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(64 résultats)
Il y a 3 ans et 237 jours

La Bourse de Commerce, un écrin en béton pour l’art contemporain

Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault [©Vladimir Partalo] Retrouvez bientôt en exclusivité la video sur la Bourse de Commerce Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault. Son ouverture a eu lieu au printemps dernier. La Bourse de Commerce est le 3esite permanent de la collection d’art contemporain de l’entrepreneur français. Comme les deux précédents, le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana à Venise, il a été rénové et aménagé par l’architecte japonais Tadao Ando. Accompagné, cette fois, de Niney et de Marca Architectes et Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments historiques. Pour le bâtiment parisien, Tadao Ando « a très vite eu l’intuition d’un cylindre dans la rotonde de la Bourse du Commerce », se souvient Thibault Marca, de Niney et Marca Architectes. Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. « Je pense que le béton est un matériau qui représente le XXIe siècle. Nous l’avons utilisé dans une forme géométrique simple au cœur d’un bâtiment pluri-centenaire. Non seulement la structure de ce bâtiment est conservée, mais elle reste vivante grâce à la création d’une nouvelle architecture », indique Tadao Ando. Un cylindre en écho à la circularité du bâtiment Il faut laisser glisser sa main sur ce béton lisse pour deviner combien ce travail a été minutieux et rigoureux. Lors de sa dernière visite du chantier, Tadao Ando a déclaré que ce béton figurait parmi les plus beaux qu’il ait jamais vus. Le cahier des charges pour le béton était de proposer une formulation innovante, qui puisse surprendre le public, tout en gardant le geste de l’architecte Tadao Ando. C’est-à-dire la reconstitution d’un béton à partir d’un calepinage de tatamis. « Le challenge consistait à proposer une solution démontable, car François Pinault n’est pas propriétaire du lieu. Il n’était donc pas question d’un voile massif en béton. Il a fallu imaginer une structure métallique habillée de part et d’autre, d’une peau de 12 cm d’épaisseur sur une hauteur de 9,33 m. Nous avons utilisé des bétons auto-plaçants, provenant de la centrale Unibéton d’Aubervilliers », explique Roland Merling, responsable national de la prescription chez Ciments Calcia. La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. [©Vladimir Partalo/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]La majestueuse verrière plafonne à 35 m de hauteur, datant de 1889. [©Marc Domage/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. Les ajouts techniques ont été réalisés, tout en préservant la structure « Celui-ci prend naissance en sous-sol, puis émerge au rez-de-chaussée, en s’immisçant à travers les trémies de la structure existante par la mise en œuvre d’une douzaine de poteaux. Ceci, pour éviter une réalisation massive et permettre de conserver la structure. Pour le plancher métallique, une dalle en béton a été coulée sur le dessus. Le cylindre est ici hybride, espace scénographique et symbolique, mais aussi technique. Il gère ainsi le climat, la lumière, l’acoustique… », insiste Thibault Marca. Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. Une formule de béton sur mesure Pour ce chantier d’exception, Unibéton et Ciments Calcia ont conçu une formule de béton sur mesure, qui a répondu à la complexité du coulage liée aux banches et aux armatures. Cette formule a aussi permis d’obtenir une teinte gris clair spécifique et homogène pendant toute la période de coulage, sur plusieurs mois. « Une caractérisation du béton avait lieu au départ de la centrale. Et ensuite, une deuxième lors de la mise en place à la pompe. » Quelque 650 m3 de béton esthétique ont été mis en œuvre, pour un total de 4 500 m3 pour la globalité du chantier. Composé de 863 panneaux perforés, le cylindre présente quatre ouvertures identiques. Autour de lui, un escalier en béton dessert quatre niveaux d’exposition, dont un en sous-sol. Il offre aux visiteurs des points de vue variés sur le bâtiment historique. Une fois avancé au centre de ce vaste espace, le visiteur lève naturellement le regard vers la majestueuse verrière, qui plafonne à 35 m de hauteur. Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Le geste de l’architecte Tadao Ando reconstitue un béton à partir d’un calepinage de tatamis. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. Restaurée, la verrière laisse aujourd’hui la lumière du jour inonder l’intérieur du bâtiment. Elle remet en valeur le panorama marouflé de 1889, qui dépeint le commerce mondial sur les 1 400 m² de la voûte. Cette œuvre qui renvoie près d’un siècle et demi dans le passé peut désormais être observée de plus près. En montant sur une coursive qui entoure la cime du cylindre de béton, conférant à ce dernier une fonction tant pratique qu’esthétique. Une attente forte de l’acoustique Etant donné la position de la Bourse de Commerce, au centre de Paris, dans un lieu exigu, il n’y pas eu de grues. Aussi les banches ont, elles, été transportées à la main. Il ne devait y avoir aucun défaut lors du décoffrage. Pas question non plus de détruire certaines banches comme souvent sur d’autres chantiers. Une grande rigueur était de mise. Les critères du cahier des charges mettaient en avant la maîtrise maximale de l’acoustique. « Comme il y a un vide entre les deux voiles, nous avons imaginé des pièges à sons. Certains écarteurs de banche ont été munis d’amortisseurs acoustiques. En plus de la réalisation d’un gommage de la peau du béton, outre le lissage de l’entièreté de la teinte du béton, a permis de casser le renvoi unidirectionnel des ondes sonores et de le provoquer de façon multidirectionnelle. Et de participer à l’amélioration de l’acoustique du lieu », conclut Roland Merling.  Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 11 jours

Bourse du commerce, de la beauté, de Tadao Ando, de la fortune

A l’heure de la réouverture des musées, des lieux sont plus attendus que d’autres, telle la Bourse du Commerce dans le premier arrondissement de Paris devenue par la grâce de Tadao Ando un nouveau musée d’art contemporain abritant une partie de la collection de l’industriel François Pinault. Attendu parce que le lieu est emblématique, parce […] L’article Bourse du commerce, de la beauté, de Tadao Ando, de la fortune est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 17 jours

