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Résultats de recherche pour construction-bois

(83 résultats)
Il y a 21 jours

Le BIM futé pour la construction bois

BIM World et le Forum International Bois Construction ont révélé quelques évolutions qui permettent d’avancer sur le chemin de l’interopérabilité.
Il y a 97 jours

L’Europe des réglementations incendies de la construction bois

Interview d’Yves-Marie Ligot, conférencier aux Journées de la Protection Incendie de Stuttgart, en prélude à l’Atelier A6 du Forum Bois Construction, sur "La protection incendie des ouvrages biosourcés en Europe".
Il y a 149 jours

Les Français au Forum Holzbau d’Innsbruck (congrès mondial de la construction bois)

Evénement mondial de la construction bois, le congrès d’Innsbruck a été marqué, du 4 au 6 décembre, par une présence française misant sur la qualité plutôt que la quantité.
Il y a 208 jours

Prix National de la Construction Bois : les lauréats 2024

Le Prix National de la Construction Bois (PNCB) met en lumière des ouvrages architecturaux, du quotidien à l’exceptionnel, provenant de l’ensemble du territoire français. Découverte des lauréats, dévoilés en octobre 2024. Communiqué. Prix SpécialCentre aquatique et franchissement piéton, Saint-Denis (93)VenhoevenCS & Ateliers 2/3/4/ Le bois s’impose au cœur du projet, auquel il confère son identité autant […] L’article Prix National de la Construction Bois : les lauréats 2024 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 231 jours

Un PNCB (Prix National de la Construction Bois) 2024 recentré

La reprise en main institutionnelle du jury national se traduit en 2024, paradoxalement, par une certaine dépolitisation du palmarès, mais soulève quelques questions quant à la représentativité des 8 projets primés.
Il y a 248 jours

Construction Bois Isère : les lauréats 2024

Initié par le Département de l’Isère, en partenariat avec l’interprofession de la filière bois FIBOIS Isère et le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) de l’Isère, le Prix départemental de la Construction Bois fait depuis 24 ans la promotion de la construction bois en Isère. Les lauréats du cru 2024 dévoilés en septembre. Catégorie […] L’article Construction Bois Isère : les lauréats 2024 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 338 jours

Prix national de la construction Bois 2024 : point d’étape

12e remise de prix pour les lauréats du PNCB IDF le 20 juin au pavillon de l’Arsenal, remise des prix nationaux prévus le 3 octobre.
Il y a 1 ans et 36 jours

Construction bois : les Allemands en mode voyage d’études frugal

À l’initiative de la région verte du Bade-Wurtemberg, 35 ingénieurs et architectes allemands sont venus du 17 au 19 avril pour comprendre les évolutions de la construction bois à Paris.
Il y a 1 ans et 122 jours

13ème édition du Prix National de la Construction Bois

Les porteurs d’une réalisation en bois achevée depuis le 1er janvier 2021 peuvent postuler gratuitement en ligne, via une candidature unique pour le concours régional puis national de la construction bois. Jusqu’au 15 mars 2024. Depuis 2012, le PNCB, concours de référence de la construction durable et bas carbone, met en avant tout type de […] L’article 13ème édition du Prix National de la Construction Bois est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 146 jours

Prix Régional de la Construction bois Auvergne-Rhône-Alpes 2024

Architecte, ingénieur, constructeur bois, maître d’ouvrage ? Nouvelle édition du Prix régional Bois Auvergne-Rhône-Alpes. Jusqu’au 15 mars 2024. Vous êtes architecte, ingénieur, constructeur bois ou maître d’ouvrage ? Vous avez conçu, construit ou rénové un bâtiment contenant une part significative de bois, livré après le 1er janvier 2021 sur la région Auvergne-Rhône-Alpes ? Participez au […] L’article Prix Régional de la Construction bois Auvergne-Rhône-Alpes 2024 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 240 jours

Prix National de la Construction Bois 2023 : les lauréats

Le Prix National de la Construction Bois a dévoilé début octobre 2023, à la Cité de l’architecture à Paris, les lauréats de sa 12ème édition :  691 candidatures pour cinq lauréats et une mention. Découverte. Lauréat aménagement extérieur ou intérieurCentre Jean Labellie – Espace culturel et sportif, Le Rouge Pers (Cantal)Atelier du Rouget Simon Teyssou et […] L’article Prix National de la Construction Bois 2023 : les lauréats est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 248 jours

Le Prix national de la construction bois dévoile ses lauréats 2023

Cinq lauréats et une mention spéciale réhabilitation ont été récompensés lors de la 12e édition du Prix national de la construction bois. Un prix qui valorise des réalisations exemplaires en bois. « Les projets lauréats 2023 se sont notamment démarqués par leur exemplarité en matière de reproductibilité, du réemploi des matériaux et de la traçabilité du […] L’article Le Prix national de la construction bois dévoile ses lauréats 2023 est apparu en premier sur Archi.
Il y a 1 ans et 281 jours

Le label Bois-de-France, pense-bête de la construction bois française

L’assemblée générale de l’association Bois de France, le 11 juillet dernier, a été l’occasion de labelliser le siège de l’ONF à Maisons-Alfort et de visiter trois lieux emblématiques de la construction bois francilienne.
Il y a 1 ans et 308 jours

Le chiffre d'affaires des entreprises de la filière bois augmente, selon France Bois Forêt

L'utilisation du bois dans la construction se développe en France malgré l'inflation. Sur 2 ans, le chiffre d'affaires global a augmenté de 14,3%, ce qui représente 5% en volume, selon les chiffres de France Bois Forêt.
Il y a 1 ans et 335 jours

Point programmation WOODRISE 2023 : décarbonation, compétitivité, innovation… au menu du 4ème Congrès international de la construction bois moyenne et grande hauteur

Près de 3 000 acteurs de la construction bois, de l’immobilier et de l’aménagement, venus du monde entier, sont attendus sur WOODRISE 2023, du 17 au 20 octobre prochains, à Bordeaux. Point sur la programmation de ce rendez-vous international, à un peu plus de trois mois de son ouverture. Au menu […] L’article Point programmation WOODRISE 2023 : décarbonation, compétitivité, innovation… au menu du 4ème Congrès international de la construction bois moyenne et grande hauteur est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 350 jours

Règlementation incendie : les spécialistes de la construction bois s'interrogent

Au Forum Bois Construction, lors d’un atelier parallèle consacré à l’incendie, le débat sur le décret qui réglementera la construction bois des ERP inférieurs à 8 mètres faisait déjà rage.
Il y a 1 ans et 351 jours

WOODRISE 2023 – Regard d’expert sur la construction bois & les stratégies publiques d’aménagement des territoires : Valérie Lasek – Directrice générale de l’EPA Bordeaux Euratlantique

En marge du congrès WOODRISE 2023, le regard de Valérie Lasek,, Directrice générale de l’EPA Bordeaux Euratlantique, sur la construction bois dans les stratégies publiques d'aménagement des territoires L’article WOODRISE 2023 – Regard d’expert sur la construction bois & les stratégies publiques d’aménagement des territoires : Valérie Lasek – Directrice générale de l’EPA Bordeaux Euratlantique est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 355 jours

Prix régional de la construction bois Auvergne – Rhône – Alpes 2023 – Les lauréats

Dévoilés en juin, découverte des neuf lauréats du Prix régional de la construction bois Auvergne – Rhône – Alpes 2023. Le bois, ressource locale qui favorise la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre à s’engager dans une démarche circulaire ? Centre Jean LabellieEspace culturel et sportif, le rouget (15)Maître d’ouvrage : Commune du rouget, Communauté de communes […] L’article Prix régional de la construction bois Auvergne – Rhône – Alpes 2023 – Les lauréats est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 356 jours

Prix de la construction bois Bretagne 2023 – Lauréats et coups de cœur

Les lauréats du Prix régional de la construction bois Bretagne 2023 ont été dévoilés le 13 juin 2023. Si les projets de construction neuve représentent la majorité des 94 réalisations bretonnes candidates au Prix, les réhabilitations de même que les extensions/surélévations de logements ou d’équipements se font nombreuses, illustrant le rôle du bois et des […] L’article Prix de la construction bois Bretagne 2023 – Lauréats et coups de cœur est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 25 jours

L’entreprise Guillaumie Construction Bois reprise par Fabien GAUMY.

