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Résultats de recherche pour energies-renouvelables

(66 résultats)
Il y a 238 jours

Le Conseil d'État se penche sur les objectifs en matière d'énergies renouvelables

Le rapporteur public du Conseil d'État, saisi par une association reprochant à l'État son manque d'ambition sur les énergies renouvelables, a rejeté une requête concernant l'évaluation de leur développement en France.
Il y a 323 jours

EnerGaïa, le salon des énergies renouvelables, se tiendra les 11 et 12 décembre 2024 au Parc des Expositions de Montpellier

Seul rendez-vous dédié à toutes les énergies renouvelables en France, le Forum EnerGaïa s’est imposé au fil des années comme un rendez-vous professionnel incontournable des acteurs et des solutions en faveur d’une économie décarbonée et plus durable. Territoires, villes et industries viennent y trouver des solutions innovantes, concrètes et transversales pour répondre […] L’article EnerGaïa, le salon des énergies renouvelables, se tiendra les 11 et 12 décembre 2024 au Parc des Expositions de Montpellier est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 357 jours

OKNOPLAST réduit sa consommation énergétique et investit dans les énergies renouvelables

OKNOPLAST réduit sa consommation énergétique et investit dans les énergies renouvelables Une approche énergétique responsable chez OKNOPLAST 
 
 La prise de conscience du réchauffement primavera mar 13/06/2023 - 11:48 En savoir plus sur OKNOPLAST réduit sa consommation énergétique et investit dans les énergies renouvelables Partager
Il y a 1 ans et 363 jours

 OKNOPLAST réduit sa consommation énergétique et investit dans les énergies renouvelables

La recherche d’une meilleure efficacité énergétique des entreprises tient à la fois à un souci de produire de façon durable et moins polluante, et à une nécessité de réduire les coûts de fabrication. La hausse des prix des hydrocarbures et le besoin d’indépendance des producteurs les obligent ainsi à accélérer la transition écologique en investissant… Lire la suite  OKNOPLAST réduit sa consommation énergétique et investit dans les énergies renouvelables
Il y a 2 ans et 6 jours

VitrA, investissements dans les énergies renouvelables.

VitrA s’engage pour un avenir durable en investissant dans les énergies renouvelables. Eczacıbaşı Building Products (EBP) a installé une centrale solaire sur le toit de son usine de Bilecik, en Turquie. EBP a pour objectif d’installer des panneaux solaires sur les toits de tous ses bâtiments d’ici la fin de l’année 2025, afin de produire… Lire la suite VitrA, investissements dans les énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 74 jours

La loi d'accélération des énergies renouvelables promulguée au Journal officiel

Un mois après son adoption définitive par le Parlement, la loi d’accélération des énergies renouvelables a fait son entrée au Journal officiel ce samedi 11 mars.
Il y a 2 ans et 109 jours

Notre premier webmagazine, sur le thème des énergies renouvelables

Batirama vous offre pour la première fois un webmagazine sur les énergies renouvelables et les bâtiments ! Il regroupe tous les grands dossiers sur le sujet que nous avons traité depuis début 2023.
Il y a 2 ans et 124 jours

Énergies renouvelables : dernier feu vert de l'Assemblée

Les députés ont adopté le texte par 217 voix contre 169, avec le soutien des socialistes et d'élus du petit groupe indépendant Liot, comme en première lecture.Les écologistes se sont de nouveau abstenus en critiquant un texte "sans ambition". Communistes, LR et RN ont voté contre. Ce vote est une satisfaction pour le gouvernement, confronté le même jour à une nouvelle journée de mobilisation contre sa réforme des retraites.Le projet de loi dédié aux énergies renouvelables (EnR) a donné lieu à un compromis entre députés et sénateurs il y a une semaine.Il vise à "lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets", a souligné la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. "Nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir atteint ses objectifs" en matière d'éolien et de solaire, a-t-elle affirmé.Les négociations les plus âpres entre députés et sénateurs ont porté sur la planification de zones d'accélération où déployer prioritairement les énergies renouvelables, avec l'avis conforme des communes, ainsi que d'éventuelles zones d'exclusion."Les élus locaux proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné la ministre Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.La gauche redoute le retour du veto des maires, que réclamait LR pour l'ensemble du territoire. Et des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz".Autre sujet sensible, la définition de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie. Le gouvernement assure que le texte encadre cette pratique, afin d'éviter des dérives aux dépens de la souveraineté alimentaire.Tout au long des débats, les députés LR, à rebours de leurs collègues sénateurs, ainsi que les élus RN, ont ferraillé contre le projet de loi, pointant les "nuisances" des éoliennes.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie (nucléaire, renouvelables).
Il y a 2 ans et 168 jours

la France ne couvre que 22,3% de sa consommation par des énergies renouvelables

La France a tout pour réussir la décarbonation de la chaleur. Elle dispose de solutions matures et performantes qui valorisent de nombreuses ressources locales (biomasse, chaleur du sous-sol, chaleur fatale, déchets ménagers, …) : le bois-énergie domestique et collectif, les pompes à chaleur aérothermiques, la géothermie de surface et la géothermie profonde, la chaleur solaire, les gaz renouvelables et la valorisation énergétique des déchets. Pourtant, un bilan* montre que malgré une augmentation de la production issue de sources d’énergie renouvelable et de récupération (EnR&R), la chaleur renouvelable ne représente que 22,3 % de notre consommation finale de chaleur en 2021. Elle continue de progresser en valeur absolue : elle est passée de 152,6 TWh en 2020 à 157,8 TWh en 2021. Toutefois, la forte reprise de la consommation globale de chaleur en 2021 (708 TWh pour cette première année post pandémie, contre 669 TWh en 2020) a largement contribué à annuler l’impact des 5,2 TWh supplémentaires produits par les sources renouvelables. Pour atteindre l’objectif fixé par la loi de 38 % d’EnR dans la consommation finale de chaleur en 2030, il faut que la dynamique de croissance de la production de chaleur renouvelable s’amplifie et s’accélère, en complément d’efforts significatifs en matière d’efficacité et de sobriété énergétiques. Des décisions politiques fortes, comme le doublement du Fonds Chaleur, doivent être rapidement prises pour décarboner massivement la chaleur et l’ensemble de la consommation énergétique nationale. * L’AFPG, le CIBE, la FEDENE, le SER et UNICLIMA, avec la participation de l’ADEME, ont publié la sixième édition du Panorama de la chaleur renouvelable et de récupération Cet article la France ne couvre que 22,3% de sa consommation par des énergies renouvelables est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 201 jours

Parution du Guide CSTB "Intégrer les énergies renouvelables - 3e édition"

Du besoin à l’exploitation, cette nouvelle édition du guide analyse les différents enjeux énergétiques, environnementaux et sociétaux des prochaines décennies en abordant les points suivants :contexte législatif et réglementaire national et européen ;caractéristiques des systèmes utilisant les énergies renouvelables : systèmes solaires,systèmes de chauffage au bois ou à biomasse,systèmes éoliens,raccordement à des réseaux de chauffage ou de refroidissement collectifs à plusieurs bâtiments ou urbains,pompes à chaleur,chaudières à condensation,systèmes de production combinée de chaleur et d’électricité,système hybrides (pompes à chaleur et chaudières performantes).réalisation de l’étude de faisabilité réglementaire,intégration de ces systèmes dans le cadre bâti,chaînes d’acteurs en jeu.Le guide détaille aussi l’économie des projets : coût global, mesures incitatives, modes de financement possibles et formes de contrats envisageables.Auteur(s)Alain Filloux, est ingénieur du Conservatoire des Arts et métiers de Paris. Il est spécialiste des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.SommaireLa réglementation et les mesures incitatives Les systèmes énergétiques Le choix de solutions énergétiques L’intégration dans le cadre bâti Le rôle des acteurs Le financement et l’économie des projets Réglementation et autres documents de référence
Il y a 2 ans et 202 jours

Large feu vert du Sénat à une accélération des énergies renouvelables

Le Sénat a adopté dans la nuit de vendredi à samedi un projet de loi pour accélérer les énergies renouvelables, porté par Agnès Pannier-Runacher. Ce projet doit être présenté à l'Assemblée nationale le 5 décembre.
Il y a 2 ans et 214 jours

Intégrer les énergies renouvelables – 3e édition

Choisir, intégrer et exploiter les systèmes utilisant les énergies renouvelables, la nouvelle édition de ce guide analyse dans le détail les points suivants : • Quel est le contexte législatif et réglementaire ? • Quels sont les systèmes utilisant les énergies renouvelables et leurs caractéristiques ? – systèmes solaires thermiques et photovoltaïques ; – systèmes de chauffage au bois ou à biomasse ; – systèmes éoliens ; – raccordement à des réseaux de chauffage ou de refroidissement collectifs à plusieurs bâtiments ou urbains ; – pompes à chaleur, etc. • Comment réaliser l’étude de faisabilité réglementaire ? • Comment intégrer ces systèmes dans le cadre bâti ? • Quelles sont les chaînes d’acteurs en jeu ? Le guide détaille aussi les modes de financement possibles, l’économie des projets en termes de coût global et les formes de contrats envisageables. Les professionnels (maîtres d’ouvrage publics et privés, entreprises de construction, architectes, bureaux d’études, assistance à maîtrise d’ouvrage, gestionnaires de patrimoine, etc.) trouveront dans ce guide les réponses à toutes les questions qu’ils se posent face aux choix énergétiques qu’ils ont à faire et aux conséquences de ces choix. L’auteur, Alain FILLOUX, est ingénieur du Conservatoire des arts et métiers de Paris. Il est spécialiste des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Editeur : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB)
Il y a 2 ans et 214 jours

