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Résultats de recherche pour groupe lafarge

(429 résultats)
Il y a 176 jours

Lafarge affronte un procès pour financement du terrorisme en Syrie

D'après l'AFP, trois juges d'instruction ont ordonné un procès pour financement du terrorisme contre le groupe Lafarge et huit personnes pour avoir poursuivi les activités du cimentier en Syrie jusqu'en 2014.
Il y a 194 jours

lafarge le groupe et huit personnes vont tre jug s pour financement du terrorisme

Le groupe Lafarge et huit personnes, dont d’anciens responsables, vont faire l’objet d’un procès pour financement du terrorisme. La justice leur reproche d’avoir poursuivi les activités du cimentier en Syrie jusqu’en 2014.
Il y a 1 ans et 307 jours

L'enquête sur les activités de Lafarge en Syrie est clôturée sur le volet financement du terrorisme

Les juges d'instruction chargés de l'enquête sur les activités du groupe Lafarge en Syrie ont clôturé jeudi la partie portant sur les suspicions de financement du terrorisme, a appris l'AFP lundi 26 juin de sources proches du dossier.
Il y a 2 ans et 27 jours

Un nouveau directeur général prend les rênes d'Edilians

CARNET-NOMINATION. Alexis Langlois a longtemps travaillé pour le groupe Lafarge. Il rejoint en avril la direction du spécialiste des solutions en terre cuite.
Il y a 2 ans et 68 jours

Holcim France annonce l’acquisition de Chrono Chape, 1ère entreprise indépendante française du marché des chapes fluides en centrales mobiles

Chrono Chape : un acteur innovant à forte croissance et aux opérations “zéro déchet”Créée en 2005 à Longeault-Pluvault, près de Dijon, Chrono Chape a su saisir ces dernières années les opportunités offertes par un marché de la chape extrêmement dynamique pour développer son offre sur une grande partie de la France et atteindre une croissance régulière à deux chiffres.L'entreprise compte aujourd’hui 2 sites de production de premix, 8 stations logistiques et 63 centrales mobiles (camions) capables de desservir plus de la moitié du territoire pour produire les chapes directement sur les chantiers.Ce savoir-faire et cette technologie mobile permettent de maîtriser minutieusement les quantités de matériaux nécessaires pour chaque opération pour un service “zéro déchet”.Chrono Chape est également reconnu pour la qualité de son service aux clients et a su développer une forte expertise digitale.De fortes synergies avec les opérations béton du groupe Holcim en France et avec les dispositifs français de PRB et CantillanaLe dispositif de centrales mobiles de Chrono Chape offre une forte complémentarité avec la gamme Agilia Chape et le réseau fixe de centrales à béton d’Holcim en France.En rejoignant la famille Holcim, Chrono Chape va pouvoir s’appuyer sur le réseau des sites opérationnels du groupe en France (Lafarge, PRB, Cantillana) pour consolider et étendre le champ d’action de ses centrales mobiles et conforter sa dynamique de croissance.Il bénéficiera également du savoir-faire d’un grand groupe disposant du plus important centre de R&D du secteur de la construction dans le monde, basé à Saint-Quentin-Fallavier (dép. 38), pour accélérer le développement de ses produits, notamment pour répondre aux enjeux du marché de la rénovation et pour faire baisser leur poids carbone.Avec cette opération, Lafarge Bétons va également pouvoir renforcer la palette des services proposés à ses clients partenaires et accéder à de nouveaux marchés.François Petry, président Holcim France : " Les synergies avec les autres activités du groupe Holcim en France, Lafarge Bétons, PRB et Cantillana vont permettre à Chrono Chape de poursuivre sa croissance et de contribuer à la décarbonation du bâtiment. Bienvenue dans la famille Holcim, engagée sur la route du Net Zero en accélérant la transition écologique du secteur de la construction.”Jean-Marc Golberg, directeur général de Lafarge Bétons : “ Avec Chrono Chape, nous confortons notre place de leader sur le marché extrêmement dynamique de la chape en proposant une nouvelle palette de services à nos clients partenaires et avec la volonté d’y développer le bas carbone au service de la construction et de la planète”.
Il y a 2 ans et 74 jours

Lafarge ouvre sa 2e ligne de production d’argile activée

Site industriel de la cimenterie Lafarge France de Saint-Pierre-la-Cour, en Mayenne. [©ACPresse] Depuis le début du mois de février 2023, une nouvelle ligne de cuisson est entrée en service au cœur de la cimenterie Lafarge de Saint-Pierre-La-Cour, en Mayenne. Résultat d’un investissement de 40 M€ du groupe Holcim et lauréat d’un financement France Relance, cet équipement met en œuvre la technologie Holcim ProximA Tech. Ainsi, il est prévu pour la production à grande échelle d’argile activée, qui vient se substituer au clinker dans la constitution des nouveaux ciments EcoPlanet (CEM II/C et CEM IV). Ce qui contribue à réduire de moitié leur empreinte carbone par rapport à un ciment Portland traditionnel CEM I. La majorité du CO2 lié au ciment provient de sa fabrication. Traditionnellement, la calcination du mélange argile-calcaire à 1 450 °C est très émissive de CO2 (décarbonatation du calcaire). Dans ce processus, 40 % du total des émissions sont liés à l’énergie nécessaire à la calcination et 60 %, à la réaction chimique naturelle de décarbonatation. Pour sa part, l’additif ProximA TechZéro est obtenu par cuisson à température beaucoup moins élevée. Environ 800 °C et qui génère très peu de CO2. Lire aussi : Lafarge France lance Concrete Direct L’installation de Saint-Pierre-la-Cour va aujourd’hui encore plus loin, grâce à un processus industriel inédit n’émettant quasiment aucun carbone. Ceci, grâce à la réutilisation de la chaleur fatale du four principal de la cimenterie. Et à l’emploi exclusif de combustibles alternatifs non fossiles. En majorité, de la biomasse issue de boucles locales d’économie circulaire… ProximA Tech, une technologie d’argile activée brevetée Cette étape est rendue possible par une toute nouvelle technologie propriétaire développée par les équipes de Lafarge France et du Holcim Innovation Center, installé près de Lyon. Baptisée ProximA Tech, la technologie permet la transformation de l’argile kaolinique, une ressource locale abondante, en un additif décarboné pour la production des ciments. Lorsque les conditions de production sont optimisées comme à Saint-Pierre-la-Cour, les émissions de carbone sont proches de zéro, offrant un additif très fortement décarboné : l’argile activité ProximA TechZero. Lire aussi : L’usine Lafarge La Malle passe à la biomasse Outre Saint-Pierre-la-Cour, l’usine de La Malle dans les Bouches-du-Rhône assure aussi cette production. L’installation existante a aussi fait l’objet d’investissements importants. Au total, avec ses deux unités, Lafarge France va pouvoir produire, dès 2024, plus de 2 Mt de ciments “ProximA inside”. Des ciments pour l’Ile-de-France et la façade Ouest Les ciments EcoPlanet produits à Saint-Pierre-la-Cour alimenteront le marché de la construction de la façade Ouest, ainsi que l’Ile-de-France. « En industrialisant ce nouveau composant des ciments bas carbone EcoPlanet, Lafarge France et le groupe Holcim poursuivent leur engagement. Celui de faire progresser le secteur de la construction vers des modes constructifs moins carbonés, conclut François Petry, directeur général de Lafarge France. Pour répondre aux enjeux écologiques de nos clients, nous réinventons le ciment. En valorisant des ressources abondantes localement et à faible empreinte carbone. » Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 85 jours

Alpes-Maritimes : Sols Azur embellit le cœur de la ville de Cannes

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Les travaux d’embellissement des Allées de la Liberté se poursuivent jusqu’en mai 2023. [©Groupe Sols/ Nico Gomez] Après avoir transformé le cours Félix Faure en une promenade piétonne conviviale, Cannes a poursuivi son vaste projet d’embellissement. Situés au cœur de la ville, les espaces publics des Allées de la Liberté sont en cours de rénovation. Dès février 2022, trois entreprises sont intervenues pour effectuer les travaux. La première, Urban NT, indépendante, fabrique et pose le mobilier urbain. Le second, UrbaTP, filiale du groupe Sols, intervient dans la création et la restauration des revêtements en pierre naturelle. Sols Azur assure du béton décoratif Esthétiques, nobles et façonnables, ces dernières offrent la possibilité de donner un caractère unique à ce projet. Quant à la troisième, Sols Azur, elle aussi appartenant au groupe Sols, elle s’est chargée du béton décoratif : un béton bouchardé à la teinte claire, délivré par Lafarge. Quelque 670 m3 de béton ont été coulés jusqu’à présent. Et 890 m3 vont suivre, afin de requalifier l’esplanade des Allées. La fin du chantier est prévue pour mai 2023… Lire aussi : Alpes-Maritimes, Lizée devient partenaire Ecopact « La ville de Cannes est ravie des travaux qui ont été réalisés à ce jour, précise Olivier, Caron, chef d’agence Sols Azur. Ce projet a été pensé par la maîtrise d’œuvre, agence APS, comme un vaste “salon urbain”. Actuellement, nous poursuivons ce chantier avec nos différents savoir-faire. L’objectif est de rendre cette zone piétonne plus chaleureuse et sécurisée, tout en conservant l’identité de Cannes. » Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 95 jours

Lafarge conteste sa mise en examen pour mise en danger d'autrui concernant ses activités en Syrie

Lors d'une audience devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, la société a notamment contesté la compétence des juridictions françaises concernant sa mise en examen pour mise en danger de la vie d'autrui, confirmée en mai par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris.Cette dernière avait également confirmé sa mise en examen pour complicité de crimes contre l'humanité.Le groupe, désormais filiale d'Holcim, est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes jihadistes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya, alors même que le pays s'enfonçait dans la guerre.Dans ce contexte, Lafarge avait maintenu l'activité de ses salariés syriens sur le site jusqu'en septembre 2014, alors que ses employés de nationalité étrangère avaient été évacués en 2012.De ce fait, les salariés syriens étaient "exposés à différents risques", notamment d'"extorsion" et d'"enlèvements", a souligné le conseiller rapporteur lors de l'audience devant la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français.En mai, la chambre de l'instruction s'était notamment fondée sur "l'immixtion permanente de la maison-mère dans l'activité de ses filiales" pour confirmer la mise en examen du groupe pour mise en danger d'autrui.Affirmant qu'il n'y avait pas de jurisprudence sur la question, Me Patrice Spinosi, avocat du cimentier, a demandé mardi que la chambre criminelle sollicite son avis sur la question à la chambre sociale ou renvoie le litige devant une chambre mixte pour un débat contradictoire sur l'applicabilité du droit français dans ce cas de figure."La relation de travail découlait directement de l'organisation mise en place par Lafarge", qui "fixait elle-même les conditions de recrutement et de travail et encadrant les règles de sécurité", a observé pour sa part Me Catherine Bauer-Violas, avocate du Centre européen pour les droits constitutionnels et humains (ECCHR) et de deux personnes physiques, parties civiles.Tout en soulignant que les questions de droit soulevées étaient "inédites", l'avocat général a préconisé le rejet du pourvoi.
Il y a 2 ans et 101 jours

Maud Tarnot, nouvelle directrice du développement durable d’Holcim France

Maud Tarnot est la nouvelle directrice du développement durable nouvellement créé d’Holcim France. [©Holcim] Holcim France vient de nommer Maud Tarnot au poste de directrice du développement durable nouvellement créé. Et ce, depuis le 1er décembre 2022. Maud Tarnot est directement rattachée à François Petry, Pdg d’Holcim France. Et travaille en étroite relation avec Magali Anderson, directrice du développement durable et de l’innovation Groupe. En s’appuyant sur le plan stratégique 2025 “Accelerating Green Growth1”, elle aura pour principales missions l’élaboration et le pilotage de la stratégie d’impact carbone du groupe en France. Mais aussi le déploiement du plan d’actions au plus près des territoires. Et enfin, le suivi de la performance ESG2, en engageant l’ensemble des collaborateurs. Le parcours de Maud Tarnot L’action de Maud Tarnot s’articulera autour de quatre grandes priorités. La première prend en compte la réduction des émissions de CO2 et l’adaptation au dérèglement climatique. La seconde comprend la protection de l’environnement, notamment de la biodiversité. La troisième, le développement de l’économie circulaire. Et la dernière, le renforcement d’un dialogue continu avec les parties prenantes et la concertation à l’échelle territoriale. Lire aussi : Holcim Go Circular prêt pour l’Ocean Race  Maud Tarnot  est titulaire d’un double master en affaires européennes de la London South Bank University et de l’Ecole de Management Léonard de Vinci. Elle est aussi diplômée de CentraleSupelec, où elle a obtenu un certificat de direction de l’entreprise durable. Elle est aussi titulaire d’une maîtrise de philosophie. Elle a débuté sa carrière au secrétariat général des affaires européennes (SGAE), au sein des services du Premier ministre. Elle a exercé les fonctions de responsable des affaires institutionnelles à l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de constructions (Unicem). Et a été secrétaire générale de l’Union nationale des exploitants du déchet (Uned) entre 2010 et 2016. Enfin, elle a rejoint Lafarge France en 2016 en qualité de responsable de la RSE et des affaires publiques. 1Accélérer la croissance verte.2Les critères ESG sont tout ce qui concerne les enjeux sociaux et environnementaux (dialogue social, emploi des personnes handicapées, formation des salariés, rémunération…). Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 109 jours

