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Résultats de recherche pour ampoules

(140 résultats)
Il y a 1 ans et 229 jours

une perche pour installer ou remplacer des ampoules

Cette perche pour ampoule « PFTM 61 » sert à mettre en place ou à remplacer des ampoules sphériques dans les logements neufs et réhabilités. Elle facilite les interventions : plus besoin d’utiliser une plate-forme individuelle roulante légère (PIRL), un escabeau ou une plate-forme de travail.
Il y a 1 ans et 327 jours

des solutions lumineuses pour r duire son empreinte cologique et les co ts d nergie

Les ampoules de classe énergétique A LEDVANCE sont une innovation importante dans le domaine de l’éclairage. Elles offrent une efficacité énergétique élevée et sont respectueuses de l’environnement. Elles sont également plus économiques, car elles utilisent moins d’énergie (60 % d’économies) et ont une durée de vie plus longue que les anciennes ampoules à incandescence (environ 50 000 heures).
Il y a 2 ans et 162 jours

Chauffer à 19°C : 70% des Français comptent appliquer cette consigne et 63% jugent cette demande justifiée

Dans le cadre du plan de sobriété énergétique, la Première ministre Elisabeth Borne a martelé à plusieurs reprises au cours du mois d’octobre 2022 « La règle, c’est de se chauffer à 19 C ». Principaux concernés (avec les entreprises), les foyers français sont ainsi appelés par la Première ministre à faire face aux difficultés énergétiques attendues cet hiver via une plus forte responsabilisation individuelle quant à leurs habitudes en matière de chauffage de leur logement.Température intérieure idéale, podium des pièces où il doit faire chaud, petits gestes pour réduire la facture énergétique, utilisation de chauffages d’appoint… les Français ont-ils changé leur rapport au chauffage depuis 2018 ? Comment réagissent-ils aux annonces gouvernementales et à la « règle des 19°C » ? Sont-ils de meilleurs élèves en matière d’économies d’énergie ?A travers ce deuxième volet, Eni et l’IFOP s’intéressent aux attitudes et comportements des Français vis-à-vis du chauffage, dans le but de prendre la température de l’opinion à l’égard de cette « règle » des 19°C, et d’actualiser plus largement les connaissances du rapport des Français à leur chauffage par rapport à 2018. Une étude menée du 25 octobre au 4 novembre 2022 auprès d’un échantillon de 2500 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.Impacts de la crise énergétique sur les ménages et leur rapport au chauffage19,9°C, la température intérieure idéale des français… en légère baisse par rapport a 2018Pour les Français, la température moyenne idéale du foyer est de 19,9°C. Une moyenne en légère baisse par rapport au sondage mené en 2018, où la température idéale se situait à 20,2°.Coté spécificités à signaler, la différence entre « Mars et Vénus » est toujours persistante. Les hommes se sentent à l’aise à 19,7°C (contre 20°C en 2018) tandis que les femmes aiment disposer de quelques décimales supplémentaires à 20°C (contre 20,4°C en 2018).En région, ce sont les Bretons qui se révèlent les moins frileux, avec une température intérieure idéale moyenne de 19,4°C. A l’opposé, pour les Bourgo-Francs-Comtois, la température intérieure idéale est bien au-dessus : 20,2°C !Halte aux idées reçues ! Côté âge, pas de différence significative, avec une température intérieure moyenne à 19,9°C, aussi bien chez les moins de 35 ans que pour les plus de 35 ans.Règle des 19°c en intérieur : forte adhésion des français !Depuis 2018, la température intérieure idéale des Français a baissé. Pour autant, se situant à presque 20°C, elle reste supérieure à la règle fixée par le Gouvernement : 19°C en intérieur. Alors comment les Français réagissent-ils à cette injonction ?70% des Français sondés comptent bien appliquer cette consigne et 63% jugent cette déclaration justifiée.Une adhésion plus marquée chez les plus jeunes, avec 74% des 18-24 comptant appliquer cette mesure et 65% dans cette même tranche estimant cette déclaration justifiée, soit deux points de plus que la moyenne nationale ! Les seniors (65 ans et plus) y adhèrent également d’avantage : 73% comptent appliquer la règle et 68% la trouvent justifiée.A contrario, en région, les habitants de la région Bourgogne-Franche-Comté s’avèrent plus réticents, avec seulement 56% des sondés considérant cette mesure justifiée. En toute logique, pour les Bourgo-Francs-Comtois, les plus frileux des sondés, seulement 59% comptent appliquer cette consigne, 11 points de moins que la moyenne nationale !Si cette consigne remporte de prime abord une large adhésion, la propension à appliquer la consigne des 19°C reste cependant très dépendante des habitudes de chauffage au sein du foyer et du degré de sensibilité aux économies d’énergie.7 Français sur 10 (70%) déclarent qu’ils vont appliquer la règle des 19° C en moyenne au sein de leur logement. Dans les faits, cette volonté à appliquer « tout à fait » la consigne émane principalement des Français les plus sensibles aux économies d’énergie, ou ceux pour qui cette règle aurait peu d’impact sur leurs habitudes à l’égard de leur chauffage.Si une large majorité d’interviewés qui considèrent que la température idéale au sein de leur foyer est supérieure à 20° C déclarent être prêts à faire un effort c’est-à-dire concernant leur confort en appliquant la consigne des 19°C (59%), ils ne sont en revanche que 19% à déclarer qu’ils sont « tout à fait » prêts à le faire. Par opposition, ceux pour qui l’application de la consigne est moins coûteuse en matière de confort c’est-à-dire ceux dont la température idéale pour se sentir bien chez soi est inférieure ou égale à 19°C sont beaucoup plus nombreux à déclarer qu’ils vont appliquer la consigne (88%). Ces derniers sont par la même occasion plus nombreux à la considérer comme justifiée (47%).Ce constat peut donc laisser penser que le choix du confort inciterait à une certaine irrégularité des plus frileux dans l’application quotidienne de cette consigne jugée moins largement parmi eux comme justifiée. Elle est peut être alors le signal d’une adhésion plus théorique, qu’une application de faits qui entrainerait dans la foulée une transformation des habitudes à l’égard de son chauffage.Au-delà du confort, le degré de sensibilité aux économies d’énergies joue un rôle majeur. Parmi les répondants qui se déclarent sensibles aux économies d’énergie, 85% déclarent qu’ils vont appliquer la consigne des 19°C (contre 49% qui le sont mais pas au point de réduire leur confort et 30% pour ceux qui ne sont pas sensibles aux économies d’énergie). De même, 77% d’entre eux jugent cette déclaration justifiée (contre 43% de ceux qui sont sensibles aux économies d’énergies mais pas au point de réduire leur confort et 29% pour ceux qui n’y sont pas vraiment sensibles).Dans un contexte de forte inflation, où le pouvoir d’achat se hisse parmi les sujets qui préoccupent le plus les Français, la propension plus forte à respecter la consigne des 19° C dans les foyers aux plus faibles revenus n’est pas observée. Alors que l’on aurait pu s’attendre à une plus forte adhésion, pour des raisons financières notamment et de baisse de pouvoir d’achat, les plus faibles revenus sont en revanche surreprésentés parmi les répondants ayant déclaré qu’ils n’appliqueraient « pas du tout » la consigne.De plus en plus de français sensibles aux économies d’énergie, au point de réduire leur confortLes répondants à l’enquête font en effet état d’une sensibilité quasi unanime à l’égard des économies d’énergie (95%, stable par rapport à 2018) même plus marquée encore cette année qu’en octobre 2018 puisque 61% des Français déclarent même l’être « au point de réduire un peu leur confort » +8 points.Dans le détail, les principaux concernés sont les plus âgés et les plus faibles revenus. A 35 ans et moins, 56% des sondés se disent prêts à réduire leur confort, contre 62% au-delà de 35 ans.Les Français sont par conséquent moins nombreux à déclarer ne pas vouloir répercuter leur sensibilité vis-à- vis de sujets énergétiques sur une détérioration de leur confort thermique (34%, -8 points par rapport à 2018 et -7 points par rapport à 2012) et la proportion de Français ne se déclarant pas vraiment sensible aux économies d’énergies reste stable, mais marginale (5% en 2022 et 2018). 84% déclarent ainsi qu’ils préfèreront s’habiller plus chaudement cet hiver pour maîtriser leur consommation d’énergie (+1 point par rapport à 2018).Le soir, moment cocooning où le besoin de chaleur est le plus importantDepuis 2018, les Français ont évolué dans lesur rapport à la chaleur. S’ils tolèrent une température plus basse, ont-ils besoin de confort aux mêmes moments, et aux mêmes endroits ?Et bien… pas totalement ! En 2018, 1 Français sur deux indiquait avoir le plus besoin d’avoir chaud, de se sentir bien sans avoir à se couvrir, le matin. En 2022, ce chiffre est en baisse avec seulement 41% des sondés indiquant le matin comme le moment le plus important pour avoir bien chaud chez soi.A contrario, le confort du soir devant la télévision gagne du terrain, avec 34% des sondés en 2022 estimant ce moment comme celui où le besoin de chaleur est le plus important, contre 26% en 2018. Malgré l’essor du télétravail, bien moins pratiqué en 2018, le besoin de chaleur en journée reste identique en 2022 et en 2018 ; seulement 16% des sondés considèrent qu’il s’agit du moment où le besoin d’avoir chaud, sans avoir besoin de se couvrir, est le plus important.Côté distribution, peu voire pas d’évolution depuis 2018. En toute logique, les pièces du logement dans lesquelles le besoin de chaleur est le plus important sont le salon (85% du total des citations) et la salle de bain (77% du total des citations). Les toilettes (6%) ou encore le garage (1%) arrivant en fin de classement.Si le recours au chauffage est de plus en plus raisonné, l’habitude de mettre ses appareils en veille se perd !Les Français sont de plus en plus sensibilisés au besoin de réduire leur consommation énergétique. Dernier exemple en date, la vaste campagne de communication portée par le Gouvernement : « Chaque geste compte », visant à rappeler tous ces écogestes qui permettent de réduire sa consommation énergétique, et par la même occasion, sa facture. Alors, depuis 2018, les Français ont-ils vraiment modifié leurs habitudes de consommation en vue de réaliser des économies d’énergies ?Selon les résultats de l’enquête, le taux de « bons élèves » en matière d’écogestes progresse sur une majorité d’items.En 2018, 53% des sondés avaient toujours pour habitude d’ajouter un pull ou une couverture quand ils avaient froid plutôt que d’allumer ou d’augmenter le thermostat de leur chauffage. En 2022, ils sont désormais 58% à le faire systématiquement.De même, 51% des sondés indiquaient mettre toujours le chauffage en veille durant la journée et durant leurs absences en 2018, en hausse de 4 points en 2022.De plus en plus de Français pensent également désormais systématiquement à dégivrer leur réfrigérateur : 34% en 2022 contre seulement 23% en 2018.A contrario, certains écogestes se perdent. Alors que 64% des Français sondés en 2018 éteignaient toujours leurs appareils électroniques (ordinateur, télévision, box) pour ne pas le laisser en veille, ils ne sont plus que 41% en 2022.Côté écogestes, une fracture générationnelle existe. Si 85% des seniors (65 ans et plus) indiquent utiliser toujours des ampoules basse consommation… seulement 57% des moins de 35 ans ont cette même habitude.En cuisine, même constat. 77% des seniors sondés mettent toujours un couvercle sur leurs casseroles lors de la cuisson… contre 44% des moins de 35 ans.La mise en route des appareils électroménagers pendant les heures creuses peine à entrer dans la routine des Français… tout particulièrement des Franciliens. S’ils sont en moyenne 36% à toujours utiliser leurs appareils électroménagers en heures creuses, ils ne sont que 26% en Île-de-France. Côté bons élèves, l’Occitanie sort son épingle du jeu avec 46% de sondés le faisant toujours.Quand la nuit tombe, les habitudes diffèrent selon les régions. Quand 39% des Bretons sondés indiquent toujours arrêter leur chauffage pour dormir… seuls 25% des Normands témoignent de cette même habitude.Ces 5 dernières années un tiers des français ont revu leur isolation et leur équipement de chauffageAu cours des 5 dernières années, une part importante de Français a réalisé des travaux de rénovation énergétique pour réduire leur consommation d’énergie.Près d’un propriétaire sur deux (47%) a investi dans l’isolation (combles, murs, sous-sols, fenêtre) au cours des 5 dernières années.C’est la Bourgogne Franche Comté qui comptabilise le score le plus important, avec 46% des sondés ayant réalisé des travaux d’isolation ces 5 dernières années (propriétaires et locataires confondus) … contre seulement 27% en Bretagne !En seconde place des travaux les plus réalisés au cours de ces 5 dernières années arrive la régulation du chauffage (thermostats programmables, robinets thermostatiques…) avec 30% des sondés indiquant avoir mis en oeuvre ces travaux de rénovation.Près d’un tiers des Français (27%) ont également revu l’installation de leur mode de chauffage pour un équipement plus performant (chaudière individuelle, pompe à chaleur, radiateurs nouvelle génération…).En revanche, ils ne sont que 18% à avoir installé un équipement de chauffage renouvelable, tel qu’un chauffage au bois, des panneaux solaires ou un chauffe-eau solaire. Des équipements qui séduisent majoritairement les plus jeunes : 24% des moins de 35 ans ont indiqué avoir investi dans un équipement de chauffage renouvelable, contre seulement 12% des plus de 65 ans.Un engouement en faveur de la rénovation énergétique qui se maintient… mais pas a court terme !Dans le contexte énergétique actuel, les économies d’énergie préoccupent de plus en plus les Français et de fait, accroit le besoin de réaliser des travaux de rénovation énergétique.Si près de la moitié des Français sondés (43%) envisagent de réaliser des travaux énergétiques, ils ne sont que 8% à l’envisager à court terme (c’est-à-dire dans l’année). Pour 16% des sondés, ce projet s’inscrit dans une durée à moyen terme, il s’agit d’un projet certain mais pas dans les années à venir. 19% des sondés indiquent quant à eux l’envisager, mais à long terme et sans savoir quand exactement.Dans les faits, ceux qui songent à réaliser ce type de travaux, quelle que soit la temporalité sont les plus hauts revenus, les propriétaires (55%, 43% pour l’ensemble) et les Français qui passent plus de temps chez eux en journée, notamment ceux qui pratiquent le télétravail (dont 64% pour la totalité de leur temps de travail, contre 38% pour ceux qui n’en n’ont jamais fait).Du côté du portefeuille, le budget moyen qu’ils seraient prêts à dépenser pour effectuer ces travaux s’élève en moyenne à 5 991€. A noter qu’une forte proportion de Français n’a sans doute pas commencé à concrétiser ce projet, notamment par la réalisation de devis, puisque 65% des interviewés ne parviennent pas à indiquer quel montant ils seraient prêts à investir.Légère baisse du recours au chauffage d’appointEn 2018, 67% des sondés indiquaient avoir rarement, voire jamais recours, au sein de leur logement principal, à un chauffage d’appoint (électrique ou à pétrole), en complément de son chauffage principal.De moins en moins plébiscité par les Français, 71% indiquent désormais avoir recours rarement, voire jamais à ces chauffages d’appoint, souvent très énergivores.Une habitude qui persiste pourtant chez les plus jeunes. Ils sont en effet 38% des moins de 35 ans à y avoir recours souvent, ou de temps en temps, en complément du chauffage principal.Une région, une typicité ! la carte des spécialistes régionales du chauffage en 2022Frédéric DABI, Directeur Général de l’IFOP indique : « Le message de la Première ministre, perçu comme légitime par une majorité de Français, est le signe d’une réelle prise de conscience collective. L’adhésion mesurée à la consigne des 19°C est en effet le corolaire d’un processus de plus long terme de progressive adoption de comportements destinés à réduire ses dépenses énergétiques. La crise énergétique annoncée pour cet hiver a en revanche accéléré ce processus, et renforcé de manière indéniable les habitudes de chauffage de son foyer qui avaient déjà été observées en 2018 ». Benoît IGNACE, Directeur Général Adjoint d’Eni précise : « Si l’énergie a toujours été une préoccupation importante, la prise de conscience écologique couplée à la crise énergétique en ont fait un enjeu majeur pour les Français. Lancé en 2018, le sondage « ENI – IFOP, les français et le chauffage » permet de mieux comprendre le rapport des Français à leur consommation d’énergie et surtout d’y déceler les enjeux de demain. Cette nouvelle édition nous offre un nouvel éclairage sur la nécessité d’assister les Français sur les travaux d’efficacité énergétique car si près de 50% envisagent de réaliser des travaux d’amélioration énergétique, seuls 8% l’envisagent à court terme alors que c’est un levier majeur d’économies d’énergie… Il est urgent d’accompagner les consommateurs et c’est la mission que s’est donnée Eni depuis plusieurs années. » En complément de cette grande vision nationale, l'enquête Eni - Ifop permet également d'observer les grandes typicités régionales, le chauffage n'échappant pas au phénomène de « frontières territoriales ».
Il y a 2 ans et 205 jours

Dans le Lot-et-Garonne, un four solaire industriel "visionnaire"

