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Résultats de recherche pour renovation

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Il y a 3 ans et 152 jours

Précarité énergétique : le collectif Rénovons avance 10 propositions

Le collectif « Rénovons » s’invite dans la campagne présidentielle, avec 10 mesures « indissociables et indispensables » regroupées sous la bannière du « bouclier énergie ». La quarantaine d’associations et entreprises engagées pour la rénovation thermique du logement constate l’échec de 10 ans de politiques publiques : le nombre de personnes vivant en France en situation de précarité énergétique stagne à 12 millions.
Il y a 3 ans et 152 jours

Plastor :12ème édition Trophée de la Vitrification – Les plus beaux chantiers en vitrification parquet 2020

Mettre en lumière le savoir-faire, la qualité du travail réalisé et les méthodes utilisées par les parqueteurs, tel est l’objectif des Trophées de la Vitrification Plastor. À travers cette récompense, Plastor distingue, parmi les chantiers réalisés en cours d’année, les plus remarquables en termes de finition à la fois sur le plan technique et décoratif. Cette 12ème édition permet de valoriser le savoirfaire de ces professionnels et la qualité du travail accompli avec les produits Plastor. Les lauréats récompensés pour cette 12ème édition sont : -1er Prix : Les lodges du Zoo de la Flèche (72), réalisés par l’Entreprise Yannick Barrault (72). – 2ème Prix : Le gymnase de Saint-Éloi à Poitiers (86), réalisé par l’Entreprise Les Sens du Bois (50). – 3ème Prix ex-aequo : L’Auberge du Vieux Château (29), réalisée par l’Entreprise Potin Patrice (29), -3ème Prix ex-aequo : La salle de spectacle de Vic-sur-Seille (57), réalisée par l’Entreprise Les créations d’Olivier (57). 1ER PRIX : Les lodges du Zoo de la Flèche (72) Entreprise Yannick Barrault (72) Yannick BARRAULT Gérant de l’entreprise  « J’ai travaillé dans une entreprise avant de créer ma société à Villaines-sous-Malicorne en novembre 2015. Je prends en charge aussi bien la pose que le ponçage et la vitrification en restauration, les réparations de lames cassées… En somme, tout ce qui concerne le parquet. La plupart de mes chantiers s’effectue dans des résidences de particuliers mais j’oeuvre parfois pour des communes. Je m’adapte à tout type de configuration. Le Zoo de la Flèche cherchait un parqueteur avec une préférence pour une entreprise locale. Nous avons entamé une collaboration qui se poursuit aujourd’hui. Je suis intervenu dans une dizaine d’hébergements situés dans le zoo et loués à la nuit. Ces lodges offrent une vue imprenable sur les animaux du zoo. Leur surface varie entre 20- 30 et 60-70 m2. Il peut s’agir de pose comme de rénovation et les chantiers durent de deux à 3 semaines. La cohabitation avec les autres corps de métier s’est toujours très bien passée. J’ai principalement posé du sapin et rénové du contrecollé chêne dans tous les types de pièces : chambres, espaces salle à manger, cuisine, salon, parfois salle de bains. J’ai utilisé l’huile AQUANAT® effet brut de Plastor après la pose pour parfaire l’aspect et la longévité du parquet.J’ai principalement posé du sapin et rénové du contrecollé chêne dans tous les types de pièces : chambres, espaces salle à manger, cuisine, salon, parfois salle de bains. J’ai utilisé l’huile AQUANAT® effet brut de Plastor après la pose pour parfaire l’aspect et la longévité du parquet. Il y a 2 ans et demi environ, un commercial de chez Plastor m’a approché. Comme la communication était excellente, j’ai voulu essayer. L’échange a été si fructueux que je suis devenu fidèle à Plastor. Au fil du temps, on se connaît mieux et les produits me donnent entière satisfaction. » 2ÈME PRIX : Le Gymnase Saint-Eloi Poitiers (86) Entreprise Les Sens du Bois (50) Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT Gérants de l’entreprise « La société Les Sens du Bois existe depuis 2009. Nous sommes deux gérants, trois salariés et nous réalisons exclusivement des rénovations de parquet. Nous intervenons sur des chantiers parfois très petits chez des particuliers comme sur d’immenses surfaces, ce qui fut le cas pour le téléphérique de Brest (3 500 m2). Au début, nous travaillions beaucoup en sous-traitance pour d’autres corps d’état mais aujourd’hui, de plus en plus, on nous contacte directement. Nous avons obtenu le chantier du gymnase Saint-Eloi en répondant à un appel d’offre de la ville de Poitiers pour une rénovation de ses parquets sportifs. Les travaux ont duré deux semaines en juillet 2020, pendant les congés des scolaires et des clubs. Les 5 membres de l’équipe étaient mobilisés. On n’a absolument pas eu à cohabiter avec d’autres corps de métier, car il s’agissait uniquement de restaurer le plateau sportif, soit 1 265 m2 d’un parquet Junckers en hêtre 2 frises. C’est un bois assez dur déjà densifié. Pour le ravoir, il faut l’attaquer assez fort aux grains 24 ou 36. Visuellement, l’ensemble semblait assez propre mais des zones de grisaillement commençaient à apparaître et certaines lames nécessitaient des réparations. En sous-couche, nous avons utilisé un PRIM’SO (primaire sans odeur) puis deux couches de PUR-T® Sport satin Plastor. Les tracés au sol ont constitué la spécificité de ce chantier, avec notamment un logo dont la forme était très délicate à réaliser. Cette pièce majeure au centre du parquet nous a pris 4 jours de travail car il fallait une coulure sèche, puis mettre le second pochoir pour la seconde coulure et ainsi de suite. Cette nouveauté nous a permis de découvrir les peintures de traçage Plastor qui semblent avoir une très bonne tenue. Nous avons également dû respecter les normes anti-glissance et choisir des vernis adaptés aux salles de sport. Nous travaillons avec Plastor depuis 2009 et en sommes très contents pour l’instant. » 3ÈME PRIX EX-AEQUO : L’Auberge Le Vieux Château à La Roche-Maurice (29) Entreprise Potin Patrice (29) Patrice POTIN Gérant de l’entreprise Partenaire Plastor depuis de nombreuses années Patrice POTIN, gérant de la société spécialisée dans la rénovation et la vitrification de parquets, a utilisé les produits Plastor pour réaliser les finitions de ce projet. «J’ai exercé mon métier durant 8 ans dans une entreprise avant de lancer mon affaire en 1998. J’effectue seul des travaux de pose et de ponçage de parquet bois, principalement en rénovation et chez des particuliers, même s’il peut m’arriver d’oeuvrer dans des espaces administratifs ou des salles de sport. Ce chantier de rénovation m’a été proposé par le maître d’oeuvre. L’Auberge du Vieux Château se trouve dans le village de La Roche-Maurice, au pied d’un château en ruine, près de Landernau, dans le Finistère nord. Les propriétaires voulaient refaire entièrement leur salle de restauration : plafond, murs, fenêtres, tout en gardant le parquet existant. Je suis donc passé le premier pour protéger le sol des dégâts éventuels liés à l’intervention des autres corps de métier. Quelques semaines plus tard, j’ai effectué la rénovation du parquet à proprement parler. L’ensemble des travaux a duré entre 4 et 5 semaines. L’Auberge a rouvert en mars 2020 et a dû fermer à cause de la Covid-19 deux jours plus tard seulement. La rénovation concernait une salle de réception avec un parquet en chêne sur 200 m2. Pour une salle de restaurant qui accueillait aussi des thés dansants depuis plusieurs décennies, il y avait étonnamment peu de rayures mais le bois avaitété décoloré par la lumière du soleil et de la lune. Mon intervention a pris une bonne semaine au cours de laquelle il a fallu aménager le temps et l’espace car certains corps de métier terminaient des finitions. Sur une surface aussi vaste, il faut veiller à limiter les reprises en calculant bien les temps de séchage. J’ai poncé l’ensemble plusieurs fois à la machine (50,80 puis 100), utilisé la sous-couche PRIM’SO et enfin appliqué le vitrificateur PUR-T®3 DUO Plastor. Plastor m’a toujours accompagné, y compris chez mon employeur avant la création de mon entreprise. J’apprécie aussi bien la qualité des produits que les relations avec les conseillers, toujours disponibles, à l’écoute et sympathiques. » 3ÈME PRIX EX-AEQUO : La salle de spectacle de Vic-sur-Seille (57) Entreprise Les créations d’Olivier (57) Lukas OLIVIER Gérant de l’entreprise « J’ai travaillé avec mon père pendant 15 ans. Lorsqu’il a cessé son activité, il y a 7 ans, j’ai repris l’entreprise et embauché un salarié. Nous sommes donc deux à effectuer toutes les opérations sur mesure concernant le bois massif : entretien, pose, rénovation. Nous intervenons plutôt sur des chantiers privés, si bien que la salle de spectacle de Vic-sur-Seille est une exception. On m’a invité à répondre à un appel d’offres que j’ai remporté. Il s’agissait de coursives en hêtre sur une surface de 240 m2 : une circulation de 40 m2 à l’étage et deux fois 100 m2 (25 x 4 de large) dont les parquets existants étaient très abîmés. Ce projet comportait deux contraintes majeures : il a fallu composer avec des maçons qui travaillaient la pierre ainsi que des peintres, et le chantier était très peu chauffé ce qui a donné lieu à quelques soucis de dilatation, d’autant que les travaux se sont déroulés tout le mois de janvier. Nous avons commencé par un ponçage très fort avec un grain à 40 et une fois que le parquet a été propre, nous sommes montés petit à petit jusqu’aux finitions au grain 120.  Nous avons utilisé le colmateur de fond de Plastor puis vitrifié avec deux couches de vernis PUR-T®3 DUO adapté aux forts passages. Ce vernis est idéal pour les salles de spectacles à trafic intensif et pour les essences très dures comme le hêtre. Au préalable, j’avais demandé conseil à un expert Plastor en décrivant précisément le projet. Nous avons toujours travaillé avec Plastor, depuis au moins 30 ans : les produits sont impeccables, nos relations avec les conseillers ont toujours été au top et le service technique est super. »
Il y a 3 ans et 156 jours

Le chantier de rénovation de la déchetterie de Romagnat entre dans sa deuxième phase

La seconde phase des travaux de réhabilitation de la déchetterie de Romagnat s’échelonnera sur trois mois.
Il y a 3 ans et 152 jours

Rénovation de l'IUT de Lannion (22)

50 ans après sa construction, la rénovation du bâtiment visait deux objectifs : moderniser l’ensemble en lui conférant une esthétique en accord avec les standards contemporains, mais aussi et surtout, assurer une isolation optimale à l’édifice. Le cahier des charges comportait de nombreuses problématiques : recouvrir une façade amiantée, trouver une solution pour améliorer l’étanchéité à l’air et intervenir en site occupé.Pour répondre à ces difficultés, la solution Myral s’est naturellement imposée chez les maîtres d’œuvre, qui ont été séduits par l’ensemble des atouts du panneau M32 : qualité thermique, pertinence des finitions, facilité de pose… En outre, pour ce chantier, les panneaux de bardage de Myral ont été associés au système de pare-vapeur Doerken, une solution innovante pour améliorer l’étanchéité à l’air du bâtiment, défaillante jusqu’alors.Informations chantierPrésentationNom du projet : IUT de LannionDate de construction : 1970Type de bâtiment : Bâtiment universitaireNature des travaux : RéhabilitationLocalisation : Lannion – Côtes-d’Armor (22)Date de travaux : Mai 2019Surface de façades : 5 000 m²SolutionsSolution mise en œuvre : Bardage non ventiléTexture(s) et coloris : M32 lisse RAL 9010 & 7015 + Vision Inox MiroirFinitions : LisseÉquipe projetCommercial Myral en charge du projet : Ludovic GAUDINMaitre d’ouvrage : Université Rennes 1Maitre d’ouvrage délégué : Lannion Trégor CommunautéArchitecte : M. Arnaud BIANNIC - SARL LAAB FAUQUERT ARCHITECTESBureau d’étude : QSB - LannionEntreprise : QUEMARD COUVERTURE BARDAGE FACADE / M. Pierre HIBLO (PDG)
Il y a 3 ans et 156 jours