Holcim acquiert l’Italien Nicem

L’italien Nicem intègre le groupe cimentier Holcim. [©Holcim] Holcim a acquis Nicem, spécialiste du carbonate de calcium (CaCO3) moulu, basé près de Bergame, en Italie du Nord. Le carbonate de calcium ou calcite est une matière première très polyvalente et à faible teneur en carbone utilisée pour un large éventail d’applications. En particulier dans les secteurs de la construction, du plastique, du caoutchouc et de la peinture. Lire aussi : Holcim France acquiert Chrono Chape « Nicem complète nos activités existantes et nous permet de tirer davantage parti de notre expertise en matière de formulations vertes. Cela ouvre une nouvelle source de matériaux alternatifs pour décarboner nos bétons prêts à l’emploi », indique Miljan Gutovic, responsable régional Europe d’Holcim. Comme Chrono Chape, racheté début janvier 2023, l’acquisition de Nicem fait progresser la “Stratégie 2025 – Accélérer la croissance verte” du groupe cimentier suisse (maison-mère de Lafarge). Et va permettre d’alimenter les activités de granulats et de béton prêt à l’emploi en matière première alternative. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 115 jours

Holcim France acquiert Chrono Chape

Acquis par Holcim France, Chrono Chape détient 63 centrales mobiles de malaxage. [©Holcim France] Holcim France annonce l’acquisition de Chrono Chape, une des premières entreprises indépendantes du marché des chapes fluides en France. Cet industriel détient aujourd’hui 63 centrales mobiles de malaxage pour chapes (camions). Il compte aussi 2 sites de production de prémix installés en Normandie et en Bourgogne, et 8 stations logistiques de rechargement des camions. Il est ainsi en mesure de desservir plus de la moitié du territoire national pour produire les chapes fluides directement sur les chantiers. Une complémentarité avec Cantillana, Lafarge France et PRB Le dispositif industriel de Chrono Chape offre une importante complémentarité avec le réseau de centrales à béton fixes d’Holcim en France et avec la gamme Agilia Chape. De fait, Chrono Chape va pouvoir s’appuyer sur les sites opérationnels du groupe en France (Cantillana, Lafarge et PRB). Ceci, pour consolider et étendre le champ d’action de ses centrales mobiles et conforter sa dynamique de croissance. En effet, depuis sa création en 2005 à Longeault-Pluvault, près de Dijon, Chrono Chape a su saisir les opportunités offertes par un marché de la chape fluide, très dynamique. Et développer son offre pour atteindre une croissance régulière à deux chiffres… « Les synergies avec Lafarge Bétons, PRB et Cantillana vont permettre à Chrono Chape de poursuivre sa croissance et de contribuer à la décarbonation du bâtiment », confirme François Petry, président Holcim France. Lire aussi : Chapes-Info annual 2022 En même temps, Chrono Chapes bénéficiera du savoir-faire d’un grand groupe cimentier disposant du plus important centre de R&D du secteur de la construction dans le monde. Basé à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, celui-ci permettra d’accélérer l’essor des produits de la marque, en particulier pour répondre aux enjeux du marché de la rénovation et pour faire baisser leur poids carbone. Service “zéro déchet” et développement bas carbone Le savoir-faire et la technologie mobile qu’a mis en place Chrono Chapes permettent de maîtriser au plus juste les quantités de matériaux nécessaires pour chaque opération sur site. De quoi assurer un service “zéro déchet” en phase avec les attentes et demandes actuelles. Chrono Chape a su développer une forte expertise digitale. Avec cette opération, Lafarge Bétons va pouvoir renforcer la palette des services proposés à ses clients partenaires et accéder à de nouveaux marchés. « Avec Chrono Chape, nous confortons notre place de leader sur le marché très dynamique de la chape, conclut Jean-Marc Golberg, directeur général de Lafarge Bétons. Cette intégration s’inscrit dans notre volonté de développer le bas carbone au service de la construction et de la planète. » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 135 jours

Dégâts importants à la cimenterie La Malle de Lafarge ciblée par des militants écologistes

La cimenterie, située à Bouc-Bel-Air près d’Aix-en-Provence, a été la cible d'un groupe de plusieurs dizaines d'activistes écologistes samedi 10 décembre. L’entreprise Lafarge a porté plainte.
Il y a 2 ans et 137 jours

Lafarge La Malle malmenée par des militants écologistes

La cimenterie Lafarge de La Malle (13) a été victime d’une attaque opérée par des militants écologistes. [©Holcim]. Samedi 10 décembre 2022, la cimenterie de La Malle, implantée à Bouc-Bel-Air (13), a été victime d’une attaque opérée par des militants écologistes. Ceux-ci reprochent l’impact sur le climat de cette usine. De son côté, Lafarge fait part de son incompréhension : « S’attaquer au leader de la décarbonation des matériaux de construction revient à attaquer tous les acteurs de l’industrie mobilisés dans notre pays en faveur de la transition écologique, déclare Loïc Leuliette, porte-parole de Lafarge. A l’heure de la réindustrialisation de la France, cette attaque est d’autant plus regrettable au regard de l’implication de notre entreprise dans les territoires. » Un site exemplaire en matière de transition écologique Lire aussi : L’usine Lafarge La Malle passe à la biomasse En effet, le site de La Malle Bouc-Bel-Air du groupe Lafarge est un modèle français et européen dans la production de matériaux de construction bas carbone. A l’heure actuelle, il mène deux projets lauréats du fonds décarbonation de France Relance. Tout d’abord, la “Formulation bas carbone”, qui vise à la production pérenne de l’argile calcinée pour des ciments innovants et bas carbone. Ensuite, “l’Energie décarbonée”, qui est un atelier de traitement pour le recyclage de biomasse issue de “fines de bois”. Cette ressource est ensuite utilisée comme combustibles alternatifs décarbonés pour les opérations de production. Le Sfic au soutien de Lafarge Pour sa part, le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a apporté son soutien à Lafarge. Il a dénoncé l’attaque avant de rappeler l’importance de l’industrie cimentière pour l’économie circulaire. Chaque année, ce sont plus de 1,5 Mt de déchets qui sont valorisés dans les 25 cimenteries françaises. Et quelque 1,8 Mt de CO2 d’origine fossile sont ainsi économisés. L’industrie cimentière française représente 25 000 emplois, le plus souvent locaux. Le Sfic met en lumière les efforts fournis par la filière en matière de transition écologique. Il a assuré son soutien à tous ses adhérents, dont l’usine de La Malle fait partie. De son côté, Lafarge a déposé une plainte. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 139 jours

Des écologistes ciblent une usine Lafarge, le groupe dépose plainte

CONTESTATION. Une usine du groupe Lafarge, près de Marseille, a été prise pour cible par des activistes écologistes. Ces derniers appellent à "occuper, bloquer et désarmer" les industries productrices de béton. Le groupe dénonce un "acte de vandalisme".
Il y a 2 ans et 165 jours

Industrie cimentière et décarbonation de l’industrie à l’horizon 2030

Les 4 groupes cimentiers produisant du clinker en France, Ciments Calcia (HeidelbergCement Group), Lafarge France (Membre du groupe Holcim), Eqiom (a CRH Company) et Vicat, ont été conviés ce mardi 8 novembre, par le Président de la République Emmanuel Macron, à une réunion sur la planification de la décarbonation de l’industrie à l’horizon 2030. Une […]
Il y a 2 ans et 166 jours

Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle »

Ariane Constructions achève, à Bordeaux, ses deux premières maisons individuelles référencées « Cradle to Cradle ». Pour être certifié, le projet a dû utiliser des matériaux recyclables, sains et sobres en carbone. Reportage. Rien ne distingue d’un chantier traditionnel ces deux maisons en construction au numéro 141 de la rue Jude, à Bordeaux (33) : un sol boueux, des blocs béton qui attendent leur enduit de finition, des ouvriers qui s’affairent, des matériaux de construction entreposés çà et là… Et pourtant, ce chantier est unique en son genre. Fin 2022, s’élèveront ici les deux premières maisons certifiées Cradle to Cradle (C2C) en France. Sur ce marché de la maison individuelle d’ordinaire si peu concerné par la cause environnementale, le constructeur Ariane Constructions (groupe Cina – Compa­gnie immobilière Nouvelle-­Aquitaine) se distingue : « L’idée était d’envoyer un signal qui soit déterminant pour ce marché. Lequel est parfois chahuté par les pouvoirs et politiques publics qui ne l’encouragent guère… Alors que s’exprime un réel désir de maison individuelle », note Philippe Petiot, président du directoire du groupe Cina. Le signal, c’est le C2C, présenté comme un bon compromis entre les attentes des Français et les exigences environnementales de la réglementation.   Passeports circulaires   La démarche « Cradle to Cradle », littéralement « du berceau au berceau », tire sa genèse de l’organisation du même nom. Cette dernière évalue les matériaux en fonction de leurs performances et selon des exigences scientifiques, dans cinq catégories de durabilité : réutilisation des matériaux, utilisation de matériaux sains, recours à des énergies renouvelables et à une gestion du carbone, gestion de l’eau, responsabilité sociétale. Après évaluation, une certification Cradle to Cradle Certified est délivrée en conséquence. « Le principal défi de cette démarche a été d’embarquer avec nous tout un panel d’industriels et les amener à faire certifier leurs produits, par exemple sur la non-toxicité des matériaux, leur réutilisation en fin de cycle de vie, leur bilan carbone, la consommation d’énergie (à la production et à l’usage, NDLR), etc. », détaille Pierre Philippe, directeur achats du groupe Cina. Dans cette optique, Ariane Constructions s’est associée au bureau d’études Upcyclea, spécialisé dans l’économie circulaire et dans la certification C2C. Sur la base d’audits, les produits des industriels sont ainsi évalués, de même leurs fournisseurs ou encore la traçabilité des matériaux. Upcyclea délivre ensuite un passeport établi selon les critères de la norme Cradle to Cradle. Passeport qui facilite le calcul de l’empreinte carbone des matériaux, leur degré de circularité et de non-toxicité. À noter, la certification C2C doit être renouvelée chaque année. Précision importante : « Tous les industriels (travaillant sur le chantier, NDLR) ne sont pas certifiés Cradle to Cradle. Mais tous ont dû remplir le passeport circulaire et communiquer sur leurs produits. Ensuite, nous avons sélectionné ceux qui étaient les mieux valorisés afin de ne pas pénaliser le projet, détaille Candie Serre, directrice d’Ariane Constructions. Un noyau dur de partenaires est certifié et nous disposons de toute une gamme d’entreprises, qui s’inscrit dans la démarche. » Concrètement, seuls cinq industriels sont certifiés Cradle to Cradle sur ce chantier : Actis pour les isolants minces Hybris, Tarkett pour les sols souples, Siniat pour les plaques de plâtre, Grohe pour l’équipement sanitaire et Schneider pour l’installation électrique. Selon Ariane, sur les soixante-quinze produits de construction utilisés pour réaliser ces deux logements, dix-sept d’entre eux sont considérés comme répondant aux exigences C2C sans pour autant être certifiés, et représentent à eux seuls 71 % de la masse de la maison. Lucien Brenet   Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription Actis « Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. » « Lorsque nous avons été sollicités par Ariane pour ce projet, nous n’étions pas certifiés Cradle to Cradle (C2C). Mais nous nous inscrivions déjà dans une démarche responsable, de la production de nos produits jusqu’à la pose, et nous étions engagés dans le processus de fabrication de l’Hybris. La certification était pour Actis une conséquence logique. Nous avons donc suivi de longues démarches, afin d’obtenir le passeport Upcyclea. Notamment plusieurs audits internes de nos fournisseurs pour s’assurer de la traçabilité de nos matériaux – Actis a lui-même été audité, NDLR. Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. Nous devons donc rechercher une amélioration perpétuelle de nos process car, l’année prochaine, nous serons une nouvelle fois audités pour déterminer si nous pouvons conserver la certification C2C. » 1/ Recyclage et réduction de l’empreinte carbone Les deux logements C2C renferment plusieurs produits recyclables, conçus en partie à base de matériaux eux-mêmes recyclés. Ainsi, les isolants Hybris d’Actis, utilisés pour les murs et les rampants, renferment 15 à 20 % de polyéthylène recyclé. « À l’intérieur de l’usine, nous récupérons toutes les chutes de produits de fabrication et les réinjectons dans le processus pour les transformer en billes de polyéthylène qui deviendront plus tard des isolants », détaille Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription chez Actis. Le produit, lui, est composé à partir de polyéthylène basse densité (PEBD), bien sûr recyclé. Bien que constitué de matière plastique, Hybris est donc recyclable à 100 % et à l’infini, assure l’industriel. Également issus du recyclage, le plâtre, à hauteur de 30 %, utilisé dans la fabrication des plaques Siniat, les plastiques (20 %) composant les entrevous (KP1). Ou encore les granulats (40 %) entrant dans la composition du béton des parpaings Airium (Lafarge Holcim). Chaque parpaing est ici rempli de mousse isolante recyclable, composée de 5 % de ciment et 95 % d’air. Dans sa recherche de matériaux plus vertueux, Ariane Constructions assure discuter avec Lafarge-Holcim sur la possible fourniture de bétons décarbonés à 70 %. À suivre. N’oublions pas les revêtements de façade Parexlanco, également recyclables et réinjectables. Les déchets de chantier sont récupérés, triés, puis réintroduits dans les circuits de production des industriels.Photo : Ariane Constructions    Le taux de CO2 du béton utilisé pour les fondations a été réduit de 20 %.Photo : Ariane Constructions 2/ Non-toxicité des matériaux Autre pilier de la démarche, l’innocuité des matériaux de construction. À base de produits naturels, la formule des peintures Unikalo qui sera appliquée en finition n’entraîne aucun rejet nocif ou toxique. Elle est labellisée NF environnement et attestée Zone Verte Excell. Autre exemple avec l’isolant Hybris (Actis), qui ne dégage ni COV ni particule nocive (formaldéhyde, phénol…) ou irritante. Et ce, pendant toute sa durée de vie. Le produit est d’ailleurs classé A+ pour la qualité de l’air intérieur (QAI), selon la norme NF EN ISO 16000. Tout aussi indispensable pour une bonne QAI, le système de ventilation simple flux Health Box 3.0 (Renson) est équipé d’un extracteur de CO2 dans les pièces de vie et d’un extracteur d’humidité dans les pièces techniques. Lesquels s’enclenchent lorsque les capteurs disséminés dans le logement détectent le moindre dépassement de seuils.  L’ensemble des produits et systèmes utilisés sont classé A+ ou A pour la qualité de l’air intérieur.Photo : Ariane Constructions  Les blocs béton intègrent la mousse minérale isolante Airium de Lafarge Holcim. Les parpaings sont mis en œuvre à joints minces. Atouts : facilité de pose, absence de ponts thermiques par les joints, réduction de matière et diminution de la consommation d’eau.Photo : Ariane Constructions  Le film réflecteur de l’isolant renvoie jusqu’à 95 % des rayonnements solaires vers l’extérieur en été, et permet au contraire de conserver, en hiver, la chaleur à l’intérieur.Photo : Ariane Constructions 3/ Réduire les consommations d’énergie Les logements ne sont pas autosuffisants. Mais selon les concepteurs, ils se situent entre la maison passive et un projet RE2020. Dans le cas présent, Ariane assure gagner de 5 à 6 °C en confort d’été par rapport à un chantier traditionnel. Et ce, grâce aux produits comme l’isolant Hybris (Actis) – « À lui seul, il fait gagner jusqu’à 2 °C de confort d’été », souligne le fabricant –, les plafonds rafraîchissants Plafino d’Innovert (Atlantic), les blocs béton Airium de Lafarge Holcim, la box domotique Somfy qui, équipée d’une horloge crépusculaire, gère automatiquement les ouvrants. Tous ces éléments permettent de réduire la climatisation en été et en chauffage l’hiver. La pompe à chaleur Alféa Extensa A.I R32 d’Atlantic est, quant à elle, dotée d’un régulateur de température Inverter. Ce dernier optimise la consommation de la PAC en adaptant son régime aux besoins. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle » est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 192 jours