"À l'époque, je me disais: 'Soit je suis un visionnaire, soit je suis idiot', à l'heure qu'il est, je penche pour le côté visionnaire", plaisante, quatre ans après, Emeric Cadalen, PDG de Fruit Gourmet, entreprise de 43 salariés à Allemans-sur-Dropt, dans le nord de ce département du Sud-Ouest.Alors que les cours flambent, M. Cadalen estime avoir réduit d'environ 20% sa facture annuelle de gaz (50.000 euros auparavant) depuis qu'il a acheté un four à énergie solaire thermique, dont il se dit "démonstrateur". Son économie s'élèverait même à 30.000 euros avec des contrats "aux cours actuels", assure le dirigeant qui n'a pas pu mesurer, en revanche, les effets sur ses émissions de gaz à effet de serre.Sur le parking de son hangar de transformation, niché sur des coteaux, l'entrepreneur a installé 200 mètres carrés de miroirs solaires, disposés en longues lamelles d'un mètre de large.Reprenant le concept de la lentille de Fresnel, "vieux comme le monde", ces dernières réfléchissent la lumière du soleil sur un conduit captant l'air extérieur. Chauffé jusqu'à 250 degrés, celui-ci alimente deux fours séchant ou pasteurisant bananes, pommes, pruneaux, fraises et figues, qui fonctionnent habituellement au gaz.Le week-end ou la nuit, quand la PME ferme ses portes, un autre tuyau achemine l'air chauffé dans un conteneur hermétique, rempli de graviers de la Garonne qui permettent de stocker la chaleur, jusqu'à quatre jours, avant de la renvoyer vers les fours."Mid-tech"Acier pour la structure, aluminium pour les miroirs et les tuyaux, graviers pour le stockage: son inventeur, Didier Martin, vante "un système mid-tech".Cet ingénieur des Mines, fondateur de l'entreprise IdHelio à Albi (Tarn), s'est inspiré en partie du four solaire d'Odeillo dans les Pyrénées-Orientales, l'un des plus grands du monde, créé en 1969 pour des recherches scientifiques.En visant des entreprises spécialisées dans le séchage - aliments, bois, matériaux de construction, déchets - "sur le bassin méditerranéen" ensoleillé, l'inventeur espère vendre "une dizaine" de ces systèmes par an dans le pays, pour un marché de 100-150 millions d'euros.Selon Richard Loyen, délégué général du syndicat des énergies renouvelables (Enerplan), cette innovation "inédite en France" survient alors que la filière solaire thermique "retrouve des couleurs".Lancée après le choc pétrolier de 1973, principalement pour chauffer des habitations, elle a été délaissée à l'époque de "l'électricité abondante" puis est restée dans l'ombre de son cousin, le solaire photovoltaïque, depuis les années 2000, relate Alain Mestdagh, référent solaire thermique pour l'Ademe en Nouvelle-Aquitaine.Fin 2020, le secteur ne représentait que 0,2% de la consommation de chaleur en France, outre-mer compris, selon l'organisme Socol qui rassemble les acteurs de la filière.CompétitifMais avec un coût de production de 40 à 60 euros le mégawatt-heure (Mwh), le solaire thermique est devenu très compétitif face au gaz qui oscille entre 100 et 125 euros actuellement, explique M. Loyen. Pour se développer, la filière peut compter sur un fonds de subventions proposé par l'Ademe, doté de 500 millions d'euros. Mais il faudra convaincre le monde de l'entreprise, qui achète son énergie "au jour le jour", d'adopter une vision à plus long terme, selon l'inventeur du procédé.Les solutions actuelles des industriels pour économiser l'énergie, comme les ampoules LED, "ont un retour sur investissement en moins de trois ans", mais "investir dans le renouvelable, c'est acheter 20 années de stock d'énergie d'un coup", souligne Didier Martin."On ne pourra pas se passer à 100% des énergies fossiles", considère de son côté le patron de Fruit Gourmet, tandis que devant ses fours où sèchent des palettes de pruneaux, la veilleuse des brûleurs à gaz s'active dès qu'un nuage passe au-dessus du récepteur solaire.Son entreprise a mis six mois pour mettre au point cette alternance millimétrée solaire-gaz et "sécuriser" son processus de production.
Il y a 2 ans et 249 jours

Des actions pour économiser 10 % de la consommation d’énergie d’ici deux ans

L’association négaWatt publie une cinquantaine de mesures de sobriété facilement applicables, essentiellement dans le secteur du bâtiment résidentiel et tertiaire. Elle montre comment l’objectif de réduction de la consommation d’énergie de 10 % en deux ans fixé par le gouvernement est atteignable en mobilisant efficacement l’ensemble des acteurs (citoyens, collectivités locales, entreprises, etc.) autour de mesures clairement identifiées, explicitées et facilitées par l’État. Le secteur résidentiel représente à lui seul 30 % de la consommation d’énergie en France. Les gains potentiels majeurs de réduction portent sur le chauffage (60 % du gisement total), les gains effectifs dépendront de la capacité d’entraînement et d’adhésion de la population : – Respecter la consigne de chauffage des logements à 19°C – Adapter les vêtements portés en intérieur à la saison – en hiver, porter des vêtements chauds – Réduire la consigne de température de 2°C la nuit pour mieux dormir – Réduire la température de 2°C en cas d’absence / Chauffer uniquement les pièces occupées – Pose de films isolants sur les simples vitrages – Renforcer l’étanchéité à l’air des logements : réduire les infiltrations des fenêtres et portes – Isolation des combles perdus Des gisements extrêmement importants existent sur l’eau chaude (18 TWh mobilisables à horizon 2 ans), qui justifieraient de déployer des programmes de déploiement massif des mesures identifiées : – Pose de limiteurs de débit (“mousseurs”) sur les robinets et douches – Pratiques économes de puisage d’eau chaude – Pose d’une jaquette isolante sur les ballons d’eau chaude sanitaire De nombreux leviers existent sur la réduction des consommations électrodomestiques : des campagnes de communication d’envergure, pédagogiques, humoristiques, permettant l’adhésion, permettraient d’aller mobiliser un gisement très significatif (réduction des consommations d’électricité – près de 20 TWh de gisement – et abaissement de la puissance appelée en période de pointe) : – Extinction des appareils en veille et des appareils allumés inutilement – Extinction des box internet et box TV en dehors des heures d’utilisation – Réglages plus sobres des appareils électrodomestiques – Les bonnes pratiques d’usage des appareils de lavage – Campagne “je dégage mes dernières ampoules inefficaces” – Réglage des pompes chauffage des chaudières murales gaz Source : association négaWatt  
Il y a 2 ans et 249 jours

La lente marche des îles bretonnes vers le 100% renouvelable

"Tout le monde est pour la transition énergétique mais dès qu'il y a une action concrète à mettre en place, c'est jamais le bon endroit ni le bon moment", s'agace Denis Palluel, maire de l'île d'Ouessant (833 habitants), au large du Finistère.Comme ses collègues de Molène et de Sein, M. Palluel a engagé dès 2012 sa commune dans un objectif ambitieux: atteindre 100% d'énergies renouvelables en 2030.Car ces trois îles de la mer d'Iroise partagent la même particularité : elles ne sont pas connectées au réseau électrique national et doivent donc produire leur propre électricité, avec des groupes électrogènes alimentés au fioul. Le tout à un coût financier et environnemental prohibitif.Dix ans après le lancement de la démarche, force est de constater que le chemin vers l'autonomie énergétique est encore long. En 2022, Ouessant n'était ainsi qu'à 4% d'énergie "verte", contre 12% à Sein et seulement 1% à Molène. Les îliens n'ont pourtant pas ménagé leurs efforts, notamment en termes d'économies d'énergie: distribution d'ampoules basse consommation à la population, rénovation de l'habitat, éclairage public à LED, etc..."A Sein, on a toujours été habitué à faire attention avec l'eau et l'électricité et on continue", sourit Marie-Thérèse Spinec, une ilienne de 81 ans qui assure ne pas supporter une maison "chauffée à 24°C".Pourtant, une partie des économies réalisées ont été grignotées par le fameux "effet rebond". "Certains habitants qui ne se chauffaient pas ont découvert le confort après la rénovation de leur habitation" et n'ont donc pas diminué leur consommation, explique Émilie Gauter, chargée de mission énergie et développement durable à l'Association des îles du Ponant (AIP).Pour compléter leurs efforts de sobriété, les trois îles ont également installé une série de panneaux solaires sur les toitures des bâtiments publics. Par beau temps, quand les cellules photovoltaïques produisent à plein régime, l'île de Sein (260 habitants) peut ainsi arrêter ses groupes électrogènes pendant plusieurs heures. Des batteries, elles-mêmes rechargées à l'énergie solaire, font l'appoint en électricité.Selon l'AIP, des installations permettent d'éviter la combustion de 177 m3 de fioul par an sur les trois îles et d'y réduire nettement les émissions de CO2.Le "combat" de l'éolienneLa construction d'une éolienne à Sein, prévue pour entrer en service en 2024, devrait encore améliorer le bilan carbone de l'île. "Ça a été un sacré combat", souligne l'ancien maire Dominique Salvert. "On avait le veto de l'architecte des Bâtiments de France qui ne voulait pas entendre parler d'une éolienne. Ça aurait dû être fait depuis cinq ans", déplore l'ancien élu.A Ouessant, le projet d'éolienne est d'ailleurs au point mort. "C'est une aberration de ne pas en avoir, vu le vent qu'il y a sur les îles", se désole le maire Denis Palluel qui a dû faire face à l'opposition d'une partie de ses administrés ainsi qu'aux services de l'État sur cette île ultra-protégée."On se heurte au millefeuille administratif", abonde Didier Delhalle, maire de Molène (160 habitants). Faute de place pour installer une éolienne, M. Delhalle préfère d'ailleurs miser sur une ferme photovoltaïque qui devrait permettre à l'île d'atteindre 67% d'énergie renouvelable à terme. "Ça sera déjà bien", estime-t-il.Et à Ouessant, l'hydrolienne immergée par 55 mètres de fond pourrait fournir jusqu'à 20% des besoins de l'île, si les tests commencés en 2015 s'avéraient enfin concluants.Malgré ces progrès, l'objectif du 100% renouvelable semble désormais difficile à atteindre. "Peu importe si c'est en 2031 ou en 2035. C'est comme pour tous les grands projets, on ne tient jamais les délais", balaie M. Palluel. "Il faut avoir la modestie de reconnaître qu'on ne maîtrise pas tout."
Il y a 2 ans et 250 jours

M-CUBE® by Würth : clé à chocs à batterie Li-ion 18 V Ass 18-1/2' Compact

Force et résistanceEn complément de la visseuse à chocs, la nouvelle clé à chocs (Art. N° 5701 406 004) permettra désormais d’effectuer des vissages plus puissants et plus importants. Que ce soit pour le chevillage, pour l’assemblage métallique ou pour la charpente bois, plus aucun support ne résistera à la ASS 18-1/2" compact M-CUBE® !Les caractéristiques techniquesCette clé à chocs permet un vissage de diamètre M10 à M20. Elle possède un couple serrage à 4 positions (160 / 260 / 300 / 460 Nm). Le serrage se réalise de manière régulée en fonction du diamètre de vis et du type de matériau. La machine s’arrête automatiquement et instantanément dès que le couple de vissage est atteint en mode auto-stop. Elle est équipée de 3 ampoules LED blanches et d’un crochet attache-ceinture. Elle est livrée en coffret avec 2 batteries 5 Ah et 1 chargeur rapide.Équipée d’une poignée avec revêtement antidérapant « soft-grip », elle vous garantit un maintien confortable et sans fatigue !Découvrez la clé à chocs en vidéo :Inspiré par vous, développé par WürthM-CUBE® est une plate-forme de batteries Lithium-Ion puissantes et résistantes, fabriquées exclusivement par le groupe Würth ! Les besoins des clients sont au cœur des préoccupations, c’est donc conjointement que cette nouvelle gamme de machines propre à Würth a été conçue. Toutes les machines ont été inspirées par des besoins, des souhaits et des idées des clients avant d’être conçues et fabriquées dans les usines du Groupe Würth. La batterie est la pièce maîtresse de cette nouvelle génération de machines innovantes. Le concept M-CUBE® permettra, à terme, d’utiliser la même batterie pour l’ensemble des machines de la gamme. Les caractéristiques exceptionnelles de ces nouvelles batteries comprennent une capacité élevée permettant une longue durée d'utilisation, une gestion intelligente de la batterie pour une surveillance électronique unicellulaire et un rendement maximal. De plus, tous les produits M-CUBE® sont équipés d'une structure robuste à double soudure et d’une protection en caoutchouc de haute qualité.
Il y a 2 ans et 263 jours

Sobriété énergétique : la chasse au gaspi des communes pour limiter la facture

Éclairage publicEn réduisant dès l'automne l'éclairage nocturne de la Tour Eiffel et des bâtiments municipaux de la capitale, dont l'emblématique Hôtel de Ville, Paris veut "donner l'exemple", a justifié la maire Anne Hidalgo, qui entend investir 286 millions d'euros dans la rénovation de l'éclairage public pour le rendre 60% moins énergivore qu'un quart de siècle plus tôt.Lille, qui a cessé d'éclairer les bâtiments publics la nuit, sauf sur la Grand'Place et la place de l'Opéra, ce qui lui permettra selon elle d'économiser 170.000 kWh par an, l'avait devancée début septembre. Marseille a acté une mesure similaire avec l'extinction des feux à 23h30, et à 22h30 en hiver, pour ses 140 monuments, avec Notre-Dame-de-la-Garde pour seule exception. La mairie de Toulon veut atteindre le même objectif "le plus vite possible".Depuis juillet 2021, l'emblématique citadelle Vauban de Besançon n'est plus éclairée systématiquement la nuit "pour baisser la consommation d'énergie, préserver la biodiversité et limiter la pollution lumineuse", selon la maire Anne Vignot.Les mêmes raisons sont invoquées par la ville de Montpellier, qui a validé et accentué en avril une expérimentation d'extinction de l'éclairage public sur cinq axes routiers.Les grandes villes ne sont pas les seules à éteindre la lumière : ainsi en Nouvelle-Aquitaine, Libourne, Saint-Sever ou le Syndicat Énergies Vienne, qui gère le service public de l'énergie dans 220 communes rurales du département, ont décidé de s'en priver la nuit.Ces mesures de rationnement s'accompagnent généralement du remplacement annoncé des ampoules par du LED.Température des bâtimentsLille avait marqué les esprits en annonçant une baisse de température de 2 degrés - de 20 à 18 - dans deux musées, une baisse équivalente de la température de l'air et de l'eau dans les piscines municipales, ou encore deux heures de chauffage en moins en fin de journée dans les salles de sport.Là aussi, Paris a emboîté le pas en annonçant une baisse généralisée d'un degré de tous les bâtiments ne recevant pas un public vulnérable (Ehpad et crèches). Le début du chauffage, désormais fixé à 18°C, sera repoussé à la fois le matin, d'une demi-heure, et dans l'automne, d'un mois.À Lyon, la Métropole a arrêté à 19°C la consigne de chauffe cet hiver dans son patrimoine pour faire face au doublement anticipé (de 55 à 100 millions d'euros) des coûts de l'énergie en 2023.La même température vaudra pour les communes rurales de la Vienne, avec un système de bonus/malus pour récompenser les municipalités les plus économes, et à Marseille, qui a par ailleurs fixé à 26°C le palier pour la climatisation l'été dans ses locaux.À Libourne, le maire Philippe Buisson a carrément décidé "de ne quasiment plus chauffer les gymnases", maintenus à... 10 degrés, sauf pour les douches et les vestiaires.Fermeture des piscinesComme Lille, la mairie de Toulon a prévu de baisser la température de l'eau de ses piscines de deux degrés, de 28°C à 26°C, "sauf pour une piscine qui accueille des maternelles et des bébés", et réfléchit également à des fermetures "ponctuelles" de ces établissements énergivores, par exemple lors des vacances scolaires.Si Paris n'envisage cette option qu'en "dernier recours", sa voisine Issy-les-Moulineaux a franchi le pas cet été, en fermant la plus énergivore de ses deux piscines, pour lesquelles l'envolée des prix de l'énergie représente un surcoût de 400.000 euros par an.Lille a également annoncé que deux fontaines municipales ne seraient pas remises en fonctionnement pour économiser l'eau et l'énergie. Les annonces de ce type vont se poursuivre dans les prochains jours, avec des plans d'économies attendus par exemple à Toulouse et Grenoble.
Il y a 3 ans et 7 jours

96% des Français veulent que les entreprises agissent pour avoir une consommation énergétique la plus basse possible

Quid des ampoules basse consommation ?Si elles sont de plus en plus prisées par les Français dans leur habitation, il semble que l’utilisation des ampoules basse consommation dans les entreprises et les usines ne soit pas encore une évidence. En effet, plus de 37% des Français déclarent que dans leur cadre professionnel ces ampoules ne sont pas utilisées ou alors ne savent pas si c’est le cas à 36%. Seulement 27% pensent que les éclairages ont effectivement été adaptés pour être moins énergivores. Inoccupés… mais quand même allumés ! Encore aujourd’hui, il semble que très peu d’entreprises ou d’usines soient sensibles aux gestes simples pour réduire leur consommation d’énergie. Ainsi, 38% des Français avouent que les espaces inoccupés dans leur société ou leur usine restent allumés continuellement et 41% seulement durant les heures de travail. Uniquement 21% déclarent que les espaces inoccupés sont éteints. « Grada…quoi ? » En fonction de la journée, les besoins en luminosité sont logiquement différents. Mais seulement 1% des personnes interrogées savent que leur entreprise a mis en place un système de gradation en fonction de la lumière naturelle et 3% seulement dans certains espaces. En revanche, 39% ignorent si c’est le cas et 57% savent que non. Éteindre : un geste compliqué ? Dans leur habitation, les Français semblent avoir de bons réflexes quant à la réduction de leur consommation d’énergie. En revanche, au travail, les gestes simples ne sont pas du tout automatiques. En effet, lorsqu’ils quittent un espace de travail, uniquement 11% des Français éteignent l’éclairage et 19% le font de temps en temps. De ce fait, plus de 54% des Français n’y pensent même pas. Heureusement, 16% disposent de détecteurs qui le font à leur place.71% des entreprises sont-elles énergivores ? A l’heure où les questions environnementales sont clairement vitales, il paraît aberrant que seulement 29% des entreprises et des usines aient une infrastructure globale non-énergivore. Ainsi, 26% des Français estiment que leur société est totalement énergivore et 45% modérément. 71% des Français estiment que leur entreprise est énergivore.On verra demain…Afin de résoudre cette problématique et réduire leur consommation d’énergie, 7% des entreprises ont déjà réalisé un audit ou une procédure et 26% sont en cours de le faire. Pour les autres, 38% des Français déclarent que rien n’a été fait mais que cette démarche est en prévision et 29% que ce n’est malheureusement pas du tout d’actualité… Halte au gaspillage ! Pourtant, l’avis des Français sur les entreprises ou les usines qui ont une politique laxiste ou inexistante sur leur consommation d’énergie et qui laissent leurs éclairages allumés est sans appel : 85% estiment que c’est un vrai gaspillage énergétique et 77% que c’est une pollution lumineuse. Seulement 36% pensent que cette pratique est nécessaire à leur activité et 22% que cela est un moyen complémentaire de communication. De plus, à la question « Pensez-vous que toutes les entreprises doivent agir pour avoir la consommation énergétique la plus basse possible ? », la très grande majorité des Français est sans appel : plus de 96 % des personnes interrogées répondent « oui » !* Méthodologie : enquête réalisée auprès 9 156 personnes réparties sur l'ensemble du territoire français âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 26 avril au 4 mai 2022. Répartitions des répondants par tailles des entreprises : 28% de TPE, 67% de PME, 4% de ETI et 1% de GE. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.
Il y a 3 ans et 9 jours

Delta Dore présente Easy : une nouvelle gamme de prises et ampoules connectées

Delta Dore, spécialiste de la maison connectée, renforce son offre smart home et lance Easy : une nouvelle gamme de prises et ampoules connectées compatible avec les nouvelles box domotiques Tydom Home et Pro. D’installation ultra-facile, ces solutions intelligentes et ouvertes au protocole Zigbee permettent de piloter tous les appareils électriques ; et de contrôler […]
Il y a 3 ans et 15 jours