La Bourse de commerce se métamorphose en musée d'art contemporain

PATRIMOINE. Au coeur de Paris, la Bourse de commerce est un chef-d'oeuvre architectural. Aujourd'hui refuge des collections du milliardaire François Pinault, ce nouveau musée vient d'ouvrir ses portes, après des années de travaux. Batiactu a pu visiter le bâtiment et discuter avec l'un des architectes en charge du projet.
Il y a 4 ans et 31 jours

La collection Pinault, enfin à Paris

Avec la transformation de la Bourse de Commerce en musée d’art contemporain, le collectionneur et homme d’affaires François Pinault poursuit le rêve de présenter sa collection en plein cœur de Paris après l’abandon du projet de l’île Seguin il y a plus de 15 ans. Ce monument emblématique de l’architecture parisienne, d’abord halle au blé au XVIe siècle après de nombreuses transformations et rénovations hasardeuses à partir des années 70, est aujourd’hui restauré et vivifié...
Il y a 4 ans et 103 jours

Les travaux d'Hercule démarrent au Grand Palais pour rétablir la lumière et l'espace

L'ensemble classé monument historique, formé de trois bâtiments construits pour l'exposition universelle de 1900, rouvrira partiellement au printemps 2024 (pour la nef et les galeries attenantes) et complètement au printemps 2025.Décidé il y a dix ans en raison de profondes dégradations, le chantier a été révisé fin 2020 pour un concept "plus sobre et écologique", à la requête du ministère de la Culture.Abattage de murs et cloisons, sécurité incendie, accessibilité, restauration des toitures engagée depuis 2016 (20.000 m² sur 35.000 m²), climatisation, nouveaux parcours... tout cela doit être fait avec une enveloppe approuvée en 2016: 466 millions d'euros financés par des subventions, un emprunt et du mécénat.Le Grand Palais, c'est 72.000 m², un km de circonférence, 200.000 tonnes de pierre, plus de fer que pour la tour Eiffel, 280 tonnes de verre...Parmi les plus coûteux travaux d'Hercule du plan initial, l'excavation de milliers de mètres carrés sous la nef a été abandonnée. "Il y avait des risques très forts en creusant dans une zone inondable. Le projet précédent cassait beaucoup de choses. En maintenant l'existant, on pouvait garder la même surface", explique Emmanuel Marcovitch, directeur-général délégué de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, affectataire de l'ensemble des bâtiments.Un "Grand Palais éphémère" est édifié par l'architecte Jean-Michel Wilmotte au Champ de Mars, jusqu'à ce que la nef puisse accueillir en 2024 des épreuves des Jeux olympiques, foires et défilés sous la plus grande verrière d'Europe aux élégantes armatures vert réséda.Pour les expositions au Palais d'Antin qui abrite depuis 1937 le Palais de la Découverte, une autre structure éphémère, "les Etincelles", va ouvrir dans le XVe arrondissement.Retrouver une "architecture de lumière"Symbole d'un compartimentage aussi absurde que rudimentaire, une chaîne de vélo verrouillait encore récemment une porte oubliée, séparant les galeries nationales du Grand Palais des espaces du Palais de la découverte, établissement public dépendant d'Universcience. "On pourrait exposer cette vieille chaîne en souvenir", plaisante l'historien d'art belge Chris Dercon, à la tête de la RMN-Grand Palais depuis 2019.Les deux entités muséales subsisteront mais "une plus grande porosité sera établie entre arts et sciences, et leurs publics respectifs", espère François Quéré, directeur-général délégué adjoint d'Universcience.Un espace libre de 5.000 m² reliera Champs-Elysées et bords de Seine: une entrée unique permettra au visiteur de déambuler gratuitement, profitant d'évènements culturels sans acheter de billet."On va enlever tout ce qui n'est pas intéressant. Ce bâtiment avait été cloisonné avec, dans les années 1960, jusqu'à seize occupants" qui y avaient des bureaux, souligne Chris Dercon.Le projet permettra aussi de retrouver son "architecture de lumière", ajoute-t-il.Désignant au journaliste de l'AFP venu sur place les voûtes du palais d'Antin, Christelle Linck, responsable de la communication d'Universcience, montre les usures du temps: "elles sont sous filet, des éléments de maçonnerie tombent. Les parements sont tachés. L'eau s'infiltre par les verrières".Partout, des espaces d'expositions vont être regagnés. Une Galerie des enfants, ludique, sera aménagée sous la Rotonde d'Antin, à l'emplacement de l'ancien manège à chevaux.Autour de la nef, ce sont 3.700 m² de balcons restaurés qui seront rendus au public. Et une dalle thermique et des filtres sous la verrière vont éviter le froid et le chaud excessifs.Une capacité d'accueil augmentée de 60%, grâce à l'aménagement d'issues de secours, c'est ce que gagnera la nef de 13.500 m²: 9.000 personnes pourront s'y croiser contre 5.600 avant la pandémie. Une nécessité en prévision de l'affluence pour les JO de 2024.A l'extérieur aussi, le Grand Palais a engagé son lifting. Les jardins aux abords seront réaménagés. Alors que des statues avaient disparu, volées, et que d'autres tombaient en morceaux au risque de blesser des passants, l'ensemble, sous un filet depuis 2018, sera restauré. Il sera fait appel à des créateurs contemporains pour restaurer celles manquantes.Chris Dercon: rétablir la lumière et l'espace au Grand PalaisLe projet de rénovation du Grand Palais a pour but de pousser les murs intérieurs et de rétablir lumière et espace, souligne l'historien d'art belge Chris Dercon, à la tête de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais depuis 2019.Q: Un bâtiment de 120 ans va être rénové. Sera-ce une transformation audacieuse ou une rénovation-mise aux normes classique ?R: On ne va rien réinventer. Tout était là mais il faut tout redécouvrir. Le Grand Palais, c'est un îlot, un quartier... Est-ce qu'il fallait jeter toutes les interventions du passé? Pas du tout! A nous de trouver les moments intéressants, décisifs, à garder.Cloisonné, compartimenté, ce grand palais était de plus en plus petit, c'était devenu une black box !On a suivi son voyage pendant tout le XXe siècle. Ca a été aussi un travail d'archéologie. Parfois des objets de 3 ou 4 centimètres nous ont amenés à dire: non, là il faut trouver d'autres solutions !Pendant le premier confinement, j'ai eu le temps de l'explorer, jour et nuit. On a redécouvert des choses magnifiques, des couches de couleurs disparues, d'anciens graffitis, par exemple un du désigner Jean-Charles de Castelbajac.Certains lieux étaient perdus, espaces mal aimés, parfois introuvables, souvent inutilisables.On va donc enlever ce qui n'est pas intéressant. Ce n'est pas une simple mise aux normes, on est en train de retravailler les idées du début qui étaient complètement perdues.Q: Quelle vision portez-vous pour ce lieu que vous définissez comme un îlot culturel ?R: Raynold Arnould, ce visionnaire, ancien directeur des Galeries nationales du Grand Palais nommé dans les années 1960 par André Malraux, disait qu'il fallait créer une maison de la culture pour le XXe siècle, il voulait aussi créer une bibliothèque pédagogique.Ce furent les idées fondatrices aussi pour le Centre Pompidou: un forum, une piazza...Dès les débuts du Grand Palais il a offert un mix: le salon artistique, des évènements, le salon de l'industrie. On a eu ici bien plus que des expos: par exemple Peer Gynt, de la Comédie Française, les Radio City Rockettes, Prince en concert...On appelle cela le Zeitgeist, l'esprit du temps. Dans les musées du monde entier, on demande de faire tout: des évènements, y compris commerciaux, des expos pas seulement d'arts plastiques, mais aussi de l'architecture, de la danse, de la performance...Une autre dimension est de retrouver la lumière verticale et horizontale. C'est une architecture de lumière: pendant la nuit aussi, la lumière de la ville entre dans le Grand Palais et c'est magnifique. C'est aussi un bâtiment de couleurs qu'il faut retrouver.Q: Comment faire communiquer les galeries d'expositions du Grand Palais et le Palais de la découverte, faire dialoguer l'art et la science ?R: Notre situation est presque unique, depuis l'ouverture du Palais de la découverte en 1937 dans l'aile ouest.C'est une opportunité fantastique car aujourd'hui les deux pôles de la démocratie sont les arts et la science. Et beaucoup d'artistes parlent de leur intérêt pour la science. Chez Arnault et chez Pinault, de plus en plus d'expositions tournent d'ailleurs autour de l'art et de la science. Propos recueillis par Jean-Louis de la Vaissiere
Il y a 4 ans et 143 jours

