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Résultats de recherche pour batiment basse consommation

(229 résultats)
Il y a 293 jours

d couvrez les technologies aalberts hfc pour optimiser la pompe chaleur

Les pompes à chaleur devront couvrir environ 20 % des besoins mondiaux en chauffage dans les bâtiments d'ici 2030 pour répondre aux engagements énergétiques et climatiques. L'installation d'un générateur à basse température, tel qu'une pompe à chaleur, permet de réduire considérablement la consommation d'énergie du bâtiment. Pour que celle-ci maximise l’efficacité énergétique et le confort les paramètres de débit, pression, température et qualité de l’eau sont essentiels.
Il y a 1 ans et 336 jours

d carbonation du b ti un plan ambitieux et des chiffres encourageants

Le gouvernement français a présenté son plan de décarbonation du bâtiment. Axé sur trois piliers, il vise notamment à accélérer les rénovations énergétiques et à décarboner les systèmes de chauffage, dans le but d'atteindre 200 000 rénovations performantes d'ici 2024. En parallèle, les chiffres Effinergie témoignent de l'évolution positive du marché de la rénovation basse consommation.
Il y a 2 ans et 144 jours

Legrand frôle le milliard d'euros de bénéfice en 2022, confiant pour la suite

Le groupe basé à Limoges, dans le centre de la France, a dégagé 999,5 millions d'euros de résultat net, pour un chiffre d'affaires de 8,34 milliards (+19,2%) en hausse sur tous ses marchés, et affiche sa "confiance" pour la suite en dépit des incertitudes, selon un communiqué.Le 4e trimestre en particulier a été marqué par une forte hausse de l'activité, au-delà des prévisions des analystes.Après ces annonces, l'action du groupe à la Bourse de Paris a bondi de 7,51%, à 87,94 euros le titre.Dans un contexte de crise et de flambée des prix de l'énergie, les ventes de matériels d'efficacité énergétique sont particulièrement dynamiques, notamment en Europe: thermostats, équipements pour réduire la consommation, etc."L'efficacité énergétique représente clairement une part croissante du chiffre d'affaires de Legrand", a expliqué son directeur général Benoît Coquart à des journalistes. "La part de ces produits est passée de 11% du chiffre d'affaires en 2015 à 22% en 2022", a-t-il relevé.Legrand profite aussi de sa croissance externe, avec sept acquisitions en un an, dont deux annoncées jeudi: Encelium, acteur américain des éclairages pour bâtiments tertiaires, et Clamper, leader brésilien dans les solutions basse tension notamment pour les infrastructures photovoltaïques.Ses résultats 2022 reflètent cependant déjà une dépréciation de 148 millions d'euros d'actifs, liée à son désengagement de Russie qui a envahi l'Ukraine en février 2022.Ces activités en Russie, où Legrand comptait quatre usines employant 1.100 personnes, représentaient en 2022 environ 1,5% de ses ventes. Le groupe examine encore ses options pour assurer ce transfert d'activités annoncé en janvier.Pour la suite, tenant compte des perspectives macroéconomiques actuelles, et hors impacts liés au désengagement de Russie, Legrand vise en 2023 une croissance du chiffre d'affaires hors effets de change entre 2% et 6% (avec effet périmètre d'environ +3%).Il table sur une marge opérationnelle ajustée avant acquisitions (et hors Russie et impacts liés) d'environ 20% des ventes, selon des prévisions."En 2022, nous avons affronté une hausse des prix des matières premières et des composants de 12%, le manque de disponibilité des composants électroniques --il a fallu batailler toute l'année pour sourcer", a souligné M. Coquart. Et d'ajouter: "la guerre en Ukraine a pesé sur l'activité, probablement sur le moral des foyers européens. Et, dans certains pays, nous avons vu des situation économiques difficiles, comme en Chine avec la politique zéro Covid, qui n'a pas aidé les chaînes d'approvisionnement"."Cela fait beaucoup de facteurs adverses", a-t-il relevé, estimant que "certains vont perdurer et d'autres s'atténuer".Quant à l'énergie, Legrand a subi une hausse des prix de l'ordre de 50%. Ce poste représente cependant 0,6% du chiffre d'affaires, contre 0,5% auparavant, note le dirigeant, qui a aussi évoqué le plan de réduction des consommations énergétiques du groupe, dont il veut doubler le rythme entre 2021 et 2023.
Il y a 2 ans et 151 jours

Dans les corons de l'ex-bassin minier, la rénovation thermique "change la vie"

Une brume glacée baigne Bully-les-Mines, commune du Pas-de-Calais entourée de terrils. Attablée dans sa cuisine, Sylviane Niebojewski, 60 ans, caresse du regard sa vieille maison de mineurs, depuis peu "remise à neuf".Habitante de la cité "depuis toujours", elle y a connu les corons "sans salle de bains, ni chauffage central", longtemps chauffés au charbon. Puis ce pavillon autrefois "difficile à chauffer"."On avait un tout petit radiateur dans la cuisine, rien dans la salle de bains, un immense couloir glacé. L'hiver on était gelés, même en poussant le chauffage à 22-23°C. J'allumais aussi un poêle à pétrole", se remémore-t-elle. Depuis 2021, et la réhabilitation menée par le bailleur Maisons et Cités, "avec le thermostat à 19°C, on a chaud, notre consommation de gaz a baissé de 40%", se réjouit-elle.Cela représente "une économie de 50 euros mensuels, vraiment bienvenue", pour un couple aux ressources d'environ 1.100 euros, permettant de "partir un peu plus en vacances" ou s'offrir quelques loisirs.Le chantier l'a contrainte à déménager six mois dans une maison voisine, comme la majorité des locataires de cette cité centenaire, rénovée dans le cadre de l'engagement pour le renouveau du bassin minier (ERBM).Passoires thermiquesInitiée en 2017, cette politique prévoit la rénovation de 23.000 passoires thermiques sur dix ans, accompagnée d'une "requalification" de l'espace public, et d'actions pour l'emploi. Elle vise à réparer ce territoire d'1,2 million d'habitants, aux taux de pauvreté record et corons vétustes, même si partiellement classés au patrimoine mondial de l'Unesco.Estimée à 2 milliards d'euros, la réhabilitation thermique est financée par deux bailleurs sociaux, largement subventionnés, notamment par l'Etat (100 millions), la Région (30 millions) ou les intercommunalités (70-80 millions)."Nous emmenons des maisons classées E, F, G, vers une étiquette C ou BBC (bâtiment basse consommation)", résume Jean-François Campion, directeur général de Maisons et cités, gestionnaire de 90% des logements.Chaque logement est "refait du sol au plafond": les murs, curés, sont garnis d'un isolant de 12 cm, les revêtements, portes et fenêtres remplacés, des cloisons abattues. Le loyer "peut légèrement évoluer", d'une vingtaine d'euros pour un loyer de 400.L'ERBM a permis de doubler le rythme des rénovations, "prioriser les cités les plus fragiles", et "aller plus loin sur le bouquet de travaux", salue Marie Cornillon, directrice générale adjointe du second bailleur, SIA Habitat.Un projet précurseur: la loi "Climat et Résilience", votée en 2021, interdira de louer des logements classés G dès 2025, et F en 2028. En France, 5,2 millions de résidences principales étaient en 2022 des "passoires énergétiques", selon l'Observatoire national de la rénovation énergétique. Le parc social reste le mieux loti: 9,5 % d'étiquettes F/G, contre 18,8% pour le privé."Urgence à agir"Dans l'ex-bassin minier, à mi-parcours, fin 2022, environ 7.000 logements miniers étaient réhabilités, et plus de la moitié des chantiers lancés, selon plusieurs sources.Bailleurs et élus reconnaissent un "léger retard", lié à la crise sanitaire ou aux "tensions" sur les métiers de la construction.Mais "les engagements seront tenus", promet le préfet des Hauts-de-France, Georges-François Leclerc, qui pointe "l'urgence à agir", pour "soutenir" les ménages, "maintenir" ce patrimoine unique, et "répondre aux enjeux écologiques".De Béthune à Valenciennes, les habitants interrogés par l'AFP saluent majoritairement le travail mené. Comme Claudie Trifi, 58 ans, heureuse d'être débarrassée de ses vieux châssis abîmés, ou de sa toiture nue, "sans rien entre le plafond et les tuiles".C'est "beaucoup plus confortable, économe, moderne", se réjouit aussi Christelle Cauvez, 49 ans, fille de mineurs.Partout, des façades vermillon éclatantes et jardinets clôturés tranchent avec les briques fanées des maisons voisines.Ceux qui attendent leur tour sont souvent impatients. "Rénover? Il serait temps! L'été, on vit dans un four. L'hiver, je dors en pull", lâche à Lens Emilia Lequien, 41 ans. Elle craint "l'explosion des prix" du gaz, elle qui "y laisse déjà 2.500 euros" annuels."Amortisseur"Avec l'isolement par l'intérieur, imposé par le classement Unesco, "c'est plus petit, les meubles ne rentrent plus", regrette toutefois, dans une rue voisine, Micheline Fruchart, 75 ans.Quelques rares habitants déplorent eux des "malfaçons", essentiellement dans les premières cités rénovées. Président d'un collectif d'habitants à Hornaing, Jacky Saraïs a du "se battre" avec habitants et élus, pour faire réparer les défauts d'une cinquantaine de logements."On a essuyé les plâtres", mais les problèmes sont "quasiment résolus", tranche le maire Frédéric Delannoy, président de la communauté de communes du coeur d'Ostrevent.En s'attaquant "vite et fort" aux cités les "plus dégradées, reléguées", cette politique lutte contre "le sentiment d'abandon" éprouvé localement, salue son homologue de la porte du Hainaut, Aymeric Robin.Même si, avec la crise énergétique, "le gain de pouvoir d'achat attendu se transforme en amortisseur".Béton de chanvre, laine de bois: les bailleurs ont aussi "expérimenté" des matériaux biosourcés. Mais seulement sur une "fraction" des volumes. Un regret pour M. Robin: "on aurait pu aller plus loin" trouver des "process innovants, écologiques" et "duplicables rapidement".
Il y a 2 ans et 166 jours

Obligation de DPE et interdiction de louer des passoires énergétiques : qui est concerné et comment y remédier ?

Cette interdiction va petit à petit concerner de plus en plus de logements. Quels sont donc les biens concernés ? Comment faire pour améliorer l’efficacité énergétique de son logement ? Et quelles sont les aides pour entreprendre des travaux ? Cotoit, syndic de copropriété en ligne, fait le point sur la situation.Un point sur les passoires thermiquesLe terme de passoire thermique, ou passoire énergétique, est fréquemment employé aujourd’hui. Il désigne un logement dont le DPE est de classe F ou G, énergivores, qui consomment trop de chauffage et sont mal isolés.En France, cela concerne principalement de vieux bâtiments non-rénovés qui datent d’avant 1975 c’est-à-dire avant l’instauration des premières règles sur l’isolation et de la première loi sur les économies d’énergie de 1978.Bientôt, la location de logements passoires thermiques sera interdite, parce que ces logements surconsomment en été comme en hiver. De ce fait, ils contribuent au dérèglement climatique par l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.Obligation d’audit et interdiction de location : le calendrierPour résoudre les problèmes liés aux logements passoires thermiques, les propriétaires devront réaliser un audit énergétique pour la vente de leur bien à compter du 1er avril 2023 pour les biens classés F&G. Cette mesure concernera les biens classés E en 2025 et les biens classés D en 2034.De plus, depuis le 24 août 2022, les propriétaires bailleurs ont l’interdiction d’augmenter les loyers des logements classés F et G si aucun travail de rénovation n’a été effectué. Les logements doivent, en effet, être au minimum classés E.Pour vendre ou louer un appartement passoire thermique, le propriétaire devra alerter les futurs occupants du montant des factures énergétiques. En cas de vente, le propriétaire devra quantifier les dépenses que devra effectuer le prochain propriétaire pour isoler le logement.A noter :L’énergie primaire correspond à l’énergie totale pour extraire, produire, acheminer l’énergie finale jusque chez vous. C’est la somme de toutes ces énergies.L’énergie finale, désigne l’énergie réellement livrée, consommée et facturée au consommateur. C’est l’énergie disponible.En 2023, un logement consommant plus de 450 kWh/m² par an d’énergie finale sera considéré comme indécent et donc, comme impropre à la location.À partir de 2025, un logement consommant plus de 420 kWh par an d’énergie primaire par mètre carré habitable par an sera impropre à la location. Sont concernés tous les logements classés G.En 2028, il sera interdit de louer des logements classés F. Les locataires pourront exiger du bailleur qu’il réalise des travaux de rénovation et d’isolation thermique.En 2034, les logements classés E seront considérés comme indécents et donc interdits à la location.En règle générale, pour faire sortir un logement de son état de passoire thermique, plusieurs actions correctives sont à réaliser en même temps.Comment améliorer son isolation thermique ?Le premier poste d’investissement consiste à bien isoler son logement. Une mauvaise isolation provoque des déperditions de chaleur importantes.Isoler la toiture et les combles permet une économie de chauffage de 30%Isoler les murs par l’intérieur ou l’extérieur permet d’économiser 25% d’énergie.Changer ses fenêtres et passer au double-vitrage permet d’obtenir 15% de plus.Opter pour une isolation d’un plancher bas offre 10% d’économie énergétique.Il existe d’autres sources de déperditions thermiques : air renouvelé, fuites par la cheminée, ponts thermiques autour des portes…Installer un système de chauffage performantUne fois que le logement est bien isolé, il faut s’équiper d’un système de chauffage qui offre un meilleur rendement.Il existe de nombreux choix tels qu’une pompe à chaleur air-eau, des radiateurs à inertie ou un poêle à bois et/ou à granulés.Améliorer la ventilationPour améliorer l’efficacité énergétique de son logement, il peut être judicieux de revoir sa ventilation. En effet, 20 % des déperditions de chaleur sont dues à un mauvais renouvellement de l’air. La ventilation est donc importante pour améliorer son confort thermique.On peut installer une ventilation mécanique (obligatoire dans les constructions neuves), notamment car son efficacité n’est plus à prouver. Les propriétaires peuvent avoir accès à des aides à la rénovation s’ils souhaitent changer les ventilations de leur logement passoire thermique.Rénovation énergétique : quelles aides pour financer les travaux ?MaPrimeRénov’ de l’AnahCette subvention de l’État est calculée en fonction des revenus et du gain écologique des travaux. MaPrimeRénov’ permet une prise en charge des travaux jusqu’à 90% pour les ménages modestes avec une dégressivité qui va jusqu’à 40% pour les ménages plus aisés.Le dispositif prévoit plusieurs bonus cumulables pour les passoires énergétiques si un gain énergétique d’au moins 55% est obtenu, ainsi qu’un bonus “sortie de passoire” pour les logements qui sortent des catégories F ou G, et enfin un bonus Bâtiment Basse Consommation (BBC) pour les habitations qui atteignent la classe énergie A ou B.Les travaux éligibles doivent être réalisés par un artisan qualifié RGE (reconnu garant de l’environnement). Autre condition indispensable : le logement doit être une résidence principale construite depuis au moins 15 ans.Les copropriétés peuvent aussi bénéficier de cette aide pour financer des travaux globaux sous l’égide du syndicat.L’éco-prêt à taux zéroLa plupart des travaux de réhabilitation d’une passoire énergétique peuvent bénéficier de l’éco-PTZ.Il s’agit d’un prêt sans intérêts pour les projets de rénovation énergétique. Son plafond passe à 50 000 euros en 2022, remboursables sur 20 ans.Une version de l’éco-prêt est aussi disponible pour les copropriétés.Le DPE : rappel et explicationsDepuis 2006, le DPE indique la performance énergétique d’un logement ou d’un bâtiment, en évaluant sa consommation d’énergie.L’étiquette énergétique (A, B, C, D, E, F et G) est calculée en fonction de deux facteurs : l’énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre. Depuis le 1er janvier 2023, l’énergie finale est obligatoire sur les DPE.Les seuils de chaque classe énergétique sont donc déterminés sur ces deux critères. Un logement est classé selon sa plus mauvaise performance, en énergie primaire ou en gaz à effet de serre.Le DPE liste les caractéristiques du logement : surface, orientation, matériaux des murs, des fenêtres, luminaires etc. ainsi que ses équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement et de ventilation.Chiffres clefs sur les passoires thermiques en FranceLes statistiques du Ministère du Développement durable permettent de dresser un portrait robot des passoires thermiques. Sur les 30 millions de résidences principales au 1er janvier 2022, environ 1,5 million de logements seraient peu énergivores donc classés A et B.À l’opposé, environ 5,2 millions de logements soit 17% du parc de résidences principales seraient des « passoires énergétiques ».L’étiquette D est la plus fréquente soit 32% du parc immobilier.Les passoires énergétiques sont plus souvent des maisons individuelles que des logements situés dans un habitat collectif soit 19,6% contre 14,5%.Les logements les plus petits sont souvent les plus énergivores : près de 34% des logements de moins de 30 m² ont une étiquette F ou G, contre seulement 13% des logements de plus de 100 m².Les logements chauffés au fioul sont 44% à être classés F ou G ce qui est logique puisque le nouveau DPE prend en compte les émissions de gaz à effet de serre du logement.20% des Français déclarent avoir eu froid chez eux pendant au moins 24h durant l’hiver 2020-2021. Plus de 10% dépensent plus de 8% de leurs revenus dans leurs factures énergétiques.
Il y a 2 ans et 173 jours

Hello Watt répond à la CDI Fnaim : comparer DPE et consommation a-t-il un sens ?

Pourquoi cette étude ?Dans sa mission de favoriser la transition énergétique des ménages, Hello Watt propose une application gratuite de suivi de sa consommation énergétique via les compteurs Linky pour l’électricité et Gazpar pour le gaz.Pour compléter son offre et suite à l’annonce des restrictions qui seraient appliquées aux passoires thermiques, Hello Watt a cherché à estimer le DPE des logements dont la consommation était connue.Cependant, contre toute attente l’équipe data a conclu que connaître la consommation d’un logement ne permettait pas d’estimer le DPE de façon fiable.Comment est calculé le DPE ?Suite à cette étude, de nombreux acteurs du diagnostic ont réagi avec plus ou moins de virulence, le principal reproche étant qu’on ne peut pas comparer directement DPE et consommation, car le DPE se fonde sur un usage standard du logement.La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) a publié un communiqué de presse en ce sens, et un article de diagnostiqueur-immobilier.fr rappelle à juste titre que le ministère de la transition énergétique indique : « cette estimation ne peut être comparée aux factures réelles des usagers ».Comme le résume bien l’article de infodiag en réaction à l'étude, dans le cadre du DPE-3CL 2021 qui est la méthode utilisée pour pour les diagnostics qu'y a étudié : « on s’intéresse uniquement aux performances du bâti et de ses équipements, peu importe qui occupe le bien. Qu’une personne vive dans son pavillon deux mois de l’année, ou qu’elle soit présente 365 jours /365, sept jours sur sept, 24h sur 24, peu importe, l’estimation reste la même. Le législateur en a voulu ainsi pour faciliter la comparaison entre les biens à l’achat ou la location. »Donc le DPE, même s’il est exprimé en kWh/an, ignore délibérément les facteurs pouvant influencer la consommation qui ne sont pas liés au bâtiment lui-même. Certains postes de dépense sont même totalement exclus comme la cuisine ou l’électroménager.Cela dégrade sa fiabilité en tant qu’indicateur de consommation, et en échange en fait un meilleur indicateur pour guider la rénovation des bâtiments.Alors comparer DPE et consommation a-t-il un sens?Suite à la publication de l’étude, certains acteurs se sont insurgés car comparer une consommation réelle et un DPE n’aurait aucun sens. Cependant, il s’agit là exactement de la méthode de « DPE sur facture » qui était utilisable jusqu’au 1er Juillet 2021.Alors certes la nouvelle méthode 3CL est censée être plus fiable et mieux représenter la qualité énergétique du bâtiment, mais Hello Watt défend qu’il est très pertinent de la comparer avec la consommation réelle aussi bien individuellement qu’en moyenne.Après tout, on rénove les logements dans le but de réduire leur consommation d’énergie avant tout plutôt que pour augmenter une note, et il y a d’autres moyens de réduire la consommation comme la sensibilisation des particuliers ou la mise en place d’outils de suivi de la consommation.À quoi s’attend-on en comparant DPE et consommation moyenne par classe ?Même si à l’échelle d’un unique logement les usages peuvent faire varier la consommation bien plus que l’efficacité énergétique du logement, en effectuant une moyenne sur un grand nombre de logements on s’attendrait à ce que ces variations s’annulent.Par exemple, la classe C regroupe les logements donc la consommation estimée (pour les usages pris en compte par le DPE) est entre 110 et 180 kWh/an/m² pour un usage standard.Si l’usage standard qui est pris en compte par la méthode 3CL est un comportement moyen réaliste, alors on s’attend à ce que la consommation moyenne d’un logement de classe C pour les usages pris en compte par le DPE soit d’environ 145 kWh, et on peut rajouter 50% pour les usages non pris en compte (électroménager, numérique… d’après l’ADEME, les usages pris en compte pour le DPE représentent en moyenne 66% de la consommation des logements) ce qui nous amène à 217 kWh/an.Pour la classe F on s’attend à une consommation moyenne de 375 kWh/an/m², soit 562 kWh/an/m² une fois tous les usages intégrés.Qu’observe-t-on en termes de consommation moyenne par classe DPE ?Dans l’étude présentée ici, 462 logements sont considérés, contre les 221 de l’étude initiale. En revanche, Hello Watt se limite aux classes C à F car les autres classes contiennent moins de 20 logements, ce qui pourrait fausser les moyennes.Hello Watt s’attendait à ce que les logements mieux classés en termes de DPE consomment moins, et c’est le cas, heureusement ! Le graphique ci-dessous montre que les logements mal notés consomment plus que les logements bien notés.En revanche, la tendance est finalement assez faible :Si on reprend les estimations d'Hello Watt, pour la classe C les 195 kWh/an/m² sont assez proches des 217 estimés.Par contre pour la classe F Hello Watt s’attendait à avoir une consommation de 562 kWh/an/m², et on en est très loin puisque les logements F ne consomment que 256 kWh/an/m² en moyenne.C’est encore plus flagrant si on considère la médiane :La moitié des logements classés C consomme plus de 195 kWh/an/m², et l’autre moitié moins.Et pour les logements labellisés F, la moitié consomme plus de 219 kWh/an/m² et la moitié moins.Autrement dit, presque la moitié des logements F consomment moins que la moitié des logements C !Que signifie cette différence importante entre moyenne et médiane pour la classe F ? La consommation moyenne de cette classe est tirée vers le haut par quelques rares logements très énergivores, mais la plupart des logements de cette classe a une consommation comparable aux logements des autres classes, ce que reflète la médiane.On voit que (dans les classes les plus courantes C à F) même en moyenne, les logements avec un DPE plus élevé ne consomment pas beaucoup plus que les logements avec un DPE plus faible.Pourquoi les logements moins bien notés ne consomment pas beaucoup plus ?Comme dit dans l’étude originale, une possibilité serait que le DPE soit mal conçu ou mal appliqué. Une autre hypothèse serait que les usages varient de façon à contrer l’impact de la performance énergétique du logement.Kézaco ? Par exemple, peut-être que les logements F ne consomment pas plus que les logements C parce qu’ils sacrifient leur confort pour chauffer moins. On rejoint là l’idée de précarité énergétique.Une autre formulation de cette dépendance entre isolation et usages est l’effet rebond, qui part du constat qu'après des travaux de rénovation, le confort augmente mais la consommation ne diminue pas autant qu’espéré.On voit donc que ces résultats ne sont pas nécessairement en contradiction avec l’intérêt des DPE ! Le DPE est un indicateur de la performance énergétique du logement, qui a un impact sur la consommation mais également sur le confort des habitants.Qu’observe-t-on en termes de dispersion ?En statistiques, on distingue les indicateurs de tendance centrale, comme la moyenne ou la médiane, et les indicateurs de dispersion comme la variance, l’écart-type ou l’écart interquartile.Là où les indicateurs de tendance centrale lissent les disparités pour indiquer des tendances, les indicateurs de dispersion permettent de quantifier la proximité des mesures.Le graphique suivant donne, pour chaque classe DPE, la consommation médiane mais aussi les premiers et troisièmes quartiles, et les 5ème et 95ème percentiles.On voit immédiatement que la différence de médiane entre les classes est insignifiante par rapport à la très grande variance au sein d’une même classe. Une explication possible est que les habitudes de consommation d’une personne à l’autre sont tellement grandes que finalement le DPE n’a que peu d’influence sur la consommation.On voit également que plus la classe DPE est mauvaise, plus l’incertitude est grande.Que peut-on dire à une personne qui aurait un DPE C ? On peut lui dire qu’elle a une chance sur deux que sa consommation soit comprise entre 137 et 234 kWh/an/m².Mais que dire à une personne qui aurait un DPE F ? Elle a une chance sur deux que sa consommation soit entre 107 et 387 kWh/an, ce qui est une fourchette énorme, et il reste tout de même une chance sur deux qu’elle soit hors de la fourchette !Autrement dit, un quart des logements F consomment moins de 107 kWh/an/m², ce qui est le seuil entre les classes B et C !Faut-il modifier le DPE pour qu’il reflète mieux la consommation ?On a établi la pertinence de comparer DPE et consommation, et on a établi que le DPE était un mauvais prédicteur de la consommation, aussi bien de façon absolue (le DPE est souvent éloigné de la consommation) qu’en moyenne (les logements mal classés ne consomment pas beaucoup plus que les logements bien classés).Quelles conclusions en tirer ? Jusqu’en 2021, Les DPE pouvaient utiliser la méthode sur facture qui par définition correspondait exactement à la consommation. Quelles seraient les conséquences d’un retour à la méthode sur facture ?Une des principales variables qui n’est pas prise en compte par le DPE est l’intermittence : une résidence secondaire mal isolée (par exemple un chalet de montagne) aura une consommation moyenne basse donc un très bon DPE sur facture, mais un mauvais DPE 3CL. Si on se fonde sur les DPE pour prioriser les rénovations énergétiques, cela signifie :En se basant sur le DPE 3CL, on rénove en priorité les logements mal isolés, peu importe qu’ils soient utilisés de façon saisonnière ou non.En se basant sur la consommation ou un DPE sur facture, on rénove en priorité les logements qui consomment le plus.Le choix entre ces alternatives est politique par nature, et il n’est présenté ici que de manière simplifiée et comme une expérience de pensée. Notamment le DPE est certes utilisé dans plusieurs domaines et notamment l’identification des passoires thermiques, mais les travaux de rénovation sont précédés d’un audit énergétique qui obéit à des règles différentes et est beaucoup plus précis.De nombreuses autres variables entrent en compte comme le confort des occupants, les possibilités de fraude, la qualité des DPE 3CL, les autres usages résidentiels de l’énergie comme le chauffage des piscines ou le rechargement des véhicules électriques.En conclusionHello Watt, par sa position, a la chance d’avoir accès simultanément aux données de consommation et DPE pour un grand nombre de logements, mais leur jeu de données peut comporter des biais difficiles à quantifier. Comme relevé par Libération, leur échantillon n’est pas représentatif de la population, par exemple il se compose uniquement de logements ayant réalisé un DPE récemment, et on peut supposer que les utilisateurs de l’application Hello Watt sont plus soucieux de leur consommation énergétique. Cette base de données contient peut-être également moins de résidences secondaires qu’attendu, ce qui pourrait biaiser les résultats.Même en supposant que cet échantillon n’est pas biaisé, le lien entre performance du logement et consommation est complexe, donc beaucoup de phénomènes pourraient expliquer la disparité entre DPE et consommation, aussi bien pour les logements individuels qu’en moyenne.Divers acteurs analysent chaque composante de cette chaîne, des propriétés des matériaux isolants à l’influence des rénovations sur le comportement (effet rebond) en passant par la répétabilité des diagnostics.Il est dans l’intérêt de notre planète et dans notre intérêt à tous, Hello Watt, particuliers, diagnostiqueurs et pouvoirs publics d’agir sur les variables qui sont à notre portée :Améliorer l’information aux usagers sur leur consommation réelle et futureInciter à améliorer le confort des logements et réduire leur consommationMaximiser la fiabilité des diagnosticsLutter contre la précarité énergétique
Il y a 2 ans et 173 jours

