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Résultats de recherche pour cellulose

(163 résultats)
Il y a 71 jours

Les matériaux biosourcés s'imposent dans la construction

Isolants en chanvre, herbe, lin, ouate de cellulose, paille, béton de bois : les matériaux biosourcés ont le vent en poupe en France pour décarboner la construction et adapter l'habitat aux effets du dérèglement climatique, selon un bilan rendu public mercredi 26 mars.
Il y a 1 ans et 77 jours

Mewa : les lavettes réutilisables, une contribution efficace pour le climat

Mewa : les lavettes réutilisables, une contribution efficace pour le climat jmgcom jeu 21/03/2024 - 14:24 L’histoire de Mewa s’est construite autour d’un objectif vertueux : préserver l’environnement. Le prestataire de services textiles s’est depuis toujours engagé à réduire son empreinte environnementale. Depuis 1997, tous ses sites sont certifiés selon la norme internationale de gestion environnementale ISO 14001. Des livraisons et collectes chez les clients au lavage et contrôle qualité, Mewa gère toutes les étapes du cycle de vie des lavettes industrielles et mise sur la durabilité et la préservation des ressources naturelles. Les lavettes industrielles en gestion complète de Mewa présentent de nombreux avantages. Durables et résistantes, elles réduisent la consommation de matériaux à usage unique. Ce système ingénieux permet en outre de réduire les coûts pour l’entreprise et de diminuer son empreinte environnementale. Ces lavettes textiles de haute qualité peuvent être lavées et réutilisées jusqu’à cinquante fois. Le cabinet de conseil Climate Partner a calculé une partie importante de l'empreinte environnementale des lavettes réutilisables de Mewatex. Il en ressort que leur émission de CO2 est 3 à 6 fois inférieure à celle des lavettes 100 % cellulose ou mixtes, par rapport à 1 kg de salissures nettoyées. Une consommation d’eau réduite et un processus de lavage respectueux de l’environnement Afin de réduire sa consommation d’'eau lors du lavage des lavettes, Mewa utilise une technologie avancée de filtration et de traitement de l’eau. Un système en circuit fermé permet de réutiliser l’eau provenant du lavage et du rinçage au cours d’un même cycle. Cette technique « en cascade » réduit la consommation d’eau jusqu’à 50 %. Ces mesures diminuent l’impact environnemental de 85 % par rapport aux systèmes traditionnels.  Sur le site français d’Avermes, comme sur tous les sites du groupe Mewa en Europe, la protection de l’environnement et l’utilisation durable des ressources sont des priorités absolues. Recyclage des matières premières et optimisation de la consommation d’énergie Chez Mewa, la gestion durable et responsable commence dès la conception des produits. Les fibres de coton issues du tissage des lavettes sont également revalorisées. Elles sont collectées et transformées en matériau isolant, utilisé notamment dans l’industrie automobile. Mewa s’efforce en permanence d’optimiser sa consommation d’énergie et d’augmenter l’efficacité énergétique de ses processus. Tous les sites de Mewa sont équipés de machines ultramodernes et particulièrement efficientes. La chaleur produite par les installations de lavage et de séchage chauffe par exemple l’eau et les locaux de l’entreprise grâce à des systèmes de récupération de chaleur à plusieurs niveaux. La valorisation thermique des salissures éliminées par le lavage des lavettes couvre enfin jusqu’à 80 % des besoins énergétiques des séchoirs et des tunnels de lavage. Globalement, Mewa économise chaque année plusieurs millions de litres de fioul. Un transport plus respectueux du climat et une logistique durable Dans le domaine du transport et de la logistique, Mewa s’engage à réduire autant que possible son impact sur l’environnement. L’entreprise utilise une flotte de véhicules modernes, moins polluants. Chaque itinéraire de livraison est optimisé afin de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2. Ces solutions de transport et de logistique respectueuses du climat font partie de la gestion complète de Mewa, qui non seulement soulage les clients de l'industrie et de l'artisanat, mais souligne également leur action durable. Choisir la Marque® - Associer l'article MEWA Révolution Écologique dans l'Industrie avec les Lavettes Mewa Artisanales ou industrielles, les petites et les grandes entreprises misent dorénavant sur la durabilité et la protection du climat lors du choix d’un prestataire. Les lavettes textiles réutilisables en gestion complète contribuent de manière significative à la protection de l’environnement et réduisent les déchets produits. Mewa : Pionnier des Lavettes Durables L'engagement de Mewa pour la durabilité et la protection de l'environnement se manifeste à travers ses lavettes textiles réutilisables, une innovation marquante pour les petites et grandes entreprises soucieuses de leur impact écologique. Ces lavettes, pouvant être lavées et réutilisées jusqu'à cinquante fois, représentent une avancée significative dans la réduction des déchets et la consommation de ressources. Depuis sa fondation, Mewa s'est consacrée à minimiser son empreinte environnementale, une démarche couronnée par la certification ISO 14001 de tous ses sites depuis 1997. L'entreprise assure une gestion complète du cycle de vie de ses lavettes industrielles, de la collecte à la livraison, en passant par le lavage et le contrôle qualité, avec un accent particulier sur la durabilité et la conservation des ressources naturelles. Avantages Écologiques et Économiques des Lavettes Réutilisables Les lavettes Mewa offrent de multiples avantages, tant sur le plan écologique qu'économique. Elles permettent une réduction notable de la consommation de matériaux jetables et des coûts associés, tout en diminuant l'empreinte carbone des entreprises. Une étude de Climate Partner révèle que l'empreinte CO2 des lavettes Mewa est trois à six fois inférieure à celle des alternatives jetables, pour 1 kg de salissures nettoyées. Innovations en Matière de Consommation d'Eau et d'Énergie Mewa s'efforce également de réduire sa consommation d'eau grâce à des technologies avancées de filtration et de traitement, permettant de réutiliser l'eau dans un système en circuit fermé. Cette approche réduit la consommation d'eau de 50 % et l'impact environnemental de 85 % par rapport aux méthodes traditionnelles. La gestion des matières premières et l'optimisation de la consommation d'énergie sont au cœur de la stratégie de Mewa. Les fibres de coton récupérées sont transformées en matériaux isolants pour l'industrie automobile, tandis que la valorisation thermique des déchets issus du lavage contribue significativement aux besoins énergétiques de l'entreprise. Engagement pour un Transport et une Logistique Durables Mewa s'engage également dans des pratiques de transport et de logistique écoresponsables, utilisant une flotte de véhicules modernes et moins polluants, et optimisant les itinéraires pour réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2. Cette approche globale de la durabilité souligne l'engagement de Mewa envers la protection de l'environnement et offre aux clients une solution concrète pour réduire leur impact écologique. Les lavettes réutilisables de Mewa incarnent une solution efficace et durable pour l'industrie, contribuant de manière significative à la protection de l'environnement et à la réduction des déchets. En adoptant ces pratiques, les entreprises peuvent non seulement améliorer leur bilan écologique mais aussi réaliser des économies substantielles. Catégorie : Textile Sous Catégorie : Initiatives Durables Partager
Il y a 1 ans et 79 jours

Les panneaux en fibres-ciment Hardie® : performants, design, et respectueux de l’environnement

James Hardie acteur global de l’aménagement intérieur et extérieur, propose des solutions complètes pour des constructions durables. Produits inertes, à base d’eau, de fibre de cellulose et de ciment, les produits en fibres-ciment Hardie® habillent les façades ventilées de bâtiments pour la construction neuve tout comme la rénovation. Ces panneaux, tout en offrant des possibilités […] L’article Les panneaux en fibres-ciment Hardie® : performants, design, et respectueux de l’environnement est apparu en premier sur Archi.
Il y a 1 ans et 125 jours

Saint-Gobain se renforce dans l'isolation aux Etats-Unis

ACQUISITION. Saint-Gobain annonce avoir acquis International Cellulose Corporation (ICC), spécialiste de l'isolation technique aux Etats-Unis. Une opération qui lui permet de densifier ses solutions pour l'enveloppe du bâtiment.
Il y a 1 ans et 260 jours

CHRYSO®Fibre MTec Bio 400 : nouvelle microfibre de cellulose pour béton, naturelle et biodégradable

CHRYSO (Saint-Gobain Chimie de la Construction) lance CHRYSO®Fibre MTec Bio 400, sa nouvelle génération de microfibre à base de cellulose pour les bétons, chapes et mortiers. Fabriquée en Europe à partir de cellulose végétale et renouvelable, issue de forêts éco-gérées avec programme de reboisement continu, la microfibre CHRYSO®Fibre MTec Bio 400 est naturelle et biodégradable.  […]
Il y a 1 ans et 274 jours

Chryso lance sa microfibre biosourcée pour les bétons

INNOVATION. La filiale de Saint-Gobain spécialisée dans les additifs pour ciment et les adjuvants pour béton met sur le marché un produit conçu à partir de cellulose végétale.
Il y a 2 ans et 8 jours

Innovations

Raedificare : assurer la circularité des matériaux Le CSTB'Lab, incubateur du CSTB qui accueille des jeunes pousses du secteur de la construction, a organisé deux jurys consacrés à l'économie circulaire en 2022. Six start-up ont été retenues et bénéficient aujourd'hui de son accompagnement dans leur développement technique. Raedificare fait partie de celles-ci. La start-up se positionne sur la revalorisation des matériaux de construction en caractérisant des gisements réemployables sur des chantiers de déconstruction et en les proposant pour la conception de nouveaux projets. Elle répond à deux enjeux majeurs de la construction : la réduction des déchets et la création de ressources. L'objectif est de connecter entre eux les acteurs du secteur de la construction pour assurer la circularité des matériaux. L'entreprise se place comme intermédiaire et assure également l'acculturation et la sensibilisation de la filière. En effet, le changement des mentalités est en cours, mais nécessite encore des efforts pour accélérer la transition environnementale et la massification du réemploi. Pour en savoir plus : RAEDIFICARE Les matières biosourcées ou recyclées en quête d'innovation En matière d'Avis Techniques et d'Appréciations Techniques d'Expérimentation, de plus en plus de procédés d'évaluation portent sur la performance des matériaux biosourcés ou recyclés. De nouvelles matières biosourcées comme la paille ou recyclées comme la ouate de cellulose sont régulièrement testées dans des systèmes d'isolation thermique. L'évaluation porte ainsi sur la durabilité de ces matériaux, notamment sur leur tassement dans le temps. Pour les matières biosourcées, issues du vivant, il est important de vérifier régulièrement in situ l'absence de développement fongique et la présence éventuelle d'eau (ou dans son environnement direct sous l'effet de la condensation) induites par des transferts hygrothermiques. Dans le domaine du recyclage, un dispositif d'isolation thermique par couches successives de carton alvéolaire est testé dans le cadre d'un ATec. Un système d'isolation thermique à base de carton et de papier journal recyclé fait également l'objet d'une ATEx, de même qu'un isolant à base de matelas recyclés. Ce fort engouement pour de nouvelles ressources que l'on constate sur les isolants se diffuse progressivement sur l'ensemble des familles de produit. Encadrer les centres de reconditionnement pour massifier le réemploi Le réemploi est l'un des leviers de l'économie circulaire. Le développement de cette pratique s'accompagne de la montée en puissance des centres de reconditionnement des produits et matériaux de construction, maillon important pour renforcer les modèles économiques et apporter les garanties nécessaires à leur remise sur le marché. En septembre 2022, la Métropole du Grand Paris a officialisé la Charte métropolitaine pour une construction circulaire. Signée par une centaine d'acteurs de la filière, celle-ci regroupe une série d'engagements et de référentiels de solutions pour accélérer le développement de l'économie circulaire. Dans ce cadre, la Métropole a conclu un partenariat structurant avec le CSTB autour de la massification des pratiques liées à l'économie circulaire et au réemploi. Il vise en particulier l'accompagnement des centres de reconditionnement et la fiabilisation de leurs process permettant de remettre sur le marché des produits, équipement et matériaux aux performances vérifiées et reconnues. Solutions & Performances - Numéro 12 : « Économie circulaire » Le numéro 12 de Solutions & Performances est consacré à l'économie circulaire. PDF 4.44 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 69 jours

Fibres végétales biosourcées pour mortier et béton, SikaCem®-50 Fibre Végétale

SikaCem®-50 Fibre Végétale sont des fibres de celluloses biosourcées. Elle sont issues de forêts européennes durablement gérées. Ajoutées au béton ou au mortier, elles réduisent le risque de fissuration précoce.
Il y a 2 ans et 78 jours

Développement de l'isolation par insufflation de matières biosourcées

L'insufflation de paille hachée et de ouate de cellulose est actuellement testée sur deux chantiers expérimentaux. Un système d'isolation thermique par l'extérieur, sur construction à ossature bois, sous un bardage bois avec un isolant à base de paille hachée insufflée est expérimenté dans le cadre d'une Appréciation Technique d'Expérimentation concernant le chantier de rénovation énergétique du restaurant universitaire Champlain du Crous de Poitiers. Prélèvements et mesures de température et d'humidité seront effectués régulièrement in situ pour vérifier l'absence de développement fongique dans les matériaux biosourcés et la présence éventuelle d'eau dans la paille – ou dans son environnement sous l'effet de la condensation –, due aux transferts hygrothermiques. L'évaluation porte également sur la problématique de tassement de la paille hachée dans le temps. Un Avis Technique a également été formulé pour évaluer un procédé d'isolation thermique de murs à ossature bois par insufflation de ouate de cellulose en parois verticales préfabriquées. Le procédé est utilisé sans membrane pare-vapeur rapportée. Le caractère innovant du procédé tient à l'utilisation de la ouate de cellulose insufflée dans les cavités à la place d'un isolant traditionnel plus couramment utilisé. L'évaluation porte sur la durabilité de la ouate de cellulose, mais aussi sur son tassement dans le temps. Celle-ci étant préalablement insufflée en usine, l'impact de la vibration mécanique lors de son transport sur le chantier est aussi pris en considération lors de l'évaluation. Des matières recyclées et recyclables au service de l'isolation par l'intérieur L'innovation en isolation par l'intérieur porte de plus en plus sur l'utilisation de matières recyclées ou recyclables telles que le plastique et la mousse minérale isolante. Un procédé d'isolation thermique constitué de mousse minérale isolante et destiné à réaliser l'isolation thermique de planchers de combles non aménageables, non aménagés ou perdus fait l'objet d'une première Appréciation Technique d'Expérimentation. Entièrement recyclable et de faible densité (50 à 70 kg/m3 au lieu de 2 600 kg/m3 pour le béton traditionnel), la mousse minérale isolante est cependant plus lourde que les isolants classiques de type laine minérale de verre. L'évaluation porte ainsi sur la charge admissible sur plafond et sur la compatibilité avec un plancher bois via la réalisation de simulations hygrothermiques destinées à vérifier la durée admissible du temps de séchage. Des extensions sont envisagées sur d'autres types de supports tels que les plafonds suspendus en plaques de plâtre notamment. Un procédé d'isolation thermique de murs intérieurs constitué de fibres de polyester fabriquées à partir de bouteilles plastiques recyclées fait également l'objet d'un Avis Technique. Il est destiné à l'isolation thermique, en rénovation ou en construction neuve, des maisons individuelles isolées, des maisons jumelées ou en bande, des bâtiments d'habitation collectifs, des bâtiments à usage de bureaux, scolaires, hospitaliers, hôteliers, et de tout autre recevant du public, ainsi qu'aux locaux industriels et commerciaux. Solutions & Performances - Numéro 11 : « Produits isolants » Le numéro 11 de Solutions & Performances est consacré aux produits isolants. PDF 4.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 105 jours

Sika lance SikaCem-50 Fibre Végétale

SikaCem-50 fibre Végétale constitue une alternative éco-responsable à l’emploi des micro-fibres polymères utilisées sur le marché. [©Sika] Sensible à son impact environnemental, Sika développe, depuis plusieurs années déjà, des produits présentant des avantages environnementaux pour l’ensemble de la chaîne de valeur. Dans ce cadre, l’industriel lance aujourd’hui SikaCem-50 Fibre Végétale. Une fibre naturelle 100 % végétale pour mortiers, bétons, chapes et enduits. Cette micro-fibre en cellulose biosourcée, issue de forêts européennes durablement gérées, génère un réseau de fibres encore plus dense. Ceci, pour une meilleure résistance à la fissuration précoce. Lire aussi : Ineos rachète à Sika les adjuvants MBCC  SikaCem-50 Fibre Végétale constitue une alternative éco-responsable à l’emploi des micro-fibres polymères utilisées sur le marché. Les bétons fabriqués avec ces fibres sont aussi plus faciles à recycler, après le lavage des outils de bétonnage ou en fin de vie des ouvrages qu’ils ont permis de réaliser. Une faible dose permet de créer un réseau fibré de très haute densité, pour une meilleure limitation du faïençage et des fissurations dus au retrait plastique à jeune âge. Des essais ont montré une baisse de 68 % de la fissuration globale par rapport à un témoin non fibré. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 169 jours