Intégrer les énergies renouvelables – 3e édition

Choisir, intégrer et exploiter les systèmes utilisant les énergies renouvelables, la nouvelle édition de ce guide analyse dans le détail les points suivants : • Quel est le contexte législatif et réglementaire ? • Quels sont les systèmes utilisant les énergies renouvelables et leurs caractéristiques ? – systèmes solaires thermiques et photovoltaïques ; – systèmes de chauffage au bois ou à biomasse ; – systèmes éoliens ; – raccordement à des réseaux de chauffage ou de refroidissement collectifs à plusieurs bâtiments ou urbains ; – pompes à chaleur, etc. • Comment réaliser l’étude de faisabilité réglementaire ? • Comment intégrer ces systèmes dans le cadre bâti ? • Quelles sont les chaînes d’acteurs en jeu ? Le guide détaille aussi les modes de financement possibles, l’économie des projets en termes de coût global et les formes de contrats envisageables. Les professionnels (maîtres d’ouvrage publics et privés, entreprises de construction, architectes, bureaux d’études, assistance à maîtrise d’ouvrage, gestionnaires de patrimoine, etc.) trouveront dans ce guide les réponses à toutes les questions qu’ils se posent face aux choix énergétiques qu’ils ont à faire et aux conséquences de ces choix. L’auteur, Alain FILLOUX, est ingénieur du Conservatoire des arts et métiers de Paris. Il est spécialiste des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Editeur : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) Cet article Intégrer les énergies renouvelables – 3e édition est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 214 jours

Projet de loi énergies renouvelables : le Collectif pour l’énergie citoyenne publie un Livre blanc à l’occasion du Conseil des ministres

Le Collectif pour l’énergie citoyenne, qui regroupe 13 structures engagées pour la transition énergétique et écologique1, présente en amont son Livre blanc pour le développement des énergies renouvelables locales et citoyennes à horizon 2030. Il porte cinq mesures axées sur la participation des acteurs locaux dans les projets d’énergies renouvelables, qui permettraient de réhausser l’ambition du projet de loi ; certaines lacunes l’empêchant, selon le Collectif, d’être à la hauteur des enjeux immenses du secteur.Formidable levier d’accélération de la transition énergétique, l’énergie citoyenne doit être soutenue dans les politiques publiques. Il s’agit de redonner aux citoyens et aux collectivités un réel pouvoir d’agir, faciliter l’appropriation et la planification territoriale des énergies renouvelables, et permettre de meilleures retombées économiques dans les territoires.Pour atteindre l'objectif gouvernemental de 1 000 nouveaux projets d'énergie citoyen d'ici 2028, les mesures proposées dans le projet de loi demeurent insuffisantes. D'autres mesures complémentaires, proposées dans le Livre blanc, doivent être intégrées afin de parvenir à cet objectif, et le dépasser.A travers son Livre blanc, le Collectif pour l’énergie citoyenne formule des propositions et identifie des leviers concrets pour soutenir l’essor de l’énergie citoyenne et favoriser la démocratie énergétique au cours des prochaines années en France :Consolider l’objectif national de 1 000 nouveaux projets d'énergie citoyen d'ici 2028 et le rendre opérationnel par une feuille de route interministérielle, associant des moyens territorialisés à la hauteur et un pilotage national.Adapter les dispositifs de soutien aux projets locaux et citoyens, par l’extension du guichet ouvert, la territorialisation des dispositifs de soutien et des incitations croissantes à la gouvernance locale.Accompagner et faciliter les modèles innovants et émergents, qu’il s’agisse des contrats de gré à gré (PPA) ou de l’autoconsommation collective.Accroître le pouvoir d’agir des acteurs locaux, en renforçant les moyens humains et budgétaires alloués à l’ingénierie territoriale et aux réseaux d’accompagnement, et en levant les freins réglementaires à l’investissement des collectivités.Inciter à l’engagement citoyen et encourager la pédagogie autour de la transition énergétique, à travers des campagnes d’information et la simplification réglementaire des levées de l’épargne citoyenne.[1] Le CLER, Energie Partagée, Enercoop, le Réseau Action Climat, France Nature Environnement, Fondation pour la Nature et l’Homme, Energy Cities, Greenpeace, WWF, ESS France, Le Labo de l’ESS, FNCCR, Amorce
Il y a 2 ans et 220 jours

Loi "énergies renouvelables" : le Sénat prône la concertation avec les élus, la planification dans les territoires et la simplification des procédures

Les énergies renouvelables sont pourtant indispensables à la préservation de notre souveraineté énergétique et à l’atteinte de nos objectifs climatiques. Afin de renforcer l’ambition de ce texte, la commission a donc adopté 129 amendements, selon quatre objectifs.Renforcer la planification territoriale, améliorer la concertation des projets et favoriser la participation des collectivités territoriales à leur implantationAfin de passer d’une logique descendante à une approche ascendante, la commission a institué un dispositif global de planification territoriale du déploiement des énergies renouvelables mettant les élus locaux – au premier rang desquels les maires – à la manœuvre pour définir les zones propices à l’implantation des ENR. Ces zones bénéficieront ensuite de souplesses administratives afin d’accélérer le développement des projets. Dans la même logique, elle a proposé une planification spatiale et temporelle dédiée à l’éolien en mer. Les parties prenantes doivent, en effet, disposer d’une réelle visibilité à moyen terme sur l’implantation des projets.Simplifier les procédures applicables aux projets d’ENRPour réduire les délais de déploiement des projets, des mesures destinées à simplifier le cadre des autorisations administratives ont été introduites comme des dérogations procédurales temporaires supplémentaires et la mise en place d’un fonds de garantie pour couvrir les risques contentieux pesant sur les porteurs de projet.Libérer des surfaces disponibles, sans porter atteinte à la biodiversité ou aux sols, et stimuler l’autoconsommationLa commission a renforcé les obligations de couverture en énergie solaire des bâtiments non résidentiels existants et nouveaux et facilité l’installation d’ouvrages renouvelables sur les bâtiments, par exemple, en rendant les bâtiments neufs prêts à accueillir des énergies renouvelables.Sécuriser juridiquement des dispositions à forts enjeux pour les territoiresEnfin, elle a accru la sécurisation juridique des projets : par exemple, l’ensemble des énergies et techniques indispensables à l’atteinte de nos objectifs seront bien incluses dans le champ du texte et les conditions de concurrence équitables aux armateurs français opérant sur des sites éoliens offshore localisés dans la zone économique exclusive, mieux garanties.
Il y a 2 ans et 223 jours

Quatre chefs d'entreprise mis en examen pour escroquerie aux énergies renouvelables

Ces dirigeants d'entreprises du bâtiment du Nord ont été mis en examen pour escroqueries. Ils sont soupçonnés d'avoir fait croire à des dizaines de clients que leurs travaux étaient éligibles à des aides de l'Etat.
Il y a 2 ans et 224 jours

Estimation de la part des énergies renouvelables dans la consommation brute d'énergie finale en 2021

Après avoir atteint 22,09% en 2020, et remplissant ainsi l'objectif commun de 20%, les premières estimations situent à 22,45% la part pour 2021. Le rythme doit grandement s'accélérer pour atteindre l'objectif de 45% proposé par le programme REPowerEU à 2030.Selon les premières estimations d'EurObserv'ER, la part des énergies renouvelables a atteint 22,45% de la consommation brute d'énergie finale de l'Union européenne en 2021. Ce chiffre affiche une très légère progression de 0,36 point par rapport au niveau officiellement enregistré un an plus tôt (22,09%). Globalement, la consommation brute d'énergie finale renouvelable de l'Union européenne a augmenté de 15,2 Mtep entre 2020 et 2021 passant de 209,6 à 224,8 Mtep, soit une croissance de 7,3% en valeur absolue. Cette progression s'explique en premier lieu par une augmentation de la contribution de l'électricité renouvelable qui est passée de 87,3 à 94,5 Mtep (soit 8,2% de mieux). 2021 a été une année particulièrement bonne pour le solaire photovoltaïque : l'accroissement des capacités installées, associé à un très bon ensoleillement dans les principaux pays producteurs, a permis de générer 13,6 Mtep d'énergie au cours de l'année (+ 13,5% par rapport à 2020). Pour l'hydroélectricité et l'éolien, le calcul de la production normalisée du point de vue des conditions climatiques indique que 3,1 Mtep supplémentaires ont été produits par rapport à 2020 (+ 5%). Pour ce qui est de la chaleur renouvelable, la contribution à l'augmentation a été moins importante. Selon EurObserv'ER, le gain en 2021 a été de 7,1% pour une production évaluée à 112,02 Mtep (contre 104,6 Mtep en 2020). La biomasse solide compte à elle seule pour 80% de la contribution supplémentaire de la chaleur renouvelable (+6 Mtep). Le deuxième contributeur est la chaleur renouvelable produite à partir de pompes à chaleur avec 1,3 Mtep supplémentaire, confirmant un mouvement de plus en plus important d'une électrification des besoins de chaleur en Europe.Concernant le dénominateur, la consommation totale brute d'énergie finale (renouvelable ou non) de l'Union européenne a nettement progressé en 2021 passant de 948,9 à 1001,6 Mtep (+ 5,6%). Cette forte progression a notamment été due à un effet de rattrapage de l'activité économique par rapport à 2020 qui avait été marquée par des périodes de confinement très strict dans l'ensemble des pays de l'Union. Ce fort rebond de la consommation totale brute d'énergie finale a grandement contribué à gommer l'impact des 15,2 Mtep supplémentaires produits à partir de sources renouvelables sur leur part relative des EnR dans la consommation européenne.Les indicateurs calculés pour 2021 et présentés ici sont des résultats préliminaires. Ces données seront amenées à être révisées en décembre prochain lorsque les premières données officielles d'Eurostat seront publiées.Indicateurs préliminaires calculés 2021 de la part des sources d'énergies renouvelables dans la consommation brute d'énergie finale dans UE27.
Il y a 2 ans et 251 jours

Projet de loi énergies renouvelables : le Collectif pour l’énergie citoyenne publie son Livre blanc à l’occasion du Conseil des ministres

