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Il y a 3 ans et 7 jours

Investissement résidentiel : le premier trimestre 2022 poursuit la lancée d’une année 2021 record

Des volumes d’investissements recordsAu 1er trimestre 2022, le marché de l’investissement résidentiel a atteint 3,1 Mds d’€, et s’inscrit pleinement dans la dynamique observée ces deux dernières années. Le trimestre a ainsi été boosté par l’acquisition d’un portefeuille français de la CDC par CNP Assurances pour 2,4 Mds d’€. Hormis ce portefeuille qui occupe une grande partie du volume, le reste des montants investis montrent que le neuf prend une place prédominante.« Compte tenu du manque d’offre dans l’existant et des exigences de plus en plus pressantes en matière de normes environnementales, le neuf devient la cible des investisseurs qui cherchent à accroitre leur exposition au résidentiel », commente Sébastien Lorrain, Directeur Résidentiel de CBRE France. « Si les investisseurs institutionnels classiques cherchent à pénétrer plus massivement le marché, pour autant, les opérateurs de logements intermédiaires et sociaux continuent d’être très présents sur le marché résidentiel français. » ajoute-t-il. Avec 20% du volume investis sur le résidentiel géré, la tendance pour ces produits alternatifs se consolide et démontre à nouveau tout l’intérêt pour cette typologie de logement serviciel, en particulier le coliving.
Il y a 3 ans et 7 jours

Saint-Gobain cède son activité de distribution spécialisée et deux usines au Royaume-Uni

"Saint-Gobain a signé des accords définitifs en vue de la cession de International Decorative Surfaces (IDS), son activité de distribution spécialisée en revêtements de sol, plans de travail et stratifiés au Royaume-Uni, à Chiltern Capital", une société britannique de capital investissement, a indiqué le groupe dans un communiqué.La société de matériaux de construction n'a pas précisé le montant de la cession d'IDS, qui affichait en 2021 environ 130 millions de chiffre d'affaires, ni si les emplois de ses 500 employés étaient menacés."Saint-Gobain a également signé des accords définitifs en vue de la cession de deux sites de transformation de verre spécialisés dans la production de double vitrage au Royaume-Uni", a ajouté l'entreprise, précisant à l'AFP les céder à Clayton Glass, un fabricant britannique de verre.Ces deux centres situés à Motherwell (Écosse, proche de Glasgow) et à Canterbury (sud-est de l'Angleterre) ont généré en 2021 un chiffre d'affaires combiné d'environ 20 millions d'euros et emploient environ 80 personnes. Les deux transactions devraient être finalisées "d'ici la fin du deuxième trimestre 2022", précise le communiqué, et marquent "la sortie de Saint-Gobain de toutes ses enseignes de distribution spécialisée au Royaume-Uni".Une opération qui s'inscrit "dans la poursuite de la stratégie d'optimisation du profil du Groupe", a précisé celui-ci.Fin février, Saint-Gobain a annoncé pour 2021 des "records de croissance, de résultat et de marge" - avec un chiffre d'affaires de 44,16 milliards d'euros et un résultat net qui a quintuplé à 2,5 milliards d'euros-, porté par la reprise économique observée après la crise sanitaire et la vague de rénovation de logements lancée dans le monde entier pour répondre à l'urgence climatique.
Il y a 3 ans et 10 jours

Les installations d'énergies renouvelables devraient battre un nouveau record en 2022

ENERGIES. L'Agence internationale de l'énergie prévoit une année 2022 dynamique pour le secteur des énergies renouvelables dans le monde. Le photovoltaïque devrait avoir une croissance particulièrement marquée.
Il y a 3 ans et 10 jours

Chiffre d’affaires record pour le groupe Cosentino

Le groupe Cosentino, entreprise spécialiste de la production et la distribution de surfaces innovantes et durables pour l’architecture et le design, réalise un chiffre d’affaires record, et crée 685 nouveaux emplois en 2021. L’entreprise a augmenté son chiffre d’affaires de 30% à 1 401 millions d’euros et son bénéfice net de 59 %. L’entreprise a réalisé des investissements d’un montant total de 105 millions d’euros, et a augmenté ses effectifs pour la deuxième année consécutive avec la création de 685 nouveaux emplois. Le groupe espagnol poursuit son développement en France grâce à l’ouverture d’un Cosentino City à Paris. En renforçant son maillage du territoire, Cosentino renforce sa proximité avec ses clients et partenaires. La filiale française du groupe enregistre ainsi un chiffre d’affaires de 39 millions d’euros soit une croissance de +47% en 2021 sur l’hexagone.  
Il y a 3 ans et 11 jours

Le Carrefour International du Bois fêtera ses 30 ans du 1er au 3 juin 2022

En 2022, ce RDV unique en Europe fêtera également ses 30 ans d’existence ; l’occasion pour Jean PIVETEAU, nouvellement nommé Président du Carrefour International du Bois après Pierre PIVETEAU, Président du salon depuis 1992, d’évoquer ses attentes et ambitions pour cette prochaine rencontre. En effet, face à un contexte actuel exceptionnel pour toute la filière bois (augmentation de la demande mondiale de bois, tensions sur les marchés …) le Carrefour International du Bois est, plus que jamais, un événement incontournable pour rencontrer de nombreux acteurs et échanger avec eux sur l’ensemble des sujets liés à l’univers du bois.Jean PIVETEAU, nouveau Président du Carrefour International du Bois En octobre 2021, Jean PIVETEAU a pris la suite de Pierre PIVETEAU en qualité de Président du Carrefour International du Bois. Il a d’ailleurs présidé son premier comité de pilotage le 26 octobre dernier. « Ce salon est un outil de filière incontournable. C’est mon frère Pierre PIVETEAU qui l’a fondé au sein de FIBOIS Pays de Loire, porté par l’interprofession en partenariat avec le port de Nantes en 1992. L’idée était de mettre à disposition un outil pour permettre aux entreprises de la filière bois d’avoir un lieu pour présenter leurs produits et savoir-faire. Très vite, ce salon a rencontré un grand succès au point de prendre une dimension internationale tant du point de vue des exposants que des visiteurs », évoque Jean PIVETEAU. Reprendre le fil des échanges dans un contexte inédit pour toute la filière boisAvec sa fréquentation record de 11 500 visiteurs et ses 563 exposants, l’édition 2018 du Carrefour International du Bois fut un réel succès. Et alors que cette biennale vient de connaître une pause inédite de 4 ans, la commercialisation des stands est, à 4 mois de l’événement, toujours très encourageante : « le succès de la commercialisation des stands démontre l’impatience des exposants de se retrouver », explique Jean PIVETEAU. L’événement sera en effet l’opportunité pour tous les professionnels de reprendre contact, entre eux et avec les visiteurs, ainsi que de dresser le bilan de ces 4 années qui ont apporté leur lot de rebondissements au sein de la filière bois. En effet, depuis la dernière édition, l’utilisation du matériau bois a fait des bonds dans l’ensemble des secteurs d’activité et pans de la vie quotidienne. Pour Jean PIVETEAU, cela s’explique par une prise de conscience généralisée sur le fait que le matériau bois répond favorablement à l’actuelle, et indispensable, transition énergétique : « la 16e édition du Carrefour International du Bois sera également l’occasion de construire l’avenir au regard de l’augmentation mondiale de la demande de bois. Ce salon est d’ailleurs le lieu unique et idéal où les utilisateurs de bois vont rencontrer des fabricants, des exploitants, des transformateurs ou encore des institutionnels et distributeurs pour trouver des solutions à chacun de leurs besoins ». Le Carrefour est effectivement un indéniable temps fort pour échanger, entre professionnels, sur les marchés actuels et les perspectives. C’est aussi le moment pour les visiteurs de sécuriser leurs approvisionnements. Des thématiques fortes au cœur des échangesLe Carrefour International version 2022 fera du sujet de la ressource l’une de ses priorités lors de ses temps de conférences. Pour Jean PIVETEAU l’enjeu est très clair : « la filière doit rassurer les utilisateurs de notre matériau : Il y a du bois dans les forêts. Chaque année, seulement 80 % de l’accroissement biologique de la forêt française est récolté. Devant la forte demande du marché, notre pays doit montrer sa capacité à se réindustrialiser et à investir dans les usines de transformation : le plan de relance de l’État devrait y contribuer fortement ». Le Président du salon ajoute que les acteurs de la filière bois se mobilisent d’ailleurs à travers un Manifeste visant à interpeller les candidats à l’élection Présidentielle avec 23 propositions concrètes pour défendre les intérêts de la filière et les bénéfices du matériau bois. Les organisateurs du salon proposeront par ailleurs 3 nouveaux formats de conférences : des tables rondes en format long, des conférences en mode plateau TV et des formats pitch sur l’espace innovation du Hall 1.
Il y a 3 ans et 13 jours

Bilan 2021 de l’ensemble du marché immobilier résidentiel

La tendance haussière, portée par l’atterrissage des taux de rendement des autres classes (principalement bureau et logistique) et par des taux d’emprunt toujours très bas, semble se confirmer pour le début 2022. Il faudra tout de même rester attentif à l’évolution et la mise en place des nouvelles réglementations environnementales ainsi qu’aux incidences du conflit russo-ukrainien.Le marché de la Vente en Bloc de neuf confirme son attractivitéAvec un volume total investi de 7,4 milliards d’euros, soit 7% d’augmentation par rapport à 2020, le marché de la vente en bloc a donc battu un nouveau record en 2021, avec 299 transactions.Le neuf, figure de proue des investisseurs, représente 57% de ce marché. La préférence marquée pour la construction s’explique par le changement de stratégie des promoteurs (vente en bloc vs lot par lot). Elle devrait se poursuivre avec la promulgation de la loi Climat et Résilience qui pousse les investisseurs à privilégier les logements les plus énergétiquement vertueux.Le marché de l’Ancien profite d’une année 2021 en nette augmentationAvec 1.178.000 ventes en 2021, soit une progression de 15% par rapport à 2020, le marché de l’immobilier résidentiel dans l’ancien a atteint un niveau record. Cette augmentation se retrouve notamment au niveau des prix avec une évolution nationale pour les maisons de 9%, et pour les appartements de 4,6% (une différence qui ne s’est pas produite depuis 2016). Le phénomène pourrait être lié à un effet post crise sanitaire porté par un besoin d’espace et d’extérieurs plus important et par la généralisation du télétravail, mais également à la forte hausse des prix dans les grandes métropoles qui a contraint une partie de la population plus modeste à s’éloigner des centres-villes.Si un léger ralentissement des prix se fait sentir sur le marché parisien, avec en moyenne 10 600 €/m² (soit -0,9% intramuros et -0,8% en Ile de France), le marché en Régions tire son épingle du jeu – notamment les zones péri-urbaines et rurales - avec une croissance importante des volumes (+15,4%) et des prix (+9,4% pour les maisons et +8% pour les appartements).« A moyen terme, la remontée des taux d’emprunt de ce début d’année 2022 couplée à l’inflation généralisée des coûts de construction pourraient davantage impacter le volume et les prix de ventes sur les années à venir. » Stéphane Imowicz, Président d’IKORYLe marché du Neuf reprend légèrement malgré l’impact de la crise sanitairePour le marché du résidentiel neuf, l’année 2021 se termine sur une note positive avec plus de 116.000 ventes réalisées, soit une hausse de 15% par rapport à 2020. Les mises en vente prennent la même trajectoire avec une hausse de 21% sur un an. L’offre commerciale, quant à elle, se contracte avec une baisse de 2% par rapport à 2020 et de 4% par rapport à la moyenne décennale.Le marché du Neuf souffre d’une pénurie de produits – malgré une hausse des permis de construire de 19% sur un an - pouvant s’expliquer par du foncier plutôt rare et cher, une demande soutenue, des coûts de construction en hausse, des délais administratifs trop long et des recours trop nombreux mettant en péril la rentabilité économique des projets.A moyen terme, le développement du neuf peut se trouver d’avantage impacté qu’aujourd’hui par des réglementations environnementales plus complexes à mettre en place et leurs conséquences en termes de valorisation.L’immobilier résidentiel en transitionLe parc immobilier résidentiel français est soumis à une importante évolution réglementaire avec, d’une part, la promulgation de la loi Climat et Résilience en août 2021 et, d’autre part, la mise en œuvre de la norme RE2020 depuis le 1er janvier 2022 pour les constructions neuves.Concernant les opérations neuves, la RE2020 ne concerne que les permis de construire déposés après le 1er janvier 2022 (pour les immeubles d’habitation) ; il n’y a donc encore que très peu de recul sur l’impact réel de l’application de la règlementation.Concernant les bâtiments existants, 4,8 millions de logements sont classés F ou G (33% à Paris intramuros) et sont donc à terme condamnés à être retirés du marché locatif s’ils ne sont pas rénovés et ce dès 2025 pour les plus dégradés d’entre eux. On observe une hausse des mises en vente de logements énergétiquement dégradés (8% pour les appartements, 7,4% pour les maisons), montrant la volonté des propriétaires d’arbitrer en priorité leurs actifs condamnés à l’obsolescence.La rénovation du parc existant constitue donc un enjeu majeur. D’autant qu’une étude des Notaires de France montre que les actifs résidentiels dégageaient en 2020 une plus ou moins-value par rapport à la moyenne selon leur classe énergétique. La décote va jusqu’à 20% pour des maisons et 14% pour des appartements. Il est cependant difficile d’en déduire la présence d’une valeur verte ou une décote brune, l’obsolescence thermique d’un actif ne venant jamais seule.« L’aspect contraignant des nouvelles réglementations mises en place va nécessairement se manifester dans les statistiques de volume et de prix dans les prochains mois. Si nous manquons à ce jour de données pour suivre ces transformations, les propriétaires institutionnels et privés sont déjà sur le terrain pour réagir : verdissement du parc, arbitrage des passoires thermiques, travaux de rénovation énergétique, le marché a bien compris quel était l’enjeu et se préoccupe déjà de trouver des réponses. » Stéphane Imowicz, Président d’IKORY
Il y a 3 ans et 14 jours

