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Résultats de recherche pour climatiseurs

(122 résultats)
Il y a 48 jours

Catalogue GREE 2025 : innovation, efficacité et durabilité

GREE, le plus grand fabricant de climatiseurs au monde, présente son catalogue 2025, un concentré de solutions innovantes, efficaces et durables pour tous les besoins en climatisation. GREE ne cesse de développer des produits de haute technologie pour améliorer l’efficacité énergétique de ses systèmes, renforcer son engagement envers la durabilité et répondre aux objectifs mondiaux […]
Il y a 73 jours

Nouveaux climatiseurs mobiles Qlima

Climatisation d’appoint pour un été plus frais  Un modèle adapté à chaque besoin  Conçus pour s’adapter à différents besoins, les climatiseurs mobiles Qlima P 7XX allient puissance, design compact et fonctionnalités avancées pour garantir un confort optimal en période de forte chaleur.  Tous les modèles de la gamme sont équipés d’un gaz réfrigérant écologique R290, […]
Il y a 124 jours

Panasonic dévoile RAC Solo : son climatiseur compact sans unité extérieure

 Gennevilliers – Panasonic Heating & Cooling Solutions lance RAC Solo son nouveau climatiseur sans unité extérieure. Cette pompe à chaleur air-air autonome est pensée pour limiter l’impact esthétique des climatiseurs traditionnels. RAC Solo utilise des gaines pour se passer d’unité extérieure et offrir ainsi un design à la fois efficace et élégant.   Profonde de 165 […]
Il y a 125 jours

panasonic pr sente rac solo un climatiseur compact et sans unit ext rieure

Panasonic Heating & Cooling Solutions dévoile RAC Solo, son nouveau climatiseur compact sans unité extérieure. Conçu pour réduire l’impact esthétique des climatiseurs traditionnels, RAC Solo utilise des gaines discrètes pour se passer d’unité extérieure, offrant ainsi un design élégant et une performance optimale.
Il y a 234 jours

À Lyon, un immeuble sans chauffage ni climatisation, une "première" en France

À Lyon, en 2026, un immeuble résidentiel capable de garder une température intérieure entre 22 et 26 °C, sans l'aide de radiateurs ou de climatiseurs, devrait sortir de terre. Une "première" pour la France.
Il y a 244 jours

Construction à Lyon d'un immeuble sans chauffage ni climatisation, une "première" en France

Un projet d'immeuble résidentiel, capable de garder une température intérieure confortable sans l'aide de radiateurs ou de climatiseurs, sortira de terre en 2026 à Lyon, pour la "première" fois en France, ont annoncé il y a quelques jours ses initiateurs.
Il y a 248 jours

lyon va accueillir le premier immeuble sans chauffage ni climatisation de france

Un projet d’immeuble résidentiel capable de maintenir une température intérieure confortable sans l’aide de radiateurs ni de climatiseurs, est va sortir de terre à Lyon.
Il y a 250 jours

GREE lance Airy, son nouveau monosplit doté de sa technologie d’intelligence artificielle G-AI

 – Nouveauté Interclima 2024 –  Une intelligence artificielle embarquée pour une efficacité énergétique inégalée et un bien-être optimal.  Une nouvelle génération de monosplit qui assure un environnement de vie sain et confortable.  Des économies d’énergie allant jusqu’à 10 %.  GREE, le plus grand fabricant de climatiseurs au monde, innove sur le marché avec Airy, une […]
Il y a 257 jours

Climatisation : et si la géothermie servait à rafraîchir Paris l'été ?

RENOUVELABLES. Dans une étude, l'Association française des professionnels de la géothermie (AFPG) s'est penchée sur le rôle que pourraient jouer ces installations dans la production de froid renouvelable pour la capitale. Une solution qui aurait le mérite de ne pas faire tourner à plein les climatiseurs, qui contribuent eux-mêmes au réchauffement climatique.
Il y a 298 jours

Climatiseurs : 32% des Français propriétaires pensent qu’il s’agit du système le plus économique

Alors que l’été 2024 commence enfin avec les chaleurs qui s’installent, il s’annonce particulièrement chaud. Il risque même de figurer parmi les cinq années les plus chaudes jamais enregistrées selon les prévisions météorologiques. Les Français devront alors s’adapter pour rafraichir leur intérieur. Airton, spécialiste français des climatiseurs réversibles, a réalisé un baromètre* sur le comportement des Français lié aux fortes chaleurs.
Il y a 299 jours

climatisation bosch home comfort sort sa gamme climate 7000i

Le groupe Bosch Home Comfort, fabricant de solutions de chauffage, sort à la rentrée une nouvelle gamme de climatiseurs réversibles.
Il y a 304 jours

un nouveau dg pour gree france espagne et portugal

Le fabricant de climatiseurs Gree annonce la nomination de José Antonio Pérez en tant que nouveau directeur général de Gree France, Espagne et Portugal.
Il y a 318 jours

lg pr sente ses nouveaut s en mati re de climatisation

Les nouveaux climatiseurs LG ont pour ambition de faciliter le quotidien des utilisateurs tout en profitant d’une consommation d'énergie réduite.
Il y a 319 jours

LG présente ses nouveautés climatisation

 LG dévoile ses nouveaux climatiseurs pour profiter d’un été au frais et d’un doux confort dans toutes les pièces de la maison  COURBEVOIE, le 15 avril 2024 — LG Electronics (LG) présente ses dernières innovations en matière de climatisation offrant des performances et une efficacité énergétique optimisées associées à un design épuré. Ces nouvelles climatisations […]
Il y a 321 jours

Le village olympique "zéro climatisation" sera équipé... de climatiseurs

CLIMATISATION. Alors que le village olympique a été conçu pour se passer de climatisation, de nombreuses délégations ont annoncé qu'elles comptaient amener leur propre équipement, tandis que le comité d'organisation des jeux propose d'en commander directement sur place.
Il y a 334 jours

barom tre airton quels comportements des fran ais face aux fortes chaleurs

À l’approche de l’été, qui s’annonce encore plus chaud que les précédents selon les prévisions météorologiques, les Français sont en quête de solutions pour rafraîchir leur intérieur. Pour en savoir plus sur le comportement de ces derniers vis-à-vis des fortes chaleurs, un baromètre a été réalisé par Airton, spécialiste français des climatiseurs réversibles.
Il y a 334 jours

quels comportements des fran ais face aux fortes chaleurs barom tre

À l’approche de l’été, qui s’annonce encore plus chaud que les précédents selon les prévisions météorologiques, les Français sont en quête de solutions pour rafraîchir leur intérieur. Pour en savoir plus sur le comportement de ces derniers vis-à-vis des fortes chaleurs, un baromètre a été réalisé par Airton, spécialiste français des climatiseurs réversibles.
Il y a 349 jours

gree products france ouvre un centre de formation dans l h rault

Le fabricant mondial de climatiseurs Gree continue d’accélérer son déploiement sur le sol français avec l’ouverture de son premier centre de formation dédié aux installateurs et aux distributeurs.
Il y a 1 ans et 55 jours

Le nouveau règlement européen F-Gaz hâte la fin du R32 et favorise les fluides naturels

Le Règlement F-Gaz réduit le quota annuel de fluides HFC que l’on peut mettre sur le marché en Europe et pose une série d’interdictions sur le GWP des fluides utilisables dans les climatiseurs et les pompes à chaleur.
Il y a 1 ans et 67 jours

