Résultats de recherche pour passerelle

Dans le cadre de l'édification de la ZAC Clichy-Batignolles à Paris (17e), les agences d'architecture ChartierDalix et Brenac & Gonzalez et Associés ont conçu main dans la main un bâtiment de bureaux de 24 000 mètres carrés sur le Lot 07. Une réalisation mettant en valeur les voies ferrées qui lui font face, vibrant au rythme du ciel et de l'activité des employés qui donnent vie à ses coursives. Façonné par l'activité ferroviaire du nord de Paris, le quartier des Batignolles fait depuis 2001 l'objet d'une reconvertion urbaine. Lancé par l'ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, le projet de la ZAC Clichy-Batignolles, d'une superficie de 43,2 hectares, comprend notamment le fameux palais de justice dessiné par Renzo Piano, le futur cinéma imaginé par l'atelier Berthier, le parc Martin Luther King de 10 hectares réalisé par Jacqueline Osty et de nombreux logements et bureaux ; le tout disposé de part et d'autre des voies de chemin de fer de la gare Saint-Lazare. À l'est de ces derniers sont répartis les locaux administratifs, partiellement construits sur une dalle recouvrant les rails, et à l'ouest les habitations. L'une des particularités de cette opération de restructuration urbaine lourde réside dans son processus de conception et d'édification : chaque lot de la ZAC faisant l'objet d'un partage entre deux architectes. Ce morcellement a été imposé par les concepteurs de la zone, dont l'architecte-urbaniste François Grether et le bureau d'études OGI, spécialisé dans travaux d'aménagement d'espaces publics. Si certains maîtres d'"uvre lauréats des concours lancés pour chaque lot ont séparé leur parcelle en deux, les agences ChartierDalix et Brenac & Gonzalez et Associés ont pour leur part décidé de collaborer et d'ériger à quatre mains un colosse condensant 24 000 mètres carrés de bureaux. Avec un retrait de 10 mètres en son centre, le terrain dissymétrique et étriqué de 125 mètres de long, a amené les architectes à imaginer un bâtiment original de huit étages composé de deux volumes rectangulaires, entre lesquels est placé un vaste hall d'entrée de 150 mètres carrés, dont les niveaux supérieurs se déforment au fil de l'ascension. Depuis la rue, à l'est, la perspective linéaire créée par les bâtiments voisins est brisée par les ondulations de l'ensemble.Ces reliefs accueillent une succession de terrasses et de coursives en rubans, qui bénéficient d'un traitement uniforme grâce à l'utilisation de trois types de panneaux de bardage pleins différents de 1 mètre de large aux stries verticales, réalisés en terre cuite moulée puis émaillée. Grâce à l'alternance de ces éléments, le matériau semble vibrer, avec une couleur changeant au fil de la journée et des points de vue, tantôt bleu, ocre ou blanc. Depuis le vestibule traversant, d'une hauteur de huit mètres sous plafond, les voies ferrées sont mises en scène par le biais d'une large baie vitrée de 11 mètres de long invitant les travailleurs à admirer le passage des wagons. À partir de ce hall majestueux, un escalier monumental en Y dessert à l'est un réfectoire et à l'ouest un jardin suspendu situé entre le R+1 et le R+6, au-dessus des rails. Cet espace vert constitué d'un ensemble de passerelles et d'emmarchements, permet alors aux employés de jouir d'une imprenable vue sur les toits de Paris au quotidien. Une réalisation originale offrant un environnement de travail idéal. Pour en savoir plus, visitez le site de ChartierDalix et de Brenac & Gonzalez et Associés Photographies :1,2,7,8 ) Takuji Shimmura3,8,11 ) Sergio Grazia4,5,9,10,12 ) Stefan Tuchila  

494 mètres Barrage, renfort de talus, tunnels, viaducs, remontées mécaniques… l’anthropisation de la montagne implique la pose d’infrastructures héroïques que… Cet article Une passerelle suspendue de 494 mètres en Suisse est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.