Nouvelle étape dans le développement de Guillaumie Construction Bois ! Guillaumie Construction Bois vient d’être reprise par son directeur Financier et Commercial,Fabien Gaumy, avec l’appui de deux investisseurs, Forinvest et ACI fonds d’investissementrégional géré par Aquiti Gestion.L’entreprise familiale, fondée en 1950 à Aixe-sur-Vienne par Raymond Guillaumie et développée parson fils Jean-Claude Guillaumie, franchit ainsi une… Lire la suite L’entreprise Guillaumie Construction Bois reprise par Fabien GAUMY.
Il y a 2 ans et 47 jours

Weber et Woodeum innovent pour la construction bois

Weber et Woodeum innovent pour la construction bois Depuis 2015 déjà, le leader des mortiers industriels et le leader français du logement bas carbone schilling mer 19/04/2023 - 15:10 En savoir plus sur Weber et Woodeum innovent pour la construction bois Partager
Il y a 2 ans et 110 jours

Sur l’Ile de Nantes, Be Green, construction bois dans la ligne de MIR

Dans le nouveau quartier République de l’Ile de Nantes, sur le lot BOUL, MIR architectes (Nicolas Gaudard) s’est vu confié la construction pour Icade / Rei, maîtres d’ouvrage, de Be Green, un programme de 44 logements, 1 800 m² de bureaux, 390 m² de commerces et 117 places de parking (5 250 m² SDP). L’opération, […] L’article Sur l’Ile de Nantes, Be Green, construction bois dans la ligne de MIR est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 111 jours

Les candidatures sont ouvertes pour le Prix National de la Construction Bois

Tout porteur d'une réalisation architecturale en bois achevée depuis le 1e janvier 2020 peut postuler gratuitement en ligne pour une première phase régionale du concours, jusqu'au 10 mars 2023.
Il y a 2 ans et 114 jours

12ème édition du Prix national de la Construction Bois

Les porteurs d’une réalisation en bois achevée depuis le 1er janvier 2020 peuvent postuler à la 12ème édition du Prix national de la Construction Bois (PNCB) à travers une candidature unique pour le concours régional et national. Jusqu’au 10 mars 2023. Depuis 2012, le PNCB met en lumière tout type de réalisation bois des plus […] L’article 12ème édition du Prix national de la Construction Bois est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 202 jours

RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone

Au-delà de la promotion d’une sobriété énergétique dans la construction neuve, la singularité de la réglementation RE 2020 « Eco-construire pour le confort de tous » réside dans son approche des émissions carbone du bâtiment, désormais prises en compte sur l’ensemble de son cycle de vie. Les matériaux à plus faible impact représentent donc un atout indéniable. Et la démarche va plus loin encore, puisqu’elle repose également sur l’intelligence de la conception, la recherche de l’adéquation du bâtiment aux besoins de ses usagers, la frugalité dans les quantités de ressources utilisées… Dossier réalisé par Stéphane Miget      Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93) : Vincent Lavergne Architecture + Atelier WOA, Elioth, Egis bâtiment, Hervé, Mathis, Réolian Multitec. Photo : Sergio Grazia Photo : Sergio Grazia Guillaume Meunier, directeur délégué d’Elioth « La RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. »   En réunissant plus de quarante experts en structure, enveloppe et environnement, Elioth by Egis constitue une force d’innovation au service de l’excellence constructive durable, de la conception jusqu’au suivi de réalisation. Ce collectif se compose de trois équipes dédiées, boostées par un laboratoire transversal de recherches. Focus sur la RE 2020 et la construction bas carbone avec son directeur délégué, Guillaume Meunier. Photo : Elioth Quelle est aujourd’hui votre vision de l’approche bas carbone ? Guillaume Meunier – S’intéresser à l’impact climat et carbone des bâtiments n’est pas une nouveauté. Cela fait plus de dix ans que nous étudions le sujet. Ce qui a accéléré l’intérêt, c’est l’expérimentation E+C-, dont l’objectif était de réfléchir à l’intégration de critères carbone dans la RE 2020. Dans le même sens, il faut citer aussi la création du label BBCA. C’est cela qui nous a permis de fixer des règles plus précises sur la manière de conduire un bilan carbone, de créer une base de données de matériaux. Et à partir de là, on a pu réaliser lesdits bilans, comparer entre projets, entre équipes, et fournir des chiffres crédibles sur lesquels il est possible de discuter. Quels enseignements en avez-vous tirés ? L’impact principal des bâtiments découle du poids carbone des matériaux. Ce qui nous a permis de comprendre que nous pouvions réellement le réduire. Un constat qui est en lien avec les observations du Giec et avec la stratégie nationale bas carbone… Car la conception bas carbone, c’est penser la manière dont un projet constructif peut réduire son impact sur la planète. Tous les secteurs vont devoir faire des efforts, mais tout tourne un peu autour du bâtiment. Engager ce secteur est donc primordial. Les critères carbone sont désormais intégrés à la RE 2020. Pensez-vous que la réglementation va accélérer la prise de conscience des acteurs du secteur ? Oui, car nous sommes passés d’un label expérimental E+C- à une obligation de la RE 2020. Ce qui signifie, d’un point de vue réglementaire, que si l’impact carbone d’un bâtiment à l’état de projet n’est pas réduit, on n’a tout simplement pas le droit de construire. Nous sommes les premiers dans le monde à adopter une règle aussi contraignante. Nous préparons la RE 2020 depuis sept ans, l’Angleterre commence tout juste à préparer l’équivalent d’E+C-. Sa mise en place devrait aller plus vite car ils vont pouvoir bénéficier de notre expérience. De son côté, l’association BBCA est en train de créer un label européen. Donc tout devrait bouger assez rapidement.  Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93). L’ONF a souhaité la construction d’un bâtiment à ossature bois, qui fasse la promotion des technologies de la construction-bois et permette de valoriser les savoir-faire de la filière bois.Photo : Sergio Grazia Comment voyez-vous la place des architectes dans cette approche bas carbone ? Jusqu’à présent, une grande partie d’entre eux pensaient que la RT 2012 ne les concernait pas vraiment et que les consommations énergétiques étaient un sujet mineur. Mais la RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. Un architecte ne peut pas dire à un bureau d’études de gérer la RE 2020. Pour les projets bas carbone sur lesquels j’ai travaillés, tous les intervenants – maîtrise d’ouvrage, architecte, bureau d’études et entreprises – se mettent autour de la table. Aujourd’hui, je peux, en tant qu’ingénieur, suggérer à l’architecte une forme de bâtiment pour qu’elle soit compatible avec la RE 2020. Idem pour les matériaux. Cela pourrait venir directement de l’architecte. Et je ne parle pas uniquement de la structure. Il s’agit donc d’avoir des discussions, des échanges. En revanche, il y a un retard dans cette prise de conscience et je passe, en ce moment, beaucoup de temps à leur expliquer la réglementation. Comment les promoteurs et maîtres d’ouvrage réagissent-ils ? Aujourd’hui, la plupart comprennent globalement la démarche. Normal puisque c’est désormais réglementaire et l’interdiction de construire les concerne en premier lieu. On peut aussi établir nombre d’analogies entre un bilan carbone et un bilan financier. Ce sont les mêmes discussions ; certains promoteurs saisissent parfois mieux l’approche que les architectes ou ingénieurs. Sans compter que ceux qui ont une vision bas carbone sont mis en avant, c’est une nouvelle manière de se différencier. Autre point : la démolition, dont l’impact n’est pas pris en compte dans la RE 2020. Qu’est-ce que cela vous inspire ? C’est exact. En revanche, elle est prise en compte dans le label BBCA. Je pense que pour la RE 2020, c’était trop compliqué, notamment parce que l’apprentissage E+C- l’avait déjà été. Mais maintenant que l’on sait réaliser des bilans carbone, on peut intégrer tout ce que l’on veut. Sur certains projets, il y avait des calculs E+C-, BBCA, et parfois d’autres méthodes. Donc il est possible d’étendre le périmètre de calcul ; la méthode est désormais claire, on peut s’appuyer dessus. C’est vrai, c’est dommage que la démolition ne soit pas prise en compte, mais il existe tant de contraintes sur les bâtiments neufs. À l’inverse, c’est plus simple sur la réhabilitation. Et désormais, je ne connais pas un promoteur auquel on ne demande pas s’il est sûr de vouloir démolir plutôt que de réhabiliter. Auparavant, ils démolissaient d’emblée, aujourd’hui ils réfléchissent avant de se lancer. Car le niveau de complexité de la RE 2020 rend la réhabilitation plus intéressante, contrairement à la démolition. Le gap est tellement grand entre RT 2012 et RE 2020 que l’absence de prise en compte de la démolition peut être pardonnée… À condition qu’elle soit intégrée dans les années à venir.  Engagé sur l’exemplarité en termes d’empreinte carbone, le nouveau siège de l’ONF a obtenu le niveau E3C2 du label expérimental E+C-, ainsi que le niveau Excellence du label BBCA.Photo : Sergio Grazia Dans votre analyse, vous regrettez la non-prise en compte de l’ensemble des usages des consommations énergétiques. C’est en effet mon seul regret. Le périmètre du poste RT du bâtiment, qui représente un tiers à un quart des consommations, a été augmenté par rapport à la RT 2012, mais la réglementation ne prend pas encore en compte toutes les consommations. Dans le label E+C-, on ajoutait les consommations spécifiques, ce qui n’est pas le cas avec la RE 2020. La raison est qu’elles sont très difficiles à calculer. Exemple avec les consommations d’un parc d’ordinateurs dans un bâtiment tertiaire, dont il faut connaître le type, le nombre… Dans le label E+C-, on appliquait juste un ratio. Vous vous intéressez à la vie du bâtiment et, dans la prise en compte de l’impact carbone, le calcul de l’ACV (Analyse du cycle de vie) suffit-il ? Pour réaliser l’ACV d’un bâtiment, sont considérés l’impact des matériaux à la construction et les renouvellements techniques nécessaires pour maintenir la fonctionnalité de l’ouvrage sur une période de cinquante ans. Par exemple, l’impact d’un carrelage est pris en compte deux fois et demie pour intégrer la perte de performance au bout de vingt ans. Cela concerne l’ensemble des matériaux. Mais on sait que lorsqu’un logement ou un immeuble de bureaux change de mains, il y a des travaux (nouvelle peinture, changement de moquettes…) et que ceux-là ne sont pas intégrés. Je pense qu’il faudrait l’anticiper pour inciter à la sobriété. Dans l’absolu, il faudrait aussi prendre en compte le mobilier. Et également les restructurations, d’après vous ? De plus en plus… Nous travaillons sur des projets en réfléchissant à l’adaptabilité : la transformation de bureaux en logements, par exemple. En général dans la vie d’un bâtiment, de nombreux changements interviennent au bout de vingt-cinq ou trente ans de vie. La restructuration lourde ou le changement d’usage ne sont comptabilisés nulle part. Vous vous intéressez également aux mobilités, pourquoi ? Il n’est pas possible de décorréler l’impact carbone d’un bâtiment de celui de la mobilité. Par exemple, la création d’une zone pavillonnaire à 15 km d’une ville va forcément induire des déplacements en voiture. Mais si l’on pense avant vélo, arrêt de bus à proximité, les habitants iront plus naturellement vers les mobilités douces. C’est aussi cela, la démarche de construire bas carbone. Architectes, ingénieurs, etc. nous sommes souvent déconnectés du quotidien des gens. Il faut penser ce que vont être leurs déplacements, les lieux où ils iront faire leurs courses… Un bâtiment devrait proposer des services bas carbone. Les anticiper permettrait de « décarboner » les pratiques des habitants eux-mêmes. Ce sont des effets subtils et secondaires qu’il faudrait aussi prendre en compte.    