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Résultats de recherche pour construction-neuve

(7 résultats)
Il y a 1 ans et 132 jours

La crise de la construction neuve n'entame pas la confiance de Saint-Gobain pour 2024

Le directeur général de Saint-Gobain Benoit Bazin s'est déclaré "confiant" pour les perspectives du géant des matériaux en 2024 grâce à la réorganisation en cours du groupe.
Il y a 1 ans et 278 jours

Construction neuve : les permis en repli de 3,2% au deuxième trimestre

Le nombre de permis de construire délivrés entre avril et juin a reculé de 3,2% par rapport au premier trimestre 2023, où ils avaient fortement augmentés (+10,7%), selon le ministère de la Transition écologique.
Il y a 3 ans et 68 jours

Limiter la construction neuve dans le cadre d’une transition bas carbone

« Transition(s) 2050. Choisir maintenant. Agir pour le climat » est une prospective de l’Ademe qui explore quatre scénarios pour atteindre la neutralité carbone en France en 2050. Ils visent à articuler les dimensions technico-économiques avec des réflexions sur les transformations de la société. Le rapport Transition(s) 2050, première étape de cet exercice, a été publié le 30 novembre 2021, aujourd’hui, l’Ademe étend ses analyses dans des feuilletons. Elle vient d’en présenter huit dont l’un d’eux aborde la modération de la construction neuve, il détaille les principaux enjeux pour les acteurs et propose des pistes pour accompagner les changements. Certains leviers de contribution des bâtiments à la transition écologique sont bien connus : isolation thermique, adoption d’énergies moins carbonées, évolution des modes de vie… Si les bâtiments neufs consomment de moins en moins d’énergie en phase d’usage grâce aux réglementations thermiques successives, les consommations d’énergie et émissions de CO2 associées à la fabrication des matériaux et des équipements imposent de reporter l’attention sur l’amont du cycle de vie d’un bâtiment. Selon les données issues de l’Observatoire E+C-2, les émissions d’un bâtiment sur sa durée de vie sont majoritairement liées aux produits de construction, qui représentent selon le type de bâtiment de 55 à 80 % des émissions totales. C’est pourquoi limiter la construction neuve est l’un des leviers à explorer dans le cadre d’une transition bas carbone. Cela permet également de contribuer à la lutte contre l’artificialisation des sols. La logique générale du scénario consiste à optimiser l’occupation du parc afin de limiter fortement la construction neuve : diminution des surfaces par personne, augmentation de l’intensité d’usage, transformation de résidences secondaires en résidences principales, résorption de la vacance, évolution des logements en fonction de la vie des ménages. Ces stratégies permettent de répondre à la demande (en logement, locaux…) tout en réduisant de façon significative les volumes construits et les pressions associées. Ce scénario voit un fort développement des matériaux et systèmes constructifs biosourcés, accompagné d’une décroissance des matériaux traditionnels tels que nous les connaissons aujourd’hui. L’industrie se transforme pour se décarboner. L’économie de la fonctionnalité et du réemploi se développe également de façon significative. Le scénario renforce le basculement des entreprises vers le marché de la rénovation. Télécharger le feuilleton… Cet article Limiter la construction neuve dans le cadre d’une transition bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 247 jours