En surplomb de l'Archipel de Naantali (Finlande), la Villa Mecklin réalisée par l'agence finlandaise Huttunen Lipasti Pakkanen Architects privilégie la vie en extérieur, grâce à une large terrasse se fondant dans son environnement. Le projet du studio finlandais, dessiné pour un couple d'amis, se compose d'une maison principale de 70 mètres carrés posée sur la roche et, à quelques pas seulement, d'une dépendance nichée dans la forêt contenant une chambre d'amis et un sauna de 20 mètres carrés. La singularité de l'ouvrage repose sur ses deux pignons latéraux triangulaires et aveugles de 18 mètres de long qui, de la façade principale, se prolongent jusqu'à la bordure de la terrasse de 80 mètres carrés avec vue sur l'archipel. Cette plateforme est le point d'orgue de la réalisation. Elle est mise en scène depuis l'entrée de l'édifice, auquel les propriétaires accèdent après avoir emprunté une petite passerelle surplombant la pierre, et se poursuit dans l'unique couloir de la résidence de vacances. De part et d'autres de ce passage central se trouvent deux chambres, séparées de la pièce de vie située 80 centimètres plus haut par un espace tampon technique contenant salle de bain et cuisine ouverte. Le tout est baigné de lumière grâce à des ouvertures longitudinales disposées en partie supérieure du salon, mais surtout grâce à une baie vitrée toute largeur et toute hauteur disposée entre le living et le belvédère dont les deux parois contiennent des rangements. Une trappe placée au milieu de cette zone extérieure dissimule un poêle d'appoint et des assises qui permettent aux habitants d'en profiter une fois la nuit tombée. Sa grande dimension en fait un terrain de jeu rêvé, autant pour les enfants que les adultes. Entièrement bardée de bois d'épicéa non traité, la construction prendra au fil du temps une couleur grise, et se fondra ainsi parfaitement dans le paysage maritime nordique. Un nid douillet idéal pour de longues heures de contemplation du ciel et de la mer scandinave. Pour en savoir plus, visitez le site de Huttunen Lipasti Pakkanen ArchitectsPhotographies : Marko Huttunen

En surplomb de l'Archipel de Naantali (Finlande), la Villa Mecklin réalisée par l'agence finlandaise Huttunen Lipasti Pakkanen Architects privilégie la vie en extérieur, grâce à une large terrasse se fondant dans son environnement. Le projet du studio finlandais, dessiné pour un couple d'amis, se compose d'une maison principale de 70 mètres carrés posée sur la roche et, à quelques pas seulement, d'une dépendance nichée dans la forêt contenant une chambre pour les invités de passage et un sauna de 20 mètres carrés. La singularité de l'ouvrage repose sur ses deux pignons latéraux triangulaires et aveugles de 18 mètres de long qui, de la façade principale, se prolongent jusqu'à la bordure de la terrasse de 80 mètres carrés avec vue sur l'archipel. Cette plateforme est le point d'orgue de la réalisation. Elle est mise en scène depuis l'entrée de l'édifice, auquel les propriétaires accèdent après avoir emprunté une petite passerelle surplombant la pierre, et se poursuit dans l'unique couloir de la résidence de vacances. De part et d'autres de ce passage central se trouvent deux chambres, séparées de la pièce de vie située 80 centimètres plus haut par un espace tampon technique contenant salle de bain et cuisine ouverte. Le tout est baigné de lumière grâce à des ouvertures longitudinales disposées en partie supérieure du salon, mais surtout grâce à une baie vitrée toute largeur et toute hauteur disposée entre le living et le belvédère, dont les deux parois contiennent des rangements. Une trappe placée au milieu de cette zone extérieure dissimule un poêle d'appoint et des assises qui permettent aux habitants d'en profiter une fois la nuit tombée. Sa grande dimension en fait un terrain de jeu rêvé, autant pour les enfants que les adultes. Entièrement bardée de bois d'épicéa non traité, la construction prendra au fil du temps une couleur grise, et se fondra ainsi parfaitement dans le paysage maritime nordique. Un nid douillet idéal pour de longues heures de contemplation du ciel et de la mer scandinave. Pour en savoir plus, visitez le site de Huttunen Lipasti Pakkanen ArchitectsPhotographies : Marko Huttunen

Au c"ur de l'effervescente capitale du Sichuan, Chengdu (Chine), se trouve le complexe West Village - Basis Yard conçu par Jiakun Architects. Un colosse de béton et de métal qui associe centre commercial et parc urbain dans une structure monumentale, qui apporte un lieu de calme et de vie commune dans un quartier densément peuplé. Occupant un îlot entier de 237 mètres par 178 mètres de Chengdu, où se trouvait à l'origine un golf, le projet consiste en l'édification d'un centre commercial de six étages, longeant les limites est, ouest et sud de la parcelle, restées vierges jusque-là. Suivant un plan en U, la construction encercle une gigantesque surface ouverte de plus de 9 600 mètres carrés, comprenant une forêt de bambou, deux terrains de football et un centre multiculturel de 1 600 mètres carrés réparti sur deux étages. Elle dispose de sept entrées sur la rue, qui menent à des boutiques traversantes par le biais de coursives avant et arrière, maximisant ainsi le nombre d'accès et d'espaces extérieurs pour les visiteurs. Au nord, deux impressionnantes passerelles aériennes inclinées, ferment l'ensemble bâti et relient les niveaux des galeries marchandes, offrant par ailleurs aux habitants, qu'ils soient marcheurs, joggeurs ou bien cyclistes, un lieu propice à l'exercice et une vue imprenable sur la ville. L'enjeu de l'opération était de réaliser un établissement brut, à l'échelle de la mégalopole chinoise, bouillonante d'activités, tout en amenant une vie de quartier. Un lieu de retraite qui attire autant les autochtones que les chalands. Les architectes ont porté une attention particulière aux détails de construction. Le béton utilisé au sol et aux murs, arbore ainsi une texture faisant écho aux traditionnels tressages de bambou, et les toitures-terrasses ont été couvertes de parpaings creux permettant aux végétaux de coloniser les immeubles et d'évoquer de cette manière l'environnement verdoyant de la vallée du Sichuan. Une conception à l'image de Chengdu, colossale et citadine. Pour en savoir plus, visitez le site de Jiakun ArchitectsPhotographies : © ArchExist Jiakun Architects