SFA

SFA schilling mer 13/03/2024 - 11:29 Depuis sa création, l'entreprise a su évoluer, marquant le secteur par son premier Sanibroyeur en 1958, une invention qui a révolutionné l'aménagement intérieur à l'échelle mondiale. Cette maîtrise unique des technologies de pompage s'est étendue, offrant des réponses adaptées à une multitude de besoins, tant pour les particuliers que pour les professionnels. L'entreprise se distingue par sa capacité à allier confort et esthétique, permettant la création de salles de bains, cuisines, et autres espaces d'eau là où le défi semblait insurmontable. Grâce à des solutions innovantes, SFA rend possible l'installation de sanitaires sans travaux majeurs, nécessitant seulement une évacuation de diamètre réduit, une arrivée d'eau, et une prise de courant. L'ADN de SFA est forgé par une inventivité sans cesse renouvelée, poussant les limites de la créativité pour offrir des solutions simples et révolutionnaires. Cette inventivité, couplée à une simplicité d'installation et d'utilisation, fait de SFA un pionnier dans le domaine des équipements sanitaires. Le groupe s'engage à fournir des produits qui non seulement répondent aux défis complexes mais sont également accessibles, faciles à comprendre et à mettre en place. Diversité des Installations SFA: une solution pour chaque espace SFA, avec son expertise reconnue dans le domaine sanitaire, offre une gamme variée d'installations adaptées à tous les besoins et configurations d'espace. Que ce soit pour une rénovation ou une nouvelle construction, SFA propose des solutions innovantes permettant d'intégrer des équipements sanitaires là où les options semblaient limitées. Toilettes et salles de bain SFA révolutionne l'installation de toilettes et de salles de bain grâce à ses broyeurs et pompes de relevage. Ces technologies permettent de créer ou de rénover des espaces sanitaires dans des lieux dépourvus de descentes d'eaux traditionnelles. Que ce soit en sous-sol, dans les combles, ou même dans un espace réduit, SFA rend possible l'ajout de toilettes ou d'une salle de bain complète, offrant confort et modernité. Cuisines et buanderies L'innovation SFA s'étend également aux cuisines et buanderies, permettant l'installation d'éviers, de lave-vaisselles, ou de machines à laver là où l'accès à une évacuation principale n'est pas direct. Les solutions de pompage de SFA facilitent l'évacuation des eaux usées, permettant ainsi de concevoir des cuisines et des espaces de service fonctionnels dans n'importe quelle partie de la maison. Stations de relevage Pour les projets plus ambitieux nécessitant le relevage des eaux usées sur des distances plus importantes ou à partir de plusieurs points de collecte, SFA propose des stations de relevage performantes. Ces systèmes sont conçus pour une installation au sol ou enterrée, offrant une solution discrète et efficace pour les grandes résidences, les bâtiments commerciaux, ou les installations collectives. Solutions pour équipements spécifiques SFA a développé des solutions adaptées à des besoins spécifiques tels que l'évacuation des condensats de chaudières ou de climatiseurs. Ces systèmes garantissent une évacuation sûre et discrète, s'intégrant parfaitement dans des projets de rénovation énergétique ou d'installation de systèmes de climatisation. Engagement et responsabilité Qualité et Durabilité : Des produits conçus pour durer, avec jusqu'à 5 ans de garantie. Support Technique Étendu : Plus de 70 points de service après-vente à travers le pays. Fabrication Responsable : Un engagement envers la préservation des ressources et le bien-être communautaire. SFA ne se contente pas de fournir des équipements sanitaires, l'entreprise redéfinit l'espace et le confort à travers des solutions innovantes et responsables. En plaçant l'inventivité et la simplicité au cœur de ses valeurs, SFA continue de révolutionner les espaces de vie, rendant le confort sanitaire accessible partout, pour tous. Catégorie Métier: Équipements SanitairesSous-Catégorie Métier: Equipements et Solutions de Pompage 01 44 82 39 00 info@sfa.fr https://www.sfa.fr Titre de la page de marque (H1) SFA : Actualités de l'espace sanitaire Au cœur de l'innovation sanitaire, SFA s'impose comme une référence incontournable, transformant les espaces de vie avec des solutions à la fois élégantes et pratiques. Partager Sous titre de l'article (H2) L'essor d'une révolution sanitaire
Il y a 1 ans et 121 jours

SDEEC Industries, discret fabricant de pompes à chaleur, réoriente sa stratégie

Depuis plus de 30 ans, le français SDEEC Industries fabrique des pompes à chaleur et des climatiseurs de 7 à 600 kW, destinés au tertiaire, au collectif, à la maison individuelle, à l’armée et à l’industrie.
Il y a 1 ans et 124 jours

Les eurodéputés votent l'interdiction des gaz fluorés d'ici à 2050

Les eurodéputés ont approuvé mardi 16 janvier des mesures visant à réduire les gaz fluorés, qui sont notamment utilisés dans les réfrigérateurs ou les climatiseurs mais sont particulièrement nocifs pour le climat, en vue de leur élimination complète d'ici à 2050.
Il y a 1 ans et 212 jours

kit d attestation de capacit testo r32 et prestations d talonnage des outillages le combo gagnant testo pour les op rateurs de fluides frigorig nes

Mise en service, maintenance, dépannage de systèmes frigorifiques, de pompes à chaleur ou de climatiseurs, l’activité des opérateurs manipulant des fluides frigorigènes est soumise à différentes exigences réglementaires telles que la Directive F-gaz. Visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à responsabiliser tous les acteurs concernés, celle-ci leur impose d’obtenir une attestation de capacité, valable 5 ans. De plus, selon le type d’opération à réaliser, ces derniers doivent utiliser un outillage spécifique qui doit être contrôlé chaque année.
Il y a 1 ans et 248 jours

AC Controller Air

Loxone présente un nouveau produit : l'AC Control Air, un dispositif en différentes versions pour intégrer les fabricants de climatiseurs les plus populaires dans l'automatisation Loxone. L'AC Control Air est une solution pour économiser de grandes quantités d'énergie tout en gagnant en confort.
Il y a 1 ans et 272 jours

Decoclim® optimise sa gamme de caches-clim

DECOCLIM®, spécialiste et leader des solutions esthétiques et techniques pour dissimuler les pompes à chaleur et climatiseurs extérieurs, optimise sa gamme de caches-clim pour répondre à un double besoin : simplifier le travail des professionnels du secteur et améliorer le confort de l’utilisateur.
Il y a 1 ans et 275 jours

Airton, leader français de la climatisation, assiste les Ehpad pour passer l’été au frais

Airton, le numéro un français de la climatisation, annonce une opération spéciale visant à soutenir les EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) pendant les périodes de canicule cet été. Forte de son expertise en climatisation, Airton s’engage en faveur de la solidarité des EHPAD en leur mettant à disposition une centaine de climatiseurs mobiles pour faire face aux épisodes de chaleur.
Il y a 1 ans et 305 jours