Ecquevilly : la restauration de l’église Saint-Martin est achevée

L’église Saint-Martin d’Ecquevilly a fait peau neuve. Le chantier de rénovation de cet édifice religieux a été inauguré le 20 novembre 2021.
Il y a 3 ans et 156 jours

Conflans-Sainte-Honorine : l’école Chennevières a été rénovée

Le groupe scolaire Chennevières a fait l’objet d’un chantier de rénovation pendant 15 mois, qui avait commencé à l’été 2020.
Il y a 3 ans et 156 jours

Champigny-sur-Marne : rénovation urbaine du quartier du Bois-l’Abbé

Dans le Val-de-Marne, la rénovation urbaine du quartier du Bois-l’Abbé se poursuit.
Il y a 3 ans et 156 jours

Oullins : un vaste plan de transformation pour l’hôpital Lyon Sud

Le projet de rénovation de l’hôpital Lyon Sud se poursuit et devrait prendre fin en 2023.
Il y a 3 ans et 156 jours

Puy-de-Dôme : chantier de rénovation sur la RD 15

De Volvic à Châtel-Guyon, en passant par Enval, la RD 15 est en cours de rénovation.
Il y a 3 ans et 156 jours

Rénovation de maison : dans quels cas les travaux d’isolation thermique sont-ils obligatoires?

Avec le temps, les performances thermiques de notre maison s’amoindrissent. À cet effet, elle présente de plus en plus de difficulté à se réchauffer. On assiste alors à une instabilité et à une irrégularité de la température à l’intérieur de la bâtisse. Une telle situation peut toutefois devenir gênante, car elle nuit au confort des habitants. Il est donc nécessaire de retravailler l’isolation de la demeure, surtout si des travaux de rénovation sont en cours. Mais dans quels cas les travaux d’isolation thermiques sont-ils incontournables ? Les réponses dans l’article. Rénovation de maison : les travaux d’isolation thermique sont-ils toujours impératifs ? Actuellement, la rénovation énergétique obligatoire est au centre d’un grand débat. En plus d’optimiser le confort à l’intérieur de la maison, les travaux d’isolation thermique ont également une finalité écologique. C’est pourquoi la RT 2012 (règlementation thermique 2012) a fait de ces travaux une obligation s’imposant aux propriétaires. Celle-ci cherche avant tout à éradiquer les mauvaises performances énergétiques des immeubles. Le décret n° 2017-919 du 9 mai 2019 (modifiant les articles R.131-28-7 et R.131-28-9 du Code de la construction et de l’habitation) rappelle cette obligation. Depuis ce décret, les propriétaires ou bailleurs sont obligés d’entreprendre des travaux d’isolation thermique au cours des gros travaux de rénovation de maison. Quel est l’intérêt de travailler l’isolation de sa demeure au cours de sa rénovation ? Les travaux d’isolation sont avantageux sur différents plans. D’une part, ils permettent de réduire la consommation énergétique du foyer. Comme on utilise moins les équipements de chauffage à l’issue de leur réalisation, on réalise des économies sur les factures en électricité. D’autre part, ils font profiter aux habitants d’un confort optimal. L’atmosphère à l’intérieur de la maison sera agréable, car la température sera stable et régulière malgré l’alternance des saisons. Enfin, la rénovation énergétique poursuit un but écologique. L’utilisation abusive des équipements de chauffage occasionne en effet un gaspillage d’énergie. D’ailleurs, ils émettent une quantité considérable de CO2. En effectuant des travaux d’isolation thermique, nous y recourons donc moins. Cependant, pour une isolation efficace, il est conseillé de faire appel à une entreprise de rénovation de maison pour les travaux. Par quels moyens peut-on augmenter les performances énergétiques d’un logement ? Pour restreindre au maximum les déperditions énergétiques, il est crucial d’en connaitre les sources. Pour cela, il faudra entamer un diagnostic approfondi de l’habitation. En effet, plusieurs facteurs sont à l’origine d’une isolation défaillante. C’est le cas du mauvais état de la toiture et de la façade ainsi que de la dégradation des isolants. Il faut en outre identifier les lieux où il y a des ponts thermiques. Les entreprises de rénovation de maison se servent de différentes méthodes pour améliorer les performances thermiques d’un logement. À côté de la mise en place de nouveaux isolants au niveau du toit, elles équipent également les fenêtres d’un double vitrage et changent les dormants, c’est-à-dire la partie insérée dans le mur. Pour isoler le toit et la façade, les spécialistes du domaine optent soit pour l’isolation thermique par l’intérieur (ITI), soit pour l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). En bref, les travaux d’isolation thermique sont obligatoires du moment qu’on entame de lourds travaux de rénovation de maison. Leur réalisation répond avant tout à un but écologique. D’ailleurs, la réduction de la consommation énergétique des foyers fait partie des programmes de l’État. À cet effet, il octroie une aide financière à tous les propriétaires ou bailleurs qui décident d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique. Pour bénéficier de cette aide, il faut néanmoins recourir à une entreprise de rénovation de maison RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour les travaux.
Il y a 3 ans et 156 jours

Superbe rénovation et transformation d’une maison de Long Island (USA)

La rénovation de cette maison est l’œuvre des architectes de Neil Logan Architect. Elle est située dans la petite ville d’East Hampton aux États-Unis et se distingue par un toit en bardeaux assez audacieux. Achevée en 1978, la maison Gruss de Norman Jaffe est un exemple représentatif du « style Zeus » qu’il s’est lui-même attribué. Faisant référence […]
Il y a 3 ans et 156 jours

Le bâtiment espère retrouver en 2022 son niveau d'activité d'avant-crise

Pour la FFB le contexte est incertain en raison des multiples inconnues crées par la pandémie de Covid-19 mais quelques hypothèses fortes permettent d'espérer un quasi retour à la normale pour 2022. Ainsi, un sursaut de 4,3% de l'activité est attendu pour 2022 mais la Fédération Française du Bâtiment prévoit malgré tout une baisse de 0,9% par rapport à 2019.La FFB s'attend également à une progression inégale selon les secteurs, avec par exemple le logement neuf qui devrait connaître une augmentation de 7,3% dans la mesure où les permis de construire délivrés et les ventes "ont progressé de 15% entre 2019 et 2021", lui faisant même dépasser son niveau d'avant-crise.À l'inverse, le secteur du bâtiment risque de voir baisser le nombre d'autorisations décernées de 9,1% dans le logement individuel et de 6,7% dans le collectif.Pour expliquer cette baisse, la FFB met en avant le surcoût important de nombreuses matières premières telles que les matières plastiques et leurs dérivés, certains produits métalliques mais aussi le béton, pouvant afficher jusqu'à 15% d'augmentation. En cause, la hausse du prix de l'énergie augmentant par extension le prix de production et de transport des matériaux.La fédération s'inquiète aussi de l'application au 1er janvier 2022 de la RE2020 (réglementation environnementale des bâtiments neufs) qui va engendrer des surcoûts de 5 à 10% du prix de la construction dans l'individuel.Concernant le logement collectif, la FFB met en avant la difficulté d'obtention des permis de construire dans les zones denses de la part des mairies mais également les résultats des mises en ventes et ventes d'appartements en 2021 en net recul par rapport à la même période en 2019.L'une des gagnantes serait en revanche la filière Amélioration-Rénovation qui, grâce à MaPrimeRénov', devrait atteindre les +2,7%.Enfin, pour assurer la reprise du bâtiment, la FFB demande au gouvernement :le versement immédiat des créances de carry-back,de régler la panne du neuf en zone tendue notamment avec des propositions Rebsamen,la majoration du Pinel à partir de 2023 pour les logements qui respecteraient les critères extra réglementaires promus par la ministre en charge du logement,une aide pour compenser les effets négatifs de la RE2020 et de l'objectif ZAN (Zéro Artificialisation Nette).Le secteur estime malgré tout pouvoir continuer à créer de l'emploi en 2022 avec 25.000 nouveaux postes.
Il y a 3 ans et 156 jours

Hellio contribue à financer la 1ère rénovation énergétique biosourcée européenne de performance passive

