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Résultats de recherche pour renovation

(13102 résultats)
Il y a 3 ans et 177 jours

Batibig devient big

Bâtiment - Le spécialiste francilien de la maintenance et de la rénovation des bâtiments absorbe l'accélération de sa croissance externe grâce à l'accompagnement du fonds Siparex ETI.
Il y a 3 ans et 177 jours

L'artisanat du bâtiment dépasse son niveau d'avant-crise porté par MaPrimeRénov' et la rénovation énergétique

L'artisanat du bâtiment, un secteur qui va de la construction de maisons à la rénovation énergétique, a vu son activité progresser de 4% par rapport au troisième trimestre 2020 et de 2,2% par rapport à celui de 2019, renouant avec son niveau d'avant-crise, selon la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb).C'est dans les travaux d'amélioration de la performance énergétique des logements qu'il réalise son meilleur score avec une croissance de 5,5%, suivi de l'activité entretien-rénovation (+5%).Par ailleurs, l'activité bénéficie d'une "demande forte des ménages et d'un stock important de chantiers à réaliser, notamment soutenue par le dispositif MaPrimeRenov", indique la Capeb.Les carnets de commandes représentent 103 jours de travail au 3e trimestre 2021, soit une progression de 31 jours par rapport à la même période l'an dernier.Le secteur a créé 54.200 emplois supplémentaires sur les douze derniers mois, un chiffre en hausse de 3,8%. La Capeb ajoute que "14% des entreprises artisanales pensent embaucher des salariés supplémentaires", contre 4% auparavant.Malgré tout, le secteur est rattrapé par la conjoncture économique: les prix ont augmenté de 3,8% au deuxième trimestre par rapport à l'année précédente et les coûts de 4,8%.
Il y a 3 ans et 177 jours

Heureuse rénovation au Japon

Pour convertir les deux premiers niveaux d’un bâtiment commercial en centre de santé pour enfants à ...More about Cet article Heureuse rénovation au Japon est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 3 ans et 177 jours

L'activité de rénovation énergétique bondit grâce à MaPrimeRénov', note la Capeb

CONJONCTURE. Tous les chiffres sont au beau fixe dans l'artisanat, malgré les crises de Covid-19 et des pénuries de matériaux. Dans sa dernière note de conjoncture, la Capeb montre que l'activité des entreprises a progressé au troisième trimestre 2021.
Il y a 3 ans et 177 jours

Sainte-Maxime : rénovation de la piscine municipale et du parc aquatique

Les travaux de rénovation de la piscine municipale et du parc aquatique de Sainte-Maxime devraient être lancés début 2022.
Il y a 3 ans et 177 jours

Sannois : le nouveau bâtiment de l’école Gambetta inauguré

Le groupe scolaire Gambetta vient de connaître divers travaux de rénovation. Un nouveau bâtiment, extension de l’école existante, a été construit dans le cadre de ce chantier.
Il y a 3 ans et 177 jours

La fabrication par Lapeyre - 90 ans de savoir-faire

Un fort ancrage industriel en FranceDès 1932, Martial Lapeyre se lance dans l'aventure de la menuiserie industrielle aux côtés de Marcel Pastural. Devenu l'un des plus grands spécialistes de la menuiserie industrielle multi-matériaux (bois, aluminium, PVC …), Lapeyre dispose aujourd'hui d’outils de production modernes et performants sur ses différents sites, où sont fabriqués ou assemblés plus de la moitié des produits distribués. Ils permettent à Lapeyre de proposer des produits en standard et sur-mesure pour répondre à toutes les configurations ainsi que des produits coordonnés et/ou personnalisables pour mettre en scène son intérieur en accord avec sa personnalité.Chaque site est spécialisé dans des domaines précis de l'habitat :Pastural (Epernay, 51) : fenêtres et baies coulissantes aluminiumMenuiseries du Centre (Ydes, 15) : meubles de cuisines et de salles de bainsLagrange (La Magdelaine-sur-Tarn, 31) - portes intérieures, placards, rangementsCordier (Magenta, 51) : escaliers bois et métalPoreaux (Saint-Martin-sur-le-Pré, 51) : fenêtres, volets et portails boisAzur Production (Onville, 54) : fenêtres et portes de service PVCGiraud (Cours, 69) : baies coulissantes aluminiumCougnaud (Aizenay, 85) : fenêtres, portes et baies coulissantesOuest Production (La Chaize-Giraud, 85) : portes d’entrée bois, aluminium et acier et volets PVC et aluminium.SBL (Marcoing, 59) : vérandas aluminium et bois, portails bois et PVCL’enseigne travaille plus que jamais au maintien de son activité industrielle en France qui permet d’assurer qualité, durabilité et accessibilité avec des produits pouvant être garantis jusqu’à 30 ans.Elle dispose également d’un laboratoire de tests, situé dans la Marne, à Saint-Martin-sur-le-Pré. Au cœur de la démarche de recherche, développement, qualification et certification des produits fabriqués en France par Lapeyre, ce laboratoire de 700 m² permet de réaliser plus de 100 tests différents. Les équipes dédiées peuvent ainsi tester, entre autres, la sécurité des produits, la performance acoustique d'une fenêtre, le comportement au vieillissement du bois, la résistance à l'arrachement, la qualité des couleurs.En magasin : près de 90 prestations personnalisées dans l’Atelier LapeyreUne maîtrise des matériaux qui se vérifie aussi dans les points de vente Lapeyre avec le service Atelier. Les menuisiers accompagnent avec rapidité et fiabilité les professionnels et les particuliers dans leurs différents projets. Ils mettent à profit leur expertise à travers une large palette de prestations pour remplacer portes ou volets lors de rénovations, recouper les produits Lapeyre aux dimensions voulues, assembler et poser des accessoires :Une adaptation sur mesure : les menuisiers recoupent, ajustent, personnalisent et accessoirisent les produits standards achetés chez Lapeyre (plans de travail, plans de toilette, portes intérieures, portes de placard…) pour les faire correspondre aux caractéristiques recherchées.Un montage professionnel : ils réalisent l’assemblage et le montage des meubles de cuisines et de salles de bains, des escaliers ou encore des aménagements de placard pour une pose facilitée.Des solutions uniques de rénovation : les professionnels Lapeyre rénovent et adaptent les portes et les volets sans changer le bâti.Lapeyre : un ADN françaisLapeyre s’est associé à l’opération « #Meublez-vous français », lancée par l’Union nationale des industries de l’ameublement, et s’engage ainsi à valoriser le savoir-faire français. Cette opération permet aux clients d’identifier rapidement les meubles produits en France grâce à une signalétique dédiée, sous la forme d’un logo « #Meublez-vous français » et d’un slogan « fabriqué avec coeur dans nos régions ».Une campagne de communication spéciale AnniversaireLapeyre fête ses « 90 ans… et pour longtemps ! »Un dispositif a été spécialement mis en place afin de montrer l'évolution de la marque dans le temps, tout en se tournant vers l'avenir et en valorisant ce qui va compter encore longtemps.Au programme, des vidéos sous forme cinémagraphes pour Facebook, des stories animées et carrousels sur Instagram, un thread géant de 90 tweets sur Twitter traitant de l’histoire de l’enseigne, des projets réalisés et à venir...Des contenus prévus pour engager le public autour de l’idée créative « Il y a beaucoup de chose qui ont changé en 90 ans mais pas ce qui compte », tout en prouvant la force des fondamentaux de la marque :la qualité de nos produits et la fabrication française : « Vous avez toujours préféré acheter près de chez vous alors on s’engagera toujours à produire autant que possible en France » ;l'accompagnement : « Vous avez toujours eu des projets plein la tête alors on fera tout pour vous aider à les réaliser » ;l’accessibilité prix : « Il y a toujours eu des budgets serrés alors on fera tout pour ne pas déborder »Afin d'animer ce dispositif, un jeu concours a été déployé dès le 12 octobre avec des bons d’achat de 250 € à la clé. De quoi fêter cet anniversaire avec Lapeyre !
Il y a 3 ans et 177 jours

Rénovation de façade : le réseau de franchise Vertikal poursuit son ascension

Lancée en 2003 par Christian Badia, la franchise Vertikal spécialiste de la rénovation de façades, vient d’être rejointe d’un coup par sept nouveaux adhérents, portant leur nombre total à 30. Interview
Il y a 3 ans et 177 jours

Les copropriétaires peu enclins à faire des travaux de rénovation énergétique cruciaux

Alors que la rénovation énergétique des copropriétés s’inscrit comme un enjeu de taille (Loi climat et Résilience), une enquête montre que les copropriétaires ne semblent pas décidés à faire réaliser ces travaux.
Il y a 3 ans et 177 jours

Artisanat du bâtiment : l'activité grimpe de 4 % au troisième trimestre

La note de conjoncture de la Capeb fait apparaître une forte croissance au troisième trimestre, portée par l'entretien-rénovation.
Il y a 3 ans et 178 jours

Le chantier de rénovation de l’église Notre-Dame-en-Saint-Melaine démarrera d’ici fin 2022

Quatorze mois de travaux sont prévus pour remettre en état l’église Notre-Dame-en-Saint-Melaine.
Il y a 3 ans et 178 jours