Rêve de maisons

L’ouvrage “Maisons rêvées” fait la part belle aux habitations d’architectes en France. [©Editions Alternatives] L’ouvrage “Maisons rêvées” présente 40 maisons individuelles construites par des architectes, entre 2000 et 2020, qui rendent compte de toutes les tendances architecturales des 20 dernières années en France. Delphine Aboulker, son auteure, est une spécialiste de la maison individuelle, l’habitat préféré des Français. En effet, l’architecture n’a cessé de réinventer ce modèle. « Les 40 maisons prises en exemple dans le livre le montrent avec force », insiste Delphine Aboulker. Cette architecture questionne aussi notre relation avec l’écologie. « Face à ces enjeux, les architectes apportent des propositions. Ils inventent des espaces flexibles et modulables, imaginent des façons de construire sur et avec l’existant. Ceci, avec des matériaux inspirés du vivant et aux impacts sur l’environnement réduits au minimum. Cette créativité apparaît aussi dans les 40 maisons sélectionnées dans cet ouvrage. » Pourquoi s’intéresser à la maison individuelle ? La maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. [©George Dupin] L’opposition entre logement collectif et maison individuelle se tourne désormais vers une réflexion sur l’habitat collectif, les maisons groupées et mitoyennes étant mieux aptes à mettre en commun les ressources et le foncier pour limiter leur utilisation. « Le minimalisme esthétique prend un nouveau sens, quand il se fait le témoin d’un désir de sobriété. La valorisation des bâtiments existants permet d’économiser l’espace et de mettre en avant le patrimoine par des extensions où se déploient la créativité et le sens de l’adaptation des architectes. L’auto-construction et la co-création mettent en lien un territoire, des usagers avec leurs attentes spécifiques et un architecte avec sa vision technique et artistique propres. » L’intégration paysagère et patrimoniale des bâtis neufs et le questionnement du modèle pavillonnaire traditionnel sont devenus centraux. « Développé par l’agence Architecture de Collection que j’ai co-fondée, le prix Archinovo promeut ces tendances de fond, en créant de nouvelles récompenses, comme le prix Extension et le prix Habitat groupé. Et en valorisant toutes les solutions inventives et prometteuses. » Comment a évolué la maison d’architecte ces 20 dernières années ? La maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! [©Fabienne-Delafraye/Jean-Christophe Garcia/Arnaud-Saint-Germes] La volonté de réduire l’empreinte écologique des projets a transformé leur conception. De nombreuses agences conçoivent une architecture engagée fondée sur une approche simple, économe et frugale, fruit d’une réflexion profonde sur les pratiques du métier. Cette tendance à la sobriété énergétique a mis au premier plan la qualité des espaces. La maison d’architecte suit l’évolution rapide des modes de vie et les nouveaux besoins en matière de flexibilité des usages. On voit émerger de nouvelles façons d’habiter ! « La sélection des 40 maisons montre enfin comment les architectes savent réinventer la maison, sans fermer les yeux sur la lutte à mener contre le dérèglement climatique et l’étalement urbain. » Le nouveau partis pris des architectes La maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. [©Hervé Abadie] « Si les architectes sont les bâtisseurs par excellence, aujourd’hui, l’enjeu majeur de la profession est devenu celui de la rénovation et de la réhabilitation des bâtis existants. Ils sont donc les premiers à proposer des solutions concrètes et durables, afin de concilier les dimensions de confort, sociales, patrimoniales, économiques, écologiques… » Les architectes sont de plus en plus formés et sensibilisés à la réhabilitation énergétique avec des matériaux bio-géo-sourcés. En effet, les matériaux naturellement durables et économiques, que sont le bois, le chanvre, la paille, l’ouate de cellulose…, regagnent en popularité auprès des architectes. Les matériaux bio-géo-sourcés présentent aussi d’excellentes propriétés thermiques et respirantes. Les architectes se réapproprient les techniques vernaculaires issues de savoir-faire ancestraux et leurs matériaux pour répondre aux enjeux actuels. Notamment, en matière d’isolation et de chauffage. Ils développent des solutions innovantes. Comme la végétalisation des toitures pour améliorer l’isolation intérieure et créer des îlots de fraîcheur. Ou encore, la création de murs trombes pour optimiser le chauffage passif du bâti. Enfin, l’emploi de terre crue à l’inertie thermique performante, ou l’isolation en torchis. A ces techniques anciennes, les architectes adjoignent des nouvelles technologies numériques. Afin d’optimiser la performance énergétique des habitats, comme l’installation de panneaux photovoltaïques ou de nouveaux procédés comme la géothermie. Panorama richement illustré La maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architecture, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. [©Luc Boegly] “Maisons rêvées” revient donc sur toutes ces thématiques. Il donne à voir les évolutions du secteur, ses réalisations phares et les figures tutélaires de l’architecture domestique actuelle. Cet ouvrage propose un panorama illustré des maisons conçues par des architectes en France. Un préambule replace la maison individuelle dans le temps long de son histoire depuis le XIXe siècle, ainsi que ses enjeux politiques et sociaux. Le livre présente ensuite un corpus de 40 maisons classées en cinq thèmes : le défi écologique, l’innovation en ville/milieu urbain, la quête esthétique, la réinvention des traditions et l’inspiration industrielle. Chaque maison est enrichie par des photographies et des plans. Cet ouvrage résonne aussi avec pertinence dans l’époque actuelle. Si la maison est un idéal de vie depuis toujours, la crise sanitaire nous l’a rendue encore plus précieuse. Et nous a fait prendre conscience combien elle touche aux grands enjeux du temps présent comme l’écologie et le développement durable. Un véritable manifeste pour la maison d’architecte. Les maisons d’architectes en béton Nous avons retenu quelques exemples de maisons d’architectes en béton. D’abord, la maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architectur, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. Puis, la maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! Quant à la maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, elle repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. Ou encore, la maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. A découvrir d’urgence… Editeur : Editions AlternativesAuteur : Delphine AboulkerPrix : 35 €TTCComment se procurer l’ouvrage ? Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 182 jours

Ouate de cellulose : une vidéo rappelle les bonnes pratiques de soufflage

TECHNIQUE. Quelles sont les bonnes pratiques pour opérer une bonne isolation par soufflage de ouate de cellulose ? L'organisation Ecima le rappelle dans une courte vidéo de trois minutes.
Il y a 2 ans et 226 jours

ONDULINE renforce sa présence à l’international et élargit son offre pour protéger les bâtiments et leurs occupants par tous les temps

Depuis sa création en 1944, Onduline n’a cessé d’évoluer et d’étoffer ses gammes de produits. Son expertise et ses nombreuses innovations lui ont permis de devenir le leader mondial des solutions de toitures légères avec un éventail de produits performants : éléments de toiture, bardages, sous-toitures, écrans de sous-toitures, panneaux en polycarbonate… Qu’il s’agisse de maisons individuelles, de petits immeubles collectifs, de bâtiments publics ou privés, industriels ou agricoles, partout dans le monde, Onduline offre aux professionnels du bâtiment et aux bricoleurs un résultat de haute qualité avec des produits innovants, robustes et fiables très simples à mettre en œuvre. Autour d’Onduline, Ondura accélère sa croissance et son développement international Onduline France appartient au groupe international Ondura crée en 2021. Propriétaire d’alwitra, spécialisé dans les membranes hautes performances pour les toits plats et de l’entreprise polonaise CB, l’un des leaders européens des écrans de sous-toiture et d’accessoires de couverture pour toits en pente, Ondura dispose d’une grande expertise dans l’étanchéité à l’eau et à l’air des bâtiments et développe ses activités sur les cinq continents. Dirigé par Patrick Destang, Ondura est présent dans plus de 100 pays et emploie 1 600 personnes.S’appuyant sur la puissance d’Onduline sur les cinq continents, l’objectif du groupe est de renforcer sa présence à l’international. Ces 3 entités opèrent de manière indépendante tout en profitant des synergies commerciales et de l’accès aux gammes de leurs sociétés sœurs. En France, Flatline, la société française nouvellement créée par le groupe Ondura assure la distribution des solutions alwitra. Avec les solutions de toitures légères Onduline, les écrans de sous-toitures COROTOP® et ONDUTISS®, les membranes d’étanchéité alwitra, et les solutions d’éclairement en polycarbonate d’ONDUCLAIR®, Ondura maîtrise les technologies nécessaires aux toits en pente ou plats et elle apporte aux distributeurs une réponse unique à destination d’une clientèle de particuliers et de professionnels. Son offre de produits permet de toucher des applications en DIY et des applications professionnelles avec une plus forte composante technique, où elle s’appuie sur des couvreurs et des étancheurs via le réseau des négociants en matériaux et distributeurs spécialisés couverture.Ondura aborde aujourd’hui une nouvelle étape en rejoignant le groupe Kingspan, leader mondial de solutions hautes performances pour l’isolation et l’enveloppe du bâtiment. Le rapprochement, annoncé en février 2022 , vient en effet de recevoir la validation des autorités réglementaires. Le groupe entend accélérer les plans de croissance et d’investissement dans les pays à fort potentiel, et renforcer l’innovation des produits et services. Onduline : Une approche environnementale forte et visibleLes produits Onduline contiennent environ 50 % de matières premières recyclées et leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Certaines usines de production Onduline, dont ONDUCLAIR® à Comines, sont certifiées ISO 14001, avec une gestion environnementale claire et un système de production propre : matières premières recyclées, circuit d’eau fermé, faible consommation d’énergie, pas de déchets dangereux, système de traitement des émissions gazeuses… De plus, les émissions de CO2 sont considérablement réduites grâce au poids allégé des matériaux, qui limite l’impact lors du transport.Pour limiter son bilan carbone et développer une production respectueuse de l’environnement, Onduline a mis en place un processus de recyclage de haute technologie qui permet de récupérer 80 000 tonnes de fibres de cellulose chaque année.La cellulose est une ressource naturelle végétale et non fossile. La transformation de cette fibre est connue pour sa faible empreinte carbone, produisant ainsi 4 à 6 fois moins d’émissions de CO2 que le métal ou le plastique. C’est pourquoi Onduline a fait le choix de cette matière première pour la base de ses tôles et tuiles. Toutes ces initiatives ont permis à l’entreprise de réduire l’empreinte carbone à 4 066 g de CO2/m2, soit bien moins que tout autre fournisseur de solutions de toiture selon Pure Projet, une entreprise française spécialisée dans les questions environnementales, en particulier dans la lutte contre la déforestation.Onduline a également développé des Déclarations Environnementales de Produit (EPD) – ISO14025 & EN15804. L’EPD fournit des données quantifiées et requises pour réaliser l’ACV (analyse du cycle de vie) des produits et ainsi quantifier l’impact du produit sur l’environnement depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’à la sortie des usines.
Il y a 2 ans et 231 jours

Retour sur le succès du SIBCA 2022

Le SIBCA a été le lieu de rencontres d’affaires, de démonstrations de savoir-faire pour concevoir, construire et rénover bas carbone les bâtiments, les quartiers, les villes et les grands projets urbains de demain. C’est au Grand Palais Éphémère – Paris, sous le Haut Patronage d’Emmanuel Macron, Président de la République, que la toute première édition du SIBCA, 1er salon de l’Immobilier bas carbone a eu lieu. Co-organisée par l’association BBCA et France Conventions, le salon s’est déroulé du jeudi 22 au samedi 24 septembre 2022.                 SIBCA 2022 EN QUELQUES CHIFFRES: 6575 participants au lieu de 3500 participants attendus 120 exposants 112 speakers 60 grands débats et conférences 108 journalistes présents 600 étudiants présents pour la journée dédiée au recrutement 20 partenaires écoles et associations Férielle Deriche, Directrice du Sibca à déclaré « Nous sommes très fiers du succès de cette première édition qui a pleinement répondu aux attentes des professionnels de l’Immobilier. Sélectionnées sur dossier, les meilleures solutions en matière de bas carbone étaient au rendez-vous. Les visiteurs et exposants ont ainsi pu échanger autour de réalisations exemplaires et ont participé activement aux nombreuses annonces et appels à projets »   Les thématiques engagées durant cette éditions 2022 sont « Concevoir, construire, rénover bas carbone » Le défi de la nouvelle réglementation RE2020 et la neutralité carbone 2050, la maîtrise du bilan carbone devient la priorité et l’affaire de tous les intervenants du secteur immobilier urbanisme, aménagement des territoires, énergie Bas Carbone, stockage carbone… sont les nouvelles thématiques qui révolutionnent la ville et les bâtiments. DES ENGAGEMENTS POUR L’AVENIR – GA Smart Building a dévoilé en avant-première sa nouvelle marque de logements bas carbone construits hors-site : Rooj by GA. – La Métropole Aix-Marseille-Provence et l’EPA Euro méditerranée se sont engagés, avec la Caisse des Dépôts et Consignations, à bâtir une ville méditerranéenne durable via la signature de la Convention « France 2030 ».   – La signature du partenariat entre Bouygues Bâtiment France x Linkcity x l’Institut technologique FCBA (Forêt Cellulose Bois Ameublement), acteur incontournable de la filière forêt-bois pour accélérer le développement de la construction bois en France en s’appuyant sur un partage de connaissances techniques et de retours d’expériences, participer à des appels à projets innovants, et anticiper les évolutions normatives et réglementaires (ex : incendie). – La signature du Contrat cadre entre Bouygues Immobilier et Algo Paint pour poursuivre la mise en œuvre de solutions décarbonées comme leur peinture écologique à base d’algues (gamme Algo). – Quartus et l’IFPEB ont officialisé l’adhésion du groupe Quartus au Booster du Réemploi ! – Appel à candidature la Ville de Demain pour rejoindre l’écosystème Station F. – Lancement du mouvement Unisson(s) pour rassembler tous les métiers de l’architecture décarbonée revisitant le rapport à la Nature et aux besoins de chacun, dans la lignée du New European Bahaus. REMISE DES TROPHEES BBCA ET LANCEMENTS DE NOUVEAUX LABELS L’Association BBCA a dévoilé les Trophées BBCA 2022 qui mettent en lumière les maîtres d’ouvrage, territoires et opérations immobilières exemplaires en matière de bas carbone. 450 opérations pour 3 millions de m2 – 67 opérations immobilières labellisées – le palmarès BBCA 2022 des maîtres d’ouvrage et territoires récompensés pour leur performance bas carbone – deux nouveaux labels lancés BBCA Quartier et BBCA Exploitation – un label BBCA Commerces pour 2023. LA «JOURNEE TALENTS» CONSACREE AU RECRUTEMENT Le samedi 24 septembre a été dédié au recrutement et à la formation, cette journée a réuni plus de 600 étudiants et une vingtaine de grandes écoles de commerce, d’architecture, d’urbanisme et d’ingénieurs. Au cours des présentations métier, les exposants ont pu échanger de façon concrète avec les étudiants présents auxquels ils ont pu présenter les opportunités d’emploi dans leur structure. Pour plus d’informations n’hésitez pas à cliquer sur les liens de renvoie ci-dessous : – Retrouvez l’intégralité du programme des grands débats et conférences du Sibca – Revivez l’évènement en vidéo
Il y a 2 ans et 236 jours

Habiter une planète qui se réchauffe : Abécédaire de la transition de la construction et des matériaux