École d’Heudebouville, Hemaa et Hesters-Oyon : l’usage du bois, de l’ardoise, l’intégration de panneaux photovoltaïques et l’absence de consommation d’énergie fossile pour le chauffage de l’équipement permettent d’atteindre les niveaux E3C2 et Bepos. Photo : Sergio Grazia Solutions bas carbone RE 2020 Construire selon les critères de la RE 2020, impose, entre autres, de s’intéresser aux produits et systèmes à plus faible impact carbone. Une démarche déjà bien engagée, qui reste à peaufiner en multipliant les FDES. Et s’il y a révolution, elle sera peut-être davantage du côté de la conception des ouvrages. Applicable depuis janvier 2022 pour le logement et juillet 2022 pour certains bâtiments du secteur tertiaire, la RE 2020 impose, comme chacun sait, une diminution de l’impact carbone des bâtiments. Dans les faits, sa mise en application est progressive. Ainsi, les exigences, relativement faibles les premières années, suivront une trajectoire à la hausse, avec des seuils tous les trois ans jusqu’en 2030. Comptage du carbone Aujourd’hui, le sujet majeur est le comptage du carbone avec les Fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) pour les produits de construction et les Profils environnementaux produits (PEP) pour les équipements des bâtiments inventoriés dans la base Inies. Capitales pour calculer l’analyse du cycle de vie (ACV) du bâtiment sur cinquante ans, celles-ci sont encore, selon nombre d’experts, insuffisantes ou incomplètes pour consolider un calcul carbone. Il est donc difficile de connaître la réalité du bilan carbone d’une opération, son calcul étant encore réalisé sur la base de nombreuses valeurs par défaut. C’est l’un des enseignements de l’expérimentation E+C-. La consolidation de la base Inies va s’effectuer durant les trois premières années de la RE 2020, entre 2022 et 2025. Passé cette période, il sera plus aisé de comparer les produits, les matériaux, les industriels… Intelligence de la conception Autre enseignement important issu de l’expérimentation : construire bas carbone ne se limite pas à utiliser des matériaux à faible impact. C’est sur l’ensemble de la chaîne de production du bâtiment qu’il faut agir. Les retours d’expérience montrent, en effet, que si les matériaux bas carbone sont importants dans le processus vertueux, ils ne suffisent pas, à eux-seuls, pour rendre un bâtiment bas carbone. C’est dans l’intelligence de la conception, l’adéquation aux besoins, la frugalité des quantités et la mixité des matériaux, ainsi que dans le recours aux énergies renouvelables que résident les clés d’une construction bas carbone réussie. Soit un triptyque : éviter, réduire, stocker.     École d’Heudebouville : le système structurel en portiques autorise une évolution future et une modularité complète des locaux. Les façades et la toiture sont constituées de modules préassemblés hors site, associant étanchéité air/eau, isolant et structure.Photo : Sergio Grazia Adaptations et évolutions Ces bases étant posées, l’application de la RE 2020 aura forcément un impact sur les systèmes proposés par les industriels. Sans attendre de révolution – les innovations de rupture sont rares dans le secteur du bâtiment –, il y aura nécessairement des adaptations, des évolutions… Les industriels d’ailleurs n’ont pas attendu et proposent d’ores et déjà des solutions à plus faible impact carbone, qu’il s’agisse de produits traditionnels ou issus de matières premières biosourcées ou géosourcées. Une chose est sûre : aucun matériau ne sera exclu. Il n’en est pas de même des équipements techniques. Dès l’entrée en application de la nouvelle réglementation, les chaudières gaz ont été bannies des maisons individuelles. Au chapitre des matériaux de construction, les évolutions visant à limiter l’impact carbone des composants d’un bâtiment sont de trois ordres. Primo, une action sur les process de fabrication des industriels ; secundo, l’impact carbone du produit en lui-même ; tertio, sa capacité à répondre aux objectifs de la réglementation, via les six indicateurs réglementaires. À savoir : Ic énergie et Ic construction pour le carbone, Bbio, Cep, Cep nr pour l’énergie et DH pour le confort d’été.   Bois et biosourcés La RE 2020 va bien sûr booster le développement des matériaux dits « biosourcés ». L’ACV dynamique qui les favorise n’y est pas étrangère. Et de fait, la construction bois, alliée à ce type de matériaux, est assurément une réponse positive aux besoins de décarbonation de nos activités. D’ores et déjà en phase avec la réglementation, ces solutions sont aujourd’hui matures. Les différents systèmes constructifs disponibles (poteaux/poutres, poteaux /dalles, ossature bois, bois/béton…) répondent aux contraintes et réglementations en termes de feu, d’acoustique, de thermique, à travers des solutions génériques et évaluées. Le bois s’impose parce qu’il offre de vraies qualités constructives : légèreté, inertie moyenne, possibilité de préfabriquer, rapidité d’exécution, chantiers à faible nuisance – pour en citer quelques-unes. Là encore, il ne faut pas s’attendre à des innovations de rupture. Les systèmes constructifs existent. La difficulté provient davantage de la disponibilité de la ressource et de l’organisation des filières. C’est le premier travail à réaliser pour que les produits biosourcés, le bois en premier lieu, se développent à grande échelle. Ces filières, au même titre que les autres, doivent encore travailler sur le fond et prouver la performance environnementale en produisant des FDES complètes. Un travail qui est en cours. Avec eux, l’innovation sera davantage dans l’intelligence de la conception des bâtiments. Et ce, en jouant sur deux leviers : le mariage du bois et des matériaux biosourcés – les isolants notamment –, et la réduction de matière. Sur ce dernier point, il s’agit d’utiliser le bois non plus en substitution du béton, mais comme une option technique permettant de construire avec moins de matériaux – point crucial de la démarche bas carbone. Et le bilan sera d’autant plus positif si les bois utilisés sont d’origine locale.    Interface, Lyon 8e, Sud Architectes, Nexity. Cet ensemble immobilier utilise des bétons 100 % bas carbone, dont EcoPact AA de Lafarge France, béton autoplaçant offrant un taux de réduction de 90 % du poids de CO2 par mètre cube.Photo : Lafarge/Mazaud Du côté de la brique terre cuite Depuis plusieurs années, la filière mène un travail sur les aspects fabrication et ressources dans l’esprit de la RE 2020, autrement dit sur la décarbonation de l’activité. La profession s’est organisée pour réfléchir aux process et à la réduction des gaz à effet de serre (GES). Sur la période courant de 1990 à 2018, les consommations d’énergie ont déjà pu être réduites de 17 %, et les émissions de CO2 de 37 % entre 2000 et 2017 (source FFTB). Ce travail est loin d’être terminé. La filière a engagé un plan « Usine bas carbone 2050 » au niveau européen pour détecter et déployer des technologies de rupture. La brique en elle-même va bien sûr évoluer, mais sans qu’il y ait de révolution. En revanche pour répondre aux indicateurs, notamment les Bbio, les briques de 20 ou de 25 avec un R supérieur à 1 vont s’imposer pour permettre, à épaisseurs de murs égales (brique + complexe d’isolation), une isolation plus performante du bâtiment et une limitation des consommation d’énergie. Du côté du béton Ciment et béton, plusieurs approches au choix. La première consiste à remplacer une partie du clinker par d’autres types de liants. Par exemple, le CEM III/A, B ou C, ou ciment de haut fourneau, contient entre 36 et 80 % de laitier de haut fourneau (S) et 20 à 64 % de clinker (K) ou des liants géopolymères zéro clinker. Selon le CSTB, ces derniers ont un bilan carbone divisé par cinq comparé à un ciment CEM I (Portland classique, le plus utilisé aujourd’hui), soit 188 kg de CO2 par tonne contre 966 kg. Ce sont les entreprises du BTP qui testent ces ciments pour cadrer leur employabilité sur les chantiers. Ils travaillent notamment sur des règles d’usage avec des abaques, afin d’établir, en fonction des projets et des températures extérieures, les délais à respecter avant décoffrage. Les CEM III et CEM V sont, pour le moment, bien adaptés aux travaux hydrauliques souterrains, aux fondations et aux travaux en milieu agressif. La part des équipements techniques Les retours d’expérience E+C- concernant les équipements techniques ont démontré leurs performances quand ils sont associés à une enveloppe parfaitement conçue. Car c’est bien elle qui diminuera massivement les consommations de chauffage et de climatisation. Reste un point critique : l’eau chaude sanitaire (ECS). Rappelons que dans un logement parfaitement isolé et étanche à l’air, l’ECS est le poste le plus consommateur !   Le recours aux énergies renouvelables, dont le solaire photovoltaïque en autoconsommation, devrait fortement se développer pour répondre aux exigences de décarbonation. Tuile solaire Edilians.Photo : Edilians  Qualité de l’air intérieur, prise en compte du confort d’été… Les pompes à chaleur air/air évoluent vers des systèmes réversibles apportant un complément de chauffage et de rafraîchissement. Ici, Zehnder Comfoclime 24/36.Photo : Zehnder Pour la partie carbone, deux aspects sont à prendre en compte : l’impact de l’équipement en lui-même et l’énergie qu’il utilise pour fonctionner. Côté énergie, on comprend bien que plus on a recours aux renouvelables, plus on la récupère, plus l’impact carbone diminue. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il faut ajouter l’empreinte carbone de l’équipement. D’où l’importance des PEP écopasseport pour les équipements des bâtiments. Les évolutions sont probablement à aller chercher du côté du confort d’été, la RE 2020 ayant des objectifs en degrés heure (DH) bien plus stricts que la TIC (température intérieure de confort) de la RT 2012. Il faudra mettre en œuvre des solutions pour rafraîchir sans recourir à la climatisation. Ces solutions existent déjà, mais elles devront sans nul doute être optimisées. Parmi les plus simples : les brasseurs d’air, le refroidissement ou le rafraîchissement adiabatique (qui s’effectue sans échange de chaleur), le puits provençal, ou encore le plafond ou plancher rafraîchissant. À cela s’ajoutent tous les systèmes d’occultation solaires fixes ou automatisés, tels les volets roulants, eux aussi appelés à se développer. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 242 jours