Au c"ur de l'effervescente capitale du Sichuan, Chengdu (Chine), se trouve le complexe West Village - Basis Yard conçu par Jiakun Architects. Un colosse de béton et de métal qui associe centre commercial et parc urbain dans une structure monumentale, qui apporte un lieu de calme et de vie commune dans un quartier densément peuplé. Occupant un îlot entier de 237 mètres par 178 mètres de Chengdu, où se trouvait à l'origine un golf, le projet consiste en l'édification d'un centre commercial de six étages, longeant les limites est, ouest et sud de la parcelle, restées vierges jusque-là. Suivant un plan en U, la construction encercle une gigantesque surface ouverte de plus de 9 600 mètres carrés, comprenant une forêt de bambou, deux terrains de football et un centre multiculturel de 1 600 mètres carrés réparti sur deux étages. Elle dispose de sept entrées sur la rue, qui menent à des boutiques traversantes par le biais de coursives avant et arrière, maximisant ainsi le nombre d'accès et d'espaces extérieurs pour les visiteurs. Au nord, deux impressionnantes passerelles aériennes inclinées, ferment l'ensemble bâti et relient les niveaux des galeries marchandes, offrant par ailleurs aux habitants, qu'ils soient marcheurs, joggeurs ou bien cyclistes, un lieu propice à l'exercice et une vue imprenable sur la ville. L'enjeu de l'opération était de réaliser un établissement brut, à l'échelle de la mégalopole chinoise, bouillante d'activités, tout en amenant une vie de quartier. Un lieu de retraite qui attire autant les autochtones que les chalands. Les architectes ont porté une attention particulière aux détails de construction. Le béton utilisé au sol et aux murs, arbore ainsi une texture faisant écho aux traditionnels tressages de bambou, et les toitures-terrasses ont été couvertes de parpaings creux permettant aux végétaux de coloniser les immeubles et d'évoquer l'environnement verdoyant de la vallée du Sichuan. Une conception à l'image de Chengdu, colossale et citadine. Pour en savoir plus, visitez le site de Jiakun ArchitectsPhotographies : © ArchExist Jiakun Architects

Conçu par l'architecte Andreas Martin-Löf, cet ensemble de logements sociaux situé dans le quartier de Västberga, au sud-ouest de Stockholm (Suède), où la pénurie de logements est grandissante, se démarque des habituelles constructions destinées aux locataires les plus défavorisés par une approche esthétique et humaniste. Cet ensemble de six bâtiments " de 8 étages chacun " uni par des coursives ajourées et imaginé par Andreas Martin-Löf, répond à deux problématiques : permettre aux populations défavorisées de la capitale suédoise de se loger à moindre coût, tout en leur procurant un lieu de vie agréable. Pour réduire coûts et temps de montage, l'architecte scandinave a eu recours à des éléments préfabriqués en béton. Malgré un budget faible, le concepteur procure aux locataires de ces 280 appartements une habitation digne, belle et baignée de lumière. Pourquoi l'esthétique serait-elle finalement l'apanage des plus aisés ? De cette réflexion résulte un groupement d'immeubles de taille intermédiaire disposés en U et reliés par des passerelles en béton positionnées sur les façades extérieures camouflées par un habillage en damier, où alternent polycarbonate translucide et lattes verticales en aluminium. Ces dispositifs simples rompent la monotonie et la linéarité qu'aurait procurée une implantation en une unique barre. Côté cour intérieure, les habitations profitent de la lumière naturelle grâce à de grandes baies vitrées tous ouvert sur un balcon privé. Un complexe qui se démarque du stéréotype des bâtiments sociaux bas de gamme grâce à une recherche sur l'esthétique et le bien-être des habitants ne mettant pas en cause les limites financières du projet. Pour en savoir plus, visitez le site d'Andreas Martin-Löf Photographies : Johan Fowelin