A. Acier (vert)Pour construire les 246 milliards de mètres carrés qui ont vu le jour en 2020 sur la planète (+1% par rapport à 2019), le ciment et l'acier restent de loin les deux premiers matériaux utilisés et les plus émetteurs de CO2.Pour verdir la construction, les sidérurgistes, surtout en Europe, prévoient de produire un acier "vert" d'ici 2050 en remplaçant le charbon émetteur de CO2 par de l'hydrogène vert pour fondre le minerai de fer. Mais les investissements à prévoir sont gigantesques et cela revient à augmenter les coûts d'au moins "30%", prévient Christian Gollier, directeur général de la Toulouse school of economics.B. Béton + ciment Quatorze milliards de mètres cubes de béton sont coulés par an selon l'Association mondiale du ciment et du béton basée à Londres.La Chine seule, entre 2011 et 2013, a consommé 50% de plus de ciment que les Etats-Unis durant tout le XXe siècle, souligne le géographe britannique David Harvey. Or le béton émet plus de CO2 que l'aviation en raison de la présence de ciment, dont le liant, baptisé clinker, doit être chauffé à 1.400 degrés pour sa fabrication.Un espoir scientifique même ténu: par biomimétisme avec les coraux, il est possible de fabriquer un ciment à partir de carbonate de calcium, qui séquestre du CO2!En attendant, pour la construction de masse, tout le secteur mise sur des bétons décarbonés, notamment en remplaçant le liant du ciment par du "laitier", un déchet de sidérurgie. Mais la "sidérurgie est elle-même très émettrice de CO2", relève Christine Leconte, présidente du Conseil de l'ordre des architectes en France qui parie plutôt sur des matières "locales", terre ou pierre, pour réduire les émissions.C. Climatisation - chauffage Selon une étude du laboratoire national des énergies renouvelables de Palo Alto (Etats-Unis) parue en mars, la climatisation est responsable à elle seule de 4% des émissions mondiales. Cercle vicieux: plus la planète se réchauffe, plus les climatiseurs se multiplient.Certains architectes comme le zimbabwéen Mick Pearce ont conçu des systèmes de climatisation biomimétique s'inspirant de la nature. Sur le modèle des termitières qui régulent leur propre température en laissant une multitude de conduits permettant à l'air de circuler, il a conçu le plus grand immeuble commercial d'Harare, Eastgate. Le bâtiment se rafraîchit la nuit en stockant l'air frais et expulse l'air chaud pendant la journée.Certains systèmes de ventilation ou de chauffage basés sur le fonctionnement des abeilles dans une ruche (swarm logic), où les appareils d'un même immeuble sont connectés entre eux, permettent aussi de réguler les pics de demande.E. Efficacité énergétiqueC'est le principal défi à relever car le type d'énergie utilisée pour chauffer ou refroidir un bâtiment détermine le poids de ses émissions. En 2020, les investissements mondiaux dans le secteur ont fait un bond sans précédent de 11,4% à quelque 184 milliards de dollars, selon le rapport de l'Alliance mondiale du bâtiment et de la construction de l'ONU. Mais, tout cela reste loin de l'objectif à atteindre pour tenir les engagements de l'accord de Paris sur le climat: les émissions de CO2 du bâtiment devraient décroître de 50% d'ici 2030 par rapport à 2020, soit 6% par an, ce qui implique une baisse de 45% de la consommation d'énergie par mètre carré dans le monde, un rythme cinq fois plus rapide que ce qui s'est fait jusqu'à présent!I. IsolationFace aux vagues de chaleur ou au froid hivernal, il vaut mieux investir dans l'isolation de l'enveloppe des bâtiments qu'augmenter la climatisation ou le chauffage. Les murs conservent mieux la chaleur que les vitres, mais le double-vitrage se développe partout, voire le triple vitrage pour certains bâtiments "passifs" du nord de l'Europe.J. "Jardin de pluie"Conçu pour capter l'eau de pluie qui s'écoule du toit d'une maison ou d'une allée, il retient l'eau brièvement après précipitation. Ces jardins constitués de roches, de plantes et d'arbustes adaptés aux conditions sèches font partie des solutions d'adaptation au réchauffement fondées sur la nature.M. Matériaux bio ou géosourcesBois, chanvre, liège, lin, paille, ouate de cellulose: ces matériaux, issus de matière végétale renouvelable, concourent significativement au stockage du carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles. Leur utilisation est encouragée autant pour la construction que pour l'isolation et la rénovation.Problème, en Afrique, où certains de ces matériaux ont longtemps été utilisés pour l'habitat traditionnel, la croissance urbaine galopante se fait essentiellement via le ciment ou l'acier, déplore la géographe Armelle Chopin, auteur de "matière grise de l'urbain, la vie du ciment en Afrique" (2020).R. Réduire/recycler/utiliser"Nous essayons de donner une deuxième vie aux matériaux, parfois ils viennent du chantier de démolition, nous essayons de transformer les obstacles en solutions. Réduire les matériaux est le meilleur moyen de réduire l'empreinte carbone du bâtiment", expliquent Irene Perez et Jame Mayol, qui ont fondé l'agence d'architecture Ted'Arquitectes à Palma de Mayorque (Espagne). Tous deux favorisent le réemploi des matières, comme de plus en plus d'architectes.La construction d'une maison individuelle consomme 40 fois plus de ressources que la rénovation, et celle d'un bâtiment de logements collectifs environ 80 fois plus, ajoute l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.T - Terre crueLa construction en terre crue, ancestrale, est en pleine renaissance. Et l'industrie cherche à développer des techniques pour massifier l'usage de bétons de terre.Parmi les techniques remises au goût du jour: Le pisé, terre compactée et coffrée, le torchis (terre crue coupée de paille ou de bouses animales), la bauge (couches successives de torchis damées sans ossature).La terre, matériau peu onéreux, et local, contribue à la régulation de l'humidité et surtout au lissage des températures intérieures, notamment en cas de canicule.On la trouve au Canada (Centre culturel du désert Nk'Mip), dans la région autrichienne du Vorarlberg, ou sous forme de panneaux préfabriqués de pisé, à Lyon en France.Le studio Renzo Piano a livré en 2021 à une ONG italienne un hôpital pour enfants à Entebbe en Ouganda, tout en pisé, réalisé à partir des terres d'excavation, surmonté de panneaux photovoltaïques.L'architecte germano-burkinabé Francis Kéré, lauréat du prestigieux prix Pritzker en 2022, a fait de la construction à partir de matériaux locaux, dont la terre, sa marque de fabrique, estampillée "high tech durable".U - UrbanismeLes experts recommandent de freiner les constructions nouvelles, favoriser la rénovation en centre-ville, arrêter l'étalement urbain, voire "reconstruire la ville sur la ville".V - Vitrage photovoltaïqueDes panneaux de verre permettent de produire de l'électricité à partir de la lumière solaire filtrée. Encore chère, cette technique émergente préfigure les bâtiments connectés de demain, mais se heurte à la pénurie de matériaux, en particulier celle des silicium.
Il y a 2 ans et 254 jours

Entre ProDevis 9 et son stand 100% éco-conçu, Elcia innove toujours plus pour le salon Batimat

Les 2 tops nouveautés ELCIAProDevis dévoile sa 9ème versionUn nouveau chapitre s’ouvre dans la belle histoire de ProDevis ! Une belle histoire débutée en 1999, quand le premier logiciel de chiffrage et gestion commerciale spécialisé Menuiserie, Store, Fermeture a révolutionné tout un secteur. 23 ans et plus de 21.000 utilisateurs plus tard (c’est même 1 Menuisier sur 2 qui l’utilise tous les jours), ProDevis franchit une nouvelle étape : place à ProDevis 9 !Un ProDevis tout neuf qui présentera notamment une nouvelle interface et de nouvelles fonctionnalités attendues par le marché. Le mot d’ordre de cette nouvelle version ? Encore plus de temps gagné et de performance pour ses utilisateurs ! Toujours avec le même objectif : simplifier la vie des Menuisiers.Révélation et démonstration sur le stand ELCIA !Un stand 100% éco-conçu pour un salon 0 déchet !Innover dans ses produits mais aussi innover pour contribuer à un monde plus durable et responsable ! Chère à son Président-Fondateur Franck COUTURIEUX, la protection de l’environnement est au cœur de la raison d’être d’ELCIA et du quotidien de ses collaborateurs. Pour 2022, ELCIA souhaite passer à la vitesse supérieure avec une promesse : se rapprocher au maximum du zéro déchet ! Action dès BATIMAT avec un stand 100% éco-conçu !Pour Franck COUTURIEUX, Président-Fondateur d’ELCIA : « Si l’on suit notre démarche écologique autour du zéro déchet, nous ne devrions plus exposer sur les salons, qui sont des gros producteurs de déchets et de matériaux non réutilisables. Mais nous avons préféré trouver des solutions conformes à notre raison d’être. Nous avons fait des choix forts et marquants : rendez-vous compte, un stand sans plancher ni moquette au sol ! Nous espérons que cela fera des émules pour les prochaines éditions car nous ne sommes pas les seuls à avoir ces valeurs. »Pour Guillaume LOIZEAUD, Directeur du Mondial du bâtiment et de BATIMAT : « La démarche des équipes ELCIA est remarquable, elle consiste à réinterroger les pratiques habituelles des salons et à mettre en cohérence les actions de la marque avec les grands défis du climat et de l’environnement ; c’est un exemple concret, d’un partenaire historique de BATIMAT, qui est en totale cohérence avec l’édition 2022 du mondial du bâtiment. Nous avons engagé une action de fond sur l’ensemble des 150.000m2 d’exposition qui vise à réduire au maximum tous les impacts : transport moins carboné, revalorisation des déchets, restauration locale, stands éco-conçus, circularité partout où c’est possible, le salon BATIMAT prend sa part au grand défi du siècle. »Le stand ELCIA pour BATIMAT, c’est un stand...... sans plancher technique ! Terminés moquette, plancher et autre revêtement plastique, le stand sera posé directement sur le sol béton du hall. Ce sont ainsi plus de 100m2 de bois et de moquette qui sont économisés.... sans déchets ! Ni verre, ni bouteille en plastique ! Terminés également les goodies et réduction au maximum des supports de communication imprimés pour privilégier les supports digitaux.... avec des matériaux recyclables ! Du bois contreplaqué au béton, en passant par l’adhésif Haru (principalement constitué de papier) : les matériaux du stand ont été sélectionnés suivant leur écoresponsabilité. Avec deux matériaux phares : le DropPaper (composé de cellulose, polyester et fibre de verre, léger et donc peu gourmand en transport) et le DropCake (panneau rigide recyclable à l’infini, composé de 60% de déchets de DropPaper et 40% de déchets de polyethylène). Les matériaux non recyclables auront quant à eux droit à une seconde vie (mettre des exemples concrets) et seront donnés à des boutiques qui les revendront à prix solidaires.... qui relève un sacré défi écologique ! Un stand éco-conçu : c’était un sacré challenge pour GALIS, l'agence de stand événementiel.Pour Anthony HEINTZ, Chargé d’Affaires chez GALIS : « C’est bien la première fois qu'un client est assez fou pour nous demander un stand sans plancher ni moquette ! Cela représente un défi de taille et demande un design spécifique qui invite les visiteurs à regarder vers le haut. Nous sommes fiers de cette création de concept inédit, mais aussi de pouvoir nous engager dans des projets auprès de clients qui, comme nous, ont une forte volonté durable. Réfléchir ensemble pour transformer le secteur événementiel et créer le stand responsable de demain, c'est ce pour quoi nous travaillons ! C'est un beau challenge lancé par ELCIA, le résultat est là et nous espérons qu'il marquera les esprits. »Les autres nouveautés à découvrir sur le stand ELCIADu côté du partenaire d'ELCIA, AlloToolsUn nouveau configurateur 3D pour PergolaAlloTools présente sur BATIMAT son tout nouveau configurateur 3D pour Pergola bioclimatique en version BtoB et BtoC. Ses deux fonctionnalités phares :La simulation des ombres (indispensable pour contrôler la pertinence de certaines options), faite en fonction de la géolocalisation/orientation de la pergola, des ouvertures/fermetures dynamiques des lames, stores ou brise-vues et surtout de la période d’ensoleillement suivant le mois de l’année et l’heure de la journée.La réalité augmentée, qui permet de projeter via l’écran de son smartphone ou de sa tablette sa pergola sur-mesure dans son propre environnement. Le projet imaginé par le client et configuré est ainsi simulé avec un effet « waouh » garanti.Un nouveau module de simulation sur photoPour la première fois depuis le rapprochement entre ELCIA et AlloTools, l’éditeur de BatiTrade a développé un module indépendant et externe dédié à la simulation sur photo de produits de menuiserie, fermeture et protection solaire. Ce module appelé « VirtualPhoto », est capable de mettre en situation des produits devisés via les configurateurs ELCIA ou BatiTrade, le tout sur une photo de l’environnement du client, dans une logique multiproduit, pour un projet complet et harmonisé.Diapason passe à la vitesse supérieure dans la gestion des écrans dans les ateliersUn an après sa présentation sur Equipbaie, Tempo, la brique fonctionnelle de Diapason dédiée à la gestion des écrans ateliers, va plus loin avec de nouvelles fonctionnalités. 0 papier, gain de temps et portabilité pour les opérateurs de production, responsable d’ateliers et service qualité du secteur !Ramasoft présente sa nouvelle solution adaptée à la production boisDéjà spécialisé dans la fabrication de menuiseries sur-mesure PVC et Alu, les utilisateurs de Ramasoft (logiciel de fabrication et GPAO) pourront désormais profiter de la simplicité et de la puissance du moteur 3D de Ramasoft pour fabriquer leurs châssis Bois.
Il y a 2 ans et 308 jours

Les professionnels de la rénovation énergétique réagissent à la hausse de l'obligation des CEE

Pour EffyLa ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher et le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, lançaient il y a quelques jours le groupe de travail "Logement", qui réunit les acteurs privés et publics du logement pour contribuer au grand Plan Sobriété Énergétique annoncé par le président de la République le 14 juillet.A cette occasion a été annoncé un renforcement du dispositif des Certificats d’Economies d’Energies (CEE), à hauteur de 4,8 milliards d’euros. Il implique une hausse de 25% du niveau de l’obligation des CEE et étend immédiatement le « Coup de pouce chauffage » aux logements collectifs pour recourir à des dispositifs de chauffage vertueux (réseaux chaleur, PAC, chaudière biomasse). Un appel à programme de 150 millions d’euros est lancé pour aider spécifiquement les familles en situation de fragilité dans leurs travaux d’économie d’énergie.Effy, qui appelait depuis de longs mois à une revalorisation du niveau de l’obligation CEE, salue cette première étape qui devra rapidement en appeler d’autres pour impulser une vraie dynamique de reprise de la demande de travaux de rénovation énergétique. Depuis 18 mois, les primes CEE (Certificats d’Economies d’Energie) baissent. En particulier celles qui incitent aux travaux d’isolation et celles destinées aux ménages très modestes (qui ont été divisées par près 3 en moins d’un an). La baisse de ces aides aux travaux de rénovation énergétique arrive au plus mauvais moment. Alors que l’inflation fragilise de plus en plus le pouvoir d’achat des Français, la hausse des prix de l’énergie devient insoutenable pour les familles les plus modestes. Or, ces primes CEE ont depuis longtemps prouvé leur efficacité pour inciter à lancer des travaux d’économie d’énergie, sans peser sur les finances publiques. C’est le principal levier pour les fournisseurs d’énergie et de carburant de remplir les obligations d’économies d’énergie que l’Etat leur impose. La logique est mathématique. En relevant ces niveaux, il faut faire plus de travaux et pour cela, les fournisseurs augmentent les primes pour en déclencher. Si l’État pilote le dispositif, les financements CEE sont donc apportés par des entreprises privées. Une hausse de l’obligation d’économies d’énergie était attendue depuis plus de 6 mois par les artisans et entreprises de la filière. Le gouvernement y répond en augmentant de 25 % le niveau d’obligation pour la période 2022-25.Pour Frédéric Utzmann, Président du groupe Effy : « La sobriété ne peut se limiter à éteindre la lumière, laver son linge la nuit ou fermer la porte lorsque l’on climatise… elle doit aller au-delà. Il faut pouvoir financer des actions de fond et rentables comme des travaux d’économie d’énergie ! Le dispositif dévoilé aujourd’hui par le gouvernement va dans le bon sens, et nous saurons, dans quelques semaines, s’il est assez ambitieux car la France a pris du retard depuis un an. »Effy regrette fortement que ne soit pas prévu un encadrement des prix du CEE. Une initiative attendue et nécessaire pour donner plus de stabilité au montant des primes dont bénéficient les ménages, plus de visibilité pour tous les acteurs de la rénovation énergétique et moins de volatilité pour les obligés qui financent le dispositif… Une occasion manquée pour le gouvernement qui aurait enfin pu clarifier sur quel niveau il souhaite stabiliser les prix.Ces annonces sont donc à notre sens une première étape qui va dans le bon sens, mais qui doit rapidement en appeler d’autres si elle ne s’avère pas rapidement suffisante pour que le marché redémarre.Pour Teskial Face au ralentissement observé au premier semestre 2022 des travaux de rénovation énergétique aidés par les Certificats d’Economies d’Energie (CEE), TEKSIAL prend acte de l’annonce faite par le Gouvernement à l’occasion du lancement du groupe de travail « Logement » du Plan de « sobriété énergétique », le 27 juillet 2022, d’augmenter le volume d’obligation pour la 5ème période. Cette rehausse a pour objectif de tendre vers le haut les prix des CEE et ainsi de relancer la filière. Une augmentation qui irait au-delà du surplus technique observé en fin de 4ème période et qui est à mettre en perspective avec le Plan de « sobriété énergétique » visant à réduire de 10% la consommation d’énergie sur les deux prochaines années. Rehausse à mettre également en regard avec le nouvel objectif européen de 36% de réduction de la consommation d’ici à 2030. TEKSIAL, acteur dédié depuis plus de 35 ans à l’accompagnement dans la maîtrise des consommations énergétiques, l’efficacité et la rénovation énergétique, suit de près les évolutions du marché des CEE. TEKSIAL salue l’annonce du Ministère d’un « renforcement significatif » des CEE, avec « une hausse de 25% du niveau d’obligation des CEE », soit d’environ 600 TWhc. Cette annonce était attendue depuis plusieurs mois par les acteurs du marché de l’efficacité énergétique dans un contexte de transition chaotique entre la 4ème (2018-2021) et la 5ème période des CEE (2022-2025). Une rehausse qui irait au-delà du surplus technique observé en fin de 4ème période qui a donné lieu à un marché secondaire moribond Depuis 2021, il avait été anticipé un excédent de CEE en fin de 4ème période, dont l’obligation était fixée à 2.133 TWhc. Plusieurs variables viennent expliquer cette surproduction, qui serait estimée environ à 400 TWhc, soit environ 16% de l’obligation totale de la 5ème période des CEE. Parmi les explications, on trouve le surdimensionnement de certains coups de pouce qui, bien que nécessaires notamment pour les ménages en situation de précarité énergétique, ont conduit à une bulle semblable à celle du photovoltaïque du début des années 2000. La rehausse de l’obligation, telle qu’annoncée le 27 juillet 2022 par le Ministère de la Transition énergétique permettrait ainsi de combler cet excédent de production, ce dont TEKSIAL se félicite, mais aussi probablement de revaloriser certaines aides, notamment pour les plus précaires qui se retrouvaient jusqu’alors pénalisés. TEKSIAL espère que la filière pourra retrouver un niveau qui permettra de donner de l’ampleur aux projets de rénovation et d’efficacité énergétique. Le marché doit aujourd’hui être orienté par une véritable boussole pour atteindre les ambitions françaises de sobriété et ce dans les conditions critiques que nous connaissons depuis plusieurs mois : crise énergétique, crise des matériaux et des transports dans le secteur du BTP, projets de travaux des Français mis en stand-by. Des orientations européennes qui pourraient également avoir un impact sur le niveau des objectifs d’efficacité énergétique de la France à moyen terme Le Fit-for-55 est un ensemble de textes de la plus haute importance. Le Conseil de l’Union européenne a adopté en juin dernier, de nouvelles orientations générales parmi lesquelles la réduction de 36% au moins de la consommation finale d’énergie européenne d’ici 2030. De ce nouvel objectif relevé, initialement fixé à 32,5%, vont découler des révisions de directives européennes qui elles-mêmes se traduiront par de nouveaux textes pour chaque Etat membre. C’est aussi probablement dans ce contexte que les pouvoirs publics ont souhaité reconsidérer les niveaux d’obligation des CEE, dispositif qui participe pleinement de la réduction des émissions de carbone.Pour Hellio Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l’énergie, qui militait en faveur d’un doublement du volume d’obligation depuis plusieurs mois, salue cette décision et espère que cette hausse du niveau de l’obligation permettra de relancer la rénovation énergétique dans tous les secteurs : Pour Pierre Maillard, PDG de Hellio : « Nous saluons la hausse de l’obligation CEE de 25% et notamment qu’elle soit également à destination des secteurs tertiaires privés et publics, industriels, agricoles et transports que nous accompagnons au quotidien. Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie est un dispositif vertueux pour tous les maillons de la chaîne du bâtiment, primordial alors que la France subit une hausse des prix de l’énergie sans précédent, avec, en ligne de mire, une tension énergétique. Notre volonté restera toujours d’accompagner nos clients dans l’atteinte d’économies d’énergie réelles avec une prise de responsabilité des acteurs, tel que Hellio. Condition sans quoi, la transition énergétique ne se fera qu’à petits pas. »Pour le Syndicat des fabricants de ouate de cellulose Pour Charles Kirié, Président de l’ECIMA qui avait lancé l’alerte en février dernier, suivi par les grands acteurs de la filière isolation : « Cette annonce est une excellente nouvelle et attendue depuis plusieurs mois par les acteurs de la filière isolation. L’augmentation de la production de KWhc va permettre de relancer un marché en difficulté depuis l’arrêt de l’offre Coup de Pouce. Nous ne relâchons pas pour autant la pression, car il y a un véritable enjeu énergétique qui doit être pris en compte. Les travaux de rénovation globale doivent intégrer les travaux d’isolation des combles, avec des matériaux à forte inertie thermique. Nous souhaitons également toujours limiter l’effet yoyo en annualisant les objectifs des obligés (actuellement fixés sur 3 ou 4 ans). Cela préserverait les entreprises de la filière isolation. »
Il y a 2 ans et 356 jours