RENOPTIM : Lancement des campagnes expérimentales

Contexte L'évolution du climat dans les 50 prochaines années engendrera des périodes chaudes et des canicules, qui auront un impact sur le confort intérieur des bâtiments et leurs consommations d'énergie en été. En 2019, l'ADEME indiquait que 22 % des ménages étaient équipés d'un ou plusieurs systèmes de refroidissement, contre 14% en 2016, soit une progression de 50 % en trois ans. À l'horizon 2050, elle prédit un recours à la climatisation pour 1 logement sur 2. Limiter drastiquement ce recours est un enjeu majeur. L'enjeu concerne avant tout les logements collectifs. Plus équipés en systèmes de climatisation mobiles que les maisons individuelles, ils sont également plus représentés en milieu urbain, donc exposés aux ICU (Ilots de Chaleur Urbains) et aux nuisances sonores qui freinent le recours à la ventilation naturelle. Ces effets sont accentués par les rejets de chaleur des climatiseurs, rejets qui peuvent augmenter la température du microclimat de 2°C environ, d'après des études scientifiques du CNRS et de l'Institut Paris Région. Le projet RENOPTIM Renoptim repose sur le constat que les actions combinées d'amélioration de la performance des bâtiments et de sensibilisation des occupants sont les plus efficaces. Il est en effet primordial de prendre en compte la manière dont l'usager évolue dans son logement et y appréhende le confort. Avec un regard technique mais aussi sociologique, il s'agit de comprendre les ressorts comportementaux pour identifier et promouvoir les meilleures pratiques. Les objectifs du projet RENOPTIM sont : D'améliorer le confort intérieur d'été en freinant la croissance de la consommation de climatisation (objectif prioritaire) De réduire la facture énergétique globale des locataires (objectif secondaire) dans le parc de logements, privé et social. Le projet, dont la programmation courre 3 ans, permettra d'élaborer des outils numériques à destination des gestionnaires de parc de logements collectifs pour : Identifier les bâtiments et les logements avec un potentiel risque d'inconfort ; Donner des pistes de solutions technologiques pouvant être installées dans les logements ; Accompagner les occupants dans la gestion de leur logement face à la chaleur extérieure. Démarré au début de l'année 2022, ce projet, copiloté par le CSTB et l'Union Sociale pour l'Habitat (USH) sous gouvernance PROFEEL, est organisé en cinq actions dont deux ont pour objet la réalisation d'expérimentations qui alimenteront nos connaissances et renforceront la robustesse des outils numériques, livrables de ce projet. Cet article vise à décrire les expérimentations menées, leurs objectifs et les moyens déployés. Expérimentation avec des industriels. L'objectif de cette action est de mettre à disposition des propriétaires de bâtiments de logements collectifs, un ensemble de solutions technologiques performantes qui peuvent participer au maintien du confort intérieur en période de forte chaleur. Ces solutions concernent les modes constructifs ou des équipements de type CVC et visent à limiter ou éviter le recours à la climatisation par les occupants. Les industriels ont été sollicités pour cette action, et trois d'entre eux ont été retenus pour tester leur solution en grandeur nature/in situ. Afin de bien identifier le bénéfice généré par les solutions retenues, elles ont été installées dans plusieurs logements. En parallèle, des logements témoins identiques aux logements équipés ont été recherchés afin de comparer leurs performances avec et sans solution. L'instrumentation dans chaque logement permet de mesurer le confort intérieur et les consommations énergétiques. Cette instrumentation a été sélectionnée car adaptée à la solution technologique étudiée. Mur végétalisé Le mur végétalisé a pour fonction de minimiser le flux solaire arrivant directement sur la paroi équipée et donc le transfert de chaleur vers l'intérieur du bâtiment. La végétation doit toutefois être arrosée afin de conserver le couvert végétal et l'effet protecteur notamment en été. La société TRACER a installé un mur végétalisé sur un bâtiment collectif à SENS (89), avec un bailleur social. Le protocole consiste à monitorer le mur décomposé en une partie normalement arrosée et une partie qui ne sera plus arrosée. Des capteurs d'humidité et de température sont déployés pour apprécier empiriquement l'écart apporté par le mur végétalisé arrosé. Gestion optimisée et automatisée de volets roulants Le double objectif est de réduire les apports solaires aux heures les plus chaudes et de maintenir un éclairement naturel suffisant dans les pièces équipées de ces protections. La gestion automatique basée sur l'ensoleillement libère l'occupant d'une gestion au cas par cas, en fonction de la météo et de l'heure de la journée. Ainsi, le confort thermique et visuel intérieur peut être amélioré de façon automatique, mais l'occupant peut à tout moment, reprendre le contrôle manuel des protections solaires. Le protocole consiste à monitorer un ensemble de 10 paires de logements : 10 logements sont équipés d'un automatisme fourni par la société SOMFY et 10 logements ne sont pas équipés. Chaque paire de logements est identique en termes d'architecture et d'orientation. Des capteurs de température et de positionnement des volets sont déployés pour apprécier empiriquement l'écart. L'expérimentation est conduite en Savoie au sein du parc social et du parc privé. Rafraichissement adiabatique indirect Le rafraîchissement adiabatique est un phénomène physique qui utilise l'énergie de changement d'état de l'eau lorsqu'elle s'évapore, de l'état liquide à l'état vapeur. La particularité de la technologie développée par CAELI ENERGIE est de descendre plus bas en température qu'un système adiabatique conventionnel en se rapprochant du point de rosée sans humidifier l'air ambiant. Ce changement de phase requiert de l'énergie et s'accompagne donc d'une diminution de la température de l'air. Le système est équipé d'un échangeur – d'où sa dénomination indirecte -, ce qui évite d'humidifier l'air ambiant. La société CAELI ENERGIE installera plusieurs systèmes dans la région grenobloise et en laboratoire au CSTB. Quatre logements d'un bâtiment collectif d'Alpes Isère Habitat seront équipés de solutions de refroidissement adiabatique indirecte. L'effet du rafraichissement sera évalué de façon expérimentale en comparaison avec des logements non équipés. La température de la pièce de vie équipée, ainsi que des mesures de température et d'humidité internes à la solution, seront relevées régulièrement. De plus, une machine sera installée au laboratoire semi virtuel du CSTB de Sophia-Antipolis, en conditions contrôlées, pour des caractérisations complémentaires. Campagne expérimentale La campagne expérimentale dans 80 logements vise plusieurs objectifs pour évaluer le confort intérieur et la consommation d'électricité permettant d'obtenir ce confort : Mesurer les grandeurs physiques à l'intérieur des logements (température, humidité, consommation électrique, luminosité, ouverture des fenêtres), et à l'extérieur des bâtiments ; Evaluer le ressenti des occupants et mesurer des informations physiologiques (température de peau, fréquence cardiaque) sur un panel d'usagers; Renforcer la robustesse des outils numériques d'aide à la décision, livrables de ce projet. Cette campagne expérimentale est exceptionnelle dans son ampleur (80 logements en France métropolitaine) et innovante dans sa combinaison de trois approches : mesures physiques, mesures physiologiques et de ressenti des occupants. Il sera possible de relier ces trois approches et ainsi mieux appréhender la notion de confort d'été. Cette campagne expérimentale sera accompagnée d'une démarche sociologique visant à recueillir des informations sur les comportements d'adaptation des occupants aux fortes chaleurs et à sensibiliser les habitants sur les bons gestes pour maintenir le confort intérieur. 80 logements ont été recrutés : 35 en région parisienne, 20 en région bordelaise et 25 dans la région d'Alès et de Marseille. Ils ont été sélectionnés sur la base du volontariat des occupants. Ces logements seront instrumentés avec des capteurs de température, d'humidité, de contact sur les ouvrants extérieurs et les portes intérieures, de capteurs de luminosité, et de capteurs de consommations électriques sur les compteurs électriques. L'occupant répondra trois fois par jour à des questions concernant son ressenti en matière de confort d'été, au travers d'une box connectée, ce qui complètera le dispositif expérimental. Des stations météo permettront quant à elles de relever les données sur l'environnement du bâtiment. De plus, une vingtaine d'occupants volontaires sera équipée de thermomètres-boutons sur le bras, la jambe et l'épaule, ainsi que d'une montre connectée qui enregistre le rythme cardiaque. Ces informations collectées pendant quelques jours seront comparées avec les réponses à un questionnaire. Les mesures seront conduites du mois de juin au mois de septembre 2023. Un suivi en temps réel sera réalisé, avec intervention en cas de défaillance. Les premiers résultats sont attendus pour la fin d'année 2023. Perspectives Les expérimentations développées dans le cadre de ce projet visent à donner aux concepteurs et gestionnaires de bâtiments de logements collectifs des conseils et des éléments leur permettant d'améliorer le confort d'été des logements, adaptés à la localisation du bâtiment et à la position du logement dans celui-ci. Les résultats de ces expérimentations serviront également à rendre plus robustes les outils d'aide à la décision, livrables de ce projet. Les analyses de ces retours expérimentaux seront détaillées dans de futurs documents et articles en fin d'année 2023.
Il y a 1 ans et 307 jours

Climatiseurs mobiles réversibles Qlima et Tectro, utiles toute l’année

De plus en plus fréquentes et intenses, les périodes de canicule impactent non seulement notre bien-être, mais également notre santé. Il est donc essentiel de trouver des solutions pour maintenir une température agréable dans les habitations. Compacts et faciles à installer, les climatiseurs mobiles réversibles peuvent rafraîchir rapidement une pièce et la maintenir à température constante durant l’été. À l’inverse, ils procurent, l’hiver, une douce chaleur.
Il y a 1 ans et 332 jours

Climatiseurs Mobiles Réversibles QLIMA et TECTRO

Climatiseurs Mobiles Réversibles QLIMA et TECTRO Pourquoi privilégier un climatiseur mobile réversible pour votre confort thermique ? 
 
 Lorsque les primavera jeu 22/06/2023 - 15:05 En savoir plus sur Climatiseurs Mobiles Réversibles QLIMA et TECTRO Partager
Il y a 1 ans et 332 jours

Climatiseurs mobiles réversibles Qlima et Tectro – Utiles toute l’année

De plus en plus fréquentes et intenses, les périodes de canicule impactent non seulement notre bien-être, mais également notre santé. Il est donc essentiel de trouver des solutions pour maintenir une température agréable dans les habitations. Compacts et faciles à installer, les climatiseurs mobiles réversibles peuvent rafraîchir rapidement une pièce et la maintenir à température… Lire la suite Climatiseurs mobiles réversibles Qlima et Tectro – Utiles toute l’année L’article Climatiseurs mobiles réversibles Qlima et Tectro – Utiles toute l’année est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 334 jours

NOUVEAUTÉ : DECOCLIM® OPTIMISE SA GAMME DE CACHES-CLIM

Une solution plus rigide et un montage sans outil ! DECOCLIM®, spécialiste et leader des solutions esthétiques et techniques pour dissimuler les pompes à chaleur et climatiseurs extérieurs, optimise sa gamme de caches-clim pour répondre à un double besoin : simplifier le travail des professionnels du secteur et améliorer le confort de l’utilisateur. Comment ? Avec des produits… Lire la suite NOUVEAUTÉ : DECOCLIM® OPTIMISE SA GAMME DE CACHES-CLIM L’article NOUVEAUTÉ : DECOCLIM® OPTIMISE SA GAMME DE CACHES-CLIM est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 345 jours

Les climatiseurs Airton aident à mieux gérer la température de son intérieur

Avoir un chez-soi au sein duquel il fait bon vivre passe par une gestion optimale de la température intérieure. En effet, notre intérieur doit être prêt et équipé en vue des vagues de chaleur. En plus des astuces simples à réaliser, les climatiseurs sont une des solutions pour ne pas trop être impacté par les fortes températures lorsque l’on est chez soi.
Il y a 1 ans et 349 jours

panasonic lance sa nouvelle gamme de climatiseurs compacts et ultra performants paci nx elite 4

Panasonic Heating & Cooling Solutions lance sa nouvelle gamme élégante PACi NX Elite 4, disponible dans plusieurs capacités allant de 7,1 à 14 kW. Cette nouvelle gamme offre une solution de chauffage et de climatisation idéale pour les applications tertiaires, avec une attention particulière portée à la décarbonation et aux performances élevées.
Il y a 1 ans et 349 jours