Réalisée par l'agence chinoise LOOK Architects dans le but de connecter la rivière Minjang et le lac de Fuzhou (Chine) à travers le Jinniushan, une montagne vallonnée et verdoyante, la passerelle protéiforme Trans-Urban Connector est un projet urbain et paysager ambitieux s'intégrant à la perfection à son environnement. L'installation est composée d'un ensemble de passerelles en acier disposé sur 6,3 kilomètres de long s'inspirant de la topographie sinueuse du site. Commande du gouvernement chinois, ce parcours vise à valoriser l'une des villes les plus vertes du pays, surnommée " banyan city " en raison des nombreux arbres de cette espèce peuplant le Jinniushan. Le site verdoyant et aquatique sur lequel prend place le Trans-Urban Connector mérite en effet d'être observé lentement, depuis la canopée. Les composants de ce pont sont modulables et peuvent être déplacés et réinstallés sans grande difficulté, permettant ainsi à l'installation de se fondre dans le paysage dont il suit les ondulations. Pour minimiser l'impact visuel d'une telle construction sur un panorama d'exception, les poteaux en sont largement espacés. Et pour ne rien gâcher de la vue et laisser la végétation de prospérer, tabliers et les garde-corps sont en outre composés de caillebotis en acier. Le projet de LOOK Architects comprend également des commodités, des tours d'observation ainsi qu'un café, offrant à chacun la possibilité de profiter de cette balade à son rythme. En tout, dix points d'arrêt sont intégrés dans la passerelle qui bénéficie également, XXIe siècle oblige, d'une connexion wifi. Le parcours permet d'apprécier sous un autre "il les différents points d'eau de la région ainsi que le paysage sinueux et luxuriant. Pour en savoir plus, visitez le site de LOOK Architects Photographies : Zhou Yue Dong

A la fin du mois d'août, Colas Génie Civil a installé un ouvrage métallique de 150 tonnes dédié à la mobilité au-dessus de l'autoroute A5 à Lieusaint, en Seine-et-Marne (77).

La mise en oeuvre d'une nouvelle passerelle reliant le Carré Sénart et la gare du RER D Lieusaint-Moissy vient de débuter lundi dernier.

À l'occasion du salon Batimat, le constructeur d'échafaudages Layher présentera l'Universel FW, une nouvelle structure grande portée pour des passerelles, des plateformes ou des parapluies.

La plus longue passerelle du monde en porte-à-faux est en Chine.

À l'occasion du 50e anniversaire du complexe d'habitation, Habitat 67 réalisé par Moshe Safdie, le Centre de design de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) rend hommage à ce projet culte et à son architecte. Aujourd'hui considéré comme une pièce à part entière du patrimoine canadien, l'ensemble Habitat 67 est né de la thèse de Moshe Safdie élaborée à l'Université McGill, A Three Dimensional Modual Building System. Le projet novateur, basé sur une architecture dense et sur l'emploi de procédés de préfabrication, est sélectionné pour intégrer l'Exposition Universelle de Montréal de 1967. Situé dans la Cité du Havre, proche du Vieux-Port de Montréal, Habitat 67 est reconnu partout dans le monde pour son esthétique mais également pour ses qualités humanistes. Le complexe est en effet pensé comme une solution constructive économique, offrant par ailleurs une qualité de vie non négligeable à ses habitants. Il est ainsi composé de 365 unités préfabriquées en béton disposées sur douze étages. En tout, plus de 140 ménages vivent ici. Un appartement comporte au minimum deux modules, bénéficie d'une terrasse privative se trouvant sur le toit plat d'un voisin et jouit d'une triple exposition offrant des vues sur le fleuve Saint-Laurent, le Vieux-Port ou la ville de Montréal. Cet assemblage aérien fait de passerelles et d'espaces flottants semble suspendu dans les airs ; un appel à la contemplation. " Habitat 67 est le tour de force de jeunesse de Moshe Safdie. [...] Il met l'accent sur la vie quotidienne de l'architecture : la manière dont les espaces sont utilisés, la performance de l'édifice dans son climat, les désirs réels des futurs résidents. De plusieurs manières, l'essence de son travail est une dichotomie : à la fois déchirement et médiation entre l'universel et le spécifique, entre l'idéal et le réel. " Wendy Kohn, Moshe Safdie, Academy Editions, 1996. Le caractère innovant d'Habitat 67, correspondant parfaitement à la réputation avant-gardiste de la ville de Montréal, et qui en fait aujourd'hui bien plus qu'un simple lieu d'habitation. En mars 2009, la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, Christine Saint-Pierre déclarait que ce complexe serait désormais classé Monument historique, devenant ainsi le premier édifice contemporain à obtenir cette distinction. Photographies : Timotthy Hursley, Studio Graetez, Collection of Safdie Architects, Nora Vass Pour en savoir plus, visitez le site de l'Habitat 67

C'est dans le vieux Lisbonne, au c"ur du quartier de Belém, que l'agence AL_A réhabilite le Central Tejo - ancienne centrale électrique puis Musée de l'électricité - en un lieu d'exposition inédit : le Musée d'art, d'architecture et de technologie (MAAT). Outre la rénovation de ses murs, l'ancien bâtiment de briques rouges s'agrandit ici de 7 000 mètres carrés pour une surface d'exposition totale de 38 000 mètres carrés. Avec sa toiture vallonnée recouverte de carreaux de céramique blancs, sa forme organique et sa passerelle surplombant les voies ferroviaires, le projet permet de créer un lien nouveau entre le centre-ville et le Tage. En effet, une des volontés des concepteurs était d'établir une connexion entre l'histoire de la ville aux sept collines et son cours d'eau. Grâce au reflet du soleil sur la rivière, puis sur la céramique du toit proéminent, cette dernière intègre les espaces de la galerie, y recréant une atmosphère aquatique. Le musée, placé sous la direction de Pedro Gadando, ancien conservateur du département d'architecture du MoMA de New York (Etats-Unis), promet d'être un lieu culturel incontournable de la capitale portugaise. Photographies : AL_A Pour en savoir plus, visitez le site d'AL_A et du MAAT

Le groupe Cardinal a mis en chantier le programme Organdi, constitué de deux immeubles de bureaux d'une superficie totale de 14 000 m², reliés entre eux par des passerelles, au coeur de la ZAC Villeurbanne La Soie, le nouveau quartier emblématique de la métropole du Grand Lyon.