NGE poursuit sa croissance, dope ses embauches et croit en la RSE

RÉSULTATS. Avec un chiffre d'affaires 2021 en hausse de 15,6% et un carnet de commandes arrêté au 1er avril 2022 en progression de 6%, l'entreprise Nouvelles Générations d'Entrepreneurs continue à surfer sur une bonne dynamique de croissance. Ces résultats permettent aussi au groupe de réaliser "un volume d'embauches record".
Il y a 3 ans et 17 jours

Saint-Gobain, porté par le marché de l'isolation des logements, craint de manquer de gaz

Saint-Gobain annonce 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires au premier trimestre 2022, un nouveau record, et une croissance interne très dynamique de 16,4 % sur des marchés sous-jacents porteurs.
Il y a 3 ans et 19 jours

En 2021, nouveau record atteint pour le polyuréthane

ISOLATION. La panneau d'isolation thermique polyuréthane a connu une année faste en 2021, atteignant un nouveau record, assure le syndicat national des polyuréthanes (SNPU).
Il y a 3 ans et 20 jours

Record "historique" de prises de commandes sur le marché de l'isolation

CONJONCTURE. Comment se porte le marché de l'isolation ? Une étude annuelle, concernant l'ensemble des types d'isolants, vient apporter des éléments de réponses aux professionnels.
Il y a 3 ans et 21 jours

Croissance molle et flambée des prix : bientôt la stagflation en zone euro ?

Qu'est-ce que la stagflation ?Quand la croissance stagne et s'ajoute à l'inflation sur une longue période, on parle de "stagflation".Celle-ci intervient généralement après un choc qui affecte l'économie et entraîne des répercussions sur toute la chaîne de production, les prix et l'emploi.Dans les années 1970, les chocs pétroliers, causés par la baisse de l'offre et l'augmentation du prix du pétrole, ont été à l'origine d'une période de stagflation, à laquelle les banques centrales ont immédiatement répondu par une politique monétaire restrictive en relevant les taux d'intérêt pour limiter l'inflation, faisant peser la facture sur les ménages.Est-on actuellement dans une période de stagflation ?L'inflation a été d'abord alimentée par la levée des restrictions sanitaires, avec un fort rebond de la consommation et des problèmes d'approvisionnement des entreprises.La guerre en Ukraine a entraîné par la suite un nouveau choc sur les prix, tant sur les carburants que sur les cours des matières premières, notamment alimentaires.S'ajoute à cela des ménages prudents face à cette incertitude et qui craignent pour leur pouvoir d'achat, et préfèrent épargner.En France, les derniers indicateurs économiques publiés vendredi par l'Insee font craindre un début de stagflation.La croissance française est à l'arrêt au premier trimestre, conjuguée à une inflation de 4,8% sur un an, un record en France depuis 1985.Le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, déclarait d'ailleurs début mars que la crise énergétique actuelle, marquée par une flambée des prix était "comparable en intensité, en brutalité, au choc pétrolier de 1973".Mais il faut attendre que cette situation perdure "sur au moins plusieurs trimestres", pour pouvoir parler de stagflation, assure Pierre Jaillet, chercheur à l'Institut européen Jacques-Delors. Il souligne aussi que toutes les conditions ne sont pas réunies puisque l'investissement reste fort et que le gouvernement a contribué à l'effort pour soutenir la demande avec, par exemple, l'octroi des chèques énergie.Quelles sont les réponses possibles ?Au niveau européen, chaque pays peut intervenir avec sa propre politique budgétaire, comme cela a été le cas au plus fort de la crise sanitaire."L'une des questions qui se pose maintenant c'est de savoir dans quelle mesure le futur gouvernement va peser sur la perte du pouvoir d'achat", après les énormes moyens déployés par les pouvoirs publics pour aider les ménages et entreprises depuis la pandémie, explique-t-il.La situation française fait écho à la croissance de la zone euro, qui a ralenti à 0,2% ce premier trimestre par rapport au trimestre précédent, tandis que l'inflation reste à 7,5% sur un an, a annoncé Eurostat ce vendredi.Cette situation complique la tâche de la Banque centrale européenne (BCE). Le risque est de paralyser la reprise économique après la pandémie de Covid-19 si elle redresse brusquement ses taux directeurs.Un tour de vis monétaire renchérit le coût des emprunts pour les entreprises et les ménages, ce qui peut peser in fine sur la consommation et les investissements.Pour l'instant, l'inflation est bien supérieure au niveau de taux d'intérêt de la BCE, et par contrecoup à celui des taux d'emprunt proposés par les banques. "D'un point de vue historique, c'est complètement inédit", remarque Pierre Jaillet.Mais la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a ouvert mercredi la possibilité d'une première hausse des taux directeurs cet été, si l'inflation persiste à un niveau élevé.Dans le même élan, la BCE a déjà arrêté en mars le programme d'urgence destiné à soutenir l'économie pendant la crise provoquée par le Covid-19 et déclaré arrêter les achats nets d'actifs dès l'été.
Il y a 3 ans et 24 jours

Saint-Gobain : nouveau record de CA au premier trimestre 2022

Le groupe affiche dans ses résultats trimestriels une croissance interne de 16,4 %.
Il y a 3 ans et 32 jours

Inflation et déficit : comment présider la France dans une économie menacée

"Incontestablement, nous allons devoir traverser des temps économiques plus difficiles. L'économie française avance sur une route devenue plus glissante", a prévenu dans l'entre-deux tours le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.Alors que la croissance française a atteint 7% en 2021, une des plus importantes de la zone euro après la récession record de 8% de 2020, le paysage s'est assombri ces dernières semaines."On avait assez bien réussi en France la sortie de la crise du Covid-19, et même de manière surprenante", souligne Patrick Artus, chef économiste de Natixis, évoquant le faible nombre de faillites, un endettement des entreprises maîtrisé et la baisse du chômage.Mais la guerre en Ukraine a aggravé les perturbations des chaînes d'approvisionnement des entreprises, freinant l'activité dans l'industrie, et a renforcé une inflation (4,5% en mars) déjà importante du fait de la flambée des prix de l'énergie et des matières premières. "Le conflit vient encore affaiblir la croissance qui était en train de se tasser, avec une inflation qui grignote le pouvoir d'achat des ménages et érode les marges des entreprises", estime Emmanuel Jessua, économiste chez Rexecode, tablant sur une inflation autour de 4% cette année.Avec sans doute en perspective une "répercussion progressive" sur les salaires et les prix de vente, amenés à augmenter pour suivre le mouvement de hausse, ce qui va "encore alimenter l'inflation" dans les prochains mois, comme on l'observe déjà aux États-Unis, ajoute-t-il.Pour l'instant, l'économie française semble encore résister, avec une progression du PIB attendue à 0,25% au premier trimestre selon la Banque de France, et 0,3% selon l'Insee, mais les deux institutions se montrent beaucoup plus prudentes pour la suite.La guerre provoque "un choc de prix, d'incertitude et de confiance", a résumé mi-mars Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l'Insee. Ménages et entreprises montrent déjà des signes de pessimisme qui pourraient peser sur la consommation et sur l'investissement."Énorme problème" de finances publiques"Je pense qu'on va perdre 2 points de croissance cette année par rapport aux 4% qu'on pouvait escompter", estime Patrick Artus. Une moindre croissance à laquelle va s'ajouter une perte de pouvoir d'achat, qui frappera davantage les ménages les plus modestes, plus sensibles aux hausses des prix de l'énergie et des produits alimentaires.Le FMI a d'ailleurs abaissé mardi de 0,6 point à 2,9%, sa prévision pour la France.Comment, dans ce contexte, financer les investissements nécessaires pour la transition écologique, l'éducation, les compétences et la santé ? Et comment soutenir la réindustrialisation de la France alors que le déficit commercial a atteint des records ? C'est tout le défi du prochain quinquennat.Le ou la futur(e) président(e) de la République, devra sans doute muscler son action contre les effets du conflit, et en premier lieu l'inflation.Marine Le Pen propose notamment une baisse de la TVA, quand Emmanuel Macron promet par exemple une aide ciblée et une réévaluation des pensions de retraite à l'été prochain.Le tout dans un contexte budgétaire tendu, avec un déficit (6,5% fin 2021) et une dette gigantesques (112,9%) en sortie de crise sanitaire. "On a des programmes assez coûteux - même si celui d'Emmanuel Macron l'est beaucoup moins que celui de Marine Le Pen - et dont le financement n'est pas toujours explicite", pointe Emmanuel Jessua.Le président-candidat a chiffré le sien à environ 50 milliards d'euros, financé en partie par la réforme des retraites et l'atteinte du plein emploi, tandis que Marine Le Pen prévoit 68 milliards d'euros de dépenses, dont le financement prévu est mis en doute par la plupart des économistes."Quel que soit le candidat élu, de toute façon il aura un énorme problème de finances publiques et il ne faut pas croire qu'on pourra passer ça à la trappe", prévient Patrick Artus.Une situation d'autant plus inquiétante que pour faire face à l'inflation la Banque centrale européenne a ouvert la voie à un relèvement de ses taux d'intérêts, ce qui pourrait gripper encore davantage la croissance.
Il y a 3 ans et 33 jours

Étude du marché des appareils individuels de chauffage au bois en 2021

Les ventes totales se sont élevées à 422.930 unités, un record depuis 2015. Ces bons résultats ont principalement été portés par les segments des appareils automatiques à granulés tels que les chaudières automatiques qui ont plus que plus que doublé leur ventes (+119,6% pour 31.910 unités) en 2021. Autre marché très dynamique, celui des poêles automatiques qui progresse de 43,2% (174.020 unités). Sur l'ensemble des ventes en 2021, l'activité des appareils à granulés (tous types confondus) dépasse celle des appareils à bûches (213.340 unités vendues contre 209.590).Le marché des foyers et inserts (avec 63.780 unités vendus), certes en croissance par rapport à 2020, reste cependant sur une tendance décroissante sur les 10 dernières années. Les ventes de ce segment ont été divisées par près de trois depuis 2011. Enfin, le marché des cuisinières continue sa marginalisation avec une baisse de 17,3% en 2021 et ne représente plus qu'un marché de niche (2.710 unités).Ces constats sont issus de l'étude qualitative 2021 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché des appareils domestiques de chauffage au bois.Pour télécharger l'étude, cliquez ici.
Il y a 3 ans et 33 jours

DALLES ISOLANTES À PLOTS PHONIXX GRANDE PERFORMANCE ACOUSTIQUE

Éléments de base de tout projet de plancher chauffant basse température, les dalles isolantes ont un rôle primordial pour assurer la bonne isolation du sol, limiter les pertes de chaleur et assurer la durabilité du système de chauffage. Avec des résistances thermiques élevées allant de 0,75 à 5,55 m2K/W, les dalles isolantes Wavin certifiées QB ou ACERMI (Association pour la CERtification des Matériaux Isolants) comptent parmi les plus performantes du marché. Parmi elles, les nouvelles dalles isolantes Phonixx Wavin qui réduisent significativement la transmission des bruits de chocs. En effet, pour un excellent confort acoustique, elles offrent une réduction des nuisances sonores et des bruits d’impacts entre étages allant jusqu’à 21 dB, une valeur record ! Elles permettent ainsi d’obtenir une meilleure efficacité sans avoir recours à une sous-couche acoustique complémentaire. Légères et faciles à manipuler, ces dalles s’installent rapidement et sans difficulté pour gagner un temps considérable sur les chantiers. De plus, leur qualité et leur rigidité permettent la circulation des personnes lors de leur installation. Enfin, la composition mono-matière des dalles isolantes à plots Phonixx facilite leur recyclage tant lors de leur mise en œuvre (chutes de chantier) qu’en fin de vie.
Il y a 3 ans et 39 jours