Nouvelle unité TZ ZKE de Panasonic : une solution qui allie climatisation et purification de l’air

 Gennevilliers – Panasonic heating & cooling solutions complète sa gamme de climatiseurs avec la nouvelle unité murale TZ ZKE, équipée de série de la technologie de purification d’air nanoe™ X. Conçue pour s’adapter aux espaces les plus restreints et à tous types de design intérieur, la nouvelle unité TZ ZKE offre un confort inégalé dans […]
Il y a 1 ans et 360 jours

A Venise, une boîte à outils pour s'adapter au changement climatique

Des toilettes sèches à la récupération de l'eau captée par les climatiseurs, la prestigieuse Biennale d'architecture de Venise propose cette année une panoplie de solutions pour affronter le changement climatique et décarboner à tout va.
Il y a 1 ans et 362 jours

Plus froid et moins polluant : un "climatiseur du futur" conçu à Caen

"Aujourd'hui des tranches entières de centrales électriques sont dédiées aux climatiseurs": c'est en partant de ce constat qu'une équipe de l'université de Caen a mis au point une surface permettant de climatiser un bâtiment en consommant dix à quinze fois moins d'énergie.
Il y a 2 ans et 1 jours

Airton recrute 1.000 partenaires pour l’installation de ses climatiseurs réversibles

Afin de répondre à la demande croissante d’installation de climatiseurs réversibles, Airton recrute 1.000 frigoristes partenaires dans toute la France pour les intégrer dans son réseau. Chaque expert pourra se former à la gamme de solutions de la marque et pourra percevoir jusqu’à 1200€ / jour de revenus supplémentaires.
Il y a 2 ans et 22 jours

Airton recrute 1 000 partenaires pour l’installation de ses climatiseurs réversibles

Nice, le 12 avril 2023 – Afin de répondre à la demande croissante d’installation de climatiseurs réversibles, Airton recrute 1 000 frigoristes partenaires dans toute la France pour les intégrer dans son réseau. Chaque expert pourra se former à la gamme de solutions de la marque et pourra percevoir jusqu’à 1200€ / jour de revenus supplémentaires.… Lire la suite Airton recrute 1 000 partenaires pour l’installation de ses climatiseurs réversibles
Il y a 2 ans et 32 jours

Panasonic lance sa nouvelle gamme de climatiseurs compacts et ultra-performants PACi NX Elite 4

Gennevilliers – Panasonic solutions chauffage & refroidissement lance sa nouvelle gamme PACi NX Elite 4, disponible dans plusieurs capacités allant de 7,1 à 14 kW. Elégante, cette nouvelle gamme offre une solution de chauffage et de climatisation idéale pour les applications tertiaires, avec une attention particulière portée à la décarbonation et aux performances élevées.  Dotée […]
Il y a 2 ans et 151 jours

AIRZONE : la sobriété énergétique grâce à la régulation du chauffage

Leader dans son domaine depuis plus de 20 ans, AIRZONE conçoit et fabrique des systèmes de contrôle et de qualité de l’air. Les équipements de régulation AIRZONE s’intègrent aux climatiseurs pour gérer les apports en froid et en chaud en fonction des besoins de chaque espace. Grâce aux systèmes AIRZONE, les consommations énergétiques des bâtiments sont réduites pour gagner jusqu’à 53 % d’économies d’énergie, en comparaison à un équipement Inverter standard. Engagé dans le respect de l’environnement et la réduction des consommations de chauffage, AIRZONE est un acteur de la sobriété énergétique depuis toujours. L’intégration du système AIRZONE dans les climatiseurs permet de générer la quantité nécessaire, en froid ou en chaud, à tout moment. AIRZONE apporte une réponse concrète à la problématique environnementale en se concentrant sur l’optimisation du confort thermique pour l’utilisateur et l’amélioration de la performance énergétique du bâtiment. Les systèmes de contrôle AIRZONE permettent de proposer une solution valide dans les logements RE2020 pour couvrir efficacement les besoins de l’utilisateur en termes de performances énergétiques et de confort. Les systèmes de régulation AIRZONE s’adaptent à l’ensemble des équipements de chauffage et de climatisation, alimentés par pompe à chaleur, et s’intègrent facilement et efficacement dans les systèmes domotiques. L’installation est connectée à une platine centrale AIRZONE qui analyse ses données et régule sa consommation, le tout contrôlable depuis des thermostats sur place ou via le Webserver Airzone Cloud. Easyzone QAI : le contrôle pièce par pièce du chauffage, de la climatisation et de la qualité d’air intérieur Grâce à l’intégration d’un plénum motorisé à ioniseurs dans son système de régulation, AIRZONE propose désormais une solution capable d’optimiser l’installation de chauffage/climatisation et d’améliorer la qualité de l’air intérieur. Easyzone QAI permet de réduire de 30 à 65 % la durée d’exposition des personnes aux poussières, acariens, pollen, bactéries et virus en suspension en1 heure, et de 80 à 90 % en 24 heures. Le système Easyzone QAI est aussi facile à poser qu’un système de régulation classique : un système Plug&Play, câblé en usine, s’intègre aux installations gainables et l’accès aux paramètres du système se fait par Bluetooth via l’application Airzone Cloud. Compatible avec plus de 80 fabricants du marché, Easyzone QAI peut être intégré en neuf comme en rénovation, dans les bâtiment résidentiels et tertiaires. Aidoo Pro Ventilo-convecteur : la solution qui donne une seconde vie aux installations en les dotant des dernières avancées technologiques. Parce que la gestion optimisée d’une installation passe dorénavant par un contrôle précis de ses équipements, la question de changer des appareils non connectés est fréquente. Pourtant, la durée de vie des ventilo-convecteurs ne demande pas systématiquement de les renouveler, et encore moins de les gaspiller. C’est pourquoi AIRZONE propose une solution simple et économique pour connecter les ventilo-convecteurs existants à son application Airzone Cloud et transformer ainsi son installation en une solution d’optimisation des consommations et d’économies d’énergie. Aidoo Pro Ventilo-convecteur est une solution unique pour lutter contre l’obsolescence technologique et réaliser des économies pour un minimum de frais. Idéal pour les hôtels et les bureaux, Aidoo Pro Ventilo-convecteur permet une gestion centralisée de tous les ventilo-convecteurs de l’installation depuis l’application Airzone Cloud, ou le système de gestion du bâtiment, afin : d’avoir une vue d’ensemble de toutes les installations réalisées et créer des groupes, si nécessaire, pour contrôler tous les dispositifs ensemble ; d’effectuer des configurations avancées des systèmes. Cette configuration comprend, par exemple, le choix de la température de consigne maximale ou minimale ou la sélection du mode de fonctionnement de l’équipement ; de surveiller l’installation à distance afin qu’en cas d’erreur du système, l’installateur puisse rassembler les informations instantanément depuis son smartphone et régler le problème plus efficacement.
Il y a 2 ans et 171 jours

Pour se chauffer, penser aux réseaux de chaleur

6.500 km aujourd'huiLe pays compte 898 réseaux de chaleur, soit 6.500 km de canalisations de chauffage urbain courant dans 850 villes, selon un état des lieux de la Fédération des Services énergie environnement (Fedene) publié mercredi.Les réseaux ont livré 29,8 térawattheures (TWh) de chaleur en 2021, à près de 45.000 bâtiments raccordés; c'était encore 22 TWh il y a dix ans. Les destinataires sont pour la moitié des bâtiments résidentiels.Ces réseaux ont en 2021 été alimentés en moyenne à 62,6% par des énergies locales renouvelables et de récupération (biomasse, géothermie, déchets non recyclables incinérés...), le gaz complétant.Avec des émissions de CO2 réduites pratiquement de moitié en dix ans, ils émettent désormais 45% de gaz à effet de serre en moins que ne le ferait un chauffage au gaz naturel, selon leurs gestionnaires, qui promettent d'accélérer (avec 73% de sources renouvelables d'ici 2030)."Nous sommes de plus en plus vertueux, et nous augmentons nos livraisons, mais pas assez vite", résume Yann Rolland, président du Syndicat national du chauffage urbain (SNCU)."Nous ne représentons que 4-5% des besoins de chaleur des Français. C'est d'autant plus dommage qu'on est plutôt moins cher", la stabilité des renouvelables ayant "un effet amortisseur sur les prix des énergies fossiles".AmbitionsDans l'immédiat, le secteur vise la création de 1.600 réseaux supplémentaires, ou leur extension, d'ici 2030.Et d'ici 15 ans, le réseau urbain pourrait assurer 20% du chauffage national, un objectif "à la fois ambitieux et raisonnable", dans la moyenne européenne."On est sûrs de notre coup", dit le président de la Fedene, Pierre de Montlivault. "On a la demande des villes, et l'offre de sources renouvelables".Pour lui, le retard est "le fruit de l'histoire: la politique énergétique française s'est focalisée depuis des décennies sur l'électricité et le chauffage a toujours été vu comme un sujet un peu moins important"."On a développé après-guerre les infrastructures électriques et gazières et on a considéré que c'était réglé. De ce fait, il n'y a pas eu de volonté de planification des réseaux de chaleur", contrairement à l'Europe du nord, précise-t-il.Un milliard annuelAujourd'hui ces projets sont soutenus en France par le Fonds chaleur, instrument principal de leur essor, dont le montant est de 520 millions d'euros pour 2022. Pour accélérer, il faudrait un milliard d'euros, estime la filière.Pour l'instant, l'Ademe, qui gère le Fonds, a enregistré 190 demandes de dossiers de création de réseaux.Sur fond de flambée des prix du gaz, "nous sommes dans une dynamique nouvelle", observe Yann Rolland qui dirige Engie Solutions: "on n'a jamais eu autant de demandes de raccordement".Ce développement bénéficie aussi de dispositifs réglementaires, dont le texte "raccordement express" permettant aux copropriétés près d'un réseau de profiter d'aides pour se raccorder.Et le froid !Le premier réseau de froid est arrivé dans les années 1990 à Paris où il rafraîchit, grâce à la Seine, hôpitaux et musées. A Annecy c'est grâce au lac, à Marseille grâce à la mer.La France compte 33 réseaux de froid, qui permettent d'éviter les climatiseurs, économisant fluides frigorigènes et énergie. Ils ont livré en 2021 quelque 0,8 TWh de froid. Avec le réchauffement climatique, selon l'Ademe, les besoins de froid dans le résidentiel et le tertiaire pourraient dépasser 28 TWh en 2050.Il est donc "essentiel de développer des solutions vertueuses et décarbonées", insiste la Fedene, relevant que le soutien au froid manque encore en France.
Il y a 2 ans et 214 jours