Tadao Ando : « J’ai voulu concevoir une architecture comme personne n’en avait réalisée»

Retrouvez cet article dans le hors-série n° 23 Tadao Ando, en compagnie de François Pinault, devant le bâtiment de la Bourse du Commerce, à Paris. [©Fred Marigaux, 2016. Courtesy Collection Pinault – Paris] Pouvez-vous nous présentez votre travail ? Tadao Ando : Ma recherche architecturale s’articule autour de formes simples : cercle, carré ou rectangle, avec une prédilection pour le béton brut, que je travaille, afin d’obtenir des aspects lisses, brossés ou vernis. J’aime le voir changer avec le temps et capter la lumière. Ce matériau symbolise l’époque moderne. Tout le monde peut s’en procurer. Il est accessible à tous. C’est pour cela que j’ai voulu concevoir une architecture comme personne n’en avait réalisée. Et ce, avec le béton. La lumière et le béton, un vaste programme. Ce sont deux matériaux que tout oppose et qui pourtant, une fois mis en scène par vous, viennent créer une poétique de l’espace, mettent en valeur des lieux ou au contraire dissimulent une partie des volumes ? Comment faites-vous pour les accorder ? Le béton vient cerner les espaces que j’imagine à l’aide de parois. Quant à la lumière, elle est changeante et revêt différentes apparences, en fonction de l’espace et du temps. J’utilise beaucoup les puits de lumière. L’un est donc le symbole de la permanence et de la stabilité, l’autre est plus dans le registre de l’impermanence et de la mobilité. Pourtant, le béton et la lumière s’accordent naturellement. La Bourse du Commerce, à Paris : esquisse de Tadao Ando. [©Tadao Ando. Courtesy Collection Pinault – Paris] Quelle est votre définition d’une belle réalisation en architecture ? Je pense que l’architecture est l’une des professions les plus bénéfiques pour la société. L’architecture consiste à créer des lieux pour la communauté. Je réalise mes structures, en me demandant comment je pourrais concevoir des choses, qui restent gravées dans l’âme des hommes pour l’éternité. En plus, mes réalisations s’insèrent le plus possible avec harmonie dans le paysage. Au fil des ans, j’ai réalisé que la coordination et la collaboration avec de nombreux professionnels peuvent mener à la création de grandes choses. Il est toujours essentiel de collaborer avec le client, les ingénieurs, les sous-traitants, les consultants et d’autres personnes du secteur de l’architecture. Peu de professions comptent sur une seule personne pour coordonner ces types de projets importants pour la société. Les compétences de l’architecte sont bénéfiques à bien des égards, ce qui peut amener à réfléchir à la manière dont nos compétences en matière de créativité, de gestion et de coordination peuvent être appliquées à d’autres domaines. Qu’est-ce que le mot “béton” évoque pour vous ? Quel rôle joue-t-il concrètement dans votre travail ? Je suis connu pour utiliser du béton architectural dans mes conceptions, mais je suis plus intéressé par les espaces que le béton peut créer que par le béton lui-même. La collaboration et l’esprit de nombreuses personnes dévouées sont nécessaires à sa réalisation. J’ai beaucoup de respect pour la culture régionale où mes conceptions ont été construites. Le béton dépend des cultures, des histoires et des matériaux locaux disponibles. Dans toutes les régions du monde, il y a du béton. J’espère créer à la fois une architecture, qui peut être construite n’importe où, mais qui est unique à cet endroit. Image de synthèse de la Bourse du Commerce : le promenoir et l’oculus, au sommet du cylindre. [©Artefactory Lab – Tadao Ando Architect & Associates – NeM / Niney & Marca Architectes – Agence Pierre-Antoine Gatier. Courtesy Collection Pinault – Paris] Minéralité du béton et japonisme sont-ils liés dans vos réalisations ? Quels que soient les matériaux, je n’ai jamais pensé à incorporer des éléments japonais dans ma conception. Cependant, quand j’étais jeune, je me suis consacré à créer un béton lisse et délicat, afin d’obtenir une texture similaire à celle du bois utilisé dans l’architecture japonaise traditionnelle. Les éléments japonais que l’on trouve dans mon architecture sont involontaires et on peut dire que cette vision japonaise est le fruit de mon inconscient. Que pensez-vous des architectes du béton tels que Wright, Le Corbusier, Niemeyer, Ricciotti, Bofill, Meier ? Comment considérez-vous leurs œuvres ? La première fois que je suis entré en contact avec l’œuvre de Le  Corbusier, j’étais dans une ancienne librairie d’Osaka. A cette époque, je croquais la vie à pleine dent, mon destin n’était pas encore tracé. J’avais 20 ans et je travaillais à temps partiel dans un bureau d’architecture. J’ai d’abord posé mes yeux sur un portfolio de Le Corbusier dans la section Arts de la librairie. Immédiatement, j’ai senti dans ma chair :“Ça y est, c’est cela