Un récif artificiel en impression 3D béton signé XtreeE

XtreeE a contribué à l’élaboration d’un récif artificiel fabriqué avec l’impression 3D en béton. [©Greg Lecoeur / DEEU] Octobre 2021, baie de Monaco. Un récif artificiel fabriqué en béton imprimé 3D vient d’être immergé. XtreeE est à l’origine de la fabrication de cet habitat pour la faune sous-marine. Mais revenons à la genèse du projet. Tout a commencé au printemps 2021. Le Prince Albert II de Monaco a fait appel à son ami Pierre Frolla, recordman du monde d’apnée et défenseur de la biodiversité. Il lui a demandé de réfléchir à la création d’un récif artificiel en hommage à l’océanaute Albert Falco, second du commandant Jacques-Yves Cousteau. Pierre Frolla a alors réalisé  des esquisses de récifs en forme pyramidale. Des éléments qui mesureraient environ 3 m de côté pour 3 m de haut. Puis, la Direction de l’environnement de la principauté, maître d’ouvrage de l’opération, s’est mise en quête d’une solution technique capable de respecter la date de mise à l’eau prévue pour octobre 2021. Le choix s’est alors tourné vers l’industriel spécialiste en impression 3D, XtreeE. XtreeE comme solution « Nous avons déjà partagé une expérience avec XtreeE, souligne Raphaël Simonet, chef de division du patrimoine naturel à la Direction de l’environnement de Monaco. En 2020, nous avions réalisé une vingtaine de panneaux de béton imprimé en 3D. » Avant de lancer la fabrication du récif, XtreeE et la Direction de l’environnement ont décidé de le séparer en sept modules indépendants. Lire aussi : L’incontournable XTreeE Cela, pour faciliter le transport et éviter la mobilisation d’un coûteux convoi exceptionnel. « Une fois les esquisses saisies, nous les avons retranscrites en modèles géométriques, indique Victor De Bono, ingénieur-architecte chez XtreeE. Après quelques allers-retours avec Pierre Frolla, nous avons traduit ces modules en parcours pour le robot d’impression. » La fabrication a été lancée en septembre 2021. Le système d’impression 3D a permis de concevoir jusqu’à deux modules par jour. Les avantages de l’impression 3D en béton La technologie XtreeE offre de nombreux avantages, en termes de rapidité de fabrication et de réduction des coûts. Mais elle assure aussi la protection de la faune sous-marine. En effet, le béton ne produit aucune interaction chimique ou physique avec son environnement. « Il s’agit d’un matériau spécialement formulé pour l’impression 3D par Lafarge France, » ajoute Victor De Bono. Non poreux, il reste aussi imperméable à l’eau, aucun échange n’intervient avec le milieu marin. L’utilisation de l’impression en béton revient ainsi à contrôler la rhéologie1 de la matière. C’est-à-dire sa capacité à couler, mais aussi à s’assembler de manière homogène avec la couche précédente. De plus, la rugosité du béton imprimé 3D permet aux micro-organismes et aux algues, entre autres, de s’installer. Déclenchant ainsi un cycle biologique. Enfin, grâce au procédé XtreeE, la liberté est totale pour créer des structures adaptées aux diverses espèces. Le récif offre alors un nombre important de cavités de tailles et de profondeurs différentes. Dont une petite grotte de 1,60 m de haut et 0,60 m de large pour accueillir des céphalopodes ou encore des crustacés. 1L’étude de l’écoulement de liquides ou de matériaux visqueux.
Il y a 3 ans et 39 jours

Le Groupement Actibaie prévoit une activité soutenue pour les filières stores, volets, portes et portails en 2022

Pour maintenir cette croissance, le Groupement Actibaie fait le point sur les chantiers majeurs pour 2022 : emplois, approvisionnement en matières premières et composants électroniques, économie circulaire et RE2020.2021, une année recordPour les filières représentées par le Groupement Actibaie, l’année 2021 aura été une année de croissance, plus élevée que la moyenne du secteur du bâtiment, qui malgré une hausse d’activité de 12,2 %, n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant crise.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « Les carnets de commandes sont pleins et ce malgré les problématiques conjoncturelles, qui ont pourtant augmenté les tarifs comme les délais de livraison. Cette accélération est une conséquence directe de l’explosion de la demande en rénovation : suite aux confinements successifs, les Français ont désiré améliorer leur habitat. Une dynamique que l’on retrouve également dans la construction neuve. »Attirer de nouveaux talents par la formationPour les différentes filières, la hausse d’activité s’est accompagnée de recrutements sur 2021 : un exercice qui s’avère encore problématique sur certains métiers. En 2022, la FFB projette des besoins sur 25 000 postes. Pour adresser ce manque de main-d’œuvre, le Groupement Actibaie investit dans la formation initiale et continue, qui s’adresse à tous, notamment aux personnes en reconversion ou éloigné de l’emploi. C’est le cas de la formation Installateurs de stores et volets, lancé en janvier dernier.« Il s’agit d’un contrat de professionnalisation d’un an en alternance organisé en partenariat avec le GIEQ Ile de France (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification). Ce type de formation permet aux entreprises partenaires de former en alternance à leurs méthodes de nouveaux profils, avec une embauche à la clé pour l’alternant. » précise le délégué général. A la fin de la formation, les stagiaires passent un examen pour obtenir un CQP « Installateur de stores et volets ».Limiter la hausse des prix et les délais d’approvisionnementGrâce à la dynamique de l’individuel, la FFB prévoit une hausse du logement neuf, les permis de vente ayant progressé entre 2019 et 2021. En effet, 398 000 logements seront commencés en 2022. Une perspective qui réjouit le Groupement Actibaie. « La RE2020, qui intègre en outre l’installation de protections solaires, va dynamiser grandement l’activité du neuf pour les filières stores et volets. »Néanmoins, il va pour cela falloir aux professionnels faire face à la hausse du prix des matières premières, qui se maintient sans perspective d’évolution.Pour Yannick Michon, président du Groupement Actibaie : « Les fabricants ont déjà dû répercuter la hausse des prix sur leurs tarifs, en moyenne de +10 % sur l’exercice 2021, impactant ainsi l’ensemble de la chaîne, du fabricant à l’installateur. Le client final est obligé d’absorber une partie de cette hausse. »Autre enjeu, la pénurie des semi-conducteurs, utilisés dans la motorisation et l’automatisation des stores et volets. Pour Pascal Cros, vice-président du Groupement Actibaie et représentant des métiers Volet, le problème est d’autant plus critique car le marché est détenu majoritairement par un acteur. « SOMFY ayant des difficultés d’approvisionnement, c’est l’intégralité de la chaîne de valeur qui se voit impactée. En neuf, la motorisation est quasiment systématique : difficile donc sans aucune visibilité sur cette sortie de crise de savoir quel impact cela aura sur le long terme. »Économie circulaire et REP BâtimentD’ici 2050, la Stratégie Nationale Bas carbone (SNBC) prévoit la décarbonisation quasi-complète du secteur du bâtiment, représentant à lui seul 30 % des émissions annuelles nationales. En effet, le secteur produit chaque année 42 millions de tonnes de déchets, soit l’équivalent de la quantité annuelle produite par les ménages. Afin de développer la collecte et la valorisation de ces déchets générés lors des opérations de déconstruction et de rénovation des bâtiments, la responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment entrera en vigueur au plus tard le 1er janvier 2023.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « L’un des dossiers majeurs pour le Groupement Actibaie cette année, sera de travailler conjointement avec les éco-organismes et les autres syndicats à la définition du barème d’écocontribution. La difficulté sera de simplifier au maximum les calculs tout en prenant en compte les problématiques liés à chaque matériau. Ce barème devrait être finalisé avant la fin de l’année. »Embarquer les professionnels dans une filière plus vertueusePour accompagner l’entrée en vigueur de la RE2020 et de la REP des produits de construction, le Groupement Actibaie a élaboré une Charte d’Engagements pour la Préservation de l’Environnement (CEPE), à destination de ses adhérents, afin d’adopter une approche plus écologique. À ce jour, 46 entreprises sont signataires et se sont ainsi engagées à faire évoluer leurs pratiques à tous les niveaux : conception des produits, approvisionnement, process de production et recyclabilité des produits. « Nous espérons à terme que ces bonnes pratiques soient partagées et mises en place par l’ensemble de nos adhérents industriels. » conclut le président Yannick Michon.
Il y a 3 ans et 41 jours

Renouvelables : nouveau record de raccordements de capacités en 2021

PRODUCTION. Les capacités en énergies renouvelables ont continué à progresser de manière régulière tout au long de l'année 2021, dépassant même leur moyenne de long terme. Leur part dans la croissance totale des capacités de production énergétique à l'échelle mondiale a atteint 81%, un nouveau record.
Il y a 3 ans et 41 jours

Au premier trimestre 2022, Sika affiche une forte croissance

RÉSULTATS. Après avoir signé une année 2021 record, Sika poursuit sur sa lancée au premier trimestre 2022. Le groupe annonce une hausse de ses ventes de 20% et de son chiffre d'affaires de +22%.
Il y a 3 ans et 42 jours

La France atteint un niveau record de capacités électriques renouvelables en 2021 surtout grâce au solaire

Hydroélectricité, éolien, solaire, bioénergies... La puissance du parc électrique renouvelable s'élevait fin 2021 à 59.781 megawatts (MW), indique le Panorama de l'électricité renouvelable, élaboré par le Syndicat des énergies renouvelables, RTE, Enedis et l'Agence ORE (Opérateurs de Réseaux d'Energie).Le pays a gagné l'an dernier près de 4 gigawatts supplémentaires. La puissance du parc solaire s'élève à 13.067 MW. En 2021, il a gagné 2.687 MW, un niveau trois fois supérieur à celui de 2020 et un boom particulièrement marqué au dernier trimestre. Il faudra faire encore mieux ces deux prochaines années, si le pays veut tenir son objectif fixé dans la loi (20.100 MW à fin 2023).Dans l'éolien, 1.202 MW ont été raccordés, tout en terrestre puisque la mise en service du premier parc offshore est attendue en avril 2022, au large de Saint-Nazaire. C'est un léger rebond par rapport au point bas de 2020, mais loin de la feuille de route énergétique de la France, qui vise 24.100 MW fin 2023 (18.783 MW aujourd'hui).Les énergies renouvelables ont l'an dernier couvert à hauteur de 25% la consommation électrique de la France métropolitaine.Cette baisse de deux points par rapport à l'année précédente tient à une production renouvelable en légère baisse (117,5 TWh contre 121,2 TWh en 2020) et une consommation électrique plus importante qu'en 2020, année affectée par les confinements dus au Covid-19.Le parc hydroélectrique est stable avec une puissance installée de 25.718 MW, même niveau qu'en 2020 malgré des mises en service destinées à compenser la fin de vie de certaines installations.La filière bioénergies électriques atteint pour sa part une puissance de 2.213 MW, avec 63 MW de nouvelles capacités. La Loi Énergie-Climat fixe un objectif de 40% d'énergies renouvelables dans le bouquet de production électrique en 2030.
Il y a 3 ans et 45 jours

Résultats en berne pour Vestas en 2021 à cause de la pandémie

Sur l'ensemble de l'année, le bénéfice net a été divisé par plus de quatre, à 167 millions d'euros contre 765 millions l'année précédente, le chiffre d'affaires a lui augmenté de 5,2% à 15,58 milliards d'euros, grâce à l'augmentation des prix.Les ventes réalisées sont conformes aux prévisions avancées auparavant par Vestas qui visait un chiffre d'affaires compris entre 15,5 et 16,5 milliards d'euros.Dans un secteur toujours tiré par les investissements mondiaux importants dans les énergies renouvelables, 2021 a aussi été une année record pour le carnet de commandes du groupe qui a atteint 47 milliards d'euros pour les éoliennes et les services.Pour 2022, le groupe table sur des ventes entre 15 et 16,5 milliards d'euros, avec un bond de 5% du chiffre d'affaires du secteur "services"."L'instabilité de la chaîne d'approvisionnement causée par la pandémie et entraînant une augmentation des coûts de transport et de logistique devrait continuer à affecter l'augmentation des coûts de transport et de logistique tout au long de l'année 2022", a relevé Vestas dans son rapport.Sur les années à venir, la demande pour l'éolien terrestre, où le groupe est numéro un, devrait rester à un niveau élevé.Pour l'offshore, dans lequel le fleuron danois entend rattraper son retard notamment face à Siemens Gamesa, l'activité devrait être forte l'an prochain d'après le carnet de commandes mais reculer légèrement à l'horizon 2025 et nécessiter de nouveaux investissements.A la Bourse de Copenhague, le titre reculait de près de 4% peu avant 10h00 GMT dans un marché en légère baisse (-0,58%).Fin 2021, Vestas employait quelque 29.000 personnes dans le monde, dont 6.000 au Danemark.
Il y a 3 ans et 46 jours