14 acteurs du bâtiment demandent à l’État d'agir pour lutter contre la surchauffe des bâtiments

La problématique de la surchauffe des bâtiments n’étant pas suffisamment prise en compte dans les politiques publiques, ces acteurs alertent les décideurs sur l’urgence de mettre en place des mesures rapidement, afin d’anticiper des étés à venir de plus en plus chaud, menaçant la santé des plus fragiles en période caniculaire.« Madame la Première ministre,La chaleur est tout aussi redoutable que le froid : l’été est devenu synonyme de souffrance thermique pour de nombreux Français. En effet, ils sont 69% à souffrir des températures trop élevées dans leur logement [1]. Une situation qui ne manquera pas de s’aggraver avec le réchauffement climatique et de s’étendre à des périodes autrefois plus clémentes. Rappelons qu’en 2022, la première canicule a eu lieu au printemps. Or, aucune mesure politique n’est prise aujourd’hui pour limiter durablement, efficacement et sans surconsommation excessive d’énergie la surchauffe des logements. Nous, acteurs de la construction, avons des solutions à apporter en adéquation avec les enjeux climatiques et sociétaux. À vous, acteurs politiques, de vous en saisir pour répondre aux attentes des Français en matière de pouvoir d’achat, d’écologie et de santé publique.Atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 est un objectif ambitieux et nous ne pouvons que le saluer. D’aucuns diront cependant qu’il est inaccessible au regard des récentes trajectoires de réduction. Or, il s’agit d’une condition sine qua non pour espérer contenir le réchauffement climatique à +1,5°C, selon le Giec. Malheureusement, l’action climatique de la France est insuffisante. Les experts du Haut Conseil pour le Climat l’ont encore rappelé récemment : la dynamique tricolore reste insuffisante pour tenir les objectifs du Pacte Vert et impose un sursaut de l’action climatique [2].Ne négligez pas le potentiel de rénovation énergétique liée au réchauffement des bâtimentsLa France doit accélérer sa mutation écologique. Si la lutte contre le réchauffement climatique se joue sur tous les fronts, la décarbonisation du secteur du bâtiment constitue un levier essentiel. Responsable de 17% [3] des émissions de gaz à effet de serre en France, le bâtiment (résidentiel et tertiaire) est le plus gros consommateur d’énergie [4]. Rénover l’existant se positionne comme une piste indispensable, si tant est qu’elle soit envisagée dans sa globalité. Le sujet du chauffage a en effet tendance à éclipser les enjeux estivaux. Or, la hausse des températures et les vagues de chaleur, qui se font plus régulières et plus extrêmes, contribuent à l’accroissement de l’inconfort thermique et des inégalités sociales. Le confort d’été, expression communément utilisée dans la réglementation thermique, n’apparaît plus adapté à la situation ; il serait plus juste de parler de souffrance thermique, au vu de l’impact sanitaire que les canicules peuvent avoir sur les Français.Neuf Français sur dix estiment qu’il est capital de trouver des solutions pour réduire le réchauffement de leur habitation [1]. Pour faire baisser la température, les Français ferment les stores et volets (82%), aèrent les pièces la nuit (77%), ferment les fenêtres (62%), utilisent un ventilateur (41%) et/ou un climatiseur (21%). Et près d’un Français sur cinq qui n’en dispose pas déjà à l’intention d’investir dans un système de rafraichissement bien souvent sans avoir recours à un professionnel qui saura l’aiguiller vers des solutions appropriées et efficaces.Le recours à la climatisation doit être raisonné et adaptéEn France, la consommation associée au refroidissement des bâtiments s’élevait en 2020 à 4,9 TWh dans le secteur résidentiel et à 10,6 TWh pour le secteur tertiaire [5].Le recours à la climatisation dans les logements a augmenté de 78% entre 2016 et 2020. Cette technologie est aujourd’hui la source de près de 5% des émissions d’équivalent CO2 du secteur du bâtiment [5].Selon le Giec, la hausse de consommation d’énergie liée au refroidissement dans les bâtiments est estimée de 31 à 73% en Europe du Nord d’ici 2050 et de 165 à 323% d’ici 2100 par rapport à 1996-2005 [6].Un recours non raisonné à la climatisation contribue à alimenter un cercle vicieux : plus il fait chaud, plus la climatisation est utilisée, plus les émissions de gaz à effet de serre augmentent, plus il faut chaud, etc. Les systèmes les moins performants – par exemple les équipements mobiles – participent directement au réchauffement des villes. À titre d’exemple, si la chaleur émise par les climatiseurs double d’ici à 2030, la température pourrait augmenter de 2°C dans Paris [7].Il est urgent d’associer sobriété énergétique et confort des ménages…Dans un contexte de tension énergétique et de contraction du pouvoir d’achat, rappelons que l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu’on ne consomme pas. La sobriété énergétique impose que toutes les pistes soient prises en compte. Si le recours à des systèmes de rafraîchissement actif est un besoin légitime auquel il est important de répondre, celui-ci doit être fait en utilisant des technologies performantes, de manière raisonnée et en combinaison avec les mesures passives, non consommatrices d'énergie, qui permettent d’en limiter l’impact énergétique. La consommation liée au refroidissement en sera ainsi réduite au strict nécessaire. Il est également essentiel de faire appel à un professionnel pour le bon dimensionnement et la bonne installation de l’équipement de rafraichissement.La sobriété énergétique est un objectif accessible grâce aux mesures passivesTout comme une bonne isolation permet de limiter les consommations de chauffage, de nombreuses solutions existent pour réduire la surchauffe des bâtiments de manière durable. Peu ou pas consommateurs en énergie, ces équipements et solutions techniques permettent de réconcilier habitabilité des bâtiments en période de fortes chaleurs et sobriété énergétique lorsque des systèmes de rafraîchissement sont présents.Installer des protections solaires motorisées ou automatiséesLimiter la hausse de la température intérieure de 2°C à 5°C en été est possible simplement en s’équipant de stores ou volets. Quant au pilotage automatique des protections solaires, il est loin d’être un gadget de confort : il permet une gestion optimale de ces équipements en fonction des températures et du rayonnement solaire, y compris en l’absence d’occupants.L’utilisation de protections solaires pourrait réduire la consommation d'énergie liée au refroidissement des locaux jusqu'à 60% d'ici 2050. Elle permettrait d'éviter l'émission de 100 millions de tonnes de CO2 et d'économiser 285 milliards d'euros en Europe [8].Un exemple concret avec la ville de Poissy : elle va équiper 15 établissements scolaires de protections solaires. Sur les 6 groupements scolaires déjà rénovés, les