RE2020, réglementation incendie, REP, actualités de la construction bois – Bati Journal TV sur Batimat 2022

avec Dominique Cottineau, Délégué Général – Union des Industriels et Constructeurs Bois (UICB)     Cet article RE2020, réglementation incendie, REP, actualités de la construction bois – Bati Journal TV sur Batimat 2022 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 244 jours

Annonce des Lauréats du Prix National de la Construction Bois 2022 – Bati Journal TV sur Batimat 2022

avec Paul Jarquin, Président de Fibois France Christine Leconte, Présidente de l’Ordre National des Architectes – Co-Présidente du jury du prix National de la Construction Bois 2022 Nicolas Barthes, Co-Président du jury du prix National de la Construction Bois 2022    
Il y a 2 ans et 244 jours

Faut-il cesser le cirque de la construction bois en France ?

Quand il y a de la triche, il n’y a pas de plaisir. Les cartes de la construction en bois en France sont-elles tronquées ? L’empreinte carbone, un truc de dingue ? Collision inopinée de planètes sur des trajectoires opposées. Le 23 septembre 2022, sur le SIBCA – nouveau machin parisien de l’Immobilier Bas Carbone – Guillaume […] L’article Faut-il cesser le cirque de la construction bois en France ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 254 jours

Prix de la construction bois Isère : 22ème édition

Le 13 septembre 2022, le jury de la 22ème édition du prix départemental de la construction bois Isère a remis cinq prix et une mention soulignant la qualité de la construction bois locale. Palmarès. Initié par le Département de l’Isère, en partenariat avec l’interprofession de la filière bois FIBOIS Isère et le Conseil d’architecture, d’urbanisme […] L’article Prix de la construction bois Isère : 22ème édition est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 335 jours

Lancement de la 11ème édition du Prix National de la Construction Bois

Le Prix National de la Construction Bois a reçu, cette année, 549 candidatures. Elles sont réparties en quatre catégories (Bâtiment public ou tertiaire, Maison individuelle, Aménagement intérieur ou extérieur et Logement collectif). Le jury de l’édition 2022 est composé de Dominique Gauzin-Müller (marraine du PNCB, architecte spécialiste de l’architecture écologique), Christine Leconte (co-présidente du jury, architecte et Présidente du Conseil National de l’Ordre des Architectes) et Nicolas Barthes (co[1]président du jury, ingénieur et dirigeant du bureau d’études Be Bois). Ces derniers souhaitent placer cette 11ème édition sous le signe de la créativité et de l’innovation. Le PNCB s’appuie sur le réseau régional de Fibois France, composé d’une trentaine de prescripteurs répartis sur le territoire. Ces derniers sillonnent la France afin de susciter des candidatures et valoriser des projets variés, de l’architecture du quotidien aux ouvrages exceptionnels, dans des zones urbaines et rurales. Ainsi, la richesse territoriale des savoir-faire et des spécificités de chaque région est représentée au sein de ce concours. L’essence de bois ou l’utilisation qui en est faite est en effet particulière à chaque région française. Cet article Lancement de la 11ème édition du Prix National de la Construction Bois est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 336 jours

Isonat reçoit une subvention de l’Ademe

L’engagement d’Isonat en faveur de la décarbonation a été récompensé par l’Ademe, qui a décidé de financer à hauteur de 850 000 €. [©Isonat] Décarboner son industrie est une priorité pour Isonat, fabricant d’isolants biosourcés en fibre de bois, en droite ligne avec l’objectif Net Zero Carbon du groupe Saint-Gobain et d’Isover. Cet engagement a été récompensé par l’Ademe, qui a décidé de financer à hauteur de 850 000 €. L’entreprise, qui a lancé des travaux pour doubler les capacités de production de son usine de Mably (42), souhaite réduire de 20 % (1 100 t/an) ses émissions de CO₂. Isonat a ainsi investi plus de 10 M€ dans son unité de production. Une évolution qui fera passer la production de panneaux isolants à l’horizon 2023 de 19 000 t à 42 000 t. Et ce, en réalisant une économie d’énergie de 4 500 MWh/an. Les 850 000 € attribués par l’Ademe ont été calculés en fonction du nombre de tonnes de CO₂ économisées.
Il y a 2 ans et 342 jours

Les lauréats du Prix régional de la construction bois Bretagne 2022 révélés

Depuis 2012, le Prix National de la Construction Bois récompense les ouvrages en bois remarquables. Ici, c'est la sélection régionale Bretonne qui est révélée, avec 10 lauréats et coups de cœur choisis cette année.
Il y a 2 ans et 347 jours

Prix Régional de la Construction Bois Bretagne 2022 : les lauréats

Le palmarès du Prix Régional de la Construction Bois Bretagne 2022 a été révélé en juin, récompensant des projets exemplaires en bois. Les sept lauréats sont désormais en lice pour le Prix national de la Construction Bois. Depuis 2012, le Prix National de la Construction Bois récompense les ouvrages remarquables d’architectes, maîtres d’œuvre, constructeurs et […] L’article Prix Régional de la Construction Bois Bretagne 2022 : les lauréats est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 359 jours

Prix de la construction bois en Pays de la Loire : les lauréats

En juin 2022, lors du huitième carrefour international du bois qui se tenait à Nantes (Loire-Atlantique), le prix régional de la construction bois en Pays de la Loire a primé ses lauréats. Les huit projets retenus sont désormais en lice pour le prix national du bois. Jeudi 2 juin, à l’occasion du carrefour international du […] L’article Prix de la construction bois en Pays de la Loire : les lauréats est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 68 jours

Première exposition rétrospective d’un grand maître de la construction bois

Julius Natterer, le célèbre professeur de l’EPFL de Lausanne, s’est éteint en octobre dernier. La 11e édition du Forum Bois Construction lui rend hommage du 6 au 8 avril prochain.
Il y a 3 ans et 68 jours