Le secteur des piscines privées enchaîne une sixième année de croissance consécutive

"Pour la sixième année consécutive, le chiffre d'affaires du secteur des piscines a connu une hausse et a atteint en 2021 un niveau de croissance record", a ainsi souligné Jacques Braun, administrateur de la FPP, lors d'une conférence de presse. L'année 2021 avait déjà été "tonique avec une augmentation du chiffres d'affaires de 21,5%", a-t-il rappelé.Dans le détail, 244.000 piscines environ ont été construites en France en 2021 dont 86.000 bassins enterrés et 158.000 hors-sol, selon la fédération qui regroupe plus de 1.400 entreprises françaises spécialistes de la piscine et du spa.D'après leurs estimations, 80.000 piscines devraient compléter le parc en 2022 et jusqu'à 150.000 en 2024.Un chiffre record rendu possible par "la démocratisation" du marché des piscines privées ainsi que par la "généralisation des formes de travail hybride", à l'instar du télétravail depuis la crise sanitaire, estime le président de la FPP, Stéphane Figueora. La part des ouvriers, agriculteurs et employés possédant une piscine enterrée aurait bondi de 10% en quatre ans, passant de 14,1% des propriétaires de piscines en 2017 à 24,7% en 2021, soit près d'1/4 des propriétaires de piscines privées, a-t-il poursuivi, reprenant les chiffres d'une enquête menée par le cabinet Decryptis en février et mars 2022 pour le compte de la FPP, auprès d'un échantillon de 18.000 foyers habitant une maison individuelle.Au total, la France compterait aujourd'hui environ 3,2 millions de piscines privées dont 1,55 million de piscines enterrées et 1,64 million de piscines hors-sol, selon les chiffres de la fédération, réaffirmant la position de la France comme leader européen dans la construction de bassins.
Il y a 3 ans et 47 jours

Bilan du mandat présidentiel sur la rénovation énergétique des logements

Selon Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio :« Identifié officiellement comme “stratégique” dans le cadre du plan de relance, le secteur de la rénovation énergétique a été mis en lumière de façon inédite avec plusieurs grandes lois et avancées qui sont à saluer : précision des objectifs de diminution de la consommation d'énergie, création d'un observatoire des rénovations énergétiques réalisées, augmentation des aides financières, simplification de leurs accès, professionnalisation de la filière…Toutefois, trois points relativisent ce bilan :Les dernières réformes laissent un goût d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise : on pense aux DPE erronés q ualifiant les logements interdits à la location et au projet de décret MonAccompagnateurRénov' précipité alors que critiqué par l'ensemble de la filière.L'hyper croissance du secteur a révélé des problématiques non anticipées : difficultés de recrutement et de formation, insuffisance des financements face aux objectifs… laissant la responsabilité au prochain gouvernement de répondre rapidement aux inquiétudes.La crise ukrainienne révèle que les efforts pour baisser notre consommation d'énergie restent insuffisants, puisque nous sommes toujours aussi dépendants aux énergies fossiles importées et impactés par la hausse de leurs prix insoutenables pour les ménages et les entreprises.»Le secteur de la rénovation énergétique, professionnalisé et désormais identifié comme stratégiqueLe secteur de la rénovation énergétique a bénéficié d'un véritable essor politique au cours de ce mandat.En avril 2018, l'ex ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Nicolas Hulot, avait présenté un plan de rénovation énergétique des bâtiments ambitieux pour le quinquennat. Le plan prévoyait notamment de simplifier les aides à la rénovation énergétique en transformant le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) en prime, de garantir un logement performant par le diagnostic de performance énergétique, de relancer la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, etc.A la suite de la crise des gilets jaunes, le discours de l'ex Premier ministre, Édouard Philippe, devant l'Assemblée nationale le 12 juin 2019 avait confirmé que pour l'acte II de son gouvernement, la rénovation énergétique serait une des solutions prioritaire pour permettre la baisse des factures d'énergie des ménages modestes.Le secteur est enfin identifié officiellement comme “stratégique” par le nouveau gouvernement dans le cadre du plan de relance post Covid du 3 septembre 2020, avec une part de 7,5 milliards d'euros dédiée à la rénovation énergétique des logements.Pourquoi la rénovation énergétique a-t-elle été priorisée ?Lucas Chabalier pour Agir pour le Climat a précisé le 4 mars 2022 sur Batiradio que “la rénovation énergétique est l'investissement le plus important de la transition énergétique”.C'est effectivement un enjeu protéiforme : social pour les gens qui vivent dans des logements à rénover et pour son potentiel d'emplois (360 000 emplois verts[1]), économique (le budget énergétique du bâtiment pèse 30 % pour les communes, plus de 8 % pour les ménages modestes, etc.), environnemental (le bâtiment représente plus de 40 % des consommations d'énergie) et permettant de préserver l'indépendance énergétique nationale des énergies importées de l'extérieur.[1]Source: cliquez iciLes chiffres du quinquennat MacronCela se concrétise aussi par un budget dédié inédit. La loi de finances de 2021 intègre le budget annoncé pour France Relance avec 30 milliards d'euros dirigés vers la transition écologique, dont 7,5 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments. De même, la loi de finances pour 2022 a permis un budget rehaussé.Outre la priorisation politique du secteur, le nombre de travaux d'économies d'énergie a augmenté. À titre d'exemple, 1,5 milliard d'euros ont été versés par la prime Coup de pouce Chauffage depuis 2019 pour le remplacement de près de 800 000 chaudières fioul, charbon ou gaz peu performantes par des installations plus économes en énergie et moins polluantes[2]. Bien plus que les années précédentes. En 2019, seules 110 000 vieilles chaudières ont été changées[3]. On estime que les travaux engagés permettront aux ménages concernés d'économiser chaque année 613 millions d'euros sur leurs factures énergétiques. De même, la prime Coup de pouce Isolation a permis d'accompagner plus d'un 1 600 000 travaux d'isolation de toitures ou de combles.[2]Source: cliquez ici[3] Audition d'Emmanuelle Wargon à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020Des réformes structurantes pour la filière de la rénovation énergétiquePlusieurs grandes lois ont permis de grandes avancées pour le secteur.La loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN) du 23 novembre 2018, a ainsi permis d'initier une dynamique pour déployer les économies d'énergie à réaliser pour le parc tertiaire. Le décret tertiaire, pris sur cette base, a ainsi obligé les grands bâtiments tertiaires à diminuer leurs consommations d'énergie et à les communiquer régulièrement sur une plateforme en ligne, OPERAT, ouverte aux gestionnaires de bâtiments en septembre 2022.La loi Énergie Climat, votée en novembre 2019, et la loi Climat et résilience, votée le 20 juillet 2021 fixent les objectifs de rénovation énergétique du logement, en priorité des “passoires énergétiques” dites logements énergivores. Une des mesures phares est la détermination d'un calendrier de 2023 à 2034 d'interdictions de location des logements énergivores classés selon une étiquette énergétique de G à D, via un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les lois de finances 2019, 2020 et 2021, actant chaque année du budget de l'État dédié aux aides à la rénovation énergétique, ont permis de simplifier certaines d'entre elles, comme la transformation du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) en MaPrimeRénov' :Pour remplacer le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) (conformément au Plan Rénovation annoncé par le gouvernement), un dispositif de prime, appelé “MaPrimeRénov'”, a été lancé en janvier 2020. Versée en fin de travaux et forfaitaire, elle permet de calculer précisément et de diminuer le reste à charge des ménages précaires voulant réaliser certains travaux d'économies d'énergie. Elle a été élargie à tous les ménages dans le cadre du Plan de relance en octobre 2020 à la suite du début de la crise sanitaire. Emmanuelle Wargon rappelait d'ailleurs dans son bilan que « malgré la pandémie, la prime a réussi à toucher un million de dossiers déposés sur la seule année 2021 et 660 000 dossiers engagés[4]» en termes de travaux. Le budget du dispositif “MaPrimeRénov'” a augmenté et atteint le niveau record des 2 milliards en 2021[5].[4]Déclaration de Mme Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, sur le bilan de son action ministérielle, Assemblée nationale, 15 février 2022[5]Loi de Finances 2021Un accompagnement de la professionnalisation de la filièreVotée le 24 juillet 2020, la loi visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux, a posé une interdiction nette du démarchage téléphonique pour la vente d'équipements ou la réalisation de travaux d'économies d'énergie ou de la production d'énergies renouvelables. Elle permet de lutter contre les insuffisances du dispositif encadrant le démarchage téléphonique (inscription sur Bloctel), et protège les consommateurs victimes du démarchage excessif. Les entreprises frauduleuses peuvent être sanctionnées en cas d'abus d'utilisation d'un numéro masqué : les sociétés de rénovation énergétique Almatys et Nrgie Conseil ont ainsi été condamnées à des amendes de 460 000 et 65 000 euros respectivement pour cet acte. Malgré cela, le démarchage téléphonique reste pratiqué abusivement, révélant un contrôle insuffisant de l'État.Le gouvernement a également renforcé au premier semestre 2020, le label Reconnu Garant de l'environnement (RGE) des professionnels des travaux de rénovation énergétique, label qui conditionne l'obtention de nombreuses aides financières. Le niveau d'exigence a été durci, pour accroître la confiance dans la certification et permettre aux entreprises vertueuses d'être mieux identifiées et reconnues. Concrètement, ce renforcement passe par des contrôles plus nombreux et aléatoires des chantiers, des sanctions plus importantes et diversifiées. Lors de son audition à l'Assemblée nationale sur son bilan quinquennal en matière de logement, le 15 février 2022, Emmanuelle Wargon, rappelait que le label RGE représentait 59 000 entreprises labellisées et la députée des Hauts-de Seine- LREM, Bénédicte Pételle, a souligné 180 entreprises du secteur, sanctionnées en 2020 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).Mais la qualité des travaux de rénovation énergétique ne pourra se conjuguer qu'avec une formation professionnelle plus large. C'est ainsi que Hellio propose, dans la priorité V de ses propositions dans le cadre des élections présidentielles de 2022, la création d'un réseau d'écoles et de centres d'excellence de la rénovation énergétique.Les dossiers en suspens, les nouvelles problématiques laissées pour le prochain gouvernement et le devoir d'accélérer les effortsLes dernières réformes laissent malgré tout un sentiment d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise.C'est ainsi le cas de la réforme du DPE qui, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN), est devenu opposable juridiquement depuis le 1er juillet 2021. Jusqu'ici, il n'était qu'informatif. Ce document qui indique au futur acquéreur ou locataire une estimation de la consommation énergétique d'un logement et son taux d'émission de gaz à effet de serre, notamment à travers les étiquettes énergétiques allant de A (logements propres) à G (logements classés passoires énergétiques), est donc devenu plus lisible et fiable. Le ministère du Logement compte 30 000 DPE réalisés en moyenne par semaine entre 2018 et 2020.Il indique également que pour les classes F et G (4,8 millions de «passoires énergétiques»), la fiabilisation de la méthode de calcul et les changements de seuils permettront que 800 000 logements jusque-là classés E deviennent des passoires énergétiques. Le Ministère du logement a indiqué dans un communiqué de presse que logements qui entrent dans la catégorie des passoires énergétiques avec la reformé du DPE sont principalement des logements aujourd'hui chauffés au fioul (environ 600 000) et au gaz (environ 200 000). En parallèle, 600 000 logements chauffés à l'électricité et 200 000 logements chauffés au bois ne seront plus considérés comme des passoires énergétiques.Pourtant, un certain nombre d'erreurs sont survenues suite à l'entrée en vigueur de la réforme du DPE. Le nouveau dispositif présentait des écarts très importants de résultats par rapport à l'ancienne version du DPE et à la réalité du diagnostic. Cette erreur a conduit à la déclassification de nombreux logements vers les classes F et G, ce qui n'est pas sans conséquences puisque la loi prévoit que les logements classés G ou F ne puissent plus être loués respectivement à partir de 2025 et 2028.De même, le projet de décret MonAccompagnateurRénov', qui devrait être publié en avril, révèle un fort dissensus de la filière.A partir du 1er janvier 20236, un accompagnement obligatoire sera mis en place pour les ménages souhaitant bénéficier de certaines aides à la rénovation énergétique de l'Anah. Il a pour objectif de traiter les difficultés rencontrées par les ménages dans leurs projets de rénovation. Ce projet ne fait pas l'unanimité au sein de la profession. En effet, le rôle d'accompagnateur devrait être ouvert à certains opérateurs privés agréés à compter du 1er janvier 2023. Cet élargissement pose la question du risque de conflit d'intérêt de l'accompagnateur qui sera à la fois prescripteur et réalisateur des travaux.Outre ces dossiers qui restent laissés en suspens, le secteur qui a connu une hypercroissance, doit faire face à des nouvelles problématiques qui freineront sa dynamique.Depuis 2017, le secteur du bâtiment connaît une croissance estimée à 4,7 %, en raison de l'essor de la construction de logements neufs et la réalisation grandissante de travaux de rénovation énergétique. Pourtant, le secteur fait face à une pénurie de main d'œuvre qualifiée. Cette pénurie s'explique par de nombreux freins à l'embauche causés notamment par l'incertitude économique des entreprises, ou encore les coûts liés à l'emploi et au recrutement. Le manque de main-d'œuvre qualifiée pourrait être palliée par l'accompagnement de nouvelles écoles de formation ciblant un public plus large. Hellio a proposé, dans le cadre des élections présidentielles, de créer un groupe de travail chargé d'établir une stratégie nationale sur les métiers d'avenir.Par ailleurs, le secteur fait face à un important décalage entre les moyens de financements et les objectifs. À l'échelle européenne, dans les plans nationaux pour la reprise et la résilience présentés par les États membres, très peu ont cherché à mobiliser des fonds publics pour attirer des financements privés – afin de soutenir les investissements ou les activités de rénovation à long terme, en s'appuyant principalement sur des programmes de subventions. De même, à l'échelle nationale, les financements publics sont davantage mis en avant et nécessitent d'être appuyés par les financements privés, afin d'arriver à l'objectif de financement du secteur. L'augmentation des investissements privés dans la modernisation du parc immobilier européen est primordiale pour la longévité et la dynamique de la transition vers la neutralité carbone, ainsi que pour son succès final.
Il y a 3 ans et 48 jours

