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(2788 résultats)
Il y a 2 ans et 309 jours

La nouvelle laine Isover est de retour et s'étend aux solutions d'isolation des cloisons

LA nouvelle laine : 10 brevets et des qualités inéditesCette laine est fabriquée en France à partir de verre recyclé (a minima 40 %), de matières premières minérales et d’un liant 100 % biosourcé. Eco-conçue, elle est recyclable à 100 % et à l’infini, et contribue ainsi à la qualité de l’air intérieur aussi bien pour les poseurs que pour les occupants. Elle est étiquetée A+, le meilleur classement sanitaire pour un produit de construction destiné à un usage intérieur.Sa fibre, plus longue, plus souple, plus fine et plus résistante du point de vue mécanique, est également plus agréable au toucher et confortable lors de la pose. Elle est également reconnaissable à sa couleur crème.Son bilan écologique est incomparable et permet d’améliorer deux grands indicateurs environnementaux : la pollution de l’air, l’acidification des sols et de l’eau.LA nouvelle laine en PAR PHONIC possède des performances phoniques garanties.Les isolants de la gamme PAR PHONIC : 3 solutions pour les cloisons en distribution (au sein du logement) ou séparation (entre deux logements) de locaux.Loin d’être une fatalité, le bruit nécessite d’être apprivoisé. Une conception du bâtiment et de son acoustique bien pensée permet de maîtriser la qualité sonore, le confort et le bien-être de ceux qui y vivent ou y travaillent.Pour les cloisons simple ossature, le gain d’affaiblissement pouvant être obtenu grâce à la présence des laines de verre de la gamme PAR PHONIC est de 6 à 8 dB. Les cloisons “72/48” et “72/36” conviennent pour toutes applications en particulier les logements en neuf et rénovation.PAR PHONIC PROPAR PHONIC PRO permet une productivité et un confort de pose améliorés sur les chantiers intensifs de cloisons grâce à sa semi-rigidité. Il est conditionné en rouleau.Pour les cloisons à double ossature, grâce au découplage entre les parements et grâce à la double épaisseur décalée de laine de verre PAR PHONIC PRO, le gain d’affaiblissement obtenu peut aller jusqu’à 15 dB.PAR PHONIC : un véritable amortisseur acoustiqueLe PAR PHONIC joue un rôle d’amortisseur en absorbant et en réduisant l’amplitude des ondes dans les cloisons en distribution ou en séparation de locaux.Il permet de lutter contre les nuisances sonores de façon préventive.Une seule solution pour réduire les transmissions directe et indirecte du bruit à travers les parois : l’isolation acoustique. Son efficacité est assurée si les propriétés acoustiques des produits et systèmes reposent sur le principe de “masse-ressort-masse”. Il consiste à utiliser des parois doubles, comme des plaques de plâtre, séparées par un espace rempli avec un isolant souple tel que la laine de verre qui absorbe et dissipe l’énergie.Le PAR PHONIC est adapté pour la construction ou la rénovation des logements individuels et collectifs, mais aussi des bureaux, hôpitaux, écoles, Établissements Recevant du Public (ERP), locaux industriels et commerciaux.La gamme PAR PHONIC se décline dans un choix d’épaisseurs et de largeurs adaptées à tous les types de cloisons:PAR PHONIC : la référence pour tous les projets d’isolation acoustique des cloisons AvantagesLes cloisons dotées de LA nouvelle laine de verre ISOVER en PAR PHONIC peuvent répondre à toutes les exigences en termes d’incombustibilité et d’humidité.Elles sont adaptées aux zones sismiques et permettent également de viser des hauteurs importantes d’aménagement.Les isolants PAR PHONIC peuvent être associés à tous types de plaques et répondre ainsi à de nombreuses applications : celles-ci peuvent être pré-peintes ; hydrofuges, elles conviennent aux pièces humides ; extra-dures, elles sont idéales pour les pièces très sollicitées.RéglementationLA nouvelle laine en PAR PHONIC permet d’atteindre la conformité à toutes les exigences réglementaires quel que soit le type de bâtiment et d’offrir le confort aux usagers, au-delà des réglementations en vigueur.Elle dispose de toutes les certifications et déclarations - ACERMI, marquage CE, déclaration de performances (DoP) et rapports d’essais acoustiques. Les solutions cloisons en PAR PHONIC disposent d’objets BIM disponibles sur le site isover.fr dans l’espace personnalisé My Isover.Des performances économiques appréciables pour les professionnelsLes performances des solutions cloisons ISOVER avec LA nouvelle laine de verre en PAR PHONIC s’apprécient à différents niveaux :Par rapport à des cloisons traditionnelles en maçonnerie, les cloisons sur ossature métallique offrent, sans égal, le meilleur rapport gain d’affaiblissement sonore du marché/prix,La mise en oeuvre est rapide permettant une meilleure productivité sur les chantiers,Les produits PAR PHONIC sont disponibles sans délai, ne pénalisant pas la réalisation des travaux,La forte compression des produits dans leur emballage facilite le stockage, le transport et la logistique. Le principe de mise en œuvre des cloisons acoustiques légères Mise en place de l’ossatureAprès repérage d’alignement, fixation des rails hauts et bas.Coupe des montants verticaux à la hauteur solplafond minorée de 5 mm.Engagement des montants dans les rails (entraxe de 60 ou 40 cm ou 90 cm) en les clipsant par rotation d’un quart de tour. Fixation du parement de la 1ère faceDécoupe des plaques de plâtre à la hauteur solplafond minorée de 1 cm.Positionnement en butée du plafond.Vissage des plaques sur les montants verticaux tous les 30 cm, à 1 cm des bords. Pose de l’isolant gamme PAR PHONICDécoupe de l’isolant à la hauteur sol-plafond majorée de 1 cm.Calage de l’isolant entre les montants.Fixation du parement seconde faceVissage des plaques sur les montants verticaux et en quinconce par rapport à la première face de la cloison. Jointage et finition des plaques de plâtre, fixation tous les 30 cm, à 1 cm des bords.
Il y a 2 ans et 309 jours

SAINT-GOBAIN GLASS lance la première gamme de verre BAS CARBONE

Saint-Gobain Glass franchit une étape essentielle pour la construction durable, en proposant une gamme de verre avec la plus faible empreinte carbone du marché. Cette première dans l’industrie a été obtenue grâce à une production associant un contenu élevé en verre recyclé (environ 70 % de calcin), l’utilisation d’énergie renouvelable, ainsi qu’un effort important en […]
Il y a 2 ans et 315 jours

Comment affuter la chaine de votre tronçonneuse ?

Une tronçonneuse doit être robuste, mais aussi parfaitement coupante. Il faut pour cela l’affuter de manière régulière surtout si vous souhaitez vous en servir pour élaguer un arbre. Quelques astuces peuvent être prises en compte pour réaliser l’entretien de votre équipement. Vous pourrez alors vous en servir correctement et obtenir le résultat que vous attendez. Prenez note de la fréquence d’affutage de la lame Il est important de respecter la fréquence conseillée par votre fournisseur concernant l’entretien la lame de votre tronçonneuse. Vous éviterez ainsi le moindre souci pendant les prochaines utilisations tout en prolongeant la durée de vie de l’accessoire. Ainsi, il vous est recommandé de l’entretenir chaque fois qu’elle s’émousse. Vous pouvez toujours contacter un élagueur professionnel si vous avez du mal à affuter l’appareil. Il peut déterminer facilement son état et vous proposer la meilleure option pour l’entretenir. Vous pouvez affuter votre tronçonneuse à l’aide d’une lime manuelle Il suffit souvent de trouver une bonne lime pour affuter la chaîne d’une tronçonneuse. Cela ne demande pas beaucoup de conditions et ne prend pas non plus trop de temps. En effet, vous allez pouvoir entretenir rapidement votre outil de coupe avant de commencer un élagage. Il faut faire attention à porter les bons équipements pour vous protéger. N’oubliez pas non plus de serrer le frein avant même de déterminer le diamètre de l’outil d’affutage. Ceci peut dépendre du pas de votre lame. Il faudra aussi stabiliser l’appareil avant de commencer par la première gouge. Une lime rotative est aussi intéressante Vous pouvez vous servir d’une lime rotative si vous ne voulez pas travailler manuellement. Il suffit de trouver le bon kit pour travailler rapidement. Vous aurez aussi besoin d’une meule cylindrique ainsi que d’un guide d’alignement pour travailler correctement. L’opération se fera toute seule une fois que vous poserez la lame sur l’équipement d’affutage. Vous n’aurez alors aucun effort à faire tout au long de l’intervention. Il ne faut pas hésiter à contacter un expert comme ce spécialiste en élagage d’arbre dans le Doubs sur ce site : https://www.elagage-arbre-25.fr/ si vous avez du mal à vous en sortir. Vous avez la possibilité d’utiliser une affuteuse électrique Vous obtiendrez certainement un résultat plus régulier en misant sur ce type de produit. D’ailleurs, la prise en main ne devrait pas vous poser le moindre souci. Pour commencer, vous n’aurez qu’à fixer l’outil d’affutage sur un établi pour le stabiliser. Vous pouvez ensuite poser la chaine à travers l’étau de l’affuteur sans oublier de bien ajuster l’angle. Il ne vous reste plus qu’à commencer le processus en appuyant sur la gâchette. Cela ne devrait pas prendre beaucoup de temps une fois que la meuleuse sera en contact avec la dent de votre chaine. À quel moment faut-il remplacer la lame de l’appareil ? Vous devez comprendre qu’une chaine de tronçonneuse ne peut pas durer éternellement. Cela est valable, peu importe les entretiens que vous ferez sur cet accessoire. Pensez de ce fait à un remplacement quand vous verrez que la partie la plus longue de la dent de coupe ne dépasse plus les 4 mm. Il est tout à fait possible de contacter un élagueur professionnel si vous avez besoin d’aide pour le choix du prochain modèle. Vous éviterez de ce fait de vous procurer une nouvelle chaine de mauvaise qualité et incapable de répondre à vos besoins.
Il y a 2 ans et 317 jours

Une néo-usine pour le tramway

Tout de verre et métal, le flambant neuf centre de maintenance et de remisage du tramway T9, à Orly (94), opère une relecture de l'architecture industrielle du XIXe siècle.
Il y a 2 ans et 319 jours

Saint-Gobain Glass innove avec une première gamme de verre bas carbone

INNOVATION. Le fabricant français de produits de construction a lancé sa gamme de verre à faible empreinte carbone. Plusieurs grands acteurs du secteur de l'immobilier ont déjà affirmé qu'ils utiliseraient cette solution dans leurs projets.
Il y a 2 ans et 319 jours

Une copropriété s'engage dans la rénovation énergétique pour passer de la classe E à la classe B