LCA Construction Bois en plein essor

Un résultat qui témoigne de la croissance du marché avec une demande forte en matériaux bois et une augmentation des chantiers de rénovations énergétiques auxquels LCA a su répondre. Un bilan engageant pour l’entreprise vendéenne qui amorce 2022 avec de nombreux projets. La montée en puissance de la construction bois En 2021, le spécialiste de la construction gros œuvre bois et de l’enveloppe extérieur comptabilise une hausse de presque 6 millions d’euros, passant ainsi de 9,6 à 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une progression conséquente, accompagnée d’une demande très forte du matériau bois en structure sur des chantiers très techniques. Cette croissance, l’entreprise a su y répondre en faisant preuve d’avant-gardisme notamment sur la rénovation énergétique hors-site. En effet, le premier chantier LCA sur le sujet remonte en 2014, l’entreprise entame aujourd’hui sa 5ème opération d’envergure aux côtés d’ALTEREA, qui vise le déploiement à grande échelle de rénovations énergétiques de logements sociaux à énergie zéro (Energie Sprong). Une belle année qui se clôture avec une distinction confirmant son potentiel, celle du Prix National de la Construction (catégorie clos-couvert) décernée par Le Moniteur.Un secteur bousculéEntre difficultés à s’approvisionner, hausse des prix, problématiques de recrutement, ralentissement des prises de décision de la commande publique lié à la COVID-19 et activité extrêmement forte, 2021 a été une année paradoxale pour le secteur bois. Cependant, LCA, approvisionnée en bois français à 75%, a su maintenir le rythme, s’adapter et anticiper pour éviter la pénurie.Une organisation interne renforcéeDébuté il y a 2 ans avec la Bpifrance, l’accélérateur de croissance a permis la création d’un management intermédiaire de pilotage des équipes.Un projet nécessaire puisque malgré un recrutement ralenti pour les acteurs de la filière bois, LCA a recruté 21 personnes dont 6 apprentis et termine l’année avec 74 salariés au total, soit 48% de plus qu’en 2020. Cette nouvelle organisation s’articule en quatre grandes activités : Grands travaux, travaux de proximité, production et fonctions supports.Pour Christophe Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « les perspectives de marché sont bonnes, malgré la pénurie d'emplois sur le secteur, nous recrutons de bons profils. Il nous faut être vigilant en 2022 à nouveau afin d'absorber les potentiels coups durs comme l'augmentation des prix des matériaux que nous avons vécu cette année. » Des chantiers engagés En 2022, LCA poursuit la digitalisation de ses services et des méthodes de travail afin de simplifier la communication interne et réduire la pénibilité de certaines tâches. Dans le cadre de la création de cette structure de management intermédiaire, la direction organise un transfert de savoir-faire afin de poursuivre la montée en compétences des collaborateurs. Côté recrutements, l’entreprise en attend 20 cette année et pour accueillir ces effectifs, des travaux d’agrandissement des locaux sociaux (bureaux, réfectoire et vestiaires) sont en cours. Côté innovation, LCA déploiera son atelier de fabrication d’ossature bois hors-site « WALL-E » (fabrication de mur wall.0). L’entreprise termine de livrer son 4ème chantier de rénovation énergétique d’un collège, un R+8 en région parisienne et un Lycée à Aizenay. Côté développement, LCA se positionne sur les conceptions-réalisations en renforçant l’activité entreprise générale. Un secteur bois solide, un avenir prometteur Le bois s’impose dans un milieu où il faut décarboner et va devenir un vrai choix de conception et de structure. De nombreux projets émergent, notamment grâce à la RE2020 qui met en avant les matériaux bio-sourcés dont le bois. Cette réglementation accélère le nombre de chantiers en rénovation énergétique. LCA, qui a vu son chiffre d’affaires augmenter de 50 %, en est témoin, un changement de mode de vie et de consommation s’opère. Selon la direction de LCA Construction Bois, l’avenir est à la construction intelligente qui met en avant la mixité des matériaux et qui intègre une réelle réflexion sur la mise en œuvre du chantier.Pour Edouard Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « Il est primordial de concevoir des projets en tenant compte de la durabilité des matériaux et en respectant les normes associées à la structure et à l’enveloppe du bâtiment. »Pour Karine Bouhier, co-dirigeante LCA : « La filière bois Pays de Loire se porte bien en termes d’activité ; les projets fleurissent sur le territoire et l’attrait du bois en tant que matériau biosourcé est favorisé par la RE2020 ; l’approvisionnement s’est détendu, mais la récente fluctuation des prix peut engendrer des inquiétudes des maitres d’ouvrage. Plusieurs projets d’extension de capacité sont en cours. Reste le nerf de la guerre : le recrutement, toujours extrêmement tendu. »
Il y a 3 ans et 139 jours

LCA Construction Bois achève son 4ème chantier de rénovation énergétique pour un établissement scolaire

Pendant 9 mois durant, Les Charpentiers de l’Atlantique ont ainsi déployé leur savoir-faire sur la partie murs manteaux, bardage bois et ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur) avec en fil rouge, la réduction de la consommation en énergie de l’établissement.Pour Edouard Bonnin, Directeur Général LCA Construction Bois : « Nous sommes très heureux de peaufiner notre expertise sur les marchés de rénovation énergétique avec cette 4ème réalisation. Nous sommes plus que prêt pour répondre aux attentes gouvernementales concernant le décret tertiaire. »Lutter contre les passoires thermiquesLe nombre de « passoires thermiques » en France en 2021 est estimé à près de 5 millions et ce, sans compter les bâtiments publics, le tertiaire et les commerces, les établissements scolaires construits dans les années 60, sont très énergivores et le Collège du Galinet, bâti en 1969, ne fait pas exception.Ce chantier de rénovation thermique (réhabilitation globale) s’inscrit donc pleinement dans l’actualité de la Loi Climat et des nouvelles normes en matières d’isolation thermique. En effet, les travaux de réhabilitation énergétique sur le bâti et les systèmes mis en place permettent de limiter les déperditions de chaleur et donc de réduire les consommations énergétiques de plus de 60% par rapport à l’état initial.L’objectif programmatique était d’atteindre, à minima, le niveau « BBC rénovation 2009 » tel que défini par l’arrêté du 29 septembre 2009 pour les bâtiments dont les façades et les toitures sont isolées lors des travaux (bâtiments A, C et G). Il s’agit donc d’obtenir, après travaux, un coefficient conventionnel de consommation Cep ≤ Cepréf-40% d’après les règles de calcul ThCE-Ex. Les travaux effectués sur le Collège du Galinet permettent désormais la labélisation des bâtiments A et C en BBC Rénovation. Améliorer le confort des usagers par un savoir-faire éprouvéLe projet de rénovation thermique (réhabilitation globale) du collège, de réorganisation de l’espace restauration ainsi que d’extension de la salle de restaurant s’est déroulé en site occupé, avec toutes les problématiques qu’une telle organisation représente (gestion des nuisances sonores liées chantier, sécurité des usagers). Les travaux ont consisté en la mise en place d’un dispositif de façade global. Ce dernier comprend l’habillage des façades sur leur face extérieure -composé de caissons en bois préfabriqués en atelier intégrant l’isolation- et les nouvelles menuiseries extérieures en aluminium. Les caissons ont été assemblés sur l’ensemble des façades et revêtus de lames de bardage bois (essence robinier) au rez-de-chaussée et d’un bardage caissettes métallique aux tonalités bronze sur les étages. Le logement de fonction, situé à l’entrée, a quant à lui été traité différemment avec un bardage métallique en écailles aux tonalités bronze et champagne. La composition des façades déploie enfin une stratégie solaire sous la forme d’une façade filtrante avec la mise en œuvre de troncs planés en robinier. Ce dispositif évoque un univers forestier et naturel, en adéquation avec son environnement puisque l’établissement se trouve à proximité de la forêt du Gâvres. La mise en scène est ludique, elle cherche à provoquer des émotions, elle puise dans l’expérience sensible de chacun. Le but de cette rénovation est de réduire les coûts de consommation énergétique de l’établissement, mais également d’améliorer le confort thermique des usagers que ce soit en hiver comme en été. Les vagues de fortes chaleurs connues ces dernières années impliquent un risque sur la santé des enfants et peuvent également causer des difficultés de concentration et d’organisation dans leur apprentissage. L’opération livrée pour la rentrée de septembre permet donc aux 735 élèves et au personnel de profiter de leur premier hiver dans un collège rénové et chaleureux. Construire durable et responsableDu choix des essences à l’origine des matériaux, ce projet de rénovation thermique se veut cohérent sur toute la ligne. Le choix du bois s’est porté sur le Robinier (acacia). Il s’agit d’une des rares essences européennes admise naturellement en classe 4, à l’état brut et sans aucun traitement chimique. Un matériau imputrescible qui résiste donc parfaitement aux différents types d’attaques pouvant affecter le bois (insectes, champignons parasitaires, intempéries…). Cette essence est donc idéalement adaptée aux ouvrages extérieurs qui sont soumis à l’humidité et aux agressions liées à l’environnement et la météo. Sa longévité est de 25 à 40 ans quand il est en contact avec le sol et peut même aller jusqu’à 80 ans s’il n’est pas en contact direct. En milieu sec, il peut atteindre 500 à 1000 ans.Enfin, outre ses propriétés intrinsèques, cette essence présente un autre avantage, très utile aux vues de l’actualité : sa disponibilité locale. En effet, les forets du Grand Ouest sont très riches en acacia.Chiffres clés4ème opération de rénovation énergétique pour LCA2.400 heures passées en bureau d’études15 collaborateurs sur le projet9 mois d’intervention de juillet 2020 à avril 20212.100m² de MOB500m² d’ITE1.250m² de bardage robinier393 menuiseries extérieures aluminium posées en atelier1,9M d’euros investis dans le chantier245m² d’extension sur le restaurant scolaire
Il y a 3 ans et 139 jours