Efficacité énergétique et digital : la révolution est proche

Alors que de plus en plus d’acteurs partent à l’assaut des marchés de la Smart Home et du Smart Building, la prochaine révolution qui s’annonce passera par l’arrivée de solutions globales répondant aux différents besoins des consommateurs, analysent les consultants des Echos Etudes dans leur dernière publication « Le marché des solutions d’efficacité énergétique ». Encore émergent, le marché de l’energy management est loin d’avoir exprimé tout son potentiel chez les particuliers comme chez les professionnels. Du côté de la Smart Home, la demande bondit depuis 2020. La crise sanitaire et l’augmentation du temps passé chez soi ont provoqué un engouement des consommateurs pour tous les équipements liés au foyer. Certes, les ventes se concentrent encore essentiellement sur les montres connectées, les télévisions et autres assistants vocaux. Les objets liés à l’énergie comme les ampoules, les prises et les thermostats connectés rencontrent, eux, moins de succès. Mais toutes les enquêtes le montrent : l’intérêt est là. Les solutions digitales d’efficacité énergétique font aussi une percée dans le secteur tertiaire. D’après une enquête réalisée par Les Echos Etudes, 44 % des entreprises ont installé des équipements connectés (capteurs, thermostats intelligents…) au sein de leurs bâtiments pour réduire leur consommation d’énergie. C’est la solution privilégiée devant des équipements à haute performance énergétique. Et pour cause : les coûts de déploiement sont relativement faibles et l’IoT permet d’accéder facilement à des informations exploitables, a minima de prendre conscience de la problématique énergétique. En revanche, la mise en place de plateformes de monitoring des consommations est une solution nettement moins courante avec seulement 24 % des entreprises qui y recourent.Le réveil du marchéSi le développement des solutions digitales pour l’énergie a été jusqu’à présent un peu poussif, le marché est à l’aube d’une nouvelle donne. L’augmentation sans précédent des prix de l’énergie devrait pousser particuliers comme entreprises à s’impliquer davantage dans la maîtrise de leurs consommations énergétiques. D’après l’enquête des Echos Etudes, les deux-tiers des décideurs interrogés pensent que l’augmentation des prix de l’énergie va conduire leur organisation à accélérer ses investissements dans l’efficacité énergétique dans les douze prochains mois. La proportion grimpe même à 94 % pour les entreprises de plus de 5.000 salariés. Du côté de la réglementation, les signaux sont également au vert. Après près d’une décennie d’un parcours très chaotique, le décret tertiaire, en vigueur depuis le 1er octobre 2021, réveille enfin le segment BtoB. 43 % des entreprises estiment que sa mise en œuvre devrait les conduire à accélérer leurs investissements dans l’efficacité énergétique. En revanche, un travail de pédagogie est encore à faire pour tous les acteurs de l’efficacité énergétique, car 37 % des répondants ne connaissent pas encore cette nouvelle réglementation.Vers la fin des approches en silos ?Ce gisement de croissance attise une forte concurrence. Editeurs de logiciels, énergéticiens, sociétés de services énergétiques, fabricants d’équipements électriques et de génie climatique, start-up… de plus en plus d’acteurs partent à l’assaut du marché. Le panel des solutions disponibles sur le marché est aujourd’hui très large, avec de nombreux équipements, logiciels et plateformes de monitoring des consommations proposés. Il n’y aura probablement pas de place pour tout le monde, d’autant que certains dispositifs sont en concurrence partielle ou frontale. Mais la véritable révolution va venir de l’arrivée d’offres globales. Pour le moment, les opérateurs enrichissent leur gamme brique par brique, commercialisées chacune de leur côté. Résultat : les ménages comme les entreprises voient arriver une profusion d’équipements, dont l’énergie n’est parfois qu’une fonctionnalité parmi d’autres. Charge à eux de bâtir leur écosystème. A terme, cette approche est amenée à disparaître pour laisser place à une unique interface de pilotage de la fonction énergie de la maison ou du bâtiment. Reste à savoir quels sont les acteurs les mieux placés pour s’imposer…Le secteur tertiaire face aux enjeux d'efficacité énergétiqueLe marché de l'efficacité énergétique offre des perspectives prometteuses sur le segment tertiaire. Une enquête menée par Les Echos Etudes dresse un état des lieux chiffré des actions menées par les entreprises et administrations publiques.48% des répondants estiment que leur entreprise ou administration publique n'a pas encore engagé d'initiatives concrètes pour réduire ses consommations d'énergie.43% des entreprises et administrations publiques pensent que le décret tertiaire va les conduire à accélérer leurs investissements dans l'efficacité énergétique au cours des douze prochains mois.24% seulement des entreprises et administrations publiques ont installé un logiciel ou une plateforme de monitoring de leurs consommations énergétiques.
Il y a 3 ans et 20 jours

Ensoleillée mais isolée, Chypre peine à augmenter la part d'énergie verte

Devant sa facture d'électricité qui flambe, la trentenaire dit vouloir "louer une parcelle" pour y installer des panneaux solaires.Sur l'île méditerranéenne, en un an, le nombre de panneaux installés par des particuliers a augmenté de 16%, selon l'Autorité chypriote de l'électricité (EAC).Pourtant, Chypre peine à augmenter sa part d'énergie solaire et éolienne. En 2019, elle stagnait à 13,8%, en dessous de la moyenne européenne (19,7%), selon les derniers chiffres de l'office européen des statistiques Eurostat.Chypre espère voir sa part d'énergies renouvelables atteindre les 23% d'ici 2030, selon son plan d'action national.Le problème, selon Markos Asprou, spécialiste de l'électricité au centre de recherche chypriote Kios, c'est que la production d'énergie renouvelable est "difficile à prévoir"."Le jour, nous avons de l'énergie d'origine photovoltaïque. La nuit, nous tombons à zéro", explique Giorgos Moniatis, le codirecteur de la principale centrale de production d'électricité de l'île, Vassilikos.Pour pallier l'absence d'énergie renouvelable, "le réseau doit être flexible, ce qui n'est pas le cas à Chypre" en raison de son isolement, indique M. Asprou.IsolementEn cas de carence, l'île ne peut compter sur le réseau d'aucun pays voisin. Située à plus de 800 km des premières côtes européennes - celles de la Grèce -, elle n'est reliée à aucun autre système électrique.D'où, selon M. Asprou, la lenteur du développement de l'énergie renouvelable par rapport à d'autres pays de l'Union européenne (UE).Pour l'accélérer, il faudrait une solution pour garantir la fourniture d'énergie pendant les creux de production comme "le stockage ou l'interconnexion avec d'autres pays, etc", explique-t-il.Mais si les technologies pour stocker de l'électricité d'origine renouvelable existent, il est pour l'instant difficile et coûteux de les mettre en place à grande échelle, selon des experts du secteur.Dans la salle de contrôle de Vassilikos, M. Moniatis montre une colonne vide sur un écran: sur l'ensemble de l'île, pas un souffle de vent. Les pales des éoliennes restent immobiles.Vassilikos, qui couvre 61,5% des besoins électricité de l'île, brûle du fioul lourd et du gasoil, des énergies fossiles qui placent Chypre parmi les pays les plus pollueurs de l'UE."Que fait-on s'il n'y a pas de vent?", demande M. Moniatis. "C'est très difficile. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes."Pour briser son isolement, Chypre multiplie les accords et projets, comme le très coûteux EuroAsia interconnector, cofinancé par l'UE, qui vise à relier les réseaux électriques de Chypre à ceux d'Israël et de Grèce.Le 19 octobre, Chypre, la Grèce et l'Egypte ont aussi signé un accord de transfert d'énergie électrique en vue de l'interconnexion des trois pays.Pics de consommationLa République de Chypre fait aussi face à un facteur démographique particulier qui entraîne des pics de consommation: ses 800.000 habitants accueillent environ quatre millions de touristes par an, notamment l'été, hors pandémie de Covid-19.Les besoins de l'île sont ainsi passés cette année de 300 mégawatts (mw) au printemps à 1.200 mw cet été, souligne M. Moniatis.Pendant les nuits estivales étouffantes, "tout le monde veut dormir avec l'air conditionné, mais la nuit il n'y a pas d'énergie solaire donc on doit compter sur les turbines" de la centrale, rappelle le codirecteur.Pour les consommateurs, "le coût de l'électricité ne cesse d'augmenter, ça plombe notre budget", déplore Georgia Mouskou.Le prix du kilowattheure (kwh) est passé de 16,97 centimes d'euros fin 2020, à 21,78 centimes d'euros en août 2021, soit plus de 28% d'augmentation, selon des chiffres de l'EAC.Mais selon Mme Mouskou, la transformation de son logement pour recourir à l'énergie verte coûterait une fortune."Même avec des aides de l'Etat, c'est irréalisable pour nous", regrette-t-elle.Une autre solution pourrait être de repenser son mode de vie. A Chirokitia, à six kilomètres seulement de Vassilikos, deux panneaux solaire suffisent aux besoins de Melissa Ahearn et son compagnon."Quatre ampoules, un chargeur de téléphone et la batterie de l'ordinateur, c'est tout ce qu'il nous faut!", assure celle qui a longtemps travaillé sur les marchés boursiers.
Il y a 3 ans et 35 jours

Podcast #12 – Arcosanti : Et au milieu du désert, une cité utopique

Raconté par Muriel Carbonnet – Production & réalisation : Sivagami Casimir Article original paru en juillet 2021 dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine C’est une ville en béton compacte et éco-responsable, conçue dans les années 1970 et édifiée depuis par plus de 8 000 personnes. Elle émerge du désert de la Sonora, à 110 km, au Nord de Phoenix, en Arizona, aux Etats-Unis. Ici l’architecture est travaillée. Les formes sont cubiques, angulaires ou absidiales. Les infrastructures unissent le béton brut et le bois. Les fenêtres sont plus volontiers rondes que rectangulaires. Les toits sont construits en escaliers. Et les bâtiments individuels se fondent les uns dans les autres à travers un réseau de couloirs donnant sur le désert environnant. Vous êtes à Arcosanti, une cité écologique créée de toutes pièces par l’Italo-Américain Paolo Soleri (1919-2013). ACPresse · Podcast ACPresse Arcosanti Ecolos avant l’heure Adepte de l’Arcologie (contraction d’architecture et d’écologie), l’architecte voulait montrer qu’il était possible de développer un projet urbain unique. Tout en respectant l’environnement. Thème peu en vogue il y a 50 ans – en dehors peut-être du mouvement hippie -, mais qui trouve tout son sens à notre époque. Ses idées semblent aussi logiques qu’attrayantes… Il s’agit bien d’un “laboratoire urbain”, comme l’annonce le panneau de bienvenue aux portes d’Arcosanti. Dans cette ville idéale auto-suffisante, les habitants n’ont plus besoin de voitures, la notion même de route n’a plus aucun sens. Les espaces de vie et de travail sont indistincts. Fini aussi les ampoules le jour, l’air conditionné l’été, même au beau milieu du désert ! L’ensemble forme un drôle de hameau ramassé, couvert d’oliviers et de cyprès, comme un peu d’Italie que l’architecte aurait semé çà et là. Un zeste loufoque.  Les espaces de vie et de travail sont indistincts. Ici, le Café, moments conviviaux en perspective. [©Elitemedia.network] Les principes de l’Arcologie Le projet s’appuie sur une structure communautaire dirigée par Paolo Soleri. Les réalisations d’Arcosanti ont toutes été construites avant 1990. Le “Crafts III” sert de centre d’accueil pour les visiteurs. Il comprend des magasins et des logements. Sa climatisation est passive organisée autour de systèmes de ventilation et de grandes baies. Le “Ceramics Apse” est une abside en béton coulé en place, en utilisant un moule en terre. Sa forme permet de capter le maximum de lumière en hiver et le minimum en été. On y fabrique des carillons éoliens (“Wind Bell”), l’une des sources de revenus de la communauté. Les formes sont cubiques, angulaires ou absidiales. Les infrastructures unissent le béton brut et le bois. Les fenêtres sont plus volontiers rondes que rectangulaires. [©Rosa Menkman]L’ensemble forme un drôle de hameau ramassé, couvert d’oliviers et de cyprès, comme un peu d’Italie que l’architecte Paolo Soleri aurait semé çà et là. [©Jan Pauw]Les toits sont construits en escaliers. Et les bâtiments individuels se fondent les uns dans les autres à travers un réseau de couloirs donnant sur le désert environnant. [©Ted Major] Le béton à l’honneur Le “East & West Housing” est un bâtiment d’habitation en béton coulé en place ou préfabriqué. Les “Vaults” sont constitués de deux voûtes en berceau non jointives et ouvertes à leurs extrémités, utilisées pour l’organisation d’ateliers, de réunions… Leur partie inférieure est réalisée en béton aussi, tandis que leur partie supérieure est formée de panneaux de béton préfabriqués. Des espaces sont accolées de part et d’autre sur le côté Est pour le stockage et l’atelier paysagiste. Et sur le côté Ouest pour les activités commerciales. Le sommet de la voûte sert de belvédère… Une vie communautaire et assez drastique somme toute pour les quelque 80 personnes qui vivent encore là au quotidien. [©Cody from Phoenix]Les “Vaults” sont constitués de deux voûtes en berceau, utilisées pour l’organisation d’ateliers, de réunions… [©Graeme Maclean] Piscine au milieu du désert environnant. [©heather vescent] Une vie communautaire et assez drastique somme toute pour les quelque 80 personnes qui vivent encore là au quotidien. Défendant toujours les principes de Paolo Soleri, même après sa disparition… Et qui fera peut-être de nouveaux adeptes, l’écologie étant dans l’air du temps ! En savoir plus sur la cité d’Arcosanti Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 114 jours

Safer Internet Day : qu’en est-il de l’Internet des Objets ?

Vous avez déjà entendu, à coup sûrs, de nombreux conseils vous invitant à utiliser des mots de passe uniques difficiles à deviner pour tous vos comptes en ligne, à masquer votre navigation sur Internet avec des VPN lorsque vous utilisez des points d'accès Wi-Fi publics ou encore à vous méfier d'e-mails non sollicités vous indiquant qu’un colis vous est destiné ? Mais en 2022, ceci ne suffit plus. Depuis des années, des millions d'appareils n’ayant pas été conçus en prenant en compte la cybersécurité se connectent quotidiennement à Internet. Ils transfèrent vos données sensibles et personnelles vers des serveurs sur internet. C’est ainsi que de plus en plus d'appareils du quotidien intègrent des ordinateurs, alors que peu d’entre nous en prennent réellement conscience. Nous les appelons innocemment « Objets connectés » ou « Internet des objets » (IOT). Cette myriade d'appareils dits « intelligents » nous entourent et profitent de plus en plus d’Internet, qu'il s'agisse d'ampoules ou de fours que vous pouvez allumer à distance, d’un réfrigérateur connecté qui peut déterminer ce qui doit être commandé, des moniteurs pour bébé, des voitures jusqu’aux implants médicaux… Le débat sur la sécurité de ces nouveaux objets est vaste. Dans certains cas, les avantages peuvent nous rendre perplexes. Posséder un réfrigérateur connecté à Internet est-ce vraiment nécessaire ou sommes-nous simplement influencés par le marketing ? Un sèche-linge partageant des informations de diagnostic avec une équipe de service après-vente et se mettant à jour. Tout cela semble vraiment pratique et peu dangereux pour la sécurité de nos données à première vue. A l’inverse, un véhicule pouvant communiquer avec d'autres voitures pour savoir où se trouvent les risques sur notre trajet, cela semble très utile. Pour autant, cela doit nous interroger sur le sort de nos données et l’enregistrement de nos déplacements. L’IOT est un sujet qui divise et interroge beaucoup d’entre nous. Certaines entreprises peuvent sembler laxistes en matière de sécurité et de confidentialité alors que le grand public continue d’adopter ces gadgets à bras ouverts sans prise de conscience notable. Mais, il est à noter que malgré les failles régulièrement décelées sur les objets connectés, celles-ci sont souvent vite corrigées. Il faut simplement faire attention aux données que l’on transmet comme sur tout appareil numérique et effectuer les mises à jour régulièrement pour être en sécurité. Le Safer Internet Day pourrait être, cette année, l’occasion de réfléchir à notre utilisation de l’Internet des Objets. Faites vos choix en âme et conscience. L’utilisation idéale est sûrement dans un juste milieu.Tribune de Benoit Grunemwald, Expert en Cyber sécurité, ESET France (LinkedIn)
Il y a 3 ans et 169 jours

Près de 2 Français sur 3 baissent le chauffage pour réduire leur facture

LeLynx.fr, comparateur en ligne d’offres énergie, a interrogé les consommateurs et décrypte les éco-gestes les plus couramment adoptés.62% des Français limitent la température du chauffage pour payer moins cherDans une étude réalisée par YouGov, LeLynx.fr s’intéresse aux comportements des Français pour réduire leurs dépenses d’énergie à leur domicile. L’étude révèle que la grande majorité des ménages ont adopté des éco-gestes concrets pour faire des économies d’énergie. Seuls 4% d’entre eux déclarent ne rien faire pour réduire leur consommation. A l’heure où le froid hivernal s’installe à l’extérieur, près de 2 Français sur 3 (62%) reconnaissent baisser la température du chauffage pour réduire le montant de leur facture. Un geste auquel ont davantage recours les habitants des zones rurales (63%) et des petites et moyennes villes (65%). Dans les grandes villes, c’est 1 habitant sur 2 (55%) qui réduit la température des radiateurs pour économiser sur sa facture de chauffage. D’autres éco-gestes font désormais aussi partie du quotidien des Français. 65% d’entre eux ont déjà remplacé leurs ampoules par des LED, plus économes et 64% affirment privilégier les douches aux bains. Certains réflexes font également leur apparition : 38% des consommateurs pensent à comparer les étiquettes énergie quand ils achètent un appareil électrique et 23% utilisent l’application mobile de leur fournisseur d’énergie pour contrôler leur consommation. Près d’un quart d’entre eux (27%) ont d’ailleurs souscrit à une offre énergie plus avantageuse auprès de leur fournisseur d’énergie, comme une option heures creuses.Pour Itzal Arbide, Directrice générale de LeLynx.fr : « Les Français ont bien compris que changer quelques gestes au quotidien peut réduire la facture d’énergie : en passant le chauffage de son logement de 20° à 19°, un foyer peut réduire sa consommation de près de 7%. Privilégier les heures creuses pour faire fonctionner ses appareils électriques permet également de bénéficier d’un tarif réduit de 40%. »En revanche, seuls 16% des Français déclarent avoir entrepris des travaux de rénovation pour réduire la consommation énergétique de leur logement.Le chauffage représente 71% de la consommation d’énergie des Français Selon le Centre d’Etudes et de Recherches Économiques sur l’Énergie (CEREN), 71% de la consommation énergétique annuelle des ménages français sont dévolus au chauffage, toutes énergies confondues. Viennent ensuite les appareils électriques (17%), l’eau chaude sanitaire et la cuisson, à égalité à 6%. Dans le palmarès des appareils électriques qui consomment le plus, le combiné réfrigérateur/congélateur arrive en tête (346 kWh/an), talonné par le sèche-linge (301 kWh/an) et le congélateur (288 kWh/an). La télévision est au pied du podium (187 kWh/an), suivi du réfrigérateur (166 kWh/an) et du lave-vaisselle (162 kWh/an). Surprise du classement : la console de jeux vidéos consomme 103 kWh/an en moyenne, soit presque autant d’une machine à laver !
Il y a 3 ans et 187 jours