Le Collectif pour l’énergie citoyenne, qui regroupe 13 structures engagées pour la transition énergétique et écologique[1], présente son Livre blanc pour le développement des énergies renouvelables locales et citoyennes à horizon 2030. Il porte cinq mesures axées sur la participation des acteurs locaux dans les projets d’énergies renouvelables, qui permettraient de rehausser l’ambition du projet de loi ; certaines lacunes l’empêchant, selon le Collectif, d’être à la hauteur des enjeux immenses du secteur.Formidable levier d’accélération de la transition énergétique, l’énergie citoyenne doit être soutenue dans les politiques publiques. Il s’agit de redonner aux citoyens et aux collectivités un réel pouvoir d’agir, faciliter l’appropriation et la planification territoriale des énergies renouvelables, et permettre de meilleures retombées économiques dans les territoires.Pour atteindre l'objectif gouvernemental de 1.000 nouveaux projets d'énergie citoyen d'ici 2028, les mesures proposées dans le projet de loi demeurent insuffisantes. D'autres mesures complémentaires, proposées dans le Livre blanc, doivent être intégrées afin de parvenir à cet objectif, et le dépasser.A travers son Livre blanc, le Collectif pour l’énergie citoyenne formule des propositions et identifie des leviers concrets pour soutenir l’essor de l’énergie citoyenne et favoriser la démocratie énergétique au cours des prochaines années en France :Consolider l’objectif national de 1.000 nouveaux projets d'énergie citoyen d'ici 2028 et le rendre opérationnel par une feuille de route interministérielle, associant des moyens territorialisés à la hauteur et un pilotage national.Adapter les dispositifs de soutien aux projets locaux et citoyens, par l’extension du guichet ouvert, la territorialisation des dispositifs de soutien et des incitations croissantes à la gouvernance locale.Accompagner et faciliter les modèles innovants et émergents, qu’il s’agisse des contrats de gré à gré (PPA) ou de l’autoconsommation collective.Accroître le pouvoir d’agir des acteurs locaux, en renforçant les moyens humains et budgétaires alloués à l’ingénierie territoriale et aux réseaux d’accompagnement, et en levant les freins réglementaires à l’investissement des collectivités.Inciter à l’engagement citoyen et encourager la pédagogie autour de la transition énergétique, à travers des campagnes d’information et la simplification réglementaire des levées de l’épargne citoyenne.
Il y a 2 ans et 256 jours

Les eurodéputés veulent doubler la part des énergies renouvelables d'ici 2030

En pleine flambée des prix de l'énergie, le Parlement européen s'est prononcé mercredi pour un doublement de la part des renouvelables à horizon 2030. Cependant des ONG critiquent le maintien parmi elles de la biomasse.
Il y a 2 ans et 264 jours

Moins d'énergies renouvelables que prévu financées par le Plan climat pour les entreprises

Le "plan climat" de 40 milliards d'euros lancé en septembre 2020 a été réalisé à 43%, mais le financement des énergies renouvelables a fortement ralenti, selon un bilan à mi-parcours dressé mardi 6 septembre.
Il y a 2 ans et 279 jours

Un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables

Face à la crise énergétique, le Gouvernement présentera en septembre un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables. Le texte est soumis au Conseil d’Etat et au CSE.
Il y a 2 ans et 315 jours

Des textes règlementaires pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables

Le gouvernement, qui veut accélérer dès cet été le déploiement des énergies renouvelables, a préparé plusieurs mesures règlementaires devant être mises en œuvre d'ici la fin juillet.
Il y a 2 ans et 322 jours

Les énergies renouvelables demeurent rentables dans le contexte de la crise des combustibles fossiles

Les coûts des énergies renouvelables ont poursuivi leur baisse en 2021, les défis de la chaîne d'approvisionnement et la hausse des prix des matières premières n'ayant pas encore produit tous leurs effets sur les coûts des projets. Le coût de l'électricité produite par l'éolien terrestre a baissé de 15%, l'éolien offshore de 13% et le solaire photovoltaïque de 13% par rapport à 2020.Renewable Power Generation Costs in 2021, publié aujourd'hui par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), montre que près des deux tiers, soit 163 gigawatts (GW), de l'énergie renouvelable nouvellement installée en 2021 ont un coût inférieur à celui de la solution au charbon la moins chère du monde au sein du G20. Selon l'IRENA, compte tenu des prix élevés des combustibles fossiles, l'énergie renouvelable installée en 2021 permettra d'économiser environ 55 milliards de dollars sur les coûts mondiaux de production d'énergie en 2022.Le nouveau rapport de l'IRENA confirme le rôle essentiel que jouent les énergies renouvelables à des coûts compétitifs pour répondre aux urgences énergétiques et climatiques actuelles en accélérant la transition vers le respect de la limite de réchauffement de 1,5 °C et des objectifs de l'Accord de Paris. L'énergie solaire et l'énergie éolienne, avec leurs délais de réalisation relativement courts, constituent des composantes essentielles dans les efforts des pays pour réduire rapidement, et à terme éliminer progressivement, les combustibles fossiles et limiter les dommages macroéconomiques qu'ils causent dans la poursuite de l'objectif zéro émission nette. « Aujourd'hui, les énergies renouvelables sont sans conteste la forme d'énergie la moins chère », a déclaré Francesco La Camera, directeur général de l'IRENA. « 2022 illustre parfaitement à quel point la production des énergies renouvelables est devenue économiquement viable. Les énergies renouvelables affranchissent les économies de la volatilité des prix et des importations de combustibles fossiles, réduisent les coûts énergétiques et renforcent la résilience du marché, et ce d'autant plus si la crise énergétique actuelle se poursuit. » Il ajoute : « "Si une réponse temporaire à la crise peut s'avérer nécessaire dans la situation actuelle, les excuses pour modérer les objectifs climatiques ne tiendront pas à moyen et long terme. La situation actuelle nous rappelle de manière brutale que les énergies renouvelables et les économies d'énergie représentent l'avenir. À l'approche de la COP27 en Égypte et de la COP28 aux Émirats Arabes Unis, les énergies renouvelables fournissent aux gouvernements un moyen abordable de se rapprocher de l'objectif zéro émission nette et de convertir leurs promesses climatiques en actions concrètes, avec des avantages réels pour les personnes sur le terrain. »Les investissements dans les énergies renouvelables sont toujours aussi rentables en 2022, comme le soulignent les données d'IRENA concernant les coûts. Dans les pays non membres de l'OCDE, les 109 GW supplémentaires d'énergies renouvelables en 2021, avec un coût inférieur à celui de la nouvelle solution à combustible fossile la moins chère, réduiront les coûts d'au moins 5,7 milliards USD par an au cours des 25 à 30 prochaines années.Les prix élevés du charbon et du gaz fossile en 2021 et 2022 vont également détériorer profondément la compétitivité des combustibles fossiles et rendre le solaire et l'éolien encore plus attractifs. Avec une flambée sans précédent des prix du gaz fossile en Europe par exemple, la nouvelle production de gaz fossile deviendra de moins en moins rentable au cours de sa durée de vie, ce qui augmentera le risque d'actifs échoués.L'exemple européen montre que les coûts du combustible et du CO2 pour les centrales à gaz existantes pourraient être en moyenne quatre à six fois plus élevés en 2022 que le coût du cycle de vie des nouvelles installations solaires photovoltaïques et éoliennes terrestres mises en service en 2021. Entre janvier et mai 2022, la production d'énergie solaire et éolienne pourrait avoir épargné à l'Europe des importations de combustibles fossiles de l'ordre de 50 milliards de dollars, principalement du gaz fossile.En ce qui concerne les chaînes d'approvisionnement, les données de l'IRENA suggèrent que la totalité des augmentations du coût des matières premières n'a pas encore été répercutée sur les prix des équipements et les coûts des projets. Si les coûts de ces dernières restent élevés, les pressions sur les prix en 2022 seront plus prononcées. Les augmentations pourraient toutefois être éclipsées par les gains globaux obtenus grâce à la rentabilité offerte par les énergies renouvelables comparée à la hausse des prix des combustibles fossiles.
Il y a 2 ans et 348 jours

Accélérer le développement des énergies renouvelables

L’urgence climatique et la nécessité de reprendre en main notre souveraineté énergétique appellent à développer les énergies renouvelables à un rythme jamais égalé. Atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et réduire notre dépendance aux énergies fossiles implique de grands efforts dans le déploiement de l’ensemble des énergies renouvelables : chaleur, électricité, biogaz, carburants alternatifs. Un défi ambitieux qui nécessite d’accompagner les acteurs publics et privés et de favoriser l’implication des citoyens dans les projets. D’autant plus que la Commission Européenne, dans son nouveau plan RepowerEU, vient de relever l’objectif à 2030 de 40 % à 45 % d’énergie renouvelable dans la consommation d’énergie finale à l’échelle européenne. Bois énergie, solaire, éolien, biocarburants, pompes à chaleur, biogaz, géothermie, hydraulique… La part des énergies renouvelables (EnR) est en croissance régulière depuis de nombreuses années, avec une production en hausse de 70 % entre 2005 et 2020 en France métropolitaine : leur part dans la consommation finale d’énergie représentait près de 15 % en 2015 et 19,1 % en 2020. Ce dernier taux reste cependant en deçà de l’objectif 2020 de 23 %. Afin d’atteindre l’objectif ambitieux fixé par la loi de 33 % d’ici 2030, une nette accélération du développement des EnR est indispensable. Pour parvenir à cet objectif, les EnR devront représenter à cette échéance au moins 40 % de la production d’électricité (contre 27 % en 2020), 38 % de la consommation finale de chaleur (23 % en 2020), 15 % de la consommation finale de carburant et 10 % de la consommation de gaz. Pour atteindre ces taux, une forte réduction de la consommation énergétique est également incontournable, avec un objectif de réduction de 50 % d’ici 2050 par rapport à la référence 2012. Le développement des EnR et la réduction de la consommation permettront de réduire notre recours aux énergies fossiles, dont l’objectif fixé dans la loi est de -40 % d’ici 2030, par rapport à 2012. Ainsi, l’objectif est de massifier la production de toutes les catégories d’EnR électriques, de chaleur, de gaz renouvelable et de carburants alternatifs. Cette accélération représente aussi un atout de taille pour l’économie et la création d’emplois locaux. Ainsi, leur poids dans l’économie française s’est accru : elles sont ainsi à l’origine, en 2019, de 10,3 Md€ d’investissement et de 107 000 emplois en équivalent temps plein directs, soit une hausse de 21 % par rapport à 2017[1]. Dans le cadre de France 2030, la France prévoit par ailleurs d’investir près d’un milliard d’euros pour soutenir l’innovation et le développement sur le territoire français d’entreprises de fabrication d’équipements d’énergies renouvelables, dont 500 M€ pour l’innovation et 400 M€ pour l’industrialisation. Au-delà de 2030, le cap est clair, il faut poursuivre la pénétration des énergies renouvelables qui deviendront la principale source d’énergie. A titre illustratif, dans tous les scénarios « Transition(s) 2050 » étudiés par l’ADEME, la part des EnR dans l’approvisionnement énergétique en 2050 est comprise entre 70 % et 88 %. Graphique : Evolution des coûts actualisés des énergies renouvelablesSource : Ademe Cet article Accélérer le développement des énergies renouvelables est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 348 jours

