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Résultats de recherche pour compteurs

(277 résultats)
Il y a 263 jours

Numérique : Alès veut optimiser ses consommations d'eau

Les équipes de la ville et de son agglomération commenceront bientôt à instrumenter les 400 compteurs qui alimentent les 1 500 bâtiments...-Vie du BTP
Il y a 279 jours

Thermador Groupe rachète des sociétés de systèmes de télérelève de compteurs

ACQUISITIONS. Le distributeur en gros d'articles de robinetterie, Thermador Groupe, annonce avoir fait l'acquisition de trois acteurs spécialisés dans les systèmes de télérelève (IoT) de compteurs d'électricité, d'eau, de gaz, de fioul et d'énergie pour les professionnels.
Il y a 1 ans et 26 jours

RENOPTIM : Rénover pour améliorer le confort d’été dans les logements collectifs

Entretien avec Charles Pelé, adjoint au chef de la division Simulation et Accompagnement pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, direction Énergie-Environnement, et Stéphanie Derouineau, directrice Énergie-Environnement, CSTB En matière de rénovation et de confort d’été, quelle réponse apporte le projet RENOPTIM ? Charles Pelé : RENOPTIM vise, en France métropolitaine, à améliorer et à maintenir le confort des logements collectifs du parc privé ou social en période de forte chaleur, tout en réduisant les consommations énergétiques des occupants. Issu du programme PROFEEL, ce projet, d’une durée de quatre ans, a démarré en 2022. Il est copiloté par le CSTB et l'Union Sociale pour l'Habitat (USH). Il recouvre plusieurs actions, dont la mise à disposition des bailleurs d’informations sur les solutions technologiques performantes à mettre en œuvre lors d’une rénovation. Celles-ci concernent les modes constructifs, des équipements de ventilation ou de climatisation (brise-soleil, persiennes, ventilateurs de plafond, systèmes de rafraîchissement) ou des solutions végétalisées. Elles ont notamment vocation à éviter le recours aux climatisations mobiles, peu efficaces et énergivores, mais très fréquentes dans les logements collectifs, davantage exposés aux îlots de chaleur urbains et aux nuisances sonores, limitant le recours à la ventilation naturelle. Des industriels porteurs de solutions ont été sollicités pour cette action et, dans le cadre d’une expérimentation, trois ont été retenus pour tester leurs solutions in situ (gestion optimisée et automatisée de volets roulants, rafraîchissement adiabatique indirect, mur végétalisé). Ces dispositifs ont été mis en œuvre dans des appartements témoins afin de comparer leurs performances avec celles de logements identiques non équipés. En parallèle, nous développons des applicatifs numériques d’aide au calcul du confort thermique et de la performance énergétique, et des outils d’aide à la décision pour les bailleurs afin qu’ils puissent opter pour une solution technique ou un bouquet de solutions adapté à la typologie et aux caractéristiques spécifiques de leurs bâtiments. Par l’intermédiaire de RENOPTIM, nous allons aussi diffuser différents types de livrables (fiches de solutions technologiques et vidéos pédagogiques sur les écogestes) destinés aux gestionnaires de parcs et, par extension, aux occupants des logements. Des informations et des conseils sur les écogestes à adopter en cas de canicule, la ventilation naturelle, les bons réflexes pour évacuer la chaleur de son logement, la gestion des solutions techniques pour maîtriser au mieux le confort intérieur et les consommations d’énergie, incluant le respect de la température de consigne (26 °C) d’une climatisation, y seront notamment communiqués. Un volet expérimental à forte dimension psycho-sociologique complète ce dispositif… Stéphanie Derouineau : Absolument. Son ampleur est d’ailleurs inédite, puisqu’il concerne 76 logements situés dans trois régions différentes (parisienne, bordelaise, Marseille-Alès). Historiquement, la notion de confort d’été est liée à la température intérieure, et seule la mesure physique était prise en compte pour définir les zones de confort. Or, nous n’avons pas tous la même tolérance en matière de confort thermique ni la même capacité d’adaptation aux fortes chaleurs. C’est là qu’intervient la notion de ressenti qui s’appuie sur le profil physiologique de chacun. Innovant, le projet RENOPTIM repose ainsi sur trois types de mesures : les mesures physiques – température, humidité, luminosité, ventilation et consommation d’énergie – effectuées via des capteurs installés dans les logements et sur les compteurs électriques ; les mesures physiologiques – température cutanée et rythme cardiaque – enregistrées via des thermo-boutons collés sur la peau des occupants et une montre connectée* ; la mesure du ressenti, effectuée par le biais d’un questionnaire auquel les locataires répondent trois fois par jour pendant quatre mois via une box connectée. *Méthode PULSE développée par le CSTB Cette phrase expérimentale du projet s’est déroulée durant l’été 2023. En cours, l’analyse combinée de ses résultats devrait conduire au développement d’un indicateur de confort et renforcer celui introduit dans la Base de données nationale des bâtiments (BDNB). Ces travaux rejoignent également ceux d’Icare, un projet partenarial entre le CSTB et EDF. Basé sur une approche plus statistique et prospective, celui-ci a pour objectif de caractériser le confort thermique à l’intérieur des bâtiments à horizon 2030 et 2050, et d’évaluer les différentes solutions, passives et actives, au regard des niveaux de confort atteints. Quels bénéfices RENOPTIM apporte-t-il aux bailleurs ? Les résultats de cette expérimentation nous permettront d’améliorer les outils de calcul et d’aide à la décision à destination des bailleurs, qui seront non seulement basés sur les descriptions techniques des bâtiments et les caractéristiques des logements, mais aussi sur le ressenti des occupants. La compréhension de ce ressenti et la connaissance des habitudes des résidents pour s’adapter à la canicule sont essentielles pour apporter les solutions techniques adéquates et, ainsi, faire diminuer la consommation d’électricité. Les bailleurs sont parties prenantes de ce projet, car ils doivent garantir des conditions de confort à leurs locataires, d’autant que des dépenses d’énergie trop importantes augmentent les risques de loyer impayé. Ils sont sollicités aux différentes étapes et fortement impliqués dans l’élaboration des outils. Améliorer le confort d’été par la rénovation, c’est aussi valoriser un patrimoine immobilier et répondre aux objectifs de décarbonation de la filière bâtiment. Un autre projet de recherche en cours vise d’ailleurs une approche intégrée permettant de coupler rénovation, trajectoire carbone et adaptation au changement climatique à l’échelle du parc. CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 234 jours

Sobriété énergétique : où en est l'Europe ?

Chauffage réduit, compteurs intelligents ou recours aux panneaux solaires : l'Europe poursuit sa "chasse au gaspi" de consommation d'énergie tout en réduisant sa dépendance aux hydrocarbures importés.
Il y a 1 ans et 319 jours

RENOPTIM : Lancement des campagnes expérimentales

Contexte L'évolution du climat dans les 50 prochaines années engendrera des périodes chaudes et des canicules, qui auront un impact sur le confort intérieur des bâtiments et leurs consommations d'énergie en été. En 2019, l'ADEME indiquait que 22 % des ménages étaient équipés d'un ou plusieurs systèmes de refroidissement, contre 14% en 2016, soit une progression de 50 % en trois ans. À l'horizon 2050, elle prédit un recours à la climatisation pour 1 logement sur 2. Limiter drastiquement ce recours est un enjeu majeur. L'enjeu concerne avant tout les logements collectifs. Plus équipés en systèmes de climatisation mobiles que les maisons individuelles, ils sont également plus représentés en milieu urbain, donc exposés aux ICU (Ilots de Chaleur Urbains) et aux nuisances sonores qui freinent le recours à la ventilation naturelle. Ces effets sont accentués par les rejets de chaleur des climatiseurs, rejets qui peuvent augmenter la température du microclimat de 2°C environ, d'après des études scientifiques du CNRS et de l'Institut Paris Région. Le projet RENOPTIM Renoptim repose sur le constat que les actions combinées d'amélioration de la performance des bâtiments et de sensibilisation des occupants sont les plus efficaces. Il est en effet primordial de prendre en compte la manière dont l'usager évolue dans son logement et y appréhende le confort. Avec un regard technique mais aussi sociologique, il s'agit de comprendre les ressorts comportementaux pour identifier et promouvoir les meilleures pratiques. Les objectifs du projet RENOPTIM sont : D'améliorer le confort intérieur d'été en freinant la croissance de la consommation de climatisation (objectif prioritaire) De réduire la facture énergétique globale des locataires (objectif secondaire) dans le parc de logements, privé et social. Le projet, dont la programmation courre 3 ans, permettra d'élaborer des outils numériques à destination des gestionnaires de parc de logements collectifs pour : Identifier les bâtiments et les logements avec un potentiel risque d'inconfort ; Donner des pistes de solutions technologiques pouvant être installées dans les logements ; Accompagner les occupants dans la gestion de leur logement face à la chaleur extérieure. Démarré au début de l'année 2022, ce projet, copiloté par le CSTB et l'Union Sociale pour l'Habitat (USH) sous gouvernance PROFEEL, est organisé en cinq actions dont deux ont pour objet la réalisation d'expérimentations qui alimenteront nos connaissances et renforceront la robustesse des outils numériques, livrables de ce projet. Cet article vise à décrire les expérimentations menées, leurs objectifs et les moyens déployés. Expérimentation avec des industriels. L'objectif de cette action est de mettre à disposition des propriétaires de bâtiments de logements collectifs, un ensemble de solutions technologiques performantes qui peuvent participer au maintien du confort intérieur en période de forte chaleur. Ces solutions concernent les modes constructifs ou des équipements de type CVC et visent à limiter ou éviter le recours à la climatisation par les occupants. Les industriels ont été sollicités pour cette action, et trois d'entre eux ont été retenus pour tester leur solution en grandeur nature/in situ. Afin de bien identifier le bénéfice généré par les solutions retenues, elles ont été installées dans plusieurs logements. En parallèle, des logements témoins identiques aux logements équipés ont été recherchés afin de comparer leurs performances avec et sans solution. L'instrumentation dans chaque logement permet de mesurer le confort intérieur et les consommations énergétiques. Cette instrumentation a été sélectionnée car adaptée à la solution technologique étudiée. Mur végétalisé Le mur végétalisé a pour fonction de minimiser le flux solaire arrivant directement sur la paroi équipée et donc le transfert de chaleur vers l'intérieur du bâtiment. La végétation doit toutefois être arrosée afin de conserver le couvert végétal et l'effet protecteur notamment en été. La société TRACER a installé un mur végétalisé sur un bâtiment collectif à SENS (89), avec un bailleur social. Le protocole consiste à monitorer le mur décomposé en une partie normalement arrosée et une partie qui ne sera plus arrosée. Des capteurs d'humidité et de température sont déployés pour apprécier empiriquement l'écart apporté par le mur végétalisé arrosé. Gestion optimisée et automatisée de volets roulants Le double objectif est de réduire les apports solaires aux heures les plus chaudes et de maintenir un éclairement naturel suffisant dans les pièces équipées de ces protections. La gestion automatique basée sur l'ensoleillement libère l'occupant d'une gestion au cas par cas, en fonction de la météo et de l'heure de la journée. Ainsi, le confort thermique et visuel intérieur peut être amélioré de façon automatique, mais l'occupant peut à tout moment, reprendre le contrôle manuel des protections solaires. Le protocole consiste à monitorer un ensemble de 10 paires de logements : 10 logements sont équipés d'un automatisme fourni par la société SOMFY et 10 logements ne sont pas équipés. Chaque paire de logements est identique en termes d'architecture et d'orientation. Des capteurs de température et de positionnement des volets sont déployés pour apprécier empiriquement l'écart. L'expérimentation est conduite en Savoie au sein du parc social et du parc privé. Rafraichissement adiabatique indirect Le rafraîchissement adiabatique est un phénomène physique qui utilise l'énergie de changement d'état de l'eau lorsqu'elle s'évapore, de l'état liquide à l'état vapeur. La particularité de la technologie développée par CAELI ENERGIE est de descendre plus bas en température qu'un système adiabatique conventionnel en se rapprochant du point de rosée sans humidifier l'air ambiant. Ce changement de phase requiert de l'énergie et s'accompagne donc d'une diminution de la température de l'air. Le système est équipé d'un échangeur – d'où sa dénomination indirecte -, ce qui évite d'humidifier l'air ambiant. La société CAELI ENERGIE installera plusieurs systèmes dans la région grenobloise et en laboratoire au CSTB. Quatre logements d'un bâtiment collectif d'Alpes Isère Habitat seront équipés de solutions de refroidissement adiabatique indirecte. L'effet du rafraichissement sera évalué de façon expérimentale en comparaison avec des logements non équipés. La température de la pièce de vie équipée, ainsi que des mesures de température et d'humidité internes à la solution, seront relevées régulièrement. De plus, une machine sera installée au laboratoire semi virtuel du CSTB de Sophia-Antipolis, en conditions contrôlées, pour des caractérisations complémentaires. Campagne expérimentale La campagne expérimentale dans 80 logements vise plusieurs objectifs pour évaluer le confort intérieur et la consommation d'électricité permettant d'obtenir ce confort : Mesurer les grandeurs physiques à l'intérieur des logements (température, humidité, consommation électrique, luminosité, ouverture des fenêtres), et à l'extérieur des bâtiments ; Evaluer le ressenti des occupants et mesurer des informations physiologiques (température de peau, fréquence cardiaque) sur un panel d'usagers; Renforcer la robustesse des outils numériques d'aide à la décision, livrables de ce projet. Cette campagne expérimentale est exceptionnelle dans son ampleur (80 logements en France métropolitaine) et innovante dans sa combinaison de trois approches : mesures physiques, mesures physiologiques et de ressenti des occupants. Il sera possible de relier ces trois approches et ainsi mieux appréhender la notion de confort d'été. Cette campagne expérimentale sera accompagnée d'une démarche sociologique visant à recueillir des informations sur les comportements d'adaptation des occupants aux fortes chaleurs et à sensibiliser les habitants sur les bons gestes pour maintenir le confort intérieur. 80 logements ont été recrutés : 35 en région parisienne, 20 en région bordelaise et 25 dans la région d'Alès et de Marseille. Ils ont été sélectionnés sur la base du volontariat des occupants. Ces logements seront instrumentés avec des capteurs de température, d'humidité, de contact sur les ouvrants extérieurs et les portes intérieures, de capteurs de luminosité, et de capteurs de consommations électriques sur les compteurs électriques. L'occupant répondra trois fois par jour à des questions concernant son ressenti en matière de confort d'été, au travers d'une box connectée, ce qui complètera le dispositif expérimental. Des stations météo permettront quant à elles de relever les données sur l'environnement du bâtiment. De plus, une vingtaine d'occupants volontaires sera équipée de thermomètres-boutons sur le bras, la jambe et l'épaule, ainsi que d'une montre connectée qui enregistre le rythme cardiaque. Ces informations collectées pendant quelques jours seront comparées avec les réponses à un questionnaire. Les mesures seront conduites du mois de juin au mois de septembre 2023. Un suivi en temps réel sera réalisé, avec intervention en cas de défaillance. Les premiers résultats sont attendus pour la fin d'année 2023. Perspectives Les expérimentations développées dans le cadre de ce projet visent à donner aux concepteurs et gestionnaires de bâtiments de logements collectifs des conseils et des éléments leur permettant d'améliorer le confort d'été des logements, adaptés à la localisation du bâtiment et à la position du logement dans celui-ci. Les résultats de ces expérimentations serviront également à rendre plus robustes les outils d'aide à la décision, livrables de ce projet. Les analyses de ces retours expérimentaux seront détaillées dans de futurs documents et articles en fin d'année 2023.
Il y a 2 ans et 5 jours

Création d’un branchement d’eau potable

Le tampon KIO de Polieco France en matériau composite : une solution efficace pour répondre aux besoins de la télérelève des compteurs d’eau potable du SIEVA (Syndicat Intercommunal des Eaux du Val d’Azergues) Le Syndicat Intercommunal des Eaux du Val d’Azergues (SIEVA – 69) a réalisé, en janvier dernier dans la commune de Morancé, des […]
Il y a 2 ans et 23 jours

Le tampon KIO de Polieco répond aux besoins de la télérelève des compteurs d’eau potable du SIEVA

Le Syndicat Intercommunal des Eaux du Val d’Azergues (SIEVA – 69) a réalisé, en janvier dernier dans la commune de Morancé, des travaux pour un branchement d’eau potable comprenant un regard avec une nourrice alimentant trois compteurs télérelevés.
Il y a 2 ans et 29 jours

Le tampon KIO de POLIECO France en matériau composite : une solution efficace pour répondre aux besoins de la télérelève des compteurs d’eau potable du SIEVA (Syndicat Intercommunal des Eaux du Val d’Azergues)