Le 16 décembre 2016 a eu lieu l'ouverture de la nouvelle passerelle de Moreelse (Moreelsebrug) qui constitue le trait d’union entre le quartier du Croeselaan et le parc Moreelse. Les cyclistes ainsi que les piétons ont maintenant une gracieuse promenade surélevée à leur disposition.

Poralu Bridge, activité passerelles de Poralu Marine, vient de livrer et de poser dans le port du commerce d'Ajaccio (Corse) 3 passerelles en aluminium géantes, réalisées d'un seul tenant, de 65, 55 et 40 m de long.

A l'issue d'un concours, le projet du spécialiste de l'ingénierie Ney & Partners a été retenu par l'Epamsa et le Syndicat mixte d'aménagement, de gestion et d'entretien des berges de la Seine et de l'Oise (SMSO) pour la construction d'une passerelle piétonne reliant Poissy à Carrières-sous-Poissy dans les Yvelines.

Le travail des trois architectes espagnols Rafael Aranda, Carme Pigem et Ramon Vilalta, a été récompensé par l'honorifique Pritzker Architecture Prize 2017 mercredi 1er mars. Leur "uvre commune, initiée il y a trente ans sous la bannière RCR Arquitectes, a su convaincre le jury. Outre l'esthétique ou la fonctionnalité des projets, ce qui distingue l'agence de ses concurrents est sa forte volonté d'insuffler des inspirations à la fois locales et mondiales à ses édifices. À l'heure de la mondialisation il est ardu de conserver ses racines, pourtant les trois associés ont réussi au fil des années et des collaborations à instaurer un dialogue continu entre l'architecture et son environnement. Par le choix des matériaux, l'implantation et la géométrie des volumes la bâtisse devient ainsi pleinement une entité locale intégrée à son milieu. Étroitement attachés à leurs racines, Rafael Aranda, Carme Pigem et Ramon Vilalta, ont installé leurs bureaux dans leur ville natale, Olot en Catalogne. Ces origines regionales, et plus largement nationales, ont marqué toute leur carrière de bâtisseurs. À titre d'exemple, la cave de Bell-Lloc, dans la ville de Palamós, près de Gérone, est un bâtiment semi-enterré en acier recyclé qui fusionne avec la terre brune environnante. De la même manière la passerelle La Lira Theater Public Open Space, à Ripoll en Espagne, intègre en son sein l'espace public tandis que sa peau d'acier remémore le passé métallurgique de la ville. Dans tous leurs projets, à l'image du musée Pierre Soulages à Rodez (France), l'architecture et ses environs sont donc intimement liés. Pour en savoir plus, visitez le site du Pritzker Architecture Prize 2017 Photos 2 à 3 : Bell"Lloc Winery, 2007, Palamós, Girona, Spain © Hisao SuzukiPhotos 4 à 6 : La Lira Theater Public Open Space, 2011, Ripoll, Girona, Spain In collaboration with J. Puigcorbé © Hisao SuzukiPhotos 7 à 8 : Soulages Museum, 2014, Rodez, France In collaboration with G. Trégouët © Hisao Suzuki

Le travail des trois architectes espagnols Rafael Aranda, Carme Pigem et Ramon Vilalta, a été récompensé par l'honorifique Pritzker Architecture Prize 2017 mercredi 1er mars. Leur "uvre commune, initiée il y a trente ans sous la bannière RCR Arquitectes, a su convaincre le jury. Outre l'esthétique ou la fonctionnalité des projets, ce qui distingue l'agence de ses concurrents est sa forte volonté d'insuffler des inspirations à la fois locales et mondiales à ses édifices. À l'heure de la mondialisation il est ardu de conserver ses racines, pourtant les trois associés ont réussi au fil des années et des collaborations à instaurer un dialogue continu entre l'architecture et son environnement. Par le choix des matériaux, l'implantation et la géométrie des volumes la bâtisse devient ainsi pleinement une entité locale intégrée à son milieu. Étroitement attachés à leurs racines, Rafael Aranda, Carme Pigem et Ramon Vilalta, ont installé leurs bureaux dans leur ville natale, Olot en Catalogne. Ces origines regionales, et plus largement nationales, ont marqué toute leur carrière de bâtisseurs. À titre d'exemple, la cave de Bell-Lloc, dans la ville de Palamós, près de Gérone, est un bâtiment semi-enterré en acier recyclé qui fusionne avec la terre brune environnante. De la même manière la passerelle La Lira Theater Public Open Space, à Ripoll en Espagne, intègre en son sein l'espace public tandis que sa peau d'acier remémore le passé métallurgique de la ville. Dans tous leurs projets, à l'image du musée Pierre Soulages à Rodez (France), l'architecture et ses environs sont donc intimement liés. Pour en savoir plus, visitez le site du Pritzker Architecture Prize 2017 Photos 2 à 3 : Bell"Lloc Winery, 2007, Palamós, Girona, Spain © Hisao SuzukiPhotos 4 à 6 : La Lira Theater Public Open Space, 2011, Ripoll, Girona, Spain In collaboration with J. Puigcorbé © Hisao SuzukiPhotos 7 à 8 : Soulages Museum, 2014, Rodez, France In collaboration with G. Trégouët © Hisao Suzuki