Relance de la construction neuve : Jean Castex fait plusieurs annonces

Jean Castex, Premier ministre, a annoncé plusieurs mesures pour la relance de la construction neuve. [©DR] A l’occasion du 81e congrès HLM, à Bordeaux (33), le Premier ministre Jean Castex a fait plusieurs annonces pour la construction neuve. En effet, ces derniers mois, les professionnels du bâtiment n’ont pas manqué de tirer la sonnette d’alarme sur la situation de ce segment. La FFB craignant une crise sociale d’ici deux à cinq ans… Les nouvelles mesures du gouvernement interviennent quelques jours après la remise du premier Tome de recommandations de la Commission Rebsamen. Et devraient, en partie, être inscrites dans le Projet de la loi finance (PLF) 2022. Ainsi, Jean Castex a annoncé que « l’exonération des taxes foncières sur les propriétés bâties fera l’objet d’une compensation de la part de l’Etat pendant 10 ans pour les logements sociaux agréés à partir de 2021 et jusqu’en 2026. » Cette mesure se cale sur les mandats municipaux et dispose d’une clause de revoyure à mi-parcours. Lire aussi :– Une nouvelle commission pour la relance de la construction neuve– Construction neuve : 2021, péril en la demeure « Il faut engager une simplification des agréments des logements sociaux », a ajouté le Premier ministre. De plus, pour dynamiser les investissements institutionnels et encourager le développement de logements intermédiaires, le gouvernement entend supprimer l’exonération pour ce type de constructions. « Elle sera remplacée par un crédit d’impôt d’un montant équivalent pour les porteurs de projets, détaille Jean Castex. Il sera pris en charge par le budget de l’Etat. » Dans son discours, le Premier ministre a affirmé vouloir assouplir les conditions, afin de favoriser ce type de constructions. Il indique aussi vouloir renforcer les relations avec les préfets pour développer le logement dans les zones tendues et mieux utiliser les 175 M€ d’aides prévues par France Relance pour les maires “densificateurs”. Libérer le foncier « L’aide n’a pas eu le succès escompté, nous voulons la redéployer immédiatement vers les maires-bâtisseurs. » Au niveau du foncier disponible, le gouvernement souhaite doubler l’enveloppe et pérenniser des “Fonds friches”. Il demande aux préfets de favoriser les projets de création de logements ambitieux. Par ailleurs, l’Etat compte mener une opération de “libération du foncier”. Notamment avec un inventaire actualisé en temps réel du foncier public disponible. Enfin, Jean Castex a aussi évoqué l’importance de la RE 2020 « désirable et écologique » pour accompagner la construction durable. « Tournée vers le bas carbone, elle représente un défi technique. » Et rappelle l’investissement de 70 M€ dans les Pia1, afin de développer les filières, à l’image du biosourcé et des solutions mixtes. Lire aussi : – Dossier : Le bâtiment se prépare à la RE 2020 Suite à ces annonces, la FFB accueille plutôt favorablement les mesures, même si la fédération espère que le gouvernement ira plus loin… « Je salue ces premières avancées notables découlant des travaux de la Commission Rebsamen, déclare Olivier Sailleron, président de la FFB. Elles marquent un début de retour en grâce du logement dans le discours politique. Et viennent renforcer l’effort collectif en faveur du parc social, mais aussi le redéploiement du parc privé par capillarité. La FFB pousse maintenant pour que le “Tome II” du rapport Rebsamen permette d’amplifier le travail de simplification, comme l’accélération des procédures d’urbanisme et de lever les freins locaux à la construction. » 1Programme d’investissements d’avenir.
Il y a 3 ans et 276 jours

Construction neuve : Les autorisations augmentent pour le logement

Les logements autorisés ont progressé de + 2,8 % par rapport aux trois mois précédents. [©ACPresse] Le ministère de la Transition écologique a dévoilé les derniers chiffres de la construction de logements. De mai à juillet 2021, les logements autorisés ont progressé de + 2,8 % par rapport aux trois mois précédents. Sur cette période, ce chiffre a dépassé la moyenne (+ 1,7 %) des douze mois avant le premier confinement, c’est-à-dire, de mars 2019 à février 2020. Cependant, la période de mai à juillet 2021 a enregistré une baisse de – 5,5 % de logements commencés, par rapport à l’année dernière. Lire aussi : – Conjoncture économique : Jusqu’ici, tout va bien…– Une nouvelle commission pour la relance de la construction neuve Le ministère estime que les mises en chantier de logements ont été inférieures (- 1,1 %) à la moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire. Dans le détail, d’août 2020 à juillet 2021, 445 100 logements ont été autorisés à la construction. L’équivalent de 43 500 logements de plus qu’au cours de l’année dernière. Les logements commencés en baisse de 5,5 % Sur la même période, 386 300 logements ont été mis en chantier. Soit une augmentation de 8,2 %. Cependant, il faut bien prendre en compte, dans la lecture de ces chiffres, que l’année de comparaison comprend le premier confinement. Une phase où les autorisations et les lancements de chantier ont été fortement impactés au vu des contraintes sanitaires. Ainsi, le ministère de la Transition écologique estime que le nombre de logements autorisés et commencés au cours de cette année est encore en repli. Et ce, face à la période de mars 2019 à février 2020. En termes de typologie, les logements collectifs ou en résidence tendent vers une amélioration. Mais ils restent inférieurs de 3 % à leur moyenne pré-crise. De leur côté, les logements individuels sont en replis. Ils sont tout de même supérieurs de 9 % en moyenne, par rapport à la période d’avant crise.
Il y a 4 ans et 0 jours