Lafarge en Syrie : l'ancien PDG se défend et cible Holcim

Dans un communiqué, M. Lafont a accusé par ailleurs Holcim, la maison-mère de Lafarge, d'avoir mené une enquête "exclusivement à charge" contre lui.Mardi, Lafarge, avalé par le groupe suisse Holcim en 2015, a annoncé avoir accepté de payer une sanction financière de 778 millions de dollars aux Etats-Unis et de plaider coupable pour avoir aidé des organisations "terroristes", dont le groupe EI, entre 2013 et 2014.En réaction à cet accord conclu "à la surprise générale", Bruno Lafont, ex-PDG jusqu'en 2015 de Lafarge, a rappelé qu'il contestait "fermement avoir jamais été informé de quelconques paiements au bénéfice de groupes terroristes ou d'approvisionnements auprès de tels groupes"."Il apparaît au fil des témoignages et des révélations des protagonistes de ce dossier, que la soi-disant enquête menée par Holcim est entièrement et exclusivement à charge contre Bruno Lafont et les anciens dirigeants du groupe Lafarge et qu'Holcim s'est systématiquement opposé à la recherche de la vérité", selon le communiqué."Cela interroge sur la nature des faits et des responsabilités reconnus par Lafarge aux Etats-Unis, sous la conduite d'Holcim", ajoute l'ancien PDG.Bruno Lafont, mis en examen pour financement du terrorisme dans le cadre de l'information judiciaire ouverte depuis 2017 à Paris, souhaite être réentendu par les juges d'instruction pour "évoquer certains éléments récents", "solliciter la déclassification de certains documents" et "l'audition de certaines personnes susceptibles d'apporter de nouveaux éléments sur le dossier".Le groupe Lafarge est pour sa part mis en examen pour complicité de crimes contre l'humanité.Il est soupçonné d'avoir versé, en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes terroristes, dont le groupe Etat islamique, et à des intermédiaires afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.L'enquête française a évalué ces versements entre 4,8 et 10 millions d'euros pour le seul groupe EI.
Il y a 2 ans et 216 jours

Relooking intégral pour les ciments en sacs Lafarge

Les sacs Lafarge affichent dorénavant l’empreinte carbone propre à chaque ciment. [©Lafarge] Le groupe Holcim a mené un travail de longue haleine, pour aboutir à une nouvelle identité visuelle des sacs Lafarge. Il s’agit du premier chantier de refonte de packaging d’envergure internationale au niveau du groupe depuis 14 ans. Le nouveau packaging se débarrasse d’éléments non essentiels, en mettant en avant l’usage recommandé du ciment et de ses atouts clefs. Un traitement typographique unique remplace les anciens logos. La couleur historique attribuée à chaque ciment est conservée. De plus, l’indication de poids est déportée sur un côté, libérant ainsi plus d’espace. Les sacs sont ainsi plus faciles à reconnaître, grâce à une lecture immédiate de leurs qualités. En France, Lafarge dispose d’une gamme de ciments complète sur le marché avec pas moins de 10 produits. Un marquage environnemental qui évolue Afin de progresser vers une construction plus responsable, Lafarge affiche dorénavant l’empreinte carbone propre à chaque ciment. Ainsi que la réduction des émissions de CO2 comparé à un ciment Portland (CEM I). Selon les sacs, cet affichage apparaît de 2 manières. La première révèle un pictogramme en forme de flèche pour les ciments offrant une réduction de 20 % à 30 %. La deuxième applique l’Ecolabel du groupe Holcim, pour les ciments ayant une réduction supérieure à 30 %. La nouvelle forme ne change pas le fond Les ciments de la gamme Lafarge gardent la même qualité et les mêmes performances. Le nouveau design épuré et l’affichage environnemental servent à guider les clients dans le choix de produits nécessaires à leurs besoins. L’annonce de la performance carbone a aussi pour objectif de les inciter à réduire l’impact CO2 de leurs chantiers, dans le respect de la RE 2020. Une campagne 100 % digitale Avec l’aide de l’agence Fidji, Lafarge a conçu une campagne 100 % digitale pour attiser la curiosité de ses clients, maçons, particuliers et distributeurs. Sur Facebook, une campagne de teasing, volontairement décalée et qui donne peu d’indices, a été orchestrée du 23 août au 5 septembre dernier. Avant d’aboutir à une phase de révélation qui dévoile le nouveau design des sacs. Cette dernière est déployée sur une sélection des sites web de la presse spécialisée de la construction.
Il y a 2 ans et 222 jours

UNICEM entreprises engagées : 30 ans d’engagements pour le développement durable dans la filière carrières et matériaux de construction

Cette assemblée générale qui s’est déroulée en présence d'Alain Boisselon, Président de l’Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux (UNICEM) et de Louis Natter, Président de l’association UNICEM entreprises engagées (UEE), a été l’occasion de revenir sur les 30 ans d’engagements en matière de développement durable de la profession à travers les actions concrètes portées par les entreprises de la filière. L’assemblée générale a constitué le point d’orgue de la série d’évènements qui se sont déroulés en régions et qui se poursuivront jusqu’à la fin de l’année.Un programme qui valorise 30 ans d’engagements Au cours de cet évènement, Catherine Bonin, Directrice de l’international, du développement et de l’innovation au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), Présidente UEE de 2006 à 2011, Benoist Thomas, Secrétaire général du Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) et David Henry, Directeur entreprise Henry Frères, Président de l’UNICEM Bretagne, sont intervenus dans le cadre d’un débat sur le thème « 30 ans d’engagements, et maintenant ? ».Cette séquence d’échanges aura permis de montrer pourquoi les entreprises souhaitent s’engager dans une démarche de progrès, comment les actions mises en place fédèrent les équipes en interne et comment les démarches ont évolué de la dimension environnementale vers celle, plus globale, de la RSE.Pour David Henry : « Notre engagement dans la charte environnement nous a permis, grâce à l’accompagnement d'UEE, de nous lancer dans le label RSE. Afin d’assurer cette transition, nous avons lancé une concertation en interne et l’idée a été très vite acceptée par les collaborateurs. C’est une des clés du succès de la démarche du Label RSE proposé par la profession ».Pour Benoist Thomas : « Le Label RSE est une démarche de management qui offre aux collaborateurs des chemins de progrès et permet aux entreprises de s’exprimer aussi bien sur leurs outils de production que sur les solutions constructives qu’elles proposent à leurs parties prenantes. Telles étaient les raisons qui ont motivé le SNBPE au moment de son engagement ».Cette table ronde a également été l’occasion de dresser les enjeux à venir.Catherine Bonin « Parmi les grands enjeux qui attendent la profession, on peut citer la gestion de l’eau et l’indépendance minérale. Une partie de la solution résidera dans la capacité des entreprises et des territoires à être plus résilients. »L’accompagnement des PME dans leur démarche RSE et en faveur de l’environnement est au cœur des missions et actions menées par l’association. En 2020, un guide méthodologique destiné à ces entreprises a par exemple été publié afin de faciliter leur engagement dans la RSE puis plus récemment un quiz de sensibilisation à visée pédagogique sur ces enjeux leur a été proposé. La mise à disposition d’outils et l’organisation de formations à destination des adhérents font également partie intégrante des dispositifs d’accompagnement déployés par UEE.François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) est revenu lors de cette assemblée générale sur la question « RSE, contrainte ou opportunité pour les PME ? ».Pour François Asselin : « Faire reconnaître les entreprises vertueuses fait partie des combats de la CPME. L’Etat doit absolument encourager ceux qui s’engagent dans ces démarches exemplaires et leur donner un avantage ».L’objectif immédiat est donc d’obtenir, de la part des pouvoirs publics, une reconnaissance formelle des labels sectoriels tels que le Label RSE UEE, qui valide toutes les conditions requises.Pour Louis Natter : « Cette reconnaissance est attendue par nos entreprises. Elle aura mécaniquement deux effets : mobiliser encore davantage de PME en faveur de la RSE et générer des contreparties tangibles, en particulier la prise en compte de ces démarches dans la commande publique et privée ».Une remise de prix pour saluer les engagements des entreprises adhérentes Lors de l’assemblée générale, les lauréats du concours vidéo « 30 ans d’engagements » lancé en février 2022 ont reçu leur prix des mains du jury exclusivement externe, présidé par Sylvain Boucherand, président de la commission environnement du Conseil Economique, Social et Environnemental. Le jury était composé de : Florence Cayola, Présidente du groupe presse Cayola, Guiomar Henriques, Responsable Collecte de l’OPCO2i Île-de-France, Claire Pétreault, Créatrice et Présidente des Pépites Vertes, Florence Presson, Adjointe au Maire de Sceaux déléguée aux transitions et à l’économie circulaire & solidaire.Ce concours de vidéos ouvert aux collaborateurs des entreprises adhérentes, avait pour objectif de valoriser les métiers et les actions mises en place par les professionnels de la filière, en lien avec le Label RSE ou la démarche Cap Environnement. Les Lauréats : Catégorie« Fiers de nos sites » :1ère prix, attribué à Hugo Dusseux, entreprise Lafarge2ème prix, attribué à Kévin Thirion, entreprise EiffageCatégorie « Passionnés par nos métiers » :1ère prix, attribué à Marc Chimot, groupe CB2ème prix, attribué à Carine Pires, entreprise GarandeauCatégorie « Engagés avec nos parties prenantes » :1ère prix, attribué à Anthony Nguyen, entreprise Vicat2ème prix, attribué à Abigail Torres Guerrero, entreprise CemexPrix Coup de cœur du jury, attribués à :David Wingel, entreprise CemexPierre Proy, groupe CBPrix du Public (décernés à la suite d’un vote du public sur youtube) :Catégorie « Fiers de nos sites » attribué à Antoine Moreau, entreprise Bronzo PerasssoCatégorie « Passionnés par nos métiers » attribué à Lucas Jacquemet, entreprise CMGOCatégorie « Engagés avec nos parties prenantes » Abigail Torres Guerrero, entreprise Cemex
Il y a 2 ans et 227 jours

les ciments en sacs lafarge changent de peau nouveau design et indication de la performance environnementale pour encore plus de clarte

En France, Lafarge dispose de la gamme de ciments la plus complète du marché avec pas moins de 10 produits correspondants chacun à des applications spécifiques. Engagée en coordination avec le groupe Holcim en 2021, la refonte des sacs en France s’intègre dans le nouveau territoire visuel défini au niveau mondial. Fier de ce nouveau design, Lafarge France lance une campagne en 2 temps, combinant une phase de teasing sur les réseaux sociaux et un reveal largement commenté sur la Toile.
Il y a 2 ans et 228 jours