Le Groupe Acorus réalise un chantier zéro carbone à la Mairie de Champigny

Un hôtel de ville chargé d’histoireC’est en 1930 que ce bâtiment a été transformé, par l’architecte Julien Heulot, en hôtel de ville. Historiquement, la mairie de Champigny était un ancien orphelinat tenu par la Congrégation des Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul. Par la suite, il s’est transformé en hôpital auxiliaire, dirigé par l’Union des femmes de France pendant la première guerre mondiale.Un chantier à Haute Valeur Développement DurableC’est dans une approche de valorisation du patrimoine municipal que les travaux de rénovation de la façade ont été initié. Il s’agissait d’un décapage, ayant pour objectif de retrouver les modénatures masquées par l’épaisseur du revêtement et de la saleté. Puis de mettre le nouveau revêtement de façade dans les règles de l’art. La découverte d’archives a permis de recréer sur les façades le camaïeu ocre d’origine. C’est en toute logique que l’organisation d’un chantier à Haute Valeur Développement Durable s’est imposée. Allier le respect patrimonial et environnemental avec une approche de rénovation en chantier zéro carbone, représentait un réel défi. L’approche consistait à la mise en place d’installations de chantier et de mise à disposition de cantonnements allant au-delà des obligations légales, afin d’apporter aux compagnons de meilleures conditions d’accueil (frigo, douche, chauffe-gamelle…). Ces éléments alimentés de façon entièrement autonome par bouteilles de gaz et panneaux solaires. De plus, des lampes basse consommation et des minuteries équipaient tous les modules.Produits neutres et gestion des déchets optimiséeLe décapage des façades a été réalisé à l’aide d’un produit de fabrication française, neutre sur le plan environnemental, ininflammable et non-toxique. Les déchets ont été collectés et revalorisés pour être compactés et vendus à des cimentiers pour alimenter leurs fours.Pour la peinture la démarche est la même. L’impact carbone a été limité par la qualité environnementale des produits choisis, mais aussi par la livraison optimisée directement sur chantier et en conditionnements adaptés.Tous les outils manuels et de projection ont été nettoyés sur place ou en atelier à l’aide d’une station Rollers Cleaner, de façon à récupérer et traiter les déchets de peinture, sans aucun rejet à l’égout. Concernant les autres déchets du chantier, ils ont été triés puis recyclés, via une zone de stockage provisoire avant enlèvement, divisant par trois les rotations de camions, et permettant ainsi de réduire sensiblement l’empreinte carbone.« Nous sommes très fiers d’avoir livré le premier chantier zéro carbone mis en place en France, pour un hôtel de ville. Grâce à des actions de compensation (plantations certifiées), les émissions nettes de gaz à effet de serre de ce projet sont nulles ; cela prouvent que les rénovations de bâtiments peuvent être effectuées avec un très faible impact sur l’environnement. Le chantier n’était pas plus compliqué et les produits neutres sur le plan environnemental pas plus chers. Le résultat très satisfaisant nous encourage à généraliser cette approche pour tous nos projets », déclare Philippe Benquet, Président du Groupe Acorus.
Il y a 2 ans et 183 jours

Hellio lance une web série pour décrypter la "Rénovation globale en copropriété"

Résultat : les copropriétés hésitent à enclencher le processus.Pour donner un coup d'accélérateur, le Gouvernement envisage de se pencher sur la question de la simplification des règles de vote de travaux de rénovation énergétique en assemblée générale, comme annoncé par Olivier Klein sur France Info le 29 novembre. La réforme consisterait à permettre de voter une rénovation énergétique en assemblée générale avec l'accord de seulement 50% des copropriétaires contre 2/3 aujourd'hui pour certains types de chantiers. Ces travaux s'imposent en effet de plus en plus dans les immeubles considérés comme des passoires énergétiques, classées F ou G, auprès de copropriétaires en quête de solutions pour réduire leurs factures d'énergie à l'heure où les prix s'envolent. Pour les propriétaires bailleurs, l'enjeu est aussi de se mettre en conformité pour éviter l'interdiction prochaine de location de leur logement. Pour accompagner les syndics et copropriétaires à franchir le pas et leur donner toutes les clés de réussite pour cette opération, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, s'est lancé dans la production d'une web série pour suivre les grandes étapes d'une rénovation globale en cours de réalisation au sein d'une copropriété à Saint-Maur-des-Fossés (94). Une immersion au cœur d'un projet de rénovation globale dans un bâtiment collectif de Saint-Maur-des-Fossés (94) Quelles sont les formalités à remplir pour être accompagnés et obtenir une aide au financement ? Quels sont les travaux à exécuter ? Comment améliorer la classe énergétique du bâtiment ? Quels sont les équipements à privilégier ? Quelles sont les aides mobilisables ? Autant de questions posées par les membres d'un conseil syndical, désireux d'engager des travaux d'amélioration énergétique de leur bâti. Hellio, en qualité d'accompagnateur de la rénovation énergétique, propose un accompagnement poussé dans le cadre de ce type de projet. En plus des supports écrits, Hellio a choisi de s'appuyer sur le format vidéo avec un contenu immersif pour présenter les contours de sa mission auprès des syndics de copropriété. Ainsi, une caméra va suivre l'ensemble des étapes d'une rénovation globale d'un immeuble de 10 logements situé sur la commune de Saint-Maur-des-Fossés, de la préconisation des travaux jusqu'à leur réalisation. Au programme : une dizaine d'épisodes pour retracer, pas à pas, toutes les démarches initiées par les copropriétaires et l'accompagnement de Hellio. Épisode 1 : l'état des lieux pour identifier les besoins Le bâtiment en R+5, livré dans les années 70, abrite 10 habitations. Classé E, c'est une véritable passoire thermique et ce malgré la réalisation de travaux d'isolation il y a quelques années. Le chauffage est loin d'être homogène dans tous les espaces.Pour Franco, président du conseil syndical de la copropriété : « Ceux qui sont au rez-de-chaussée et au dernier étage ont plus froid que les autres. On a fait du rafistolage au fil des ans, par petits bouts de travaux, qui nous reviennent finalement très chers. Il devenait urgent de faire de vrais travaux et d'arrêter de mettre des rustines à droite, à gauche. » Franco et ses voisins se sont aussi confrontés à une autre réalité : la complexité et l'ampleur des dossiers à renseigner pour engager les travaux, et le risque de tomber sur des entreprises peu rigoureuses. C'est pour toutes ces raisons que le syndic s'est rapproché des services de Hellio.Pour Tanguy Dupont, Directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif : «Hellio a à cœur de rendre la rénovation énergétique des copropriétés accessible en mettant à disposition de chaque copropriété les outils nécessaires qui lui permettront de mener son projet à bien : information et sensibilisation, assistance à maîtrise d'ouvrage, ingénierie financière, enquête sociale, aides et financements. La rénovation performante des copropriétés est possible !» Hellio, un partenaire de choix pour les copropriétés Avec 14 ans d'expériences dans le domaine de la maîtrise de l'énergie, Hellio se tient aux côtés des syndics, copropriétés et gestionnaires d'immeubles collectifs pour les accompagner dans leurs projets d'amélioration énergétique de leur bâti. A la clé : des économies significatives dans le respect de l'environnement. Les équipes d'experts de Hellio proposent une prestation complète et sur-mesure pour la réalisation de rénovations globales. Hellio prend en main l'ensemble du projet : accompagnement technique (audit énergétique, préconisation de travaux, recherche d'entreprises, etc.), social et financier (mobilisation des aides MaPrimeRénov' Copropriétés et Certificats d'Économies d'Énergie). La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de taille La loi Climat et résilience votée en 2021 a marqué une étape décisive dans la prise de conscience de la maîtrise des dépenses d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du logement. Plusieurs mesures d'incitation à la rénovation énergétique des bâtiments ont été décidées pour atteindre les ambitieux objectifs de neutralité carbone en 2050 : gel des loyers des passoires thermiques depuis le 24 août 2022, interdiction progressive de location des logements classés de G à E, etc. Pour relever le défi, les regards se sont logiquement tournés vers la copropriété, qui représente 43%[1] du parc total de logements. Les copropriétaires bailleurs, et les copropriétaires occupants, se retrouvent les premiers de cordée pour gravir un Everest : respecter des échéances qui laissent perplexes nombre de professionnels du logement. L'inquiétude sur le marché des biens immobiliers se fait déjà sentir : le chemin à parcourir et les financements à obtenir sont immenses. En 2018, au regard des anciennes normes, seuls 2 millions de logements sur les 30 millions que compte le parc total étaient considérés comme très économes ou à basse consommation. Si le changement d'échelle pour massifier la rénovation énergétique globale de ces logements est indispensable, les copropriétaires ne disposent pour le moment que de peu de moyens pour faire face à leurs obligations. Concernant le volet budgétaire, Hellio croit au modèle des « opérateurs ensembliers » préconisé par France Stratégie.Pour Pierre Maillard, PDG Hellio : « Ces guichets uniques auraient notamment pour mission de financer l'opération en expérimentant un dispositif innovant de tiers investissement. Il s'agirait de faire porter le financement par l'opérateur, lequel se rembourserait et générerait la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées, dont il se porterait garant via un Contrat de Performance Énergétique (CPE). Alors que les prix de l'énergie explosent, le gain sur la facture énergétique sera d'autant plus important, permettant un remboursement relativement plus rapide et une rentabilité plus assurée. »[1] https://www.insee.fr/fr/statistiques/3620894#:~:text=er%20janvier%202018-,Le%20parc%20de%20logements%20en%20France%20au%201er%20janvier,logements%20en%20France%20hors%20Mayotte&text=Au%201er%20janvier%202018%2C%20la%20France%20hors%20Mayotte%20compte,et%2056%20%25%20des%20
Il y a 2 ans et 206 jours

Le CSF IPC veut accélérer la décarbonation du bâtiment

Benoit Bazin, président du CSF IPC, a défini les priorités à réaliser en faveur de la décarbonation dans le secteur du bâtiment. [©Eric Garault] Dans le cadre de la Cop27, l’ambition de limiter la hausse des températures à 1,5°C a été réaffirmée. Afin d’y parvenir, le bureau exécutif du  Comité stratégique de filière “industries pour la construction” (CSF IPC) s’est réuni, le 23 novembre, à Strasbourg (67), pour définir ses priorités pour les années à venir. Ainsi, 3 dossiers sont au cœur de ses préoccupations. Le premier concerne la décarbonation des filières industrielles de la construction. Pour donner une impulsion à ce projet, un “club des engagés” regroupant les entreprises les plus en pointe va apparaître. De plus, le bureau suit la bonne avancée des travaux de chacune des filières. Ceux du ciment et de la métallurgie sont validés. Le verre, les tuiles et briques le seront très prochainement. Lire aussi : Jean-Christophe Barbant : Double fonction à l’AIMCC Des rénovations à amplifier Le second dossier porte sur la massification de la rénovation globale et performante des bâtiments. Le bureau a rappelé l’importance des restaurations de niveau BBC (Bâtiment Basse Consommation). Qu’elles soient réalisées en une ou plusieurs fois, elles ont un impact sur la lutte contre le changement climatique. Mais la dynamique actuelle n’est pas à la hauteur des objectifs fixés par le CSF. Par conséquent, ce dernier appelle les pouvoirs publics à changer d’échelle pour passer de 50 000 rénovations performantes par an à 500 000. Il demande aussi à l’Etat à jouer son rôle d’exemplarité pour la rénovation de leur patrimoine. Développer l’économie circulaire Quant au dernier dossier, le projet consiste à accélérer l’économie circulaire, avec la création en 2023 de la Rep Bâtiment. L’industrialisation des processus de recyclage doit s’intensifier et les entreprises doivent trouver des nouveaux débouchés pour leurs déchets. Un outil financier dédié va être installé au sein du plan d’investissement France 2030, en coopération avec les autres filières industrielles. « La filière de la construction est en mouvement pour porter de nombreuses solutions en faveur de la décarbonation, déclare Benoit Bazin, président du CSF IPC. Il est essentiel de s’intégrer dans une dynamique de l’économie circulaire. Nous avons initié plusieurs projets et nous attendons maintenant qu’ils soient soutenus par France 2030. Notre feuille de route permettra de tenir les engagements de l’Accord de Paris. » Le bureau a aussi fait le point sur les chantiers pour mener à bien tous ces projets. Porteurs d’espoir, ils permettront de créer de nombreux emplois dans la filière. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 211 jours

Le classement énergétique des stations de ski françaises : une avalanche de passoires énergétiques sous la menace de l’interdiction de louer

Les résultats sont éloquents : avec en moyenne près de 50% de logements considérés comme des passoires énergétiques, contre 16,9% en moyenne nationale - et jusqu’à 90% dans certaines d’entre elles - la plupart des stations de ski vont être touchées de plein fouet par l’interdiction de louer dès 2023 mais surtout en 2028. Etat des lieux de la situation. Jusqu’à 90% de logements F ou G dans certaines stations de ski ! Au moment où la saison hivernale va commencer, Heero, fintech spécialisée dans l’accompagnement à la rénovation énergétique et l’analyse des données du territoire a étudié la performance énergétique des logements dans 70 stations de skis, aussi bien des Alpes, du Massif central, des Vosges, du Jura et des Pyrénées (classement intégral en pièce jointe). Le constat est alarmant. Alors qu’en France, 16,9% des logements sont considérés comme des passoires énergétiques, les stations de ski étudiées comptent en moyenne 50% de logements avec un diagnostic de performance énergétique F ou G ! Et dans 30 stations sur 70, plus de la moitié des logements sont des passoires énergétiques, avec des écarts élevés selon les massifs et les stations : la part des logements énergivores va ainsi de 15% à Bellefontaine dans le Jura, station la plus économe du classement, à 90% de logements considérés comme des passoires énergétiques à Isola 2000, pourtant dans les Alpes du Sud!Pour Romain Villain, directeur général de heero : « Les stations de ski les plus énergivores, celles qui comptent plus de la moitié de passoires énergétiques au sein de leur parc de logements, se situent majoritairement dans les Pyrénées et les Alpes, alors qu’au contraire celles qui ont la plus faible part de logements F ou G, inférieure à un tiers du parc, se trouvent plutôt dans les Vosges, le Jura et le Massif central. Plusieurs facteurs sont en cause : l’altitude, la zone géographique, l’âge de construction des bâtiments, avec un impact écologique et économique à prévoir dans les années à venir très différent selon les stations et les massifs. »D’importants écarts liés à différents facteurs climatiques, architecturaux…Les stations de skis françaises, tant dans les Alpes que les Pyrénées ont commencé à émerger dès les années 20, notamment la station de Megève dans les Alpes ou Barèges et la Mongie dans les Pyrénées, puis dans les années 45.Courchevel 1850 est la 1ère station d’altitude construite sur un site vierge en 1946. La grande phase de développement des stations de ski s’est ensuite effectué dans les années 60-70 avec le plan Neige et la construction de stations toujours plus hautes en altitude - comme la Plagne, les Menuires, les Arcs - composées majoritairement d’appartements dans des résidences construites rapidement, avant la 1ère règlementation thermique, soumises à des températures plus rudes, avec une isolation parfois insuffisante et des systèmes de chauffage pas toujours performants. Ce n’est en effet qu’à partir de 1974 que la 1ère règlementation thermique fixe l’objectif de réduire de 25% la consommation énergétique des bâtiments neufs en limitant les déperditions de chaleur, avec notamment l’imposition de la mise en place d'une fine couche d'isolation thermique et l'installation de thermostat de chauffages.Pour Romain Villain : « L’histoire des stations de sports d’hiver françaises s’est faite en plusieurs étapes. D’abord nées à partir d’un village existant, les stations de ski se sont progressivement industrialisées pour s’implanter sur des sites vierges à la fois pour être au plus près du domaine skiable mais aussi pour pouvoir construire plus de bâtiments, avec une problématique davantage pratique et esthétique qu’énergétique à cette époque-là. Aujourd’hui beaucoup de stations construites dans les années 70 se retrouvent donc confrontées à la nécessité d’entretenir, voire de rénover massivement, leur parc de logements devenu vieillissant sous peine de ne plus pouvoir le louer. »C'est à partir des années 80 qu'on commence à construire des stations plus basses, mieux intégrées dans le paysage avec des chalets divisés en appartement, souvent de meilleure qualité, et peu énergivores comparés aux stations de skis des années 70.Mais au-delà des époques de construction et d'urbanisation des massifs, les écarts selon les massifs sont probablement liés aux altitudes. Le Jura, les Vosges et le Massif Central sont globalement moins soumis à des conditions extrêmes - à la fois en termes de climat actuellement utilisé dans le DPE mais aussi au moment de la construction, qui est ainsi plus facilitée que dans les Hautes Pyrénées par exemple, avec potentiellement des coûts moins élevés et donc des constructions ou des matériaux de meilleure qualité. Les conditions et matériaux de constructions ont donc un fort impact au-delà de l’âge des stations.A noter : le mode de calcul du DPE peut également avoir un impact non négligeable sur les mauvaises performances énergétiques des stations de ski. En effet, le DPE mesure une consommation d’énergie par m2. Les studios et petits appartements, très répandus en montagne, sont donc plus fortement pénalisés que les grands appartements, car ils consomment proportionnellement plus d’énergie par rapport à leur surface, avec les mêmes équipements de chauffage par exemple.Bientôt moins de biens à louer dans les stations de sports d’hiver : une autre difficulté économique à laquelle elles vont devoir faire faceDès cette saison, certaines stations de ski pourraient être impactées par la Loi climat compte tenu de l’état de leur parc de logements. En effet, dès le 1er janvier 2023, les logements G avec un DPE indiquant une consommation supérieure à 450 kWh par m2 seront interdits à la location. A partir du 1er janvier 2025, tous les logements classés G seront concernés, puis à partir du 1er janvier 2028, les logements classés F seront sortis du parc locatif puis ceux classés E à partir du 1er janvier 2034.Pour Romain Villain : « A la base, la Loi Climat ne concernait que les locations longue durée, mais récemment le Ministre du Logement, Olivier Klein, a indiqué que les locations de vacances et meublés touristiques seront également concernés, ce qui va avoir un impact très négatif pour les stations de ski qui risquent de voir leur parc locatif diminuer en moyenne de moitié dès 2028, soit dans 5 ans seulement ! Car pour certaines d’entre elles, il sera matériellement impossible de rénover l’ensemble des logements concernés d’ici là… »Fort heureusement, d’ores et déjà certaines régions lancent des initiatives et aides pour améliorer la performance des stations. En Auvergne Rhône Alpes par exemple, Laurent Wauquiez, le président de la Région, a mis en place un nouveau plan pour la montagne de 100 millions d’euros, dont 10 millions d’euros consacrés pour la rénovation immobilière de loisirs et des centres de vacances notamment…Rénover son bien, un coût pour les propriétaires de résidences secondaires ou bailleurs, mais la possibilité d’obtenir des aides !Contrairement aux idées reçues selon lesquelles les aides sont souvent réservées aux acheteurs de résidence principale, il existe des dispositifs pour les résidences secondaires ou investissements mais ils sont bien sûr insuffisants, alors même que ceux-ci sont les plus contraints par la Loi Climat et sont en première ligne pour rénover les biens ces prochaines années.Le certificat d’économie d’énergie (CEE) : le logement doit avoir plus de 2 ans et les travaux doivent être réalisés par un artisan RGE. Le montant dépend des travaux réalisés et de la zone géographique. Exemple : jusqu’à 25 € d’aide par m² pour l’isolation des comblesMaPrimeRénov’ : le logement doit avoir plus de 15 ans et les travaux doivent être réalisés par un artisan RGE. Le dispositif est éligible pour jusqu’à 3 logements par propriétaire bailleur. Le montant est calculé selon les revenus et le gain écologique des travaux, avec des bonus possibles de 500 € à 1500 € si les travaux permettent de sortir du statut de passoire thermique. Sur la base de connaissance de plus de 150.000 travaux de rénovation énergétique, Heero estime à 450 € par m2 le budget moyen d’une rénovation énergétique pour gagner une ou deux classes de DPE. Quelques exemples de devis : Installation d’une VMC double flux : entre 4.000 € et 5.000 € Isolation des murs par l’intérieur : entre 60 et 120 € / m² Isolation des murs par l’extérieur : entre 80 et 120 € / m²Pour Romain Villain : « Il est certain qu’effectuer des travaux de rénovation a un coût, et que dans les stations de ski certains travaux peuvent être compliqués par l’altitude, par l’architecture existante ou par la taille des appartements souvent déjà réduites ne permettant pas forcément une isolation par l’intérieur. Certains travaux devront également être effectués au niveau des copropriétés notamment en ce qui concerne le système de chauffage, et pour cela, un audit énergétique des immeubles est un préalable indispensable. »
Il y a 2 ans et 215 jours

Les politiques de rénovation énergétique des logements épinglées par un rapport de France Stratégie

"Depuis l'adoption de la première SNBC (Stratégie nationale bas-carbone, ndlr), la baisse des émissions dans le secteur du bâtiment demeure insuffisante au regard des objectifs", note l'organisme qui dépend de Matignon. En 2020, déjà, le Haut conseil pour le climat (HCC), cité dans le rapport, pointait l'insuffisance des dispositifs de subvention comme MaPrimeRénov' ou la TVA à 5,5% et des offres de prêt existant jusque-là "face au montant des travaux et à la faible capacité de financement des ménages". "L'obtention des aides n'est par ailleurs pas systématiquement conditionnée à une obligation de résultat en terme de gain de performance énergétique", note France Stratégie, relevant également un "déficit d'accès à l'information et d'accompagnement", "les délais de réalisation des travaux" ou encore la nécessité de "montée en compétences des artisans", qui constituent "autant de blocages à la rénovation énergétique". Si les dernières mesures mises en place, comme la réglementation environnementale 2020 (RE2020), désormais obligatoire pour les constructions neuves, ou l'interdiction de l'installation de chaudières fonctionnant au fioul "permettront de renforcer l'effort de décarbonation dans le secteur, il n'y a toutefois pas de garantie qu'elles soient pleinement suffisantes et adaptées", estime France Stratégie. "Les actions de rénovation entreprises dans les logements se résument aujourd'hui principalement à des gestes isolés ou combinés par couches successives", a ajouté l'organisme, rappelant que 86% des dossiers MaPrimRénov' validés "entre janvier 2020 et juin 2021 concernaient des travaux de rénovation mono-gestes", qui sont, pour 98% d'entre eux, des changements de systèmes de chauffage, "majoritairement des pompes à chaleur, qui, installées dans des logements peu isolés, soulèvent des questions en termes de pointe électrique lors des journées très froides". Or, le coût des travaux et le "faible calibrage des aides (...) expliquent en partie que les ménages" fassent ce choix de mono-gestes, quand "les opérations de rénovation complète en une seule étape (ou très peu d'étapes) sont souvent mises en avant comme condition nécessaire à l'atteinte d'un niveau équivalent BBC" (bâtiment basse consommation). La SNBC fixe comme objectif que le parc résidentiel "atteigne en moyenne un niveau de performance BBC en 2050", a encore précisé France Stratégie.
Il y a 2 ans et 231 jours

Qualité de l’air et efficacité énergétique, l’inséparable duo

Ventiler est impératif pour garantir la qualité de l’air intérieur, mais cette fonction est consommatrice d’énergie. Les récentes normes internationales ambitionnent d’améliorer la gestion des installations. Exploitants de parcs immobiliers et bureaux d’études thermiques le savent : le chauffage, la climatisation et la ventilation concentrent la moitié des dépenses d’énergie d’un bâtiment, et environ 30 % tiennent aux systèmes de ventilation. Soit 15 % des charges totales d’un bâtiment. Pour faire circuler l’air dans les réseaux de diffusion et d’extraction, les ventilateurs doivent combattre trois principales sources de pertes de charge : en premier lieu, le linéaire du réseau de gaines (± 40 %) ; en deuxième lieu, les filtres (± 30 %) ; en troisième lieu, les batteries chaudes et froides placées au centre des centrales de traitement d’air (± 20 %). Ce classement souligne l’importance à accorder aux filtres. La formule de calcul pour déterminer leur consommation d’énergie est connue des prescripteurs et exploitants. Elle est résumée par : 1 pascal supplémentaire de perte de charge est égal à 1 euro dépensé en plus. Ce lien entre la filtration et les coûts d’exploitation d’un bâtiment est désormais un sujet technique. Qualité de l’air et filtration Deux raisons à cela. La première concerne la prise en compte de la qualité de l’air qui s’est accrue au cours de la décennie écoulée. En témoigne le travail de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a établi que la pollution de l’air était responsable de 7 millions de décès chaque année de par le monde. La seconde provient de la révision des normes internationales des produits de filtration depuis le milieu des années 2010. Elles prennent en compte les deux notions d’efficacité de filtration et de maîtrise des consommations. En témoignent leurs étiquettes de classement Eurovent. Bernard Reinteau  Indispensables à la ventilation, les filtres constituent le deuxième poste de perte de charge d’un système aéraulique, d’où l’intérêt de leur choix et de leur exploitation.Photo : Camfil « Filtrer efficacement et à coût maîtrisé est possible. » « L’innovation technologique parvient à faire face au double défi de la qualité de l’air et de la maîtrise des consommations d’énergie. Ce sujet fait l’objet de travaux de recherche et développement depuis plusieurs années, et les industriels sont parvenus à mettre au point des médias filtrants à la fois performants et d’une très faible perte de charge. À tel point qu’il est aujourd’hui possible d’abandonner les classiques « préfiltre + filtre » pour ne retenir qu’un seul filtre. Les bureaux d’études et les exploitants de bâtiments équipés de centrales de ventilation verront immédiatement le bénéfice qu’ils pourront tirer de cette innovation : la filtration sera d’un niveau élevé, les consommations d’énergie pratiquement réduites de moitié et le coût de remplacement sensiblement diminué. » Michel Duclos président , Association des ingénieurs et techniciens en climatique, ventilation et froid (AICVF) Photo : AICVF Solution n° 1 Trois évolutions importantes pour des normes en phase avec le sujet énergétique :    Capacité de filtration. Les classes G4 à F9 de l’ancienne norme EN 779 ont laissé place, en août 2018, à la norme internationale ISO 16890 et ses 4 classes : grossier (ou coarse), ePM10, ePM2,5 et ePM1, plus proches des réalités physiques de la filtration. Ventilation des bâtiments non résidentiels : l’EN 16798-3 d’août 2017. Ce référentiel « croise » les standards de l’OMS et les nouvelles classes de filtration de l’ISO 16890. Ce qui permet d’indiquer les solutions de filtration minimales pour obtenir la qualité de l’air intérieur requise selon la qualité de l’air extérieur et la catégorie d’usage des locaux  : à occupation permanente, temporaire, sans occupation… L’association Eurovent détaille l’application de cette norme dans sa recommandation dite 4/23 de novembre 2020. Limites d’usage des filtres à la norme ISO 16890 selon la norme EN 13053 de 2019 qui recommande, selon ce référentiel : – un filtre ISO grossier doit être changé dès que sa perte de charge dépasse de 50 Pa sa perte de charge initiale, ou atteint trois fois sa perte de charge initiale – on retient toujours la plus faible valeur ; – un filtre ISO ePM10, ePM2,5 ou ePM1 doit être changé dès que sa perte de charge dépasse de 100 Pa sa perte de charge initiale, ou atteint trois fois sa perte de charge initiale – on retient toujours la plus faible valeur.  Les nouvelles générations de centrales de traitement d’air d’une capacité de 15 000 voire 25 000 m3/h sont équipées de moteurs à commutation électronique plus sobres en énergie.Photo : France Air Solution n° 2 Préparer une stratégie de filtration Les concepteurs et exploitants ont en main tous les leviers pour gérer au plus près les consommations d’énergie dues à la ventilation et éviter leurs dérives. Deux critères apparaissent prépondérants : Le rendement du moteur du ventilateur. Les développements techniques récents orienteront les achats vers des versions à commutation électronique, donc basse consommation et à haut rendement. Ces moteurs équipent en standard des centrales de traitement d’air jusqu’à 15 000 m3/h. Le choix du filtre. Depuis l’application des nouvelles normes internationales, l’émulation anime les acteurs que sont AAF (American Air Filter), Camfil, Freudenberg ou Titanair. AAF met l’accent sur l’audit des installations et une analyse fine du coût global de l’installation. Le suédois Camfil travaille tous les types de média filtrant, fibres synthétiques et fibres de verre, développe des profils de poches coniques ou de cadres de dièdres favorisant l’écoulement et conçoit ses produits selon un principe de coût total optimisé ; les équipes commerciales disposent aussi d’un logiciel de sélection des produits au regard de la maîtrise des charges. Freudenberg, moins présent en bâtiment et plus orienté vers l’industrie, présente des gammes en fibres synthétiques et organiques. Titanair vient d’être récompensé par l’AICVF pour la création de sa fibre GreenTex à très faible perte de charge initiale – 53 Pa pour un 3 000 m3/h – qui permet, sur 6 000 h, de réaliser plus de 50 % d’économie d’énergie.    Les fournisseurs de filtres répondent à la double demande d’amélioration de la filtration et de réduction des pertes de charge. Titanair propose une microfibre synthétique d’une perte de charge initiale deux fois inférieure à celle observée sur des produits pour un même usage.Photo : Titanair En septembre 2021, l’OMS a publié sa révision des valeurs guides de la qualité de l’air extérieur : Pour les particules d’une taille minimale de 10 µm, ou PM10, la moyenne annuelle doit être de 15 µg/m3 et la pointe moyenne sur 24 heures de 45 µg/m3 ; Pour les particules d’une taille minimale de 2,5 µm, ou PM2,5, la moyenne annuelle doit être de 5 µg/m3 et la pointe moyenne sur 24 heures de 15 µg/m3. À noter que les valeurs guides des particules les plus fines et les plus dangereuses pour l’organisme, celles de 1 µm dites PM1, font toujours l’objet de débats. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Qualité de l’air et efficacité énergétique, l’inséparable duo est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 231 jours

Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle »

Ariane Constructions achève, à Bordeaux, ses deux premières maisons individuelles référencées « Cradle to Cradle ». Pour être certifié, le projet a dû utiliser des matériaux recyclables, sains et sobres en carbone. Reportage. Rien ne distingue d’un chantier traditionnel ces deux maisons en construction au numéro 141 de la rue Jude, à Bordeaux (33) : un sol boueux, des blocs béton qui attendent leur enduit de finition, des ouvriers qui s’affairent, des matériaux de construction entreposés çà et là… Et pourtant, ce chantier est unique en son genre. Fin 2022, s’élèveront ici les deux premières maisons certifiées Cradle to Cradle (C2C) en France. Sur ce marché de la maison individuelle d’ordinaire si peu concerné par la cause environnementale, le constructeur Ariane Constructions (groupe Cina – Compa­gnie immobilière Nouvelle-­Aquitaine) se distingue : « L’idée était d’envoyer un signal qui soit déterminant pour ce marché. Lequel est parfois chahuté par les pouvoirs et politiques publics qui ne l’encouragent guère… Alors que s’exprime un réel désir de maison individuelle », note Philippe Petiot, président du directoire du groupe Cina. Le signal, c’est le C2C, présenté comme un bon compromis entre les attentes des Français et les exigences environnementales de la réglementation.   Passeports circulaires   La démarche « Cradle to Cradle », littéralement « du berceau au berceau », tire sa genèse de l’organisation du même nom. Cette dernière évalue les matériaux en fonction de leurs performances et selon des exigences scientifiques, dans cinq catégories de durabilité : réutilisation des matériaux, utilisation de matériaux sains, recours à des énergies renouvelables et à une gestion du carbone, gestion de l’eau, responsabilité sociétale. Après évaluation, une certification Cradle to Cradle Certified est délivrée en conséquence. « Le principal défi de cette démarche a été d’embarquer avec nous tout un panel d’industriels et les amener à faire certifier leurs produits, par exemple sur la non-toxicité des matériaux, leur réutilisation en fin de cycle de vie, leur bilan carbone, la consommation d’énergie (à la production et à l’usage, NDLR), etc. », détaille Pierre Philippe, directeur achats du groupe Cina. Dans cette optique, Ariane Constructions s’est associée au bureau d’études Upcyclea, spécialisé dans l’économie circulaire et dans la certification C2C. Sur la base d’audits, les produits des industriels sont ainsi évalués, de même leurs fournisseurs ou encore la traçabilité des matériaux. Upcyclea délivre ensuite un passeport établi selon les critères de la norme Cradle to Cradle. Passeport qui facilite le calcul de l’empreinte carbone des matériaux, leur degré de circularité et de non-toxicité. À noter, la certification C2C doit être renouvelée chaque année. Précision importante : « Tous les industriels (travaillant sur le chantier, NDLR) ne sont pas certifiés Cradle to Cradle. Mais tous ont dû remplir le passeport circulaire et communiquer sur leurs produits. Ensuite, nous avons sélectionné ceux qui étaient les mieux valorisés afin de ne pas pénaliser le projet, détaille Candie Serre, directrice d’Ariane Constructions. Un noyau dur de partenaires est certifié et nous disposons de toute une gamme d’entreprises, qui s’inscrit dans la démarche. » Concrètement, seuls cinq industriels sont certifiés Cradle to Cradle sur ce chantier : Actis pour les isolants minces Hybris, Tarkett pour les sols souples, Siniat pour les plaques de plâtre, Grohe pour l’équipement sanitaire et Schneider pour l’installation électrique. Selon Ariane, sur les soixante-quinze produits de construction utilisés pour réaliser ces deux logements, dix-sept d’entre eux sont considérés comme répondant aux exigences C2C sans pour autant être certifiés, et représentent à eux seuls 71 % de la masse de la maison. Lucien Brenet   Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription Actis « Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. » « Lorsque nous avons été sollicités par Ariane pour ce projet, nous n’étions pas certifiés Cradle to Cradle (C2C). Mais nous nous inscrivions déjà dans une démarche responsable, de la production de nos produits jusqu’à la pose, et nous étions engagés dans le processus de fabrication de l’Hybris. La certification était pour Actis une conséquence logique. Nous avons donc suivi de longues démarches, afin d’obtenir le passeport Upcyclea. Notamment plusieurs audits internes de nos fournisseurs pour s’assurer de la traçabilité de nos matériaux – Actis a lui-même été audité, NDLR. Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. Nous devons donc rechercher une amélioration perpétuelle de nos process car, l’année prochaine, nous serons une nouvelle fois audités pour déterminer si nous pouvons conserver la certification C2C. » 1/ Recyclage et réduction de l’empreinte carbone Les deux logements C2C renferment plusieurs produits recyclables, conçus en partie à base de matériaux eux-mêmes recyclés. Ainsi, les isolants Hybris d’Actis, utilisés pour les murs et les rampants, renferment 15 à 20 % de polyéthylène recyclé. « À l’intérieur de l’usine, nous récupérons toutes les chutes de produits de fabrication et les réinjectons dans le processus pour les transformer en billes de polyéthylène qui deviendront plus tard des isolants », détaille Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription chez Actis. Le produit, lui, est composé à partir de polyéthylène basse densité (PEBD), bien sûr recyclé. Bien que constitué de matière plastique, Hybris est donc recyclable à 100 % et à l’infini, assure l’industriel. Également issus du recyclage, le plâtre, à hauteur de 30 %, utilisé dans la fabrication des plaques Siniat, les plastiques (20 %) composant les entrevous (KP1). Ou encore les granulats (40 %) entrant dans la composition du béton des parpaings Airium (Lafarge Holcim). Chaque parpaing est ici rempli de mousse isolante recyclable, composée de 5 % de ciment et 95 % d’air. Dans sa recherche de matériaux plus vertueux, Ariane Constructions assure discuter avec Lafarge-Holcim sur la possible fourniture de bétons décarbonés à 70 %. À suivre. N’oublions pas les revêtements de façade Parexlanco, également recyclables et réinjectables. Les déchets de chantier sont récupérés, triés, puis réintroduits dans les circuits de production des industriels.Photo : Ariane Constructions    Le taux de CO2 du béton utilisé pour les fondations a été réduit de 20 %.Photo : Ariane Constructions 2/ Non-toxicité des matériaux Autre pilier de la démarche, l’innocuité des matériaux de construction. À base de produits naturels, la formule des peintures Unikalo qui sera appliquée en finition n’entraîne aucun rejet nocif ou toxique. Elle est labellisée NF environnement et attestée Zone Verte Excell. Autre exemple avec l’isolant Hybris (Actis), qui ne dégage ni COV ni particule nocive (formaldéhyde, phénol…) ou irritante. Et ce, pendant toute sa durée de vie. Le produit est d’ailleurs classé A+ pour la qualité de l’air intérieur (QAI), selon la norme NF EN ISO 16000. Tout aussi indispensable pour une bonne QAI, le système de ventilation simple flux Health Box 3.0 (Renson) est équipé d’un extracteur de CO2 dans les pièces de vie et d’un extracteur d’humidité dans les pièces techniques. Lesquels s’enclenchent lorsque les capteurs disséminés dans le logement détectent le moindre dépassement de seuils.  L’ensemble des produits et systèmes utilisés sont classé A+ ou A pour la qualité de l’air intérieur.Photo : Ariane Constructions  Les blocs béton intègrent la mousse minérale isolante Airium de Lafarge Holcim. Les parpaings sont mis en œuvre à joints minces. Atouts : facilité de pose, absence de ponts thermiques par les joints, réduction de matière et diminution de la consommation d’eau.Photo : Ariane Constructions  Le film réflecteur de l’isolant renvoie jusqu’à 95 % des rayonnements solaires vers l’extérieur en été, et permet au contraire de conserver, en hiver, la chaleur à l’intérieur.Photo : Ariane Constructions 3/ Réduire les consommations d’énergie Les logements ne sont pas autosuffisants. Mais selon les concepteurs, ils se situent entre la maison passive et un projet RE2020. Dans le cas présent, Ariane assure gagner de 5 à 6 °C en confort d’été par rapport à un chantier traditionnel. Et ce, grâce aux produits comme l’isolant Hybris (Actis) – « À lui seul, il fait gagner jusqu’à 2 °C de confort d’été », souligne le fabricant –, les plafonds rafraîchissants Plafino d’Innovert (Atlantic), les blocs béton Airium de Lafarge Holcim, la box domotique Somfy qui, équipée d’une horloge crépusculaire, gère automatiquement les ouvrants. Tous ces éléments permettent de réduire la climatisation en été et en chauffage l’hiver. La pompe à chaleur Alféa Extensa A.I R32 d’Atlantic est, quant à elle, dotée d’un régulateur de température Inverter. Ce dernier optimise la consommation de la PAC en adaptant son régime aux besoins. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle » est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 242 jours

La performance énergétique des logements s'invite dans le monde du crédit

Un projet d'investissement locatif (acheter un bien pour le louer) des pires logements de la catégorie G, peut en effet jeter un froid en comité de crédit puisqu'il sera en l'état purement et simplement interdit à la location dès janvier prochain. Suivront, en 2025, le reste des logements classés G, les F en 2028 et les E en 2034.La banque LCL évoque "une vigilance accrue" à propos des financements des logements les moins bien notés. Dans le cadre d'un investissement locatif, "on va regarder si des travaux pour requalifier le bien sont prévus et financés", selon la banque."Les banques exigent maintenant systématiquement les devis et demandent à ce que le coût des travaux pour remettre (le logement) aux normes fasse partie du plan de financement", abonde le président du réseau de courtiers Cafpi, Olivier Lendrevie. "Sinon elles n'ouvrent même pas le dossier".La Banque postale a de son côté fait évoluer ses règles d'octroi de crédit immobilier en mai. Elles tiennent compte du DPE "dans le cadre du financement de la résidence principale ou secondaire, ainsi que dans le cadre de l'investissement locatif", assure une porte-parole.Crédits dédiés à la rénovationLes critères déterminants pour le banquier restent la situation financière de l'emprunteur, ses revenus ou encore la durée du prêt immobilier.Le marché des crédits dédiés à la rénovation énergétique est toutefois en plein essor, à l'image du "Prêt Travaux Verts" lancé ce mois-ci par le Crédit Agricole d'Ile-de-France.Il intègre en plus du financement un audit énergétique du logement et un accompagnement avant les travaux (calcul des aides gouvernementales, validation des devis des artisans...).La Banque postale et le Crédit Mutuel proposent quant à eux un crédit "Avance Rénovation" à un taux fixe de 2%, qui vient en complément de MaPrimeRénov', une aide à la rénovation dont 660.000 ménages ont bénéficié en 2021.Il existe également l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) dont les intérêts sont pris en charge par l'État, peu mis en avant par les établissements bancaires.Le bailleur social Action Logement propose de son côté aux salariés du privé des crédits dédiés à l'isolation thermique (toitures, murs, parois vitrées...) à 1% pour un montant maximal de 10.000 euros."Apporter sa pierre"Axe de développement commercial, le fait de financer la rénovation énergétique des logements est également partie intégrante de la politique en matière de lutte contre le réchauffement climatique mise en place par les banques, sujet sur lequel elles sont souvent attaquées.L'impact est majeur puisque l'usage des bâtiments représente un cinquième des émissions de gaz à effet de serre de la France.C'est une manière "d'apporter sa pierre à l'édifice", explique à l'AFP le directeur marketing du Crédit Agricole d'Ile-de-France Guy Poyen, qui ne perd pas de vue non plus le bénéfice d'image en termes de recrutement, notamment des plus jeunes sensibles à ces thématiques.Pour atteindre les objectifs climatiques que s'est fixés la France, la totalité du parc immobilier français doit être transformée en "bâtiments basse consommation" d'ici à 2050, à peu près l'équivalent des catégories A et B, lesquelles représentent aujourd'hui 2 et 3% du parc respectivement.Le rôle des banques sur le sujet est mal connu du grand public. Seuls 4% des franciliens se tourneraient en premier lieu vers leur banquier pour recevoir des conseils afin de préparer des travaux de rénovation, selon un sondage commandé par le Crédit Agricole Ile-de-France.
Il y a 2 ans et 243 jours

Rénover l'ensemble des bâtiments, combien ça coûte ?

Lundi, les députés ont adopté, contre l'avis du gouvernement, un amendement écologiste ajoutant au projet de budget 2023 quelque 12 milliards de crédits pour la rénovation énergétique des bâtiments.Soutenu mordicus par le collectif adepte des actions coup-de-poing Dernière Rénovation, qui a manifesté mercredi avec d'autres associations devant l'Assemblée nationale, l'amendement a cependant été écarté dans la version finale du texte.Combien dépense-t-on actuellement ?Selon les estimations de l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE), l'ensemble des investissements, public et privé confondus, pour la rénovation des bâtiments en 2021 a grimpé à 19,9 milliards d'euros.Du côté de l'Etat, la principale aide, MaPrimeRénov', va voir son budget augmenter à 2,6 milliards d'euros. D'autres aides, moins importantes (certificats d'économies d'énergie, aides aux entreprises...), viennent le compléter.Ces investissements sont cruciaux pour respecter les engagements climatiques de la France, les bâtiments et leur usage représentant plus d'un quart de ses émissions.Combien cela va-t-il coûter ?Selon l'I4CE, il faudrait 33,4 milliards par an jusqu'en 2050, pour être dans les clous de la Stratégie nationale bas-carbone.Cette stratégie, dont une nouvelle mouture actualisée doit être publiée dans les prochains mois, prévoit qu'en 2050, l'ensemble du bâti devra atteindre la norme BBC (bâtiment basse consommation), soit une consommation de 50 kilowattheures par mètre carré par an. A peu près l'équivalent d'une étiquette énergétique B sur une échelle allant de A à G.Or, pour l'heure, la seule incitation présente dans la loi consiste à interdire progressivement à la location les biens les plus mal classés : les G en 2025, les F en 2028 et les E en 2034.Selon les calculs de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), extirper l'ensemble du parc des classes E, F et G coûterait déjà 258 milliards d'euros.L'essentiel du coût (70%), pointe son président Jean-Marc Torrollion, vient des maisons individuelles... mais elles sont peu concernées par l'interdiction de louer puisque la majorité de leurs occupants sont propriétaires.Pourquoi est-ce difficile de compter ?Derrière ces estimations, la facture reste cependant très difficile à établir.D'abord parce qu'il est compliqué d'établir un coût "standard" pour une rénovation, le terme englobant mille réalités différentes.Certains travaux simples coûtent 200 euros le mètre carré, mais une rénovation lourde peut vite chiffrer au-delà des 1.000 euros le mètre carré, note Laurent Arnaud, directeur du département Bâtiment durable au Cerema (Centre d'étude et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement)."En fonction de la nature des matériaux, de l'ampleur de la tâche... ça peut monter très rapidement, les petits espaces demandant plus de moyens que les grands espaces. Le caractère patrimonial d'un immeuble peut aussi entraîner une augmentation des coûts", dit-il.Et les prix des matériaux de construction ont explosé depuis 2020, sous l'effet des confinements puis de la guerre en Ukraine.Dernière difficulté : les travaux sont plus efficaces, et moins coûteux, s'ils sont tous faits en une seule fois. Mais cette solution est trop rarement utilisée, pointe Maxime Ledez de l'I4CE, car "souvent, le ménage doit quitter son logement ; alors que quand on fait une rénovation par gestes (étape par étape, NDLR), le ménage peut continuer à vivre dans son logement. C'est aussi la praticité, le coût social", qui entre en jeu.Est-ce que ce n'est qu'un problème d'argent ?Non, comme l'a souligné la Première ministre Elisabeth Borne, pour justifier son rejet des 12 milliards supplémentaires."La rénovation énergétique, ce sont aussi des salariés du BTP, que des milliards d'euros dans le PLF (projet de loi de finances, NDLR) ne permettront pas de former ou de rendre disponibles d'un coup de baguette magique", a-t-elle affirmé mercredi devant l'hémicycle.
Il y a 2 ans et 253 jours

Les solutions chauffage de Cheminées Poujoulat pour toutes les énergies et tous les bâtiments, en neuf comme en rénovation

Elle visent à donner la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie, tout en diminuant l’impact carbone de la construction des bâtiments, avec en ligne de mire la disparition progressive des énergies fossiles.Innovation, performance, personnalisation, c’est sur ce triptyque que Cheminées Poujoulat s’appuie pour développer ses produits afin d’offrir des solutions de qualité en adéquation avec les besoins du marché.Le leader européen des conduits de cheminées et sorties de toit métalliques place la mixité énergétique au cœur de sa stratégie et propose un éventail complet de solutions de chauffage pour toutes les énergies – bois, gaz, électricité - et tous les bâtiments - maisons individuelles, habitat collectif - en neuf comme en rénovation.L’ensemble des produits mis au point par Cheminées Poujoulat bénéfi cient du CÉRIC Label délivré par le Laboratoire CÉRIC, référent en Europe dans les domaines de la cheminée et des énergies durables.Preuve de la reconnaissance de son expertise, Cheminées Poujoulat vient d’être récompensée par un Award de l’Innovation du Mondial du Bâtiment 2022 pour sa toute dernière solution unique sur le marché RÉNO VMC-GAZ.Au-delà de la performance énergétique, Cheminées Poujoulat a également à cœur de proposer des équipements personnalisables qui s’intègrent parfaitement à l’architecture des bâtiments.À chaque projet de fumisterie ou problématique de chauffage correspond une solution de chauffage Poujoulat ! Tour d’horizon.Des solutions bas carbone pour la maison individuelleLa récupération et la distribution d’air chaud avec AIRWOODLa dernière version d’AIRWOOD avec un nouveau système d’appoint électrique breveté, BOOSTY, offre, pour la première fois, la possibilité de faire de l’énergie bois la seule source de chauffage principal. Le système AIRWOOD récupère l’air ambiant de la pièce de vie, puis réchauffe cet air dans le conduit échangeur et le redistribue dans toute la maison de façon homogène et efficace, par des bouches de soufflage. Lorsque l’appareil de chauffage au bois n’est plus alimenté, BOOSTY prend le relais.La gamme AIRWOOD permet de réaliser jusqu’à 25% d’économies sur la facture selon l’énergie de chauffage, comparée aux énergies fossiles (fi oul, gaz, électricité) et se décline en 2 solutions pour répondre à toutes les configurations : AIRWOOD Confort+ compatible avec tous les appareils de chauffage au bois en neuf et en rénovation : foyer fermé, poêle à bois bûches ou poêle à granulés, AIRWOOD Alliance en neuf pour les poêles à granulés et la VMC double-fl ux. La gamme est valorisable dans les calculs réglementaires grâce au TITRE V Système-Conduit échangeur.EFFICIENCE, le conduit de cheminée nouvelle générationPour répondre aux exigences thermiques actuelles et à venir, et accompagner les performances des appareils labellisés Flamme Verte, Cheminées Poujoulat a innové en développant EFFICIENCE, un conduit de cheminée triple paroi « nouvelle génération » isolé en laine de roche.Solution inédite sur le marché, EFFICIENCE optimise la circulation des flux en assurant l’amenée d’air nécessaire à la combustion et l’évacuation des fumées sur un même conduit.À l’intérieur de son conduit, EFFICIENCE possède une isolation de 20 mm en laine de roche haute densité et haute température. Grâce à cette isolation, EFFICIENCE peut réchauffer l’air prélevé à l’extérieur, nécessaire pour la combustion, et optimise ainsi le rendement de l’appareil de chauffage bois. L’isolant en laine de roche favorise également l’évacuation des fumées par tirage naturel.De plus, en prélevant l’air comburant dans la partie supérieure du conduit, EFFICIENCE évite de percer le mur où est installé le poêle pour aller chercher l’air. Grâce à cette propriété, EFFICIENCE est la solution idoine pour participer à l’étanchéité à l’air de la maison neuve mais également en rénovation lorsque l’installation ne permet pas de percement ou de dépassement de faîtage.EFFICIENCE offre ainsi une grande souplesse d’installation pour tout appareil de chauffage à bois, poêle à bois bûches, poêle à granulés, insert ou foyer fermé. Il peut être installé à l’intérieur comme à l’extérieur de la maison et s’adapte à toutes les configurationsEFFICIENCE permet ainsi un positionnement sur le toit en fonction de l’emplacement de l’appareil sans avoir nécessairement à dépasser le faîtage (en principe, la loi prévoit un dépassement de 40 cm au-dessus de la ligne la plus haute de la toiture).PGI, un conduit spécifiquement développé pour les poêles à granulésLe système PGI a spécialement été développé par Cheminées Poujoulat pour l’installation des poêles à granulés. Le marché des poêles à granulés ne cessant de progresser, PGI rencontre un vif succès.Le système PGI est un conduit de fumée double paroi inox. Ce conduit haute technologie optimise la performance de l’appareil de chauffage et s’intègre parfaitement dans un habitat neuf ou existant.Sa technologie concentrique (deux tubes l’un dans l’autre) crée une lame d’air qui permet l’arrivée de l’air comburant et l’évacuation des fumées dans un même conduit.La gamme PGI offre une solution pour toutes les situations de raccordement du poêle. Le système peut être installé en conduit vertical ou horizontal, à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison.Ce système a été conçu avec les plus grands fabricants de poêles européens pour s’adapter à tous les appareils à granulés et assurer un fonctionnement simple en toute sécurité.Opter pour ce système unique permet de réaliser jusqu’à 10% d’économies d’énergie, soit 200 à 400 kg de granulés de bois par an (selon les régions).Le plein d’accessoires pour la personnalisation des conduitsAutre marque de fabrique de Cheminées Poujoulat, l’esthétique et la personnalisation avec des conduits de cheminée et sorties de toit qui s’intègrent parfaitement à l’architecture des maisons et à la décoration intérieure des pièces de vie.Pour répondre aux attentes des consommateurs en quête de personnalisation, Cheminées Poujoulat a déjà franchi une étape en permettant aux particuliers de personnaliser leur conduit de cheminée avec des couleurs (tous les RAL), des finitions (mate ou satinée), des colliers de raccordement colorés, un régulateur de tirage design (RÉGUL’ART), une pièce de départ pour une jonction parfaite et esthétique entre le conduit THERMINOX et la buse du poêle à bois (DÉCO’START).Dernière innovation en date, la collection d’habillages ventilés DESIGN’UP combine sécurité, récupération de calories, esthétique et facilité d’installation. DESIGN’UP a été spécialement conçu pour permettre au consommateur de monter lui-même l’habillage sur son conduit de raccordement existant sans démontage préalable par simple emboîtement, au gré de ses envies et des aménagements décoratifs de son intérieur.La gamme se décline en 9 couleurs avec DESIGN’UP COLOR et en 3 décors avec DESIGN’UP DÉCO, pour satisfaire toutes les envies. Et pour un effet encore plus prononcé, ces nouveaux habillages ventilés se combinent avec des plaques de finition murales.La qualité de l’air avec VENTÉLIAAvec l’entrée en vigueur de la RE2020 depuis le 1er janvier 2022, la ventilation est devenue un élément-clé pour assurer le confort thermique été comme hiver ainsi qu’une bonne qualité de l’air intérieur.La sortie de toit spéciale ventilation VENTÉLIA se distingue par ses performances aérauliques exceptionnelles de 4 Pa qui favorisent la qualité de l’air intérieur Solution universelle, elle peut être raccordée à une VMC, une hotte de cuisine, un chauffe-eau thermodynamique, un sèche-linge...Disponible dans plusieurs fi nitions pour s’adapter à tous les types de toits et de pentes (tuiles, ardoises, toit terrasse, bac acier et toitures ondulées), VENTÉLIA s’intègre aisément dans son décor et s’installe avec la plus grande simplicité.Design d’extérieur : l’intégration parfaite des pompes à chaleur et climatisationOUTSTEEL : la solution de personnalisation des unités extérieures de pompes à chaleur et climatisationAvec sa nouvelle marque OUTSTEEL, lancée en mai 2021, Cheminées Poujoulat a étendu son terrain de jeu au marché de la pompe à chaleur et de la climatisation, plus précisément à son habillage et à sa protection.Reconnue depuis 70 ans pour son savoir-faire dans les conduits de fumée et sorties de toit métalliques, l’entreprise a mis à profit ses compétences pour proposer des solutions innovantes avec une nouvelle gamme complète de caches pompe à chaleur et climatisation en acier galvanisé, afin de protéger et dissimuler de manière esthétique ces unités techniques extérieures.Cache intégral, partiel ou simple « casquette », le produit s’ajuste à chaque modèle de pompe à chaleur ou climatisation, quel que soit le fabricant.Déjà composée de 5 modèles (Brousse, Bubbles, Colors, Cap et Cover), la gamme s’enrichit d’un tout nouveau design « Vénitian » lancé en septembre 2022.Des systèmes de raccordement pour la chaudière biomasse en maison individuelle et logement collectifDUALIS EI : une solution adaptée à tous types de chaudières à granulés étanchesParticulièrement adapté pour le remplacement de chaudière fioul, DUALIS EI est un conduit concentrique en inox polyvalent associant l’amenée d’air comburant et l’évacuation de fumée des chaudières à granulés étanches.Équipé de joints, l’assemblage se fait par emboîtement sécurisé par un collier de jonction entre chaque élément. Simple à mettre en œuvre, il s’intègre dans l’habitat neuf comme dans l’existant.Sous avis technique, le système a fait l’objet d’une série d’essais fonctionnels pour valider toute la connectique en fonction des différentes marques de chaudières étanches sous avis technique proposées sur le marché. Il optimise le rendement des chaudières basse température ou à condensation.THERMINOX pour les chaudières à bois bûches et granulés de boisTHERMINOX est un conduit double paroi isolé polycombustible adapté à tous les appareils de chauffage bois bûches ou granulés.À la fois performant et esthétique, le conduit de fumée THERMINOX convient aussi bien pour l’intérieur que pour l’extérieur des bâtiments, en maison individuelle et logements collectifs, en création comme en rénovation.Côté performance énergétique, THERMINOX garantit un fonctionnement optimal en toute sécurité, optimise le rendement de l’appareil de chauffage et réduit ainsi la consommation d’énergie. Conçu pour la traversée des murs et des planchers, il permet tous les types de montages.Les équipements pour le raccordement en habitat collectif3CE THERMO-D pour le raccordement des chauffe-eaux thermodynamiques dans le logement collectifParfaitement adaptés à la RE2020, les chauffe-eaux thermodynamiques sont en plein essor. Cet équipement destiné à produire de l’eau chaude sanitaire grâce à une pompe à chaleur complétée par une résistance électrique d’appoint permet de réduire jusqu’à 3 fois la consommation électrique en comparaison d’un chauffe-eau électrique classique.Pour permettre leur raccordement, Cheminées Poujoulat a développé le système concentrique étanche 3CE THERMO-D sous ATEx spécialement adapté aux immeubles de logements.Cette solution, rapide et facile à installer, assure l’amenée et l’évacuation d’air et optimise les performances de 1 à 6 appareils.3CE P Multi + Intérieur, le conduit collectif pour le raccordement des chaudières gaz individuelles étanchesLe 3CE P MULTI+ INTÉRIEUR est un conduit concentrique collectif permettant l’amenée d’air et l’évacuation des produits de combustion de 2 à 20 chaudières gaz individuelles étanches. Ce système allie performance, sécurité (étanchéité du système, résistance au feu et aux condensations) et installation rapide (simple emboîtement).L’étanchéité du système, assurée par des joints à lèvres, permet l’évacuation des fumées en légère pression, ce qui réduit considérablement l’encombrement du conduit (plus de 50%).Le conduit collectif est installé à l’intérieur des bâtiments, dans une gaine technique générale, regroupant également les autres réseaux.Le 3CE P MULTI+ INTÉRIEUR peut être équipé de deux terminaux verticaux différents : un terminal circulaire ou une sortie de toit, assurant ainsi une finition soignée et personnalisée en toiture.Les chaudières compatibles sont de type C4p, équipées d’un clapet antiretour sur le circuit air-fumée.RÉNO VMC-GAZ : pour le remplacement d’un appareil VMC-Gaz par une chaudière THPE à condensation dans les logements collectifsLauréat bronze d’un Award de l’Innovation du Mondial du Bâtiment 2022 dans la catégorie « Génie climatique » et récompensé par une mention spéciale dans la catégorie transversale « Bien Vivre dans la Ville en 2050 », RÉNO VMC-GAZ est la dernière innovation signée Cheminées Poujoulat.Ce système, unique en son genre à ce jour, permet de remplacer un appareil VMCGaz peu performant par une chaudière THPE à condensation dans les logements collectifs, en vue de réaliser des économies d’énergie.Il est constitué de conduits de fumée individuels en acier inoxydable et d’un terminal monté en toiture sur chaque colonne d’évacuation pour évacuer les produits de combustion et fournir l’extraction d’air nécessaire à la ventilation des logements. RÉNO VMC-GAZ est une solution brevetée (validation d’ATEx en cours). Elle sera disponible à partir de fi n 2022.Cette innovation vient compléter l’éventail de solutions permettant la rénovation et l’adaptation des conduits collectifs et individuels, qu’il s’agisse de l’évacuation des produits de combustion ou de la ventilation (AIRFLUE RÉNOVATION, RÉNOSHUNT, 3CE P MULTI+).RÉNOSHUNT pour la rénovation des conduits Shunt ou AlsaceLa solution RÉNOSHUNT présente de nombreux avantages pour la rénovation du système de chauffage dans le bâti ancien en permettant d’installer facilement, rapidement et en toute sécurité, des chaudières à condensation sur les conduits de fumée existants.Ce conduit collectif concentrique, réalisé grâce à la mise en œuvre d’un tubage dans le conduit de fumée existant, permet la rénovation et la réutilisation de conduits Shunt, lorsque ceux-ci n’assurent que l’évacuation des fumées. Jusqu’à 6 chaudières gaz à condensation peuvent être raccordées. L’air comburant circule, depuis l’extérieur, dans l’espace annulaire résiduel.Le tubage permet de canaliser les fumées vers l’extérieur, en préservant le conduit existant des condensats auxquels il ne résisterait pas. Fabriqué en acier inoxydable, RÉNOSHUNT répond à la réglementation incendie dans les immeubles de logements collectifs.Le système RÉNOSHUNT est facile à mettre en œuvre et, de ce fait, particulièrement adapté à une rénovation aux délais serrés. Le système mis au point par Cheminées Poujoulat limite les travaux par la réutilisation du conduit existant.L’action se fait par un simple tubage, réalisé essentiellement depuis la toiture, limitant de manière considérable l’intervention dans les logements.DUALIS RENODENS : une solution de rénovation pour individualiser l’évacuation des fumées en logements collectifsPour un meilleur confort thermique, des économies et un moindre impact environnemental, de plus en plus de chaudières gaz, souvent vieillissantes, doivent être remplacées par des chaudières gaz à condensation.Offre alternative à sa solution collective RENOSHUNT, le dernier né de la famille DUALIS, RENODENS est une nouvelle solution de rénovation individuelle des conduits collectifs maçonnés existants de type Shunt ou Alsace.Ce système, qui permet une évacuation individualisée des fumées pour chaque chaudière gaz à condensation, est performant et simple à mettre en œuvre grâce au « plus » Cheminées Poujoulat : le petit diamètre de son flexible en polypropylène (Ø 50 cm). Conscient que la place disponible dans un conduit maçonné de type SHUNT ou ALSACE est assez limitée, Cheminées Poujoulat a privilégié un diamètre étroit. Une différence notable en comparaison des autres flexibles disponibles sur le marché, plus gros.Ainsi, grâce à ses tubages individuels qui canalisent les fumées vers l’extérieur, DUALIS RENODENS permet à chaque chaudière gaz à condensation de fonctionner de façon indépendante. L’air comburant circule alors, depuis l’extérieur, dans l’espace résiduel. Une solution de plus en plus plébiscitée par les bailleurs sociaux notamment, pour supprimer toute interaction entre les chaudières grâce au circuit de combustions séparé.Le conduit de fumée flexible DUALIS RENODENS offre la possibilité de raccorder jusqu’à 6 chaudières individuelles gaz à condensation.Côté pratique, l’installation de DUALIS RENODENS se fait par un simple tubage réalisé essentiellement depuis la toiture. Très rapide, elle limite fortement l’intervention dans les logements et donc la gêne occasionnée auprès des occupants.Les conduits d’évacuation des produits de combustion éligibles à l’aide financière des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est un dispositif mis en place par l’État. Il oblige les fournisseurs d’énergie (Engie, EDF, Total, etc.) à inciter leurs clients à réaliser des travaux de rénovation énergétique de manière à réduire leurs dépenses énergétiques.Plus concrètement, les CEE se traduisent sous forme de primes qui permettent de réduire le montant des travaux.Cette prime est notamment octroyée pour remplacer, dans un bâtiment résidentiel collectif, un conduit d’évacuation des produits de combustion « incompatible avec des chaudières individuelles au gaz à condensation ». Il est en effet difficile de remplacer une chaudière ancienne par une à condensation si le conduit de fumée n’est pas adapté.Elle relève de la fiche d’opération standardisée CEE « BAR-TH-163 » (Conduit d’évacuation des produits de combustion). Plusieurs familles de conduits peuvent bénéficier de l’aide des CEE, selon certains critères :Dans le cas de la mise en place d’un conduit individuel, sa longueur doit être supérieure ou égale à 10 mètres ;Dans le cas de la mise en place d’un conduit collectif, ce dernier remplace un ou plusieurs conduits de fumée collectifs de type Shunt, Alsace, alvéole technique gaz pour chaudières non étanches, ou remplace des conduits collectifs pour chaudières étanches à tirage naturel (type 3CE).
Il y a 2 ans et 270 jours