La préfabrication peut-elle rendre la construction plus écologique et abordable ?

On peut définir le concept de préfabrication par la production en usine d’éléments, de parties ou de bâtiments entiers transportés sur un chantier pour une installation rapide. Alors, quel est son impact pour l’environnement et les coûts de construction ? Cela représente de nombreux avantages par rapport aux méthodes de construction traditionnelles, par sa rapidité, sa précision […]
Il y a 3 ans et 220 jours

Isover, Placo® et Isonat s'associent pour accompagner le développement de la construction bois

Les trois marques entendent les accompagner dans l'accélération de leurs projets de construction bois en développant des partenariats pour co-construire des solutions en réponse aux problématiques techniques de ce mode constructif.Des expertises métiers au service des enjeux de la construction boisForts de leurs connaissances techniques dans les domaines de l'efficacité énergétique, l'acoustique, la protection au feu et l'hygrométrie, quatre enjeux majeurs de la construction bois, ISOVER, Placo® et Isonat proposent une gamme complète de solutions fabriquées en France :ISOVER conçoit des solutions d'isolation durable pour répondre aux enjeux d'efficacité thermique, d'acoustique et de protection au feu. Le spécialiste s'inscrit dans une démarche continue d'optimisation de l'impact environnemental de ses produits, de l'efficacité énergétique, de la qualité de l'air intérieur et du bien-être.Placo® est engagé dans le développement de produits dédiés à l'habitat durable. Pionnier de la plaque de plâtre en France, l'expert innove en permanence afin de proposer des solutions techniques qui répondent aux exigences acoustiques, thermiques, décoratives, de qualité de l'air intérieur… des particuliers et des professionnels.Isonat, entreprise innovante, est spécialisée dans l'isolation biosourcée en fibres de bois. L'entreprise conçoit et s'approvisionne en France pour l'ensemble de ses gammes et panneaux isolants dédiés à l'isolation par l'intérieur et l'extérieur.Ces trois experts comptent à leur actif plusieurs références dans le domaine. En témoigne leur participation au projet Sensations à Strasbourg, premier programme de structure bois en France développé par l'Eurométropole de Strasbourg et réalisé par Bouygues Immobilier et KOZ Architecture. Plusieurs solutions ont été prescrites : Placoplatre BA 18S et Placoflam® qui participent à la protection feu, la laine de verre GR 32 pour la performance thermique, Placomarine® pour la résistance à l'humidité, Placo® Duo'Tech® 25 et Domisol LR pour optimiser l'acoustique, les plaques de plâtre Activ'Air® pour la qualité de l'air intérieur.Des partenariats forts pour apporter des solutions à la hauteur des attentes du marché« Nous avons pour ambition de créer des synergies avec les acteurs de la construction bois, afin de faire grandir ensemble la filière. Notre récent partenariat avec MATHIS, acteur majeur dans la conception, la fabrication et la construction de bâtiments à structure en bois, témoigne de cette volonté forte. La multiplication de ce type de synergies va nous permettre de nourrir mutuellement nos réflexions pour apporter des solutions à la hauteur des attentes du marché. ». Nicolas FERRY, Directeur Marketing ISOVER, Placo® et Isonat« ISOVER et Placo® possèdent une expertise très complémentaire à celle de MATHIS pour relever les défis liés à la construction bois, notamment en termes de feu et d'acoustique. Cela nous a permis, dans des délais courts, de développer en partenariat le système de plancher AZURTEC-Placo® qui apporte une solution haute performance au marché. Nous avons également pu nous appuyer sur les compétences de l'équipe Développement Durable d'ISOVER et de Placo® pour réaliser la FDES de ce système. ». Frank Mathis, Président Directeur Général MATHIS« Faciliter l'accélération de l'avènement de la ville durable, s'accompagne immanquablement de la démonstration massive de l'aptitude durable à l'emploi des solutions constructives bas carbone. La construction de cette démonstration par l'évaluation, permet la structuration plus rapide des filières associées, grâce à la reconnaissance de leurs procédés en technique courante. Que ce soit à l'échelle du développement des produits, comme à l'échelle de la ville, c'est le but pragmatique que nous nous sommes fixés et que nous poursuivons au travers de toutes les missions d'accompagnement à l'innovation assurées auprès des plus grands donneurs d'ordres. Les nombreuses démarches d'évaluations engagées par ISOVER, Placo® et Isonat, entrent parfaitement dans cette même stratégie. ». Eric DIBLING, Fondateur et Dirigeant d'INGENECO Technologies ; Assistance à Maîtrise d'Ouvrage, Ingénierie, Expertise, Recherche« ISOVER, Placo® et Isonat sont engagés depuis de nombreuses années pour promouvoir des solutions innovantes, tout en assurant l'ensemble de la filière de la qualité des solutions proposées et mises sur le marché. Ainsi, les nombreux avis techniques dont ISOVER, Placo® et Isonat disposent, validant le domaine d'emploi et la mise en oeuvre des solutions, les validations par des essais feu ou acoustiques, sont autant d'éléments de preuve à disposition de nos clients. Les concepteurs de bâtiments bois peuvent donc s'appuyer en toute confiance sur notre expertise conjointe pour les accompagner sur leurs projets. » Stéphanie ROCHE, Responsable Marketing - Pôle Marchés Bâtiments ISOVER, Placo® et IsonatDes apporteurs de solutions globales pour toutes les paroisInformer, accompagner, guider : un coffret en édition limitéeISOVER, Placo® et Isonat ont créé à l'occasion du Forum International Bois Construction un coffret en édition limitée, conçu tel un guide de la construction bois pour les logements collectifs. Il est introduit par une présentation des valeurs et des engagements des trois experts en matière de gestion durable des ressources naturelles, d'éco-innovation, de logistique et de l'analyse du cycle de vie.Cet outil didactique se compose de 43 fiches produits recto/verso couvrant les quatre parois :cloisons,façades,planchers,toitures.Pédagogiques, elles présentent les fondamentaux de chaque solution via une vue 3D, leurs champs d'application, leurs bénéfices, leurs performances une composition détaillée schématisée du système et un descriptif technique.Des engagements durables pour répondre aux enjeux de la construction boisGestion durable des ressources et des matières premièresISOVER, Placo® et Isonat ont pour valeur commune la gestion durable des ressources et des matières premières. Tout est mis en oeuvre pour respecter cet engagement majeur au coeur de leur ADN. Par exemple, les laines de verre ISOVER contiennent entre 40 % et 80 % de verre recyclé. 100 % biosourcé, le liant de sa nouvelle laine est élaboré à partir de matières premières issues des industries céréalières et sucrières. Les plaques de plâtre Placo® concernées intègrent en moyenne 20 % de matières recyclées. Le carton utilisé provient de forêts gérées de manière responsable ou de matière 100 % recyclée. Placo® réalise une exploitation responsable de ses carrières souterraines et aériennes avec suivi environnemental et remise en état. De son côté, Isonat utilise le Pin Douglas, certifié PEFC, pour la fabrication de ses isolants. Les plaquettes de bois qui composent ses produits proviennent de déchets de scieries du bassin roannais, sourcés dans un rayon maximum de 60 km autour de l'usine.Éco-innovationLes trois experts mettent tout en oeuvre pour répondre aux exigences des professionnels visant des démarches de labellisation HQE, E+C-, Bâtiment Biosourcé… Leurs produits et solutions disposent de FDES, disponibles sur la base de données INIES et calculées sur une durée de vie de 50 ans. ISOVER et Placo® sont les premiers fournisseurs de FDES en France. Autre service exemplaire : l'offre LEAN by Placo® qui permet de minimiser les déchets sur chantiers en livrant la bonne quantité prédécoupée au bon endroit.Gestion de fin de vie des produitsISOVER et Placo® n'ont pas attendu l'avènement de la loi AGEC pour s'engager dans la gestion de la fin de vie de leurs produits. La laine de verre ISOVER et les plaques de plâtre Placo® sont recyclables à 100 % et à l'infini. ISOVER a mis en place la première filière au monde de recyclage de déchets de laine de verre issus du BTP : ISOVER Recycling. Premier recycleur de plaques de plâtre en France, la filière Placo® Recycling permet depuis 13 ans un recyclage des déchets de plaques de plâtre, réintroduits dans la production de nouveaux produits.
Il y a 3 ans et 257 jours