La rénovation énergétique des copropriétés reste une décision difficile Les copropriétaires reculent devant les frais à engager, notamment lorsqu'ils ont des revenus modestes ou ne sont pas les occupants de leur logement. Le retour sur investissement peut s'avérer très long. À Rennes (Ille-et-Vilaine), la résidence le Galicie a pourtant franchi le pas. Cette copropriété de 95 logements, dont plus de la moitié en location, vient d'achever sa mue après plusieurs années de projet. Projet de ravalement « Les premières réflexions remontent à 2014 », se souvient Kévin Verger, gestionnaire pour Foncia, syndic de la copropriété. Cet immeuble du quartier de l'hôpital Sud, livré en 1969, avait besoin d'une rénovation. Un ravalement des façades vétustes s'impose. Une équipe de maîtrise d'œuvre est constituée autour de l'agence rennaise Séverine TouchetArchitecte DPLG dirigée par Séverine Touchet, architecte et ingénieure, spécialisée dans la réhabilitation de bâtiments existants. Celle-ci travaille avec la coloriste de la Ville de Rennes à une présélection de gammes de couleurs afin de redonner vie à cette façade neutre et pâle. « Les seuls reliefs de ce long bâtiment R+3 en U sont constitués par les voiles en béton saillants au niveau des douze cages d'escalier, décrit Séverine Touchet. Nous avons proposé de ponctuer ces entrées par de la couleur.» Deux camaïeux de mauve et de bleu sont proposés au groupe de copropriétaires désignés pour former la commission travaux. Ce sont trois mauves différents qui viendront rythmer les halls d'entrée, associés à deux beiges et un blanc pour les parties courantes et un gris en soubassement. Du ravalement à l'isolation des façades « En tant que premier syndic de France, Foncia a choisi d'être un acteur de la transition énergétique, en informant les conseils syndicaux et les copropriétaires sur les enjeux et les bénéfices de la rénovation énergétique, souligne Kévin Verger. Longtemps réticents à engager de tels travaux, ce qui est parfaitement compréhensible car il s'agit souvent de montants assez élevés, ceux-ci se montrent de plus en plus sensibles à l'utilité de telles interventions, notamment quand on leur explique qu'ils y gagneront en qualité de vie. »Á la résidence Le Galicie, parallèlement aux études architecturales, un audit énergétique est réalisé par le bureau d'études Acceo/E2C et la copropriété se voit sélectionnée par Rennes Métropole avec cinq autres résidences dans le cadre d'un programme d'aide à la rénovation énergétique nommé « Ville de demain » géré par la Caisse des Dépôt et Consignations, et ayant pour « vocation de financer des projets innovants, démonstrateurs et exemplaires de ce que sera la ville de demain ». Aux aides publiques de l'État s'ajoutent des subventions de la communauté de communes pour réaliser la rénovation, à condition d'obtenir le label BBC Rénovation après travaux.Le projet évolue donc vers une rénovation énergétique globale. Au simple ravalement se substitue une isolation thermique par l'extérieur, complétée par l'isolation du plancher haut du sous-sol et de la toiture terrasse et associée à la rénovation complète du système de ventilation de l'immeuble. Les menuiseries extérieures d'origine ont été remplacées par certains copropriétaires mais il reste encore 10 à 15 % de fenêtres en bois à simple vitrage. Puisqu'on ne peut pas imposer à tous les copropriétaires le remplacement des menuiseries de leur logement, l'équipe de maîtrise d'œuvre s'est assurée d'atteindre le niveau de performance énergétique du label BBC en équipant le toit terrasse de panneaux solaires thermiques destinés à produire une partie de l'eau chaude sanitaire. La chaufferie collective est rénovée et des robinets thermostatiques équipent tous les radiateurs.L'ensemble de ces mesures permet au bâtiment de passer de la classe énergétique E à la classe B et ainsi d'obtenir les financements attendus.« En fonction des revenus de chaque copropriétaire, les aides peuvent couvrir 30 à 50 % du coût des travaux, voire 90 % pour quelques personnes aux revenus très modestes », décrit Kevin Verger. La décision d'engager les travaux est votée en Assemblée Générale de copropriétaires en décembre 2018.Enduit sur laine de roche En façade, la solution préconisée par l'architecte est le système d'ITE StoTherm Mineral qui utilise un isolant incombustible en laine de roche. Pour atteindre une résistance thermique R de 3,7 m2K/W, les panneaux isolants auront une épaisseur de 140 mm. L'enduit de finition taloché retenu est le StoSilco K à base de résine siloxane, particulièrement résistant aux intempéries. La société rennaise SNPR décroche le marché de travaux de façade et démarre en septembre 2019 un chantier qui durera près de deux ans. Habituée à travailler avec les produits Sto, l'entreprise, forte de son expérience, respecte à la lettre les préconisations du maître d'œuvre. « Sto est un de nos principaux fournisseurs, confie Hervé Rouault, responsable du secteur façades de SNPR. Nous apprécions sa large gamme de produits, les conseils du commercial, les courts délais de livraison, les produits adaptés aux conditions de pose grâce à des versions été et hiver… » La fixation calée-chevillée des panneaux d'isolant minéral est réalisée avec le Sto-Mortier colle B et des chevilles à rosace. Une couche d'enduit de base StoLevell Uni armée d'un treillis en fibre de verre est ensuite appliquée, suivie d'une deuxième passe du même enduit. Les surfaces du rez-de-chaussée sont renforcées avec une armature de blindage noyée dans une première passe d'enduit. Le revêtement de finition taloché StoSilco K1.5 est décliné en trois teintes issues du nuancier StoColor System selon son emplacement sur la façade : blanc et deux tons de beige. Technologie X-black Les façades, des cages d'escalier non chauffées, ne nécessitent pas d'isolation. Elles font donc l'objet d'un ravalement technique en imperméabilité de façade de classe I3, comprenant une couche d'impression StoPrim, une sous-couche Irtop SC et une couche de finition talochée Irtop S K 1.5, permettant d'obtenir le même grain d'enduit de finition que les parties isolées. Les teintes mauves choisies (33400, 33401 et 33402 du nuancier StoColor System) étant soutenues, l'enduit bénéficie de la technologie X-black exclusive de Sto qui réduit son coefficient d'absorption solaire et limite l'absorption de chaleur en été. Les soubassements, les sous-faces et les nez de balcon sont quant à eux revêtus d‘une peinture microporeuse classe D2 à la finition mate StoColor Jumbosil. Confort d'hiver et d'été A l'automne 2021, alors que les travaux n'étaient pas totalement achevés, les copropriétaires ont confié leur satisfaction à Kévin Verger. Outre l'aspect esthétique de leur résidence, qui était leur objectif initial, ils apprécient désormais le confort accru de leur logement, été comme hiver. Ils ont constaté qu'il y faisait moins chaud pendant les périodes de canicule estivale et nombre d'entre eux n'ont pas eu besoin d'allumer leurs radiateurs au début de la période de chauffe. Fiche technique Type de bâtiment : réhabilitation d'immeuble de logement collectif Localisation : square de Galicie et avenue de Pologne, 35000 Rennes Surface de façade traitée : 5 200 m2 Maître d'ouvrage : représenté par Foncia Rennes Maître d'oeuvre : SARL « Séverine Touchet - Architecte DPLG » Bureau d'étude thermique : ACCEO/E2C Organismes : Rennes Métropole, écoTravo, Caisse des dépôts, CEE, Anah Entreprise applicatrice : SNPR Date de réception : fin 2021 Solutions utilisées : système StoTherm Mineral, enduit StoSilco K, revêtement d'imperméabilité Irtop S K avec technologie X- black, peinture StoColor Jumbosil
Il y a 2 ans et 320 jours

AGC et E.ON confirment leur partenariat pour améliorer l'efficacité énergétique et la décarbonation de sites

Dans ce contexte, l'énergéticien E.ON et le fabricant de verre AGC renforcent leur partenariat par un projet commun de récupération de chaleur résiduelle et de production d'énergie verte dans l'usine de verre flotté d'AGC à Seingbouse, en France. Le projet sera développé, mis en œuvre, financé et exploité par E.ON. E.ON et AGC Glass Europe ont lancé leur partenariat en 2019 et ont déjà mis en œuvre des projets d'efficacité énergétique dans divers pays européens. En outre, la construction de futures centrales photovoltaïques d'une capacité allant jusqu'à 20 mégawatts (MW) est prévue en Hongrie et en République tchèque.« Waste Heat to Power » Récupération de chaleur fatale pour produire de l'électricité neutre en CO2 La chaleur fatale est la plus grande source d'énergie inutilisée au monde. Environ la moitié de la chaleur utilisée dans l'industrie est ainsi perdue. Le cœur du processus de fabrication du verre est le four à verre flotté qui fonctionne à des températures élevées, supérieures à 1000°C. Environ 30 % de la chaleur nécessaire au processus de production est finalement perdue dans les gaz de combustion et restait, jusqu'à présent, inutilisée. E.ON et AGC Glass Europe veulent remédier à cela. Sur le site de production d'AGC à Seingbouse, cette chaleur sera récupérée pour générer de l'électricité neutre en CO2 en mettant en œuvre une centrale innovante à cycle organique de Rankine (ORC) d'une capacité de 1,3 mégawatts (MW).Pour poursuivre la décarbonation du site, E.ON installe également une centrale photovoltaïque (PV) d'une capacité de 2,7 MW sur le site de l'usine. Elle produira de l'électricité renouvelable sur une surface totale de 27 000 m2.Un « Green PPA » sur site pour réduire la dépendance aux marchés de l’énergieEn combinant une centrale électrique ORC avec une centrale PV, E.ON fournira à AGC environ 10 gigawattheures (GWh) d'électricité décarbonée par an à partir de 2023. Cette électricité est entièrement produite et consommée sur le site d'AGC et couvre une grande partie des besoins en électricité du site. Sur cette base, environ 595 tonnes de CO2 sont évitées chaque année.Le projet est structuré sous la forme d'un contrat d’achat d’électricité (PPA : Power Purchase Agreement) long terme où E.ON produira et vendra de l'électricité à un prix fixe. Cela permettra au site d'AGC de se prémunir du risque de volatilité des marchés de l'énergie. De plus, le projet ne nécessite aucun investissement de la part d'AGC car il est financé par E.ON et soutenu par l'Etat français dans le cadre du plan « France Relance » mis en place par l'ADEME*.Marc Bartheld, directeur d'usine AGC Seingbouse : « Notre usine est l'une des plus grandes lignes de production d'AGC pour le secteur du bâtiment avec une production annuelle de 240 000 tonnes de verre flotté. Notre objectif est de réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 30 % et notre consommation d'énergie de 20 % d'ici 2030. Pour y parvenir, nous travaillons constamment à l'amélioration des performances environnementales de nos sites de production. Le projet de Seingbouse ici en France est un parfait exemple de la manière dont E.ON peut nous aider non seulement à atteindre nos objectifs de durabilité, mais aussi à garantir la compétitivité du site sur le long terme."Guenther Schneider, président d'E.ON France : « Outre la décarbonation, la sécurité d'approvisionnement et l'indépendance vis-à-vis des prix volatils des matières premières deviennent, dans le contexte de marché actuel, de plus en plus cruciales pour nos clients industriels. Par conséquent, ces objectifs peuvent être atteints en combinant mesures d'efficacité énergétique avec la réutilisation de la chaleur perdue et production locale d'énergie verte. Grâce à sa présence internationale, E.ON peut aider AGC à mettre en œuvre cette stratégie de développement durable de manière efficace sur l'ensemble de ses sites européens."(*) Le projet ORC a été financé par le Gouvernement français dans le cadre du plan de Relance opéré par l’ADEME. Le programme « France Relance », porté par l'ADEME, contribue à accélérer la décarbonation de l'industrie française.
Il y a 2 ans et 320 jours

LA nouvelle laine ISOVER est de retour et s’étend aux solutions d’isolation des cloisons

LA nouvelle laine : 10 brevets et des qualités inédites Après la sortie de sa gamme d’isolants pour les combles perdus (IBR), ISOVER s’attaque aujourd’hui aux cloisons (PAR PHONIC) !Ce sont désormais plus de 50 % des surfaces isolées qui sont couvertes par LA nouvelle laine ISOVER.  Cette laine est fabriquée en France à partir de verre […]
Il y a 2 ans et 323 jours

Alliance inédite entre le Groupe Verrecchia et Mathis Construction Bois

Le Groupe Verrecchia et Mathis Construction Bois ont conclu un partenariat exclusif pour concevoir un système constructif mêlant la pierre de taille et le bois afin de répondre aux exigences de la RE2020.
Il y a 2 ans et 325 jours

Les vieux palais de la région de Chettinad en Inde, derniers témoins de sa splendeur passée