Plan de sobriété énergétique : le gouvernement décrète une mobilisation générale

Cela suppose de transformer durablement nos habitudes et nos comportements. C'est le sens du plan de sobriété énergétique présenté ce jeudi 6 septembre, en présence de la Première ministre, Élisabeth Borne, des membres du Gouvernement, et des représentants des différents secteurs d'activité.Neufs groupes de travail sectoriels ont travaillé tout au long de l'été pour bâtir des plans d'action sobriété sur-mesure, à partir des propositions remontant du terrain. Chaque groupe a pu aboutir sur des mesures simples et opérationnelles, applicables à très court terme. Garant du plan sobriété énergétique, l’État doit être à la fois exemplaire et levier. Il prendra toute sa part afin d'impulser un engagement collectif et solidaire, qui nous permettra d'atteindre l'objectif de réduire de 10% nos consommations énergétiques au niveau national sur les deux prochaines années. Plan d'action pour une organisation du travail qui prend mieux en compte l'objectif de sobriété énergétiqueDans un contexte marqué par l'accélération du changement climatique, la raréfaction des ressources et le conflit ukrainien, la transition énergétique de la France est plus que jamais la priorité. La France doit sortir de sa dépendance aux énergies fossiles et réduire de 40 % sa consommation d'énergie d'ici 2050. Cela suppose notamment de transformer durablement nos habitudes et nos comportements.Vous souhaitez participer à cette transformation collective et engager votre entreprise dans une démarche de sobriété énergétique avec l'objectif de réduire de 10 % d'ici 2024 les consommations.L'État vous accompagne sur la plateforme Les entreprises s'engagent www.lesentreprises-sengagent.gouv.fr/agir-pour/sobriete. Vous pouvez ainsi souscrire de manière volontaire à la mise en œuvre d'un plan en 15 actions de court ou moyen terme destinées à :économiser les consommations d'énergie dans le fonctionnement quotidien ;piloter les installations énergétiques ;soutenir et rationaliser toutes les mobilités durables liées à l'activité de l'entreprise ;animer vis-à-vis de toutes les parties prenantes internes (partenaires sociaux) et externes sur l'ensemble de la chaine de valeur (des prestataires aux clients) - cette démarche de sobriété énergétique qui devient incontournable dans tous les modèles d'affaires.Pour chaque action, l'engagement de l'entreprise, adapté à son contexte particulier, son activité et mobilisé dans le cadre du dialogue social, lui permet d'accéder à des ressources, guides, dispositifs d'appui et d'accompagnement, ainsi que d'être mise en relation avec des interlocuteurs conseils.La plateforme permet également de renseigner et d'actualiser périodiquement vos engagements en indiquant la trajectoire suivie pour chaque action à l'aide des indicateurs de référence proposés.La plateforme a également vocation à servir de centre de partage des bonnes pratiques que chaque entreprise est invitée à présenter et qui pourront servir d'exemples et de source d'inspiration à d'autres entreprises engagées dans cette démarche.Les actions anti-gaspillage1. J'applique les consignes de température dans mes locauxEn respectant des consignes strictes de température dans vos locaux et bâtiments professionnels et en démarrant au bon moment la période de chauffe, vous favorisez les économies d'énergie de votre entreprise : 19 °C pour le chauffage, 26 °C pour la climatisation, 16 °C pour un bâtiment inoccupé pendant 48 h (le week-end), 8 °C pour un bâtiment inoccupé plus de 48 h.2. J'agis sur l'éclairage de mes bâtimentsVous pouvez le faire de deux façons : en éteignant l'éclairage intérieur des bâtiments dès qu'ils sont inoccupés ; en réduisant l'éclairage extérieur (notamment publicitaire) et en l'éteignant au plus tard à 1 h conformément à la réglementation.3. Je réalise un diagnostic de performance énergétique de mes bâtimentsEn procédant ainsi, vous identifiez les postes où vous pouvez agir, comme l'isolation des infrastructures (sols, fenêtres, murs, etc.). Vous pouvez également installer des dispositifs de gestion technique de vos bâtiments.4. J'effectue un suivi précis de mes consommations d'énergieSi vous installez des outils de pilotage, de suivi, de mesure en temps réel des consommations énergétiques (eau chaude, gaz, électricité, etc.), vous en aurez une connaissance plus fine et vous pourrez faire le nécessaire pour les optimiser. Les actions en faveur de l 'efficacité énergétique5. Je favorise les solutions techniques moins énergivoresVous pouvez mettre en place des mesures à plusieurs niveaux : dans vos matériels (machines, équipements) ; pour vos télécommunications (terminaux, gestion des messageries) ; avec un éclairage basse consommation.6. Je développe des clauses de sobriété dans mes contrats avec toutes les parties prenantesVous pouvez engager vos fournisseurs, sous-traitants, clients dans des plans d'actions de sobriété énergétique via la contractualisation de clauses spécifiques.7. Je développe un système de chauffage autonomeVous pouvez mettre en place des dispositifs de chauffage autonome ou de récupération de la chaleur et installer, quand cela est possible, des pompes à chaleur, des panneaux photovoltaïques sur les surfaces de toitures ou des éoliennes.TélétravailPour les situations de crise énergétique, prévoir avec les partenaires sociaux une organisation en télétravail. Le télétravail pourrait être déclenché dans les situations d'urgence en cas de tension importante sur le réseau électrique, afin de maximiser les économies d'énergie liées à l'activité dans les bâtiments.Les actions en faveur de la mobilité durable8. J'encourage les mobilités doucesCette action peut se faire à plusieurs niveaux : en incitant en priorité à la négociation sur des mesures visant à améliorer la mobilité des salariés entre leur lieu de résidence habituelle et leur lieu de travail, à défaut en optimisant ou en créant avec les organisations syndicales un plan de mobilité employeur (PDME) ; en privilégiant les véhicules électriques à faibles émissions pour la flotte de votre entreprise ; en proposant des équipements de mobilité douce en alternative à la voiture ou en les mettant à disposition de vos salariés ; en prévoyant des installations nécessaires sur le lieu de votre entreprise et une formation à l’écoconduite pour les salariés, en les encourageant à réduire la vitesse lors de leurs déplacements professionnels ; en mettant en place des dispositifs de covoiturage et en encourageant le vélo.9. Je déploie les dispositifs d’incitation à la mobilité durable, en particulier le forfait mobilités durablesEn développant le forfait mobilités durables, vous pouvez inciter les salariés de votre entreprise à favoriser les moyens de transport en commun, le covoiturage, ou encore le vélo pour leurs déplacements domicile-travail. Vous pouvez aussi proposer aux salariés ayant droit à un véhicule de fonction un crédit mobilité leur permettant un usage professionnel et privé de modes de transport alternatifs (train, taxi, vélo).10. J’optimise tous les déplacements professionnelsVous pouvez regrouper les déplacements et supprimer ceux qui sont inutiles. Il est aussi fortement recommandé de donner des consignes claires de déplacement, comme de n’utiliser la voie aérienne que lorsque le temps de trajet par voie ferroviaire est supérieur à 4h pour un trajet simple ou 6h pour un aller-retour dans une même journée. Vous pouvez également privilégier les vols commerciaux à l’usage des avions privés.Les actions pour dynamiser la démarche de sobriété11. Je désigne un ambassadeur ou référent au sein de mon entreprise ou établissementDans chacun de vos établissements, vous pouvez nommer un ambassadeur ou une personne référente de la sobriété énergétique qui sera en charge de l’animation, du conseil, du contrôle des mesures décidées.12. Je sensibilise et forme les salariés aux écogestesPlusieurs actions peuvent être mises en place facilement, comme éteindre les appareils en veille, notamment les écrans ; optimiser les usages numériques pour limiter la consommation des appareils et des serveurs (privilégier l’audio à la vidéo lors des visio, l’archivage des messageries, la libération de l’espace sur les serveurs, dark mode, etc.) ; privilégier la recharge des appareils électriques en heures creuses.13. Je définis en concertation avec les partenaires sociaux une trajectoire de réduction de la consommation d’énergieL’objectif est de présenter une trajectoire de réduction de la consommation d’énergie de l’entreprise et le plan d’actions menées en faveur de la sobriété énergétique au comité social et économique ou aux délégués syndicaux. Vous pouvez prévoir une politique de sobriété sur les télécommunications, notamment avec des terminaux moins énergivores et une politique de gestion des messageries (éviter de trop stocker de messages, trier et nettoyer régulièrement sa boîte). Enfin, vous pouvez également engager l’entreprise de façon volontaire dans le dispositif ÉcoWatt.14. J’engage des plans d’actions pour réduire les pertes de matières par nature énergivoresCes pertes de matières sont une source de consommation d’énergie inutile. Elles sont également coûteuses dans le contexte actuel de hausse du prix des matières premières.
Il y a 2 ans et 273 jours

Soubassements et murs enterrés : Knauf présente 2 nouveautés bas carbone et 100% validées

Qu’il s’agisse d’isolation semi-enterrée ou enterrée, cette nouvelle offre Knauf bas carbone (FDES à l’appui), s’avère 100% validée puisque disposant de tous les justificatifs techniques nécessaires pour son emploi en pied de façade notamment dans les ERP et les bâtiments résidentiels et industriels (classement Euroclasse du panneau selon la réglementation incendie des systèmes d’isolation par l’extérieur).Une offre aux 4 références et 2 innovations L’industriel propose ainsi aux professionnels une gamme complète, afin de répondre à chaque besoin de chantier. Cette gamme est constituée de quatre références dont deux innovations : Knauf Périboard ULTRA+, Knauf Perimaxx ULTRA, Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE. La première nouveauté, destinée à l’isolation semi-enterrée des soubassements, Knauf Périboard ULTRA+, qui remplace Knauf Périboard ULTRA 30 SE, est parfaitement en phase avec les exigences bas carbone et revendique une nette réduction de son impact CO2 grâce à l’utilisation de PSE recyclé lors de la fabrication du panneau isolant et à la certification PEFC du bois contenu dans le parement en bois-ciment. Knauf Périboard ULTRA+ affiche ainsi seulement 9 kg CO2/m2 sur tout son cycle de vie (ép. 90 + 10 mm R = 2,90 m2.K/W), soit la valeur la plus basse observée sur le marché pour une solution de ce type ! Panneau composite (1000 x 600 mm – soit 990 x 590 mm utiles) à bords feuillurés doté d’un parement lisse à bords biseautés, Knauf Périboard ULTRA+ se destine à l’isolation par l’extérieur des pieds de façade. Il s’applique sur les murs de soubassements (des catégories 1, 2 et 3 définies selon le DTU 20.1) sur maçonnerie de petits éléments, béton banché, béton préfabriqué et prémurs béton. Autre atout du Knauf Périboard ULTRA+, le complexe, qui revendique une réaction au feu Euroclasse B-s1, d0 (jusqu’à l’épaisseur 110 + 10 mm) est un tout en 1 comprenant une plaque de parement, et ne nécessitant pas de finition complémentaire, pour un appréciable gain de temps lors de la pose. Disponible en 8 épaisseurs (40/60/70/70/90/110/130/150/175 et 195 + 10 mm), Knauf Périboard ULTRA+ affiche des performances thermiques de 1,25 à 6,25 m2.K/W. La seconde innovation de la nouvelle offre Knauf, Knauf Perimaxx ULTRA, constitue une réponse idéale et optimisée pour l’isolation et le drainage des murs enterrés sur les profondeurs d’enfouissement les plus courantes (inférieures à 4 mètres), complétant ainsi judicieusement la solution Knauf Perimaxx Resist qui, elle, peut être mise en œuvre jusqu’à 8 m de profondeur. Knauf Perimaxx ULTRA est un panneau rigide (1265 x 615 mm hors tout, soit 1 250 x 600 mm utiles) en PSE moulé de couleur grise à quatre bords feuillurés comprenant un parement filtrant en géotextile, avec des plots de drainage en forme de losange pour assurer l’écoulement des eaux de ruissellement. Mentionnons que ce drainage intégré au panneau (capacité de débit de 1,26 litres/(s.m) sous pression de 20 kPa), se substitue totalement à l’ajout d’une nappe à excroissance indépendante pour parois enterrées, ce qui réduit le temps de mise en œuvre et les coûts. De plus, Knauf indique que Knauf Perimaxx ULTRA affiche une très faible capacité d’absorption d’eau et de vapeur d’eau, une garantie pour la durabilité des performances d’isolation dans le temps de la solution (Seulement 3% d’absorption en immersion totale ou par diffusion de vapeur d’eau à long terme). Si Knauf Perimaxx ULTRA dispose également d’une réaction feu Euroclasse E (isolant seul) selon le rapport de classement CSTB n°RA21-0102, il affiche une conductivité thermique de 0,0307 W/m.K et une résistance à la compression à 10% de déformation selon EN826 de CS (10) 100, soit 100 kPa minimum. Knauf Perimaxx ULTRA justifie d’une mise en œuvre validée par une Enquête de Technique Nouvelle et ses caractéristiques sont conformes aux Recommandations Professionnelles n°2 de la CFSE et certifiées par l’ACERMI. Knauf Perimaxx ULTRA se destine à l’isolation thermique par l’extérieur, le drainage et la filtration des eaux de remblais des parois enterrées des murs de catégories 1, 2 et 3 des ERP, bâtiments d’habitation, tertiaires industriels et agricoles. Il s’applique sur murs maçonnés de petits éléments, béton banché, béton préfabriqué, prémur béton et procédé de mur en éléments de coffrage isolant en PSE disposant d’une évaluation technique.Enfin, Knauf Perimaxx ULTRA se décline en 8 épaisseurs (68/88/108/128/148/168/188/ 208 mm) pour des performances de résistance thermique allant de 1,95 à 6,50 m2.K/W.Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE, les autres solutions Knauf Pour répondre à un maximum de configurations de chantier, Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE restent à la gamme. Le premier s’impose pour ses qualités de drainage intégré des eaux de ruissellement et se substitue aussi à l’ajout d’une nappe à excroissance indépendante pour parois enterrées , il revendique une profondeur d’enfouissement jusqu’à 3 niveaux de sous-sols soit 8 mètres maximum, pour des résistances thermiques allant de 1,85 m2.K/W (ép. 68 mm) à 6,15 m².K/W en épaisseur 208 mm.Pour les finition enduites ou enterrées, sans besoin de drainage, Knauf Therm Soubassement SE (panneau de 1200 x 600 mm), en plus de réduire les ponts thermiques, assure aussi une protection efficace du soubassement pendant la mise en place des remblais à faible profondeur. De forte résistance mécanique, il se décline en des épaisseurs optimisées pour répondre aux exigences réglementaires, avec une profondeur d’enfouissement maximale jusqu’à 2,40 m, pour des performances thermiques allant de 0,55 à 11,25 m2.K/W (pour des épaisseurs respectives de 20 et 400 mm).Guide de choix, cctp... : les ressources knauf disponibles Comme de tradition désormais, Knauf accompagne cette offre d’un guide de choix disponible en ligne. Un outil simple et interactif qui permet de s’assurer du choix de la meilleure solution pour l’isolation des soubassements et murs enterrés selon le type de bâtiment, la catégorie de mur et la valeur de résistance thermique recherchée.Ce guide se complète aussi d’une base de descriptifs types dans une bibliothèque technique riche de plus de 2500 références à intégrer dans les CCTP et de Knauf BatiChiffrage qui estime le fourni-posé, chiffre le coût du chantier, calcule les temps d’exécution indicatifs, …Le mot du Chef de Marché, Gérard PersuyCette nouvelle offre répond aux enjeux actuels de la conception des bâtiments neufs et de leur rénovation : réduction des impacts carbone des produits de construction, réduction des consommations d’énergie des bâtiments pour les chauffer ou les rafraîchir et durabilité des performances.
Il y a 2 ans et 274 jours

Conjuguer construction et rénovation : le double défi des HLM

"Comment conjuguer qualité et quantité" ? En congrès à Lyon, les bailleurs sociaux n'ont pas caché mercredi la difficulté qu'ils auront pour construire massivement du logement tout en faisant en sorte que les quelque 5 millions de logements HLM répondent aux objectifs d'un parc entièrement rénové aux normes BBC (bâtiment basse consommation) en 2050.Avec moins de 180.000 nouveaux logements sociaux sortis de terre en 2021 et 2022, contre un objectif gouvernemental de 250.000, les bailleurs sociaux ratent déjà leurs objectifs actuels de construction.En cause notamment, selon eux, un désengagement de l'Etat qui réalise des économies au détriment du logement social depuis 2017, mais aussi la remontée du taux du Livret A, principal outil de financement du logement social, qui leur ferait perdre 2 milliards d'euros par an.A cela s'ajoutent des difficultés croissantes pour obtenir des permis de construire, l'envolée des prix du foncier dans les zones tendues et le renchérissement des prix des matériaux de construction."Le logement sera certainement la prochaine bombe sociale, l'Etat s'en désintéresse complètement alors qu'il faut un plan Marshall pour faire repartir la machine", avertit Hervé Legros, président d'Alila, promoteur de logements sociaux.Pour Emmanuelle Cosse, présidente de l'Union sociale pour l'habitat, qui représente les bailleurs sociaux, "il faudrait aujourd'hui faire environ 150.000 logements sociaux par an, qu'ils soient neufs ou repris sur des bâtis anciens, pour vraiment améliorer l'offre de logements abordables".Si l'Etat a perdu en ambition sur la production, selon les bailleurs, la demande n'a jamais été aussi haute."Elle a augmenté de plus de 20% en dix ans du fait de l'envolée des prix du privé, de la décohabitation des ménages ou du vieillissement", constate Marianne Louis, directrice générale de l'USH."Faire mieux et plus"Pour elle, il n'y a pas pour autant d'arbitrage à faire entre qualité et quantité "puisqu'il faut arriver à tenir les deux bouts de la chaîne", faute de quoi "on devrait choisir entre les demandeurs et les locataires".De fait, la loi oblige les bailleurs à améliorer la qualité énergétique des HLM pour éviter que les plus énergivores (classes E, F et G) ne soient interdits à la location entre 2025 et 2034.Si tous sont globalement optimistes sur la perspective d'atteindre l'objectif de 2034, ils sont plus sceptiques sur le "zéro émission nette" en 2050 voulu par la stratégie nationale bas carbone."Nous serons au rendez-vous de 2034 parce que nous n'avons qu'un million d'étiquettes E, F et G mais on aura plus de trois millions de logements D en 2034 et ce ne sera pas possible de les transformer en C en 2050 car les capacités de la filière de rénovation et les dispositifs de prêts ne sont pas là", prévient Marianne Louis.Côté financier, les bailleurs trouvent aussi la marche trop haute. "C'est un mur d'investissement qui est infranchissable aujourd'hui", assure Marcel Rogemont, président de la Fédération des offices publics de l'habitat (FOPH), qui représente la moitié des bailleurs sociaux.Selon lui, la FOPH devrait dépenser 3 milliards d'euros par an aujourd'hui pour la rénovation, alors qu'elle n'y consacre qu'un milliard.Depuis la pandémie, qualité rime aussi avec nouvelles attentes, dont la prise en compte du bien-être des occupants, avec des bâtiments plus agréables à vivre, un environnement plus vert, ou plus d'espace pour pouvoir travailler chez soi."On est dans l'obligation de faire plus et mieux. Aujourd'hui, on a une demande de mettre des terrasses sur des immeubles qui n'en ont pas, ça coûte une blinde. On a besoin d'îlots de fraîcheur, ça coûte une blinde et pourtant il faut le faire", souligne Bruno Arcadipane, président d'Action Logement, principal bailleur social.Pour lui, la solution réside dans "plus d'argent pour le logement et plus d'ingénierie".
Il y a 2 ans et 313 jours

Le gel des loyers des logements énergivores entre en vigueur

"Aujourd'hui, on ne peut pas laisser vivre des gens dans des passoires thermiques et ne pas agir en leur faveur", déclare le ministre délégué au Logement, Olivier Klein, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. "Et agir en leur faveur, c'est bloquer, à partir du 24 août les loyers, pour que les locataires soient protégés et que les propriétaires soient encore plus invités à mener les travaux nécessaires", poursuit le ministre.Les étiquettes F et G du diagnostic de performance énergétique (DPE) correspondent à des logements consommant plus de 330 kilowattheures au mètre carré par an ou émettant plus de 70 kg d'équivalent CO2 au mètre carré par an.Soit 17% du parc de résidences principales en France.Dans les prochaines années, de nouvelles restrictions entreront en vigueur pour les propriétaires de logements dont le DPE est mauvais, afin de les inciter à l'améliorer.A partir de janvier 2023, les pires passoires thermiques, qui consomment plus de 450 kilowattheures par an au mètre carré (soit environ 90.000 logements), seront purement et simplement interdites à la location.Suivront, en 2025, l'ensemble des logements classés G (soit 7% du parc actuellement) puis les F en 2028 (10%) et les E en 2034 (22%).Pour atteindre les objectifs climatiques que s'est fixés la France, la totalité du parc immobilier français doit être transformée en "bâtiments basse consommation" d'ici à 2050, à peu près équivalent aux catégories A et B, lesquelles représentent aujourd'hui 2 et 3% du parc respectivement.L'usage des bâtiments représente un cinquième des émissions de gaz à effet de serre de la France.
Il y a 2 ans et 341 jours