Quand Caracas était la capitale de l'architecture des années 1950

En une décennie magique, la capitale vénézuélienne a vu naître des joyaux : l'Université centrale du Venezuela, classé au Patrimoine mondial, "l'oeuvre totale" de la Villa Planchart du designer italien Gio Ponti, ou encore l'hôtel Humboldt, bijou Bauhaus.A l'époque, le pétrole et l'argent coulent à flots. Surfant sur un budget florissant, le dictateur Marcos Perez Jimenez (1953-1958) lance le pays dans une politique de grands travaux, construisant ponts, autoroutes, ministères, logements..."Indépendamment des critiques légitimes qu'on peut lui faire" sur les droits humains et la démocratie, "Perez Jimenez était un excellent gestionnaire de travaux publics", explique à l'AFP l'architecte et professeur Oscar Rodriguez Barradas. "Il y avait aussi une dimension nationaliste avec +Nous on peut le faire+".La période coïncide aussi "avec l'arrivée d'immigrés européens et d'une main d'oeuvre très qualifiée capable de mener à terme les projets", souligne-t-il.NuagesA tout seigneur, tout honneur : l'hôtel Humboldt, "notre Corcovado" s'enthousiasme M. Rodriguez, domine Caracas à 2.150 mètres d'altitude, sur la ligne de crête de l'Avila, le massif séparant Caracas de la mer.Il a été construit en 1956 pour des raisons inavouables : Perez Jimenez voulait un téléphérique pouvant transporter "800 militaires par heure" du port jusqu'au centre en cas de troubles, rappelle Carlos Salas, le directeur de l'hôtel.On décide alors d'un "espace de détente" au sommet pour justifier le téléphérique et le dictateur passe commande à un jeune architecte à la mode, Tomas Sanabria.Elève du fondateur du Bauhaus, Walter Gropius, à l'université d'Harvard, Sanabria réussit un des plus beaux bâtiments de ce style du continent.Encore aujourd'hui, l'hôtel n'est accessible que par téléphérique ou par une piste réservée aux 4X4. De la ville, seule sa tour est visible mais à l'approche, c'est sa base qui impressionne avec ses lignes pures et ses voûtes ressemblant à des vagues."L'hôtel flotte entre les nuages", résume le directeur. L'intérieur du bâtiment, parfaitement restauré par l'Etat vénézuélien après des années d'abandon, est composé de grands espaces lumineux que les nuages, poussés par des vents puissants, semblent traverser. Rouvert à une clientèle huppée (340 dollars la nuit), l'hôtel espère devenir Patrimoine mondial en 2022.L'héritage de Perez Jimenez s'observe aussi au coeur de la ville avec notamment le Centre Simon Bolivar (1954): deux tours jumelles et de longs bâtiments ministériels, signés par l'architecte vénézuélien Cipriano Dominguez et qui témoignent d'"un langage à la Le Corbusier avec des aspirations qui vont au-delà de leur fonction" de bureaux pour canaliser l'activité du centre ville, souligne Oscar Rodriguez.Avec ses immenses parkings et "cascades d'escaliers", il était aussi l'expression de la civilisation de l'automobile, alors signe de modernité et de richesse.PapillonLe Vénézuélien Armando Planchart fait justement fortune avec ses concessions de voitures américaines vendues à une classe moyenne émergente.Son épouse Anala le convainc de faire construire une maison sur les hauteurs de Caracas. Abonné à la prestigieuse revue Domus du designer et architecte italien Gio Ponti, ils décident de l'embaucher : ce sera la Villa Planchart (1957).Les Planchart donnent carte blanche à Ponti qui ébauche la maison de ses rêves pour créer ce "papillon sur la colline", selon son expression."Ponti n'a presque pas eu de limites quant aux ressources et aux volontés des commanditaires", souligne leur nièce Carolina Figueredo, qui gère la fondation Planchart.Inondée de lumière par un patio intérieur et des fenêtres "traversantes", la maison ne comprend presque aucune porte, mais des séparations claires entre les espaces. Ponti a pratiquement tout dessiné : charnières, poignées de portes, vaisselle, lampes, chaises.... C'est "+l'oeuvre totale+ parce qu'en plus de l'architecture et du design, il a prévu le placement des collections ou des oeuvres" signées Calder, Leger, Buffet, Cabré ou Reveron, explique Carolina.Ponti a positionné les fenêtres qui fonctionnent comme des tableaux pour offrir des vues sur l'Avila.Seul désaccord, la bibliothèque où le propriétaire veut exposer ses trophées de chasse africains peu appréciés par le designer. Ponti résout le problème avec une coquetterie : un mur tournant digne d'un James Bond, qui permet d'occulter ou d'exhiber les têtes de buffles et d'antilopes !"Ponti était enchanté par le résultat, mais aussi par Caracas" pour laquelle il a dessiné un vaste projet urbain qui n'a jamais vu le jour, explique Carolina Figueredo.AirLe grand architecte vénézuélien de l'époque est sans aucun doute Carlos Raul Villanueva, qui a excellé dans les rares maisons d'habitation qu'il a dessinées, mais surtout comme architecte de bâtiments publics.Son chef-d'oeuvre reste l'Université centrale du Venezuela (UCV)."C'est une utopie construite", résume sa fille Paulina Villanueva, architecte. Au total, une quarantaine de bâtiments, dont un hôpital, des salles de cours, de conférence, des bibliothèques, des esplanades.S'y promener est un émerveillement avec des édifices différents mais qui forment une unité. Les espaces intérieur et extérieur s'entremêlent. Les passages couverts, avec des toits paraissant suspendus dans l'air, sont une des trouvailles de l'architecte."Ce sont des lieux de vie et d'échange, tu te promènes sans jamais perdre le contact avec l'extérieur, l'air, la lumière", détaille Paulina Villanueva. "Mon père pensait que l'architecture était la construction du lieu de vie de l'homme. Le lieu ne s'impose pas, mais accompagne, stimule", explique-t-elle.Véritable "chef d'orchestre", Villanueva y a intégré des oeuvres d'artistes de renom, Vasarely, Arp, Lam, Leger ou Narvaez.Point d'orgue : la "Aula magna", vaste auditorium orné des "Nuages" d'Alexander Calder.Mais avec la crise économique sans pareille qui frappe le Venezuela depuis 2013, l'université se dégrade. Trous dans les murs et les plafonds, fresques abimées, fenêtres cassées, végétation et infiltrations d'eau... En 2020, un pan d'un passage couvert s'est écroulé."Nous parlons de 25 ans d'abandon. Ca fait mal ! Les professeurs ne gagnent pas 10 dollars par mois. Il n'y a pas d'ampoules, les étudiants en achètent et les enlèvent quand ils partent pour pas qu'on les vole", s'écrie Paulina, tantôt les larmes aux yeux, tantôt en colère."Pour mon père l'université était sa seconde maison, son oeuvre la plus chère, il n'aurait pas compris son état actuel", dit-elle.A l'image de l'UCV, de nombreux bâtiments de cette époque dorée sont en mauvais état. D'autres ont été dévoyés comme "L'Hélicoide" (1958), centre commercial transformé en prison, ou tout simplement rasés (Villa Diamantina de Ponti)."C'était une génération d'architectes, d'intellectuels qui avaient une vision d'avenir", résume Paulina Villanueva. "Ils pensaient que cet avenir était possible. Malheureusement, cela ne l'a pas été".
Il y a 3 ans et 309 jours

Idées pour choisir ses lampes quand on décore sa maison

Bien choisir ses lampes est une étape cruciale dans l’aménagement de son chez-soi. Cette démarche assure en effet un éclairage optimal et offre un confort visuel de son intérieur. Pour se sentir à l’aise sur le long terme et cela, grâce à l’éclairage de la maison, il est fondamental de choisir des lampes design et performantes. Mais comment choisir des lampes de qualité ? Choisir le type de luminosité Avant de jeter votre dévolu sur une quelconque lampe, assurez-vous d’avoir trouvé le type d’éclairage idéal. Ce paramètre est essentiel car il met en exergue l’aspect de votre intérieur. D’ailleurs, il reflète le type d’ambiance ou d’animation existant dans votre ménage. Comprenez toutefois qu’il existe trois sortes d’éclairages dans le domaine du design d’intérieur. L’éclairage décoratif Si vous êtes du genre coquet et que vous souhaitez étaler les éléments architecturaux de votre nid douillet, nous vous recommandons ce type d’illumination. En soulignant les lignes ainsi que les objets architecturaux, il dégage l’élégance ainsi que le charme d’une pièce. Par ailleurs l’ambiance qu’il procure en illuminant chaque rayon de votre pièce est semblable à celle d’une salle de divertissement. Les modèles de lampes créant un tel effet sont souvent les lampadaires. Ainsi si vous aimez l’originalité et mettre votre créativité en épitaphe, pourquoi ne pas opter pour cette variante d’éclairage? L’éclairage direct Ce type d’éclairage consiste à projeter de la lumière vive et homogène sur une surface précise. Ce mécanisme aide alors à obtenir un éclairage uniforme et enlève toutes les zones d’ombres. En bref, la zone d’implantation sera totalement illuminée. Dans ce sens, ce type d’éclairage convient aux lieux de travail ainsi que les établissements estudiantins. Par ailleurs, elle conviendra aux personnes en télétravail et donc travaillant chez eux. L’éclairage indirect Ne vous est-il jamais arrivé de fantasmer sur l’éclairage des grandes surfaces ou bien des magasins renommés? Sachez qu’il vous est possible de reproduire cette luminosité chez vous. Il vous suffit  d’orienter les lampes vers une surface réfléchissante et plane comme les verres ou bien les miroirs. En outre, ce type d’éclairage est très prisé car il a ce don spécial d’adoucir l’aspect de sa pièce d’implantation et de le convertir en un véritable havre de paix. Opter pour le type de lampe adéquat Le choix du type de lampes incombe du type pièce à éclairer.  Comprenez toutefois qu’il existe trois formes principales de lampes: les lampes fluorescentes, les lampes halogènes et lampes LED. Le choix entre de ces variantes dépendra alors de la zone d’instalation. Pour ce qui est du modèle de lampe à installer, le site lampesenligne dispose d’une large collection selon l’ambiance existante chez vous et l’architecture de l’habitat. La salle de bain La salle de bain est l’un des lieux les plus intimes d’une maison. Elle doit alors dégager une sensation de calme et de bien-être, continuellement. Pour inviter la tranquillité à rejoindre cet endroit, le consommateur devra opter pour une lampe avec une luminosité harmonieuse comme les LED. D’ailleurs, ces ampoules proposent un excellent rapport prix-qualité du fait qu’elles soient écologiques, économiques et très performantes. La cuisine La cuisine est un endroit très animé de par les vas-et-viens qui s’y produisent fréquemment. Étant le centre d’activité d’une maison, chacun de ses recoins se doit d’être optimalement éclairé. Ainsi, aucun des objets ne doit être mis à l’ombre. Cela facilite dans ce sens le repérage d’un outil en cas d’une éventuelle utilisation. Ainsi, nous vous recommandons des ampoules fluorescentes compactes pour une luminosité uniforme. La chambre à coucher A l’égale de la salle de bain, la chambre à coucher est un lieu intime. Il devra également être illuminé par une lampe spéciale et en mesure d’apporter la douceur et l’apaisement dans l’endroit. Comme conseil d’expert, nous vous conseillons vivement d’alterner entre les lampes LED et les ampoules fluorescentes. Vous obtiendrez alors une luminosité originale doublée d’une ambiance tranquille.  
Il y a 3 ans et 354 jours

EDMA lance EDMALIGHT – Une lumière rasante LED sans fil

EDMA apporte une nouvelle solution aux plaquistes et peintres dans leurs travaux de préparation de la plaque de plâtre avant peinture, en proposant une lumière rasante LED sans fil pour déceler les imperfections. Soucieux de répondre précisément aux problématiques des artisans plaquistes et/ou peintres qui soignent leurs travaux de finition, EDMA lance dans sa gamme d’outils une lampe rasante LED, nommée EDMALIGHT. Une fois plaquée au mur ou au plafond, EDMALIGHT permet en effet à l’artisan plaquiste ou peintre, de repérer toutes les imperfections et les irrégularités de surface résiduelles sur les murs et plafonds, avant leur mise en peinture. Munie d’ampoules LED L70B20 permettant plus de 30 000 heures d’utilisation, EDMALIGHT diffuse un faisceau rasant 30° x 10°, d’un flux de 715 lumens qui ne laisse aucun défaut inaperçu. Grâce à ses supports latéraux qui lui évitent de glisser sur la surface de travail et à sa tête inclinable à 100° et orientable à 140°, EDMALIGHT est particulièrement intransigeante dans les moindres recoins de la pièce, sans laisser aucune trace ! Très légère, EDMALIGHT n’est pas en reste côté mobilité puisqu’elle fonctionne aussi sans fil (batterie Lithium-Ion 14,8 V – 2600 mAh) et se recharge à l’aide d’un chargeur (fourni) lui procurant une autonomie d’environ 5 h. EDMA propose également un trépied (réf. 274155, compatible avec la majorité des projecteurs de chantiers) qui permet alors à EDMALIGHT d’atteindre jusqu’à 3 m de hauteur tout en laissant les mains de son utilisateur libres pour retravailler à loisir la surface éclairée. EDMALIGHT peut aussi s’utiliser sur perche télescopique EDMA (réf. 169955). S’inscrivant parfaitement dans la gamme de solutions « gain de temps, gain d’effort » proposées par EDMA, EDMALIGHT s’ajoute à la liste des nombreux outils « responsables » chers à la marque, puisqu’un nombre important de pièces détachées de remplacement sont disponibles à la vente pour cette lampe rasante sur le site www.edma.fr. EDMALIGHT – Lampe rasante LED sans fil Réf. 274055 – Prix de vente maximum conseillé : 180 € HT Trépied télescopique compatible EDMALIGHT Réf. 274155 – Prix de vente maximum conseillé : 70 € HT
Il y a 4 ans et 56 jours

5 conseils pour bien éclairer chaque pièce de sa maison

L’éclairage constitue un élément essentiel de votre décoration, en intérieur comme en extérieur. En effet, si une pièce dégage une atmosphère particulière, c’est que l’éclairage y est pour quelque chose. Il en va de même pour une pièce lumineuse qui offre un confort de vie appréciable grâce à la visibilité optimale qu’elle confère. Pour toutes ces raisons, il est important de bien éclairer les différentes pièces qui constituent votre habitation. Mais comment y procéder, sans pour autant altérer l’intimité de la pièce ? Découvrez nos astuces pour faire de chaque pièce, un endroit fonctionnel ou reposant, selon son usage. Prendre en compte l’usage de la pièce Chaque pièce de la maison possède une fonctionnalité propre à elle. Avant d’acquérir votre luminaire, il implique de considérer sa fonction dans votre espace de vie. Pour la salle à manger, un lustre muni de graduateur d’intensité est favorable, tandis que dans la cuisine, les suspensions au-dessus du plan de travail sont à privilégier. Les encastrés autour de la pièce peuvent également faire leur effet pour mieux éclairer la pièce lors de la préparation des repas. Un lampadaire design idéal pour votre salon peut habiller l’angle du séjour ou l’extrémité du canapé. Son éclairage tamisé apportera une ambiance conviviale à cette pièce, à côté de vos mobiliers. Pour la chambre à couche, la lampe de table ou les appliques murales sur chaque côté du lit sont idéales pour la lecture. Pour l’éclairage général, la suspension se révèle particulièrement efficace. Placer les graduateurs stratégiquement Également appelé dimmer, le graduateur est une fonctionnalité permettant de varier l’intensité de l’éclairage en fonction de ses besoins en luminosité. Ainsi, vous pouvez adapter l’éclairage en fonction de vos activités et des heures de la journée. Les luminaires qui intègrent cette option sont à inclure dans les pièces multifonctionnelles comme le salon, la salle à manger ou encore la salle familiale. Dans les chambres à coucher comme dans la salle de bains, les graduateurs se révèlent également très pratiques. Dans ce cadre, leur but étant de tamiser l’éclairage. Bien choisir le type d’ampoule On distingue une grande variété d’ampoules à choisir en fonction de son usage, à savoir : Les tubes fluorescents pourvus d’une lumière vive, voire blafarde, idéalement à installer avec graduateur. Les ampoules incandescentes, appréciées pour leur efficacité énergétique. Les ampoules à LED qui dominent le marché, de par leur durabilité et leurs différents aspects : rubans à LED, habillage, etc. Les ampoules fluocompactes, une version miniature du tube fluorescent. Les ampoules halogènes, peu énergivores, donc économiques. Opter pour l’éclairage localisé L’éclairage général est un éclairage direct ou indirect qui projette une lumière diffuse sur la globalité de la pièce. Il peut prendre la forme d’encastrés ou de rail. Toutefois, les points lumineux sont plus intéressants pour bien éclairer les points d’intérêts de la maison. C’est ce qu’on appelle, l’éclairage localisé qui permet de créer des zones distinctes comme une toile ou un mur. On retrouve généralement ce type d’éclairage dans les galeries d’art, les magasins ou autres locaux commerciaux. Dans une maison, il est à prévoir pour le plan de travail de la cuisine, le coin lecture du salon, le bureau, etc. L’éclairage d’accent L’éclairage d’accent apporte la touche finale à chaque pièce. Il consiste à mettre en valeur un détail architectural de la pièce, un objet ou l’isolant. Dans les musées, pour éclairer les œuvres d’art posés à plat, on utilise des projecteurs de type unidirectionnel pour obtenir un faisceau de lumière dirigé. Sinon, pour les objets à relief, les projecteurs de type multidirectionnels vont venir découper l’objet dans l’espace. Comme son nom l’indique, ce mode d’éclairage vise à accentuer une zone précise de la pièce de votre logement. Les lampes de table comme les lampes sur pied sont parfaitement adaptées pour créer un espace intime en retrait du reste de la pièce.
Il y a 4 ans et 119 jours