Une stagnation "décevante" des énergies renouvelables dans le monde en 2021

La part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique mondiale a stagné en 2021, dépassée par le rebond des combustibles fossiles après le Covid.
Il y a 3 ans et 9 jours

Une année 2021 exceptionnelle pour la filière des appareils à granulés

L'augmentation de la part des importations sur le marché français constitue une tendance de fond qui semble amplifiée par la crise sanitaire : elle passe de 62% en 2020 à 74% en 2021. Dans le même temps, la part des exportations dans les productions françaises diminue (17% d'exportation en 2021). Par ailleurs, le taux d'appareils labellisés Flamme Verte progresse légèrement pour atteindre la barre des 80% et ce sont les appareils à bûches qui expliquent cette augmentation de 6%.Sur le plan financier, le chiffre d'affaires des industriels et importateurs est en hausse de 45% par rapport à 2020. Cet indicateur est évalué à 667 millions d'euros pour l'ensemble du marché. Dernier point notable, l'augmentation sensible des prix de vente observés sur l'ensemble des segments. Ces hausses s'échelonnent entre 6 et 10% pour les équipements et affichent une moyenne de 5% pour les prix de pose.Ces constats sont issus de l'étude 2022 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché 2021 des appareils domestiques de chauffage au bois.L'intégralité de l'étude est disponible en téléchargement ici.
Il y a 3 ans et 18 jours

Avec Borne, la filière des énergies renouvelables espère une "politique du résultat"

Aux côtés de Mme Borne sont attendus un ministre de "la planification énergétique" et un ministre de la "planification écologique territoriale", promis par Emmanuel Macron en campagne.Attentifs à cette réorganisation, les acteurs des renouvelables attendent beaucoup d'une planification, qu'ils réclament depuis longtemps.La France est de fait très en retard sur ses objectifs officiels de déploiement de ces énergies. Cumulant blocages administratifs, recours judiciaires, manque de terrains disponibles... elle est à 19% d'électricité d'origine renouvelable, quand elle vise 42% en 2030. Sur le solaire seul, le pays prévoit 20 gigawatts (GW) de capacités d'ici 2023, mais n'en est qu'à 13 GW.Or pour faire face au réchauffement climatique et répondre au boom de la demande électrique, tous les scénarios, notamment du gestionnaire de réseau RTE, prévoient que les renouvelables dominent l'offre en milieu de siècle, et ce quelle que soit l'importance de la relance du nucléaire.La crise énergétique actuelle a encore renforcé l'argument, entre flambée des prix des fossiles, dépendance criante à l'égard de producteurs comme la Russie, déboires d'un parc nucléaire vieillissant...Et pourtant: "la France est depuis l'automne le pays européen le plus protecteur du pouvoir d'achat des consommateurs; c'est aussi celui qui a le moins appuyé sur l'accélérateur", dit Michel Gioria, délégué général de France énergie éolienne (FEE).En 2017, elle autorisait 1,7 GW de sites éoliens. En 2021, c'était 1,2 GW, rattrapages de 2020 inclus.Et en 2022, "quasiment aucun projet n'a été autorisé", dit le représentant du secteur, alors que 10 GW sont dans les tuyaux: "les préfectures ne donnent quasiment plus d'autorisations, les commissions départementales paysagères ne sont pas réunies, aucune enquête publique n'est lancée... La France doit se ressaisir"."Il faut remettre cela dans le contexte d'une campagne présidentielle violente sur l'éolien, où l'Etat a levé le crayon", explique-t-il. "Mais dans l'intervalle on continue sur les énergies fossiles", quand le Portugal, par exemple, limitait à six mois les délais d'instruction des dossiers éoliens.Les acteurs gaziers ont aussi appelé à renforcer le biogaz, issu notamment de méthaniseurs agricoles, pour remplacer d'ici 2030 les importations russes (soit 20% des besoins français). A ce stade il approche les 2%."Ça patine un peu"Juste avant de quitter Matignon, Jean Castex a évoqué la préparation d'"une loi d'urgence" pour ces énergies, soumise au vote dès juillet. "Ce sera une des premières lois", a-t-il dit, parlant de "simplifier la réglementation", de "renforcer la concertation initiale pour ensuite accélérer l'exécution des projets".Sur les énergies renouvelables (ENR), "c'est vrai qu'on patine un peu...", admettait-il. "Les leviers ne sont pas faciles à trouver. C'est très français : on est pour, mais chez le voisin".Pour le secteur, nombre de mesures ne réclament pas de loi: il s'agit de renforcer les services de l'Etat, encadrer les délais d'instruction, et surtout donner "une doctrine claire aux préfets"."Aujourd'hui, le message passe plus ou moins selon le département : cela dépend du préfet", note Daniel Bour, du syndicat du solaire Enerplan.Les acteurs réclament le statut d'"intérêt public majeur", permettant aux ENR de prévaloir lors de disputes, sans les soustraire aux obligations environnementales."Il est urgent d'avoir sur les ENR des politiques publiques +orientées résultats+. Et on a l'impression que la culture de travail d'Elisabeth Borne, c'est ça", espère Michel Gioria.Pour eux, la planification doit commencer vite, "pas pour 2050 mais 2022, 2023, 2024...", donnant aux régions "une vision" pour les 10 à 15 ans. Car sur l'éolien offshore par exemple, les scénarios impliquent des dizaines de parcs d'ici 2050; Emmanuel Macron en entrevoit 50 à cet horizon.Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), se dit "très optimiste quant à la façon dont Mme Borne va affronter la planification. Elle a une volonté, une force de travail. Tout dépendra du mandat que lui donnera le président" pour accélérer.
Il y a 3 ans et 33 jours

Les PAC aérothermiques confirment leur domination en 2021

Cette progression est notamment due à la dynamique du marché des PAC air/eau qui croit fortement (+ 48,6%) pour 253.140 unités. Derrière les PAC air/air monosplits, les PAC air/eau deviennent donc le deuxième type de PAC le plus vendu en France. Les aides publiques comme Coup de pouce chauffage et MaPrimeRenov', ainsi que le remplacement des équipements installés il y a une quinzaine d'années, ont porté l'activité en 2021. De son côté, le marché des PAC air/air reste le premier pour les systèmes de chauffage individuel toutes technologies confondues, bien qu'en 2021 les ventes n'aient augmenté que de 3,9% (758.270 unités). Les acteurs ont observé un recul des ventes en été, rappelant que, sur ce segment, les achats restent très dépendants des pics de chaleur. Enfin, les ventes de chauffe-eau thermodynamiques enregistrent également une très bonne année (+ 40%) avec 153.300 unités écoulées et cela grâce notamment aux installations faites dans les logements neufs dont les mises en chantier sont reparties à la hausse en 2021.Avec 3.220 unités vendues en 2021, le marché des pompes à chaleur géothermiques est certes en hausse (+7,2%), mais il reste en deçà de son niveau de pré-crise sanitaire de 2019 (3.475 unités). Ces équipements sont relativement chers à l'achat, notamment comparés à leurs équivalents aérothermiques, mais surtout ils sont mal connus du grand public. La mise en place de Coup de pouce chauffage, proposant une aide entre 2.500 et 4.000 euros, n'a pas permis au secteur de rebondir.Retrouvez l'intégralité de l'étude ici.
Il y a 3 ans et 46 jours

Étude du marché des appareils individuels de chauffage au bois en 2021

Les ventes totales se sont élevées à 422.930 unités, un record depuis 2015. Ces bons résultats ont principalement été portés par les segments des appareils automatiques à granulés tels que les chaudières automatiques qui ont plus que plus que doublé leur ventes (+119,6% pour 31.910 unités) en 2021. Autre marché très dynamique, celui des poêles automatiques qui progresse de 43,2% (174.020 unités). Sur l'ensemble des ventes en 2021, l'activité des appareils à granulés (tous types confondus) dépasse celle des appareils à bûches (213.340 unités vendues contre 209.590).Le marché des foyers et inserts (avec 63.780 unités vendus), certes en croissance par rapport à 2020, reste cependant sur une tendance décroissante sur les 10 dernières années. Les ventes de ce segment ont été divisées par près de trois depuis 2011. Enfin, le marché des cuisinières continue sa marginalisation avec une baisse de 17,3% en 2021 et ne représente plus qu'un marché de niche (2.710 unités).Ces constats sont issus de l'étude qualitative 2021 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché des appareils domestiques de chauffage au bois.Pour télécharger l'étude, cliquez ici.
Il y a 3 ans et 47 jours

Une croissance de 9 % pour les énergies renouvelables dans le monde en 2021

Barrages, géothermie, et surtout solaire et éolien... les énergies renouvelables ont vu leurs capacités mondiales de production croître de 9,1% en 2021, notamment en Asie, loin cependant du volume nécessaire pour décarboner le monde, a indiqué lundi l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena).
Il y a 3 ans et 52 jours

Les énergies renouvelables se taillent la part du lion des ajouts de capacité dans le monde en 2021