La solution Ma Maison Hybride d'Airwell, lauréat de bronze des Awards de l'innovation du Mondial du bâtiment

Ma Maison Hybride conçue par Airwell est une solution globale de services qui permet à l’utilisateur de reprendre en main sa consommation énergétique pour l’habitat individuel, neuf et rénovation. Une distinction reçue dans le cadre du concours « Awards de L’innovation » destiné aux exposants Interclima, Batimat et Idéobain organisé par le Mondial du Bâtiment : 82 innovations sélectionnées - parmi 167 dossiers proposés (+20% vs 2019) - par 43 jurés professionnels (votes entre les 17 au 20 juin, 27 lauréats).Structurée autour de l’IA, Ma Maison Hybride mixte photovoltaïque (production de son énergie) et domotique.Elle intègre également la connexion de l’ensemble des équipements de la maison, pompes à chaleur, climatisation, chauffage, ventilation, eau chaude sanitaire, objets connectés, depuis un smartphone (disponible sous IOS et Android) via l’application intuitive Air Home. L’utilisateur devient maître de sa consommation en rendant sa maison plus autonome en énergie selon ses habitudes. Résultats : une consommation d’énergie contrôlée, plus écologique, un budget maîtrisé et une maison confortable, adaptée à tous les besoins.Les modes de consommation évoluent passant de l’utilisation d’un produit à une solution globale de services. Pour permettre au consommateur de mieux maîtriser sa consommation, de limiter son emprunte carbone, réduire sa facture énergétique ou encore avoir accès à des offres dotées de robotiques (dont l’intelligence artificielle et la connectivité) le Groupe Airwell a imaginé un écosystème basé sur la gestion intelligente des équipements thermiques dans l’habitat – Ma Maison Hybride a été lancée en Juin 2021.Depuis son lancement, l’application AirHome a séduit une moyenne de 900 utilisateurs par mois. En évolution permanente, l’application évoluera dans quelques mois pour intégrer un plus grand nombre d’objets connectés comme des prises électriques connectées, des sondes de température ou d’humidité, des capteurs d’analyse de la qualité d’air, des nourrices connectées de chauffage/rafraîchissement au sol.Pour accompagner les professionnels Installateurs Partenaires, dans le déploiement de cette solution, le groupe Airwell a mis en place début 2022 un dispositif d’accompagnement à la fois commercial (exposition sur des foires et salons en régions) et de formation via Airwell Academy. « Les pratiques de consommation du grand public évoluent et notre mission est d’accompagner nos partenaires, les professionnels pour prendre ce virage. Cet accompagnement se traduit par une montée en compétences sur les expertises en thermodynamique et photovoltaïque.Ma Maison Hybride – Solution sur-mesure : explications !La Maison Hybride, c’est l’alliance de l’énergie naturelle du solaire photovoltaïque à l’énergie classique (électricité, gaz). « La démarche est simple : vous produisez votre propre électricité, vous alimentez et vous pilotez tous les équipements thermiques de la maison du bout des doigts », explique Laurent Roegel. La maison devient énergétiquement plus autonome !Le plus : L’énergie récoltée, 100% renouvelable, est utilisable par tous les appareils électriques de la maison, quel que soit la marque.A partir de l’Application AirHome, le pilotage des appareils énergétiques se fait à distance depuis un smartphone (disponible sous IOS et Android).Climatisation, chauffage, ventilation, eau chaude sanitaire et objets connectés (machines à laver, lampes, volets, sécurité), le smartphone devient une véritable télécommande.Résultats :Maitrise de la consommation : Grâce au suivi en temps réel de la production des panneaux solaires et de la consommation de tous les équipements thermiques de la maison.Autonomie : La maison devient énergétiquement plus autonome.Confort & économie : Programmation : Du chauffage et de la climatisation à distance pièce par pièceDe la température de l’eau pour une meilleure gestion de l’énergieUsage & utilisation facilités via des objets connectés (par exemple caméras, volets, lampes...)Le tout centralisé par la box Airwell :Utilisation du protocole ouvert ZigBee (basse fréquence) qui n’encombre pas le débit du réseau Wi-Fi.Ma Maison Hybride : comment ça marcheL’écosystème Airwell permet d’optimiser en instantané la consommation globale en énergie de la maison, en fonction de la production d’électricité des panneaux photovoltaïques. La technologie en IA - Intelligence Artificielle intégrée à l’application AirHome permettra notamment de créer des scenarii d’optimisation énergétique et de maintenance préventive. Elle sera développée progressivement jusqu’à sa totale finalisation courant 2022.Dans les moments de surproduction, l’application ordonne automatiquement aux équipements de l’habitat de “glisser” le point de consigne. Par exemple, en zone de confort, la consigne exigée en chauffage est de 20°C dans l’habitat. En journée (heures de travail), la consigne est de 17°C. C’est pendant cette période d’inoccupation que l’application AirHome va glisser la consigne à 22°C. Ces 2°C supplémentaires permettront de minimiser la consommation de manière significative en sollicitant moins les équipements en énergie de la maison (ex : radiateurs, chaudière, pompe à chaleur, etc.), grâce à l’inertie. L’habitat se régulera de lui-même et maintiendra les pièces de la maison à 20°C par la suite.La maison hybride est une réponse économique et écologique pour reprendre le contrôle de sa consommation énergétique et préserver les ressources naturelles. Avec l’installation de solutions solaires Airwell, énergie verte 100% renouvelable, et en privilégiant les heures de fonctionnement du ballon thermodynamique grâce à l’intelligence artificielle AirHome, la production d’électricité et d’eau chaude sanitaire est optimisée.Ma Maison Hybride : une solution unique « made in France » signée AirwellActeur majeur, pionner français de la pompe à chaleur à sa création en 1947 puis fabricant européen leader dans les années 1970. En 2021, Airwell devient le Groupe Airwell et opère sa mutation avec l’objectif de basculer de fabricant de pompes à chaleur à créateur de solutions thermiques. Mieux consommer l’énergie dans l’habitat passe notamment par le développement de nouvelles solutions innovantes, fiables, simples et évolutives au service du consommateur final.Pour Laurent Roegel, PDG d’Airwell : « Pour Airwell, il n ’y a pas une recette miracle pour favoriser la transition énergétique, mais un ensemble de solutions et de technologies pour modifier les usages quotidiens et la gestion de l’énergie consommée pour l’habitat individuel en neuf ou en rénovation. Ma Maison Hybride propose une solution sur-mesure pour répondre aux enjeux majeurs de la transformation de la consommation en matière notamment de chauffage et de climatisation. »Environnement, budget, usageMa Maison Hybride : des bénéfices multiplesMaison Hybride : l’alliance de l’Energie Solaire aux énergies « classiques », un habitat plus respectueux de l’environnement grâce à l’utilisation des énergies renouvelablesMaison connectée grâce à la domotique intégrée : un pilotage pour gérer les équipements électriques de la maison par le biais de l’application Air HomeMaison autonome : La maison devient énergétiquement plus autonomeNouvel Usage : Une consommation en énergie raisonnée, maitrisée et ajustéeEconomie : Un budget réduit grâce à la gestion de sa consommationTransition écologique : Un coup de pouce pour diminuer sa consommation en énergieConfort thermique : Un gain de confort grâce à la répartition de la chaleur et de l’inertie dans la maisonGain de temps et vue globale : En un coup d’œil, pilotage et gestion des équipements énergétiques de la maison.Les atouts AirwellCertifications : la garantie pour le consommateurEUROVENT CERTIFIED PERFORMANCE : Programme de Certification européen - performances et efficacité énergétique Chauffage et Climatisation des produits Airwell.ISO 9001 : Norme Internationale : satisfaction clients, de produits et de services conformesKEYMARK : Certification européenne et référentiel, ce label validant les performances et la qualité des Pompes à Chaleur et Ballons Thermodynamiques Airwell - pour un accès aux dispositifs de soutien : Ma prime rénov’, éco prêt à taux zéro (ECO-PTZ), certificats d’économie d’énergie (CEE).
Il y a 2 ans et 356 jours

Construire plus performant avec les systèmes de chauffage et de rafraîchissement Wavin

Convaincus de la nécessité d’améliorer l’efficacité des bâtiments pour réduire la consommation d’énergie, les services Recherche et Développement de Wavin ont développé des systèmes complets de planchers chauffants rafraîchissants basse température et de plafonds climatiques très peu énergivores adaptés à l’habitat résidentiel, collectif et au tertiaire. Pré-études avant-projet, études techniques, conception, assistance chantier... Wavin accompagne ses clients à chaque étape du projet avec une offre sur-mesure. Elle inclut l’ensemble des composants et accessoires nécessaires à la pose des planchers chauffants : dalles isolantes, tubes caloporteurs, système de régulation...Durables, efficaces et invisibles, les solutions de chauffage et de rafraîchissement par rayonnement Wavin diffusent une température homogène et constituent un moyen simple d’optimiser la performance énergétique des bâtiments. Elles sont pilotées, depuis un écran tactile ou une application mobile, par le système de régulation Sentio de Wavin. Ce système comprend des unités de contrôle central et d’extension, des thermostats et des sondes, qui rendent ces solutions de chauffage particulièrement simples d’utilisation et d’installation. Les solutions de chauffage et rafraîchissement Wavin offrent ainsi aux occupants une qualité de confort inégalée, tout en assurant des performances énergétiques éprouvées.Plancher chauffant rafraîchissant basse température WavinPerformant et invisible, le plancher chauffant rafraîchissant basse température Wavin garantit une répartition uniforme de la chaleur dans toutes les pièces et permet de profiter d’une température idéale du sol. Cette solution s’intègre facilement à l’habitat résidentiel, collectif et aux bâtiments tertiaires grâce à sa discrétion et sa conception sur-mesure. Ce dispositif de chauffage et de rafraîchissement par rayonnement est particulièrement adapté pour apporter un confort thermique homogène et agréable à ses occupants et ce même dans les grands espaces. L’association d’une pompe à chaleur, économe en énergie, avec une solution PCRBT* équipé d’un système de régulation, est idéale pour améliorer la performance globale du système de chauffage et rafraîchissement. Cette combinaison offre de très bons rendements et répond aux très hautes exigences en termes de performance énergétique des bâtiments.Le système complet de planchers chauffants/rafraîchissants Wavin bénéficie à ce titre de la reconnaissance CERTHITERM, la première marque de qualité en France à garantir le niveau de performances thermiques globales des systèmes complets de planchers, murs ou plafonds chauffants/rafraichissants hydrauliques basse température.*plancher chauffant rafraîchissant basse températureDalles isolantes à plots Phonixx Grande performance acoustiqueÉléments de base de tout projet de plancher chauffant basse température, les dalles isolantes ont un rôle primordial pour assurer la bonne isolation du sol, limiter les pertes de chaleur et assurer la durabilité du système de chauffage. Avec des résistances thermiques élevées allant de 0,75 à 5,55 m2K/W, les dalles isolantes Wavin certifiées QB ou ACERMI (Association pour la CERtification des Matériaux Isolants) comptent parmi les plus performantes du marché.Parmi elles, les nouvelles dalles isolantes Phonixx Wavin qui réduisent significativement la transmission des bruits de chocs. En effet, pour un excellent confort acoustique, elles offrent une réduction des nuisances sonores et des bruits d’impacts entre étages allant jusqu’à 21 dB, une valeur record ! Elles permettent ainsi d’obtenir une meilleure efficacité sans avoir recours à une sous-couche acoustique complémentaire.Légères et faciles à manipuler, ces dalles s’installent rapidement et sans difficulté pour gagner un temps considérable sur les chantiers. De plus, leur qualité et leur rigidité permettent la circulation des personnes lors de leur installation.Enfin, la composition mono-matière des dalles isolantes à plots Phonixx facilite leur recyclage tant lors de leur mise en oeuvre (chutes de chantier) qu’en fin de vie.Une barrière anti-oxygène protectrice au coeur de la structureFiable et durable, la nouvelle génération de tubes en Polybutylène Wavin Flexius BAO intègre désormais une Barrière Anti-Oxygène. Elle permet d’éviter le développement de boues dans les circuits fermés de plancher chauffant garantissant ainsi un bon fonctionnement sur le long terme. Ordinairement placée en périphérie extérieure des tubes, la BAO est ici intégrée au coeur de la structure du tube, la protégeant de tout endommagement lié aux aléas de chantier et garantissant sa performance. Ainsi, il n’y a aucun risque de dégradation de la BAO lors de la mise en oeuvre, lui garantissant une durée de vie optimale.Disponibles en plusieurs longueurs, les couronnes de nouveaux tubes Wavin Flexius BAO répondent aux besoins de toutes les tailles de chantiers de plancher chauffant et rafraîchissant. Leur grande flexibilité a inspiré le nom de cette nouvelle génération de tubes Wavin Flexius BAO qui facilite la réalisation des boucles au sol, quelles que soient les conditions de pose : froid, espaces restreints, pas de pose serrée etc.Très résistants à l’épreuve du temps, ces tubes caloporteurs sont naturellement inertes à la corrosion, aux impacts et à l’écrasement. Ils bénéficient d’un Avis Technique et de la certification Qualité pour le Bâtiment (QB) du CSTB. Par ailleurs, dans une logique de développement durable, Wavin travaille sur un programme pour réutiliser les chutes de mise en oeuvre des tubes Flexius BAO afin de les réintégrer dans la production d’autres produits de son catalogue.Une installation intelligente, connectée et sur-mesureUne bonne maîtrise des températures est indispensable pour optimiser la performance énergétique du bâtiment. En neuf comme en rénovation, les solutions de plancher chauffant et rafraîchissant Wavin distribuent la chaleur de manière uniforme et réduisent la consommation d’énergie. Elles sont pilotées, depuis un écran tactile intuitif ou une application mobile, par le système de régulation Sentio de Wavin qui comprend des unités de contrôle central et d’extension, des thermostats et des sondes. Véritable « cerveau » de l’installation, cette solution très simple d’installation puis d’utilisation au quotidien permet un pilotage précis du confort climatique pièce par pièce, tout en limitant la consommation énergétique : jusqu’à 15% d’économies d’énergie de chauffage*.Avec sa programmation très précise, les températures sont ajustées en fonction des heures d’utilisation des pièces et du confort souhaité, des apports extérieurs… Sentio bénéficie par ailleurs d’une certification Eu.Bac qui valide sa capacité à maintenir précisément une température cible malgré l’inertie inhérente à un système de plancher chauffant : valeur de CA = 0,5 K.Enfin, Sentio de Wavin peut également optimiser le rendement énergétique de l’installation en adaptant la température du fluide caloporteur en fonction des conditions climatiques extérieures, grâce à une unité de mélange et une sonde extérieure proposées en option. Il offre ainsi aux occupants une qualité de confort inégalée et des économies d’énergie significatives puisque le générateur ne produit que ce qui est nécessaire en maximisant l’utilisation des calories.*Source Ademe 2022
Il y a 3 ans et 6 jours

Traitement de l’air – qualité de l’air intérieur

VITAL’AIR QAI 90 La seule VMC Double Flux du marché dotée d’un module de détection des polluants L’habitat est un espace clos jusqu’à 8 fois plus pollué que l’extérieur. De nombreuses sources de pollution liées aux activités des occupants mais aussi émanant des équipements et des matériaux utilisés pour la décoration ou l’ameublement viennent dégrader l’air intérieur : humidité, fumées, gaz carbonique (CO2), produits d’entretien, cosmétiques, poils d’animaux, composés organiques volatiles (COV)… L’impact de cet air pollué peut avoir de graves conséquences sur la santé des habitants (asthme, allergies, fatigue, nausées, maux de tête…) mais aussi sur le bâti (moisissures…). Aussi, la ventilation de ces espaces clos est incontournable pour assurer une bonne qualité de l’air intérieur tout au long de la vie du bâtiment et pour préserver le confort et la santé des occupants. Pour assurer un air sain dans la maison, tout en limitant les pertes d’énergie générées par l’aération des pièces en hiver, AUTOGYRE, expert du traitement de l’air et de la ventilation, a conçu la VMC Double Flux VITAL’AIR QAI 90. Haute performance, cette VMC Double Flux, conçue et fabriquée en France, est la seule du marché à être équipée d’un détecteur de polluants. Elle permet de traiter et de purifier l’air intérieur, et garantit la qualité de l’air et le confort hygrothermique. Compacte, silencieuse et basse consommation, elle permet de récupérer jusqu’à 90% des calories extraites et de réaliser de substantielles économies sur la facture de chauffage. LA VENTILATION QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR Economie d’énergie La VMC Double Flux : Comment ça fonctionne ? La VMC Double Flux est un système d’extraction et d’insufflation motorisé avec échange thermique entre l’air vicié et l’air neuf. Elle permet d’expulser l’air pollué vers l’extérieur et de filtrer l’air entrant. L’air vicié passe par un échangeur thermique avant d’être rejeté à l’extérieur. L’air neuf, sans se mélanger à l’air pollué, récupère l’énergie en traversant l’échangeur de flux croisés. Ainsi thermiquement tempéré, cet air sain est diffusé dans les pièces principales par les bouches d’insufflation via le caisson de répartition. VITAL’AIR QAI 90 La VMC Double Flux intelligente La VMC DF VITAL’AIR QAI 90 d’Autogyre convient pour les constructions basse consommation et les maisons passives. En neuf comme en rénovation, pour un logement de 2 à 4 pièces principales équipé d’une cuisine et jusqu’à 3 sanitaires, elle garantit la qualité de l’air intérieur et offre un excellent confort de vie. Un module QAI qui détecte les polluants pour une meilleure qualité de l’air La VMC DF VITAL’AIR QAI 90 est équipée de 2 vitesses et d’un module électronique QAI (détection H²O, CO² et COV). Dès qu’il enregistre une dégradation de l’air ambiant dans l’habitation, la VMC passe en vitesse supérieure pour éliminer les polluants. Une fois l’air assaini, la VMC repasse automatiquement en petite vitesse. Une filtration renforcée et une meilleure gestion des filtres pour préserver la santé des occupants Dotée d’une filtration G4 sur l’air vicié et M5 + Charbon actif sur l’air neuf, la VMC VITAL’AIR QAI 90 permet de préserver une bonne qualité de l’air intérieur en éliminant les moisissures, les allergènes, les odeurs, les COV… Un boîtier sans fil de gestion des filtres ou une étiquette adhésive avec témoin lumineux permettent de gérer le remplacement des filtres d’extraction et d’insufflation et de faciliter leur entretien. Un très haut rendement pour encore plus d’économies sur la facture de chauffage Le caisson de la VMC VITAL’AIR QAI 90 est économe en énergie grâce à son moteur basse consommation électrique de classe A. Haute performance, il permet de récupérer jusqu’à 90% des calories extraites et de réaliser jusqu’à 18% d’économies sur la facture annuelle de chauffage. Un by-pass intégré pour un meilleur confort thermique Equipée d’un by-pass partiel à commande manuelle, la VMC DF VITAL’AIR QAI 90 d’AUTOGYRE présente l’avantage de rafraîchir l’air en été pour offrir d’avantage de confort, notamment la nuit. Le by-pass est situé à l’intérieur de l’échangeur. Une fois activé, par une simple pression sur l’interrupteur, il permet de dévier la majorité de l’air vicié afin qu’il soit directement rejeté en dehors de la maison. L’air neuf est toujours filtré et ne récupère quasiment plus d’énergie, il peut donc rafraîchir la maison les nuits d’été lorsque la température extérieure est inférieure à celle de l’intérieur. À l’inverse, le by-pass peut récupérer la chaleur en mi-saison en insufflant l’air chaud dans le logement directement après avoir été filtré. Le mode de gestion automatique ou la fermeture forcée sont activés via le commutateur de pilotage. Compacte et silencieuse De faible encombrement, grâce à son design compact, la VMC VITAL’AIR QAI 90 est la plus petite du marché. Ses piquages amovibles facilitent la pose. Par ailleurs, pour un meilleur confort, les entrées d’air en façade sont supprimées ce qui rend le système plus silencieux et évite les courants d’air. Composition du kit VMC VITAL’AIR QAI 90 – 1 bloc échangeur flux croisés classe A VITAL’AIR QAI – 1 caisson de répartition d’insufflation – 1 commutateur PV/GV/by-pass – 1 bouche cuisine Ø 125 mm – 6 bouches sanitaires Ø 80 mm – 1 boîtier ou 1 étiquette adhésive de gestion des filtres
Il y a 3 ans et 10 jours

Quelles sont les 10 villes françaises avec le plus de passoires thermiques ?

A partir des données fournies par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et du recensement INSEE 2017, Hella Watt a établi le classement des villes françaises ayant, en proportion, le plus de passoires thermiques.A l’inverse, Hello Watt a dressé la liste des villes ayant la plus faible proportion de passoires. Pour ces deux classements, Hello Watt s'est concentré sur les 50 plus grosses villes de France (en nombre d’habitants).Les équipes d'Hello Watt ont également fait l’exercice pour les départements. Là encore ils proposent deux classements, à chaque fois en proportion et non en valeur absolue de passoires thermiques.Leurs données proviennent de la base de données de l’ADEME et du recensement INSEE 2017.Ces classements mettent en lumière plusieurs constatsLes villes présentant le moins de passoires, en proportion, sont majoritairement situées dans le sud de la France.Les villes ayant la part la plus importante de passoires thermiques sont majoritairement situées en Ile-de-France. Beaucoup de villes réputées “riches” sont mal classées.Les zones du Sud et de l’Ouest possèdent des logements disposant d’un DPE correct.C’est dans les Alpes que nous retrouvons une part élevée de passoires.Les 10 villes avec le plus et le moins de passoires thermiques en FranceLe classement des villes avec le moins de passoires thermiquesDu côté des bons élèves, le principal constat est la présence de nombreuses villes du sud de la France en tête de ce classement. L’une des raisons qui peut expliquer ce phénomène réside dans les matériaux utilisés pour la construction des logements, qui varient ou ont varié selon les régions. En Provence par exemple, beaucoup de maisons sont en pierre, ce qui permet d'emmagasiner la chaleur la journée et de la diffuser progressivement dans le logement lorsque la température baisse.La faible part de logements anciens peut également expliquer en partie les bons résultats de certaines villes. A Montpellier par exemple, moins de 35% des logements ont été construits avant 1970.Mais il existe des contre-exemples : à Toulon par exemple, plus de 66% des logements datent d’avant 1970. Dans ce cas de figure, c’est très certainement des politiques de rénovation ambitieuses qui sont à féliciter.Quelles sont les villes avec le plus de passoires thermiques en France ?Les villes ayant les plus fortes proportions de passoires thermiques sont majoritairement situées en Ile-de-France. Paris remporte la 1ère place de ce classement avec 24% de logements mal isolés (soit plus de 330 000 passoires). Une des causes qui explique cette tendance est la proportion de logements construits avant 1970 (la première réglementation thermique en France date de 1974). Dans la capitale, 78% des logements ont été construits avant cette date.Des contraintes techniques peuvent également expliquer le peu de travaux entrepris dans ces villes très denses : la part de logements collectifs - où les décisions doivent être prises collégialement - est élevée, et le prix du m2 peut dissuader certains foyers de réduire leur surface habitable avec une isolation intérieure.Autre enseignement important : la présence de nombreuses villes réputées “riches” dans ce classement. De quoi tordre le cou à certaines idées reçues. En effet, qui dit hauts revenus ne dit pas forcément logement neuf ou bien isolé. C’est l’occasion de rappeler qu’en France, 58% des passoires thermiques sont occupées par des foyers intermédiaires ou aisés.Les 10 départements avec le plus et le moins de passoires thermiques en FranceMoins de passoires thermiques dans le sud et l’ouest de la FranceHello Watt a étudié les départements ayant le moins de passoires thermiques (toujours en proportion).Pour ce classement, on note la forte présence de départements du Sud et de l’Ouest.En Gironde, moins de 5,4% des logements sont classés F ou G. Soit presque 6 fois moins que dans les Hautes-Alpes ou 4 fois moins qu’à Paris.Le climat, l’ancienneté des bâtiments ou la présence de politiques de rénovation énergétique ambitieuses peuvent expliquer ce phénomène.Hautes-Alpes, Savoie et Haute-Savoie parmi les mauvais élèvesIl est intéressant de constater la part très importante de régions alpines dans le classement des zones ayant le moins bon DPE. En cause : le climat froid et rugueux qui demande un besoin de chauffage important, et augmente la consommation au m2 (prise en compte dans le calcul du DPE).L’autre enseignement est la présence de zones “rurales” (Cantal, Lozère, Nièvre, Corrèze) dans ce classement. Là encore, l’ancienneté des constructions et les matériaux utilisés peuvent être à l’origine de certains de ces chiffres. L’absence de politique majeure de rénovation énergétique dans ces départements peut également expliquer une partie de ces résultats.Sans surprise, Paris complète ce classement.Comment est calculé le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) ?Une première note est attribuée en fonction de la consommation annuelle d’énergie du logement, par m2. Une seconde note est attribuée en fonction des émissions annuelles de gaz à effet de serre, par m2.Le DPE est la plus mauvaise de ces deux notes.Un parc français de 29 millions de résidences principales dont presque 5 millions de passoires énergétiques et seulement 2 millions de bâtiments basse consommation (BBC).
Il y a 3 ans et 61 jours

Infographie de la consommation d'électricité : dans quelles villes françaises consomme-t-on le plus ?