résultats sont très encourageants : en période caniculaire, la température intérieure enregistrée est inférieure de 10°C par rapport à l’extérieur et de 5°C par rapport à la même salle de classe non équipée de stores. Une installation qui permettra d’économiser environ 300.000 kWh/an, soit l’équivalent d’une facture d’électricité annuelle de 50.000 €.Améliorer l’inertie thermique des bâtimentsL'inertie thermique correspond à la capacité des matériaux des murs, toitures et isolants à absorber la chaleur ou le froid, puis à restituer le flux thermique en phase de déphasage. Plus un bâtiment a une inertie élevée, plus il sera confortable en période caniculaire. La température intérieure dans le bâtiment peut ainsi être réduite jusqu’à 3°C [9].Par ailleurs, une isolation adaptée de l’enveloppe extérieure du bâtiment contribue également, non seulement à l’efficacité en hiver, mais également à une protection en été.Automatiser l’ouverture des fenêtresComme les volets et les stores, l’ouverture des ouvrants peut être automatisée afin de rafraîchir son habitation au moment où les températures extérieures sont les plus fraîches, en soirée ou la nuit. Le potentiel de rafraichissement activable par le pilotage intelligent de l’ouverture des fenêtres en période estivale a ainsi été mesuré entre 4°C et 5°C [10], [11].D’une manière générale, une attention toute particulière doit être portée à la ventilation du bâtiment afin d’assurer la qualité de l’air intérieur.Végétaliser les bâtimentsLa végétalisation du bâti, toitures et façades végétalisées, participe doublement à l'adaptation contre le réchauffement climatique. Elle permet d’une part d'apporter de la fraîcheur à l'échelle du quartier grâce à l'évapotranspiration des végétaux qui permet de diminuer jusqu'à 3 °C la température ambiante. Ainsi, sur un toit-terrasse non végétalisé, la température de surface, sous l’effet du rayonnement solaire, peut atteindre 60°C ou 70 °C. Elle sera de 35°C voire de 32 °C s'il est végétalisé. Pour les façades, le phénomène est équivalent, avec des réductions de température mesurées de 3 à 10°C. La nuit, la végétalisation du bâti limite les effets d’ilots de chaleur [12].D’autre part, la végétalisation des toitures et façades permet davantage de confort thermique au sein même du bâtiment, notamment pour les locaux intérieurs sous-jacents.Mettre en œuvre de revêtements d’étanchéité réfléchissants sur les toitures terrassesLes revêtements d’étanchéité de couleur claire disposent d’un fort pouvoir de réflectivité et d’émissivité. Ils permettent de réfléchir le rayonnement solaire incident sans augmenter significativement la température de surface. Celle-ci dépassant rarement les 40 °C, ces revêtements contribuent à lutter contre les îlots de chaleur urbains et peuvent améliorer le confort thermique dans les lieux de vie sous la toiture [13].Valorisez (enfin) les solutions passives peu consommatrices d’énergie dans les politiques d’incitation à la rénovationPourquoi ces solutions sont-elles les grandes absentes des politiques publiques françaises de rénovation énergétique ? Pourquoi ne pas étendre les dispositifs de soutien actuellement limités à l’audit et à la réduction de consommation de chauffage ?Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 30 ans, la France n’a pas le luxe de se priver de leviers efficaces qui sont à sa portée. D’autres pays, comme l’Italie et l’Allemagne, l’ont compris et intègre déjà des dispositifs de soutien pour l’installation de volets et stores par exemple. Des mesures fortes doivent être prises au plus vite pour adapter notre pays aux enjeux climatiques.Or, une fenêtre de tir idéale se présente devant nous pour que nous nous donnions les moyens de nos ambitions avec l’adoption avant le 1er semestre 2023 de la 1re loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat (LPEC), puis avec, l’année suivante, la 3e Programmation pluriannuelle de l’énergie, de la 3e Stratégie nationale bas-carbone et du 3e plan national d’adaptation au changement climatique. Les deux ans à venir vont être décisifs : vous allez dessiner les contours précis de la Stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC) et engager notre pays et les générations futures pour les prochaines décennies.Ces législations doivent être le vecteur d’espoirs et de solutions pour les Français qui souffrent de la surchauffe de leur logement. Nous vous demandons donc d’intégrer au plus vite les moyens passifs d’amélioration de la performance thermique d’été dans les dispositifs d’aides à la rénovation.L’occasion est historique d’être à la hauteur du plus grand défi de l'histoire de l'Humanité. Ne la ratons pas ! » Signataires :Yannick Michon, Président du Groupement ActibaieMohamed Abdelmoumene, Président du comité technique AICVF (Association des Ingénieurs et Techniciens en Climatique, Ventilation et Froid)Jean-Pascal Roche, Président d’ICO (Ingénierie du Confort Objectif 2050)Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Cercle Promodul INEF4Damien Racle, Président de CINOV (Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du conseil, de l'ingénierie et du numérique),Pascal Bresso, Président de la Fédération Française de la Construction PassiveAnne-Sophie Perrissin-Fabert, Déléguée Générale de IGNESPascal Coppens, Président du SFJF (Syndicat Français de Joints et Façades)Bruno Léger, Président du SNFAChristophe Bieber, Elu de l’UMB-FFB (Union des Métiers du Bois)Pascal Housset, Président de l’UMGCCP (Union des Métiers du Génie Climatique, de la Couverture et de la Plomberie)Yannick Hervé, Président de l’UMPI-FFB (Union des Métiers du Plâtre et de l’Isolation)Yannik Beix , Président d’ADVIVET (Association des Toitures et Façades Végétales)Gérald FAURE, Président de la CSFE (Chambre Syndicale Française de l’Etanchéité) [1] Source : étude Ifop pour le Groupement Actibaie – juillet 2022[2] Source : Haut Conseil pour le Climat. Communiqué de presse – Rapport Annuel 2022 diffusé le 29 juin 2022 [3] Source : Citepa [4] Source : SDES, Bilan énergétique de la France [5] Source : Etude Ademe « La climatisation de confort dans les bâtiments résidentiels et tertiaires » - juin 2021 [6] Source : Rapport GIEC - 2022 [7] Source : Centre national de recherches météorologiques [8] Source : étude menée par Guidehouse pour le syndicat européen ES-SO - 2022 [9] Source : Cercle Promodul / INEF4 [10] Source : étude Armines ParisTech, janvier 2013 [11] Source : Rapport Technique DTS/RT/2016/ COMEPOS VELUX [12] Source : "Aménager avec la nature en ville" - Ademe - 2018, "Etude VEgDUD - Rôle du végétal dans le développement urbain durable - Impacts du végétal en ville" - Plante&Cité - 2014, Bouchie - "Rapport d'étude du CSTB pour la RT 2012" – 2011[13] Source : CWA 17890 « Guide to the implementation of cool surfaces for buildings’ envelope to mitigate the Urban Heat Island effects »
Il y a 2 ans et 214 jours