Le groupe Hellio présente ses nouvelles ambitions stratégiques à l'horizon 2022

Un nouveau positionnement : Hellio, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie en FranceDepuis sa création en 2008 sous la marque GEO PLC, Hellio reste le pionnier du marché des économies d'énergie en France (métropole et Outre-Mer). Le groupe, avec le soutien de ses bureaux d'études intégrés, adresse ses services à tous les consommateurs d'énergie : des particuliers aux entreprises, en passant par les collectivités locales, et ce pour tous les types de bâtiments et leurs équipements (habitat individuel et collectif, industriel, agricole, tertiaire public et privé).Hellio se démarque par le savoir-faire, l'innovation et la culture métiers de ses équipes sur toute la chaîne de valeur de la rénovation énergétique : du conseil à la réalisation des travaux garantis dans leur performance, en passant par la prise en charge administrative et financière pouvant aller jusqu'à 100 % selon le type de travaux (audit, conseil, renégociation de contrats d'énergie, travaux, fourniture de matériaux, financements, études et suivi de performance – CPE).Pour démocratiser les économies d'énergie, Hellio se positionne comme un interlocuteur unique pour toutes les problématiques de maîtrise de l'énergie, développant ses propres solutions en BtoB comme en BtoC.Partenaire de confiance, Hellio s'organise grâce à :Des équipes spécialisées proposant un accompagnement personnalisé et simplifié dans les démarches.6 bureaux implantés en France (métropole et Outre-Mer) pour interagir au plus près de l'échelon local.Un réseau de 6 500 artisans RGE agréés et audités qui oeuvrent chaque année à la réalisation de plus de 50 000 chantiers, et de 2 600 négoces de matériaux en France.Une expertise sur toutes les aides à la rénovation énergétique incluant une délégation historique aux Certificats d'Economies d'Energie et notre mandat administratif et financier MaPrimeRénov'.Au plus près des territoires, nous accompagnons les types de travaux suivants allant du sur-mesure à la rénovation globale :Particuliers : isolation, chauffage, rénovation globaleHabitat collectif : isolation, chauffage, rénovation globale, renégociation des contrats d'énergie, rénovation globaleIndustriels, tertiaire et agriculture : Indicateurs et Contrats de Performance Énergétique, groupes froids, tout équipement d'efficacité énergétiqueCollectivités : isolation, chauffage, ventilation, éclairage public, raccordement au réseau de chaleur…Engagé depuis plus de 12 ans, Hellio ambitionne de permettre au plus grand nombre de maîtriser son énergie : des solutions pour des économies d'énergies réelles, plus de confort et plus de pouvoir d'achat.Indépendant, expert et pleinement ancré dans la transition énergétique au quotidien, Hellio prend part à l'effort de relance pour faire de l'énergie de demain, une énergie positive et d'impact, au service de tous.Bilan du groupe en 20201 chantier sur 20 de rénovation énergétique sur lequel est intervenu HellioMaîtrise du changement de chaudières fioul, biomasse, gaz et PAC+ de 50 % de demandes d'audits énergétiques+ 12 ans de croissance+ 30 % de collaborateurs en 2020Des ambitions fortes pour 2021-2022Au service des particuliersHellio prend la responsabilité des travauxAu-delà des financements, Hellio est le seul acteur qui prend la responsabilité des travaux de rénovation énergétique sur l'ensemble de la chaîne de valeur : de l'étude de dimensionnement jusqu'à la réalisation du chantier et jusqu'au SAV. En amont des travaux, Hellio réalise les audits pour définir les travaux prioritaires et préconiser les meilleures solutions. Hellio se charge ensuite d'expliquer les aides, le reste à charge et la gestion administrative prise en charge par ses équipes pour le compte du particulier. Hellio réalise les travaux, via son réseau d'entreprises partenaires certifiées, et garantit le prix juste, avec toujours le même niveau de qualité. L'intervention de Hellio se termine avec la visite du bureau de contrôle, chargé de vérifier la bonne réalisation des travaux.50 000 visites techniques offertes aux particuliers en 2021Hellio a décidé d'allouer un budget spécial afin d'offrir 50 000 visites techniques aux particuliers en 2021. L'enjeu : trouver les moyens et les travaux les plus adaptés à chaque foyer et à chaque logement. C'est pourquoi, Hellio propose de réaliser une étude des logements pour préconiser les meilleurs travaux, afin de réduire les consommations énergétiques. Un chauffage adapté aux logementsDepuis son 1er programme d'économies d'énergie “Mes Ampoules Gratuites” en 2016 jusqu'à aujourd'hui, Hellio a appris à connaître les besoins de ses clients et a su développer une relation client de confiance pour apporter une solution personnalisée adaptée à chaque problématique.Dans la perspective de l'accompagnement pour la sortie du fioul en 2022, Hellio fait le choix de proposer tous les types de chauffage afin de conseiller les particuliers sur le plus adapté à leur habitat : biomasse, gaz, et prochainement la pompe à chaleur. En effet, Hellio reste persuadé qu'un seul type de chauffage ne peut apporter une solution unique pour tous les logements et chacun comporte ses avantages et ses limites : risque de mauvais dimensionnements pour les pompes à chaleur, barrières techniques pour l'installation d'une chaudière à granulés, etc. La pompe à chaleur apparaît aujourd'hui comme la solution de facilité, mais son installation n'est pas si simple et nécessite avant tout un dimensionnement approfondi.En proposant plusieurs solutions de chauffage, Hellio entend assurer la pérennité et la durabilité des équipements, garantir la baisse des consommations énergétiques du foyer et surtout s'assurer de ne pas mettre en péril la situation financière des ménages en installant des moyens de chauffage mal adaptés.Au service de l'habitat collectifRénovation globale des copropriétés avec un accompagnement en tant qu'assistant à maîtrise d'ouvrage (AMO) et pour l'obtention des financements MaPrimeRénov' Copropriétés et le Coup de pouce.Un engagement sur les économies d'énergie réellement attendues sur les chantiersLe passeport énergétique des copropriétésHellio a lancé le 1er janvier 2021 sa plateforme à destination des gestionnaires d'immeubles, pour favoriser la rénovation énergétique de leurs copropriétés. Suivi et demandes de travaux, valorisation des CEE, Hellio offre un service d'accompagnement personnalisé par copropriété afin d'accélérer l'accès à la connaissance des aides et des dispositifs de rénovation.Au service des collectivités localesÊtre un acteur de la relance des petits et moyens territoiresSolutions intégrées pour atteindre les objectifs du décret tertiaireL'équipe secteur public accompagne au plus près les territoires (de la commune jusqu'aux régions ), de la phase avant-projet à la réception des travaux, en mettant à disposition une ingénierie technique et financière afin de faciliter la réalisation de travaux offrant des performances énergétiques optimisées associées à un plan de financement maîtrisé.Au service de l'industrieRenforcement du déploiement des opérations spécifiques CEEAccompagnement des sites soumis aux quotas carbone, éligibles aux CEE uniquement sur des Opérations Spécifiques, avec des modalités réglementaires de montage de dossiers particulièresLancement d'un service d'obtention des aides France RelanceHellio est expert du financement de la performance environnementale qui englobe économies d'énergie et réduction des gaz à effet de serre. En tant qu'interlocuteur unique qui regroupe plusieurs compétences techniques et financières (gisements d'économies d'énergie et solutions via son bureau d'études), Hellio peut adresser des plans de financement complets et optimisés comprenant les aides dans le cadre de France Relance et du dispositif des CEE. Son objectif : optimiser le plan de financement pour ses bénéficiaires.Au service du tertiaire privéDéploiement d'offres clés en main supplémentaires (chauffage)Après l'isolation des combles, des planchers bas, des points singuliers et le calorifugeage en solutions clés en main, Hellio donne des moyens supplémentaires au tertiaire privé en proposant une offre complémentaire sur la conversion des modes de chauffage vers des solutions à impact carbone plus réduit grâce au dispositif Coup de pouce Chauffage tertiaire. Objectif : aider ces bâtiments à usage tertiaire dont la surface dépasse les 1 000 m² à atteindre les obligations du décret tertiaire, à savoir : une réduction de la consommation énergétique de 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050.Au service des négoces400 formations chez les négoces dès janvier 2021Convaincu depuis la première heure que les négoces sont les premiers relais d'informations auprès des professionnels, mais aussi des particuliers, grâce à leur maillage national pour promouvoir la rénovation énergétique, Hellio déploie depuis septembre 2020 un nouveau dispositif d'accompagnement : le guichet primes. Objectif : faire monter en compétences les négoces sur les aides possibles pour le financement des travaux de rénovation énergétique, et ainsi mieux conseiller leurs clients : les professionnels et les bénéficiaires des travaux. Une démarche qui s'avère nécessaire, comme le révèle une étude réalisée en ligne par Infopro Digital Etudes pour Négoce et Hellio, du 1er octobre au 8 novembre 2020, auprès 121 décideurs en négoce : seuls 54 % d'entre eux estiment connaître les démarches à effectuer, 51 % les aides financières existantes et 47 % les profils éligibles aux aides et les démarches à effectuer.Au service des professionnels du bâtimentRenforcement d'accompagnement / opportunité business et de qualité :Élargir le champs de compétencesÉvolution réglementaireHellio renforce son accompagnement auprès de ses entreprises partenaires de travaux en élargissant son service avec des chargés d'affaires supplémentaires pour la gestion administrative de leurs dossiers de financement et leurs quotations.Formation : Hellio Académie Hellio met un point d'honneur à faire monter en compétences ses entreprises partenaires pour les inciter à faire de la rénovation globale et pouvoir proposer plusieurs modes de chauffage.Ils ne doivent pas se limiter à un type de travaux, comme par exemple, l'isolation des combles, mais doivent être des professionnels qui renouvellent leur champ de compétences car ils sont la courroie entre l'actualité réglementaire et le terrain.Enfin, cette montée en compétences représente une réelle opportunité de développer et diversifier leur activité.Une nouvelle identité visuelleHellio s'adresse désormais à plusieurs types de consommateurs : grand public, collectivités, gestionnaires de l'habitat, grandes et petites entreprises, industriels, agriculteurs et professionnels de la rénovation. Pour refléter cette évolution, sa nouvelle identité a été conçue afin de s'adresser à chacun, de manière cohérente et homogène, à travers des codes et de visuels simples, affirmés et contemporains. Un nouveau logoMélangeant les bords arrondis et à angles droits, les lettres hellio s'adressent désormais avec un ton à la fois humain et professionnel.Le h se simplifie pour ne plus être un symbole uniquement à destination des particuliers (l'ancien h représentait la forme du toit d'une maison).“Votre énergie a de l'impact” : une nouvelle signature pour accompagner la communication B2B et B2C Combinant logotype et signature, le bloc-marque de Hellio renforce un message fort qui met l'humain au centre et lui donne un rôle d'acteur. Grâce aux services proposés par Hellio, l'énergie de ses clients a un impact financier et écologique qui leur permet d'améliorer leur quotidien, de réaliser leur projet et d'avoir de nouvelles ambitions, tout en protégeant la planète.Des symboles pour personnifier chaque secteurÀ chaque cible de Hellio correspond un symbole, conçu pour leur donner une voix, leur donner de l'impact. Ensemble, ces symboles forment une “famille”. Pour mettre en avant le développement d'une offre de services globale, Hellio a choisi une couleur par public pour montrer la diversité d'expertises et de solutions.De nouveaux sites InternetLe site Internet Hellio fait peau neuve et fait des petits ! Un site Internet corporate, aux couleurs de la nouvelle identité visuelle, s'adresse à l'ensemble des cibles pour présenter l'entreprise et ses actualités.Des sites dédiés à chacune des cibles ont été déclinés pour présenter les différentes offres pour les copropriétés et les particuliers.
Il y a 4 ans et 134 jours

L'agence Dragon Rouge éclaire la « Lighthouse » de Nanterre

C'est un immeuble de bureaux classique que l'agence DRAGON ROUGE vient de totalement transformer. Le chantier initié pendant l'été 2019 vient de s'achever. Exit le Magellan, siège depuis 2001 de l'équipementier automobile FAURECIA. Place à la «LIGHTHOUSE » -littéralement le Phare- que l'on ne devrait pas rater en effet. Et pour cause, puisque l'un de ses signes distinctifs est une gigantesque lampe surmontée d'un abat-jour éclairée la nuit qui traverse l'immeuble de 23 mètres de bas en haut. Les propriétaires ont confié à l'agence DRAGON ROUGE la tâche de reconfigurer et de repositionner cet immeuble de bureaux de six étages et 10600 mètres carrés de surface. L'objectif était de revitaliser l'immeuble, en bordure de Paris et de La Défense, d'y créer des services, de l'intérêt et de susciter l'envie de venir travailler à Nanterre. Il s'agissait de donner à l'immeuble une nouvelle personnalité forte et différenciante. Aux côtés du studio K de Karl Petit qui a signé l'architecture et l'agencement des espaces bureaux proprement dits, l'agence de design DRAGON ROUGE signe une grande partie des espaces de la LIGHTHOUSE, soit 2600 mètres carrés au total, du rez-de-chaussée au 6e étage, en passant par le toit terrasse et les extérieurs. La traduction d'une nouvelle façon de travaillerPour susciter l'envie de venir travailler dans cet immeuble, DRAGON ROUGE a travaillé selon deux axes créatifs : d'abord, la création d'un nom et d'une identité forte, innovante et provoquant un effet « waouh ». D'où l'idée d'un objet symbolique et iconique. C'est cette lampe colossale, véritable colonne vertébrale de l'immeuble qui traverse la tour de bas en haut, du pied au rez-de-chaussée au gigantesque abat-jour sur le toit terrasse du 5e étage. Si l'immeuble est investi par une seule société, elle fédérera les équipes. Dans le cas contraire, elle créera en tout état de cause des liens entre les différents plateaux. Par ailleurs, l'agence s'est fondée sur les nouvelles attentes des salariés en matière d'espaces de travail : disposer de lieux confortables, hybrides, polyvalents qui peuvent s'adapter au gré des besoins dans la journée. Des lieux de travail chaleureux, conviviaux, un peu comme un intérieur de maison. Espaces polyvalents, lieux hybrides et matériaux modernesDu bas en haut de l'immeuble, les espaces dessinés par DRAGON ROUGE sont la traduction créative de l'équation nécessaire aux nouveaux immeubles de bureaux : des plateaux confortables, modulables avec cloisons ou en open space, polyvalents. Quant aux matériaux, ils sont modernes et pratiques à l'usage, adaptés aux lieux de fort passage que sont des bureaux. Les sols sont souples et silencieux, faciles d'entretien, de même que le néo skaï des fauteuils. Le rez-de-chaussée. Le hall d'entrée majestueux est occupé en grande partie par le pied de la lampe géante, transformé en assise circulaire pour les visiteurs. Le rez-de-chaussée accueille aussi une conciergerie et des vestiaires. C'est à ce niveau que se trouve aussi le business center : quatre salles de réunion modulables pour accueillir de 8 à 24 personnes, un « work café » et un espace lounge, sans oublier un espace de coworking dans la mezzanine du hall. Au rez-de-chaussée toujours, se trouve le restaurant inter-entreprise. Ici, DRAGON ROUGE soucieuse de proposer de la diversité aux salariés, a imaginé plusieurs ambiances de restauration : Des espaces déjeuner comme à la cuisine avec des vitrages façon atelier, des assises hautes ou normales, des lampes à ampoules filaments apparents.Des espaces déjeuner au salon avec de grandes cloisons arrondies, des banquettes circulaires, des paravents claustras, et des luminaires rappelant les moulures haussmanniennes.Une ambiance salle à manger avec de grandes tables en bois façon tables d'hôtes, des chaises dépareillées de couleurs différentes. Des petits boxes pour des déjeuners plus intimistes pour manger seul ou à deux. Des matériaux différents spécifient chacun des espaces, l'effet général évoquant les pièces à vivre d'une maison.Le forum. C'est l'autre pièce maîtresse du rez-de-chaussée. Cet espace modulable, doté d'estrades escamotables, de placards intégrés dans les cloisons, de projecteurs, avec au centre un grand tapis mosaïque de couleurs rouges orangées et des poufs assortis, est polyvalent et se module en fonction des activités : salle de repos, de ping-pong, salle de sports, show room d'exposition en lumière naturelle ou auditorium de 100 places opaque…. Le toit terrasse et les espaces extérieurs : DRAGON ROUGE a investi les espaces extérieurs en cherchant un équilibre entre les parkings et les espaces végétalisés. Au 5e étage, le toit-terrasse d'où émerge l'abat-jour de la lampe géante a demandé un soin particulier pour que cet abat-jour colossal et ajouré soit source de lumière.Dragon Rouge a assuré les missions de conception et de suivi d'exécution de l'ensemble du programme en tant que mandataire du groupement de maîtrise d'œuvre.Avec la LIGHTHOUSE, c'est un nouvel éclairage sur les façons de travailler et sur l'immobilier de bureaux de demain que traduit DRAGON ROUGE. Parmi ses activités, Dragon Rouge crée des espaces commerciaux et tertiaires, portant une attention particulière sur les bureaux.L'accélération du travail à distance et la digitalisation des outils de travail font évoluer ce modèle des bureaux. D'un lieu de production, les bureaux deviennent des lieux de statut, d'innovation, et de célébration de la culture de l'entreprise. Ils contribuent à valoriser l'actif immatériel qu'est la marque de l'entreprise, et sont plus que jamais l'expression de sa culture et de sa raison d'être.
Il y a 4 ans et 345 jours