Une nouvelle commission pour la relance de la construction neuve

Le gouvernement a annoncé le profil des la commission Rebsamen. [©ACPresse] Le Premier ministre Jean Castex et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, annonçaient le 17 mai dernier la création d’une commission. Cette dernière a pour objet « la relance durable de la construction de logements ». Le gouvernement vient d’établir la composition de cette dernière et ses grands objectifs. Présidée par François Rebsamen, maire de Dijon, la commission rassemble près de 32 membres. Parmi lesquels, des élus, des parlementaires. Mais aussi des professionnels du secteur et des organismes, à l’image de Nexity, Bouygues Immobilier ou encore la FFB, l’USH… En effet, depuis plusieurs mois, le marché de la construction neuve enregistre une forte perte de vitesse. « Les chiffres de la construction, permis de construire, mises en vente et commercialisation, témoignent d’une forte baisse de la production de logements neufs, explique Jean Castex, dans sa lettre de relance. Près de 384 000 logements ont été autorisés au cours des douze derniers mois pour 457 000 logements autorisés en février 2020. Toute la chaîne de la construction, de l’autorisation jusqu’à la mise en vente, se trouve en repli. Et met fin à la dynamique positive qui était observée depuis plusieurs années. » Un marché en forte baisse Pour le gouvernement, le constat est particulièrement flagrant dans les zones tendues où la demande est importante. « Sans un rebond rapide, ce ralentissement aura des effets durables sur l’offre de logements disponibles pour nos concitoyens, avec un effet d’éviction des plus modestes vers des marchés de l’immobilier et de la location plus accessible. » De manière générale, la profession n’a eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur le sujet et les répercussions d’une telle dégringolade. Lire aussi : Construction neuve : 2021, péril en la demeureMaPrimeRénov, loi Pinel, construction neuve… Emmanuelle Wargon fait le point La commission Rebsamen aura pour but de proposer des mesures concrètes pour lever les barrières qui freinent la construction neuve. Tant d’un point de vue pratique que réglementaire. « Au-delà de la délivrance des permis de construire, la commission pourra aussi interroger le droit de l’urbanisme et les dispositifs concourant à la libération du foncier […] Il est aussi nécessaire de recenser les freins réglementaires qui ralentissent la chaîne de la construction au détriment du logement des Français et de proposer les mesures de simplification souhaitables […] Le travail de la commission pourra aussi intégrer les enjeux de lutte contre l’artificialisation des sols, de densification du bâti existant et de conversion de bureaux en logements en zones tendues. » L’ensemble des conclusions et des propositions seront remises au plus tard le 15 septembre 2021. Les grands oubliés s’interrogent Après l’annonce des profils qui composent la commission Rebsamen, l’Union nationale des syndicats français d’architectes (Unsfa) s’est étonnée de ne pas avoir été incluse. « Le gouvernement peut-il chercher à lever les freins qui pèsent sur la construction de logements neufs sans prendre en compte leurs concepteurs ? », s’interroge l’Unsfa dans un communiqué de presse. Pour l’union, cet “oubli” cristallise un problème de coordination interministérielle entre le ministère de la Culture, dont dépendent les architectes et le ministère de la Transition écologique dans les prises de décisions. « Les 25 000 entreprises d’architecture qui établissent permis de construire/d’aménager sur l’ensemble du territoire, sont, avec les maîtres d’ouvrage, les premiers impliqués sur les sujets que doivent aborder cette commission. Leurs représentants n’ont pas encore été sollicités pour l’intégrer ! » De son côté, la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC) a fait part de sa déception. Elle constate que la commission ne représente que la promotion privée et le logement social. « Une fois n’est pas coutume, le gouvernement est tourné vers le tout métropole, en oubliant la construction de maisons individuelles qui représente 50 % de la construction neuve, ainsi que les territoires ruraux et péri-ruraux », indique la fédération dans un communiqué de presse. Et Damien Hereng, président de la FFC de conclure : « Nous ne pouvons que regretter ces choix qui vont a contrario des attentes des Français, qui souhaitent dans leur grande majorité vivre en maison individuelle. Et du soutien au développement économique de milliers d’artisans qui travaillent hors métropoles ! ».
Il y a 4 ans et 129 jours

Les gros œuvres en travaux de maçonnerie : de quoi s’agit-il?