Air Énergie, entreprise spécialisée dans la mise en œuvre d'enveloppes thermiques « basse énergie » située en Alsace, vient d'achever les travaux de rénovation globale d'une maison des années 70 située à Sentheim (68) à l'isolation quasi inexistante et à la consommation excessive de fioul : isolation de la toiture, isolation des planchers bas, isolation des murs extérieurs, fenêtres, installation d'un chauffe-eau thermodynamique et d'une ventilation double-flux. La maison sera chauffée au bois avec un poêle et consommera en moyenne une bûche par jour. Le tout est réalisé uniquement avec des matériaux recyclables à faible impact carbone et énergétique, permettant ainsi à l'opération d'être compensée en moins de 2 ans d'économies d'énergie.Cette rénovation fait figure d'exemple puisqu'elle a permis de passer de l'étiquette G à A et d'atteindre ainsi la performance passive, validée par le label Minergie P.Sur le plan du financement, Air Énergie a collaboré avec son partenaire Hellio, spécialiste de la rénovation globale dans le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), qui s'est chargé d'obtenir l'aide Coup de pouce Rénovation performante. Les propriétaires ont également bénéficié de l'aide publique MaPrimeRénov'.Résultats : un gain en confort de vie, une économie d'énergie garantie de 91%, soit 4 530 € de dépenses énergétiques économisées par an, et une valorisation patrimoniale de +32% !« Ce chantier démontre l'efficacité de la rénovation globale, qui est LA solution pour réduire drastiquement sa facture énergie, augmenter son confort et sa résilience face à la hausse des prix de l'énergie. Cela vient couronner 2 ans de travail de nos équipes dans l'incubation de ces programmes. Attention cependant, l'instabilité des aides financières aujourd'hui, et notamment des Certificats d'Économies d'Énergie, met en péril la dynamique voulue par le gouvernement lui-même. Sans les entreprises de travaux et une incitation financière suffisante, nous n'atteindrons pas les objectifs de rénovation globale imposés par la loi et l'urgence climatique ! », souligne Christophe Casta, Chef de projet rénovation globale Hellio pour le résidentiel.Une maison des années 70 classée G passoire thermiqueAvant travaux, cette maison de Sentheim affichait une étiquette G, la plus défavorable, aussi bien en termes énergétique que d'émissions de gaz, faisant d'elle une passoire thermique.L'audit énergétique va révéler que le principal poste de déperditions thermiques est l'isolation (murs : 48% , toit : 18% et planchers 13%).Pour orchestrer la rénovation de leur maison, les propriétaires décident de faire appel à l'expertise d'Air Énergie, à la fois bureau d'ingénierie (Air Énergie Développement) et entreprise de travaux (Air Énergie Artisan), qui conçoit et pilote des rénovations énergétiques à haut niveau de performance : en moyenne 2 à 3 fois plus efficace que le neuf et que la norme RT 2012. Depuis 2014, Air Énergie a accompagné une centaine de clients particuliers dans leur projet de rénovation énergétique globale.L'entreprise est également fortement engagée dans une démarche environnementale qui vise à montrer qu'il est possible de s'affranchir d'une dépendance énergétique et du coût qui en résulte, tout en améliorant son confort dans le plus grand respect écologique. « La démarche d'Air Énergie consiste à travailler en priorité l'étanchéité à l'air et l'enveloppe isolante du bâtiment, sans nécessairement installer des radiateurs ou un plancher chauffant. Une bûche par jour doit pouvoir suffire à chauffer l'ensemble de la maison, de façon homogène », explique Dominique Rudler, gérant de Air Énergie.Pour la première fois en Union Européenne, la rénovation énergétique d'une maison ancienne va permettre d'atteindre la norme passive la plus exigeante en termes d'éco-habitation pour la zone climatique : le label suisse Minergie P.7 postes de travaux pour devenir une maison passive certifiée classée AL'autre marque de fabrique d'Air Énergie est d'avoir recours uniquement à des matériaux recyclables à faible impact carbone et énergétique pour l'isolation. Le but est d'atteindre plusieurs objectifs, dont la performance énergétique bien sûr, mais également l'autonomie, le retour sur investissement, la qualité de l'air, le respect architectural et la pérennité du bâtiment.Sur ce chantier, Air Energie a également assuré le pilotage du projet de bout en bout avec des artisans partenaires de son réseau pour la réalisation des différents types de travaux :L'isolation de la toiture par l'extérieur avec 400 mm de ouate de cellulose insufflée (R= 9.5 m².K/W),L'isolation en sous-face du plancher bas avec 200 mm de coton recyclé (R = 5.1 m².K/W),L'isolation des murs par l'extérieur sous enduit avec 260 mm d'isolant en ouate de cellulose, 40 mm de fibre de bois et un enduit de finition crépis (R = 5.1 m².K/W),Le remplacement des menuiseries par des fenêtres à triple vitrage (Uw =0.67 W/m².K – Sw = 0.55)L'installation d'un chauffe-eau thermodynamique qui permet de récupérer les calories provenant de l'extérieur pour préchauffer l'eau (ETAS = 130% – COP = 3.1),Enfin, l'installation d'un système de ventilation double flux pour un confort thermique et une qualité de l'air améliorés.Les heureux propriétaires de la maison de Sentheim profitent de l'autonomie énergétique, après seulement 2 mois et demi de travaux pendant lesquels ils sont restés chez eux (de septembre à novembre 2021). La rénovation de leur maison leur permet en outre de diviser par 10 l'impact écologique de leur logement.Près d'un tiers du coût de la rénovation globale financé grâce aux aides à la rénovation énergétiqueSur le plan du financement, Air Énergie a fait appel à son partenaire Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, avec lequel il collabore régulièrement : 11 chantiers sont actuellement en cours.Pour la rénovation de la maison de Sentheim, le spécialiste de la rénovation globale dans le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie s'est chargé d'obtenir l'ensemble des aides CEE, d'un montant de 30.300 €.Depuis octobre 2020, et l'apparition des bonifications Coup de pouce Rénovation performante, Hellio est signataire de la charte et référencé comme acteur de confiance par le ministère de la Transition écologique.Hellio a également accompagné Air Énergie dans l'établissement de l'audit énergétique, afin de s'assurer de la conformité du dossier, selon les critères de la réglementation.Le couple de propriétaires (ménage violet) a aussi bénéficié de l'aide publique MaPrimeRénov' Rénovation globale, d'un montant de 7.000 €, avec en plus les bonus sortie de passoire et BBC, de 1.000 € chacun.Les aides à la rénovation énergétique ont ainsi permis de financer près d'1/3 de la rénovation globale, pour un coût total du chantier d'environ 120.000 € (soit environ 600 € / m²).Cette rénovation a donc coûté trois fois moins cher que du neuf, sans compter la plus-value patrimoniale estimée à 32% (100.000 € pour le secteur géographique) et l'économie de dépenses énergétiques de 4.530 € par an !
Il y a 3 ans et 157 jours

Décès de l'architecte Gérard Grandval, créateur des "Choux" de Créteil

Une cérémonie sera organisée le 9 décembre au crématorium du cimetière du Père Lachaise à Paris, a précisé la famille dans un message publié lundi sur le compte Instagram de l'architecte.Né en 1930, Gérard Grandval se voit chargé en 1968 de concevoir un nouveau quartier dans le cadre de la rénovation de la ville de Créteil, préfecture du tout jeune département du Val-de-Marne, qui venait d'être créé dans le sud-est de Paris.De ce vent de modernité naissent alors les "Choux", dix tours imposantes et arrondies construites au début des années 1970 en face du palais de justice.Bien connu des habitants val-de-marnais, ce grand ensemble se distingue des autres barres d'immeubles construites à l'époque par sa forme bombée et ses balcons imposants en forme de pétale, conçus pour protéger les habitants des regards extérieurs et du vent, et qui valent au quartier du Palais son surnom, en raison de leur ressemblance avec un chou-fleur.Outre ce grand ensemble de Créteil, Gérard Grandval, diplômé de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts puis promu Chevalier des arts et des lettres, a notamment travaillé sur le centre d'exposition de la mode au Louvre à Paris, le siège de la société Bob Ore international à Montréal et sur celui de la Société de transports aéronautiques (STA) à Alger.
Il y a 3 ans et 158 jours

Rénovation du Groupe scolaire Bellevue à Polisot (10)

Construit en 1977, l’établissement scolaire commençait à accuser le poids des années… Il était donc temps que ce lieu de vie et de savoir fasse peau neuve ! Afin d’offrir un cadre d’apprentissage idéal pour les quelques 120 écoliers qui foulent ses bancs, la municipalité a lancé début-2019 de grands travaux de rénovation thermique et esthétique.Grâce à la solution d’ITE Myral M32 posée en vêtage 82 mm sur mousse PIR, les 1 600 m2 de façades de l’école primaire auboise sont désormais parfaitement isolés, garantissant aux élèves et au corps enseignant un confort thermique idéal tout au long de l’année.Esthétiquement parlant, les parements « Gris Anthracite » (RAL 7016) et « Blanc Pur » (RAL 9010) issus de la gamme Purs Mats offrent un contraste fort qui tranche habilement avec les piliers multicolores supportant le préau. Telle l’encre noire couchée sur le papier, ces teintes aussi franches qu’éclatantes confèrent à l’ensemble une silhouette élégante et une allure graphique du plus bel effet.Dorénavant bien isolée, mise aux dernières normes environnementales pour les économies d’énergie mais aussi revalorisée sur le plan esthétique, l’école primaire Bellevue est définitivement entrée dans le XXI ème siècle ! Les travaux s'étant achevés durant l'été 2019, les jeunes écoliers ont pu prendre possession de leur établissement entièrement rénové dès la rentrée des classes de septembre... Une belle surprise pour ces enfants qui étaient tous ravis de leur nouvelle école !Informations chantier Présentation Nom du projet : Groupe scolaire Bellevue Date de construction : 1977 Type de bâtiment : ERP (école élémentaire) Nature des travaux : Rénovation énergétique Localisation : Hameau de Bellevue, Polisot (Aube – 10) Date de travaux : janvier à septembre 2019 Surface de façades : 1 600 m² Solutions Solution mise en œuvre : Vêtage 82 mm Mousse PIR + Parement M32 Texture(s) et coloris : Gamme Purs Mats : RAL 7016 (Gris Anthracite) + RAL 9010 (Blanc Pur) Finitions : Lisse Équipe projet Commercial Myral en charge du projet : Pierre GUERRERO Maître d’ouvrage : Mairie de Polisot Architecte : SCP PREAUX-DETHOU à BAR-SUR-SEINE (10) – Olivier PREAUX / Murielle DETHOU Entreprise : LAMBLIN DÉCORS ET FINITIONS à BRÉVIANDES (10)
Il y a 3 ans et 158 jours

Le chantier de rénovation de l’église Saint-Sulpice d’Ossé s’étalera jusqu’en 2023

Les travaux engagés au sein de l’église Saint-Sulpice d’Ossé sont estimés à 100 k€.
Il y a 3 ans et 158 jours

Comment entretenir, préserver et protéger sa charpente en bois?

La charpente constitue l’une des pièces maitresses de la construction. En effet, c’est sur cette structure que reposent tous les éléments qui composent la toiture. Il est donc essentiel de veiller à sa solidité. À la différence de la charpente en métal ou en béton, la charpente en bois est souvent sujette à l’attaque des insectes. Elle se dégrade également lorsque la toiture souffre d’infiltrations d’eau. Pour garantir son bon état et sa durabilité dans le temps, il faut donc l’entretenir. Comment s’y prendre ? C’est ce que nous allons voir dans cet article. Quelles sont les principales menaces qui pèsent sur la charpente en bois ? Les menaces potentielles vont dépendre de l’essence du bois utilisé pour construire la charpente. Généralement, les pièces les plus importantes de cet élément sont faites en pin sylvestre, en peuplier, en sapin Douglas, en épicéa et en orme. Quant aux chevrons et aux clivages, ils sont réalisés en sapin, en châtaignier ou en peuplier. En outre, les spécificités de la région dans laquelle la maison est située ont une influence considérable sur ces menaces. Dans tous les cas, les charpentes en bois sont exposées à deux grands types de menaces, à savoir : Les insectes xylophages Ces ravageurs se nourrissent du bois. Ils creusent également des galeries dans la charpente afin d’y déposer leurs larves. En l’occurrence, il s’agit des termites, des vrillettes, des capricornes et des lyctus. Les petits trous et les sciures sur la charpente marquent leur présence. Pour les éradiquer, il est conseillé de faire appel à un couvreur charpentier expérimenté. L’humidité L’humidité sur la charpente provient des infiltrations d’eau au niveau de la toiture. Celles-ci résultent généralement du mauvais état des tuiles. Il est à noter que l’humidité entraine le ramollissement et le pourrissement du bois de la charpente. Elle est aussi responsable du développement des champignons lignivores, surtout si les combles ne sont pas suffisamment ventilés. Quelles solutions adopter pour préserver et protéger la charpente en bois ? Pour mettre fin aux maux dont souffre la charpente en bois, il est nécessaire de diagnostiquer son état général. Pour cela, il est conseillé de faire appel à un couvreur charpentier. Ce diagnostic ne permet pas uniquement de mesurer l’ampleur des dégâts. Il permet surtout de définir les solutions à adopter pour éradiquer les problèmes de la charpente. En fonction de leur nature, le professionnel mettra en œuvre : Un traitement préventif Il est destiné aux nouvelles charpentes en bois et à celles qui sont âgées de cinq ans au moins. Comme son nom l’indique, ce traitement permet de prévenir les dégâts que pourraient causer les insectes xylophages et l’humidité. Pour mieux protéger la charpente, il est donc recommandé de le renouveler tous les cinq ans. Un traitement curatif Il concerne les charpentes en bois qui subissent déjà les dégâts des insectes ravageurs et de l’humidité. Il s’agit d’un traitement à base d’insecticide que l’on pulvérise ou que l’on injecte dans le bois à travers les trous réalisés par les insectes xylophages afin de les éradiquer. Selon l’ampleur des dégâts, il faudra procéder au remplacement des pièces endommagées de la charpente. Pour cela, le recours aux services d’un professionnel est incontournable.
Il y a 3 ans et 158 jours

Lame de bardage de 175 mm

La lame de bardage Atmosphère 175 s’appuie sur la même technologie que la lame claire-voie, elle est plus large (175mm). Ce modèle est en phase avec les tendances de rénovation actuelles et peut être utilisé comme revêtement de finition pour dissimuler une isolation des murs par l’extérieur. Avec son aspect bardage fermé, elle a un recouvrement masquant complètement le clip en vue de face. Le parement est brossé pour un toucher naturel et un rendu mat. Plusieurs nuances de couleurs sont proposées avec toute une gamme d’accessoires coordonnés et optimisés qui favorise l’habillage rapide et facile de la façade.  
Il y a 3 ans et 158 jours