Le diagnostic de performance énergétique immobilier est relancé

Murs "déperditifs" (qui donnent sur l'extérieur ou un local non chauffé), huisseries, chauffage, ventilation... rien ne doit échapper à l'oeil du diagnostiqueur lorsqu'il entre dans un logement, ni l'orientation, les matériaux de construction ou l'épaisseur de la lame d'air dans le double vitrage. Les données sont ensuite condensées et pondérées par des coefficients.Au final, une note entre A et G sur la performance énergétique du logement: c'est le DPE, qui n'est plus informatif mais opposable depuis le 1er juillet, et avec un mode de calcul non plus basé sur les factures d'énergie mais plutôt sur les caractéristiques du bâtiment.Toutefois, le signal d'alarme a été rapidement tiré par les professionnels du diagnostic comme par les propriétaires. En raison d'"anomalies" remarquées dans les premiers diagnostics effectués durant l'été, l'édition de DPE pour les logements construits avant 1975 (année des premières réglementations thermiques) avait été suspendue fin septembre. Depuis le 1er novembre, elle a repris avec des correctifs au logiciel.Ainsi, un appartement de 80 mètres carré dans un immeuble haussmanien du 18e arrondissement, au nord de Paris, avait reçu à la rentrée la note G. Quelques semaines plus tard, avec le logiciel corrigé, le diagnostiqueur Karim Rebah, gérant d'Adeka Expertises, observe avec les mêmes données la remontée d'une catégorie.L'estimation de coûts annuels d'énergie du logement, une information qui accompagne le DPE et ne manque jamais de faire réagir les propriétaires selon le diagnostiqueur, a quant à elle chuté de 500 euros environ."On va être très vigilant, parce que derrière il y a quand même des enjeux importants d'obligations, des questions de rénovation, d'interdiction de louer. Ce n'est pas anodin", prévient Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM).Chasse aux passoires thermiquesLe DPE est devenu "un des piliers" de la transition énergétique avec la loi climat et résilience, souligne Lionel Janot, le président de la Fédération interprofessionnelle du diagnostic immobilier (Fidi)."Du coup, il fallait que le DPE soit fiable", ajoute-t-il, "satisfait" du correctif apporté.La loi fait en effet la chasse aux "passoires thermiques", ces logements énergivores qui seront progressivement interdits à la location à partir de 2025."La transition énergétique, il va falloir la faire, et le bâtiment ne peut pas y échapper", observe Karim Rebah. "Il n'y a pas 36 solutions: on isole si on veut consommer moins".Le nouveau DPE, c'est une dizaine de pages avec des codes couleurs et des schémas didactiques, notamment pour montrer la part en pourcentage de chaque élément dans les déperditions. Il inclut des recommandations, et selon les travaux réalisés, précise dans quelle catégorie de note le logement rénové se situerait.Le ministère du Logement estime à 80.000 le nombre de DPE portant sur des logements construits avant 1975 ayant reçu la note de F ou G au cours de l'été, qui seraient donc "refaits de manière automatique", sans frais pour les propriétaires -- le coût sera pris en charge via une indemnisation des diagnostiqueurs par l'Etat. Dans le cas d'une note D ou E, le propriétaire pourra demander une réédition, "sans frais supplémentaire non plus", avait-il annoncé dans un communiqué début octobre.L'impact de ce nouveau DPE est très attendu, même si pour l'instant dans "l'euphorie" des ventes cet été, "il n'y a pas eu d'effet", note Jean-Marc Torrollion. Avec une nuance importante: "on a quand même des banques qui ont refusé des financements de (logements classés) G".Et du côté des bailleurs? "La prise de conscience arrive", constate M. Torrollion, tout de même "étonné de l'ignorance des conséquences de la loi climat et résilience, par exemple des élus locaux".
Il y a 3 ans et 179 jours

Seine-et-Marne : l’hôpital de Meaux est en cours de rénovation

L’hôpital de Meaux fait l’objet d’un vaste projet d’extension et de modernisation. Les travaux préparatoires viennent d’être lancés.
Il y a 3 ans et 179 jours

Lancement des travaux de rénovation du bureau de poste de Gif-sur-Yvette

Le bureau de poste de Gif-sur-Yvette fait l’objet d’un projet de rénovation. Des travaux y sont déjà en cours.
Il y a 3 ans et 179 jours

Pau : des travaux de rénovation sur le boulevard des Pyrénées

Le boulevard des Pyrénées fera l’objet de travaux de rénovation jusqu’en décembre.
Il y a 3 ans et 179 jours

Rénovation des combles : le confort passe par le toit

Si vous avez un projet de rénovation de vos combles aménagés, c’est le moment idéal de découvrir nos dernières solutions d’isolation en double couche. Toutes les solutions en laine de roche ROCKWOOL sont naturelles et durables et affichent un excellent étiquetage sanitaire (A+ pour la majorité d’entre elles). Même après 55 ans, elles conservent ces performances et offrent un confort maximal.Selon le chantier à isoler, deux possibilités existent : Si le chantier a des écarts de chevrons réguliers, ROCKWOOL propose la solution Rockcomble + Rockplus Premium ;Si le chantier a des écarts de chevrons irréguliers, ROCKWOOL propose la solution Deltarock + Rockplus Premium.Rockcomble est un isolant idéal pour vos chantiers de rénovation. Il s’adapte parfaitement aux espaces entre chevrons sans découpe en première couche grâce à son bord flexible. Rockcomble offre d’excellentes performances thermiques (λ33) et acoustiques. Agréable à poser grâce à son bord flexible et douceur au toucher. Rockplus Premium vous offre la meilleure performance thermique en laine de roche : λ32 et garantit ainsi un confort d’été maximal. Il s’utilise en une seule couche ou en deuxième couche sous chevrons. Rockplus Premium existe en deux finitions, revêtu ou non d’un kraft polyéthylène. Doux au toucher, il apporte un très bon confort à la pose. Deltarock est un isolant spécialement conçu pour un entraxe de chevrons irréguliers et est idéal pour vos travaux de rénovation. Ces panneaux triangulaires se glissent l’un contre l’autre et s’adaptent ainsi à tous les espaces irréguliers entre chevrons en 1re couche. Cela permet de gagner du temps à la pose de l’isolant tout en évitant des chutes. Facile à poser et doux au toucher, Deltarock isolant vous offre d’excellentes performances thermiques (λ33) et acoustiques.Conseil ROCKWOOLEstimatif de quantité (en unité ou m²) pour un chantier de 90 m², sur la base de d’une performance thermique R=6 m².K/W : Si celui-ci est avec des écarts entre chevrons réguliers : 2 palettes de Rockcomble et 3 palettes de Rockplus Premium.La 1ère couche en Rockcomble est soit en 60 mm soit 80 mm, respectivement R=1.80 m².K/W et R=2.40 m².K/W (entre 41.39 m²/palette et 59.13 m²/ palette selon la largeur et l’épaisseur du panneau).La 2nd couche en Rockplus Premium doit permettre de compléter pour obtenir un R=6 m².K/W soit 140 mm R=4.35 m².K/W et 120 mm R=3,75 m².K/W (29.16m²/ palette).Si celui-ci est avec des écarts entre chevrons irréguliers :3 palettes de Rockplus Premium et 2 palettes de Deltarock.La 1ère couche est soit en 60 mm soit 80 mm, respectivement R=1.80 m².K/W et R=2.40 m².K/W (entre 48,60 m²/ palette et 68,04 m²/pal, selon l’épaisseur du panneau).La 2nd couche en Rockplus Premium doit permettre de compléter pour obtenir un R=6 m².K/W soit 140 mm R=4.35 m².K/W et 120 mm R=3,75 m².K/W (29.16m²/ palette).En savoir plus : cliquez ici
Il y a 3 ans et 179 jours

Un dispositif simplifié pour faciliter la rénovation des logements privés

Une plateforme et un réseau de conseillers uniques, une aide identifiée pour les ménages les plus modestes: le gouvernement dévoile un dispositif simplifié pour les rénovations énergétiques des particuliers.
Il y a 3 ans et 179 jours

Les bureaux d’études veulent leur place dans France Renov’

Le vendredi 22 octobre 2021, le gouvernement annonçait le lancement de France Rénov’, un nouveau service public dédié à la rénovation de l’habitat qui entrera en vigueur au 1er janvier 2022. Le lancement de ce nouveau dispositif, fruit de la fusion entre le réseau FAIRE et celui de l’Anah, s’intègre aux initiatives portées par la loi Climat et Résilience visant à simplifier le parcours usager et à rendre les aides plus lisibles. La Fédération CINOV, représentative des TPE PME de la branche BETIC (ingénierie, conseil, numérique), salue ces nouvelles mesures et rappelle que les professionnels de la filière BETIC ont toutes les qualifications et les compétences pour accompagner ces nouvelles mesures et les transitions en cours. La création du rôle d’« accompagnateur Rénov » est une initiative positive pour améliorer l’accès à la rénovation et faciliter des prises en charge globales et sur-mesure pour les problématiques diverses auxquelles sont confrontés les particuliers dans leurs démarches. A condition toutefois que celle-ci s’appuie sur les professionnels les plus pertinents et les plus qualifiés pour accompagner ces démarches et ces transitions, au premier rang desquels les bureaux d’études et l’ensemble des professionnels de la branche BETIC.
Il y a 3 ans et 179 jours

Les bureaux d’études veulent leur place dans France Renov’

Le vendredi 22 octobre 2021, le gouvernement annonçait le lancement de France Rénov’, un nouveau service public dédié à la rénovation de l’habitat qui entrera en vigueur au 1er janvier…Cet article Les bureaux d’études veulent leur place dans France Renov’ est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 179 jours

Anne-Claire Mialot proposée par l'Élysée pour diriger l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU)

Ce choix, effectué sur proposition du Premier ministre Jean Castex, doit désormais être entériné par des votes à l'Assemblée nationale et au Sénat.En cas de votes positifs, Mme Mialot succéderait à Nicolas Grivel, en place depuis 2014.L'ANRU intervient notamment sur la rénovation des quartiers prioritaires, les logements, les espaces publics, les équipements scolaires, les crèches, les commerces, et l'activité économique.
Il y a 3 ans et 179 jours

Le chiffre d'affaires de Saint-Gobain gonflé par la hausse des prix et la reprise du bâtiment

Au troisième trimestre 2021, Saint Gobain a réalisé un chiffre d'affaires de 10,8 milliards d'euros, en hausse de 6,7% par rapport aux trois mois équivalents de 2020, portant à 32,9 milliards d'euros le chiffre des ventes sur les neuf premiers mois, soit un bond de 18,1% par rapport à la période équivalente de 2020.Le consensus des analystes de Factset tablait sur un chiffre d'affaires trimestriel de 10,67 milliards.Le groupe "confirme la très forte progression de son résultat d'exploitation à un nouveau plus haut historique" en 2021, indique le groupe.Saint-Gobain a maintenu la révision en hausse de ses coûts en énergie et matières premières pour 2021 en raison de l'inflation dans le secteur, soit environ 1,5 milliard d'euros sur l'année, au lieu de 1,1 milliard annoncé fin juillet.Mais porté surtout par la hausse de ses propres prix de vente, il se dit "confiant dans sa capacité à compenser l'inflation" sur l'ensemble de l'année, "étant donné la forte accélération de la hausse des prix à +8,7% au troisième trimestre par rapport à la période équivalente de 2020".En Europe du Nord, son principal marché, le chiffre d'affaires a progressé de 12% sur le trimestre à 3,8 milliards d'euros, plus que ce qu'attendaient les analystes, grâce à une "forte accélération des hausses de prix".Les pays nordiques ont enregistré une "solide croissance", en particulier dans les solutions de construction légère sur le marché "porteur" de la rénovation.Le rythme de croissance en Allemagne a décéléré compte tenu de l'impact du recul du marché automobile sur la demande de verre, même si la construction modulaire reste "bien orientée", indique le communiqué.Au Royaume-Uni, la croissance a été tirée "exclusivement par les prix" dans un marché "perturbé par des difficultés de chaînes d'approvisionnement".En Europe du Sud (qui inclut le Moyen Orient et l'Afrique), les ventes du groupe se sont élevées à 3,15 milliards d'euros, soit quasiment autant que ce qu'attendaient les analystes (3,17 milliards d'euros).En France, Saint-Gobain a continué d'observer de "bonnes tendances", soutenues par le marché de la rénovation, et surtout les incitations à la rénovation énergétique impulsées par le plan de relance de l'économie. 400.000 dossiers de demande d'aide publique (MaPrimeRenov') ont été déposés en France depuis le début de l'année, indique le groupe qui compte sur la rénovation de bâtiments publics en 2022.Interrogé par les analystes sur la poursuite de la hausse des prix de matériaux d'ici la fin de l'année, le directeur général du groupe Benoit Bazin a répondu qu'il s'agissait d'une "priorité" pour le groupe, qui bénéficie d'une bonne "acceptation" de ses clients.Le titre Saint Gobain, coté au CAC40, a progressé de 0,89% jeudi à 60,89 euros, dans un marché en hausse de 0,75%.
Il y a 3 ans et 180 jours