LCA Construction Bois arbore de bois une nouvelle résidence à Nantes

L'entreprise vendéenne spécialisée dans le gros oeuvre bois et l'enveloppe extérieure s'est investie durant 11 mois dans la construction et la rénovation de 20 logements biosourcés en démarche participative. Au programme : charpente, bardage, menuiseries... et pour la première fois des murs ossatures bois isolés en paille.« Les champs libres », une résidence en accord avec son tempsLe Clos Toreau, quartier situé au sud de Nantes compte un nouvel ensemble de logements biosourcés : « Les Champs Libres ». Respectivement maître d’ouvrage et maître d’œuvre du projet, les travaux ont été dirigés par Atlantique Habitations et Tica architectes & urbanistes. La livraison a été réalisée en juin 2021.En RDC et R + 1, et d’une surface totale de 1.482 m² au sol, le projet propose différents types d’habitations. Il compte ainsi treize logements en accession abordable PSLA (Prêt Social de Location-Accession) : un T2, deux T2bis, six T3, trois T4 et un T5. Le complexe immobilier dispose également de six logements locatifs sociaux allant du T2 au T4 et d’une maison déjà existante, rénovée pendant les travaux, qui sera mise en vente par la suite.tout en préservant le site et ses espèces végétales. Dans cette logique de préservation de l’environnement, l’ensemble des logements est muni de panneaux photovoltaïques sur les toitures et est constitué de matériaux biosourcés. Les habitations sont ainsi isolées de paille et en grande partie composées de bois et ce, à l’aide du savoir-faire de LCA Construction Bois.LCA, l'atout bois pour un projet biosourcéLCA Construction Bois, spécialiste de la construction du gros œuvre bois, est intervenu pour la première fois dans le projet « Les Champs Libres » à l’été 2020 après avoir remporté un appel d’offre public. En juin 2021, soit 11 mois plus tard, l’entreprise, achevait l’ensemble des réalisations bois du chantier : la charpente, l’ossature bois, le bardage, les menuiseries extérieures mais également l’isolation en paille des habitations grâce à une matière première fournie par Profibres, entreprise spécialisée dans l’isolation en botte de paille.« Nous avons obtenu la formation pro-paille en mars 2019. Au programme, 5 jours d’apprentissage théorique et pratique avec un diplôme à la clé. C’est grâce à cette formation que nous avons pu concevoir et réaliser ce premier projet en MOB avec isolant paille. » précise Edouard Bonnin, directeur général et commercial de LCA Construction Bois.Pour LCA Construction Bois, le projet « Les Champs Libres » aura nécessité 600 heures de travail en bureau d’études, 900 heures de préfabrication dans les ateliers et 3.500 heures de mise en œuvre.En tout l’entreprise aura utilisé :40 m³ de pin / épicéa950 m² de bardage bois douglas800 m² de MOB en douglas avec isolant paille106 menuiseries extérieures bois/aluLes habitant au coeur du processus de constructionLes Champs Libres se veut être un projet participatif. Bien avant les premiers coups de pioches, les futurs habitants ont participé à l’élaboration de leur prochain lieu de vie et ce via une série d’ateliers, dès février 2017 avec le cabinet Wigwam et Tica architectes & urbanistes. Ces moments d’échanges ont permis aux propriétaires de se rencontrer et de prendre des décisions conjointes quant à leur nouveau chez eux. Esquissé par l’agence d’architectes Tica, le projet de départ a pu légèrement évoluer en fonction des besoins et attentes de chacun.
Il y a 3 ans et 280 jours

10ème Prix national de la construction bois (PNCB) : les cinq lauréats

Les lauréats du 10ème Prix national de la construction bois (PNCB) ont été dévoilés en juillet 2021. L’édition 2021 a récompensé cinq réalisations bois exemplaires dans trois catégories : Aménagement Intérieur ou Extérieur ; Equipement / Tertiaire / Logement Collectif ; Maison Individuelle. Le Prix National de la Construction Bois (PNCB) met chaque année en lumière […] L’article 10ème Prix national de la construction bois (PNCB) : les cinq lauréats est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 291 jours

Cinq projets récompensés par le 10ème Prix International de la Construction Bois

Les lauréats du Prix International de la Construction Bois ont été révélés lors du dernier Forum International... Cet article Cinq projets récompensés par le 10ème Prix International de la Construction Bois est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 3 ans et 317 jours

Module de préparation, 3D et BIM Premium de Dietrich’s France au Forum Construction Bois

Dietrich’s France présentait au Forum Construction Bois son nouveau module de préparation des chargements de camion, sa visionneuse web 3D et aussi son BIM Premium, lequel a vivement intéressé plusieurs…Cet article Module de préparation, 3D et BIM Premium de Dietrich’s France au Forum Construction Bois est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 321 jours

Construction bois en Guyane

Émission Bati-Journal.TV  Construction bois en Guyane  Bati-Journal.TV, un événement organisé par Éditions des Halles et le Forum Bois Construction, avec le soutien de l’interprofession nationale France Bois Forêt en partenariat…Cet article Construction bois en Guyane est apparu en premier sur Planète Bâtiment.