Guillaume Loizeau : « Batimat va aborder les grands enjeux du bâtiment »

Guillaume Loizeaud est le directeur du Mondial du Bâtiment. [©Florie Berger/Mondial du Bâtiment] Après une escapade à Villepinte, Batimat revient à la porte de Versailles. On reprend les bonnes habitudes et les recettes éprouvées ? Oui, mais pas uniquement. Depuis son départ de la porte de Versailles en 2013, beaucoup de choses ont changé dans le monde du bâtiment. Et cela a un impact sur l’organisation d’un évènement tel que celui-ci. Les attentes des exposants comme des visiteurs ont évolué et nous nous devons de leur apporter des réponses. Bien sûr, l’esprit demeure et nous voulons faire de ce rendez-vous un moment d’échange et de convivialité comme il l’est depuis toujours. Toutefois, c’est un Batimat – et, plus largement, un Mondial du Bâtiment – rénové qui ouvre ses portes ? Qu’est-ce qui change et qu’est-ce qui reste des anciennes formules ? L’édition 2022 passe à 4 j au lieu des 5 habituels. Dans l’organisation d’une entreprise, avoir ses équipes mobilisées pendant 4 j au lieu de 5 sur un salon peut avoir son importance. Et cela a évidemment un impact de coût. Par ailleurs, nous avons travaillé sur une proposition de stand qui ne dépasse pas 99 m2. Une manière de permettre à chacun d’avoir une meilleure visibilité, tout en optimisant les espaces. Enfin, l’impact environnemental étant un enjeu fort, un évènement comme Batimat ne pouvait pas l’ignorer. Nous nous sommes donc placés dans une logique de bilan carbone et de réduction des émissions avec différentes actions identifiées, grâce à un important travail d’analyse sur les transports, l’énergie, l’alimentation, l’hôtellerie. C’est contraignant, mais indispensable. Par ailleurs, le digital a dorénavant toute sa place. Nous avions déjà travaillé sur cette proposition et nous l’avons encore plus développée avec des outils, tels que Batiradio ou le site batiadvisor.fr. Et bien sûr, il n’y a pas de Mondial du Bâtiment sans ses Awards ! Un incontournable pour les exposants qui leur permet de présenter et de diffuser leurs innovations. Le gros œuvre reprend possession du hall 1. Comment sont organisés les espaces ? Quelle place le béton y occupe-t-il ? Nous avons une quinzaine d’exposants dans l’univers du béton, avec une vraie proposition de rupture chez certains. Ils sont regroupés dans l’espace dédié aux matériaux et à proximité immédiate du nouvel espace Low Carbon Construction. Y a-t-il quelques points forts “béton” à inscrire dans son agenda de visite (en dehors d’un passage obligé sur le stand Béton[s] le Magazine) ? La thématique “Bien vivre dans la ville de 2050” met en avant la décarbonation des matériaux. Dans ce cadre, le béton prend toute sa place avec des acteurs comme le Syndicat français de l’industrie cimentière et Cimbéton, qui représentent les industriels Ciments Calcia, Eqiom, Lafarge ou Vicat. Mais aussi des acteurs comme Cemex et encore Hoffmann Green Cement. L’espace Innovation est, lui, l’occasion de découvrir quelques belles solutions présentées aux Awards, comme le procédé CarbonCure, distribué par Edilteco. D’une manière plus large, quelles vont être les grandes thématiques abordées sur cette édition 2022 ? Batimat va aborder les grands enjeux du bâtiment à travers 4 thématiques fortes, déclinées dans les différents espaces et à travers les conférences qui auront lieu durant les 4 j. A savoir, la préservation du climat et de l’environnement, le bien-vivre dans la ville de 2050, la valorisation des métiers et la transformation des méthodes. La décarbonation est un sujet phare pour le Mondial du Bâtiment. Nous avons vu beaucoup de propositions autour de cet enjeu parmi les participants aux Awards. Nous y consacrons même un espace spécifique pour la première fois. En 2019, nous avions mis à l’honneur la construction hors site. Cette année, c’est un espace trois fois plus grand qui est consacré à ce mode constructif, qui se place parmi les moments forts du Mondial du Bâtiment. La digitalisation reste plus que jamais un thème central qui est mis en valeur grâce à notre espace Construction Tech avec plus de 80 start-up présentes. Pour finir, combien d’exposants “Batimat” sont-ils inscrits sur cette édition ? Et combien de visiteurs sont-ils attendus ? Nous enregistrons la présence de 1 300 exposants sur Batimat et espérons recevoir 200 000 visiteurs durant les 4 j.
Il y a 2 ans et 305 jours

Holcim produit le premier clinker recyclé au monde

Holcim annonce la production du premier clinker composé à 100 % de minéraux issus du recyclage. [©ACPresse] Le cimentier suisse Holcim vient d’annoncer avoir produit le premier clinker au monde composé à 100 % de minéraux issus du recyclage. L’opération s’est déroulée sur le site de la cimenterie d’Altkirch, dans le département du Haut-Rhin. « Quelque 2 000 t de clinker ont été fabriquées à partir de matériaux recyclés, indique le groupe Holcim. De quoi permettre de préserver les ressources naturelles de la carrière, en économisant l’équivalent de 3 000 t de matières premières extraites. Ce clinker n’a pas été intégré à la production du site. Mais il est en cours de transformation en ciment 100 % recyclé sur un autre site du groupe en France, avec des ajouts provenant aussi de matériaux recyclés… » Dix matériaux recyclés dans la composition L’essai s’est étalé sur 2 j sans arrêt, avec un monitoring permanent suivi par une équipe spéciale composée de 10 personnes. Parmi elles, des experts du centre de recherche de L’Isle-d’Abeau, les collaborateurs du site, la direction qualité de Lafarge et la direction industrielle. En effet, il existait plusieurs inconnues liées à cette grande première : quelle sera la réaction du mélange ? Quel sera son comportement à la cuisson ? Quel sera l’impact éventuel sur le four ? Dans le détail, Holcim a utilisé des matières premières alternatives toutes issues de l’économie circulaire et provenant, en grande partie, de sources locales. A savoir de la région Grand Est. « Dix produits recyclés différents ont été rassemblés, afin de disposer de tous les éléments nécessaires pour atteindre la composition chimique cible du clinker, reprend Holcim. Ceci, dans le but d’une conformité avec la norme ciment. Ainsi, chaque matériau a été caractérisé d’un point de vue chimique en laboratoire. » Le cimentier refuse de les citer tous, « pour des raisons évidentes de confidentialité. » Mais indique tout de même la présence de cendres de bois ou de déchets du traitement des minéraux… Une cuisson dans un four à 1 450 °C Côté fabrication, le processus est similaire à celui du clinker normal, une fois les constituants rassemblés sur le site. Pour commencer, les matériaux recyclés sont pré-mélangés dans la carrière où ils sont stockés, de façon à constituer une farine crue homogène. L’étape 2 est celle de la cuisson dans le four rotatif de la cimenterie, à la même température que les matériaux naturels habituels (calcaire et argile pour l’essentiel). C’est-à-dire à 1 450 °C. Viennent ensuite les classiques opérations de broyage et d’ajouts d’additions complémentaires qui permettront d’obtenir un ciment. Nous ne sommes donc pas ici en présence d’un véritable clinker bas carbone direct. Mais il permet une décarbonation indirecte du secteur cimentier à travers l’économie de matières premières vierges. Pour Holcim, cette première est un succès et le clinker obtenu est conforme aux objectifs de qualité fixés, ainsi qu’à la norme ciment. Il sera utilisé pour produire du ciment 100 % recyclé. En le mélangeant avec de l’eau recyclée, des armatures produites avec des aciers recyclés et d’autres composants valorisés, il deviendra possible de réaliser un béton 100 % recyclé. Holcim annonce la mise en œuvre d’un tel produit dès 3e trimestre 2022 ! Inscrit dans la trajectoire “net-zéro” « Cette percée montre ce qu’il est possible d’accomplir lorsque vous combinez l’expertise d’Holcim en matière de recyclage avec sa position producteur de ciment, indique Edelio Bermejo, directeur du Holcim Innovation Center. Développer un clinker 100 % recyclé nous fait franchir une étape supplémentaire dans notre quête de la construction circulaire. » Le nouveau clinker s’inscrit dans la trajectoire “net-zéro” d’Holcim pour décarboner l’environnement bâti. Ainsi, en 2021, le cimentier a recyclé 54 Mt de matériaux dans l’ensemble de ses activités dans le monde. Et prévoit de doubler ce taux d’ici 2030. Pour construire du neuf à partir de l’ancien, il intensifie le recyclage des déchets de construction et de démolition en nouveaux matériaux de construction. L’objectif de la démarche est d’atteindre 10 Mt d’ici 2025. En 2021, Holcim en avait recyclé 6,6 Mt. Et, en Suisse, il a lancé le premier ciment vert au monde contenant 20 % de déchets de construction et de démolition recyclés. Ceci, dans sa gamme EcoPlanet.
Il y a 2 ans et 335 jours