que je veux”.L’ouvrage étant trop cher pour moi, j’ai alors économisé et j’ai acheté le livre environ un mois plus tard. Ensuite, je l’ai lu, page par page, tous les soirs. Même si mes connaissances n’étaient pas assez approfondies pour comprendre les subtilités du Modernisme, le contenu du livre était absolument fascinant. Chaque page était joliment illustrée avec des photographies architecturales en gros plan et en grand angle, ainsi que des plans et des croquis. Je me suis dit : “Je veux être capable de concevoir comme ça”. J’ai appris et j’apprends encore des architectes historiques, tels que Frank Lloyd Wright, Oscar Niemeyer et bien d’autres. Située au Nord du Japon, la colline de Bouddha est un temple souterrain, à l’exception d’une immense statue de Bouddha, dont seule la tête dépasse du sol. [©Shigeo-Ogawa/Tadao Ando] Quelles sont vos réalisations préférées dans votre travail ? Je pense que l’architecture que j’aime le mieux est le projet sur lequel je travaille. Par exemple, je suis actuellement sur la préservation et la rénovation du projet de la Bourse de commerce, à Paris. Je préfère toujours regarder vers le présent et le futur. Ce n’est pas dans ma nature de m’attarder sur le passé. Propos recueillis par Muriel Carbonnet Retrouvez cet article dans le hors-série n° 23
Il y a 4 ans et 227 jours

La Bourse de Commerce à Paris, nouveau musée de François Pinault

La Bourse de Commerce—Pinault Collection, nouveau musée parmi le réseau de lieux et d’initiatives développés depuis 2006 par François Pinault, va ouvrir ses portes au public, le samedi 23 janvier 2021, au cœur de Paris. La Bourse de Commerce a été restaurée et transformée par l’architecte japonais Tadao Ando (TAAA –Tadao Ando Architect & Associates), l’agence NeM / Niney et Marca Architectes, l’agence Pierre-Antoine Gatier et Setec Bâtiment. Commencé en juin 2017, ce grand chantier s’est achevé en mars 2020 après un peu plus de trois ans de travaux. S’en suit, depuis lors et jusqu’à la fin de l’année 2020, une période de levée des réserves, de finitions, d’aménagements techniques, mobiliers et muséographiques, tandis qu’à l’extérieur du bâtiment sont conduits les travaux des abords du site, dont la Ville de Paris assure la maîtrise d’ouvrage. Le bâtiment de la Bourse de Commerce témoigne de quatre siècles de prouesses architecturales et techniques. Il associe la première colonne isolée de Paris, édifiée au 15e siècle pour l’hôtel de Catherine de Médicis, les vestiges d’une halle au blé à l’impressionnant plan circulaire du 18e siècle, couverte dès 1812 par une spectaculaire coupole de métal et de verre. Il a été recomposé en 1889 pour devenir la «Bourse de Commerce». Situé au centre de Paris, dans le jardin des Halles et s’ouvrant sur la rue du Louvre, ce bâtiment est emblématique de l’histoire de Paris et de son architecture. Après une restauration exemplaire qui en a sauvegardé toutes les beautés, il se tourne désormais vers la création contemporaine. Le bâtiment est aujourd’hui revivifié par le geste architectural contemporain deTadao Ando. L’architecte japonais crée les conditions d’un dialogue entre l’architecture et son contexte, entre le patrimoine et la création contemporaine, entre le passé et le présent, entre la collection et le visiteur. La Bourse de Commerce est, à ce jour, la plus importante réalisation confiée à Tadao Ando en France. Les designers français Ronan et Erwan Bouroullec ont été conviés à concevoir le mobilier du bâtiment. Le restaurant de la Bourse de Commerce, baptisé «La Halle aux Grains» a été confié aux chefs aveyronnais Michel et Sébastien Bras. La Bourse de Commerce proposera un point de vue sur la collection d’œuvres contemporaines que constitue François Pinault depuis plus de quarante ans. Comme dans les musées vénitiens (le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana), la collection sera rendue visible au travers d’un programme permanent d’accrochages temporaires et «éditorialisés» : expositions thématiques et monographiques, mais aussi commandes, cartes blanches et projets in situ, avec la volonté d’accompagner les artistes dans leur création. La programmation d’une quinzaine de projets par an articulera ces expositions dans les espaces modulables. La première saison d’expositions et d’événements est intitulée «Ouverture». «Je me réjouis que l’ouverture de la Bourse de Commerce vienne enrichir le paysage européen des institutions qui se consacrent à la présentation de l’art de notre temps et contribue, après la dure année 2020 que traversent notre pays et le monde, à la renaissance de la vie culturelle à Paris.» François Pinault   Bourse de Commerce — Pinault Collection © Tadao Ando Architect & Associates, Niney et Marca Architectes, Agence Pierre-Antoine Gatier Photo 1 Patrick Tourneboeuf Photo 2 Marc Domage
Il y a 4 ans et 247 jours

