans.  

Lors de l'Assemblée générale du 28 avril 2016, Gilles de LAAGE et Frédéric LÉTOFFÉ ont été élus co-présidents du Groupement Français des Entreprises de Restauration de Monuments Historiques pour un mandat de 4 ans. Gilles de LAAGE, 61 ans, dirige l'entreprise SN BILLON CENTRE à Chinon (37).  Frédéri...

L'Assemblée générale du 28 avril dernier, a vu l'élection de Gilles de Laage et Frédéric Létoffé désormais co-présidents du Groupement Français des Entreprises de Restauration de Monuments Historiques (GMH) pour une durée de 4 ans.

La catégorie Culture récompense les "uvres architecturales les plus plébiscitées dans le domaine des conservatoires et médiathèques, salles de concerts et de spectacles, pavillons et réhabilitations. D'une ancienne prison devenue médiathèque au pavillon d'accueil d'une cité médiévale, découvrez les lauréats 2016 de la catégorie Culture !      Culture - Conservatoires, médiathèques Centre culturel, Vertou (44) Atelier Fernandez & Serres   Situé dans le centre bourg de Vertou, le centre culturel accueille des studios de danse, de théâtre et de musique ainsi qu'une salle polyvalente. L'agence Fernandez et Serres a voulu opposer à la tradition environnante un projet fort et imposant, avec au c"ur, la notion de résonance.   ©Stéphane Chalmeau     Culture - Salles de concerts et de spectacles Maison des habitants, Saint-Pierre-des-Bois (72) Boidot Robin architectes   Ce projet s'inscrit dans le paysage de Saint-Pierre-des-Bois, petit village de la Sarthe caractérisé par de nombreux murs en pierres maçonnées. L'agence a tiré profit de cette matérialité locale afin de la retranscrire dans cette salle polyvalente. Le projet se situe sur un terrain au fond d'une parcelle accessible par une liaison de part et d'autre du vallon, entre le vieux village et un lotissement pavillonnaire récemment construit.   ©Boidot&Robin   Culture - Restructuration-Réhabilitation Médiathèque Françoise Sagan, Paris (75) Bigoni Mortemard Architectes   L'ancienne prison Saint-Lazare, a été réhabilitée par Bigoni Mortemard Architectes pour devenir la nouvelle médiathèque Françoise Sagan. Dans les murs d'un bâtiment inscrit aux monuments historiques, l'agence a imaginé un projet tout en lumière entre tradition et modernité.   ©Bigoni Mortemard       Pavillons Barbacane, Carcassonne (11) Devaux & Devaux Architectes + Architecture Design Nomade   A Carcassonne, l'agence Devaux & Devaux Architectes associée à Architecture Design Nomade, conçoit un espace d'accueil adossé à l'intérieur de l'enceinte semi-circulaire de la cité médiévale. La structure légère en bois décline le vocabulaire architectural des hourds médiévaux et organise les parcours des visiteurs de manière à libérer l'espace de la place centrale et des douves.   ©Joan Bracco  

Le groupe Villemain, n° 2 de la rénovation des monuments historiques en France, vient de faire valider un plan de restructuration qui devrait lui permettre de sortir du rouge.