VM renforce son programme « écosolutions » avec son offre en isolation biosourcée

Il confirme ainsi son ambition d’accompagner la rénovation énergétique avec une offre toujours plus large et se prépare également aux enjeux de la construction neuve, avec la mise en place de la RE2020.Confirmer son rôle d’acteur de la filière rénovation énergétiqueLa sortie de son premier catalogue « Isolation biosourcée » s’appuie sur :une mise en avant de cette gamme en point de vente,la formation des équipes VM afin d’approfondir leur expertise et leur permettre de conseiller les professionnels au plus près de leurs besoins,la mise en place de partenariats locaux avec les fournisseurs.Fournir toutes les clés de la RE2020L’atteinte des objectifs fixés par la RE 2020, qui comporte un volet environnemental avec l’empreinte carbone des habitations, passera nécessairement par une nouvelle approche des modes constructifs. La mise en oeuvre de matériaux, tels que les biosourcés, en fait partie intégrante. Le catalogue VM fournit une large offre : chanvre, coton, coton recyclé, fibre de bois, ouate de cellulose, liège, fibre de polyester, lin et jute. Sélectionnés exclusivement auprès de fournisseurs fabriquant en France, ces produits sont stockés et disponibles dans les 18 points de vente VM.Quel est le nouveau cadre fixé par la RE 2020 pour une construction plus écoresponsable ? Comment bénéficier des primes à la rénovation ? Qu’est-ce qu’un matériau biosourcé ?... Synthétique (20 pages), l’outil est construit tel un guide de choix pédagogique. L’illustration de l’ADN VM, attaché aux valeurs de proximité, de conseil et de service, pour faciliter la vie de ses clients.
Il y a 2 ans et 358 jours

Soprema a trouvé l'alternative au papier journal pour sa ouate de cellulose

Le spécialiste des solutions d'étanchéité et d'isolation a breveté un système de recyclage de la glassine, ce papier siliconé qui sert de support aux étiquettes autocollantes, pour remplacer le papier journal dans la production de ouate de cellulose.
Il y a 2 ans et 359 jours

Les Français n'ont plus les moyens d'effectuer les travaux d'isolation, alerte l'Ecima

Selon un communiqué du syndicat des fabricants de ouate de cellulose le 31 mai, la très forte baisse des certificats d'économie d'énergie (CEE) a provoqué la baisse du nombre de nouveaux chantiers d'isolation.
Il y a 3 ans et 1 jours

Batimat crée l’espace Low Carbon Construction pour pour promouvoir les solutions émergentes de la décarbonation

Conçu en partenariat avec Construction 21, cet espace de 600 m2 permettra de découvrir toute la richesse de l’offre de ce marché en fort développement. Des conférences spécifiques, un parcours thématique ainsi que des démonstrations complèteront le dispositif d’exposition. Avant la présence inédite de ce thème sur le salon, qui se tiendra du 3 au 6 octobre, BATIMAT lance dès aujourd’hui une série d’outils d’information (podcasts, livres blancs…) disponibles sur Batiadvisor et Batiradio.Vitrine de l’innovation et des enjeux du secteur, BATIMAT entend valoriser toutes les solutions et produits proposés par les acteurs de la filière autour de la thématique de la décarbonation des ouvrages. Pour cela, un travail d’envergure a été engagé, en partenariat avec Construction 21, afin de co-construire des contenus pertinents disponibles avant et pendant le salon. Objectif : répondre aux véritables préoccupations exprimées par les artisans et prescripteurs, visiteurs du salon, en recherche d’informations précises sur les problématiques liées à l’environnement.Sur ce thème du "Low Carbon Construction", cinq thématiques ont été retenues : Matériaux de construction bio (et géo)sourcés, en rénovation et dans le neuf ; Matériaux de construction recyclés ; Biodiversité, du bâtiment à l’urbain ; Réemploi ; Construction frugale.Un univers décarboné au centre de BATIMATSitué en plein cœur du Pavillon 1, l’Espace Low Carbon Construction de BATIMAT mettra en lumière, sur plus de 600 m2, les solutions et matériaux pour la décarbonation des bâtiments.En totale cohérence avec la thématique, cet espace réconcilie événementiel et développement durable : politique zéro déchets, choix de bois d’origine française et transformé sur le territoire, de mobiliers éco-conçus, de moquettes 100 % recyclées, d’éclairage led... Sur cet espace, BATIMAT accueillera les exposants ainsi qu’un pôle dédié aux associations et organismes partenaires (ADIVET, BIOBUILD et GRAMITHERM, à date) autour d’un programme riche :Des démonstrations régulières pour informer les professionnels sur l’utilisation de ces produits ;Un programme d’ateliers sur l’Espace Low Carbon Construction avec les experts du secteur ;Un parcours thématique et des visites guidées quotidiennes pour découvrir les solutions des exposants.Plusieurs exposants sont déjà inscrits sur cet espace :Secteur BIOSOURCÉ, BIODIVIERSITÉ URBAINE ET VÉGÉTALISATION : ALEGINA ; PAREXGROUP ; PNR DES MARAIS DU COTENTIN ET DU BESSIN ; SIKA FRANCE SAS ; VERTIGE INTERNATIONALSecteur CONSTRUCTION DURABLE ET ÉCONOMIE CIRCULAIRE : A.R.Q.E ; CARMINE S.A. ; CYCLE UP ; LEADAX - THE NEW LEAD - LE NOUVEAU PLOMB ; PEG SAEn attendant BATIMATÀ partir d’aujourd’hui et jusqu’à l’ouverture du salon, en octobre 2022, BATIMAT proposera un panel d’actions et d’outils inédits pour mieux faire connaître l’ensemble des solutions disponibles pour la décarbonation des bâtiments. Des articles sont à découvrir sur Batiadvisor ainsi qu’une étude sur le bâtiment et le carbone et un guide sur les matériaux biosourcés. Des podcasts seront également à écouter sur Batiradio.Enrichis régulièrement, ces dispositifs d’échange permettront de profiter d’informations couvrant des thématiques telles que "Les matériaux de construction biosourcés en rénovation et dans le neuf" ; "Les matériaux de construction recyclés" ; "Biodiversité, du bâtiment à l’urbain" ou encore "Construction frugale".Dans ce cadre de la valorisation des solutions disponibles pour la décarbonation des bâtiments, le premier thème abordé concerne les matériaux biosourcés.Représentant aujourd’hui environ 10% du marché des isolants et reconnus pour leurs performances, ils répondent aux nouvelles attentes des particuliers, à l’évolution des normes et à l’urgence environnementale. Ce marché bénéficie par ailleurs d’un grand dynamisme et est porté par de nombreux acteurs très investis mais aussi très disparates. Les matériaux biosourcés sont aussi extrêmement diversifiés et ne cessent d’évoluer : bois, chanvre, paille, ouate de cellulose, terre crue, textiles recyclés, balles de céréales, miscanthus, liège, lin, chaume, herbe de prairie... il existe une infinité de produits. Ces matériaux représentent évidemment un atout de taille pour répondre aux enjeux environnementaux. Toutefois, les acteurs du biosourcé ont à faire face à plusieurs défis et notamment la capacité à tenir les engagements en termes de progression de volumes de production mais aussi savoir convaincre les prescripteurs d’utiliser ces matériaux alternatifs.Pour disposer d’une vision précise et exhaustive sur ces matériaux, BATIMAT propose le premier livre blanc sur le thème "Construire biosourcé". Il est dès à présent disponible à cette l’adresse.Des articles sont également à découvrir à cette adresse.Des podcasts sont également à écouter ici.Une tournée internationaleAvec l’ambition de faire venir le plus grand nombre de visiteurs internationaux à la recherche de solutions pour la construction bas carbone, le Mondial du Bâtiment a lancé le Low Carbon Construction Tour, une tournée dans 12 pays européens et africains, entre avril et juillet 2022.En parallèle, le Mondial du Bâtiment déploie une action spécifique pour faire venir le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone. Un programme privilégié de plusieurs jours sera proposé pour leur permettre de participer au programme de conférences, rencontrer les grands décideurs, visiter des chantiers et des bâtiments exemplaires.
Il y a 3 ans et 6 jours

Les entreprises d’isolation appellent le gouvernement à relancer la filière pour protéger le pouvoir d’achat et l’emploi des Français

La rénovation énergétique est d’ailleurs l’un des axes stratégiques du gouvernement, qui a inscrit en 2019 « l’urgence écologique et climatique » dans le code de l’énergie avec la loi énergie-climat, et que la loi dite Climat et Résilience, votée en 2021, définit l’isolation des murs, l’isolation des planchers bas, et l’isolation de la toiture comme trois des six postes de travaux prioritaires pour atteindre une rénovation énergétique dite « performante ».Suite à la crise du Covid-19, le plan de relance décidé par le gouvernement a par ailleurs alloué une enveloppe de 6,7 milliards d’euros dédiée à la rénovation énergétique des bâtiments pour 2021-2022, prévoyant en parallèle la création de 55 000 emplois sur la même période.Pourtant, depuis septembre 2021, cet élan a été freiné voire inversé par la conjonction de la baisse du pouvoir d’achat due aux prix de l’énergie, de la baisse de certaines aides, de la très forte baisse des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) frappés par des mouvements spéculatifs, puis de l’inflation sur les matières premières et les produits.Les entreprises de travaux d’isolation en première ligneEn 2022, le nombre de nouveaux chantiers d’isolation est en baisse car les Français n’ont plus les moyens d’effectuer ces travaux. Sous l’effet de la baisse des CEE, le « reste à charge » a trop augmenté, et beaucoup trop vite, notamment pour les ménages modestes, mais pas qu’eux.En février dernier, l’ECIMA et les acteurs de l’isolation alertaient déjà sur la baisse historique de près de 50% des ventes de certains isolants, donc des chantiers d’isolation les utilisant.Aujourd’hui, la situation empire et ce sont les entreprises de travaux d’isolation et leurs salariés qui sont directement touchés, notamment pour les chantiers d’isolation de combles. La plupart des sociétés historiques sont en difficulté : l’ECIMA estime que 10% à 20% d’entre elles ont été contraintes au dépôt de bilan et que plus de 50% des effectifs ont dû être licenciés.Il s’agit d’une perte catastrophique pour la filière, qui peine à recruter et à former du personnel à la fois qualifié et prêt à accepter la pénibilité du métier. Alors que la mise en place du label Reconnu Garant de l’Environnement (RGE) misait sur une montée en compétences des entreprises de pose, nous assistons aujourd’hui à une fuite irréversible des compétences.Pendant ce temps, les Français qui vivent dans des logements mal isolés continuent de voir leur facture de chauffage exploser.Stabiliser le marché de l’isolation : un impératifLa filière sérieuse de l’isolation n’est pas d’une élasticité infinie. Les capacités des usines ont des limites et il faut des perspectives stables de marché pour les augmenter via des investissements de longue durée.D’autre part, les entreprises de pose doivent pouvoir stabiliser leurs effectifs pour avoir le bon niveau de compétences. Les à-coups trop importants à la baisse mènent à des pertes d’emploi et de compétences. Les à-coups trop importants à la hausse mènent à des importations massives et au travail dissimulé par les éco-délinquants, qui ont d’ailleurs déjà déserté le secteur de l’isolation pour se reconvertir dans les filières où les aides sont les plus importantes.Si nous voulons protéger les emplois durables et le pouvoir d’achat des Français, il est urgent de réagir et de relancer la filière de l’isolation dès maintenant. Le gouvernement doit plus que jamais travailler main dans la main avec les organisations professionnelles du secteur qui sont à même de proposer des solutions rapides et efficaces pour stabiliser et relancer la filière.Pour commencer à y travailler dès maintenant, le Syndicat des fabricants de ouate de cellulose ECIMA demande un entretien avec la nouvelle Ministre de la Transition Energétique puis la mise en place d’une commission de travail de 3 semaines débouchant sur un Plan de sauvegarde de la filière de l’isolation.L’isolation, une filière d’avenirFace aux impératifs de transition écologique et d’indépendance énergétique, il va sans dire que l’isolation des bâtiments est incontournable et le sera de plus en plus à l’avenir.Les isolants biosourcés tels que la ouate de cellulose, mais aussi la fibre de bois ou encore le chanvre, sont les isolants de l’avenir, en ce sens qu’ils répondent particulièrement aux objectifs fixés par la RE2020 en termes de réduction carbone et de confort d’été. En effet, ils offrent une meilleure masse volumique et une meilleure résistance à l’écoulement de l’air que les isolants traditionnels et ont la capacité de stocker du carbone, bénéficiant d’un bilan carbone négatif. Autant d’arguments en faveur d’une relance active et immédiate de la filière de l’isolation.L'ECIMA adresse une lettre à la Ministre de la Transition ÉnergétiquePar Charles KIRIÉ Président de l’ECIMA :"Madame La Ministre, Pour rappel l'ECIMA est l'Association Française des Fabricants de Ouate de Cellulose, isolant à base de papier recyclé utilisé essentiellement pour les combles perdus et représentant 50% des tonnages d'isolant biosourcé sur le marché français. Je vous prie de trouver en pièce jointe le courrier envoyé à votre prédécesseure qui est resté sans réponse. Celui-ci annonçait l'hécatombe qui a eu lieu dans les effectifs de personnels dûment formés des professionnels historiques de l'isolation de combles. On peut estimer, de par notre contact étroit avec les professionnels du secteur, que 10% à 20% des entreprises historiques ont déjà fait faillite et que, sur les entreprises restant en activité, 50% du personnel formé et qualifié RGE a été licencié et travaille désormais dans des métiers moins pénibles. Il reste donc seulement 40% des effectifs, ce qui ne sera pas suffisant pour répondre aux besoins réels en isolation de combles perdus dans un contexte de crise énergétique qui va nécessiter une massification et une accélération des travaux. Dans le contexte actuel on peut raisonnablement penser que si le marché, bloqué artificiellement par le cours du CEE historiquement bas, ne reprend pas en septembre, il ne subsistera en 2023 que 20% des effectifs de la profession. Vous sachant proche des entreprises et aguerrie à leurs problématiques et à leur fonctionnement, nous sollicitons de toute urgence une entrevue auprès de vos services. Afin que celle-ci soit le plus efficace possible, il serait essentiel que nous soyons accompagnés par le Syndicat National de l'Isolation qui représente les entreprises de pose d'isolants soufflés. Espérant que ce courrier retiendra votre attention, nous restons à votre entière disposition pour convenir d'une date de rendez-vous. Nous vous adressons, Madame La Ministre nos cordiales salutations et nos meilleurs vœux de succès dans votre nouvelle fonction."
Il y a 3 ans et 6 jours

Carrefour du Bois 2022 : Durieu passion bois !