Les 5 tronçons de la future passerelle du barrage de Vives-Eaux, actuellement en reconstruction en Seine-et-Marne, sont arrivés le 26 février sur le chantier de VNF à Boissise la Bertrand / Boissise le Roi (Seine et Marne).

Débuté en mars 2014, le chantier de reconstruction du barrage de Vives-Eaux, situé en Seine-et-Marne, près de Melun, est en cours d'achèvement. 5 tronçons de la future passerelle, de 33 ml et de 30 t chacun, ont quitté le port de Porto le 15 février dernier et sont arrivés le 19 février au port de Radicatel, près du Pont de Tancarville.

La passerelle XL de Layher a été élue Mat d'Or par plus de 21 000 entreprises de la construction et du BTP interrogées sur les matériels et outillages remarquables découverts en 2016.

La passerelle conçue par SPACES Architecture enjambe l'Ire, rivière du Parc naturel Régional du Massif des Bauges en Haute Savoie. Cette construction naïve, assemblée de bois clair et brut, semble délicatement posée sur le lit du cours d'eau, effleurant ainsi sa surface. Elle s'intègre et se fond dans son environnement. Sa rythmique verticale nous renvoie à la silhouette élancée des arbres et son matériau brut répond au cadre végétal environnant. La passerelle couverte, offre refuge à ses utilisateurs le temps de la traversée et rend hommage au pont couvert du film Sur la route de Madison. Elle relie deux rives, deux entités éternellement disjointes. Pour en savoir plus, visitez le site de SPACES Architecture

La Chine se distingue actuellement par ses ouvrages d'art. De fait, en septembre 2016, a été livré le ?Beipanjiang Bridge Duge' qui relie désormais les provinces du Guizhou et du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine. Dans la province du Hunan, dans le centre-sud, en témoigne encore l'impressionnante passerelle et les pavillons afférents conçus […]

Découvrez la sélection des prix architecture et paysage retenus cette année aux ArchiDesignclub Awards.   Parking-Jardin, Vitré (35) - TETRARC Avec l'espace public de la commune de Vitré (35) comme terrain de jeu, l'agence Tetrarc réalise un ensemble mixte comprenant passerelles, parkings extérieurs et souterrains, et réalisations paysagères. Un programme complexe rendant hommage au cours sinueux de la Vilaine, facilitant par ailleurs les échanges entre le chemin de fer et le centre-ville. .   Pôle culturel, Cornebarrieu (31) - Atelier Philippe Madec Au c"ur de la commune de Cornebarrieu (31), tiraillée entre son c"ur historique et ses nouveaux quartiers situés en terres inondables, le pôle culturel érigé par l'Atelier Philippe Madec relie ces deux zones et uniformiser ainsi l'identité de la municipalité de Haute-Garonne. .   Unité de production, Béziers (34) - Passelac & Roques Architectes Située dans ancien chai à l'ouest de Béziers (34), l'unité de production de l'entreprise de mobilier Technilum s'agrandit sous la houlette des concepteurs narbonnais Passelac & Roques Architectes. Un ouvrage qui se fond avec élégance dans un site patrimonial et paysager unique. .   Pôle Culturel et Lycée Georges Brassens, Courcourones (91) - Architecture Raphaël Gabrion Situé dans la banlieue sud de Paris, à Courcouronnes, le lycée George Brassens est désormais agrémenté d'un pôle culturel destiné à accueillir les activités artistiques proposées par l'établissement. Un programme alléchant dissimulé derrière un monolithe semi-enterré imaginé par l'agence Architectures Raphaël Gabrion. .   Chai des Domaines OTT, Taradeau (83) - Carl Fredrik Svenstedt Au c"ur des Côtes de Provence, Carl Fredrik Svenstedt réalise le nouveau chai des domaines OTT dont la façade faite de blocs de calcaire disposés en damier rend hommage aux constructions vernaculaires du sud de la France tout en filtrant les rayons du soleil, préservant ainsi le vin des variations de température. . Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et la salle des votes de la catégorie Prix Spécial - Architecture et Paysage  