Le panneau d’isolation thermique en polyuréthane accélère son positionnement sur le marché

C’est une nouvelle année record qu’annonce le SNPU pour le panneau d’isolation en mousse rigide de polyuréthane en 2021. Au total, 31,4 millions de m2 ont été posés en France, tout type de bâtiments et d’applications confondus, soit une augmentation de 15,3 % par rapport à 2019 et à 2020. Des résultats spectaculaires, malgré quelques […]
Il y a 3 ans et 49 jours

Le solaire pourrait fournir rapidement l'équivalent d'un à deux EPR, selon la filière

La prise de conscience de nos besoins en énergie, sur fond de flambée des prix du gaz et du pétrole, de centrales nucléaires vieillissantes puis de guerre en Ukraine, est l'occasion d'accélérer le développement des ressources renouvelables, souligne Daniel Bour, président d'Enerplan, le syndicat des professionnels du solaire."La France détient le record d'Europe de la lenteur", relève-t-il.De fait, malgré une année 2021 record avec plus de 2 gigawatts (GW) d'installations nouvelles, elle accuse un retard criant dans la réalisation de ses objectifs solaires, fixés par l'État.Le pays, qui prévoit 20 GW de capacités installées en 2023, n'en est qu'à 13 GW - mélange de résidentiel, de toitures et d'ombrières grandes et moyennes et de centrales au sol (pour 60%).Le président Emmanuel Macron a proposé en février à Belfort de décupler les projets pour atteindre 100 GW en 2050.Mais pour Daniel Bour, Belfort "c'était avant l'Ukraine et la prise de conscience de la dépendance au gaz. Le solaire peut faire plus": 200 GW au moins.Et pour l'immédiat, il a un plan: réaliser 25 GW supplémentaires d'ici 2025, l'équivalent d'un à deux réacteurs EPR - quand la France ne prévoit pas d'inaugurer de nouveau réacteur avant 2037 (hors EPR de Flamanville en chantier depuis 2012).Pour le secteur du solaire, l'objectif n'a rien d'extraordinaire: "L'Allemagne, l'Italie... ont déjà fait 10 GW en un an"."Car les gouvernements avaient une volonté claire de les pousser", souligne Daniel Bour. "En France, l'enjeu n'était pas le même: le pays était plus décarboné", via le nucléaire. "Sauf qu'aujourd'hui, ça a évolué".Usines en EuropePour montrer son efficacité, la profession propose de se concentrer d'abord sur les terrains dégradés, avec une simplification de la procédure d'instruction pour ces sites aujourd'hui soumis aux mêmes contraintes administratives que les sites naturels sensibles.Anciennes carrières, anciennes mines, zones de déchets enfouis, terrains délaissés d'autoroutes, autour d'aéroports ou de voies de chemin de fer... "l'armée en a aussi", souligne-t-ilEnerplan appelle à "des mesures dérogatoires, pour un temps limité", par directive ou par la loi, pour accélérer le processus d'attribution des permis."Le solaire est soumis à trois codes - de l'environnement, de l'énergie, de l'urbanisme - qui peuvent se contredire entre eux et il y a de telles couches d'obligations que cela aboutit à des blocages", décrit Daniel Bour."Fonçons là où on peut foncer!", dit le responsable, qui veut aussi rassurer: "quand des terrains posent problème, pas question de dérogation. Mais il y a des terrains dégradés ou pollués pour lesquels on en fait trop; pour ceux-là, il y aurait toujours une étude environnementale, mais abrégée", suggère-t-il.Le solaire "est facilement mobilisable, et c'est un investissement quasi exclusivement privé", plaide-t-il encore. L'État en a longtemps garanti les prix, mais au niveau actuel du marché de l'électricité, il est désormais bénéficiaire net.Au fur et à mesure que les panneaux photovoltaïques s'étendent, le secteur ne craint-il pas une montée des réticences, comme pour l'éolien?"On a besoin d'ici 2025 d'environ 13.000 hectares, 120 ha par département, c'est raisonnable", répond Daniel Bour. "Mais oui, il faut faire attention, ne pas concurrencer l'agriculture, discuter avec la population, s'insérer dans le paysage. Et puis, à quelques exceptions près, on ne favorise pas le modèle des très grandes centrales".Enfin, le solaire a un autre argument, un autre impératif en fait: l'installation en Europe d'usines de panneaux solaires, insiste-t-il.Mais le continent n'a-t-il pas déjà perdu la bataille face aux Chinois?"Pas du tout!" répond Daniel Bour: "La technologie bouge sans cesse, on la trouve partout. Et la crise a surenchéri le coût du transport, s'installer en Europe devient rentable"."La Chine a inondé le marché car elle disposait d'un grand marché intérieur. Si ici il y a plus de volume, tout naturellement les industriels viendront".
Il y a 3 ans et 52 jours

Craintes d'expulsions record avec la fin de la trêve hivernale

Le 1er avril, il sera à nouveau possible d'expulser des locataires de leur logement, à l'issue des cinq mois légaux de trêve hivernale où c'est impossible sauf exceptions.C'est la première fois depuis que le Covid-19 circule en France qu'elle n'est pas prolongée. En 2020, elle l'avait été jusqu'en juillet et en 2021 jusqu'à fin mai.Le nombre d'expulsions, après un record en 2019, avait ainsi nettement diminué. Faute de temps pour les pratiquer, mais aussi parce que la ministre Emmanuelle Wargon avait donné consigne aux préfets d'éviter les expulsions sans solution, l'État indemnisant les bailleurs.Mais cette année, fait-on savoir au ministère, "il n'y a pas de circonstances qui obligeraient à prolonger la trêve hivernale. (...) La consigne reste quand même d'une application avec beaucoup de discernement, notamment concernant des familles ou des gens de bonne foi", ajoute-t-on."Retour à la normale"La consigne aux préfets sera "dans la continuité de l'année dernière", promet-on au ministère.Pas de quoi éteindre les préoccupations des associations de lutte contre le mal-logement."Ce qu'il a été possible de faire pendant la crise, ce serait des choses qu'il faudrait absolument maintenir en 2022, pour faire en sorte qu'on ne se retrouve pas avec plein de familles expulsées derrière", souhaite Nathalie Latour, directrice générale de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) qui regroupe des centaines d'associations contre l'exclusion.Selon une étude de la fondation Abbé-Pierre sur 66 ménages expulsés, publiée mercredi, 32% d'entre eux n'ont pas retrouvé de logement fixe un à trois ans après. L'expulsion, note la fondation, a un impact sur la santé physique et psychologique, 71% des ménages faisant état de problèmes de santé ou de difficultés psychologiques. Les enfants en souffrent aussi : quatre familles sur cinq constatent une dégradation de leur bien-être et deux sur cinq un impact sur leur parcours scolaire."Notre crainte, c'est qu'en 2022, où il y a une sorte de retour à la normale dans les politiques et dans l'attitude générale, on reprenne le rythme habituel de 18.000 expulsions, plus tous ceux qui étaient en sursis", dit également Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre.Il redoute également qu'un éventuel changement de ministre, après les élections présidentielle et législatives, ne laisse davantage les mains libres aux préfets pour expulser."Nous estimons que le nombre de situations conduisant à des expulsions va en se réduisant grâce à une politique active de prévention", a réagi la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, s'attendant à "entre 10.000 et 15.000 expulsions sur l'année".CoupuresD'autant que le contexte social est défavorable : la flambée des prix de l'énergie pourrait grever le budget de ménages précaires et augmenter le nombre d'impayés de factures et de loyer.Car la fin de la trêve hivernale permet aussi aux fournisseurs de couper l'électricité et le gaz aux mauvais payeurs.Si l'opérateur historique EDF a promis de ne pas procéder à de telles coupures, leur préférant une réduction de puissance pour assurer un "service minimum" (lumière, réfrigérateur, recharge de téléphone), il n'a pas été suivi par ses concurrents.L'autre source d'inquiétude pour les associations concerne l'hébergement d'urgence, qui permet aux personnes sans domicile d'éviter de se retrouver à la rue.Cette année, les places créées pour l'hiver ne sont pas supprimées, comme c'était le cas auparavant. Mais malgré la fin de cette "gestion au thermomètre", réclamée de longue date par les associations, le nombre de places, d'environ 200.000 actuellement, doit passer à 190.000 d'ici à la fin de l'année. Cette réduction se fera une fois que les besoins par département auront été évalués par les préfectures avec les associations, promet-on au ministère. Un travail encore en cours.
Il y a 3 ans et 53 jours

2021, l'année des records pour Egis

Avec 1,16 milliard d'euros de chiffre d'affaires et un résultat net de 40 millions d'euros, le groupe Egis a réalisé une année 2021 record. Son EBITDA s'élève d'ailleurs à 144 millions d'euros, soit une augmentation de 21 % par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 55 jours

Bond des permis de construire de logements en février

Pour le seul mois de février, selon les données corrigées des variations saisonnières, quelque 49.200 permis de construire ont été délivrés, un record depuis mai 2007.Ces autorisations, note le ministère, ont été octroyées "à la suite de demandes de permis déposées en décembre 2021, probablement en lien avec l'entrée en vigueur de la réglementation environnementale 2020 au 1er janvier 2022."La "RE2020", qui vise à décarboner la construction de logements, impose des normes plus strictes pour l'isolation thermique des bâtiments, l'impact environnemental de leur construction et de leur cycle de vie.Elle encourage notamment l'utilisation de matériaux "biosourcés", comme le bois.Déjà en février 2013, l'entrée en vigueur d'une nouvelle norme environnementale avait provoqué un afflux de demandes de permis dans les mois précédents, relève le ministère.Le bond des permis de construire, déjà entamé en janvier, est presque exclusivement le fait des maisons individuelles. Le phénomène ne semble pas toucher le logement collectif, où le nombre d'autorisations varie très peu par rapport aux derniers mois de 2021.Sur les 12 derniers mois, 484.000 permis de construire ont été délivrés. C'est 24% de plus qu'un an auparavant, mais les chiffres étaient alors au plus bas, souffrant de l'impact des confinements successifs.Le nombre de mises en chantier sur 12 mois atteint 390.700, soit 12,8% de plus qu'un an auparavant. Le rebond observé dans les permis de construire ne s'y traduit pas encore.
Il y a 3 ans et 55 jours