Toujours en mouvement et avec la volonté constante d’améliorer et de garantir l’efficacité de ses formules, Durieu travaille étroitement avec son équipe R&D et reste en permanence à l’écoute du terrain pour répondre au plus proche des attentes de ses clients finaux.Les essentiels du bois by Durieu En France, la part des constructions en bois continue d’augmenter régulièrement dans le secteur des logements individuels, et le domaine de la rénovation des ouvrages en bois est lui aussi en hausse.Représentant un peu moins de 10 % des logements neufs, les ouvrages en bois ont un bel avenir face à eux surtout dans l’ère actuelle où la recherche de matériaux authentiques et moins impactants est primordiale. De même, terrasse et bardage bois continuent de séduire de plus en plus les français qui portent une attention particulière à la déco de leurs espaces intérieurs et extérieurs depuis les confinements successifs.En outre, le bois est le seul matériau de construction à stocker du CO2 et face à la variable environnement qui n’est plus une option mais une constante bien définie du cahier des charges, les acteurs du bâtiment, architectes et particuliers sont de plus en plus nombreux à plébisciter cette matière pour leurs réalisations.Mais attention ! Matériau noble s’il en est, il nécessite une attention, un soin et un entretien bien orchestrés pour garantir sa pérennité, les utilisateurs semblent en être de plus en plus conscients et commencent à adopter plus facilement l’étape soin des supports bois.Quid des essences de bois ? On peut simplifier le classement des bois en 3 catégories :Les bois tendres : souvent des résineux (mélèze, pin, red cedar…) ce sont des bois poreux qui nécessitent une protection riche et garnissante se combinant aux fibres du bois pour le protéger en profondeur, efficacement et durablement.Les bois durs difficilement imprégnables (type châtaignier, chêne...) : il faut un produit qui pénètre dans le bois et ensuite l’imprègne en profondeur pour assurer sa longévité.Les bois exotiques : ils présentent des pores très fins et serrés et il est très difficile de faire pénétrer une protection dans ces bois. Il est donc impératif d’avoir une solution très ciblée pour s’adapter à cette densité.Quel type de bois pour quel support - des fonctions différentes, des requis spécifiques :Les bois tendres sont plus souvent utilisés pour les supports verticaux extérieurs : bardages, volets, … Ces essences sont plus faciles à travailler pour les bardages que les bois durs moins « souples ». De plus, en façade, n’étant pas en confrontation directe avec les eaux de pluie et les UV, ils vont moins souffrir de leurs agressions et bien que moins durables que d’autres essences, ils vont bien résister en vertical. Ils sont parfois aussi moins onéreux…Les bois durs eux sont plutôt destinés aux parties bois de l’habitat en intérieur : escalier, parquet, porte, lambris… également pour les volets. Leur densité et leur stabilité les fait durer pour des usages intensifs à condition d’y appliquer la bonne finition.Les bois exotiques, à l’origine destinés aux ponts de bateaux de par leur résistance aux conditions climatiques rigoureuses, sont passés sur la terre ferme et généralement attribués aux terrasses et parfois certains parquets ou ouvrages intérieurs de par leur bonne longévité. Leur densité et leur aspect sont idéaux pour ces ouvrages qui subissent un usage extérieur intensif et des agressions climatiques de plein front, tout en offrant une belle esthétique.Pourquoi les bois s’abîment ?Qui dit bois dit matériau vivant comme notre peau et qui donc subit l’attaque quotidienne des UV, variations hygrométriques, pollution, vent, pluie, air marin, gel…Mise au point - Soleil et eau : deux ennemis du boisLes UV et le bois : avec les UV, la lignine, composant du bois avec l’eau et la cellulose, s’altère et engendre son vieillissement. Le support va blanchir, griser et aller jusqu’à se fendiller. Plus le soleil est fort, plus il vieillira prématurément.L’eau et le bois : présente dans le bois, l’eau entraîne naturellement des variations hygrométriques dans le support mais les intempéries intensifient le phénomène : avec l’eau, le bois gonfle puis dégonfle lorsqu’elle s’évapore. Sous les effets des variations hygrométriques, il s’use et se délamine, c’est-à-dire qu’il se désagrège en petites lames : la structure même du bois est abimée irrémédiablement. L’eau est également l’un des éléments moteurs pour nourrir tous les insectes et les champignons qui peuvent attaquer et envahir le bois.Protection et entretien sont donc les deux maximes pour des bois qui durent :Avant de penser à protéger il faut agir pour préparer, c’est-à-dire :Laisser déglacer si le bois est neuf.Nettoyer ou dégriser s’il est sale : il retrouve son éclat.Déshuiler s’il est encrassé : pour dissoudre les graisses qui encrassent le bois.Décaper le cas échéant : pour éliminer les anciennes protections très filmogènes et/ou incrustées dans le support.Les solutions préparation by Owatrol®NET-TROL® 200 pour dégriser.NET-TROL® 400 pour déshuiler puis application du dégriseur NET-TROL® 200.DILUNETT® pour décaper puis NET-TROL® 200.À noter : après avoir déshuilé ou décapé il faut ABSOLUMENT stabiliser le support avec une passe de NET-TROL®* 200 afin d’assurer la tenue de la finition qui viendra ensuite. Cette étape finale permet aussi d’éclaircir encore un peu le bois pour lui redonner tout son éclat.Une fois propre, étape protection : à chaque support son conseil…Quelles actions mener ? Pour éviter de subir les aléas climatiques, plusieurs options : lasurer, huiler ou saturer !Explications :Les lasures protègent contre le vieillissement en laissant un film en surface. Elles conservent l’aspect du bois et sont utilisées pour les bardages, le plus souvent en montagne. Néanmoins, leur film finit par s’écailler et il faut décaper avant d’effectuer la maintenance.Les huiles donnent un aspect chaleureux au bois et sont généralement aussi appliquées sur les bardages mais elles peuvent noircir sous l’effet des UV et de l’eau et encrasser le bois. Il faut décaper au moment de la maintenance.Les saturateurs imprègnent et rentrent dans le bois pour le protéger en profondeur. L’aspect chaleureux et le veinage du bois est préservé, il n’y a pas de film en surface et la maintenance est simplifiée car il n’y a pas besoin de décaper, un simple nettoyage suffit. Les saturateurs sont de plus en plus utilisés pour les bardages et depuis longtemps sur les terrasses.Les conseils de Durieu : Durieu privilégie les saturateurs qui apportent une solution particulièrement adaptée à l’ensemble des bois : tendres et durs, notamment grâce à leurs qualités d’imprégnation. Les premiers, poreux demandent une protection très nourrissante et les deuxièmes très durs ont besoin d’une finition imprégnante qui protège au coeur du bois. Protéger les bois exotiques peut sembler superflu de par leur apparente résistance naturelle néanmoins sans protection ils vont griser, ternir, se tacher, se déformer et parfois même se fendiller. Pour faire perdurer leur aspect unique, il faut donc impérativement les protéger.La gamme OWATROL® de Durieu offre des saturateurs avec des qualités d’imprégnation ultra perfomantes qui en font des références pour faire durer les supports.Zoom PROTEXT® :Saturateur phase aqueuse qui apporte une protection totale et parfaite de tous les bois et en particulier les bois durs. Il combine 3 technologies, réunissant 3 résines qui travaillent ensemble pour apporter au bois une imprégnation exceptionnelle et des qualités de durabilité hors normes. Il permet aussi de magnifier et conserver la belle esthétique des ouvrages en red cedar.Les plus :Protection UV renforcée pour assurer une durabilité des bois vraiment optimale.Régulateur d’hygrométrie : une fois appliqué, le PROTEXT®* empêche l’eau de rentrer dans le bois, tout en laissant s’échapper la vapeur d’eau qui se crée naturellement.
Il y a 3 ans et 18 jours

Vague de chaleur : comment avoir des bâtiments plus frais ?

Comment protège-t-on un bâtiment de la chaleur ?Il y a deux leviers d'action : "se protéger du rayonnement solaire, et pouvoir faire sortir la chaleur", pointe Karine Jan, responsable du service Bâtiment durable au Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement).Pour la seconde partie, la solution la plus efficace est la plus évidente : aérer la nuit. Mais c'est dès la conception que cela peut être facilité, avec des bâtiments dits traversants, c'est-à-dire ouverts sur au moins deux façades, qui permettent de créer des courants d'air.A l'intérieur, les ventilateurs de plafond, déjà très présents en outre-mer, devraient aussi devenir de plus en plus courants, pronostique Karine Jan.Pour réduire l'exposition, il faut "limiter les grandes surfaces vitrées ouvertes sur le sud", explique Loïs Moulas, directeur général de l'Observatoire de l'immobilier durable, "introduire des alcôves, des terrasses, pour faire en sorte qu'il y ait des zones d'ombre".On peut également ajouter aux fenêtres des "brise-soleil", des lames de bois orientées d'une façon qui permet à la lumière d'entrer en hiver, quand le soleil est rasant, mais pas en été, quand il est haut dans le ciel, détaille-t-il.Et bien sûr l'installation de volets permettant d'être au frais sans être dans le noir, comme il en existe déjà dans le Sud (espagnolettes, volets niçois...).L'objectif le plus crucial est d'éviter l'installation de climatiseurs, qui aggravent le réchauffement climatique et augmentent, dans un cercle vicieux, le besoin d'y avoir recours, souligne Loïs Moulas.Quels matériaux sont les plus efficaces ?Les matériaux de construction les plus lourds, comme la pierre de taille ou le béton, sont les plus isolants. En revanche, ils sont aussi chers et polluants.Ils entrent donc en contradiction avec la réglementation environnementale 2020 (RE2020), en vigueur depuis le 1er janvier. Pour limiter les émissions de gaz à effet de serre de la construction neuve, elle favorise plutôt les matériaux dits biosourcés (d'origine naturelle), comme le bois.Mais à des matériaux biosourcés, on peut associer des isolants efficaces, comme du béton avec du bois... ou des isolants biosourcés eux aussi, tout aussi efficaces, comme la laine de chanvre ou de bois, ou la ouate de cellulose, avance Karine Jan.Que fait l'Etat pour adapter les bâtiments ?La RE2020 fait du confort d'été, soit la protection contre la chaleur, un critère essentiel pour les bâtiments neufs.L'indicateur pour le mesurer s'appelle les degrés-heure d'inconfort. A la conception d'un bâtiment par l'architecte, on calcule le nombre d'heures dans l'année (canicules comprises) où la température intérieure devrait théoriquement dépasser un certain seuil, généralement de 26 degrés.Chaque heure où ce seuil est dépassé, un degré de plus représente un point d'inconfort. Et sur une année, le bâtiment ne pourra pas en cumuler plus de 1.250. Au-delà de 350 degrés-heures d'inconfort, un bâtiment peut être autorisé, mais il sera considéré comme plus consommateur d'énergie, car les occupants seront d'autant plus susceptibles d'y installer un climatiseur.Pour le calculer, on va tenir compte d'une multitude de critères, explique Marc Schoeffter, ingénieur au service bâtiment de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)."Le confort d'été, il va être pris en compte par rapport à la dimension du bâtiment, la taille des ouvertures, les protections solaires qu'on va pouvoir y mettre, l'inertie... un bâtiment qui a une forte inertie va pouvoir amortir l'onde solaire au cours de la journée et restituer au cours de la nuit l'énergie emmagasinée".Les diagnostics de performance énergétique (DPE), obligatoires pour vendre ou louer un bien immobilier, prennent également en compte des paramètres de confort d'été : isolation, présence ou non de volets, possibilité de créer des courants d'air...
Il y a 3 ans et 18 jours

Nouveau catalogue matériaux naturels isolation de France Matériaux pour bâtir durable

Pour présenter son offre sur cette famille de produits, France Matériaux, groupement national de négoces en matériaux indépendants, lance son premier catalogue dédié aux isolants biosourcés.Véritable guide de choix, le nouveau catalogue consacré aux isolants biosourcés de France Matériaux a pour objectif d’aider les professionnels à bâtir durablement. Conçu pour une recherche facilitée en fonction des besoins du chantier, il décline l’offre produits en 6 thématiques :la fibre de bois en panneaux semi-rigides, rigides ou en vrac pour le doublage de mur par l’intérieur, l’isolation thermique par l’extérieur, la toiture, le plancher et les combles ;la ouate de cellulose en panneaux semi-rigides ou en vrac pour l’isolation des murs et des combles perdus ;le chanvre, en vrac ou en panneaux rigides, pour conjuguer isolation thermique et perspirance du bâtiment ;la chaux, qui associée au chanvre, offre des qualités d’isolation thermique pour les maisons en pierre ou aux murs maçonnés ;le liège, doté de performances thermiques et acoustiques, présenté en panneaux ou en vrac, pour le remplissage des murs et des combles, par exemple ;les accessoires associés aux différents isolants biosourcés pour une pose dans les règles de l’art : pare-vapeurs, ruban adhésif, ...Pour simplifier la sélection, chaque descriptif est accompagné de pictogrammes représentant la destination du produit : combles aménagés, combles perdus, mur intérieur, mur extérieur, plancher, ITE.A la fin du catalogue, une carte de France et le nouveau site internet France Matériaux permettent au client de retrouver le point de vente le plus proche de chez lui parmi les 242 négoces indépendants du groupement.Le bureau de la performance énergétique : un service France Matériaux associéToujours dans un souci d’accompagnement de ses clients disposant du label RGE, rappelons que France Matériaux met à leur disposition un service, le Bureau de la Performance Energétique, pour les conseiller, les former et les accompagner à constituer leurs dossiers d’aide à la rénovation énergétique (MaPrime Rénov, dispositif CEE).
Il y a 3 ans et 22 jours

Les sept lauréats de Canopée Challenge

Forinvest Business Angels, l’école d’ingénieurs ESB, Fibois France et le Pôle de compétititvité Xylofutur ont dévoilé les sept lauréats de la seconde édition du Canopée Challenge, concours dédié à l’innovation dans la filière forêt-bois. Organisé sous le Haut Patronage du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, il a permis de recenser 160 projets innovants. Sept lauréats ont finalement été mis en lumière, à travers trois catégories : Création, Développement et International. En complément de la dotation, les organisateurs prévoient un accompagnement en compétences qui permettra de faciliter leur éclosion. Les lauréats de la catégorie « Création » Ouverte à tout porteur de projet individuel (étudiants, chercheurs …) et aux entreprises de moins de trois ans dont le CA est inférieur à 100 000 €. Premier prix doté de 8 000 € : Woodtech (basée à Grenoble – 38) – procédé de modification de la structure moléculaire du bois compatible avec les essences françaises qui deviennent alors plus résistantes à l’humidité que les meilleurs bois tropicaux, pour un bilan environnemental et économique bien meilleur (multiplication de la durée de vie par 20). Parmi les marchés visés par Woodtech : les bois « de revêtements », menuiseries extérieures, bardages et terrasses, et plus précisément la frange « haute » de ces marchés, actuellement occupée par les bois tropicaux, les bois composites et d’autres matériaux à fort contenu carbone. Second prix doté de 5 000 € : Farm3 (basée à Verrières-de-Joux – 25) – projet de chambre de culture permettant un fort rendement, un contrôle précis des conditions de croissance, une économie en eau et la pulvérisation de nutriments biologiques. En complément, le projet a reçu un prix coup de coeur de l’Institut Technique FCBA Les lauréats de la catégorie « Développement » Ouverte aux entreprises de plus de trois ans ou dont le CA excède 100 000 €. Premier prix doté de 15 000 € : Horizons Bois (basée à Rennes – 35) – HOBOA®, un système constructif bas-carbone et une solution de plancher mixte bois-béton adapté à l’habitat collectif de grande hauteur. En 2022, ce système constructif sera intégré à la construction d’un bâtiment R+11. En complément, le projet a reçu un prix coup de coeur de l’Institut Technique FCBA Second prix doté de 10 000 € : Bio Stratège (basée en Guyane) – programme d’innovation Ecophyto-Guyane qui vise à développer des solutions naturelles et écologiques pour remplacer les engrais, pesticides et insecticides de synthèse. Les molécules actives sont obtenues à partir de la valorisation de déchets de l’industrie du bois guyanaise dans un modèle d’économie circulaire qui s’intègre en amont de la biomasse énergie. En complément, le projet a reçu un prix coup de coeur de l’Institut Technique FCBA Troisième prix doté de 5 000 € : Wall’up Préfa (basée à Aulnoy – 77) – usine de production de panneaux préfabriqués ultra performants sur base ossature bois et isolés de béton de chanvre, au service des projets de construction biosourcés. Les lauréats de la catégorie « Internationale » : Ouverte aux porteurs de projets implantés hors des frontières de l’Hexagone. Benjamin Droguet, chercheur à l’université de Cambridge, a été récompensé d’un prix de 5 000 € pour son projet de pigments et paillettes à base de cellulose de bois.
Il y a 3 ans et 69 jours

Bâtir durable : nouveau catalogue matériaux naturels ISOLATION de France Matériaux

Alliant confort d’hiver, confort d’été et faible empreinte carbone, les isolants biosourcés sont portés par la RE 2020 et sont de plus en plus utilisés dans la construction et la rénovation durable des bâtiments. Pour présenter son offre sur cette famille de produits, France Matériaux, groupement national de négoces en matériaux indépendants, lance son premier catalogue dédié aux isolants biosourcés. Véritable guide de choix, le nouveau catalogue consacré aux isolants biosourcés de France Matériaux a pour objectif d’aider les professionnels à bâtir durablement. Conçu pour une recherche facilitée en fonction des besoins du chantier, il décline l’offre produits en 6 thématiques : • la fibre de bois en panneaux semi-rigides, rigides ou en vrac pour le doublage de mur par l’intérieur, l’isolation thermique par l’extérieur, la toiture, le plancher et les combles ; • la ouate de cellulose en panneaux semi-rigides ou en vrac pour l’isolation des murs et des combles perdus ; • le chanvre, en vrac ou en panneaux rigides, pour conjuguer isolation thermique et perspirance du bâtiment ; • la chaux, qui associée au chanvre, offre des qualités d’isolation thermique pour les maisons en pierre ou aux murs maçonnés ; • le liège, doté de performances thermiques et acoustiques, présenté en panneaux ou en vrac, pour le remplissage des murs et des combles, par exemple ; • les accessoires associés aux différents isolants biosourcés pour une pose dans les règles de l’art : pare-vapeurs, ruban adhésif, … Pour simplifier la sélection, chaque descriptif est accompagné de pictogrammes représentant la destination du produit : combles aménagés, combles perdus, mur intérieur, mur extérieur, plancher, ITE. A la fin du catalogue, une carte de France et le nouveau site internet https://www.france-materiaux.fr/ permettent au client de retrouver le point de vente le plus proche de chez lui parmi les 242 négoces indépendants du groupement. LE BUREAU DE LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE : UN SERVICE FRANCE MATÉRIAUX ASSOCIÉ Toujours dans un souci d’accompagnement de ses clients disposant du label RGE, rappelons que France Matériaux met à leur disposition un service, le Bureau de la Performance Energétique, pour les conseiller, les former et les accompagner à constituer leurs dossiers d’aide à la rénovation énergétique (MaPrime Rénov, dispositif CEE). Pour en bénéficier, il suffit de le contacter par mail – contact@bpe-france-materiaux.fr ou par téléphone au 04 79 62 75 57
Il y a 3 ans et 71 jours