De nouvelles données publiées par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) montrent que les énergies renouvelables ont poursuivi leur progression et gagné du terrain malgré un contexte mondial difficile. À la fin 2021, la capacité mondiale de production d'énergies renouvelables s'élevait à 3 064 gigawatts (GW), soit une augmentation du stock de ces énergies de 9,1%.Bien que l'énergie hydroélectrique ait représenté la plus grande part de la capacité de production renouvelable totale dans le monde avec 1 230 GW, le rapport Renewable Capacity Statistics 2022 de l'IRENA montre que le solaire et l'éolien ont continué à dominer les nouvelles capacités de production. Ensemble, ces deux technologies ont contribué pour 88 % à la part de toutes les nouvelles capacités renouvelables en 2021. La capacité solaire est en tête avec une augmentation de 19%, suivie par l'énergie éolienne, qui a renforcé sa capacité de production de 13%. « Cette progression soutenue est un nouveau témoignage de la résilience des énergies renouvelables. Les excellentes performances enregistrées l'année dernière offrent aux pays la possibilité de bénéficier dans une encore plus large mesure des nombreux avantages socio-économiques des énergies renouvelables. Toutefois, malgré cette tendance mondiale encourageante, notre nouvelle publication Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales montre que la transition énergétique est loin d'être suffisamment rapide ou généralisée pour éviter les conséquences désastreuses des changements climatiques », déclare Francesco La Camera, Directeur général de l'IRENA « La crise énergétique que nous traversons actuellement vient confirmer que le monde ne peut plus compter sur les combustibles fossiles pour répondre à sa demande énergétique. Les fonds versés dans les centrales électriques à combustibles fossiles produisent des résultats indésirables, tant pour la survie d'une nation que pour celle de la planète. Les énergies renouvelables devraient devenir la norme dans le monde entier. Nous devons mobiliser la volonté politique pour accélérer le Scenario 1,5 °C. » Pour atteindre les objectifs climatiques, les énergies renouvelables doivent croître à un rythme plus rapide que la demande énergétique. Or, malgré une augmentation significative de l'utilisation des énergies renouvelables pour la production d'électricité, de nombreux pays n'ont pas encore atteint ce stade.En 2021, 60 % des nouvelles capacités ont été ajoutées en Asie, portant le total des capacités renouvelables à 1,46 térawatt (TW). La Chine a été le principal contributeur, avec un ajout de 121 GW à la nouvelle capacité du continent. L'Europe et l'Amérique du Nord, les États-Unis d'Amérique en tête, occupent respectivement la deuxième et la troisième place, avec un ajout de 39 GW pour la première et 38 GW pour la seconde. La capacité d'énergie renouvelable a augmenté de 3,9 % en Afrique et de 3,3 % en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Malgré une croissance régulière, le rythme observé dans ces deux régions est beaucoup plus lent que la moyenne mondiale, ce qui souligne le besoin de renforcer la coopération internationale en vue d'optimiser les marchés de l'électricité et de stimuler les investissements massifs dans ces régions.Principales tendances par technologie :Énergie hydroélectrique : sa croissance a augmenté de façon continue en 2021, la mise en service de plusieurs grands projets ayant été reportée à cette année.Énergie éolienne : en 2021, son expansion s'est poursuivie, mais à un rythme plus lent qu'en 2020. (+93 GW contre +111 GW l'année précédente).Énergie solaire : avec l'augmentation des nouvelles capacités dans toutes les grandes régions du monde au cours des années précédentes, la capacité solaire mondiale totale dépasse aujourd'hui l'énergie éolienne.Bioénergie : l'expansion nette des capacités s'est accélérée en 2021 (+10,3 GW contre +9,1 GW en 2020).Énergie géothermique : la capacité géothermique a enregistré une croissance exceptionnelle en 2021, avec un ajout de 1,6 GW.Électricité hors réseau : la capacité hors réseau a augmenté de 466 MW en 2021 (+4 %) pour atteindre 11,2 GW.
Il y a 3 ans et 60 jours

L’Europe peut s’affranchir des imports russes avant le milieu de la décennie grâce aux EnR

L'utilisation globale du gaz diminuera de 9% en 2024 par rapport au modèle d'avant-guerre de DNV. La plus forte croissance attendue est celle de l'énergie solaire qui, d'ici 2026, aura augmenté de 20%. Le report de la mise à la retraite de centrales nucléaires jouera également pour combler le déficit.Bien que le charbon soit nécessaire à très court terme pour répondre à la demande énergétique de l'Europe, d'ici 2024, le report de fermetures de centrales et la croissance du nucléaire joueront un rôle important pour combler le manque de gaz naturel. Les émissions liées à la consommation énergétique seront inférieures de 2,3% en Europe au cours de la période 2022-2030, par rapport à la trajectoire modélisée avant la guerre en Ukraine. Cela est dû à l'importance accrue des énergies à faible teneur en carbone (énergies renouvelables et nucléaire), à une plus grande efficacité énergétique et, à court et moyen terme, à une croissance économique plus faible."Comme ils l'ont fait pendant la pandémie de COVID-19, les dirigeants européens ont fait preuve de lucidité face à une crise, pour accélérer la transition énergétique du continent. Cette fois, l'Europe accroît sa sécurité énergétique tout en réduisant ses émissions", a déclaré Remi Eriksen, président du groupe et PDG de DNV.Le pivot de la Russie vers l'Est ne compensera pas entièrement la réduction des exportations de gaz vers l'Europe, en raison d'infrastructures limitées.En revanche, DNV estime que l'Europe elle-même produira 12% de gaz en plus en 2030, ce qui reflète la réaction de l'industrie à la hausse des prix du pétrole et du gaz à court terme et la réponse aux incitations de de l'UE. Le rôle du GNL importé est limité par la capacité de regazéification, la construction des infrastructures supplémentaires devant prendre de 2 à 5 ans. Toutefois, il constituera un volet de la stratégie globale de sécurité énergétique du continent.Il existe un risque de surcapacité dans le secteur du pétrole et du gaz vers la fin de la décennie, les entreprises cherchant à tirer parti des prix élevés et du déficit d'approvisionnement.La tendance à long terme reste baissière pour le pétrole, et la réduction de la croissance du PIB et le ralentissement de la mondialisation, conséquences du conflit, risquent de freiner davantage la demande. L'augmentation de la capacité pétrolière et gazière à l'horizon 2030 entraînera une baisse des prix, ce qui augmentera probablement un peu l'utilisation mondiale dans les années 2030."La guerre en Ukraine a secoué les marchés de l'énergie, mais la décarbonisation reste le thème central. Les entreprises du secteur de l'énergie devront trouver un équilibre prudent entre la nécessité de combler le déficit d'approvisionnement en pétrole et en gaz à court terme et celle d'éviter les actifs abandonnés à plus long terme", a déclaré Sverre Alvik, directeur de la recherche sur la transition énergétique chez DNV.Pour les consommateurs, il n'y a pas de fin immédiate en vue aux prix élevés de l'électricité. En 2024, les prix de l'électricité seront 12% plus élevés en Europe que si le continent ne s'éloignait pas de l'énergie russe. La hausse du coût des matières premières aura également un impact sur l'adoption des véhicules électriques, car le coût des batteries augmente. Pour l'Europe, cela signifie que la moitié des ventes de nouvelles voitures seront électriques en 2028 au lieu de 2027, bien que cela puisse être surmonté par des incitations politiques.*Dans le modèle de DNV, l'Europe comprend tous les pays européens, y compris les pays baltes, mais sans la Russie, l'Ukraine, la Biélorussie et la Turquie.
Il y a 3 ans et 60 jours