Le milliardaire français Pinault ouvrira son musée parisien en avance

François Pinault va ouvrir, dès janvier, avec quelques mois d'avance, le musée en plein Paris abritant sa collection, de quoi redonner le moral à un monde de l'art déprimé par la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 254 jours

François Pinault va ouvrir son musée parisien dès janvier

L'ancienne Bourse de Commerce, rénovée et transformée en centre d'art contemporain, ouvrira ses portes le 23 janvier alors qu'une échéance au printemps était prévue."Cette ouverture viendra enrichir le paysage européen des institutions qui se consacrent à l'art de notre temps et contribuera, après la dure année 2020, à la renaissance de la vie culturelle à Paris", a sobrement souligné le mécène dans un communiqué de Pinault Collection.Idéalement situé entre le Louvre et le Marais, à proximité du Forum des Halles, le nouveau musée était attendu en juin comme l'évènement culturel du printemps. Mais le confinement avait obligé François Pinault à repousser son lancement d'un an, le temps que soient complétés de nombreux travaux de finition.Le chantier avait été livré dans les temps par l'architecte japonais Tadao Ando, à l'issue de trois ans de travaux.Prix Pritzker d'architecture 1995, Tadao Ando a réalisé un projet où l'ancien et le contemporain s'allient harmonieusement, en coulant à l'intérieur de l'ancienne Bourse circulaire un cylindre de béton brut d'un diamètre de 29 mètres et d'une hauteur de 9 mètres, sous la verrière du 19e siècle.Bien que ralentis par les contraintes sanitaires, ces travaux de finition pourront s'achever à la fin de l'année.Raviver la flamme"La vie culturelle a terriblement souffert de la crise sanitaire. Autant que les restrictions aujourd'hui encore appliquées à l'accueil du public, ce qui la perturbe gravement, c'est l'incertitude", a fait valoir auprès de l'AFP l'ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon, conseiller de François Pinault."Incertitude pour beaucoup d'opérateurs culturels quant à leur capacité à franchir cette terrible épreuve sans casse irréparable", a-t-il notamment évoqué."C'est une raison suffisante et forte pour vouloir donner à la scène culturelle française un signe supplémentaire de confiance en l'avenir et de contribuer, avec beaucoup d'autres, à ce que la flamme intense de la vie culturelle ne s'éteigne pas", a-t-il poursuivi.François Pinault, Breton d'origine modeste, devenu une des plus grandes fortunes françaises construite dans la distribution et le luxe (le groupe Kering), s'est constitué en un demi-siècle l'une des plus importantes collections d'art contemporain.La programmation du nouveau musée -une quinzaine de projets par an- sera annoncée dans quelques semaines.Le nouveau musée commencera par plusieurs journées portes ouvertes, dans le respect des règles sanitaires. L'exposition inaugurale présentera 35 artistes. Peintures, sculptures, installations, photographies, vidéos, films, oeuvres sonores... seront exposées dans une dizaine d'espaces modulables sur l'intégralité des 6.800 m2 d'espaces d'expositions (sur un total de 10.500 m2).La vaste collection Pinault, dédiée à l'art des années 1960 à nos jours, est constituée de quelque 10.000 oeuvres de près de 380 artistes. Une bonne partie a déjà été exposée à Venise au Palazzo Grassi et à la Punta della Dogana, deux sites où Pinault Collection a déjà organisé 27 expositions.La "Bourse de Commerce - Pinault Collection" deviendra ainsi le premier musée parisien exclusivement dédié à l'art contemporain provenant d'une collection particulière.D'abord grenier à blé, puis "corbeille" bourdonnante où s'assemblaient les courtiers, la Bourse de Commerce embrasse quatre siècles de prouesses architecturales et techniques. Elle associe en effet la première colonne isolée de Paris, la Colonne Médicis, construite au 16e siècle, les vestiges de la halle au blé du 18e siècle et la première coupole en fer et fonte de grande portée, du début du 19e siècle. L'ensemble avait été recomposé en 1889, pour y implanter la Bourse de Commerce.
Il y a 4 ans et 345 jours