Les magnats de Chettinad, dans l'Etat du Tamil Nadu, avaient fait fortune dans le commerce de pierres précieuses et d'épices à l'époque de la colonie britannique et leurs empires commerciaux s'étendaient jusqu'à la Malaisie et Singapour. Ils consacraient une part de leur richesse à la construction de demeures resplendissantes, ornées de figurines en stuc, de fenêtres de verre coloré et de corniches. Selon les historiens, ils faisaient venir des luminaires de Venise, d'immenses miroirs aux cadres d'acajou de Belgique et des carreaux en émail de Birmingham, en Angleterre. "A cette époque, les Chettiars rivalisaient avec un frère, un cousin, un voisin, qu'importe pourvu de donner jour au plus bel édifice", explique à l'AFP Bernard Dragon, un architecte français travaillant dans la région.Mais parmi les quelque 11.000 palais bâtis dans la région, nombre d'entre eux sont aujourd'hui délabrés, dévorés par la végétation. Les propriétaires actuels n'ont pas les moyens de financer leur entretien ou sont enlisés dans des conflits de propriété.Palais à l'abandon"Nous nous inquiétons de l'état de conservation", déclare M. Dragon, qui a conduit la restauration d'une de ces propriétés pour en faire un hôtel de charme, "dans certains villages, les propriétaires sont plus présents et plus engagés. Dans d'autres, on arrive (...) pour découvrir que personne ne s'occupe de ces demeures".Les habitants de Chettinad appartenaient à une caste de marchands tamouls.La région se prêtait à merveille à l'établissement d'un commerce fructueux grâce à l'accès à la mer facilitant les échanges avec les Britanniques pour acheminer le thé, le café, les épices ou encore le caoutchouc en Europe.Puis, leurs avoirs ont été mis à mal avec les mouvements d'indépendance qui, après la Seconde Guerre mondiale, se sont développés. Aussi, les politiques économiques d'inspiration socialiste ont limité les prêts d'argent et le commerce extérieur. Nombre de fortunes ont périclité, des familles ont dû déménager et confier leurs palais aux gardiens et, à défaut, n'ont eu d'autre choix que de les abandonner.Aujourd'hui, Chennai (l'ancienne Madras) est le coeur commercial du sud de l'Inde, devenue son centre financier et plateforme de l'industrie automobile.La région de Chettinad est désormais bien à l'écart de ces ères de fortune, avec l'aéroport le plus proche situé à plus de deux heures de route.L'entretien, la rénovation ou la restauration de ses palais, qui pour certains comptent jusqu'à cent pièces, exigent des sommes astronomiques et le marché de l'immobilier local ne suscite guère d'engouement.Espoir d'un renouveauL'attachement sentimental des descendants des bâtisseurs et la passion des architectes qui louent leur savoir-faire et leur vision contribuent à nourrir certains efforts pour préserver ces anciennes merveilles. "La nouvelle génération gagne beaucoup d'argent et s'intéresse à ces propriétés", assure A. Chandramouli, le vieux propriétaire du Chettinadu Mansion, domaine qui s'étend sur 3.700 mètres carrés. Il a été rénové en centre de villégiature patrimonial et sert parfois de décor aux films de Bollywood."Je compte sur un renouveau prochain", ajoute-t-il, assis sur une chaise antique dans une cour carrelée, inondée de soleil, certain qu'il existe une volonté "de préserver ce patrimoine unique pour les générations futures". D'autres propriétés ont réussi à conserver des sols en marbre, des lustres en cristal et des miroirs sculptés, auxquels ont été ajoutés des équipements modernes pour accueillir des touristes argentés séduits par l'idée de cette grandeur passée."Ces maisons doivent être restaurées pour que les générations futures sachent comment les gens vivaient ici", estime auprès de l'AFP, Malini Bharathy, une touriste installée dans la propriété de M. Chandramouli, "je veux que mon fils (et) le fils de mon fils viennent ici, profitent et savourent tout cela".
Il y a 2 ans et 326 jours

Appel à candidatures pour le Château des artistes à Versailles

L’appel à résidence Château des artistes est à l’initiative du fonds de dotation Verrechia et de Manifesto. A partir d’octobre 2022, le Château de la Maye à Versailles (Yvelines), accueillera des résidences destinées à réunir autour d’un projet commun des duos ou trios entre des jeunes paysagistes, architectes et artistes et ainsi faire de ce lieu […] L’article Appel à candidatures pour le Château des artistes à Versailles est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 327 jours

Un Grand Palais plus lumineux et ouvert à tous pour accueillir les JO

"Nous sommes dans les temps pour une livraison de la grande nef (13.500 m2 sur 200 mètres de long et 17.500 m2 de verrière) au printemps 2024", a assuré lundi à l'AFP Daniel Sancho, directeur du projet de restauration au sein de l'établissement public de la Réunion des musées nationaux (RMN) – Grand Palais, qui gère l'édifice.Un travail de mise aux normes et d'accessibilité est prévu avec des améliorations techniques majeures. La restauration de la nef et de ses balcons permettra d'augmenter la jauge de 5.600 à 9.000 personnes, selon M. Sancho. Le chantier, qui a débuté en mars 2021, vise à "éclairer l'ouvrage et sa construction" en retrouvant l'effet de transparence qui avait habité le lieu à son origine, avant d'être "cloisonné" et "assombri" par la peinture de certaines parois de verre en noir, a expliqué François Châtillon, architecte en chef des monuments historiques, en présentant l'avancement des travaux à la presse.La rénovation prévoit l'ouverture d'un axe central reliant le Palais de la découverte et son planétarium à la nef qui accueillait avant sa fermeture toutes sortes d'événements artistiques et culturels, comme des foires d'art, des défilés de mode et même des épreuves équestres.Les visiteurs des deux endroits entreront à l'avenir aux expositions par une seule entrée et pourront accéder à une vaste promenade centrale intérieure en accès libre.L'ancien manège aux chevaux, situé dans les soubassements du bâtiment, accueillera une "Galerie des enfants" qui présentera chaque année une exposition, avec une approche "Art et Sciences" ainsi que des ateliers.Les nombreuses mosaïques et la statuaire de l'édifice, très dégradées, seront complètement restaurées.Le Grand Palais rénové doit accueillir les épreuves d'escrime et de taekwondo des Jeux olympiques et paralympiques dans la nef en 2024. L'ensemble des espaces muséaux seront ensuite rouverts progressivement jusqu'en octobre 2025.Un Grand Palais éphémère, sur le Champ-de-Mars, accueille depuis 2021 les événements qui se tenaient habituellement sous la nef.Ce chantier présente un budget de 466 millions d'euros pour un bâtiment de 77.000 mètres carrés et 42.000 mètres carrés de toitures, qui n'a jamais été rénové dans son ensemble depuis 1900.Dans les années 2000, l'édifice s'était affaissé de 13 cm en raison de l'usure des pieux en chêne portant les fondations, par l'eau de la nappe phréatique. Ils ont été remplacés par des parois moulées en béton et la charpente a également fait l'objet d'une consolidation importante.
Il y a 2 ans et 328 jours

Isolation des sous-faces par projection de laine de verre

Knauf Insulation présente une solution améliorée et plus adaptée pour une parfaite isolation des sous-faces de plancher. La laine minérale de verre à projeter JETSPRAY All In One Thermal est un produit d’isolation thermique par projection pneumatique de laine minérale de verre avec liant sur parois horizontales, poutres ou structures de bâtiment. Le procédé est constitué du produit isolant JETSPRAY All In One Thermal, associé au primaire d’accrochage JetSpray Primer Plus. Le Système est destiné à l’isolation thermique et à l’absorption acoustique des parkings ouverts ou fermés de bâtiments commerciaux et d’habitations, des bâtiments de stockage y compris agricole, des passages couverts ou balcons fermés, mais également des vides sanitaires de constructions normalement ventilés, ainsi que des caves et garages de maisons individuelles. Le nouveau système proposé par Knauf Insulation permet d’optimiser l’action et la pose car le liant a été intégré dans les sacs directement sur la ligne de fabrication. Désormais, il y a 2 réferences au lieu de 3. Cet article Isolation des sous-faces par projection de laine de verre est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 334 jours

ClimaverR®, le premier conduit aéraulique pré-isolé rigide de la marque Isover

CLIMAVER® est adapté au marché neuf et à la rénovation des réseaux aérauliques pour les bâtiments tertiaires, ERP, écoles, hôpitaux, maisons de retraite, bâtiments techniques… comme les bâtiments résidentiels et logements collectifs.Avec le système CLIMAVER®, ISOVER répond aux problématiques des professionnels en offrant une solution :Plus agile pour une gestion simplifiée des chantiers avec un produit sur-mesure et façonnable sur place,Plus performante thermiquement et acoustiquement grâce à la laine de verre reconnue pour ses hautes qualités d’isolation,Plus économique dans son coût de revient,Plus écologique grâce à la recyclabilité à 100% de la laine de verre et son moindre coût de transport. CLIMAVER® est conçu avec a minima 65 % de matériaux recyclés.Avec CLIMAVER®, ISOVER de se positionne en spécialiste des conduits aérauliques pré-isolés et contribue à professionnaliser la filière.La laine de verre, l’atout performance n° 1 de CLIMAVER®La laine de verre est reconnue pour ses hautes propriétés isolantes. Elle assure une isolation à la fois thermique (λ0,032 W/m.K) et phonique (α) des conduits, notamment pour pallier au bourdonnement des flux d’air dans les conduits de ventilation. Les panneaux pré-isolés CLIMAVER® bénéficient d’une réaction au feu A2-s1,d0, qui répond aux exigences en matière de sécurité. Ils assurent également une étanchéité optimale de classe C, identique à celles des meilleurs conduits métalliques, limitant au maximum les fuites d’air.Réalisés en laine de verre, un matériau constitué a minima 65 % de verre recyclé, ces conduits sont également recyclables à l’infini.CLIMAVER® bénéficie d’une faible empreinte carbone, environ 10 kg/m².Tous les conduits pré-isolés CLIMAVER® ont une surface intérieure lisse, induisant de faibles pertes de charges et est résistant aux méthodes de nettoyage classiques.Atout n° 2 : polyvalence et adaptation à tout type de configurationCLIMAVER® est un panneau de laine de verre haute densité ultra résistant et léger, qui permet de construire des conduits de ventilation sur-mesure, quel que soit le type de chantier.Les outils CLIMAVER® conçus spécifiquement permettent des découpes très faciles. La finalisation du conduit se fait par agrafage de la languette de recouvrement, renforcée par une bande adhésive en aluminium. Le marquage du revêtement extérieur guide et facilite la découpe pour les pièces singulières.Réalisé sur place et adaptable au millimètre près, CLIMAVER® répond ainsi avec précision aux contraintes des chantiers – coudes, angles, déviations, piquages, embranchement, réductions…).Atout n° 3 : rapidité et fiabilité des installationsCLIMAVER® est un produit adaptable qui peut être façonnable sur place. Il n’est pas nécessaire de commander chaque pièce pour qu’elle soit installée comme c’est le cas pour les conduits traditionnels. CLIMAVER® permet de façonner directement sur place chaque pièce du conduit pour un rendu parfait et sur-mesure. Un tronçon droit se réalise en moins de 10 minutes chrono !Atout n° 4 : facilité de transport et de manipulationUltra légers, les conduits pré-isolés CLIMAVER® sont au moins 2 fois plus légers que les conduits métalliques. Ils offrent une rigidité parfaite et à toute épreuve, tout en assurant une manipulation aisée grâce à leur moindre densité, un atout important qui réduit la pénibilité du travail des poseurs.Beaucoup moins volumineux que des conduits métalliques, les panneaux CLIMAVER® sont compacts, plus faciles à transporter, nécessitant donc moins de camions de livraison. Conditionnés à plat, ils génèrent un gain de place considérable sur les chantiers impliquant une plus grande facilité de stockage.Atout n° 5 : une solution économiqueCLIMAVER® est une solution économique qui permet de réduire les coûts en termes de fournitures et de pose grâce à la rapidité d’exécution des travaux.Coût fourni posé : 60 à 85 €/m².Accompagner les professionnels et développer de nouvelles compétences grâce aux formations CLIMAVER®ISOVER a développé un nouveau module de formation dédié et un système d’accompagnement pour l’apprentissage et la conception des conduits pré-isolés CLIMAVER®.Cette formation est accessible sans prérequis pour les artisans afin de devenir installateurs spécialisés de conduits CLIMAVER®.La formation ISOVER peut être réalisée dans les centres de formation ISOVER ou sur site. ISOVER a pour ambition de former les poseurs à ce nouveau métier en développant la pose de conduits pré-isolés.
Il y a 2 ans et 334 jours

Schindler pose les premiers escaliers mécaniques dans la future gare Villejuif Institut Gustave-Roussy du Grand Paris Express