Bilan du mandat présidentiel sur la rénovation énergétique des logements

Selon Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio :« Identifié officiellement comme “stratégique” dans le cadre du plan de relance, le secteur de la rénovation énergétique a été mis en lumière de façon inédite avec plusieurs grandes lois et avancées qui sont à saluer : précision des objectifs de diminution de la consommation d'énergie, création d'un observatoire des rénovations énergétiques réalisées, augmentation des aides financières, simplification de leurs accès, professionnalisation de la filière…Toutefois, trois points relativisent ce bilan :Les dernières réformes laissent un goût d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise : on pense aux DPE erronés q ualifiant les logements interdits à la location et au projet de décret MonAccompagnateurRénov' précipité alors que critiqué par l'ensemble de la filière.L'hyper croissance du secteur a révélé des problématiques non anticipées : difficultés de recrutement et de formation, insuffisance des financements face aux objectifs… laissant la responsabilité au prochain gouvernement de répondre rapidement aux inquiétudes.La crise ukrainienne révèle que les efforts pour baisser notre consommation d'énergie restent insuffisants, puisque nous sommes toujours aussi dépendants aux énergies fossiles importées et impactés par la hausse de leurs prix insoutenables pour les ménages et les entreprises.»Le secteur de la rénovation énergétique, professionnalisé et désormais identifié comme stratégiqueLe secteur de la rénovation énergétique a bénéficié d'un véritable essor politique au cours de ce mandat.En avril 2018, l'ex ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Nicolas Hulot, avait présenté un plan de rénovation énergétique des bâtiments ambitieux pour le quinquennat. Le plan prévoyait notamment de simplifier les aides à la rénovation énergétique en transformant le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) en prime, de garantir un logement performant par le diagnostic de performance énergétique, de relancer la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, etc.A la suite de la crise des gilets jaunes, le discours de l'ex Premier ministre, Édouard Philippe, devant l'Assemblée nationale le 12 juin 2019 avait confirmé que pour l'acte II de son gouvernement, la rénovation énergétique serait une des solutions prioritaire pour permettre la baisse des factures d'énergie des ménages modestes.Le secteur est enfin identifié officiellement comme “stratégique” par le nouveau gouvernement dans le cadre du plan de relance post Covid du 3 septembre 2020, avec une part de 7,5 milliards d'euros dédiée à la rénovation énergétique des logements.Pourquoi la rénovation énergétique a-t-elle été priorisée ?Lucas Chabalier pour Agir pour le Climat a précisé le 4 mars 2022 sur Batiradio que “la rénovation énergétique est l'investissement le plus important de la transition énergétique”.C'est effectivement un enjeu protéiforme : social pour les gens qui vivent dans des logements à rénover et pour son potentiel d'emplois (360 000 emplois verts[1]), économique (le budget énergétique du bâtiment pèse 30 % pour les communes, plus de 8 % pour les ménages modestes, etc.), environnemental (le bâtiment représente plus de 40 % des consommations d'énergie) et permettant de préserver l'indépendance énergétique nationale des énergies importées de l'extérieur.[1]Source: cliquez iciLes chiffres du quinquennat MacronCela se concrétise aussi par un budget dédié inédit. La loi de finances de 2021 intègre le budget annoncé pour France Relance avec 30 milliards d'euros dirigés vers la transition écologique, dont 7,5 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments. De même, la loi de finances pour 2022 a permis un budget rehaussé.Outre la priorisation politique du secteur, le nombre de travaux d'économies d'énergie a augmenté. À titre d'exemple, 1,5 milliard d'euros ont été versés par la prime Coup de pouce Chauffage depuis 2019 pour le remplacement de près de 800 000 chaudières fioul, charbon ou gaz peu performantes par des installations plus économes en énergie et moins polluantes[2]. Bien plus que les années précédentes. En 2019, seules 110 000 vieilles chaudières ont été changées[3]. On estime que les travaux engagés permettront aux ménages concernés d'économiser chaque année 613 millions d'euros sur leurs factures énergétiques. De même, la prime Coup de pouce Isolation a permis d'accompagner plus d'un 1 600 000 travaux d'isolation de toitures ou de combles.[2]Source: cliquez ici[3] Audition d'Emmanuelle Wargon à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020Des réformes structurantes pour la filière de la rénovation énergétiquePlusieurs grandes lois ont permis de grandes avancées pour le secteur.La loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN) du 23 novembre 2018, a ainsi permis d'initier une dynamique pour déployer les économies d'énergie à réaliser pour le parc tertiaire. Le décret tertiaire, pris sur cette base, a ainsi obligé les grands bâtiments tertiaires à diminuer leurs consommations d'énergie et à les communiquer régulièrement sur une plateforme en ligne, OPERAT, ouverte aux gestionnaires de bâtiments en septembre 2022.La loi Énergie Climat, votée en novembre 2019, et la loi Climat et résilience, votée le 20 juillet 2021 fixent les objectifs de rénovation énergétique du logement, en priorité des “passoires énergétiques” dites logements énergivores. Une des mesures phares est la détermination d'un calendrier de 2023 à 2034 d'interdictions de location des logements énergivores classés selon une étiquette énergétique de G à D, via un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les lois de finances 2019, 2020 et 2021, actant chaque année du budget de l'État dédié aux aides à la rénovation énergétique, ont permis de simplifier certaines d'entre elles, comme la transformation du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) en MaPrimeRénov' :Pour remplacer le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) (conformément au Plan Rénovation annoncé par le gouvernement), un dispositif de prime, appelé “MaPrimeRénov'”, a été lancé en janvier 2020. Versée en fin de travaux et forfaitaire, elle permet de calculer précisément et de diminuer le reste à charge des ménages précaires voulant réaliser certains travaux d'économies d'énergie. Elle a été élargie à tous les ménages dans le cadre du Plan de relance en octobre 2020 à la suite du début de la crise sanitaire. Emmanuelle Wargon rappelait d'ailleurs dans son bilan que « malgré la pandémie, la prime a réussi à toucher un million de dossiers déposés sur la seule année 2021 et 660 000 dossiers engagés[4]» en termes de travaux. Le budget du dispositif “MaPrimeRénov'” a augmenté et atteint le niveau record des 2 milliards en 2021[5].[4]Déclaration de Mme Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, sur le bilan de son action ministérielle, Assemblée nationale, 15 février 2022[5]Loi de Finances 2021Un accompagnement de la professionnalisation de la filièreVotée le 24 juillet 2020, la loi visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux, a posé une interdiction nette du démarchage téléphonique pour la vente d'équipements ou la réalisation de travaux d'économies d'énergie ou de la production d'énergies renouvelables. Elle permet de lutter contre les insuffisances du dispositif encadrant le démarchage téléphonique (inscription sur Bloctel), et protège les consommateurs victimes du démarchage excessif. Les entreprises frauduleuses peuvent être sanctionnées en cas d'abus d'utilisation d'un numéro masqué : les sociétés de rénovation énergétique Almatys et Nrgie Conseil ont ainsi été condamnées à des amendes de 460 000 et 65 000 euros respectivement pour cet acte. Malgré cela, le démarchage téléphonique reste pratiqué abusivement, révélant un contrôle insuffisant de l'État.Le gouvernement a également renforcé au premier semestre 2020, le label Reconnu Garant de l'environnement (RGE) des professionnels des travaux de rénovation énergétique, label qui conditionne l'obtention de nombreuses aides financières. Le niveau d'exigence a été durci, pour accroître la confiance dans la certification et permettre aux entreprises vertueuses d'être mieux identifiées et reconnues. Concrètement, ce renforcement passe par des contrôles plus nombreux et aléatoires des chantiers, des sanctions plus importantes et diversifiées. Lors de son audition à l'Assemblée nationale sur son bilan quinquennal en matière de logement, le 15 février 2022, Emmanuelle Wargon, rappelait que le label RGE représentait 59 000 entreprises labellisées et la députée des Hauts-de Seine- LREM, Bénédicte Pételle, a souligné 180 entreprises du secteur, sanctionnées en 2020 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).Mais la qualité des travaux de rénovation énergétique ne pourra se conjuguer qu'avec une formation professionnelle plus large. C'est ainsi que Hellio propose, dans la priorité V de ses propositions dans le cadre des élections présidentielles de 2022, la création d'un réseau d'écoles et de centres d'excellence de la rénovation énergétique.Les dossiers en suspens, les nouvelles problématiques laissées pour le prochain gouvernement et le devoir d'accélérer les effortsLes dernières réformes laissent malgré tout un sentiment d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise.C'est ainsi le cas de la réforme du DPE qui, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN), est devenu opposable juridiquement depuis le 1er juillet 2021. Jusqu'ici, il n'était qu'informatif. Ce document qui indique au futur acquéreur ou locataire une estimation de la consommation énergétique d'un logement et son taux d'émission de gaz à effet de serre, notamment à travers les étiquettes énergétiques allant de A (logements propres) à G (logements classés passoires énergétiques), est donc devenu plus lisible et fiable. Le ministère du Logement compte 30 000 DPE réalisés en moyenne par semaine entre 2018 et 2020.Il indique également que pour les classes F et G (4,8 millions de «passoires énergétiques»), la fiabilisation de la méthode de calcul et les changements de seuils permettront que 800 000 logements jusque-là classés E deviennent des passoires énergétiques. Le Ministère du logement a indiqué dans un communiqué de presse que logements qui entrent dans la catégorie des passoires énergétiques avec la reformé du DPE sont principalement des logements aujourd'hui chauffés au fioul (environ 600 000) et au gaz (environ 200 000). En parallèle, 600 000 logements chauffés à l'électricité et 200 000 logements chauffés au bois ne seront plus considérés comme des passoires énergétiques.Pourtant, un certain nombre d'erreurs sont survenues suite à l'entrée en vigueur de la réforme du DPE. Le nouveau dispositif présentait des écarts très importants de résultats par rapport à l'ancienne version du DPE et à la réalité du diagnostic. Cette erreur a conduit à la déclassification de nombreux logements vers les classes F et G, ce qui n'est pas sans conséquences puisque la loi prévoit que les logements classés G ou F ne puissent plus être loués respectivement à partir de 2025 et 2028.De même, le projet de décret MonAccompagnateurRénov', qui devrait être publié en avril, révèle un fort dissensus de la filière.A partir du 1er janvier 20236, un accompagnement obligatoire sera mis en place pour les ménages souhaitant bénéficier de certaines aides à la rénovation énergétique de l'Anah. Il a pour objectif de traiter les difficultés rencontrées par les ménages dans leurs projets de rénovation. Ce projet ne fait pas l'unanimité au sein de la profession. En effet, le rôle d'accompagnateur devrait être ouvert à certains opérateurs privés agréés à compter du 1er janvier 2023. Cet élargissement pose la question du risque de conflit d'intérêt de l'accompagnateur qui sera à la fois prescripteur et réalisateur des travaux.Outre ces dossiers qui restent laissés en suspens, le secteur qui a connu une hypercroissance, doit faire face à des nouvelles problématiques qui freineront sa dynamique.Depuis 2017, le secteur du bâtiment connaît une croissance estimée à 4,7 %, en raison de l'essor de la construction de logements neufs et la réalisation grandissante de travaux de rénovation énergétique. Pourtant, le secteur fait face à une pénurie de main d'œuvre qualifiée. Cette pénurie s'explique par de nombreux freins à l'embauche causés notamment par l'incertitude économique des entreprises, ou encore les coûts liés à l'emploi et au recrutement. Le manque de main-d'œuvre qualifiée pourrait être palliée par l'accompagnement de nouvelles écoles de formation ciblant un public plus large. Hellio a proposé, dans le cadre des élections présidentielles, de créer un groupe de travail chargé d'établir une stratégie nationale sur les métiers d'avenir.Par ailleurs, le secteur fait face à un important décalage entre les moyens de financements et les objectifs. À l'échelle européenne, dans les plans nationaux pour la reprise et la résilience présentés par les États membres, très peu ont cherché à mobiliser des fonds publics pour attirer des financements privés – afin de soutenir les investissements ou les activités de rénovation à long terme, en s'appuyant principalement sur des programmes de subventions. De même, à l'échelle nationale, les financements publics sont davantage mis en avant et nécessitent d'être appuyés par les financements privés, afin d'arriver à l'objectif de financement du secteur. L'augmentation des investissements privés dans la modernisation du parc immobilier européen est primordiale pour la longévité et la dynamique de la transition vers la neutralité carbone, ainsi que pour son succès final.
Il y a 3 ans et 109 jours

Paris, Rouen et Le Havre créent leur "catalyseur" pour les projets d'énergie renouvelable