Le Syndicat Intercommunal des Eaux du Val d’Azergues (SIEVA – 69) a réalisé, en janvier dernier dans la commune de Morancé, des travaux pour un branchement d’eau potable comprenant un regard avec une nourrice alimentant trois compteurs télérelevés. Dans le cadre de ce chantier, POLIECO France, spécialiste dans la production industrielle de dispositifs de fermeture et de… Lire la suite Le tampon KIO de POLIECO France en matériau composite : une solution efficace pour répondre aux besoins de la télérelève des compteurs d’eau potable du SIEVA (Syndicat Intercommunal des Eaux du Val d’Azergues)
Il y a 2 ans et 101 jours

Dans les bidonvilles de Mayotte, la résistance s'organise contre les bulldozers de la préfecture

"On nous traite comme des animaux", clame Nadjima. Depuis la fin d'année 2022 et l'annonce par la mairie de Koungou (au nord-est de Grande-Terre) et la préfecture de Mayotte de leur intention de détruire le quartier dit "Talus 2", c'est désormais le leitmotiv des quelques 500 habitants du site. "Ils veulent détruire nos maisons mais c'est aussi nos vies qu'ils détruisent", reprend la mère de famille, installée sur ce flanc de rocher depuis une vingtaine d'années, et qui comme tous les habitants préfère être appelée par son nom usuel que donner son nom de famille officiel.Tous sont installés à Majikavo depuis au moins 20 ans. Les plus anciens, à l'image de Daoud, bacoco (papy en shimaoré) toujours coiffé de son koffiah se sont établis sur ce terrain il y a 32 ans. "Tous mes enfants sont nés ici", explique-t-il, embarrassé par un français approximatif. A ses côtés, une jeune femme tient son bébé fermement. Lui aussi est né ici, comme elle avant lui.Qu'ils soient Mahorais ou Comoriens en situation régulière avec des enfants français, Daoud, Fatima, Nadjima ou encore Mohamed ont une histoire commune : ils se sont installés très pauvres sur ce terrain alors déserté, y ont construit leurs "bangas" habitations de bois et de tôles ondulées, puis leurs vies : éleveur de canards, petit restaurateur, électricien ou transitaire."C'est cela qui nous a permis de sortir de la misère, aujourd'hui, plusieurs de nos enfants sont en métropole pour faire leurs études, on s'est battu pour ça", expliquent fièrement Mohammed et Fatima.Bataille juridiquePlusieurs familles ont décidé de contester la décision de la préfecture, représentées par l'avocate Marjane Ghaem, laquelle dénonce "des manœuvres systématiques visant à détruire à tout prix au mépris de la loi". Ils attendent la décision du juge administratif.Pour justifier le "décasage", la Préfecture met en avant l'insalubrité des logements, la dangerosité du site, la présence d'étrangers en situation irrégulière et de jeunes délinquants.Autant d'éléments contestés par les habitants, qui ne paient aucun loyer. "Depuis 30 ans que nous sommes ici, nous faisons toutes les démarches pour que notre situation soit régularisée auprès du Département et de la mairie. On nous a raccordés en eau et en électricité, on nous a fourni des adresses et maintenant on nous dit que l'on doit dégager", s'insurge Fatima.En attestent nombre de documents administratifs, ainsi que les boîtes aux lettres et les compteurs installés tant bien que mal sur le terrain rocheux. Une minéralité qui conduit les différents services administratifs à désormais considérer le site comme dangereux, tout en justifiant la destruction du quartier pour construire à nouveau. "S'ils disent qu'il y a des étrangers et des délinquants, qu'ils viennent voir. Ici on est tous mélangés, il y a de toutes les origines mais aussi beaucoup de Mahorais. Et on élève bien nos enfants", conteste Nadjima.Selon la loi Elan, la préfecture a obligation de proposer "des logements adaptés" aux habitants dont les maisons ont été détruites. Mais les services sociaux n'ont jamais donné la localisation et la durée des relogements proposés."On ne peut pas accepter sans savoir où on va ni combien de temps, si l'on part de ce quartier on perd tout et les enfants vont être déscolarisés, c'est dramatique", poursuit Nadjima. "Ils disent qu'ils vont reconstruire après et que l'on sera prioritaires, mais on n'a aucune garantie, d'abord on construit, ensuite on détruit, c'est comme cela que ça doit se passer. S'ils avaient proposé ça, on aurait tout de suite accepté", explique-t-elle.Une question de dignitéC'est d'ailleurs de cette manière que s'est déroulé le relogement dans des maisons relativement confortables de leurs voisins. Reste que cette opération, datant de plusieurs années, ne s'était pas opérée sur le fondement de la loi Elan. Depuis sa mise en application sur le territoire, près de 9.000 personnes ont vu leur maison détruite, sans qu'il soit possible de retrouver trace d'habitants relogés de manière pérenne.Selon la préfecture, il y aurait bien une offre de relogement ferme. A quelques centaines de mètre du bidonville se trouvent en effet des préfabriqués empilés: un espace sanitaire pour les femmes, un autre pour les hommes, une cuisine commune impraticable. Cinq familles devraient y être accueillies, contre loyer, sans pouvoir y apporter leurs affaires personnelles."C'est ça la dignité ? Comment ils peuvent croire que l'on voudrait habiter dans ces containers", dénoncent en chœur les habitants sur une placette du bidonville. "Ils disent que nos logements sont indignes et on nous propose ça, payant en plus, c'est vraiment du mépris", poursuit Mohamed. J'espère que la justice, elle, voudra bien nous écouter. Au minimum, on voudrait du respect."
Il y a 2 ans et 103 jours

Étude Environnement / Logements sociaux : Plus de 10 millions d’euros d’économies possibles pour les locataires

Fondée en 2018, Homeys aide les professionnels de l’énergie à accéder aux données des bâtiments et à les analyser pour accélérer la dynamique de sobriété et de décarbonation. La start-up a mené une étude1 pour savoir si un gisement d’économies était possible en optimisant la puissance des compteurs d’électricité des parties communes des logements sociaux. […]
Il y a 2 ans et 128 jours

Évolution de la consommation d'énergie des particuliers en France en 2022

Hello Watt, conseiller énergie des particuliers, publie son baromètre de la consommation énergétique des particuliers : les données de consommation détaillée issues des compteurs communicants Linky pour l'électricité et Gazpar pour le gaz de plus de 100.000 utilisateurs de l’application Hello Watt, confirment la tendance soulignée par RTE, et vont même plus loin :En novembre, une baisse de la consommation d’électricité de -28% par rapport à 2021 pour les utilisateurs de l’app Hello Watt. Avant correction des effets météorologiques, RTE donne une baisse de la consommation totale d’électricité de 19%(1). Hello Watt est capable d’étudier la même tendance mais pour les particuliers uniquement, et le chiffre monte à -28%. Cela s'explique par le fait que de disposer d’un bon outil de suivi et d’analyse de la consommation d’énergie permet de réaliser plus d’économies d’énergie(2), et que les utilisateurs de l’app Hello Watt sont probablement plus sensibles aux économies d’énergie que ne l’est le reste de la population.La forte baisse de consommation est liée au chauffage : -57% de consommation de chauffage entre novembre 2022 et novembre 2021. Le chauffage représente en moyenne les 2/3 de la consommation d'énergie d’un logement, c’est là-dessus qu’il faut travailler pour réduire de façon significative sa consommation. L’app Hello Watt est la seule app qui permet de déterminer la part du chauffage à partir de la consommation totale du logement et d'algorithmes de machine learning issus de son programme de R&D. D’autres app de suivi de consommation d’énergie des fournisseurs ne font qu’une analyse “statistique” et donc approximative de la consommation par usage (ex: 60% de la consommation est du chauffage pour les maisons).Pour le gaz, des chiffres encore plus impressionnants : -33% en novembre et -60% en octobre sur la consommation par rapport à l’année dernière pour les particuliers utilisant l’app Hello Watt. Le baromètre Hello Watt complète également les données de RTE en proposant l’analyse pour la seconde énergie la plus utilisée : le gaz. Et pour le gaz, les mêmes tendances sont encore plus impressionnantes, elles ne s'expliquent pas uniquement par le changement des habitudes mais aussi par des températures clémentes en octobre et novembre comme pour la consommation d’électricité.Comment Hello Watt a obtenu ces chiffres et l’échantillon est-il suffisamment grand ? Grâce à l’application Hello Watt, les données issues de Linky et Gazpar sont collectées, pour des centaines de milliers de particuliers. De quoi fournir des estimations précises regroupées dorénavant dans un Baromètre de la consommation, disponible ici : Découvrir le baromètre Hello Watt de la consommation d’énergie des particuliers.Comment interpréter ces résultats ?Évidemment, les écarts de température représentent le facteur principal de variation : les mois d’octobre et novembre 2022 ont été historiquement doux(3), ce qui a retardé la période de chauffe. On le voit nettement sur nos baromètres dédiés à la consommation pour le chauffage uniquement : la réduction est encore plus impressionnante. Cette analyse détaillée est rendue possible grâce à notre app qui sait décomposer la consommation totale, nous pouvons ainsi déterminer la part exacte du chauffage.Mais il ne faut pas négliger l’impact des comportements : qu’elle soit subie (inflation) ou voulue (sobriété), la baisse “après correction des facteurs météorologiques" est assez nette.Est-ce que cette réduction sera suffisante pour éviter les coupures ?Le risque de coupures, réitéré par RTE le 6 décembre, dépend principalement des pics de demande en électricité. Si les températures baissent fortement, que le redémarrage des centrales nucléaires peine à aboutir, et que les Français ne décalent pas leurs besoins en électricité, cette baisse constatée en octobre et novembre aura alors peu d’impact en janvier, là où le risque d’alerte rouge Ecowatt sera le plus important. Et pour permettre aux Français d’avoir leur suivi et les alertes Ecowatt au même endroit, ces alertes ont été intégrées dans l’application Hello Watt !(1) Synthèse hebdomadaire RTE(2) Adnane Kendel, Nathalie Lazaric. The diffusion of smart meters in France: A discussion of the empirical evidence and the implications for smart cities. Journal of Strategy and Management, 2015, 8 (3), pp.231-244. ffhalshs-01246427(3) Les températures en novembre 2022 ont été en moyenne supérieures de 3 degrés par rapport à novembre 2021. Pour octobre, la différence est de 4 degrés.
Il y a 2 ans et 130 jours

Deux ans après son lancement, Ma Prime Rénov’ a-t-elle permis de réaliser des économies d’énergie ?

Dans le cadre du plan France Relance, Homeys, la start-up française qui met l’IA au service de la transition énergétique des bâtiments, a analysé l’efficacité réelle des travaux.Jusqu’à présent, personne ne connaissait l’effet des travaux de rénovation énergétique des logements sur les émissions de CO2 ! Start-up experte de la data dans l’énergie, Homeys a développé pour l’État des algorithmes de machine learning, grâce aux données des compteurs communicants (Linky et Gazpar) de particuliers ayant bénéficiés de MaPrimeRénov’.Les principaux enseignements des analysesSur l’échantillon de travaux analysé par Homeys, les ménages ont réalisé en moyenne 793€ / an d’économies grâce aux travaux financés par MaPrimeRenov avec une réduction des émissions de CO2 moyenne de 3 tonnes / an, soit 3 allers-retours Paris - New York en avion.Le montant moyen des travaux réalisés par les ménages ayant participé à l’étude s'élève en moyenne à 7.500 euros. Les travaux sont ainsi rentabilisés sur une durée d’environ 10 ans.Les gains liés à l’installation de certains équipements comme les pompes à chaleur sont significatifs et permettent dans certains cas de réduire la consommation d’énergie de plus de 50%.Enfin, dernier élément, 30% des chantiers financés par MaPrimeRénov’ n’ont eu aucun impact sur la consommation d’énergie, en raison d’un fort effet rebond.Pour Henri de Noblens, co-fondateur de Homeys : « Avec toutes ces données disponibles, nous allons enfin pouvoir mesurer l’effet réel des travaux et concentrer les aides sur ceux qui permettent le plus de réduire les émissions de CO2 et améliorer l’efficacité des politiques publiques contre le réchauffement climatique. »Fondée en 2018, Homeys propose une plateforme SaaS capable de collecter et d’analyser les données énergétiques des bâtiments puis de créer des alertes en cas de dépassement d’un seuil.La start-up qui sert déjà plus de 100 clients professionnels en 2022, vise d’en servir plus de 500 d’ici fin 2023 grâce au lancement de son outil Homeys Diag. Cet outil SaaS à destination des professionnels de l’énergie leur permet de collecter et d’analyser les données énergétiques de leurs clients pour fournir des conseils personnalisés.
Il y a 2 ans et 130 jours

Rénovation de l'éclairage au siège social de SAIPEM France : des économies d'énergie qui dépassent l'objectif attendu

D'une surface de 26.000 m2, le siège social de SAIPEM en France reçoit ses 2.000 salariés dans un immeuble R+6 divisé en 4 zones (A, B, C, D). Il est constitué d'un rez-de-chaussée où se trouve l'espace d'accueil et de 6 étages identiques où sont réunis les plateaux de bureaux, les salles de réunion et deux zones de confort. Construit en 2001, le bâtiment aux larges façades vitrées disposait, entre autres, d'un éclairage indirect par dalle équipée de deux tubes fluocompacts d'une puissance de 55W chacun, allumé en permanence de 6h00 à 21h00. Celui-ci devenu obsolète, l'entreprise décide fin 2021 de procéder à son remplacement afin de répondre aux objectifs de réduction de consommations énergétiques fixés par la loi ELAN.Sur recommandation de Bouygues Energies & Services, en charge des travaux et de la maintenance du bâtiment, David Halluin - Responsable des Services Généraux SAIPEM France – a choisi les luminaires LED éco-performants de Sylvania associés à la solution de gestion d'éclairage intelligent SylSmart Connected.Un objectif initial de 75% d'économie d'énergie en hiverAfin d'atteindre les économies d'énergie visées par SAIPEM France, Sylvania a commencé par effectuer un audit énergétique des systèmes d'éclairage en place, de leurs coûts et des réglementations à respecter (loi ELAN, arrêt des tubes fluorescents au 1er septembre 2023). Il a été suivi par une étude d'éclairage réalisée par le bureau d'études de Sylvania qui a ainsi préconisé de remplacer :les dalles lumineuses en blanc chaud (3000 K) par le luminaire éco-responsable OPTICLIP à modules LED remplaçables, associé à la solution de gestion d'éclairage intelligent SylSmart Connected,les spots fluocompacts d'une puissance de 26W situés dans les zones de circulation par le downlight décoratif ASCENT 100 II.Pour apprécier l'efficacité de la solution d'éclairage recommandée et s'assurer qu'elle répondait aux besoins de SAIPEM France, 8 luminaires OPTICLIP avec double détection (capteur de présence et prise en compte de l'apport de lumière naturelle) ont d'abord été installés pendant 6 mois dans un bureau. Le résultat étant concluant, le remplacement de l'ensemble des luminaires des ailes A et B au 4ème étage a débuté en avril 2022.Associant une haute efficacité lumineuse (122 lm/W) et un bon indice d'éblouissement (UGR80, SDCM
Il y a 2 ans et 142 jours

Hello Watt répond à la CDI Fnaim : comparer DPE et consommation a-t-il un sens ?