La villa Casamaures, une bouffée d'Orient rescapée aux portes des Alpes

Surnommée la "Dame de la Casamaures", sa propriétaire Christiane Guichard a obtenu son classement en monument historique en 1986 et piloté quatre décennies durant sa rénovation, se fixant pour "double défi de sauver l'architecture et de lui donner vie par la création"."Dès le début c'était un lieu de vie, un tiers lieu. Dès le début, dans les gravats, il y a eu des expos", relate l'alerte sexagénaire, blouse de travail et chignon bohème.Perchée depuis 1855 sur les premières pentes du massif de la Chartreuse à Saint-Martin-le-Vinoux, la Casamaures, toute en colonnades, arabesques exquises, moucharabiehs et immenses vitraux colorés, détonne franchement parmi ses voisines au style plus sobre.Un pan entier de façade, en bois, provient du pavillon turc de l'Exposition universelle de 1855, transporté on ne sait comment jusqu'à Grenoble. Il ouvre sur un lumineux jardin d'hiver de 9 mètres sous plafond, rempli de bibelots orientaux.La villa, qui héberge plusieurs artistes et associations culturelles, domine des jardins en terrasses ornés de plantes exotiques et de cadrans solaires.Outre son cachet exotique, la maison fascine par sa construction en ciment moulé ou "or gris", une technique "révolutionnaire" pour l'époque, relève Dominique Peyre, conservateur des Monuments Historiques. "En architecture, le XIXè a produit des œuvres d'une créativité étonnante", souligne-t-il dans un livre consacré à la Casamaures.Guerre d'AlgérieComment un palais oriental a-t-il surgi en banlieue de Grenoble ? Question de contexte, note Béatrice Besse, historienne de l'art et autrice d'un récent roman historique retraçant le parcours de son concepteur, le négociant grenoblois Joseph Jullien dit Cochard.Le milieu du XIXè siècle en Europe occidentale est une période d'intense fermentation intellectuelle, politique et industrielle."Suite à l'expédition de Bonaparte en Egypte, il y a eu un enthousiasme pour tout ce qui touchait" au pays, étendu ensuite notamment à l'empire ottoman. Cette fièvre touche particulièrement Grenoble où vécurent l'égyptologue Jean-François Champollion et le savant Joseph Fourier, explique-t-elle.Ce goût d'un Orient souvent fantasmé inspire de nombreuses constructions. Quelques-unes survivront, comme la maison de l'écrivain Pierre Loti à Rochefort - fermée depuis 2012 pour une rénovation de 7 millions d'euros. Beaucoup seront détruites, jugées sans intérêt ou victimes des tensions politiques liées à la guerre d'Algérie dans les années 1960.Si la vie de Cochard reste entourée de mystère, il semble établi qu'il n'a jamais voyagé en Orient. Sa fantasque villa visait à "impressionner la bourgeoisie grenobloise pour assoir sa réputation", estime Mme Besse.Mais il joue de malchance: après 23 ans de travaux, sa deuxième épouse le déshérite, semble-t-il pour se venger d'avoir été trompée. Criblé de dettes, il cède la merveille avant de mourir. Sa troisième femme, elle-même tombée dans le dénuement, se suicide avec son fils.K-popLa Casamaures voit alors défiler les propriétaires, subissant morcellements et dégradations. Elle abrite pendant 25 ans une fabrique de fromage, "Le bon lait". Sa décadence s'accélère lorsque des sans-abri y élisent domicile dans les années 60-70.Elle n'était guère plus qu'une ruine promise aux promoteurs lorsque Mme Guichard la rachète en 1981, au grand dam du maire de l'époque. "Il pensait que +ça ferait propre+ d'avoir un petit immeuble à la place. J'ai une formation de Beaux-arts et j'ai trouvé ça choquant", explique-t-elle.Mais aujourd'hui, cette villa classée et couronnée de nombreux prix architecturaux reste entourée de vieux entrepôts pour partie amiantés et occupés par des squatteurs. "Les lois de protection des abords ne sont pas appliquées", s'agace la propriétaire, déplorant l'"inertie" des politiques.Malgré cela, la maison attire des visiteurs d'horizons très divers, comme ces deux jeunes filles récemment venues y tourner un clip de K-pop pour un challenge sur les réseaux sociaux. "Elle est une muse", se félicite la Dame de la Casamaures.
Il y a 3 ans et 180 jours

France Rénov : génie ou gabegie ?

Depuis le Grenelle de l’environnement en 2009, les  plans pour la rénovation énergétique se sont succédés, à grand renfort de communication, accompagnés d’un astucieux plan marketing. Mais au final, pour quel résultat ? Savez-vous combien de plans pour la rénovation du logement ont été proposés depuis l’arrivée de la présidence de M. Macron ? 3 , en 2017, 2018 et […]
Il y a 3 ans et 181 jours

Quel budget pour la rénovation de maison ancienne?

Les travaux de rénovation sont indispensables dans les maisons anciennes. Cependant, avant de foncer dans les travaux, il est crucial de préparer le budget nécessaire pour que tout se déroule sans encombre. Rénovation de maison ancienne : le prix au m² L’estimation du prix au m² d’un projet de rénovation de bâtiment ancien se base sur des diagnostics effectués préalablement. Pour cela, il est mieux de faire appel à un professionnel comme ce spécialiste rénovation de maison dans l’Oise comme sur ce site : https://www.renovation-60.fr/  . Cela permettra de prioriser les travaux les plus urgents. La rénovation complète coûte entre 1 500 et 2 500 € par m2 si la bâtisse nécessite une rénovation complète. Il faut prévoir entre 1 500 et 3 200 € par m² pour les travaux de rénovation impliquant la modification de la structure de la maison. La rénovation d’une maison ancienne de 100 m² peut varier de 150 000 € à 320 000 €. Il s’agit d’une fourchette de prix. Le coût dépendra bien évidemment de l’ampleur de travaux à faire. Le prix de rénovation de la maison ancienne : une donnée importante pour la réussite de votre projet Le coût de rénovation d’une maison ancienne est aussi important que les assurances, les démarches administratives, et les autorisations. Il s’agit d’un critère important et décisif dans la réussite d’un projet de restauration d’une maison ancienne. L’évaluation des coûts de rénovation permet d’avoir un meilleur contrôle du budget, surtout s’il est difficile de trouver une source de financement stable. Entreprendre les travaux et définir les priorités permet de mener le projet à bien. Le prix de la rénovation varie d’un projet à un autre. Il y a de nombreux critères qui entrent dans l’évaluation des prix tels que la nature du projet, la taille des surfaces à travailler, les matériaux à utiliser et l’état du bien immobilier. Le niveau de rénovation : un élément décisif dans l’évaluation des prix La rénovation basique concerne les chantiers ne nécessitant pas de gros œuvres. Les travaux peuvent concerner les projets de rafraîchissement intérieurs (travaux de peinture, le changement des revêtements La rénovation complète qui consiste à mettre aux normes les travaux effectués dans la bâtisse. Des travaux de plomberie, d’isolation, d’électricité sont à prévoir. La modification de la structure intérieure de la maison [créer une nouvelle pièce, ajouter de nombreuses ouvertures, etc.]. La réhabilitation exige des travaux lourds : assainissement, isolation, couverture, renforcement des murs, etc. La durée des travaux : un facteur décisif dans l’évaluation du prix des rénovations La durée des travaux est influencée par l’ampleur des travaux. Le chantier peut nécessiter plusieurs jours, plusieurs semaines ou plusieurs mois. Les artisans qui devront intervenir sur le chantier doivent planifier leur intervention pour coordonner l’avancée des travaux, surtout lors en cas de rénovation complète. Il arrive donc que certaines interventions ne puissent démarrer que quand la précédente est complètement achevée. Rafraîchir les plafonds, le sol et le mur nécessite environ deux mois de travaux. S’il s’agit de travaux de second œuvre, il faut doubler la durée des travaux. Pour les travaux de rénovation lourds, il faut au minimum deux ans de travaux pour réaliser les travaux de gros œuvre à la finition.
Il y a 3 ans et 183 jours

Combien coûte une nouvelle toiture?