Découvrez la sélection d'équipements retenus cette année aux ArchiDesignclub Awards.   Palais de Justice, Limoges (87) - ANMA À Limoges (87), les architectes de l'agence ANMA signent la réalisation du nouveau Palais de justice. Un savant mélange de force et de délicatesse dont nous vous invitons à découvrir la recette... .   Auberge de jeunesse Le Chai Cahors, Cahors (46) - Antonio Virga Architecte À Cahors (46), l'architecte Antonio Virga propose une auberge de jeunesse pas comme les autres. Située à deux pas du pont de Valentré, elle offre beaucoup plus que le confort nécessaire aux voyageurs de passage. .   SISM, Metzeral (68) - Loïc Picquet Atelier Architecture Imaginer un Centre de secours et d'incendie, tout en respectant un budget limité et un site protégé. Tel était l'objectif confié à l'architecte Loïc Picquet par les élus du conseil général du Haut-Rhin pour la création du SISM. Mission accomplie haut la main ! .   Centre des congrès, Jonzac (17) - TETRARC Avec l'espace public de la commune de Vitré (35) comme terrain de jeu, l'agence Tetrarc réalise un ensemble mixte comprenant passerelles, parkings extérieurs et souterrains, et réalisations paysagères. Un programme complexe rendant hommage au cours sinueux de la Vilaine, facilitant par ailleurs les échanges entre le chemin de fer et le centre-ville. .   Préfecture de Police de Paris, Paris (4e) - Fabienne Bulle C'est à un cahier des charges complexe qu'a répondu l'architecte Fabienne Bulle avec ce projet. Enserrée entre deux bâtiments historiques de la Capitale, sa réalisation respecte le contexte dans lequel elle est inscrite, tout en renouvelant l'image d'un programme souvent austère : une Préfecture de police. .   Centre éducatif fermé, Marseille (11e) - COMBAS Architectes Un Centre éducatif fermé pour jeunes ; voilà une typologie que l'on imagine délaissée par l'architecture. C'était sans compter sur l'atelier COMBAS Architectes qui signe à Marseille une réalisation à la fois esthétique et empathique pour ses usagers. .   Extension du CTLES, Bussy-Saint-Georges (77) - ANTONINI DARMON architectes Construire un bâtiment à l'identité forte, dans l'ombre d'un autre signé par un architecte de renom : telle était la mission confiée aux agences ANTONINI DARMON et RMDM pour l'extension du Centre technique du livre de l'enseignement supérieur (CTLES). Une réussite totale ! . Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et votez pour le meilleur projet de la catégorie Équipement  

Les dents creuses sont l'occasion de redynamiser les traits d'une ville lorsqu'elles sont soumises à des projets de densification. Elles sont de véritables sujets d'architecture et d'urbanisme. Non loin du canal Saint-Martin, Vincent Parreira et son équipe y répondent par un programme mixte mêlant équipements sportifs et logements sous une façade dessinée par de généreuses loggias habillées de mélèze. La parcelle, longtemps restée vide de toutes constructions en dur, souffrait de ses utilisations précédentes. Les activités, presque industrielles, avaient laissé une empreinte polluée sur la parcelle à laquelle il a fallu répondre par de longs et précieux travaux sur le sol. Une fois cicatrisée elle a pu accueillir 69 logements, un gymnase et une salle de danse au c"ur d'un projet dessiné par Vincent Parreira. "Implanté le long du passage Delessert dans un volume semi-enterré, l'équipement induit des contraintes qui fondent les particularités du projet." Vincent Parreira Situé passage Delessert dans le 10e arrondissement de Paris, le projet installe le gymnase dans un niveau semi-enterré. Un volume conséquent qui reste amplement éclairé par de la lumière naturelle grâce aux façades vitrées depuis la rue et la cour. Au même niveau, une salle voisine est offerte à la pratique de la danse. Sous les équipements, le programme s'est doté d'un étage de parking, une obligation encore présente lors des esquisses. Les logements commencent à partir du premier niveau. Ils concilient et conjuguent leurs trames avec celle, structurelle, des grandes salles situées au-dessous. Les poutres portant sur plus de 20 mètres deviennent les murs de refend. Les portiques ont été répartis de manière à ne pas entamer la diversité des typologies souhaitées. Des duplex familiaux, avec double hauteur dans les séjours, se combinent avec toute une série de surfaces allant du studio étudiant au T5. L'équipe de conception a par contre offert à chacun un espace extérieur permettant de profiter un maximum des qualités du site. Toutes les loggias sont situées sur la rue et cadrent, dans une composition habillée de mélèze, le théâtre et la paysage offerts par la capitale : des vues dégagées sur les toits et les monuments de Paris pour les étages supérieurs, un dialogue plus intime avec les autres bâtiments du quartier pour les autres. Grâce à ces loggias, le projet parvient à conjuguer les échelles de la ville et de la rue à celles de l'intimité et de l'habitation. L'espace extérieur, en plus d'être à vivre, offre une transition et une mise à distance permettant d'ouvrir le logement par de larges baies vitrées. La distribution des logements s'est installée sur les façades sur cour. Un grand vide en c"ur d'ilot, laissé libre par les choix d'implantation du projet, est en partie occupé par les coursives. En structure légère, elles n'encombrent pas le lieu et laissent circuler l'air et la lumière. Chaque accès aux appartements devient une promenade où le c"ur des ilots voisins se dévoile. Elle débute depuis l'un des deux halls d'entrée et se termine par une passerelle, comme un ultime seuil, attribuée à chacun des logements. "Regardant plutôt du coté des pittoresques parcours domestiques de Mon Oncle de Jacques Tati, ou des ambiances de Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock, le bâtiment se veut autant une machine à habiter qu'une machine à voir." Vincent Parreira Intitulé du projet : Less Lieu : Paris (75), 10e arrondissement Maîtrise d'ouvrage : ICF La Sablière, Assistance à maitrise d'ouvrage sites et sols pollués : Letourneur Conseil Maîtrise d'oeuvre :Architecte mandataire : AAVP Architecture - Vincent ParreiraEquipe AAVP : Vincent Parreira - Marie Brodin, Nicolas Fontaine Descambres - Lara Ferrer Surface : 6 445  m² Montant des travaux : 14 870 000 ¤ HT Calendrier :Concours : janvier 2010Début du chantier : janvier 2014Livraison : avril 2016 Photographies : Luc Boegly Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Programme mixte Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et  de AAVP Architecture  