Schindler, l’un des leaders ascensoristes depuis plus de 150 ans, annonce ce jour la pose d’un premier escalier mécanique dans la future gare emblématique Villejuif Institut Gustave-Roussy (IGR) de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express. La gare sera desservie par la ligne 14 (mise en service en 2024) et la ligne 15 (mise en service fin 2025) et prévoit d’accueillir quotidiennement 100.000 voyageurs. A chaque gare son design, approche artistique et culturelle La Société du Grand Paris (SGP) a voulu insuffler un vent artistique différent à chaque gare (68) pour lui créer une identité singulière. Ainsi des tandems architecte/artistes contemporains ont été formés pour habiller les futures gares du métro. Chaque œuvre vient s’intégrer à l’architecture de chaque gare. Quant à la future gare Villejuif IGR, l’architecture a été imaginée par Dominique Perrault en forme de cylindre de 70 mètres de diamètre, et a été pensée comme un connecteur du monde du dessous au monde du dessus, et vice-versa. Un espace de 30 mètres évidé à l’intérieur du cylindre, entouré de galeries en balcons, accueillera début 2023 4 grands escaliers monumentaux signés Schindler. Par leur design, construction et longueur, ces derniers épouseront parfaitement les profondeurs de la gare. Pour dialoguer avec le travail de Dominique, l’artiste chilien Ivàn Navarro intègrera une œuvre en illusion d’optique (un jeu de lumières et de miroirs). Les escaliers Schindler : la mobilité axée sur la sécurité et le respect de l’environnement181 escaliers mécaniques signés Schindler permettront le transport vertical des usagers dans 8 gares du tronçon sud de la ligne 15. Concernant la gare IGR, les équipes Schindler ont travaillé, dès la phase d’appel d’offre, à la définition des charges et des reprises d’efforts sur les appareils monumentaux. Après que la Société Grand Paris (SGP) a demandé un ajout de divers éléments qui augmentent la charge sur les escaliers mécaniques (habillages latéraux, antichute en verre, sonorisations et éclairages), un calcul structurel complexe de ces derniers était nécessaire. Schindler a fourni les notes de calcul nécessaires bien en amont du marché, afin que les travaux de génie civil puissent débuter sereinement.Tout au long du projet, la sécurité et le respect de l’environnement ont été les maîtres mots. Sécurité : Pour permettre à la Société du Grand Paris d’assurer la sécurité de son réseau, les escaliers mécaniques sont conçus pour garder leur stabilité dans une gare en cas d’incendie. Les analyses de tenue au feu des structures ont permis à la SGP de mieux appréhender ces besoins en protection de charpente contre le feu, tout en conservant l’esthétique des escaliers mécanique voulue par le designer.Les études d’évacuation ont aussi permis de proposer un fonctionnement de redémarrage automatique des escaliers mécaniques dans le sens de la sortie, incluant les préconisations relatives à l’entretien et la maintenance de ces équipements.Enfin, Schindler est précurseur depuis 2014 dans la mise en place de plaques podotactiles aux abords des escaliers mécaniques. Ce dispositif a été très apprécié et explicitement demandé par le designer de ce grand projet pour la sécurité des usagers.L’environnement : Soucieux de proposer des produits de qualité tout en veillant à la préservation de l’environnement, tous les escaliers mécaniques que Schindler va installer sur le projet du Grand Paris Express sont totalement recyclables et/ou valorisables et de nombreux composants sont fabriqués à partir de produits recyclés, tels que l’aluminium ou l’acier. Tous les escaliers mécaniques que Schindler va installer sur le projet du Grand Paris Express sont issus de leur usine de production moderne, implantée à Dunajska Streda en Slovaquie, avec un approvisionnement de composants européens à plus de 75%.Cette proximité, au sein de l’Union Européenne, assure un maintien de l’emploi et de la production au sein de l’Europe, une grande flexibilité dans le circuit de livraison sur site et un bilan carbone très favorable.
Il y a 2 ans et 335 jours

Rep : Le cahier des charges des éco-organismes au Journal Officiel

Près de 5 000 t/an de matières recyclées sont utilisées sur les sites de production d’Isover de laine de verre (la laine de verre est composée a minima de 40 % de verre recyclé) et 200 t de déchets récupérés sur les chantiers en 2019. [©Saint-Gobain] Après des reports, des sessions de discussions, de multiples consultations, la Rep pour les produits et matériaux de construction du bâtiment (PMCB) devient plus claire. Ainsi, le 21 juin dernier, le cahier des charges des éco-organismes a été publié au Journal Officiel (arrêté du 10 juin 2022). Les différentes entités à l’image d’Ecominéro ou encore Valobat vont pouvoir constituer leur dossier pour être agréées et prendre part à la récupération et le recyclage des déchets du bâtiment. Lire aussi : Dossier : Recyclage et valorisation Selon l’arrêté, plusieurs éco-organismes peuvent s’inscrire dans le même secteur et des initiatives individuelles peuvent subsister. Cependant, ils doivent coopérer et œuvrer sous l’égide d’organismes coordonnateurs. Ces derniers sont chargés : – d’assurer la coordination des travaux entre les éco-organismes, – de créer un service de guichet unique proposant une mise en relation avec les services de la Rep pour les usagers. Mais aussi une interface administrative unique pour les collectivités territoriales en charge du service public de gestion des déchets (SPGD), – de répartir les obligations des éco-organismes relatives à la collecte des déchets issus de PMCB, notamment de ceux générés par des catastrophes naturelles ou accidentelles et de ceux abandonnés de manière sauvage. Toutes les spécificités du rôle et les devoirs des organismes coordonnateurs sont à retrouver dans l’annexe III de l’arrêté du 10 juin 2022. Des organismes coordonnateurs comme interlocuteurs uniques Le texte fixe aussi des taux de collecte, de recyclage et de réemploi. Pour les déchets inertes, l’objectif de collecte est de 82 % en 2024 et de 93 % en 2027. Pour les autres matériaux, le taux s’élève à 53 % en 2024 et 62 % en 2027. En termes de valorisation, il faudra atteindre 77 % en 2024 et 88 % en 2027 pour les déchets inertes et 48 % en 2024 et 57 % en 2027 pour les autres. Lire aussi :Valobat : La Rep en fer de lance pour le recyclage des déchets Les taux de recyclage devront s’élever à 35 % et 43 % (respectivement en 2024 et 2027 pour les déchets inertes) et 39 % et 45 % (respectivement en 2024 et 2027 pour les autres déchets hors métaux). Certains flux de matériaux disposent de taux de recyclages précis. Ainsi, pour les paliers 2024 et 2027, les chiffres sont de : 60 % pour le béton (pour les deux paliers),90 % pour le métal (pour les deux paliers),42 %, puis 45 % pour le bois,19 % et 37 % pour le plâtre,17 % et 24 % pour les plastiques,4 % et 18 % pour le verre. Le réemploi et la réutilisation font aussi l’objet d’objectifs. Ainsi, les éco-organismes des PMCB devront atteindre un pourcentage minimal de 2 % en 2024 et 4 % en 2027.Pour le moment, la mise en place de la Rep Bâtiment est toujours fixée au plus tard au 1er janvier 2023. D’ici là, la liste des éco-organismes agréés et des organismes coordonnateurs ne devrait pas tarder à se faire savoir…
Il y a 2 ans et 336 jours

KSB équipe le plus haut bâtiment des Pays-Bas de pompes

Nelly Philipponnat, ingénieur ESTP, a depuis plus d’une vingtaine d’années assumé des postes de marketing, communication et de représentation au sein des différentes instances professionnelles en lien avec le matériau verre. Elle est actuellement directrice des bâtiments durables de Saint-Gobain Glass bâtiment France. Feuille de route 2022-2025 Faire vivre le référentiel CEKAL au rythme des évolutions techniques pour un programme de certification exigeant, adapté à la réglementation et aux développements technologiques du secteur. Suivre les évolutions des textes européens et s’y adapter. Faciliter l’apprentissage des centres certifiés aux évolutions normatives relatives à la fabrication de produits entrant dans le domaine de compétence de CEKAL. Achever enfin le retour à un rythme de croisière après la crise de la pandémie, avec une vigilance toujours forte sur le suivi et l’évaluation des constituants qui équipent les vitrages.Mener à bien les évaluations annuelles du Cofrac.Échanger avec les centres certifiés et les informer, via les Rencontres régionales CEKAL organisées chaque année avec un nouveau programme. En 2022, elles se dérouleront à Nancy le 12 mai, à Grenoble le 5 juillet (avec la visite des laboratoires du CSTB), à Bordeaux le 19 octobre.Participer à la grande rencontre des acteurs du bâtiment avec la conférence CEKAL organisée le 5 octobre 2022 sur Batimat.Communiquer vers les utilisateurs, notamment au travers de la mise à disposition de vidéos sur les contrôles et le marquage pour les vitrages isolants, feuilletés et trempés et continuer à proposer un site Internet ouvert et transparent. Le mot de Nelly Philipponnat : le dévouement et l’implication à mes côtés des membres du nouveau Bureau, des présidents et membres des commissions et comités à notre cause commune seront, comme toujours, essentiels pour tenir l’objectif d'une certification rigoureuse qui bénéficie à toutes les parties prenantes. Nous aurons à cœur de faire vivre le référentiel au rythme des évolutions techniques, de suivre au plus près l'évolution des textes européens et s'y adapter, d’évaluer les constituants qui équipent les vitrages, et ne pas baisser la garde en matière de confidentialité et d'impartialité
Il y a 2 ans et 336 jours

Le Rapport AGC Glass sur le développement durable 2022 est désormais en ligne

Ces réalisations sont le fruit de l’engagement continu de tous les sites d’AGC Glass Europe pour atteindre les objectifs environnementaux de l’entreprise à l’horizon 2030. Activités de production : Coup d'œil sur les réalisations de 2021 Récupération d’énergie et production d’électricité : AGC a commencé à installer des panneaux PV et des installations de récupération de chaleur en 2009. Depuis, la production d’électricité n’a cessé de croître pour atteindre 32.221 MWh d’énergie récupérée et autoproduite en 2021.Air : Sur une base comparable, par tonne de verre vendu, la partie Upstream Operations a réduit ses émissions directes de CO2 de 10% depuis 2002. L’utilisation de fiouls lourds a diminué de manière constante au cours de cette période, pour disparaître complètement en 2020. Depuis 1999, les émissions spécifiques de poussières ont été réduites de quelque 63%Eau : Entre 1998 et 2021, AGC Glass Europe est parvenu à réduire sa consommation d’eau de 69% sur une base comparable.Déchets solides : Aujourd'hui, la quantité de déchets solides produits par le Groupe avoisine les 220.000 tonnes/an, dont 97% environ sont encore recyclés ou récupérés sur site par les fournisseurs ou entrepreneurs du Groupe.Transport : 57% des matières premières sont transportées par bateau, péniche et train, soit l’équivalent de quelque 57.985 camions en moins par an sur les routes. En 2021, près de 42.000 tonnes de produits verriers finis ont été transportés par train et par camion, soit quelque 2.100 camions en moins par an sur les routes.Emballages : Aujourd'hui, la plupart des emballages de verre sont réutilisables. AGC Glass Europe présente un taux très élevé de réutilisation de ses emballages. En Belgique, 98 % des emballages sont réutilisés.Recyclage : AGC Glass Europe recycle environ 1.000.000 de tonnes de verre chaque année, économisant près d’1.150.000 tonnes de matières premières et 700.000 tonnes d’émissions de CO2. Production d'énergie verte dans les usines AGC AGC a commencé à installer des panneaux photovoltaïques et des installations de récupération de chaleur en 2009. De nombreux projets sont à l'étude pour augmenter encore la production d'énergie verte et de réduire la consommation d'électricité du réseau et les émissions de CO2 associées. Le dernier projet confirmé concerne l'usine de verre float d'AGC à Seingbouse (France), où une installation ORC pour la récupération de la chaleur résiduelle et une centrale photovoltaïque seront installées en partenariat avec l’énergéticien E.ON . Empreinte Carbone 1:9AGC Glass Europe contrôle l'empreinte carbone totale de ses opérations en suivant les directives du GHG Protocol. Le premier calcul de l'empreinte carbone d'AGC a été effectué en 2009 et il s’est fait tous les trois ans jusqu'en 2020. Il est désormais calculé chaque année afin de mieux suivre la progression de la feuille de route carbone d'AGC Glass Europe. Le dernier calcul montre que les activités d'AGC Glass Europe sont responsables, directement et indirectement, de 3.535.000 tonnes de CO2 émises par an (année de référence 2020). AGC Glass Europe contrôle également le carbone évité par l'utilisation de ses produits, ce qui donne 33.530.000 tonnes de CO2 évitées. Cela signifie que pour chaque tonne de CO2 émise par AGC, près de 9 tonnes sont évitées grâce à l'utilisation des produits AGC.Découvrez dès maintenant le Rapport* AGC Glass sur le développement durable en surfant sur www.agc-glass.eu.(*) Le Rapport sur le Développement Durable n’est disponible qu’en ligne et en anglais.
Il y a 2 ans et 343 jours

Le Groupe Kardham va concevoir le nouvel immeuble tertiaire bioclimatique de l'IRSN