Qu’il s’agisse d’un toit à deux versants, d’un toit en croupe ou d’un toit plat : une structure de toit doit avant tout être solide afin de résister à toutes les conditions climatiques pendant de nombreuses décennies. C’est pourquoi un propriétaire d’immeuble ne devrait pas recourir à des offres bon marché en ce qui concerne le toit d’une maison. Mais combien coûte une nouvelle toiture ? Toit plat ou toit en pente : à quels coûts peut-on s’attendre ? Il est difficile de donner une réponse précise à la question « Combien coûte une nouvelle toiture ? », mais il est possible de vous donner quelques indications pour estimer le prix. Coût du nouveau toit en pente La taille du toit est toujours d’une importance décisive pour le prix. Pour un toit à deux versants, vous devez vous attendre à des coûts en moyenne de 60 euros par mètre carré pour la structure du toit en coque. À cela s’ajoutent les coûts de l’isolation thermique, qui coûtent entre 30 et 60 EUR par mètre carré de surface de toiture. Une isolation thermique efficace selon les dernières normes nécessite un investissement initial plus élevé — et permets d’économiser la plupart des coûts énergétiques. Lorsqu’il s’agit de choisir la couverture de toiture, vous pouvez le plus tourner la vis du prix : avec des coûts de 20 à 100 euros par mètre carré, ce facteur de coût a la plus grande fourchette. Le matériau que vous choisissez détermine principalement le prix réel. Si ce type de toiture vous convient, n’hésitez pas à faire appel à une entreprise de couverture expérimentée comme sur ce site : https://www.entreprise-couverture-62.fr/ . Elle saura vous donner un bon prix. Coût du nouveau toit plat Une toiture plate simple, comprenant une couche de gravier et une isolation thermique moyenne, vous coûtera environ 80 à 90 euros le mètre carré. Avec une isolation thermique aux normes, vous devrez généralement payer nettement plus de 100 euros par mètre carré. Les autres facteurs qui influencent le coût de la toiture Au moment de faire appel à une entreprise de couverture, gardez à l’esprit que les toits en pente doivent être particulièrement résistants aux intempéries. Ils sont donc plus chers. Dans l’ensemble, vous devez tenir compte des différences de prix régionales dans le secteur de l’artisanat. Si votre nouveau toit doit être érigé sur une vieille maison, les coûts de démolition de l’ancien toit sont ajoutés au prix final. Si vous souhaitez équiper votre toiture d’une lucarne et/ou d’une façade vitrée, il faut s’attendre à un prix plus élevé. Étude de cas : Combien coûte une nouvelle toiture pour une maison unifamiliale ? Une maison individuelle reçoit un toit à deux versants de 170 mètres carrés, une isolation thermique et une toiture de haute qualité. S’ajoute à cela le prix de la lucarne et de la charpente. Il faut prévoir pas moins de 27 000 euros pour avoir une nouvelle toiture. Cette somme inclut donc le remplacement de la charpente, les travaux d’isolation thermique et le remplacement de l’ancienne toiture. Économisez grâce aux subventions Les travaux d’isolation de toiture constituent un investissement colossal, mais économique. Si vous avez des revenus assez modestes, vous pouvez profiter de subvention proposée par l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat). Créée il y a une cinquantaine d’années, elle octroie une aide équivalente à 60 % du montant total de la rénovation de toiture.
Il y a 3 ans et 183 jours

Initiative copropriétés : plus de 80.000 logements concernés

RÉNOVATION. Trois ans après le lancement du plan Initiative copropriétés, plus de 80.000 logements ont été rénovés ou sont en passe de l'être, indique l'Agence nationale de l'habitat (Anah).
Il y a 3 ans et 183 jours

Actibaie demande l'intégration des stores et volets au dispositif MaPrimeRénov'

Sur MaPrimeRénov', le délégué général Hervé Lamy salue certaines recommandations en faveur de la rénovation globale et de l'audit énergétique mais déplore que le rapport n'intègre pas les gestes de rénovations manquants, notamment ceux qui permettent d'améliorer le confort d'été et de limiter le recours à la climatisation, responsable de 5% des émissions de GES du bâtiment. C'es notamment le cas des volets et stores. Les consommations des bâtiments sont responsables en France de 28%[1] des émissions de gaz à effet de serre (GES). La Stratégie nationale bas carbone (SNBC) adoptée en 2015 et révisée en mars 2020, vise notamment dans le bâtiment une réduction de 49% des émissions de GES en 2030 par rapport à leur niveau en 2015. Le rapport note : « malgré une baisse depuis la crise de 2008, la trajectoire tendancielle de la réduction des émissions des CO2 est insuffisante pour atteindre ces objectifs ».Le calendrier prévu par le projet de Loi Climat et Résilience pour la rénovation des bâtiments permettra en moyenne, sur la période 2021-2034, de sortir 200.000 logements supplémentaires de « l'indécence énergétique », regroupant les classes E à G, précise le rapport. « L'atteinte des différents objectifs n'est pas garantie avec les tendances observées ces dernières années » pour le comité indépendant.L'efficacité énergétique des rénovations remises en questionLe dispositif MaPrimeRénov' a rencontré un franc succès comptant depuis 2020, 600.000 primes validées pour un montant de 2,0 milliards. Pour le comité, le problème est que 86 % de ces rénovations sont mono-gestes. En effet, le rapport indique que seuls 389 dossiers de rénovations globales ont été validés. Mais là encore, impossible d'estimer le nombre de rénovations performantes sans audit énergétique.Même si Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie partage ce constat, il déplore néanmoins que le rapport évalue uniquement les gestes de rénovations intégrés à MaPrimeRénov'. « Les objectifs ambitieux fixés par l'état ne pourront être atteints que si les gestes liés au confort d'été sont intégrés dans le dispositif d'aide. Quand on pense économie d'énergie, on associe souvent la consommation d'énergie au chauffage. Or avec le réchauffement climatique, il faut aussi prendre en compte la hausse des températures des périodes estivales. On parle de « confort d'été », mais bientôt il s'agira simplement de confort selon les dernières projections du GIEC. Les stores et volets permettent de réduire la température de 5° voir plus si cela est piloté automatiquement. Sans ces solutions, les Français auront recours à la climatisation. Selon l'Ademe, 25%[2] des Français en seraient équipés. Un chiffre alarmant toujours en hausse, dont les équipements contribuent à 5% des émissions de GES. »Suivre l'exemple de pays européensLe délégué général poursuit : « nous espérons que les pouvoirs publics intégreront rapidement les solutions de protections solaires dans MaPrimeRénov'. Ces gestes de rénovations sont déjà subventionnables dans les DOM-TOM, comme chez certains de nos voisins européens, comme en Allemagne ou en Italie. Et contrairement à l'industrie de la climatisation, la quasi-totalité des solutions de protection solaires sont fabriquées en France ou dans l'Union Européenne. Il s'agit d'une industrie qui ne nécessite pas de lointaines délocalisations et est un moteur de l'économie locale. »En conclusion, le délégué général salue néanmoins les recommandations sur les futures évaluations. « Il serait nécessaire que chaque dossier soit attaché à un audit énergétique qui permettrait d'établir les gains énergétiques ainsi que les économies de GES réalisables à partir des travaux » précise le rapport.[1] Direction générale de l'énergie et du climat-DGEC (2020)[2]Étude de l'ADEME 2021
Il y a 3 ans et 183 jours

Pour l'immobilier, la loi Climat et résilience a "déclenché une minuterie"

DÉBATS. Les jalons législatifs et réglementaires posés ces derniers mois dans le secteur de la rénovation énergétique doivent inciter l'ensemble des acteurs de la chaîne à travailler main dans la main. C'est l'avis d'un certain nombre de spécialistes du sujet, réunis lors d'un colloque organisé par le Cler le 29 octobre 2021, à Paris.
Il y a 3 ans et 183 jours

Issoire : un projet de rénovation imminent pour l’hôpital Paul-Ardier

La rénovation de l’hôpital Paul-Ardier d’Issoire attend le coup d’envoi officiel du ministère de la Santé.
Il y a 3 ans et 183 jours

Quels sont les risques liés aux travaux de rénovation de toiture?

Les travaux de rénovation de toiture sont classés parmi les interventions les plus risquées. Le risque se trouve surtout sur le fait que le déroulement des opérations se trouve en hauteur. À part cela, en cas de non-respect aux règlementations locales, le propriétaire du chantier peut également s’exposer à des risques de sanction administrative. Dans cet article, nous allons voir en détail tout ce qu’il faut savoir sur les risques des travaux de rénovation de la toiture. Des risques de non-conformité La non-conformité aux différentes règlementations est un risque à ne pas prendre à la légère. En effet, les travaux de rénovation de la toiture sont soumis à des déclarations de travaux auprès de la mairie. C’est seulement après avoir reçu l’aval des autorités administratives locales que les travaux de rénovation peuvent commencer. Il est donc important de se renseigner sur les réglementations locales en vigueur avant de déposer la demande de rénovation de toiture. Pour avoir l’autorisation de la commune à effectuer les opérations, la demande doit répondre à certaines normes qui sont énoncées dans le DTU (Documents Techniques Unifiés) et dans le PLU (Documents Techniques Unifiés). Lors de la réalisation des travaux de toiture, le propriétaire ainsi que les couvreurs ne peuvent pas changer le plan de rénovation qui a été validé par la mairie. Il est par exemple interdit de procéder au changement de matériaux ou de couleur pouvant modifier l’aspect final au cours des travaux. Au cas où la déclaration déposée à la mairie et les travaux réalisés ne sont pas conformes, un arrêté de cessation de travaux sera prononcé à l’encontre du propriétaire.  D’autres sanctions comme le paiement d’amende peuvent également être infligées à l’auteur de cette irrégularité. Des risques d’accidents et de dommages sur le chantier Comme dit ci-dessus, effectuer les travaux de rénovation de la toiture expose son intervenant à des risques comme : les chutes liées au travail en hauteur ; le glissement des matériels ou des outils, les projections des matériaux sur les personnes présentes sur le chantier, les infrastructures et objets à proximité. Il est donc déconseillé de s’aventurer soi-même à réaliser les travaux de rénovation de la toiture. Pour effectuer ce genre d’opération, il est recommandé de faire appel à un couvreur professionnel qui s’y connait très bien dans ce domaine.  Non seulement il dispose de bons outils pour parfaire les travaux, mais aussi il dispose d’une assurance de responsabilité civile qui couvre les éventuels dommages matériels et corporels causés par son équipe. Des risques de vices de construction La perfection n’existe pas dans le domaine du bâtiment. En effet, des anomalies peuvent survenir plus tard. Plusieurs cas peuvent se présenter comme les problèmes d’étanchéité et d’isolation. Ce sont là des risques qui peuvent affecter la solidité et l’habitabilité du bâtiment, ce qui causeront des dépenses supplémentaires aux propriétaires au cas où le prestataire n’offre pas des garanties. De ce fait, il est toujours recommandé de confier les travaux de rénovation à un professionnel en toiture qui propose des garanties décennales. Ainsi, tous les vices qui apparaissent dans les 10 ans après la réalisation des travaux seront à la charge de professionnels.  
Il y a 3 ans et 183 jours

L’entreprise française Humidistop prend le virage du 100% digital et poursuit son développement malgré la crise