PRO Croissance Verte : le référencement à destination des professionnels du bâtiment

Croissance Verte met en relation les particuliers, les entreprises et les collectivités avec des professionnels du bâtiment dans les Pays de la Loire. Sa mission est de garantir aux bénéficiaires une qualité servicielle, une proximité et une sécurisation des prestations de rénovation énergétique. Elle souhaite faciliter et sécuriser les mises en relation. Elle permet aux professionnels de se voir proposer des demandes de prestations qualifiées grâce à un accompagnement du bénéficiaire réalisé en amont, notamment via l’audit énergétique, de réaliser des chantiers auprès de clients situés dans le secteur géographique qu’ils souhaitent, de se voir faciliter le quotidien grâce à un espace sécurisé donnant accès à une boîte à outils regroupant des modèles de devis et factures ainsi que des synthèses des différentes aides financières, et à un logiciel d’avancement de chantier, d’améliorer la réalisation des différentes démarches administratives, du devis à la facture. Pour accroître le nombre de professionnels de la rénovation énergétique qualifié RGE en Pays de la Loire, elle développera, un accompagnement des professionnels dans le montage et le suivi de la qualification RGE. Pour marquer son lancement la première année est gratuite pour toutes inscriptions avant le 31 décembre 2021. Voir aussi :  l’intervention de Dominique Mariani, Directeur Général de Croissance Verte, interrogé par Stéphane Miget, sur Artibat 2021  
Il y a 3 ans et 158 jours

L'avis d'un artisan Point.P sur les dalles et lames Alpha Vinyl de chez Quickstep

Raphael, un artisan partenaire Point.P CAEN (14), vous présente sa réalisation de sol avec la gamme ALPHA VINYL de chez Quickstep.Si vous recherchez un sol qui offre un aspect élégant et pratique en abondance, Alpha Vinyl est une offre difficile à refuser. Son noyau ultra-robuste et sa couche supérieure unique protègent contre les taches, les rayures et les impacts, tandis que son système d’encliquetage innovant garantit un sol en vinyle très résistant à l’eau. Et ce n’est pas tout ; Alpha Vinyl est parfaitement adapté aux rénovations et peut être installé sur pratiquement toutes les surfaces, régulières ou irrégulières.
Il y a 3 ans et 158 jours

La Fédération Cinov appelle le gouvernement à reporter la mise en place de son projet d'audit réglementaire

Alors que cette disposition s’appliquera à compter du 1er janvier 2022 en ce qui concerne les passoires thermiques (F et G), la Fédération Cinov prend note de la volonté des pouvoirs publics de créer un « audit réglementaire », réalisable par les diagnostiqueurs, en complément des audits énergétiques préexistants, réalisés auparavant par les seuls bureaux d’études. Elle alerte cependant sur les nombreux risques que cette nouvelle prestation comporte, au premier rang desquels la dévalorisation des compétences des bureaux d’études et des architectes.Un projet qui discrédite les compétences des bureaux d’études…Pour rappel, à l’heure actuelle, la phase préalable à la rénovation des logements est orchestrée par deux corps professionnels bien distincts. D’une part, les diagnostiqueurs chargés de classer chaque bien selon son degré de consommation énergétique (classé de A à G) en établissant le diagnostic de performance énergétique (DPE). D’autre part, les bureaux d’études et architectes chargés de réaliser les audits énergétiques estimant le coût réel des travaux pour les logements énergivores détectés.Avec son projet d’« audit règlementaire », l’Etat entend accélérer l’éradication des passoires thermiques en décloisonnant les deux systèmes : à l’avenir, les diagnostiqueurs – qui s’occupaient auparavant exclusivement des DPE – pourront procéder à l’équivalent des audits énergétiques. Or, cette décision n’est pas sans risques, en premier lieu pour les bureaux d’études, architectes et ingénieurs thermiciens, qui sont actuellement les seuls professionnels autorisés à délivrer ces documents.Cette décision suscite l’incompréhension des bureaux d’études et architectes, qui considèrent que les qualifications liées aux audits énergétiques – OPQIBI et QUALIBAT notamment – ont prouvé leur valeur ces dernières années. Ainsi, le projet d’« audit réglementaire » concurrence et dévalorise indéniablement les outils préexistants, pourtant synonymes de savoir-faire et d’expertises spécifiques. Par ailleurs, le coût plus attractif qui sera sans doute proposé aux ménages par les diagnostiqueurs pour cette nouvelle prestation participera de fait à déprécier les expertises en place.… et qui s’opère au détriment des ménages.Outre la dévalorisation des compétences des bureaux d’études et architectes, Cinov regrette que cette nouvelle qualification repose sur un référentiel peu qualitatif dont les contours soulèvent de nombreuses interrogations, créent une confusion pour les vendeurs et acquéreurs et engendrent un risque de sinistralité très important.Si l’audit règlementaire proposé se veut par la sémantique équivalent à l’audit énergétique actuellement en place, il n’en reste pas moins foncièrement différent. Là où l’audit énergétique repose sur des référentiels précis établis par l’ADEME en concertation avec les différents acteurs de la profession, l’audit réglementaire serait quant à lui basé sur les seules données récoltées lors du DPE – une méthode moins précise en ce qui concerne l’identification et la valorisation des pistes d’économies d’énergie.Par ailleurs, ce nouvel audit réglementaire ne serait pas utilisable par les ménages pour l’obtention de MaPrimeRénov’ ou des Certificats d’Economie d’Energie dans le cadre de la rénovation globale, leviers pourtant essentiels à la rénovation massive. Les futurs acquéreurs se verront donc contraints de réaliser un nouvel audit incitatif afin de pouvoir bénéficier des aides à la rénovation, cette fois réalisé par les architectes et thermiciens qualifiés. Un double coût, au détriment desdits ménages étant donné qu’il est fort probable que des différences apparaîtront tant sur les préconisations de l’audit que sur les estimations financières des travaux.Frédéric Lafage, Président de la Fédération Cinov, met d’ailleurs en garde : «Dans la mesure où cet audit réglementaire sera opposable, nous nous interrogeons sur les modalités de prise en charge des écarts financiers entre celui-ci et l’audit énergétique, le risque étant que la différence soit endossée à terme par les collectivités.»Cinov appelle au report du projetA la veille de la mise en place effective de cette loi, la Fédération Cinov réitère son engagement en faveur d’une rénovation massive du parc résidentiel et concède que l’objectif annoncé de 100 000 audits par an reste difficile à atteindre en l’état. Néanmoins, l’audit énergétique actuel constitue un maillon essentiel du processus de rénovation des bâtiments, dont la qualité, la fiabilité et la clarté sont essentiels pour atteindre l’objectif susmentionné.Par ailleurs, Cinov alerte le gouvernement face à l’impossibilité de former convenablement un nombre d’opérateurs suffisants d’ici le 1er janvier 2022 – sauf à dégrader fortement la qualité des audits qui auront inévitablement une valeur et une légitimité moindres.Pour Frédéric Lafage, Président de la Fédération Cinov : « Nous regrettons aujourd’hui que cette concertation aboutisse à un nouveau dispositif qui dégrade la qualité de la prestation d’audit. Elle crée une inégalité entre les professions et les qualifications des auditeurs et trouble le message auprès des propriétaires, au détriment de l’objectif initial de massification des opérations de rénovation. »Face à ce constat, la Fédération Cinov appelle a minima le gouvernement à renommer cette nouvelle prestation dans le but d’éviter toute confusion entre les deux types d’audits. Elle l’enjoint également à reporter ce projet afin de satisfaire l’ensemble des parties prenantes. En effet, le calendrier de mise en application semble pour l’heure trop ambitieux dans la mesure où les solutions logicielles ne sont pas achevées et qu’à ce jour les référentiels de qualification ne sont pas suffisamment aboutis.
Il y a 3 ans et 158 jours

Les résultats du 24e challenge de l’habitat innovant : des projets étonnants et audacieux !

Le 24e challenge de l’habitat innovant a révélé les solutions audacieuses proposées par les adhérents du Pôle Habitat sur ses différents marchés (individuel, collectif, rénovation, aménagement et promotion).
Il y a 3 ans et 158 jours

EnergieSprong choisit BePOSITIVE

Pour sa deuxième édition le concours EnergieSprong aura lieu au salon BePOSITIVE. Ce temps fort de la massification de la rénovation énergétique durera 3 jours et rassemblera 20 groupements d’entreprises en compétition dans 3 catégories. Il sera accompagné d’un cycle de conférences sur l’industrialisation de la construction et de la rénovation au service de la transition écologique, en lien avec le mouvement hors site. Après une première saison en 2020 qui a permis de développer de premières solutions hors-site indispensables à la massification des rénovations (façades isolantes, toitures isolantes avec production d’énergie, modules de production et pilotage énergétique), cette deuxième saison se concentre sur 3 types de solutions essentielles à explorer pour optimiser les rénovations à énergie zéro, qu’il s’agisse de logements ou de bâtiments éducatifs. 3 catégories pour concourir : le développement de solutions complètes de rénovation intégrées pour les maisons individuelles, le développement de solutions permettant aux occupants de logements collectifs d’optimiser leurs habitudes de consommation énergétique, le développement de solutions de façades isolées intégrées améliorant l’efficacité énergétique des bâtiments éducatifs et les conditions de travail des élèves. Différents temps forts viendront rythmer et compléter le concours. L’ensemble des groupements présenteront sur le salon leurs prototypes et maquettes qui seront exposés sur un espace dédié de plus de 600 m2. L’ensemble des partenaires du concours seront présents sur le salon dans une zone qui leur sera dédiée.
Il y a 3 ans et 159 jours

Herblay-sur-Seine : plusieurs rues vont être rénovées

Quelques travaux de rénovation seront terminés durant ce mois de décembre 2021.
Il y a 3 ans et 159 jours

Alfortville : réhabilitation du centre commercial du Grand Ensemble

La requalification du centre commercial constitue la dernière étape du projet de rénovation urbaine du quartier du Grand Ensemble.
Il y a 3 ans et 159 jours

Pourquoi faire appel à une entreprise de peinture?