Consommation par habitant et par ville d'électricité en FranceConsommation d'électricité par habitant : 2.223kWh/anLes villes qui consomment le plus en France : Aix-en-Provence, Bordeaux, NiceLes villes qui consomment le moins en France : Saint-Étienne, Rennes, MulhouseLes conclusions :Cette disparité peut être liée à une électrification des usages qui varie d'une ville et/ou d'une région à l'autre, ainsi qu'à des investissements dans les solutions d'isolation plus ou moins élevés (grâce au dispositif MaPrimeRenov').À noter :Concernant l'électrification des usages que certaines villes ont des usages du fioul et du gaz encore importants ce qui réduit leur consommation d'électricité par habitant.Ce qu'il faut anticiper : Les actions du gouvernement en terme de renouvellement d'équipements incitent à se tourner vers des équipements de plus en plus électriques. Il faut donc prévoir dans les années à venir une part plus importante de l'électricité dans notre consommation d'énergie versus les énergies fossiles (fioul, gaz, charbon…). Ce constat nous oblige à anticiper un accroissement de la consommation et donc de la production d'électricité qui nous sera nécessaire.Le top trois des villes qui consomment le plus ?Les trois villes qui consomment le plus en France sont Aix-en-Provence, Bordeaux et Nice. Situées dans des régions aux hivers doux, ce résultat a de quoi surprendre. On consomme en effet davantage en hiver quand les températures sont au plus bas. Mais c'est sans compter les étés chauds. Lorsque les températures grimpent trop, les particuliers enclenchent la climatisation ou la ventilation.Or, les études montrent que 1°C de plus entraîne une hausse de consommation de 500MW. Ainsi lors des pics d'été, la consommation s'élève à 12.3kWh par habitant, soit 2 fois plus qu'en Île-de-France à la même saison.A contrario, les villes où l'on consomme le moins d'électricité sont Saint-Étienne (- 7°C en hiver), Rennes (ville très humide) et Mulhouse (climat semi-continental avec des chutes de neige fréquentes). Ce classement se vérifie à l'échelle de l'hexagone si l'on compare la consommation électrique par habitant dans plusieurs villes françaises :Fréjus (Var) : 3.15 MWh/habitantNarbonne (Occitanie) : 2.77 MWh/habitantLa Rochelle (Nouvelle-Aquitaine) : 2.08 MWh/habitantIssy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) : 2.05 MWh/habitantParis (Île-de-France) : 1.82 MWh/habitantNancy (Grand Est) : 1.83 MWh/habitantLille (Hauts-de-France) : 1.87 MWh/habitantLyon (Rhône) : 1.73 MWh/habitantPlusieurs hypothèses peuvent expliquer ces écarts de consommation. Si les régions les plus froides ne sont pas les plus grandes consommatrices d'électricité, c'est peut-être parce que dans le Nord, les particuliers utilisent encore leur vieille chaudière au fioul domestique.En revanche, si les régions du Centre-Val de Loire et de Normandie ont consommé la plus grande quantité d'électricité en 2021, c'est parce qu'elles sont aussi les plus équipées en chaudières électriques.La démographie jouerait aussi un rôle. En Occitanie par exemple, la population a augmenté de 10.3% entre 2006 et 2009 d'après l'Insee, ce qui justifierait une augmentation de la consommation de 9.5% sur la même période.Enfin, les Français sont thermosensibles, ce qui expliquerait leur comportement de chauffe. Cela explique que plus les températures baissent, plus les Français ont tendance à augmenter la température du chauffage.Le RTE (Réseau de transport d'électricité) estime d'ailleurs qu'une baisse de 1°C entraîne une hausse de consommation de 3,2% sur la période hivernale. Concrètement, cela correspond à une consommation supplémentaire de 24MW soit la consommation totale de Paris intra-muros.Sensibilité aux variations du thermomètreC'est dans les Hauts-de-France que l'on est plus sensible aux variations du thermomètre si l'on en croit les chiffres. En 2021, la consommation y a en effet augmenté de 7,3% sur l'année. Parallèlement, elle n'a augmenté que de 5,6% dans la région PACA.L'écart de consommation entre le nord et le sud de la France dépend très certainement aussi de la qualité de l'isolation des logements. Un logement moins isolé souffre davantage de déperditions de chaleur, il faut donc chauffer davantage pour compenser cette perte. D'ailleurs, dans les villes où le nombre de logements BBC (Bâtiment basse consommation) construits selon la RT 2012 est important, les factures d'énergie sont beaucoup moins élevées.Le type de logement importe plus que le nombre de personnesLes données fournies par la Commission de régulation de l'Énergie ont servi de base de calcul à la consommation moyenne d'électricité par personne et par an dans le secteur résidentiel en France. Pour le troisième trimestre 2020, elle s'élève à 2240kW, soit une moyenne de 6kW par jour.L'étude montre aussi qu'une personne supplémentaire dans un logement ne génère que 5 à 10% de consommation supplémentaire. En revanche, une pièce augmente la consommation électrique de 20%. Ce qui signifie que la consommation par personne n'est pas un critère suffisant.En effet, plus que le nombre d'occupants dans un logement, c'est sa taille qui explique la consommation électrique (nombre de pièces à éclairer et à chauffer), le nombre d'équipements installés (électroménager, électronique…) et la qualité des équipements (étiquette A+++).La consommation électrique est également à pondérer selon que le logement est tout électrique (avec chauffe-eau et chauffage) ou partiellement électrique (uniquement éclairage, électroménager, électronique). La consommation dépend ainsi des usages.Répartition des usages en électricité (source ADEME, 2019) :Chauffage : 27.6%Ventilation : 1.7%Éclairage : 5.6%Cuisson : 7.8%Eau chaude sanitaire : 12.9%Multimédia et informatique : 13.6%Froid et lavage : 18.6%S'agissant du chauffage, la consommation dépend d'un certain nombre de paramètres : la surface à chauffer, l'isolation thermique et les habitudes de chauffe (certains sont plus frileux que d'autres et ont besoin de monter la température).Exemples de consommation moyenne selon le type d'installation, la surface et le nombre de personnes :Tout électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 5.261kWh – 13.292kWhPartiellement électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 1.669kWh – 2.092kWhLe chauffage : poids lourd des dépensesD'après l'ADEME, le chauffage représente 60% de la consommation électrique en France. Les statistiques du Ministère du Développement durable illustrent ces chiffres puisque 10 millions de logements étaient encore chauffés à l'électricité en 2018.La performance des équipements joue donc un rôle important dans la consommation électrique. Des convecteurs, des radiateurs, une chaudière électrique ne consomment pas la même quantité d'énergie. Un radiateur à inertie par exemple est bien moins énergivore qu'un convecteur basique. Un logement équipé d'une pompe à chaleur ou de panneaux photovoltaïque fait baisser la facture d'énergie jusqu'à 80%.
Il y a 3 ans et 133 jours

Rénover les copropriétés

Côté magazine Côté magazine Rénover les copropriétés C’est un enjeu d’utilité publique. En rénovant les copropriétés, on répond à toutes les problématiques du moment : réduction des gaz à effet de serre, amélioration du confort, réduction de la facture énergétique, valorisation du patrimoine… Essentiel pour que le projet réussisse : les travaux doivent être parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Sur ce point, les systèmes et équipements choisis devront répondre aux exigences légitimes des copropriétaires : économie, fiabilité, confort. Dossier réalisé par Stéphane Miget Photo : Marteau Apporter une réponse globale La réussite des travaux d’amélioration énergétique d’une copropriété repose sur une proposition globale, résultant d’une étude poussée sur l’ensemble des postes. Objectif : économie d’énergie, confort d’usage et requalification du patrimoine rénové… Sans parler d’une réponse aux enjeux climatiques. Le chantier de la rénovation énergétique des logements est colossal. Rien que pour les copropriétés, cela représente 8 millions de logements, dont les trois quarts ont été construits alors qu’il n’existait pas encore de réglementation thermique. Peu ou pas isolés, beaucoup de ces bâtiments sont aujourd’hui de véritables passoires thermiques. Une situation source d’inconfort et de dévalorisation du patrimoine, qui entraîne inévitablement une augmentation des charges. Et compte tenu de l’augmentation du coût de l’énergie, la situation pour de nombreuses copropriétés va devenir intenable. Or, s’ils sont bien menés, les travaux peuvent réduire fortement les consommations d’énergie – jusqu’à 45 %, a-t-on pu entendre lors du dernier Salon de la copropriété en novembre 2021 – et faire bondir, par la même occasion, la valeur du patrimoine ainsi rénové.  Aujourd’hui, tout est en place pour que les copropriétaires se lancent enfin dans des travaux de rénovation de grande ampleur, la carotte et le bâton. Côté « bâton », à partir de 2025, sera obligatoire la rénovation énergétique des logements dont le diagnostic énergétique est classé G (F en 2028). Faute de quoi, ils ne pourront plus être loués. À noter : 15 % des logements collectifs ont une étiquette énergie F ou G. Côté « carotte », des aides et des accompagnements sur mesure existent pour faciliter le passage à l’acte et peuvent concerner directement la copropriété, et plus uniquement chaque copropriétaire. De même, dans le projet de loi de finances 2022, le Gouvernement prévoit une augmentation de 2 milliards d’euros d’aides à la rénovation énergétique des bâtiments. Absence de stratégie Pourtant, force est de constater que les copropriétaires sont difficiles à mobiliser. L’important dispositif fiscal, juridique et réglementaire, mis en place depuis quelques années par les autorités publiques, n’a pas permis d’accroître significativement le nombre de rénovations globales et d’atteindre les objectifs annuels qui permettraient de porter l’ensemble du parc de logements français au standard BBC. Compte tenu de son mode d’organisation, la copropriété constitue une cible encore plus difficile à mobiliser pour des travaux d’efficacité énergétique. Chaque étape clé du projet (audit, mission de maîtrise d’œuvre, lancement des travaux) est sanctionnée par un vote en assemblée générale. Trop souvent encore, il n’y a pas de stratégie, la programmation est peu construite. Par exemple cela peut commencer par un simple devis pour une fuite en couverture. Puis on s’aperçoit, après visite de l’entreprise, que la toiture est tellement abîmée qu’il faut tout enlever. Alors l’entreprise propose une nouvelle étanchéité doublée d’un complexe isolant pour améliorer les performances énergétiques de l’enveloppe du bâtiment. Mais cela n’est pas suffisant pour être performant. Le mieux pour l’enveloppe serait de proposer une solution, couverture et façade. Outre le fait que cela sera plus efficace sur le plan thermique, notamment dans la gestion des ponts thermiques au niveau des liaisons acrotères et façades, cela permettra également d’optimiser le phasage des travaux, qui sont, la plupart du temps, réalisés en site occupé. Bâtir le projet Bref, on l’aura compris, la première étape, avant même de parler travaux, consiste à bâtir avec les copropriétaires le projet de rénovation. L’objectif est de faire émerger un consensus en répondant à toutes les interrogations. Il s’agit d’entrer dans une stratégie de participation dans la conduite de projet, voire de coconception avec de l’analyse, de l’accompagnement, de l’expertise. Et ce, afin de donner aux copropriétaires une vision de qualité et les amener en assemblée générale à retenir un programme qui fera consensus. Cette étape est indispensable pour que les travaux soient ensuite parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Concrètement, après le diagnostic technique global du bâtiment (DTG), il faut élaborer le projet avec, de préférence, un interlocuteur unique. Le processus repose sur une étude de faisabilité globale d’ingénierie technique et financière. Complétée par une étude thermique et énergétique, elle permet de dessiner un panorama complet de la copropriété, afin de définir la direction à prendre et le programme, ainsi que l’objectif à atteindre. Une chose est sûre, l’augmentation du coût de l’énergie joue en faveur de la rénovation énergétique et accélère le retour sur investissement des travaux.  La seconde étape consiste à recourir à des systèmes et équipements de qualité qui sauront répondre aux exigences légitimes des maîtres d’ouvrage et occupants : économie, fiabilité et confort. Avec une constante : que les travaux soient réalisés par étape ou de façon globale, il est recommandé de traiter en priorité l’enveloppe. L’objectif est d’abord de réduire les besoins par une bonne conception des parois (traitement des ponts thermiques, étanchéité à l’air, gestion des apports solaires…). Ensuite, la réflexion portera sur le choix d’équipements techniques adaptés pour répondre aux nouveaux besoins.  Sans étude thermique et énergétique, sans audit architectural, sans ingénierie financière et donc sans aide, il n’y a pas de déclenchement de travaux d’amélioration énergétique dans une copropriété. Photo : Plurial Novilia « Réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 %. » Tanguy Dupont Directeur des solutions Hellio, L'Habitat Collectif Photo : Hellio   « Les travaux de rénovation énergétique dans les copropriétés sont très hétéroclites. Ils se résument souvent à des travaux isolés ou à des rénovations “geste par geste”, tels le calorifugeage, l’isolation des planchers ou des combles. Certes utiles, ces travaux restent insuffisants compte tenu des déperditions énergétiques importantes générées par le parc résidentiel. Pour aller plus loin, nous nous sommes donné comme objectif d’accompagner les copropriétés, notamment celles de plus de quinze ans, pour réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 % : c’est le seuil de déclenchement des principales aides et des bonus comme les bonus “sortie de passoire énergétique” et “bâtiment basse consommation”. Ces copropriétés ont souvent des besoins déjà existants, comme une chaudière collective à rénover, des murs extérieurs qui nécessitent un ravalement, des fuites sur la toiture. Ce sont souvent les déclencheurs d’une rénovation énergétique plus globale. L’atteinte des 35 % n’est pas donnée à toutes les résidences et il est généralement nécessaire d’avoir au moins l’isolation thermique par l’extérieur et de la VMC ou la rénovation de la chaufferie collective, en plus d’autres travaux moins importants. »  Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 210 jours

2021, année « Portes Ouvertes » pour le contrôle d'accès à distance

Autrefois prioritairement destinés à protéger les zones très sensibles, les solutions de contrôles d'accès se sont aujourd'hui imposées plus que jamais dans les bâtiments publics et privés, notamment pour maximiser la protection des biens et des personnes. Et la pandémie n'a fait qu'accélérer leur implémentation dans les établissements recevant du public (ERP).L'essor du contrôle d'accès soutenu par le réseau sans filDepuis quelques années, les solutions de contrôle d'accès connaissent une nette accélération. Cette croissance s'explique notamment par les avancées technologiques et la transition vers un système de réseau sans fil. Ainsi, selon MarketsandMarkets, le marché mondial du contrôle d'accès devrait atteindre les 12,8 milliards de dollars d'ici 2025. En effet, de plus en plus de secteurs - la santé, l'éducation, le tertiaire et bien d'autres...- s'équipent des systèmes utilisant des technologies avec ou sans contact. Ils ont un besoin important de sécurisation et donc de solutions adaptées avec une gestion plus dynamique, plus souple et surtout plus sécurisée. D'autre part, la pandémie, qui a marqué un tournant dans l'accélération de la transformation numérique et qui a mis sur le devant de la scène le télétravail, a aussi incité le secteur tertiaire à s'équiper avec des solutions sans fil permettant la maîtrise des accès à distance. Pour contrôler ces accès en temps réel, les entreprises recourent davantage aux solutions fonctionnant sur un réseau online. Ainsi, il est possible d'octroyer et de gérer les droits d'accès en un clic et en temps réel. C'est pourquoi la vente des solutions sans fil grimpe en flèche et que l'utilisation du smartphone comme identifiant devient de plus en plus courant. En effet, le développement de nouvelles technologies telles que le Bluetooth basse consommation (BLE Low Energy), la 5G ou encore le Wi-Fi 6 favorisent la digitalisation des systèmes d'accès et répond au besoin de connectivité des collectivités, hôpitaux et autres secteurs. La sécurité au cœur de la décision Le marché du contrôle d'accès en France a le vent en poupe. Selon une étude IHS, il devrait atteindre 176,5 millions d'euros en 2022. Si ces solutions ont autant de succès c'est que les entreprises ressentent le besoin de se sécuriser. En effet, ces dernières souhaitent davantage se protéger contre de potentielles intrusions, des personnes malveillantes voulant s'introduire dans une zone interdite, ou dans le cas du secteur médical, minimiser le risque sanitaire et empêcher toute contamination. Dorénavant, par une simple installation d'un lecteur limitant les accès aux ayants-droits, il est possible de garantir efficacement la sécurité des zones réservées qu'à certain nombre de personnes. Selon les besoins et les objectifs, les solutions de contrôle d'accès offre le vaste champ des possibles. La possibilité de protéger seulement quelques portes avec la mise en place d'un réseau offline autonome, ou d'équiper la totalité d'un ou plusieurs sites d'un réseau online et de gérer le tout depuis un poste centralisé à distance. C'est aussi principalement en matière de sécurité que le système sans fil apporte ses avantages. En effet, il donne la possibilité de mettre à jour les droits d'accès instantanément mais aussi de mettre à jour les logiciels, ce qui permet de garder un niveau de sécurité optimal.Le besoin en contrôle d'accès s'accélère à l'ère post Covid-19 L'épidémie de la Covid a énormément joué sur l'intérêt que les établissements portent sur ce type de solutions, notamment les organismes de santé qui ont pris conscience de l'importance des outils digitaux, tels serrures électroniques, pour garantir les accès tout en respectant les mesures barrières. En effet, un bon nombre d'entreprises ont accéléré le changement de pratiques et se sont tournées vers des solutions sans fil dans leur choix du système de contrôle d'accès. Par ailleurs, le délai de décisions de ces dernières est relativement de plus en plus court. Il y a encore peu de temps, les entreprises mettaient plusieurs années à faire un choix quant à la mise en place de ce type de solutions. Désormais, seulement quelques mois leur suffisent pour évaluer les fonctionnalités d'un système de contrôle d'accès avant de se décider de l'implémenter.Cet engouement pour les cylindres numériques et la dématérialisation des accès s'inscrit aussi dans une tendance de durabilité. Le temps où il fallait réimprimer les cartes d'accès est bien révolu ! Octroyer les accès et les mettre à jour par un simple passage de badge sur un lecteur mural est gage de réduction de coûts et de gain de temps.Tribune de Jean-Philippe Vuylsteke, Président de SimonsVoss Technologies France (LinkedIn).
Il y a 3 ans et 227 jours

YouTube : le terrain de jeu des artisans influenceurs

Les artisans s’emparent de l’outil numérique et prodiguent leurs conseils sur la toile, à destination des particuliers amateurs et des professionnels du secteur. Ceux qui ont su fédérer un large public accèdent au statut implicite d’« influenceurs du bâtiment ». Chaque prise de parole de la part de ces leaders d’opinion est une manne potentielle pour les marques et fabricants susceptibles d’être cités, de manière spontanée ou dans le cadre d’un partenariat rémunéré. Retour sur les principes du marketing d'influence sur YouTube et leur mise en application par 7 personnalités du BTP qui cartonnent sur la plateforme. Les codes du marketing d’influence sur YouTube Les internautes ont vu émerger toutes sortes de profils et de contenus depuis la création de YouTube en 2005. La plateforme d'hébergement vidéo, rachetée par Google en 2006 moyennant quelque 1,65 milliards de dollars en actions, fait dans un premier temps remonter les contenus en fonction du nombre de vues, avant de recourir à des algorithmes plus poussés. Dès 2012, le temps de visionnage et la durée de session des utilisateurs sont pris en compte et, 4 ans plus tard, le machin learning et le deep learning entrent en scène pour mieux répondre aux attentes des internautes. Et l’enjeu est de taille, en 2020, le second réseau social le plus populaire au monde affiche chaque mois plus de 2 milliards d'utilisateurs connectés, dont 46 millions en France. Toutes les minutes, environ 500 heures de vidéos sont mises en ligne. Se détacher du lot à tout prix Pour émerger de cet océan de contenus, les youtubeurs à succès se plient aux codes de la visibilité sur YouTube : des vidéos courtes : 5 à 10 minutes ; une présentation face caméra, où l'auteur s’adresse directement à son public ; un titre accrocheur, voire aguicheur ; une miniature toute aussi percutante. Un contenu visible et qualitatif crée de l'engagement (des likes, des commentaires, des partages, des abonnements à la chaîne…). Le youtubeur peut ainsi gonfler sensiblement son nombre de followers abonnés et prétendre au titre d’influenceur. Jouer de son influence sur YouTube YouTube, comme la plupart des réseaux sociaux, est un espace promotionnel efficace. Les marques produisent leurs propres contenus, mais passent également par les influenceurs. Et plus la chaîne compte de followers, plus le message du youtubeur prend de la valeur. Selon les observations de l’Agence Omnicore, la vidéo d’un influenceur suivi par 500 à 5 000 personnes vaut en moyenne 315 dollars, celle d’un youtubeur totalisant plus 500 000 followers atteint en moyenne 3 857 dollars. Les vidéastes les plus regardés et les plus suivis gravitent essentiellement autour des thématiques humour, modes et beauté, histoire et sciences… Des univers bien éloignés du BTP où l’influenceur du bâtiment aurait pu faire figure d'ovni, mais il n’en est rien. Les influenceurs du bâtiment sur YouTube Alors que les contenus courts et percutants sont légion sur YouTube, l’influenceur du BTP se distingue par sa capacité à convertir sur des contenus longs et peu édités. Son auditoire attend une immersion dans le réel au plus proche de la réalité du terrain. Ce sont par exemple les chantiers de construction suivis de A à Z, la réparation d’un produit spécifique ou son remplacement par un équipement de telle ou telle marque. Les vidéos tutos s'autorisent ainsi le luxe de dépasser les 30, voire les 45 minutes. Des temps record sur YouTube pour des contenus affichant une forte audience. Si le youtubeur du BTP peut s'accorder quelques libertés, il n’en reste pas moins soumis aux règles impitoyables des algorithmes. S’en écarter, c’est prendre le risque de sombrer dans les confins dans la plateforme d'hébergement. Alors qui sont ces personnalités du BTP qui tiennent le cap ? Fiches d'identités de 7 personnalités qui cartonnent Dans des styles différents et opérant sur des sections distinctes du bâtiment, ces grandes figures du BTP ont en commun un discours accessible et un ton léger sur des sujets très recherchés au sein de leur communauté. Leurs chemins se croisent parfois aux hasards heureux de la tendance et de la rencontre des compétences. Les vidéos consacrées aux WC suspendus en sont un bon exemple, et figurent dans la liste des contenus les plus regardés chez nombre de youtubeurs du BTP, qu’ils soient carreleurs, plombiers, ou plaquistes. Un placement rémunéré ? Pas nécessairement… Cette récurrence qui s’applique à bien d’autres produits et travaux est davantage une conséquence naturelle des rouages du référencement. 1. DJ. Plomberie Profession : artisan plombier Nombre d’abonnés : 145 000 Cumul des vues : 19,8 millions depuis 2018 Contenu le plus vu : « Comment décoller du PVC » - 960 000 vues Exemples de contenus à succès : WC suspendu Détartrer canalisation E.C. Pose nouvelle chaudière de A à Z Installation d'un panneau solaire révolutionnaire " SUNPAD " Sa communauté le suit pour son expertise, mais aussi pour ses anecdotes, parfois croustillantes, sur le métier de plombier. En bon pédagogue, David Juanes use avec modération du jargon professionnel sans pour autant lésiner sur les détails techniques, rassemblant ainsi une audience composée de pros et d’amateurs. Les produits phares du métier sont nommés avec ou sans placement de produit. Il s’est naturellement plié à l’exercice du tuto sur l'installation d’un WC suspendu citant deux marques concurrentes sur un pied d'égalité. 2. Docteur Peinture Profession : peintre applicateur de revêtements Nombre d’abonnés : 146 000 Cumul des vues : 24,8 millions depuis fin 2013 Contenu le plus vu : « Comment peindre un mur blanc comme un pro » - 1 400 000 vues Exemples de contenus à succès : Enduire un mur pour débutant  Paint runner pro, j’ai testé le vrai de chez M6 boutique  Comment poser un parquet flottant/stratifié comme un pro Cet été, après 4 ans d’activités sur YouTube, Stéphane, alias Docteur Peinture, lance sa première vidéo sponsorisée, en partenariat avec une marque de colle. Un moyen pour ce peintre professionnel de bénéficier d’une rémunération complémentaire en mettant en avant des produits qu’il utilise sur ses chantiers. Ses vidéos au ton ludique, pleines d'astuces et de conseils pratiques, visent avant tout les particuliers bricoleurs. 3. Karo Tuto le carreleur Profession : artisan carreleur Nombre d’abonnés : 48 000 abonnés Cumul des vues : 9 millions depuis 2016 Contenu le plus vu : « une crédence de cuisine en carreaux de métro !!! » - 640 000 vues Exemples de contenus à succès : Réparer un mur après avoir enlevé le carrelage  Carrelage 60*60 rectifié sur carrelage existant (sol de cuisine)  Comment faire l’étanchéité d’une douche à l’italienne  Carreler un WC suspendu. Gilles Ruiz multiplie les effets spéciaux pour dynamiser ses contenus très denses en informations, avec le détail des matériaux utilisés, des outils et techniques mobilisés, sans oublier les prix ! L’occasion de mettre en avant différents produits qu’ils soient sponsorisés ou non avec, en description, de nombreux liens vers des sites d’achats en ligne. Sa vidéo sur les WC suspendus était surtout un moyen de se positionner sur un thème très recherché et d'accroître sa visibilité pour s’attarder sur des produits davantage en lien avec son cœur de métier. 4. Make In France Profession : artisan indépendant Nombre d’abonnés : 111 000 abonnées Cumul des vues : 17,9 millions depuis 2018 Contenu le plus vu : « Comment rénover une salle de bain » - 940 000 vues Exemples de contenus à succès : Astuce pour poser du placo au plafond facilement sans Lève Plaque ! Un plafond ultra léger et imputrescible ! Pourquoi se casser le dos avec du placo ? Douche 100 % étanche et prête à carreler Pose WC supendu sur bati autoportant ! Tuto de A à Z Si Cédric Caudal livre ses tuyaux face caméra dans plusieurs de ses vidéos, il sait aussi s’effacer au profit de time-lapses de chantiers non commentés. Accélérés au montage, ces contenus oscillent le plus souvent entre 20 et 40 minutes. En parallèle, il propose des formats extra courts mettant en scène un produit particulier : quelques poignées de secondes, sans discours, où la fonctionnalité de l’outil parle d'elle-même. Sa vidéo sur le thème récurrent des WC suspendus a enregistré plus de 200 000 vues. Un carton pour la chaîne, réalisé en dehors d’un placement de produit rémunéré.             5. LJVS Profession : artisan spécialisé dans la salle de bain clé en main Nombre d’abonnés : 285 000 Cumul des vues : 53,5 millions depuis 2015 Contenu le plus vu : « Ma technique bandes à joint INRATABLE de A à Z » - 1 600 000 vues Exemples de contenu à succès : Placo hydrofuge et étanchéité - Ne faites pas n'importe quoi ! Plomberie multicouche dans une maison neuve avec REHAU Remplacer un WC standard par un Suspendu Tout savoir sur la chape liquide ! Laurent Jaquet donne son avis sans filtre. Il fait partie de ces professionnels qui vous plongent en immersion sur le chantier, avec des vidéos peu éditées et un discours sans retouches. Les systèmes à plots pour la pose de plancher chauffant ? Pas son truc, mais chacun est libre d'apprécier. Et pour les WC suspendus ? Dans une vidéo qui remonte déjà à plus de 4 ans, l’artisan nous livre ses bons conseils pour anticiper la démocratisation des modèles aux fonctionnalités les plus avancées. 6. Taka Yaka Profession : jointeur-plaquiste Nombre d’abonnés : 171 000 Cumul des vues : 64,9 millions depuis 2010 Contenu le plus vu : « COLLER une bande à joint PLACO " PARFAIT de A à Z " » - 2 200 000 vues Exemples de contenus à succès : La bande grillagée autocollante joint placo, NON ! Faire faux plafond placo sous plancher bois, la pose des suspentes plates, le réglage Comment habiller un WC suspendu avec du placo ! Tes gaines électriques devant ou derrière ta laine ? Derrière leur écran, les internautes pourraient bien être les apprentis de Pascal Blache. L'artisan breton anime ses vidéos avec entrain et simplifie le discours sans faire de raccourci. Vous n’avez pas compris la méthode de calcul de la puissance de chauffage ? Qu’à cela ne tienne, Taka Yaka vous partage son écran d’ordinateur et vous montre le chemin vers un bon simulateur en ligne ! Pour les pros, le jointeur-plaquiste teste de nouveaux produits, partage ses impressions, et confie ses coups de cœur.  Dans l'incontournable tuto sur les WC suspendus, l’artisan a pris l’angle de l’habillage placo de l'équipement. Toujours par souci de positionnement et sans objectif de placement. 7. Papy Claude Profession : artisan de l’éco-construction Nombre d’abonnés : 17 000 Cumul des vues : 2,3 millions depuis 2015 Contenu le plus vu : « Isolants : leurs qualités et leurs limites » - 720 000 vues Exemples de contenus à succès : Faut-il enlever le vieil isolant en combles avant d'en poser un nouveau Le déphasage thermique, c'est quoi ? Selon quels critères choisir un isolant ? Pourquoi il ne faut pas tout miser sur l'isolation Claude Lefrançois, alias Papy Claude, rend la rénovation écologique accessible aux amateurs comme aux professionnels évoluant dans des filières connexes. En grand passionné, l’éco-artisan s’autorise régulièrement des contenus qui dépassent la demi-heure, et frôle parfois les 2 heures. L’occasion de mettre différents acteurs expérimentés autour de la table digitale pour traiter des grands sujets de la rénovation et de la construction écologique. En fin stratège, il réalise de très nombreux formats courts qui caracolent en tête de ses contenus les plus vus. À l’image d'un bâtiment basse consommation, la chaîne de Papy Claude évolue en relative autonomie, nourrie par un noyau dur de followers faisant circuler les contenus auprès de leurs réseaux respectifs.
Il y a 3 ans et 242 jours

Les écologistes s'opposent à la construction de la Tour Triangle et dénoncent une "aberration climatique"

Voté en 2015 malgré leur opposition, ce projet d'une "tour de bureaux de 180 mètres de hauteur et de 92.000 m2 de surface est anti-écologique et contraire aux engagements du Plan climat de la Ville de Paris", ont asséné les élus écologistes du Conseil de Paris (GEP) mardi dans un communiqué.Signée de l'agence d'architecture suisse Herzog et de Meuron, cette tour de 42 étages doit être édifiée au milieu du Parc des expositions de la Porte de Versailles, dans le XVe arrondissement de Paris.Pressé par la mairie à signer le bail à construction avant novembre, "faute de quoi le projet serait remis en question", le géant des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a annoncé lundi que le chantier démarrerait d'ici 2022, avec le soutien financier de l'assureur Axa, pour s'achever à l'horizon 2026.Mais pour les élus écologistes, ce projet, "héritier de l'urbanisme des années 60", est "économiquement anachronique et hors sol" à un moment où "le développement du télétravail et du co-working a bouleversé l'immobilier tertiaire" et où "plus de 4 millions de m2 de bureaux sont vacants sur le territoire francilien".La relance d'un projet "incompatible avec l'objectif de la France de diviser par deux ses émissions de gaz à effets de serre d'ici 2030" est de plus annoncée "en pleine COP 26", déplorent encore les Verts, qui dénoncent une tour au bilan carbone "catastrophique" pour sa construction comme son fonctionnement."Il faut 3 à 4 fois plus de béton et d'acier" pour construire la tour "que pour construire un bâtiment très basse consommation respectant les plafonnements parisiens", abonde le Collectif contre la Tour Triangle, association d'opposants contactée par l'AFP. "Anne Hidalgo, qui se prétend candidate au service de l'écologie, aurait dû tout faire pour annuler ce projet", dit encore Danielle Simonnet, conseillère LFI de Paris.Mme Hidalgo, candidate du PS à l'élection présidentielle, est actuellement à Glasgow pour la COP 26, considérée comme un moment crucial pour déterminer les objectifs de réduction mondiale des émissions carbone et lutter contre le réchauffement climatique.
Il y a 3 ans et 363 jours

Pourquoi installer un détecteur d’inondation ?