Pourquoi cette étude ?Dans sa mission de favoriser la transition énergétique des ménages, Hello Watt propose une application gratuite de suivi de sa consommation énergétique via les compteurs Linky pour l’électricité et Gazpar pour le gaz.Pour compléter son offre et suite à l’annonce des restrictions qui seraient appliquées aux passoires thermiques, Hello Watt a cherché à estimer le DPE des logements dont la consommation était connue.Cependant, contre toute attente l’équipe data a conclu que connaître la consommation d’un logement ne permettait pas d’estimer le DPE de façon fiable.Comment est calculé le DPE ?Suite à cette étude, de nombreux acteurs du diagnostic ont réagi avec plus ou moins de virulence, le principal reproche étant qu’on ne peut pas comparer directement DPE et consommation, car le DPE se fonde sur un usage standard du logement.La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) a publié un communiqué de presse en ce sens, et un article de diagnostiqueur-immobilier.fr rappelle à juste titre que le ministère de la transition énergétique indique : « cette estimation ne peut être comparée aux factures réelles des usagers ».Comme le résume bien l’article de infodiag en réaction à l'étude, dans le cadre du DPE-3CL 2021 qui est la méthode utilisée pour pour les diagnostics qu'y a étudié : « on s’intéresse uniquement aux performances du bâti et de ses équipements, peu importe qui occupe le bien. Qu’une personne vive dans son pavillon deux mois de l’année, ou qu’elle soit présente 365 jours /365, sept jours sur sept, 24h sur 24, peu importe, l’estimation reste la même. Le législateur en a voulu ainsi pour faciliter la comparaison entre les biens à l’achat ou la location. »Donc le DPE, même s’il est exprimé en kWh/an, ignore délibérément les facteurs pouvant influencer la consommation qui ne sont pas liés au bâtiment lui-même. Certains postes de dépense sont même totalement exclus comme la cuisine ou l’électroménager.Cela dégrade sa fiabilité en tant qu’indicateur de consommation, et en échange en fait un meilleur indicateur pour guider la rénovation des bâtiments.Alors comparer DPE et consommation a-t-il un sens?Suite à la publication de l’étude, certains acteurs se sont insurgés car comparer une consommation réelle et un DPE n’aurait aucun sens. Cependant, il s’agit là exactement de la méthode de « DPE sur facture » qui était utilisable jusqu’au 1er Juillet 2021.Alors certes la nouvelle méthode 3CL est censée être plus fiable et mieux représenter la qualité énergétique du bâtiment, mais Hello Watt défend qu’il est très pertinent de la comparer avec la consommation réelle aussi bien individuellement qu’en moyenne.Après tout, on rénove les logements dans le but de réduire leur consommation d’énergie avant tout plutôt que pour augmenter une note, et il y a d’autres moyens de réduire la consommation comme la sensibilisation des particuliers ou la mise en place d’outils de suivi de la consommation.À quoi s’attend-on en comparant DPE et consommation moyenne par classe ?Même si à l’échelle d’un unique logement les usages peuvent faire varier la consommation bien plus que l’efficacité énergétique du logement, en effectuant une moyenne sur un grand nombre de logements on s’attendrait à ce que ces variations s’annulent.Par exemple, la classe C regroupe les logements donc la consommation estimée (pour les usages pris en compte par le DPE) est entre 110 et 180 kWh/an/m² pour un usage standard.Si l’usage standard qui est pris en compte par la méthode 3CL est un comportement moyen réaliste, alors on s’attend à ce que la consommation moyenne d’un logement de classe C pour les usages pris en compte par le DPE soit d’environ 145 kWh, et on peut rajouter 50% pour les usages non pris en compte (électroménager, numérique… d’après l’ADEME, les usages pris en compte pour le DPE représentent en moyenne 66% de la consommation des logements) ce qui nous amène à 217 kWh/an.Pour la classe F on s’attend à une consommation moyenne de 375 kWh/an/m², soit 562 kWh/an/m² une fois tous les usages intégrés.Qu’observe-t-on en termes de consommation moyenne par classe DPE ?Dans l’étude présentée ici, 462 logements sont considérés, contre les 221 de l’étude initiale. En revanche, Hello Watt se limite aux classes C à F car les autres classes contiennent moins de 20 logements, ce qui pourrait fausser les moyennes.Hello Watt s’attendait à ce que les logements mieux classés en termes de DPE consomment moins, et c’est le cas, heureusement ! Le graphique ci-dessous montre que les logements mal notés consomment plus que les logements bien notés.En revanche, la tendance est finalement assez faible :Si on reprend les estimations d'Hello Watt, pour la classe C les 195 kWh/an/m² sont assez proches des 217 estimés.Par contre pour la classe F Hello Watt s’attendait à avoir une consommation de 562 kWh/an/m², et on en est très loin puisque les logements F ne consomment que 256 kWh/an/m² en moyenne.C’est encore plus flagrant si on considère la médiane :La moitié des logements classés C consomme plus de 195 kWh/an/m², et l’autre moitié moins.Et pour les logements labellisés F, la moitié consomme plus de 219 kWh/an/m² et la moitié moins.Autrement dit, presque la moitié des logements F consomment moins que la moitié des logements C !Que signifie cette différence importante entre moyenne et médiane pour la classe F ? La consommation moyenne de cette classe est tirée vers le haut par quelques rares logements très énergivores, mais la plupart des logements de cette classe a une consommation comparable aux logements des autres classes, ce que reflète la médiane.On voit que (dans les classes les plus courantes C à F) même en moyenne, les logements avec un DPE plus élevé ne consomment pas beaucoup plus que les logements avec un DPE plus faible.Pourquoi les logements moins bien notés ne consomment pas beaucoup plus ?Comme dit dans l’étude originale, une possibilité serait que le DPE soit mal conçu ou mal appliqué. Une autre hypothèse serait que les usages varient de façon à contrer l’impact de la performance énergétique du logement.Kézaco ? Par exemple, peut-être que les logements F ne consomment pas plus que les logements C parce qu’ils sacrifient leur confort pour chauffer moins. On rejoint là l’idée de précarité énergétique.Une autre formulation de cette dépendance entre isolation et usages est l’effet rebond, qui part du constat qu'après des travaux de rénovation, le confort augmente mais la consommation ne diminue pas autant qu’espéré.On voit donc que ces résultats ne sont pas nécessairement en contradiction avec l’intérêt des DPE ! Le DPE est un indicateur de la performance énergétique du logement, qui a un impact sur la consommation mais également sur le confort des habitants.Qu’observe-t-on en termes de dispersion ?En statistiques, on distingue les indicateurs de tendance centrale, comme la moyenne ou la médiane, et les indicateurs de dispersion comme la variance, l’écart-type ou l’écart interquartile.Là où les indicateurs de tendance centrale lissent les disparités pour indiquer des tendances, les indicateurs de dispersion permettent de quantifier la proximité des mesures.Le graphique suivant donne, pour chaque classe DPE, la consommation médiane mais aussi les premiers et troisièmes quartiles, et les 5ème et 95ème percentiles.On voit immédiatement que la différence de médiane entre les classes est insignifiante par rapport à la très grande variance au sein d’une même classe. Une explication possible est que les habitudes de consommation d’une personne à l’autre sont tellement grandes que finalement le DPE n’a que peu d’influence sur la consommation.On voit également que plus la classe DPE est mauvaise, plus l’incertitude est grande.Que peut-on dire à une personne qui aurait un DPE C ? On peut lui dire qu’elle a une chance sur deux que sa consommation soit comprise entre 137 et 234 kWh/an/m².Mais que dire à une personne qui aurait un DPE F ? Elle a une chance sur deux que sa consommation soit entre 107 et 387 kWh/an, ce qui est une fourchette énorme, et il reste tout de même une chance sur deux qu’elle soit hors de la fourchette !Autrement dit, un quart des logements F consomment moins de 107 kWh/an/m², ce qui est le seuil entre les classes B et C !Faut-il modifier le DPE pour qu’il reflète mieux la consommation ?On a établi la pertinence de comparer DPE et consommation, et on a établi que le DPE était un mauvais prédicteur de la consommation, aussi bien de façon absolue (le DPE est souvent éloigné de la consommation) qu’en moyenne (les logements mal classés ne consomment pas beaucoup plus que les logements bien classés).Quelles conclusions en tirer ? Jusqu’en 2021, Les DPE pouvaient utiliser la méthode sur facture qui par définition correspondait exactement à la consommation. Quelles seraient les conséquences d’un retour à la méthode sur facture ?Une des principales variables qui n’est pas prise en compte par le DPE est l’intermittence : une résidence secondaire mal isolée (par exemple un chalet de montagne) aura une consommation moyenne basse donc un très bon DPE sur facture, mais un mauvais DPE 3CL. Si on se fonde sur les DPE pour prioriser les rénovations énergétiques, cela signifie :En se basant sur le DPE 3CL, on rénove en priorité les logements mal isolés, peu importe qu’ils soient utilisés de façon saisonnière ou non.En se basant sur la consommation ou un DPE sur facture, on rénove en priorité les logements qui consomment le plus.Le choix entre ces alternatives est politique par nature, et il n’est présenté ici que de manière simplifiée et comme une expérience de pensée. Notamment le DPE est certes utilisé dans plusieurs domaines et notamment l’identification des passoires thermiques, mais les travaux de rénovation sont précédés d’un audit énergétique qui obéit à des règles différentes et est beaucoup plus précis.De nombreuses autres variables entrent en compte comme le confort des occupants, les possibilités de fraude, la qualité des DPE 3CL, les autres usages résidentiels de l’énergie comme le chauffage des piscines ou le rechargement des véhicules électriques.En conclusionHello Watt, par sa position, a la chance d’avoir accès simultanément aux données de consommation et DPE pour un grand nombre de logements, mais leur jeu de données peut comporter des biais difficiles à quantifier. Comme relevé par Libération, leur échantillon n’est pas représentatif de la population, par exemple il se compose uniquement de logements ayant réalisé un DPE récemment, et on peut supposer que les utilisateurs de l’application Hello Watt sont plus soucieux de leur consommation énergétique. Cette base de données contient peut-être également moins de résidences secondaires qu’attendu, ce qui pourrait biaiser les résultats.Même en supposant que cet échantillon n’est pas biaisé, le lien entre performance du logement et consommation est complexe, donc beaucoup de phénomènes pourraient expliquer la disparité entre DPE et consommation, aussi bien pour les logements individuels qu’en moyenne.Divers acteurs analysent chaque composante de cette chaîne, des propriétés des matériaux isolants à l’influence des rénovations sur le comportement (effet rebond) en passant par la répétabilité des diagnostics.Il est dans l’intérêt de notre planète et dans notre intérêt à tous, Hello Watt, particuliers, diagnostiqueurs et pouvoirs publics d’agir sur les variables qui sont à notre portée :Améliorer l’information aux usagers sur leur consommation réelle et futureInciter à améliorer le confort des logements et réduire leur consommationMaximiser la fiabilité des diagnosticsLutter contre la précarité énergétique
Il y a 2 ans et 143 jours

71% des DPE seraient inexacts, selon une étude d'Hello Watt sur plus de 200 logements

Ces inquiétants résultats sont issus d’une enquête qui a porté sur 221 logements afin de comparer la consommation d’énergie des compteurs Linky et Gazpar avec celle qui correspondrait à leur étiquette DPE.
Il y a 2 ans et 144 jours

Rénovation de l’éclairage au siège social de SAIPEM France : des économies d’énergie qui dépassent l’objectif attendu !

Installée à Montigny le Bretonneux dans le département des Yvelines, SAIPEM en France est l’une des plus importantes sociétés d’ingénierie, d’exécution de projets et de développements technologiques offshore et onshore du Groupe SAIPEM. Dans le cadre du décret de la loi ELAN qui impose au parc tertiaire existant de réduire sa consommation énergétique de -40% en 2030 à -60% en 2050 par rapport à 2010, l’entreprise vient de remplacer son installation d’éclairage par des luminaires LED de Sylvania, associés à la solution de gestion d’éclairage intelligente SylSmart. D’une surface de 26.000 m2, le siège social de SAIPEM en France reçoit ses 2.000 salariés dans un immeuble R+6 divisé en 4 zones (A, B, C, D). Il est constitué d’un rez-de-chaussée où se trouve l’espace d’accueil et de 6 étages identiques où sont réunis les plateaux de bureaux, les salles de réunion et deux zones de confort. Construit en 2001, le bâtiment aux larges façades vitrées disposait, entre autres, d’un éclairage indirect par dalle équipée de deux tubes fluocompacts d’une puissance de 55W chacun, allumé en permanence de 6h00 à 21h00. Celui-ci devenu obsolète, l’entreprise décide fin 2021 de procéder à son remplacement afin de répondre aux objectifs de réduction de consommations énergétiques fixés par la loi ELAN. Sur recommandation de Bouygues Energies & Services, en charge des travaux et de la maintenance du bâtiment, David Halluin – Responsable des Services Généraux SAIPEM France – a choisi les luminaires LED éco-performants de Sylvania associés à la solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected. Un objectif initial de 75% d’économie d’énergie en hiverAfin d’atteindre les économies d’énergie visées par SAIPEM France, Sylvania a commencé par effectuer un audit énergétique des systèmes d’éclairage en place, de leurs coûts et des réglementations à respecter (loi ELAN, arrêt des tubes fluorescents au 1er septembre 2023). Il a été suivi par une étude d’éclairage réalisée par le bureau d’études de Sylvania qui a ainsi préconisé de remplacer : – les dalles lumineuses en blanc chaud (3000 K) par le luminaire éco-responsable OPTICLIP à modules LED remplaçables, associé à la solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected, – les spots fluocompacts d’une puissance de 26W situés dans les zones de circulation par le downlight décoratif ASCENT 100 II. Pour apprécier l’efficacité de la solution d’éclairage recommandée et s’assurer qu’elle répondait aux besoins de SAIPEM France, 8 luminaires OPTICLIP avec double détection (capteur de présence et prise en compte de l’apport de lumière naturelle) ont d’abord été installés pendant 6 mois dans un bureau. Le résultat étant concluant, le remplacement de l’ensemble des luminaires des ailes A et B au 4ème étage a débuté en avril 2022. Associant une haute efficacité lumineuse (122 lm/W) et un bon indice d’éblouissement (UGR80, SDCM
Il y a 2 ans et 145 jours

Les Diagnostiqueurs Immobiliers répondent à l’enquête d’Hello Watt qui remet en cause la fiabilité des DPE

L’étude d’Hello Watt s’appuie sur les données des compteurs Linky et Gazpar (via Enedis et GRDF) afin de les comparer aux notations des DPE. Puis une corrélation a été faite avec la base de données de l’Observatoire du DPE et l’INSEE. Hello Watt a donc mis en opposition les consommations réelles d’énergie et les étiquettes des DPE. Or, les usages des uns et des autres concernant sa consommation varient fortement d’une personne à une autre.Un peu comme la consommation théorique d’une voiture affichée par le constructeur : l’automobiliste le sait, selon sa conduite, cette consommation reste souvent purement théorique, mais elle n’en est pas moins précieuse pour acheter un véhicule.Pour Yannick Ainouche, Président de la CDI Fnaim : « Le moment est bien choisi. Alors qu’il prend encore un peu plus de poids avec les premières interdictions de location de passoires en vigueur depuis le 1er janvier, cette étude tente à accréditer la thèse que le DPE n’est pas fiable afin de permettre à ceux qui ne veulent pas faire de travaux de rénovation de trouver une échappatoire ; c’est purement scandaleux. »Analyse technique :La méthode 3CL 2021 (méthode de Calcul de la Consommation Conventionnelle des Logements pour l'élaboration d'un DPE) intègre un usage standard des occupants afin d’avoir une homogénéité des étiquettes : usage standard sur le chauffage, la production d’eau chaude etc.La méthode 3CL ne prend pas en compte les équipements des ménages.Sans cela, le DPE aurait comme incidence par exemple :d’avoir des logements bien classés, car les personnes ne disposeraient que de peu d’équipements, ou d’équipements très performantsd’avoir des logements mal classés, exemple : une famille nombreuse qui habiterait un logement et donc utiliserait plus les douches, les éviers, les équipements types lave-vaisselle, lave-linge...d’avoir des disparités entre les occupants qui chauffent à 21 ou 23°C, tandis que d’autres chauffent à 19°C, ou que d’autres ne chauffent qu’une partie de leurs logements...L’enquête d’Hello Watt indique :Page 2 : « dans la section 4 nous montrons que le DPE est un mauvais prédicteur de la consommation d’ ́énergie d’un logement. »De plus on peut y lire : « La plupart des analyses de cette étude n’est pas directement fondée sur les ́étiquettes DPE mais sur la consommation ́énergétique. »Page 8 : « La méthode 3CL elle-même est fiable, mais les professionnels qui l’appliquent prennent des raccourcis pour réduire sa complexité, ou ne l’implémentent pas de façon fiable pour une autre raisonPage 9 en conclusion « Le DPE est un mauvais prédicteur de la consommation énergétique des logements, au point qu’une estimation purement aléatoire aurait des performances similaires. Même si le DPE n’est pas conçu pour être un estimateur précis de la consommation, puis qu’il simule un comportement normalisé et ne prend en compte qu’une part de la consommation énergétique, le manque de corrélation entre DPE et consommation est inquiétant et pourrait indiquer un problème dans sa méthodologie, sa pertinence ou son implémentation »Pour Yannick Ainouche : « Le DPE n’est en aucun cas un « prédicateur » de la consommation d’énergie d’un logement, puisque la consommation d’énergie est inhérente aux modes de vie de chaque usager. Le DPE est un indicateur qui donne une tendance de consommation, et cette tendance va être plus ou moins accentuée par l’usage du logement par ses habitants. Bien entendu une passoire énergétique reste une passoire énergétique dès lors que l’appartement ou la maison en question serait mal isolé(e), avec des fenêtres en simple vitrage... Cette étude n’a aucun sens. »
Il y a 2 ans et 151 jours

La fiabilité des diagnostics de performance énergétique (DPE) de nouveau mise en cause par une nouvelle étude