Shift Project : Réduire son empreinte carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Eric Bergé est l’un des chefs de projet du rapport “Décarboner la filière béton/ciment”, édité par The Shift Project. [©ACPresse] Qu’est-ce que l’association The Shift Project ? Eric Bergé : The Shift Project est un groupe de réflexion et d’influence créé en 2010 à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, le créateur du bilan carbone, qu’il a développé au sein de l’Ademe1. C’est une association d’ingénieurs engagés en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et pour le passage à une économie décarbonée. Dans ce cadre, The Shift Project n’est pas contre le développement de l’énergie nucléaire civile. Aujourd’hui, The Shift Project est considéré comme une association d’intérêt général. Ce groupe publie des rapports autour du changement climatique, disponibles en libre accès sur son site Internet.  A ce propos, The Shift Project a élaboré ce qu’il appelle le Plan de transformation de l’économie française. De quoi s’agit-il exactement ? C’est très positif que nombre de secteurs d’activité se soient engagés, bon gré mal gré, dans la décarbonation. Chacun d’eux a rédigé une feuille de route qui lui est propre, souvent sans se préoccuper de ce que faisaient les autres… Mais la décarbonation est une démarche qui concerne tout le monde. L’important est donc d’avoir à disposition un plan cohérent, dont la finalité est de détecter les inévitables conflits d’usage, afin qu’il puisse être réalisé. C’est l’objectif de notre Plan de transformation de l’économie française, car il n’y a pas assez de matière pour tout le monde. Prenons l’exemple de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit sans recours aux combustibles fossiles. Sa disponibilité va fortement augmenter, mais restera limitée en raison de son gigantesque besoin en électricité pour le produire. Dans ce cas, vaut-il mieux le réserver à l’aviation civile comme carburant ou à l’industrie lourde, pour produire avec beaucoup d’efficacité de l’acier et des engrais décarbonés ? Les mêmes conflits d’usage existent pour la biomasse, le laitier de hauts fourneaux ou les terres cultivables. Est-ce intelligent de dédier des milliers d’hectares à la culture du colza pour produire du biocarburant, alors même qu’une partie de la population mondiale souffre de la faim ? Le Plan de transformation de l’économie française répond à beaucoup de questions de ce type. Il a été pensé au moment de la crise du Covid et du “quoiqu’il en coûte”, car chacun a pu constater les limites et les contraintes d’une économie mondialisée. La pénurie actuelle de matières premières en est la conséquence flagrante. La guerre en Ukraine le rappelle d’une manière tout aussi soudaine et brutale. ArcelorMittal prévoit de basculer vers la réduction directe par hydrogène, pour réduire son impact carbone. [©ACPresse] Vous parlez d’hydrogène vert et d’industrie lourde. Vous pensez à l’annonce faite par ArcelorMittal ? C’est en effet un bon exemple. Il y a peu de temps, ArcelorMittal a pris une décision historique, en annonçant la modification de son procédé de réduction directe. Pour faire simple, jusqu’à présent, la réduction s’opérait en associant, à haute température, d’oxyde de fer FeO et du monoxyde de carbone CO. Cela donnait naissance à du fer, d’un côté, et à du gaz carbonique, de l’autre. Beaucoup de gaz : environ 2 t de CO2 pour 1 t de fer ! A partir de maintenant, le monoxyde de carbone sera remplacé par de l’hydrogène. Dans les mêmes conditions, ArcelorMittal obtiendra, toujours du fer et, à la place du CO2, de l’eau, l’hydrogène se combinant à l’atome d’oxygène perdu par l’oxyde de fer. Lire aussi : Dossier : Béton et éco-construction #2 Nous sommes là sur un principe de décarbonation totale et immédiate… Le site de Dunkerque sera pilote dans ce domaine. Toutefois, cette évolution technologique ne sera viable, au plan environnemental, qu’à la condition expresse d’utiliser de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit à l’aide d’un procédé électrique, lui aussi décarboné. Revers de la médaille : on risque de voir une forte diminution de la quantité de laitier générée lors de la production du fer. The Shift Project vient de publier le rapport “Décarboner la filière ciment/béton”… Mais avant toute chose, peut-on se passer de béton et de ciment dans la construction ? Absolument pas ! L’habitat nécessite des qualités d’usage qu’il peut être difficile de réaliser avec d’autres matériaux que le béton. Il doit aussi être durable pour ne pas avoir à le reconstruire à court terme. Mais s’il est difficile de se passer du béton, ce n’est pas une raison pour ne pas le décarboner. Le problème est donc le ciment, et le clinker pour être précis. Pourtant, le béton peut aussi être formulé d’une manière différente. Il était précurseur dans le bas carbone. Déjà dans les années 1990, Bernard Clavaud avait formulé des bétons réfractaires à ultra basse teneur en ciment, moins de 5 % pour être plus précis… Le béton reste aussi le matériau incontournable du secteur des travaux publics et du génie civil. Car, qu’on le veuille ou non, il faudra adapter les infrastructures au changement climatique comme sociétal : construire des digues, des ponts, mais aussi des pistes cyclables ! Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Mais il est loin d’être le seul matériau. [©ACPresse] A contrario, le bois constitue-t-il vraiment la Panacée bas carbone pour la construction ? Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Il est l’un des puits carbone, largement avantagé par l’Analyse de cycle de vie dynamique introduit par la RE 2020. Mais il est loin d’être le seul matériau bas carbone utilisable pour la construction. Nombre de solutions vont naître dans les mois et années qui viennent. Le bois fait partie de la biomasse. Aujourd’hui, cette ressource est devenue aussi stratégique que peuvent l’être les carburants pour un pays comme la France. Il est donc vraiment temps que l’Etat s’en préoccupe pour mettre en place un cadre politique fort. De même, l’entrée d’industriels puissants est souhaitable, ne serait-ce que pour aider la filière bois à se structurer et envisager des concentrations. A l’échelle de la planète, les émissions de CO2 de la France sont d’à peine 1 %… Tous les efforts exigés, notamment par la RE 2020, ont-ils vraiment un sens ? Ces efforts sont indispensables. Deux raisons à cela. Quand il y a un problème à résoudre, il faut toujours faire sa part. D’autant que les choses ne sont jamais linéaires. La seconde raison est la disponibilité des ressources énergétiques et des matières premières. Même en étant une très faible émettrice, la France est touchée de plein fouet par les pénuries… De toute manière, il est indispensable d’anticiper les transformations pour éviter d’être démuni lorsque les choses s’emballent. Et même si nos émissions sont faibles, les industriels français ont une véritable carte à jouer, car si la filière ciment/béton réussit sa transformation historique, elle pourrait devenir la référence mondiale, en termes de décarbonation. En effet, celui qui occupe la première place technologique s’octroie une avance sur ses concurrents et prend d’importantes parts de marché. La France a toujours été n° 1 dans le domaine des ciments et des bétons. Pourquoi ne le deviendrait-elle pas sur le secteur des technologies de décarbonation ? Plus qu’une norme environnementale, la RE 2020 peut être un déclencheur d’innovations. Il est souhaitable de mettre en place un mécanisme d’inclusion carbone aux frontières de l’Europe. [©ACPresse] Pensez-vous réaliste la mise en place d’un mécanisme d’inclusion carbone (Carbon border adjustment mecanism) aux frontières de l’Europe pour lutter contre les importations de ciments non soumis aux EU-ETS2 ? Comment ce système fonctionnerait-il ? Lire aussi : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Cette mise en place est tout à fait souhaitable. Le gouvernement français est d’ailleurs très moteur sur ce sujet. L’idée serait d’appliquer une taxe carbone aux frontières sur les produits importés depuis des pays n’appartenant pas à l’Union européenne. Bien entendu, ce système serait valable à la condition sine qua non de baisser drastiquement et en même temps les quotas CO2 attribués de manière gratuite aux cimentiers européens. Personne ne sera donc empêché d’importer du ciment ou du clinker, mais ces matériaux intégreront leur véritable coût carbone, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Vous estimez qu’il sera nécessaire de réduire la demande en construction neuve pour pouvoir atteindre les objectifs de la filière à 2050. Il faut donc en passer par une phase de décroissance ? De sobriété seulement ! Nos projections se basent sur l’évolution de la demande en logements neufs dans les années à venir. Sur la période 2040-2050, elle se réduira pour atteindre un chiffre de l’ordre de 250 000 par an, contre 400 000 aujourd’hui. Mais à y regarder de plus près, il n’est pas exclu que l’on se rapproche de ce chiffre dès maintenant, compte tenu de la pénurie de matériaux, ce qui est dramatique, car personne n’est préparé à cela ! C’est ce qui se passe dans une économie non résiliente. La sobriété consiste aussi à préserver ce qui peut l’être. Rénover plutôt que démolir pour reconstruire devra être le nouveau leitmotiv. Réhabiliter et/ou transformer un bâtiment existant permet de diminuer de 90 % la facture carbone, en comparaison à une reconstruction neuve. Cela mérite de s’inscrire dans cette démarche. Un autre levier est de mieux exploiter l’existant pour éviter de sur-construire. A travers le pays, il y a beaucoup de logements vides, car situés dans les zones ou des villes peu attractives. Il y a donc un important travail à réaliser pour changer cet état de fait. A ce niveau, les mairies et les collectivités territoriales doivent vraiment engager une nouvelle réflexion autour de l’aménagement du territoire, afin de dynamiser tous les secteurs géographiques qui peuvent l’être. La maison individuelle reste un rêve pour nombre de personnes. [©ACPresse] En attendant, on risque de sonner le glas de la sacro-sainte maison individuelle ? Ou bien celle-ci sera en bois – comme aux Etats-Unis – ou ne sera pas ? Il faut considérer la maison individuelle sous un angle pragmatique. Elle reste un rêve pour nombre de personnes. Il ne faut pas briser les rêves. Mais ne nous voilons pas la face, il y aura une baisse du nombre de maisons individuelles construites. Du fait de la loi Climat et Résilience, qui vise à lutter contre l’artificialisation des sols. Mais aussi à cause de besoin de mobilité qu’engendre la maison individuelle. A un autre niveau, on parle de densification des villes. Mais attention à ne pas aller trop loin dans cette démarche pour de pas “sur-densifier” les zones urbaines, au risque de les rendre invivables. Une réponse peut être la construction d’immeubles qui proposent à chacun le confort ou la liberté qu’offre la maison individuelle. La ville à la campagne en quelque sorte. Aux architectes de concevoir de telles habitations… Quel sera le coût réel de la décarbonation pour la filière ciment/béton à l’horizon 2050 ? Les chiffres vont sembler rudes pour la filière. Il faut bien avoir en tête que la marche à franchir est énorme. L’ensemble de la filière doit réduire son empreinte carbone de 80 % d’ici à 2050. Et plus vite ce sera fait, mieux ce sera… Déjà, les progrès techniques classiques au niveau des process et des produits doivent permettre de baisser la note de 50 %. Manque encore 30 %. Les technologies de rupture, comme la capture et le stockage et/ou réutilisation du carbone feront gagner quelques pourcents complémentaires. La sobriété constitue donc le dernier cursus à activer… En résumé, The Shift Project estime nécessaire de passer à un taux de clinker de 60 %, contre 76 % aujourd’hui et les 66 % fixés comme objectif par la filière. Dans ce contexte et selon nos scénarii, la production de ciment culminera à 8 ou 10 Mt en 2050, contre 16 Mt à l’heure actuelle. De même, le dosage en ciment devra être réduit de 270 à 220 kg/m3. Bien entendu, une évolution rapide de la norme béton EN 206 est indispensable. Il faut libérer l’innovation dans les bétons. Sur le même horizon de 2050, la production globale de béton passera de 65 à 42 Mm3/an, soit un recul de 35 %, pour l’essentiel dans le bâtiment. En effet, les travaux publics et le génie civil devraient être moins impactés du fait du besoin d’adaptation des infrastructures au changement climatique, comme déjà expliqué. Les pertes d’emploi seront, bien entendu, inévitables dans la filière. Mais un transfert s’opérera en direction du secteur des matériaux biosourcés, en pleine mutation. Toutefois, des adaptations, formations et mises à niveau seront indispensables sur le long terme. En 2018, la filière ciment, de l’extraction des matières premières à la production du béton, comptait 44 500 collaborateurs. Il y en aurait 15 000 en moins en 2050. Dans ce scénario, la filière ciment/béton remplira son objectif, puisque ses émissions de gaz à effet de serre passeraient de 10,6 Mt CO2éq actuelles à 1,8 Mt/an à terme. Le béton restera indispensable en construction, mais il faudra le décarboner. [©ACPresse] Quels sont les leviers à la disposition de la filière ciment/béton pour continuer à exister ? L’innovation, l’innovation, l’innovation. La RE 2020 constitue la “norme” qui va libérer la créativité. Comme la norme Reach a pu le faire au niveau de l’industrie de la chimie. Grâce à cette réglementation, très critiquée lors de son entrée en application, la chimie européenne a fait une révolution environnementale incroyable ces dernières années. Personne ne la remet plus en cause aujourd’hui. Elle a permis à toute une industrie d’innover et de garder son leadership mondial.    Pour le ciment et le béton, ce sera pareil. Les dix prochaines années vont être bien plus passionnantes que les deux siècles qui viennent de s’écouler depuis l’invention du ciment artificiel par Louis Vicat. L’innovation portera sur les produits, bien entendu. Cela permettra d’introduire beaucoup plus de valeur ajoutée – justifiée – sur les nouvelles solutions constructives. Donc de compenser les pertes dues aux baisses de volumes et, ainsi, de stabiliser la filière, en valeur. L’innovation concernera aussi la conception des bâtiments, les méthodes constructives, la mixité des matériaux. Elle sera présente à tous les niveaux. Les prix du ciment comme du béton vont flamber. Il faut en être conscient, multipliés par deux d’ici à 2030 ! Du fait des importants investissements opérés par les industriels. Du fait du renchérissement du prix du carbone. Et du fait des développements de solutions innovantes. Mais ce n’est pas grave, car ces matériaux resteront, de toute manière, d’un coût acceptable en regard du service rendu. Par exemple, même avec un ciment à 200 €/t, le surcoût pour une maison de 100 m2 sera d’à peine 1 300 €. Tout à fait supportable… L’industrie du béton n’est-elle pas à même de tirer le mieux son épingle du jeu ? En jouant à fond sur la mixité des matériaux ? En passant de la notion de “préfabrication” à celle de “construction hors site” ? Sans doute… Sur le papier, l’industrie du béton devrait être la première à pouvoir tirer profit de ces évolutions. Déjà en prenant des parts de marché au BPE. Aujourd’hui, l’industrie du béton sait concevoir des sous-ensembles. Mais pour aller plus loin, il faut qu’elle sorte du rôle de simple sous-traitant à celui de concepteur/poseur. Quelques industriels le font déjà… Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 2Système de droits d’émissions de CO2. Téléchargez le rapport : Décarboner la filière ciment/béton Qui est Eric Bergé ? The Shift Project en bref Agé de 54 ans, Eric Bergé connaît très bien le secteur du ciment et du béton, pour y avoir effectué la très grande partie de sa carrière. Chez Lafarge tout d’abord, puis à la présidence de Parex USA, avant d’assurer la direction générale de Chryso. Enfin, il a piloté la destinée de Parexgroup, jusqu’en juillet 2019, date de la cession définitive de l’entreprise au Suisse Sika. Fin 2019, Eric Bergé fonde Peachtree, un cabinet de conseil et de consulting dans les domaines de la décarbonation et de l’accompagnement du développement des entreprises. En parallèle, il assure une collaboration soutenue au think thank The Shitf Project, pour lequel il est aussi un donateur individuel. Il y assure la fonction de chef de projet “industrie lourde”. Par ailleurs, il siège au conseil d’administration de l’incubateur d’entreprises lyonnais Time for The Planet, qui soutient les start-up proposant des solutions pour décarboner la planète. Association loi 1901, The Shift Project a été fondé en 2010, à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, Geneviève Férone-Creuzer et Michel Petit. Il s’agit d’un laboratoire d’idées et d’influence ou “think tank” œuvrant à répondre à la double contrainte du carbone : le changement climatique et la raréfaction des ressources énergétiques fossiles. Reconnu d’intérêt général, The Shift Project assure, entre autres, la publication de rapports, de notes d’analyse autour de la transition écologique et de la transformation de l’économie. Des écrits disponibles en accès libre sur le site Internet de l’association. The Shift Project est soutenu par nombres d’acteurs économiques qui cherchent à faire de la transition énergétique leur priorité stratégique. Parmi les donateurs, on peut citer Bouygues, EDF, Rockwool, SNCF, Véolia, Vicat ou encore Vinci Autoroutes... Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 346 jours

La mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité" en Syrie confirmée

La chambre de l'instruction parisienne était invitée à se prononcer une nouvelle fois sur les demandes du groupe Lafarge d'annulation de ses mises en examen pour l'infraction, rarissime pour une entreprise, de "complicité de crimes contre l'humanité", et pour celle de "mise en danger de la vie d'autrui".En novembre 2019, cette chambre d'appel avait accédé à la première demande du groupe, estimant que la seule intention du groupe était "la poursuite de l'activité de la cimenterie", tout en rejetant la seconde. Mais en septembre dernier, la Cour de cassation l'avait invitée à revoir sa copie.Sa chambre criminelle avait estimé que, pour que cette complicité de crimes contre l'humanité puisse être retenue, il suffisait que l'auteur de l'infraction "ait connaissance de ce que les auteurs principaux commettent ou vont commettre un tel crime contre l'humanité et que par son aide ou assistance, il en facilite la préparation ou la consommation".Après un retour à la chambre de l'instruction et une longue audience en mars, la cour d'appel de Paris a donc décidé de maintenir la "complicité de crimes contre l'humanité" et la "mise en danger de la vie d'autrui" au dossier pour le groupe cimentier.Ses avocats n'ont pas souhaité commenter la décision.Faits "cachés" à Holcim ?Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, le groupe désormais filiale d'Holcim est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), ainsi qu'à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.L'enquête a évalué que ces versements pourraient avoir atteint entre 4,8 et 10 millions d'euros pour le seul groupe EI.Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction du site de Jalabiya, achevé en 2010.Une représentante de l'association ECCHR (European Center for Constitutional and Human Rights), dont le statut de partie civile dans ce dossier a été confirmé par la cour d'appel mercredi, a salué auprès de la presse "une décision emblématique". "On espère que les juges d'instruction vont pouvoir finir leur travail", a-t-elle ajouté."C'est un pas de plus contre l'impunité des auteurs des pires crimes d'acteurs économiques: aujourd'hui, il n'est plus possible de se cacher derrière le petit doigt de l'ignorance organisée", a applaudi Me Joseph Breham, avocat d'une centaine d'ex-salariés syriens."C'est un soulagement et une étape importante pour les anciens salariés syriens", "exposés (...) à un risque immédiat de mort et de blessure grave par des groupes armés (...) alors même que l'ensemble des salariés expatriés étaient évacués de manière définitive en 2012", ont aussi relevé Me Mathieu Bagard et Elise Le Gall, avocat d'une cinquantaine d'autres salariés syriens parties civiles."Il faut désormais faire la lumière sur les responsabilités et le degré de connaissance de cette complicité de crime contre l'humanité des acteurs publics", a demandé Me Arié Alimi, avocat de la Ligue des droits de l'homme (LDH).Deux des qualifications pénales retenues contre le groupe Lafarge, "complicités de crimes contre l'humanité" et "financement d'une entreprise terroriste", sont très lourdes en termes d'image publique.Dans un interrogatoire de novembre révélé mardi par Le Parisien, le président du conseil d'administration d'Holcim, Beat Hess, a accusé les anciens dirigeants de Lafarge d'avoir "caché" leurs activités en Syrie lors de la fusion en 2015 des deux groupes. Holcim a été "trahie", a-t-il asséné.Dans ce dossier, huit cadres et dirigeants, dont l'ex-PDG de Lafarge Bruno Lafont, mais aussi un intermédiaire syro-canadien ou un ex-gestionnaire des risques jordanien sont mis en examen.Les dates clés de l'affaire Lafarge"Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation Etat islamique (EI).Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, quand l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Economie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité" : l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR).Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut dans un rapport d'enquête que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que son site continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, ainsi que le directeur de la sûreté du groupe, Jean-Claude Veillard, sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel, Christian Herrault, sont mis en examen.Au total, huit cadres sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre 2019, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.Mises en examen confirméesEn septembre 2021, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, casse la décision de la cour d'appel d'annuler les poursuites pour"complicité de crimes contre l'humanité".Elle casse parallèlement la décision de la cour d'appel de maintenir la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui" et renvoie ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente.Selon des sources proches du dossier, la cour d'appel de Paris a confirmé ce mercredi 18 mai la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité" et maintenu celle pour "mise en danger de la vie d'autrui".
Il y a 2 ans et 347 jours

Complicité de crimes contre l'humanité : la mise en examen de Lafarge confirmée

JUSTICE. La cour d'appel de Paris maintient la mise en examen du groupe Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité".
Il y a 2 ans et 348 jours

Lafarge en Syrie : décision en appel mercredi sur la "complicité de crimes contre l'humanité"

Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), ainsi qu'à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction de ce site, achevé en 2010.Il a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes.Le groupe avait obtenu de la cour d'appel de Paris en novembre 2019 l'annulation de sa mise en examen en 2018 pour "complicité de crimes contre l'humanité".Mais en septembre 2021, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, avait cassé cette décision de la cour d'appel, ainsi que le maintien de la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui".Elle avait renvoyé ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente.La Cour de cassation avait par ailleurs confirmé la mise en examen du cimentier pour "financement du terrorisme".L'audience s'est tenue le 24 mars, en présence de très nombreux avocats dans ce dossier qui compte plus d'une centaine de parties civiles, parmi lesquelles de nombreux anciens salariés locaux.A l'issue de cette audience, les avocats de Lafarge n'avaient pas souhaité s'exprimer."En connaissance de cause" ?Dans ses réquisitions écrites dont l'AFP a eu connaissance, le parquet général a demandé le maintien de la mise en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité" de Lafarge : il estime que l'entreprise "a financé, via des filiales, les activités de l'EI à hauteur de plusieurs millions de dollars, en connaissance précise des agissements".Le parquet a également requis l'annulation de la mise en examen de Lafarge pour "mise en danger de la vie d'autrui".Si la cour suit les réquisitions du parquet général et la volonté des parties civiles, "plus rien ne s'opposera à ce que soit démontré de manière incontestable que le groupe Lafarge a en connaissance de cause financé l'Etat islamique et le Front Al Nosra alors qu'(ils) commettaient les pires exactions", avait estimé Emmanuel Daoud, avocat de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH).Me Christophe Ingrain, avocat du cimentier avec Rémi Lorrain et Paul Mallet, n'a pas souhaité faire de commentaire avant le délibéré de mercredi.En septembre, Lafarge avait estimé que la décision en cassation "ne présumait en aucun cas de (son) éventuelle culpabilité", soulignant qu'il n'exerçait "plus aucune activité en Syrie depuis plus de six ans".En 2015, Lafarge avait fusionné avec le groupe suisse Holcim.Pour Me Joseph Breham, avocat d'une centaine de ces ex-salariés syriens, "il est maintenant certain qu'Holcim, malgré ses grandes déclarations d'attention, ne voudra pas indemniser ses ex-salariés et respecter sa propre politique interne". "Est-ce que la justice française forcera le groupe à respecter ses propres engagements et à les indemniser ?", interroge l'avocat.
Il y a 3 ans et 4 jours

Le préfabricant Citygie fait le choix d’un béton bas carbone

Le groupe Citygie exploite une nouvelle recette de béton bas carbone dans son usine de préfabrication, à Chaleins (01). [©CapCross] Le groupe Citygie est la maison-mère de Bihr Environnement et Francioli. Depuis peu, il exploite une nouvelle recette de béton dans son usine de préfabrication, à Chaleins (01). Celle-ci est dédiée au mobilier urbain et aux sanitaires publics. Le matériau est formulé autour de ciments CEM III/A développés par Lafarge Ciment dans son usine au Teil (07). Ceci, afin de réduire l’impact carbone du matériau. Le CEM III/A remplace dans sa composition une certaine quantité de clinker par du laitier de hauts fourneaux. Lire aussi : La préfabrication à la mode du bas carbone 20 à 25 % d’émissions carbone en moins Le choix de ce béton n’impacte en rien la qualité des produits finaux, mais impose de nouvelles contraintes à l’outil industriel, comme un temps de séchage plus long. « Nous avons travaillé avec les fournisseurs pour adapter le produit à notre processus de fabrication », souligne Eric Piroud, directeur général de Citygie. L’intégration de ce nouveau matériau permet de réduire de 20 à 25 % l’impact carbone des produits finis, en fonction de la quantité de béton utilisée. Pour les sanitaires publics, la structure béton représente plus de 95 % de la masse du produit fini. « L’intégration du ciment CEM III/A à nos processus de fabrication constitue la première étape d’une démarche globale de réduction de notre empreinte environnementale. Pour ce volet matériaux, nous expérimentons, d’ores et déjà, avec nos fournisseurs les futures générations de ciments et bétons bas carbone, conclut Eric Piroud. Nous sommes par ailleurs engagés dans une fabrication 100 % française, grâce à des approvisionnements locaux. »
Il y a 3 ans et 9 jours

Stratégie et innovations bas carbone chez Lafarge

Lafarge France va commercialiser dès cet été deux nouveaux ciments ternaires bas carbone, un CEM II (produit à Sète) et le premier CEM VI disponible en France (fabriqué au Teil). Ces nouveaux ciments offrent une réduction carbone de -30% à -50% et viennent enrichir les offres bas carbone ECOPlanet (ciment) et ECOPact (béton). Dans le cadre d’une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la construction, Lafarge France accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs. Pour le secteur de la préfabrication, il s’agit dans un premier temps d’augmenter l’utilisation du CEM II, puis des ciments ECOPlanet, en lieu et place du CEM I tout en garantissant le même niveau de performance et l’absence d’impact sur les process de fabrication. Le groupe a également mis au point et testé avec succès un liant bas carbone nouvelle génération, bas clinker et sans laitier. Ce liant breveté permet la production de béton à -50% de CO2 sans utiliser le laitier. Il ne modifie pas les modes constructifs et les gestes chantiers. Cet article Stratégie et innovations bas carbone chez Lafarge est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 31 jours

Matthieu Degioannini, nouveau président de l’Unicem La Réunion

Portrait de Matthieu Degioannini, nouveau président de l’Unicem La Réunion [©Unicem] Le 4 mars dernier, le conseil d’administration de l’Unicem La Réunion a élu son nouveau président. Succédant à Xavier Legrand, Matthieu Degioannini s’est vu nommé ce titre. Sa fonction première sera de continuer les missions mises en place par son prédécesseur. « Je souhaite promouvoir la filière béton et ses engagements, en termes de sécurité et d’environnement. Ceci, dans le cadre, notamment, de la gestion de l’eau et des déchets, et de la mise en œuvre des réglementations Rep et RE 2020. Je m’attacherais aussi à fédérer les acteurs régionaux sur les sujets du pompage et de la production de béton sur chantier », témoigne Matthieu Degioannini. Son parcours Matthieu Degioannini est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en physique-chimie obtenue à l’ENSCBP Bordeaux INP. Il entrera ensuite Suivi d’une formation en management des achats internationaux à Kedge Business School. Il débute sa carrière, en intégrant Lafarge en tant qu’acheteur industriel de la branche plâtres au Royaume-Uni. Evoluant au sein du groupe, il se voit vu confier, en 2008, la fonction d’acheteur France. En 2012, il déménage à La Réunion et prend le poste de chef de projet de la Nouvelle route du littoral pour Lafarge, et en 2014, il devient directeur performance, achats et chaîne d’approvisionnement, toujours sur l’île. En 2015, Matthieu Degioannini intègre le groupe CRH et devient rapidement directeur des activités BPE. Depuis 2018, il est directeur des activités BPE chez Teralta, aujourd’hui filière de Audemard.
Il y a 3 ans et 31 jours

Ain : Lafarge Granulats acquiert les carrières du groupe Famy

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Six carrières du groupe Famy viennent d’intégrer Lafarge France. [©Groupe Famy] Lafarge Granulats a annoncé l’acquisition de 6 carrières de granulats du groupe indépendant Famy. Fondé dans l’Ain en 1860, ce dernier dispose de réserves importantes de matières premières dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ainsi, cette opération coïncide avec celle réalisée en mars 2021. En effet, Lafarge France avait fait l’acquisition de 24 centrales de BPE et d’une carrière dans la même zone géographique. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes De ce fait, le groupe Lafarge renforce sa présence en Auvergne – Rhône-Alpes, cette région limitrophe de la Suisse, où la demande en matériaux est très forte. « Cette opération avec un acteur historique de l’Ain nous permet de développer notre capacité à accompagner nos clients dans ce secteur très dynamique. Elle conforte notre stratégie de renforcement de l’activité au sein de Lafarge France. Et à accompagner le secteur de la construction pour faire face aux pénuries d’approvisionnement et d’accès aux ressources minérales », déclare Pablo Libreros, directeur de Lafarge Granulats. Et François Petry, Dg de Lafarge France, de conclure : « Nous allons ainsi pouvoir étendre la disponibilité de nos solutions bas carbone et d’économie circulaire auprès de nos partenaires régionaux ». Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 36 jours

Décision sur la "complicité de crimes contre l'humanité" de Lafarge en Syrie le 18 mai