C’est là le cauchemar de la plupart d’entre nous : que lors d’une absence, dans les maisons, les locaux professionnels ou même les commerces, on n’est pas à l’abri d’un problème d’inondation. Rien n’est plus stressant que de se retrouver, engourdi, les pieds dans l’eau en constatant les dégâts partout… Pour vous rassurer, il suffit d’équiper les bâtiments de vos clients d’un détecteur d’inondations. Voyons les raisons de l’installation d’un tel dispositif ! Comment fonctionne un détecteur d’inondation ? Le détecteur d’inondation est un équipement de sécurité qui a pour rôle de repérer la présence inhabituelle d’eau, pour un niveau qui dépasse les 2 mètres. Il est adapté en complément d’un système d’alarme qui a pour rôle de protéger un bâtiment, un commerce ou une habitation. Une fois que le capteur détecte la montée d’eau, il émet un signal d’alerte vers l’alarme, sous forme d’impulsion électrique. Cette transmission des informations a lieu soit par ondes radio, soit grâce à une liaison filaire. La sirène se déclenche, après, pour signaler tous les habitants du bâtiment. En cas de constatation des moindres signes de l’existence d’un problème d’inondation, il vaut toujours mieux faire appel à un plombier agréé ou demander un devis gratuit sur ce site : https://plombier-lyonnais.com/ . Ce dernier dispose de tout le matériel nécessaire pour veiller au bon déroulement de l’opération et saura comment gérer la situation en toute sécurité. Les nouvelles constructions professionnelles sont pour la plupart équipées avec ce type d’installation. Les principaux types de détecteurs d’inondation Sur le marché, il existe deux principaux modèles de détecteurs d’inondation : le détecteur d’inondation autonome et le détecteur d’inondation sans fil. En ce qui concerne le détecteur d’inondation sans fil, il est facile à installer et à utiliser. Il peut également déclencher, d’une manière automatique, une sonnerie d’alarme, transférer une alerte par SMS sur le Smartphone de l’utilisateur ou via un mail, ou même couper l’arrivée d’eau. Cependant, ce dispositif doit être raccordé à une centrale d’alarme. En fait, il se compose de trois éléments cruciaux : Une sonde externe ou un capteur de fluide: installé directement sur le sol, il se compose de deux électrodes qui sont, à leurs tours, placées un peu en hauteur dans le but d’être en contact direct avec l’eau quand le niveau monte. Un émetteur radio : il s’agit d’un transmetteur placé au mur juste au-dessus du sol. Un câble : cet élément a pour rôle de raccorder les deux éléments précédents. Quant aux détecteurs d’inondation autonome, ils sont dotés d’un simple boîtier à poser sur le soubassement. Contrairement au détecteur sans fil, les électrodes sont situées d’une manière directe à l’intérieur du boîtier. Quand l’eau y intègre, le système en question se déclenche pour émettre une alarme sonore. Les raisons de s’équiper d’un détecteur d’inondation Il existe de nombreux privilèges pour mettre en place un détecteur d’inondation. Tout d’abord, il est utile pour les bâtiments qui se situent dans les endroits géographiques où il y a des crues intenses. En fait, cela permet d’alerter les occupants que l’eau commence à monter dans les pièces. Ce fait a pour objectif de minimiser les dommages matériels, tels que la détérioration des meubles et du sol, voire même des murs, l’élévation  de la consommation énergétique… Cependant, outre tous les dommages matériels sur les bâtiments, un détecteur d’inondation permet d’éviter des complications plus graves comme les courts-circuits. Il se révèle, donc, particulièrement fiable quand ses occupants se mettent à dormir et que le danger survient à l’improviste. Où peut-on placer un détecteur d’inondation ? Prévoir l’emplacement du détecteur d’inondation est crucial. Il est obligatoire de le poser au niveau des endroits à risques, cela veut dire : Près de la chaudière Au niveau des canalisations d’évacuation d’eau Près des appareils électroménagers : lave-vaisselle, lave-linge, évier, baignoire, lavabo, … Dans les pièces équipées de réservoirs à eau : radiateurs à eau, toilettes… Près des fenêtres si le bâtiment est placé dans un emplacement inondable La mise en place de ce genre de dispositif nécessite une pose minutieuse pour éviter toute mauvaise surprise, comme le déclenchement de fausses alertes. En effet, il ne faut jamais mettre le détecteur en route. Pour plus de sécurité, placez d’autres détecteurs connectés ! Le détecteur d’inondation n’est pas le seul dispositif à garantir la sécurité des occupants du bâtiment, il en existe plein d’autres ! Il y a, par exemple, des détecteurs de chaleur et/ou de fumée, qui ont pour rôle de détecter la fumée via une caméra équipée d’un capteur photoélectrique. Si aucune fumée n’est émise, le détecteur supplémentaire installé enregistre une élévation de température dans la pièce et peut, par conséquent, alerter les habitants du danger. Quant au détecteur de monoxyde de carbone, il permet d’éviter une intoxication probablement mortelle. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à joindre un spécialiste dans le domaine ! Il pourra vous conseiller afin de s’équiper du meilleur détecteur d’inondation, et ce au meilleur prix, afin de répondre au mieux à votre besoin de sécurité.
Il y a 4 ans et 6 jours

Programme National Action Cœur de Ville : Action Logement et CERQUAL Qualitel Certification s’associent

Action Logement, partenaire du Programme National Action Cœur de Ville (ACV), a pour objectif de proposer aux habitants des 222 villes moyennes, réparties dans l’ensemble du territoire, des logements de haute qualité technique, énergétique et environnementale, qui répondent aux enjeux de transition écologique, de confort et de santé. Pour répondre aux ambitions du programme, Action Logement déploie une offre de financements dédiés et adaptés à la spécificité des opérations immobilières sur le bâti existant de centre-ville. CERQUAL Qualitel Certification, filiale de l’Association QUALITEL a pour mission de promouvoir et valoriser la qualité du logement par la certification. L’organisme délivre la certification NF Habitat – NF Habitat HQE qui atteste de la qualité et de la performance environnementale des logements en construction et en rénovation. Engagés dans des démarches complémentaires, Action Logement et CERQUAL Qualitel Certification se sont rapprochés pour conclure un partenariat en faveur d’une meilleure qualité des logements. Les projets d’habitat locatif social, PLUS-PLAI (Prêt Locatif à Usage Social ; PLAI= Prêt Locatif Aidé d’Intégration) et PLS (Prêt Locatif Social) si non majoritaires et mixés avec PLUS et/ou PLAI, répondant aux exigences du label BBC Rénovation, HPE Rénovation ou à celles de la certification NF HABTAT HQE RT 2012-20%, pourront ainsi bénéficier d’une subvention forfaitaire d’Action Logement dans des conditions d’instruction simplifiée. Une remise sur les coûts de certification sera également proposée aux Maîtres d’ouvrage. CERQUAL Qualitel Certification accompagnera les maîtres d’ouvrage dans la formation et la démarche de certification NF Habitat – NF Habitat HQE, ainsi que dans l’obtention des labels énergétiques : HPE Rénovation et BBC Rénovation (Bâtiment Basse Consommation Rénovation).
Il y a 4 ans et 9 jours

Le Sénat renforce le volet logement du projet de loi climat

"On rehausse d'une façon importante l'ambition de rénovation énergétique", a assuré la rapporteure pour avis Dominique Estrosi Sassone (LR).La France s'est fixé l'objectif d'un parc immobilier au niveau bâtiment basse consommation (BBC) d'ici à 2050."Le défi est considérable", a souligné Mme Estrosi Sassone. "Sur 29 millions de résidences principales, seulement 1,9 million sont classées A ou B selon le diagnostic de performance énergétique (DPE)".Les sénateurs ont retenu ces deux classes comme définition d'une rénovation "performante", qualifiant la classe C de "moyennement performante".C'est un des points de "divergence" soulevés par la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, qui a rappelé que le gouvernement visait "une étiquette A, B ou C à l'horizon de 2050".Avec le projet de loi climat, le gouvernement organise d'abord la chasse aux "passoires thermiques", ces logements énergivores classés F et G. La France en compte environ 4,8 millions, selon le ministère de la Transition écologique, dont un tiers sont occupés par des propriétaires à faible revenu.Le projet de loi prévoit en premier lieu d'interdire, lors du renouvellement d'un bail ou de la remise en location, d'augmenter leur loyer. Les sénateurs proposent d'avancer d'un an l'entrée en vigueur de cette interdiction, soit dès la promulgation de la loi.En 2025 pour la classe G puis en 2028 pour la classe F, ces logements seront ensuite interdits à la location.Pour la classe E, que les députés ont prévu d'interdire à la location en 2034, les sénateurs ont repoussé le couperet à 2040, échéance jugée "plus réaliste", mais dénoncée comme "un recul" par les écologistes.Il répond en tout cas à l'inquiétude exprimée par les professionnels de l'immobilier. "Interdire la location de logements E, représentant à eux seuls un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont-ils mis en garde."Beaucoup trop loin"En revanche, les sénateurs ont intégré la classe D au calendrier d'interdiction de louer des logements indécents, à compter de 2048. "C'est quand même dans 27 ans", a relevé l'écologiste Daniel Salmon, pour qui "c'est vraiment beaucoup trop loin"."On trace une trajectoire, on donne de la visibilité y compris à la filière du bâtiment", a souligné la rapporteure.Les sénateurs ont en parallèle étoffé les mesures d'accompagnement.Pour les ménages les plus modestes, ils ont ainsi garanti "un reste à charge minimal" et demandé "la gratuité des accompagnateurs de la mission Sichel".Pour aider les bailleurs sociaux, la TVA sur les travaux de rénovation des logements (économies d'énergie, accessibilité et sécurité) serait abaissée à 5,5%.Plusieurs mesures visent enfin les propriétaires de logements mis en location. "On ne peut pas être que sur le bâton, il faut aussi qu'il y ait une carotte", justifie Dominique Estrosi Sassone.Sont ainsi proposés: le doublement du plafond du déficit foncier à partir d'un montant significatif de travaux, l'élargissement pour les logements F et G du dispositif "Denormandie" d'aide fiscale ou une exception à l'encadrement des loyers dès lors que les passoires thermiques font l'objet d'une rénovation performante.La droite sénatoriale a enfin introduit pour les bailleurs "un congé pour travaux de rénovation énergétique", lorsqu'ils sont importants et ne peuvent se faire dans un logement occupé, une mesure qui inquiète la gauche. Mme Wargon y a vu aussi "un réel risque de détournement d'un tel congé lorsque le bailleur souhaite libérer le logement".Les députés pourront revenir sur les modifications apportées par le Sénat en première lecture dans la suite de la navette parlementaire.
Il y a 4 ans et 10 jours

La majorité sénatoriale de droite veut consolider le volet logement du projet de loi climat

Le volet "se loger" du texte examiné au Sénat depuis le 14 juin, lequel outre la rénovation des bâtiments traite aussi de l'artificialisation des sols, sera abordé à partir de ce jeudi."On rehausse d'une façon importante l'ambition de rénovation énergétique", assure la rapporteure pour avis Dominique Estrosi Sassone (LR).La France s'est fixé l'objectif d'un parc immobilier au niveau bâtiment basse consommation (BBC) d'ici à 2050."Le défi est considérable", souligne Mme Estrosi Sassone auprès de l'AFP. "Sur 29 millions de résidences principales, seulement 1,9 million sont classées A ou B selon le diagnostic de performance énergétique (DPE)".Avec le projet de loi climat, le gouvernement organise d'abord la chasse aux "passoires thermiques", des logements énergivores classés F et G. La France en compte environ 4,8 millions, selon le ministère de la Transition écologique, dont un tiers environ sont occupés par des propriétaires à faible revenu.Le projet de loi prévoit en premier lieu d'interdire, lors du renouvellement d'un bail ou de la remise en location, d'augmenter leur loyer. Les sénateurs proposent d'avancer d'un an l'entrée en vigueur de cette interdiction, soit dès la promulgation de la loi.En 2025 pour la classe G puis en 2028 pour la classe F, ces logements seront ensuite interdits à la location.En ce qui concerne les logements classés E, que les députés ont prévu d'interdire à la location en 2034 par voie d'amendement, la rapporteure propose de repousser le couperet à 2040, échéance jugée "plus réaliste". Lors de la discussion générale, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a regretté ce report, sur lequel les députés pourront revenir dans la suite de la navette parlementaire.Il répond en tout cas à l'inquiétude exprimée par les professionnels de l'immobilier. "Interdire la location de logements E, représentant à eux seuls un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont mis en garde la FNAIM, l'UNIS et l'UNPI.En revanche, Mme Estrosi Sasonne a intégré les logements de classe D au calendrier d'interdiction de louer des logements indécents, à compter de 2048.Quelques "carottes""On trace une trajectoire, on donne de la visibilité y compris à la filière du bâtiment", pour faire face à "cette massification énergétique", souligne-t-elle.Mais pour Mme Estrosi Sassone, "on ne peut pas uniquement parler de la rénovation énergétique des bâtiments, la plus ambitieuse soit-elle, si on ne propose pas parallèlement un certain nombre de mesures pour les plus modestes et les propriétaires bailleurs".Pour les ménages les plus modestes, la rapporteure propose ainsi de garantir "un reste à charge minimal" et de demander "la gratuité des accompagnateurs de la mission Sichel".Un certain nombre d'incitations financières sont enfin mises sur la table pour les bailleurs privés et les bailleurs sociaux.Pour aider les bailleurs sociaux, la TVA sur les travaux de rénovation des logements (économies d'énergie, accessibilité et sécurité)serait abaissée à 5,5%. Une disposition qui a toutes les chances de rencontrer l'opposition du gouvernement.Plusieurs mesures visent les propriétaires de logements mis en location. "On ne peut pas être que sur le bâton, il faut aussi qu'il y ait une carotte", justifie Dominique Estrosi Sassone.Sont ainsi proposés: le doublement du plafond du déficit foncier à partir d'un montant significatif de travaux, l'élargissement pour les logements F et G du dispositif "Denormandie" d'aide fiscale ou une exception à l'encadrement des loyers dès lors que les passoires thermiques font l'objet d'une rénovation performante.La rapporteure propose enfin d'introduire pour les bailleurs "un congé pour travaux de rénovation énergétique", lorsqu'ils sont importants et ne peuvent se faire dans un logement occupé, une mesure qui inquiète la gauche.
Il y a 4 ans et 10 jours

Une installation électrique communicante Hager pour le Crédit Agricole Brie-Picardie

Au-delà de la réponse technique, Hager a mis les compétences de ses équipes au service des différents acteurs, EIE, tableautier, bureau d'études, pour que ce projet remarquable soit un succès.L'objectif est réussi, avec ce programme mixte de 14 000 m2, intégrant un bâtiment de bureaux de 9 000 m2, qui visait à réunir l'ensemble du personnel du Crédit agricole Brie-Picardie sur un même site, à proximité immédiate des transports. Certifié HQE excellent, l'ensemble, inauguré fin 2020, est situé à Chessy (77), dans le nouveau quartier de la ZAC des Studios et Congrès, à proximité du parc Disneyland Paris.Pour ce bâtiment très lumineux conçu comme un jardin urbain, le maître d'ouvrage avait des exigences fortes quant à l'installation électrique : « Qu'elle soit fiable, sécurisée, de haute technologie, qu'elle nous permette de réaliser des économies d'énergie et d'optimiser les performances de nos équipements », détaille Vincent Baron, responsable de département IML CA Brie Picardie.Une installation communicanteL'installation proprement dite comprend un TGBT (tableau général basse tension) et 53 armoires réparties sur l'ensemble du site. Ces équipements bénéficient des dernières avancées technologiques, telles que les boîtiers moulés H3+ energy communicants, disjoncteurs débrochables de tête (ACB) de 2000 ampères, compteurs Modbus et serveurs de surveillance de l'énergie agardio.manager. Ces serveurs détectent les passerelles et compteurs présents sur la boucle et en remontent automatiquement les informations. Ces systèmes performants mesurent, comptent, centralisent les informations de consommation d'énergie, tout en surveillant l'état physique de l'installation : le moindre défaut ou problème remonte aussitôt, ce qui permet d'analyser les données du site.L'enjeu majeur du chantier fut sans doute l'implantation du TGBT connecté dans un local exigu. Là encore, l'expertise de Hager fut au rendez-vous pour déterminer, avec le tableautier et l'entreprise, les solutions techniques permettant un gain de place et l'installation d'un TGBT adapté.CitationsVincent Baron, responsable de département IML CA Brie Picardie« Hager fait partie des majors dans son domaine. C'est un leader au niveau tertiaire, et c'est donc un gage de qualité et l'assurance d'un matériel à la pointe. »Damien Dollé, responsable d'affaires EEP« En phase travaux, nous avons eu l'aide d'Hager pour les plans, les schémas, les notes de calcul, et celle du tableautier pour les implantations. Bien sûr, c'est nous qui avons pris en charge la réalisation sur site et l'accompagnement. Il y a donc vraiment un fil conducteur, c'est un travail d'équipe qu'on ne retrouve pas sur tous les dossiers. ».Christophe Delique, gérant Etablissement Delique« Un véritable partenariat entre Hager, EEP et nous-mêmes. Tout s'est vraiment bien passé et nous étions tous contents. C'est important de le souligner. Ce n'est pas tous les jours qu'il y a une telle entente sur chantier. »Fiche techniqueMaître d'ouvrage : Crédit agricole Brie PicardieMaître d'œuvre : PCA-Stream Philippe Chiambaretta ArchitectePromoteur constructeur : Legendre ImmobilierInstallateur : EEP VinciTableautier : ETS Delique
Il y a 4 ans et 23 jours

À partir de septembre 2021, le label rénovation d'Effinergie sera petit à petit remplacé

BAS-CARBONE. Créé en 2009, le label Effinergie Rénovation va être progressivement remplacé par le nouveau label BBC (Bâtiment basse consommation) Effinergie Rénovation à compter de la rentrée prochaine. Tour d'horizon de ce qui change et de ce qui ne change pas dans la nouvelle mouture.
Il y a 4 ans et 44 jours

Le SNBVI contribue au Groupe de Travail Qualité de l'Enveloppe

Conformément aux annonces des Ministres de la Transition écologique et du Logement, le renforcement de l’enveloppe des bâtiments doit prévaloir car la « meilleure énergie est celle que l’on ne dépense pas ». Pour y parvenir, la RE2020 entend diminuer l’impact carbone de la construction des bâtiments et donner la priorité à la sobriété énergétique.Afin de valoriser les bâtiments qui anticiperont les étapes de la RE2020 ainsi que la prise en compte de critères nouveaux dans la préfiguration des bâtiments de demain, l’Etat a souhaité la mise en œuvre d’un Label de manière conjointe à la RE2020. Il n’est pas évident de se positionner sur l’architecture et le contenu d’un label accompagnant la RE2002 alors que les textes de loi de la réglementation ne sont pas encore publiés. Cependant le GTQE souhaite rappeler les points de vigilance à prendre en compte dans l’élaboration du Label afin que celui-ci puisse être un signe de soutien à l’innovation, à l’exemplarité des acteurs et surtout synonyme d’une enveloppe de qualité. Le Groupe de Travail Qualité de l’Enveloppe, animé par le Pôle Fibres-Energivie, est engagé en faveur de trois points principaux à prendre en compte dans l’élaboration d’un label ambitieux :1) Un BBio renforcéDans le cadre de l’élaboration de la RE2020, les derniers arbitrages gouvernementaux adoptés – sans unanimité – par le CSCEE en avril 2021 sur l’indicateur Bbio ont réduit les exigences de performance énergétique des petits collectifs et des maisons individuelles sans apporter de compensation pour les grands bâtiments. Il est, par conséquent, impératif de relever les ambitions dans le cadre du Label. A ce titre, le Groupe de Travail Qualité de l’Enveloppe soutient un renforcement généralisé de l’indicateur Bbio à RT2012-40%.Un indicateur Bbio ambitieux bénéficie au renforcement de l’enveloppe si et seulement si les points singuliers de l’enveloppe dont les ponts thermiques sont systématiquement traités via un maintien des garde-fous. L’article 31 de l’arrêté Exigences de la RE2020, relatif au traitement des ponts thermiques, révèle un manque d’ambition et ce, alors que les solutions techniques ont largement évolué durant la période d’application de la RT2012 et sont désormais compatibles avec l’ensemble des modes constructifs à un prix optimisé.Le Groupe de Travail Qualité de l’Enveloppe soutient l’instauration une valeur Psi L9 strictement inférieure à 0,4 W/ml-°K dans le cadre du Label.De plus, dans sa rédaction actuelle, l’article 31 présente des imprécisions concernant la notion de « conditions hivernales » qui pourraient porter atteinte à l’intégrité de l’enveloppe des bâtiments et à la santé des occupants. En effet, suivant l’hypothèse des températures extérieures et intérieures considérées dans certaines zones climatiques, cet article pourrait avoir comme conséquence le non-traitement des ponts thermiques des bâtiments et aboutir à des solutions constructives moins performantes que la RT2012. A ce titre le Groupe de Travail Qualité de l’Enveloppe recommande dans le cadre du label une température d’air de référence extérieure à -7°C, et une température d’air intérieure à +20°C, seule manière d’assurer la cohérence des exigences.2) Une méthode de suivi de la qualité des études à la réalisationLe CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) a publié en avril 2021 les résultats d’une étude intitulée « Bâtiments démonstrateurs à basse consommation d’énergie – Enseignements opérationnels Evaluations 2012-2019 ». Cette étude présente un retour d’expérience national portant sur 166 bâtiments à basse consommation. L’enseignement principal mis en avant est que les performances attendues à la conception ne sont pas atteintes en exploitation. L’étude note l’enseignement suivant sur les parois opaques : « Parois opaques : Maîtriser les points singuliers en particulier les ponts thermiques pour limiter les déperditions. Optimiser la mise en œuvre de l'isolation et de l'étanchéité à l'air »Le CEREMA met en avant que la seule solution est de penser la performance à toutes les étapes et d’intégrer la notion de « coût global ».Le GTQE est en accord avec cette position et promeut depuis plusieurs années la mise en œuvre d’une méthode de suivi de la qualité telle que le commissioning.Extrait du Livre Blanc du GTQE - 2018 : « Le commissioning fixe simplement un cadre afin d’identifier les causes d’erreurs possibles et mettre en cohérence les actions […]. Pour être efficace, le commissioning doit être intégré dès la passation des marchés ».Extrait du Communiqué de Presse du GTQE - Novembre 2020 : « Le commissioning d’un bâtiment peut être compris comme une démarche de qualité globale qui a pour objectif de garantir la conformité des performances du bâtiment avec les documents contractuels ». LE GTQE recommande la mise en place d’un suivi de la performance énergétique par une procédure de commissioning obligatoire dans le cadre du label. Si cette proposition apparaissait trop ambitieuse, le commissioning serait rendu obligatoire à minima pour les typologies de bâtiments suivants : petite enfance, EHPAD, santé, enseignement. Il recommande également de mettre à jour les bibliothèques de bases de données de ponts thermiques à partir des configurations et des méthodes constructives actuelles.3) Contrôle de l’application de la RE2020Le GTQE soutient également un contrôle indépendant de l’application de la RE2020 afin que la réglementation soit réellement efficace et qu’aucun moyen ne permette de s’en échapper. Cette méthode doit être définie précisément, articulée avec le suivi de la qualité (commissioning) et adoptée sur tous les projets soumis à la RE2020.Le GTQE recommande de mettre en place une méthode de contrôle de l’application de la RE2020 que ce soit en déclaratif de calculs ou en performances réelles par les services de l’urbanisme des collectivités locales.Alors que l'État français a récemment été condamné pour son inaction climatique, il est nécessaire que le Label RE2020 se montre ambitieux et techniquement irréprochable. Il convient de rappeler que les bâtiments construits à partir de 2020 représenteront 30% du parc immobilier français en 2050. Par conséquent, sans des exigences strictes et renforcées, ils ne pourront pas respecter les ambitions de la Stratégie Nationale Bas Carbone et il sera impossible de sortir de la spirale des rénovations coûteuses des logements.
Il y a 4 ans et 62 jours

Notions pratiques sur les petits travaux de maçonnerie

Dans la pratique, en matière de rénovation ou de réfection de votre maison, vous avez la possibilité de choisir parmi plusieurs types d’interventions. Pour ce faire, avant d’embaucher un professionnel dans ce domaine, il est important de distinguer la nature des tâches à mettre en place. Ainsi, il s’agit de petits travaux de maçonnerie lorsque vous avez besoin d’une opération mineure. A savoir, installer une ouverture dans votre fronton, bâtir un muret dans votre jardin, faire couler une dalle en béton. Il en est de même si vous prévoyez d’agrandir votre fenêtre pour poser une baie vitrée… Toutefois, il est important de noter que malgré le fait qu’une telle tâche semble facile à réaliser, elle demande un réel savoir-faire. Par conséquent, la sollicitation d’un maçon vous fera bénéficier du temps et l’assurance d’un résultat de qualité. Principe de base De façon concrète, la réalisation des petits travaux de maçonnerie repose sur le respect de certains critères indispensables pour la construction d’un bâtiment. A savoir : la qualité de travail fourni par un professionnel, le maintien des délais d’exécution, une estimation rationnelle du devis. A ce titre, il est essentiel de vous appuyer sur les compétences d’un maçon confirmé, capable d’accomplir vos attentes concernant votre projet. Dans cette optique, les interventions peuvent concerner la réalisation de différentes poses de matières sur des surfaces horizontales, verticales ou inclinées. Pour ce faire, vous avez le choix entre différents types de revêtements, tels que : enduit, brique, pierre, béton, carrelage… Optiques essentielles Etant donné que votre structure sert de barrière contre les intempéries, vous devez préserver son étanchéité pour éviter les dégradations. Pour ce faire, une entreprise de maçonnerie comme https://www.entreprise-maconnerie-12.fr/ qui se trouve en Aveyron dispose des compétences requises pour maîtriser les techniques combinées et choisir les produits adaptés. De la même manière, l’intervention d’un maçon qualifié vous permettra de protéger votre charpente et de maintenir l’aspect esthétique de votre maison. Dans cette optique, il vous conseillera sur les matériaux adéquats en fonction du style architectural de votre propriété (traditionnel ou moderne). D’ordinaire, un moellon est souvent utilisé à la place du béton. Autrement, économiquement parlant, le parpaing est plus avantageux et surtout particulièrement résistant, ce qui en fait un élément parfait pour les murs extérieurs. Pour bénéficier d’un très bon isolant, la brique est recommandée en vertu de sa qualité thermique et hygrométrique. Préservation du confort thermique des BBC (bâtiment basse consommation) A la base, les maisons BBC (Bâtiment Basse Consommation) s’active pour se conformer aux normes des réglementations thermiques dans les domaines suivants : Isolation thermique, Étanchéité à l’air, Conception bioclimatique, et les énergies renouvelables. En clair, il s’agit de classer énergétiquement le type de logement selon sa consommation thermique, en limitant son alimentation à un seuil à ne pas dépasser. Prenons exemple sur certains pays qui l’ont fixée à 50 KwhEP/m²an (une consommation en Energie primaire par m — en une année). C’est une estimation nécessaire, afin de satisfaire les besoins minimums des habitants, tels que : Ventilation Rafraîchissement Eau chaude Éclairage Pour continuer à bénéficier de tous ces avantages, il est important d’effectuer les petits travaux de maçonnerie qui s’imposent, dès que vous constatez une dégradation. Pour ce faire, il est conseillé d’embaucher des maçons professionnels, afin de vous aider à mener à bien votre chantier.
Il y a 4 ans et 79 jours

Comment obtenir une réelle performance énergétique d'un bâtiment et la maintenir dans le temps ?