Le projet d'extension du musée Unterlinden à Colmar, réalisé par Herzog & de Meuron, interroge les trois dimensions que sont l'urbanisme, l'architecture et la muséographie. Les architectes ont établi une configuration urbaine et un langage architectural qui s'intègre dans la vieille ville, tout en manifestant son caractère contemporain.      " Les visiteurs vivront ce lieu d'architecture et d'art comme une suite complexe et organique d'espaces intérieurs et extérieurs " Agence Herzog & de Meuron Le musée Unterlinden est constitué de deux ensembles qui se font face de part et d'autre de la place du même nom, reliés par une galerie souterraine. D'un côté le couvent médiéval, avec la chapelle, le cloître ouvert, un jardin et une fontaine. De l'autre côté, le nouveau bâtiment d'exposition, baptisé Ackerhof, fait écho au volume de la chapelle et forme avec les anciens bains municipaux, qui abritent désormais les bureaux, la salle événementielle, la bibliothèque, le café et l'office du tourisme - une deuxième cour. "Là où l'ancien musée Unterlinden marquait une frontière entre le centre-ville et le quartier voisin, le nouvel Unterlinden agira désormais comme un pôle d'attraction et de vie où Colmariens et visiteurs se promèneront, se croiseront et se rencontreront." Gilbert Meyer, maire de Colmar. Ce qui était un arrêt de bus et un parking est aujourd'hui une nouvelle place, publique et urbaine. Le canal de la Sinn, dont les eaux s'écoulent sous la ville de Colmar, est rouvert et devient l'élément central de ce nouvel espace public. Une petite maison marque la présence du musée sur la place. Elle reprend la position, la volumétrie et la forme du moulin qui s'y trouvait autrefois. Située au centre de la place, face au canal, l'entrée du nouveau musée donne sur le couvent, dont la façade a été rénovée, en étroite collaboration avec les architectes des Monuments Historiques du cabinet Richard Duplat, chargé de la restauration de l'ancien cloître. Les salles ont retrouvé leur état d'autrefois, avec d'anciens plafonds en bois et des fenêtres démurées, donnant sur le cloître et la ville. La nef de l'église a été dotée d'un nouveau plancher. Un escalier en spirale conduit le visiteur à la galerie souterraine, qui relie le couvent et le nouveau bâtiment.  La galerie et le nouveau bâtiment d'exposition présente un langage architectural abstrait et contemporain. Au second étage du nouveau bâtiment, le volume de la salle dédiée aux expositions temporaires évoque la chapelle des Dominicaines lui faisant face.  Les façades de l'Ackerhof et de la petite maison, ainsi que les murs délimitant la nouvelle cour, ont une texture rugueuse, faite de briques irrégulières cassées à la main. Un dialogue se crée avec le couvent aux façades de moellons et de crépi, où styles et époques se superposent. Dans l'épaisseur des murs sont découpées quelques fenêtres en ogive. Les toits sont en cuivre. Le sol de la nouvelle cour est recouvert de grès. Développée en étroite collaboration avec les conservateurs du Musée Unterlinden, la muséographie a été pensée en relation avec l'architecture. L'hétérogénéité de la collection se reflète dans celle du bâtiment : un assemblage d'entités architecturales d'époques et de styles divers. Intitulé du projet: Extension du Musée Unterlinden Lieu: Colmar (68) Maîtrise d'ouvrage: Ville de Colmar Maîtrise d'"uvre: Agence Herzog et De Meuron Surface: 7 700 m² Montant des travaux: non communiqué Calendrier: livraison décembre 2015 Photographies : Ruedi Walti Pour en savoir plus, consultez le site du cabinet Herzog et de Meuron, ainsi que celui du Musée Unterlinden.              

A Carcassonne, l'agence Devaux & Devaux Architectes conçoit un espace d'accueil adossé à l'intérieur de l'enceinte semi-circulaire de la cité médiévale. La structure légère en bois décline le vocabulaire architectural des hourds médiévaux et organise les parcours des visiteurs de sorte à libérer l'espace de la place centrale et des douves. Ce pavillon prend place au sein de la barbacane, ouvrage défensif à l'entrée du château comtal, et abrite une billetterie, un poste de contrôle et d'information, ainsi que des locaux techniques.Les architectes, intervenant dans un site classé au titre des Monuments Historiques et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, ont tenu à respecter l'identité médiévale du château comtal et proposent une installation en retrait du monument, invisible depuis l'extérieur du site. Le volume souligne la tour-porte et ses deux ailes latérales. Cette géométrie évite l'encombrement de la place centrale : espace vacant dans le principe défensif d'origine, la place devient un espace de mise en scène de l'accès au château. L'écriture architecturale affirme le caractère contemporain de l'installation à vocation touristique pour éviter tout amalgame avec les structures d'époque à vocation défensive. Depuis le chemin de ronde qui surplombe la barbacane, le visiteur peut observer les poutres principales de la structure évoquant les autres ouvrages de bois présents sur le site. Intitulé du projet: Barbacane du château comtal de Carcassonne Lieu: Cité de Carcassonne (Aude) Maîtrise d'ouvrage: Centre des Monuments Nationaux Maîtrise d'"uvre: DEVAUX & DEVAUX ARCHITECTES Surface: 212 m2 Montant des travaux: 900 000¤ HT Calendrier: livraison mai 2015 Photographies : Joan Bracco Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Pavillons Pour en savoir plus, visitez le site de Devaux & Devaux Architectes