En limite de Montrouge, sur la commune de Gentilly, au sein de la ZAC Lénine, l'Agence Daquin & Ferrière propose la Résidence de l'Aqueduc, deux bâtiments qui ont pour objectif de cohabiter malgré leurs écritures spécifiques mais néanmoins coordonnées. La résidence résulte d'un concours, lancé fin 2010, portant sur deux bâtiments jouxtant la coulée verte. Le bâtiment N1/N2 fut réalisé par Daquin & Ferrière et le bâtiment N3/N4 par l'agence A+ Samuel Delmas.L'idée fut d'implanter les bâtiments autour d'un jardin central, les bâtiments étant reliés deux à deux par un jeu de passerelles. Ce type d'implantation préserve ainsi une transparence et une continuité végétale du Nord au Sud, organisant des vues en profondeur d'Est en Ouest dans l'îlot depuis la promenade de la coulée verte.Le positionnement, parallèle à la promenade de l'aqueduc, installe une relation douce entre les façades en vis-à-vis grâce à une géométrie légèrement pliée. Le jardin intérieur propose le thème d'une forêt vallonnée. La physionomie du terrain compose des bassins et des buttes permettant de donner plus d' " intimité " aux logements du rez-de-chaussée. Intitulé du Projet : Résidence de l'AqueducLieu : Gentilly (94)Maitrise d'ouvrage : L'Habitat d'ArcueilMaitrise d'"uvre : Daquin & Ferrière ArchitectureSurface : 4100 m2 SHABMontant des travaux : 8 000 000 euros HTCalendrier : Novembre 2015 Photographies : Hervé Abbadie Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Logement Grand Collectif Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Daquin & Ferrière Architecture  

Dans le sud provençal, l'Atelier Cité Architecture interroge la construction vernaculaire en mobilisant le savoir-faire et les matériaux locaux au sein d'une maison d'habitation contemporaine, réinterprétation du mas provençal. Situé à Eygalières, en piedmont du massif des Alpilles, dans le périmètre de protection de la chapelle Saint-Sixte, le mas de l'Atelier Cité Architecture a vu sa conception fondée sur une alliance de principes parmi lesquelles le questionnement sur comment construire provençal aujourd'hui. Il s'inscrit dans une volonté, depuis une décennie, de retour à la pierre massive comme élément central de construction. Elle redevient alors structurelle, le plus ancien de ses usages, La configuration constructive est un principe de maçonnerie porteuse, constituée de moellons massifs d'une épaisseur de 40 cm pour optimiser les caractéristiques intrinsèques du calcaire local ; sa densité et sa porosité. La toiture s'inspire elle de la toiture en lauze utilisée auparavant pour la couverture des glacières, bâtiment iconique de la région qui servait autrefois à stocker la glace pour la conservation estivale. L'insertion dans l'historique de la région s'inscrit aussi dans l'utilisation de matériaux le plus largement issus de carrières locales, avec une Pierre de Fontvieille pour les moellons, une Roche d'Espeil pour les lauzes appareillés constituant la toiture et une Pierre de Lens, pour le dallage des sols et les seuils. L'espace du mas de 300m2 s'articule sur deux étages ; les pièces de vie ainsi qu'une chambre au rez-de-chaussée, deux autres chambres à l'étage, desservies par une passerelle et un espace ouvert sur le salon. Intitulé du Projet : Construire provençal, une architecture d'opportunitésLieu : Eygalières (13)Maitrise d'ouvrage : PrivéeMaitrise d'"uvre : Atelier Cité ArchitectureSurface : 300 m2 SHONMontant des travaux : 630 000 euros HTCalendrier : Juin 2016 Photographies : Michel Denancé Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Logement Individuel Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de l'Atelier Cité Architecture