Rencontre avec : Studio Élémentaires

Depuis la création de leur studio en 2013, Apolline Couverchel et Gauthier Haziza signent des installations poétiques et se lancent dans des projets fous. Rencontre avec ce duo qui force l’admiration. Muuuz : Quel est votre parcours respectif, et pourquoi avez-vous décidé de vous associer pour fonder Studio Élémentaires en 2013 ?Apolline Couverchel : Après mon baccalauréat, j’ai étudié deux ans à l’École Duperré, puis la scénographie à l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre de Lyon. Ensuite, j’ai travaillé pour des studios de design et de scénographie à Paris. Gauthier et moi nous sommes rencontrés à l'ENSATT, et avons rapidement souhaité travailler ensemble. C’est d’ailleurs à l’ENSATT que nous avons appris à raconter des histoires avec la lumière et l’espace.Gauthier Haziza : J’ai étudié l’histoire de l’art, options études théâtrales, à l’université, la conception lumière à l’ENSATT, et le marketing et la communication à l’université Panthéon Assas. En 2013, nous avons fondé notre propre studio et nous avons commencé à travailler sur divers projets. La même année, le chef cuisinier français Paul Pairet nous a invités à collaborer avec lui pour réaliser une installation dans le cadre de l’exposition Cookbook, l’art et le processus culinaire aux Beaux-Arts de Paris. En 2015, nous sommes partis à Shanghai pour participer à une résidence artistique organisée par le groupe Swatch. À cette occasion, nous avons travaillé pendant quatre mois au Swatch Art Peace Hotel et avons créé in situ notre Ciel-volant, un cerf-volant aux couleurs du ciel qui a été remarqué par Shang Xia, une marque chinoise créée par Hermès, avec laquelle nous avons ensuite collaboré. Aujourd’hui, nous vivons à Bruxelles et travaillons aux Zaventem Ateliers. Comment êtes-vous arrivés à la conception d'installations cinétiques immersives ? Pourquoi avez-vous choisi de vous éloigner du théâtre pour vous concentrer sur l’art contemporain et le design ?AC : Le théâtre a beaucoup nourri notre imaginaire, mais nous avons aussi découvert ses limites. Nous avons donc souhaité nous détacher du texte, car au théâtre tout est mis au service du langage. Aujourd’hui, nous travaillons la lumière, le mouvement et l’espace, sans faire du théâtre, mais nous nous en inspirons constamment. GH : La lumière, la temporalité, le mouvement et la narration amènent finalement cette notion d’art vivant qui est caractéristique du théâtre. Il y a toujours une narration derrière nos objets. Par exemple, dans Silo, nous avons investi l’abbaye Notre-Dame de Bernay et créé une installation faisant écho à l’histoire du lieu. Au centre de l’édifice, nous avons érigé un silo agricole de huit mètres de haut rempli de popcorn, car l’église fut transformée en une halle aux blés en 1814. En termes de matériaux, couleurs et technologies, qu'est-ce qui constitue vos installations ? AC : Dans nos créations, les sources de lumière sont simples et variées. Nous utilisons des filtres colorés, des filtres lumières, des matières brutes. Le mouvement est notre point de départ. Nous cherchons à associer la beauté de la matière à la beauté de la technologie afin de créer un mouvement dans l’espace. Les nouvelles technologies confèrent à nos installation poésie et magie.GH : Nous nous renouvelons beaucoup, donc nous ne nous enfermons pas dans un style. Avec notre lampe mobile Hypnos, nous nous sommes concentrés sur le rapport entre le sable et la lumière pour façonner l’objet. Nous aimons les choses simples mais derrière l’apparente simplicité de nos objets se cache une grande complexité technique. Que questionnez-vous dans vos créations ? AC : Avec nos installations, nous nous intéressons à la magie, à la poésie et à la narration, et nous cherchons à surprendre le regardeur. GH : La question n’est pas arrêtée. Nous sommes très curieux, et nous puisons nos inspirations dans divers domaines. Quand nous collaborons avec un lieu, nous pouvons nous inspirer de l’histoire du site. Quand nous concevons nos propres objets, nous questionnons l’essence de notre travail. Comment voir ? Comment représenter ? Comment surpendre ? Créer c’est aussi raconter. Comment jouez-vous avec la perception ? AC : Nos objets plongent les spectateurs dans une sorte d’expérience du regard. Nous nous approprions des artifices du théâtre pour créer des effets. Dans notre installation Dichrofield réalisé pour le Jam Hôtel de Bruxelles, le mécanisme est visible. Dans certaines de nos créations, la technique est très belle, et nous souhaitais la monter. Dans d'autres, nous préférons garder une part de mystère. Comme au théâtre, nous avons appris à fabriquer des illusions, des leurres.GH : Nous jouons avec la perception grâce à des artifices, qui sont inspirés de la magie et du théâtre. Quand nous présentons nos installations, les regardeurs cherchent souvent le trucage. À Bernay, le directeur du théâtre Le Piaf nous a commandé une servante de théâtre. Nous avons fabriqué nos Ghost lamps en montant des ampoules sur une structure en acier. À la nuit tombée, ces lampes se mettent à s’allumer et à bouger comme par magie, et résonnent alors avec les fresques murales de l'artiste Elliott Causse.  Pourriez-vous me parler de Umbra, votre dernière sculpture en mouvement inspirée par le phénomène de l'éclipse totale ?AC : À la dernière foire Collectible, quand nous avons exposé Umbra, les visiteurs s’arrêtaient pour contempler la lampe. Dans un monde régi par l’efficacité, se retrouver face à des objets au fonctionnement mystérieux déroute. Umbra est doté d’un moteur qui permet de faire tourner le disque de la lampe très lentement. Lorsque la lumière est allumée, le disque tourne selon un temps aléatoire, défini en fonction de la durée des éclipses solaires totales du XXIème siècle. GH : Umbra est une lampe légère et suspendue qui a son propre cycle de vie. Avec Appoline nous réfléchissons souvent sur les phénomènes naturels. Récemment, nous nous sommes lancés dans un travail de recherche sur l’éclipse, et avons étudié les mouvements les plus élémentaires de ce phénomène naturel spectaculaire.  Quelles sont vos autres projets et collaborations prévus prochainement ? AC : Nous allons collaborer avec une maison d’édition pour présenter notre création Umbra. GH : Nous travaillons sur notre installation System, qui sera exposée dans le hall d’accueil d’un espace de coworking avenue Louise à Bruxelles. Nous nous concentrons également sur de nouvelles créations autoproduites. Quel serait votre installation rêvée ? AC : Nous voudrions nous inspirer de la tradition japonaise du Hannabi, une version minimaliste du feu d’artifices qui reprend le cycle de floraison d’une fleur.GH : En effet, nous aimerions beaucoup travailler sur le feu d’artifices, car cela associe l’espace, la lumière, la couleur, la représentation. Pour en savoir plus, visitez le site du Studio Élémentaires.Photographies : © Studio ÉlémentairesLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 58 jours

Quelques conseils pour adopter une décoration cosy

Notre maison est un endroit spécial. C’est ici qu’on se détend, se réunit en famille à la table du dîner et s’inspire pour la nouvelle journée. D’ailleurs, c’est le lieu où vous allez passer la plupart de votre temps pendant cette période de confinement. Mais que ce soit en cette période de crise ou d’autres moments, il est toujours bon de le rendre beaucoup plus accueillant. Même la plus petite caractéristique du décor est importante. Les décorateurs modernes nous ont surpris à de nombreuses reprises avec leurs transformations inhabituelles, mais même si vous ne prévoyez pas de changements majeurs, vous pouvez toujours suivre ces quelques conseils pour améliorer les choses. De plus, sur ledomicilechic.fr, vous pouvez parfaitement trouver des inspirations diverses pour décorer votre intérieur. Apporter de la chaleur par l’éclairage Il y a une raison pour laquelle l’éclairage est le premier conseil pour rendre votre intérieur plus cosy. Il n’y a peut-être rien de plus important qu’un bon éclairage pour créer une atmosphère chaleureuse. Si vous ne savez pas comment concevoir une pièce plus chaleureuse, commencez par évaluer votre situation d’éclairage. Le mieux serait de ne pas privilégier les éclairages au plafond. Les lampes de table et les bougies constituent un excellent choix. Si vous ne disposez pas de moyens financiers pour introduire des lumières supplémentaires, il suffit d’opter pour des ampoules chaudes dans toutes les pièces. Intégrer les plantes dans sa décoration Si vous n’avez pas de plantes, vous devriez sérieusement envisager d’en ajouter dès maintenant. Tout élément vivant dans la maison contribuera à la sensation de confort. L’autre chose merveilleuse d’avoir des plantes est que vous pouvez les accessoiriser avec une variété de vase. Les plantes placées dans des pots et des paniers sont en elles-mêmes des éléments décoratifs et ont l’avantage d’ajouter des touches de texture intéressantes à n’importe quelle pièce. Concernant le choix des pots, vous pouvez privilégier les modèles dans des tons chauds comme la terre cuite. Rendre chaleur une pièce avec des tapis Les  planchers de bois franc et de stratifié sont excellents, mais ils peuvent devenir froids sous vos pieds pendant les saisons les plus fraîches. Il n’y a pas un seul endroit dans la maison qui ne bénéficie pas d’un beau tapis. Dans la salle de bain et la cuisine, vous pouvez aussi utiliser des tapis. Pour le choix de la couleur, le blanc reste un incontournable et ce teint vous permet de savoir s’il est temps de le laver. Dans les chambres, si vous avez un tapis en fibres naturelles, essayez de superposer avec un tapis de style marocain ou persan sur le dessus. Ajouter de la texture Pour arriver à vos fins, il suffit de placer des objets texturés dans votre maison. La texture ajoute de la profondeur et permet d’apporter plus de confort à un espace. Pour cela, vous pouvez parfaitement placer des paniers tissés contenant des oreillers supplémentaires. D’autre part, il est aussi possible d’utiliser des textiles dans des matières invitantes comme le velours, le lin ou encore le tricot épais. Les livres sont également des accessoires de décoration qui peuvent apporter une touche cosy à son intérieur.
Il y a 5 ans et 118 jours

Comment les réseaux informatiques peuvent être piratés via les ampoules des éclairages intelligents ?

Des pirates pourraient exploiter les vulnérabilités du protocole ZigBee pour installer des logiciels rançonneurs ou des logiciels espions dans les réseaux en compromettant des ampoules intelligentes et leurs contrôleurs.
Il y a 5 ans et 281 jours

Humbert & Poyet x The Invisible collection : What's up

Les architectes Humbert & Poyet dévoilent What's up, leur première série de mobilier pour la plateforme de vente en ligne The Invisible Collection. Un ensemble de fauteuils, de luminaires et de tables aux accents Art Déco qui ne laisse pas de marbre. Après avoir rhabillé une flopée d'adresses gourmandes et d'hôtels dans la capitale – Le Beef Bar Paris, ou encore le Hoxton Paris – Emil Humbert et Christophe Poyet font leur entrée dans l'univers du design avec brio en signant What's up, une série d'assises, de tables et d'objets déco. Leur volonté ? Dépoussiérer le style des années 1930 en y apportant une touche de modernité. Présentée dans l'espace feutré du showroom londonien du site The Invisible Collection – proposant une kyrielle de créations des plus grands noms du design – la série du duo franco-monégasque irradie d'élégance et de sophistication. Attaché à l'excellence des matériaux nobles, c'est dans les carrières italiennes qu'ils ont sélectionné les blocs de marbre constituant les tables basses, lampes à poser, et vides poches travaillés artisanalement afin de révéler toutes les nuances de leur aspect veiné. On imagine sans peine l'imposante Table Appoline au plateau de laiton poli dans une scène tirée du Gatsby de Francis Scott Fitzgerald, tout comme les appliques et les lampadaires en albâtre brillant de mille feux sur lesquelles reposent des ampoules en verre sablé. Deux modèles de fauteuils enveloppants, l'un paré de lin et de coton blanc, l'autre de velours bleu viennent compléter l'ensemble. So chic ! Pour en savoir plus, visitez le site de Humbert et Poyet  Photographies : DR  
Il y a 5 ans et 321 jours

BIG x Freaks : MÉCA

Le trio d'architectes parisiens Freaks et les équipes du studio danois Bjarke Ingels Group emporte la ville de Bordeaux (33) dans une spirale créative avec la MECA, un centre culturel néo-aquitain de 18 000 mètres carrés posé sur la rive gauche de la belle endormie. Bordeaux s'enivre de culture avec la MÉCA, son tout nouveau temple de l'Art. Investie par le Fond Régional d'Art Contemporain et deux agences dédiées au théâtre ainsi qu'au cinéma, cette Maison de l'Economie Créative et de la Culture en région Nouvelle-Aquitaine doit son imposante bâtisse à l'agence danoise BIG, réalisée en collaboration avec le studio français Freaks. Bordée par les eaux de la Garonne, son architecture aux lignes saillantes a été pensée comme une boucle aux jambes asymétriques se déroulant de part et d'autres d'une vaste esplanade permettant ainsi aux riverains de rejoindre la ville ou les rives du fleuve. Sa structure en béton conçue à partir des sables de la région, puis recouverte de 4 800 panneaux blancs en hommage à la pierre bordelaise, est percée de fenêtres rectangulaires illuminant une arche d'un nouveau genre à la tombée de la nuit. En son centre, une suspension en lettrines composée d'ampoules LED vient se refléter dans la sculpture de bronze aux contours du personnage mythologique d'Hermès, signée de l'artiste français Benoît Maire. Derrière les murs de cette nouvelle institution girondine, le FRAC néo-aquitain – détenant un Jeff Koons acquis en 1980 avant que la côte de l'enfant terrible de l'art contemporain n'explose – prend ses quartiers sur trois niveaux où se déploient bureaux et espaces d'archives ainsi qu'une salle d'exposition de 1 200 mètres carrés dont le parcours s'achève sur le salon MECA – un espace collaboratif avec vue sur les flots. Le septième art et le spectacle vivant aussi sont mis à l'honneur dans cet incubateur de la culture accueillant une salle de projection pouvant accueillir jusqu'à 80 personnes, des salles de conférences et un théâtre entièrement modulable d'une jauge de 250 places. Sa scène de 360 mètres carrés – la plus grande de la région – possède des gradins rétractables permettant de doubler sa surface. Les artistes bénéficient également d'un studio de danse pour les répétitions. Au rez-de-chaussée, Le Crem, un bar-restaurant dont le mobilier aux différentes teintes de rouges a été créé par le studio BIG en clin d'œil à la culture vigneronne de la région, saura sustenter les estomacs des visiteurs. Une résidence d'artistes gérée par l'OARA (Office artistique de la région Nouvelle-Aquitaine) et l'ALCA (Agence livre, cinéma et audiovisuel en Nouvelle-Aquitaine) a également été mise en place afin de soutenir la scène créative et de faire vivre le lieu par le biais de divers évènements éphémères. Du grand art ! Pour en savoir plus, visitez le site des studios Big ; Freaks Photographies : Laurian Ghnitoiu, Sergio Grazia
Il y a 5 ans et 352 jours

Logement social connecté

COMAP Smart Home permet aux bailleurs sociaux d’assurer une meilleure performance énergétique des logements et d’optimiser la gestion de leur parc au quotidien. Sa solution de chauffage intelligente sélectionnée par Les Résidences Yvelines Essonne, dans le cadre de son initiative développant le logement social connecté. Cette solution assure un bien-être thermique personnalisé et permet de réaliser des économies. Le thermostat autonome n’exige pas de programmation spécifique de la part des occupants. En effet, le système fonctionne en auto-apprentissage, selon les habitudes de confort et de présence des occupants : il apprend la température qu’ils souhaitent dans le logement et connaît leurs habitudes grâce à un capteur de présence. Si l’on souhaite modifier la température immédiatement, il suffit d’appuyer sur « + » ou « – ». Les Résidences Yvelines Essonne propose ici un concept novateur puisque l’appartement intègre la technologie dans l’habitat dès sa conception. Au-delà des économies d’énergie possibles, l’approche des Résidences Yvelines Essonne est d’améliorer le bien-être de chacun (confort thermique, qualité de l’air intérieur, sécurité…). « Nous avons choisi des équipements pensés pour répondre aux problématiques du quotidien, en privilégiant les équipements conçus et fabriqués en France », souligne Arnaud Legros des Résidences Yvelines Essonne. Parmi les autres solutions retenues pour ce projet, on peut citer : MCOHOME (capteur de qualité de l’air), THE KEYS (serrure connectée), NOLSY (visiophone), ZIPATO (tablette, prises et ampoules connectées), DOMALYS (détecteur de chute pour le maintien à domicile des séniors)…
Il y a 6 ans et 51 jours

Diller Scofidio + Renfro : The Shed

The Shed pourrait héberger un feu d'artifices que la ville n'en saurait rien. Le spectaculaire nouveau centre d'évènements de New-York (USA) vient d'ouvrir ses portes le 5 avril 2019. Conçu par les trois architectes Diller Scofidio + Renfro, the Shed forme un immense hangar que les artistes ont dans la peau. The Shed est un lieu de production et d'exposition d'arts imaginé par les trois architectes de l'agence d'architecture expérimentale Diller Scofido + Renfro, basée à Manhattan.L'édifice de 2 300 mètre carrés répartis sur 8 niveaux - dont deux entièrement dévoués aux galeries - abrite des bureaux, un théâtre, un espace de détente, un laboratoire de création, et un espace évènementiel bénéficiant d'un puit de lumière. Camouflé derrière une membrane translucide, l'édifice fait glisser sa seconde peau le long de rails disposés sur la place adjacente pour faire doubler sa capacité d'accueil lors d'évènements, de performances ou d'installations de plus grande ampleur. The Shed, une fois déployé, couvre 1 600 mètres carrés de hall isolé de la température, la lumière et du bruit par sa membrane télescopique gonflée, prêt à recevoir jusqu'à 2 700 personnes. La structure de l'enveloppe en ETFE - un polymère plastique de haute qualité - lui permet de répondre à d'imposantes demandes d'ergonomie et de résistance. Sa membrane est formée de 148 coussins d'air constitués de trois à quatre couches fines d'ETFE (300 microns d'épaisseur), qui couvrent 4 110 mètres carrés de surface et protège le bâtiment exposé aux vents forts des vibrations et des radiations solaires. Les 4 unités d'approvisionnement en air de plus d'un mètre de large, nécessaires au remplissage des coussins, sont disposées sur les toits. L'apparence homogène de la coquille a été travaillée pour qu'elle forme une toile gonflée uniforme, constituée pour sa plus grande partie (71%) du matériau translucide. Elle s'active la nuit grâce aux ampoules LED insérées, et forme une toile de fond interactive qui anime la place.Pour isoler les espaces intérieurs d'une trop forte luminosité, selon les besoins, le Shed est également équipé d'une membrane interne en tissu montée à l'intérieur de la structure de support en acier. Un hangar sous son voile d'air, à l'abri des tempêtes festives qui s'annoncent. Pour en savoir plus, visitez le site de Diller Scofidio + Renfro Photographies : Timothy Schenck
Il y a 6 ans et 104 jours