Installée au c"ur de l'ancienne prison Saint-Lazare, la médiathèque Françoise Sagan a été réhabilitée par les architectes de l'agence Bigoni Mortemard. Dans les murs d'un bâtiment inscrit aux monuments historiques, l'agence a imaginé un projet tout en lumière où le blanc domine. La médiathèque est dotée d'une surface de 4 300 mètres carrés dont 2 600 sont ouverts au public. Le programme est réparti sur cinq niveaux que les architectes ont choisis de reconstruire entièrement. Le système porteur à l'intérieur des murs historiques a complètement été transformé. Derrière les murs en pierre de taille, se développent aujourd'hui des plateaux libres en phase avec les usages contemporains et futurs des médiathèques. Viviane Ezratty, la directrice de la médiathèque, précise :"Nous avons demandé aux architectes des lieux polyvalents, parce qu'on ne sait pas vraiment de quoi demain sera fait en matière de bibliothèques, nous sommes dans une véritable période de transition. On ne voulait pas que les collègues nous maudissent dans 10 ans, et nous avons donc opté pour des plateaux à chaque étage." Le bâtiment encercle une cour intérieure qui elle aussi a été sujette à l'imagination des architectes. Inspirés par les cloîtres méditerranéens, ils mettent en scène le lieu au travers d'une promenade dessinée par des assises anguleuses en béton blanc. Le reste est offert aux plates-bandes et au développement des végétaux. A l'intérieur, le lieu est lumineux grâce aux nombreuses arcades qui constituent la façade. Elles apportent généreusement de la lumière naturelle et peuvent s'obstruer par d'élégants rideaux posés entre la pierre des anciens murs et les nouvelles menuiseries. Ce sont ces rideaux qui, avec subtilité, inscrivent le bâtiment vers sa nouvelle destination. Ils introduisent avec poésie le dialogue entre l'histoire du lieu et le projet contemporain. Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Culture / Restructuration-Réhabilitation Pour en savoir plus, visitez le site de Bigoni Mortemard

Du 12 au 14 janvier 2016, le CSTB expose au SITEM, le salon international des musées, des lieux de culture et de tourisme. Les experts du CSTB partagent savoir-faire et innovations pour mieux préserver et valoriser les bâtiments historiques et les "uvres d'art qu'ils renferment. Le biodétecteur fongique, fruit de la recherche du CSTB, est notamment présenté : venez découvrir cette innovation technologique sur le stand C20 du CSTB. Rendez-vous aux Docks - Cité de la mode et du design, Paris 13ème.Le biodétecteur fongique : cette solution technologique signale, à un stade très précoce, la présence de champignons et mérule dans l'air intérieur. Elle intervient notamment dans les musées et monuments historiques pour préserver la santé des personnes et prévenir la dégradation du patrimoine culturel.En savoir plus :Découvrez le biodétecteur fongique en vidéoRetrouvez le CSTB au SITEM