Installé sur le site du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) de Cadarache à Saint-Paul-lez-Durance en Provence-Alpes Côte d’Azur, ce bâtiment se distingue par son architecture bioclimatique et HQE, de manière à s’intégrer dans un environnement respecté et offrir un cadre de travail de grande qualité.Destiné à regrouper les équipes de l’IRSN dans un objectif de performance et de modernisation de son parc immobilier, le futur édifice constitué de deux ailes, aura une superficie d’environ 5.400 m² (SDP), répartis sur 4 niveaux dont 1 semi-enterré.Un bâti qui dialogue avec le paysageLes équipes de Kardham ont tout d’abord porté une attention particulière à adapter le projet à la topographie, au climat et à la géographie du site hôte, le CEA de Cadarache, plus grand centre de recherche et développement en Europe sur les énergies bas carbone.La construction s’intègre ainsi dans une pinède constituée de pins maritimes de 8 à 12 mètres de hauteur conservée au maximum et qui servira d’écrin végétalisé au site de l’IRSN. Les altimétries des voiries et les parkings seront par ailleurs adaptés à la pinède pour conserver les sujets existants.Pour respecter la topographie du site, Kardham a par ailleurs opté pour des différences de niveaux pour créer un parvis surélevé, une terrasse en balcon, ou encore des gradins dans un talus formant un amphithéâtre naturel. En limitant autant que possible la hauteur du bâti en R+2, la volumétrie d’ensemble s’intègre dans ce site boisé exceptionnel et est à l’échelle des autres constructions du site.Les formes ont par ailleurs été dessinées et les couleurs choisies pour se fondre dans le paysage : le socle, en bardage couleur rouille, vient chercher la vibration et le langage du sol, en dialoguant avec ce paysage méditerranéen constitué d’aiguille de pins, de rocaille, tandis que les parties supérieures de l’immeuble viennent quant à elles discuter avec les pins et la Canopé des arbres. Les lignes verticales reprennent les inclinaisons des troncs et viennent se joindre aux ombres portées et lignages multiples. Les brise-soleils évoquent quant à eux le feuillage dans les arbres afin de renforcer la vibration des boites.Une construction durable et frugaleL’immeuble a été éco-conçu pour répondre à des attentes fortes en matière d’allègement de son empreinte carbone.Du point de vue du choix des matériaux tout d’abord, il témoigne d’une biodiversité constructive marquante : la structure, les façades et les dalles du bâtiment sont en béton armé. Les châssis vitrés sont en aluminium et se fondent dans les larges ouvertures vitrées dans l’ombre des brise-soleil. L’ensemble des matériaux de construction et d’aménagement utilisés, le bois, le verre, la végétation, etc. sont des matériaux naturels et organiques.L’édifice se veut aussi bien pensé dans son orientation et dans son utilisation du soleil et des vents, pour avoir besoin le moins possible d’équipements pour l’entretenir, le chauffer ou le rafraîchir. Ainsi, dans un souci d’économies de fonctionnement et de moyens de mise en œuvre de protections solaires, l’orientation Nord / Sud a été privilégiée.Enfin, la construction vise la certification HQE « Bâtiment Durable » niveau excellent, label E3 C1 ainsi qu’un engagement de maîtrise de la consommation d’énergie, conformément aux exigences du plan France Relance.Un édifice propice aux échanges et aux synergies La composition architecturale de l’immeuble repose sur l’organisation des fonctions qu’il abrite :Un socle regroupant les services liés aux espaces de livraison.Une ouverture horizontale traversante sur les espaces extérieurs du RDC, créant un entre-deux accueillant les services partagés et l’accueil.Les volumes suspendus flottant dans la pinède accueillant les bureaux des services de recherche. L’immeuble a par ailleurs été conçu pour proposer des centralités fortes, véritables pôles d’échanges et de convivialité :Au centre du bâtiment, à l’intersection de ses 2 ailes, un escalier décloisonné en forme de faille verticale traversante ouverte sur l’extérieur, crée du lien entre les différents services.Des polarités d’étage autour d’espaces communs : au droit de cette faille verticale sont regroupés à chaque niveau les différentes fonctions communes d’étage : espace café, archives ouvertes, espace réunion modulables, espaces de travail partagés, sanitaires. Espace privilégié du bâtiment, cette faille profite aussi d’une ouverture traversante sur la pinède des deux côtés de l’édifice.Des extérieurs conviviaux en connexion avec les services partagés du RDC : à leur Nord, un parvis d’entrée offre un large espace d’échanges ombragé, tandis qu’à leur Sud une grande terrasse offre un espace extérieur commun accessible depuis l’entrée. Enfin, à chaque pignon les escaliers sont prolongés de terrasses permettant d’ouvrir des espaces partagés sur l’extérieur.Cette centralité conviviale regroupant les bureaux de l’IRSN existe également dans sa forte connexion avec les différents bâtiments sur le site. Le hall d’entrée permet de les desservir facilement. Par ailleurs, les voies de circulations relient de manière optimale les espaces de stationnement extérieurs aux bâtiments existants. Des cheminements piétons confortables complètent le maillage du site.Des espaces de travail modulables co-conçus avec les collaborateursLes espaces de travail allient travail de réflexion et de confidentialité et travail collaboratif. Ces lieux communs, de réunion, d’échange et de convivialité, de postes de travail ouvert ou isolés dans des cocons ou derrière des claustras intimisant l’espace, sont par ailleurs flexibles et notamment équipés de cloisons pour suivre l’évolution des besoins des services. Pour une plus grande modularité, ces espaces bénéficient en outre d’un éclairage naturel direct et de grandes surfaces au centre du bâtiment.En matière de design d’espaces, Kardham accompagnera les collaborateurs de l’IRSN au travers de nombreux ateliers et entretiens pour leur permettre de se projeter dans la programmation fonctionnelle et exprimer leurs attentes et besoins en matière d’aménagement des espaces de travail et des espaces collaboratifs de proximité. Grâce à ces modules de co-conception ils pourront envisager les différents scénarios pour le positionnement des espaces communs, des typologies d’espace et de postes de travail. L’occasion aussi de passer de la dimension individuelle à celle de l’équipe, et de découvrir l’espace de travail dans son ensemble. Au final, le projet a été conçu de manière à répondre à de forts enjeux en matière de développement durable et s’inscrit dans une logique intelligente et bienveillante de respect de l’environnement et d’une plus grande qualité de vie au travail.
Il y a 2 ans et 344 jours

L'industrie, menace ou solution pour la planète ? Une expo pour réfléchir

À la Cité des Sciences et de l'Industrie, où l'exposition "Évolutions industrielles" ouvre ses portes mardi, une bande son électro composée de bruits d'usines syncopés accueille le visiteur. Écrans numériques et installations artistiques l'accompagnent.Une gravure représentant la "révolte du poivre" en 1400, tirée d'un livre de Marco Polo succède à une photo de trieurs de déchets dans un centre de recyclage d'ordures ménagères du 21 siècle.Autour des thèmes "paysages transformés", "standardisation", "figures de travailleurs" ou "réseaux", des projections font découvrir l'histoire et l'actualité d'un monde devenu hyper-industrialisé bien qu'émaillé de poches de désindustrialisation.Pour Astrid Fontaine, commissaire de l'exposition, la priorité était "de proposer une réflexion sur ce qu'est le processus d'industrialisation dans la vie des hommes"."Nous avons voulu traiter de manière frontale la question de l'ambivalence de l'industrie, qui à la fois permet de vivre mieux et plus longtemps, et en même temps nous menace", résume-t-elle pour l'AFP.Les partenaires de l'opération, chercheurs de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et industriels de la métallurgie (UIMM), ont d'abord dû se mettre d'accord sur une définition. Celle de l'historien Philippe Braunstein a prévalu : L'industrie est "une production quantitativement importante, régulière, de qualité constante, qui dépasse le marché local".HybridationDans un appartement témoin reconstitué, au décor familier, un film est projeté sur un mur de verre high tech fourni par l'entreprise Saint-Gobain, ode au progrès et à la technologie.Il donne à réfléchir sur l'origine de chaque objet manufacturé du quotidien, sur la complexité des chaînes de valeur liées aux activités extractives ou aux transports internationaux : pour fabriquer un simple opercule de pot de yaourt, il a fallu d'abord trouver de la bauxite, puis la transformer en aluminium."L'idée était de montrer le déplacement des lieux de production" par rapport au consommateur final, dit Mme Fontaine.Sept petites salles "capsules" focalisent sur des objets-icônes issus de matières transformées, qui à leur tour nous transforment: la boite de conserve, le T-shirt en coton, la machine à laver, la pilule contraceptive, le drone, le smartphone et l'énergie au sens large.La fabrication de la boîte de conserve en acier recyclable à l'infini engendre des pollutions, mais elle a joué un rôle dans l'allongement de la vie humaine. La machine à laver a libéré la femme mais l'obsolescence programmée a suivi.Plus loin, Elon Musk, le patron du constructeur automobile Tesla, s'entretient avec le critique de la société industrielle Ivan Illitch, dans un joyeux débat en ligne, modéré par René Descartes et Francis Bacon. Tous deux ont fort à faire pour départager l'inventeur de Apple, Steve Jobs, vantant "la qualité" face au père du taylorisme, Frederick Taylor.Après les deux anciens symboles que sont la mine et l'usine, le parcours se termine sur un final grandiose et futuriste autour du nouvel emblème de l'industrie, la plateforme numérique.Câbles sous-marins, satellites et centres de données : les trois infrastructures lourdes, et bien physiques, du continent numérique qui nous entoure, y sont "révélées" alors qu'elles sont d'ordinaire "invisibles" et "cachées à la vue", souligne Mme Fontaine.Du coup, l'exposition dévoile aussi l'hybridation en cours "entre le monde réel et virtuel", et "entre l'industrie lourde et les services".Le tailleur et le casque-micro d'une téléconseillère voisinent avec la combinaison et le casque d'un ouvrier-marin qui pose des câbles de télécommunication au fond de l'océan.(Du 14 juin 2022 au 5 mars 2023 - Cité des sciences et de l'industrie )
Il y a 2 ans et 349 jours

La justice rejette le recours d'opposants à un projet de gratte-ciel à Toulouse

Le permis de construire de cette tour de 40 étages, qui serait une première dans la 4e ville de France dépourvue de hauts immeubles, avait été délivré par la mairie de Toulouse en 2019.Quatre associations, dont France nature environnement (FNE) et Non au gratte-ciel de Toulouse, ainsi que trois particuliers, avaient estimé que le projet était disproportionné, pas abouti et polluant.Dans un communiqué jeudi, le tribunal administratif de Toulouse a considéré que les "incidences potentielles" de la Tour Occitanie avaient déjà été mesurées à l'échelle d'un ensemble urbain plus large dénommé "Grand Matabiau-quais d'Oc", soumis à une évaluation environnementale.Il a par ailleurs souligné l'absence d'infractions aux règles d'urbanisme, notamment en matière de hauteur, de places de stationnement et de logements sociaux "qui correspondent au parti pris d'urbanisme retenu dans cette zone".Ainsi, selon la justice, l'absence de places de stationnement pour les véhicules motorisés n'est "pas entachée d'erreur manifeste d'appréciation". Le tribunal a mis en avant "l'offre de transports en commun disponible à proximité du projet" ainsi que des "possibilités de stationnement dans des parcs de stationnement privés".Enfin, il a considéré que le risque induit par des transports réguliers de matières dangereuses à la gare Matabiau, à proximité immédiate du projet, fait l'objet de "mesures de sécurité spécifiques" et est "suffisamment pris en compte".Pour le président de l'association Non au gratte-ciel de Toulouse, Richard Mébaoudj, cette décision "comporte des erreurs de droit", notamment au sujet de l'absence de stationnement pour les personnes handicapées."On reste mobilisés et on se donne le temps de la réflexion avec les autres associations" pour éventuellement saisir le conseil d'Etat, a-t-il indiqué à l'AFP.Ce projet de l'architecte américain Daniel Libeskind est un bâtiment végétalisé de haut en bas, avec des façades de verre en spirale. La tour doit abriter 11.000 m2 de bureaux, des commerces, une centaine de logements, un restaurant-bar panoramique, un hôtel et des locaux SNCF dans le socle du bâtiment.Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (LR) voit dans la Tour Occitanie une "signature architecturale à la hauteur de l'ambition d'une métropole européenne". L'agglomération toulousaine, où se trouve le siège du géant européen Airbus, est en forte expansion démographique grâce au secteur de l'aéronautique.
Il y a 2 ans et 350 jours

Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ?

Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ? Grand maître de l’architecture moderne et ancien directeur de l’école du Bauhaus entre 1930 et 1933, Mies Van der Rohe a marqué sa discipline pour bien des raisons. Partisan du “Less is more1”, il s’attache à ouvrir les espaces, créant des passerelles entre l’intérieur du bâtiment et son environnement extérieur. Béton, acier, verre, il conjugue les matériaux au gré de sa vision moderniste. Lire aussi :Constantin Brodzki : Le “style CBR”, moderne et brutaliste Né en 1886 en Allemagne, d’un père tailleur de pierre, l’architecte se fait connaître pour son dessin dans son pays natal, malgré la montée en puissance d’Hitler et de son parti national-socialiste. Il émigre aux Etats-Unis dès 1938 où il continue à cultiver son succès avec des bâtiments emblématiques parmi lesquels plusieurs gratte-ciels à Chicago ou encore du mobilier iconique. Un voyage dans l’architecture du XXe siècle Dans la BD “Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ?”, Agustin Ferrer Casas retrace la vie de l’architecte. Et ce, à travers une discussion fictive entre Mies Van der Rohe et son petit-fils, à l’occasion d’un vol vers le chantier de la Neue Nationalgalerie à Berlin dans les années 1960. Lire aussi :Brutalisme, fascination et conservation Dans ce récit, balayant les souvenirs d’une vie mouvementée, tant d’un point de vue professionnel que personnel, le lecteur plonge aussi dans l’histoire architecturale du XXe siècle. L’auteur, lui-même architecte, en profite pour questionner la compromission des artistes sous le régime nazi. L’ouvrage de 176 pages se lit d’une traite et met bien en avant le désir ardent de Mies Van der Rohe pour l’acte de construire.1Moins, c’est plus. Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ?Collection Nouveau monde grahicTraduit de l’espagnol par Eloïse de la MaisonPréfacé par Lord Norman Foster, architecte et prix Pritzker 199922 €https://www.nouveau-monde.net/catalogue/mies/
Il y a 2 ans et 350 jours

L'UE, l’État et la Région au soutien d'une usine contestée de laine de roche dans l'Aisne

L'usine Rockwool recevra 10,6 millions de fonds européens et de l'Etat dans le cadre du plan France Relance, a annoncé jeudi le groupe dans un communiqué.La région Hauts-de-France avait déjà annoncé fin mai 2 millions d'euros de financement, sur un investissement total annoncé de 130 millions d'euros. Le projet d'usine a été sélectionné par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) en raison de sa contribution à la "décarbonation de l'industrie" selon Rockwool.Mais le développement de cette usine est régulièrement contesté depuis plusieurs mois par des habitants, qui étaient encore plusieurs centaines à manifester fin mai. Ils craignent qu'elle devienne "une des plus polluantes de France", en raison notamment du rejet dans l'air de produits toxiques comme les phénols, les formaldéhydes et l'ammoniac.La laine de roche, comme la laine de verre, isolant efficace et peu coûteux, est décriée en raison des pollutions entraînées par son processus de production, et de la difficulté à la recycler.Le 31 mars 2021, le préfet de l'Aisne avait délivré à Rockwool, leader mondial de la fabrication d'isolants en laine de roche, une autorisation d'exploiter dans une Zone d'aménagement concertée (ZAC) du village de Courmelles, au sud de Soissons.Le projet avait pourtant reçu un avis défavorable du commissaire enquêteur. L'enquête publique concluait que les nuisances, liées notamment à l'impact environnemental de cette usine qui emploierait quelque 130 personnes, l'emporteraient sur ses avantages.Le conseil municipal de Courmelles s'était lui aussi prononcé, à l'unanimité, contre cette implantation, et un collectif de médecins a alerté sur le rejet de substances toxiques dans l'atmosphère (particules fines, ammoniac, acide chlorhydrique...).Parmi les opposants au projet, le député LREM candidat à sa réélection Marc Delatte.Des recours ont été déposés au tribunal administratif contre l'arrêté préfectoral.
Il y a 2 ans et 354 jours

La Verrerie de Saint Just

Il y a 2 ans et 355 jours

Saint-Gobain se déleste de plusieurs activités de transformation de verre

CESSION. Saint-Gobain a signé des accords en vue de la cession de plusieurs activités de transformation de verre en Autriche. Le géant français des matériaux de construction va aussi se séparer de sa participation dans la co-entreprise Glaskontor Erfurt – activité de transformation de verre en Allemagne.
Il y a 2 ans et 357 jours

Saint-Gobain avance, pas à pas, vers la production de verre plat zéro carbone

Saint-Gobain Glass a annoncé sa première expérience réussie de production de verre plat zéro carbone. Puis, l’entreprise s’est engagée dans la réduction de la consommation d’énergie du float d’Aniche.
Il y a 2 ans et 358 jours

La nappe de béton ondulante et fédératrice de SO-IL et Freaks pour la verrerie de Meisenthal

Qu'en est-il aujourd'hui des principes qui régissent la charte de Venise ? Le dernier numéro de la revue Monumental est entièrement consacré à ce texte considéré comme fondateur de la doctrine internationale en matière de conservation et de restauration du patrimoine monumental et urbain.  Adoptée en 1964 par l'Icomos, […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 360 jours

Procédé GBE : Un monolithe bas carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Tel un monolithe sculpté, le groupe scolaire François de Ruffi se caractérise par son esthétisme et ses performances environnementales. [©Luc Boegly] Le groupe scolaire François de Ruffi, à Marseille, s’ouvre comme une ode à la minéralité, contrastant ainsi avec les tours, toutes de verre vêtues, de Jean Nouvel et de Zaha Hadid qui lui font face. S’imposant comme un monolithe, ses différentes façades, pourvues ou non de colonnades, de lignes brisées par des inserts obliques ou des respirations façon claustra, donnent un effet sculptural. Chacune porte un message vers l’extérieur. Tantôt protectrices, tantôt poreuses, dynamiques, résolument urbaines… Ici, le béton est laissé brut. Sa couleur claire oscille entre le blanc nacré et le beige du sable de calcaire coquillé. Comme un clin d’œil à l’ancrage méditerranéen du bâtiment. Le projet est signé par l’agence Tautem (architectes mandataires), avec BM2C (architectes associés) pour le compte d’Euroméditerranée. En plus de sa délicatesse architecturale, le groupe scolaire devait, dès la phase conception, répondre à une ambition environnementale. Aujourd’hui, la réalisation atteint le niveau E3C1 et a obtenu le label Bâtiment Durable. Pour cela, l’optimisation de sa géométrie, l’utilisation de matériaux biosourcés ou encore les systèmes constructifs mis en œuvre contribuent à sa résilience. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 361 jours

Il était une fois… le béton artistique

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Francesco Passaniti : La passion du béton Entrepreneur, architecte, peintre et sculpteur, Francesco Passaniti a eu envie d’utiliser le ciment et le sable comme matières premières de ses œuvres. Si le béton continue de sublimer l’espace de la cuisine et de la salle de bain, Francesco Passaniti l’invite aussi dans toutes les pièces de la maison. [©Concept Concrete] Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 1. Milène Guermont : Rêves de béton « Avec sa présence, sa force, ses différentes formes et ses aspects, le béton m’apparaît comme le matériau le plus apte à concrétiser la nature dans la matière. […] Au contact du béton, j’ai ressenti une certaine fluidité, confie Milène Guermont, ingénieure-artiste-designer. Une fluidité que l’on retrouve dans la mer, l’océan ou la marée, dans l’élément “eau” qui m’a inspiré. » [©Milène Guermont] Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 16. Patrice Fabre : Le joaillier du béton Patrice Fabre tient une place à part dans la joaillerie contemporaine. Sa ligne en or ou argent et béton se décline en bagues, boutons de manchettes et bracelets sertis de diamants. [©Patrice Fabre] Retrouvez l’intégralité de l’article Ora Ito : L’art en plein ciel C’est au sommet de La Cité radieuse de Le Corbusier, à Marseille que s’est installé le Mamo créé par le designer Ora Ito. Quand la passion pour l’architecte iconique devient tremplin de la création artistique contemporaine. [©Sébastien Véronèse] Retrouvez l’intégralité de l’article Caroline Leite : Madeleine de Proust Caroline Leite a passé son enfance à Saint-Quentin-en-Yvelines, ville nouvelle, ville champignon, ville bétonnée, mais berceau des origines d’une sensibilité d’enfant jouant dans un univers sans limites. Et le béton, peu à peu comme une racine, s’est imposé dans sa vie et dans son œuvre. [©Caroline Leite] Retrouvez la présentation vidéo de Caroline Leite Jace : Une histoire de Gouzou Le graffeur Jace a accepté de rendre plus doux le monde brut de Soreco-Sigemat. Résultat, une histoire de Gouzou, personnage fétiche de l’artiste, présent sur les murs et la centrale à béton du site de Saint-Pierre, à La Réunion. [©ACPresse] Retrouvez l’intégralité de l’article Jason deCaires Taylor : Pirate des Canaries Le Museo Atlántico, situé à Lanzarote (île des Canaries), est le premier musée d’art contemporain sous-marin, en Europe. Il est dédié aux sculptures de l’artiste écologiste Jason deCaires Taylor. Un hymne artistique… en béton à la protection de notre si fragile éco-système. [©Jason deCaires Taylor/Cact Lanzarote] Retrouvez l’intégralité de l’article Béton Solutions Mobiles : Jardin Minéral Afin de valoriser son offre de bétons esthétiques, Béton Solutions Mobiles a inauguré, en 2019, son Jardin Minéral. Le lieu s’étend sur 800 m2, au cœur de son unité de production de Lognes (77). [©ACPresse] Retrouvez l’intégralité de l’article Alphi – Lisa Ricciotti : Un autre regard sur l’étaiement Le monde du coffrage et de l’étaiement fait-il rêver ? Est-il judicieux de dévoiler les coulisses de la construction ? Par le truchement de son Pdg Alexandre Souvignet, Alphi en est convaincu. La photographe Lisa Ricciotti s’est prêtée au jeu du beau et a donné un sens à ces matériels. [©Lisa Ricciotti] Retrouvez l’intégralité de l’article Ben Young : L’homme qui sculptait les vagues L’océan, les vagues, les îles, le bleu azur, le sable blanc… La Nouvelle-Zélande dans tous ses états. Représentée par l’artiste Ben Young, qui réalise d’exceptionnelles sculptures de verre et de béton. [©Robert Gray Photography] Retrouvez l’intégralité de l’article Il faut sauver les sculptures de Joséphine Chevry Il y a le ciel, le soleil et la dune… Au début des années 1970, Joséphine Chevry a réalisé le Jardin Minéral de La Grande Motte, qui dépérit depuis sous les vents marins salés et corrosifs. Et qu’elle voudrait sauver. Le coffreur Alphi a répondu présent. Le groupe RGB France vient de le rejoindre. [©Magali Derrien] Retrouvez l’intégralité de l’article
Il y a 2 ans et 361 jours

Saint-Gobain cède des activités de transformation de verre en Allemagne et en Autriche

Eckelt Glas, Glas Ziegler (Autriche) et Glaskontor Erfurt (co-entreprise en Allemagne) seront cédées aux groupes Aequita et Caleoglas Group.
Il y a 2 ans et 363 jours

Restauration du œuvre monumentale contemporaine : le Cyclop

La restauration du Cyclop, œuvre monumentale, véritable utopie artistique, donnée par Jean Tinguely à l’État en 1987, a été un véritable challenge. L’œuvre est née de la participation de 15 artistes, elle est faite de 350 tonnes de métal recyclé, 62 000 tesselles de miroir, mesure 22,5 mètres de hauteur, érigée de 1969 à 1994. Y ont particippé Niki de Saint Phalle, Eva Aeppli, Arman, César, Spoerri, Jean-Pierre Raynaud ou Jesús-Rafael Soto… Béatrice Salmon, directrice du Cnap, donne les éléments de cette restauration hors normes, extraits de l’article du site du Ministère de la Culture : La Face aux miroirs de Niki de Saint Phalle apparaît comme l’enjeu majeur de cette restauration… Cette pièce emblématique a été conçue tardivement : il a fallu que toute la structure du Cyclop soit dessinée pour trouver cette formule magique autour du traitement du visage, en l’occurrence, cette idée magnifique de Niki de Saint Phalle : concevoir une mosaïque de miroirs qui a pour effet de faire disparaître le monstre dans la forêt. Grâce à cet effet de miroitement, il absorbe son environnement et, par voie de conséquence, disparaît lui-même. De fait, la question du traitement de la Face aux miroirs était sur le métier depuis plusieurs années. Des études ont été faites pour comprendre les raisons de l’altération des miroirs – ils avaient en effet perdu leur tain, tombaient… – et trouver des solutions pour que cela ne se reproduise plus à l’avenir. Cela a pris du temps et mobilisé les compétences les plus pointues, à commencer par celles de l’Institut national du patrimoine et du Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques. Nous avons également bénéficié de l’expertise de Saint-Gobain. Une fois au pied du mur, il a fallu inventer une nouvelle manière de travailler pour être au plus près du calepinage original. Nous y sommes parvenus grâce au talent de l’équipe de restaurateurs conduite par Philippe de Viviés, qui a transféré des méthodes utilisées dans le domaine des antiquités avec des empreintes au latex des miroirs existants pour pouvoir au millimètre près reproduire les mêmes coupes et avoir ce même travail d’échelle. Un relevé 3D de la tête a même été réalisé… Cette surface est particulièrement mouvementée. Si on hésite entre sculpture et architecture pour qualifier l’œuvre dans son ensemble, la dimension sculpturale de la tête, en revanche, ne fait aucun doute. Il y a notamment tout à coup des animaux qui viennent se glisser dans cette morphologie de la face. Tout cela est très facétieux de la part de Niki de Saint Phalle, le relief est d’une grande complexité, d’où le travail extrêmement utile réalisé par l’entreprise 3DO Reality Capture qui a procédé à ce relevé 3D. Au total, c’est 325 m2 de miroirs posés, auxquels il faut ajouter les pertes. Quand bien même une équipe formidable de personnes spécialistes du travail du verre était à l’œuvre et préparaient dizaines de centimètres carrés par dizaines de centimètres carrés les nouveaux miroirs découpés, ce travail supposait naturellement un peu de perte. Retrouvez tout le descriptif de ce chantier dans le site du Ministère de la culture… Photo : Jean Tinguely « Le Cyclop », 1969-1994 FNAC 95419 Donation Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle à l’Etat en 1987 / Centre national des arts plastiques © Adagp, Paris, 2022 / Cnap / Crédits photo : Camille Verrier  
Il y a 2 ans et 363 jours