Les travaux de peinture de maison ne sont pas des tâches aisées. Ils requièrent des techniques bien définies et des connaissances profondes de certains supports. L’accrochage de la peinture exige de la compétence dans ce domaine et la qualité de la finition dépend grandement de l’expérience du peintre. Peindre constitue alors un travail pointilleux qui exige des techniques particulières. Faudra-t-il solliciter l’aide d’une entreprise spécialisée dans ce domaine ? Pourquoi engager une entreprise de peinture pour votre maison? La maison se diffère des mobiliers. La surface à peindre est large et le moindre défaut sur la peinture devient très visible. Pour un travail fluide et de qualité irréprochable, mieux vaut confier la peinture de votre maison à une entreprise compétente dans ce domaine. La peinture sur une grande surface nécessite des techniques d’application précises et une préparation au préalable du support. L’entreprise de peinture peut alors garantir une finition de très bonne qualité grâce à ses compétences. L’entreprise de peinture comme sur ce site : https://www.entreprise-peinture-82.fr/  possède tous les équipements pour donner un résultat uniforme. Les outils performants et professionnels ne s’arrêtent pas sur un simple pinceau, mais s’étendent à des rouleaux et de différentes tailles de pinceau. L’entreprise dispose également des échelles, des échafaudages ou des escabeaux pour les zones hautes. Elle possède tous les équipements de protections du peintre et procède à la protection de son environnement de travail : barricade du chantier, protection du sol et des mobiliers pour éviter les tâches, etc. Vous bénéficiez également des conseils et propositions pour vos choix de couleurs avec une entreprise de peinture. Elle vous donnera une palette de déclinaison de couleur pour mieux commander la composition de peinture qui s’accordera à votre maison. Elle peut vous conseiller également sur les peintures qui s’accordent à votre style : rustique, scandinave, industriel, etc. Quels critères privilégier pour trouver une bonne entreprise de peinture? Demandez des recommandations ou avis auprès des autres personnes : amis, proches, voisins ou internautes pour trouver une entreprise à qui vous pouvez confier les travaux. Présélectionnez d’abord celles qui vous convainquent le plus par leur statut et leurs anciennes réalisations. Demandez ensuite aux professionnels de visiter tour à tour le chantier avant d’envoyer leurs offres de soumissions. Posez-leur les questions techniques sur la préparation de votre mur avant la peinture : remplissage, ponçage, traitement de porosité, etc. Demandez également les techniques de peinture qu’ils suivront pendant les travaux, ainsi que les systèmes mis en place pour la gestion de la sécurité. Déterminez clairement votre attente. Définissez dès le départ l’étendue de votre projet et le rendu du résultat voulu. La couleur se décline sous une multitude de nuances, pour que l’entreprise comprenne nettement votre demande, montrez-lui une photo qui décrit votre demande plutôt que de dire vaguement la couleur. À la fin, vous pouvez déduire rapidement l’entreprise qui semble être le plus compétent dans le domaine. Prenez en considération ses années d’expérience, car l’expérience enrichit grandement le savoir-faire et l’agilité des peintres dans leur opération. Comparez les devis après pour choisir ce qui semble le plus convaincant en rapport de qualité/prix.
Il y a 3 ans et 162 jours

Montataire : rénovation des murs de soutènement, de l’allée des Marroniers à la rue de Nogent

La première phase des travaux de reprise et de rénovation des murs de soutènement est en cours.
Il y a 3 ans et 159 jours

Feu vert à la surélévation de la Tour Montparnasse

JUSTICE. Le tribunal administratif a définitivement validé le permis de construire de rénovation-surélévation de la Tour Montparnasse, à Paris. Un projet qui s'inscrit dans celui de la rénovation de tout le quartier qui l'entoure.
Il y a 3 ans et 159 jours

Transition écologique : malgré les efforts, le taux de rénovation "reste lent"

POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE. Dans son rapport consacré à la politique énergétique - et donc climatique - de la France, l'Agence internationale de l'énergie salue les mesures mises en place depuis cinq ans mais appelle aussi l'Hexagone à la vigilance. Les chantiers de rénovation énergétique sont toujours insuffisants, le développement des énergies renouvelables encore trop lent, et le parc nucléaire doit être renforcé.
Il y a 3 ans et 160 jours

Les aides à la rénovation énergétique en 2022

Chaque année voit revenir le Beaujolais nouveau, les citrouilles d’Halloween, le calendrier des pompiers et, depuis 2013 : la nouvelle version des aides à la rénovation énergétique de l’habitat, également connues sous les initiales PREH, avec un P comme Plan ! Guichet unique et accompagnateur privilégié, les nouveautés annoncées 2022 pointe son nez, la nouvelle […]
Il y a 3 ans et 162 jours

Principes permaculturels pour cette rénovation d’une petite maison en pierres de schiste aux portes de la Bretagne # BGT 019

Joris et sa femme ont fait le choix en 2019 de s’évader de l’ambiance urbaine de Nantes pour vivre pleinement leur vie à la campagne et tendre vers plus d’autonomie. Ils ont rénové une petite grange au nord de la Loire Atlantique selon les principes de la permaculture.  Nous avions rencontré Joris Danthon dans le cadre […]
Il y a 3 ans et 162 jours

Covid19 : bientôt de nouvelles restrictions ?

"Le président de la République a décidé de convoquer un nouveau Conseil de défense et de sécurité nationale sur la crise sanitaire pour voir s'il y a lieu de prendre des mesures complémentaires dès lundi en fin de matinée", a déclaré le Premier ministre, lors d'une visite à l'hôpital d'Angoulême."La cinquième vague de la pandémie est particulièrement forte" et "la situation est préoccupante", a relevé M. Castex, en citant des chiffres orientés à la hausse, dont une "progression de 60% des cas constatés en une semaine"."Nous restons extrêmement vigilants", a abondé le ministre de la Santé Olivier Véran, en s'appuyant sur les modélisations de l'Institut Pasteur qui promettent 3.000 malades du Covid en réanimation mi-décembre, contre près de 2.000 actuellement."Nous ne laisserons pas la pression monter trop haut" dans les hôpitaux, a souligné M. Véran, répondant à une question sur un possible retour des jauges dans les établissements recevant du public, à commencer par les cafés et restaurants.En attendant, M. Castex a renouvelé ses appels à la vaccination, en assurant que "personne ne sera laissé sans possibilité de faire son rappel avant l'échéance du 15 janvier", date à laquelle le pass sanitaire commencera à ne plus être valable pour les personnes n'ayant pas reçu d'injection complémentaire dans les temps impartis."Il y a toutes les doses qu'il faut", a insisté le chef du gouvernement, en ajoutant que "de nombreux créneaux de rendez-vous vont ouvrir dans les prochains jours".Depuis l'ouverture à tous les Français de plus de 12 ans de la dose de rappel jeudi dernier, "un total de 4,5 millions de rendez-vous ont été pris" s'est félicité M. Castex.Il a également relevé que le nombre de premières injections repartait à la hausse, alors que six millions de Français éligibles, dont 1,2 million de plus de 65 ans, n'ont toujours reçu aucune dose.Le Premier ministre effectuait d'ailleurs sa première sortie après dix jours d'isolement, ayant lui-même contracté le Covid la semaine dernière. "J'ai eu deux doses vaccinales, et ceci explique probablement le fait que je n'ai eu que des symptômes extrêmement légers", a-t-il fait valoir.Lors de sa visite, M. Castex a également détaillé l'enveloppe de près de 1,3 milliard d'euros allouée à la Nouvelle-Aquitaine, dans le plan national de 19 milliards d'euros d'investissements sur 10 ans du Ségur de la Santé. Au total, 158 établissements -hôpitaux comme EHPAD- bénéficieront d'une aide, qu'il s'agisse de rénovation, de nouveaux bâtiments ou de reprise de dette.Le plus gros bénéficiaire sera le centre hospitalier universitaire de Bordeaux, qui a entamé de vastes chantiers de modernisation et recevra 326 millions d'euros de l'Etat.Le service des urgences et la pharmacie de l'hôpital d'Angoulême toucheront six millions d'euros pour réhabiliter leurs locaux, dont la vétusté a été constatée jeudi par MM. Castex et Véran.Ces investissements, ce sont "une question de dignité d'accueil pour les malades, de conditions de travail pour le personnels, et d'efficience du dispositif hospitalier", a martelé M. Castex.
Il y a 3 ans et 162 jours

Les financements climat ont résisté à la crise, mais restent incertains pour la suite

Grâce à la relance post-Covid, ces financements devraient croître encore en 2021 et 2022, mais toujours insuffisamment pour permettre au pays de suivre sa feuille de route climat, laissant aussi la situation ouverte une fois le plan de relance épuisé, résume l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE).En 2020, ménages, entreprises et administrations ont investi près de 45 milliards d'euros en faveur du climat, soit +10% par rapport à 2019. Cette progression contraste avec le recul global des investissements du pays l'an dernier (-7,8%, selon l'Insee).La hausse s'est surtout concentrée sur les voitures électriques et hybrides rechargeables, tandis que les investissements dans la rénovation énergétique des logements, le réseau ferroviaire, les transports en commun et les énergies renouvelables sont restés stables.Mais ces financements restent insuffisants par rapport aux objectifs de la Stratégie nationale bas-carbone de la France, qui vise à réduire les gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement.Il faudrait en effet au moins 13 à 15 milliards d'euros publics et privés supplémentaires chaque année jusqu'en 2023, et environ le double jusqu'en 2028, a calculé I4CE. Une estimation minimum, car nombre de secteurs comme l'agriculture, l'industrie ou le nucléaire ne sont pas couverts.En outre, la France devra revoir à la hausse ses ambitions de réduction de GES pour se conformer au nouvel objectif adopté mi-2021 par l'UE (-55% d'émissions en 2030 par rapport à leur niveau de 1990, contre -40% actuellement). Ce qui signifiera plus d'investissements nécessaires encore: environ deux fois plus, estiment les chercheurs d'I4CE.Les principaux financements climat du plan de relance prendront fin en 2022 : les pouvoirs publics doivent l'anticiper, "en élaborant dès maintenant une stratégie climat des finances publiques", appelle le think tank, qui veut aider les décideurs à intégrer le climat dans leurs décisions, et s'adresse aussi aux candidats à l'élection présidentielle.
Il y a 3 ans et 162 jours

Construire sans artificialiser les sols, le nouveau dilemme des zones commerciales

Sur le principe, tout le monde ou presque est d'accord qu'il faut arrêter de remplacer champs et forêts par du béton. "D'un point de vue citoyen, on sait qu'il faut bien se calmer un peu", assure auprès de l'AFP Jean-Michel Pacaud, président du conseil de surveillance du promoteur JMP Expansion.Avec l'abandon de grands projets comme Europacity en banlieue parisienne ou Val Tolosa près de Toulouse, après de longs recours en justice, les promoteurs ont aussi bien compris que ce type d'installations risquait d'être mal accueilli par le public.Il n'empêche que la loi Climat est restée en travers de la gorge de nombreux professionnels de l'immobilier commercial. Pour atteindre son objectif de "zéro artificialisation nette d'ici 2050", elle a interdit la construction de nouveaux ensembles commerciaux de plus de 10.000 mètres carrés et soumis à une dérogation du préfet les constructions de plus de 3.000 mètres carrés.En pratique, il devient donc difficile de construire de nouveaux centres commerciaux sur des terres non-artificialisées.Est-ce vraiment si grave, dans un pays où la plupart des villes moyennes ont déjà au moins un centre commercial ?Pour les professionnels de l'immobilier commercial, la réponse est oui. D'abord parce que le marché des "retail parks", les espaces commerciaux à ciel ouvert, est en pleine expansion: c'est un modèle qui fonctionne bien en périphérie des villes. Mais surtout parce que jusqu'à présent, beaucoup de centres commerciaux finançaient leurs rénovations par des agrandissements: en mettant plus de magasins, on s'assurait d'une rentrée d'argent pour les travaux de modernisation du bâtiment existant.Construire sur des lieux déjà artificialisésPour continuer sur ce modèle, les promoteurs doivent se tourner vers d'autres solutions. Certains construisent par exemple sur leurs parkings. Mais supprimer le parking comprend un risque, estime Pierre Rochard, du cabinet Arthur Lloyd: celui de voir la fréquentation chuter.Une autre solution consiste à s'implanter sur des friches, à l'image par exemple du Shopping Promenade d'Arles: un centre commercial d'environ 20.000 mètres carrés ouvert en octobre 2019 et géré par Frey, qui s'est installé sur le site d'une ancienne usine de pâtes Lustucru."Sur les friches industrielles, il y a quand même une grosse problématique liée à la dépollution. Il y a plus de potentiel aujourd'hui sur la restructuration de zones commerciales", commente auprès de l'AFP Antoine Frey, PDG de la foncière du même nom, qui développe aussi un projet de ce type à Strasbourg.Avec l'étalement urbain, de nombreux centres commerciaux de périphérie ont notamment été rattrapés par la ville et peuvent être transformés en y ajoutant des logements collectifs, des bureaux ou des espaces de loisirs, qui permettent de financer le projet. Altarea construit par exemple un écoquartier à Bobigny, avec une trentaine de commerces, sur le site de l'ancien centre Bobigny 2, démoli cette année."Ce type de projet ne peut se faire que dans de grandes agglomérations", nuance Pierre Rochard.Car dans des zones moins denses, les habitants ne verront pas forcément l'intérêt à s'installer en périphérie dans des logements collectifs, alors que des maisons individuelles ou des logements plus proches des villes sont disponibles.Malgré ces solutions, un sentiment d'injustice demeure pour de nombreux professionnels de l'immobilier commercial qui estiment que les entrepôts d'e-commerce auraient aussi dû être visés par la loi.
Il y a 3 ans et 163 jours