L'audience à la chambre de l'instruction, présidée par le juge Eric Halphen, a duré environ trois heures, en présence de très nombreux avocats. Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes dont l'EI ainsi qu'à des intermédiaires afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction de ce site, achevé en 2010.Le groupe avait obtenu de la cour d'appel de Paris en novembre 2019 l'annulation sa mise en examen en 2018 pour "complicité de crimes contre l'humanité".Mais en septembre 2021, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, avait cassé cette décision de la cour d'appel, ainsi que le maintien de la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui".Elle avait renvoyé ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente.Dans ses réquisitions dont l'AFP a eu connaissance, le parquet général demandait le maintien de la mise en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité" de Lafarge : il estime que l'entreprise "a financé, via des filiales, les activités de l'EI à hauteur de plusieurs millions de dollars, en connaissance précise des agissements".Le parquet a également requis l'annulation de la mise en examen de Lafarge pour "mise en danger de la vie d'autrui". A l'issue de l'audience, Me Christophe Ingrain, Rémi Lorrain et Paul Mallet, avocats du groupe Lafarge, n'ont pas souhaité faire de commentaires. Le groupe Lafarge avait estimé en septembre que la décision en cassation "ne présumait en aucun cas d'une éventuelle culpabilité de Lafarge SA"."Nous avons pris des mesures immédiates et fermes pour nous assurer que des événements similaires ne puissent plus se reproduire", avait-il assuré, précisant que Lafarge n'exerçait "plus aucune activité en Syrie depuis plus de six ans".La Cour de cassation avait par ailleurs confirmé la mise en examen du cimentier pour "financement du terrorisme".Pour Joseph Breham, avocat d'une centaine d'ex-salariés syriens, les avocats de Lafarge "ont nié l'existence de crimes contre l'humanité en Syrie" à la date des faits voire même "le concept de crimes contre l'humanité tel que défini en France depuis 50 ans".C'est selon lui "une défense sans subtilité", qualifiée également par l'avocat de la Ligue des droits de l'Homme Arié Alimi de "défense Robert Faurisson", en référence à l'universitaire négationniste mort en 2018.Si la cour suit les réquisitions du parquet général et la volonté des parties civiles, "plus rien ne s'opposera à ce que soit démontré de manière incontestable que le groupe Lafarge a en connaissance de cause financé l'Etat islamique et le Front Al Nosra alors qu'(ils) commettaient les pires exactions", a estimé de son côté Emmanuel Daoud, avocat de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH).
Il y a 3 ans et 43 jours

Lafarge accélère sa transformation bas carbone

En tant que leader, l’entreprise s’engage et donne une nouvelle dynamique à la construction durable et à tout un secteur.Des investissements industriels massifsLa ligne de production la plus moderne de France à Martres-Tolosane (dép.31) et une plateforme d’innovation ouverte sur le traitement du CO2 en 2024Le nouveau four de la cimenterie de Martres-Tolosane est entré en production en février. Résultat d’un investissement de 120 millions d’euros du groupe Holcim, le plus important en France depuis 40 ans, le tout nouveau four permet d’augmenter la productivité de l’usine tout en réduisant son impact environnemental. La tonne de ciment affiche désormais un poids CO2 réduit de 20%.Par ailleurs, équipée des dernières technologies pour la valorisation des déchets en cimenterie (comme source d’énergie et comme matière première recyclée dans le clinker), l’usine divise par 3 son utilisation de combustibles fossiles. La part des combustibles de substitution, sourcés localement, passe ainsi de 30 à 80% et contribue au développement de l’économie circulaire dans le grand Sud-Ouest.Pour atteindre ces résultats, le plus gros chantier industriel en Occitanie, qui a duré près de 3 ans, a permis :Le remplacement des deux fours existants (construits en 1956 et 1966) par un four unique de 60 mètres de long et de 4 mètres de diamètre, permettant de diminuer la consommation d’énergie ;La construction d’une tour de préchauffage haute de 110 mètres, permettant de porter le mélange de calcaire et d’argile à 500°C avant son introduction dans le four, grâce à la récupération des gaz chauds du four ;La rénovation et la création de nouveaux ateliers de stockage et de traitement des déchets servant de combustible de substitution.Le site de Martres-Tolosane accueillera également en 2024 une plateforme R&D en open innovation pour tester des nouvelles technologies de capture de CO2 plus efficaces, plus économiques et plus respectueuses de l’environnement. Une quinzaine de partenaires européens sont regroupés autour de cette initiative qui est candidate à des financements communautaires et sera référencée dans le réseau européen de recherche sur la capture de CO2.Un nouvel investissement de 40 millions d’euros à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (dép. 53) et de 6 millions d’euros à La Malle (dép. 13) pour produire un nouveau composant décarbonéDès cette année, 40 millions d’euros seront investis dans la construction d’une nouvelle ligne de production à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (53) et dans l’adaptation du processus industriel de La Malle (13) pour produire des ciments bas et très bas carbone (ECOPlanet), à base d’argile calcinée.Lafarge a développé une technologie propriétaire, proximA Tech, permettant d’industrialiser la transformation de l’argile en addition fortement décarbonée. L’utilisation de l’argile présente un triple intérêt : elle nécessite une température plus basse pour sa cuisson (800°C au lieu de 1 400°C pour le clinker) et donc moins de combustible. Elle a aussi une faible décarbonation lors de ce chauffage contrairement au calcaire qui se décarbonate à 100%. Enfin, elle est largement disponible et locale.La future installation de la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour est conçue pour n’émettre quasiment aucun carbone grâce à l’utilisation exclusive de combustibles alternatifs et pour produire des ciments dont le taux d’émission de carbone sera réduit de 50%.Ces investissements participent à la réalisation de l’objectif 2023 : disposer d’une capacité de production d’1 million de tonnes de ces ciments bas carbone ECOPlanet.Une stratégie et des innovations pour construire bas carboneLafarge lance deux nouveaux ciments ternaires offrant de 30% à 50% de réduction carboneLa révision de la norme européenne ciment NF EN 197-5, publiée en octobre dernier, a rendu possible la formulation de nouveaux ciments avec une part de clinker réduite au profit d'une part d'additions plus importante, réduisant ainsi les émissions de CO2 à la tonne produite.Lafarge France va donc commercialiser cette année deux nouveaux ciments ternaires bas carbone, un CEM II/C produit à Sète (dép. 34) et le premier CEM VI disponible en France. Ce CEM VI ECOPlanet, fabriqué au Teil (dép. 07) sera disponible dès la sortie de la nouvelle norme béton attendue pour mai ou juin prochain. Ces nouveaux ciments offrent une réduction carbone de -30% à -50% et viennent enrichir les offres bas carbone ECOPlanet (ciment) et ECOPact (béton).Lafarge accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs, une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la constructionDans le cadre d’une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la construction, Lafarge France accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs. Pour le secteur de la préfabrication, il s’agit dans un premier temps d’augmenter l’utilisation du CEM II, puis des ciments ECOPlanet, en lieu et place du CEM I tout en garantissant le même niveau de performance et l’absence d’impact sur les process de fabrication.Lafarge a mobilisé les compétences de son laboratoire de L'isle D'Abeau afin de garantir la conformité des performances techniques requises (rhéologie, adjuvantation, résistances à jeune âge, à 28 jours, teinte...). L’accès aux produits a également été facilité pour les clients pour leur permettre de réaliser leurs propres essais, avec leur outil industriel, avec ou sans le soutien de notre support technique. Il s’agit de les conforter sur les performances réelles du ciment de remplacement et sa conformité à leurs cahiers des charges, le tout leur permettant ainsi un premier pas vers la réduction carbone de leurs volumes de produits courants.Une innovation de rupture Lafarge : le liant nouvelle génération bas carbone, bas clinker et sans laitierLafarge France a mis au point et testé avec succès un liant bas carbone nouvelle génération à taux de clinker réduit et qui permet de se passer du laitier.Un procédé sous brevet permet de réduire la quantité de clinker nécessaire dans le liant et de réduire l’empreinte carbone du béton jusqu'à 50% et cela sans recours au laitier, une réponse à sa raréfaction annoncée pour les prochaines années.Les bétons fabriqués avec ces liants peuvent couvrir les classes de résistance et d'exposition traditionnelles (C20 à C35/XC à XF…). Ils sont destinés à tous types d'ouvrages et toutes applications (planchers, fondations, voiles etc).Cette technologie n'impacte pas les délais de chantier et s'adapte aux températures. Elle permet une production locale et donc une mise sur le marché massive et rapide.Les normes correspondant à ce nouveau produit n’existent pas pour le moment, même si plusieurs tests chantier expérimentaux ont déjà été réalisés. Lafarge a donc engagé une procédure de certification ATEX sur le béton et une Évaluation Technique de Produits et Matériaux (ETPM).
Il y a 3 ans et 43 jours

Les activités de Lafarge en Syrie examinées en justice le 24 mars

La cour d'appel de Paris examinera de nouveau la possible "complicité de crimes contre l'humanité" du groupe cimentier français Lafarge dans l'enquête sur ses activités en Syrie jusqu'en 2014.
Il y a 3 ans et 49 jours

Lafarge "complice de crimes contre l'humanité" en Syrie ? Nouvel examen le 24 mars

Dans cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction de ce site, achevé en 2010.La cour d'appel de Paris avait annulé en novembre 2019 la mise en examen de Lafarge SA pour "complicité de crimes contre l'humanité".Mais en septembre, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, a cassé cette décision, ainsi que celle de maintenir la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui".Dans une composition différente, la chambre de l'instruction de la cour d'appel devra réexaminer ces deux questions le 24 mars. La décision sera mise en délibéré.La Cour de cassation avait en revanche confirmé la mise en examen du cimentier pour "financement du terrorisme".La décision de la Cour de cassation "ne présume en aucun cas d'une éventuelle culpabilité de Lafarge SA", avait réagi le groupe dans une déclaration adressée à l'AFP, assurant qu'il continuait "de coopérer pleinement avec la justice"."Nous avons pris des mesures immédiates et fermes pour nous assurer que des événements similaires ne puissent plus se reproduire", avait-il assuré, précisant que Lafarge n'exerçait "plus aucune activité en Syrie depuis plus de six ans".Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes.Mais Lafarge SA a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes.
Il y a 3 ans et 72 jours

Frédéric Guimbal, nouveau vice-président exécutif de Chryso

Frédéric Guimbal vient d’être nommé vice-président exécutif de Chryso, en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. [©Chryso] Frédéric Guimbal a été nommé vice-président exécutif de Chryso (groupe Saint-Gobain) [lien article], en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. depuis 2021, il dirigeait la BU Béton de Chryso et rejoint maintenant l’équipe du comité exécutif du groupe. « Nous allons poursuivre nos efforts de recherche et le développement de nouvelles solutions pour aider nos clients à relever les défis de la construction durable. Nos technologies additives offrent de hautes performances et des propriétés durables nécessaires à la conception de ciments et de bétons plus écologiques. Saint-Gobain dispose d’une vaste plate-forme industrielle et d’un large réseau de centres de R&D sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour déployer nos nouvelles offres dans de nombreuses régions », a déclaré Frédéric Guimbal. Celui-ci apportera ainsi au groupe quelque 17 ans d’expérience dans l’industrie du ciment et du béton. Etant proche du terrain et ayant géré ces activités dans diverses régions du monde, tant dans les pays matures qu’émergents. Il a notamment été directeur Lafarge Inde, en 2012 et directeur général d’Holcim Azerbaijan, en 2017.
Il y a 3 ans et 72 jours

Frédéric Guimbal, nouveau directeur général adjoint de Chryso

Frédéric Guimbal vient d’être nommé directeur général adjoint de Chryso, en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. [©Chryso] Frédéric Guimbal a été nommé directeur général adjoint de Chryso (groupe Saint-Gobain), en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. Depuis 2021, il dirigeait la BU Béton de Chryso et rejoint maintenant l’équipe du comité exécutif du groupe. « Nous allons poursuivre nos efforts de recherche et de développement de nouvelles solutions. Ceci, pour aider nos clients à relever les défis de la construction durable», explique Frédéric Guimbal. Et de poursuivre : « Nos technologies additives offrent de hautes performances. Mais aussi et des propriétés durables nécessaires à la conception de ciments et de bétons plus écologiques. Saint-Gobain dispose d’une vaste plate-forme industrielle et d’un large réseau de centres de R&D sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour déployer nos nouvelles offres dans de nombreuses régions ». Frédéric Guimbal apportera ainsi au groupe quelque 17 ans d’expérience dans l’industrie du ciment et du béton. Etant proche du terrain et ayant géré ces activités dans diverses régions du monde, tant dans les pays matures qu’émergents. Il a notamment été directeur Lafarge Inde, en 2012 et directeur général d’Holcim Azerbaijan, en 2017.
Il y a 3 ans et 80 jours

Olivier Guise rejoint Ecocem pour une mission inédite

Olivier Guise devient le premier directeur exécutif stratégie, technologie et nouvelles activités d’Ecocem. [©Ecocem] Depuis de nombreuses années, Ecocem propose des solutions cimentaires à faible émission de carbone. Afin d’encadrer son développement et ses ambitions, Ecocem a créé un nouveau poste, celui de directeur exécutif stratégie, technologie et nouvelles activités. Et c’est Olivier Guise qui se voit confier cette mission. Avec, à ses côtés, l’ensemble de l’équipe de direction du groupe, Olivier Guise aura pour objectif d’accroître le développement d’Ecocem et de mettre en œuvre la stratégie du groupe, en accélérant le déploiement de sa technologie. A son arrivée, Olivier Guise déclare : « Après avoir observé la croissance d’Ecocem, c’est passionnant de rejoindre l’entreprise pour contribuer à l’élaboration et à la réalisation de sa stratégie ». Et Donal O’Riain, Pd, de poursuivre : « Nous continuons à croître et à évoluer. L’arrivée d’Oliver à bord nous apportera un soutien et un leadership précieux pour atteindre notre plein potentiel ». Le parcours d’Olivier Guise Cette nomination fait suite à d’autres recrutements, tels que ceux de Pat Cox en tant que président du conseil d’administration, de Paul Ross en qualité de directeur général d’Ecocem pour le Benelux. Et enfin, de Joris Schoon, au poste de développeur technique de la région Benelux. Diplômé de Polytechnique en 2005, Olivier Guise débute sa carrière au sein du groupe LafargeHolcim en tant que responsable des ventes. Il occupe successivement différents postes alliant innovation, technologie et management. D’abord en tant que directeur du développement et directeur de l’innovation et de la distribution de Lafarge Algérie. Puis, directeur général de l’activité granulats dans le Sud de la France. En 2015, il est nommé directeur général de l’activité ciment pour la France. Et intègre le comité exécutif de LafargeHolcim France jusqu’en 2021.
Il y a 3 ans et 85 jours