Amit Studio : Café Bana

Avec comme but d'évoluer dans un établissement aussi frais que les produits qu'il propose, les propriétaires du Café Bana, situé à Tel Aviv (Israël), défient les architectes de l'Amit Studio de trouver des solutions simples pour égailler leur restaurant végétalien. Une gageure qui n'a pas su effrayer les concepteurs qui proposent un intérieur agréable aux tonalités pastelles. Installé au rez-de-chaussée d'un immeuble de trois étages datant des années 1930, le café de 72 mètres carrés bénéficiait déjà d'un grand cachet, du a ses murs de briques apparentes et ses planchers en bois. Soucieux de valoriser ce patrimoine manifeste, les maîtres d'"uvre gardent ces éléments de construction qu'ils revêtissent de blanc, se créant ainsi une toile vierge sur laquelle appliquer des tonalités plus vives. Discrète et présente uniquement par petites touches, la couleur se révèle sur les cadres de fenêtres de la paroi incurvée du fond, peints en rose. Une nuance également présente derrière le comptoir central en granit marbré, sur les caisses en métal qui alternent rose et vert et qui accueillent fruits, légumes et plantes en pot. Pour déguster leurs mets, les clients s'installent, au choix autour de tables rondes reprenant le matériau et le motif du bar ou de mange-debout, juché sur des tabourets à la silhouette évoquant celle d'une feuille. Un vocabulaire naturel rappelant la carte proposée par l'établissement que l'on retrouve également dans les nombreux paniers de fruits en bord de fenêtres, la signalétique ludique des toilettes " une banane pour les hommes, une pêche pour les femmes ", ainsi que dans la présence chaleureuse du bois dans le mobilier. Cependant, loin de tomber dans un aménagement pris au premier degré, les architectes n'hésitent pas à conférer à l'ensemble un aspect inspiré de l'esprit manufacturier avec des suspensions métalliques aux ampoules laissées nues. Un mélange des genres lumineux et accueillant qui se prolonge à l'extérieur sur les deux terrasses au mobilier couleur sauge, l'une donnant sur rue, l'autre prenant place dans un jardin arrière arboré. Une pause revigorante dans un environnement urbain effervescent. Pour en savoir plus, visitez le site d'Amit Studio Photographies : Amit Geron
Il y a 6 ans et 264 jours

BAAS, Gruppa 5 et Maleccy Biuro : Université de Silésie

À Katowice (Pologne), les agences BAAS, Grupa 5 et Maleccy Biuro Projektowe livrent un projet d'extension/rénovation de 1 924 mètres carrés destiné à l'enseignement médiatique du Département de la radio et de la télévision de l'Université de Silésie. Une opération qui reste branchée sur les ondes de son contexte historique. En plein centre de Katowice, deuxième ville de Pologne par sa taille, dans un quartier dominé par la présence de logements sociaux, subsistait une vaste parcelle de 2 200 mètres carrés inoccupée, transformée en parking. Dans ce vide urbain carré, ouvert uniquement sur l'un de ses côtés, ne subsistait en effet qu'une bâtisse en brique en R+1 datant du XIXe siècle qui servait à la fabrication d'ampoules. Un délaissé de l'histoire qui est récupéré et intégré au projet à l'initiative desvarchitectes afin de tisser un lien intime avec le passé du lieu. Un choix fièrement revendiqué par un prolongement de la façade en brique, surélevée de 3 mètres par rapport au niveau du sol et alignée sur le gabarit des bâtiments alentour, tout en faisant appel à une écriture très différente : celle du moucharabieh, également en brique. Un matériau similaire pour deux traitements, et une unité de façade. Partie ancienne " hébergeant des bureaux ", et nouvelle " contenant entrée, bibliothèque, salle de cour et ateliers " se mêlent ainsi dans un ensemble cohérent. Au total, l'édifice compte quatre étages sur rue, un sous-sol réservé au stationnement, et seulement deux niveaux pour les trois blocs situés en partie arrière autour de la cour intérieure. Un vaste patio qui permet de créer une source de lumière naturelle importante. Les maîtres d'"uvre ont su ici mêler patrimoine historique et architecture contemporaine, en évitant le piège de l'architecture emblématique.  Pour en savoir plus, visitez le site de BAAS / Gruppa 5 / Maleccy Biuro Photographies : Adria Goula / Jakub Certowicz
Il y a 6 ans et 264 jours

BAAS, Gruppa 5 et Maleccy Biuro : Université de Silésie

À Katowice (Pologne), les agences BAAS, Grupa 5 et Maleccy Biuro Projektowe livrent un projet d'extension/rénovation de 1 924 mètres carrés destiné à l'enseignement médiatique du Département de la radio et de la télévision de l'Université de Silésie. Une opération qui reste branchée sur les ondes de son contexte historique. En plein centre de Katowice, deuxième ville de Pologne par sa taille, dans un quartier dominé par la présence de logements sociaux, subsistait une vaste parcelle de 2 200 mètres carrés inoccupée, transformée en parking. Dans ce vide urbain carré, ouvert uniquement sur l'un de ses côtés, ne subsistait en effet qu'une bâtisse en brique en R+1 datant du XIXe siècle qui servait à la fabrication d'ampoules. Un délaissé de l'histoire qui est récupéré et intégré au projet à l'initiative desvarchitectes afin de tisser un lien intime avec le passé du lieu. Un choix fièrement revendiqué par un prolongement de la façade en brique, surélevée de 3 mètres par rapport au niveau du sol et alignée sur le gabarit des bâtiments alentour, tout en faisant appel à une écriture très différente : celle du moucharabieh, également en brique. Un matériau similaire pour deux traitements, et une unité de façade. Partie ancienne " hébergeant des bureaux ", et nouvelle " contenant entrée, bibliothèque, salle de cour et ateliers " se mêlent ainsi dans un ensemble cohérent. Au total, l'édifice compte quatre étages sur rue, un sous-sol réservé au stationnement, et seulement deux niveaux pour les trois blocs situés en partie arrière autour de la cour intérieure. Un vaste patio qui permet de créer une source de lumière naturelle importante. Les maîtres d'"uvre ont su ici mêler patrimoine historique et architecture contemporaine, en évitant le piège de l'architecture emblématique.  Pour en savoir plus, visitez le site de BAAS / Gruppa 5 / Maleccy Biuro Photographies : Adria Goula / Jakub Certowicz
Il y a 6 ans et 347 jours

Marzais Création : Venus

Inspirée des ampoules à incandescence, Venus est une lampe de chevet imaginée par le designer français Jean-Paul Marzais. Un luminaire à la géométrie simple et délicate, dont les inspirations puisent aussi bien leurs sources dans le design industriel que dans les matériaux raffinés. Si le mélange des genres dans le design n'est aujourd'hui plus une nouveauté, et est au c"ur de bien des objets et d'aménagements intérieurs, Marzais Création décide de creuser encore un peu plus loin cette thématique et présente un éclairage à la fois brut et élégant, comme son nom l'indique : Venus. Associant une ampoule aux filaments visibles placée sur un support cylindrique en acier noir mat et un cadre aux bords arrondis en laiton brillant, Venus se situe à la frontière de deux mondes et confronte en un seul objet l'esprit manufacturier et dorures aristocratiques. " Je suis sensible aussi bien aux lignes fluides et organiques qu'à la géométrie. Pour qu'un objet soit convainquant il doit transmettre une pensée, ou il doit être l'expression d'une élégance et dépasser sa fonction en reflétant l'énergie et la joie de vivre. " Jean Paul Marzais, designer Cette lampe bulbe se décline en deux formats : l'un vertical de 420 millimètres de hauteur par 230 de largeur, et un autre horizontal dont les dimensions sont les mêmes mais s'inversent. Accompagnée d'un câble noir tressé de 1,80 mètre de long, elle peut donc être facilement installée dans n'importe quel espace intérieur. Un produit dont l'esthétique léchée parle pour lui. Plus d'informations sur le site de Marzais Création À propos de Marzais Création Marzais Création est le studio tourangeau du designer français Jean-Paul Marzais, où s'inscrivent des réalisations à la fois sobres et raffinées. Le studio propose aussi bien du mobilier que des éléments décoratifs, tous répondants à la même volonté d'épuration. Implantées en France, en Espagne et au Canada, les créations organiques de Jean-Paul Marzais sont une invitation au voyage et à la sérénité. Venus est lauréat des MIAW 2018 dans la catégorie Eclairages/ Lampe de table.Plus d'informations sur le site des MIAW Le choix de la rédaction La rédaction de Muuuz est bien évidement été séduite par l'élégance hors pair qui se dégage de Venus, mais également par son association réussie d'inspirations divergentes. Pour toutes ses raisons, Venus se voit récompensée d'un Muuuz International Award 2018 dans la catégorie Eclairages / Lampe de table.
Il y a 7 ans et 108 jours

Asif Khan : Pavillon Hyundai

N'avez-vous jamais rêvé d'avoir la tête dans les étoiles ? C'est ce que tente de nous faire vivre l'architecte et artiste britannique Asif Khan à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver dans un pavillon éphémère couvert de noir Vantablack VBx 2, dont le rachat des droits exclusifs par Anish Kapoor avait fait scandale il y a deux ans. Posé en plein c"ur de Pyeongchang, la ville de Corée du sud accueillant cette année les Jeux olympiques d'hiver, le mystérieux ouvrage consiste en une toile tendue de plan carré de 35 mètres de côté par 10 de haut, hébergeant une installation artistique, un petit salon et une pièce d'exposition. À l'extérieur, les quatre murs paraboliques sont entièrement peints de Vantablack VBx2, la fameuse couleur noir jugée la plus profonde du monde, car capable d'absorber 99,9 % du spectre lumineux, et que s'était approprié l'artiste plasticien Anish Kapoor en 2016. Des tiges de métal, également peintes en noir et dont l'extrémité est occupée par des ampoules à leds, sont implantées à l'horizontale dans ces parois courbes et se fondent dans la masse ténébreuse. Une drôle de perception se met alors en place autour du pavillon, de loin comme de près il semblerait qu'un morceau du cosmos se soit posé sur le parvis de pierre du stade olympique. " C'est une de mes préoccupations principales que de créer des expériences qui nous permettent de mieux comprendre où nous sommes en tant qu'humain, dans ce grand univers. Il y a une tension entre le fait de vouloir savoir quelle est la forme d'une chose et le fait d'accepter qu'elle peut ne pas en avoir. " Asif Khan, architecte et artiste À contrario, l'intérieur du volume est d'une blancheur immaculée. Cette fois-ci Asif Khan va plus loin dans le jeu haptique et propose de mettre le visiteur au service de l'"uvre, en l'invitant à verser de l'eau dans les rainures d'une vaste rampe de 16 mètres de long sur laquelle il est également possible de marcher. Le liquide s'y transforme en brume et plonge le lieu dans une atmosphère d'une grande plénitude. Une conception agitatrice des sens, à découvrir jusqu'au 25 février à Pyeongchang ! Pour en savoir plus, visitez le site de Asif Khan Photographies : Luke Hayes  
Il y a 7 ans et 220 jours

Lina Ghotmeh : Restaurant du Palais de Tokyo

Le restaurant du Palais de Tokyo à Paris (16e) a fait peau neuve ! Fruit du travail de l'architecte franco-libanaise Lina Ghotmeh, l'établissement accueille les affamés férus d'art dans un cadre alliant raffinement et matériaux bruts. Un régal pour les yeux comme les papilles. Réparti sur 553 mètres carrés, le nouvel espace de restauration du Palais de Tokyo est organisé en trois salles disposées en enfilade, de la plus ouverte à la plus intimiste, dans l'esprit industriel de la réhabilitation du centre d'art réalisée par Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal en 2014. Une esthétique brute qui fait également écho à Beyrouth (Liban), ville natale de Lina Ghotmeh, dont les bâtiments portent encore les stigmates de la guerre civile qui a touché le pays de 1975 à 1990. Dans la continuité des "uvres présentées par le musée, la première salle, où se déroule des performances culinaires est nommée Ready-Made, en référence aux "uvres de Marcel Duchamp. Elle donne accès à l'ensemble des galeries et invite les visiteurs à prendre place de façon informelle. Dans ce but, l'endroit est rythmé par différentes hauteurs d'assises : quand des gradins en béton agrémentés de tablettes en laiton appellent à la rencontre entre amis, des canapés et des fauteuils confortables accueillent les clients désireux de s'installer à leurs aises pour déjeuner, tandis que des tabourets placés le long d'un comptoir en marbre permettent aux visiteurs de ne pas perdre une miette des expositions, même pendant leur repas. Modulable, le lieu rappelle la scénographie évolutive du musée, où les parois ont spécialement été conçues pour être déplacées sans contrainte, de façon à s'adapter à tout type d'exhibition, procurant aux spectateurs un sentiment de renouveau à chaque saison. " Dans ce projet, j'ai souhaité souligner les grands volumes de la nef, dialoguer et remontrer autrement sa matière. On ne peut pas intervenir dans le Palais sans le penser comme une "uvre en soi, une "uvre totale. " Lina Ghotmeh, architecte Vient ensuite la pièce maîtresse, Les Grands Verres, aux 300 suspensions lumineuses épurées qui surplombent la surface. Organisé autour d'un long bar en terre compactée réalisé par la société française Quixotic Projets, ce deuxième acte gastronomique est plus intimiste que le précédent. Ici, pas question d'entendre la conversation de ses voisins ! Chaque groupe mange dans des box en bois avec banquettes, tables et chaises dessinées par l'architecte. Un espace unique dans lequel le mobilier aux matériaux naturels se combine avec brio à la brutalité du mythique centre culturel de Paris. La dernière pièce, nommée Glass House est quant à elle réservée aux privatisations. Prévue pour recevoir de grands groupes, cette zone transparente est organisée autour d'une large table tripode en marbre brun. Des courbes que l'on retrouve également dans l'éclairage composé d'un ensemble d'ampoules à la lumière blanche formant un parcours sinueux ainsi que dans l'escalier hélicoïdal menant à une terrasse pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes. Un programme qui s'inscrit dans la continuité de l'esprit du Palais de Tokyo, mêlant structure décharnée et élégance, à l'image des "uvres contemporaines qui y sont montrées. Pour en savoir plus, visitez le site de Lina Ghotmeh  Photographies : Takuji Shimmura  
Il y a 7 ans et 220 jours

Lina Ghotmeh : Restaurant du Palais de Tokyo

Le restaurant du Palais de Tokyo à Paris (16e) a fait peau neuve ! Fruit du travail de l'architecte franco-libanaise Lina Ghotmeh, l'établissement accueille les affamés férus d'art dans un cadre alliant raffinement et matériaux bruts. Un régal pour les yeux comme les papilles. Réparti sur 553 mètres carrés, le nouvel espace de restauration du Palais de Tokyo est organisé en trois salles disposées en enfilade, de la plus ouverte à la plus intimiste, dans l'esprit industriel de la réhabilitation du centre d'art réalisée par Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal en 2014. Une esthétique brute qui fait également écho à Beyrouth (Liban), ville natale de Lina Ghotmeh, dont les bâtiments portent encore les stigmates de la guerre civile qui a touché le pays de 1975 à 1990. Dans la continuité des "uvres présentées par le musée, la première salle, où se déroule des performances culinaires est nommée Ready-Made, en référence aux "uvres de Marcel Duchamp. Elle donne accès à l'ensemble des galeries et invite les visiteurs à prendre place de façon informelle. Dans ce but, l'endroit est rythmé par différentes hauteurs d'assises : quand des gradins en béton agrémentés de tablettes en laiton appellent à la rencontre entre amis, des canapés et des fauteuils confortables accueillent les clients désireux de s'installer à leurs aises pour déjeuner, tandis que des tabourets placés le long d'un comptoir en marbre permettent aux visiteurs de ne pas perdre une miette des expositions, même pendant leur repas. Modulable, le lieu rappelle la scénographie évolutive du musée, où les parois ont spécialement été conçues pour être déplacées sans contrainte, de façon à s'adapter à tout type d'exhibition, procurant aux spectateurs un sentiment de renouveau à chaque saison. " Dans ce projet, j'ai souhaité souligner les grands volumes de la nef, dialoguer et remontrer autrement sa matière. On ne peut pas intervenir dans le Palais sans le penser comme une "uvre en soi, une "uvre totale. " Lina Ghotmeh, architecte Vient ensuite la pièce maîtresse, Les Grands Verres, aux 300 suspensions lumineuses épurées qui surplombent la surface. Organisé autour d'un long bar en terre compactée réalisé par la société française Quixotic Projets, ce deuxième acte gastronomique est plus intimiste que le précédent. Ici, pas question d'entendre la conversation de ses voisins ! Chaque groupe mange dans des box en bois avec banquettes, tables et chaises dessinées par l'architecte. Un espace unique dans lequel le mobilier aux matériaux naturels se combine avec brio à la brutalité du mythique centre culturel de Paris.La dernière pièce, nommée Glass House est quant à elle réservée aux privatisations. Prévue pour recevoir de grands groupes, cette zone transparente est organisée autour d'une large table tripode en marbre brun. Des courbes que l'on retrouve également dans l'éclairage composé d'un ensemble d'ampoules la lumière blanche formant un parcours sinueux ainsi que dans l'escalier hélicoïdal menant à une terrasse pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes.Un programme qui s'inscrit dans la continuité de l'esprit du Palais de Tokyo, mêlant structure décharnée et élégance subtile, à l'image des "uvres contemporaines qui y sont montrées. Pour en savoir plus, visitez le site de Lina Photographies : Takuji Shimmura  
Il y a 7 ans et 221 jours

Un constructeur se lance dans le conseil en éclairage public

Le fabriquant d'ampoules et de luminaires Girard Sudron a mis en place en début d'année l'offre Transition Led. Ce système destiné aux collectivités englobe une étude d'amélioration de l'éclairage public ainsi qu'une période d'essai des équipements neufs de dix mois.
Il y a 7 ans et 314 jours

François Doll : Il Cuoco Galante

Pour son nouveau restaurant, Il Cuoco Galante " situé dans le 9e arrondissement de Paris ", le passionné de gastronomie Philippe Baranes " à qui l'on doit déjà les adresses parisiennes Dessance et Braisenville ", fait appel à l'architecte d'intérieur François Doll. En résulte un lieu de 55 mètres carrés respirant le savoir-faire artisanal, dans lequel la cuisine est au centre de la conception spatiale. La cuisine, ce n'est pas seulement ce que l'on a dans l'assiette, mais également le lieu où les mets sont préparés. Puisque cet espace est au c"ur d'un restaurant, pourquoi l'exclure de la salle principale ? C'est la question que se sont posée Philippe Baranes et François Doll lors de l'élaboration du projet Il Cuoco Galante. Loin d'être recluse dans une pièce fermée à l'abri des regards, elle devient ici un îlot central en bois de chêne agrémenté d'un comptoir en granit kashmir blanc, auquel les clients peuvent s'installer et admirer la dextérité des artisans depuis des tabourets en pin teinté au brou de noix. Au-dessus, une structure en chêne massif suspendue, inspirée des sculptures de Sol LeWitt, accueille la vaisselle et délimite cette zone " sacrée " sans pour autant la fermer. À la fois contemporaine et authentique, elle apporte l'élégante simplicité que recherchait le créateur du bistrot italien. Disposées autour de cet espace central, les tables reprennent le matériau minéral du bar tandis que les chaises sont réalisées en bois clair. L'ensemble repose sur un sol au dallage en nid d'abeille crayeux et irrégulier. La palette de matériaux naturels est rehaussée par un plafond et des murs bleu vert ainsi que des crédences en zellige vert d'eau. Si la journée, le lieu est éclairé par la lumière naturelle que procure la baie vitrée sur rue ; le soir, des luminaires minimalistes à ampoules incandescentes nues confèrent une ambiance tamisée et plus intimiste. À mi-chemin entre univers rustique et écrin raffiné, l'intérieur d'Il Cuoco Galante est à l'image des plats simples, sublimés par le chef sous les yeux de tous. Pour en savoir plus, visitez le site de François Doll Photographies : DR
Il y a 7 ans et 321 jours