12 acteurs du bâtiment demandent à l’État d'agir pour lutter contre la surchauffe des bâtiments

La problématique de la surchauffe des bâtiments n’étant pas suffisamment prise en compte dans les politiques publiques, ces acteurs alertent les décideurs sur l’urgence de mettre en place des mesures rapidement, afin d’anticiper des étés à venir de plus en plus chaud, menaçant la santé des plus fragiles en période caniculaire.« Madame la Première ministre,La chaleur est tout aussi redoutable que le froid : l’été est devenu synonyme de souffrance thermique pour de nombreux Français. En effet, ils sont 69% à souffrir des températures trop élevées dans leur logement [1]. Une situation qui ne manquera pas de s’aggraver avec le réchauffement climatique et de s’étendre à des périodes autrefois plus clémentes. Rappelons qu’en 2022, la première canicule a eu lieu au printemps. Or, aucune mesure politique n’est prise aujourd’hui pour limiter durablement, efficacement et sans surconsommation excessive d’énergie la surchauffe des logements. Nous, acteurs de la construction, avons des solutions à apporter en adéquation avec les enjeux climatiques et sociétaux. À vous, acteurs politiques, de vous en saisir pour répondre aux attentes des Français en matière de pouvoir d’achat, d’écologie et de santé publique.Atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 est un objectif ambitieux et nous ne pouvons que le saluer. D’aucuns diront cependant qu’il est inaccessible au regard des récentes trajectoires de réduction. Or, il s’agit d’une condition sine qua non pour espérer contenir le réchauffement climatique à +1,5°C, selon le Giec. Malheureusement, l’action climatique de la France est insuffisante. Les experts du Haut Conseil pour le Climat l’ont encore rappelé récemment : la dynamique tricolore reste insuffisante pour tenir les objectifs du Pacte Vert et impose un sursaut de l’action climatique [2].Ne négligez pas le potentiel de rénovation énergétique liée au réchauffement des bâtimentsLa France doit accélérer sa mutation écologique. Si la lutte contre le réchauffement climatique se joue sur tous les fronts, la décarbonisation du secteur du bâtiment constitue un levier essentiel. Responsable de 17% [3] des émissions de gaz à effet de serre en France, le bâtiment (résidentiel et tertiaire) est le plus gros consommateur d’énergie [4]. Rénover l’existant se positionne comme une piste indispensable, si tant est qu’elle soit envisagée dans sa globalité. Le sujet du chauffage a en effet tendance à éclipser les enjeux estivaux. Or, la hausse des températures et les vagues de chaleur, qui se font plus régulières et plus extrêmes, contribuent à l’accroissement de l’inconfort thermique et des inégalités sociales. Le confort d’été, expression communément utilisée dans la réglementation thermique, n’apparaît plus adapté à la situation ; il serait plus juste de parler de souffrance thermique, au vu de l’impact sanitaire que les canicules peuvent avoir sur les Français.Neuf Français sur dix estiment qu’il est capital de trouver des solutions pour réduire le réchauffement de leur habitation [1]. Pour faire baisser la température, les Français ferment les stores et volets (82%), aèrent les pièces la nuit (77%), ferment les fenêtres (62%), utilisent un ventilateur (41%) et/ou un climatiseur (21%). Et près d’un Français sur cinq qui n’en dispose pas déjà à l’intention d’investir dans un système de rafraichissement bien souvent sans avoir recours à un professionnel qui saura l’aiguiller vers des solutions appropriées et efficaces.Le recours à la climatisation doit être raisonné et adaptéEn France, la consommation associée au refroidissement des bâtiments s’élevait en 2020 à 4,9 TWh dans le secteur résidentiel et à 10,6 TWh pour le secteur tertiaire [5].Le recours à la climatisation dans les logements a augmenté de 78% entre 2016 et 2020. Cette technologie est aujourd’hui la source de près de 5% des émissions d’équivalent CO2 du secteur du bâtiment [5].Selon le Giec, la hausse de consommation d’énergie liée au refroidissement dans les bâtiments est estimée de 31 à 73% en Europe du Nord d’ici 2050 et de 165 à 323% d’ici 2100 par rapport à 1996-2005 [6].Un recours non raisonné à la climatisation contribue à alimenter un cercle vicieux : plus il fait chaud, plus la climatisation est utilisée, plus les émissions de gaz à effet de serre augmentent, plus il faut chaud, etc. Les systèmes les moins performants – par exemple les équipements mobiles – participent directement au réchauffement des villes. À titre d’exemple, si la chaleur émise par les climatiseurs double d’ici à 2030, la température pourrait augmenter de 2°C dans Paris [7].Il est urgent d’associer sobriété énergétique et confort des ménages…Dans un contexte de tension énergétique et de contraction du pouvoir d’achat, rappelons que l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu’on ne consomme pas. La sobriété énergétique impose que toutes les pistes soient prises en compte. Si le recours à des systèmes de rafraîchissement actif est un besoin légitime auquel il est important de répondre, celui-ci doit être fait en utilisant des technologies performantes, de manière raisonnée et en combinaison avec les mesures passives, non consommatrices d'énergie, qui permettent d’en limiter l’impact énergétique. La consommation liée au refroidissement en sera ainsi réduite au strict nécessaire. Il est également essentiel de faire appel à un professionnel pour le bon dimensionnement et la bonne installation de l’équipement de rafraichissement.La sobriété énergétique est un objectif accessible grâce aux mesures passivesTout comme une bonne isolation permet de limiter les consommations de chauffage, de nombreuses solutions existent pour réduire la surchauffe des bâtiments de manière durable. Peu ou pas consommateurs en énergie, ces équipements et solutions techniques permettent de réconcilier habitabilité des bâtiments en période de fortes chaleurs et sobriété énergétique lorsque des systèmes de rafraîchissement sont présents.Installer des protections solaires motorisées ou automatiséesLimiter la hausse de la température intérieure de 2°C à 5°C en été est possible simplement en s’équipant de stores ou volets. Quant au pilotage automatique des protections solaires, il est loin d’être un gadget de confort : il permet une gestion optimale de ces équipements en fonction des températures et du rayonnement solaire, y compris en l’absence d’occupants.L’utilisation de protections solaires pourrait réduire la consommation d'énergie liée au refroidissement des locaux jusqu'à 60% d'ici 2050. Elle permettrait d'éviter l'émission de 100 millions de tonnes de CO2 et d'économiser 285 milliards d'euros en Europe [8].Un exemple concret avec la ville de Poissy : elle va équiper 15 établissements scolaires de protections solaires. Sur les 6 groupements scolaires déjà rénovés, les résultats sont très encourageants : en période caniculaire, la température intérieure enregistrée est inférieure de 10°C par rapport à l’extérieur et de 5°C par rapport à la même salle de classe non équipée de stores. Une installation qui permettra d’économiser environ 300.000 kWh/an, soit l’équivalent d’une facture d’électricité annuelle de 50.000 €.Améliorer l’inertie thermique des bâtimentsL'inertie thermique correspond à la capacité des matériaux des murs, toitures et isolants à absorber la chaleur ou le froid, puis à restituer le flux thermique en phase de déphasage. Plus un bâtiment a une inertie élevée, plus il sera confortable en période caniculaire. La température intérieure dans le bâtiment peut ainsi être réduite jusqu’à 3°C [9].Par ailleurs, une isolation adaptée de l’enveloppe extérieure du bâtiment contribue également, non seulement à l’efficacité en hiver, mais également à une protection en été.Automatiser l’ouverture des fenêtresComme les volets et les stores, l’ouverture des ouvrants peut être automatisée afin de rafraîchir son habitation au moment où les températures extérieures sont les plus fraîches, en soirée ou la nuit. Le potentiel de rafraichissement activable par le pilotage intelligent de l’ouverture des fenêtres en période estivale a ainsi été mesuré entre 4°C et 5°C [10], [11].D’une manière générale, une attention toute particulière doit être portée à la ventilation du bâtiment afin d’assurer la qualité de l’air intérieur.Végétaliser les bâtimentsLa végétalisation du bâti, toitures et façades végétalisées, participe doublement à l'adaptation contre le réchauffement climatique. Elle permet d’une part d'apporter de la fraîcheur à l'échelle du quartier grâce à l'évapotranspiration des végétaux qui permet de diminuer jusqu'à 3 °C la température ambiante. Ainsi, sur un toit-terrasse non végétalisé, la température de surface, sous l’effet du rayonnement solaire, peut atteindre 60°C ou 70 °C. Elle sera de 35°C voire de 32 °C s'il est végétalisé. Pour les façades, le phénomène est équivalent, avec des réductions de température mesurées de 3 à 10°C. La nuit, la végétalisation du bâti limite les effets d’ilots de chaleur [12].D’autre part, la végétalisation des toitures et façades permet davantage de confort thermique au sein même du bâtiment, notamment pour les locaux intérieurs sous-jacents.Mettre en œuvre de revêtements d’étanchéité réfléchissants sur les toitures terrassesLes revêtements d’étanchéité de couleur claire disposent d’un fort pouvoir de réflectivité et d’émissivité. Ils permettent de réfléchir le rayonnement solaire incident sans augmenter significativement la température de surface. Celle-ci dépassant rarement les 40 °C, ces revêtements contribuent à lutter contre les îlots de chaleur urbains et peuvent améliorer le confort thermique dans les lieux de vie sous la toiture [13].Valorisez (enfin) les solutions passives peu consommatrices d’énergie dans les politiques d’incitation à la rénovationPourquoi ces solutions sont-elles les grandes absentes des politiques publiques françaises de rénovation énergétique ? Pourquoi ne pas étendre les dispositifs de soutien actuellement limités à l’audit et à la réduction de consommation de chauffage ?Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 30 ans, la France n’a pas le luxe de se priver de leviers efficaces qui sont à sa portée. D’autres pays, comme l’Italie et l’Allemagne, l’ont compris et intègre déjà des dispositifs de soutien pour l’installation de volets et stores par exemple. Des mesures fortes doivent être prises au plus vite pour adapter notre pays aux enjeux climatiques.Or, une fenêtre de tir idéale se présente devant nous pour que nous nous donnions les moyens de nos ambitions avec l’adoption avant le 1er semestre 2023 de la 1re loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat (LPEC), puis avec, l’année suivante, la 3e Programmation pluriannuelle de l’énergie, de la 3e Stratégie nationale bas-carbone et du 3e plan national d’adaptation au changement climatique. Les deux ans à venir vont être décisifs : vous allez dessiner les contours précis de la Stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC) et engager notre pays et les générations futures pour les prochaines décennies.Ces législations doivent être le vecteur d’espoirs et de solutions pour les Français qui souffrent de la surchauffe de leur logement. Nous vous demandons donc d’intégrer au plus vite les moyens passifs d’amélioration de la performance thermique d’été dans les dispositifs d’aides à la rénovation.L’occasion est historique d’être à la hauteur du plus grand défi de l'histoire de l'Humanité. Ne la ratons pas ! » Signataires :Yannick Michon, Président du Groupement ActibaieMohamed Abdelmoumene, Président du comité technique AICVF (Association des Ingénieurs et Techniciens en Climatique, Ventilation et Froid)Jean-Pascal Roche, Président d’ICO (Ingénierie du Confort Objectif 2050)Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Cercle Promodul INEF4Damien Racle, Président de CINOV (Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du conseil, de l'ingénierie et du numérique),Pascal Bresso, Président de la Fédération Française de la Construction PassiveAnne-Sophie Perrissin-Fabert, Déléguée Générale de IGNESPascal Coppens, Président du SFJF (Syndicat Français de Joints et Façades)Bruno Léger, Président du SNFAChristophe Bieber, Elu de l’UMB-FFB (Union des Métiers du Bois)Pascal Housset, Président de l’UMGCCP (Union des Métiers du Génie Climatique, de la Couverture et de la Plomberie)Yannick Hervé, Président de l’UMPI-FFB (Union des Métiers du Plâtre et de l’Isolation). [1] Source : étude Ifop pour le Groupement Actibaie – juillet 2022[2] Source : Haut Conseil pour le Climat. Communiqué de presse – Rapport Annuel 2022 diffusé le 29 juin 2022 [3] Source : Citepa [4] Source : SDES, Bilan énergétique de la France [5] Source : Etude Ademe « La climatisation de confort dans les bâtiments résidentiels et tertiaires » - juin 2021 [6] Source : Rapport GIEC - 2022 [7] Source : Centre national de recherches météorologiques [8] Source : étude menée par Guidehouse pour le syndicat européen ES-SO - 2022 [9] Source : Cercle Promodul / INEF4 [10] Source : étude Armines ParisTech, janvier 2013 [11] Source : Rapport Technique DTS/RT/2016/ COMEPOS VELUX [12] Source : "Aménager avec la nature en ville" - Ademe - 2018, "Etude VEgDUD - Rôle du végétal dans le développement urbain durable - Impacts du végétal en ville" - Plante&Cité - 2014, Bouchie - "Rapport d'étude du CSTB pour la RT 2012" – 2011[13] Source : CWA 17890 « Guide to the implementation of cool surfaces for buildings’ envelope to mitigate the Urban Heat Island effects »
Il y a 2 ans et 218 jours