Eqiom : Les Ardoines se parent de beaux bétons

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La gare des Ardoines, à Vitry-sur-Seine fait la part belle au béton architectonique. [©Gérard Rollando/Eqiom] Bien que les lots T2A et T2B de la ligne 15 du Grand Paris Express soient réalisés par des groupements d’entreprises distincts, ils ont un point en commun. Tous deux profitent du même fournisseur de bétons. En l’occurrence Eqiom. Mais l’industriel n’est pas seul dans cette aventure, s’étant associé à Lafarge et à la Société Francilienne de Béton (SFB, groupe Nivet). Toutefois, il est le mandataire de l’opération. « Ces deux lots nécessitent un total de 760 000 m3 de bétons, à livrer sur des chantiers répartis sur près de 14 km entre Villejuif et Champigny-sur-Marne, au Sud-Ouest de Paris », résume Fateh Kichah, responsable coordination grands chantiers d’Eqiom. Et de poursuivre : « Au total, nous avons mobilisé neuf unités de production ». Dans le détail, Eqiom a dédié ses centrales d’Alfortville et de Lagny-sur-Marne. Lafarge a mis à disposition son installation de Bercy et une unité mobile à Villiers-sur-Marne. Quant à SFB, il a réservé ses deux unités de Valenton et celle de Bonneuil. A quoi s’est ajoutée une centrale mobile installée sur le site des Ardoines, à Vitry-sur-Seine et une autre, à Villiers-sur-Marne.  Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 85 jours

Ille-et-Vilaine : Lafarge Ciments développe son réseau en régions

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Le groupe BHR vient d’intégrer le réseau Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments. [©BHR] L’offre Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments s’articule en particulier autour des ciments à l’empreinte carbone réduite EcoPlanet. Mais surtout d’une ingénierie de formulation des bétons et du bénéfice d’une marque commerciale forte. Ceci, pour répondre aussi bien aux contraintes constructives qu’aux nouvelles exigences de la RE 2020. Cette offre est aujourd’hui proposée aux acteurs indépendants du béton prêt à l’emploi. « Accompagner les producteurs de BPE est un enjeu majeur pour l’ensemble de la filière, explique Lafarge Ciments. Bénéficier d’une offre Galaxim Béton Planet est un levier de développement pour devenir un acteur de la construction responsable, apte à proposer toute une gamme de solutions, notamment bas carbone. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bretagne Ainsi, Galaxim Béton Planet propose des formulations béton transparentes, en affichant une note de performance environnementale. Cette dernière prend en compte le poids carbone du ciment utilisé, allant de – 20 % à plus de – 70 % de réduction, et le pourcentage de matériaux recyclés. Durant l’année 2021, plusieurs grands noms du BPE régional ont choisi d’adopter cette offre. A commencer par le groupe BHR, implanté en Bretagne et dans les Pays de la Loire. « L’accompagnement proposé nous a permis de constituer une gamme de bétons éco-responsables qui répond aux exigences de RE 2020, avec une marque à la clef pour mieux faire connaître ce nouveau savoir-faire », explique Philippe Hamard, président de BHR. Le groupe Daniel, en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, l’industriel Michel, dans le Haut-Rhin, et Sagra Bétons, en Auvergne – Rhône-Alpes, ont aussi signé ce partenariat avec Lafarge Ciments. D’autres devraient rejoindre très vite ce quatuor, le réseau Galaxim Béton Planet étant appelé à se développer sur le territoire. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 86 jours

Charlotte Famy quitte Weber et rejoint Chryso

Charlotte Famy en charge des acquisitions et du développement business de Chryso. [©ACPresse] Suite à l’intégration de Chryso dans le groupe Saint-Gobain, intervenue en fin 2021, Charlotte Famy vient de rejoindre l’adjuvantier. Là, elle est en charge des acquisitions et du développement business. En d’autres termes, elle pilote les synergies entre Chryso et les différentes entités de Saint-Gain, dont Weber, maison qu’elle connaît très bien. En effet, durant presque six années, Charlotte Famy en a été la directrice générale, aujourd’hui remplacée à ce poste par Marine Charles. Lire aussi : Marine Charles, nouvelle Dg de Saint-Gobain Weber France Son parcours Diplômée de l’Ecole supérieure d’ingénieurs numériques et matériaux (Esirem) de Dijon et de l’Imperial College London, Charlotte Famy a débuté sa carrière, en 1999, chez Lafarge comme chef de projet au laboratoire de recherche de Saint-Quentin-Fallavier (38). Puis, en juillet 2003, elle intègre le groupe Saint-Gobain, en qualité de directrice du département des minéraux. En 2007, elle rejoint Weber où elle a exercé différentes fonctions de direction au sein du département recherche. Avant de prendre la direction générale, en juin 2016.
Il y a 3 ans et 109 jours

Le village des athlètes des JO de Paris sera bas carbone

Spie batignolles outarex, en groupement avec GCC Habitat, réalise actuellement 12 bâtiments des lots D1 et D2 du Village des Athlètes, aménagé pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Si dans un premier temps ces ouvrages sont destinés à loger plus de 2000 athlètes, ils accueilleront à terme, pour la phase Héritage, et ce, dès la rentrée 2025, des logements, commerces et de nombreux services. Sur ce projet, le groupe Spie batignolles s’est lancé plusieurs défis avec, notamment, l’installation de sa première centrale béton bas carbone pour produire les 30 000 m3 nécessaires à l’ensemble du projet. Les équipes Spie batignolles ont travaillé pendant plusieurs mois sur les caractéristiques du béton à employer, pour qu’il puisse présenter un impact carbone faible fixant à 157 kg eq CO2/m3 maximum la quantité d’émissions carbone du béton à produire. Avec le support du bureau d’études EGIS, Spie batignolles a identifié 10 formulations de béton, qui ont toutes été retenues. Elles correspondent aux différentes spécificités techniques du projet, intègrent les facteurs météorologistes et les cadences/rotations de production. Spie batignolles a utilisé du laitier de haut-fourneau issu des déchets sidérurgiques pour remplacer une partie du ciment, dont la cuisson à haute température génère une forte pollution. Les équipes ont privilégié des fournisseurs détenant des carrières en France, en maximisant les apports par voie fluviale (Ciments Calcia, Lafarge Granulats, Ecocem et Master Builders). Afin de s’assurer de sa stratégie d’exécution et de ses choix de matériaux pour rester dans la limite des 740 kg eq CO2/m² de plancher imposés sur le secteur D par le maître d’ouvrage, le groupe a lancé un processus de vérification de sa performance. Cette réflexion a conduit l’entreprise à produire 43 fiches de déclaration environnementale et sanitaire. Le projet fait également la part belle au bois, matériau par ailleurs favorisé sur l’ensemble du Village des Athlètes, pour une construction mixte bois/béton. Celui-ci sera acheminé depuis des forêts gérées durablement et certifiées PEFC ou FSC avec 30% de bois structurel issus des forêts françaises. Les travaux débutés en mai 2021 s’achèveront, au cours d’une première mise à disposition, au 31 décembre 2023 en faveur de P2024 pour le Village des Athlètes. Les travaux reprendront dès novembre 2024 pour lancer la reconversion des bâtiments, jusqu’à la phase de livraison aux clients au 3ème trimestre 2025. Maître d’ouvrage : SCCV Quinconces représentée par Icade Promotion, co-investisseur avec la Caisse des Dépôts et CDC Habitat Maître d’œuvre : – UAPS Architecte coordonnateur – Atelier Pascal Gontier – Atelier Architecture Brenac Gonzalez associés – NP2F – Fagart & Fontana Conception/construction : Groupement Spie batignolles outarex (mandataire) et GCC Habitat Cet article Le village des athlètes des JO de Paris sera bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 114 jours

Lafarge Granulats acquiert les carrières du groupe Famy

Lafarge Granulats a annoncé l’acquisition de 6 carrières du groupe Famy. [©Famy] Lafarge Granulats a annoncé l’acquisition de 6 carrières de granulats du groupe indépendant Famy. Fondé dans l’Ain en 1860, ce dernier dispose de réserves importantes de matières premières dans la région Auvergne – Rhône-Alpes. Ainsi, cette opération coïncide avec celle réalisée en mars 2021. En effet, Lafarge France avait fait l’acquisition de 24 centrales de BPE et d’une carrière dans la même zone géographique. Lafarge Granulats se renforce De ce fait, le groupe Lafarge renforce sa présence sur cette région limitrophe de la Suisse. « Cette opération avec un acteur historique de l’Ain développe notre capacité à accompagner nos clients dans ce secteur très dynamique. Elle conforte notre stratégie de renforcement de l’activité au sein de Lafarge France. Lire aussi : LafargeHolcim croît en France et en Italie Et elle permettra d’accompagner le secteur de la construction pour faire face aux pénuries d’approvisionnement et d’accès aux ressources minérales », déclare Pablo Libreros, directeur de Lafarge Granulats.Et François Petry, Dg de Lafarge France, d’ajouter : « Nous allons ainsi pouvoir étendre la disponibilité de nos solutions bas carbone et d’économie circulaire auprès de nos partenaires régionaux ». La clôture de la transaction sera réalisée dans les prochaines semaines.
Il y a 3 ans et 151 jours

Olivier Collin, nouveau président du SNBPE Pays de la Loire

Olivier Collin, directeur général d’Edycem, est nommé à la présidence du SNBPE Pays de la Loire. [©Edycem] Olivier Collin, directeur général d’Edycem, est élu à la présidence du collège SNBPE Pays de la Loire. Il succède à Philippe Queneau, qui fut lui aussi directeur général d’Edycem. Grâce à plus d’une vingtaine d’années d’expérience au sein de la filière béton, Olivier Collin était le meilleur candidat pour ce poste. Il a construit sa carrière professionnelle au sein du groupe LafargeHolcim. Depuis 1995, il a sans cesse évolué. De Lafarge Bétons Pays de la Loire à la direction “Qualité et Développement produits” de LafargeHolcim France. Il a ainsi acquis une très bonne connaissance et une parfaite maîtrise des domaines du béton, du ciment et des granulats.  Lire aussi : Un nouveau directeur général chez Edycem Les missions d’Olivier Collin Olivier Collin souhaite poursuivre les actions entreprises par Philippe Queneau, son prédécesseur. La sécurité sur les chantiers est l’une des missions les plus importantes aux yeux du nouveau président. Il a aussi à cœur de créer un lien avec les adhérents et de partager avec eux sa passion pour le béton. Olivier Collin a aussi comme ambition de valoriser la profession et de l’accompagner dans les défis de demain. L’un des axes d’amélioration de la profession est la performance environnementale du BPE, dans un contexte de la construction bas carbone ou zéro carbone. 
Il y a 3 ans et 172 jours

Evacuation en banlieue parisienne de 240.000 tonnes de déblais

Contactée, la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement, de l'aménagement et des transports (Drieat) a confirmé une information du journal Le Parisien.Ces terres de chantier, censées être inertes, ont été apportés progressivement depuis 2019 sur une zone de stockage située à Saint-Martin-la-Garenne, près de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines.C'est le groupe LafargeHolcim qui exploite cette carrière, où sont acheminés les déchets liés aux travaux du tunnelier du projet Eole, qui creuse sous terre le prolongement de la ligne E du RER à l'ouest de Paris, jusqu'à Nanterre puis Mantes-la-Jolie."Nos services ont été contactés par Lafarge en début d'année 2021 après le constat d'une coloration rouge, caractéristique de la présence d'oxydation, sur les déchets", a indiqué la Drieat à l'AFP.Ces déblais contiennent de la pyrite, une pierre "qui peut s'oxyder en présence d'eau et d'oxygène, ce qui créé notamment des sulfates, des oxydes de fer de couleur rouge, et de l'acide sulfurique".La pyrite n'est donc pas un déchet inerte (qui ne produit aucune réaction chimique) et sa présence sur la carrière pouvait créer une pollution des nappes phréatiques et un danger pour l'alimentation en eau potable du secteur."Les résultats des analyses et études commandées aussitôt auprès d'organismes indépendants confirment clairement l'absence de risques à court terme pour l'environnement", a rassuré Lafarge, contacté par l'AFP. La préfecture des Yvelines a pris un arrêt en avril avant d'imposer le 3 août 2021 le retrait sous six mois de ces déblais.Ces déchets sont évacués depuis octobre vers un site spécialisé de Seine-Maritime pour y être rendus inertes, a indiqué Lafarge."Cette évacuation sera achevée avant la fin de l'année", a précisé le cimentier."SNCF Réseau s'interroge maintenant sur la chaîne de responsabilité alors que ces mêmes terres sont actuellement déposées sur plusieurs autres sites exploités par des concurrents de Lafarge-Holcim, sites sur lesquels cette situation n'a pas été constatée", a-t-elle fait savoir dans un communiqué.En Île-de-France, l'excavation et le traitement des déchets des différents projets liés au Grand Paris provoque la grogne de nombreuses associations environnementales ou d'habitants, qui dénoncent des risques de pollution malgré l'encadrement du tri des déblais.