L'intervention du studio JUNG Architectures sous l'"il bienveillant de l'architecte du Patrimoine Simon Buri, a permis la sauvegarde et la restitution de cet ensemble architectural situé en plein c"ur des Climats de Bourgogne inscrits cette année au Patrimoine mondial de l'Unesco. L'ancien Hôpital de Meursault (Côte d'Or), communément appelé " la Léproserie ", est un édifice de style roman fondé au début du XIIème siècle par Hugues II, duc de Bourgogne. Cette auberge hospitalière où venaient se soigner les malades et les pauvres s'organisait en trois parties : la porterie, la salle des pauvres et la chapelle. Au XIXe siècle, les bâtiments sont reconvertis en ferme agricole. Depuis 1926, le bâtiment est inscrit au titre des Monuments Historiques, mais est laissé à l'abandon. Désormais, un bureau d'information touristique se trouve dans l'ancienne porterie. La salle des pauvres et la chapelle regroupent de nouveaux espaces d'expositions temporaires. La création d'une nouvelle aile abrite un pavillon de dégustation et forme une sorte de cour intérieure faisant penser à un cloitre moderne en résonnance avec l'ancienne utilité du bâtiment. Cette intervention contemporaine se veut sobre et minimaliste, formant un mariage harmonieux des matériaux : les vieux murs en pierre de Bourgogne ont été rénovés et sublimés par l'extension en zinc juxtaposant ainsi l'ancien et le moderne. La réhabilitation de ce lieu vieux de plus de 800 ans, a permis de lui redonner une seconde vie le dédiant à la culture propre à cette région. Photographies Martin Argyroglo Pour en savoir plus, visitez le site de Jung Architectures 

Après quatre ans de travaux de rénovation, Résidences Sociales de France a livré la Cité de Refuge. Situé dans le 13e arrondissement de Paris, le centre d'hébergement avait été conçu dans les années trente par Le Corbusier pour l'Armée du Salut ; le but était d'offrir une structure d'accueil pour les plus démunis. Partiellement inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1975, le site a conservé son aspect avant-gardiste. Sa capacité d'accueil s'est portée de 273 à 282 places.

" Métropoles du monde : la course à l'air pur ? " : paradoxe attribut de la modernité, la qualité de l'air est un enjeu environnemental et sanitaire majeur du XXIème siècle. C'est le c"ur des débats initiés par le forum mondial " Les Respirations ", le 23 novembre prochain à la Cité de la Mode et du Design, Paris 13ème. Engagé aux côtés des scientifiques et des entreprises pour le bâtiment et la ville durable, l'Institut Carnot CSTB partage des solutions pour mesurer et gérer la qualité de l'air intérieur. Ces innovations contribuent à améliorer la santé des personnes dans leur logement, et à préserver le patrimoine culturel.Retrouvez l'Institut Carnot CSTB au forum " Les Respirations "Le 23 novembre 2015 à partir de 8h30 - Les Docks, Cité de la Mode et du Design, Paris 13ème.Les RespirationsAvec l'Institut Carnot CSTB, découvrez des solutions innovantes :Le biodétecteur fongique détecte, en temps réel, la présence de champignons microscopiques et de la mérule dans les environnements intérieurs. Le CSTB propose ce service innovant pour préserver la santé des personnes, et pour prévenir la dégradation des logements, des musées et monuments historiques et des "uvres d'art.Le biodétecteur fongique en vidéoUn dispositif de mesure du confinement de l'air : le LumAirTube® de CAIRPOL. Conçu par le centre de Recherche et Innovation d'Environnement S.A et le CSTB, ce boîtier mesure le CO2, la température et l'humidité relative. Il calcule ainsi le confinement de l'air dans un espace* et permet la gestion de l'aération grâce à des diodes lumineuses. Le Class'Air+, développé par la société Pyrescom en partenariat avec le CSTB, permet également l'évaluation et la gestion de l'aération sur les mêmes principes.Rencontrez les experts de l'Institut Carnot CSTB : Stéphane Moularat et Rukshala Anton, division agents biologiques et aérocontaminants, direction Santé Confort.L'Institut Carnot CSTB* Cette mesure est réalisée conformément à l'indice retenu dans le décret de la surveillance de la qualité de l'air intérieur de certains établissements recevant du public.

La restauration de la cheminée de la manufacture des Allumettes d'Aubervilliers (93) a démarré. Construite en 1904, elle est protégée au titre des Monuments Historiques depuis 2005. Les travaux confiés à l'entreprise Lanfry font appel à un échafaudage sur mesure et adapté par Tubesca-Comabi.

La restauration de la cheminée de la manufacture des Allumettes d'Aubervilliers (93) a démarré. Construite en 1904, elle est protégée au titre des Monuments Historiques depuis 2005. Les travaux confiés à l'entreprise Lanfry font appel à un échafaudage sur mesure et adapté par Tubesca-Comabi.