« Sauvons nos monuments » : l'abri conique anti-aérien de Villenoy fait partie des neufs lauréats

Des travaux de rénovation sont nécessaires à l’abri conique anti-aérien de Villenoy. Ce dernier figure parmi les bénéficiaires du programme « Sauvons nos monuments ».
Il y a 3 ans et 163 jours

La Ferrière : des travaux de rénovation sont prévus au sein de l’école Saint-Nicolas en septembre 2022

Le projet de réfection de l’école Saint-Nicolas, qui débutera en septembre prochain, s’élève à 650 k€. Les travaux dureront deux ans.
Il y a 3 ans et 163 jours

Travaux d’aménagement et nouvelle pelouse naturelle au stade Bauer

La Tribune Ouest a également bénéficié de travaux d’aménagement pour améliorer et sécuriser ses accès. Pour donner toujours plus d’ampleur aux événements, le stade Bauer a été équipé de trois plateformes caméra.Un planning serré mais tenuNouveau propriétaire du stade, le Groupe REALITES est fier de pouvoir permettre au club à l’étoile rouge de poursuivre son épopée sportive à Bauer pendant tout le temps des travaux. En mobilisant ses équipes sur place, le groupe démontre une nouvelle fois sa capacité à tenir ses engagements et à répondre aux besoins du club, de ses supporters et de la ville de Saint-Ouen pour réaliser un stade écologique et accessible à tous. REALITES compte bien poursuivre le projet de rénovation du stade BAUER sur le même rythme et avec la même exigence de qualité et de respect des délais.Les travaux se poursuiventLes travaux de construction de nouveaux locaux sportifs entre le gymnase Juliot-Curie et le terrain ont débuté depuis quelques semaines. Cette nouvelle construction, livrée au printemps 2022 permettra au club de maintenir son activité d’école de foot et d’installer son staff dans des locaux à proximité immédiate du stade Bauer pendant toute la durée de l’opération. Les travaux d’aménagement de la Tribune Sud ont débuté à l’automne avec, entre autres, le remplacement des mâts d’éclairage sud, prévu en fin d’année 2021. L’année 2022 verra le démarrage des travaux de reconstruction de la Tribune Est puis viendra le tour de la Tribune Ouest de connaître une réhabilitation importante en 2023. L’opération se terminera par la mise en œuvre de la Tribune Nord et de la Bauer Box, 30.000 m² d’espaces mixtes qui accueilleront des commerces, des restaurants, des services de santé, des bureaux et espaces collaboratifs ou encore des équipements culturels pour faire vivre et vibrer le quartier.
Il y a 3 ans et 163 jours