Une nouvelle méthode d’étude qui aboutit aux mêmes résultatsLa fiabilité des DPE est souvent remise en cause. En témoigne notamment cette étude de l’UFC Que Choisir qui, pour certains logements, avait obtenu des résultats très différents selon les diagnostiqueurs. L’étude Hello Watt, réalisée sur plus de 200 logements d’après les données de consommation et les DPE, corrobore les résultats de l’étude UFC Que Choisir réalisée sur 7 logements.Hello Watt a comparé l’étiquette énergétique des 221 logements pour lesquels leurs équipes possédent le DPE* avec leur consommation d’énergie par m2**. Résultat :Dans 29% des cas, l’étiquette énergétique correspond à notre calcul de consommation par m2Dans 40% des cas, l’étiquette ne correspond pas, et c’est une étiquette voisine qui est attribuée (par exemple : B ou D au lieu de C)Dans 31% des cas, l’étiquette ne correspond pas, et ce n’est même pas une étiquette voisine qui est attribuée (par exemple B pour D ou, plus grave, G au lieu de E)Au total, ce sont donc, d’après ces calculs, 71% des DPE qui ne sont pas corrects, c’est à dire qu'ils ne correspondent pas à la consommation du logement en kWh/m²/an.Une approximation qui pose problème, puisqu’avec les nouvelles exigences de la Loi Climat, une différence - même d’une tranche - peut avoir des conséquences importantes. Par exemple, entre un classement E et un classement F, c’est le statut de passoire thermique qui se joue, et avec lui une interdiction de mise en location et une importante décote de la valeur immobilière.La méthode est différente des études réalisées par des associations de consommateurs (UFC que choisir notamment) - où différents diagnostiqueurs donnaient des DPE différents pour un même logement - mais le résultat est le même : les DPE ne sont actuellement pas fiables sur le marché.Des DPE pas beaucoup plus précis que si la lettre du DPE était attribuée au hasardSi on imaginait un diagnostiqueur peu scrupuleux qui attribuerait les étiquettes au hasard (en respectant la répartition nationale et sans même regarder le logement), il aurait bon dans 25% des cas (vs 29% ci-dessus) !En conséquence, il y a urgence à améliorer la fiabilité des DPE, ce qui passe par une meilleure formation et un meilleur encadrement de la filière, qui est encore jeune.Comment l’étude Hello Watt a-t-elle été réalisée ?Pour rappel, les DPE analysent les caractéristiques d’un logement pour estimer sa consommation par m2. A partir de ces estimations, une étiquette est attribuée.Parmi les logements possédant une étiquette énergétique et répertoriés dans la base de l’ADEME, Hello Watt en a identifié 221 qui utilisent l’application Hello Watt. Pour ces logements, leur consommation réelle est connue, ainsi que leur superficie.Il est possible ainsi de faire correspondre leur consommation/m2 réelle avec leur étiquette énergétique, et donc avec leur consommation/m2 estimée.*ADEME Open Data Portal**A partir des adresses postales indiquées pour chaque DPE au sein du dataset de l’ADEME, on peut, grâce à l’application Hello Watt, retrouver la superficie du logement et sa consommation énergétique.L'étude complète est disponible en cliquant ici.
Il y a 2 ans et 177 jours

Baisser ou éteindre son radiateur ? Le dilemme de l'hiver pour réduire sa facture

La réponse dépend de la durée et d'autres paramètres, en premier lieu de l'isolation du logement.La durée de l'absenceQue l'on quitte son logement pour quelques heures ou quelques jours, baisser la température de son radiateur d'une poignée de degrés suffit. Selon l'Ademe, un degré en moins "permet de réduire la consommation de 7%". Le gouvernement a appelé les Français à ne pas se chauffer à plus de 19°C.Si l'on s'absente la journée, on peut baisser le chauffage de 19 à 16°C, conseille l'agence française de la transition écologique, l'Ademe. Pour plusieurs jours d'absence, on peut descendre à 14°C. Cela permet "d'éviter un appel de puissance trop fort à la remise en route", détaille Cyril Radici, directeur général du Synasav, un syndicat national qui regroupe des professionnels de la maintenance du chauffage.Si l'absence doit se prolonger plusieurs semaines, il est conseillé de mettre ses radiateurs en mode "hors gel", pour éviter au logement de tomber en-dessous de 8°C.La météo du jourS'il s'agit d'"une belle journée d'automne ensoleillée", on peut complètement couper le chauffage avant de le relancer "à son retour le soir", précise Florence Clément, de l'Ademe.Mais s'il fait très froid, alors il faut maintenir ses radiateurs en activité et se contenter de les baisser de quelques degrés, toujours pour éviter un pic de consommation à la remise en route.Réguler et programmerPour les logements avec chauffage individuel, "le thermostat programmable est incontournable", explique l'Ademe. Connecté à la chaudière, il permet de maintenir le logement à température constante. Il existe désormais des thermostats programmables à distance via smartphone. Ils coûtent entre 60 et 250 euros et permettent de réaliser "jusqu'à 15% d'économie d'énergie", selon l'Ademe.Des robinets thermostatiques peuvent être installés sur les radiateurs à eau pour ajuster la température de chaque pièce. Les solutions connectées se multiplient. Sowee, fournisseur d'énergie filiale d'EDF, propose un dispositif permettant d'adapter sa consommation pour "jusqu'à 25% d'économies", selon Tiphaine Bougeard, sa directrice générale. Pour cet hiver, il est même possible de "s'effacer" du réseau électrique en baissant les radiateurs à "12 degrés pendant une heure lors des pics de consommation".Dans les logements à chauffage collectif, "il est possible d'individualiser les frais de chauffage afin de payer des charges au plus juste de sa consommation", ajoute Florence Clément, notamment en installant des compteurs individuels d'énergie thermique.Entretenir les chaudièresEntretenir son équipement "est la clé", conseille Cyril Radici. Selon lui, 25% des foyers sont "sans contrat d'entretien" et un mauvais réglage de chaudière fait grimper la note.Si les radiateurs électriques sont moins onéreux à l'achat qu'un système de chauffage à eau chaude (chaudière au gaz, à bois, au fioul, électrique ou pompe à chaleur), leur consommation est plus élevée. Aussi, le chauffage à eau chaude constitue "un investissement plus intéressant sur le long terme", pour Cyril Radici.Une solution : l'isolationPour éviter les pertes de chaleur, il est conseillé de fermer les volets la nuit, d'installer des rideaux épais et des bas de portes, de fermer les portes des pièces peu chauffées...L'inertie thermique du logement entre aussi en compte: plus les matériaux de construction sont lourds et denses (béton, briques pleines, pierre...), plus ils absorbent et stockent la chaleur, et peuvent donc la retransmettre progressivement. Ils mettent du temps à monter en température, mais "gardent longtemps les calories et les restituent sur plusieurs jours, limitant les besoins de chauffage", selon Engie.Mais in fine, "peu importe" l'inertie et les petits gestes des particuliers. "Si le logement est mal isolé", ils "n'auront aucun impact", insiste Florence Clément."On ne veut pas donner de faux espoirs, les écogestes ne suffisent pas". Aussi faut-il avant tout "penser à l'isolation et à la rénovation énergétique" pour "gérer cet hiver mais également ceux à venir".
Il y a 2 ans et 243 jours

Zeplug lève 240 millions d'euros et acquiert Bornes Solutions

Intermediate Capital Group PLC a investi dans Zeplug via son fonds d'investissement en infrastructures, ICG Infra, a précisé l'opérateur dans un communiqué.Zeplug rachète par la même occasion un de ses principaux concurrents français, Bornes Solutions, qui était dans le portefeuille d'ICG Infra.Fondé en 2014, Zeplug compte utiliser les capitaux levés auprès d'ICG Infra pour accélérer son déploiement en France et se lancer dans les pays voisins (Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne, Suisse), mais aussi aux Etats-Unis, où il a ouvert un bureau, a indiqué à l'AFP Nicolas Banchet, directeur général de Zeplug.Zeplug et plusieurs de ses concurrents, comme EDF, Waat ou Park'n Plug, proposent des solutions pour simplifier l'installation des bornes en copropriété ou dans les entreprises.Ils prennent généralement en charge l'installation des infrastructures collectives, comme les câbles et parfois des compteurs communs, puis facturent l'installation de la borne, fortement subventionnée, ainsi que sa maintenance et les recharges.En dépit du droit à la prise mis en place en 2011, qui permet à chaque copropriétaire d'installer, à ses frais, une prise pour son véhicule, le nombre de copropriétés équipées reste minime, autour de 2%.Ce manque de bornes privées dans les habitats collectifs reste un obstacle de taille à l'électrification des voitures, une brique importante dans la lutte contre le changement climatique."Beaucoup de sociétés sont actives sur ce marché porteur. Mais parmi les acteurs qui adressent le secteur de la charge privée, il y a peu d'acteurs d'une taille significative", a indiqué Ludovic Laforge du fonds ICG Infra."Ce segment a été le moins développé parce qu'il est un peu plus compliqué. Mais c'est le secteur qui fait le plus de sens: les gens veulent charger chez eux", et cette recharge peut être pilotée pour charger la nuit, a souligné M. Laforge.Zeplug est également partenaire de 18 marques automobiles qui ont dopé leur catalogue électrique et proposent son offre à leurs clients, parmi lesquelles Audi, BMW, Volvo et Volkswagen. La société compte 120 salariés en France et Bornes Solutions une centaine.
Il y a 2 ans et 271 jours

"Biens mal acquis" : décision mercredi 7 septembre en cassation pour Rifaat al-Assad

La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français dira vers 14H00 si elle fait droit aux arguments soulevés par le frère cadet de l'ancien président syrien (1971-2000) Hafez al-Assad, ou si elle rejette son pourvoi, ce qui rendrait alors la peine définitive.Rifaat al-Assad, ancien vice-président de Syrie aujourd'hui âgé de 85 ans, a été reconnu coupable en appel, le 9 septembre 2021, de blanchiment en bande organisée de fonds publics syriens entre 1996 et 2016, se voyant infliger quatre ans d'emprisonnement, comme en première instance.La cour d'appel de Paris l'a en outre condamné pour blanchiment de fraude fiscale aggravée et pour le travail dissimulé d'employés de maison, ordonnant la confiscation de l'ensemble de ses biens immobiliers frauduleusement acquis.Lors des deux procès, auxquels Rifaat al-Assad n'a pas assisté pour des raisons de santé, sa défense a soutenu que sa fortune provenait de dons d'Abdallah, prince héritier puis roi d'Arabie saoudite, et non des caisses de l'État syrien.Il s'agit de la deuxième affaire de "biens mal acquis" jugée en France, après celle de Teodorin Obiang, le fils aîné du président de la Guinée équatoriale, définitivement condamné en juillet 2021 à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d'euros d'amende.Empire immobilierRifaat al-Assad fut le chef des forces d'élite de la sécurité intérieure, les Brigades de défense, qui avaient notamment réprimé dans le sang une insurrection islamiste en 1982 dans la ville de Hama.L'octogénaire est retourné en Syrie à l'automne après plus de trois décennies d'exil, avait annoncé un média progouvernemental.En 1984, Rifaat al-Assad avait en effet quitté la Syrie après un coup d'État manqué contre son frère, Hafez al-Assad, rejoignant la Suisse puis la France.Lui qui n'avait aucune fortune personnelle en Syrie avait alors bâti un empire immobilier en Europe, principalement en Espagne mais aussi en France et en Grande-Bretagne.Après des plaintes des associations Transparency international et Sherpa, la justice française avait ouvert une enquête en 2014 : deux hôtels particuliers, des dizaines d'appartements dans les quartiers cossus de la capitale et des bureaux ont notamment été saisis.Compte tenu de son âge et de son état de santé, il est dans tous les cas improbable que Rifaat al-Assad soit un jour placé en détention en France.Si la Cour de cassation rejetait le pourvoi, ses biens saisis seraient en revanche définitivement confisqués.La Syrie pourrait alors faire partie des premiers pays susceptibles de bénéficier du nouveau mécanisme de restitution des avoirs frauduleusement acquis par des dirigeants étrangers, adopté par la Parlement en 2021.Haras près de ParisDécoré de la Légion d'honneur en France en 1986 pour "services rendus", Rifaat al-Assad est menacé d'un procès en Espagne pour des soupçons bien plus vastes de "biens mal acquis" concernant quelque 500 propriétés.Il est par ailleurs poursuivi en Suisse pour des crimes de guerre commis dans les années 1980.Parmi les propriétés gelées dans cette affaire figurent un domaine d'une quarantaine d'hectares avec château et haras, situé à Bessancourt (Val d'Oise), près de Paris, à l'orée d'une forêt.Près de 80 Syriens, anciens employés de Rifaat al-Assad, y vivent toujours, jusqu'à récemment sans eau ni électricité, les factures n'étant plus payées par ce dernier."Si la confiscation des biens est définitive, l'État va se tourner vers nous et avec la ville de Taverny nous allons proposer un projet de lieu dédié à la forêt", a expliqué à l'AFP Jean-Christophe Poulet, maire de Bessancourt."Ceux qui vivent sur le domaine ont obtenu des compteurs électriques mais cela reste précaire, nous allons proposer des solutions de relogement", a-t-il ajouté, promettant de "travailler le plus humainement possible".
Il y a 2 ans et 282 jours

Le défi des installations de bornes de recharge dans les copropriétés

La copropriété de Gérard fait partie des 2% équipées en France, pour 10.000 places environ. Des chiffres encore faibles, en dépit du droit à la prise mis en place en 2011, qui permet à chaque copropriétaire d'installer, à ses frais, une prise pour son véhicule.Ce manque de bornes privées dans les habitats collectifs reste un obstacle de taille à l'électrification des voitures, brique indispensable dans la lutte contre le changement climatique."Des premières discussions dans la copropriété à la première installation, nous avons attendu 18 mois. Mais d'autres voisins ont suivi le mouvement et bientôt, nous aurons 17 bornes!", nuance le retraité, qui ne souhaite pas donner son nom, pendant que deux ouvriers d'un installateur privé s'attellent à équiper des places voisines.L'installation ne coûte rien à la copropriété: les propriétaires paient pour leur propre borne, et des subventions couvrent le reste.Car, outre la borne individuelle, il faut financer des infrastructures collectives, comme les câbles et parfois des compteurs communs. Le financement de ces équipements a longtemps été un point de discorde pour les copropriétés qui, jusqu'à peu, devaient les prendre à leur charge."Il y a toujours une crainte de certains copropriétaires de devoir payer pour les autres, ralentissant les demandes d'installation", explique Mathias Laffont, directeur des études à l'Union Française de l'Electricité (UFE). "A présent, des techniques existent pour faire uniquement payer les utilisateurs, moyennant quelques centaines d'euros pour l'achat de la prise, en plus de l'abonnement mensuel souscrit auprès de l'opérateur".Accélérer ce développementDes aides existent pour les propriétaires, les copropriétés et les opérateurs: Logivolt Territoires, lancé par la Banque des Territoires, le guichet de la Caisse des dépôts, finance toutes les dépenses collectives; le dispositif Advenir, financé par une enveloppe annuelle de fonds publics et piloté par l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere-France), en couvre la moitié.Les nombreuses start-up du secteur, Bornes Solutions, Zeplug ou Park'n Plug en tête, l'assurent: la demande d'équipements dans les habitats collectifs est en plein essor. Elles estiment qu'un million de places pourraient être équipées rapidement.Le reste à charge pour le particulier, après les aides, est entre 700 et 900 euros, selon elles.Mais les choses ne vont toujours pas assez vite.44% des Français vivent dans des habitats collectifs mais "70% des bornes privées sont en habitat individuel", d'après Clément Molizon, délégué général de l'Avere-France.Pour accélérer ce développement, un décret très attendu doit permettre à Enedis, le gestionnaire du réseau électrique, d'équiper les copropriétés en équipements de recharge, sans leur faire payer le moindre euro, en intégrant les coûts dans le tarif d'acheminement de l'électricité (Turpe). Une "concurrence déloyale", dénoncent au passage les installateurs privés, rassemblés derrière l'Association Française des Opérateurs de Recharge pour véhicules électriques (Afor).Pénurie de personnelEnedis anticipe "des milliers, puis des dizaines de milliers de nouvelles demandes, une fois le décret validé", comme l'assure Olivier Huet, directeur de projet infrastructure de recharge des véhicules électriques en résidentiel collectif d'Enedis. "Toutes les solutions sont nécessaires, le marché est trop important".Autre défi pour les opérateurs, le déploiement de prises de recharge dans les parkings privés en extérieur, qui nécessitent des travaux plus lourds. "C'est aujourd'hui trop onéreux pour que les opérateurs et les copropriétés puissent en assumer le coût", explique Lara Dupont, de Zeplug.A cela s'ajoute enfin le manque de personnel formé, estimé à "plusieurs milliers de personnes" par les opérateurs."Le secteur est en forte croissance, mais on manque cruellement de bras", déplore Jérôme Princet, directeur général de Bornes Solutions et vice-président de l'Afor.
Il y a 2 ans et 334 jours