En France, Loxam retrouve ses niveaux de 2019

RÉSULTATS. Le loueur de matériels, Loxam, annonce des résultats 2021 records, dépassant les 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Il s'agit de "la meilleure année de son histoire".
Il y a 3 ans et 55 jours

Les livrets A se remplissent en février, à la faveur de la hausse du taux

L'encours du Livret A a continué de progresser en février, à un niveau record pour ce mois grâce à la hausse de son taux d'intérêt, selon des données publiées mardi par la Caisse des dépôts.
Il y a 3 ans et 60 jours

Sika au chevet de la corniche Kennedy

La corniche Kennedy, qui longe le littoral de la rade de Marseille retrouvera en mai prochain, sa célèbre promenade, et notamment son banc long de 4 km, après 4 années de travaux de rénovation menés par le groupement d’entreprises conduit par GTM et Eiffage Génie Civil, mandaté par la métropole Aix-Marseille-Provence. Sur une longueur totale d’environ 1,7 km, l’opération a consisté à réhabiliter les dalles, les bancs, les parapets et les trottoirs de la corniche Kennedy. Les travaux de réparation et de renforcement permettront à la promenade de retrouver son aspect initial. Seul le profil du parapet, désormais en BFUHP (béton fibré à ultra hautes performances), a été légèrement modifié. L’un des enjeux était de sceller le parapet et les dalles, et de réaliser le jointement des éléments préfabriqués (banc, parapet…) de la corniche, offrant une vue imprenable sur la mer mais exposée à un environnement marin agressif. Pour garantir la longévité de l’ouvrage, le choix s’est porté sur deux solutions Sika, dont les volumes nécessaires affichent des chiffres records : 4 660 sacs, soit 116 tonnes, soit 2 km, de Sikagrout®, 234 ont été nécessaires pour sceller les parapets préfabriqués et le clavetage de dalles et 3 000 cartouches, soit 2 km, de SikaHyflex® , 160, de couleur beige, ont été utilisées à ce jour pour réaliser les joints d’étanchéité de tous les éléments préfabriqués. En outre, l’ouvrage en béton armé construit, dans les années 60, en encorbellement au-dessus de la mer avait fini par être particulièrement dégradé. Pour mener à bien certaines réparations des bétons, deux solutions Sika ont également été utilisées : le système Sikadur Combiflex®, et le Sika MonoTop® -410 R.
Il y a 3 ans et 63 jours

Sika affiche un chiffre d'affaires record pour 2021 avec une croissance de 17,1%

Malgré la persistance de la pandémie de COVID-19 et les goulets d'étranglement dans l'approvisionnement en matières premières, le chiffre d'affaires a augmenté de manière significative pour atteindre le chiffre record de 9,24 milliards CHF, ce qui correspond à une croissance de 17,1% en monnaies locales.L'effet de change s'est élevé à 0,2%. L'effet d'acquisition a été de 2,0 % et la croissance organique s'est élevée à 15,1 %. Par rapport à la même période en 2019, le gain organique a été de 11,9%.Pour Thomas Hasler, Président-Directeur Général : "On s'attendait à ce que 2021 soit une année difficile et elle s'est avérée très réussie pour Sika. Nous bénéficions d'un certain nombre de plateformes de croissance et sommes dans une position idéale pour parvenir à un succès à long terme. Grâce à nos technologies innovantes, nous sommes le partenaire de choix de nombreux clients dans les secteurs de la construction et de l'industrie. Nous disposons de solutions pour toutes les étapes de développement des marchés de la construction, et les programmes d'investissement soutenus par les gouvernements, qui se chiffrent en milliards, donneront un nouvel élan à nos activités. En outre, nous utilisons de manière ciblée les mégatendances qui animent nos marchés clés. La demande de solutions durables est énorme. Nos produits et services permettent à nos clients d'atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de développement durable."Mise à jour relative à l'acquisition de MBCCEn novembre 2021, Sika a signé un accord ferme pour acquérir MBCC Group (ex BASF Construction Chemicals). Avec un chiffre d'affaires de 2,9 milliards de francs suisses, MBCC Group est l'un des principaux fournisseurs de produits chimiques de construction dans le monde. Cette acquisition permettra de compléter et d'élargir l'offre de produits et de solutions de Sika dans quatre des cinq technologies de base et sept des huit marchés cibles de Sika, tout en renforçant l’implantation géographique de la société. Cette transaction donnera naissance à un acteur majeur favorisant un plus fort engagement dans le développement durable.Le marché des produits et solutions chimiques de construction devrait atteindre environ 80 milliards de francs suisses d'ici 2023 et, étant fortement fragmenté, il continuera d'offrir des opportunités de croissance substantielles même après l'acquisition de MBCC par Sika. MBCC réalise environ 53% de ses ventes dans le secteur des systèmes de construction et les 47% restants dans le segment des adjuvants pour béton. L'acquisition est soumise à l'approbation des autorités réglementaires. Sika est convaincu que toutes les approbations requises seront obtenues en temps voulu et travaillera en étroite collaboration avec les autorités. La clôture de l'acquisition est prévue pour le deuxième semestre de 2022.Gains de parts de marché dans toutes les régions en 2021Dans un environnement caractérisé par un certain nombre de confinements temporaires, Sika a connu une croissance plus forte que le marché dans toutes les régions en 2021. Les activités de distribution ont également enregistré des gains significatifs dans toutes les régions.La région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) a enregistré une augmentation des ventes en monnaies locales de 16,1 % (année précédente : 4,4 %). Comme en 2020, la croissance des activités de distribution et de réparation a dépassé celle des autres secteurs d'activité. Presque tous les pays de la région ont atteint des taux de croissance à deux chiffres. Les pays du Moyen-Orient, ainsi que l'Europe de l'Est, y compris la Russie, le Royaume-Uni, et les pays d'Afrique ont bénéficié d'un regain de croissance. En général, les achats de solutions de produits Sika via des plateformes de commerce électronique ont connu une augmentation supérieure à la moyenne.Au cours de la période considérée, Sika a fait l'acquisition de Kreps LLC, un fabricant leader de produits de mortier en Russie, élargissant ainsi davantage son portefeuille de produits existants et sa présence géographique.La région Amériques a enregistré une croissance en monnaies locales de 21,0% (année précédente : 1,0%). Aux États-Unis, Sika a pris un élan considérable. La croissance a été tirée principalement par des projets de rénovation à grande échelle et des nouveaux projets de construction dans le domaine de la distribution et des centres de bases de données. De forts taux de croissance ont été atteints en particulier au Mexique, en Colombie, au Brésil, au Pérou et au Chili. Dans la région Amériques, l'orientation stratégique des activités commerciales sur les grandes villes et les zones métropolitaines a de nouveau porté ses fruits, tout comme la concentration sur les grands projets d'infrastructure et la réalisation ciblée du potentiel de vente croisée.Au cours de la période sous revue, Sika a fait l'acquisition de DriTac, une société américaine occupant une position forte sur le marché du collage de parquets. En outre, un fabricant de produits de mortier au Brésil a été intégré au groupe Sika sous le nom de BR Massa. Grâce à cette acquisition, Sika a amélioré sa position dans l'une des principales régions économiques du Brésil, tout en augmentant sa capacité de production.En juillet, la société a acquis American Hydrotech Inc. aux Etats-Unis et sa filiale canadienne Hydrotech Membrane Corporation. Hydrotech est un fabricant établi de membranes liquides et offre des solutions complètes pour la toiture et l'étanchéité. Elle est le leader incontesté du marché nord-américain dans le segment en pleine expansion des systèmes de toitures vertes.De plus, Sika a acquis l'entreprise familiale Bexel Internacional S.A. de C.V., un important fabricant de colles à carrelage et de stucs au Mexique. Grâce à cette acquisition, Sika renforce sa position sur le marché mexicain des produits de mortier, qui connaît une croissance rapide, et augmente considérablement sa capacité de production avec cinq installations de production stratégiquement situées.Le chiffre d'affaires en monnaies locales dans la région Asie/Pacifique a augmenté de 19,4 % (année précédente : 12,6 %). L'année dernière, la Chine en particulier a profité de la forte dynamique de croissance en cours avec des taux de croissance organique à deux chiffres et a développé avec succès ses activités d'infrastructure et de distribution. L'Inde a continué à connaître un développement dynamique, tandis que les pays d'Asie du Sud-Est se sont lentement remis des importants confinements du dernier trimestre de l'année. Au Japon, la tendance reste difficile. L'activité d'investissement sur le marché de la construction du pays est toujours modérée.Au cours de la période considérée, Sika a acquis Hamatite, la division des adhésifs de Yokohama Rubber Co., Ltd. Hamatite est un leader du marché au Japon, offrant des adhésifs et des mastics pour les industries de l'automobile et de la construction. Cette acquisition améliore considérablement la position de Sika sur le marché japonais, lui donnant un accès plus complet à tous les grands constructeurs automobiles japonais et une gamme plus large de mastics et d'adhésifs pour le secteur de la construction japonais.En Chine, Sika a acquis Shenzhen Landun Holding Co. Ltd, un fabricant d'une gamme complète de produits et de technologies d'étanchéité. La société exploite deux installations de production à la fine pointe de la technologie qui fabriquent une gamme complète de membranes et de revêtements pour diverses applications d'étanchéité, fournissant principalement des projets d'infrastructure et les projets commerciaux.Dans le segment Global Business, Sika a enregistré une croissance en monnaies locales de 4,3 % (année précédente : -11,4 %). Au cours de l'exercice écoulé, l'industrie automobile a connu d'importants goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement des composants électroniques. Alors que les prévisions du début de l'année annonçaient une forte reprise du volume de véhicules neufs construits par rapport à l'année précédente, il y a eu en fait une forte baisse au second semestre en raison du manque de disponibilité des semi-conducteurs.Néanmoins, Sika prévoit que les mégatendances de la production automobile moderne, à savoir l'électromobilité et la construction légère, continueront à stimuler la croissance. En particulier, la transition des systèmes de transport traditionnels vers l'électromobilité s'est accélérée pendant la pandémie et bénéficie de divers programmes de soutien gouvernementaux dans un certain nombre de pays.PerspectivesSika confirme ses objectifs stratégiques pour 2023. L'entreprise reste axée sur le succès à long terme et la croissance rentable. En se concentrant sur les six piliers stratégiques - pénétration du marché, innovation, efficacité opérationnelle, acquisitions, valeurs d'entreprise fortes et durabilité - Sika cherche à croître de 6 à 8 % par an en monnaies locales jusqu'en 2023. À partir de 2021, l'entreprise vise une marge EBIT plus élevée de 15 à 18 %. Des projets dans les domaines des opérations, de la logistique, de l'approvisionnement et de la formulation des produits devraient permettre une amélioration annuelle des coûts d'exploitation équivalente à 0,5 % du Chiffre d’affaires.Pour l'année fiscale 2021, Sika prévoit une augmentation sur-proportionnelle de l'EBIT et une marge EBIT de 15%.
Il y a 3 ans et 66 jours

"Résultats record" pour Veolia en 2021

RÉSULTATS. Veolia, qui vient de finaliser l'acquisition de Suez, indique avoir enregistré des "résultats record" pour 2021. Son chiffre d'affaires est en croissance de 9,6% par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 66 jours