Conjoncture et activité de la construction métallique française en 2021

La progression de l’activité est largement soutenue par la croissance des commandes issues du secteur privé pour la réalisation de bâtiments industriels, agroalimentaires, commerciaux, logistiques et de distributions. Les constructeurs métalliques réalisent 61,1 % du marché de la construction de bâtiments industriels. Précisons que, depuis quelques années, du fait de l’évolution du e-commerce, la construction métallique répond en effet à une forte demande de constructions d’entrepôts logistiques. Si la solution métallique n’est pas toujours retenue pour la réalisation des très grands entrepôts, notons qu’elle s’avère très compétitive pour les entrepôts de 2.000 à 5.000 m2.Côté commande publique (plus rare), celle-ci soutient aussi la tendance sectorielle, grâce notamment aux lignes 16 et 17 du Grand Paris, aux installations des Jeux Olympiques Paris 2024, ainsi qu’aux nombreuses gares réalisées en constructions métalliques. Cependant, pour Roger Briand, « Force est de constater qu’aujourd’hui, si le volume d’activité est présent, les marges sont impactées par les augmentations de prix de l’acier ». En effet, avec cette augmentation, les marchés conclus ont été impactés par une perte de marge. Pour les marchés publics, les interventions du SCMF auprès du ministère de l’industrie ont ainsi permis la publication d’une circulaire de recommandations de bienveillance des acheteurs publics à l’égard des réclamations des entreprises. Certaines entreprises ont obtenu des actualisations de prix et des suppressions de pénalités de retard. « Pour les marchés privés, nous avons fait valoir auprès de nos clients l’existence de l’article 1195 du code civil relatif à la clause de l’imprévision. Dans quelques cas, cela a permis d’ouvrir la discussion avec les maîtres d’ouvrage et d’obtenir de petites compensations » explique Roger Briand avant de conclure « En ce qui concerne l’évolution des prix, nous sommes tous dans l’expectative et dans l’attente d’une baisse. »Rappelons que les entreprises de construction métallique sont, pour l’essentiel, des PME, des ETI à structures familiales et qu’elles investissent de manière régulière et conséquente dans leurs outils de production afin de maintenir leur compétitivité. Et Roger Briand de mentionner : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité pour les six premiers mois de 2022 et ce grâce à des carnets de commandes bien remplis et des consultations nombreuses en cette fin d’année. Il reste à espérer que les prix des matières premières se stabilisent, pour permettre la reconstitution des marges des entreprises. »Conjoncture et activité des constructeurs métalliquesLa productionAprès une année 2020 fortement impactée par la pandémie, la production annuelle 2021 devrait atteindre les 780.000 tonnes, soit une croissance d’un peu plus de 8 % (marché intérieur) par rapport à 2020. « Une croissance qui va permettre d'atteindre les niveaux d'avant crise » (+ 2 % vs 2019), selon Roger Briand.Rappelons que, lorsque ce taux atteint 80 %, les industriels investissent dans leur outil de travail et construisent de nouveaux bâtiments afin d’augmenter leur capacité de production. L’activité de la profession se veut ainsi étroitement liée à ce taux d’utilisation des capacités de productions françaises. Pour Roger Briand : « Ce taux, qui avoisine 80 %, confirme la bonne situation des carnets de commandes ».Prises de position et préoccupations du SCMFRE2020 :Cette nouvelle réglementation environnementale indispensable et nécessaire pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre dans l’acte de construire est soutenue par la profession.À ce titre, Roger Briand déclare : « Nous sommes en accord avec la nécessité d’améliorer nos bilans carbone mais nous nous heurtons à un parti pris non justifié en faveur du matériau bois. L’analyse de cycle de vie dynamique, l’ACV Dynamique retenue par le ministère de la transition écologique pour déterminer le bilan carbone du bois apporte à ce matériau un avantage inéquitable et inexplicable scientifiquement. En fin de vie par combustion ou enfouissement, le matériau bois ne conservera pas le CO2 qu’il a emmagasiné contrairement aux hypothèses de l’ACV dynamique. Le SCMF accompagné par le CTICM est intervenu à de nombreuses reprises pour dénoncer près des instances gouvernementales (DHUP, Ministère de la transition écologique) cette situation inexplicable scientifiquement. Lors de la publication de l’arrêté RE 2020 le 4 août dernier, nous avons constaté que l’ACV statique et l’ACV dynamique étaient présentés avec la même importance dans les textes.Nous en avions déduit bien logiquement que les deux méthodes de calcul reconnues dans l’arrêté étaient utilisables pour déterminer le bilan carbone de chaque matériau. L’ACV Dynamique pour avantager les matériaux biosourcés. L’ACV Statique éventuellement pour les autres matériaux. En fait, il semblerait que ce ne sera pas le cas. Seuls les règlements français vont imposer l’ACV dynamique pour tous les matériaux alors que les autres pays européens vont utiliser l’ACV Statique. L’ACV dynamique atténuera les émissions de fin de vie du bois… (par la magie, des émissions de CO2 vont disparaître), plus exactement ces émissions vont être reléguées aux générations futures (dans 50 ans). La prise en compte de ces réductions d’émission du bois va avoir pour conséquence la réduction de production de matériau recyclé.Un autre point nous interpelle : l’introduction du module D, le Module de la déconstruction enfin retenu, module qui valorise l’effet du recyclage en termes d’évitement de matière produite, mais il est raboté de 43 % par l’usage exclusif de l’ACV dynamique. Il s’agit d’une double peine pour notre filière. Ce parti pris réduit d’autant les vertus de recyclage en termes d’émission, alors que notre filière est très investie dans cette démarche et souhaite les amplifier. Le gouvernement a-t-il compris qu’en rendant exclusif l’ACV dynamique, il freine les solutions de recyclage auxquelles la filière est très attachée car elle dispose du matériau le plus circulaire de tous. Par ailleurs, nous avons bien noté dans la RE 2020 que lors de sa seconde vie un produit issu du réemploi est considéré sans impact carbone. L’éco-conception de nos structures acier vont nous permettre de développer le recyclage et surtout le réemploi de l’acier dans une seconde vie pour la réalisation de bâtiments mixtes acier, bois, béton à bilan bas carbone, en utilisant le bon matériau au bon endroit. Les ingénieurs de nos bureaux d’études et du CTICM sont déjà à l’œuvre pour définir les constructions de demain. »« REP Bâtiment » :Si l’objectif de la REP est de favoriser le recyclage et d’éviter les dépôts sauvages de déchets de démolition du bâtiment, la profession des constructeurs métalliques s’étonne là-encore par la voix de son président. Roger Briand précise en effet : « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer fort et clair que si les constructions étaient toutes métalliques, cette REP n’aurait jamais vu le jour car nous recyclons déjà notre matériau l’acier à plus de 90 % ». Et d’interroger : « Pourquoi sommes-nous assujettis à cette éco-contribution qui va nous conduire à financer en partie les structures et dispositifs pour traiter les autres matériaux » ?Rappelons que l’un des atouts de l’acier réside dans le fait que la filière de recyclage est déjà organisée. Dès 1856, les sidérurgistes ont mis sur le marché des aciers fabriqués à partir du recyclage des aciers utilisés, grâce à la mise au point du procédé du convertisseur Martin-Siemens. Ce recyclage à l’infini de l’acier permet de diminuer le recours au minerai de fer et de protéger les réserves en ressources naturelles. Et Roger Briand de préciser : « Ce recyclage est une donnée culturelle de la filière acier particulièrement bien rodée après plus d’un siècle d’existence. La récupération des chutes d’acier provenant de nos usinages et des aciers des décharges se fait par l’intermédiaire des ferrailleurs. D’ailleurs, il existe depuis plus d’un siècle un marché et un cours de la ferraille (actuellement de 300 € /T) très suivi par les constructeurs. Nous ne pouvons pas croire que notre profession, exemplaire en matière de recyclage, en supportera les coûts ! »En effet, les métaux sont les matériaux les plus recyclés au monde. Selon Arcelor Mital, plus de 650 MT d’acier sont recyclés chaque année. Pour la Word Steel également, l’acier constitue le matériau d’excellence, puisqu’une étude gratifie déjà l’acier du taux de 85 % de recyclabilité lors d’une déconstruction/destruction de bâtiment industriel (contre 20 % pour le béton et 13 % pour le bois). Précision faite que les qualités magnétiques de l’acier facilitent sa récupération surtout les aciers du béton, beaucoup plus difficiles à récupérer. Toutefois, malgré la situation, la profession a fait le choix d’être actrice dans un éco-organisme en cours de création (Valobat, animé par Saint-Gobain) pour témoigner des atouts de matériau acier. Et Roger Briand d’indiquer : « Nos seuls objectifs d’amélioration concernent la traçabilité des aciers récupérés sur les chantiers suite à une démolition. Notre profession a décidé de se déclarer « metteur sur le marché » car nous sommes des producteurs en fabricant dans nos ateliers les pièces de la structure que nous assemblons sur les chantiers comme l’assemblage pièce par pièce d’un mécano géant. Ce choix est aussi une manière de participer à la gouvernance de l’éco-organisme et de mieux défendre notre singularité. » Et de conclure : « Un point de vigilance pour nous concerne la fabrication étrangère qui devra être soumise, comme la fabrication française, à l’éco contribution pour nous éviter une concurrence déloyale. Nous veillerons aussi sur le fait que les montants de cette éco-contribution soient visibles sur les facturations pour en permettre une vérification ou éviter des surfacturations en cascade ».Le recrutement :Autre sujet d’importance pour le SCMF et les professionnels de la construction métallique, le recrutement. La profession se heurte en effet depuis des années à des difficultés sur l’ensemble des postes de la filière. Pour Roger Briand : « Pas assez connu et reconnu, notre métier souffre d’une image dégradée qui n’attire pas suffisamment l’intérêt des chercheurs d’emplois et des jeunes étudiants. Notre image doit devenir celle de la réalité pour attirer plus encore les jeunes vers nos métiers. »Si le SCMF va reprendre et intensifier ses actions auprès des collèges et lycées, il est conscient qu’il doit faire preuve de pédagogie pour former ses futurs ingénieurs, techniciens supérieurs, opérateurs sur machines à commande numérique, conducteurs de travaux…En effet, trop souvent encore, les métiers de la construction métallique sont associés à ceux de la sidérurgie, ce qui est bien loin de la réalité. Aujourd’hui, les ateliers des constructeurs disposent de lignes de fabrication automatisées résolument très performantes, ainsi que des sites industriels orientés vers la numérisation et la robotisation, comparables à celles des unités de montage d’automobiles ou des ateliers de mécanique. Et le SCMF tient à le faire savoir notamment au travers de l’APK (association pour le développement des formations de la construction métallique) qui tient un rôle majeur pour la formation et le recrutement des professionnels de la construction métallique.Construction métallique et gares : mise en lumière de 3 référencesLa gare de Rennes :Pierre Raymond, Directeur général GAGNE-Groupe BRIANDPour accueillir un flux de voyageurs toujours plus nombreux (30 millions prévus d’ici 2040), SNCF Gares & Connexions a lancé entre 2015 et 2019 une vaste opération de restructuration de la Gare de Rennes. Ce projet prend notamment en compte l’accueil de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire avec l’adaptation des ouvrages liés à l’augmentation des flux des voyageurs grande ligne et en correspondance mais aussi la mise en place d’une intermodalité globale entre les différents modes de transports : le train, les lignes de métro, les flux automobiles et piétons, les modes doux et les transports de bus urbains et interurbains.Il aura fallu presque dix ans, dont la moitié d’études, pour achever la métamorphose de la gare de Rennes. Ainsi, les architectes se sont inspirés de l’emblématique forêt de Brocéliande pour récréer une nappe de brume au-dessus d’un bois jonché d’arbres. Cette transformation s’inscrit dans un projet urbain de paysage construit reliant le nord et le sud de la gare, enjambant les voies ferrées.Une toiture en ETFE fournit un apport de lumière naturelle important sur l’ensemble des niveaux avec, à la clé, une ambiance lumineuse assurant une transition entre les espaces souterrains et la gare haute.La société Gagne a réalisé la charpente métallique, la couverture, les façades, ainsi que les structures de passerelles. Cela représente la mise en œuvre d’une ossature métallique de près de 1 000 tonnes, l’installation de 2 000 m2 de façades vitrées et de 300 m2 de toiture ETFE.Maître d’ouvrage : SNCF Gares & ConnexionsMaîtrise d’œuvre et conception : SNCF G&C et ArepArchitectes : J-M. Duthilleul, E. Tricaud, F. Bonnefille, R. RicoteBureau d’études structures : MaP3Constructeur métallique : GagneAménagement des gares de Pont de Rungis et Maison BlancheJulien FRACCAROLI (FAYAT METAL Grands Projets)Réfléchies dans une logique d’optimisation de l’espace, ces deux gares combinent une architecture métallique, de grandes portées et même des voûtes pour celle de Pont de Rungis. Leur réalisation requiert toute l’expertise technique de FAYAT METAL GRANDS PROJETS à travers les 6 500 heures prévues sur les études d’exécution mais également pour répondre aux exigences BIM du projet. L’ambition architecturale sur la gare de Pont de Rungis se décline par la mise en œuvre d’arches en PRS de 35 mètres de portée sur lesquelles viennent se reposer les poutres treillis de 25 mètres supportant la toiture. Les 500 tonnes de charpente métallique seront pourvues de traitement anticorrosion galvanisé et de peinture intumescente afin de répondre aux critères de tenue au feu de l’ouvrage.Le faux-plafond architecturé et vouté de cette gare représente une surface de 2 000 m2 où toute l’expertise en verre et métal de l’entreprise ACML – Division Fayat Metal – s’est démontrée. Les 3 000 m2 d’habillage intérieurs en inox, les façades en murs rideaux et les 3 000 m2 de couverture en Riverclack viennent compléter les prestations confiées à FMGP comme entreprise générale du métal. Le défi est de taille : le montage du clos-couvert est prévu au printemps 2022 avec en ligne de mire l’ouverture de ce tronçon pour les jeux olympiques de Paris de 2024.Maître d’Ouvrage : Société du Grand Paris (SGP)Maître d’Ouvrage Délégué : RATPMaîtrise d’œuvre : ELIOS groupement Setec et SystraArchitecte Gare de Maison Blanche : Groupe 6Architecte Gare de Pont de Rungis : Valode & PistreEntreprise générale : Razel BecCharpente métallique, façades, plafond voûté, couverture : Fayat Metal Grands Projets, ACML.Gare de Corbeil-EssonnesGuillaume ALBAN (Société Legrand)Entreprise familiale fondée en 1956 par René LEGRAND et son épouse, LEGRAND se développe rapidement dans le domaine du génie civil ferroviaire, de la signalisation et de la serrurerie. Elle participe ainsi à de nombreux travaux d’aménagements pour la SNCF (construction et levage de pylônes, éclairage, pose de câbles, électrification, …) et choisit de diversifier sa clientèle (PTT, devenu France Télécom, dès 1970, EDF depuis 1992, opérateurs de télécommunications à la fin des années 1990) comme ses activités (Département Construction Métallique en 1981, Bureau d’Etudes de piquetage en 1990, pose de fibres optiques dès 1992, ingénierie de réseaux de télécommunication depuis 2000). La société LEGRAND est d’ailleurs associée directement au développement des grandes infrastructures ferroviaires qui ont marqué la fin du XXe siècle et le début du XXIe : rénovation et modernisation du réseau ferroviaire (électrification, signalisation, …), construction des lignes nouvelles TGV (en France depuis la LGV Paris Lyon jusqu’aux LGV Est et Tours-Bordeaux, mais aussi en Angleterre), construction et aménagement des gares (couvertures métalliques, passerelles piétonnes, vidéosurveillance, éclairage, …). Elle est ainsi devenue pour RFF et la SNCF le leader incontesté de la pose d’artères câbles ferroviaires, un acteur majeur en signalisation ferroviaire et construction métallique. L’innovation dans de nombreux domaines a toujours été une préoccupation majeure de l’entreprise LEGRAND : informatisation en 1973, création de machines de pose mécanisée de câbles en 1978, conception et dépôt de brevets de chambres de tirage préfabriquées en 1985, robotisation de la production en métallerie en 1991, création d’une structure spatiale pour des nappes métalliques de grande portée en 2001… En 1996, la société LEGRAND a franchi une nouvelle étape de son développement lorsque les principaux cadres se sont réunis pour en assurer la pérennité, préférant ainsi conserver leur indépendance au lieu de voir leur outil de travail se fondre au sein de l’anonymat d’un groupe.L’ouvrage réalisé à la Gare de Corbeil-Essonnes est une passerelle métallique droite en plan et de profil en long horizontal, d’une longueur totale de 49,79 mètres composée en 4 travées (9,18 m, 13,27 m, 12,83 m, 14,51 m). Chacun des 5 appuis (P0, P1, P2, P3 et P4) est constitué d’un escalier et de poteaux, et comprend une tour d’ascenseur. L’accès à la passerelle s’opère depuis les quais et la gare routière Emile Zola par les 5 escaliers et 5 ascenseurs. Le tablier de la passerelle (largeur utile de 3 mètres) est une structure continue à section constante, avec caisson métallique à intrados courbe de hauteur maximale 0,80 m et de largeur 3,60 m. Il repose sur deux appareils d’appui sur chaque appui, disposés au droit des âmes intérieures du caisson, avec un point fixe sur l’appui P2 réalisé à l’aide de deux appareils d’appui fixes permettant le blocage longitudinal de l’ouvrage.Notons que le tablier repose sur deux appareils d’appui libres sur les autres appuis de la structure, permettant un déplacement dans le sens longitudinal et que les structures métalliques des tours d’ascenseurs sont indépendantes de la structure porteuse de la passerelle. Précisons aussi que les tours d’ascenseurs et les poteaux de la structure porteuse du tablier prennent appui sur une fondation commune qui prend la forme d’une semelle fondée sur neuf micropieux et que les pieds d’escaliers reposent également sur une semelle fondée sur quatre micropieux. Sur le tablier et les paliers d’ascenseurs, la hauteur des protections caténaires et anti-vandalisme est de 2,50 m.Mentionnons que ces protections sont composées d’une partie supérieure en maille tissée inox, et d’une partie inférieure en tôle inox martelé sur tablier et en maille tissée inox sur paliers d’ascenseurs. La pente transversale unique à 1.5 % du platelage supérieur assure, quant à elle, l’écoulement des eaux vers la rive côté ascenseurs, dans un caniveau fil d’eau. Les eaux, récoltées par des avaloirs, sont ensuite évacuées par gravitation dans des conduites logées le long des poteaux structurels et raccordées au réseau d’assainissement des quais.Les marches d’escalier et les paliers (d’escaliers et d’ascenseurs) sont exécutés en béton, avec des bandes antidérapantes sur les nez de marches et les bandes podotactiles incrustées en haut de chaque volée de marches. Si les marches présentent un recouvrement de 5 cm, notons que les premières et dernières de chaque volée sont pourvues d’une contremarche. Le montant hors taxe des travaux s’élève à environ 5,6 M€ (génie civil + passerelle métallique). Concernant la passerelle métallique seule, elle a nécessité un peu plus de 1 500 heures d’étude (dimensionnement et dessin), 1 200 heures d’encadrement travaux et, enfin, 12 000 heures de fabrication atelier. Gestion de flux de circulation oblige, la pose s’est opérée lors de deux week-end « coup de poing », sous consignation caténaire avec un délai d’exécution de 22 mois à compter de la date T0 fixée par l’ordre de service.Maître d’ouvrage (MOA) :SNCF Réseau - Direction Régionale Île-de-France - Plateau commun SDAMaître d’ouvrage Mandaté (MOAD) : SYSTRA - Pôle des Mandats deMaîtrise d’ouvrage Maître d’œuvre général (MOEG) : Groupement EGIS Rail / Strates OAMandataire du groupement : Razel Bec /Lang TPCo-traitant/Constructeur métallique : Legrand S.A.
Il y a 3 ans et 163 jours