Le colloque PREBAT du 6 avril a mis en évidence cinq enseignements marquants : Les bâtiments performants thermiquement consomment deux fois moins que la réglementation thermique précédente, avec des niveaux allant de 30 à 200 kWhep/m²/an en habitat et tertiaire. Ces très bons résultats peuvent être obtenus quelle que soit la situation du bâtiment en France Métropolitaine ; La faible consommation énergétique ne peut être obtenue qu’avec le concours de tous les acteurs du bâtiment, à toutes les étapes, lors de la conception et de la réalisation, mais aussi tout au long de l’utilisation et de l’exploitation des équipements… La ventilation, également clé pour le confort thermique d’été, en est le parfait exemple, avec la nécessaire maitrise des enjeux, dès la conception, de l’utilisation des locaux et selon la saison ; Les nouvelles marges de progrès dans la réduction des consommations sont sur les postes de consommation électrique qui ne sont pas actuellement soumis à la réglementation thermique, mais qui vont l’être « un peu » avec la RE2020 ; Le rôle de l’utilisateur est primordial pour la maitrise des consommations et le confort d’été, en étant par exemple plus sobre sur ses besoins l’hiver ou en gérant mieux le couple protections solaires / ventilation l’été. Cela doit être un vecteur fort des années à venir. Le Cerema y contribue en portant des programmes de type Cube.S pour la maitrise des consommations par les usages dans les collèges et lycées, ou des outils d’évaluation de solutions techniques pour le confort en climat chaud ; La réflexion en coût global doit devenir la norme car elle permet de justifier l’investissement, voire le surinvestissement pour une meilleure performance, par le gain en consommation (et émission) sur la longue période qui suit.Retrouvez sur le site internet du Cerema :Les livrets actions qui rassemble les actions concrètes à mener dans le bâtiment ; Le rapport de capitalisation ;L’infographie animée ;Les diaporamas et vidéos du colloque
Il y a 4 ans et 79 jours

Sylvania présente une gamme complète de luminaires extérieurs pour baliser, sécuriser et sublimer tous les espaces

Dans les espaces publics, l’éclairage extérieur est indispensable pour assurer la sécurité des biens, mais aussi des personnes lors de leurs déplacements et activités nocturnes. Il joue également un rôle décoratif quand il illumine les parcs, jardins et façades des bâtiments pour les embellir et les scénariser. Néanmoins, en transformant la nuit en crépuscule permanent, l’utilisation excessive de ces lumières artificielles peut avoir un impact négatif sur la biodiversité et la santé humaine. Dès lors, tenir compte de ces nuisances dès la conception ou la rénovation d’installations s’impose pour les prévenir voire les réduire, tout en réalisant des économies d’énergie non négligeables. Pour baliser, sécuriser ou sublimer tous les espaces extérieurs (hôtellerie, restauration, résidentiel, commercial, tertiaire…), Sylvania présente aujourd’hui une large gamme de luminaires LED au service d’un éclairage esthétique, durable et raisonné.   Luminaires extérieurs Sylvania : respecter pour mieux révéler Depuis plusieurs années, la réglementation en matière d’éclairage extérieur ne cesse d’évoluer. Ce dernier doit désormais répondre aux exigences définies par : • l’arrêté du 20 avril 2007 relatif à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite qui précise que les cheminements extérieurs accessibles doivent disposer d’un éclairement moyen horizontal d’au moins 20 lux, • l’arrêté du 27 décembre 2018 lié à la prévention, la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses qui fixe un certain nombre d’obligations à respecter en fonction du type d’installations (publique, privée) et des applications (éclairage destiné à favoriser la sécurité des déplacements, éclairage extérieur des bâtiments non résidentiels, mise en lumière des parcs et jardins…). Parmi ces caractéristiques imposées figurent des horaires d’allumage/d’extinction, la densité surfacique de flux afin de limiter les sur-éclairements et des contraintes techniques telles que l’ULR nominal, le code flux CIE… ou encore une température de couleur ≤ 3000 K. Quelles que soient les applications, Sylvania offre une large gamme de luminaires LED performants pour répondre à tous les besoins d’éclairage extérieur, dans le respect des réglementations en vigueur.   Orienter avec Interrata et START Bollard IP65 Pour baliser une allée ou délimiter un endroit à protéger, tel qu’une piste cyclable, Sylvania propose deux nouvelles solutions d’éclairage extérieur. Les nouveaux encastrés de sol LED Interrata sont spécialement conçus pour un éclairage vertical hautes performances (flux lumineux jusqu’à 2075 lm). Proposés en 4 diamètres (de 100 à 260 mm), ils sont disponibles en version fixe et à inclinaison variable, de +/- 30 degrés dans les deux sens, pour offrir un réglage plus précis de l’éclairage selon les applications. Composé d’un anneau rond en acier inoxydable et de vis anti-vandalisme, chaque luminaire bénéficie d’une grande robustesse quelles que soient les conditions météorologiques (température de fonctionnement de -20 à +45°C). Résistants au choc (protection IK10), certains modèles peuvent même supporter une charge statique maximale jusqu’à 2 000 kg et conviennent donc parfaitement pour les zones à trafic piétonnier et routier. Outre leur pot d’encastrement qui rend encore plus rapide leur installation, ils sont fournis avec un pré-câblage de 2 mètres qui assure l’étanchéité. Avec leur forme cylindrique (168 mm de diamètre), leur design élégant et leur finition noire, les bornes START Bollard IP65 apportent une touche contemporaine aux espaces extérieurs tels que les zones commerciales ou résidentielles collectives. Elles sont disponibles en version basse (0,5 m) ou haute (1 m). L’angle de faisceau de 60° dirige leur flux lumineux de 1100 lm vers le bas, permettant de répondre ainsi aux exigences réglementaires. Dotées d’un corps en aluminium hautement résistant au brouillard salin (test 1000 heures) et aux chocs (IK10), elles trouvent leur place aussi bien en ville que dans les régions en bord de mer. A la fois fonctionnels et esthétiques, Interrata et START Bollard IP65 doivent, pour répondre à la réglementation en matière d’accessibilité des personnes à mobilité réduite, être installés avec une distance d’implantation respectivement de 2 mètres pour les encastrés de sol, et de 2,50 à 5 m pour les bornes selon le modèle (bas ou haut).   Sécuriser avec Kalani IP66 et START Surface IP66 Afin d’éviter les accidents ou d’éclairer une large surface, les luminaires extérieurs LED de Sylvania s’enrichissent d’une nouvelle gamme de projecteurs LED industriels et de hublots. Délivrant un flux lumineux de 6.200 jusqu’à 41.800 lm et une haute efficacité lumineuse allant jusqu’à 139 lm/W, les projecteurs extérieurs Kalani IP66 constituent un choix idéal pour les équipements sportifs, les parkings et toutes autres zones nécessitant un éclairage très puissant, ou en remplacement des technologies traditionnelles. Robuste de par sa conception en fonte d’aluminium, cette famille complète de luminaires se décline en 5 tailles différentes (de S à XXL), en blanc neutre (4 000 K) et en blanc chaud (3 000 K). Avec des angles de faisceau symétriques ou asymétriques, ils garantissent une excellente qualité de lumière (IRC>80) et une température de couleur homogène (SDCM
Il y a 4 ans et 130 jours

SylSmart Connected Building : l’éclairage intelligent nouvelle génération

En 2020, les confinements et la généralisation du télétravail ont permis une réduction des consommations d’énergie du parc immobilier tertiaire. Mais ils ont aussi révélé un important gaspillage des bâtiments mal régulés. Et ce, alors même que la dernière directive européenne leur impose une réduction de 32,5% d’ici 2030 des dépenses énergétiques. Cette transition écologique est d’ailleurs inscrite dans le plan France Relance. 65% d’économies étant réalisables avec des luminaires basse consommation associés à une gestion intelligente, l’éclairage constitue un véritable enjeu pour réduire la facture énergétique des bâtiments tertiaires et commerciaux. Pour les aider à relever ce défi de l’éco-performance, Sylvania présente une nouvelle génération de sa solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected Building. Aux évolutions innovantes, ce système unique permet de délivrer la bonne quantité de lumière, au bon endroit, au bon moment. UNE INTELLIGENCE INTÉGRÉE POUR UN MAXIMUM DE CONFORT ET D’EFFICACITÉ Contrairement aux systèmes de gestion d’éclairage traditionnels, SylSmart Connected Building repose sur le principe de la technologie embarquée. Chaque luminaire LED intègre ainsi un capteur multifonctions avec module de communication sans fil, détecteur PIR, capteur de lumière naturelle, et désormais la mémoire et le microprocesseur qui rendent intelligents et réactifs tous les produits compatibles de la gamme tertiaire. Cette intelligence intégrée à chaque luminaire offre un degré de détection des mouvements plus précis et un contrôle extrêmement pointu pour adapter réellement le niveau d’éclairage aux besoins et ainsi améliorer le confort au maximum. Réunissant toutes les caractéristiques attendues d’une solution complète de gestion d’éclairage (détection de présence, prise en compte de l’apport de lumière naturelle…), SylSmart Connected Building apporte aux gestionnaires comme aux occupants une grande souplesse pour délivrer la bonne quantité de lumière, au bon endroit et au bon moment. Que ce soit au niveau d’un étage ou d’un bâtiment complet, tout est personnalisable en quelques clics grâce aux profils pré-configurés dans le système : environnement dynamique et réactif pour un open space, éclairage précis et convivial en salle de réunion… UNE GESTION DÉCENTRALISÉE ET SÉCURISÉE AU SERVICE D’UNE PLUS GRANDE FIABILITÉ Reposant sur une architecture décentralisée dans laquelle chaque luminaire est autonome, sans dépendre d’un contrôleur central, la nouvelle version SylSmart Connected Building garantit un fonctionnement extrêmement fiable. En cas de dysfonctionnement de l’un des points lumineux, il n’y a aucun risque de défaillance généralisée puisque la communication continue à passer entre les autres éléments du système. UNE INSTALLATION RAPIDE ET UNE MISE EN SERVICE ENCORE PLUS SIMPLE Sans fil, les luminaires SylSmart Connected Building s’installaient d’ores et déjà facilement sans aucun câblage supplémentaire. Aujourd’hui, Sylvania va encore plus loin en proposant un système plus simple à déployer grâce à : une configuration hors site via une plateforme web dédiée. Celle-ci permet de planifier et concevoir son projet en amont (définir ses besoins, créer des zones et scènes d’éclairage, effectuer tout le paramétrage des luminaires), une optimisation sur site via une application mobile spécialement conçue pour faciliter la mise en service des appareils. Il suffit de télécharger toutes les données au niveau de chaque luminaire et d’ajuster certains réglages si besoin (étalonnage de la lumière naturelle, variation des niveaux d’éclairage…). Intuitifs, à la prise en main simple et rapide, ces nouveaux outils garantissent un véritable gain de temps d’installation et un minimum de perturbations des occupants du bâtiment. Outre la configuration et la mise en œuvre aisées, la maintenance est également simplifiée. Grâce aux réglages sauvegardés dans le Cloud, contrôler le bon fonctionnement de l’éclairage dans le temps ou le reconfigurer en cas de réagencement de l’espace ne nécessite aucune intervention d’un technicien. Alliant une meilleure maîtrise des coûts (installation, mise en service, exploitation) et une maintenance réduite, SylSmart Connected Building constitue un véritable investissement sur le long terme. UN SYSTÈME ÉVOLUTIF TOURNÉ VERS L’AVENIR Fonctionnant auparavant en protocole fermé, les luminaires de la nouvelle version SylSmart Connected Building sont désormais connectés au sein d’un réseau maillé Bluetooth® Qualified mesh non propriétaire. Compatible avec de nombreuses plateformes, ce protocole de communication garantit la pérennité mais aussi l’évolutivité du système de gestion d’éclairage intelligent de Sylvania. En plus de sécuriser l’accès à la plateforme web et à l’application mobile grâce à un cryptage des données, il permet de définir pour chaque projet des autorisations selon les profils. Propriétaires, gestionnaires, installateurs et utilisateurs peuvent ainsi accéder à certaines fonctionnalités et interagir avec l’éclairage en fonction de leurs besoins. Performance élevée et gain de temps à l’installation, la nouvelle version SylSmart Connected Building est une solution de gestion d’éclairage résolument sans contrainte, idéale pour la modernisation de tous les bâtiments tertiaires. Avec un retour sur investissement moyen en moins de 5 ans, plus rapide que les systèmes DALI, elle permet de réaliser jusqu’à 68% d’économies d’énergie par rapport à des luminaires standards sans gestion. Associé à SmartServices, l’écosystème complet de services personnalisés proposé par Sylvania, SylSmart Connected Building se présente comme LE choix intelligent pour réussir à trouver le parfait équilibre entre efficacité énergétique et confort optimum des occupants.
Il y a 4 ans et 136 jours

Le gouvernement annonce un report de 6 mois de la RE2020 et détaille les conditions d'entrée en vigueur

Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du Logement, a réuni par visioconférence ce jeudi 18 février les principaux représentants du monde de la construction afin d'annoncer les dernières décisions concernant la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs, la RE2020.Après l'annonce des principales orientations par Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon le 24 novembre dernier, ces dernières décisions viennent clore une phase de consultation riche et intense, au cours de laquelle le Conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique (CSCEE) a rendu un avis et ses recommandations. Les ministres remercient l'ensemble des acteurs pour leurs contributions, qui ont permis de procéder à plusieurs ajustements du projet de réglementation afin d'en assurer sa mise en œuvre et son succès, tout en conservant son ambition initiale.En particulier, l'entrée en vigueur de la RE2020 sera finalement fixée au 1er janvier 2022, après une publication des textes d'ici la fin du premier semestre. Conservant un calendrier rapide de mise en œuvre, cette date laisse les quelques mois nécessaires à l'ensemble de la filière et notamment aux concepteurs et promoteurs pour mettre leurs projets à venir en conformité avec les nouvelles exigences. La mise en œuvre de la RE2020 sera par ailleurs l'occasion de simplifier les formalités administratives au moment du dépôt du permis de construire.De la même manière et afin d'assurer que la trajectoire fixée par la RE2020 permet aux innovations et développements industriels nécessaires de se déployer à temps, les autres jalons prévus par la RE2020 sont décalés d'un an (les dates de 2024, 2027 et 2030 devenant 2025, 2028 et 2031).Globalement, les exigences fixées par la RE2020, reflet des orientations du Gouvernement pour la transition écologique dans le secteur du bâtiment, demeurent inchangées, qu'il s'agisse de sobriété énergétique, de sortie des énergies fossiles, d'amélioration du confort d'été ou de décarbonation de la construction tout le long du cycle de vie. La concertation a permis de procéder à plusieurs ajustements.En matière d'énergiePour ménager la transition prévue à l'entrée en vigueur, des permis de construire pour des maisons individuelles chauffées au gaz pourront encore être obtenus jusqu'à fin 2023 lorsqu'un permis d'aménager prévoyant une desserte en gaz a déjà été délivré. Un régime spécifique sera également prévu pour encourager le développement des réseaux de chaleur, qui constitue un enjeu stratégique de la politique nationale de décarbonation du chauffage des bâtiments.En parallèle, la réflexion sur des mécanismes spécifiques de développement du biométhane pour les projets de construction se poursuivra.En matière de constructionLes ministres ont pu, lors des annonces du 24 novembre dernier, souligner la place croissante que seront amenés à prendre le bois et les matériaux biosourcés dans le futur de la construction. Emmanuelle Wargon a cependant tenu à souligner devant les acteurs réunis ce jour que la réglementation repose sur une exigence de résultat et non de moyens, permettra de faire place à la diversité des modes constructifs et favorisera la mixité des matériaux. Au-delà de l'usage de matériaux qui stockent le carbone (bois et biosourcés), cette nouvelle réglementation encouragera le recours aux matériaux géosourcés (comme la pierre de taille ou la terre crue) et aux matériaux plus usuels (brique et béton notamment) qui se seront décarbonnés, ainsi que l'introduction de davantage de mixité des matériaux.A cet égard, des ajustements concernant les seuils de l'impact carbone de la construction ont été présentés, qui, tout en conservant une pleine cohérence avec la stratégie nationale bas-carbone, permettent d'assurer qu'à l'horizon 2031 (dernier jalon fixé par la RE2020), des modes constructifs variés auront leur place et que, sous réserve de leurs engagements de décarbonation, tous les matériaux continueront d'être utilisés, selon leurs atouts respectifs.Des travaux de normalisation au niveau français et européen seront par ailleurs engagés sur la méthode d' « analyse en cycle de vie dynamique » retenue pour la réglementation pour décompter les émissions carbone tout au long de la durée de vie du bâtiment et prendre en compte le stockage temporaire du carbone.Afin d'accompagner la trajectoire ambitieuse que fixe la RE2020 et d'encourager l'innovation constructive, Emmanuelle Wargon annonce également l'ouverture d'un Appel à manifestations d'intérêt (AMI) dédié à la mixité des matériaux, financé par le Programme d'investissements d'avenir (PIA 4).Enfin, la réunion avec les parties prenantes a également été l'occasion d'échanger sur les enjeux d'industrialisation des processus et modes constructifs et des questions de compétitivité de la filière, à partir de la présentation par Robin Rivaton et Bernard Michel de leur rapport le sujet.Les professionnels du bâtiment vigilantsPour la FFB, les derniers arbitrages du gouvernement sur la règlementation environnementale 2020 (RE2020) vont dans le bon sens.De fait, affichant des ambitions qui restent très élevées, cette règlementation viendra renforcer la qualité environnementale des logements neufs et incitera les filières à innover. Elle constitue toutefois un pari sur l’avenir : certaines exigences à horizon 2028 / 2031 restent inatteignables avec les technologies actuelles et nécessitent de fortes évolutions de tous les métiers du bâtiment et dans l’industrie.Devant cette incertitude, la FFB se félicite de la mise en place d’une clause de revoyure « au fil de l’eau ». Elle permettra, en fonction des retours terrain recensés dans un observatoire ad hoc, d’adapter les exigences, à la hausse comme à la baisse.En revanche, la FFB regrette la stigmatisation du gaz et souhaite que les travaux pour la prise en compte du gaz vert se poursuivent.Pour Olivier Salleron, président de la FFB,« Dans sa nouvelle version, la RE2020 reste très ambitieuse et la FFB se félicite que la clause de revoyure permette, dans les prochaines années, d’adapter les exigences 2028 et 2031 à l’aune du retour d’expérience. Nous allons nous engager pour relever le challenge. Il faudra toutefois s’assurer de mesures d’accompagnement suffisantes pour permettre à nos clients de supporter les surcoûts associés à cette nouvelle marche et à nos entreprises de se structurer, se former et s’équiper en conséquence. »Historique de la réglementation thermique (RT)La première réglementation thermique a vu le jour en 1974, à la suite du choc pétrolier, avec pour objectif de fixer des limites de consommation énergétique pour les bâtiments résidentiels neufs. Au rythme d'environ une par décennie, les réglementations thermiques se sont succédé jusqu'à la réglementation thermique 2012 (RT2012), en application depuis le 1er janvier 2013 et aujourd'hui toujours en vigueur. Ces réglementations sont devenues plus exigeantes avec le temps et ont couvert des champs de plus en plus vastes. Chauffage, surface vitrée, ventilation ou encore isolation, elles ont néanmoins toujours gardé pour objectif quasi exclusif de réduire les consommations énergétiques. En signant l'Accord de Paris en 2015, la France a pris un engagement important dans la lutte contre le changement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer et l'effort se répartir parmi les différents secteurs. Cette ambition a été réaffirmée dans la loi énergie-climat qui prévoit d'atteindre la neutralité carbone en 2050. C'est un défi pour l'ensemble des secteurs et notamment celui du bâtiment, qui, représente plus de 25 % des émissions nationales en 2019, (en 2e position après les transports). Aussi, l'État, avec l'aide des acteurs du secteur, a lancé un projet inédit pour prendre en compte dans la réglementation non seulement les consommations d'énergie, mais aussi les émissions de carbone, y compris celles liées à la phase de construction du bâtiment : la réglementation environnementale 2020 (RE2020). Cette nouvelle réglementation, qui viendra remplacer la RT2012, émerge de la volonté de l'État et du dialogue avec les acteurs qui ont décidé d'agir collectivement pour réduire les émissions du bâtiment. La RT2012 s'était grandement inspirée d'une expérimentation qui l'a précédée, à travers le label bâtiment basse consommation (BBC). De la même manière, l'État a lancé en 2017 l'expérimentation E+/C-, pour caractériser les bâtiments à la fois sobres en énergie et en carbone, servant ainsi de point de départ pour élaborer la RE2020.Pour la première fois, les acteurs de la construction ont pu travailler sur un indicateur carbone en cycle de vie, ce qui a permis de calibrer la réglementation environnementale. La RE2020 est désormais prête pour entrer en vigueur au 1er janvier 2022.
Il y a 4 ans et 152 jours

Etude Ademe : les clés pour atteindre une rénovation performante

L’ADEME a étudié les conditions techniques permettant la rénovation des maisons individuelles au niveau Bâtiment Basse Consommation en moyenne nationale. Ce niveau, fixé par la Stratégie nationale bas carbone, est celui que doit atteindre le parc des maisons individuelles, pour respecter les objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050. La tendance actuelle des ménages français, analysée dans l’enquête TREMI pour la période 2016-2017, montre que 75% des travaux de rénovation en maisons individuelles n’ont pas permis de changer de classe de DPE. Il y a donc un enjeu majeur à accélérer le rythme des rénovations plus performantes. L’étude s’attache à définir les conditions techniques pour qu’une rénovation puisse être performante. Elle précise le nombre d’étapes maximum ainsi que les risques d’impasses techniques en cas de rénovation partielle. Elle s’inscrit dans le cadre du Plan de relance et du renforcement des dispositifs d’aide « MaPrimeRenov’ » et « Coup de POUCE CEE » vers les rénovations performantes diminuant à minima de 55% les consommations énergétiques. Les principaux constats de l’étude Pour les maisons individuelles datant d’avant 1982, un parcours de rénovation performante comprend nécessairement 6 postes de travaux : isolation des murs, de la toiture, du plancher bas, remplacement des menuiseries extérieures, systèmes de ventilation et de chauffage/Eau Chaude Sanitaire. L’étude pointe que la réalisation de travaux de rénovation énergétique, non coordonnés, peut conduire à des impasses techniques incompatibles avec une rénovation performante. L’étude montre aussi que l’ordonnancement des travaux est crucial pour le bon fonctionnement des systèmes de production de chauffage. La première étape doit préférentiellement viser les travaux d’isolation et de ventilation, pour éviter des pathologies et un surdimensionnement des systèmes de chauffage, grevant la performance des systèmes de production de chauffage. La rénovation performante doit privilégier les énergies renouvelables (EnR) pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (poêle à bois, chaudières bois, pompes à chaleur, chauffe-eau solaire). Le système de chauffage choisi doit posséder un bon rendement, y compris à basse puissance puisque les besoins sont fortement réduits dans une rénovation performante. Elle doit veiller à assurer le confort et la santé des habitants en se prémunissant des conséquences d’une mauvaise ventilation, de ponts thermiques et de condensations qui peuvent provoquer le développement de moisissures et de pathologies diverses. Elle gagne pour cela à être réalisée en une seule étape et au maximum en deux ou trois grandes étapes cohérentes afin de traiter des interfaces et interactions entre postes de travaux. Elle exige d’être coordonnée par un pilote (maître d’oeuvre ou architecte, groupement d’entreprise, contractant général). Les travaux de rénovation de qualité et pensés dans leur ensemble méritent donc d’être encouragés via des aides financières attractives pour les travaux et leur conception et pilotage. Les récentes évolutions de MaPrimeRénov’ et des « coup de pouce » des Certificats d’économie d’énergie décidées dans le cadre du Plan de relance vont dans ce sens. https://www.ademe.fr/renovation-performante-etapes   Visuel : Pertes de chaleur d’une maison d’avant 1974 non isolée. Source : Guide Isoler sa maison de l’ADEME.
Il y a 4 ans et 160 jours

Maison individuelle : comment atteindre le niveau BBC rénovation ?

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE. L'Ademe a étudié les conditions techniques permettant la rénovation des maisons individuelles au niveau Bâtiment basse consommation (BBC). Elle livre ses recommandations dans un ouvrage accessible au public.
Il y a 4 ans et 166 jours

iQspot reçoit le label international “Solar Impulse Efficient Solution” !

iQspot reçoit le label international “Solar Impulse Efficient Solution” ! “Solar Impulse Efficient Solution” est le premier label qui évalue la rentabilité économique des solutions et des produits développés pour protéger l’environnement. Grâce à une évaluation stricte effectuée par des experts indépendants, et basée sur des normes élevées de durabilité et de rentabilité, ce label reconnu à l’international est un vrai gage de reconnaissance et de qualité pour les solutions sélectionnées. “Nous sommes très heureux et fiers de voir notre solution iQspot récompensée par ce prestigieux label. Le processus de labellisation est en effet particulièrement rigoureux ! Des experts externes ont évalué notre solution en profondeur, selon 5 grands axes, pour en évaluer tant la performance que la viabilité technique, environnementale et socio-économique. C’est une belle récompense qui vient saluer des années de R&D et le déploiement de la solution dans 1 million de m² d’immobilier tertiaire partout en France, pour réduire de 10 à 20% leur consommation énergétique dès les premières semaines d’utilisation.” précise Julien Bruneau, co-fondateur et CEO d’iQspot. Depuis 3 ans, iQspot propose aux foncières et gestionnaires immobiliers de collecter automatiquement et en temps réel les données énergétiques de leur parc de bâtiments. L’objectif final ? Connaître de manière exhaustive et fine les consommations d’un bâtiment pour faciliter leur diminution. Pour cela, des capteurs basse consommation sont installés sur les compteurs (électricité, gaz, eau, réseaux chaud/froid…) et collectent les données en continu. Puis, les algorithmes analysent ces datas pour mieux piloter l’activité des bâtiments et alerter immédiatement les gestionnaires en cas de dérive ou d’anomalie de consommation. iQspot détecte ainsi automatiquement les comportements inhabituels, et permet de mesurer l’impact des travaux de réparation ou d’amélioration. A date, c’est le seul acteur en France à proposer un suivi complet tous fluides en temps réel. La solution iQspot rejoint ainsi le #1000Solutions Challenge, une initiative de la Fondation Solar Impulse pour convaincre les décisionnaires politiques et économiques de fixer des politiques énergétiques et des objectifs environnementaux plus ambitieux, nécessaires à la diffusion à grande échelle de ces solutions sur le marché. Les 1000 solutions labellisées font partie du portefeuille #1000Solutions qui sera présenté aux décideurs des entreprises et des gouvernements par Bertrand Piccard, Président de la Fondation Solar Impulse. A propos d’iQspot iQspot est le fruit de la rencontre entre deux ingénieurs Julien Bruneau et Quentin Enard. Deux docteurs convaincus que la technologie peut servir de grandes ambitions écologiques, notamment dans le domaine de l’immobilier, responsable de 40% des consommations énergétiques et de 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES). En 2015, ils créent iQspot, une solution pour faciliter et valoriser les diminutions de consommations dans les bâtiments à usage tertiaire. En savoir plus : www.iqspot.fr A propos du label “Solar Impulse Efficient Solution” “Solar Impulse Efficient Solution” est un label international, qui récompense les solutions à impact positif, alliant protection de l’environnement et viabilité financière. Il est attribué suite à une évaluation stricte réalisée par des experts externes indépendants et se base sur des normes élevées de durabilité et de rentabilité. Son objectif ? Encourager le développement et accélérer la commercialisation de solutions agissant concrètement sur la réduction des émissions de CO2, la maîtrise des consommations d’eau, d’énergie… En savoir + : https://solarimpulse.com/efficient-solutions