Poujoulat installe une centrale photovoltaïque en autoconsommation sur son site de Niort (79)

Après s'être équipé d'une chaufferie biomasse en 2012 permettant de couvrir plus de 80 % de ses besoins de chauffage, Poujoulat poursuit sa quête d'indépendance énergétique avec l'installation d'une centrale photovoltaïque en autoconsommation sur son site de Niort.Près de 10% des besoins en électricité couverts Le Groupe Poujoulat, déjà alimenté par une électricité bas-carbone, a revu son contrat d'approvisionnement pour que la fourniture d'électricité soit majoritairement renouvelable. Par ailleurs, depuis le 9 mars 2022 avec la mise en service de la nouvelle centrale solaire photovoltaïque en autoconsommation, Poujoulat ajoute un approvisionnement renouvelable complémentaire pour couvrir ses besoins. Devant l'Atrium de Poujoulat, se dressent désormais 744 panneaux d'une surface totale de 1.240 m2. Avec une puissance de 245 kWc, le taux d'autoconsommation est de 91 %. Injectée dans le réseau commun à l'ensemble du site, l'électricité ainsi produite permettra de couvrir près de 10 % des besoins des bureaux et de l'usine.Pour Frédéric Coirier, PDG du Groupe Poujoulat : « Être leader européen des conduits de cheminée nous donne une grande responsabilité et un devoir d'exemplarité vis-à-vis de nos collaborateurs, nos partenaires, nos clients, mais aussi la société et la planète. C'est pourquoi l'entreprise se mobilise autour d'un engagement sur le long terme, intitulé Relations Positives, pour une meilleure performance énergétique et environnementale, dont la réduction de notre empreinte carbone fait partie intégrante. » La mise en œuvre de la centrale a été réalisée par l'entreprise rennaise Armorgreen, acteur des énergies renouvelables, filiale du groupe Legendre, entre novembre 2021 et mars 2022.D'un montant de 236.120 €, le retour sur investissement de l'installation attendu est de 10 ans.Un investissement financé avec l'aide de la région Nouvelle AquitaineCette centrale photovoltaïque, accompagnée d'autres projets de maîtrise des consommations énergétiques du site à venir (détection de présence et pilotage intelligent de l'éclairage, mise en place de compteurs divisionnaires et vérification des fuites d'air comprimé, récupération de chaleur sur les rejets d'étuve et les variateurs de vitesse sur les ventilateurs extracteurs et régulation sur pression des filtres sur la ligne de peinture 1.), a fait l'objet d'un soutien significatif de la région Nouvelle-Aquitaine. L'entreprise a ainsi bénéficié d'une subvention de 150.000 € pour l'ensemble de ces investissements d'un montant total de 805.940 €.Pour Alain Rousset, président du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine : « La Région Nouvelle-Aquitaine a soutenu financièrement le groupe Poujoulat dans sa transition énergétique pour une double raison : tout d'abord, parce que son projet est singulier en couplant la maîtrise de ses consommations énergétiques et l'autoconsommation d'énergie solaire. Ensuite, parce que ce projet s'inscrit pleinement dans les objectifs de Néo Terra, la feuille de route de la Région votée en 2019 et destinée à accélérer la transition énergétique et écologique. Enfin, rappelons que le contexte de tension forte sur les principaux marchés énergétiques rend toujours plus pertinentes ces démarches qui réduisent les émissions de carbone et améliorent la résilience de nos acteurs économiques territoriaux. »Chiffres clés de la centrale photovoltaïquePuissance : 245 kWcInvestissement estimé : ~ 236.120 € // 0,963 €/WcSurface panneaux : ~ 1.240 m² // 744 panneauxTaux autoconsommation : (TAC %) ~ 91%Energie valorisée : 292 MWh/anIndice Performance : 82,43 %Retour sur investissement (ROI) : 10 ansCO2 : 18 tonnes/an
Il y a 3 ans et 30 jours

Décret Tertiaire – Vos déclarations en 20 minutes

La société éditrice de logiciels Green Systèmes a lancé un nouveau produit appelé le Configurateur. Cet outil, dédié aux acteurs tertiaires, leur permettra de répondre le plus simplement possible aux déclarations relatives au Dispositif Éco Énergie Tertiaire aussi appelé Décret Tertiaire.   Pour rappel, ce décret, issu de la loi ELAN oblige les acteurs, propriétaires ou locataires, d’un bâtiment de plus de 1 000 m² consacré à des activités tertiaires à réduire leurs consommations d’énergie finale d’ici 2030 (pour la première échéance). Pour cela, les assujettis doivent remplir l’un des deux objectifs fixés par l’ADEME :   Objectif relatif : réduction des consommations d’énergie finale de -40 % d’ici 2030, -50 % d’ici 2040 et -60 % d’ici 2050.   Objectif absolu : cet objectif est calculé selon différents critères (zone géographique, altitude, climat, nature de l’activité…) pour chacune des échéances.  L’objectif relatif devra être atteint par rapport à une année de référence définie au préalable. Cette année doit être basée entre 2010 et 2019 et doit correspondre à 12 mois consécutifs de consommation. En plus du choix de l’année de référence et de l’objectif, les assujettis ont également pour obligation, avant le mois de septembre 2022, de collecter leurs données patrimoniales et de déclarer leurs consommations 2021 et 2020.  Plusieurs questions peuvent se poser pour les assujettis :   Comment récupérer mes données de consommations ?   Sur quoi faut-il se baser pour calculer et choisir un objectif ?  Mon bâtiment comprend plusieurs étages avec différentes natures d’activités, est-il réellement concerné par le Décret ?   Quelles zones faut-il prendre en compte dans le bâtiment ?  Afin de permettre aux acteurs tertiaires et aux bureaux d’études de répondre aisément au Décret Tertiaire, Green Systèmes a développé le Configurateur.  Cet outil, réalisé par des experts dédiés au Décret Tertiaire, permet d’effectuer l’ensemble de déclarations en quelques clics.   Pour l’utiliser, rien de plus simple, il suffit de renseigner quelques informations comme le numéro  SIREN, les énergies utilisées dans le bâtiment… et le Configurateur s’occupe du reste.   Outil collaboratif, il permet à chaque partie prenante de remplir les différentes étapes :   Définition du périmètre, qui consiste à renseigner le numéro SIREN pour remonter les potentiels bâtiments assujettis,  Qualification des sites, en sélectionnant sur une map la parcelle cadastrale et en renseignant les surfaces, cette étape étudie l’assujettissement des différents établissements pour savoir s’ils sont concernés, ou non, par le Décret Tertiaire. Les cas particuliers et les exonérations sont détaillés.  Déclaration patrimoniale. Pour cette étape, il suffit de renseigner quelques informations comme les énergies utilisées, les numéros d’identification des compteurs généraux d’électricité et de gaz, la catégorie d’activité du bâtiment et le Configurateur pourra générer la déclaration patrimoniale,  Déclaration des consommations. Green Systèmes, étant tiers de confiance Enedis, a pu simplifier le recueil de données de consommation jusqu’à 2010. Avec votre accord, le Configurateur vient récupérer automatiquement les données pour générer les déclarations des consommations.  Recherche de l’année de référence, une fois les données de consommation collectées, le Configurateur corrige ces données avec les données climatiques pour rechercher automatiquement l’année de référence,  Définition de l’objectif. Le Configurateur intègre tous les cas particuliers retrouvés dans les différents arrêtés ce qui lui permet, avec les informations de consommations, de calculer automatiquement les deux objectifs.  Après avoir rempli ces étapes, le Configurateur génère automatiquement les déclarations au format requis par l’ADEME pour les charger sur OPERAT.  Avec le Configurateur, une tâche qui devait prendre plusieurs heures ne prend plus que quelques minutes.  Pour aller plus loin et continuer de répondre au Décret Tertiaire, Green Systèmes propose un logiciel d’optimisation énergétique permettant de réduire les consommations d’énergie finale en remontant les données de consommation du bâtiment en temps réel afin d’identifier les gisements d’économie d’énergie. L’important pour répondre au Décret Tertiaire et avant même de lancer de gros travaux est de comprendre le comportement du bâtiment afin de l’optimiser au mieux. Ce logiciel offrira également un accompagnement pour les déclarations annuelles à venir sur OPERAT.  À propos du Green Systèmes     Green Systèmes, filiale du Groupe Trace (groupe basé en Normandie, expert dans les solutions logicielles pour la conception électrique, le bâtiment, le BIM et l’énergie), travaille sur l’ensemble de la chaîne énergétique globale en proposant des solutions de monitoring et de collecte des consommations pour répondre aux problématiques énergétiques et aux différentes réglementations. Elle développe ses propres équipements hardware (Green Box et capteurs spécifiques), les applications nécessaires et intègre les capteurs du marché dans un système multi protocoles ouvert.      Plus d’info sur :  www.greensystemes.com/   
Il y a 3 ans et 75 jours

Green Systèmes et Gaïa éCo Systems signent un partenariat pour proposer à l’ensemble du territoire des solutions d’optimisation énergétique

Fondée en 2022 par Arnaud Brejot, la société Gaïa éCo Systems choisit les produits Green Systèmes pour faciliter l’accès à la performance énergétique du secteur automobile et sur les bâtiments basés dans la région Auvergne Rhône-Alpes. En tant qu’élu local concerné par les sujets de transition écologique, après avoir passé plus de 20 ans dans le secteur automobile avec l’accompagnement et l’intégration de diverses solutions digitales et fort de son savoir-faire, Arnaud BRÉJOT a décidé de se lancer dans le monde de l’optimisation énergétique. Gaïa éCo Systems accompagne les entreprises dans toutes leurs démarches de transition énergétique que ce soit pour répondre à une réglementation (ISO 50 001, Dispositif Éco Énergie Tertiaire…) ou plus largement pour améliorer leur empreinte environnementale. Pour se faire, l’entreprise s’est équipée des solutions de management de l’énergie proposées par Green Systèmes. Green Systèmes, société éditrice de logiciels basée en Normandie, a su développer différents produits (logiciels, hardware) pour permettre aux professionnels de réduire efficacement et durablement leurs dépenses énergétiques. Les produits de Green Systèmes permettent notamment : De collecter l’ensemble des données de consommation provenant des capteurs, compteurs du bâtiment, D’analyser ces données au sein d’un tableau de bord intelligent permettant d’identifier les gisements d’économie d’énergie, De piloter les équipements du / des bâtiments à distance, D’effectuer les différentes déclarations relatives au Décret Tertiaire (déclaration du patrimoine, des consommations, de l’année de référence…) en quelques clics avec le configurateur. Gaïa éCo Systems proposera à ses clients de répondre à l’ensemble de leurs demandes d’optimisation énergétique. De l’accompagnement à la mise en conformité au Décret Tertiaire, en passant par la collecte et le pilotage des données de consommations jusqu’à la construction d’une stratégie d’optimisation et la maîtrise d’œuvre. Ce partenariat permet à Green Systèmes de répondre aux besoins d’optimisation énergétique des acteurs du secteur automobile et acteurs de la région Auvergne Rhône-Alpes. Benjamin Colboc, directeur de Green Systèmes déclare : “Je suis très fier de pouvoir partager cette expérience avec Monsieur BRÉJOT afin de proposer nos solutions au plus grand nombre. Nous avons une réelle volonté de travailler ensemble pour accompagner les professionnels du territoire sur leurs enjeux de transition et de performance énergétique. En intégrant nos produits à son offre, Arnaud BRÉJOT propose une solution complète d’optimisation énergétique et je remercie Gaïa éCo Systems pour sa confiance.” Avec cette collaboration, Gaïa éCo Systems peut être présente sur l’ensemble de la chaîne de valeur et proposer une offre complète en matière d’amélioration de la performance énergétique. “Je suis particulièrement heureux et fier de mettre en avant le savoir-faire technologique et humain français. Gaïa éCo Systems accompagne les entreprises et collectivités de la Région Auvergne Rhône-Alpes ainsi que les acteurs de la distribution automobile de l’ensemble de la Métropole et des DOM-TOM, afin de mettre en œuvre le Décret Tertiaire et surtout, de promouvoir la transition écologique au travers de notre solution SAAS de Pilotage Énergétique face aux défis environnementaux, économiques et sociétales que nous devons relever.” Monsieur Arnaud BRÉJOT, Président fondateur Gaïa éCo Systems.
Il y a 3 ans et 93 jours

5 points clés pour le secteur du bâtiment en 2022

Une seconde vie pour les anciens bâtimentsAvec la pandémie, les mesures de santé publique ont transformé des maisons en bureaux et laissé des immeubles de bureaux vides. Si certains de ces changements se sont atténués, l’utilisation des bâtiments a véritablement changé : la fréquentation des bureaux ne sera plus la même, le télétravail et travail hybride vont perdurer et le commerce physique ne récupérera jamais complètement le terrain perdu.En parallèle, l’immobilier résidentiel fait face à une pénurie de logements que les nouvelles constructions ne peuvent combler en raison d’un manque de matériaux, de main-d'œuvre et de terrains. Dans un secteur où certains types de biens sont surabondants, alors que d’autres sont insuffisants, les entreprises devront faire de réels efforts pour relever les défis de la réaffectation des bâtiments, qui constituent des opportunités importantes afin de répondre à l'évolution des besoins immobiliers.L'énergie au cœur de la refonte de l'utilisation des bâtimentsLes évolutions observées dans l'utilisation des bâtiments au cours des deux dernières années, sont survenues alors que des changements avaient déjà été opérés afin de répondre à la pression réglementaire et sociétale pour une plus grande efficacité énergétique. Cela implique de meilleures approches de l’efficacité des bâtiments, en termes de conception, modernisation et système de gestion de l’énergie des bâtiments.Par exemple, l'adoption croissante des véhicules électriques, entraînera une demande accrue d'énergie électrique. Dans le même temps, les arguments économiques en faveur des énergies renouvelables à petite échelle entraineront les déploiements de panneaux solaires. Ces développements conduiront les bâtiments à devenir à la fois consommateurs et producteurs d'électricité. On parlera alors de "prosumers" pour décrire la manière dont les propriétaires gèrent cette nouvelle relation avec l'électricité. La façon dont les bâtiments interagissent avec l'infrastructure énergétique est depuis longtemps essentielle. Néanmoins, l’impact de l’évolution des besoins des consommateurs sur le réaménagement des bâtiments conduira à renforcer cette interaction. Les appels d'offres devraient donc être naturellement de plus en plus axés sur les questions de gestion énergétique.La digitalisation comme catalyseurLes technologies et les approches traditionnelles ne suffisent plus aujourd’hui pour que les changements majeurs dans la façon dont les bâtiments interagissent avec l'infrastructure électrique soient viables. Les technologies intelligentes, y compris les compteurs intelligents, deviendront essentielles pour permettre aux bâtiments de réinjecter de l'énergie dans le réseau et pour fournir aux opérateurs de réseau des informations sur la consommation d’énergie de chaque bâtiment.Le réseau d'un bâtiment individuel peut être rendu plus polyvalent et plus flexible grâce à la technologie numérique. Les systèmes électriques intelligents des bâtiments sont capables de réagir aux conditions du réseau, par exemple en chargeant les véhicules électriques aux heures de faible demande. Alors que le système électrique global continue de se transformer, les systèmes numériques offriront la flexibilité et l'adaptabilité nécessaires à chaque étape de la production et de l'utilisation de l'énergie. Ces changements amènent à une relation plus intelligente, plus réactive entre les bâtiments et l'infrastructure. Des projets démontrant la valeur de ce type d'approche sont déjà en cours, la gestion intelligente de l'énergie va devenir un élément essentiel de réponse à la crise climatique.La sécurité des bâtiments redéfinieAvec la pandémie, les autorités de santé publique tentent de comprendre la dynamique de la transmission virale et l'impact des interventions telles que l'augmentation de la ventilation sur le fonctionnement des systèmes de gestion des bâtiments. Il est important de trouver un équilibre entre la sécurité des personnes et le maintien des activités quotidiennes.Parallèlement, il sera indispensable d'identifier le profil de risque de cybersécurité des bâtiments, car les systèmes intelligents peuvent constituer des failles dans leur structure, au niveau des tableaux de distribution électrique et des équipements de chauffage, ventilation et climatisation. Ces éléments doivent être considérés comme faisant partie d'un système global complexe et cohérent, et non comme des questions distinctes pouvant être traitées de manière isolée. Il est donc probable que de nouvelles normes de sécurité des bâtiments se développent au cours des prochaines années.Des liens plus étroits entre les bâtiments et les autres secteurs d’activitéDe nombreux facteurs tels que les préoccupations sur le climat ou bien la pression du public pour répondre à des besoins changeants vont impacter les évolutions de ce secteur. Il est ainsi nécessaire d’impliquer un ensemble large de parties prenantes confrontées à leurs propres défis de transformation.La connexion entre les différentes industries peut être facilitée par le processus connu sous le nom de « couplage sectoriel », c’est-à-dire l’électrification des transports et des bâtiments tertiaires et industriels.Un bon couplage sectoriel dans le secteur du bâtiment permettra de soutenir et d'accélérer la décarbonation grâce à un réseau plus résilient, à une production décentralisée et à une utilisation intelligente de l'énergie qui s'adapte à l'offre. Il s'agit là d'un élément essentiel de la transformation énergétique. L’évolution de l’utilisation des bâtiments offre à ce même secteur une occasion unique de contribuer au processus.Tribune par Laëtitia Tran-Rodeghiero, Commercial Buildings Segment Manager chez Eaton Electrical France (LinkedIn).
Il y a 3 ans et 210 jours