La Collection Lambert à Avignon a rouvert cet été après deux années de travaux d'extension et de réhabilitation, et s'étend maintenant sur deux hôtels particuliers du 18e siècle, présentant ainsi la totalité de cette collection d'art contemporain. Les architectes Laurent Berger et Cyrille Berger se sont chargés de créer des espaces tendant vers la neutralité, avec matériaux puissants tels que le béton blanc comportant des agrégats de marbre. Pour le projet d'extension, trois nouveaux bâtiments ont été réalisés par les deux architectes : un atrium afin d'articuler la liaison entre les hôtels de Caumont et de Montfaucon, une extension située entre les deux cours et enfin une vaste salle dont la hauteur permet d'exposer les "uvres les plus monumentales de la collection. Ainsi, les nouveaux espaces d'exposition s'étendent sur 6000m² et permettent de présenter la collection Lambert dans son ensemble. Ces trois nouvelles extensions ne présentent pas d'ouvertures, contrastant ainsi par leur aspect extérieur avec les deux demeures du 18ème siècle classées au titre des monuments historiques. Un travail important a été fait sur la luminosité afin de valoriser au mieux la collection Lambert inscrite au patrimoine national depuis 2012. Le musée rouvrira à nouveau ses portes le 5 décembre afin de présenter le nouvel accrochage du fonds permanent et la nouvelle exposition temporaire de l'artiste Andres Serrano. Photographies par Berger&Berger Visitez le site du studio d'architecture Berger&Berger ainsi que le site de la Collection Lambert 

Du 5 au 8 novembre 2015 au Carrousel du Louvre, les professionnels du patrimoine culturel rencontrent les experts du CSTB. Ils partagent savoir-faire et innovations pour mieux préserver et valoriser les bâtiments historiques et les "uvres d'art qu'ils renferment. Le biodétecteur fongique, fruit de la recherche du CSTB, est notamment présenté : venez découvrir cette innovation technologique sur le stand du CSTB. Rendez-vous au Carrousel du Louvre - Paris 1er, sur le stand D7 de l'espace Geste d'Or, Salle Soufflot.Le biodétecteur fongique : cette solution technologique signale, à un stade très précoce, la présence de champignons et mérule dans l'air intérieur. Elle intervient notamment dans les musées et monuments historiques pour préserver la santé des personnes et prévenir la dégradation du patrimoine culturel.En savoir plus :Découvrez le biodétecteur fongique en vidéoRetrouvez le CTSB au Salon international du Patrimoine

L'innovation se dévoile sur le stand du CSTB à Batimat 2015. Autour d'une exposition d'objets, l'innovathèque donne à voir des projets novateurs mis au point par des TPE/PME avec l'appui de la recherche du CSTB. Découvrez ces réalisations au service de la santé et du confort des usagers, et de la performance énergétique réelle des bâtiments. Partagez également vos questions avec les experts du CSTB pour faire progresser ensemble les innovations. Découvrez les projets innovants du CSTB avec ses partenaires, grâce aux vidéos de l'innovathèque. Diya One, robot de traitement de l'air Diya One mesure la qualité de l'air intérieur et traite l'air des bureaux, musées et lieux accueillant du public. Le CSTB a évalué les performances du robot pour la start-up Partnering Robotics : étude des capteurs de pollution et du système d'épuration d'air. Visualiser la vidéo Biodétecteur fongique Le biodétecteur signale dès l'origine, la présence de champignons et mérule dans l'air intérieur. Il intervient dans les logements, musées, monuments historiques pour prévenir le développement fongique dans les bâtiments ou sur les "uvres d'art. Le CSTB a développé ce service innovant pour préserver la santé des personnes et prévenir la dégradation du patrimoine culturel. Visualiser la vidéo Capteurs au service de la performance énergétique Un dispositif d'instrumentation, conçu avec la start-up Actility, est déployé sur un échantillon de logements sociaux en rénovation, gérés par Habitat Toulouse. Le CSTB traite les données grâce à des outils d'analyse innovants, pour fournir une mesure fiable de la performance énergétique réelle à l'échelle du parc de logements rénovés. Visualiser la vidéo