Des opérations de différentes natures sont exécutées dans le cadre de la rénovation ou de la construction d’une nouvelle habitation. Outre les travaux de toiture, les professionnels du bâtiment entreprennent également des travaux de maçonnerie. Ces derniers sont classifiés selon qu’il s’agit de gros œuvres ou de seconds œuvres. Dans cet article, nous allons nous pencher sur les premiers en raison de leur importance. Les gros œuvres constituent l’ensemble des travaux destinés à garantir la stabilité, la solidité ainsi que la qualité de l’ouvrage. Nous abordons les points qu’il faut absolument savoir sur le sujet. Découvrez ! Qu’entend-on par gros œuvres en travaux de maçonnerie ? Comme susmentionnés, les gros œuvres sont un ensemble d’opérations qui permettent de soutenir l’édifice en construction. Ils garantissent la solidité ainsi que la stabilité de cette dernière. Comme ils remplissent un rôle conséquent, leur réalisation doit nécessairement être confiée à un maçon professionnel comme https://www.couvreur-maconnerie-65.fr/ . Les gros œuvres englobent d’une part les travaux affectant la maison à l’instar de la pose de la charpente, de l’édification des murs ou encore la mise en place de la toiture. D’autre part, ils comprennent ceux qui garantissent l’assise de la bâtisse par rapport au sol. Parmi ces travaux, on peut citer le terrassement, le soubassement, la création des fondations, etc. En outre, il existe deux grandes catégories de travaux de gros œuvre. En l’occurrence, il s’agit de ceux qui sont relatifs à l’attache de l’édifice au sol (soubassement, terrassement, etc.) et ceux dits « hors-sol ». Ces derniers sont relatifs aux opérations effectuées au-dessus du sol (exemple : construction d’un mur, coulage de la chape et de la couverture). Les gros œuvres sont appelés ainsi, car généralement ils sont exécutés par un expert en travaux du bâtiment : « le maitre d’œuvre ». Par extension, ces termes sont utilisés pour qualifier tout professionnel intervenant mandaté par un maitre d’ouvrage grâce à un contrat d’entreprise. L’objet de ce dernier est nécessairement l’exécution d’un chantier de construction. Quelles sont les différentes opérations qui composent les travaux de gros œuvres ? Comme nous l’avons précisé plus haut, les travaux de gros œuvres visent à garantir la stabilité et la robustesse d’un édifice. En raison de la complexité de leur mise en œuvre et l’importance du rôle qu’ils occupent, ils devront nécessairement être réalisés par un spécialiste en travaux de maçonnerie tel que le maçon. Parmi les gros œuvres, on compte les fondations, le soubassement, l’assainissement, l’élévation d’un mur, les travaux de toiture, la charpente ainsi que quelques travaux de menuiseries extérieures. La plupart de ces opérations dites de « gros œuvres » permettent une bonne assise au sol et une solidité infaillible de la future résidence. Ces opérations comprennent notamment le terrassement, le cuvelage et le lissage du terrain sur lequel sera construit le logement. Après l’exécution de ces différentes opérations, on entame le coulage des fondations en bétons dans la tranchée creusée et terrassée. Concernant les travaux hors-sol, l’érection des murs est certainement l’opération la plus courante. Elle se matérialise par la construction des murs extérieurs. Ces derniers vont supporter les murs porteurs, les murs de refend et les ouvertures (portes, fenêtres, etc.). Pour terminer, les gros œuvres prennent fin avec la mise hors d’air ou hors d’eau de la demeure. La mise hors d’air se concrétise par l’installation des portes et des fenêtres. Quant à la mise hors d’eau, elle implique les travaux de construction de la charpente et le montage de la toiture.