District 2020, héritage durable et intelligent de l'Expo 2020 Dubai

Livrable d’ici octobre 2022, ce nouveau quartier sera un tout nouveau type d'expérience urbaine dans la région. Ce lieu a pour ambition d’être une communauté inclusive et diversifiée conçue autour de l'équilibre et du bien-être ; un lieu qui inspire de nouvelles idées, facilite une croissance durable, développe le potentiel humain.District 2020 : une ville intelligente résolument tournée vers l'avenir Dotée d’une infrastructure physique et numérique, District 2020 sera une communauté à usages multiples où les habitants pourront vivre, travailler et profiter d’un vrai cadre de vie avec des commerces. Ils pourront y vivre et y travailler en tout équilibre, en ayant accès aux dernières technologies (5G et IoT) tout en étant dans un environnement intégré et à usage mixte pour favoriser l’épanouissement de chacun. Héritant de l'infrastructure numérique et de technologies de communication avancées d'Expo, le District 2020 s’entoure de partenaires de choix pour façonner une ville intelligente : Siemens : le géant allemand était déjà partenaire officiel de numérisation des infrastructures de l'Expo 2020 Dubaï.Terminus Technologies : la société chinoise, leader dans l’intelligence artificielle et l’Internet of Things, y établira un centre de Recherche & Développement. Une collaboration issue de sa participation à l'Expo 2020 en tant que partenaire robotique officiel. Comme toute ville intelligente, District 2020 conjuguera la technologie à des pratiques durables intégrées. Des capteurs et compteurs intelligents fourniront des analyses précises de l'utilisation de l'eau et de l'énergie, pour contrôler et réduire leur consommation, et ainsi améliorer la vie de ses résidents et travailleurs.Une ville centrée sur l'humain Afin d'assurer le bien-être de sa population, District 2020 a accordé une attention particulière à la mobilité intelligente et à la réduction du temps de trajet. Des itinéraires de véhicules autonomes et des sentiers piétonniers interconnectés ont été pensés pour permettre aux usagers de se déplacer rapidement et en toute transparence, à pied, à vélo ou en voiture. Les personnes pourront également se déplacer plus facilement grâce aux transports en communs, la ville étant en lien direct avec le réseau de métro de Dubaï et trois grandes autoroutes. En intégrant des bâtiments emblématiques de l’exposition universelle comme l’Al Wasl Plaza ou le Centre des Expositions, les habitants du District 2020 pourront profiter d'événements sociaux, culturels et commerciaux.Un lieu unique pour permettre aux entreprises de se développerTPE, PME, ou grande entreprise, District 2020 propose des espaces de bureaux modernes, flexibles et locatifs, avec l’opportunité de travailler avec d'autres parties prenantes, de partager ses connaissances et de trouver de nouvelles façons de prospérer. Il fournira également aux entreprises un écosystème d’affaires centré sur l’innovation, la technologie et la transformation numérique pour développer leur croissance industrielle. Grâce à son laboratoire urbain, la ville permettra aux entreprises de participer à des projets pilotes répondant aux problématiques urbains, qui pourront bénéficier aux habitants du District 2020. Avec son infrastructure physique et numérique, Scale2Dubai, des entreprises internationales de toute taille pourront innover au sein d'industries intelligentes tout en collaborant avec des institutions gouvernementales, des accélérateurs de recherche, des incubateurs et les 500 plus grandes entreprises américaines du “Fortune 500”.
Il y a 3 ans et 304 jours

Comment réussir les travaux d’installation électrique?

L’électricité fait partie des aménagements essentiels dans un projet de construction, notamment pour assurer votre confort au quotidien. Par conséquent, les travaux d’installation électrique restent une étape incontournable dans la réalisation de tout type de bâtiment, que ce soit professionnel ou particulier. En effet, ce dispositif risque de provoquer des dangers lorsque son déploiement ne respecte pas les normes. Le cas échéant, vous serez dans l’obligation de refaire des remises en conformité qui peuvent s’avérer assez onéreuses. C’est la raison pour laquelle, il est recommandé de faire appel à un électricien professionnel pour écarter tous les risques. Travaux d’installation électrique : les précautions essentielles Il est important de noter que la loi est devenue de plus en plus pointue sur les travaux d’installation électrique. En effet, il a été constaté que des malfaçons dans ce domaine ont causé de fréquents accidents domestiques. C’est la raison pour laquelle il est primordial de faire appel à un électricien, car les préventions à prendre pour la sécurisation des lieux changent en fonction de sa configuration. Grâce à ses compétences, ce professionnel saura considérer les différents éléments indispensables, afin de paramétrer votre réseau de distribution selon vos besoins. De la même manière, il ne manquera pas de prévoir le futur développement de votre installation. Pour ce faire, il mettra en place un système simple à manipuler pour réussir à l’adapter facilement à l’évolution de votre construction. Autrement dit, ces interventions sont personnalisées en fonction des spécificités de chaque bâtiment. Travaux d’installation électrique : les normes à respecter Les travaux d’installation électrique doivent suivre des normes, à l’instar des projets de construction ou de rénovation. De ce fait, recourir au service d’un bricoleur amateur peut avoir de lourdes conséquences sur la qualité de votre dispositif. Ainsi, il est plus que recommandé de faire appel à un électricien qui maitrise parfaitement les règles en vigueur. Il s’agit entre autres de la norme NCF-15-100 qui a subi récemment des modifications en particulier par rapport au tableau électrique. En effet, ses composants et son mode fonctionnement ont complètement évolué. Pareillement, avec les changements climatiques et les dégradations de l’environnement, l’État est en train de mettre en place des mesures plus écologiques. Dans cette optique, pour encourager les particuliers à s’investir dans cette lutte contre le gaspillage de l’énergie, des aides financières ont été déployées. Cependant, pour être éligible, vous devez remplir certaines conditions et suivre les formalités indispensables. A savoir, l’engagement d’un professionnel qui vous offrira également l’opportunité de bénéficier de ses précieux conseils sur le choix des matériels selon les critères exigés. Pour ce faire, il connait effectivement toutes les marques disponibles sur le marché et qui proposent des produits d’excellente qualité, tout en restant économiques et écologiques. Pour résumer, avec l’évolution de la technologie, les nouveaux dispositifs en travaux d’installation électrique sont beaucoup plus efficaces, afin d’éviter les risques d’accident. Autrement, l’État incite les particuliers à remplacer leurs anciens circuits qui représentent un gouffre en matière de consommation. Ainsi, vous aurez l’avantage de réaliser une économie non négligeable, tout en contribuant la réduction de votre gaspillage en énergie. Dans cette optique, la meilleure solution est de faire appel à un électricien confirmé.
Il y a 3 ans et 338 jours

Suite à l'afflux de transferts du DIF vers le CPF, le gouvernement promet de la "souplesse"

Les salariés du privé avaient en principe jusqu'à mercredi minuit pour transférer les droits acquis avant 2015 au titre du DIF dans leur CPF, via le site "moncompteformation.gouv.fr".Mais, a indiqué le ministère du Travail à l'AFP, "il y a une petite surcharge" du système avec "100.000 bascules" enregistrées mardi et "40.000 depuis ce matin" contre environ 10.000 entre le 1er et le 15 juin, donc "nous avons décidé de ne pas fermer le site à minuit"."Nous allons faire preuve de souplesse", a ajouté le ministère, sans donner plus de précisions sur les délais.Jusqu'en 2014, les salariés à temps complet se voyaient crédités de 20 heures de formation par an via le DIF. En 2015, le CPF a pris le relais du DIF, et il est désormais alimenté à hauteur de 500 euros par an.Pour transférer ses heures de DIF non utilisées et ne pas les perdre, le salarié doit récupérer son solde d'heures sur son bulletin de salaire de décembre 2014 ou de janvier, ou demander une attestation à son employeur d'alors, et le rentrer dans son compte CPF. En cas d'absence de justificatif, il est possible de contacter la Caisse des dépôts, qui gère Mon compte formation.Les heures DIF renseignées sont converties automatiquement en euros, selon un taux de conversion de 15 euros de l'heure. Les droits acquis au titre du DIF peuvent représenter jusqu'à 1.800 euros pour ceux qui n'y ont jamais fait appel.Selon des chiffres du ministère du Travail communiqués mi-juin, 6,33 millions de compteurs DIF au total avaient été renseignés à cette date par leur titulaire depuis 2015. Pour les agents publics, le transfert est automatique.
Il y a 3 ans et 344 jours

Une installation électrique communicante Hager pour le Crédit Agricole Brie-Picardie

Au-delà de la réponse technique, Hager a mis les compétences de ses équipes au service des différents acteurs, EIE, tableautier, bureau d'études, pour que ce projet remarquable soit un succès.L'objectif est réussi, avec ce programme mixte de 14 000 m2, intégrant un bâtiment de bureaux de 9 000 m2, qui visait à réunir l'ensemble du personnel du Crédit agricole Brie-Picardie sur un même site, à proximité immédiate des transports. Certifié HQE excellent, l'ensemble, inauguré fin 2020, est situé à Chessy (77), dans le nouveau quartier de la ZAC des Studios et Congrès, à proximité du parc Disneyland Paris.Pour ce bâtiment très lumineux conçu comme un jardin urbain, le maître d'ouvrage avait des exigences fortes quant à l'installation électrique : « Qu'elle soit fiable, sécurisée, de haute technologie, qu'elle nous permette de réaliser des économies d'énergie et d'optimiser les performances de nos équipements », détaille Vincent Baron, responsable de département IML CA Brie Picardie.Une installation communicanteL'installation proprement dite comprend un TGBT (tableau général basse tension) et 53 armoires réparties sur l'ensemble du site. Ces équipements bénéficient des dernières avancées technologiques, telles que les boîtiers moulés H3+ energy communicants, disjoncteurs débrochables de tête (ACB) de 2000 ampères, compteurs Modbus et serveurs de surveillance de l'énergie agardio.manager. Ces serveurs détectent les passerelles et compteurs présents sur la boucle et en remontent automatiquement les informations. Ces systèmes performants mesurent, comptent, centralisent les informations de consommation d'énergie, tout en surveillant l'état physique de l'installation : le moindre défaut ou problème remonte aussitôt, ce qui permet d'analyser les données du site.L'enjeu majeur du chantier fut sans doute l'implantation du TGBT connecté dans un local exigu. Là encore, l'expertise de Hager fut au rendez-vous pour déterminer, avec le tableautier et l'entreprise, les solutions techniques permettant un gain de place et l'installation d'un TGBT adapté.CitationsVincent Baron, responsable de département IML CA Brie Picardie« Hager fait partie des majors dans son domaine. C'est un leader au niveau tertiaire, et c'est donc un gage de qualité et l'assurance d'un matériel à la pointe. »Damien Dollé, responsable d'affaires EEP« En phase travaux, nous avons eu l'aide d'Hager pour les plans, les schémas, les notes de calcul, et celle du tableautier pour les implantations. Bien sûr, c'est nous qui avons pris en charge la réalisation sur site et l'accompagnement. Il y a donc vraiment un fil conducteur, c'est un travail d'équipe qu'on ne retrouve pas sur tous les dossiers. ».Christophe Delique, gérant Etablissement Delique« Un véritable partenariat entre Hager, EEP et nous-mêmes. Tout s'est vraiment bien passé et nous étions tous contents. C'est important de le souligner. Ce n'est pas tous les jours qu'il y a une telle entente sur chantier. »Fiche techniqueMaître d'ouvrage : Crédit agricole Brie PicardieMaître d'œuvre : PCA-Stream Philippe Chiambaretta ArchitectePromoteur constructeur : Legendre ImmobilierInstallateur : EEP VinciTableautier : ETS Delique
Il y a 3 ans et 351 jours

Plus que quelques jours avant la fin du transfert du DIF, des "milliards" perdus pour la formation

Jusqu'en 2014, les salariés à temps complet se voyaient crédités de 20 heures de formation par an. En 2015, le CPF a pris le relai du DIF, et il est désormais alimenté à hauteur de 500 euros par an. La date limite pour reporter les heures de DIF sur le CPF (une heure équivalant à 15 euros), initialement fixée au 31 décembre, a été repoussée au 30 juin 2021.La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a prévenu la semaine dernière qu'il n'y aurait pas de nouveau report. "Nous ne prolongerons pas, je vous le dis clairement, au-delà du 30 juin", a-t-elle dit devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.Selon le ministère du Travail, "6,33 millions de compteurs DIF au total ont été renseignés par leur titulaire depuis 2015". Pour les agents publics, le transfert est automatique.Combien de salariés ne l'ont pas fait ? Dans un communiqué publié le 1er juin, la Fédération de la formation professionnelle (FFP) estimait leur nombre à 10 millions, pour un montant équivalent à environ 12 milliards d'euros."Cette situation se produit dans un contexte de relance à la fois de l'emploi et de l'économie de la France, contexte dans lequel le développement des compétences devrait avoir un rôle central", déplorait-elle.Le ministère du Travail conteste vigoureusement le chiffre de 10 millions, sans en avancer un autre. Il souligne en effet qu'il n'est pas possible de connaître le nombre de salariés éligibles au DIF qui l'auraient utilisé avant 2014."Jusqu'au 31 décembre 2014, les droits DIF étaient gérés par les entreprises, qui n'avaient pas l'obligation de faire quelque déclaration que ce soit auprès de qui que ce soit sur le taux d'utilisation du DIF (...). Nous n'avons pas ces données consolidées", a-t-on expliqué.Pour Angeline Barth, secrétaire confédérale de la CGT, l'estimation n'est pas absurde. Elle aussi regrette ces heures de formation perdues, et considère qu'elles "auraient dû être intégrées automatiquement".Point de vue partagé par Natanael Wright, président fondateur de l'institut de formation Wall Street English, qui a publié un sondage sur le sujet. "On prive 10 à 12 millions de Français de droits acquis par des années de travail parce qu'on n'a pas réussi à les transférer techniquement. C'est choquant", dit-il.Gare aux fraudes"La campagne de communication auprès des salariés n'a pas été à la hauteur", regrette en outre Mme Barth.Le ministère du Travail s'en défend, mettant en avant ses "nombreuses actions de communication" auprès des entreprises, des organisations professionnelles et syndicales, sur les réseaux sociaux...Il souligne aussi qu'il n'y a "jamais eu autant d'argent pour la formation", et que le CPF est un véritable "succès". Le nombre de formations demandées est passé de 630.000 en 2019 à 1,6 million en 2021, pour un coût attendu de 1,9 milliard d'euros, ce qui contribue d'ailleurs à obérer les finances de France compétences, l'organisme régulateur.Une manne qui n'a pas échappé aux organismes de formation, ayant plus ou moins pignon sur rue. A l'approche de la date fatidique, nombreux sont les salariés à être sollicités, par SMS ou téléphone, par des organismes qui les encouragent à s'inscrire à une formation, au risque sinon de perdre leurs droits."Aujourd'hui, il y a des entreprises de formation qui proposent des formations via le CPF qui n'ont pas été dûment habilitées", pointe le délégué général de la FFP, Olivier Poncelet.En décembre, la Caisse des dépôts, qui gère le CPF, avait affirmé avoir déposé sept plaintes pénales visant 21 organismes de formation soupçonnés de fraude, pour un préjudice évalué à 10 millions d'euros.Pour lutter contre les abus de certains organismes, le ministère du Travail annonce en outre vouloir passer par la loi pour interdire le démarchage téléphonique pour le CPF, comme il l'a déjà fait pour la rénovation énergétique des bâtiments.
Il y a 4 ans et 2 jours

Pas d'augmentation des factures d’électricité pour rembourser l'installation des compteurs Linky