Paris, Rouen et Le Havre ont entériné le 9 février la création d'une société d'économie mixte (SEM) chargée de fédérer les investissements sur des projets d'énergie renouvelable dans la vallée de la Seine.
Il y a 3 ans et 174 jours

Energies renouvelables: Crédit Agricole Assurances investit en Italie

Crédit Agricole Assurances a racheté 49% d'Edison Renewables, ce qui valorise à deux milliards d'€ cette plateforme regroupant les activités éoliennes et solaires de l'italien Edison, filiale d'EDF
Il y a 3 ans et 186 jours

Record pour les énergies renouvelables en 2021, mais un rythme toujours insuffisant pour atteindre la neutralité carbone

Cette année devrait battre le record de l'an dernier, avec 290 gigawatts (GW) de capacités nouvelles installées, et en ce dépit du coût accru de certains composants et du transport, note le rapport sorti mercredi.Selon l'AIE, qui a revu à la hausse ses projections, 4.800 GW d'installations devraient être disponibles d'ici 2026, soit +60% par rapport à 2020 et l'équivalent de la capacité électrique actuelle du nucléaire et des énergies fossiles combinés. Le photovoltaïque devrait assurer plus de 50% de cette croissance, et l'éolien en mer voir ses capacités tripler.Selon l'AIE, qui a revu à la hausse ses projections, 4.800 GW d'installations devraient être disponibles d'ici 2026, soit +60% par rapport à 2020 et l'équivalent de la capacité électrique actuelle du nucléaire et des énergies fossiles combinés. Le photovoltaïque devrait assurer plus de 50% de cette croissance, et l'éolien en mer voir ses capacités tripler.Toutes les régions sont concernées, Chine en tête (1.200 GW de capacités éolienne et solaire attendus dès 2026, soit quatre ans plus tôt que l'objectif officiel, estime l'AIE.) L'Inde devrait voir la croissance du secteur doubler par rapport au rythme de 2015-2020.Cependant, si les prix des composants et matériaux restaient aussi élevés jusqu'à la fin 2022, le coût des investissements dans l'éolien pourrait retrouver son niveau d'avant 2015, et, dans le solaire, trois années de chute des prix seraient effacées, s'alarme l'organisme, qui conseille les pays dans leurs politiques énergétiques."Les prix élevés actuels des matériaux posent de nouveaux défis pour le secteur des renouvelables, mais les prix élevés des énergies fossiles rendent aussi les renouvelables encore plus compétitives," souligne le directeur de l'Agence, Fatih Birol.Pour l'AIE, les Etats pourraient faciliter leur déploiement via des mesures cohérentes et suivies, en lançant l'adaptation des réseaux électriques, en s'attaquant au manque d'acceptation sociale... Il faut aussi s'attaquer aux difficultés d'investissement dans les pays en développement, appelle l'Agence.Quant aux barrages, aux bio-énergies ou à la géothermie, pourtant indispensables, leur expansion ne représente que 11% de la croissance des renouvelables d'ici 2026, du fait notamment d'un déficit de soutien et de rémunération.Ainsi, in fine, cette croissance attendue des renouvelables ne suffira pas pour mettre le monde sur la voie de la neutralité carbone en 2050, nécessaire pour garder le réchauffement sous 1,5°C par rapport à la période pré-industrielle.Pour cela, il faudrait que le rythme de capacités renouvelables nouvelles installées d'ici 2026 double par rapport aux prévisions de l'AIE, et que la croissance de la demande dans les biocarburants soit quatre fois supérieure.
Il y a 3 ans et 307 jours

Etude Observ'ER du marché des installations solaires photovoltaïques individuelles en 2020

Avec 61.330 kW pour 29.130 installations, le segment de opérations de moins de 3 kW progresse de 33% en 2020, et semble avoir été peu impacté par la crise sanitaire. A ce rythme la filière pourrait retrouver son niveau de 2011, soit plus de 87.000 kW, dès l'an prochain. Celui de 3 à 9 kW est également en hausse de 27%, avec 60.110 kW pour 10.930 installations, 2020 marque une reprise sur ce segment en constante baisse depuis 2016.La part d'installations en autoconsommation sur le segment inférieur à 3kW continue de croitre (89% du marché en 2020), et parmi elles, le stockage gagne du terrain (28% en 2020 contre 10% en 2019) au détriment des opérations sans stockage avec injection de surplus.Bien que représentant toujours le plus gros marché, le sud de la France perd du terrain au profit de la moitié nord, dont les deux premiers marchés en 2020 sont le Centre-Val de Loire et les Pays de la Loire.On observe une très légère baisse des prix de vente sur l'année 2020, qui devraient malheureusement repartir à la hausse au vu des tendances de ce début 2021.Tels sont les principaux constats de l'étude annuelle d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché 2020 des installations solaires photovoltaïques individuelles.L'intégralité de l'étude est disponible en téléchargement ici
Il y a 3 ans et 312 jours

Étude qualitative 2021 du marché des appareils domestiques de chauffage au bois

L'année 2020 n'a pas présenté de changement marqué sur les stratégies des industriels en ce qui concerne les importations et les exportations dont les taux restent stables. Concernant les prix de vente des équipements, si aucune augmentation n'a été observée en 2020, il n'en va pas de même en 2021 où les professionnels relèvent des tensions sur les coûts des matières premières qui devraient se répercuter sur les prix de vente. Le label Flamme Verte conserve quant à lui son intérêt aux yeux des professionnels même s'ils sont de plus en plus nombreux à en demander des évolutions, notamment pour devancer les réglementations européennes. Enfin, la filière reste très attachée aux aides financières en place, notamment le dispositif MaPrimeRénov' qui, après une mise en place difficile, semble avoir pris le bon rythme. Une mesure globalement saluée par le secteur et qui explique pourquoi les professionnels conservent des perspectives optimistes quant à leur activité à moyen terme sur le marché hexagonal. Ces constats sont issus de l'étude qualitative 2021 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché des appareils domestiques de chauffage au bois.L'intégralité de l'étude est disponible en téléchargement à cette adresse.
Il y a 3 ans et 340 jours

Qualit'EnR fête ses 15 ans et dresse un bilan de la demande en énergies renouvelables dans le bâtiment

La crise sanitaire a profondément accéléré la demande des consommateurs en faveur des solutions à énergies renouvelables pour le chauffage, l’électricité et la production d’eau chaude. Alors que les acteurs de la filière et les consommateurs ont besoin de construire une relation fondée sur la confiance et le savoir-faire, Qualit’EnR publie une nouvelle version de son annuaire des installateurs qualifiés et œuvre pour améliorer les compétences du secteur en développant les référentiels des programmes de formation et en multipliant les audits des installations.15.600 installateurs qualifiés et une demande en forte croissanceDepuis 2 ans, Qualit’EnR enregistre une très forte augmentation des demandes de qualification de lapart des installateurs : +31 %. En 2020, l’organisme de qualification a traité plus de 27.000 demandes, recevant jusqu’à 880 dossiers par semaine.« L’explosion de la demande est notable même si Qualit’EnR enregistre des hausses successives depuis 8 ans. Aujourd’hui, alors que d’un point de vue général les demandes de qualification connaissent un certain recul, les qualifications RGE, et particulièrement celles spécifiques aux énergies renouvelables, se développent. Qualit’EnR est fier de porter une offre de qualité pour les professionnels RGE engagés dans le développement des EnR », explique Teddy Puaud, DéléguéGénéral de Qualit’EnR.Dans le détail, « L’évolution des demandes de qualification RGE suit naturellement l’évolution du marché et les clients favorisent les installations éligibles aux subventions. Nous suivons de près les attentes des consommateurs et les demandes de la filière. Pour cette raison, nous lançons 2nouvelles qualifications : Ventilation + en juin, dédiée aux installations de ventilation mécanique etRecharge Elec + en juillet, consacrée à l’installation d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques hors-résidentiel », détaille Teddy Puaud.Aujourd’hui, Qualit’EnR fédère 15.600 installateurs qualifiés et compte plus de 26.000 qualifications actives, toutes certifiées RGE. « En termes de parts de marché, cette « communauté » positionneQualit'EnR comme le leader français des organismes de qualification sur les énergies renouvelables dans l’habitat », conclut Teddy Puaud.Qualit'EnR, engagé sur la qualité des installationsDepuis 15 ans, Qualit'EnR fait bouger les lignes de l’EnR et des critères RGE en élaborant, avec des experts de chaque filière, les référentiels de formation proposés aux installateurs via des organismes partenaires. À ce jour, près de 90.000 stagiaires ont été formés dans une logique de terrain et sur la base de référentiels spécifiques aux énergies renouvelables et au bâtiment, redéfinis tous les ans par l’association et son réseau d’experts.« Pour nous, c’est une grande fierté que ces stages puissent être proposés de façon uniforme partout en France car la formation constitue le point d’entrée d’une filière qui gagne en compétence », exprime Maxence Olivard, Ingénieur du pôle formation Qualit’EnR.En parallèle, Qualit'EnR a réalisé près de 50.000 audits d’installations via des organismes de contrôles partenaires. Depuis janvier 2021, la cadence s’est accélérée puisque le gouvernement et les professionnels ont défini 6 domaines de travaux dits « critiques » dans lesquels les contrôles des entreprises RGE sont désormais renforcés. En chiffres, Qualit’EnR devrait réaliser 9.000 audits d’installations en 2021 contre 5.400 en 2020. « Ces audits ont aussi une vocation pédagogique pourles installateurs qui souhaitent améliorer leurs pratiques. Avec eux, nous travaillons dans une logiquede partenariat depuis longtemps », détaille Thomas Fourmessol, Directeur technique chez Qualit’EnR.Un annuaire référence pour les consommateursL’annuaire recensant les installateurs qualifiés Qualit’EnR vient de faire peau neuve. Dédié à un usage grand public et pensé pour le consommateur qui souhaite trouver un professionnel de confiance près de chez lui en quelques clics, cet annuaire est accessible depuis le site internet deQualit’EnR.Simple, l’utilisateur est d’abord invité à renseigner le type de travaux qu’il veut effectuer (chaudière, PAC, eau chaude, installation électrique…). Il indique ensuite le numéro de son département et obtient instantanément la liste des installateurs qualifiés proches de chez lui répondant à son besoin.L’annuaire est également enrichi d’une photothèque des installations réalisées par les installateurs RGE qualifiés chez Qualit’EnR.
Il y a 3 ans et 341 jours