Leur secret ? Avoir su faire preuve d’agilité en s’adaptant aux enjeux actuels et en investissant pour accélérer leur transition digitale. Un pari qui au départ pouvait sembler audacieux mais qui s’est finalement avéré largement rentable.L’exemple du spécialiste français des produits contre l’humidité, Humidistop France, est particulièrement flagrant.Face à la crise sanitaire, la société toulousaine a immédiatement décidé de réagir en transformant toute son organisation sanitaire.« Nous avons délibérément choisi d’abandonner les visites au domicile des particuliers, qui étaient pourtant jusque-là notre principal vecteur de vente. A la place, nous avons opté pour un modèle 100% digital reposant sur un diagnostic par téléphone et des commandes en ligne. » William COIGNARD, le fondateurCette stratégie s’est avérée gagnante : aujourd’hui Humidistop est en pleine croissance malgré la crise et continue son expansion à l’international.Le digital, un véritable accélérateur de croissance à l’ère de la Covid-19Au moment où troisième vague épidémique contraignait le Gouvernement à reconfiner davantage de départements et à adopter de nouvelles contraintes sanitaires, Humidistop développait une stratégie qui pour intégrer les règles de distanciations sociales.Son approche en ligne est également en phase avec le “monde d’après”, dans la mesure où les Français utilisent désormais massivement Internet et les téléphones mobiles.Cette société française dynamique s’est donc dotée d’un nouveau site internet qui lui a permis d’étendre son offre à l’ensemble de la France et aux pays voisins.Humidistop propose ainsi :Un diagnostic à distance gratuit, pour identifier le problème et trouver la solution adaptée : Tâches & moisissures, Inondation & dégâts des eaux, Buée & condensation excessive, Salpêtre et mur humide, Façade, sous-sol ou cave humide.Des prix “direct usine” ultra-compétitifs afin de démocratiser l’accès aux produits contre les remontées capillaires et l’humidité dans les murs dans tous les types de bâtiments (églises, bureaux, appartements et maisons) pour résoudre définitivement les problèmes d’humidité.Une boutique en ligne intuitive et performante pour commander des appareils anti-humidité d’une redoutable efficacité.La fabrication française des inverseurs de polarité contre l’humidité dans les murs.Pour les pros : des solutions alternatives pour tous les travaux de rénovation via Help HumiditéDepuis février dernier, Humidistop a confié la distribution de ses produits aux professionnels à la société Help Humidité, qui dispose également d’une boutique en ligne.Cette démarche leur permet d’élargir leur offre en proposant des alternatives complémentaires aux travaux de rénovation. Les inverseurs de polarité STOP ONE (électromagnétique) et GEOSTOP (géomagnétique) conviennent en effet à tous les types d’habitation et à tous les budgets.« Nos produits sont appréciés par les particuliers pour leur faible coût, leur rapidité d’installation et leur efficacité. En ce sens elles représentent une forte valeur ajoutée pour tous les professionnels de l’habitat. » William COIGNARDZoom sur les produits phares HumidistopSTOP ONE : l’inverseur de polarité électromagnétiquePour lutter contre l’humidité dans les murs, cet appareil simple et efficace se branche à une prise de terre, à poser ou à fixer dans la zone humide, sans toucher à la maçonnerie.Le ratio d’émission de STOP-ONE s’étend de 30m2 à plusieurs centaines de mètres carrés selon la version installée et fonctionne à travers les murs et cloisons.L’assèchement des murs s’effectue ensuite par évaporation naturelle de l’humidité (entre 12 et 24 mois selon les spécificités du bâtiment et le suivi des recommandations).STOP-ONE est disponible en 2 coloris. Prix : à partir de 1 100 € (selon le modèle choisi).GEOSTOP : l’inverseur de polarité géomagnétiqueLa centrale géomagnétique GEOSTOP ne nécessite aucun travaux, ni batterie, ni branchement sur secteur. Ce boitier cylindrique fonctionne uniquement avec l’énergie des champs électromagnétiques.Complètement autonome, il permet d’assécher les murs grâce à l’évaporation naturelle de l’humidité (entre 12 et 24 mois selon les spécificités du bâtiment et du suivi des recommandations).GEOSTOP est disponible en 2 coloris. Prix : à partir de 1100 € selon le modèle choisi.Humidistop : plus de 10 ans d’expertise dans le traitement de l’humiditéWilliam Coignard crée sa société Humidistop France en février 2012.Constatant que plus d’un foyer sur deux connaît des problèmes d’humidité et que les solutions existantes semblent toujours inaccessibles ou trop coûteuses, il choisit d’investir ses compétences dans ce domaine encore mal développé. Il participe activement au traitement de l’humidité dans les bâtiments : infiltrations, remontées capillaires, moisissures, salpêtre, humidité de l’air, dégât des eaux...Au fil des années, des interventions et des progrès de la science, il élargit l’éventail de ses possibilités et connaît rapidement une forte croissance. Plus que sa motivation commerciale, c’est aussi ses convictions qui le pousse à se dépasser.Entreprise certifiée QUALIBAT, Humidistop intervient auprès des particuliers, des maîtres d’ouvrages, DGS, des assureurs, des syndics, mais aussi directement auprès des médias. William Coignard intervient régulièrement dans les médias pour toutes les questions relatives aux problèmes d’humidité.Aujourd’hui, Humidistop ambitionne de continuer à développer ses diagnostics à distance gratuits et la vente de ses produits via son nouveau site web.« Entrepreneur militant, je suis en lutte contre les phénomènes d’humidité et je souhaite rendre le traitement contre l’humidité accessible à tous. Je vais au-delà d’une simple démarche commerciale de vente de produits. » William COIGNARD
Il y a 3 ans et 184 jours

Les députés approuvent 254 millions d'euros pour les écoles de Marseille

"Si ces crédits sont inscrits, c'est que nous sommes dans l'idée d'un plan d'urgence", a affirmé la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, lors de la présentation de cet amendement gouvernemental au projet de loi de finances (PLF)."Nous sommes dans un état de délabrement des écoles qui fait que l'Etat a décidé d'intervenir", a-t-elle ajouté, précisant que 174 établissements seront "aidés". "Il y a 1,2 milliard de travaux", a-t-elle souligné, en reprenant l'évaluation faite par la mairie de Marseille sur le coût de la remise en état de ces 174 écoles.L'amendement précise que ces crédits "seront complétés par d'autres financements issus d'opérateurs publics", entre autres sur présentation de dossiers à l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Le montant de ces aides de l'Etat dans le cadre de ce type de programme de rénovation urbaine n'est pas encore connu."Bien sûr, le reste des financements est apporté par la ville de Marseille", a souligné la ministre."C'est quelque chose d'assez rare et de particulier qui vient de se produire, c'est la traduction du fait qu'avec de la volonté, avec du travail et de l'acharnement, on peut relever cette ville", a déclaré à l'AFP le maire de Marseille, le socialiste Benoît Payan, qui avait appelé l'Etat à l'aide.M. Payan a pris la tête de la ville il y a près d'un an, après 25 ans de gestion par la droite et dans le sillage de la victoire du Printemps Marseillais, un collectif réunissant partis de gauche et écologistes."C'est la traduction de la volonté très forte de l'Etat de porter avec nous le projet pour cette ville", a-t-il ajouté, louant le fait que "même s'il n'est pas de la même famille politique, le président de la République (...) se soit tenu" à ses engagements.Si ces dispositions sont définitivement approuvées par le Parlement, le conseil municipal de Marseille doit se réunir d'ici la fin de l'année pour approuver la création de la société associant l'Etat et la ville qui pilotera le programme de rénovation, afin ensuite de lancer au plus vite les premiers travaux.Dans l'amendement, six millions d'euros supplémentaires sont prévus pour la mise en place et le fonctionnement de cette société ainsi que pour les premières études prévisionnelles.Le montant total du grand plan d'Emmanuel Macron pour Marseille n'a pas été établi formellement mais la participation de l'Etat est évaluée à 1,5 milliard d'euros, hors rénovation des écoles. Le chef de l'Etat avait dévoilé ce plan à Marseille le 2 septembre.Préfabriqués glacés l'hiver, fuites d'eau, rats, nombres d'écoles marseillaises souffrent de délabrement.
Il y a 3 ans et 184 jours

L'Elysée choisit la préfète déléguée Anne-Claire Mialot pour diriger l'Anru

NOMINATION. Emmanuel Macron a désigné la préfète en charge de l'égalité des chances de Seine-Saint-Denis pour occuper le poste de directrice de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine. Elle doit cependant attendre que la décision soit validée par l'Assemblée et le Sénat.
Il y a 3 ans et 184 jours

Les copropriétaires sont-ils prêts à se lancer dans des travaux de rénovation énergétique

ÉTUDE. Pour les copropriétés, la rénovation énergétique est un enjeu de taille. Mais les copropriétaires envisagent-ils de faire des travaux ? Quels sont les freins ? Quels travaux sont privilégiés ? Quid de la rénovation globale ? Réponses dans l'étude d'Hellio, spécialiste de la rénovation.
Il y a 3 ans et 184 jours

Enquête rénovation énergétique : plus de la moitié des répondants n'envisage pas la réalisation de travaux pour leur copropriété