Le mécanisme de financement du projet Linky a été défini par la Commission de régulation de l’énergie qui est une autorité administrative indépendante. Les coûts d’investissements et d’installation ont été intégralement portés par Enedis et sont compensés dans la durée par les économies générées par le déploiement de 35 millions de compteurs à fin 2021. Ces économies ne pourraient pas être réalisées sans le déploiement d’un compteur Linky.Le montant de 130€ de coût d’installation par compteur, repris d’un rapport de la Cour des Comptes, n’est pas supporté par le consommateur final. Ce coût est directement supporté par l’entreprise ENEDIS qui le recouvre par les économies d’exploitation d’un réseau plus moderne, plus flexible et mieux équipé, permettant par exemple de réduire les frais liés aux relevés de compteurs. Il n’y aura donc pas, comme cela a pu être avancé, d’augmentation de 15 euros sur la facture annuelle d’électricité des consommateurs pour rembourser l’installation des compteurs.Au-delà des économies d’exploitation réalisées par Enedis, le consommateur pourra également réaliser des économies pour son budget personnel grâce au compteur Linky. En effet, si le consommateur souhaite utiliser les fonctionnalités du compteur Linky, il pourra alors avoir une meilleure connaissance de sa consommation et mieux la maîtriser.Il pourra ainsi choisir une offre de fourniture en électricité plus adaptée à son profil de consommation, décider de changer certains appareils énergivores, ou encore effectuer des travaux d’amélioration de la performance énergétique de son logement. Le consommateur pourra réaliser des gains sur sa facture d’électricité en utilisant les fonctionnalités de Linky et pourra bénéficier d’offres de fournitures innovantes qui n’étaient pas accessibles avant le déploiement de Linky.En outre, le déploiement de Linky, en particulier les coûts de déploiement, fait l'objet d'un suivi régulier par la CRE, une autorité administrative indépendante dont la mission est de veiller au bon fonctionnement des marchés de l'électricité et du gaz en France, au bénéfice des consommateurs finals et en cohérence avec les objectifs de la politique énergétique.
Il y a 4 ans et 3 jours

Analyseur de consommation énergétique

L’analyseur EQmatic d’ABB est spécialement conçu pour surveiller, enregistrer, visualiser et analyser les données de consommation et d’énergie transmises par les compteurs d’électricité, de gaz, d’eau et de chaleur qui équipent partout les bâtiments résidentiels, industriels et tertiaires. L’offre se compose de trois appareils, proposant chacun un protocole de communication avec les compteurs d’énergie : M-Bus, Modbus ou KNX. Personnalisable par une interface utilisateur en ligne, chaque modèle existe en deux variantes correspondant au nombre maximal de compteurs raccordables, à savoir 16 ou 64. La gamme s’adapte ainsi à tous les types de compteurs du marché et à toutes les tailles d’installation. Une surveillance détaillée des flux et coûts énergétiques identifie les pertes afin d’optimiser les usages et de pérenniser les économies d’énergie. EQmatic est la première solution numérique de gestion des données de compteurs sur réseau M-Bus. Outre une installation et une mise en service simples et rapides, les clients bénéficient de l’accompagnement d’ABB pour mettre à profit les fonctions de gestion énergétique. Tout désigné pour les entreprises attachées à la certification ISO 50001, l’EQmatic se configure sans peine pour s’intégrer à un parc de compteurs d’électricité, de gaz, d’eau ou de chaleur multiconstructeurs. L’appareil permet la détection automatique des compteurs EQ (séries A et B) et des analyseurs de réseau M4M d’ABB, la gestion de la charge, alarme et surveillance des paramètres environnementaux (KNX), le stockage local et partage des données, l’intégration au système de gestion énergétique ABB Ability EDCS, l’analyse graphique des données par tableaux de bord et diagrammes, possibilités d’exportation de données.
Il y a 4 ans et 3 jours

Analyseur de consommation énergétique

L’analyseur EQmatic d’ABB est spécialement conçu pour surveiller, enregistrer, visualiser et analyser les données de consommation et d’énergie transmises par les compteurs d’électricité, de gaz, d’eau et de chaleur qui…Cet article Analyseur de consommation énergétique est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 4 ans et 100 jours

Hager enrichit son offre KNX avec une passerelle de communication pour compteurs d’énergie

La marque franco-allemande confirme ainsi sa présence dans l’univers KNX, et sa volonté de proposer aux intégrateurs, aux bureaux d’études et aux installateurs des solutions de comptage toujours plus simples à installer et à connecter.Compatible avec la majorité des compteurs d’énergie Hager[1] et tous les modes de communication (impulsionnel, Modbus, M-bus), la passerelle de comptage KNX TXF121 se connecte automatiquement grâce à une cellule infrarouge, dès lors qu’elle est positionnée à gauche d’un compteur d’énergie Hager. Elle se distingue aussi par son encombrement réduit : un seul module. Elle s’intègre facilement sur le rail DIN d’un tableau électrique.Avec la passerelle TXF121, il est désormais possible de rendre les compteurs d’énergie communicants et de transmettre sur le bus KNX les données mesurées sur les réseaux monophasés jusqu’à 80A et sur les réseaux triphasés jusqu’à 125A en lecture directe. Il est également possible de renvoyer les données des compteurs triphasés utilisant des transformateurs de courant.Dans le cadre d’installations tertiaires (commerces, centres commerciaux hôtels etc.) ou résidentielles (villa, multi-résidentiel), la passerelle TFX121 permet notamment de connaître l’état du réseau électrique, la qualité d’énergie, les consommations par zone ou par usage.C’est une nécessité, voire une obligation dans le cadre normatif de la RT2012 ainsi que les mesures environnementales de l’IEC 60 364-8-1 et de l’ISO 50 001, qui exigent que les constructions soient équipées d’instruments de mesure de la consommation par zone ou par usage.Auto-alimentée par le bus KNX, le TXF121 permet de renvoyer l’ensemble des données de mesure sur n’importe quel superviseur KNX. Il est alors possible de cibler les consommations, d’établir un diagnostic pour mettre en place des actions correctives et d’anticiper les dérives afin d’éviter une surconsommation.Disponible en programmation sous ETS pour les grands projets, la passerelle de comptage KNX Hager est également paramétrable en mode Easy, afin de permettre des installations simples et rapides dans un environnement produit Hager. Grâce à la nouvelle passerelle de comptage KNX TXF121, il est désormais possible de renvoyer sur un superviseur Hager domovea paramétré en Easy des données de comptage électrique.Grâce à la nouvelle passerelle de communication TXF121, les professionnels de la filière ont accès à une solution simple à installer, à encombrement réduit, avec une référence unique adaptée à la majorité des compteurs de la gamme Hager.[1] Sauf ECM140D et ECR140D.
Il y a 4 ans et 101 jours

Séismes, pollution des sols...: un site public pour évaluer les risques immobiliers

L'état des risques est l'un des diagnostics immobiliers obligatoires devant figurer dans le dossier de diagnostic technique (DDT) annexé, selon le cas, à la promesse de vente, à l'acte authentique de vente ou au contrat de location et informe sur les risques naturels, technologiques ou miniers, les pollutions et nuisances sonores (aéroports).Cette information est désormais accessible à partir de l'adresse du bien, sur le site: https://errial.georisques.gouv.frElle est complétée par des messages et conseils de prévention pour se protéger face aux risques, a indiqué le ministère dans un communiqué.Ce nouvel outil numérique, "au-delà des simplifications administratives qu'il offre aux vendeurs et aux bailleurs, permettra de développer une meilleure compréhension des risques sur l'ensemble du territoire national", a indiqué le ministère.Il donne également des informations sur d'autres risques, non couverts par une obligation d'information des acquéreurs et locataires (IAL), comme les sols argileux, auxquels la parcelle est exposée.Par ailleurs, le ministère a annoncé une augmentation de 50% des moyens consacrés à la prévention des risques naturels en 2021, avec 205 millions d'euros par an.Ces fonds doivent permettre "de financer les travaux de réduction de vulnérabilité des habitations des particuliers à hauteur de 80% pour tous les risques naturels (inondations, mouvements de terrain, cavités naturelles, séismes...)" et, après les crues du 2 octobre 2020 dans les Alpes-Maritimes, "à titre expérimental, de financer les travaux nécessaires" pour reconstruire les habitations touchées "de façon plus résiliente (construction d'une pièce refuge, rehaussement des compteurs électriques...)".
Il y a 4 ans et 107 jours

Matériels de BTP : Le Seimat table sur + 8 % en 2020, sauf pour le béton

Seules, les pompes à béton stationnaires ont progressé de 6 % en 2020, en nombre de matériels vendus. [©ACPresse] « On a craint le pire ! » Ainsi, Pascal Guillemain, président du Seimat*, est-il entré dans le vif du sujet. Celui détaillant les résultats 2020 et les perspectives 2021 de la vente de matériels de BTP. « Début mars, lorsque tout s’est arrêté, nous étions inquiets. Mais finalement, la crise n’a pas été si dramatique pour l’activité. » Ceci, par rapport à ce qu’on en aurait pu en attendre…  Dans ce contexte particulier, l’année 2020 s’est achevée avec un recul des ventes de 16 %, tous matériels confondus. Soit un passage de 2,8 à 2,2 Md€ de chiffre d’affaires pour l’ensemble des industriels représentés par le syndicat. « Le Seimat réunit 41 adhérents pour 76 marques identifiées. C’est l’équivalent de 75 % du marché du matériel en France », rappelle Pascal Guillemain. Et Pascal Petit-Jean, secrétaire général du Seimat, de compléter : « Nous n’avons eu aucune nouvelle adhésion en 2020. Sans doute, les effets indirects de la crise sanitaire. Mais nous espérons faire changer les choses cette année… » Aussi bien qu’en 2009 Plus dans le détail, le premier semestre 2020 est celui qui a enregistré la plus forte baisse. Ce qui semble logique, avec un arrêt presque total de l’activité économique durant quelques semaines. Ainsi, à fin juin, les ventes de matériels affichaient un triste – 30 %. Mais la seconde moitié de l’année a connu un important rebond, finissant à – 3 %. Et 2021 devrait s’inscrire dans cette belle dynamique. « Nous attendons une progression de 8 % sur l’année. » Soit la vente de 52 700 matériels, contre 50 000 tout juste en 2020. Malgré tout, ce chiffre restera inférieur aux exceptionnelles 60 000 unités enregistrées à fin 2019. « Mais il ne faut pas bouder son plaisir, reprend Pascal Guillemain. L’année 2021 devrait être comparable à 2008, avec ses 53 200 matériels. Un chiffre historique. » Juste avant la chute mémorable liée à la crise des sub-primes de 2009. Mais ne jouons pas les Cassandre, cette fois-ci, la crise inattendue est passée avant…  Centrales, pompes et toupies, plombées par le Covid Et dans cette situation plutôt positive, qu’en est-il des matériels pour le béton ? A vrai dire, ce sont eux qui tirent le moins bien leur épingle du jeu. Ils finissent bon dernier, à -38 %. « Nous étions déjà sur une tendance baissière en 2019 et avions anticipé un recul de – 10 % en 2020 », confie Olivier Saint-Paul, responsable positionnement et réforme des statuts du Seimat. La crise du Covid a juste enfoncé le clou ! Ainsi, les toupies passent de 1 148 unités en 2019, à tout juste 819, en 2020. Soit un recul de 40 %. Les pompes automotrices terminent l’année à – 24 % (52 unités vs 68 un an plus tôt). Seules, les pompes stationnaires se distinguent, progressant de 6 %. A relativiser tout de même, car cela représente une unité en plus (soit 17 pompes en 2020 contre 16 en 2019 !). Quant aux tapis de transport du béton, ils quittent provisoirement la partie, faute de combattants… « Il n’y a plus de statistiques officielles concernant ces équipements, car il n’y a pas assez d’adhérents dans cette catégorie », précise Pascal Petit-Jean.  Un second semestre 2021 incertain dans le béton Dans ce contexte, l’année 2021 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. Le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) table sur une progression de l’activité de 1 %. De facto, les achats de matériels (centrales, pompes comme toupies) ne devraient pas exploser les compteurs. Au mieux, le Seimat espère atteindre les 3,5 % de hausse. Et encore, pas répartis de manière équitable. « Les 3,5 % constituent la version haute, conclut Olivier Saint-Paul. Plus vraisemblablement, nous nous situerons entre 0 et 3,5 %. » Sachant que, s’il y a de bonnes attentes sur le premier semestre 2021, les incertitudes planent sur le reste de l’année… Frédéric Gluzicki *Syndicat des entreprises internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage. 
Il y a 4 ans et 114 jours

Hager enrichit son offre KNX avec une passerelle KNX de communication pour compteurs d’énergie

©Hager   Hager complète son offre KNX avec une nouvelle passerelle de communication KNX pour compteurs d’énergie électrique, adaptée à la majorité de ses compteurs. La marque franco-allemande confirme ainsi sa présence dans l’univers KNX, et sa volonté de proposer aux intégrateurs, aux bureaux d’études et aux installateurs des solutions de comptage toujours plus simples à installer et à connecter. Compatible avec la majorité des compteurs d’énergie Hager[1] et tous les modes de communication (impulsionnel, Modbus, M-bus), la passerelle de comptage KNX TXF121 se connecte automatiquement grâce à une cellule infrarouge, dès lors qu’elle est positionnée à gauche d’un compteur d’énergie Hager. Elle se distingue aussi par son encombrement réduit : un seul module. Elle s’intègre facilement sur le rail DIN d’un tableau électrique. Avec la passerelle TXF121, il est désormais possible de rendre les compteurs d’énergie communicants et de transmettre sur le bus KNX les données mesurées sur les réseaux monophasés jusqu’à 80A et sur les réseaux triphasés jusqu’à 125A en lecture directe. Il est également possible de renvoyer les données des compteurs triphasés utilisant des transformateurs de courant. [1] Sauf ECM140D et ECR140D. Dans le cadre d’installations tertiaires (commerces, centres commerciaux hôtels etc.) ou résidentielles (villa, multi-résidentiel), la passerelle TFX121 permet notamment de connaître l’état du réseau électrique, la qualité d’énergie, les consommations par zone ou par usage. C’est une nécessité, voire une obligation dans le cadre normatif de la RT2012 ainsi que les mesures environnementales de l’IEC 60 364-8-1 et de l’ISO 50 001, qui exigent que les constructions soient équipées d’instruments de mesure de la consommation par zone ou par usage. Auto-alimentée par le bus KNX, le TXF121 permet de renvoyer l’ensemble des données de mesure sur n’importe quel superviseur KNX. Il est alors possible de cibler les consommations,  d’établir un diagnostic pour mettre en place des actions correctives et d’anticiper les dérives afin d’éviter une surconsommation. Disponible en programmation sous ETS pour les grands projets, la passerelle de comptage KNX Hager est également paramétrable en mode Easy, afin de permettre des installations simples et rapides dans un environnement produit Hager. Grâce à la nouvelle passerelle de comptage KNX TXF121, il est désormais possible de renvoyer sur un superviseur Hager domovea paramétré en Easy des données de comptage électrique. Grâce à la nouvelle passerelle de communication TXF121, les professionnels de la filière ont accès à une solution simple à installer, à encombrement réduit, avec une référence unique adaptée à la majorité des compteurs de la gamme Hager.  
Il y a 4 ans et 126 jours

La RATP déploie une solution digitale avec Suez pour améliorer la performance environnementale de son réseau et de son patrimoine

Engagé dans sa transition environnementale, le Groupe RATP s’est fixé d’ambitieux objectifs, en diminuant par 2 ses émissions de gaz à effet de serre, avec l’optimisation de sa consommation d’eau et la réduction de 20% de sa consommation d’énergie d’ici 2025. Dans le cadre de cet engagement, le Groupe RATP déploie le projet OPEN (Outil de Pilotage Eau et Energie), qui comprend la centralisation les données issues de plus de 1.000 compteurs communicants installés sur 115 sites et 369 gares et stations. Ce projet s’appuie sur la solution « ON’connect fluids™ » de SUEZ, une plateforme digitale permettant de collecter de manière automatique, continue et fiable les données relatives aux consommations multi-fluides d’eau et d’énergie. Cette vision centralisée et continue permet une meilleure réactivité dans la détection des anomalies notamment des fuites d’eau, facilite la mise en œuvre d’actions correctives et l’évaluation de leur impact sur la performance énergétique des bâtiments.Une solution digitale innovante pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires en matière de performance énergétique des bâtimentsLa solution « ON’connect™ fluids » s’appuie sur deux expertises clés du Groupe SUEZ, l’IoT à travers les compteurs et objets connectés, et le traitement avancé des données. Elle permet aux acteurs publics et privés de répondre aux nouvelles exigences règlementaires en matière de performance énergétique des bâtiments, (notamment le Décret Tertiaire qui impose d’ici 2050 une diminution de 60% des consommations énergétiques des sites tertiaires dont la superficie est supérieure à 1.000 m², tels que les écoles, bureaux, commerces, complexes sportifs ou hôpitaux).ON’connect™ fluids centralise dans un tableau de bord personnalisable à la fois les données collectées par les compteurs communicants des différents fluides (eau, gaz et électricité), et celles issues de divers capteurs environnementaux (température, CO₂,…). Déployée pour la première fois à grande échelle, cette solution permet aux entreprises de mutualiser leurs besoins autour d’une seule plateforme, favorisant ainsi l’efficacité opérationnelle et la définition de plans d’actions pour réduire l’impact environnemental de leur patrimoine.« Grâce à ce nouvel outil, nous allons pouvoir optimiser la performance environnementale de nos infrastructures. Cette démarche s’inscrit dans notre stratégie plus globale pour bâtir une ville plus connectée et plus durable. Pour concrétiser ses engagements, le Groupe RATP s’est donné des objectifs ambitieux en matière environnementale :réduire de 20% ses consommations d'énergie d'ici 2025 par voyageur-kilomètre par rapport à l’année de référence 2015 et réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025. » Marie-Claude Dupuis, Directrice Stratégie, Innovation et Développement du Groupe RATP« Pionnier en matière de déploiement de compteurs connectés, avec plus de 5 millions de compteurs dans le monde, notre Groupe développe un savoir-faire unique dans la conception et l’intégration d’infrastructures communicantes, et le traitement des données environnementales. Nous sommes fiers de mettre cette expertise au service de la RATP pour l’accompagner dans l’atteinte de ses objectifs environnementaux. Cette collaboration s’inscrit pleinement dans notre plan stratégique Shaping SUEZ 2030, et illustre notre ambition de faire éviter 20 millions de tonnes de CO₂ par an à nos clients en 2030. » Diane Galbe, DGA Groupe - BU Smart & Environmental Solutions et Stratégie de SUEZ
Il y a 4 ans et 135 jours

iQspot reçoit le label international “Solar Impulse Efficient Solution” !