Campa présente de nouveaux radiateurs d’exception au design épuré

Depuis plus de 40 ans Campa a su imposer un véritable parti-pris dans la conception de ses radiateurs électriques haut de gamme. La sélection et la mise au point de matériaux les plus nobles adaptés à la fois aux exigences de la décoration d’intérieurs mais aussi à celle du confort thermique le plus précis sont au cœur de l’univers CAMPA. Conçus et fabriqués en France, ces radiateurs sont intelligents et 100% connectés (sans aucun accessoire supplémentaire) grâce à la technologie Muller’ Intuitiv pour une consommation adaptée au rythme de vie des utilisateurs. Une connectivité qui permet d’associer la performance technologique aux lignes remarquables de ces radiateurs. KERAMOS, le radiateur issu de la terre et du feu Cette nouvelle ligne de radiateur CAMPA valorise les qualités de la céramique, l’inertie, la conductivité thermique et la résistance élevée aux chocs. Le confort apporté par la seule façade et ses éléments chauffants intégrés est tel qu’il peut être suffisant pour couvrir l’essentiel des besoins durant la saison de chauffe. Il associe l’action d’éléments chauffants les mieux adaptés aux qualités thermo-physiques uniques de la céramique. Sa conception privilégie l’inertie et le rayonnement d’un matériau noble qui émet une chaleur d’ambiance douce, régulière et bien repartie dans la pièce, avec une finesse de réglage extrêmement précise. Comme tous les radiateurs d’exception CAMPA, les KERAMOS sont des modèles de référence du confort thermique bas carbone. Le style KERAMOS aux effets rouille, associe sa texture brute à une sensation de chaleur et confort unique. Née du mariage de la terre et du feu, la céramique s’affirme aujourd’hui comme une véritable tendance dans l’aménagement de l’habitat contemporain. Caractéristiques techniques :KERAMOS3 dimensions horizontales et 4 puissances : 84,4cm x 58,9cm à 1000W: 1460€ / 112,2 x 58,9cm à 1500: 1659€ / 112,2cm x 71,4 à 2000w : 1964€Épaisseur : 128mm1,546 x 45,1cm en 1100W : 1675€ et 1600W : 1911€Épaisseur : 125mm CAMPAVER Dépoli, un radiateur au caractère bien trempé Le radiateur Campaver Dépoli émet une chaleur d’ambiance douce, sans à-coup et bien répartie dans la pièce, avec une finesse de réglage extrêmement précise. L’élément rayonnant interne apporte un complément immédiat de chaleur en cas de besoin. La façade en verre trempé dépoli est déclinable en blanc et ficelle (beige) et permet une diffusion de la chaleur sur toute la surface avec une véritable inertie. CAMPAVER combine l’action de deux corps de chauffe associés aux qualités thermo-physiques de la glace de verre et au dessin de sa ligne. Avec sa façade transparente ou à effet miroir, le radiateur en verre ne sert pas seulement à chauffer une maison, mais il est également un élément de décoration à part. Ses lignes élégantes et épurées rehaussent tous les types d'aménagement. Il est très discret grâce à son faible encombrement et sa façade ultra-fine. Caractéristiques techniques :CAMPAVER DEPOLIDéclinable en deux couleurs : Dépoli blanc et Dépoli ficelle (beige)3 dimensions horizontales et 4 puissances :82cm x 56,5cm à 750W : 1225€ / 82 x 56,5cm à 1000W : 1264€ / 109,8cm x 56 ,5 à 1500w : 1450€ / 109,8CM X 69cm à 2000W : 1604€Épaisseur : 121mm 2 dimensions verticales et 2 puissances :1,522m x 42,7CM en 1100W : 1294€ et 1600W : 1450€Épaisseur : 121mm Une fabrication française qui garantit qualité, sécurité et traçabilitéCampa a défini comme une priorité d'intégrer l'ensemble des processus depuis la conception jusqu'à la fabrication sur le territoire national. La conception, le prototype, les opérations de préparation, de transformation et de conditionnement se déroulent en France, dans l’usine de Fismes en Champagne avec leurs réseaux de sous-traitants locaux. Toute la chaîne de production des créations est ainsi maitrisée. Cette volonté lui permet également de participer activement au développement du tissu économique régional et national. Une philosophie industrielle exigeante La notion de “design technologique” décrit la volonté dont Campa a toujours fait preuve pour imposer l’idée qu’un radiateur haut de gamme se définit par les qualités esthétiques de ses lignes mais également par des performances remarquables. Tous les modèles de la gamme CAMPAVER sont certifiés Origine France Garantie, qui contrairement aux mentions auto déclaratives «fabriqué en France» atteste, par un audit extérieur, que le produit prend ses caractéristiques essentielles en France et que 50 % à 100% du prix de revient unitaire du produit est acquis sur le territoire. La connectivité au service de l’efficacité énergétique Analyse des rythmes d’occupation, détection de fenêtre ouverte et d'absence, anticipation, auto-programmation, indicateur comportemental, consultation au jour le jour sur graphique, pilotage par la voix par assistants vocaux, verrouillage par code PIN, ... toutes ces fonctions à économies d'énergie sont accessibles via l’application et sont simples d’utilisation.
Il y a 2 ans et 364 jours

Un projet de gratte-ciel à Toulouse contesté devant la justice

Le rapporteur public du tribunal administratif (TA) de Toulouse a rejeté les arguments des opposants au gratte-ciel. Le Tribunal devrait rendre sa décision avant l'été."La tour aujourd'hui ne peut pas être construite, on ne connaît pas sa consommation d'énergie, on ne connaît pas ses impacts réels sur l'environnement. Que fait-on d'un projet qui n'est pas abouti? Comment la population toulousaine peut comprendre qu'un permis de construire ait été accordé", s'étonne Alice Terrasse, l'avocate des plaignants.France nature environnement (FNE), Droit au logement (DAL) et des riverains ont saisi la justice administrative.La construction de cette tour, serait une première dans la 4e ville de France, dépourvue de hauts immeubles.Ce projet de l'architecte américain Daniel Libeskind est un bâtiment de 40 étages végétalisé de haut en bas, avec des façades de verre en spirale.La tour doit abriter 11.000 m2 de bureaux, des commerces, un peu plus d'une centaine de logements, un restaurant-bar panoramique, un hôtel et des locaux SNCF dans le socle du bâtiment, situé près de la gare."C'est un projet auquel on croit beaucoup. On ne va pas chercher des architectes internationaux, comme Daniel Libeskind, pour sortir un produit médiocre", tente de rassurer Eric Paillot, vice-président compagnie de Phalsbourg, qui mène le projet."Ce réflexe systématique de dire 'ils vont faire mal', me parait partisan. La verticalité, on l'aime ou on ne l'aime pas, mais c'est une réponse à notre problématique environnementale", souligne M. Paillot.Si le tribunal administratif rejette les recours, les associations peuvent encore faire appel devant le Conseil d'Etat.Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (LR) voit dans la Tour Occitanie "la signature architecturale à la hauteur de l'ambition d'une métropole européenne". L'agglomération toulousaine, où se trouve le siège du géant européen Airbus, est en forte expansion démographique grâce au secteur de l'aéronautique.
Il y a 3 ans et 4 jours

Les infiltrations sur toiture en tôle d'acier

Photo : GIE - Socabat Sur une extension de maison individuelle, la toiture présente une pente de 3 %, nettement inférieure aux 7 % requis par les règles de l'art. Elle présente de nombreux recouvrements transversaux entre bacs acier. Cette rubrique concerne les couvertures réalisées avec des plaques nervurées issues de tôles d'acier galvanisé, dites sèches, en l'absence de recouvrement par un isolant et une étanchéité. Les défauts d'étanchéité entre les différents éléments composant la toiture peuvent survenir entre plaques elles-mêmes, entre plaques métalliques et plaques PRV (Polyester Renforcé de Verre), entre partie courante de la toiture et chéneaux, et, enfin, entre partie courante et émergences (pénétration). Les causes d'infiltration sont multiples : une incompatibilité entre différents éléments assemblés, notamment le rythme des ondes ; un défaut d'entretien des chéneaux engorgés par des déchets végétaux, l'accumulation de ceux-ci pouvant entraîner des débordements après obturation des écoulements ; une pente insuffisante des chéneaux favorisant la rétention des écoulements. La stagnation de l'eau peut provoquer la corrosion du métal jusqu'au percement ; un défaut de pose des éléments d'étanchéité au pourtour des pénétrations, lanterneaux. Cela vise également l'étanchéité au droit des fixations de plaques par des vis autotaraudeuses ; un défaut d'étanchéité aux recouvrements de plaques. La conception de la toiture doit prendre en compte les paramètres d'exposition (pluie, neige, vent, ensoleillement) et des solutions techniques ciblées mises en œuvre, notamment : le choix des épaisseurs et des portées des plaques nervurées doit être en relation avec les efforts appliqués sur la couverture ; la présence de closoirs en rives, faîtages... des recouvrements et éventuels compléments éventuels d'étanchéité entre les éléments courants et les raccordements au pourtour des pénétrations ; la réalisation de pentes suffisantes des chéneaux et le nettoyage régulier afin d'éviter la stagnation de l'eau et les risques de corrosion associés ; la mise en œuvre de rondelles d'étanchéité en soignant la qualité de serrage... En savoir plus : Fiches pathologie bâtiment - Fuite de couverture de grands éléments : toiture sèche AQC - Agence Qualité Construction Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 4 jours

Les interrupteurs et prises gallery de Hager sont disponibles avec un traitement antibactérien

Hager complète sa gamme d’appareillage mural gallery avec des références de prises et interrupteurs dotées d’un traitement antibactérien. Elles répondent aux besoins de tous les lieux où l’hygiène est primordiale : établissements de santé, maisons de retraite mais aussi les écoles, les espaces collectifs. Risque de prolifération et d’infection réduit 23 références blanches sont concernées par cette option dans la gamme d’appareillage mural gallery. Le traitement antibactérien est obtenu par application d’un vernis transparent à base de verre de phosphate d’argent. Ce procédé prévient la prolifération des bactéries et diminue considérablement le risque d’infection. En effet, le verre de phosphate d’argent* présent dans le vernis arrête naturellement la dispersion des micro-organismes et cela sans traitement chimique. Cette technologie est produite conformément aux exigences du monde médical**. *Aucune présence de nanotechnologie. CAS N°308069-39-8 PT.9. **Norme ISO 22196:2011 sur le mesurage de l’action antibactérienne sur les surfaces plastiques et les surfaces non poreuses.   Un marquage spécifique Le vernis donne aux plaques, aux enjoliveurs et aux obturateurs un rendu blanc mat. Un marquage antibactérien spécifique est appliqué sur les références concernées.   Protéger les personnes dans les environnements sensibles Le choix d’un appareillage mural antibactérien protège les personnes qui utilisent des points d’éclairage et de branchement partagés, en particulier dans des environnements sensibles :  – Établissements de santé : hôpitaux, cliniques, EPHAD…  – Environnements alimentaires : restaurants, cuisines…  – Environnements accueillant un public sensible : écoles, crèches, cabinet         médicaux… - Autres lieux où l’hygiène est incontournable : sanitaires publics, hôtels, salles de réunion…
Il y a 3 ans et 5 jours