Le plus grand bureau de poste de France prépare sa mue

Fermé depuis 2015, l'ancien hôtel des postes, comprenant 32.000 m2 de surface de plancher et le plus grand centre de distribution du courrier en France, était connu des Parisiens pour être ouvert 7 jours sur 7, de nuit, ce qui a longtemps permis aux étourdis et retardataires d'envoyer du courrier avec "le cachet de la poste faisant foi".Ce bâtiment de pierre et de fer, reconnaissable par son péristyle donnant sur rue, a été construit en 1886 par l'architecte Julien Guadet.Il comporte des nefs métalliques qui en font un des chefs d'œuvre de l'architecture industrielle de la IIIe République.A partir de 2021, il deviendra "un concentré de ville mixte", affirme l'architecte Dominique Perrault, en charge de ce chantier gigantesque présenté mardi à des journalistes, après avoir été choisi au terme d'un concours d'architecture européen en 2012.Halte-garderie, hôtel 5 étoiles doté de 82 chambres ou suites, commerces encore à définir, commissariat de police, espaces de coworking, brasserie, bar panoramique avec un toit-terrasse à 360° ainsi qu'un bureau de poste... feront partie de ce vaste ensemble, situé près d'un autre bâtiment en pleine transformation: l'ancienne Bourse de Commerce. Rénovée, elle abritera à partir du printemps 2021 une partie de la collection d'art contemporain du milliardaire français François Pinault.Le groupe La Poste et sa filiale Poste Immo sont les maitres d'ouvrage du chantier de modernisation de l'immeuble, piloté par Bouygues Bâtiment Ile-de-France.
Il y a 5 ans et 165 jours

Toujours plus de musées à Paris en 2020 accentuant le déséquilibre avec la province

Ouvertures et réouvertures de musées jalonneront de nouveau l'année 2020 à Paris, avec en juin l'inauguration de la Bourse de commerce, ambitieux centre d'art contemporain de François Pinault. Une offre d'art toujours plus pléthorique qui fait bien des jaloux en province.
Il y a 5 ans et 198 jours

Restauration de Notre-Dame de Paris : la Région Île-de-France concrétise son engagement et apporte une contribution de 10 M€

Le 15 avril dernier, un incendie se déclenchait au sein de la cathédrale Notre-Dame de Paris détruisant la charpente datant du Moyen-Âge ainsi que la fonte de la toiture et l’effondrement de la flèche. Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, avait exprimé, dès le 16 avril, son souhait que la Région apporte un soutien de 10 M€ à la restauration de Notre-Dame. Le rapport relatif à la contribution de la Région Île-de-France aux travaux d’urgence pour la restauration de la Cathédrale Notre-Dame à hauteur de 10 M€ a été soumis au vote du Conseil régional, réuni en séance plénière, qui l’a adopté le 22 novembre 2019. L’objectif de cette phase est d’aboutir à l’installation du parapluie – toit provisoire de la cathédrale – pour permettre la réalisation de la suite de l’opération dans les meilleures conditions. Le Fonds Cathédrale de Paris mis en place par la Fondation Notre Dame a recueilli entre le lendemain de l’incendie et le 4 décembre 49 M€ de dons. Le total des dons déjà reçus et des promesses de dons qui seront concrétisées est de l’ordre de 370 M€, dont 100 M€ de François et François-Henri Pinault et 200 M€ de Bernard Arnault et sa famille et du groupe LVMH. Le montant total nécessaire à la restauration de la cathédrale demeure inconnu puisque c’est à la fin de l’année 2020 que le diagnostic final pourra être établi.
Il y a 5 ans et 242 jours

La Bourse du commerce, grand musée parisien de François Pinault, ouvrira en juin

Le chantier de rénovation de la Bourse du commerce en centre d'art contemporain, dans le ventre de Paris, entre Louvre et Forum des Halles, pour lequel François Pinault a choisi l'architecte japonais Tadao Ando, s'achèvera en janvier pour une ouverture mi-juin, a annoncé la fondation du milliardaire breton.
Il y a 5 ans et 261 jours

François Pinault concrétise sa promesse de 100 millions d'euros pour la restauration de Notre-Dame

Le mécène breton François Pinault et son fils François-Henri ont signé mardi avec l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, une convention concrétisant leur promesse de dons de 100 millions d'euros pour la restauration de Notre-Dame de Paris.
Il y a 5 ans et 263 jours

Notre-Dame de Paris : Bernard Arnauld et la famille Pinault concrétisent leurs promesses de don

Suite à l’incendie de la Cathédrale, Bernard Arnauld avait fait une promesse de 200 millions d’euros pour la restauration de Notre-Dame de Paris. Promesse qui a été officialisée le mardi 24 septembre après la signature d’une convention avec la Fondation Notre-Dame. Et aujourd’hui, le 30 septembre, MM. François et François-Henri Pinault, ont également signé une convention de 100 millions d’€. Ce sont donc environ 380 millions d’euros de dons ou de promesses « concrétisées ». Pour Mgr Aupetit, archevêque de Paris, « ces contributions sont évidemment majeures pour ce chantier – peut-être celui du siècle – en tout cas qui nécessite un soin très grand et des moyens considérables. Au nom de la Fondation Notre Dame, j’exprime notre vive et profonde reconnaissance à ces grands entrepreneurs, tout comme à la multitude des autres donateurs qui contribuent à cette restauration. Je tiens à les en remercier tous ensemble. » Selon la loi de restauration de Notre-Dame votée cet été, les dons seront reversés à l’État ou à l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale. Signature par Bernard Arnault et Mgr @MichelAupetit, président de la @FondationND, de la convention de don pour la restauration de #NotreDame En savoir plus https://t.co/Bw59AYVy2D pic.twitter.com/0WJJqk1hTZ — Fondation Notre Dame (@FondationND) September 25, 2019 La fondation Notre-Dame stipule que « le montant total nécessaire à la restauration de la cathédrale demeure inconnu et devrait le rester jusqu’à la fin du printemps 2020. C’est pourquoi la Fondation Notre Dame poursuit la collecte avec détermination car chaque euro compte pour s’assurer d’un soutien et d’un financement dans la durée, jusqu’à la fin du chantier. »  ©La Fondation Notre Dame
Il y a 7 ans et 170 jours

Musée Pinault : la Mairie de Paris débourse 86 millions d'euros pour racheter la Bourse de commerce