iQspot reçoit le label international “Solar Impulse Efficient Solution” ! “Solar Impulse Efficient Solution” est le premier label qui évalue la rentabilité économique des solutions et des produits développés pour protéger l’environnement. Grâce à une évaluation stricte effectuée par des experts indépendants, et basée sur des normes élevées de durabilité et de rentabilité, ce label reconnu à l’international est un vrai gage de reconnaissance et de qualité pour les solutions sélectionnées. “Nous sommes très heureux et fiers de voir notre solution iQspot récompensée par ce prestigieux label. Le processus de labellisation est en effet particulièrement rigoureux ! Des experts externes ont évalué notre solution en profondeur, selon 5 grands axes, pour en évaluer tant la performance que la viabilité technique, environnementale et socio-économique. C’est une belle récompense qui vient saluer des années de R&D et le déploiement de la solution dans 1 million de m² d’immobilier tertiaire partout en France, pour réduire de 10 à 20% leur consommation énergétique dès les premières semaines d’utilisation.” précise Julien Bruneau, co-fondateur et CEO d’iQspot. Depuis 3 ans, iQspot propose aux foncières et gestionnaires immobiliers de collecter automatiquement et en temps réel les données énergétiques de leur parc de bâtiments. L’objectif final ? Connaître de manière exhaustive et fine les consommations d’un bâtiment pour faciliter leur diminution. Pour cela, des capteurs basse consommation sont installés sur les compteurs (électricité, gaz, eau, réseaux chaud/froid…) et collectent les données en continu. Puis, les algorithmes analysent ces datas pour mieux piloter l’activité des bâtiments et alerter immédiatement les gestionnaires en cas de dérive ou d’anomalie de consommation. iQspot détecte ainsi automatiquement les comportements inhabituels, et permet de mesurer l’impact des travaux de réparation ou d’amélioration. A date, c’est le seul acteur en France à proposer un suivi complet tous fluides en temps réel. La solution iQspot rejoint ainsi le #1000Solutions Challenge, une initiative de la Fondation Solar Impulse pour convaincre les décisionnaires politiques et économiques de fixer des politiques énergétiques et des objectifs environnementaux plus ambitieux, nécessaires à la diffusion à grande échelle de ces solutions sur le marché. Les 1000 solutions labellisées font partie du portefeuille #1000Solutions qui sera présenté aux décideurs des entreprises et des gouvernements par Bertrand Piccard, Président de la Fondation Solar Impulse. A propos d’iQspot iQspot est le fruit de la rencontre entre deux ingénieurs Julien Bruneau et Quentin Enard. Deux docteurs convaincus que la technologie peut servir de grandes ambitions écologiques, notamment dans le domaine de l’immobilier, responsable de 40% des consommations énergétiques et de 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES). En 2015, ils créent iQspot, une solution pour faciliter et valoriser les diminutions de consommations dans les bâtiments à usage tertiaire. En savoir plus : www.iqspot.fr A propos du label “Solar Impulse Efficient Solution” “Solar Impulse Efficient Solution” est un label international, qui récompense les solutions à impact positif, alliant protection de l’environnement et viabilité financière. Il est attribué suite à une évaluation stricte réalisée par des experts externes indépendants et se base sur des normes élevées de durabilité et de rentabilité. Son objectif ? Encourager le développement et accélérer la commercialisation de solutions agissant concrètement sur la réduction des émissions de CO2, la maîtrise des consommations d’eau, d’énergie… En savoir + : https://solarimpulse.com/efficient-solutions
Il y a 4 ans et 179 jours

iQspot passe le cap des 1 million de m² de bâtiments connectés en France en 2020 !

iQspot passe le cap des 1 million de m² de bâtiments connectés en France en 2020 ! La société bordelaise iQspot agit concrètement en faveur de la transition énergétique immobilière, en plaçant des capteurs dans les bâtiments tertiaires pour collecter en temps réel les consommations de tous les fluides et alerter des éventuelles anomalies. En 2020, la société annonce avoir doublé la surface de bâtiments connectés et pilotés, pour atteindre le million de m², et cela en dépit de la crise sanitaire ! Une tendance forte qui montre l’implication croissante des foncières et gestionnaires de parcs immobiliers en faveur des sujets énergétiques et environnementaux. Le seul acteur en France à proposer un suivi tous fluides en temps réel. Depuis 3 ans, iQspot propose aux foncières et gestionnaires immobiliers de collecter en temps réel les données énergétiques de leur parc de bâtiments. L’objectif final ? Connaître de manière exhaustive et fine les consommations d’un bâtiment pour faciliter leur diminution. Pour cela, des capteurs basse consommation sont installés sur les compteurs (eau, gaz, électricité, réseaux chaud/froid…) et collectent les données en continu. Puis, les algorithmes analysent ces datas pour mieux piloter l’activité des bâtiments et alerter les gestionnaires en temps réel des éventuelles dérives de consommation. iQspot détecte ainsi automatiquement les comportements inhabituels, et permet aussi de mesurer l’impact des travaux de réparation ou d’amélioration. A date, c’est le seul acteur en France à proposer un suivi complet tous fluides en temps réel. Grâce à ses capteurs, iQspot permet de réduire de 10% à 20% la consommation énergétique des bâtiments tertiaires, dès les premières semaines d’installation. Les sujets énergétiques et environnementaux, au cœur des préoccupations. “Nous avons observé une tendance, qui se confirme et même s’accélère en 2020. Les foncières et gestionnaires immobiliers se préoccupent de plus en plus des sujets énergétiques et environnementaux. Prise de conscience collective et réglementation drastique ont fait évoluer les pratiques et les demandes.” observe Julien Bruneau, Co-fondateur et CEO d’iQspot. La publication du décret tertiaire en juillet 2019, oblige en effet tous les bâtiments à usage tertiaire d’une superficie égale ou supérieure à 1 000 m² à réduire leur consommation d’énergie de 40% d’ici 2030. Une réglementation mise en place pour contraindre les propriétaires immobiliers et leurs locataires à améliorer la performance de leurs bâtiments, et qui sanctionnera d’une amende allant jusqu’à 7500 euros en cas de non-conformité. Grâce aux alertes instantanées et aux données détaillées sur chaque fluide, les gestionnaires repèrent immédiatement les fuites d’une canalisation ou d’une chasse d’eau, les espaces qui restent allumés la nuit, les équipements de chauffage et climatisation non éteints les soirs et week-ends (jusqu’à 30% des consommations thermiques inutiles !), les zones sur-alimentées… pour agir sur le terrain rapidement. Un nouveau bureau à Station F (Paris) et des recrutements à venir. “En 2020, nous avons eu le plaisir de franchir la barre des 1 million de m² de bâtiments connectés en France. C’est un signal fort qui nous réjouit, car il montre l’implication des gestionnaires dans la maîtrise des consommations de leurs bâtiments. Pour répondre à la demande croissante, nous avons ouvert un bureau à Paris en juillet dernier. Il accueille 2 collaborateurs sur des postes de Responsable des Opérations et Responsable Commerciale. La moitié des actifs de bureaux sont à Paris. Il devenait indispensable de nous implanter physiquement là-bas pour gérer avec plus de proximité nos clients et futurs clients” précise Julien Bruneau. A noter, l’antenne parisienne prend ses bureaux au cœur de Station F. Le choix de ce lieu fait suite à la sélection d’iQspot par Impulse Partners, pour rejoindre l’accélérateur “Bâtiment et Construction”, un écosystème d’innovations dédié à relever les grands défis de la construction parmi lesquels la performance énergétique et environnementale et la réduction des coûts. iQspot entend bien poursuivre cette dynamique en 2021, en multipliant par 2 le nombre de bâtiments connectés et en recrutant de nouveaux collaborateurs pour son antenne parisienne. A propos iQspot est le fruit de la rencontre entre deux ingénieurs Julien Bruneau et Quentin Enard. Deux docteurs convaincus que la technologie peut servir de grandes ambitions écologiques, notamment dans le domaine de l’immobilier, responsable de 40% des consommations énergétiques et de 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES). En 2015, ils créent iQspot, une solution pour faciliter et valoriser les diminutions de consommations dans les bâtiments à usage tertiaire. En savoir plus : www.iqspot.fr
Il y a 4 ans et 255 jours

Béton et composites, un accord parfait ?

Franck Glowacz, innovation content leader chez JEC Group. [©JEC Group] Depuis 1963, le JEC Group s’attache à promouvoir et à accompagner le développement des matériaux composites. D’ailleurs, chaque année, l’association organise le JEC World1, grande messe dédiée aux acteurs du secteur. Quelles sont les caractéristiques de ces matériaux ? Quelles relations entretiennent-ils avec le monde de la construction, et plus particulièrement, avec le béton ? Réponses avec Franck Glowacz, innovation content leader chez JEC Group. Pouvez-vous nous donner votre définition des matériaux composites ? Que regroupent-ils ? De façon générale, un composite est l’association d’au moins deux matériaux, qui tire parti des meilleures propriétés de ses constituants. Dans notre cas particulier, on associe des fibres de verre, de carbone, de basalte, naturelles comme le lin ou le chanvre, à une matrice plastique. Communément, les matériaux composites sont des plastiques renforcés. Tous les nouveaux avions, les bateaux de plaisance, les raquettes de tennis, les vélos du Tour de France sont faits dans ces matériaux. Dans l’automobile aussi, on retrouve de nombreuses pièces faites en composites. En France, tous les boîtiers extérieurs pour les compteurs électriques sont aussi en composites. Les exemples d’application ne manquent pas. Que peuvent-ils apporter au monde de la construction ? Beaucoup, tant leurs propriétés sont intéressantes. Mais focalisons-nous pour l’instant sur deux très importantes. En premier lieu pour la construction, la résistance à la corrosion. Les composites peuvent être utilisés seuls, mais aussi en substitution des armatures acier pour les bétons armés. Il n’y a plus d’éclatement du béton armé en environnement salin dans ce cas. Ensuite, la légèreté. Par rapport à l’aluminium, on peut espérer des gains de masse de 35 à 40 %. Et jusqu’à 70 % par rapport à de l’acier. Ces deux propriétés s’allient dans un cercle vertueux avec des armatures plus légères et moins de béton. Les structures sont beaucoup plus légères, et donc plus faciles et moins coûteuses à installer. Rouleau d’armature en fibres de verre époxy. [©JEC Group/Foucha-Muyard] On parle beaucoup de développement durable, de respect de l’environnement et de préservation des matières premières… Comment se situent les matériaux composites ? Toute activité humaine cause malheureusement un impact sur l’environnement. Les composites regardés isolément semblent ne pas être toujours les meilleurs élèves. Mais dans la majorité des cas, si l’on regarde à plus grande échelle sur toute la durée d’installation, de vie et de maintenance des édifices, les composites tirent leur épingle du jeu face à la plupart des autres matériaux. Le contexte actuel est aussi en faveur des composites. Il est demandé aux cimentiers de baisser drastiquement leurs émissions de CO2. Nous assistons à une pénurie de sable de qualité pour la fabrication du béton. Et dans de nombreuses zones du globe, il y a raréfaction des ressources d’eau douce. En conséquence, les formulations de béton vont évoluer et il faudra être de plus en plus économe en matière. En tant qu’armature du béton, avec les formulations actuelles ou de nouvelles plus corrosives, les composites vont s’imposer de plus en plus. Le 27 mai dernier, le JEC Group organisait une viso-conférence intitulée “Béton et composite : Le mélange parfait”. En quoi, ces deux matériaux, s’accordent-ils bien ? On tire le meilleur des deux mondes. Le béton est très résistant à la compression, les composites le sont à la traction. Résultat : moins de faiblesse. Parmi les exemples cités lors de cette conférence, la société française TechnoCarbon Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 308 jours

Efficacité énergétique et réduction des émissions de CO² au SI-Centrum Stuttgart : opération réussie pour SPIE

Depuis 2018, SPIE est responsable de la gestion des installations techniques du centre de loisirs et de divertissement. Elle fournit ainsi au client une offre de prestations complète, avec un fournisseur unique pour tous les services d'ingénierie du bâtiment.Efficacité énergétique et réduction des émissions de CO² grâce à une offre de prestations complèteSPIE assure l'alimentation de l'ensemble du SI-Erlebnis-Centrum en chauffage, climatisation, électricité et eau potable dans le cadre d'un contrat de fourniture de services énergétiques. Le Groupe est responsable de la gestion technique des installations dans les zones principales du complexe.« Nous optimisons de manière continue les installations techniques du centre SI-Centrum. Notre expertise énergétique et les connaissances techniques de nos collaborateurs en matière de gestion des installations techniques apportent de nombreux avantages à nos clients. Nous effectuons en permanence des analyses d'efficacité et identifions les économies potentielles. Nous planifions et mettons en œuvre des mesures afin d'exploiter chaque installation le plus efficacement possible », déclare Hans Loest, porte-parole du conseil d'administration de l'unité Energy Solutions de SPIE Deutschland & Zentraleuropa. « Ainsi, les services fournis nous permettent d'optimiser le bilan de CO², car l'énergie la plus respectueuse de l'environnement est celle qui n'est même pas utilisée », ajoute Hans Loest.Garantie d'économie d'énergie Grâce à ces mesures d'efficacité énergétique, SPIE parvient à réduire les émissions de CO² et à réaliser des économies considérables : chaque année, en moyenne, plus de deux millions d'euros sont économisés et environ 2.500 tonnes d'émissions de CO² sont évitées. « Cette réussite se reflète également dans le niveau de satisfaction de nos clients. Nous sommes fiers que le contrat actuel entre SPIE et le SI-Erlebnis-Centrum ait été prolongé de dix ans en 2016 », déclare Hartmut Kogel, chef des opérations Sud au sein de l'unité Energy Solutions de SPIE Deutschland & Zentraleuropa.Dans le cadre de l'optimisation du centre de divertissement SI-Erlebnis-Centrum, SPIE a rénové deux centrales de refroidissement et les a équipées de nouvelles mécaniques très performantes.« Les services font l'objet de factures conformes à la réglementation, transparentes et basées sur la consommation individuelle, directement adressées à chaque utilisateur au moyen de plus de 350 compteurs étalonnés », a ajouté Hartmut Kogel.Gestion des installations techniques 24 heures sur 24En 2018, à la suite d'un appel d'offres, le représentant du propriétaire du SI-Erlebnis-Centrum, Brookfield Properties, a également confié à SPIE la gestion des installations techniques du complexe de loisirs. Depuis lors, le prestataire de services multi-techniques exploite l'ensemble des installations techniques des zones principales du centre de divertissement, comme la climatisation, les systèmes d'alarme incendie et de gicleurs ou les portes de secours.« Nous renouvelons également les systèmes de gestion des installations, en organisant les inspections nécessaires et réglementaires, en supervisant les inspections de protection contre les incendies et en fournissant un service de garde 24 heures sur 24 ainsi que des services de gestion des défaillances », affirme Hartmut Kogel. Et d'ajouter :« Nous avons une parfaite connaissance de nos installations ainsi que des canaux de coordination au sein de notre équipe qui sont courts. Ce qui nous permet de mettre en œuvre les mesures correspondantes de manière flexible et rapide, notamment pour générer des économies supplémentaires ou pour répondre rapidement aux besoins des utilisateurs. »