L'industrie de la chimie face à une hausse des prix sans précédent et à des tensions d’approvisionnement sur les matières premières

Pour rappel, déjà depuis fin 2020, et tout au long de l’année 2021, les principaux industriels de l’aval de la chimie regroupés au sein de la FIPEC et représentant les syndicats SIPEV, AFICAM, AFEI, AFCALE et SPB (fabricants de peintures, enduits, vernis, colles, mastics, encres d’imprimerie, couleurs, protection du bois etc.) ont subi une pression sans précédent sur les matières premières qui s’est manifestée par :l’augmentation forte du coût de revient des produits qui comprime drastiquement les marges ;l’accès limité à certaines matières premières nécessitant des arbitrages là où des alternatives techniques n’étaient pas disponibles ;l’activation de plan d’urgence pour continuer à livrer tous les clients au mieux en temps et en heure ;la nécessité de transférer vers l’aval des hausses de prix lorsque certains seuils sont franchis.La guerre en Ukraine provoque une généralisation brutale des hausses tarifaires sur les coûts de productionAvec la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les coûts de l’énergie (gaz et pétrole) dont les prix explosent, les industriels représentés par la Fipec subissent depuis mi-février une inflation sans précédent des coûts de l’ensemble des postes de production.Les matières premières utilisées dans la fabrication des mélanges chimiques sont toutes en augmentation tarifaire forte : les substances issues de la chimie minérale, servant principalement de pigments, et les substances issues de la chimie organique, pétro-sourcée ou biosourcée, produites à partir d’industries fortement électro-intensives, subissent des hausses de prix considérables. La situation du dioxyde de titane est particulièrement sensible. Les résines alkydes, les isocyanates, les époxy, certaines résines acryliques, certains solvants (MEK, MIBK) sont particulièrement sous tension. La quasi-totalité des entreprises adhérentes de la FIPEC constatent des difficultés d’approvisionnement pour le dioxyde de titane, la nitrocellulose, l’éthanol, l’acétate d’éthyle, le polyphosphate d'ammonium, les émulsions acryliques, les éthers cellulosiques, les résines alkydes, l’uréthane, les durcisseurs PU, la silice pyrogénée, le talc, la baryte, etc.Les emballages nécessaires au conditionnement des produits sont en situation de hausse excessivement forte : pour les emballages plastiques, comme pour les emballages métalliques. Le coût des palettes en bois atteint des montants historiques.Le coût de l’énergie augmente : comme tous les acteurs économiques, les adhérents de la FIPEC consomment de l’énergie dans leur process de fabrication et sont directement touchés par l’explosion des prix de l’énergie.Le transport des marchandises devient critique : le coût des carburants et la disponibilité des transporteurs est en forte tension.Aucune perspective positive envisagée à court et moyen terme : la Fipec appelle à une solidarité de filières et à une responsabilité de tous les acteursLa Fipec, auditionnée début 2022 par le médiateur des entreprises dans le cadre de la concertation de la filière BTP, ou impliquée au sein des comités stratégiques de filière chimie et industries pour la construction, appelle l’ensemble des acteurs à une solidarité de filières.Jusqu’à présent, les fabricants ont pris sur eux le choc en proposant, parfois avec difficulté, des hausses de prix contrôlées et mesurées par rapport à la capacité de l’aval à les absorber, sans commune mesure avec l’effondrement des marges provoquées par la flambée des hausses de prix des matières premières.L’allongement de la durée de la crise des matières premières et la forte augmentation de leur prix, accompagnés de la compression historique des marges va rendre indispensable la répercussion des hausses des prix sur toute la chaîne de valeur, amenant des réactualisations beaucoup plus fréquentes.Pour préserver le même niveau de qualité et de richesse du tissu industriel de la filière française, il est désormais crucial que l’ensemble des acteurs, des plus modestes aux plus importants, de l’amont vers l’aval, neutralise les rapports de force structurels au profit d’une approche pragmatique et responsable, à l’opposé des approches spéculatives ou opportunistes encore trop fréquentes.Des effets directs sont à prévoir sur les nombreux marchés aval de cette industrie : les marchés d’emballages imprimés de toutes les filières, dont la filière agro-alimentaire, le secteur de la construction et de la rénovation, les marchés anti-corrosion marine et industrielle, le secteur automobile, etc.La capacité des acteurs des filières à réagir positivement à l’appel à la responsabilité de la Fipec sera décisive pour assurer la survie d’une grande partie des PME et ETI de la Fipec, et par conséquent, contribuer aux objectifs de réindustrialisation du pays.
Il y a 3 ans et 110 jours

Baisse brutale des ventes d'isolants liée à la fin des primes CEE

L'Ecima, syndicat des fabricants de ouate de cellulose alerte le Ministère de la Transition écologique sur les conséquences de la baisse des primes CEE pour les professionnels de l'isolation et les ménages.
Il y a 3 ans et 115 jours

Ouate de cellulose : "Il faut réagir dans les semaines qui viennent", E. Bavouset (Ecima)

CRISE. Les professionnels de l'isolation par ouate de cellulose en appellent à un geste du gouvernement dans les "trois à quatre semaines" à venir, pour éviter la mise à mal de toute une filière. Emmanuel Bavouset, président de l'association européenne des fabricants de ouate de cellulose (Ecima), fait le point auprès de Batiactu.
Il y a 3 ans et 116 jours

Les fabricants d'isolants alertent le gouvernement sur la baisse brutale des ventes liée à la fin des primes CEE

Baisse brutale des ventes d’isolants liée à la fin des primes CEEL’ECIMA tire la sonnette d’alarme face à la baisse brutale des ventes d’isolants : les ventes de capots de protection de spots encastrés, qui reflètent la tendance générale du marché sur tous les types d’isolants en combles, sont en chute de 80% depuis le mois d’octobre par rapport à l’année précédente, tandis que le volume de ouate de cellulose s’effondre de 50% sur la même période. Une chute des ventes directement liée à la baisse des primes CEE initiée mi-2021 pour faire fuir les éco-délinquants.Pour l’ECIMA, les mesures adoptées par le gouvernement pour mettre fin aux primes CEE sont trop brutales et mettent en difficulté la filière, tout comme les ménages français qui peinent à isoler leur logement, à l’heure où les prix de l’énergie sont au plus haut et pénalisent le pouvoir d’achat des consommateurs.« Le risque à court terme est de voir une partie des acteurs de la filière disparaître et, avec eux, le savoir-faire acquis ces dernières années. Le résultat sera indéniablement une chute de la qualité des travaux et donc de la performance des bâtiments rénovés, ce qui est exactement l’inverse de notre objectif commun », avertit M. Emmanuel BAVOUSET.Conserver des CEE attractifs pour les ménages modestesDans l’objectif de soutenir la filière de l’isolation et de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs, l’ECIMA sollicite un entretien au Ministère de la Transition écologique et demande la stabilité des dispositifs CEE, avec notamment la mise en place d’un calendrier progressif pour la diminution des aides à l’isolation, ainsi que le maintien de CEE attractifs pour les ménages les plus précaires.Le Président de l’ECIMA réclame par ailleurs que les organisations professionnelles des industriels et des installateurs, qui analysent la réalité des chantiers et veillent à la qualité des travaux d’isolation, soient associés aux discussions concernant les primes CEE.Le courrier de M. Emmanuel BAVOUSET à M. Alexandre DOZIÈRES daté du 8 février a également été adressé à :Cabinet LogementDavid JUIN, Conseiller Rénovation énergétique et ConstructionGuillem CANNEVA, Directeur de cabinet adjointCabinet Transition ÉcologiqueJack AZOULAY, Directeur de cabinetAlexandre CHEVALLIER, Conseiller Énergie et ClimatCabinet Economie, Finances et RelanceCharlotte GOUNOT, Conseillère chargée de la Relance, de la Transition écologique et du Suivi de l’exécution des réformesPremier MinistreStanislas REIZINE, Conseiller technique EnergieCédric LORET, Conseiller technique LogementDirection générale de l’énergie et du climat (DGEC)Olivier DAVID, Chef du service climat et efficacité énergétiqueAnnick Billon, Sénatrice de la Vendée
Il y a 3 ans et 118 jours

Ouate de cellulose : face à des chiffres "catastrophiques", les fabricants s'alarment

ISOLATION. Les fabricants d'isolants en ouate de cellulose tire la sonnette d'alarme. Face à une conjoncture "catastrophique", en lien avec la baisse des aides des certificats d'économie d'énergie (CEE) sur ce type de travaux, ils demandent un geste de la part des pouvoirs publics.
Il y a 3 ans et 180 jours

Hellio contribue à financer la 1ère rénovation énergétique biosourcée européenne de performance passive

Air Énergie, entreprise spécialisée dans la mise en œuvre d'enveloppes thermiques « basse énergie » située en Alsace, vient d'achever les travaux de rénovation globale d'une maison des années 70 située à Sentheim (68) à l'isolation quasi inexistante et à la consommation excessive de fioul : isolation de la toiture, isolation des planchers bas, isolation des murs extérieurs, fenêtres, installation d'un chauffe-eau thermodynamique et d'une ventilation double-flux. La maison sera chauffée au bois avec un poêle et consommera en moyenne une bûche par jour. Le tout est réalisé uniquement avec des matériaux recyclables à faible impact carbone et énergétique, permettant ainsi à l'opération d'être compensée en moins de 2 ans d'économies d'énergie.Cette rénovation fait figure d'exemple puisqu'elle a permis de passer de l'étiquette G à A et d'atteindre ainsi la performance passive, validée par le label Minergie P.Sur le plan du financement, Air Énergie a collaboré avec son partenaire Hellio, spécialiste de la rénovation globale dans le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), qui s'est chargé d'obtenir l'aide Coup de pouce Rénovation performante. Les propriétaires ont également bénéficié de l'aide publique MaPrimeRénov'.Résultats : un gain en confort de vie, une économie d'énergie garantie de 91%, soit 4 530 € de dépenses énergétiques économisées par an, et une valorisation patrimoniale de +32% !« Ce chantier démontre l'efficacité de la rénovation globale, qui est LA solution pour réduire drastiquement sa facture énergie, augmenter son confort et sa résilience face à la hausse des prix de l'énergie. Cela vient couronner 2 ans de travail de nos équipes dans l'incubation de ces programmes. Attention cependant, l'instabilité des aides financières aujourd'hui, et notamment des Certificats d'Économies d'Énergie, met en péril la dynamique voulue par le gouvernement lui-même. Sans les entreprises de travaux et une incitation financière suffisante, nous n'atteindrons pas les objectifs de rénovation globale imposés par la loi et l'urgence climatique ! », souligne Christophe Casta, Chef de projet rénovation globale Hellio pour le résidentiel.Une maison des années 70 classée G passoire thermiqueAvant travaux, cette maison de Sentheim affichait une étiquette G, la plus défavorable, aussi bien en termes énergétique que d'émissions de gaz, faisant d'elle une passoire thermique.L'audit énergétique va révéler que le principal poste de déperditions thermiques est l'isolation (murs : 48% , toit : 18% et planchers 13%).Pour orchestrer la rénovation de leur maison, les propriétaires décident de faire appel à l'expertise d'Air Énergie, à la fois bureau d'ingénierie (Air Énergie Développement) et entreprise de travaux (Air Énergie Artisan), qui conçoit et pilote des rénovations énergétiques à haut niveau de performance : en moyenne 2 à 3 fois plus efficace que le neuf et que la norme RT 2012. Depuis 2014, Air Énergie a accompagné une centaine de clients particuliers dans leur projet de rénovation énergétique globale.L'entreprise est également fortement engagée dans une démarche environnementale qui vise à montrer qu'il est possible de s'affranchir d'une dépendance énergétique et du coût qui en résulte, tout en améliorant son confort dans le plus grand respect écologique. « La démarche d'Air Énergie consiste à travailler en priorité l'étanchéité à l'air et l'enveloppe isolante du bâtiment, sans nécessairement installer des radiateurs ou un plancher chauffant. Une bûche par jour doit pouvoir suffire à chauffer l'ensemble de la maison, de façon homogène », explique Dominique Rudler, gérant de Air Énergie.Pour la première fois en Union Européenne, la rénovation énergétique d'une maison ancienne va permettre d'atteindre la norme passive la plus exigeante en termes d'éco-habitation pour la zone climatique : le label suisse Minergie P.7 postes de travaux pour devenir une maison passive certifiée classée AL'autre marque de fabrique d'Air Énergie est d'avoir recours uniquement à des matériaux recyclables à faible impact carbone et énergétique pour l'isolation. Le but est d'atteindre plusieurs objectifs, dont la performance énergétique bien sûr, mais également l'autonomie, le retour sur investissement, la qualité de l'air, le respect architectural et la pérennité du bâtiment.Sur ce chantier, Air Energie a également assuré le pilotage du projet de bout en bout avec des artisans partenaires de son réseau pour la réalisation des différents types de travaux :L'isolation de la toiture par l'extérieur avec 400 mm de ouate de cellulose insufflée (R= 9.5 m².K/W),L'isolation en sous-face du plancher bas avec 200 mm de coton recyclé (R = 5.1 m².K/W),L'isolation des murs par l'extérieur sous enduit avec 260 mm d'isolant en ouate de cellulose, 40 mm de fibre de bois et un enduit de finition crépis (R = 5.1 m².K/W),Le remplacement des menuiseries par des fenêtres à triple vitrage (Uw =0.67 W/m².K – Sw = 0.55)L'installation d'un chauffe-eau thermodynamique qui permet de récupérer les calories provenant de l'extérieur pour préchauffer l'eau (ETAS = 130% – COP = 3.1),Enfin, l'installation d'un système de ventilation double flux pour un confort thermique et une qualité de l'air améliorés.Les heureux propriétaires de la maison de Sentheim profitent de l'autonomie énergétique, après seulement 2 mois et demi de travaux pendant lesquels ils sont restés chez eux (de septembre à novembre 2021). La rénovation de leur maison leur permet en outre de diviser par 10 l'impact écologique de leur logement.Près d'un tiers du coût de la rénovation globale financé grâce aux aides à la rénovation énergétiqueSur le plan du financement, Air Énergie a fait appel à son partenaire Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, avec lequel il collabore régulièrement : 11 chantiers sont actuellement en cours.Pour la rénovation de la maison de Sentheim, le spécialiste de la rénovation globale dans le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie s'est chargé d'obtenir l'ensemble des aides CEE, d'un montant de 30.300 €.Depuis octobre 2020, et l'apparition des bonifications Coup de pouce Rénovation performante, Hellio est signataire de la charte et référencé comme acteur de confiance par le ministère de la Transition écologique.Hellio a également accompagné Air Énergie dans l'établissement de l'audit énergétique, afin de s'assurer de la conformité du dossier, selon les critères de la réglementation.Le couple de propriétaires (ménage violet) a aussi bénéficié de l'aide publique MaPrimeRénov' Rénovation globale, d'un montant de 7.000 €, avec en plus les bonus sortie de passoire et BBC, de 1.000 € chacun.Les aides à la rénovation énergétique ont ainsi permis de financer près d'1/3 de la rénovation globale, pour un coût total du chantier d'environ 120.000 € (soit environ 600 € / m²).Cette rénovation a donc coûté trois fois moins cher que du neuf, sans compter la plus-value patrimoniale estimée à 32% (100.000 € pour le secteur géographique) et l'économie de dépenses énergétiques de 4.530 € par an !
Il y a 3 ans et 201 jours

Sika lance SikaFiber®-200 Végétal, une fibre 100% biosourcée

Dans ce cadre, Sika lance aujourd'hui une fibre pour béton 100 % végétale : SikaFiber®-200 Végétal. D'origine naturelle, cette microfibre de cellulose génère un réseau de fibres encore plus dense pour une meilleure résistance à la fissuration précoce des bétons.La nature au service du béton Fabriquée en Europe, SikaFiber®-200 Végétal est une alternative éco-responsable aux microfibres polymères utilisées sur le marché. D'origine naturelle, elle est obtenue à partir de bois de forêts européennes gérées durablement. Elle participe à la fabrication de bétons plus vertueux et plus facilement recyclables, notamment par l'absence de plastique dans les retours bétons et dans les bacs de rétention.SikaFiber®-200 Végétal : des performances inégalées Destinée aux bétons coulés à plat (chapes, dallages industriels, béton désactivés, décoratifs, matricés, planchers, terrasses…), SikaFiber®-200 Végétal est une des fibres les plus performantes du marché. En effet, une dose réduite de microfibres SikaFiber-200 Végétal génère un réseau de fibres encore plus dense pour une meilleure résistance à la fissuration due au retrait plastique, sans interférer sur la fluidité du béton.Des mesures réalisées selon un protocole spécifique ont démontré que l'utilisation de SikaFiber®-200 Végétal, à un dosage de 300 g/m3, permet une réduction de 68 % des fissures au jeune âge (24 heures) par rapport à un béton non fibré.Caractéristiques techniques : Longueur : 0,2 mm Diamètre : 20 μm Dosage usuel/m3 de béton : 300 g/m3 Nombre de fibres par dose : environ 3 milliardsCette nouvelle fibre performante, éco-responsable et facile à utiliser vient compléter l'offre de produits biosourcés développés par Sika dans le domaine du béton, comme le Sika ViscoCrete® 850-Végétal. Ce superplastifiant haut réducteur d'eau, synthétisé à partir de déchets de l'agriculture est biosourcé à plus de 90 % Destiné aux BPE comme aux sites de préfabrications pour la réalisation de bétons de consistance S3 à autoplaçant, Sika ViscoCrete® 850-Végétal offre des performances d'ouvrabilité, de maintien et de montée en résistance comparables à un superplastifiant standard. Fabriqué dans l'usine Sika à Gournay-en-Bray (76), La synthèse mise au point par les équipes R&D de Sika fait l'objet d'un dépôt de brevet et pourra s'étendre à d'autres superplastifiants.
Il y a 3 ans et 238 jours