La Mairie de Paris a déboursé 86 millions d'euros pour racheter la Bourse de commerce, qui avait été cédée à la CCI de la capitale et qui doit accueillir le musée d'Art contemporain de François Pinault, a-t-on appris mercredi auprès de la mairie, confirmant une information du Canard Enchaîné.
Il y a 7 ans et 172 jours

Les 86 millions d'euros déboursés par Paris pour la Bourse de commerce font polémique

La Mairie de Paris a déboursé 86 millions d'euros pour racheter la Bourse de commerce, qui avait été cédée à la CCI de la capitale et qui doit accueillir le musée d'Art contemporain de François Pinault.
Il y a 7 ans et 175 jours

Musée Pinault : la Mairie de Paris débourse 86 millions d'euros pour la Bourse de commerce

La Mairie de Paris a déboursé 86 millions d'euros pour racheter la Bourse de commerce, qui avait été cédée à la CCI de la capitale et qui doit accueillir le musée d'Art contemporain de François Pinault, a-t-on appris mercredi 27 décembre auprès de la mairie, confirmant une information du Canard Enchaîné.
Il y a 7 ans et 351 jours

Pour la Bourse du commerce à Paris, Tadao Ando dans le premier cercle

La vénérable Bourse du commerce va accueillir, à l'horizon 2019, un nouveau musée d'art contemporain pour abriter une partie de la collection de François Pinault. L'architecte, ce n'est pas une surprise, est le Japonais Tadao Ando (ici avec Nem Architectes) dont l'industriel collectionne également les réalisations. Présentation verbatim par les acteurs du projet. Communiqué. "Rénover […] L'article Pour la Bourse du commerce à Paris, Tadao Ando dans le premier cercle est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Il y a 7 ans et 358 jours

Tadao Ando dévoile son projet pour la Collection Pinault à la Bourse du Commerce

Choisi par François Pinault pour préparer le nouveau site d'exposition de sa collection d'art contemporain à la Bourse du Commerce, en plein Paris, l'architecte autodidacte Tadao Ando a dévoilé son projet : un cylindre de béton niché au creux de l'immense atrium du bâtiment historique. En tout, 3.000 m² d'espaces d'exposition doublés d'un auditorium de 300 places. Découverte.
Il y a 9 ans et 54 jours

La collection Pinault investit la Bourse du Commerce

François Pinault, homme d’affaires et collectionneur d’art contemporain, va installer sa collection dans le monument mythique de la Bourse du commerce (Paris Ier). Ambitieux, François Pinault est surtout persévérant. Essuyant…Cet article La collection Pinault investit la Bourse du Commerce est apparu en premier sur Archicree.
Il y a 9 ans et 54 jours

La Bourse de Commerce de Paris va devenir un musée pour présenter la collection Pinault

Anne Hidalgo et François Pinault ont annoncé mercredi la création à la Bourse de Commerce d'un site parisien permanent de présentation de la collection Pinault. Ce nouveau musée, qui devrait ouvrir fin 2018, contribuera à la revitalisation du quartier des Halles et à l'attractivité internationale de Paris.
Il y a 9 ans et 54 jours

La Bourse du Commerce abritera la collection d'art contemporain de François Pinault

La maire de Paris, Anne Hidalgo et l'homme d'affaires François Pinault ont annoncé le 27 avril la création de ce nouveau musée, qui devrait ouvrir fin 2018.
Il y a 9 ans et 54 jours

Une collection d'art s'installe à la Bourse de commerce de Paris

La collection d'art de l'homme d'affaires François Pinault va être installée à la Bourse de commerce à Paris, a annoncé mercredi la maire de la capitale Anne Hidalgo.
Il y a 9 ans et 54 jours

Tadao Ando, Gatier et NeM choisis pour rénover la Bourse de Commerce

La Collection François Pinault s'installera bien à la Bourse de Commerce de Paris, qui sera, pour l'occasion, rénovée et réaménagée par l'architecte japonais Tadao Ando. Il partagera la maîtrise d'oeuvre avec Pierre-Antoine Gatier et l'agence NeM. Détails.
Il y a 9 ans et 54 jours

La collection Pinault s'installe à la Bourse de Commerce de Paris

Lors d'une conférence de presse organisée ce mercredi, la Maire de Paris, Anne Hidalgo et l'homme d'affaires François Pinault, ont annoncé la création à la Bourse de Commerce, d'un espace d'exposition dédié à l'art moderne et contemporain. Présenté comme un projet d'envergure international, le musée verra le jour fin 2018 et permettra aux visiteurs de découvrir " l'exceptionnelle collection " d'art de François Pinault.
Il y a 14 ans et 126 jours

La pointe d'architecture contemporaine de Tadao Ando à Venise

Désaffectée depuis une trentaine d'années, l'ex-douane de mer était devenue un bâtiment fantôme sur la lagune de Venise (Italie). Mais après plus d'un an de chantier (21 janvier 2008-16 mars 2009), ce vaisseau immobile de 105 mètres de long a repris du service comme centre d'art contemporain, grâce au collectionneur français François Pinault et à l'architecte japonais Tadao Ando.Les premiers visiteurs ont embarqué le 6 juin 2009 à bord du " Punta della dogana ", nom emprunté à son lieu d'ancrage - la " Pointe de la douane " - qui marque l'extrémité est du Grand Canal à Venise (Italie). A la barre : l'homme d'affaires et collectionneur français...
Il y a 16 ans et 35 jours

Grand Paris : Comment en finir avec l’égoïsme et le narcissisme ?