Habiter une planète qui se réchauffe : Abécédaire de la transition de la construction et des matériaux

A. Acier (vert)Pour construire les 246 milliards de mètres carrés qui ont vu le jour en 2020 sur la planète (+1% par rapport à 2019), le ciment et l'acier restent de loin les deux premiers matériaux utilisés et les plus émetteurs de CO2.Pour verdir la construction, les sidérurgistes, surtout en Europe, prévoient de produire un acier "vert" d'ici 2050 en remplaçant le charbon émetteur de CO2 par de l'hydrogène vert pour fondre le minerai de fer. Mais les investissements à prévoir sont gigantesques et cela revient à augmenter les coûts d'au moins "30%", prévient Christian Gollier, directeur général de la Toulouse school of economics.B. Béton + ciment Quatorze milliards de mètres cubes de béton sont coulés par an selon l'Association mondiale du ciment et du béton basée à Londres.La Chine seule, entre 2011 et 2013, a consommé 50% de plus de ciment que les Etats-Unis durant tout le XXe siècle, souligne le géographe britannique David Harvey. Or le béton émet plus de CO2 que l'aviation en raison de la présence de ciment, dont le liant, baptisé clinker, doit être chauffé à 1.400 degrés pour sa fabrication.Un espoir scientifique même ténu: par biomimétisme avec les coraux, il est possible de fabriquer un ciment à partir de carbonate de calcium, qui séquestre du CO2!En attendant, pour la construction de masse, tout le secteur mise sur des bétons décarbonés, notamment en remplaçant le liant du ciment par du "laitier", un déchet de sidérurgie. Mais la "sidérurgie est elle-même très émettrice de CO2", relève Christine Leconte, présidente du Conseil de l'ordre des architectes en France qui parie plutôt sur des matières "locales", terre ou pierre, pour réduire les émissions.C. Climatisation - chauffage Selon une étude du laboratoire national des énergies renouvelables de Palo Alto (Etats-Unis) parue en mars, la climatisation est responsable à elle seule de 4% des émissions mondiales. Cercle vicieux: plus la planète se réchauffe, plus les climatiseurs se multiplient.Certains architectes comme le zimbabwéen Mick Pearce ont conçu des systèmes de climatisation biomimétique s'inspirant de la nature. Sur le modèle des termitières qui régulent leur propre température en laissant une multitude de conduits permettant à l'air de circuler, il a conçu le plus grand immeuble commercial d'Harare, Eastgate. Le bâtiment se rafraîchit la nuit en stockant l'air frais et expulse l'air chaud pendant la journée.Certains systèmes de ventilation ou de chauffage basés sur le fonctionnement des abeilles dans une ruche (swarm logic), où les appareils d'un même immeuble sont connectés entre eux, permettent aussi de réguler les pics de demande.E. Efficacité énergétiqueC'est le principal défi à relever car le type d'énergie utilisée pour chauffer ou refroidir un bâtiment détermine le poids de ses émissions. En 2020, les investissements mondiaux dans le secteur ont fait un bond sans précédent de 11,4% à quelque 184 milliards de dollars, selon le rapport de l'Alliance mondiale du bâtiment et de la construction de l'ONU. Mais, tout cela reste loin de l'objectif à atteindre pour tenir les engagements de l'accord de Paris sur le climat: les émissions de CO2 du bâtiment devraient décroître de 50% d'ici 2030 par rapport à 2020, soit 6% par an, ce qui implique une baisse de 45% de la consommation d'énergie par mètre carré dans le monde, un rythme cinq fois plus rapide que ce qui s'est fait jusqu'à présent!I. IsolationFace aux vagues de chaleur ou au froid hivernal, il vaut mieux investir dans l'isolation de l'enveloppe des bâtiments qu'augmenter la climatisation ou le chauffage. Les murs conservent mieux la chaleur que les vitres, mais le double-vitrage se développe partout, voire le triple vitrage pour certains bâtiments "passifs" du nord de l'Europe.J. "Jardin de pluie"Conçu pour capter l'eau de pluie qui s'écoule du toit d'une maison ou d'une allée, il retient l'eau brièvement après précipitation. Ces jardins constitués de roches, de plantes et d'arbustes adaptés aux conditions sèches font partie des solutions d'adaptation au réchauffement fondées sur la nature.M. Matériaux bio ou géosourcesBois, chanvre, liège, lin, paille, ouate de cellulose: ces matériaux, issus de matière végétale renouvelable, concourent significativement au stockage du carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles. Leur utilisation est encouragée autant pour la construction que pour l'isolation et la rénovation.Problème, en Afrique, où certains de ces matériaux ont longtemps été utilisés pour l'habitat traditionnel, la croissance urbaine galopante se fait essentiellement via le ciment ou l'acier, déplore la géographe Armelle Chopin, auteur de "matière grise de l'urbain, la vie du ciment en Afrique" (2020).R. Réduire/recycler/utiliser"Nous essayons de donner une deuxième vie aux matériaux, parfois ils viennent du chantier de démolition, nous essayons de transformer les obstacles en solutions. Réduire les matériaux est le meilleur moyen de réduire l'empreinte carbone du bâtiment", expliquent Irene Perez et Jame Mayol, qui ont fondé l'agence d'architecture Ted'Arquitectes à Palma de Mayorque (Espagne). Tous deux favorisent le réemploi des matières, comme de plus en plus d'architectes.La construction d'une maison individuelle consomme 40 fois plus de ressources que la rénovation, et celle d'un bâtiment de logements collectifs environ 80 fois plus, ajoute l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.T - Terre crueLa construction en terre crue, ancestrale, est en pleine renaissance. Et l'industrie cherche à développer des techniques pour massifier l'usage de bétons de terre.Parmi les techniques remises au goût du jour: Le pisé, terre compactée et coffrée, le torchis (terre crue coupée de paille ou de bouses animales), la bauge (couches successives de torchis damées sans ossature).La terre, matériau peu onéreux, et local, contribue à la régulation de l'humidité et surtout au lissage des températures intérieures, notamment en cas de canicule.On la trouve au Canada (Centre culturel du désert Nk'Mip), dans la région autrichienne du Vorarlberg, ou sous forme de panneaux préfabriqués de pisé, à Lyon en France.Le studio Renzo Piano a livré en 2021 à une ONG italienne un hôpital pour enfants à Entebbe en Ouganda, tout en pisé, réalisé à partir des terres d'excavation, surmonté de panneaux photovoltaïques.L'architecte germano-burkinabé Francis Kéré, lauréat du prestigieux prix Pritzker en 2022, a fait de la construction à partir de matériaux locaux, dont la terre, sa marque de fabrique, estampillée "high tech durable".U - UrbanismeLes experts recommandent de freiner les constructions nouvelles, favoriser la rénovation en centre-ville, arrêter l'étalement urbain, voire "reconstruire la ville sur la ville".V - Vitrage photovoltaïqueDes panneaux de verre permettent de produire de l'électricité à partir de la lumière solaire filtrée. Encore chère, cette technique émergente préfigure les bâtiments connectés de demain, mais se heurte à la pénurie de matériaux, en particulier celle des silicium.