Des outils pour mieux comprendre le DTU 45.11 sur l'isolation des combles perdus

TECHNIQUE. Pour sensibiliser les professionnels aux subtilités du NF DTU 45.11 concernant l'isolation des combles par soufflage, l'association des fabricants de ouate de cellulose (Ecima) met à disposition deux outils.
Il y a 3 ans et 266 jours

La fin de la dépollution d'AZF se fait toujours attendre vingt ans après l'explosion

Certaines parties de l'ancien site de 70 hectares dans le sud de Toulouse sont aujourd'hui ouvertes au public, à commencer par le mémorial en souvenir des victimes de la plus grave catastrophe industrielle en France depuis 1945.A quelques mètres de ce monument évoquant le "cratère" laissé par l'explosion accidentelle qui a fait 31 morts et des milliers d'autres victimes, le 21 septembre 2001, des piétons se promènent au soleil sur une piste cyclable.Vers le nord, on se rapproche de l'endroit où les 300 tonnes de nitrate d'ammonium, une substance servant à faire des engrais, ont vraiment explosé. Mais, avant d'y arriver, on trouve porte close: les vestiges du "cratère" de 50 mètres de diamètre se trouvent sur un terrain vague clôturé et interdit d'accès."Sous scellés judiciaires"Contrairement au reste du site, ce terrain n'a pas été dépollué car il est encore sous scellés judiciaires, ont indiqué à l'AFP Toulouse Métropole et TotalEnergies, ex Total, dont la filiale Grande Paroisse était la propriétaire du site en 2001.Seulement après cette dépollution, une "réflexion" sur son avenir pourra être enclenchée, précise Toulouse Métropole.En suivant la même piste cyclable vers le sud, le long d'un grillage qui entoure la zone en bord de Garonne remplie de panneaux solaires, on aperçoit l'Oncopole.Ce centre de recherche pour le cancer, construit à cheval sur l'ancien site d'AZF et celui d'une ancienne poudrerie de l'armée, compte plusieurs bâtiments comme celui, avec de grandes surfaces vitrées, des laboratoires Pierre Fabre.Avant la construction de l'Oncopole et de la centrale photovoltaïque, Total a "réhabilité" l'ancien site d'AZF."Les travaux de remise en état" réalisés entre 2002 et 2007 ont coûté 100 millions d'euros, selon TotalEnergies, qui souligne leur conformité avec les exigences des autorités.Cependant, des défenseurs de l'environnement relativisent la portée de la dépollution."On a enlevé quelques poches de pollution, soit d'arsenic, soit de plomb, soit de mercure, parce que c'était vraiment trop flagrant", a expliqué à l'AFP Rose Frayssinet, des Amis de la Terre, qui a suivi de près la "réhabilitation" du site.Les seuils de polluants admis sont d'ailleurs différents selon l'usage des parcelles. Ainsi, ils sont plus exigeants pour la partie Oncopole que pour la partie des panneaux solaires, fermée au public."Dépollution pas totale"Dans tous les cas, "si on avait voulu construire des habitations, il aurait fallu aller beaucoup plus loin dans la dépollution", selon Rose Frayssinet.Un point de vue partagé par Antoine Maurice, tête de liste EELV battu de justesse aux municipales à Toulouse en 2020."La dépollution n'est pas totale. Par exemple, on ne peut pas cultiver. Il peut y avoir des remontées de substances toxiques", déclare à l'AFP M. Maurice. "La dépollution réelle prendra des centaines d'années", ajoute-t-il.Des défenseurs de l'environnement dénoncent aussi la présence à proximité du site d'une "poubelle externe" où Total avait entreposé des déchets d'AZF.TotalEnergies affirme que ce "terril" a également fait l'objet de travaux de réaménagement, en conformité avec les exigences des autorités et qu'il est régulièrement surveillé.Enfin, également à proximité de l'ancienne usine, se trouvent depuis 1917, dans des petits lacs artificiels nommés "ballastières" (carrières d'où on extrait le ballast), 5.000 tonnes de nitrocellulose, un explosif à la puissance équivalente au TNT qui est provisoirement inactivé par l'eau.Régulièrement, élus et défenseurs de l'environnement demandent la dépollution de ces ballastières.La reconversion du site d'AZF répond à une volonté de limiter la place de l'industrie chimique dans le sud de Toulouse, après l'accident de 2001.La chimie n'a cependant pas totalement quitté la zone : depuis le mémorial, on aperçoit aussi, derrière les panneaux solaires, sur une île proche, l'usine de fabrication de carburant de la fusée Ariane.
Il y a 3 ans et 277 jours

Comment détecter des termites dans une maison à rénover ?

Ils peuvent ainsi continuer leur travail à l’abri des regards… jusqu’à la détérioration du bâti. Ils traversent les structures, équipements et autres matériaux du bâti qu’ils ne consomment pas pour atteindre la cellulose. Ce n’est donc pas seulement le bois qu’ils endommagent, mais aussi le plâtre ou encore des gaines électriques ! Et tout cela à votre insu ! La lutte contre les termites doit aussi se baser sur la prévention. Lorsque l’on réside dans une région termitée, il convient en effet d’anticiper leur arrivée. La méthode SENTRI TECH HD propose ainsi une surveillance active, avec élimination de la colonie. Mieux vaut prévenir que guérir…Leur particularité : la discrétion, et le plus souvent dissimulés hors du champ visuel, ils traversent, consomment et progressent dans l’obscurité et causent des dégâts intérieurs qui sont difficilement détectables à l’extérieur. Par exemple, ils peuvent attaquer une plinthe et juste laisser la couche de peinture en surface. Ainsi, lorsqu’ils sont découverts, il est souvent trop tard…Est-il vrai que les termites attaquent plutôt des vieilles bâtisses ?C’est faux. Une maison neuve peut être attaquée. C’est pour ça que le législateur a prévu des dispositifs en pré-construction à mettre en place obligatoirement dans les communes où la présence de termite a été déclarée.Pourquoi est-il obligatoire de protéger les constructions neuves avec un film anti-termite ?C’est la Loi no 99-471 du 8 juin 1999 dite « Loi Termite », ses décrets d’applications et ses arrêtés qui oblige à la mise en place d’un dispositif en pré-construction pour se prémunir des termites dans les communes termitées. Il n’y a d’ailleurs pas que le film anti-termite, 2 autres dispositifs sont prévus par la Loi : la barrière physique (par exemple grillage en inox très fin arrêtant les termites) et le vide sanitaire d’au moins 60 cm. Ce dernier dispositif n’arrête pas les termites mais permet de les détecter avant qu’ils ne fassent des dégâts, il est fortement recommandé de l’associer avec un contrat de surveillance comprenant des pièges termite pour arrêter toute infestation et bénéficier d’une inspection annuelle du bâti par un professionnel.Les termites sont-ils dans les sols, dans la terre, à quelle profondeur ?Il existe deux principales sortes de termites, les termites de bois sec dont la colonie se trouve dans la maison (rares et peu nuisibles en France métropolitaine) et les termites souterrains dont le coeur de la colonie se trouve sous la terre. La profondeur varie en fonction de l’humidité du sol et du type de sol.Les termites se développent à proximité de parcelle de bois, de préférence ? Comme dans les Landes où il y a beaucoup de pins.Les bois sont bien sûr un refuge naturel de termites où ils contribuent utilement à la dégradation du bois mort, mais on ne peut pas dire que c’est leur terrain de prédilection. Ils s’adaptent très bien à un environnement urbain où ils trouvent de la nourriture en abondance (la cellulose dans les bois de construction, les livres, les panneaux isolants) et une température clémente favorable à la prolifération. On en trouve au coeur de Paris bien éloignés des premières forêts.Les termites peuvent-ils attaquer des arbres vivants ? Ou seulement des bois morts ?Les arbres vivants émettent des toxines qui repoussent les termites. Il arrive toutefois que les termites arrivent à construire un cordonnet en surface d’un arbre vivant mais ça reste superficiel.Les termites s’attaquent-ils toujours à des bois inertes ? Comme dans les traverses de chemin de fer ?C’est un peu la même question que précédemment. Les toxines émises par le bois vivant renseignent le termite sur la situation de l’arbre. Le bois mort n’en émettra plus à l’exception de certaines essences nobles comme le hêtre et le chêne. A l’inverse, le bois mort qui commence à pourrir contient de champignons microscopiques qui émettent des substances attractives pour les termites. N’oublions pas que les termites ouvriers sont aveugles, l’odorat tient un rôle primordial dans leur comportement.Les termites dévorent-ils tout ? Le béton, le plastique, le papier, les briques, les parpaings…Le papier, c’est quasiment de la cellulose pure donc très recherché par les termites, et ils ne tiennent pas compte de la valeur du document, donc tout ce qui est précieux doit absolument être protégé. Leurs mandibules peuvent traverser le plastique s’ils savent qu’il y a quelque chose d’intéressant derrière, les matériaux isolants peuvent aussi être traversés de galeries s’il y a du bois ou du papier à consommer derrière. Les matériaux de construction tels que les briques, les parpaings, le béton ne peuvent pas être transpercés par des termites mais ils trouvent toujours une fissure pour se faufiler.Les termites laissent de la poussière sur leur passage ? Si non quoi ?Contrairement à d’autres insectes xylophages (dévoreurs de bois) comme les vrillettes, les termites ne rejettent de sciure et d’excréments à l’extérieur des galeries. Ils utilisent ces excréments, la salive et la terre pour construire leurs galeries tunnel appelées cordonnets.Stan Buckley, biologiste expert en termites chez Agro Biocide Consult, va dissocier le vrai du faux afin d’en finir avec les idées préconçues en matière de termites.Les termites font des tunnels dans les murs ?Comme expliqué précédemment, les termites exploitent la moindre fissure pour se faufiler et construire des galeries à travers les murs, mais ne sont pas capables de miner complètement un mur. Ils construisent les cordonnets en surface.Les termites ressemblent à des fourmis volantes ?Au printemps, il arrive parfois que des termites adultes capables de voler sortent pas centaines d’un petit trou dans la maison, c’est ce qu’on appelle l’essaimage. Ils ressemblent de loin à des fourmis volantes mais 2 critères les distinguent : le termite a deux paires d’ailes identiques alors qu’elles sont de taille différente chez la fourmi, et le termite n’a pas de rétrécissement entre le thorax et l’abdomen alors que la fourmi a cette « taille de guêpe » caractéristique.Les termites ressemblent à des vers ?Non, même au stade larvaire, ils ont 3 paires de pattes qui leur permettent de s’échapper rapidement lorsqu’ils sont détectés.Les termites sont blancs, incolores, rouges, noirs ?Les adultes ailés observés lors d’un essaimage sont noirs, les ouvriers qui creusent les galeries et font les dégâts sont blanc à blanc crème suivant leur alimentation.Les termites sont invisibles à l’œil nu ?Non, les termites mesurent autour de 1 cm donc sont tout à fait visibles mais par forcément détectables car ils appliquent parfaitement le précepte « vivons heureux, vivons cachés ». Comme ils ont horreur des courants d’air, ils vivent dans le bois. On ne les trouve qu’en creusant le bois ou en défaisant un cordonnet récent dans lequel ils circulent.Les termites prolifèrent dans les régions chaudes ? En Afrique, dans les Dom TomOn trouve des termites dans les régions tempérées et dans les régions tropicales, mais ce ne sont pas les mêmes espèces qui construisent les grandes termitières dans la savane africaine et les termites de chez nous. Les DOM TOM ont leurs propres espèces.Les termites prolifèrent dans les endroits éloignés des hommes plutôt à la campagne qu’à la ville ?C’est inexact. Une étude récente menée par L’IRBI (Institut de Recherche sur la biologie de l’insecte) à Tours a montré sur le Val de Loire que 94% des infestations répertoriées se trouvaient dans des bâtiments et 50% à proximité des voies de chemin de fer qui ont été des facteurs de propagation considérables du fléau.Les termites n’aiment pas le bruit, ni la lumière : ils agissent la nuit quand on dort ?Contrairement à ce qu’on a longtemps cru, (les premiers termites identifiés au XVIIIème siècle avaient été dénommés « lucifugus »), la lumière ne les gêne pas mais ils évitent les courants d’air et n’aiment pas les vibrations. C’est pour cela qu’il est déconseillé d’entamer des travaux dans la maison quand on utilise la technique du piège car cela risque d’éloigner provisoirement les termites alors qu’on cherche à leur faire consommer les appâts.Peut-on entendre des termites travailler ?Non, ce sont les insectes xylophages comme les capricornes ou les grosses vrillettes qui font du bruit quand ils creusent les charpentes.Les termites se développent dans les caves ?C’est en effet un lieu qu’ils aiment bien, humide et à l’abri des courants d’air et des chocs thermiques, et quand elles abritent du bois, du carton ou du papier, c’est encore mieux.Ils se développent dans les toitures, les huisseries de préférence ?Là il faut nuancer. Les huisseries sont constituées de bois assez tendre (pin, sapin en général) et sont fréquemment attaquées car elles peuvent être proches du sol et des foyers de termites.En revanche, les toitures sont rarement attaquées. Quand lestermites sont rendus au toit, c’est très grave, ça signifie qu’ils ont fait leur chemin dans toute la maison et attaqué les bois de structure; heureusement, ils sont la plupart du temps repérés avant.Les termites aiment les endroits humides : les salles de bains, buanderies, cuisines ?C’est exact, c’est une zone de prédilection, ces insectes ont aussi besoin d’eau et les termites ouvriers ont une peau très fine qui ne les protège pas de la déshydratation.Les termites ne sont jamais seuls ? Si non en colonie ?Oui , ce sont des insectes dits « sociaux » qui ne peuvent survivre sans l’aide de leurs congénères. Ils vivent en colonies de plusieurs milliers à centaine de milliers d’individus où chacun a un rôle spécialisé (les reproducteurs, les ouvriers, les soldats etc.)Les termites hibernent ou pas ?Non, mais leur activité est ralentie l’hiver car comme ils n’ont pas de régulation thermique, leur activité est fonction de la température.Le meilleur moment pour éradiquer une colonie ? C’est l’hiver, quand ils dorment ?Au contraire, c’est au printemps et en été quand ils sont le plus actifs qu’ils vont consommer l’appât dans les pièges et être éliminés.Quels sont les autres signes annonciateurs, sont-ils compatibles avec d’autres nuisibles comme les limaces, les fourmis ?Les fourmis et les termites ne font pas bon ménage. Les fourmis sont des prédateurs qui tentent parfois de s’introduire dans les colonies de termites. Les termites se défendent au moyen de leurs soldats dont la tête est munie de fortes mandibules pour découper les agresseurs. La forte présence de limace dans un piège destiné aux termites dans le sol indique un excès d’humidité ce qui n’est pas favorable aux termites.Quand une colonie est détruite, est-on tranquille ?Il ne faut pas baisser la garde avec les termites et toujours conserver un système de surveillance même quand la colonie a été éliminée. Il peut arriver au bout de quelques années qu’une colonie voisine trouve les passages de la colonie précédente et réinfeste le bâtiment.Quelle garantie a-t-on pour s’assurer que la colonie ne reviendra pas ?La colonie qui était présente a été éliminée et ne reviendra pas mais une colonie voisine peut réinfester.S’attaquent-ils à l’homme ?Comme dit plus haut, les termites ne piquent pas les hommes, mais peuvent détruire son habitat, son mobilier, ses livres…Je vends une vieille maison, il y a des termites. Que dois-je faire ? Je baisse le prix ou je dois traiter avant le vendre ?La seule obligation légale dans les zones termitées est d’exécuter le diagnostic termite lors de la vente de la maison et ce diagnostic fera partie des pièces de l’acte de vente chez le notaire, mais il n’est pas obligatoire de traiter. Bien entendu, ça peut être utilisé par l’acheteur pour essayer de faire baisser le prix et il sera plus facile de vendre le bien après avoir éliminé les termites au moyen des pièges, et proposer à l’acheteur de continuer le contrat de surveillance.
Il y a 3 ans et 335 jours

Ipsiis : Entre efficacité énergétique et économie circulaire

Yves le Corfec, fondateur d’Ipsiis. [©Ipsiis] Dossier : Penser circulaire Interview : Ecima Découverte : Le label E2C Actualité : Naissance de Valobat Reportage : Zac le Square La notion d’économie circulaire s’applique de plus en plus à l’ensemble des secteurs d’activité. Dans le bâtiment, toutes les typologies d’acteurs sont impactées et s’organisent dans ce sens. L’Ecima, association européenne des fabricants de ouate de cellulose, représente les producteurs implantés sur le marché français. Rencontre avec son président Jean-Michel Bœuf. Depuis janvier 2021, le Cerema pilote un nouveau label : E2C. Ce dernier valide et accompagne les porteurs de projets dans la mise en place d’initiatives d’économie circulaire. Quelque 26 entreprises de fabrication de matériaux de construction ont annoncé la naissance d'un éco-organisme, baptisé Valobat. A Dreux (28), la Saedel est en charge de l’opération de la Zac le Square. Ici, l’aménageur a souhaité s’engager pleinement dans une logique d’économie circulaire. Depuis plus de nombreuses d’années, Yves le Corfec travaille dans le domaine de l’énergie et de l’environnement. En 2014, il évolue dans le monde du recyclage des déchets d’origine industrielle ou d’exploitation de matières premières. « Je me suis rendu compte que ceux-ci représentaient beaucoup de déchets inertes et nobles qui peuvent prendre une part importante dans l’économie circulaire, explique Yves le Corfec, fondateur d’Ispiis. Mais il faut faire bouger les lignes. Nous évoluons dans un cadre réglementaire et technique très compliqué. » Pour Yves le Corfec, l’année 2014 signe ainsi le début d’une nouvelle aventure autour d’Ipsiis. L’idée : proposer une solution technique qui va au-delà de la revalorisation des déchets. Celle-ci s’ancre dans une démarche d’efficacité énergétique, de protection du bien-être des habitants et d’économie circulaire. Lauréat du concours I-Lab du ministère de la l’Enseignement supérieur et de la Recherche avec le soutien de la BPI en juillet 2014, la start-up se lance définitivement quelques mois plus tard. « Nous nous sommes spécialisés dans la fabrication de mousse minérale. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 335 jours