? Il est à considérer que le collectionneur et tycoon François Pinault aura eu le temps d'aménager successivement le palazzo Grassi puis la pointe de la Douane ( inauguration prévue en juin 2009,) dans la Venise historique, peu connue pourtant pour être un modèle de rapidité, alors que pas le moindre hectare d'aménagement n'a pas encore commencé à émerger sur l'île Seguin ( 92) . ?
Il y a 16 ans et 154 jours

Peut-être une salle de spectacle sur l'île Seguin

Après l'abandon par François Pinault, en 2005, de son projet de fondation d'art contemporain sur l'île Seguin à Boulogne-Billancourt, une étude pour une salle de spectacle, qui pourrait prendre la forme d'une "conque", va être lancée.
Il y a 17 ans et 179 jours

François Pinault détient 5,1 % du groupe de BTP, Vinci

François Pinault a déclaré à l'AMF ( Autorité des marchés financiers ) l'acquisition de 5,1 % du groupe de BTP Vinci; ( via la holding de François Pinault : Artémis, ) l'information a été révélée par le quotidien économique ?La Tribune,? et ensuite confirmée par la holding de François Pinault.
Il y a 18 ans et 12 jours

Pinault signe l’acte de concession de la «Pointe de la Douane»

Après avoir remporté en avril la bataille qui l'opposait à la fondation Guggenheim pour réhabiliter la Pointe de la Douane à Venise, l'homme d'affaires français François Pinault a signé vendredi le projet de reprise du bâtiment, dans lequel il exposera ses oeuvres d'art...
Il y a 18 ans et 74 jours

La « Pointe de la Douane » à Venise revient à Pinault

L'homme d'affaires français et collectionneur d'art contemporain, François Pinault, souffle la vedette à la Fondation Guggenheim en remportant l'appel d'offres pour construire un nouveau centre d'exposition à la « Pointe de...
Il y a 18 ans et 78 jours

Pinault et Ando remportent la "bataille de Venise"

L'homme d'affaires français et collectionneur d'art contemporain François Pinault a remporté la bataille qui l'opposait à la Fondation Guggenheim pour reprendre la "Pointe de la Douane" à Venise, des ...
Il y a 18 ans et 88 jours

Vinci réagit à la montée de François Pinault dans son capital

Après la montée de François Pinault au travers de sa holding Artémis dans le capital du groupe Vinci, les dirigeants du groupe, Yves-Thibault de Silguy et Xavier Huillard, affirment dans une interview lundi à La Tribune que pour peser dans la stratégie, un actionnaire...
Il y a 18 ans et 95 jours

François Pinault et Mittal s'intéresseraient à Vinci

L'action du constructeur français Vinci montait lundi, soutenu par l'espoir d'un éventuel rachat du groupe, suite à des informations de presse évoquant une possible alliance en vue d'une offre entre ...
Il y a 18 ans et 135 jours

Musée de Venise: Guggenheim veut "emporter le morceau"

Le banquier Alberto Rigotti, défenseur de Guggenheim face au collectionneur français François Pinault pour la création d'un musée à Venise, explique que la fondation américaine ambitionne de lancer ...
Il y a 18 ans et 143 jours

Vinci : Alain Minc démissionne du conseil d’administration

A la suite du rachat de 5% du capital de Vinci par François Pinault, Alain Minc, membre du conseil d'administration (CA) du groupe de BTP et conseiller du multimilliardaire, a décidé de démissionner. Cette annonce fait suite à quatre autres départs de membres du CA de Vinci...
Il y a 18 ans et 143 jours

Alain Minc quitte le conseil d'administration de Vinci

Suite au rachat de 5% du groupe de BTP par François Pinault, dont il est conseiller, Alain Minc a annoncé qu'il allait démissionner du conseil d'administration du groupe de BTP et de ...
Il y a 18 ans et 152 jours

Pinault renonce pour l'instant à Suez, et change son fusil d'épaule

L'homme d'affaires français François Pinault a renoncé pour le moment à lancer une OPA sur le groupe d'énergie et d'environnement Suez, et fait une entrée inattendue au capital de Vinci, entraînant l'envolée en Bourse du groupe de BTP. La holding familiale de M. Pinault, Artémis, a indiqué vendredi qu'elle renonçait à lancer une OPA sur Suez, considérant que l'environnement n'était pas "suffisamment serein".
Il y a 18 ans et 152 jours

François Pinault s’offre 5% de Vinci

François Pinault, Pdg d'Artémis, vient d'acquérir 5% du capital du groupe de BTP Vinci. Cette transaction fait du multimilliardaire le deuxième actionnaire du groupe. A la suite de cette annonce, le titre Vinci a connu une envolée à la...
Il y a 18 ans et 152 jours

François Pinault détient 5,1% de Vinci

Artémis, la holding de la famille de François Pinault, a fait l'acquisition de 5,1% du capital et de 5,23% des droits de vote du groupe de BTP français Vinci. La holding a racheté 11,946 millions ...
Il y a 18 ans et 170 jours

François Pinault laisse courir la rumeur concernant l’option d’une offre sur Suez

L'hypothèse d'une offre de la société de François Pinault, Artémis, sur Suez fait grimper l'action du groupe d'énergie. Ce dernier demande au milliardaire de...
Il y a 18 ans et 250 jours

Pinault convoiterait Suez environnement ...

Selon le quotidien économique Les Echos, qui a révélé cette information hier, l'homme d'affaire français François Pinault serait prêt à racheter le pôle environnement du groupe Suez, pour un montant de 18 milliards d'euros.Le propriétaire de PPR, en pleines négociations pour se séparer de deux de ses fers de lance - la Fnac et les magasins Printemps - aurait en effet approché Suez lors de l'OPA hostile de l'Italien Enel sur le groupe français, au princtemps dernier. François Pinault aurait alors envisagé de s'allier avec l'Italien pour mener à bien cette opération.
Il y a 18 ans et 253 jours

De nouvelles menaces pèsent sur la fusion Suez-GDF

Coup de théâtre dans le feuilleton de la fusion Suez-GDF avec des rumeurs d'OPA hostile de l'homme d'affaires français François Pinault et l'apparition de complications dans les négociations avec la ...