Mais avec la loi Climat et résilience, plus le choix ! Les copropriétés vont devoir prendre le pas de la rénovation énergétique, sous peine de se heurter à des sanctions, comme la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025. Cette loi, promulguée le 22 août 2021, cible particulièrement la gestion locative et les copropriétés. Deux univers en interconnexion car 60% des logements dans les grandes villes sont la propriété d'investisseurs et sont donc occupés par des locataires. Face à l'urgence climatique, la rénovation énergétique globale et performante est considérée comme le seul moyen d'atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050.Conscient que ces obligations vont fortement impacter les copropriétés, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité sonder leur perception des travaux de rénovation énergétique et évaluer leur connaissance des aides. Cette enquête, réalisée en ligne entre le 15 août et le 30 septembre 2021 à laquelle 300 copropriétaires, membres et responsables de conseils syndicaux répartis sur toute la France ont répondu, laisse apparaître que la tâche est immense !Pour commenter les résultats de cette étude, Hellio a réuni, autour d'Henry Buzy- Cazaux, président fondateur de l'IMSI (Institut du management des services immobiliers), des experts du secteur des services immobiliers, dans le cadre d'une table ronde le 20 octobre 2021 : Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, Estelle Baron, directrice des projets Soliha, José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier – Réseau immo de France et Tanguy Dupont, directeur du pôle habitat collectif de Hellio.La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de tailleUn enjeu réglementaireAlors que beaucoup d'assemblées générales n'ont pu se tenir ou se sont tenues à distance avec tous les freins inhérents, en raison du contexte sanitaire, les copropriétés ont pourtant la lourde tâche de s'engager sur le chemin de la rénovation énergétique et doivent expérimenter un certain nombre de réformes votées dans le cadre de la loi Climat et résilience :Un DPE devenu opposable et à double seuil (émission de CO2 et efficacité énergétique) depuis le 1er juillet 2021,Un audit énergétique obligatoire pour les logements G, F, E et D à partir de 2022 (1er janvier 2022 pour les logements de classes F ou G ; 1er janvier 2025 pour les logements de classe E ; 1er janvier 2034 pour les logements de classe D),Un échéancier sur l'interdiction de location des logements les plus énergivores (G en 2025, F en 2028, E en 2035),Un nouveau calcul du fonds travaux,Le Plan Pluriannuel de Travaux obligatoire.Concrètement, ce sont 23 millions de logements classés de G à D (habitat collectif et maisons individuelles), qui doivent être rénovés car le législateur ne s'est pas limité à l'éradication des passoires thermiques (4,8 millions).Un enjeu financierOutre l'obligation réglementaire, les charges de copropriété trimestrielles pèsent lourd dans le budget des ménages : 749 € en moyenne en 2020[1].Selon les résultats de l'enquête Hellio, près d'1 répondant sur 2 (49%) estime que le poids de l'énergie est supérieur à 20% des charges. Une proportion qui devrait encore s'accentuer dans le contexte actuel de la hausse des prix de l'énergie si aucun travaux n'est entrepris dans les copropriétés.Des obstacles à surmonterLa méconnaissance de la rénovation énergétiqueLe premier enseignement de l'enquête réalisée par Hellio est la méconnaissance des copropriétés sur plusieurs sujets étroitement liés à la rénovation énergétique.50% des répondants ne connaissent pas l'étiquette énergétique de leur copropriété et seuls 15% estiment l'avoir prise en compte lors de leur achat. Pourtant, l'énergie devient de plus en plus une composante à prendre en compte. Cette prise en considération devrait logiquement évoluer avec la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025 : la valeur verte aura une influence sur le prix de vente d'un bien immobilier et sur sa location. Mais face à cette future interdiction, le risque est que certains copropriétaires bailleurs envisagent plutôt de vendre, à l'image de Brigitte :« J'ai pris la décision de mettre en vente mon appartement parce qu'il y a trop de contraintes sans aucune information autour. J'aime les choses claires, on m'informe, je prends une décision. Aujourd'hui je n'ai pas d'information, c'est compliqué, je vends ! ».À la question « Connaissez-vous la rénovation globale en copropriété ? », près de 3/4 des répondants ont répondu par la négative.Même constat du côté des aides à la rénovation globale : 70% ne les connaissent pas. Des résultats peu surprenants puisque la rénovation globale est un axe du gouvernement depuis peu, MaPrimeRénov' copropriétés ayant été lancée il y a moins d'un an.Les freins pour faire voter les travaux de rénovation énergétiqueConséquence directe de la méconnaissance, convaincre les copropriétaires d'investir dans des travaux ambitieux n'est pas une tâche aisée ! Les copropriétaires prennent trop peu souvent la décision d'engager des travaux de rénovation énergétique sauf pour des motifs financiers : la baisse des charges pour 78% des répondants et la valeur du bien pour 69%. Ces résultats confirment bien que l'immobilier est le 1er poste d'investissement des Français.Les solutions pour surmonter les obstaclesL'accompagnement des syndicsAu coeur du processus de décision, les syndics ont un rôle clé à jouer. Cependant, 82% des répondants déclarent ne pas avoir eu de recommandations sur les travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété de la part de leur syndic professionnel.« Il nous faut des partenaires qui finalement gèrent pour nous toute la partie en amont du vote des travaux. Une fois que tout est géré avec le montant des travaux, les éventuelles aides qu'on peut avoir, le reste à charge, ça nous permet de pouvoir présenter en AG et là en général, c'est bien construit, ça passe ! Mais sans aide et sans de bons partenaires, on n'y arrive pas ! », témoigne Emmanuelle Thomas, gestionnaire de copropriétés au sein du Cabinet Thomas.Bien que le syndic soit là pour permettre aux copropriétaires d'avoir une vision plus longue (ils sont propriétaires de leur bien pendant 7 ans en moyenne), le besoin d'accompagnement est prépondérant pour leur apporter des préconisations et mobiliser les aides disponibles. Des conditions sine qua non pour convaincre les copropriétaires de passer à l'acte.Un constat partagé par Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, qui confirme que les syndics doivent être accompagnés par des professionnels maîtrisant les aides afin de faire prendre la bonne décision au bon moment lors des assemblées générales. D'autant plus que l'année qui vient de s'écouler a été une année blanche, sans gros postes de travaux votés.La rénovation globaleLa priorité politique donnée à la rénovation énergétique des copropriétés se heurte à une demande de travaux insuffisamment stimulée. 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété et 50% ne comptent pas réaliser la rénovation globale alors que c'est l'une des solutions face à l'obligation de rénover les passoires énergétiques à partir de 2025. De plus, grâce à la rénovation globale, les copropriétés pourraient réduire le montant des charges liées à l'énergie de 15% minimum[2].Pour ceux qui la projettent, elle n'est envisagée qu'à long terme pour 19% (4 ans et plus) des répondants. Il y a pourtant urgence car les délais de prise de décision des copropriétés sont longs. Selon Hellio, le temps moyen de réalisation d'une rénovation globale est de 3 ans.L'étude réalisée par Hellio laisse, toutefois, entrevoir des perspectives encourageantes. Lorsque les copropriétaires sont informés, ils identifient l'isolation thermique par l'extérieur comme le poste de travaux le plus efficace pour réaliser le plus d'économies d'énergie (48%).« Accompagner un projet d'isolation et de ravalement, par exemple, d'une réflexion globale sur les autres travaux à envisager permettrait aux copropriétaires de bénéficier d'aides plus importantes grâce à la rénovation globale, tout en réalisant davantage d'économies d'énergie », souligne Tanguy Dupont, directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif.La rénovation globale arrive en 4ème position du top 10 des travaux de rénovation énergétique cités. Un signal positif témoignant d'un début de prise de conscience.Le concept de rénovation globale est accepté par tous les intervenants du débat même si certains ne l'envisagent pas comme une solution de massification.Pour Estelle Baron, directrice des projets Soliha, cette démarche ambitieuse laisse trop de résidences de côté (notamment les petites) et doit passer par un audit solide qui permet de voir jusqu'où il est possible d'aller au regard de la typologie des copropriétaires. Une rénovation par étape peut être plus appropriée dans certaines copropriétés, d'autant qu'il ne faut pas oublier les autres postes de travaux d'entretien à réaliser, en particulier dans les copropriétés fragiles et en difficulté.Pour José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier, Réseau Immo de France, la marche est trop haute ! Il doute de la capacité de la plupart des résidences d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques requis pour bénéficier de MaPrimeRénov' copropriétés. C'est la raison pour laquelle il milite pour un abaissement du seuil à 20%. On retiendra la phrase de José de Juan Mateo qui a travaillé sur le sujet avec Procivis Lab' : « Le mieux est l'ennemi du bien ! ».Faire émerger les instruments de financement pour la rénovation globalePlus économique au final, une rénovation globale et performante est aussi plus difficile à faire voter car la décision est prise sur la base d'un coût global.Le rapport Sichel a chiffré en moyenne le coût de la rénovation par logement à 15 000 € en habitat collectif, un montant sous-estimé selon les intervenants. Il n'en reste pas moins que 75% des répondants de l'enquête Hellio se disent prêts à allouer 5 000 € aux travaux de rénovation énergétique, soit le montant moyen du reste à charge par copropriétaire d'une rénovation globale après déduction des aides (MaPrimeRénov', CEE), selon Hellio.« MaPrimeRénov copropriétés permet de financer 25% du montant des travaux, à condition d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques. Á cela s'ajoutent les Certificats d'Économies d'Énergie, une aide privée financée par fournisseurs d'énergie, à hauteur de 10 à 20% du montant des travaux », détaille Tanguy Dupont.Mais la majorité des répondants ne connaissent pas les aides à la rénovation globale, preuve d'un besoin de simplification pour les rendre plus accessibles et en faire un élément déclencheur.Se pose aussi la question du financement du reste à charge des ménages les plus modestes et les plus âgés qui rencontrent le problème d'accès au crédit. Les banques montrent peu d'appétence pour le financement de la rénovation énergétique, jugée peu rentable au regard des contraintes techniques imposées, même si l'appréhension de ces dispositifs par les banques évolue positivement, avec notamment l'instauration du prêt avance rénovation à partir du 1er janvier 2022.La proposition de Hellio : expérimenter le modèle d'accompagnement proposé par France Stratégie, un opérateur ensemblier agréé par l'Etat qui proposerait une solution de tiers financementCes « opérateurs ensembliers », entreprises privées ou des sociétés d'économie mixtes sélectionnées par les autorités publiques établiraient le diagnostic de performance énergétique du logement et la rentabilité anticipée de l'opération. Ils avanceraient le financement des travaux et les réaliseraient puis se rembourseraient mensuellement sur la baisse de la facture énergétique, en captant 3/4 des économies. Labellisés et adossés à une garantie publique, ils devront gagner la confiance des ménages qui n'auraient, eux, aucun frais à avancer.Le schéma du financement est inédit : faire porter le financement sur l'opérateur, qui se rembourse et génère la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées. L'opérateur se porte dès lors garant de ces économies, via un Contrat de Performance Énergétique (CPE).La source de financement pourrait provenir de fonds spécialisés, des green bonds, par exemple. Le dispositif serait par ailleurs sécurisé par une garantie publique. A noter : l'opérateur se finançant sur les économies d'énergie aurait la bonne incitation pour accompagner le ménage, le former et l'aider à réaliser les économies qui ne dégradent pas son confort.En conclusion, les intervenants s'accordent à dire que cette solution est intéressante mais que cela ne peut être qu'un outil parmi d'autres car elle ne répond pas à tous les types de copropriétés (petites tailles, centres anciens, copropriétés où le chauffage n'est pas collectif, etc.).« Je trouve qu'on a mis en avant des problèmes mais aussi beaucoup de solutions sur la base de ce que pensent les propriétaires et les professionnels sur le terrain. On n'a pas négligé la réalité, elle nous a servi de tremplin pour ce débat », conclut Henry Buzy-Cazaux.[1]https://www.pap.fr/actualites/copropriete-les-charges-reculent-de-2-en-2019-2020/a22439[2] Calcul basé sur une dépense énergétique de 400 € par an.
Il y a 3 ans et 184 jours

Enquête rénovation énergétique : 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux pour leur copropriété