La plupart des énergies renouvelables plus abordables que les combustibles fossiles les moins chers

Selon un nouveau rapport de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la part des énergies renouvelables dont le coût est inférieur à celui de l'option à base de combustibles fossiles la plus compétitive a doublé en 2020. Le coût de 62% de l'ensemble de la production d'énergie renouvelable ajoutée l'année dernière, soit 162 gigawatts (GW), était inférieur à celui des nouvelles centrales à base de combustibles fossiles les moins chères.Le rapport Coût de la production d’énergie renouvelable en 2020 montre que le coût des technologies renouvelables a continué de baisser significativement d'année en année. Le solaire thermique à concentration (CSP) a baissé de 16%, l'éolien terrestre de 13%, l'éolien offshore de 9 % et le solaire photovoltaïque de 7%. Ces niveaux de coûts rendent également les énergies renouvelables de plus en plus compétitives par rapport aux centrales au charbon existantes. Dans le contexte d'une stratégie d'économie à zéro émission nette, la rentabilité des énergies renouvelables à faible coût offre aux pays développés et en développement un solide argument en faveur de l'abandon de la filière charbon. Les nouveaux projets d'énergies renouvelables ajoutés en 2020 permettront aux pays émergents d'économiser jusqu'à 156 milliards USD sur l'ensemble de leur durée de vie.« Aujourd'hui, les énergies renouvelables sont la source d'électricité la moins chère », a affirmé le directeur général de l'IRENA, Francesco La Camera. « Les énergies renouvelables offrent aux pays concernés la possibilité d'échapper progressivement à leur dépendance au charbon grâce à une solution économiquement attrayante leur garantissant de pouvoir répondre à la demande énergétique croissante sans renoncer à réduire les coûts, créer des emplois, stimuler la croissance et atteindre leurs objectifs en matière de climat. Je suis heureux de constater que de plus en plus de pays choisissent d'introduire les énergies renouvelables dans leurs économies, et suivent la voie de l'IRENA pour atteindre l'objectif du zéro émission nette à l'horizon 2050. »« Nous avons déjà largement dépassé le point d'inflexion pour le charbon », a ajouté M. La Camera. « Après le récent engagement du G7 à atteindre zéro émission nette et à mettre fin au financement mondial du charbon à l'étranger, il appartient désormais au G20 et aux économies émergentes d'appliquer ces mesures. Nous ne pouvons pas nous permettre une transition énergétique à deux vitesses, dans laquelle certains pays deviendraient rapidement verts tandis que d'autres resteraient prisonniers de l'ancien système à base de combustibles fossiles. En ce sens, la solidarité mondiale a un rôle essentiel à jouer, aussi bien sur le plan de la diffusion de la technologie que des stratégies financières et du soutien à l'investissement. Nous devons faire en sorte que dans la transition énergétique, personne ne soit laissé pour compte. »Les projets d'énergies renouvelables ajoutés l'année dernière réduiront les coûts du secteur de l'électricité d'au moins 6 milliards USD par an dans les pays émergents, par rapport aux combustibles fossiles à un niveau de production équivalent. Les deux tiers de ces économies proviendront de l'éolien terrestre, et dans une moindre mesure de l'hydroélectricité et du solaire photovoltaïque. À cette réduction des coûts s'ajoutent les avantages économiques et le recul des émissions de carbone. Les quelque 534 GW de capacité renouvelable ajoutés dans les pays émergents depuis 2010 à des coûts inférieurs à l'option charbon la moins chère réduisent chaque année les coûts de l'électricité d'environ 32 milliards USD. Sur la période 2010-2020, il s'est produit une amélioration spectaculaire de la compétitivité des technologies solaires et éoliennes, puisque la CSP, l'éolien offshore et le solaire photovoltaïque ont tous rejoint l'éolien terrestre dans la fourchette de coûts des nouvelles capacités à base de combustibles fossiles, lesquelles offrent une solution de moins en moins intéressante. En l'espace de dix ans, le coût de l'électricité a baissé de 85% pour le solaire photovoltaïque à échelle industrielle, 68% pour le solaire thermique à concentration (CSP), 56% pour l'éolien terrestre et 48% pour l'éolien offshore. Avec des prix d'enchères record de 1,1 à 0,03 USD/kWh aujourd'hui, le prix du solaire photovoltaïque et de l'éolien terrestre est continuellement plus bas que celui des nouvelles options au charbon les moins chères sans aucun soutien financier. Le rapport de l'IRENA montre par ailleurs que les nouvelles énergies renouvelables sont également plus performantes que les centrales au charbon existantes en termes de coûts d'exploitation, et rendent l'électricité issue du charbon de moins en moins intéressante. Aux États-Unis, par exemple, 149 GW ou 61% de la capacité totale de production à base de charbon coûte plus chère que la nouvelle capacité renouvelable. Le retrait et le remplacement de ces centrales par des énergies renouvelables réduiraient les dépenses de 5,6 milliards USD par an et économiseraient 332 millions de tonnes de CO2, atténuant ainsi d'un tiers les émissions de carbone aux États-Unis. En Inde, 141 GW de la capacité installée au charbon est plus chère que la nouvelle capacité renouvelable. En Allemagne, aucune centrale au charbon existante n'a des coûts d'exploitation inférieurs à ceux d'une nouvelle installation de production à base de solaire photovoltaïque ou d'éolien terrestre.À l'échelle mondiale, plus de 800 GW de l'ensemble des centrales au charbon existantes coûte plus chère que les nouveaux projets solaires photovoltaïques ou éoliens terrestres mis en service en 2021. Le démantèlement de ces centrales pourrait entraîner une réduction des coûts de production d'électricité de 32,3 milliards USD par an et éviter l'émission d'environ 3 Gt de CO2 par an, soit 9% des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie en 2020 ou l'équivalent de 20% de la réduction nécessaire d'ici 2030 pour limiter l'augmentation de température à 1,5 °C selon la voie décrite dans l'ouvrage Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales de l'IRENA.Les perspectives à l'horizon 2022 prévoient une nouvelle baisse des coûts mondiaux de l'énergie renouvelable, l'éolien terrestre devenant 20 à 27% moins cher que la nouvelle option de centrale au charbon la plus rentable. 74% de tous les nouveaux projets solaires photovoltaïques mis en service sur les deux prochaines années, et qui ont fait l'objet d'appels d'offres ou de ventes aux enchères, auront un prix d'adjudication inférieur à celui des nouvelles centrales au charbon. Cette tendance confirme que les énergies renouvelables à faible coût ne constituent pas seulement l'épine dorsale du système électrique, mais qu'elles permettront aussi l'électrification d'utilisations finales comme les transports, les bâtiments et l'industrie, et ouvriront la voie vers une électrification compétitive indirecte grâce à l'hydrogène renouvelable.
Il y a 3 ans et 342 jours

Energies renouvelables: les coûts de raccordements mieux pris en charge

Le Sénat a voté un amendement du gouvernement au projet de loi climat pour "favoriser la participation des acteurs locaux dans les projets d'énergies renouvelables".
Il y a 4 ans et 32 jours

Marché 2020 des pompes à chaleur dans le résidentiel

En 2020, avec 900.070 PAC air/air et air/eau vendues, auxquelles s'ajoutent 109.500 chauffe-eau thermodynamiques (CET), les équipements aérothermiques ont progressé de 8%.Les PAC air/air sont l'équipement phare du secteur avec un marché évalué à plus de 729.680 pièces et restent les équipements les plus vendus dans le champ des systèmes de chauffage central individuels en 2020. Malgré la crise sanitaire la tendance de fond reste positive pour l'aérothermie, notamment sous l'effet de la mesure « Coup de Pouce Chauffage » mis en place en janvier 2019. Quant aux CET, le marché baisse légèrement (-8%) mais reste au-dessus de la barre des 100.000 unités.De son côté, avec 3 005 unités vendues, le marché des pompes à chaleur géothermiques baisse de 14% pour retrouver son niveau de 2018. Les aides n'ont pas suffi à compenser la baisse d'activité et de demande induites par la crise sanitaire. Cette technologie, qui pourtant affiche un bilan énergétique et économique performant sur sa durée de vie, reste très mal connue du grand public. C'est le marché du collectif qui semble porter le dynamisme de la filière.Tels sont les principaux constats de l'étude annuelle d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché 2019 des pompes à chaleurs dans le secteur du résidentiel.L'intégralité de l'étude est disponible en téléchargement ici
Il y a 4 ans et 54 jours

Vinci investit des milliards dans les énergies renouvelables après l'acquisition d'ACS

Le major du BTP Vinci va acquérir les activités dans l'énergie du groupe de construction espagnol ACS pour environ 4,9 milliards d'euros, en pariant sur le secteur des énergies renouvelables.
Il y a 4 ans et 68 jours

Étude Observ'ER du marché des appareils domestiques de chauffage au bois en 2020

Le segment des poêles enregistre une baisse de 16% de ses ventes avec notamment une chute de plus de 18% des appareils à granulés. Sur l'ensemble du marché français, les ventes totales d'appareils automatiques à granulés (chaudières, poêles, cuisinière, foyers fermés et inserts) ont subi un recul de plus de 17%.Deux phénomènes ont largement concouru à ces résultats. D'une part, la crise sanitaire et économique qui a provoqué à une baisse d'activité au cours du premier semestre qui n'a pas été rattrapée par la suite. D'autre part, les températures extrêmement douces de l'hiver 2020 qui a été placé au premier rang des hivers les plus chauds au cours des cent dernières années. Malgré cette baisse, les produits poursuivent leur évolution vers la très haute performance énergétique et environnementale, pour une réduction maximale des émissions.Tels sont les principaux constats de l'étude annuelle d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché 2020 des appareils domestiques de chauffage au bois.L'intégralité de l'étude est disponible en téléchargement ici