Emploi, retraites : le bilan contrasté d'Emmanuel Macron

Une batterie de réformes "structurelles"La réforme du Code du travail par ordonnances est le premier gros chantier du quinquennat en 2017. Répondant à la volonté du chef de l’État de "libérer le travail", elle se heurte d'emblée à des oppositions de gauche très remontées contre une "liquidation" du Code du travail.Parmi les points les plus controversés figurent le plafonnement des indemnités prud'homales, la fusion des instances représentatives du personnel ou le poids accru de l'accord d'entreprise par rapport à la branche. Dans les rangs syndicaux, les effets des ordonnances sur le dialogue social sont aujourd'hui vivement critiqués. La CFDT a notamment dénoncé début 2022 une réforme qui a engendré une "disparition massive des représentants de proximité".En 2018, est venu l'acte II de la "rénovation du modèle social" avec la réforme de la formation professionnelle. Celle-ci a revu en profondeur l'apprentissage, en assouplissant les conditions d'entrée et d'ouverture de CFA (centres de formation d'apprentis). Le nombre d'apprentis a depuis atteint des records avec plus de 700.000 contrats en 2021, une hausse portée par l'enseignement supérieur, avec comme revers un déséquilibre financier. La réforme a aussi revu le fonctionnement du CPF (Compte personnel de formation), désormais monétisé et utilisable librement par chaque salarié via une application. Cela a engendré un boom de formations, avec en corollaire un démarchage abusif en masse et des fraudes.Autre gros morceau avec la réforme de l'assurance chômage, l'une des plus contestées du quinquennat. Présentée en juillet 2019, elle connaît un parcours chaotique: son application est reportée à plusieurs reprises du fait du Covid et de la bataille judiciaire acharnée des syndicats. Le très décrié nouveau calcul de l'allocation chômage, qui pénalise l'indemnisation des demandeurs d'emploi alternant périodes de travail et d'inactivité est entré en vigueur le 1er octobre. Ses effets, progressifs, n'ont pas encore été mesurés.L'emploi : de bons chiffres malgré la criseAvec un taux de chômage ramené à 7,4% au 4e trimestre 2021, contre 9,5% audébut du quinquennat, le chef de l'Etat peut se targuer de s'approcher de sonobjectif d'atteindre 7% en 2022. La hausse provoquée par le Covid en 2020 -moins catastrophique que ce qui avait été un temps anticipé - a été effacée.Le taux de chômage est au plus bas depuis près de 15 ans.Soutenus par le plan "un jeune, une solution", les 15-24 ans ont vu leur taux de chômage descendre à 15,9%, son plus bas niveau depuis... 1981. Mais le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en incluant l'activité réduite (catégories A, B et C), reste élevé à 5,659 millions. Et les demandeurs d'emploi de longue durée (inscrits depuis un an ou plus) représentent 49,6% du total.Retraites : le minimum et la glaneSeule promesse tenue en la matière, le minimum vieillesse a bien été augmenté de 100 euros par mois: l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) est en effet passée de 803,20 euros en 2017 à 903,20 euros en 2020 et s'établit désormais à 916,78 euros.En revanche, le grand dessein présidentiel d'un "système universel" – censé remplacer la quarantaine de régimes existants - n'a pas survécu au Covid. Après des semaines de grèves et de manifestations, le projet de loi voté au forceps du 49-3 début mars 2020 a aussitôt été "suspendu" et jamais remis sur le métier.Et pour cause: Emmanuel Macron a renoncé à maintenir l'âge légal de départ à 62 ans et souhaite désormais le repousser à 65 ans, tout en supprimant au passage les régimes spéciaux de la RATP, d'EDF et des sénateurs. Pour contrebalancer, il promet une pension minimum de 1.100 euros pour une carrière complète.Soit peu ou prou ce qu'il a accordé aux agriculteurs (85% du Smic) et à leurs "conjoints collaborateurs", revalorisés à quelques mois des élections, en reprenant à son compte deux propositions de loi du député communiste André Chassaigne. Pour mieux cultiver son bilan.
Il y a 3 ans et 67 jours

Lorenove dresse le bilan de sa convention annuelle des concessionnaires

La convention 2022 du réseau de concessionnaires Lorenove, qui s’est tenue en janvier dernier, a, cette année encore, proposé un format inédit afin de dominer les contraintes sanitaires mais sans s’affranchir de leur respect. Ainsi, la convention nationale s’est muée en 3 rendez-vous régionaux à Massy le 19/01, Lyon le 20/01 et Angers le 21/01, en remplacement de la convention annuelle. Lors de chacune des 3 réunions, l’équipe tête de réseau, ainsi que Thierry Luce, Président du Groupe Lorillard, et Pierre Lorillard, Directeur Général délégué au commerce, au marketing et à la communication, sont allés à la rencontre des 60 points de vente du réseau répartis sur les 3 dates. En synthèse, le bilan de l’année 2021, la stratégie de l’enseigne et du réseau, le développement des points de vente, l’offre de produits, les actions mises en place dans le cadre du plan de communication étaient les grands sujets attendus et évoqués. Rendez-vous annuels récurrents, des opérations promotionnelles seront planifiées cette année pour animer les points de vente et favoriser la rénovation des anciennes menuiseries. Elles seront relayées par un dispositif mixant des leviers de communication traditionnelle et digitale. 2022 marquera également le retour de Lorenove à la télévision, en utilisant un dispositif télévisuel innovant, permettant de cibler les téléspectateurs destinataires du spot télé en paramétrant certains critères (géographiques, centres d’intérêts, CSP, etc.), afin d’adresser les messages à une audience captive. En synthèse, ce dispositif combine la puissance d’un média de masse et la précision du digital. Au total, l’activation des différents leviers retenus permettra d’agir de façon tactique sur la notoriété de la marque, sa visibilité, l’acquisition de contacts et leur conversion. Les réunions ont aussi été l’occasion de remettre les Trophées de la Performance qui récompensent l’engagement des concessionnaires chaque année. Mais le plan stratégique qui se dessine sur les 3 prochaines années a laissé percevoir des changements factuels qui s’appuieront sur un mouvement disruptif et des évolutions novatrices. Le recrutement s’externalise Avec l’objectif de 100 points de vente d’ici 3 ans, Lorenove se fixe un cap pour le recrutement de nouveaux partenaires. Les profils recherchés demeurent des menuisiers mais l’enseigne est tout aussi intéressée par des profils d’entrepreneurs ayant l’envie de réorienter leur avenir professionnel. Cependant, cette expertise de recrutement sera désormais externalisée afin que la tête de réseau se dédie entièrement à l’animation, l’accompagnement et le suivi des concessionnaires. La formation, fil conducteur d’une amélioration continue Doté d’une école de formation le Groupe Lorillard a toujours placé la formation au centre de sa politique d’amélioration. Ces dernières années Lorenove a consacré des investissements pour une montée en compétences des membres du réseau par une offre de formations sur des sujets variés : commerce, pose, technique, finance, etc. Ces efforts s’étaient poursuivis en 2021 avec des nouveaux modules de formations portant sur les gammes de menuiseries mais également des modules s’adressant à tous les types de profils rencontrés dans le réseau : assistants commerciaux, commerciaux chevronnés, dirigeants, etc. La formation 2022 se voudra différenciante. Proposée à l’intégralité des effectifs du réseau – près de 500 personnes – et à l’appui de son école de formation mais également avec l’intervention de formateurs extérieurs au sein de l’école Lorillard, le panel de formations va s’élargir aux sujets et métiers inhérents au marché de la menuiserie. Réglementation, gestion de point de vente, développement commercial, vente et technique de pose de porte, porte de garage, volet, store et portail sont autant de formations qui seront proposées. L’objectif visé étant la parfaite maîtrise des diverses composantes du marché de la menuiserie. Des étapes clés jalonnent le chemin formatif, tel un fil conducteur d’amélioration : état des lieux des savoirs, formations, validation des acquis et contrôles sur la durée pour une parfaite connaissance des sujets. Cette offre de formation différenciante brigue une évolution notable du réseau. Elle entre dans la mise en œuvre d’une stratégie de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences que Lorenove a nouvellement établie, pour développer une pépinière de ressources humaines, disposées à servir l’évolution et les besoins du réseau. L’achat et le référencement des produits centralisés La tête de réseau va désormais centraliser le référencement et les achats des produits connexes à la menuiserie chez les partenaires industriels spécialisés. Jusqu’à présent, chaque concessionnaire travaillait en direct auprès de différents fournisseurs référencés et chaque achat du réseau était considéré comme individualisé. La tête de réseau a dès à présent la fonction stratégique d’acheteur pour mutualiser les volumes de produits dont le réseau a besoin et offrir, tout d’abord aux clients du réseau, la meilleure solution du marché et aux concessionnaires les meilleurs avantages. 2022, le printemps LORENOVE D’autres changements, portant sur la gamme des produits de Lorenove, vont être amorcés dans le courant 2022. Ces changements, que l’on pourrait tout aussi qualifier d’évolutions commerciales, vont permettre à la marque d’harmoniser son offre mais également de se différencier sur le marché par un clivage commercial au sein de ses gammes. L’enseigne qui « dépoussière » son offre commerciale pourrait bien enchérir son mouvement disruptif sur des changements emblématiques. Une réflexion est conduite pour traduire en image et en concepts cette révolution de l’enseigne. Les Trophées de la Performance Illustration de la bonne santé du réseau, chaque année, les Trophées de la Performance de Lorenove viennent récompenser les efforts et le travail des concessionnaires. Cette année, le Trophée du meilleur chiffre d’affaires Concessions a été remis à SEVESTRE MENUISERIES (Bourges, région ouest), avec un CA facturé record. Le Trophée de la meilleure progression des achats de menuiseries Lorenove à ATLANTIQUE CONCEPT HABITAT (Eysines, région sud), avec une augmentation de 105 %. Le Trophée de la meilleure performance web à HABICONFORT (Montluçon – région sud), avec 100% des contacts traités et un excellent taux de transformation. Le Trophée de la meilleure expérience client en magasin à GL2 HABITAT (Pacy sur Eure, région nord / Ile de France), avec un nouveau showroom ouvert en mars 2021 réunissant visibilité, accessibilité, atmosphère propice et mise en avant de l’univers Lorenove. Le Trophée coup de cœur à FENÊTRES ET BAIES (Nantes – région ouest), pour son implication dans le réseau et au sein du Comité H2E, notamment en partageant des informations terrain, de la concurrence, tout en s’impliquant dans la vie du réseau. « Les moments de convivialité ont été très restreints, mais l’essentiel est que nous ayons pu échanger en direct avec les membres du réseau, ce qui n’était pas arrivé sous cette forme depuis 2 ans car la convention 2021 était sous format digital », conclu Marion Macchi, Chef de Projet communication du réseau Fenêtres Lorenove. Pour répondre à ce besoin d’union et pour mieux se retrouver, pour la première fois, une convention à mi année sera organisée en juillet. Elle permettra de faire un bilan des 6 premiers mois et d’évoquer l’avancée des dossiers en cours.
Il y a 3 ans et 73 jours

Services à l'énergie : Spie plus que jamais leader européen

Le leader européen indépendant des services multi-techniques à l'énergie a bouclé une année 2021 marquée par une acquisition d'envergure aux Pays-Bas, un taux de marge record et un endettement historiquement bas.
Il y a 3 ans et 74 jours

L’initiative "Rénovons !" réclame un "Bouclier Énergie" pour protéger l'économie française

Les bénéfices économiques qui découlent d’investissements dans la rénovation performante sont pourtant très importants pour les ménages, les entreprises, et toute l’économie française en général.Se chauffer au gaz ou à l’électricité, dans des logements peu performants énergétiquement, va devenir un luxe que beaucoup de ménages français ne pourront pas se permettre. Face à la hausse des tarifs des énergies - plus 41% pour le gaz et plus 3% pour l’électricité en 2021(selon l’Insee), avant même les conséquences de la guerre en Ukraine - les phénomènes de privations, d’inconfort liés au froid dans les logements et les difficultés à payer les factures augmentent en France. Une précarité énergétique qui touche déjà 5,8 millions de foyers, ceux-là même qui peinent à chauffer leur logement, malgré les aides reçues sous forme de chèque énergie. Pour beaucoup, ils se retrouvent piégés dans ces passoires énergétiques, faute de moyens suffisants pour les rénover ou déménager.Une crise qui va s’éterniserSi rien n’est fait, cette réalité sociale alarmante risque de s’aggraver : la crise énergétique mondiale à laquelle notre pays est confronté - augmentation de la demande, difficultés d’approvisionnements et hausse des prix - va avoir des répercussions pendant plusieurs années, aggravant toujours plus les restrictions volontaires ou privations que mettent en place les familles en précarité énergétique pour limiter les montants de factures. Ces privations augmentent très fortement les risques liés à la santé des habitants les plus modestes de ces logements sous-chauffés. Pour un grand nombre de français aux revenus moyens, déjà sur le fil chaque mois pour payer leurs factures, la hausse vertigineuse des prix de l’énergie va inéluctablement les faire basculer dans la précarité énergétique. Déjà en 2021, le nombre de coupures pour impayés s’établit au niveau record de 785 000 ce qui laisse présager du pire pour 2022.Le “Bouclier Énergie” est la seule solution à terme pour protéger les habitants et les entreprises grâce à la réduction des factures d’énergie dans le logement Des factures d'énergies diminuées de quatre à six fois leurs montants actuels, des dizaines de milliers d’emplois créés et des filières industrielles préservées en France : tout cela est possible si les forces politiques françaises s’engagent toutes résolument dans le soutien massif et de longue durée aux rénovations globales et performantes des logements des français.Selon le scénario Rénovons 2020 : la rénovation des 7 millions de passoires énergétiques en France dans les dix prochaines années permet de faire économiser plus de 10 milliards d’euros par an aux Français sur leurs factures de chauffage, soit près de 1100 euros par foyer/ an.Pour la France cela permettrait de réduire de plus de 2 milliards d’euros / an le déficit commercial énergétique soit autant d’argent supplémentaire à consacrer à la rénovation performantes des logements.
Il y a 3 ans et 74 jours

Immobilier Européen : quelles stratégies pour les investisseurs ?