Chantier Zac le Square : L’économie circulaire comme feuille de route

La Saedel est en charge de l’opération de la Zac le Square. Un éco-quartier sur près de 50 000 m2. [©Agyre] Dossier : Penser circulaire Interview : Ecima Découverte : Le label E2C Rencontre : Ipsiis Actualité : Naissance de Valobat La notion d’économie circulaire s’applique de plus en plus à l’ensemble des secteurs d’activité. Dans le bâtiment, toutes les typologies d’acteurs sont impactées et s’organisent dans ce sens. L’Ecima, association européenne des fabricants de ouate de cellulose, représente les producteurs implantés sur le marché français. Rencontre avec son président Jean-Michel Bœuf. Depuis janvier 2021, le Cerema pilote un nouveau label : E2C. Ce dernier valide et accompagne les porteurs de projets dans la mise en place d’initiatives d’économie circulaire. Comment mêler efficacité énergétique et économie circulaire ? Avec son procédé innovant, Ipsiis tente de répondre à cette question. Rencontre avec le fondateur, Yves le Corfec. Quelque 26 entreprises de fabrication de matériaux de construction ont annoncé la naissance d'un éco-organisme, baptisé Valobat. A Dreux (28), la Saedel1 est en charge de l’opération de la Zac le Square. Ici, l’aménageur crée un éco-quartier sur près de 50 000 m2. Il comprendra à terme, un îlot vert d’un ha, une parcelle pour la construction d’un groupe scolaire, une clinique ophtalmique et environ 400 logements répartis en 8 îlots. Pour ce chantier d’aménagement, la Saedel a voulu s’ancrer dans une démarche approfondie d’économie circulaire. « Nous avons déjà mis en place une logique d’économie circulaire sur plusieurs de nos chantiers, mais nous ne l’avons pas fait de manière structurée et à cette échelle, explique Nicolas Moreau, Dg de Saedel. Nous sommes portés par nos convictions. Et nous voulons faire en sorte d’avancer vers plus de responsabilités environnementales. D’autant plus que la thématique de la ressource en matériau est un sujet important pour nous. » Afin de passer à l’étape supérieure, pour non seulement mettre en place des actions concrètes, mais aussi créer des process applicables à d’autres opérations, la Saedel a fait appel à Agyre. Identifier les besoins et y répondre Pour Agyre, le but est de rencontrer tous les intervenants, afin de dégager les contraintes, et les besoins techniques et logistiques. Le hub s’occupe de la mise en relation entre les maîtres d’œuvre, les entreprises et les acteurs de l’économie circulaire identifiés. « Nous avons réalisé une analyse du territoire pour identifier les acteurs de l’économie circulaire, détaille Jean-Baptiste Le Menn, chef de projet chez Agyre. Nous avons ainsi échangé avec des professionnels du Centre – Val-de-Loire sans aller au-delà de 50 km. Sinon, il n’y a pas de sens environnemental et financier. » Plan de la future Zac le Square. [©La Fabrique Urbaine/Agence Ter /Soderef/Atelier d’architecture Tequi] Retrouvez l’ensemble du dossier par –> ici Et Nicolas Moreau de reprendre : « C’est une façon pour les entreprises de monter en compétence. D’associer ces principes et ingénieries dans les modalités de chantier pour que cela devienne une habitude. » Agyre s’est aussi occupé de l’élaboration de la feuille de route “économie circulaire”. Cette dernière se base sur des propositions de schémas opérationnels : accompagnement pour la déconstruction, identification des lieux de stockage, planning de disponibilité des gisements. Ou encore, l’analyse des méthodes et solutions techniques, la conformité des chiffrages, les éco-matériaux à privilégier et les pistes de valorisation… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 336 jours

Valobat : Pour faire progresser le recyclage des déchets du bâtiment

Les représentants des 26 entreprises signataires de l’éco-organisme Valobat, pour le recyclage des déchets du bâtiment. [©Valobat] Dossier : Penser circulaire Interview : Ecima Découverte : Le label E2C Rencontre : Ipsiis Reportage : Zac le Square La notion d’économie circulaire s’applique de plus en plus à l’ensemble des secteurs d’activité. Dans le bâtiment, toutes les typologies d’acteurs sont impactées et s’organisent dans ce sens. L’Ecima, association européenne des fabricants de ouate de cellulose, représente les producteurs implantés sur le marché français. Rencontre avec son président Jean-Michel Bœuf. Depuis janvier 2021, le Cerema pilote un nouveau label : E2C. Ce dernier valide et accompagne les porteurs de projets dans la mise en place d’initiatives d’économie circulaire. Comment mêler efficacité énergétique et économie circulaire ? Avec son procédé innovant, Ipsiis tente de répondre à cette question. Rencontre avec le fondateur, Yves le Corfec. A Dreux (28), la Saedel est en charge de l’opération de la Zac le Square. Ici, l’aménageur a souhaité s’engager pleinement dans une logique d’économie circulaire. Une loi de 2020 rendra obligatoire la mise en place d’une filière de recyclage pour les produits et matériaux de construction du bâtiment à partir du 1er janvier 2022. Mais, 26 entreprises du secteur ont, d’ores et déjà, annoncé la naissance d’un éco-organisme, baptisé Valobat. Ce dernier sera chargé de développer le recyclage des déchets du bâtiment pour lutter, entre autres contre les décharges sauvages. Cet éco-organisme offrira aux entreprises une solution multi-matériaux de reprise des déchets collectés séparément dans les points de collecte de proximité. Et développera les filières de recyclage. Toutes les parties prenantes sont concernées. A savoir, maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, entreprises de travaux, déconstructeurs. Mais aussi, collectivités territoriales, bricoleurs, gestionnaires de déchets et industriels. Retrouvez l’ensemble du dossier par –> ici Le dispositif visera à responsabiliser les producteurs et distributeurs sur le marché de produits ou matériaux de construction. Ceci, sur la gestion de déchets du secteur du bâtiment, en versant une éco-contribution.  Une démarche collective volontariste Valobat a pour ambition d’accélérer l’économie circulaire dans le secteur du bâtiment. En demandant l’agrément pour la prévention et la gestion des déchets du bâtiment. Son objectif final : sortir du schéma “extraire, fabriquer, consommer et jeter”. Et ainsi éviter les situations de dépôts sauvages, dont les coûts d’évacuation et de traitement pèsent lourd sur le budget des collectivités territoriales. Parmi les 26 partenaires ayant fondé Valobat, on trouve Aliaxis, Briand, Elydan, Etex, Etex France Exteriors, Fayat, Forbo, Gerflor. Ou encore, Hansgrohe, Isover, Knauf, Knauf Insulation, Legrand, Monier (groupe BMI), Nexans, Placoplatre, PrysmianGroup. Mais aussi, Rexel, Rockwool, Schneider Electric, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France. Enfin, le SNFA, L’Enveloppe Métallique du Bâtiment, Soprema, Tarkett et l’UFME. Du plâtre aux isolants, en passant par les canalisations en PVC, le bois ou encore le métal, Valobat ambitionne de couvrir un périmètre multi-matériaux. Le maillage territorial des points de collecte  Mais se rendre dans un point de collecte de proximité, sur son territoire, reste encore complexe pour les artisans. A qui dois-je apporter mes déchets ? Où se trouve le point de collecte le plus proche de mon chantier ? Dois-je contribuer financièrement ?… Autant de points sur lesquels ils s’interrogent. L’enjeu réside dans le maillage territorial des points de collecte. Valobat va proposer un service de points de collecte aux détenteurs de déchets et aux déchèteries gérées par les collectivités qui le souhaitent. Il organisera ainsi, dès son agrément, une concertation à l’échelle de chaque territoire, avec les acteurs concernés, collectivités, artisans et professionnels de la gestion des déchets, pour déterminer les solutions les mieux adaptées localement. Cet éco-organisme reposera sur un modèle de gouvernance ouverte à la diversité des acteurs de la filière. Il disposera d’un Comité des parties prenantes et de neuf Comités de secteurs (par produits à base de laines minérales, à base de bois…), afin que l’éco-organisme prenne en charge la complexité de la filière. 
Il y a 3 ans et 339 jours

Nay Tawile, Directrice générale Onduline Europe, Eric Vincent, Directeur Transformation et RSE du groupe Ondura : 2 nouveaux membres au comité exécutif de Ondura

Ondura et sa filiale Onduline poursuivent leur dynamique de recrutement de talents et viennent d’accueillir deux nouveaux membres qui siègeront au Comité Exécutif du groupe Ondura. Ces 2 nouvelles nominations font suite aux rachats d’Alwitra et de CB et à la création du Groupe Ondura dont l’entreprise Onduline est la tête de pont. Le groupe nouvellement créé s’appuiera sur toute l’expertise Onduline qui distribue ses produits dans plus de 100 pays vers 20 000 clients dont les plus grandes chaînes de distribution professionnelle et grandes surfaces de bricolage.   Nay Tawile, Directrice générale Onduline Europe Nay Tawile vient d’être nommée Directrice générale d’Onduline pour l’Europe. Diplômée de l’UTC en génie biologique, Nay Tawile a débuté sa carrière en 2004 en tant qu’ingénieur process au sein de l’entreprise Valrhona. Dès 2006, elle est nommée Responsable de zone d’export pour les secteurs Méditerranée et Moyen-Orient. Après avoir complété sa formation par un MBA à l’EM Lyon Business School, elle rejoint le groupe Gerflor en 2010 en qualité de Directrice du développement commercial pour l’Afrique. En 2013, elle est nommée Directrice des ventes et marketing des zones Moyen-Orient, Afrique et Méditerranée puis devient Directrice générale Benelux en décembre 2016, poste qu’elle occupera jusqu’en mars 2021. Forte de sa connaissance des marchés de la construction, Nay Tawile aura la charge d’accompagner le développement d’Onduline, de renforcer ses positions en Europe – un périmètre de plus de 100 millions d’euros de CA – et de soutenir les synergies commerciales avec les autres entreprises du groupe Ondura. Avec son expérience et sa maîtrise des langues – elle parle couramment l’anglais, l’arabe, le français, l’italien – Nay Tawile dispose de nombreux atouts pour faire de sa nouvelle mission un succès.   Eric Vincent, Directeur Transformation et RSE Groupe Ondura Ondura a pour ambition d’être un producteur responsable et de contribuer activement aux engagements de l’accord de Paris. Son plan de financement est d’ailleurs soumis à un prêt à impact qui prévoit une baisse des taux d’intérêt si les critères ESG (environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance) préalablement définis sont atteints. Pour conduire la transformation du groupe et des sociétés Alwitra, CB et Onduline, en améliorer les pratiques d’excellence opérationnelle et asseoir la stratégie de responsabilité sociale (RSE), Eric Vincent a été nommé Directeur Transformation et RSE Groupe. Eric Vincent profite d’une formation d’ingénieur complétée par un MBA à HEC Paris. En 1992, il intègre le groupe Sidel (emballage) où il occupe des fonctions de Directeur technique puis de Directeur de filiale. Il devient ensuite consultant en management pendant plus de 10 ans et en 2010, il rejoint Terreal en tant que Vice-président de la Performance industrielle, poste qu’il occupera jusqu’en 2018 pour devenir Senior Director chez Alvarez & Marsal, société de conseil en gestion, qu’il rejoint pour accompagner les acteurs du Private Equity dans leurs projets M&A. Cette création de poste témoigne de la volonté du groupe Ondura de poursuivre son développement ambitieux, de consolider et renforcer ses opérations et sa responsabilité sociale et environnementale, au bénéfice de ses employés, ses partenaires et des collectivités locales où il opère.   À propos d’Onduline Créé en 1944, le Groupe Onduline, leader mondial des solutions de toitures légères, est un acteur international reconnu de la construction. Il est à l’origine des plaques de toitures et de sous-toitures à base de fibres de celluloses recyclées, imprégnées de bitumes pour les rendre étanches à l’eau. Onduline est le leader mondial sur ce segment. Ses produits sont valorisés pour leur très forte résistance au vent, leur facilité d’installation et notamment, dans les pays tropicaux, leur capacité à réduire significativement le bruit de la pluie battante comparé aux toitures en métal. Onduline est présent sur les 5 continents grâce à 9 usines, 32 filiales commerciales et environ 1500 collaborateurs. Onduline distribue ses produits dans plus de 100 pays vers 20 000 clients dont les plus grandes chaînes de distribution professionnelle et grandes surfaces de ricolage. Le groupe réalise 85% de son chiffre d’affaires à l’export. www.onduline.com À propos d’Ondura Le groupe international Ondura est spécialisé dans les solutions d’étanchéité pour les bâtiments et regroupe des entreprises leaders dans leurs domaines : Onduline (toiture légère pour les toits en pente), CB (écrans de protection pour façades et de sous-toiture pour toits inclinés) et Alwitra (systèmes d’étanchéité hautes performances pour les toits plats). Il dispose de 13 usines en France, Allemagne, Pologne, Espagne, Russie, États-Unis, Malaisie, Brésil et Turquie. Il réalise un chiffre d’affaires consolidé de 350 M€ dans plus de 100 pays et emploie 2000 personnes de 34 nationalités différentes. www.onduragroup.com
Il y a 3 ans et 357 jours

Les informations essentielles sur la peinture industrielle

La plupart des objets ou des infrastructures que l’on rencontre dans la vie courante sont couverts par différents types de revêtements, dont la peinture. Pour le cas de cette dernière, il existe plusieurs applications possibles. Cependant, on ne retrouvera pas les mêmes variétés sur les murs d’une maison ou pour envelopper la chaudière d’une usine par exemple. C’est pour cela qu’il faut savoir faire la différence entre revêtement normal et revêtement industriel. Ce dernier possède beaucoup plus de spécificités. Caractéristiques et usages de la peinture industrielle Techniquement, la peinture industrielle est un produit de revêtement qui sert à couvrir certaines surfaces spécifiques. Elle se présente souvent sous une forme plus ou moins liquide ou en pâte selon la variété. Certains types s’exploitent aussi en poudre. Le résultat des applications est souvent une couche protectrice ayant diverses épaisseurs et différentes textures après le processus de séchage ou de durcissement. Les techniques d’application doivent suivre des normes rigoureuses afin de garantir la qualité du travail final. C’est pour cela qu’il est toujours nécessaire de faire appel à une entreprise de peinture industrielle spécialiste en la matière. D’un côté, le but de son utilisation est bien sûr d’ordre décoratif. Outre l’aspect esthétique, la couverture par revêtement répond à des objectifs bien plus larges. En effet, elle sert aussi à conserver ou apporter une certaine protection à la surface des machines ou des objets fabriqués auprès de ces industries justement. La peinture industrielle est donc un bouclier pour faire face aux différentes agressions, pour éviter la corrosion par exemple ou les aléas climatiques. Certaines matières sont également faites pour la restauration, notamment pour combler les fissures et les trous. Selon ces différents objectifs d’usage, la composition de la peinture peut varier (pigments, diluants, additifs, polymères, etc. ). Les différents types de peintures industrielles La classification des peintures industrielles n’est pas simple à définir précisément. Les produits actuellement présents sur le marché sont extrêmement variés avec des compositions de plus en plus élaborées. Cependant, d’un point de vue général, il est possible d’y aller par couche. L’enduit est le premier revêtement en contact avec la surface à recouvrir. C’est souvent ce qui sert aux traitements anticorrosion. On a ensuite la peinture pour la couche intermédiaire qui joue le rôle d’épaississant à la structure. Sa composition diffère légèrement de l’enduit surtout au niveau du rapport pigment/liant. Enfin, la peinture de finition vient fermer la marche. Dans certains cas, on applique du vernis par-dessus. C’est un système pour donner de l’effet brillant ou simplement pour procurer plus de protection. L’autre mode pour catégoriser les peintures industrielles se base plutôt sur les matières composantes. Les revêtements à nitrocelluloses sont les types les plus utilisés et parmi les premiers à être vulgarisés dans le secteur industriel. D’autre part, on a les peintures dites synthétiques ou alkydes. Ces dernières ont été conçues dans le but d’augmenter la performance des produits utilisés en industrie. Enfin, toujours dans la catégorie des peintures les plus utilisées, on a la peinture époxy.
Il y a 4 ans et 2 jours

Un atlas des acteurs du biosourcé

Ekopolis publie sur son centre de ressources en ligne, l’Atlas des acteurs biosourcés : un annuaire de plus de 250 entreprises des filières biosourcées, destiné à devenir une base de données référente. Avec cet atlas, Ekopolis renforce son activité de centre de ressources référent sur la construction durable, pour encourager la montée en compétences des professionnels du bâtiment et de l’aménagement. L’alas recense producteurs de matière première, fabricants de matériaux, distributeurs et entreprises proposant des solutions constructives basées sur les matériaux biosourcés, en plus des associations représentantes de chaque filière. On y retrouve les coordonnées de plus de 250 acteurs dans toute la France et près de 70 en Île-de-France, 13 filières représentées : bois, paille, chanvre, liège, riz, seigle, osier, lin, coton, laine de mouton, ouate de cellulose, roseau, miscanthus… 5 filières pour l’Île-de-France : bois, paille, chanvre, roseau et miscanthus.