Delordinaire : Hollander Social Stay Hotel

Conçu par le studio d'architecture et d'architecture d'intérieur français Delordinaire, le Hollander Social Stay Hotel est une auberge plaçant l'interaction entre personnes au c"ur de son concept. En effet, dans ce lieu d'inspiration industrielle, les futurs résidents sont invités à entrer en contact avant même le début de leur séjour. Fruit de la réhabilitation d'un ancienne caserne, le Hollander Social Stay Hotel prend place à Chicago (USA), ville au passé manufacturier, dont les concepteurs ont souhaité conserver les traces, notamment par la mise en avant de la structure d'origine et de ses conduits, rehaussées par la présence de multiples néons dans les couloirs. Avant de pénétrer dans l'une des douze chambres de l'auberge, le visiteur est accueilli dans un vaste hall ouvert sur l'extérieur et lumineux, grâce à la pose de larges baies vitrées aux menuiseries acier noires. Revêtements et mobilier font eux aussi références à l'histoire industrielle du lieu par l'utilisation de béton, de métal, de bouleau et d'ampoules nues. Les tables et chaises sont disposées sur toute la surface et s'organisent autour de deux îlots confortables avec banquette en cuir vert. Les dortoirs sont réalisés sur le même principe : plomberie apparente, sols et plafonds d'origine bruts, cadres de lits en bouleau et acier noir. Les pénates de l'Hollander Social Stay Hotel sont en tout dotés de 66 lits de différentes dimensions " double, simple, superposés ou en hauteur ", et de rangements sur-mesure en acier plié. Afin de faciliter l'intégration de ses locataires, le lieu prévoit des échanges préalables entre voyageurs sur Instagram où ces derniers sont invités à partager leur expérience et à répondre aux questions des futurs arrivants. Une façon pour l'hôtel de créer du lien entre personnes mais aussi un moyen original " et gratuit ", de gérer la clientèle et ses interrogations. Le studio Delordinaire rend ici un bel hommage au passé et à l'architecture de la ville. Pour en savoir plus, visitez le site de Delordinaire Photographies : Adrian Gaut
Il y a 7 ans et 328 jours

Villa Noailles Hyères : Design Parade

Pour la deuxième année consécutive, la villa Noailles organise la Design Parade, un festival mettant à l'honneur le design et l'architecture, à Hyères (83) et à Toulon (83). À travers deux concours, les organisateurs de l'évènement souhaitent promouvoir la jeune création et les talents de demain. À cette occasion, quatre prix ont été décernés. Grand Prix Design Parade Toulon Van Cleef & Arpels : Imajaghan, par Paul Brissonnet et Alexandre Benjamin NavetRespectivement diplômés de l'École de Design de Nantes-Atlantique et de l'ENSCI - Les Ateliers de Paris, Paul et Alexandre imaginent un environnement modifiant le logement afin de stimuler l'imagination de ses occupants. Inspiré du mode de vie des nomades, Imajaghan " signifiant " guerrier " en berbère ", reprend les codes de l'appartement haussmannien, tels qu'une cheminée surmontée d'un trumeau, en leur ajoutant des reliefs au sol, et une multitude de coffres contenant des éléments de la vie de tous les jours, comme de la vaisselles, des livres, de l'électroménager ou de la nourriture. Ces choses ancrées dans notre quotidien deviennent ainsi des petits trésors.   Prix spécial du Jury : La plage abandonnée, Mathilde Vallantin et Victor LevaiLes deux designers parisiens " elle est diplômée de l'École Duperré, lui des Beaux-Arts de Paris ", réalisent une chambre à la manière d'une cabane au bord de l'eau. Au sol, des motifs de galets et d'ondes nous amènent vers un rocher en plâtre, pièce centrale de la composition. Cette sculpture dissimule un espace de nuit douillet, conçu comme un nid, avec des volumes en osier apportent un sentiment de protection à cet espace de couchage parré de taies d'oreillers évoquant le mouvement des vagues. Autour du roc central se trouve également un point d'eau pensé comme un espace de détente qui abritera lectures et moments de repos des résidents de cette pièce aux effluves de vacances. Mention spéciale Eyes on Talents x Frame : Tool One, Martial MarquetMartial Marquet, formé au South Californian Institute for Architecture de Los Angeles (USA) et diplômé de l'ENSCI - les Ateliers ainsi que de l'École Spéciale d'Architecture de Paris, imagine une salle à manger modulable et chaleureuse. À l'opposé des espaces aseptisés, ce réfectoire reprend les codes primaires du partage de la nourriture, à savoir l'interaction et la convivialité. Ici, l'environnement évolue selon les envies de chacun et les invités assemblent eux-mêmes les différents éléments qui composent leur mobilier " les tabourets, les pieds de tables, ou les supports de lampes "à l'aide de modules rouges, comprenant aussi bien des panneaux en MDF prépercés que des tubes en acier ou des ampoules. Prix du Public de la Ville de Toulon : La chambre sur l'eau, d'Emmanuelle SimonOrganisée autour d'un lit disposé en îlot central sur un empilement de quatre tapis, la chambre imaginée par Emmanuelle Simon, diplômée de L'École Camondo Paris, se compose de matières naturelles et confortables comme le lin ou la laine. Le couchage repose sur une plateforme en bouleau, inspirée d'une barque, et est surmonté d'une structure en grandes arches tressées qui enveloppe son propriétaire ensommeillé. La lumière est filtrée grâce à des voilages translucides rappelant les voiles d'un navire, invitant à un voyage marin. Grand Prix Design Parade Hyère : Future sausage, par Carolien NieblingLe travail de Carolien Niebling, diplômée de l'Université des Arts Artez à Arnheim (Pays-Bas) et de l'ÉCAL de Lausanne (Suisse), où elle vit et travaille aujourd'hui, reprend et questionne les codes d'un élément, pas des plus glamours, de la gastronomie européenne : la saucisse. À travers Future sausage, le designer valorise ainsi son procédé de fabrication " une enveloppe comestible, un stockage facile, une consommation directe et une production de déchets minimale ", tout en remettant en question ses valeurs nutritives, écologiques et hygiéniques. Elle imagine alors une gamme design comestible combinant ingrédients diététiques et esthétiques. Le tout est également accompagné d'un livre illustré présentant de façon scientifique, ludique et plastique l'entièreté du potentiel d'un élément phare de la charcuterie.   Prix spécial du Jury : Hale Bopp, par Léa BardinÀ travers un projet ludique, Léa Bardin, diplômée de l'ENSCI - Les Ateliers, rend la robotique poétique. Elle réalise ici un projet fait de formes imaginaires et sonores , à mille lieux des figurines reprenant des corps humains parfaits et présupposant des scénarios, altérant ainsi l'imagination des plus jeunes. Ainsi, l'oiseau de sa gamme chante si on le place à hauteur de l'"il , mais émet des échos aquatiques lorsqu'il est abaissé au niveau du sol et des bruits évoquant l'espace lorsqu'on l'élève vers le plafond. Le designer fabrique ici une collection ludique et magique, dont le nom s'inspire de la comète Hale Bopp qui frôla la Terre en 1997, lorsqu'elle-même était petite fille.   Mention spéciale Eyes on Talents x Frame : Main d'"uvre, par Ragna RagnarsdottirRagna Ragnarsdottir est une islandaise diplômée de l'ENSCI " Les Atelier qui vit et travaille désormais à Reykjavik (Islande). Elle imagine une collection réalisée grâce à un processus artisanal unique. Le piètement de ces récipients " vases ou bols " est toujours le même, fait de disques en MDF noir superposés et teintés dans la masse, surplombé d'un contenant dont les dimensions varient. La designer y insère ensuite un moule souple fait d'une membrane en latex doublée à l'intérieur d'une contre-forme en polystyrène qu'elle remplit de plusieurs couches de résines aqueuses colorées. Une fois secs et libérés de leur carcan de latex, les différents objets se parent de paysages imaginaires et aléatoires.   Prix du Public de la Ville d'Hyères : Être ou ne paraître, par Arthur HoffnerLe parisien Arthur Hoffner, diplômé de l'École Boule et de l'ENSCI - Les Ateliers, s'intéresse à la thématique de la fontaine et tente de réhabiliter cet objet désuet, un brin kitch en s'inspirant de l'univers de l'électroménager. Partant alors du matériel de plomberie et utilisant ses composants, aux qualités aussi pratiques que plastiques, il réalise des ensembles décoratifs suspendus ou posés en équilibre sur des surfaces du quotidien. On retrouve alors dans ses formes la fonction contemplative et hypnotique des fontaines, placées cette fois-ci dans des intérieurs contemporains. Design Parade Toulon et Hyères, jusqu'au 24 septembre 2017 Pour en savoir plus, visitez le site de la Villa Noailles Hyères Photographies : Emile Kirsh
Il y a 7 ans et 332 jours

Bogdan Ciocodeic? : Kane World Food Studio

Dans le climat rigoureux de Bucarest (Roumanie) existe un petit coin tropical : le restaurant Kane World Food Studio, imaginé par l'agence d'architecture locale Bogdan Ciocodeic?. Il se distingue par son décor coloré et végétal qui réchauffe les clients, été comme hiver. Lorsque l'on pénètre dans les 180 mètres carrés de l'unique pièce composant ce restaurant, nous sommes directement happés par l'imposant bar en marbre qui lui fait face. Ce dernier est éclairé par une série de plafonniers mats contrastant avec les éléments colorés et naturels qui l'entourent. Le visiteur a ensuite le choix : s'installer confortablement dans l'un des canapés d'un des deux salons, qui se trouvent de part et d'autre de l'entrée, ou occuper l'un des 74 sièges entourant les nombreuses tables d'inspiration années 1970, qui longent les parois. L'agencement du Kane se situe entre manufacture urbaine et jungle caribéenne. Ici, les murs sont recouverts de faïence de métro turquoise et de fresques aux motifs végétaux tandis que le sol bétonné côtoie plafond industriel et détails en laiton. La présence d'éléments naturels est également très importante dans le décorde ce lieu atypique : mobilier en bois ou en cuir, tapis en osier et plantes omniprésentes. Le tout est éclairé naturellement par de larges baies vitrées le jour, et par de délicates ampoules à incandescence la nuit. Deux plafonniers géométriques dorés s'ajoutent à cela et participent de l'identité mixte de l'endroit, à mi-chemin entre serre tropicale et ancienne usine. Avec ce projet, le studio Bogdan Ciocodeic? réalise un lieu organique et contemporain qui permettra à ses habitués de se réfugier du froid dans une ambiance chaleureuse. Pour en savoir plus, visitez le site de Bogdan Ciocodeic? Photographies : Andrei Margulescu
Il y a 7 ans et 347 jours

Artdesk Group : Village Artdesk

Spécialisé dans l'agencement des espaces de travail, Artdesk Group se devait d'évoluer dans des locaux originaux. Loin des bureaux austères, la société, fondée par Jean-Claude et Nicolas Paugam en 2003, prend place dans un bâtiment de 600 mètres carrés mêlant postes de travail ouverts et coins détente, surnommé le Village Artdesk. Installé dans un imposant immeuble industriel situé en fond de cour rue Monceau à Paris (8e), le Village Artdesk est un mélange de concept store et de bureaux. Ici, le collaborateur n'est pas une machine derrière son ordinateur mais bien une personne dont on prend les envies en compte. Aucun poste fixe n'est attribué et tous les PC sont configurés de sorte que n'importe qui, peu importequel que soit son poste dans la société, puisse y accéder. La préoccupation première de l'entreprise était " Comment optimiser mes mètres carrés ", vite transformée en " Comment créer l'environnement favorable à un engagement maximal de mes équipes ". " Nous avons nous-mêmes adopté en interne ces nouveaux modes de travail innovants. Ainsi nos collaborateurs n'ont plus de postes de travail fixes. Ils se déplacent tout au long de la journée et utilisent différents espaces connectés et parfaitement adaptés à chacune des activités du moment. " Nicolas Paugam, co-fondateur d'Artdesk Group. Le lieu est entièrement ouvert et les espaces de workshops se mêlent aisément aux employés les clients des deux workshop se confondent avec les employés. Les zones de repos et de divertissement sont également intégrées à cette configuration et permettent aux travailleurs de bouquiner, regarder la télévision ou d'enchaîner les parties de babyfoot. Chez Artdesk, on se sent comme à la maison. Le lieu garde l'esprit manufacturé du bâtiment dans ses éléments décoratifs , en y ajoutant des touches colorées et dynamiques. Les tables de réunion en bois vieillies, les fauteuils Chesterfield et les ampoules à filament côtoient les canapés aux nuances vives, les murs aux inspirations Pop-Art et les suspensions originales. Chez Artdesk Group, la philosophie n'est pas seulement prônée mais surtout appliquée, créant ainsi un environnement de travail sain et agréable, centré sur le bien-être des employés et pas seulement sur leur productivité. . Photographies : DR Artdesk Pour en savoir plus, visitez le site de Artdesk Group
Il y a 8 ans et 4 jours

Faro Barcelona : Han

Imaginé par l'entreprise de luminaires espagnole Faro Barcelona, Han est un produit aux multiples fonctions : à la fois portemanteau et applique murale, signal lumineux doux émanant un lumière légère et décorative. Han fonctionne avec une ampoule led de 6W intégrée diffusant une lumière chaude et est entièrement versatile, rendant son intégration à tous les espaces domestiques ou professionnels aisée. Réalisé dans un design épuré et géométrique, Han se caractérise par ses formes sphériques disposées par ordre décroissant sur une tige verticale. Son éclairage ne provient que de l'ampoule cachée derrière le plus grand des disques " température de couleur : 3000K - blanc chaud " et laisse aux trois autres le soin de suspendre manteaux et autres chapeaux. Conçu par les jeunes designers catalans Àlvaro Goula et Pablo Figuera (Goula / Figuera) dont les réalisations trahissent toutes d'une même fascination pour les lignes purement géométrique, cet objet décoratif lumineux de 25 centimètres de haut et de 101 centimètres de large est réalisé en métal et diffuseur PMMA opale. Décliné en noir et en blanc, Han ajoute un côté élégant et minimaliste à son aspect pratique. Son design neutre lui permet de s'intégrer à tout type d'espace, qu'ils soient résidentiels ou publics et ajoute un éclairage doux et une touche contemporaine à n'importe quelle zone de réception où sont habituellement placé les porte-manteaux. Pour en savoir plus, visitez le site de Han À propos de Faro BarcelonaFondée en 1945, Faro Barcelona est une entreprise spécialisée dans la conception de luminaires. À l'origine uniquement dédiée à la fabrication de lampes de bureaux, elle possède aujourd'hui un catalogue très riche contenant appliques, lampes sur pieds, ventilateurs lumineux, ampoules et autres types de solutions d'éclairage. Distribuée dans plus de 90 pays à travers le monde, Faro Barcelona est une des sociétés de luminaires qui compte. Han est lauréat des MIAW 2017 dans la catégorie Mobilier / AppliquePour en savoir plus, visitez le site de Faro Barcelona Choix de la rédactionSon design raffiné et sa double fonctionnalité font de Han un produit à part entière. Cette originalité et son caractère innovant, encouragés par la rédaction de Muuuz, valent à Han et à Faro Barcelona la qualité de lauréat du Muuuz International Award dans la catégorie Mobilier / Applique.
Il y a 8 ans et 23 jours

Setter Architects : Algotec Systems

Pour la rénovation de ses bureaux de Ra'anana (Israël), Algotec Systems " société spécialisée dans les hautes technologies d'imagerie médicale " s'est adressée au cabinet Setter Architects livrant un lieu de travail chaleureux et inspirant. Avec ce projet, les concepteurs ont cherché à retranscrire de façon architecturale les domaines d'activité de la firme, à savoir le corps humain et ses composantes. L'aménagement et la conception des locaux sont donc axés sur les cellules, les molécules, les tissus et la colonne vertébrale. La salle de conférence, par exemple, est ainsi construite sur le modèle de la cage thoracique, ici bardée de bois. " En tant qu'équipe de conception, notre défi était d'utiliser l'imagerie de l'anatomie humaine et de la traduire en un nouveau vocabulaire architectural. Nous l'avons fait en procédant à des images anatomiques à travers des filtres d'échelles, de matériaux, d'impressions et de textures. " Setter Architects De la même manière, l'entreprise est organisée pour fonctionner comme un corps humain : chaque volume de ce bâtiment de 2800 mètres carrés est une petite cellule d'apparence indépendante mais qui, assemblée, permet de faire fonctionner l'ensemble, l'escalier reliant les trois niveaux fait quant à lui office de colonne vertébrale. Cette thématique est également présente dans la décoration de l'édifice : un pan de mur est par exemple recouvert d'un miroir aux motifs rappelant ceux de la peau " qui sont également présents sur les vitres opaques des espaces de travail ouverts. De son côté, une multitude d'ampoules fait échos aux synapses reliées entre elles. Le tout offre un lieu où il fait bon de travailler, dans une construction mêlant sérieux et aspects ludiques. Photographies : Uzo Porat Pour en savoir plus, visitez le site de Setter Architects
Il y a 8 ans et 38 jours

Haobin Lin : LeGrow

Créer un jardin d'intérieur à la fois modulable et adaptable à de petits appartements ou bureaux, voilà le défi que c'est lancé le designer chinois Haobin Lin. Basé à Singapour, Haobin Lin crée LeGrow, un système de pots de fleurs comparable à un célèbre jeu de construction. Les blocs qui s'assemblent les unes aux autres offrent ainsi une grande liberté d'association au fur et à mesure que l'espace vert s'agrandit. Mais l'originalité de LeGrow ne s'arrête pas là. L'idée est non seulement d'élaborer des récipients variables mais également d'établir un jardin quasi-autonome. Chaque assemblage est donc équipé d'un réservoir interne qui contrôle l'alimentation en eau de chaque plante. Il est également possible d'y ajouter un bloc-lampe qui fournit lumière et chaleur au jardinet grâce à des ampoules à leds ou encore un humidificateur en forme de bulbe. Haobin Lin a également prévu pour son projet un support de chargement USB, associant technologie et plaisir de la nature. Une façon d'entretenir un petit espace vert même pour ceux qui n'auraient pas l'espace adéquat ou qui n'auraient simplement pas la main verte. Photographies : LeGrow Pour en savoir plus, visitez la plateforme de crowdfunding de LeGrow