Neutralité carbone : L’Ademe propose quatre scénarii

L’Ademe propose quatre scénarii pour la neutralité carbone. [©Ademe] La question de la transition environnementale est plus que d’actualité et bien des secteurs doivent s’en saisir. Malgré la crise du Covid et les bouleversements économiques actuels, l’écologie fait partie des premières préoccupations des Français. Et ce, depuis plusieurs années. Surtout que selon le dernier rapport du Giec, nous n’allons pas dans la bonne direction pour juguler le réchauffement climatique. Sachant qu’à ce rythme, ce dernier pourrait atteindre les + 4°C en 2100. A l’aube d’une nouvelle échéance électorale, la trajectoire climatique que la France va emprunter peut évoluer et pèsera, si la question n’est pas trop éclipsée par d’autres thématiques dans les futurs débats. Pour accompagner la réflexion collective, l’Ademe vient de mettre en ligne le rapport “Transitions 2050 – Choisir maintenant, agir pour le climat”. Ce document de 687 pages dresse 4 scénarii pour atteindre la neutralité carbone en 2050 (il existe bien sûr des notes de synthèse plus digestes pour les moins courageux !). Et ce, conformément aux objectifs de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) établis suite aux Accords de Paris et inscrits dans la loi française en 2019. Les quatre scénarii (S1, S2, S3 et S4) vont du plus ambitieux au moins contraignant. En effet, le S4 suit une trajectoire tendancielle, relative aux ambitions actuelles. Ils mettent en exergue des situations et des solutions concrètes. Et l’Ademe compte bien compléter son travail avec de nouveaux éléments sur le mix énergétique fin janvier 2022 et sur les impacts macro-économiques, fin mars prochain. L’écologie, une préoccupation majeure Dans ce rapport, aux côtés de l’alimentation, le mode de vie ou encore la mobilité et l’industrie, le bâtiment tient une place importante. En effet, ce secteur est un grand consommateur d’énergie (40 %) et est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. Le S1, baptisé “génération frugale” mise sur une frugalité choisie, mais aussi contrainte. Ici, place à la préférence locale et à la sanctuarisation de la nature. « Les grandes villes sont délaissées pour les moyennes et les zones rurales pour plus de proximité, explique Valérie Quiniou, directrice exécutive, prospective et recherche à l’Ademe. Le bâti existant est optimisé. » Dans ce scénario, les logements vacants sont investis, les résidences secondaires sont converties en principales, et les locaux et anciens bureaux sont transformés en logements. Lire aussi :Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales « De fait, la construction neuve chute. Mais quand en 2015, il y a moins de 1 % de rénovations BBC, elles sont de l’ordre de 80 % en 2050. Et ce, en une seule étape, c’est-à-dire, un chantier. » Ici, la rénovation énergétique tient une place importante. Elle est massive et rapide. Côté industrie, une politique d’emploi devra être menée pour répondre à la notion de proximité. Le “made in France” et la low tech seront les axes d’investissement. Ce S1 permettrait, de façon générale, de diviser par plus de deux la demande énergétique. En développement les puits naturels (ou puits biologiques comprenant des espaces de biodiversités, de forêts…), la France atteindrait ainsi – 42 MteqCO2 en 2050. Et avec de nouveaux indicateurs, comme la qualité de vie et la prospérité prendraient le pas sur la notion de croissance. Le bâtiment et la rénovation énergétique au cœur de la transition environnementale Pour le S2, nommé “coopérations territoriales”, les villes moyennes sont à l’honneur et transformées de façon radicale. « Nous parlons de ville du “quart d’heure”, où l’usage du vélo et de la marche se fait facilement. Il y a un changement d’usage du bâti et une accélération de la rénovation énergétique pour atteindre 80 % de BBC, mais cette fois-ci par geste. C’est-à-dire, plus adaptée au rythme des ménages. » Aussi, les équipements sont mutualisés au sein des logements. Par exemple, l’électroménager est partagé entre les voisins. A l’échelle industrielle, ce scénario prévoit un fort accompagnement dans la décarbonation des sites, mais aussi pour le recyclage et la revalorisation des matériaux. Il y a ainsi moins de transport de marchandises. « Dans ce cas de figure, 80 % de l’acier, du plastique, du verre et du papier-carton viennent du recyclage. Il y a aussi un effort de réindustrialisation ciblée en lien avec les territoires. » Le S2 permettrait une réduction de 50 % des consommations énergétiques. Et en mixant, puits biologiques et technologie de captage de CO2 pour certaines industries, comme celle du ciment, la France atteindrait – 28 MteqCO2 en 2050. Entre frugalité et innovations technologiques Dans tous les secteurs, le S3 “technologies vertes” s’appuie plutôt sur de nouvelles technologies, le numérique et les innovations que sur un changement de vie. La biomasse est davantage exploitée pour la méthanisation, le bois énergie ou encore pour la fabrication de biocarburant. L’industrie a plus recours aux énergies décarbonées comme l’hydrogène en grande partie importé. Et 60 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques viennent du recyclage. Au niveau de l’habitat, les Français favorisent les métropoles. « Nous sommes dans une logique haussmannienne de déconstruction/reconstruction à grande échelle. » Lire aussi :Dossier : Comment les industriels s’emparent du bas carbone ? L’accent est mis sur la rénovation énergétique, mais de façon moins ambitieuse. Seuls 50 % des chantiers sont équivalents à un BBC. Avec cette trajectoire, la consommation énergétique diminuerait de 40 %. L’aspect numérique étant ainsi plus important et donc plus gourmand en énergie. En 2050, comme les puits biologiques sont plus sollicités, la France atteindrait – 9 MteqCO2. Le S4, “pari réparateur” est un prolongement de notre mode de vie actuel. « Dans l’habitat, la rénovation énergétique est industrialisée par la préfabrication quand cela est possible. La moitié atteindrait des niveaux BBC ou passifs. » Le recours aux nouvelles technologies et à la domotique sert à la diminution de l’impact environnemental du bâti et la construction neuve est maintenue, tout comme l’étalement urbain. La décarbonation de l’industrie passe par le captage et le stockage de CO2 (CCS). Quel degré de désirabilité ? Ainsi, ce scénario mise tout sur ces technologies plus que sur les puits biologiques et la sobriété pour réparer l’impact environnemental. Selon les estimations de l’Ademe, elles consommeraient près de 6 % de l’énergie. En termes de ressources, 45 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques sont issus du recyclage. Dans cet équilibre, en 2050, la France serait autour des 1MteqCO2. Avec ces différents “plans d’attaque”, plusieurs questions se posent. Dans les scénarii les plus en rupture, quel est le degré d’acceptabilité, voire de désirabilité de la société ? Comment articuler la transition écologique et la justice sociale ? Pour les S3 et S4, quel coût engendrent ces transitions technologiques ? Quand seront-elles assez matures ? Quid des émissions cumulées entre le moment où ces innovations sont démocratisées et aujourd’hui ? Chaque scénario comporte son lot de risques. Qu’ils soient sociétaux ou d’ordre environnemental. Mais suite à ces deux ans de travaux qui ont mobilisé plus de 100 personnes, l’Ademe rappelle qu’il y a des incontournables : la nécessaire accélération des choses. « Nous avons encore le choix, mais il faut choisir vite », explique Valérie Quiniou. Et Arnaud Leroy, Pdg de l’Ademe de conclure : « Plus nous prendrons des mesures tardives, plus elles coûteront cher. Les années 2020-2030 seront cruciales et la France doit rester à l’avant-garde de la question climatique ».
Il y a 3 ans et 163 jours

Les carnets de commande des artisans de la construction en plein boom

"Les carnets des artisans qui fréquentent Point P (filiale de Saint-Gobain chargée du négoce de matériaux de construction, NDLR) n'ont jamais été aussi hauts", a indiqué Benoit Bazin lors de l'émission Ecorama sur Boursorama.com.L'activité du secteur du bâtiment et de la maison individuelle en France "est très forte", avec "près de 700.000 dossiers" de demande d'aide MaPrimRenov enregistrés à la fin de l'année, a-t-il ajouté."Partout dans le monde, les habitants ont considéré que leur maison était le refuge ultime, ils ont télétravaillé et donc l'épargne des ménages s'est aussi dirigée vers le bâtiment pour la rénovation-qualité de l'air contre le Covid, mais aussi pour améliorer l'efficacité énergétique" contre le réchauffement climatique, a-t-il analysé, se disant "très confiant" pour les résultats financiers du groupe au 4e trimestre et les "tendances de fonds" en 2022.Avec la hausse des prix des matières premières, le groupe, qui a augmenté ses marges de 10% en moyenne au 1er semestre, affirme avoir augmenté ses prix de 5% en moyenne par an au cours des deux dernières années.
Il y a 3 ans et 163 jours

Vendée : réfection de l’église de Belleville-sur-Vie

Les travaux de rénovation de l’église de Belleville-sur-Vie se poursuivront jusqu’au printemps 2022. Ce chantier coûte plus de 100 k€.
Il y a 3 ans et 163 jours

Antibes : deuxième phase de rénovation du stade du Fort-Carré en 2022

La deuxième phase de rénovation du stade du Fort-Carré portera sur la sécurisation du site. Elle mobilisera un budget d’environ 1,5 M€.
Il y a 3 ans et 163 jours

Sourcéa La nouvelle peinture biosourcée signée Onip

Une peinture éco-conçueSourcéa est une peinture pour la protection et la décoration des murs et plafonds intérieurs, formulée à base de résine alkyde en émulsion biosourcée à 97%.Labellisée Ecolabel, Sourcéa est la première peinture du marché affichant sa conformité à la norme NF/EN 16640 et son taux de plus de 54% de carbone biosourcé. Formulée sans polluants volatils, sans métaux lourds, sans nanomatériaux ni agents toxiques, Sourcéa bénéficie d’un taux de COV < 1g/L, contribuant ainsi à la qualité de l’air intérieur.Une peinture polyvalente et performante2 en 1, la peinture Sourcéa peut s’utiliser à la fois en couche d’impression et en couche de finition. Son aspect mat-velouté et sa finition pommelée fine très tendance la rendent idéale pour la décoration des murs et des plafonds dans toutes les pièces à vivre.Adaptée aux chantiers neufs comme aux travaux de rénovation, Sourcéa offre un accrochage parfait en impression et une excellente couvrance, qui garantissent une opacité optimale en 2 couches.Une peinture conçue pour faciliter le travail des peintresLa nouvelle peinture biosourcée Sourcéa d’Onip offre un confort d’application optimal sans projection ni reprise à la brosse acrylique, au rouleau ou à l’airless, ainsi qu’un bon temps ouvert. Son rendement élevé (12 m²/L) et son séchage rapide (2h au toucher) permettent aux peintres de gagner du temps sur les chantiers.Une personnalisation à la carteConditionnée en pots de peinture blanche de 1L, 3L et 10L, Sourcéa peut être teintée dans plus de 1200 coloris grâce au système de mise à la teinte COLOR’ONIP.Caractéristiques techniquesAspect : mat veloutéRendement : 12 m²/L par coucheConditionnement : 1L, 3L et 10LPrix public HT conseillé :Sourcéa 1L : 21,82 € HTSourcéa 3L : 59,70 € HTSourcéa 10L : 167 € HTDistribution : réseau ONIP
Il y a 3 ans et 163 jours

Saint-Jean-de-Monts : rénovation des locaux de la gendarmerie

En Vendée, plus de 2,5 M€ ont été alloués à la rénovation de la gendarmerie de Saint-Jean-de-Monts.