Pas de plomb, plus de vitraux

Depuis que la Suède a demandé l’interdiction du plomb au sein de l’Union européenne. Le sujet a fait l’objet d’une consultation publique lancée en février 2022. Les professionnels du vitrail sont vent debout contre une interdiction qui signerait la fin de leur métier et la disparition du patrimoine verrier qu’on ne pourrait plus restaurer. Les propriétés du plomb, dense, mou et malléable en font un élément irremplaçable malgré des tentatives de recherches de matériaux de substitution. La Chambre Syndicale Nationale qui travaille depuis 5 ans sur la problématique du plomb et du règlement REACH, qui recense voire interdit les matières dangereuses, s’est regroupée avec la Fédération du Crystal, du Verre et du Vitrail et d’autres partenaires associatifs et institutionnels pour répondre dans un premier temps à la consultation. Plusieurs maîtres verriers se sont exprimés dans les médias. « Bien que le plomb soit omniprésent dans notre activité professionnelle, il ne présente pas un obstacle majeur à la pratique de notre métier. En effet les risques ont été intégrés dans les process mis en œuvre dans les ateliers et de nombreuses mesures de prévention adaptées ont été prises au sein de nos entreprises. De plus, nos ateliers participent activement depuis toujours à la collecte et au tri des plombs usagés évitant ainsi leur dispersion dans la nature ou les ordures ménagères. » Une pétition est accessible en ligne   Photo : Patrick Cadet – Centre des monuments nationaux – La Force du Verbe, médaillon d’un vitrail de la Sainte-Chapelle
Il y a 3 ans et 5 jours

Une piscine devient éco-responsable

Depuis septembre 2021, un groupement mené par Spie batignolles construction régions réalise la nouvelle piscine intercontinentale de Vernouillet. L’Agglo du Pays de Dreux a souhaité se doter d’une toute nouvelle infrastructure de loisirs pour moderniser son équipement d’origine, devenu vétuste, répondre aux nouveaux besoins de ses administrés et inscrire l’exploitation du bâtiment dans une démarche éco-responsable. La précédente piscine avait été mise en service en 1974, ne répondant donc plus aux normes de sécurité en vigueur, ni à la règlementation PMR. De surcroît, elle affichait des consommations énergiques trop élevées. Le groupement composé de Spie batignolles construction régions (mandataire), AP.MA (architecte), Sebat (BE) et Agir Acoustique (BE acoustique) a proposé une opération pour tenir compte des règlementations les plus actuelles en matière de construction, de sécurité et d’accès pour les PMR et éco-responsable. Le coefficient d’énergie primaire (Cep) est inférieur à 4 000 kWep/m2/bassin/an pour les installations rénovées (niveau C sur l’étiquette énergétique) et un Cep inférieur à 2 800 kWep/m2/bassin/an concernant l’extension (niveau B). Pour atteindre ces objectifs de performance, la nouvelle piscine sera dotée d’un nouvel équipement de chauffage avec l’installation d’une pompe à chaleur à eau chaude servant à la déshumidification et au préchauffage, et de 2 chaufferies à condensation au gaz. Des capteurs photovoltaïques, ont été positionnés sur le futur local à vélos pour réduire les divers coûts de consommation électrique. L’installation d’un nouveau système de filtration par diatomée permettra une meilleure maîtrise de la consommation d’eau, pour atteindre une consommation d’eau de 99,7 litres/baigneur. La piscine disposera d’un équipement dédié à sa propre production de chlore afin d’éviter les approvisionnements extérieurs, dans un objectif de réduction de son bilan carbone. Spie batignolles construction régions a proposé de s’associer au sous-traitant Les Bâtineurs, spécialisé dans l’instauration d’une démarche d’économie circulaire sociale et écologique (valorisation des éléments constructifs issus de la construction existante). Le partenariat avec Les Bâtineurs permet également à l’Agglo du Pays-de-Dreux et à Spie batignolles construction régions de valoriser l’insertion professionnelle puisque la société travaille exclusivement avec des personnes en état de fragilité sociaux-professionnelle dans le cadre de contrat de travail en insertion via une agence d’intérim d’insertion (ETTI). Les Bâtineurs sont en charge de la dépose, Satri de la logistique et du traitement. Ensemble, ils mettent en place la loi AGEC (Anti-Gaspillage et pour l’Economie Circulaire) et les décrets rentrés en vigueur depuis le 1er janvier 2022.Parmi les déchets qui seront valorisés figurent le métal, le verre, le plastique, le plâtre, le bois, tous les déchets électroniques, des faux-plafonds, des kayaks, optimistes, canoë et bateau… Cet article Une piscine devient éco-responsable est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 6 jours

Dernière œuvre posthume d’Oscar Niemeyer inaugurée en France

On retrouve le style emblématique de Niemeyer : organique et sensuel. [©Château La Coste] Le Château La Coste vient d’inaugurer un nouveau pavillon dessiné par le grand architecte brésilien Oscar Niemeyer (1907-2012). Petit plus : c’est son dernier projet architectural. Le Brésilien considérait ce pavillon comme son ultime cadeau à la France, un pays qui lui était cher. En effet, il s’était exilé à Paris pour échapper à la dictature militaire avant de rentrer à Rio de Janeiro. Le projet de pavillon pour Château La Coste remonte à 2010. Déjà âgé de 103 ans, Oscar Niemeyer est alors approché pour dessiner un bâtiment pour cet écrin provençal. L’idée de créer un projet au cœur d’un champ de vignes lui plaisait beaucoup. Il faut plus d’un an à l’architecte pour achever les dessins et trouver l’emplacement idéal. En 2011, son équipe entame les visites de terrain. Terroir viticole et gastronomie de haut vol Construit au cœur du vignoble, le pavillon Oscar Niemeyer est un édifice en béton blanc tout en courbes, qui épouse le relief du coteau provençal où il est implanté. [©Château La Coste] « J’ai pris énormément de plaisir à travailler sur ce projet. Le lieu est magnifique. C’est un environnement sain et paisible », confiait l’architecte avant son décès. « Pour lui le vin était un symbole fort de la présence de l’homme sur terre », indique-t-on au Château. Situé entre le Parc naturel régional du Luberon et Aix-en-Provence, ce domaine provençal de 200 ha a ouvert les portes de ses galeries d’art au public en 2011. « Je voulais y créer une construction légère, en harmonie avec le paysage et la végétation. Se promener autour de ce bâtiment, parfaitement adapté à l’endroit, sera une joie pour les visiteurs », promettait Oscar Niemeyer. Les projets architecturaux et la beauté du parc ont aussi inspiré de nombreux artistes, qui exposent leurs œuvres. Ce vignoble biologique associe à la fois terroir viticole et gastronomie de haut vol. Un édifice tout en courbes Dans le point d’eau, devant la structure, se reflète la façade, créant ainsi un jeu de lumière poétique et apaisant. [©Château La Coste] Construit au cœur du vignoble, le pavillon Oscar Niemeyer est un édifice en béton blanc tout en courbes, qui épouse le relief du coteau provençal où il est implanté. On retrouve le style emblématique de Niemeyer : organique et sensuel. Dans le point d’eau, devant la structure, se reflète la façade, créant ainsi un jeu de lumière poétique et apaisant. Cette bâtisse accueille un espace d’expositions de 380 m² et un auditorium de 80 places au sein d’une structure cylindrique de 140 m². On y accède par une passerelle donnant sur une grande façade incurvée en verre. Château La Coste2750 route de La Cride13610 Le Puy-Sainte-Réparade
Il y a 3 ans et 7 jours

Innovation : Saint-Gobain revendique une "prémière mondiale" dans le verre plat

BAS CARBONE. Le fabricant français de produits de construction assure avoir réalisé, début mai, une "première mondiale", en usinant de manière totalement décarbonée 2.000 tonnes de verre plat.
Il y a 3 ans et 7 jours

Du verre avec 100% de calcin, une première mondiale pour Saint-Gobain

Le groupe de matériau a testé - et réussi - sur son usine d'Aniche (Nord), la production d'un verre plat zéro carbone avec 100% de calcin (verre recyclé) en substitution du sable, avec 100% de biogaz et 100% d'électricité verte.
Il y a 3 ans et 7 jours

Saint-Gobain cède son activité de distribution spécialisée et deux usines au Royaume-Uni

"Saint-Gobain a signé des accords définitifs en vue de la cession de International Decorative Surfaces (IDS), son activité de distribution spécialisée en revêtements de sol, plans de travail et stratifiés au Royaume-Uni, à Chiltern Capital", une société britannique de capital investissement, a indiqué le groupe dans un communiqué.La société de matériaux de construction n'a pas précisé le montant de la cession d'IDS, qui affichait en 2021 environ 130 millions de chiffre d'affaires, ni si les emplois de ses 500 employés étaient menacés."Saint-Gobain a également signé des accords définitifs en vue de la cession de deux sites de transformation de verre spécialisés dans la production de double vitrage au Royaume-Uni", a ajouté l'entreprise, précisant à l'AFP les céder à Clayton Glass, un fabricant britannique de verre.Ces deux centres situés à Motherwell (Écosse, proche de Glasgow) et à Canterbury (sud-est de l'Angleterre) ont généré en 2021 un chiffre d'affaires combiné d'environ 20 millions d'euros et emploient environ 80 personnes. Les deux transactions devraient être finalisées "d'ici la fin du deuxième trimestre 2022", précise le communiqué, et marquent "la sortie de Saint-Gobain de toutes ses enseignes de distribution spécialisée au Royaume-Uni".Une opération qui s'inscrit "dans la poursuite de la stratégie d'optimisation du profil du Groupe", a précisé celui-ci.Fin février, Saint-Gobain a annoncé pour 2021 des "records de croissance, de résultat et de marge" - avec un chiffre d'affaires de 44,16 milliards d'euros et un résultat net qui a quintuplé à 2,5 milliards d'euros-, porté par la reprise économique observée après la crise sanitaire et la vague de rénovation de logements lancée dans le monde entier pour répondre à l'urgence climatique.
Il y a 3 ans et 7 jours

MELJAC célèbre l’année internationale du verre avec sa collection Pierrot

MELJAC, leader des appareillages haut de gamme, honore l’année internationale du verre en unissant savoir-faire français et façonnage de précision pour sa collection Pierrot exclusivement en verre trempé. Ce matériau noble, solide et délicat, garantit au produit une longue durée de vie et une qualité exemplaire.  Cette gamme offre une esthétique haute en couleur avec […]
Il y a 3 ans et 10 jours

Vitrage protecteur des oiseaux

D’innombrables oiseaux sont tués dans le monde, alors qu’ils entrent en collision avec les fenêtres, les façades et autres surfaces vitrées, à tel point que bon nombre de villes et pays exigent désormais que les nouveaux bâtiments soient dotés de vitrages respectueux des oiseaux. En réponse à cette problématique mondiale, Eastman, en partenariat avec SEEN AG, a conçu un nouvel intercalaire en butyral de polyvinyl (PVB) pour le verre feuilleté. Saflex® FlySafe 3D est une solution hautement efficace permettant d’éviter les collisions d’oiseaux, sans compromettre la vision et l’esthétique des façades vitrées. Contrairement aux autres approches de protection des oiseaux qui utilisent des solutions à base d’autocollants, de sérigraphie ou de surface dépolie du verre, Saflex® FlySafe 3D utilise des sequins réfléchissants en 3 dimensions placés entre deux couches de verre. Les sequins captent la lumière sous différents angles et scintillent subtilement pour éloigner les oiseaux des vitrages. Cet effet ne peut pas être pas obtenu avec les rayures et points en 2 dimensions. Du fait de la nature tridimensionnelle des sequins, la couverture est discrète, avec moins de 1% du verre couvert. D’autres solutions considérées comme hautement efficaces ont quant à elles une couverture au moins 5 fois supérieure, et peuvent dépasser les 25%. Les sequins étant encapsulés entre les deux verres, ils constituent une solution durable pour protéger les oiseaux.
Il y a 3 ans et 11 jours

Plusieurs cessions pour Saint-Gobain au Royaume-Uni

CESSION. Le géant des matériaux de construction, Saint-Gobain, annonce se séparer de son activité de distribution spécialisée en revêtements de sol, plans de travail et stratifiés au Royaume-Uni. En parallèle, il va aussi vendre deux usines de transformation de verre dans le pays.