Mais avec la loi Climat et résilience, plus le choix ! Les copropriétés vont devoir prendre le pas de la rénovation énergétique, sous peine de se heurter à des sanctions, comme la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025. Cette loi, promulguée le 22 août 2021, cible particulièrement la gestion locative et les copropriétés. Deux univers en interconnexion car 60% des logements dans les grandes villes sont la propriété d'investisseurs et sont donc occupés par des locataires. Face à l'urgence climatique, la rénovation énergétique globale et performante est considérée comme le seul moyen d'atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050.Conscient que ces obligations vont fortement impacter les copropriétés, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité sonder leur perception des travaux de rénovation énergétique et évaluer leur connaissance des aides. Cette enquête, réalisée en ligne entre le 15 août et le 30 septembre 2021 à laquelle 300 copropriétaires, membres et responsables de conseils syndicaux répartis sur toute la France ont répondu, laisse apparaître que la tâche est immense !Pour commenter les résultats de cette étude, Hellio a réuni, autour d'Henry Buzy- Cazaux, président fondateur de l'IMSI (Institut du management des services immobiliers), des experts du secteur des services immobiliers, dans le cadre d'une table ronde le 20 octobre 2021 : Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, Estelle Baron, directrice des projets Soliha, José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier – Réseau immo de France et Tanguy Dupont, directeur du pôle habitat collectif de Hellio.La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de tailleUn enjeu réglementaireAlors que beaucoup d'assemblées générales n'ont pu se tenir ou se sont tenues à distance avec tous les freins inhérents, en raison du contexte sanitaire, les copropriétés ont pourtant la lourde tâche de s'engager sur le chemin de la rénovation énergétique et doivent expérimenter un certain nombre de réformes votées dans le cadre de la loi Climat et résilience :Un DPE devenu opposable et à double seuil (émission de CO2 et efficacité énergétique) depuis le 1er juillet 2021,Un audit énergétique obligatoire pour les logements G, F, E et D à partir de 2022 (1er janvier 2022 pour les logements de classes F ou G ; 1er janvier 2025 pour les logements de classe E ; 1er janvier 2034 pour les logements de classe D),Un échéancier sur l'interdiction de location des logements les plus énergivores (G en 2025, F en 2028, E en 2035),Un nouveau calcul du fonds travaux,Le Plan Pluriannuel de Travaux obligatoire.Concrètement, ce sont 23 millions de logements classés de G à D (habitat collectif et maisons individuelles), qui doivent être rénovés car le législateur ne s'est pas limité à l'éradication des passoires thermiques (4,8 millions).Un enjeu financierOutre l'obligation réglementaire, les charges de copropriété trimestrielles pèsent lourd dans le budget des ménages : 749 € en moyenne en 2020[1].Selon les résultats de l'enquête Hellio, près d'1 répondant sur 2 (49%) estime que le poids de l'énergie est supérieur à 20% des charges. Une proportion qui devrait encore s'accentuer dans le contexte actuel de la hausse des prix de l'énergie si aucun travaux n'est entrepris dans les copropriétés.Des obstacles à surmonterLa méconnaissance de la rénovation énergétiqueLe premier enseignement de l'enquête réalisée par Hellio est la méconnaissance des copropriétés sur plusieurs sujets étroitement liés à la rénovation énergétique.50% des répondants ne connaissent pas l'étiquette énergétique de leur copropriété et seuls 15% estiment l'avoir prise en compte lors de leur achat. Pourtant, l'énergie devient de plus en plus une composante à prendre en compte. Cette prise en considération devrait logiquement évoluer avec la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025 : la valeur verte aura une influence sur le prix de vente d'un bien immobilier et sur sa location. Mais face à cette future interdiction, le risque est que certains copropriétaires bailleurs envisagent plutôt de vendre, à l'image de Brigitte :« J'ai pris la décision de mettre en vente mon appartement parce qu'il y a trop de contraintes sans aucune information autour. J'aime les choses claires, on m'informe, je prends une décision. Aujourd'hui je n'ai pas d'information, c'est compliqué, je vends ! ».À la question « Connaissez-vous la rénovation globale en copropriété ? », près de 3/4 des répondants ont répondu par la négative.Même constat du côté des aides à la rénovation globale : 70% ne les connaissent pas. Des résultats peu surprenants puisque la rénovation globale est un axe du gouvernement depuis peu, MaPrimeRénov' copropriétés ayant été lancée il y a moins d'un an.Les freins pour faire voter les travaux de rénovation énergétiqueConséquence directe de la méconnaissance, convaincre les copropriétaires d'investir dans des travaux ambitieux n'est pas une tâche aisée ! Les copropriétaires prennent trop peu souvent la décision d'engager des travaux de rénovation énergétique sauf pour des motifs financiers : la baisse des charges pour 78% des répondants et la valeur du bien pour 69%. Ces résultats confirment bien que l'immobilier est le 1er poste d'investissement des Français.Les solutions pour surmonter les obstaclesL'accompagnement des syndicsAu coeur du processus de décision, les syndics ont un rôle clé à jouer. Cependant, 82% des répondants déclarent ne pas avoir eu de recommandations sur les travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété de la part de leur syndic professionnel.« Il nous faut des partenaires qui finalement gèrent pour nous toute la partie en amont du vote des travaux. Une fois que tout est géré avec le montant des travaux, les éventuelles aides qu'on peut avoir, le reste à charge, ça nous permet de pouvoir présenter en AG et là en général, c'est bien construit, ça passe ! Mais sans aide et sans de bons partenaires, on n'y arrive pas ! », témoigne Emmanuelle Thomas, gestionnaire de copropriétés au sein du Cabinet Thomas.Bien que le syndic soit là pour permettre aux copropriétaires d'avoir une vision plus longue (ils sont propriétaires de leur bien pendant 7 ans en moyenne), le besoin d'accompagnement est prépondérant pour leur apporter des préconisations et mobiliser les aides disponibles. Des conditions sine qua non pour convaincre les copropriétaires de passer à l'acte.Un constat partagé par Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, qui confirme que les syndics doivent être accompagnés par des professionnels maîtrisant les aides afin de faire prendre la bonne décision au bon moment lors des assemblées générales. D'autant plus que l'année qui vient de s'écouler a été une année blanche, sans gros postes de travaux votés.La rénovation globaleLa priorité politique donnée à la rénovation énergétique des copropriétés se heurte à une demande de travaux insuffisamment stimulée. 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété et 50% ne comptent pas réaliser la rénovation globale alors que c'est l'une des solutions face à l'obligation de rénover les passoires énergétiques à partir de 2025. De plus, grâce à la rénovation globale, les copropriétés pourraient réduire le montant des charges liées à l'énergie de 15% minimum[2].Pour ceux qui la projettent, elle n'est envisagée qu'à long terme pour 19% (4 ans et plus) des répondants. Il y a pourtant urgence car les délais de prise de décision des copropriétés sont longs. Selon Hellio, le temps moyen de réalisation d'une rénovation globale est de 3 ans.L'étude réalisée par Hellio laisse, toutefois, entrevoir des perspectives encourageantes. Lorsque les copropriétaires sont informés, ils identifient l'isolation thermique par l'extérieur comme le poste de travaux le plus efficace pour réaliser le plus d'économies d'énergie (48%).« Accompagner un projet d'isolation et de ravalement, par exemple, d'une réflexion globale sur les autres travaux à envisager permettrait aux copropriétaires de bénéficier d'aides plus importantes grâce à la rénovation globale, tout en réalisant davantage d'économies d'énergie », souligne Tanguy Dupont, directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif.La rénovation globale arrive en 4ème position du top 10 des travaux de rénovation énergétique cités. Un signal positif témoignant d'un début de prise de conscience.Le concept de rénovation globale est accepté par tous les intervenants du débat même si certains ne l'envisagent pas comme une solution de massification.Pour Estelle Baron, directrice des projets Soliha, cette démarche ambitieuse laisse trop de résidences de côté (notamment les petites) et doit passer par un audit solide qui permet de voir jusqu'où il est possible d'aller au regard de la typologie des copropriétaires. Une rénovation par étape peut être plus appropriée dans certaines copropriétés, d'autant qu'il ne faut pas oublier les autres postes de travaux d'entretien à réaliser, en particulier dans les copropriétés fragiles et en difficulté.Pour José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier, Réseau Immo de France, la marche est trop haute ! Il doute de la capacité de la plupart des résidences d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques requis pour bénéficier de MaPrimeRénov' copropriétés. C'est la raison pour laquelle il milite pour un abaissement du seuil à 20%. On retiendra la phrase de José de Juan Mateo qui a travaillé sur le sujet avec Procivis Lab' : « Le mieux est l'ennemi du bien ! ».Faire émerger les instruments de financement pour la rénovation globalePlus économique au final, une rénovation globale et performante est aussi plus difficile à faire voter car la décision est prise sur la base d'un coût global.Le rapport Sichel a chiffré en moyenne le coût de la rénovation par logement à 15 000 € en habitat collectif, un montant sous-estimé selon les intervenants. Il n'en reste pas moins que 75% des répondants de l'enquête Hellio se disent prêts à allouer 5 000 € aux travaux de rénovation énergétique, soit le montant moyen du reste à charge par copropriétaire d'une rénovation globale après déduction des aides (MaPrimeRénov', CEE), selon Hellio.« MaPrimeRénov copropriétés permet de financer 25% du montant des travaux, à condition d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques. Á cela s'ajoutent les Certificats d'Économies d'Énergie, une aide privée financée par fournisseurs d'énergie, à hauteur de 10 à 20% du montant des travaux », détaille Tanguy Dupont.Mais la majorité des répondants ne connaissent pas les aides à la rénovation globale, preuve d'un besoin de simplification pour les rendre plus accessibles et en faire un élément déclencheur.Se pose aussi la question du financement du reste à charge des ménages les plus modestes et les plus âgés qui rencontrent le problème d'accès au crédit. Les banques montrent peu d'appétence pour le financement de la rénovation énergétique, jugée peu rentable au regard des contraintes techniques imposées, même si l'appréhension de ces dispositifs par les banques évolue positivement, avec notamment l'instauration du prêt avance rénovation à partir du 1er janvier 2022.La proposition de Hellio : expérimenter le modèle d'accompagnement proposé par France Stratégie, un opérateur ensemblier agréé par l'Etat qui proposerait une solution de tiers financementCes « opérateurs ensembliers », entreprises privées ou des sociétés d'économie mixtes sélectionnées par les autorités publiques établiraient le diagnostic de performance énergétique du logement et la rentabilité anticipée de l'opération. Ils avanceraient le financement des travaux et les réaliseraient puis se rembourseraient mensuellement sur la baisse de la facture énergétique, en captant 3/4 des économies. Labellisés et adossés à une garantie publique, ils devront gagner la confiance des ménages qui n'auraient, eux, aucun frais à avancer.Le schéma du financement est inédit : faire porter le financement sur l'opérateur, qui se rembourse et génère la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées. L'opérateur se porte dès lors garant de ces économies, via un Contrat de Performance Énergétique (CPE).La source de financement pourrait provenir de fonds spécialisés, des green bonds, par exemple. Le dispositif serait par ailleurs sécurisé par une garantie publique. A noter : l'opérateur se finançant sur les économies d'énergie aurait la bonne incitation pour accompagner le ménage, le former et l'aider à réaliser les économies qui ne dégradent pas son confort.En conclusion, les intervenants s'accordent à dire que cette solution est intéressante mais que cela ne peut être qu'un outil parmi d'autres car elle ne répond pas à tous les types de copropriétés (petites tailles, centres anciens, copropriétés où le chauffage n'est pas collectif, etc.).« Je trouve qu'on a mis en avant des problèmes mais aussi beaucoup de solutions sur la base de ce que pensent les propriétaires et les professionnels sur le terrain. On n'a pas négligé la réalité, elle nous a servi de tremplin pour ce débat », conclut Henry Buzy-Cazaux.[1]https://www.pap.fr/actualites/copropriete-les-charges-reculent-de-2-en-2019-2020/a22439[2] Calcul basé sur une dépense énergétique de 400 € par an.
Il y a 3 ans et 184 jours