L’immobilier européen va-t-il changer de visage en ce premier trimestre 2022 ? Le succès des campagnes de vaccination et les mesures de soutien à l’économie ont amorti les effets de la crise sanitaire et même permis au marché immobilier d’afficher jusqu’ici une certaine résilience. Mais si les mesures gouvernementales européennes (chômage partiel, soutien aux secteurs les plus exposés, etc.) ont favorisé un retour rapide aux niveaux de PIB d’avant crise tout en limitant les destructions d’emplois, les politiques monétaires accommodantes, les ruptures dans la chaîne d’approvisionnement mondiale (notamment s'agissant des matières premières, de l’énergie et des semi-conducteurs) et une pénurie de main d'œuvre dans certains secteurs ont eu pour conséquence une résurgence de l’inflation. Dans ce contexte, certaines banques centrales sont tentées d’ajuster leurs politiques monétaires, ce qui pourrait impacter les taux à long-terme et avoir des conséquences sur les rendements immobiliers. À cela s’ajoute la situation internationale avec le conflit russo-ukrainien, source additionnelle d’incertitudes.Certains investisseurs adaptent leurs stratégies d’investissement en immobilier. En particulier, une partie des capitaux réorientée vers les actifs logistiques et résidentiels. Ce phénomène s’explique à la fois par des facteurs conjoncturels mais surtout par des tendances structurelles. Si l’on s’intéresse au secteur de la logistique, les ruptures de certaines chaînes d’approvisionnement ont conduit les acteurs à modifier leur gestion autrefois en flux tendus et donc à revoir leurs capacités de stockage. En parallèle, la progression du E-commerce génère des besoins additionnels importants, tant en logistique classique qu’en logistique urbaine dite du dernier kilomètre. Ceci explique que les 8 principaux marchés en Europe devraient connaître un nouveau record de demande placée en 2022 après deux années déjà très robustes. Une telle dynamique induit des perspectives de croissance des loyers, attirant les investisseurs à la recherche de rendements futurs.Côté résidentiel, c’est avant tout la croissance régulière des revenus alliée à des rendements désormais proches de l’immobilier tertiaire qui séduisent nombre d’acteurs. En effet, les loyers européens devraient croître de 2,6% par an en moyenne, jusqu’en 2026, soit plus rapidement que l’inflation. Ces prévisions visent essentiellement les actifs neufs, non concernés par l'encadrement des loyers. Il est toutefois à noter que la croissance locative dans les métropoles d’Europe du sud devrait être plus faible du fait d’une démographie moins dynamique.Concernant l’immobilier de bureau, la généralisation et l’intensification du recours au télétravail a réduit la visibilité des entreprises quant à leurs besoins futurs et a été un facteur d’attentisme depuis 24 mois. Pour autant, l’allègement des contraintes liées à la pandémie a confirmé le souhait des salariés d’un retour à une activité en présentiel à raison de 3 jours par semaine en moyenne. Conjugués à une dé-densification prévisible des espaces, les besoins en surfaces de bureaux ne devraient se réduire que d’environ 5% à 10% sur les 6 prochaines années alors que dans le même temps, le parc de bureaux devrait connaître une croissance modérée de l’ordre de 1% par an sur 5 ans. La conjonction de ces facteurs devrait limiter l’impact sur les vacances futures et ne pas induire une baisse généralisée des loyers. Par ailleurs, un certain rééquilibrage concernant les commerces pourrait se faire jour. Les confinements successifs, qui ont touché de plein fouet les enseignes, les poussant à rationaliser leurs implantations, ont entraîné une baisse significative des loyers prime tant pour les pieds d’immeuble (-16%) que pour les centres commerciaux (-20%). Cette adaptation structurelle du secteur rend les taux d’efforts plus soutenables et permet donc d’envisager à terme une stabilisation voire une progression de certaines valeurs locatives, une fois les contraintes sanitaires levées et la santé financière des locataires restaurée.Si on prend également en compte le réajustement des taux de rendement des actifs commerce intervenu ces dernières années, on comprend alors que les centres commerciaux prime affichent les meilleures perspectives de rendement global (7,4% par an) sur les cinq prochaines années grâce à la compression attendue des taux prime.On ne saurait évidemment conclure sans mentionner l’élément qui va transformer en profondeur notre industrie, toutes classes d’actifs confondues, à savoir la nécessité d’adapter notre parc immobilier aux exigences environnementales. Intégrer les risques climatiques dans nos stratégies d’investissement et de gestion afin de préserver durablement la valeur des actifs nécessitera des investissements importants qui devront être inclus dans les performances attendues et/ou exigées par les investisseurs. Cet ajustement des rendements aux risques climatiques, s’il paraît incontournable, ne semble pas pour autant réduire l’attractivité des marchés immobiliers. Comme en témoignent les volumes investis en 2021, l’appétit des investisseurs pour l’immobilier, qui offre résilience et protection contre l’inflation, ne semble pas encore sur le point de se tarir. Par Rob Wilkinson, CEO Europe de AEW
Il y a 3 ans et 74 jours

2021, année record pour Eiffage

INFOGRAPHIE. L'activité du groupe Eiffage a dépassé les attentes de ses dirigeants sur l'exercice 2021, plusieurs indicateurs se hissant même à des niveaux jamais connus. Après leur analyse, retrouvez l'essentiel des résultats dans un tableau de bord Batiactu.
Il y a 3 ans et 77 jours

Le temple mondial de la production de moteurs Diesel pour l'automobile se convertit à l'électrique

Cette transition est hautement symbolique pour la majorité d'Emmanuel Macron, qui affiche la réindustrialisation de la France comme une de ses priorités, à quelques semaines de l'élection présidentielle, mais les retombées en matière d'emplois sont à nuancer.A Trémery, une trentaine d'ouvriers travaillaient ainsi un après-midi de février sur la première petite ligne de moteurs électriques."Ça fait avant-gardiste. On nous demande tout de suite ce qu'on en pense, comment ça se passe, comment ça se monte", souffle Cédric Metz, des bouchons dans les oreilles contre le vacarme mécanique.L'opérateur a travaillé pendant 20 ans sur les moteurs essence et Diesel avant de passer à l'électrique.L'usine de Trémery, ouverte en 1979 par Citroën sur 89 hectares près de Metz, avait établi son record en 2017 avec près de deux millions de moteurs produits, dont 80% de Diesel. Mais l'étoile de cette motorisation a pâli avec le scandale du Dieselgate et le spectre d'une interdiction européenne des moteurs thermiques en 2035.Alors Trémery et ses 2.500 salariés, passés sous la bannière de Stellantis après la fusion de PSA avec Fiat-Chrysler, ont été convertis aux moteurs essence, et de plus en plus vite à l'électrique.La première ligne de montage électrique a remplacé en 2019 un des trois ateliers Diesel. Le moteur produit équipe désormais les Peugeot 208, Opel Corsa, DS3 ou Citroën C4 électriques.Guidés par un ruban magnétique, des chariots traversent la ligne, distribuant les pièces de poste en poste à une trentaine d'ouvriers. Des robots prennent la main sur certains postes et contrôlent le travail final."On est partis dans l'électrique, on y va et on ne va plus s'arrêter", lance le responsable de la ligne, Stanislas Kohout, qui vient aussi du Diesel. "On a la fierté d'être les premiers".A quelques mètres de là, une deuxième ligne tout aussi compacte est en cours de démarrage: si la première avait été conçue pour produire 120.000 moteurs par an, puis dopée à 180.000, la deuxième en promet 300.000."Occasion de relocaliser"Dans un bâtiment voisin, Stellantis et son partenaire japonais Nidec montent une ligne qui fabriquera des rotors et des stators, éléments essentiels du moteur électrique qui sont pour le moment largement importés d'Asie."La seule chose qui nous limite est le manque de composants électroniques, il y en a partout sur un moteur électrique", souligne le directeur de l'usine Marc Bauden.Les tâches n'ont pas beaucoup changé, mais "il y a moins de pièces à assembler", souligne M. Kohout. "C'est beaucoup plus automatisé, mais on crée de nouveaux métiers", explique-t-il. "Les îlots robotisés demandent un certain savoir-faire"."Je ne pense pas que ce soit inquiétant, parce qu'il y a de la demande", souligne Yosra Idir, 39 ans, une des rares femmes de la ligne, qui serre des boulons sur un moteur. "A un moment donné, il faudra ouvrir des lignes pour pouvoir suivre la demande des clients (...) On va tous finir à l'électrique".L'électrification de l'industrie automobile pourrait pourtant causer la suppression de 52.000 postes en France, notamment chez certains sous-traitants, selon une projection à 2030 du cabinet AlixPartners.A Trémery, avec l'automatisation et les délocalisations, le nombre de salariés a déjà été divisé par deux en vingt ans.A l'inverse, une vingtaine de milliers d'emplois pourraient être crées dans des nouveaux métiers, autour des bornes de recharge par exemple. La reconversion d'usines comme Trémery, ainsi que les trois usines de batteries électrique qui doivent ouvrir dans le nord de la France, célébrées par le gouvernement, ne vont pas tout compenser."Il y a beaucoup à faire autour de la croissance de l'électrique", c'est "une occasion de relocaliser", souligne l'économiste Bernard Jullien, de l'université de Bordeaux. Mais avec des moteurs qui demandent beaucoup moins de main d'oeuvre, "il va falloir se partager la rareté".Chez Renault par exemple, l'usine de moteurs de Cléon (Seine-Maritime) "pourrait satisfaire une très large part de la demande européenne" du groupe, souligne-t-il.Qui produira le dernier moteur Diesel? L'économiste mise sur l'Espagne, la Roumanie ou le Maroc, près des dernières grosses usines d'assemblage de Renault et Stellantis.
Il y a 3 ans et 80 jours

En 2021, Colas retrouve le chemin de la croissance

RÉSULTATS. Le groupe Colas a enregistré un "fort rebond" de son activité en 2021, dans l'ensemble de ses métiers et de ses zones géographiques. Les perspectives pour l'exercice 2022 sont également optimistes, grâce notamment à un carnet de commandes record et l'acquisition du Finlandais Destia, qui lui permet d'accéder à de nouveaux marchés.
Il y a 3 ans et 83 jours

Wienerberger réalise un résultat record en 2021

Le groupe autrichien spécialisé notamment dans la fabrication de brique et de tuile en terre cuite a vu son chiffre d’affaires s’envoler de 18 % à près de 4 Md€.
Il y a 3 ans et 83 jours

Colas Rail, Thales et Egis remportent un contrat d'un milliard d'euros aux Philippines

"Colas Rail, mandataire d'un groupement comprenant Thales et Egis, a été choisi par Mitsubishi Corporation pour la conception et la construction clé en main du système ferroviaire de la première ligne souterraine du métro de Manille", a indiqué la société dans un communiqué."Le montant total du projet s'élève à environ 1 milliard d'euros", a-t-il précisé, dont 760 millions d'euros pour le seul Colas Rail.La ligne de métro doit desservir 15 stations sur 35 kilomètres, entre East Valenzuela, dans le nord de la capitale des Philippines, et l'aéroport Ninoy-Aquino, au sud de la capitale. Elle devrait ainsi permettre de gagner "plus d'une heure sur la totalité du tracé par rapport à un trajet identique en voiture", a assuré Colas Rail.La phase d'étude doit commencer en 2022 et la fin des travaux est prévue en 2027.Il s'agit du premier contrat remporté par Colas Rail aux Philippines. La société a indiqué qu'elle réaliserait "l'ingénierie et l'intégration système, les voies ferrées, la signalisation CBTC (Communication Based Train Control), la distribution d'énergie, la caténaire ainsi que les équipements du dépôt".Colas, qui appartient au groupe Bouygues, a affiché en 2021 un carnet de commandes record de 10,7 milliards d'euros, a indiqué jeudi Bouygues lors de la publication de ses résultats annuels. Cela est notamment lié à ce contrat aux Philippines, intégré dans le bilan du quatrième trimestre à hauteur de 680 millions d'euros, ou encore au contrat d'entretien de l'autoroute Area 9 au Royaume-Uni, d'un montant de 400 millions d'euros.
Il y a 3 ans et 84 jours

Holcim affiche des performances record et mise sur son segment Solutions & Produits

RÉSULTATS. Le cimentier suisse, Holcim, annonce des performances record pour l'année 2021, notamment grâce à son acquisition de Firestone Building Products, spécialiste des produits de toiture.