Plan écoles à Marseille : l'Assemblée vote un premier budget conséquent

AIDE. L'État va financer une partie des rénovations des écoles de la deuxième plus grande ville de France. Des rhabilitations lourdes et des reconstructions sont prévues.
Il y a 3 ans et 184 jours

Les bureaux d’études demandent à être intégrés aux dispositifs France Renov'

Le lancement de ce nouveau dispositif, fruit de la fusion entre le réseau FAIRE et celui de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), s’intègre aux initiatives portées par la loi Climat et Résilience visant à simplifier le parcours usager et à rendre les aides plus lisibles. La Fédération CINOV, représentative des TPE PME de la branche BETIC (ingénierie, conseil, numérique), salue ces nouvelles mesures en faveur de l’amélioration du parcours des bénéficiaires et d’un accès accru aux dispositifs d’aide à la rénovation énergétique. Elle rappelle que les professionnels de la filière BETIC ont toutes les qualifications et les compétences pour accompagner ces nouvelles mesures et les transitions en cours.Une série de mesures salvatrices pour l’accélération de la rénovation énergétique des bâtimentsAlors que la RE2020 devrait finalement entrer en vigueur au 1er janvier 2022 et encadrer beaucoup plus strictement la consommation énergétique des bâtiments neufs, il était urgent de considérer que cela ne permettait de résoudre qu’une partie du problème, et que des mesures devaient également être prises pour favoriser l’accès aux aides à la rénovation énergétique pour les bâtiments existants. Les initiatives portées par la loi Climat et Résilience sont en ce sens salvatrices car elles devraient permettre de simplifier considérablement le parcours des bénéficiaires et de clarifier l’accès aux dispositifs d’aide à la rénovation énergétique en instaurant notamment un guichet unique.La création du rôle d’« accompagnateur Rénov », pour lequel les organisations professionnelles ont été consultées cet été, est également une initiative positive pour améliorer l’accès à la rénovation et faciliter des prises en charge globales et sur-mesure pour les problématiques diverses auxquelles sont confrontés les particuliers dans leurs démarches. A condition toutefois que celle-ci s’appuie sur les professionnels les plus pertinents et les plus qualifiés pour accompagner ces démarches et ces transitions, au premier rang desquels les bureaux d’études et l’ensemble des professionnels de la branche BETIC.La branche BETIC aux avant-postes des transitions environnementales et énergétiquesEn tant qu’experts du conseil, de l’ingénierie et du numérique, les professionnels de la branche BETIC sont au coeur des transitions environnementales en cours et possèdent toutes les compétences et les qualifications pour accompagner efficacement et durablement l’ensemble des dispositifs d’aide à la rénovation énergétique, sur l’ensemble du territoire. Il est donc primordial qu’ils soient associés pleinement à la mise en oeuvre de ces nouvelles mesures et qu’ils puissent être facilement identifiés par les bénéficiaires sur les champs de compétences qui leur sont propres.« Nous nous félicitons des initiatives portées par la loi Climat et Résilience en faveur d’une facilitation de l’accès aux dispositifs d’aide à la rénovation énergétique. Il est cependant déterminant, pour le succès de la mise en oeuvre de ces nouvelles mesures, que celles-ci s’appuient sur l’ensemble des champs de compétences et des professionnels qualifiés qui accompagnent les transitions à l’échelle nationale. Les TPE PME de la branche BETIC ont toute leur place au sein de France Rénov’ et la Fédération CINOV appelle de ses voeux au dialogue avec les instances dirigeantes de ce nouveau réseau » déclare Frédéric Lafage, président de la Fédération CINOV.
Il y a 3 ans et 185 jours

France rénov' devient "le système cohérent de la rénovation des logements" (A.-L. Deloron)

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. La coordinatrice interministérielle de la rénovation énergétique est revenue, dans une conférence, sur le lancement de France rénov', annoncé le 21 octobre. L'occasion pour l'administration, l'Anah et l'Ademe de préciser les contours de ce nouveau système qui remplace notamment les espaces Faire et le programme Sare, ainsi que l'aide Habiter mieux – sérénité, intégrée à MaPrimeRénov'.
Il y a 3 ans et 185 jours

Le plan de relance français efficace à court terme doit faire ses preuves sur le long terme

"L'objectif macro-économique de court terme est atteint ou va bientôt être atteint en termes d'activité et encore plus en termes d'emplois", s'est félicité le président du comité d'évaluation, Benoît Coeuré, lors d'une présentation à la presse.Toutefois, "on ne sait pas quantifier la contribution spécifique" de ce plan, baptisé "France Relance", " par rapport à l'ensemble des facteurs" qui ont permis le redressement, a nuancé M. Coeuré.Il a souligné que c'était la première fois qu'un plan de soutien public était évalué aussi rapidement et de manière indépendante, alors que le plan de 100 milliards d'euros, lancé à l'été 2020, court jusqu'à fin 2022.L'économiste a aussi salué le travail de "Bercy en tant que coordinateur", car "les objectifs opérationnels seront tenus", notamment celui d'engager 70 milliards d'euros avant fin 2021.A la fin août 2021, 47 milliards d'euros avaient été engagés et 29 milliards décaissés.De son côté, le gouvernement a pris "bonne note des résultats du rapport et de ses conclusions", rappelant que le comité "poursuivra ses travaux", selon un communiqué."La rapidité de déploiement du plan a été rendue possible par les efforts déployés pour la lisibilité et l'accessibilité des mesures, le ciblage des mesures et la mobilisation des acteurs économiques", a-t-il souligné.Benoit Coeuré a toutefois estimé qu'il y avait un risque "qu'en privilégiant un décaissement rapide et une massification des aides, on perde en qualité ce qu'on a obtenu en quantité, et qu'on ne sache pas mesurer l'impact transformationnel, sur la compétitivité ou sur la transition énergétique, de ce plan".France Relance assure la transition entre les mesures d'urgence prises pour préserver l'appareil productif pendant la crise sanitaire et le plan d'investissement de long terme France 2030, a-t-il souligné.Dans le détail, le rapport Coeuré relève que le dispositif MaPrimeRénov de rénovation énergétique des logements de particuliers, préexistant à la crise, a été élargi, ce qui a permis d'en faire profiter plus de ménages, y compris à revenus intermédiaires ou supérieurs. Malgré cet élargissement, "81% des bénéficiaires étaient des ménages aux revenus modestes ou très modestes", selon le comité.Le bilan est plus mitigé pour la rénovation des bâtiments publics car la mise en oeuvre, "tant de l'Etat que des collectivités locales, a privilégié les travaux pouvant être exécutés rapidement", ce qui a parfois "conduit à sélectionner des gros projets à impact énergétique plus faible", regrette M. Coeuré.Priorité à l'offreSur le volet industriel, il a estimé que le plan est très utile pour les PME mais que, pour les grandes entreprises, certains projets d'investissements étaient déjà dans les tuyaux et qu'on est "simplement passé d'un auto-financement ou d'un financement bancaire à un financement par subventions publiques".Par ailleurs, "compte tenu de la rapidité de sélection" des projets soutenus, "on ne peut pas être sûr qu'il y a derrière une grille d'analyse tournée vers des objectifs de transformation de l'outil industriel", a ajouté le président du comité d'évaluation.Par conséquent, "on est un peu circonspect sur l'impact de long terme", notamment "l'impact croisé des aides industrielles sur la transformation écologique et sur la décarbonation, pour laquelle on a vraiment très peu d'éléments à ce stade", a encore dit M. Coeuré.Au niveau européen, le plan de relance français s'inscrit "dans la moyenne des pays européens par sa taille, la France ayant privilégié comme le Royaume-Uni les mesures d'offre". Au vu des problèmes actuels sur les chaînes d'approvisionnement, ceci est "plutôt positif, car de nature à desserrer les contraintes sur l'offre", a jugé le président du comité.La France se distingue aussi avec l'Allemagne par sa rapidité de décaissement, tandis que le plan italien, d'une dimension plus importante, est plus lent à être mis en oeuvre.
Il y a 3 ans et 185 jours

«L’enjeu, ce n’est pas la capacité à réaliser les travaux de rénovation, mais à s’approvisionner», Thomas Ransay (Rénolib)

Lancée en 2019, la plate-forme parisienne Rénolib accompagne les TPE-PME spécialisées dans l’isolation ou le chauffage dans le montage des dossiers administratifs de financement de travaux de rénovation, obtenus auprès de l’Anah pour MaPrimeRénov’ par exemple. Ses fondateurs, Olivier Fontaine et Thomas Ransay, décryptent les actualités de la rénovation énergétique.
Il y a 3 ans et 185 jours

L’écluse d’Ablon-sur-Seine sera remise à neuf

D’importants travaux viennent de démarrer pour la rénovation totale de l’écluse d’Ablon-sur-Seine.
Il y a 3 ans et 185 jours

Avon : inauguration de la nouvelle résidence seniors Jean-Fontenelle

La résidence seniors Fontenelle a fait l’objet d’un vaste chantier de rénovation et d’extension. Elle vient d’être inaugurée.